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ORGANISATION DES NATIONS-UNIES
•
SOFRELEC
19, Rue de Passy
PARIS
*
DOSSIER 1
R~SUM~ ET CONCLUSIONS
SOFRELEC
19, Rue de Passy
PARIS
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RE 5 UME et CON C LU 51 0 N 5
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, !,1 L'étude demandée par l'Organisation des Nations Unies avait pour but de rechercher
les possibilités d'aménagement hydraulique du bassin du MONO dans les divers domaines de
l'énergie, du contrôle des crues, de l'irrigation et de l'alimentation en eau de la population, et
de concevoir un schéma d'aménagement permettant d'atteindre ces divers objectifs.
Le bassin du Mono (23 800 km2) est situé, pour sa plus grande partie, au Togo. Ce
n'est que sur les 100 km de son cours inférieur qu'il forme frontière entre ce pays et le Dahomey,
l'embouchure étant entièrement en territoire dahoméen.
Le Mono a un cours de 527 'km; ses principaux affluents rive droite sont, 'de l'amont
vers l'aval, l'Anié (161 km), l'Amou (114 km) grossi de l'Amoutchou (62 km), le Kra (69 km) ;
li
LJ en rive gauche l'Ogou (207 km) est le plus importan't. Le débit moyen du Mono est d'environ
90 m3/ s après la confluence d'e l'Anié et de l' Ogou.; il atteint 125 m?/ s dans son cours infé-
rieur.
Alors que le Nord du basEin a un climat à caractère tropical, une tendance à caractère
équatorial se manifeste vers le Sud.
i 1
'-'
L'examen du 'régime hydrologiq.ue du Morio a montré 'que son irrégularité nécessite la
création d'une retenue. Il en résulte que le schéma d'aménagement comporte dans le haut bassin
un barrage d'accumulation régularisant au moins partiellement le débit et permettant un amortis-
sement notable des crues. La hauteur de chute créée par le barrage permet la production d'éner-
gie électrique et les eaux turbinées rejetées dans le lit du MONO sont reprises dans la basse
1 1
, vallée pour satisfaire les besoins de l'irrigation et de l'alimentation en eau des populations.
U
Le contrôle des crues pour la mise en valeur des terres de la basse vallée n'étant que
1 :
partiel, il fallait combiner l'action du barrage de retenue avec l'endiguement des terres à mettre
en valeur, la rectification du cours du fleuve et l'amélioration du débouché en mer; un modèle
mathématique a aidé à définir une solution de compromis tenant compte de l'influence respective
de ces di verses actions.
L'étude de l'aménagement des bassins moyen et supérieur a conduit à retenir, parmi les
sites d'accumulations possibles, celui de Nangbéto, situé à 35 km à l'Est d'Atakpamé, et qui
paraît de loin le plus intéressant. Sur un seuil rocheux barrant le lit du fleuve, prolongé sur les
deux rives par deux pitons, on peut construire un barrage en enrochements d'une hauteur de 35 '
mètres et d'une longueur en crête de 560 m, complété par des digues latérales en terre, qui
- 2-
constituerait une réserve d'accumulation de l 570 millions de m3 avec une tranche utile de un
milliard de m3. L'étude hydrologique des apports et l'étude hydraulique à Nangbéto ont permis
de définir des consignes d'exploitation telles qu'un écrêtement des crues à l 200 m3/ s puisse
être réalisé, dans la plupart des cas (il pourrait ne pas l'être une ou deux fois par siècle) ; des
dispositifs de sécurité ont été prévus dans l'aménagement de la basse vallée pour limiter les
dégâts de ces crues extraordinaires que les données statistiques ne permettent pas de définir
exactement".
Sur le plan hydro-électrique, le barrage de Nangbéto permet avec un débit d'équipement '_1
de 110 m3/s d'alimenter une centrale d'une puissance nominale de 30500 k1,V sous 31,4 m de
chute, s'abaissant à 7 950 Hl sous 16,9 m de chute, équipée de deux groupes identiques.
Bien que ces sites ne permettent pas de créer de retenues importantes leur situation à
l'aval de Nangbéto permettrait de turbiner les apports utilisables à Nangbéto auxquels s'ajoute-
raient pour Tététou amont et Adjarala les apports de l'Amou et du Kra, donnant à ces trois sites
une productibilité annuelle de l'ordre de 300 GWh.
L'ensemble des quatre sites du cours moyen du Mono représenterait une puissance ins-
tallée totale de 110 000 kW et une productibilité annuelle de l'ordre de 400 GWh.
Parmi les au tres sites présentant quelque intérêt, deux méritent d'être signalés : le site
de Dotékopé sur le Mono à l'amont de son confluent avec l'Ogou, et le site de Gboamou sur
l'Amou sur la même longitude qu'Atakpamé. L'aménagement de ces sites, par leur possibilité de
retenue, pourrait permettre d'améliorer sens iblemènt l'écrêtement des crues, donc d'accroître la
sécurité de la mise en valeur des terres alluviales. Leur réalisation porterait le total du produc-
tible du bassin du Mono à environ 500 GWh dans la mesure où l'intérêt des sites serait confirmé
par des études ultérieures.
La mise en valeur des terres de la basse vallée est conditionnée du point de vue hydrau-
lique par: i
1
.. J
- La protection contre les crues et l'assainissement en général,
Sur le premier point une étude d'optimum a montré que la protection de la basse vallée -,
1 1
contre les crues était assurée de la façon la plus économique par la conjugaison des trois moyens ! ;
', .. !
suivants:
-3-
Sur le deuxième point, 11 étude h ydrolog ique et Il étude de II exploi tation du ba rrage de
Nangbéto ont montré:
i
i ; - d'une part que les débits natùrels du Mono étaient très insuffisants en saison sèche
pour assurer llirrigation d'une surface intéressante,
: 1
- dlautre part que la capacité du barrage, déterminée en fonction dlun potentiel hydro-
L.
électrique acceptable est nettement supérieure aux besoins de llirrigation (l'objectif
pour la production d'énergie est de turbiner toute l'année un débit de 55 m3/s alors
que le débit maximum demandé pour 11 irrigation des 42 590 ha envisagés est inférieur
è 36 m3/ s).
; ,
Le résultat des études sur modèle mathématique et les conditions topographiques ont
conduit à adopter un schéma d'aménagement portant sur 59 150 ha géographiques (42 590 ha irri-
gués et 5 030 ha en sec).
Il est en outre prévu que dans un stade ultérieur, les. volumes d'eau nécessaires à
llirrigation de la plaine des Tchis -qui constitue ùne extension intéressante des aména-
gements prévus ci-dessus seront eux aussi prélevés à Agbako et conduits gravitaire-
ment au lac Toho où ils seront repris par pompage pour l'irrigation des Tchis.
- Les terres alluviales de la rive droite du Mono ne commençant qu'à hauteur d'Athiémé,
' .. ,
-' leur irrigation est prévue par pompage dans le Mono_ Elles se répartissent endeux
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Ces périmètres, séparés par 11 Aloé qui,.draine les terres situées au 'pied des terres de ~_ 1
barre, seront tous deux endigués:, Chacun de ces deux périmètres sera alimenté par
une station de pompage; leur drainage sera assuré par une station d'exhaure pour le
périmètre dl Agomé-Glozou et principalement par le Gbaga po~r le périmètre Alluvions
Togo.
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-Les sols calcimorphes du Bado dominent la plaine qlluviale ce qui les met à l'abri des '",,1
Dans un stade ultérieur l'i;rigation des sols calcimorphes du Bado situés 'à l'Ouest de
la route Anécho"':Tabligbo et qui représentent la 000 ha supplémentaires pourront égale-
ment être irrigués. "
1 1
, 1
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, La mise en valeur de la basse vallée est aujourd'hui peu importante. Outre 20 000 ha
environ de palmeraie exploitée pour la production artisanale de l'huile, de plame, des palmistes
et du yin de palme (palmeraie vignoble), les cultures,aujour,d'hui pratiquées sont presque exclu-
sïve.m~nt des cultures vivrières: Mais, arachides, haricots,'manioc et cultu!,e maraîchère (toma-
tes;-:g'ombo, canne à sucre de bouche) ; ces cultures vivrières représentent environ 3 000 hectares
cultivés sur lesquels 500 à 600 hectares portent deux cultures dans l'année, la surface restante,
ne portànt qu'une culture de première campagne ou de saison des pluies'.
Le mauvais drainage des terres, une préparation du sol uniquement manuelle, la destruc-
tion d'une partie de la récolte par des crues contre lesquelles le cultivateur ne peut se prémunir,
font que les rendements obtenus sont en moyenne faibles malgré une bonne fertilité des terres.
Les techniques de, culture utilisées, en tièrement man uelles, nécess itent en moyenne
100 jours de travail par hectare cultivé. Avec moins de 100 jours de travail agricole par actif et
par an, les 50 000 habitants de la plaine connaissent donc un sous-emploi assez net. La rému-
nération de la journée de travail, de l'ordre de 170 F.CFA, ne procure aux habitants qu'un revenu 1
"
annuel se situant aux environs de 8 000 F .CFA par personne.
Si la basse vallée n'était pas' dménagée, il ne pourrait être question d'augmenter les
superficies cultivées et de consentir des investissements en raison de l'impossibilité de contrô-
ler les crues. On peut cependant admettre que la simple pénétration du progrès technique dans
le monde rural entraînerait une augmentation, en vingt ans environ, de 20 % de la production et
,de la valeur ajoutée brute alors que les quantités de travail demandées ne croîtraient' que de
'" .1
la %. Dans ces conditions, il semble que l'optimum sans aménagement, peu susceptible d'être
dépassé en l'état actuel des techniques, permettrait une production de l'ordre de 510 millions de
F.CFA soit moins de 22 000 F.CFA/ha, la valeur ajoutée brute étant d'un peu plus de 20 000
F.CFA/ha. A raison de 110 journées à l'hectare, la rémunération de la journée de travail passe-
rait à environ 185 F.CFA, mais du fait de l'accroissement naturel de la population (90 000 habi- 1
, _.1
tants en 1986), le temps moyen d'occupation de l'individu actif descendrait à moins de 60 jpurs
par an et le revenu annuel ne serait plus alors que de l'ordre de 5 000 F .CFA par personne. '
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Pour faire face à cette situation préoccupante il.faut accroître les surfaces et augmenter
les renâements..
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Le projet envisagé comporte, grâce à l'irrigatioD, l'inter,Eifica~ion df;s culturés actuelle-
ment pratiquées (coton, palmier à huile, etc .. l et l'introduction de cultures nouvelles (riz, canne
1 1
à sucre, fibres de sacherie, éventuellement banane et ananas), sans que soient pour autant négli-
i 1 gées les cultures vivrières fondamentales (mais, arachides, manio, haricots, etc .. ).
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L'irrigation permettra de pratiquer déS cultures pérennés de rapport élevé sur 18 000 ha
environ, et deux cultures par an sur plus de 24 000 h.a.
Pour tenir compte des incertitudes sur les débouchés extérieurs, trois hypothèses de
L J
répartition des cultures ont été envisagées; les résultats n'étant pas très différents, on ne pré-
sentera ici que ceux de l'hypothèse moyenne.
Dans cette hypothèse la valeur de la production de la bosse vallée du Mono serait d'en-
r l viron 4 750 millions de F .CF A, la valeur ajoutée brute représentant près de 3 milliards de F .CF A
1 1
1 :
(contre moins de 500 millions dans la situation sans aménagement), soit respectivement près de
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112 000 F .CF A et de 69 000 F .CF A par hectare aménagé irrigué. Les travaux agricoles deman-
deront alors 185 journées de travail à l'hectare en culture irriguée et permettraient d'assurer le
plein emploi des paysans ; les pointes de travail prévisibles à certaines époques de l'année
nécessiteraient cependant le recours temporaire à de la main-d'œuvre salariée extérieure. Au
total l'aménagement ferait vivre près de 135 000 personnes; en plus deux milles emplois salariés
1
1 ;.
permanents seraient créés par la mécanisation des travaux agricoles.
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•i
- Irrigation . 7 250 «
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- Assainissement . 2 350 « « \
Ces investissements doivent s'échelonner sur une vingtaine d'années; toutefois, cinq
ans après le début des travaux, la production agricole irriguées débutera, tandis qu'on sera en ,1
1
. .,
Pour tenir compte des délais, toujours très importants dans les aménagements hydro-
agricoles, entre les investissements et les augmentations de productions qui doivent en résulter,
on a eu recours à la technique de l'actualisation qui a permis d'évaluer des coûts et des produc- \
.. ,
tions actualisés, ainsi que des taux de rentabilité. Dans le cas du Mono, la durée prévue pour
les travaux d'aménagement est en effet de l'ordre d'une vingtaine d'années et il faut compter en
outre le temps nécessaire pour que les paysans sachen t maîtriser les techniques des cultures
irriguées modernes.
solution thermique de référence) varie beaucoup selon la part du coût du barrage qui lui est impu- '..
tée. Il est faible, de l'ordre de 3,5 %, si l'on tient compte dans le calcul du montant (85 % du
coût du barrage) des investissements correspondant à un barrage à but uniquement électrique,
! 1
mais s'élève à près de 8 % si l'on fait seulement intervenir la part minimum (36 %) du coût du
barrage de Nangbéto directement imputable à cette production. Il pourrait atteindre des valeurs
sensiblement plus élevées s'il se confirmait que certains des autres équipements envisagés en
aval pouvaient décharger la production d'électricité de la centrale de Nangbéto d'une partie du
coût du barrage. Si par exemple on pouvait ne lui imputer que 20 % de ce coût, le taux de renta-
bilité serait de 12 %' ;
1 1
1
Le taux de rentabilité du projet de mise en valeur avec irrigation varie de <1,5 % à 7,7 %
selon
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i : - 7 -
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1 •
1 j - la grandeur considérée comme significative (<< bénéfice net» excluant les salaires,
1
1
Une autre variante concerne le délai d'adaptation des paysans; son étude a montré que
1 .
le taux de rentabilité était très sensible aux hypothèses faites; si on avait supposé que le ren-
L~ dement objectif était atteint immédiatement, et non pas au bout de quinze ans, les taux de renta-
bilité auraient été augmentés de 3 'fa environ. Ce simple exemple montre bien l'intérêt fondamen-
: 1
1 tal d'un encadrement agricole efficace pour rentabiliser les lourds investissements hydro-agrico-
·les envisagés.
Il y a lieu de noter aussi que les études très sommaires effectuées, sans recours à la
méthode d'actualisation, s ur le dimen sionnemen t des superficies irriguées, sem bIen t mon trer que
l'eau disponible étant suffisante, il serait intéressant de mettre en valeur les extensions envisa-
gées, ce qui permettrait d'amortir le coût du barrage et de certains autres ouvrages sur une pro-
duction plus importante. Les différences trouvées entre le coût moyen et le coût marginal d'in-
vestissement à l'hectare irrigué ne sont cependant pas très grandes et, étant donné le caractère
sommaire des hypothèses émises, on doit considérer ces résultats comme des indications à véri-
fier et à préciser lors de la recherche d'un dimensionnement et d'un degré d'intensification opti-
mals.
1 1
1
-8 -
Des usines de trans formation des produits agricoles, te lIes que sucrerie, rizerie, huilerie
de palme, conserverie, sacherie valoriseront la production et contribueront à diversifier les éco-
nomies du Togo et du Dahomey.
L'aménagement de Nangbéto, dont le coût est de l'ordre de 7,2 milliards de F.CFA, cons-
titue un ensemble qu'on ne peut décomposer en plusieurs phases; par contre l'aménagement de
la basse vallée peut être réalisé progressivement.
Dans un premier stade on peut n'aménager que les périmètres Nord-Athiémé et Bado qui
intéressent 20 000 ha pour un investissement de l'ordre de 7 milliards de F .CF A.
Après deux années d'études, le délai d'exécution de ce premier stade serait de 4 ans
pour la partie hydra-électrique et de 11 ans pour la partie hydro-agricole. Un délai supplémen-
taire de 7 ans sera nécessaire pour mettre en valeur l'ensemble des cinq périmètres, délai qu'il
faudrait porter à 15 ans si on y ajoutait les extensions envisagées.
Cette augmentation de l'emploi irait de pair avec une élévation importante des revenus
et du niveau de vie.
-9-
r-i
LJ En l'absence d'un aménagement de ce genre, llaccroissement démographique poserait un
problème très préoccupant pour ces régions,
r
'La réalisation d'un tel programme nécessite un certain nombre d'études qu'on peut résu-
mer comme suit :
- Nangbéto :
1
envisagés
études agronomiques de comportement et de rendement en irrigué des diverses
cultures préconisées, études de besoins en eau, etc .. , qui seron t poursui vies
dans le cadre des stations expérimentales irriguées d'Athiémé et du Bodo actuel-
lement en cours d'étude.
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- Etude foncière
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RÉPUBI.IQUE DU DAHOMEY RÉPUBLIQUE DU TOGO
• •
ORGANISATION DES NATIONS.UNIES
•
*
RAPPORT FINAL
DOSSIER Il
M~MOIRE
SOFRELEC
19, Rue d e Pas s y
,, PARIS
IR. 9206 EDF - ORSTOM - SEO ES - SOGETHA - SOGRÉAH
L __
INTRODUCTION
Un plan d'opération a été signé le 18 ·\lars 1964 entre les Gouverrzements du Dahomey
et du Togo, le Fonds Spécial des Nations Unies et le Département des Affaires Economiques et
Sociales de l'Organisation des Nations Unies, pour l'Etude intégrée du bassin du 110'/0 au Togo
et au Dahomey. Cette étude devait être entreprise par l'Organisation des Nations Unies en qua-
lité d'agent chargé de l'exécution pour le Fonds Spécial des Nations Unies.
Pour sa réalisation, les Nations Unies avaient adressé le 16 fan vier 1964 une demande
de proposition à la Société Française d'Etudes et de Réalisations d'Equipements Electriques
(SOFRELECj. A la suite de cette demande, SOFRELEC a fait parvenir le 12 Février 1964 sa
proposition d' itude qui devait être exécutée par un Groupement ainsi composé:
Par lettre du 21 Avril 1964, les Nations Unies ont informé SOFRELEC que l'étude in-
tégrée du bassin du MONO lui était confiée et que cette étude pouvait débuter avant même la
signa ture du contra t.
Le contrat CON.41-64. signé le 9 Octobre 1964, par les Nations Unies et le 10 Novem-
bre 1964 par SOFRELEC, a défini l'objet de l'étude et les modalités de son exécution.
L'étude était divisée en deux phases. La première a commencé dès le mois de Mai 1964
et a pris fin le 28 Février 1965 .. ses conclusions ont été discutées à Grenoble les 1er et 2 Mars
1965 et les gra ndes lignes des a71énflRements à prévoir ont été arrêtées. Un rabport intermédiaire
dont les termes avaient été discuté~ au cours de ces réuniuns {1 été {1dre <:sé aux Nations Unies
en Avril 196 5.
La deuxième phase d'étude commencée en'1ars 1965 a pris fin le 28 fanvier 1966.' Au
cours d'une réunion tenue à Paris, les conclusions de l'étude ont été examinées. En Février,
"'lars et Avril 1966, la rédaction du rapport final, suivie de Sa traduction et de son édition, ont
été exécutées.
REMERCIEMENTS
Unies s'est vu confier la direction de l'étude .. les co-directeurs en ont été \101l'sieùr Faboumy,
Dahomey, et Monsieur Mivedor, Directeur du Service de l'Hydraulique du Togo, en tant que repré-
Les divers membres de la mission tiennent à leur adresser les remerciements très sm-
cères pour l'aide qu'ils ont bien voulu leur apporter dans tous les domaines au cours de l'étude.
Partout SOFRELEC a reçu le meilleur accueil, que ce soit de la part des hautes Auto-
rités des Nations-Unies, du Dahomey et du Togo, des fonctionnaires des diverses administrations
et des simples particuliers rencontrés jusque dans les villages les plus reculés; que tous ici en
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CHAPITRE
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L-.J CLIMATOLOGIE - HYDROLOGIE
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Le bassin du Mono est situé pour sa plus grande partie au Togo; ce n'est que sur les.
)00 km de son cours inférieur qu'il forme la frontière entre ce pays et le Dahomey; la fin de son
cours à son entrée dans la lagune qui est en communication permanente avec la mer est en terri-
toire Dahoméen.
La latitude extrême atteinte au Nord du bassin est de go 20', tandis que l'embouchure
du fleuve dans la lagune qui longe la côte jusqu'aux abords de Cotonou est à 6° 17' de latitude
Nord. D'autre part, le bassin est encadré par les méridiens 0°41' E et 1°45' E, de sorte qu'il
(J s.'inscrit dans un rectangle orienté Nord-Sud, d'une longueur de .340 km et d'une largeur de 118km.
La carte de la planche 1-1 permet.de situer le bassin du Mono par rapport aux pays avoisinants
et aux principaux cours d'eau de la région.
Ce relief est varié. Bordé à l'Ouest par la chaîne des monts du Togo, son relief à
l'Est est b.eaucoup moins prononcé et sa partie centrale est encore plus plate, bien que pour un
r-'\
,
bassin africain, les pentes y soient encore très honorables.
Li Il en résulte que la pente moyenne du Mono est assez modérée, que la pente des af-
fluents rive gàuche est à peine plus forte, mais que, par contre, les pentes des affluents rive
Il
L..-J
droite sont très fortes, surtout dans leurs cours supérieurs. .
Au Sud-Est de cette crête, on trouve une chaîne profol)dément entaillée par l'Amou et
ses affluents, dominée par les monts d'Haito et Toklo (plus de 500 m d'-altitude).
Ail Nord de l'Amou on rencontre un dispositif analogue en tête du bassin de l'Am out-
fJ chou dont la ligne de crête culmine à 90S m. En remontant vers le Nord les altitudes baissent
légèrement; l'Adjassihouehoue, affluent de l'Anié se fraie un chemin à travers la montagne
d 'Ouali dont les sommets avoisinent 8na m.
Toujours plus au Nord, se rencontre une région à relief plus modéré, parcourue par la
Kaba et les peÙts affluents rive droite de '1' Anié ..
1-2 .)
-:
L'Est du bassin formé par les affluents rive gauche du Mono en particulier l'Ogou a un ;1,
relief plus modéré, malgré des pentes cependant notables.
Le long de la partie centrale du bassin le Mono coule dans une direction générale Nord-
Sud à travers un relief beaucoup plus mou et une vallée assez large. ~-f
l ,
\.. - ....1
, Dans le Dahoméen on distingue, d'une part les gneiss et les micaschistes, d'autre part
les migmatites. ,r-'·,
Les gneiss occupent la bande centrale du bassin au Nord de la latitude 7° 30' ; ils
constituent de loin la formation la plus importante et sont dominés par le groupe dit de Kandi-
Oié (gneiss à biotite et amphibole).
.• La limite Est du bassin est bordée de migmatites qui constituent la vallée du Mono
entre les latitudes 6°50' et 7°30'. Î
., ! J
Le bassin du Mono comporte peu de roches éruptives; Dans la série précambrienne on
trouve des traces de granites calco-alcalins le long de la faille Palimé-Atakpamé, à l'extrême '1
Nord du bassin et I.e long de la ligne de crêtes du S-E. 1 1
1
, )
;,
, La basse vallée, au Sud de la latitude 6°50' est constituée de terrains sédimentaires:
quaternaire supérieur dans la vallée proprement dite, continental terminal et éocène en bordure
du quaternaire.
Si l'on ne considère que les formations principales et en excluant les formations sédi- '1
mentaires la répartition' géologique des terrains est approximati vern en t la sui vantè :
1
Du point de vue pédologique, à part les sols hydromorphes, les sols ferr'allitiques rou- - i
(
ges sur continental terminal et les vertisols calcaires sur éocène qui constituent la basse vallée,
le bassin du Mono est essentiellement recouvert de sols ferrugineux tropicaux'sur roches acides.
Il existe également des vertisols sur roches ferromagnésiennes le long'du cours moyen du Mono.
Enfin les sols de la majeu-re partie de la chaîne Atacorienne sont peu évolués (lithosols).
Dans la majeure partie du bassin, la perméabilité du terrain est moyenne pou~ les pre-'
. miers mètres et devient nulle en profondeur.
1-3
Il
C'" 1
La majeure partie du bassin est couverte de prairies au Nord du 8ème parallèle, et de
i t
l,~' savane arbustive ou arborée au Sud. Les cultures inégalement réparties peuvent intéresser lo-
calement des surfaces importantes.
Le Mono qui prend sa source à l'extrême Nord du bassin sur la frontière Dahoméenne,
suit une direction N-S jusqu'au 8ème parallèle, puis amorce deux boucles, la première vers IIEst,
. la deuxième vers l'Ouest avant de r~prendre un cours N-S qui oblique ensuite un peu vers l'Est
,,(" l1'
jusqu'à son embouchure dans la lagune de Grand-Popo.
,
LJ Sa longueur totale est de 527 km.
- L 'Ogou long de 207 km a une vallée sensiblement parallèle à celle du Mono et pré-
sente des caractéristiques analogues. Il reçoit en rive gauche l'Afelé (36 km) et
i )
, 1 l'Ofé (62 km)
l ' - Le Noakoué ou Nonkpoué long de 60 km
U
- I..,e Klikou long de 41 km
l,, 11 - Le Lahiougan long de 25 km.
U La planche II-l donne le profil en long du Mono et de ses principaux affluents .
. '-)
Etant donné le développement plus grand du réseau ep rive droite, et le relief beau-
coup plus accidenté des bassins correspondants, les apports provenant du versant Ouest sont
beaucoup plus importants que les apports provenant de la rive gauche.
1-4
ri
2 - DONNEES CLIMATOLOGIQUES
Au Sud du bassin, les vents semblent subir une influence beaucoup plus sélective
(Nuatja). Le Sud l'emporte très nettement devant l'Est et le'Nord. .
On trouvera (Planches 1-3 à 1-6) les graphiques des fréquences suivant les différen- .
tes directions (roses des vents) pour les stations suivantes:'
La proportion de calmes est beaucoup plus forte à Sokodé et Atakpamé (respecti vemen t !
· 52,1 % et 54,0 %) qu'à Atilakoutsé (16,8 %) et à Nuatja (19,1 %). 1
i
Par contre, les vents, bien que moins fréquents dans le Nord, y sont occasionnelle-
ment plus forts que dans le Sud. Les vitesses maximales observées durant la période 1955-1963
à 6 stations s'échelonnant du Nord au Sud, sont les 'sui.vantes :
- Aledjo 26 mis
- Sokodé 37 ml s
- Atakpamé 21 ml s
- Atilako]l tsé 23 ml s
- Nuatja 10 ml s .\
,
.- Tabligbo 24 mis
La vitesse moyenne des vents, pour les 6 stations précédentes, a été calculée égale-
ment sur la période 1955-1963. Les résultats sont donnés dans le tableau l et représentés sur
la planche 1-7.
2~. TEMPERATURES
Les températures ont été étudiées 'sur les stations suivantes (du Nord au Sud) : Kpewa-
Aledjo Sokodé, Aillé-Mono, Atakpamé, Atilakoutsé, Nuatja, Tabligbo. Les moyennes mensuel-,
x)
les de~ températures maximales (T et minimales (T n) moyennés journalières ont été établies'"
d'après les relevés de la période 1955-1962, largement suffisante pour dégager des cGractéristi-
· ques satisfaisantes; on sait, en effet, que la température moyenne est un phénomène assez ~eu
, ,
1-5
( !
, i
~-- ,
fluctuant. Les résultats sont portés sur le tableau II, ainsi que les valeurs de T x+ T n On a
2 T, +T
représenté, sur la planche 1-8, les variations saisonnières de la température moyenne ( X n)
2 '
ainsi que celle des écarts diurnes moyens (T x - Tn)
l .1
l,
TABLEAU l
1 ;
(période 1955-1963)
[ j
STATION F M
A'---"'-'-M---:--r----r---'-J--'-'--A--r--S--r--
J O
--+---
N
r·--:-
l
il
1
AledJo 3,4 3,2 3,0 3,3 ,2,9 2,7 3,0 2,8 2,1 2,0 2,0 3,0
i ' Sokodé 1,7 1,8 2,0 1,8 1,9 1,7" 1,7 1,5 1,5 1,4 1,3 1,5
!
Atakpamé 2,3 2,7 2,8 2,8 2,& 2,4 2,5 2,4 2,1 2,1 2,2 2,&
A tilakou tsé 2,9 3,1 2,4 2,7 2,7 2,7 2,7 2,5 2,5 2,7 2,4 2,&
i
1\ __ J 1 NuatJa 4,2 4,8 5,2 4,4 4,5 4,2 4,5 4,3 3,7 4,4 4,7 '4,4
!, ;i 1,4 2,3 2,3 1,8 1,8 ' 1,4 i,l 2,4 1,8 1,3 1,2 1,2
i 1
~.J
["i
i
1-6 L~
1
\~
l '
1" .:
TABLEAU II
TABLE II
,
calculées sur la période 1955-1962 '.
calculo.ted over the 1955-1962 period
(en 0 C )
,
STATION J F 1 M A M J J A S 0 N 0
1
1 1 -
1 T 31.6 32.7
1
32 5
.
31.5 30.1 27.5 25.7 25.6 1 27 . 0 29.9· 31.4 30.9
i '.'
-T" 20.0 20.7 )20.8 20.7 20.2 19.3' 19.0 18.8 1 1 8.9 .19.0 19.5 19.4
1 n 1
Kpewa-AledJo
T x +Tn
25.8 26.7 26.6 126 ;1 25.2 23.4 22.3 22.2 \ 23.0 24.4 25.4 25.2
2
1
Tx 33.8 35.0 34.8 33.4 32.3 29.8 28.2. 28.1 29.0 31.4 33.3 32.9
Tn 16.6 18.4 21.2 21.9 21.5 20.6 20.5 20.3 20.2 19.9 18.7 16.4
Sokodé
T x +Tn
25.2 26.7 26.0 27.7 26.9 25.2 24.4 24.2 24.6 25.6 26.0 24.7
2
1
Tx 34.8 36.6 36.6 34.7 33.2 31.6 30.1
1
30 2
.
130.9 32.1 34.0 33.9
Tn 18.7 20·.0 22.1 22.2 21.7 21.1 20.8 20.5 20.9 20.7 2 O. 4 18.5
Anlé-Mono
T x +Tn
26.8 28.3 29.4 28.5 27.4 26.4 25.5 25.3 25.9 26.4 27.2 26.2
2
"'1
Tx 32 .8 33.9 32.1 31.3 29.3 27.7 27.9 28.6 29.9 31.8 31.8
1 Tn 20.5 21.0 21.0 21.0 20.6" 19.7 19.5 19.2 19.5 19.6 20.2 20.2
A takpamé
1"x +Tn 1
26.6 27.7 27.5 26 6 25.6 24.5 23;6 23.5 24 0 24.8 26.0 26.0
2 1 • 1 .
1"n 16.5 17.3 18.3 18.3 18.1 17.7 17.7 17.5 17.8 17.4 17.6 16.3 ; 1
1
L!
A tilakoutsé
T x + Tn
22.4 23.4 23.3 23.1 23.0 21.5 20.4 20.5 21.0 22.0 22.7 21.9
1 2
1 1 1 1
\.. - i'
1 29.6 29.2 31.6 32.9 33.5
Tx 33.8 35.3 34.8 , 33.3 32 .8 30.7 29.3
1"n 21.6 22.5 22.9 22.5 22.2 21.5 21.3 20.7 21.2 21.3 21.5 21.0
1 NuatJa .. -
T x +1"n
1 2
27.7 28.9 28.8 2'7.9 27.5 26.1 25.3 25.2 25.2 26.4 27.2 27.3 ,--:
, 1
1 1
1 29.2 . 32.2 32.7
1"x 33.4 35.1\ 34.5 . 33.1 32.5 30.0 28.7 30.Z 31.2
1
-T 21.9 22.3 22.8 22.4 22.2 21.6 21.1 20.6 22.2 21.6 .. 22.0 21.7
n 1
Tabllgbo 1
T x +Tn 27.2
1 27.6 28.7 28.6 27.7 27.4 25.8 24.9 24.9 26.2 26.4 27.1
2 (
1
1 - 1 1
i
L
1 1-7
r ~
l ' 1
I_-c
Les températures moyennes suivent à peu près les mêmes variations aux stations étu-
diées, c'est-à-dire finalement sur l'ensemble du bassin du Mono. On observe un maximum prin-
cipal en Juillet ou Août. On peut noter un maximum et un minimum secondaires, d'ailleurs peu
marqués, respectivement en Novembre et Décembre ou Janvier.
Les écarts diurnes subissent une variation plus marquée que les températures moyen-
nes. Ils présentent, en général, un seul minimum eh Juillet et un maximum en Janvi~r pour le
Nord et en Février pour le moyen et le bas bassins. La tendance équatoriale se manifeste aux
stations les plus méridionales, par un maximum secondairë très peu marqué en Août.
La température moyenne annuelle varie surtout avec l'altitude et très peu avec la lati-
r tude. On trouve, pour les stations utilisées, les valeurs suivantes, 'en regard de l'altitude
L'humidité relative de l'air a été étudiée à partir des mêmes stations que pour la tem-
pérature. Les relevés étant effectués à 8 h, 12 h et 18 h, la moyenne des trois valeurs obtenues
n'a pas une grande.signification ; la moyenne générale pour l'année peut, toutefois, servir de test
d'humidité pour une station donnée .. De telles moyennes ont été calculées pour l'ensemble de la
période 1956-1962. On obtient ainsi, toujours du Nord au Sud:
- Kpewa-Aledjo 67 %
-- Sokodé 67 %
- Anié-Mono 74 %
- Atakpamé 73 %
l. :
- Atilakoutsé 83 %
- Nuatja 75 %
l ,
- Tabligbo 78 %
1 ;
L 1
D'une façon générale, ces variations sont beaucoup plus importantes dans le Nord que
dans le Sud. C'est ainsi qu'à la station la plus septentionale,_Kpewa-Aledjo, l' humidité moyen-
r, ~-I ne matinale (8 h) varie d'un minimum de 43 % en Janvier à un maximum de 94 % en Juillet. A
( : Tabligbo, station la plus méridionale, le même paramètre varie de 87 % en AVIil-Mai à 93 % en
Janvier. C'est à peine si on observe; à Nuatja, un minimum secondaire correspondant à la fai-
ble pluviométrie d'Août.
;-,'
,
1 l,
-- i
1-8
TABLEAU III
TABLE III
de le PERIODE 1956-1962. en %
1 ,
[, .
~
1 1
l' 1 1 1
I~t
STATION h J M A M J S 0 Année
F 1
" N D 1
-~4
"
1 93\
8 43 69 1 80 84 90 92 82 75 51 75'
1 441
1
Kpewa-Aledjo 12 32 46 61 65 74 77 65 52 37 58
29 1 81 ! 81 1
18 40 32 51 1 70 76 84 89 89 90 1 81 70 49 68
1
_. 1 1 (
"
60
1
1
8 59 75 81 1 83 89 92 93 1 93 87 83 65 80
1 "
Sokodé 12 33 31 46 56 61 70 1 74 74 73 62 49 34 55
1
1
1
18
-
1
l,
43 37 50 63
1
1
70
1 :J 82
.~_._-
.82
1
86 1 80
1
71
1
57' 67
"1 8 87 86 91
"
93 95 96 96 96 97 98 98 95 94
AnJé-Mono 12 42 39 46 56 60 68 71 70 71 65' 56 47 58
18 49 41 56 68 73 81 83 8'1 86 85 76 65 70 1
f
1
1 1 1
"
1 , ' .. ,
1 1
8 71 73 82 1 84 1 86 90 94 95 1 95 ' 90 87 74 85
1 1
A lakpamé 1 12 45 42 52 62' 65 73 77 77 77 , &9 60 ~O 62
"
18 47 42 S9 72 78 1 84 86 83 86 82 73 56 71
1
11
r
1
8 86 80 88 , . 89 88 93 96 96 95 92 .9 1 87 90
A Ulakou lsé 12' 59 S3 67 69 72 79 88 87 86 75 68 ,66 72
18 79 73 84 86 86 90 91 91 S2 90 87 85 86
1
1 1
1 ,
1 84
-
8 87 83 85 84 187 87 86 ,88 88 86 85 86
] Nualja 12 52 51 59 65 64 70 71 68 70 68 64 54 '63
1
18 62 60 71 76 80 83 82 7.7 ,84 84 68 76 1
1 1 l81
1 1 1 1 1
"l~
1 1
1
1
1 1
8 93 87 87 90 90 89 89 89 90 89
11
TabIJgbo 12 59 53 58 64 68, 75 75 71 71 1:: 67 62 66
~
•
18 74 70 1 75 76 1 82 85 84 81 83 , 85 85 80 80
1 .'
1 1
1
1 i
1-9
1:
l '
~J
LI amplitude des variations saisonmeres, toujours décroissante du Nord au Sud, est
plus sensible à 12 h. Elle s'accentue encore à 18 h pour les stations du Nord jusqu'à Atak-
pamé. Au contraire, pour le Sud, cette amplitude est plus faible à 18 h qu'à 12 h. Si lion ex-
cepte la station d'Atilakoutsé, que nous admettrons bénéficier d'un régime particulier, la sé-
cheresse d'Août se manifeste par un net fléchissement de l'humidité moyenne à 18 h sur les
bassins moyen et inférieur du Mono.
l '
1 1
! 1
2-4.. EVAPORATION
U
J F M A M J J A S 0 N 0 Année
. --_...-
1963 2,22 4,08 -
1964 3,41 4,64 4,84 4,21 3,77 3,34 2,23 2,39 2,79 3,86 4,99 (5,0) 1385
Moyenne 3,96 4,94 . 5,28 4,85 3,77 3,34 2,23 2,39 2,79 3,04 4,54 (5,0) 1400
, : 1
! 1
LJ
\ !
, 1
On a utilisé les mêmes stations que pour la température et l'humidité. Les moyennes,
L-. calculées sur la période 1955-1962, sont consignées dans le tableau IV.
1 "
1 1
1 1 TABLEAU IV
u STATION J F M A M J J A S 0 N 0
Total
annuel
en mm
K pewa-AledJo 9,4 11,5 6,7 4,2 3,0 1,8 1,2 1,2 1,1 2,1 3,5 7,5 1 604
Sol<odé 6,5 7,6 5,3 3,7 2,8 1,9 1,5 1,5 1,4 2,2 4,0 5,6 1 330
Anlé-Mono 5,7 7,6 6,5 4,6 3,7 2,4 2,2 2,3 1,8 2,2 2,9 3,9 1 385
A takpamé 5,6 6,6 4,8 3,3 2,5 1,7 1,3 1,6 1,3 1,9 2,9 4,7 1 155
A tilakou tsé 1,9 2,5 1,5 1,2 1,1 0,7 0,4 0,6 0,6 1,0 1,5 1,5 438
NuatJa 3,6 4,3 3,5 2,6 2,3 1,9 1'8 1 2,1 1,8 1,9 2,4 3,2 952
, 1 1,5 .
Tabllgbo 2,5 3,5 3,1 2,4 2,0 1:6 \ 2,0 1,9 1,7 1,8 2,2 794
, \
~ --
1-10
2-5,. PLUVIOMETRIE
On a porté sur le tableau V les éléments de la ré parti tion statistique, supposée nor-
1 1
male, des pluies annuelles, c'est-à-dire la moyenne et l'écart-type, pour la période homogène.
On a indiqué également la moyenne calculée directement sur la période la plus longue possible.
L'irrégularité interannuelle est exprimée au moyen du coefficient de variation, rapport de l'écart-
type à la moyenne; on a donné également le rapport K 3 des deux déciles extrêmes.
La valeur la plus fréquente du coefficient de variation est 0,22. Dix-neuf valeurs sur
33 sont comprises entre 0,20 et 0,25. Géographiquement, les coefficients de variation ne sont
pas distribués au hasard. On trouve les valeurs les plus faibles (moins de 0,20), c'est-à-dire la 1
; . .1
répartition interannuelle la plus régulière, dans la bordure Ouest du bassin. Les valeurs les
plus fortes (plus de 0,25), correspondant à une forte irrégularité, sont centrées sur le 'Sud de la
,moyenne vallée et on les retrouve sur la bordure côtière. La planche 1-11 montre la distribution
géographique des coefficients de variation.
Les totaux annuels moyens homogénéisés ont été portés sur la carte, permettant de
tracer le réseau d'isohyètes qui correspond à la période 1936-1964 (Planche 1-12).
Le tracé des isohyètes montre de façon significative l'influence sur la pluviométrie de .~,
la chaîne atacorienne. Cette influence se traduit, pour le bassin du Mono, par de fortes pluvio-' 1
1
métries sur la ligne de crête Ouest, d'altitude élevée, surtout dans les hauts du bassin de l'Amou,
et par un effet d'écran très marqué affectant particulièrement le bassin moyen du Mono. La zone
de plus faible pluviométrie est centrée approximativement sur le site de Nangbeto ; elle s'étire
le long du fleuve et affecte également les basses vallées du Kra, de l'Amou et de l'Anié. Des
hauteurs de la crête Ouest vers les glacis du Mono et de ses affluents, on observe un gradient
pluviométrique d'autant plus fort que l'altitude dela chaîne est plus élevée.
On a porté, sur le tableau VI, les pluies mensuelles moyennes calculées pour chaque
station, d'une part sur la période d'observation, d'autre part sur la période homogène 1936-1964.
Pour cette dernière évaluation, on s'est contenté de multiplier les pluies moyennes mensuelles
calculées sur la période d'observation par le rapport du total annuel moyen homogène au total
annuel moyen sur la période d'observation.
L'étude des précipitations journalières a été faite sur 13 stations du Togo et 6 sta-
tions du Dahomey ayant de 13 à 38 années d'observations disponibles. Le schéma statistique
utilisé est une loi log normale tronquée. On rappelle que, dons ce schéma, la fréquence de dé-
passement d'une pluie x, F l(X), s'exprime par le-s deux relations:
~ !
, ,
1
1 !
i 1
1--, 1-11
1 1
1 1
L...;
TABLEAU V
TABLE V
, ,
1
CARACTERISTIQUES DES PLUIES ANNUELLES
l '
--.1
ANNUAL RAINFALL CHARACTERISTICS
1
L..J
Moyenne
Nombre Moyenne Co-efflclen t
,.. - , STATION dl années
SUr la période
homogénéisée
Ecart-type
de Rapport K 3
; 1 observée mm
1 1 d'observations mm varia tian
1 1 mm
l_-.J
Mean Over
Years H omogenlsed Standard
r- ., observed Varia tian
STATION of mecn deT1:Jl1on K ratio
\ ! perlod coefficient 3
observation mm mm
i
L:
1
mm
il
, 1
Kra Il 1 156 1 107 248 0.22 1, 76
1
--'
i
l ,
1 1
{--'
1-12
, ,
l ,
F 1 (X)
,r
1 - q>(x) = ---
F 1 (0)
, 1
- :2 ~ )
1
Y
1
2
t- y
)
--,1
q>(x) = J e lJy dy ,
/2n:1J
y _al
:i
\~
Les paramètres d'une telle loi sont : F 1(0), Y et lJy. Leur estimation se fait par
approximation au moyen d'une méthode graphique. La fréquence F l(X) est rapportée à l' ensem-
! J
ble des jours de pluies nulles et non nulles. C'est ainsi que la fréquence communément appelée
« annuelle ~ a pour fréquence 1/365. La fréquence « décennale ~ correspond à F 1 1/3 650. =
Les valeurs des paramètres 1 pour les stations du Togo et du Dahomey qui nous intéres- ~;>
sent, sont portées dans le tableau VII.
il
l !
-,
l ,
[ 1
r-
I
c=; c- c=---; r-: --=.. c==, - -, c-,
r-~~-I c--~ [~----=~ [=-=~ [ ---\
_J
C-] [--1 _! C--~~~i
(---
L_ _ J
-~l
C~=-; [ __
~
~J l.~__~~ r--~
c._~ c
TABLEAU - VI
TABLE VI
PRECIPITATIONS MOYENNES MENSUELLES ET ANNUELLES
MEAN MONTHLYAND ANNUAL RAINFALL
(mm)
Mal facCtssa 1953-1964 Il 17 55 104 134 224 229 216 316 170 40 18 1 534
homogène
Il 16 53 100 129 216 221 208 305 164 39 17 1 479
homogen ecu s
Bas sila 1950-1964 10 12 44 85 145 164 232 202 209 116 II 8 1 238
homogène
10 Il 43 82 151 159 224 195 203 112 Il 8 1 199
homogeneous
SOlouboua 1948-1964 14 23 57 103 139 179 207 164 195 110 33 12 -1 236
homogène
14 23- 57 103 138 178 205 163 193 109 33 12 1 244
homogeneous
1
TABLEAU VI - (suite 1)
T ABLE VI (continued - 1)
B lItta 1937-1964 15 21 71 109 142 177 212 189 213 107 22 9 1 287
homogène
15 21 71 109 141 176 211 188 212 107 22 9 1 282
homogeneous
Kougnohou 1945-1964 15 49 97 135 140 232 159 130 252 146 35 24 1 414
homogène 130 24 1 407
15 49 97 135 139 230 158 250 145 35
homogeneous
Atakpamé 1930 -1964 18 47 107 128 160 190 206 157 194 150 44 30 1 431
homogène 1
18 48 108 129 162 192 1 209 159 197 152 45 30 1 449
homogeneous
Atllakoutsé 1946-1964 23 51 123 146 171 245 213 159 252 186 73 22 1 664
homogène 22 1 680
23 51 124 147 173 248 215 161 254 188 74
homogeneous
Kra 1954-1964 23 42 104 131 132 173 121 85 143 136 38 28 1 156
homogène 130 36 27 1 107
23 40 100 125 126 166 1 116 81 137
homogeneous
Lonkly 1955-1964 16 43 108 152 177 210 137 101 205 175 79 27 1 430
homogène
15 42 104 147 1 171 203 134 98 198 169 76 26 1 383
homogeneous
1
--./ ____ ..J I __ • ..J
1
'. ____ J
~-- -- '~l
_.1
:- --] __J ~--_~'-J ___ __-J
c=-· ~J :----1
... _-.J
-----1
,
,.----,
l..- __ - - J
~~-.~"l
'---'
1
'- .. -----------,
,', ___ ...J ---]
;--'-' --1
'--__ J
,-- -- - "-
~-- ~ -
-
•• ____..J
1
._____J ".. ___J1
1---"
C~-=-~l ~:
r--~ r-, r---------.,
C=:',-J r- -', ,.~---.
('---, r--, [---'1 (' - C'- :
c=~; C~ l'-~ r--~-""'\
-,
L.___: 1..._-) c ___' '----_: L. _~' --~ L_: L ___ L _ _~ l. _ _ _ ...1 L.~; L-__ ~ r=_'~
TABLEAU VI - (suite 2)
TABLE VI (continued - 2)
STATION PERIODE
J F M A M J J A S Année
STATION PERIOD 0 N D
Year
Telelou 1954-196~ Il 27 126 125 140 192 106 71 134 122 60 l" 1 131
homogène
Il 26 121 120 134 184 101 68 129 117 58 16 1 085
homogeneous
NualJa 1932-1964 28 35 112 111 155 144 103 80 147 138 55 24 1 132
homogène
27 34 108 107 150 139 99 77 142 133 53 23 1 094
h omogen eou s
1
Xan th 0 1955-1964 ' 18 .; 1 121 126 154 158 112 75 139 122 51 32 1 149
homogène
17 39 115 119 146 149 (06 71 132 115 48 30 1 087
homogeneou s
Tabl1gbo 1938-1940 el
1946-1947 and
1951-1964 12 38 110 127 158 173 79 52 102 169 87 26 1 133
homogène
12 37 107 123 154 168 77 51 99 164 85 25 1 102
h omogen eau s
1
1 1
'1-16
TABLEAU VII
TABLE VII
CARACTERISTIQUES DES PLUIES JOURNALIERES
DAILY RAINFALL CHARACTERISTICS
r-'
, 1
, 1
i 1
-- ......
Période Averse Averse
1 (an nées) annuelle décennale
STATION log x (mm) (mm)
FI(o) °log x
STATION
Period Annual Ten-yearly
1 (years) shower shower
1
~Î
Maritime influence
;1
1 :
U 1-17
u
3 - DONNEES HYDROLOGIQUES
[J
1 Î
f i 3-1.. EQUIPEMENT HYDROMETRIQUE
1 1
----J
Ces caractéristiques sont données dans les tableaux VIII à XXXI pour les principales
stations.
,---
1 1
J
( -
1 1
1 1
'---'
u
i i
1 1
LJ
, -,
,
1-18 , 1
TABLEAU VIII
TABLE VIII
~
Année Module
F M A M J J A S 0 N D
Year Module
1
i-l
(1.2) 72 103 278 13.1 (49) 1
1960 1.3 11.4 102 2.1
1961 0.56 0.11 0 0 0 0.16 20 23.2 29.6 16.1 0.80 0.03 7.6
,i . 1
.
l ..._1
1
Moyenne
0.92 0.38 0.69 0.49 1. 1 4 9.6 70 > 142 228 96 120 ,,, 1 48
Mean
1 i
Cl
;
1
.
1
\ ••• ...J
TABLEAU IX 1
'- • .1
i
TABLE IX
-,
r
!
1960 30-1-61 0 0
27 et 28-1-61
(and)
r~
(1) Les débits d'étiage, ainsi que les D.C.E. Se rapportent à la saison i
1
sèche suivant la saison des pluies de l'année considérée. \ -~
1 1
• 1
1
. 1•.
i
~,
1 •
, \
~ .
1
\
1-19
f ;
1 :
I...~}
r i
TABLEAU X
\ i.
TABLE X
l~
Cru.es annuelles
Annual flood discharge
!
; 1
'--
l' i
! (
\ 1
L_
TABLEAU XI
TABLE XI
Débits caractéristiques (m 3/ s)
Characteristic dis charge (m 3/ sec)
i 1
, 1
1 1
---!
Année j
Year
DCE* o C 9 DC6 -0 C 3 DCC*
1 -i
1
1
•
1
1950 0 - ~ 2.9 52 31 1
t-: 1961 0 0 0.28 11.1 42.3
1962 0 0 8.5 - 318
1963 0.04 0,93 4.3 142 545
1964 - 1.0 2.0 28.5 289
* 0 C Characterlsllc dlscharge
E Law water
i (
\ :
\_~J
C HI gh water
1 :
11
'--.J
1-20
TABLEAU XII
TABLE XII
1M,::!:::::"
!...-
o." 1 o." o." 0.5<
-"-_-----'-_ _--'---_ _L -_ _-----'-
Ln ".. 1"'
-'--_---'-_ _
l'"' '" l'" n.,
+-_,._-'-_ _-'--_--l-_ _---'-_,_--'---
'.n '" 1
--!'
TABLEAU XIII
TABLE XIII
5 -5 -6 3 0.20 0.020
1962
1 0.030
1 1963 20-3 et (and) 2-4-64 0.30
L .._ _ _ _ _1
1-21
r 1
!
{_....J'
TABLEAU XIV
TABLE XIV
Crues annuelles
Annual flood discharge
, 1
t '
TABLEAU XV
l ' TABLE XV
\ l,
'-.-J
2
MONO à KORREKOPE (9900 km )
MONO at KORREKOPE (9 900 km 2)
Débits caractéristiques (m 3 / s)
Characterlstic dlscharge (m 3 / sec)
, 1
LJ
Année 1
D C E D C 9 D C 6 D C 3 DCC
Year
1 1
1
1
L.
i
" J
TABLEAU XVI
TABLE XVI
2
MONO à TETETOU (20 500 km )
MONO at TETETOU (20 500 km Z)
~
Année W.cdule
Year
J F M A M J J 0 N D
Modu le
1
I~ .
TABLEAU XVII
TABLE XVII
2
MONO à TETETOU (20500 km )
MONO at TETE TOU (20 500 km 2)
1
i
Débit D ébi t spécifique ,_. .J
Année Date 3
(m /s) (1/ s.km 2)
Year Date
DJscharge SpecJf le discharge
. ,
1
Crues annuelles
Annual flood discharge
TABLEAU XIX
TABLE XIX
Débits caractéristiQu es (m 3; s)
Characteristic discharge (m 3; sec)
1 1
Année D C 3 DCC
D C E DC9 D C 6
Year
,, J
,
L
1-24
, 1
TABLEAU XX
TABLE XX
,
l
1
3
Débits moyens mensuels et annuels (m / s)
Mean monthly and annual dlscharge (m 3 / sec)
Année Module
M A' M J A S D
Year Module
~:i
1 1
1961 3.2 1.0 2.0 2.9 12.3 84 47 75 93 4.0 0.40 27 ,
, ,,
1962 0.33 I,. 5 0.09 0.46 15.0 273 373 371 503 439 88 20.3 175
1963 1.3 0.50 0.56 0.93 1.5 54 500 724 776 714 165 91 255
1964 6.5
I 2.7 2.3
1
5.1 7.5 30 66 189 .;94 106 15.2 2.0 77
1 i
l~_",,__ 1.__
,
l_M_~_Y_:_;n_n 1_J-_7_4_.J-~~.~
1
3 I 4 11
.e-l--_'_ _:...1_1_.9 _-,-_3_'3__ 9_'_3---L_7_1_--L_1_8_9---1'----30,,1,,__.. _ _ _:...1_3_1 ..7__,-_1_1_7_
. _1
TABLEAU XXI
TABLE XXI
1 1
1954 18 au (10) 22,27 et (and) 28-2, 26-1 au (10) 4-2-55 2.9 0.133
; J
1955 28-2 el (and) 1-3-56 2.9 0.133
1956 16 au (to) 28-2-57 0.8 0.037
1957 19 el (and) 20-4-58 1.2 1 0.055
1958 10 au (to) 21 el (and) 25-3-59 0.6 1 0.028
1959 10 au (to) 31-3-60 0.8 1 0.037 1 :
1960 126-3 au (to) 2-4-61 0.8 0.037
1961
1962
4 au (10) 9. 12 au (to) 14-3-62
29 -3 au (10) 1-4-63
0
0
1 0
C
1 ,',
1 l
1963
1 14 et (and) 15-3-64 -,--_1_._6_--, 0_._0_7~ I 1
, '
, '
,,
'-' 1-25
, 1
TABLEAU XXII
l ,
TABLE XXII
MONO à ATHIEME (21 800 km 2)
MONO at ATHIEME (21 800 km 2)
: 1
Crues annuelles
Annual flood discharge
. .. "".. _- Débit Débit spéclflque
Année Date 3 2
(m /s) (l/s.km )
Year Date
Dlscharge SpeclUc dlscharge
" -,
, '
1946
1947
29 et (and), 30-9
22 et (and) 27-9
429
840
19.7
38.5
l '
1 : 1948 6 et (and) 7-9 740 34.0
1949 6-9 860 39.4
1950 22-9 229 10.5
\, , 1951 30-10 592 27.2
1952 3 et (and) 4-10 710 32.6
1953 31 -7 730 33.4
1954 14-10 592 26.7
1955 27-9 802 36.8
,[ 1956 9-10 232 10.6
1957 21-9 814 37.3
'~--' 28-9 139 6.4
1958
1959 4-10 640 29.4
1960 1-10 830 38.0
,r 1
,
1
1 1 1961 2-10 243 1 1. 1
U 1962
1963
14-8 655
810
30.0
37.1
1 7 et (and) 8-9
1964 710 32.6
1 15-9
TABLEAU XXIII
TABLE XXIII
MONO à ATHIEME (21 800 km 2)
MONO at ATHIEM E (21 800 km 2)
Débits caractéristiQues (m 3/ s)
(1 Characteristicdischarge (m 3/ sec)
Année
D C E D C 9 D C 6 D C 3 DCC
Year
1944
1945 458
1946
1947
1948
1949
1950 175
1951 0.4 85 393
1952 2.2 1.8 9.3 120 501
1953 1.5 3.6 21.0 197 584
195 <1 2.9 3.1 23 88 515
1955 3.1 3.4 29 429 770
1
1 1 1956 0.8 3.8 9.1 59 163
L~ 1957 1.5 1.6 123 472 762
1958 0.6 2.1 2.9 7.9 74
1959 0.8 1.5 5.3 122 508
1960 0.9 2.7 25 299 774
: 1
1 1961 0.1 1.8 3.3 31 158
\~'
1962 0.3 0.3 43 372 568
1963 1.8 1.2 78 650 820
1964 3.8 7.9 71 608
;
1 !
U
1-26
TABLEAU XXIV
TABLE XXIV
Année
Yaar
~I F M A M J J A S 0 N 0 Module
Module ", , 1
l J
1957 a a a a 2.0 22 64 lIa 148 93 24 4.7 39 ..
1958 0.2 a a a 0.9 15 8.3 a 3.9 4.4 0.2 a ·2.7
1959 a a 0.6 a 1.2 a ~.7 13.7 45 38 3.3 0.06 8.9
1960 a a a 0.3 2.2 3.6 23 71 Ils 8.8 0.6 (22)
=
Moyenne
0.03 a 0.07 0.04 0.8 8.1 24 55 85 1.2 20
Mean
1
... - " ,
1
, ,
'. j
TABLEAU XXV
TABLE XXV "
1 1
OGOU à SIRKA (4 000 km 2)
OGOU at SIRKA (4 000 km 2)
" 1
i
Débits d'étiage absolu
Absolute low water discharge
, '
, '
i !
! '
1 1
LJ 1-27
TABLEAU XXV!
TABLE XXVI
U
Débit Débit spécifique
Année Date 3
Year (m /s) (1/ S.Km 2)
Date
Dlscharge Specifie discharqe
1 1
~
1 1957 9 au (ta) 12-9 > 245 > 61
1959 20-6 39 9.8
TABLEAU XXVII
TABLE XXVII
l,-J'
Débits caractéristiques (m 3/ s)
Characteristic discharge (m 3/ sec)
, 1
L.j
Année
Year D C E D C 9 D C 6 D C 3 DCC
; 1
1961 a a a 6.' 38
1962 a a 0.3 41 138
~I 1963 a 0 a 63 229
1964 a a 0 9.2 135
1 1
~.J
!
~.J
1
1-28
TABLEAU XXVIII
TABLE XXVIII
3.35
1
8.6
1
1
1955 1 0.95 0.01- 0.12 0.31 1.03 13.7 41,7 62.2 190 73
8.14 1
1.38 32.8
, 11 0.34
i 1956 0.33 0.56 1 0.12 0.29 4.48 4.44 l 1.91 9.90 Il.7 0.34 0.16
4.00
2.89
36.3
1 1957 l' 0 0 1 0 1 0 1 0.96 28.6 88.2 81.2 131 '102 29.9: Il
' 1958 1.04 0.91 1 1.36\2.34 0.2.; 1,48 3.35 1,36 0.89 7.61 1.15 0.5!? i 1,87
'1959 '1 0.01 0 1 0.60 0.83 1 1.04 1.56 12.8 3.29165.3 29.7 1 2.98 0.63 , 9.75
1! 1960 0.03 0 i 0.53 I.65! 0.24 8.43 51.8 91,5 118 56.3 ,'.' 6.30 0;98 28.1
11 1961 1 1
1 1
\,0.31 1 1.28 1,58 3.42 1,52 7.731 5.51 0.20 0.001 (1. 87)
1 1 35 10.9 2.38 17.2
p: ';: l':;,
1962 1 0 0 0 3.0 1 7.9 14.0 31 33 l' 69
1_M_~_Ye_:n_j
... '" '" l "'T·" i ,." ,." l ,,1·, l'" 1",
TABLEAU XXIX
TABLE XXIX
r" D~blt
1
1" Débit SPéC~flqUe
1
1
:·'"""1
Année Date
(m 1 s) (li s.km )
i"..
Year Date
m •• 'o". ,,'0
~
1954 15 ou (to) 28-2 et (and) 1 ou .(to) 22-3-55
1955 28-4 au (to) 8-5 el (and) 16 au (ta) 25-5-56 1 : 1
1956 30-12-56 au (ta) 2-5-57 o ! 1
1957 26 au (ta) 31-5-58 0.06
l ,;" 1
1958 13-1 au (ta) 22-3-59 o
o
l
1959 20-1 au (ta) 22-3-60
1960 Mars (March) 1961 (0)
1
':1 1
1
1961 5 au (ta) 31-12-61,1-1 au (ta) 29-4-62 o 0
U
- TABLEAU XXX -
1
1 TABLE XXX
\--.J
Crues annuelles
Annual flood discharge
1 1
.'
. 1
L.
- TABLEAU XXXI -
TABLE XXXI
l',
: l
ANIE sANIE-GARE (3 620 km 2)
1
ANIE at ANIE-GARE (3 620 km 2)
'-'
3
Débits caractéristiques (m / s)
1 i Characteristic discharge (m 3/ sec)
i 1
LJ
Année
D CE D C 9 D C 6 D C 3 DCC
Ycar
1
Les observations hydrologiques directes ont été étendues à une période de 26 ans
(1939-1964) par régression hydropluviométrique à l'échelle du mois pour les stations intéressant
directement le projet. Les résultats de cette -extension sont donnés dans les tableaux XXXII à
XXXIV.
- ANIE à ANIE-GARE t i
Moduleestimé : 19,6m 3 /s
Ecart-type : 14,7 m 3 / s .J
1
- MONO à KORREKOPE
Module estimé : 63 m 3/ S
Ecart-type "................... : 45 m 3/ S
Nombre d'années réel de la période d'extension: 22 ans
Intervalle de confiance à 95 %.;............. 26 m 3/ S - 64 m 3/ S
Coefficient de variation : 0,71
- MONO à TETETOU 1
, -_!
Les débits au site de Nangbeto sont obtenus à partir de ceux de Tetetou, de Korrekopé
et de l'Anié, en supposant que les débits des bassins partiels se répartissent proportionnelle-
ment à la surface de ces bassin~ ce qui donne la relation:
f O
Les résultats obtenus sont portés sur le tableau XXXV. L'estimation des caractéristi-
ques du débit annuel moyen est basée sur les valeurs obtenues aux stations citées après lissa-
"ge de ces valeurs .pour tenir compte de l'erreur systématique due à la mise en oeuvre des régres-
j- ,
sions hydroplu viométriques. On a retenu en définitive les valeurs suivantes
: f
1.J
Module estimé . 92 m 3/ s
Ecart-type . 59 m 3/ s
\1
Coefficient de variation . 0,64 l ,
, i
Ecart-type d'estimation .. 12,5m 3 /s
Intervalle de confiance à 95 % .. 67 m 3/ S - 117 m 3/ s
Intervalle de confiance à 90 % .. 71 m 3 /s -113 m 3 /s
Intervalle de confiance à' 80 % .. 77 m 3 /s -107 m 3 /s
<
,'--':
On notera que les résultats précédents supposent une répartition normale des débits 1 1
qui n'est, en fait, que très approchée et non vérifiée pour les années très sèches. ~.- .j
Une estimation sommaire des caractéristiques des modules, pour les stations les plus
importantes figure dans le tableau XXX VI.
1
1-31
1 1
• 1
TABLEAU XXXII
TABLE XXXII
Année Modu le
J F M A M J J A S 0 N D
Y'oar Modu le
1 1939 1.73 0.06 0.58 0.95 0.7 1.9 53 67 158 45 10 1.18 28.3
1941 1.69 0.06 0.32 1.• 95 15.6 6.5 98 71 94 20 11.6 1.45 26.8
1943 0.10 0.01 0.88 0.2 13.8 0.5 0 0 30 4 7.8 1.35 4.9
1945 0.26 0.01 0 0 0.5 5.0 110 75 136 50 4.8 0.41 31.8
, 0 0.4 3.9 5 0 0 53 2.7 0.15 5.5
} 1 1946 0.80 0.01 0
l ) 1947 0 0 0.08 0 3.8 3.8 128 154 250 115 28.8 2.82 57.2
1948 0.57 0.75 1.02 2.15 1.5 6.6 71 94 90 27 4.4 0.36 24.9
1 6.2 0.61 30.5
. 1 1949 0 0.01 0 0 1.6 2.4 52 81 164 58
i 1
.j
, 1954 0.75 0.82 0.57 2.32 0.50 5.83 13.9 7.1 17.9 41.4 8.43 3.35 8.6
l '
--'
- 8.14 1.38 32.8
1955 0.95 0.01 0.12 0·31 1.03 13.7 41.7 62.2 190 13
4.44 1.91 9.90 lI. 7 0.34 0.16 2.89
f
,
l._-f
i1
1956 0.34 0.33 0.56 0.12 0.29 4.48
1957 0 0 0 0 0.96 28.6 88.2 81.2 131 102 29.9 4.0 36.3
1958 1.04 0.91 1.36 2.34 0.24 1.48 3.35 1.36 0.89 7.61 1.15 0.59 1.87
l ; 0.01 0 0.60 0.83 1.04 1.56 ]2.8 3.29 65.3 29.7 2.98 0.63 9.75
1 1959
,,- \ 1960 0.03 0 0.53 1.65 0.24 8.43 51.8 91.5 118 56.3 6.30 0.98 28.1
1 1
1 1 1961 0.86 0.05 0 0.31 1.28 1.58 3.42 1.52 7.73 5.51 0.20 0.001 1.87
1 1
' . .1
\
.~
j .~
1
1-32 l.--'
\ ,
1 1
l~ ~
MONO à KORREKOP E
MONO at KORREKOP E
l.'
JAnnée J F M A M J Module
Y".gar J A S 0 N D
Modu1.,
1 1
1
1939
, 0.62 0.29 1.17 0.76 1.50 12.8 51 242 354 95 1 l. 7 1.15 64
1
1
1 1940 0.45 0.15 0.98 1.23 2.18 10.7 75 288 305 96 15.2 1.30 66
1
190 0.52 0.19 0.80 0.10 5.72 34 70 233 197 1.00 4.20 1.10 46
1
1942 0.40 0.11 1.24 0.06 3.88 30 26 211 209 100 12.0 0.50 50
1
,
~.'
'
1943 0.36 0.08 0.54 0.08 0.50 21 16.0 171 127 54 2.20 2.38 33
1 1944 0.29 0.05 1. 28 1.22 1.60 0 20.0 316 201 92 17.5 0.65 54
\ il
1 1945 0.42 0.12 0.16 0 0.18 12.5 152 212 1 \
1951 0.28 0.05 1.14 0.09 2.17 28 46 200 198 183 .; 1 1.4S se
1 1952 0.51 0.19 0.50 0.11 0.06 0 65 26 329 2",9 31 0.72 59
1
1953 0.45 0.14 1.45 0.14 4.26 66 218 204 190 65 14.5 0.99 64
1
1954 0.52 0.20 1.26 0.49 0.38 0 30 28 46 >78 >22 2.24 >17.4
1955 0.33 0.19 0.04 0.26 0.46 12.9 139 308 371 215 22.3 3.67 90
1956 0.73 0.62 1.09 0.63 0.15 1.81 4.49 21 (>74) 55 4.19 1.31 13.8
1
1957 0.17 0.05 0 0;31 5.8 76 186 345 455 264 64 17.9 118
1958 2.46 0.60 0.26 0.74 1.39 12.1 3.18 3.00 15.9 12.2 1.CO 0.85 4.46
, 1
1959 0.27 0.04 0.88 1.14 0.98 0.42 50 40 ZJ6 102 11.2 1.60 35 1
..
1
l '
\ '
)
1
1 1960 0.58 0.17 1.88 1.12 1.86 14.8 112 191 364 168 25 2.24 74
\1961 0.45 0.21 0.03 0 0.12 0.19 32 41 56 34 1.24 0.18 13.8 .
1962 0 0 0 0 0.56 42 89 254 307 213 47 8.4 81
1963 0.82 0.40 1.85 0.34 1.04 5.4 203 392 416 328 71 8.3 120
1~_~·09
0.78 0.40 0.81 1.31 2.35 47 140 349 59 11.0 (0.72) 51 , 1
1._
.. -
1 1
l ,
: 1
1-33
TABLEAU XXXIV
TABLE XXXIV
MONO à TETETOU
MONO at TETETOU
r --,
1 1
L;
--
Année Module
; i J F M A M J J A S 0 N 0
Year Module
1939 3.23 1.42 6.2 2.85 3.95 19.0 234 518 580 198 39 29 136
1_1 1940 4.20 1.85 1. 2 4 2.49 27 48 238 472 404 230 54 12.9 125
1941 3.50 1.54 1.16 1.80 1 3.2 83 \0 5 3 08 348 43 a 9.0 76
"
" 1 1942 2.52 1.10 1.45 1.20 19.8 79 32 160 288 96 4. la 6.5 58
j 1
1943 2.0 1 0.90 1.50 1.80 15.8 63 34 176 310 117 25 9.6 63
1944 2.45 1.08 3.18 2.10 8.5 15.5 32 327 588 263 55 la .1 110
1945 3.08 1.35 0.45 1.40 4.20 9.0 454 332 541 357 53 8.4 147
1946 2.90 1.27 5.3 37 15.3 58 112 155 272 570 1 18 15.2 113
1947 4.30 1.89 6.1 4.60 21 72 419 927 1048 596 128 23 271
1948 6.1 2.69 2.37 5.5 16.7 72 50 422 537 96 2.00 8.2 102
1949 2.82 1.25 1.04 1 .30 10.3 68 594 1 040 906 411 93 17.5 262
1950 5.2 2.23 1.45 3.57 9.8 47 46 110 112 105 8.0 4.40 38
1 1
1955 1.83 0.87 3.82 15.9 16.5 68 310 521 652 441 70 12.2 178
1956 2.91 1.38 5.8 4.88 1.62 16.9 16.1 19.5 J09 87 7.2 3.52 23
1957 0.73 0.16 0.80 2.19 25 167 374 492 717 482 126 32 201
1958 8.7 2.93 1.98 2.78 16. 1 47 12.4 4.50 22 32 5.2 4.17 13.4
1959 1.15 0.42 0.80 4.40 JO. 3 5.0 Il9 65 348 248 34 8.8 71
1960 2.14 1.04 1.05 13.0 9.1 60 285 435 692 399 87 17.0 167
r:
: i
1961 5.3 1.89 0.74 1.62 2.98 16.1 89 57 85 76 5.5 0.83 29
: 1 1962 0.22 0.02 0 0.73 18.4 221 294 364 429 330 73 18.2 147
1963 2.72 1.82 4.88 4.60 7.2 47 5JO 683 >865 702 144 16.6 >251
1964 4.78 1.82 1.37 4.29 5.2 20 67 177 475 99 (15.0) (5.0) 73
••............................. _........- - ' . - . .._----,._-"".,. ,..' '--_...''''._--,
TABLEAU XXXV
TABLE XXXV
,J
-
Module
Année annuel
J F M A M J J A S 0 N 0
Year , 1
Annual \,.'
module
r Î
1939 2.62 0.68 3.13 2.06 2.74 16.0 144 374 533 158 27 10.6 106 i 1
\ i
1940 2.41 0.75 1.14 11.3 10.4 23.5 141 384 430 162 34 5.6 100
1941 2.6 1 0.65 1.13 1.97 18.8 54 148 305 309 28 10.9 4.55 74
1
1942 1.61 0.49 1.42 0.41 22.3 47 28 146 260 109 12.3 2.50 53
1
1 1943 0.94 0.34 1.44 0.75 14.8 34 22 173 20" 76 14.7 5.55 46
1 1944 1.42 0.38 1,g 2 13.2 4.02 6.2 24 324 362 164 34 3.79 78
1
1945 1.42 0.88 0.25 0.43 1. 77 14.9 322 301 443 210 30 3.27 III
~- )
1946 1.73 0.47 1.84 11.5 5.0 20.7 53 73 235 360 58 5.4 69
1
1947 1.55 0.63 2.84 1.51 9.2 30 264 630 894 467 93 14.0 201
~I
1948 2.86 1.67 1.70 3.33 6.4 37 95 388 356 48 5.6 3.26 79
1949 \, 11 0.44 0.37 0.40 4.3 37 406 671 680 345 63 10.6 185
1
1950 3.93 1.09 \, 3 1 1.21 5'.4 31 60 133 55 82 12.9 1.63 32
1951 0.65 0.25 1.32 0.74 8.6 23 48 166 249 290 63 4.46 71
1953 J. 7 4 0.74 3.49 0.73 6.2 83 298 274 253 117 27 2.78 89
1955 1.49 0.35 2.35 5.8 6.9 83 397 423 647 266 57 9.91 158
1
1956 1.64 1.08 2.94 2.03 0.81 9.6 Il. 2 22 92 73 5.4 2.11 18.9
1957 0.34 0.08 0.25 8.9 12.4 124 305 447 627 402 104 25 171
1
1958 5.11 1.95 1.73 2.99 8.1 24 8.3 4.40 18.4 24 3.10 2.29 8.5
1959 0.55 0.16 1.27 2.72 4.59 2.92 80 50 295 168 20 4.27 52
1961 2.55 0.77 0.25 0.72 1.89 6.2 52 47 70 51 2.70 0.38 19.6 •
\ ,1
1962 0.07 0.01 0 2.30 11.5 107 174 31 1 392 273 63 13.1 112
Î
,:
1963 1.66 0.87 3.07 1.90 3.32 22 386 561 673 533 105 11.9 192
i J
1964 3.39 1.27 0.81 2.11 3.32 9.4 65 167 454 79 13.2 (2.18) 67
1
1-35
! i
r 1
1 1
i r
U
TABLEAU XXXVI
1 1 TABLE XXXVI
L,
CARACTERISTIQUES RELATIVES AUX MODULES
1
DES DIFFERENTES STATIONS DU MONO
i
\~
1
MODULE CHARACTERISTICS FOR THE VARIOUS
1 1
MONO GAUGING STATIONS
!, 1'
t-l
{ \
1 1
:,~
Modu le moyen
Mean module
11
Surface Ecart-type Coefficient
du bas sin d~variation
Rivière et statlo'n Débits
Basin Débits
River and station spécifiques Standard devlatlon
area Variation
Specifie coefflclen t
Dlscharge
dlsch arge
2 3 2 3
(km ) (m / s) (l/s.km ) (m /s)
.-- --
1 1
Mono à (at) Athlemé 21 800 125 5.7
r, \i
1 1
1 1
I~ _J
,
Li
: 1
1 LJ
1-36
- Une phase d'analyse des crues provoquées par un certain nombre d'épisodes pluvieux
remarquables à la station de Korrekopé. On obtient ainsi un opérateur de passage, ou
modèle mathématic:iue, permettant de transformer un épisode pluvieux en crue à l'exu-
toire du bassin considéré. Le modèle est ensuite extrapolé à la station de Tetetou
où il subit un contrôle. Après avoir vérifié que le modèle relatif à Tetetou est vala-
ble, on l'interpole pour la station intermédiaire de Nangbeto ;
En fait, par suite des précautions prises à chaque stade de l'évaluation de la crue, '- '
celle-ci est très forte. S'il est prudent de la retenir pour la protection du barrage lui-même, il
serait gênant de l'adopter pour les aménagements agricoles proj etés à l'aval du barrage. On
pourra, dans cette dernière partie du projet, se contenter d'une crue plus modeste. : J
Des estimations moins élaborées ont été faites pour les crues médianes et décennales,
non seulement pour les stations principales du proj~t, mais pour d'autres stations du bassin.
- MONO à KORREKOPE i j
c·,
Mesure du 6 Août 1965 : 1
-Teneurmoyenne: 158g/m 3
- Hauteur à l'échelle : 4,23 m r" ,
\
- Débit (d'après la courbe de tarage) j
- Débi t solide : environ 40 kgf s. ,; 1
~r
1
i
,"
1
l
!
,
1-37
1"
TABLEAU XXXVII
TABLE XXXVII
MONO à NANGBETO
MONO at NANGBETO
Crue du projet
Design flood
lm 3/ 5 3
) (m /s)
1 8 18 2 996
2 76 19 2 832
3 214 20 2 799
4 323
5 643 21 2 423
22 2 4g 8
6 990 23 2 526
-' 7 1 380 24 1 879
8 1 426 25 1 966
( i 9 1 694
10 1 555 26 2 131
27 1 887
II 1 925 28 1 248 .
12 2 476 29 560
{ , 13 2 702
l , 30 261
1 l 14 2 768
15 3 695 31 134
32 77
16 4 502 33 12
17 3 790
1 1
,
TABLEAU XXXVIII
TABLE XXXVIII
BASSIN DU MONO
MONO BASIN
. , Cru'9's décennales
'.. J Sur/ace du bas sIn Crue médiane
Ten year Iloods
- AMOU à GLEl
-
il
Mesure du 7 Août 1965 :
Ces quelques mesures permettent une évaluation très sommaire du poids de matériaux
charrié annuellement, en particulier par le Mono à la station de Korrekopé. Nous supposerons
que la turbidité est fonction du débit, hypothèse évidemment très simpliste, mais suffisante pour
, 1
dégager un ordre de grandeur (graphique de la planche 1-13). Le calcul a été fait mois par mois
~
pour chaque année d'observations; l'erreur introduite en utilisant ce procédé simplifié, au lieu
d'effectuer le calcul jour par jour, est absolument négligeable. On arrive ainsi aux tonnages sui-
vants de transports en suspension
La période comporte une année très sèche duran t laquelle le transport solide a été dé-
risoire, et deux autres années sèches durant lesquelles il a été très faible. Bien qu'elle compor-
te également une année très forte, durant laquelle le transport a été considérable, on peut crain-
dre que la présence de ces trois années sèches conduise à une sous-estimation systématique du
transport solide moyen. On adoptera plutôt une valeur de 400 000 tonnes.
D'autre part, les mesures ne portent pas sur le charriage de fond. On admet générale-
ment, en Afrique tropicale, que ce charriage ne dépasse pas 20 % du transport en suspension,
ce qui conduit à un poids total transporté de 480 000 tonnes et à une dégradation spécifique de
48 tonnes par an et par km 2.
On sait que la dégradation spécifique décroît, toutes choses égales d'ailleurs, avec la
1
1
~
i 1-39
,f 1,
! 1
LJ
[i superficie du bassin versant et pour Nangbeto on peut considérer comme pessimiste une valeur
l ' de 45 tonnes par an et par km 2, soit un transport annuel total de 700 000 tonnes..
U
, -, En admettant que les sédiments déposés et tassés dans la retenue ne peuvent avoir
i 1
i 1
une densité inférieure à 1,3, cela conduit à un remblaiement moyen annuel au plus égal à
i
540000 m 3 •
'-·1
, 1
Ces chiffres sont plus élevés que ceux qui ont été admis pour le Bandama : érosion
1 :
U spécifique de 12,6 tonnes par an et par km 2 pour un bassin de 32 400 km 2. Ce résultat est tou t
à fait normal, les conditions géomorpholDgiques du Mono étant plus favorables à l'érosion que
celles du Bandama. Il est en accord avec les érosions spécifiques mesurées sur d'autres bas-
sins tropicaux (Niger, Chari, Logone, Benoué) : 25 à sa tonnes par an et par km 2 pour des su-
perficies de l'ordre de 20 000 km 2.
000
; 1
i
LJ
r1
LJ
LI
,,- ;
,
ii
i 1
,- \
1 1
tJ
il
il-J1
: !
r, \1
l "
U
, '
, '
'-'
CHAPITRE II
( ~,
POSSIBILITES HYDROELECTRIQUES DU BASSIN DU MONO
\ 1
l '
i 1
~j
1 - POT EN TIE L H Y D RO EL E C T RIQ U E "'''''' ","" """"",",""'"'' '''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''"",,,,,,,,,,,,,,,.,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,r~ uye II-1
,- '\
! i 1-1 - Energie potentielle, II-1
U 1-2 - Répartition des aménagements, II-1
,f ;,
:1
000
f;
i
L-"
1
1 1
\,
I_~
,
i 1
~I
1
1
1
'.
1I-1
r -
1 - POTENTIEL HYDROELECTRIQUE
A titre de comparaison, cette même valeur atteint 6 000 x 10 6 kWh environ pour le bas-
sin voisin de l'Ouémé qui le borde à PEst, et dépasse certainement 50 000 x 10 6 kWh pour le
bassin de la Volta, à l'Ouest.
r 1
Si l'on se limite à l'énergie ruisselée en année moyenne dans les principaux cours
i 1
1 1 d'eau permanents du bassin, depuis leur source jusqu'au départ du canal d'irrigation prévu à
Agbako, limite aval pratique des utilisations hydroélectriques possibles, cette valeur brute
( 1 s'abaisse à 2 000 x 10 6 kWh environ.
1 i
1 1
LéS estimations ainsi que le tracé du diagramme hydropotentiel figurent à l'Annexe
1I-1.
Mais l'aménagement de nombreux tronçons de ces cours d'eau sera toujours d'un coût
trop élevé pour pouvoir se justifier économiquement.
~
1
D'autre part, sur les tronçons aménageables, des pertes de débit utilisable sont à pré-
voir, soit par déversé s, soit par évaporation su pplém enta ire apportée par la création des rete-
nUE;S.
Enfin l'énergie nette utilisable doit tenir compte des pertes de charge dans les ouvra-
ges d'amenée et du rendement des machinE;s.
Compte tenu de tous ces facteurs, il apparaît, comme le montrera la suite de cette étu-
de, que la productibilité nette annuelle du bassin du \~ono, en se limitant à la réalisation des
chutes pouvant pratiquement être envisagée, doit atteindre de 420 à 520 x 10 6 k'Nh sui vant les
normes économiques admises.
,
Sur le cours supérieur du Mono et de ses principaux affluents, il existe encore des pos-
----'
sibilité s importan tes estimées à 1 020 x 10 6 kWh. Mai s par suite de la plu s faible con cen tration
d'énergie, augmentant, toutes choses égales, les prix de revient unitairE;s, seul un petit nombre
de sites semble pouvoir y présenter de l'intérêt et ceci dans l'hypothèse de conditions économi-
ques favorables
1
i
1
* Le potentiel hydroélectrique brut est défini par la SOmme des surfac'es élémentaires du bassin multlpliéc~ par
leur alUtude et par la lerne d1eau ruls~eléc annuellement.
II-2
Néanmoins, par les réserves qu'ils permettent de créer, ils offrent la ressourCe de mé-
nager pour l'avenir des possibilités supplémentaires de régularisation du Mono, ce qui peut com-
penser leur faible intérêt économique apparent actuel.
Leur influence d'autre part ne saurait changer le schéma d'aménagement optimum adopté. r ,
\ 1
1
i i
Les apports du Mono présentent une très grande irrégularité, tant annuelle qu'inter- .- !
annuelle. }'
Or, compte tenu de la situation du marché de l'énergie actuel ou prévisible pour les !
l
1.
décades à venir, seu le une énergie notablem en t régu larisée peut présenter de l'intérêt.
r
1
Même sans cette raison majeure, la régularisation s'imposerait d'elle-même pour que 1
i
le coût des installations des centrales puisse être amorti sur la plus grande durée d'utilisation .... 1
_J
annuelle possible.
\
La régularisation s'avère par ailleurs nécessaire pour satisfaire aux besoins de l'irri- : .,
,
gation et de la protection contre les crues de la plaine côtière.
~ ,
1
Pour ces diverses raisons une retenue principale de régularisation apparaît comme in- f
Pour les équipements à prévoir à l'aval de cet ouvrage, sur le cours régularisé du
Mono, deux types d'aménagement peuvent être prévus:
- Des barrages de prise aveC Centrale disposée sur une dérivation latérale,
Etant donné la faible pente générale du Mono, ce type d'aménagement ne semble pou-
voir économiquement s'envisager qu'au droit des rapides d'Adjarata, immédiatement
en amont de la retenue de la prise d'irrigation prévue à Agbako. r·
\
_.~
t 1
- Des usines-barrages, avec le cas échéant un léger surcreusement du lit à l'aval.
,--
C'est ce type qui devra être adopté sur les sites autres que celui d'Adjarala et l'im-
plantation des ouvrages Sera indépendante de la pente du lit.
,,.-
II-3
l
2-2-1". Emplacement optimum suivant le cours
1
Mais cette retenue ne peut néanmoins remplir correctement son rôle que si elle agit sur
un bassin suffisant, en pratique au moins les 2/3 du bassin considéré, qui est de 20760 km 2 au
niveau d'Agbako.
, ,
~- ,
Si cette condition est réalisée, tes déversés des apports du bassin aval non régularisé
seront suffisamment réduits pour n'en traîner que des pertes de production de faible importance et
( 1 le remplissage de la retenue posera pratiquement les mêmes problèmes que si elle agissait sur
, )
l'ensemble du bassin.
i 1
Du point de vue de l'irrigation et de la protection contre les crUE:S de la plaine côtière,
il en sera pratiquement de même surtout si l'on tient compte des légers compléments de régulari-
U
sation pouvant être apportés par les ouvrages intermédiaires à prévoir et la prise d' Agbako elle-
même.
On est ainsi conduit à rechercher un site permettant de créer une retenue à l'aval du
confluent de l'Anié au niveau duquel la surface du bassin versant atteint 13 910 km 2 •
il
Ce ne serait qu'en cas d'impossibilité à peu près complète de réaliser une retenue
dans le tronçon aval que l'on pourrait à la rigueur envisager de la remonter jusqu'au confluent de
l'Ogou (bassin versant de 9 870 km 2), ou même immédiatement à l' amont (bassin versant de
5600 km 2 ), mais en prévoyant alors des retenues complémentaires importantes, notamment sur
les affluents aval.
r
1 Pour la bonne utilisation des apports du Mono, la réserve à rechercher doit être au
i i
maximum de l 200 X 10 6 m 3 •
l
L'utilisation d'une double accumulation étant rarement économique, seuls des sites
permettant une accumulation de cet ordre sont donc en principe à rechercher.
L'étude d'ensemble ainsi réalisée, fait apparaître que ces sites présentent selon tou- ,-
tes probabilités des conditions géologiques comparables et que la profondeur probable des fouil-
les à réaliser y serait vraisemblablement du même ordre.
,
LJ
.
Sur les rives ou dans le lit, il semble que le rocher ne se situe pas à grande profon-
. deur. Ce rocher est en général composé de roche cristalline a priori de bon ne qualité, mais pou-
! ; vant présenter des altérations superficielles assez importantes, notamment au droit de la bordure
'. 1
U forestière des rives.
1
,
;
,~
! "
1 1
11-4
Le seul site faisant exception à cette règle est le site l où l'alluvionnement beaucoup
plus important poserait des difficultés supplémentaires appréciables.
En première approximation, on peut considérer que chaque site est caractérisé par le
rapport:
v
en fonction de V avec
v
L'analyse contenue dans l'Annexe 1I-2 fait apparaître que le site nO 9 est nettement
plus favorable que les autres.
- Sa situation sur le cours du Mono est au point de vue hydroélectrique très r:rès de
l'optimum précédemment indiqué.
- Son accès est facile, puisqu'il se trouve à proximité immédiate d'une des deux seu-
les pistes traversant le Mono sur 100 km de cours.
- Sur la rive droi te il existe un col très favorable à l' implan tation d'un évacuateur de
1
crue rej ettan t les eaux à plus de 10 km à l'aval, d'où de faibles variation s dans le \- !
niveau de restitution de la Centrale.
Aucun des sites qui le suivent dans le classement ne présente une conjonction de ca- ,
ractéristiques aussi favorables.
Quant aux autres sites, il s se trouvent en tout état de cause éliminés en raison de la
1
valeur trop faible du rapport V/v qui leur correspond. . \ -
*
II-S
Compte tenu de ces différents facteurs, le site nO 9, dit de Nangbeto, a été choisi en
! i
,
i
'
:
avant-projet. Les études de reconnaissance qui y ont été poursuivies ayant confirmé son inté-
- ,
1 r êt, il a été dé finiti vemen t adopté.
1 1
Son aménag'?ment a été prévu pour une retenue normale tendue à la cote 144. La jus-
II tification de cette cote est donnée à l'Annexe II-3.
Le site de Nangbeto étant adopté pour créer le barrage de retenue principale, la chute
de 32 mètres créée sera aménagée en priorité.
Entre ces deux aménagements, 47 mètres de chute restent disponibles. Des diverses
solutions étudiées, la meilleure, soit au point de vue économique, soit au point de vue de l'uti-
lisation d'ensemble des possibilités, apparaît devoir comporter les deux aménagements suivants:
- l'usine-barrage de Tetetou amont qui, profitant d'un verrou relativement étroit mais
peu profond le rendant donc impropre à la création de la retenue principale, permet-
trai t la création d'une chute de 24 m.
Avec cette disposition et compte tenu de la présence des remous en amont des rete-
nues, seuls 4 à 5 mètres de chute seraient perdus entre Adjarala et Tetetou amont.
La description de la chute de Nangbeto est donnée au Chapitre III, celles des chutes
de Nangbeto aval, de Tetetou amont, d'Adjarala figurent à 11 Annexe II-4.
-r
II-6
1
1
---
NANGBETO TETE TOU
NANGBETO ADJARALA
AVAL AMONT
1 -
1
Cote de retenue (m) 144 III 95 65
C ote de res titu Uon (m) 112 100 -- 71 - 33
Chute brute maxImum (m) 32 II 24 32
1
1
Marnage (m) 8 - 2 2 , -,
Chu te n "Ile moyenne (m) 28 10,5 23 31
1 Débit d'équIpement (m3/s) 110 110 150 150
PuIssance ln sta1Jée (kW) 30 000 10 000 30 000 40 000
1 Retenue utile (10 6 m3) 1 000 - 140 20 1
1
CoefJlcJent d'utilJsatlon 0,67 - 0,65 0,65 r - ...
6
Apports u tilJsables (10 m3) 1 800 1 800 2 300 2 300
1
1 ProducUbllJté annuelle (10 6 kWh) 110 42 115 155
-,
11
Sauf pour la chute de Nangbeto où l'on dispose de levés preCIS effectués, toutes les
caractéristiques des autres chutes sont simplement déduites de la carte au 1/ SO.OOOe existante 1 1
; 1
en modifiant toutefois légèrement les cotes pour tenir compte des résultats des nivellements
effectués à Agbako et Nangbéto.
1
1 1
Soit au point de. vue hydroélectrique, soit au point de vue de l'irrigation et de la lutte
contre les crues, la réalisation de llaménagement de Nangbéto s'impose en premier.
Cet aménagement a donc fait llobjet d'une étude de « feasibility ~ propre aux ouvrages,
sans tenir compte des répercussions favorables sur les autres chutes d'aval._
, '
II-7
Pour les mêmes raisons que celles exposées au sujet du cours moyen, tout aménage-
ment du cours supérieur et des affluents doit comporter en tête une réserve utile importante,
d'au minimum 30 % des apports moyens annuels de la rivière au point considéré.
De même que celle de Nangbéto pour le Mono moyen, cè-S....retenues constitueront les
pièces maîtresses des aménagements.
, 1
En dehors des cours supérieurs de l'Amou et de son affluent l'Amoutc~ou, où la pente
1 1 relativement forte du lit peut permettre d'envisager des dérivations latérales, seules des usines-
barrages peuvent se concevoir.
i· i
Plus en amont, en plus dlun amenuisement progressif des apports, aucun site particu-
lièrement digne d'intérêt ne semble exister.
l,_ J'
1
3-2-2. L 'Ogou
3-2-3. L'Anié
: 1
Affluents rive droite du tvlono, l'Amou et son affluent l'AmoUtchou sont issus du princi-
pal massif montagneux du bassin.
, 1
-'
- Un aménagement sur l'Amou entre les cotes 390 et 270, avec barrage de prise, de
capaci té réduite, et galerie ou condui te de dérivation.
La régularisation annuelle malgré le régime nettement plus régulier des apports serait
forcément imparfaite.
- Un aménagement sensiblement identique sur l'Amoutchou entre les cotes 360 et 2S0
environ.
Plus en aval par contre, sur l'Amou, une très belle cuvette existe à l'amont du verrou
de Gboamou.
. -l
Aucun au tre site d'importance comparable ne se présen te sur le Kra. Néanmoins, en 1 1
1 1
amont de son cours moyen, à Taguégankopé, un site se présente dans de bonnes conditions topo-
graphiques pour la réalisation d'une retenue de 10 à 20 X 10 6 m3.
,,,
, 1
Cet ouvrage pourrait permettre de régulariser les apports du Kra pour les usagers d'aval, 1 1
mais son intérêt .1ydroélectrique est pratiquement nul étant donné les faibles apports en ce
point.
-~,
i 1
1. _1
II-9
!,
~
DOTEKOPE GBOAMOU
1
......
Cote de retenue (m) 190 190
1 Cote de res tl tu tlon (m) 163 155
1
1
!
Chute brute maximum
Marnage [ml
.(m) 27
7
35
5
Chu te n elle moyenne (ml 24 32
1 Débit d'équipement (m3/s)
• 50 15
Puissance Installée (kW) 10 000 4 000
6
Retenu e u lIle (10 m3) 450 200
A pports bru ts (10 6 m3) 1 300 350
A pports après évaporatlon (10 6 m3) 1 250 300
Coefficient d'u tlll satl on ($ ) 0,75 0,90
i 1
6
Apports u lIlIsables . (10 m3) 940 270
Productlbllllé :
6
propre [10 kWh) 50 20
galn sur Pav(]l (10 6 kWh) 20 10
--- ----
Total (10 6 kWh) 70 30
1
ro'
,i 1
Toutes ces caractéristiques sont déduites de la carte au 1/50 OOOe existante. Elles
.l
,
,
1
' 3-4.. PROGRAMME DE REALISATION
l ,
Ces deux aménagements surtout intéressants par leur possibilité de retenue ne semblent
pouvoir s'envisager qu1après réalisation de l'ensemble des aménagements du Mono moyen faisant
l'objet de la première partie de cette étude.
Mais, étant de réalisation plus aléatoire, seul leur nom figure sur la carte générale,
sans indication des retenues correspondantes et ils nlont été indiqués qu'en pointillé sur le
1, "
1
r -. 000
,
, 1
, 1
i 1
! -;
; ,
;
,, '
i
CHAPITRE III
, 1
~J
, ')
1 1 ,AMENAGEMENT DE NAN G B ET 0
i !
l----,
1
i
i
1
2 - MEMOIRE DESCRIPTIF. III-19
1 1
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i '
1 1
1 1
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: - :'
000
r-
I
i.
III-i
Il
J
il
1 •
1 - EXPOSE GENERAL
Compte tenu du régime hydrologique du fleuve, l'étude intégrée du Mono repose sur
la création d'une reten ue permettant:
- d'une part, d'assurer les débits nécessaires à l'irrigation ainsi qu'à la production
d'énergie,
- d'autre part, de contrôler partiellement les crues.
Aux termes du Chapitre II, il apparaît que parmi les solutions qui peuvent être envisa-
gées, le schéma optimum d'équipement comporte l'aménagement des chutes de :
Nangbéto
1 J
Nangbéto aval
Tététou amont
Adjarala
L_j
Le choix qui se présente en première étape porte sur
les deux autres aménagements ne pouvant être pris en considération qu'ultérieurement parce
i 1 qu'ils ne permettent pas par eux-mêmes, d'assurer une régularisation suffisante du cours du
fleuve.
, -,'
(
Des deux équipements de Nangbéto et de Tététou amont, Cl est celui de Nangbéto qui
s'impose en premier lieu - les raisons en sont principalement:
;-î
, 1
la situation du site - Le barrage se trouve immédiatement après le confluent du Mono
! '
avec la rivière Nonkpoué, de sorte qu'il contrôle non seulement le cours supérieur du Mono,
~.J mais également les rivières importantes de l'Ogou et de l'Anié.
Situé en tête du cours moyen du Mono, le barrage assurerait une régularisation des dé-
1
bits intéressant la totalité de la hauteur de chute de ce cours.
1
'.~
1
f
En regard de cet avantage majeur, l'inconvénient de ne pas avoir d'action sur les
l , bassins de l'Amou et du Kra, dont la superficie n'est que de 3 400 km 2, devient secondaire.
~ .J
les accès du site - Le site de Nangbéto offre l'avantage exceptionnel d'être directe-
ment accessible par des voies existantes: la voie principale de pénétration à l'intérieur du
Togo est assurée par route et voie ferrée de Lomé à Atakpamé ; à partir de cette voie, une piste
transversale allant d'Atakpamé au Dahomey traverse le Mono précisément au site de Nangbéto.
! '
Ainsi qu'il a été démontré au Chapitre II, la comparaison des volumes de digues néces-
saires dans les di vers sites envisagés rapportés aux volumes d'eau des bassins d'accumulation
.-'
fait apparaître un avantage très marqué pour le site de Nangbéto.
l~
1" 11
III-2
.'
-,
L'hydrologie du bassin du Mono a fait l'objet d'une étude complète qui est développée
au Chapitre l du rapport.
Les éléments qui ont trait au projet de Nangbéto sont repris ici et présentés en vue de
leur utilisation dans les calculs.
Evaporation
Les données sont fournies par des bacs Colorado installés aux extrémités de la rete-
nue. Les observations s'étalent sur une durée de 2 ans à la Station Korrekopé (Octobre 1963 à
Septembre 1965) et 11 mois à la station de Nangbéto (Août 1964à Juin 1965).
,-
Les moyennes établies ont été affectées d'un coefficient de réduction qui caractérise
le passage de l'évaporation mesurée sur bac Colorado à l'évaporation d'une retenue de grande
surface. Le coefficient adopté est 0,85.
Pour obtenir les pertes, il est nécessaire de déduire des résultats les précipitations
. sur la surface de la retenue.
Pluviométrie
Le site de Nangbéto se trouve dans la zone de plus faible pluviométrie du bassin qui
. ,
~'.
l !
\ ;
--
EVAPORATION PRECiPITATION DIFFERENCE
mm mm mm
J 107.6 11 - 96,6
F 111,7 9 - 102,7
- 65,9
l
M 126,9 61
A 119,4 88 - 31,4
M l' 5, 1 98 - 17,1
1
J 10f',1 157 + 47,9
J 68,2 13 a + 69,8
1
A 71,6 89 + 17,4
0 81,9
1
102 + 20,1
N 1 14,5 38 - 76,S
D 107,0 . 17 - 90 ,
'1, •. --
-,
TOTAL "
"
III-3
Pour la période considérée de 1939 à 1964, les débits mensuels et annuels sont repro-
duits au Chapitre l - Etude hydrologique.
1 .
1-2-3 Mesure des sédiments
1
LJ
1-2-4 Crue exceptionnelle de projet
1 .,
i
L'étude faite a pour but de déterminer le débit à retenir dans le calcul des ouvrages
évacuateurs pour assurer toute sécurité au barrage.
i-
l
Au cours du contrôle du modèle, il est apparu une marge de sécurité qui confère au
1. débit de crue de 4500 m 3 /s une probabilité extrêmement faible.
Il faut noter que le réglage de l'opérateur auquel on s'est arrêté a tendance à sures-
,timer les débits ce qui est favorable quand il s'agit de la protection d'un barrage.
I~i
, 1
Pour l'étude de l'écrêtement des crues, le but étant différent, on a recherché des con-
1 . ditions d'écoulement qui se rapprochent plus de la réalité.
LJ
1-2-6 Résumé des caractéristiques hydrologiques
j!
• 1
3
l ' DEBITS MOYENS MENSUELS (en m /s)
(Anné es 1939-1964)
i '
, !
1 Module ............................................................... 3
89 m /a
D ébl t ca rac.tllrl s tI qu e d' é tla qe • • • • • • • • • • • • • • • • • • 11 • • • • • • • • • • • • • 0
-.-,~",,,,,,,--.-,,.,,,,
- 1
III-4
[ i
1-3.. CONCEPTION DE L'AMENAGEMENT
1
1 1
! ..'
Les caractéristiques générales des ouvrages ont été établies au chapitre précédent.
ii
Le caractère géomorphologique du site conduit à envisager pour un barrage de 35 m 1
Pour permettre de décider du type des ouvrages et d'en fixer les caractéristiques prin-
cipales, un programme de travaux sur le terrain a été décidé à la suite des premières reconnais-
sances.
Il comportai t :
- des sondages mécaniques - Ces sondages carottés avaient pour but de reconnaître
les fondations de l'ouvrage central sur les deux rives.
- des sondages manuels - Le forage de nombreux puits a été entrepris pour reconnaître
- des plans topographiques - Ils concernaiert des levés au 1/ 5 000 et au 1/ 1 000 des
emplacements d'ouvrages.
Les campagnes de sondages ont été accompagnées de prélèvements de terre pour ana-
lyses et essais. Les résultats ainsi que l'étude géologique sont donnés en annexe (section
III-2).
Les travaux de cartographie et de topographie ainsi que l'établissement de la courbe
de capacité de la retenue font l'objet de l'annexe III-3.
'- un barrage en enrochements avec centrale au pied qui 'serciît traversé par un "ensem-
ble de 4 conduites auxquelles correspondraient 4 tours, deux de ces ,quatre systèmes étant affec- 1-
tés aux vidanges de fond et deux systèm'ès aux prises d'eau.
- ~.. ,6. ~\ . • ..::-_ •
, '
- un barrage en enroch"em~nts qui ne comporterait plus que les deux conduites envisa-
gées ci-dessus
.
pour.les
'. .
varines de fond. Une dérivation réservée - à la prise d'eau, conduites
~r.r,. .
,;.' ~
,
Li
III-S
1
U
forcées - serait placée en tranchée dans le mamelon rive gauche et aboutirait à la Centrale im-
planté e du même côté entre le mamelon et le lit mineur.
1
1 Les poin ts prin cipaux qui son t apparu s mon trent que la varian te l ne présen terai t un
1
1_,
intérêt que si l'on pouvait adopter des talus très raides pour diminuer l'importance de la lon-
gueur et du diamètre des conduites forcées et si on vérifiait dans le lit de la rivière que l'on
n'a pas lieu d'aller chercher trop profond les assises des ouvrages importants de S.A.
, 1
Dans la deuxième variante, le point particulier est le mur de soutènement sur lequel
vient buter le remblai du barrage. L'étude d'avant-projet montrera jusqu'à quel point il y a
'i intérêt d'éloigner de l'axe de la rivière le départ de la dérivation pour diminuer la hauteur de ce
L_, mur ce qui augmente les déblais. Mais les déblais provenant des fouilles de cette dérivation
comme ceux de la Centrale et du canal de fuite trouveront leur emploi comme enrochements ou
, 1 autres matériaux de remblais.
Ajoutant à ces considérations, les incertitudes, normales dans une étude prélimincire,
qui subsisten t sur la qualité des matériaux et sur les conditions de leur mise en œuvre, on a
finalement retenu pour le projet la variante 2 (prise d'eau sur la rive gauche). Elle conduit à
moin s d' aléas dan s l' exécu tion et elle se prête à une exploitation plu s facile. Il fou t enfin no-
ter que les dis posi tions prévues pou rron t être modifiées dl après les ré sultats donnés par les
travaux complémentaires de terrain qu'il sera nécessaire de faire pour l'étude du projet définitif.
Les pentes des talus dépendent de la qualité des matériaux qui seront utilisés. Une
étude de stabilité a été faite avec les quelques renseignements recueillis (Annexe II-S-l). On
f1 a adopté les fruits indiqués ci-après que l'on retrouve dans de nombreux projets de barrages à
u l'étude ou déjà exécutés.
Les pentes restent bien entendu théoriques; elles seraient adoucies si le tout venant
L de carrière présentait un pourcentage important d'éléments fins.
Elles sont prévues en terre compactée. Bien que d'une hauteur modérée, 20 mètres au
maximum, il se pose un problème de fondation.
Les essais effectués en laboratoire sur des échantillons intacts ont montré une diminu-
i -',
tion de résistance au moment de l'humidification. Ce résultat a pour conséquence d'adoucir les
l----' pen tes du tolu s, alors que les caractéri stiques des matériaux d' emprun t pou r les remblais, au to-
riseraient des talus assez raides.
j i
Les études de stabilité ont également fait apparaître un coefficient de sécurité satis-
faisant pour une coupe-type de digue, caractérisée:
l'
) 1
- à l'amont par un talus de fruit 3/ l protégé par un tapis d'enrochements reposant sur
,-~ le remblai par l'intermédiaire d'une couche filtrante.
- à l'aval par un talus de fruit 2,S/ 1. Il sera ménagé des risbermes équipées de cani-
veaux pour évacuer les eaux au pied du barrage.
Préalablement à toute mise en place, le sol sera décapé sur une profondeur moyenne
de O,SO m. Ensuite, il sera nécessaire de prendre des dispositions pour éviter un effondrement
de structure au moment de la mise en eau. Pour aussi paradoxale qu'elle puisse paraître, la
solution pourrait être de procéder à la saturation du sol par un arrosage prolongé. De cette fa-
çon, on tendrait à ce que les matériaux de fondation présentent dés la mise en place du remblai
leurs caractéristiques minimales, celles-ci ne pouvant par la suite que s'améliorer du fait de la
con soli dation sous ch arge.
";';.
1II-6
Evacuateur de crues
Les sondages manuels ont montré qu'il fallait enlever une épaisseur de terre d'au
moins 2 mètres pour fonder les ouvrages sur un rocher en place.
Les vannes ont été placées au point bas du thalweg apparent qui se situe au point de
liaison entre la digue et le seuil déversant. La connaissance plus approfondie du rocher pourra
entraîner leur déplaçement sur la gauche·du déversoir. Cela se justifierait en particulier si on
trouvait dans cette zone un rocher utilisable dans la construction de la digue centrale. On ne
craindra d'ailleurs pas les excavations complémentaires ramenant les eaux dans l'axe du thalweg.
La digue faisant suite au déversoir sera conditionnée comme les précédentes. Dans
l'étude définitive on pourrait en traiter une partie en digue fusible pour diminuer l'importance du
seuil. ,'1
, 1
i 1
naire, devront par la suite être complétés par des reconnaissances plus détaillées.
Les conditi~n~ d1exploitation ont été reconstituées'1ur une période d~ 25 ans, en utili-
sant les données hydrologiques indiquées précédemment. . ,
,
1-4-1 Dé/inition de la'retenue L
r
)
III-7
Amortissement naturel
Les observations hydrologiques montrent que la période des crues du Mono, qui
s'étale de Juillet à Octobre, est précédée d'une longue période de basse..s eaux pendant laquelle
l1 1' le dé bit moyen es t in férieur à 10 m 3/ s. Il en ré suIte que si l'on cherche à turbin er un débit à
peu près constant dans l'année, la retenue est forcément basse au début de la saison de..s crue..s.
La satisfaction des besoins d'irrigation qui sont les plus forts de Novembre à Février produit le
même effet.
Les conditions naturelles font donc que l'on est certain de disposer, vers le mois de
Juillet, d'un creux important de la retenue, pendant le remplissage duquel on bénéficiera obliga-
toirement d'un amortissement de..s débits.
on assurerait son remplissage le plus rapidement possible, et en annee abondante, la retenue se-
rait pleine bien avant la fin de la période des hautes eaux. On supprimerait la première partie de
la crue et on serait obligé de restituer intégralement la seconde.
Le problème est différent. Il e..st en effet essentiel d'écrêter les débits de crUE:S, ce qui
r1 im plique de retarder autant que possible le remplissage. Or, cela E:st faisable avec un risque
u très faible de perte d'énergie à cause des circonstances suivantes:
r -, - La h,auteur économique du barrage correspond à une capacité qui ne permet pas d'pm-
1
1 1
1
magasiner la totalité des fortes crues, donc on a, de toutes façons, d'importants déversés.
•.--J
En se basant sur les moyennes mensuelles, on a déterminé que la date que l'on devait
adopter pour la fin de remplissage était le 31 Octobre.
[ --,
1 1
Consigne d'exploitation aux mois d'Août, Septembre, Octobre
U
Les deux points extrêmes de la courbe de remplissage sont connus.
Ils sont donnés par la hauteur de marnage choisie qui correspond au meilleur compromis
entre la régularisation et la garan tie de puissance.
ii
l ' Le point de départ, correspondant au point bas de fin Juillet, est à la cote 136. Autre-
Li ment dit, il est admis que pendant la période sèche de début Novembre au 1er Août, la tranche
de 990 millions de m 3 est entièrement utilisée. Cette condition constituera une des données
dans la détermination du débit moyen turbiné.
Le point d'aboutissement a été défini ci-dessus. En année normale, le plan d'eau doit
atteindre le 1er Novembre la cote 144 m.
[i
c
III-8
r-,
~ !
, 1
!
! !
1
CUBE ACCUMULE P LAN D'EAU
~ .J
du Mono ),sont résumés ci-après
Il
Crue de 1963 , J
'débit d'écrêtement 700 m3 / s
surélévation du plan d'eau 0,50 m cote 144,5 m
ou, encore
débit d'écrêtement
surélévation du plan d'eau
Crue de 19~7
écrêtement 900 m 3 / s
suré lévation du plan d'eau 0,40 mcote 144,4 m
sage retardé, J J
il est indiqué d'adopter une marge de sécurité en portant l'écrêtement à 1200 m 3 /s. C'est cette
valeur qui interviendra dans la détermination de la hauteur des digues nécessaires à la protec-
tion contre l'inondation des plaines du cours inférieur du Mono.
il
:J
III-9
r i
l ,
1
L.J
·1
Evacuation des crues
Les ouvrages sont conditionnés pour répondre aux règlages indiqués ci-dessus et pour
assurer l'évacuation du débit de crue exceptionnelle de projet de 4500 m 3 /s.
On distingue:
,,-)
! i
, 1 - niveau compris entre 136 et 140/ 70 m
l~
Le débit maximum des vannes de fond et de surface est inférieur au débit d'écrête-
ment. Dans une première phase les vannes pourront être grand ouvertes
Indépendamment de l'évacuation des crues, une année normale est caractérisée par les
niveaux du plan d'eau au barrage.
Ainsi qu'il a été vu plus haut, à la fin de Juillet, on doit avoir un creux correspondant
au point bas de 136 m, alors qu'à la fin d'Octobre, la réserve doit être pleine, le plan d'eau se
l,
1 trouvant à la cote 144 m. Au cours des 25 années considérées, il en est 16 qui répondent à ces
~
condi tion's.
Faisant donc suite au remplissage de la retenue, le volume dont on dispose pour les
8 mois qui suivent, provient:
(-.,
III-lO
- des apports du Mono qui de Novembre à Juin se chiffrent en moyenne à 170 millions
de m 3 • Dans cette estimation, il n'est pas tenu compte des apports dés anné8s par-
ticulièrement abondantes, qui constituent des écarts venant fausser les résultats. ~,
: !
1
1
Cette valeur constante pendant toute l'année a été retenue dans le calcul de la produc-
tibilité d'énergie. Elle est très supérieure aux besoins maximaux des irrigations (36 m 3 / s).
,1 1
,
Leur étude conduit à des consignes d'exploitation devant intervenir pendant la période 1 1
: J
de remplissage et également à compter du 1er Novembre.
Les consign8s d'exploitation étudiées en annexe (Section III-4-2) sont ici appliquées ~
1
aux années catastrophiques 1958-1959. 1
Le 31 Juillet 1958, la retenue se trouve à son niveau normal après avoir assuré pendant ~
, 1
les mois précédents un débit turbiné de 55 m 3 / s. Les faib1es apports d'Août obligent à réduire '- j
progressivement le débit à 30 m 3 / s.
