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DAS SCHAUÏ.
EIN BEITRAG
ZUB
DRESDEN,
Seite
Einleitung VJ| l
Vorbemerkungen zur Grammatik des Schaûï .. 32
Essai d'une Grammaire Chaouï. (Idiome de la Sub
division de Batna.) Par Mr Torchon 37
Première Partie.
Chapitre I. Eléments de langue Chaouï....... 39
Tableau des signes —
Règles d'Euphonie 40
Lettres de liaison ou conjugaison 41
„ IL Du Verbe. Du Verbe en général 42
1° De la qualité —
2° De la conjugaison 48
3° Du temps 44
4° Du nombre, 5° De la personne, 6° Du genre 45
Tableau de la lre Conjugaison: Verbcrégulier 46
Verbe faible par la dernière 50
Verbe apocopé par la dernière 52
Verbe faible par la dernière et apocopé par
la médiale 53
Verbe à support faible par la première 55
Participe Présent — Participe Passé 57
Du Présent 58
Tableau des Serviles 59
Tableau des Serviles des conjugaisons dérivées 61
Accord du Verbe 62
— IV —
Seite
Chapitre III. Des Noms: Du Genre des Noms. Du Nombre 63
Formation des Féminins dans les Noms 64
Accord des Noms 65
De l'Adjectif: Du Genre. Du nombre 66
Accord de l'Adjectif 67
Du Comparatif. Du Superlatif. —
„ IV. Du Pronom: 1° Le Pronom personnel 68
2° Le Pronom possessif & 3° démonstratif 69
4° Le Pronom démonstratif servant après
l'interrogation. 5° Le Pronom indéfini.. 70
Les Pronoms affixes : 1° P. personnel régime —
2° Le Pronom verbal 72
Pronom confirmatif 74
Accord des Pronoms. Du que relatif. —
Du qui relatif. 75
Du que interrogatif 77
„ V. Des noms de nombre 77
„ VI. Des particules. De la conjonction „et" 80
De la particule confirmative 81
Manière d'exprimer notre verbe avoir 82
De l'interrogation. De la négation —
Deuxième Partie: Exercices Français-Chaouï.
Exercice N° 1. Accord des Noms 87
„ „ 2. Accord du nom et de l'adjectif. 89
„ „ 3. Pronoms démonstratifs 91
„ „ 4. Pronoms possessifs 98
„ 5. Verbe 95
„ „ 6. Verbe avec négation 99
„ 7. Que relatif. 101
„ „ 10. Plainte 102
„ « 11. Dialogue 104
Deutsch-Schaûï Vocabular 107
Anhang 137
Einleitung.
§. i.
§• 2.
Bevor ich diese Einleitung mit einigen allgemeinen
Bemerkungen über die Sprache der Berber schliesse, um dann
auf mein spezielleres Thema, die Schauia und deren Idiom
überzugehen, will ich nur noch in Kürze die Ergebnisse
der neueren ethnologischen Forschung über den Ur
sprung der Berber zusammenstellen. Hierbei will ich
zum Theil das meisterhafte Résumé wiederholen, welches
der um Ethno- und Anthropologie hochverdiente General
Faidherbe in der ausserordentlichen September- und October-
sitzung 1868 der „Société de climatologie, sciences phy-
§• 3.
Wir wollen jetzt das Gebiet der Berberischen Ethno
logie verlassen, um Einiges über die Literatur und Clas
sification der Berbersprachen anzuführen.
Von 'allen uns bekannten Berberstämmen bedienen
sich heute blos die Tuâreg eigenthümlicher „tifinagh"
(plur. von tefanek) 3°) genannter Schriftzeichen, während die
übrigen mit von Arabern erborgten Zeichen schreiben.
Es sind allerdings die aus Libyscher Urzeit noch erhal
tenen Denkmäler in Nord-Afrika zuweilen mit Inschriften
bedeckt, deren einzelne Buchstaben den tifinagh ähneln;
man hat sogar aus diesem Umstände auf ein früher
sämmtlichen Berberstämmen gemeinschaftliches System
von Schriftzeichen schliessen wollen. Allein es ist bis
jetzt eine zuverlässige Entzifferung jener sog. Libyschen
Inschriften trotz der Kenntniss der „tifinagh" und der
bilingualen Inschrift von Thugga noch nicht gelungen31).
Man kann daher zur Zeit nach dieser Richtung hin noch
keine Entscheidung treffen. Von einer Berberischen Lite
ratur kann kaum die Rede sein. Die Tuâreg bedienen
§• 4.
Auf einer Reise, welche ich im Jahre 1869 nach Al
gerien unternommen hatte, kam ich Anfangs April nach
der Oasenstadt Biskra und erhielt dort aus der interes
santen Büchersammlung des Hauptmanns Rose das weiter
unten abgedruckte Manuscript einer Grammatik der
Schaui-Sprache zur Einsicht, resp. Abschrift. Diese Ge
fälligkeit des Hauptmanns Rose setzte mich in den Stand,
einen längst gehegten Wunsch zu verwirklichen: bei
Neniemscha. — Brarscha.
Béni ou Said (715), Ouled Hamida (2162), Ouled Mahbûb
(1028), Zeremna (2479).
Nememseha. — Allûiia.
Ouled Brik (2000), Dschelemda (1480), Ouled Suhemakh
(405).
Tebessa.
