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Les Ussūl des

Khawārij
Par Al-Ḥāfiż Shaykh Sulaymān Ibn Nāsir al-‘Alwān
Toutes les louanges sont à Allāh, que la paix et la bénédiction soient sur notre Prophète
Muḥammad, que la paix et la bénédiction d'Allāh soient sur lui perpétuellement, ensuite :

Le frère a demandé à propos des Ussūl du madhab des khawārij, puisque les gens utilisent
aujourd'hui cette phrase et ce groupe dans n'importe quel sens.

Et beaucoup d'entre eux ne font pas la différence, beaucoup de gens classent les autres par des
suppositions, des doutes et incertitude.

Le groupe des khawārij est le premier groupe et la première secte qui est apparue dans la
Ummah, et le Prophète -aylehi salat wa salam- à parlé d'eux, il a dit :

“Un groupe de gens va apparaître parmi vous dont les prières, les jeûnes, et les actes vous
feront réfléchir sur vos propres prières, jeûnes et actes. Ils passeront par l'Islām comme une
flèche passe dans un jeu.”

Le Prophète -aylehi salat wa salam- a dit : “Si je devais vivre en leur temps, je les auraient tués
comme le peuple de 'Ād a été tué (c-à-d les tuer tous).”

Le Prophète -aylehi salat wa salam- a dit : “tuez les où que vous les trouviez.”

Et ces khawārij font le takf īr sur les péchés, ils font le takf īr sur les kabā’ir (péchés majeurs).
Donc ils voient le pécheur comme le buveur d'alcool, le fornicateur, l'usurier, comme
mécréant, ils l'ont exclut de l'Islām, et ils ont déclarés licites sont sang et ses biens.

Ils voient également les terres des gens pécheurs et désobéissants, ou ceux qu’ils considèrent
comme pécheurs alors qu’en réalité ils n’ont pas péché, en tant que terres de guerre !

Ils croient en la lutte contre les Imāms justes, et de lever l'épée contre eux. Ils font le takf īr de
‘Uthmān ibn ‘Affān, ‘Alī Ibn Abī Tālib, et ceux qui sont avec eux.

Pour cette raison, les Sahābah les ont combattu, sauf que beaucoup parmi les Sahābah tel que
‘Alī qui a pris l'autorité en les combattant, ne les a pas considérés comme des kuffār.

Et c'est pourquoi ‘Alī ou l'un des ses compagnons ne finissait pas (n'achevait pas) les blessés,
et ‘Alī ne permettait pas d'engager le combat contre eux.

Il disait : “S'ils vous combattent, alors combattez-les”.

Et ce groupe est la première secte qui est apparue en Islām, elle est apparue durant l'ère de
‘Alī, et il est celui qui a pris la charge de les combattre.

Et ce groupe est resté présent jusqu'à aujourd'hui, et ils sont resté en ‘Omān, ils sont appelés
al-Ibādhiyyah, et al-Ibādhiyyah font partie des khawārij. Et à notre époque, ils sont des
Jahmiyyah dans le sujet des Noms et Attributs d'Allāh.

Les rawāfidh dans les Asmā’ (noms) et les Ahkam (statuts juridiques) de la religion sont des
khawārij dans cet aspect quand il s'agit des sahabah (c-à-d le takf īr sur les péchés), et quand il
s'agit des règles d'al Īmān, ils font partie des ghulāt al-Murji’ah (c-à-d. Ne pas faire le takf īr
pour le kufr excepté si la personne y croit dans son cœur).

Ils ont combinés 2 croyances contradictoires, et ceci est similaire à beaucoup de gens en ce
jour et à cette époque, qui appellent les autres « khawārij », tandis qu'ils sont des khawārij
avec les savants et les prêcheurs (du tawhīd), et ils sont des murji’ah avec les gouverneurs
(apostats).

Quant à ceux qui appellent les autres « khawārij » pour avoir fait le takf īr à partir des
annulatifs de l'Islām, ceci est une appellation oppressive qu'Allāh envoie vers le basn sans
autorité ou évidence pour la prouver.

Ce qui nécessite de cela est que les Sahābah seraient des khawārij, les Imāms de la guidée
seraient des khawārij, les 4 Imams seraient des khawārij, et Ibn Taymiyyah ferait partie des
têtes des khawārij, puisqu'il fait partie de ceux qui ont le plus parlés sur ces sujets.

Les Ahlus-Sunnah sont unanimement d'accord que quiconque vient avec une parole, une
action ou une croyance qui nie la fondation de l'Īmān et qui ne peut s'unir avec, alors il est
venu avec le Kufr.