~I
! i
La sècheresse continuant, la restriction s'àccentue pour atteindre 14 m 3/ s. Ce débit
,... i
turbiné pendant le mois d'Octobre conduit, en fin de période de remplissage, à un cube de la
réserve de 480 millions de m 3 seulement.
Le débit turbiné étant maintenu à 14 m 3 /s, la retenue est, à la fin de Juin 1959, à son 1 J
25 1957-1962
33 1944
38 19 5 1
42 1955
46 1942-1949
0 1960
Le
III-ll
il
i 1
l ,
'---'
[j L'usine ei?t équipée de deux groupes identiques dont les caractéristiques calculées
en annexe (Section 1II-6-1) sont les suivantes:
- puissance nominale des turbines (sous une chute nette de 31,4 m) : 15 250 kW
- puissatî-ce sous 16,9 m (chute minimale): 7 950 kW
- puissance des alternateurs : ; 14650 kW -18 300 kVA
il Années normales
U Les variations du plan d'eau de la retenue au cours d'une année conduisent à une pro-
duction d'énergie qui passe par un minimum et un maximum .
. Production minimale
La plus faible hauteur de chute nette est enregistrée en Juillet par suite du creux de
la réserve. De plus, en année pluvieuse, il arrive que l'on est obligé d'évacuer par les vannes
de fond des débits importants. La manoeuvre a pour effet de relever le plan d'eau aval ce qui
accentue la diminution de la hauteur de chute.
3
Q = 55 m / s
- Production maximale
Elle est obtenue quand le niveau amont est à sa valeur normale dei 144 m, c'est-à-dire
au début de Novembre.
On a : Hn = 31,4 m
Puissance moyenne au départ de la Centrale 14 500 kW
Energie mensuelle : 10,4 GWh.
Années déficientes
Les débits turbinés doivent être réduits dans les limites précisées à l'étude de la régu-
larisation du Mono.
Les courbes nO 12 à 17 qui figurent dans le volume -.:le planches, partie IIIlI; traduisent
graphiquement les variations mensuelles en ces années sévères.
* A la sulle des dessins des ouvraqes el den p1<:mches relatlvfJS aux InvfJ'ltlqatloJ)s l'ur le terrain.
III-12
,-1
d'associer à la centrale hydroélectrique deux usines thermiques de complément, usines qui exi~ ;l
teront d ' cülleurs déjà dans chacune des deux villes lors de sa mise en service. i
r--.
Ainsi qu'il est montré ci-après, un ensemble constftué de Nangbéto avec ses deux grou-
! 1
pes de 15 MW d'une part et de groupes diésel d'une puissance totale de 10 !,hW d'autre part, per- 1
met de garantir une puissance de 25 MW, ce qui correspond, sur la base d'une durée dl utilisation
annuelle de 4 800 heures à une quantité d'énergie de 120 GWh par an.' "
En temps normal, les disponibilités en eau permettront d lassurer sans difficulté la pro-
duction d'up.e quantité,d'énergie mensuelle de la GWh sous une puissance de pointe de 25 MW,
les groupes diésel ayant à fonctionner de façon intermittente pour complèter éventuellement la
production hydraulique.
Mais, ainsi' qu'il ressort de l'annexe III-6, le débit disponible pour être turbiné est sus- "1
ceptible, à certaines époques de caractère exceptionnel, de descendre à des niveaux relativement \'- !i
bas.
Les valeurs moyennes mensuelles les plus faibles auraient été au coûrs des 25 années n 1
,c-,
Avec les diagrammes de charge observés habituellement dans des distributions compa- ,: !,
1 i
rables, à une puissance de crête représentant 60 % de la puissance totale appelée, correspond , _!
une énergie représentant seulement 25 à 30 % de l'énergie totale nécessaire. Les 2,8 GWh hy-
drauliques disponibles assureraient donc bien la puissance de 15 MW qui, ajoutée aux la MW
thermiques placés alors à la base du diagramme, permettrait de garantir 25 MW.
Dans le calcul de la rentabilité de Nangbéto, sous l'aspect d'une garantie de 25 000 k W - ' - 1
120 GWh, il y a lieu de tenir compte des charges d'exploitation des deux Centrales thermiques.
Les valeurs sont consignées ci-après au paragraphe 1-7.
1 1
:_. J
1-5-4 Débits et productions classés
La courbe des débits classés nO 19 (Volume de planch8s, partie III) montre le rôle impor-
tan t joué par le barrage de Nan gbé to.
La courbe 2 traduit une productibilité supérieure. Elle résulte d'un débit turbiné plus
élevé pouvant aller jusqu là la limite de 110 m 3/ s, quand en période de remplissage, les condi-
tion s hydrologiques son t favorables ..
Une telle énergie surabondante ne peut s'inscrire que dans un diagramme de charge.
plu.s important que celui actuellement-considéré. Cet excédent présente un intérêt limité, car il
correspond au maximum à la valeur d'économie des charges proportionnelles d'une production
thermique.
Pour les 25 années considérées, l'énergie excédentaire s'élève à 400 GWh, soit sur
la base de 2,89 F CFA le kWh, un montant de l 150 millions de F CFA.
1 -,
( 1
U
1-6. EVALUATION DES OUVRAGES
r~ l
1 :
1-6-2 Coût de la ligne de transport d'énergie allant de Nangbéto à Comé
Li Sur les mêmes bases économiques, l'estimation est de :
La liaison entre Lomé et Cotonou n'est pas examinée dans ce projet, car elle appar-
r 1 tient à une étude plus gén éraIe sur le transport de l'énergie, qui viendra notamment fixer les
J caractéristiques de la ligne. .
Bien que cet équipement ne soit pas défini, il t'st possible de faire une comparaison
économique entre Nangbéto et une seule centrale thermique d'une puissance de 24 000 kW. La
III-14
~-I
1 :
> ,
1 '.
'_J
ligne de transport joignant les deux capitales étant commune aux deux projets, on peut ne pas
en tenir compte.
.------,
Voir en annexe les sections III-7-4, III-7-6 etIII-7-8. 1
.>
- des ouvrages destinés à la production d'énergie
- de la ligne et du poste de sectionnement. .
'-1
, . , 1
,
. Millions F CFA l.
1
Ligne Nangbéto Corné 667 millions F CFA 1
Posts de sectionnement, 53 millions F CFA l, .
~-'
i
m-15
,-- ~
Règlement des travaux et du matériel
, 1
l ,
" 1
U Dépenses en monnaie locale .. 2 543 millions F CF A
Dépenses en monnaie étrangère 4701 millions F CFA
Charges d'exploitation
lr -'",
Les charges calculées en millions de F CFA sont:
1 1
1 1
LJ
--_.. _--- USINE et
BARRAGE TOTA L
LIGNE
Provisions de
renouvellement 44,7 60,9 105,6
Il
l ,
Dépenses d'explollatlon
lJ En trellen 1 1,2 15,2 26,4
Frais de personnel 7 10 17
( l
( j Frai s gén érau x 5 5 \0
• 1
l ,
'----' Impôts el taxes -
Frais de siège \5 40 55
--
TOTAUX: 82,9 13 1,1 2 \4,0
On a montré qu'e, compte tenu des années hydrologiques déficientes, il était nécessai-
re de profiter des installations existantes de Lomé et Cotonou pour garantir la production de
Nangbéto.
1",
~ \
L'apport de puissance ayant été chiffré à la 000 kW, il est admis qu'à la mise en ser-
\'-,i vice de Nangbéto l'exploitation disposera dans chaque usine de deux groupes diésel d'une puis-
sance unitaire de 2 500 kW.
Charges fixes
!i
) ,
, 1
Li provisions de renouvellement . 8,1 millions F CFA
entretien . 2
frais de personnel . 17,6
f i1
, frais généraux , . 8
U impôts et taxes frais de siège . 15
, -,
l '
l '
1 1 Total 50,7 millions F CFA
'cJ
1-)
1 1
I-.-J
III-16
ri
1 1
1 1
li
,--,
Charges proportionnelles 1 \
1 1
1
j
provisions de renouvellement du groupe 1,04 F CFA
entretien . O,35FCFA
matières consommables . l,50 F CFA
d'où un total annuel pour les deux centrales de 125,8'soit 126 millions F CFA
0-,
1-7-3 Exploitation d'une centrale thermique de 24 000 kW : 1
U
Voir en annexe le chapitre 4-3 -8-3.
L'ensemble thermique dont il est question est présenté comme une source concurrente
à la production de Nangbéto.
il
On s'est limité 6 prévoir l'équipement minimum constitué par deux groupes Pescara
: 1
donnant une puissance installée de 24 000 kW. Dans le cas d'une indisponibilité d'un groupe, c 1
la garantie de cette valeur serait assurée comme pour Nangbéto par les moyens de production
des deux centrales existantes. n
i '
, i
' . .J
L'étude technique n'ayant pas été entreprise, le coût de l'aménagement a été établi
en se référant à des équipements comparables déjà réalisés en Afrique.
1
J
Durée de vie
i 1
, .)
Charges fixes ~,
Charges proportionnelles
provisions de renouvellement . D,50 F CFA par kWh
entretien ~ . 0,25 ( (
matières consommables .. 1,59'( (
[ l!
1
Le montant des charges annuelles, non compris les charges financières, s'élève à
U
415,8 arrondi à 416 millions de F CFA
A ce total il ya lieu d'ajouter les charges d'exploitation qui correspondent aux deux
centrales existantes.
ri
, 1
Total: . 27,7 soit 28 millions de F CFA
l-l
;'-'
1
1 1
L....J
( ,
III-lB
L'énergie garantie par l'aménagement de Nangbéto complèté par les Centrales thermi- , 1
, )
ques existantes a été évaluée au paragraphe 1-5-3 à 120 GWh.
Elle satisfait sensiblement les besoins de la zone côtière jusqu'en 1975, et même pro-
bablement au-delà, compte tenu du fait que les prévisions ci-dessus sont raisonnablement opti-
mistes.
Quant à la satisfaction des besoins en énergie des localités de l'intérieur, il est pré-
maturé de dire si elles s'intègreront dans un réseau de répartition ou si elles justifieront d'un
équipement propre en moyens de production.
En ce qui concerne les auto-producteurs situés dans la zone côtière, il semble indiqué
d'envisager leur raccordement au réseau général, s'ils le souhaitaient et dans la mesure où leurs
besoin s pourraien t être satisfaits.
,
1
, 1
1 1
i 1
LE SITE DU BARRAGE DE NANGBETO
THE NANGBETO DAM SITE
Paçltlon aptHOlllmativt9
du futur bariOlJf1 Radi~r d. fjAfJGBETO
A.DorollimafB
of Çufure
;JOS'!'?I
r1fJm
NANG8ETO rouiJ opron 1
/
Vue cl' a~ion _
Emplaceme:llt du burrage
Aeriol view
Dom site
Le radier de NANGBETO
Le MONO au site
.
meme du barrage
site itself
i i
III-19
2 - MEMOIRE DESCRIPTIF
.- i
. 1
Le site de Nangbéto est commandé par deux collines qui se trouvent à environ 600 mè-
tres à l'aval du radier de la piste reliant le Togo au Dahomey.
A Pamont, la pente du fleuve est très régulière avec une valeur moyenne de 0,5/1000.
i Pour la cote maximale du plan d'eau de 146 m enregistrée au moment de la crue exceptionnelle
l J
de projet, le remous du barrage remonterait au-delà du radier de la route Anié-Okéloukoutou.
A l'aval, après avoir traversé le site, le Mono fait deux coudes très marqués en moins
1
1 de 10 km et prend la direction Nord-Sud. En ce point une série de rapides donne naissance à
L une dénivellation de 8 mètres.
ilJ
~
La chute obtenue entre la cote de restitution du canal de fuite de Nangbéto - 112 m
po~r 55 m 3 /s - et le niveau venant d'être défini - 100,5 m aprés les rapides - correspond à la
hauteur de chute de l'aménagement de Nangbéto aval qui s'inscrit dans l'équipement du cours
moyen du Mono.
La colline rive gauche, la plus importante, s'élève jusqu'à la cote 165 m. La topogra-
phie faisant suite, accuse dans la direction de la fermeture de la cuvette, un col peu prononcé
qui est emprunté par la piste allant vers le Dahomey. Cette dépression sera utilisée pendant
les travaux comme déri vation provisoire à compter d'un certain ni veau.
La colline rive droite de même structure que la précédente, atteint la cote 147 m. Elle
se prolonge suivant la direction Nord-Sud par un vallonnement en pente douce pour aboutir à un
mamelon à la cote 145 m. Au-delà la fermeture de la cuvette u-tilise un col. très plat, donnant
accès à un marigot de 4 km de long et qui se jette dans le Mono à la cote 100,46 m, c'est-à-dire
après les rapides mentionnés ci-dessus.
1
, 1
La structure géologique du site de l'aménagement est décrite dans les rapports géolo-
gique et de sondages. Ce dernier consigne les résultats relevés au cours des reconnaissances
du sol de fondation. Il n'y a pas lieu de revenir ici sur le contenu de ces documents autrement
que pour indiquer les caractères généraux qui en ressortent.
Dan's la zone d'implantation des ouvrages, le terrain rencontré est composé en profon-
deur de roches cristallines de bonne qualité (gneiss, amphibolites ... ) disposées en bancs paral-
lèles, de pendage très voisin de la verticale et de direction Nord-Est - Sud Ouest, conforme à
\ l'orien tation générale con statée dan s la région.
1
l J
Un filon de quartz particulièrement inaltérable est à l'origine de la colline apparaissant
sur chaque rive.
\ !
, .'
Le lit de la rivière est constitué par la roche en place. Il est bordé de terrasses allu-
vionnaires dominant de 6 à 8 m le niveau d'étiage. Les sondages mécaniques ont montré que le
!
1 rocher sain remontait régulièrement vers les collines, mais avec une couche d'altération super-
l J ficielle assez importante, atteignant près de 10 m de profondeur au droit des bordures forestiè-
reS longeant le Mono.
l ,1
1. _ J
III-20
ii
1 !
Enfin les formations superficielles comportent une proportion d'argile qui leur confère
une étanchéité satisfaisante.
,
1
1 i
La création de la retenue, caractérisée par un plan d'eau tendu à la cote 144 m néces-
site la construction:
".- d'un barrage principal d'une hauteur maximale de 38 m au-dessus des fondations et
d'une longueur en crête de 537 m.
i
f
'
terre compactée, le cube atteint 236 000 m 3 •
~-'
Par ailleurs, une route issue de la rive droite, passant au pied du barrage, aboutira à
la plate-forme d'accès à la Centrale et au poste extérieur élévateur.
- les ouvrages de l;évacuateur de crue implantés dans la zone du col de la rive droite.
Ils comprennent:
r '1
. un déversoir libre d'une longueur de 319 m et arasé à la cote 144 m. i l'
. trois vannes de surface du type secteur reposant sur un seuil à la cote 136 m.
- les ouvrages de vidange aménagés dans la partie médiane du barrage principal. Ils
comportent une chambre de prise d'eau qui alimente deux conduites de vidange de 4,5 m de
1 :
III-21
i i
diamètre et d'une longueur de 90 m. Chaque pertuis d'alimentation peut être obturé par une van-
ne de garde. A l'aval de la conduite, le règlage du débit est obtenu par une vanne de type sec-
teur.
- les ouvrages de prise d'eau implantés sur le rein de la colline rive gauche. Ils sont
constitués par deux pertuis d'entrée dans lesquels sont disposés les ouvrages de prise propre-
ment dits: grille, entonnements, batardeaux, vannes de garde et ancrages des conduites forcées.
- un poste extérieur élévateur comportant deux jeux de barres. L'un en 150 kV qui ali-
mente la ligne de transport évacuant l'énergie vers le littoral, l'autre en 30 kV qui alimente un
réseau local de répartition.
!.-.J
r
,
'1
1
2-4". DESCRIPTION DES OUVRAGES
\ J
Noyau et filtres
L'analyse des échantillons prélevés a montré que le matériau qui sera utilisé provien t
de l'altération du gnei ss en place, no~ latéri sé, de couleur jaun e verdâtre, :::ontenan t un pourcen-
toge d'argile non négligeable allant jusqu'à 50 %. Les caractéristiques de compactage seront
établies à la suite d'essais complémentaires qui ont déjà été mentionnés.
Le noyau sera proté gé sur to ute sa longu eur par des filtres qui drain eron t 1es fui tes
évitant en cela que les particules de terre soient entraînées à travers les enrochements. Ces fil-
tres répondront à une granulométrie étendue allant d'éléments fins à des éléments plus gros pla-
cés à l'extérieur.
L'épaisseur de l'ensemble ainsi constitué varie de 4,5 à 10 m tandis que les pentes
adoptées sont de 1/1 à l'amont et de 0,8/1 à l'aval. Le noyau sera descendu jusqu'au rocher
sain et injectable.
Enrochements
Des tirs d'essais préalables viendront définir les conditions d'exploitation de tes car-
neres. Pour l'instant on peut admettre que dans la construction de la digue, des zones seront
constituées selon l'importance des blocs, les faibles dimensions étant à l'intérieur.
III-22
:,
, 1
-,
Les enrochements seront déversés de manière à obtenir des couches de plusieurs mè- ! '
tres. A la partie. supérieure du parement aval, un enrochement rangé à la main sera effectué sur
une épaisseur de2m;à compter de la cote 140 m. Lors du déversement/un tassage hydraulique
sera opéré en arrosant abondamment. .
Inj ec tion s
L'imperméabilité moyenne du rocher qui a été constatée laisse penser que le voile
d'injection sera réduit au minimum.
Revanche
R=O,75H
- 2g
dans laquelle:
v = 1,5 + 2 H = 4,06 m
En ajoutant cette valeur à la surélévation du plan d'eau donnée par la crue de 1947,
écrêtée à 900 m 3 /s, on obtient un maximum de 146,2 m.
Toutefois, pour se donner une marge de sécurité, répondant au débit de la crue excep-
tionnelle de projet, l'arasement de la crête du barrage a été porté à 147 m.
Epaisseur de crête
b = 1,1 If{", + 1
Le planning' des travaux examiné ci-après fait connaître les périodes favorables d'exé- 1 1
l'
l ' La dérivation provisoire ne paraît pas poser de problèmes à condition de respecter les
IJ
ç1ates impératives accordées à 1'avancement des travaux du barrage principal.
r : Le but poursuivi consiste à monter j'ouvrage jusqu'à la cote 132 m entre le 1er Novem-
!
'---' bre et le 1er Août.
Ce programme étant réalisé, l' évacuation des crues pendant la période qui suit, ne
peut s'effectuer que par la dépression rive gauche se trouvant à une altitude moyenne de 129 m.
La section offerte à l'écoulement sera augmentée en ouvrant un chenal d'une largeur de 150 m
abaissé à la cote 126 m. Pour une hauteur de 6 m le débit dépassera 1 000 m 3/ s, auquel vien-
dra s'ajouter le débit des vannes de vidange.
2-4-2 Digue 5
Les digues rives droite et gauche sont en terre compactée dans toute leur section.
Un essai d'eau effectué au cours dela campagne de sondage a mis en évidence que le
gore et le rocher altéré ne sont pas suffisamment imperméables pour éviter l'exécution d'un. para-
fouille ou d'un voile d'étanchéité. Toutefois, ce résultat demande à être vérifié sur toute la •
longueur des digues en multipliant les essais d'eau.
il
1 1
U Les digues ont été conçues en prévoyant, au tiers amont de la fondation, une clé
d'étanchéité constituée par une tranchée remplie de terre compactée. Suivant la profondeur du
rocher sain, la clé sera prolongée par un voile d'injection.
- à l'amont, un talus de fruit 3/1 protégé par un tapis d'enrochements d'une épaisseur
de 0,40 m reposant sur le remblai par l'intermédiaire d'un filtre de 0,20 m.
- à l'aval, un talus de fruit 2,5/1 recouvert d'une couche de terre végétale. Le pare-
ment est coupé de risbermes tous les 5 mètres.
le massif aval repose sur une couche filtrante qui règne sur le tiers aval de la fonda-
tion.
Les sondages effectués ont montré qu'il était économiquement possible de fonder dans
la zone du col rive droite les ouvrages nécessaires à l'évacuation des crues.
Ils comprennent:
Vannes de surface
Elles reposent sur un seuil déversant du type Craeger, arasé à la cote 136 m, qui se
prolonge àl~aval par uncoursi(?r' bétonné de.A5 m de long et dont le radier est à la cote 130 m.
, 1
III-24
: 1
~
L'alimentation des pertuis est assurée par un chenal creusé dans le rocher jusqu'à la 1
cote 132 m, la largeur étant de 54 m. A l'aval, faisant suite au coursier, le chenal s'é'largit 1 j
progressivement pour passer de 62 à 100 m sur une longueur de 400 m.
,, ,,
Déversoir ,- 1
Il s'étend sur un e longueur de 31 9 m. Le seuil déversan t arasé à la cote 144 m est r--'
également du type Creager. La partie aval en forme de doucine sert de coursier qui redresse le 1
jet. , 1
A l'amont comme à l'aval du déversoir un large chenal à la cote 138 m assure les meil-
r-,
leures conditions d'écoulement. 1
.
1
1
J
L'ou vrage est complété par des piles espacées de 15 m qui sont destinées à, recevoir
un pont de service de 12 t.
Voir dossier annexe - Section III-5-2 et planches III-3 et 1II-5 : ( Vues en plan et coupe
de l'ouvrage ).
Les deux vidanges sont disposées dans la partie médiane du barrage principal qui se .J
trouve légèrement déporté du côté rive droite de l'axe du lit du Mono. -
Elles sont constituées chacune, de l'amont à.l'aval, par Pensemble des ouvrages et
organes ci-après:
- une chambre de prise entre les cotes 109 et 125 m, munie d'une grille en barreaux de : 1
:
béton armé, '--1
- un tronçon à section rectangulaire de 3,6 m par 4,8 m .obturé par une vanne wagon
commandée hydrauliquement par un servo-moteur à huile. La vanne roule dans des rainures mé- ~I
1,
nagées dans des piliers en béton armé. Ces derniers supportent au niveau 147 m une plate-forme . '
'- )
où sont installés les deux servo-moteurs eiun local abritant les appareils de commande. La
plate-forme est reliée à la route principale par une passerelle de service.
;1
, 1
- une conduite blindée de 4,5 m de diamètre et de 90 m de longueur; les deux condui- '1
tes seront en fait bloquées solidairement dans le fond du lit de la rivière à la cote 109 m. i
- une vanne de règlage du type secteur de 3,5 m par 4 m avec commande par servo- ', 11
~moteur.
A la cote 118 m à proximité de la route desservant la Centrale se trouve: la chambre de 1 1
, 1
manœuvre des vann'es.
- un ouvrage de restitution commun aux deux conduites. Il est constitué par un cour-
sier bétonné de 20 m de long dont le profil redresse le jet en saut de ski.
:(
~-4-5 Prises d'eau 1 1
'_ .1
les ouvrages de prise qui se poursuivent ensuite par le mur vertical qui fait le joint avec les 1
remblais du barrage.
;j
i i
! 1
1 1
:J III-25
l,
i (
: 1
L-l
Les fouilles nécessaires s'enfonçant à la cote 122 m, l'alimentation des prises entraîne
l'ouverture d'un chenal constituant une tranchée d'une largeur moyenne de 30 m.
Chaque prise est constituée de l'amont à l'aval par l'ensemble des organes suivants:
'1 - un tronçon à section rectangulaire aux dimensions de 3,6 x 4,8 m susceptible d'être
1 1
,~ obturé à l'amont par un batardeau et à l'aval par une vanne de garde type wagon.
L.~)
1 conduites forcées sur lequel est branché un reniflard de 1 m de diamètre.
,- ,
1 2-4-6 Conduites forcées
, 1
1 i
Voir dossier d'annexes - Section III-5-3 : 4 Régulation des groupes ».
Planche III-5 : 4 Prise d'eau - Centrale coupe transversale ».
Des conduites forcées de 4,50 m de diamètre relient la prise d'eau à l'entrée de la bâ-
, '\ che des turbines sur une longueur de 64,5 m pour l'une et 65,5 m pour l'autre.
t 1
LJ Elles plongent de l'amont vers l'aval de la cote 125,25 m à la cote 108,7 m en formant
deux coudes. La distance d'axe en axe de 7 m à l'amont diverge jusqu'à un écartement de l2,5m
à l'entrée des turbines.
Sur toute leur longueur, elles sont recouvertes par les enrochements qui constituent le
remblai aval du barrage.
Chaque c:;onduite est capable de fournir un débit de 55 m 3 /s avec une vitesse d'eau de
3,46 ml s.
Description générale
L'usine est équipée de deux groupes à axe vertical tournant à la vitesse de 214 Vmin
et comprenant chacun une turbine Kaplan d'une puissance nominal~, de 15 2SC~ k'N €;lt un Qltemg~
teur de 18 300 kVA.
Elle est encastrée profondément dans le rocher $oin ainsi qu~ le Ç1QMl de !tlHê Qui
restitue 180 m li l'aval les débits turbinés au MonQ. Au point de f(Jceord~m@nt ltl mdi@l' @§t g lfôl
cote 109 m.
1 :
U
1. _ ~
IIl-26
Les locaux annexes sont disposés sur 3 étages à l'aval de l'usine au-dessus des aspi-
rateurs. La plate-forme d'accès à la cote 118 m se trouve nettement au-dessus des plus hautes
eaux qui peuvent atteindre le niveau de 116 m.
Dispositions du bâtiment
L'usine est formée essentiellement d'une infrastructure Si enfonçant jusqu'au point bas ,~
i
des aspirateurs à la cote 101,5 m et d'une superstructure constituée par une ossature également J i
Il
en béton armé couverte par un toit terrasse. Le remplissage est en béton banché.
107,50 l'axe des roues des turbines. Un calcul a montré que le calage de l'axe de la roue de-
vait se trouver 4,5 m au-dessous du niveau aval !'1,
,J
108,00 la galerie de visite des bâches spirales et la plate-forme d'accès aux pompes d'épuise-
ment du puisard
n 1
108,70 l'axe des bâches spirales i
111,50 l'étage turbine comprenant
· les accès aux fosses turbines
les emplacements de montage
· les régulateurs des turbines et le réservoir d',huile sous pression
· les cellules sortie phase et neutre des alternateurs
· les protections incendie des alternateurs
· la salle des auxiliaires
· les deux groupes compresseurs dlair
· le magasin des grosses pièces
115,00 l'étage alternateur comprenant
, un plancher de circulation avec un emplacement pour le montage :'1
· la salle de commande 1 1
j
la salle des relais
· le magasin peti t matériel
· le groupe de climatisation
· le groupe diésel
· le stockage des batardeaux des aspirateurs, dont la manutention est faite par
un monorail. il
l
118,00 l'étage d'accès comprenant 1
Toutes les eaux d'infiltration et de vidange sont collectées dans un puisard situé à \
l'aval de l~usine entre les deux groupes. ;
l
1
,
Le pompage est assuré en service normal par un groupe électro-pompe vertical à roue
immergée de 75 m 3/h et en régime exceptionnel par deux groupes électro-pompe de 250 m 3/h.
Les locaux renfermant du matériel délicat tels que la salle de commande, les salles de
relais et des auxiliaires, le magasin du petit matériel, les bureaux, sont climatisés par un clima-
tiseur unique avec des gaines de distribution et de reprise d'air.
,
1
,- 1
,l :
'
~!
III-27
1 1 Le montage du matériel pourra être effectué aux niveaux de 111,5 - 115,0 - 118,0 m.
1 1
LJ Comme engin de manutention, il est prévu un pont roulant de 75 t desservant toute la salle des
machines.
Matériel d'équipement
Il est du type à ven ti1ation en circuit fermé, par circulation d'air dan s des ré fri-
gérants à circulation d'eau.
r
1
1
1 Les auxiliaires à courant alternatif 380/220 V peuvent être alimentés soit par un
\ 1
U groupe diésel de 150 kW, soit par un transformateur 30 000/ B T raccordé au jeu de barres 40 kV
du poste extérieur.
i
: i Les auxiliaires à courant continu 120 V sont alimentés par une batterie au plomb
,-, 400 Ah.
Partie 150 kV
'-1
LJ Il comprend un jeu de barres 150 kV auquel se raccordent:
Partie 30 kV
__J
A ce jeu de barres se raccordent:
i,
- un transformateur auxiliaire 30 OOO/BT volts - 200 kVA.
~
- un départ 30 kV vers Atakpamé et un au tre en réserve.
l 1
'-,
III-28
--,
, 1
L'image que l'on peut donner de l'équipement futur du Togo et du Dahomey est carac-
térisée par:
- un centre de production que constitue l'équipement par étapes successives des cen-
trales du cours moyen du Mono:'Nangbéto, Nangbéto aval, Tététou amont, Adjarala, qui repré-
sentent une puissance installée de 110 000 kW environ.
:1
" 1
1 1
- les centres de répartition de l'énergie de Lomé et de Cotnou d'où partent des lignes
de 30 kV pour l'alimentation d'une bande côtière s'enfonçant à l'intérieur jusqu'à la hauteur des
villes d'Athiémé et de Tsévié dans l'état actuel des besoins. - i 1
r-,
La liai SOl]. de ces points s'effectuera par une ligne drainant l'énergie produite par les 1 1
centrales et descendant vers le littoral jusqu'à Corné. A cet endroit, un poste de sectionnement
assurera un départ vers Lomé, un autre vers Cotonou. La figure du réseau de transport est re-_
présen tée par un T l'en versé.
Par ailleurs, elle peut s'intégrer dans un ~nsemble plus vaste de transport d'énergie
en liaison avec le Ghana et le Nigéria. Ce problème fait l'objet d'une autre étude. '1
1
1
1
La branche descendante allant de Nangbéto à Corné qui est seule examinée ici a son
tracé sur la rive gauche. '1
A Nangbéto, une arrivée au poste 150 kV est prévue pour raccorder ultérieurement 1
150 kV.
Les artères projetées ont été conçues de manière à satisfaire les étapes successives " 1
: 1
de production, mais avec le souci d'éviter des transformations ultérieures qui seraient une gêne \_-'
inacceptable pour l'exploitant et entraîneraient des dépenses hors de proportion pal' rapport à la
différence du coût-des premiers investissements.
Ces considérations conduisent à adopter pour l'ensemble des tronçons des conducteurs
en aluminium acier de 297 mm 2. :-- "
i
La section est un peu forte pour la première étape constituée par l'évacuation de l'éner-
gie de la seule centrale de Nangbéto.
Par contre, elle est pleinement justifiée pour la deuxième élape qui comprend la pro-
duction supplémentaire de Tététou amont ou Adjarala.
Avec l'exploitation seule de Nangbéto, on obtient les valeurs suivantes pour la pleine \ -
charge:
I~ 1
, 1
, 1
iL_J 1
III-29
···--""-"r-
1 •
1 NANGBETO 1 COME
...·1 ...· ...- -..- ·-----1---.-----1
.....
Tension
1 1 153
kV 1 \65 1
Puis sance MW ! 29 1 28
!
MVAR \4 1 22
t
r,!
L 2-5. PLANNING DES TRAVAUX
1 i La première court du 1er Mai au 31 Octobre, c'est la période pluvieuse avec un ralentis-
~
sement marqué pendant les mois de Juillet - Août. Le débit d'abord inférieur à 20 m 3 /s en Mai,
augmente progressivement, pour atteindre certaines années des débits de crue supérieurs à
l \ 1000 m 3 /s pendant les mois d'Août - Septembre - Octobre.
u
La deuxième s'étend du 1er Novembre au 30 Avril; c'est la saison sèche. Le débit est
très faible, il est même parfois pratiquement nul pendant le mois de Février.
La durée totale du chantier est de 38 mois. Il est admis que l'ordre de commencer les
travaux est donné le 1er Juin de la 3ème année du calendrier adopté.
J Les deux :premières années sont consacrées aux études complémentaires sur le terrain,
{---; à l'étude du projet définitif, et à la consultation des Entreprises et COnstructeurs'. Il est admis
1
1 que les offres seront remises à la fin de la deuxième année.
Les travaux sont entrepris en exécutant les accès, les cantonnements et la mise en
place des installations généraies.
:l 1
-l'exécution du génie civil et le montage des conduites de fond, ensemble qui doit
être terminé au plus tard à la fin de Juin.
Cette période marque également le démarrage des travaux généraux barrage principal,
prise d'eau, centrale.
Indépendamment de la continuation des travaux dont il a été fait état, d'autres postes
sont ouverts: les digues, l'évacuateur de crue et la dérivation provisoire du col rive gauche.
Le décapage ainsi que les fondations du noyau du barrage principal ayant été exécu-
tés, la construction de l'ouvrage est entreprise le 1er Novembre pour atteindre impérativement i
1
la cote 132 au 1er Juillet. .. J
i
- la prise d'eau d1alimentation des groupes, le massif d'ancrage des conduites forcées,
le montage des grilles et des vannes de tête.
- la prise d' eau d' alimen tation des condui tes de vidange, le mon tage des vannes.
- l'évacuateur de crue. Il
: i
i. J
Enfin un programme de construction de maisons sera lancé pour reloger les familles
qui seront obligées d'abandonner leur foyer par suite de la mise en eau du barrage.
Avec l'apparition des premières crues, malgré une évacuation limitée par les vidanges
de fond, le barrage commencera à se remplir.
Le niveau atteignant la cote 126 m, un écoulement se fera par le chenal du col rive
gauche. A la cote 132 m, il sera possible d'évacuer plus de 1 000 m 3/ s soit, avec le débit des
vannes de fond, un total de l'ordre de 1 500 m 3/ s.
Cette valeur constitue llévacuation minimum, car avec 11avancement des travaux,
l'arasement du barrage augmente, entraînant la montée du plan d'eau et par suite l'épaisseur de
la lame d'écoulement.
Les autres travaux verront le commencement du montage des turbines, des vannes de
l'évacuateur de crue et la fin du génie ci 'Iil de la digue ri ve droite.
III-31
r--',
, 1
l , 2-5-7 Travaux de la Phase V
U
Du 1er Novembre de la Sème année au 1er Août de la 6ème année.
Cette dernière période voit llachèvemen t des différen ts travaux de génie ci vil et de
montage du matériel d'équipement.
r1
U Le remplissage de la retenue devrait intervenir à compter du 1er Août de la 6ème
année, se,lon les dispositions fixées par l'étude de la régularisation du Mono. -
'1
000
",
,
1
; l
!
CHAPITRE IV
r' , 1
(i 4-4 - Influence d'une ouverture directe sur la pêche etIa salure des eaux
, ( de la lagune'HH" " H " H ' " H'HH' IV-9
l~
000
,-
1
,- ,
i i
1
1..
1
IV -1
1 1
1·1.. GENERALITES
On constate que les inondations dans la plaine alluviale sont dues à deux causes: les
pluies locales et les débordements du Mono.
Les premières, dont le maximum se situe en Juin, précèdent toujours les secondes car
la crue du Mono ne débute qu'en Juillet ou en Août. Cela a été très net en 1964.
La crue ayant été tardive, les hauteurs de submersion dans la plaine ont eu un premier
maximum, dû aux pluies, en Juillet puis, dans les zones atteintes par les débordements de la
crue, un second maximum en Septembre.
1
IV-2
r-- ~
Pour une crue encore plus forte, comme celle de 1947, telle qu'elle a pu être reconsti-
tuée à partir des pluies (l 640m 3/ s environ à Agbako, voir annexe III-3) la zone des déborde- j-l
1
ments importants a commené dès 11 originedu Salé do et, à hauteur d'Athiémé, c'est à peu près 1
l '
.' 1
les 2/5 du débit qui sont passés dans la plaine côté Dahomey.
Il est beaucoup plus difficile d'évaluer les débits passant en dehors du Mono, côté 1 1
Togo. Sur le modèle mathématique, ils ont été bloqués avec ceux passant dans le lit. Il est
1 1
hors de doute, cependant, que, même en 1964, l'Aloè a été le siège d'un écoulement non négli-
,-,
geable alimenté par de nombreuses brêches du bourrelet de berge dans le secteur compris entre 1 1
le lac Tohété et la b"oucle d'Athiémé. Ce débit a été restitué au Mono en amont d'Agbétiko car, 1 1
dans sa partie inférieure, l'Aloé possède un débouché dans le Mono bien dégagé et un bourrelet
de berge bien marqué en rive droite. Plus à l'aval, le Gbaga a été affecté par des débordements
qui ont dû se situer entre Avévé et Adamé.
En 1963, la plaine alluviale côté Togo, a été sujette à un écoulement sur toute sa lar-
geur comme celle du côté Dahomey.
'--',
1
1-5.. CONCLUSION
On voit donc que, dans l'état actuel déS choses, une crue moyenne produit déjà des
inondations assez considérables et, à partir d1une crue comprise entre celle de 1964 et celle de
1963, on assiste à un écoulement généralisé dans la plaine. D'après les résultats du modèle
mathématique, celui-ci se produirait, au moins du côté Dahomey, pour un débit continu de
800 m 3/ S à Agbako. Dans la réalité, il faut que la crue présente au moins une pointe dépassant
800 m 3 /s pendant plusieurs jours. Cela s'est produit 3 ou 4 fois au cours des 14 années.de
. mesuréS à Tététou (1963, 1960, 1957, peut-être 1955). On peut donc penser qu'il suffit d'une
crue de probabilité 1/4 environ pour produire l'inondation quasi-totale.
Si l'on désire mettre en valeur les plaines alluviales, la situation décrite ci-dessus
est inadmissible. Il faut, d'une part amé liorer le drainage pour réduire au minimum les inonda-
tions dues aux pluies, d'autre part prendre les mesures contre les débordements dus aux crues.
Ces mesures peuvent être de trois sortes:
- réduction des débits par étalement des crues dans un ou plusieurs réservoirs.
- abaissement des lignes d'eau du Mono par rectification du lit.
- endiguement.
L'étude des conditions particulières au cas présent montre qu'aucun de ces moyens
n'est capable de résoudre seul et économiquement le problème. La solution doit être trouvée
dans une combinaison judicieuse des trois ..
IV-3
'1
: 1
2-2. AMORTISSEMENT DANS LE RESERVOIR DE NANGBETO
1 •
Il n'existe qu'un seul site de barrage permettant de créer une retenue dont le volume
soit à l'échelle de celui des crues du Mono, commandant une fraction importante du bassin ver-
, 1 sant et conduisant à d8s ouvrages dont le prix soit justifiable: C'8St celui de Nangbéto. Or la
capacité de la retenue de l'Tangbéto permet seulement de garantir avec une probabilité de l' or-
dre de 98 % (un dépassement en 50 ans) et dans des conditions économiques, un débit maximum
de 1 200 m3 /5 à Tététou .
Par exemple, pour écrêter à 1000 m 3 /s, il faudrait surélever Nangbéto de l,50 m, ce
qui augmenterait son prix d'au moins 600 millions de francs CFA alors que le gain de hauteur
sur les digues serait inférieyr à l m ; leur volume total passerait de 4 500 000 m 3 à
2700000 m3 et l'économie serait comprise entre 500 et 550 millions de francs CFA seulement.
La rectification du lit par la coupure des méandres les plus accusés, se fait sentir à
partir de Djrekpon et l'effet est le plus important entre Lakata Kondji et Agbétiko. Dans ce
1
1 1
tronçon les débordements commencent vers 600 m 3 /s. La comparaison des lignes d'eau natu-
" .J relles et des lignes d'eau dans le lit rectifié (planche IV-l) montre que la iigne relative à
700 m 3/ S dans ce dernier cas coincide sensiblement avec celle de 600 m 3/ S dans le lit naturel.
Donc les débordements ne commenceraient que vers 700 m 3/ s. Le gain serait maigre et le pro-
blème non résolu. Par contre, àl 200 m 3 /s, dans l'hypothèse où le Mono est endigué, la ligne
d'eau est abaissée d'environ l'm dans le secteur Lakata Kondji-Agbétiko. L'économie sur le
volume des digues est de l'ordre de l 500000 m 3 • D'autre part, une bonne partie des déblais
extraits des coupures sera utilisable dans les digues .. On a calculé que si la moitié seulement
est ainsi réemployée, le coût de l'extraction de l'autre moitié est compensé par l'économie sur
les digues. Si plus de la moitié est réemployée, le gain est certain. En outre, il y a toujours
intérêt, pour la sécurité des digues, et pour les zones non endiguées, à abaisser la ligne d'eau.
Les coupures sont donc justifiées.
i i
,~
Il ne serait pas impossible d'endiguer le Mono inférieur jusqu'à un niveau suffisant pour
contenir les plus fortes crues que Nangbéto peut amortir à l 200 m 3/ s.
i : Les hauteurs de digue seraient à majorer sur la plus grande partie de leur longueur de
:
l_~1
1
2 m à.2,50 m et leur volume total atteindrait 10 750 000 m 3 • (Voir, .sur la planche IV-2, la ligne
d'eau 8stimée pour le débit de pointe de la crue de 1947). Leur coût serait accru d'environ
2 500 millions de francs CFA. C'est beaucoup plus que le supplément de dépense consenti à
1
1 •
Nangbétopour assurer l'amortissement (l m de revanche supplémentaire et équipement avec des
vannes de fond dé' 500 m3 / s). D'autre part, on perdrait l'intérêt de la réduction des crues entre
rl 1
Nangbéto et Agbako et l'on aggraverait les conditions en aval de Kpondavé, où l'on projette
,
1 1 d'arrêter l'endiguement
L
Donc, si le barrage de Nangbéto existe, aux fins de production d'énergie et de réserve
d'irrigation, la protection par endiguement seul ri'est pas une solution économique. Cela reste-
rait vrai, comme on le voit sur lé tableau suivant, si l'on ne prévoyait pas de production d'éner-
gie ou même.si l'on envisageait seulement la protection contre les crues sans irrigation ni pro-
duction d'énergie.
TABLEAU
TABLE
DIGUES ET
CARACTERISTIQUES DU PROJET BARRAGE DE NANGBETO RECTIFICATION PHIX TOTAL
Buts multiples
Multiple purposes
Pas d'amortissement de crues 1 144 146 5 825 4 850 10675
No flood damping
Amortissemen t à 1 200 ID 3/ s 144 147 6 524 2 350 8 874
Damping to 1 200 m 3/ S
Amortissement à 1 000 m 3/ s 144 148.5 7 130 1 830 8 960
Damping to 1 000 m 3/ S <
1
J>.
1 *
Irriga tion et protection des périm ètres
sans production électrique
Land irriga tion '1'( and protection 1
1
without electricity production
Pas d'amortissement de crues 131.50 133.5 2 130 4 850 6980
No flood damping
Amortissem ênt à 1 200 m 3/ s 131.50 139 2 983 2 350 5330
Damping to 1 200 m 3/ S
Protection des périmètres seulement
Land protection on Iy
, Pas d'amortissement de crues - - - 4850 4 850
i 1
1 No flood damping 1
1
..- 1
J _J - - --J -j
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1
J ~ J -_-.:.1 _____ J
-,
-_~_ J ,. __-J __J .J J
IV -5
,--_.J
3 - LA CONCEPTION DE L'ENDIGUEMENT
La fonction essentielle des digues est de protéger les terres irriguées contre les inon-
1
1
1
dations.
'.~
Au Dahomey ces terres s'étendent d'Agbako (au Nord) à Kpondavé (au Sud).
1 ;
1 1
Au Togo, elles comportent le périmètre du Bado, non inondable et alimenté par une sta-
~-'
tion de pompage au village de Tokpli qui est lui-même placé bien au-dessus des plus hautes eaux
du Mono, et le périmètre des «alluvions Togo» dont la limite Nord est située au droit d'Athiémé
et la limite Sud au droit de Kpondavé.
r l Faut-il aller plus loin ? Il semble que non. En rive droite, les terres en amont du
1
l~-.J
1
périmètre irrigué sont peu intéressantes et peu habi tées. Leur protection nécessiterait une lon-
gueur de digue considérable alors qu'il n'y a que l 500 m à fermer, perpendiculairement au Mono,
,
l '
au droit d'Athiémé, pour protéger le périmètre irrigué des débordements qui se produisent en
1 1
amont.
LJ
A l'aval de Kpondavé, il y a un choix analogue à faire: on peut prolonger les digues
il
• 1
longitudinales jusqu'à la route de Cotonou ou bien les arrêter à hauteur de Kpondavé et se proté-
l
- '' ger de l'inondation venant de l'aval par des digues transversales. Cette dernière solution est
plus économique car l'endiguement complet gonfle très nettement les lignes d'eau dans la partie
aval et la répercussion de cet effet se fait sentir très loin en amont. Au supplément de longueur
des digues longitudinales s'ajouterait donc un supplément de hauteur de la partie prévue. Ces
deux dépenses dépasseraient largement le prix des digues transversales.
i i D'autre part, l'arrêt de l'endiguement à Kpondavé n'aggrave pas la situation des terres
U basses: le niveau à Kpondavé pour un débit de 1200 m 3 /s est légèrement supérieur au niveau
naturel mais les inondations qui n'ont lieu que par débordement du Mono sont moins importantes
que celles qui sont provoquées par le débit arrivant par la plaine dans l'état actuel.
Si l'on se réfère au plan du maximum des crues (Planche IV-11) on trouve pour la crue
de 1947, les niveaux suivants:
U
IV-6
a - Les niveaux indiqués pour les casiers 12, 13, 14 sont relatifs aux échelles du
Mono (Kpondavé, Adamé, pont-route).
Les niveaux dans la plaine du Togo (surtout dans le casier 12) seront en réalité
plus faibles.
b - La crue de 1947 aurait été amortie à moins de 1 200 m 3 /s (cf. étude d'amortisse-
ment par la retenue de Nangbéto au chapitre précédent).
Comme on l'a vu, la protection contre les crues n'est pas absolue. Il est impossible,
économiquement, de se prémunir contre la crue maximale dont le pointe à Nangbéto a été éva-
luée à 4500 m 3 /s.
Un certain amortissement naturel se produirait dans la vallée mais c'est encore un dé-
bit de l'ordre de 3 000 m 3 /s qui arriverait à Agbako alors que la crue de 1947 n'a dû atteindre
que l 650 m 3/ S environ! On a donc admis qu'en cas de crue extraordinaire, ne pouvant être
amortie à l 200 m 3 /s, on se résoudrait à l'inondation de la plaine. On reviendrait donc, mais
sans les aggraver, aux condi tions naturelles.
De plus, pour réduire les dégâts aux digues et dans le système d'irrigation, il a été
prévu que JI inondation se ferait, au moins dans un premier temps, par des points déterminés où
la digue de rive gauche du Mono comporte des déversoirs fermés en temps ordinaire par des di-
gues fusibles arasées au niveau de la ligne d'eau de 1200 m 3 /s.
Ils sont calculés de façon que le flot se produisant au moment de la rupture de la digue
fusible ne dépasse pas 150 m 3/ S pour le premier et 200 m 3/ S pour les deux autres.
IV-7
En rive gauche, le Mono déborde un peu plus mais ce supplément de débit est inférieur à celui
qui arriverait par la plaine et qui est supprimé. En rive droite, les gros débordements ne se
produisent qu'à partir du secteur d'Agomé Séva et ne sont donc pratiquement pas modifiés.
4 - L'EVACUATION A LA MER
La rivière Mono communique avec la mer par des ouverturE:S plus ou moins permanentes
au travers du cordon littoral; l'une de celles-ci est la Boca deI Rio ou « BouchE:s du Roi ), à
10 km environ à l'Est de Grand-Popo, qui constitue l'exutoire d'un ensemble hydrographique com-
plexe dominé par le Lac Ahémé et le Mono lui-même; cet exutoire très imparfait,en pE:rpétuelle
évolution, se maintient ouvert grâce au jeu de la marée. Le Mono est parfois aussi en communi-
cqtion avec la mer vers l'OuE:st à Anécho, mais celle-ci a un rôle tout à fait négligeable sur
l'écoulement de SE:S eaux et intéresse E:ssentiellement celles du lac Togo.
1 i En période de crue, la rivière est périodiquement mise en communication directe avec
la mer à l'Est immédiat de Grand-Popo ; pour ce faire, au plus fort de la crue, la population loca-
le guidée tant par la réalité des faits que par une certaine mystique, creuse une tranchée au tra-
:r 'i vers du cordon littoral qui, sous la poussée des eaux devient en peu de temps une large ouverture.
1 1
U Très rapidemént le niveau s'abaisse à l'amont de la coupure; par bonne crue, la baissée peut
atteindre plusieurs décimètres à Grand-Popo.
Connaissant les difficultés qu'il y aurait à maintenir une évacuation directe du Mono
à la mer, on peut s'interroger sur son opportunité et sur les moyens de la réaliser.
\ 1
1
A l'heure actuelle aucune observation de niveau n'a été faite en bordure du rivage
devant Grand-Popo, d'autre part une certaine confusion règne quant aux niveaux réels de la mer
rapportés au nivellement IGN, tant à-Cotonou qu'à Lomé. A Cotonou où l'on y voir un peu plus
clair après les récentes observations conduites à l'occasion de la construction du port, il est
admis que le niveau moyen de la mer serait à (+ O,37)/IGN. A Lomé on rattache le zéro IGN au
niveau moyen des basses mers moyennes, ce qui situerait le niveau moyen de la mer, à quelquE:s
centimètres près, à (+ 0,40)/IGN. Ainsi, sur cette côte régulière et étant donné les positions
respecti ves de Lomé, Grand-Popo et Coton'ou on peu t admettre que le ,ni veau moyen de la mer à
Grand-Popo est très voisin de (+ 0,40)/IGN. Le (0,00) de la mer, au sens où on l'entend
IV-S
, -.,
("
habituellement, correspondant au niveau des mers les plus basses (basses mers de vives eaux
exceptionnelles de coefficient 120) serait voisin de (- 0,52)/ IGN, quant au niveau le plus élevé
il dépasse vraisemblablement (+ 1,30)/ IGN en certaines circonstances car on sait que ce niveau
est affecté diversement par les influences météorologiques.
Nous nous placerons dans. l'hypothèse où au moins une communication, du type Bouches
du Roi, existe entre le système lagunaire Mono-Lac Ahémé et la mer; il est en effet vraisembla-
ble que si. le cordon littoral est coupé en un seul endroit les courants dléchange provoqués par
la marée doivent être suffisants pour maintenir une communication très peu profonde mais suscep~ ;
I,i
1
plus propice pour ce débouché permanent ou quasi permanent est précisément dans la région des
Bouches du Roi car étant plus ( centrale» vis à vis du système lagunaire les effets de la marée r 1
y sont les plus notables. i i
u
." On ne dispose malheureusement que de très peu de renseignements quant aux niveaux
de lleau en divers points du système lagunaire quand une seule ouverture existe. En effet,
lorsque des observations ont été effectuées en 1964, le Mono débouchait directement à la mer à
1 km environ à l'Est de Grand-Popo.
dée, le creusement d'une ouverture dans le cordon littoral par laquelle s'écoula un débit sans !
~._
i
.J
doute sensiblement supérieur au débit du Mono entraîna en quelques heures devant la ville de'
Grand-Popo, une baisse de niveau voisine de 0,60 m. Cette valeur est également confirmée par i, l
la ( reconstitution» des niveaux de la crue de 1963 ; on a noté que le niveau maximum de la ( !
crue de 1963 avait atteint la cote (+ 2,40) au pont route de Cotonou (Mono) alors que le niveau
maximum de la crue de 1964 avait atteint l,57 m à ce même pont, soit si lion tient compte de la
différence de niveau attribuable au débit moindre de la crue de 1964 (le graphique h(Q) au pont
route de Cotonou, sur le Mono, planche IV-3, donne une différence voisine de 20 cm), une déni-
=
vellation de 2,40 - (l,57 + 0,20) 0,63 m que lion peut attribuer en grande partie à l'existence
'--j
d'une communication directe du Mono sur la mer.
On peut faire la même constatation au droit du pont route de Cotonou sur la Sazué entre
les ni veaux maximaux des crues êle 1963 et 1964. i
1
l, 1
4-2-3 Conclusion
\ 1
nulle lorsque Q = O. Pour' une crue de cette importance la perte de charge dans la communica-
. tion elle-même est relativement importante, voisine de 0,70/0,SO m, elle croît légèrement avec
le débit car le niveau aval (niveau moyen de la mer) est lui-même en moyenne constant. ,
1 .•
r-,
i
!
" .!
Î 1
;-Î
, 1
Sur le graphique on a indiqué la loi probable H (0) au pont-route de Cotonou suscepti-
1 1 ble de résulter d'un aménagement artificiel du débouché. On a porté sur ce même graphique, au-
,J
dessus de la loi 0 (H) résultant des observations de la crue de 1964, la loi probable 0 (H)
r 1
dans l'hypothèse où une seule communication naturelle existerait dans la zone des Bouches
,
1
du Roi; la comparaison des deux courbes supérieures permet d'apprécier l'influence probable
,~ sur les ni veaux d'un dé bouché direct.
Par contre le débouché direct naturel est intéressant d'autant qu'il n'implique pas
,/" \ d'investissements importants.
\
l j
Il y a deux façons de l'envisager:
- soit que l'on opère de manière traditionnelle, c'est-à-dire en ouvrant une brêche dans
le cordon chaque fois que la crue menace d'être importante; les prévisions de crue à partir du
haut-bassin et la disposition à Grand-Popo d'un engin de terrassement un peu plus efficace que
l'équipe occasionnelle de terrassiers volontaires permettrait, à peu de frais, de creuser la brê-
che voulue au bon moment.
{l - soit que l'on effectue le minimum de travaux de terrassement afin que l'ouverture se
~ j.
1
maintienne ouverte dans les meilleures conditions. Cette dernière solution sous entend un équi-
pement de la rivière permettant de disposer d'un débit de chasse permanent au moins égal à
8/10 m 3 /s environ. Le maintien de l'ouverture à un emplacement fixe impliquerait la construc-
tion d'une digue en enrochements le long de sa face Est.
4-4. INFLUENCE D'UNE OUVERTURE DIRECTE SUR LA' PECHE ET LA S,ALURE DES
EAUX DE LA LAGUNE
:1
1 1
L'existence d'une seconde ouverture naturelle entre la mer et la lagune, à proximité
u de Grand-Popo n'apporterait pas de modifications sensibles ni sur la pêche, ni sur la salinité
, . des eaux de la lagune et du cou rs inférieur du Mono.
1
Du point de vue de la pêche, il est apparu, après enquête sur place, qu'aucune doctri-
ne solide n'existait quant à l'opportunité de mettre les lagunes en communication avec la mer.
:) Certaines espèces de poissons paraissent se développer plus rapidement en milieu saumâtre.
L'ouverture des lagunes, qui est en général périodique (3 à 4 ans) tant à Cotonou qu'à Anécho,
est favorable au renouvellement et au développement de certaines espèces; le cycle des
crevettes est intéressant à ce sujet, mais l'ouverture a aussi des inconvénients, elle permet en
particulier l'entrée de poissons voraces.
En fait, l'éventualité d'une communication directe du tv1ono sur la mer, ne paraft pas
devoir entraîner une influence appréciable sur la pêche car de toute manière une communication
\
1
'. j
IV-ID
entre le système lagunaire et la mer existe déjà par laquelle des échanges se font selon le jeu
naturel et il nlest pas prouvé, à ce jour, que cela soit bon ou mauvais.
Du point de vue de la salinité des eaux, une nouvelle ouverture danp le cordon littoral
ne serait pas favorable si le régime hydraulique du Mono restait ce qu'il est actuellement car
en période de débit nul les eaux salées, par le jeu de la marée, remonteraient plus haut sur le
cours inférieur de la rivière. Le maintien d'un débit minimum dans la rivière à l'étiage, permet- r'
tra de lutter efficacement contre ce phénomène, a fortiori si, comme on l'entend, l'embouchure
n'est pas surcreusée artificiellement.
r--
, ;
( J
i ~
000
r---.
1 1
l _
J
\ j
1
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i
l
''
\ ,
LE COURS INFERIEUR DU MONO
THE LOWER COURSE OF THE MONO
Le MON 0 à ATH 1É M É
Le MONO à BATONOU
11-6-1964
/1 - 6 - 1964
La 8 0 C ADE L RIO
7 - 6 - 1964
7 - 6 - 1964
i 1
i i
U
Il
1
,-,1
CHAPITRE V
3 -1 Maïs . V-5
3-2 ~~anioc V-5
3-3 Arachide. V-6
000
J
U V -1
1 :
'-.1
r 1
l '
U
i :
1 1 1 - GENERALITES
i.-!
La plaine alluviale débute en rive gauche du Mono à Agbako dernier seuil rocheux
dans le lit du fleuve. Elle est limitée à l'Est d'abord par le Salédo qui coule au pied du pla-
teau de terre de barre d'Aplahoué, puis après la jonction du Dévédou avec le Salé do pour for-
mer la Sazué, par cette ri vi ère, ancien lit du 1\1 ono qui borde le plateau de terre de barre de
Sé-Comé. Les deux plateaux d'Aplahoué et Sé-Comé sont séparés par la dépression des Tchis
, et le lac Toho.
En rive droite la plaine alluviale est plus restreinte. Entre Agbako et Akladjénou à
i 1
8 km au Sud de Tokpli elle ne comporte que quelques dépressions marécageuses peu étendues
U permettant un léger amortissement des crues mais ne présentant aucun intérêt agricole. D'Akla-
djénou à Agomé Glozou, la plaine alluviale est limitée à l'Ouest par l'Aloé défluent du Mono
qui coule au pied des sols calcimorphes de la dépression du Bado. Le relief tourmenté des sols
alluviaux situés entre' Mono et Aloé ne permet pas d'envisager économiquement l'irrigation de
ces terres. A partir d' Agomé Gloz ou, la plaine allu viale devient plus importante ; limitée à
l'Ouest par le plateau de terre de barre d'Aklakou Afagnangan , elle est parcourue dans sa lon-
gueur par l'Aloé puis par le Gbaga qui, à proximité de la mer, se jette dans le cordon lagunaire
reliant le lac Togo au Mono.
Deux ouvertures font aujourd'hui communiquer la lagune avec la mer: l'une la Boca
deI Rio est situéè à la km à l'Est de Grand-Popo ; la deuxième, ouverte lors de la crue de 1963,
est située à uri kl10mètreà l'Est de Grand-Popo, en face de l'embouchure de la Sazué dabs la
lagune. Par suite de ces communications avec la mer les eaux de la lagune et du bas Mono
sont saumâtres, la pré sence de sel dan s le sol se fai san t sentir jusqu 'à la hauteur d' Aklakou -
Kpondavé - Corné. Cette présence de sel, jointe à un drainage difficile a fait écarter ces terres
de l'aménagement; on peut cependant raisonnablement considérer qu'après réalisation du barra-
ge de Nangbéto le maintien en permanence d'un débit de chasse de 8 q la m 3 /s dans le lit du
fleuve, aura pour effet de repousser la langue salée à l'embouchure; une amélioration du drai-
nage des terres basses entraînera un déssalage progressif du sol autorisant alors une mise en
valeur qui aujourd'hui serait beaucoup plus onéreuse.
La basse vallée du Mono et les plateaux de terre de barre qui l'enserrent sont coupés
d'Est en Ouest par une formation de sols calcimorphes qui dominent la plaine alluviale. Ces
1
l•...J' sols, au Dahomey, forment la dépression des Tchis qui aboutit à l'Ouest au Lac Toho, et sépare
les deux plateaux de terre de barre dl Aplahoué au Nord et Sé-Càmé au Sud.
Au Togo ces sols forment la dépression du Bado qui sépare les deux plateaux de terre
de barre de Tabligbo au Nord et Anfouin Aklakou au Suc, et s'étend de Tokpli vers le lac Togo.
La dépression des Tchis et la dépression du Bado sont aujourd'hui très peu mises en
valeur; présentant un potentiel de fertilité élevé et pouvant assez facilement être irriguées à
partir des eaux du ivlono, nous les avons retenues et incluses dans l'aménagement des sols de
la basse vallée.
i 1
Plusieurs prospections pédologiques antérieures à la présente étude nous ont fourni
L.J les données nécessaires à l'établissement des schémas d'aménagement de la basse vallée. Ces
études sont les suivantes:
~J
V-2
- q Contribution à l'étude des sols de la basse val'lée du Mono ~ (Rive dahoméenne) par
P. Willaime pédologue de llüRSTüM (Septembre 1964). Cette étude avec la carte des sols au
1/50 000 a été complétée par M. Willaime pour la partie comprise entre les parallèles passant
par Dévé et Lokossa au début de 1965, grâce au Fonds Spécial des Nations Unies qui a financé
le travail de prospection.
l'aide de mosafquesau 1/20 000 non redressées de la couverture aérienne effectuée à cet effet
par l'I.G.N. Nous n'avons pu obtenir qu'une première minute incomplète de ce rapport. r 1 1
:
--,1
- Etudes agropédologiques du Bas Togo. La dépression du Bado par M. Lamouroux
pédologue de l'üRSTüM (Juillet 1960).
n
Toutes les données nécessaires à une bonne connaissance des sols de la basse vallée
du- 1v1ono ont été puisées dans ces trois études. Celles-ci comportant chacune une classification
TI
propre, nous regroupons ci-après dans une classification simplifiée les différents groupes de
i
sols rencontrés:
Ces sols résultent des dépôts effectués par le Mono. La géomorphologie est celle
d'une basse plaine alluviale où le lit de la rivière et de ses affluents ou défluents (Salédo,
Dévédou, Sazué, Aloé, Gbaga) est surélevé, créant une disposition en gouttière.
:l
l '
,; 1i
Les sols de texture relativement légère se trouvent dans les parties les plus hautes,
(bourrelets de berge) ; entre les bourrelets on rencontre des zones basses à mau vais drainage,
compactes et riches en argile.
Les sols alluviaux hydromorphes peuvent selon leur texture se classer en quatte sous-
groupes ~1
a - Sols sableux: Sols profonds, perméables, on les rencontre le long des bourrelets ,
!
!
Ne représentant que des surfaces assez restreintes, nous avons groupé les sols
sableux avec les sols sablo-limoneux.
b - Sols sablo-limoneux : Moins perméables que les précédents, ils sont profonds et
,---,
légèrement acides, leur capacité totale d'absorption est un peu plus élevée que les
!
précédents. Ils constituent les sols les plus riches; leur situation assez élevée L 1
fait qu'ils sont eux aussi très cultivés. Exemple MLü l (Annexe V-l).
:-·l
, 1
c - Sols argilo-limoneux· : Ces sols comportent une teneur en argile voisine de 40 % ,
et sont d'une imperméabilité plus grande·; ces sols sont fréquemment inondés;
protégés contre l'inondation et correctement assainis ces sols peuvent con venir
à la plupart des cultures. Exemple MLü 16 (Annexe V-l).
, _1
d - Sols argileux: Ce sont des sols très lourds, imperméables. Ces sols situés dans
les dépressions comprises entre les bourrelets de berges ne sont pas drainés et '1
!
resten t submergés une partie de l'année; sols acides, ils comportent fréquemmen t
un horizon de gley. Exemple MLü 4 (Annexe V-l).
:-1
1
;1
,
il
; 1
L-J
V-3
1 1
1 :
: 1
r- l
Si dans un premier stade d'aménagement ces terres ont été écartées, il faut considérer
i
,
1
1 que ce premier aménagement aura pour effet d'améliorer grandement les conditions d'une mise
U en valeur ultérieure, d'abord en repoussant la langue salée par le débit de chasse maintenu en
permanence dans le lit du fleuve, ensuite par un meilleur drainage des terres basses, indispen-
Les sols que l'on rencontre dans cette région sont surtout des sols argi'leux ou argilo-
limoneux nécessitant un drainage important pour leur mise en valeur.
- -,
: 2-3.. LES SOLS CALCIMORPHES
_J
Ces sols n'appartiennent pas aux sols alluviaux de la plaine du Mono qu'ils dominent,
1 au Togo dans la dépression du Bado, au Dahomey dans la dépres'sion des Tchis. '
J La roche mère de ces sols est une marne à attapulgite dans laquelle on rencontre des
nodules de calcaire généralement à une certaine profondeur de la surface. Parfois des concré ï
tions manganésifères et des nodules d'apatite apparaissent. Ces sols présentent une capacité
totale d',échange très élevée donc un potentiel de fertilité important. Très argileux, avec une
forte proportion dl argile gon flan te, ces sols sont difficiles à mettre en valeu r, ce qui explique
1 qu'ils soient aujourd'hui peu exploités; en saison des pluies, ces sols à faible pente, mal-
drainés, sont gorgés d'eau. En saison sèc)1e, des fentes de retrait importantes apparaissent;
ils sont difficiles à travailler.
-'1
--'
1
Les sols calcimorphes peuvent se diviser en deux catégories
Ces sols sont constitués par les colluvions de terre de barre formant la transition avec
...J
les sols alluviaux ou ca1cimorphes qu'ils dominent. Ces sols ont une certaine acidité et une
faible capacité d'absorption. Sous certaines' réserves, l'irrigation de ces sols peut être envisa-
gée. Leur importance dans les périmètres aménageables est faible. Nous en donnons un exem-
ple pris dans J'étude de M. Lamouroux. Exemple L XII (Annexe V-l).
1
V-4
;-j
" 1
l _,
Le planünétrage des différentes catégories de terres examll1ees plus haut a été effec-
tué périmètre par périmètre en considérant d'une part la surface géographique qu.i est la surface
réelle occupée par chaque type de sol, et d'autre part la surface aménageable qui est celle sus-
ceptible d'être mise en valeur par irrigation. La surface aménageable représente 72 % de la
surface géographique, étant admis que 9/10 seulement des terres pourront être dominées par le
réseau d'irrigation (pour tenir compte du micro relief non négligeable de la région), et que 80 %
des terres dominées seront irriguées (les 20 % restants représentant les emprises de canaux, ......
\
'-,.
routes, villages ... ).
Les surfaces aménageables par catégorie de sol dans chaque périmètre sont données
,---,
dans le tableau suivant': (exprimées en hectares) ", i
i
1
1
1
Surface
1 aménalleable Sols
Sols 150.. 00'0 .. \Terre en Ire
~,
\ ,
"aMo- Sols Sols calc1 mOtphes Mono et
\ = argllo- Colluvions Talai
limoneux arglleux morphes de bas 1 can,al n~n .
! surface
géographique et limoneux
IImoneu x fonds amenagee
,....,
i X 0,72 1
11
!
1 1
1PERIMETRE 1
NORD ATHIEME:
! 1
1 Surface
i géographique 11 430 5 650 1 920 19 000 400
1
1Surface 1
! aménageable 8 230 4 070 1 380 13 680
! 1 1
1
! PERIMETRE 1
1
1 SUD ATHIEME: 1
! 1
i SurfCice 360
1 géographique 9 150 2 440 7 650 19 240
1
1 Surface
1 aménageable 6 590 1 760 5 510 13 860
i 11 1
1
1 PERIMETRE 1 1
! BADO: 1
1
1 Su rface
1 géographl que 1 500 6 250 2 520 9 270 1
1
1 Surface 1)
360 4 500 1 810 6 670 i
1 aménageable
j
1 ..- 1
--"-- 1
1
1 --"'
!
PERIMETRE ! ! 11
ALLUVIONS 1
1
! TOGO:
[
1 Surface 3 120 9 040 240
2 180 3 740
! géograp hlque
Surface
\ aménageable 1 570 2 690 2 250 6 510
! 1
1
1
PERIMETRE
1 AGOME- \ 'l
1 GLOZOU
1 1 1
i
1 1 !
Su rlac" 2 600 120
géographique 1 780 160 660
1 Su rface 1 870
aménageable 1 2BO 120 1 470
1 i
1 1 1
c-'
. ' .... - ..
V-5
Nous nous proposons de passer ici en revue les différentes cultures actuellement pra-
,
r -,
,
:
;
tiquées ou qui seraient susceptibles de l'être, en indiquant pour chacune d'elles les terres leur
U convenant le mieux. Au chapitre VII traitant de la mise en valeur de la basse vallée un choix
sera proposé entre ces différentes cultures et des surfaces à mettre en valeur retenues en vue
iJ
de retirer le meilleur profit possible des aménagements, tenant compte des aptitudes culturales
des sols, et de l'écoulement possible de la production.
3-1.. MAIS
C'est exclusivement le maïs blanc qui est cultivé; il constitue la base de Palimenta-
tion de la population. Sa durée d'évolution est de 90 à 115 jours.
Deux variétés résistant à la rouille ont été sélectionnéE:-s au Dahomey par l'IRA T.
En première saison les semis s'effectuent du 15/3 au 15/4. En deuxième saison, les
semis s'effectuent du 15/8 au 15/9. La culture se pratique en lignes en poquets avec un écar-
tement moyen de 0,80 eptre les lignes, les poquets étant placés à 0,40 sur la ligne. Sem~s à 2
ou 3 graines, suivi de démariage à un ou deux plants; 15 à 25kg de semences à l'hectare sont
nécessaires poul;' les semis. Compte tenu de la date des semis, la récolte se fera entre le 1/7
et le 1/8 pour la première culture, le 1/ 12 et le 1/ l pour la deuxième culture.
Les rendements moyens oscillent seulement entre 500 et l 000 kg à l'hectare. Si les
rendements de la première culture sont en général meilleurs, cette récolte est plus difficile à
conserver étant donné les difficultés plus grandes de sécher correctement la récolte en Juillet-
il 1 •
Août qu'en Janvier-Février. Des rendements de l 500 voire 2 000 kg/ha sont cependant possi-
1
'-J
1 bles.
En périmètre irrigué aménagé les périodes optimums semblent devoir être pour la pre-
r l
mière culture , semis en Mars-Avril avec récolte en Juillet; pour la deuxième culture, semis en
.
i '-J
1 Août Septembre avec récolte en Décembre-début Janvier. En culture irriguée, on peut escompter
un rendement moyen en grains de 2 500 kgf ha.
Les terres convenant à la culture du maïs sont essentiellement les terres limoneuses
et argilo-limoneuses ; les terres calcimorphes les moins compactes peuvent également convenir.
,.,
1 1
lJ 3-2. MANIOC
Si le manioc tient une place importante dans l'alimentation des habitants, sa cUlture
est surtout pratiquée sur les terres de barre, beaucoup moins sur les terres alluvionnaires ou
les terres calcimorphes ; cela tient essentiellement au fait que le manioc ne supporte pas l'inon-
dation ou l'eau stagnante; en périmètre aménagé ces inconvénients ne seront plus à craindre;
on peut cependant redouter, si l'irrigation n'est pas parfaitement conduite, de voir les racines
pourrir dans le sol. Occupant le terrain pendant une année, la rentabilité d'une telle culture ris-
que d'être faible; elle peut cependant être intéressante au Togo pour alimenter la féculerie de
: 1 Ganavé en dehors de la période de production des terres de barre; pour l'alimentation de la fécu-
i:...-J:
lerie, la ré coIte étant fai te en une seule fois libère ensuite le champ pour une autre culture (en
culture familiale où la récolte peut s'échelonner sur 6 mois et plus ce serait un sérieux inconvé-
," ,
1 1 nient que d'immobiliser ainsi la terre d'un périmètre irrigué).
U
1
1
, i
V-6 , ~ J
En périmètre irrigué, la culture serait à faire sur billons, avec irrigation à la raie, en
choisissant la période de plantation permettant une récolte à un moment où la production tradi-
tionnelle est faible. :l
ij
Les terres sablo-limoneuses et limoneuses conviennent le mieux à la culture du manioc:
les terres limono-argileuses bien drainées peuvent également être consacrées à cette culture. :-:
1
:, J
Les variétés cultivées évoluent en trois mois 112 à 4 mois environ. La variété sélec-
tionnée Moto évolue en 90 jours seulement. Le gros aléa de la culture est la rosette contre
laquelle, à défaut actuellement de variétés résistantes, le meilleur remède consiste à pratiquer ,-,
1
des semis denses: 125 000 à 160 000 pieds à l' hectare, ce qui représente des écartements de 1
1
40 x 15 à 40 x 20. Les cultivateurs plantent généralement moins serré: 40 x 30 nécessitent
20 à25 kg d'arachides égrenées à l'hectare.
:-l
1 i
Après le semis un binage en général suffit surtout si la plantation a été faite à petit
écartement, la plan te cou vrant rapidemen t le sol.
La récolte doit être faite dès que la plante est arrivée à maturité pour éviter que les
graines~ negerment dans le sol ; après arrachage des plants, l'égoussage n lest effectué qu'après
quelques jours, sùivi d'un sè.chage sous abri. Le rendement moyen de la culture n'est que de
400 à 500 kg d'arachides en coques à l'hectare; en culture irriguée on pourra escompter des
rendements de 2 000 à 2 500 kg à l' hectare.
,--.,
Les sols convenant à la culture de l'arachide sont les sols sabla-limoneux et limoneux. : '
:i
3-4. HARICOT
i 1
i
La consommation des haricots est importante. Les variétés cultivées sont nombreuses,
c'est cependant le niébé Vigna sinensis (Cow Pea) qui se rencontre le plus fréquemment.
n 1
, 1
Plante de courte durée d'évolution, 2 mois et demi environ, sa culture se pratique soit 1 !
en culture pure, soit en association avec d'autres cultures, en particulier le manioc aussitôt
après la mise en place des boutures.
En première culture les semis se font de Mars à Juin, en deuxième culture en Septembre
Octobre. La plantation faite à 0,50 m en tous sens demande 6 à 7 kg à l'hectare. Il faut en
fait adopter une densité deux fois plus grande et 12 à 15 kg de semences de niébé pour obtenir
une bonne occupation du terrain.
Les rendements moyens sont de 300 à 350 kgl ha : ils devraien t être de 700 à 800 kg
en culture bien conduite.
Les terres convenant aux haricots sont les sols argilo-limoneux et les sols argileux
les moins compacts.
j
V-7
Ces cultures sont généralement pratiquées en jardinage sur de petites surfaces. Cer-
r--'
. ! taines d'entre elles cependant peuvent se pratiquer en grande culture; c'est en parti-culier le
i • cas de la tomate et du gombo (Hibiscus esculentus) dont la consommation est importante dans
LJ la région.
En culture maraîchère irriguée il fou t considérer que le sol est occupé en permanence,
une culture suivant l'autre sans interruption.
Les sols convenant à ces cultures comprennent les sols sablo-limoneux, les sols limo-
neux et les sols argilo-limoneux. Les latosols peuvent également convenir au jardinage.
Sans entrer dans toute la gamme des cultures possibles, nous considèrerons trois cul-
l'
tures fruitières: les agrumes, la banane et l'ananas.
!u 1
- Les agrumes sont à envisager uniquement pour la satisfaction des besoins du marché
r l:
\
local, éventuellement pour alimenter des industries locales: confiturerie ou fabrique de jus de
1
.--J
i fruits; la qualité des fruits ne permet pas d'envisager leur production pour alimenter un commer-
ce d'exportation (membranes des fruits trop fibreuses en particulier). La culture est appelée à
( -, occuper le terrain pendant 15 à 25 ans; les terrains limoneux et argilo-limoneux très bien drai-
Ij nés conviennent à cette production. Quelques centaines d'hectares sont sans doute le maximum
de ce que l'on peut envisager, répartis entre oranges, citrons, mandarines et grape-fruits.
- La banane vient parfaitement sur les sols alluvionnaires du Mono, ainsi que sur des
sols calcimorphes les moins compacts. Nous ne l'envisagerons dans un premier stade que pour
satisfaire les besoins du marché local; quelques centaines d'hectares constituent donc un ma-
ximum ; pour l'exportation il faut envisager au moins l 500 à 2 000 ha.
Les sols limoneux, limono-argileux et argilo-limoneux sont ceux sur lesquels la cul-
ture doit être envisagée.
- L'ananas vient bien dans la région; jusqu'ici la culture n'est pratiquée que sur de
faibles surfaces pour la vente sur le marché.
Etant donné les débouchés importants offerts tant pour l'ananas en tranches que pour
le jus d'ananas, la culture peut être envisagée sur des surfaces assez importantes; cette cultu-
re devra être effectuée d'une façon très intensive pour être intéressante.
Les sols sablo-limoneux et limoneux sont ceux convenant le mieux à cette culture,
;l
LJ
3-7.. COTON
Le coton cultivé dans la région est le coton Mono qui appartient au type barbadense ;
depuis quelques annees le coton Allen du type hirsutum a été iritroduit avec succès.
Le Mono a un développement végétatif plus fort et un cycle d'évolution plus long que
l'Allen, sa fibre est courte avec un rendement à l'égrenage faible (30 % seulement contre 35 %
pour l'Allen dont la fibre est plus longue).
V-8
Compte tenu de sa durée d'évolution, le Mono doit être semé dès Juin dans le Mais
avant sa récolte; il est nécessaire que le mais ait été semé en lignes si lion veut pouvoir ef-
fectuer les traitements antiparasitaires nécessaires, en particulier contre la dysdercus dont le
cycle d'évolution très court donne lieu à de nombreuses éclosions. Sa récolte se situe en Dé-
cembre, soit 6 mois après le semis.
L'Allen de durée d'évolution plus courte doit être semé entre le 15/7 et le 15/8, la
récolte se faisant en trois fois entre le 1er et le 20 Décembre. Pour l'Allen les traitements
commencent 45 jours après le semis; en moyenne sept traitements en cours de culture sont né-
cessaires revenant à environ 9 000 Fr. (Prix des produits plus entretien et amortissement des
appareils en trois ans). (Tous les prix indiqués dans ce chapitre sont exprimés en francs CFA).
Alors que pour le Mono le rendement moyen est de l'ordre de 150 à 200 kg de coton
graine à l'hectare, pour l'Allen le rendement moyen est de l'ordre de l 000 kg avec possibilité
d'atteindre 2 t/ha. Bien que l'eau ne soit pas, pour le coton, dans la région, le facteur limi-
tant, en culture irriguée, ce rendement devrait pouvoir être escompté si le parasitisme peut être
n
) j
contrôlé. r~
, '
i i
Pour la campagne cotonnière au Dahomey, un arrêté fixe les prix d'achat par quali té U
ainsi que le calendrier d'achat sur les marchés; c'est ainsi que pour la campagne 1964-1965
les achats ont été effectués du 15/ l au 15/3 (lorsque toute la récolte est terminée), les cours
étant fixés pour l'Allen à 39,50 Frs le kg de coton graine de première qualité. Compte tenu des
traitements effectués, le prix d1achat net tenant compte du remboursement de ces traitements a
été fixé à 31 Frs pour la première qualité et 21 Frs pour la deuxième qualité. Pour le Mono,
les cours étaient de 32,50 pour la première qualité et 25 Frs pour la deuxième qualité.
Lors de l'achat, la qualité est appréciée par le Service du conditionnement dont les
agents sont assermentés, l'achat étant effectué par la CFDT.
,__ J
Le coton ainsi acheté est transporté à Bohicon àù il est égrené et les semences trai-
tées et stockées. Elles ne sont distribuées au cultivateur que peu de temps avant le semis. Il
faut compter 12 kg de semence à l'hectare pour le Mono et 20 kg pour l'Allen.
, j
Une bonne densité de plantation est 60 000 pieds à l'hectare (80 x 20). Pour le Mono ~,
semé dans le mais et qui présente un développement végétatif plus fort, 11 écartement pratiqué
es t de l mètre en tau t sens. Le semis était fait en poquets, la culture es t démarié e à un plan t"
i
ou plus souvent à 2 plants, trois semaines après le semis.
Les terres convenant à la culture du coton sont les terres limoneuses et limono-argi-
leuses.
Si à l'heure actuelle cette culture n'est pas pratiquée, il semble qu'il soit parfaitement
possible de l'introduire dans la région, L'urena, le triumpheta se rencontrent à l'état spontané .~ _ i
La durée d'évolution .de la plante pour la fibre est de 4 mois 1/2 à 5 mois. La culture
est à faire en première culture avec semis en Mars Avril, la récolte suivie du rouissage de la
fibre se situant en Août Septembre. Pour la graine il faut compter 6 mois, la culture étant faite ri
1 1
en deuxième saison pour que la récolte se situe en saison sèche.
1 !
Alors que pour la fibre les semis doivent être denses pour que les plants filent sans
brancher (semis en lignes continues distantes de 30 à 40 cm, ou semis à la volée), pour la 1i
graine le semis doit être fait à grand écartement en poquets, pour que les plantes branchent,
fleurissent et fructifient abondamment.
V-9
I
•
l1 Alors qu'il faut 40 à 80 kg de semences pour l'urena, le kenaf et la roselle, pour le
1
Cette culture n'est aujourd'hui pratiquée que comme canne de bouche rien ne s'oppose
toutefois à envisager la culture pour alimenter une sucrerie.
ri Au point de vue variétés, des introductions ont été faites au Dahomey de variétés pro-
venant dela station de quarantaine de Muguga (Kenya), ainsi que de deux variétés cultivées à
:1___1
Moerbéké au Congo Léopoldville. Les variétés provenant de Muguga ont été introduites et plan-
tées à la station de Niaouli; les deux variété s congolaises ont été introduites à la plantation
de Houin. Un choix devra être effectué entre ces différentes variétés pour n'en retenir qu'une
ou deux pour la culture.
La durée d'évolution de la plante entre deux coupes est de 12 mois, la coupe des can-
nes vierges après la plan tation demandant une durée un peu plus longue.
Si l'on admet que la récolte devra s'échelonn~r sur 4 à 5 mois de Novembre à Mars, la
culture devra être entreprise de Juillet à Septembre, la première coupeayàntlieu à partir de
Novembre de l'année suivante, pour se renouveler ensuite tous les ans à la même époque. On
peut raisonnablement compter sur 4 coupes successives avant la suppres~ion de la culture et
son renouvellement. Pour ce renouvellement une plantation en Novembre Dé'cembre en utilisant
les têtes des cannes vierges devrait permettre une première coupe en Février-Mars de la deuxiè-
, -;
me année.
1
La plantation se fera en lignes distantes de 1,30 m à raison d'une bouture tous les
50 à 60 cm. (Si la récolte devrait être effectuée mécaniquement la distance entre les lignes
devrait être portée à 1,75 m, la plantation sur la ligne étant alors rapprochée), la plantation
étant faite dans le sillon, celui-ci sera progressivement comblé pour butter les jeunes plants,
l, l'irrigation étant alors pratiquée entre les lignes; la plantation de Juillet à Septembre permet-
,
~ tra aux boutures de se développer avec les pluies, l'irrigation n'intervenant qu'à partir de No-
vembre-Décembre. Si on plante en Novembre-Décembre, il faudra irriguer dans la raie avant la
l plantation, et poursuivre ensuite cette irrigation après buttage des jeunes cannes.
-'
i
Un rendemen t de 100 t/ ha de cannes peut être escompté pour les premières cultures
-,
1
irriguées qui pourra atteindre 120 t/ha pour les cultures suivantes, étant donné le caractère
améliorant de la culture de canne qui apporte à chaque récolte environ 25 t/ ha de matière orga-
nique sous forme de feuilles et têtes de cannes.
V-lü
Les sols convenant à la culture sont les sols argilo-limoneux ainsi que les sols calci- r" ~]
1 i
morphes normaux. La nature même des terres et l'obligation de procéder à une bonne préparation i
du sol exige que cette préparation soi t faite mécaniquement.
Cette culture n'est aujourd'hui que très peu pratiquée dans la région qui nous occupe
et quand elle l' e st, c'est en culture de riz en sec.
La cul ture du ri z irrigué avec repiquage es t su sceptible d'occuper une place importan- r l
, !
te dans les périmètres d'irrigation. Deux cultures sont possibles, une première culture avec l ,
~_ J
semis en Mars-Avril et récolte en Juillet-Août, suivie d'une deuxième culture en Août-Septembre
avec récolte en Janvier.
Des essais intéressants ont été entrepris par la mission chinoise installée à Oueda
(Dahomey) un point d'essai étant réalisé à la station d'élevage de Kpénou près d'A thiémé. Les
variétés cultivées ont un cycle court de 3,5 à 4 mois; ces variétés demandent à être repiquées
25 à 30 jours après le semis, le repiquage se fait à 3 ou 4 brins à un écartement de l'ordre de
2S cm en tous sens. Les rendements obtenus par la mission chinoise ont varié de 2,5 à St/ha
pour le riz repiqué; on peut sans optimisme exagéré tabler sur un rendement moyen de 3 t/ha, r- ,
1 .
Les sols convenant à la culture du riz irrigué sont les sols argileux et les sols ca1ci-
morphes de bas fonds ; le riz étant une plante susceptible de supporter un certain taux de salure,
cette culture sera particulièrement justifiée pour les terres les plus en aval des périmètres sur
sols alluvionnaires.
fi
,1 ,:
3·1 L CULTURES FOURRAGERES ,_
" J1
duire des régions plus pauvres du Togo et du Dahomey des animaux qui une fois engraissés se-
ront livrés à la boucherie. Les pâturages divisés en paddocks seront utilisés en rotation. De
tels pâturages avec du bétail des lagunes doivent pouvoir supporter une charge de 6 à 8 bêtes
à l' hectare. Avec des bêtes de plus grand format (Borghou ou N'Dama) on doit pouvoir engrais-
ser 3 à 4 bêtes à 11 hectare. Seules des races trypanorasistantes peuvent être élevées dans cette
région.
Les cultures fourragères seront composé;:-s d'un mélange de légumineuses et de grami-
nées destinées à être pâturées. .
--
!
Les cultures fourragères conduites en assolement avec le riz seron t conservées 2 ou
3 ans puis enfouies avant de pratiquer à nouveau la culture du riz. Les sols con venan t aux cul-
tures fourragères sont les mêmes que ceux destinés à la riziculture, sols argileux et sols ca1ci-
morphes de bas fonds.
Tout est à faire dans le domaine de l'embouche, aussi une expérimentation sérieuse
doit être entreprise avant de vouloir la pratiquer sur des surfaces importan tes.
1
l '
LJ V-ll
U Les variétés à mettre en culture sont les sélections D x P mises au point par la sta-
tion de l'IRHO de Pobé.
Les sols sur lesquels la culture peut être pratiquée sont les sols limoneux et argilo-
limoneux; sur les sols argileux bien drainés il n'est pas dit que les résultats ne seraient pas
également très intéressants; l'expérience mérite d'être tentée.
3-13. LE CAFEIER
Sans grand effort il semble possible de remettre en état les plantations existantes,
voire les étendre, plus particulièrement au Dahomey qui aujourd'hui bénéficie d'un quota de pro-
duction qui n'est pas àtteint.
( -,
) 1
3.14. LE POIVRE
'U
, - 1
Si les conditions climatiques ne semblent pas très favorables à la culture, les quelques
1 1 lianes que l'on rencontre à la pépinière du Service de l'Agriculture à Athiémé montrent que la
U production est possible. Celle-ci serait à envisager en culture familiale près de la maison du
cultivateur, sur les terres légères des bourrelets de berge à l'abri dé l'inondation.
3-15.. LE CACAOYER
Si cette culture a été autrefois introduite dans la région, elle.n'est écologiquement pas
à sa place et ne semble pas devoir être retenue.
(,
1 !
l j 3-16. LES SURFACES DISPONIBLES POUR CHAQUE CUL TURE PAR PERIMETRE
E tant donné les terres con venan t le mieux à chaque culture, il faudra rechercher par
périmètre d'irrigation les surfaces pouvant leur être consacrées. Le choix devra être fait en
fonction de la rentabilité, des possibilités économiques de production et des nécessités de ro-
tation ; un choix sera proposé au chapitre VII pour l'étude économique du projet tenant compte
de la nature des terres et des variantes étudiées.
r '
i :
L; 4 - LES BESOINS EN EIAU DES DIVERSES CULTURES
1:
Evapo-
1 tran sp j ra llon J F M A M J 1 J A S 0 N D TOTAL
1 à Pobé
1
!
1 Thornthwalte 160 169 182 166 155 127 1 113 107 123 130 153 160 1,74e
1
1Blcmey 1> 125 130 133 131 134 130 127 126 128 125 127 124 1.540
1Criddle
!Turc 116 131 141 125 84 83 57 66 74 90 88 116 1. 171
!
lOchs 150 16S 147 135 102 84 87 las la 2 87 117 144 1.425
1 1
Les valeurs obtenues expérimentalement par Ochs pour de la prairie à Pobé constituent· ,',
l '
une moyenne très acceptable entre ces diverses formules. Les conditions d'Athiémé et de Pobé
r
sont assez comparables, aussi a-t-on adopté les valeurs déterminées par Ochs pour le calcul des
besoins en eau dans la vallée du Mono.
"
!
Les coefficients adoptés pour les diverses cultures, en s'appuyant sur diverses études
amériacines, l'évapotranspiration pour le riz étant égale à 1, sont les suivants
- Bananes . 0,85
- Canne à sucre .. 0,75 (avec max. O,gO avant
- Pâturages, mais, fibres de sacherie, arachides .. 0,75 la coupe)
- Tomates et sorgho .. 0,70
- Coton . 0,65 L
- Culture maraîchère: Haricots', vergers, agrumes, palmier
à huile, maioc . 0,60
Les besoins en eau des cultures seront satisfaits par une irrigation d'appoint venant
compléter les apports dus aux pluies. ,. -,
) ,
1 1
, J
Nous pouvons considérer soit les pluies moyennes à Athiémé, soit la pluie du mois le
plus sec atteinte 4 années sur 5, qui sont les sui vantes:
,11 ATH1EME J F M A M J J A
1
S 0 N D TOTAL
1
i------.-- -_. _..... -""- ~~.
1
--
1
!Moyenne
1 m en
su elle des 73 17
17 30 89 1 14 ISO 179 77 37 1 80 147 1 a la
! pluies de
1
11920 à 1964
i1
iPluie du mols 1
-
,1IleprobabUlte
plus sec de
a a 20 68 80 114 14 1 29 94 41 a 461
180 'J, f i
r 1
Nous plaçant dans les condi tions les plus défavorables, nous considèrerqns la pluie
du mois le plus sec de probabilité 80 % et nous.calculerons les apports d'eau à faire aux diver-
ses cultures en complément de ces pluies. Nous prendrons pour chaque culture la période mo-
yenne donnée par le calendrier cultural (Annexe V-2). Selon la culture et la période à laquelle
elle est entreprise, nous prévoierons ou ne prévoierons pas de pré-irrigation indiquée par P
sur le calendrier cultural. Nous arrêterons l'irrigation au point A porté sur le calendrier cul-
tural.
, 1
1 1
1 1
L.. . . ...!
V-13
Nous obtiendrons ainsi les apports maximums d'eau à prévoir par culture que nous
donnons dans le tableau A (Annexe V-3).
Le même calcul repris en considérant cette fois la pluie moyenne mensuelle à Athiémé
donne, pour les différentes cultures, des besoins en eau d'irrigation nettement moindres que nous
donnons en annexe dans le tableau 8.
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CHAPITRE VI
u
;r 1 - PRESENTATION GENERALE DE LA PLAINE ET DES AMENAGEMENTS
VI·l
1-2 Aperçus géologiques et hydrogéologiques . VI-2
1-3 ~es sols et leur drainage ..... VI-2
1-4 Aspects morphologiques VI-3
. l-S Conception générale des aménagemen ts VI-3
1-6 Aspects sanitaires ................., VI-4
1 1
2 - ASSAINISSEMENT VI-G
\ J
2-1 Données de base VI-G
;1 2·2 Aménagements proposés - Schémas généraux des réseaux de drainage . VI-IO
1 1
I~
2-3 Caractéristiques techniques et hydrauliques des ouvrages .. VI-13
! 1 2-4 Ouvrages-types et stations de pompage. . VI-13
! 2-S Solutions variantes VI-IS
3 - IRRIGATION. VI-IS
000
VI-l
i 1
'-'
! 1
l. J
'-1
i '
i
1-1. GENERALITES
- Côté Dahomey
· pé rim ètre Nord-A thiémé 19 000 ha géographiques
· périmètre Sud-A thiémé 1g 240 ha géographiques
- Côté Togo
· périmètre Bado .. g 270 ha géographiqués
· périmètre Alluvions Togo .. 9 040 ha géographiques
· périmètre Agomé-G16zou . 2 600 ha géographiques
Deux autres périmètres ~elativement peu éloignés du Mono, bien que ne faisant pas par-
tie, de la plain e a!lu viale, pourraien t être irrigué s san s poser de problèmes particu liers du pain t
de vue technique. Ces périmètrés font partie de la dépression de la Lama et sont:
Les renseignements existant actuellement sur ces deux périmètres, tant du point de vue
\
topographiques qu'agropédologiques ou hydrologiqués, sont insuffisan ts pour déterminer avec
certitude l'intérêt de leur mise en valeur. Cependant cette possibilité a été examinée.
tra cj'utiliser tous les moyens de lutte connus conÙe, les gastéropodes vecteurs de propagation
de la Bilharziose (barrière mécanique, barrière chimi'que auprès des villages, etc .. ).
Il va sans dire que ces seules mesures ne seront pas suffisantes et qu'elles devront
être complétées par des mesures générales habituelles visànt à l'amélioration de la salubrité
des ~illages, à l'éducation déS populations, à l'amélioration des façons culturalés, etc ..
1- !
VI-2
! .1
Alors que la plaine alluviale se situe à une altitude comprise entre le niveau de la mer
et la cote 25 à hauteur d'Agbako, les formations qui l'entourent ont un relief mollement acciden-
té à une altitude comprise entre 25 et 120 mètres. II faut mentionner également l'existence de
la dépression de la Lama qui coupe le « Continental Terminal 1> suivant une direction Nord-Est
Sud-Ouest: Cette dépression est connue sous le nom de plaine des Tchis au Dahomey, dépres-
sion du Bado au Togo. Les sols de cette dépression sont argileux avec présence de marne et
de calcaire.
1__- )
En ce qui concerne la remontée de la langue salée dans le Mono, des prélèvements d'eau
ont été effectués en décembre 1%4 et analysés par les services de l'O.R.S.T.O.M. à Lomé. Les
résultats montrent que la limite de remontée à cette époque de l'année atteignait Adamé, ce qui
laisse penser que cette limite peut remonter jusqu'à Kpondavé en pleine saison sèche lorsque le
débit du Mono est très faible. Pratiquement la nappe s·alée ne devrait causer aucun trouble dans
la zone étudiée si un débit minimum est maintenu dans le fleuve.
Les sols rencontrés dans la plaine alluviale et dans les dépressions voisines calcimorphes
ont été classés suivant leur textur"e en différentes catégories (voir chapitre V). Du point de vue
mise en valeur et drainage ces sols présenten t les caractéristiques sUivantes:
De par leur situation, ils sont bien ou assez bien drainés, peu exposés aux inondations '_ J
sauf cas exceptionnels. Ils conviennent à différentes cultures: arachides, coton, maïs, palmier
à huile ...
1
\_1
VI-3
Sols argileux
Ce sont des sols lourds très peu perméables; ils contiennent plus de 60 % d'argile
dans l'horizon B. Trè s mal drainé avec fréquemment un horizon de gley, avec assainissemen t
ils peuvent convenir à la riziculti.ue et au pâturage. On les rencontre dans les zones les plus
'-'
basses de la plaine alluviale et ils sont très exposés aux inondations.
Sols calcimorphes
Ce sont des sols qui se drainent très mal et qui se craquèlen t profondément en saison
sèche. S'ils sont à l'abri des eaux d'inondations du Mono, ils ne le sont pas des eaux de ruis-
sellement. Leur nature très argileuse ne peut convenir qu'à une gamme limitée de cultures.
1 1
'--1 La plaine alluviale s'est construite à la faveur des débordements du k1ono avec forma-
tion de bourrelets de berges qui dominent la plaine -d'une hauteur variable de 2 à 5 mètfes.
! , Plusieurs anciens lits du Mono (en rive droite, l'Aloé, en rive gauche le Salédo et le
'-.-'
Dévédou qui se rejoignent pour former la Sazué) présentent la même configuration mais sont en
partie comblés. Cependant, sauf à leur-confluent avec le Mono, les fonds du lit de l'Aloé, du
Solédo et de la Sazué sont à une cote inférieure à celle du niveau de la plaine. Le Gbaga qui
draine en rive droite le Sud de la plaine alluviale est peut-être lui aussi un ancien lit du Mono.
( l Son lit est egalement au-dessous du niveau général de la plaine.
1
J Entre ces axes d'écoulement aux berges plus ou moins surélevées se trouvent des
cuvettes allongées très mal drainées et sans exutoires vraiment définis.
Actuellement la plaine alluviale est soumise chaque année à des inondations plus ou
moins étendues qui ont été analysées au Chapitre IV.
Après le passage des crues, les eaux d'inondations sont plus ou moins rapidement
évacuées, mais de nompreuses cuvettes isolées restent inondées.
Par contre en saison sèche, le manque d'eau ne permet pratiquement aucune culture
importante.
U --: de distribuer, en saison sèche, les eaux d'irrigation nécessaires aux cultures.
- la protection de la plaine contre les crues du Mono, bien que celles-ci soient écrê-
tées par le réservoir de Nangbéto, nécessite la constructio~ de digues sur les bourre-
lets de berge du Mono.
- l'évacuation des apports des bassins versants de colline peut être assurée par le
curage et l'aménagement du Salédo et.de la Sazué. Côté Dahomey, l'aménagement de
la Tohé, du Gbaga côté Togo.
,1
- l'évacuation des apports pluviométriques sur le périmètre même et le drainage des
cuvettes isolées peuvent être réalisés par le recalibrage des rivières existantes et
par la création de fossés de dimensions suffisantes dans les dépressions. Les zones
très basses au Sud du périmètre nécessiteront un pompage pour assurer lin assainisse-
ment convenable en saison des pluies.
- dans la dépression du Bado, les réseaux ô créer devront surtout assurer, en plus de, "
l'évacuation des eaux superficielles un bon drainage* des terres.
'-,!
1
En ce qui concerne l'irrigation, les ouvrages doivent permettre d'apporter aux parcelles,
les eaux nécessaires aux plantes en quantité suffisante et à l'époque voulue.
Les eaux d'irrigation sont fournies par le Mono régularisé au barrage de Nangbéto. I-l
En rive gauche, les eaux d'irrigation peuvent être dérivées du Mono par un barrage de
prise situé à Agbako. Elles peuvent ensuite être distribuées dans les périmètres Nord Athiémé et
Sud Athiémé par un réseau de canaux principaux et secondaires dont les tracés sont imposés sur
les bourrelets de berge du Mono, du Dévédou ou de la Sazué. Les eaux sont ensuite réparties
entre les parcelles par les réseaux de canaux d'ordre tertiaire et quaternaire.
L'examen de ces différentes variantes porte principalement sur le coût des ouvrages et
n'ont que peu d'incidence sur la conception même des réseaux.
La plaine du Mono se trouve dans une zone tropicale où existent encore, à l'état endé-
mique différentes maladies parasitaires: paludisme, bilharziose, et peut-être filariose (onchocer-
cose ou autre). L'aménagement et la mise en valeur de cette plaine doivent être examinés du
* Le terme (l drainage 1) est réservé à l' évacuation des eaux dl infiltration et aux rabattements de nappes. Le terme
(1 Assainissement 1) s'applique à 1'évacuation des eaux superficielles.
1
\ \
1 1
VI-S
:]
• r
point de vue sanitaire de façon à éviter la diffusion des différentes maladies dues semble-t-il
dans certains aménagements, au repeuplement de zones anté rieurement moins habi'tées. '
Le 'paludisme
C'est une maladie .parasitaire transmise par les moustiques (anophèle de différentes
espèces) dont les larves vivent à la surface du plan d'eau.
.'1 Les mesures de lutte, outre la prophylaxie médicamenteuse, visent à détruire les mous-
tiques et les larves.
1
L..J
La filariose
La Bllharzioze
Maladie parasitaire du systèm-:; sanguin, transmise par des larves vivant dans l'eau,
( ~
r
1
après s'être développées dans un hôte intermédiaire, un mollusque gastéropode pulmoné aquatique
1
~J
r
(Bullinus, Planorbe). Les mesures prophylactiques consistent à éviter tout contact avec l'eau
con taminée,.q exterminer les gastéropod~s hôtes provisoires, à éviter la contamination de l'eau
r
1
r
par les immondices humains.
r 1
r '
L•. !
U Contre la propagation de la Bilharziose, les vitesses admiss-s dans les canaux (supé-
rieures à 0,30 mis) semblent peu favorables au développement des gastéropodes, hôtes intermé-
.,
diaires de cette maladie. Cependant, il est peut-être prudent d'envisager la mise en place de
i. ! dispositifs permettant l'élimination des gastéropodes: .
c~
\_~
Les seules réalisations techniques du projet ne sont pas suffisantes pour assurer le
succès de la lutte contre les maladies parasitaires. Les efforts de l'organisme chargé de diriger
la mise en valeur devront porter également sur d'autres points et notamment sur:
- campagne de désinfection,
- réalisation de point d'eau potable protégés et désinfectés,
- réalisation de dépôts d' immondices et de latrines évitant tou te con tamination des
eau x d'irrigation, , 1
,~-
1 1
Education des populations 1
; 1
>
Développement de la pisciculture/avec élevage de poissons destructeurs des larves de 1
1
1
1
moustiques.
1
, J
2 - ASSAINISSEMENT
2-1-1 Pluviométrie
Nous avons utilisé les résultats des postes d'observation de Athiémé, Sapa, Grand-
Popo, Aklakou, Tabligbo, répartis sur l'ensemble de la zone intéressée. Les relevés ont été
dépouiIiés et classés defaçon à obtenir les hauteurs de pluie tombée en l jour, 2 jours et 7
jours consécutifs. Nous avons pu ainsi établir des courbes donnant les hauteurs de pluie pouvant
, 1
, i
L. _,
VI-7
1 se produire en un ou plusieurs jours successifs pour des périodes de retour de S ans et 10 ans.
U Les courbes moyennes que nous avons admises applicables à l'ensemble des p'érimètres sont
représentées sur la Planche VI-2. Elles ont été utilisées pour la détermination des modules
d'assainissement et pour le calcul des debits de ruissellement pouvant se produire sur les dif-
,
_..-J
1
féren ts bassins versan ts de colline.
! 1
Un certain nombre de bassins versants de colline ont leur débouchés naturels vers la
plaine à l'aval du barrage d'Agbako. Actuellement en saison de'S pluies les apports de ces bas-
sins sont plus ou moins écrêtés dans des cuvettes ou lacs naturels situés au pied des collines.
{'"
• 1
En rive gauche, malgré le manque de cartes nous avons pu définir grossièrement les
\, 1 principaux bassins versants à retenir (Planche VI-3). Ce sont notamment les bassins des lacs
Tobadji, Dokon, Toho, Oze, Dari et le bassin versant de Dré. Tous ces lacs se drainent vers
1 le Salédo ou la Sazué par des exutoires naturels plus ou moins bien marqués.
1
u En rive droite, seuls les bassins versants existant au Sud de Tokpli intéressent les
aménagements. Nous avons pu définir les bassins versants de la rivière Kovi et du lac Elia.
il
, 1
Au Sud du lac Elia, les collines forment un plateau dont la plus grande partie se draine non vers
!.. .J la plaine alluviale mais vers l'Ouest (bassin des rivières Elya et Boko).
En l'absence de mesures de débits sur les émissaires drainant ces bassins versants,
, nous devons avoir recours,pour la détermination des débits de crue pouvant se produire, à des
formules empiriques faisant intervenir les caractéristiques topographiques des différents bas-
sins, les hauteurs de- pluie pouvant se produire, le coefficient de ruissellement qui dépend no-
tamment de la végétation couvrant les bassins et de la plus ou moins grande perméabilité des
·sols. Ce dernier coefficient est très important. Nous disposons pour le déterminer de quelques
renseignements non publiés officiellement et qu'il ne faut pas extrapoler sans précautions:
- sur deux petits émissaires drainant le bassin du lac Elia, bassin très imperméable
avec végétation herbacée et arbustive assez dense, les résultats des campagnes de mesures
donnent comme valeur du coefficien t de ruissellemen t le chiffre anormalement élevé de S5 %•.
1
l J
- sur le Bokoà Kponou au Togo (bassin de 147 km 2 ) à l'Ouest du Mono, l'écoulement
est· très faible, les jaugeages faits ces dernières années ont enregistré des débits de quelques
mètres cubes par seconde (l,5 m 3/s en Juin 1962 pour une hauteur d'eau à l'échelle de 0,50 m;
'. J
le maximum enregistré étant 0,81 m en 1963) correspondant à un débit spécifique de l'ordre de
O,OlàO,03m3/s/km~.. '
- les résultats des campagnes de mesures faites en 1964 et les enquêtes sur la crue de
,, . 1, 1963 dans la plaine ne donnent des renseignements que sur Jes crues du Mono, et il est très dif-
il. ficile de faire la part provenant des bassins versants de collines.
,L.~1
LJ
- pour les bassins versants couverts de végétation' à terrain.. perméable un coefficient
1 1
, 1
de ruissellement de 15 %. .
1 1
- pour les bassins versants couverts de végétation comportant une part en terrain imper-
méable un coefficient de 40 % (cas du bassin du lac Toho et du Lac Elia).
VI-8
,
1
, 1
Les débits de crue peuven t être calculés par différen tes formules. La formule de
Passini permet d'abord ?e déterminer le temps de concentration
dan s laquelle:
Tc = temps de concentration
a = coefficient pris égal à 0,108 mais qui demande à être vérifié à l'occasion de la \ '
campagne de mesure
A = superficie en km 2
L et i = longueur et pente moyenne du bassin versant \. j.
H
Q = 0,278 K A
Tc
1
débitsenm 3 /s ~, J
Q
H = hauteur de pluie en mm tombée pendant une durée égale au temps de concentration 'Tc
et tirée de la Planche VI-2
= coefficient de ruis::;el1ement , \'
K , -
Les résultats obtenus sont donnés dan s le tableau Ci-dessous. Ils correspondant à un
débit spécifique de 11 ordre de 0,2 m 31 si km 2, valeur très nettem en t supérieure à celle ré sultan t
des observations. Nous pensons rester dans la sécurité avec ces estimations qui paraü:sent ex-
cessives car la mise en valeur de certains périmètres, avec création de fossés et nettoyage de
rivière conduira certainement à une augmentation des débits écoulés par rapport à l'état actuel: : "'
_.._...
DEBITS DE CRUE
Affluents du Salédo
Lac TobadJI 128 0.002 135 23,0 155 26,0 1 1
j
1
l •
Il est à noter que ces débits représentent les quantités d'eau qui arrivent aux lacs.
Les débits sortants subissent un écrêtement considérable qui demandera à être précisé par des
études ultérieures. "
1
l:
1
, 1
VI-9
1 1
1
2-1-3 Module d'assainissement sur le périmètre
Les réseaux de fossé à créer dan·s les zones cultivées doivent pouvoir répondre aux
exigences imposées par les cultures. Ils auront pour rôle:
- d'évacuer léS eaux de pluie tombées SUI le périmètre dans un délai admissible par
les plantes,
Dans les zones perméables avec culture de maïs, coton, arachide et cultures vivne-
res, il est possible d'admettre qu'une partie de la pluie de l'ordre de 20 mm par jou"r s'infiltrera
et ne sera pas à évacuer immédiatement et que les plantes supporteront un excès d'eau superfi-
ciel sans' dommages pendant une durée de l'ordre de trois jours. .
Dans les zones imperméables à vocation rizicole, aucune infiltration 'ne peut être prise
en compte. Les conditions de drainage dépendent du développement du riz à l'époque des grosses
1 pluies donc en fai t du calendrier cultural. Les hauteurs de pluie enregistrées sont trop fCibles
. 1. pour que le risque de submersion du riz à pleine maturité soit à craindre. Par contre pour le jeu-
\
ne riz après repiquage les conditions sont plus sévères. Si l'on admet que les jeunes plants ont
environ une hauteur voisine de 20 cm et que la hauteur d'eau moyenne maintenue dans les rizières
est de l'ordre de 10 cm, la capaci té de débit des fossés doit être telle que la surélévation du plan
d'eau dans les rizières du fait du stockage de l'eau non évacuée reste inférieure à 10 cm (100 mm).
l ,
A partir des données sur les hauteurs de pluie nous pouvons calculer les débits à éva-
cuer par hectare '(ou module d'assainissement) pour respecter les différentes conditions. Les
résultats sont donnés dans le tableau ci-après:
;
Zones
perméables 3 184 60 124 4,6 50
1 i Zones
1 ! Imperméables 7 247 0 247 4,1 90
, .J
1, Zones
perméables 3 214 60 154 5,9 75
Zones
1
1 ! Imperméables 6 277 0 277 5,4 90
1 1
, :
U Pour respecter les conditions d'assainissement imposées par les cultures, les modu-
les à adopter pourraien t être variables de 4,1 1/ s/ha à 5,9 1/ s/ha. En général dans les aména-
gements agricoles on admet de se protéger contre des pluies de période de retour de 5 ans pour
ne pas obtenir des ouvrages trop importants. Le principe de calcul adopté est valable pour des
bassins horizontaux reliés directement à un fossé. En fait, pour tenir compte de l'écoulement
,i
1 1
naturel de parcelle à parcelle et éviter une accumulation excessive dans les points bas au voisi-
1 ; nage des fossés, il paraît souhaitable de réduire la capacité des fossés drainant léS zones
i-l
l '
1 :
,... 1
VI-IO
1-
1
i,-'!
.- 1
l '
hautes et de l'augmenter au contraire dans les zones basses. Or, les zones hautes correspon- ,
"
dent généralement aux terres perméables (bourrelets de berge) et les zones basses aux terres im-
perméables .. C'est ce que nous recherchons en proposant d'adopter un module de 4,5 Vs/ha.
Les possibilités de drainage et les durées de submersion qui en résultent sont notées dans le
tableau suivant:
_. 1
,. i
'.0'
- ,,~ . ,,~-
,
1
Hau teur Hauteur H au teur ~~
1 1 Durée .
de la de pluie de pluie Module de drainage
Surélévatlon
,1 1 dl évacuation pluie in III trée à évacuer
max! - mini
11 j (Jou r) (mm) (mm) (mm) lis/ha (mm)
!
11
1
1 1
1 RESULTATS OBTENUS AV EC UN MODULE D'EVACUATION DE 4,5 lis/ha
1
1
1 Zones
1 perméabl,,:s
! Zones
im permé ables
\
1
3,2
6,1
,?ol
237
64
a
126
237
4,5
4,5
60'"
80*
~_.r
1
1
1
1
1 1 1 l, i
i
1 PLUI E DE PERIODE DE RETOU R : la ans ;~~l
0 !
1 ,
; ,1
1
1 Zones
1 perméables 4,1 249 82 158 4,5 75'"
1 Zones
i imp ermé ables '7,3 282 a 282 4,5 100)f.
1 1
)f. Ces hauteurs peuvent être lues graphiquement sur la Planche VI-4.
La protection de la plaine alluvial~ contre les crues du Mono est assurée par la réali-
sation simultanée d'ùn barrage réservoir écrêteur de crue à Nangbéto dans le bassin amont et
d'un endiguement. du fleuve sur ses deux rives à la traversée de la.plaine. --,
: 1
Les caractéristiques techniques de cet endiguement ont'été définies après étude de
différentes solutions à l'aide d'un modèle mathématique et à la suite de comparaisons économi-
ques faisant intervenir le coût du barrage et des digues. Les éléments relatifs à ces différents
points ont été exposés dans les chapitres précédents.
