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REMERCIEMENTS
service achats.
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AVANT-PROPOS
Ayant accompli des études et apprentissages, la nécessité d’une pratique s’impose, c’est ce
qui explique l’existence d’un domaine professionnel capable de mettre en évidence toutes
nos capacités et nos compétences.
Le stage dans ce sens est un complément des acquis théoriques, son premier but consiste à
aider l’intelligence à se former, à se concentrer sur un sujet donné, le raisonnement à se
construire selon la logique du sujet considéré. Ce n’est que pour cette raison que notre
établissement nous a chargé de faire un stage de fin d’études, dans une perspective de
pouvoir découvrir le monde du travail et s’y intégrer facilement, et de pouvoir adapter nos
connaissances théoriques aux réalités pratiques pour :
Apprendre : apporter aux étudiants les techniques d’analyse qui leur permettront de
s’adapter à l’évolution galopante du monde de l’entreprise.
Entreprendre : initier les étudiants à la vie de l’entreprise en les encourageant à assumer les
responsabilités, à développer les initiatives et à stimuler leur sens créatif.
Le stage que j’ai effectué en est une parfaite illustration, puisqu'au bout de trois mois je me
suis intégrée dans l'ambiance du travail.
Après maintes recherches, mon choix s'est porté sur le groupe OCP, leader du marché de
Phosphate et produits dérivés. Première entreprise du royaume, le groupe OCP est le 1er
exportateur du phosphate et le 3ème producteur des phosphates bruts à l'échelle mondiale.
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LISTE DES ABREVIATIONS
DA Demande d’achat
AO Appel d’offre
AP Account Payable
BAPS Budget, Allocation, Planning et suivi
BC Bon de commande
BD Bon de réception
BL Bon de livraison
BCP Banque Centrale Populaire
BMP Bunge Maroc Phosphore
BPL Bone Phosphate OF LIME
CRFS Compte rendu final au site
BT Basse Teneur
CA Chiffre d’Affaires
CERPHOS Centre d’Etudes et de Recherches des Phosphates Minéraux
COF Commission d’ouverture des offres
CNCC Compagnie nationale des commissaires aux comptes
C.O.S.O Committee of sponsoring organizations of the treadway commission
DAC Direction Audit et contrôle
DAM Demande d’Achat de Matériel
EMAPHOS Euro Maroc Phosphore
GL GENERAL LEGER
FIG/MK Pôle Finance Gestion / MINE KHOURIBGA
FNP Facture Non Parvenue
FRAP Feuilles de Révélation et d’Analyse de Problèmes
FRS Fournisseurs
IDA Direction des achats
IFACI Institut Français des Auditeurs Consultants Internes
IMACID INDO-MAROC PHOSPHORE
IMSA Société Immobilière et Hôtelière de SAFI
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JV Joint Venture
JESA JACOBS ENGINEERING
MDR Mouvement De Réception
MP MAROC PHOSPHORE
MT MOYENNE TENEUR
OECCA Ordre des Experts Comptables et des Comptables Agrées
OCP Office Chérifien des Phosphates
OV Ordre de virement
PMP PAKISTAN MAROC PHOSPHORE
P2O5 Pentonyde de phosphore
PV Procès verbal
PO Purchase Oracle
RCGS Responsable Contrôle de Gestion du Site
RIB Relevé d'Identité Bancaire
SA Société Anonyme
SAV Service Après Vente
SMESI Société Marocaine des Etudes Spéciales et Industrielles
SOTREG Société de Transports Régionaux
SRIW Société Régionale d’Investissement de Wallonie
STAR Société de Transport et d’Affrètement Réunis
TBT Trés Basse Teneur
TFFA Tableau des Forces et Faiblesses Apparentes
TTC Toutes Taxes Comprises
TVA Taxe sur la valeur ajoutée
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SOMMAIRE
Dédicace
Remerciements
Avant propos
Liste des abréviations
Sommaire
Introduction................................................................................................................................ 1
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE DE LA MISSION DE L’AUDIT
Chapitre 1 : Aperçu général sur le groupe OCP........................... Error! Bookmark not defined.
Section1 : Présentation du groupe OCP .................................. Error! Bookmark not defined.
Section 2 : Présentation du site industriel de Khouribga ........ Error! Bookmark not defined.
Chapitre 2 : Généalites sur le contrôle interne et la demarche d’audit .... Error! Bookmark not
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Section 1 : Généralités sur le contrôle interne ........................ Error! Bookmark not defined.
Section1 : Généralité sur l’audit interne ................................. Error! Bookmark not defined.
Section 2 : Démarche de l’audit interne .................................. Error! Bookmark not defined.
DEUXIEME PARTIE : AUDIT DU CYCLE ACHATS FOURNISSEURS
7
INTRODUCTION
Les entreprises sont en permanence confrontées à l'amélioration de leurs performances
dans un environnement qu'elles souhaitent sécuriser. Cette amélioration est de plus en plus
recherchée au travers d'une décentralisation de la prise de décisions pour en assurer la
pertinence et la mise en œuvre rapide. Dans ces conditions, le chef d'entreprise est
naturellement amené à s'interroger sur la maîtrise du fonctionnement de l'organisation, par
lui-même et ses collaborateurs. La fonction d'audit interne donne à cet égard l'assurance
raisonnable que les opérations menées, les décisions prises sont `'sous contrôle`' et qu'elles
contribuent donc aux objectifs de l'entreprise en prenant appui sur les procédures, les lois,
et les règles de la profession. Pour ce faire, trois activités principales composent à côté de la
finance le processus d’exploitation de l’entreprise : l’approvisionnement, la production et la
commercialisation. La fonction approvisionnement qui fait l’objet de notre étude, permet à
l’entreprise de disposer de matières première et produits finis dont elle a besoin pour
assurer sa production. Ainsi, la question qui se pose à ce niveau est : comment mener un
audit des achats efficace décelant les différents risques afférents et proposant des
recommandations pertinentes ?
8
PREMIÈRE PARTIE :
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CHAPITRE 1 : APERÇU GENERAL SUR LE GROUPE OCP
Le Groupe OCP est une société anonyme fondée en 1920 et domiciliée au Maroc, L’Office
Chérifien des Phosphates un des leaders mondiaux sur le marché du phosphate et des
produits dérivés, est un acteur de référence incontournable sur le marché international.
Présent sur toute la chaine de valeur, OCP extrait, valorise et commercialise du phosphate et
des produits dérivés, acide phosphorique et engrais. Il est le premier exportateur mondial de
roches et d’acide phosphorique, et l’un des plus importants producteurs d’engrais.
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2) Fiche signalétique1
Résultats
Chiffre d’affaires à l’export : 6,9 milliard de dollars
1
Site intranet Groupe OCP
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3) Historique du groupe OCP2
A partir de 1965, avec la mise en service de Maroc Chimie à Safi, le Groupe OCP devient
également exportateur de produits dérivés. Le Groupe OCP a développé de nombreux
partenariats avec des opérateurs industriels du secteur au Maroc et à l’étranger.
Les événements marquants de l’histoire du Groupe OCP se présentent comme suit :
2004 Création de la Société « Pakistan Maroc Phosphore SA. » en Joint venture entre le
Groupe OCP et Fauji Fertilizer Bin Qasim Limited (Pakistan).
2005 Démarrage de l’usine de Lavage/Flottation à Youssoufia.
2008 Transformation de l’Office Chérifien de Phosphates en société anonyme OCP SA
Démarrage de Bunge Maroc Phosphore à Jorf Lasfar (BMP).
2009 Augmentation des fonds propres d’OCP SA, d’un montant de 5 milliards de dirhams
entièrement réservée à la Banque Centrale Populaire (BCP).
TableauOCP
4) Métiers du groupe n°2 : Historique du groupe OCP
2
Site officiel du Groupe OCP http://www.ocpgroup.ma/groupe/presentation/histoire
12
Le Groupe OCP est spécialisé dans l’extraction, la valorisation et la commercialisation du
phosphate et de ses produits dérivés.
Les métiers du Groupe OCP concernent l’activité mines et l’activité chimie et se présentent
comme suit :
Les sites de Khouribga et de Gantour sont exploités directement par OCP SA.
L’exploitation du site de Boucrâa est gérée par sa filiale Phosboucrâa.
- L’activité chimie est située à Safi et à Jorf Lasfar, et est assurée à la fois par sa filiale
Maroc Phosphore et par d’autres filiales détenues en Joint Venture avec différents
partenaires étrangers.
- L’activité Mines a pour principale mission l’extraction, le traitement, l’enrichissement
et la livraison du phosphate aussi bien aux Industries Chimiques (Safi et Jorf Lasfar) qu’à
l’exportation via les ports de Casablanca, Jorf Lasfar, Safi et Laâyoune.
OCP SA externalise plusieurs activités et notamment au niveau de son siège social. Il s’agit
principalement du gardiennage, jardinage, nettoyage, archivage, maintenance et gestion
technique de l’immeuble, restauration et manutention.
5) Chiffres clés
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a) Répartition du chiffre d'affaires
CHIMIE LOCAL
74,9% 9,6%
AUTRES; EXPORT
0,2% 90,4%
MINES
24,9%
En millions de tonnes.
14% 7%
10%
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1) Organigramme général
Direction Juridique
Ali BEN ABDESLAM
a) Organigramme juridique
Le Groupe OCP opère dans le domaine de l’industrie du phosphate et ses produits dérivés,
son activité est réalisée au niveau des sites miniers de Khouribga, Benguérir, Youssoufia et
Boucraâ-Laâyoune. L’activité Chimie qui consiste en la transformation du phosphate en
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Site officiel du Groupe OCP http://www.ocpgroup.ma/groupe/implantations/filiales
15
acide phosphorique et engrais phosphatés, est assurée par sa filiale Maroc Phosphore ainsi
que les Joint Ventures que le Groupe OCP a réalisé avec ses partenaires étrangers.
Le Groupe OCP livre ses produits aux cinq continents de la planète. Une politique de
partenariat industriel est engagée au Maroc et à l’étranger.
Les principales participations du Groupe OCP sont structurées en quatre groupes de familles
Filiales d’exploitation : Maroc Phosphore et PHOSBOUCRAA ;
Filiales Support : SOTREG, SMESI, CERPHOS, IMSA, LEJONC ET STAR ;
Joint-ventures : Pakistan Maroc Phosphore, IMACID, EMAPHOS, BUNGE MAROC
PHOSPHORE, PRAYON, JESA ET ZUARI MAROC PHOSPHATES LIMITED.
Participations : Banque Centrale Populaire « BCP ».
Filiales d’exploitation
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MAROC PHOSPHORE
PHOSBOUCRAA
Maroc Phosphore
Créée en 1962, Phosboucraâ est entièrement détenue par OCP depuis 2002. Son activité consiste
en l’extraction, le traitement, leFiliales d’exploitation
transport et la commercialisation du minerai de phosphate du
site de Boucrâa.
Filiales de support
SOTREG
Société anonyme au capital de 56 milliards de dirhams, détenue à 100% par OCP SA, Sotreg a été
Filiales
créée d’exploitation
en 1973 avec pour unique objet le transport du personnel du Groupe OCP.
SMESI
Créé en 1975 et doté d’un capital de 29 milliards de dirhams détenu à 100% par OCP SA,
Phosboucraâ
CERPHOS est un centre de recherche scientifique spécialisé dans les processus d’extraction, de
traitement et de valorisation des Maroc
phosphates en acide phosphorique et engrais phosphatés.
Phosphore
CERPHOS explore également des recherches scientifiques dans la métallurgie, l’eau, l’énergie,
Filiales d’exploitation
l’environnement, et dans le développement durable.
LEJONC
LEJONC & Cie est propriétaire et exploite les bureaux du Groupe OCP à Paris.
