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TEMPO DË AGORA
EM DIALOGÒS

Wigido ao Ekeelie/itifíimo senbor Dot»


Thtoiofio segundo do nonte,Duque
de ÈargançAti&e.

Pelo Àlferes Martim Affonso de Mi-


randa,natural de Lisboa,

Cóm todus ds íieetiçAS neeeJ?Ariàsl

ÊmLi sboa,por PedroCraesbeeck.itf izv


, M ,

il; - It '« » - .N w.V - .


L I C E N Ç, A S..

VI este liuro intitulado Tempo de


agora, em forma de Dialogo : nao
tem cousa que encontre noíl'a sancta Fê,
ou bons costumes, pelo que podeimpri-
mirse. Lisboa nestacasade S. Roque 4.
de Iulho de 611.
ïorge Cabrai.

VIsta ainformaçao podese imprimir


o liuro intitulado, Tempo de ago
ra, em forma de Dialogo, composto por
Marti m Aflfonsode Miranda ,& depoís
de impresto torne conferido com seu
original paça lhe dar licença para cor-
rer,& sem ella naó correrá. Em Lisboá
6,de Iulho de 6ii.
O Bi/po Inquisidor géral.
P Odese ifnpTÍmiteste liurò intitula-
do Tempo de agora. Lisboa aos 8,
dias de Iullio de 6iu . ,
. Damiaa ViegáS.

T) OJese imprimir este liuro viíras as


, hcençasqueofferecedosancto Ofsi-
cio,& Osdinario, & antes de correr tor
tura a rncfa para se taixar.Em Lisboa a
io.de Iulho de 6tu
tJMonit. A.CahrAÌ. Dmis deMellv.

TAixáoeste Huro em oitenta rcis


em papel. A j.deFeureiro detfza,
GtimA. Menix*
í

Està conforme ao original.


V.Iorge Cabril
A D O M THEODOSIO
(egundodestenom^Du-
que de Bargança,&c.

Odes os f eftreuerao {Extelles*


tìfîtmofenbor) bujtarao fogeitos^
apt daros pet fangue> cerna dig*
nos defer amados perjua aff abïhdade^
boa intliiuçaOjCom osquaes de mamtra
atreditafjemsuas abras^rjjuntamente Ibe
fojsem defenja contra os maldi^entes-^ te-
uádo pela maior pane dirigido o penfame
to a dòus terti/ìimos fins<Jri%ori\ay m-
terejfe: mascomo ejte &pnjtulo que a V.
Extell. offereço fefundaem reprouaros
defeitos do- tepo de agoray de nenbû modo
me eftava a tonta yfar de algu délles j sè
por me nao emontrar coaq mlle eftreu&.
f>Q primeiro eu^irey affirmas a pcuta
etitra-
entrada que tom VBxtell.tem os proses-
Jores de tam peruerfo Vtciosundado em a .
Ibane^a , brandura tom que a todos
bonra, empara, 0>fa^ mertes (tomo per-
jeito imitador dos Fier oes ^eysseus ante*
pas]ados.) V o secundo touses]arey que o
meu mator je eftriba no animo que em
V. Extell. tonfidero de me querer bonrar
na aceìta^ao defle Uuro : o quai (e por pi'
qúeno naó riuer lugar tm tantagrâdeça,
naofauorete pouco para V.Extell.lbo dar
o putaro de agora que Xerfes ateitou do
laurador) naó respettando tanto à pouqui
dade do domyquanto à Vontade do que Ibo
offereteo : esta me darà tonfiança para
pedir a F. Extell. me tenba por jeu mini
mo crtado , em tujo t'itulo fundo meu
maior interejh.
O Alferes Marti m Aftònfo
dcMiranda.
PROLOGO
AO LE1TOR.

InterlocutOi es.

Temor. Autor. Oufadia.

Temor,
Ko fey* por certo fenhor
Autor íè attribua atemeri»
dade, ou a ferdes demafía"
do republico tomardes empreza
tam arriscada,como esereuerdes os
males,& dèfeitos do tcpo de agora:
porque per hua daes occafiaó(con-
forme a Tullio)que vos tenhaó por
ignorante,& pela outra (seguindo a
Policia) vos mostrae* mais zelofo
0 4 do
Trolm
4o bemcomum do quevoflà me*-
diocridade pede ; pelo que sou dç
parecer que mudeis do q leuaes, se
he q deiçjaes viuer çm paz.(<4«/or.)
Naó me té custado taópouco este
trabalho,que o naó leue adiáte por
mais obstaeulos que se me offere-
ça5,(0«/rf<//d.)Acs oufados fauorece
a somma , aos cobardes acanha, &
deíànima , fegui vosib intento, quç
aqui me tendes fempre cm voíTo
fauor, {Autor.) Equem lbis vos íè-
nhora q com taes brios vos oiFere*
ccis,& assy leuantaes meus temera^
rios pensamétos? (Oufnduï^k, Qusa-
dia sou máy do bom succesto, &
irmâa da prospera somma. [Autor )
Com taôseguraguia por taì julgo
ao Leitor,
% que terei nesta eferitura (Temor.)
Vedc em que vos mcteis , que íe
Virgiliodiz o q a Ousadia vos en-
íìna; eu pelo pouco que alcáço vos
aíTeguroque raramente ella fauo-
recehorirados pensamenros, como
ocertefica aThebaida de Estacio,
& como estes voíïos por tacs os
auallio, & julgo naò deixo .de Ihe
temer algû dilïabor. (Qufaàia.) Vos
fallaes p que a fraqueza vos ditta,
bom serà deixardes nossa conuer-
faça6,entédendo que o anjmo Por-*
tuguez naó se acanha a temores; &
jaque fenhor Autor tomasles tam
celèbre aíTumpto, & neceHariaem -
preza, prosiga a períèuerança tam
qoeç trabalhoate q fim, q affirma
feír*
Trologo
(fèm duuida ) posto que terceiro fi-
ìhfi de voiïb entendimento fera
preferido aos mais. Mas deixadò a
parte o diteo solgarei me digaes q
vos moueo fazer este liuro mais
em Dialogos que em outra eícri-
tura? {Jutor.) Muitas razoés fe me
ofrcreceraò,& causas me obrigaraó
às quaes dey de máo , por naó vos
molcstar com prolixidades , nem
enjoar coin ellas os estamagos dos
Leitores,que de nenhum modo di-
girem prologos largos,& dedica to»
rias cnfadonhasj& com as duas que
apponto fatisfarei a voifa propolta;
^ie a primeira fer este modo de ef-
«treuer agradauel , & gostoib , pela
vamdade dos que fallaó , claro, «Sc
pro
ao Leitor,
proueitoso pelas duuidas que se le-
U2ntaó, & pela soluçaó que se lhes
dí.íOujadia.) E he elle em fy graue,
& o estilo leuantado , & cortesaó ?
[Jutor.) He tanto que o primcirp
que delle vsou/oy o Espirito Santo
em os Cantares , introduzindo a
pessoa do Esposo,& EsposxÇTemor)
Senhor Autor manso com iíìb^iuos
pouco a pouco. (Oufadia.) Na5 ap-
pareçaes aquì mais. (Temor.) Obe-
deço,& voume. (/ÍK/or.)Tambem o
gloriosoSaóHieronimo, Saó Boa-
uentura,SaóCyriÌlo,& outros mui*
tosfizeraó muitasobrasem Dialo-r
gos, porem lìenhum corao o bem-
auenturado Saó Gregorio.(0 afadta.), .
Autorizada esta a eleiçaó q fizestes»
porem
porem nao vejo Âqtores profanes
que della vsaíTem , infirindo da-
qui naó fer taó poste em prati*
ca este modo. (Autor.) Infiniios
fçraó , & ainda hoje laó os que
compuierao, 6c estreué suas obras
nelles, porem h-û-sò- que val por 10
dos responderá â esta duuida , seja
esteodiuinoPlata6>q sem duuida
foy (quem entre todos) mais fe deu
a este genero de eferkura, enten-
dendo que nelle fe achaua força,
efficacia , grauìdadc , & docura ; <Sc
esta foy a razaó porque Eoda a dou-
trina, asty a que trata de Deos, co»
mo a Philosopbia;Ethica, Politica,
& Rethorka, que elle com tança
clegancia escreueo , compos cm
Dia
àò Leitor»
Dialogos. (Qufadta.) Singular foy a
ele/çaó que fizestes , & della arguo
tam bons prineipios prometerera
melhorados mcios, & coniiimados
fins. (Autôr.) Com auxilio de tam
bom Patrono obrigarei ao pio
Ltitor naó julgue minha confian-
ça pot temeridade^ meu zelo por
improprio, poîs4todo elle le funda
em agradar, 6c melhorar com as
lembranças dos paflados scculos os
maies do tempo de agora. Valc
DoLkenciado Antonio Soares JtJffw
seta, CapelaO) (p mujtto deJua
Mageftade,

SONETO AO AVTOR.

Este tempo de agora em q florece


Fecundaem partos vtil Primauera,
z fSogeita a injurias naóxia ardéte essera
q o sol de voflo engenho aenriquece.)
^ OvCempo que he passado me parece,
Que enuejoso dagloria que este espera,
Tempo de agora.agora ser quizera
Sò porque vossa pena o engrandece.
^ Assy douto Martinho estay feguro
(Postoq otépo he pay do esqueciméto)
De serdes em algú tempo esquecido.
^Antes dovoflbnome eterno muro
Seràemquantodurar seu mouimento,
Pois nunca em vos se vio tépo perdido.
Z) o mesmo , ao Jutor,

SONETO.

I" A edad felice,tiempo masdorado,


no auaro en partos vf o ingenio altiuo
tn el tiempo de aora tanto al viup
Restituye.que oluida lo passado.
f Vemos en el presente no pesado
Durar inuierno, antes fugetiuo .
Vn dia al otro con passo fuccessiuo,
Offrecernos veranadilatado.
^Sus flores,pues produzen frutotanto
En gusto dulce.gratoen los colores
Libad.o auejas no offendais pungentes.
vos docto Martin del mudoespáto,
Desatadal ingenio las corrientes,
Y dareis todo el tiempo fruio,y flores,

D*
î>o VoutQrManoeíde CampóS.

SONETO AÒ A V T O R,

A A Vitos.nótado honrarfe pretéderaS^


(Como Zeusis,& Apelles algû dia)
Escredettdodo tempo que corria
Os ptincipaes deseitos que quizeráo.
Foy linha sobre linha,& bem disseraó:
Mas querrì pregar hú picaro ouuiria?
E se o doudo íez rir graças dîna,
Porem a cor perscita naó lha de ra 6.
^ Entraes Miranda neste desasio,
Ë cOsitrapondo,odelcitoso,& honestd*
Honesto,& deleitoso vos mostraes.
f Cobreotcmpo de agora nouo brio,
Que pot vencer o antigo vos lhe daes
Regras de maissefudo,& mais modesttf.
^ E quamo á comperencia
D:z o mundocom ver tanta eloquencia
Pintou Apclles,& ganhou o resto.

DA
Fo/.i.

DA VERDADE,

E DA MENTIRA.

D I A L O G O I.

Interlocutoires.