Nous rappelons que nous avons prévu de protéger la plaine contre les débits (de
200 m 3/ s) lâchés à l'aval du barrage et que l'endiguement nécessaire dans la partie aval du
l,lono aura une hauteur variable de 1,00 m à 4,00 m dans certains passages, la hauteur moyenne
étant de l'ordre de deux mètres. '
Le schéma des aménagements proposés pou r la protection de la plaine contre les crues
comprend:
,.J
1 1
VI-Il
! ;
! i
!
, ,
- la création le long du Mono de deux digues parallèles au fleuve. En rive gauche côté
lJ Dahomey la digue commence à Agbako début dela plaine alluviale. En rive droite, côté Togo,
l'endiguement ne commence qu'au Nord d'Agomé Glozou car les terres comprises entre Agbako
i 1
1 • et Agomé Glozou ne présentent pas d'intérêt agricole. A l'avalliendiguement s'arrête à hauteur
: 1
'--, de Kpondavé, car au stade actuel la mise en valeur des zones basses sÏtué8s à une altHude in-
férieure à 3 ou 4 m n'est pas envisagée.
-la création au Nord d'Agomé Glozou d'une digue transversale joignant la berge rive
droite du Mono au contrefort des colli!"!es en direction du lac Elia. La réalisation de cette digue,
associée à la dérivation de la rivière Aloé (tronçon amont) vers le Hono, permettra le retour vers
le Mono des débits ayant débordé en amont.
- l'endIguement du tronçon aval de la rivière Aloé qui se jette dans le Mono à l'amont
Il
J
d'Agbétiko. Cet endiguement comporte la surélévation du chemin joignant Afanyan-Gan à
Agbétiko et la création d'une digue en rive gauche de l'Aloé entre le Mono et le village d'Aloué-
nou.
1 -: Cette solution a été retenue au stade actuel, elle devra être comparée ultérieurement
1
~~I
1
du point de vue économique à une solution prévoyant la dérivation de la rivière Aloé vers le Sud
en direction de la rivière Tohé et du Gbaga. Nous ne disposons pas actuellement d'éléments
topographiqu8s suffisamment précis pour garantir cette comparaison.
L'évacuation des eaux de ruissellement provenant des collines ne pose pas de problè-
( -',
1
me particulier. En rive gauche, le Salédo et la Sazué dont les tracés suivent approximativement
,
'-)
1
'
le pied des collines ont des sections nettement suffisantes pour évacuer les débits estimés ci-
dessus, du fait de l'écrêtement dans les lacs et de la non-concordance des pointes de crues. Il
faut cependant prévoir le curage de certaines sections envahies par la végétation, l'approfondis-
:
L.:
1
sement de quelques p"arties ensablées, l'augmentation des sections de certains passages sous
routes, notamment au franchissement de la route de Lokossa à Aplahoué. Il faut prévoir égale-
( -', ment la création d'exutoires pour certains lacs, notamment le lac Dokon qui actuellement n'en
1 1 possède pas.
LJ
Il faut éviter toutefois une vidange trop efficace de ces lacs pour ne pa~ perturber la
i 1
i pratique de la pêche.
En rive droite, la rivière Kovi et le lac Elia par 11 intermédiaire de la rivière Aloé, se
f ! jettent au Mono. Plus au Sud, la rivière Tohé et le Gbaga coulant au pied des collines évacue-
J ront les débits de ruissellement.
r 1
Le recalibrage et la rectification de certaines parties de lits seront cependant néces-
•
1
1
:
"saires pour assurer l'évàcuation des débits pris en compte .
L-.J
Comme mentionné précédemment, les rivières Sazué et Gbaga seront endiguées sur une
de leur rive dans leur tronçon aval. Il subsistera donc en rive gauche de la Sazué à l'aval
d'Agnito en rive droHe du Gbaga à l'aval du village Tota-Kopé des zones inondables ce qui per-
met de limHer les hauteurs à donner aux digues.
\
--!
~,
\ '
! 1
j i
'-'
VI-12
eaux dans la Sazué. En saison sèche, l'évacuation des eaux de drainage pourra li
se faire par gravité (à travers des clapets anti-retour). Les superficies drainées
par pompage correspondent environ à : r
, 1
Le périmètre Badosera assaini dans sa partie Nord par la rivière Kovi, convenablement
recalibrée et par deux drains secondaires. Les drains tertiaires complèteront le réseau. Dans sa
partie Sud le drainage se fera par les drains tertiaires et émissaires existants recalibrés ou curés
vers le -lac Elia et la rivière Aloé.
Le périmètre Agomé Glozou isolé entre les digues du Mono et de l'Aloé devra être assai-
ni par pompage (superficie 2.600 ha environ). Un drain principal est prévu dans la dépression cen-
trale. Le pompage ne sera'nécessaire qu'en période de hautes eaux dans le Mono.
,..
'Ve pérlm.ètre « Alluvions Togo & dans sa partie Nord sera assaini gravitafrement par la
rivière Tohé recalibrée et rectifiée suivant un tracé direct vers le Gbaga à l'Ouest de S9kpové.
Des drains secoildqfr'es et tertiaires complèteront le ~ése:au d'assainissement.
La parÙe basse 'isolée par les digues à l'~val de 8atonou, sera aSSaInie par pompage.
Llossature-du réseau comprend le tronçon de la rivière Gbaga au Sud d'Akpan (tronçon isolé du
fait de la~iectification'directe du lit principal), et deux drains secondaires (02 et D3) tracés dans
les dépressions. ëette ossature sera complétée par le réseau tertiaire. La station d'exhaure
refoulera. dans le Ç;baga (tronçon aval), au "!ord Ouest de Sakpové; elle ne fonctionnera que pen-
dant la saison des pluies . .
.- ,
1
1 !
,
, J
LES DEFLUENTS DU MONO
THE DISTRIBUTARIES OF THE MONO
Le SALEDO à DOKOTA
9-6-1964
9-6-/964
La SAZUÉ a AGNITO
4 - 6 - 1964
4 -6-/964
Le GBAGA à AKLAKOU
Il - 6 - 1964
/1 -6 -/964
VI-13
1 1
1 i
'--'
1
1 i
I_~
1
2-3. CARACTERISTIQUES TECHNIQUES ET HYDRAULIQUES DES OUVRAGES
! 1
2-3-1. Pro/ils- en travers type (Planche VI-8)
:J
Les drains seront -creusés suivan t une section trapézoïdale avec fruit de talus égal à
1/1 (un de base pour un de hauteur). On trouvera dans le volume des plans une planche de pro-
fil-type applicable à l'ensemble des cas pouvant se p~ésenter. Une partie des déblais servira
à la confection des pistes et des remblais des 'canaux d'irrigation. Le reste pourra être régalé
ou mis 'en dépôt.
o Les débits que doiven t tran sporter les différents drains ou émissaires naturels dans la
plaine sont calculés en fonction de la superficie desservie en appliquan t le module d'assainisse-
ment de 4,5 1/ s/ha défini précédemment.
dans laquelle:
( l
U Q = débit en m 3/ S
= pente.
S = section mouillée
i i R = rayon hydraulique
U K = coefficient de rugosité pris égal à 30 ce qui correspond à ces canaux enherbés.
Les fossés seront calibrés de façon à transporter les débits à section pleine, tout en
donnant ?UX drains une profondeur suffisante (de l'ordre de 1,20 m minimum) pour assurer le drai-
nage des terres en saison sèche.
- les ouvrages de raccordement (débouché- de ,drains dans les rivières ou dans les drains
d'ordre supérieur)
- les ouvrages de franchissement de route, chemin, canaux d;irrigation, de digues.
- les stations de pompage.
l ,
L~
Les raccordements entre drains de différents ordres ou drains avec rivières se feront
soit de niveau solt par l'intermédiaire de chute avec protection des berges par du béton ou du
perré maçonné. Une protection plus simple pourra être pré vue avec fascinage fixé par des .pieux-
bois. Ces raccordements peuvent être groupés avec des ouvrages de franchissement de ,piste.
u'
Le passage des routes et pistes sur les drains ou rivières existantes est prévu
VI-14
Î,
- par radier submersible dans les zones hautes où le débit sera faible ou non perma-
nent
.- par pont-dalle ou pont à poutre à travées multiples fondées sur pieux dans les zones
basses (cas de drain et rivière très large)
.;. pcn dalots à un ou plusieurs pertuis (cas des drains d'ordre tertiaire).
il
Franchissément de canaux d'irrigation (Planche VI-9) 1 !
J_ J
Franchisse'ment de digue
Les débouchés de drains se jetant dans les évacuateurs principaux dans lesquels les
niveaux peuvent atteindre une cote élevée sans pour cela déborder du fait de la présence des ~
1
'bourrelets de berge, seront équipés de clapet anti-retour. 1
1 1
. !
Ces ouvrages pourront comporter une ou plusieurs passes en fonction du débit à éva-
cuer.
stations de pompage (Planche VI-11)
Les stations de pompage ont pour rôle d'évacuer les eaux de drainage des zones iso-
lées derrière les digues pendant les périodes de hautes eaux dans le Mono, la Sazué ou le Gbaga.
Ces stations seront implantées dans la zone basse sur les bourrelets de berge. Les :- 1
fondations poseront certainement des problèmes qui ne pourront être connus qu'à la suite d'exé- .
:
1
1
cution de sondages de reconnaissance. Au stade actuel nous ne pouvons que présenter des sché-
mas de principes avec fondation ordinaire et des superstructures allégées.
Ces stations seront équipées de pompes hélices entraînées par des moteurs et compor-
teront plusieurs groupes identiques pour favoriser le fonctionnement des appareils sur leurs
meilleures plages de rendement. il
: 1
Les puissances des stations, calculées avec un rendement global de 0,65 et des nau-
teurs de refoulement de l'ordre de l,50 à 2 m (2,50 m pour la station d'Agomé Glozou qui refoule
dans le Mono) figuren t dans le tableau ci-dessous: .-,
, .
l '
, 1
,, --'
l VI-15
Outre les variantes de détail sur les tracés qui ne pourront être étudiés que lors des
études d 'avant-proi et, la principale variante d'ensemble que nous avons examinée porte sur la
suppression de l'assainissement par pompage dans les pér.imètres Sud Athiémé et Alluvions Togo.
La superficie totale, mise en valeur serait réduite de 5900 ha géographiques environ (3300 ha
sur Sud Athiémé, 2600 ha sur Alluvions Togo).
r i
u . La suppression dé Passainissement par pompage dans le périmètre d'Agomé Glozou
semble ne pas pouvoir être évitée. .,
u
{ ~ - ,
cédemment décrits.
Il
l ,
1..-1 3 - IRRIGATION
• 1
La supeifide géographique totale retenue est de 59 150 ha dont 42 590 ha sont irri-
gables.
Besoins en eau
Pour les divers périmètres irrigués Nord-A thiémé, Sud-A thiémé, Bado, Alluvions Togo
Etant donné ce programme, nous donnons en annexe dans cinq tableaux, pour chaque
périmètre, les besoins en eau maximaux et les besoins en eau moyens de la cultu're, en appli-
quant un coefficient d'efficience E tenant compte des pertes dans les canaux d'amenée depuis
le barrage de prise ou la statio~ de pompage, et les pertes à la parcelle.
Pour les alluvions Togo et Agomé Glozou, nous avons adopté comme pour le Nord-
Athiémé le coefficient 0,5.
. VI-16
: i
Pour le Bado, nous avons adopté un coefficient de 0,6 qui tient compte de la nature
très imperméable des terres réduisant les pertes par percolation .
1 .
. Ces tableaux donnent les débits de pointe qu'on peut être amené à fournir et qui ont
été retenus pour le calcul de la section à donner aux canaux cl' irrigation ainsi que pour le cal-
cul de la puissance à donner aux stations de pompage dans les périmètres alim,entés par de tel-
les stations (Bado, Alluvions Togo et Agomé-Glozou). Il
i
1 1
1 .
Les besoins en eau moyens de la culturè ont été retenus pour la mise en culture des
divers périmètres.
i l'
l
. !
Nous groupons ces divers débits dans le tableau de la page VI-17. 1 _ ~
Mode d'irrigation JI
i
t. _J
1
Le mode d'irrigation sera différent suivant les cultures pratiquées et devra être adapté
aux différents cas qui peuvent se présenter:
Mode de distribution
t :
. Le système par ( tour d'eau) consiste à attribuer un certain débit appelé ( main d'eau) ~ J
de façon continue à chaque unité élémentaire appelée quartier, puis à Pintérieur de ce quartier
à desservir les parcelles à tour de rôle.
iJ
Connaissant les besoins nécessaires à chaque quartier, il est possible ainsi de déter-
miner les débits nécessaires à envoyer dans les canaux de différents ordres jusqu'en tête du ré-
seau et d'établir un programme de distribution.
Le calibrage des ouvrages étant calculé pour les besoins maximums, des révisions de
programme doi vent être faites au moment des changements de débits à distribuer (variation des
besoins en eau, fonction de la période végétative de la plante). Il es t ·alors nécessaire, soit de
combiner en tre eux certains quartiers, soit plus simplemen t de faire varier la main d'eau si l'ap-
pareillage le permet. li
1 !
"J
La dimension des quartiers est fonction de la valeur de la main d'eau que l'on choisit
et du débit fictif continu correspondant aux besoins des cultures.
Au stade actuel des études, nous proposons de retenir pour les cultures diverses vi-
vrières ou industrielles une main d'eau de 30 1/ s avec des quartiers de l'ordre de 60 ha géogra- 1 1
1 .
phiques, pour les rizières une main d'eau de 601/ s avec des quartiers d'une superficie de l'ordre
de 60 ha géographiques également.
Nous prévoyons également que l'irrigation se pratiquera d'une façon continue 24 heures
sur 24. .,1
c----, c.__
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c:- 1---~
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l_.~._. [:=--= c:=~
[----., ,---
l __
,
.- -.)
J F M A .' M J J A S 0 N D
..
Nord-A thiémé E = 0,5 5,35 5,88 7,23 5,96 3,01 - 6,82 9,26 7,33 0,14 7,51 9,48
Sud-A thiémé E = 0,45 5,98 6,10 '7,06 8,96 4,06 - 8,05 8,21 10,01 0,67 9,83 13,50
Alluvions Togo E = 0,5 l,57 1,72 3,00 3,55 . l,52 - 3,58 3,43 3,84 0,25 3,78 5,19
Bado E = 0,6 . 3,07 3,38 2,72 . 4,07 1,71 - 3,72 2,30 4,18 0,46· 4,09 6,06
Agomé-Glozou E = 0,5 0,89 0,97 0,83 0,97 0,31 - 0,92 l,Dl l,Il 0,08 1,12 1,70
Total m 3 /s 16,86 18,05 20,84 23,51 10,61 - 23,09 24,21 26,47 l,nO 26,33 35,93
<,
......
......
-...J
Nord-Athiémé E = 0,5 4,69 4,56 1,69 1,75 . - - .0,41 5,05 1,62 - 3,27 7,33
Sud-A thiémé E = 0,45 5,23 5,19 2,12 4,75 - - 1,46 4,61 4,63 - 5,31 Il,22
Alluvions Togo E = 0,5 1,39 . 1,38 0,76 1,84 - - D,58 1,86 1,70 - 1,98 4,45
Bado E = 0,6 2,61. 2,65 1,15 2,97 - - 1,02 1,42 3,00 - 2,50 4,59
Agomé-Glozou E = 0,5 . 0,80 0,77 0,24 . 0,44 - - 0,12 D,56 0,50 - D,56 1,37
Total m 3 /s 14,72 14,55 5,96 11,75 - - S,59 13,50 Il,45 - 13,62 28,96 .
VI-Iii
1 1
Fonctio'l'lnement hydraulique des réseaux
Les débits seront envoyés en tête des réseaux et répartis entre les canaux de diffé- 1 i
rents ordres suivant le programme établi à l'avance par les agences du service de gestion. Ce
sont les « gardes d'eau» qui effectueront sur chaque ouvrage de prise d'eau le réglage néces- : 1
1
saire pour délivrer le débit correspondant au programme.
Les ouvrages de réglage de niveau ont pour rôle de maintenir dans les canaux un plan
d'eau variable entre deux limites connues au droit des ouvrages de prise de façon à assurer la
constance des débits délivrés dans des limites acceptables de l'ordre de ± 10 % .
i. j
Les niveaux dans les canaux évolueron t entre deux lignes d'eau caractéristiques
. une ligne d'eau maximale correspondèmt au débit nominal parallèle au .rcidier Il 1
du canal, 1
.1
. une ligne d'eau quasi horiz~ntale correspondant à un débit très faible et réglée
à la cote prévue par l'ouvrage de réglage de niveau.
. . . . '
La différence en cote entre ces deux lignes d'eau correspond au marnage maximal qui
peut se produire au droit de chaque prise. Il suffit de se fixer les variations maximale.s admis-
sibles dans la délivrance des débits pour fixer le marnage admissible et Pécartement des ouvra-
ges régulateurs.
Les ouvrages de prise en tête des canaux de différents ordres seront des seuils déver-
sants masqués équipés de vannettes partageant le seuil en passes normalisées permettant de
connaître le débit délivré. Le comptage des volumes délivrés pourra se faire en fonction du
temps.
r 1
provenant de la fermeture imprévue ou accidentelle d'une ou plusieurs prises devra donc être. 1
évacué vers le réseau de drainage par des ouvrages de décharge prévus à cet usage.
_J
Les canaux tèrtiaires porteront un nombre entier de main d'eau correspondant au nombre
de quartiers desservis.
La section des canaux sera trapézoïdale avec fruit des berges à 3/2 (3 de base pour 2 1
de hauteur). Les cavaliers de berges devront être soigneusement compactés. Des pistes de cir- l !
culation seront prévues le long de tous les canaux.
VI-19
l ,
Le calcul des sections des canaux a été fait en appliquant la formule de Manning
Strickler :
,
~J
'
2/ 3 1/ 2
Q =k SR i
en adoptant pour k , coefficient de rugosité, une valeur égale à 30, correspondant au cas de
canaux en terre enherbés. Les vitesses d'écoulement dans les canaux seront inférieures à
0,70. ml s pour éviter l'érosion des berges.
i
1
1 : 3-2. AMENAGEMENTS PROPOSES - SCHEMA DES RESEAUX
,,
3-2-] Ouvrages de prise dans le Mono
Les eaux du Mono régularisées par la retenue de Nangbéto seront utilisées pour l'irri-
r 1 gation de la ba'sse vallée du Mono, divisée en différents périmètres: périmètres Nord-A thiémé,
.
1 1
,~
Sud-Athiémé, en rive gauche; périmètres Bado, Agomé Glozou, Alluvions Togo, en rive droite .
- Rive gauche
Les terres à irriguer sont entièrement situées dans la plaine entre les cotes 5 et 25
environ. Il est donc possible d' iïriguer gravitairemen t les deux périmètres Nord et Sud A thiémé
à partir d'un barrage situé à Agbako qui permettra, sans difficultés spéciales, de retenir les
eau'x du Mono à la cote suffisan te. Ce si te a de plus l'avantage d'être situé à l'origine de la
plaine supprimant ainsi tout canal tête morte.
Cependant, dans ce cas, les eaux des tinées au périmètre Sud-A thiémé seront transpor-
\ 1 tées par un canal de 30 km avant leur utilisation et on pourrai t penser à alimenter le périmètre
i Sud-Athiémé par une station de pompage située à Athiémé.
Nous avons 'comparé du point de vue économique ces deux solutions: (dans la seconde
solution, nous avons supposé que le périmètre Nord-Athiémé était également alimenté par pompa-
ge).
Première solution
Nous retenons donc la solution avec barrage. Les eaux seront dérivées vers le canal
principal Pl par un ouvrage de prise équipé de modules à masque et de vannes, qui permettra
de contrôler le débit même pour les niveaux normaux les plus hauts prévus dans la retenue. Le
barrage est déerit au paragraphe 3-3.
i
- Rive droite
Le périmètre de Bado, compris entre les cotes 20 et 40 environ ne pourra pas être irri- .
gué gravitairement à partir du barrage d'Agbako. Pour pouvoir l'envisager, il aurait fallu recher-
cher un site de prise sur le ivlono aux environs de la cote 45 et remonter sensiblement jusqu'aux
chutes d'Adjarala. Le canal d'alimentation, d'une longueur voisine de 50 km aurait été à cons~
truire à flanc de colline dans des conditions difficiles avec de nombreux ouvrages. Cette possi-
bilité, écartée du point de vue économique, il ne reste que la solution alimentation par pompage
et on peut hésiter entre deux possibilités .
La deuxième solution a été retenue. La première station de pompage située sur la face
Nord de l'éperon de T~~pli sera alimentée par un chenal creusé dans le lit maj eur du Mono. Elle
refoulera directement dans le canal d'irrigation. Le fonctionnement des pompes pourra être com-
1
mandé automatiquement par un système de détection des niveaux des plans d'eau dans le canal: .'
mise en route pour un niveau bas, arrêt pour un niveau haut. La différence en cote entre ces deux
niveaux permet l'accumulation dans le canal d'un certain volume d'eau qui peut alimenter le ré-
seau entre deux enclanchements successifs des pompes. Le système de détection de niveau
pourra provoquer la mise en route (ou l'arrêt) successive de une ou plusieurs pompes, en fonction
du débit à fournir, et les pompes fonctionneront toujours sur leur meilleure plage de rendement.
1
',.
Le périmètre Alluvions Togo sera égqlemen t alimenté par une station de pompage située
au Nord d'Agbétiko. Cette solution a été retenue après comparaison aved une autre solution con-
sistant à utiliser le barrage d'Agbako et les canaux d'alimentation du périmètre Sud-:Athiémé jus-
qu'à la hauteur d'Agbétiko. Cette solution pourtant intéressante est condamnée par le coût de \ J
l'ouvrage de traversée du Ivlono, d'une longueur de plus de l km. En effet, sur plusieurs kilomè-
tres, en amont et en aval d'Agbétiko, les digues du 1I,1ono du fait des méandres du fleuve seront \
l
'
'
espacées d'au moins l km. La .comparaison des coûts des deux solutions est la suivante:
-
1
;, 1
VI-21
1 1
Prem'ière solution
.
i, Sta.tion de pompage 850 CV 188 000 000 F CFA
, Deuxième solution
Le coût d'installation de la deuxième solution est donc supérieur de 385 000 000 F.
( 1
1
'Il est vrai que la durée de vie des groupes moto-pompes, qui constituent grosso-modo, la moitié
r
du coût total de la station de pompage, n'est que de 25' ans.
1 1
. L'écart de 385 000 000 F CFA entre les deux solutions doit donc ,être diminué de la
1 valeur actuelle des 94 000 000 F de moto-pompes à renouveler dans 25 ans, soit 45 000 000 au
taux d'actualisation de 3 %. Il restê'un écart de 340 000 000 encore bien supérieur, comme il
"" est montré ci-dessous, à la valeur actuelle des dépenses d'exploitation de la, station de porn-
0'·"
page
,'" - Energie nécessaire : 1 420 000 kWh/ an
" .:. La station ne sera mue électriquement que si le coûtdu kWh électrique, amené
':
1
sur place, est ir-lférieur à celui du kWh thermique. La limite supérieure est
1 1 donc donnée par ce dernier, dont le 'mode de production le plus avantageux est
le moteur"diesel.
1 , - Consommation de gas-oil : 0,34 x l 420 000 = 485 000 litres
1 1
l J ~ Prix du litre de gas-oil, détaxé et livré en grandes quantités: environ 13 F CFA
- Majoration pour autres matières sonsommables, entretien et main-d'œuvre:
25 à 30 %.
D'où ,- dépense annuelle (maximum) : 1,3 x 13 X 485 000 = 8200 000 F CFA
- dépense actualisée au taux de 3 % 8 200 000/0,03 =
274 000 000 F CFA.
il
i ! Il suffit que le taux d'actualisation soit égal ,ou supérieur à 3' % poUr que la solution
par pompage soi t plus avantageuse .. Compte tenu des conclusions du Chapitre VIII ce taux est
! r admissible. Nous âvons donc écarté la solution gravitaire.
• j
Nous avons écarté également la solu tion consistant à grouper l'alimen tation des péri-
mètres Agomé Glozou èt Alluvions Togo, car outre la longueur du canal d'alimentation, deux
. ouvrages importants auraient été à construire; le prem'Ïer à la traversée d'une zone basse à
l'aval d'Avegbo, le second à la traversée de la rivière Aloé.
Dans la solution retenue, la station de pompage sera située sur la digue rive droite du .
Mono, un kilomètre à l'Est d'Agbétiko, près de la route d'Afanyangan. Elle fonctionnera suivant
le même principe que celui exposé pour la station de Tokpli.
Le périmètre Agomé Glozou sera alimenté par une station de pompage située au Nord
d'Agomé Glozou .
..
3-2-2 Réseaux d' irrigation
- Périmètre Nord-~thiémé
- un canal principal Pl au tracé le plus direct possible le long du Mono sur les 13
p'reIDiers kilomètres puis sur la. rive droite du Dévédou jusqu'à la route d'A thiémé. Ce canal
transportera les eaux destinées au périmètre Sud-A thiémé et permettra d'irriguer par des 'canaux
dérivés les terres comprises entre le pied des collines, le Mono et le drain Dl 1
\ Î
- un canal de faible poin ture tracé au pied de s collines à l'E st du Salédo en tre le , 1
Barrage d'Agbako et Devé. Ce canal devra vraisemblablement être alimenté par une petite sta- l ,1
tion de reprise dans le canal Pl . Malgré cet inconvénient et la difficulté du tracé, ce canal
présente un intérêt certain du fait qu'il permet d'apporter de l'eau à proximité des villages, 1 1
établis sur les collines, notamment Agohoné Balimé, Adidevo et Devé. Actuellement, les habi- ! !
tants doivent faire en· saison sèche plusieurs kilomètres pour trouver dans les zones basses
une eau de mauvais qualité. ~I
l ,
1
l '
- des canaux tertiaires de distribution adaptés à la topographie.
- Périmètre Sud-Athiémé
Les eaux amenées en tête du périmètre par le canal Pl seront distribuées par deux (i
canaux secondaires et les canaux tertiaires: 1 i
- Périmètre Bado
Le réseau comprendra
-le canal principal P2 qui, après avoir traversé la dépression de la Tohé, suivra le
pied des collines,
,-----,
" 1
- deux canaux secondaires Si le long du chemin d'Ativé, S2 le long du chemin
d 1 Akpari Kopé,
VI-23
fi
1 1
! '
L'ensemble des terres à irriguer sera décomposé suivant des critères topographiques
en secteurs tertiaires regroupant un certain nombre de quartiers.
Les dimensions des secteurs tertiaires seront définies par l'écartement entre les ca-
naux et les drains principaux ou secondaires, d'une part, eLpar la longueur :les canaux quater-
:- 1
naires, d'autre part.
i
1 1
o
Nous avons tenu compte dans les estimations, en plus du coût de réalisation des ré-
seaux d,'un poste 4 aménagements à la parcelle ~ comprenant la préparation des sols en vue de
l'irrigation (défrichement planage, rigoles d'arrosage ... ).
( ;
1
, 1
'-- '
3.:3,. BARRAGE D'AGBAKO (Planches VI-19 à VI-21)
3-3-1. Situation
3-3-2. Topographie
u La partie essentielle du site a été levée au niveau et ~u théodolite par l'équipe Togo-
laise de M. Creppy. Ses cotes sont rattache es à la borne SHDL (cote 29,21). Le lever s'étend
jusqu'à la cote 3S en rive gauche (c'est-à-dire à l'Est), mais n'a pas été prolongé assez loin
vers l'Ouest pour atteindre la même cote en rive droite.
[J
;1
1 1
VI-24
3-3-3. Hydrologie
1 1
i J
3-3-4. Passage des crues au barra8.e
les résultats d'essais sur modèle réduit de barrages analogues, doit se situer entre 30,10 et
30,20. C'est pourquoi nous avons placé la chaussée du pont-route et les routes d'accès trans-
versales à la cote 31,00 et la crête de la digue longitudinale, parallèle au canal d'irrigcition, à
la cote 30,00.
S'il survenait à,Nangbéto la crue maximale de 4 500 m 3 /s, ces routes, comme tout
l'endiguement du Mono, seraient submergées. En effet, nous estimons qu'à la sortie du barrage-
réservoir, il subsisterait une pointe de l'ordre de 3 400 m3 /s et à Agbako de 2800 m 3 /s. Les
niveaux, au barrage d'Agbako, atteindraient près de 34 à l'aval et 35 à l'amont. Il ne paraît pas fi
raisonnable de relever jusqu'ô'la cote 35 l'ensemble du pont-route et des routes d'accès, ces c}
dernières ayant un développement de 2 500 m environ. Cependant, il a été prévu une protection
en enrochements de la digue de rive gauche de façon à préserver, autant que possible, l'accès
à l'ouvrage du côté Dahomey dès que la décrue le permettrait. D'autre part, les treuils des
vannes, ~itués sur une passerelle à la cote 36, resteraie'nt hors d'eau.
JI
! 1
: 1
,1 j
3-3-5. EquipJement
Le barrage est équipé de six vannes levantes,de 10 m de largeur pour le passage des
crues.
1
\ ,
'La cote de leur seuil a été fixée à 21,50 pour la première, côté Dahomey, de façon
~ )
qu'elle puisse effectuer le dégravement de la beise de la grille de prise d'eau et à 23,50 pour les 1
cinq au tres. 1 )
Les vannes sont du type ~ wagon .), manœuvrées normalement à l'aide de treuils élec-
triques et, en cas de manque de courant, par des commandes à main de secours. L'alimentation
électrique sera assurée par un groupe générateur Diesel ou à essence installé dans un bâtiment·
qui comprendra aussi le logement du barragiste. Ce bâtiment, non représenté sur les plans, sera Il
situé sur la rive gauche, au-dessus de la cote 35. , : 1
Les tabliers des vannes sont munis à leur partie supérieure d'une tôle profilée permet-
il
tant le déversement tout en protégeant la charpente.
En effet, il est prévu que, pendant toute la saison sèche, les vannes pourront rester
fermées, le débit non dérivé àla prise d'eau passant par dessus.
\ --'
Normalement, et compte tenu de l'amortissement des frrégularités du débit rejeté par
l'usine de Nangbéto, le débit arrivant à Agbako en saison sèche variera approximativement de
45 à 75 m 3 /s, dont 0 à 23 m3 /s seront dérivés pour les irrigations du Dahomey. Les 22 à . 1 1
:1
, 1
J
VI-2S
[ .,
1 :
1 1
7S m /s r~stants seront déversés sous une hauteur de lame variante de 3S à 80 cm. Ces oscilla-
LJ 3
tions du niveau amont ne provoqueront que des variations très faibles du débit dérivé grâce à la
présence des modules à masques.
Sur les canaux principaux et secondaires, les ouvrages de contrôle de niveaux seront
des déversoirs de superficie associés à des vannes glissières dont l'ouv~rture sera réglée de
façonà maintenir sur le dévers~ir une hauteur de lame d'eau fi~ée en fonction du débit.
A ce stade des ét'udes, nous avons admis que les ouvrages de prises sur les canaux
seront des seuils équipés de modules à double masque.
Ces appareils permettent de distribuer à volonté des débits connus ajustables à volon-
té en. ouvrant 0U en fermant des vannettes de largeurs différentes. Ils sont constitués d'un seuil
profilé associé à deux parties fixes, les masques placés à une hauteur déterminée au-dessus du
11 seuil. La présence des masques permet d'assurer la constance du débit, délivré dans certaines
J limites de variation du plan d'eau amont.
,'-, Les caractéristiques des différents types de modules à masques proposés sont don-
nées dans le tableau ci-après:
)J
VI-26
il
3-4-3. Ouvrages de ·s{n.rité (Planche VI-15) ; 1
Ces ouvrages ont pour but d'éviter tout débordement du canal à la suite d'une fausse
manoeuvre (fermeture brutale de prises, blocage d'une vanne en position fermée ... ).
Il faut en prévoir sur les caI1aux à chaque réduction importante des débits et en extré-
mités. Ils sont calculés pour évacuer la différence des débits transportés par deux biefs consé-
cutifs.
Les ouvrages pourront être:
- soit des déversoirs latéraux situés sur l'une des berges du canal avec évacuation
vers le ré seau de drainage,
.- soit par des siphons de sécurité qui s'amorcent pour des surélavations du plan d'eau
assez faibles.
Les siphons ont l'avantage sur les déversoirs de permettre d'évacuer de gros débits
pour un encombrement très faible mais ils exigent une charge de l'ordre de l m à l,50 m pour
fonctionner.
'1 \
, 1
• Franchissement de piste et r~utc (Planche VI-16) J
Les pistes et routes existantes seront franchies par des ponts ou des dalots suivant ~1
1 1
1 importance du canal. Les ponts seront fondés sur pieux. , 1
( J
Les franchissements de rivières et drains transportant des débits plus importants que
("',
'les canaux se feront par siphons inversés. Ces ouvrages comporteront un ou plusieurs pertuis ,
J
J
1
,suivant l'importance du débit. Les raccordements aux sections courantes des canaux se feront ~ j
par entonnement de divergents progressifs sur les canaux principaux et secondaires, par pui-
sards sur les canaux tertiaires. .
Les ponts-canaux en béton armé sur appui seront utilisés pour la traversée des gran-
des dépressions.
'1
i 1
!,-,
VI-27
ri
, !
U 3-4-5. Stations de pompage (Planches VI-17 et VI-18)
Quatre stations de pompage sont prévues pour l'alimentation des périmètres d' irriga-
tion côté Togo. La station de Tokpli (SP) au pied de l'éperon de Tokpli et la station de repri-
se (SP2) sur le canal Pl ne devraient pas poser de problèmes de construction. Par contre,
·les stations d'Agomé Glozou (SP3) et d'Agbétiko (SP4) seront implantées en bordure du Mono
et nous avons supposé qu'elles pourraient être fondées sur pieux.
Nous avons admis que les stations seraient équipées de pompes centrifuges. Ce choix
[J qui ne fait aucun doute pour les stations du Bado devra être revu au moment des études d'avant-
projet pour les stations SP3 et SP4, après définition exacte des caractéristiquesde fonction-
nement.
Nous avons admis égaleme.nt l'utilisation de moteurs électriques pour entraîner les
pompes .
. Le remplacement de moteurs électri.ques par des moteurs diesel plus encombrants con-
duira à un élargissement des bâtiments',
u
Les puissances des stations de pompage sont données à titre indicatif dans le tableau
ci-dessous. Elles ont été calculées avec un rendement global de 0,65.
, .
r-"'"
~ 1
: 1
U Hauteur de 1 Puissance
Débit
Stations de pompage
m3/s refou~ement 1 cv
----".. .._.
~
,
Périmètre Bado SPI
r' - '1 6,06 16 2 000
SP2 4,6 20 1 650
Périmètre Agomé Glo~ou SP3 5,2 6 650
Périmètre Alluvions Togo SP4. 1,7 6 270
: 1
- les possibilités d'irrigation des extensions situées dans la plaine des Tchis, au
Dahomey et sur le versant Ouest de la dépression du Bado au Togo (superficie géographique
totale: 89 150 ha),
- l'irrigation des périmètres Nord-A thiémé et Dépression Bado seuls (28 270 ha géo-
graphiques) .
·· - RIve gauche
U
1
La plaine des Tchis est comprise entre le lac Toho et la rivière Couffo entre les cotes
15 et 60 semble-t-il. La superficie géographique serait de l'ordre de 20 000 ha et le débit né-
cessaire, par comparaison avec le périmètre Bado de l'ordre de 12 m 3 /s.
VI-28
.~
1 1
Schématiquemen t, P irrigation de cette plaine pourrait être envisagée de la façon sui- , J
vante
- dérivation des eaux d'irrigation vers le lac Toho en utilisant le barrage d'Agbako .
et le canal Pl prolongé jusqu'au lac Toho à l'Ouest de Kpenou. Le canal Pl serait à surdi- ) J
mensionner,
.--,
, 1
- fermeture du lac Toho par une digue suivant la route Athiémé-Comé. Des ouvrages 1
•
1
1
- Ri ve droite r ,
1 1
\ 1
L'extension Bado est située à l'Ouest de la route de Tabligbo et les zones les plus ( 1
hautes semblent être voisines des cotes 45.à 50. La superficie à mettre en valeur pourrait être
de l'ordre de 10 000 ha géographiques et le débit nécessaire pour l'irrigation de l'ordre de
6 m3 /s.
- le renforcement des stations de pompages SPI et SP2 donc les puissances de-
viendraient respectivement: 4400 et 4 300 cv,
- la création près de Tabligbo d'une seconde station de reprise relevant les eaux
1/
: ,
~I
\ 1
i
3-5-2. Solution san3 extension et avec assainissement sans pompage 1.. 1
1.
- Rive gauche
li
i :
l• . J
- réduction du débit à déli vrer en tête du périmètre Sud-A thiémé Il,15 m 3/ S au lieu
de 13,5 m 3 /s, n
~ 1
t
t 1
- ré.duction des longueurs et modification des pointures des canaux S2 et S3,
'. J
- réduction du débit à dé livrer en tête du périmètre Alluvions Togo (3,7 m 3 / s au lieu
3
de 5,2 m /s), ,..->
1 :
l '
,
: 1
I---!
3-5-3. Solution réduite
Il
Cette solution consiste à n'envisager que l'irrigation des périmètres Nord-A thiémé et
1 1
'--J
Dépression Bado (28 270 ha géographiques).
,, ~
L-l
En rive gauche, le canal Pl serait fortement réduit. En rive droite, l'aménagement
1 i
du périmètre Bado subsisterait, tout le reste étant supprimé.
i 1
Pour l'échelonnement des travaux, nous avons admis que les années l à 6 étaient
consacrées à l'étude de projet suivie de la construction des ouvrages devant précéder la mise
en valeur des terres. Ces ouvrages pour la basse vallée sont:
U - La digue de protection rive gauche et les rectifications du lit du fleuve, les années
5 et 6. Cette digue sera faite en utilisant les déblais du canal Pl sur les 13 premiers kilo-
o
mètres: à partir de l'origine du Dévédou et jusqu là quelques kilomètres au Sud d'A thiémé on
utilisera à 1.a fois les déblais extraits des coupures de boucles et ceux du canal SI' devant
irriguer les terres en tre Mono et Dévédou .
( ---\ . - La constructiol} de la station de pompage du Bado SP 1 les années 5 et 6 ; la sta-
1 1 tion haut service SP2 sera construite l'année 6 en même temps que le canal P2 devant l'alimen-
1-,1
ter. On procèdera la 6ème ~nnée à l'assainissement de la rivière Kovi.
(
1
",
1
Ces premiers travaux permettent en rive gauche de mettre les terres à l'abri de l'inon-
:
'-'
1
dation et de commencer }' irrigation du périmètre Nord-A thiémé, en rive droite dl irriguer les terres
du BOdo.
r )
U
VI-30 , i
1
J
De l'année 7 à l'année 14, les terres de ces deux périmètres vont être progressive-
ment mises en vale;ur, à raison de 500 hectares l'année 7, cette surface augmentant chaque an-
née de 500 hectares jusqu'à atteindre 4 000 hala 14ème année. Nous avons admis que l'amé- li
nagement et la mise en culture de 4 000 nouveaux hectares chaque année constitueraient le i J
maximum de ce que l'on pouvait raisonnablement escompter. Cette cadence de 4 000 ha sera
suivie jusqu'àliannée 20.
A la fin de la 14ème année, les périmètres Nord-Athiémé et Bodo étant mis en valeur,
les deux autres périmètres Sud-A thiémé, Allu vions Togo devront commencer à être cultivés
l'année 15. Pour ce faire, les aimées 13 et 14 devront voir l'exécution des travaux préparatoi- n
u
res à cette mise en valeur, à savoir :
- Le canal S2 dont les déblais constitueront la digue de protection contre les crues
en rive gauche sera réalisé les années 13 et 14,en même temps que la rectification du lit du
fleuve. Dans le même temps, la protection de la rive droite sera effectuée.
- La station de pompage SP4 devant alimenter le périmètre Alluvions Togo sera réa- 1
i
lisée les années 13 et 14. '" 1
- Le drain D2 en !'ive gauche assainissant les terres au Sud d'A thiémé sera réalisé
l'année 14.
- L'assainissement des rivières Tohé et Gbaga ainsi que le drain Dl seront réalisés
l'année 14.
Ces travaux préparatoires étant effectués, la mise en valeur commencera l'année 15,
~toujours à la cadence de 4 000 hectares par an, jusqu 1 à la 20ème année. ~
i
i 1
Ce n'est qu'à partir de la 19ème année que les terres d'Agomé Gloz0u seront mises
.en valeur. Cette mise en valeur sera précédée les années 17 et 18 par la construction de la
station de pompage SP3 et du drain Dl assainissant le périmètre.
Nous donnons ci-après deux tableaux faisant ressortir pour chacune 'des rives l'éche-
lonnement des aménagements.
LI
- en totalité au périmètre Nord-A thiémé dans le cas où celui-ci est seul mis en valeur,
- par moitié aux périmètres Nord:"Athiémé et Sud-Athiémé si les deux périmètres sont
aménagés (superficie pratiquement égale),
- par tiers aux périmètres Nord-Athiémé, Sud-Athiémé, et Extension Tchis dans la
solution avec extension.
Dans la solution avec Extension, le coût des réseaux des périmètres Extensi:oI1', Tchis
et Extension Bodo n'a pu être chiffré à partir de schémas du fait de l'absence de docume.nts ,~
i
topographiques. 1
l" i
1 !
; .J
i VI-31
1
LJ
TABLEAU l
~
POSTES .
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 :14 15 16 17 18 19 20,
il AMENAGEMENT DU MONO
PERIMETRE NORD-ATHIEME
Barrage Agbako
Assainissement:
- Sazué
r -, - -
1 1 · 5alédo i--
l '
iJ Dévédou
DI
-
'-
o Irrlgatlo n
· Canaux Pl
51
Réseaux tertiaires
:--
'-
0
il (-Super/lcle ahnuelle équipée-ha) 0
..,
0 0
..,0
0
0
0
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0
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0
CD
-- -
oJ) oJ) oJ)
, 1 CD cr> N CD 0
CD cr> N N
1 N
• A ménagemen ts à la parce Ile
LJ
PERIMETRE SUD-ATHIEME
1\5 scinissemen t
__ J
· Drains 02 ~
03 i--
i)
f . 04 ~
i 1
) 1
Digue Sud -
'--'
Digue Sazué :--
Irrlga tlon
· Canaux PI ;--
S2
S3 ; -;---
S 31 -
Réseaux t!>rtlalres
~
oJ) oJ) oJ) oJ) oJ)
il
L:
u
VI-32
~I
l '
TABLEAU 2 i J
~
r---.
1
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
POSTES i
Irrigation U
· Station pompage SPI (G.C.
( E.M.
'-- '--
- \1 1
· Station pompage SP2 ( G.C. ' - - :.....-. - j
( LM. '-- ,- ' - -
· Canaux Pl Co.- ' - -
SI '--
P2 '-- '-- -
S2 -
l',.
Réseaux tertiaires 1 .
1
0 0 0 0 0 0 0 i
-- - -'" -
0 0
(Superficie annuelle équipée - ha) 0 on on 0 0 0 on <"l cr>
N on N
Aménagement à la parcelle
<"l
" cr>
02 ;-
Station pompage ( G.C.
Il
( E.M. ;-
• Digue Sud, digue Gbaga, 03
,
'--
Ir ri gatlon
SP'4 -(
· Station pompage G.C. '--- ' - -
( LM. i--
· Canaux PI ,-' - -
1 SI
'---
1
S2 ;-
, 1
1
l,.
i
j
P2 ;...-
Réseaux tertla Ires
il
~ :g'" g'" ~
(Superficie annuelle équipée - ha) 0
1 i
1 \
Aménagement à la parcelle -- - -'" , J
( LM. 0--
,.-,
• Drain DI \ :
0---
Irrlga tlon 1 ;
, .J
Station pompage SP 3 (GC et EM) '--
Canaux PI et Pl 0---
Rése aux tertiaires
0
on :;:
(Superficie annuelle équl péc - ha)
Aménagement à la parce Ile
'" '" -
i
, !
1 J
VI-33
Nous avons adopté le coût à l'hectare obtenu pour la mise en valeur du périmètre du
Bado qui présente apparemment les mêmes caractéristiques, et chiffré l~ coût des ouvrages
d'amenée (surdimensionnement des canaux et renforcement des stations de pompage).
Les estimations ont été faites à partir d'avant-métrés sommaires sur la base des
r1 ~
1
prix unitalres suivants (prix en fra'ncs CFA) :
1
L-J
l
- décapage des emprises, le m 2 F 30
- déblais en terrain meuble, le m 3 • ~ F 250
3
- béton ordinaire, le m : F 20000
3
- béton armé (y compris coffrage et ferraillage), le m : : F 35000
Seullebarrage d'Agbako a fait l'objet d'un métré plus détaillé: les prix unitaires
adoptés ont été les mêmes qu'à Nangbéto.
{- "\
\ 1
1 : Dans les tableaux les colonnes réseaux et ouvrages groupent les postes suivants:
1 1
~-I
[J sions.
o
ment du Bado qui présente le coût à l'hectare le moins élevé.: 339 000 F CF A ; viennent ensuite
les périmètres rive gauche: 380 000 F CFA, puis les périmètres rive droite: 416 000 F CFA.
Dans cette évaluation, considérant que les digues et la rectification du lit du Mono
constituent un ensemble nécessaire à la totalité des terres alluviales (à l'exclusion de celles
du Bado), le montant qlobal de ces travaux: l %9570000 F CFA a été réparti entre les 4 péri-
mètres de sols alluviaux au prorata de leur surface.
Si au lieu de ce mode de calcul on avait imputé à chaque périmètre le prix des digues
qui le protègent, nous serions arrivés au coût à l'hectare aménagé suivant pour les différents
périmètres :
Périmètre Nord et Sud Athiéme 368 000 F CFA
Périmètre Alluvions Togo 423 000 F CF A
Périmètre Agomé Glozou 565 000 F CF A
tJ à chaque crue et on va pénaliser une région au bénéfice des périmètres endigués. C'est la rai-·
son pour laquelle nous avons préféré répartir l'ensemble des digues au prorata de la sûrface de
chaque périmètre. .
VI-34
imprévus
ha Mono pompage ouvraqes bako pompage ouvrages nagé l 1
1 1
1
1
t 1
SOLUTION PROPOSEE
1
Nord et Sud 1
1
Athiémé 27 54 a 1 50 3 570 1330001 960 860 450 000 - 5 663 a la 1 8 710 440 10 452
1
~20 380
All. Togo 6 510 354 000 110 000 457 900 - 188 000 1 144 610 l 2 254 510 2 705 480 416
1 i
Ag. Glozou 1 870 102 000 139 00'0 18 570 - 64 000 324 620 1 648 190 777 850 4 i6 1 i
--_.- ) J
---. ---
1
Totaux 42 590 1 959 570 382 000 1 572 980 450 000 715 000 8 416 330 \13 495 880 16 195 270 380
--
1
. AVEC EXTENSIONS n,
\
Nord et Sud 1 ~ i
1 1
A thlémé
27 540 II 503570 1133 000
1
960 860 3 00 000 - 5.663 010 18 560 440 la 272 620 1373
Tchis 14 00 a - - 271 300 150 00 a 700 00 a 3 051 290 4 172 590 5 007 110 358
1
Bodo 6 670 - - ..
135 650 - 463 000 1 284 090 1 882 740 2 259 320 339
Ext. Bado
l' 7...000 - - 135 650 - 509 000
1
1 544 130 1 2 188 780 2 626 550 375
A Il. Togo 6 510 354 000 110 000 457 900 - 188 000 1 144 610 1 2 254 510 2 705 480 416
Ag. Glozou 1 870 102 000 139 000 18 570 - 64 000 324 620 1 648 190 777 850 416 n
, 1
Totaux 63 590 1 959 570 382 000 1 979 930 450 000 1 924 000 13 a Il 750 19 707 250 23' 648 93~ 372
-- l1 '1
.'- -,--"."- -_. 1 !
SOLUTION REDUITE
984 130 4 780 960 350
n
N.Athléme 13 680 528 480 464 750
540 900 ._1145. 0.000
Ba do 6 670 1 35 650 463 000 284 09 a 882 740 259 320 339
~I
---1--. i, 1
1
1
7 040 280 346
i,
Totaux 2 a 350 528 480 676550 450 000 463 000 3 748 840 , 5 866 870
! i
;
!
1
1)
f :
U
r-Î
\ 1
\ 1
i1 _1
1
\i
," 1
! 1
1 1
U
VI-35
f
i
1!
i.-J 5-2. ESTIMATION DES CHARGES ANNUELLES DE FONCTIONNEMENT
. - L es dépenses d'entretien
: 1
!'--..1 1
- Les dépenses de gestion
~ (
l
\ ,
' Nous avons suppÇ>sé pour évaluer ces dépenses, la fondationd'\ln OrganismedeGes-
LJ tion, dont les différents services pourraient être ceux présentés. sur)afigur.e S, avec un.person-
nel pouvant atteindre 250 personnes environ (Cadres, employés et ouvriers). .
- L es dépenses d'énergie
u Elles ont été évaluées en kWh en fonction des volumes d'eau moyens à pomper et des
hauteurs de refoulement. Les consommations totales annuelles pour les différentes stations ou
périmètres sont données ci-dessous (pour la solution proposée)
r-,
- périmètre Alluvions Togo : .. 109 000 kWh
1, 1,
LJ -'Station de pompage d'irrigation:
u
BASSE VALLEE DU MONO
ORGANISME DE GESTION
DIRECTION GENERALE
1 Di recteur général
1 Directeur adjoint
1 1 1
PERIMETRE BADO SERVICE ENTRETIEN PERIMETRES AGOME GlOZOU PERIMETRE NORDATHIEME SERVICE ENTRETIEN PERIMETRE SUD ATHIEME
ET ALLUVIONS TOGO
1 chef de service 1 chef cie service
1 chef de périmètre 6 chefs d'équipes 1 chef de périmètre 12 chefs d'equipes 1 chef de périmètre
1 chef de périmètre
6 manœuvres 12 manœuvres
1 chef d'atelier SERVICE IRRIGATION SE:RVICE IRRIGATION 1 chef d'atelier SERVICE IRRIGATON
SERVICE IRRIGATION
2 mécaniciens 4 mécaniciens
1 chef de service 1 chef de service 1 che f de service 1 chef de service
8 chefs d léquipes 8 chefs d'équipes
4 chefs d'équipes 6 chefs d'équipes
18 manœuvres spécialisés 24 manœuvres spécialisés 24 manœuvres spécialisés
12 manœuvres spécclisés
29 ingénieurs ou cadres
27 techniciens et employés
242 personnes { 70 chefs dë:juipes etouvriers qualifiés
116 manœuvres spécialisés
LE SITE DU BARRAGE DE PRISE D'AGBA 0 (Fév. 1965)
DIRECTION GENERALE
~
6 Afents techniques 240 000 1
3 Employés 60 000
11 ...
T
l 1
Périmètre BADO Service ENTRETIEN Périmètres AGOME GLOZOU Périmètre NORD-ATHIEME Service ENTRETIEN Périmètre NORD-ATHIEME
8 a 000
et Alluvions TOGO 1 Chef de périmètre 80 000 1 Chef de service 80 000
1 Che f de périmètre 80 000 1 Chef de service 1 Chef de périmètre 80 000
6 Che fs d' équ Ipe 120 000 1 Chef de périmètre 8 a 00 a 12 Chefs d'équipe 240 000
6 Manoeuvres 60 000 12 Manoeu vres 120 000
1 Chef Atelier 50 000 1 Che f d'atelier 50 000
2 Mécaniciens 60 000 4 Mécaniciens 120 000
Service IRRIGATION Stations POMPAGE Service IRRIGATION Stations POMPAGE Service IRRIGATION BA~RAGE
1 610 000 Service IRRIGATION Station POMPAGE
370 000
1 Chef Service 6 a 000 2 Che fs station 100 00 a 1 Chef Service 60 000 4 Chefs Station 200 000 1 Chef service 6 a 000 1 Chef respons. 60 000
1 Chef service 60 000 2 Chefs station 100 000
4 Chefs équipe 80 00 a 4 Mécaniciens 120 000 6 Chefs Equipe 120 000 8 Mécaniciens 240 000 8 ChefS équlpè 160 000 4 Mécaniciens 120 000
8 Chefs équipe 160 000 4 Mécaniciens 120 000
12 Manoeuvres 4 Manoeu vreS 18 Manoeu vres 8 Mano eu v res 24 Manoeuvres 1 4 Manoeuvres 24 000
spécialisés 144 000 24 Manoeuvres 4 Manoeu vres
spécialisés 72 00 a spécialisés 24 000 spéc lalis és 108 000 spécialisés 48 000
spéc lalis és 144 000 sp écl alisés 24 000
1
212000 244000 288000 488000 364000 204000 364000 244000./
PERSONNEL CHARGES
242 personnes dont 29 Ingénieurs ou Cadres Salaires annuels y compris 20 %charges sociales . 77 155 200
27 Techniciens et employés Dépenses de fonctionnement : roulage, matériel, etc . 40 000 000
70 Chefs d'équipes et ouvriers qualifiés Logement personnel et bureau (location) ..........•..•...•......•.• 20 000 000
116 Manoeuvres spéciaiisés
137 \55 200
Imprévu s et divers 15 % 22 844 800
Dépense totale annuelle: •.•..• •.....•.....•.... .•• .•.•....• 160 000000 ,. CFA
1\
U
1~1
: 1
L
CHAPITRE VII
l '
1 i DONNEES POUR LA MISE EN VALEUR DE LA BASSE VALLEE
d
1 i
1
1
1
_J
000
i
J
V II-l
i-'
1
,
!,
~
f'
1 1
1-1. POPULATION VIVANT SUR LES TERRES ALLUVIALES ET SUR LES SOLS
"
CALCIMORPHES EN RIVE GAUCHE
r
'--'
1 Pour connaître les villages de la zone alluviale en rive gauche, nous nous sommes re-
portés aux arrêtés préfectoraux 3/16 3/17 3/18 et 3/19 du 10 Octobre 1964 donnant la popula-
tion par village pour chaque sous-préfecture en vue de la désignation des chefs de village et des
membres du conseil de village. Si on compare ces renseignements à ceux fournis pour 1960 à
partir des recensements administratifs par le rapport de la SEDES sur le programme d'action ré-
gionale pour le Département du Sud-Ouest, on note les différences suivantes:
I---------,------------~----'----------------------_··,,·----.'''--''''''---.--'''-----
~ ~ ~ :~i ~ ~ ~ ~ :;~
'l
1 ,
Sous-Préfeclure
d'ATHIEME 90 58,6
52,8
L-.J APLAHOUE 88
89,4
GRAND-POPO 45
f l 43
1 1 72,1
BOPA
, J
'-
263 692 395 214 239 520 3 800 63
TOTAL 266
(1
U
( , Comme on le voit d'après ce tableau, le nombre de villages actuellement existant:
1
; 1 266; est supérieur au nombre de nouveaux villages prévus en 1960 : 214. Cela tient à ce que
u
certains regroupements prévus en 1960 ont à nouveau été scindés.
-1 Ne prenant en considération que les villages situés dans la plaine alluviale entre
I~ Agbako et le parallèle Avévé-Comé, et les villages situés juste en bordure de la plaine et qui
participent à sa mise en valeur, nous donnons en annexe la liste par canton de cette région
(Tableau VII-l).
26 969 hab. . l -
26_171 hab.
1 318
1 271
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _L
]
VII-2
On constate que les estimations données en 1960 par la SEDES, à partir des recense-
ments administratifs antérieurs sont très voisines des évaluations établies en 1964 par les
Sous-Préfectures, bien qu'il y ait un écart moyen de trois ans entre ces données partielles uti-
lisées.
, :
Nous avons cherché à rétablir une certaine cohérence entre ces chiffres et les données ; 1
Cette enquête préparée en 1960 a utilisé comme bases les mêmes données que la
SEDES, et a relevé une sous-estimation générale de la population dans les recensements admi-
nistratifs de l'époque. Le taux de correction résultant de l'enquête était de 9,3 % pour l'en-
semble du pays et de 10,5 % pour le département du Sud Ouest. Ce taux est celui dont on' doit
majorer les chiffres de base de 1960 pour obtenir les résultats 1% 1.
La simple application de ce taux aux effectifs de 1961 estimés plus haut, permet de
pen ser que la population de la plaine aurait pu évoluer comme suit (en chiffres ronds)
,~
1
l, j
RECENSEMENT CHIFFRES
ADMINISTRATIF CORRIGES
En définitive, nous avons retenu, compte tenu des incertitudes qui subsisten t quant à
la population qui travaille effectivement sur les terres de la plaine et pour tenir compte des ha-
bitants d'autres villages que ceux cités ci-dessus qui cultivent des terres dans la plaine, que
la population vivant ou travaillant dans la vallée du Mono en rive gauche était de l'ordre de
30000 habitants en 1961 et de 35 000 habitants en 1966.
Pour la plaine des Tchis, faute d'une délimitation exacte des sols calcimorphes, il
est difficile de se faire une idée de la population qui y habite et y travaille. Il semble que le
gros de la population soit rassemblé au village de Gbakpodji 4 233 habitants (Sous-Préfecture
de Bopa) ; le village de Tinou 623 habitants (Sous-Pré fecture d'Athiémé) situé en bordure de
la plaine doit participer également à sa mise en valeur. L'importance du village de Bgbakpodji
et la difficulté de se ravitailler en eau potable dans la région font qu'en 1956 un puits profond
de 290 mètres a été foré par le Service de l'Hydraulique.
1-2. POPULATION VIVANT SUR LES TERRES ALLUVIALES DU MONO ET SUR LES
SOLS CALCIMORPHES DU BADO EN RIVE DROITE
Les terres alluviales du lv1ono en rive droite font partie de la sous-préfecture d'Anécho.
Onze villages sont situés sur ces terres ou en bordure. Le nombre d'habitants par village, tiré
VII-3
r i
1
1 •
I~
du recensement général effectué en 1961 par le Service de la Statistiques du Togo est le suivant:
Aklakou-Molokou ~. 1 937 «
Attivé . 696 q
-, Sakpové . 299
; i
1 1
l~
11 017 habitants
il
Li Si on admet que 20 % seulement des habitants des deux villages situés en bordure des
terres alluviales Hompou et Aklakou-Molokou travaillent sur ces terres, la population de la zone
alluviale est de 8 965 habitants soit environ 9 000 habitants.
Les sols ca1cimorphes dela dépression du Bado situés à l'Est de la route Tabligbo-
Amenyran font partie dela sous-préfecture de Tabligbo. Seul le village de Badokpo (154 habi-
tants) es t situé dans la dépression. Huit autres villages son t si tués à sa périphérie.
1 :
U Sous-préfecture d' Anécho Kpessou . l 776 habitants
Watidomé .. 54 «
7 605 habitants
1
L'enquête démographique effectuée au Togo en même temps que le recensement, a
.J dégagé un taux d'accroissement démographique de 2,8 % pour la strate à laquelle appartiennent
les circonscriptions d'Anécho et de Tabligbo.
l
J Il en résulte qu'en 1966 la population vivant dans la vallée du Mono, en rive droite
serait de l'ordre de 15 000 habitants.
J
1
J
n
VIP~
li
l ,
l __ 1'
1 i
2·L CULTURES ANNUELLES 1
,
"
1
2-1-1. Surfaces cultivées : Fau te de recen semen ts des cultures; il est difficile de se l '
1
faire une idée précise des surfaces actuellement cultivées dans le périmètre. Les observations
recueillies auprès des agents du Service de 11 Agriculture sont les suivantes:
1
c !
Coton A lien .. 30 30 , ,
'. _J
Légumes divers 80 60 140
~--,
(1) Le manioc est toujours commercialisé sous lorme d'O garl. Celul-..,I est acheté au producteur 12 F. le kg en
moyenne 9t 11 laut un peu plus de 4,5 kg de racines IraCches pour lalre un kg de garl.
(2) - (3) - (4) - voir page suivante
VII-5
!-]
'-'
2-2-L Pour le palmier à huile dont la production est estimée à 2,5 t/ha de régimes à
raison de 200 pieds en moyenne à l' hectare, diverses enquêtes et renseignements conduisant à
adopter une surface de 12 000 hectares exploités sur les terres alluviales en rive gauche et
8 000 hectares en rive droite. En rive gauche, on estime que les 2,5 t/ha de régimes produits
donnent 150 kg d'huile valant 25 F le kg et que 200 kg de palmistes à 20 F le kg sont commer-
"-1.
1 cialisés. En rive droite, les estimations donnent 165 kg d'huile de palme à 21 F le kg auxquels
1 ;
LJ s'ajoutent 200 kg de palmistes à 20 F le kg.
o En dehors de l'huile de palme et des palmistes, la palmeraie qui est plantée à une den-
sité supérieure à 200 arbres permet l'abattage tous les an s de la palmiers par hectare produi-
sant 300 litres de vin-de palme valant 25 F le litre (2 estagnons de 15 litres de vin par arbre).
c Le vin de palme peut lui-même être distillé pour obtenir de l'alcool de palme ou sodabi ; 100 li-
tres de vin de palme permettent de produire 20 litres de sodabi à 250 F le litre. Parfois le pro-
priétaire vend son palmier à huile à un fabricant de vin de palme à raison de 200 F par palmier,
soit 2 000 F / ha (10 arbres).
r 1
L 2-2-2. Concernant le café, les surfaces actuellement plantées sont estimées à 150 ha,
en rive gauche et 20 ha en rive droite avec un rendement de 200 kg à l' hectare. En rive gauche,
la commercialisation se fait sur la base moyenne de 90 F le kg, contre 75 F le kg en rive droite.
r' 2-2- J. Pour le cocotier enfin,. a lors qu'en ri 'le gauche les plantations sont Jim itées à
i' - ' la zone côtière que nous ne prenons pas en considération dans notre étude, en rive droite on
estime qu'il existe l 900 cocotiers représentant environ 15 ha (130 arbres/ha). A raison de
il 30 noix en moyenne par arbre la production d'un hectare est de 3 900 noix.
LJ Ces noix sont pour 1/3 transformées en huile et pour 2/3 transformées en Coprah.
Etant donné qu'il faut 20 noix pour faire un litre d'huile en production artisanale, et 7 noix pour
faire un kilo de Coprah, la production à JI hectare ressort à
3 900 3 900 x 2
----.~ : 20 = 65 litres d'huile et : 7 = 370 KQ de coprah
3 3
L'huile de coco est commercialisée sur la base de 80 F le litre et le coprah à 25 F le
kg. (Dans ces deux prix est incluse la commercialisation des bourres et des pulpes correspon-
i/ dant aux noix traitées).
!j
(21 La féculerie de Ganavé achète les racines à 2 F le kI, mals la plus grande partie de la production est commer-
cialisée sous forme de garl à 15 F le kg salt 3,30 F/kg de racine de manioc. Le prix moyen ressort à 3 F/kg.
]
(3J Prix moyen pondéré des légumes les plus couramment vendus (tomates, gombo, patates, etc ... J,
(4) Une enquête effectuée par le Service de l'Agriculture du TOgo révêle qu/une superficie de 200 ha est cultivée
donnant des rendements de 20 à 40 l/ha/an. Nous avons retenu le rendement moyen de 30 l/ha/an et supposé
que les 200 ha étalent également répartis entre les sols alluviaux et calclmorphes. Le prix de 8 Flle kg très
élevé tient au faH que la production est vendue en canne de bouche dont la demande est élevée et généralement
i supérieure à l'offre.
-'
1 1 Il ..----~-----.----
SITUATION ACTUELLE RIVE GAUCHE DU MONO RIVE DROITE DU MONO
PRESENT SITUATION LEFT BAN K OF MONO RIGHT BANK OF MONO
RendemenJ Prix Valeur 1 Nombre Ivaleur productlO'llRondementl Prix Valeur 1 Nombre Ivaleur production
CU LTURES kg/ha F/kg Productlond'hectaresl totale kg/he F/kg P rodu ctlon d'hec tares totale
CROPS
i--·· 1 1 1 -1 1 --lI 1 1----1----1-- 1
Mars Malze 550 15 8 250 700 5 775 000 375 15 5 625 850 4 781 250
Arachide Ground nuts 450 15 6 750 45 303 750 400 15 6 000 70 420 000
Haricots Beans 300 30 la 500 115 1 20 7 50 a 155 30 4 650 115 534 750
Manioc cassaya 8 000 2.7 21 600 800 17 28 a 000 6 000 3 18 000 250 4 500 000
Légumes Legumes 12 000 la 120 000 140 16 800 )00 la 000 la 100 000 200 20 000 000
Moyenne Mean 22 665 1 890 42 836 250 46 395 1685 78 236 000 <
>---<
1-<
m
Palmier ( Huile de palme 011 (011 of palm 150 25 3 750 ) 45 000 000 165 1 21 3 465 ) 27 720 000
à huile ( Palmistes pr11m ( Palm kernels 200 20 4 000 ~ 12 000 48 000 000 200 1 20 4 000 ~ 8 000 32 000 000
Vin de palme et Sodabl Palm wlne and Sodabl 300 25 7 500 ,) 90 000 000 300 1 25 7 500 ) 60 000 000
Café Coffee 200 90 18 000 150 2 700 000 200 75 15 000 20 3 00 000
Moyenne M'!)an 15 284 12 150 185 700 000 14 965 8 035 120 236 450
Jj" !1
"~J
TOTAL TOTAL
pour chaque rive for each bank
Moyenne Mean 2 78 14 040 228 536 250 1 20 419 198 472 450
Dans la situation actuelle, les coûts de production sont représentés par les semences
et l'outillage rudimentaire utilisés, auxquels peuvent s'ajouter quelques frais particuliers à
certaines cultures.
2-4-1. Semences
La quantité de semences utilisées est donnée en annexe (Tableau II) ; nous y avons
fait également figurer les quantités de semences qui seront utilisées en périmètre aménagé et
les prix des semences.
Si on admet que ce petit matériel s'amortit sur trois ans, il faut actuellement compter
500 F Ihal an, montant qui sera porté à l 000 F dans la situation future.
Nous donnons dans le tableau suivant le matériel à prévoir dans les deux situation.
Situation actuelle
il
LJ
2 machettes à 175 F = 350 F
l hâche à 600 F = 600 F
2 houes à 200 F = 400 F
1/2 scie à 250 F = 125 F
25 F
r -,
1 ;
i 1
l 500 F à amortir sur trois ans
LJ
Situation future:
J Pour le maraîchage, nous admettrons que le matériel nécessaire pour un hectare a une
valeur 5 fois plus grande ce qui représente une imputation de 2 500 FI ha par an. Pour la canne
à sucre et le café qui demandent l'emploi du matériel toute l'année, nous imputerons l 000 F
d'outillage par hectare et par an. Pour le palmier à huile et le cocotier une dépense de 500 FI
hal an semble suffisante.
J
1
1
1
_.-.J
VII-8
~Î
1 :
, 1
C ;
Dans la situation actuelle on peut considérer qu là part les semences et le petit outil-
lage il n'existe pas d'autres dépenses à prendre en compte. Les seules exceptions sont: -,
: 1
Culture maraîchère: 2 000 F /ha/ an pour tenir compte de quelques apports d'engrais
et quelques traitements sur tomates principalement.
n
, 1
J
SEMENCES OUTILLAGE DIVERS
TOTAL
ha ha ha
n
1 1
.1
1 ;
Manioc ................. 500 500
Maraîchage ............ 3 000 2 500 2 000 7 500
Canne à sucrë ........ 8000 l 000 9 000
i
1
1 1
il
3 - MISE EN VALEUR TOTALE SANS IRRIGATION ! J
La mise en valeur agricole actuelle est faible; sans aménagement on ne peut espérer
dépasser beaucoup le stade actuel, les terres étant soumises aux aléas des crues, les parties
basses n'étant pas drainées. Un accroissement de production de 20 % en vingt ans semble le
maximum de ce que l'on peut escompter.
1 1
Par endiguement des périmètres et en créant le réseau nécessaire d'assainissement •• J
des parties basses, les possibilités de culture sans irrigation seraient nettement plus importan-
tes. Il est intéressant de rechercher l'accroissement de production que l'on peut escompter
d'un tel aménagement en vue de la comparer ensuite avec l'aménagement total en irrigué; le
calcul des revenus bruts et nets correspondants permettra de juger de la rentabilité dans cha-
~.
Dans l'aménagement sans irrigation nous considèrerons que les digues de protection,
les routes, les villages et le réseau de drainage représen tent 15 % de la surface, donc que sur
100 hectares géographiques, 85 sont des terres de culture. Nous donnons dans le tableau ci-
après les surfaces cultivables par nature de terre.
Sols
··_··..···f ~ ..
sols Tcrr-:::s
~ablo- Solo 1 Sols ealcl- en Ir", Men 0
limoneux 11
arg 0-
sols ColluvIon, ealel-
\
morphes TOTAL el digu'O
1 el
lirnoneux 1 argIleux morphes . de bas non
limoneux 1 fonds aménagées
PERIMETRE N. ATHIEME
1 PERIMETRE S. ATHIEME 1
1 i
Su rface gé ographlque
Surface cultIvable
9 150
7 777
2 440
2 074
7 650
6 503
19 240
16 354
i
1
360
1 1
, ")
1
PERIMETRE BADO
1
LI
1 •
SurfOle.e géographIque
1
500 6 250 2 520 9 270
1 Su rface cu 1tlvable
1
426 5 312 2 1~ 2 7 880
1
1 ___.._L__.. , -.. ...
1 "'" ,,~,~._ ...... _--
PERIMETRE AIL TOGO
LJ
r"l
iLi 1
1 PERIMETRE AGOME
GLOZOU
Surface géographIque
Surf<Iee cultlvable
1 780
1 513
160
136
660
561
2 600
2 210
1 120
\
'-1 1 1
! 1
1 .
e.-l
Pour pouvoir calculer la mise en valeur sans irrigation, nous allons donner les surfa-
ces cultivables, les rendements escomptés et les frais correspondants de mise en culture pour
établir la valeur de la production et la valeur ajoutée correspondante, aménagements non com-
pris.
Nous admettrons que pour les sols sâblo-limoneux et limoneux nous pouvons faire deux
cultures par an, que pour les sols argilo-limoneux outre la première culture, une deuxième cul-
1
ture peut être entreprise sur la moitié de la sù~face, enfin que pour les sols argileux on ne peut
J
j
l
VII-IO
y pratiquer qu'une culture par an sur le quart des terres. Pour les sols calcimorphes nous ad-
mettrons que sans irrigation nous pouvons pratiquer en première saison une culture de maïs,
suivie aussitôt après d'une culture de haricots pour les colluvions et les sols calcimorphes
normaux, à l'exclusion des sols calcimorphes de bas fonds.
Les surfaces cultivables par périmètre et pour chaque culture sont données dans le
tableau suivant
.., --... _~_ ..-...
1ère Cu !ture 2èrnc Cu !turc
\.;
Pour les divers périmètres nous admettrons en culture sans irrigation le plan de culture
suivant:
1----- ~-----------
PERIMETRE NORD-ATHIEME
1 500
_ Sols sobl0-lImon9ux et limoneux 9 715 ha Mars 3 500 Mars
Arachides 2 500 Arachides 500
+ 9 715
Manioc 500
Manioc 500
Cu 1turcs marafch. 215 Cu 1tures marafch. 215
palmier à huile 000 Palmier à hul1e 3 000
Coton 5 000
1 Mals 300
- Sols argUa-limoneux 4 800 ha Mars 500
Ju t,e 500 Coton 000
+ 2 400
Haricot 000
\
Arachide 700
Cultures marafch. 100 Cu ltures marafch. 100
Palmier à huile 000 Palmier à hul1e 000
PERIMETRE SUD-ATHIEME
7 777 ha Mars 000 Mco1s 300
_ Sols sabla-limoneux et limoneux 200
500 Arachide
+ 7 777 Arachide
500 Manioc 500
Manioc
Cultures marafch. 277 Cultures marafch. 277
Palmier à hul1e 2 500 Palmier à hul1e
Coton
2 500
" 000
r
\
2 074 ha Mars 500 Coton 263
- Sols argUa-limoneux
+ 1 037 Jut", 3 00
Haricot 500
Cultures marafch. 74 Cultures marafch. 74
Palmier à huUe 700 Palmier à hul1e 700
PERIMETRE BADO
- Colluv Ions 426 ha Mals 426 Haricots 426
[J - Sols argllo-llmoneux
+
3 179 ha
1 590
Ma!'s
Haricots
1000
500
800
Coton
Harlco ts
SOO
211
Jute
Cultures mararch, 179 Cultures marafch. 179
Palmier à huile 700 Palmier à huile 700
, 1
1
:J
1
VII-12
r,
3-3. RENDEMENTS ET PRIX DE VENTE AU PRODUCTEUR 1
1
i
1
; 1
,_.._!
Nous donnons dans le tableau suivant pour chaque culture les rendements que l'on peut
escompter et le prix de vente au producteur d'où on déduit la valeur de la production à l'hectare:
Elles comportent :
\ -"
3-4-1. Les dépenses de semences: Nous avons indiqué dans le chapitre traitant de la
1
mise en valeur actuelle les quantités de semences à utiliser et leur prix.
l,
3-4-2. Outillage: Nous avons donné dans le chapitre précédent l'outillage manuel
utilisé qui représente une valeur de 3 000 F par hectare en culture amortis sur 3 ans, soit
1 000 F /ha/ an. Pour la culture maraîchère, nous admettons que cet outillage représente une
valeur de 3 000 F /ha/ an. Pour le palmier à huile par contre, cet outillage est estimé à
700 F/ha/an (2100 F d'outillage amortis sur 3 ans).
3-4-3. Engrais: Nous donnons en annexe (Tableau III) les quantités d'engrois et
leur valeur à appliquer aux diverses cultures pratiquées, d'abord dans la mise en valeur sans
irrigation, ensui te en périmètre irrigué.
3-4-4. Traitements phytosanitaires : Nous incluons sous cette rubiique d'une part les
frais de désinfection des semences, d'autre part les traitements appliqués aux cultures. i
t,
Pour le coton, la CFDT estime que ces traitements reviennent à 9000 F /ha/ an, ce
prix comportant l'achat des produits insecticides et l'amortissement du matériel d'épandage.
VII-13
i 1
: ! Pour le palmier à huile, la somme de 5 400 F qui figure dans cette colonne représente
~J l'amortissement sur 20 ans des frais d' installation de la plantation et de son entretien jusqu'à
l'entrée en production. Nous donnons en annexe le décompte de ces frais de première installa-
tion (Tableau IV).
Cette mise en valeur ne saurait se concevoir sans une préparation correcte des terres.
Pour cette préparation, l'emploi de matériel mécanique est indis pensable pour plu sieurs rai-
sons:
a - Le travail manuel exigerait des temps très longs incompatibles avec ceux dont on
dispose entre deux culture.
b - L'utilisation des attelages ne peut être envisagée seul en effet le bétail tripa-
li norésistant ou tripanotolérant peut vivre dans la plaine alluviale.
1 !
u Outre le fait que la population actuelle nlest pas une population d'éleveurs de bétail,
la race des lagunes, dlun très petit format (150 kg de poids vif en moyenne) ne peut fournir un
effort de traction suffisant; la race N'dama de plus grand format (350 kg de poids vif en mo-
yenne) ni est que très peu représentée dans la région et même en admettant qulon puisse se pro-
curer des animaux et assurer leur entretien, ce bétail ne pourrait préparer correctement et aSSez
( - 1
J 1 lentement que les terres sablo-limoneuses, pas les terres limono-argileuses et, a fortiori, les
\
l~
1 terres argileuses.
Il faut donc faire appel au tracteur pour les labours et les pulvérisages, ainsi que les
billonnages. Nous ferons également appel au tracteur pour effectuer les semis. En effet le
semis mécanique revient moins cher que le semis manuel; en outre le semis étant très régulier
permet une meilleure exécution de travaux tels que la lutte phytosanitaire indispensable pour
le coton par exemple.
r-' Pour les frais de mise en culture mécanique, à JI aide de divers renseignements recueil:.
: (
lis au Togo et au Dahomey et dans les pays voisins, nous avons établi :
LJ
- le prix de revient horaire du matériel,
- le prix de revient à 11 hectare des façons mécaniques,
- le coût par culture des façons culturales mécanisées d'abord en culture sèche,
ensuite en culture irriguée. Nous donnons en annexe ces trois tableaux (Tableaux
r _., V, VI et VII),
~ !
Ces di verses dépenses intermédiaires sont résumées dans le tableau sui vant :
- 1
J
11
1
~
1
1
1
~j
- 1
J
VII-14
Mals 11ère culture 500 1 000 1 000 200 300 7 100 10 000
(2 ème CU lture 500 1 000 1 000 200 200 6 200 9 100
Arachides ( lare culture 2 000 1 000 1 000 200 200 6 200 10 600
(2éme culture 2 000 1 000 1 000 200 200 6 200 10 600 rli
,
Cu lIu re m arafc hère 15 000 3 000 10 000 10 000 5 000 8 800 51 800
Mars ( 1 ère culture 500 1 000 1 000 200 300 9 100 12 100
est représenté en annexe sur le graphique nO l, et que nous appliquons pour chaque culture !
les façons cultura1E:s que nous avons définies dans le tableau du colt des façons culturales
mécanisées, nous aurons le nombre d'heures de travail à fournir chaque année: 251 775 heures
(Tableau VIII en annexe). A raison de 1 250,h par tracteur et par an cela représente pour le
périmètre 201 tracteurs; Nous porterons ce nombre à 220 tracteurs pour tenir compte des pan-
nes et de l'entretien, ce qui représente un tracteur pour 73,4 ha.
Dans le tableau IX en annexe, si nous portons pour chaque cultureJ~ nombre dl heures
de travail à effectuer et que nous répartissions par quinzaine ces heures de travail, nous vo-
yons que nous avons deux pointes de travail, la première en Mars avec 24750 h du 1er au 15
Mars, la deuxième en Août avec 22750 h, du 1er au 15 Août. .
24750 h pour 220 tracteurs représentent 112,50 heures par quinzaine ou 225 h dans le
mois correspondant à un plein emploi sans excès, en excluant les heures les plus chaudes de 1
la journée. 1
'-- '
Pour l'exécution dans les temps prévus des diverses façons culturales, le matériel
nécessaire et la dépense que représente son acquisition sont les suivants:
1 :
>,._--1
VII-15
Ces matériels sont ceux adaptés au tracteur Renault le plus couramment utilisé au
Togo et au Dahomey. L'achat de ce matériel représènte un investissement à l'hectare cultivé
de 15575 F CFA arrondi à 16000 F/ha.
1
r--, 390 210
! ' 5
fi 780 420
U 7 1 170 630
B 1 560 840
9 1 950 1 050
10 2 340 1 260
II 2 700 1 450
12 3 060 2 200 1 690 330
13 960 1 400
14 3 060 1 690
Ili
,
15 3 060 1 690
16 3 060 1 690
1 1
L-) 17 3 060 1 210 510
18 3 ISO 1 700
\ \
1 1 16 150 ha 16350 ha 7 880 ha 7 680 ha . 2 210 ha
U --
-~
1 1
_-1
i Les investissements en matériels annuels et totaux par périmètre et pour l'ensemble
sont les suivants, en millions de francs CF A :.
,
ANNEES NORD-ATHIEME SUD-ATHIEME BADO A lluvlons TOGO AGOME GLOZOU TOTAL
1
-'
--,
1
1
~,
1 •
,1 1
'
VII-16
,- -"'.
i, 1
1
1
!
Les façons culturales et le semis étant exécutés mécaniquement, pour les façons
culturales d'entretien, la récolte et éventuellement son traitement, le travail sera fait à la main.
Les temps de travail manuel nécessaires pour la mise en valeur, sont les suivants:
--
1 Roui Gsage TOTAL
Plantation DémarJage Sarclage Récolte 1 Dé/lbrage (Journées)
Mars 5 15 + 15 la 45
Coton 5 15 + 15 60 95
lu te 20 20 60 100 .r " !
Haricots 15 15 30
Arachides 15 30 45
Manioc 20 15 + la + 5 50 100
1
Cultures mara!chères Travail réparti tout au long de l'année 300
1 Pa lm ier à hu ile Outre deux fois 5 Jours de sarclage. 50 Jours de récolte inégalement
répartis au cours de l'année 60
1!
Sur ces bases, nous allons examiner en fonction des périodes de culture, la réparti-
tion pour le périmètre Nord-Athiémé des temps de travail par mois au cours de l'année. Cette
répartition donnée en annexe (Tableau X) montre que la mise en culture non irriguée de 16 150
hect();res demande: l 488 000 journées de travail par an avec deux pointes, l'une en Décembre- i ;
Janvier, période de récolte du coton, P autre en Juillet, période de récolte du maïs et des ara- ,-,
chides.
Si on admet en première approximation que les temps de travail sont à peu près les
mêmes quels que soient les périmètres, on voit que la mise en culture des 50 270 ha de terres
l 488 000 x 50 270 :
non irriguées demande = 4 632 000 journéE-s de travail, et qu'un hectare 1
16 150 1
, ..
1
L'étude, mois par mois, des temps de main d'œuvre nécessaires dans le périmètre
Nord-Athiémé montre qu'avec 130 000 journées de travail dans le mois fournies par la main
d'œuvre du périmètre pour les mois de Décembre-J anvier et Juillet qui correspondent aux mois
de récolte, il faudra un supplément de main d'œuvre extérieure de
Il doit être possible de trouver cet appoint dans les villages des plateaux de terres
de Larre environnants.
,-
Avec 130 000 journées par mois, on a un emploi assez constant pendant g mois de
Pannée; nous aurons deux périodes de faible emploi, l'une en Février-l'Jars avant le début de \
r-
i
VII-17
Dans cet aménagement, qui est celui préconisé comme solution à retenir, il est envisagé
que 72 % de la surface géographique est irriguée et que pour les 10 % non dominés et qui seront
cultivés en sec, 85 % de ces terres seront mises en valeur.
! 1
NORD SUD ALLuviONS 1 AGOME TOTAL
BADO (ha)
ATHIEME ATHIEME TOGO 1 GLOZOU 1
1 1 _..
~
" __.1
Dans l'aménagement avec irrigation, il est envisagé la mise en culture de toutes les
terres pour les deux périodes de culture, alors que dans la culture sans irrigation toutes les
terres ne pouvaient être culti vée.
1
: 1
~- -- i
PREMIERE CULTURE DEUXIEME CULTURE
i i
1
Surface
1 Désignation des sols 1
1
(ha) Surface
1 1 Désignation des cultures Surface 1 Désignation des cultures
~_.- ) (hal (ha)
PERIMETRE
NORD-ATHIEME
1,-J!
- Sols sabla-limoneux Ma!'s 3 000 Mars 500
et limoneux a 230 Arachide 1 500 1 Coton 4 000
Canne à sucre 500 Canne à sucre 500
Manioc 500 Manioc 500
Cu Itures marafchères 230 Cultures mara!chère s 230
Palinler à hu Ile 2 500 Palmier à hu Ile 2 500
1
PERIMETRE
SUD-ATHIEME
- Sols sabla-limoneux Mars 2 500 1 Coton 3 400
et l1moneu x: 6 590 Arachide 1 400 !1 Mars 500
Manioc 700 Manioc 200
Canne à sucre 800 Canne à sucre 800
Cultures mararchères 190 1 cultu~es marafchères 190
1
Palmier à huile 1 500 Palmier à hu Ile 1 500
1
,
: 'i
PERIMETRE
ALLUVIONS TOGO
- Sols sablo-limoneux Mal's 500 Coton 1 000 i
et limoneux l570 Manioc 400 Manioc
Cultures marafchères
400
170
L~
Arachide 500
Cultures mararchères 170
PERIMETRE BADO l. J
360 Manioc 300 Manioc 300
- Collu v Ion s
Cultures mararchères 60 Cu Itu res mara!"chères 60 ,
1
,1
- Sols calclmorphes 4 500 Canne à sucre 2 000 Canne à sucre 2 000
1 500
il_ ,i
Riz 1 500 Riz
Pâturage 1 000 Pâturage 1000
(---,
!
_ Sols calclmorphes du
1 810 RI", 1 810 Riz 1 810 1
bas-fond Ij
PERIMETRE
AGOME-GLOZOU
Canne à sucre 200 Coton 500
- Sols sablo-limoneux
et limoneux 1 280 Palm 1er à hu ile 500
Arach Ides 500
Cultures marafchères 80
Les terres non dominées sont des terres hautes sablo-Iimoneuses ou argilo-Iimoneuses
!
. à l'exclusion des terres argileuses que l'on rencontre dans les bas-fonds. Devant être mises 1
en culture dans des conditions absolument identiques à celles examinées dans la mise en valeur
sans irrigation, nous avons repris les mêmes conclusions que celles auxquelles nous avons
abouti.
Nous donnons en annexe le tableau de mise en valeur avec irrigation des cinq périmè-
tres (Tableau XI).
Les diverses cultures envisagées vont rentrer dans des assolements. Si nous repre-
nons le calendrier cultural du périmètre Nord-A thiémé, nous pouvons grouper les cultures comme
suit :
VII-19
1 1
4-2-], Cultures pérennes : Nous avons le palmier à huile qui occupe le sol en penna-
nence et pour lequel aucune rotation nies t à prévoir.
Pour les cultures maraîchères nous admettrons également qu'elles occupent le même
terrain en permanence; en effet, ces terres devront être situées assez près de l'habitation du
cultivateur, et pourront demander des installations particulières permanentes; les très fortes
fumures et les soins particuliers apportés à la culture maraîchère peuvent dispenser d1effectuer
des rotations. Toutefois sur les terres destinées à la culture maraîchère des rotations entre les
di ve~ses produ ctions seront effectuées par le culti vateur.
4-2-2. Riz et pâturage de fauche: Ces cultures pratiquées sur les terres argileuses
seront associées. Si on admet que le pâturage est maintenu trois ans de suite avant d'être re-
tourné, nous admettrons son renou vellement par tiers, le riz succèdant au pâturage et inverse-
ment.
4-2-3. Canne à sucre - ,J,1anioc : Nous admettrons que la canne à sucre est conservée
1 1
4 ans; donc renouvelée à la cadence de 250 hectares par an. Les 250 ha à renouveler seront
I~ ceux que l'on récoltera les premiers entre le 15/ Il et le li 12. Après arrachage de la canne on
y plantera du manioc dont les boutures seront prises sur la culture prête à être arrachée; la
1- --
moitié de la culture du manioc succèdera donc à la canne; l'autre moitié sera prise sur les
u terres portant l'assolement maïs-coton ou arachide-coton ou haricot-coton. Il en sera de même
de la canne à sucre qui à la cadence de 250 hectares par an succèdera à ce type d'assolement.
1 1
1 1
Si la plupart des cultures laissent entre leur succession un temps suffisant pour la
préparation des terres, il faut admettre que pour la moi tié du manioc prévu, c'est-à-dire 250 hec-
1
tares sur les 13 680 hectares cultivés, il faudra leur consacrer une autre terre; de ce fait la
=
1 __ -
surface de terres cultivables devra être de 13680 + 250 13 930 hectares. Si nous considé-
rions que nous avons réservé 20 % des terres dominées pour l'emprise des villages, routes et
: 1
canaux, ce qui est très large, nous pouvons admettre qu'aucun problème ne se posera pour trou-
~ .J ver les 250 hectares nécessaires.
i 1
Pour cette estimation, nous allons considérer le périmètre Nord-A thiémé, calculer les
besoins en matériel pour ce périmètre, puis ensuite extrapoler à l'ensemble des périmètres les
conclusions auxquelles nous aboutissons; au stade actuel de nos études, une telle extrapola-
tion est possible si l'on considère que les programmes de mises en culture sont àssez voisins
Il les uns des autres pour les divers périmètres.
Nous avons admis qu'un tracteur était amorti sur 4 ans avec 5000 heures de travail,
ce qui représente l 250 heures/an et par tracteur.
Il Les 271 835 heures de préparation des terres du Nord-A thiémé nécessiteront
• 1
LI
1
1
VII-20
271 835
= 218 tracteurs, que nous majorerons de 15 %, soit au total 250 tracteurs pour tenir ; 1
l 250
compte des pannes et des nécessités d'entretien du matériel; ceci représente un tracteur pour
55 hectares de cultures irriguées.
1
Nous avons indiqué les façons préparatoires à appliquer à chaque culture dans les " ,1
annexes du précédent chapitre. Le gyrobroyage du coton est effectué aussitôt la récolte termi-
née pour diminuer le parasitisme; pour les pâturages, la suppression des refus par gyrobroyage 'Il
"1 !
est effectuée àeux fois par an ; quant aux transports de tanne, ils sont uniformément répartis 1
l
1
'
sur toute la durée de la récolte.
A partir de ces données, on a recherché par quinzaine, la répartition des temps de tra-
, 1
vail mécanique; ceux-ci sont les suivants
27 050 300
1
143 250 15 105 ;
1
1
1
95375 18 125
_J
Il ressort de ces temps que pour la période de pointe où les tracteurs fournissent
27 000 heures par quinzaine, cela représente par tracteur 108 heures de travail, ou 216 heures n!
1
par mois, ce qui correspond à leur plein emploi sans excès et en excluant les heures les plus
chaudes de la journée (de 12 heures à 15 heures J.
, 1
Pour l'exécution dans les temps prévus des diverses façons culturales, le matériel
nécessaire et la dépense que représente son acquisition sont les suivants:
Ces matériels sont ceux adaptés au tracteur Renault le plus couramment utilisé, au 1 1
Togo et au Dahomey. L'achat de ce matériel représente un investissement à l'hectare irrigué ; 1
de :
311 820 000 : 13680 = 22 794 F arrondis à 23 000 F à l'hectare.
1..
VII-21
Pour les 5027 ha, non dominés, il faudra 68 tracteurs que nous porterons à 75 pour
tenir compte des pannes et de l'entretien.
{ -,
Périmètre Agomé-Glozou 221 ha à 16 000 = 3 536 000 F avec 3 tracteurs
1
f
Total :.......... 5 027 ha 80 432 000 F 75 tracteurs
U
1 j
Nous avons admis que la mise en culture commencerait la 7ème année (nous achetons
le matériel la, Sème année pour procéder à la préparation et au planage des terres la 6ème année),
lJ et que cette mise en culture se ferait selon la progression sui van te :
1',.
1
i ,
, __ J
\
TOGO GLOZOU
1
1 5 300 ha 200 ha 1
6 650 ha 1
350 ha
- 1
7 950 ha 550 ha
1
8 1 3 00 ha 700 ha
9 J 600 ha 900 ha
\0 J 9 00 ha 1 100 ha
Il 2 250 ha 1250 ha
1
J2 2 6 sa ha J 430 ha
13 2 080 ha 575 ha 190 ha 1 240 ha
J4 2655 ha 1 430 ha
15 2655 ha 1 430 ha 1 1
16 2655 ha 1 430 ha
, -'
17 2 655 ha 980 ha 450 ha
J8 2665 ha 1 420 ha , 1
: 1
AN~EES NORD
ATHIEME
SUD
ATHIEME
BADO
ALLUVIONS
TOGO
AGOME
GLOZOU
TOTAL
.f"
.~'
1
!- ;
MJll10ns M1ll1ons tvlllUons Millions Millions M1lUons
'", Pour les terres non dominées nous adopterons un programme de mise en valeur corres-
pondant, admettant que ces terres sont uniformément réparties à l'intérieur des périmètres et
qu'elles sont mises en valeur en même temps que les terres .irriguées.
lJ
1
ANNEES
5
NORD
ATHIEME
38 ha
SUD
ATHIEME
BADa
20 ha
ALLUVIONS
TOGO
AGOME
GLOZOU
l____
6 76 ha 40 ha
7 114 ha 60 ha
r ~
8 152 ha 80 ha
l, 1'
i 1 9 190 'ha 100 ha
(.->
10 228 ha 120 ha
Il 266 ha 140 ha
12 304 ha 160 ha
13 247 ha 100 ha 68 ha 80 ha
14 307 ha 188 ha
r ,
1 1 15 307 ha 188 ha
! [ 16 307 ha 188 ha
17 307 ha 124 ha 64 ha
[1 18 307 ha 157 ha
i
,-~
1
Il 4,25 2 , 24 6 J 4g
i
~
1
_J
13 3,95 1,60 1,08 1,28 7,91
:l
L'ivestissemerit total en matériel pour la mise en valeur de l'ensemble des périmètres
en culture irriguée est le suivant:
1
1 1
'-'
; 1
,-.J
~I
; .. 1
VII-24
~~
,,
,
1 j
- ,
, i
TERRES TERRES EN TOTAL 1
ANNEES _.1
IRRIGUEES CULTURE SECHE millions F CFA
r~
" -'
979,570 80,34 1 059,910
~.!
4-5. RENDEMEN'T DES CULTURES ET V.ALEUR DE LA PRODUCTION
Nous donnons dans le tableau suivant les rendements moyens que lion peut escompter
en culture irriguées qUi compte tenu de la valeur du produit récolté permettent le calcul de la
1 1
'-1
Mars 2 500 16 40 000 1
: 1
Coton 2 000 40 80 000
Jute 2 000 35 70 000
Haricots 810 30 24 000
il
Arachides 2 000 20 40 000 : 1
'_ .J
Manioc 25 000 2,2 55 000
Canne à sucre 120 000 1,2 144 000
' .
Riz 3 000 15 45 000
Cu 1tures mararchères 30 000 10 3 aa 000
'Palmler à hulle 20 00 a 3 60 000
Ananas 40 000 8 320 000 n
Bananes
. lIE
25 000 13 325 000 ~ J
Pâturage 200 120 24 000
,~
j
,
i
1
lIE Le rend<!ment est donné en pc-Ids d'à viande nette à(llhectare de pâturage. C'est le 1
gain de poids obtenu par Jes animaux mis à l' embouche sur un hectare de pâturage
pendant un an.
Elles comportent
ri
VII-25
i
LJ
,
! 1 4-6-1. Les semences
1 1
i 1
1 1
'-"
Nous avons, en traitant dela mise en valeur actuelle, indiqué les quantités de semen-
ces à utiliser en culture irriguée et leur prix.
Comme indiqué dans la mise en valeur sans irrigation nous avons adopté l 000 F par
hectare et par culture dans la plupart des cas. Pour le maraîchage qui nécessitera un personnel
nombreux et un outillage plus varié et plus perfectionné nous avons admis 5 000 F /ha. Pour
la banane et l'ananas qui jusqu'ici n'ont pas été pris en considération, nous adopterons:
Pour le palmier à huile nous garderons les 700 F admis dans la culture sans irrigation.
~-I
1 1
e.- J
4-6-3. Engrais
Nous avons, en traitant des engrais dela culture non irriguée, donné les quantités à
apporter en culture irriguée; elles figurent dans le tableau récapitulatif à la fin de ce paragra-
phe.
1
1
1
1
Nous donnons dans le tableau récapitulatif les dépenses à envisager. Pour la culture
maraîchère très intensive nous avons adopté une dépense de 40 000 F /ha. Pour la banane
50 000 F en s'appuyant sur les données des cultures irriguées très intensives de Côte d'Ivoire
pour l'ananas, nous admettons 20 000 F en incluant les applications d'hormones.
Voir tableau en fin de paragraphe. Les 5400 F du palmier à huile représentent l'amor-
tissement sur 20 ans des frais d'établissement de la plantation et de son entretien jusqu'à l'en-
trée en production.
J Les 35 000 F de la banane représentent les frais d'emballage des régimes sous polyé-
r1 thylène pour l'exportation soit 90 % de la production ou 22,5 t au prix de 1,5 F CFA par kg de
! régime; les 10 % non exportés sont vendus sur le marché local.
Les 3 000 F pour les pâturages représentent les frais de clôture (amortissement et
entretien d'une clôture électrique par parcelle de 4 ha environ), dont nous donnons le calcul en
annexe.
Ces frais ont été calculés lors de l'étude de la mise en valeur sans irrigation.
i 1
u
VII-26
_.'\
, i
1
~. i
r1
DEPENSES INTERMEDIAIRES 1
, i J
PeUt Traltements
Cultures Semences Engrais ph y to- Con dl- Cu \ture r-'
ou tillage Uonnem en t mécanique
TOTAL
i 1
san! taires
.
\. j
,
ri
; 1
, 1
Compte tenu des temps de travail manuel en culture irriguée, nous avons recherché pour 1 r
\. .J
le périmètre Nord-Athiémé le nombre de journées de travail nécessaires pour sa mise en valeur,
avec la répartition mensuelle. Le tableau de ce décompte est donné en annexe (Tableau XIII).
Comme le montre ce tableau, il faut 2 243 200 journées de travail pour la mise en valeur
de 13 680 ha irrigués, soit 164 journées de travail par hectare. Si l'on considère le total des
terres irriguées et qu'on admettre que l'emploi est identique sur tous les périmètres, la mise en
valeur de toutes les terres irriguées nécessitera 6 984 760 journées de travcil.
Il y a lieu d'ajouter 5027 ha non dominés et qui sont cultivés en sec; ce mode de cul- ,-,
ture demandant 92 jours de travail à l' hectare, c'est un total de 462 484 journées qu'il faut ajou- :
, i
1
pour la mise en valeur de tous les périmètres, arrondies à 7 450 000 journées.
~i
, i
1. j
Dans l'étude précédente nous n'avons pas introduit dans le plan de culture les cultures
de l'ananas et de la banane, cultures·très intensives et/à revenu élevé mais qui supportent la
mise sur pied de toute une organisation pour la commercialisation et'l'exportation de la récolte.
Variante nO 1
'1
J
VII-27
r "
1 1
1 1
1 1
L
Variante nO 2
2 800 ha de maïs
en première culture
800 ha de haricots
3 600 ha de coton en deuxième culture
Dans ces deux variantes les autres cultures restent inchangées. Si ces deux variantes
ont des répercussions sur le plan économique, du point de vue investissements en matériel mé'ca-
r-:
, 1 nique, elles n'apportent pas de changement notable si ce n'est une légère diminution de façons
L préparatoires :
r
, 1
un maïs + un coton représentent 7 800 + 6 300 = 14 100 F
1 ;
un haricot + un coton représentent 4 200 + 6 300 = 10 500 F
L.J
alors qu'un hectare de bananes coûte par an 5 000 F et un hectare d'ananas 9300 F.
r 1 Variante nO 1
f 1
'---'
Mais 1 300 ha à 55 journées 71 500
Haricot 500 ha à 40 journées ~O 000
Coton l 800 ha à 145 journées 261 000
Li
Bananes 1 500 ha à 600 journées ................... 900 000 journées
Ananas 300 ha à 440 journées ................... 132 000 journées
--"1
r
1 1
Le supplément de main d'œuvre nécessaire dans la variante nO l'est de :
i i
L.J
1 032 000 - 352 500 = 679 500 journées
Variante nO 2
000
- .,
U
!l
1---,
1;
; ,
\ ,
LJ
,--)
i 1
U
rl
: 1
CHAPITRE VIII
U
i-!
1-1 L'évolution de la population VIII-4
1-1-1 ?rojections démographiques . VIII-4
1-1-2 Structure de la population " , , ,',' VIII-5
1-1-3 Quantités de travail disponibles . , ",.... .. , ,.. , VIII-6
" 1
1 \,
.':- .
000
'- " : J
\1
1 i
;J
I l
. i
1 r
\_1
Il
,)__ Ji
:J
r ,
:
i 1
Lj
VIII-l
( î
l '
1
U INTRODUCTION
En effet au tan t l'aspect énergétique est, dans cette première approche, relativement
simple et peu susceptible de variantes, autant l'aspect agricole est encore flou, empreint de
complexité et finalement sujet à des ajustements.
r ~.
1
U Dans l'étude concernant l'énergie, si une hypothèse a été faite sur le placement de
l'électricité produite, pour la réalisation des aménagements l'économiste dispose de données
( ,
techniques suffisamment précises pour que son analyse puisse être relativement sûre.
, 1'
1
L-,1
1
Par contre dans l'étude de la mise en valeur agricole de la basse vallée du Mono, il
ne pouvait en être ainsi, faute d'avoir pu disposer d'un certain nombre de données fondamenta-
les précises.
) 1
r:'est ainsi que des approximations ont dû être faites sur les aptitUdes des différents
: (
types de sols, sur le comportement des cultures (rendements, méthodes de culture, etc .. ), sur
1 •
u la population présente et future devant participer à ra mise en valeur, sur les prix tant des fac-
teurs de production que de la production elle-même, sur la structure à donner cl l'organisme
chargé de la gestion des périmètres, etc ...
Par ailleurs, on a limité volontairement l'étude au stade de la vente des produits non
transformés par le producteur, en quelque sorte « au bord du champ ~, faute de pouvoir définir
dans les temps impartis la forme que prendraient la collecte, le groupage, le transport et la
commercialisation des produits et les structures qui semient mises en place à cet effet.
c'est à cette fin qu'ont été inclus dans les annexes de ce chapitre les principaux·
tableaux de calcul et le détail de certaines hypothèses ou tests de cohérence.
'1
1
1
-.J
\
~
VIII-2
1 :
1 1
;
Ils doivent en effet permettre une manipulation commode du schéma d'analyse et son
)
utilisation pour une approche économique moins grossière.
( l
On peut finalement dire que les bilans présentés ci-après, s'ils donnent globalement
une image vraisemblable de la réalité future, ne représentent en fait qu'une première approxima- U
tion, encore bien incertaine.
Ils devront être progressivement réajustés au fur et à mesure que les études complé-
l. ;
mentaires à entreprendre - les périmètres expérimentaux notamment - apporteront des renseigne-
ments plus précis ou combleront des lacunes.
ri
l ,
,
L'analyse économique a été entreprise sous deux approches selon que l'on fait ab- u
straction du décalage dans le temps intervenant entre la réalisation des investissements et
l'obtention de la production escomptée, ou bien qué l'on en tient compte.
, !
La première approche, qui fait l'objet du présent chapitre, a pour but de présenter des
projections à long terme des différentes situations résultant de la mise en œuvre du projet.
1 j
Il s'agit de bilans faisant le point en régime de croisièr,e, sans que l'année considérée
ait besoins d'être précisée.
De ce fait, cette approche, en quelque sorte intemporelle, n'est que partielle et aboutit
à une sous-estimations volontaire des charges.
(- ,
\ \
'Aais cette présentation, dont l'apparente rigueur comptable ne doit pas faire illusion, , j
vise à clarifier l'exposé et à donner une image très approchée mais concrète de ce que pourrait
être un comDte Drévisionnel d'exploitation en année de croisière.
L L ."
1 1
~ - ;
L 'h ypothèse sim plificatrice adoptée néglige donc le décalage dans le temps au proH t
de l'examen des différents facteurs agronomiques, économiques et humains de la mise en valeur
proposée.
C'est à-ce moment seulement que le décalage dans le temps entre investissements et
réalisation des objectifs de production sera pris en considération, alors que, sans négliger les 'r
autres facteurs étudiés dans le présent chapitre, ou ne les reprendra que sous une forme très , -
agrégée.
L'utilisation simultanée de ces deux approches présente l'avantage, dans 'un problème
complexe et dont toutes les données ne sont pas bien connues, de ne pas juger de son intérêt
uniquement au vu d'un taux de rentabilité fatalement encore incertain, mais en examinant aussi
son utilité selon d'autres critères dontl'irnportance ne doit pas être sous-estimée: rémunéra-
tion des producteurs, emploi, satisfaction de la demande intérieure, suppression d'importations,
augmentation des exportations etc ..
1
-la situation future après aménagement sans qu'on ait recours à l'Irrigation.
U
t-·_~
VIII-3
,, 1,
, <
1
Rappelons, pour fixer les idées, quelle serait llévolution des superficies cultivées
LJ
dans ces trois situations.
1 \
U TAl:3LEAU
, ,
i ' 1
_.
c J
i Périmètres
Superficies
SANS
AMENA-
GEMENT
Sans
Irrigation
AVEC AMENAGEMENT
A vec Irrigation
l
_i géographiques
Superficies
Superficies . Superficies Superficies Superlicles
cultivées
cu 1tI vées cultlvée~' cu 1tI vées cu ltl vées
en sec Irrl guées en sec totales
(1) (2) (3)
1
-
NORD ATHIEME 19 000 ) 16 150 13 680 1 620 15 300
) 14 000
SUD ATHIEME 19 240 l 16 350 13 8ÔO 1 630 15 490
1 1
- avec i rriga tion 1,80 ha de cultures irriguées
1 0,21 ha de cultures sèches
L:
soit 2,01 ha au total.
- sans irrigation
l ha de cultures sèches rem place 0,47 ha de cultures actuelles
avec irrigation
l ha de culturp.s irriguées remplacent 0, '56 ha de cultures actuelles
+ 0,12 ha de cultures sèches
, 1
i .
U
Î 1
VIII-4
Parmi les multiples con train tes qui pèsen t sur le développement agricole de la basse
vallée du Mono, deux d'entre elles paraissent fondamentales:
Il faut de plus que les marchés intérieur et extérieur ouvrent des débouchés qui soient
non seulement en rapport avecl'offre, mais encore aussi constants que possible en quantité et
en prix et que ces prix permettent une rémunération convenable des investissements et du tra- i '
i
vail des producteurs. J
Bien d'autres facteurs entrent également en jeu: en particulier, les prix et leur struc-
ture, la fiscalité, la politique économique et sociale des gouvernements, etc .. mais il ne pou-
vait être question d'en tenir compte de manière systématique, faute de connaître à aussi long
terme les intentions des responsables.
1 1
Des hypothèses ont dû implicitement être faites sur ces problèmes; il apparaît l J
d'ailleurs que les évolutions possibles de ces facteurs, sauf évènements imprévisibles actuel-
lem en t, ne seraien t guère susceptibles d'infléchir considérablemen t la con ception du projet. ..
i
'.
: l
1-1. L'EVOLUTION DE LA POPULATION
- pour le Togo et le Dahomey, car le marché intérieur des deux pays constitue pour
certains grands produits de consommation, le débouché de la production; or, cette demande
intérieure est étroitement liée à ]1 importance de la population future.
,
1
C.·
- pour les départements riverains du bas Mono (Sud Ouest au Dahomey, Anécho et
Tabligbo au Togo), qui représentent les zones d'où pourraient ~ventuellement venir les hommes
nécessaires pour assurer, en complément de la population résidente, la mise en valeur intégrale
des périmètres envisagés.
"
>
- pour la basse vallée du Mono dont les habitants seront intéressés au premier chef. ,
\
l.
Lorsque les trÇlvaux d'aménagement seront achevés, vers 1986, la population aura
connu, en bref, l'évolution suivante (en chiffres très arrondis) :
VIII-5
, 1
: i
!J
1 i
i TABLEAU II
1, __ -"
POPULATION
TAUX 1 POPULATION
D'J..CCROISSEMENT 1
1966 IS86
MOYEN ANNUEL
ETATS
1 1
1
i 1
1,..--! 1
DEPARTEMENTS
; 1
\ i
VALLEE DU MÇ)NO
Rive gauche 35 3 % 63
Rive droile 15 2,8 % 27
Ensemble 50 90,
Signalons à ce propose que les trois départements sont habités par plus de 15 % de
la population des deux Etats et que la population de la vallée représente environ 8 % de la
population des départements et environ 1,2 % de la population totale.
Les taux de croissance démographique connus étant peu différents au niveaü régional
et au niveau national, ces pourcentages n1augmenteront que fort peu dans les deux prochaines
décennies.
r-
, 1
1 1
ll ''
VIII-6
TABLEAU III
1
J
TOTAL 31 000 13 000 44 000
1 1
La taille moyenne de la famille qui est actuellement de l'ordre de 6,6 personnes sur la
rive gauche et de 4,8 personnes sur la rive droite comporterait à l'époque environ 4,8 personnes
dont l homme et 1,33 femmé's d'âge actif.
Dans ce domaine, il est nécessaire d'avoir recours à des hypothèses reposant sur dif-
1 i
férentes enquêtes effectuées dans d'autres pays, aussi comparables que possible avec la région
du Mono. .)
i1
i !
Il n'en demeure pas moins que les évaluations auxquelles on aboutit sont extrêmement
sujettes à caution car elles supposent que n'interviendront pas de bouleversements dans la
société ou même dans le comportement des individus. ; i
1
Deux hypothèses ont été faites qui ne tiennent compte que des capacités de travail des
personnes d'âge actif. On a supposé en effet que les progrès de la scolarisation ne permettraient
plus d'envisager la participation des jeunes aux travaux agricoles qu'occasionnellement, lors
des pointes de travail, et que les personnes âgées s'occuperaient surtout, en dehors des travaux
du ménage, du petit élevage et des activités para-agricoles. 1 1
1
et qu'en période de pointe, à condition que celle-ci ne dépasse pas un à deux mois, les hommes
pourraient consacrer à l'agriculture la totalité de leur temps, soit 30 jours par mois et les fem-
mes la moitié, soit 15 jours par mois.
Dans ces conditions les disponibilités de travail en 1986 seraient, en chiffres ronds,
les suivantes: , 1
1 J
VIII-7
,_..-
: 1
TABLEAU IV
i
1
QUANTITES DE TRAVAIL DISPONIBLES EN 1986
1 i
.~ J
1
( 1 TOTAL: 3,4 1,5 4,9 3,8 2,0 5,8
1 1
L
Ces chiffres ne doivent être considérés que comme des ordres de grandeur très approxi-
matifs et non comme le reflet de la réalité future. Bien qU'ils soient globalement plausibles,
nous ne les indiquons que pour permettre, par la suite / de tester la cohérence des programmes
de·production avec les capacités de travail des paysans et d'en déduire l'importance de la popu-
L lation qui devrait être installée sur les périmètres, pour que leur mise en valeur totale puisse
être assurée.
--
; 1
. J
VIII-8
TABLEAU v
----,
PRODUITS 1 9 6 2 1 g 8 6
!
Riz ................................
(' 12 300 30 000
Mars ................................ 275 000 550 000
1_)
Sucre ............................... Il 100 50 000
Fru Us et légumes ............... 120 000 300 000
à 400 000
Coton (exprimé en co ton-fibre) 3 600 10 000
à 12 000
-,
i
1
i
Il a paru inutile d'entreprendre des projections de la demande future pour les autres
produits vivriers susceptibles d'être cultivés dans le Mono. En effet, leur production est, et
restera encore longtemps, essentielfement autoconsommée ou ne fera l'objet d'échanges que sur
des circuits courts n'intéressant que le voisinage des régions de production. De plus, les dé-
bouchés futurs dans les deux pays pour des .productions raisonnables semblent ne pas devoir po-
ser de problèmes pour ces produits.
Quant au jute ou à ses succédanés, dont la culture est envisagée pour assurer l'appro-
visionnement des deux pays en fibres de sacherie, aucun élément nouveau n'a entraîné de modi- ;-1
, i
fication des chiffres figurant dans le rapport intermédiaire. L'objectif de production pour 1986 a ,, -. ,
été fixé à 4 000 'tonnes.
