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LE DROIT A LA PORTEE DE TOUS

Cette brochure fait partie d’une série de documents juridiques simplifiés préparés par les
Centres d’Information Juridiques du RADI, le Ministère de la Justice et la Coopération
française.

Débarrassés du vocabulaire très ésotérique de juristes, ils constituent des outils de


vulgarisation que nous espérons accessibles à un très grand public.

A travers ces écrits, nous nous engageons à donner à une large majorité de sénégalais les
moyens de comprendre, de s’approprier leurs droits et d’en exiger le respect.

Le RADI, fidèle à sa mission qui consiste à aider les populations à compter sur leurs propres
forces pour apporter des solutions à leurs problèmes à travers la promotion d’un
développement durable, intégré et participatif, attend vos critiques et suggestions pour
améliorer l’œuvre entreprise.

COMMENT PORTER PLAINTE ?


Qu'est-ce qu'une plainte ?

La plainte est une dénonciation en justice de la violation d'un droit par la personne qui affirme
en être la victime.

Exemple : Modou porte plainte contre Ibra pour coups et blessures.

Qui peut porter plainte ?

o Toute personne ayant un droit à défendre ;


o Les parents ou tuteurs d'un mineur ou d'une personne atteinte de démence.

Pourquoi porter plainte ?

Il faut porter plainte pour obtenir réparation d'un préjudice (dommage, tort) qu'on vous a
causé :

Exemples :
o Vol d'un bien ;
o Agression sur la voie publique…

N.B. : Vous pouvez porter plainte même si la personne qui vous a causé le tort ou le
dommage ne l'a pas fait exprès.

Exemple : En cas d'accident de la circulation.

Quand faut-il porter plainte ?

Il faut porter plainte le plus rapidement possible.


Exemple : La victime d'un vol, une fois les objets retrouvés pourra être convoquée pour
les récupérer.

A qui doit-on adresser la plainte ?

On peut adresser la plainte :

- Au commissariat de police le plus proche ;


- A la brigade de gendarmerie la plus proche ;
- Au Procureur de la République ou au Délégué du Procureur du Tribunal d’instance (du
lieu ou du domicile de l'auteur de l'infraction)
- Au juge d'instruction.

Quelle est la formule de la plainte ?

La plainte peut revêtir deux (2) formes :

o Orale, dans ce cas un procès-verbal sera dressé par la police ou la gendarmerie et


transmis au Procureur de la République ou à son Délégué ;
o Ecrite pour être adressée au commissariat de police, au Chef de la brigade de la
gendarmerie, au Procureur de la République ou à son Délégué du Tribunal d’instance.

Comment présenter une plainte ?

Il faut mentionner :

- les noms, prénoms et adresses de celui qui porte plainte ;


- les faits ;
- la date et le lieu de l'infraction ;
- les noms et adresses des témoins, s'il y en a ;
- la description des objets, s'il y a vol ;
- les certificats médicaux, si vous avez été blessé ;
- les photocopies de factures ou de tout document que vous jugez utile.

N.B. : Si vous ne connaissez pas l'auteur de l'infraction, vous portez plainte contre
"X".

Exemple : Votre voisin vous confie un mouton. Le lendemain, vous vous apercevez de sa
disparition. Vous soupçonnez cependant un garçon du quartier d'être l'auteur du vol. Dans ce
cas, vous portez plainte contre "X" et vous faites part de vos soupçons aux policiers ou aux
gendarmes.

Doit-on verser de l'argent pour porter plainte ?

Non, vous ne devez rien verser sauf si la plainte est déposée au niveau du doyen des juges
d'instruction pour une constitution de partie civile. Cette somme d'argent est versée pour les
frais de procédure.
Doit-on nécessairement avoir un avocat ?
Non, mais s'ils en ont les moyens, la victime ou l’auteur des faits reprochés peuvent se faire
assister par un avocat.

Que va-t-il se passer après le dépôt de votre plainte ?

Le Procureur de la République peut soit :

o Classer l'affaire sans suite, s'il estime que les faits ne constituent pas une infraction
pénale.

Exemple : Lorsque vous portez plainte parce que quelqu'un vous a giflé sans gravité.

Dans ce cas, il vous fera connaître sa décision dans un délai de 8 jours suivant la date de
classement sans suite.

o Décider de poursuivre l'auteur des faits devant le tribunal après l’enquête de police
ou de gendarmerie ou confier l’affaire à un juge d’instruction pour l’ouverture d’une
information.