Domaine d'activité : Achat, acquisition sous toutes ses formes, la négociation de tous biens
mobiliers et immobiliers. Location de terrains et d’autres biens immobiliers.
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Société Marocaine des Etudes Spéciales et Industrielles (SMESI)
CERPHOS
Créée en 1959 et dotée d’un capital de 20 milliards de dirhams détenu à 100% par OCP SA, SMESI
SMESI
est la société d’ingénierie et de maîtrise d’œuvre des grands projets d’investissements du Groupe
Phosboucraâ
Société Immobilière et Hôtelière de SAFI (IMSA)
SMESI
pour l’ensemble de son personnel et leur famille. L’hôtel «Atlantide de Safi» est ouvert aussi bien
au personnel du Groupe qu’aux clients étrangers.
Phosboucraâ
Par ailleurs, la filiale assure plusieurs activités socioculturelles au profit du personnel du Groupe
Maroc Phosphore
OCP et de leur famille à charge.
Filiales d’exploitation
Société de Transport et d’Affrètement Réunis (STAR)
SMESI
LA STAR (Société de Transport et d’Affrètement Réunis) est spécialisée dans le transport et
CERPHOS
l’affrètement maritime.
SMESI
La société est en cours de liquidation suite au transfert de l’activité d’affrètement maritime à
Casablanca.
Phosboucraâ Cette activité sera gérée à travers une nouvelle organisation interne propre à l’OCP.
Maroc Phosphore
Joint Ventures du Groupe OCP
Filiales d’exploitation
PMP a été crée en 2004 et a démarré son activité en 2008 sur le site de Jorf Lasfar. PMP est une
SMESI
joint venture détenue à parts égales entre OCP et le groupe pakistanais FAUJI. PMP a pour
activité
CERPHOS la production et la commercialisation d’acide phosphorique marchand, avec une
capacité de production installée de 375 000 tonnes/an.
SMESI
Phosboucraâ
Indo Maroc Phosphore (IMACID)
Pakistan Maroc Phosphore (PMP) Phosphore
IMACID a été créée en 1997 à Jorf Maroc
Lasfar. Elle est issue du partenariat entre OCP, Chambal
FERTILIZERS and CHEMICALS et Filiales d’exploitation
Tata CHEMICALS. IMACID comprend notamment une unité
SMESI
d’acide phosphorique d’une capacité de 430.000 tonnes. IMACID assure, depuis sa création,
CERPHOS
une disponibilité fiable d’acide phosphorique au marché indien, basée sur un partenariat long
SMESI
terme.
Phosboucraâ
Maroc Phosphore
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Filiales d’exploitation
Euro Maroc Phosphore (E MA P H O S)
Pakistan Maroc Phosphore (PMP)
Emaphos a été créée en 1996 à Jorf Lasfar. Elle est détenue à parts égales entre OCP, Prayon
et Chemische Fabrik Budenheim. C’est le premier partenariat d’OCP pour l’activité chimie au
SMESI
Maroc. EMAPHOS a comme activité la transformation d’acide phosphorique marchand en
CERPHOS
acide phosphorique purifié, et sa commercialisation.
SMESI
Bunge Maroc Phosphore (B M P )
Phosboucraâ
Eu ro Ma ro c Phos p h ore ( E MA P HO S )
BMP a été créée en avril 2008 à Jorf Lasfar et a démarré son activité en mars 2009. La
Maroc Phosphore
société est détenue à parts égales par OCP et le brésilien Bunge Brasil. BMP a pour activité la
SMESI
Filiales d’exploitation
production et la commercialisation d’acide phosphorique, d’engrais phosphatés et azotés et
CERPHOS
d’autres produits dérivés. L’entreprise a une capacité de production de 375 000 tonnes par
SMESI
an.
Phosboucraâ
PRAYON
Maroc
B unge Ma ro c P hos p hore ( B MP ) Phosphore
Depuis 1981, OCP et la Société Régionale d’Investissement de Wallonie (SRIW) sont
Eu ro Ma ro c Phos p h ore ( E MA P HO S )
Filiales
partenaires et détiennent Prayon, d’exploitation
leader mondial des phosphates de spécialité, basé à Engis
en Belgique. Au départ de ses sites de production en Belgique, en France et aux États-Unis,
SMESI
Prayon produit et commercialise une vaste gamme d'acides phosphoriques purifiés, de sels
CERPHOS
de phosphate et de produits fluorés. Prayon est également active dans l’industrie des
SMESI
métaux.
Phosboucraâ
Jacobs Engineering (JESA )
PRAYON Maroc Phosphore
BCréée
unge enMaaoût 2010,
ro c P hos pJESA
horeest une) joint venture détenue à parts égales entre OCP et
( B MP
Filiales d’exploitation
Eu ro Ma ro cJacobs
l’américain Phos Engineering,
p h ore ( E MAleader
P HO Smondial
) de l’ingénierie. JESA offre des services
d’ingénierie et de gestion de projets d’envergure aussi bien au Maroc qu’à l’international.
SMESI
JESA accompagne notamment OCP dans son programme d’investissement et ses projets de
développement et vise à devenir un acteur majeur dans sa région.
CERPHOS
SMESI
Phosboucraâ
Maroc Phosphore
Filiales d’exploitation
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Section 2 : Présentation du site industriel de Khouribga
4
Site officiel du Groupe OCP http://www.ocpgroup.ma
20
I. Processus d’extraction et de traitement de Phosphate
1) Extraction de phosphate
• Cette opération consiste à loger une quantité d’explosif dans les trous de foration
Sautage dans le but de fragmenter le terrain et faciliter son enlèvement par les machines.
• Cette opération consiste à enlever les « morts terrains » (stériles) qui recouvrent le
Décapag premier niveau phosphaté exploitable.
e
• Les camions de chantier sont déchargés dans des trémies de réception alimentant
généralement 2 épierreurs destinés à éliminer les gros blocs stériles. Ces derniers
sont évacués vers des mises à terril après avoir subi un criblage de récupération de
Épierrage phosphate et une fragmentation dans un concasseur.
• Le phosphate épierré est acheminé vers des parcs de stockage.
2) Traitement de phosphate
Le mode de traitement du minerai va dépendre de ses caractéristiques :
- Les phosphates HT (Haute Teneur) et MT (Moyenne Teneur) ont naturellement des
teneurs marchandes et ne subissent que l’opération de séchage, qui réduit leur
humidité pour des commodités de transport ;
21
- Les phosphates BT (Basse Teneur) et TBT (Très Basse Teneur) nécessitent un
relèvement du titre en BPL (Bone Phosphate of Lime) dans les unités d’enrichissement.
Avant d’être séchées, ces qualités subissent, un enrichissement humide par lavage,
flottation ou un enrichissement à sec par calcination.
Les différents modes de traitement actuels sont :
- Le lavage : il permet l’enrichissement du phosphate de basse teneur (BT) par lavage à
l’eau ;
- La flottation : elle permet l’enrichissement du phosphate de très basse teneur (TBT) ;
- L’enrichissement à sec : il vise le même objectif que le lavage, mais sans utilisation
d’eau, il s’agit d’un traitement pneumatique sur le phosphate séché ;
- La calcination : elle permet d’éliminer les matières organiques contenues dans les
phosphates (HT ou BT).
- Le séchage : il permet de réduire l’humidité de phosphate à 2% de tous les produits
(HT, MT, BT enrichie et TBT enrichie).
En fonction de sa teneur en BPL (Bone Phosphate of Lime), le minerai est classé en quatre
catégories :
- Classification du phosphate par catégorie et par teneur en BPL
Teneur en P2O5
Qualité (% BPL)
22
II. Présentation de la Direction des Exploitations Minières de Khouribga
Elle se charge de l’extraction des phosphates à ciel ouvert dans la zone de Khouribga.
2) La Direction de Traitement et Embarquements
Elle a pour rôle le traitement des phosphates en lui faisant subir le séchage, la calcination, le
lavage et l’enrichissement à sec.
3) La Direction Gestion Administrative et Sociale
Elle s’occupe de tout ce qui a un caractère social (logements, installations sportives, colonies
de vacances…). Elle contrôle aussi l’activité des autres services à travers le service contrôle
de gestion.
4) La Direction Logistique et Projet d’Amélioration
6) Le service géologie :
Se charge de tout ce qui a une relation avec la prospection des terrains riches et
l’exploitation des mines.
7) Service achat décentralisé
Ce service a pour rôle principal la satisfaction des besoins des différentes entités de la
direction en matière d’approvisionnement en termes de fournitures, de marchandises et de
service.
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CHAPITRE 2 : GENERALITES SUR LE CONTROLE INTERNE ET LA DEMARCHE D’AUDIT
Section 1 : Généralités sur le contrôle interne
Le contrôle interne permet de s’assurer que les décisions prises sont correctement
appliquées, ceci constitue l’aspect transmission de l’information. Il assure un niveau
minimum de qualité à la prestation effectuée ou au produit fabriqué, ceci constitue le
contrôle direct ou indirect du produit. Il décèle les principales anomalies de fonctionnement,
c’est-à-dire qu’il permet un fonctionnement harmonieux du système.
I. Définitions du Contrôle Interne
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Il se manifeste par l’organisation, les méthodes et procédures de chacune des activités de
l’entreprise pour maintenir la pérennité de celle-ci.
Cette définition a remplacé celle de 1962 qui lui avait fixé comme objectif « d’éviter sans
délai les erreurs et les fraudes ».
III. Compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC)
Le contrôle interne est constitué par l’ensemble des mesures de contrôle comptable et
autres que la direction définit, applique et surveille sous sa responsabilité, afin d’assurer :
- La protection du patrimoine,
- La régularité et la sincérité des enregistrements comptables et des comptes annuels qui
en résultent,
- La conduite ordonné et efficace des opérations de l’entreprise,
- La conformité des décisions avec la politique de la direction.
IV. Institut Français des Auditeurs Consultants Internes (IFACI)
On peut remarquer que toutes les définitions insistent notamment sur deux objectifs d'un
bon contrôle interne :
- La recherche de la protection du patrimoine
- La recherche de la fiabilité de l'information financière
Le contrôle interne, en comptabilité, implique donc le respect des règles et des politiques
de gestion, la détection et la prévention des fraudes ou des erreurs, la véracité des
enregistrements comptables et des informations financières.
On peut retenir que le contrôle interne peut être défini comme étant l'ensemble des
sécurités que l'entreprise organise pour mettre les opérations sous contrôle ; c'est-à-dire
sécuriser le patrimoine de l'entreprise et fiabiliser l'information comptable.
25
II. Principes généraux du contrôle interne5
5
DSCG 4- comptabilité et audit- Manuel et application (page 514, 515, 516)
26
contrôle par privilège, ni de domaines réservés ou d’établissements mis en dehors du
contrôle interne.
5) Principe d’indépendance
Ce principe implique que les objectifs du contrôle interne sont à atteindre indépendamment
des méthodes, procédés et moyens de l’entreprise.
6) Principe d’information
L’information doit répondre à certains critères tels que la pertinence, l’utilité, l’objectivité, la
communicabilité et la vérifiabilité.
7) Principe d’harmonie
Il s’agit de l’adéquation du contrôle interne aux caractéristiques de l’entreprise et de son
environnement. Le contrôle interne doit être bien adapté au fonctionnement de l’entreprise.
III. Les objectifs du contrôle interne
27
- Informer et former les collaborateurs sur celles des règles qui les concernent.
2) L’application des instructions et des orientations fixées par la direction générale
ou le directoire
Les instructions et orientations de la Direction Générale ou du Directoire permettent aux
collaborateurs de comprendre ce qui est attendu d'eux et de connaître l'étendue de leur
liberté d'action.