Ouled Reschaïsch (5560), Negrine (350), Ouled Si Abid
(100).
Batna.
OuIïhI si Yaya ben Zekri (3752), Ouled Sehelih (10,520),
Harakta (5152), Telets(1456), Ouled si AliTaamemst
(1792), Ouled si Ahmed ben Saïd (420), Ouled si
Ahmed bou Zid (896), Ouled el Kadhi (1650).
Ouled Sellem.
Ouled Sellem (10,696), Ouled Ali ben Saber (12,012).
Ouled Daoud.
Ouled Daoud (16,242).
Beni Oudschena.
Beni Oudschena (11,648), El-Menaset (1020).
Auiamrah.
Ouled Said (5376), Ouled si Zerata (1790), Amamrah
(8276).
Ouled Abdi.
Ouled Moumen (3122), Ouled Azouz (2050), Bou Zina
(1080), El-Arba (950), Tagoust (920), Ouled Abdi
(8275).
Scham.
D'UNE
GRAMMAIRE CHAOUÏ.
PAR
MR TORCHON.
• /
Première Partie
Chapitre I.
Règles d'Euphonie.
— adj — particule du Futur se change presque tou
jours en „an" devant „n" et en „ats" devant „ats".
Ex. annakir pour adznaker; atstsouts pour
adjtsouts. —
— n — particule d'union | partout sur un mot com
mençant par a.
— r — de rer (chez) { change cet a en on.
Ex. „ïïs en ourgaz" pour „ïïs en argaz". —
— z — Dans le corps d'un mot ou à la fin ayant
avant lui r et suivi de ch (négation) veut entre t et lui un i.
Ex. our ierriz chi pour our ierrez chi. —
— as — suivi de ch et précédé de our (négation) ou
n'étant séparé d'eux que par une ou deux lettres se change
souvent en tsa dans les verbes au Futur:
Ex. our itsa che pour our ias che. —
— i — Quand deux i dont un final sont séparés par
deux mêmes lettres, l'une de ces lettres semblables dispa
rait souvent au Futur des verbes et est remplacée
par un i:
Ex. adzïïli pour adzilli. —
— i — Quand deux i se rencontrent l'un finissant
un mot, et l'autre commencaut un autre, le premier i
se change quelquefois en g quelquefois aussi on les sé
pare par ts.
Ex. dzeg idz pour dzi idz. —
— 41 —
Chapitré IL
Du Verbe.
Du Verbe en général.
La racine d'une Verbe chaouï se compose de une,
deux, trois ou quatre syllabes. Cette racine est la 3me
personne siug. masc. du Futur1) dégagée de ses lettres.
Ex. adzisiouel — racine: siouel de isiouel; ad-
ziouts — racine: outs de ioutsa.
Les lettres serviles qui servent à la formation des
temps, des personnes, des genres, et des nombres, sont:
i — ts — dz — r — n — m — a.
Dans un Verbe Chaouï il faut considérer: 1° La qua
lité, 2° La conjugaison, 3° Le temps, 4° Le nombre,
5° La personne, 6° Le genre.
Quant à la voix, il n'y-a qu'une, c'est la voix active.
On verra plus loin la naanière de rendre la voix passive.
1° De la qualité.
Le verbe est régulier ou irrégulier. Régulier quand
il fait le Futur par l'addition seule de adz au prétérit sans
qu'aucun changement n'ait lieu dans la racine. (Je veux
parler de la 3me pers. masc. sing.).
Irrégulier quand en retranchant les lettres serviles
de la 3me pers. masc. sing. du prétérit et du Futur, on
2° De la conjugaison.
3° Du temps.
Il n'y-a dans chaque conjugaison qu'un seul temps
qui est le Prétérit. Le Futur et l'Impératif existent
néaumoins mais ils ne sont pas dérivés.
Quant au présent, temps qui manque à beaucoup
de Verbes, on verra plus loin sa formation.
Le Participe présent et le Participe passé ont
la même signification, que chez nous. Mais en Chaouï
ces deux Participes ne s'accordent pas. Le mot qui les
rend reste toujours invariable. Ces deux Participes peu
vent se rendre de 2 manières. Voir plus loin.
Le Prétérit du Passé s'emploie pour le Parfait et
quelquefois pour l'imparfait et le plusqueparfait. Rare
ment ce temps s'emploie pour le présent.
Le Futur s'emploie pour le Présent et le futur de
l'indicatif. Ce sont les particules jointes au Verbe qui
établissent la signification positive de ce temps*).
L'Impératif répond au nôtre. Il se prend d'une
manière affirmative ou négative ainsi que chez nous.
4° Du nombre.
5° De la personne.
Il y a dans le nombre 3 personnes. La 3me précède
la 2de, et celleci la lre.
6° Du genre.
Verbe régulier3).
irdzol — adzirdzol — Prêter.
Prétérit.
Singulier:
redzoleî tseredzoledz irdz ol
J'ai prêté Tu as prêté Il a prêté.
tseredzol
Elle a prêté.
Pluriel:
neredzol tseredzolem redzolen
Nous avons prêté Vous avez prêté Ils ont prêté.
tseredzolemets redzolents
Vous avez prêté Elles ont prêté.
(fém.)
Futur.
Singulier :
adzredzoler ats tseredzoledz adzirdzol
Je prêterai Tu prêteras Il prêtera
ats tseredzol
Elle prêtera.
