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CS PARIS.

EH plaçant sous votre patronage cet Opuscule, mon intention n'est pat
seulement de me concilier vos suffrages: mais il me tarde surtout de vous offrir un
témoignagede ma gratitude, à vous, qui m'avez donné la preuve la plus éclatante de
l'intérêt avec lequel a été accueillie mie tentative dont votre bienveillante sollicitude
a fait le succès.
Vous savez, Messieurs, combien j'ai été touché de la manifestation dont vous
m'avez honoré; aussi suis-je assuré que chacun de vous croira qu'il n'entre aucun
sentiment de vanité dans l'expression de mes remerciements pour une distinction aussi
flatteuse qu'inusitée.
En vous adressant cet hommage, j'obéis à l'impulsion de mon coeur.
Agréez, Messieurs, l'assurance de la parfaite considération avec laquelle
J'ai l'honneur d'être
Y'tre tris humble serviteur,

L. KIESERITZKY.
Paris, ',MC.
** PARIS. -TTP. TMTTFRSHF.IM,
f, BIT. HOVÏMOBESCY, G*
PRÉAMBULE.

Depuis long-temps, au Cercle des Échecs, plusieurs amateurs exprimaient le


désir de voir reproduites les parties exécutées par les meilleurs joueurs. Souvent
des reprochés amicaux ont été adressés à l'auteur de celte petite brochure, pour
avoir manqué à celte obligation que lui imposaient, en quelque sorte, les circons-
tances et sa position. C'est donc pour satisfaire à ce désir que la publication de
ces cinquante parties a été entreprise. tMais il paraît nécessaire de protester
d'avance contre la pensée que nous ayons eu l'intention de présenter ici une
collection de parties modèles. Ceci n'entrait pas dans notre plan. La plupart de
ces parties, jouées sans prétention aucune et assez rapidement, ne peuvent pas
se distinguer par des coups savamment médités ; cependant nos lecteurs trouve-
ront, en les étudiant, des détails intéressants, et, do temps à autre, des combi-
naisons heureusement conduites. Pour les personnes qui ont joué ces parties,
notre petite collection sera, encore après de longues années, un agréable souvenir
qui leur rappellera les heures amicalement passées au Cercle des Échecs '.Mais
notre but principal était de joindre à la traduction du célèbre ouvrage de
BI. Lewis, qui vient d'être terminée par notre très cher ami M. H. Wilcomb,
quelques parties dont l'analyse pourrait être utile et agréable au lecteur. Par
cette raison, nous avons cru nécessaire d'indiquer à chaque partie l'endroit où
l'on trouve les variantes qui s'y rapportent. A l'exception de quelques parties
îrrégulières ou inconnues jusqu'à présent, les tableaux et les variantes ont été

Le Ortie des Echecs, visité par toutes les notabilités qui passent dans la capitale, vient, par les £oios
de M. ViEttE, son propriétaire, de recevoir un accroissement notable et un aménagement de tous points
pins confortable; nous saisissons celte occasion pour nous faire l'écho des honorables Membres du Cercle,
et reconnaître le zèle et le bienveilîantempressement qu'il met dans tout ce qni peut contribuer a la prospérité
du noble Jen des Echec*.
Il
toujours eigualés. Notre recueil peut donc être considéré comme un appendice
à l'ouvrage de Lewis ; aussi avons-nous choisi le même format, le même papier,
afin qu'on pût réunir ces deux ouvrages. Quanta la notation, nous allons rappeler
sommairement ici ce qui a été déjà dit dans lavant-propos de la traduction.
Chaque case est notée par deux chiffres dont le premier (la dixaine) indique
le rang, le second (l'unité) la colonne, dans lesquelles se trouve la case en
question. Sous le nom de rang, on entend une suite de cases horizontale, et les
huit cases qui sont en bas de l'échiquier forment le premier rang ; les autres se
suivent dans leur ordre, de sorte que le huitième rang occupe la portion supé-
rieure de l'échiquier. Une colonne est une suite de cases verticale, et celle qui
touche à la lisière gauche de l'échiquier est la première colonne. La huitième
colonne touche, par conséquent, à la lisière droite de l'échiquier. Si l'on cherche, \

par exemple, la case 53, on n'a qu'à chercher le cinquième rang et ta troisième
colonne.
Notre notation offre des avantages très précieux. D'abord elle diminue les
frais considérablement. Le Traité de Lewis se vend en ce moment-ci 27 francs.
La traduction, dont la matière comporte quarante pages de plus, coûte
40 francs. (Lej souscripteurs n'ont payé que 8 francs, c'est moius que le tiers
du prix de l'original.) Avec celte notation on peut établir un ordre logique pour
toutes les parties et pour toutes les variantes. Mais, jusqu'à présent, aucun
auteur ne paraît avoir pensé à la nécessité d'un tel ordre, et ce n'est pourtant
qu'avec lui qu'on peut donner à l'étude le caractère sérieux qu'exige tout autre
science. Car, sans cet ordre, on ne saurait jamais d'où sortir dans ses recherches
et où s'arrêter. Un autre avantage qu'offrent nos chiffres consiste dans la facilité
de découvrir les fautes commises dans l'impression ou l'écriture. Les noms des
pièces, tels qu'on les voit sur la planche du titre, augmentent cette facilité.
Ainsi, veut-on savoir si une pièce quelconque a pu arriver à une certaine case,
on n'a qu'à monter jusqu'à la case où elle se trouvait auparavant, pour se
convaincre si celte marche était possible ou non. Si l'on trouve que la Dame
est à H quand sa dernière place était à 25, on peut être sûr qu'il y a une erreur.
Pour rendre encore plus facile à nos lecteurs la manière de chercher si une
faute a été commise, nous donnons ici des indications dont on doit se servir pour
rectifier les erreurs.
i. Le Roi, en quittant sa place, se met sur les cases qui diffèrent de 1, 9,
10 ou 11.
2. Le Cavalier embrasseles cases qui diffèrentde 8,12, 19 ou 21.
3. La Tour conserve toujours, ou la même unité, ou la même dixaine.
4. Le Fou marche sur les cases dont les chiffres produisent la même somme
ou la même différence que celle qu'il vient de quitter.
5. La Dame, réunissant la marche de la Tour et du Fou, se soumet aux condi-
tions fixées pour ces deux pièces.
6. Le Pion blanc, en prenant, avance de 9 ou 11 ; en marchant, il avance de
10 (au commencement, s'il veut, de 20). Le Pion noir atteint les cases qui ont
III
la même différence, comme le Pion blanc; seulement, le nombre de la case
où il va est toujours plus petit que celui de la case qu'il a quittée.
Outre ces indications, on peut souvent démontrer, par la prise d'une pièce,
que le coup joué a été inexact, ainsi qu'on peut le voir par les exemples suivants.
Prenons la première partie de cette brochure, et supposons les fautes suivantes ;

a au 2* coup des Noirs c au lieu de e


b 3* Blancs 55 53
c 8* 65 64
d 10* 42 52
e 12* 45 13
f 17* 55 44
g 23* Noirs 68 88

Et nous allons prouver non-seulement que tous ces coups étaient impossibles,
mais aussi indiquer où les pièces avaient été placées.
a. c au lieu de e.—c noir se trouve primitivement placé à 73, par conséquent
il ne peut pas atteindre la case 65 qui diffère de 8. Mais, dirait-on, la faute n'est
pas dans la lettre, elle est dans le chiffre, il faut lire c63, coup possible. Bien.
Mais voyez donc au 22' coup des Noirs où se trouve e 54-4. Comment e placé
sur 75 aurait-il pu arriver à 54 sans avoir passé par 65? Il est donc évident
que le second coup des Noirs a dû êlree 65, et non c 63.
b. 55 au lieu de 53. — Le Pion d à 44 pouvait très bien prendre une pièce qui
se trouvait à 55 ; or, dans ce moment, il n'y en avait aucune; mais c était bien à
53, par conséquent 55 était une faute.
c. 65 au lieu de 64. Le Fou Q se trouvait le coup précédent sur 46, il ne
~
pouvait pas aller sur 65, car ni la somme ni la différence des chiffres ne sont les
mêmes. Déjà on pouvait s'en apercevoir par la couleur de la case; car une case
est noire quand la somme de ses deux chiffres est un nombre pair ; et elle est
blanche quand la somme de ses deux chiffres est un nombre impair. Or, quand
les deux chiffres sont en même temps pairs ou impairs, la case est noire ; mais
quand un chiffre est pair et l'autre impair, la case est toujours blanche. Or, 46
est noir et 65 blanc, par conséquent le Fou ne pouvait pas aller de l'une à l'autre.
Mais cela n'indiquerait pas encore où on l'aurait placé, si le 10* coup des Noirs
ne nous apprenait pas qu'il a été pris à 64 par le Fou du Roi adverse.
d. 42 au lieu de 52. — Le Cavalier B était au 5' coup à 33. De 53 à 42, il
n'y a pas la différence qu'exige celte pièce, comme nous l'avons dit ci-dessus ;
il fallait 8,12, 19 ou 21 de plus ou de moins, et nous le voyons le coup suivant
à 64. La case 52 remplit les conditions nécessaires, car elle est 19 de plus que 33
et 12 de moins que 64.
e. 43 au lieu de 13. — La Tour A placée à 11 ne pouvait pas aller à 43,
puisque cette dernière case n'avait ni la même dixaine ni la même unité que 11 ;
mais nous voyons au 18* coup cette même Tour à 53, et cela nous confirme
IV

qu'elle a dû prendre d'abord la case 13 dont la dixaine est la sienne, et de là 53


dont l'unité est celle du 13.
f. 55 au lieu de 44. — La Dame se trouve primitivement placée à 14; de là
,
à 55, il n'y a ni la dixaine, ni l'unité, ni la somme, ni la différence qui pour-
raient justifier celle marche. Elle prend le Cavalier B qui est posté, le coup
précédent noir l'indique, à 44.
g. 68 au lieu de 88. — Après le roc, le Roi noir se trouvait à 87 ; de là à 68,
il y a une différence de 19, qui n'est pas celte du Roi, qui exige 1, 9,10 ou H.
Par conséquent, 68 n'était pas la case. Mais il ne pouvait pas aller à 78 ou 77,
puisque les Pions h et g n'avaient pas encore bougé, ni à 76 à cause de l'échec,
ni à 86, parce que cette case était occupée pa r la Tour.
Ceci suffira, nous l'espérons, pour démontrer l'avantage de notre notation,
toutes les fois qu'il s'agit de découvrir les fautes, et nous défions qui que ce soit
de nous en indiquer une autre qui puisse rendre le même service.
Les signes employés sont les mêmes que dans la traduction de Lewis : les
lettres majuscules pour les pièces, les lettres minuscules pour les Pions; X dé-
signe échec, — la prise, X échec et prise, o-o roquer du côté du Roi, o-oo ro-
quer du côté de la Dame, —— partie abandonnée, :rr partie remise, %& échec
et mat, + aller à Dame. Dans les parties, les Blancs sont toujours à gauche, et
dans les notes les Blancs sont au-dessus de la barre.
Nous avons encore un devoir à remplir envers les personnes qui ont bien
voulu nous aider, tant par les observations dont ils ont accompagné ces parties,
que pour le soin qu'ils ont pris pour purifier cet ouvrage des erreurs. Nous re-
mercions sincèrement MM. Alexander, Crampel, Devinck, Harnvilz, Henderson,
Kling, Laroche, Lévy, Messeri, Preuss, Sasias, Le Sénéchal, Vignon, Walker,
C. Witcomb et H. Witcomb, pour l'assistance amicale qu'ils nous ont prêtée.
i

PREMIÈRE PARTIE.

louée le 16 tinter iMO,

SIM. H.IESKB1TZH.V et SAIVf-AMAXT.

KIESER1TZKY. SAINT-AMANT. KIESERITEKY. SAINT-AMANT. KIESEEUTZKY. SAINT-AMANT

M^MM«WM>^Mi^M«^H)«M«HMi^WWMMMMHMVMMMWM MMMMWMMWlMMMHnHPWiMH*
1. «31 f56 18. A53-b C72 55. a 41 A86
2. 444 e65 19. F52 * C54 36. a 51 A36X
3. c43 c53 20. o-O D62 37. E25 A52
4. d53-c F53-d 21. H14 464 58. a 61 g 57
5. B53 G 60 22. A54-C») e 54-A 39. g 47 E6 4 ï»
6. b42 F62 23. D54Xe E88 40. E24 E53
7. C46 O-O 24. F63 A83 41. E23 ASfi
8. C64 H85 25. b52 D53 42. e 64 A20Xf
9. c53 F73 26. D64-d D64-D 43. E14 f35
10. B52 F64-C 27. H64 D 1184 44. e74 A24X
11. B64-F»> H86 28- 1144 E87 45. E15 E62
12. Ai5« 1163 29. g57 W II44 II 46. h38 E73
13. G36 G45 50. e 44-11 E86 47. E16 ii68
14. c35 L62 31. E16 t« A84 48. E15 A 22
15. B45G f45-B 52. e54 E75 49. E16 A20X
16. G44
17. D44-B
B44-G
153-c
55. E25
54. E35
E64
E55
50. E15
= A22

1. L'ouverture du jeu des Blancs est de beaucoup la meilleure. La position de ce Cavalier


doit gagner la partie. 2. Mal vu: ce coup est sans but; les Blancs devraient sortir
leurs Pic«„ du côté du Roi et ne pas perdre un temps précieux. 3. Est-ce que le Fou
n'aurait pas plus de force s'il était placé à 43? 4. Les Blancs ont perdu leur avantage
par trop d'impétuosité. 5. Au lieu de g 57, il fallait jouer E 16, et les Blancs auraient
infailliblement gagné le Pion à 45. Alors ils restaient avec trois l'ions et le Fou contre la
Tour, avantage suffisant pour gagner la partie. 6. Un Fou et deux Pions équivalent à
la Tour; mais il faut que Kiescritzky joue avec grand soin pour avoir la remise.
7. Saint-Amant n'ose pas jouer la Tour à 38 à caues du Pion avancé. La dernière portion de
cette partie est fort bien jouée par les deui combattants.
GEORGE WAI.KF.R.
DEUXIEME PARTIE.
Jouée le 23 mai 1842,
IHT*E
JIM. SCHWARTZ et K1ESERITEKY.

SCHWARTZ. KIESERITZKY. SCHWARTZ. KIESERITZKY. SCHWARTZ. KIESERITZKY.

1. d44 d54 8. B54-C c54-B<sï 15. e65X E73


2. c43 d45-c 9. G46 D51X 16. G54X E63
3. o45 f56 10. C24 D62 17. D85X E64
4. c55(«) C65 H. D54-c l)22-b!< 18. C46X E65-e
5. B33 c63<* 12. F43-dW D1IXA 19. G66X E66-G
6. I>56 g 67 13. E25 D18-H 20 D76:&
7. G38 C54 14. D76X E74

Traduction de LEWIS, par W1TC0MB, tab. m, tar. 7, 8.


1. Il vaut mieux prendre c56-f, car maintenant C acquiert une grande importance.
2. C'est un faux coup : il fallait jouer C 54. 3.11 eût été moins mauvais de reprendre
avet ta Dame. 4. Faute grave: B 74 pouvait sauver la partie. 5. Très bien joué de la
part des Blancs. Us se laissent prendre les deux Tours pour finir d'une mrnière éclatante.

TROISIEME PARTIE.
Jouée en nui 16)2,
nm
MM. SCIUVARTSK et KlESEItlTZKY.

SCHWARTZ. KIESERITZKY. SCHWARTZ. KIESERITZKY. SCHWARTZ. KIESERITZKY.

1. d 44 d54 12. G41 b52 23. g 56-f g56-g


s
2. c 43 d43-c 13. C53 B7& 24. 1)12 D67X
3. e 45 f 56 14. b 42 B53-G 25. E18 c 63
4. c55 C65 15. b 53 G67 26. II17 D65
5. B33 C54 16. f 46 a 61 27. 1177 h 58
6. G 25 e65 17. a 41 b 42 2a D14 D68
7. G 46 G 75 18. a 51 ® A82 29. H37 G 65
8. B54-C e54-B 19. F 25 A52 50. 1158 G77
9. G65H) D74 20. C 55 F75 31. D15 F84
10. G53 D63 21. O-O G86 32. F14<*> A51-a
11. b32 b62 («5 22. g 47 g67 33. F 41 dS5
SCHWARTZ. KtESERITZKY. SCHWARTZ. KtESERITZKY. SCHWARTZ. KtESERITZKY.

34. D14 G 65 58. F63Xc D63-F 42. H 47-11 h47-H


55. D32 G46-f 59. A 51-A F51-A 45. C 46-G E74 te-
56. I)42-b 1187 40. D51-F D52
37. II57 H 47 C) 41. D52XD a 52-D

Traduction de LEWIS, par WITCOMB, tab. m, var. 7.8.


1. Cette entrée paraît dangereuse pour les Noirs ; mais elle ne t'est point, puisque la position
du Cavalier n'est pas soulenable. 2. En jouant le Pion un pas, les Noirs gagnent un
temps. 5. Pour empêcher que le Pion soit soutenu par l'autre. 4. Pour attaquer la
Tour et gagner une position contre le Roi. 5. Si les Blancs n'avaient pas joué la Tour,
les Noirs l'auraientprise, laissant égalementleur Dame en prise, car le coup suivant ils avaient
le mat à donner par G26. 6. Les Blancs ont très bien joué celle partie, mais ils n'ont
pas prévu ce coup, qui est en effet le seul qui pouvait sauver la partie, car si :
b65 h 75 e65X 75 c 85+DX b85-fDX
al2~"" .. iA ÏW~4a* ,7 e .»
i%
A°' Ê74~ 48' 47«
Ë83~~ ÏÏ74~ 48' EsCT~ 49*

QUATRIEME PARTIE.
Jouée le 17 rénier 1842,
tRTtt
MM. UESIJOGKS e* DEIJANSOY.

DESLOGES. OELAiNNOY. DESLOGES DELAttKOY. DESLOGES. DELANNOV.

