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1. Définition du système
A l’instar des Unité Autonome de Toiture classiques, les UATRA entrent dans la catégorie des centrales
de traitement d’air (CTA), mais ont pour spécificité de ne couvrir les besoins que d’un unique local de
grand volume (ou éventuellement plusieurs locaux adjacents considérés thermiquement homogène). A
ce titre, la régulation des débits et températures de fonctionnement de l’UATRA repose directement sur
la charge thermique de ce local unique, au lieu d’une régulation centrale complétée par des régulations
terminales.
Ces unités se distinguent des UAT classiques par la présence d’une fonction de rafraichissement
adiabatique (ou rafraichissement par évaporation), qui consiste, par un processus d’humidification de
l’air, à prélever de la chaleur par évaporation.
On parle de rafraichissement adiabatique direct lorsque c’est directement l’air insufflé dans les locaux
qui fait l’objet d’une humidification. A contrario, le rafraichissement adiabatique indirect correspond au
cas où c’est l’air extrait dans les locaux qui est humidifié, et donc rafraichi, pour ensuite passer dans un
échangeur de chaleur avec l’air insufflé.
Cette fonction peut être associée ou non à un système de refroidissement classique complémentaire.
Le processus d’humidification peut être réalisé de manière diverse : atomisation, nébulisation, passage
au travers d’un média humide…
Les UATRA sont en général déclinés sur de larges gammes de puissances calorifiques/frigorifiques
fournies pouvant aller de 20 à 200 kW en fonctionnement actif et jusqu’à 30 kW de puissance de
rafraichissement adiabatique
- Les UATRA SF comprennent un unique ventilateur et, comme leur nom l’indique, deux volets
contrôlant le mélange d’air neuf et d’air recyclé. La régulation joue sur une variation du débit soufflé et
du taux d’air neuf associés de 0 à 100%. En complément, les UATRA SF sont équipés d’un
humidificateur fonctionnant en rafraichissement adiabatique direct grâce à l’humidification de l’air soufflé
en suivant une isotherme humide.
- Les UATRA 3 volets comprennent 2 ventilateurs et des volets permettant encore une fois de contrôler
le mélange d’air extrait et d’air neuf, et d’ajuster le débit soufflé à la charge thermique du bâtiment en
mode actif. Un récupérateur statique ou à roue est parfois prévu entre l’air neuf et l’air évacué (pouvant
être bypassé selon les besoins en préchauffage de l’air neuf). Pour les systèmes UATRA déclinés des
UAT 3 volets et fonctionnant en rafraichissement adiabatique indirect, la présence du récupérateur
statique est obligatoire. Ces systèmes peuvent être munis soit d’un humidificateur sur la branche de
soufflage fonctionnant en rafraichissement adiabatique direct grâce à l’humidification de l’air soufflé en
suivant une isotherme humide, soit d’un humidificateur sur la branche d’extraction permettant
l’humidification de l’air suivant d’abord une isotherme humide (parcours de 3 à 4). Cet air est rafraichi
puis sa température augmente, sans augmentation d’humidité lors du passage à travers l’échangeur
(parcours de 4 à 5).
Dans les configurations comprenant un récupérateur thermodynamique air extrait/air soufflé, on bascule
sur un fonctionnement à 4 volets. Cette configuration permet de mélanger air extérieur et air extrait côté
source pour conserver l’équilibre des débits de part et d’autres du générateur thermodynamique. Pour
les UATRA, le principe lié à l’humidification de l’air en direct ou en indirect est inchangé à la configuration
à 3 volets.
Le Titre V UATRA peut être utilisé avec les types de générateurs suivants :
Dans le cas précis de l’utilisation de la fonction de rafraîchissement passif permis par les systèmes
UATRA de type indirect, l’utilisation complémentaire d’un générateur de froid en fonctionnement actif
est possible.
Dans le cadre du Titre V, on considèrera que seules les unités directement connectées aux locaux à
ventiler, chauffer et refroidir (rafraichir dans le cas des UATRA) entrent dans la catégorie des UAT. La
connexion entre l’UAT et le bâtiment ne devra pas représenter des conduits de distribution d’air hors
volume chauffé/refroidi de plus de 4 m de longueur pour l’insufflation et 4 m de longueur pour l’extraction.
Cette règle s’applique également aux UATRA.
Les UATRA assurent le chauffage sur la base d’une régulation fonction de l’occupation ou de la charge
thermique du bâtiment et le rafraichissement passif par deux modes possibles : rafraichissement direct
(UAT SF et DF) et indirect (uniquement pour les UAT DF). Pour les UATRA de type rafraichissement
indirect, le refroidissement actif est possible et il est utilisé en complément.La régulation du débit se fait
en fonction de la température intérieure en dehors de la saison de chauffage sauf dans le cas d’un
refroidissement actif complémentaire.
Tous ces systèmes incluent généralement un recyclage de l’air intérieur pour limiter les consommations.
Les UAT DF peuvent (et doivent dans le cas d’un UATRA fonctionnant en adiabatique indirect) intégrer
un récupérateur statique air neuf/air rejeté.
Pour les UAT et les UATRA, en mode chauffage ou en refroidissement actif, plusieurs modes de
régulation des débits sont envisageables :
- régulation à débits constants sur la base d’une programmation horaire uniquement (avec
variation du taux d’air neuf).
Débit nominal
Débit minimal
d’inoccupation
Temps (h)
- régulation à plusieurs paliers de débits ou à débit variable sur la base de la charge thermique.
Par simplification, dans la présente fiche, l’ensemble de ces régulations sont assimilées à une
régulation à deux niveaux de débits (zone neutre/mode actif).
