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LES VIOLENCES ET LA PROTECTION DES

PERSONNES VULNERABLES (2)

LE DROIT A LA PORTEE DE TOUS

Cette brochure fait partie d’une série de documents juridiques simplifiés préparés par les
Centres d’Information Juridiques du RADI, le Ministère de la Justice et la Coopération
française.

Débarrassés du vocabulaire très ésotérique de juristes, ils constituent des outils de


vulgarisation que nous espérons accessibles à un très grand public.

A travers ces écrits, nous nous engageons à donner à une large majorité de sénégalais les
moyens de comprendre, de s’approprier leurs droits et d’en exiger le respect.

Le RADI, fidèle à sa mission qui consiste à aider les populations à compter sur leurs propres
forces pour apporter des solutions à leurs problèmes à travers la promotion d’un
développement durable, intégré et participatif, attend vos critiques et suggestions pour
améliorer l’œuvre entreprise.

La protection spécifique des groupes vulnérables

Elle est prévue par l’article 294 alinéa 2 de la loi du 29 janvier 1999.

Quelle est la catégorie de personnes protégées par l’article 294 ?

Il s’agit des femmes, des personnes particulièrement vulnérables en raison de leur


âge (enfant ou personne âgée), d’une infirmité, d’une déficience physique ou
psychique, d’un état de grossesse.

Quels sont les types de violences visés par l’article 294 ?

Ces violences comportent les mêmes éléments matériels et intentionnels que les
autres formes de coups et blessures volontaires. La différence c’est que la
vulnérabilité de la victime aggrave la peine.

Ce sont les voies de fait, coups et blessures, les meurtres… portant atteinte à
l’intégrité d’une personne.

Quelles sont les conséquences ?

Il s’agit toujours de violences physiques, c'est-à-dire des douleurs atroces, des


hémorragies, l’arrêt de l’activité économique (congés maladies), la peur, l’angoisse,
l’infirmité…
.

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Quelles sont les sanctions prévues par l’art 294 alinéa 2 ?

Les sanctions pénales

Quand les violences ci-dessus spécifiées auront été commises :

 Le coupable sera puni d’un emprisonnement d’1 an à 5 ans et d’une amende


de 30 000 FCFA à 150 000 FCFA. Le sursis à l’exécution de la peine ne
pourra pas être prononcé, c'est-à-dire que dès que le tribunal prononce la
peine, le coupable est automatiquement mis en prison même s’il fait appel ;
 S’il en est résulté la mutilation, l’imputation ou la privation de l’usage d’un
membre, la cécité ou la perte d’un œil ou autres infirmités permanentes, la
peine sera celle des travaux de 10 à 20 ans ;
 Si les coups et les violences habituellement pratiqués ont entraîné la mort, les
auteurs seront punis comme coupables d’assassinat.

Les sanctions civiles : La victime peut demander des dommages et intérêts.

Conduite à tenir :

- Porter plainte à la police, à la gendarmerie, ou au tribunal.


- Se faire photographier.
- Se faire établir un certificat médical.
- Chercher des témoins si possibles.
- Saisir les organisations de défense des droits de la personne.

LA PEDOPHILIE

Qu’est ce que la pédophilie ?

Un acte pédophile se caractérise par « tout geste, attouchement, caresse,


manipulation pornographique, utilisation d’images et de sons par un procédé
technique quelconque, à des fins sexuelles, sur un enfant de moins de seize
ans de l’un ou l’autre sexe » (loi du 29 janvier 1999 qui a incorporé un article 320
bis au Code pénal)

Quelles sont les sanctions pour la pédophile ?

La pédophile est punie d’un emprisonnement de 5 à 10 ans.

Existent-ils des circonstances aggravantes pour la pédophile ?