1. d 44 d54 11. G48-h 1148-gm 21. A14-G D47


2. c 43 d43-c 12. C 48-11 F28X> 22. A17 D48X
3. e 45 f56W 15. E28-F G4?X 23. E55 B51
I. e56-f«) C65-c 14. E37 g 57 21. b 32 c 65
5. F43d G66W 15. HI8 g48X_C 25. II87 b 52
6. B55(«: e65 16. H48-g 1)57* 26. F 51 C54-F
7. G 25 B63 17. H88X E76 27. E51-C D78X
8. o-O F61 18. f 46 D77 28. B 45 D58X
9. g 57:* h58 19. H81-A G35XW 29- A57 1)18 ('»:
10. C57 1.48 6Ï j 20. E20 G14XD 50. M~ %,

7V<i<furfion de LEWIS, par WITCOMB, Tab. m, Var. 7, 8.


I. Celle défense contre le gamlrit de la Dame fut trouvée en 1812 par M. W. Schwarti, de
I.ivonie, amateur distingue et plein de zèle. Elle a le grand mérite de donner lieu à des
parties vives et intéressantes, chose bien rare dans les autres défenses; et bien que, par-ci.
par-là, on ait voulu contester sa valeur, elle est applicable, surtout en pratique. Peut-être, %
apré» un examen bien rigoureux, Unirait-on par découvrir une attaque qui rendrait celte
défense insuffisante ; mais, en attendant, son existence est aussi bien garantie que celle de ;
maint autre début condamné par la théorie. 2. Il vaut mieux prendre f que pousser e 55
comme dans les deux parties précédentes, à cause de G noir qui arrive à 65 et plus tard à 54,
où il acquiert une grande puissance. 3. Ceci est bien préférable à GI2-B, selon l'avis
de M. Hcvdebrand. Pourquoi échanger une pièce bien placée contre une antre, non sortie
jusque-là? 4. D. 52 donnerait une attaque plus forte, mais on jouerait e 65, et alors
5
les Blancs pourraient poursuivre leur attaque en jouant 1 B 53, ou II C 35. ou IIIC46, ou 1
IV Ç57. ou V D 72-b. ou VI F 65-e, ou VU G 25, ou Vlll G 56. Impossible de décider |i
catégoriquement si l'une ou l'autre des variantes possibles ne réussirait pas à détruire la f
partie des Noirs. Nous invitons les lecteurs attentifs de cette brochure à examiner les coups f
proposés par nous, en ajoutant qu'ils nous obligeront en nous communiquant leurs observa-
tions ou rectifications. Voyons maintenant les variantes : ï

5. Pour éviter la double attaque par G 57 : le coup est faible ; lecoupjiisteauraitétéD52.


6. Bien joué : la Tour II se trouvant dans une colonne presque ouverte, gagne consi-
dérablement en valeur. 7. Ce sacrifice n'est pas prudent. Il fallait jouer 1)74 et ensuite
O-O-O pour être à même de diriger toutes les forces contre le Roi à moitié dépouillé. L'impé-
tuosité de l'attaque n'a pas été couronnée de succès. 8. Il y a beaucoup d'imagination
dans ces derniers coups des Noirs. Mais malheureusementl'adversaire était trop expérimenté
pour tomber dans le piège, quelque adroit qu'il fût. 9. Les Noirs prennent la Dame, mais
il leur en coûte cher, car les Blanc3 restent avec deux Tours cl ira Cavalier. 10. Même en
jouant tout autre coup, les Noirs perdent la partie.
L. K.
CINQUIEME PARTIE.
Jouée le 17 novembre 1SÏ5,
EltTlE
MM. AMBXAHDER et HIESERlTZIilT.
_
ALEXANDER. KIESERITZKY ALEXANDER. KIESER1TZKY. ALEXANDER. KIESERITZKY.

1. d44 d54 16. G 55 B55-G 51. A16W A24


2. B35W e65 17, C 55-B C25-F 52. e 45 c 45
3. C46 c55 18. D25-C D57 55. e 56Xf E58-e
4. e35 B63W 19. C46 D67 34. 1158 A27Xg
5. B52 c55 20. A 14 iW A84 55. E27-A G55XC
6. d 55-eC65 21. D 36 166 56. 1137 G47
7. B64X(S) P64-B 22. D38 f 56 37. A 26 1115
8. d64-F G66 23. f 56 G66 38. A 24 M D65X
9. h38W o-O 24. C55 II85 59. II56 G55X
10. G 36 G45 25. 146 G47 40. E28 II18X (6)
14. F85TO G64-d 26. 1136 h 58 41. E18-11 D36XII
12. o-O G 45 27. II37 E76 42. E17 B16X
13. c33 g 57 28. D 48 A74 43. E 28 G47X
14. C2S g 47 29. c 43 E65 44. E 37 D46Xf
15. h47-g C47-h 50. c 54-d A5i-c 45. E27 D24XA

Traduction de LEWIS, par WITCOMB, tab. m, var. 16,17.


1. Coup faible; c43 valait beaucoup mieux. 2. Ce coup est mal joué, car ils y
perdent forcément un Pion ; F 64 était plus sûr. S. Par cet échec ils reperdent non-
setilement le Pion gagné, mais encore un temps, car les Noirs se développent maintenant
plus vite que les Blancs. 4. Autre temps perdu. G56 était parfaitement sûr. 5. F 31
valait mieux; car si les Noirs prennent G-64-d, les BlancsjoueraientF78Xh 12, G57X elpuis
D58S et s'ils jouent c43, on prend le Cnvalier et conserve le Pion. 6. Les Noirs avaient
découvert leur Roi en jouant g57, mais les Blancs n'en n'ont pas profilé. Au lieu déjouer
inutilement A14, il fallait jouer g37 et après cela E27 pour doubler les Tours sur la ligne
de la Tour du Roi. Alors ils auraient formé une assez forte attaque. 7. Pour se tirer
de leur mauvaise position, il eût mieux valu faire Tour pour Tour. 8. II fallait éviter
cet échec. Dès à présent, plus de ressource pour les Blancs, qui n'ont fait aucun effort pour
effectuer une contre-attaque, et dont les fautes ont été habilement mises à profit par les Noirs.

« Noire honorab> rollegar sf trompe «i, far 1rs Noir* prinrul détruit* 1 HTet du Mcritiit par 13 C 5f-.
L. K
SIXIEME PARTIE.
Jouée le 27 septembre 1812,

EST»
MM. H.IESER1TZKY et CAIJVI.

KIESERITZKY. CALVI. KIESERITZKY. CALVI. IKIESERITZKY. CALVI.

1. d44 e65(«) 15. G55 B54 29. f 56 W A45


2. c43 d54 16. D34 F64 30. F36 h58(»J
3. B53 G66 17. h 48 B46-C 31. A14 H47Xg 9>
4. C46W F 75 18.B46-B F55-G 52. F47-H A47XF
5. G36 o-O 19. e 55-F D34XD 55. E26 A46X
6. h 58 c53 20. F 34-» G74W 34. II36 1148-h
7. e 55 B65 21. A 15 H84 55. A17 A 47
8. A15 C74 22. 1157 G 62 56. A 47-A h 47-A
9. g47P) c44-d 23. G 27 C27XG 37. H3l«« c 56-f
10. e 44-e d43-c 24. E27-C 1144 38. H7iXa E65
11. F43-d A83 25. F 45 B51 59. a 4t c 46
12. B25 F42X 26. 1152 b62 40. 1172 b37X
15. E16W B75 27. E37 E86 41. E27 g 57
14. IH7 C63>5> 2a f 46 E75

Traduction tfo LEWIS, par WITCOMB, tab. m, var. 15.


1. Les Noirs, en ne répondant pas par le Pion de la Dame deux pas. veulent sans doute
éviter le gambil de la Dame, et tombent dans un début irrégulicr. 2. Ce coup me parait
faible. le Fou, à cette case, n'étant pour le moment d'aucune utilité. 11 aurait mieux valu le
jouer à la case 57 et l'échanger ensuite contre le Cavalier du Roi des Noirs. 3. Les Blancs
renoncent à roquer, et je crois qu'ils ont tort. On reconnaît ici le professeur habitué à faire
de forts avantages et ne craignant pas de mettre son Roi à découvert. Ce système, bon contre
les faibles, ne saurait réussir contre un amateur de force égale. Dans la position actuelle, les
Noirs ont toutes leurs pièces dégagées et sont en mesure de parer t'attaque dont leur Roi est
menacé. 4. LesBlancs n'étaient pas forcés de jouer leur Roi ; ils pouvaienteouvrirl'échec
avec leur Fou, ce qui était préférable : on voit qu'ils sacrifient tout à l'attaque projetée sur
leur droite. Ils se mettent ainsi dan» une mauvaise position qui doit les faire perdre.
5. Les Noirs, dont le jeu a été jusque ici sagement conduit en défense, vont à leur tour se
mettre en attaque. 6. Les Noirs jouent bien en faisant celle liquidation; car, en attaquant
le Pion du Roi, ils forcent les Blancs à le défendre par la Tour de la Dame, et les mettent ainsi
dans une position plus gênée. 7. On aurait mieux joué en échangeant le Fou contre le
Cavalier, ce qui simplifiait la parliecl faisait espérer une remise. 8. Bien joue : les Blancs
ne peuvent prendre sans doubler et isoler leurs Pions. 9. En donnant la Tour pour le
Fou, les Noirs gagnent ici deux Pions qui valent mieux que l'échange. 10. Ici la partie est
évidemment perdue pour les Blancs; les 1 rois Pions passés des Noirs ne pourraient point
être arrêtés.
LAROCHE.
SEPTIEME PARTIE.
Jouée le 25 novembre 1814,

CKTKE

MM. StlIWiTEK et EAROCIIE.

]
SCHULTEN. LAROCHE. SCHULTEN. LAROCHE. SCHULTEN. LAROCHE.

1. e 45 c53i») 20. 1.48 A87 39. I187X E?5


2. c 43») B63 21. II17 D62?*> 40. H88 c 42-b
3. f46 f56 22. A12 a 41 «• a 42-b b 52 "
4. c55<« e65 23. D14 B51 42. II58-h b43-c
5. G 56 d54 24. G 45 A47(*> 45. 1153 X E62
6. d54W d44 25. C 57 F57XC 4L H 43b E52
7. a3K« a 51 26. h 57-F B45Xc 45. E34 a 31
8. B24 G 68 27. d 43-B A45-G 46. A 83 E42-a
9. h 58 F75 28. h 67 G55-e 47. II82X E41
10. G28 e) F48X 29. B 55-G A55-G 48. II81X E52
H. E25 g 57 30. b42l»5 C65 49. H82 E2I
12. B56 g46-f 51. h 77 H87 50. 1181» 1172
13. C46-g G76 32. F 38 D73 51. E4i-d E22
14. E24 F75 33. D16 ("> D75 52. H88 a 21
15. g 47 D73 54. A15 A15-A 55. II28X E31
16. D25 f 47-g 55. D15-A H77-h 54. II38X H52
17. G47-f h 58 36. D65Xe C74 55. II18 II12
la G 2< C74 37. D74X.C D74-D
19. F 27 OO-O 5a C74XD II74-C

Traduction ds LEWIS, par WITCOMB, lab. iv, var. 1, 3.


1. Quelques auteurs de haute réputation regardent ce coup comme la meilleure ré-
ponse à c45. Contrairement à leur avis, nous soutenons que 1 e 55 est un coup irrépro-
chable. Jusqu'à présent on n'a découvert aucune attaque qui donnerait un avantage réel
à celui qui joue en premier. Pourquoi donc éviter le55 et adopter une défense qui,
d'ordinaire, amène des parties très serrées et par cela même stériles et fatigantes? L'au-
teur qui le premier fait mention de cette défense était un Italien, qui dit l'avoir trouvée
dans un vieux manuscrit, où cette manière d'ouvrir le jeu était désignée sous le nom de
la partie sicilienne. Plus tard, ce nom a changé, et aujourd'hui on l'appelle la partie fran-
çaise, nom également usité pour la partie où le second joueur débute par 1 e65.
2. Mauvais coup, qui, laissant en arriére le Pion de la Dame, met la case 44 à la disposition
de l'adversaire. Le coup juste, c'est 2 G 56. 5. La prise du Pion offert eût clé im-
prudente, attendu que les Noirs n'auraient pas manqué d'employer les pièces R et C pour
8

diriger leur attaque contre 56. 4. On aurait pu prendre c 54-d, car si 6 e54-c
_
F52 F65XB
m . . .
~
„ bCa-F' n O-O etIesBIancsseraientreslésavecunPionpasse,els»6,-=-rr—
,. . ., ;
D62
7, B55 cl puis 8, F45. 5. Afin de pousser b 42. 6. Il n'y avait aucun motif '
de se laisser déroquer; G28 était par conséquent un mauvais coup. 10, g57 on plutôt D25
valait mieux, car si, pour ce dernier cas, 10, p^gw il, ftlav^h pu
p 12, D26.
7. Très bon coup. Le Roi des Blancs est maintenant cerné de deux côté».
8. Excellent coup d'attaque. Les Blancs perdent forcément un Pion. 9. Essai
d'entreprise pour une attaque sur 72. 10. Bien imaginé, car si 53 II77-h, 34 D86X ';
11 Si 42
^ ^*k *^' ^° ^"P améne la perte de la partie; il ne fallait pas *
1154 quitter la deuxième colonne. K
L. K. ^

HUITIEME PARTIE.
Jouée le S janvier 1846,
ENTM
MM. H1ESERITZKY et VITJZT1IUM.

KIESERITZKY. VITZTHDM. KIESERITZKY. VITZTHCM. KIESERITZKY. VITZTHDM.

1. e45 c55 H. B45 F42 21. G 57 D55«s>


2. G 56 B63 12. G 57 B55-e<s; 22. G 45 D55«»
3. d44 c44-d 15. h 58 G66 23. A15 U72W
4. F 45 e65 14. D44 F15-H 24. F 65-e 465-FM
5. o-O F53 15. 1S64X E86 25. D 72-C A82
6. c 35 c33-c<« 10- D55-B D73 26. G 64XF D64-G
7. B53-c a 61 17. G 76-f F42 27. A65X.d D65-A
8. II15 b52 18. C68 F64-B») 28. D82X.A E74
9. F 52 G66W 19. D66-G E85 29. D86-ÏI
10. e 55 G 47 20. D77-g 1186

Traduction d« LEWIS, par WITCOMB. Ttb. iv, Var. 1-3.


1. Les Noirs feraient mieux en dégageant leurs pièces. 2. G 75 était plus sûr
pour roquer après. A la suite de leur mauvais début, les Noirs se trouvent dans une position
qui exige la plus grande circonspection. 5. Si les Soirs prennent la Tour, les Blancs
jouent B64X et, puis D^J-G^ et bien qu'ayant l'avantage de l'échange et d'un Pion de
plus, les Noirs ne pourront pas résister à l'attaque des Blancs. 4. Coup bien joué : les
Noirs sont mat s'ils prennent le Fou. 5. Les Noirs menacent du mat, mais les Blancs
l'évitent en poursuivant vivement l'attaque. 6. La meilleure case pour la Dame.
7. Ils ne peuvent plus taire l'échange des Dames sans perdre la pièce. 8. Très
bien joué. Les Noirs ne peuvent pas pondre avec. U Dame, car le Cavalier blanc prendrait
le Fon par échec, et la Dame noire serait perdue.
llARRwm.
ï)

NEUVIEME PARTIE.
Jouée 1* 9 février 18W,
E*TKE
MM. KIEâERlTZUY et SAIKT-AMA3VT.

KlESERirZKY. S.UNT-AMANT, KIESERITZKY. SAINT-AMANT. KIESERITZKY. SAINT-AMANT.

I. e 45 e65 14. h 58 CSG 27. D 41 II83ÏWJ


II. f'46'.»' d54 15. g 47* C51-F 28. f 56 1)55 <">

5. e 51-d * e54-e 16. D51-C \iH-fi; 29. B 44 1)64


4. d 44 c55 17. D44 D5I 50. A51 BSl-b
a. d 55-cW F53-d 18. a 51 B65 31. A55 G87
6. F52X B«3 19. D34 a 61 52. II25 G 66
7. D25X C75 20, 1115 b 52 35. B5G B45
8. G 56 C47W 21. G 44 h 42 31. B57 E87
9. C55 ï)62 22. G 52 # B75W 35. B55 B55-A
10. C55-F D55-C 25. B25 b5I-a 36. H55-B G 45
11. B53 o-O 24. bSi-b B51 s» 57. E22 D66X
12. OOO A8I 25. D33 B43 58. E51 H25-c
13. F 54 E88 26. D42 A82 59. B 44 D64X

Traduction de LEWIS, par WITCOMB, Tab. v. Var. 8. 9.


I. Mal joué; ce coup est tout-à-fait inférieur A d 44. et si alors Saint-Amant jouait 1»
même coup, échange! les Pions. 2. Après cet échange, Saint-Amant aura le meilleur
début, parce que Kiescrittky a affaibli son Pion f en l'avançant, et parce qu'aussi, parla, il
gêne la marche de son Fou C. 5. Ceci est faiblement joué, faisant sortir le Fou du Roi
adverse, et cédant la plus grande partie du champ de bataille aux forces ennemies.
4. Saint-Amant a «ne belle position et peut Taire tout ce qu'il veut de la partie. 5. L'avan-
cement de ces Pions est parfaitementcorrect. Les jeunes joueurs doivent remarquer la règle
classique dont voici un exemple si frappant : attaquer le camp de l'ennemi avec vos Pions
quand il a roqué, en supposant que votre Roi ne soit pas par là mis en danger. 6. Cette
attaque de Saint-Amant est prématurée et mal digérée. 7. Il y a quelque joli jeu à cet
endroit de la partie. 8. La Reine eût dû aller là un ou deux coups plus tôt. 9. I.«
roc avec la Tour de la Dame donne généralement au Roi une position faible, et Saint-Amant
profite de cette faiblesse de position. 10. Sainl Amant arrive maintenant avec une force
accablante due à ce que le jeu de Kteseritzky est si resserré et affaibli, en partie par la
malheureuse position de son Cavalier B. qui bloque la Tour. 11. Prématuré, quoique bien
tentant. Je ne puis comprendre, si j'ai les pièces bien placées, pourquoi il ne joue pas le
Cavalier de la Reine, découvrant l'attaque combinée de la Reine cl de la Tour, ta Cavalier de
la Reine pourrait aller à la case 22 ou presque partout avec avantage. Le Cavalier de la Heine,
à 62, tout à la fois attaquerait la Reine et présenterait le mal. Il faut que mon «mi Saint-
Amant ail jonc celle partie sans sa tabatière. Je n'ai pas la patience d'en suivre la fin jusqu'au
bout, après une inattention telle que celle-ci.
Gr.or.CK WAI.KF.R.
<•>
10

DIXIÈME PARTIE.