Pluriel:
annérodzol ats tseredzolem adzredzolen
Nous prêterons Vous prêterez Ils prêteront
ats tseredzolemts adzredzolents
Vousprêterez(fem.) Elles prêteront.
Impératif.
Singulier: Pluriel:
erdsol Erdzolets
Prête Prêtez
Erdzolemts
Prêtez (fém.).
Le Futur se forme du Prétérit en lui préposant
adz. Mais cet adz se change en ats et en an suivant le
cas conformément aux règles d'euphonie4).
L'impératif n'est autre chose que le Futur dégagé
de ses serviles. Si le verbe commence par une consonne,
on lui prépose un e , mais si , les serviles enlevées , la
première lettre de la racine est une voyelle, l'Impératif
ne prend pas e.
Ex.:
itstser — adzits tser II a demandé.
ittos — adz ittos II a dormi.
irzem — adzirzem II a ouvert.
imerez — adzimerez II a écouté.
iebbi — adz iebbi II a coupé.
Verbes irréguliers6).
Terbe faible par la première").
iouker — adz iaker — Voler.
Prétérit.
Singulier:
oukrer tsoukeredz iouker
J'ai volé Tu as volé Il a volé
tsouker
Elle a volé.
Pluriel:
nouker tsoukerem oukeren
Nous avons volé Vous avez volé Ils ont volé
tsoukeremts oukerents
Vous avez volé Elles ont volé.
(fém.)
Futur.
Singulier:
adz akerer ats tsakeradz adziaker
Je volerai Tu voleras Il volera
ats tsaker
Elle volera
Pluriel:
annaker ats tsakeram adzakeran
Nous volerons Vous volerez Il voleront
ats tsakeramts adzakerants
Vous volerez Elles voleront.
(fém.)
Impératif.
Singulier: Pluriel:
aker akerats
Vole Volez
akeramts
Volez (fém.).
Ainsi qu'on le voit, la formation du Futur est la
même que dans le verbe régulier et ou qui s'est changé
en a reste a dans tout le temps. L'Impératif suit la
règle donnée au verbe régulier et se formant du Futur
il prend a au lieu de ou.
Remarque. La lettre conjonctive, c'est-à-dire la
lettre qui lie le radical à la terminaison, est pres
que toujour au Futur des Verbes irréguliers
la même que la lettre mobile, si cette lettre
est de la première ou de la deuxième syllabe.
Si elle était de la dernière syllabe, il n'en se
rait pas ainsi. Elle se change en ce dernier cas
Sierakowski, Dus gohaul. 4
- 50 —
Futur.
Singulier:
adzernir ats tsernidz adzirni
Je vaincrai Tu vaincras Il vaincra
ats tserni
Elle vaincra.
Pluriel:
annerni ats tsernim adzernim
Nous vaincrons Vous vaincrez Ils vaincront
ats tsernimts adzernints
Vous vaincrez Elles vaincront.
(fém.)
Impératif.
Singulier: Pluriel:
Erni Ernits
Vaincs Vainquez
Ernimts
Vainquez (fém.).
La lettre faible du Prétérit a devient i au Futur et
reste dans tout ce temps. Il n'est pas besoin de lettres
de liaison, puisque i lie le radical à la terminaison.
Au Prétérit a se change en i toutes les fois qu'une
lettre de liaison est nécessaire.
L'Impératif qui se forme du Futur, prend natu
rellement i comme dernière radicale et lettre conjonctive.
Beaucoup de verbes de ce genre sont d'origine Arabe.
Ainsi se conjuguera:
ech teka — adzichteki Se plaindre.
4*
- 52 —
Pluriel:
outsits outsimts
Frappez Frappez (fém.).
L'irrégularité de ce verbe consiste, comme on le voit,
en ce que au Futur la lettre faible de la dernière syllabe
c'est a dire a disparaît et ne reparait pas dans ce temps.
Les serviles sont toujours celles du verbe régulier et
l'Impératif se forme conformément à la règle donnée
plus haut.
Au Prétérit a se change en i comme dans les
verbes faibles par la dernière pour servir de lettre de
liaison entre le radical et la terminaison, et au Futur a
qui a disparu revient et se change en i toutes les fois
qu'une lettre conjonctive est nécessaire.
Ainsi se conjuguera:
ittcha — adzittch Manger.
isoua — adzisou Boire.
12) En Kabyle (1. c. pag. 105) les 2 verbes „ili" (sois!) et „ini"
(dis!) perdent dans la conjugaison Fi initial et redoublent leur con
sonne.
— 54 —
Pluriel :
nella (K) tsellam (K) ellam (K)
Nous avons été Vous avez été Ils ont été
tsellamts (K) ellants (K)
Vous avez été Elles ont été
(fém.)
F u t u r.
Singulier:
adzillir (K) ats tsilidz13) adzïïli (K)
Il serai Tu seras Il sera
atstsili14)
Elle sera
Pluriel:
annili (K) atstsilim18) adz ilin (K)
Nous serons Vous serez Ils seront
— atstsilimts16) adzilints (K)
Vous avez (fém.) Elles seront.
Impératif.
Singulier : Pluriel :
ili (K) ilits (K)
sois soyez
ilimts (K)
soyez (fém.).
L'anomalie de ce Verbe consiste en ce que 1° la
lettre faible de la dernière syllabe a devient i au Futur,
et reste dans tout ce temps comme a FImpératif, qui en
Prétérit.