Tbeodojîa Politìto.
Gilbert» Cafkdo,
FAuftino Soldado.
Religjofii

Theedojìo.
Vitomeunhadadoem quecuí-
dar a tardança de vossa vista, SC
tanto maes, quant© a promessa,
era per pessoas em quem naópodiaauer
1 empo de agora.
falta (conforme o conceito que tcnho
de taó calisicados sogeitos) nem aceito,
antes tenhopor apochrifodizerse.quem
espera desespera , pois naó haregra sem
exceiçaó. Por onde senhores meus , se
minha consiança pòde merecer o inte
resse que de vofla conuersaçaó sempre
entend! alcançar , nenhúa cousa de pre
sente me podiaser demòraliuio. {Alber
to.) Como a perda foy toda minha,tenha
eu junramente a pena do erro em que
cahi ; ainda que hum certo negocio foy
parte de que eu perdesse taó grande bë,
fundado em vofla conuersaçaó; mas naó
Carda quem vem. {Fauftino.) Cadahum
senhor Theodosio dirà da seira como lhe
vay nclla , mas ninguem como eu do
muito q celebro húa hora de vofla pra-
tica, porque obras saó as que valem,qHC
nao boas razoés;& como as vossas ncllas
se fundaó, julgo , (& com muito funda-
mento) & tempo que vos uaó vejo, por
perdioo:
Vtalogp l. 2
perdido.-entendendoque naoha descut-
doem a guerra que de tode se possa cm-
tnendár. {Anselme ) A mina (comoàsub-
dito) se poderá releùar qualquer falta,
ainda que nao he pequena a em que ce-
nhocahido; masscDeos naóquermaes
do peceador que conhecerse, para com
facilidade vsar com elle de, suas miseri-
cordias.-quem he senhor Theodoíìo quai
vos cortesaó , & apontado em todas suas
cousas, naódeixarà de aceitar minhaef-
cusa , á qual quando naó seja capaz dé
venia, quiental hazequelopague, aqui
esto u áparelhado ao recebi méto de qual
quer peniteHcia. {Theodofio.) O bem de
vos ver , &: o gosto de que em esta vossá
casa vos ajuntasscis,&: com voiìapresen-
ça a honrasseis, adoçaó os dissabores, ÒC
aliuiaó aspenas que vossa tardançame
rinha dado : &rassicomoo mareanteque
se vio ja quasi soçobrado das ehcapela-
das oadas , 8csemnenhúaespetança de
A i salua
Tempo de agora.
faluaçaS, passada atormenta, & tornan-
do a serenidade do mar , brandura dos
vc ntos , & estando ja fóra do per igo , de
maneirafeefquece , comosenunca por
elle paísára bem assi meacontecconcfta
cm que o defejo me tinha poílo ; ainda
que depois que gòzo vosla presença ces-
saraû as tormentas , & fò bonanças me
acompanhaó.porque amor, valor,& for
ças, entaócampea maessua tìneza quan-
domaes conrrastados. {Àlberto.)Quanto
tendes ditto saó bocados de ouro, & co-
mo a taes deuemos darlhe o lugar deui-
do a feus merecimétos: mas porque nem
tudo seja rasgartaó comprido ; quizera
coin licença dos camaradas , pediruos
baralheis as carras , & joguemos algu m
jogo cot» quetaó prolixas.&compridas
noires pareçaó menores, &melhorass5-
bradas. {Fmfline.) Seja, & muito maes
acertado deitarpor maó. {Anselme) essa
he sempre do scnhorTheodosio,pois para
v tudo
VïalogG I. ' 3
tudo a té boa, & a tcdos leua a vétagem.
{Theedssto.^ta vos seruir a ningué ada-
rey:mas pois a hóra he de que a dà, & o
proueito do q o reeebe,aceitoa có prêtes
to de me regulat em tudo por vollVgo-
sto,&:naófazercGusaq naó va encami-
nhada ao aluode vossas vontades,& porej
semprctiuchúcerto asco a tudo o q sefú
dou em jogo.terey por rhimo particular
trocar o tépo q nelle se auia de gastar em
algÛ proueitoso,&gqstoso entretenime-
to. {Alberto.) Respondestes á medida de
meudesejo,& ja q assi he,& cu pofl o das
minha penada(saluoo melhor juyzo)iaya
o trunfode algús fuecessosde nolTos pri-
roeirosannos.(f4«/?/»(?.)Vifl:escm algúas
íèstás oppositores a Enigmas para cs de
clarasse tédo algú dado no q he,saltaó os
maes,&: dizé por verdade q o mesmo que
ria dizer : né maes né menos poiTo afsir-
marq estaueis em meu pésamentO; po-
tem osenor Anselmo dira o q lhe pareeer
A. 3 que
Tempo de agora,
que sempre o seu serà maes acerrado-
{Anfelmo.) Naó ha mayor proueito que
gastar bem © tempo , nem materia era
que melhor caiba esta sentença,pelo que
comece © senhor Theodosio,& com isto
entraremos no tempo deagora (Theodo-
fio.) Sou contente, pois estamosaobeco
da cortesia, passar sem vsar delia , ja que
hc certo dizerse ; sempre o mais roim
vay diante. E pois permitisque sendotaó
maofarsante, represente o primeiro pa-
pel, por satisfazer a vosso gofto , o faço
çhaámente, sem rodeos, & preambulos.
Na muy nobre , Se maes que leal cidade
de Lisboa,nomaes celebre bayro, 6cale-
gresitiojque he e mesmo.que entre nos-
fa SenhorádoLoreto,&saó Roque nasci
depaysassi nobres per sangue.como vir
tuoses per costumes ; aos quaes quando
eu em algummequeiraparecer,parece-
reyao mundo melhor que muitos : in-
struiraóme em as macs das artes libe-
raes,
raes , ás quaes de maneira me dey que
muitos do meu tempo me enuejauaó
grandement*: chegouestefantoexerci-
cio,& hórada continuaçaó téos desaseis
annos (idade em que ja a razaó faz seu
emprego) mas csmo nunea o bem dura
muito , nem o homem em o mesmoess-
tado permanece,começaraé osappetites
senhorearme, & ranto,que foraó battan
tes certas conuersaçoés paraassi me dif-
trahirem,que esquecendo as virtudes û-
quei hum mapade todos os vicios (po-
derosos inimigos. Meu payquevia co-
mo eu me hia precipitando,determinou
tentar os de-us vaosper onde tom facili-
dade se trazem os rebeldes , & depraua-
dos ao conhecimento de suas culpas ; 6e
tom am otosas palauras naícidasdehúas
paternaes entranhas , me pos diante as
obrigaçoés a que deuia corresponder
(eonforme a quem era) ttazendome exc-
plos,que saó os que atrahem^& incitaó a
A 4 melho
i empo de agora,
melhoramento de vida , &reformaçaó
de costumes.que comohomem do bom
tempo, & que tinha visto muito os sabia
elle bem encaminhar, & melhor dispor.
Ao que eu com hum tibio arrependimé-
to, 8c húa singida rraodestia prometi tor-
nar sobre mim , quedurou taó pouco,
que naó passaraó tics dias que me naó
tomasse com o furro na maó. Vendo o
bom velho quaó pouco tinhaófundido
osafagos , Sîbranduras , trocou oamor
cm rigot , as branduras em aspereza'; &
de maneira se ouue,qaedeterminouca-
tiuarmealiberdade, prendendome em
a publicacadeaj o que communicou c5
humtiomeu, quemuito se pagaua de
rriinhas parres:o qual tomou à sua conta
apartarme da causa , para que cessando
ëlla, cessasse o effeito.dando ordem cor»
que meausétasse deila Cidade,[&: siïesse
hua viagemao Brasil:eu siz da necessida-
de vireude , reconhecendo a merce que
me
Vtahgo L 5
me saziabem ao reues do que tinha no
peníaméto.- sestejou cllc muitoestemeu
íîm , & a vontade que mostraua cm sua
cxecuçaojauioumcfezme muitos vesti-
dos,deume mniras peçai,& com Jarga,&
liberal maógastou cómigo maescie dous
mileruzados. Vendôme eu ja com azas,
& taóbem empenado hum dia antesque
o nauio dessc à vclla , tirey toda amata-
lotagcm, & toupa,& dey comigo,Sc com
ella em a caia da causa de meus danos,
que como as rayzes estauaó taó arrei-
gadas, & os funda mentes tanro no cen-
tro , naó me deraó lugar a fazer di -
uorcio : fuygastando largo, tomando
para o seruiço de fora, & dentro.pagera,
& ama ; comprando vestidos , pagando
casas , & outras acliegas que em breue
espaço esgotaó, naó djgo pequenosrios,
mas largos Occeanos,& Mediter raneosv
cm fimdurouquatroannosesta nauega-
çaó.percujo remate sizriaufragio noca-
chopo
Tempo de agora,
chopo de hú laseiuoamor: & como o di-
nheiro hiafaltando,&hojese vendiahúa
peça, & àmenhaa outro brinco, come-
çaraó as carraneas,pelejas,8£ outras sea-
saborias a que os amantes de empreíìi-
moestamos oflserecidos. E comonaóti-
nhaja portoem quemclàhhTeiantesca-
da hora me via comaagoa pela barba,
cahi na conta , & se m a dar a ninguem
de meu desenho.cortei as amarras,& me
siz na volta de Madrid, jataó outro que
soo arrependimentodo passado,me ser-
uia de guia, & encaminhaua meus des-
compostos palTos. E como me visse era
terra estranha,& semo neeesiario,alean-
çando que a nçcessidade naó fofre espe
ra, &a boca nao tem siador;me accomo-
dey a hum grande de Hespanha.queper
suas reaes condiçoés , & marauilhosas
partes o podera fer de todo o mundo.em,
cujo seruiço gastey algus annos corte-
jando que o sabia eu fazer, corrlo quem
nella
Dklogo t 6
nella seeríara, passando pclo escamel de
mal dormidas noites,& esperas de com-
pridas viíìtas.comendo frio,& a desoras,
fazédo des dias noites,& das noitesdias
(razaó de estado muyantigua nas Cor-
ces dos Reys , & hoje vsada nas casas dos
Grandes) raascom muitos mimos.mer-
Ges,&fauoresq de ©rdinariodestc Prin
cipe recebia. E como semp re a Naturc-
za chama, determinéy pedir licençaa©
senhor Dom Agostinho Furtado,& Mé-
donçapara me vir a esta Cidade, a qual
ellebem contra sua vontade me conce-i
deo,& com mostrasdé grande sentimen
to me disse, (que se lfoe fora dado) vierá
em minha companhia, sôpor me naó
largar da sua, Em rcsoJuçaó por vos naó
cançar maes do que o tenho seito, digo,
que cheyo de merees, penhorado deseu
amor, cheguey a esta amada patria , na
qual,& em este cubiculo estou ha dezoite
annos. Estahea historia dos meus pri
meiros
Tempo de agora.'
meîros , espero pela vossasenhor Alber
to , ô£ se fuy larg® perdaó peço , ainda
que me parece tudo foy neceíìario.
{Alberto.) Iurara eu que afortuna auia
de fazer das suas, & nesta occasiaó maes
que em outra algúa o mostrou , pois
taó deprelsa me priuou do mayor go-
sto queo mu n do me podia dar; & se vay
a dizer verdade , assi tinha piompto o
entendimento ná narraçaó que size -
stes , que entendi agora- qu&á acaba-
stes , a principiaueis. Metidp estou em
talas quando prête n do resserir nimbas
mocidadesà villa da vrbanidade de vos-
so eftylo.mas jaque me naó pofloescuT
sarhiráassi áspandereras. Na mesmaCiT
dade (ainda q na0 po mesmo sitio)nasci
de paes bons chnftaós , & velhos, o quai
cxercitaua oofheiode Corrieiro;porém
sendo este , muy poueos mereeeraó as
honras queelle alçançou foy familiardo
santo Ofsicio , &; peííba a quem por feu
fegredo
fiiahgo t. 7
segredo sc communicauaó macerias do
muito porte- foy irmaó da santa Miseri-
cordia , & dos doze da meza muitas ve-
zes: no tocante à Camera, & bem daCi-
dade, sempre o seu voto era o principal;
cr ioume com todo o aperto, & sogeiçaó
que podia ser,&cóa doutrina, &ensino
necclTario para aodiante viuer bem , SC
conforme à razaó : & vendo elle ser cu
sobre modo inclinado a todo o instru
mente» de cordas , quiz leuafle adianec
este intento , buscando os maes peritos
nesta arte para me ensinar-com os quaes
gastaua quanto per seu trabalho adque-
ria , & ofsicio ganhaua : ao qual exerci-
cio assi meapliquey, &t com tanta con-
tinuaçaó , que bem podêraó os milho*
res nesta faculdadç (& naó he dizer mui
to) tomar de mim, & de meu ar muitas
liçoês:mascomoaligeiratáto,comodes-
bocada fama se espalhasse,& eu começas-
seadarnoriciademinhahabilidade.erao
insinitos
j. empo ae agora,
insioitos os recados, caualos, & coches,
que à porta de meu pay sempre conti-
nuauaó; o que elle taó mal leuaua, §d de
maneira o sentia, que fuy eu , & minha
sciencia occasiaóde sua morte.precedc-
dohúalarga , &enfadonha doença, em.
si m morreo. Eismeaquiàlargacom eíso
poueoque me sieou,que em breue con-
sumi em exercicios puerìs , & vieiofos
fruitosquea moeidade, & largueza tra-
zem consigotdey cinvestir à cortesaá,
bem differente do que em vida de meu
pay trajaua.porque em seu tempo trazia
hum pelote,& serregoulo de dozeno.cha-
peo de laá preta.no pescoço húa pequc-
na volta , húas botas de boni cordouaó,
porèm trienaes. Palme gentilhomem
comserregoulo,&: roupeta desargetade
seda,calçoes,& gibaóde melcochadogol
peados sobre telilha branca , manteo de
cambray muy azul , punhos do mesmo,
com hú palmodcpulso àparecer, meyas
deToledo
uiaiogo u o
de Toledo , ligas de quatro couados de
tasetà negro com pentasde ouro, çapa-
tos de beca de vaca , & rosas nelles muy
grandes com serrilha, adereço de espada
de tauxia, sombreiroao largo , &i muy
sino de Castor com rrancelim de peças;
eu algum ráto bem seito,& lustroso.meu
pagem de libré,'triunsey algúsdiasa vi
da alcgremente.mas como nuncafalrao
velhacos murmuradores , diziao, vedes
fulanoque aly vay, nomeandomejpot
meu nome-, pois do courosahiraóaquel,
las correas. Posto eu neste predicamea-
to.bem vestido,& que taóbem por penna
dizia algúa cousa, sahia algúas noites co
o meu laude, a cuja armonia,& varieda-
de de consonancias largaua a voz por
aliuiar as penas, & espantar aosmaos fa
dos, que por momentos me andauaô va-
ticinando o que depois cm realidade cx-
pri mentey; caciuando a libcrdade,& fa-
çrisicande todais minhas potencias ahú
fogeit»
[Tempo de agoral
sogeito digno de outros maes que o meu
leuantados. E depois de hús sineo me-
zes, que sinco mil annos me parecerao,
leuantou minha baxa forte , & honrou
me u humilde nascimento a senhora Do
na Iacomina de Mendoça casandose co-
raigo(porèm clandestinamente) que co-
mo taó calisieada sidalga,& eu mechani-
co, determinaraó seusparentes tirarme
do mundo por apagar este labeo de sua
prosapia:mas melhor o sez Deos.que eu
viui com ella duas horas, que tanto me
pareeerao tres annos que gozey sua con-
uerfaçaó, aleaneey sua diseriçaó, Se pos-
subi suapresença : ainda que passey da
porta adenrro o que ao diante direyj
porque casamento deíìgual he de todos
mayor mal:este foy meuprincipio, o se-
nhor Faustino poderá proseguir o que
çeni à sua conra , que com grande aluo-
roço o estouesperando. {Faufìwo.) Na5
sey que methodo de palauras eseolha que
poísa
possa ter lugar entre as voilas, por ondo
me fora meihor contado paflar em si-.
leneio antes que querer com estas,& raó
mal li madas mostrar o que prometi : mas
se quem maes naó póde.eom íua mazelà
morre.forçado meserâ darlheprincipio
tm nomedeDeos ámenrsabsreis senho-
res meus que no saudoso bosque , &tdc-
leitoso valledeChellasfuy naícido.meii
pay foy caualeyro da Ordem de Christoj
tempo ero que o que chegaua a trazelo
no peito naó podia maes desejar.porque
auia carestu dellesipastbu á Africa cbm
o nosso maes animóso , que ventnroso
Rey Dom Sebastiaó queDeos tem -, ôc
como âqùey de sinco annos,& se m, máy,
&aos sete foy ainselice jórnadajtomoù-
me debaixo de seuamparo AtúaóLobiì
natural de Oliuença meu auò,em o qual
paffey tè os dezoito annos , cóm toda á
