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INTRODUCTION …………………………………………………………….3
I. ANALYSE DES CONCEPTS DE
BASE……………………………...4
1. L’Influence ………………………………………………………………4
2. Elections …………………………………………………………………4
3. Démocratie ………………………………………………………………5
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2. La Pression Intense
……………………………………………………...18
CONCLUSIONS ……………………………………………………………...20
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LISTE DES ABREVIATIONS
AAI : Autorité Administrative Indépendante
AFDI : Agence Française de Droit International
AFRI : Annuaire Français de Relations Internationales
ANAD : Mécanisme Africain de Défense Mutuelle
CEAN : Centre d’Études d’Afrique Noire
CEDEAO : Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest
CENA : Commission Électorale Nationale Autonome
CENI : Commission Électorale Nationale Indépendante
CIJ : Cour Internationale de Justice
COPED : Centre d’Observation et de Promotion de l’État de Droit
DCC : Décision de la Cour Constitutionnelle
ECOMOG : Ecowas Montoring Group
F.M.I. : Fonds monétaire international
HAAC : Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication
LEPI : Liste Électorale Permanente Informatisée
NEA : Nouvelles Éditions Africaines
OIF : Organisation Internationale de la Francophonie
ONEL : Observation Nationale des Élections
ONU : Organisation des Nations Unies
OUA : Organisation de l’Unité Africaine
PAPE : Projet d’Appui au Processus Électoral
PNUD : Programme des Nations Unies pour le développement
UA : Union Africaine
UE : Union Européenne
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INTRODUCTION
« Le souhait de la grande majorité des êtres humains est de vivre en paix et en
sécurité, d'avoir un toit sur la tête, de nourrir leurs enfants, de les envoyer à
l'école et d'avoir accès aux soins médicaux quand la maladie ou l'âge l'exigent.
Mais cette vision du monde, logique, raisonnable, dépassionnée, n'est pas
partagée par les gouvernements autoritaires et les groupes radicaux en lutte pour
le pouvoir ». Nicole Bacharan, Historienne et politologue.
Depuis 2000, des élections ont été organisées dans quasiment tous les pays
d’Afrique. L’existence de processus électoraux formels n’empêche pas certaines
dynasties familiales de perdurer. En outre, nombre de scrutins sont émaillés de
violences et les crises postélectorales ne peuvent parfois être résolues que par
des accords insatisfaisants de partage du pouvoir.
Dans la première partie on parlera de l'analyse des concepts de base qui forment
notre sujet, ensuite de la démocratisation comme indispensable pour stabiliser
l’Afrique puis le mécanisme d’appui à la transparence des élections organisées
notamment en Afrique et enfin l’influence de la France dans les élections en
Afrique.
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I. ANALYSE DES CONCEPTS DE BASE
Ce dans cette première section que nous passerons en examen sur l'analyse des
concepts de base qui forment notre sujet à savoir Influence, Démocratie,
Election et la crédibilité des élections en vue d'éclairer l'esprit de lecteurs sur
notre sujet.
1. Influence
2. Elections
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d’autres obstacles, la participation limitée d’un groupe aux élections aboutira à
la sous-représentation du groupe dans les organes de prise de décision, ce qui
compromettra la capacité du groupe à protéger et à promouvoir ses intérêts.
3. Démocratie
Le mot démocratie tire son origine du substantif Grec Demos signifiant Peuple,
et « Kratos » qui signifie pouvoir ou encore « Kratein » qui veut dire
commander. Partant de cette étymologie, le terme désigne donc le régime
politique dans lequel le pouvoir est détenu par le peuple.
La crédibilité, c’est ce qui fait qu’une chose mérite d’être crue, c’est-à-dire le
caractère de ce qui est convenable. La crédibilité des élections désignerait ainsi
une non suspecte des élections, de manière telle qu’elles puissent être tenue pour
vraie. Et la manière, c’est ce qui peut s’assimiler à la transparence. Sur cette
base, la crédibilité rejoindrait la transparence, sauf que la première n’a pas la
même portée que la seconde. En effet, la crédibilité semble caractériser une
passivité, un constat d’une situation et s’apprécie mieux ex post, alors que la
transparence s’inscrit dans un cadre plus actif, implique une action et s’apprécie
ainsi ex ante mais aussi ex post. En somme, la crédibilité est un volet de la
transparence.