Jouée le 21 septembre 1842,

ENTRE

Mil. CAIiYI et KIESERITZKY.

CALVI. KIESERITZKY. CALVI. KIESERITZKY. CALVI. KIESERITZKY-

1. e 45 e55 12. b 42 D53 23. B 52 G64


2. d 44 e44-d(*> 15. B56 f66^ 24. B55X E82
3. G 56 B65(* 14. DMW D24-I) 25. E46 1155
4. G44-c F53 15. B24-D h 48 20. (115 g 37
5. C35 D75 16. f 46 g 47 27. h 57-g Ii37-h
6. G63-B d65-G 17. f 56 C76 28. E57-h a 51
7. C53-F D53-F.W 18. E26<*> G 68 29. c 53 a 42-b
8. F 54 C65 19. E55 II85 50. c 42-a b41-a
.
9. O-O OOO 20. F 45 b52<*) 51. E46 b51(»)
10. B24 g57W 21, F 76-C G76-F 52. A5î-b G56-r(«»
11. a 51 h 58 22. a 41 E72 33. II11

Traduction de LEWIS, par WITCOMB, Tab. xux et L. S

t. Gambit classé dans les irréguliers; de même que dans celui de la Dame on ne peut
défendre le Pion par le Pion sans s'exposer à une forte attaque ; il vaut mieux l'abandonner. ?
2. ta position devient ici semblable au début du Pion de la Reine, début intéressant
qui donne lien à de jolies parties. 5. La reprise immédiate du Pion du gambit, les
pièces attaquées et défendues par des pièces, les échanges du ces pièces simplifient celte
partie et lui ôlent tout le brillant qu'offre ordinairement ce début. On voit deux antago-
nistes redoutables qui ignorent leurs forces respectives, cherchant à éviter toute position
compliquée. 4. Les Noirs veulent ouvrir une attaque avec leurs Pions sur le Roi ad-
verse. 5. En dérendant ainsi leur Pion attaqué, les Noirs enferment leur Dame dans le
camp ennemi. Us auraient dû la ramener à la case 77, où, en dérendantle Pion, elle se sérail
trouvée à portée de pousser une vigoureuse attaque sur le Roi. 6. Les Blancs jouent bien
en forçant l'échange des Dames; en reprenant de leur Cavalier ils dégagent leur jeu.
7. Les Dames étant échangées, les Blancs font bien de mettre leur Roi en campagne pour
soutenir plus tard leurs Pions avancés. 8. Mal joué, ce coup va permettre aux Blancs
d'ouvrir sur le Roi des Noirs une attaque dont ils ne se relèveront pas. 9. On voit
ici l'avantage pour les Blancs d'avoir lancé leur Roi en avant ; ils gagnent forcément un Pion,
la Tour ne pouvant le défendre sans livrer un échange. Dès ce moment la partie appartient
aux Blancs. 10. Les Noirs désespèrent évidemment de leur partie, car ils semblent
inviter leur adversaire à doubler ses Tours pour leur donner le coup de grâce.
LAROCHE.
11

ONZIEME PARTIE.
Jouée le 2! novembre 1M2,
m
ES
MM. DEVWSCH. et H.1ESERIT2H.Y.

DEV1NCK. KIESERITZKY. DBVINCK. KIESERITZKY. DEVIXCK. KIESERITZKY.

1.e 45 e55 12. B 24 G75 25. C44 c 55


2. f 46 d64(«> 13. A16 G 67 24. C 55-F d55-C
3. G56 B63 14. g 37(*3 f 55 25. E36 h58
4. F 43 C65 15. c 33W H86 26. g 47 g 67
5. F65-C f65-F 16. B 43 E75 27. g 58-h g58-g
6. f 55-e B55-f 17. h 48 b 52 28. E35 c 43
7. d44P) B36XG 18. d 55-f G55-d 29. a 31 E75
8. D36-B D66 19. B55-G F55-B 30. E21 E64
9. O-O D36-DS) 20, II86-II A86-II 31. E23 E43
10. 1I36-D F75 21. A80-A E86-A 32. b 42X a 42-1»
11. C35 F66 22. E26 a 51 53. a 42Xa E63'*)

"' 1. Nous savons que le joueur des Blancs possède la science des gambits; mais le
oucur des Noirs, inventeur d'un gatnbit fameux! Fuir ainsi! Cela nous étonne.
^' **' '' h i» y— ** ^ C0UP csl tr^s *"en Jou*: Prcndre D 44-e était une faute éuorme.

voici la smte : 10, ÎC-TT— H, ^r~ 12, et puis lo,°- Le jeu


des Noirs est complètement détruit. 4. Pour diminuer la valeur du Cavalier, il est très
bon de placer un Pion à la petite quarle de cette pièce. 5. Il est avantageux de conser-
ver des Pions du centre. 6. Puisque les Dames sont hors du jeu, il était inutile de ro-
quer. 7. Cette partie est belle dans ses détails, et prudemment jouée de part et d'autre.
SASUS.

DOUZIEME PARTIE.
Jouée en juillet 1813,
EXTU
MM. ROUSSEAU et K1ESERITZKA.

ROUSSEAU. KIESERITZKY. ROUSSEAU. KIESERITZKY. ROUSSEAU. KIESERITZKY.

1. e45 c55 4. G 56 d64 7. g 37 F66P


2. f 46 c46-f 5. d 44 C47 8. c 33 G75
5. b 48' F 75 6. C 46-e F48Xh 9. 031 b 58
12

ROUSSEAU. KIESERITZKY. ROUSSEAU. KIESERITZKY. ROUSSEAU. KIESERITZKY.

10. B24 G 67 19. IH6 A 87 28. F 74-H h 48


H. O-O-O^' G46-C 20. e 55 d55-c(«) 29. B 56 E58
12. g 46-G g 57* 21. G76-r E76-G 50. d 65 A 77
13. g57-g F57-g 22. d 55-d A57 51. F85X E47
14. D52X B74 23. H66XB E77 52. F 76 E56-B
15. D57-F D57-D 24. F 74 1184 53. d 75 A17X
16. G57-D C14-A;s; 25. F 65 A27 34. E24 A27X
17. E14-C E75 26. I176ÎX K67 55. E54 A25
18. F 58 BC6 27. 1174 H74-H 56. F 58

Traduction de LEWIS, par WITCOMB, Tab. vin, Var. 19.


1. Un gambit qui n'est pas trop recommandépar les auteurs. 2. Il aurait mieux valu
revenir avec le Fou sur la deuxième case du Roi ou sur la quatrième case du Cavalier et
échanger des pièces. Le Fou à sa troisième gêne la sortie du Civalier et fait perdre plu-
sieurs temps : c'est à ce coup que l'on peut attribuer la perte de la partie. 5. Les pièces
des Blancs sont mieux dégagées. 4. Croyant que l'on ne peut le reprendre sans perdre
l'échange; mais c'était une erreur qui fait perdre la pièce. 5. Une faible compensation
pour la pièce perdue. 6. Il n'y a plus de remède pour le second joueur; il se défend
comme un lion; mais contre la force il n'y a pas de résistance.
ALEXANDER.

TREIZIEME PARTIE.
Jouée le 26 octobre 1843,

EHTkE
MM. «'SULLIVAN ET KIESERITZKY.

OmUVAN. KIESERITZKY. OSULIIVAN. KIESERITZKY. OSULllVAN. KIESERITZKY.

1. e45 e55 11. c 51-D C56-G 21. F23-B A23-F


2. f46 c46-f 12. g36-C F44-d 22. 1127 A27-H
3. F43 b52^ 13. B33 F55-e 23. E27-A G6S
4. P3M« C72 14. B52-b c63 24. A14 E75
5. d51 D48X 15. c44 c 52-B 25. a 31 1183
6. E16 F53 16. c 55-F B63 26. A 24 «51
7. d44i») F62 17. C46-e G75 27. C48X 166
8. GS6 D66 18. C37 B44 28. c 66X_f g66-c
9. e55 D56 19. F14 A83 29. E37 G45
10. D34<* D3IXD 20. HI7 B23 50. A23 A87X
13

0"SULUVAN. KIESERITZKY. OSULUVAN. KIESERITZKY. O-SULUVAN. KIESERITZKY.

|^^^^HMH|HI^IM^^aMMM«M1H^^H^^^^^^^^B^^^B^I^»*^^**^*MHIM^MiM^BMMai^^MHHMHHMmËaM
51. E46 II17 57. C61Xd E61-C 43. A 22 E62
32. C26 H12 58. A22-G 1I44X 44. E45 «58
33. C44 a 51 59. E56 II42 45. E54 a 41
34. a 41 1114 40. A24X E53 40. A 23 H58X
55 C55X d64 41. E66-g 1146X 47. E64 E52-a
36. a52-c G22-b 42. E55 II36-g

1. Les Noirs offrent ce Pion pour être à même de développer leur jeu plus rapidement.
Théoriquement parlant, le coup est mauvais *. 2. Le Pion aurait pu être pris sans
danger. 3. 7 D36 aurait peut-être été un meilleur coup. 4. Ce coup donne aux Noirs
le moyen de rompre les Pions du centre de leur adversaire. A partir de ce point jusqu'à la
fin de la partie, la position est toujours en faveur des Noirs. HENDERSON.

»Nous invitons nos lecteurs à regarder la partie suivante. Ils verront comment les Noirs profitent de ta
prise du Pion. L. K.

QUATORZIEME PARTIE.
Jouée le 30 octobre 1845,
ENÎfcE
MM. DEVIXCK et KIESERITZKY.

DEVINCK. KIESERITZKY. DEVINCK. KIESERITZKY. DEVINCK. KIESERITZKY.

«M^HMMMMMMMMMmBMHHManMMMaMB liMMaHMMMMNMBMMBMMMNMMWIMMIHMM «*«MMnMM*M»MMNi^Bi^iMilMMMMMMHM«»

1. e45 e55 8. d54 F55-B 15. d54-G B74


2. f46 e46-f 9. b 53-F f 45-e 16. b45 B55
3. F 43 b52C«l 10. d45-f G 66 17. D33 c56
4. F52-b D48X 11. P54 o-O 18. gS7 D43Xb
5. E16 C72i«) 12. C5I d64 19. D43-D B45-D
6. B33 F42») 15. F43X E88 20. C42 e 26
7. D36* f56^ 14. F 54 G51-F 21. G58 C54-d

1. Cette manière de défense semble en effet être avantageuse, car si les Blancs pren-
nent, les Noirs auront la meilleure partie, du moins l'attaque. 2. Un bon coup. Le Fou,
i celte case, devient plus tsrd très dangereux. 5. A la première vue ce coup parait faible,
mais dès qu'on le regarde de près, il sera probablement le meilleur. 4. Coup très faible.
5. Ce coup décide pour la suite, ou plutôt il donne l'avantage aux Noirs pendant toute
la partie, KUSG.
Celte défense contre le g»mbil du Fou s'appelle te gambit Brjâu.selontenomde notre 1res cher ami,
1
qui a bien voutu se donner la peine de l'étudier avec nom. Celle défense «t trt* fertile en jolies variantes;«lie
a encore le mérite de donner 1 attaque aux Noir* L. K.
14

QUINZIEME PARTIE.
Jouée le 23 mars 1844,
EitTKE
MB!. PAUMER et AZEYÉDO.

PAUL1ER. AZEVÉDO. PAUUER. AZEVÈDO. PAULIER. AZEVEDO.

1. e 45 e55 11. E26£> D75 i*^ 21. e 55 b 51-d


2. f46 e46-f 12. B55 G66 22. B54Xb E85
3. G56 g57 15. G54 G54-G 23. e 64-d D71X
4. h 48 g 47 14. B54-G D84 24. C35 D72
5. G55 h 58 15. 1115 C65 25. e 73-c A71
6. F43 G68(«> 16. F52 a61 26. B62X E73-e
7. d44 d64 17. C57 D82 27. D74X.C E82
8. G31 e56 18. F63XB b65-F 28. C46X®
9. g 37 B65 19. B66X E84
10. G46(») G 87 20. d54 C74

Traduction de LEWIS, par WITCOMB, Tab. xu, Var. 6 et 6.


1. 6 1178 est un peu plus avantageux que 6 G-68, car h reste défendu. 2. Coup
juste, c33 n'eût pas été aussi bon, car dans cette partie il faut absolument conserver la case
33 au Cavalierde la Dame. 3. Dans cette partie, les Blancs ne roquent que très rarement.
A la case 26 le Boi est à l'abri de toute attaque. 4. La sortie de la Dame cause la perle
de la partie, car, attaquée par le Cavalier, elle est obligée de rentrer, cl par conséquent
les Blancs gagnent des temps qui sont, dans des positions semblables, d'une valeur énorme.
5. Les Blancs ont joué tous les coups avec un aplomb et une précision admirables.
Sans perdre te moindre temps ils ont toujoursattaqué d'une manière ferme et forte.
L. K.
SEIZIÈME PARTIE.
Jouée en mai 1810,
EKTftE
MM. KIESERITZKY et ItAKOUHE.

KIESERITZKY. LAROCHE. KIESERITZKY. LAROCHE. KIESERITZKY. LAROCHE.

MaHHRgttMBaaaaaaMMaBM«MaMaN«MM«*toama* mNManaMiMMMaMaMaMNMaaMaMMaMawMaM
*HiÈiÊmmmmmmMÊÊmamiammmaBmÊmÊmmmÊÊmmÊm^m*

1. c45 c55 5. G55 h58 9. g 37(0 C65


2. f 46 e46-f fi. F 43 G 68 10. d 54 C74
3. G56 g57 7. d 41 dfil 11. C46 F77
4. h 48 s *7 8. «51 e 36 12. c 55 D75
15

KIESERITZKY. LAROCHE. KIESERITZKY. LAROCHE. KIESERITZKY. LAROCHE.

13. E20 O-O 20. A15 a 61 27. e 55 055-c


14. DM E78 21. B61 B74(*> 28. D55-D d55-D
15. 1115 166 22. B75-c<*> B55 29. A55-d A85
16. B51 C85 23. G55-B£4) f 55-G 30. A 57 G66
17. B23 C67 24. *B85-II f 46-C 31. A67-CCK E67-A
18. B44 G87 25. B77-F f 55XH 52. F34X G45X
19. H55 H85 26. D55-f D77-B 53. E55 E66
~ ' ' ' ' ' ' ' "~ :-— : »

Traduction de LEWIS, par WITCOMB, Tab. xiv, Far. 5, 6.


1. Dans cette position, M. Heydebrand recommande 9 g 36-e. Selon lui, ce coup fait
regagner le Pion du gambit 2. Coup parfaitement joué. Les Blancs ne peuvent prendre
c sans perdre la partie. 5. Évidemment joué avec trop de confiance, sans examiner ce
qui peut en résulter. Jusqu'à ce coup nous préférons la position des Blancs.
4. Si 23c55-B les Blancs perdent également une pièce. 5. Un mauvais coup, mais de
toute manière la partie était perdue. IIENDERSO.N.

D1X-SEPT1EME PARTIE.
Jouée le 6 janvier 1811,

£NT»
MM. HIESERITZKi: et LEMAITRE.

KIESERITZKY. LEMAITRE. KIESERITZKY. LEMAITRE. KIESERITZKY. LEMAITRE.

1. e45 e55 12. B53 c65 23. D43 G65-G


2. f46 e46-f 13. G 46 G76 21. d 65XG E77
5. G56 g 57 14. G65 1)75 25. II14 1181
4. h 48 g 47 15. d5i G55 26. 1151 E67
5. G55 h 58 16. C46 F68 27. A14^ B75
6. F 45 G68« 17. E20* F 46-C 28 B&i-d B&i-IIi"
7. d44 dG4 18. g46-F G 67 29. D51-B ÏI54-B
8. G 51 c56 19. E57 E76 50. g56X E77
9. g 57 C65 20. D44 c 55 51. D 61-11 A 85
10. F52 C52-F<* 21. D54 G86 » 52. e55W —
11. a52-C 106(») 22. B52 1161
16

Traduction de LEWIS, par WITCOMB, Tab. xiv, Var. 5, 6.


1. Peut-être la Tour à sa deuxième case valait mieux. 2. Ce Fou ne gênait en rien
En le prenant, on perd un temps et l'on fait dégager les pièces de son adversaire.
5. Pour enfermer et son Fou et sa Dame, en même temps pour avoir le plaisir d'attaquer.
4. Coup de maître ; dans la prévoyance de l'échange du Fou, réunir les Pions au centre
et les soutenir par le Roi, 5. C'est perdre bien du temps pour arriver à échanger des
pièces. 0. Voilà les Tours bien placées. 7. Mal joué. On perd la pièce et la partie.
8. La fin de cette partie est admirable du côté des Blancs. Ai.EiiNi>En.

DIX-HUITIEME PARTIE.

Jouée en 1841,

EKTU
MM. KIESERITZKY et EIIRMAXJV.

KIESERITZKY. EHRMANN. KIESERITZKY. EHRMANN. KIESERITZKY. EHRMANN.