1 i
1
1-2-2. La demande extérieure
1 1
La seconde partie de l'annexé VIII-2, consacrée aux débouchés extérieurs, analyse un
certain nombre de marchés, pour en tirer des évaluations des débouchés possibles (en quantité
et en prix) pour les productions du Dahomey et du Togo.
Rappelons à ce sujet l'importance des variations qui affectent les marchés mondiaux ;
les évaluations sont donc sujettes à de nombreuses réserves et doivent seulement être considé-
rées comme des ordres de grandeurs vraisemblables qui devraient être précisés ultérieurement. -,
, 1
l ..•
Malgré la concurrence, sur le marché mondial, des corps gras qui sont dessous-produits
d'autres fabrications,' il semble possible de prévoir dans la basse vallie du Mono, des palmeraies
, 1
qui pourraient produire annuellement plus de 100 000 tonnes de régimes susceptibles d'être ache-
tés au producteur autour de 3 F .CFA le kilogramme. Ces plantations seraient suffisantes pour
alimenter une usine moderne de production d'huile de palme.
En ce qui concerne le sucre, étant donné l'évolution des cours mondiaux, on devrait
pouvoir aussi trouver des débouchés voisins, à un prix qui pourrait être de l'ordre de 33 F .CFA
. "
i
1. j
i
:i
1 i
1 :
L;
VIII-9
J i
i, 1
1
U
1 .
; !
,
l
1
, La production de la banane pourrait trouver son écoulement principal dans les pays
LJ de la Communauté Economique Européenne, où elle bénéficera d'une protection tarifaire de
20 %. Pour justifier une ligne bananière maritime permanente, il faudrait prévoir une exporta-
tion annuelle d'au moins 30 000 tonnes, mais les débouchés possibles ne permettant guère
d1envisager un volume très supérieur à ce chiffre. Le prix d'achat payé aux producteurs pour-
rait être de l'ordre de 13 F.CFA. le kg.
En ce qui concerne le café, les disponibilités dl exportation sont liées aux accords
internationaux. Sauf modifications de ces accords, il ne convient pas de prévoir un développe-
ment de cette culture.
Même sans tenir compte des perspectives inquiétantes du marché mondial du cacao,
les conditions écologiques rencontrées dans la basse vallée du Mono ne permettent pas d'envi-
1 : sager la culture du cacaoyer avec une productivité suffisante.
Indiquons pour terminer, que des possibilités de débouchés extérieurs existent proba-
. '1
blement pour certaines autres productions comme l'arachide de bouche, le tabac et le poivre,
: 1
'-~ mais qu'il a paru prudent, au stade actuel des études, de ne pas envisager de les produire en
culture irrigué-e.
, 1
1 1
L.;
i1
. 1
2 - LA SITUATIO~ ACTUELLE ET SES POSSIBILITES D'AMELIORATION EN
l
'-.----1
,
L'ABSENCE D'AMENAGEMENT)I(
En effet, eIle conditionne partiellement les orientations de la mise en valeur, par les
en seignements qui peuvent en être tirés tant sur le plan agronomique que sur les plans écono-
mique et humain, à partir du moment où l'on cherche à créer un processus de développement
qui n'entraîne que le minimum de bouleversements - pour les hommes en particulier - et qui
élimine autant que possible certains des aléas inhérents à toute entreprise résolument nova-
trice.
De plus - et cet aspect est tout aussi important - l'intérêt économique du projet de
mise en valeur ne peut être logiquement apprécié que par rapport à une situation de référence.
La comparaison ne pouvait être faite qu'avec la situation actuelle, en tenant compte des amé-
liorations qui pourraient y être apportées.
La ren tabilité de l'opération ne saurait en effet être correctement appréciée que rela-
1-- ~ tivement à un optimum sans aménagement. Il a été admis que cette situation actuelle amélio-
i
1
l
1
'
:
rée représentait cet optimum.
LJ
Si tel n'était pas le cas la sous-estimation ou la surestimation de la solution de réfé-
rence, entraînerait une distorsion du taux de rentabilité qui serait alors plus fort ou plus faible
que la réalité.
1
1 1
"" cf. Annexe VIIl-3. L'examen de détail de ta situation actuelle faisant l'objet de cette annexe, seules ses
L--,
conclusions sont r.eprlscs dans le présent paragraphe.
1
1 1
1 1
1 1
VIII-lO
-l
actuelle améliorée, donc dans celle de l'optimum, ne présentait pas d'inconvénient majeur dans
cette tentative d'estimation de l'intérêt économique de l'opération puisqu'au demeurant, il ne
s'agissait que d'une première approche.
, ,
1
TABLEAU VI !
: 1
, ...J
SUPERFICIE ·CULTIVEE
SUPERFICIE EN %
SUPERFICIE CULTIVEE DE LA SUPERFICIE
GEOGRAPHIQUE : .1
GEOGRAPHIQUE
f--. _.
Rive droite 20 9 la 9 700 46,4
Rive gouche 38 240 \4 000 36,6
._.- -'-'"
r'~
En réalité, les superficies réellement « cultivées » sont encore moins importantes, si ,
,
1
on considère que sur 23 700 ha, le palmier à huile occupe 20 000 ha « théoriques ~, alors qu'il J
est actuellement encore bien souvent une plante de cueillette, qui ne fait l'objet, après sa plan-
tation, que d'un entretien épisodique et d'une récolte partielle.
La répartition par cultu res de la superficie culti vée en produits vivrier S fait apparaître
la prépondérance du maïs et du manioc, bases de l'alimentation dans la région.
,~I
; 1
" '
1
VIlI-ll
TABLEAU VII
: 1
• 1 CULTURE RIVE DROITE RIVE GAUCHE T OT A L
!
......
!I
1__ J•
TOTAL : 9 720 14 040 23 760
2-1-2. La production
.
Mars ........................... 7 04 la ,56 6 800
Coton ......................... 39 1,47 16 300
Haricot ....................... 58 1,74 7 6 00
Arachide ..................... 48 0,72 6 300
Manioc ....................... 7 900 21,78 20 700
Canne à sucre ............. 0' 6 000 48 240 000
Cu Hures marafchères ..... 3 680 36,80 108 200
Pa Imbr à hu Ile :
- huile d'O palme ....... 3 120 )
u - palmiste ............... 4 000 ) 30 2,72 15 100
- vin de palme ......... 6 000 )
1 --
Café ........................... 34 3 17 600
, 1
Cocotier :
· 1,
l - hu Ile .................... 1 )
14 700
_-
, 1 0,22
c~ - coprah .................. 6 )
---.....
TOTAL : ......... 427,0 1
, -----
./ Arrondi à : ...... 427 18 000
VIIl-12
r-
La majeure partie des ressources provient donc de quatre productions qui représentent
ensemble environ 96 % du total: le palmier à huile 71 %, la canne à sucre Il %, les cultures
maraîchères 9 % et le manioc 5 %.
Cette production alimente d labord l'autoconsommation; les échanges portent essen tiel-
lement sur les produits du palmier à huile (huile de palme pour la consommation intérieure et
l'exportation - palmiste pour If exportation et le vin de palme pour le marché intérieur), le manioc
(gari et vente à la féculerie de Ganavé), les légumes et le mars.
1,_-
Elles sont très faibles compte tenu du caractère encore traditionnel de l'activité agri-
cole. Elles concernent essentiellement les semences (auto-fournies par les exploitations) ,le
petit outillage agricole et de transformation des produits. Les seules consommations intermé-
diaires dues à 11 emploi de techniques modernes sont les traitements phytosanitaires effectués
à façon sur le coton par la CFDT, quelques épandages d'engrais et des traitements sur les cul-
tures maraîchères.
TABLEAU IX
1
r
!
\
La population résidant actuellement sur les rives du :\1ono semble donc connaître un
sous-emploi assez net, surtout sur la rive gauche, malgré l'utilisation quasi exclusive de tech-
niques de cultures manuelles.
VIII-13
Le sous-emploi est en partie masqué par la. méthode de calcul employée qui ne prend
en compte que les individus actifs en négligeant l'aide apportée par les enfants et les person-
nes âgées.
, ,,
,
_J Il faut ajouter qu'il n'existe pratiquement pas d 1 emplois salariés permanents dans
cette zone, en dehors de quelques emplois administratifs. Les rares emplois salariés sont
d'ailleurs concentrés dans les centres urbains des trois départements (Anécho, Tabligbo,et
Athiémé) situés, sauf le dernier, en dehors de la basse vallée.
'1
2-1-6. La taille des exploitations
TABLEAU X
,
1
, ,
~1
SUPERFICIE CULTIVEE RIVE DROITE RIVE GAUCHE ENSEMBLE
1
,
)
Par exploitation * 4,27 1,92 2,48
* 6,6 per:oonnes sur la rive droite - 4,8 personnes sur la rive gauche
En l'état actuel des choses, l'occupation agraire est visiblement beaucoup plus éle-
, vée en rive gauche en raison d'une pression démographique plus forte et de superficies utilisa-
l '
;, .J'
bles moindres que sur la rive droite; ce fait contribue à expliquer le sous-emploi apparent qui
l ..
est également plus important.
.--,
, 1
l• '1
t .) 2-1-7. Bilan de la situation
La rémunération de la journée de travail est acceptable bien que faible; par contre
les revenus par personne (qui comprennent l'auto-consommation) sont extrêmement bas.
'_.J
f l
,
i 1
~._j
VIII-14
r--
TABLEAU XI
MOYENNE
RIVE DROITE RIVE GAUCHE ENSEMBLE A L'HECTARE
CULTIVE
(~n F .CF A)
'- .
1 1 - Chiffre d'affalr'Os 198 229 427 18 000
«
u.. 214 400 1 fi 9 00
3 - Valeur ajoutée (1 - 2) U 186
u..
4 - Travail salarl'; '"
"U p.m. p.m. p.m. p.m.
""
0
--_..-'--- ----
5 - Résultats bruts
d'exploitation (3-4) :z 180 214 400 16 900
-
7 - Nombre de Journées de travail
(million s de Journées) 1 1,4 2,4 100 Jours
* Les valeurs de la Journée d-e travail ont été calculées en lalsant la division des chiffres obtenus avant
arrondl~sement (cl. Annexe VIII-3, tableau VIII-3-2).
Sans protection contre l'inondation les cultures pratiquées dans la basse vallée reste-
raient compromises par l'irrégularité tant du volume des crues que de leur époque.
Aussi ne peut-on envisager d'augmenter les superficies cultivées, d'effectuer les in-
vestissements risquant d'être détériorés par les eaux ou d'entreprendre des actions agricoles
dont l'efficacité serait aléatoirE!.
L'évolution qui en découlera doit permettre une amé lioration de la situation alors que I
\,--
les superficies cultivées ne peuv€nt être augmentées de façon notable.
,--
1
VIII-15
i 1
On a considéré que lloptimum à attendre dans une vingtaine d'années pourrait se situer
pour la production et la valeur ajoutée, à 120 % des chiffres actuels, l'augmentation des consom-
mations intermédiaires croissant dans la même proportion que la production, alors que les quan-
tités de travail nécessaires n'atteindraient que 110 % de leur niveau actuel.
Ces augmentations semblent devoir être considérées comme des plafonds peu suscep-
tibles d'être dépassés, tout au moins en l'état actuel des techniques.
TABLEAU XII
1- !
SITUATION 1966 SITUATION 1986
,1
1 l
:
\
,
t
RESULTATS GLOBAUX (en millions de F.CFA)
1 __ .f
Chiffre d'affaires 427 SI2
Consommations intermédiaires 27 32
Valeur aJou tée 400 480
Nombr'O de Journaes d9 travail (millions) 2,4 2,6
Les valeurs de la Journée de travail ont été calculées en divisant les chiffr-es obtenus avant arron-
dissement (cf. annexe VIII-3 - t(JIbleau VII-3-2).
** 90000 habitants 9n 1986
cf. Annexe VIIl-1
4,8 personnes par ménage en 1986
***
~
! 1
, 1 L laugmentation de production obtenue ne serait donc pas suffisante, malgré le gain
de productivité réalisé, pour assurer à la population un revenu égal à son rr,:venu actuel.
Dans ces conditions la croissance démographique prévisible voue à l'échec toute ten-
tative de maintenir l'emploi de la population vivant de l'agriculture à un niveau suffisant; mal-
gré le relèvement de la rémunération de la journée de travail, on ne pourrait qu'assister à une
diminution progressive du revenu individuel à mesure que la population et par voie de consé-
quence le sous-emploi *, sl accroîtraient.
* S9 Jours de tra'tall par actif en 1986 contre 98 Jours actu<>ll",m"?nt (cf. Annexe VIlI-3 - paragraphe 4-2,).
1
1__
) J
VIII-16
i i
1 1
Les habitants de la plaine du Mono en excédent ne pourraient alors sortir de cette con- l 1
dition misérable qu'en émigrant vers des régions peu peuplées, avec tout ce qu'une telle aven- , j
,
r
ture comporte de risques et d'aléas tant pour les émigrants eux-mêmes que pour lq puissance
publique si elle entreprenait d'organiser le mouvement. ,r-'.
Lors de l'élaboration du projet d'aménagement avec irrigation il est apparu qu'il serait
intéressant d'étudier les possibilités d'aménagement sans irrigation, afin de pouvoir apprécier , !
l'intérêt économique d'une solution moins coûteuse et, à partir de celle-ci, le bénéfice supplé-
mentaire qui pourrait être retiré de l'irrigation.
Dans cette solution les investissements ne porteraient que sur la construction d'un
barrage à Nangbéto destiné seulement à la régularisation du régime du fleuv2 et à l'écrêtage Î ;
des crues, sur l'endiguement des périmètres et leur assainissement par voie gravitaire.
Il ne s'agit donc plus de mise en valeur en culture irriguée, mais d'une protection de
,~J
la basse vallée contre les crues qui autoriserait une mise en culture permanente en sec. l '
-'
Cette formule de mise en valeur élimine du plan de culture, un certain nombre de pro-
ductions qui, compte tenu des conditions naturelles de la zone, pe!1vent seulement faire l'objet
de culture irriguée (riz et canne à sucre en particulier).
La superficie géographique des cinq périmètres est de 59 150 hectares mais on estimS'
que les superficies dominées culti vables. (cf. chapitre VII) ne représentent que 85 % de cette
surface soit 50 270 hectares.
i
1
, !
TABLEAU XIII
SURFACES i
1
SU RFACES SURFACES
GEOGRAPHIQUES AMEN AGEES CULTIVEES **!
DEVELOPPEES"" 1
1
1
. _J
La répartition par culture des superficies cultivées est donnée dans l'annexe VIII-5
(tableaux 1 - 3 et 4). '1
1 1
* L'O détail des hypothèses et des calculs est donné dans l'annexe VIIl-5
** C'est-à-dire addltlon des superficies en culture de première et deuxième campagnes.
1 1
,i
1 1
-~
,
VIII-17
1
I_J
TABLEAU XIV
,, "
1 1
Mal's ................. , .. , ... 20 050 , 31 900 481 2, 000
i : Coton (grain el ........... 12 460 15 000 598 48 000
LJ 1
Jute (fibres) .............. 2 260 2 700 95 42 000
Z0 120 5 600 187 1 18 500
Haricot ....................
Arachides (coques) ..... 5 600 6 600 122 21 800
Manioc ..................... 1 800 28 800 63 34 000
1
Marafchage ............... 1 470 22 000 220 15 000
1 1
On constate que, dans cette solution, les productions sont en dessous dGS besoins
estimés des deux pays.* Compte tenu du fait que la concurrence des autres régions restera
faible dans l'ensemble pour la plupart des produits, il apparaît probable que la production de la
région trouvera assez aisément des débouchés.
1 1
1 i
\~--l En particulier i
La production de coton (15 000 t) ne représente en effet en coton-fibre que 5400 t en-
viron, avec un rendement à l'égrenage de l'ordre de 36 %.
Celle du jute est de 2 700 t de fibrE';s, pour des besoins éstimés de J'ordre de 3 000 à
:Ji
I ..
4 000 tonnes.
Par contre l'origine des ressources est plus diversifiée et le revenu des producteurs
devrait ~onc être, dans ces conditions, moins sensibles aux variations de la conjoncture.
,,- -,
l ,
i
1
C'est ainsi que le palmier à huile n'apporte plus que 12 % environ des ressources**
et le maraîchage Il %.
1 _
,1 1
Par contre, le maïs représente 24 % de la valeur de la production et le coton devient
prépondérant avec près de 30 % au total.
, ,
1
ii
l '
liE cf. paragraphe 1-2.
l ' 82 000 tonnes doe régimes provenant de plantaUons d'arbres sélectionné5 représentent
'-' **
j
VllI-lB
: ï
TABLEAU XV
.,
Moyenne générale 40 000
_1 ., ' - - _ , . _
Ij
, 1
* C.. qui correspond à Id construction d'un ouvrage destiné uniquement à la protection contre les crues. Cette somme est
d'ailleurs équivalente, à la préclsion des calculs, au supplément de prix des digues du Mono, dans la basse vallée, dans le
cas où celles-cl seroient surélevées de façon à assurer une protection équivalente sans barrage à Nangbéto (cf. Chapitre IV).
n
: 1
VIII-19
.
1
:
LJ TABLEAU XVI
[j ] ATHIEME IATHIEME
BADa
TOGO GLOZOU
1
TOTAL
1
Barrage 1 Barrage de Nangbéto 779 1 789 380 371 106 2 425
(pour partie) . 1
'"
Aménagement', Rectification et endiguement
1 du fleuve Mono 7 55 765 369 359 ·103 2 351
·-,-=1
1 1
l.-' !Aménagement des parcelles 981 284 461 132 2 8·27
ITot?1 "' .. "".,., .. ,."' .. :""."'. 2 538 2 571 958 1 251 297 7 615
, 1 1
1 •
,~
Gestion ** Bâtimen ts 19 19 9 9 2 58
1
1
Véhicules et matériel
_._ _
24 !
1
24 II II 3
1
-
73
Matériel***
agricole latériel agricole 258 262 126 123 35 804
!
:
1 !l'otal gén éral "." ..... " ..... ...... 3 618 3 665 1 484 1 765 443 10 975
, .1 1
Moyenne à l'ha aménagé 1
(en F', C F' A) ................ " ....... 224 000
,
1
224 200 188 300 229 800 200 500 218 300
1
*"'** Annuité constante d'amortissement calculée pour un taux fixé, par hypothèse, à 3 $.
li s'agit Ici d'une méthode slmpl1flée de calcul:
- SI l'on se place sur le plan flnancler, ce calcul suppose que les dépenses Initiales et celles de remplacement seront
financées dans les mêmes conditions, ... suite page VIlI-20
i i
VIII-20
r' ~l
TABLEAU XVII i
A'NNUITE* D'AMORTISSEMENT ET DEPENSES ANNUELLES
D'ENTRETIEN EN REGIME DE CROISIERE
(en millions de F.CFA)
.
Entrehen annuel de llamenoqement. ** i 14,1 14,3' 6,9 6,7
1
2 44 ,.
1
1
Si au lieu de tenir compte d'un taux dl intérêt, on ne considère que le seul « amortisse-
ment technique» (c'est-à-dire le quotient de l'investissement par sa durée de vie) la charge an-
nuelle d'amortissement ne serait plus que :-/
i !
· 1
Carrage . 2 425/100 =/=/= 24,3 millions de F .CF A
Aménage«emt du Mono . 2 351/50 =/=/= 47,0 « 1
Assainissement . 2437/50 =/=/= 48,7 ~ « 1 1
Aménagement des 'parcelles .. 2 8271100 =/=/= 28,3« «
En ajoutant les frais d'entretien, le total général serait alors de 172,3 millions de F.
· !
l J
CFA au lieu de 396,4 millions de F.CFA et le coût à l'hectare aménagé de 3 400 F.CFA au lieu
de 7 900 F.CF.A., soit un peu plus de 10 % de la valeur de la production au lieu de 25 % environ. r-,
· 1
Le bilan ci-après résulte des calculs, donnés dans l'annexe VIII-S, effectués à partir
des évaluations faites au chapitre ·VII. :l
, ;
" 1
, 1
: l
L'aménagement des parcelles ne lait pas l'objet d'un entrellen spécial. '. J
*"''''*
SuJte de la note'''''' , page VIII-19
- SI l'on se place dans une opllque économique, le calcul slgnlfle que la somme des annuJtés A, actuallsées au taux
~-~
n=N A l( 1 + 1) N
~ ._----- ou A = --------
n = 1 (1 +I)n (1 +I)N - 1
1
I~ VIII-21
[i TABLEAU XVIII
1
l~
CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES AU REGIME DE CROISIERE
il
L~
u
AMENAGE
****
(en mlII10ns de F.CFA) (en F.CFA)
PetlloutlIlage .. 63 300
Culture mécanlque* .. 363 7 200
Semences ,' . 66 1 300
Engrals** , , . 106 2 100
. Traltemen'ts phytosanltalres .. 132 2 600
r1 DIvers . 63 1 300
U
Total IraIs de culture . 793 15 800
r'l
l ' FraIs matérIel de gestlon *** 20 400
1 1
La mise en valeur de la basse vallée permet d'assurer du travail tant aux producteurs
ruraux qu'à un certain nombre de salariés employés à l'entretien de l'aménagem.ent, la 'réparation
des véhicules et des engins, l'entretien des bâtiments, l'encadrement des producteurs" la con-
duite des tracteurs, etc ....
Le tableau XIX donne l'estimation des salaires versés en régime de croisière aux per-
sonnes employées sur l'aménagement et le montant ~ théorique» de la rémunération des produc-
teurs, calculé sur la base de 200 F.CF A par jour. .
TABLEAU XIX
ENSEMBLE DES
MOYENNE A L'HECTARE
PERIMETRES
AMENAGE
1
*
TRAVAIL SALARIE (en mlillons de F.CFA) (er. F.CFA)
l -'
lIE Les éléments détaillés par périmètre sont donnés dans l'annexe VIII-5.
.,
1
,
}
,_~ ...J
TABLEAU XX li
; i
\ .. ;
ESTIMATION DU NOMBRE D'EMPLOIS CREES ET
DE LA POPULATION RESIDENTE (nombres)
EMPLOIS SALARIES
- Machinisme (conduite et entretien)
*
- Gestion agricole n • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • . . • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
- Gestion hydraullque
TOTAL SALARIES :
)jE
.........................................................•
.
. 520
600
25
145
l 1
;l
: 1
L'estimation de la population nécessaire a été faite à partir des normes retenues dans
l'annexe VIII-l, c'est-à-dire:
1,33 femme ,- !
-quantités de travail annuelles . homme actif 180 jours
femme active 60 jours
1. __ ,
i "1
, 1
U VIII-2?
En bref, l'aménagement pourrait faire vivre, en régime de crOlSlere, les familles d'en-
viron 150 salariés, soit 5 500 personnes, et une population paysanne de l'ordre de 76 000 per-
sonnes.
Il assurerait donc au total la subsistance et à peu près le plein emploi d'environ
82 000 personnes; il ne serait pas nécessaire de recourir à l'immigation, la population en place
dans 20 ans (90 000 personnes) suffisant largement.
Un rapide calcul effectué à partir des données précédentes permet de déterminer quelles
pourraient être les dimensions de l'exploitation familiales moyenne.
Cette dimension est évidemment encore très théorique et n'a qu'une valeur d'illustration;
en effet, il est vraisemblable que la dimension des exploitations variera selon les types de sols,
ou les spéculations pratiquées. Il est possible également que des impératifs techniques amènent
à prévoir la constitution d'exploitations de plus grande taille n'ayant plus le canbctère familial.
L~
Mais au stade où se situe cette étude il n'est pas encore possible de formuler des hypo-
,
1
",1 thèses solides sur les structures agraires qui auront à être mises en place.
U
TABLEAU XXI
(en hectares)
: 1
i--,
r- 1
1 1
NORD ATHIEME SUD ATHIEME BADO 1AllUVions TOGO AGOME GLOZOU ENSEMBLE
1 1
U
SA ~D SA SD SA SD SA SD SA SD SA SD
(-.,
-----, . 1 --_.-
1 Por habltan t ........ 0,57 0,79 0,77 0,76 0,80 1,38 0,58 0,44 D,55 0,66 0,81
1
1 0,63
: 1
1
, 1
i . D'après le tableau XXI, l'exploitation agricole familiale aurait des dimensions théori-
i 1 ques varimlt de deux hectares à près de 4 ha, la moyenne représentant un peu plus de :1 ha.
u
La superficie aménagée par habitant serait de l'ordre de 0,7 hectare, la superficie cul-
;1 tivée développée s'élevant à 0,8 hectare.
i 1
U
r"-\
1 1
i 3-7. BILAN DE LA SITUATION RESULTANT DE L'AMENAGEMENT SANS1RRIGATlON
L
r' Au terme de cette analyse très schématique de la situation étudiée, il est possible
: 1
d'établir un bilan, dont la présentation sous une forme comptable ne doit pas faire oublier qu'il
U résulte d'une succession d'estimations reposant sur des hypothèses parfois fragiles, et qu'il n'
est destiné qu'à fournir des ordres de grandeur plausibles.
En admettant que la famille mo:y.enne comprenne dans l'avenir 4,8 personnes environ.
**
Vlll-24
" ,1
- - .
4 - LA SlTUATlON .FUTURE RESULTANT DE L'AMENAGEMENT AVEC lRRIGAT10N
La mise en valeur de la basse vallée sous sa forme la plus complète suppose le re-
cours à l'irrigation (gravitaire ou par pompage), et la culture intensive et pratiquement permanen-
te de tou tes les superficies irrigables.
li
L'ossature technique de ce programme a été exposée au chapitre VII et fait l'objet, en 1 1
ce qui concerne le détail des hypothèses et les calculs économiques, de l'annexe VIII-6.
Les disponibilités en eau étant supérieures aux besoins des cinq périmètres, il est
possible en outre d'envisager des extensions de l'aménagement, au Togo dans l'Ouest du Bado,
en direction du lac Togo et au Dahomey, dans la dépression des Tchis, grâce au relais du lac
Toho.
L'incidence de ces extensions sur les coûts de l'opération est envisagée au chapitre Il
\ l
IX, et nous ne présentons ici que l'analyse de la situation sans ies extensions. Par contre, afin
d'apprécier la sensibilité des résultats, il a été introduit trois variantes concernant les produc-
tions envisagées.
Dans l' hypothèse 1 on pratiquerait les mêmes cultures que dans la solution sans irri-
gation et on introduirait le riz, la canne à sucre, l'embouche des bovins, ces production ayant
un intérêt primordial pour l'approvisionnement du marché intérieur.
Dans l'hypothèse II on substituerait aux cultures annuelles les moins rentables (mais,
coton et haricot), deux cultures des tinées à l'exportation, le bananier et l'ananas dont l'intérêt
est connu. l 500 ha de bananeraies et 100 ha d'ananas permettraient d'obtenir une production
appréciable dont le volume paraît compatible avec ce que l'on sait actuellement des possibilités
d'absorption du marché extérieur.
Il s'agit dans notre esprit d'une hypothèse moyenne qui .présente relativement peu de
risques, eu égard à son intérêt économique.
Dans l' hypothèse 111, la plus optimiste, le bananier serait porté à 3 000 ha et l'ananas
à 600 ha, mais le problème des débouchés de la production supplémentaire risquerait alors de se
r-,
i
i
VIII-25
[1
1 !
L-J
TABLEAU XXII
TABLE XXII
U NORD
ATHIEME
1
1
SUD
ATHIEME
BADO
Alluvions
TOGO
AGOME
GLOZOU 1
TOTAL
1
à l'hectare
aménagé
Average
%
5
1 1 199
108
23 800
2 200
60
6
4. TravaU salarié: culture 36 25 29 13 1
Pald labour, cultl vatlon
5. TravaU salarié: gestion
r--, Pald labour, administration
45 1 46 22 22 6 141 2 800 7
, i 1
,-1 6. Total travaU salarié (4+5)
81 71 51 35 II 249 5 000 13
Total pald labour (4+5) 11
1-1
1 --... ~._ .. 1 -'---
7. Résultat brut d'exploitation
\ 1 (3-6)
,--.J 346 246 145 147 66 950 18 800 47
Gross operatlng result 1
(3-6) i1
1
8. En tretlen et annuité 1
d'amortissement de
1
1
llaménagement
Maintenance and annual
amortlz atlon ot
130 ! 132 54 64 16 396 7 900 20
1mprovement
1 .. _._._,~", .. ~-
-- ---_._.._--
9. Disponible pour la rémunéra- I
tlon des producteurs (7-8) 1 554 la 900 27
216 114 91 83 50
AvaUable tor remuneratlon
! ot producers (7-8) 1
1
r l 1>O. Nom'," '"/oom"'. '"
Li travaU (en millions)
Number ot worklng days
(In mUUons)
1- 52 1. 14 0.53 0.66 0.28 4.13 82
*' TaUle de la tamille 4,8 personnes en moyenne Average slze ot tamUy 4.8 persons.
VllI-26
l'
! !
j
, )
1
poser très sérieusement. Cette hypothèse a pour but principal de tester la sensibilité des résul-
tats 0 cette variation.
Compte tenu de l'incertitude des rendements escomptés, en particulier pour les cultures
., ,
r-~
'
qui ne sont pas encore pratiquées dans la région, on a introduit une variante accessoire sur les 1 ;
'- - ~
rendements de la banane et de l'ananas afin de déterminer si son influence sur la rentabilité fi-
nalè justifiait par la suite des recherches plus approfondies.
Il convient de noter enfin que d'autres variantes seront envisagées dans le chapitre
suivant, lors de l'examen de la situation d'ensemble. Il s'agira alors de variantes faisant inter- r~
1 1
venir le facteur temps (décalage entre réalisation et obtention de la production objectif) ou des
facteurs économiques et financiers (répartition des investissements - ventilation des bénéfices
entre rémunération du capital et du travail).
Les plans de culture retenus * ont été établis en fonction de ce que l'on savait des
vocations des sols, du comportement des cultures, des disponibilités en eau, des besoins de
travail, de la complémentarité des calendriers des cultures, mais ils ont été ajustés en fonction
de critpres d'ordre économique: débouchés possibles sur les marchés intérieurs et extérieurs, ,-,
l '
rentabili té relative des différentes spéculations, valeur aj outée, rémunération du travail, créa- 1
Ils sont encore loin de représenter l'optimum qui ne pouvait d'ailleurs pas donner lieu
à des recherches systématiques faute de temps et de sources suffisamment sûres, mais ils,offren.t
une cohérence et une vraisemblance suffisantes pour servir de base ultérieurement à des études
plus approfondies.
- superficie cultivée 1: ..
- superficie des canaux, digues, diguettes, chemins,
villages, etc ' , .
- Total: .
Signalons à ce propos que les superficies cultivables en sec soit 85 % des superficies 1
non dominées, représentent 8,5 % de la superficie géographique, soit exactement la '% des super-
ficies cultivées dans la solution précédente. Aussi n'avons-nous pas jugé nécessaire de les
faire apparaître systématiquement dans le bilan puisque pour connaître leur importance, il suffit
de prendre le dizième du chiffre homologué dans l'aménagement sans irrigation.
La décomposition des superficies cultivables par périmètre est donnée dans le tableau
XXIII et dans le tableau XXIV de la page VII-28.
; 1 La répartition de ces superficies, par culture et par périmètre est indiquée dans
1 1
l'annexe VIII-5.
U
4-2. LA PRODUCTION
La production des cultures sèches et irriguées, telle qu'elle résulte des hypothèses
faites dans le chapitre précédent, est donnée pour chacune des hypothèses dans les tableaux
XXV des pages VIII-29 à 31.
LéS rroduits bruts ont été calculés à l'hectare cultivé développé, mais i ont été aussi
ramenés à l'hectare aménagé en irrigué (soit 42 590 ha). Ce dernier mode de calcul, qui peut
ri
l,_-1'
paraître aberrant à première vue, a été rendu nécessiare par le fait que la plupart des investisse-
ments ont été calculés à partir de la seule superficie irriguée. Prendre en compte de surcroît les
hectares cultivés en sec (5 030 ha) aurait entraîné des discordances entre les chapitres et aurait
nui à la clarté de l'exposé.
Elle apportera une contribution notable à la satisfaction des besoins vivriers avec
r -1
r~
TABLEAU XXIII ; 1
i
TABLE XXIII
SUPERFICIES AMENAGEES DANS LES TROIS HYPOTHESES (en hectares) ( "
AREA IMPROVED '[TNDER THE THREE ASSUMPTIONS (in hectares) , l
r l
SUPERFICIE 1 SUPERFICIES AMENAGEES
1 1
GEOGRA- AREAIMPROVED
PHIQUE
GEOGRA-
PHI CAL Irriguées en sec Total
Irrlgated dry Total
AREA
'-' .- , ,
~,
! \
) ,
~ 1
TABLEAU XXIV l, ;
TABLE XXIV
r,
SUPERFICIES CULTIVEES.DEV~LO~PEES*DANS LES TROIS HYPOTHESES (en ha)
DEVELOPED CULTIVATED AREA* UNDER THE THREE ASSUMPTIONS (in ha.)
._--"' ---_. r, 1,
HYPOTHESE 1 HYPOTHESE" 1 HYPOTHESE III
1 ASSUMPTION 1 ASSUMPTION " ASSUMPTION III
1 1__ )
i
Irriguées
Irrlgated
en sec
dry
il
1
Total
Irriguées
Irrlgated
en sec
dry
Total
Irriguées
Irrlgated
en sec
dry
Total
i
NORD ATHIEME 21 560 2 220 23 780 21 DIO 2 220 23 230 20 260 2 220 22480
NORTH ATHIEME
SUD ATHIEME 22570 1 620 24 190 22020 1 620 23 640 21 370 1620 22990
SOUTH ATHIEME
BADO 9980 1 360 II 340 9 980 1 360 II 340 9 980 1 360 II 340
BADO
ALLUVIONS TOGO II 110 710 II 820 ID 410 710 II 120 ID DIO 710 10 720
TOGO ALLUVIUM
AGOME GLOZOU 2840 280 1 3 120 2 840 280 3 120 2840 280 3 120
AGOME GLOZOU
TOTAL 68 060 6 190 74 250 66 260 6 190 72 450 64 460 6 190 70650
- 1 .. , 1
1 1
, J
* On désignera ainsi les surfaces obtenues en additionnant les superficies occupées, dans une mëme année! en première et
deuxième cultures.
I.e. the areas obtalned by addlng the areas occupled ln the sarne year by Urst and second crops.
VIII-29
i \ TABLEAU XXV
1
TABLE XXV
PRODUCTION AGRICOLE EN TONNAGE ET VALEUR EN REGIME DE CROISIERE
AGRICULTURAL PRODUCTION IN TONNAGE AND VALUE at CRUISING SPEED
HYPOTHESE l
ASSUMPTION l
PRODUIT BRUT
SUPERFICIE VALEUR DE LA
PRODUCTION* A L'HECTARE
DEVELOPPEE PRODUCTION %
(tonnes) CULTIVE
CULTIVEE (millions F.CFA) (mll1lers F.CFA)
(ha)
DEVELOPED GROSS PRODUCT
VALUE OF
AREA PRODUCTION* PER ha.
CULTIVATED (tons) PRODUCTION % CULTIVATED
(ml1llons F.CFA)
(ha) ('000 F.CFA)
-
Mars 9 800 24 500 392 9 1
40
Malze
Coton 14 000 28 000 1 120 26 80
Cotton
1 •
l
1
'
1
Jute (fibres) 2 000 4 000 140 3 70
. .-1 Jute (flbre)
Haricot 2 000 1 600 48 1 24
i
Beons
1
u Arachide (coques)
Ground nuts (shell)
3 900 7 800 156 4 40
..
~.
TOTAL GENERAL
GRAND TOTAL
74 250 4 376 100 58.9
1
-.
----J
1
:
.-
VALEUR DE LA PRODUCTION
VALEUR
TOTALE
(en ml1llons de
PRODmT BRUT
A L'HA AMENAGE
IRRIGUE
J
V ALUE OF PRODUCTION
F.CFA) (en F.CFA)
1 Irriguée en sec GROSS PRODUCT
TOTAL VALUE
Irrlgated dry per ha. IRRIGATE
1
(ml1llons of
and IMPROVED
F.CFA)
(en ml1llons de F.CFA) (F.CFA)
(In ml1llons of F.CFA)
1
, .'
: i
H y.p 0 THE SE l l
A S S. U M P TI ON l l
1 . SUPERFICIE
DEVELOPPEE
PRODUCTION*
VALEUR DE LA
PRODUCTION %
PRODUIT BRUT
A L'HECTARE
(tonnes) CULTIVE
CULTIVEE (ml1llons F.CFA)
(ho) (ml1llers F.CFA)
,-
, 1
Pâturage (viande)
Posture '(meat) 4 250 850 102 2 24
l\.
,
1 1
, ,
l '1
1
c \
VIII-31
1
1 1
)J 1
TOTAL GENERAL
GRAND TOTAL
70 650
_ ........._.l.--. 1
5 124 100 72.5
._...........- ..-
CALCUL DU PRODUIT BRUT RAMENE A L'HECTARE AMENAGE IRRIGUE
\ ,
CALCULATION OF GROSS PRODUCT PER HECTARE IRRIGATED AND IMPROVED
i ,
VALEUR DE LA PRODUCTION VALEUR, PRODUIT BRUT
V ALUE OF PRODUCTION TOTALE A L'HA AMENAGE
~ 1
-
irriguée en sec
(en mlIl10ns de
F.CFA)
IRRIGUE
(en F.CFA)
irrigated dry GROSS PRODUCT
TOTAL VALUE per ha. IRRIGATEr.
(millions 01
(en mlIl10ns de F.CFA) AND IMPROVED 1
F.CFA)
, ' (in millions 01 F.CF A) (F~CFA) 1
1 1
! 1
NORD ATHIEME NORTH ATHIEME 1 655 73 1 728 126 300
SUD ATHIEME SOUTH ATHIEME 1 542 54 1 596 115 200 1
BADO BADO 644 33 677 101 500
Alluvions TOGO TOGO Alluvium 882 28 910 139 800 1
AGOME GLOZOU AGOME GLOZOU 200 13 213 113 900 1
J
--,-- ..._ ..j
TOTAL: ..................................... 4923 201 5 124 120 300
1
\~
l ,
; J
De plus, des exportations nouvelles apparaîtraient dans les hypothèses II et III r-- 1
1
,
J
HYPOTHESE Il HYPOTHESE III
Banane * 30 000 tonnes 60 000 tonnes
Ananas li( 10 000 tonnes 20 000 tonnes
Quant à la production des cultures en sec négligée ici, on peut considérer qu'elle
assurerait en partie l'alimentation des producteurs et p<;Jurrait donner lieu à quelques revenue '-1
monétaires de complément (poivre, par exemple). ) 1
Les sources de revenus seraient diversifiés: le coton, le riz et la canne à sucre assu-
reraient cependant 60 % des recettes dans l'hypothèse l, les mêmes produits plus la banane 1 1
62 % dans l'hypothèse II et 64 % dans l'hypothèse III.
i
1
Le produit brut à l'hectare aménagé irrigué varierait, selon les hypothèses, de 102 000 ; (
à 120 000 F.CFA, contre 40 000 F.CFA, seulement pour l'hectare aménagé en sec dans la solu-
tion précédente.
/ J
On a introduit la variante suivante pour les rendements:
En ce qui concerne l'ananas, on pourrait obtenir deux cycles en 3 ans, au lieu d'un
cycle en deux ans, le rendement annuel à l'hectare passant de 40 t à 50 tonnes.
TABLEAU XXVI
LES RENDEMENTS 1 !
HYPOTHESE III 1 1
Ananas + 6 000 48 130 600
Banane + 30 000 390
soit
TOTAL 438 5 124 5 562 + 8,5 %
- -,,-
f! TABLEAU XXVlI
U
VOL UME DES INVESTISSEMENTS TOTAUX
(en millions de F,CFA)
fl
i 1
Barrage de Nangbéto
~J (pour partie) 591 599 289 281 1 81 1 841
1
!
'1 AMENAGEMENT **
IJ Aménagement du fleuve Mono
(digues et recti Bcation) 765
Irrigation
755
1 750 2 611
369
1 696
, 359
896
103
265
2 351
,, i, 7 218
i Assainissement 649 663 163 682 189 2 346
C.-J
Aménagemen t des parcelles 1 478 1 497 400 703 1 202 4 280
1
- _._~_ ..,."",..",..-.---.-_.- -- ----_._.-
TOTAL 2 4 632 5536 2 628 2640 759 16 195
GESTION **'"
Bâtiments 60 61 30 29 8 188
,
Véhicules et Matériel 52 53 26 25 7 163
-------- "
CULTURE"''''''''''
,
1
,
1
Moyenne à l'hectare aménagé
.
1
1
, 1
(---, irrigué (en F,CFA) 414 800 475 800 470 600 481 900 482 400 456 600
1
liE Cf. Chapitres IV et IX "'* Cf. Chapitre VI **'" Cf. Annexe VlII-4 "'''''''''' Cf. Chapitre VII
r :
L Les investissements sont identiques dans les trois hypothèses, sauf en ce qui concer-
ne le matériel agricole. Cependant, les besoins supplémentaires en matériel nécessités par l'in-
troduction de l'ananas et du bananier sont faibles et on peut admettre, en premlere approximation,
qu'ils seront couverts par les marges de sécurité prises dans l'hypothèse 1.,
, Dans l'établissement des bilans nous considérerons donc que les investissements
1
sont du même montant dans les trois hypothèses, soit près de 20 milliards de F.CFA, ou plus de
J 450 000 F.CFA par hectare.
, 1
1 1
1
VllI-34
Seul apparaît donc dans ce bilan l'amortissement des travaux relatifs à la création de
l'aménagement (part du barrage de Nangbéto, rectification et endiguement du Mono, ouvrage de
1-- "
prise d'Agbako, irrigation, assainissement et aménagement des parcelles).
) 1
\ -)
La charge annuelle d'amortissement (comprenant la rémunération du capital investi
fixé par hypothèse à 3 % l'an) et les dépenses d'entretien des investissements sont donnés, pour
une année de croisière, dans le tableau XXVIII de la page suivante.
Les amortissements sont, comme les investissements, identiques dans les trois hypo-
thèses.
L'annuité d'amortissement, rapportée à l'hectare aménagé irrigué, serait de 18400 F.
CFA soit, en pourcentage de la valeur de la production de :
Si, au lieu de tenir compte d'un taux d'intérêt de 3 %, on ne considère que le seul
« amortissement technique » (c'est-à-dire le quotient de chaque investissement par sa durée de
vie), la charge annuelle d'amortissement ne serait plus què
de 427 millions de F.CFA, au lieu de 782 millions de F.CFA, soit un pourcentage de la valeur :,1
de la production, 9 % au lieu de 16 % (dans le cas de l'hypothèse II).
1 i
Ramené à l'hectare aménagé irrigué l'«amortissement technique~ serait donc d'environ ;_..l
10 000 F .CF A contre 18 400 F .CF A.
Les tableaux XXIX des pages VIII-36 et Vlll-37 récapitulent le montant de ces consom-
mations dans les trois hypothèses.
1 1
! 1
VllI -35
TABLEAU XXVIII
T ABLE XXVIII
;1
AMORTISSEMENT*'
AMORTIZATION*
Barrage 1 841
I
I Années
Years
Améf)agemen t des parcelles 4 280 100 46.8 47.4 12.7 22.2 6.4 135.5
Improvement of plots
r-'
i 1
TOTAL
18 o36
1
_ ...._ _+_2_2_8_.2_-+_2_3_1_ _;-_1_0_1_.1 _+_ _
10_8_._5-j_ _3 _1._1_+ 6_9,~~
T
: 1
LJ
ENTRETIEN
MAINTENANCE
Moyenne à l'hectare
aménagé irrigué
(en F.CFA) 18 600 18 600 17 100 18 600 18 400
Average per ha.
irriga ted and improved
(F.CFA)
l-c
VIII-36
1: 1
, 1
TABLE XXIX \
NORTH Average
SOUTH TOGO AGOME 1 TOTAL
BADO TOTAL , (rounded per l'".
ATHIEME ATHIEME Allu vlum GLOZOU
Impro<ed
-- oj,O
1
TOTAL *
1 (Culture \.- 475.3 443.4 207.1 220.1 69 1 414.9 1 415 33 200
TOTAL 1 (Culllvatlon)*
1
Gesl10n agricole 6.9 6.9 3.3 3.3 0.9 21.3 21 500
Agrlcultural admlnlslr.
Gesl10n hydraul1que 13.7 13.8 6.7 6.5 1.9 42.6 43 1 000
Hydraul1cal admlnlstr.
1
11 ~l
TOTAL II (Gestion) 20.6 20.7 10 9.8 2.8 63.9 64 1 500
TOTAL II (Admlnls tration) : 1
1 1
Pompage pour 1
1
Irrlgation** - - 59.9 17 5.5 82.4 82 1 900
Pumplng for ! i
Irrlgation*
Pompage pour 1
1
assalnlssement**
Pumplng for
0.8 0.8 1 - 1.3 1.7 4.6 5 100 '1
dralnage** : 1
._..-.1 1 .-
TOTAL III (pompage) 0.8 0.8 59.9 18.3 7.2' 87 87 2 000 ,---,
TOTAL III (Pumplng)
1 i 1
1
,
1
!
,
11
Irrigation
Irrigation
- - 4 989 1 419 458 6 866
1 528 1
TOTAL 68.8 69.8 4 989 593 7 248.6
1 1
;-',
, !
; i
, 1
1 1
r 1
,--,
VIII-37
HYPOTHESE II
u
1 -, A S S U M-P T ION l l
TOTAL Average
NORTH SOUTH TOGO AGOME (rounded per ha.
BADO TOTAL
ATHIEME ATHIEME Alluvlum GLOZOU off) Improved
Moyenne à l'hectare
aménagé Irrlgué-(F.CFA) 41 700 38 900 41 500 55 000 42 200 42 800
( ,
1 ~ TOTAL GENERAL 674.7 635.9 277.0 412.2 79.0 2078.8
, 1
GRAND TOTAL
''--'
iL-: 1
Ces consommations représentent, en pourcent~ge de la valeur de la production
i1
L~
l
i
V Il 1-38
'. J
Comme dans la solution précédente on a cherché à faire apparaître d'une part le mon-
tant des salaires qui seraient versés, d'autre part le nombre de journées de travail offertes aux
producteurs.
TABLEAU XXX
\_ J
HYPOTHESE l
r,
1 1
\ 1
EMPLOIS SALARIES
1
- Culture 257 238 136 107 37 775
- gestion agricole 271 2BO 136. . 1 131 37 1
855
- gestion hydraulique ISO ISO 70 70 19 459
1
342
, iii
TOT AL des emplois salariés 67B 668 308 93 2089
1
EMPLOIS AGRICOLES
- Hommes 8 ISO ·7 350 3 250 4 000 1 200 23950
- Femmes ID 850 9 BOO 4 300
1 5 300 1 600 31 850
~ _!
TOTAL actifs nOn salariés 19 000 17 ISO 7 550 9 300 2 BOO 55800
1
POPULATION TOTALE**
- dans les famllles de salariés 3 250 3 200 1 600 1 500 450 ID 000
- dans les familles de pay3ans 39 100 35 300 15600 19 200 5800 1 Ils 000' -,
! 1
ENSEMBLE 42 350 38 500 17 200 20700 6 250 125 000 ,
1 '_ J
-- 1
-' 1
TABLEAU XXX
(suite)
(1
U
HYPOTHESE l l
TRAVAIL SALARIE
7,BB
10 400
IB5
----
mIllIons de Journées Journées
_.
il
u
ESTIMATION DU NOMBRE D'EMPLOIS CREES ET DE LA POPULATION RESIDENTE
EMPLOIS SALARIES
- culture 252 234 136 103 37 762
- gestion agricole 271 2BO 136 131 37 B55
- gestion' hydraullque 150 150 70 70 19 459
1
C' ,
1 1 TOTAL des emplois salariés 673 664 342 304 93 2 076
r 1
1
U EMPLOIS AGRICOLES
POPULATION TOTALE**
- dans les famIlles de salariés 3 250 3 200 1 600 1 450 450 9 950
- dans les famUles de paysans 41 500 37 700 15 600 22 600 5 BOO 123 200
---
ENSEMBLE 44 750 40 900 1 17 200 24 a 50 6 250 133 150
1 1
** En admettant que la famUle moyenne COmprenne dans l'avenir 4,8 personnes par homme actif.
VIII-40
TABLEAU XXX
(fin)
H Y POT H E S E. l l
i
•. 1
-
NORD SUD Alluvions AGOME
BADO TOTAL
ATHIEME ATHIEME TOSO GLOZOU
EMPLOIS SALARIES
- culture 243
, 229 136 9B 37 743
- gesllon agricole 271 280 136 131 37 855
- gesllon hydrauUque 150 150 70 70 19 459
--
TOT AL emplois salariés 664 659 342 299 93 2 057
Il
1
l '
, .1
EMPLOIS AGRICOLES
TOT AL acllfs nOn salariés 21 650 ,] 19 BOO 7 550 II 900 2800 63700
1
1
POPULATION TO~ALE**
- dans les familles de salariés 3 200 3 150 1 600 1 450 450 9 B50 r-'
1 1
- dans les familles de paysans 44600 40 BOO 15 600 24 500 5 BOO 131 300
'* Les éléments détaillés par périmètre se trouvent dans l'annexe VIII-6.
'-,
\ !
** En admettant que la famille moyenne comprenne dans l'avenir 4,B personnes par homme acllf.
( -.
1 1
. 1
LJ
VIII-41
: 1
! ,
'--'
LJ La basse vallée du Mono, une fois aménagée, pourrait donc faire vivre une population
comprenant (en chiffres arrondis) :
:---"1
! 1
Calculées selon les mêmes méthodes qu'au paragraphe 3-6., les dimensions moyennes
des exploitations données ici ne sont, rappelons-le, que àes ordres de grandeur encore très théo-
riques. (tableau XXXI de la page VIII-42).
L'exploitation moyenne théorique aurait donc une superficie de l'ordre de deux hecta-
res dans l'hypothèse 1.
Dans l'hypothèse II, le remplacement de cultures annuelles par des cultures pérennes
La superficie cultivée par habitant varierait selon les cas de 0,4 ha à 0,35 ha, et res-
terait compatible avec les poss ibilités de travail de chacun, compte tenu de l'intensification
progressive des systèmes de culture.
Rappelons qu'il ne s'agit que d'ordres de grandeur, reposant en grande partie sur des
es timations qui, Si ils donnent une image plaus ible de l'activité future de l'aménagement, ne re-
présentent qu'imparfaitement la réalité. Ils contribuent simplement à éclairer la ~ feesability »
de l'opération.
La valeur de la journée de travail dépasse le plancher de 200 F .CF A pris pour hypo-
thèse de travail et s'élève à 215 F.CFA dans l'hypothèse J, 216 F.CFA dans l'hypothèse II et
217 F.CFA dans l'hypothèse III.
1
, !
TABLEAU XXXI
TABLE XXXI r: 1
1
SUPERFICIES CULTIVEES PAR HABITANT, PAR ACTIF ET PAR FAMILLE i
AREA CULTIVATED PER HEAD OF POPULATION, PER ACTIVE PERSaN AN D PER FAMILY
HYPOTHESE l
ASUMPTION l
- Superficies aménagées (ha) - Aren improved (in hectares)
INORD ATHIEME SUD ATHIEME BADO Alluvions TOGO !AGOME GLOZOU ENSEMBLE 1
1 '
~
S S S S S
D T D T D T TilD T D T
Par habitant 0.35 0.04 0.39 0.39 0.05 0.44 0.43 ! 0.05 0.48 0.34 0.04
i
0.38 10 .32 ; 0.04 0.36 0.37 ; 0.04 0.41
Per head of population
1
Par actif '* 0.72 0.08 0.80 0.80 0.10 0.90 0.88 ; O. 10 0.98 0.69 0.08 0.77 ! 0.65 ;0.08 0.73 0 76 ; 0.08 0.84
Per active person *' 1
!
1 .
1
Par famllIe poysanne** 1.68 0.19 1.87 1.87 0.24 2.01 2.06 '0.24 2.30 1.63 ;0.19 1.82 1.54 :0.19 1.73 1 1. 78 :0.19 1.97
Per peasant famlly**
1 1 ,---,
- Superficies développées (ha) - Area developed (ha.)
,
Par habltan t 0.55 ; 0.06 0.61 0.64 0.05 0.69 0.64 :0.09 0.73 0.58 0.04 0.6210.49 0.05 0.54 0.59 0.05 0.64 [
Per head of population
Par actif*'
Per actl ve person*
1.12 ;0.12 ; 1. 24 1. 3 1 0.10 1. 4 1 1. 3 1 p.18 1.49 1. 18 0.08 1. 2611.00 0.10 1. 10 1. 20 0.10 1. 30
1
Par famille paysanne*l! 2.64 '0.29 :2.93 3.07 0.24 3.31 3.07 :0.43 3.50 2.78 0.19 2.97 2.35 0.24 2.59 2.83 0.24
3,07,1
Per peasant famlly **
!
*-*'* 2,04 personnes pour 1 actif
4,8 personnes par famille
lIE
**
2.04 persons per acUve person
4.8 persons per famlly
1
i, ,
1 Superficies Irriguées
H Y POT H E ~E l l 1 Irrlgated area
S Superficies cultivées en sec A S S U M P T l ON l l D Area cul tI vated dry
T Superficies totales T Total area
Par 'habitant 0.33 0.04 0.37 0.38 0.04 0.42 0.43 0.05 0.48 0.29 0.03 0.32 0 32 :0.04 0.36 0.35 0.04 0.391
Per head of population
1 .
Par actif*
Per actl ve person*
0.67 0.08 0.75 0.78 0.08 0.86 0.88 0.10 0.98 0.59 0.06
,
0.65 10.65 ;0.08 0.73 0.71 0.08
''" 1
Par famille paysanne** 1.58 0.19 1.77 1.82 0.19 2.01 2.06 0.24 2.30 1. 39 0.14 1. 53 11.54 0.19 1.73 1.68 0.19 1.87 !
Per peasant famlly**
! 1 1 n
i !
i~J
Per actif '* 1.04 0.10 1. 14 1.18 0.08 1. 26 1.31 0.18 1.49 0.94 0.06 1.00 1.00 0.10 1. 10 1.10 0.10 1. 20
Per actl ve person '* 1
'1• l1•
Par famllle paysanne** 2.45 0.24 2.69 2.78 0.19 2.97 3.07 0.43 3.50 2.21 0.14 2.35 2.35 0.24 2.59 2.59 0.24 2.83 1
Per peasant famlly**
1 ,1 1. ;
HYP,OTHESE .III
ASSUMPTION III
Par h abitan t 0.31 '0.04 '0.35 0.34 ' 0.04 0.38 0.43 0.05 0.48 0.27 : 0.03 0.30 10 . 32 0.04 ;0.36 0 32 0.04 0.36
1 j
Per head of population 1 .
Par actlf* 0.63 '0.08 ;0.71 0.69 ' 0.08 0.77 0.88 0.10 0.98 0.55 • 0.06 0.61 10 . 65 0.08 ; 0.73 0 65 0.08 0.73
Per active person * 1 . ,r---,
Par famille paysanne** 1. 49 0.19 : 1.68 1.63 ' 0.19 1.82 2.06 0.24 2.30 1. 30 : 0.14 1. 44
11.54
0.19 ' 1. 73
11.54
0.19 1.73 1 ! 1
TABLEAU XXXII
TABLE XXXII
BALANCE SHEET OF THE FUTURE SITU ATION AFTÉR IMPROVEMENT. WITH IRRIGATION
AT CRUISING SPEED
i
1 HYPOTHESE 1
U ASUMPTION 1
'1 (en mill10ns c:e F.CFA) I(en F.CFA)I
1
(in millions 01 F .CFA) Un F.CFA}
~J 1
1 Moyenne
1 NORD SUD Alluvions AGOME à l'hectare
iATHIEME ATHIEME
BADO
TOGO GLOZOU
TOTAL
aménagé
%
(:aR~
irrigu é
P.verage per
SOUTH TOGO AGOME
THIEME ATHIEME
BADO
Alluvium GLOZOU
TOTAL hectare %
. mproved &
irrlgated
I. Chillre d'ollaires (Production) 1 453 1 345 577 577 213 4 375 102 700 100
-, Turnuver (production)
1
1 i 2. Consommation in termédlalre
'--'
Intermediate consumption
, . Culture 475 443 207 220 59 1 414 33 200 33
1 Cul ti vation
l Gestion
Administration 1
21 21 ID ID 3
! 55 1 500 1
Pompage 1 1
. 50 18 7 87 2000 2
Pumping
TOTAL consommation
intermédiaire 497 455 277 248 79 1 555 35 700 35
TOTAL intennediate
consumptlon
3. Valeur ajoutée ( 1-2) 955 881 400 429 134 2 8 ID 55 000 5.4
Added value (1-2) 1 /
1 1 1
4. Travail salar! é
Paid labour
Culture 55 51 29 23 8 155 3 900 4
1- ~ Cul ti vation
1 1
l '
,
1 i Gestion 90 92 44 43 12 281 , 5 500 5
L ..!
Administration
1
55 20 447 1 ID 500 ID
f ' TOTAL travail 145 143 73
f i TOTAL labour
i
U -_.. 1
5. Résultat brut d'exploitation :1
(3-4) 821 738 327 353 114 2 353 : 55 500 54
Gross operating result (3-4)
1 ,
5. Amortissement et entretien ",
de llaménagement 254 258 114 121 35 782 18 400 18
r '1 Amortization & maintenance
01 the improvement scheme
1
,
,1
'-'
7. Disponible pour rémunération
,-, des producteurs (5-5) 557 480 213 242 79 1 581 37 100 35
1 1 Available lor remuneration
1 : 1
01 producers (5-5)
,
'--'
1
1
8. Nombre de Journée de tra- 1
vail (millions) 2.50 2.25 1.00 1. 23 37 7.3) 173
r 1 0. 1
! i Number 01 working days
\ , (millions)
'~J !
9. Voleur de la Journée
de travail (F.CFA) .i 227 212 213 197 214 215 215
Value of working day(F.CFAl! 1 1
:
',_1
1
ID. Revenu per capita (F.CF A)
Per capita incarne (F.CFA) i
!
14 500
1
13500 13 550
1
12500 13 500 1
.1
13 750
1
Il. Revenu par ménage (F.CFA)* / 59 500 55 300 65 500 50 500 55 300 55 000
Income per hausehold*(F.CFA
* Taille de la lamille : 4,8 personnes en moyenne Average size 01 lamily 4.8 persons
VIII-44
\ 1
[
! 1
TABLEAU XXXII
TABLE XXXII
BILAN DE LA SITUATION FUTURE APRES AMENAGEMENT, AVEC IRRIGATION
EN REGIME DE CROISIERE
HYPOTHESE II
ASSUMPTION II
(en mlll1on's de F.CFA) (en F.CFA)
(In mllllonsof F.CFA) (In F.CFA)
1
Moyenne 1
1 NORD SUD Alluvions AGOME à l'h~ctar.e
BADO
TOGO
TOTAL %
r::::
ATHIEME GLOZOU amenage
1 Irrigué r- ,
1 \ !
1 Average per
H' SOUTH TOGO AGOME hectare
THIEME ATHIEME 1
BADO
Alluvlum GLOZOU
TOTAL
Improved & %
1 i i Irrlgated
J
1
Il.i Chiffre d'affaires (production)
Turnover (production) 1575 __
1 458
1
677 829
-._- 1
213 4 752
1
III 600
_._-- 1
100
1
k Consommation Intermédiaire
1
1
Intermedlate consumption
1 1
Culture 549 517 207 330 69 1 673 39 300 35
Cul ti vation
Gesticn 21 21 1 10 10 3 65 1 500 1
Administration 1
1
Pompage 1 1 1 60 18 7 87 2000 2
1 Pumplm
1 1
TOTAL consommation 1
tntermédlalre 571 539 277 358 79 1 824 42800 38
TOTAL tn termedlate 1 ;
1
consumptlon
1 1 1
13. Valeur ajoutée (1-2)
1
1
1
) 4.
Added value (1-2)
Travail salarié 1
1 004
.J 919
1
1
400 471
._--". 1
134 2928 68 800
,.- !
62
Pald labour
Culture 54 50 29 22 8 163 3 800 4
Cultivation 1
Gestion 90 92 44 43 12 281 6 600 6
1 Administration
1 1 1
f----- _.'--
1 TOTAL travail 142 73 65 20 444 10 400 10
144 1
1 TOTAL labour
! 1 1 Cl
1S. Résultat brut dt exploitation 860 777 11 327 406 114 2 484 58 400 52
(3-4) 1
Gross operatlng result (3-4)
1 1
i ,.
1 6 . Amortissement et entretien 1
cl€: l'aménagement 254 258 114 121 35 782 18 400 1 16
i Amortization & maintenance
1
1 of the Improvement scheme 1
! 1 1
1
17. C'isponible pour rémun ération
1 1 79 1 702 40 000 36
des producteurs (5-6) 606 519 213 285
1
1 Available for remuneration 1
1
of producers (5-6) 1
1 1
18 Nombre de journées de 1
1 . travail (millions)
1
2.65 2.41/ \.00 1.45 0.37 7.88 185
1 Number or worklng days 1 '.'
(mllllons)
1 1
9 Valeur de la journée de
1 • travail (F.CFA) 229 215 213 197 214 216 216
1 Value of worklng day (F.CFA)
,
:.. i
1 1
1
1
--- --' 1
--'"-
10 Revenu per capita (F.CFA) 14600 13 800 13 650 12600 13600 13800
1 . Per capita Income (F.CFA) i
1 1 ·1
Ill. Revenu par ménage (F.CFA)* 70 100
*1
Income per household (F.CFA)
66 200
1
!
1
65 500 60 500 65 300
1
66 200
1 1
* Taille de la famille: 4,8 personnes en moyenne Average slze of family 4.8 persons
i 1
! i
1
1
"--'
VIII-45
TABLEADXXXIV
TABLE XXXIV
BILAN DE LA SITUATION FUTURE APRES AMENAGEMENT, AVEC IRRIGATION
EN REGIME DE CROISIERE
BALANCE SHEET OF THE FUTURE SITUATION AFTER IMPROVEMENT, WITH IRRIGATION
AT CRUISING SP EED
HYPOTHESE III
I~! A S S DM P T ION III
1 (en millions de F.CFA) (en F.CFA)
(In millions of F.CFA) (In F.CFA)
Moyenne
NORD SUD Alluvions AGOME à l'hectare
ATHIEME ATHIEME
BADO
TOGO GLOZOU
TOTAL
aménagé %
! 1
Irrigué
Average per
• 1
L.~
NORTH SOl/TH TOGO AGOME hectare
ATHIEME ATHIEME
BADO
Alluvlum GLOZOU
TOTAL
Improved "
%
Irrlgated
2. Consommation Intermédiaire
Intermedlate consumptlon
Culture 653 614 207 384 69 1 927 45 300 38
Cul tI vatlon
Gestion 21 21 10 10 3 65 1 500 1
l Administration
Pompag'e 1 1 60 18 7 87 2000 2
.,i Pumplng
TOTAL consommation
:) Intermédiaire 675 636 277 412 79 2079 48 800 41
· 1 TOT AL ln termedlate
,
, - 1
consumpUon
3. Valeur ajoutée ( 1-2) 1 053 960 400 498 134 3045 71 500 59
Added value ( 1-2)
1 1
t.J
• 1
4. Travail salarié
Pald labour
Culture 52 49 29 21 8 159 3.700 3
Cul tI vatlon
1 1 Gestion 90 92 44 43 12 281 6600 5
LJ Administration
.-.-
TOTAL travail 142 141 73 64 20 440 10 300 8
TOT AL labour
1
9. Valeur de la Journée de
travail (F.CFA) 231 215 213 201 214 217 217
Value of worklng day (F.CFAi)
... _---
10. Revenu per caplta (F.CFA) 1 14 700 13 800 13650 112800 13600 13900
Per caplta ln COme (F.CFA)
1
J Il.
Income per household(F.CFA)
'*
Revenu par ménage (F .CFA) *1 70 600 66 200 65 500 61 400 65 300 66 700
li( Taille de la famille: 4,8 personnes en moyenne Average slze of family 4.8 persons
VIII-46
Ce fait est principalement dû à llimportance du travail manuel demandé par ces cultu-
res (banane: 500 jours/ ha/ an - ananas : 440 jours/ ha/ an).
, 1
En définitive, et san s préjuger des rés ul tats donnés au chapitre IX, il apparaît que i
l'aménagement avec irrigation présente, à tous ces points de vue, une supériorité très nette sur
llaménagement sans irrigation.
1
- Il permettrait de satisfaire les besoins du marché intérieur, dlassurer llalimentation 1
,
de la population de la basse vallée et, partiellement, celle des régions avoisinimtes, de disposer
de tonnages importants pour llexportation.
- Il améliorerait l'existence dlune population nombreuse (125 000 à 140 000 personnes
selon les hypothèses) et épongerait ainsi partiellement l'excédent démographique prévisible dans
les trois départements concernés.
- Il procurerait aux producteurs des revenus de llordre de 14 000 F.CFA par tête et de
66 000 F.CFA par famille, ce qui, sans être très élevé, représenterait un progrès par rapport aux
revenus actuels des populations du Sud Dahomey et du Sud Togo.
Il apparaît qu laucune des trois hypothèses de répartition des cultures ne présente, dans r -."
, 1
lloptique où nouS nous sommes placés et compte tenu des hypothèses faites, de supériorité déci-
sive sur les deux autres. L!
Par contre, la variante qu1il est possible d1introduire en ce qui concerne les rendements
(cf. ci-dessus, la partie 4-2. de ce cha pi tre) entraîne des con séquences bénéfiques, en particulier
en ce qui concerne le revenu de's producteurs car elle ne modifie pas les coûts.
Dans Ilhypothèse II, cette variante augmente la valeur de la production de 219 millions
de F.CFA; celle-ci passe alors de 4752 millions de F.CFA à 4 971 millions de F.CFA.
TABLEAU XXXV
Dans l'hypothèse III, la variante sur les rendements augmente la valeur de la produc-
tion de 438 millions de F.CFA. Celle-ci passe alors de 5 124 millions de F.CFA à 5 562 mil-
lions de F.CFA, sans qu'il y ait de modifications des coûts de production.
, 1
l ,
Dans ces conditions, le bilan serait alors le sui van t :
TABLEAU XXXVI
-
MOYENNE A L'HA
VALEURS POURCENTAGE
AMENAGE IRFUGUE
(en millions de F.CFA) D'AUGMENTATION
(en F.CFA)
(en LCFA)
+ 24 'f,
Valeur de la Journée de travail
Revenu per capita
269
17 200
il
Il
i)
Revenu par ménage 82600
i 1
Ce test montre bien que la rentabilité exacte de l'opération projetée ne peut encore
, 1 être appréciée avec précision et qu'elle est susceptible de varier, surtout si on retient comme
1 •
critère de jugement le revenu des paysans. On saisit alors toute l'importance que représentent
i 1
les périmètres expérimentaux qui doivent être prochainement installés dans la basse vallée. Les
résultats de cette expérimentation permettront de mieux apprécier l'intérêt économique de l'opé-
1 -1
l ,
ration.
:i
5 - CONCLUSIONS
Sans qu'il soit nécessaire de reprendre ici les conclusions partielles qui ont été indi-
l
, , quées au cours de ce chapitre à propos des divers points étudiés, il apparaît que les aménage-
ments analysés entraînent des augmentations importantes de la production, de l'emploi et du
revenu global, mais qu'ils ne permettent pas une amélioration très notable du revenu individuel,
même dans l'hypothèse favorable qui ne considère que le régime « de croisière ».
La mise en va-leur par l'irrigation de la basse vallées du Mono, prend tout son intérêt
si l'on compare les résultats qu'elle permettra à l'évolution probable s'il n'y a pas d'investis-
sements.
1 1
Le passage en vingt ans de cette agriculture encore très primitive par bien des points,
à une nouvelle forme d'exploitation du sol, véritable révolution tant dans les techniques que
dans les esprits. hautement intensive, industris:lisée et entièrement intégrée à l'économie
dl échange exige, en dehors de tout calcul économique. que les hommes pour qui cette opération
serait montée fasse en sorte qu 'elle soit une réussite.
Ceci suppo·se que les paysans voient rapidement le résultat de leurs efforts et perçoi-
vent l'a.mélioration de leur sort. Il est indispensable qu'un encadrement agricole dense et effi-
cace soit mis en place, accompagné dl une animation- du milieu rural, afin que soient évités cer-
tains échecs constatés jusqu 1ici.
Les exemples sont en effet nombreux de programmes de développement rural qui sem-
blaient au départ, parfaitement préparés sur le plan technique et qui ont pourtant conduit à des l'
échecs, parce que l~s paysans, sur lesquels en définitive reposent la réalisation et la réussite : 1
Ces échecs montrent tout l'intérêt qu'il y aurait à entreprendre rapidement des enquê-
tes socio-économiques ayant pour buts principaux, d'une part d'acquérir une bonne connaissance
des niveaux de vie actuels. des revenus et de leur structure, d'autre part d'étudier les motiva-
tions profondes, de saisir.les évolutions sous-jacentes, afin de pouvoir sien servir pour assurer
la réussite d'une opération qui soit en même temps techniquement bien au point, économiquement
rentable, et humainement adaptée.
000 ,1 :
)
,
_.
i
I.~
'1
• 1
, ,
1
t.:._.
CHAPITRE IX
000
iJ
lJ
J
1
j j
,
1 1
\ !,
,
i i
l,
:j
1 i
i 1
, 1
r-
I
1
il
, i
1 :
'L_ :
1 1
IX -1
"
: ~
U
1-1. INTRODUCTION
j On a admis, en première analyse, que les revenus tirés de diverses activités plus ou
moins accessoires (forêts, chasse, petit élevage) .. seraient du même ordre de grandeur avec ou
sans aménagement. Une réserve doit cependant être faite en ce qui concerne les possibilités
de pêche offertes par la retenue de Nangbéto.
r-i Faute de renseignements sur les activités connexes qui pourraient être entraînées par
1
1
: i l'aménagement et pour ne pas disperser les efforts, on s'est borné à étudier les effets directs du
'--' projet, tant dans le domaine de l'électricité que dans celui de l'agriculture. On a donc, dans
cette phase de l'étude, laissé de côté les effets indirects, amont et a'val, les effets secondaires
qui seraient provoqués par les revenus supplémentaires et de manière générale, les économies
externes. Par souci de cohérence, il a paru cependant nécessaire, lorsqu'il sIest agi de fixer
la superficie à affecter aux différentes cultures, de tenir compte, dans la mesure du possible,
des seuils de rentabilité des activités annexes (par exemple industrie de transformation pour
l'ananas, capacité de transports pour la banane ... ). Les résultats présentés concernent donc
les seules activités énergétiques et agricoles, liées directement à l'aménagement.
Pour être complète, une étude économ ique devrait aussi concerner le caractère otpimal
du choix, notamment en ce qui concerne le dimensionnement. En fait, les calculs économiques
ont dû se limiter essentiellement à la solution d'aménagement avec irrigation qui a fait l'objet
des études techniques les plus poussées. Il est apparu cependant que, dans la situation agrico-
le sans aménagement, la production était très limitée par les inondations et qu'il convenait d'en-
visager aussi - au moins grossièrement - un aménagement réduit assurant une protection contre
les crues: on présentera donc sous le titre d' « Aménagement sans irrigation ~, les calculs éco-
nomiques effectués dans cette hypothèse. Les autres recherches concernant des modifications
pouvant améliorer la rentabilité des investissements ont dû se borner à quelques aperçus, plus
qualitatifs que quantitatifs, sur certaines variantes possibles qu'il faudrait examiner avec plus
d'attention lors d'une étude plus approfondie.
Indiquons d'abord que toutes l.es valeurs sont exprimées en Francs CFA. r "
Les investissements étant en principe détaxés, les valeurs utilisées ne sont en géné-
ral pas en tachées des biai s qu'en traîne la fiscalité, notamment les taxes à l'importation.
En ce qui concerne les coûts du travail des paysans et du capital, pour ne pas préju- il
ger de la valeur des prix de référence correspondants et pour faciliter des comparaisons, on a "!
paramétré sur un certain nombre de valeurs., C'est ainsi que les calculs d'actualisation ont été
effectués avec différents taux, compris entre a et la %. Cette manière de procéder a permis
d'examiner les conséquences de modifications du taux, notamment sur lEI rémunération du tra-
vail, et inversement de dégager des taux de rentabilité interne en fonction du coût de la main-
d'œuvre. r;
1
Les prix utilisés pour les recettes et dépenses en monnaie extérieure correspondent
au taux de change actuel mais, comme il a été dit plus haut, on a corrigé en baisse un certain
nombre de prix actuels (fuel, produits agricoles exportés) pour tenir compte de l'évolution pro-
bable à long terme.
Il n'a pas été nécessaire de donner un prix aux terres utilisées pour l'aménagement;
en effet, on a tenu compte directement de la valeur de la terre en retranchant des bénéfices, la
perte de production - ou plutôt de valeur ajoutée - due à la suppressions progressive des cultu-
res actuelles. ')n a considéré de la même manière l'emploi perdu sur les superficies affectées
à de nouvelles cultures. il\
,
Quant à l'eau, il s'agit d'un bien intermédiaire auquel il n'a pas été nécessaire d'af-
fecter un prix puisqu'on comptabilise directement, d'une part les travaux de mise en valeur
hydraulique, d'autre part la production agricole. La considération d'un prix de l'eau a surtout
un intérêt dans la recherche de l'optimum et dans les problèmes de tarification; ceci n'était
pas nécessaire dans le cadre de la présente étude, celle-ci se limitant à la production globale ~l
1 1
et ne pou van t examiner 11 aspect distribu tif. De tou te manière, 11 eau n'est pas le facteur rare 1 i
puisque, même pendant la saison sèche, une partie de l'eau ne sera pas utilisée pour l'agricul- \ 1
ture.
;r
, 1
.: i)
leur et l'époque où l'on peut en obtenir le rendement désiré: il était donc indispensable de
considér er non seulement la situation actuelle et celle d'une 4 année de croisière» correspon-
dant aux objectifs techniques, mais encore d'examiner l'évolution de diverses grandeurs tech-
niques et économiques pendant la longue période, de 5 à 35 ans selon les cas, qui précède ce
régime considéré comme permanent. Pour rester aussi réaliste que possible, on a donc fait un
l, 1'
LJ
IX~3
l1 i1
!
Li
{"--,
1 i
1
, \ certain nombre d'hypothèses d'évolution, pour lesquelles on s'est efforcé de tenir compte d'un
l.,j
ensemble de contraintes, non seulement techniques (par exemple le rythme possible des travaux)
mais aussi économiques et sociologiques (par exemple, l'adaptation progressive des paysans
aux exigences de la culture irriguée de sorte que le rendemen t obj ectif ni est atteint qu'après
15 ans).
Pour tenir compte de ces décalages, il fallait nécessairement faire intervenir explicite-
ment le temps dans les évaluations. On a eu recours à la technique de l'actualisation qui a per-
mis de rendre comparables des grandeurs correspondant à des époques différentes. La durée sur
,-, lClquelle a porté les calculs d'actualisation correspond à la durée de vie du barrage, en l'occu-
\ \
1 1
1 i rence 100 ans. Pour tous les autres équipements, on a tenu compte du renouvellement nécessai-
L.",
re au bout d'un certain nombre d'années. Les coûts de fonctionnement et la valeur des produc-
tions ont été actualisés de la même manière que les productions.
Les calculs d'actualisation ont été conduits de façon un peu différente pour la produc-
tion d'électricité et pour l'agriculture. Dans ce dernier cas, en effet, on a calculé le bénéfice
actualisé que procurerait la mise en valeur en comparant chaque solution impliquant un aménage-
ment à l'évolution prévisible en l'absence d'aménagement. Cette-méthode n'est pas applicable
au cas de l'électricité pour laquelle il faut, de toute manière, de nouveaux investissements, qui
interviennent directement dans le prix de revient. Comme il est de règle, on a donc évalué le
bénéfice différentiel qu'apporterait la centrale hydraulique par rapport à une solution thermique
1 :
L-' de référence qui sera explicitée plus loin.
On a, dans ce but, estimé ce que coûteraient, d'une part, la construction d'un barrage
destiné uniquement à fournir la même production d'électricité que celui qui est prévu, d'autre
part, celle d'un ouvrage assurant, pour l'agriculture, le même approvisionnement en eau d'irri-
gation et la même protection contre les inondations (les cultures irriguées doivent être protégées
contre les inondations) ; enfin, celle d'un barrage destiné seulement à amortir les crues. Faites
sommairement, ces évaluations sont approximatives et ne prétendent donner que des ordres de
grandeur.
Les caractéristiques et les coûts, dans les différentes hypothèses, sont donnés dans
le tableau I.
L;
[1
ij
IX-4
Il1
,-
, .,
TABLEAU 1. ,i
1 UTILISATIONS
!
1
Caractéris tiques Unités
Buts mulliples
E lectrlclté
seulement
Irrigation et
amortissement
des crues
amortissement
des crues
seulement
1
,
1 Il
l '
, 1
,
1 COUTS , 1
, J
1 2 570 2 225 887 788
Barrage proprement dit imil1lons
1
Evacuation des crues
1 de
francs 1 565 1 565 1 565 1 046
1 CFA
Vidanges de fond 531 177 53\ 591
1
1 C-l
TOTAL: ............• 4 666 3 967 2 983 2 425
1 " ; 1
1
.. ~
i
Centrale hydroélectrique
,1
1 (pour mémoire) ,. - - "1
,,
1
1 858 1 858 \
\
j
1 1 1 1 ,,
Si l'on considère deux objectifs alternatifs du barrage, on peut d'ores et déjà imputer
au minimum à chaque objectif, les coûts supplémentaires entraînés par l'adjonction de cet ob-
jectif. Ainsi, pour obtenir le barrage à buts multiples, les 699 millions qu'il faut ajouter au
coût de 3 967 (du barrage destiné à la production d'électricité) pour obtenir les 4 666 millions 'l
! \
représentan t le mon tant du barrage fournis sant aus si l'eau d'irrigation dé sirée, sont néces saire-
ment imputables à l'irrigation. De même, les l 683 = (4666 - 2 (83) millions supplémentaires
i
pour obtenir la production d'électricité envisagée, sont à imputer à cette production d'électri-
cité.
Il est clair, par ailleurs, que les valeurs de 3 C367 et 2 983 millions constituent d'au-
tre part des maximums pour les investissements concernant respectivement la production d'éner-
gie et .les cultures irriguées.
Pour l'aménagement hydra-agricole avec irrigation, les imputations possibles des par- -,
ties communes, sont donc comprises dans les limites suivantes: ! 1
l j
TABLEAU II i:
1
l
1
1 .
1 1
U
IX-5
'---1
1 1
,
,
1
1
En raisonnant de la même manière, dans le cas de l'aménagement sans irrigation, où
L.-J l'on envisage seulement la production d 'é lectric ité et l'amortis sement des crues, on obtient les
résultats suivants:
TABLEAU III
ri
2 425
LJ Part maximum 85 % -----
4 666
= 52 %
4 666 - 2 425
Part minimum ---------- = 48 % 15 %
4 666
__-1
i'l
, .
LJ
1 ~
On aurait pu penser, a priori, que le coût du barrage pouvait être affecté à chaque ob-
U jectif dans des proportions totalement arbitraires ou du moins ne dépendant que des avantages
apportés par l'un et par l'autre. Comme on vient de le voir, une partie importante du coût doit
nécessairement être imputée à J'un ou à l'autre, de telle sorte que les coûts restant à affecter
ne représentent plus que la moitié (lOO - 36 - 15 = 51 % ) du total dans le cas de l'aménagement
( l
1 1
Pour évaluer les coûts actualisés du barrage à imputer à chaque production, nous fe-
rons l'hypothèse simplificatrice que les proportions maximum et minimum trouvées pour l'inves-
(--1 tissement sont valables aussi pour l'ensemble des coûts actualisés. Cette façon de procéder
évite d'avoir à étudier plus en détail chaque barrage pour déterminer les calendriers des dépen-
u SéS d'investissements et de fonctionnement propres à chaque hypothèse. Elle rev ient à consi-
dérer que les dépenses concernant les différents ouvrages seraient, chaque année, proportion-
nelles au montant total des investissements respectifs; ceci semble tout à fait acceptable au
stade actuel des études.
Au stade actuel de l'étude il paraît plus intéressant pour l'analyse de faire varier les
parts respectives du coût du barrage qui doivent être imputées aux productions énergétiques et
1--' agricoles que d'affecter à chaque objectif une part des coûts communs proportionnelle à leurs
, 1
1 1 avan tages respe ctifs.
L.J
Il est apparu nécessaire d'utiliser pour chaque objectif un processus d'imputation sou-
ple qui permette notamment d'envisager diversés hypothèses. En effet, les conséquences écono-
miques et sociales d'un changement dans la technique de production d'électricité d'une part et
d'un développement de la culture irriguée d'autre part, sont de nature et d'importance si différen-
tes qu'il était nécessaire de liS-s examiner séparém ent. Les critèrs-s de choi x ne sont pas néces-
sairement les mêmes dans léS deux cas; on peut, par exemple, être moins exigeant pour l'agri-
culture par suite de ses effets sur l'emploi, le revenu national, les activités industrielles et les
r. - \, services. Il était logique d'autre part de tenir compte des incertitudes qui pèsent sur les don-
nées techniques concernant l'agriculture et de ne pas vouloir déterminer pour la production hydrau-
U lique, un seul taux de rentabilité qui aurait été entâché des erreurs concernant l'agriculture.
IX-6
r,
1
,
l 1
2 - PRODUCTION D'ELECTRICITE
Les études effectuées par Electricité de France sur le marché de l'électricité au Togo 1 i
f ,
et au Dahomey indiquent que la consommation d'électricité dans la zone côtière des deux pays J
,_J
1
pourrait être de l'ordre de 90 millions de kWh en 1970 et de plus de 150 millions· de kWh en 1975.
Face à cette demande possible, la production prévue pour la centrale hydraulique envisagée à
Nangbéto est de l'ordre de 94 millions de kWh en moyenne, mais il faut la compléter par une pro-
duction thermique d'appoint nécessitée par les irrégularités de l'hydraulicité, qui serait d'envi-
ron 26 millions de kWh en moyenne.
Le total de ces deux productions, soit 120 millions de kWh, pourrait alors être consom-
mé vers 1973. Le temps nécessaire aux études complémentaires et à la construction du barrage
et de la centrale étant d'environ 6 ans, on constate, en première analyse, que, même si la déci-
sion de financement était prise rapidement, la production d'électricité trouverait rapidement un I~
.
i
J
débouché dans les deux pays. On se trouve donc dans des conditions favorables où la consom-
mation ne limitera guère la production hydraulique.
Comme solution thermique qui servira de référence pour évaluer l'intérêt du barrage, on
peut prévoir une centrale de 24 000 kW située soit à Lomé soit à Cotonou, avec une ligne de
150 kV qui transporterait le courant jusqu'à l'autre ville. Cette solution semble, en première
analyse, un peu plus intéressante que l'extension pure et simple de la situation actuelle; elle
présente en outre l'intérêt de ménager l'avenir du fait notamment de l'interconnexion qu'elle im-
plique. De toute manière, même si des études plus poussées montraient qu'elle est moins renta- il
. 1
ble que l'ensemble de deux ré seaux non connectés, il est certain que le désavantage serait fai-
ble et donc que la centrale unique constitue une référence valable po"ur une première analyse. 1
r-;
1 1
~J
IX-7
S'agissant d'apprécier les coûts respectifs de deux solutions qui ont en commun une
ligne de 150 k V le long de la côte et des pos tes de transformation, il suffit de comparer les
parties qui diffèrent, c'est-à-dire:
,- 1
,l :'
U - pour la solution hydraulique
· une certaine partie du coût du barrage,
· la cen traIe,
· la ligne de transport jusqu'à la côte,
· le poste de sectionnement à l'arrivée de la ligne
r 'l les deux petites centrales thermiques assurant l'appoint nécessaire de produc-
) i
tion.
lJ
- pour la solution uniquement thermique
· une centrale de 24 000 kW
· une centrale de secours.
r-- ,
, 1
2-2.. COUT ACTUALISE DE LA PRODUCTION D'ENERGIE HYDRAULIQUE
U
Le calcul dE:s coûts actualisés porte sur toutes les dépenses effectives, qu'il s'agis-
se de l'investissement initial, du renouvellement des équipements ou des frais de fonctionne-
ment.
En ce qui concerne les investissements, on a d'abord réparti les dépenses entre les
sept années sur lesquelles elles doivent être échelonnées.
[J Les valeurs des renouvellements pour chaque année, on tété évaluées, d'après la durée
de vie des différents investissements, ventilés en quelques grandes catégories, relativement
homogènes.
On a considéré une durée de vie de 100 ans pour le barrage, bien que les calculs d'en-
gravement aient indiqué que la tranche morte ne serait pas encore comblée après plusieurs siè-
cles. Tous les calculs dl actualisation ont don c été eff'2ctué s sur 100 ans, en u tilisan t des
durées de vie qui soient des sous-multiples de 100 ans. Ce genre d'approximation ne crée pas
de biais notable au stade actuel des calculs, où les investissements ne sont pas encore définis
en détail; de toute manière, il s'agit d'années relativement éloignées de sorte qu'un léger déca-
lage ne modifie guère le coût actualisé total.
La durée de vie des groupes thermiques est de 20 ans; elle est de 33 ans pour les au:'
tres appareils électro-mécaniques et le poste de sectionnement, de 50 ans pour le génie civil
de la centrale, les vannes et la ligne de transport.
r-)
,
L-,
1 L'échéancier des investissements et des renouvellements est indiqué dans les ta-
bleaux IX-2-2 à IX-2-4 de l'annexe IX-2. Les détails des calCuls d'actualisation sont donnés
pour le barrage dans le tableau IX-2-2, mais il a paru inutile de présenter aussi tous les stades
des calculs pour tous les investissements, car ces calculs d'actualisation ont été effectués de
manière strictement identique à celle du tableau IX-2-2 et pour la même série de taux d'actuali-
sation (0, 1,3,4,5,7,8,9 et la %).
Dans les évaluations concernant le projet hydraulique, comme dans la solution thermi-
que de référence il n'a pas été tenu compte du coût d'investissement des centrales d'appoint
ou de secours, car ces centrales existeront de toutes façons au moment de la mise en exploita-
tion des grosses centrales, hydraulique ou thermique. On a comptabilisé seulement leurs coûts
de fonctionnement et de renouvellement.
IX-S
Les calculs des sommes actualisées des coûts de fonctionnement sont très simples
puisque ces coûts ont été supposés constant pendant toute la durée de vie du barrage. Il suffit
n 1 (1+i)n- 1 . .--,
de multiplier les coûts annuels par les coefficients 2: ----- pris directement i
1 (l+i)n i(l+i)
n
;:
\- .-'
Le niveau de ce prix a une grande influence sur les résultats de la comparaison entre
L;
les solutions hydraulique et thermique et mérite d'être examiné. Or, il a baissé de façon sensi-
ble depuis quelques années et il apparaît probable que ce mouvement se poursuivra encore, dans
une mesure cependant difficile à préciser. Pour estimer le prix probable à moyen et à long ter-
me, il était impossible de se fonder sur les prix actuels payés par les centrales qui fonctionnent
avec du gas-oil; aussi, a-t-on évalué le prix probable à llaide d'observations faites dans des 1;
pays voisins et en fonction de l'évolution des cours mondiaux. En tenant compte des frais d1ap- j
proche et des marges des importateurs, il semble que le prix détaxé du fuel livré à la centrale
pourrait être de llordre de 5 000 F.CFA la tonne, peut-être un peu supérieur. Les calculs de
base ont donc été effectués avec un prix probable de 5 000 F .CF A mais, pour étudier la sensibi- i :
1
lité des résultats en fonction du niveau du prix du fuel, on a examiné, à titre de variante, les
coûts actualisés qui résulteraient dlun prix de 6.000 F.CFA la tonne. Dans ces deux hypothè-
ses , les coûts annuels de fonctionnement de la centrale de 24000 kW seraient respectivement
de 336 et 374 millions de F.CFA. '._.1
On a rassemblé en annexe, dans les tableaux IX-2-6 (prix du fuelS 000 F .CF A la ton-
n~) et IX-2-7 (prix du fuel 6 000 F .CFA la tonne), les coûts actualisés de's deux solutions envi-
sagées, correspondant à la même production annuelle de 120 millions de klNh.
Dans chacun de ces deux tableaux, on a examiné trois hypothèses, selon que la part
du coût du barrage imputée à la production d'énergie est maximum (85 %), miniimum (36 %) ou re-
présente la moyenne de ces deux valeurs (60,S %).
r .,
1 1 En fonction des résultats numériques des tableaux IX-2-6 et IX-2-7 de l'annexe IX-2
U on a établi les graphiques 1 et 2 ci-après qui représentent dans chacune des deux hypothèses
de prix du fuel, les variations des coûts actualisés de la production d'énergie correspondant
d'une part au projet et d'autre part à la solution thermique de référence.
1
.-'
Du fait de cette sensibilité, il suffit de diminuer légèrement le coût minimum du barra-
ge imputé à la production d'électricité de Nangbéto, pour augmenter nettement le taux de renta-
bilité et lui faire atteindre des valeurs élevées.
:~
l. -' Coût du barrage corre"por.dant à la
part Imr:-utée (millions de F .CF A) .. 4 666 3 967 3 823 1 683 1 376 1 167 933
, _-
l] ...
En fonction de ces éléments, on peut observer par exemple que le taux de rentabilité
;, \
\
augmenterait d'environ 0,5 % si le coût supplémentaire dû aux imprévus représentait la % du
! i
~-~ coût calculé, au lieu des 20 % qui ont été intégrés dans les évaluations ayant servi de base aux
calculs des coûts actualisés.
1 i
.---'
(- ,
:>.« Avec un prix du fuel d" 6 000 F.CFA la tonne, les taux de rentabilité augmenteraient d'environ 1 %.
Lj
IX-IO
On doit surtout remarquer à ce sujet que le barrage de Nangbéto permet non seulement
Î
l'in stallation d lune cen traie hydrauliqu e auprès du barrage et 11 irrigation de la basse vallée du
1
Mono, mais aussi l'installation d'autres aménagements hydro-électriques, tels que Nangbéto
aval, Tététou amont et Adjarala, sur lesquels le rapport intermédiaire a déjà fourni certaines
indications.
Or, les dépenses d'investissement par kWh sont nettement plus faibles pour ces nou-
veaux aménagements que pour Nangbéto, de sorte que le prix de revient marginal du kWh serait
décroissant, Ces aménagementspourraient alors supporter une partie d'autant plus élevée du
coût du barrage qu'ils fourniront une production d'électricité assez importante. Il faudrait ce-
pendant un certain délai avant d'installer de nouvelles centrales hydrauliques et il se pose
alors le problème du choix de la date optimale d'implantation, problème qu'il ne peut être ques-
tion d'étudier ici.
r -,
t :
!J
3 - PRODUCTION AGRICOLE
3-1-1. Introduction ! l
1 1
i !
i __ :
Pour évaluer l'intérêt économique du projet il est nécessaire de faire un bilan compa-
ratif de ses coûts et de ses avantages rapportés à ceux de la situation actuelle, ou plutôt de la
situation améliorée qui pourra résulter, sans investissements, d'une diffusion du progrès techni-
que.
Cette situation de référence est désignée sous le nom de Situtation Sans Aménagement r(
(caractérisée en abrégé par ses initiales S.S.A. qui figurent sur les tableaux de calculs de llan- 1
,
l.
nexe correspondant à cette solution).
1 ·Tl
\1'\ GR A PH
20.000
~\\\ . --!- I---!- -
\'\
'\""\ HM
Hypothèse d'imputation maximum
15.000 - I 1 f - - - - -
'\ \\,
- ~-
Hm
Maximum assumptian : (85 %)
\ \,~
Minimum assumption
Hypothèse moyenne
. (36 %)
'\1
'0,
.\",1 1
H
Th
Mean assumption
"~"o l''--',,~--____ _ __ _1 -
l '
"'" '" ........... ... J1
11
O~I -1--~--_1 ~
1 -
~m
1
0,------- 1 . . l ,
O~à:::--L
1
1
1
1
--.:::::::~
1
_?
h
5.000 , -f-
1
1
1
3,4
1
4,
-1 i 718i i 1
t=-
o 2 3 4 5 6 7 8 9 10
COÛTS ACTUALISÉS DISCOUNTED COSTS
CoOt actualisé
DE LA PRODUCTION D'ÉLECTRICITÉ OF ELECTRICITY PRODUCTION
Oiscounted cost
EN fONCTION ACCORDING
( millions F. CFA)
DU TAUX 0 'ACTUALISATION TO DISCOUNT RATE
25.000+ ' 1 1 -
( Aménagement avec irrigation) ( /mprovem9f7t scheme wifh irrigotion)
\
\ VARIANTE: VAR/ANT:
o PRIX DU FUEL: 6.000 F.CFA Itonne PRICE OF FUEL OIL : 6,000 FCFAper ton
1\
\ 1\ Cil \
1 GRAPH.2 1
20.000 \ I~\, \\
o \--\
\
\ \
! '
LËGENDE - LEGEND
\. \~ HYPOTHËSES D'IMPUTATION
DU COÛT DU BARRAGE
ASSUMPTIONS AS TO ASSIGNMENT
OF COST OF BARRAGE
\ l'\ A LA PRODUCTION D'ËLECTRICITË TO ELECTRICITY PROOUCTION
\
\
\
\, \ HM -------- HYDo.thèse d'imputat~on maximum: (85 %)
\ Moxlmum ossumptlon
~-
\\
\ \ Hyp~thèse d/imputa~ion minimum. (36 0/,)
15.000 Hm Mtnlmum ossumptlon . 0
\'1'
\ ,,~ '1 R Hypothèse moyenne
"Ii~~
l " ',,\1" Th
Solution thermique de référence
Thermal reference o/ternative
o
01 '0
1
li ~I 1
-
- - ,0____
1
1----...J.
1
H
1 f"--..-J o
~~
o
1 1 1 1
i,
I--=r~l~~h
Hm
5.000
1
t
1
1 1
1 ~ 1
1 1
1 1
1 1
1
1 1
[ 1 1
4,1 5.81 8,9
r
3 4 5 6 7 8 9 Ta.ux d'actualisation (o/, )
0 2 10
1
Olscount rote °
IX-Il
Nous avons seulement indiqué ci-dessus, le~ ch lffres totaux pour toute la plaine du
Mono, car pour des raisons à la fois théoriques (imputation des coûts communs actualisés aux
divers périmètres} et pratiques (complication considérable de calculs déjà longs), nous n'envi-
sagerons, sauf exception, dans ce chapitre, que l'ensemble des périmètres pris globalement.
En matière d'aménagement hydro-agricole, il n'en est rien car le facteur temps inter-
vient constamment et à peu près chaque fois de façon différen te, de sorte que les nombreux et
importants décalages que lion peut constater entre les dépenses et les résultats atténuent la
signification des caractéristiques du régime permanent. C"est la raison pour laquelle l'étude
économique a été, en ce qui concerne l'agriculture, séparée en deux: d'une part, on envisage
au chapitre VIn la situation en régime permanent sans tenir compte explicitement des délais
né cessaires, dl autre part dan s le présen t chapitre, on intègre systématiquemen t le temp s dans
les perspectives.
On a tenu compte de deux sortes de délais, les délais d'ordre technique qui obligent
u par exemple à étaler les travaux d'aménagement sur près de vingt ans et les délais, à peu près
aussi longs, d'ordre sociologique qui correspondent au temps nécessaire pour que les paysans,
s'adaptant progressivement aux techniques nouvelles et notamment à llutilisation de l'eau, ob-
tiennent les rendements fixés comme objectifs. Du fait de la combinaison de ces facteurs. la
période transitoire dure longtemps et le régime permanent de pleine production n lest atteint
qu'une trentaine d'années après la fin de la construction du barrage. Ces trentes années comp-
tent beaucoup pour l'évaluation du projet.
1
1
1
~I
3-1-2. Hypothèses d'évolution *
1 1
1 1 Nous allons indiquer les évolutions envisagées, d'abord pour les surfaces, ensuite
l---J
pour les rendements, les coûts et l'emploi.
i 1,
1 1
Il a été prévu que les travaux d'aménagement concerneraient au début des superficies
U assez faibles et que le rythme de travail augmenterait ensuite jusqulà un certain plafond. Dans
l'aménagement avec irrigation, les travaux doivent porter sur 500 hectares l'année 0, l 000 ha
l'
: 1
Pannée 1, jusqu'à atteindre l'année 8, le rythme de 4 085 ha qui serait maintenu pendant 6 ans,
LJ de manière à équiper en 14 ans les 42 590 hectares de culture irriguée prévus.
Comme il n'était pas possible, au stade de l'étude de feasibility, que les techniciens
délimitent, dans chacun des périmètres la superficie exacte des cultures actuelles touchées
chaque année par llaménagement, on a admis que ces surfaces seraient proportionnelles à celles
)
qui sont équipées pour la culture irriguée. On trouvera les chiffres annuels correspondants
1 1
dans la colonne D du tableau IV.
U
* Les évolutions des éléments chiffrés caractérisant les dlffér·entes situations envisagées ont été ré~umées dans
les tableaux IV et V cJ-oprès.
IX-12
,!
'_ 1
:
,. l
On a supposé en outre, dans cette même situation d'aménagement avec irrigation, que ,,
les superficies complémentaires aménagées en sec seraient, elles aussi, proportionnelles aux ·
\._,1
superficies irriguées (cf. colonne B du tableau IV).
l ,
l \
,
• 1
TABLEAU IV
Aménagement Sans
Aménagement Avec Irrigation Superficies de
Irrigation
cultures actuelles
Année Année Superficies nouvelleslsuperllcles nouvelles supprimées
après SuperflcJes nouvelles
après aménagées en sec aménagées en sec ~haque année
aménagées en irrigué
décision mise en dan s l'année dan s llannée par la mise
dan s l' année
1 d 1 lnves- exploJ tatlon en valeur
du barrage 5 030
tJssement A B = A X ----- C
42 590 0 = A x-=~2~~ 1
1
42 590
~ 1
Les caractéristiques en régime permanent de la Situation Sans Aménagement sont dé- ;-,
taillées dans l'annexe VIII-3. On a supposé que la production et les coûts, donc la valeur ajou- l '
, i
tée , augmenteraient annuellement, de l % de leur valeur initiale pendant 20 ans tandis que, par
suite d'une légère amélioration de la productivité, l'emploi n'augmenterait annuellement que de
0,5 % de sa valeur initiale pendant la même période de vingt ans. Ils atteindraient ainsi des ,-l
! 1
valeurs représentant respectivement 120 % et 110 % des niveaux initiaux. ,: 1'
Les hypothèses faites au point de vue de leur évolution consistent donc à admettre
que la production, les coûts et l'emploi augmentent régulièrement en progression arithmétique
pendant vingt ans et restent stables ensuite. Il s'agit là d'hypothèses simples facilitant les
calculs d'actualisation mais, de toute manière, la différence n'est pas grande entre la progres-
sion arithmétique et un autre type d'évolution (par exemple une progression géométrique) ayan t
les mêmes valeurs de départ et d'arrivée séparées par le même intervalle de temps. Afin de
faciliter les calculs et parce que ce type d'évolution, tout à fait plausible étant donné nos
connaissances et la précision des données, a peu d'influence sur les résultats, l'hypothèse de
;!
IX-13
r r
i 1
1
progression arithmétique a d'ailleurs été adoptée pour toutes les évolutions des rendements
agricoles dans les différents types d'aménagement.
Pour les cultures faites en sec, après aménagement, avec un ensemble de techniques
modernes (mécanisation, engrais, etc ... ), l'hypothèse d'évolution retenue pour la "ptoduction
consiste à admettre que par suite des délais d'adaptation des paysans, le rendement par hec-
tare ne sera, la première année, que de 70 % du rendement objectif et qu'il augmentera ensuite
de 3 % de ce niveau-objectif chaque année pour se stabiliser au niveau prévu (.loq %) au bout
delOans.
.: .. ' .
Pour toutes les cultures effectuées dans les zones mises en valeur (en sec ou en irri-
gué), on a considéré que les inputs (consommation intermédiaire, gestion du réseau hydraulique,
encadrement agricole, nombre de journées de travail) atteindraient le niveau objectif dès la
première année. Leurs valeurs sont donc proportionnelles aux superficies aménagées.
Toutes ces hypothèses d'évolution n'ont malheureusement pas pu être fondées sur des
expériences concrètes; elles restent très grossières (par exemple, l'évolution de l'emploi ne
tient pas compte des variations de la production, alors que, dans la réalité, le nombre de jour-
ri
u nées de travail à l'hectare doit être un peu plus faible lorsque la récolte n'a pas atteint le ni-
veau obj ectif).
( l
l ,
Elles doivent donc être considérées comme des hypothèses de travail pour lesquelles
LJ il sera utile d'étudier la sensibilité des résultats lorsqu'on modifie les évolutions envisagées:
on constatera plus loin que les taux de rentabilité obtenus sont nettement moins élevés que
ceux qui correspondraient à l'obtention immédiate du rendement fixé. Il serait d'ailleurs inté-
ressant d'étudier dans cette optique, la rentabilité des opérations d'encadrement agricole.
On a rassemblé dans le tableau V l'ensemble des évolutions prévues pour lès deux
solutions envisagées en y ajoutant les superficies actuellement cultivées ·de manière tradition-
nelle qui seront remplacées par les superficies aménagées avec (ou sans) irrigation.
; . Rappelons d'abord que l'année choisie comme référence pour tous les calculs d'actua-
LJ lisation est la sixième année après la décision d'investissement, c'est-à-dire celle de la mise
en eau du barrage de Nangbéto.
Î 1
i 1 Pour chaque hypothèse d'aménagement on a distingué d'une part les coûts' occasionnés
par l'aménagement hydraulique, d'autre part les productions et les coûts correspondant aux
activités proprement agricoles.
Dans la première catégorie on fait d'abord entrer aussi la part des coûts du barrage
qu'il convient d'imputer à l'agriculture. Il faut y ajouter ceux, beaucoup plus importants, qui
découlent des aménagements hydrauliques à destination uniquement agricole: le barrage
d'Agbako, les rectifications du cours du Mono, les·digues, les réseaux, les ouvrages, les sta-
tions de pompage. On a utilisé systématiquement des coûts majorés de 20 $ pour frais d'études
et imprévus par rapport aux dépenses calculées directement à partir des caractéristiques tech-
niques des travaux.
,---,
i 1
lX-14 iJ
,i ,:
1
Dans la seconde catégorie concernant les activités agricoles, on a tenu compte non
- .-"
seulement de la production agricole ainsi que des coûts d'exploitation et du nombre de journées :
1
Il convient d'indiquer que l'on n la pas calculé directem~nt les valeurs actualisées des
investissements proprement agricoles (bâtiments, tracteurs et matériel d'exploitations, planta-
tions, etc .. ) : pour faciliter les calculs, on a utilisé les annuités d'amortissement de ces in-
vestissements en régime permanent qui ont été calculées au chapitre VIII et, considérant en ~ 1
quelque sorte ces dépenses comme des coûts dl exploitation, on a supposé qu'elles étaient pro-
ft
portionnelles au nombre d'hectares. Cette méthode n'est qu'approchée puisque le taux d'inté-
rêt utilisé (3 % ) ne varie pas avec le taux correspondant au calcul des valeurs actualisées. Le l
1
'
biais introduit par cette façon de procéder apparaît cependant négligeable par rapport auX incer-
titudes qui pèsent sur les données agricoles. rl ''
: 1
t_ )
Les tableaux IV et V indiquent l'évolution du nombre d'hectares et des normes par
hectare. On peut constater que sur les superficies aménagées, les coûts et le nombre de jour- , 1
l '
nées de travail ont bien été considérés comme constants lorsqulon les rapporte au nombre )
1
'1
Ceci explique que, pour simplifier les calculs d'actualisation, on ait calculé des
sommes de valeurs actualisées du nombre d'hectares concernés et que ce soit à ces « superfi-
cies actualisées ~ qulon ait ensuite appliqué des normes par hectare. On a aussi utilisé cette
méthode lorsque les normes par hectare variaient dans le temps (par exemple pour le rendement
en culture irriguée) ; on a alors considéré pour chaque surface où le rendement n lest pas encore
maximum, des superficies « équivalentes ~, c'est-à-dire des superficies qui donneraient la même
production si on leur affectait le rendement objectif. Ainsi, en culture irriguée, un hectare
ayant la première année un rendement de 50 % du rendement objectif a été considéré, du point 1
l, 1'
cultures irriguées, les hypothèses l, II et III de répartition des cultures) sans modifier les
rythmes d'évolution.
,~
En fonction des sommes des valeurs actualisées des productions et des coûts calculés, 1
i
on a en vi sagé troi s sortes de résultats nets * différen tiels * * actuali sé s que l'on défini ra
ainsi :
1
- la valeur ajoutée nette agricole qui comprend, en plus du bénéfice différentiel ci-
dessus, les salaires des ouvriers chargés des travaux agricoles,
*: Tous les résultats actualisés présentés sont (1 nets 1) au sens de la comptabilité nationale, car les coûts actua-
lisés des investissements en ont été soustraits.
** Le terme différentiel Indique qu'Il s'agit de la différence par rapport à la situation sans aménagement. -,
i 1
1 1
TABLEAU V IX-15
TABLE V
HYPOTHESES D'EVOLUTION :u N ITE S : coûts de production : F. CFA/ha VALEURS ACTUELLES PAR HA POU R LE S SUPERFIC 1 ES
Trend asumption journées de trava il : nom bre /ha ACTUE LLEMENT CUL TI VEES OU VALEURS-OBJECTI F PA
ln i t : Co s ts of production : F.CFA/ha. HA POUR LES SUPERFICIES NOUVELLES
POU R L'ENSEMBLE DES PERIMETRES work in g days : no/ha. Ac tu a 1 va 1ue s pe r ha. for areas at presen
PAR HECTARE
Per hectare Fo r a Il perimeters cultivated, or ta r ge t va lues per ha. fo r
............ _. new a rea s
VARIATIONS OELAIS
variation Time VENTILATION DES COU TS
VARIATIONS DELAIS Cost breakdown
Variation Time il ans à partir de l'année 0
0 à 23 700 ha
0 to 23 700 ha. 115 years from year 0 COU TS NON CO ~-
MA 1N-D'ŒUVRE
TOTAL PRIS LA
SALARIEE
MAIN-D'ctUVF
1 - Superficies actuellement cultivées remplacées par les
superficies aménagées Pa id
Arca at present cllltivated replaced by il'lproved area
1 a bou r oTH ERS
...... ,_ ......
1
Coûts d'exp 101 tation Opera ti ng cos ts 18 000 2 200 15 800
proportionnels aux
superficies Nbre de journées trava il Number of working days 82
cons tants Ge s t ion hyd rau 1 ique Hydrau 1 ic administration 300 200 100
constant Ge st Ion (encadrement) Agricultural administration
to area agrico le (leadership) 2 900 2 600 200
proportional
~ Les caractérlsllques des hypothèses 1 et III sont IndIquées en annexe. 'Les prlnclpaux résultats correspcndant à ces hypothèses f1gurent dans les tableaux VI et VII cl-après et dans les graphIques présentés plus loIn, dans la parlle 3-3 de ce chapltre
lt The characterlsllcs of Asumpllons 1 and III are glven ln Appenèlx. The maIn results correspondlng to these hsumpllons are shown ln Tables VI and VII below and ln the Graphs ln Part 3-3 of thls Chapter.
; ;
i
L-J
i
IX-17
~
'_-
1
)
tion possible de ces journées de travail supplémentaires en fonction du taux drintérêt utilisé,
clest-à-dire en fonction de la rentabilité financière désirée pour les capitaux investis.
Comme on ne peut guère isoler dans la pratique les journées de travail supplémentai-
1
cJ
: ·res des paysans occasionnées par l'aménagement, on a aussi considéré une hypothèse non dif-
férentielle dans laquelle on ne tient pas compte de la Situation Sans Aménagement :nais seule-
ment des coûts et des recettes correspondant à la Situation .A. vec Aménagement. Cette façon de
procéder permet dl examiner la rémunération de l'ensemble des journées de travail en fonction
de la rentabilité financi'::re désirée, mais on ne peut plus alors parler de rentabilité de llaména-
gement puisque dans cette rémunération intervient aussi la valorisation de la journée de travail
dans la Situation Sans Aménagement. Dans ces évaluations de rémunération des journées de
travail, on ne tient pas compte de ce que ces rémunérations pourront augmenter avec le temps.
Il ne slagit d'ailleurs que dlun ordre de grandeur qui peut éventuellement être interprété comme
î: une moyenne sur l'ensemble de la période. Rien n'empêcherait d'étudier ultérieurement une
l, 1 augmentation, par exemple exponentielle, de cette rémunération.
'--'
Tous les calculs d'actualisation concernant la production agricole ont été effectués
avec les taux 0, 1,3,5 et la %.
Il
1 1
Cette solution comporte la protection des terres qui sont actuellement inondées au
moment des crues du :,,10no et qui, de ce fdit, ne peuvent être cultivées; elle prévoit aussi un
drainage.
Les coûts relatifs à cette solution, qui correspond à un aspect partiel du projet d'en-
l J semble, ont été étudiés de façon assez sommaire, à partir des résultats déjà connus pour l'amé-
nagement avec irrigation. C'est ainsi que le rythme choisi pour les travaux de mise en valeur
ri est tout à fait semblable à celui qui a été conçu pour l'aménagement avec irrigation.
LJ En ce qui concerne le délai d'adaptation des paysans, on a admis que, sur les zones
~
aménagées, le rendement ne représenterait, la première année, que 70 % de l'objectif et qu'il
:
j
1
1
augmenterait progressivement pour atteindre le plafond en la ans.
J.~-j'
Les calculs des valeurs actualisées correspondan t à cette hypothèse sont détaillés
Tl dans l'annexe IX-3 (tableau IX-3-1 à IX-3-3) pour l'aménagement hydraulique et dans l'annexe
1
,"- j
1
IX-4 (tableaux IX-4-S à IX-4-10), pour la partie agricole. Les principaux résultats tirés de ces
derniers tableaux on t été représentés sur les graphiques 3 et 4.
i ;
i 1 Le graphique :3 présente les variations ·-1 e la valeur ajoutée nette agricole différentiel-
~;
le actualisée et du bénéfice différentiel actualisé, évalués l'une et l'autre par rapport à la
Situation Sans Aménagement. On peut constater que, pour la valeur ajoutée agricole, le taux de
r Î
rentabilité interne varie entre 3 % et 4% selon la part du coût du barrage imputée à la production
agricole. La différence entre ces deux valeurs extrêmes est nette;nent moins grande qui elle ne
l'était pour la production d'électricité (elle dépassait 4 %). Rappelons que l'imputation maxi-
u mum correspond au coût (2 425 millions de francs) du barraCJe destiné seulement à la protection
contre les crues.
