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S54 65e Congrès français de médecine interne, Clermont-Ferrand, 14–15 et 16 juin 2012 / La Revue de médecine interne 33S (2012)

rne 33S (2012) S1–S109

qui peut être expliquer la survenue de maladie sérique dans notre et à l’azathioprine. Nous déplorons 4 décès dont un cas de pneu-
cas. momédiastin, 1 cas de miliaire tuberculeuse et 2 cas de détresse
Conclusion.– La maladie sérique après vaccin de rappel DTCP existe respiratoire liée à une pneumopathie d’inhalation dans 1 cas et
dont l’étiologie pourrait être due aux anatoxines diphtériques. Il 1 sepsis dans 1 autre cas.
ne semble exister aucune méthode validée pour la prévention des Conclusion.– La dermatomyosite fait partie du groupe des myo-
réactions vaccinales de ce type. Si la revaccination n’est pas indis- pathies inflammatoires. Elle associe une double symptomatologie
pensable, une recherche de taux des IgM/IgG sériques spécifiques cutanée et musculaire. C’est une affection rare mais grave. La corti-
pourrait être intéressant notamment chez les patients ayant déjà cosensibilité est habituelle. L’association d’une néoplasie viscérale,
présenté une réaction locale à des précédentes vaccinations. Si rapportée dans 15 à 20 % des cas dans la littérature et retrouvée
celle-ci s’avère suffisante, on peut renoncer donc au rappel afin dans 18,75 % des cas dans notre série, doit être recherchée systé-
d’éviter un risque élevé de réaction pour un bénéfice clinique faible. matiquement.
doi:10.1016/j.revmed.2012.03.237 doi:10.1016/j.revmed.2012.03.238