Singulier:
ousirid (K) tsousidzid iousid
Je suis venu Tu es venu Il est venu.
tsousid
Elle est venue.
Pluriel:
nousid tsousimid ousinid
Nous sommes Vous êtes venus Ils sont venus
venus tsousimtsid ousintsid
Vous êtes venues Elles sont venues
(fem.)
Futur.
Singulier:
adzasar ats tsasdzid adz ias
Je viendrai Tu viendras Il viendra
ats tsas
Elle viendra.
— 56 —
Pluriel:
adz nas ats ts asmid adzasan
Nous viendront Vous viendrez Ils viendront
ats ts asamts adz asantsid
Vous viendrez Elles viendront.
(fém.)
Impérati f ").
(Pas d'Impératif pour ces verbes.)
La racine de ce verbe est ous au Prétérit at as au
Futur. La terminaison id n'est qu'un support, sur lequel
s'appuie le s final. , et la preuve palbable de ceci c'est,
que les serviles se placent avant id. Ce support reste
partout au Prétérit. Au -Futur le radical devient as et ne
prend le support qu'à la 2e pers. sing. et à la 2lne et 3me
pers. plur. masc. et fém.
Au Prétérit la lettre de liaison est i à cause du
i du support. Mais au Futur elle est a par suite du son a
renfermé dans le radical as. Le verbe „iousid" etant du
reste faible par le son a doit avoir a comme lettre con
jonctive conformément a ce qui a été dit au verbe faible
par la première et le support ne revenant que par acci
dent ne peut avoir assez de force pour lutter contre une
lettre radicale.
Remarque. „iousid" et les verbes de sa forme
n'ont pas d'Impératif. Ils l'empruntent à tel
ou tel verbe. „iousid" prend le sien dans
l'Arabe et fait: arouah', viens, arouah'its,
venez, arouah'emts (fém.), venez. C'est là
tout simplement l'impératif Arabe berbérisé.
Participe Présent.
Il se rend par un mot formé de la 3e pers. masc.
sing. du Prétérit, à laquelle on ajoute un n13). On change
la dernière lettre avant le n en i, si elle est a19).
Ce mot ainsi formé reste toujours invariable.
Ex. l'homme frappant — argaz |
les hommes frappants — irgazen
la femme frappant — tsamettouts J
Participe Passé.
Il est aussi invariable.
Il se forme comme le Part. prés., seulement il faut
au préable(?) mettre le verbe à la 5ro0 forme (sens passif).
(Voir au tableau des formes plus bas.)
Ex. L'homme frappé — argaz \
La femme frappée — tsamettouts >itouaoutsin.
Les hommes frappé — irgazen J
Le Participe Présent et le Participe Passé se
rendent encore:
Le Participe Présent par le Présent, si le verbe a
ce temps, ou par le Futur, si le verbe ne l'a pas.
Ex. „L'homme frappant", tournez:
„L'homme frappe": argaz itchats.
Le Participe Passé par le Prétérit du verbe mis
à la 5me forme.
Ex. „La femme frappée", tournez:
„La femme elle a été frappée": tsamettouts tse-
tsouaouts.
18) De même en Kabyle.
19) Pas toujours ainsi en Kabyle: „inra" a pour Participe
„inr'an",
— 58 -
Du Présent.
Il se rend par le Futur négatif dégagé de our et
de ch, quand le verbe possède ce temps*1).
Ex. „our itchats che", il ne frappera pas, „it chats",
il frappe.
Il se rend par le Prétérit ou Futur, quand le sens
de la phrase permet de le tourner par l'un de ces temps.
Observation.
Il faut ajouter, que quelques verbes nayant pas le
support id à la racine, sont augmentés par les indigènes
de ce support , sans qu'on puisse en savoir le pour
quoi ").
Ex. ierga — adz ierg — sortir,
erginid — ils sont sortis.
Prétérit.
Singulier:
Masculin. ts — dz î
Féminin ts
Pluriel:
Masc. ts — m n
Fém. ts — mts nts
F u t u r.
Singulier :
Masc. adz * — r atsts— dz adzi — * se change
suivant le
Fém. M atsts — cas en ats
Pluriel: ou en an.
Masc. ;inn atsts— m adz — n
Fém. atsts—mts adz —nts
Impératif.
Singulier :
Masc.etFem. »* si le
verbe com
Pluriel: mence par
Masc. e — ts une con
sonne.
Fém. e — mts
frapad vald caaaer saisir cansaltd sartir baire valer demandd Signification
Forme
itoa outs itaaakd itsa ab i imhedm imcha aer isdg isesou itsakd itsetstsd simple.
Prétérit
adtoa outs adta akd adta ab i admhedm admcha ad adsdg adsesaa adtsakd adtsetstsd dérivées
Formes
Futur
—
aoavair
oa
Êde pouvair
aa
Êde au S'ende
aauvair
Êde saisir eS'
ndeconsalter sortir Faire
Faire baire Valer taujoars
taujaurs Demander
fraaaé
êde volé
êde caaaé
êde Signification
simple. Signification
— 61 —
Accord du Verbe.
Chapitre III.
Des Noms.
Du Nombre.
2 nombres: 1° le singulier, 2° le pluriel.
Le pluriel se forme du singulier régulièrement ou
irrégulièrement.
Les Pluriels réguliers se forment par l'addition
d'„en" au Singulier:
Ex. erkas — erkasen: âoual — âoualen.