Débit minimal
d’occupation
(besoin nul, zone
neutre)
Débit minimal
d’inoccupation
(besoin nul, zone
neutre)
Temps (h)
Figure 4: illustration de la régulation d'une UAT à deux débits en fonction de la charge thermique
Pour les UATRA, en mode refraichissement passif, la régulation du débit est basée sur un hystérésis
fonction de la température intérieure et de plusieurs paramètres :
Inoccupation Occupation
Débit volumique
Qv (m3/h)
Débit maximal
Débit minimal
d’occupation (zone
neutre)
Débit minimal
d’inoccupation
(zone neutre)
Tc Tc+ Tc+ Tc+dT3 Température
dT1 dT2 intérieure (h-1)
Le Titre V UATRA est considéré applicable à tous les types de bâtiments ou locaux de grand volume,
sauf ceux à usages d’habitation. Le local ou les locaux communiquant entre eux desservis par un ou
plusieurs UATRA devront constituer un groupe unique au sens de la méthode Th-BCE. L’utilisation de
ce Titre V est restreinte aux technologies de générateurs gaz.
Il concerne uniquement les Unités Autonomes de Toiture incluant une fonction de rafraichissement
adiabatique et un générateur de chauffage basée sur combustible gaz naturel.
3. Méthode de prise en compte
NOMENCLATURE
Le tableau ci-dessous donne la nomenclature des différentes variables de la modélisation.
Entrées du composant
kg/kga
ωext (h) Humidité spécifique extérieure au pas de temps h
s
Pvent,sou_ZN,occ
Puissances de ventilateurs correspondant au débit W 0 +
Pvent,rep_ZN,occ minimal (zone neutre) en occupation
Pvent,sou_ZN,inocc
Puissances de ventilateurs correspondant au débit W 0 +
Pvent,rep_ZN,inocc minimal (zone neutre) en inoccupation
θsou,nom_chaud
de
Paramètres intrinsèques
Con
Nom Description Unité Min Max
v.
Sorties
Wh
Qsys_fr(rec.)g,s(h) réseau de distribution du groupe au pas de
temps h.
Variables internes
qm,sou,cond(h) temps h.
Constantes
1.1.1 PRINCIPE
+
θair,souffle g,s
θan Recyclage d’air
ωan intérieur
Infiltration et Infiltration
θextr,2 pertes thermiques en volume θi,moyg,s
ωextr,1 hors volume chauffé/ ωi,moyg,s
chauffé/refroidi refroidi
Une unité de toiture simple flux (2 volets) contient les sous-composants suivants :
- boîte de mélange avec l’air recyclé (à 2 volets),
- ventilateur de soufflage,
- systèmes de chauffage / de refroidissement.
L’UAT SF doit être associée à un ou plusieurs composants bouches-conduits de soufflage et un
composant bouches-conduits de reprise unique (modélisation du réseau de recyclage). Dans ce dernier,
les paramètres de débits seront définis nuls et l’algorithme recalculera à chaque pas de temps le débit
de recyclage nécessaire pour atteindre les valeurs de débits d’air soufflées prévues par le paramétrage.
Hum
+
θair,souffle g,s
θan Recyclage d’air
ωan intérieur
Infiltration et Infiltration
θextr,2 pertes thermiques en volume θi,moyg,s
ωextr,1 hors volume chauffé/ ωi,moyg,s
chauffé/refroidi refroidi
Une unité autonome de toiture simple flux direct décliné de l’UAT SF (2 volets) contient les sous-
composants suivants :
- boîte de mélange avec l’air recyclé (à 2 volets) utilisée uniquement en mode chauffage,
- ventilateur de soufflage,
- système de chauffage,
- humidificateur sur air soufflé.
L’UAT SF doit être associée à un ou plusieurs composants bouches-conduits de soufflage et un
composant bouches-conduits de reprise unique (modélisation du réseau de recyclage). Dans ce dernier,
les paramètres de débits seront définis nuls et l’algorithme recalculera à chaque pas de temps le débit
de recyclage nécessaire pour atteindre les valeurs de débits d’air soufflées prévues par le paramétrage.
+
θair,souffle g,s
mélange
Boîte de
Echangeur
ss
statique pa θi,moyg,s
ωi,moyg,s
By
Une unité de toiture double flux (3 ou 4 volets) peut contenir les sous-composants suivants :
- batterie antigel,
- récupérateur statique ou à roue air neuf/air rejeté, avec fonction bypass ou non,
- boîte de mélange à 3 volets,
- ventilateurs,
- systèmes de chauffage/refroidissement,
- boîte de mélange air rejeté/air neuf (4ème volet).
Hum
+
θair,souffle g,s
mélange
Boîte de
Echangeur
ss
statique θi,moyg,s
pa
ωi,moyg,s
By
Une unité de toiture adiabatique double flux direct décliné de l’UAT DF (3 ou 4 volets) contient les sous-
composants suivants :
- batterie antigel,
- récupérateur statique ou à roue air neuf/air rejeté, avec fonction bypass ou non,
- boîte de mélange à 3 volets utilisée uniquement en mode chauffage,
- ventilateurs,
- système de chauffage,
- humidificateur sur air soufflé,
- boîte de mélange air rejeté/air neuf utilisée uniquement en mode chauffage.
+
θair,souffle g,s
mélange
Boîte de
Echangeur
ss
statique θi,moyg,s
pa
ωi,moyg,s
By
Hum
Une unité de toiture adiabatique double flux indirect décliné de l’UAT DF (3 ou 4 volets) contient les
sous-composants suivants :
- batterie antigel,
- récupérateur statique ou à roue air neuf/air rejeté, avec fonction bypass ou non,
- boîte de mélange à 3 volets utilisée uniquement en mode chauffage,
- ventilateurs,
- système de chauffage,
- système de refroidissement
- humidificateur sur air repris,
- boîte de mélange air rejeté/air neuf utilisée uniquement en mode chauffage.