Ces instructions et orientations doivent être communiquées aux collaborateurs concernés,
en fonction des objectifs assignés à chacun d'entre eux, afin de fournir des orientations sur
la façon dont les activités devraient être menées. Ces instructions et orientations doivent
être établies en fonction des objectifs poursuivis par la société et des risques encourus.
3) Le bon fonctionnement des processus internes de la société, notamment ceux
concourant à la sauvegarde des ses actifs
Par « actifs », il faut entendre non seulement les « actifs corporels » mais aussi les « actifs
incorporels » tels que le savoir-faire, l'image ou la réputation. Ces actifs peuvent disparaître
à la suite de vols, fraudes, improductivité, erreurs, ou résulter d'une mauvaise décision de
gestion ou d'une faiblesse de Contrôle Interne. Les processus y afférents devraient faire
l'objet d'une attention toute particulière.
La définition du contrôle interne ne recouvre pas toutes les initiatives prises par les organes
dirigeants ou le management comme par exemple la définition de la stratégie de la société,
28
la détermination des objectifs, les décisions de gestion, le traitement des risques des
performances».
L’audit interne(ou le contrôle interne de second degré) évalue le degré de maîtrise des
opérations au sein d’une organisation, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et
contribue à créer de la valeur ajoutée.
29
Le contrôle interne est un outil pour garantir au contrôle de gestion la fiabilité des
informations traitées et pour améliorer la réalisation des objectifs.
Le dispositif de contrôle interne comprend cinq composantes étroitement liées. Bien que ces
composantes soient applicables à toutes les sociétés, leur mise en œuvre peut être faite de
façon différente selon la taille et le secteur d’activité des sociétés. Ces cinq composantes
sont les suivantes :
1) L’organisation
Une organisation comportant une définition claire des responsabilités, disposant des
ressources et des compétences adéquates et s’appuyant sur des systèmes d’information, sur
des procédures ou modes opératoires, des outils et des pratiques appropriés
En effet, la mise en œuvre d’un dispositif de contrôle interne doit reposer sur des principes
fondamentaux mais aussi sur :
- Une organisation appropriée qui fournit le cadre dans lequel les activités nécessaires à
la réalisation des objectifs sont planifiées, exécutées, suivies et contrôlées ;
- Des responsabilités et pouvoirs clairement définis qui doivent être accordés aux
personnes appropriées en fonction des objectifs de la société. Ils peuvent être
formalisés et communiqués au moyen de descriptions de tâches ou de fonctions,
d’organigrammes hiérarchiques et fonctionnels, de délégations de pouvoirs et
devraient respecter le principe de séparation des tâches ;
- Une politique de gestion des ressources humaines qui devrait permettre de recruter
des personnes possédant les connaissances et compétences nécessaires à l’exercice de
leur responsabilité et à l’atteinte des objectifs actuels et futurs de la société ;
- Des systèmes d’information adaptés aux objectifs actuels de l’organisation et conçus
de façon à pouvoir supporter ses objectifs futurs. Les systèmes informatiques sur
lesquels s’appuient ces systèmes d’information doivent être protégés efficacement
tant au niveau de leur sécurité physique que logique afin d’assurer la conservation des
informations stockées. Leur continuité d’exploitation doit être assurée au moyen de
procédures de secours. Les informations relatives aux analyses, à la programmation et
à l’exécution des traitements doivent faire l’objet d’une documentation ;
30
- Des procédures ou modes opératoires qui précisent la manière dont devrait
s'accomplir une action ou un processus, quels qu'en soient la forme et le support.
2) Informations fiables pertinentes
La diffusion en interne d’informations pertinentes, fiables, dont la connaissance permet à
chacun d’exercer ses responsabilités
3) Un système d’évaluation des risques
Un système visant à recenser, analyser les principaux risques identifiables au regard des
objectifs de la société et à s’assurer de l’existence de procédures de gestion de ces risques.
En effet, en raison de l’évolution permanente de l’environnement ainsi que du contexte
réglementaire, les sociétés doivent mettre en place des méthodes pour recenser, analyser et
gérer les risques d’origine interne ou externe auxquels elles peuvent être confrontées et qui
réduiraient la probabilité d’atteinte des objectifs.
- Recensement des risques : la société doit recenser les principaux risques identifiables,
internes ou externes pouvant avoir un impact sur la probabilité d’atteindre les
objectifs qu’elle s’est fixés. Cette identification, qui s’inscrit dans le cadre d’un
processus continu, devrait couvrir les risques qui peuvent avoir une incidence
importante sur sa situation.
- Analyse des risques : il convient pour ce faire de tenir compte de la possibilité
d’occurrence des risques et de leur gravité potentielle, ainsi que de l’environnement et
des mesures de maîtrise existantes. Ces différents éléments ne sont pas figés, ils sont
pris en compte, au contraire, dans un processus de gestion des risques.
- Procédures de gestion des risques : la Direction Générale ou le Directoire avec l’appui
d’une direction des risques, si elle existe, devraient définir des procédures de gestion
des risques.
4) Un système de contrôle
Des activités de contrôle proportionnées aux enjeux propres à chaque processus, et conçues
pour s’assurer que les mesures nécessaires sont prises en vue de maîtriser les risques
susceptibles d’affecter la réalisation des objectifs
5) Un système de surveillance
Une surveillance permanente portant sur le dispositif de contrôle interne ainsi qu’un
examen régulier de son fonctionnement. Il s’agit de vérifier sa pertinence et son adéquation
aux objectifs de la société.
31
Cette surveillance s’appuie notamment sur les remarques formulées par les commissaires
aux comptes et par les éventuelles instances réglementaires de supervision.
La surveillance peut utilement être complétée par une veille active sur les meilleures
pratiques en matière de contrôle interne.
Le dispositif de contrôle interne aussi bien conçu et aussi bien appliqué soit-il, ne peut
fournir une garantie absolue quant à la réalisation des objectifs de la société.
En outre, lors de la mise en place des contrôles, il est nécessaire de tenir compte du rapport
coût / bénéfice et de ne pas développer des systèmes de contrôle interne inutilement
coûteux quitte à accepter un certain niveau de risque.
La démarche utilisée par l’auditeur dans son appréciation, ou évaluation du Contrôle Interne
relatif aux principaux cycles d’opérations et éléments d’actif ou de passif qui en résultent
comporte deux étapes : l’appréciation de l’existence du Contrôle Interne et l’appréciation de
la permanence du Contrôle Interne.
6
DSCG 4- comptabilité et audit- Manuel et application (page 534)
32
Evaluation du contrôle interne
Utilisation de diagrammes de
1. Description des procédures circulation, de mémorandums et d’un
manuel de procédures
Tests pour
4. Tests de permanence s’assurer que les
points forts sont
appliqués
Non application
33
CHAPITRE 2 : GENERALITES ET DEMARCHE DE L’AUDIT INTERNE
Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche
systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle et de
gouvernement d’entreprise et en faisant des propositions pour renforcer son efficacité».7
Comme indiqué dans la définition officielle, l’activité d’audit interne est créatrice de valeur
ajoutée et ses principales missions sont d’apporter aux directions générales et comités
d’audit un éclairage sur les risques et les systèmes de contrôle interne mais également
d’être au service de l’ensemble de l’organisation afin d’apporter une réelle contribution à la
gouvernance d’entreprise.
2) L’audit externe
L’audit externe est réalisé par des professionnels indépendants, membres d’un cabinet
d’expertise comptable ou d’audit.
Ainsi, on pourra distinguer :
7
Institut Français des Auditeurs Consultants Internes (IFACI)
34
L’audit contractuel qui consiste en une mission ponctuelle effectuée expressément à
la demande de l’entreprise,
De l’audit légal qui correspond à la mission de commissariat aux comptes.
Alors, pour forger une opinion sur la qualité des comptes qu’on leur demande de certifier,
les auditeurs utilisent toutes sortes de techniques possibles ; les plus usuelles étant :
Le contrôle exhaustif
Le contrôle par sondage
Le contrôle par confirmation des tiers
L’examen physique
En somme, l’audit interne a pour but d’apporter une aide aux responsables afin de
déterminer les risques liés aux systèmes de contrôles internes mis en place et d’élaborer des
recommandations pour atteindre une gestion plus efficace et plus efficiente des entités
mises en contrôle. Effectuer un suivi de la mise en œuvre des recommandations, après une
mission ; apporter enfin une aide aux entités la caisse pour l’amélioration de la gestion des
activités, sans en exercer ni l’autorité, ni la responsabilité dans les activités à auditer. Ces
recommandations et avis ne peuvent dès lors décharger la hiérarchie des entités auditées
des responsabilités qui leurs sont dévolues.
3) Objectif
L’objectif immédiat d’un audit est d’attester non seulement du caractère fiable des états
financiers mais aussi du respect des procédures et des recommandations. Pour enfin
émettre une opinion sur le caractère satisfaisant de la présentation de ces documents. Au
delà de cet objectif de certification, de contrôle d’une situation à un instant donné, tout
audit doit poursuivre un objectif à moyen et à long terme en apportant un guide pour les
décisions futures de l’organisation ; en ce sens, l’audit est un outil de pilotage de
l’organisme, c'est à dire un instrument de contrôle. L’audit doit reposer sur une
méthodologie rigoureuse et sur une compréhension approfondie de l’organisme concerné.
4) La notion de risque
La révision comptable comporte des risques dont l’importance est fonction de l’esprit
existant dans l’entreprise, mais aussi et surtout des moyens mis en œuvre par le réviseur
35
pour assurer la réalisation complète de la mission. Ce risque appelé "risque d’audit" peut
être analysé en trois composantes :
Le risque inhérent à l’entreprise : C’est le risque qu’une erreur ou une inexactitude
significative puisse survenir en l’absence de tout contrôle, il comporte :
- Les risques généraux liés au secteur auquel appartient l’entreprise.
- Les risques spécifiques liés à la santé financière, à la structure du capital.
Le risque dû à l’auditeur ou risque de non détection : C’est le risque que les erreurs ou
inexactitudes significatives ne soient pas descellées par le réviseur lors de la mise en
œuvre de ces procédures. D’où la nécessité d’une bonne formation de l’auditeur,
d’une bonne supervision des dossiers et d’une revue indépendante des rapports dans
le cabinet : nécessité de l’utilisation d’une méthode d’audit rigoureuse.
Le risque lié à la faiblesse du contrôle interne ou risque de non contrôle : C’est le
risque que le système de contrôle interne de l’entreprise ne prévienne pas ou ne
détecte pas de telles erreurs :
- Les risques liés à l’attitude de la direction générale et du personnel face aux
problèmes rencontrés,
- Les risques que le système de contrôle n’assure pas la prévention ou la
correction des erreurs.
5) La notion de "référentiel"
Le référentiel est un document, une méthodologie, qui sert de base à une mission d’audit. Il
varie selon les secteurs d’activité ou domaines. Les plus usuels sont :
- Le manuel de procédure,
- Le plan comptable,
- Le tableau de bord,
- Le bilan comptable,
- Les lois et décrets,
- Les conventions collectives,
- Les accords d’entreprises et d’établissements,
- Les règlements intérieurs…
II. Rôle et Caractéristiques de L’Audit Interne
1) Rôle de l’audit interne
36
L’audit interne apporte sa contribution à l’ensemble des activités, fonctions ou processus de
l’entreprise. Il intervient historiquement dans tous les domaines financier : comptabilité
générale, comptabilité analytique et informations de gestion ; trésorerie,
crédit/comptabilité/recouvrement clients ; aide aux acquisitions et cessions, etc. celui-ci
intervient de nos jours dans tous les domaines de l’organisation. Toute entité, activité,
fonction et tout processus sont concernés par les investigations de l’audit interne.