1. c45 e 55 15. G 46 D66* 29. A 61-a A 45


2. f46 e46-f 16. G54 F68 50. A81X E8I-A
3. G 36 g 57 17. E26 o-OO 51. G 63 b63-G
4. hJï8 g 47 18. a 41 E82 32. D51X E82
5. G55 h 58 19. b42 H78 53. Hit E83
6. F 43 068 20. C68-F G68-C 34. D81X Ë74
7. d44 d64 21. D21 A 88 35. a 72 A23-c
8. G 34 e56 22. b 52 B23 56, d C3Xb E75
9. g 37 C65 23. a 51 G 76 57. D84XG E84-D
10. F65-C f65-F 24. b 62 c 62-b 58. a 82+DX E75
IL «46 f55 25. a 62-c a 61 39. II71X EC5
12. G58-h'»> B65^ 26. B52 A83W 40. D52X A43
13. d54 B44 27. B73 G84 41. D43XA d 54
14. B33 G 76 28. G 42 A75-B 42. D54d;&
gjrâ.-wi',7irr«r—TT"ï r-nTT~~iiTi -, iVw'ai ! »' ÉTST''» i ..»>» ^"""mri narsirar-nrir-,—"-rr; '. - '-.Ta
Traduction de LEWIS par WITCOMB, Tab. xiv, Var. 5, 6.

1. Ce coup aurait dû coûter la partie aux Blancs. 2. Par G 76 on gagnait le Cava-


lier. 5. Les Noirs auraient dû prendre le Cavalier immédiatement, et si alors 16 .„*
e 3<-g
et ils obtenaient une position irrésistible. 4. Mal joué. Us pouvaient forcer la partie de
deux différentes manières : 126 1148-h. Si les Blancs ne prenaient pas la Tour, celle-ci don-
nerait échec à 28. et les Noirs gagneraient facilement alors 27 - . " - 28, fjVg^y—

"* E1Û
™ FST Cl. eagnCni°° ,
« 48-n H48-A
W' Â18T 28' D48XÏÏ
<w ^ E55 G46 _
*'
Ï)57X- ™> flëXG- 5I'
Ê26
„ „
17

iI parce que les Blancs sont obliges de poster leur ltoi a une case ou il sera expose a un cchec
par la Dame que les Noirs se feraienten deux coups. Nous ferons observer cependant que si les
i Noirs avançaient le Pion avant de prendre le Pion du Fou avec le Cavalier, ils perdraient pro-
8 bablementla partie, car les Blancs donneraienten premier lieuécliecà 74 et puis joueraient It 85.
« STACSTOS.

DIXÏSEUVIÈME PARTIE.
Jouée le 17 septembre 1841,
Ï.1TBE

MM. PniUBEBT et CfcÉMEST.

PHILIBERT. CI-ÉHEXT. PHILIBERT. CLÉMENT. PHILIBERT. CLÉMENT.

1. c 45 «55 11. C37 1186 21. B66 ItfiO-B


2. f46 e46-f 12. o-oX(2)E87 22. A66-B P55X
3. G56 g 57 15. B35 C65 25. E28 A87
4. h 48 g 47 14. D54 B74^ 24. C55 E78
5. G 55 h 58 15. e 55 D85 25. D73X A77
6. F 45 G 68 16. e 64-d c 61-e 26. 1)83 A 75*
7. d44 d64 17. C04-c III6XH 27. D88X E88-I*
8. G76-f(«) G76-G 18. A16-II C76 28. A86X E78
9. F76XG E76-F 19. B45 C67 29. A88^W
10. C46-e F68 20. D43X E88

Traduction de LEWIS.par WITCOMB, Tab. in, Ver. 5,6.


18
forcément la partie. Les Blancs ne pouvaient jouer 27 £18 à cause de 27 D15 X- Ils n'a-

vaient donc le choix qu'entre I. 27, ~-^~ ou H 27, ~ Si 27, ~~,


UoiPM.
28,
Wk~
C56X
.:
et puis 29,
b,e,«,
,. facile
;;-,-
c.
., a. gagner. S,

et puis 52, £r=3


halo
-,
27. ^
E58
28,
„_ j^^-
C57-g
29,
tw. ^
Les Noirs restaient alors avec les deux Fous contre trois Pions, partie
C28
50,
_A
A68XF
£—--
Avec une Tour de plus les Noirs gagneraient aisément. Si 31,
•- /8
C •
Q
_,
31. —*-
D65X

cl le mat serait inévitable. 5. Brillamment terminé une partie très intéressante.


LK.
VINGTIEME PARTIE.
Jouée «n 1812,
EMU
MM. KIESERITZH.Y et CAI/VI.

KIESERITZKY. CALVI. KIESERITZKY. CALYI. KIESERITZKY. CALVI.

1. e45 e55 14. C24 E860» 27. 1I57X E87


2. f46 e46f 15. A15 D62 28. A75-GW D75-A
5. G 36 g 57 16.C35 D73 29. Il 15 D66
4. h 48 g 47 17. F65W b 52 30. II85X F86
5. G55 h58(») 18. b 42 B62 31. G67 C56<«>
6. F 43 II78 19. F 52 a 51 52. D66-C D56-R
7. d44 d64 20. a 31 a 41 33. G75X E77
8. G34 c36 21. F 21 C72 34. G56XD E66
9. g 37» c63 22. e 55 d54W 35. H65X E56-G
10. G46 G75 23. e 65 C83 36. F12 IDpkf*
11. B33 B74W 24. C13 D64 37. c33$$
12. E26 1188» 25. e 76-f E76-e
13. D34 F 77 26. B45<»> D73

Traduction de LEWIS
, ptr
WITCOMB, Tab. «v, Far. 5, 6.
1. Voilà M. KieserHzky lancé dans ce début, qu'il a proclamé pendant longtemps irré-
sistible. Sans partager son opinion à cet égard, nous pensons qu'après le cinquième coup
des Noirs (le Pion h58), la partie des Blancs offre une foule de ressources dont on doit tirer
un grand parti, lorsque, comme M. KieseriUky, l'on a travaillé le terrain dans tous les
sens. 2. Nous renverrons à l'article de M. Heydebrand de Lasa, inséré dans le Nou-
veau Palamède (2* série, p. 298 à 507). On voit que les Noirs Pont étudié, car jusqu'ici
leurs coups de défense sont les meilleurs. 3. Marche indiquée par M. Heydebrand, pour
faire occuper aux Cavaliers noirs leurs troisièmes cases, position où il les juge le mieux
placés pour la défense de ce gambit. 4. Retraite prématurée. 5. Coup de prudence
19

joué dans ta prévision que la ligue du Roi sera ouverte par les Blancs. 6, Temps perdu,
car les Noirs ne peuvent prendre. Ce Fou sera forcé de revenir à son point de départ.
7. Prendre le Pion nous semble meilleur que de pousser; les Noirs se seraient fait ainsi une
ouverture pour leur Tour de la Dame. 8. Coup précieux, qui réunit les deux Cavaliers
i
en attaque sur le !>.oi. Ici la partie des Blancs a un avantage de position évident. 9. Au
S
lieu de ce coup, le Cavalier, a la 67, nous semble décisif. 10. Mauvais coup, qui achève
l la déroute des Noirs; les Blancs, du reste, ont très bien conduit cette fin de partie
: ils ta
terminent par un mat brillant. LÀEOCUK.

»
VINGT-ET-UmÈMË PARTIE.
Jouée le 12 novembre 1815,

E-1TSE

MM. KIESEHITZKV et DEVIXl'K.

KIESERITZKY, DEVINCK. KIESERITZKY. DEVINCK. KIESERITZKY. DEVINCK.

1. e 45 e55 12. D54 BG1<* 25. B53 DOS


2. f46 e46-f 13. F61-B b61-F 24. c 45 ^ E87C.'
3. G56 g 57 14. D45W C72 25. B65 Au4
4. h 48 g47 15. E26 A83f*> 26. c 54-e G51-c
5. G 55 h 58 16. 1115 F 77 27. A13 D74W
6. F 43 II78 17. C35 E86t») 28. B53 D52
7. d44 d64 18. A14 d54 29. B72-C D72-B
8. G 54 e56 •
19. D42 D62 50. D64-A G46-G
9. g 57 II880) 20. D51 A8i 31. D46-GW D22Xb
10. G46 G 75 21. e 54-d c54-e 32. C24 F44Xd
11. B53 c63 22. 15 41 D75 53. D55 D24XC
r- -" "•"-"" " ""' "" ' ' •• —~"- '" " ~"

Traduction de LEWIS, par WITCOMB, Tab. xiv, Var. 5, 6.


L_B 71 aurait mieux valu. 2. Coup bien faible. 3. Coup très avantageux.
4. F 77 valait mieux pour donner de l'air au Roi. 5. Pour éviter la forte attaque, on
aurait dû pousser d 54. 6. Le meilleur coup de toute la partie. 7. Ce coup paraît
mauvais, mais aucun autre coup n'aurait probablement amélioré la position. 8. D 62
était préférable. 9. On aurait dû prendre C 46. C'est dommage de perdre la partie par
une distraction. KLISG.
23

VINGT-DEUXIEME PARTIE.
Jouée le 22 novembre 184S,
EKT1E

MM. HARRW1TZ et «REVIIdLE,

HARKWITZ. CKEVILLE. IIARRWITZ. GREVILLE. HARRW1TZ. GREVILLB.

L e45 e55 12. d 54 OOO 23. D57 G75


2. i 46 e 46-f 13. D44WÎ d 51-d 24. 1188-h 1167 M
5. G 36 g 57 14. F5i-di») E82 25. 1)46 II77-h
4. h 48» g 47 15. o-O-O F 77 20. a SI a 61
5. G55 b58 16. c 55 f 56 27. A34 D76
6. F 43 II78 17. €57«e F68 28. 1157 II57-H
7. d44 «36C9) 18.D46 F57-C 29. D57-II G 63
8. g 57 B65 19. It57-F A 86 50. B14 A 55-e
9. G65-B d65-G 20. h67« 1168 51. A84X F,7ie»>
10 B33(-> D75 21. F65-C D65-F 52. A 34 D21
11. C46 C65 22. h 77 A85 35. A35 D65

Traduction de LEWIS, par W'ITCOMB, Tab. xvr, Var. 5, 6.


1. Malgré toute la peine que nous nous sommes donnée pour trouver une défense ef-
ficace contre ce gambit, nous revenons toujours à notre avis primitif, que nous n'en trouvons
aucune. Jacniscli (vol. 2, page 213), déclare l'attaque par 4, h 48 inférieure à celle par
4 F 45. Heydebrand (p. 265) se prononce un peu moins défavorablement. Walkcr (Xeic-Trea-
lise ouChest, 5e édit., p. 12) ne l'approuve pas non plus. EnGn, Lewis {v. Tabl. xiv) la dît
probablementrnoins bonne. Les autres auteurs s'en occupent trop peu pour les mentionner,et
il y auraassezde mérite pouinoussinousparvenonsà convaincreles quatre plus savants auteurs
de l'époque. Heureusementnous en avons un cinquième aussi savant qu'eux, M. Ca!vi,quiest
presque de noire avis, et nous espérons trouver encore plus de partisans. L'espace de cette
brochure ne permet pas d'analyser soigneusement la question, mais nous en donnerons
assez de variantes pour pouvoir attendre tranquillement une rectification de la part de nos
honorables adversaires. 2.Jaenisch {vol. 2, 214) : « Ce coup, ainsi que les suivants, ont
été donnés par M. de Heydebrand dans un Mémoire publié dans le Palamède du 15 juin
1842. » Dans ce même Mémoire (page 298} on trouvera que nous avons donné nous-mème ce
coup, et nous prions M. George Walker de le témoigner.Quant à la valeur de ce coup, nous
avouons qu'il nous inquiète fort peu. Voyez le treizième coup. 5. Au lieu de cela, on
pourrait jouer C 46 et le coup suivant B 35. 4. Voilà le coup juste auquel les Noirs
peuvent répondre I. d53, IL d54-d,"IH. E82." Voiciàpeu près la suite de ces trois réponses :
rait mieux valu roquer pour pouvoir prendre plus lard avec Se Pion, en ouvrant une ligne pour
la Tour H. 6. Contre un adversaire moins fort que M. Greville, les Blancs auraientpu prendre
F05-C mais cela eût été très hasardé à cause du Pion avancé à 56. Cependant ce coup
valait autant que le coup joué, dout les Noirs paralysentl'effet parleur réponse. Selon nous, on
aurait dû laisser F en prise et jouer B 52. 7. 11 ne fallait pas pousser ce Pion , qu'on
ÏISÎ^R *^* I)44^£
pouvait rendre très utile. 8. Coup décisif. 9. Si ÏT«« ï' 32, gYT~"
L.K.
VINGT-TROISIEME PARTIE.
Jout'e le 16 novembre 1845.

EJITU
MM. IIAimWITK e* GREVILLE.

HAURWITZ. GREVILLE. 1IARRWITZ. GREVILLE. HÀRRWITZ. GREVILLE.

1. e45 e55 10.B55 D75 19. A64(*> FC8i»)


2. f46 e4G-f 11. C46 C65 20. IH4 F4GXC
3. G 36 g 57 12. d 54 CKX» 21. D4G-FW A 64-A
4. h 48 g 47 15. D44 E82 22. e 64-A D84
5. G 55 h 58 14. OOO F770) 23. B 45 G68
G. F 43 1178 15. c55 d54-d 24. B55 a 61
7. d44 e3G 10. F54-d c 65 25. c74X D73(s5
8. g 57 B65 17. D45 1188 26. e84tDXH84-D
9. GC5-B d63-G 18. F65-C f 65-F 27. II84XII

Traduction de LEWIS,par W1TCOMB, Tab. xiv, Yar. 5. 6.


1. Aulieu dece couples Noirs pouvaientjouer I. d 55, II. d 5i-d.UI. C83, IV. F68, V. G66.
calculé; 19,C57 terminait plus promptemenL 3. Au quatorzième coupla case 68 avait
bien une autre portée pour le Fou que maintenant, où les Tours blanches commencent à
dominer le jeu. Le Cavalier et la Tour du Roi noir sont condamnés à une espèce de neu-
tralité permanente. 4. La Dame occupe ici une place d'où elle menace le Roi adverse. g.
5. Ce coup fait perdre la partieinimédiateinent, mais elle Tétaittoujours, car si 25, E 81 ou 71,
26, B65-f. L. K.

VINGT-QUATRIEME PARTIE.
Jouée le 21 septembre 1843,
ESTES
MM. I*E SÉXÉCHAIi e* BEXOIT-CRAMPEL.

LE SÉNÉCHAL B. CRAMPEL. LE SÉNÉCHAL B. CRAMPEL. LE SÉNÉCHAL B. CRAMPEL.

1. e45 c55 13. B54 D84W 25. F4tC«> b52


2. f 46 e46-f 14. C57W D83 20. F32 D63
3. G56 g 57 15. o-O C65 27. a 41 a 61
4. h 48 g47 16. c 55 D74 28. A15 o-CK3
5. G 55 h 58 17. b 42 C54-B 29. A65-BW II87
6. F 43 II78 18. F54-COE B84 50. A 75 A 74
7. d4i F64W 19. D23 c 65 51. D56 E73
8. C46-e F55-G 20. e 55 II77 32. F54-c D62X
9. C55-F B63 21. F32 B65 55. E18 A75-A
10. C46 D66»> 22. C06 G66-C 34. e 75-A D35
11. C55 d64 25. e66-G 1167 55. D76-f
12. B33 C74 24. d 54 c54-d

Traduction de LEWIS par WiTCOMB, Tab. xiv, Var. 5,6.


.
1. Ce coup n'est pas régulier; car, en thèse générale, on ne doit pas placer ses pièces
23

devant les Pions du centre, parce qu'on paralyse ainsi la Tour, le Fou, le Pion de la Dame,
et en quelque sorte la Dame elle-même. Il fallait jouer d 64, ou si l'on veut absolument e 36,
coup dont quelques auteurs se promettent des merveilles. 2. Celte sortie n'est point avan-
tageuse, lia Dame sera renvoyée bientôt par le Cavalier. 3. Cette perte de temps amène
la perte de la partie. 4. Bon coup d'attaque, qui force la Dame à se déplacer; car si
Jr
C75-B,„ B66X,„B78X11
JT-^F 'G75-C Ê80— r
""~- **' .. *5M ., ., .
' .,
' car ou l,0,,rra,t
Jouer
après 19,1) 54 et 20, A 15 X *». Ce coup est inutile, mais il parait qu» les Blancs l'ont fait
dans une distraction momentanée, croyant gagner la Dame ainsi. 7. La partie était déjà
«Uns un état tel, que la perle de la pièce, duc au roc, n'a pas considérablement aggravé la
position. L. K.

VINGT-CINQUIEME PARTIE.
Jouée eu mart IMG,

EMU
MM. LÉVY et SASIAS.

LÉVY. SASIAS. LÊVY. SASIAS. LÉVY. S.1SIAS.

1. c45 c55 16. D68-F C56 31. C46 1185


2. T46 e46-f 17. C 46-e C67 52. H85-II A85-II
3. G56 g57 18. F520J B74 35. E27 A15
4. F43 g47 19. C24 B55 54. F56 A12
5. <H)!'> g56-G 20. III5 D66 55. b 42 H22X
6. D56-g D66(»> 21. B 45 B45-B 56. E16 A21-a
7. e55P) D55-e 22. d45-B D77<«» 37. C55 a 51
8. d31W F68 23. D77XD E77-D 58. b 5l-a A51-b
9. C24 G75W 24. C35X f 66 39. C44 C65
10. B33 c63 25. d 55 f 55-d 40. F25 C54
11. A15 D53X 26. C55Xf E68 41. E26 b 52
12. E18 d54 27. g 37 C56 42. C55 A21
13. D58 D64(0 28. c 33 E67 43. E35 ' A 41
14. F54-d O-oW 29. F14 h 58 44. C42 AU
15. A75-G D75-AW 50. h 48 A84 45. C64 <«)

Traduction de LEWIS,par WITCOMB, Tab. xxix, Var. 7,15.