Dans le cadre du champ d’application du Titre V, les réseaux de distribution d’air hors volume chauffé
sont considérés minimalistes ou inexistants : on les néglige donc. En volume chauffé, les gaines de
transferts d’air circulant uniquement dans le local à chauffer/refroidir, leur impact sur la performance
énergétique du système est également considéré négligeable.
L’association avec un puits climatique ou une espace tampon solarisé est considérée impossible.
Aut_adiab = 0
(1)
Sinon,
Aut_adiab = 1
La gestion des débits pour les UAT en fonctionnement actif suit le principe suivant.
Pour la modélisation, la régulation à plusieurs débits ou à débit variable est assimilée à une régulation
à deux débits (nominal/minimal) fonction de la charge thermique.
La gestion du basculement entre les deux débits est basée sur une programmation horaire et une
régulation automatique en fonction de la température intérieure ou de la charge thermique du bâtiment.
A cela s’ajoute une fonction de « free cooling » consistant à maintenir un débit nominal tout air neuf
lorsque cela présente un intérêt thermique.
- Lorsque les besoins sont nuls (∑Qsys_chg,s(h)=0 ou ∑Qsys_frg,s(h)=0 Wh), le débit volumique est
pris égal au débit d’air de zone neutre en occupation et le taux d’air neuf est de 100%.
- Lorsque les besoins sont nuls (∑Qsys_chg,s(h)=0 ou ∑Qsys_frg,s(h)=0 Wh), le débit volumique est
pris égal au débit de zone neutre en inoccupation (minimal) et le taux d’air neuf est de 100%.
Lors de la période de rafraichissement nocturne (définie par l’utilisateur, mais tombant
forcément au cours des horaires d’inoccupation), le débit peut être porté à un débit nominal de
rafraichissement nocturne (indice raf_noc) afin de profiter des faibles températures extérieures
pour abaisser la température intérieure du bâtiment. Le taux d’air neuf est alors de 100% et le
récupérateur est bypassé.
La gestion des débits pour les UAT utilisant une technologie de rafraichissement adiabatique suit le
principe suivant.
Dès lors que Aut_adiab = 0, la gestion/régulation des débits est la même que lorsque Is_adiab = 0.
- Le débit volumique est pris égal au débit de zone neutre en inoccupation (minimal) et le taux
d’air neuf est de 100%. Lors de la période de rafraichissement nocturne (définie par l’utilisateur,
mais tombant forcément au cours des horaires d’inoccupation), le débit peut être porté à un
débit nominal de rafraichissement nocturne (indice raf_noc) afin de profiter des faibles
températures extérieures pour abaisser la température intérieure du bâtiment. Le taux d’air
neuf est alors de 100% et le récupérateur est bypassé.
- Le débit volumique varie linéairement avec la température intérieure au pas de temps h-1 entre
le débit de zone neutre en occupation (débit minimal) et le débit nominal en occupation (indice
CH et débit maximal).
1.1.2 PRÉPROCESSEUR
Le composant UAT ne peut desservir qu’un groupe unique d’indice gr. Si la liste des groupes connectés
via des bouches-conduits de soufflage contient plus d’éléments, le message d’erreur suivant est
déclenché :
« Un système de ventilation de type unité de toiture ne peut desservir qu’un groupe uniquement.»
Le composant UAT SF doit être connecté à un composant bouches-conduits de reprise unique d’indice
g,s. Si la liste des bouches-conduits de reprise contient plus d’éléments, le message d’erreur suivant
est déclenché :
« Un système de ventilation de type unité de toiture simple flux ne peut être associé qu’à un composant
bouches-conduits de reprise unique, correspond à la gaine de recyclage d’air intérieur. »
Il est nécessaire de gérer les incompatibilités entre les systèmes de rafraichissement passif et actif.
En effet, dès lors que le paramètre Is_adiab est égal à 1, le raccordement d’un émetteur ou d’un
générateur de refroidissement ne doit pas être permis sauf lorsque Type_adiab est égal à 2. Le
message d’erreur doit être affiché :
« Un émetteur de refroidissement ne peut être relié qu’à un système de ventilation de type unité
autonome de toiture sans rafraichissement adiabatique ou en fonctionnement adiabatique indirect.»
Bouche(s)-conduit(s): soufflage
qsou,fuites,hvcg,s qsou,fuites,vcg,s
qsouf,condg,s
θair,souffle qsou,depg,s
Hcond,sou,extg,s qsou,specg,s
θair,souffle g,s
Bouche(s)-conduit(s): reprise
qrep,fuites,vcg,s
qrep,fuites,hvcg,s
qrep,condg,s
θair,extr1g,s qrep,depg,s
Hcond,rep,extg,s qrep,specg,s
θair,repris g,s
En début de simulation, les fuites aérauliques et coefficients de pertes thermiques sont annulés :
, fuites,vc 0 (m /h)
g ,s
q sou 3
(2)
, fuites,vc 0 (m /h)
g ,s
qrep 3
(3)
, fuites, hvc 0
g ,s
q sou (m3/h)
, sou,ext 0 (m )
g ,s
Acond 2
(4)
, rep,ext 0 (m )
g ,s
Acond 2
L’efficacité du récupérateur (échangeur statique ou à roue) fait l’objet d’un prétraitement selon le statut
de la donnée. L’efficacité εt définie en paramètre doit être mesurée pour des débits correspondant à la
zone neutre en occupation.