L’audit interne décèle les problèmes et formule des recommandations aux directions et aux
audités qui leur apportent une solution. Son rôle n’est pas de dénoncer ou d’accuser, mais
d’arbitrer « les règles du jeu » du groupe et surtout de faire pratiquer les « 3R » : Recherche,
Reconnaître et Remédier aux faiblesses de l’organisation. Il aide à anticiper les problèmes et
se place dans une démarche vertueuse d’amélioration continue »8.
L’Auditeur est appelé à formuler une opinion sur une information par rapport à des critères
de régularité et d’efficacité. Cette activité doit être rattachée au plus haut niveau de la
hiérarchie et l’Auditeur doit faire preuve d’impartialité (neutre, objectif).
L’Audit Interne vérifie et veille au respect des procédures misent en place et apprécie les
sécurités que présente le système. Il permet l’optimisation du fonctionnement de
l’organisation et l’encouragement du contrôle efficace par des informations de qualité
(analyse, évaluation et recommandation) autrement dit l’Audit Interne est un instrument de
contrôle qui aide le gestionnaire à la prise de décision et lui présente des informations
pertinentes sur le fonctionnement de l’entreprise.
8
Mémento de l’audit interne
37
L’Audit Interne est une fonction d’appréciation dont l’attache essentielle est notamment la
validation du Contrôle Interne.
III. Typologie d’audit
« Cet audit de conformité peut aussi s’appeler « audit de régularité » : les juristes
distinguent que dans le premier cas on observe la conformité avec les dispositions légales et
réglementaires et dans le second cas la régularité par rapport aux règles internes de
l’entreprise. Mais dans les deux cas, la démarche est la même : comparer la réalité au
référentiel proposé ». Cette démarche, toujours essentielle pour un auditeur interne, s'est
doublée d'une approche nouvelle, l'audit d'efficacité »9.
b) L'audit d'efficacité
L'auditeur cherche ici un écart entre les résultats et les objectifs, c’est-à-dire un écart entre
le but choisi et l'effet produit, mais aussi "le pourquoi" de cet écart et le "comment" réduire.
9
Renard, Théorie et pratique de l'audit interne, les Editions d'organisation, 2010 (p73)
38
Selon un extrait des normes de révision comptable de l’ordre des experts comptables et des
comptables agrées en France (OECCA), l’audit comptable et financier est « un examen
auquel procède un professionnel compétent et indépendant en vue d’exprimer une opinion
motivée sur la régularité et la sincérité du bilan et des comptes de résultat d’une entreprise
». C’est également « un contrôle de lʹinformation financière émanant d’une entité juridique
effectué en vue d’exprimer une opinion sur cette information ».
2.2. Audit opérationnel
Il s’agit de contrôler la bonne application des procédures de gestion en vue de les améliorer,
pour cela, L’audit opérationnel peut aller jusqu’ à exiger la mise en œuvre des contrôles
spécifiques visant lʹefficacité des opérations.
2.3. Audit stratégique
Ce type d’audit résulte du fait de lʹexistence d’une forte corrélation entre le mode de
management de lʹentreprise et le type d’audit. En effet, une entreprise dont le management
est très centralisateur demanderait à son auditeur de vérifier en priorité la bonne
implication des normes.
La conduite d’une mission d’audit interne obéit, comme tout examen de contrôle, à un
processus qui peut se subdiviser en trois principales phases. La phase préliminaire, la phase
de vérification et la phase de conclusion qui obéissent chacune à une méthodologie dont les
étapes découlent d’un canevas rigoureux et successivement conçus.
Plan d’approche
La prise de connaissance
Papiers de travail
Le travail de vérification Programme de
vérification (FRAP)
Suivi des
recommandations
La mission d’audit interne émane d’une demande soit la direction générale, soit la direction
d’audit, soit d’une autre direction de l’entreprise, est n’est cependant initié qu’avec l’ordre
de mission qui est le principale mandat donnée par la direction générale à l’audit interne.
L’ordre de mission matérialise ce mandat et donne aux auditeurs les droits d’accès
nécessaires et indispensables et leur permet de commencer la mission.
I. Phase de préparation
La phase de préparation a pour objectif de découvrir le sujet ou l’entité à auditer et définir
ce qu’il faudra vérifier, elle se décomposer en 4 étapes qui se déroulent de façon
séquentielle à savoir :
- Etapes de reconnaissance.
- Etapes analyse des risques.
- Etape choix des objectifs.
- Etapes choix de la démarche de vérification.
1) Etape de reconnaissance
Le produit principal de cette étapes est le plan d’approche qui organise la phase d’étude en
associant à une prise de connaissance de domaines à auditer, définir de l’ordre de mission,
40
une prise de conscience des risques et opportunités d’amélioration, une décomposition du
sujet en objet auditable qui produit le référentiel.
C’est dans l’organisation que l’auditeur recherche les risques car c’est à ce niveau que
l’entreprise peut agir sur les facteurs de risques y compris ceux qui se combinent à des
événements dont la source est à l’extérieur ; pour ce faire l’auditeur adoptera une
démarche structurée du plus global « le sujet de la mission » vers le plus détaillé « les
objets auditables ». La décomposition en objets auditables consiste à :
- Décomposer chaque activité à étudier en opérations successives retraçant tout le
processus.
- Pour chaque opération définir des conditions qu’elle doit remplir, souvent appelée
« objectif spécifique » en référence à ce du contrôle interne et les risques à éviter.
- Déterminer quelles modalités de fonctionnement sont nécessaires à la fonction ou
l’entité pour atteindre ses objectifs et éviter les risques : quelle sont les pratiques de
l’organisation communément adoptées.
1.3. Prise de conscience des risques et opportunités d’amélioration
10
La conduite d'une mission d'audit interne IFACI
41
Il faut prendre en compte les spécificités de la mission demandée et commencer par écouter
les préoccupations du demandeur de la mission et des responsables du domaine audité.
Elles résultent en toute logique des raisons qui ont motivé la demande d'audit : problèmes
réels : « Dysfonctionnements constatés, résultats non atteints» ou potentiels (doutes sur la
capacité de la fonction ou de l’entité audité à accroître sa performance).
2) Etape d’analyse des risques
Après l’établissement du référentiel des risques au bureau, l’auditeur entamera son analyse
des risques sur le terrain. Il va identifier les forces et les faiblesses apparentes des domaines
cités dans le référentiel. Ses observations sont résumées dans un document appelé : tableau
des forces et des faiblesses apparentes.
Le Tableau des forces et faiblesses apparentes conclut l’étape d’analyse des risques réalisée
sur la base des objectifs définis dans le plan d’approche, il présente de manière synthétique
et argumentée les présomptions ou l’avis de l’auditeur sur chacun des thèmes analysés. Il
constitue l’état des lieux, des forces et faiblesses réelles ou potentielles et permet
d’hiérarchiser les risques dont le but de préparer le rapport d’orientation.
2.2. Modalités d’application de TFFA
a) L’interview
C’est une technique d’analyse privilégiée pour tout diagnostic rapide d’une situation ainsi
que dans la conduite de certains types de missions se rapportant à l’évaluation de la gestion
ou l’appréciation d’une prise de décision. Il permet à l’auditeur de percevoir des nuances
42
dans l’expression de l’audité et donc de comprendre les situations et enrichir les analyses et
à l’audité de bien comprendre la démarche et les objectifs de l’auditeur. Il s’effectue :
- Aux niveaux de la direction pour rechercher les orientations, les objectifs et les moyens
retenus.
- Au niveau de l’encadrement pour étudier la coordination d’ensemble entre les
structures, les activités, les moyens, les instructions données, les informations et les
contrôles clés.
- Au niveau de l’exécution pour détecter les problèmes de fonctionnement de qualité et
d’application des procédures.
b) Les questionnaires du contrôle interne
Ce sont des questionnaires employés pour évaluer le contrôle interne, il existe plusieurs
sortes de questionnaires. Néanmoins, ils sont souvent "fermés" c'est à dire qu'ils sont
conçus de telle sorte que les réponses aux différentes questions se font par "oui" ou par
"non".
De plus, les réponses négatives impliquent généralement des faiblesses de contrôle interne
qu'il convient ensuite d'examiner précisément.
L'utilisation de ces questionnaires et surtout celles des questions fermés aboutit à une
classification des points de contrôle en deux catégories:
- Les points forts: ils correspondent aux réponses positives obtenues et indiquent que
l'entreprise dispose théoriquement de mesures appropriées propres à atteindre les
objectifs de contrôle interne.
- Les points faibles: par opposition aux points forts, ils résultent des réponses négatives
aux différentes questions et ils concernent une ou plusieurs failles des procédures
c) Les grilles d’analyse de contrôle interne
Les grilles d’analyse de contrôle interne ou grilles d’analyse faisant ressortir les fonctions
assumées par les postes de travail sont des tableaux à double entrée effectuant l’inventaire
des différentes opérations réalisées et permettant en particulier de repérer les cumuls de
fonctions.
d) Analyse des indicateurs de performances économiques et financières
C’est l’ensemble de travaux préliminaires sur les données chiffrées de l’entité ou la fonction
auditée qui permet de :
43
- Situer l’entreprise et comprendre son évolution et son contexte.
- Situer l’importance du thème demandé à l’audité en mesurant les enjeux pour l’entité ou
l’entreprise.
- Situer les ordres de grandeurs, connaître les chiffres significatifs.
Elle peut permettre de détecter certains risques globaux (ratios financiers dangereux,
évolution inquiétante ….), La validation du TFFA par les responsables de l’audit clôture
l’analyse des risques et permet de passer à l’étape choix des objectifs.
C’est le processus ordonné mise en œuvre pour atteindre les objectifs du rapport
d’orientation. C’est un document interne élaboré par l’auditeur destiné à définir, répartir,
planifier et suivre les travaux des auditeurs.
2) Modalités d’application
Durant cette étape, le chef de mission établit un planning qui tient compte du budget alloué
à la mission, de la répartition des tâches entre auditeurs ainsi que le déroulement
prévisionnel et réel de la mission.
44
1.1. Budget, Allocation, Planning et suivi « BAPS »
C’est un document qui organise la mission dans le temps « durée, dates.. » et l’espace « site,
auditeur» de la fin de la phase d’étude à la diffusion du rapport. Il est refléter par l’état
d’avancement de la mission régulièrement mise à jour.
L’état d’avancement est tenu chaque jour par le chef de mission à partir du rapport du
temps des auditeurs qui sera communiqué aux responsables de l’audit, en prévisionnel et
réel, elle a pour objectif :
- Contrôler le déroulement de la mission « modifier son parcours ou anticiper sa fin ».
- Etablir des références pour les missions répétitives.
b) Le rapport de temps
Il permet à l’auditeur d’analyser son travail en distinguant les temps non imputables à la
mission, les temps productifs hors mission, les temps à imputer à la mission et ceux par
produit ou phase.
L’affectation des tâches aux auditeurs demande du chef de mission d’arbitrer entre deux
objectifs contradictoires : l’efficacité (utilisation des compétences) et la formation des
auditeurs et les faire tourner.
Le produit principal de cette étape est la feuille de couverture qui se définit comme étant un
document décrivant les modalités de mise en œuvre d’une tâche définie dans le programme
de vérification et met en évidence les conclusions dégagées. La feuille de couverture doit
spécifier le but, les modalités d’exécution du travail et la conclusion, elle est généralement
établie en deux temps :
- Avant l’action : pour décrire le but de l’action et les modalités de mise en œuvre
- Après l’action : pour présenter les principaux résultats et conclusions, voir les
modifications effectuées après justification.
45
La feuille de couverture établie par l’auditeur en charge de la section du programme de
vérification et approuvé par le chef de mission avant exécution.
Durant cette étape, l’auditeur va dégager les dysfonctionnements pour lesquels il élaborera
des FRAP.