»
1. On nous adresse cette question : Pourquoi le traducteur de l'ouvrage de M.Lewis
n'a-t-ît pis mis les deux catégories du gambit Muzio, savoir : 5, d 44 et 5, o-o ensemble ?
Nous n'avons qu'à inviter nos lecteurs à jeter un coup d'oeil sur les pages 19, 20, «482 et 185,
de ladite traduction pour les convaincre que cela n'était pas possible, si l'on voulait rester fidèle
au système adopté. 2. Cette manière de défense est considérée comme la meilleure;
24

cependant on n'a pas pu prouver d'uuc manière évidente qu'elle garantissait l'avantage aux
Noîrs. 3. Meilleur coup d'attaque, parce qu'il place la Dante dans une colonne ouverte,
dans laquelle se trouve déjà son Iloî. Par conséquent les Tours blanches gagnent une im-
portance considérable. 4. En jouant il 41, on perdrait F. 5. Coup forcé, à cause de
Il 15. 6. La variante 13, dans le Tableau xxix, finit ici, donnant l'avantage aux Noirs.
Dans l'original, IL Lewis dit (page 562) : * Les Noirs ont ccrL-iinement le meilleur jeu.»
M. Heydebrand ne partage pas cet avis, car il démontre dans son excellent Traité (pag. 528
et 329) que les Blancs conservent une foule de manières d'attaque, et que la partie ne
se gacne pas par les Noirs. 7. La prise du Fou serait mauvaise, car il en résulte

l'ouvrage dont nous avons tiré ces variantes, considère la partie maintenant égale. A
notre avis, les Blancs ont l'avantage : car ils ont une Tour (qui vaut a Pions) el deux Pions
contre deux Cavaliers, qui ne valent ensemble que six Pions. Outre cela, les Blancs ont un
Pion passé, soutenu et soutenabfc. 16, o-O vaut mieux que D 67. 8. Après cette prise,
les Noirs doivent perdre ( Voir plus bas pourquoi ). Us auraient dû jouer c 54-F.
9. C'est une faute ; en jouant C 57 et puis C 66, les Blancs gagnaient forcëmeut la partie.
Voilà pourquoi les Noirs avaient tort de prendre la Tour avec la Dame. 10. Ce coup est
nécessaire pour ne pas laisser jouer C 55. 11. D'un commun accord, ta partie fut
abandonnée comme nulle. En effet, les Noirs, quoique avec l'avantage de l'cchauge, ne
gagneront qu'après une longue et pénible lutte. L. K.

VINGT-SIXIEME PARTIE.
Jouée en 184
,
EKTU
MM. MICHELE*, et KIESERITZKY.

MICHELE*- KIESERITZKY. MICHELEX. KIESERITZKY. HICHELtX. KIESERITZKY.

i. e45 e55 10. E26 d64OE 19. D35 E74


2. f46 c46-f 11. G76-f 1186 20 F54 A85«
3. G56 g 57 12. G57 D27X 21. A16 C45X.B
4. F43 g 47 13. E35 F68 22. F45-C 1156
5. G55 D48X 14. E34 B63 23. D36-II g36-DG»
6. E16 e36(») 15. a 31 F57-G 24. F56-X A65
7. d44(») G66W 16. C57-F G 45-e « 25. d 54 B55X
8. B35C+) F77."> 17. DIS C56 26. E45 h58
9. g 37 D38X 18. B45-G c 26 27. d 65XA E85C«<>)
25

HICHELEX. KIESERITZKY. MICHELE*. KIESERITZKY. MICIIELEX. KIESERITZKY.

28. C66 h 48 52. E66 Dlti-A 5(}, D65X E53


29. C55-IJ d55-C 53. F67-X E81 57. b 42X E44
50. E55-d hS7-g 51. d75X E74 38. D55X E13
51. h 58 1)18-11 i«) 55. d SJ+DX E«i 39. F 76^

Traduction de LEWIS Tab. xxxii-xxv.


,
1. Le gambit Cochrane, constilué par ces six premiers coups, donne naissance a des posi-
tions qui se distinguent par leur originalité. On verra, dans le courant de relie partie, com-
ment les deux Bois et les deux Dames se trouvent, sous une attaque masquée, couverts par la
même pièce. On verra plus lard la Dame noire dans une espèce de cage, forcée de se sacrifier
sans que l'adversaire soit bien disposé à la prendre. Eu tlièse générale, la défense de ce beau
et brillant joueur est reconnue bonne ct victorieuse, bien que nous ayons beaucoup d'ob-
servations à faire aux savantes démonstrations de MM. Heydebrand, Walker et Lewis. En
Amérique, M. Ernest Morphy s'est créé un grand mérite par ses découvertes dans cette
partie. 2. Meilleur coup, approuvé par feu de Labouritonnuis dans son Palamède
(vol. III. page 280). 5. M. Morphy croit, par ce coup, avoir détruit l'cITet du d 41.
4. La seule et juste défense du Pion attaqué. 5. Coup traître qui vise à 44. Le Boi
blanc se trouve souvent, dans celle partie, à la case 17 sans avoir roqué ; il serait donc exposé
à un échec du Fou à 44 qui pourrait devenir mortel, comme le démonlicul plusieurs va-
riantes des tableaux cités ci-dessus. 6. Les Noirs ont le choix entre différents coups, dout
nous croyons le roc le meilleur. 7. Ce sacrifice n'est point hasardé, puisque l'on rattra-
pera quand on_ le voudra la pièce donnée. 8, M. Heydebrand a parfaitement raison en
disant que B 75 sauvait la partie noire. 9. Les Noirs gagnent la Dame, mais, hélas! la
leur, renfermée par ses propres Pions, reste impuissantejusqu'à la fin de la partie. 10. Si
le Boi se mettait ailleurs, le Pion allait à Daine, 11. Cette phase de la partie est tout-à-
fait singulière. Los Blancs se laissent prendre les deux Tours, cl font mal avec un Fou ct
un Pion, soutenu par leur Boî, contre une Dame ct trois Pions avancés jusqu'aux deuxième
et troisième rangs de l'adversaire. Même en prenant 51, D16-A, les Noirs perdaient encore,

VINGT-SEPTIEME PARTIE.
Jouée le 27 novembre 1845,
ESTRE
M. HARRWITZ et GREVILLE.

HARRWITZ. GREVILLE. HARRW1TZ. GREVILLE HARRWITZ. GREVILLE.

1. c 45 c55 3. G 56 g57 5. d 44 d6l


2. f 46 e!6-f 4. F 45 F77 0. c 33 h 68
1
IHHKWilZ. GREVILLE. IIARRWITZ. GREVILLE IIARRWITZ. GREVILLE.

7. 1)52 D75 li. A15 G 75 *> 21. E16 G 48


8. O-O 1174 15. h 48 G 67 22. 1126 D18Xi0
9. B51 B62 16. h 57-g h57-li 23. E25 C47X
10. C24 B43-FW 17. G57-h(* 1)57-G'«) 24. E31 D28
IL B45-B C65(*5 18. D81XA E75 25. l)75Xcn)E60
12. D72-b D84 19. D7I-a D37 26. D64Xd E57
15. il 54 C74 20. 1156 D28X 27. C46Xe

Traduction de LEWIS, par WITCOMB, Tab. six, Var. 10-18, Tab. xxxi, Far. 1-8.
d 54
1. Nous aurions préféré jouer 10, —^ car si 11, H~T= et plus tard rr^j les Noirs

acquéraient une position formidable. Et si 11, r— et ensuite p? 2. Ceci est une


fiute. Les Noirs ont bien calculé qu'ils allaient attaquer la Tour en prenant le Cavalier;
mais ils ont oublié que la Dame prenait leur Tour par échec, et que par conséquent la Tour
blanche pouvait se sauver. 3. Le jeu était de faire Dame pour Dame, en jouant 14 D 82
pour occuper les Blancs du côté de la Dame. Par cette nouvelle erreur, les Noirs s'obligent
à défendre en même temps leur Tour A et le Pion g avec leur Dame. 4. Voici la preuve
de ce que nous avons dit dans la note précédente. 5. Les Noirs semblent avoir fait tous
leuis coups à dessein,pour former une attaque qu'ils considéraient probablement comme écra-
sante ; ils se trompent. 6. Spes ultima Trojmt illusoire comme les autres. 7. Ce coup
est ce que l'on appelle le commencement de la fin. L. K.

VINGT-mUTIÈME PARTIE.
Jouée le 15 juin 1M1,
(Mit
MM. ROUSSEAU et DUMOKCMEAU.

ROUSSEAU- DUMONCHEAU. ROUSSEAU. DUMOSCHE*U. ROUSSEAU. DUHONCHEAfJ.

1. e 45 e55 9. D52 D75 17. A15X G75


2. f46 e46-f 10. B24 b52 18. F 45 C65
5. G56 g57 IL F 54 C74 19. D25 o-O
4. F 43 F77W 12. G 22 A82 « 20. h 48 156
5. d44 B65 15. a 41 B84 21. F 34 B76
6. c33 d64 14. a 52-b a52-a 22. h 57-g h57-li
7. O-O h 68 15. e55 c63(«) 23. c 43 a 43-c
8. b42 a 61 (« 16. e 64-d D64-e 24. F43-a C43-F
27

ROUSSEAU. DUMOXCHEAU. ROUSSEAU. DUHOXCIIEAIJ. ROUSSEAU. MMONCHEAU.

25. B43-C D42-bW 50. CX6-H D44~Xd 55. III5 1)58;»'


26. C51 1)52 51. D26 F55-B 56. 1I55-F 1128 X
27. C75-G h 47 52, C55i<> D5i 57. E16 D18X
28. G55 B55-G 53. A14 b 57 58. C17
29. B55-B D54S«! 51. 1)25 D76

Traduction de LEWIS, par WITCOMB, Tab. xxx, Var 10-18, Tab. xxxi, Var. 1-8.
1. Après avoir joué 5 g 57, on ne peut pas faire mieux que de répondre à 4 F43
par F77. En jouant 4 g 47 on se lance dans les gambits Muzio, Cochrane, Salvio. tous
très dangereux pour le second joueur, bien que la théorie n'ait point décidé si ce dernier en
doit périr. 2. Faible. JT-T=- pouvait être joué en pleine sûreté; car si 9,.,,, ,.
10, —-—
/..„H56-C\ Jn
(6,,0'ïr75—] 41-B
10'B44^ll'ïT4TXcetPU1S,2'FÎÎ-r
., i
, . ,k, ... 1)14,51.26
Ma,ssH,'B65
M.
etsitl,n_,—— 5. Nous aurions préféré jouer pour pouvoir roquer. Les deux
-r—^r
Tours se défendraient alors. 4. Pour avoir hésité trop longtemps à sortir G, Les Noirs
s'exposent à un grand danger, vu que la colonne dans laquelle se trouvent leur Roi cl leur
Dame sera bientôt ouverte. 5. Faute qui fait perdre une pièce. Jusqu'ici les Noirs avaient
encore assez bien joué, et leur partie était meilleure que celle des Blancs. 6. Celte com-
binaison n'est pas très heureuse. Les Noirs, déjà plus faibles, n'ayant que deux Pions contre
une pièce, perdent encore la valeur d'un Pion en donna ni la Tour pour une pièce et un
Pion. 7. Bien joué. 8. Coup de désespoir, sans mérite aucun. L. K.

VJNGT-NEUVIEME PARTIE.
Jouée le 28 dérembre 1815,

MM. DESLOGES et IIARRWITZ,

DESLOGES. HARRVAITZ. DESLOGES. IIARRWITZ DESLOGES. IHRRWITZ.

1.e 45 c55 9. O-O B74 17. G 58 G 55


2. f 46 e4(i-r 10. ail B62 18. C55-G C58-G(*i
5. G 36 g 57 II. F54.SJ C65 19. C2i B35
4. F 45 F77HJ 12. d51;« «•
51-d 20, F7«XfWK8f
5. h 48 ht» 15. e54-r B51-e 21. il 15 1)57
6. c 33 d01 14. F45 G 66 il 1125 C27-g
7. d 41 c63 15. h 57-g Ii57-h 25. C 55-B H18X
8. D32 D75 16. G57-h 047 2t. E26 1)57$$:
28
Traduction de LEWIS, par WITCOMB, Tab. xxx, Vur. 10-18, Tab. xxxt, Par. 1-8.
1. Tous les auteurs tombent d'accord en considérant celte défense, dite la Philido-
ricnne, comme la meilleure contre le gambit ordinaire. Les excellents Traités de Bilguer-
Heydcbrand, deJaeniscb, de Lewis, de Walker prouvent suffisamment que les Noirs
conserveront non-seulement leur Pion de plus, mais aussi une position forte et iné-
branlable. C'est d'autant plus étonnant, que ces mêmes Traites font si peu de cas du
gambit du Pion de la Tour, dont nos lecteurs ont trouvé quelques parties dans les N"* 15 à 24
de cette collection. Quant à nous, nous saurions beaucoup de gré à quiconque nous
apprendrait une défense sûre et efficace. 2. A partir de ce moment, on peut regar-
der les Blancs comme hors d'état de combattre. Le Fou étant obligé de rentrer pour ne
pas être pris, laisse une case d'attaque pour CNoir. Ces temps, que les Noirs gagnent,
doivent leur assurer le gain de la partie. 3. Le coeur sensible de notre honorable col-
lègue Desloges ne pouvait résister à la tentation de se préparer une attaque contre la Dame
et le Roi, en mettant sa Tour à 15. Celte espérance était trop douce et trop séduisante
F si ii
pour ne pas sacrifier, quoique inutilement, un petit Pion. 4. Bien joaé, si 19, foTgvffi
.
». „..
Piège . . si. „.
adroit, 20. n'fofr 21,
D76XO
„, g-fr£ft" M 22,
C55-B
L
, ..h.
~
TRENTIEME PARTIE.
Jouée en décembre 18)3.
tSTKE
MM. KIESERITZKY et DESLOBES.
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KIESERITZKY. DESLOGES. KtESERITZKY. DESLOGES KSESERITZKY. DESLOGES.
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M...M.^MMMÉMHM«MMW. 4VM^M.WMMM«MMaMM^W.««MHMMMaM^. ,MMnMHaa,^HHBHMMMMMI^MMMMMMNMM

1. e 45 «55 10. D52 B63 19. G 26 G 47


2. f 46 e46-r - 11. c53 C74 20. G47-G DI4X
5. CSG F75 12. B5I B44-d 21. E26 D18-D»
4. F 45 F48X<13 13. D72-b C63W 22. D35 liBSW
5. K16 F75 14. D6I C45-C 25. b 52 DM
6. G 55 GC8 15. c 41-B il 54 24. G 68 X n; g 68-G
7. D58 o-O 16. G 26 d 43-F 25. C22 II 47
8. d 44 d61 17. G 45-C FSl-R 26. 1)88;^
9. GSf C47 18. DSi-F I)4l-c

Traduction de LEWIS, par WITCOMB, Tab. xxxi. Var. 15.


1. Cette entrée de partie est de Cunningham. Philidor, l'auteur de la Méthode parfaite, lui
donne plusieurs belles variantes. Connaissant le génie du joueur des Noirs, nous ne sommes
point surpris de le voir se rencontrer avec nos maîtres ; cependant il ne possède rien des
livres. 2. Evidemmentles Noirs se trompent, celle attaque est fausse, une pièce est perdue,
ils oublient l'imposante force de l'adrersaïre.S'ils eussent joué sagementle Cavalier Bà 65, il
nous semble que la partie devenait belle ct forte. 5. Il eût mieux valu prendre le Cavalier,*
car la Dame à celle case devient impuissante à secourir son Roi. 4. Mauvais coup qui fait
perdre immédiatement. Il fallait jouer D 14, afin d'opposer une persévérante défense.
5. Coup savant démontrantque le joueur sait prévoir de loin. SASUS.
29

TRENTE-ET-UNIÈME PARTIE.
Jouée en novembre 1811.

E*TM3
MM. ROUSSEAU ct KIESERITZKY.

ROUSSEAU. KIESERITZKY. ROUSSEAU. KIESERITZKY. ROUSSEAU. KIESERITZKY.

1. c45 e55 12. c 55 G68 23. E23 A86


2. f 40 e.46-f 13. g37w C56 21. G 56 E81
3. G56 F 75 14. C68-GW C54XF 25. B55 1155
4. F45 F48X 15. D34-CC) II68-C 26. G 55 A26X
5. E16C) F 66* 16. E25*) r66('« 27. E12 A22XI»
6. c 55 F75 17. c 60-f <«»> II06-e 28. E22-A D3IX
7. d44 d54 18. D78 D64 29. E12 D42X
8. F 34* g 57 19. D58Xh E74 39. E15 D53XB
9. h 48 g47tV 20. D47Xg H65XH 51. £14 BIIXA
10. G 28 Ii58;s; 21. £31 B4i-d« 52. E25 D2IXa
IL C46-c B6S 22. c 44-B D61X 55. EI4 D52X 1"

Traduction de LEWIS, par WITCOMB, Tab. xxxi, Var. 15.


I. Beaucoup mieux que g 57; les Blancs regagnent le Pion, que l'on ne peut plus dé-
fendre à la suite. 2. Cela a l'air de perdre un temps, puisque F est forcé de se retirer le
coup suivante 75; mais cela n'est pas ; le but est de faire avancer le Pion du Roi, pour
empêcher que les Blancs aient deux Pions au centre l'un à côté de l'autre. 5. Mieux
qu'à 32. Le Pion de la Dame adverse une fois pousse deux cases, le Fou n'a rien à faire
pour le moment dans cette ligne, et il aura masqué le Pion du Cavalier. 4. Pour
défendre un Pion. 5. Deux Pions sont attaqués; les Noirs doivent défendre celui du
Cavalier, car ils ne peuvent défendre l'autre. 6. Les Blancs font bien maintenant
de défendre leur Pion. 7. C'est échanger deux pièces mat à propos; ce Cavalier ne gê-
nait pas du tout. 8. Par ces échanges de pièces, les Noirs gagnent une forte attaque.
9, 11 aurait mieux valu sortir le Cavilicr de la Dame, et jouer son Roi sur la case après,
ou lorsqu'il sera attaqué. 10. Pour avoir le champ libre. 11. On n'aurait pas dû
prendre ce Pion; il aurait peut-être mieux valu jouer la Dame 56. 12. Les Noirs
sacrifient deux Pions pour dégager leur Tour ct former une attaque. 15. Un sacrifice très
à propos ; très bien joué; il fera gagner la partie. 14. Celte fin de partie est admirable.
I<cs Noîrs se Irouvciit exposés au mat depuis le vingt-siiiêmc coup, et font mat eux-mêmes
par une suite d'échecs. C'est un problème. Mal en huit coups. Suite d'un sacrifice fait à
propos. ALEVàSDER.
50

TRENTE-DEUXIEME PARTIE.
r
Jouée en novembre 1815.
EftTKE
MM. MEVIJVCR et KIESERITZKY.