- Statut certifié (idstatut _echangeur_ch / idstatut _echangeur_fr = 2): la valeur issue d’une certification basée
sur la norme EN 13141-7 si le produit est certifié par un organisme indépendant accrédité selon la
norme NF EN 45011 par le COFRAC ou tout autre organisme d’accréditation signataire de l’accord
européen multilatéral pertinent pris dans le cadre de la coordination européenne des organismes
d’accréditation,
- Statut justifié (idstatut _echangeur_ch / idstatut _echangeur_fr = 1): εmodeCH_saisi / εmodeFR_saisi est la valeur
justifiée par un essai effectué par un laboratoire indépendant et accrédité selon la norme NF EN
ISO/CEI 17025 par le COFRAC ou tout autre organisme d’accréditation signataire de l’accord
européen multilatéral pertinent pris dans le cadre de la coordination européenne des organismes
d’accréditation sur la base de la norme EN 13141-7,
t 0,9 t (6)
- Statut déclaré (idstatut _echangeur_ch = 0 / idstatut _echangeur_fr = 0): la valeur est simplement déclarée par
le fabricant :
t MIN (0,8 t ; utile _ max ) (7)
- La première phase de modélisation de l’UAT consiste à fournir les données d’entrée pour
l’algorithme de modélisation du comportement thermique du groupe, à savoir débits massiques,
températures et humidités de l’air soufflés dans le groupe. Cette première phase intervient avant
le calcul des besoins d’énergie de chauffage et de refroidissement du groupe. On ne dispose
donc pas de la température et l’humidité moyennes du pas de temps actuel h, ce qui nécessite
de faire appel aux températures et humidité finales du pas de temps précédent h-1 pour mener
le calcul. Dans le cas où Is_adiab=1, la première phase de modélisation varie au niveau du
calcul du taux d’air neuf, des débits soufflés et de la température de soufflage.
PARTIE 1 PARTIE 2
FAUX
VRAI
Sortie bouches-conduits de
soufflage et émetteur(s):
Qsys_ch(rec.)g,s(h), Qsys_fr(rec.)g,s(h)
θair_souffleg,s(h)
qm,spec_souffleg,s(h)
Waux_vg,s(h)
Sortie pour la centrale:
θair_extrait(h)
qm_air_extrait(h)
Wvent(h)
Wchaud_ag(h)
Wchaud_HR(h)
Les modèles algorithmiques pour les modes zone neutre et actif sont décrits ci-dessous.
La modélisation de l’UAT en zone intervient à tous les pas de temps, en phase 1 du calcul.
On modélise l’UAT avec comme hypothèse que les fonctions de chauffage et de refroidissement sont
désactivées. Le calcul est inspiré de celui d’un système de CTA DAC sans recyclage d’air (tout air neuf)
sans préchauffage ni prérefroidissement, ni humidification de l’air soufflé.
Pour une unité de toiture, l’association avec un puits climatiques ou une espace tampon solarisé est
considérée impossible.
La gestion/régulation du rafraichissement nocturne par surdébit de ventilation est traitée à la façon des
autres systèmes de ventilation de la méthode Th-BCE, selon le chapitre « 8.12 C_Ven_Fonctions de
rafraichissement nocturne des systèmes de ventilation ». Le calcul de l’indicateur de déclenchement du
rafraichissement nocturne au pas de temps horaire irafinocc_activé (h) est reproduit à l’identique.
1
q mg ,, ssou,cond (h) air
g ,s
_ souffle (h 1).q sou _ raf , noc _ cond
g ,s
(10)
3600
Sinon, selon le mode de régulation des débits, les débits volumiques utilisés diffèrent :
Dans ce cas de figure, en mode zone neutre, le débit volumique est le débit nominal pour toute la
période d’occupation et de relance. L’approche est similaire à celle d’une centrale de traitement d’air à
débit d’air constant.
1
q mg ,,ssou,cond (h) air
g ,s
_ souffle (h 1).q souCH _ cond ( h)
g ,s
(11)
3600
1
q mg ,,ssou,cond (h) air
g ,s
_ souffle (h 1).q souZN _ cond ( h)
g ,s
(12)
3600
1
q mg ,,ssou,cond (h) air
g ,s
_ souffle (h 1).q souZN _ cond ( h)
g ,s
(13)
3600
Dans tous les cas, le débit massique ramené aux bouches est le suivant :
1
q mg ,,ssou, spec (h) MAX 0; q mg ,,ssou,cond (h) air
g ,s
_ souffle (h 1).q sou, fuites, hvc
g ,s
(14)
3600
Dès lors que Aut_adiab = 0, le calcul des débits massiques soufflés est la même que lorsque Is_adiab
= 0.
1
q mg ,, ssou,cond (h) air
g ,s
_ souffle ( h 1).q sou _ raf , noc _ cond
g ,s
(17)
3600
1
q mg ,,ssou,cond (h) air
g ,s
_ souffle (h 1).q souZN _ cond ( h)
g ,s
(18)
3600
Selon la température intérieure au pas de temps précédent, le débit de soufflage évolue entre
Qv_sou_ZN,occ et Qv_sou_CH,occ. Le profil choisit pour cette évolution du débit de soufflage en
fonction de θsi,fin (h-1) est un profil à hystérésis basé sur 3 paramètres i_base, ∆i1 et ∆i2.