sogeiçaó,& ireuerencia deiiidá a raó grá-
uc,coino prudentesogeito.o que na hm-
B . pezà,
Tempo de agora,
peza,bom trato,& doutrina que me da-
ua.mostraua bem qiianto'dest-jaua meu
aeerescenramento:o qualeu assi estima-
ua que naó deixaua passa r oecasiaô que
]ho nao merecesse, & ganhasse a vonta-
de:o honrade velho vendo minha ineli-
naçaó Sc conhecendo minha natureza
me disse , escolhesse o exercicio a que
inaes era afeiçoado, ;que elle me prome-
tiade me fauorecernellecomtodo'odis-
pendio , & gasto, (ainda que excessiuo)
ao que eu lhe dey por reposta que de pe-
queno tratàra scmpre com armas , per
onde com sua licença determi naua exet
citar a milita r fortaleza, porque enten-
dia porellavir asertaó honrado, come
meus mayores;elle vendo per obras o q
ja tinha per conjecturas alcançado;eon-
certou me, fezme mu iras galas, & có exé-
plos de soldados q pelas armasse sizeraó
famosos , me foy mostrando o caminho
da verdadeira fortaleza:dizédoaie maes
que
que tres cousas au ia de fazer , 'peloque
lhequeria, & estas debaixo de inuiola-
uel juramentO-,& eraóser libera],afauel,
& vcrdadeiro5aoquc eu pondoa maó so
bre a cruz de minha espada disse, jurode
guardar em quanto viuer esta homena-
gem,sobpena de cobarde soldado, Sise-
ment ido Portuguez. Foy cal ogosto que
de minha deliberaçaó recebeo, queco-
meçoua rociar as prateadas madeixas,
com aljofaradas perolas. Daly a algus
dias estado a húa sobremeza, entre outras
pratieas que se moueraó , respondi , saó
tantassenhor meuas obrigaçoes que Ihe
tenho , & vejome taó cheyo de merecs
suas , que me parece pouco tudo o que
o mundorem para satisfaçaó da menor.
Peloque leuado deste 'desejo de honra
adquerida a que tenho por essa possoa
quizera ( seMie que leua gosto ) hir ver
hum pouco de mundo , porque naó sey
que mepromete hum pensamento que
Bi " muito
Tempo de agora.
muita me esforça,& anima: &s pelo na5
cançar.pera a India quisera fazer minha
derrota;& pois estamos cm Março,& as
Naos ja quasi aprestadas , com o bene-
placiro,& licença de v.m. (quando quel-
ra)determino fazer esta nauegaçaó.Sen-
tio ranto este apartamento que entendi
cm meus braços fazia a vidaa vltimades
pedida; eu maes mortoque viuo oto-
mey em meus ombros , & qual outro
Eneas o leuey ao seu aposento: tornando
porém em fy, depois de hum interualo
me disse que era viagemtaó ìncerta.co-
mo larga,& arrifcada.que sizesse melhot
eleiçaó ; mas que se eú com codas estas
difsiculdades era contente , que elle se
assinauaem branco:beijeilhea máopela
merce.auioume de todo o necessario cm
abiindancia, ouueme muy bom lugar.Sc
dia de nossaSenhora da Encarnaçâo me
apartey dosdefenfados,largueza,&: con-
uerlàçáode Lisboa;exprimeíitádo em o
difcurso
Viàlogo T. n
discurso largo de nossa nauegaçao , tra-
balhos de tormentasjndispoliçoés- & ou -
tros infortunios , por remate dos quaes
chegamosa Goa onde fuy bem recebido
de hum tio meu, & de maneira prouey,
& assim me ouue, segundo a recomén-
daçaó de meu auó , que cheguey a ser
Capiraómór do Norte, cargo de muita
honra, & interesse. E depoisde húsdoze
annos debonsseruiçosvimaesta Gida-
dc.nao muy rico,mas muy honrado. Esta
he a arenga de minha mocidade , bem,
sey vos auia de molesta r , maso senhor
Anselmosupríràcom sua eloquencia os
deseitos de meu toscoestillo. {Anfelmo.)
Naó sey por onde comece , que em ver-
dade todos os porros me tendes tomado;
se he que bem diffìréte trabalhou o qu£
acabou algúaobra por outrem começa-
d.a, &,se eu hey de rematar este discurso,
grande trabalho me prometo, mas mi
nha humildade me tirarà àpaz deste la-
B 3 berinto.
J empo de agora:
berinto. Entre AIcantara,& fanto Ama-
rotaó conhecido per sua alegre iâhida,
comocelebrado por hospieio de taó mi-
raculoso santo, em húa quinta na6 muy
grande, aindaque hoje perde sua Ma-
gestade , 5: pela samptuosidade de seus
edisicios, difterençade brincos, varie-
dade de sigu ras; como taóbem pela abun
dancia das agoas , multidaó de aruores
de espinho , amenidade , & frescurade
odoriseras , & alcgres boninas , que cm
taó freseo sitio a viçosa terra todo o an-
no produz, pode, & com razaó chamarfo
o&aua marauilha : viueraó meus proge-
nitores , cujas virtudes, & partes se eu as
ouuessc de louuar, podera ( peso pouco
que podiadizer) apoquentar o sogei-
to , mas a bom enrendedor poucas pa-
Jauras. Seruio meu pay aos nolsos pas-
fades Reys; em ofsicies de muito porte,
com toda a inreireza , limpeza , verda-
de , & satissaçaó -, quero dizer , com
conta
conta, pezo , &: medida. Naó me dei-
xou maes que o que tinha de beés patri *
moniaes.por senaó dizer pormim bem-
auenturado silho , cujo pay esta no in-
fcrno, viueooitenta&hum annosjpor-
que ainda neste tempo eraó as vidas
largas, pela falrados viciosquc hojefo-
bcjaó : mortoelle, iìquey com minha
máy viuua , eu de dezoitoannos, com
oito moyos derenda, duzentos milreis
de juro, & sinco moradas de casas : po-
rém como silho sem pay , comecey a ga-
star, tomey lachayos, comprey hum fér-
moso gínete, pages, seruiçode casa, dey
de maóa hústresamios de artes, &dous
detheologia , que com muita satisfaçaó
tinha eiludado. Paûreaua,jugaua)& ranto
álarga viaia.Ique ninguéeomoeu podia
fer verdadeiro retrato do , silho prodigo,
porq os dobroés, vestidos , & tudo o maes
qdemiraqueriaocótoda a liberalidade
(ou pera melhor dizer ) prodigahdade,
B4 os ti
i emp,o ae agora.
os tinhao certos Viuendo com estalar-
goeza dous annos, aehey por sim delles,
& contas bem lançadas , desbaratados,
perdidos, & mal empregados seis mil;, Sc
maescruzados , & que asanguesuga'da
mayor parte delles foy o jogo. Ora Ven
dôme /aperdido, &que para o ser de to-
do me faltaua muy pouco , dz húa ma-
drugadahúa romariaa noíïa Senhora da
Ajuda, da qual tendo precedido hú exa-
jne de conseiencia passey a santa Cathe-
rina de R iba mar , onde pedi hum con
sesser, & letrado , porque he para seme-
lhantes oecasioes muy aeeirado valerse
de homes de virtude, & letras Veyo lo-
go hum venerando Padre , & me ouuio
de consissaó de manevra , & assi me re-
prehendeo,&consolou;que logo ero suas
raaós fîz voto de seruir a Dtos em a Re-
ligiaó Fianeiscana ; estimandoem nada
quantoo mundo póde dar. E como pa-
recia pouco amor , antes inobediencia,
naó
Dialogo. t 13
naó manisestar este bern a minha may
depois de comer; là sobre a tarde me fuy
ao scu apesentp, & comoutro sombran
te , & modo differente doqueeu tinha,
quando andaua no mundo.&engolfado
em seus falsos gostos,lhe disse, fenhora,&:
may minha, ha muitos diasque tenho
certa obrigaçaó.&apessoacom'quem se
naó póde sicar em fa Ira ; quisera satisfa-
zerlhe , o que naó pòde ser sem vossa li-
cença; a qual hc taó precifa que fo qual-
quer pequena dilaçaó me póde ser gran
de estoruo aoconseguimentodestapre-
teriçaó:minha may quepouco maes ou
menos podia faber o que esta nouidade
pelas mostras que eu lhe tinha dado, se
ria , me disse que ella auia por sirme , St
valiofo tudo o que eu sizesse : aoqueeu
respondi.bemterà v.m. experimentado
como tenho dado ao trauèscom maes de
seis mil erúzados,& conforme à largue-
2acom que jogo.&deuassidaó com que
viuo,
Tempo de agors.
viuo, nao hepara outro anno o que nos
resta; pelo que antes que de todo seaea-
be,&a deixesem remedio, so, & desem-
parada, deeerminey dar volta à vida , re,
colhendome em aígúa Rehgiaó, em a
qual aperte algum tanto , & dòmc os
appetites que tanto dominio sobre mim
Cmhaó , o que entendo como máy tao
sabia, prudente, & virtuosa tomarà com
bomanimo. Fâzendo a carne seu ofsi-
cio, lhe deu hum subito accidente , que
se desmayou; mas tcndoíè o melhor que
pode.tornou sobre fy dizendo;nunca en -
tendi silho meu , me deixasseis em este
derradeiro quartel da vida.pois fo a vof-
sa,& companhiafoldaua afalta de Dom
Gomez vossopay,masnuncaDeosquei'
ra feja eu parte para vòs naó leuardes
acíiante ta 5 finto intento, eutenho par-
ticulargosto.day a execuçaó ò vofloque
nelle ficarà o meu fatisfeito. Com esta
vontade,& licéça tratey de minha resor -
maeáo,
Dìaîogo T. 14
maçao, & cm menos de dous mezes me
receberaóem S. Francisco de Enxabre-
gas: debaixo de cuja regra viuo ha vinte
&dousannoscom tanta quietaçaó,con»
formidadç.&amorique menaópezaain
da hojc senaó do tarde que taó grande
bem mereci alcançar. Esta soy nu n ha
vida , com tanta inquietaçaó causada
do jogo,do qual ao diante tratarey mais
largo , a Dcos sc;a o louuor , & gloria.
(Theodosro.) Naó me edisicou pouco o
modo de vefla conueríaó,& em verdade
quesovòs soubestes escolher: maspois
temos armados os teares, razaó scrà dar-
mos principio ao nosso tempo de agora,
tomando por fundamento tratarda Ver
dade, & mentira , do bem de húa, do
mal da outra. {Alherto.) Assihadeser,
começando por nòs, &pcloque osfaU
sos gostos.q a principio nos faziaó pon
tes de prata.vzaraócom nosco nos rigo-
res de seus tormêtos, os quaes foraó tao
poderosos
Tempo de agorai
poderosos que nos sizerao perder a pa~
tria, mudardeestado.passar os trabalnes
que exprimentamos;dondealcançamos
como o tempo de agora todo se funda
em mentiras, traiçoés, & respeitos.(F«».
Jlino.) Boaeleiçaó sizemos. {AnseImo.) E
m u y aeeóm oda da ao afsu mpto. {Theodof)
Possocomeçar se vos parece? {Alberto.)
Razaóserà, mas primeiroque tudo nos
aueis de mostrar que cousa seja verdade,
sua excelleneia.quantoquenda.&segui-
da dospaírados,comoabominada,&: pcr_
seguidados presentes. {FauJi.)Mihgtoùí~
mente apontou o senhor Alberto, {ï_An-
felm.) Foy traça como sua , & pelo tanto,
díga o senhor Theodosio o que sobre a.
proposta alcança.(T/wâsú/') Deuo cà pe
las minhas móças de pao satisfazer ao.
que temos assentado, porèm antes que
comece.&entreem a decleraçaó da Ver
dade, muy necefl'ario me sera fazer o si
nal da Cmz (como quem entra em al-
gunv
Vialogo h 15
gum grande perigo) & assi o aueis de en -
tender : porque,que mayor que trazer a
publico cousa taó encontrada,& virtude
taó mal recebida no tempo de agora:po-
rém anirao saya o que sahir. He a senho-
ra verdade sundamento de todas as vir-
tudes , tudo de todos os bés , credito, &
authoridade dos grandes , honra dos do
meyo , & valhacouto geral de todos : he
maes poderosa quetodos os Imperios*
Reynos,Prineipados,PGtentados,Senho
rios, Cidades, Villas, &Jugares, & maes
nobre , & proueitofa que tudo o que era
todos estesse póde buscar. {Albert.) Na5
me pago de que tao suecintamente de-
clareis,© q quisera sabercom maes rmu-
deza. {Theodof.) Eu naó deuo satisfazer
ao que promeri per estylo maes leuanta-
do.- ainda que bem me atreuia authori-
zalocomalgúsdittos de Philosofosami-
gos.\Anfelm.) Estimarey ouuiruos, por-
que elles roraó nesta materia generalis-
simos.
Tempo de agora.
si m os. (Theodof) Va, itìás naóa fbmbar,
que eu assi como o comprey,o vendo. £
Pimenedes disse que a Verdade he a que
rege osCeos,alumia a terra , sustenta a
justiça, gouerna a Republica, conforma
oclaro.&aclara o escuro, & porquem
todas as virtudes tem sua perseiçaó.( Al
bert ) que hey de dizer eu agora pecca-
dor de mim.que naó sey maes que fazer
duas consonancias na viola , mas nefte
passo bebela,ou vertela. Depoisque (se-
nhores meus) siquey liure dos grílboés
com que omatrimonial vinculo me ti-
nha ligado, & falando maes claro, mor-
ta minha companheira; com muitacu-
rioíìdade me dey à líçaó dos liuros caste-
Ihanos.&r portugueses,que para as outras
lingoas,muda eraa minha para sua pro-
nunciaçaó,& rudo o entendimento para
as pereeber, &alcançar: no que erataó
contino que qualquer tempo que Ihe
naó daua o tinha por petdido,(f4»/?/W0
Muita
Vialogo h 16
Muiro me'alegro de saber sois Iido,por-
qjac dareys foluçaóa algúasduuidasquc
vos mouermos. {Anselme.) Naó vos sebia
senhor Alberto cssa habilidade- decala,
temoso neccssario. {Theodo/jSy porquc
na chea asinha se faz a cea. ( Albert.) Acei
to a lifonja se naó a fundaes em somba-
ria,porque naóquero nada do tempo do
agora. {Faust.) Todasascousasascu tem
po, & a raya no aduento, la terà esta o q
îhe couber. (Albert.) Va de valha : Ana-,
xagoras, Chilon, Plataó,& outrosdisse-
raó que a Verdade he húa faude que nun-
ca enferma.húa vida que nunca morre,
húa mèsinhaque a todos fara, hum fol
que nunca se poem .húaluaque nunca
se eclipsa , húa porta que a ninguem se
sccha,& hum caminho que a todos des-
cança. {Faust.) Baste por vida minha.que
conforme hidesdescorrendo, entédonaó
deixarieis para nos cousa algúa. (Atixr.)
Pois ategora naó disse nada? compouco
vos
I empo ae agora.
vos satissazeis ; com tudo prosegui, que
maesqueroser rachado de breue, que de
enfadonho íèhdocomprido. {Fau/l.)Scnx
pre me contentou humdittode hum sol-
dado Italiano , que diz, o boni pera ser
milhoi- ha de fer pouco,&o mao paranaó
ser peyor ha de ser menoS : o que eu se-
guirey no que esta á minha conta. Tres
partes ha de ter oqucquiser louuaralgú
IbgeitOi vrrdade na lingoa, authoridade
na pessoa, elegancia no modo : as quaes
se eu quizer seguir com taó pouco cá-
bedal, sem duuida entendo Farey nau-
fragio:mas serra Hespanha Santiago. O
grande Pithagoras em os seus paraboli-
cos,& ignimaticosconselhosdiz rjúacou
fa bemdignadeseu entendimento,ôc he
esta, naó sales contra o fol,que he o meí-
mo.nao te legues de maneira que digas
algúaceusa contra a Verdade,potque te
juro que ainda que a cerques com osne-
uoeiros de teus enganos , ella cm hum
breue
"Dialogo I. 17
breue momento com suà quentura , ôC
fortaleza os desfarà sicandb sua clarida-
de descobrindotUas ciladas: melhor (a
mcu ver) disse QuimoFabit^quea Ver-
dade he húatochaque com nenhum vé- .
toseapaga , nem com a mayor tempe-
stade se perde, & escurece , aíites tanto
maes resplandecente sica.quanto mayo-
res saó os contrarios. He hum thesouro
riquissimo o quai á natureza escohde
debaixoda terra, para que fó ó tempo o
maniseste (porque ninguem como elle)
mostra o máes eheuberto : & dâqm com
muïto fuhdamehto vieraó alguns chá-
marlhe pay da Verdade que como dc-
mostrador de ttído.ellc a relielia. mostra,
& aclaraj èt quem maes fcguio esta opi-
niaó , foy Aulogellioquándo difle, que
ainda que os passós dos velhos saó rar-
dos, & vagaroibs.com tudo quandó me-
nos sc esperaó, & imagináó entáó saó co