La Feuille de Révélation et d’Analyse de Problème (FRAP)
46
- Support de présentation aux sites, aux demandeurs ou au directeur général
1.2. Compte rendu final au site (CRFS)
Le Compte rendu final au site est la présentation orale effectuée par le chef de mission aux
principaux responsables de l’entité auditée, des observations les plus importantes. II est
effectué à la fin de la mission.
Le CRFS doit être programmé dans le cadre du travail terrain. L’équipe de l’audit devra
répondre de façon précise aux explications demandées, le discours doit être conforme à ce
qui a déjà été dit, constaté et admis avec ses subordonnés.
1.3. Projet de rapport
Le rapport d’audit est communiqué aux principaux responsables concernés pour action et à
la direction pour prise de décision.
Les conclusions de l’audit concernent la capacité de l’organisation auditée à accomplir sa
mission, et faire développer les actions de progrès.
Le rapport d’audit connaîtra trois étapes : projet, validation et définitif. En général, le projet
de rapport comprend :
a) Une introduction qui décrit :
- Les circonstances et les objectifs de la mission
- L’étendue des travaux ; notamment leurs dates et leurs limites.
- Une présentation de l’entité ou la fonction audité (description, caractéristiques,
chiffres clés, organisation….)
b) Le corps du rapport :
Il donne en détail les éléments de réflexion que l’audit veut partager avec les audités et
leur hiérarchie, il sera organisé par thème ou fonction abordée selon un ordre logique
réfléchi, décidé (ossature du rapport). Pour être objectif, l’auditeur ne devra pas oublier
de citer les points forts ou satisfaisants et les mentionner brièvement dans
l’introduction.
2) Etape de validation
2.1. Réunion de validation
Constitue un moment critique de la mission car c’est la dernière chance de convaincre et
d’amorcer le suivi des recommandations. Il faudra que les constats, raisonnements et
conclusions soient compris et formulés d’une manière acceptable. Il s’agit aussi de
47
convaincre et d’entendre les objectifs et modifier le rapport si l’audit est convaincu. Il s’agit
finalement d’apprécier le réalisme de recommandations et de déterminer les destinataires.
2.2. Rapport définitif
La synthèse du rapport définitif a deux objectifs :
- Résumer la partie détaillée
- Faire ressortir les points saillants, conclure en donnant l’opinion de l’audit et
déterminant les points méritant une attention particulière de la direction généra
Le rapport aura une dernière partie destinée à récapituler les recommandations pour les
lecteurs appelés : cahiers de recommandations. Les recommandations sont formulées d’une
manière autonome et référencées aux paragraphes qui les justifie.
Le rapport définitif est diffusé à ses principaux destinataires : directeur général, directeur,
chef de division, chef de service et différentes entités …., la liste des destinataires est
décidée par le responsable de l’audit et jointe au rapport afin que chacun en connaisse la
diffusion, il faut limiter la liste « aux besoins de savoir pour agir »
3) suivi des recommandations
Elle se manifeste par la diffusion périodique d’un état des actions de progrès qui
communique à la direction les suites réservées aux recommandations formulées par l’audit
et éventuellement les résultats obtenus par les actions correctives des auditées
- Le suivi des recommandations commence avec la formulation des recommandations.
- Il se dessine par la déterminer du ou des responsables de chaque recommandation lors
de la validation du projet de rapport sur des plans.
- Il se concrétise par la mise en place des actions de progrès entre auditeur et audités
lors de la revue des réponses.
- Il se manifeste par la diffusion périodique d’un état des actions de progrès.
48
PARTIE II : AUDIT DU CYCLE ACHATS FOURNISSEURS
49
CHAPITRE 1 : PHASE DE PREPARATION
Sur cette mission de base peuvent se greffer des missions complémentaires pour répondre
aux besoins conjoncturels. Ces missions consolidées par la direction permettent de fixer les
objectifs avec la mise en place des organisations, des moyens matériels et humains pour les
atteindre. Par ailleurs, l’ensemble de ces missions doit pouvoir s’adapter en permanence aux
différentes évolutions touchant la fonction.
Le rôle premier de la fonction achats est de réaliser le processus d’achat avec des
implications dans les tâches en amont (expression du besoin) et en aval (maintenance du
produit acheté). Ces implications sont plus ou moins fortes selon les activités d’entreprises
mais elles sont très liées à la maturité du service achats.
La fonction achats est transversale et cette caractéristique lui permet d’analyser les besoins
de l’ensemble des composantes de l’entreprise. Elle contribue à la coordination, la
planification et l’anticipation des besoins : les achats d’aujourd’hui nécessaires aux
développements de nouveaux produits seront sans doute les achats de demain pour la
production.
50
Ce rôle fédérateur des besoins d’achats dans l’entreprise doit être associé à celui de
communiquer. L’information est nécessaire pour mieux définir ou redéfinir les besoins et
regrouper les achats.
La globalisation et la redéfinition des besoins sont les deux principaux leviers de la réduction
des coûts.
Le rôle des achats est de s’assurer que la rédaction de la commande comporte bien
l’ensemble des éléments caractérisant parfaitement les besoins du client interne et/ou
externe avec les précautions et garanties suffisantes pour sécuriser l’achat et se prémunir de
toute dérive (caractéristique, délais, prix, paiement...).
Si malgré ces précautions, il survient un litige, les achats doivent être là en première ligne
pour aider à trouver une solution et/ou un compromis : l’acheteur est bien l’interlocuteur
privilégié du fournisseur pour le meilleur ou pour le pire.
La fonction achats est en charge de développer et d’améliorer les relations avec ses
fournisseurs afin de réduire, en particulier, les coûts liés :
- A la consultation ;
- A la passation de la commande ;
- Au suivi (délais, contrôles, livraison, réception, paiement, SAV...).
4) Un rôle de conseil
La transversalité de la fonction achats l’amène souvent à jouer un rôle de conseil auprès des
autres fonctions de l’entreprise. Pour réussir dans ce rôle de conseil, elle doit alors
considérer les autres fonctions ou personnes de l’entreprise comme ses clients : c’est cet
esprit de service qui lui assure une parfaite intégration dans l’entreprise et une capacité à
s’adapter en permanence à l’évolution de sa mission.
51
II. Présentation de la direction des achats et marchés du groupe OCP
Les principaux objectifs poursuivis par le département des Achats et marchés sont liés
essentiellement à l’acquisition des produits dans les meilleures conditions coût, qualité,
délai, garantie en vue de satisfaire au mieux les clients internes. Il est à noter que tout achat
se déroule suivant une procédure spécifique. Cependant, cette dernière peut changer selon
la nature et le lieu de provenance de ce qui va être acheté.
Cette section s’occupe de l’achat des articles demandés par l’utilisateur et joue le rôle
d’intermédiaire entre les utilisateurs et les fournisseurs.
1.1.2. Section Fournitures et Pièces de rechange
Cette section s’occupe de tous les besoins concernant les pièces de rechange et tous les
produits consommables (fournitures de bureau, accessoires de sécurité et d’hygiène,…).
1.1.3. Section marché contrat et convention
La section Marché traite les Appels d’Offres pour passation de marché sans limitation de
seuil.
a) Marché
Un marché est un contrat par le biais duquel, une entreprise s’engage à effectuer des
travaux pour le compte de l’OCP, moyennant un cahier de charges.
b) Contrats et conventions
Il s’agit des contrats liants l’OCP à des entreprises, des offices publics et filiaux afin de
réaliser des travaux d’entretien et de maintenance de son matériel, ainsi que les prestations
de service.
52
Figure n°12 : organigramme de la direction achats pôle industriel
53
Section 2 : Présentation du cycle achats fournisseurs
I. Services intervenants dans le cycle achats fournisseurs
- Factures
- Enregistrement des factures - Factures d’avoirs
Service comptabilité (approuvées) - Journal des achats
- Enregistrement des avoirs - Journal de
trésorerie
54
I. Description du cycle achats fournisseurs
Le cycle achats fournisseurs du groupe O.C.P peut se schématiser comme suit : En premier
temps, on établie une commande par le service d’achat qui la transfère au fournisseur, qui,
de son tour il fournit un PV d’avancement suivie d’une livraison de la commande, Ensuite le
service achat transfère le chiffrage sous forme d’une facture au service financier lui
permettant de saisir les données sur le progiciel de gestion intégré Oracle et le
rapprochement comptable.
55
Achat
Fournisseur
Etablissement de
la commande
Etablissement de la
PV d’avancement facture
détaillé avec les
montants
Finance
Réception de la facture
Saisie réception
dans oracle Saisie de la facture dans
oracle
Rapprochement commande /
réception /facture
Flux papier
Paiement
Flux Oracle
56
Le cycle achats fournisseurs du groupe OCP se réalise en différentes étapes qui
correspondent aux tâches assumées par la fonction :
- Processus commande ;
- Réception de la commande ;
- Réception de la facture ;
- Imputation ;
- Ordonnancement ;
- Règlement.
3.1. Processus commande
Réception de la Réception de la
Commande Imputation Ordonnancement Règlement
commande facture
57
PROCESSUS D’EXPRESSION Expression du besoin
Validation Hiérarchique
DU BESOIN
Utilisateur
Expression du besoin et
codification sous Oracle
Validation contrôleur
et approvisionneur
Avis Technique
Négociations
Préparation PV et commande
Audit
58
1.1.1. Expression et contrôle de besoin
Les appels d’offres A.O viennent deux fois par mois le 1er et le 15ème jour. Cette opération
se fait par un progiciel appelé Oracle.
Après la réception des A.O (annexe n°) par le chef de section, ce dernier commence à les
distribuer aux acheteurs qui procèdent à l’édition des documents suivants :
- Etat des Fournisseurs par catégorie (annexe n°)
11
Demande d’Achat de Matériel, un document par lequel l’utilisateur exprime son besoin.
59
Une liste où il y a les coordonnées et les qualités des fournisseurs à contacter.
- Détail de la Demande d’Achat par Appel d’Offres (annexe n°
IL Indique les utilisateurs concernés par l’AO et ce document permet de voir s'il y a les
mêmes demandes d'achats dans un seul appel d'offre.
- Fiche de consultation (annexes n°) :
Un document qui contient une liste des fournisseurs et un montant estimatif qui sert à fixer
la date d’ouverture des plis et la date de clôture du document à partir d’un seuil :
Si le montant estimatif est < 20 000 DH, le délai de réception des offres est
10 jours au maximum de la date d’émission;
Si le montant estimatif est > 20 000 DH, le délai de réception des offres est
21 jours au maximum de la date d’émission ;
Si on est devant un fournisseur étranger le délai de réception des offres est
30 jours au maximum de la date d’émission.
En cas d’un Appel d’Offres urgent, la durée ne doit pas dépasser 7 jours de la date
d’émission.
c) La consultation
Les achats suivant convention ne feront pas l’objet de consultations, des commandes seront
automatiquement établies par l’ordinateur à partir des demandes d’achats et des listes des
prix mémorisées.
Le service achat local assurera l’exécution par les entreprises et le suivi des contrats et
conventions concernant les travaux de contrôle, d’entretien et de maintenance du matériel.
Dans le cas d’extrêmes urgences, la consultation se fera rapidement (par téléphone avec
confirmation, par écrit ou par E- mail) auprès des principaux fournisseurs, l’ouverture des
plis sera le cas échéant régularisée auprès de la commission interne.
Pour les autres achats, la consultation se fera suivant la procédure ci-après, auprès des
fournisseurs nationaux ou étrangers.
d) Préparation de l’AO :
60
C’est l’édition par Oracle de La demande d’achat qui comporte en particulier les
informations suivantes :
- Les articles demandés.
- L’estimation de la demande.
- Les quantités demandées
La justification du besoin pour une même catégorie de fournisseurs, les besoins sont
regroupés au niveau de la Demande d’Achat et ceux, jusqu’à l’activation de l’Appel d’Offre.