DEVINCK. KIESERITZKY. DEVINCK. KIESERITZKY. DEVINCK. KIESERITZKY.

i. e 45 c35 10. C46-cW g56-G 19. B62 B44-d


2. f 46 e46-f H. D56-g h 58 20. D72-b D56X
5. G 56 F 75 12. e 61-d c 64-e 21. E17 A 85
4. F 45 F48X 15. A 15 E86^ 22. E28 G 66
5. EIO F66 14. CGi-cW H78 25. II16 G47X
6. c55 F75 15. C 55 B65 21. E17 F55t*
7. B55<»! .164 16. B54 C65 25. II56-D(,: B56X
8. d44 g 57 17. C7S 1)741» 26. E18 A15Xl8!
9. h 48 g 47 18. A65-G B65-A 27. F16 G26$g:

Traduction de LEWIS, par WITCOMB, Tab. xxxi, Var. 15.


1. Faible ; pousser d 44 était préférable. 2. Sacrifice qui donne une ellaque, il est vrai,
mais pas asses forte pour compenser la perte d'une pièce. 5. E 86 est moins bien que
H 78; avec ce dernier coup on évitait la perte du Pion à 64. 4. Meilleur coup.
5, Prendre C 54-B amenait une liquidation immédiate et une partie tout à l'avantage des
Noirs. 6. Très bien joué. 7. Faute énorme qui mène droit au mat: C64X sauvait
pour un instant la partie. 8. Perte réelle d'un temps, puisque l'on donnait le mat de suite
en jouant G 26 ; ce n'est, du reste, une faute que pour un aussi habile joueur. Lévv.
TRENTE-TROISIÈME PARTIE.
Jouée en tiovembi* 1811.

MM. ROUSSEAU ET KIESERITZKY.

ROUSSEAU. KIESERITZKY. ROUSSEAU. KIESERITZKY. ROUSSEAU. KIESERITZKY.

1. e 45 c55 10.B58 F 75 19. G55-b B44


2. F 43 G66 U. C21 E780» 20. E13 F42
5. B53 045-e 12. O-O-o a 51 21. R57X<S! h57-B
4. F76Xf E76-F 15. G 25 1*52 22. D38X K87
IL B45-G(«) 1)65 IL IH7 h42 (23. f 57-h A61
6. d34 cl 51 15. g 47 1186 j 21. D58 F5S-G
7. D56X E87 16. D57 a 41 25. 167^ A67-f
'
8. B57 D74* 17. f 46 a 51 20. D67-A F21-C
9. c55 h 68 18. 1.52»; b35-c 27. 1137^; D76

- ' — '— ' —' " —— *-—,-


31

Traduction de LEWIS, par WITCOMB, Tab. xtu, Var. 10-17.


1. Les Blancs ont bien empêché le Boi de roquer, mais rc n'est pas si désavantageux qu'on le
croit. 2. Les Noirs préfèrent, avec raison, enfermer le Fou blanc que le Fou noir. 5. Voilà
1,1 Tourdégagée et le Roi bien placé. 4. Les Blancs ont laissé trop avancer les Pions du côté
de la Dame. 5. Un sacrifice qui ne mène à rien. 6. H aurait mieux valu reprendre le
Fou. 7. Les Blancs abandonnent. Celte partie est bien jouée des deux cotés. Les Noirs
étaient trop téméraires dans leur attaque. Les Blancs, par de fortes ctjsages combinaisons,
ont formé une contre-altaque non moins téméraire. Gloire au vainqueur ! respect au vaincu !
ALEXAMIER.

TRENTE-QUATRIÈME PARTIE.

Jouée le 19 juin 1811,

ESTkt
MM. ROUSSEAU et CALVI.

ROUSSEAU. CALVI ROUSSEAU. CALVI. ROUSSEAU. CALVI.

1. e45 e55 IL b42 F62 21. F63-B D63-F


2. G 56 B63 12. C24 r 66 22. 1)24 G 560)

5. d44 c44-d 15. G65-C D65-G 25. 1115 H15XH


4. F43 D66^ 14. a 41 a51 24. A85
A15-11
5. G57 G68 15. 1)15 a 42-b 25. A85XA D85-A
6. o-O F 53 16. C42-a d 54 20. DM g 67
7. f46* d64 17. a 51 F 71 27. C24 c53*
8. h 38 C65 18. a 61 h 62 28. D56
9. F 54 ooc 5: 19. B51 d45-e
10. a 51 D75 20. F45-d 1185
_ ,
I
_____________„_ „
Traduction de LEWIS, par WITCOMB, tab. XLVH, Var. 4, 5.

1. Nous trouvons que ce coup est nul et sans aucune portée. 2. Ce. coup est imprudent ;
les Noirs, en poussant les Pions par échec, gagneraient définitivement le Pion, et auraient
une position très bonne. 5. Ce côté du roc est obligé ; en général on fait bien de roquer,
quand on le peut sans danger dit côté opposé au Roi adverse ; cela donne presque toujours
lieu à de belles parties, à de belles combinaisons. 4. 11 eût été mieux de porter la Tour
à 55 ; la position des Noirs devenait forte. 5. Faute indigne d'un professeuraussi savant ;
sans doute sa main n'a pas obéi à sa pensée. VMIXEMIET,
32

TRENTE-CINQUIEME PARTIE.
Jouée le 10 août 1SÎ5,
EKT&K

MM. WITCOMR et KIESERITZKY.

WITCOMB. KIESERITZKY. WITCOMB. KIESERITZKY. WITCOMB. KIESERIIZKV.

1. c45 e55 13. D64XK D75 25. D23 A83


2. G56 B65 14. D24 G66 26. D22 B34
5. d44 «44-d 15. CSlts) h 52 27. D25 B13
4. F43 F42X 1«- «55 G45 28. D22 D35X
5. c53 e53-c 17. D34 d54 29. E18 B54
6. O-O c22-b 18. F54-il c 51-F 50. A 51 B26X
7. C22-c E86 19. D54-c C72 31. E17 B58X
8. D5I D75 20. D52-b h 58 52. EI8 D17X
9. G57 B84 21. D31 D57W 53. 1I17-D B26X
10. a3K«) c65 22. a 52 X E87 34. D2G-B G20-D^
11. D44 D57-G 25. f 56 A 84
12. a 42-F B65 24. C64 B46
J

TVadnclion de LEWIS, par WITCOMB, Tab. XIAH, Yar, 6-16. Tab. XLVHI, Var. 1-14.
1. B 35 valait mieux, mais le meilleur coup était f46, car bien que les Noirs pussent
Taire l'échange des Dames, ils resteront dans une position très gênée, ce qui rendrait égale
la partie t. 2. 11 fallait prendre B pour pousser ensuite f 46, ce qui leur aurait donné une
très forte attaque; en donnantéchec ils perdent des temps précieux. 3. B33 valait mieux
pour ne pas laisser entrer le Cavalier, Par le coup Ç3I et les suivants, les Noirs se dégagent
de plus en plus et l'attaque disparaît 4. Ce coup est très bien joué, car maintenant les
Blancs sont réduits à la défense, et puisqu'ils ont une pièce de moins leur partie est perdue.
HARRWITZ.

1 Nous croyons erronée celle assertion, car une fois les Dames échangées, les Noirs
se tireraient bientôt de l'embarras, qui est en effet plus illusoire que réel. Voici la preuve :
12,
|f-
pas empêcherque leuradversairene conserve toujours ses deux Pions de plus. III. 1Lw?i.,.Q«

lerés«lUtcommeci-devan,lV.ll. 1^-12, |f»- V. 11.


gg^
12, srrç-— et les Noirs gagnent encore l'échange. L. K.

TRENTE-SIXIÈME PARTIE.
Jouée le 3 janvier 1816;
EKTKS
MM. HARRWITZ et V1TZTIIOI.

HARRWITZ. VITZTHUH. HARRWITZ. VITZTHUM. HARRWITZ. VITZTHUH.

1. é45 c55 12. D43 F55W 23. E17 c 44~G


2. G 56 B63 13. C35 b52 21. II16 c3f
3. d44 e44-d 14. D53 b42 25. II26-G c25-F
4. F 45 F42X 15. D43 B25X 26. B24 A83
5. c53 e33-c 10. F23-B F55XX 27. DI5 C34
6. O^O e23(») 17. E48 c53e) 28. B56 A23
7. D23-e d64 18. 1114 F 44 29. D12 1185
8. G 57 G6SW 19. D13 d 55-e 50. g 37 D35
9. f4G O-O 20. r55-d D62 31. BI5«) AÏS
10. *55t3) C66 21. GS6 G47 —
4L F31 B44 22. G44-F G26X

Traduction de Lswis, par WITCOMB, Tab. xwm, Yar. 1-14.


1. Sur le sixième coup des Noirs dans la partie écossaise, les auteurs ne sont point d'accord.
Presquetousblàmente22-b. Labourdonnaïs s'exprimée cesujeldanslesteruiessuiva»ts:«En
prenant ce Pion, les Noirs mettent en attaque le Fou de la Dame de l'adversaire. Au lieu de
ce coup ils devaient jouer d 61. » Quant à nous, nous croyons 6. G 66 le meilleur coup;
mais nous ne sommes point convaincu que e 22-b fasse nécessairement perdre la partie.
M. Georges Walker (page 54 de son Traité) soulève le premier des doutes 4 cet égard, en
appréciant la différence matérielle qui existe en faveur des Noirs. Mais il faudra alors jouer
C 22
7, p^g- M. Heydebrand {page 94, var. 13, n* I) fait une longue observation là-dessus,
qu'il termine par ces paroles : « En pratique on se convaincra bien facilement de la difficulté

prouvé «la.
^^
qui fera presque toujours perdre le second joueur. » Notre pratique ne nous a nullement
2. Si8,g^- 9, §|jr|p 10, pf*^ H. «*,es&!»««, •*?»**at«ir
34

nigagwe le Pion sacrifié, lygagiienl aussi la pièce. 5. Prématurément poussé, puisque le»
Koirs mettent une pièce ée plus en jeu en attaquant la Dame. 4. Très bien joué que de
conserver «c Fou dans l'heptagonale. 5. Les Noirs ont parfaitement bien conduit leur
partie. Au ftéïi de ce dernier coup, ils auraient mieux fait de prendre fout de suite D55-e.
NOTA. Par une méprise inconcevable, cette partie a été imprimée dans le Bell's Life du
& mars 1846, comme jouée par M. Uarnvitz sans voir l'échiquier, contre un fort joueur. Nous-
avons cru accessaire de rectifier celte erreur. LK.
TRENTE-SEPTIEME PARTIE.
Jouée le 10 wlobre t$12r
Extan
MM. CALVI et KIESERITZKY.

CALVI. KIESERtTZKY. CALVI. KIESERITZKY. CALVI. KIESERITZKY.


1. c45 cB5 20. 114» h6S 39. f76x E76-1


2. G36 B63 21. 1138 D46 40. H78X E65
5. d44 e44-d 22. F52 E78 41. H71-a E55
A. F43 F42X'" 23. E17 D57W 42. E26 c44
5. c33 c33-c 24. D25 1187 43. E25 A65
6. O-0 G66 25. A14$) A84 44. E54 E46
7. a 31 F64W 26. D26 b62 45. II76X E57
8. B33-C OO 27. A15 d54 46. II78 A64<«(>
9. C57 F55 28. F23 D47 47. a41 b37
10. B54 d64 29. e 51-d c54-e 48. h57-h E47
11. G55-F B55-G 30. A55-BW g55-A 49.\b42 E37-li
12. C66-G g66-C(î> 31, H57 D44« 50. a 51 b51-a
13. F52 C65 32. 166X HW 61. b 51-b A61
44. f46 B67 33. D41-D g44-D 52. E44-c E46«*
15. f56 C54-B 34. 1147 A64 53. E34 T57
16. F54iC B55 35. H44-g E87 54. II76X E47
17. t>58 c63 36. F67-11W f 67-F 55. E25 A51-b
18. 1146 D62X<*> 37. H48 h58 56. E26
19. E18 D55 58. g 4700) b.47-g SSS
Htti. nitt—sSfl—ce r-riirri-mirr-tiT tmi T'i'i'r mi l'i' i "i")' "-ri r s_aes__a_asiaaB_aOE__
1 ' 1 i

Traduction de LÏWIS par WITCOMB, Tab. XLVIU, Var. 1-14,


1. Labourdonnais-ditque celte défense est mauvaise, mais son opinion n'est pas appuyée
par des démonstrations ; nous pensons que celte défense, sans être la meilleure, n'est pour-
tant pas mauvaise. 2. Rien n'obligeait le Fou à se retirer à cette case; ce coup nous
paraît mauvais, parce qu'il gêne le jeu des Noirs et retarde la sortie de leurs pièces.
3. l*s Noirs se laissent doubler un Pion pour ouvrir une attaque sur le Roi des Blancs; cette
35
ouverture cependant peut servir contre eux. 4. Ici les Noirs refusent du.gagner la pièce,
et ils ont raison ; car ce temps permettrait aux Blancs de prendre une position formidable,
qui compenserait au-delà la perte du Fou. D'ailleurs, les Noirs seraient plus, tard forcés .de.
rendre la pièce, et leur jeu serait plus mauvais. 5. Les Noirs offrent l'échange dcs.Dames.
é> Les Blancs
pour réunir leurs Pions et forcer la Dame blanche à abandonner l'attaque.
avaient ici la remise; en attaquant la Dame avec leur Tour, ils onl espéré mieux, quoique les
Noirs eussent un Pion de plus, qui, à la vérité, était doublé. 7. Ce sacrîlÎGeèst mauvais,
et les Noirs, en prenant celte Tour, ne jouent pas le coup juste ; ils devaient prendre l'autre
Tour avec leur Dame; les Blancs ne pouvant pas reprendre étaient obligés de jouer leur
Tour à la c. 35, sous peine de perdre leur Dame ; les Noirs alors prenaient II 27»g,par échec
au Roi et à la Dame; celle-ci était forcée de prendre la Tour, et la Dame noire prenait A55
par échec, restant arec l'avantage d'un échange, 2 Pions et l'attaque. Si les Blancsn'ayaient
pas ramené leur Tour à la c. 55, les Noirs prenaient H 27-g ; les Blancs, forcés de reprendre
<leleur Dame, la mettaient sur la ligne de leur Roi cl la perdaient, les Noirs jouant A 87.
8. Maljoué ; on avait d'autres cases où placer cette Dame ; il fallait éviter de faire doubler
les Pions du centre. 9. Les Blancs ont bien profité de la faute de leur adversaire ; la partie
devient ici parfaitement égale. 10. Bien joué ; ce coup a pour conséquences d'isoler les
Pions des Noirs. 11. La partie est dans une position de remise; il n'ya qu'une faute qui
puisse la faire perdre. 12. En cherchant à gagner la partie, les Blancs l'avaient com-
promise; dans cette position les Noirs devaient gagner: en jouant leur Roi à la c. 46,, ils
fout faute et donnent la remise. LAROCHE.

TRENTE-iiUlTIÈME PARTIE.
Jouée te 20 octobre 1845,
EMKC
MM. CREVIMLE ct HARRWITZ.

GREVILLE. HAKKWITZ. GREVILLE. IIARRWITZ. CHEVILLE. UARKWITZ.

1. c45 c55 12. 0-0<» D 43-c 23. DS6X E?"


2. G 36 B65 13. D72-b A85 21. 1.52 D53
3. d4i e44-d 14. B51 C5I 25. E18 I155W
4. F43 F53W 15. f 36 D65 2G. b 420) DI2-b
5. G 571*) G68 16. C21 a 51 27. A53-11 d 55-A
6. G76-f G76-G 17. A15 B55 28. l*55Xd E76*
7. F76£<G KÏG-F 18. D7I C43 29. 1115 D62
S. D58X g G? 19. B43-C D43-B 50. h 48 A86
9. D53-F d64 20. C51-a(5) 1)63 51. 1145 B63
10. D45X CC5 21. D72 B51-C 32. It46x E87
H. D52W D48 22. D45 1185 53. D65X E77i*>

Traduction de LEWIS, par WITCOMB. Tab. XLVIH, Var. 15-17.


1. Le meilleur coup de défense qui donne l'avantage aux Noirs est 4 F 42 xTCepcndant
36
4 F 53 n'est pas mauvais.
2. Cette manière d'attaquer est inférieure à celle par c 35,
commerobservetrèsjustementM.Heydebrandtp.OSjnoteej^ûildit^SiS.-gg-e, j,^^-
7. D 54 X» le coup juste pour les Noirs serait 5. c34. » Quant au reste de cette assertion,nous
ne croyons pas qu'il serait absolument nécessaire d'abandonner le Pion. On pourrait
jouer5. DCGou 5.G66, elle Pion ne serait pas perdu, du moins pas immédiatement.
5. On pourraitjouer 11. D 25. Voir la partie suivante. 4. Les Blancs pouvaient défendre,le
Pion par B 24, mais ils ne voulaient pas enfermer leur Fou. 5. Faute qui fait perdre une
pièce. 6. Ce coup ne vaut pas grand'cbose;nous aurions conseillé 25. B 65. 7. Excel-
lent coup digne d'un Mac-Donncll; par cette manoeuvre ingénieuse, les Blancs se tirent
d'affaire. 8. lies Blancs ont racheté par la lin ce qu'ils avaient perdu au commencement.
L.K.
TRENTE-NEUVIÈME PARTIE.
Jouée le SI mars 1846,,
EH.TU
MM. I,KVT et SASIAS.