nosco;denotandohodítto,q[Ueáindaqive
C aVe.
Tempo Je agora,
a Verdade algúas vezes tarda em acla-
rarse , com tudosempreaparece ascutc-
po. {Anselme.) O que bem mostrastes o
que er'a neccllario para confirmaçaó de
noíìo intente [FauJIwt.) Bem sey me
alargucy, & pelo tanto vosauiade enfa-
dar. [Alforto.) Nunca de vós talimagi-
ney, antes cntendia que os soldados nao
rcparáuaó em dizer bem, ou mal, reme-
tendo tudo às armas , por onde vos da-
mosas graças, & o victor. {FAustino.) Ba-
ste que me fareis empregar os meus
quatro reis em vaagloria. {Theodosie.)
Naó o djsse o companheiro por tanto.
{Faujlino) Cer'to que estou enuergo -
nhado. & me faltaua o melhor1, naó vos
lembra das partes que auiaó de con -
corter em o que quizesse louuar con-
gruentemente a Verdade ; & que as
duasderxadeiras mostrey assi como pu-
de , faltandome a esseneial? (^ínselmo.)
Isso hc quererdesme tomac 9 çfsicio,
Dialogo l. 1%
pois para húa tousa ser perfeita , & au-
thorizada , hase de exornar com pala-
uras, & prouarcom authoridades. {Fau-
stino.) Tambem eu sey quantos fazem
siflcoJ& dar a cada coula o que lhe com-
pete , pcîo que representando este meu
papel.quero aduirtaesque sempre ome-
nos se îouua còm.o maes. Ponde vereis
quequando seengrandece algum Santo
tomaó para este effeito as virtudes em
que os mayores soraó insignes. Como
agora este sanro reue a fè de Abrahaó,
a eharidade de Tobias , a paciencia de
lob, a aspereza , & penitencia do grande
Bapristadonde coligereis que os menos
selouuaócom os maes, Masseèu agora
quizera leuantar hum sogeito mayor
eomas prerogatiuas de outros menores
parecena hir ao eontrario do que te -
nho proposto. Seguindo pois este scnti-
do, naó tem a senhora Verdade com
quem sc iouue , se naó he com o raes-
' Ci mo
Tempo de agora.
rno Deos , poií elle o consirma dizen-
do.eií fou a Verdade.& assí como elle so
costlîgoigual'LTicnreseJouua.ppishebera
pernatureza, claro sccoligequea Ver-
dade soconíìgo se realça,& engrandece.
Istobasté, psenhor Anselmo prosiga, Sí
emnvende .{Anselme ) Com a boca cheya,
de riio satisfarey a minha'obrigaçaó , se
corn ateençao vos applicardes. Aueis de
saber que todó o bem vem de lá de cima
(quero dizer do Ceo) &como as Virtu-
des osaó trazem feu principio da fonte
delle. que he o mesmo Deos^assy dize-
dios Deos rem omnipotencia , miseri-
çordia, & justiça, prosegisindo consecu-
tiuamente codos os roaes atrributos que
cm sua diuina essencia estaó. Porém
quandorratamos da Verdade.heeste Sc-
nhortaó ciofo della(falandoa noflb mo-
doj que nos fie ao encontro dizendo.eu
fou a Verdade,& pelo ranto vede comq
a rrataes,& tomaes na boca He virtude
tao
Viahgo 1. 19
tao (oberana.que naó sofre este Senhor,
nemainda quando he louuado seja pec
spiritos immúdos. {Theodos.) E prouarCis
vòs o que dizeis. {Anstl.) Naó vos lem-
bra o que resereo sagçado Texto , que
estádo hús poucosde demonios apodera
dos deh'um miserauel , vendoa Christo
noflbDeos.começaraóa clamar:que nos
quez Iesu Nazareno? aos quaes o Senhor
piiádou calar . estes demonios naó diziaó
hûa verdade taócerta,& hua certezà'taó
verdadeira , como naó se lbes concede
falar, antes manda, & com imperioque
naó prosigaó? A estaduuidarefponde S.
Lpurenço Iustiniano , dizendo que foy
diuina traça.Scsoberano penfamento do
Redemptor do mundo , como ensinan-
donos que postoque a Verdade fernpre
h.c pura , clara , & ferroofa em a boca do
bom , & virtueso , emconscguinte pro-
nunciada per hum blassemo, & bipoeri-
ta he nosciua. {Alb.) Se mé náó trocaes
Cj isso
j. tiriyv tic ugura,
iiTo em m iudos, he como se me naó dis-
scsseis nada. (Anselmo.) Húa compara -
çaó declara muito , (como ca dizeisj SC
pelo tanto siruanos aqui deguia. Trou-
xeuos o volïo eriado agoa dò chafaris
delReypara beberdes , ema qual acha-
stes humsabor deenxofre, ou Cstuque,
it perguntandolhe que agoa era aquella
que sem duuida entendieis naó podia
fer do chafaris ; ao que elle replica, se-
nhor de là he , mas concertaraó os ca-
nos , & deuia de tomar o saboc , & chei-
ro delles. Naó ha maes gostosa , delga-
da , & clara agoa que a Vcrdade pro-
nunciadapela boca do Pregador Euan-
gelico , & tirada dos aquidutos das sa-
gradas letras , porêm passando per ca-
nos enxofrados , & estamagos dana-
dos , com odio , & outros vicies, ôc
peccados sempre tomaó osabor, & chei-
ro roím : isto he moralmenre o que da
Verdade tenho alcançado , ainda que se
vos
vmogo /. -.\ 20
vos na5 enfadardes , quízera prouale c5
a sagrada Theologia. {Fáuflino.) Se for-
desbreue accjtaremoso partido,&: aten-
tamentenosapplicaremos. {Anselm. )Fa-
rey quanto poder peloser. Heraóarduo
conhecer a Verdade que chegou adizer
o gloriofo saó Basilio que o tem por difri-
cultosissimo.'&saóGlemente que a pou
ces se concedeo suaespeculaçaó : porc m
ninguem negarà queem todas ascousas
havetdade, a qual he propricdade que
naseedeser- cor» que o ser real se distin
gue do singido , &falso ; porque consta
(como dizem os philosofos ) naquelle
graoem que he ente , se diz verdadei-
ro : &daquivem dizerse Dcos verda-
deiro; differente dos deoses falsos, & ou-
ro verdadeiio distinguindo do aparente,
& salsi (îcado , & por ilso se dàa conhe-
cer a propria razaó, & essencia de Deos.
& do ouro. A. Verdade se diuide, ou cm
verdade phisica, ou em veedade moral,
C4 aphiíl
lempoae agora.
a phisica, ou he verdade em ser.ou com-
plexa , ou verdade em/conhecer ; a ver
dade em fer he aqueosMetaphisicoscha
œaó tranfcendente , porque se acha em
todas as cousas que tem verdadeiro ser:
para cu,'adeclaraçaósigoao padre Fran
cisco Soares çta compaohia de Ielusfdan
do demaó a muiças outras, hcella (senaó
me alembra mal) na secçaó octaua , &t
diz desta maneira .- a verdade transcen-
dente signifìcao ser da cousa, & sobre cl.
le, ou a entidade da cousa aerescenta fo
mente húaconnoraçaó ao entendimen-
to com quem se conforma o tal ser.
{TheoâoJ.) E como se faz esta conformi- .
dade. (Àiifitmo.)Qa heactual, ouporen.
cial -, porquea verdadedascousas, maes
diz actoque potencia ; & tambem por-
que toda a cousa he verdadeira em brdé
aoentendimenro diuino com quem ac
tuahnente se conforma: ou potencial
(porque dadja caso per impossiuel) que
Vialogo I. 21
nâó ouuesse entendimento com qùetn
as ceusasactualmentese conformaíì'em,
amda seriaó verdadciras per ordem a
apritudinal conformaçaóque podiaó ter
aoentendimento. {liberté.) Estremado
deue senssoque dizeis,porèpa para mim
hc dente de coelho , & asst vos pcço , se
pòdeser , que dessaesmais hum degrao,
para assi termos macs algúa elaridade.
{Fâuftmo.) Born sera humanardesuos,por
que o ccgo naó julga de cores. {An(elm.)
la agora com vofla licença hey de resol-
uer ostres pontos competentes à Verdá-
de.masem duas audiencias. A Verdade
cm conhecer.ou dizer mental, que he o
mesmo; para vola declarar como con-
uem; se ha de suppor que a verdade com -
plexa sedà nasegunda òpperaçaó doen-
tendimento, isto he nojuyzo:o que ele-
gantementcensinou Aristoteles no pri-
meiro das periherminias quando disse
que a Verdade , ou falsidade estaua na
compo
Tempo de dgord.
composiçao, oudiuifaó, naassirmaçao,
ou negaçaó : & no'capitulo quarto pro-
uaque toda a ennunciaçao signa verda-
dciro, ou falso, Ecomo toda esta sejase-
gunda opperaçaódo entendimenro,sica
claro que o philosofoteue para sy que a
Verdade , ou falsidade nesta consillia:
seja logo a resoluçaó que a Verdade com
plexa onde conhecer he húa conformi-
dade entre o juyzo,& a cousa que se juU
gacom clIa,o que diz Aristoteles. santo
Thomas, &t Cayetano r& assi quandó o
catendimento julga a coula como ella
he, dasseconformidade, & verdade en
tre o juyzo, & a cousa julgada ; & quan-
do naó he assi » dasse diformidade , ou
falsidade': prouao Aristoteles nocapitu-
lo de Subftancia.'diìsendo, que porque a
cousa he», ou nao he , por iflb a proposi-
çaó he verdadeira , ou fa Isa : nas quaes
pajauras aduertio com subrileza santo
Thomas , que o philoíofo naó disse
porque
Viaîogo I. 22
porque a cousa he verdadeira , se naó
porque he ; logo teue para sy que na5
da verdade de obiecto, mas da verdade
doconheçimenro sedizia a proposiçaó
verdadeira. He a vltima breuissima-
mente a que poem Aristoteles no liuro
quarto das Ethicas, chamandolhe me-
dioeridade entte a arrogaacia s & a dis-
íìmulaçaó nas palauras , & nas cou
sas. (Theodosro.) Baste, porque se prosc-
gui rdes, obrigar nos eisa patearmos. ( An
selme.) Pretendeissenhores ensacarmi-
nha confìança , naó parece bem aper-
tar ranto com osamigos, porque a'cor-
da sempre quebra pelo maes fraco, {Al
berto.) Bom serà que estejaes duas ho-
ras falando de modo , quejnem gosto,
nem proueito nos deis , & que nos
estejamos seni toreer , nem bainhar:
ouuereis de trazer á memoria aqucllc
dirto do nosso poéta Portuguez : que
quem naó sabe a arte, naó na estima.
(Anjelm.)
Tempo de agora.
{Anfel.) Bons pifores saó estes, mas assi,
eu assi en hey 4e leualo aosim, E prose-
guindo diga que o arrogante he aquelle
que singe ter cm sy cousas excellentes
quenaó tem , ou mayores do que tern:
Ao contrario oque dissimula, porqueou
ncga,ou diminue as cousas que tem : o
verdadeiro segue a «ìedioeridade, & hc
aquelle que diz aquillo que he - & assi o
mostra verdadeiro na vida.como naspa-
lauras , porque este conseíîa o que tem
cm fy nem maes.nein menos.: donde to-
do o verdadeiro he louuauel,todo o men
tirofodigno de vituperio, & o arrogante
maes digno delle que o que dissimula:
he a razaó porque a verdade naó dista.
tantoda dissimulaçaó, como da arrogá-
cia , por serem sempreosexceífos macs,
culpaueis : & oarrogante nunca pòde
disculparse.aimla que nemtodoheigual
mente culpauel : porque menos culpa
he singir hum em fy mayores cousas das
que
'Vtalogo L 25
que tem per desejo de honra , & gloria,
que per'desejo de dinheiro: &o que dis
simula muiras vezes pòde cohonestar a
dissimulaçaó, apoucandose a fymesmo
por fogirda inehaçaó, & vaáglona.Aca-
bey minhaarenga, diga cada hum o que
lheparecer, que aquiestoupara ouuir,
aprender,sofrer,& calar. {Theodos.)0 que
em nome de todos vos peço he , que se
ouuermos de leuaraosim esta noflacon
uersaçaó, naóse vâ a falar Tlfeologia, se
he que quereis nosentendamos. {Anfel.)
Com as dittas lhe ponhopausa, & assi o
prometo {Faust.) Debaixodessa palaura;
deuemos mostrarquaódigna he de esti-
. marse a Verdade , &como foy querida
dos past'ados : mas pois estou com o pè
tia prahcha,quero com vofla licéça lar-
gar a vella a esta nauegaçaó. Entre os
bés a que chamámos temporaes; tres en.
tre sua mule idaó saó os que tem o primei
ro lugar.per cuja conseruaçaó os homés
Tempo de agora,
viuem em perpetua inquietaçaó, ja paf-
sando mares, correndo as maes remotas
terras.&arriícandose a mil infortunios,
& trabalhos: saó elles,vida,honra, & fa-
zenda;& airida que os meyos que buscaó
para os alcançar sejaó taó incertos, òe
trabalhoíbs , com tudo elles os daó por
bem empregados , com a esperança no
premioquetieltes selhes ha de cóseguir.
E sendo ta£ neceflanqs para à vida , co
m o a m a do s de todos osviuentes, ouuc
muitos nos passades tempos , que com
facilidade oslargaraó, & petderaó por
naóíarriícarem a Verdade {Theodcf.)O q
soy,& naó he ranto monta como naó ser;
8r aindase isso naó foraditeo por vóscÓ -
diffìeuldadc,me persuadira a crelo, fun-
dadonoquehojc vemos. Porquccomo
daràa vida pela Verdadç, quem por vi-
uer maes dous annos,& à larga, largarâ
cem mentiras,& juradasque heo peyor.s
& qual mcdarcis que per hum pontinho
de
Vialogo L 24 .
de honra naó perjure .- pois que cobiço- '
so achareis que por adquerir dez eruza-
dos naó se arrisque em juyzo,&. fora dcllc
a jura r dez vezesfalso.(ví/£fr/ ) Deffacor
he o meu pano,& a eiía opiníaó me ate-
nho. {Anfil.) Naó (àyamos doprometi-
do.bem disse o seRhor Faustino nem ar-
giihio informe o senhor Theodosio , po-
rèm a seu tempo se colhem as vuas.Mas
o primeiro parecer approuo per feusfun
damcntos fundadoem o que diz o Spi-
rito Sáto.& he compray a Verdade q val
tanto (céforme padres doctos)como di-
zerainda que se arrisque vida, honra, ô£
fazenda naóa descmpareis.nemlargueisj
compraya masque feja o preço excessi-
uo,quc pclo mayor he mais barata : pa-
receuos a proua fufriuel. {Alk) Como
uossa;&assi fazendomaesem vosso caso,
& mostrandofua soberania, me lembra
ler em hum dos Dialogos de Plataó,que
so da Verdade se ha de apioueitar o que
quizcr
Tempo de agora.
quizer ser betnàuenturado. {Theodofio.)
Tantose prezou della Agessilao quescn
do importunado de hum seu Priuado a
q.ue.ouuisse hum homemqueassi arre-
medaua hum Roisinol, que parecia o
mesmo : respondeo que naó queria.por-
qué mUuas Vezes o vira , & ouuiraem
realidade,mostrando que o animo Real
naó se paga de singimentos &: mentiras.
{Faust.) NaqUellàtaóbem regidaRepu-
blieados Aehenierises se sez hua ley pela
qual seabfoluia ao Reo consessando de
pla no a Verdade;pareeendolhes que tan-
to importaua a Verdade dos cidadíos,
(ainda que delinquentesj para sua cotx-
seruaçaó.comoaperia, &castigo para os
malseitores , dado caso que lhoprouas-
sem. (AnÇelm.) Quereis que aeabemos.
porque por maes que digimos.maes nos
ficarà por dizer. {Theodof.) Kefta se vay
como venidade espada prêta. {Alberto.)
Assi íeja,& naó se passe smante. (Theedof)
Ouuistcs
Dialogo h 2ç
Ouuistescentar do eníkio que os Pet sas
dauaó a seus silhos? {Fauftino. )Naó o ouui
eu eanto, quantas vezes o ly,& muy de-
uagar, (Theodof) Folgo porque autonsa -
reis esta Verdade , & se em algùa parte
tropeçar darmeeisa maó. Diz hum Au-
thorgraue , que depois de os ensinar de
mimnosa fazer malaos eaualos,& a de-
streza naespada , &: ligeireza em despa-
rar a séta do arco,para que de todo sicas-
sem perfeitos lhes punhaó por ley fassem
amigosda Verdade, pela qual sondo ne-
celfario poriaó, vida, ho n ra, &fazendái
[Albert ) Pareceme tetnos sahido com
nossa empresa , miasparaella sicarmaes
authorizada diga o senhor Anselmò,& a
aperfciçoecom algum pensàmento seu,
fundado nas diuinas letras. [Afiselm.) Sò
duaspalaarasdigo O Apostolo S. Paulo
falando com os de Epheso lhes diz.apar-
taiuosda vaidade dos gentios,&: naó vos
deixeis leuar de suaspaixoés , & rematá
D Openì