Oui, si le délit a été commis par un ascendant (c'est-à-dire les parents) ou une
personne ayant autorité sur le mineur (exemples : l’enseignant, le tuteur), le
maximum de la peine (soit 10 ans) sera toujours prononcé. La tentative d’acte
pédophile sera punie comme si l’acte avait été commis, c'est-à-dire que la peine sera
aussi de 5 à 10 ans.

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Est-ce que le Code pénal a prévu de réprimer d’autres abus sexuels perpétrés
sur des enfants ?

Oui, il prévoit que le fait de favoriser la corruption d’un mineur est puni d’un
emprisonnement d’1 an à 5 ans et d’une amende de 100 000 FCFA à 1 500 000
FCFA (article 320 alinéa 4). Les peines encourues sont de 3 à 7 ans
d’emprisonnement et de 200 000 FCFA à 3 000 000 FCFA d’amende lorsque le
mineur est âgé de moins de treize ans accomplis.

La corruption de mineurs peut être assimilée à l’incitation d’un mineur à la débauche.


Les mêmes peines sont notamment applicables aux faits commis par un majeur qui a
organisé des réunions comportant des exhibitions ou des relations sexuelles
auxquelles un mineur assiste ou participe.

Conduite à tenir

- Ne pas éliminer les éléments de preuve : habits souillés, blessures sur la


victime, etc. ;
- Si possible photographier la victime ;
- Faire établir un certificat médical par un médecin le plus rapidement possible ;
- Chercher des témoins ;
- Prendre contact avec les associations de défense des droits de la personne,
de l’enfant luttant contre les violences ;
- Prendre contact avec un psychologue.

LE MARIAGE PRECOCE

Qu’est ce que le mariage précoce ?

Il n’est pas spécifiquement défini, mais l’article 300 du Code pénal sanctionne
« quiconque aura accompli ou tenté d’accomplir l’acte sexuel sur la personne
d’un enfant au dessous de 13 ans accomplis, lorsqu’il s’agit de la
consommation d’un mariage célébré selon la coutume ».

Quelles sont les conséquences du mariage précoce sur la petite fille ?

Les mariages précoces ont une incidence particulièrement grave sur la santé
physique (accouchement difficile, mortalité maternelle…), mentale (troubles
psychologiques, dépressions etc.), déperdition scolaire…

Quelles sont les sanctions prévues par le Code pénal ?

Les coupables sont punis par l’article 300 du Code pénal d’une peine
d’emprisonnement de 2 à 5 ans. S’il en est résulté des blessures graves, une
infirmité même temporaire ou la mort, le coupable sera puni d’un emprisonnement de
5 à 10 ans.

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Le coupable pourra, en outre, être privé des droits mentionnés en l’article 34 du
Code pénal pendant 5 ans au moins, et 10 ans au plus à compter du jour où il aura
subi sa peine.

Article 34 du Code pénal: « les tribunaux jugeant correctionnellement pourront


dans certains cas interdire, en tout ou partie, l’exercice des droits civiques,
civils et de famille suivants : de vote, d’éligibilité, d’être appelé ou nommé aux
fonctions de juré ou autres fonctions publiques, ou aux emplois de
l’administration ou d’exercer ces fonctions ou emplois, du port de détention
d’armes, de vote et de suffrage dans les délibérations de famille, d’être tuteur,
subrogé- tuteur ou curateur, d’être expert ou témoin sauf pour donner en
justice de simples renseignements.

Lorsque la peine d’emprisonnement encourue sera supérieure à 5 ans, les


tribunaux pourront, pour une durée de 10 ans de plus, interdire totalement ou
partiellement l’exercice des droits énumérés ci-dessus.

Conduite à tenir

- Faire établir un certificat médical par un médecin ;


- Chercher des témoins ;
- Dénoncer, informer, porter plainte à la police, à la gendarmerie ou au tribunal
le plus proche ;
- Prendre contact avec les associations de défense des droits de la personne,
de l’enfant ou luttant contre les violences.

LE VIOL

Qu’est ce que le viol ?