1.1.3. Traitement des offres
a) Ouverture et vérification des offres
Après réception des réponses des fournisseurs via portail, l'acheteur prépare le dossier à
l'ouverture des plis selon les seuils et commissions suivantes :
- Entité achat : pour les dossiers ayant minimum 3 offres et d’une valeur inférieur
à 500.000 DH ;
- COF12 1 : pour les dossiers d’une valeur allant de 500.000 DH à < 5.000.000 DH ;
- COF 2 : pour les dossiers d’une valeur ≥ à 5.000.000 DH.
Seuil d’ouverture des AO
- Directeur achat
- Représentant de la DAC
Montant > 5.000.000
- RCGS (Responsable Contrôle de Gestion du Site)
- Acheteur(s)
12
Commission d’ouverture d’offre.
13
Direction Audit et Contrôle
61
b) Négociation
Ensuite, il vient la phase des négociations. Cette dernière se fait sur la base des résultats de
l’état comparatif et de l’analyse de l’évolution des prix par rapport aux anciennes
commandes ainsi que de l’évolution du marché. Elles sont à lancer auprès des fournisseurs
les mieux placés et sur la responsabilité de l’acheteur .elles sont menées pour atteindre le
meilleur rapport qualité/prix/délai dans la concrétisation des besoins.
Les principaux paramètres de négociation concernent :
A l’issu des négociations, le choix se porte sur les fournisseurs s’étant conformés aux clauses
de l’appel d’offre et ayant proposé la meilleure offre. Et enfin, le fournisseur choisi doit être
approuvé par l’ensemble de la hiérarchie.
c) Adjudication (annexe)
Une fois les négociations terminées, l’acheteur communique par mail au prescripteur le
montant définitif de l’affaire pour l’établissement de l’avis d’engagement.
L’approbation du PV et la signature de la commande se font simultanément jusqu’à 5 MDH
après réception de l’avis d’engagement. Tout achat adjugé, fait l’objet de l’établissement
d’une commande.
Une fois le PV approuvé, L’acheteur édite la commande d'essai pour contrôler les données
s'il y a des erreurs qui peuvent être constaté en modifiant si nécessaire. Ensuite, il procède à
l’édition de la commande définitive sur le système Oracle en complétant le reste des
conditions commerciales retenues.
62
3.2. Réception de la commande
Réception de la Réception de la
Commande Imputation Ordonnancement Règlement
commande facture
A ce titre, il doit être rédigé de manière rigoureuse et refléter l’ensemble des clauses du
contrat en détail ainsi que tout écart entre le réalisé et le contractuel.
Pour les marches et les prestations de services, la réception se fait sur trois niveaux:
- L’avancement
- La réception provisoire
- La réception définitive.
a) L’avancement
Cette phase décrit les avancements de travaux et elle se fait sur la base d’un PV
d’avancement (anciennement l’attachement).
Ce dernier est :
- Le reflet de l’état d’avancement des travaux pour les marchés et des événements
apparus ;
14
Procès verbal, document contractuel entre le fournisseur et l’OCP qui formalise un constat d’avancement ou
une étape du processus de réception.
63
- La déclaration des écarts par rapport aux contrats (retards, réserves, évolution des
indices en cas de clauses de révisions de prix) ;
- Le document de référence pour établir la facture.
Il doit être :
- Consignés par les deux parties
- Saisi dans oracle par le chef de projet pour permettre la validation de la facture
b) La réception provisoire
Cette réception se fait au niveau du service utilisateur et elle sera annoncée a la fin des
travaux et elle sera prononcée si ces travaux sont reconnus conforme aux spécifications du
Devis Descriptif Technique. Le procès verbal de réception des travaux lui sera alors adressé
et la facture pourra être présentée pour paiement.
c) Réception définitive
Cette réception se fait sur la base d’un PV de réception définitive. Ce dernier est :
- La fin de l’achat après la période de garantie,
- La libération des fournisseurs d’un certain nombre de ses engagements (hors
engagements légaux et /ou garantie décennale).
Pour les consommables/ équipements, la réception se fait aussi sur trois niveaux :
- La réception à quai sous réserve de quantité et qualité sur la base du bon de livraison
renseigne.
- La réception sous réserve de qualité sur la base du comptage
- La réception complète sur la base des validations qualitatives nécessaires.
Le délai de garantie sera de 12 mois à l’issue de la réception provisoire des travaux. La
garantie s’étendra pour les remplacements et les modifications qui s’imposeraient en cas de
consultation de défectuosités provenant d’une mauvaise qualité des produits mis en œuvre
ou de mauvaise exécution.
En résumant donc que l’utilisateur reçoit la marchandise sur la base des livraisons
effectuées au titre des commandes reçues systématiquement.
64
Vu la relation existante entre le service réceptionniste et le service d’achat, la fonction de la
réception ne se limite pas au niveau du magasinier, l’acheteur doit, dés la réception,
débloquer les factures fournisseurs.
Les livraisons effectuées par les fournisseurs doivent être sanctionnées par l’établissement
d’un mouvement de réception (MDR) ; permettant à l’acheteur d’être informé des quantités
effectivement reçues afin de les comparer avec celles facturées.
Réception de la Réception de la
Commande Imputation Ordonnancement Règlement
commande facture
La facture fournisseur est réceptionnée à l’OCP par le service courrier. Ce dernier appose son
tampon mentionnant la date de réception de la facture et le nom du service et transmet
ensuite la facture à la comptabilité fournisseurs.
Les autres documents justificatifs papiers doivent être transmis par les achats, le chef de
projet ou l’entité contrôle matériel, à la comptabilité fournisseurs :
- Le bon de livraison fournisseur signé,
- Le bon de commande (annexe n°)
- Le cahier des charges
- Le mouvement de réception (annexe n°)
- L’état d’avancement,
b) Saisie de la facture (annexe n°)
15
Account Payable
65
La facture fournisseur est saisie dans AP par la Comptabilité fournisseurs, parallèlement à la
vérification de sa forme et de son fond.
Cette vérification permet de valider que la facture est conforme, et qu’elle peut être saisie.
Deux niveaux de vérification sont à opérer par la Comptabilité fournisseurs : Contrôle de
forme et de fond :
Contrôle de la forme Contrôle de fond
Données permanentes Conformité à la Fiscalité
Information de la facture
fournisseur (AP) commande
- Entête de l’entité
- Coordonnées - Numéro de Dispositions
payante
- Nom du Fournisseur bancaires (RIB) commande fiscales (Taux
- Numéro de la facture - Nom fournisseur - Quantité de TVA utilisé)
- Date de la facture
- Objet de la facture - Code fournisseur commandée
- Montant Hors Taxe - Actif/Non actif - Prix unitaire
- Taux de TVA
- Montant de la TVA - Commande
- Montant TTC saisie sous AP
- Arrêté en lettres conforme à
l’arrêté en chiffres
- Cachet et visa du fournisseur
- Numéro de RIB (à 24 chiffres
pour les comptes Marocains)
- Signature
L’étape « Imputation» couvre les activités de rapprochement de la facture avec les écritures
de réception (rapprochement facture / réception), et de la comptabilisation de la facture
dans AP.
Cette étape peut être divisée en deux sous-étapes :
- Le « Rapprochement à la réception »,
- La « Comptabilisation ».
Réception de la Réception de la
Commande Imputation Ordonnancement Règlement
commande facture
3.5. Ordonnancement
Réception de la Réception de la
Commande Imputation Ordonnancement Règlement
commande facture
a) Le pré-ordonnancement
C’est l’opération par laquelle l’entité du groupe s’assure que l’engagement concerne a été
réalise conformément aux dispositions prévues et spécifiées dans l’engagement.
Ces dispositions concernent notamment :
- L’objet de l’engagement, Le bénéficiaire (dépense) ou le redevable (recette),
- Le montant (de la dépense ou la recette),
- Les modalités d’exécution (quantité, qualité, prix, délai, lieu, échéancier…).
b) L’ordonnancement
67
C’est l’opération par laquelle est autorise le règlement de la dépense ou l’encaissement de la
recette correspondant à l’engagement concerné. Elle est basée en particulier sur :
- La vérification de l’existence sur le document à ordonnancer, des éléments
identifiants de l’engagement correspondant : références, entité de facturation, …etc.,
- La vérification de l’application des règles de pré-ordonnancement.
3.6. Règlement
Réception de la Réception de la
Commande Imputation Ordonnancement Règlement
commande facture
En effet, après les signatures le secrétariat du service procède au dispatching des Ordres de
Virement et les lettres d’accompagnements, de même que ce dispatching se fait pour les
factures qui restent au niveau de la section règlement des fournisseurs.
I. Rapport d’orientation
68
Objectifs généraux RAPPORT D’ORIENTATION
Objectifs spécifiques
Les tâches
- Mettre à jour les définitions des fonctions ;
- S’assurer de l’efficacité de la procédure de lancement d’une demande d’achat ;
- S’assurer de l’efficacité de la procédure de validation des demandes d’achat ;
- S’assurer de l’efficacité de la procédure de lancement d’appel d’offre ;
- S’assurer de l’efficacité de la sélection des fournisseurs et produits
- S’assurer que tout achat doit correspondre à un besoin réel de l’entreprise ;
- S’assurer que l’expression du besoin sous forme de demande d’achat comporte toutes les
informations pouvant aider l’acheteur à lancer son appel d’offre ;
- Apprécier si des mises à jour sont apportées aux bases de données fournisseurs
- Apprécier si les fournisseurs validés sont traités d’une manière équitable.
- S’assurer que les commandes sont enregistrées uniquement pour des demandes d’achat
approuvées.
- S’assurer que toutes les commandes sont correctement enregistrées
- S’assurer que les montants enregistrés en dettes fournisseurs sont conformes aux biens
reçus.
Champs d’application
- Direction Achats et marchés
- Direction finance et comptabilité
- Service magasinier
- Direction contrôle de gestion
69
II. Programme de la mission d’audit interne
Etant soumis à une contrainte de temps, chaque auditeur doit tracer un programme à suivre.
Ce dernier contient une définition claire des tâches et le délai qu’elle peut consommer en
vue d’être achevée.