hum_4 = i_base
Qv_sou (h)
Qv_sou_CH,occ
Qv_sou_ZN,occ
θi(h-1) (°C)
θi1 θi2
1
q mg ,, ssou,cond (h) air
g ,s
_ souffle ( h 1).q souZN _ cond ( h)
g ,s
3600
1
q mg ,,ssou,cond (h) air
g ,s
_ souffle (h 1).q souCH _ cond ( h)
g ,s
3600
Sinon,
𝑔,𝑠
𝑔,𝑠 𝑔,𝑠 𝜌𝑎𝑖𝑟,𝑠𝑜𝑢𝑓𝑓𝑙𝑒(ℎ−1) 𝑔,𝑠 𝑔,𝑠
𝑞𝑚,𝑠𝑜𝑢,𝑐𝑜𝑛𝑑 (ℎ) = 𝑀𝐴𝑋 (𝑞𝑚,𝑠𝑜𝑢𝑐𝑜𝑛𝑑 (ℎ − 1); . [𝑞𝑠𝑜𝑢𝑍𝑁,𝑐𝑜𝑛𝑑 (ℎ) + (𝑞𝑠𝑜𝑢𝐶𝐻,𝑐𝑜𝑛𝑑 (ℎ) −
3600
𝑔
𝑔,𝑠 𝜃𝑖,𝑓𝑖𝑛 (ℎ−1)−𝜃ℎ𝑢𝑚,1
𝑞𝑠𝑜𝑢𝑍𝑁,𝑐𝑜𝑛𝑑 (ℎ)) . ])
𝜃ℎ𝑢𝑚,2 −𝜃ℎ𝑢𝑚,1
𝑔,𝑠
𝑔,𝑠 𝑔,𝑠
𝜌𝑎𝑖𝑟,𝑠𝑜𝑢𝑓𝑓𝑙𝑒 (ℎ − 1) 𝑔,𝑠
𝑞𝑚,𝑠𝑜𝑢,𝑐𝑜𝑛𝑑 (ℎ) = 𝑀𝐼𝑁 (𝑞𝑚,𝑠𝑜𝑢𝑐𝑜𝑛𝑑 (ℎ − 1); . [𝑞𝑠𝑜𝑢𝑍𝑁,𝑐𝑜𝑛𝑑 (ℎ)
3600
𝑔
𝑔,𝑠 𝑔,𝑠
𝜃𝑖,𝑓𝑖𝑛 (ℎ − 1) − 𝜃ℎ𝑢𝑚,4
+ (𝑞𝑠𝑜𝑢𝐶𝐻,𝑐𝑜𝑛𝑑 (ℎ) − 𝑞𝑠𝑜𝑢𝑍𝑁,𝑐𝑜𝑛𝑑 (ℎ)) . ])
𝜃ℎ𝑢𝑚,3 − 𝜃ℎ𝑢𝑚,4
Dans tous les cas, le débit massique ramené aux bouches est le suivant :
1
q mg ,,ssou, spec (h) MAX 0; q mg ,,ssou,cond (h) air
g ,s
_ souffle (h 1).q sou, fuites, hvc
g ,s
(21)
3600
Le débit massique d’air neuf minimal (hygiénique) au pas de temps h est le suivant :
1
qm, air _ neuf _ min (h)
3600 g , ss
air
g ,s
_ souffle(h 1).qsouZN _ cond (h)
g ,s
(25)
Le modèle ne prend en compte que les variations de débit d’air neuf à des fins de « free cooling ». Le
débit d’air neuf utilisé par UAT DF dépend donc de la température de l’air neuf et potentiellement de la
température intérieure.
Sinon,
Cas Type_régul_AN = « 0) Régulation standard » (par défaut) : dans ce cas, le taux d’air neuf est
toujours minimal en mode refroidissement, il est calculé de la façon suivante :
Sinon,
qm,air _ neuf (h) qm,air _ neuf _ min (h) (30)
Taux AN (h) 1
(33)
qm,air _ neuf (h) qm,sou,cond (h)
Sinon,
qm,rep,spec (h) 0 (kg/s)
(37)
qmg ,,srep,spec (h) 0 (kg/s)
Débits massiques d’air repris (UAT DF) si Is_adiab = 0
1
q mg ,,srep,cond (h) ig, fin (h 1).q rep
g ,s
_ raf , noc _ cond (38)
3600
Sinon, selon le mode de régulation des débits, les débits volumiques utilisés diffèrent :
Dans ce cas de figure, en mode zone neutre, le débit volumique est le débit nominal pour toute la
période d’occupation et de relance. L’approche est similaire à celle d’une centrale de traitement d’air à
débit d’air constant.
1
q mg ,,srep,cond (h) ig, fin (h 1).qrepCH
g ,s
_ cond ( h) (39)
3600
1
q mg ,,srep,cond (h) ig, fin (h 1).qrepZN
g ,s
_ cond (h) (40)
3600
En mode zone neutre, le débit volumique est systématiquement le débit d’indice « ZN » correspondant
au minimum hygiénique tout air neuf. L’approche est similaire à celle d’une centrale de traitement d’air
à débit d’air variable.
1
q mg ,,srep,cond (h) ig, fin (h 1).qrepZN
g ,s
_ cond (h) (41)
3600
Dans tous les cas, le débit massique ramené aux bouches est le suivant :
1
q mg ,, srep, spec (h) MIN 0; q mg ,, srep,cond (h) an (h).q rep
g ,s
, fuites, hvc (42)
3600
Dès lors que Aut_adiab = 0, le calcul des débits massiques repris est la même que lorsque Is_adiab =
0.
1
q mg ,,srep,cond (h) ig, fin (h 1).qrepZN
g ,s
_ cond (h) (45)
3600
Selon la température intérieure au pas de temps précédent, le débit repris évolue entre Qv_rep_ZN,occ
et Qv_rep_CH,occ. Le profil choisit pour cette évolution du débit repris en fonction de θsi,fin (h-1) est un
profil à hystérésis basé sur 3 paramètres i_base, ∆i1 et ∆i2.