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II. LA FRANCE FACE A LA DEMOCRATISATION
Les processus électoraux y sont déjà considérés par les acteurs influents
notamment la France, l'Union Européenne, pour la résolution des crises ou
l'empêchement de l'apparition d'une crise ou d'une guerre, que par volonté de
vouloir soutenir la démocratisation à l'échelle continentale. Cependant dans cette
section nous allons considérer l'aide à la démocratisation comme indispensable
pour stabiliser l’Afrique où les institutions semblaient être fragile.
a. Cadre général
La démocratisation doit plutôt être considérée comme une propriété des nations,
le résultat de son inventivité et le produit de son évolution historique. Elle doit
exprimer le désir ardent de l'ensemble de la nation de changer son destin en
brisant le cercle vicieux de l'autoritarisme qui a longtemps durant conditionné la
sphère politique de l'Etat, l'empêchant ainsi de se doter d'assise véritable pour
assurer son développement et sa puissance.
Ce changement de regard s'impose donc tant pour la classe politique que pour le
reste de la population et sa connaissance est indispensable car, le doute, le
pessimisme et l'ignorance collective vis-à-vis de ce processus conduiraient
inexorablement à la passivité et laquelle hypothéquerait considérablement le
projet de renaissance de l'Etat.
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Au-delà des formes et méthodes démocratiques, fait remarquer H. Ngbanda, il y
a l'esprit démocratique contenu irréductible de la démocratie et sans lequel ceux-
là ne sont que parure, oripeaux.
Ce contenu, c'est d'une part, partant de la valeur humaine, l'idée que le peuple est
la réalité de la quelle s'exerce le pouvoir et, d'autre part, en découlant certains
principes qui sont autant des valeurs démocratiques à savoir dialogue, respect de
droit de l'homme, etc.
Ainsi donc, nous devons souligner qu'outre son sens organisationnel, car le
gouvernement de type démocratique obéit ou principe de la séparation des
pouvoirs ou l'on distingue alors l'exécutif, législatif et judiciaire, la démocratie
comme système des valeurs servirait de fondement à la renaissance.
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d. La définition du destin national par la promotion des libertés
individuelles et la participation des peuples dans la prise des décisions
Les libertés ouvrent à la concertation, et quand on vit dans une concertation qui
produit des effets concrets, il se crée un véritable sentiment de fraternité. Elle est
à la base de la pratique de l'égalité humaine parce qu'elle permet d'apprécier à sa
juste valeur la contribution de chacun dans le succès produit par cette action. La
valeur sociale de l'action concertée démontre que, elle seule est capable de
produire la prospérité d'un Etat.
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III. LES MÉCANISMES INTERNATIONAUX D’APPUI À LA
TRANSPARENCE ÉLECTORALE
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démocratisation est concrétisé par l’envoi des observateurs pour superviser le
déroulement des différents consultation électorale »
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pratiques que le mécanisme soulève, on y reviendra, il convient de reconnaître
son importance dans la construction, la stabilisation de la démocratie en Afrique.
D’autres limites sont aussi parfois solidement inquiétantes. Parmi elles deux
retiennent particulièrement l’attention. D’une part, l’observation pure et dure
apparaît insuffisante et recèles des limites qui peuvent remettre en cause sa
pertinence. En effet, la pratique actuelle de l’observation est telle qu’elle est
organisée le plus souvent le jour du scrutin. Or, il est établi que des manœuvres
sont employées le long du processus et ce, dès le début. Et, des faits illégaux qui
peuvent se commettre peuvent influer et influent sur les résultats du scrutin.
Cette situation est de nature à altérer ou même à abolir la volonté réelle du
peuple. Concrètement, la volonté qu’exprime le peuple peut être viciée par des
éléments commis dès le début du processus. L’observation le jour du scrutin est
de ce point de vue très limitée.
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Ainsi, dans le temps, l’absence de missions exploratoires d’évaluation n’est pas
de nature à favoriser un regard critique sur la préparation et l’organisation du
scrutin observé. C’est pour cette raison qu’il sera très porteur, dans une
perspective d’amélioration du système, de réaliser une mutation vers une
assistance électorale, comme on le verra, beaucoup plus vaste qui embrasse au-
delà de l’observation, les actes électoraux primaires tout aussi importants et est
de nature à couvrir le processus dans son ensemble. Limitée dans l’espace, le
mécanisme d’observation électorale l’est également dans le temps. Ces missions
sont, pourrait-on dire, aléatoires dans ce sens que la place du hasard est très
prononcée. En effet, les observateurs ne sont pas fixés dans les bureaux de vote,
ils font en quelque sorte une ronde. L’improbabilité de surprendre ou de
constater les manœuvres incorrectes est forte est telle que la fiabilité de
l’observation peut être sujette à caution.