CA119
Posters électroniques : médecine interne et Polymyosite révélant une leucémie aiguë
maladies systémique myéloïde
C. Gourguechon a , A.-L. Capelle a , E. Maus a , Y. Boubrit a ,
M. Claudé b , S. Cluet-Dennetière b , D. Merrien a
a Service de médecine interne et pathologies infectieuses, centre
CA118
hospitalier, Compiègne, France
Dermatomyosite : aspect clinique, évolutif et b Service d’oncologie médicale et hématologie, centre hospitalier,
étiologique chez 16 malades Compiègne
K. Echchilali , W. Bouissar , M. Moudatir , F.Z. Alaoui , H. Elkabli
Service de médecine Interne, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Introduction.– Les dermatomyosites (DM) et les polymyosites (PM)
sont associées à une néoplasie dans un tiers des cas, principalement
Introduction.– La dermatomyosite est une myopathie auto-immune des cancers solides de type adénocarcinome d’origine génito-
rare associant une atteinte à la fois des muscles striés et de la urinaire, digestive et pulmonaire. Elle constitue une des principales
peau. L’objectif de cette étude est d’analyser les caractéristiques de mortalité au cours des myosites, et un facteur pronostic péjoratif
cliniques, paracliniques et évolutives des dermatomyosites et d’en [1]. L’association aux hémopathies malignes est rarement rappor-
déterminer les facteurs pronostiques et les possibilités thérapeu- tée [2].
tiques. Patients et méthodes.– Case report.
Patients et méthodes.– Nous avons revu rétrospectivement les Observation.– La patiente, âgée de 83 ans, avait dans ses antécédents
dossiers cliniques de 16 patients hospitalisés durant la période un diabète de type 2 et une cardiopathie ischémique. Elle présentait
2000–2011, présentant une dermatomyosite retenue selon les cri- une altération de l’état général avec perte progressive d’autonomie
tères en vigueur. Nos malades ont bénéficié d’un bilan exhaustif depuis 3 à 4 mois et un amaigrissement de 7 kg. Cliniquement elle
(biologique, électrique et histologique). La recherche d’une derma- avait une dyspnée modérée, une pâleur cutanéo-muqueuse et un
tomyosite paranéoplasique était systématique. aspect œdémateux infiltré et dur des mollets et des muscles qua-
Résultats.– Seize patients ont été colligés pour cette étude, le driceps. Il existait une impotence fonctionnelle importante avec un
sexe féminin était prédominant (sex-ratio F/H: 4), l’âge moyen déficit moteur proximal des membres supérieurs coté à 2/5 et des
était de 46,3 ans (21–60 ans) avec un délai diagnostique moyen de membres inférieurs à 1/5, raideur importante, myalgies à la palpa-
10,8 mois (2–60 mois). Le mode de révélation était musculaire (50 % tion, une gène pharyngée avec stase salivaire sans fausse route. Le
des cas), cutané (31,25 %) ou articulaire (18,75 %). L’atteinte cutanée reste de l’examen clinique était normal. Bilan biologique : anémie
était présente chez tous les malades. Elle était faite d’érythème en mixte carentielle et inflammatoire à 8,5 g/dl d’hémoglobine, CRP
lunette (12 cas), papules de Gottron (9 cas), érythème péri-unguéal à 37 mg/L, VS à 28 mm, hyperleucocytose à 11 000/mm3 , myélé-
(9 cas) et de photosensibilité (4 cas). Quinze patients (93,75 %) mie (1 % de myélocytes) sans thrombopénie, élévation des CPK à
présentaient un syndrome musculaire fait de déficit musculaire 10 535 UI/L, de la myoglobine à 4535 ␮g/L. Bilans immunologique
proximal (15 cas) et/ou myalgies (13 cas) associés à des troubles et thyroïdien normaux. L’électromyogramme montrait un tracé
de la déglutition dans 4 cas. Dans un cas, la dermatomyosite était myogène, avec fibrillations de repos. La biopsie musculaire retrou-
amyopathique. Les manifestations extramusculaires étaient à type vait un infiltrat lymphocytaire endomysial à prédominance CD8+
d’atteinte pulmonaire (5 cas dont un cas de PID), articulaire (6 cas sans infiltrat périvasculaire. Un bilan de néoplasie a été réalisé :
de polyarthrite et 2 cas d’arthralgies inflammatoires) et digestive marqueurs tumoraux négatifs hormis NSE à 41 ␮g/L, endoscopies
(7 cas d’atteinte à type de dysphagie). Un cas de phénomène de digestives normales, scanner corps entier sans images suspectes en
Raynaud, et un cas de myocardiopathie étaient notés. Les enzymes dehors d’un épanchement pleural gauche minime, un TEP scanner
musculaires étaient élevées dans 11 cas (68,75 %) et le syndrome qui retrouve une discrète réaction médullaire diffuse. L’état géné-
inflammatoire était présent chez tous les patients. Une lymphopé- ral de la patiente n’avait pas permis d’examen gynécologique. La
nie était notée chez 14 patients. L’électromyogramme réalisé chez patiente a été traitée par une corticothérapie à 1 mg/kg par jour
14 patients a trouvé un tracé myogène. La biopsie musculaire faite associé à 2 cures d’Immunoglobulines, avec efficacité partielle mais
chez 13 patients a trouvé une nécrose avec régénération des fibres permettant la reprise progressive de la marche avec aide.
musculaires et infiltrat inflammatoire mononuclée dans 9 cas. La Moins de 2 mois après le début du traitement, la persistance d’une
recherche systématique d’une néoplasie sous-jacente était positive anémie microcytaire à 9 g/dL d’hémoglobine, d’une myélémie et
dans 3 cas (18,75 %) objectivant un adénocarcinome bronchique, un d’un syndrome inflammatoire, associée à l’apparition d’une throm-
carcinome papillaire et un néo du sein. Une calcinose sous cutanée bopénie à 80 000/mm3 et d’une blastose circulante amènent à la
était noté dans 2 cas dont un associait un lupus. Une myasthénie réalisation d’un myélogramme. Celui-ci retrouvait 24 % de blastes
était associée dans un cas. Le traitement était à base de cortico- d’aspect myéloïde et monocytoïde, sans corps d’Auer, évoquant une
thérapie prolongée dans 100 % des cas. L’évolution était marquée acutisation d’un syndrome myélodysplasique en leucémie aiguë
par une rémission clinique et biologique dans 11 cas. La corticoré- myéloblastique (LAM) de type 4 selon la classification FAB. Le
sistance était notée dans 1 cas, la corticodépendance dans 2 cas et caryotype médullaire retrouvait des anomalies chromosomiques
la rechute dans 2 cas justifiant parfois le recours au méthotrexate multiples et complexes notamment dele (q24q23) et monosomie

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