hum_4 = i_base
Qv_rep (h)
Qv_rep_CH,occ
Qv_rep_ZN,occ
θi(h-1) (°C)
θi1 θi2
1
q mg ,, srep,cond (h) ig, fin (h 1).q repCH
g ,s
_ cond ( h)
3600
Sinon,
𝑔
𝑔,𝑠 𝑔,𝑠 𝜌𝑖,𝑓𝑖𝑛 (ℎ−1) 𝑔,𝑠 𝑔,𝑠
𝑞𝑚,𝑟𝑒𝑝𝑐𝑜𝑛𝑑 (ℎ) = 𝑀𝐴𝑋 (𝑞𝑚,𝑟𝑒𝑝𝑐𝑜𝑛𝑑 (ℎ − 1); . [𝑞𝑟𝑒𝑝𝑍𝑁,𝑐𝑜𝑛𝑑 (ℎ) + (𝑞𝑟𝑒𝑝𝐶𝐻,𝑐𝑜𝑛𝑑 (ℎ) −
3600
𝑔
𝑔,𝑠 𝜃𝑖,𝑓𝑖𝑛 (ℎ−1)−𝜃ℎ𝑢𝑚,1
𝑞𝑟𝑒𝑝𝑍𝑁,𝑐𝑜𝑛𝑑 (ℎ)) . ])
𝜃ℎ𝑢𝑚,2 −𝜃ℎ𝑢𝑚,1
𝑔
𝑔,𝑠 𝑔,𝑠 𝜌𝑖,𝑓𝑖𝑛 (ℎ−1) 𝑔,𝑠 𝑔,𝑠
𝑞𝑚,𝑟𝑒𝑝𝑐𝑜𝑛𝑑 (ℎ) = 𝑀𝐼𝑁 (𝑞𝑚,𝑟𝑒𝑝𝑐𝑜𝑛𝑑 (ℎ − 1); . [𝑞𝑟𝑒𝑝𝑍𝑁,𝑐𝑜𝑛𝑑 (ℎ) + (𝑞𝑟𝑒𝑝𝐶𝐻,𝑐𝑜𝑛𝑑 (ℎ) −
3600
𝑔
𝑔,𝑠 𝜃𝑖,𝑓𝑖𝑛 (ℎ−1)−𝜃ℎ𝑢𝑚,4
𝑞𝑟𝑒𝑝𝑍𝑁,𝑐𝑜𝑛𝑑 (ℎ)) . ])
𝜃ℎ𝑢𝑚,3 −𝜃ℎ𝑢𝑚,4
Dans tous les cas, le débit massique ramené aux bouches est le suivant :
1
q mg ,, srep, spec (h) MIN 0; q mg ,, srep,cond (h) an (h).q rep
g ,s
, fuites, hvc (48)
3600
On rééquilibre les débits massiques pour les pas de temps où la fonction de recyclage d’air est utilisée :
qm,air _ extrait (h) qm,rep,cond (h) qm,air _ neuf (h) qm,sou,cond (h) (51)
Sinon,
qm,air _ extrait (h) qm,rep,cond (h) (52)
Sinon, en mode zone neutre, les puissances de ventilateurs prennent les valeurs suivantes :
Avec Rrep et Rsou les rapports des écarts aux débits de zone neutre calculés comme suit :
(60)
𝑞𝑚,𝑠𝑜𝑢𝑓,𝑐𝑜𝑛𝑑 (ℎ) 𝑔,𝑠
3600. − ∑𝑔,𝑠 𝑞𝑠𝑜𝑢𝑓𝑍𝑁,𝑐𝑜𝑛𝑑 (ℎ)
𝜌𝑎𝑖𝑟,𝑠𝑜𝑢𝑓𝑓𝑙𝑒 (ℎ − 1)
𝑅𝑠𝑜𝑢𝑓 (ℎ) = 𝑔,𝑠 𝑔,𝑠
∑𝑔,𝑠 𝑞𝑠𝑜𝑢𝑓𝐶𝐻,𝑐𝑜𝑛𝑑 (ℎ) − ∑𝑔,𝑠 𝑞𝑠𝑜𝑢𝑓𝑍𝑁,𝑐𝑜𝑛𝑑 (ℎ)
Les températures extraites sont calculées à partir des nouveaux débits pour chaque composant
bouches-conduits :
icond
g ,s
( h)
q mg ,,rep
s g
g ,s g ,s
, spec ( h) i , fin ( h 1) q m , rep ,cond ( h) q m , rep, spec ( h) TLnc
g ,s
( h)
g ,s (63)
q m , rep ,cond ( h)
g ,s
H cond
extr 1 ( h) icond ( h) icond ( h) TLnc (h) 1 exp
g ,s g ,s g ,s g ,s ,rep ,ext
(64)
C pa qm,rep,cond (h)
Au niveau de la centrale, la température extraite après passage dans les conduits est la suivante :
g ,s
extr 1 (h) q mg ,, srep,cond (h)
extr1 (h)
g
(65)
q m, rep,cond (h)
pel Pvent _ rep (h)
extr
'
2 _ 1 ( h) extr1 ( h) (66)
C pa q m, rep,cond (h)
4110.34
sat (h) 10 3 exp 18.8161
extr 2 _ 1 (h) 235.0
'
On définit la fonction FADIAB(T,w) décrivant le possible accroissement d’humidité.
FADIAB(T,w)
FA = 0
A = 18.8161
B = 4110.34
C = 235
FXH = max(0, 0.2545 * T - 0.3636 * w)
FA = (T + C – (2.5 * FXH)) * (A – log(w + FXH)) - B
Tant que FA > 0 alors
FXH = FXH + 0.1
FA1 = FA
FA=(T + C - 2.5 * FXH) * (A - log(w + FXH)) - B
FADIAB = FXH - 0.1 * FA / (FA - FA1)
On définit une humidité spécifique que l’on ne peut pas dépasser lors de l’humification. (67)
souf ,hum_ lim sat . nom .