2. Un mécanisme en Mutation
L’on peut partir de l’idée importante que les élections sont composées d’un
certain nombre de blocs constitutifs intégrés, soumis à l'interaction et à
l'influence des diverses parties prenantes. Les composantes électorales et les
parties prenantes ne sont pas indépendantes, elles interagissent. Dans ces
conditions, la défectuosité d'un aspect risque d'avoir un impact négatif sur tous
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les autres aspects et d’en arriver à remettre en cause la transparence de l'élection
elle-même. Or, une telle transparence, lorsqu’elle fait défaut, peut mettre en péril
tout le processus de démocratisation et bloquer l'ensemble des objectifs de
développement.
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III.2. L’APPROFONDISSEMENT DU CONCOURS ELECTORAL
INTERNATIONAL
Les institutions électorales et les partis politiques par exemple peuvent être
considérés comme des acteurs majeurs de la transparence électorale parce
qu’intéressés au premier chef par cette question. C’est justement à ces acteurs
que la communauté internationale apporte l’essentiel de son aide en faveur du
développement démocratique. L’appui de la communauté internationale est à cet
effet assez varié. Il intéresse donc logiquement les différentes institutions
impliquées (1), ainsi que les partis politiques (2).
Dès lors, les États semblent avoir besoin d’être encouragés. Dans cette
perspective, il est possible de citer toute une boîte à outils. En règle générale,
deux types d’appuis méritent de retenir l’attention. Ces appuis sont soit d’ordre
logistique soit technique. La communauté internationale fournit des conseils à la
commission électorale, participe à l’information des électeurs en leur octroyant
des fonds et des conseils techniques, fournit un soutien logistique aux
consultants, etc. L’assistance technique est de portée variable, allant d’une aide
globale couvrant tous les aspects de l’élection, comme au Mozambique en 1999,
à une assistance ciblée, sous forme de campagne d’éducation civique ou de
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renforcement des capacités de communication de la commission électorale,
comme au Nigéria en 2003.
2. L’aide au développement.
Depuis les indépendances des pays d’Afrique francophone, les prétendues aides
au développement se sont multipliées sans résultats véritablement probants. La
pseudo indépendance octroyée aux pays d’Afrique francophone a eu un double
effet pervers.
Deuxièmement celui de maintenir à la tête des états africains, des chefs d’états
plus soucieux d’être dans les bonnes grâces de l’Elysée que de mener une
politique pour le mieux-être de leurs populations. Une toute autre vision aurait
fait de ces ex-colonies des puissances économiques qui auraient pu servir de
levier à l’économie française. La Côte d’Ivoire prépare ses élections de 2020.
Est-ce que cette fois, la France saura abandonner ses vieux réflexes et
promouvoir un nouveau modèle ?
Rien n’est moins sûr car le président Macron ne semble pas prêt à réellement
tourner la page pour écrire une nouvelle histoire de la France-Afrique. Si la
France loupe cette opportunité elle ne pourra qu’assister, de plus en plus
impuissante au déclin de son influence en Afrique et par conséquent dans le
monde.
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d’ailleurs mais en appliquant leur propre vision. La France doit mettre fin à cette
dérive qui fait que le meilleur moyen de devenir milliardaire en Afrique c’est de
faire de la politique. Des ex-colonies bien éduquées, où la formalisation de
l’informel constituerait le Levin d’une société favorisant la libre entreprise, ne
pourrait que bénéficier à moyen terme à la France tout en bénéficiant aux
populations locales qui auraient par ricochet moins tendance à vouloir s’exiler.
La France a tout à gagner du véritable essor socio politico économique de ses
ex-colonies. Si elle n’y contribue pas activement, elle se le fera imposer par les
peuples d’Afrique et là, l’économie française risque de ne pas s’en remettre. Fini
le paternalisme, fini le pseudo aide au développement. L’heure est à la pression
maximale pour une vraie expression démocratique par les urnes. La France doit
savoir se rendre redevable non pas d’un truquage mais d’une élection libre et
transparente.
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IV. LES ELECTIONS EN AFRIQUE AVEC L’INFLUENCE DE LA
FRANCE ET SES PARTENAIRES
Les Elections en Afrique ont non seulement un enjeu politique interne, mais
aussi externe. Elles sont le terrain de batailles géostratégiques et de cooptation.