— 64 -
De l'Adjectif.
Du Genre.
2 genres: masculin et féminin.
Formation du féminin.
Il se forme comme dans les substantifs:
Ex. amellal blanc tsamellats blanehe
aqedim vieux tsaqedimts vieille
amezian petit tsameziants petite.
Du Nombre.
Le pluriel dans les adjectifs se forme comme dans
les substantifs, mais les adjectifs ont de plus un fémi
nin pluriel, qui se forme du pluriel masculin en lui
préposant un ts.
Ex. amogran, grand, imogranen, grands, „tsi-
mogranen" grandes.
Remarque. Il arrive souvent, qu'on remplace en
Chaouï l'adjectif par le verbe.
Ex. t s iral en h'aleu(n?), les chevaux ils sont bons,
pour „de bons chevaux".
tsini tseh'la, des dattes elles sont bonnes, pour
„de bonnes dattes".
adarar it'aoulou, la montagne elle est longue,
pour „la montagne longue" (longue pour
élevée).
En Chaouï l'adjectif se place toujours après le mot
qu'il qualifie.
— 67 —
Accord de l'Adjectif.
Il s'accorde en genre et en nombre avec le mot qu'il
qualifie:
Ex. tsaouïnts tsamellalts, la fontaine blanche.
azegriou amellal, la pierre blanche.
(Voir la phraséologie [Exercice N° II]).
Du Comparatif.
Du Superlatif.
Le superlatif se rend de deux manières:
Ex. Le plus savant, tournez: le savant des savants:
el âlem en el aoulama; — ou bien:
le savant beaucop: El âlem labas.
5*
— 68 —
Chapitre IV.
Du Pronom.
1° Le Pronom personnel.
Singulier:
Genre lrc personne 2e personne 3e personne
jnetch86) Chek") netsa (K)
Masculin
| moi Toi lui
Chern'3) netsats (K)
Féminin
Toi elle
Pluriel:
Inetchenin29) kennoun31) nihenim 33)
Masculin } nous Vous Eux
Jnetschentis3°) kemtsen32) nitsentsin34)
Féminin \ nous Vous Elles.
5° Le Pronom indéfini.
ouïcht, l'autre") — tsicht, l'autre (Fém.)48).
ïïd, les autres46), — tsïïd', les autres (Fém.)47).
Tous ces pronoms s'emploient comme en Français,
mais ils se placent toujours après le substantif43).
Pluriel:
Genre lrc personne 2de personne 3me personne
Masculin f n eî et quelque- ouen, Vous sen, Eux, les
Féminin } fois r en nous kemts,Vous5°) sents, Elles, les51).
Ce pronom s'emploie avec les particules et les verbes.
Il sert en même temps pour les personnes et les choses
et remplace le pronom relatif.
Ex. La tente dans laquelle j'ai vu une femme:
akham zeni- reris tsamettouts.
Avec une particule terminée en a le i pronom de la
lre se change en a.
Ex. fallaa pour fallai „sur moi", „à mon sujet"")-
. Baba, dzada, père — imma, mère — ouma, frère
— oultsma, sœur — deddets, aïeux, changent aussi
en a le pronom i de la lre personne. Cet mots et
quelques autres bien que substantifs s'emploient avec
l'affixe régime et veulent de plus un ts entre eux et
les pronoms des 3 pronoms du Pluriel.
Ex.
immaa, ma mère immatsouen, votre mère
deddets tseneî, nos aïeux oultsematssen, leur sœur.
Avec un verbe l'affixe régime prend presque tou
jours a comme lettre de liaison, et i pronom de la lre
pers. devient aï. S'il-y-a une négation l'affixe abandonne
le verbe pour se joindre à elle.
Ex.
ouras siouelei che — je ne lui ai pas dit.
4° Le Pronom verbal.
Singulier:
Genre Ve personne 2de personne 3mc personne
Masc. (aï, moi63) chek, toi64) ts, lui, le66)
Fém. I ,,
u „ chem, toi t', elle, la
Pluriel:
Jner et parfois kem, Vous67) hen, eux, les68)
Masc.
| i en, nous66)
Fém- n u kemts,Vous63) hents, elles,les6°).
Pronom conflrmatif.
Il-y-a encore un pronom qui n'a que la 3me pers. sing.
et qui sert à confirmer, à assurer, que c'est bien telle ou
telle personne qui a fait ou supporté l'action marquée par
le verbe. Ce pronom venant de l'Arabe est oua, lui, et
aï, elle. Il s'emploie surtout avec les participes Pré
sent et Passé.
Ex.
Cet homme est
bien celui argaz aia oua
qui a frappé ioutsin.
Cette femme est
bien celle tsamettouts aïa aï
Dn que relatif.
Le que relatif se supprime en Chaouï quand le
verbe est au Prétérit.
Ex. argaz outsir ... „ L'homme j'ai frappé", pour:
l'homme que . . .
tsamettouts tsoutsidz . . . „La femme tu as frappé",
pour : la femme, que . . .
Mais si le Verbe est au Présent ou au Futur, le que
relatif se rend par „ah" joint au verbe de cette manière:
tsamettouts ahadzoutsei (ah — adzoutser) „La femme que
— 75 —
Du qui relatif.
Le qui relatif avec un verbe au Prétérit se rend
par un mot composé identiquement comme le participe
prétérit61).