i : .
tertípo de agora,
d pensameriro,. falay verdade , &ereíce-
reisem charidade aduertindo o santo
Appostolo, que soa Verdade he quem
aumenta os bes humanos , como vida»
credito, hon ra , fazenda, & osmaes qu*
no mundo se podem desejar : & pois tc-
inosvistoosproueitosquea Verdadetras
consigoj razaó serà drzermos algúa cou
se dos que sua inimiga a Mentira acar-
reta para os abominar , cem o que nos
rccolheremos ate macs ver.

Que cousa se] a Mentira,

FAuftino.) Nia ó fc m mu i ta eau (à se


me mostrou taó alegre esta ma-
drugada,queainda que de Dezem
bro (pela mayor parte desabrida, & def-
conuersauel,) eom tudo para mim foy
sresca , suaue, Si desenfadadissa , qual na
deleitosa.&amena Primauera ;& íe hey
«de dizer tudo,núca entendi taó depresTa
ana
Dialogo h . 26
atnanhecesse com ogosto de nos ajun-
tarmos ncsta vofla Quinta. {7heodo(io.)
He o sitio por estremoagradauel.oeon-
certo milagrofb.grandioso oadornodos
apofentos, admirauela composiçaódes
quadros. {Alb.) Boa eleiçaó tinha quem,
em taó aecomodado ecrneerio fabricou*
& bcm parecem reliquias do bom tem
po. (Anselmo.) Esta vistade mar, & terra
que seestende atudooqueodesejo pódí?
abranger, mostrabem a estudiosa traça,
Sc leuantadodesenho do Architecto;ida-»
des largas a gozeis tom akernados go-
stos , & melhorados bés. {Faufl.) Aqui a
tendes senhores meus, comoestalagem,
quando della vos quizerdes seruir, & a
mim mandarme : & quando por peque*
na naó'for capaz de voilas grandezas,
nclla, & em mim se vosofTerece hum di-
latadoanimo.&semlimiteamor.Porèm,
íciuos dizer que neste pequeno district®
achareis em sua quantidade quanta bast©
... . ♦ D a para
Tempo de agora.
para cu poder com medioeridade passar
este derradeiro quartel da vida; &ainda
para ser bom aquem de mim sequizer
valer. ( Albert.) lsio'& maes me tem bem
mostrado voflb proceder , & condiça».
Màsporque osdiasnaósaó nada, &nós
remos ainda hum largo caminho que
andar, se vos pareccprincipiemosoque
nos falta. [Faust.) Vos o abrireisquecora
taó boaguia pouco nos custarà chegar-
mos ao sim de noíïo inrento. (Alberto.)
Tenho juradodenaórepIicar,ainda que
m inha repntaçaó perigue: que como tu-
do he de casa,nella se sica. O maes abo-
minauel monstro.atreiçoado amigo, &C
para que diga tudo, o principio, cabeça,
& rayzdos mayores males do mundo.hc
a Mentira tal, quemuda , & disfarça as
virrudes;porque faz que a Prudencia se-.
jamalicia,a Temperança miseria , alu-
stiça erueldade, a Humildadë traiçaó , a
Paciencia hipoeresia , a Cástidade vai-
dade,
Vtalogo I. ly
dadc, a Riqueza.pobreza , & a Piedade
superfluidade. Hesalteador que rebuça-
doao meyodia vosrouba, naó nasestra-
âìs & charnecas,mas nasCidades,& pra
ças , & dequem os maes leuantados en-
tendimentos , & honrados sogeitos nao
podéraóeseapar. Por esta se perderaó Im
perios, se destruyraó Monarchias, se en-
tregaraó Cidades, se odiaraó Reynos, 6£
sedesunem, &descompoem as mayores
amifades , & se dm idem os maes ligados
parentescos. (Theodof) Elegantemente
desereuestes a Mentira , mas eu vou per
outro caminho. Digo pois que mentir
he dizer húacousaper outra, sicandono
toraçaó o contrario doquea linguapro-
nuncia : he a Mentira Pirola amargofa
cuberta de prata, ou de ouro, be homem
de dousrostos, queeom hum se vos mo-,
stra amigo, & alegre; cona o outro tray-
dor, &rcarrancud®. {Faust.) IssodosdoHS
ïostos quizera saber maes de rayz , por-
D J que
Tempo de agora.
que a este ehamaraô os velhos , Iano.
\Theoâos.) Muito se rem ditto sobre o que
me pedis.por oade de neeessidade hei de
satisfazerao quedesejaesalcançar , serà
pouco , mas bem preparado. {Alberto.)
Quem gauarà a noiua, (Theedof) Esta
vezhei de ser maes quecortefaó,porque
para vos leuar.heneeessario ser matricu-
îadona consiança. (Anfel.) Deograrias,
baste por vida minha. {Theodos)k Igreja
tudo se rende,& a afle habitotudo se hu-
milha Satisfazendo à preposta, he ne-
cessario saber como este lanoreueva-
rios ticulos , & muitos nomes , que poc
serem rantospasso por elles , como caô
por vinha vendimada, ainda que nunca
falta algum rabisco de que se pegue: foy
pnmeiramente Rey de Iralía , & o pri-
meiro que mandou 'cunhar inoeda, Sc
edisicar templos para saerisicio de seos
falsos deuses ; 6i penhorados os mora-
dores desta tao pia, como grandiosa
obra,
îìiahgo 1. 28
obra o poseraó cm seu oumero, & oado-
raraó portal, {Vnustino ) Bom esta iíì'o
quantoaquem foy, mas eu quizera fa-
ber a ethemologìa dette nome Iano,
(Theodofio.) Defla darà clara noticia o,
senhor Ansclmo-, como maes visto nas
moralidades , & fabulas. {Anselme.) Sou
contentc. Santo lsidoro em o liurode
faas Ethemologias , diz, que per excel
lence os Antigos sacrisicauaó o pri -
meiro mez do anno a Iano, chaman-
dolhc Ianeyro , & que se diriua de Ia-
nua , que çena noiso vulgar quer dizer
porta , donde naó sey com que funda-
mento disseraó alguas que o Ceo ti-
nba duas , húa pera o Oriente , per
onde sahe o Sol , outra pera quando
dà logar a noite a recolherse : eba-
maraólhe Sol , & deraólhe dous ro-
stos , ensinandonos que o Sol naó tem
necessidade de virar o rosto , para ver
de húa , a outra parte do mundo. {Al-
'^4 berto.)
Tempo Je agora,
herto.) Eu tambem heyde fazerminha
pergunta, &he medeis a signisieaçaódc
cada rosto. {Anselmo.) O pnmeiro mo-
stra a memoria das cousas , & aconteci-
mentos passados:osegundoensinacomo
os sabios se haó de preuenir para o futu-
ro;mas siando maes delgado.quero dizer
leuantando maes de pcnto; se haóde eu-
tender estesdous rostos pelos douslumes
que tem aalma, hua naturalque junta-
mente nasee com ella comqueconhece
ascoufas mundanas;&r o outro odiuino
& infuse da bondade diuina eom a quai
seleuantaaoCeo, & contempla a Deos,
por quem se declara o rosto de moço ri-
sonho.&alegre, & pelo velho se entende
o natural mudauel.maleneolisado, & cs-
curo. Tambem conforme Beroso , & os
queoseguem este Iano foy o verdadeiro
Noé de que trataa sagrada Esci itura , Sc
o que vey o depo:s a Itaha.dor.d - os gen-
tios tomaraó oceasiaó de suas fabulas 8c
lhe
Utatogo /. 29
lhe vieraó a chamar o primeiro inuen-
tor do vinho , comoa mesina Eserkura
ihechama, porque em lingoa Armema
quer dizer o que traz vinho, ou vides.
Pelo que entendido tereis naóter íim-
paeìa Iano com homem mentiroso, pois
nos dous rostos mostra maes documen-
to, sabedoria, & sagalìdade, que simula*
çaó.necedade.ou mentira {ThtodosWzó
ha maes que desejar,por estremo esta de-
íìnido , & difrerido ao tocante ao deos
Iano, & certo que quizera toda a minba
vida estar ouuindo a elegancia de voilas
palauras;mascomotodos temos obriga-
çaó de falar.pelo tanto prosigo o restan
te do começado. He a Mentira húa ne-
uoa que se leuanta hum pouco da terra,
mas logo sedesfaz;ou comoo fumoque
passa em hum ponto, he prima de viola
que querendo leuantala quebra.he Rey:
ît Pnncipe de comedia que em acaban-
do de representarácaoque deantes era.
Baste
Tempò de agord,
Basic isto , & prosiga o scnhor Fauftino.
(Faust.) Naó ha cousa maes fòra de todo
o booi gouerno que a Mentira, o men-
tiroib ja maes mentindo húa vez.cobrou
outra eredito:he taó permeioso este mal
que excéde aosmacs vicios , porque to-
doscomaemmendasicaósaniados , po
re m o menriroso nunca he erido , por
maes que moílre auer arrepcndimento,
He mal de grandeserrode todos , 8c de
cal maneira se veyo a introduzir no
mundo.que chegaraóa dizer algús (com.
pouco juyzo ) quem naó mente , nao
vem de bsa gente ; o ;que sc ha de en
tender ao reues ; porque naó pòde regu-
larmente ser bem nascido o que tem per
costume mentir , por ser o vicio maes
perjudicial que pode auer. (Theodajìo )
Vede oquedizeis, pocque o Prouerbio
he , quem naó mente , naó vende boa
gente , por onde so o mentiroiò trahe,
entrega , & vende boa gente , &c naó he
vir
Dialogo 1. 30
Tir deboa.oamà gente. {Fauttino ) Bom
cstâassi , mas comotudonomundo esta
corrupto.&ivirado, quemuitohe o este-
jaó os adagios, ditos, Prouerbios, 8í sen-
renças dos Antigos , pois cada hum os
aecomoda ao som do seu padar,& o que
melhor lhe soa à orelhà. Perguntarao
hua hora ao Philosofo , queinteressaua
em seus enganos , & falsidades o menti-
roso : respondeo, & bem , náo ser crido,
(ainda quando salasse verdade) grande
mal? là disse o Principe da oratoriatque
dos mentirosossefaziáo os perjuros náo
passo auante, porque o desejo de ouuir o
senhor Anselmo me abreuia ogosto que
me estimulaua , de tratar largamente
esta materia. {Anselmo.) Se nisso vo lo
doucomeço. Santo Thomas na secun-
da secundx , na questáo cento & dez de-
sinindo quecousa seja Mentira.dizdesta
maneira, mentir he hir contra o entendi
ment o ; isto hefalar differente do q elle
ditta:
Tempo de ágorai
ditra:he a Mentira algozde innocentes,
atreiçoada,& ser»entida,donde os anei-
gos vieraó a pintala abraçada, & dando
paz,mas çom hum punhal na maó direi-
tapassando ascostas áquelle que estaua
vnida : he húa enfermedade nojenta,
& de ehagas que se naó deixa ver , pelos
muitosempraítoseom que secobre , ôc
esconde : he rostoarrugado por velhice,
concertado , & matizado , que a dous
passos deseobre o que em sy tcm. Bem
disse Tertuliano que a Mentira à vista
da Verdadedesaparece.&se aeolhe: traz
elle para proua distoo caso dos Magos de
Pharaò que com seus fbsistieos encantos
singiraó varas,serpentes,& raás;porènia
Verdade signisicada na vara de Moyses,
dessez,tragou,& afugentou os conluyos
de suas mcntiras:ainda tinhaalgúacou-
sa maesque dizer, porèm entremos no
tempo de agora. {F*ttflino.)Rom. seràque
elle naó he muico. {Alberts.) Pois delhe
principio
Viaíogo h 51
principio o senhor Anselmo que hua
boaguia alhana o maes alcantilado , &
faeilita o maes difsicultoso. {Anjet. Naó
seha de perturbar,quero dizer, peruer-
ter a ordem que leuamos ; & pois o se
nhor Theodosiocomeçou estecoloquio,
razaó sera proseguilo ate lhe dar sira.
{Théo des) Assi deuedeser,& eu commui
to gosto o faço : mas scrá alargandome
tanto.quanto.Sempre em as cortes,con-
selhosi& tribunaes dos Reys foyaMen-
tira bem recebida.pelo contrario a Ver-
dade perseguida,& abominada. Quatro
saó as paixoês entre outras que acabaó
a vida,destruem os conselhos,perdem,&
desbarataó os mimstros,& conselheiros.
Cobiça, &conrentamento, o medo, &
a dor : as duas primeiras va5 eneami-
nhadasa algum bem de opiniaó , & as
outras kuaó o rumo em directura ao
ma!. todas disbararaó, & daó por tena
com os Mayores,& Priuados, &isto por
*; ..; serem
Tempo de agora.
serem filhas da Mentira , hidrasde tao
mis cabeças : o que vereis no cobiçoso,
que desejando quanto vé)& às vezes to-
mando o que -lhc naó compete vay con
tra o que deue,& assi mente : o conten-
tamento, as chimeras que fabrica, pro-
me-tendosaude.vida, Sc bés, faltando no
melhor, & menrindo : omedoquantos
por respeitosnaó imaginados , ou força
que Ihes sizeraó , puseraó labéo em hon-
ras dedonzellas , viuuas, èt casadas ,*8C
quantos innocentes sizeraóperder vida,
& eredito. A dor quanros chegou à de-
sesp eraçaó , & apertados de tormentos,
difleraó mil mentiras, & puseraó sobra
sy erimes que' nunca por elles passaraó.
Estes saósenhores oselementos de que
hoje os grandes saó compostos , hea ra-
zaó porque ninguem se paga tanto da
cobiça como estes para a conseruaçaó
de sua casa- quem maes contente , & sa-
tisseito viue que humscnhor. destes , ôc
tanto
Diahgp l 52
tantoquc parece tem seitopacto corn a
forcuna , & posto hum erauo em sua ro
da; do medo cà no exterior nenhúa co
ta fazem aeompanhados das promessas
que o mundo lhes faz , as quaes no mc-
lhor desaparecem; & perconseguinte de
se verem frustrados cahem em desespc-
rados. Dor nenhsia tem dos néeessita,
dos masque muico hequem de fuaspro-
prias almasa naó tem;& taó quietos ví-
uem nas conseiencias,que sempre esta»
a duas amarras , & naó ha vento que os
aparte da costa de seus gostos. Estes taes
ja maes viraó a Verdade , & se a conhe-
eeraó,& tiueraó a'gús longes della, nao
lhes pareceo sermosa, antes por fea a re-
puduraó ; iso a Adulaçao lhes ministra,
& a Mentira lhes assiste dizendolhe húa
tousano rosto , & erauandolhe a lança
nascostas. Oquantodisto vipor meus
olhos,ôeem minha pessoa expenmenrey
húsannos , que minha veatura me sez
Tempo- Je agora,
cahir neste comúTo;porqueo quesevsa,
naó se eícuse. {Fauft. ) E naó nos direisdó -
de nasce nas Cortes , & Respublicas esse
mal taó contagioso , & peste raó fina.
{Theodofio.) Das eleiçoés que os Reys fa-
zem dos ministres & despaehadorespor
que como destesdependeobem.Qu mal,
estabelidade.ou ruyna da Republica.có-
selhos.juntas.&tribunaes quaes elles fo-
ré.tal será saa conseruaçaó.ou perdiçaó.
{Alb) la que nellesestà todo o bom, ou
mao successo , estimarey medigáes que
homes haó de ser , & que partes haó de
ter. {Tbeodof.) Muitas , mas dellas esco-
lheremosasmaes necessanas, qnesaó as
seguintes. Em o Ministro, ConseJheiro,
& despachador, tanto sc me dá Prefiden -
te,como os maes deuem concorrer oito
partes,com as quaes selice,& ditosa se po-
dera chamar a ral Republica.Reyno, ou
Cidade.verdadeiro, &sabio,prudenrc,8c
rico,desenteresado, & afauel, scuero , &c
cemente
Dialogo h 35
tementeaJDeos. {Attfelm.) Parecemeque
no tépo de agora difìkultoso seràaehar-
íealgum entre todos. (Theod.) Pois poe
maes terey auer quem se possa conset-
uar , faltandolhe algúa destas partes q ue
apontey.: perqucassi como basta para
que a mayor Nao se soçobre , & pereça
abrirselhe qualquer pequeno buraeo; da
mesma manetra bastarà para seperder
hum conselho,& hu m tribunal auer nel-
le algum despachador , mentiroso , ou
nescio; imprudente, & pobre, cobiçoso,
ou naóseuero, brando, & defalmado : &
porqúe pela mayor parte os taes Mint-
stros faófaltos dos bés que digo , daquí
vem asinjustieas.&queixas que de còn-
tino se ouuem , & ospretendentes coaú,
Sí sofrem. Pòrque se hum he veidadeuo
dà màs repostas,se-he sabio,"^ se te m pot*
tal; fundadoem seu paireeet, naóçom
munica cora osoutros,& assi dâem mil
batraneos, Sc he prUderite,he vaóglor io -
E so.fe
Tempù de agora,
so, se he rico, he soberbo, se desenferelTa-
do.carrancudo.se brando,náo se tem em.
coma , sc rispido , mal ensinado, sete-
menrea Deos hehypoerita, sehe men-
tiroso, perde o credito, scnescio , he es-
carnecido, se imprudente, ninguem faz
caso delle, scpobre,cobiçoso, íc interes-
fado, deícarado, se brando , ninguem o
respcita.sc aípero, hede todòs odiado, fie
mal quisto, senáo teme a Deos,tudo rarà
tttorto,fi:adireito,sem pcjo.nem temor.*
por onde o siel Ministro há de ser ver-
daJenoTcm se dobrar,nem torcer:ha de
fer sabio , vendo dantemao os sucecíTos
das cousas, prudente auersc na distribui-
çaódosbés con) todaa prudencia. Rico
náo ha de por os olhos nas maós dos soli
citantes, & pretendentes, desenterelTado
dando a cada hum conforme seus mere-
cimentos,8r partes, afauel.sempre alegre
sembrante animando aosq negoccaûao
conscguimêto de suaspretéçoes. Seuero
para
Diaìogo h 34
?ara os q pedem o que sc lhe naÓ deuc, &C
}ueré o q he deuido aos q o merecé , te-
mérea Deos,leuâdo sempre porguia seu
:emor,fazédo justiça có amor.vsando de
miserícordia:&comtaes consclheirosse,
ráoconselho igualJverdadeiro,&: acerta-
ráem suaseleiçoés. {Faust.) Elegante rac-
te descreuestes o tocante a hum bom, ôC
mao consclho , porèm solgara , sc estaes
para iflo.rne disefleis quaes saó oiâo té-
podeagora, porque cu naóouçomaesq
queixas , lastimas, & sem razoés, o que
grandementecontradiza huraverdadei-
roministro.&recto conselheiro {Theod)
O que toca às queixas foy sempre muy
achadoem os que solicitaó.Sc pretédem,
sehe com razaó, ou naó, Deosaíàbe, 8c
elleso sentem ' aindaque nuncaseràtá-
io\Alberto ) la nos dissertes dos confclhei
ros, &ministros, resta nosdigaesdos
pretendétes,& requerétes. {Theodos.")Sao
cotos largos,mas cu os redusirey a mayot
Ei breui.
Tempo de agora.
breuidade que poder ser. Todooreque-
rente em o alcance de/uas pretençoés,
vay fundadocm mentira,pouc©s os Mi-
nistros (scgundo entendo faó) que em
os despachos façaó verdade : donde naf-
ce ne m os reqaérentes serem respon-
didos corn o que pedeni,&os despacha-
dores pelá mayor patte agorentarere-das
ttes ás duas; & disto ouue ja no mundo,
mashojc hc géral, &taócommumcomo
se alcánça, {Frmjlino.) Muito raedaem
que cuidar pordes este négocio em ge-
neralidade; porque conforme a isso naó
poderey tirar húapequena exceiçaó , à
qual as maes regras se someeem , eu falo
da parte dos despachadores , que dos le-
tigantes grande trabalho Ihes empre-
fìo, por maes ensanchas que lae deitem.
(Theedos.) A issosarisfaço; que se ©s ossi-
eios , 5c maes lugaresse ounesábde dar
: por merecimentos,nenhúa eicufa digna
deacceptaçaópçderaó tjar ps Mmistr°s
para
paradeixaremde satisfazer com preste-
za,&verdade aos pretendentes;dadoca-
fo que seus seruiços naó sejaó taó veresi»
raeis como os papeis o rezaó', &T as seri-
das o mostraó, nem as aleijoés, ôt difor-
midadessejaó recebidas naguerra, & as
certidoés, & sez certas, & dignas de ere
dite {Al berto,) Logo ha tambem con>
trafazerse o requerente. {Theodos.) Boni
esta o dito, nenham lugar he mais seme-
Ihante à piscinà de IerusalemqueaGor-
te.porque nella sevem tódos osgeneros
de infkmidades, coixos,alcijados,cegos,
hidropicos.paralyticos.&outros irreme-
diaueis males , & incuraueis doenças.'
{Anjelm.) Boa esta a comparaçaó, ainda
que desigual no modo;porqueem Ieru-
salera ouço que hum sò saraua cada an-
no , & na Corte vejo cada dia muitos
saós, mas osquemaes podem. {Theddos.)
A isso reipondo qus naquella,era o mi-
nistro eleito por Deos , &i anjo , & pel©
;E 5 tant©
tanto se daua a cada hum conforme sua