N.B. : S'il s'agit d'un mineur, le Procureur peut classer l'affaire sans suite après une simple
admonestation (réprimande) car, en principe, le mineur ne doit pas être emprisonné. Il doit
être confié à ses parents ou mis sous tutelle.

Peut-on retirer sa plainte ?

Oui, la victime d'une infraction peut pardonner à celui qui lui a causé un préjudice en retirant
sa plainte. On parle de désistement.

N.B. : Dans la plupart des cas, le retrait de la plainte n’arrête pas la procédure pénale
lorsqu’il y a trouble à l'ordre public.

En réalité, la victime en retirant la plainte renonce aux dommages et intérêts qui sont des
sanctions civiles, mais la procédure pénale continue s’il y a trouble de l’ordre public.

Exemples : viol, menace de mort, vol…

L’auteur de l’infraction peut être condamné à une peine ferme (prison) ou à payer une
amende.

Adresse des Centres d’informations juridiques(CIJ) du RADI :

- Dakar : Colobane – Parc à Mazout - BP 12085 - Tél. : 33 825 75 33 ; Fax : 33 825 75


36 - E-mail : radi@sentoo.sn ;

- Pikine : Tally Icotaf, en face du marché « syndicat » - Tél. : 33 853 09 32 - E-mail :


coppikine@sentoo.sn ;
- Kaloack : rue Galliéni face à l’Alliance franco-sénégalaise - BP 365 - Tél. : 33 941 32
95 - E-mail : radikaolack@sentoo.sn ;

- Saint-Louis : rue Macodou Ndiaye, face au domicile de Me Ousmane Ngom - BP


5097 - Tél. : 33 961 34 30 - E-mail : cijradi@sentoo.sn ;

- Thiès : Villa n° 140, quartier 10ème à côté de la manufacture des arts décoratifs - BP
653 annexe - Tél. : 33 951 69 84 - E-mail : cijradith@sentoo.sn ;

Adresses des structures étatiques :

Les Maisons de Justice :

- Maison de Justice des HLM, HLM 2 - BP : 10 897 Dakar HLM - Tél. : 33 864 69 05
- E-mail : mjusticehlm@yahoo.fr ;

- Maison de Justice de Diamaguène Sicap Mbao (ancienne mairie) - BP 34 294


Thiaroye - Tél. : 33 853 07 90 - E- mail : maisondejusticedsm@yahoo.fr ;

- Maison de Justice de Rufisque, Keury Kao 36, 36 rue Pierre Verger x Démozy - BP
484 Rufisque - Tél. : 33 836 74 51, E-mail : maisonjusticerufisque@yahoo.fr ;

- Maison de Justice des Parcelles Assainies, Unité 17 – Immeuble Jappo FM - Tél. :


33 835 29 15 ;

- Maison de Justice de Mbour, quartier Santessou/EFCAN rue 24 - Tél. : 33 957 43 67

- Maison de Justice de Ziguinchor, quartier Castor, route du Village enfants SOS,


Tél. : 77 550 31 91 ;
- Maison de Justice de Gossas, quartier Dandou, Tel : 339471257 ;

- Maison de Justice de Fatick, quartier Darel, Tel : 339492226 ;

- Maison de Justice de Kédougou, quartier Togoro, Tel : 339851991

- Maison de Justice Tambacounda, quartier Salikénié ; Tel : 339810765 ;

- Maison de Justice Dahra, quartier Medina Ndiaye, Tel : 339686634 ;

- Maison de Justice de Tivaoune, quartier commercial, Tel : 339552929 ;

- Maison de Justice de Koungheul, quartier Mali, Tel : 339467726 ;

- Maison de Justice de Richard Toll, quartier Khouma gallo Malick, Tel : 339333480

- Maison de Justice de Kaolack, quartier HLM Sara, Tel : 339422828 ;

- Maison de Justice de Mbacké, quartier Gawane, Tel : 33 9760704.


Les Bureaux d’informations du justiciable(BIJ) :

- Université Cheikh Anta Diop de Dakar, bâtiment de la faculté de droit, Dakar -


Fann ; Tél. : 33 825 43 75 ;

- Université Gaston Berger de Saint-Louis, Tél. : 77 552 13 53 ;

- Université de Ziguinchor, BP 523 Diabir, Tél. : 77 650 33 65 ;

Sites Internet : www.justice.gouc.sn et www.demarches.gouv.sn.

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