Il s’agit de « tout acte de pénétration sexuelle de quelque nature qu’il soit,


commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte ou surprise »(article
320 modifié du Code pénal).

Tel que défini :

 Le viol est sanctionné qu’il soit commis sur une personne de sexe féminin ou
masculin ;
 Il est également sanctionné lorsqu’il est commis sur une prostituée ;
 Le viol existe lorsqu’il intervient entre deux personnes de même sexe
(homosexualité) ;
 La pénétration par un objet peut également être qualifiée de viol ;
 La victime du viol peut être vierge ou non ;

Quelles sont les conséquences du viol ?

Les conséquences du viol peuvent être psychologiques et provoquer chez la victime


par exemple, la peur d’avoir des relations sexuelles, le sentiment d’être sale ou
souillée…

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Le viol peut aussi entraîner des traumatismes sur la santé des victimes avec des
risques d’hémorragies, de grossesses indésirables ou de contamination par des
maladies sexuellement transmissibles (MST) et le VIH/SIDA.

Quelles sont les sanctions du viol ?

Les sanctions peuvent revêtir deux formes : civiles et pénales.

Sur le plan pénal, l’auteur du viol risque en effet une peine d’emprisonnement de 5 à
10 ans. Cette peine est aggravée lorsque la victime se trouve être un mineur de
moins de 13 ans accomplis. Dans ce cas, le maximum de la peine (soit 10 ans) sera
prononcé. Les complices risquent les mêmes peines.

Sur le plan civil, les victimes peuvent aussi demander des dommages et intérêts.

Y a-t-il des circonstances aggravantes pour le viol ?

Oui, des circonstances aggravantes existent :

 Lorsque la victime est une personne vulnérable en raison de son état de


grossesse, de son âge avancé ou de son état de santé ;
 Lorsqu’il y a mutilation, infirmité permanente, ou la mort ;
 Lorsqu’il y a eu séquestration (enfermer la victime quelque part et l’empêcher
de sortir) ;
 Lorsqu’il a été commis en réunion (par plusieurs personnes).

Quelles sont les peines encourues en cas de viol avec des circonstances
aggravantes ?

 Lorsqu’il y a mutilation, séquestration, ou viol en réunion (plusieurs


personnes) la peine sera de 10 à 20 ans de prison ;
 S’il en est suivi la mort, les auteurs seront punis comme coupables
d’assassinat ou de tentative, soit la prison à perpétuité.

A noter que la peine de mort est abolie au Sénégal depuis le 10 décembre 2004.

Conduite à tenir

- Ne pas éliminer les éléments de preuve : habits souillés, blessures sur la


victime, etc. ;
- Si possible photographier la victime ;
- Faire établir un certificat médical par un médecin le plus rapidement possible ;
- Chercher des témoins ;
- Porter plainte à la police, à la gendarmerie ou au tribunal le plus proche ;
- Prendre contact avec les associations de défense de droits de la personne, de
l’enfant ou luttant contre les violences.

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L’INCESTE

Il y a inceste lorsqu’une personne entretient des relations charnelles avec une autre
alors que leur lien de parenté rend impossible le mariage.

L’inceste est quasiment interdit dans tous les pays.

Qui peut être auteur d’inceste ?

Ce sont les ascendants (c'est-à-dire les père et mère), les frères et sœurs germains
(c'est-à-dire de même mère et de même père), utérins (de même mère),
consanguins (de même père).

Quelles sont les conséquences de l’inceste ?

Il peut entraîner des conséquences sur le plan social, mental, moral et sur la santé
de l’enfant né d’une relation incestueuse. Exemple : malformations.

En outre, l’enfant incestueux ne peut être reconnu par l’auteur de la grossesse. Le


présumé père ne peut le déclarer au niveau de l’état civil pour qu’il porte son nom.
Par contre, la mère peut le faire. Exemple : si la mère s’appelle Marata DIOP, l’enfant
prendra le nom DIOP. Le nom de l’auteur de la grossesse ne pourra nullement être
mentionné sur l’acte de naissance de l’enfant incestueux.