industria,& presa, porém tendo homem
que o mudasse ; mas nesta como os Mi-
nistros faó homes , eleitos pclos mesmos
emquem a Mentira reyna, &ointerecc
gouerna, daqui he {alurem tantos tam-
bem despachados, &taó depressa sò por
terem quem os apadrinhe; & o ourro de
trinta&oitoannos paralitico.que ja né
pês tem , & quando os tenha naó terá
quem o chegue, nem ainda hús çapatos
com que apareça.sica entreuado, efque-
cido, & se m remedio. {Faustino.) Iflb sé
ria ate o presente que andauáo asagoas
prateadas , & meneadas por demonios-,
mas agora que ja estes estaó ne inserno,
&a piscina todas as horas he visitada per
anjo.Saalauerà darse braçosaaleijados,
pés a coxos.olhosacegos {Anfeìmo.)Qtd.~
çasà bondade de noflo Deos.que se lemr
brou de seusfìeis : pondo paufa a tantas
insolencias, larguezas, Sideuassidoens.
(Alber.)
{Albert.) Equem eraa cansadellas,(r^-
dof.) Quatromonstros achocuquc faó a
toral ruina de hum bom gouernoperdi-
çaó de húa Cidade.desolaçaó ds hú Rey-
no , & quem sinalmente encontra a se-
nhora Verdade. {Faijfî.) Folgarey mede-
clareis o que pr'opuseites para mínha
consolaçaó. {Theodof) Breuemente o ou
uireis. A valia, osangue, peitas, & im-
portunaçoés : ao primeiro responda a
semrazaó , ao sangue o amor proprio, as
peitas a cobiça, a imp ortu naçaó,a desef-
peraçao : & para que isto se vos moílre
maesclaro quero desempeçar esta mea-
da , & desenrolar cite nouelo : pafla assi,
consultase hum ofiìcio , & soponhamos
ha para elle dous pretendentes.hu m cotn
merecimentos, massem padrinhos ou-
tro inhabilmas com vahaesteo !cua &
ooutrofoy mosino: OíFereceíehum ca-
ualeiro de Afnca com muitas lançadas
6: com as partes que se requere para fer'
E 4 pre
preserido amuitos , ajuntailhe hum fi-
dalgo , ou que o naô seja , & parente do
despachador.&sem seruiços, lá vay a ju-
stiça , porqueotalalcançou o que se lhe
naó deuia, & o que merecia a comenda,
on cargo sicou in albis. Pois o tetceiro
vos gabo que tem algum remedio. To-
tnaime omaes valente foldado,& exper-
toCapitaó quese pode imaginar,preten
da com hum peruleiro que tenha barras
de prata, &ouro, eu lheasseguro leuar o
gouernO.&maesofsieiosquc pedir. Era
resoluçaó a importunaçaó negocèa por-
que o desenuoltocança , importuna , &
alcança: overgonhofo, &comedidopa-
dece , & assi hum gosa o que se lhe naó
deue,& o outro naó alcança o que mere-
ce. E daqui podereisvir erp conhecimé-
to do tempo de agora , pois nelle fó a
Mentira, adulaçaó, valia,sangue,peitas,
é. importunaçaó tudopodem. {Fairflin )
E ha algus Miniifros verdadeiros, & bc
inten
intencionados. {Theodos.) Que fora de,
nos se os naó ouueraj, & taesque per sua
interuençao, cfaristandade, & boa hata-
reza,apezarde maos,cobiçosos, & inte-
receiros fazem justiça , falaó verdade,
daó a cada hum o que se lhes deue. ( Alb.)
Deuem de ser pç>\icas.{TheodoJÎ0.) Ainda
quepoucosfazemo quemuitos naópo-
deriaò {Anfel.) Ia que rendes ditro do
que hoje corre no mundo.terey a meree
pareicular,& a'char idade grande.auiuar-
desme o gosto que de vos oumr renho,
com algúa historia fuccedida aos noílos
Reys Porrugueses. {Theodef.) Occasiao
me daes para com copia de lagrimasvos
trazer à memoria lembrança daquelîa
sonraidade, & selice tempo. Mas ja que
hei de satisfazer a vosso rogo por fer taó
justo (sem meter nenhum em meyo) o
farey. Aueisdefaber amigos de minha
alma,que antigamente a verdade,singe-
Iczajamifade^vergonhajViuiaó.faziaó,
alcan
Tempo de dg&i* *
alcançauao,& possuhiao. A mentira.adu-
laçaó, odio, & pouco pcjo, eraó abomi-
nados,encontrados,despresados, & nada
valiaó. {Anselmo.) E donde nascc em nòs
opoucosentimcntoquedestas perdas.ôí
tantoscastigosremos. {Theodos.) Porque
os calos nosfazenvja ínsensiueis,&quaes
corpos mortos ilançados no mar deste
mi/.ndo himos para onde as ondás nos
leuaó. Grande con solaçaó.&alegria re-
cebe a minha alma , quando leyo a vida
dosanto , ôîverdadeiro Rey Domloaô
sem segundo (cuja memoria sera eterna
nadoî vindouros per todos os scculos.*
que indo hua bora falarlhe hum fenhor
per cerro caualeyro, aduirtindoo çomo
cradigno de que sua Alteza posesse seus
olhos nelle, honrandoo como seusgran -
des seruiços pediáo : Nao se esqueceo o
bom Rey, antes dádo çiyn elle em a sala
real (entre outros) lhedisse. Duarte do
Casai , jaque tendes maos pera pelej'aç,
tende
tende lingoa pera me falar,& pedir, pois
cu fblgo deouuir quem as tem,&:os me-
recimentos das obras daómuitaconsia-
ça.- façouos a meree que pedis, que, fera
penhor para o recebimento de outras
mayores.Exemplo raro para o tempo de
agora,onde sòter,dar,importunar5& me
tir, grangea, adquire, alcança, Srjpòde.
[Fdufimc.) E o qnc naó tiuer estes ele-
mentos.tendoos maes requesitos.(7fotf-
âof) Eu lheaconselhoque senaócance,
porquea Verdade se acolheo á vnha de
caualo dos conselhos,& tribu naes temé-
do algu m desacato , ic deixou nas Cor-
tes seusilhoo Odio, a quem os grandes
caiàraó com a Priuança;prìmeho lugar
nellas.de cujoajuntamento nâfceó o De
sengano.o qual os cortesaós eriaráo com
todo o aparatoque se pòde imaginat:
porèm como chegou a vsoderazâo , &
quizexercirar seu ofsicio.- determinaraó
acabalojelle que presentio opouco que
parecia
Tempo de agwi,
parecia gentil homem,peregnnougtan-
de parte domundo , ato dar consigo na
thebaida ondeviue apartado de toda a
comiersaçaó ; ósanto Deseogano quan-
tos naufragios tendes passado: ò glorio-
sa Verdade quantas eabeças por vos se
temcortadas;&rquantos maies per hum,
ÒC outro cada dia se vem. Tempo bem-
auenturado onde o Desengano fè arris-
caua, & a Verdade a pèquedodizia sem
mudaracortnem temer o que eonuinha
na presença Real , para o bom gouerno
deluaCidade,& Reynosiinselice.&dig-
no de todo opprobrio tempo de agora,
em o qual só mentiras, aluitres, adula-
Çeés, & mesorinhas se dçixaó ver em lu-
gares altos, & em cargos mayores; para
onde se lançpu aquelle antiguo brio,
aquella pureza , & sinferidade , aquelle
amor da patna, per cujo bem, & aumé-
to o menos era pòr as vidas. arriscar hou
ras, perder as fazendas. {Albert.) Se vos
nao
TJtalogo l. &
náo recolherdes senhor Theodosio , en»
tendo aslagrimas , & soluços que nestes
senhores vejo, naó daraólugar ao prose-
guímento de nossaempresa. {Theodefio,)
Eu lhe darey si m com hum successo que
acontcceo a el Rey Dom Affonso o Bra-
uo, taé valente com o sabio , taó virtuo-
so.como verdadeiro, foy o caso, que es-
tando sua Alteza er» Cintra caçando,
(entretenimento a que sobre maneira
eradado) hum dos do Conselho em sua
presença leuantando hum pouco a voz,
disse : bom he senhor, & Reynosso,que
tendoprecisaobrigaçaódeassistirdeserri
a vessa Cidade , & nella acudirdes aos
despachos, clamores, 5c necessidadesde
voiios vassalos.todo e tempo gasteis em
caçaraues,& matar seras,& os vossos ei.
dadaos pereçaó auserìtçs de vossa vista,
da qual fomente viuem, & se alimetaó:
mostrousealgum tanto o pay Rey em o
sembrante carregado, m as naó diffeiio a
cou fa
ìempoae agora:
cousaalgáa. Odesenganadojvassalo, ar-
niéado Ministro , & verdadeiro conse-
lheito, proseguíodizendo, acodi senbor
âisto,&senaó:fìcandoassLÍsuspeníb.Ace-
so osabio Rey cm húabranda ira, & pa-
ternal colera disse , & senaó queserà? E
senaó, respondeo o VaíTalo, buscaremos
Rey que nos gouerne. Esta soy a sideli-
dade , desengano , & verdade do tempo
passado,&os briosde nossoantiguo Por
tugal, cuja memoria esta taó esquecida
no tempo de agora., que se trocou cm
traiçaó, adulaçaó, & mentira ' naquella
idade andauaó osalforgesdireitos, hon-
ra no rosto , interesse nas costas : agora
(como tudofcmudou) trazem os homes
a honra nas costas, &: o interesse no ro
sto. Naó medeixa a magoa proseguir,
baste isto,& perdoaime, porq o assump-
to maes requeria i SC em quanto eu en-
xugoaslagrimas portaó justa causader-
ramadas,diga o senhor Alberto. (Albert.)
Depois
uiaiogo í» 4©
Depoisquea senhora Verdadc scapar*
tou da Cotte , peregrinou grande parte
domundo, atè vir dar consigo em húa
cidade muy populosa , sercada de fortes
m u ros, & lauada de cristalinas, &doccs
aguas , comotambem temperadissima:
nella seagafalhouemcasa de hum home
hontado, naò muy rico, mas que com o
quetinha viuia limpamënte.era elleca-
sado, Se bem differente dos do tempo de
agora, que ja senaó pergunta quem he
fulano, senaó quanto tem , que juros,
moyos.& tenças , donde nascem ás con-
trouersias, desconformidades , & pelcjas
entre taó santo sacramento. {Fau/lin.) E
entre os casados ha desamor , más pala-
uras , & peyores ebras, sera (a meu veí)
hum inserno da porta adentro.(^/£<77*.)
Naó foy taó grande a guerra de Sario.&
Alexandre , nem taô sanguinolenta en
tre Cesar»& Pompeo , como a que passa
entre dous casados de varias naturezas.,
- &dis
Tempo de agora.
& disconformes condiçoes. {Theodos.) E
pode auer algum remedioa taó grande
mal. {Alberto.) DeDeoslhepodevir,que
cà na cerra fracos faó os maes forees , &
saudaueis medicaraentos : com tudo hc
grande bem para a vniaódeste santo ajû-
tamento.auer entre o marido, & molher
dua s propriedades , com as quaes de in-
ferno parecerà parayso,de sanguinolen-
taguerraagradauel,& amorosa paz.{ An
selme.) Ainda que isso me naó toque fol-
garey me digaes quaes sao. {All>er.)Vct-
dade, ôc amor,com as quaes viuiraó alc-
gres,& morreraó.satisreitos.^ft^áw.JIa
que nos mostrastes o que fa z os bem ca-
sados,dizeinosaque sim inilituhio Deos
senhor nossoosanto Matrimonio , &os
bés que delle cmanaó. {Albert,) Ha dous
entre outrosprincipaes,conuem a faber,
para repremir os ârdores da concupis-
cencia, &prineipalmente para a proie,
&: propagacaó jjp mundo ; de raaneira
quet
Dialogo t. 41
queócásádo viua quieto.&cohtetecom
(ua conforte, sem pór o pensamento cm
outra aìgúaj & desta vniáósayaóos frui-
tos,que laóos silhos. E para que diga tu-
do , aucis de saber que sempre a molher
casada tendo filhos foy preserida á estc-
ril, sendotambem casada ; & tantoquê
Solon Sohno mandaua perley inuiola-
uel.que aquelle hornem, ou molher que
riueîi'e raaes silhos, fosse maes honrado,
ficellamáes veneradá. (Theodofio.) Bem
dito esta -, porem naó me moltrareis 6
que faz hum perseito cafamento, alem
das duas razoes que ja tcfctiíïcS.{Albert )
Na5 sey cm que ha de dar , o miiito cá-
bedal que raeceis para saberdes do bem,
ou maldos casados naóqUeiraes vòs es-
grauatar os derites com esta bisnaga.
(Tbeedtfi) Bem fòra estou diíîb.mas acu-
riosidadehea que vos importuna. {Alb.)
Tres partes fazemhum sánto cafamen
to, reftear acolera,ca(âr com seu igual,
F «nteri
Tempo de agora,
entendercada hum noque lhe conuem
cm sua casa , naó se^metendo o homem
no que toca a molher , nem entendendo
a molher no que esta àobrigaçaódo ma-
rido. Naó ha de fazera colera aovarao
sabio perder o decoro que à suacompa-
nheira deue. Nenrdeue o prudente ca-
sarsecom molher deíigual em sangue.ou
fazenda , porque se he maes ricaíèruese
de vos,comodecousa comprada,& cati-
uo, sehc mais honrada, scmpre vostem
cm menos conta,& prazaa Deos que vo
lo naó diga pelas maes claras palauras
que poder ser. E tanto aborainauaó os
antigos esta desigualdade entre os casa-
dos,que vieraó os de Athenas chamados
Ephoros pórcertapenaael Rey Alqui-
demio porsc cafarcom húa senhora pe-
quena de corpo .- para darem a entender
q ate na sermosuxa,sealdade, compostu-
ra.oudisormidade dosmembrossicauao
impropriososcasametosrporque o sidal-
go que
Dialogo l. 41
go que casa com molher inserior emsan-
guc.respeito dos muitos mil cruzados q
lhederaó.íempreauentagem fazdassuas; '
a que se casou com mancebo scndo ve-
lha.adesconsiança, & ciumes os fáz dis
conformes. E se eu paíTaracom paciécia
o que por mim paíìou acerea do q digo,
pareceme que ijinha meyo eaminho an-
dado para diantede Dcoster grade me-
reciméro:porqcomo minha cópanheira
a quem Deosperdoe,era sidalga,&: cupo
sto q coiresaó em meo rrato , & politico
ein meu proceder,hlho de mecanicojco
todos estes bens, naó tinhahúa hora de
quietaçaó , nem hum dm a que podeíìe
chamar pacisico:porque molher opinia-
ticà com poucas posses darà cm mil ab
surdes, & cóo marido na5ga!cs,& foreas.
Ora védoa Verdadeas diícóformidades
dos casados onde aluergou,ícacolheo, sc
querer maisassiftirem parte taó perigosa
entédédo quaarriscado lugar he a casa de
i . Fz hum .
Tempo de agora.
hú mal casado;vagádomaesaCidadefoy
ter ahúa grande casaria (solar de hum
grande)& sobindo per húa bem lançada
cscada a húa fermosa salacereadadebí-
' cos , &: no meyo hum grande candieiro
deprata de quatro lumes: leuantouse hu
venerando velho , & tirando a carapuça
Ihe dilse que era o que buscaua : a quem
ella respohdeo, rolgara saber quem he o
senhor deste taó sumpeuoso edisicio,& a
gente que lhe assistcj quepartestem , &
que virtudes exereica : ao que elle sa-
tisfazendo difíe:aqui minha senhora vi-
uehum grande sidalgo que nuncacasou;
terá em sua casa entre pages , Jachayos,
caualos.caés de caça,molheres,& homes
sincoenta , de renda quinze mil cruza-
dos.naó vos digo maes.por me naó pare,
cercom os que aerescentaó nas rendas
<losamos,& desfalcaó noeredito:hemuy
bom chrisraó,jejúa,dáesmolas,conseHa-
sc a miudc: mas ja maespagou scruiço
DUlogo 1. 4?
que se'Ihe sizesse.ncm tratou bcm gcntc
desua cash; & de pela manhaâare noite
dirà mal St mormurarà de viuos,& mor-
tos, ouue Miísa à húa hora , & para que
rematte este conto , esta todo o anno.
Basta.diste a Verdade, ja vos entendo.a
Dcos naó quero saber maes,&: o deixou
com a palaura na boca. £ oaeccndosc
maes pela Cidade,voltando os olhos vio
hum grande pateo quadrado com seus
poaes , & húas andas penduradas, com
muita gente varia nos trages , porém a
maes homes de capote , deuia de ser isto
pelas tres horas da tarde,& chcgandose à
conuersaçaó , entre outraspalauras que
ouuio , tratauaó de como era vagarofò
aquellcdespachador, que primeiro dor-
mia seis horas que lhe tomaíTé seus pa-
peisjaoquerespondeo hum dos da com-
panhia,poisainda este he paô,&r m cl pa
ra algús que eu pormeu mal conheço:o
que ouuindo a Verdade se fez n'outra
£ j volta
Tempo de agora.
volea sem dizer'palaura. P«1rtida dcsta
casa naó muy longe deu com húas bem
fundadas casas, èe em hum apr-isiucl íi-
tio.acuja porta vio muitos almoereu es,
com coftaes,& cortiços de varias carnes,
ô£fruitas, & chegandofe aellestirou a
bum pela maó.'&com voz baixa rogou
ihe disse^e quemmorauanaquellacasa;
flqui minha irmaá mora húa aima do
Xarise.homem rico,qnunca engeitou
perta que se lhe dessc.nem 'mimo que se
îhe offerecefíe , porém estes sao ninhc-
rias.que oscorreos, &: gartoj de dinhei-
rosaóosque leuantaraó estestaó subli
mes editìcios , baxos , & terreos naó ha
muitos annos , fleaiuos embora irmao
que lao espera cadea em vida,& inferno
em moie'e. Daquy seíoy a hum eserito-
rio de certoeseriuaó, o quai estaua com
seu galiote,£ccarapuça,& da ©utra parte
húa mezacotn feu esereuente, &:pedin-
do hcençaentrou,&: taes cousas vio que
se sahio
Vialogo î. 44
se fahio benzendosc : depois de tudo iilo
recolhendofe leuantou osoJhos , & vio
húa fermosamoradade casascom gran
des cunhaes de pedraria , húa fantastica
galaria com grades azucs, cujos pés,
meyos, remates eraó dourados,& nel-
les hús globosdo mesmo ella que queria
sabcr quem era o senhor de tao bem fun-
dada propriedade bateo à porta, acudio
hum bem vestido pagem a quem a Ver-,
dade perguntou quem posiuhia tanta fa-
btica,& casas taó aparatadas; sempre sc-
nhora procurey encarainhar a qualquer
peisoa quede num pretédeo saber algúa
cousa.pelo que com maes facilídade de-
uo íatisfazeruos. Aqui mora hú official
de suaMageílade que hapoucos tempos
trazia bem roim capa , agoraterá de seu
cm casas.moyos.&quintasmaesde vintc
mil eruzados ; grandes, replicou a Vcr-
dade deuem de fer os oidenados : con-
formese sabc,dilTc o pagem, vint c & sin-
F4 comil
Tempo de agara.
co milreis cada hum annojmas os procs,
{i perealços saóos que negoçeaó; & pois,
vos disse o que me paiistes , razaó serà
me digaes quem sois:a Verdade ibu,ami
go meu que tendo corrjdo o raundo cm
tienhúa casa achey pou fada, & em nenhú
offieio quietaçaó : pois a bom lugar vos
vindes acolher, porque ate osgattosde-
fta casa furtaó & métem. Deos vos guar-
de silho, & vos liure de taó raao aposen-
to , quecudetermino acolherme antcs
que mesoceda algum dislabor. Ecomo
em toda a Cidade naôachou hospiçi© a
Verdade , se foy para a soldadesca , & q
que nella paífou vos contarà o senhor
Faustino.conforme a obrigaçaó que terri
de o faser. {Fm/ì.) Muitomedeuemque
cuidar djzerdes que a Verdade se fora à
soldadesca, porque húsannos que exer-
citey a milicia eu a naó enxerguey.ncm
a tirode escopeta:oque proua seraguer-
ra húapeçpetua diuisap, & disconformi-
dade,
Diálogo l. 45
dade.hum continuo odio,& mal qaeré-
çasojeitos onde a Verdade naó assiste, &
menos se acha ; & ainda que naquellas
partes ouue raó celebres vieorias, alean-
çadas com tanta desigualdade, que vie-
raó algús a chamarlhes milagrosas , &
naó à força de braço, & esforço de ani-
mo; o que as fazia raes.era a Verdade,&:
zelo dosantigos, & naó a Mentira, & in
teresse do tempo de agora que tudo per-
uerte. {Theodo(io.) Nunca na guerra pò-
de auer Verdade , porq so nella se achao
facinorosos , à quai eomo a valbaeouto
se acolhé; os blassemos, &perjurosaqui
fazem sua habitaçaó $e he seuseguro por
to : os traydoresiebeldes,indomitos, &
malseitores, na miliciatem seu abrigo,
8flb.es ferue de saya demalha. E daqui
insiro naó poder a Verdade darse bem
com cousa tantò a ella contraria. {Faust.)
Bem sey que tudo o que tendes aponta-
do hc certissimo,& que a guerra he hum
eelonio
Tempo de agora.
telonio de todos os vicios , & tinelo de