Période
Date début Date fin Tâches Lieu Responsable Outils
Prise de connaissance de
11/02/2013 20/02/2013 Khouribga JBIRA Zahira
l’entité
Prise de connaissance de la
21/02/013 01/03/2013 direction des achats et Khouribga JBIRA Zahira Entretien
marchés
Elaboration du digramme de
04/03/2013 15/03/2013 Khouribga JBIRA Zahira
circulation
18/03/2013 25/03/2013 Visite du service comptabilité Khouribga JBIRA Zahira Entretien
- Cartographie des
Diagnostic des systèmes et contrôles
26/03/2013 29/03/2013 Khouribga JBIRA Zahira
détection du besoin - Questionnaire de
Contrôle Interne
- Entretien
Analyse des faiblesses
- Questionnaire
détectées et élaboration de de Contrôle
09/04/2013 06/05/2013 Khouribga JBIRA Zahira
Interne
Feuilles de Couverture et des
- Feuille de
FRAP. couverture
- FRAP
07/05/2013 07/05/2013 clôture de rapport d’audit Khouribga JBIRA Zahira
70
Service Demandeur ou
Tâche Service Achat et Marchés Magasin Service Contrôle de gestion
utilisateur
Non
Non Vérification Oui Approbation
Envoi DA au
demandeur pour Info DA DA
compléments
Non Dépassemen
t budget
Annuler/Modifier Oui
DA
Recherche des
Oui
fournisseurs
Oui
Recherche
nouveaux FRS
Agrément et
évaluation des
FRS
Création e des Appel Offres
Création AO
Retour Pour
Vérification et modification
validation AO
71
Service demandeur Service contrôle de
Tâches Servie achat Support
ou utilisateur gestion
Vérification et
validation AO
Courrier
Vérification et Validation des AO
Oui
Fax
Envoyer AO &
réception offres
Non
Nbre de Relance/élargissem Délai
réponses ent des FRS
suffisant
Oui
Non
Nbrederéponses
Préparer dossier pour
suffisant
la commission
Oui
Non
Ouverture
Ouverture des Offres +adjudication
des plis
Tableau
Analyse commerciale comparatif
des offres
Préparer dossier
PV
pour adjudication commission
Non
Adjudication Annulation
PV
Oui
adjudication
Processus
commande
72
Service Service comptabilité
Tâches Service achat Magasin Fournisseur
Réception fournisseur
Passation de la
Préparation du
BC Bon de
commande
bon de
commande
commande
Bon de Bon de
commande
commande
Classem
ent
Réception
des articles
Non
Réception des marchandises
Article rejeté
ou accepté Articles
Etablissement avec réserve conforme
du BR pour les
articles non
Oui
conforme
Signature
du BL
Mouvement de
Mouvement de réception
Mouvement
réception
de réception
Classement
Contrôle du BL
rapprochement
avec BL
73
Entité Achats /chef de Administration
Fournisseur Service courrier Service juridique Comptabilité Fournisseur
projet fonctionnelle
Rapprochement de la
facture physique
Accuser la réception
Envoi de la et la transmission
facture physique de la BL/BC
facture
Réception de la
Mise à disposition facture et autre pièces
Facture et création du dossier
des autres piècesOui
justificative
Information sur
les saisies arrêts Vérification de
et certain litiges Contact et la facture et
service amont saisie sous AP
Non
Retour Blocage
Saisie de la facture
Déblocage
Manuel de la
facture
Imputation
74
Comptabilité-FRS Département Trésorerie Signataire Finance Signataire Banque Service
Département
Achat- Chef de projet Comptabilité-Fournisseur Signataire n°1 Signataire n°2
Trésorerie
Rapprochement
Rapprochement de la
Traitement de la de la facture
réception avec la Réception
réception
Non
Traitement des Facture
Instance de suivi approchée
factures non
des litiges approchable
Oui
Comptabilis
Comptabilisation de la
ation
facture
Pré ordonnancement
Pré
Préparation et ordonnancement Facture
transmission de de la facture
Facture
dossier Originale
d’ordonnancemen
t
Ordonnance
Facture
factures ordonnées la facture Originale
75
délégué PDG fiscalité
Préparation transmission
Réception du
Réception et
règlement
dossier de
de règlement
vérification du dossier
de règlement
Facture
Vérification de
l’enregistrement de la
Génération du
sur AP
Rapprochement et
comptabilisation du
règlement
Génération de l’OV
électronique
Valorisation du
Réception de relevé
classement des
décaissements
Contrôle et
électro et vérification
Transmission des Dossier
décaissements Dossier de
éléments de archivé déclaration
déclaration
fiscale
Classement et
archivage dossier
76
Après avoir décrit les procédures en vigueur, on a passé à leurs vérifications afin de
s’assurer de leurs conformités et de leurs existences.
Pour s’assurer de ces tests, on a entré en contact avec les différents exécutants qui
interviennent dans ces procédures et on a consulté les dossiers classés et vérifier les
contrôles clés suivants :
Dossier Achats :
79
2) Commande
Objectifs 1 : S’assurer que les commandes sont enregistrées uniquement pour des
demandes d’achat approuvées.
80
- Le comptable ? (pour noter les engagements) X
81
rapidement ?
82
habilitée ?
Effectue-t-on un contrôle de la marchandise reçue ? X
contrôle des références ? contrôle quantité reçue et X
quantité sur Bon de réception ? X
Existe t-il une procédure pour les cas suivants :
La marchandise livrée est non commandée ? X
- La quantité reçue est inférieure à la quantité X
commandée ? X
- La quantité reçue est supérieure à la quantité
commandée ?
N/
Questions Oui Non Observations
A
Les factures et avoirs des fournisseurs sont-ils X
directement transmis au service comptable ?
Porte-t-elle mention par tampon de la date de X
réception de l’entreprise ?
Le service comptable attribue t-il un numéro d’ordre X Elles sont enregistrées
chronologique aux factures et avoirs reçus avant de dans un fichier Excel puis
les transmettre aux personnes chargées de les transmis aux personnes
vérifier ? concernées
Si oui, garde t-il une trace de ces numéros pour
suivre le retour des factures et relancer le service X
concerné ?
Les doubles de factures et avoirs sont-ils annulés, X Elles sont classées avec
par apposition d’un tampon « duplicata » ? mention double
Les factures reçues sont-elles vérifiées avec les bons
de commande et de réception en ce qui concerne : X
- Les quantités ? X
- La qualité. ? X
- Les prix unitaires ? X
Est ce que les avoirs reçus sont-ils contrôlés avec les
bons de retour et ou de contestation et les factures
d’origine en matière de: X
- La quantité? X
- Les prix ?
83
Questions Oui Non N/A Observations
Est-ce que l’imputation comptable est correcte ? (En X Elle est indiquée sur le
comptabilité générale et en comptabilité analytique). système lors de la
- Comment est-elle indiquée sur la facture ? validation de la facture
- L’imputation comptable, est-elle vérifiée X Elle est générée
systématiquement ou par sondage ? automatiquement par
système.
Les rabais, les remises et les ristournes qui sont dus à X
l’entreprise sont-ils incorporés dans la facture ?
Objectif 2 :S’assurer que les montants enregistrés en dettes fournisseurs sont Correctement
calculés et enregistrés
84
Son total est-il rapproché avec le compte collectif ? X
Une balance des créditeurs divers est –elle établie
régulièrement ?
Les écarts éventuels sont ils : X
- Analysés rapidement ? X
- corrigés après approbation ? X
- Lorsque les fournisseurs, ou créditeurs envoient des X
relevés de compte, sont-ils comparés avec la
comptabilité ? Les écarts sont-ils analysés et corrigés
après approbation ?
Porte-t-on une attention particulière aux soldes X
débiteurs ?
Les comptes de régularisation passif, sont-ils X
régulièrement analysés ?
7) Règlement fournisseurs
Objectif 1 : S’assurer que les décaissements sont effectués uniquement pour des biens
et services reçus
Questions Oui Non N/A Observations
Les dépenses enregistrées sont-elles comparées X
régulièrement aux dépenses budgétées ?
Toute décision de paiement est‐elle prise par une X
personne habilitée après qu’elle se soit assurée de la
justification de la dépense ?
Les titres de paiement sont-ils signés par des personnes X
autorisées au vu de décisions régulières étayées par des X
pièces justificatives probantes et uniques ?
85
Objectif 2 : S’assurer que les paiements effectués concernent uniquement des
fournisseurs autorisés
86
Personnel concerné
Fonctions Nature Contrôleur Comptable Responsable Chef
Utilisateur Acheteur Magasinier
de gestion Fournisseur trésorerie comptable
1. Emission du besoin d’achat Ex X
4. Vérification du budget C X
12.Création de l’AO EX X
87
Personnel concerné
Fonctions Nature Contrôleur Comptable Responsable
Utilisateur Acheteur Magasinier Chef comptable
de gestion Fournisseur trésorerie
17. Etablissement de la commande EX X
19.Réception de la marchandise EX X
20.Contrôle commande/facture C X
Forces Références
Expression de besoins
Commandes
- Approbation de la demande d’achat par le service
contrôle de gestion, le responsable des achats, et le
responsable des stocks ce qui va permettre à l'entreprise
de contrôler le niveau du stock avant d'établir la DA.
Questionnaire du contrôle
- Lʹentreprise s’assure que les commandes sont enregistrées
interne
uniquement pour des demandes approuvées.
- Lʹentreprise s’assure que les commandes sont
correctement enregistrées.
- Lʹentreprise s’assure que toutes les commandes sont
enregistrées.
Réception Marchandises
Décaissements
90
IV. Les Tests de Permanence
Test°1 : Il s’agit pour ce test de s’assurer que les commandes sont dûment autorisées et
correctement enregistrées. Le nombre de factures sélectionnées est de 20.
En ce qui concerne les contrôles effectués au titre du test, ils sont comme suit :
(1) : Existence du bon de commande
(2) : Signature du chef de service achat
(3) : Bon de livraison signé par le magasinier
(4) : Rapprochement Bon de livraison et bon de commande
(5) : Rapprochement Facture/BC/BL/BR
Facture N° bon de
(1) (2) (3) (4) (5)
Numéro Date Montants commande
- Lʹentreprise s’assure que les commandes sont enregistrées uniquement pour des demandes
approuvées : contrôles 1, 2 et 3.
- Lʹentreprise s’assure que les commandes sont correctement enregistrées : contrôle 4 et 5.
Donc les points forts ressortis lors de l’évaluation du contrôle interne et qui sont relatifs aux
commandes sont des points forts du système.
92
V. Feuille de couverture
Référence papier de
Feuille de couverture n° 1 Référence FRAP
travail
Objectif:
Test sur la compatibilité du besoin avec
l’activité du demandeur
But :
S’assurer que tout achat correspond à un
besoin justifié par le service demandeur. Justification FRAP n°1
Modalités d’exécution :
Prendre un échantillon de 4 dossiers FRAP n°1
d’achat dont la demande d’achat est
établie par le service demandeur ;
Les dossiers pris sont de 4 périodes
différentes pour 3 différentes
directions ;
Voir s’il existe une DA ;
Si oui déterminer le service
demandeur du matériel à partir de la
DA ;
Déterminer le besoin à partir le texte
de la DA ;
Voir si le besoin est bien exprimé par
le service demandeur.
Résultat :
La vérification prouve qu’il existe une
anomalie au niveau de la compatibilité du
besoin avec l’activité du demandeur.
Conclusion :
Les besoins ne sont pas clairement définis
par le service demandeur.
93
Référence papier de
Feuille de couverture n° 2 Référence FRAP
travail
Objectif:
Test sur l’absence des vices de fonds et de
formes en analysant les demandes d’achats.
But :
S’assurer que la demande d’achat comporte
toutes les données nécessaires au
lancement de l’appel d’offre.
Pas de FRAP
Modalités d’exécution :
Prendre un échantillon de 4 dossiers
d’achat dont la DA est établie par le
service demandeur ;
Les dossiers pris sont de 4 périodes
différentes pour 3 différentes
directions ;
Voir s’il existe une DA;
Après analyse, conclure si les DA
établit comportent un texte
exhaustif.
Résultat :
Les résultats du test prouvent que les DA
comportent toutes les données nécessaires
pour le reste du circuit d’achat.
Conclusion :
94
Référence papier de
Feuille de couverture n° 3 Référence FRAP
travail
Objectif:
Test sur les critères de choix des fournisseurs.
But :
Modalités d’exécution :
FRAP n°2
Examiner la procédure d’évaluation des
fournisseurs auprès du responsable
département achats et marchés ;
Examiner les critères de choix des
fournisseurs.
Résultat :
Conclusion :
La gestion d’évaluation des fournisseurs par le
système Oracle peut s’avérer efficace pour une
bonne maitrise et connaissance des
fournisseurs.
95
Référence papier de
Feuille de couverture n°4 Référence FRAP
travail
Objectif:
Test sur la fiabilité de la procédure de relance des
fournisseurs.
But :
Vérifier la fiabilité de la procédure de relance des
Justification FRAP 3
fournisseurs et suivi des offres.
Modalités d’exécution : FRAP n°3
Prendre un échantillon de 4 dossiers
d’achat de différentes périodes;
Consulter les offres reçues ;
S’assurer de l’existence d’une procédure de
relance et de suivi des offres.
Vérifier si la date de relance correspond à la
date limite prévue au niveau de la
consultation des appels d’offres.
Résultat :
Les résultats du test montrent que :
Il existe une procédure de relance et de
suivi des offres.