LiîVV. SASIAS. LÉVY. SASIAS. LEVY. SASIAS.

" ' '


-
ÛJ 'I" "' ' '

1. c45 c55 15, f46


C56 25. 1144-c A 22
2. G 56 B63 14. D43X D65 26. 1560 g56-f
5. d44 e44-d 15, D65XD C 65-D 27. e 56-g C56-e.
4. F 43 F53 16. C24 * B75 28. A16 E65
5. G57 G68 17. c 53 cSSO 29. g 47 C67
6. G76-r G76-G(0 18. B5K*) a 61 30. C42 1163
7. F76-XG E76-F 19, B23 • B63 31. 1146 1123
8. D58X g 67 20, HS6 A83 52. H26 C45
9. D53-F d64 21. c 44-e B44-C 55. H23-1I A23-II
10. D43X G 65 22. B44-B c44~B 31. A 26 A26-A
H. D25tf) D66 25. 1151 A23 55. E26-A0)
|
12. O-O 1185 24. b 52 1183 SSS

Traduction de LEWIS, par WITCOMB, Tab. mm, Var. 15-17.


1. Nous conseillons à nos lecteurs de bien examiner la seizième variante dudit tableau ;
seulement nous, ferons observer que nous aimerions mieux 8, G 76-6 que 8,F33]Xb.
2.
D 52
ii ——*-— ne serait
o II, .. pas mauvais. S. Si -m
o-1»
17, —çr- 18,
1156
io 1*52.
io -zrpr 1», xu; • 20,
c43
,,. frsr—
21, 33 et les Blancs gagnent le Pion.
D 4. 0"n aurait dû prendre c 44-c._
5. Si 26, ,;^ 27j jrjs— 6. la partie fut abandonnée comme nulle, cl, en effet, un
autrerésulltl ne pouvait être obtenu, bien que les Noirs gagnassent un Pion en jouant G12.
L.K.
57

QUARANTIÈME PARTIE.
Jouée le 30 septembre 1842,

Kins
MM. CAIiVI ct KIESERITZK-.
Hin^-irrinnil»!—— M il —i.n ________!,,! g, i ___^____r—m un l -1L11'- I ' '»_______» ' _.....,.™""if

CALVI. KIESERITZKY. CALVI. KrESERITZKY. CALVI. SIESERITZKY.

1. e45 .e55 10. F65-C 165-F») 19. 146 a 51


2. G36 B63W 11. D58X D67(«) 20. e54-dd) b54-et«)
3. d44 o44-d 12. D67XD h67-D 21. b52 a41
4. G 44-e F53W 13. C 57-g E76 22, A 25 A51(9>
5. G63-BC5) b63-G 14. B24 d54 23. 1115 À5î-b
6. F 45 d64 15. c 53 G66 24. A65Xf E77
7. o-O C65 16. C66-G E66-C 25. A75X E68
8. F 32 D66 17. A15 H58 26. g47(«» H48
9. E18 g57W 18. b42 F62 27. h38(») —«
l '"-
- ' '

Traduction de LEWIS par WITCOMB, Tab. tut.


,
i.Le meilleur coup. 2. Le coup indiqué par les auteurs, je le considère comme étant
le coup juste. 3. Ce coup n'est pas bon. Il a pour but de faire doubler un Pion aux Noirs,
Pion qui viendra plus tard occuper le centre de l'échiquier. 4. Très mauvais coup qui
fait perdre la partie, et qui, de la part d'un joueur comme K"\ ne peut être que le résultat
d'une distraction; mais il faut ajouter aussi que lorsqu'on est parvenu à la force de M. _**%
et que l'on est en présence d'un joueur aussi distingué que M. C***, il n'est pas permis d'a-
voir une distraction. 5. Les Noirs pouvaient prendre delà Dame, mais leur partie n'en
aurait pas été meilleure. 6. On pouvait jouer D 76 ou E 74 ; ces coups ne sauvaient pas
le Pion. 7. Pour ouvrir une ligne à la Tour et faire une place au Cavalier, qui pourra
s'établir dans le jeu de l'adversaire. 8. Il est à remarquer que le Pion du Cavalier, qui
est resté longtemps doublé, finit par occuper le centre de l'échiquier. 9. Coup faible.
\l était préférablede placer la Tour à la case du Roi. 10. Coup très fin ct d'une grande
supériorité. Ce sont des coups de ce genre qui constituent la force de M. C*** ; malheureu-
sement son jeu n'est pas toujours soutenu. 11. H n'y a pas de défense; M. R*** l'a
compris immédiatement en abandonnant la partie, au grand étonnement de la galerie. Celle
partie a été jouée avec négligence par M. K*", qui semble avoir oublié qu'il était en pré-
sence d'un joueur de sa force. DEVIXCS.
38

QUARANTE-ET-UMEME PARTIE.
Jouée en décembre 1841,
ÏHTUS
MM. IIAlIPTOar et KIESERITZKY.
»T^_r_—»_r_r____r_rr__ri___rrr_^^rr^——^———MT———————i__^rr—————________r»rr_____»r_ir_r»
BAHPTON. KIESERITZKY. HAMPTON. KIESERITZKY. HAMPTON. KIESERITZKY.

1. e45 e55 8. C24 D75 15. G55-B D55-G


2. G 36 B63 9. o-O F24-C 16. 1115 OOO
3. F 43 F53 10. B24-F d64 17. DS2 C65
4. b42(« F42-b 11. h38<« C74 18. f 36 C45-B
5. c53 F75W 12, e55<e d55-e 19. ÏI45-C D1LX.A0»
6. d44W e44-d 15. c 55-d G 68
7. c44-e F42X» 14. B45(D B55-e

Traduction de LEWIS, par WITCOMB, Tab. Li, Var. 12, 16.


1. Celte belle ct ingénieuse partie, de l'invention du capitaine Evans, est encore un
problème. 11 s'agit de savoir si les Blancs trouveront dans leur attaque uue compensation
pour le sacrifice qu'ils ont fait. M. Dcschapclles, notre maître à tous, évalue le Pion à deux
temps ct demi. Pour avoir une idée de ce que c'est qu'un demi temps, nous pouvons nous
borner à dire : « Vous ne gagnez qu'un demi temps quand vous faites en deux mouvemcnls
ce que vous pouviez faire en un seul; mais il faut encore que, dans ce premier mouvement, la
position de la pièce jouée soitmeilleure que celle qu'elle avait auparavanL Si vous poussez un
Pion un pasau lieu de deux, vous avez, généralementparlant,amélioré sa positionnais pas au-
lanlqucsi vous l'aviez poussé tout de suite deux pas. Ou si vous jouezau commencement d'une
partie le Fou du Roi à la seconde case du Roi, au lieu de le mettre à la quatrième case du Fou
de la Dame, vous aurez amélioré sa position, sans doute, car à la seconde case du Roi, le Fou
domine neuf cases au lieu de sept, dont il dispose à sa propre place ; mais vous n'aurez pas
choisi la meilleure position pour lui, savoir la quatrième case de l'autre Fou; par conséquent
vous n'auriez gagne qu'un demi temps. Dans le cas présent; les Blancs ne gagnent qu'un
demi temps par la retraite du Fou; mais celle retraite, en clbvmcmc, amène quelques in-
convénients pour le3 Noirs, qui rendent l'attaque plus efficace. 2. Le Fou a quatre cases
de retraite, savoir : 51, 53,64 ct 75. Des recherchés soigneuses ont démontré que la case 61
est tout aussi bonne, pour ne pas dire meilleure, que les autres, bien qu'en thèse générale
il ne soit pas sage de placer une pièce devant le Pion du centre à cause des autres pièces,
qui seraient renferméespendant longtemps. » 3. Prématurément poussé. H fallait d'abord
roquer ct alors d 41 était bon à jouer. 4. Voici pourquoi les Blancs avaient tort de jouer
JM44. Les Noirs, en donnant échec, dégagent leur partie et conservent toujours leur Pion.
5. Faible, 11, D 32 était bien meilleur. 6. Pas bien calculé ; l'espérance de trouver
une attaque contre Roi et Dame parla Tour entraîne les Blancs à pousser ce Pion. 12, A12
eût clé le coup juste. 7. Le sacrifice du Pion n'aboutit à rien. 8. Par la grave erreur
des Blancs, leur partie n'était plus sonlcnablc, et en effet, cite fut abandonnée. Mais deux
r45-C
,h
amateurs ont continué la partie ainsi, après avoir remis le dix-neuvième coup. 19, -r^—-
59

QUARANTE-DEUXIÈME PARTIE.
Jouée le 21 septembre 1812,
EMU
CALVI et KIESERITZKY.

CALVI. KIESERITZKY. CALVI. KIESERITZRY. CALVI. KIESERITZKY.

1. e 45 e55 19. D23 A74 37. B63 h48


2. G 56 B63 20. 1113 G85 58. B42-a H2I-a(»>
3. F43 F53 21. B24 a52 59. E2I-II A42-B
4. c33 G60 22. II53 f66 40. f 56 h38<W
5. d34 d64 23. B12 1178 41. g58-h g36-f
C. o-O h68 24. B3I<*> CiCIK' 42. A53 A45-e
7. D25 C65 25. D34 a42 43. A36-g A46
8. F 32 D74 26. B52i*> E82W 44. A52X^ E83
9. C55 F62(0 27. D16W b62(»> 45. A 31 f56
10. B24 g57 28. BG4-G D16^<D 46. A61 Â44
11. C62-F a62-G 29. E16-D b 5S-II 47. A 66 f 46
12. d44 e44-d 30. B56 A64U») 48. g 48 A54-d
13. c44-e C52-F 31. A53-b A62 49. g 58 E74
14. B32-F OOO» 52. E25 E72 50. g68 E75
15. c54 B55 33. E34 1188 51. A56 E65
16. G55-B d55-G 34. E43 H 81 52. g 78 A 84
17. A13 D41 35. E32 h58 53. A58 A88
18. A43 D61(5) 36. B75 g47 —.
Trudiietio» de LEWIS, par WITCOMB, Tab. xtv»,
1, Les Noirs, éclairés par 1a perte des deux premières parties*, mettent dans leur jeu
plus de régularité et de prudence. Jusqu'ici tes coups sont de part ct d'autre joués fort
correctement, 2. Les Noirs roquent de ce côté afin de pouvoir lancer leurs Pions sur le
Roi adverse. 3. Les Noirs ne pouvaient prendre le Pion à 21 sans compromettre leur
partie, car les Blancs, en jouant leur Dame 23, les forçaient de ramener la leur à la case 81
(sous peine de perdre), et puis, prenant c par échec, ils démantelaient le jeu des Noirs.
4. Ce Cavalier manoeuvre depuis plusieurs coups pour pouvoir se mettre en position de
40

prendrepart à l'attaque. 5. Depuis te dix-neuvième coup l'attaqueet la défense sont également


bien conduites. 6. Mal joué; en échangent les Dames et portant leur Cavalier attaqué à
la case 45, les Blancs gagnaient un Pion ; si les Noirs, au lieu d'échanger les Cavaliers, pre-
naient le Pion 45, les Blancs, par un échec à la caie 62, gagnaient l'échange, car leur Ca-
valier, en prenant la Tour à 74, défendait leur attaque par le Cavalier noir. 7. Bien joué,
coup profondément senti. 8. Afin de pouvoir échanger les Cavaliers. 9. Les Noirs
gagnent ici forcément un échange. 10. Les Noirs offrent de rendre l'échange pour acqué-
rir une meilleure position. 11. Les Noirs rendent l'échange pour reprendre l'attaque.
12. Coup de maître qui décide la partie en faveur des Noirs. 13. Ici les Blancs ont
bien un Pion de plus, mais leurs Pions sont épars et ne se prêtent aucun appui, tandis que
les Noirs ont deux Pions passés et qui se lient; ces deux Pions leur feront inévitablement
gagner la partie, LAROCHE.

* Dans une espèce de patch qtoe l'auteur de cette brochure eut Honneur de faire avec H. QUI, il f a
plus de trois ans, chacun du combattants gagna sept parties, et une seule resta nulle. M. Laroche a eu l'obli-
geance de se charger de k criliqae de ces qu'une parties, dont eelle-elest U troisième.

QUARANTE-TROISIEME PARTIE;
Jooée le 20 février 1&10,

rHlïtt
ffiH. BOUrCOtlRT et mESERITZKY.
— * _»
BOSCOORT. KIESERITZKY. BONCOtJRT. KIESERITZKY. BONCÔURT. KIESERITZKY.

1. e45 e55 18. B53-F B55 55. E24 c43


2. G 36 B63W 19. g 46 B36W 56. E35 A75X
3. F 43 F53 20. B65X E76 57. E24 E53
4. c33 G66 21. B57X(9) B57-B 38. A51X E62
5. d44 e44-d 22. g 57-11 H 57-g 59. A 41 A_5X
6. e55 d54 23. E24 A85 40. E15 A45
7. e Gfi-G d43-F 24. A15 1155 41. A42X E51
8. e77-g 1187 25. A35 b52 42. A 72 A48
9. C57 f66 26. Il 17 E66 43. A71Xa E62
40. D25X D75W 27. b32C») c53 44. A41 È52
H, C66-f(« D25XD 28. b43-d b43-b 45. A42X E53
12. E25-D e34X 29. II47 («> A82 46. a 41 A38-h
13. E14W C47 30. A55-IK«> A22X<I3) 47. «51 h 58
14. h 380 G36-GW 31. EI4 E55-A 48. a 61 A18X
15. g56-C EÏ6 52. H43-b E54 49. E24 Ail (»»
16. B24à) E66-C 33. 1141 À26-f —
47. B45X EÏ7-e 34. a3K"> AÏ6
caoirj_sisss_ar__r___aas__E__SEa_ta__*sa^^
41

Traduction de LEWIS par WITCOMB, Tab. LUI.


,
t. Le meilleur coup. 2. Très bon coup de la part des Noirs. 3. Le temps em-
ployé à prendre ce Pion permettra aux Noirs d'établir deux Pions au centre qui empêche-
ront les Blancs de développer leur jeu. 4. Faible; E 15 était préférable. 5. Pour obliger
le Fou à se retirer ou à prendre le Cavalier, et, dans ce cas, ouvrir à leur tour une ligne
qui lui permette de défendre le Pion avancé. 6. Les Noirs ont raison de prendre et de
doubler le Pion, l'ouverture faite à la Tour n'étant pas à craindre. 7. La position des
Blancs est très difficile; ils croient gagner un temps en sortant le Cavalier, au lieu de retirer
le Fou ; c'est une erreur: pour gagner le Fou noir ils perdront des temps. 8. Ce Cavalier
bloque le Roi cl empêche les Tours d'entrer en jeu. 9. Les Blancs perdraient leur Ca-
valier s'ils jouaient B 75-c; ils préfèrent se débarrasserdu Cavalier adverse, même en sacri-
fiant un Pion. 10. Ils cherchent à rompre les Pions noirs. 11. Les Blancs poursui-
vent leur projet. 12. Les Blancfe font une faute énorme en ne jouant pas 1145-1). Ils
rétablissaient leur partie et seraient arrivés à une nullité. 15. Les Noirs ne font pas la
faute de reprendre la Tour; ils commencent par donner échec. 14. Si les Blancs pre-
naient le Pion, le Roi noir avancerait, ct la partie serait gagnée en quelques coups. Du
reste, il n'y a plus de défense sérieuse pour les Blancs. 15. M. K a très bien joué
cette partie, qui cependant aurait dû se terminer par une nullité, sans la faute faite par
M. B*** au trentième coup. DEVIKCK.

QUARANTE-QUATRIÈME PARTIE.

Joué* le 25 novembre 18»,


ENTBI
MM. SCnU-TEff ct LAROCHE.

SCHULTEN. LAROCHE. SCHULTEN. LAROCHE. SCHULTEN. LIROCHE.

1. è45 e55 H. o-O C65 21. C 57 D55


2. G56 B65 12. B24 o-O-O 22. C46W C 54
3. F 43 F53 13. G57 B55 25. B45 r 56
4. c55 G66 14. G78-h B47 24. G 66 f 45-B
5. d44 e44d 15. C 57 II77-c^ 25. D47X<7'K82
6. e55 d51U) 16. C81-A BS5«> 26. G74X E81
7. e66-G<*> d43F 17. D36 H27Xg 27. G53-D f 55X
8. e 77-g IÏ87 18. E18 B16-1KS) 28. D27 C27XD
9. C57 D54 19. A16-B 1120-f 29. E27-C c24
10. C68 e34 20. A26-IÎ F 26-A

Traduction de LEWIS, par WITCOMB, Tab. tva.


1. d 54 vaut mieux que G 45, bien que ce dernier coup ne soit pasabsolumenl mauvais
(Voir le Tableau). 2. F 52 est préférable. 5. Très bien joué que de donner l'échange
pour fortifier t'attaque. 4. Là on reconnaît M. Larodie. 5. D55 aurait décidé plus
vile, car les Blancs étaient forcés de jouer 19, D 27-11. 6. G 66 aurait été meilleur; car
6
42

..«» B 57.C
„' cD26-F
54 X
G54C
D54XG
0. D27
,„
et , »"ncs restent avec
un Cavalier contre deux Pion*. 7. Les Blancs n'ont pas vu qu'ils pouvaient faire mat en
quatre coups en jouant D 58 X L. K.

QUARANTECINQU1EME PARTIE.
Joute le 2 février 16»,

EMU
MM. BAIinVAHAftT et KIESERITZKY.
_-___-.,tu1.1,, ".i—___T^_j,.*|,,ini_si,Ti.o'.gr.Li. .,.ji__J!.x_a w-x^^__".r_™_g-|._ ma nu jp uni
SUXTAMAST. KIESERITZKY. SA1ST-AMAHT. KIESERITZKY. SAINT-AMANT. KIESERITZKY.