Ex. „L'homme qui a
frappé" argaz
„La femme qui a
ioutsin.
frappé" tsamettouts
„Les hommes qui
ont frappé" irgazen
Si le verbe est au Présent le qui relatif se
tourne par le Participe Présent, et l'on dit: l'homme
frappant, pour: l'homme qui frappe: argaz ioutsin.
Si le Verbe est au 'Futur, le qui relatif se rend
par la 3me pers. sing. masc. de ce temps, en lui préposant
ah et en terminant cette même personne par n. Ce mot
ainsi formé reste invariable.
Ex. „L'homme qui
frappera" argaz
„La femme .qui
ahdzioutsen.
frappera" tsamettouts
„Les femmes qui
frapperont" tsisdenan
Du que interrogatif62).
Le que interrogatif se tourne par quelle chose, et
s'exprime par mat s a.
Ex. Qu'as tu dit? — matsa tseqaredz?
Que volera-t-il? — matsa adziaker?
Chapitre V.
Chapitre VI.
Ses particules.
De la conjonction „et".
Elle se rend par dz — ou par t' et quelquefois par
on, „p" ou „dz" si le mot suivant commence par une
voyelle ou est masculin,
De la particule conflrinatire.
dz — particule qui peut se traduire: „doué de"
s'emploie souvent en Chaouï avec les noms et les adjec
tifs dans un sens approbatif ou interr ogatif. Elle
sert surtout à confirmer les qualités ou défauts at
tribués aux personnes et aux choses.
Ex.:
argaz aïa dz amerabodz Cet homme est il mara-
emir machi dz»amera- bout, ou n'est il pas ma-
bodz? bout?
argaz aïa dz amenai Cet homme est un bon
ihela cavalier.
Il est bon de dire, que les Chaouïas abusent de cette
particule et l'emploient un peu ù tort et à travers.
De l'interrogation.
Elle se rend par che mis après le verbe.
Ex. A-t-il frappé? — ioutsa che?
Frappera-t-il? — adziouttech?
De la négation.
La négation se rend par: our...ch séparés par un
mot75):
Ex. Je n^ai pas parlé — our sioueler-che.
Avec un verbe au prétérit le seul changement apporté
est le suivant:
Observations.
Il est bien entendu, que toutes les règles d'euphonie
ci-dessus ne sont pas absolues, et que bien souvent l'usage
a prévalu sur la règle.
Exercice ïï° 1.
Exercice F 2.
Exercice N° 3.
Pronoms démonstratifs.
•
Exercice H° 4.
Pronoms possessifs.
Exercice F' 5.
Verbe.
ire forme.
Je suis allé Ougiier.
Tu es venu. Tsousidzid.
Il a chanté. Irenna.
Nous avons bu Nessoua.
Elle a mangé Tsettcha.
Vous avez marché Tsougirem.
Vous avez vu (fém.) Tsezerimts.
Nous nous sommes pro
menés Neh'aoues.
Vous vous êtes amusés Tseforedjem
Il frappe Itchats.
Vous avez frappé Tsoutsim.
Je suis arrivé Khald'ar.
Elles ont travaillé Khedements.
Nous avons ri Nadça.
Vous monterez Adzd'âlam.
Je travaille Khedemer.
Tu viendras Atstsadzid.
Elle saura Atstsas.
J'apprends Atstsâllemer.
Vous voyez Tsezerem.
Nous aimerons Annechtà.
Je finis Adzekkeser.
Vous fumerez Ertstsesoum.
Ils priseront Adzechoummen.
Je rendrai Adzouâïr.
Elles sortiront Adzergents.
J'ai allumé Chai ar.
Ils seront Adzilin.
Vous avez (fém.) î'erkemts.
Tu as. rerek.
Nous pousserons Annedouz (?).
Vous passerez Atstsaaddam.
Je descendrai Adzh'ouïr.
Tu interrogeras Atstsenchededz.
Il prendra des informations Adziourzi.
Elle désigne Atstsaïen.
Nous nous habillerons Annirodz.
Vous causerez Atstsbbim.
Vous écouterez (fém.) Atstseselemts.
Ils ont fermé. Qafelen.
Elles tueront Adzeurants.
J'ai lu Qerir.
Tu as écrit Esekelsebedz.
Il a enregistré. Iq(g?)ied.
Elle a ouvert Tserezem.
Je reste Adzeqq'uner (?).
Tu examines Tsaqele(a?)dz.
— 97 -
4 me forme.
Ils s'entrebattront Adzmenomen.
Nous nous sommes blessés Nemedjerah.
Elles se sont consultées Tsemchaouerents.
Nous nous écrirons Nemeketsab.
Vous vous entreaiderez Tsemàounem.
5me forme.
Cette eau peut se boire Amanaïa adzitouasoun.
Ce livre se lira Akerras aïa adzitouaqra.
Ce lion sera blessé Arr aïa adzitouadjerah'.
Cet enfant a été blessé Ahou aïa itouaouts.
Ce cheval se blessera Jïs aïa adzitouadjerah'.
Cette porte se ferme El bab aïa itouaqfel.
Ce burnous se lave Alaou aïa itouzired.
— 99 —
Exercice F 6.
lr« forme.
Je ne suis pas allé Our ougiîeî che.
Tu n'es pas venu Oud tsousidz che.
Il n'a pas chanté Our irenni che.
Nous n'avons pas bu Oun nesoui che.
Elle n'a pas mangé Léts tsetchi che.