La date de relance ne correspond pas à la
date limite signalée au niveau de la
consultation.
les résultats du test éclairent qu’il existe une
anomalie au niveau de la moyenne du temps
écoulé entre la date limite et la date de relance ce
qui affecte l’efficacité de la procédure.
Conclusion :
96
Référence papier de
Feuille de couverture n°5 Référence FRAP
travail
Objectif:
Test sur les mises à jour de la base de données
fournisseurs.
But :
S’assurer si la mise à jour de la base de
données fournisseurs sur Oracle est bien
Justification FRAP n°4 FRAP n°4
effectuée.
Modalités d’exécution :
Vérifier la dernière mise à jour réalisée sur
la base de données fournisseurs auprès
du responsable département achats et
marchés ;
Se renseigner sur les moyens et méthodes
pour la prospection des nouveaux
marchés ;
Résultat :
Les résultats du test montre que :
Le choix du fournisseur n’est pas géré par
le système Oracle. Il est fait par
l’acheteur en se référant à la base de
données Oracle.
Les acheteurs ne changent pas
périodiquement de secteur.
Internet est le moyen essentiel pour la
prospection des nouveaux marchés
Conclusion :
La gestion du choix des fournisseurs par le
système Oracle peut s’avérer efficace pour
assurer la transparence dans les décisions
prises.
97
Feuille de couverture n° Référence papier de Référence FRAP
travail
Objectif:
Test de la conformité des factures avec les
documents de réception
But : Justification FRAP n°6
Modalités d’exécution :
Prendre un échantillon de 4 dossiers
d’achat;
Vérifier est-ce que, à toute facture
d’achat correspond :
- Une demande d’achat
- Un bon de commande
- Un bon de réception
- Un bon de livraison
Résultat :
Conclusion :
La non-conformité des articles reçus par
rapport à celles commandées en termes de
qualité et quantité.
98
VI. Les Feuilles de Révélation et d’Analyse des Problèmes
Fonction : Achats
FRAP N°: 1
Nom du rédacteur : Mlle. JBIRA ZAHIRA
Problème :
Mal expression du besoin par l’utilisateur.
Constat :
Les besoins ne sont pas clairement définis par l’utilisateur.
Causes :
Manque des plans
Manque des références techniques
Matériel réformé
Conséquences :
Besoin non identifié par les fournisseurs
Achats non adaptés
Plus de délai pour avoir des offres
Excès ou manque de stock
Risque d’avoir des litiges
Recommandations :
99
Fonction : Achats
FRAP N°: 2
Nom du rédacteur : Mlle JBIRA Zahira
Problème :
Mauvais choix des fournisseurs à consulter.
Constat :
On s’intéresse au critère prix et on néglige celui de la qualité. Un Produit de qualité
est un produit rentable.
Le département achats classe les fournisseurs dans une famille d’achat.
La procédure oblige de lancer la consultation auprès de tous les fournisseurs
d’une famille achat.
Causes :
La possibilité de choix des fournisseurs n’est pas définie au niveau du système
Oracle.
L’évaluation des fournisseurs se base sur un nombre limité de critères.
Conséquences :
Intégrer des fournisseurs moins performants dans la consultation
Intégrer des PME dans des affaires importantes.
Intégrer des fournisseurs qui ont des litiges répétitifs avec l’entreprise.
Le besoin d’achat est souvent renouvelé.
Recommandations :
Développer la fonction de choix des fournisseurs sur Oracle pour éviter l’aspect
manuel du choix des fournisseurs. Cette informatisation nous permettra d‘évaluer
les fournisseurs à chaque moment voulu.
La consultation doit être limitée aux fournisseurs performants.
Créer des relations de partenariat avec les fournisseurs.
Réduire le nombre des fournisseurs à consulter.
Ne pas négliger le critère qualité et flexibilité des fournisseurs.
La méthode de validation du fournisseur final doit être développée en respectant
les critères suivants : la qualité, la conformité et l’offre complète.
100
Fonction: Achats
FRAP N° : 3
Nom du rédacteur : Mlle. JBIRA Zahira
Problème :
La date de relance ne correspond pas à la date limite prévue au niveau de la
consultation.
Constat :
Lors de la consultation, l’acheteur précise une date limite pour la réception des
offres. Dès expiration de cette date, l’acheteur procède à la relance. Dans
certains cas, l’acheteur ne procède pas à la relance qu’après quelques jours de
la date limite.
Causes :
Le nombre important des dossiers à traiter.
L’absence de procédure précisant l’importance de respecter la date limite de
consultation pour procéder à la relance. En effet la date limite de réception
d’offre exigée par l’OCP doit correspondre à la date de relance.
Conséquences :
Recommandations :
101
Fonction : Achats
FRAP N° : 4
Nom du rédacteur : Mlle. JBIRA Zahira
Problème :
La non mise à jour de la liste des fournisseurs autorisés pour les achats.
Constat :
Une fois la demande d’achat est validée l’acheteur lance son appel d’offre sur
la base des fournisseurs existants sur le système Oracle. Le choix du
fournisseur n’est donc pas géré par Oracle, mais par l’acheteur.
Causes :
Le département achats utilise le système Oracle module OP qui ne permet pas
de choisir automatiquement les fournisseurs.
Conséquences :
D’autres fournisseurs potentiels non consultés.
Manque de transparence dans le choix des fournisseurs.
Recommandations :
102
Fonction : Achats
FRAP N°: 5
Nom du rédacteur : Mlle. JBIRA Zahira
Problème :
Le délai d’approbation et de vérification des appels d’offres n’est pas bien
respecté par le département achat.
Constat :
Le processus de vérification des appels d’offres est assez long par rapport à
celui exigée par les chefs du département d’achats et marchés.
Causes :
Le grand nombre des Appels d’offres circulant au sein du département achat
et qui sont en attente de vérification.
Le non existence d’une procédure qui précise une date limite pour
l’approbation et la vésication de touts les appels d’offres qui transitent par
le département achat.
Conséquences :
Recommandations :
103
Fonction : Achats
Nom du rédacteur : Mlle. JBIRA Zahira FRAP N°: 6
Problème :
Non conformité entre la facture et les documents de réception édités d’Oracle
(Mouvement de réception, commande et bon de livraison).
Constat :
Manque de plusieurs mentions obligatoires au niveau des factures 16
Causes :
Problème au niveau de la facturation ou au niveau de la réception sur Oracle ;
Non réception à cause de non conformité entre les clauses de l’engagement et
les réalisations du fournisseur ;
Conséquences :
La non-conformité des articles reçus par rapport à celles commandées en
termes de qualité et quantité.
Recommandations :
Organiser des réunions de gestion périodiques entre les chefs de projets et le
département comptabilité pour mettre le point sur l’état d’avancement des
factures et essayer de régler les problèmes relatives à la réception des
documents;
Sensibiliser les fournisseurs de l’importance du respect des dispositions
contractuelles.
Consacrer des formations aux administrateurs pour qu’ils aient comme tâche
principale la saisie des réceptions dans le système, et qui doit être validée par les
chefs de projets.
16
Les motifs de rejet des factures sont les suivants :
- Manque numéro de la CNSS, de la patente, de l’Identification Fiscale ou de Registre de Commerce ;
- Manque ou erreur du numéro de contrat (N° de la commande ou du marché) ;
- Absence du montant de la TVA distinct ou de la mention « Hors champ d’application de la TVA » ou des
références de la décision ;
- Erreur dans l’arrêté en toutes lettres de la facture ;
- Absence da la signature, du cachet ou de la date au niveau de la facture ;
- Manque de l’original de la facture ;
- Manque de caution de restitution d’acompte prévue à l’engagement ;
- Manque date de réalisation des travaux sur l’attachement ;
- Manque PV de réception dîment signé et cacheté.
104
Fonction : Achats
FRAP N°: 7
Nom du rédacteur : Mlle. JBIRA Zahira
Problème :
Manque des documents physiques de Réception et des documents
Nécessaires pour la liquidation des factures.
Constat :
La transmission des documents physiques n’est pas concrétisée par une
procédure qui précise les règles de transmission entre Le service
comptabilité et les unités opérationnelles.
Causes :
Recommandations :
Veiller à ce que tous les documents nécessaires à la liquidation des
factures parviennent aux comptables dans les délais prévus.
105
CHAPITRE 3 : PHASE DE CONCLUSION
C’est la phase ultime et qui reste la raison d’être même de la mission d’audit interne, elle à pour but de
synthétiser l’ensemble des étapes de la mission d’audit, et de mettre l’accent beaucoup plus sur les
résultats de la mission en terme de problèmes détectés, leurs causes, conséquences, et les
recommandations qu’on prévoit pour y remédier.
Notre mission l’audit du cycle Achats-Fournisseurs au sein du groupe OCP a pour but
d’apprécier les procédures du contrôle interne.
On a commencé par la phase de prise de connaissance du cycle, en passant par l’ensemble des
entités qui le constituent, ainsi on a pu décrire de façon narrative et via diagrammes de
circulation le cycle d’achat. On a effectué par la suite un ensemble de tests visant à vérifier
l’exactitude et la vérité de ce que on a reçu comme informations sur le déroulement des
procédures, ainsi on a pu confirmer certaines pratiques que l’on va considérer comme forces ou
faiblesses, et on a formulé par la même occasion des recommandations pour y remédier.
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Conclusion
S’inspirant de la méthodologie d’audit, j’ai réalisé ma mission au sein du groupe OCP afin de
juger de la performance et de l’efficacité des procédures du cycle achats fournisseurs de
l’entreprise.
Constats sur place, guides opérationnels, questionnaires et entretiens constituèrent les outils
privilégiés que j’ai a utilisés pendant la réalisation de ma mission.
Je reviens à la problématique principale de ce travail pour dire que la démarche d’audit m’a
permis de décrire de manière conventionnelle le cycle Achats - Fournisseur, un cycle dont les
procédures ont subis un certain nombre de tests de conformité et de permanence qui ont
permis de déceler l’ensemble des forces et faiblesses caractérisant ledit cycle.
Finalement j’ai pu analyser les faiblesses constatées de façon à en chercher les causes, les
conséquences, et d’y apporter remède en guise de recommandations.
Cette mission m’a donné non seulement l’occasion d’approfondir mes connaissances sur
l’audit, mais elle m’a permis aussi de pouvoir appliquer les principes et méthodes de la
profession de l’audit sur un cas réel.
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BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages consultés
Sites web
www.ocpgroup.ma
www.IFACI.com
www.manager-go.com/finance/
www.doc-etudiant.com/
www.memoireonline.com/
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LISTE DES FIGURES
- Figure n°1 : Métiers du groupe OCP 7
- Figure n°2 : Répartition du chiffre d’affaires par activité 8
- Figure n°3 : Répartition du chiffre d’affaires par Marché 8
- Figure n°4 : Part du marché du Groupe OCP par produit 8
- Figure n°5 : Organigramme Général 9
- Figure n°6 : Organigramme juridique 10
- Figure n°7 : Bassin et ressources de phosphates au Maroc 13
- Figure n°8 : Processus d’extraction de Phosphate 14
- Figure n°9 : Classification du phosphate par catégorie et par teneur en BPL 15
- Figure n°10 : Schéma d’évaluation du contrôle interne 25
- Figure n°11 : Déroulement d’une mission l’audit interne 32
- Figure n°12 : Organigramme du service achat 45
- Figure n°13 : Processus achats fournisseurs 48
- Figure n°14 : Processus commande 49
- Figure n°15 : Processus commande du Groupe OCP 50
- Figure n°16 : Réception de la commande 55
- Figure n°17 : Réception de la facture 57
- Figure n°18 : Imputation de la facture 58
- Figure n°19 : Ordonnancement 59
- Figure n°20 : Règlement 60
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