1 1
, i
1 i
~I
-
J
IX-lB
Représentée sur le graph ique 4, cette relation montre qu 1 il faudrait un taux d'in térêt
nul pour permettre de rémunérer la journée de travail à une valeur de 145 F.CFA, qu'avec un
taux de 1 % elle n'est plus que de gl F .CFA et qu'elle s'annule pour un taux à peine supérieur
à 2 %. On a fait figurer sur le même graphique la relation existant entre la rentabilité finan-
cière désirée et la rémunération moyenne de l'ensemble des journées de travail sur les périmè-
\ !
tres aménagés. Le niveau plus élevé de la nouvelle courbe traduit le fait que la rémunération
de la journée de travail en Situation Sans Aménagement est plus élevée (169 à lBS r.:' .CFA) que
1 1
la rémunération des journées de travail supplémentaires procurée par l'aménagement sans irri-
gation. Même pour des taux inférieurs à l % la valeur moyenne de l'ensemble des journées de
travail dépasserait à peine 150 F.CFA.
Nous allons voir maintenant que l'Aménagement Avec Irrigation donne des taux de
rentabilité et des rémunérations du travail paysan plus élevés.
L'aménagement hydro-agricole envisagé dans cette partie v ise non seulement à proté-
ger les terres contre les crues du fleuve Mono mais aussi à leur apporter un complément d'eau r1
pendant la saison sèche. Elle permet de doubler à peu près les superficies exploitées et d'aug-
menter considérablement les rendements. Cette intensification agricole ne peut cependant pas
être réalisée du jour au lendemain et les délais impliqués par cet aménagement sont longs puis- ,'
~ -- ,
qu'ils combinent ceux qui proviennent des possibilités techniques de travail et ceux qui sont
dus aux difficultés d'adaptation des paysans, plus grandes évidemment que dans le cas d'Amé-
nagement Sans Irrigation.
S'agissant d'un aménagement dont les résultats se situent surtout à long terme, il
était particulièrement indiqué d'utiliser la technique de l'actualisation. Le déroulement des
calculs se présente de manière plus compliquée pour cet aménagement qui comporte à la fois
des superficies qui seront irriguées soit par gravité soit par pompage, et d'autres qui ne pour- !-
ront pas bénéficier de l'irrigation. -
Les calculs des sommes des valeurs actualisées correspondant à l' « Aménagement
Aveclrrigation " sont présentés en annexe: dans l'annexe IX-3 en ce qui concerne le coût
actualisé de l'aménagement hydraulique (investissement, renouvellement, entretien) et de
l'énergie de pompage et dans l'annexe IX-4 pour ce qui est des productions, des coûts et des
journées de travail correspondant aux activités proprement agricoles.
i- -,
C' est pour cette perspective d'aménagement avec irrigation que les taux de rentabi- ,
lité sont les plus élevés; c'est aussi celle qui a été étudiée par les techniciens de la façon la
plus complète. Ces raisons expliquent qu'on ait envisagé pour cette solution un plus grand
nombre d'alternatives qui concernent notamment la part du coût du barrage imputée à l'électri-
cité, l'h ypothèse choisie pour la répartition des cultures et le con tenu des grandeurs actuali-
sées caractérisant l'intérêt du projet.
Etabli à partir des tableaux détaillés qui figurent en annexe, le tableau VI ci-après
reprend les principales valeurs actualisées calculées.
l'-1,
IX-19
TABLEAU VI
TABLE VI
IMPUTATION MAXIMUM DU COUT DU BARRAGE IMPUTATION MINIMUM DU COUT D~ BARRAGE TAUX DE RENTABILITE INTERNE
AL' A GR 1CUL TU RE ( 6 4 "J, 1 AL' A GR 1CUL TU RE ( 1 5 %, Internai rate of return
Maximum assignment of cost of barrage Minimum assignment of cost of barrage
to agricul ture (6 .. 'ld to agricul ture (15"')
IMPUTATION IMPUTATION
MAXIMUM A MINIMUM A
TAUX D'ACTUALISATION TAUX D'ACTUALISATION
L'AGRICULTURE L'AGRICULTURE
Discount rate Discount rate
Maximum Minimum
as si gnmen t assignment
3 '1, 5 -;, 10 j, 3 ~ 5 % 10 -;, to a gr 1 cu 1tu re to a gricu 1 tu re
HYPOTHESE 1 1
ASUMPTION 1
-t
Discounted net differential benefit of agricultural production
HYPOTHESE 1 1
ASUMPTION Il
HYPOTHESE 1 l ,
ASUHPT 1ON 1 1 1
i- 1
l --
1
[
\ GRAPH.3 1
i
15.000 \ \-------------------,------------
~'r----
LËGENDE - LEGENO
\\b \ BENËFICE DIFFÉRENTIEL ACTUALISÉ DISCOUNTED DIFFERENTIAL BENEFIT
DE LA PRODUCTION AGRICOLE
\, \ \
OF AGRICULTURAL PRODUCTION
10.000 \\
\ \
--------------_. --------
ACTUALISÉE AGRICOLE AGRICULTURAL ADDED VALUE
\, " \
Imputation minimum du barrage à l'agriculture
Minimum ossignment of the barrage ta agriculture
o 1 \, \ \
\, \ \
5.000
~ \,
"\ \ \ "
,1
'
'\ r,
l ,
\ l '
\1 ",
Q "
o
2 4
l'.. , .... 5
, 6 7 8 9 1'0 Ta~x d'actualisation(o )
.........6 Discount rotes 10
"". ............ 1
........ - .... -
.... _- 1
---- --,..-----0
-5.000
b,
Rémunération de la journée de travail
Remuneration of working day AMËNAGEMENT IMPROVEMENT SCHEME
(F.CFAl
SANS IRRIGATION WITHOUT IRRIGATION
1 GRAPH.4 1
LÉGENDE - LEGEND
o
4 5
6'" 7 8 9 10 Rentabilité financière
Oesired rote of financial return
(01. )
0
",
"
6
"
"
- 100
" ,,
"", ,
" ,
"
",\
\
-200 i"
°
. \
",
,\
,,
\
\
IX-21
Si nous prenons comme solution de départ celle qui correspond à l'imputation maximum
du coût du barrage et à l'hypothèse II de répartition des cultures, nous voyons sur le tableau VI
que, dans ce cas, les taux de rentabilité internes, varient de 4,7 % à 6,5 % selon les agrégats
envisagés.
1
1
~-.I
J du coût du barrage est ainsi beaucoup plus faible que pour la production d'électricité; ce qui
s'explique par le fait que, si l'on compare à ce qui se passe pour l'aménagement hydro-êlectri-
que, le coût du barrage représente, dans le cas de l'aménagement hydra-agricole, un pourcentage
beaucoup plus faible par rapport à l'ensemble des investissements.
J Le tableau VI et les graphiques S, 6 et 7 montrent aussi que l'influence de la notifi-
cation des hypothèses de répartition des cultures est assez faible.
Il convient donc d'examiner aussi la rémunération possible quand on cons idère non
1
-' pas le projet différentiel (c'est-à-dire le remplacement d'une évolution sans aménagement par
celle qui correspond à la mise en valeur) mais les caractéristiques propres des zones mises en
J valeur sans les rapporter à aucune référence. Dans cette optique plus sociale, on considérera
alors comme bénéfice la différence entre les valeurs actualisées des productions et des coûts
du projet, et comme travaille nombre de journées exigées par les cultures pratiquées sur les
périmètres aménagés.
J Dans la pratique, l'ensemble du travail des paysans devra donc être rémunéré avec
l'ensemble du bénéfice - qui n'est plus différentiel cette fois - de l'aménagement. Ce bénéfice
J et le nombre total des journées de travail sur les superficies aménagées sont calculés dans le
tableau IX-4-16 de l'annexe IX et repris dans le tableau VII ci-après.
On peut constater sur ce tableau que la rémunération moyenne est comprise entre la
rémunération de la journée supplémentaire et la valeur de l'ordre de 180 F .CFA * qui correspond
1
J * Cette valeur représenterait la moyenne pondérée des valorisations de IG Journée de travail qui varient entre'
169 F.CFA dans la situation actuelle, et 185 F.CFA en régime de croisière.
TABLEAU VII
TABLE VII
----._------------------_.----.----_.
IMPUTATION MAXIMUM OU COUT OU BARRAGE IMPUTATION MINIMUM OU COUT OU BARRAGE
A L'AGRICULTURE 16 .. %) A L'AGRICULTURE (15 'J,)
Maximum assignment of cost of barrage Minimum assignment of cost of barrage
REMUNERATION DE LA JOURNEE DE TRAVAIL DES PAYSANS EN FONCTION
---------_.__._------_._---_._.._------
to agriculture 16 .. %1) to agriculture 115 ',1,1
DE LA RENTABILITE FINANCIERE DESIREE
.
Remuneration of working day of peasants
desired rate of financial return
in relationto
[;
' 1
o %
RENTABILITE FINANCIERE
Rate of financial return
1 % 1 3 %
, ' , '
fi
[ 5 % r--~'-;;'-- 0 %
l
RENTABILITE FINANCIERE
Rate of financial return
1 % [j
,
% 1-5-~O ~_.
1 •
î
.
1
!
il!
! ' j 1 ! 1
l' il!
1
HYPOTHESE 1
Asumption 1 ! 1 ! r
_ Jou rnée de tra va il supp (émen ta i re
Additional working day
+ 250 1 + 209 1 + 100 l - 3" 1 - ...... Il + 260 1 + 222 1 + 125 1 + 10 1 - 322
in-'i-T-r--- ~
CI)
CI)
HYPOTHESE
Asumption
-
Il
Il
Journée de travail supplémentaire
Additional .. working day
·,,' [I,05 ! - 19 1 - 386 Il + 25'+ 1 + 219 + 127 1 + 21 1 - 278 !
1 1 1- j
i 1 1 1 li 1 I l ! 1
-L~.~_~~=_1_+_.~32_, +~_I~I·
_ Journée de tra va i 1 moyenne , 1 1
Average working day
HYPOTHESE III
Asumption III
- Journée de travail supplémentaire
Addi tiona 1 work ing day
+ 2'+2 + 206 + no 6 - 351 + 250 + 217 + 130 + 30 1 - 251
l ~] ---1 -- ----1
! " " 1
1
1 1 1 "1
Valeur ajoutée nette actualisée
Oiscounled nel added value
( millions F.CFA ) AMÉNAGEMENT IMPROVEMENT SCHEME
AVEC IRRIGATION WITH IRRIGATION
100.000 l '" 1 1 1
GRAPH.5 1
LÉGENDE - LEGEND
10.000+ 1. ..... ~
1-. ~ '-
-. ' Q• 1 1 1
..... ,
' ..... ""',",
1
9 10
o 1 1 1 I i i ~ -r- -.. . 1 1 1 ~
2 3 5 6 ......... _-- Taux d' intérêt
Interest rotes
(0 )
1'0
1
-iO.OOO
r-
1 GRAPH.6 1
LÉGENDE LEGEND
t-
50.000 1 1 \ " \ 1 i 1 1 1 Maximum share of barra!le assigned to agriculture
Hypothèse II
AssumptionD Part minimum du barrage affectée à l'agriculture
Il Minimum share of barrage assigned to agriculture
Hypothèse III Part maximum du barrage affectée à l'agriculture
Assumption III Maximum shore of barrage assigned to agriculture
10.000 ! I l ! ~'L 1 1 1 1 1 1
8 9 10
1 I l ! ~$~""'1 'C~ 1 1 1 1 ~
Taux d'inté.rêt (0l. )
o 1
.... -...-.,-.-., Rates of mterest 0
,-.'---- 1
.... '-a __
-10.000 1 -, ~ 1 1 1 1 1
Bénéfice différentiel actualisé
Discounled differenliol benefit
AMÉNAGEMENT IMPROVEMENT SCHEME
( millions F. CFA)
AVEC IRRIGATION WITH IRRIGATION
[ GRAPH.7 1
LÉGENDE - LEGEND
10.000 1 ! 1 l''~x 1 1 : 1 1
6 7 8 9 10
o 1 ~ 1 1 1 ~_ ~ ..... ~ 1 1 1 1 1 ~
Taux d'intérêt 0
RaIes of inleresl ('l'o)
-10.000 1
IX-23
Dans la partie 3-1-2 relative aux hypothèses d'évolution retenues on avait indiqué
avoir considéré que, par suite des difficultés de diffusion des techniques de culture, le rende-
r- ment augmenterait assez lentement et n'atteindrait dans chaque zone son niveau objectif que
, 1
quinze années après l'aménagement de la zone. Il a paru intéressant, pour avoir une idée de
la sensibilité des résultats en fonction du délai dl obtention du rendement prévu, dl envisager à
titre dl exemple le cas, utopique mais simple, où l'on obtiendrait immédiatement ce rendement
1-' objectif. Les calculs ont été effectués dans le tableau IX-4-17 de l'annexe IX-4. Les résul-
tats sont rassemblés dans le tableau annexe IX-4-18. On a utilisé les principaux éléments de
ce tab~eau pour établir le graphique 10. On y constate que, par rapport à l'hypothèse de base
CI adoptée pour l'adaptation des paysans, les taux de rentabilité interne augmentent d'enVIron
1
; j
3 %, ce qui est considérable. Ceci montre bien 11 intérêt dl un encadrement efficace qui seul
peut permettre de rentabiliser des investissements hydro-agricoles très lourds. Il ne peut être
question de considérer que le rendement objectif puisse être obtenu immédiatement, mais on
1 1
1
mesure toute l'importance qu'il y a d'accélérer la diffusion du progrès technique. Réciproque-
ment, si les délais devaient slallonger par exemple jusqu'à 20 ou 25 ans la rentabilité de
1
Indiquons enfin que lion a envisagé aussi une variante pour le coût de l'énergie de
pompage. Celle-ci a été en effet évaluée en utilisant le prix de détail du gas-oil. Si l'on peut
disposer de gas-oil détaxé au stade du gros, son prix de revient devrait pouvoir baisser de moi-
tié (12 F.CFA environ au lieu de 25 F.CFA le litre), ce qui correspondrait à peu près à une
diminution d'un tiers du prix de l'énergie de pompage (8 F.CF,l..... au lieu de 12 f.CFA le kWh).
Le graphique Il établi à partir du tableau IX-4-1 q de l'annexe, montre que ce facteur intervient
peu dans la rentabilité de Paménagement, ce qui s'explique par la faible part de llénergie de
( pompage dans l'ensemble des coûts.
1'-- 1
: i
l ,
, 1
,Bien qu 1elle soit due en partie à un progrès technique, la différence entre la Situation
Sans Amenagement et celle qui correspond à II Aménagement Sans Irrigation peut surtout être
considérée comme résultant d'une augmentation des surfaces cultivées en sec.
1
Il apparaît d'autant plus utile d'examiner aussi, même sommairement, des extensions
1 _,
du proj,et de mise en valeur irriguée que les disponibilités en eau offertes par le barrage de
N~ngbeto ne sont pas totalement utilisées par les 42 580 hectares irrigués des périmètres étu-
dIes. Ceci explique que lion ait envisagé une augmentation de la zone irriguée dans les direc-
tions paraissant les plus intéressantes, en lloc<:urence dans la plaine des Tchis (14 000 ha)
sur la rive gauche et à partir du 8ado (7 000 ha) sur la rive droite: la surface irriguée serait
alors de 63 590 hectares au total.
"
)
i
IX-24
Une autre variante, allant au contraire dans le sens d'une réduction de la surface irri-
guée, consisterait à supprimer llassainissement par pompage sur les périmètres où il est prévu,
ce qui réduirait le périmètre d'Athiémé-Sud, de 2 380 ha et celui des Alluvions-Togo de l 870
ha, de sorte que l'ensemble des terres irriguées représenterait 38 340 hectares.
La dernière hypothèse examinée consisterait à adopter une solution limitée aux péri-
mètres les moins soumis aux inondations. Avec 13680 ha, à Athiémé-Nordet 6 670 ha au Bado,
on aurait alors 20 350 hectares seulement au total.
Si l'on ne tient pas compte du barrage, la solution réduite présente le coût moyen le
plus faible. Lorsqu'on compare la solution réduite et le projet, on observe qulau début, le coût
marginal est supérieur au coût moyen puis, lorsque la surface dépasse les 42 590 ha du projet,
le coût marginal diminue et devient inférieur au coût moyen correspondant au projet.
Lorsqu Ion fait intervenir le coût du barrage {ce qui correspond à 11 imputation maximum
à l'agriculture dans le cas où il y a aussi production d 1 électricitéJ, il apparaît que la solution ri
réduite présente encore un coût moyen plus bas que celui du projet mais la différence (environ i 1
l % n'est pas significative eu égard aux approximations utilisées dans les calculs. Ce qui ",st
plus intéressant c'est que le coût marginal des hectares supplémentaires correspondant aux ex- r-'
1
tensions des Tchis et du Bado n'est que de 366 000 F.CFA ce qui représente près de 20% de
il
moins que le coût moyen par hectare des investissements correspondant aux projets et confirme
11 intérêt des extensions.
i i
1 1
parties basses des périmètres d'Athiémé-Sud et des Alluvions Togo, si lion en envisageait
seulement 11 am énagement agricole (sans le barrage) son coût moyen un peu faible peut donner
l'impression que les investissements concernant ces quelques milliers dl hectares assainis coû-
tent plus cher à l'hectare que le reste du périmètre. En fait, lorsqu'on tient aussi compte du
barrage, il apparaît intéressant d'assainir cette superficie dont le coût marginal est plus faible
(le coût supplémentaire pour le barrage est en effet presque négligeable),
Les différence ainsi constatées entre le coût moyen et les coûts ~ marginaux» font ap-
PSlraître l'intérêt des extensions: en consommant l'eau disponible, dont le coût marginal est nul
tant qu'elle reste partiellement inutilisée, les extensions pourraient améliorer la rentabilité du
projet. Il conviendrait donc d'examiner ce problème de manière moins sommaire, notamment par
des calculs d'actualisation, pour déterminer dans quelle mesure les difficultés entraînées par
des travaux plus importants et les délais de réalisation ne réduisent pas l'intérêt apparent de
ces extensions.
3-4-2. Intensification
A défaut de pouvoir se prononcer de façon certaine au stade actuel des études, sur les
avantages d'une augmentation de la surface irriguée, on peut remarquer tout 11 intérêt que présen-
te l'intensification des cultutes .
l
l, 1
Rémunération de la journée de trovail
RemuneraI/on of work/nq day AMÉNAGEMENT IMPROVEMENT SCHEME
( F. CFA)
AVEC IRRIGATION WITH IRRIGATION
300 1 1 1 1 1
RÉMUNÉRATION DE LA JOURNÉE REMUNERATION OF ADD/TiONAL
DE TRAVAIL SUPPLÉMENTAIRE WORK/NG DAY OF PEASANTS
DES PAYSANS EN FONCTION DE LA /N RELATION
RENTABILITÉ FINANCIÈRE DÉSIRÉE TO DES/RED F/NANC/AL RETURN
1 GRAPH.8 1
200 1 I~"~ j
LÉGENDE - LEGEND
",'\. Hypothèse l
Assumpft'on l
Part maximum du barrage affectée à l'agriculture
Maximum share of barrage assigned 10 agricullure
"", , Hypothèse II {
Port maximum du barrage affectée à l'agriculture
Max/mum share af barrage ass/gned 10 agriculture
o
, Assumplion.II _
Port minimum du barrage affectée à l'agriculture
Minimum share of barrage ass/qned _10 agriculture
\
100 1 1- - 1 ~\:" 1 1 1 1 Hypothèse DI Part maximum du barrage affectée à l'agriculture
Assumpl/on m Max/mum share of barrage ass/gned 10 agriculture
1 " '1
""
""
"
\
7 8 9 10
o 1 1 1 1 1 \Y\ 1 \ 1 1 1 1 ~ç
2 3 4 Taux de rentabilité financière désiré (01 )
Desired raIe of f/nanc/al relurn 1o
-100.1 1 -1 1 1 1
<:>
-200 1 1 1 1 1- 1 1 1 1
1-
Mi Ilions de F .CFA
Millions of F CFA
40.000
AMÉNAGEMENT IMPROVEMENT SCHEME
AVEC IRRIGATION WITH IRRIGA TION
\
\
\
\ INFLUENCE DU DÉLAI D'OBTENTION EFFECT OF TlME LAG
\
\ DU RENDEMENT OBJECTIF IN REACHING TARGET YIELO
\
\ DANS L' HYPOTHÈSE II ON ASSUMPTlON.II
\
30.000 1 1 : CD AVEC IMPUTATION MAXIMUM WITH MAXIMUM ASSIGNMENT
~\ \
DU BARRAGE A L'AGRICULTURE OF THE BARRAGE TO AGRICULTURE
1\ \
\ \
\
~ \ \
i~ \ \
~ \ LÉGENDE - LEGENO
\
,\ \
\ \ l' SOMME ACTUALISÉE DE LA VALEUR DISCOUNTED SUM OF NET AGRICULTURAL
\ \ \ AJOUTÉE NETTE AGRICOLE ADDED VALUE
20.000HI--- _\ \' \ Rendement objectif atteint progressi vement
\ 't , \
Target yield reoclled progressively
\ \ 11
Rendement objectif atteint immédiatement
\ \ Torget yield reoclled immediately
\ \
\ \ \ BÉNÉFICE NET DIFFÉRENTIEL ACTUALISÉ DISCOUNTED NET DIFFERENT/AL BENEFIT
\
\
\\ DE LA PRODUCTION AGRICOLE OF AGRICULTURAL PRODUCTION
\ \ Rendement objectif atteint progressivement
"' Torget yield reoclled progressively
r
\
\ l Rendement objectif atteint immédiatement
Target yield reoclled immediately
10.000 +- --!-!- - - - - - ; - - - ''0 ' ,"
'\, , .- SOMME ACTUALISÉE DE LA VALEUR AJOUTÉE DISCOUNTED SUM OF NET ADDED VALUE OF
,l'
,, ' ' ", NETTE DE L' t:QUIPEMENT HYDRO-AGRICOLE HYDRO-AGRICULTURAL EOUIPMENT
o[ 1 21
I!
31 4l "":15 " " " 61
f" 1
~7
........
' •• ,'1'....
......
8 ""- ...... -l
91 -',
...... 1
10
.... ~
~
Taux d J intérêt (01 )
Rates of i'nterest 1o
- 10.000 1 1 ; 1
1 GRAPH.10 1
r-- 1 \
-"-- 1
LÉGENDE - LEGEND
1
1
SOMME ACTUALISÉE DE LA VALEUR DISCOUNTED SUM OF NET AGRICULTURAL
:1
AJOUTÉE NETTE AGRICOLE ADDED VALUE
Énergie de pompage à 12 F le kWh
20.000 1 1 1 1 \\ 1 1 1
Pumpinq enerqy of 12 F/kWh
Énergie de pompage à 8 F le kWh
Pumpinq enerqy of 8 F / k Wh
-\ 1 I i i "Xx 1 ~ l "'<".. . . 1
1
8 9
1 1
la Taux
=xc
d'in.térêt (O/,)
a 2 3 4
1
Rotes of ln teres f 0
- 10.000 1 1 1 1· 1 1 1 .•_ -
[ GRAPH.11
IX-25
TABLEAU VIII
TABLE VIII
,
1
SOLUTION
SOLUTION PROJET SOLUTION
SANS 1
REDUITE EXTENS ION 1 SA NS AVE C
UN 1 TE (NORD- ET SA NS EXPENSIONS EXTENSIONS
o
ATHIEME ASSAINIS- NI ( TCH 1S
ET BADO 1 MENT REDUCTIONS ET BA DO J
PA R POMPAGE
o S
SUPERFI CIE AMENAGEE EN CULTURE
IRRIGUEE
Area improved wi th i n i gated
cultivation
hectare
Mi Il ion
20 350 38 340 42 590 63 590
--
:1
) , QUE (barrage ex c lu 1 de F. CFA
\ 1 A 7 070 14 402 16 195 23 649
Cost of hydraulic i mprovemen t Million
U scheme excluding ba r ra g e F. CFA
o A
S-
6A
COUT PA R HECTARE
Cos t pe r h ec ta re
COUT SUPPLEMENT~IRE
Additional cost
+.
millierF.CFA
'000 F. CFA
9 125 - 1 793
376 380 372
7 454
1
1: COUT DU BA RRA GE NECESSAIRE million F.CFA
1 1 B
Cos t of necessary barrage millionF.CFA
2 018 2 973 2 983 3 n8
U
COUT TOTA L DES INVESTISSEMENTS
HYDRAUL IQUES million F.CFA
A+ B 9 088 17 375 19 178 26 867
il Tota 1 cost of hydraulic
i 1 inves tments million F.CFA
LJ
A+B COUT TOTAL PAR HECTARE millierF.CFA
-S- To ta 1 cost per hectare 'OOOF.CFA
H6 453 450 422
[j(A+BI
COUT TOTAL SUPPLEMENTA1RE
Tota 1 additional cost
'" mi Il ion F. CFA
million F. CFA
- 10 090 - 1 803 7 689
of
COUT TDTA L MARGI NAL
PAR HECTARE SUfPLMENTAIRE millierF.CFA
(}~~!!.!. Tota' margina 1 cost per
453 424 366
S
add i t i ona 1 he c ta re '000 F. CFA
r -,
, 1
r \
IX-26
"!
: l
donnant par la suite des bénéfices plus importants - le taux de rentabilité interne du projet
« lourd ~ est nécessairement compris entre le taux de rentabilité interne du projet léger et le
taux de rentabilité ~ différentiel ) du projet lourd par rapport au projet léger).
'-1
1
L'intérêt de l'intensification se constate aussi dans la comparaison des résultats des
hypothèses l, II et III de répartition des cultures. Il se situe surtout au niveau de la production J
et de l'emploi et dans une moindre mesure à celui de la rémunération du travail. Il conviendrait
d'ailleurs, dans une étude ultérieure, d'examiner de façon plus détaillée le problème de la répar-
tition optimale des cultures, en fonction notamment des résultats des périmètres expérimentaux
qui constitueront des données plus précises pour les calculs. L'encadrement est aussi une for-
me de l'intensification des cultures. La différence de 3 points entre les taux de rentabilité
selon que le rendement objectif est obtenu immédiatement ou en une quinzaine d'années indique
bien la sensibilité des résultats en fonction de l'efficacité de Pencadrement. Celui-ci est donc
indispensable pour rentabiliser les investissements; il constitue une pièce maîtresse du déve-
loppement agricole et devra être conçu en fonction d'études économiques et sociologiques.
Il convient d'abord de rappeler que les recherches se sont situées au niveau du projet
lui-même et non pas à celui de l'ensemble de Péconomie du Dahomey et du Togo. Par souci de
porter les efforts sur l'essentiel on a laissé de côté des activités annexes comme l'utilisation
des forêts, la chasse et le petit élevage dont, en première analyse, le développement ne sem-
ble pas devoir être beaucoup modifié par l'aménagement, Le gros élevage a été compté indi-
rectement, à travers les superficies nécessaires pour le bétail (fourrages) ; quant à la pêche,
les évaluations présentées dans l'annexe lII-g indiquent que la mise en eau du barrage permet-
trait de disposer d'une production annuelle supplémentaire représentant une valeur très approxi-
mative de 50 millions de F .CF A. Il faudrait pour cela réaliser des investissements dont le
~
montant pourrait être de l'ordre de la centaine de millions de F.CFA. Etant donné les grandes . i
incertitudes dont ces chiffres sont entâché s et la part minim e qu 1 ils repré sen ten t par rapport U
à la production (de l'ordre de 5 milliards de F.CFA) et aux investissements agricoles (de l'or-
dre de 80 milliards de F.CFA), on se bornera ici à signaler l'intérêt du développement de la
pisciculture et la nécessité de Jlétudier de manière plus complète. 1 J
~l
i
./
4-1.. RENTABILITE DU PROJET
;i
On s'est efforcé de tenir compte de l'influence des délais entre les dépenses et les 1 1
i 1
recettes qui en découlent (toujours très importants dans les aménagements hydro-agricoles) en 1 :
Cependant, faute de pouvoir utiliser un seul taux ayant une signification économique
certaine comme prix de référence du capital, on a calculé les valeurs actualisées en utilisant
une série de taux (variant en général entre a et la %), de manière à faciliter l'interprétation ,--,
des résultats et surtout à pouvoir étudier leur sensibilité en fonction de modifications appor- 1 1
1
tées aux hypothèses. Les longs calculs auxquels il a fallu procéder dans cette optique ont j
beaucoup plus approximatives que pour l'énergie, qui exige par ailleurs des investissements
l : beaucoup moins élevés. Si l'on avait envisagé seulement l'aspect global du projet, les conclu-
sions qu'on en aurait tirées tiendraient essentiellement aux caractéristiques agricoles et mas-
queraient les aspects économiques propres à l'électricité. La seconde raison tient aux carac-
tères très différents des deux secteurs en ce qui concerne leurs répercussions économiques et
sociales: pour l'électricité il s'agit de choisir une technique (hydraulique ou thermique) de
production dont les effets se situent surtout au niveau des possibilités d'industrialisation per-
mises par une éventuelle diminution du prix de revient; le développement de l'agriculture doit
avoir par contre une action beaucoup plus directe et importante sur la production, l'emploi, le
revenu et les possibilités de créations d'industries (agricoles et alimentaires).
rl
LJ Pour distinguer ces deux objectifs on a imputé à chacun d'eux ce qui, dans le barrage
de Nangbéto pouvait lui être attribué; pour les coûts non affectés, on a paramétré ensuite entre
zéro et le maximum.
o exemple, on peut affecter à d'autres usines situées en aval, Il ou 16 %du coût du barrage de
Nangbéto, le taux de rentabilité de la production d'électricité de la centrale de Nangbéto passe-
rait, dans l'hypothèse d'imputation minimum, de 7,8 à 10 % (ou 12 %).
J L'hypothèse d'imputation du coût non affecté du barrage joue par contre, un rôle beau-
coup plus faible dans l'évaluation de la rentabilité agricole car ce coût ne représente que le
dizième des investissements hydro-agricoles : les taux de rentabilité interne varient en général
Pour tenir compte du travail supplémentaire nécessité par les nouvelles cultures et
o
d'un certain coût de la main-d'œuvre même non qualifiée, on a étudié, en partant des valeurs
obtenues pour le bénéfice net actualisé, quelle serait la rémunération des journées de travail
en fonction du taux d'intérêt des capitaux investis. Cette approche plus financière est inté-
ressante pour évaluer les conséquences pratiques sur les revenus des producteurs, des condi-
tions financières qui pourraient être adoptées. On a représenté sur le graphique 9 la ré muné-
ration moyenne possible pour l'ensemble du travail des paysans en fonction de la rentabilité
financière désirée. Il apparaît qu'un taux de 5 %ne valoriserait la journée de travail moyenne
qu'à une soixantaine de francs CFA et qu'un taux de 3 % permettrait d'atteindre 140 F.CFA
environ; un taux de l % laisserait une rémunération de l'ordre de 200 F.CFA la journée et,
dans l'hypothèse où l'on devrait assurer seulement le remboursement du capital (taux de 0 %),
la rémunération de la journée atteindrait 230 F .CFA.
u On s'est efforcé d'introduire toute une série d'alternatives pour connaître la sensibi-
lité des résultats en fonction de la variation des paramètres qui apparaissaient les plus impor-
tants, notamment l'irrigation, l' assail).issement, la répartition des superficies entre les diverses
spéculations, les rendemen ts escomptés et la rapidité avec laquelle ils seront atteints, le dimen-
sionnement de la zone aménagée. Ces études de sensibilité ont permis de voir dans quelle
mesure certaines modifications pouvaient améliorer la rentabilité du projet. Il apparaît que la
,
--,
IX-28
rapidité de la diffusion parmi les paysans de méthodes efficaces de culture irriguée constitue
un des facteurs les plus importants. C'est qu'en effet l'efficacité des aménagements hydro-
agricoles du type de celui qui est envisagé pour la basse vallée du Mono dépend très directe-
mert de la rentabilisation des investissements élevés qui sont prévus par une mise en valeur 1 1
:l
. 1
J
4-2. LES INVESTISSEMENTS
L'échéancier prévu pour l'ensemble des investissements est donné dans le tableau IX
ci-après.
On a déjà eu l'occasion, dans le cours de chapitre, de préciser les valeurs des diffé-
rent s in vestiss emen ts, à l'exception du dernier poste, (bâtiment s et matériel agricoles), qui est
intervenu dans les coûts actualisés par l'intermédiaire des dépenses d'exploitation. Il était
pourtant nécessaire de l'évaluer (cf. chapitre VIII) pour faire le bilan d'ensemble des investis-
sements. La répartition de ces 1 411 millions de F.CFA, entre les différentes années, a été
faite proportionnellement aux superficies aménagées mais, dans l'année qui précède chaque
campagne agricole, de manière que tout soit installé à temps.
TABLEAU X
Centrale . l 858
Ligne .. 720
El ectricité 4 261 dont
Impu tation minimum du barrage à ri
l' électrici té ' . l 683 1
li
! i!
IX-29
TABLEAU IX
TABLE IX
UN 1TE
1
million de
ANNEE
F.CFA
ELECTRICITE
Electricity
--_._---, AGRICULTURE
Un i t mi Il ion of F.CFA
---,_._-.---_._._-
1
1
1 ANNEE A PRES
!
il
l ,
A PRES
DECISION
MISE EN
EXPLOI- BA RRA GE
AMENAGEMENT
HY0 RA U L 1QUE
BATIMENTS
VEHICULES
1
1
CENTRALE
U D' 1NVES- TATION
(11
HYDRAUL IQuE
LI GNE DE
NANGBETO
POU R ET TOTA L
TOTA L
TISSEMENT L'AGRI- MATERIELS
1 GENERAL
CULTURE AGRICOLES
1
yea r
a fte r
r Yea r
a fte r
Hydro-
Nangbeto
ba rra ge Hy d ro-
A 9 ri-
cu 1 tu ra 1
Grand
To ta 1
investment starting
electric a 9 ri - bu; Idings,
dec is ion up Li ne To ta 1
Powe r cultural vehicles
1 III Station improvement and
equipment
1
1
1 1
1
1 1
1 1 - 5 - - 35 - - - 35
1
2 - 4 - - 40 - - - 40
1
1
3 - 3 130 - 140 - - - 270
fJ
1
1
4 - 2 280 133 850 60 17 77
1
1 340
1
u 14
15
8
9
-
-
-
-
-
-
2 603
956
135
135
2 738
1 091
1
1
1
2 738
1 091
1
17 11 - - - 1 146 135 1 281 1 281
u
1
1
1 1
1
1
TOTA L 1 858 720 4 666 16 195 1 411 17 606 24 850
1
Pour examiner ultérieurement les répercussions du projet sur l'ensemble des deux éco-
nomies pendant la phase de construction, il est intéressant de distinguer, même sommairement,
la destination des dépenses d'investissement, selon qu'elles concernent 11 étranger (valeurs
CAF des produits importés) ou, au contraire, les économies du Dahomey et du Togo (Salaires
utilisés dans le pays, biens et services produits localement, impôts ... ).
TABLSAU XI
INVESTISSEMENTS AGRICOLES
- Bôtlm en ts t88 ) 94 ) 94 )
1 411 2t6
- Matériels 1 223 ) 122 ) 1 101 )
% %
_"~J.._---------'-----
En 31
1 00
., - - - - - -
Ainsi qu'on l'a déjà indiqué, nous n'envisagerons dans le cadre limité de la présente
étude, que les effets directs du projet.
4-3-1. Produrrtion
Les effets dus au développement agricole sont évidemment beaucoup plus importants.
- , Avec l'aménagement irrigué, la production serait presque multipliée par 10, tandis que les con-
,
sommations intermédiaires augmenteraient elles-mêmes encore plus rapidement.
1
1
':"l ien que les techniques utilisées fassent appel à des consommations intermédiaires
importées (matér iel, carburant, engrais, et c .. ) le développe ment cons idérable de la production
agricole de la région doit avoir aussi un effet primaire très favoroble sur le commerce extérieur
car il permettra de remplacer certaines importations et d'augmenter les exportations.
[1
U TA BLE AT] XII
EVOLUTION DE LA PRODUCTIOi~
r-----------.,.------,-~
Unités
=00'-' ~-A-m-é-n-a-g-e-m-e-n-t- - r - -- - -.n-a-g-e-m-e-n-t---rll-A-m-é-n-a-g:~:l
a-n-s...
Ame
Sans Irrigation Avec Irrigation i
,-)
1 1
1- +- 1
Situation
actuelle
Situation
améliorée
(en régime
permanent)
1 (en régime
permanent) --J 1
,--_._------/--
1 32 813 1 824
A.mortissemen t de
l'aménagem en t
400 1
1
480 1 199
396
2 928
782 1
--!.I_--~:
-----1--------------1
480 803 2 146 1
4-]-2. Emploi
Le nombre de journées de travail fourni par l'aménagement avec irrigation, serait à pell
1
près trois fois plus élevé que dans la solution actuelle améliorée. Si l'on convertit forfaitaire- ,"1
ment les journées de trùvail en nOinbre d'emplois à plein temps sur la base de 200 journées de
travail par an, et en tenant compte de la main-d'oeuvre salariée impliquée par la gestion de l'eau
et les travaux agricoles mécanisés, le supplément d'emploi par rapport à la situation actuelle
- -,
améliorée sans investissement, serait de près de 9 000 dans le cas de l'aménagement sans irri- 1 !
gation et de près de 28 000 pour l'aménagement avec irrigation. j
: i
le million rie F.CFA pour l'aménagement sans irrigation et apparaissent prohibitifs. Pour inter- j
préter ces résultats il faut se rappeler qu'ils se rapportent à des emplais agricoles de 200 jours
par an, ce qui est rarement réalisé, surtout si l'on envisage les emplois féminins. On a fait r-i
figurer à la fin du tableau XIII ci-après, les résultats des projections effectuées en matière i 1
1
,
i1
d'emploi (cf. le texte et les annexes du chapitre VIII). Il apparaît que dans la situation amélio-
, rée sans aménagement, le manque de travail entraînerait un grave sous emploi de la population
tandis que l'aménagement avec irrigation permettrait de réaliser non seulement le plein emploi
des 44 ana personnes actives prévues pour l gSG mais encore de faire appel à près de 16 ooa au-
tres personnes.
4-4. CONCLUSIONS
Eu égarri aux moyens disponibles et aux incertitudes concernant les données agricoles,
les études économiques sont restées sommaires. Elles permettent toutefois d'avcir une première ~I
'-, es t amS1
,.. 1 ' que l' on n , a prIS
-. ' en compte que l es e ff ets 'Jirects
J
du projet (rentabilité,
investissement, production, valeur ajoutée, emploi), pour la zone étudiée, en indiquant seule-
ment un certain nombre d'éléments susceptibles de faciliter ultérieurement l'évaluation des
effets indirects et secondaires. Ces effets seront certainement importants en ce qui concerne la '-'--or,
partie agricole tant par suite des augmentations de production et de consommation intermédiaire !
que du fait de l'effet multiplicateur des revenus supplémentaires. Il reste que ces effets peu- ')
vent être négligé s en première analyse lorsqu 1 il s'agit de comparer r'r cl' au tres in vestiss ements
hydro-agricoles du même type.
1 IX-33
TABLEAU XIII
TA BLE XIII
i-------,------;--:
SITUATION SANS 1
--1 1
'[ Journees!
, millions
2.~ 2.6 ~.13 7.88 Il
Number of working days of peasants
ç'1
! 1
Indice •••••••••••••• Inde. 1 of da ys il (92) (100) (159) (303)
1 i 1
1
'--' NOM8RE D'EMPLOIS THEORIQUES A PLEIN TEMPS SUR LA i
BASE DE 200 JOURNEES PAR EMPLOI Nombre 1 1
12 000 1 13 000 1 20 650 3 9 ~OO
Theoretica 1 number of fu Il time jobs on the bas is
'of 200 days per job numbe r
1
1
NOMBRE D'EMPLOIS SALARIES
Num be r 0 f pa id job s " - - 1 H5 2 076
1
1
1 --,------
NOMBRE TOTAL D'EMPLOIS
" 12 000 13 000 1· 21 795 U ~76
Tota 1 number of jobs 1 1
1nd j ce (92 ) <100 ) <168 ) (319)
1
1
1
.
INVESTISSEMENTS HYDRAULIQUES ET AGRICOLES, mil 1 ions
NON COMPRIS LE BARRAGE de F. CFA
mil 1 ions
- - 8 550 17 606
Hydraulic and agricultura! investments
(not including barrage) of F. CFA
[J INVESTISSEMENTS· HYDRAULIQUES ET
A GR I.COLE S Y COM PR 1S LE BA RRA GE
Hydraulic and agricultural
investments lincluding barrage)
Ma.1 mum (1)
101 i ni mu m (2'
"
"
-
-
[
-
-
10 975
9 2~9
20 589
18 305'
1 1,
(1 INVESTISSEMENT PAR EMPLOI CREE mil 1 i e rs
1 : Max imum (11 de F. CFA - 1 - 1 250 723
LJ Investment per job created
Minimum (21 par emPlo,
'000 F.CF
- - 1 052 6~3
pe r joli 1
EMPIDIS REEIS PREVUS (3) (non sa 1a ri és )
•. J
1
Real jobs forecast (3) tunpaid)
1
- HOMMES Nom br e
3 200 19 100 15 900 25 650
Men number
1
FEMMES
'1 - Women " ~ 3 00 2~ 900 ! 21 100 3~ 150
---
ENSEMBLE 1 1 59 800
1 J1 1 Tota 1 " 7 500 H 000 37 000
1
Jou rnées 1
- HOMMES 187 1 95 180 200
Men pa r an 1
- FEMMES da ys 1
9~ 32 60 80
Women a y ea r
--~-----
rage de retenue et que cette rentabilité deviendrait très intéressante (plu f , l e 10 %) si l'on pou- · Ji
l,_
vait amortir une certaine partie du coût du barrage de Nangbéto sur un ou plusieurs des ouvra-
r ~
ments élevés.
Il convient de rappeler, que de manière générale, on s'est efforcé de tenir compte des
incertitudes qui pèsent sur les renseignements techniques, en utilisant des estimations pruden-
tes. Pour améliorer les évaluations et la validité des conclusions économiques, il serait hau-
tement souhaitable que des études complémentaires, notamment en matière d'expérimentation
agricole en cultures sèche et irriguée et en ce qui concerne les aspects sociologiques du dé-
veloppement de la productivité des paysans, viennent apporter des éléments plus précis. Ces
nou veaux é lémen ts pourraient permettre non plus seulem ent d' évaluer l'intérêt économique du
/-
projet, mais aussi de procéder aux recherches nécessaires sur le dimensionnemi:mt des ouvrages l
1
IX-35
et des périmètres, les combinaisons des facteurs de production et le choix des techniques,
Il utilisation et la tarifica.tion de l'eau, la répartition des cu Hures, le calendrier des travau x,
etc .. de manière à approcher les solutions optimales. De telles études paraissent largement
justifiées étant donné llimportance du projet et des effets à en attendre si le principe de sa
réalisation était admis.
000
1
RÉPUBLIQUE DU DAHOMEY RÉPUBLIQUE DU lOGO
• •
ORGANISATION DES NATIONS·UN;ES
o
*
DOSSIER III
ANNEXES
SOFRELEC
19, Rue d e Pas s y
PAR 15
Page
1. HYDROGRAMMES ANNUELS RELATIFS A L'ANNEE SECHE 1958 ET L'ANNEE
HUMIDE 1963 . ""...... AI-l
U
o
o
o
o
[]
o ,
HYDROGRAMMES ANNUELS
1 -"
o
n
Cette annexe est constituée des planches 1-14 à 1-19
que le lecteur trouvera au volume de planches
à la suite.de ~elles relatives au chapitré 1 du mémoi~e.
U
fJ
if
U
il
1 1
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,.... ,.. ,
H.
il
LI
fl
LI
." . -. . .~
tiellê~ent fourni par la pluie tombé'è ce. mois, il . dépenÔégal~~ènk::'des";préci'::'" " ,-.
pitationsdes'mois ant~rieurs .de de~x manières: par report d1ffér~:a'u~mois; i
sur l'autre des volumes provenant du stockaMde's :~~lUx ',~:tans 1.~' b~ss~n,:':pa~'~ L
acÙon de' la répartit!ondespluies sur le coefficie,!lt'deruisselt~ment/(état'
d'imbibition du solI. 1
1
à un facteur secondaire ies écarts à une courbe moyenne"· '<estimée '( èorrection . L
de l~r ordre) etc.'•• '.' L' irriportantest de' bien<choisir le,s.facieursè~ndiÙ~n- t.
• • • • : ," •• ~ .' •
nels à introduire, ainsi' que la form'e sous laquellè. il convie"rit de les intro-'
• • L • .'.' • • • • ,~. '1
r-
I
Q =~·a.f(p,(; , "
.. 1." 1. '
O~,
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nê,::s'è',con\posent pas tbti.\j~:Jur·~:'de.
façoIl:linéalI:e pour. "
r
J
donner leur part de débi,t." h' expérl'l=nce montr:e'que 'souvent,' coèur d,e .la.' au .. t
saison des pluies, l}~ plui.~>,~Pi dU,mois:: .~,.:~t~ur ,le débit '~i' +) du .méis
i + 1 une influence· qui'dép,end de la. pLuie )'li+. l' d~'ce dernier','mois. i
..
L
, . ' .'-' ;",
. ' .. ~.'
-r
'i
-, ,. ~-~--. __ .-'----~------'--~.
AI-3
TABLEAU B-'I
TABLE B-"
MEAN MONTHLYRAINFALL
ON THE ANIE CATCHMENT BASIN AT ANIE RLY STATION
1 Total
annuel
Année
J • F M A M J J A 5 0 N 0
Year
Annua 1
tot al
1955 32 '1 102 136 1'1'1 '312 173 193 309 118 2 15 1 5'10
1956 '1 68 77 62 125 201 127 130 l'I2 85 39 21 -1 081
1957 5 28 112 130 139 257 202 257 219 251 66 25 1 691
1958 5 32 80 9Y 13 1 ll!'I 27 77 197 '10 85 20 909
1959 20 38 91 1'12 8'1 139 268 61 278 92 60 6 1 279
1960 10 1 139 123 80 2'Il 169 150 318 13'1 12 '13 1 '120
1961 23 0 '19 117 90 123 l'I9 87 180 63 5 1 887
1962 0 0 38 155 185 209 177 198 193 156 102 6 1 'Il9
1963 10 69 77 92 113 186 3'1'1 238 226 2l'1 3 0 1 579
196'1 9 6 81 99 136 187 151 120 220 51 6 ' 12 1 08'1
AI-4
TABLEAU B-II
TABLE P.-II
Total
annuel
Année
Il F M A M Il Il A 5 0 N 0
Year
Annua 1
total
TABLEAU B-III
TABLE B-I Il
,
Tot a 1
annuel
Année
Year 1
J F M A M J J A S 0 N D
Annu a 1
tata 1
19~5 & 5 1& 87 120 150 307 159 260 151 2 ~ 1 271
19~6 ~5 21 159 15~ 121 1l0& 202 &3 2~0 223 37 5 1 ~98
19~7 2 97 &6 133 167 167 295 3 23 3H 163 25 21 1 793
19~& 0 31 62 13& lU 213 167 26& 1611 5& 17 1 1 260
19~9 9 27 6~ 78 195 1&6 3~2 3H 266 13 2 36 0 1 6~9
1955 29 6 128 11& 125 299 253 216 273 131 5 H 1 597
1956 5 50 12~ 70 112 182 99 1.30 166 8~ ~7 32 1 101
1957 2 1~ 96 119 191 2~6 1&8 279 1&& 175 65 39 1 602
195& 10 22 67 107 1~0 129 25 67 163 61 &6 27 9011
1959 17 33 79 150 13 1 H~ 7& 72 2&~ 112 62 12 1 17~
1962 1 0 31 130 171 2~5 199 208 18~ 173 &0 5 1 ~27
1963 ~ &6 7& 76 159 20& 326 25& 27~ 236 10 0 1 715
1
AI-6
ANIE A ANIE-GARE
Bonne corrélation
Bonne corrélation
* Des e.emples de courbes de régressions sont données sur les planches 1-20 - 1-2}.
AI-7
Bonne corrélation
Bonne corrélation
MONO A KORREKOPE
Bonne corrélation
Corrélation médiocre.
Bonne corrélation
Bonne corrélation.
Bonne corrélation.
MONO A TETETOU
Corrélation médiocre
Corrélation médiocre.
Bonne corrélation.
Bonne corrélation.
Bonne corrélation
Corrélation médiocre.
Les points aberrants sont dus principalement soit à des pluies tombant
en fin de mois et qui devraient par conséquent être comptabilisées pour le mois
suivant, soit à une répartition spatiale inusuelle. Une autre cause de· disper-
sion est due à la faible densité du réseau pluviométrique qui ne tient compte.
que très imparfaitement de l'ensemble des phénomènes pluvieux.
AI-10
La précision d'un tel modèle, non plus que 'de n'importe quel autre,
ne peut €tre supérieure à ce que permettent les éléments, notamment pluviomé-!
triques, dont on dispose. A partir de quelques pluviomètres épars dans le bas-
sin on ne peut espérer une reproduction très fidèle de la crue. Pour que le
calcul coriduise à une parfaite sécurité, il est donc nécessaire de chercher
à développer les hydrogrammes observés plutÔt qu'à les reproduire fidèlement.
1 1
r -;
1
~_ J
6
5
Croquis A
Sketch A
( ,
!
1
L_
r--'
• 1
L~
c,
" 1
1
:1
l ' Colline rive gauche Colline rive droite
'. 1 Hm on left bonk Hill on right bonk
Blocs de uartz
Quartz blacks
Blocs de quartz
Forêt alerie Quartz blacks ~
Gallery forest
~J .
•••• ~~...,o-:~
<-~
i
1
Bourrelet d~:'':~~~~T-~~~œr:~:;;z~~
( f Bank levee.
Affleurements Bourrelet de berge
Outcrops Bank levee
,- --;
" )
,- -,
Croquis B
Sketch B
AI-11
ALEDJO
TCHAMBA
BASSILA
SOKODE
SOTOUBOUA
BANTE
BLITTA
KPESSI
KOUGNOHOU
ATAKPAME.
2
Zone 5 BANTE 348 km
2
TCHAMBA 88 km
2
SOTOUBOUA 745 km
2
BASSI lA 75 km
2
BllTTA 260 km
2
KPESSI 20 km
2
Zone 6· BASSllA 253 km
2
TCH AMB A 625 km
2
SOTOUBOUA 433 km
2
SOKODE 430 km
2
Zone 7 TCHAMBA 720 km
2
BASSllA 168 km
2
SOKODE 703 km
2
SOTOUBOUA 168 km
2
Zone 8 TCH AMB A 285 km
2
BASSllA 60 km
2
SOKOBE 10 km
2
AlEDJO 413 km
Les premières valeurs utilisées sont été tirées d'une étude systémati-
que des coefficients de ruissellement de la plus grande partie des crues
AI-13
K =k f(t)
__ ~
---;-----------1---,-
- - - - - - - 1 ~-----i
! le~ourI2è~e
-,- .-~- 1
jou~:?ème jour ~ème jour! ;ème jour :6ème jour j7ème jouri 8èll'e jour; 9ème jour;
ALEDJO k = 1,0
SOKODE k = 0,9
TeH AMEl A k = 0,9
SOTOUBOU A k = 0,7
BLITTA k = 1,0
KPESSI k = 1,2
BANTE k = 1,0
BASSILA k = 1,0
KOUGNOHOU k = 1,0
ATAKPAME k = 1,00
2
Zone 1 ATAKPAME 473 km
2
Zone :2 AT AKPAM E 810 km
2
KPESSI 183 km
2
Zone 3 ATAKPAME 683 km
2
KPESSI 191 km
2
Zone 4 ATAKPAME 120 km
2
KOUGNOHOU 250 km
2
KPESSt 480 km
2
~one 5. Bl! TTA 580 km
2
KOUGNOHOU 440 km
2
KPESSI 922 km
2
'Zone 6 Bl! TT A 575 km
2
SOTOUBOUA 165 km
2
BANTE 5 km
2
KPESSI 1 495 km
2
Zone 7 Bl! TT A 383 km
2
SOTOUBOUA 865 km
2
8 ANT E 523
.
km 2
KPESSI 655 km
2
Zone 8 8 ANT E 348 km
2
TCHAMBA 88 km
2
SOTOUBOUA 745 km
2
BASSllA 75 km
2
8l! TT A 260 km
2
I<PESSI 20 km
2
Zone 9 BASSllA 253 km
2
TCHAMBA 625 km
2
SOTOUBOUA 433 km
2
SOKODE 430 km
2
Zone 10 TCHAMBA 720 km
2
BASSllA 168 km
2
SOKODE 703 km
2
SOTOUBOUA 168 km
2
Zone 11 TCH AMB A 285 km
2
BASSllA 60 km
2
SOKODE 10 km
2
AlEDJO 413 km
KPESSI 1
8L1TTA 0,85.
SOTOU80UA 0,6
ATAKPAME 0,6
KOUGNOHOU 0,5
SOKODE 0,2
TCHAM8A, 8ASSILA ET ADLEDJO 0,1
La crue ainsi définie peut être considérée comme ayant une probabilité
extrêmement faible. Pour des usapes autres que la protection du barrage lui-
même, on peut être amené à envisager une crue plus modeste.
i
10 60
Tchamb a 50 30 't0 60 10 30 'to 20 30 60 200 20 60 20 't0 60 15 50 20 20 100 90 30
Le total varie de 1 210 mm en 23 jours pour Aledjo 11 705 mm en 23 jours 11 Sotouboua. Pour Kpessi, le total est de 1 105 mm.
The totals vary between 1,210 mm in 23 days for Aledjo and 103 mm in 23 days for Sotouboua. For Kpessi the total is 1,105 mm.
AI-17
1
ANNE XE AU CHA PIT R E 1 1
Page
1. DETERMINATION DE L'ENERGIE POTENTIELLE AIl-l
bl un'profil en' travers du, verrou avec indication des cotes atteintes,
pour des retenu~s de valeur donnée, soit 2 000, 1 000, 590 et 2 59 x 10 6 mS.
V
Des éléments (a) et (c) a été déduit le rapport en' fonction de h
v
puis transposé en' fonction' de V.
V
L'ensemble de ces courbes v = f(V) a été rassemblé sur un' même
graphiqu~ (planche 11-6) pour en faciliter la comparaison~
Malgré l'imprécision forcée des données dont on' disposait (carte au,
1/50 OOOe avec courbes de niveau, tous les 20 m) il ne semble pas que l'ordre
de ce classement, pour le premier, puisse être remis en question, étant donné
l'importance des écarts trouvés.
AII-3
Des études comparatives qui ont été faites, en tenant compte des dif-
férentes utilisations, agrico~es et hydroélectriques, il résulte que le com-
promis optimum consiste'à ne pas utiliser pour la régularisation du débit l'in-
tégralité du volume de retenue créée.
Ainsi~ pour une retenue normale à la cote 144, dont le volume total
3
s'élève à 1 570 millions m , on évitera d'utiliser,
3
pour la. régularisation
des débits, la tranche de 570 millions m située au fond de la réserve de fa-
çon à exploiter la chute sous une hauteur moyenne optimale.
3
Le prix des ouvrages rapporté au m de retenue étant sensiblement
constant pour des cotes H voisines de 144 m, l'optimum d'utilisation compor-
tera dans les mêmes conditions la mise en oeuvre d'un volume utile variant très
peu avec H.
A x H x M' x P
6B = 450
La puissance produite aux barres par un d~bit Q en m3 , s, tu rb i n~ sou s 1a chut e h est approxima-
tlvement, com p te- enu des rendements, ~9ale à ElQh en kW, donc 1'~ner9ie, en kWh, fournie par un
3
vol ume V , en m , turbin~ sous 1 a chute h est, dans les mêmes hypoth1>ses :
ElVh Vh
3600 ~50
AII-5
o
·i
.'
'1
U~
.
"
l,;
"
.
Le coefficient A fonction de la forme de la tranche utile de la cuvet-
te est dans le cas considéré de l'ordre de 1,35~
o
6 3
D'autre part, M'est sensiblement de 1 800 x 10 m et p peut gtre
fixé à 40 F CFA.
6B =
1,35, x 1 800 x la
6
x 40 x 6H
= 216 x la
6
x 6H F CFA
450
6
soit 6B = 216 x 10 6H F CFA
o COOT 6C
NORMALE
ENTRATN€ PAR UNE SUR€LtVATION 6H DE LA HAUTEUR DE RETENUE
o
.' 1·
;. ment •
Ce coût comporte plusieurs éléments qu' i Icon,vi~ntd'.analYser séparé~,
D 1°/ - Le coût de la surelèvation des digues proprement dite~s. '. ..-< ~'.."
o Appelons :
o
Sl, S2 les sections longitudinales totales des différents ouvrages,
c'est-à-dire les sections de vallée barrées.
f 1, f2 la somme des frui ts amont et aval des di fférentes d1guè's con-
o 'Î?,
/;
sidérées, soit:
fl
f2
= 3,2
= 5,5
pour la digue en enrochements
pour les digues en 'terre.
o
3
Pl' P2 le coût unitaire au m des différentes digues.
0, 6c 1 = (s 1 f 1 Pl + s 2 f 2 P 2 + •••.• ) 6H
o 3
Pl = 2000 F CFAlm , P2 = 800 F CFAlm
3
o
AII-6
Des études systématiques de prix ont montré qu'à débit égal, le coût
c du kW équipé d'une centrale varie en fonction de la hauteur de chute nette
maximum Hm, exprimé en mètres suivant la relation
pm
c =
HO,4
m
Cette relation restant d'ailleurs valable dans une très large zone de
variation de Hm.
Compte-tenu des éléments fixes, les coûts peuvent être admis dans le
cas de Nangbéto comme proportionnem à la hauteur du barrage, le coût marginal
étant égal à la moitié du coût total.
CONCLUSION -
216 x 10
6
x 6H = {5 200
6
x s.+ 40} 10
6
6H
10
AII-7
qui se résout en
2
S = 34 000 m
C'est donc à juste titre que la dite cote a été retenue pour la pour-
suite des études.
al Barrage,
Le barrage comprendrait :
sUr les côtés deux digues du même type, d'une longueur totale de 600 m,
hauteur maximale 5. m.
hl Centrale.
al Barrage
La retenue normale est fixée à la cote 95~
b/ Centr~Le
a/ Barraee
ce barrage serait prolongé sur chaque rive par une digue en enroche-·
ments. La longueur totale atteihdrait 1 590 m avec hau~eur maximale de 10 m
environ.
b/ Ouvraee d'a~enie
cl Centr~Le
La restitution des eaux au Mono se ferait à la cote ·33 par une galerie
de 700 m de long suivie d'un canal de fuite de 400 m.
3
Le débit d'équipement serait de 159 m /s et la chute nette de 31 m.
AlI-10
al Barr~~e
bl Centr~le
al Darr~ee
hl Centr~le "
-'
;I! Planche 111-16 les graphiques n' 111 20 des annexes au chapitre " ' constituent les planches
111-16 11 111-30 du volume de planches.
1,
L
AIII-2
1
l ,
T AB LEAU 1
TABLE 1
Jours
Day s
J A 5 0 N
26 629 1 233 68
27 728 1 657 16
! \
28 3 921 1 336 152 , 1
l )
29 17 1 079 1 571 287
30 40 1 229 1 017 529
31 123 876 338 1
l, i
,. ,
,
'..
AIII-3
TABLEAU Il
TABLE II
A 5 0
Jours
Day s hm 3 m3 /s
m3 /s hm 3 m3 /s hm 3
26 550 47 990 85 60 5
27 650 55 1 270 110 14 1
28 780 67 1 060 92 130 11
29 890 77 1 220 106 250 21
'i0 990 85 850 73 470 40
31 750 65 300 26
AIII-4
2 - ETUDE GEOLOGIQUE
L'enquête géologique a été menée de la façon suivante :
Le sou~-sol du, site du, barrage est constitu~ par une série verticale
de gneiss et schistes cristallins divers, roches dures, imperméables, compac-
tes ou, un peu, schi~teupes, se débitant en dalles ou, en plaques, peu, altérables.
REM ARQU E
2°/ - Le site du, barrage est commandé par l'existence de deux collines.
se faisant face et allongées sulvant up axe commup orienté N 25~ E.
le gore paraît légèrement plup épais en rive droite Qu'en rive gauche.
Affleurements
EXEMPLE :
. all' ava
i gnement NS de
1 du site
fo rêt à
4. roche altérée
dans 1es frac-
tures 0 à 5 m
5. Roche saine
..
Aucun affleurement n'a été repéré dans le layon ouvert sur le profil
DG 1 - DG 7, ni au voisinage.
Comme il a été dit plus haut, sa disposition est commandée par l'exis-
tence du filon; des blocs de quartz en place affleurent tout au long du som-
met et forment l'échine de la collihe.
- quartz massif,
- quartz vacuolaire (aspect de cargneules),
_ quartz éclaté en blocs de 1 à 10 cm,
- quartz recoupé par des diaclases parallèles rapprochées et se dé-
bitant en blocs.
AIII-8
1. Sol,
3. gore,
9. Roche saine.
1°/ - Le lit mineur du Mono, entre les deux collines, est très vrai-
semblablement entièrement rocheux.
La pente du fleuve est, à cet endroit, assez réduite pour que le cou-
rant soit extrêmement faible dans les bassins profonds de quelques mètres
entre les pointements rocheux qui émergent.
Comme il a été dit plus haut, ces talus forment des bourrelets de ber-
ge qui se raccordent latéralement à des terrasses alluviales de faible exten-
sion. Au droit des collines, la largeur des banquettes alluviales paraît être
d'environ 25 m de largeur en R.G. et 100 m en R.D.
la zone du col où ont été implantés les puits Ev 1 à Ev 24. Nous l'appel-
lerons "zone du col de l'évacuateur" puisqu'il a été envisagé d'y implan-
ter l'évacuateur de crue.
~ Les zones faibles du rocher étant facilement attaquées par l'érosion ou l'altération, elles n'ont
aucune chance d'être visibles à l'affleurement.
AlII-10
il
.~I
"0:;
;l
Zone s'itendant de la collin~
~ ; .
n.D. au sondafe Dn 8 il
,", L~
\opographie>\y es't très plate. On n:','Y observe que peu d "affleurement,s',:
,.'
~~
lJ
':;e,u molii's ,à. p~oximi té du layon qui suit à peu près la ligne de crête où' ont été '(l'
'{~~lanté~ lèé puits dereconnaissince. Un seul affleurement impo~tant existe 1 1
1-~1
, ~u SW del~,Colline. Il est constitué de phyllades noires (phtanitesJ et de .
,',gneiss.' " ,
. '~'; .
fl
b"~aü'tr~
p'art le;}iI;bn de qu:artz pr'inci'~~Ù des colU'nes se 'P9~'~suit dans'
'c~tte zone où il apparaît à la surface du soi~sous l'aspect d'une t~atnée de
U:
blocs et de cailloutis de quartz, lonRue de 400 m environ. D'autres aliénements
de blocs de quartz, témoins de filons parallè~es au filonprincip~l," existent
, ,_~ussi, notamment vers V Est. ' ,
~f . _~ ,~ '",
0
r-J
~. .;, ~,. : j' ~".
,es't plus épais vers le 'Nord avec un maximum vers les puits' BD 2 et 3 que vers
'ie Sud.
il·
l,J;~
"<::.~ .'
Cett,e inégalité d~s épaisseurs se ret~ôuveégaIement pou'r"lle' rocher
::al téré. Le rocher al térédur est à' 4 à 6 m de, profondeur vers le Nor'?, et à i' r""
; 1:
~ m s~ulement vers le Sud.
~. -. '
i i
~~
"
, ,
.'. rl
, ,
2-3 - CONSEQUENCES POUR LE PROJET DE L'OUVRAGE U
iL],
,".: .
, 2-3~1 Impression'générale, l ,~
'--_.~
-,- .
Au stade actue,l des recon'naissances, 'te si te envi saei su r le A'ono pa-
~ait se P~~ter de façon co~venable cl l'itablisse~ent d'un barraee. Il
u
"
,;' 'i"
" <~,
Il'paraît évident que l~s. solutions q.igue en terre, ou à'la rigueur en
- ~. ' ,\." •
.,c.'
en sollicitations lentes
Cd = 0
Dans l'état actuel des études, on peut se demander si'il faut s'orien-
ter vers une solution de parafouille en terre compactée, ,ou de voile injecté,
ou même si des essais ultérieurs ne montreront pas que l'étanchéité du sol de
fondation n'est pas, malgré tout, suffisante pour éviter sur une grande partie
de la longueur des digues tout organe d'étanchéité artificiel.
AIII-12
le filon de quartz qui constitue l~ossatrire des deux collines rive droite
et rive gauche a une largeur réduite: Le quartz n~a été rencontré que par
les puits BG 10 (en haut de l~appui R.G.) et BD 1, 2 et 12 (inplantés
dans l~axe de l~éperon R.D.);
La rive droite et la rive gauche sont donc caractérisées par une cou-
verture moyenne de gore de 4,5 m d~épaisseur, suivie de 4 à 5 m de roche for-
tement al térée.
AIII-13
Résultats
Ces matériaux provenant tous de l"altération du gneiss, ont peut
les séparer en 2 catégories :
Les essais exécutés ont été faits sur des matériaux moyens, ils se
comportent comme des argiles non organiques de plasticité moyennes (CL).
Les caractéristiques de cisaillement et de compressibilité permettent
d"envisager leur emploi pour le corroi des digues. Ils devront être pro-
tégés de l"érosion par des recharges.
Comme les matériaux latéritiques ces gneiss altérés ont, aprèS com-
pactage des perméabilités très faibles.
L J
AIII-16
ZONES D'EMPRUNT : Î
BORROW AREAS d
ETAT DES ECHANTILLONS REMANIES PRELE VES
LIST OF REWORKED SAMPLES TAKEN
\ 1
1 Z1 - l 1 0.70 m 21 Z 1 - IV 3 2.30 m
2 « 1.50 m 22 « 3.10 m
3 « 2.40 m 23 « 4.00 m
4 , 3.20 m 24 « 4.80 m
5 « 3.90 m 25 Z 1 - IV 5 1.00 m
6 « 4.50 m 26 « 2.90 m
8 « 1.50 m 28 Zl - V 3 0.90 m
9 « 2.30 m 29 « 2.60 m
10 « 3.00 m 30 « 4.50 m
11 « 3.90 m 31 Z3 - 4 1.30 m r 1
\.1
12 « 4.50 m 32 « 2.25 m
13 Z 1 - IV 1 0.50 m 33 « 3.20 m
15 « 2.10 m 35 Z3 - 10 1.20 m
16 « 3.00 m 36 c 2.40 m i 1
- , 1
17 « 3.90 m 37 c 3.40 m
\~I
1 r
,
l ,
AIII-17
3-~. CARTOGRAPHIE
1.550 x m3
1.260 x 106 m3
AIII_ 20
ij REGULARISATION DU MONO
Les débits utilisés dans les calculs sont ceux qui ont été obten~s
ou reconstitués à la station de Tététou. La station se trouvant à lOaval de
Nangbéto, il est supposé que la manoeuvre des vannes du barrage tient com-
pte pour les compenser des débits provenant des bassins intermédiaires de
lOAmou et du Kra.
5 - NOTES DE CALCUL
ENROCHEMENTS
TERRES
g
Lps caractéristiques ont été déduites d essais effectués dans le
laboratoire "Mécasol" sur des échantillons prélevés dans les zones
g
d emprunt possibleso Nous donnons ci-dessous les résultats de ces
essais en valeurs intergranulaires
Essais l 2 ) 4 5
,
, 1 Force~'
Forces passives
ac
tO
Ives'
i
N·
Tranche Poids effectif des tranches P N Ntg<p [CL 1 T i
1
1 1,27 x ~, 50 x ,3,00 = 17,10 16,30 1~, 70 0 -,3,70
2 Il
X 6,00 x ~,oo = ,30,50 29,5 0 26,,30 0 -~,~O
,3 Il
x 8,60 x ~,OO = ~,3, 50 ~,3,~0 ,39,00 0 -,3, ~5
~
Il
xll,20 x ~, 00 = 57,00 56,50 51,00 0 -0,95
Enrochements En rochements
secs satu rés noyau sous-pression
1
5 2,02x 1 [2,27 X 12,20 +2,00x 0 -12,20 = 17,50 70,00 69,50 62,50 0 ,3,50
6 2,02x ,3,2 [2,27 x 12 + 0 -12,00 = 21,75 87,00 86,50 78,00 0 10,50
7 2,02 x 5,5 F2 ,27 x11 ,20 + 0 -11,20 = 25, ,30 101,00 99,50 89,50 0 18,50
8
9
10
2,02 x 7, 8
2,02xl0
2, 02x12, 20·
t""·l0,,, ·
2,27x 8
2,27 x ,3,8
0
+2,00xl,25
+2,00x,3,60
-10,20 = 28,70
-
-
8,20 = ,32,60
5,00 = ,35,50
118,00 11,3,00
1,31,00 122,00
H2,00 1,31,00
102,00
51,00
5~, 50
~
0
....
,30,00
n,50
55,50
::T
11 2,02xl~,00 2,27 x 0,30 +2, OOx 5,80 - 2,00 = ,38,50 15~, 00 135,00 56,50 CT'
.-i 70,50
"
0
12 2, 02 x 12, 50 0 +2, oon, 50 0 = ~O, 50 161,00 1,37,00 57,00 '" 8~,00
1,3 2,02xl0,80 0 +2, OOx 8,80 0 = 39,~0 157, 50 127,00 52,50 '"
::T
)( 93,50
0
1~ 2,02x 9,10 0 +2, OOx 9,50 0 = 37, ~o H9,50 112,00 ~7,00 0 98,50
::T~
15 2,02x 7,20 0 +2, OOx 9, 60 0 = )3,70 135,00 92,50 ,38,50 9,8,00
16 2,02x ~,5x2,50 0 +2,00x~~,75 0 112, 50 67,50 28,00 "
-'
89,50
u 1
17 - 0 +2, 00x8x~ 6~,00 ,32,5 0 1 1,3,50 - 55,50
18 2,02x 1,6xl,75 5,70 3,00 2,50 0 5,00
H Y M
En amont 10 2 /2 = 50,00 53,50 2;675
En aval du noyau 25,60 55 - 1. 410
----
1.265 tm
FT Y M tm
Forces
Poids 741,50 59, ~o ~~.OOO,OO
actives
a) Principe de la méthode
c) Cas étudiés
Les cas : Barrage vide après résorption des pressions internes et barrage
plein avec écoulement de percolation établi ne sont pas les cas les plus
défa vora bles.
L 9épure figurée ~ur la planche 111.32 donne la résultante des forces actives
poids soulagés p~r les sous-pressions.
On obtient :
-'---' ---,_._--H 1
Niveau Amon t 1 m Ql
m m m)/s
1 1
1'1'1, ; 0,5 0,'12 196
1'15 1 0, '15 595
1 '15,5 1,5 0,'18 1165
1'16 2 0,50 1875
L.-._ _ _ _ _ _ _"_._'-.._ _. _ ' _ _ _ _ .~
Vann es de surface Q2
Nombre 3 vannes secteur
Largeur totale 000 •• 000000000000 36 m
Cote du seuil 000000000000000000 136 m
Hauteur de pelle à .1 °Amont o 0 0 0 4 m
H mètres 2 8 10
m 0, 'Il
AIII-29
Etant donné que l~alimentation ne sera pas parfaite et que les con-
ditions aval restreindront légèrement le débit, les coefficients ci-dessus
ont été diminués. de 5 %.
Vannes de fond Q3
nombre : 2 vannes secteur
H = + L.h
L.h les sommes des pertes de charges comptées de la prise jusque l~éva
cuation.
L Lonéueur de la conduite 95 m
0,63 V2 V2
95 - - - - - - - - = 0,185 - -
752 x1,125 2g
dOoù V =
\
1:-;;
1,31
= 3,87 /H
On obtient pour Q3
------
Niveau Amont H Q}
m m m}/s
Capacité totale
La récapitulation de lOensemble donne les valeurs suivantes
AIII_31
Niveau Amont 0, + °2 + °3
m m)/s
1)0 ~17
1)6 ~80
1)8 672
1~0 10)6
1~~ 2129
1~5 )055
. 1~6 ~695
dans laquelle
V vitesse de IOeau
AIII-32
chute nette minimale .•• , . " . , . " . " . " .• " . . . 16,9 m
3
débit 0000000000°"°0000010000000100001001000'0 55 m /s
puissance correspondan~e , •. " . , " , . , •• , . " . . . 10 800 cv
1 :
: 1
1- _,
AIII-33
Il
t t
\. J
, ~J
,~J
i
Pour une longueur totale de 114 m la"somme des produits LV est 'de
, i 2
,~-! 420 m /s, soit une vitesse moyenne de 420/114 = 3,68 mis.
, ,
!..-! 5 0 3 o 3 o .Eléments ~e, calcul
t
t , e = L LV = 420 = 2,54 s
t
--.J
i g Hri 9,8 X16,90
. 1
2
pD inertie de l'alternateur. Sa valeur naturelle est 800 t~2 environ.
Pour satisfaire aux conditions de stabilité (voir ~ 5.3.4), on a
2
retenu la valeur de 1000 tm , ce qui peut être réalisé par des dis-
positions dont le coût est faible.
,1
N vitesse: 214 t/mn
t
,
i
t P puissance: la 800 cv
t
,
'
: 1
AIII- 34
503040.Véri{ication de la stabilité
2Ga
/::'p =
Tv
2 x 1,09 X100
soi t, en %, /::,p = = 43,6 %
5
- Survitesse /::'N
5
soit, en %, /::'n = ----"-x100 = 30,5 %
2XS,2
AIII-35
( 11
Ces conditions sont tout à fa it e~ceptionnelles.
Niveau Amont
m
Mai 1,30,9
Juin 1)0
Ju i Il e t 1,30,7
Niveau Amont
m
Niveau Amont
m
Av r il 1)1, )
Ma i 130,7
Juin 1)~,~
Sur les 25 années considérées, un niveau compris entre 1)0 et 131 m est donc observé pen-
dant 7 mois. Au delà la cote est au moins égale à 132 m.
(2 ,
Cette valeur est rappelée à titre indicatif car le seul dépassement de la cote 1~5 m~se seriit
produit, avec les conditions de rempl issage adoptées, à la fin de Septembre 19~7 pe'ndant 8 jours.
Aussi il est considéré comme niveau des plus hautes eaux la. valeur de 1~~,~ m qui. doit répondre
à une juste moyenne.
(31
Vévacuation des crues étant assurée par les ouvrages de la rive droite, le débit n'influence
pas. le niveau du cana 1 de fu ite.
Cote du pla n d' eau Amont Chu tes b ru tes en m Chutes brutes en m
l groupe en service 2 groupes en service
m
1 -
AIII-37
m 1 groupe 2 groupes
130 1 7, ~ 16,9
136 23,~ 22,9
1H 31,~ 30,9
1~~,~ 31,8 31,)
rendement 0,99
puissance active 14.500 kW
facteur de puissance 0,8
puissance apparente 18.100 KVA
Les productions d"énergie des années 1940 à 1964 ont été reconsti-
tuées mois par mOis.
AIII-38
Elles groupent :
Cette voie de communication est en réalité une piste très moyenne qui
est impraticable en de nombreux points pendant la saison des pluies.
Te rrassemen ts
Béton
Ac ie r - Coffrage - Dive rs
Prix Totaux
Un i té, Qua n toi té unitaire partiels en , Totaux en
: ,F CFA
1 mi Ille r mi Il ie r F CFA
• rH
Totaux
Prix
partiels en Totaux en
Unité Quantité unitaire
mi" ier mil t ie r F CFA
F CFA
F CFA
7-2-6 - Usine
lx) le cube est 30~.999 m3. mais 2~~.000 m3. sont réutil isés dans le barage.
AIII-43
7-3-1- Vantellerie
Vidanges de fond
Evacuate~r de crues
Prise d'eau
2 grilles de 7 m x 8 m 4.300
2 vannes wagon de tête de conduite 4mx6,5m 11. 000
1 jeu de batardeau de prise 4Smx5,5· 2.700
1 portique pour batardeau 6.500
24.500
Aval de l'usine
Vidanges de fond
Appareil de levage
Turbines
Alternateurs
Auxiliaires électriques
et services
137.250
Installations générales
Elle comprennent
• les études complémentaires '15 millions de F CFA
• les conditions d~accès à Nangbéto 200 " "
lps indemnités d~éviction 30 "
On obtient :
Installations
51·}5 856.65
Impr~vus 10 '1> 5.1} 85·66
-- ---
57 9~2
Récapitulation
7-5-11. - Li gne
Longueur 165 km
Section 297 mm2
Aluminium acier 577,5
Imprévus 19 % 57,7
635,2
Frais de dIrection,
Imprévus 10 % 4,5
49,5
Frais de Direction, contr6le,
essais 5 % 3
1 ère année 3~ 3~
2ème année ~O ~O
Travaux
préliminaires Phase 1 Phase 2 Phase 3 Phase4- Phase 5
GENIE CIVIL
------ III
----'"j t
."
1 c:: ;t>
:J
oC
Wl H
Evacuateur de crue H
.
-Ill mj
tn1 H
o ~ . 1
Prise d'eau ~l
1 "'"
(l)
Cen tra 1e et pos te 1
r----l
• finitions
Cana 1 de fu i te 1 1 l
MATERIEL
Cond~tes de vidanges 1Comma"d." , ! Ancrage,
amont !
DIVERS
- Barrages
Coût durée de
millions F CFA vie
- Entretien
- Frais de personnel
frais généraux
En millions F CFA
Us i ne
Ba rrage et Total
Li gne
Dépenses d'exploita.tion
Entretien 11,2 15,2 26,~
Fra i s de pe rsonne 1 7 10 17
Fra i s généraux 5 5 10
Impôts et ta xes - fra is de siège 15 ~o 55
----- ---- ---
T 0 T A U X : 82,9 1)1,1 2H,0
AllI-51
durée de vie
Génie Civil 150 millions F CFA 50 ans
Moteurs Diesel 520 50.000 h. de la pleine charge
Matériel électro-mécaniQue 170 " 33 ans
- Provisions de renouvellement
Elles ressortent à
- Entretien
- Frais de personnel
- Frais généraux
- Charges d'entretien
Le calcul des charges d"exploitation est établi dans les mêmes con-
ditions que celles exposées précédemment. On a
- Provisions de renouvellement
- Renouvellement de groupes
~ Entretien
170 km2 lorsque la retenue sera à la cote 144, cette surface se trouvant
ramenée à 100.km2 environ pour la cote 136 (8 mètres de marnage envisagés pour
IOexploitation hydroélectrique). La réserve du barrage étant pleine, le plan
dOeau remontera pratiquement jusquOà IOaval de la station I.R.C.T. de
Korrekope à 75 kilomètres en amont du barraBe.
_ On évite que des bois flottés ne viennent obstruer les orifices dOécoulement
de IOeau du barra Be galeries conduisant aux turbines, vannes d8 fond, éva-
cuateur de surface.
On permet une navigation sur la réserve que les arbres immergés rendrait im-
possible ou dangereuse.
Aucune étude particulière de la faune des eaux du Mono nPa été entre-
prise à notre connaissance; toutefois des études faites dans des rivières
assez comparables et voisines, Ouémé en partiéulier ont montré que cette faune
est pauvre ou dépourvue de poissons microphytophages, à chaîne alimentaire
courte, qui sont ceux donnant lp. plus rapidement des rendements élevés. Parmi
les différentes espèces quPil serait intéressant de voir se développer nous
citerons le tylapia Zilli (cichlidé) et IPheterotis nilauticus (ostéoglos-
sidé) ; ce dernier qui existe dans IPOuémé (et peut-être dans le Mono) croît
rapidement et donne dps poissons pouvant atteindre 5 à 7 kilos.
Les terres comprises entre la cote 136 et la cote 144 vont se trou-
ver submergées pendant un laps de temps dOautant plus court quOelles seront
situées à une cote plus élevée. La remontée des eaux dans la réserve ne se
faisant sentir, par suite de la consigne dOexploitation, ~~àpartir du 1er
Août pour les terres à la cote 136 et à partir du 1er Septembre pour les terres
à la cote 139,3, il sera possible pour toutes terres découvertes avant le
1er Avril (cote supérieure ou égale à 139,6) dOêtre cultivée sous pluie, la
submersion nOarrivant quOà la fin août. Pour les terres proches de la cote.144
et découvertes dès le début de la décrue une première culture de saison sèche
est possible dans la mesure Où IOon peut avoir recours à IOirrigation ; une
deuxième culture sous pluies pourra se prolonger jusquOà fin Septembre date
à laquelle la submersion doit normalement intervenir.
Ces divers défluents et les lacs qui s'y raccordent (Tobadji, Dokon et
Toho au Dahomey, Elia au Togo) affectés par les crues importantes du Mono, ne
l'ont que très peu été par la crue 1964.
1 a 2 a'TOPOGRAPHIE DE Lk PLAINE
Ces différents levés ont été rattachés aux bornes IGN situées en
lIE
rive ,-,
droite du Mono dans la régionD'Avévé et du lac Elia.
1
1964 a été effectuée de Juillet à début Novembre 1964. L1
trois fois 24 h, le phénomène de marée a été observé par des lectures horaires
à cinq échelles différentes, dans la lagune, sur le Mono et sur la Sazué. ,
,
1
'-"
ECHELLES DE CRUES ~'OBSERVATIONS 1963 ET 1964
Rivi~re Gb aga ~
T11 D, ~2 ~,OO 1,82 0,72 2,)7 20-9
Ak 1akou
T12 Marigot pr~s 0,1; 0,13 Non influenc~e
- 0,08 0,13
d'Aklakou
T13 Rivière Gbaga ~
Rh 1ande - 0,13 3,60 l, ;0 0,87 2,21 20-9 1nf 1uence mar~
Lonhi lou~ Amont 10,13 12, ~O 11, O~ 10,67 10, ;9 Non influenc~e
05
De' Lonhi lou~ Aval 10,29 11,16 10,93 1 0 ,a7 Non influenc~e
Le schéma général du modèle reproduit sur le plan IV-12 est bàsé sur
sa topographie. L'examen de celle-ci nous a conduits à distinguer les zones
suivantes :
le lit du Mono,
2 Q3 Q'EQUATIONS DE L'ECOULEMENT
Pour le lit du Mono, cette équation dynamique est basée sur la formule
de Manning-Strickler. Dans un tronçon de fleuve dont 0 n a défini la forme de
la section moyenne, d'où la section mouillée S et le rayon hydraulique RH'
le débit peut se calculer par l'équation:
Q =
1 % i 1/2
S RH
n
K=
(2 )
L
ou
(2' )
r·
AIV-7
u
,Zn et Zn+i' étant la cote de l'eau en deux points successifs séparé~ par
une distance L.
ilu Lorsque des cE.'Sierssont séparés par des remblais ou des berges,suré-
levées jouant le rôle de se'uils, ,l'équation dynamique'peu'tcomporter dèux formes
mathémati~ue
o
une forme pour l'écoulementrroyé, gui retrouve la forme de
l'équation (2').
o sont calculés à partir des lois de l'hydraulique classique, selon ul1e méthode
sembla~le à,celle qui a été d~taillée pour l'é~oulement dans le lit mineur.
u établi, on a recours à une méthode aux différences finies, qui 'permet le calcul
des niveaux dans les casiers et de~ débits d'échange entre eux à un instant
t+6t à partir des valeurs obtenues à l'instant t pour les différents paramètres
o
en ~articulier dans la c6mmu~ication faite par MM. PRE1SSMANN et CUNGE,
Ingénieurs de la ,SOGRtAH, sous le ti tre "Calcul des ihtumescences sur machine
électronique", au 9ème Congrès de l'Association Internationale de Recherches
'Hydrauliques (AIRH), DUBROVNIK - 1961.
o
".: ~.
o
o
o
o
o
u
AIV-S
1
1_- 1
J
Nous avons aussi utilisé pour le réglage des données partielles sur
la crue de 1963, qui a été très forte, ce qui a permis un contrôle de l'ex-
trapolation résultant du réglage précédent.
Enfin, nous avons fait ·le calcul de la crue de 1947, qui est la plus
forte crue ancienne reconstituée à partir des pluies, mais nous n'avions pas
d'observa~ions pouvant servir au réglage, et le but du calcul était seulement
d'étudier la propagation· de cette crue.
Le débit introduit dans le modèle pour la crue de 1964 est tracé sur
le plan IV~13, ainsi que le débit aval qui résulte du calcul. Le plan IV-14
montre l'évolution des niveaux en fonction du temps aux diverses échelles du
Mono et permet de comparer les niveaux observés dans la réalité et ceux cal-
culés per le modèle mathématique après son réglage définitif. On peut cons-
tater que la concordance est excellente.
3w4w,CRUE DE 1963
Le plan IV-18 donne une image du maximum de la crue, comme pour la crue
précédente.
r'u
3.S.:CRUE DE ~947
Le débit admis pour cette crue d'après les pluies est représenté sur
le plan IV~13, ainsi que le débit aval calculé. Le plan IV-16 donne l'évolu-
tiondes niveaux aux diverses échelles du modèle et le plan IV-17 donne
l'image du màximum des crues.
En comparant les plans des maxima des trois crues, on remarque que le
débit du Mono à Athiémé (débit entre les casiers 7 et 8) augmente peu avec'le
débit total, pour deux raisons
rJ
(-'
1 1
d'une part, les pointes de débit rapides de l'amont s'amortissent dans 1 --':
la pl~ine' lorsqu'il y a inondation; '-
d'autre part, une partie seulement de ce débit passe dans le lit du Mono
à Athiémé, comme le montre le tableau suivant.
,
Crue de 1964- Crue de 1963 Crue de 19'17
,1 Im3!sJ 1
(m3!s) 1 Im3!s)
Nous avons d'autre part tracé le profil en long des lignes d'eau naturel-
les pbu~les six débits calculés. Elles servent de base de comparaison avec les
aménagement, par exemple sur le graphique IV-23. On remarque à nouveau que dans
la région d'Athiémé, le niveau augmente très peu avec le débit total à partir
de 800 m~/s, car l'excédènt du ctébit passe dans la plaine.
[J
1 i
.,-- "
i 1
1
AIV-ll
d'une part parce que lès crues ne· seront plus amorties par les inondations
de la plaine,
en amont de ces coupures. L'augmentation des vitesses qui pourrait être obte-
nue par une rectification du lit est elle-même une cause d'érosion des berges,
et donc de formation de ~ouveaux méandres, non seulement dans la partierecti-
fiée, mais à l'amont immédiat.
r l
Il serait donc illusoire d'aller trop loin dans cette voie, à moins de ~ 1
4.3. ENDIGUEMENTS
I~
Si par la su~te certains méandres se rapprochent dangereusement d'une
digue, leur coupure artificielle r~stera un moyen simple de corriger l'éyolu- . )
4.4.AVANT~PROJETS PRELIMINAIRES
LJ
AIV-13
Avant-Projet IV: Endiguement complet des deux rives, avec les mêmes cou-
pures de boucles.
4.6.·AVANTwPROJET V RETENU
Les lignes d'eau permanentes ont été calculées pour les m@mes débits
que précédemment et elles sont présentées sur le graphique IV-23, en comparai-
son avec ~e~ lignes d'eau n~turelles.
AIV-14
4-'7.· CONCLUSION
000
AV-1
~ - PEDOlOG 1E
SOLS SABLEUX
Profii M L 0 8
TOPOGRAFHIE 1 Plat
> 40 cm Gris clair avec très érandes taches ocres diffuSés et très
nombreuses
(83) Sableux.
Débi t croulant.
ECHANT 1LLON W 8i 82 83
CARACTERES HYDRODYNAMIQUES
K cm/h 20,7 10,1 28,4
AV-3
SOLS SABLO-LIMONEUX
Profï1 M L 0 1.
Profi l sec
ECHANT 1 LLON 11 12 13
Sable fin
Sable grossier
%
%
22,8
2,9
38,4
4,'1
51,
11,6
°
Humidité % 6,3 3,9 2,3
MATIERE ORGANIQUE
Mat. org. totale % 5,3 0,8
Carbone total % 3,04 0,49
Azote total %0 2,57 0,47
C/N (M. o. t. ) 12,0 10,0
pH
CARACTERES HYDRODYNAMIQUES
K cm/h 6,5 2,2 3,0
ACIDE PHOSPHORIQUE
P205 total %0 1,35 0,52
LES SOLS ALLUVIAUX DU BAS MONO
SOLS ARGILO-LIMONEUX
L M0 16
TOPOGRAPHIE Plat
VEGETATION : Palmeraie
Refus 2 mm % 0 0 0 0
pH
CARACTERES HYDRODYNAMIQUES
]....4
S~LS ARGILEUX
H L 0 4
ECHANTILLON N° 41 42 43 44
MATIERE ORGANIQUE
Mat. orge totale % 4,5 1,1
Carbone total % 2,6'1 0,6'1
Azote total %0 2,24 0,81
CIN (H.o.t. ) 11,9 8,3
l!..!!.
pH H2 0 5,2 5,6 5,8 6,u
CARACTERES HYDRODYNAMIQUES
Is 0, '/2 1,86
K cm/h 2,4 0,3 0,5 0,1
pF 2,5 % 43,6 44,9
pF 2,8 % 39,9 41,1
pF 3,0 % 31,1 32,0
pF 4,2 % 25,9 26,5
Eu % 1 '1,7 18,4
Ca méq. % 11,'17
Mg méq. % 6,61
K méq. % 0,46
Na méq. % 0,30
Somme méq. % 19,14
ACiDE PHOSPHORIQUE
1.-5
SOLS CALCIMORPHES
Echantillons L IX et L VI (Etude de Lamouroux
sur la "Dépression du Bado" - 1.960)
,~ l IX 12 "0-60 ca 1 ca i re de 1 an.
__ J _ _ _
12,23
,
0 90 Pla t 100 61,75 12,90 8,0 ",2
!. - -:-
i ,
1
i, l VI 21' 0-15 Arg il e Jach ère , H 10 Pen te 100 66,6 10,95 2,75 ' l,ID
i l VI 22' 50-60 marneuse. arbustive 13 E 90 1'1> 100 72,05 7,25 2,75 0,75
- ,-- .. --~,------~
1
Iota t. 8ases échangea bl es Méq. 'l>
, C ", C/N Org. pH
-'-~-"-
,
,,
!,-----t-----
i
",
.. - ' - -,-- . ,- .
Ca Mg K Na
i : 1
,
il
1
1X 11 i
'
1,92 0,165 11,6 3,30 7,1 136'80 i 12,6 2 2,80 52,9"
Il IX 1210,"5 0,0"2 10,7 0,71
-----,- ._--,-_._---, 7,3 33,"0 1 31 0,88 1,16 63
-'---"-" -i--·---·- 1
, .. .. --, - -_. --
, Di s-
K
Ca/Mg ,
! Mg/K Na / Ca per-
cm/h
1 sion %
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il 1X 11 1,170 2,90 6,3 5,5 20,5 1,1"
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i
1 X 12
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D, .. 70
1,08 _ --1-.. 1
35
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1
3 13 '1,06
; l VI 21 0,880 1,73
! 3'1,7 2,6 16 1,19
il
, VI 22 0,5 1 0 1,30 Il, '1 6,3 17 2,25
1. - . _. ---,,--- ----- 1
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LATOSOLS
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1
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Sable
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deu r à 105· fine Ar 9 i 1 e
1
L XII ]1 Co Il u- Sa vane 0,15 2,96 100 18,15 12,85 '15 2~, 50
vions sèche
1
L XII ]2 sableuses iavec qq. Pla t ~0,60 5, ~o 100 )3,75 '1,'10 25,50 \ ]1,50
. L __
1 ' Et a e i s 1 i I-
1 Ba ses échangea bl es
1 Ma t.
C % N % CIN 1 pH
L XIl JI
x Il ]2
2],'1
62 12,1
5, ~ 9, 5 l,
0,~6
~6 j
L IJ, 5
----------
2 - CALENDRIER CULTURAL DES CULTURES IRRIGUEES DU BAS MONO
CROPPING CALENDAR FOR CROPS UNDER lRRIGAnON IN THE LOWER MONO VALLEY
Normal ralnfall al Athleme 17.0 30.0 S9.0 114.0 150.0 179.0 77.0 37.0 so.o 147.0 73.0 17.0 17.0 30.0 se, .0
Mars
Malze ~0:1!'~
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1 lT i'<z:"'''o
1 ~~ l, :--..--:"'-(..QL8@~
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P 1 ·····.. .
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Coton
Cotton
Canne à sucre
Sugar cane
, ,-
Riz
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80LI!'J) ~.I,,,
•••.• • @~JoS""'",,:,.'
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~r."
"0/,
Arachides
Ground nuts
Manioc
Cassava
1~ 1 1 1
4IQ~:;~;·1 Il!
'1~ .
p.".·. . . . l i 1 l
Récolte
Harvest '1 ,
,
1
Culture marafchère
Truck cropa Semis etlRécoltes èchelonné~ sur toutell'année Seedlna and harvesUng thro.ughout th~ year
P Pré-Irrigation P Pre-irrigation
A Arrêt des irrigations A End of irrigation
AV-13
3· BESOINS EN EAU
~,
\ 1
- TABLEAU A - •
, ;
1
- TABLE A - '-'
1
ZZ
00 Evapo tr. Cons. use P 60 105 102 87 117 72
E-<~ Cu 1 t. erop ~6 10~ 7) 0 76 72 ) 710 m)
88
W
Z
wW": ri
ZO::U Evapo tr. Cons. use 160 176 157 H~ 109 90 9) 112 109 9) 125 77
ZUo:: Cu 1 t. e rop 160' 176 1) 7 76 29 0 79 111 80 0 8~ 77 10 090 m) ) 1
..::J..:
uUJ 0 , J
«:J
UJ
NW Evapotr. Cons. use P 120 1)6 112 116 P 120 116 156 192
_U 1" eu 1 t. 1ste rop 120 56 0 102 2 780 m)
o::ii:: 2" eu 1 t. 2nd erop 120 22 115 192 ~ ~90 m)
w«[l.
E-<Z": Evapotr. Cons. use P80 7~ 1) 5 102 8~ 87
:J~Q CU 1 t. erop 70+6~ 67 22 0 7) 2 950 m)
":J~
E-<
Evapotr. Cons. use 82 )~
OUJ
!:l~
o::w
l' eu 1 t.
2' eu 1 t.
1ste rop
2nd erop
5~
20 2 0
~1
26
70
0
~7
26
220 m) n
: 1
5)0 m)
~1Il '- J
UJ -
UJE-<
W:J
Oz Evapotr. Cons. use 1) 5 102 8~ 51 87 117 72
-0
:C z l' eu 1 t. ls t erop 67 22 0
U:J 2' eu 1 t. 2nd erop
- )0 0 76 72 1
890 m)
8~0 m)
«0
0::0::
«0
U« 1 •
UJ
, a.
o::w o :::; !t. !'
«::!0::..J
:::;:Ju« Evapotr.
~:C~o. Cu 1 t.
..J'" U..J
Cons. use
e rop
120
120
1)2
1)2
118
98
108
~o
82
2
68
0
70
56
8~
8)
82
5)
70
0
9~
5)
115
115 7 520 m)
,-, 1
:J':J-
uo.E O ; \
Ww :
~o:: Evapotr. Con s. use 150 165 1~7 1) 5 102 8~ 87 105 10 87 117 1~~
o::~ Cu 1 t. e rop 150 165 127 67 22 0 73 10~ 7 0 76 H~ 10.010 m)
:J UJ
(-0«
~a.
..
\
( J
:1
, i
L '
- TABLEAU B -
- TABLE B -
Tota 1
J F M A M J J A 5 0 N 0 m3/ Ha
Pluies moyennes à ATHIEME 1 010 m3
17 30 89 11~ 150 179 77 37 80 1~7 73 17
Mean raln at ATHIEME
ZZ
00 Evapotr. Cons.use 91 89 76 102 63
f-<f-< Cult. erop 5~ 9 0 29 55 1 ~70 m3
Of-<
u8
WW«
Z
ZO::U Evapotr. Cons .use 150 165 H7 135 102 8~ 87 105 102 10~ 70
ZUo:: Cu 1 t. erop 133 135 58 21 0 0 10 68 22 0 ~ 800 m3
«:>« 33
UenO
«:>
en
w«u,
f-<Z« Evapotr. Cons. use 7~ 135 102 8~ 87
:>~(;] Cu 1 t. 29 21 0 0 10 600 m3
'""':>l<:
en
f-<en
Oz Eva po t r. Cons 0 use 5~ 82 3~ U 70 ~7
U« 1· eu 1 t. Ist e rop 0 0 0 o m3
-W
~al 2· eu 1 t. 2nd erop 0 0 10 100 m3
:t
enf-<
W:>
OZ Evapotr. Cons.use 135 102 8~ 51 87 117 72
-
:I: 0
Z 1· eu 1 t. Ist erop 21 0 0 210 m3
U:> 2· eu 1 t. 2nd erop 11 0 H 6~ 1 190 m3
«0
0::0::
«0
.
U«
0>
-« Evapotr. Cons. use 59 108 82 68 70 8~ 82 70 ~7
zen erop 1~ 0 0 0 0 ~7 2 0 10
«en Cu 1 t. 730 m3
::â«
U
0:
a:W0::â
«.JO::.J
::âSU« Evapotr. Cons. use 120 132 118 108 82 68 70 8~ 82 70 9~ 115
r::tl<:o. Cu 1 t. erop 107 102 29 0 0 0 0 ~7 2 0 21 98 ~ 060 m3
.J"'U.J
:>.:>-
uo.e;o
W
ow
«0::
0:::> Evapotr. Cons. use 150 165 1~7 135 102 8~ 87 105 102 87 117 lH
:>f-< Cu 1 t. erop 133 135 58 21 0 0 10 65 22 0 ~~ 127 6 150 m3
f-<en
««
0.0.
A N' N E X E A U CHAPITRE V
WATER REQUIREMfNTS
OF EACH SERVICE AREA
.' TOTAL
PERIMETRE NORO ATHIEME 13 6&0 ha IRRIGABLES EN 10 6 m3
,J F 101 A 101 ,J ,J A S .0 N 0
North Athleme Area 136&0 hectares Irrigable Total
( ",10 6 m3 1
EN 10 6 m3 ot! palm
,JUTE 500 ha 0.67 0.11 0·36 1.~7
Max •. ,Jute 0·33
HARICOT 500 ha 0.10 0.01 0.11
Plant Beans
water RIZ 880 + 8&0 ha 1. 07 0.~9 0.89 1.07 0.19 1.01 1.69 6.~1
requ 1rement s Rice
PATURAGE 500 ha 0.75 0.82 0.63 0.11 0-36 0.52 0·36 0·3& 0.72 ~.9&
(><10 6 m3 1 Pasture 0·33
COTON 6500 ha 6.76 ~.7~ ~.9~ ~.68 25·11 .
Cot ton 3·99
- -1-- -- -- - - -- -- ---
TOTAL 6.91 7·59 9·33 &·32 3·&9· &.80 11.95 9·73 0.19 9.69 12.23 &&.63
<:
H
AVEC EFFICIENCE OE 0,5 Q EN TETE OU RESEAU EN m3 /s 7.23 6.&2 9.26 0.1~ 9.~&
1
Q at head of network for 50 $ efflciency, in m3 /s 5·35 5·E.!J 5·96 3·01 7·33 7·51 /1)
r
r~ -~ ,~ _~ [~- - -: ~.~ C~ ~ ~~~ __~, :~=~ =~-_= C~-=~= [~~.. ~~ --J =-~ _-~= ~~_~J ~~ _~~j [~- ~~: c.~_~~ L _j : ,
,
TOTAL
,1 PERIMETRE SUD ATH~EME 13 860'ha IRR!GABLES EN 10 6 m3
J F M A M J ' J A S 0 N 0
So~th Athieme area 1}680 hectares irrigable Tot a 1
(x 10 6 m3
..
MAI S
Ma i ze 2900 + 800 ha 1.7~ 1.9~ 1.59 0.81 0.60 6.68
BESOINS ARACH 1DES
Ground nut s 1~00 h'a 0.93 0.3 0 1.23
EN
MAN 10C
EAU Cassava 200 ha 0.10 O.oa 0.11 0.16 0.10 0.05 0.60
MAX. CANNE A SUCRE
1000 ha 1.6 1.76 1-37 0076 0.29 0.79 1.1 o.ao o.a~ 0.77 10.09
""1""'5 "0 1
Sugar cane
DES
'OL'O"S
Truck crops 1950 ha ' 2.3~ 1.91 0.78 O.O~ 1.09 1.6
PLANTES 2.37 1.03 1.03 2.1~ 1~·3~
P~LMIER A HUILE 1700
EN 10 6 m3 0.1 palm
JUTE
Max. Jute ~OO ha 0.53 0.26 0.09 0.29 1.17
plant HARICOT
Beans 500 ha 0.10 0.01 0.11
1
water RIZ
Ricé 3510 + 3510 ha ~. 21 1.96 3·58 ·~.21 0.77 ~.03 6.73 25·~9
requ i rement s
PA:rURAGE
(X10 6 m3 J PASTURE 2000 ha 3·00 3-30 2·5~ 1·3~ o.~~ 1.1f6 2.0~ 1.~6 1.52 2.88 20.02
COTON
Cotton ~~OO ha 2.02 ~.5 3.21 3·3~ 3.16 16·30
--- -- -- - ---- - - - - - --- ---
TOTAL 6.9~ 7.~3 a.19 10.~0 ~.72 9.3~ 9.53 1.62 0.77 11.n 15.68 96.03 <:
H
AVEC UNE EFFICIENCE DE 0,~5 Q EN TETE DU RESEAU EN m3 ,s 1
Cù
Q at head of network for ~5 $ efficiency, in m3 ,s 5·98 6. ~o 7.06 8.96 ~.06 8.05 8.2 0.01 0.67 9.83 13.50
MAI S
BESOI NS Mal ze' 2900 + 800 ha 0·31 0.08 0-35 0.72
EN ARACHIDES
Ground nuts 1~00 ha 0.29 0.29
EAU MAN 10C
Cassava 200 ha 0.03 0.09 0.02 0.1~
MOYENS
CANNE A SUCRE
DES Sugar cane 1000 ha 1·33 1·35 0.58 0.21 0.10 0.68 0.22 ~.80
.1 1 1 1 1 • 0·33 .1 1 1
PLANTES 'OL'O"S
Truck crops ""1""'5 "0 )
EN PALMIER A HUILE 1700 . 1950 ha 2.08 1.99 0.56 0.91 O.O~ 0.~1 1.91 7.90
10 6m3 011 palm
JUTE
Mean Jute ~OO ha 0.11 o.oe O.O~ 0.23
HARICOTS
plant "ileans 500 ha 0.00
wale r RIZ
Rice 3510 +3510 ha ~.21 1·36 ~.21 2.91 6.1~ 18.83
requ i rements PATURAGE
( x10 6m3 ) Pasture 2000 ha 2.-66 2.70 1.18 0.~2 0.20 1.30 o.~~ 0.88 2·5~ 12.32
COTON
~
Cotton ~~OO ha 0·39 1.27 2.~2 6.~5
TOTAL 6.07
-
6.02
---'--- --- - -
2.~6 5.52
'.)1
1.70 ~ 5·38
1-
6.17 13. 01 51.68
AVEC UNE EFFICIENCE DE 0,~5 Q en TETE DU RESEAU EN m3 ,s
5.23 :5.19 2.12 ~.75 1.~6 ~.61 ~.63 11.22
Q at head of network fO'r ~5 $ effl c1encv in m3 ,s 5.31
: . , ....
TOTAL
PERIMETRE ALLUVIONS TOGO 6510 ha IRRIGABLES EN 10 6 m3
.J F M A M .J .J A S 0 N 0
Togo alluvlum are a 6510 hectares Irrigable Tot al
(>< 10 6 m3
MAIS 1100 ha
Mai ze 0.12 0.12
BESOINS
MAN 10C ~OO ha
EN EAU Cassava 0.05 0.18 O.O~ 0.27
MOYENS ARACHIDES
Ground nuts 500 ha 0.10 0.10
DES PLANTES CULTURES MARAICHERES 260 ha 0.27 0.26 0.07 0.12
EN 10 6 m3 Truck crops 0.05 0.25 1.02
HARICOTS
Beans 500 + 500 ha 0.05 0.05
Mean .JUTE 1000' h a
.Jute 0.29 0.21 0.10 0.60
plant PALM 1ER A HUI LE
Oi 1 palm 500 ha 0.53 0.51 0.1~ 0.23 0.01 0.10 0.~9 2.01
water
RIZ 1500 + 1500 ha
requl rements Rice 1.80 0·58 1.80 1.2~ 2.62 8.0~
(>< 10 6 m3 1 PATURAGE
750 ha ,0.;'9 1.01 0.~3 0.15 0.07 0.~8 0.16 0·33 0.95 ~·57
Pasture
COTON 2600 ha 1.~0 0.23 0.75 1·~3 3.81
Cotton
- - - --- ---1 - - - -- --
TOTAL 1.79 1.78 0.98 2.}8 0.75 2.~1 2.20 2.56 5.7~ 20.59
AVEC UNE EFFICIENCE DE 0,5 Q EN TETE DU RESEAU EN m3 /s
Q at head of network for 50 $ efflclenc:y, ln m3 /s 1.39 1.}8 0.76 1.8~ 0.58 1.86 1.70 1.98
.. ~.~5
,'- -~-\
~ ._--\ ( -- -- r~ - -, - --- -i ( - , ~
'\
~I
\- - ---~ L ' \ ~ -j \ - \_---)
TOTAL
PERIMETRE BADO 6670 ha IRRIGABLES EN 10 6 m3
F M A M A S 0 N D
BADO Area 6670 hectares IrrIgable '" '" '" Total
(" 10 6m3 1
1
TOTAL
PERIMETRE D'AGOME GLOZOU 1&70 ha IRRIGABLES EN 10 6 m3
.J F M A M .J ".J A S 0 N 0
Agom~ glozou area 1&70 hectares irrigable Total
(X10 6 m3 )
CANNE A SUCRE 200 ha 0·32 0·3; 0.27 0.1; 0.06 0.16 0.22 0.16 0.17 0.1; 2.01
Sugar cane
BESO 1NS PALMIER A HUILE 600 ha 0.72 0.79 0.;9 0.24 0.01 0.33 0.;0 0.32 0.32 0.69 4.;1
EN EAU MAX. 011 palm
. ARACHIDES 0.33 0.11 0.44
OES PLANTES Ground nut s ;00 ha
EN 10 6 m3 CULTURES MARAICHERES
Truck crops
100 ha 0.12 0.13 0.10 0.04 0.0; o.oa 0.0; 0.0; 0.11 0·73
Max.
plant wate r .JUTE 100 ha 0.13 0.07 0.02 0.07 0.29
.Jute
requi rements RIZ 370 + 470 ha 0.44 0.21 0·3& 0.;6 0.10 0.;4 0.90 3.13
(X10 6 m3 ) Ri ce
COTON ;00 ha 0.23 0.;2 0.36 0.3& 0.36 1.&;
Cotton
--- - - --- - - -- - --- -- - -
1."22 <:
TOTAL 1.16 1.27 1.09 1.27 0.41 1.32 1.4; 0.10 1.46 2.21 12,96 H
1
O"l
AVEC UNE EFFICIENCEQE 0,; 0 EN TETE DU RESEAU en m3 ,s
3
0 at head of network for 50$ efficiency, in m ,s 0.&9 0.97 0.83 0.97 0.31 0.92 1.01 1.11 0.0& 1.12 1.70
"CAN NE A SUCRE 200 ha 0.27 0.27 0.11 0.04 0.02 0.04 0.07
Sugar cane 0.13 0.9;
BESO 1NS P,ALMIER A HUILE 600 ha 0.64 0.61 0.17 0.28 0.12 2.41
011 palm 0.;9
EN EAU MOYENS
ARACHIDES ;00 ha 0.10 0.10
DES PLANTES Ground nuts
EN 10 6 m3 CULTURES MARAICHERES 100 ha 0.11 O. io 0.03 0.0; 0.02 0.10 0.41
Truck crops
Mean
~UTE 100 ha
pl ant water 0.03 0.02 0.01 0.06
.Jute
requ i rements RIZ
6 m3 , Rlce 370 + 470 ha 0.44 0.14 0.;6 0.39 0.82 2·3;
(x 10
COTON ;00 ha 0.14 0.2&
Cotton 0.27 0.04 0·73
--- - - --- --- - - - - -- - -
TOTAL 1.0; 1.00 0.31 0.;& 0.01 0.16 0·73 0.64 0.74 1.79 7.01
NOR 0- ATH 1 EM E (s eu 1 J 861 840 000 1 231 200 000 400 900 0001140 000 000
19 000 1 13 680 253 440 000 118 270 000 1 450 000 000 3 455 650 000 4 146 780 000 3 0 3 300 358 500 368 750
North Athieme (onlyl
1
SUD-ATH 1 EM E 560 230 000 517 450 0001 225 000 000 873 180 000 1 247 400 000 401 900 0001122 060 000 133 000 000 4 080 220 000 4 896 270 000 353 300 408 500 418 750
19 240 1 13 860
South Athieme
NORD et SUD ATHIEME 27 540 813 670 000 635 720 000 450 000 000 1 735 020 000 2 478 600 000 725 800 0001235 060 000 133 000 000 206 870 000 8 648 330 000 314 000 369 200 379 450
38 240
North and South Athieme
1
BADO 9 270 6 670 201 400 000 328 980 000 . 463 000 000 420 210 000 333 500 000 100 500 0001 35 150 000 1 882 740 000 2 259 320 000 338 700 393 900 338 700
, ;
ALLUV IONS TOGO
9 040 6 510 101 310 000 47 270 000 188 000 000 410 130 000 585 900 000 394 720 000. 63 180 000 1 110 000 000 i 1 900 510 000 1 2 280 680 000 350 3 0 0 405 500 1 415 750
Togo al1uvium 1
AGOME GLOlOU 2 600 1 8-70 26 260 000 12 250 000 1
64 000 000 117 810 000 168 300 000 13 750 0001 4 820 000 139 000 000 546 190 000 1 655 480 000 350 500 405 700 i 415 950
i~
1
1
1
ENSEMBLE DES PERIMETRES
6
Ove rails e r vic e a r e a s
59 150 1 42 590 Il 142 640 000 1 024 220 000 450 000 0001 45 000 000 2 683 170 000 3 566 300 000
1
1 2 959 840 000 572 710 000 1382 000 000 13 495 880 000 1
1 ,
843 780 000
195 270 000 325 050 380 250 i
l
EXTENSION BADO 10 000 000 303 780 000 449 350 000 509 000 000 441 000 000 350 000 000. 100 500 0001 35 150 000 1 2 188 780 000 1 2 626 .i50
' 000 375 200 412 200 375 200
Bado extens ion
1
ALLUVIONS TOGO 9 040 6 510 101 310 000 47 270 000 188 000 000 410 130 000 585 900 000 394 720 000" 63 180 000 110 000 000 1 900 510 000 1 2 280 1,80 000 350 3 00 387 300 415 750
Togo al1uvlum
AGOME GLOlOU 2 600 1 870 26 260 000
12 250 000 1
64 .000 000 117 810 000 168 300 000 13 750 000 4 820 000 139 000 000 546 190 1 6~~ 4'.iD 000 350 500 387 500 415 950
1 1
21 297 310 000 33 4 950
'ENSEMBLE DES PERIMETRES 1 89 15iOli 63 590
l Overall service arees 1 1 1 23 648 930 000 371 950
et sans assainissement par pompage w, Scheme with neither extensions nor pumped drainage
DIGUES ET COUPURES MONO l ï:i5 GïG 0001' :<3 4 500 000 1 1 959 570 000 i 2 351 "90 000 61 350 74 250
Dykes and bed correction Mono
1
NORD ATHIEME 19 000 13 680 253 440 000 118 270 000 450 000 000 861 840 000 1 231 200 000 400 900 000 140 000 000 1 3 455 650 000 1 4 176 780 000 303 3 00 364 650 377 550
No rth Ath 1 eme
1
SUD ATHIEME 1
11 480 434 985 000 425 990 000 225 000 000 723 240 000 1 033 200 000 319 000 0001122 060 000 3 283 475 000 1 3 940 170 000 343 200 404 550 417 450
South Athieme 15 940
NORD ET SUD ATHIEME 688 425 000 5"4 260 000 450 000 000 1 585 080 000 2 264 400 000 643 900 000 235 060 000 6 411 125 000 1 7 693 350 000 305 800 367 150 380 050
34 940 25 150
North and South Athleme 1
BADO 9 270 6 670 201 400 000 1 328 980 000 463 000
0001
420 210 000 333 500 000 100 500 0001 35 150 000 1 882 740 000
,
1 2 259 320 000 338 700 400 050 338 700
ALLUVIONS TOGO 4 640 68 490 000 1 31 950 000 148 000 000 292 32J 000 i 417 600 000 180 500 0001 63 180 000 1 202 040 000 1 1 442 450 000 310 800 372 150 385 050
6 440 !