Si souf ,hum _ lim < souf,hum , alors souf ,hum_ lim = souf,hum
Si souf ,hum_ lim < ig, fin (h 1) , alors souf,hum = ig, fin (h 1)
extr
'
2 (h) Tsouf ,hum et extr (h) souf ,hum
Sinon,
bypass(h) 0 (68)
Sinon,
bypass(h) 1 (69)
bypass(h) 1 (70)
Sinon,
bypass(h) 0 (71)
Si δbypass(h)= 1, alors,
(h) 0
(72)
Wech (h) 0 [Wh]
Sinon,
C ( h)
min C air _ neuf (h); C air _ rejeté (h)
max C air _ neuf (h); C air _ rejeté ( h)
UA
NUT (h)
min C air _ neuf (h); C air _ rejeté (h) (75)
Cas idtype_echangeur = 1 : écoulements à contre-courant
Si C(h) = 1, alors :
NUT (h)
( h) (76)
NUT (h) 1
Sinon
1 e NUT ( h ).(1C ( h ))
( h) (77)
1 C (h).e NUT ( h ).(1C ( h ))
1 e NUT ( h ).(1C ( h ))
( h) (78)
1 C ( h)
Cas idtype_echangeur = 3 : écoulements à courants croisés avec les deux fluides brassés
1
( h)
1 C ( h) 1 (79)
NUT ( h )
NUT ( h ). C ( h )
1 e 1 e NUT (h)
( h)
MIN C air _ neuf (h); C air _ rejeté (h) ( h)
(80)
C air _ neuf (h)
Cas : idniveau_détail_échangeur = 1 : prise en compte simplifiée de l’échangeur
( h) t (81)
On calcule dans un premier temps la température d’air extrait en l’absence d’activation de l’antigel.
La température d’entrée de l’échangeur du réseau d’amenée d’air de soufflage est alors définit comme
suit.
Wchaud _ ag (h) qm,air _ neuf (h) C pa MAX 0; souf ,ag (h) AN (h) (85)
En l’absence de fonction antigel (isantigel = 0), ou lorsqu’elle est désactivée (Autch,eff(j)=0 ou ε(h) = 0),
alors :
4110.34
ig, ,finsat (h) 10 3 exp 18.8161
i , fin (h) 235.0
g
4110.34
sat (h) 10 3 exp 18.8161
souf 2 (h) 235.0
On définit la fonction FADIAB(T,w) décrivant le possible accroissement d’humidité.
FADIAB(T,w)
FA=0
A=18.8161
B=4110.34
C=235
FXH=max(0, 0.2545 * T - 0.3636 * w)
FA=(T + C – (2.5 * FXH)) * (A – log(w + FXH)) - B
Tant que FA > 0 alors
FXH = FXH + 0.1
FA1 = FA
FA=(T + C - 2.5 * FXH) * (A - log(w + FXH)) - B
FADIAB = FXH - 0.1 * FA / (FA - FA1)
souf ,hum (h) souf ,mel (h) nom FADIAB souf 2 (h),souf ,mel (h)
(93)
On définit une humidité spécifique que l’on ne peut pas dépasser lors de l’humification.
souf ,hum_ lim sat . nom .
Si souf ,hum _ lim < souf,hum , alors souf ,hum_ lim = souf,hum
Si souf ,hum_ lim < souf ,mel (h) , alors souf,hum = souf ,mel (h)
souf ,hum_ dir _ été souf ,hum_ dir _ été souf ,mel (h)
air _ soufflé (h) Tsouf ,hum et air _ soufflé (h) souf ,hum
Sinon,
Sinon,
Au niveau des bouches-conduits de soufflage, les données de sortie sont les suivantes :
g ,s
H cond
air _ soufflé ( h) air _ souffle ( h) air _ souffle ( h) T Lnc (h) 1 exp
g ,s g ,s , souf , ext
(94)
C q g ,s ( h )
pa m , sou, cond
air
g ,s
_ soufflé (h) air _ soufflé (h) (95)
Tout d’abord, il faut calculer quel débit d’eau a servi à l’humidification de l’air :
Le calcul en mode actif intervient après calculs des besoins du groupe en chauffage et refroidissement,
ainsi que des températures intérieures. L’ensemble de la modélisation des réseaux aérauliques et
différents sous-composants de l’UAT doit être revue.
Dans le cas ou Is_adiab=1, on appliquera ces algorithmes que lorsque l’on sera en mode
chauffage avec Aut_adiab=0 et lorsque l’on sera en mode refroidissement avec Type_adiab=2 .
Les déperditions (ou apports) thermiques par insufflation d’air en mode zone neutre sont calculées sur
la base des résultats de la première partie et de la température d’air moyenne obtenue dans le modèle
thermique :
PZN (h) C pa C pv souf ,mel (h) .qmg ,,ssou _ spec (h). air
g ,s
_ soufflé (h) i , moy (h)
g
(101)
g ,s
Pour une unité de toiture, l’association avec un puits climatique ou une espace tampon solarisé est
considérée impossible.
1
q mg ,,ssou,cond (h) air
g ,s g ,s
_ souffle ( h).q souCH _ cond (h) (104)
3600
Ce paragraphe est identique à l’algorithme en mode zone neutre. Les données recalculées sont TauxAN
(h) et qm,air_neuf(h).
Ce paragraphe est identique à l’algorithme en mode zone neutre. Les données recalculées
sont qm_rep,cond (h), qm_rep,spec(h), qm_rep,condg,s (h), qm_rep,specg,s (h).
1
q mg ,,srep,cond (h) ig,moy (h).qrepCH
g ,s
_ cond ( h) (108)
3600
L’approche diffère un peu entre le mode zone neutre et le mode actif. En effet, en mode actif, il convient
de distinguer les spécificités des UAT DF 4 volets.
