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PJ

Le terme de police judiciaire reçoit 2 acceptations différentes :

 une acceptation purement fonctionnelle et opérationnelle, c’est-à-dire que le terme


désigne une fonction accomplie par les membres désignés par la loi (la police judiciaire)
parmi d’autres fonctions.
 Une acceptation est purement organique, c’est-à-dire que l’expression police
judiciaire renvoi à l’ensemble des fonctionnaires affectés administrativement pour
exercer la fonction de police judiciaire.

A- La structure ou l’organisation de la police judiciaire :


L’action policière est dominée par
-Le code de procédure pénale consacre ce principe de rattachement à l’autorité judiciaire en
disposant que :
* dans le ressort d’un tribunal de première instance, la police judiciaire est exercée sous la
direction du procureur du Roi.
* Au niveau du ressort de la cours d’appel, la police judiciaire est opérationnelle sous la
surveillance du procureur général.
* elle est contrôlée par la chambre correctionnelle qui exerce en vérité un contrôle
disciplinaire.
*elle travaille sous l’autorité et le contrôle du juge d’instruction qui délègue à des OPJ des
actes d’instructions.
* tous les membres du parquet (tous les procureurs généraux et leurs substituts) sont
investis automatiquement de la qualité d’officier supérieur de la police judiciaire.
* La même qualité est accordée à tous les juges d’instructions.
-Les membres de la police judiciaire peuvent être répartis en 3 catégories :
-*/ Des OPJ. (Officiers de police judiciaire) -> Se sont les véritables responsables des
enquêtes, ils détiennent leurs pouvoirs directement de la loi et ils communiquent directement
avec les autorités judiciaires.
Les OPJ qui sont dotés de cette qualité de plein droit :
-Au niveau de la gendarmerie on trouve tous les officiers. Et Gendarme qui assure le
commandement d’une unité de la gendarmerie.
-Au niveau de la sureté nationale le directeur général, les préfets de police, les contrôleurs
généraux, les commissaires et enfin les officiers de police.

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-Au niveau de la DST, on retrouve les mêmes grades qu’au niveau de la sureté nationale,
directeur général de la DST, les préfets de police au sein de la DST.
-Au niveau du ministère de l’intérieur, sont d’office OPJ les Pacha et les Qaid.
-On trouve des OPJ désignés à titre individuel par un arrêté interministériel.
-Des APJ. (Agents de police judiciaire) -> Ce sont les membres de la police qui sont consacrés
par le code de procédure pénale.
Leurs tâches sont définies doublement :
* il s’agit de seconder les OPJ dans l’exercice de leurs fonctions
* ils ont l’obligation d’informer leur supérieur OPJ de toutes les infractions dont ils ont eu
connaissance soit par constatation directe, soit en recevant une déclaration d’une personne.
- Au niveau de la gendarmerie, Sont des APJ tous les gendarmes qui n’ont pas la qualité
d’OPJ.
- Au niveau de la police national : Sont des APJ les inspecteurs et tous les membres du
service actif de la police (avec uniformes).
- Au niveau de l’intérieur, les Khalifa, les Pacha et les Qaid.
-Des fonctionnaires assimilés -> Le code de procédure pénale ne désigne pas ses
fonctionnaires, ils se contentent d’une référence de textes spéciaux qui annoncent que
certains fonctionnaires sont exceptionnellement dotés de la qualité d’OPJ dans l’exercice de
leur fonction.
-Le code de procédure pénale classe aussi le Wali/Gouverneur qui peut occasionnellement
exercer des actes de police judiciaire.
Le législateur pose 3 conditions :
* infraction contre la sureté de l’Etat.
*Une situation d’urgence lorsqu’il y a besoin d’une action urgente.
*C’est une condition temporelle, il a 24h pour agir. Après il doit céder la main au parquet
compétant.
B- Les attributions générales de la police judiciaire :
La mission d’investigation + La reproduction par écrit des actes de la police
judiciaire
1- La mission d’investigation : Mission de fond
Elle est précisée par le code de procédure pénale article 18 qui dispose que la police
judiciaire a pour mission de s’assurer de la commission des infractions dont recherchés les
preuves et les auteurs.