Togo al1uvlum
AGOM E GLO lO U 2 600 1 870 26 260 000
12 250 000 1
64 000 0001 117 810 000 168 300 000 13 750 0001
1
4 820 000 139 000 000 546 190 000 i 655 450 000 350 500 411 850 424 750
1
'IV .... 'Solution réduite w, Reduced scheme
l
1 DIGUES ET COUPURES MONO
Dykes and bed correction Mono
359 480 0001109 000 000 528 480 000 634 180 000 31 200 46 350
NORD:'ATH 1 EM E
North Athleme
19 000 13 680 253 440 000 118 no 000 861 840 000 1 231 200 000 400 900 0001140 000 000 3 455 650 000 4 146 180 000 303 300 334 500 349 650
BADO 9 270 6 670 201 400 000 328 980 000 463 000 000 420 210 000 333 500 000 100 500 0001 35 150 000 1 882 740 000 2 259 320 000 338 700 369 900 338 700
r-'1
1
( 1 AMENAGEMENT DU MONO
1 1
MONO DEVELOPMENT SCHEME
RIVE GAUÇHE
r-- "'
! . LEFT BANK
:J
LEGENDE: KEY
' '1
1 " G.C. A.M. . Total _
+ 20 '.t moving work Mech.equip'ts annual cost
1 Civ.Eng.
5 AMENAGEMENT DU FLEUVE
MONO
L1 Training of Mono rives
DIGUE RG ET RECTIFI- { T 179 ~80 (CO 215 380 000 215 380 000
1: CATION LIT 0
Left-bank dyke and {T
,1 - 1
bed correction 0 85 000 000 102 000 000 .102 000 000
BARRAGE AGBAKO GC 250 000 000 300 000 000 300 000 000
Agbako dam civ.eng.
IRRIGATION:
- Can al Pl { T 253 500 000 30~ 200 000 30~ 200 000
- Canal Pl 0 118 300 000 1~1 960 000 106 ~70 000 35 ~90 000
519 580 000 508 ~70 000 35 ~90 000 1 063 5~0 000
6 AMENAGEMENT DU FLEUVE
'"1 MONO
)
i Training" of Mono rives
180 000 000 216 000 000 216 000 000
DIGUE RG ET RECTIFI- { T
CATION DU LIT 0 1
Left-bank dyke and {T 1
1 bed correction 0 8~ 000 000 100 800 0001 100 800 000
1
BARRAGE AGBAKO 90 000 000 108 000 000 108 000 000
Agbako dam 60 000 000 72 000 000 72 000 000
IRRIGATION:
60 680 000 72 820 0001 72 820 000
i, - Can a 1 Sl { T
o 28 320 000 33 990 000 25 ~90 000 8 500 000
1 i RESEAU TERTIAIRE 300 ha 18 900 000 22 680 000 9 070 000 9 070 000 ~ 5~0 000
1 1
TERTIARY NETWORK 300 ha
AMENAGEMENT PARCELLES
300 ha 27 000 000 32 ~OO 000 32 ~OO 000
1 Oevelopment at field
1 1eve 1 300 ha
i1 1 330 290 000 2~3 360 000 85 o~o 000 1 658 690 000
""--_'_-~--------~-_~.!- ---'- ---L' .!....- ..:...- l
VI-lO
7 ASSAINISSEMENT
Surface drainage
{ T 1~5 ~OO 000 17~ ~8o 000 17~ ~80 000
Dl 0 51 000 000 61 200 000 61 200 000
IRRIGATION :
RESEAU TERTIAIRE 650 ha ~o 950 000 ~9 1~0 000 19 660 000 19 660 000
Tertiary network 650 ha 9 820 000
AMEHAGEMENT PARCELLES
650 ha 58 500 000 70 200 000 70 200 000
oe'Jelopment at "field level
650 ha
781 030 000 26~ 3~0 000 80 860 000 9 820 000 355 020 000
8 AS SA 1 N1 SSEM ENT
Surface drainage
CURAGE SAZUE 76 000 000 91 200 000 91 200 000
Cleaning out the Sazul! {~ 26 500 000 31 800 000 31 800 000
IRRIGATION
RESEAU TiRTIAIRE 950 ha 59 850 000 71 820 000 28 7)0 000 28 730 000 1~ 360000
Tertlary network 950 ha
AM EN AGEM ENT PARCELLES
950 ha 85 500 000 102 600 000 102 600 000
oevelopment at field level
950 ha
222 530 000 60 530 000 H 360 000 297 ~20 000
9 ASSAI N1 SSEMENT
Surface drainage
CURAGE SAZUE 76 000 000 91 200 000 91 200 000
Cleaning out the sazue {~ 26 500 000 31 800 000 31 800 000
IRRIGATION:
RESEAU TERTIAIRE 1300 ha 81 900 000 98 280 000 39 310 000 39 310 000 19 660 000
Tertl ary network 1300 ha
AMENAGEMENT PARCELLES
1300 ha
oevelopment at fie 1d 1ev el 117 000 000 HO ~OO 000 1~0 ~OO 000
1300 ha
270 910 000 71 110 000 19 660 000 361 680 000
10 ASSAINISSEMENT:
Surface drainage : -
CURAGE SALEoO 79 500 000 95 ~OO 000 95 ~OO 000
Cleaning out the sai edo {( 27 500 000 33 000 000 33 000 000
IRRIGATION :
RESEAU TERTIAIRE 1600 ha 100 800 000 120 960 000 ~8 380 000 ~8 380 000 2~ 200 000
Tertlary network 1600 ha
AMENAGEMENT PARCELLES
1600 ha 1~~ 000 000 172 800 000 172 800 000
oe'lelopment at field level
1600 ha 316 580 000 81 380 000 2~ 200 000 ~22 160 000
11 ASSAINI SSEMENT
Surface drainage
CURAGE oEVEOOU 2~ 000 000 28 800 000 28 800 000
Cleanlng out the llevedou{ 8 500 000 10 200 000 10 200 000
IRRIGATION :
{ 58 315 000 69 980 000 69 980 000
- Canal Pl 27 215 DOC 32 660 000 2~ 500 000 8 160 000
RESEAU TERTIAIRE 1900 ha 119 700 DOC H3 6~0 000 57 ~60 000 57 ~60 000 28 720 000
Tertlary network 1900 ha
AM EN AGEMENT PARCELLES
1900 ha 171 000 DOC 205 200 000 205 200 000
oevelopment at field leve
1900 ha
361 ~~o 000 92 160 000 36 880 000 ~90 ~80 000
VI-li
., -_._----_._--
TERRAS- OUVRAGES
COUT TOTAL
Structures PAR AN
Année POSTES COUT + 20 $ SEM ENTS
Year 1tem Cost Cost Earth Tot al
G.C. A.M. annu al co st
+ 20 $ moving work
Civ.Eng. Mech. equ i p't s
12 IRRIGATION
{ T 58 3 1 5 000 69 980 000 69 980 000
- Canal Pl 0 27 215 000 32 660 000 2.. 500 000 8 160 000
01 GUE RG ET RECTIFICATION
LIT {T 331 700 000 398 0..0 000 3980..0 000
Left-bank dyke and 0
bed correction
NORD ATHIEME
North Athieme
IRRIGATION :
_ Canal Pl {T 58 315 000 69 980 000 69 980 000
0 27 215 000 32 660 000 2.. 500 000 8 160 000
RESEAU TERTIAIRE 2650 ha 166 950 000 200 3.. 0 000 80 1..0 000 80 1.. 0 000 .. 0 060 000
Tertiary network 2650 ha
AMEN AGEM ENT PARCELLES
2650 ha 238 500 000 286 200 000 286 200 000
Oevelopment at field 1ev el
2650 ha
SUD ATHIEME
South Ath i eme
IRRIGATION :
{T ,58 8..0 000 70 610 000 70 610 000
_ Can a 1 S2 32 960 000 2.. 720 000 8 2.. 0 000
0 27 .. 60 000
90"·970 000 ~29 360 000 56 .. 60 000 1 090 790 000
DIGUE RG ET RECTIFICATION
330 000 000 396 000 000 396' 000 000
LIT
Left-bank dyke and {i 31 000 000 37 200 000 37 200 000
bed correction
NORD ATHIEME ATHlEME
North Athieme
IRRIGATION :
58 3 1 5 000 69 980 000 69 980 000
- Canal Pl {( 27 215 000 32 660 000 2.. 500 000 8 160 000
RESEAU TERTI AI RE 2080 ha 131 0..0 000 157 250 000 62 900 000 62 900 000 31 "50 000
Tertiary n'etwork 2080 hll
AMENAGEMENT PARCELLES
2080 ha 187 200 000 22.. 6..0 000 22.. 6..0 000
Oevelopment at field level
2080 ha
SUD ATHIEME
South Ath i eme
ASSAIN.ISSEMENT
Surface drainage
T 208 750 000 , 250 500 000 250 500 DOC ..
- Dr a i n D2 { 99 680 000
0 83 060 000 99 680 000
IRRIGATION
{ T 58 8..0 000 70 610 000 70 610 DOC
- Can a 1 S2 0 27 ..60 000 32 960 000 2.. 720 000 8 2"Q 000
RESEAU TERTI AI RE 575 ha 1 36 225 000 17 390 DOC 17 390 000 8 690 000
Tertl ary network 575 ha "3 "70 000
AMENAGEMENT PARCELLES
575 ha 51 750 000 1 62 100 000 62 100 DOC
Development atfiled leve
575 ha ~~ 15" 120 DCC 266 390 000 56 5..0 000 1 "77 050 000
STATION POMPAGE SPl {GC 40 000 000 48 000 000 48 000 000
Pumping station SPl AM 39 000 000 46 800 000 46 800 000
IRRIGATION:
RESEAU TERTIAIRE 2655 ha 167 265 000 200 720 000 80290 000 80 290 000 110 140 000
TertiarY network 2655 ha
AM EN AGEM ENT PARCELLE
2655 ha 238 950 000 286 740 000 286 740 000
Development at field 1evel
2655 ha 429 130 000136 810 000 86 940 000 652 880 000
1.9 ASSAINISSEMENT
Surface drainage
{ T 14 000 000 16 800 ,000 16 800 'DOC
- 04 '
0 4 900 000 5 880 000 5 880 000
- STATION POMPAGE {Ge 27 000 000 32 400 000 32 400 000
- Pumping station. AM 27 000 000 32 400 000 32 400 000 1
IRRIGATION:
RESEAU TERTIAIRE 2665 ha
167 895 009 201 4llC 000 80 590 DOC 80 590 000 40 300 000
Te rt Lary netwo rk 2665 ha
239 850 000 287 820 000 287 820 DOC
2 767 625 000 385 210 DOC 118 870 000 72 700 000 576 780 000
::r-
+ 20" moving work G.C.
Civ.Eng. t.tec.h.equip't annua 1 cos t
-----;-~~~Al
I
l GEllERAl
Gtneral total • ' " 0'0 0 113 750 000
- POUR CANAUX 7 206 870 0001 'e 6~e 330 000 1
- For t'anal a 1
1
__"__0_'
- POUR, DIGUES RG 1 1
_ Fo~ dykes (1 eft-ballie 1 il 221 180 000 Il 1 i l ~65 ~20, 000 !
_ ._ _ ~ , ~~b-
! ' . __ 0 _ ._ .l-... ..L-.- ..l--_ _- '1 -
VI-14
RIVE DROIT~
RIGHT BANK
LEGENDE : KEY
M Matériel M Equipment
B Bâche B Tarpaul in
R Revêtements R Facing
----
PERIMETRE DE BAOO
Bado area
STATION POMPAGE SPl
5 Pumping station SPl
{ GC 100 000 000 120 000 000 20 000 000
M
20 000 000 1120 000 000
6 STATION POMPAGE SP l
Pumping station SPl
{ GC 33 000 000 39 600 000 39 600 000
M 66 000 000 79 200 000 79 200 000
ASSAINISSEMENT 1
Surface drainage
f,
KOVI (RIVIERE> { T 60 000 000 72 000 000 72 000 000
0 21 000 000
1
Kov i (r ive rI 25 200 000 25 200 000
IRRIGATION
_ Can a 1 Pl { T 36 000 000 ~3 200 000 ~3 200 000
0 16 800 000 20 160 000 15 120 000 5 o~o 000
B 60 000 000 72 000 000 72 000 000
{ R 33 000 000 39 600 000 39 600 000
RESEAU TERTIAIRE 200 ha 12 600 000
Tertiary network 200 ha 15 120 000 6 050 000 6 050 006 3 020 000
1 IRRIGATION
- Cana 1 Pl { T
0
R
36 000 000
16 BOO 000
33 000 000
~3 200 000
20 160 000
39 600 000
~3 200 000
15 120 000
39 600 000
5 o~o 000
RESEAU TERTIAIRE 350 ha 22 050 000 26 ~60 000 10 5BO 000 10 580 000 5 300 000
Tertlary network 350 ha
PLANNAGE 350 ha
Land_grading ha 17 500 000 21 000 000 21 000 000
350
H 7BO 000 65 300 000 10 3~0 000 50 ~20 000
B ASSAiNiSSEMENT
Surface drainage
{ T 6 750 000 B 100 000 B 100 000
- 01 0 2 350 000 2 B20 000 2 B20 000
IRRIGATlOIl
STATION POMPAGE GC 75 000 000 90 000 000 90 000 000
Pumping station 14
73 050 000 IH 810 000 (10 100 000 197 960 000
,
1
VI_15
9 ASSAINISSEMENT
Surface drainage
T 27 000 000 32 ~OO 000 32 ~OO 000
- 02 {
a 9 ~50 000 11 3~0 000 11 3~0 000
IRRIGATION
STATION POMPAGE SP2
Pumping station
{Ge 2~ 000 000 28 800 000 28 800 000
loi ~9 000 000 58 800 000 58 800 000
Canal P2
{~ 39 380 000
18 380 000
39 000 000
~7 260 000
22 060 000
~6 800 000
~7 260 000
16
~6
5~0 000
800 000
5 520 000
10 IRRIGATION
STATION POMPAGE SP1 loi 33 000 000 39 600 000 39 600 000
t~
Canal P2 260 000 ~2 320 000 ~2 320 000
16 ~50
000 19 7~0 000
200 000
n 810 000
200 000
~ 930 000
36 000 000 ~3 ~3
RESEAU TERTIAIRE 900 ha o~o 000 27 220 000 27 220 000 13 600 000
900 ha 56 700 000 68
Tertiary network
Planage 900 ha 000 000 000 000
~5 000 000 5~ 5~
Land-grading 900 ha
123 5~0 000 85 230 000 58 130 000 66 900 000
11 IRRIGATION
STATION POMPAGE SP 2 loi 25 000 000 30 000 000 30 000 000
Pum"plng station SP 2
RESEAU TERTIAIRE 1100 ha 6~0
69 300 000 83 160 000 33 260 000 33 260 000 16 000
Tertiary network 1100 ha
12 ASSAI N1 SSEMENT
Surface drainage
- 03 { T 6 750 000 8 100 000 8 100 000
0 2 350 000 2 820 000 2 820 000
IRRIGATION
33 000 000 39 600 000 39 600 000
STATION POMPAGE SP1
loi
SP2 loi
Pumplng station SP1 M
SP 2 loi 25 000 000 30 000 000 }O 000 000
T 15 000 000 18 000 000 18 000 000
Canal S2 { 8 ~OO 000 6 300 000 2 100 000
0 7 000 000
RESEAU TERTI AI RE 1250 ha 78 750 000 9~ 500 000 37 800 000 37 800 000 18 900 000
Tertiary network 1250 ha
PLANAGE 1250 ha 75 000 000
62 500 000 75 000 000
Land-g rad i ng 1250 ha
138 900 000 ~6 920 000 90 600 000 276 ~20 000
VI-16
13 1 RRIGATION
i~
27 000 000 32 400 000· 32 400 000
- Cana 1 P2 12 600 000 15 120 000 11 340 000 3 780 000
34 000 000 40 800 000 40 800 000
RESEAU TERTIAIRE
Tertlary network 1430 ha 90 090 000 108 110 000 43 250 000 43 250 000 21 610 000
AMENAGEMENT DU MONO
Mono development scheme
- DIGUE RD
_ Right-bank dyke
~59 890 000 424 670 000 424 670 000
- RECTIFICATION LIT
- bed correction
1 RRIGATION
STATION POMPAGE SP GC 71 000 000 85 200 000
Pumping station SP 85 200 000
586 120 000 180 590 000 25 390 000 792·100 000
14 PERIMETRE BADO
Bado are a
1RR 1GAT 1ON
RESEAU TERTIAIRE 190 ha 11 970 000 14 370 000
Tertlary network 5 750 000 5 750 000 2 870 000
PLANAGE 190 ha
Land-g rad i ng 9 50 0 000 11 400 000 11 400 000
ASSAINISSEMENT
Surface drainage
{l 115 250 000 138 300 000 138 300 000
Tohe-Gbege 0 40 340 000 48 410 000 48 410 000
{T 30 000 000 36 000 000 36 000 000
01 0 10 500 000 12 600 000 12 600 000
IRRIGATION
STATION POMPAGE SP 3
Pumplng station SP3
23 000 000 27 600 000 27 600 000
{GMC 71 000 000 200 000 85 200 000
85
Canal P1 e 0
35
16
640
630
000
000
42
19
770
960
000
000
42 770 000
14 970 000 4 990 000
RESEAU TERTIAIRE 1240 ha 78 120 000 93 750 000 37 500 000 37 500 000 18 750 000
Tertiary network
PLAN AGE 1240 ha 111 600 000 133 920 000 133 920 000
Land-grading
825 640 000 188 230 000 111 810 000 125 680 000
VI_17
1-'
1 1 COUT TERRAS_ OUVRAGES
TOTAL
SEM ENTS Structures PAR AN
1
Ann~e POSTES COUT + 20 "
,Year Item Cost Cost Earth Tot al
movlng work G.C. A.M.
+ 20 " Clv.Eng. Meh.equlp'ts annual cost
15 ASSAI NrSSEMENT
Surface drainage
r~
l '
- 011 { T
0
11 250 000
3 940 000
13 500 000
4 730 000
13 500 DOC
4 730 000
~ J IRRIGATION
{ T 13 880 000 16 660 000 16 660 DOC
,.. Canal Pl 0 6 480 000 7 780 000 5 840 000 1 940 000
_ Can a 1 Sl { T 6 760 000 8 120 000 8 120 DOC
0 3 150 000 3 780 000 2 840 000 940 000
{ T 32 085 000 38 510 000 38 510 DOC
- Can a 1 P2 0 14 970 000 17 970 000 13 480 000 4 490 000
RESEAU TERTIAIRE 90 090 000 108 110 000 43 240 DOC 43 240 000 21 630 000
Tertlary network 1 4 30 ha
,-, PLANAGE 1430 ha 128 700 000 154 440 000 154 440 DOC
1 Land-g rad 1ng
, 1
1 274 470 DOC 70 130 000 29 000 000 373 600 000
l J
16 ASSAI NI.sSEMENT
r-' , Surface drainage
1
1
STATION POMPAGE
Pumplng station
{ GC 41 000 000 49 200 000 49 :200 000
M
DIGUE SUD
i.. . ..J
South dyke 214 220 000 257 070 000 257 070 DOC
DIGUE G8AGA
(-, Gbaga dy 1e
i 1
r '
IRRIGATION
. J
RESEAU TERTIAIRE 1430 ha 90 090 000 108 110 000 43 240 DOC 43 240 000 21 630 000
Tertiary network
PLANAGE, 1430 ha 128 700 000 154 440 000 ,154 440 DOl
Land_grading
454 750 00 92 440 000 21 630 000 568 820 000
, -,,
17 ASSAINISSEMENT
Surface drainage
STATION POMPAGE {GC 14 000 000 16 800 000 16 800 000
Pumplng station M 55 000 000 66 000 '000 66 000 000
,'-
, 1 { T 24 000 000 28 800 000 28 800 00
02 0 8 400 000 10 080 000 10 080 000
,IRRIGATION
STATION POMPAGE {GC
1 Pumplng station loi 23 000 000 27 600 000 27 600 000
1 1
~_ .J
{ T 12 9 4 5 000 15 540 000 15 540 DOC
Canal S2
0 6 Q40 000 7 250 000 5 440 000 1 810 000
RESEAU TERT!AIRE
Tertiary network 1430 ha 90 090 000 108 110 000 43 240 DOC 43 2,40 000 21 630 000
PLANAGE
Land-grading 1430 ha 128 700 000 154 440 000 154 440 DOC
242 Q20 000159 560 000 117 O'~O 000 5'18 620 000
VI_18
- OUVRAGES
" COUT TERRAS- TOTAL
Ann~e POSTES COUT i:. ~O $ SEM ENTS Structures
PAR AN
Year 1tem Cost - Cost Earth Tot al
+ 20 'J, moving work G.C. A.M.
Civ.Eng. Mech. equip'l; annual cost
IRRIGATION
STATION POMPAGE {GMC 32 000 000 38 ~OO 000 38 ~OO 000
Pumping station 32 000 00'0 38 ~OO 000 38 ~OO 000
PLANAGE
~5° ha ~o 500 000 ~8 600 000 ~8 600 000
Land-grading
2~5 710 000 98 ~70 000 1~6 ~80 000 ~90 660 000
, PLANAGE 1~20 ha 127 800 000 15"3 360 000 153 360 000
Land-g rad i ng
196 310 000 ~2 950 000 21 ~60 000 260 720 000
TOT AL GEN ER AL
Genera 1 to"t a 1 5 067 830 000 6 081 520 000
ANNE X E AU CHA P' 1 T R E V' 1 1
TABLEAU
TABLE 1
SOUS-PREFECTURE O'ATHIEME
Ath'eme ?ub-prefeeture
20 13 733 1~ 13 518
SOUS-PREFECTURE O'APLAHOUE
Aplahoue sub-prefeeture
TABLEAU 1
TABLE 1
(suite)
SOUS-PREFECTURE DE GRAND-POPO
Grand-Popo Sub-Prefecture
SOUS-PREFECTURE DE BOPA
Bopa sub-Prefec1~re
Se Se 6 ~97 Se ~ 678
Ore 1 122 Ore 1 0~2
Hainde 52~ Hainde 63~
Gbedj r ~93 Gbedji-Sohoume 78~
1
AVII-3
TABLEAU Il
TABLE Il
TABLEAU III
TABLE III
BESOINS V AL
EU R BESOINS VALEUR
TOTAUX AL' ha AL' h a TOTAUX A L'ha A L'ha
EN kg EN F EN kg EN F
Tota 1 Cost Total Cost
re qu 1 rement s 1n requi rements in
in kg/ha F/hectare in kg/ha F/hectare
~ QUANTITE APPLIQUEE SUR LA MOITIE DE LA SURFACE CULTIVEE PAR ROTATION. LA VALEUR A L'HECTARE ETANT
RAMENEE A L'ENSEMBLE DES TERRES, ON A PRIS LA MOITIE DE LA VALEUR DE L'ENGRAIS.
Quantity appl ied over half the area cultivated by rotation. The co st per hectare being reduced to
the total area, hal f the fert il i ser value has been taken.
AVII-5
TABLEAU IV
TABLE IV
COUT A L'HECTARE
Cost per hectare
OPERATIONS
Operations TOTAL Oont Oont
MATERI EL MAIN O'OEUVRE
Tot al Machinery Labour
TRACTEUR 35 cv 5 000 H
765 000 153 000 57 000 120 (11 50 100 (2) ~95 -~OO 125 -,130
5,000 HR 975 000 195 30
35 HP tractor
~ ans
~ years
CHARRUE 2 DISQUES 3 000 H Il,3 -, 11
250 000 22 500 272 500 90 5 22,5 117,5-PO
Twin disk plough 3,000 HR
5 ans
5 years
PULVERISEUR TANDEM 2 000 H III -,115
155 000 H 000 169 000 85 5 21 10,5 -, 11
So il pulverizer 2,000 HR
5 ans
5 years
SEMO 1R 2 500 H 156 000 15 000 171 000 68 ~ 17 79 -, 80 8,5-, 9
Seeding machine 2,500 HR
5 ans
5 ye ars
SARCLEUSE 2 000 H
60 000 5 ~OO 65 ~OO 33 2 8 ~3 -, ~5 ~ -t
Cu 1t i vator 2,000 HR -t l> ;J>
5 ans l:-CD <:
5 years CD. H
• fTI H
GY ROB ROYEU R 900 H 17 ~51 -, ~50 ~3,
205 000 17 700 312 700 3~7 87 5 -, ~~ fTI l> 1
Rotary cutter 900 HR c (Jl
3 ans <
3 years <
FAUCHEUSE 900 H
105 000 6 300 111 300 12~ 6 31 161 -,160 15, 5 -, 16
Mcwlng machine 900 HR
3 ans
3 years
BILLONEUSE 1 500 H
Ridg i ng mach i ne 1,500 HR
90 000 8 100 98 100 65 3 16 8~ - , 85 8
3 ans
3 years
EPENDEUR ENGRAIS 2 500 H
Fertiliser spreader 2,500 HR
80 000 7 200 87 200 35 2 9 ~6 - ~5 ~, 5 -, 5
5 ans
5 yea r S 1
REMORQUE 5 t 3 000 H ~OD 000 36 000 ~36 000 8 189 -,190 18
5 ton trailer 3,000 HR H5 36
5 ans
5 years
(11 ~ 1 DE CARBURANT A 30 F
~ 1 itres of fuel at 30 F
(21 1 CHAUFFEUR A 1~ 000 F + 1 AIDE CHAUFFEUR A 6 000 F PAR MOIS SOIT 800 F/JOUR OU 100 F/H
1 driver at 1~,000 F and 1 driver's mate at 6,000 per month = 800 F/day or 100 F/HR
(31 POUR L'INTERET DU CAPITAL NOUS AVONS PRIS 3 % DU CAPITAL INVESTI PAR AN
Interest on capital investiment 3 % per year
(~) LES FRAIS A L'HEURE = TOTAL SUR LA DUREE DE VIE DIVISE PAR LA DUREE D'AMORTISSEMENT
Hourly costs = total over working 1 Ife divided by amortisatlon perlod
(5) TOTAL SUR DUREE DE VIE = VALEUR A NEUF + ASSURANCE + INTERET DU CAPITAL
Total over working life = new value + insurance + interest
TABLEAU VI
TABLE VI
(Il L'EPENDAGE DES ENGRAIS ETANT PLUS ECONOMIQUE A LA MAIN NOUS N'AVONS PAS PREVU D'EPENDEURS D'ENGRAIS
Since fertiliser spreader is more economical by hand no provision has been made for mechanised spreading.
TABLEAU VII
TA8LE VII
MATERIEL 1D'OEÙVRE
MAI N
Machi nery Labour
! TOTAL
Total
FACONS CULTURALES EN CULTURE IRRIGUEE
Farming operations under irrigation
---
LABOUR LOURD
L 2 B50 B5° 3 700
Deep ploughlng
LABOUR LEGER
Light ploughing 1 1 940 560 2 500 1 MATERIEL MECANIQUE
Fa rm mach i ne ry
MAI N D"OEUVRE
Labour
PULVERI SAGE P 210 900 FACONS CULTURALES PRIX NbreDEj\ PRIX
690
Discing OperatIons Cost N° of days Cost
BILLONAGE B 690 210 900
Ridging
SEMIS S 920 2&0 1 200
Sow i ng
GY ROBROY AGE G 1 140 260 1 400 MA 1S L+I+2P+B+S
Rotary cutter 7 BOO 1 55 1 11 000
Ma i ze G+I+P+B+S 6 900
TRANSPORT/h 690
Transport/hr T 540 150 COTON
1 1 1 Cot ton
G+L+P+B+S 6 300 1 145 l 29 000
JUTE [21+2P+S
Jute 1 6 200 1 140 1 2B 000
FACONS CULTURALES EN NON IRRIGUE 1
IHARICOTS
Farming operations without irrigation
Beans 1+P+B+S 4 200 40 8 000 »
<
H
ARACHIDES H
MATERIEL MECANIQUE
Farm machinery 1
MAIN D'OEUVRE 200 F/j
Labour 200 F/day , Ground nut s 21+2P+B+S 6 900 75 15 000 1
CO
BANANES (4 ans 1
t 2
ln +2P+B
1 1
Bean 1 L+P+S 1 4 500 1 30 1 6 000 Bananas (4 years) ~ + , "2001 1 5 000 1 600 1120 000
AVII-9
GRAPHIQUE N° 1
GRAPH N° 1
F M A M A s o N o
ha .............. ..··r .
1000
2000
/~;: Co ton
3 S 00 h~
'
Cotton
Ma1ze
3000
..•••..
I:
+...,.:.~-:.-. : .: .::: : : : ::. ,.f
!Arach1des!SOO ha Grbund nuts
""", j. .
1/'.
4000 j / .
......···/·····::::::::1:::::::::·· ... ...·······.·.·.·... ~L: .
..········ .
J "
. ·····:::·:l·:::.::::::::::::::::::::::·..::::·
"00 - ~:::"/ - -'-+---1---+----+---4--.........,.....1\
Coton !
1300 haj
6000 / ···.:::., ',i.:: /············· o ton i
...... [....... ..······1 . ..·r,·· ,,- ! ..
,<.
..... ..••.....••... .; .
/~:;
"
" j.
....... ........
3 200\ ha
Ground!nuts
Mo'-' "1"0 Mo",
.•.•...•.•••... ..... .' ~ . ~.; . l ····· .,/
••••.•• î
.. . l ····· ."'...... 1•••.•..•··••' •..•...•...' .~. •..•• .... .·f
8000 ..,./ .... ~
..•.., f ...r·- . . .
.......... -r . 1 :
.........~... ! HarIcots!
'Cotton ) ./
j 1 2110 ha : coto~ l 200 ha !cotton
i Beans j
7~O
...•..•.
10000 :.:: ., , j:::::.::: : :: .... Jute ha Jute 1
..••..
Cu'ltures marbtchères 3aS ha
0an1oc SOp ha Cas\sava
,
,
,
palm1~r à huile:
1 30 0 o.::::::::: . 4 ~OO ha
OU! palms
"ooo~ 1
lSOOOI-':..-.::....-4----t----+---+-l...L.......L+L..L---1~--+--_~~..L:::.-4-LL_-+- ~_ _~
TABLEAU VIII
TABLE VII'
MAI S {1 culture
2 cultures
5 DDO 30 000 20 000 7 500 7 500 10 000 75 000 7 100 '15
{lst c rop BOO '1 BOO 3 200 1 200 1 200 1 600 12 000 7 100 '15
Maize 2nd crop
;J>
MAN 10C 500 3 000 2 000 750 750 750 1 500 B 750 B 900 100
<
H
Cassava H
1
.....
o
JUTE 700 5 600 1 050 1 C!jO 1 '100 9 100 6 200 100
Jute
75 690 67 720 62 315 3'1 800 9 000 750 1 500 251 715
SION ADMET QU'UN TRACTEUR TRAVAILLE 1 250 h/an 15 000 h SUR '1 ANSl IL FAUT 201 TRACTEURS + 10 % SOIT 220 TRACTEURS.
~ssuming a tractor 1250 hours per year 15,000 hours in 'I.years) 201 tractors + 10 % = 220 tractors will be necessary.
REPARTITION' PAR, CULTURE DES TEMPS NECESSAIRES AUX FACONS CULTURALES PREPARATOIRES
TIME REQUIRED FOR SOIL PREPARATION OPERATIONS PER CROP'
J F M A M J J A 5 o N o
2000 1000 150011500 [1500 11500 100011000 1 2000 1 2000 1500 11500
1
1
1 1
P. à hu i 1 e
Oi 1 palms
H 000 ~OOO ha
DESIGNATION
( j / ha 1
J F M A M J J A S 0 N D Total
Designation
(days/ha)
ARACH 1DES
Ground -nu t s 3200 + 500 L 30 15 30 '
96 000
15
7 500 166 500
15 000 ~8 000 :t>
<
H
MAN 10C 20 le H
Cassalla 500 L 25
12 500
25
12 500 10 000
15
7 500 5 000
5
2 500 50 000
1
f-'
li)
JUTE 20 20 60
Jute 700 L H 000 1~ 000 ~2 000 70 000
HARICOTS
Beans 1200 L 15
18 000
15
18 000 36 000
COTON 6000 10 30
30 5+50 15
Cotton L 180 000 60 000 60 000 90 000 180 000 570 000
235 375 ~o 375 61 875 122 375 121 875 101 375 167 875 113 875 125 875 129 375 35 875 211 875 1 ~88 000
TABLE XI
MISE EN VALEUR_AVEC: IRRIGATION DES CINQ' PERIMETRES
IRRIGATED DEVELOPMENT OF FIVE AREAS
):-
BADO 6 670 ha <:
Bado 6 670 ha H
H
1° cul ture lst c rop 3 310 3 310 1
2° culture 2nd c rop 3 310 3 310 ......
Cult.p~rennes Perennlal crop 300 2 000 60 1 000 3 360 û)
9 9&0
AGOME GLOZOU
1° cul ture lst crop 100 500 370 970
2° cul ture 2nd crop 500 "70 970
Cul top~rennes Perenni al crop, 200 100 600 900
2 8..0
GRAPHIQUE N0 2
GRAPH N° 2
F M A M A s o N o
o
o
o
1······ .
-----r~
o'"
o
o IMals
'"o
o
o
""oo
o
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'"oo
o Har~cots E! ean
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o
...,
g 1....,......,....-+-)
o
co ~anloc j cass~va
g I---+---i-~ '!---+--.;.-----.;..,--+,---+----'---.L~~,.......;.;.--i
Cann~ à suçre ! .~
~ Sug~r can~
o
o
1,----:----'::...;.-="'-+--r,-+.---.-i---i----+--......,.+-,--.-4---+---+.-..,................
o
o
o
o
palmfer à hrlle
o
o 011 palrl\s
o
'"
'"oo
o
l '
'" Pât?rage Pas~\'res
gk-"'7"""'7""b-:r-n::O-~+-"""-+---~---;----+-'<"'7-"..+---.-!~----i---....;...---i
o Riz R!lz ,
~ 1-_~-"--"--"+-'-.:.....-+-.::...,::,'--+-....:>......!.;R..:I:;.c:;.e_-'-_---;_ _4~~..;....----:~R;~:I:::c~e:..-..;':..-_---i
g1 !-_-+__+_~M!.::a~i:::.a~rc~h!.::a~4~e:..-~M~'a~r~k'"'e~t...::gt::: a:.!.r:::.d.::.en~lr~gL--4_ _-+__--'-_ _
•
TABLEAU XII
TABLE XII
TEMPS DE TRAVAIL DU MATERIEL MECANIQUE POUR LA PREPARATION DES TERRES IRRIGUEES DE NORD ATHIEME
MACHINERY WORKING HOURS REQUIRED FOR PREPARATION OF IRRIGATED LAND IN THE NORTH ATHIEME AREA
MAI S {l" culture Ist crop ~ 500 27 000 18 000 13 500 9 000 6 750 7~ 250
Mai ze 2· culture 2nd crop 500 2 000 750 1 000 750 750 5 250
COTON 13 000 9 -'50 81 250
6 500 39 000 9 150 9 750
Co tton
HARI COTS 500 2 000 750 1 000 750 ~ 500
Beans
ARACH 1DES 1 500 12 000 ~ 500 3 000 2 250 21 150
Ground nuts
PALMIER A HUILE
3 500 15 750 15 150
Oi' palms
1
PATURAGE 500 en 3 ans 660 1 500
500 in 3 years 250 2 410
Pasture
RIZ 880+880 10 560 7 O~O 5 280 3 520 26 ~OO
Rice
MARAI CHAGE 1 800 2 ~OO
Mnrket gardening 300 1 350 1 350 6 900
III CANNE A SUCRE 1/~ DE LA SURFACE PLANTEE EST RENOUVELEE TOUS LES ANS. PAR CONTRE, TOUS LES ANS ON A A TRANSPORTER LA RECOLTE DE 1000 ha SOIT
120 000 t. SI UN TRACTEUR TIRE 2 REMORQUES DE 5 t ET FAIT 8 VOYAGES PAR JOUR, IL TRANSPORTE 80 t EN 10 h OU 8 t/h. POUR 120 000 t
IL FAUT 15 000 h.
Sugar cane l/~ of the planted area is renewed every year. On the other hand, every year a 1000 ha harvest (= 120 000 tl has to be transported~
If a tractor car pull two 5 t trai 1ers and makes 8 trips per day it transports 80 t in 10 hr or 8 t/hr. Pour 120 OO~· t-15 000 hours
are necessary.
AVII-16
Barbelés sur poteaux métall ique Metal posts and barbed wire
à 260 F CFA 1e m. at 260 F CFA per m.
18 ~OO F 18 ~oo F
clôture électrique. Une installation pour 5 km Electrlc fencing. Installation for 5 km wire
de fi 1
38 099 ou 38 099 ou
38 100 F 38 100 F
68 100 F 68 100 F
Pour 25 ha soit par ha 2 72~ F arrondi à 3 000 F For 25 ha or per ha 2 72~ F or 3 000 Fin round
figures.
T AB LEAU XI' 1
TABLE XIII
EMPLOI DE LA MAINmD'OEUVRE EN CULTURE IRRIGUEE
USE OF LABOUR IN IR~IGATED. FARMING
DESIGNATION J F M A M J J A S 0 N D TOTAL
CULTURES MARAICHERES
50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50
Market gardening
300 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000 180 000
TOTAL '1'15 500 9'1 500 100 500 133 360 158 560 l'Il 680 118 000 12'1 500 229 860 173 060 98 180 '125 500 2 2'13 000
ANNEXES AU CHAPITRE VIII
000
A VIII-l
Si cette populaÙon est insuffisante, elle aura à être complétée par des apports exté-
rieurs qui, selon toute probabilité, proviendront en priorité des circonscriptions ri-
veraines, où la densité est déjà forte (département du Sud-Ouest au Dahomey, cir-
conscriptions d'Anecho et Tabligbo au Togo).
- enfin, la production escomptée de l'aménagement sera pour la plus grande part ven-
due sur le marché intérieur des deux Stats, dont les capacités d'absorption sont
fonction de l'importance de la population consommatrice.
Les projections démographiques qui suivent ont été effectuées à partir des documents
fondamentaux suivants:
Compte tenu du caractère toujours assez incertain de telles projections, les données ré-
sultant du calcul ont été systématiquement arrondies à la centaine de milliers pour les Etats,
à 5 000 pour les circonscriptions et au millier pour la basse vallée du Mono.
Les projections ont été faites d'une part pour la population totale, d'autre part pour la
population active.
C'est en effet à partir de cette dernière que seront calculées les disponibilités de
Travail.
Les projections ont été établies à partir de la population actuelle et des taux de crois-
sance démographique donnés par les documents cité s.
A.. vIII-2
Il a été également tenu compte des hypothèses sur la population future formulées par
les auteurs des enquêtes, à partir de critères moins simplistes que l'utilisation du seul taux d'ac-
croissement, et qui sont établies pour l'horizon l g81 seulement.
Les projections ont également été faites, à partir de la population actuelle, par applica-
tion des taux d'accroissement révélés par les enquêtes.
Bien que les caractéristiques actuelles des populations des deux rives soient légère-
ment différentes *', il nia été fait qu'une hypothèse moyenne, l'imprécision des projections glo-
bales ne rendant pas indispensable un plus grand détail.
- chiffres re tenus
-
-
ra te
INSEE projections
fi gures adopted
1961
-
136.0
-
3
-
% 157.6
-
160
19~.0
190
-
210
262.0
250 .
28~.8
-
270
:x:-
c::::
H
H
H
1
'1
J ,~
TABLEAU III
TABLE 111
PROJECTIONS DEMOGRAPHIQUES DEMOGRAPHIC PROJECTIONS
BASSE VALLEE DQ MONO - en milliers d'habitants- LOWER MONO VALLEY
- in thousands of population
-
Situation de référence
Re fe rence da ta
Taux
d'accroisse-
!
ment moyen
annuel
1966 1971 1976 1981 1986
Avera ge
Année annual
Population
Yea r growth ra te
,,--_.~ '"
RIVE GAUCHE
Popula tion tota 1e
- ca 1cu 1 à pa r t j r du taux
d'accroissement
- chiffres re tenus
LEFT BANK
Tota 1 population
- ca 1cu 1a ted on g row th
-
rate
figures adopted
1961 30 3 'fi 3~.
35
8 ~0·3
~O
~6.7
~7
l 5~.2
5~
62.8
63
Si on admet, faute d'autre base de départ, qu'il y aura dans l'avenir autant de familles
que d'hommes actifs de 15 à 59 ans, on peut déduire de la structure donnée ci-dessus que la
famille moyenn e comprendrait :
- homme actif 1
,.. femme active . 1,33
Il est apparu indispensable, pour tester la cohérence des objectifs de production avec
Pensemble des potentialités, d'examiner dans quelle mesure il serait possible de disposer de
quantités de travail suffisantes pour assurer la mise en culture de la totalité de Paménagement
et pour satisfaire les pointes de travail qui apparaissent à certaines époques de l'année.
Il n'était pas question, en l'absence d'enquête approfondie sur l'occupation des paysans
effectuée dans la zone elle-même, de formuler des hypothèses à partir de la situation actuelle,
encore fort mal connue.
Ce nlest que lorsque sera effectuée l'étude définitive du projet qu'il faudra dégager les
moyens nécessaires pour entreprendre entre autres études complémentaires, une enquête sur les
temps de travaux qui s'avère dès à présent indispensable.
Disponibilités de travall
Les hypothèses que nous avons été amenés à avancer reposent donc sur les résultats
d'enquêtes Sllr les temps de travail utilisés en açriculture, effectuées ces dernières années en
diverses régions dl Afrique, assez comparables a ç.ori à la frange côtière du Togo et du Dahomey
("!n particulier en Côte d'Ivoire - SEDES 1963-1964 - Dahomey-Ouémé - IGN 1961 - Sud Cameroun
1963, etc ... ).
Les résùltats de ces enquêtes sont assez concordants en ce qui concerne les hommes:
ceux-ci travailleraier:t en moyenne de 150 à 200 jours par an et parfois plus.
Par contre, la quantité de travail fournie par les femmes est beaucoup plus variable et
peut aller de moins de 15 jours à plus de 100 jours.
2. La transformation et la vente des productions devant être assurées par des organis-
mes spécialisés, les femmes perdraient une bonne partie de leurs sources actuelles
de revenu et seraien t amenées à se consacrer à l'agriculture de façon plus active
qu 'actuellslEn t.
3. La scolarisation plus poussée des jeunes ne permettrait plus d'envisager leur parti-
cipation aux travaux agricoles, autrement que pour la fourniture d'une aide de com-
plément en période de pointe.
4. Le travail des personnes âgées ne devait pas entrer en ligne de compte pour l'établis-
sement des bilans; comme celui des enfants, il ne serait utilisé qu'en période de
pointe ou à des activités annexes (petit élevage, tri, conditionnement, stockage,
etc ... ).
Nous n'avons donc pris en compte que le travail des individus d'âge actif avec les hypo-
thèses suivantes:
Bien que très fragiles, ces deux hypothèses paraissent, en première approche suffisan-
tes pour le but recherché, à savoir :
- estimer les revenus (par tête et par famille) retirés de l'activité agricole dans le bas
Mono.
Pointes de travail
Il n'y a dans l'année certains mois où Paccumulation des travaux agricoles entraîne des
besoins de travail supérieurs à la moyenne. Dans ce cas, nous avons admis que, pour des pério-
des n'excédant pas un ou deux mois, l'homme pourrait travailler la totalité du temps, soit 30
jours par mois, et la femme la moitié du temps soit 15 jours.
1
L'estimation des besoins de pointe faite au chapitre VII comparée aux disponibilités
maxima ainsi définies, permettra de déterminer le pourcentage de couverture des besoins et, par
voie de conséquence, l'importance de la main d'oeuvre salariée saisonnière à employer éventuel-
lement.
Les tableaux IV et V ci-après indiquent les quantités de travail disponibles et les poin-
tes maxima possibles, dans les deux hypothèses, jusqu'en 1986.
Les calculs ont été faits pour la population résidant actuellement dans la basse vallée,
qui y demeurera selon toutes vraisemblances, et pour la population des circonscriptions adminis-
tratives dans lesquelles se trouve la basse vallée.
C'est en effet à cette dernière qu'il sera vraisemblablement fait appel pour compléter,
par immigration, la population nécessaire à la mise en valeur totale des périmètres.
T AB LE AU 1V
T AB LEI V
HYPOTHESE (a) Homme actif 180 jours/an ASSUMPTION (a) Act~ve man 180 days a year
Femme act~ve 60 jours/an Active woman 60 days a year
EN MILLIERS 0' INDIVIDUS ACTIFS ET EN MILLIONS DE JOURNEES DE TRAVAIL
ln thousands of individuals and mill ions of working days
1971 1976 1981 1986
...
0
IN
0
Nb· JOURNEES Nb JOURNEES Nb JOURN EES Nb JOURNEES
"J
N° Day s N° Dal's N° Day s N° Day s 0
j
H
TOTAL ACTIFS Total active pe.son 190 21.3 210 23·5 250 28.1 270 30.2 Dl Q. H
0" ... H
DEPARTEMENTS O••• " ••• " of 0 rn 1
D'ANECHO ET TABLIGBO
HOMMES ACT! FS
ANECHO AND TABLIGBO
Active men 72 13.0 82 1~.8 93 16.7 106 19.1 ., "0
1:: (l)
TOT AL ACT! FS Total active persan 165 18:"6 190 215 2~.0 2~5 27.~ ....
0"
~
TOTAL GENERAL Grand total 355 39.9 ~OO ~~.8 ~65 52.1 515 57.6 (Il
-------,,
~-~
~--
l
'------ __ J
,--~-~
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---, 1 -
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,,---", ,
l _______ --1 i_.~J C'.:.l
,--------,
l_._---.J'
r-----
TABLEAU V
TABLE V
HYPOTHESE ( b) Homme actif lO/oo j ou rs/ an ASSUMPTION (b) Active man lO/OO days a year
Femme active 80 jours/an Active woman 80 da:nll a year
en m.11 iers d'indi vidus acti fs et en mi Ilions de journées de travai 1
in thousands of individuals and mi Il ions of working days
HOMMES A CTI FS Acti ve men 8.7 107 10.0 2.0 11. 7 2·3 13· 5 2. 7
FEMMES ACT! VES Active women 11·3 0.9 13·0 1.0 15· 3 1.2 17. 5 l.~
TOTAL ACTIFS Total active persons 20.0 2.6 23·0 3. 0 27.0 3· 5 31.0 ~. 1
TOTAL ACTI FS T 0 ta \ a ct ive p e r so n S 8·5 1.1 10.0 1.~ 11.6 1.5 13·0 1.7 ~
<
H
TOTAL GENERAL Grand to tal 28. 5 3·7 33·0 ~.~ 3B.0 1 5·0 3~·0 5·8 H
H
1
DEPARTEMENT DU SUD OUEST Department of the South_ (!)
West
HOMMES ACn FS Active men 83 16.6 91 18.2 109 21.8 117 23· ~
FEMMES ACTIVES Ac ti ve women 107 8:6 119 9·5 Hl 11. 3 153 12.2
TOTAL ACTI FS To ta 1 acti ve persons 190 25·2 210 27-7 250 33·1 270 35. 6
-----
DEPARTEMENTS D'AN ECHO et Departments of ANECHO
TA BLI GBO and TA8L1 GBO
HOMME S ACTI FS Acti ve men 72 1'" ~ d2 16. ~ 93 18.6 106 21.2
FEMMES ACTIVES Ac ti ve women 93 7.~ 108 8.6 122 9.8 139 11.1
TOTAL A CT 1FS To ta 1 ac ti ve person s 16 7 21.8 190 25·0 215 28.~ 2'+5 32·3
TOTA L GENERAL Grand total 355 .. 1.0 400 52.7 ~6 5 61. 5 515 67.9
, .
AVIII-la
On trouvera ci-après, deux annexes indiquant d lune part comment a été effectuée la
projection de la demande intérieure de produits agricoles et d'a utre part, les possibilités de dé- \ '
bouchés extérieurs de ces mêmes produits, plus spécialement dans les pays de la Communauté
Economique Européen ne où la production agricole de la plaine du Mono pourra trouver des avan-
1
tages tarifaires.
Il convient de rappeler qu'il ne s'agit que de perspectives très sommaires qui mérite-
raient d'être précisées et complétées.
,-
Z-L LA DEMANDE INTERIEURE
Méthodologie
Pour évaluer les consommations intérieures de certains produits agricoles pour les deux
pays en 1986 , on peut adopter deux sortes de méthodes :
- les premières consistent à faire des projections compte tenu des enseignements du
passé,
- les secondes plus normatives recherchent ce qu'il est souhaitable et possible de con-
sommer en fin de période, compte tenu de la structure prévisible des économies à cette
date.
Seules 1 les premières ont été utilisées, la logique des secondes supposant la prise en
considération de l'ensemble des produits consommés.
élasticités-revenu. Des méthodes plus rudimentaires ont aussi été employées afin de confronter
les différents résultats.
- séries temporelles de consommation par habitant pour différentes années, des produits 1 1
p. 77 -78). Ceci est un exemple; il montre la difficulté de calculer valablement des coefficients
d'élasticité-revenu pour le Togo ou le Dahomey isolément.
En ce qui concerne les séries intemporelles, elles ne sont pour l'instant pas disponibles,
les enquêtes de budgets familiaux étant en cours de réalisation au Togo et au Dahomey.
- d'une élasticité calculée à partir de séries temporelles sur le Bloc Ouest Africain
(ex AOF, ex AEF et Cameroun).
Pour limiter les erreurs, les statistiques disponibles ont été confrontées entre elles. De
plus, l'année 1962 a été choisie comme base afin de pouvoir utiliser des moyennes sur trois ou
cinq qns. Il a semblé préférable enfin, de n'établir les projections que pour l'ensemble agrégé
Togo et Dahomey. Les lois économétriques sont en effet plus sûres lorsqu'elles s'appliquent à
des populations statis tiques importantes. On a cependant don né, à titre purement indicatif, pour
certaines spéculations, des chiffres séparés pour le Togo et le Dahomey.
Les projections ont été faites à prix constants et en supposant négligeables les élasti-
cités dt:: substitution entre produits. .
Réserves
Toutes les projections effectuées sont évidemment très discutables du fait de l'ignorance
de la situation socio-économique particulière des pays considérés et du fait de la grossièreté des
méthodes em ployées.
Une première sOl,lrce d'erreurs provient du manqué de précision des chiffres des consomma-
tions actuelles. La publication des comptes économiques du Dahomey pour les années 1961 et
1963 permettrait d'appréhender plus sûrement ces chiffres.
De plus, aucune différenciation n'a été faite entre comportement urbain et comportement
rural, entre comportement des gens du Nord et comportement des gens du Sud. Les enquêtes bud-
gets de consommation actuellement en cours au Dahomey et au Togo apporteront des éléments
nécessaires pour procéder à des projections différenciées.
Les hypothèses sur lesquelles sont fondées les évaluations sont les suivantes
,'..Ym -12
- absence dl élasticité-prix.
Il est bien évident que ces trois hypothèses sont critiquables. Le coefficient d'élasticité-
revenu varie avec le temps surtout en longue période. Le travail réalisé pa·r la SEDES sur la
consommation du riz dans le Bloc Ouest Africain le montre bien. Cependant, cette objection
n'est pas dirimante dans la mesure où plusieurs élasticités ont été retenues. Les deux autres hy-
pothèses sont malheureusement moins défendables. Raisonner en prix constants alors que les
aménagements prévus peuvent modifier fortement les prix relatifs, est tout .J: fait insuffisant. Il
sera nécessaire, si une étude plus approfondie devait être faite en vue de l'établissement d'un
dossier définitif, de tenir compte d'élasticités-prix. Le modèle mis au point par la SEDES à pro-
pos du riz peut valablement être étendu.
En ce qui concerne les élasticités de subsW:ution le problème est beaucoup plus difficile.
1
Etablir de tels coefficients d 'élasticité à partir de li évolution passée rencontre des obstacles
considérables. Une solution consisterait à regrouper les produits en postes agrégés.
Ce dernier point montre l'insuffisance de projections réalisées produit par produit. Il est
nécessaire de les faire pour avoir une idée de l'&volution probable des consommations 1 mais ceci
doit être intégré dans un travail élargi de deux façons.
En premier lieu, il importe de reprendre les méthodes de projection ainsi utilisées pour
les appliquer à des ensembles de produits, ceci afin de déterminer des enveloppes de l'évolution
des consommations de groupes caractéristiques. Une répartition entre les produits pourra se faire
alors en tenant compte, en particulier, des projections faites pour chaque produit pris individuel-
lement.
En second lieu, dans la mesure où on adopte l'optique volontariste inhérente à toute pla-
nification, il faut se tourner vers les méthodes normatives de détermination des grandeurs futures.
En ce qui concerne la consommation de produits alimentaires, une méthode consiste à établir
une ration alimentaire optima par tête, compte tenu, d lune part de ce qui est souhaitable pour les
consommations quotidiennes de calories, de protides, lipides, vitamines, etc ... , d'autre part , des
possibilités culturales des pays considérés. On obtient ainsi des objectifs de consommation que
l'on s'efforcera d'atteindre, mais ceci ne peut se faire qu'':: la condition de connaître les réactions
quantifiées des consommateurs.
La mise au point de modèles intégrant une variable prix et les possibilités de substitu-
tion d'une méthode normative suppose des recherches dont l'importance déborde le cadre assigné
à la présente étude. Elles ne pourraient être entreprises, si besoin était, que lorsque les enquê-
tes actuellerrent en cours sur les budgets et la consommation des ménages auront été dépouil-
lées venant ainsi compléter l'information recueillie lors des premières enquêtes nutritionnelles
ou a~raires déjà anciennes ou trop ponctuelles +
Le riz
Elasticité retenue
- temporel Bloc Ouest Africain (1947-1960). Une recherche sur ce point a été entreprise
par la SEDES. L'étude aboutissait aux résultats suivants:
a) - l'élasticité par rapport au prix réel de la consommation de riz par habitant est de
- 0,22.
La courbe obtenue n'est pas une droite, l'ajustement est parabolique. La pente de la
tangente à la parabole en chaque point donne l'élasticité-revenu qui n'est donc pas constante. La
forme curviligne de l'r::justement est imposée par la position des premiers points et notamment
celle du point 1t?47. En éliminant ce point, encore affecté par les anomalies de la situation
d'après guerre, un ajustement linéaire peut être envisagé. L'élasticité obtenue est de 0,42.
Toujours dans le temporel Bloc Ouest Africain, une étude de l'IEDES* estime à 0,7
l'élasticité de la consommation alimentaire par rapport au revenu.
- on peut tirer des enquêtes budgets de famille des coefficients d'élasticité de la dépen-
se alimentaire par rapport à la dépense totale. De façon plus précise, l'enquête faite
'auprès des salariés africains dl Abidjan en 1956 donne une élasticité de la dépense de
<l ;.'J.~n-céréales» de 0,4 par rapport à la dépense totale. Il faut noter que le riz repré-
sente en valeur les 3/4 de ce groupe (56 % pour les céréales locales, 95 % pour les
céréales importées). En pays Lobi (Haute-Volta) on obtient une élasticité de la dépen-
se de céréales de 0,94 par rapport au revenu. Ces deux dernières élasticités sont cal-
culées respectivement à partir de 6 et de 5 points. Dans les deux cas, un point diverge
assez fortement. Il est donc difficile de les utiliser telles quelles.
Le Togo et le Dahomey sont à l'heure actuelle de très faibles consommateurs de riz. Or,
cette céréale occupe une place très spéciale dans la psychologie africaine. Les possibilités de
substitution qu'elle a par rapport à d lau tres produits vivriers conduisent à l'adoption d'un coeffi-
cient d'élasticité-revenu élevé pour établir la projection de consommation de riz au Togo et au
Dahomey. On a finalement retenu deux coefficients extrêmes: 0,4 et 1. On a par ailleurs utilisé
le coefficient déterminé par la F AO. Les résultats de ces calculs, donnés dans le tableau II ci-
·après, permettent d'estimer très grossièrement que 10 consommation de riz de l'ensemble Togo-
Dahomey pourrait être vers 1986 de l'ordre de 30 000 t (Togo: 16 000 t, Dahomey: 14 000 t) soit
50 000 t de paddy si l'on admet que l'on obtient en moyenne 60 % de riz à partir d'une unité de
paddy, contre 12 300 t de riz en 1962.
Mars
WIII-14
Sucre
r--
; 1
l J
Certaines recherches ont été effectuées sur lié lasticité de la consommation de sucre par
rapport au revenu.
temporel Bloc Ouest Africain 1947-1960 : une étude de la SE DES donne comme élasti-
cité de la quantité de sucre consommée par rapport au revenu, la valeur 2,5 avec un
coefficient de corrélation de 0,975. La valeur vraie du coefficient aurait 95 % de chan-
ces dl être comprise en tre 2,17 et 2,83.
- spatial Bloc Ouest Africain: dans la même étude des ajustements ont été effectués
dans l'intemporel en partant de la dépense et non plus de la quantité. L'étude dis tin-
,gue l~s pays côtiers (sauf le Gabon) pour lesquels on obtient un coefficient d'élastici-
té de 2,Bl avec un coefficient de corrélation de 0,92, et les pays de l'intérieur pour
lesquels la corrélation est mauvaise (coefficient de corrélation 0,75) et le coefficient
d'élasticité obtenu de 1,167.
Il
- la FAO a utilisé pour les pays africains (Afric;t:e du Nord et du Sud exclue) dans l ,
« Produits agricoles, Projections pour 1970 », un coefficient de 2,4 sur une fonction ~J
semi-logarithmique.
- on peut tirer des enquêtes «budgets de famille l> des salariés d'Abidjan et du pays
Lobi les coefficients suivants (intemporels) :
pour deux raisons principales. La première est que l'élasticité intemporelle n'enregistre pas la
baisse du prix réel du sucre au cours du temps alors que dons les études temporelles, on attribue
au facteur revenu une part imputable à l'évolution des prix. La seconde est que le sucre est un
produit à l'égard duquel l'éducation du consommateur joue un grand rôle.
Celte projection est basée sur une consommation de 175 000 t au Dahomey en 1962 (cf. annexes techniques du ,-"
Plan). Les statistiques officielles donnent un chiffre largement plus élevé. Le rapport SEDES sur les clrcults
de dlstrlbutlon donne une estimation plus faible.
AVlll-15
Fruits et légumes
Cependant, en utilisant avec une grande prudence certaines élasticités, on peut se faire
une idée très vague de la consommation future. La F AO propose un coefficient de 0,8 ajustant
une fonction semi-logarithmique pour 11 Afrique tropicale. Un ajustement instantané en pays Lobi
donne une élasticité de 1,23 en log-log avec un coefficient de corrélation de 0,985. L'ajustement
ayant été fait sur S points, la valeur de l'élasticité est incertaine même si le coefficient de corré-
lation est élevé. De l'enquête portant sur les salariés dl Abidjan on peut tirer une élasticité dé-
pense totale par unité de consommation de 0,52 avec un coefficient de corrélation de 0,947.
Coton
Pour réaliser la projection, deux optiques peuvent être envisagées: celle de la dépense
per capita ou celle de la quantité de coton consommée par tête.
Si lion adopte Poptique dépense, on dispose d'un certain nombre de coefficients d'élas-
ticité.
- les groupes de recherches de l'IEDES ont déterminé pour le Bloc Ouest Africain dans
le temporel (1947-1 %0) un coefficient de 1,4 de la dépense de textile et cuirs par rapport au
revenu.
- une étude de la SEDES donne pour l'Afrique Noire d1expression française une élastici-
té-revenu de 1,3.
- les enquêtes sur les budgets familiaux donnent pour Pélasticité de la dépense d'habil-
lement par rapport à la dépense totale par DC, les valeurs suivantes:
J\VIII-16
Sénégal:
Haute-Volta:
Côte d'Ivoire:
Les revenus per capita 1962 et 1986 du Togo et Dahomey ont été traduits en dollars 1956.
La consommation par tête 1962 permet de déterminer ure tangente à la courbe. La pente de cette
. tangente est proche de 1,2 en 1962. EnI 986, elle se situe entre l et 1,1.
Pour les projections Sénégal (1969) et Côte d'Ivoire (1975), l'étude de la SEDES retient
une élasticité-quantité de 0,8 tenant compte ainsi de la substitution des fibréS artificielles aux
fibres naturelles.
- TA9L'::AU 1 - - TABLE 1 -
DONNEES DE BASE RELATIVES AU PlU ET A LA POPULATION BASIC DATA RELATING TO GROSS DOMESTIC PRODUCT AND POPULATION
DE L' ENSEIIDLE TOGO ET DAHOHEY OF THE DAHOHEY-TOGO AGGREGATE
POPULATION Population
(milliers dVhommes) 3 6G'1 6 800 (thousands) 3 68'1 6 800
TABLEAU Il
TAPLE Il
1962 ~986
CONSOMMATION TOTALE
CONSOMMATION PER CAP 1 TA Total consumption
CONSOMMATION TOTALE CONSOMMATlcJN PER CAPITA ELASTICITE ELASTI CI TV Consumption per ca p i ta
Total consumption Co n su mp t ion per ca pi ta
Ca 1 cu 1é e Retenue
Calculated Adopted
RIZ 12 300 t ., 3 336 k~ e ::: 0,4 semi 10 ~ari thme e ::: 004 semi-l08arithm 308605 kt? 26 931 t
Rice e ::: 0,4 10 '1 10 é e ::: 004 10,1 102 4.423 k::; 2'1 356 t 30 000 t
e ::: 1 10 ~ 10:: e ::: 1 10j 10 é 5.32'1 kj 36 224 t
! ..... . .....
~iA 1S 2'/5 000 t '/406 ké e ::: a/revenu e ::: 0 incarne '/406 kg 50'1 280 t
e ::: 0,2 10 g loS e ::: 0.2 log log 81.920 k8 55'1 056 t 555 000 t
?'Ia ize
e ::: 0,4 semi logarithme e ::: 0.4 semi-lo~arithm 8805642 Kg 602 23'1 t
SUCRE 11 106 t 300122 kg e ::: 2,4 semi 10r;arithme e ::: 204 semi- l osarithm 6.4 kg 43 488 t
e ::: 2 log log e ::: 2 10 8 10 g '/0 335 kg 49 8'/8 t 50 000 t
Sué a 1"
e ::: 2,5 log log e ::: 2.5 log log 90705 kg 65 894 t
.
118 884 t 32.2 kg e ::: 0,8 semi 10 ga ri thme e ::: 008 semi-logarithm 440255 kg 300 933 t
FRUITS ET LEGUMES
e ::: 0,9 log log e ::: 008 log 10 g 49007 kg 333 676 t 300 000 t à 400 Ooot
Fruit and vegetable
e ::: 1,2 log log e ::: 1.2 log log 560465 kg 383 862 t
0098 kg e ::: 0,8 log log e ::: 008 log log 1.425 kg 9 690 t
COTON* 3 613 t
e ::: 1 log log 10588 kg la '/98 t la 000 t à 12 000 t
e ::: 1
Cotton * log log
e ::: 1,2 log log e ::: 1.2 log log 10745 kg 11 866 t
i
• Expres sed in Cotton fi bre
" Expr imé en coton_fi bre
NOTE: This Table gives the gross results of the calculations. I t does not claim to give
NOTA _ Le tableau présente les résultats bruts des calculs. Il ne prétend pas donner
a precise estimate to the nearest uni t.
une évaluation précise 11 l'unité près
WIII-19
La production mondiale d'huile de palme siest élevée en 1963 à l 105 000 tonnes, celle
de l'huile de palmiste à 420 000 tonnes, ce qui représente respectivement 3 '); et 1,3 $ environ de
la production de l'ensemble des corps gras animaux et végétaux qui, cette même année, a été de
33,7 millions de tonnes en termes d'huile ou de graisse.
Bien que la production mondiale d'huile de palme et d 'huile de palmiste niait que faible-
ment progressé depuis une dizaine d'années, ces huiles font l'objet dléchanges internationaux
importants. Les quantités exportées en 1963 se sont élevées respectivement à 532 000 tonnes et
à 334 000 tonnes en terme d'huile, ce qui représente environ 6 $ et 3,8 ~ du tonnage total des
corps gras exportés cette même année, soit 8,8 millions de tonnes.
Les principaux pays exportateurs d'huile de palme et de palmiste sont les suivants
- A friqu<> portugaise 19 35
- Sierra Le:one . 56
- Au tres pays africains . 8
- Indonésie 116 30
- Ma laisie 108 18
Les Etats de la zone franc, de même que la Sierra Leone, qui consomment la majeure par-
tie de l'huile de palme produite, n1exportent guère que des amandes de palmiste.
Le Congo-Léopold ville , était jusqu 1 ici à peu près le seul pays à posséder des installa-
tions de ·traitement de palmiste et à pouvoir par conséquent exporter ce produit sous forme d 'hui-
le. La construction d'une huilerie de palmiste à Cotonou va permettre au Dahomey d'accéder à
ce nouveau marché. L'Europe Occidentale, en fait essentiellemen t la France et les pays du
Marché Commun, importe 80 'l\ des disponibilités mondiales en huiles de palme et palmistes.
Les exportations des Etats appartenant à la zone franc ont été jusqu'à présent essentiel-·
lement destinées à la France, où était prévu en leur faveur un régime préférentiel résultant, pour
Ilhuile de palme, d'un système de jumelage des importations et, pour les palmistes; d'une pro-
tection douanière. Pour savoir dans quelles conditions une production accrue d'huile de palme.
et de palmiste, résultant de la mise en oeuvre des plans de développement élaborés dans de
nombreux Etats africains, pourrait être écoulée sur le marché mondial, il faut tenir compte du
fait que les progrès techniques, qui ne cessent de se produire dans l'industrie des corps gras,
ont rendu les diverses matières grasses d10rigine animale ou végétale très largement substitua-
bles les unes aux autres.
On sait que la constitution de plantations modernes avec des variétés sélectionnées per-
met d10btenir des rendements extrêmement élevés. Ceux-ci varient évidemment selon les condi-
tions de sol et de climat. Lorsqu'elles sont favorables, on peut attendre une production de 16
tonnes de régimes à l'hectare, fournissant jusqu'à quatre tonnes d'huile dès la huitième année
de plantation.
,WIII-21
Ces rendements sont-à comparer avec ceux d'une palmeraie naturelle non aménagée, telle
celle qui existe actuellement dans la vallée du Mono, où la production n'est que de 3 tonnes
environ de régimes à l'hectai'è, fournissant 375 kg d'huile.
Alors que l'huile préparée par des méthodes artisanales possède souvent un fort degré
d'acidité et ne peut en conséquence être utilisée qu'en savonnerie, l'huile de palme à faible aci-
dité, qui peut être produite par une usine régulièrement alimentée grâce à des plantations moder-
nes à haut rendement, est, au contraire, très largement utilisée en margarinerie. Une huile pro-
duite dans des conditions aussi favorables peut aisément supporter la concurrence des autres ma-
tières grasses et trouver dans cette industrie des débouchés accrus. Les nouveaux procédés de
fractionnement permettent au surplus d'utiliser l'huile de palme comme huile de table, au même ti-
tre que les huiles fluides alimentaires.
Les disponibilités exportables pouvaient jusqu'à présent être écoulées sur le marché
français à des prix souvent sensiblement supérieurs aux cours mondiaux dans le cadre de l'orga-
nisation du marché créé par le décret du 13 Novembre 1953 ; elles de vron t désormais affronter le
concurrence mondiale sur un ma"rché libre, Une organisation commune du marché des matières
grasses doit être adoptée à l'échelle de la Communauté Economique Européenne. Elle ne prévoit
cependant aucune garantie d'écoulement en faveur de la production oléagineuse des Etats Afri-
cains et Malgache Associés (E.A.M.A.).
Il convient toutefois de noter que l'huile de palme produite par les Etats Africains et
Malgache Associés, bien qu'elle puisse être considérée en fait comme un produit primaire puis-
que le fruit n'est pas transportable, bénéficie au contraire des graines oléagineuses, d'une pro-
tection douanière au sein de la Communauté Economique Européen ne. Il est en outre prévu, tant
dans le cadre de la seconde Convention d'Association (Convention de Yaoundé) que dans celui
de la politique agricole commune dans le secteur des matières grasses, des subventions éventuel-
les destinées, dans le premier cas à compenser la disparition des surprix au sein de la zone
franc et, dans le second, à pallier une forte baisse des cours mondiaux.
L'écoulement d'une production accrue de palmistes ne semble pas poser de problème par-
ticulier. L'huile de palmiste extraite de l'amande peut être également utilisée en margarinerie ;
elle conserve aussi comme l'huile de coprah, des débouchés spécifiques. Au demeurant, Ilamamde
des palmiers à haut rendement est de petite dimension et sa production peut être considérée com-
me secondaire, comparée à celle de l'huile de palme.
D'une tout autre complexité .apparaissent les problèmes relatifs à l'écoulement d'une
éventuelle production locale d'huile de palmiste. L 'huile de palmiste produite par les r. A. M. A
bénéficie certes d'un libre accès au marché de l'Europe des Six et, par voie de conséquence,
d'une protection douanière qui sera en principe de la % pour l'huile brute et de 15 % pour l'huile
raffinée, mais elle doit pouvoir cont"urrencer II ~uile produite par l'industrie européenne, aujourd'
hui hautement concentrée et puissamment équipée. Il apparaît, en tout état de cause, qu'une usi-
ne capable de traiter la 000 tonnes de graines serait sans doute à la limite de la rentabilité,
cependant qu'une usine de 40 000 tonnes comme celle qui vient d'être installée à Cotonou a au
contraire toutes chances d'être rentable, surtout si elle livre au commerce de l'huile raffinée.
Conclusions
Au cours de ces dernières années, la production mondiale de matières grasses ne s'est pas
sensiblement accrue; seules ont en fait augmenté les disponibilités exportables des Etats-Unis.
En conséquence, les prix qui étaient tombés à un niveau relativement bas en 1962, se sont sen-
siblement raffermis depuis lors.
\ VIII-22
E tant donné toutefois les perspectives générales du marché des matières grasses où les
tendances à long terme paraissent être plutôt orientées vers la baisse, seules des exploitations
à très haut rendement, telles celle de Eouin, capables d1assurer llapprovisionnement normal
d'usines de traitement, paraissent assurées de leur rentabilite.
Il doit être, par conséquent, envisagé à l'instar de ce qui est réalisé en Côte dl Ivoire
et au Dahomey et également prévu au Togo, la création de «blocs plantation}} groupant usine
et plantation de type industriel et impliquant un encadremen t déjà très poussé du paysannat.
Contrairement à ce que l'on pensait jusqu'à une époque encore récente, le marché n'est
pas en mesure d'absorber des quantités indéfiniment accrues de corps gras. La demande solva-
ble n'apparaît guère susceptible d'un grand développement et seule une production d'huile de
palme organisée de façon moderne peut affronter sur 19 marché mondial la concurrence des au-
tres matières gras ses, en particulier de celles qui constituent des sous-produits et qui son t
susceptibles dl être offertes à très bas prix.
Compte tenu des besoins intérieurs sans cesse croissants du Togo et du Dahomey et du
développement relatif de la demande mondiale, il est possible d1envisager dans le Mono un pro-
gramme de plantation relativement ambitieux et dépassant 100 000 tonnes de régimes, c'est-à-
dire, au-dessus du seuil de capacité technique d'une usine moderne.
La production mondiale de coton fibre s'est donc accrue régulièrement mais, tandis que
diminuait la part représentée par les Etats-Unis, celle des pays en voie de développement nIa
cessé de s'accroître.
>-
'Etats-Unis
Autres pays développés
1
;
MOY"::
1948/49
11952/53
->-----~-
3110
,60
1
1 Moyenne
1
1956/6C
2797
130
->
1961
- - -
3 133
220
-_..
1
--1---
1
3235
1962
218
--------
1
1
1
1
1
1963
l'
- - - - - - . - _ .
3 :>17
211
~.~3 317
169
1964
1
1
1
- - '
\
1
li.
Pays en voie de développement
Pays à économie p~anif1ée
, 2645
~85
3616
3 114
4 008
_2~
4 530
~ _ :~7~__ _
1 4581 4780
2 ~~=--l
,
Le tonnage produit par les continents en voie de developpement s'est réparti de la façon
suivante en 1964 :
La consommation mondiale n'a pas suivi la même progression: concurrencée par celle
des fibres artificielles cellulosiques et surtout par celle des fibres synthétiques, elle est demeu-
rée stagnante dans les pays industrialisés. Le faible taux de croissance du revenu par habitant
dans les pays économiquement retardés n'a pas permis par ailleurs à leur consommation de coton
de prendre tout le développement souhaitable.
Moyenne
1961 1962 1963 1964
1956/60
En conséquence, les échanges internationaux de coton fibre sont restés à peu près sta-
bles au niveau moyen de 3,6 millions de tonnes, tandis que les stocks qui avaient sensiblerœnt
diminué au début de la présente décennie ont recommencé à s'accroître et atteignent maintenant
le niveau sans précédent de 5,6 millions de tonnes. Les Etats-Unis détiennent environ la moi-
tié de ces stocks.
Les écarts des prix sont neaucoup plus accusés en ce qui concerne les cotons à fibres
longues ou extra-longues dont les cours dépendent entièrement de la situation du marché. Très
favorables au ·début de la campagne 1964/1 g65, ils le sont maintenant beaucoup moins.
Le jeu de ces primes a été établi de telle façon que les producteurs seront sans doute
amenés à ne cultiver que 65 0.; des superficies, pourcentage que l'on considère suffisant pour
couvrir les besoins de la consommation intérieure.
ment.
Conclusion
Alors que les stocks qui pèsent sur le marché mondial nlont cessé de s'accroftre au cours
de ces dernières années, la nouvelle législation américaine doit permettre pour llavenir un assai-
nissement du marché du coton. Dans l'immédiat, elle risque toutefois de se traduire par un abais-
sement des cours mondiaux.
Cette exigence de prix n'est naturellement plus aussi impérativ<:1 dans le cas où il s'agit
d'une production destinée à l'approvisionnement d'industries locales ou régionales.
Des cotons à fibres longues pourraient par ailleurs être commercialisés à dé's prix très
supérieurs et trouveraient en tout état de cause, en Afrique même, des débouchés très importants
sur le plan régional.
La production
Moyenne
1961 1962 19&3 1964
1956/60
La consommation
Cela est dû à la stagnation du revenu par habitant dans la plupart des pays en voie de dé-
veloppement, à la hausse des prix intérieurs à la suite des cours élévés de l'année 1963 et aussi
au développement de l'emploi des produits de remplacement.
Aux Etats-Unis l'emploi du dextrose et du sirop de mais, produits relativement bon mar-
ché, s'est accru. La remarquable expansion de la production des édulcorants synthétiques, en
particulier des cyclamates qui sont utilisés pour la préparation de boissons non alcooliques à
faible teneur calorique, aura des répercussions à long terme sur la consommation de sucre. La
production de ces ddulcorants est déjà passée de 4,5 millions à 9,5 millions de livres, équiva-
lent au pouvoir sucrant de 560 000 tonnes de sucre, entre 1963 et 1964.
A la diminu tian des récoltes cubaines avait correspondu en 1962 et 1963 une hausse
considérable des cours du sucre. De 2 cents la livre anglaise au début de l'année 1962, ces
cours étaient passés au niveau de 11,53 cents la livre anglaise en Novembre 1963.
Avec l'accroissement de la production, ils sont très vite retombés à leur niveau antérieur.
En 1964, la moyenne annuelle des cours est demeurée relativement élevée: 5,78 cents contre
8,29 cents en 1963. Les prix se sont cependant à nouveau infléchis au début de l'anné2 1965 :
dès la fin de février, ils se situaient à nouveau autour de 2 cents, niveau très inférieur au coût
de production des planteurs les plus efficaces.
Bien que les échanges internationaux de sucre portent sur près de 20 millions de tonnes,
une grande partie des tonnages exportés bénéficient de cours plus stables et plus soutenus,
grâce aux mesures d'organisation de marché existant dans quelques uns des plus grands pays
cons ommateurs.
Aux Etats-Unis, le Sugar Act de 1948 assure, dans la limite de certains contingents,
l'écoulement prioritaire de la production nationale de sucre de betterave ainsi que celle des zo-
nes non continentales et des Philippines à des prix relativement stables, l'objectif étant le main-
tien d'un prix minimum de 6 cents la livre anglaise. Les pays fournisseurs étrangers bénéficient
également de contingents mais les importations en provenance de ces pays sont soumises à des
taxes dont le taux varie en fonction du niveau des prix intérieurs.
Lors de la nouvelle répartition des contingents, les pays qui avaient approvisionné le
marché lorsque le sucre était rare ont été avantagés.
'\ VIII-26
Les pays signataires du Commonwealth Sugar Agreement bénéficient de leur cote de con-
tingents ~ à prix négociés» pour les exportations à destination du Royaume-Uni. Ces contin-
gents portent actuellement sur plus de 2,6 millions de tonnes. Avec l'effondrement des cours mon-
diaux le Sugar Board a éprouvé les· plus grandes difficultés à acheter aux prix garantis le sucre
produit au Royaume Uni ainsi que celui du Commonwealth à concurrence des contingents à prix
négociés (près de 6 cents la livre, au stade FOE). Il n'a pu le faire que grâce à d'importants
prélèvements sur le sucre importé hors contingent.
Il existe également une organisation du marché de la zone franc qui doit se fondre dans
uné organisation européenne. Le projet de règlemen t prévoit un prix de base garanti pour la pro-
duction intérieure dont la protection serait assurée grâce à un système de taxes mobiles à l'im-
portation. La France importait jusqu'à présent à des prix garantis la majeure partie du sucre de
canne brut produit dans les départements d'outre-mer et à Madagascar. Elle sera sans doute au-
torisée à accorder au sucreproduit dans ses départements d1outre-mer une aide égale au plus au
montant des frais de transport entre ces territoires et la métropole. '
L'Accord international sur le sucre signé en 1958, s'il avait pour but de coordonner ces
diverses politiaues nationales ne se préoccupait pas des échanges réalisés à des conditions de
faveur dans le cadre d'ententes de caractère politique.
r Il est maintenant arrivé à expiration et n'a pas encore été renouvelé. Le Conseil interna-
tional du sucre étudie actuellement les bases d'un nouvel accord qui devrait couvrir l'ensemble
mondial du sucre, chaque pays ne pouvant exporter que dans la limite du contingent qui lui serait
alloué.
Tant qu'un accord satisfaisant ni aura pas été établi, les cours du marché mondial conti-
nueron t à réagir très fortemen t aux facteurs à court terme, mê me si les perspectives à long terme
de l'expansion de la consommation du sucre demeurent encourageantes. Faute d'un développement
assez rapide de la consommation, c'est en effet vers des restrictions aux exportations, impliquant
pour beaucoup de pays une limitation de la production, qu'il con viendrait de s'orienter.
Conclusion
En tout état de cause, ces possibilités seront réduites et il faudra se préoccuper d'assu-
rer, dans le cadre d'accords régionaux, l'écoulement de la future production à des prix suffisam-
ment rémunérateurs.
En définitive, c'est en recherchant avant tout la satisfaction des besoins nationaux, que
la ëulture de la canne à sucre pourrait éventuellement être implantée dans la basse vallée du
Mono. Dans ces conditions, le sucre produit pourrait bénéficier de cours stables sur un marché
protégé dont on peut prévoir une importante expansion dans la mesure cependant üiÙ on s'attach~
ra, grâce à une culture intensive,·à comprimer les prix de revient aux environs de 6 cents la li-
vre, soit approximativement 33 F .CF A le kilogramme.
La production et l'exportation
On distingue deux grandes variétés de bananes de table: la banane Gros Michel (musa
sapientum) et la hanane dite de Chine ou Cavendish (musa sinensis ou cavendishii). La première
est plus résistante, mais par contre, le bananier Gros Michel est très sensible aux intempéries
AVIII-27
et exige des températures toujours elevees et constantes. Il siest donc surtout développé :lans
les régions équatoriales (Amérique Centrale, Equateur, Colombie, Cameroun), alors que la cul-
ture du bananier Cavendish a pris de l'extension dans les zones périphériques de climat tropical,
(Antilles, Brésil, Canaries, Guinée, Côte d'Ivoire, Somalie) et même dans quelques pays méditer-
ranéens (Israël, Egypte).
Etant donné, d'une part, la fragilité de la banene Sinensis et les frais de transport et
d'emballage élevés qui en résultent et, d'autre part, la vulnérabilité du Gros Michel qui résiste
mal à certaines infections, telle que lq redoutable maladie de Panama, on siest efforcé de créer
par sélection, un certain nombre d'autres variétés plus facilement transportables, à partir de la
Sinensis. C'est ainsi qu'ont été mises au point la variété Poyo cultivée à la Guadeloupe, en
Côte cl 'Ivoire et au Cameroun; Cl est la variété que Pon prévoit de cultiver dans la vallée du
Mono, la Naine de la Martinique, ainsi que les variétés Lacatan et Robusta à la Jamaïque. Tou-
tes ces variété de bananes peuvent être transportées sous simple enveloppe de matière plastique,
et l'on commence maintenant à exporter les régimes découpés en mains dans des emballages en
carton.
A l'origine, seuls pouvaient exporter des bananes les pays situés à proximité immédiate
d'un marché importateur: la région des Caraïbes approvisionnait ainsi le marché des Etats-Unis
et l'Europe se bornait à importer des bananes des Canaries. Avec l'amélioration des conditions
de transport maritime et les progrès des techniques du froid, le cercle des pays exportateurs
siest progressivement élargi tandis que slaccroissait le volume des échanges.
D'après le rapport de la F.A.O. sur les produits (l965), les exportations mondiales de
banenes ont été les suivantes:
, Moyenne
1960 1961 1962 196'3
1956-60
1
EXPORTATICNS :
La consommation mondiale
Parmi les pays qui ne produisent pas de bananes,seuls ceux dont le revenu par habitant
est élevé en font une forte consommation.
L'Amérique du Nord et les pays d'Europe Occidentale absorbent toujours les neuf dixiè-
mes de la production exportable, mais alors qu'entre les deux guerres, les deux tiers de la produc-
tion disponible étaient dirigés vers les Etats-Unis, c'est surtout en Europe que les importations
de bananes se sont développées depuis le début de la dernière décennie.
Il existe une très forte corrélation entre revenu et consommation par habitant; l'élasti ci-
té de la consomm~tion de bananes par rapport au revenu, assez élevée au départ, diminue ensui-
te rapidement. D'après la courbe établie par la F.A .0. pour exprimer la relation moyenne entre
le revenu et la consommation par habitant, les élasticités-revenus le long de la courbe seraient
les suivantes:
On observe aussi une bonne corrélation entre les variations du prix réel des bananes et
l'importance de la consommation par habitant. Il en va cependant de l'élasticité-prix comme de
l'élasticité-revenu: elle tend à diminuer au fur et à mesure que la consommation se rapproche
du niveau de la saturation qui, aux Etats-Unis, paraît être de la kg par habitant et par an. On
constate d'ailleurs, dans ce pays, que la diminution de la consommation de fruits frais va de
pair avec une augmentation considérable de celle de jus de fruits ainsi que de fruits en conser-
ves ou congelés.
~
1 Pourcentage ;
Autres Ensemble Fruits Ensemble - ;
Dates Bananes' AgrumE-s Pommes 1
1 f ruits 1
1 frais J
de s fruits 1 trans-
•
formes
d es f rU It s f ru it s
f al
1
1
fruits
t
ran.s-
1
i
1
1910/14 10,1
)------\--·-1
8,8 30 7
18,5
i
'68,1
-\--
1 10~!-~----:I-~-3--1
r s formes
Source: Département de l'Agriculture des Etats-Unis, fruit situation T.F.S. 148 Août 1963.
1\ VIII-29
f
1958 1959 1960 1 1961 1962 1963
1
Il semble donc que les pays où la consommation par habitant est la plus susceptible de
se développer rapidement devraient être ceux qui ont un revenu moyen. Au Japon, elle est déjà
passée de 0,4 kg en 1958 à 2,7 kg en 1963 ; divers pays du Sud-Est Asiatique se sont d'ailleurs
déjà organisés pour assurer Papprovisionnement du marché japonais. La consommation reste,
par contre, insignifiante en Europe Orientale et en U .."i.S.S., où les pouvoirs publics ne semblent
guère disposél? à financer des achats de bananes autrement que pour des motifs d'ordre politique,
tels que ceux qui les ont amenés à prendre en charge une part importrlnte de la production de la
Guinée, dans le cadre dlun accord de troc.
Par ailleurs, d'autres facteurs, tels que les mesures destinées à favoriser les exporta-
tions en provenance des territoires d'Outre-Mer vers les territoires métropolitains, ont également
exercé une influence sensible sur la structure du marché de la banane et on t permis en particu-
lier aux producteurs de bénéficier de prix souvent très sensiblement supérieurs aux cours mondiaux
mondiaux.
Les surprix dont ils ont pu bénéficier, tant en raison d'un contingentement des importa-
tions étrangères que d'une protection douanière et d'une organisation des ventes (k1onopole
d'Etat en Italie, action coordinatrice du Comité InterprofessiO!J,nel Bananier en France) se trou-
vent indiqués dans le tableau suivant, relatif à l'année 1961, pour laque Ile le prix FOB moyen
a pu être évalué à 70 dollars des Etats-Unis, la tonne.
--1
Prix obtenus (do llars la tonne)
Provenance et destination 1 Surprlx (d ollars la t onne) 1
l
C.A.F. Equivalent F.O.B.
30
:~:
Cameroun/ France 163
Côte d'Ivolre/ France 183 55
Guadeloupe & Martlnlque/ France 177 110 40
Jamal"que/ Royaume-Uni 170 105 35
Iles- sous-le-Vent/ Royaume-Uni 205 140 70
Soma li e / JtQ Ile L-..___ :14
140 , 70
_ _ _ _ _ _ _ _ _ 1 _ _ _ _ _ _ _ _•
--_..._..
AVIII-30
Les restrictions quantitatives aux importations encore en vigueur sont appelées à dispa-
raître au cours des prochaines années.
Conclusions
Le con tingen tement des importations étrangères de bananes sur le marché français, per-
met encore à la majeure partie de la production des Antilles et des Etats Africains appartenant
à la zone franc, de bénéficier de cours sensiblement supérieurs aux cours mondiaux. Le marché
est en effet réservé, dans la proportion des deux tiers et d'un tiers respectivement, à ces deux
groupes de régions productrices.
Seul peut être envisagé l'établissement de plantations de type industriel employant des
techniqu.es de culture intensive irriguée, comparables à celles qui ont été récemment créées par
l'United Fruit sur le continent américain. Grâce à des rendements très élevés, obtenus en par-
ticulier pendant la période de l'année où la demande est la plus forte (Mars-Mai), elles seraient
capables d'affronter une conjoncture nettement défavorable.
Dans ce cas, le seuil d'exportation se situerait aux environs de 30 000 tonnes expor-
tées par an. Il convient donc d'en envisager la culture du bananier que s'il est possible de lui
conSacrer des superficies suffisantes pour obtenir au moins une production de cet ordre.
>- : ' " '-~' • ".:.~ .""';.f'-,
. ..,," ...~> "~'''.
. r-. VIlI-31
Enfin, pour que la production soit compétitive, en ce qui concerne les pr~x, il serait né-
cessaire qu 1 elle puisse s'al.igner sur les cou rs mondiaux actuellement pratiqués. La' protection
tarifaire de 20 $ consentie pour i~s ventes à destination du IJl Qrché Commun deva~t permettre
de s~ prémunir contre ùne.continuation probable de la détériorati~n des cours. C'est dire que la
banarie devrait pouvoir êtr~ écoulée à un prix FOB, Lomé ou Cotonou, avoisinant 20 F. CF~ le
kilogramme', ce qui coriespôndirès approximativement à un prix d'achat de·fru1t~ emballés sur
les lieux de production qui serait environ de 13 F .CF ~ le kilogramme.
':, ..
. .
J. La pTÇ)duction
. Les principaux pays producteurs sont, par ordre d' importance (cainpagne 1963/64) :
.'
ll.,.:' 1: .
-----.!{..: . Etats-Unis (Hawai).·
Thailand ·:~.u.. uuu.u
Q50.000:....
tonnes
..
.
. 320 OOO·fonne s
()'
1 1
- Bré s il u uu . 28Q 000 'tPl1ne s
LJ : ..... - Malaisie u··u·u ·· 220 000. tonnes
Mexiql,le 200 000 tonnes
. Formose ·ùm 000 loniles
- . li,frique du Sud 150,000 t6nÏlès
.. Philippines
I\.ustralie
140'000' ton'nes
80 000 tohnes·
Les îies Hâwaï vi.ennent toujours largement en tête de la production mondiale. Cependant
malgré une' mécani~èIti6n·trè~poussée.d~scultures,le poids des spl<üres sur Îespù'x de revient
r )
1 :
est tel'que 'plusieurs sociéléso~tété'~àmenéesà investir dans d'autr~s r~gions. CedE!xplique
u· en partie le rapide' déveioppe~e~t des plan tations dans divers pa~'s du 'Sud-Es t l\siatique :
. ~,' , .
Philip'plnes, Formo's',è~'Thaïla~de, Malaisie. '
, .
Une importante pa~Üede Ja production n'est pas destinée à êtrè'consommée en l'état;
elle sert à alimenter des usines.de con sèves de tranches et de jus d'driarlas, ce jus ne Cons-
tituant au demeurant q~lun sous p r o d u i t . '
· . '.
O
i
. . '.
< .
'",
.
.
.
ri'
l.J .:,.' ,-:.
..
.. ,
AVIII-32
(milliers de tonnes)
1
l'
Hawal' (1) \ 2~9 263 237 270 274 269 i,
l
Japon 2
Malaisie l, 41 39 39 44 54
Martinlqu& 8 12 12 6 8 9
Phil1ppines 47 26 49 40 3.:
Iles Rlou-Klou 9 8 13 15 15
Porlo-RicC') __ 3 4 " 9 6 _ _
TOT AL
_ _ _. -
l' 457 :
,
456 480
;_ --- 1
503
-
i
,
510(2)
,_ _
Les exportations portent beaucoup plus sur le fruit conservé que sur le fruit frais. En
effet, les exportations de fruit frais n'atteignent même pas 100 (1)0 tonnes: elles intéressent
surtout les pays voisins des Stats-Unis (i,1exique, Porto-Ricol ainsi que le Brésil qui expédie
d'importantes quantités d'ananas frais en \rgentine.
Les tonnages importés par les pays industrialisés correspondent approximativement aux
quantités consommées. Ils portent sur le montant suivant en ce qui concerne d'une part le fruit
frais et d'autre part les ·conserves.
WIII-33
. -- ---- .
EUROPE:
A llom a gno
---------1--- --
51 47 72
1
54 52 55
Royaume Uni 72 63 60 58 68 53
Be1giquc' 7 13 7
Canada 20 19 2C 21 20
Danemark (1) 1 2 6 4
Etats-Unis 252 259 265 2 95
(47) (46) (33)
Finlande 1 2 1
France 7 13 14 14 13 16
Pays-Bas 3 5 5 7 7 8
Japon 2 7 18 24 23
Nouvelle Zélande 3 3 5 3
Suède 5 4 5 4
(1) Dans les chiffros de la première ligne, se trouvent comprises ~es Importatlons en j:rovenance des Iles Hawa\".
PrIx de revIent
Le tableau suivant donne le montant de divers éléments du prix de revient des fabrica-
tions de conserves dJananas dans un certain nombre de pays producteurs (en francs CF~,).
-; VIII-35
Etant donné la faible élasticité de la demande de café, les pays producteurs ont tout in-
térêt à en vendre des quantités limitées à un prix élevé plutôt que des quantités légèrement plus
fortes à un faible prix. Parfaitement conscient de ce fait, le gouvernement brésilien a été amené,
dès le début de ce siècle, à limiter les exportations et à procéder, à diverses reprises, à la des-
truction des stocks constitués.
Les pays producteurs ont alors obtenu des pays consommateurs eux-mêmes qu'ils slasso-
cient à leur action et acceptent en particulier de limiter leurs importations en provenance des
Etats qui ne voudraient pas se soumettre aux obligations communes. Un accord international,
d'une durée initiale de cinq ans a été ainsi conclu le 25 Août 1962, sous l'égide des Nations-
Unies. Le Togo et le Dahomey y ont souscrit.
Le total des contingents de base s'élève à 45 587 183 sacs de 60 kg, soit à 2 735 231
tonnes. Plusieurs pays - et il en est ainsi des Etats appartenant à l'Organisation Commune Afri-
caine et 1,1algache (O.C.AJv1.) - ont déclaré adhérer à l'Organisation Internationale du Café en
tant que groupe. Les contingents annuels qui leur ont été alloués sont les suivants:
En regard dé l'accord international, ces pays disposent donc d'un contingent global de
258 227 tonnes qui, surtout en ce qui concerne la Côte d'Ivoire, s'est très vite avéré largement
inférieur au potentiel de production des superficies plantées.
Etant donné les progrès de la consommation mondiale et la parcimonie avec laquelle ont
été ajustés jusqu'à présent les contingents annuels (certains Etats ou groupesd'Etats ayant mê-
me tendance à freiner encore davantage leurs exportations), cette politique de contingentement
n'a pas tardé à entraîner un renversement des tendances du marché.
Le mouvement de hausse a été amorcé par les Robustas, dont le:::; cours ont presque dou-
blé entre l'ouverture de la campagne 1962/63 (21 cents en moyenne le 1er Octobre 1962) et la fin
de l'alfnée 1963 (39 cents le 31 Décembre 1963). Les Arabicas ont alors suivi le mouvement, at-
teignant,'-par suite d'une récolte très largement dé fi citai re au Brésil, le niveau de 50 cents (San-
tos) au mols de Mars 1964.
/:..VIII-36
Depuis lors, si les prix des A.rabicas se sont généralement main tenus à un niveau élevé,
les prix des Robustas ont Duissé rapidement en raison de l'accroissement des dispon'ibilités des
principaux pays producteurs africains. La Côte d'Ivoire pour sa part, a nettement dépassé son
contingent de base, mettant même en infraction l'ensemble des pays de l'O.C.~.M. ~1algré les
mesures de freinage des ventes préconisées par POrganisation Interafricaine du Café, llécart de
prix entre Robustas et :\rabicas est allé grandissant.
Etant donné les frais financiers quI implique le maintien de ces stocks, la politique de
contingentement des exportations entraîne pour les Etats producteurs de café, la nécessité de
ramener la production au niveau des possibilités d'exportation. L'accord international a d'ail-
leurs prévu que des recommandations seraient faites au sujet des objectifs de production de
chacun d'entre eux. Il est certain cependant que la transformation de la structure agricole des
pays producteurs de café pose de difficiles problèmes qui exigent une planification à long terme,
ainsi qu'une étroite coopération internationale. La possibilité de diversifier les cultures dans
certaines régions productrices doit d'ailleurs être étudiée dans le cadre d'un projet conjoint de
la F.I\.O., de la Banque Mondiale et de i'Organisation Internationale du Café.
Dans ces conditions, à moins d'évènements nouveaux, il ne peut être question de prévoir
un développement de la caféiculture dans le plaine du ~lAono.
\ VIII-37
Dès 1965, la F. '\.0. a créé un groupe d'étude pour rechercher les moyens permettant d'é-
viter des fluctuations trop importantes des cours du cacao. On avait alors envisagé de constituer
un stock tampon mais, comme le niveau des cours était assez élevé et comme certains parmi les
plus importants pays producteurs avaient réussi à maintenir la stabilité des prix intérieurs grâce
aux mécanismes régulateurs institués par les Marketing Boards (Ghana, Nigéria) ou les caisses
de stabilisation (Côte d'Ivoire, Cameroun), ces projets n'ont pas abouti.
Si les négociations qui se sont déroulées sous les auspices de la F.A.O. en vue de la
conclusion d'un accord de contingentement des exportations n'ont pu donner de résultat, les cinq
grands pays producteurs qui. fournissent plus de 80 % de la récolte mondiale, et auxquels s'est
joint le Togo, ont réussi à former uneClllJliance des pays producteurs de cacao» (t\ccord de Lomé
Juillet 1 %4).
Les con tingents de base, égaux aux plus fortes exportations enregistrées antérieurement
pour chaque pays, sont les suivants
Les premières 10 000 tonnes de cacao vendues pour l'exportation sont exemptes de res-
trictions contingentaires. En sus de ces la 000 tonnes, le contingent annuel de chaque pays si-
gnataire représente un pourcentage, égal pour tous, de la différence entre son contingent de base
et la 000 tonnes.
Depuis l'entrée en vigueur de l'accord, les efforts des pays signataires pour aboutir à un
relèvement des prix nlont cependant pas encore donné de résultat. La récolte de la campagne
1%4-65 a atteint en effet un niveau record (l 500 000 tonnes) et les pays importateurs ont désor-
mais des stocks importants.
En conclusion, malgré les efforts de l'Alliance des pays producteurs de cacao qui se sont
efforcés de tenir le prix indicatif de 23,75 cents la livre en seretirantribmentanément du marché,
les cours du cacao sont descendus pendant l'année 1 %5 à des niveaux très bas à la suite d'une
récolte exceptionnellement élevée.
AVIII-38
Un meilleur équilibre entre l'offre et la demande pour la campagne 1965-1966 a déjà en-
traîné une très scmsible remontée des cours, mais un développement trop rapide de la production
ne manquerait pas, en l'absence d'un système de stabilisation suffisamment rôdé, de remettre en
question cet équilibre précaire. S'il est par conséquent indispensable de chercher à améliorer
la productivité des cultures existantes, il ne convient pas de créer de nouvelles plantations de
cacaoyers sans s'être assuré des débouchés correspondants. Tout projet de promotion de la cul-
ture du cacao dans la plaine du 1'1ono, paraît donc devoir être, au moins momentanément, écarté.
Il sera toutefois possible, en fonction des nouvelles négociations qui doivent être prochainement
reprises sous l'égide de la F.\.O., de déterminer l'ampleur du développement quo le Togo et le
Dahomey peuvent apporter à leur production cacaoyère.
!',VIII-39
L'arachide
Par contre, l'exportation d'arachide de bouche, pour lequel un faible courant est déjà
établi, pourrait éventuellement être développée sans grosses difficultés, spécialement sur le
marché européen, pour une production de qualité reconnue.
A cet effet, il serait indispensable de ne cultiver que des variétés sélectionnées bien
adaptées à la fois aux conditions de la culture locale et aux goûts des consommateurs, et de
pratiquer un conditionnement approprié (lavage des gousses, tri, etc ... ).
,, , La France reçoit ses arachides de bouche des pays africains de la zone franc (Madagascar
surtout) mais aussi du Moyen-Orien t.
'~ J
On a trop longtemps sous-estimé le marché que constituent les pays industrialisés d'Eu-
rope pour l'arachide de bouche, soit sous forme brute (graine), soit sous des formes plus élabo-
rées. En effet, contrairement aux Etats-Unis qui consomment plus de de 80 % des arachides sous
forme de graine (beurre d'arachide, arachide de bouche, de pâtisserie, etc ... ) à raison de 2 kg par
individu et par an, la consommation d'arachide en graïlJe des pays d'Europe est extrêmement
faible* et offre d'encourageantes perspectives de développement.
Rappelons à ce propos que le traité de Rome, bien qu'il prevoie la liberté des importa-
1 tions des graines oléagineuses quelle que soit la provenance, doit conduire à une organisation
,
-
du marché des corps gras susceptible de comporter un régime de subventions à l'égard de la pro-
duction des Etats Associés.
* La France consomme 6 000 à 7 000 tonnes d'arachides de bouche pour plus de 400 000 tonnes d'Importations
totales. soit moins de 2 %.
1 1
1 1
i\ VIII- 40 1..._ 1
Le premier objectif reste avant tout la satisfaction des besoins intérieurs. Cependant,
pour ménager Pavenir, il conviendrait d'entreprendre dès maintenant une expérimentation agrono-
mique sur des variétés d'arachide de bouche, susceptibles d'être cultivées sous irrigation.
Le poivre
Le poivre*, qui sert non seulement à assaisonner les préparations culinaires mais qui
est également utilisé pour conserver les denrées alimentaires, a perdu une grande partie de son
importance depuis le développement des différentes méthodes de préservation. De ce fait, sa
consommation a diminué depuis la seconde guerre mondiale dans tous les pays industrialisés à
revenus élevés. Elle ne représente plus en France que 50 g par habi tan t et par an contre plus de
,~ l
60 g avant guerre.
En tout état de cause, l'élasticité de la demande de poivre tant par rapport aux revenus
que par rapport aux prix, est devenue faible. Dans ces conditions, les cours du poivre connais-
sent de fortes amplitudes: ils se sont, de plus, fortement détériorés depuis la guerre. Le prix
de gros du poivre sur le marché de Londres est descendu, en indice, de 100 en 1950 à 33 en 1%0,
avec une baisse extrême à 13 en 1957.
La production mondiale de poivre oscille depuis 10 ans au tour de 7 a 000 tonnes, contre ,.
plus de 80 000 tonnes avant guerre, pour une consommation qui plafonne à ce même niveau mal-
grê la venue sur le marché des consommateurs des pays de PEst et de Chine.
Sur ce total, les pays du Marché Commun consomment en moyenne 8 000 tonnes de poivre,
la France pour sa part en recevant 2 000 tonnes.
Il existe, dans le commerce du poivre, certains circuits bien établis et c'est ainsi que la
France absorbe toute la production du Cambodge et de Madagascar.
Il paraît donc difficile, en l'état actuel des choses, que le Togo et le Dahomey puissent
écouler aisément sur le marché européen, une production dépassan t la centaine de tonnes.
, ,
En revanche, l'influence des prix et des revenus reste importante dans les pays produc- i~ :
teurs. La relative monotonie des régimes alimentaires et le rôle insignifiant des industries de
transformation favorisent ainsi la demande de poivre dans ces pays. En .~frique même, une ex- ,J .
pansion considérable de la consommation pourrait être envisagée. ,1 i1
C'est donc beaucoup plus vers les pays africains voisins et non pas vers les marchés
traditionnels que devrait être recherché l'écoulement d'une éventuelle production de poivre.
Celle-ci devrait être de qualité pour trouver un placement facile et par conséquent faire
l'objet d'une culture très soignée proche du jardinage. l'..ussi, apparaft-il, en première analyse,
que le poivrier devrait être considéré, dans 18s premiers temps au moins, comme une spéculation
d'appoint permettant d'apporter au producteur un complément de revenu non négligeable.
Son implantation dans la basse vallée du Mono pourrait alors se borner à la culture« de
case p à raison dè quelques dizaines de lianes par famille, culture qui profiterait des détritus
et déch ets de cuisine pour sa fumure et assurerait aux femmes un travail agricole peu pénible
et rémunérateur.
On a u tlllsé à ce sujet l'é tude de la F.A .0. : Epices - Tendances du marché mondial - Rome 1962.
* "
,
.
1 :
,1
1
1 1
i.
AVIII-41
SITUATION ACTUELLE
Tableau VlIl-3-/
- Coton 90 90(1 ) 90
- Haricot 115 115 230 230
- Arachtde 70 45 115 115
- Cocotier 15 - 15 15
C'est à partir des données techniques exposées dans le chapitre VII qu'a été effectué le
calcul de la valeur de la production actuelle de la basse vallée du Mono et de la valeur ajoutée
par les activités agricoles.
En l'absence d'enquête agricole, les estimations données, tant sur les superficies que
sur les rendements sont très grossières, mais elles permettent cependant d'avoir un ordre de
grandeur de la situation économique dans la basse vallée encore imprécis mais qui, globalement,
peut être considéré comme peu éloigné de la réalité.
Cette estimation paraît suffisante, compte tenu du caractère même de l'étude, pour établir
des comparaisons avec les diverses situations futures.
Il doit être précisé que l'évaluation économique ne porte que sur les activités purement
agricoles, la valeur de la production étant établie aux prix au producteur; la transformation des
produits n la été prise en compte que lorsque une fraction importante de la production est trans-
formée par les producteurs eux-mêmes avant consommation ou vente (gari - huile de palme - vin
de palme - huile de coco, etc ... ).
1\. VIII-42
Il s'agit donc des revenus tirés par les producteurs de leur activité agricole: des reve-
nus actuellement tirés de la chasse, de la pêche, et du petit élevage nlont pas été pris en compte
dans 11 es timation de la situation.
En effet, nous pensons que l'aménagement de la vallée ne changera pas grand chose à
"'ces activités.
La chasse, qui représente au demeurant une très faible part du revenu, n1augmentera pas
mais au contraire devrait avoir tendance, avec le temps, q voir son rapport diminuer du fait - de , 1
Quant au petit élevage, nous supposerons qu'il restera, par exploitation, comparable à
ce qu'il est actuellement.
Il est donc possible de le négliger dans la suite des calculs qui ont pour but essentiel,
rappelons-le, d'évaluer l'intérêt économique du projet d'aménagement, lequel n'aura, selon tou-
te vraisemblance, que peu d'effets sur le petit élevage.
, i
~I
AVIII-43
TABLEAU Il
TA B LE Il
RESSOURCES à L'HECTARE EMPLOIS A L'HECTARE VALEUR TRAVA 1 L AL' HECTARE SUPER- TONNAGE RES- EMPLOIS VALEUR TRAVA Il. TOTAL
Resou rces pe r hecta re Use pe r hecta re AJOUTEE Work per hecta re FIC 1 E PRODUIT SOURCES TO TA U X AJOUTEE To ta 1 1a bou r
à l 'h a LTIVEE en t TOTALES 'En milliers/en millie
Prix en t. CFA Nom b re en ha mi Iii ers ~ e F. CFA de F. CFA Nombre de Rémunér.
en To ta 1 de de F. C FA journées journée
F.CFA/kg journées en milliers F. CFA
A re a
Da i 1Y re - cu 1 t i - Tonnage To ta 1 To ta 1 Ad d ed No of Da i 1 Y
No of
To ta 1 munEration va ted produr.pd resou rces uses va 1u e days remuner.
da y s ( r OOOF ) ( 1 DOO )
F. CFA ha ( t ) ( '000 F) ( '000 F) F. CFA
1. RIVE DROITE 1. RI GH T BA NK
MaTs Maize BO 60 850 319 '1 781 680 '1 101 68 000 60
Haricot Bean s 70 55 115 18 535 92 '1'13 8 050 55
Arach ide Groundnu ts 70 71 70 28 '120 72 3'18 '1 900 71
Manioc Ca ssa va - - l't5 ('1) 121 250 1 500 '1 500 125 '1 375 36 250 121
Canne à sucre (1'1) Sugar cane (l'l ) 000 1 - 9 150 1 5'10 200 6 000 '18 000 1 800 '16 200 30 000 1 5'10
Cultures mara'ichères Market ga rden in 9 000 2 000 7 600 {81 15'1 200 2 000 20 000 1 500 18 500 120 000 15'1
(7 1
Palmier à huile oil Palm
_ hu i 1e de pa 1me (9 ) -PalmOil ( 9) )
- 500
(11 )
)
87
)
) 8 000
1 320 (9)
1 600 ;
27 720
;4 000
55 720 6'10 000 87
_ palmiste - Palm kernels ) ) 32 000
(l21 700 1 2 '100 60 000 '1 000 56 000 80 000 700
- vin de palme et sodabi (l21 - Palm wine and sooabi
50~( 131 280 '1 20 280 1 000 280
Ca fé Co ff e e 1 300
Cocotier (l51 Coconut (15)
- hu i 1e - 0 il 216 22 19'1 975 200
65
- cop rah - Copra
MaTs Maize 55 0 15 8 250 300 500 i - 800 7 '150 80 93 700 385 5 77 5 560 5 215 56 000 93
Coton Mono Mono cotton 150 30 '1 500 140 500 - 6 '10 3 860 60 6'1 60 9 270
1 200
38
2'16
232 3 600 6'1
Coton Allen Allen cotton 000 '10 '10 000 210 500 7 500 ( 5 ) 8 210 31 790 120 265 30 30 95'1 3 600 265
Ha ri'cot Bea n s 350 30 10 500 300 500 - 800 Q 700 70 139 115 '10 1 207 92 1 115 8 050 139
Arachide Groundnu ts '150 15 ;
6 750 525 500 - 1 025 5 !25 70 82 '15 20 30'1 '16 258 3 150 82
Manioc Cassava 000 2.7(3 ) 21 600 - 50 0 - 50 0 21 100 l't5
600 ('II
l't6 800 6 '100 17 280 '100 16 880 116 000 l't6
Cul tures maraichères Market gardening 000 10 (6) 120 000 3 000 2 500 2000(71 7 500 112 500 188 l'IO 1 680 16 800 1 050 15 750 8'1 000 188
(81
Palmier à huile oi l pa lm
_ palm oil ( 91 )
- hui 1e de pa 1me (9 )
_ pal mis te _ palm kernels
150 (l0
200(10
3
'1 - 500 - 80( 11) 12 000
1 800(91
2 '100
') 6 960 000 91
_ vin de palme et sodabi (121 _ palm wine and sodabi (l21 300 7 - 10 3 600 6 120 000 700
Ca fé Coffee 200 18 - 1 50 150 30 7 500 3 40
TOTAL ARRONDI ROUNDED TOTAL l'I 000 229 000 15 000 21'1 000 1 '100 000 153
GENERAL ARRONDI ROUNDED GRAND TOTAL 23 700 '127 000 27 000 '100 000 2 '100 000 169
TOTAL
Nombre de Rémuné ra ti on No of
valeur Added Da i 1Y
Ressources Emplois journées de la Resources Uses days
ajouté" va 1u e neration
de travail journée worked
1--
20. '100 1.3 00 19.100 102 188 RI GH T BA NK 20, '100 1,3 00 19,100 102 188
RI VE DROITE
GAUCHE 16 '100 1 100 15 300 97 157 LEFT BANK 16, '100 1,100 1513 00 97 157
RIVE
ENSEMBLE 18,000 1 100 16 900 100 169 TOTA L 18,000 1,100 16, 900 100 169
(roundedl
(arrondi'
......................