Vous n'avez pas marché Léts tsetsirem che.
Vous n'avez pas vu (fém.) Léts tsezerimts che.
Nous ne nous sommes pas Oun nehàoues che.
promenés
Vous ne vous êtes pas Lets tseferredjem che.
amusés
Il ne frappe pas Oul itchats che.
Vous n'avez pas frappé Oud tsoutsim che.
Elles n'ont pas travaillé Our khedements che.
Nous n'avons pas ri Oun nadçi che.
Vous ne monterez pas Ledz dzollàm che.
Tu ne viendras pas Oud tsasedzche.
Je n'apprends pas Lets tsàllemer che.
Vous ne voyez pas Lets tsezerem che.
Vous ne fumez pas Lets essesem che.
Ils ne priseront pas Our tchoumman che.
Je ne rends pas Our ouaïr che.
Elles ne sortent pas Onlet' ergents che.
Je n'ai pas allumé Our chaïler che.
Tu n'as pas Our îerek che.
7*
— 100 —
2me forme.
(Presque inusitée.)
3me forme.
4me forme.
Ils ne s'entrebattent pas Oun menouram che.
Nous ne nous sommes pas Oun nemedjerah' che.
blessés
Elles ne se sont pas con- Oun mechaourents che.
sultées
Nous ne nous écrivons pas Oun nemeketsab che.
5me forme.
Exercice ïï° 7.
Que rélatif.
Plainte. (sic!)
Exercice P 11.
Dialogue.
<
Vorbemerkungen.
8»
— h6 —
C.
Camerad, siehe: Freund
Carawane ferkheft.
Christ ansrâni (arab. deriv. von
Nazarenus).
Cisterne ehdzell.
D.
E.
F.
Fabel themséll.
Fabriciren, machen lassen sâouér (Imperativ).
Faden fôly.
Fallen jëjëdi (ioudha, er ist ge-
fallen, T.).
Familie lâbéd(?).
Farbe zyych.
Feige tsêzcrt.
Feigenbaum tsametschêf.
Feind el adû (arab.).
118 —
Fehulschaft dzelâdu.
Feld, siehe: Land2).
Feuer el âfits [ââfya, arab. (Das
arab. Wort „nâr" be-
deutet das Feuer der
Holle) , thïmess (Hitze)
K.].
Fieber thîmesth (von thïmess,
Hitze, Feuer)3).
Finden jufta.
Finger thâdz B. (adhad', K.; as-
sukkod, Au.; „tàd-hot"
Fingerring, Au.).
Fisch âssëlym.
Fleisch aksûm.
Fliege izzân.
Fliehen jëruol (K).
Fliessen tëzall.
Flinte àmûd4).
Floh khûrdy.
G.
H.
Heuschrecke ërkîs, B.
Heute (siehe: Tag) âssâ (Kab. Zuaûa).
Hinschicken jessarfet.
Hinter sourlan (??).
Hintere, der (Subst.) tohanga.
Hitze (siehe : Feuer). thïmess.
Hochgewachsen dâzzirâr (arezfan, K.); jez-
zy'red (er ist hoch).
Höhle, Loch fichreb; el râi" (arab.).
Hören jesrâd (h'asses, K.).
Holz essraren, K.
Honig thâments (taraut, Au.).
Horn isch, K.
Hund âïdi, O. S., agherzûl, (ak'-
djûn, àïdhi, K.; agûrzini,
bellen, Si.).
Hund, junger ajchzîn.
Hündin thagerzûlt.
Hunger laz, T. K.; jellôz (er ist
hungrig; ellaz,Aor. illouz,
K.).
Husten (Verb.) jettûsi (von ûsû, Aor. jû-
sî, in Verbindung mit
dem „t" der Gewohn-
heit); ekûkha, O. S.
Hut — sei jiuf der Hut, ùéchcher (geh' weg!).
siehe dich vor
— 123 —
I.
Kissen tsûmtâ.
Kleiden, sich ankleiden jerrâdz.
Kleidung ârûd.
Klein dâmzan (ameçzian, K.).
Knabe dyschschebâb (schabâb,
Arab., Plur. von schabb,
Jüngling.)
Knie fûdz (fûd im ffliadâmssi).
Körper el bdénn (Arab. bâtn, Pl.
butûn, der Bauch).
Kommen jusîd, er ist hierher ge-
kommen, entstanden aus
jûsa (Aor. von as) mit
suffigirter Ortspartikel
id"
Kopf jichf K.; „akaf"
Au.).
Korb, kleiner tîssegîd.
KorbmitHenkeln, Marktkorb thâchlûts.
Kraft dïmdschad, O. S. , jessâh,
er ist kraftig.
Krank ûllizmîr (amûdhîn, K.).
Krug, Wasserkrug hakellêl.
Kugel thahhabûts (vom Arabischen:
ahabbû, Körner).
Kuh thâfanàst, K.
Kummer anziûm.
Kurz
Kuskussu (eine in Algerien âberbûsch, seksû, K.
beliebte Speise)
Kuss farhâs.
— 125 —
L.
M.
N.
0.
P.
Panther âhsyl.
Pferd iïs, zîmel, O. S. [aïss, Au.;
agmar, T., davon thag-
marth, die Stute, (hmâr
im Arab. heisst: Esel)].
Pt'erd, j unges (Fohlen) amharun (adjed'âun, K.).