rodos os manjares perjudiciaes à con-
ciencia.mas tempo ouue cm que os íbl-
dados assi viuiaó, como quem trazia a
moree dianredos olhos, & tanto pontò,
& cautela tinhaó , que nunca entrauao
em peleja sem primeiro consultar com
Deos, &encomendarseem seufauor, &
ajuda,& isto depoisde bemeonsessados,
& facramentadosi& com este pao de for
tes alcançauaó admiraueis vitorias , &
celébres tnunfos de seus inimigos , &
chegaraó a por as Quinasde Portugal,&:
o estendarte da silutisera Cruz , em as
ameas,torres,mutos, & pagodes de toda
amourama, Sc gentiliSade. [Alb.) Era5
nesses tempos differentes os inimigos,
porque naó tinhaó noticia de armas de
íogo , quando muito de hum Areo , 2c
quatrofrechas, mas hoje que faója mc-
lhores eseopeteirosque nos,tem tanta,&:
maes artelheria , &faóinfinitosem nu-
niero»
mero , daqui lhes vem, entrarem noílas
cidades , enuestirem nossas armadas, sa-
quearem noflas ilhas,ô£ catiuarem aca-
di paíio nollosirmaós. {Fau/Ì.) Bemdito
esta o per vos re-serido , mas o que faz a
meu intento he terem antigamente os
foldados as partes que no tem po de agora
naóexerciraó,&menosguardaó (jbecd.)
Equaes saóas que fazem a hum persei-
to na militar forraleza, {Jntêstino.) Tres
acho eu entre as maes neceflariás a eo-
metercom animo, proseguir com obe-'
diencia, render com fortaleza , & o que
feguir este forolserà grande soldado , &
valente Capitaó.Mas como estamos ho .
jetaó faltos destes bés^elo^antonao so
naó vencemos, mas nos retiramoscom
asmaós noscabelos : boas testemunhas
poderaó ser as masmorras de Argel.&as
galès de Constantinopla que taó cheas
estaó de christaós, & andaótaò esquipa-
das dos nostos Porruguescs : o que tudo
n a sec
Tempo de agora.
nasce de que os saldados quando se em-
bareaó.vaó a buscar duas certidoés, & fc
ha em queseentreter caindolhe per an
tre os dedos o fazem bem a de leuc , &
sem eíerupulo,donde vem naó aeeitare
militas vezes os postos que lhes daó ao
tempo da peleja;&fogirem dasmaes àr-
ttscadas estancias, naó sendooutros seus
intentos que folgar, comer, & beber, 8c
naó pelejar, nem dessender sua peíìba, 64
embarcaçaó:o animoso,& prudente aco-
jnete,o obedienre perseuera,o forte ren
de, & sica vitorioso, & desta maneira sc
ganha honra, nome, & fama; pelo con
trario o nescio naó se determ i na;o deso
bediente embaraçase,o cobarde perdefc
de todo. Ia a verdade se acolheo, & naó
quiz companhia taó contraria, nem con
uersaçaó com taó roim gente : gloriosa
idade quando hum Heroe que naó no-
meo , empenhou a cerros gentios hu-m
cabelo de sua barba pera hir leuantar hú
grande
Vtalogo îm 47
grande cerco, como foy;noqual seouuo
da maneira que as Chronicas o dizem,
&depois vindo triunsante,&: vencedor,
odesempenhou corn aquella pontuali-
dade,& verdade deuida a tal sojeito: Ve-
de o outro nosso Portuguez que a India
nos tinha furtado , as grandes vitorias
que alcançou , ou fosse diuino o braço
que lhe aísistia.ou humano opodercom
que pelejaua, ellas foraó taes que as dos
maes célebres Emperadores,& valentcs
Gapitaes tinhaó bem que enuejar. Auia
Verdade, viase o zelode Deos, & de sua
honra,o.valor,esforço,& valenria lança-
ua a barra are chegar às azas da fama:
agora tudo saó mentiras, interesses, pei-
tas , pelas quaes se grangea o que se nao
merece , & se alcança o que se naó ima-
ginou : o que vendo a senhora Verdade
se apartou da guerra,8cse foy para as Re-
ligioés , & clero como a seu proprio lu-
gar,& certa merada, oqueosenhor Au-
felmo
Tempo de agora,
fclmo poderàdesereuer comsua eloqué -
cia , em quanto eu tomo hum pequeno
descanço por aliuio do crabalho pallàdo.
{Anfelm.) Esperándo estaua ha muito té-
po por esta occasiaó, pela ter grande de
vosmostrar a perseiçaó de nolso estado,
& o aperto de nosta vida , para cuja pro-
ua tomo por fundamento o que dizDa-
uid, bemauenturadososquemoraó cm
a casade Deos, aquellesque de contino
olouuaó\&scmpre estaóemseu íeruiço,
& tem sua ley emseuscoraçoésdandolhe
íempre graças : &rcomo a vida eterna
consiste em conhecer a Dcosper hum
só , & a seu fílho Iesu Christo morto cm
Ierusalempelo remediodo mundo (ver-
dade infaliuel a pezar do cego Iudeismo
que o naó consente.nem ere-6í nòs seja-
mos os queem perpetua clausura.volun-
taria pobresa , & propria abnegaçaó de
nòs racsmos, viuemos (bem ao contra
rio dosmundanosjpelo unto a senhora
Verdade
THalogo L 48
Verdade se veyo emparar dè nòs como
seus proptios prosessores ; acolhendosc
dos tumultos das Corces , das ìnjustiças
dos julgadores, dos ìnconuenientes dos
mal casados.dos trattos illicites dos mer
cadores,dos males,mentiras,&: peccados
que no mundo de presente ha : porque
assicomo a pedra bufea o centro , & os
elementos cada hum obra em fy , o que
naó serà passandoo quente ao frio, o hu-
mido ao seco: da mesma maneira a Ver-
dade bufea, aquicta , & descança em as
religioéscomo centro seu, & elemento
de sua propria natureza:entre nós se acha
a paz.reynaa amisade,& repousa oamor
& temor de Deos:cada hum viue contéte
com sua sorte naó buscando mais q o q
merece,& muiras vezesmenos.empará-
dosesépre denossa senhoraa humildade:
na sáta cómunidadenaó ha efcádalos,&
quádo aja algua venealidade antes de fa-
zermosalgúa obra meritoria recorremos
asanta
Tempo de agorá. ^
à sata recósiliaçaó.'da porta adétro temos
o medtco, &e a botica em casa : aqui naó
se mormuradas vidas alheas,nem se toc,
& desbarata a fama, & honra dos viuos,
& menos setrata dosmortos, se naó he
para em nostbs saerisiciosos encomen-
darmos a Deos: naó aspiramos a Prela-
sias.naó buscamos cargos, nem nos can-
çamos por dignidades.náó vi Ue com nos
co pobreza forçada , antes voluntaria,
porque naó temos cousa algúa propria,
& naó tendo nada.tudo nos sobeja:a Am
biçaó naó tem lugar em nossa regra , lc
de nenhúa maneira a Adulaçaó,& cobi-
ça : nenhum tem vontade propria, por
que naó dormimos quando queremos,
naó comemosquando o appetiteopede,
naó himos paíîear aCidade quando o
desejamos.naó falamos sem licéça, nem
quando he necessario conuersamos : &
por estas causas a Prudencia,Temperan-
ça , & Castidadc nos ajsistcm acompa-
nhadas
jOiatogo t. 49
nhadas da Verdade que nunca de nòs se
aparta, pelas quaes nosgouernamos.vi-
uemos,& merecemos : donde iûserireis
se buscou ella feu proprio lugar .{Theodos.)'
Naó pode no mundo auer mayor ditta
que ter boa fama, & por esta cabeça hcy
de erer senhor Anselmo , & approuar 9
que tendes ditto,aindaque tenho cettas '
objeiçoés a quc'me au eís de fatisfazer,
porquecoa a descripçaó que sizestes pin-
tastes os Religiofosdapremitiualgrejá»
& os primogenitos de vossa seraphica sa
in ilia,que agora menos fera algúacousa
do que dissestes , naótrato da obseruan-
cia ae sua regra, & virtuoses exercicios»
cm quf decontino aiidaó.que distobem
claras raostras daó ; senaó de algúsref-
peitos que entre fy tem.no tocante a suas
pessoas,ôc a nossàs teprehenfoéS.- pOrque
eu vejo que todos emmendaó, & repre-
hendem nospulpitos , & outras partes,
mas que fundc isso,que eu naó acho que
-, . G entre
Tempo de agora.
entr« cmuos se emmende ^ porque naó
ha hum Euangelico pregador.com hum
zelo do Baptista dizer publicamente,
se m rodeos,& às claras, ainda que arris-
que a cabeça, naó conuem auer tal con-
selheîro que vende per dinheiro os ofiS-
cios , naó he licitoauer ral , & tal julga-
dor , iporquetrocea justiça , tirando a
capa ao pobre , & dandoa ao poderoso
que teue para osobornar,& outras roui
ras aduertécias taó neceslàrias no terqpo
de agora. {Anfitmo.)Bem vejo quealgúas
dellas cousas passaópor mim , & ainda
mal ; porem como fo Dcos conhece os
coraçoés, a elle remeto minha intençaó
pois vay fundadaem o melhoramento
dos sieis , & cm que sua diuina palaura,
(ainda que pronunciada per taógrande
pcccador)frwctisique, & siruade cautc-
rioparaqueimarpeccadosvclhos.&cha-
gas de culpasantigas. (^.)Assi o ereyo
emverdade, maspreguntodeque vem,
que
; Dtaìogo t Ç©
que tantos brados,& tantos scrmoes co
me hoje ha na Igreja de Deos naó façaó
empreíTaóem nós , & quaes incuraucis
nunca sintamos hua pcquena melhoria.
{Anselmo.) Respondo, que naó hc da par
re da semetite^ue he a palaurade Deos*
senaóda terra em que se deita : porque
coraçoés empedernidos,terra friainfru-
tisera , & chea de'cspinhos , animos cti-
bertoscom elles, & com tantos peccados,
saóbrauios;8ínaóprodu2em,(tépoouuc,
Sr naó fuy eutaó ditoso)em quepregádo
hum RcHgioso daordem doglorioîoPa
triarcha saó Domingos, de máneira, 6û
có taóaseruoradoespiritose mostrouem
reprehender vicios,& assi facilitoualàl-
naçaó (qUcrendoseo homem dispor)que
hú peccadorasode muítos annos sem se
confest'ar tal sicou,quedecendose do pul- .
pito pegou delle , & Ihe sez força a qué
o ouuistc de consiflaó, H tal se rornou^
dizja depois este Euangel ieo pregador , q
G * aaá
Tempo de agora,
naó tinha visto conseiencia taórefbr-
mada. {Fm/2.) Isso aggrauamaes onosso
tempo de agora em que oschriftáós taó
pouca conta fazem da'palaurade Deos,
que per húa orelba lhe enrra,& pela ou
tra. lhefahe. {Anselmo.) Pois que culpa ee
o ppbre frade.quando de contino com o
açouce, &màvida, com jejuar, & fazer
outras obrasmeritorias": ora encomen-
da os que estaó em peccado, & do pulpi-
toos reprehende,& nos consessjonanos
lhes nega muitas yezes , & dillata a ab-
foluiçaó , so por verse os pòde reduzir a
melhor vida. {Albtft.) Tambem dizem,
ha hojequem quer dignidades.&querft
por chegar a ellas peita .Scadulla, vendo
o quanto niílo encontraó a Verdadeda
Religiaó. {Anfelmo.) Muito vos alarga-
(les,mas eu sarisfarey a vossopensamen-
to; Primeiramentequem taópouca ne-
cèssidade tem como os Religiosos ; pois
nos contençamos com hum pouco de
burel>
. Vtatogo h 51
bureljserá grande necedadequerergran-
gear honras para hús corpos que andao
amortalhadosem vida, &mortosao mu-
do : tambem de que auemos de peitar,
pois a Euangelicaperseiçaó naó fò con'-
íìsteem naó ter algúacousa, nem ainda
em adeièjar; & assiem nossa.com mu ni-
dade esta anathematisado o possuir : pois
aadulaçaó naóhacousa maes enconcra-
da á nossa regra , porque louuar a hum
das partes que naô tem, & darlhe o que
naó merece.heamayor mentira quepo-
de ser , & esta entre nos. naó se admitte:
quánto maes que a adulaçaó do tempo
de agora naó se funda em amorosa&pa-
laurasjfenaóem essectuosas dadiuas.Ém
fím dizeisque He grande notta pretéder
hum Religioso Prelasiâs, & querer subir
a dignidades,ao quesatisfaço1que quan-.
do íejaópera bom sim,& os meyos diffe
rentes dos que apontastes. , he digno de -
' grande louuorj porque naó me aucis de
G 3 negar
Tempo de agora.
negar que hum Religioso Prelado illu^
stra admirauelmente sua dignidade , &C
cargo com o resplandor de sua vida,bon$
costumes, & virtudes heroycas adqueri-
das no leite de sua Rel;giaó :& quando
este insta noalcancc de suuenor na sua
propria Rçligiaó, vedeque he appetite
indifferente , antes inteneo de resorma-
çaó, &cóseruaça5 da paz de seus irmaós
em commum oque maes he acto de vir-
tude, que desejo ambiçioso. E com isto
me parece tenho satisseito a' voflas ob-
jeiçoés , 8í deueis de çntender que a se^
nhora Verdade viue cm nossa congre-
gaçao,& com nofco conuersa muy deua-
gar como sens verdadeiros prosessores.
(Theodos) Assi serà:& pois soubemos do
que toca aos Religiosos regulares ; far-
. mceis merce de me dizerdes como sç
hâo os saeerdotes seeulares , porque me
disserao que a eobiça se acolheo àlgre-
ja , fie que acbou grande hospicio em o -
Clero,
Dialogo h çi
Clero (Anftlmo.) Dizemse muitas men
tiras, & esta d$ue de fer das maes resina-
das. {Albert.) Com tanta p.ub'icidade se
diz.que ja nao se estranha. {A»fcl<no.) Eu
de mi m disse ó que sabia:dos maes a que
doe odente.doa a dentufa, cada hú bus
qué remedio para sy.que euassaz. podres
tenho quecurar em mim. {Faujl.) Sem-
pre ás conuersaçoés le dào húaslargas,
coma nao for cm perjuyzo de tereeiro.
{Anfilm.) O dtmonio he futil, & degra
des bcsjtiroa elle com sua sogacidade, ôc
astucia grandes males : & ainda que este
colloquio, sejacomahe , fundado em
vj rtude todau ia hua palauraacarreta ou-
tra,& assi poderemos vir a dar em algu m
motiuode restituiçáo. (Alk) Nunca isso
poderáacontecer , porque o que lie pu-
blico , & confta per autos , bem se pòde
retielar. {A»fil)E senáochegou a minha
noticia , comose excus-uàde peccado o
que médisser, {tlxodoj.) A esse?. escru-
G4 , pul os
sempo ae agora.
pulos nao ha da r alcance : mas porque
îaibaes o que passa entre os sacerdotes. .
seculares acerca dessa materia , daimç
hum pouco atençaó. Nenhum estado té
tantas obrigaçoés como o* do Clero , to-
mando o principio da cabeça da Igreja
O PapanossoSenhor , a quem Deos cà
na terra dà suas vczes.ateas maesdigni-
dadés clericaes. {Albérte.) Antes eu dis-"
serà que os sacerdotes regu lares que pro-
fessaó pobreza, castidade, & religiáo, as
cemdobradas. {Anselme?) Equem ignora
liTo,', porque a differença hcsem limite.
(Fá«y?w.)Náodi? osenhorTheodosio do
que toca aoespiritual, so tratada distri-
buiçao dos bés quegozao, & dos benesi-.
cios que poíTuem.quc aquihe o busillis.
(Alberto. )Di{£opodctà.âât razaoosenhor
Anselmo , poisem todas as materias he
vniuersaL {Anselme.) Das partesquehaó
de fazer de suas rendas,&:a quem ashaó
de aplicar vos poderey dizer algúa cou-
Dialogo l. - 5$
sa ; masde como se haó os Prelados , &:
dignidades notempode agora : eflb no
lodirê yo. (Faujlino.) Saibamoscssa pri-
meira , que a segunda todos a vemos.
{Anfel.) Tres partes considero em oper-
íeito sacerdote secular, alem das que de -
uem exercitar:[daquelles faloquetomé
bés ecclesiasticos em abu nda n cia , m ode-
sto,&caritatiuo:querodizer,liberal,lim-
po em sua pessoa.ôi tiixt.o.{Theodos.) Bem
ao rcuez do que dizeis enxergoeu nestc
mundo, porqueparaaderradeira mete-
rao os papasigos, &asduas primeiras
miraculosamente se poderaó nelles ver.
{Anfel.) Logo nâoha algum entre tantos
que viua acompanhado délias? Poisen-
tendey que ha santissimos Prelados , &:
sacerdotes táo caritatiuos , & modestos,
que podem dar grande exemplp de suas
virtudes.a todos os que saó,& haó de ser,
(Albert.) Àssi o ereyo eu, mas destes naÔ
se ttatta.(Aíífèl. )Sempre no muddo ouue
mal,
Tempo de agora.
mal,& bem, virtuosos,& dcuassos,maos,
& bas : porèm ainda faó maes os que se
deitao a peior parte. {Theod.) Na6 nos
direisocomo se haode auer na distrt-
buiçaó dos bens quecomem da Igreja,
(como acima digo ) (^Anfilmo.) Tres
partes ha de fazer de seus bes o verdadei-
ro Prelado^com ellas merecerà nome
de virtuofo,caritatino,& modesto. A pri-
meira para seu fustento,& fabrica de ca
sa , asegunda para oculto diuino , &a
rereeirà para os pobres.donzelas, & viu-
uas verdadeiras. [Fmït'ma ) Elles.assio
farad, poremeontados faó osmosteiros
que leuantaó , templos que reedisicaó,
hospitaes que visitaó,& emsim que pou-
cas donzelas cafa5,& viuuas fauoreceni.
(Theodosio.) IfTo he o que seauia decho-
rat com lagrirr.asdefangue.&com gra
des encarscimenros dizer , pois onde a
Verdade tem seu lugar.reynaaambiçaó,
& mandaa cohiça,& Mentira,eu naó di-
go nues,
fiiahgo ï. , 54
go maes.porque del mal cl menos.(/í/£.)
Nem eu outra palaura, que cntendofaó
horas de nos recolhermos : se o senaor
Anselme rne quize r inteirar noquereal
mente ignoro , & he que cou sa seja sy-
monìa , & quem a inuentou , porque
medizem ha hoje muitodiste'no múdo.
{Anselmo) Responderey breuementc , &
com clla nos recolheremos. SymonU
he comprar , Sí vender cousas sagradas,
ou anexas a ellas. Seu primeiro inucn-
torfoy operuerso magico,& supersticio-
so seiticeiro Simaó.chamado Mago.na-
tural da Cidade de Samaria , o qual se
sez christao so a si m de se faZer rico , &
honrado, SC a tantochegou sua vaáglo-
ria ,& desafora m e n to; q u e i nte n t qjî*com -
ptar ao Apostolo saó Pedro o dom , & '
graça doSpirito Santo : sua morte res-
pondeoa sua vida. {Fau/tine.) E deflaca-
beça vem , os que hoje compraó rendas
Ecclcsiasticas (Anselm.) Assi deue de fer,
mas
- Tem(>o de agow.
mas jVsoy maes, Deos o remedee.f^/k)
Difsicultoso me pareeepoderse arrancar
de todo mal , &tao grande , respeito do
competidor que tem {Theodofio.)?, quem
he. {Anfelm.) Entendo ser odinheiro a
quem tudoobedece, &t se sogeita.(F<»»/?.)
Acaboulè, tudo pode.a lcan ça,& abalroa ;
& heamigo pamcularda Mentira.con-
rrario discuberto da senhorá Verdade.
(AfîseL) A mim me parece náo ha maes
quedizerper hora, & pelo tanro .vos pe-
ço me deis licença para me acolher ao
fagradodenofla religiáo.leuando de bra-
ço a Verdade. {Theedos.) Bem differente
se diz por cá, (Anselmo.) Ha algúa noui -
dade.(T^w^/,)Quem qaizer mentir ar-
rede testêmunhasnabereisque a Verda
de se foy para o Ceo, pelo mao gasalhado
que'em todo o mundoachou:adonde al-
cançareisqual sicaria esta Cidadeorfaá
de eáo grande empara; & desemparada
de tal bem, [ïnustino.) Pobres de nos que
auemos.
Dialogo t. 55
auetncfs de fazer. {Anselmo.) Iaqueassi
pafla,cada hum com muita instaneia,S£
cu com particular cuidado pedirey a
DeGsemmeusfaerisicios.&oraçoésabra
os olhosaos Reys,& Principes christaós,
aos ministros.&conselheiros, justiças,&:
easados,Religiosos,& Clerocom a maes
gente , lbes mande a senhora Verdade,
para que assista em suas Cortes , apadri-
nhe feus tnbunaes , & tonselhos, visite
seusmòfteiros, & casas, & absente.casti-
gue, èe degrade aduladores, mentirosos,
falfarios,soberbos, & cobiçosos. {Albert.)
Eu assio prometo fazer. (jheedof)Voz
mim naó sicarà. {Faust.) A mim a necef-
sidade me ensinarà o que deuo fazer.
{Anselino.) Atemaes ver, Deosfcja
em vossa guarda. (Tbeodojìo.)
{Alh.) {Faust.) E va com
vofeo.
Tempo de agora.