U:' 1.. Il'slagit des quantités de semences effectivement utilisées par les'paysan~, généralement
,plus faiblés' que les quantités souhaitables (cf. ·tableau anne.xe). Ii ;;ene'st de même pourJes . . ~".
:2.' Partant desenquê~ès èff·eetuéès.dàns lci'région,il a été admis que le petit outillage utilisé
par :lè.pày:=;9n (matc/1~tt~~:i)o~èJetc ..,. t pour· cultiver un hect~re de. c~-lturesvivrièrès, valait'
.. , ' . en.:m·oyenne·1 500' F':CF( etde~6it' ê'tre rem~la~etous les tioi~ àns(êf. tabièciu anriexe). .
.4. dont temps de prép;iration' dugari30 jours (30:heures pour 1 tonne de ma.nioc).·
'5:. traù~mè~ts
. . .
insectièiqes::~7000:4:'
",'. ..' .'
8'Qoo:é.CFA/
.".
ha pour '1 'tréiitêmènt~:·
~ _. • .
"
,r~
. 6. prix moyen 'pondéré 'des légum e~ ,les. piul> communément vendus (tomate ,- gombo' - p'atat~-
eté.;:).'· , : . ' " . . ' '.' :- ".' " .'. " :' . .:. .
,. ~ ..
. S. estimation':.
~-I>". (,.
U l '.;-:
.,"r e
". ' .~
,
9. dont Dahomey . 500
. " Togo'
. .
tonh~sd'huHecommerdcilisées
v alant 12,5 millions,
'SOO tonr(e~.d'hlli1e commercialisées valant 16,S millions:
~
---:.;
f·
11 !.
i O.'pour 200 palmiers, à
Phectar~ produisal)t 2,'5 tonnes de régimes , le~ taux dl extraction , avec
U 'les méthodes C!rÙsanales;' sont lè's'sui van ts
",. huile' dèpalme .' Dahomey 6 %
Tog.o . 7%
- palmiste 8 %
U
r' .'.'
..
· Traifement despal[llistes . 7« « ""
~églig.eable.
Il:;'
o .
· Entretien ,de la P?lmeraie::
12.0nestime que 5 % des palmiers.sont' abattu-s pour la fabrication du vIn d'e:palme, soit 10 pal-
". \.: iniersà Ilhectare,.,chaqué. palmïér donne 2 estagnons de vin, soit en-gros 30·l1tres.·
iJ':: • :.. • ",".- • " . ' •
If faut 100 litres d,é, vin .pour faire lQ.litres de «sodabi» (alcool de palme) et lespr~x sont·
• .' <
l .;- ~.
'-1- . iéS'pectivemènt de25 F :CFA polir le vin et de 250 F .CF.\ .p6url~ sodabi ';padols,'ie proprié-
taire vendso~ palrri'lerà"un fabricant à raison de 200 F.CF~ lè'p~lm'ier, s~it 2000 F.Cf:lV
'·l·····:· .
L .' :.-::. ~ .
ha;
"
0';'-
:. j; ~ t:"..
..
" ;~, ',,;'
~, VIII-46
14. Une enquête effectuée par les Services de l'Agriculture du Togo sur la culture de la canne
à sucre à l\nécho et Tabligbo révèle qu'une superficie de 200 ha est cultivée dans la zone
donnant des rendements de 20 à 40 tonnes par hecta.re et par an. Le prix de 8 F .CF r.J kg,
très élevé, est dû au fait que toute la production est vendue en canne de bouche et que la
demande ( dans les centres urbains surtout) est très forte et généralement supérieure à l'offre.
15. On estime qu'il y a dans la zone 1900 cocotiers, ce qui, à raison de 130 arbres à l'hectare,
donne environ 15 ha plantés.
Les cocoteraies produisent en moyenne 30 noix par arbres, soit en gros 3 900 noi.x par hec-
tare.
Il faut en moyenne 20 noix pour faire un litre d'huile, avec les méthodes artisanales et 1/3
de la production est transformée en huile::: 1 300 noix::: 65 litres d'huile.
7 noix pour faire un kilo de coprah et 2/3 de la production est transformé en coprah :::
2 600 noix::: 370 kg de coprah.
RIVE DROITE RI GH T BAN K 9 100 198 12 186 102 1.0 188 20 ~OO 19 100
RIVE GAUCHE LEFT BANK H 000 229 19 2H 91 l.~ 151 16 ~OO 15 )00
TOTAL a rrond i TOTAL lroundedl 2) 100 ~21 21 ~OO 100 2.~ 169 18 000 16 900
Dans ces conditions, les cultures dans la plaine resteraient sujettes aux aléas de la
crue et, selon les années, pourraient soit être limitées par le retard de la décrue, soit être com-
promises ou même détruites par l'inondation. Tout au plus, pourrait-on améliorer en certains
points le :~rainage, évitant ainsi une submersion trop prolongée.
Ce que l'on connaît du régime du fleuve permet de penser que ces cultures seront compro-
mises au moins 1 année sur quatre. t.ussi, paraît-il difficile d'en envisager l'extension dans
l'avenir. Tout au plus, l'accentuation de la pression démographique dans la région incitera-t-elle
les producteurs à prendre plus de risques et ainsi entraînera-t-elle peut-être une légère extension
des superficies.
Pour les mêmes raisons on ne peut guère envisager d'effectuer des investissements qui
risqueraient d'être détériorés par les eaux (aménagements fonciers, hitiments) ou de consentir
des dépenses pour des opérations qui verraient leur efficacité diminuer (traitements phytosani-
taires - épandages d'engrais, etc ... ).
Nous avons admis qu'il pourrai t en résulter, compte tenu d'un éventuel ct faible accrois-
sement des superficies, une augmentation de l'ordre de 20 % de la valeur ajoutée par la produc-
tion agricole d'ici une vingtaine d'années.
Cette augmentation constituerait, autant qu'on peut le prévoir en l'état actuel des techni-
ques, un plafond peu susceptible dl être notablement dépassé par la suite.
La valeur ajoutée croîtrait donc assez régulièrement pour atteindre son maxim'...:m vers
1986.
1
RESULTATS GLOBAUX
-- Consommations
Valeur de la production
Intermédiaires
427 M de F.CFA
27MdeF.CFA
512 M de F.CFA
32 M de F.CFA
-
-
Valeur ajoutée
Nombre de Journées de travail
400 M de F.CFA
2,4 M ~ '" M'.
2,6 M F.CFA
-_. - - - -_._-- ,
;
MOYENNES A L'HECTARE
1
La population résidant dans la vallée est, en 1966, de 15 000 personnes dont 7 500 actives
(cf. tableau VIII-l-III).
7 500 X 43
- hommes =/=1= 3 200
100
7 500 X 57
- femmes -f:/=4300
100
1 [lOO 000
=/=f: 133 jours pa r octü
7 500
Si on admet que la femm e consacre actuellement aux activités agricoles deux fois moins
de temps que l'homme, les temps d'occupation selon le sexe seraient de l'ordre de x et x/2,
tels que:
4300 x
3 200 x +
2
= 1 000 000
x = 1 5350
000 000
/=t- 187jours/an
187
--=1=1= 94 jours/ an
2
Ces temps, bien qu'apparemment élevés en ce qui concerne les femmes, paraissent ad-
missibles surtout si on tient compte du fait que le travail des enfan ts et des personnes âgées nia
pas été pris en consi dération.
l 400 f)00
- - - - =/=/= 82 jours par actif
17 000
Mais dans cette région, la femme participe beaucoup moins aux activités agricolEs que
sur la rive droite du Togo, et il semble que sa contribution soit seulement de l'ordre du quart
de celle de Ilhomme. '
Dans CE:S conditions, les temps d'occupation, par sexe, s-araient donnés approximativement
par lléquation :
9700 x
7 300 x + ---- l 400 COO
4
l 400000
x - 9 725 =I=F 144 jours par an
r
Temps de travail de la femme.' 1
1~4
- - =/=/= 36 jcurs par an
4
Bien que peu élevés, ces temps de travail paraissent également vraisemblables.
Il apparaît tout de suite que 11 importante croissance démographique attendue rendra, dans
llavenir, la situation de l'emploi plus difficile encore.
En effet, les besoins de travail seraient en 1986 dlaprès l'hypothèse faite au paragraphe
3, de l'ordre de 2 600 000 journées par an contre 2 400 000 actuel1emen 1.
Or, les disponibilités de travail seraient à l'époque (cf. tableau VIIl-l-IV) au minimum de
4 900 000 journées fournies par 44 000 actifs dont 19 100 hommes et 24 900 femmes.
1\ VIII-51
Le sous -:o:mploi deviendrait alors dramatique puisque l'occupation annuelle moyenne serait
de l'ordre do :
2 600 000
44 000
= 59 jours par actif et par an en moyenne, soit par sexe de :
24 gOOx
19lCOx+ =2600000
3
2 600 000
x = =/=/= 95 jours par an
27400
95
-=/=/= 32 jours par an
3
Il (:st bien évident que, dans Cè'S conditions, le revenu dés ménagE:s diminuerait de telle
façon qUi) le recours à l'émigration vers les régions moins peuplées serait la seule solution pour
les habitant de la vallée, avec tout ce que de tels déplacements peuvent comporter d'aléas et
de risqu~s.
AVIII-52
On a admis, dans la suite des calculs, que la superficie irriguée effectivement cultivée
serait de
Normes adoptées
selon les spéculations pratiqués et sera plus importante pour les cultures délicates
(coton) ou à caractère très intensif (maraîchage) ;
- enfin, selon l'importance des travaux agricoles effectués par l'organisme de gestion,
avec la participation des producteurs (traitements phytosanitaires, épandage d'engrais
etc ... ).
• Coûts unitaires
Les coûts unitaires retenus en fonction des salaires actuellement pratiqués au Togo et
1
au Dahomey et des prévisions des plans des deux pays, sont les suivants (charges sociales com-
prises) :
Les dépenses d'encadrement seront au départ très probablement plus fortes du fait de
l'utilisation de personnel d'assistance technique aux nIveaux les plus élevés. Cependant en régi-
me de croisière tout le personnel sera national.
• Programme d'encadrement
Le tableau ci-après donne les besoins en hommes, compte tenu des superficies à couvrir,
des nécessités de lèmpiacement (congé, maladies) et des tâches qui nlont pu être encore préci-
sées (multiplication des semences, traitements, etc ... )
• Normes adoptées
Les dépenses du personnel représentent environ 50 % des frais d'entretlen, soit 2,5 mlll10ns F.CFA ou S9 F.CFA,
arrondi à : 60 F.CFA/ha.
- Normes adoptées
Compte tenu de la pérennité de l'aménagement, il a été admis que les bâtiments d'habita-
tion seraient construits en matériaux définitifs. Leur durée de vie a été estimée, suivant l'usage,
à 20 ans.
Les logements de manoeuvres'n'ont pas été prévus; il est en effet probable que la majo-
..
rité d'entre eux seront originaires de la zone (périmètre ou environs) et logeront chez eux. ~-,
Les amortissements ont été calculés en tenant compte d'une rémunération du capital in-
vesti de 3 %.
Entretien
Nbre de Annuité Coût ramené èr l'hectare
la % de
bâtlmen ts Coût total d'amorUsse- Total
l'amortis se-
(1) men t èr 3 % Total dont M.O.
ment
(en mllllers de F.C FA) F.CFA/ha
--
Bureaux 5 13 000 874 87 961 22 8
Directeur 1 3 000 202 20 222 5 2
Ingénieur &
adJoln t 6 12 000 807 81 888 21 7
Ingénieurs de
travaux 13 13 000 874 87 961 22 8
Conducteurs 46 9 200 618 62 680 16 5
Moniteurs 465 18 600 1 250 125 1 375 32 II
Divers (15 %
environ) (2) - la 200 686 69 755 18 6
(1) 1 habitation par agent plus 1 par 2 agents supplémentaires (pour tenir compte des congé" et absences de longue
durée).
Récapitulation
en francs CFA
- ---
ARRONDI à 5 00 4 300 4 800
50270 ha
soit en chiffres arrondis . 50 000 ha
AVIII-56
. Normes ada/ltées
Co ûts unitaires
. Programme" d'encadrement
1
.1. Encadre-
Personnel nécessaire C oû t un Italre
annuel Dépen ses totales
Coût rapporté
Effectif Effectif à l'hectara
ment avec charges (milliers de F.C FA)
supplém. total (P.CFA /ha)
normal F.CFA
-.
1 Dlrec teur 1 - 1 3 000 000 3 000 60
AdJol nt 1 - 1 2 000 000 2 000 40
Ingén leurs 5 1 6 1 700 000 10 200 204
Ing. T .A. 8 3 11 900 000 9 900 198
1 Conduct'9urs 25 5 30 500 000 15 000 300
l, Monlt eurs 250 50 300 200 000 60 000 1 200
Mano euvres 166 34 200 70 000 14 000 280
1 Diver
.L--.-
~.
- Normes adoptées
En tretlen
Parc de véhicules Annuité
et fonction- Coût
Coût d'amortisse Total
nement30% ramené
to ta 1 ment annuel
amortisse-
Effectif Effectif Effectif . (milliers de à 3 % ment
(m illiers de à l'heétare
normal compl. total -F.CFA) (milliers d e F.CFA} (F.CFA}
(milliers de
F.CFA) F.CFA)
6
1 3 000
12 000
202
807
20
81
222
888
5
18
4
2
6
r
Récapitulation
fIL_O_ge~en
-E~:~reme:
Véhicules
t_bu_r_ea_u_x
-
305
55
2 500
40
30
2 500
345
85
----_. -' 1
Les coûts unitaires et le détail des devis sont donnés dans le chapitre «Organigramme de
l'organisme de gestion ».
Les normes adoptées quant aux durées de vie, à la rémunération du capital investi, aux
frais de fonctionnement et d'entretien sont les mêmes que pour la gestion agricole.
Les dépenses de gestion annuelles, établies à partie des baSeS ci-dessus seraient en ré-
sumé les suivantes:
:\ VIII-58
Personnel
Véhicules et matériel
Véhicules et
fonct1onnemen t 39 000 3 ans 13 786 8273(1) 22 061 446 67 513
Matériel d'en t.
et fonct1onnemen t 76 000 la ans 8 9 09 8 909(2) 17 818 341 73 414
Divers et imp.
15 % environ 5 121 (3) 95 24 119
Blltimemts
1
R~capltulation
Les frais de gestion rapportés à l'hectare seraient donc de l'ordre de, en chiffres arron-
dis
Dans cette hypothèse la gestion serait réduite à l'entretien des digues et des drains,
l'assainissement étant gravitaire, il n'y aurait donc pas lieu de prévoir une organisation spéciale
pour effectuer des travaux d'entretien que le personnel chargé de la gestion agricole pourrait
diriger.
Personnel
Véhicules et matériel
Véhlcu les et
fan ctionnemen t 6 200 3 ans 2 192 1 315 3 507 56 14 70
Matériel et
fonctionnement 28 800 10 ans 3 376 844 4 220 42 42 84
Divers et im-
prévus 20 $
environ 500 500 5 5 10
L'importance du matériel mécanique étant dans cette solution beaucoup plus réduite, les
frais de fonctionnement et d'entretien sont également moins élevés '(25 't contre 100 't). Par
contre, la proportion de main d'oeuvre est plus forte (50 % des dépenses contre 35 %).
AVIII-50
Bâtiments
Récapitulation
Dans le cas d'un aménagement sans irrigation, ls-s frais de gestion rapportés à l'h~ctare
seraient donc, én chiffres très arrondis, de l'ordre de :
4-3, RECAPITULATION
Avec irrigation
en francs C. F.A.
Matériel Main d'oeuvre Total
Sans irrigation
Gestion agricole
... esUon h ydrau !l'lue
/TOTAL
__.. _ _ ., .. c _ _ _ ..
300
100
400
"--o.. .. _
--t----- 2 600
200
2 800
2 900
300
3 200
1 1
TA BLE A U VII 1-5-1
- hectares _
TA BLE VII 1-5-1
VI
PERIMETRES MAIS CULTuRES PALMIER TOTAL PAR
COTON .lU TE HARICOT ARACHIDE MANIOC 1
MARAI CH. A HUILE PERIMETRE
Ground TOTAL VI en r,;
Pe rime te r Maize MARKET Palm TOtal per 1 ......
Cot ton .lu te Beans ~
nu ts Cassava Garden ing and Oil perimeter ;-
,
()"C1
~ ~
NORD ATHIEME 1° C. 1 S 5 000 710 1 200 } 200 10 110 ~t""' :> ~
0> ::j 0
~ z
16 150 ha 2° C. 2 S 800 6 000 500 7 }OO "C1Z
North Ath ieme An: P. 500 }10 4 000 4 810 22 220 ~t1 :> :>
Zt'rl i:r1.,~"O
Cl() , ~
t-,; Cj
~ :>
A GOME-GLOZOU 1° C. 1 S 1 070 70 70 1 210 ~ ....;
2 210 ha ,2° C. 2 S 1 000 1 000 C) <5
:> z
Agome Glozou An. p. 280 }OO 580 2 790 ::J
0
z
TOTAL 1° C. 1 S 18 950 2 260 4 170 4 900 }O 280
50 270 ha 2° C. 2 S 1 100 12 460 5 950 700 20 210
Tota 1 An. P. 1 800 1 470 8 200 11 470 61 960
TOTAL' GENERAL
Grand tota 1 20 050 12 460 2 260 10 120 5 600 1 800 1 470 8 200 61 960
5-2-1 BesoiTlS
Lorsque les cinq périmètres seront entièrement mis en valeur, il sera nécessair", de dis-
poser de 4 130 000 journées de travail par an pour assurer la production agricole.
Si on admet que celle-ci 'sera, à l'hectare, du même ordre d", grandeur dans les cinq périmè-
tres, elle peut être déduite de celle calculée pour le périmètre Nord .'\thiémé.
Il n'y aura donc pas lieu de faire appel à une immigration pour couvrir les besoins totaux,
ni de recouvrir à de la main d'oeuvre salariée en période de pointe.
On retiendra donc l'hypothèse (a) pour la situation après aménagement sans irrigation.
Les journées de travail restant disponiblé's (770 000) pourraient être utilisées au petit
élevage, à des travaux collectifs d'infrastructure, enfin à des activités extra-agricoles.
AVIII-53
RESSOURCES CONSOMMATIO S NTERMEDIA RES LEUR AJOUTEE TRAVAIL DES SOLDE DISPO-
TRAVAIL
Resources ntermed a t e Con s u m p t i o n Y COMPRIS SOLDE PRODU CTEU RS NIBLE POUR
INCORPORE
DEPENSES PARTI EL Work of REMUNERATION
Tra i temen ts DANS C.I.
GESTION producers AMENAGEMENTS
CULTURE aleur de la Entretien Frais cult. ph y to-
Rendemen t P ri x Semences Engra is Dive rs To ta 1 Added va lue Work in-
production outi liage mécanique sanitaires Ba 1 an c e
CROP ( including rporated Partial Nb de Va 1 eu r
vailable fo
Va lue of Cost of mech- Pla n t inlstrati n interme. balance j ou rs improvement
Yield Price Too 1 s Seed Ferti 1 izer Sundries To ta 1
production nized farming protection co s ts ) nsumption No of
!F.CFA/kg Value s ch em e
days
(1) kg/ha (2) F.CFA/ha (J)(F.CFA (4) tF.CFAI 51 (F.CF4 (71 (F.CFA) (9)tF.CFAI ( F. CFA) t F. CFA 1 ( F. CFA) (11)(F.CFAli1l21 (F.CFA)
MAIS le camp. Ma i ze lst season 1 500 22 500 1 000 100 500 1 000 200 )00 10 100 12 400 2 100 10 )00 45 9 000 1 )00
2e camp. 2nd season 1 000 18 000 1 000 6 200 500 1 000 200 200 9 100 8 900 1 800 7 100 45 9 000 - 1 900
CO TON Co t to n 1 200 48 000 1 000 600 )00 2 000 9 000 )00 18 200 29 800 1 800 28 000 95 19 000 9 000
JUTE Ju te 1 200 42 000 1 000 6 200 ) 000 200 10 400 )1 600 1 800 29 800 100 20 000 9 800
HAR 1 COT le camp. Bea ns lst season 500 15 000 1 000 ) 500 1 200 100 800 9 200 1 100 8 100 )0 6 000 2 100
2e camp. 2nd season 500 17 500 1 000 ) 500 1 200 100 800 11 700 1 100 10 600 )0 6 000 4 600
ARA CH 1 DE le camp. Groundnuts lst season 1 200 21 600 1 000 6 200 2 000 1 000 200 200 10 600 11 000 1 800 9 200 45 9 000 200
2c camp. 2nd season 1 000 2) 000 1 000 6 200 2 000 1 000 200 200 10 600 12 400 1 800 10 600 45 9 000 1 600
MANIOC Cassava 16 000 2.2 ) 5 200 1 000 9 000 - (6) 10 000 25 200 2 600 22 600 100 20 000 2 600
CULTURES MARAICH:RES Market gardening 15 000 10 150 000 ) 000 8 800 15 000 10 000 10 000 000 51 800 98 200 2 600 95 600 400 80 000 15 600
)0 000 700 2 100 000 400(81 1) 200 16 800 600 16 200 60 12 000 4 200
PALMIER A HUILE Di 1 Pa 1m 10 000 )
MOYENNE A L'HECTARE NON PONDERE (en F.CFA) )8 450 1 150 5 850 2 ) 50 1 900 1 800 1 100 14 150 24 )00 1 750 22 550 90 18 100 4 450
Unweighted average per hectare {in F.CFAI
MAIS le camp. Maize lst season 1 800 15 27 000 1 000 9 100 500 1 000 200 )00 12 100 14 900 2 700 12 200 45 9 000 ) 200
Beans 2nd season 600 )5 21 000 1 000 4 500 1 200 100 6 800 14 200 1 )00 12 900 )0 6 000 6 900
HARICOT 2e camp.
MOYENNE A L'HECTARE NON PONDERE (en F. CFA) 24 000 1 000 6 800 850 500 100 200 9 450 14 550 2 000 12 550 )7 7 500 5 050
Unweighted average per hectare (in F.CFAI
NB Voit page AVIII-65 les notes concernant ce tableau See page AVIII-65 notes concerning this table
AVIII-55
(1) Il slagit du rendement moyen par cycle de culture. Pour les cultures dont le cycle dépasse
12 mois (manioc), le rendement a été ramené à l'année. Ainsi le manioc produit 20 tonnes
sur 15 mois soit: .
20 x 12
lS
= 16 tonnes Ihal an
(3) Outillag~ utilisé par les paysans pour llexécution manuelle dè's travaux agricoles qui res-
tent de léiur ressort (Cf. note annexe).
(6) Les besoins en boutures de manioc n'ont pas été comptés. Elles sont en effet prélevées
sur les champs par le producteur et le travail nécessaire à cette opération a été incorporé
dans les temps de travaux.
(8) Amortissement sur 20 ans d~s frais d'installation de la plantation et de son entretien jusqu'à
llentrée en production (Cf. note annexe).
(10) Il s'agit en fait seulem8nt de la main d'oeuvre incorporée dans les façons mécaniques, ainsi
que celle exigée par la création des palmeraies.
(12) C'ê'st-à-dire:
TA BLE A U AV 1 1 1-5-1 1 1
TA B LE AV 1 1 1-5-1 1 1
SITUATION APRES AMENAGEMENT SANS IRRIGATION SITUATION AFTER IMPROVEMENT WITHOUT IRRIGATION
Eléments de calcul de la valeur ajoutée par périmètre Elements of calculation of added value per perimeter
.........................
SUPERFICI ES CULTIVEES (ha) PRO 0 U C T 1 a N V. A. TRAVAIL DES PRODUCTEURS SOLDE DI SPON 1 BLE
Area cul tivated ( ha ) Produc t i o n Y COf.4PRIS Producers' 1a bou r p, UR REM UNE RA T ION
CONSOMljATIONS DEPENSES TRAVAIL SALARIE SOLDE PARTIEL AMENAGEMENT
1 NTERMED 1 A 1 RES GESTION Pa id 1 a bou r Partial balance MILLIERS DE VALE UR A 200 FI j
CULTURE C r 0 p TONNAGE VALEUR Added va 'ue i n- JOU RS Va 1ue at
le c 2e c Année
1 To ta 1 Tonna ge Va 1 ue Intermediate luding adminis- 200 FId a y
1 S 2 S Yea r
consumption tra ti ve cos ts Balance avallable
Th ~u s 3 n d s for remune ra tion
(t 1 (millionF.CFAl (million F. CFA) (m il 1 ion F. CFA) (million F. CFA ) {million F. CFA 1 of days '(million F. CFA 1 of tmprovement
, .....
1. NORD ATIIIEME 1. NORTH ATHIEME
Superficie aménagée : Improved area :
16 150 ha . 16,150 ha.
MA 1 S le C Ma i z e 1 S 5 000 7 500 .. 112·50 50·50 62.00 10·50 51. 50 225·00 Lt5.00 6.50
2e C 2 S 800 - 5 800 800 lLt.LtO 1.28 7.12 1. LtLt 5.68 36.00 7.20 - 1·52
COTON 2e C Cotton 2 S 6 000 - 6 000 7 200 288.00 109.20 178.80 10.80 168.00 570.00 1l't.00 5Lt.00
JU TE le C Ju te 1 S 710 - - 710 852 29.82 7·38 22.LtLt 1. 28 21.16 71.00 l't.20 6.96
HARICOT le C Bea n s 1 S 1 200 - - 1 200 600 18.00 6.96 11. Olt 1. 32 9.72 36.00 7.20 2·52
ArACHIDE le C Groundnu ts 1 S 3 200 - - - 3 8LtO 69.12 33·92 35.20 5076 29.LtLt l'tLt.OO 28.80 0.6Lt
2e C 2 S - 500 - 3 700 500 11.50 5-30 6.20 0.90 5· 30 22·50 . Lt·50 0.80
MANIOC Année Caasava Yea r 500 500 8 000 17 .60 5·00 12.60 1.30 11.30 50.00 10.00 1. 30
MARA ICNAGE Ann ée Market garden.Year 310 310 Lt 650 Lt6.50 16. 06 30.LtLt 0.81 29.63 12Lt.00 2Lt.80 Lt.83
PALMIER Année Pa 1m Yea r Lt 000 Lt 000 LtO 000 120.00 52.80 67.20 2. LtO 6Lt.80 2LtO.00 Lt8.00 16.80
........ ......... ..... ......... .........•.. , .
TOTA L le C To ta 1 1 S 10 110 12 792 229.LtLt 98.76 13 0.68 ! 18.86 111. 82 Lt76.00 95.20 16.62
2e C 2 S 7 300 8 500 313·90 121. 78 191.12 13·l't 178.98 628. 50 125·70 53·28
Année Yea r Lt 810 52 650 18Lt.l0 73.86 110.2Lt Lt.5 1 105·73 Ltl't.OO 82.80 22.93
._- .- - i 1
TOTAL GENERAL Gra nd to ta 1 , 22 22 a 73 9Lt2 727. LtLt 29Lt.LtO Lt33. Olt 36.51 396.53 1 518.50 303. 70 92.83
, ...... ... , ... . ........ _.... !
MOYENNE PONDEREE l'le i gh ted a ve ra ge fo r
POUR UN ha (en F. CFA 1 one he c ta r e (i n F. CFA)
1 - 32 700 13 200 19 500 1 600 17 900 '"'-'
- 68 13 700 Lt 200
TOTA L le C Tota 1 1 S 7 Lt20 8 55Lt 158. 79 67.22 91. 57 13·00 78.57 325.00 65. LtO 13·17
2e C 2 S Lt 760 5 612 2l't.'t8 82·38 132.10 8·57 123·53 Lt2 7.20 85. LtLt 38.09
Année Yea r Lt 050 Lt5 250 166.10 65·37 100. 73 Lt.13 96.60 382.00 76. LtO 20.20
,..............
TOTAL GENERAL Grand tota 1 16 230 59 Ltl6 539·37 21Lt.97 32Lt.LtO 25·70 298. 7 a 1 136.20 227.2Lt 71. Lt6
3. BADO 3. BADO
Superficie aménagée : Improved area :
4 880 ha 4,880 ha.
MAIS le C Ma i ze 1 S 7 880 - - 7 880 l't 18Lt 212 -76 95·35 117.Ltl 21. 28 96.13 35 Lt .60 70.92 25.21
HARICOT 2e C Bea ns 2 S 5 7LtO 5 7LtO 3 LtLtLt 120.5Lt 39.03 81.51 7. Lt6 7Lt.05 172.20 3Lt. Lt Lt 39.61
TOTA L le C Tota 1 1 S 7 880 lLt 18Lt 212.76 95-35 117.Ltl 21. 28 96.13 3 5Lt. 60 70.92 25.21
2e C 2 S 5 7LtO 3 LtLtLt 120·5Lt 39.03 81. 51 7.Lt6 7Lt.05 172.20 3 Lt. LtLt 39.61
...........
TOTAL GENERAL Gra nd to ta 1 13 620 17 628 333 -30 13 Lt. 38 198.92 28.7Lt 170.18 526. 80 105-36 6 Lt. 82
MOYENNE PONDEREE
POUR UN ha (e n F. CFA)
Weighted average fo r
one hectare (in F. C FA
1 - 2Lt 500 9 900 l't 600 2 100 12 500 '"'-'
- 39 7 700 Lt BOO
AVIII-68
SUPERFICIES CUL TI VEES ( ha ) PROOUCT 1 o N V. A. TRAVAIL DES PRODUCTEURS iSOLDE DISPONI BLE
Area cu 1 tiva ted ( ha ) Produc t i a n Y COMPRIS Producers' 1a bau r JOUR REMUNERATION
CONSOM'1ATIONS DEPENSES TRAVAIL SALARIE SOL DE PARTIEL AMENAGEMENT
1 NTER~ED lA IRES GESTION Pa id 1 a bo ur Partial balance '1 1 LLIE RS DE VALEUR A 200Flj
CULTURE C r a p TONNAGE VA LEUR Added va 1 u e in- JOU RS Va 1 u e at
le C 2e C Ann8e
Tata 1 Tonna ge Va 1ue Intermediate c lud ing admin is 200 FI d a y
1 S 2 S Ye a r
con s U mp t ion trative costs Thousands Ba 1 an c e a va i 1 a b 1 e
of days for r'8mun e ra t i on
(t , (m il 1 ion F.CFAllmillion F. C FA ) mil 1 ion F. CFA 1 (million F. CFA 1 (million F. CFA) (million F. CFA) of improvement
le C To ta 1 1 S 3 660 '1 212 96.09 33·51 62.58 6.41 56.17 209.50 H.90 l'I.27
TOTA L
2e C 2 S 1 '110 1 5'15 61. 28 23·06 38.22 2 -39 35· 83 120·30 2'1.06 11. 77
Année y ea r 27 750 128.66 4'1.69 83·97 3·88 8J. 09 33'1·00 66.80 13·29
Gra nd total 7 100 33 501 286.03 1 Dl. 2 6 18'1.77 12.68 172.09 663·80 132.76 39-33
TOTAL GENERAL
- 93 18 700 5 500
POUR UN ha ( en F. C FA )
1 S 1 210 1 72'1 28.07 11.95 16.12 2. '1'1 13·68 57.25 11. '15 2.23
TO TA L le C To ta'
1 200 '18.00 18.20 29.80 1. 80 28.00 95.00 19.00 9.00
2e C 2 S 1 000
ye a r 7 200 51. 00 18.'16 32.5'1 0.91 31. 63 130.00 26.00 5.63
An n ée 580
,SUPERFICI~CULTlVH 1 VALEUR Y COMPRIS ~TRAVAIL: SOLDE : DES PRODUCTEURS DISPONIBLE' VALEUR;y COMPRIS POUR
PERIMETRE AMENAGEEDEVELOP_ PRODUC-, C.I. (DEPENSES) SALARIE' PARTIEL 1 iPOUR AMOR-' PRODUC- (DEPENSES!AMORTIS-!
.
, PEE 1 TlON 1 GESTION) ", 1
"PrQduc"rs' labour:TISSEMENT 1 TION ,GESTION): SEMENT , l ,
Developed' Inter- Added 1 Bal ance , . Added 'Bal ance 1
ImprOvedjcultiva_ valude of mediate value i Paid IPartial ··-,--:available valude ofl value iavailable
l ' ,j.!
Pcr imeter Area) ted Area prto.uC-!consump_lincluding labour ibalance 'Nb de VALEUR for pro.uc-lincludingfor remu-
( ha lh a ) Ion t' d • • t.on d" •
. Ion a mln.ls- i 11 1 amortl-•
i 1 a mlnlS- neratlon
1 trat,ve 1 :. : Days l' Value zation' 1 trative 'of impro-
1 costs)' , , ' costs J vement
• _ _ .• _ . . . ._ _ . '-' . 0.--. _'_', • _ _ ' .• _ . -.._ . ' _ _ • _ _ :_. • .-[-._.._ _ -j-.. __ __ .._., .. __0 ._.. ,__ _ __
NORD ATH 1 EME North Ath i eme '16 150 : 22 220! 727 1 294 433 36: 397 ' 1.52 304 9 3 ' 32 700 1 19 500 4 200
SUD ATHIEME South Ath i eme 1 16 35 0 16 230 l' 539 215 324 25 1 299 j 1.14 227 , 72 1 33 200 [' 20 000 1 4 400
BADO Bado . 7 880 , 13 620 333 134 199 29 i 170 , 0.53 105 1 65 24 500 , 14 600 1 4 800
.ALL. TOGO Togo Alluvium 7 680 1 .7 100 1 286 , 1.01 1 185 13, 172 1 0.66 133.. 39, .. 40 3 00 26 000. ' 5 5 00,
1 Ll()9_
l, 1.
jAGOME GLOZOU Agome_Glozou 2 210 1 2 790 127 49; 78 1 5 1 73 , 0.28 ,56 . 17 45 5.Q~ 1 28 100
[TOT AL Total '--j-50--270--[61960-r2"oi-2-r--793-11219- ~-ll 111 1 ~~3-1- 825"'-i--2&6'--132 5~:-19 700 -;=-4 600
- - - , - . - - - - .- - _ . 1 0----- . --
ISUPERFICIEI TONNAGE i
' CULTIVEE PRODUC-I i :x>
DEVELOPPEE: TION (t J
Developedl Tonnage
2. Par production 2 .. By crop <:
H
cu 1 t i vated p rOduc-1 H
area ,tion (t) H
1
lMAIS ~ai-=----'---I~o--;~O-/i'-;l 889--1--~-;;' 217 -1" 264 46 i 218 1 0.90 180 38 24 000 13 200 1 1 900
())
CD
'COTON Cotton 1 12 460 14 952 598 227 1 371 22 349 1 1.18 237 112 48 000 30 000 1 9 000
iJUTE Jute 1 2 260 2 712 95 24 Il 4 67, 0.23 45 22 42 000 31 500 1 9 700
HARICOT Beans : 10 120 i 5 63 4 187 65. 122 12 110 0.31 61 49 18 500 12 100 1 4 900
,ARACHI DE Grnund nuts 1 5 600 , 6 580 1 122 60 62 i 10 52 0.25 50 2 21 800 Il 100 3 600
!MAN 10C CeSGava 1 1 800 28 800 63, 11 '46 5 41 0.18 36 . 5 34 000 1 25 500 1 2 800
CULT. MARAICHERE Mar..1<et gardeningÎ 1470 220 5 0 " , 220 1 75 1 145 , 4 1 141 0.59 118 1 23 1 15 000, 9 900 1 1 600
PALM 1 ER" Palm;li 8 200 82 000 1 246 : 108 : 138 5 , 133 , 0.49! 98 000 i
.. _ .... -
1
- - . - . - - . - . -...- - - - - ,..---- - ... '-' ..._ .. ,- --.._-- _._. -
1
'-,- - _ · _ _..,.. ·..·__ ·_->·--·--1-·-- --- . --. _...--.-. "-r----- - - ' - -
1 35 30 16 800 1 4 300
:TOTAL
, __ __ •
Total i
.• _ . _ _ ;
61960
•
..
" ••
, 2012 \
_ _ 0-_' .• _ - _ . - . _ . -
793
,
! 1219 1 108
.__ . ' _ . _ .
! 1111 1 4.13 1 _82~ .. _ _ .. .• _ .. _ _ •."., -
, 286
___ ...
: 32 500
..
~_.I_
19 700 1 4 600 J
...._ . _ _ . ~ ·_o·~
~
_
,
~
~
_
MOYENNES A L'ha MIS EN VALEUR (EN F.CFA) Average pcr hectare deveJoped (in F.CFAI
-----,--------- ~.--,
.. EN REGIME
Stems
1 Mo~TNNE-GÜERALEpOi7ô~ 1_-_4_0_'~~_0'_!.2~ .2.~0 t_~..?o~~ . !_G_e .~r.:..1 _a_v ~_r a~;-
TABLEAU VII 1-5-V - TABLE VII 1-5-V
'SITUATION APRES AMENAGEMENT SANS IRRIGATION ~. SITUATION AFTER IMPROVEMENT WITHOUT IRRIGATION
BILAN DES COUTS DE PRODUCTION BALANCE SHEET OF PRODUCTION COSTS
l..-Par périmètre 1..·Per perimeter
BADO 10.83
Bado 13·62 97·5~ 7.88 1.58 2.93 13~.38 13~ 29 163
ALLUV IONS TOGO
Togo alluvium 7. 95 ~2·39 13·99 12.90 16.65 7. 39 101. 27 101 13 1H
AGOME GLOZOU
Agome-glozou 3. 26 16.98 5 ·3~ 1·31 12.02 3.65 ~8.62 ~9 5 5~
~
TOTAL 62.~~ <:
363. 1 5 65.97 106.27 132.~2 63.~0 193·65 793 lOB 901
Tota 1 H
H
H
1
TOTAL ARRONDI 106 ...:J
Rounded total 63 363 66 132 63 793 793 108 901 o
1
MA 1S .
Mai ze 20.05 157. 13 10.02 20.05 ~.01 5.90 217.16 217 ~6
263
COTON 12.~6 69.18 3·7~ 2~.92 112.H 3. 7~ 226.78 227 22 2~9
Cotton
JUTE
Jute 2.26 H.01 6.78 - 0.~5 - 23·50 2~ ~ 28
HARICOT
Beans 10.12 ~1.15 12.18 - - 1. 01 6~.~6 6~ 12 76
ARACHIDE
Ground nuts 5.60 3~. 72 11. 20 5.60 1.12 1.12 '59.36 59 10 69
MAN 10C
Cassava 1. 80 16.20 - - - - 18.00 18 5 23
CULTURE MARAICHERE
~.~1 12.9~ 22.05 H.70 H.70 7.35 16.15 76 ~ 80
Market gardening
PALMIER
Pal m 5. 7~ 17.22 - n.OD - ~~.28 108.2~ 108 5 113
TOT AL
62.~~ 363.15 65.97 106.27 132.~2 63.~0 793.65 793 108 901
Tot a 1
TOTAL ARRONDI
Rounded total 63 363 66 106 132 63 193 793 108 901
1
- .. 1
- TABLEAU VII 1-0-1
TA BLE VII 1-G- 1 ~
~~
0\
1
HYPOTRESE l : Sans Banane ni Ananas
t"'"
ASSUMPTION' l : no bananas or pineapples Hectares
:> -
------------',,---'1--'-1:---II-~~-N-NEil ' IrA-L-MI-;;I- il! \ (î"tl
;;Or-'
~:>
o;j
PERIMETRE I i i
MAIS ,COTON
ARA- 1
JUTE ,HARICOT!' CHIDE MANIOC SUCRE
à
RIZ
1 cu LT. AI:
IMARAIC.[ HUILE ,ANANAS [BANANES
1 PA TU -
RAGE TOTAL
,
1
0> Z~
Perimeter 1
"tI:2:
Malze 'Cotton 1 Beans Ground-cassaval'sugar Rice 'Market Oil ,Pine- Banana,Pasture "tIcn :>:>
! l ' nuts : , cane i !garde- ,palm lapple 1 1
.....
Zd 'TI '"t:l'
>-1?;l
J_
1 -- --
1
---,----
1 . ' 1:
-'--:'---~----'I-----'---I-----T-----!----------'---
" ni n 9
-;l ---' --,------ ,
o. - -
,1
-- --- ----(--------- ~lTl t'T1tT1
1 NORD ATH 1 EloiE le C 1 S 1 ~ 500 : 1 50 0 : 500 1 500 ' '1 1 880 1 i 1 l , 7 8801 "tI(î
r-'e::
:;dVl
13 680 ha 2e C 2 S 500 1 6 500 l , Iii 880 i i 1 1 7 880 >r-' ~:>
::a g
1
NORTH ATHIEME Année Year 1 : 1 1 : 500 I l 0001 ' 3 0 0 ! 3 500, i ! 500 i 5 800 i ZI-4
cne:: :;dt'Tl
1
800
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1
J i 000~ i I 200 1
3 510 '
1 250
\
1 700
1
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1 1
i 2 000\
8 710 1
5 150 1
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BA DO 1e C 1 s i l 1 1 Il' 1 3 310 : 1 1 1 1 ! 3 310
I-4
M >-l< p
6 670 ha
BADO
2e C
Année
2 S:
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L~ I , L=-00~_I
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1 3 310
3 360
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1
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ALLUVIONS TOGO
6 510 ha
le C
2e C
1 S
2 S
l' 1 100 1
1 2 600
I l 000,' 500
500
500 1 1 I l 500
1 500
li
i ! ~
600
600 1
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~:>
1
TOGO ALLUVIUM Année Year l , 'i ~Oo 1 1 1260 1 500 750 1910
I-4 cn
.... 0>-1
o tI1
GLOZOU~e-C-- - -~oo-I-- L-I·;~~ __ I I -f-- ---- --;;~\
1
zcn ZO
AGOME 1 S -\--;;-0- : --- cn;;d Z
. , , 1 >1I1
l o
t
1 870 ha 2e C 2 S 500, 1 1 ~70 970 1-;
J i OM
1---------------------
AGOME GLOZOU
,-----:-
Année Yea r 1
1 -------
1: 1 200
-----i-----:---- -i-- ----;.--
100 1 600
--------,--
1
--------!-----I
900 "tIZ
..;C
tI1M
Il TOT A L le C 1 S !8 500 1 !2 000 i 1 500 3 900 Il!9 570 1 ! i ! 2 5 ~ 70 1 ocn
~2 ~70
:~_A
590 ha
_L
2e C
-.:nnée_Y=._i
2 S I l )00
.
H oool
__
500
1
1 1 19 670 1
'"; 1
1 TOTAL GENERAL Grand Tota 1 9 800 1~ 000 2 000 2 000 13 900 Il ~OO 1 ~ 200 119 2~0 1 970 6 300 : 1 'I ~ 250 \ 68 060
'u__ 1 1 1 -L_ '
le C = première campagne de cul ture 1 S fi rst cropping season
2e C = deuxième campagne de c.ulture 2 S second cropping season
Année; cu 1 tu res occupan t 1 e so 1 tou te l'année ou pé rennes Yea r perennial crops occupying the land ail year round
TABLEAU V, 1 1-6-1 1
TA BLE VII 1-6- 1 1
\ \
ALLUVIONS TOGO le C 1 S 900 1 000 500 1 500 3 900
6 510 ha 2e C 2 S 1 900 500 1 1 500 3 900
TOGO ALLUVIUM Année Yea r ~OO 260 500 700 750 2 610
TOT A L
~2'590 ha
le C
2e C
1 5
2 S
7 200
1 300 12 200
2 000 1 000
500
3 900
1 9 570
9 670
23 670
23 670
TOT A L tlnnée Yea r 1 ~OO ~ 200 970 6 300 3 00 1 500 ~ 250 18 920
. J
TABLEAU VI 11-6-1 1 1
TABLE VIII-6-111
1--------- - -
1
PERIMETRE
-----------1"'. - - - ---
MAIS COTON 1 ,JUTE
'
--,--~-----,-
1 1
IHARICOT IARACKIDE MANIOC
l
Pineapples 600
- - - - ---,---
, CANNE
,A SUCRE, RIZ
ha.
-,- -- - ---, ---- ---- ---
'CUlTUR.
,MARAIC.
PALMIER l ,
'A HUilE ANANAS
--1----
,
BANANES'PATURAGEj TOTAL
-!------r--:l
Hec ta res
Per lmeter Maize Cotton Beans Ground-Cassava Sugar Rice IMarket Oil 'pine- Banana Pasture 1
i ~ ,
1 nuts cane
l
,garden- : palm
,in g
apple
1 1
NORD ATHIEME
13 6BO ha
le C
2e C
: : ; J :::: '20': 5" - - ; ; , I~-"'-- - - -:::'-- - - - - -,--:::: 1
l ' 1 1
,1 ,
SUD ATHIEME le C 1 S l' 2 000 , 't00! 200! 1 't00 ! l , 3 510 1
i 1 7 510
13 860 ha 2e C 2 S 800 1 3 200 1 1 1 1 3 510 , 1 7 .510
SOUTH ATHIEME Année Year 1 l' ' 200 'l 1 000 1 250 1 700 200 1 0001 2 000 i 6 350 ~
i----
BADO
6 670 ha
le C
2e C
1 S
2 S
,
1
--1--
1
- 1- - - l - - - - - - - - '
i !
1
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1
1
1
l
l
' - - -,
----
1:
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1
------1
3 310
3 310 '
1
1 ---'---"1----1-; ~~~
<:::
.-.
....
.-.
W
1
-..J
1 TOGO AllUVIUM Année Yea r 'tOO 260 500 100 1 000 750 1 3 010
~! ---- -- .. -.-,-~---
-:-----,-----i
AGOME GlOZOU le C 1 S 100 500 370 , 970
1 870 ha 2e C 2 S 500 't70 1 1 970 i
A GOME GlOIOU Année Year 200 100 600 i 900 1
----_. - - - - - ----- - - ------- . ----- - -- - - - - - -- ..--------+ _! -~--- +--- ------ ---- --- -----1.--1
, ,
i 1
, 1
i
!
Il l ,I, :
l '
i 1
1
TOTAL GENERAL Grand Total 7 000 ; 10 't00 i 2 000 1 200 ! 3 900 1 't00 ' 't 200 ,1 9 2't0! 970 ! 6 300 1 600 ! 3 0001 4 250 i 64 460
_,__ ; ! ~ 1.. __ J J L J i L I __
/
AVIII-74
Besoins
La mis-2 en valeur des cinq périmètres nécessitera 7 360 000 journées de travail agricole.
Si on fait la même hypothèst:: que dans la solution sans irrigation - pointe du même ordre
de grandeur dans les cinq périmètres - la pointe totale, calculée à partir de celle du périmètre
Nord Athiémé, représenterait'" :
On constate que Phypothèse (a) offre des disponibilités trop faibles et que Phypothèse
(b) est elle-même insuffisante.
Même en retenant l'hypothèse (b), il subsiste des besoins non satisfaits de l'ordre de :
Les besoins totaux doivent être satisfaits par l'implantation sur l'aménagement d'une po-
pulation permanente supplémentaire, grâce à l'immigration à partir des régions périphériques.
Compte tenu des hypothèses faites à l'annexe nO VIII-i dans l'hypothèse (b), les disponi-
bilités en travail dlun individu seraient en moyenne de :
21 hommes actifs,
28 femmes acti '-es 1
* On a considéré que la pointe de travail sur les cultures an sec sera Il négligeable en raison de la disparition
probable du coton de la gamme des cultures pratiquées en sec.
AVIII-75
6 440 jours
Les besoins totaux peuvent être satisfaits moyennant l'immigration d'une population sup-
plémentaire de l'ordre de :
l 560 000
= 24 224 personn es, arrondi à 25 000 personnéS
64,4
c'est donc une population de 90 000 + 25 000 = 115000 personnes qui devra résider sur
les périmètres.
21x30=630
28 X 15 = 420 = l 050 journées
LéS beseins non satisfaits devront être comblés par l'utilisation d'une main d'oeuvre
saisonnière salariée dans la mé'sure eù un décalage des cyclê:s de cultures ne permettrait pas
d'étaler la pointe.
En mettant les choSE:s au pire (décalage impossible) cette pointe de trO'Jail excédentaire
devrait être absorbée par llemploi de :
195000
- - - -;: 7 800 manoeuvres
25
Besoins
On peut admettre que la pointe de travail serait au maximum du même ordre de grandeur
que dans l'hypothèse l puisque le travail nécessité par les cultures de banane et d'ananas est
étalé sur toute l'année et que l'introduction de ces nouvelles cultures entraînerait la diminution
des superficies culti vées en coton, dont la récolte est la cause principale de la pointe de travail.
Cette pointe serait donc de l'ordre de l 405 000 journées.
Disponibilités
Les besoins totaux seraient satisfaits par l'implantation d'une population supplémentaire
immigrée de l'ordre de
2080 000
64,4
= 32 298 arrondi à 33 000 personnes
laissant une pointe non satisfaite de l'ordre de III 000 journées de travaiL.
III 000
= 4 440 arrondi à 4 400 manoeuvres E?7lVircn
25
Besoins
Dans cette dernière hypothèse, les besoins totaux s'élèveraient à 8 390 000 journées de
.
travail , la pointe de janvier pouvant toujours être considérée comme de l'ordre de l 405 000 jour-
nées.
AVIII-77
Disponibllités
Les disponibilités de la population résidante restent les mêmes 'que dans les précédentes
. hypothèses.
Les besoins totaux seraient satisfaits grâce à l'immigration d'une population supplémen-
taire de :
2 590 00'0
-~--
64,4
= 40 217 personnes arrondi à 41 000 personnes
les 27 000 journées de travail subsistantes pourraient, dans l'hypothèse la plus pessimiste-
nécessiter l'emploi de
27 000
25
=l 080 arrondi à 1 100 manoeuvres saisonniers
Mais étant donné les arrondissements opérés et la fragilité des hypothèses, on peut ad-
mettre, en première analyse, qu'il ne serait pas nécessaire de recourir à de la main d10euvre sa-
lariée extérieure.
AV II 1-79
COTON
2 000 40 bD 000 1 000 6 300 3 00 9 000 9 000 500 2fl 100 53 900 1 bOa 52 100 145 29 000 23 100
Cotton
JUTE
J ut e
2 000 35 70 000 1 000 6 200 3 000 5 000 200 - 15 400 54 600 1 bOa 52 bOa 140 2b 000 24 bOa
HARICOTS
Bean s
bOO 30 24 000 1 000 4 200 1 600 - - 200 7 000 17 000 1 300 15 700 40 b 000 7 700
ARACH 1 DE
2 000 20 40 000 1 000 6 900 2 500 2 000 200 ilOO 12 900 27 100 2 000 25 100 75 l!i 000 la 100
Ground nuts
MANIOC
Cassava
25 000 2.2 55 000 1 000 10 100 - ( 7J - - - 11 100 43 900 2 900 41 000 130 26 000 15 000
CANNE A SUCRE
Sug ar cane
120 000 1,2 144 000 1 000 lb 200 4 500 10 000 2 000 - 35 700 lOb 300 5 100 103 200 lb5 37 000 66 200
RIZ
3 000 15 45 000 1 000 7 100 2 000 5 000 200 500 15 800 29 200 2 100 27 100 70 14 000 13 100
Rice
CULTURES MARAICHERES
30 000 10 300 000 5 000 la 900 30 000 20 000 40 000 10 000 115 900 lb4 100 3 200 180 900 600 120 000 60 900
Market gardening
PALMIER A HUILE
Di 1 pal m
20 000 3 60 000 700 2 100 - 10 000 - 5 400( la 18 200 41 800 3 300(101 3b 500 100 20 000 18 500
ANANAS
Pineapple
40 000 8 320 000 3 000 9 300 - {71 100 000 20 000 - 132 300 187 700 2 700 185 000 440 b8 000 97 000
B AN AN E
Bananas
25 000 13 325 000 2 000 5 000 - ( 7 , 100 000 50 000 35 OOO( 111 192 000 133 000 1 500 131 500 500 100 000 31 500
PATURAGE D'EMBOUCHE
RI ch pastu re
200( 4 1 120 24 000 - 3 500 1 000 - - 3 000(121 7 500 16 500 900 15 600 50 la 000 5 600
NB - Voi r page AVit 1-81 1 es notes concernant ce tabl eau See page AVIIt-bl notes concerning this table.
AVIII-BI
ri
LJ
. (l) On a admis que la similitude était complète entre les cultures de première et de deuxième
campagne.
(2 ) Il s'agit du rendement moyen par cycle de culture. Pour les cultures dont le cycle dépasse
12 mois, le rendement a été ramené à l'année. Pour les cultures occupant le sol plusieurs
années, le rendement indiqué est le rendement moyen annuel sur la durée totale d'occupa-
tion (y compris les périodes improductives). Ainsi
i-~\
: 1
L) ~' Manioc cycle moyen 15 mois
rendement 30 t/ ha - rendement moyen annuel
I-l
30 X 15
U:· 12
- 25t/ha
80 t
--- = 40 t/ha
2
Banane occupation du sol = 4 ans, soit 3 cycles - cycle moyen « poyp» = 12 mois.
Production totale à l'hectare: 35 t x 3 = 105 t - Rendement moyen annuel
105
- =!~/= 25 t par an
4
Canne à
sucre occupation moyenne du sol = 4 ans.
480 t
4BO t
=1=1= 120 t/ha
4
(4) Le rendement indiqué est calculé au poids de viande nette à l'hectare de pâturage. C 'es t
le gain de poids obtenu par les animaux mis à l'embouche sur l hectare de pâturage durant
l an.
(5) Outillage utilisé par les paysans pour l'exécution des travaux agricoles qui restènt de leur
ressort (Voir tableau annexe).
fi-
if-
U (6) Voir tableau annexe. Les besoins de semences ont été ramenés à Pannée pour le s plantes
pérennes.
(7) Les besoins de boutures, rejets, etc ... nlont pas été comptés pour l'ananas, le manioc et
le bananier, car ceux-ci sont prélevés par les producteurs sur sa plantation. Les temps de
travaux nécessaires à cette opération ont par contre été pris en compte.
AVIII-82
(8) Y compris les frais de désinfection des semences (céréales par exemple) de traitement du
sol (bananiers) et les applications d'hormones ou de désherbants (ananas).
(9) Amortissement sur 20 ans des frais d'établissement de la plantation et de son entretien
jusqu'à l'entrée en production.
(10) Dépenses d'emballage des régimes sous polyéthylène pour ltexportation soit 90 % de la pro-
duction 22,5 t au prix de 1,5 F .CFA par kilo de régime; les 10 % restant, impropres à
l'exportation, sont vendus sur le marché local, sans emballage.
(11) Frais de clôture; amortissement et entretien d'une clôture électrique par parcelles de 4 ha
environ.
(12) En fait, il s'agit ici seulement de la main d'oeuvre incor porée dans les façons mécaniques
ainsi que de celle exigée pour l'implantation du palmier à huile.
(I4) C'est-à-dire:
VALEU RAJOUTEE 'TI VA 1 L 1 NCORPORE TRAVA IL DES PRODUCTEURS SOLDE DI SPON 1 BLE
SUPERFICIES CON SOMMA TI ON S
an s DE P. INTERME.
PRODUCTION
CULTIVEES PRODUCTION
VALEUR DE LA
PRODUCTION
INTERMEDIAI RES Y COMPRIS
DEPENSES GESTION SOLDE PARTI EL
Producers' 1 a bo ur il UR REMUNERATION
AMENAGEMENT
C r p
0 DEVELOPPEES EN POIDS
Intermediate Added value inclu-
VI rk incorporated
in intermediate Partial balance
NOM BRE DE JOURS VALEUR :
Devel~ped
Va lue of consumption ding administrati lE Da ys Va 1 ue lance available
Production consumption
production for remuneratlon
cu 1tlvated area in wei gh t
{millions F. CFA J (m il 1 ion s F. CFA) (mi Il ig~~ t~. CFA) (millions F.CFA) (millions F.CFA) (milliers) (m il 1 ions F. CFA) of improvement
(ha) lt) (million F. CFA) (million F. CFA) 1mil 1 ion F. CFA) {m il 1 ion F. CFA 1 (m il 1 ion F. CFA 1 { '000 J (m il 1 ion F. CFA) s ch eme
HYPOTHESE 1 ASSUMPTION 1
MAI S le C Malze 1 S 4 500 11 250 180.00 67·50 112.50 10·35 102.15 247.50 49.50 52.65
2e C 2 S 500 1 250 20.00 7. 50 12.50 1.15 11.35 27.50 5·50 5.85
COTON 2e C Cotton 2 S 6 500 13 000 520.00 169.65 350 -35 11.70 338.65 942·50 188. 50 150.15
JUTE le C Ju te 1 S 500 1 000 35.00 7. 70 27-30 0.90 26.40 70.00 14.00 12.40
HARICOT le C Beans 1 S 500 400 12.00 3·50 8.50 0.65 7.85 20.00 4.00 3.85
ARACHIDE le C Groundnuts 1 S 1 500 3 000 60.00 19-35 40.65 3.00 37.65 112.50 22.50 15.15
MANIOC An. Cassava y ea r 500 12 500 27·50 5.55 21.95 1. 45 20.50 65.00 13.00 7.50
CANNE A SUCRE An. Suga r cane Yea r 1 000 120 000 144.00 35.70 108·30 5·10 103·20 185·00 37.00 66.20
RIZ le C Ri ce 1 S 880 2 640 39.60 13·90 25. 70 1. 85 23·85 61. 60 12·32 11.53
2e C 2 S 880 2 640 39.60 13·90 25.70 1. 85 23.85 61. 60 12 -32 11.53
MARAICHAGE An. Market gardening Yea r 300 9 000 90.00 3 4 .77 ~5. 23 0.96 54.27 180.00 36.00 18.27
PALMIER An. Palm y ea r 3 500 70 000 210.00 63.70 146.30 Il. 55 134. 75 350.00 70.00 64.75
PATURAGE An. Pasture Yea r 500 100 12.00 [ 3.75 8.25 0.45 7.80 25·00 5.00 2.80
TOTAL le C To ta 1 1 S 7 880 - 326.60 111.95 214.65 16.75 197.90 511. 60 102-32 95.58
2e C 2 S 7 880 - 579.60 191.05 388.55 14.70 373·85 1 031.60 206·32 167.53
An. Yea r 5 800 - 483. 50 143. 4 7 340.03 19·51 320·52 205·00 161.00 159·52
TOTAL GENERAL Grand Tota 1 21 560 246 780 1 389.70 446,47 943.23 50.96 892.27 2 348.20 469.64 422.63
HYPOTHESE Il ASSUMPTION Il
MAIS le C Maize 1 S 3 950 9 875 158.00 59.25 98.75 1.08 89.67 217-30 43.45 46.22
2e C 2 S 500 1 250 20.00 7·50 12.50 1.15 11.35 27, 50 5·50 5.85
~
COTON 2e C Cotton 2 S 5 950 11 900 476.00 155.30 320.70 10.71 309.99 872.80 172·55 137.45
JU TE le C Ju te 1 S 600 1 000 35.00 7. 70 27 -30 0.90 26.40 70.00 14.00 12.40
HARICOT le C Bean s 1 S 600 400 12.00 3·50 8.50 0.65 7.85 20.00 4.00 3·85
ARACHIDE le C Groundnu ts 1 S 1 600 3 000 60.00 19-35 40. 55 3.00 37.65 112.50 22.50 15.15
MANIOC An. Cassava Yea r 500 12 500 27·50 5.55 21. 9 5 1. 45 20.50 65.00 13.00 7·50
CANNE A SUCRE An. Su ga r cane Year 1 000 120 000 144.00 35. 70 108-30 5.10 103.20 185·0 37.00 66.20
RIZ le C Ri ce 1 S 880 2 640 39.60 13·90 25.70 1. 85 23.85 61. 60 12 -32 11.53
2e C 2 S 880 2 640 39.60 13·90 25.70 1. 85 23.85 61. 60 12 -3 2 11.53
MARAICHAGE An. Market gardening Ye a r 300 9 000 90.00 34.77 55·23 0.96 54.27 180.00 36.00 18.27
PALMIER An. Palm Yea r 3 600 70 000 210.00 63·70 146·30 Il. 55 134.75 350.00 70.00 64.75
ANANAS An. Pineapples Ye a r 150 6 000 48.00 19.85 28.15 0.40 27.75 66.00 13.20 14.55
BANANE An. Ba n a n a Ye a r 400 10 000 130.00 76.80 53.20 0.60 52.60 200.00 40.00 12.60
PA TU RA GE An. Pasture Yea r 500 100 12.00 3·75 8.25 0.45 7.80 25.00 5.00 2.80
TOTA L le C Tota 1 1 S 7 - 304.60 103·70 200.90 15.48 185.42 481. 40 96.26 89.15
154.83
2e C 2 S 7 - 535.60 176.70 358.90 13.71 345.19 961. 90 190.37
An. Yea r 6 350 - 661. 50 240.12 421·38 20.51 400.87 1 071.00 214.20 186.67
TOTAL GENERAL Grand Tota 1 21 010 - 1 501. 70 520. 52 981.18 49.70 931.48 2 514-30 500.83 430.65
......
TOTAL Tota 1 750 21 000 2 4 3.00 135. 0 5 107.95 1. 30 106.65 366.00 73.20 33·45
- à retrancher de II Subtract from II
MAIS le C Maize 1 S 750 1 875 30.00 Il. 25 18.75 1. 72 17.03 41. 5 8.25 8.78
COTON 2e C Cotton 2 S 750 1 500 60.00 19·58 40.42 1. 3 5 39.07 108.8 21. 75 17.32
TOTAL GENERAL Grand Tota 1 20 260 1 654.70 624.74 " 1 029.96 47.93 982.03 2 730.0 544.03 438.00
SUPERFICIES VALEUR AJOUTEE TRAVA IL INCORPORE TRAVA 1L DES PRODUCTEURS SOLDE 0 1SPON 1 BLE
PRODUCTION VALEUR DE Lli CONSOMMATIONS Y COMPRIS DANS DEP. INTERM. Producers' labour POUR REMUNERATION
CUL TIVEES
DEVELOPPEES EN POIDS PRODUCTION INTERMEDIAIRES DEPENSES GESTION AMENAGEMENT
SOLDE PARTIEL
NOMBRE DE JOURS VALEUR
C r p Production Va 1u e 0 f 1 ntermed
ia te Added va lue inclu- W~rk. incorpo~ated Da ys Va 1ue
PRODUCTION 0 Developed
1 n 1 n te rm~ ~ 1 a te
in weight production di n 9 ad min i s t rat i Partial balance Ba 1an c e a va i 1a b 1e
cultivated area consumption
costs consump Ion for remuneration
(millions F.CFAI (millions F.CFAI (millions F.CFAI (millions F.CFAli (millions F.CFAI (m i Iii ers 1 (millions F.CFAj of imp rovement
(ha 1 (t 1 (million F.CFAI (million F.CFAI (million F.CFAI (million F.CFAI' (million F.CFAI ( '0001 (million F.CFAI scheme
."".,"~_.••- ·"'···-·'l ~_._-" _.,.,.".".,."-"".. ".,",,.,.~" .._ """"",~,,-,,,,', ~,-"' •._..,,',. '" .. '--""'_."~~'.'---'''• ••'.''_._-" "'"j'"--'''''''''-"'"."._.'._''' ,.• M' __"H··'_'"_·_-··· r·_·",,__",·_··,_·__ ,,·_·~··~_,·__,-,_•.~--"j,.""'-".- ..- _-_._._----",.,,."'.,.,.,.._,.,,····,,~·,·i,-··,,--"·,,-,-~,·_· . __ ··_···_--,_·_-~·_~ . ·,·~--,·'·f",· .. "'--""-",~ "--.- ,-~..~._" .. , " ..__.".1_·,._.._ .._ ,._.".. ."'" _.,_.,"'''''~"'''".,,_,, __ __._,,,.•""'_. .• , '_.~ "." .~ .._."'. .._" , _, "_. .'__,_.",,."_•• _
HYPOTHESE 1 ASSUMPTION 1
MAIS le C Maize 1 S 2 900 7 250 116.00 '13·50 6.67 65.83 159·50 31. 90 33·93
2e C 2 S 800 2 000 32.00 12.00 1, 8'1 18.16 '1'1.00 8.80 9·36
COTON 2e C Cotton 2 S '1 '100 8 800 352.00 11'1.8'1 7. 92 229.2'1 638.00 127.60 101, 6'1
JUTE le C Ju te 1 S '100 800 28.00 6.16 0.72 21.12 56.00 11.20 9.92
HARICOT le C Be a nS 1 S 500 '100 12.00 3·50 0.65 7.85 2 0.00 '1.00 3·85
ARACHIDE le C Groundnu ts 1 S 1 '100 2 800 56.00 18.06 2.80 35.1'1 105.00 21, 00 l'I.l'1
'1ANIOC An. Ca s sa va Yea r 200 5 000 11. 00 2.22 0·58 8.20 26.00 5·20 3.0 0
CANNE A SUCRE An. Suga r cane Ye a r 1 000 120 000 l'I'I.OO 35.70 5·10 103.20 185·00 37.00 66.20
RIZ le C Rice 1 S 3 510 10 530 157.95 55.'16 7·37 95.12 2'15·70 '19.1'1 '15·98
2e C 2 S 3 510 10 530 157.95 55.'16 7 -3 7 95·12 2'15·70 '19.1'1 '15·98
MARAICHAGE An. Market gardening y e a r 25 0 7 500 75.00 28.97 0.80 '15·23 150.00 30.00 15.23
PAL>.\IER An. Pa 1 m Yea r 1 700 3'1 000 102.00 30.9'1 5.61 65.'15 170.00 3'1·00 31.'15
PATURAGE An. Pasture Ye a r 2 000 '100 '18.00 15·00 1, 80 31, 2 0 100.00 20.00 11, 20
............................•.......•.
TOTAL le C Tota 1 1 S 8 710 21 780 369.95 126.68 2'13·27 18.21 225.06 586.20 11 7.2'1 107.82
2e C 2 S 8 710 2l 330 5'11.95 182.30 359.65 17.13 3'12·52 927.70 185·5'1 156.98
An. y ea r 5 150 166 900 380.00 112.83 267.17 13·89 253. 2 8 631. 00 126.20 127.08
...- ,.._". ···-_·······-1· .." . --"--." .. ~. --'_.._"-'_.-._._-."'~"'._- ·-·-·--~_·_,,·---~--""--_ . ----_·~_ . ~--·_·r"·-·_ . -~_ . ---""._.. ,,---.---~ . . . ,._..... -----1
TOTAL GENERAL Grand Tota 1 22 570 210 010 1 291.90 '121. 81 870.09 '19.23 820.86 2 l'I'I. 90 '128.98 391, 88
.. '. .0.. .._. i ' ,-_··.····_.·0······." "+ "._._ _.,. , _..... ... j ....•.",."_ •. " .•...•.•.•_. ...... ·······,···,···--·,·····-····1 ..-... ·_-------_·,,."·,-···-1
MOYENNE PONDEREE POUR Weighted average for j.
1 57 300 18 700 38 600 2 200 36 '100 ':' 95 days 19 000 17 '100
UN HECTARE (en F.CFA 1 one hecta re (in F. CFA 1
HYPOTHESE Il ASSUMPTION Il
MA 1S le C Ma i z e 1 S 2 350 5 875 9'1.00 35.25 58.75 5.'10 53·35 129 25 25.85 27·50
2e C 2 S 800 2 000 3 2 • 00 12.00 20.00 1, 8'1 18.16 '1'1.00 8.80 9-36
COTON 2e C Cotton 2 S 3 850 7 700 308.00 100.'19 207. 51 6.93 200. 58 558.25 111, 6 5 88.93
JUTE le C Ju te 1 S '100 800 28.00 6.16 21, 8'1 0.72 21,12 56.00 11, 20 9.92
HARICOT le C Bea ns 1 S 500 '100 12.00 3.5 0 8·50 0.65 7.85 20.00 '1.00 3·85
ARACHIDE le C Groundnu ts 1 S 1 '100 2 800 56.00 18.06 37.9'1 2.80 35·1'1 105.00 21, 00 1'1.1'1
MA N 10C An. Cassava Yea r 200 5 000 11. 00 2.22 8.78 0·58 8.20 26.00 5.20 3·00
CANNE A SUCRE An. Su ga r ca ne Yea r 1 000 120 000 1'1'1.00 35·70 108-30 5.10 103·20 185.00 37.00 66.20
RIZ le C Rice 1 S 3 610 10 530 157.95 55.'16 102.'19 7·37 95.12 2'15.70 '19.1'1 '15.98
2e C 2 S 3 510 10 530 157.95 55.'16 102.'19 7 -3 7 95.12 2'15·70 '19.1'1 '15.98
MARAICHAGE An. Market gardening Year 250 7 500 75.00 28.97 '16.03 0.80 '15.23 150.00 30.00 15.23
PALMIER An. Pa 1m Ye a r 1 700 3'1 000 102.00 3 O. 9'1 71, 06 5.61 65.'15 170.00 3'1·00 31.'15
ANANAS An. Pineapples Year 150 6 000 '18.00 19.85 28.15 0.'10 27.75 66.00 13·20 1'1.55
BA NAN E An. Banana Year '100 10 000 13 0.00 76.80 53·20 o.lio 52.60 200.00 '10.00 12.60
PATURAGE An. Pasture Year 2 000 '100 '18.00 15.00 33·00 1.80 31.20 100.00 70.00 11, 20
TOTAL le C Tota 1 1 S 8 160 20 '105 3'17. 95 118·'13 229.52 16.9'1 212.58 555.95 111.19 101,39
2e C 2 S 8 160 20 230 '197.95 167.95 33 0 .0 0 16.1'1 3 1 3.86 8'17. 95 169·59 1'1'1.27
An. Yea r 5 700 182 900 558.00 209.'18 3'18.52 1'1.89 333·63 897.00 179.'10 15'1·23
TOTA L GENERA L Grand Tota 1 22 020 223 535 1 '103.90 '195.86 908.0'1 '17.97 86 0.07 2 300.90 '160.18 399.89
TOTAL Tota 1 650 17 000 211, 00 121. 82 89.18 1.03 88.15 3 22 .00 6'1.'10 23·75
TOTA L Tota 1 1 300 2 '115 73·20 2'1-3 2 '18.88 2·36 '16.52 125.50 25.10 21,'12
TOT AL GENERAL Grand Tota 1 21 370 238 120 1 5'11, 70 593·36 9'18·3'1 '16.6'1 901.70 2 '197.'10 '199.'18 '102.22
TA BLE A U V Il 1-6-v Il
TA BLE VII 1-6- VII
3- ALLUVIONS TOGO 3. TOGO ALLUVIUM
Superficie aménagée 6 510 ha Improved area : 6)510 ha.
VALE UR AJ OU TE E TRAVAIL INCORPORE TRAVA 1 L DES PRODU CTEURS SOLDE DI SPON 1 BLE
SUPERFICIES
PRODUCTION VALEUR DE LA CONS:OMMATI ON S y COM P RIS DA NS DEPENSES Producers' 1 a bau r POU R REMUNERATION
, TI VEES
EN POIDS PRODUCTION 1 NTE RM EDIA 1 RE S DEPENSES GES TI ON 1 NTE RM EDIA 1 RES SO LD E PARTI EL AME NAGE MEN T
DEVELOPPEES
NOM BRE DE JOU RS VALEUR
Production Value of 1n te rme dia te Added va 1u e inclu- Work inca rpo ra ted Partial balance Da ys Va 1u e
PRODUCTION C r a p Developed
in weigh production consumption ing administrati in intermediate Ba 1 an ce a va i 1 a b 1 e
cu 1 tivated area
cos ts consumption fa r remune ra t i on
(millions F. CFA) (m;" ions F. CFA) (millions F. CFA) (m i Iii ons F. CFA) (m il 1 ion s F. CFA 1 (milliers) (m; Iii Ons F. CFA) of imp rovemen t
l ha) (ti (m i 1 1 ; on F; CFA) (m il 1 ion F. CFA) (m il' ion F. CFA) (m il 1 ion F. CFA 1 (m il 1 ion F. CFA) ( '000 ) (m i Iii On F. CFA) scheme
HYPOTHESE 1 ASSUMPTION
MA 1 S le C Maize 1 S l 100 2 750 't't.00 16.50 27.50 2.53 2't.97 60.50 12.10 12.87
CO TON 2e C Cotton 2 S 2 600 5 200 208.00 67.86 l'tO.l '+ 4.68 135. '+6 377 .00 75. 't0 60.06
JUTE le C Ju te 1 S l 000 2 000 70.00 15.'+0 5'+.60 1, 80 52.80 l't0.00 23.00 2'+.80
HARICOT le C Be a ns 1 S 500 't00 12.00 3·50 8·50 0.65 7.85 20.00 't.00 3·85
2e C 2 S 50 0 't00 12.00 3·50 8.50 0.65 7.85 20.00 '+.00 3·85
ARACHIDE le C Groundnuts 1 S 500 1 000 20.00 6.'+5 13·55 1. 00 12.55 37.50 7.50 5.05
An. Cassava Year 't00 10 000 22.00 '+.'t't 17. 56 1.16 16. 't0 52.00 10.'t0 6.00
MANIOC
le C Ri ce 1 S 1 500 't 500 67.50 23·70 't3·80 3. 1 5 't0.65 105.00 21, 00 19.65
RIZ
C 2 S l 500 't 500 67.50 23·70 't3·80 3·15 'to. 6 5 105·00 21, 00 19.65
2e
Market ga rd e n i n 9 Ye a r 260 7 800 78.00 30.13 't 7. 87 0.8'+ 't7.03 156.00 31, 20 15.83
M~RAICHAGE An.
Pa lm ye a r 50 0 10 000 30.00 9.10 20.90 1, 6 5 19.25 50.00 10.00 9.25
PALMIER An.
Pasture Year 750 150 18.00 5.63 12-37 0.67 11. 70 37·50 7.50 '+.20
PATURAGE An.
Grand Tata 1 n no '+8 700 6'+9.00 209.91 '+39.09 21.93 'tl7.16 1 160.50 232.10 185.06
TOTA L GENERAL
MOYENNE PONDEREE POU R Weighted aVérage fa r 18 900 2 000 37 500 'V 10't j. 20 800 16 700
1 39 500 - d ay s
UN HA (en F. CFA) one hectare ( in F. CFA)
HYPOTHESE 11 ASSUMPTION Il
1 S 900 2 250 36.00 13·50 22.50 2.07 20. '+3 '+9.5 0 9.90 10.53
MAIS le C 55.10
2 S 1 900 3 800 152.00 '+9·59 102.'tl 3·'+2 98.99 275. 50 '+3·89
COTON 2e C 28.00 2'+.80
1 S 1 000 2 000 70.00 15. '+0 5'+.60 1, 80 52.80 l't0.00
JUTE le C 20.00 '+.00
2 S 500 '+00 12 00 3·50 8.50 0.65 7.85 3·85
HARICOT 2e C 5.05
1 S 500 1 000 20.00 6.'+5 13·55 1.00 12·55 37·50 7.50
ARACHIOE le C 52.00 10.'+0 6.00
An. '+00 10 000 22.00 '+.'+'+ 17.56 1,16 16.'+0
MANIOC An. 21, 00 19.65
1 S 1 500 '+ 50 0 67.50 23·70 '+3·80 3·15 '+0.65 105.00
RIZ le C 105.00 21, 00 19.65
2 S 1 500 '+ 50 0 67.50 23·70 '+3·80 3·15 '+0.65
2e C
7 800 78.00 30.13 '+7.87 0.8'+ '+7.03 156.00 31, 20 15.83
MARAICHAGE An. 1 Ye a r 260
9.10 20.90 1, 6 5 19.25 50.00 10.00 9.25
PALMIER An. Yea r 500 10 000 30. 00
227. 50 13 '+. '+0 93.10 1, 6 5 92.05 350.00 70.00 22.05
BANANES An. y ea r 700 17 500
PA TURAGE An. y ea r 750
...........
150 18.00 5.63 12-37 0.67
........
11, 70 37·50 7. 50
i '+.20
1·················
9 750 193.5 0 59.05 13'+. '+5 8.02 126·'+3 33 2 .00 66.'+0 60.03
TOTAL le C Total 1 S 3 900
76. 79 15'+·71 7.22 l't7. '+9 '+00·50 80.10 67·39
2e C 2 S 3 900 8 700 231. 50
183.70 191, 80 5-37 186. '+3 6'+5.50 129.10 57·33
An. yea r 2 610 '+ 5 '+ 50 375.50
. ....•.
HYPOTHESE ASSUMPTION
le C Ri ce 1 S 3 310 B 275 1'IB.95 52·30 96.65 6.95 89.70 231. 70 ,+6·3'+ '+3·36
RIZ
2e C 2 S 3 310 8 275 1'18.95 52.)0 96.65 6.95 89.70 231. 70 ,+6.3'+ '+3·36
An. Ca s s a va Ye 3 r 300 7 500 16.50 3·33 13·17 0.87 12.)0 39.00 7.80 '+·50
MANIOC
Su ga r ca ne Ye a r 2 000 2'+0 000 288.00 71. '+0 216.60 10.20 206.'+0 370.00 7,+.00 132. '+0
CANNE A SUCRE An.
An. Market gardening Ye a r 60 1 800 18.00 6.95 11. 05 0.19 10.86 36.00 7.20 3.66
MARAICHAGE
An. Pa s tu re Ye a r 1 000 200 2'+.00 7. 50 16.50 0.90 15·60 50.00 10.00 5.60
PATURAGE
leC To ta 1 1 S 3 310 1'18·95 52·30 96.65 6.95 89.70 231. 70 '+6·3'+ '+3.)6
TO TA L
2e C 2 s 3 310 1'18.95 5 2 .30 96.65 6.95 89.70 231. 70 '+6.) '+ '+3 -36
An. Ye a r 3 360 3,+6.50 89.18 257.3 2 12.16 2'+5·16 '+95·00 99.00 1'16.15
.. _-" .. .......,.
'"
t
Grand Tota 1 9 980 266 050 6'+'+.'+0 193·78 '+50.62 26.06 '+2'+.56 958.'+0 191. 68 232.88
TOTA L GE NERA L :
Weighted average fo i 96 j.
MOYENNE PONDEREE POUR
UN HA (en F.CFA 1 one hectare (in F.C
1 - 6'+ 600 19 '+00 '+5 200 2 600
i
'+2 600
days
19 200 23 '+00
' ......... ,
s. AGOHE GLOZOU
s. AGOME GLOZOU
Imvroved area : 1,870 ha.
Superficie aménagée 1 870 ha
i
HYPOTHESE 1
NORD ATHIEME North Athieme 13 680 21 560 1 390 ~~7 9~3 51 892 2·35 ~70 ~22 6~ 500 ~3 800 19 600
SUD ATHIEME South Athieme 13 860 22 570 1 292 ~22 870 ~9 821 2.15 ~29 392 57 300 38 600 17 ~OO
BADO Bado 6 670 9 980 644 19~ ~5D 26 ~2~ 0.95 191 233 6~ 600 ~5 200 23 ~OO
ALlo TOGO TOGO Ail. 6 510 11 110 6~9 210 ~39 22 n7 1.16 23 2 185 58 ~OO 39 500 16 700
AGOME GLOZOU Agome Glozou 1 870 2 8~0 200 6~ 136 7 129 0·3~ 68 61 70 300 "7 800 21 300
TOTAL Total ~2 590 68 060 ~ 175 1 337 2 838 155 2 683 6.95 1/3,1j0 1 293 61 300 ~1 700 19 000 ~
-<
H
H
SUPER- TONNAGE H
FI CIE 1
PRODUC- (Jl
DEVELOP- TION -.J
PEE
Tonnage 2.', Par production '2.:By crop
Developed
p roduc-
cultiva- tion
ted area
MAI S Maize 9 800 2~ 500
• 392 H7 2~5 222 ~O 000
23 0·5~ 107 115 25 000 11 700
COTON Cot ton H 000 28 000 1 120 366 75~ 2~ 7)0 2.03 ~07 323 80 000 53 900 ' 23 100
JUTE Jute 2 000 ~ 000 1~0 31 109 ~ 105 0.28 55 50 70 000 5~ 600 2~ 800
HARI COT Beans 2 000 1 600 ~8 H 3~ 3 31 0.08 16 15 2~ 000 17 000 : 7 700
ARACHIDE Ground nuts 3 900 7 800 156 50 106 8 98 0.29 59 39 ~O 000 27 100 10 100
MANIOC Cassav3 1 ~OO 35 000 77 16 61 ~ 57 0.18 36 21 55 000 ~3 900 15 000
CANNE A SUCRE Sugar cane ~ 200 50~ 000 605 150 ~55 21 ~3~ 0.78 156 278 1~~ 000 108 300 66 200
RIZ " Rice 19 2~0 5~ ne 866 30~ 562 ~O 522 1.35 270 252 ~5 000 29 200 13 100
MARAI CHAGE Market garden; 970 29 100 291 112 179 176 0·58 117 300 000 18~ 60 900
PALMIEf\ (Il Pa 1m 6 300 126 000(1) 378 115 --263 - 3
, '21 2~2 0.63 12'5 "
59
117 , 60 000 n 800
100 .
18 500
PATURAGE Pastu re ~ 2~0 850(2) 102 '12 70 ~ 66 0.21 ~2 2~ 2~ 000 16 500 ~ 600
TOTAL Tota 1 68 060 815 260 ~ 175 1 337 2 838 155 2 683 6.95 1 390 1 293 01 300 n 700 19 000
MOYENNE A L'ha MIS EN VALEUR (EN F.CFA Average per hectare developed (In F.CFA 1
SUPERFICIE VALEUR PRODUCTION 'V. A. SOLOE
Area Value of production Added value Balance
]
NORD ATH 1EME 13 680 101 600 68 900 30 900 North Athieme
SUD ATH 1EME 13 860 93 200 62 800 28 300 South Athi eme
BADO 6 610 96 600 67 500 3~ 900 Bado
(1) EN REGIME Stems ALlU V 1ON TOGO 6 510 99 700 67 ~OD 28 ~OO Togo a/luyium
AGOM E GLO ZOU 1 870 107 000 72 700 32 600 Aoome-Glozou
121 EN VI ANDE NETTE Net figures 66 600 30 ~OO GeneraT averag
MOY. GENERALE ~2 590 98 000
\
ASSUMPT ',ON Il AVEC ANANAS: 300 ha TABLEAU VIII-6-X T AB LEV 111-6-X With Pineapples : )00 ha
BAN AN E : 1500 ha Bananas :1500 ha
HYPOTHESE Il 1. Par périmètre 1.·Pe:r perimet~r Million F'CFA
MOYENN ES AL' ha OEVELOPPE (F. CFA 1 Average per hectare developed (F,CFA)
1
152 2 804 7.~7 1 ~95 Il 309 , 68 700 ~~ 600
1
19 800
;
SU PER- TONNAGE
FICIE PRODUC-
DEVELOP- TION :t>
PEE
2. Par production 2.·By· crop <:
H
Tonnage H
Devefoped H
cultiva- produc-' 1
tion fi
tad arc a (t l fi
1 1
MAIS Ma i ze 21 250 3~0 128 21 3 19 0.~6 1
1 8 500 193 9~ 99.
COTON Cotton 112 200 2~ 400 976 3 18 658 22 636 1. 78 35~ 282 RESULTATS IDENTIQUES
JUTE Jute 2 000 ~ 000 1~0 )1 109 5 106 0.28 1 56 50 DANS LES TROIS HYPOTHESES
HARICOT Beans 1 500 1 200 36 11 25 2 2~ 0.06 12 12
ARACH 1DE Grount nuts 3 900 7 800 156 50 106 8 98 0.29 59 39 1 1
MAN 10C Cassava 1 400 35 000 77 16 61 ~ 57 0.18 36 21
CANNE A SUCRE Sugar cane .. 200 504 000 605 150 21 0.77 Cal cu 1at ions val id
455 433 155 278 on ail three assumptions
RIZ Rice 19 240 5~ ~10 866 30~ 562 40 521 1. 35 269 252
MARAI CHAGE Market garden 970 29 100 291 112 179 ~ 175 0·58 116 59
PALMIER Pal m 6 300 126 00(111 378 115 26 3 21 2~3 0.63 126 117
AN AN AS Pineapple 3 00 12 000 96 40 56 1 55 0.13 26 29
BANANE Bananas 1 500 37 500 488 288 199 2 197 0.75 150 ~7
PATURAGE Pasture 4 250 850(2 , 102 32 70 ~ 66 0.21 ~2 2..
-
TOTAL Tot a 1 66 260 857 5 1 0 4 551 1 595 2 956 152 2 804 7.47 1 ~95 1 309 68 700 1 ~~ 600 19 800 1
1
MOYENNE A L'ha MIS EN VALEUR (EN F.CFA 1 Average per hectare developed (In F.CFA 1
VALEUR VALEUR SUPERFICIES IDENTIQUES
PRODUCTI ON V. A. SOLDE V. A. SOLDE
PROOUCT ION DANS LES 3 HYPOTHESES
value of Val ue of Are a val id 0 n ail
Added Value Balance
production production Added val ue Balance
three assumptions
North Athieme NORD ATHIEME:: 109 800 71 700 31 500 123 000 73 900 28 300 ALlo TOGO Togo Ail.
South Athieme SUD ATHIEME 101 300 65 500 28 900 107 000 72 700 32 600 AGOM E GLO ZOU Agome G10 zou
Bado BADO 96 600 67 500 3~ 900 MOYENNE GENERALE
106 900 69 ~Oo 30 700
(1) EN REGIME ~tems General average
(21 EN VIANDE NETTE Net figures
ASSUMPTION III AVEC ANANAS 600 ha TABLEAU VII 1-6-XI T AB LEV 111-6-X1 With pineapples: 600 ha
BANANE )000 ha Bananas : )000 ha
HYPOTHESE III
1. •. Pa.r périmètre 1..·Per perimeter Million F~ CFA
MOYENNES A L'ha DEVELOPPE 1 F. CFA) Average pcr hectare developed (F. CFA)
NORD ATHIEME North Athieme 1) 680 20 260 1 655 625 1 0)0 lt8 982 2.10 5ltlt lt)8 81 100 50 900 21 600
SU 0 . ATH 1 EM E South Ath i eme 1) 860 21 )10 1 5lt2 59) 9lt9 lt1 902 2·50 500 lt02 12 100 ltltltOO 18 800
BADD Bado 6 610 9 980 6ltlt 19lt lt5° 26 lt2lt 0.95 191 2)) 6lt 600 lt5 200 2) ltOO
ALlo TOGO Togo Ail. 6 510 10 010 882 )H 508 20 lt88 1.lt9 298 190 88 100 50 800 19 000
AGOME GLOZOU Agome-Glozou 1 810 2 8ltO 200 6lt 1)6 1 129 O.)lt 68 61 10 )00 lt1 800 21 )00
TOTAL Total lt2 590 6lt lt60 lt 92) 1 850 ) 07) lit 8 2 925 1.98 1 601 1 )211 16 1100 111 100 20 500
i SU PER-
r TONNAGE
!
FI CIE
PRODUC-
DEVELOP- :J>
TION
PEE <
Tonnage
2 •. Pa.r production :;:. By crop H
H
Developed H
produc-
cultiva- 1
t ion CD
ted area
It) <0
MOYENNE A L'ha MI S EN VALEUR (EN F.CFA) Averag" per hectare developped (In F.CFA 1
VALEUR VAL EU R
V. A. 1 SOLDE V. A. SOLDE
PRODUCTION PRODUCTION
Value of Value of
Added value Balance Added val ue Balance
production production
North Athieme NORD ATHI EtH 121 000 15 )00 )2 000 1) 5 500 18 000 29 200 ALL. TOGO Togo Ali.
South Athieme SUD ATHIEME 111 )00 68 500 29 000 101 000 12 100 )2 600 AGOME GLOZOU Agome-Glozou
Bado BADO 96 600 61 500 )lt 900
MOYENNE GENERALE
1 1) EN REG 1M E S t em 5 115 600 12 200 )1 100
General average
(2) ENVI ANDE NETTE Net fi gu res
TA B L EA U VII 1-6-x 1 1
TABLE VIII-ô-XII
N,.B,. - Il ne peut être question de donner la décomposition par production de la valeur ajoutée par les cultures faites en sec dans le périmètre Irrigué. En ellet ce seront essentiellement des cultures de
case qui varieront en fonction des goûts et des besoins des cultivateurs; certaines d'entre elles peuvent même ne pas être cultivées ailleurs dans ce périmètre (café - tabac - poivre par exemple).
Pour flxer les idées, 11 a été admis a priori que la valeur des cultures pratiquées en sec serait en moyenne, à l'ha, du même ordre que dans la solution aménagement sans Irrigation.
Note. There can be nO question of giving the breakdown by crop of added value for crops cultivated dry in the irrigated perimeter. ln practlce they are essentlally hut crops, which will carry accordlng to
the tastes and needs of the farmers. Sorne of them may even not be grown elsewhere ln the perimeter (e.g. collee, tobacco, pepper). To arrive at a flxed Idea, it has been taken as a flrst approximation that
the value of the crops cultlvated dry wUl be, On average\ of the same order per hectare as under the alternative of improvement without irrigation .
. J
TABLEAU VII 1-6-XI 11
TABLE VII 1-6-XI 11
SITUATION APRES AMENAGEMENT AVEC IRRIGATION
SITUATION AFTER IMPROVEMENT WITH IRRIGATION
BILAN DES COUTS DE PRODUCTION
BALANCE SHEET OF PRODUCTION COSTS
ASSUMPTION
HYPOTHESE 1 CULTURES IRRIGUEES
IRRIGATED CULTIVATION
1.' Par périmètre 1.·Per perimeter Hillion F CFA
TRAITEMENT MAI N-
PETI T CULTURE TOT AL TOTAL D'OEUVRE TOTAL
SEMENCES ENGRAIS PH YTO- DIVERS ARRONDI
OUTILLAGE MECAN 1QUE SANITAIRE SALARI EE
NORD ATH 1 EME North Ath i eme 21. 2 H3·6 2B.0 14&.2 74·3 30.6 445·9 446 51 497
SUDATHIEME South Athieme 21.1 154.2 36.7 130.0 54.1 25·B 421. 9 422 49 471
BADO Bado 9.2 90.6 25·0 5 4 .3 7. 7 6.9 193·7 194 26 220
:t>
ALL. TOGO Togo Ail. 11.3 70.7 21. 7 60.1 34.9 11.3 210.0 210 22 232 <
H
AGOME GLOZOU Agomc-G 1ozou 3·1 19.2 7·3 20.2 9.2 5·1 64.1 64 7 71 H
H
1
TOT AL Total 65·9 47B·3 llB.7 412.B 1&0.2 79.7 1 335.6 1 336 155 1 491 CD
......
TOTAL ARRONDI Roundcd total 66 47B 119 413 1&0 BO 1 336 1 336 155 1 491
MAIS Ma; ze 9.8 76.5 4.9 49.0 2.0 4.9 147.1 H7 23 170
COTON Cot to.n 14.0 BB.2 4.2 126.0 126.0 7.0 3 6 5. 4 365 24 389
JUTE Jute 2.0 12.4 6.0 10.0 0.4 - 30.B 31 4 35
HARICOT Beans 2.0 B.4 3·2 - - 0.4 H.O H 3 17
ARACH 1 DE Ground nuts 3·9 26.9 9.7 7.6 O.B 1.2 50.1 50 8 58
MAN 1 OC Cassava 1.4 H.l - - - - 15·5 16 4 20
CANNE A SUCRE Sugar cane 4.2 76.5 18.9 42.0 B.4 - 150.0 150 21 171
RIZ Rice 19·3 136.6 38·5 96.0 3·8 9.7 303·9 304 40 3 44
MARAI CHAGE Market gardening 4.9 10.6 29.1 19.2 3B.8 9.7 112·3 112 3 115
PALMIER Pal m 4.4 13. 2 - 63.0 - 34•0 114.6 115 21 136
PATURAGE Pasture - 14.9 4.2 - - 12.B 31.9 32 4 36
TOTAL Tot al 65.9 47B·3 llB.7 412. B IBO.2 79.7 1 335.6 1 336 155 1 491
TOTAL ARRONDI Rounded total 66 478 119 41 3 180 80 1 336 1 336 155 1 491
ASSUMPTION Il TABLEAU VI! 1-6-XIV
T AB LEV 111-6-X1V Million F CFA
HYPOTH ESE 1 1
TRAITEMENT "1 A1N-
PETI T CUL TURE TOTAL TOT AL D'OEUVRE TOTAL
SEMENCES ENGRAIS PtlYTO- DIVERS ARROI! DI
OUTI LLAGE MECANIQUE SANITAIRE SALARI EE
'AJOUTER A , Add to 1
ANANAS Pineapples (300ha) 0.9 2.8 - 30.0 6.'0 - 39.7 ~O 1 H
BANAN ES Bananas ( 1500h a 1 3.0 7·5 - 150. 0 75·0 1 52·5 288,,0 288 2 290
TOTAL PARTIEL Partial total 3·9 10·3 - 180.0 81.0 52·5 327.7 328 3 331
RETRANCHER A 1 Subtract from 1
"1 AI S Ma i ze (1300 ha)' 1·3 10.1 0.7 6.5 0.3 007 19.6 20 3 23
COTON Cot ton (1800 ha) 1.8 11.3 0.5 16.2 16.2 0.9 ~6. 9 ~7 3 50
HARI COT Beans ( 500 ha) 0·5 2.1
1
0.8 - - 0.1 3·5 3 1 ~
TOTAL PARTIEL Partial total 3.6 23·5 2.0 22.7 . 16.5 1.7 70.0 70 7 77
TOTAL Il Total Il 66.2 ~65.1 116.7 570.1 2~~.7 130·5 1 593-3 1 59~ 151 1 H5
TOTAL Il (ARRONDI) (Rounded off) 66 ~65 117 570 2~5 131 1 59~ 1 59~ 151 1 H5
;J>
ASSUMPTION 111
<
H
H
·H YPOT HES E 111 H
1
CD
N
AJOUTER A 1 Add to 1
AN AN AS Pineapples (300haJ 1.8 5.6 - 60.0 12.0 - 79.~ 79 2 81
BAN AN E Bananas (3000ha) 6.0 15·0 - 300. 0 150.0 105.0 576.0 576 5 581
TOTAL PARTIEL Partial total 7.8 20.6 - 360.0 162.0 105.0 655.~ 655 7 662
RETRANCHER A 1 Subtract from 1
"1 AI S Maize (2200 ha) 2.8 21.8 1.~ 1~.0 0.6 1.~ ~2.0 ~2 6 ~8
COTON Cotton \3600 ha) 3·6 22.7 1.1 32.~ 32.~ 1.8 9~.0 9~ 6 100
HARI COT Bea ns ( 800 ha) 0.8 3·~ 1·3 - 0.2 5·7 6 1 7
-TOTAL PARTI EL Part i al total 7.2 ~7.9 3·8 ~6. ~ 33. 0 3·~ 1~1.7 1~2 13 155
TOTAL III Tota 1 III 66.5 ~51.0 11~.9 726.~ 309. 2 181.3 1 8~9.3 1 8~9 1~9 1 998
TOTAL III (ARRONDIl(Rounded offl 67 '151 lH 726 309 181 1 8~9 1 8'19 H9 1 998
EVALUATION ECONOMIQUE
SOMMAIRE DE L'AMENAGEMENT
TABLEAUX:
IX. 2-1 Coûts annuels de fonctionnement de la production
d'électricité AIX-6
Tous les calculs d'actualisation ont été effectués pour 100 ans, _
période qui correspond à la durée de vie du barrage.
AIY-l
Mois J F M A M J J A S 0 N 0
Déb it m3 ,s 17 17 H 19 6 1 16 20 20 2 21 33
vo 1 ume hm 3 ~~5 ~1 37,5 ~9 16 2,5 ~3 53,5 52 5, 5 5~, 5 88,5
Débit moyen annuel 15, 5 m3 , s
Volume annuel : ~87,5 hm3
1
La retenue est normalement pleine en Octobre. Les volumes ci-dessus,"
~omparés aux apports normaux du Mono permettent de calculer les volumes emprun-
tés à la retenue chaque mois et, par cumulation, le "creux" de la retenue à la
fin de chaque mois :
Mois N D J F M A M J J A S 0
Appo rt m3 ,s 32 ~ 2 1 1 2 5 2~ 85 2~0 350 170
hm 3 83 10,5 5, 5 2,5 2,5 5 13,5 62 23 0 775 910 ~55
:3
On voit qu'en année moyenne la capacité nécessaire est de 240 hm en
chiffres ronds.
BARRAGE DE NANGBETO POUR IRRIGATION PREMIER STADE (42590 ha) ET AMORTISSEMENT DES CRUES SEULEMENT
NANGBETO DAM USED SOLELY FOR FIRST STAGE IRRIGATION (42,590 ha) AND FLOOD DAMPING
REMPLISSAGE NORMAL A PARTIR DU 1er AOUT A 3,3 hm 3 /jour
R.N. 131,50 (290 hm 3 ) CONSIGNES D'EXPLOITATION { D.b't 3
MINI NORMAL 12't,00 (60 hm 3 ) " . 900 m Is en-dessous de 131,50
1 max, , croi ssant 1 in.ai rement de 900 à 1200 m3 /s jusqu'à 137,5 0
CRETE OU BARRAGE 139,00
Normal filling from lst August - 3.3 hm 3 per day
Normal reservo i r 1evel 131,5 (290 hm 3 )
Normal min. level 12't (60 hm3)
Dam crest elevation 139
Operating schedule { M
ax.
d' h
Ise arge
900 m3 / s below 13 1 .5
increasinqly 1 inearly to 1200 m3/s up to 137.5
:
COTE
'
! VOLUME
i
i 3 s
i1 hm 3 /"
1
. COTE
i! VOLUME
i: 3 1 s !;
1
h 3 / J"
m 1
!
! RETENUE. ; J 1 RETENUE ' : m m
1
1
i
!
"l , ,
1
I !
: 1
1
1
l
131.80 1 12 i
' :
915 i 79 iI 133.'t0 1
l !
10't i 995 1
1
86
iL.____,
132.80 i
'_ ___".,_-1-.,._
68 !965 1 8't 1
._,__ ~.L,._,.""__".,. ~..__i___ ~·,· ___'''_·_______ ~"__i
13't.'t0 1
(
168 1 1 0't5
,
ii 91
Month
.. _.__
September j
!
",",0 ! ,,' !' 0&, i " 1
,
!
1 1
i
1
.
_
.
~
-
-
JOUR
3 ! 't 1 5
i
i 6 1 7 8 1 9 11 10 1 11 1 12 1 13 ! l't 1
1 15 1 16 ! 17 ,
;
18 1 19 1 20 ! 21 22 23 2't 25 26 27 28 29 30 135.'t0 1 2't2 ! 1 095 95
Day
t
. 135. 60 1 258 j 1 105 i 96 1
, i 116 73! !
VOL.ARRIV
Inflows
1
1
1 95 1 106 ! 112 98 1105 i 128 1 l'tl ! 119 i 106 1 9't ! 78 ! 53 1 101 85 1 106 ! 115 1 11 't i 33 1137 l't 3 97 85 110 92 ID 6
1 135.80
i
1 27't
!
! 1 115 1 97
1
1
,
-- ... #'~'"--".
VOL. SORTANT
i 1 78 1 78 78 1 78 ! 78 1 79 ! 83 1 87 90 1 91 1 91 1 90 i 87 ,i 88 1 88 89 91 92 93 96 98 100 100 ! 136.00 i 290 . 1 125 ! 98
Outflows
,
1 136.20 1 307 ! 1 135 , 98
VOL. ACCUMULE 1 ; 17 1
1 28 i 3't 1 20 27 l 't9 11 58 i 32 ! 16 3 1 -13 i -37 1 l't !- 3 ,1 18 ! 26 ! 25 1 22 't0 'tl 't5
-
3 7
-
27 i l !
! 136.'t0 ! 32't ! 1 145
1
i 99
Vol.lmpound-"'
CREUX FI N DE 1
JOURN EE ! 118
---,--"".,--
101 i 73 39 19 - 8 1-57 1-115 I-l't 7 1-163 -166 i -153 1-116 1-130 i -127 '-l't5 -171 -196 1-218 1 258
i
-299 [-3't't
i,
136.60 i 3'tl
I l !
1 155 1 ! 100
Day end drop! ~ CO NSIG NEDE REM PL! SSAG E Filling schedule ..... j 136.80 1 358 i 1 165 1 101
l ,
1
VOL. ACCUMULE
Vol.lmpounde, - 't6 - 52 - 53 - 31 1 6 29 9
CREUX DE FI N
DE JOURNEE -263 1- 2 - 158 -127 -128 -13't -163 -216 i -:
Day end drop
AIX-5
, AN NEX E 1X-'2
On a regroupé dans cette annexe les calculs des coOts actualisés de~
productions hydraulique et thermique d'énergie électrique. Les calculs des
valeurs actualisées ont été effectués pour des taux de 0, 1, 3, 4, 5, 7, 8,
9, et la %.
Dans les tableaux IX.2-4 et IX.2 -5 deux hypothèses ont été faites en
ce qui concerne le prix du fuel. Les résultats présentés dans le tableau IX.2-6
concernent l'hypothèse la plus probable de 5 000 FIla t, ceux ·du tableau IX.2-6
la variante rel~tive à un prix de 6 000 FIla t.
ENTRETI EN ;J>
11 11 ~ 2 10 12 5 30 2 37
Maintenance H
X
1
PERSONN EL
Personnel
7 6 ~ 18 - 18 22 - 18 ~O
<J)
TOT AL PARTI EL
Partial total 38 57 13 ~3 10 53 115 30 20 165
. J
TABLEAU IX-2-t 1
TA BLE 1X -2- 1 1
1 - 5 35 - 35 37 n ~3 ~5 ~9 51 53 56
2 - lJ. ~O - 1-
z ~O ~2 ~5 ~7 ~9 52 5~ 56 59
3 - 3 1~0 - UJ +' HO H~ 153 157 162 171 176 181 186
~ - 2 850 - '"
UJ
<J)
c
a> 850 867 902 920 937 973 991 1 010 1 028
'" 5 - 1 2 280 - <J) E
+' 2 280 2 303 2 3~8 2371 2 391 2 ~~O 2 ~62 2 ~85 2 508
6 - 0 1 029 - _1-",
I-Z<Il 1 029 1 029 1 029 1 029 1 029 1 029 1 029 1 029 1 029
7 1 292 <J)UJ;>
38 UJ"'c 292 289 283 280 278 273 270 268 266
8 2 v 38 > lLJ.-- ;t>
9 3 - 38
z--J
_--J
lU
;0 H
- • lLJ'+--
....J>Oc
(J)
~
1
- wo+''-
:> <Il
"'l
---------------- - Oz",
UJo
- , WO:u"c
<J)
50 60 Il) - -::'"'Q
c
ca
38 --JO a>
« +'
60 36 1~ 8 5 2 1 1 -
- :>I-c
I-UJ:>
- u 0
---------------- - « u
'"
- 1-
:::> 0
100
- Cl
u
38
TOT A L ~ 726 3 800 TOTA L 1 ~ 726 ~ 7~7 ~ 815 ~ 855 ~ 896 ~ 989 5 03~ 5 083 5 132
Il) Renouve Ilement des vannes COUT ACTUA LISE COUT ANNUEL DE FONCTIONNEMENT
(d',.,rée 50 ans) DU x COEFFICIENT (21 38 38 38 38 38 38 38 38 38
Renewa 1 of sluices FONCTIONNEMENT Annua 1 operating costs x 100 x63,029 X31,599 x2~,505 x19,8~8 xl~,269 X12,~9~ xll,109 x 9,999
I i i fe 50 y ea rs x coeffic ient 121
(2)~ 1 11+i)n_l
- - - = ----- COUT ACTUALISE DU
1 Il+i ,n i 11+i )n Dlscounted FONCTIONNEMENT
operatlng F 3,800, 2 395 1 200 93 1 75~ 5~2 ~75 ~22 380
i é ta n t 1e ta u x d'a c tua 1i s a t i on costs Discounted operating costs F
n le nombre d'ann~es
i being the discount rate and COUT ACTUA LISE TOTA L T = 1 + F
Dis coun ted tota 1 cos t T = 1 + F 8 526 7 1~2 6 015 5 786 5 650 5 53 1 5 509 , 5 505 5 512
n the number of years
TABLEAU 1x-2-1 1
TAS·LE 1x-2-1 Il
r
COUT ACTUALISES DE LA CENTRALE HYDRAULIQUE
DISCOUNTE])~COSTS"ÔF THE HYDROwELECTRIC POWER STATION
1 1 10& 51
8 2 - 51
~ " 2 3&~ 1 391 3 181
9 3
----------------- - 51
5 "
2 251 1 131 3 3&2
989(1) "
33 " 1 "
2 123 813 2 936
-----------------
50 &11(21
"
-------67-------- 9&9(1) Il 8 "
2 099 112 2 &11
"
------L~~-------- - 51
9 "
2 0&8 633 2 121
TOTAL ~ 653 5 100 2 0&6 510 2 656
10 "
NOTE: LES CALCULS DES COUTS ACTUALISES, TANT POUR L'INVESTISSEMENT ET LE RENOUVELLEMENT QUE POUR LE FONCTIONNEMENT, ONT ETE EFFECTUES DE LA MEME MANIERE
QUE DANS LE TA8LEAU 1 PRESENTE POUR LE BARRAGE.
The discounted costs both for lnvestment and renewal and for operation have been calculated in the same way as in Table 1 presented for the barrage.
RENVOIS: RENOUVELLEMENT Footnotes : Renewal
(1) MATERIEL ELECTRO-MECANIQUE (DUREE 33 ANSI (lI Electrlcal engineering equipment (1 ife 33 yearsl
(21 GENIE-CIVIL (DUREE 50 ANS) (21 Civil engIneering (Iife 50 yearsl
- 1
AIX-9
TABLEAU Ix-2-IV
TABLE Ix-2-IV
C H R 0 N 1 QUE 0 ESC 0 U T S D' 1 N V EST 1 S SEM E N T E T 0 E FON C T ION N E 104 E N T j-'-'-'-""-'-" 'r . ---. TOT A L 0 E S C 0 U ~ ••_;-~~~:.~-~-.~. S !
Time sequence of investment and operating costs , i Total discounted costs !
1 j - -...- - - - - , - - . - ..- - - - - - -..- .....- - - - - . -... - - - - - - '
AN NEE S TS D'INVESTISSEMENT ET DE RENOUVELLEMENT COUTS DE FONCTIONNEMENT ANNUELS (CONSTANTSI l' [COUT ACTUALISE Fuel à 5000
i,. F.CFA/tonne ., Fuel à 6000 F.CFA/tonne l,
r e ars Renewal and investment costs Annual operating costs (constantl iDE L'INVESTIS-!Fuel at 5,000 F.CFA per toniFuei at 6,000 F.CFA per ton!
TAUX i SEM ENT ET DU i ... ..._.__ ..._.,..._". 1 • • • •- - - - . . .- - -...- _ ,_ _• .1
de la à partir du APPOINT Fuel à 5 000 F.CFA/tonne Fuel à 6 000 F.CFA/tonne 1 D'ACTUALI- iRENOUVELLEMENT ICOUT ACTUALISE COUT ACTUA- iCOUT ACTUALiSE! COUT ACTUA- 1
on début du THERMIQUE !Fuel at 5,000 F.CFA per ton 'Fu 1 at 6,000 F.CFA per ton 1 SATION l ,DU FONCTION- LISE TOTAL !
DU FONCTION- 1 LISE TOTAL ,
d'investisse- fonction- (renouvelle- 1 : 1 NEMENT i NEMENT l '
ment nement LIGNE ment LIGNE A' t Ligne et A' t Ligne et Discount \ D's t d 1 i 1
•
seul
em
ent) TOTAL
•
ppo!n
therm,que
appoint
th'
ppo~n
therm,que
a oint
th PP • 1
rate i.' coun e j •
i .nvestment i D.scounted Total 'Discounted
! !
1 Total
L.ne L,ne erm'que erm'que 1 and renewal ! operating discounted: operating discounted i
• After After Thermal Thermal Line and Thermal Line and 1 1 costs ! cost cost 'l cost 1 cost
.nve~t,:,ent
dec.s,on
startln
g
u
p
relief
(renewal only)
relief ther.mal
rel,ef
relief the.r.",al
rel,ef
1 1
1 l
l
" F1 Tl = 1 + Fl!
,1
F2 ~ T2 = 1 + F2 !
1 1 1 j 1 !
1"--~"-'------1 --·,-----'·--·-r------"-·-f-- .-"--'----.-t- ----~--·----~·-----1
,
~ - 2 133 - 133
0 'J,
1
1 ~ 063 i; . 10 500 14 563
1
1 11 300
i
1 15 363
j
i
5 - 1 29~ - 29~ ' ! " . 1
1 ; ! 1
6 0 293 - 293 1 'f, !
2 79~ 1 6 618 9 H2 i 7 122 . 9 916 i
7 1 - - - 13 92 105 100 113 1 i 1 1
3 'J, 1 622 1 3 318 ~ 9~0 [ 3 571 1 5 193 Il
20 - 520(3
1
520 1 5% 1181 Il 208~ 3265 1 22~3 3~2~ 1
1 1
------------ " 1 1
07~ 1 1 255
!
,. 2 163 1
--------____ 1 1 1
i !
i
1
NOTE - Les ca Iculs des coûts actua 1 isés, tant pour" investissement et le renouvellement que pour le fonctionnement, NOTE The discounted costs, both for investment and renewal and for operating have been calculated in the same
ont été effectués de la même manière que dans le Tableau 1 présenté pour le barrage. way as in Table 1 presented for the barrage.