En UAT DF 4 volets, outre la boîte de mélange classique (recyclage d’air repris en air soufflé), les UAT
DF 4 volets présentent la particularité de mélanger l’air repris avec l’air extérieur au niveau de la source
amont d’un générateur thermodynamique air/air. Par hypothèse, on considèrera que le débit massique
total rejeté dans ce cas de figure est égal au débit massique total soufflé.
qm,air _ extrait (h) qm,rep,cond (h) qm,air _ neuf (h) qm,sou,cond (h) (112)
Sinon,
qm,air _ extrait (h) qm,rep,cond (h) (113)
En mode actif, les puissances de ventilateurs prennent les valeurs d’indice « occ », correspondant à la
vitesse nominale de fonctionnement des ventilateurs.
Ce paragraphe est identique à l’algorithme en mode zone neutre, sauf qu’on utilise θi,moyg,s(h) et
ωi,moyg,s(h), au lieu de θi,fing,s(h-1) et ωi,fing,s(h-1).
Ce paragraphe est identique en l’algorithme en mode zone neutre. La variable calculée est δ bypass(h).
Ce paragraphe est identique à l’algorithme en mode zone neutre. Les variables calculées sont ε g,s(h),
W ech(h).
Ce paragraphe est identique à l’algorithme en mode zone neutre. Les variables calculées sont θ souf,ag
(h), W chaud_ag(h) et θextr3(h)
Ce paragraphe est identique à l’algorithme en mode zone neutre. Les variables calculées sont θsouf,mel(h)
et ωsouf,mel(h).
1
air _ extrait (h)
q m,air _ extrait (h)
q m , air _ extrait
(h) q m,rep,cond (h) q m, sou,cond (h) q m,air _ neuf (h) . AN (h) (117)
q m , rep ,cond
(h) q m, sou,cond (h) q m,air _ neuf (h) . extr 3 (h)
Prise en compte du ventilateur de soufflage:
Le débit restant constant, c’est la température de soufflage moyenne aux bouches qui est
ajustée pour répondre à la charge thermique. La température de soufflage moyenne est
recalculée par rapport celle calculée lors du premier calcul en mode zone neutre.
CH / FR (h) 1 (119)
La température de soufflage aux bouches est imposée à sa valeur nominale et une durée
équivalente de fonctionnement en mode actif est calculée.
La quantité d’énergie fournie par l’UAT en chauffage à sa température nominale par rapport aux
déperditions ou apports en fonctionnement zone neutre est la suivante :
Psys _ CH / FR _ max (h) C pa C pv souf _ mel (h) q m, sou, _ spec (h) sou,bouches(h)
(123)
ig,moy (h) PZN (h)
Qsys _ ch (h)
CH / FR (h) MIN 1; (124)
P ( h )
sys _ CH / FR _ max
Soit :
g ,s
H cond
expH g,s (h) exp
, souf ,ext
(126)
C ..q g , s
( h )
pa m , sou , cond
sou,bouches(h)
q g ,s
m , sou, cond
(h) souf 2 (h) souf 2 (h) TLnc
g ,s
(h) 1 expH g,s (h) (127)
g ,s
q m, sou,cond (h)
sou,bouches(h) MIN sou _ nom_ froid ; sou,bouches(h) (128)
Qsys _ fr (h)
CH / FR (h) MIN 1; (130)
P ( h )
sys _ CH / FR _ max
La température d’air soufflé en aval de l’UAT est calculée à partir de la température moyenne d’air
soufflé requise aux bouches et des pertes/fuites aérauliques hors volume chauffé :
g ,s
sou,bouches(h) TLnc g , s (h) 1 expH g,s (h)
q m, sou,cond (h)
g ,s expH g,s (h)
(131)
air _ souffle (h)
q m, sou,cond (h)
Le besoin de chauffage recalculé au niveau de l’UAT est donc le suivant. Ce besoin s’exprimant en Wh,
il doit tenir compte de la durée de fonctionnement en mode actif :
Qsys _ ch (h) CH / FR (h). C pa C pv souf _ mel (h) q m, sou, _ cond (h)
(133)
souf _ CH / FR (h) souf 2 (h)
Qsys _ ch (h) MAX 0; Qsys _ ch (h) (134)
Le besoin de refroidissement recalculé au niveau de l’UAT est donc le suivant. Ce besoin s’exprimant
en Wh, il doit tenir compte de la durée de fonctionnement en mode actif :
Qsys _ fr (h) CH / FR (h). C pa C pv souf _ mel (h) q m, sou, _ cond (h)
(135)
souf _ CH / FR (h) souf 2 (h)
Qsys _ fr (h) MIN 0; Qsys _ fr (h) (136)
Le besoin de refroidissement précédemment calculé correspond au besoin sensible (sans
déshumidification). Il convient de prendre en compte également le besoin latent.
Dw(h) MIN sat (h) souf ,mel (h);0 1 BP (139)
Qsys _ fr ( rec.) (h) Qsys _ fr ( rec.) (h) Qsys _ lat _ fr (h) (142)
q mg ,,ssou,cond (h)
_ ch ( h) Qsys _ ch (h)
g ,s
Qsys (144)
q m, sou,cond) (h)
q mg ,,ssou,cond (h)
_ fr ( h) Qsys _ fr (h)
g ,s
Qsys (145)
q m, sou,cond (h)
La température de l’air au niveau des bouches, notée θair_souffleg,s(h), est utilisée pour définir la
température aval de fonctionnement des générateurs de chauffage/refroidissement. Dans le cas des
UAT, pour évaluer correctement les performances des générateurs, elle doit donc être fixée de manière
arbitraire à la valeur suivante :
air
g ,s
_ soufflé (h) souf 2 (h) (146)
air
g ,s
_ soufflé (h) air _ soufflé (h) (148)
Consommation de ventilateurs :
Les consommations de ventilateurs s’exprimant en Wh, elles doivent tenir compte des durées
respectives de fonctionnement en mode actif et en mode zone neutre :
Tout d’abord, il faut calculer quel débit d’eau a servi à l’humidification de l’air :