En fait, depuis l’effondrement des grands blocs de puissance, le monde est entré
dans une période de “reclassement politique” pour une reconstitution des blocs.
Pour cela, l’Afrique est au centre de ce “repositionnement.” Car, comme le
prédisent les économistes et les spécialistes des marchés financiers, en se basant
sur le potentiel minier, minéral, et humain du continent, “celui qui aura l’Afrique
possédera l’économie mondiale.”
Alors les enjeux des scrutins en Afrique s’inscrivent dans cette logique. Ils
ressemblent fort étrangement à ce qui se passait durant la guerre froide quand les
grandes puissances s’affrontaient sur des terres autres que les leurs. Suivant ce
schéma, la France et les Etats-Unis se rangent du côté d’un candidat. La Russie
et la Chine sont au côté de l’autre. L’ONU malheureusement sous l’influence de
certains pays du conseil de sécurité est partie prenante à ces mascarades
électorales.
Un : elles donnent aux Africains des dirigeants politiques qu’ils n’ont pas
choisis. Ceci crée une caste de dictateurs soutenus par des étrangers qui leur
assurent une longévité au pouvoir. Ce fut le cas d’Omar Bongo (Gabon : 42 ans
de règne) ; Blaise Compaoré (Burkina Faso : 27 ans) avant qu’un soulèvement
populaire ne le chasse de là tout récemment ; Gnassingbé Eyadéma (Togo : 38
ans), et beaucoup d’autres. La France, l’Union Européenne, et le reste de ce qui
est convenu d’appeler la communauté internationale, ont à travers des élections
truquées instauré un système de succession comme on a pu le constater au Togo
et au Gabon, où les fils ont remplacé leurs pères.
Deux : Ces interférences ont entraîné dans certains cas des émeutes sanglantes
et dans d’autres, l’intervention militaire directe de la France et de l’ONU.
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En 2010, avant les élections présidentielles en Côte d’Ivoire, La France et ses
alliés avaient leur candidat, Alassane Dramane Ouattara. Ils voulaient, quel que
soit la manière, l’imposer comme président aux Ivoiriens, contre l’avis du
Conseil constitutionnel, seule institution habilitée, comme dans toutes les
nations démocratiques, à proclamer le candidat vainqueur. Sous un déluge de feu
et de bombes Française et onusienne déversé sur la résidence présidentielle et
sur la population qui défendait l’ordre constitutionnel, ils réussirent à l’imposer.
Cette guerre non déclarée était contre Laurent Gbagbo, chef d’Etat investi par le
Conseil constitutionnel de son pays, dans le respect des prérogatives qui lui sont
conférées. Elle concluait une série de pressions sur le gouvernement–gel des
avoirs de ses membres ; blocus sur l’importation des médicaments, une première
dans l’histoire –et sur les Ivoiriens rangés derrière Gbagbo, le président qu’ils
avaient dûment élu.
2. La pression intense
3. Le vainqueur légitime
Beaucoup d’autres, cette fois-ci aux Etats Unis, comme le sénateur Jim Inhofe,
le journaliste Chrétien Gary Lane, le chercheur Gary Busch, et le journaliste
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vétéran George Curry se sont levés contre l’ingérence occidentale dans les
élections en Côte-d’Ivoire. Ils ont montré et prouvé que Gbagbo était le
vainqueur légitime.
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CONCLUSIONS
L’influence de la France dans la crédibilisation des élections en Afrique
francophone est totale, parce que tous ces pays sont membres du club Paris et
qui est un regroupement de pole économique crédible au niveau des institutions
BRETOWN WOOD (le FMI et la BM).
La France est un soutien capital dans ce club, et qui est à la tête des pays
bailleurs de fonds de plusieurs institutions de ces pays (Finances d’élections), la
culture française qui est incluse dans la culture en générale de la plupart de ces
pays.
Comme on peut le constater, les élections Africaines qui sont avant tout une
affaire Africaine, sont devenues presque exclusivement une affaire de la
communauté internationale et un alibi pour les batailles géostratégiques. Dans
ces conditions, une élection peut-elle être transparente et crédible en Afrique ?
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BIBLIOGRAPHIE
Autres sources
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Une anecdote toute symbolique permet de planter le décor. Il s’agit d’un
échange entre trois personnages, un Japonais, un Américain et un Africain.
L’Africain étonné répond en disant : je croyais que nous les Africains étions les
derniers de tous mais là, je constate que vous êtes vraiment en retard.
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