1. e'45 e55 16. 1145 C56 51. f 65 a 61


2. G 56 B63 17. U46 C65 32. D75* A 86
3. F 43 F53 18. b 32 f56 33.A15 D84
4. c33 G66 19. A14 C54 54. D71 D48
5. d44 e44-d 20. H48(« H66 35. A14 D45(«)
C. e55 G45<«) 21. f 46 H07 36. D61-a D25
7. c44-e») F42X 22. U38te) JJ47 37. A16 A85
8. C24 G24-C 23. 1136 b52 38. D62 c34
9. B24-G d54 24. h*38P> 1167 59. D52-b D35X
10. e64-d(?) D64-e 25. F54XC D54-F 40. E28 A 65-1
11. O-O F24-B 26. 1135 1165 41. D82X E76
12. D24-F o-O 27. 1155 1155 H 42. D46 D46XD
13. H15 C47W 28. f 55-II c53W 43. A46-D(*)
14. G55 B55-G 29. D46 g67
15. II55-B A84 30. D48 c44-c

Traduction de LEWIS, par WITCOMB, Tab. LVII.

1, Décidément inférieur à D 54. 2. Saint-Amant renonce charitablement à tirer tout


l'avantage du dernier coup de son adversaire ; Saint-Amant devrait maintenantjouer F 54,
et je considérerais alors sa partie comme la meilleure. 3. Je n'aime pas ce coup, parce
qu'il laisse le Pion d isolé et fait perdre la forte position que le Pion e donne. Peut-être
eût-il été mieux déjouer F 52? 4. Coup très bien joué. 5. Cette Tour est dans une
position gênée, Kieseritiky menaçant d'avancer g 57. Ceci prouve que Saint-Amanta eu tort
d'affaiblir son Pion d en le laissant isolé, puisqu'il a été ensuite forcé déjouer la Tour en
avant pour le soutenir. 6. Bien joué, se proposant de mettre cette Tour en jeu.
7. U vaudrait mieux prendre le Fou, qui dégagerait la Tour du Roi. Ce coup affaiblit les
Pions devant le Roi. 8. Encore très bien joué, et donnant une nouvelle preuve de la fai-
blesse du Pion d. 9. La fin de ceci est jolie et pittoresque. 10. Dans mon " Ckess
43
Studiet " la partie est laissée ici comme gagnée par KieseriUky, mais les coups devaient
être portéi un peu plus loin. GEORGES WALKEB.

* U partie, «près avoir duré encore longtemps, fol gagnée puits Noirs. La fin de cette partie n'a pu été
«rateoent reproduitedans le Cheu Sludiet de H. Walker. L. K.

QUARANTE-SIXIÈME PARTIE.
Jouée ta novembre 1842,

.iii
ESTU
MM. IiAROCHE et KIESERITZKY.
rL, 1,1 i i i ' ,i„ i ,', ,
i i i-i— ii
„ . i I,I »xi
LAROCHE- KIESERITZKY. LAROCHE. KIESERITZKY. LAROCHE. KIESERITZKY.

tw^mmm^mmtmmmmmm^^mmmmmmmmÊm mmmmmmmmmmmmmmm*mmmmammmmm*m^wmmm*mm^mmmmmmm*—m~mmm~mmm*m^

1. e45 e55 9. c 54 f54-c 17. b 42 A87»


2. G56 B63 10. e 54-CC» B75 18. D_4<» B56
3. F43 F53 H. C57 D74 19. 1165 G47
4. O-O d64 12. 1115 1)68 20. h 38 h 58
5. c33(«) C65 13. C48 g57(5> 21. B25 B37-C
6. F65-C f65-F 14. C37 o-OO 22. B37-B F26Xf
7. d44 e44-d 15. B33 G66 23. E16 F37-B
8. c44-e F62 16. a 41 a 61 24. h47-G h47-h

Traduction de LEWIS, par WITCOMB, Tab. xix.


1. Ce début est on ne peut plus régulier. 2. Nous trouvons la position des Noirs la
meilleure en raison du Pion blanc isolé; ce Pion flaira par tomber, ou il fera prendre une
fausse positiou si on le soutient. 3. Pouvant roquer du grand côté, les Noirs poussent,
afin d'ouvrir un passage sur le roi adverse. 4. A ce coup profond, à cette blessure mor-
telle, on reconnaît l'illustre guerrier. 5. L'un de nos bons joueurs, SI. Guibert, a
analysé ce coup, et pense que D54 eut été un meilleur coup; il pouvait paralyser l'attaque
des Noirs. Sisus,
QUARANTESEPTIEME PARTIE.
Jocée le 1« février 1810,
IBT»E
MM. C IIAMOIIM.F.T et KIESERITZKY.
—' ,! » '-' .-" i^»r«.-__i i ___ !- IIP» , I », ,«-! -f —

CHA1IOUILLET. KIESERITZKY. CI1AMOUILLET. KtESERITZKY. CHAMODILLET. KIESERITZKY.

1. e45 e55 7. F32 D74 13. a 32-C f56W


2. G36 B63 & E28C») h58W 14. f 46W h56-f
.
3. F 43. F53 9. G57 B44 15. g 36-h f46X
4. (M)W G66 10. d34 G47X{4) 16. C 46-fm e46XC
5. B53 d61 11. h47-G h47X& 1?. E46-e B65X
6. h 38 C65 12. E37(s) C52-F 18. G65-B D76X(9)
44

Traduction de LEWIS, par WITCOMB, Tab. ut et M.


1. Hoc prématuré; c55 ou h 38 sont en tous points préférables. 2. Fait eu vue
d'éviter le sacrificedu Fou de la Dame pour deux Pions et une belle attaque. 3. Un
joueur moins habile aurait poussé ce Pion un pas seulement. 4. Voilà certainement un
coup superbe et qui rappelle les belles parties de Lal>uurdounais, qu'on n'a malheureusement
pas recueillies. 5. E17 paraît au premier aspect meilleur; mais une analyse bien faite
ne laissera pas subsister long-temps cette erreur, et on verra que le jeu des Blancs est radi-
calement perdu. 6. Continuation brillante d'une partie bien engagée. 7. Si les Blancs
pmmentle Pion, ils perdent la Dame; eu effet, si 14, hr^<?' 15, .|,."y . 8, Sacrifice
très bien fait, ct sans lequel on était mat en peu de coups. 9, Celte partie a été vive et
surtout rapide. Elle est pleine de coups brillants; il fallait que il. KieseriUky fût bien en
verve pour enlever d'assaut la citadelle de H. Chamouillet, joueur surtout solide qui n'a pas
l'habitude de se laisser ainsi entamer. Ltvi.

QUARANTE-HUITIÈME PARTIE.

luué„< le 19 juin ISIS,


tSTEe
MM. SÉGUIHT et POESt'IIMAXIV.

SÉGUIN. l'OESCHMANN. SÉGUIN. l'OESCHMANN. SÉGUIN. l'OESCHMAMI.

L e45 e55 12. e 51-C B75 23. C35C*>; F55-C


2. G 36 G66 ÏO .15. c 43 c*> B56 24. EI7 F 53
3. B55**> B65 14. D56 E77 25. h 47-g B37
4. F 45 F55 15. G 47 G 47-G 26. D56 b57-h
5. o-O O-O !6. D47-G f 66 27. D57-B f 56
6. d54 d64^ 17. C55 b62 28. d 44 F4i-d
7. h 58 C65 18. F23W A 84 29. D54 E66
8. F52 h68 19. A 15 Fit 50. F 23 H58
9. E18 D74 20. C15 h 58 31. AS5<»> A88
10. G28(«) g57(« 21. D25W H 88 52. f 46 h 37
11. B54 C54-B 22. F14 g 47 55. f 55 Xe E77

Traduction de LEWIS, par WITCOMB, Tab. xtvn, Var. 9-16.


1. Celte défense contre l'attaque par le Cavalier s'appelle la Défense portugaise inventée par
Damiano, mais qu'avec plus de raison on pourrait appeler la Défense russe, car c'est à
MM. Petrow et Jaenisch que nous devons une analyse très savante et instructive de ce début,
jusque-là presque inconnu. Selon H. Jaenisch (vol. II, page 10 ), les Blancs, doivent jouer
5G55-e. et si alors les Noirs reprennent 3 G 45-e, ils doivent perdre, quelle que soit la
manière qu'ils jouent, au moins un Pion. Cette dernière assertion ne nous parait pas suffi-
samment prouvée, et nous invitons nos lecteurs à examiner la cinquantième partie, à laquelle
nous avons ajouté quelques observations. 2, d44 ou F 45 ou G 55-e sont générale-
45
ment les coups que les Blancs jouent à cette occasion ; 2 B53 n'est point mauvais, mais
ce coup est un peu fade, parce qu'il retarde l'attaque. 5. Simitia timitibut eurenlur. Ce
système bomoeopatique est fort sage, sans doute, mais peu amusant. Heureusement la fin
dédommage de l'ennui du commencement. 4. C'est une de ces erreurs graves qui se
Irouveiitdiez Philidor, de ramener les Cavaliers des Bois aux secondes cases de leurs Tours,
où ils ont H peu de développement Cette même erreur a causé la perte de la partie française
dans le défi entre Paris et Pestb. Si l'on veut retirer le Cavalier pour pousser le Pion du
Fou 2 pas, il vaut beaucoup mieux le mettre à la case du Boi, par une raison très simple,
car à cette case il domine encore quatre autres tases, parmi lesquelles la troisième case de
la Dame est une des plus importantes sur l'échiquier, tandis qu'à la 2* case de la Tour, le Cava-
lier, n'ayant que trois autres cases qu'il domine, perd énormément de sa valeur. 5. Les
Noirs commencent t'attaque, parce que les Blancs n'ont pas pris l'initiative. 6. Dés
ce moment la partie blanche faiblit visiblement. Le Fou du Boi devient presque inutile.
7. Ce coïp a l'air de produire un grand effet, mais il n'aboutit à rien ; car si 19, 53-F
C
,-~—
20, les Blancs auraient perdu un Pion. 8. On eût commis une faute irrépa-
., ,, . et
rable en prenant le Pion offert, puisque les Noirs auraient pu doubler leurs Tours dans
la huitième colonne, et former une attaque contre le Boi blanc, qui n'était plus à défendre.
9. Grave distraction : les Blancs n'ont pas vu qu'ils ne pouvaient pas reprendre le Fou
adverse, a cause de 25 G 37 X- 10. Pour éviter le mat immédiat. L. K.

QUARANTE-NELVIEME PARTIE.
Jouée le 12 octobre 18Î2,
ESTEK
MM. CALVI et KIESERITZKY.
CALVI. KIESERITZKY. CALVI. KIESERITZKY. CALVI. KIESERITZKY.

1. e 45 e 55 8. o-O O-O 15. f 56 h 47-g.


L G56 G66<«5 9. f 46 c65 16. D47-b C50-f
S. F43i*) G 45-e 10. D58C) f 66 17. D37 II76
4. D25 d54 IL G56 B71 18. C 46 B55
5. G 55-e C65 12. g 47» D62X 19. C55-BI') f 55-G
6. F 32 F 75 15. E18 g 67 20. C 55-f W C45X
7. d54 G 64 14. D38W h5Si«) —
Traduction de LEWIS, par WITCOMB, Tab. LXVI, Yar. 9-16.
1. Début des deux Cavaliers du Roi, abandonne depuis des siècles, et que le major russe
Jaenisch, dans un Traité qu'il vient de publier, a voulu remettre en honneur. Nous ne som-
mes pas de son avis, et, malgré sa savante analyse, nous pensons que cette défense n'est
pas la meilleure ; nous préférons la défense italienne, qui est au moins aussi bonne, et
amène des positions brillantes. 2. Les Blancs ne veulent pas entrer dans le début des
deux Cavaliers du Boi, et, par ce coup, ils ramènent la partie à une des variantes du Fou
du Boi au deuxième coup (Voir Alexander, tableau 8). 3. Mal joué ; à celte case la Dame
n'attaque rien, et elle met l'adversaire à même de gagner des temps en poussant ses Pions
40

sur elle et en la forçant à reculer. 4. Ce coup nous paraît trop hardi, les Blancs n'ayant
pour attaquer de ce coté que trois pièces, tandis que les Noirs ont presque toutes les leurs
à opposer sur ce point, 5. La case 48 était moins mauvaise ; on n'aurait pas perdu un
Pion. 6. Bien joué. 7. Grande faute de commencer par prendre du Cavalier; il ne
fallait même pas prendre du tout. 8. Ici les Blancs avaient un désavantage évident, mais
leur partie pouvait se défendre encore longtemps; au lieu de prendre le Pion avec leur
Fou, ils devaient le jouer à la case 35. La prise du Pion est une faute monstrueuse qui
ne s'explique pas de ta part d'un joueur de cette force. LIROCDE.

CINQUANTIEME PARTIE.
Joué* le 23 octobre 1815,
EXT»
MM. ALEXANDER et KIESERITZKY.

ALEXANDER. KtESERITZKY. ALEXANDER. KIESERHZKY. ALEXANDER. KIESERITZKY.

1. e45 e55 14. E25 B66 27. 1148 AI4X s


2. G36 G66 15. F56 B74 28. E33 A13
3. G 55-e G45-e<-> 16. II14 A83-B 29. H78Xh E63
4. D25 D75 17. A44-d F 64 30. A67-g A23X_c
5. D45-G d64 18. C&6 H86 SI. E34 A22-b
6. d44 f66 19. F74XB E74-F 32. A 77 1127-g
7. f46 B74 20. A16 A85X 33- A75X E54
8. B33 f55-G SI. E14 A 65 34. A72-b A2i-a
9. f55.f*; d55-f 22. A 36 A66 35. A 7l-a 1128-b
10. B54« B66 23. C64-F c64-C 36. A2I-A H78-H
IL B75-D B45-D 24. A37 A16X 57. A SIX E65£«
12. B83-C d44-dC*) 25. E25 II26X z==i
13. F 31 F42X 26. E34 g 67
r_TK3r__r»r__T_Tr_r_Tr_TI^rràr_±r_^

Traduction de LEWIS, par WITCOMB, Tab. LXVI, Var. 9-16.


1. Comme nous l'avions dit dans la première note, à la quarante-huitième partie, la
reprise du Pion n'est point si mauvaise qu'elle en a l'air. Du moins les Noirs ne perdent
pas un Pion. 2. Si 9.
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auraient beau jeu. 4. Ceci est le coup juste; les Noirs n'avaient pas besoin de prendre
le Cavalier immédiatement, puisque ce dernier ue pouvait pas échapper. 5. A cause de
la position des Roig, il eut mieux valu proposer l'échange des forces. 6. Dans cette
position, malgré l'avantage du Pion, les Noirs ue peuvent pas gagner. L. K.
4R

Le Tableau ci-dessus représente des pièces d'une forme nouvelle. Nous les recomman-
dons à tous les amateurs d'Echecs sous plusieurs rapports :
1* Parce qu'elles ne sont pas, à cause de leur forme plate, exposées à être renversées ù
chaque instant.
2* Parce qu'avec elles, on ne peut pas faire tant de bruit, au grand dépit des spectateurs,
et souvent de l'adversaire, qu'avec celles dont on se sert a présent.
5° Parce qu'elles soutiennent l'étude de tous les ouvrages, surtout de ceux qui emploient
noire notation.
4* Parce que leur forme est la seule rationnelle, ressortant de la marche et de l'action
de chaque piété.
49

NOMS DES SOUSCRIPTEURS.

Mil. MM. H«.


AJexander. Guibert. Preuts.
André. Gretille. Reeoiile-Veyrîer.
Anrés. Harivel (le docteur). ReuMchOL-J.).
Aube. Harrwitz. Reiset.
Baker (général). Hendersoii (\V). Retnilly.
Bartnfc. lloltrof. Rbeioart.
Barlhéi (de). Hors, Richard.
Besançon. lloerfel. Kjeheboarg (te comte de), rair de
Bintot (te docteurJ. Hurrt (Leopold). France.
Blum. Jeannot. Rlquler,
Bodin. Johnson. Roocerey (du)
Boudin. Jourdain. Roger.
BOPUIOP. Joureneel (Paul de). Sainte-Croix (le marquisde).
Bonlnoj (de). Lainné. Sainte-Marie-Prigard.
Breuil (dej. Saini-Omer.
Larroie.
CalvL Sangonard.
Laroche.
Chaîne. Sasias.
Laroche (le docteur). Scellier.
Cbamouillet. LecIercOeeolooel).
Cbasseroy. Schwetg.
Lécrivaln.
Charon. Sénéchal (le).
Lemaître (Jacquet).
Chartran. Sirdejr (le docteur).
Lemolne-Tachcrat,
Cboearoe. Lérao-ert. Sirw.
Slout.
Ctark. Léty. SoUan.
Cohen (B). Ltvet (le capitaine). Somner.
Cohen (H). Louis 0e docteur). Sprecbley.
Colcon. Massy (de). Strauss.
Cooper. Marguerite. Stuode (le docteur).
Çourbonne (de). ilarioD. Sevale.
Crampel. liaitin. Thomas (le docteur).
Ctonhelni (Edouard). HeW). Tonnelle.
Damait. Iléoil (barco du). Toulaiii.
DtUx». Messert. Tripier.
Delondre (docteur). Heyer. Vaucoret(de).
DesUnd»(Vivier). MoDdcrfUe. Veytard.
Derinck, Présidentdn Cercle. Mourond. Vialay.
Doaian. Ilulrel. Viandey.
Potasse. Kevrham (Samuel). Vidange vicomte).
Duclos Kosse. Vielle.
Dumonchfau (le commandant). Odoard (le chevalier). Vlgnon.
DuplesslJ. Ontkei, Vilaine.
Érardflecuaile). Pànseron. Vitçocf.
Farter. Pasmore (Smi_\ YlWhum (le comte).
FehrmaQD. PasotlL Vtnllenbet.
Fey. Pasquicr. Weinkanf.
Foureade (de) Pardo. Wilson (Harry).
Frkk. Panlier. 'Vllcoo- (C).
Genot. PtrardeL witcomb (H).
Giaeflemarçmsde). Pfllot. rErfMJD.
Godard. Pisan. terni,
Gouttes (de). Poagnet. Zoctkell(docteur de).
7
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TABLE.

I. 2. 3. 4. 5. 6.
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