Oui, les savants ont divergés sur al-shurūt et al-mawāni’ (les conditions et les préventions du
takf īr), et ils ont pu divergés sur le hukm, cependant ceci ne fait pas partie du madhab des
khawārij, ceci fait partie des madhāhib d'Ahlus-Sunnah wal-Jama’ah.

Les Sahābah ont divergés concernant le fait que les khawārij sont des kuffār ou non.
Beaucoup d'entre eux ont adoptés l'avis qu'ils ne sont pas des kuffār, tandis qu'un groupe
parmi eux ont fait le takf īr sur eux, tel que Abū Umāmah et Ibn ‘Umar.

Et ceux qui ont fait leur takf īr n'ont pas appelés les autres murji’ah, et ceux qui n'ont pas fait
le takf īr sur eux n'ont pas accusés ceux qui ont fait leur takf īr d'être des khawārij.

Et les premiers Imāms ont divergés sur le fait de faire le takf īr sur les Rāfidah qui ont insultés
(un groupe) parmi les compagnons (c-à-d pas les mushrikīn clairs qui sont venu plus tard), le
takf īr sur les mu’tazilah, et le takf īr sur les autres sectes.

Et ils étaient des frères qui s'aimaient les uns et les autres, en dépit de leur divergence
concernant ceci (le takf īr), puisque cela revient aux shurūt et aux mawāni’ (conditions et
préventions du takf īr), si le hukm (la règle sur cette action) annule l'asl du Īmān ou non.

Par exemple, la divergence parmi les Imāms des tābi’īn concernant la mécréance d'al-Hajjāj.
Alors al-Hassan al-Basrī, ‘Umar Ibn ‘Abdil-‘Azīz, et Mujāhid le compagnon de Ibn ‘Abbās le
mufassir bien-connu, ont considérés qu'al-Hajjāj était un kāfir, qu'il est un apostat éjecté en
dehors de l'Islām.

Et al-Hassan al-Basrī a fait des du’a contre lui dans ses cours, et il l'a maudit. Il n'y avait pas de
rassemblement excepté qu'il a fait des du’ā contre lui et l'a maudit.

Tandis que l'Imām Muhammad ibn Sīrīn et un groupe d'Imāms n'ont pas eu le même avis
qu'eux à ce sujet, et ils ont considéré qu'al-Hajjāj n'est pas venu avec un annulatif.
Mais al-Hassan et ses compagnons qui se sont mis d'accord avec lui, n'ont pas dit que Ibn
Sirīn est un murji’. Et Ibn Sīrīn et ceux qui se sont mis d'accord avec lui n'ont pas dit qu'al-
Hassan et ceux qui sont avec lui sont des khawārij, puisque ceci est purement basé sur un
ijtihād et la science, et ce n'est pas basé sur la bid’ah.

Par exemple, les savants ont divergés sur celui qui abandonne la prière, s'il est un kāfir ou
non, tandis qu'un Ijmā’ a été rapporté des Sahābah qu'il est un kāfir.

Un groupe d'Imāms après les Sahābah ont divergés sur cela, donc ils n'ont pas fait le takf īr sur
celui qui abandonne la Salāh. Alors si ceci est basé sur un Ijtihād, sur la science et l'analyse,
c'est leur droit en tant que Mujtahidīn, comme c'est le Madhab de Mālik, Ash-Shāfi’ī, et
d'Ahmad dans 1 narration.

Mais si cela est basé sur le prétexte que la Salāh est une “action”, et que celui qui abandonne
les actions ne mécroit pas, alors ceci est une bid’ah, parce que ça contredit le madhab d'Ahlus-
Sunnah wal-Jama’ah.

Puisque le kufr peut-être fait à travers les actions et l'abandon, tout comme il pourrait être fait
par la parole et la croyance.

De plus, je voudrais parler sur un point important. Que les savants puissent s'accorder avec les
khawārij sur une question baséé sur la science et l'Ijtihād, alors il n'est pas considéré comme
un khārijī. Et il peut s'accorder avec les murji’ah sur un problème basé sur la science et
l'Ijtihād, et il ne sera pas considéré comme un Murji’.

Un savant n'est pas inclus dans un groupe, jusqu'à ce qu'il adopte un Asl parmi leurs Ussūl, ou
jusqu'à ce qu'il ait beaucoup de traits individuels (de cette secte), qui ressemble au Asl
(principe fondamental).

Donc celui qui dit que ceux qui font des péchés majeurs sont des kuffār, cette personne fait
partie des Khawarij, nous diront qu'il est un khārijī.