L’inceste peut également entraîner l’éclatement des familles, des chocs émotionnels
et des troubles psychologiques graves pouvant conduire au suicide.

Quelles sont les sanctions prévues ?

Le mot inceste n’est mentionné nulle part dans le Code pénal. Mais les articles 319
alinéa 2, 321, et 322 du Code pénal permettent de réprimer les parents, ou toute
personne ayant autorité sur l’enfant. Aux termes de l’article 319 du Code pénal, sera
puni du maximum de la peine (5 ans), l’attentat à la pudeur commis par tout
ascendant (père ou mère de l’enfant) ou toute personne ayant autorité sur la victime
mineure, même âgée de plus de 13 ans.

L’article 321 du Code pénal prévoit une peine d’emprisonnement de 10 ans et l’article
322 interdit l’octroi du sursis à exécution de la peine (c'est-à-dire que dès que le
tribunal prononce la peine, le coupable est automatiquement mis en prison même s’il
fait appel).

Conduite à tenir

- Ne pas éliminer les éléments de preuve : habits souillés, blessures sur la


victime, etc.
- Faire établir un certificat médical par un médecin ;
- Chercher des témoins ;
- Porter plainte à la police, à la gendarmerie ou au tribunal le plus proche ;

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- Prendre contact avec les associations de défense des droits de la personne,
de l’enfant ou luttant contre les violences.

LE HARCELEMENT SEXUEL

Qu’est ce que le harcèlement sexuel ?

C’est le fait de harceler autrui de manière persistante et répétitive en usant


d’ordres, de gestes, de menaces, de paroles, d’écrits ou de contraintes dans le
but d’obtenir des faveurs de nature sexuelle, par une personne abusant de
l’autorité que lui confère ses fonctions (c'est-à-dire un supérieur hiérarchique).

Qui peut être victime de harcèlement sexuel ?

Tout le monde. Un homme ou une femme, quelque soit son niveau d’éducation, sa
classe sociale, ses fonctions dans l’entreprise,… dès l’instant qu’il ou elle travaille
sous les ordres d’une autre personne qui de par ses fonctions exerce l’autorité.

Exemples : le fait qu’un patron refuse une gratification, avancement, augmentation


de salaire, maintien dans l’entreprise… parce que l’employé (e) refuse ses
« avances ».

Les domestiques et gens de maison (les bonnes, les gardiens, les « boys »…), sont
très fréquemment victimes de harcèlement sexuel.

Qui sont les auteurs de harcèlement sexuel ?

Un homme ou une femme, quelque soit son niveau d’éducation, sa classe sociale,
ses fonctions dans l’entreprise, …. Dès l’instant qu’il ou elle exerce une autorité sur
la victime.

Quelles sont les conséquences du harcèlement sexuel ?

Les conséquences sont multiples. La victime se trouve coincée parce qu’en l’avouant
à son conjoint ou à son entourage, il risque la dislocation de son ménage, de ternir
sa réputation et, dans le même temps, en refusant les avances de son patron, elle
risque de perdre des avantages tels qu’une augmentation de salaire, un
avancement… elle peut même être licenciée.

Les autres conséquences sont des troubles psychosomatiques, une possible


dépression nerveuse, de l’anxiété, un sentiment de culpabilité…

Comment prouver le harcèlement sexuel ?

La preuve du harcèlement sexuel est très difficile à apporter. C’est l’une des raisons
pour laquelle les victimes ne sont pas toujours motivées à saisir la justice. Les
auteurs prennent le soin de s’entourer de toutes les précautions possibles et sont, en
général, des personnes au dessus de tout soupçon.

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Sanctions :
Les sanctions sont une peine d’emprisonnement de 6 mois à 3 ans et une amende
de 50 000 FCFA à 500 000 FCFA.