-Une mission triple ; constater les infractions, rassembler les preuves et identifier les
auteurs.

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*/Cette mission est réglementée légalement à travers deux cadres juridiques :
* le cadre de l’enquête & ** le cadre de l’instruction (sur délégation judiciaire du juge).
**/Pour faciliter la mission d’investigation le législateur prévoit certains mécanismes :
*les OPJ sont dotés du pouvoir de réception et d’initiative.
* l’aptitude de solliciter la force publique pour l’exécution d’un acte d’investigation.
***/La compétence matérielle et territoriale de la PJ est répartie selon 2 principes : une
spécialisation matérielle et une extension territoriale.
Matériellement : la police judiciaire au sein d’un ressort est répartie sous forme de brigades
spécialisées.
Territorialement : chaque OPJ est compétent dans son ressort territorial qui est dessiné de
façon administrative. L’OPJ peut faire des investigations au-delà de son ressort s’il y’a besoin,
il peut faire des recherches dans tous les périmètres urbains. L’OPJ de la gendarmerie peut
agir dans la zone de défense où il est affecté.
Sur le même registre, Le législateur permet la constitution de brigades régionales ou
nationales :
Des structures nationales sont sollicitées pour traiter ce qu’on appelle le crime organisé, une
catégorie d’infractions déterminée par l’article 108 du CPP/BCIJ.BCPJ.DST.BNG.BNP
2- La reproduction par écrit des actes de la police judiciaire (forme) :
L’OPJ en menant une enquête de police ou des actes d’instruction, est invité à consigner par
écrit toutes les péripéties de son action et ainsi, un dossier d’enquête ou même de commission
rogatoire ce qui va former ce qu’on appelle un PV. (Réunis chronologiquement pour être
renvoyés vers le parquet compétant (selon la loi : les originaux plus trois copies)).
L’article 24 du Code pénal définit le PV comme étant un document écrit où il relate ce qu’il
a constaté, les déclarations et les réponses qu’il a reçues ainsi que les opérations qu’il a
accomplies. A travers cette définition, deux sortes de PV se dégagent :
Les PV d’audition : lorsqu’il s’agit d’entendre ou d’interroger une personne.
Les PV de constat : à travers lequel il y’a consignation d’un état, d’une situation, d’un fait.
La rédaction d’un PV doit obéir à des formalités strictes sous peine de la nullité :
*Les informations concernant le rédacteur, sa qualité, sa circonscription, la date, le lieu de la
rédaction du PV
* tous les renseignements concernant la personne concernée (plaignant, suspect, témoin...)
*S’il s’agit d’un suspect, le PV doit préciser qu’il a été informé de ses droits.

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Le PV doit être lu par la personne concernée, il doit le signer librement ou refuser de la signer.
Pour la force probante, le PV en lui-même n’est pas un mode de preuve, c’est un support de
preuves. Il s’agit d’annuler ou de ne pas annuler le contenu du PV.
En matière criminelle, le contenu du PV ne lie pas le juge, les informations sont considérées
comme de simples renseignements pour orienter l’intime conviction du juge.
En matière délictuelle et contraventionnelle, s’impose au juge jusqu’à preuve du contraire.
A noter enfin que l’OPJ peut rédiger un rapport de synthèse ou il fait le résumé de l’affaire en
énumérant les opérations les plus concluantes et pour finir, formuler ses conclusions et
observations concernant les infractions commises. C’est un rapport qui n’a pas une force
probante car il vient juste éclairer le juge.
L’article 751 du CPP prévoit la sanction de la nullité pour toute formalité qui n’a pas respecté
les dispositions légales.

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