Ou celui qui dit que le Asl (la position par défaut) de tous les gens est le Kufr : “Donc je
n'affirme pas Islām de quelqu'un jusqu'à ce qu'il me prouve qu'il est un musulman”, plus le fait
de voir les terres des musulmans comme des terres de guerre, alors cette personne fait partie
des khawārij.

Du côté opposé de cette personne il y a celui qui dit que les annulatifs de l'Islām qui traitent
des actions sont restreints au juhūd (déni) et à l'Istihlāl (le déclarer permis), alors cette
personne est un murji’ jahmī.

Sur cette base, la discussion concernant les annulatifs de l'Islām n'est pas le madhab des
khawārij, mais plutôt ceci est un Asl parmi les Ussūl d'Ahlus-Sunnah, et c'est un sujet
unanimement convenu.

La plus grande des vertues de Abū Bakr as-Siddīq est d'avoir combattu les gens de l'apostasie,
ils priaient, jeûnaient, accomplissaient le Hajj, faisaient la charité, témoignaient qu'il n'y a pas
de divinité digne d'être adorée excepté Allāh et que Muhammad est le Messager d'Allāh, et
malgré ceka les Sahabah n'ont pas divergés sur le fait de faire le takf īr sur eux.

Mais quiconque vient avec un annulatif, même s'il dit “Lā ilāha ilā Allāh” 1000 fois par jour,
aussi longtemps qu'il n'a pas fait Tawbah de cet annulatif, c'est un kafir.

Pour celui qui affirme qu'il n'y a pas de divinité digne d'être adorée excepté Allāh et que
Muhammad est le Messager d'Allāh, et qu'il affirme que Musaylamah est un prophète, il
devient un kāfir par Ijmā’, même s'il prie, jeûne et prétend être musulman.

Et celui qui dit que az-Zinā est halāl, ou que boire de l'alcool est halāl, et que consommer le
ribā est halāl, alors son incrédulité est explicitement connue dans l'Islām.

Un groupe a été vaincu à cause de la pression des autres, disant que ceci est le madhab des
khawārij, ils ont donc abandonné les principes et les constantes de la religion !

Et l'un d'eux devenait tellement effrayé par les sujets du takf īr, même s'il (le takf īr) était dirigé
vers Shaytān ar-Rajīm ! De peur qu'il soit cité parmi les khawārij, ou parmi leurs têtes et ainsi
de suite.

Le Haqq doit être transmis, et ne laissez pas la quantité de reproches de Fulān ou d'éloge de
'Allān vous empêcher de dire la vérité, qu'il s'agisse d'ici et de là-bas, puisque le Haqq est le
Haqq, et le Bātil est le Bātil, quiconque peut être joyeux ou irrité avec, ceci par ce que c'est la
religion d'Allāh, Le plus Élevé et Le plus Exalté.

Et ces gens qui classent les autres faussement, malheur à eux et malheur à eux ! Ces gens qui
seront punis dans la dunyā, ils seront tenu de rendre des comptes le jour du jugement, car ceci
est de l’oppression, et il n'y a pas de péché plus ignoble dont Allāh hâte sa punition que celui
qui opprime et coupe les liens familiaux.

Et ceci est de la transgression contre les autres, de même, il est considéré comme dissuasif de
la voie d'Allāh l'Exalté et Le Plus Haut, et parmi ceux qui font de fausses accusations.

Et le Prophète a dit à propos des calomniateurs : “si ce que tu as dit de lui est vrai, alors tu as
médit de lui, mais si ce que tu as dit n'est pas vrai, alors tu l'as calomnié !”

Et c'est ce que le calomniateur est ! Et ce ḥadīth a été mentionné par l'Imām Muslim dans son
“Ṣaḥīḥ” parmi les aḥādīth de Abī Hurayrah.

Et quiconque est confus avec quoi que ce soit de ce sujet, alors il doit observer les conseils des
Sahābah dans leurs traditions, et laissez-le lire les œuvres de la A’immah, et laissez-le lire les
Fatāwā de Ibn Taymiyyah et les livres d'Ibn al-Qayyim, et laissez-le regarder dans ad-Durar as-
Saniyyah par la A’immat ad-Da’wah an-Najdiyyah.

Laissez-le regarder par lui-même qui mérite le plus d'être classé et qui est plus proche de la
voie de la guidée, et Allāh dit :

“Dis : « Chacun attend. Attendez donc ! Vous saurez bientôt qui sont les gens du droit
chemin et qui sont les bien-guidés ».” 20:135
Fin des mots de Shaykh Sulayman al-‘Alwan

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