Lorsque la victime du harcèlement sexuel est âgée de moins de seize ans, le


maximum de la peine d’emprisonnement sera prononcé.

Conduite à tenir

- Chercher des témoins ;


- Prendre le soin de rassembler le maximum de preuves ;
- Porter plainte à la police, à la gendarmerie ou au tribunal le plus proche ;
- Prendre contact avec les associations de défense des droits de la personne,
de l’enfant ou luttant contre les violences, les syndicats…
- Contacter un psychologue.

Adresses des Centres d’informations juridiques( CIJ) du RADI :

- Dakar : Colobane – Parc à Mazout - BP 12085 - Tél. : 33 825 75 33 ; Fax : 33 825 75


36 - E-mail : radi@sentoo.sn ;

- Pikine : Tally Icotaf, en face du marché « syndicat » - Tél. : 33 853 09 32 - E-mail :


coppikine@sentoo.sn ;

- Kaloack : rue Galliéni face à l’Alliance franco-sénégalaise - BP 365 - Tél. : 33 941 32


95 - E-mail : radikaolack@sentoo.sn ;

- Saint-Louis : rue Macodou Ndiaye, face au domicile de Me Ousmane Ngom - BP


5097 - Tél. : 33 961 34 30 - E-mail : cijradi@sentoo.sn ;

- Thiès : Villa n° 140, quartier 10ème à côté de la manufacture des arts décoratifs - BP
653 annexe - Tél. : 33 951 69 84 - E-mail : cijradith@sentoo.sn ;

Adresses des structures étatiques :

Maisons de Justice :

- Maison de Justice des HLM, HLM 2 - BP : 10 897 Dakar HLM - Tél. : 33 864 69 05
- E-mail : mjusticehlm@yahoo.fr ;

- Maison de Justice de Diamaguène Sicap Mbao (ancienne mairie) - BP 34 294


Thiaroye - Tél. : 33 853 07 90 - E- mail : maisondejusticedsm@yahoo.fr ;

- Maison de Justice de Rufisque, Keury Kao 36, 36 rue Pierre Verger x Démozy - BP
484 Rufisque - Tél. : 33 836 74 51, E-mail : maisonjusticerufisque@yahoo.fr ;

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- Maison de Justice des Parcelles Assainies, Unité 17 – Immeuble Jappo FM - Tél. :
33 835 29 15 ;

- Maison de Justice de Mbour, quartier Santessou/EFCAN rue 24 - Tél. : 33 957 43 67

- Maison de Justice de Ziguinchor, quartier Castor, route du Village enfants SOS,


Tél. : 77 550 31 91 ;
- Maison de Justice de Gossas, quartier Dandou, Tel : 339471257 ;

- Maison de Justice de Fatick, quartier Darel, Tel : 339492226 ;

- Maison de Justice de Kédougou, quartier Togoro, Tel : 339851991

- Maison de Justice Tambacounda, quartier Salikénié ; Tel : 339810765 ;

- Maison de Justice Dahra, quartier Medina Ndiaye, Tel : 339686634 ;

- Maison de Justice de Tivaoune, quartier commercial, Tel : 339552929 ;

- Maison de Justice de Koungheul, quartier Mali, Tel : 339467726 ;

- Maison de Justice de Richard Toll, quartier Khouma gallo Malick, Tel : 339333480

- Maison de Justice de Kaolack, quartier HLM Sara, Tel : 339422828 ;

- Maison de Justice de Mbacké, quartier Gawane, Tel : 33 9760704.

Les Bureaux d’informations du justiciable(BIJ) :

- Université Cheikh Anta Diop de Dakar, bâtiment de la faculté de droit, Dakar -


Fann ; Tél. : 33 825 43 75 ;

- Université Gaston Berger de Saint-Louis, Tél. : 77 552 13 53 ;


: www.justice.gouc.sn et www.demarches.gouv.sn.

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