TABLEAU 1 x-2-v
TABLE Ix-2-v
COUTS ACTUALISES DE LA PRODUCTION THERMIQUE DE REFERENCE
DISCOUNTED COST OF REFERENCE THERMAL PRODUCTION
,-·-·-------1 ..._----_._--------;
C H R 0 N 1 Q U E DES COU T S 0 1
1 N V E S T 1 S S E ... E N T E T o E FON C T 1 o N N E M E N T l ' TOTAL 0 S COU T ACTUALISES
T i m e s e q u e n c e o f i n v e s t men t a n d 0 P e r a t i n g cos t s
i 1
Tot a 1 dis c 0 u n ted costs
-------------- 1
(11
40 1 200 1 200 " "
--------------- 1 7 % 2 623 5 080 7 703 5 622 8 245
50 400
(JI
150
(5)
550 " " !,
--------------
(11
60 1 200 1 200 " " 8 $ 2 525 4 448 6 973 4 923 7 448
--------------
(2 ) (4 )
67 400 170 570 " "
-------------- 9 % 2 459 3 955 6 414 4 377 6 836
(11
80 1 200 1 200 " "
--------------
100 356 394 10 $ 2 415 3 560 5 97 5 3 940 6 355
NOTE - Les calculs des coûts actual isés, tant pour l'investissement et le renouvellement que pour le fonctionnement, NOTE - The discounted costs, both for investment and renewal and for operating have been cal culated in the same
ont été effectués de la même manière que dans le tableau 1 présenté pour lebarrage way as in table 1 presented for the barrage.
1 % 3 % ~ % 5 % 7 % 8 % 9 % 10 'J,
h-L
D'ELECTRICITE (31
....
u
Cl>
.... Minimum share assigned to electricity 2 571 2 165 1 2 08) r 2 0)' ! 1 991 1 1 9b) , 1 9&2 1 9&4
p roduct i on (31
<t c: 1 1 1 1
'" 0
....
:J
0
COUT TOTAL DE LA PRODUCTION D' ELECTRI Cl TE
Total cost of el ectriclty production
- DANS L'HYPOTHESE D'IMPUTATION MAXIMUM A ,
1
l'
1
1
1
. 1
::> U>
l'ELEC"'C111 (l! • '"asslgnment
, '"of • maxImum . 1 2) 172 "11) 1 12 &20 11 609 1 10 2 43 9 &49 1 9 563 9 356
Pli
0'- l'
-q
On the assumpt,on
uO
to electricity (4) = (11 + (2) 1
ANNEXE IX-3
Les calculs effectués dans les cas de l'aménaRement avec et sans irri~
gation étant tout à fait analogues, on expliquera surtout la démarche suivie
dans le cas le plus compliqué, c'est-à-dire, lorsqu'il y a non seulement pro-
tection contre les crues, mais aussi irrigation.
Il suffit alors d'additionner les coûts pour obtenir les coûts totaux
présentés dans le tableau IX.3-3 pour l'Aménagement Sans Irrigation et dans le
tableau IX.3-9 pour l'Aménagement Avec Irrigation.
)if On trouvera au début de l'annexe IX, la liste des tableaux figurant dans cette annexe IX.3
TABLEAU Ix-3-1
TABLE Ix-3-1
TOTAL CUMULE
TERRAS SEM EN T
DES INVESTIS- ENTRETI EN
MOINS
SEMENTS DE ( 0, 5
'j, du
AMENAGEMENT
APRES AP RES TERRASSEMENT TOTAL CUMULE
INVESTISSEMENT ET RENOUVELLEMENT DES PARCElLES
! LA DECISION LAM 1 SE EN AMENAGEMENT DES PARCELLES NON COMPRIS DE L'ANNEE
DES TERRASSEMENTS , AMENAGEMENT PRECEDENTE )
D'INVESTIS-. EXPLOI TATION
SEMENT DU BARRAGE pES PARCELLES
Investment and rcncwal of earthworks 1mp ro v cm en t 0 f plo t s
After Cumulative
Aftcr Maintenance
starting tot al of
Investment RI VE GAUCliE RIVE DROITE ENSEMBLE RIVE GAUCHE RivE ORO 1TE ENSEMBLE Earthworks (0.5 'j, of
l, decision
up 0 f
Left bank Ri ght bank Tot al Left bank Right bank Total less
investments
cumulative
;J>
H
barrage in earthworks
imp rovement
excluding
tot a 1 ><
1
of plots preceding
improvement 1-'
yea r 1 ~
of olots
1
n
l' A =B +C
l' l' l'
B
l'
C
l'
ol' =L'
-2
C
l'
En = 0,5 % 01'_1
1
5
6
-1
0
215
2't5
380
360 82
- 770 215
328
380
130 23
-
't00 7
-560 30
-
960
215
297
380
170
215
512
380
550 1
-077
1
7
8
i 1
2
233
179
220
300
21
't0
550
't20
25't
219
770
720
't6
70
800
200
15
22
120
680
61
92
920
880
192
126
850
8't0
705
832
't00
2't0
2
3
563
527
! 10
11
9 1
1
3
't
5
208
2't2
205
670
230
000
75
53
6't
't90
860
6't0
28't
296
269
160
090
6't0
93
117
l't0
600
000
't00
30
37
't5
2't0
800
360
123
15't
185
8't0
800
760
160
1't1
83
320
290
880
1
1
992
133
217
560
850
730
't
't
5
161
963
669
12 ! 6 203 300 82 't20 285 720 162 000 52 200 2l't 200 71 520 1 289 250 6 089
13 7 628 't60 511 370 1 139 830 183 600 60 8't0 2't't 't't0 895 390 2 18't 6't0 ·6 't't6
l't 8 88't 't50 716 6 't0 1 601 090 189 600 95 880 285 't80 1 315 610 3 500 250 10 923
! 15 1 9 230 't20 l't0 760 371 180 183 600 101 't00 285 000 86 180 3 586 't3 0 17 501
1
16 10 230 't20 127 260 1
357 680 183 600 101 't00 285 000 72 680 3 659 110 17 932
17 11 230 't20 156 060 386 't80 183 600 101 't00 285 000 101 't80 3 760 590 18 296
18 12 25't 720 l't6 010 't00 7~0 183 600 103 200 286 800 113 930 3 87't 520 18 803
19 13 25't 000 128 010 382 010 189 000 102 000 291 000 91 010 3 965 53 0 19 373
TOTAL DES
ANNEES 1 A 13
Tot a 1 years
't 't't5 350 2 3't7 260 6 792 610 1 950 000 877 080 2 827 080 3 965 530 Il
"
!-.!LU.____
ANN ES 1't ET ~OUVEL[EMËNI •
50 ANS APRES 19 373
SUI VANTES PAS DE COUT DE ~ENOUVELLEMENT CHAQUE ANNEE
L' 1N VEST 1SS EM EN T
Year 1't and No renewal costs 19,373
Rel' ewa 1 50 years
fo 1 1owi ng each year
,after lnvestment
-
AIX-15
- TABLEAU IX-3-II -
TABLE IX-3-II
VALEURS ANNUELLES DES INVESTISSEMENTS, DU RENOUVELLEMENT ET DE L'ENTRETIEN
DU GENIE CIVIL
ANNUAL VALUE OF INVESTMENTS, RENEWAL AND MAINTENANCE OF CIVIL ENGINEERING
20 14 - - - 823010 4 115
TOTAL ANNEES
1 - 1 à 14
Totcrl years
609 830 213 180 823 010 - -
- 1 ta 14
vestissement
1 Après la mlse L'ENTRETIEN
décision d'in- en exp101lalion
du barrage
TAUX
D'ACTUA-
LISATION
TUALISEES
DE
L'ENTRETIEN
ET DU RENOU-
Dlscount VELLEMENT Dlscount Sum of
dlscounted
""=""l
rate rate
After Alter 1mprovemen1 Other Alter Alter values
CivlI ted values 01 Maintenance
Investmenl starling up 01 earlh- &>m 0<
inveslment and lnveslment starling up of
en gln eerin g values
dec1slon of barrage plots works renewal dec1sion 1 of barrage maintenance
1--.
5
6
- 1
0
- 960
30
215 380
297 170
102000
127 630
o '1> 12 404 160
6
7
0
1
1
3
587
7 Il
o% 2 255 062
:x:-
7 1 61 920 192850 64 430 8 2 4 997 H
8 2 92 880 126 840 39 480 1 % 9 860 256 9 3 5 829 l 'Z> 1 376 025 ;x:
1
9 3 123 840 160 320 49 620 10 4 6 879 1--'
10 4 154 800 141 290 41 110 Il 5 7 790 Ol
3 'J, 7 195 216 3 % 634 590
Il 5 185 760 83 880 19 920 1 12 6 8 310
12 6 214 200 71 520 14 040 13 7 8 737
13 7 244 440 895 390 12 820 14 8 13 278
5 % 1 5 898 449
15 9 21 119
1 f 5 % 1 362 988
14 8 285 480 1 315610 252 500
15 9 285 000 86 180 17 550 16 10 21 638
16 10 285 000 72 680 12 820 17 1 Il 22 066
1 17
1
Il 285 000 101 480 22 900
10 'J" 1 4 325 599
18 12 22 687
1 1 10 % 1 146 734
18 12 286 800 113930 27 220 1 19 13 23 393
1 14 23 943
1
1
19 13 291 000 91 010
-
18 970
1 1
20
1 1 1 1
1
1
1
1
TOTAL
ANNEES
,
1
l
1
'ANNEES 15,
ET 1 h
23943
_
SUIV ANTES' caque annee
- 1 à 13 2827 080 1 3965 530 823010
Total years 1 Years 14 andl 23,943
1 - 1 to 13 1 L_lollowi,,-g. each year
(1) Les travaux d'aménagement des parcelles ne donnent pas lieu à des coûts supplémentalres de renouvellement et d'entretien. Ce1ul-cl est assuré par les façons culturales
The lmprovement work on the plots does not glve rlse to any additiona1 renewai and malntenance costs. Renewa1 and maintenance is ensured by farmlng practices.
-1
AIX-17
T AB LEAU 1x-3-1 V
T AB LEI x-3-1 V
A N N E E VALEURS ANNUELLES
SOMM E
Y E A R A N N U A L VALUES
DES VALEURS SOMM E
ACTUAL 1 SEES DES VALEURS
TOTAL CUMULE TAUX DES 1 NVESTI S-
TE RRA SSEM ENT ACTUALISEES
DES INVESTIS- ENTRETI EN
MO 1 NS D' ACTUALI SATION SEMENTS ET DU DE L'ENTRETIEN
AP RES
LA DECI SION
AP RES
LA MISE EN
INVESTISSEMENT ET RENOUVELLEMENT DES TERRASSEMENTS AMENAGEMENT DES PARCELLES
AMENAGEMENT
DES PARCELLES
SEMENTS DE
TERRASSE~ ENTS
( 0, 5 % DU
TOTAL CUMULE
RE N0 UVEL L EM EN T
DES TERRA,S,-
DES
TERRASSEM ENTS
*"
iM, 1 NS PARCELLES DE L'ANNEE
D'INVESTIS- EXPLO 1TAT 1ON SEMENTS*
1 nvestment and r en e wal 0 f e art h wo r k s Improvement of plots PRECEDENT[ 1
SEM EN T DU BARRAGE Cumulative
Maintenance Sum 0 f
tot a 1 of Sum 0 f
Af ter Earthworks (0.5 % of di scounted
Afte r RIVE GAUCHE RI VE DROITE EN SEMBLE RIVE GAUCHE RI VE 0 RO 1 TE ENS EM BLE investments discounted
starting less cumulative Di scount i values of
To t a 1 Left bank Right bank Tot a 1 i n e art h wo r k s values of
investment
up of
Left bank Bight bank imp rovement tot a 1 rate ! investment maintenance
decision of plots excluding and renewal
barrage preceding
improvement of earthworks
, of plots
y e a rI o f e a rt h wo r k s
n A =B +C
n n n
B
n
C
n On =~~ Cn En =0, 5 % -1
't -2 - - - - - - - - -
5 -1 519 580 - 519 580 - - - 519 580 519 580 - o % i 16 830 't 't0 2 9'tl 058
6 0 330 290 133 250 't63 5't0 32 't00 12 000 't't 't00 'tl9 1't0 938 720 2 598
7 1 26't 3't0 7't 780 339 120 70 200 21 000 91 200 2't7 920 1 186 6't0 't 69't
1 % 13 't00 271 1 790 13't
8 2 222 530 73 050 295 580 102 600 33 000 135 600 159 980 1 3't6 620 5 933
1 9 3 i 270 910 l't2 830 'tl3 7 't0 1't0 't00 't2 000 182 't00 231 3't0 1 577 960 6 733
1
10 't 316 580 123 5 't0 't't0 1.?0 172 800 5't 000 226 800 213 320 1 791 280 7 890
1 3 % 1 9 863 085 820 't50
11 5 361 't't0 99 260 't60 700 205 200 66 000 271 200 189 500 1 980 780 8 956
1
12 6 381 020 138 900 519 920 2't3 000 75 000 318 000 201 920 2 182 700 9 90't
i
13 7 90't 970 586 120 1 't91 090 286 200 85 800 372 000 1 119 090 i 3 301 750 10 913
1 1 15't 120 825 6 't0 1 979 760 286 7't0 1't 5 320 't32 060 1 5't7 700 't 8't9 't90 16 509 5 % 1 8 00't 107 't66 025
1't 8
15 9 't 31 830 2H 't70 706 300 286 HO 15't 't't0 't'tl 1&0 265 120 5 1l't 610 2't 2't7
1
1 16 10 't26 000 't5't 750 880 750 206 7't0 15't 't't0 't'tl 180 't39 570 5 55't 180 25 573
17 11 't82 010 2't2 020 72't 030 286 7't0 15't 't'to 't'tl 180 282 850 5 837 030 27 771
18 12 't29 130 2't5 710 67't 8't0 286 7't0 15't 't't0 't'tl 180 233 660 6 070 690 29 185
10 % 5 832 't61 185 't87
. 19 13 385 210 260 720 6't5 930 287 820 153 360 't'tl 180 20't 750 6 275 't't0 30 353
HtNUUVtLLtMtN'
31 377
ANNEES 15 50 ANS APRES
CHAQUE ANNEE
ET SUIVANTES PAS 0 E RE N0 UVEL L EM EN T
No renewal costs
* L'INVESTI SSEMEN
Renewal
Year 15 and
50 years 3 1 ,377
following each year
after
investment
* LES TRAVAUX D'AMENAGEMENT DES PARCELLES NE DONNENT PAS LIEU A DES COUTS DE RENOUVELLEMENT ET D'ENTRETIEN: CEUX-CI SONT ASSURES PAR LES FACONS CULTURALES.
The improvement work on the plots does not give rise to any additional renewal and maintenance costs. Renewal and maintenance is ensured by farming practices.
TABLEAU Ix-3-v
TABLE Ix-3-v
L ___
Left bank Ri ght bank Total of c j vil
barrage 1 and renewa 1 1 total for 1 ci vil
engineering
preceding year ~I engineering ;t>
1-- 1 H
:><
1
1-'
Lt -2
-1
60
508
000
Lt70
-
120 000
60 000 60 000 <D
5 628 Lt70 688 Lt 70 300
6 '0 2Lt3 360 197 570 LtLtO 930 1 129 LtOO 3 LtLt2 o% 8 2Lt5 060 1 951 376
7 1 80 860 65 300 1Lt6 Ho 1 275 560 5 6Lt7
8 2 60 530 11Lt 810 175 3LtO 1 Lt50 900 6 378
9 3 71 110 12Lt 650 195 760 1 6Lt6 660
1 % 6 292 Lt11 1 19Lt 777
7 25Lt
10 Lt 81 380 85 23 0 166 610 1 813 270 8 233
11 5 92 160 33 260 125 Lt20 1 938 690 9 066
12 6 92 5LtO Lt6 920 139 Lt60 2 078 159 9 693
3 % Lt 366 082 556 783
13 7 129 360 180 590 309 950 2 388 100 10 391
1 1Lt 8 266 390 188 230 Lt5Lt 620 2 8Lt2 720 119Ltl
15 9 102 970 70 ~-30 173 100 3 015 820 lit 2lLt 5 % 3 5Lt6 125 3 2 3 038
16 10 Lt01 200 92 'l-LtO Lt93 6LtO 3 509 Lt60 15 079
17 11 99 360 159 560 258 920 3 768 380 17 5Lt7
18 12 136 810 98 Lt70 235 280 Lt 003 660 18 8Lt2
10 % 2 759 298 136 72Lt
19 13 118 870 - 118 870 Lt 122 530 20 018
20 1Lt - - - Lt 122 530 20 613
TOTAL DES
AN NEE S - 2 à 1
Total vears
2 5Lt5 370 1 577 160 Lt 122 530 " "
- 2 to 1 Lt
ANNEES 15 ET 20 613
SU 1 VANTES CHAQUE ANNEE
RENOUVELLEMENT 50 ANS APRES L' 1 NVESTI SSEMEN
Ren ewa 1 50 years after investment
Year 15 and 20,6 1 3
followlng each year
TABLEAU Ix-3-VI
TABLE Ix-3-vl
COUT ACTUALISE DES INVESTISSEMENTS, DU RENOUVELLEMENT ET DE L'ENTRETIEN DES APPAREILS MECANIQUES (POMPAGE)
DISCOUNTED COST OF INVESTMENTS, RENEWAL AND MAINTENANCE OF MACHINERY. (PUMPING)
(AMENAGEMENT AVEC IRRIGATION)
(IMPROVEMENT SCHEME WITH IRRIGATION)
l ME:::I:~ES i
SEM EN TS DU BARRAGE " RENOUVELLEMENT PRECEDENTE) i '1 f
Investment and renewal '
1 After in machinery 1 l' Maintenance discounted 1 • Sum 0
After
! starting 1 i i cumu at,ve (1'j', of doslcoun~ed
,: ._.
Discount , values of 1
i nvestment al
1 up of 1 RIVE GAUCHE 1 RIVE DROITE 1 ENSEMBLE ' , .Invesmen
tott t cumulative rate 1 i nvestment v~ ue 0
decision J I · 1
! barrage ' L e f t bank RI ght bank Total and renewal t?ta i 11 1 and renewal malnten.ance
I i i 1
-------.---- ..1---------1·------[--------·----1.----.-----1'- ... -. -. --"'- .
precedong yearll +~~~~c ~_:.':J_i_o_f__m_a_c_h_o_n~e_r_y :x>
H
l ' ><
1
N
~ . -2 o
~90 ~90 ~90
1
5 1 35-1 : 1 - 1 35 i 35 o % , 7 588 650 1 lj.09 987
6 1 () 85 0 lj.0 1 87 260 1 172 300 1 207 79 0 1 35 5
7 1 1 9 820 1 10 3~0 1 20 160 ! 227 950 . 2 078
8
10
9 1
1
2,
3
lj.
H 360
119660
2lj. 200
"
10 1 0 0 '
7lj.900
58 130
i
2lj. lj.60
9lj.560
82 330
!
'
252 UO
3lj.6970"
lj.29 300
2 279
252lj.
3 ~70
1 %
1
1
lj. 9lj.3 H7
!
1
85lj. 3lj.lj.
11 5 36 880 , lj.6 6lj.0 83 520 512 820 lj. 293 3 % 11 2 63lj. 282 ! 387 085
12 1 6 ~2 180 1 90 600 132 780 6lj.5 600 5 128
13 '7 56 lj.60 j 25 390 81 850 1 727 lj.50 1 6 lj.56
H 8 56 5~0 1 111 810 1 168 350 ' 895 800 7 275 i 5 % ; 1 7lj.7 030 217 080
15 9: lj. 7 700 29 000 1 76 700 1 9 72 500 1 8 958
16 10 1 53 9lj.0 1 21 630 75 570 1 Qlj.8 070 : 9 725
1
17 11 lj.6 500 1 117 0lj.0 163 5lj.0 1 211 610 . 10 lj.81
18 1 12 l' 86 9lj.0 l, 1lj.6 lj.80 233 lj.20 1 ,+lj.5 030 1 12 116 !,
1 10 'J, 985 513 1 83 870
19 i 13 7,2 700 - 72 700, 1 517 730 1 1lj. lj.50
'----1'-- ..-
1
20 1 1lj. 1 - 1 - 1 - 1 517 730 1 15 177
L___._.. ______________.____ .I __ ~ _____
,------------;iOTAL-ANNËEs-i-~· -----T-- -._ ..-------1 1
-1
.
,f
1- 2 à 1lj. 1 688 UO l' 829 320 1 517 730 " 1 " !
"
,
Total vears
i-=_2_~":'lj.,
iANNES 15 ~
1--:i
1 15 177
1
1 ETSUI VANTES RENOUVELLEMENT 20 ANS APRES L' INVESTI SSEMEN " ICHAQUE ANNEE
!Vear 15 and Renewal20 years after investment 15,177
, .
Ifollowing
: .. __
1 each year !
_ __.--l
J"
- T ACLEAU IX-3-VII -
TABLE IX-3-VII
EVOLUTION DES SUPERFICIES IRRIGUEES ET DRAINEES
TREND OF DRAINED AND IRRIGATED AREA5
(AHEN AGEMENT AVEC IRRIGATION)
UNITE: Hectare . (IMPRCVEMENT SCHEME WITH IRRIGATION) UNIT: heclare
ANNEES PERIMETRes
Ye ars Perlmelors
i, Après la d éclalon Après la miBO On BAD 0 "SUD-ATHIEME' A GO M E - G L 0 ZOU ALLUVIONS TOGO,
d'ln ve:3t1 ssornenl exploitation du Bad 0 l' Soulh-Alhleme' Agorne-Glozou Togo alluvlurn s
barra'lo
lc-r Etage 2€me Etage
-- 1
'1
__ , __ _ - _ ,_~
-, .-' ------1
Altor Alter DRAINAGE DRAINAGE IRRIGATION DRAINAGE IRRIGATION ,
invostmen 1 startlng-up IRfunATION IRRIGATION
doclslon of barrage Stage 1 Irrigation Stage 2 Irrlgatlon; Drainage' il Drainage Irrigation Drainage Irrigation
1:, 1
--~-- I_,_~-
7 ! 1 200
--------11-
"
. '-~'----i
8 2 550 Il i:,1 - 1
'
- i
9 :i - , -
10
3
4
1
1
100
e 00 Il
"
il If - i
1
i
1
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11
12
5
6
2
2
200
200
500
1 600
i"l Il
:;
-
- !
-
-
H
>::
1
13 7 2 200 2 850 Il - 1 - b:>
14 8 2 200 4 280 II 1 i - i - i-'
i!
1
,~
Il
,_,J1_ ' _ _ _ _ _ _ _ _ _, 1) - _, _ _ - - __ ' Il
,'1_, .~ _
- TABLEAU IX-3-VIII -
TABLE IX-3-VIII
PERIMETRE Perimeter
f---
OPERATION : '%
j----I 0 1 l '1> 1"--
r - - -
3 '1> ,r--- 5 '» 10 '1>
BADO - 1er étage Bodo Stage 1 -trrigation 1 1 469 574 1 913892 1 442 268 1 266 657 121 855
SUD ATHIEME Sou th Athieme Drainage 1! 145706 1 85 534 35 554 1 17 922 1 5 106
1 1 1 .
AGOME-GLOZOU Agome-Glozou Drainage 1 141539
1
82915 i 34278! 17167! 5758
1 ;l>
H
AGOME-GLOZOU Agom e-Gloz ou Irrigation 1 479632 1 280973 1 116 156 1 58 177 1 16 299 ><:
ALLUVIONS TOGO Togo allu'dums
1
Drainage
1 n,,,, i "'81 l "'" l "'" i 'S"
1
N
N
ALLUVIONS TOGO Togo aIluvlums Irrigation , 479632! 280973 1 116 156 1 58 177 1 16299 1
1
_. . . .._._.__ --l-_~ ._.__.__,'. ---.---- --1-..- - -.- ---,----·--1--·· -j-----l
TOTAL: .•.......•.... 10 362018 1 6 207 354 1 2859 188 I! 1 602 274 1 614 422 1
____ . ._~
,
~. .__ . .. _. .•
1
. -
i
L . ~
!
- TADLEAU IX-3-IX -
TABLE IX-3-IX
1
l - AMEN AGEMENTS HYDRAULIQUES
1 1 HYDRAULIC IMPROVEMENTS
1 01 1 11 1 3 ~··I 51 1 101 1
I
1
- Illvestissemen ts
· Appareils mécaniques
Investments
Machinery 7 589 4943 2634 1 747 986
»
H
X
1
· Gén ie ci vil Civil engineering 1\)
8 245 6 292 4 366 3 546 2759
1 Cù
· Terrassements Earthworks 16 830 13 400 9863 8 004 5832
- ---------
32664 24635 16 863 13 297 9577
- Entretien Maintenance
· Appareils mécaniques Machinery 1 410 854 387 217 84
• Génie civil Civil engineering 1 951 1 194 557 323 137
· Terrassements Earthworks 2 941 1 790 820 4p6 185
ANNEXE IX-l~
l
Indiquo:ns d'abord que la plupart des calculs de valeurs actualisées
effectués dans cette annexe concernent les superficies. Ce procédé de calcul
facilite en effet les opérations car, une fois calculée une somme actualisée
de superficies, il suffit de la multiplier par des normes rapportées à l'hec_
tare pour avoir les valeurs actualisées cherchées.
* On trouvera au début de l'annexe IX, la 1 iste des tableaux figurant dans cette annexe IX.~.
AIX-25
Il suffit donc d'ajouter les chiffres par colonne, pour obtenir les
superficies "équivalentes", donnant la m@me production. On peut constater
qu'après 29 ans (14 années d'aménagement et 15 années de croissance du ren-
dement) on obtient la production maximum "de croisière" correspondant à
42 590 ha ayant le rendement objectif (100 %).
Les totaux des colonnes du tableaux IX.4-4 ont été reportés dans le
cadre de gauche du tableau IX. 4-5, pour obtenir ensui te les coefficients "d"
représentant la somme actualisée des superficies bien cultivées donnant la
m@me production.
Les valeurs annuelles par hectare utilisées dans la suite des calculs
sont précisées dans chaque tableau; elles proviennent des évaluations effectuées
dans les chapitres VII et VIII.
liE On a simplement indiqué en bas du tableau Ix.'t-6 le principe des calculs et le calcul des
premiers chiffres de la colonne C de manière à alléger cette anne~e d'un grand tableau
tout à fa; t analogue au tab 1eau 1X.'t-'+ et qui peut être fac il ement étabi i en transposant
ce dernier tableau.
AIX-27
Tous les calculs ont été conduits dans le cas où l'on impute à l'agri-
culture la part maximum du coût du barrage de Nangbeto, mais pour connaître
la sensibilité des résultats à l'hypothèse d'imputation, on a, chaque fois,
envisagé comme variante l'imputation minimum. On a distingué aussi dans le
cas de l'aménagement Avec Irrigation les trois hypothèses l, II et III de
répartition des cultures.
• Tous les r'suttats actualis~s calcul~s sont "nets" au sens de la comptabilit~ nationale, car les
coûts actualisés des investissements en ont été soustraits •
•• Le terme diff~rentiel indique qu'il s'agit de la différence par rapport à la situation sans
am~nagement.
AIX-28
TA B LEAU 1x-4-1
TA BLE 1X-4- 1
COEFFICIENTS D'ACTUALISATION a
DISCOUNT COEFFICIENTS a
REPRESENTANT LES VALEURS ACTUALISEES DES SUPERFICIES DE CULTURE ACTUELLES EQUIVALENTES DONNANT LA MEME PRODUCTION (ET AYANY LES MEMES COUTS)
QUE LES CULTURES SUPPRIMEES PAR L'AMENAGEMENT
FOR TUE PRESENT DISCOUNTED VALUES OF EQUIVALENT PRESENT CROP AREAS YIELDING THE SAME PRODUCTION
(AND SUBJECT TO SAME COSTS)
SITUATION SANS AMENAGEMENT SITUATION WITHOUT DEVELOPMENT
UNI TE : UNIT:
UN 1TE : Hecta re UNI T hec ta res Millier d'hectares Th ou san d s 0 f h e c ta r e s
,
,
3 % 720
13 7 Lt 080 2 270 7 792 10 062 1.13 11 370
(1) La méthode de calcul d'actualisation est analogue à celle qui est présentée dans le tableau IX-Lt-3 pour les superficies irriguées.
THE method of calculating present discounted values is similar to that given in Table IX-Lt-3 for the irrigated areas
:r A BLE A U 1x -4- 1 1
TABLE IX-4-11
COEFFICIENTS D'ACTUALISATION b
-DISCOUNT COEFFICIENTS b
l~p~˧ENTANT LE~ VALEURS ACTUALISEES UES SUPE~FICrÊS DES CULTURES ACTUELLES CORRESPONDANT AU MEME VOLUME D'EMPLOI
QUE LES CULTURES SUPPRIMEES PAR LIAMENAGE~ŒNT
FOR PRESE~T DISCOUNTED VALUES OF PRESENT CROP AREAS CORRESPONDING TO THE SAME AMOU NT OF WORK
AS THE CROPS REPLACED BY DEVELOPMENT
~!~UArrON SANS Â~ENAGEME~T SITUATION WITHOUT DEVELOPMENT
UN 1TE : UNIT
Hectare UNIT Hectares 'Mi Il jers d'hectares Thousand of hectares
UN 1TE
,
6 0 278 1.03 286
7 1 835 1.035 864 o% 2 421
8 2 1 670 1.04 1 737
;
9 3 2 783 1. 045 2 908
10 4 4 174
1 $ 1 466
1. 05 ~, 4 383
11 5 5 844 1. 055 6 165
;
12 6 7 792 1.06 8 260
13 7 10 062 1.065 10 716
3 % 662
14 8 12 335 1. 07 13 198
15 9 14 608 1. 07 5 15 704
16 10 16 881 1.08 18 231 5 % 369
17 11 19 154 1. 085 20 782
18 12 21 427 1.09 23 355
19 13 23 700 1.095 25 952
20 14 10 % 139
23 700 1.10 26 070
15 à 100 23 700 1.10 26 070
chaque année
~"~~ ,~".
(1) La méthode de calcul d'actualisation est analogue à celle qui est présentée dans le Tableau IX-4-III pour les superl1cies irriguées
The method of calculal1ng present discounted values is similor to that given in Table IX-4-II1 for the irrigated areas.
"-
TAPLEAU IX-4-111
TABLE IX-4-111
COEFFICIENTS D'ACTUALISATION'C'
DISCOUNT COEFFICIENTS C
~.~ ..
REPRESENTANT LA SOMME DES VALEURS ACTUALISEES DES SUPERFICIES IRRIGUEES
REPRESENTING THE SUM OFTHB PRESENT DISCOUNTED VALUES OF THE IRRIGATED AREAS
lIliNlTE IIlECTAIU Unit hectare
Alil'lEES
Years CIIi RIUli QU E
A PARTIR DE LA A PART! R DE LA
DES SUPERfiCIES
IRRIGUEES 1
. TAUX O'ACTUALISATIOl'l
OUI SION IUSE U SERVICE TOTALES Oiscoun,t rate
O'INVESTISS~EliT . DU BARRAGE - ,
1
Increase
o 'i 1 'i 3 'i 5 'i 10 '!
A'Uer A-fter
i nves toment d_ in irrigated
<I",c;s;o" fi Il ; "g area
r-
\_~_.j
l :-~Î i---~
, {- -. J ,. ---1 r- ,- --J
-.J _J L . -.l L_ ~_J 1.. _ _ 4_J _. J
'-.--- - \. -
AIX-33
TA8LEAU IX-4-IV
T A8 LEI X-4-1 V
CALCUL DES SUPERFICIES IRRIGUEES BIEN CULTIVEES DONNANT LA MEME PRODUCTION QUE LES SUPERFICIES REELLEMENT IRRIGUEES*
CALCULATION or EFFICIENTLY FARMED IRRIGATED AREAS PRODUCING SAME OUTPUT AS AREAS ACTUALLY IRRIGATED*
(Am~nagement avec Irrigation)
(Development with Irrigation)
(EFFICIENCE DES PAYSANS: AUGMENTATION ANNUELLE DU RENDEMENT, CELUI-Çl PASSANT D~ 50 70 À 100 % DU RENDEI\~ENT OBJECTIF
EN 15 ANS A PARTIR DE L ANNEE D AMENAGEMENT)
FARMING EFFICIENCY : ANNUAL INCREASE IN YIELD, FROM 50 ;0 TO 100 % OF THE OBJECTIVE Y1ELD
IN 15 TH YEAR OF DEVELOPMENT
UNI TE HECTARE Un i t hectare
4 2 000 - - - 1 000 1 007 1 134 1 200 1 267! 1 334 1 400 1 467 1 534 1 600 1 661 1 734 1 BOO lB67 : 1 934 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000
1
5 2 500 - - - - 1 250 1 333 1 417 1 500[ 1 583 1 667 1 750 1 B33 1 917 2 000 2 OB3 2 167 2 250[ 2 333 2 417 2 500 2 500 2 500 2 500 2 )0 2 500 2 500 2 500 2 500 2 500 2 500
6 3 000 - - - - - 1 500 1 600 1 70011 800 1 900 2 000 2 100 2 200 2 300 2 400 2 500 2 600' 2 700 2 BOO 2 900 3 000 3 000 3 000 3 )0 3 000 3 000 3 000 3 000 3 000 3 000
7 3 500 - - - - - - 1 750 1 B66! 1 9B3 2 100: 2 210 2 333 2 450 2 566 2 6B3 2 800 2 916[ 3 033 3 150 3 266 3 3B3 3 500 3 500 3 )0 3 500 3 500 3 500 3 500 3 500 3 500
!
B 4 OBO - - - - - - - 2 0421 2 17B 2 315 2 451 2 5B6 2 723 2 B59 2 995 3 13 1 3267[3404 3 540 3 676 3 Bll 3 949 4 OBO 4 jO 4 OBO 4 OBO 4 OBO 4 OBO 4 OBO 4 OBO
9 4 OB5 - - - - - - - - 2 042 2 17B 2 31) 2 451 2 5B7 2 723 2 B59 2 995 3 13 1 13 26B 3 404 3 540 3 676 3 B12 3 949 4 15 4 OB5 .... OB5 4 OB5 4 OB5 4 OB5 4 OB5
"
10 4 OB5 - - - - - - - - - 2 042 2 17B 2 315 2 451 2 5B7 2 723 2 1:\59 2 995' 3 13 1 3 26B 3 404 3 540 3 676 3 B12 3 19 4 OB5 4 OB5 4 OB5 4 OB5 4 OB5 4 OB5
11 4 OB5 - - - - - - - - - - 2 042 2 17B 2 315 2 451 2 5B7 2 723 2 85912 995 3 13 1 3 26B 3 404 3 540 3 676 3 B 'J 3 949 4 OB5 4 OB 5 4 OB5 4 OB5 4 OB5
13 4 OB5 - - - - - - - - - - - - 2 042 2 17B 2 315 2 451 2 5B7! 2 723 2 B59 2 995 3 13 1 3 26B 3 404 3 10 3 676 3 B12 3 949 OB 5
14 4 OB5 - - - - - - - - - - - -
.•......•............•_.••..... ,..
-
...•.....
2 042 2 17B 2 315 2 451; 2 5B7
................. ,..2 723
,
2 B59
,
.................................... ......
2 995 3 13 1 3 26B 3 ) 4 3 540 3 676 3 B12
TOTAL 42 590 250 767 1 566 2 667 4 14 5 B33 7 934 10 ·21: 0861 B69 lB 7B6 21 B3B !2' 030:2 355 29 774 31 195 3 )~ 967 135 2B7 36 539 70B 3 'IBO 39 729 40 lor+l 227 41 77214 lBl 590
.. _ . 1 .•.•••. ."
* CE TABLEAU
This table
EST UN TABLEAU
is intended as
PREPARATOIRE AU CALCUL DES COEFFICI ENTS D' ACTUALI SATION d
a basis for calculation of the "d" present discount coefficient
METHODE DE CALCUL
EXEMPLE: LA TROISIEME TRANCHE DE 1500 ha MISE EN EXPLOITATION LA TROISIEME ANNEE DONNE UNE PRODUCTION EQUIV4LENTE A CELLE DE:
_ 750 ha (1500 x 50 %J DE SUPERFICIE BIEN CULTIVEE LA 3ème ANNEE APRES MISE EN EXPU3:ITATION DU BARRAGE (1ère ANNEE DE PRODUCTION)
_ BOO ha (1500 x 53,33 %) DE SUPERFICIE BIEN CULTIVEE LA 41,me ANNEE APRES MISE EN EXPLOITATION DU BARRAGE (2ème ANNEE DE PRODUCTION)
_ B50 ha (1500 x 56,07 %) DE SUPERFICIE BIEN CULTIVEE LA 5ème ANNEE APRES MISE EN EXPLOITATION DU BARRAGE (31,,,,e ANNEE DE PRODUCTION)
- etc . . .
_ 1500 ha (1500 x 100 %) DE SUPERFICIE BIEN CULTIVEE LA lBème ANNEE APRES MISE EN EXPLOITATION DU BARRAGE ET LES ANNEES SUIVANTES (16ème ANNEE DE PRODUCTION ET ANNEES SUIVANTES)
- an area of l50 ha (1500 x 50 %) efficiently farmed in the 3rd year after dam start-up (lst year of production)
- an area of BOO ha (1500 x 53-33 %) effi c i ent 1y farmed in the ltth year after dam start-up (2nd year of p roduct ion)
- an area of B50 ha (J 500 x 56,67 %) efficiently farmed in the 5th year after dam start-up l3rd year of production)
- ete •••
- an area of 1500 ha (1500 x 100 %) effici ent! y farmed in the 18 th year after start-up and subsequent years (16 th and subsequent years of production 1
AIX-35
TA B LEAU Ix-4-v
TABLE 1x-4-v
COEFFICIENTS D'ACTUALISATION d
DISCOUNT COEFFICIENTS d
REPRESENTANT LA SO~mE DES VALEURS ACTUALISEES DES SUPERFICIES IRRIGUEES BIEN CULTIVEES
DONNANT LA MEME PRODUCTION QUE LES SUPERFICIES REELLEMENT IRRIGUEES
REPRESENTING THE SUM OF THE PRESENT DISCOUNTED VALUES OF EFFICIENTLY FARMED IRRIGATED
AREAS OF EQUIVALENT OUTPUT TO AREAS ACTUALLY IRRIGATED
Thousand of
UN 1TE Hectare UN IT : hectare UNITE: Milliers d'hectares UNIT: tlectares
COEFFICIENTS d
1 250
2 767
3 1 566
~ 2 667
5 ~ 08~ o '%. 3 7~7
6 5 833
7 7 93~
8 10 ~~2
9 13 086
10 15 869 1 'J, 2211
11 18 786
12 21 838
13 25 03 0
H 28 355
15 29 77~ 937
3 '"
16 31 195
17 32 596
18 33 967
19 35 287
20 36 539
21 37 708 5 j ~87
22 38 780
23 39 729
2~ ~o 5~6
25 U 227
26 U 772
27 ~2 181
28 ~2 ~5~ 10 '%. 158
29 ~2 590
30 à 100 ~2 590
chaque année
ea ch yea r
(l) La détermination de la chronique des superficies irriguées bien cultivées a été faite dans le
Ta b 1ea u 1X _~ _ 1V.
(21 La méthode de calcul est analogue à celle qui est présentée dans le Tableau IX_~_III pour les
su~erficies irriguées.
TABLEAU Ix-4-VI
TAPLE Ix-4-VI
COEFFICIENTS D'ACTUALISATION e
DISCOlNT COEFFICIENTS e
REPRESENTANT LA SOMME ACTUALISEE DES SUPERFICIES EN S&C BIEN CULTIVEES
DONNANT LA MEME PRODUCTION QUE LES SUPERFICIES REELLEMENT AMENAGEES EN SEC
REPRESENTING THE PRESENT DISCOUNTED SUM OF EFFICIENTLY CULTIVATED DRY FARMING AREAS
OF EQUIVALENT OUTPUT TO AREAS ACTUALLY UNDER DRY FARMING DEVELOPMENT
(EFFICI ENCE DES PAYS~NS : AUGMENTATION LINEAIRE DU RENDEMENT DE 70 À 100 ~ DU RENDEMENT ORJECTIF EN 10 ANS)
(FARMING EFFICIENCY : LINEAR INCREASE IN YIELDS FROM 70 ~ TO 100 ~ OF OBJECTIVE YI ELD IN 10 TH YEAR)
1 500 59 41
2 1 000 118 126
3 1 500 177 255
4 2 000 236 43 1 o % 454
5 2 500 295 655
6 3 000 354 930
7 3 500 413 1 257
8 4 080 482 1 644 1 % 271
9 4 085 483 2 045
10 4 085 483 2 462
11 4 085 483 2 892
12 4 085 483 3 336 3 % 118
13 4 085 483 3 790
14 4 085 483 4 253
15 - - 4 387
16 - - 4 511
17 - - 4 625 5 % 64
18 - - 4 726
19 - - 4 813
20 - - 4 885
21 - - 4 943
22 - - 4 987
23 - - 5 015 10 % 22
24 - - 5 03 0 CHAQUE ANNEE
25 à 100 - - 5 030
Each year
(1) _ LA METHODE DE CALCUL EST ANALOGUE A CELLE UTILISEE DANS LE TABLEAU flo IV-3-IV
EXEMPLE: ANNEE 1 : 59 ha AMENAGES L'ANNEE 0 x 70 % = 41 ha EQUIVALENTS
ANNEE 2 : 59 ha AMENAGES L'ANNEE 0 x 73 % = 43 ha EQUIVALENTS}126 h EQUIVALENTS
118 ha AMENAGES L'ANNEE 1 x 70 % = 83 ha EQUIVALENTS a
ANNEE 3 : 59 ha AMENAGES L'ANNEE 0 x 76 % = 45 ha EQUIVALENTS~
118 h a AM ENA GE S L' AN NEE 1 x 73 % = 86 h a EQU 1V ALE NT S} 255 h a EQUI VALE NT S
177 ha AMENAGES L'ANNEE 2 x 70 % =124 ha EQUIVALENTS
etc •••
A PARTIR DE LA 15ème ANNEE,IL N'Y A PLUS DE SUPERFICIE NOUVELLE AMENAGEE CHAQUE ANNEE, MAIS L'AUGMENTATION DES RENDEMENTS EST LA CAUSE DE L'AUGMENTATION DES SUPERFICIES EQUIVALENTES BIEN CULTIVEES JUSQU'A LA 25ème ANNEE.
(2) - LA METHODE DE CALCUL EST ANALOGUE A CELLE QU 1 EST PRESENTEE DANS LE TABLEAU 1X-3-1 1 1 POUR LES SUPERFI C 1ES IRRIGUEES
(2) - Method of calculation is similar to that given in IX-3-1I1 for irrigated areas.
AIX-38
TABLEAU IX-4-VII
TABLE Ix-4-VII
COEFFICIENTS D'ACTUALISATION PERf>fETTANT DE CALCULER LA SONME DES VALEURS ACTUALISEES CORRESPONDANT AUX DIFFERENTES CHRONIQUES DE COUTS,
D'EMPLOIS ET DE PRODUCTIONS PXR HECTARE
DISCOUNT COEFFICIENTS FOR THE CALCULATION OF THE SUM OF THE DISCOUNTED PRESENT VALUES FOR THE VARIOUS COST,
EMPLOYMENT AND HECTARE OUTPUT DEVELOPMENT SERIES
! DES IGNATIDN DE LA
SERIE DES COEFFI-
T A U X D . A C T U A L 1 S A T 1 o N
Discount
coefficients 0 % 1 % 3 % 5 % 10 %
- Superficies irriguées Areas under irrigation 0 à '+2 590 hecta res 0 to '+2,590 ha.
50 270
Rendement passe de 70 à 100 ~ du lncrease from 70 tJl00%of = ex ------ 2 708 1 179 6'+0 220
- Production pa r ha Production per ha. e' '+ 537
rendement objectif en 10 anS objective yi el d in 10 yea rs
5 030
Exemple d'utilisation du tableau Pour un taux de 3 % le total des valeurs actualisées de la production sur les superficies irriguées, est (dans l'hypothèse Il où la projection-objectif est de 106900 F.CFA/hal égale à:
106,900 x 937 = 100.165 mi Il ions de F. CFA
Example of how to use this table For a rate of 3 Ch the total present worth of production on irrigated areas is (for Assumption Il where the target projection is 106,900 F.CFA/ha.1 : 106,900 x 937 = 100,165 million of F.CFA.
TABLEAU 1X-4-V 1 1 1
TABLE 1x-4-v 1 1 1
CALCUL DE LA SO~rnE ACTUALISEE DE LA VALECR AJOUTEE KETTE SUPPLEMENTAIRE DUE A LA PRODUCTION AGRICOLE (1)
DISCOUNTEU SUM OF NET ADDITIONAL ADDED VALUE RESULTING FROM AGRICULTURAL PRODUCTION (1)
(A~IENAGEMENT SANS I~RIGATION) (DEVELOPMENT WITHOUT IRRIGATION)
UN 1 TE toi i Iii on de F. CFA UNIT mil 1 ion s F. CFA
Valeur ajoli'tée par les cultures Added value due to new crops in
nou ve Iles su r les superficies dry farmlng development areas
aménagées en sec
- Production Production ~O 000 e' +181 ~80 +108 320 + ~7 160 + 25 600 + 8 800
- Coûts Costs 15 800 Cil - 73 0~3 - ~3 987 - 19 608 - 10 760 - 3 903
:;: - Part minimnIr. (15 ~~) fIn barra!l'e :;: - MinimlIro dam cost allocatioD
imputée à l'agriculture to agriculture (15 %)
Valeur ajoutée nette actualisée Net discounted added value due to
a gr i co, e agriculture + 33 123 + 16 H5 + 2 681 - 1 255 - 3 7~5
Il) Calcul différentiel par rapport à la solution non aménagée. Les coûts ne comprennent ni la main d'oeuvre salariée utilisée pour les travaux
agricoles ni le trava il supplémenta ire des paysans.
(1) By comparison with the situation before development. Costs do not include either wages for agricultural labour or extra work of farmers.
li IX-41
TAPLEAU Ix-4-IX
TABLE Ix-4-IX
COEFFICIENTS
VALEURS ANNUELLES
D' ACTU AL 1 sn 1 ON T,'1UX D' :'CTU/,L 1 Sfl.Ti or~
F CFA/ha
UTILISES Di SC0unt rér,té·~
VALEURS ACTUALI SEES
Di scounted present val ues o
An nua 1 val u e s Discount coefficient ~ J 5 10 %
F CFA/ha used
(lI - BENEFICE EXPRIME PAR RAPPORT A LA SITUATION NON ~MENAGEE ET COMPRENANT Li. REMUNERqlON DU TRAV~!L DES Pi.YS"'S.
Benefit in comparisor'l ta situation before development, including fa.rmcrs' remunerati0n.
BENEFICE DIFFERENTI EL ACTUALISE DE LA PRODUCTION AGRICOLE PAR RAPPORT A LI- SOLUTION NON AMENAGEE
Discounted differential benefit from agriculture by comparison with situation before development
( II
TOTAL ACTUALISE DU NOMBRE DE JOURNEES DE TRAVAIL SUPPLEMENTAIRES FOURNIES PAR L'AMENAGEMENT PAR
RAPPORT A LA SITUATION NON AMENAGEE.
Discounted total extra working days supplied by development by comparison with situation before
development.
TABLEAU IX-4-X
TABLE IX-Lj.-X
MLCUL DE LA RBl-IUNERATION ~fOYENNE DE L' ENSEHBLE DES JOURNEES DE TRAVAIL DES PAYSANS SUR LES SUPERFICIES ANENAGEES
AVERAGE REHUNERATION OF FARHERS' IvORKING DAYS IN DEVELOPED AREAS
(AMENAGEf.ffiNT SANS IRRIGATION AVEC HIPUTATION HAXHIUM DU BARRAGE AL' AGRICULTURE)
(DEVELOPHENT WITliOUT IRRIGATION) (HAXIHUH DAU COST 4.LLOCATION TO AGRICULTURE)
BENEFICE TOTAL ACTUALISE DE LA MISE EN Discounted tota 1 benefi t from a g... i cul tu ra 1
VALEUR AGRICOLE SUR LES SUPERFICIES development (lI (in millions of F.CFAI
AMENAGEES (lJ (en mi Il iohs de F.CFA 1 + 6~ 382 + 3~ 351 + 9 895 + 1 966 - 3 77~
III Le bénéfice total actualisé de la mise en valeur agricole sur les superficies aménagées est égal au bénéfice différenciel actualisé de la production
agricole auquel on ajoute la valeur ajoutée perdue par suite de la suppression des cultures actuelles
The total discounted benefit for the developed areas is equal to the differential discounted benefi t from agricul ture plus the loss in added value
due to elimination of present crops. .
(21 Le Total actualisJ du nombre de journées de travail des paysans sur les superficies aménagées est égal au total actualisé du nombre de journées sup_
plémentaires des paysans auquel on ajoute le nombre de journées de travai 1 des paysans perdues dans les superficies actuellement en sec.
The discounted total number of farmers' working days in developed areas is equal to the discounted total number of farmers' extra working days plus
the working days lost in the areas at present under dry farming.
Eénéflce tota 1 actua 1 isé de la mise en va leur agricole sur les superficies aménagées
(31
Total actualisé du nombre de journées de travail sur les superficies aménagées
TA BLE A U 1x-4- x 1
TABLE IX-U-XI
CALCUL DE LA SOmlE ACTUALISEE DE LA VALEUR AJOUTEE NETTE SUPPLEMENTAIRE DUE A LA PRODUCTION AGRICOLE h)
DISCOUNTED TOTAL NET ADDITIONAL ADDED VALUE FROM AGRICULTURE (1)
(A!-lENAGEHENT AVEC IRRIGATION)
(DEVELOPHENT WITH IRRIGATION)
COUT DU BARRAGE llMPUTATION M~XIMUMI M Cost of dam lmax. allocation) M 5 '157 '1 571 3 850 3 616 3 528
COUT DE L'AMENAGEMENT HYDRAULIQUE Cost of hydraulic development 49 328 3'1 680 21 486 15 905 10 597
.. _,
TOTAL PARTIEL Sub-total 5'1 785 39 251 25 ) 36 '-9 521 1lI 125
c rop s - 1 100 1
'1'1 582 26 972 12 168 777 2 552
DES CUL TURES ACTUELLES
VALEUR AJOUTEE PAR LES CULTURES NOUVELLES SUR LES Added value of new crops in dry farming
SUPERFICIES AMENAGEES EN SEC development areas
- Production Production '10 000 e + 18 160 + 10 8'+0 + '1 720 + 560 + 880
- Coû ts Cos t s 15 800 c' 7 315 '+ '108 1 959 1 07'1 395
VALEUR AJOUTEE PAR LES CULTURES IRRIGUEES Added value of irrigated crops
Hypothèse l - Production Pl ASSU'T'Ip ti on l Production Pl 98 000 +367206 + 216 678 + 91 826 + '17 726 + 15 '18'1
Coûts Cl Cos ts Cl 31 '100 - 122 99'1 7lI 073 33 001 18 118 6 563
Va leur ajoutée actual isée Vl = T + Pl + Cl Di Scoun ted added va 1ue Vl = T + Pl + Cl + 123 962 + 63 706 + 15 568 + 122 8 966
Assumt'tion II Production P2 106 900 + '100 55'1 + 236 356 + 100 165 + 52 060 + 16 890
HYPothèse II _ Production P2
CoGts C2 COS ts C2 37 500 - l'I6 888 88 '163 39 'Il3 21 638 7 836
Valeur ajoutée actualisée V2 = T + P2 + C2 Di scounted added va 1 ue V2 = T + P2 + C2 + 133 '116 + 68 99'1 + 17 '195 + 936 8 835
ASSUl'l.p tion III Production P3 115 600 + '133 153 + 255 592 + 108317 + 56 297 + 18 265
Hypothèse II] - Production P3
Coû ts C3 Cos ts C3 '13 '100 c - 169 998 - 102 381 '15 613 25 0'12 9 071
Valeur ajoutée actualisée V3 = T + P3 + C3 + 1'12 905 + 7lI 312 + 19 '1'17 + 1 769 8 693
Hypothèse l 1
Assu,",ption l
+ M + 128 l'ID + 67 206 + 18 516 + 890 6 265
Vl Vl + M _ M' Vl Vl M'
Hypothèse II , Assw'tption II ,
V2 V2 + M MI + 137 59'1 + 72 '19'1 + 20 '1'13 + 3 70'1 13'1
V2 V2 + M - M'
(11 Calcul différentiel par rapport à la solution non aménagée. Les coGts ne comprennent ni la main-d'oeuvre salariée utilisée pour les travaux agricoles ni le travail supplémentaire des paysans.
Differentiai calculated by comparison with situation before development. Costs include neither wages for agricultural labour nor remuneratwon of far'Tlers' extra working days.
AIX-46
TABLEAU Ix-4-XII
TABLE Ix-4-XII
o % 1 % 3 % 5 % 10 %
. HYPOTHESE Il
HYPOTH ESE III
Assumption
Assumption
Il
III
+137 594
+l't7 083
+ 72 Lt9Lt
+ 77 812
+ 20 LtLt3
+ 22 395
+ 3 70Lt
+ Lt 537
- 6 13Lt
- 5 992
TABLEAU IX-4-XIII
TA BLE 1X-4- XII 1
,
r - Vale urs actualisées des salaires pour les l - Discounter! values of wages for
trav aux agricoles agricu1tura1 work
- TRA V UX SUR LES SUPERFICIES AMENAGEES EN SEC Sa Work on a reas improved dry : Sa 2 200 c' 1 197 719 321 176 64-
- TRAV UX SUR LES SUPERFI CIES AMENAGEES EN Work on areas improved irrigated
1 RR 1 UE
- Hypo thèses let II Sb Assul'ptions l and II Sb 3 600 c 14- 101 8 4-92 3 784- 2 077 75 2
- Hypothèse III Sc ASSI,mption III Sc 3 50 0 c 13 710 8 257 3 679 2 020 732
- Hypothèses l et II Sl=S2=Sa+Sb Assumptions l and II Sl =S2=Sa+S b 15 298 9 211 4 105 2 253 816
[ .....
,!
- Hypothèse III S3=Sa+Sc Assum.pti on III S3=Sa+Sc ! 14 907 8 976 4 000 2 196 796
! ..........
(11 Bénéfice exprimé par rapport à la situation non aménagée et comprenant la rémunération du travai 1 des paysans
Benefit expressed in comparison with unimproved situation including the remuneration of peasants' labour.
TABLEAU IX-4-XIV
TABLE IX-4-XIV
CALCUL DU TOTAL ACTUALISE DU NOl-fBRE DE JOURNEES DE TRAVAIL SUPPLEMENTAIRES DES PAYSANS
FOURNIES PAR L'AMENAGEMENT AGRICOLE (1)
CALCULATION OF DISCOU~TED TOTAL OF NUMBER OF ADDITIONAL WORKING DAYS OF PEASANTS
AFFORDED BY THE AGRICULTURAL IMPROVEMENT {1)
,
Differentiai calculation compared with the unimproved situation.
TABLEAU Ix-4-XV
TABLE Ix-4-xv
CALCUL DE LA REMUNERATION DES JOURNEES DE TRAVAIL SUPPLEMENTAIRE (~) DES PAYSANS
EN FONCTION DE LA RENTABILITE FINANCIERE DESIREE
CALCULATION OF THE REMUNERATION (~) OF ADDITIONAL WORKING DAYS OF PEASANTS
ACCORDING TO THE RATE OF FINANCIAL RETURN DESIRED
RENTABILITE FINANCIERE
Rate of financial r<turn
o" 1 $
] " 5 $ 10 "
;I>
H
l - Cas d'imputation maximum (64 %) du l - Maximum assi~nment (64 %) of X
1
barrage à l'agriculture barrage to a.griculture (}l
o
• Hypothèse l : Rl = Bl
Jl
1 Assumption l : Rl = Bl 1 1 + 250 1 + 209 1 + 100 1 - ]~ - ~~~
1 Cf. Jl 1 cf.
: Tableaux ) Tables
• Hypothèse II : R2 = §~ 1 IX_~_XII Assumption II : R2 = §f. 1 IX_~_X' 1 \ + 2~0 1 • + 207 1 + 105 1 - 19 1 - ]80
J2 1 et J2 : and
) IX_~_XIII ) IX-~-XIII
• Hypothèse III : R] = §l ) Assumption III : .R] = §l ) 1 + 2~2 1 + 206 1 + 110 1 - 0 1 - ] 51
J] J]
II - Cas d'imputation minimum (~S ;~) du II- Hinimum assignment , (~5 ;;) of
barra.ge à l'agriculture 1 barrage to agriculture ,
Bl
Assu~ption l Ri = §1 1
1
• Hypothèse l : Rl = -- ) : + 200 + 222 + 125 + 10 1 - ]22
,0 Jl ) Cf. Jl ) cf.
, ' ) Ta b 1ea ux
R2 = B2 ) Ta b 1es 1
Hypothèse II R2 = §f. IIX-~-XII Assumption II )IX-~-XII + 25~ + 219 + 127 + 21 1 - 278 1
1 J2 ) et J2 Ja'nd
R3 = §i ) 1X-~-X 1 Il
Assumption III
R]1
= H IIX-~-XIIi !
1 1
+ 1]0 +
1 . Hypothèse III : ) + 250 + 217 ]0 1 - 251 1
J] J] 1
Bénéfice différentiel actual isé de la production agricole par rapport à la solution non aménagée
Il) Rémunération
Totâï-aët~ïïsJ-d~-;o;brë-dë-Jo~;Jës-dë-tr;;;iï-s~ppïJ;ë;t;fre;-fo~r;fesïP;r-ïï;;é;âgë;ë;t-par-r;Pport-à-ïâ-s;ï~tf;;-;;;-;;é;âgJë
Remune ra t 1on discounted differential benefit of agricultural production compared with the unimproved situation divided by the discounted total of
the number of additional working days afforded by the improvement scheme compared with the unimproved situation.
TABLEAU Ix-4-xVI
TABLE Ix-4-xVI
CALCUL DE LA REMUNERATION MOYENNE (1) DE L'ENSEMBLE DES JOURNEES DE TRAVAIL
DES PAYSANS SUR LES SUPERFICIES AMENAGEES .EN FONCTION DE LA RENTABILITE FINANCIERE DESIREE·
CALCULATION OF THE AVERAGE (1) REMUNERATION OF ALL WORKING DAYS OF PEASANTS ON IMPROVED AREAS
IN RELATION TO THE FINANCIAL RETURN DESIRED
(AMENAGEMENT AVEC IRRIGATION)
(IMPROVEMENT SCHEME WITH IRRIGArION)
UN ITE F CFA/JOURNEE UNIT F CFA PER OAY
:. RENTABILITE FINANCIERE
Financial return 1
T ~ U )( D 1
~ C T U ~ L 1 5 ~ T 1 o N
D i s COu n t r a t e s
o% 1 % 3 % 5 '-' 10 %
Dans l 'h Ypo th ès e d 1 U n rende men t ob- On the assumpt ion of ta rget y ie Id
jectif atteint imméd ia temen t, on ob- a tta ined i mme dia tel Y, we get a .
tient une variante de l 'Hypothèse Il variation of Assumption Il, in the
dans le cas d'imputation maximum du case of the maximum assignment of
coû t du ba rra ge à l'agriculture : the cost of the barrage to
a g r i cul tu r e :
Somme a c tua 1 i s ée de la va 1eu r Dis coun ted s um 01' net
ajoutée nette agricole agricultural a dd ed va 1ue .. u.u.~u.!.5.l.u.u9.':l:.9uu. Uu .u.uuu.. ~u.uu.!-l.2 ...uU.2uu..u... ............ +'uuu.??uu?~ ..~...uu.. _.............+_....................... 10 217 - 3 263
" .......... ............._...•..................................
• Bénéfice différentiel actualisé de Dis coun ted di ffe ren tia 1 benefi t"
la production agricole (coû t ex_ of agricultural production
cluant seulement le t ra va i 1 des (cost excluding solely the
pa y sa n s ) la bou r of pea san ts 1 +. 7 96 ..
............:+.....1..3..~u ... ~.2.! ....u...... ...u... u.~.uu .. .??......n~.u ....... ......u..u+..u... ~..5... u.a..~.! ...... ..................................................... - .. 079 '.
. ..............................................
. Somme actua 1 isée de la va 1eu r
ajoutée nette de l 'aména gement
Discounted sum of net added ·uuu.....
va lue of hydro-agrlcu 1 tura 1
hydro-agricole improvement scheme ..................................... ..uu.u.ut.....l8.1...6.!l:luu..u. .........±u..1...Q3u...Q.!iQuuuuu ~ ............ .......:n..
u9.':!.9......... .....u.u.. :+....... l..':l:.,.~ ..5.ll:.. u..... ...........:: uu.....:L..... ~.?.! ...... u
... ..
TABLEAU 1x-4-xv 1 1 1
TABLE Ix-4-xVIII
INFLUENCE DU DELAI D'OBTENTION DU RENDEMENT OBJECTIF DANS L'IlYPOTHESE II (l.)
EFFECT OF THIELAG IN OBTAINING TARGET YIELD UNDER ASSUMPTION II (J.)
(AMENAGEMENT AVEC IRRIGATION)
UN 1 TE Mill ion de F. CFA
(IMPROVEMENT SCHEME WITII IRRIGATION) UNIT mil 1 i on F. CFA
III Pour le détail de la méthode de calcul de ces résultats, cf. tableau IX_~_XVII
For the detail of the method of calculating these results, cf. Table IX-~-XVII.
TABLEAU lX-4-XIX
T ML E 1 x-4-x, X
~3Es + 1 ~65
936 -Es Es35
-8 632
· ENERGIE DE POMPAGE A 12 F LE kWh Pumping energy at 12 F per kWh + 11Es 11Es + 59 183 + 13 390 - 1 311 -9 65 1
ENERGIE DE POMPAGE A Es F LE kWh Pumping energy at Es F Pe r kWh + ln 531 + 61 Es31 + 1~ 333 - 188 -9 ~~8
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RÉPUBLIQUE DU DAHOMEY RÉPUBLIQUE DU TOGO
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ORGANISATION DES NATIONS-UNIES
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DOSSIER IV
PLANS ET GRAPHIQUES
SOfREl.EC
19, Rue de Pas s y
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CHAPITRE
CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES
DU BASSIN DU MONO
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1 4°E
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Sca/e : 1/5000000
PL. LI
BASSIN DU MONO MONO RIVER
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' ConJinenta1 terminal
1
Continental terminal
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Mae trichtien
oches métamorphiques
Metomorphic rocks
Calme : 52,1 %
Windstill : 52,1 %
NW N NE
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PL. 1-3
FREQUENCE DES VE NTS WINDS FREQUENCY
Calme : 54 %
Windstill: 54 %
NW N NE
w E
SW S SE
o 10%
PL. 1-4
FRËQUENCE DES VENTS W/NDS FREQUENCY
STATION D'ATILAKOUTSÉ A TlLAKOUTSE STATION
1953-1956 /953-/956
Calme : 16,8%
Windsf,Yt : 16 ,8 %
NW N NE
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/
SW s SE
o 10%
PL. L5
FRt:QUENCE DES VE NTS WINDS FREQUENCY
STATION DE NUATJA NUATJA STATION
Calme: 19,1 %
Windsfill: 19, 1 %
NW NE
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SW
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PL. 1.6
BASSIN DU MONO MONO RIVER
VITESSE MOYENNE DES VENTS MEAN W/ND VELOC/TY
1955-1963 /955 -/963
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LE MONO A ATHIËMË THE MONO AT ATHIEME
1958 /958
ANNÉE SÈCHE DRY YEAR
J F M A M J J A S 0 N D
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L'OGOU A SIRKA THE OGOU AT S/RKA
1958 /958
ANNËE SËCHE ORY YEAR
100m 3/s - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 1
50 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 1
1963 /963
ANNEE HUMIDE WET YEAR
300m 3/s
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J F M A M J J A s o N D
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L)ANIË A ANIË -GARE THE ANIE AT ANIE RAILWAY STATION
1958 1958
ANNËE SE:CHE DRY YEAR
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1963 1963
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J F M A M J J A s a N o
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LE MONO A KORRËKOPË THE MONO AT KORREKOPE
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- Valeurs observées
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1
610
056
1 1
1001-----------+-----+_
1
- 61
54.
PL. 1-20
LE MONO A KORRÉKOPÉ THE MONO AT KORREKOPE
Corrélations hydropluviométriques Hydrop/uviometric corre/otion
pour le mois de Septembre for the month of September
-100000 ----------1 1
1 3
f - - - - - - - - - t - - - - - - - - - - - - - - - J - - - - - - - - - - /1Q m_/_s_......,
_200 _100 a 100
PL 1-21
LE MONO A TËTÉTOU THE MONO AT TETETOU
Correlations hydropluviometriques Hydrop/uviometric correlation
pour le mois de Septembre for the month of September
Voleurs observées
• ObserveeJ dota
<;)
Voleurs corrigées
Correc/ed dota
3 0 0 - - - · - - - - - -.. - - - - - - - . - - - -
60
•
59 59
• o
55 55
o •
52 52
•
2 5 0 - - - - - - - - -.. - - - - ..- ----..
o
------+----/- - - - -
200 - - - . - - 1--
57
o 62
•
58 :60- 56
•
61
•
150·--~
+100 -
o
J
6 00
PL. L22
LE MONO A TËTËTOU THE MONO AT TETETOU
Corrélations hydropluviométriqiJes Hydropluviometric correlation
pour le mois de Septembre for the month of September
.-------
..---. --+- 2 0 0
1 ~j_-~-__+-----I-------t____'D.~Q~~m'..!....!I!..-'/s~___1
- 200 _100 0 100 200 300
PL. 1-23
B A SS IN DU MONO MONO RIVER
ALS
ONES AND P(}LY60N
THtESSENJS ISOCHR
ET POLYGONES DE
COURBES ISOCHRONES
TH/ESSEN
li)
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o
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Poste plUviométrique
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O R ai n fo ll re co
1/ 50 0 00 0
Ec he lle riq;~e
~ SF.~/otion hYdr~mmgéttsa
1/ 50 00 00
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PL. 1-2 4
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c: o
1200 +---------~ Z
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(") r
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C rn o
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1600+-----------
1400+------------+ 1 1 1-------------------+
1t t t 1
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1 1 ~Co/cu/oted hydroçroph
1 1
1200+---~---------f
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Hydrogramme observé
Observed hydroçroph
100{H----
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600-+----
400-t-------F--------t
200 --1--'"---------+
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3 0a0 .._. .. . ._.. .__. . .._._ _ ....__.. . ._. _ -.---_._._..... _---_._\---- j.. _-_.__._-----_..._.__ ._+---------~------------ -- - ------ - -- - - - - - - - ----~
2 00 0 +__.__.. . . . . ._. . . ._. . _._._._. _. ~ -.--..-.------------.-.------..-.. --.------.----------.. .--1-.---.. .---..--------.. -.------ '--'"
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1
1 1
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1
1
PL. L27
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C
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Echelle
Sco/e
r===~--'F
o 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50km
J 1500000
PL. L21
CHAPITRE Il
POSSIBILITÉS HYDROÉLECTRIQUES
DU BASSIN DU MONO
Il.4 Volume de la retenue en fonction de la hauteur d'eau pour les principaux sites examinés.
11.6 Volume accumulé par mJ de digue en fonction de la retenue pour les pnncipaux sîtes
examinés.
gll 1 1 1 I l 1
Athieme
g~ \ 1 1 1 1 1 1
g;~ \ 1 1 1 1 1
~I ~ \ \\ J 1 1 1 1
o 1
1
Route Atakpame - Lame
Atakpame-Lome road
, \
~I ---------il--~\~~\.~~\~"'~- --==== - 1
~ I~~=:::--..:::........:--:~t---- 1
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Amoutchou
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Kolokope wi,h Evi
1 1 emou
1 \ \ 1 1 Ao
81 ==-= + J
Altitude en m
He/ght /n m
400
300
Nonk poué
,
10 x 10 kwh
200 Kro
l?",pl,lb1k ('1
.
RlPUIlIQUl DU DAHOMEY
the Dahomey
RlPUltlQUl DU fDiO
Ilepublic of the Togo
190
-------------------- ---------- -- - -- --- -- -------- --- ___ I~_Q__- -------j 10xl0'kwh
United
.
OIUlUSAnOll DUIIlTlOlS·1lllllS
Nalj<)n~ O'90niZOlion
1
Dotékopé 1
1
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1 ... d. l'ouy
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2000 4000 L920G IfDF - OItSTOM - SIfDIfS - SOGIfTHA _ SOGRIAH PL.ll _ 2
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lepubIic 01 the 1'ogo
~ _ _ ~~
v"r'ed Nalioftl Oraoft~atlofl
r-- •
100
/
~ Recherche du site de retenue principale
Sites étudiés
1
- 'A'" _
.. 9206 •• " . _ ~ ••••••• _ . PL.Ir.3
i Longueur en km
o 100 200 Distance ln km 300
_ _ _ _ _ L-- _
l3~
CIl ~
• lb
-0'"
30
1
1
~o --J-
-0 6
r Volume de 10 retenue en 10 m3
l=l Storoge in million cu. m
1
~ o 500 1000 1500 2500 3000
Etude préliminaire sur documents
Pre/iminary office design work
160
ISO
2000
140
130
120
111,00
~
110
N.B_ Les cotes d'altitude et les N. B _ Elevations and characferistic
100 niveaux de retenue caractéristiques pour waler /eve/s for Ihis site (NANGBETO)
ce site (NANGBËTO) ont été corrigés have been correcled From the Apri/1965
d'après le résultat des levés d'Avril 1965 . sur vey resu/ls .
IJO
120
2000
8
;/
/
10
90
80
120 7
2000
110
___ L099 _
100 _~OO
250
90
e
.75,00
70
1/50.000
1/1000
PL,IL5
rrofil théorique de 10 digue tude préliminaire sur documents Preliminory office design work
Tlleor~fiCÇ1/~. ----~------1.-.-
cross· aec fion -.JI 1 oo::::::::::~ Volume accumulé par m 5 de digue en Plot of storoge per CU.m dyke moteriols
_______:3 :3 1 5 - c=_. fonction de la retenue pour les principaux sites ogoinst total copocity of main sites considered
examinés
1
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100
1
"U
La courbe ®
bis tient compte des Curve ® bis tokes occount of the
r levés précis effectués ou site de NANGBËTO precise surveys corried out on the NANGBETO
volume de la rel e nue 10\ rn'
~ en Avril 1965 site in April 1965
(Jl Total s tarage capacity in million cu. m.
'--;-;::IO:-::C~,O~------------;;15""'0"'O.,..------------.2M'O""O""O..----- ---~O -....----"-- _."
o 500
SI TE DE NANGBËTO NANGBETO SITE
COURBES DE LA SECTION BARRËE DAM CROSS SECT/ONAL AREA
EN FONCTION DE LA HAUTEUR VS: HE/GHT
Hm
150
Section totale
Overot! dam
140
130
120
S m'l
PL.IL?
CHAPITFiE III
AMËNAGEMENT DE NANGBETO
111.21 Amortissement de la crue 1947 Station de T eletOll débits donnés par i· opérateur
111.22 Amortissement de la crue 1947. Station de Tetetou débits donnes par l'operateur
111.23 Années déficientes. Debit turbine en fonction du volume de la retenue.
111.24 Debit moyen turbiné en fonction du cube de la retenue en date du 1er novembre
111.25 Capacité d'évacuation.
m.26 Cote du plan d'eau dans le canal de fUIte a la sortie de ia centrêlle,
111.27 a. d. c. d. e. f. Exploitation de la reten ue de Nangbeto.
UI.28 Energie il la sortie de la centrale de Nangbeto.
111.29 Débits classés.
111.30 Production d'énergie classée.
111.31 Stabilité du parement amont du barrage,
111.32 Stabilité du parement amont des dig ues latérales.
•
1°05' 1°10' 1°15 1°20' 1°25' 1°30' 1°35' 1°40' 1°45' 1°..50' 1°55' 2°00'
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t RÉPUBLIQUE DU DAHOMEY RÉPUBLIQUE DU TOGO
1-
-t-
t- ORGANISATION DES NATIONS-UNIES
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-t-
+
t
+
-t-
-t-
". AM~NAGEMENT DU BASSIN DU MONO
+ MONO RIVER DEVElOPMENT PROJECT
+
t-
t
+ + l'
+ + -+- RAPPORT FINAL FINAL REPORT
+
o Il
1~
+
TCHOUBOUPOUË +
-1
BARRAGE DE NANGBETO
ECHELLE _ SCALE Plon de sltuction
.~ ..ro--1'- -..,.--r-..- ,......
:0 4 5 6 7 8 9 10 Km
1/200000
NANGBETO DAM
.~
Octl.~+_ 10000
10000
+ + + -+- + f
00'..,
OJQU~rre ~ 1610 00
Eor/Il dyke '--------------- OO'9H
9500
9500
+ ,-1
+ +
~42.PO
~40.o°
~'3a.,oO
~ 36,0 0
9000
9000
-+- f- -+-
Vidange de fond
Bol/am out/et
~+ ------
-+- -+- + 8500
1j 500 -
-+- + -+-
DIGUE EN ENROCHEMENTS _ ROCK FILL DYKE Echelles _ Seo/es
Revêtement routier
Roodwoy
..........
100 200 300 400 !:SOO fl'I
Enrochements
18 - Rockflll
8000
Enrochements
8000 14
Rockftll
7000
-+- -+- + 7000
NANGBETO DAM
General view
1.50 + O.IOh ou rocher sain
1 or oea rock
r--c--~~~~~~~~~-------------"--_.l--~~
Tapis drainant
Pervious blanket
__J ~ _ SOFRELEC
/000 7500 8000 8500 9000 9500 10000 10500 11000 Il 500 12000 19, Ru" d. Po .. y
PARIS
.__ ,."~.,_,,_,._, __,, __,. ,,. ,_. _. . -----------------------_---1 .,9206 EDF - ORS TOM - SE DES - SOGETHA - $OGR~AH PL lIL2
VUE D'AVAL _ DOWNSTREAM VIEW
--- -
Usine .
<:«:
00.
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VidonQe de fond
Boltom oul/~I
Dioue en t_erre _
EI11'lh dyke
1
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AM~NAGEMENT
MONO RIVER
DU BASSI" DU MONO
DEVElOPMENT PROJECT
1
1
1
1
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1
1
1
1
1
RAPPORT FINA~_~- FINA.l REPORT
1
1
1
1
\
\
BARRAGE DE NANGBETO
\
\
\
\
Ouvrage central
1
1
1 Vue en plan
1
1
1
1
1
1
1
1 NANGBEl"O DAM
Central section
Plon view
'"o
'0
o SOFRELEt
19, Il u e d ." P" '_~
\
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PARI.'
L_
VUE D' AV~ _ DOWNSTREAM V/EW
1 1111111111111 11111111111 Il 1 1 11111111111111111111 1 111111111111111 11111111 1 1 ' 1 ' 1 1 ' 1 1 1 ' , 1 11 111,
Digue
Ear/h
e~ Je~r~re,--
dyke
+-- _ Evacuateur 1
--~--------t--
Digue en terre
Flood discl1arge Earlh dyke
$
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. Chenal d'amenée
Headwater channel
8 B
r
54 00 8 A
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ECHELLE _ SCALE
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20 40 60 ~ OOm
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~ Pont roule
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ô
'i 0
SECTION A
~-~~I"""""'l
ECHELLE _ SCALE
-
B
L
Seuil déversant
coocrere weir
o 2 4 6 8 la 12 14 16 18 20m
8 A
._--------
RÉPUIUQUE DU DAllQMEl RÉPUBlIQUE DU TOiO
Republ" ,1" DO~':J'T,ey Repud', ,,1 11'" Tc'go
o
o
o
SECTION B
...
o
14600
BARRAGE DE NANGBETO
144 00
Evacuateur de crue
NANGBETO DAM
Flood spil/way
L
\ l ~
\
\L _
Galerie de drainage
Drainage gol/ery ----
., ., SOHHUC
19, Ru~ ch' Po ".,
<,
~ Turbine
Alternateur de 18300 k VA _ 214 I/mn
2 GROUPES
Kaplan de 20700 c v sous 31.40m de chute nette
~ Koplon lurbine
Anemoror 18300 kVA .2/4 rpm - - - - - - - - -
Tranche normale d'exploifotion_ V=990 JI, 106 1" 3 2 UNITS
'Useful storaçe 20700 hp wilh 31,40 m neaa
136,00
Salle des machines Batiment de commande
Alferna/or hall ............." Pont roulant ûonrrot building
Tranche exceptionnelle d "exploltction., V =- 360 X 106 m3
Excepliona/ sror açe \ Crane
Monorail our manutention des batardeaux _
Stoplog /londling equipmenl
Tronche marte _ V = 220 X 106 m3
Dead slorage ---------- Canal de fuite
/---- Tail race--
fT:TTTT l
#?T-r-.--.-'-_~ / . /
ECHELLE _ SCALE
o 2 4 6 El 10 !2 14 i6 J8 20 m
AMONT _ UPSTREAM
AVAL _ OOWNSTREAM
PJoteforme de manœuvre des vannes Servo-moteur
~, Set'vo-molo'
-.
Galtl op erorinç platform
Revêtement routier
Roadwoy R!PUBLIQUE DU DlKOHn R!PlJIlIQUE DIl TCHiO
.
2 -3,60 x4,80 em"glnCY gal . . ---~"
, 2 de 6.00 x 5.00
Grlnes ,en b.ton : 2 de 6.00 x 10,00 -. RAPPORT FINAL Fii'-J,4J REPORT
concret» trasn rock.
2 Vonnes de reg ooe 3.50 x 400
2 _ 3,50 x 4.00 c orrot gales
Rainure à batardeau
'-Stopl099",OOVO
BARRAGE DE NANGBETO
Ouvrage central
Batordeau
~--~---_._--
C oup es
correraam
NANGBETO DAM
Central section
i
,"""~--rrT'R7-a;,:c~hllhsain sunosé _ Supposed bed rock Sections
: --V tl t r ,TT '('\T'<. V \
90.50
-/-----,-----'----'--'--'-
2 Galeries blindées de , 4.50_~-=~_.!_~_""'~~~~ ,/
2 - 4.50 dia. lined galleries SOfRELEC
19, Rye d" POl'"
PARI,
United
.
D86A111SATIOIl DIS ..noMS-UNIES
Nol;Ort~ Orgonizo!ion
BARRAGE DE NANGBËTO
..,0 Levé de la cuvette
NANGBETO DAM
Reservoir basin sur vey
Échelle - Sca/e
1/100000
SOFRELEC
l'....."ARIS
_
li. '0",
~
/
Altitude en m Altitude en m
Height in m Height in m PROFIL DU Mf . /l';'/VO BED PROFILE
Pont - Bridge
153,24
: 110,85 1 1
o rigine -Confluent
-------- ._-_.---+- 110
1104-_ _ -- ._----_._------_.•.._._._--_._---_._-_._------ . - - - - - -._-------_.-4---- . - - - - - - - - - 1..-----•.-.----------.----...- - - - - -
----- 1_ If . -109,57--T-1~~~29- - .--
-t---
POINTS CONNUS
----.----------.-.---------~----
- KNOWN POINTS
Origin - connuerc«l
e-sr: i..LJ Pont sur l'ANIË de la route ATAKPANË-ANIË amont
RN.163S~26 149,17 22km
ATAKPANE ANIE road bridge on the ANIE u /5
.. I__J:f12 km z
« Confluent de l'ANIt. et du MONO
o km
_Confluent du ~arigo~ de l'évacuateur .tf'Î// __ l _15...L~.!<1!l. Conflence with MONO
4-L.-------------------·-..!-----...:..-----...!-------1
J 1/
( Confluence wJth splliway channel 24 10 10346 .>
,-~ .. 1 I_~
Fde24-{J~ 100,46 i
i
78,5 km 50km 35km 25km Okm 5km 10km 20km 25km 30km
100km 1
i
·1 .._J. L pL.m-7
-11000
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1 /~ .124.43 131.63 129.57 M M.60 \ 145.35
1"7. 11 • ~ .122.75
151./ 0> I.G.N.4 127.02
119. 119.28 \ 140.29
MM.61
117.99. 1 129.77
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137.25
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TOPOGRAPHIE TOPOGRAPHY
115.35./
. / 117.26 CHEMINEMENT RIVE GAUCHE LEFT BANK TRAVERSE
--",,-
111.30-........ tCHELLE: 1/10000 SCALE:I/IOOOO
116.63 .>.
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118.050
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LEGENDE LE GE ND
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and o,e"" ls h "n .. iu j.oclUle d in aU dl'ection.
LI"M C'O lou ' - RI""k s lZ.. : 1 10 10 cm.
E ~ tr .. 1 d..... . oUl"u,,,,,,,,n l., <o<:b.., . vl. lhl...
" (9) d"n. l' u. "ll q~ri . s ul. an l l' """ d.. )" ,IVI,,'"
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D;'Clmb,.. 196 4
D For';! Woods
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B)"". d" "u ~rt z "" é bouU. OU", ,> . c rM
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PL .m .9
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o EMPLACEMENT DES SONDAGES 80l?EHOLE POSITIONS
126.0 0 -
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SUR LES RIVES ON THE BANKS
\/ ËCHELLE - SCALE
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1 2 B. 00 1 15000
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1 3 Q. 00
132.00 -r--
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ËCHELLE SCALE
1 / 2.500
pL.m-12
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Argile plas t i que vert 434
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?lqstic clay green 434 Hocher
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.. ~
\Ev4 Rock
2,20
2,40 Gore silto-sableux jaune 339 passant au rooher presque s~n8
transition Ar",'ile pl:lstique vert ,134 'lvee 'luelqu!'lD rinol i th('8 brun f'o ncé
© MM54 OO'OVI-
Sil ty s and gore, yellaw 339 changin~':~ ta rock wât h a'Imo s t transi tian Plastic clay, green 434 with a few dark brown risolitA~
Ev9 03,50
Ev 15 °2,00 }
Ev 14
,---/
0185
Ev8
Ev 2 03 40
~
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Ev 1 0
3,20
3,60
4,00
~ocher altéré dur
Hard wea t har-ed rock
'Perre ctrgileusA plaBtique vert 4- 34
Plastic clayey é~rth, grpcn 434
°
1
3~: 18 Ç Ev \2 0250
,
Ev6 3,10 Gore ::trgileux vert 405 f"" d01 ou-vr t.z
4,00 Evl60
2 ,10 Clayey ~~re, green {05 P'l e.s t Lc clay w i th SO',J8 pif:ol j_t'w~; 'mrJ. U."
oEv24 / Evll 0
2,40 Gare sil ta-sableux jaune 339
inachevé à 2,40m
stopped 012,40m EV.9 EV.17 Ev.23 :,il ty s'md gara, yellow 339 Sil ty sand gor'~ breaking up Lnt o Wj~ll cLlbELi,. ""n
1
Ev230 Ev 10 02,60 0,00 0,00 0,00
2,40 -1i*!
*'-1' ___ ;tocher al Uré idnntifi',ble, nonbr-eux rognons jJ.uno 296 Gore devp.n'tnt de plus en pLu.s dur o t irlentii'1:1,bln, j ème 296
0,40 0,40 ~ ...i'_;'
-oC>
Identifiable weath~red rock, many lumps, yallow Gore be cornf ng inore~lsingly hardpr and idrmtifi:!Uc;,
0,70
0,80
~~~:
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-..",.
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IGN8 Terre v6g6tale eilte-argileux bleu viol~cé 597
\ 3,50 - ,il. Gore argileux avec quelques p i.eo Lt.t.he e vert 431:,
1,40 e> 0
1,30
Sil ty clay humus , purplish bluA 597 Clayey gor(~ with aome pisol ites, green 434
° \
~.
,Il
i)
Ev2\ li
inachevé à 2,40m Q'
Gere 'lrgilellx aveo quelques nodules bl:mchl,treset des dSbr i,a de Gor-e sil to-';>.rgileux de plus ('ln plus sableux nve c dC1::ds d0 roche saine
.0..
stoppea al 2,40m 2,30 quartz vert 434 et prlr~s:irlt du jaune 339 au jn.une 2q6
c-.
~V20~(O
2,50 1>
434
~î~
Clayey {;ore wi th soms .whi tiah nodules nnd quartzdebris ereen sn ty sa.ndgore, inoI'èasingly sandy, wt t h ùebris of ar u nd rock ch')ngine
2,90 "",rotn yellow 339 te yello\l 296
tCHELLE
SCALE
1/20 000
----- -------
PL ID-ISo
ÉTAT DES PUITS ET DES SONDAGES EXÉCUTÉS A LA TARIËRE
IMPLANTATION DES PUITS ET DES SONDAGES EXÉCUTËS A LA TARIËRE COUPE DES PUITS TYPES
LAYOUT OF TEST PITS AND AUGER HOLES LIST OF PITS AND AUGER HOLES SUNK SECT/ON OF TYPICAL PITS
I~H
In c ipr en t lateritisation ct 0.25 rn ; ;Jore i es s cl av e y 0,00 0,00
~
Auger Lrrteri tisation ovet abou t 1.00 m
0,20
0,40 j---:--:-~~-;
li
/ 3 « 196 m 4.80 m « Latéritisation sur environ 1.00 m et dtminutlon du " gore " au profii de l'argile
Laterltisatlon o ve r about 1 m. with gore b e corn in q l e s s and clay In cre-c s tn q
i J crr e re
1 Auger
487m 4.1Sm • do -
}·~~~-·l
1 ~... : ~ -=.1 -@
x 4
5
(,
«
/310 m
419 m
4.60 m
5.00 m
('
«
- do -
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IV
!
t
i,Puits
se6 rr; ~,.DO m Latéritisation sur l.S·J m ':tvec n crr.breu x q'J-:HtZ'" c;;ore p lu s -rro l eu x
,::1 ::Ijey
3,00
2,00
6 (, 535 m 2.90 ml (, Latéri tisation sur en vl ron 1.50 m et hauteur d'argile plus grande 'Pit 2.50 rr, Ic t ert tl s atf on - little humus
1
Lateritisation over about 1.5 m, with clay depth increasing i
i 4,50 4,50
ITarière 8S rn .~~.OO rn . Peu de latéritisation, environ Q.SC m
5,00 5,00
7 « 676 m 4.80 m (' Latérit!sation sur environ 1.50 m IAu':J e r Little Jateritlsalion, "bout 0.50 m
V
!
Pulls Dm II 3 Peu de latérite, environ 0.50 m
(5') .:loche très friable
1
Pit Little laterite, about 0.50 rn
<:: Very friable rock
~~ln ()) 1 J~'f~C d,,,, rJ:~j.
1 .
6 Tarière 404 m 4.45 m (' Latérite sur 1. 50 m 1.1' A La t "):1 tique ':;), "br'1Ll.X:
Auger Laterite over 1. 50 m T a rl è re : 65m 4.1Sm Peu de latérite, environ 0.50 m Lateri tic cl1.~v brown 691 ',",'Î th :~nC:l :v-:rt~ lobris
IAuger! 1
Little laterite, about 0.50 m
Gore argileux tr3G ru cacô roucn112
Faible latéritisation avec pisolithes et nodules sur 1.00 m env. 1
7 (, 502 m 2.90 m 1 1 Puits et tarière 2.91 m.
Pit and auger at 2.91 m. Slight lateritisation with pisolites and nodules over about 1 m. Puits 1 126 rn 5.50 m 1. sa m de latérite - ri che en quartz 'Jery mic'1.ceous c Layey :;:;ore red 112
1
1
3 Puits 122 m t .90 m « Nombreux quartz
lIE Arrêt sur bloc quartz ? Puits 442 m 5.00 Il 3 2.50 m latérilisé
Pit Frequen t quartz 1
Stpped by a quartz block ?
2.50 m laterllised
Pit 1
4 Tarière 202 m 5.00 m «
** A la tarière à partir de 3.80 m
By auger from 3.80 m
8 Tarière 552 m 4.00 m 1 Pas de latéri tlsaUon ZONE D'EMPRUNT Zi - BORROW AREA Zf
Auger Auger No lateri tlsalion
PL.m_15b
_ _ _.l _ _ _ ..L_~ .1
--.---- î------ 1 !
1
IMPLANTATION DES PUITS ËTAT DES PUITS EXËCUTËS COUPE DES PRI~CIPAUX PUITS
lËGENDE - LEGENO
du '.JO dL1. Naturn
Di. stvnce Pro fondc;L1.r ,')!lSCrv:lt ions PUITS 5 PUITS 7
t:CHEllE l.ayon 'irou du trou
SCALE PIT 5 PIT? 1
trtp Hale rr s» (! Dist'l(lCe Depth :'lemD,rk;~ Humus with quartz pebblos red 120
115000 {JO no 1 of hole
\ \ Ol défavorable Fairly clayey gore brick red with a zono of whitish concretions
\
\
\
\ "('l.
\~
Sandy clayey garo
unsound
- co ns do r-ed â
--~~
\ défavorable 4,80
------ -
-\-~~
5,00
1
l.t.
.C
i ;~jC) LÀ ,,1
mdv 'ore - Cr" èred
5
Terre végétale sEto-argileux, r-ac i ne , rouge 120
clay humus, z-o o t s , rad PO
".Â..
~Îil ty
\ r \ \'b 5. 5C m
••
II 1 li
0 Argile p'La s t Lque brune jU{"';00 Laturite avec nombreux galets et p i so Lt t he s rouge br Lque
\' \\ \ ~\
d6f'lvor'ctble
3rown plan tic cl 'j,Y - COl1sid'''red
Laterite with many pebblas and pisolites brick red
Puits
Q> Test pit '\ ()~\
6 \ ~ r-
j li
?OO rn 5. iC m
l1.nGQund
Voir coupe
7
Gore très argileux passant de brifJUEl rouCi~ 8,
',J( (.,
,)
li
500 rn 5. m
See crOEfl-GBction
\
See cross-fleotion
~--~-©
0,00 0,00
)L'
0,20 0,30 'I'e r-r-e vég,jtale 8,yOC 8il.1ets de quar t s , argileuse :1.vec racines
..v '.
é
unsound
2,80 2,90 Laterite quartz pebbles brick rad
9 Il
:?OO m f· 50 m :krg'i1e pln.stL;u8 brune jU,g;'}8
défavorable
--~-s>9_~_ Gore argilElux ]'assiJnt de brique rouGe li brun
.a ~ ----- ----
Brown plaf~tio o I ay
unsound
- connilered
Clayey gare chang i ng f'rom brick rad to brown
5,20
'JO " f500 rn 5. '::0 m \loir coupe ~"--"" Gore plus sable sil Lcoux
4n \ (13 )
Seo cro(,;G-8,,~otion \ / Gore + sil Lceous sand
11 Il
1 040 m
r-
). .. ,- cr rn Voir coupe
,-.
,)eA c ro s s--uecf ion
ZONE D'EMPRUNT Z3 - BORROW AREA Z.3
,
1 PLm-15c
.L 1
RECONSTITUTION DE LA CRUE 1947 RECONST/TUTED /947 FLOOD
A TÉTËTOU AT TETETOU
GRAPH. 1
2000
1660
1500
1000
500
Débit adopté
L.- ~ Dischorge
___=_ odopled _
m~/s
a 500 1000 1500
Pl m I~
m 1 ~Ititude du plan d'eau
Wofer level
--------
!46 - Plus hautes-eaux _ Maximum water level
140
LGRAPH.2 1
-u 1
r 1 Volume en millions de m3
~
1
Capacity _ Mm/ons of m3
1
1000
1500
1---- --- ----- - - ----1----
2000
m 1 Altitude du plan d'eau
Wafer level
140
130 +-- 0' 130 - Marnage ellceptionnel Excepfional minimum wafer level
C-ê; R ~P H. 3 1
115
-0
r- Su perfi cie km 1
i=! Area
- - - - - - . - - - t - - ..-------- - - - - - - - .-----+---- .-- ---------- _
..
CXl 0 50 100 150 200
AMORTISSEMENT DE LA CRUE 1947 DAMP/NG OF /947 FLOOD
2000
Consigne de remplissage normal
Normal filling instruction
Remplissage retardé
Deloyed filling
Débit journalier
------~----_._-- .~---
1000
01', (T--- 1
1
1 \ " 1 1 1
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1
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1
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Il
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'I~
-------+-----~---~.--------- ------l-
Août _ August Septembre _September Octobre _ October
PL.IIL 19
AMORTISSEMENT DE LA CRUE 1947 DAMP/NG OF /947 FLOOD
Volume réserve
Slored volume
6
i-
l GRAPH. 5J
10 m3
\
\
f
1
1i ' \ 11 __
1500
l' \\~
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/ ;'
1
,
li 1
1250
,
Il' / 1
1
/ / 1
m
Plon d'eau
(\ \
/
1
retenue
Reservoir waler .
'v)
level
1
, 1
1
i
1
1000 1 145
1
1
---
1
f 1
/1 ::.:.:::- _ _ _ -
,1 /-, ",,' -
1 -_/~~-
(/'
1
~
1
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L_, " ./ /
/J_.
/
Water level
ç?'/' "
1
750 1
, J
/
/
/'"
/..........
\---', 1
/
Consigne de remplissaÇje normal
,/'" - \ ,_/ / ------
Normal filling instruclion
Remplissage 1947
1947 filling
____________ RemplissaÇje retardé 1947
1947 delayed filling
~5",--0_"--",0'------ --------+ --l- _ 135
1
Débit
Flow 1 GRAPH. 6
m?l/s
2000
Débit journalier
Meon daily flow
Débit écrêté
Flow eut off
,. ;--
• 1
1 i
l ,
,-L-j
. \
1\
1,'1 1
1 \ • 1
\
/ i, 1.-' 1
• \
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1
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/ 1, 1,
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1 1
, 1.
1 1 1
\
1.
1
f
Consigne de remplissage normal
------- Normal filling instruction
Remplissage retardé
- ~ - - - - - - ~ ~ - -- --
Delayed filling
-+-~ -----------.---------...0
..... _
PL.m_21
AMORTISSEMENT DE LA CRUE 1947 DAMPING OF 1947 FLOOD
1750
Volume réserve 106 m3
6
Reservoir copocity 10 m 3
/
1
/ --- ----
Volume réserve
1
7 Reservoir copocity
/
/
/
/
,
1250
,,
1
1
/
/
/
/
/
/
1/
/ 1 Plan d'eau rete nue (m)
li Reservoir woter level (m)
r
/1 1
1000 145- 1
,,
/1
,, 1
,
1
/
/ \. 1
" //
//
/
/ r ,.
/,/
/ 1 '/ ,.
j V 140 --
" Plan d'eau
,,1 4' Woter level
\
...,,
Consigne de remplissage normal
------- Normol filling instruction
/ Remplissage 1947
/947 filling
Remplissage retardé 1947
--- ----------
1947 deloyed fi//ing
500 135
Août - August Septembre _September Octobre.October
ANNËES DËFICIENTES LOW YEAR
DÉBIT TURBINÉ EN FONCTION FLOW THROUGH THE TURBINES
DU VOLUME DE LA RETENUE AGAINST RESERVOIR CAPACITY
GRAPH. 8
1500
Volume de la retenue x 10 6 m3
Reservoir copoci/y x /O~m3
Remplissage théorique
The oret/c 0/ fi//inç
1250
1000
750
500
PLID_23
DËBIT MOYEN TURBINË EN FONCTION DU MEAN FLOW THROUGH THE TURBINES
CUBE DE LA RETENUE EN DATE DU 1~ AGAINST RESERVOIR CAPACITY ON THE
NOVEMBRE /st OF NOVEMBER
m3/s
Débit turbiné
Flow throuçh the turbines 1 GRAPH. 9 1
60
--:..I.,J- 55 m% _
-?'
~/'
Utilisation de la tronche complémentaire '"
196c;.0/"/
Uti/ization of comp/ementary capacity 0 / 01949
40
,/'/
Uti lisation limitée au
marnage de 8m
Avai/ab/e storage capactly
/imited to a range of B m
6
Cube de la retenue x 10 m 3
-u Reservoir capacity x /06m 3
r
t:J o 1 1 1 1 1 1 ~ 1 1 1 1 1 1-------
,"
.1'
400 500 600 700 800 900 1000 1100 1200 1300 1400 1500 1600
Niveau retenue
Sloroqe /eve/
145
Déversoir libre
01
Free f/ow spi//woy
Vannes de surface
140 ---t- r / 02
Surface gales
Vannes de fond
03 Boffom gales
1 GRAPH.10 1
-u 3
r 130 1 1 1 _ _ _1 1 1 m/s_
t~ 1000 2000 3000 4000
,\)
t'·
COTE DU PLAN D'EAU DANS LE O/SCHARGE CANAL WATER LEVEL
CANAL DE FUITE A LA SORTIE MEASUREO AT THE POWER STATION
DE LA CENTRALE
GRAPH.11
m Plon d'eau
Wofer /eve/
118 114
......
""'C\i .......
ClJ
::.. ~
...::J
'"
::J
" "
N
1 1 Courbe 1
<Il <Il Curve /
...:::> .t:l...:::>
.&1
0
0 0
u u
116 113
Courbe 2
Curve 2
112
Débit
Dischorge
110 I----------+-----------+-----------+----~:.........,-
o (courbe 1 _ curve/) 100 200 300 m'3/s
o (courbe2 _ curve2) 200 400 600
300 Débit
Flow
m 3/s AMËNAGEMENT NANGBÉTO NANGBETO SCHEME
r-':',
1
1
1
250 1
1
EXPLOITATION DE LA RETENUE DE NANGBETO RESERVOIR
1
NANGBËTO OPERATION
! Débit restitué
!-------F.-=Z~ow- reteased
et'
1 ( du 1-Novembre1939 ( from the f ~ of November 1939
l-ï
au 31 Octobre 1964 ) to the 3f~t of Oc/obel' 1964 )
200
GRAPH. 12
1
1
1
150 1
1
r-- 1
1 1
1 1
1
1
1
L_,
1 1
1 1
1 1
1 1
100
~it
50
turbiné
Flow through the turbines
Énergie mensuelle
Meon monthly power
GWh
20 PRODUCTION D'ËNERGIE POWER PRODUCTION
Année
Yeor
o
1940 1941 1942 1943
pL.m_ 270
1 1
Débit 1 1 1 1
300 al
Flow '--l 19
10
1'-
W ~I
m?>/s 1 1 r- J 1
1 1
1
1 1
1
Débit....._restitué 1 GRAPH. 13
1
1--- ~~-_.- ----
1
1 1 1
1
1 1 Flow rete ased 1
1
1 1
250 1 1
1 1
1 1 1
1
1 1 1
1
1 r- -,
1 1 1
1
1 1 : 1 1
1
1
1 1 1
200 --.,
1 1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 1
1 1 1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
L_J
1 1
1
L_,
,
1 .--,
1 1
1
1
1
1
1
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1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
,1 1
1 1 r 1
150 1
1
L_,
1
1 1
1
1
1
1
1 1
1 1 1 1
1 1 1 1
1
1
1
L-
1
1
1
1
1
1
!
1
1
1
1
1
1
1
,,
1
1 1 1 1
1 1 1 1 1,......1 1 1
100
'--
1
-- --- 1
-- -----
~ébit
50
1
turbiné
Flow through the turbines
o ~* 1
1
1
1
" 1
1
1
1
Ënergie mensuelle
Meon mon/My power
GWh
20
r- r-
10 -1- --1- - -i.::.::L
1
__ }
r-.J r-.J
1
r-.J Production normale
1
_.J
1
..-_.J ! Normal power production
_-:::T- - - -- - - - - ----t::-..r---l------
0-r-----------t-------------t-----------+------------4----'-------------
1944 1945 1946 1947 1948
pL.m _27b
1 1 1
<;j"
0
-
io
<;j"
lJ) -
-
3001- Débit <;j" l{) <;j" r<"l
Flow
m3/s 1
r-"1 1
GRAP H. 14
1
1 1
1 1
250+ 1
1
1
1 1
1 1 1
1 1 1
1 1 1
1 1
1 1 1
r 1
1
Débit restitué 1 1
1
100- i-
----- ,.........,
5 0- l-
-- ---.
I
~ébit turbiné
Flow through the turbines
1 1 1 1
0 1 1 1 1
Ënergie mensuelle
Mean montbty power
GWh
20
\0
__ J 1
1
1
1
__ --C:1--
r--'
1
1
1
---} Production normale
Normal power production
_ _ -=-==--L _ 1
_.r-
::
1
:r--------:- -------
o-t----------+------------j---------t--------t------------+---------------
1948 1949 1950 1951 1952
PL,m_27c
-"._-- -----~-~~
1
1
Débit 1
30 r-' lro ro
Flow 1 o ro
1;:1; ro v
1
m 3/s r-'1 1 1
1 1 1
1 1
1 1 GRAPH. 15
1 1 1
1
1 1
250 1 1
1 1
1 1
1
1
1
1
L_,
1 1 1
1 1 1
1 1
1 1 1
1 1 1
Débit resti tué 1 1 1
20 1
1 1
1
Flow releosed: 1 1 1
1
1 1 1
1 1 1 1
1 1 1 1
1 1 1 1
1 1
1 11__ , 1 1
1 1
150 1 1
1
1 1
1 1 1 1
1 1
1 1 1 1
1 1
1 1
1 1 1 1
1 1
1 1
---'
100
_ _ --J. _
50
turbiné
throuçh the turbines
O-+-----------i--------------t--------------t----+-------------------------- ...
Ënergie mensuelle
Meon monthly power
GWh
20
_..J
0+---------+-------------+----------+----+--------------+---------------~--
pL.m_27d
,, 1
1
•1
,
1
1 1 1
m3/s 1
1
1
1
1 1
1 1
1 1 GRAPH. 16
1
1
1
1
1
1
250 1
1
1
1
1
1
1 Débit res titué
1
1 1 Flow reteosed
1 1
1 1
1 1
1
1
1 1 1
1
200 1
1
1
__ J 1
1
1
1 1
1
1 1 1
1 1 1
1
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1 1 1
1 1
1
1 1
1
1
1 1
150 1 1 1
1 1 1
1 1 1
1 1 1
1 1
1
1 1
1 1
1 1
1
1 1
1
100
~
50
Gébit turbiné ,
___ ~_. -J
Flow through the turbines
. ~."---- ---l
O-+-----if------------t---·--------+--+-------
Énerçle mensuelle
Mean montnty power
GWh
20
10
I---.J
1
1
,---.,
---------------;-'-~--1.-~----------_r---------------------
1
1
----} Production normale
Normal power production
1
-_.
1
, ! ---Jr-r--r-r
----------- ~~----------
__ J ---~---------------
_
0-+-------+------------+------------\---\--------------1----------------
1956 1957 1958 1959 1960
1
1
1 1
1 1
1 1 1 1 1 1
Débit 1 1
1
Flow 30 0 -1 IV f<'l 1'- 01
V 10
m 3/s ~' I~ V V 01 101
1
1
~l
1
1
1
1
1
1
G RAPH.
1
1 1
I 1
250I- 1 1
-..,1 1 1
1-' 1
1
1
1
J 1 1
1
1 r-"
1 1 1 J 1
1 J
1 1 1 1
1 1 1 1
1
J 1
1 1
1 1 1
1
Débit restitué 1 1 1 1 1
200 1 1
1
Flow reteased ï-'1
1
1
1
,
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 1
1 1 1 1
1 L_.J 1 1 1
1 1 1
1 1
1 1 1 1
1 1 1 1
1 1
1 1 1 1
1 1 1
I 1 1 1
1 1
150I - r- J 1 1
1 1 1
1 1
1
1
1 1 1
1 1 1 1 1
1 1 1
1 1 1 1
1 1
1 1 1 1 1 1
1 1 1
! J
1--
1
(F1~
through the turbines
~, ~--
~
-- Il--L- _1..-
50
1 1
a 1
1
1
1 1 1
20
__ -----r~_...J _ _ _ r---.
10 r-- J - ;_J ---~ - - - - - _J - - - } Production normale
o~~-r---~----f----==----t+-------+--------
1960 1961 1962 1963 1964
PRODUCTION D'ËNERGIE POWER PRODUCTION
Exploitation reconstituée des années (Calculation based on the yeors
1940 à 1963) 1940 to /963)
Ënergie
Power
GRAPH~
6
xl0 kWh
100
75
50
Année
O - + - - - - - - - - - - + - - - - - - - - - - + - - - - - - - - - t - - - - - - - - - - - - t - - - - - - -Year
...:---------_-
1940 1945 1950 1955 1960
PL. m_28
OËBITS CLASSËS FLOW DURATION CURVE
(De Novembre 1939 à fin (From November 1939 ta
m 3/s Octobre 1964 ) end of october 1964 )
400
Ëchelle - Scate 2
Débits classés
300+ ~ Flow dura tian eurre
m3/s
20 10
100
1
-- - - - - - - - - - - -, l
ï
1 Débits classés (échelle 2 )
5
1
1 r
r
Flow dorat/on eurre ( scate 2 )
1
L- - - - " ' 1 -
1
"L, -=--
o +--------~~--+---------,--·+-I- - - - - - , 1
GWh
20
10
Mois
Month
O~----------+-----------t-----------+-----------t-----------+------------+-----
o 50 100 150 200 250 300
PL.m.30
BARRAGE DE NANGBÉTO NANGBETO DAM
STABILITÉ DU PAREMENT AMONT DU BARRAGE upsrREAM FACE SrAB/L/ry
---------------------------
o._---- ----------
T 1
Noyau
Core
02 =22 0
tg 02 = 0,416
30 C = 0,400 kg/cm'Z.
d sa.= 2,OOT/ m'3
o
o
10
10
Enrochements
Rock fill
146
~h = 42 tg ~I =0,900
0
ds=2,02T(m~_dsa.~~~~T/_~~
o
10
tI1
10,
Amont
Upstream
129
122 1,47
Enrochements
400400
6
4 5
112 -+-_-'-----'-_----'---.JL..-....l.-.,,_~--'---'---""=...__
s
.::::::.:::::::::::/'
..................
.. .
1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8
C.l\L
:/ p Coefficient de sécurité
Sofety foctor
T
pL.m-31
C = 0,400 kg/ cm2
~
NO: des tranches
~Slice~N!'
1 2 3 4 5 6
Poids
85 185 215 205 165 102
Weiqht ( r )
Sous - pressions
14 75 100 97,S 82,S 52,5
Uplift ( r l
~~7,OO
---~------
, i
',,- ~ous _ pressions
"~~ '\ qp/ifl
Poids '~~
Weight
5 ,
Ligne piézométri ue
Pressure gradi nt
Sous - pressions 410 T
Up/lft 4/0
1
f 284 T
1
~l
ËCHELLES
!;{ SCALES
25 Longueur - Lenqth
J
Altitude en mètres o 4 6km
Heighf atoee seo 1 ! 1
20
l
15
LËGENDE - LEGEND
10
oN a o oco o o o Q o
co Q
o Q ro 10 al ~ PL.TIL2
1
, ,
DEBOUCHE EN MER DU MONO MONO RIVER MOUTH
Ëtude de la loi hauteur-débit Slage discharge relationships
au pont de 1a route de Cotonou al Ihe Colonou road bridge for
suivant les débouchés en mer. various river moulh positions.
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lb
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r--
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500 1000 1500 m3 /s
PL.TIL3
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MONO RIVER OEVELOPMENT PROJEO
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EM PL ACEMEN T DES ECH EL LES OBSER VEES
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RIVEDROITE
RIGHT BANK
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DJREKPON ".~
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1 \ AM~NAGEMENT DU BASSIN DU MONO
1 MONO RIVER OEVElOPMENT PROJECT
I~-"'--r-
-4-~--4--\-
RIWPORT fiNAL -- flNA.l [<[,PORT
ro
1
.- 1 i 1 l ,
1
I .1!--J.---.J---J----I--.-
l ! t t RELEVES TOPOGRAPHIQUES
Sections du lit
1
1
1:1 - - . J - - - -.~t_-_+--_\.-=---..<:.._t
RESULTS OF LEVEL SURVEY
1 1 1 ./ 1 1 l ,
1 1 --t-""" 1 1 i 1
River bed cross sections
1
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1 1 1 l' DIS'ANCES EN M i ,1. i 1 p ... R;;
-----
o <~ 75 __ ~_ _ o.!!,!"A,!!CES IN 101. --L . 0 d 50 75
1
100
1
125
DISTANCES EN M.
DISTANCéS EN AI. •. 9206 E 0 F - ORS TOM SE DES SOGETHA· SOGRfAH PL.TIZ:' _6
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RELEVES TO POG R APHIQUES
Profils en IQ'1g
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Lonçituainot profiles
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PRELIMINARY DESIGNZ! eONTINUOUS DYKE ALONG LEFT BANK
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COUPURE DE BOUCLE 5
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COUPURE DE BOUCLE
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EXAMINEO ON THE MATHEMAT/CAL MODEL
O/AGRAM
PROMONTOI RE DE TOKPLI
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RAPPORT FINAL FINAL REPORT
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LIGNES O'EAU PERMANENTES POUR lES
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DISTANCES APRES LES COUPURES DES BOUCLES
Km 7.050 7 000 6.900 12300 14 200 7500 6350 7350 Il 400 s.soo 5 000 8.500
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OCS/6NIr
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AMÉNAGEMENT DE LA BASSE VALLÉE DU MONO
-
SÉRIE SÉDIMENTA IRE: SEOIMENTARY SERIES
Dépôts marins littoraux _ Coastal deposits
cuarteites . Quartzites
GROUPE DE KOUANDÉ KOUANDE GROUP
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PL. 1ZI-Z
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TABLIGBO
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Scots //300000 OC E. AN
ATLANTIC
PL. :21_3
DETERMINATION GRAPHIQUE DU MODULE D'ASSAINISSEMENT
GRAPHICAL METHOO OF OETERMINING DRAINAGE MODULUS
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PL.1lI.4
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AM~NAGEMENT DU BASSIN DU MONO
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FRANCHISSEMENT DE PISTE OU CANAL D'IRRIGATION TRACK OR IRRIGA TlON CANAL CROSSING
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ORWISATlOlI OlS MTIOMS·UIlIES
Notions Or q cniz o rio n
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RAPPORT FINAL - FINAL REPORT
ASSAINISSEMENT
OUVRAGES TYPE
Franchissement piste ou canal
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TYPICAL STRUCTURES
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SOFRHEC
Wood pile protection
19, Rue d. Pa'IY
- PARIS -
•. 9206 EDF· ORSTOIIiI _ SEO E S _ 8QGETHA _ SOQRIAH PL. E: _9
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FRANCHISSEMENT DE DIGUE AVEC CLAPET ANTI. RETOUR _ DYKE CROSSlfIKi WITH NO RETURN FLAP_ GATE PONT TYPE A UNE TRAVEE - TYPICAL SINGLE SPAN BRIDGE PONT TYPE A PLUSIEURS TRAVEES TYPICAL MULTI SPAN BRIDGE
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