Pferdeschmidt hâddâm uzzell (?).
Pflanzen, verb. jézzû.
Pflaume thaberkok, K.
Plündern, verb. jeshâf.
Pflug imâssen.
B.
Rabe dscherf (agerfîu, K.).
Rasirmesser uzzèl.
Rebhuhn thaskûrt.
Rechnen, verb. jeteâudah.
Rechnung ëeudogh.
Rechts fûs.
Regen anzâr (ebenso in Marokko;
andzar, Si.).
— 129 —
Reiben » à9fâd, K.
Reiter âmenâj, K.
Ring ubrîm.
Rost (zum Braten) achennûf.
Roth dâzuggàr.
Rufen larâf («51, K.).
Ruhig jessûsem.
S.
Sache thi'au§a.
Sack , entsprechend dem sâku.
Arab. „Tellîs", einem
Proviantsaek , der auf
den Rijckeu eines Esels
oder Maulesels gelegt
zu beiden Seiten herab-
hängt, zugleich alsSteig-
. bügel dienend.
Sàbel agëstur („aues" im Gha-
Sàen êhiérr.
Säugling (vom Kinde ge- aldôfân.
sagt)
Salz tisem, âherûs, O. S. (ti-
semt, T.; tessint, Si.;
tessemît, Au.).
Sandalen der Schaûïa aus tisêla (tefédele, Au.).
Fleehtwerk
Satt sein jérrua (eruu, Aor. irua, K.).
Sierakowski, Das Schauï. 9
— 130 —
Stehlen juchchér.
Sterben jemmûts (er ist todt, er ist
sehr miide).
Stem jithërî (ithrî, K. ; àtar.
Au.).
Stier afïïnass.
Stirn âhentûr (inir, K.).
Stock râzi.
Storeh geudér; gêdér, O. S.
Strasse azkâk (Arab.: zanka).
Strick, bei Mauleseln und rân.
Eseln statt des Zügels
von den Schaûïa ge-
braucht; vgl.: Zügel.
Stroh lûm (alûm, T.; alîm, K.).
Stute, junge. thamharunt.
u.
V.
Vater baba.
Verabschieden , sich; Ab-
schied nehraen6) iâzzeb.
Vergessen ettu (etsu, K.).
Vergiftet sein jesuah (er hat getrunken).
Verkaufen jezzy'nz (im Kabyl.: enz,
Aor. inza, verkauft sein;
daraus das transitive
„z e n z " mit dem Prâfixum
s (z) gebildet).
Verlangen, wollen ischtîd.
w.
Wachholderbaum zimba.
Wachsen jeggamer (segem, K.).
Wärmen, aufwarmen jezérrel.
Waise dagudjil (agudjil, K.).
Wange imâgen, hank, O. S. .
Warten radscha (erdschu, Aor. :
irdscha, K.).
Wasser aman (ebenso in allen ber-
berischen Idiomen).
Wasserleitungsgraben , Ca ferïah (tharga, K.).
nal
Wecken iekér(?) (auki, aufwachen,
K.).
Weg, der abrîdz, K. (tàbarit, Au.).
Wegfliegen iûfi (afegg, K.).
Weiden, verb. rettân (der Hirt?); im Ara-
bischen: râa; im Kaby-
lischen: eks.
— 135 —
z.
Berberisch: Koptisch:
eles (Zunge) les; daraus ist das hiera-
tische nes entstanden.
thâdz, adhad (Finger) taat, toot, tôt, dschidsch.
baba (Vater) abbas, apa.
thammëtuts (Frau) thime.
ischt, iioun, iien, iiet oua, ouaa, ouat, ouah („h"
(Eins) stumm), ouôt.
sin, senath, sen, senet (Zwei) snau, snoous, snous, sêntt.
sou (Radix von „Trinken") sa, saa, se, soo, so, sô.
Vielleicht dürften noch hinzugefiïgt werden;
emiti (Sohn) tme.
âadys (Bauch) naidschi.
jichf (Kopf) ape, afe.
— 188 —
II.
Berberisch: Alt-Aegyptisch (hie-
ratisch):
êrr, arr (Löwe) arr (einer der hierogl. Na
inen des L 6 w en. Dasbe-
kanntere hierogl. Ma oui
soll nach Duemichen das
Katzengeschlecht über-
haupt bedeuten).
tâziri (Mond) osiris (hat neben vielen an-
deren Bedeutungen auch
die des Mondes).
Anmerkung. Die Concordanz der koptischen pfo-
nomina suffixa mit denen der semitischen Sprachen
(Arabiseh, Hebräisch), auf welche Renan („Histoire des
langues sémitiques", 3me édit. pag. 84) hingewiesen hat,
gilt auch insofern fur die Berberischen Idiome, als diese
ihre pronomina suffixa den Semitischen Sprachen entlehnt
zu haben scheinen. Man hann daher aus diesem Umstande
kein neues Argument fur etwaigeVerwandtschaffc zwischen
dem Koptischen und Berberischen folgern, da die Semi
tischen Sprachen als übertragendes Mittelglied dazwischen
liegen. Aus demselben Grunde will ich die Aehnlichkeit
des Berberischen iémma (Mutter) mit dem gleichbedeuten-
den Koptischen „maau", und des Berberischen mout, mât,
mit dem Koptischen maou, maout (sterben) nicht beson-
ders urgiren.
Druck von Metzffer & Wittisr in Leipzig.