, t ' :

DO BEM DO TRAt
BALHO, E MALES DA
Ociosidade,

DIALOGO î í.

Interlocutores. . *
?..
Alberto. Fauflwo.
Thefdojio. Anselme,

Alberto.
j A5 ha prazo que naÕ chegue,
j nem gosto que neste mifeiauel
i mundo seja perseito : bem al-
cancejr a verdade destes Pro-
uerbios , no que hoje tenho diante dos
olhos,porque quando com vossa vista se
executou
Dialogo IU 56
executeu o primeiro , sendo com a in>
disposiçaó que padeço experimentey o
segundo : mas a Deos dou as graças do
me achar ja taó melhorado depois que
nesta vossa casa vos ajuntastes ; & tal mo
sinto que hoje despidirey os Medicos.
Nouo alento recebi com vossa presença>
H tanto que ja sem mal algutn me con
sidere {Faust.) E quai foy a origemde
vossa ensermedade. {Albert-) Hum ca-
tarro sanguinho que à-força de sangrias,
& diata se foy gastando. (Thecdos.) E ha
muito quepadeceis maltaó forte,&tra-
balho taó intolerauel. [Alberto.) Deuc
deauer hum mez. {Anfelm.) Pouco vos
mereço , pois naó quizestes vos seruisse
de ensermeiro , ou ao menos, em meus
saerisicios, encomendassca Deos vossa
saude.quccomo a minliaestimo.(^rr.)
Quando maes me apertara o mal,pera 0
fazer menor volo cammunicara: ainda
que, pela may or parte', todo o ensermo
Tempo de agora.
he desarresoado , &t nojeato, &C por vos
naó dar mostras do que (ja podé ser nao
tiuesseis alcançado de mim) comigo o
paisara ; porém de tal natureza poderia
ser a tormenta , que lançara maódoque
primeiro se me offctecct:a.(Fau/lino.)Mc-
lhor foy assi^ eumealegro com vos ver
ja melhorado.ainda que naósey se pode-
remos proseguir o que concertamos.
{Alberto.) So islb me poderá aliuiar, an
tes de todo arrancar algu pequeno mal,
(se heque ainda o tenho.)Theodof)Sem~
pre cuideyvinha debalde,mas ja quevos
<ichaes em disposiçaó para conuerfar hû
pouco,serk razaócomeçarmos. {Anselm.)
E que assumpto auemosde tomar que se-
' ja adequado ao tempo deagora.(/4/tar/.)
Conforme minha lembrança,parecemc
que.sicamosemque seria do be m do tra-
balho,ôc dos males que a ociosidade traz
consigo. {Theodos.) Bém accommodad©
esta a nosse intente. {Ansel.) Naó sey se
cobra
Vtalogo lt. 57
cobraremos inimigos. [Alberto) Prezo
pormil , prezo por mil & quinhentos.
\fauJI.) A palmatoria he dosenhor Al
bertos pelo ranto elle principie. {Alb.)
Eu aacei^masse for pouco tenhoa cs-
cusa na maó. [Theoâos.) Todos deuemos
fazeruos a vpntade. { Albert. )\ftoktìco-
moadoente, mas farey por parecer que
o naó estou. Naó ha coufa maes natural
ao homem queo trabalho : & tantoquç
este honra.enriquece,& viuefaca : & âin-
da que seja reliquiasdo mayor mal (que
foy opeccado) comtudo deile nascem
bés grandissimos.Bem disse Salustioque
assicomoásmolheres lheseftà bemoaf-
seite.&composiçaój da mesma maneira
ao varaó o trabalho. ESenecachegou a
dizer, que todoohomem (peloquctem
de racional) deueser amigodo trabalho,
aindaquesejacom perigodavida So os
que trabalharaóalcançaraó honras gra
de bem heser humperseuspaeshórado;
H porèm
Tempo de agora.
porêm aquelle que à força de seu braço,
& eom se expor , &arriseara milinfor-
tunios os vem a mereeer trabalhando,
nenhúacomparaçaó tem? Quem me di-
reis foy Viriato? hum pobrepastor? pois
por onde alcançou tanto nomeípelocó-
tinotrabalho que exerGÍtaua? porventu-
ra teuealguem tantas riquezascomo el
le? naó por certo : se auemos de dar cre-
dito a Iullio Floro, o qual chegou a dizer
queforaó ma.esasque Viriato polTuhio,
que quantas teue o grande Pompeo , 8£
estasganhadas per seu trabalho, & braço.
Dà vida per conseguínteo trabalhar.por
que por meyo do exereieio se derretem
oshumores maosquecom elle per todo
o corpo vaporaó , & saem. Na5 ha cou sa
maesgalante a meu ver , que o que ef-
creue Valerio Maximo do Philosofo
Cleantes , a quem por incançauel no
rrabalho, lhe ^ieraó a chamar Hercu
les ; o quai gastando a mayor parte do
dia
Vulogo IL 58
dia nellc , denoite tiraua agita de hum
poço para sua suftentaçaó. Estaó as hi
storias cheas de exemplos do bem do
trabalho, porèm eu por vos naó tomar o -
tempo , com este pouto satisfaço a mi-
nha obngaçaó: o senhor Faustino proíi-
ga. {Fëttsttno.) De boa vontade. Pergun-
tado húa hora Qemosthenes como se
sizerataó insigne Orador. Respondeo.
Gastando maes azeite estudando , que
vinho regalandome : dando a enten
der , que so do trabalho se pagaua , de-
notado no azeire , & naó da Ociosi -
dade signifícada no vinho. Quaó gran
de fruito seja o que se tira do trabalho,
se póde colligir do objeiro que tem,
que he a razaó, porque assi tomo a mal-
dita Ociosidade traz seu principio da
fonte da ignorancia , & seu mantimen-
to he o desuio das occupaçoés virtuo*
sas, por de todo se entregar a cousas vis,
8£ baixas. Em contraposiçaó o santo
Hi traba;
Tempo de agora.
trabalho,&: virtuose cxercicio, sb se paga
do bem vtil, & proueitoso. Tantoesti-
mauaó os sabios antigos o trabalho, que
Xendo mandado o Philosofo Chilon dos
Lacedemonios a Cor imho,.a tratar cer-
tas pazes entre clles.achándo os princi-
paes,& do gouerno jugando aos dados.se
tornou para Lacedemonia sem concer
tar cousa algúa,sendoa materia raó im
portante, quanto necessaria; dando por
razaó quenaóconuinha aos Lacedcmo
nios fazer pazes , nem ter amisade coox
" genre aseminada,& dada ao ocio, &des-
canço , sò por naó macular suagloria.
Plutarehoem a vida de Catao o Mayor,
diz.queeíìe naó sò mandouensinara feu
fìlho todo o exereicio das armas; poréra
que para quesoubesse o rrabalhode to
das as cousas oconduzioa que fosse bom
nadador; & isto fazia este caualeiro Ro-
mano, naó porque seu fìlho teueisc ne-
cessidade destas seiencias, senaó porque
habuuan
Diahgo lî. 59
habituandoo de pequeno ao rrabalho, &t
a suasdisiculdades.naó lhe parecesse du-
ro quando dellas çiuesse necessidade,por
queomimo,&a ociosidade hepadrasto
dos bem nascidos. E para que senhores
meus ponha simao que|està àminha co
ta, vem muya propofito o que mandaua
Licurgo nas suas leys, acerea dacriaçad
que se auia de dar aos moços Lacedemo
nios: & era que ate os dez annos andas-
sem descaIços,& dahiadiantc senaó erias
sem no ocio dasCortes.mas notrabalho
do campo, para que com elle defíerri de
raaóà luxuria,6í maes vicios.exereitan-
dose em todo o t rabalho.para a seu tem -
po se valerem delle :donde (como bem
se fabe) sayraó taó famosos soldados, ta5
afamados Gouernadores , &taoesclare-
cidos , como admiraucis Principes , os
quaes naó fomente derao que esereuer
aos melhoreschronistas, rnasainda que
imitar aos maes leuantados leueres.por
H 5 que
Tempo de agora.
que o trabalho he paydos mayores bés.
O senhor Theodosio diga o que Ihecom-
pete , poisso elle em seu modo nos pòdc
feruirde roteiro, {Theodos.) Issororaquá-
do para mimse deixara algúacousa,& os
anrecedentes naó foraó taó vniuersaes,
queabarearaó quantosobrea materiase
podia dizer : masde taes íbbejos bem se
pode fazer hum demasiado , porque a
maespoderaó abranger. O Emperador
Adrianoconhecédo-bem o interesse que
do trabalho se tiraua , & comoao di.mce
poderia aproueitar (sendo taó grande sol -
dadocomosesabe)nunca trouxccuberea
a cabeça, assiàquentura do fol , como à
írieldadeda chuua, & orualho, para que
com o contino cxereicio se ealejassc no
trabalho, & cómaesfacilidadeosofressc.
E de Ciro dizXenophontc (cousacerto
notauel) que ja maes seassentouacomer
sem que prmiciro tiuesse precedidoalgú
trabalho que o sizesse suar , & ainda a
scus
uwiagp 11. ou
feus cauallos naó consentia se lhe dessç
de comer sem que os.estríbeiros lhe ti-
ueflemseito mal. He ta5 honradoo tra-
balho,& tanto de homes , que so a estes
pertenec para que seexereitem,&passem
a vida continua nelle.: por onde seella
for acompanhada docontino exereicio,
& trabalho, poderemos dizer o que Ca
tao dezia de fy , que húa das corisas de
que maes se honraua, era de naódeixar
passar tempo cm cujo discurso naó sizes-
se algúa cousa , ou aprendesse a traba-
lhar.Com muitapropriedadecomparou
hum moderno graue j o trabalho , a húa
espada bemassicalada, & a húa casa fre-
quentada de gente; querendo moárar,
que assi como a espada, & o serrosem
se vsar delleseenehede serrugem,& sica
de nenhum valor, & a casa sem sc habi-
tar.por mais sirmes, &soIidosfuridamen
tosq tenha faeilmentose vira à terra-, da
mesmanianeira o home sem trabalhar,
. , H 4 ôiestando
1 empo de agora.
& estando ocioso, se virá a fazer tal , que
o desconheçaó , donde cheyo de serru-
gem, isto he de maos humores , venha a
dar consigo na terra da se-pultura : & da-
qui veyo a dizer Dario que nenhúa cou-
salhedera maes conhecimentode rodas,
&ainda lhcaclarara o entendimenro, q
o tempo macstrabalhoso,&: de maes ca-
lamidades : porque o trabalho, & o cui-
dado nelle.faz fabios.dá honras , faz for
tes, aerescenta as fazendas, dá saude, èc
alarga a vida : concluo com que , assi
como tudo obedeceao dinheiro, assi tu-
do se alcança , & comprapelo trabalho.
Ninguem disse isto maes claro que Eu-
ripides , que os seus deufes vendiaó tudo
a preço do trabalho:& Socrares quequiz
Deos pòr o alcanec da virtude no preço
dofuor. Acabey minha narraçaóassi ao
tosco.-osenhor Anselmo com seutalen-
to,eIegancia,& graça a pulirà,que quem
a boaaruorescacolhe,boa sombra o co-
bre.
Dialogo II. 6\
brc. {Anselme.) Naóhagosto maes per-
fcito que aqucllc quese funda em vutu-
de.&coraoo que entre maós temos del
la naíce ; pouco cabedal auerey mister
para feu proseguimento,aìnda que o no
me traz consigo o custo ; hc o trabalho
para a vida humana taó necessa rio(como
cá trazeis em pratica) o paó para a boca.
Nenhum se persuada que'a sciecia selhe
ha de insu ndir,sem pòr de sua parte, ou a
ha de beber em algum pucaro de agua,
nem asriquezas lhc haó deenrrar pela
porta dencro estando em casa descança-
do,& ocioso. {Alberto.) Bem íèy algúsquc
tiueraó esses béssem ostrabalhar.(F4»/?.)
A issomenaóperfuadirey eu. {Theodof)
Equando bsaja sera per interuençaóde
milagre. {Anjelm ) La notereeiro liuro
dos Reyssediz que a Salamaó se infun-
dio © spìrito de sabedoria estando dor-
mindo: & Esdras a bebeo em hum vaso
de agua : & o mesmo Salamaó as rique-
zas
Tempo de agora.
zas que teúe,por veuturacufiaraólheal-
gum trabalho? naó por certo : mas co-
dos estes exemplos vaó fundados em mi
lagres : porém a Verdade he , que para
hum saber, ter, alcançar, & merecer,naó
se ha dedarao sono.descanço, U ociosi-
dade .- antes suar.trabalhar , & cançarse.
Donde veyo a dizer saó Prospero que o
Reyno do Ceo naó se alcança estando
dormindo,& com húa rnaó sobre ourri.
Naó se dà premio , diz santo Ambrosio,
ao preguiçoso, & dorminhoco;senaó ao
cuidadoso , & trabalhador. Achey mui-
ta graçaem hum Apologo genrilico que
parece vem muy accommodâdo.a este;
proposito. Hum rustico.carrereiro indo
passandopor eerto aroleiro.sicou sixado
ocarronelle, semsepoder menear , Sc
▼endose impossibilitado de remedio.co-
meçou có grades grittas a bradar,dizédo,
Hereules acu d i m.e a estaafliçaó , fçaju-
daime a tirar este carre do lodo.em q esta
' & vol
T)ialogo H. 62
& voltando o vio à sua ilharga , que Ihe
dezia , poem a maó na roda , U pica os
Bois , que entaó te fauoreceraó , porque
elles naóajudaó senaó aos q trabalhaó,8c
se ajudao.por onde ninguem espere sera
trabalhar; porque vay tua Deoschamá-
do,& logo com o maço dando.Plutaixbo
compes hum liure que intitulou dopto
ueito que se ha de tirar dos inimigos; 6c
dizellequeo principal hefazerse deocio
Íos, &descuidados;çuidadosos,&: preca-
tados. Perguntaraó hum dia a Cleomc,
nes Spartano.porquc tendo quasi dístrUÍ
dos aos Argiuosfnaó leuaua ao sim a vi-
toria. Resppndeo. Deixp istq assi , para,
que os mancebos de Sparta tenhaó e m q
trabalhar,& exercitarse. He cmsim ta5
honrado o farito trabalho , q a primeira
cousa q Deos mandou ao horaem, tirá-
doo do cápo Damasceno onde o sizeTa,&:
leuádoo aoParayso terreal em q se perdeo
& a nòs, foy dizer o Genesis , poz Deos
oho;
Tempo de agora.
o homem em o Parayso para trabalhar:
&coïïio esteSenhor sempre de grandes
males tiramayores bes,doque foy dado
depois depeccarao Pay das gétes Adam
em pena de taó grande culpa, nos ferue
hoje de mesinha;& perseruatiuo de todes
os males assi espirituaes, como tempo-
raes.&corporaes. Acabey esta prarica,&
com tanta bteuidade , porque o tempo
he pouco ; & ja que temos visto os bens
que do trabalho se seguem, razaó serâ tra
tarmos dos males que a ociosidade traz
consigo, principiandoo senhor Alber
tos se lheparecer difsicultoso, o aduir-
to que se naó romaó tru tas a calças en-
xutas.

Maks da Otiofîdade,

Alberto. Assi como a luz , & cla-


ridade do dia se segue a treua,
Si escuridade da noircie maes,
nem
Viâlogo 1 l. 65
nem menos ao bem da virtude se ante
põem o mal do vicio : & ja que temos
gastado este pouco tempo em mostrar o
interesse que do trabalho se alcança, pa
ra nos sicar precisa obrigação de o segui rj
assi tambem nos he de muita importan
cia mostrar o mal da Ociosidade para o
fugirmos,& abominarmos. (Theod.)Vo\-
garey de saber que cousa seja,& a quanto
se estenda seu poder. {Faujíino.) Naó ha
para que interromper a pratica. (Anfel.)
Cada hum diga o que souber,que as du-
uidasaodiante terão seu lugar. {Alberto.)
Da maneira que qUizerdes seja , que eu
para tudo estou aparelhado-, & ja que
naó auemosde fazer digressaó.digoassi.
Tres mays boas sobre modo.pariraó treS
silhos diabólicos. A Verdade o Odio , a
Amisade o Menospreço , a Paz o Ocio
sidade ; & ainda que todos saó malissi-
mos, nenhum tem maes força, & poder
que a Ociosidade , pelos muitos males
que
Tempo de agora,
que produz , & della , comode cabeça,
nascem. Valerio Maximo o disse singu-
larmente. O negocio, & occupaçaó que
no nomecausahorror,& efpanto.conser-
uou cm feu ser 05 costumes da nossa Ci-
dade : a Ocioíìdade , & deseanço , cujo
nomehedoeeaperturbou,& encheo de
vicios. O primeiro silho da Ociosidadc
he a Pobreza,maltaóforte, que so quem
a palía poderà della dar te stem u n ho: que
males por esta se naó tem eometidor'que
honras de donzellas , casadas , & viuuas
nella naó sizeraó naufragio; he em reso-
luçaó omayor mal de todos osmayores,
tem por silhaa mormuraçaó,que roe, ôr
do grade ateo maes pequeno a nenhum
perdoa. A luxuria,a gula,&osmaespcc-
cados saó membres desta pestisera cabe
ça. Dizia Catao que a eseola onde se a-
prendiaó todosos vicios, eraaquellaem
que a Ociosidade presidia.porque foella
he mestra delles He o ociosocomo agua
enchar
Dialogo 11. 64
enchareada, que engrossa, & se eorrom
pe, &e como hum mar nrorto que naó se
moue.na quai, & em quem nafeem (em
vez de peixes que alimentem) serpétes,
tobras , & outros differentes bichos que
empesonhentem , & matem. Nenhum
vicio anda mais vnido à Ociosidade que
a luxuna,& incontineneia,& he a causa
(com o disinem os que melhor o enten
dent fer o amor hûa paixaó nascida de
hum animo ocioso : & pois tenho pro-
merido ser breue , cumpro com minha
obrigaçaó, deixandoà do senhorFausti-
no 0 que me falta , pois sempre fupre nas
minhas. {Faustino.) Nem tanto, nem ta5
pouco; eu fou vossodiscipulo,& sealgúa
tou fa digo.de vos a aprédi,baste: Assi co
mo nos causa admiraçaó)&poéespár.o,&
nos achamos incapazes de potencia pa-
ralouuaraquellesque por viade Armas,
ou de Letras se sizeraó famosos:em con.
sequencia desprezamos;& nenhum cafo
. . fazemos
1 empo de agora:
fazemos dos que nem per sciencia , ou
valota sy, nem-aos outrosaproueitaraó?
& fc auemos de imitar os pri meiros , te-
m os obrigaçaó de fugirmos os segu ndos,
entendendo que de gente dada á Ocio-
sidadese hade fugir como de Cidade,&
lugar empestado , & impedido : donde
nasceo mandatse na premitiua Igreja,
que cada hum viuesse de sua propruin-
dustria , & contino trabalho , & que os
ociosos,& deicançados naógosassem in-
nutilmente os bésda terra. Grandemen-
tefoy louuado Scipiaó de Marco Tul-
lio , portrazer em pratica querienhum
tempo tinhade repouso.queaquelleque
a Natureza ordena,& destina para otra-
balho:dandoa entenderque jamaes es-
taua descançado.porquequando naótra
taua do bem publico.trabalhaua na soli-
daó de se aconselhar a sy mesmo. Entre
os preceitos que o grande Pitagoras da-
ua a seus discipulos,era hum;guardaiuos
de estar
Vtalogo IL 65
de estardes muito sobre o banco, dando
nesta paraboliea aduerreneia a entéder
que de nenhum^modo se sogeitassem á
Oeiosidade . Querendo o Emperador.
Claudio tirar aos maes loldado.s , & Ci-
dadaós de taó grande mal como o Qcio,
mandou em Roma abrir o canal Fussi-
no.para que alem de sicar taó emnobre-
cida Cidade eom taó salutisera , como
muita em quantidade, & delgadaagua,
da qual se aproueitassem todos , se exi-
mistem os Romanes da Ociosidade , ÔC
preguiça:emcujo trabalho andaraó trin '
ta m il homes per espaço de doze annos.
Em resoluçaó nenhum inconueniente
tiueraó mayor rodas as Monarehias que
a Ociosidade. Que deexercitos se per-
deraó, campos seganharaó Capitaés va-
lerofos se mataraó, embarcaçoés sizerao
naufragio.pelapouca vigilancia,& Oeío
sidade. Isto heem summa equealcâcey
eom,que rematey m inha pratica. (Theed )
I Entre
Tempo de agora,
Entre os maies que maes alheaó hum,
homem de fy, he a Ociosidade o princi-
pal. Multos exemplos podera trazer pa
ra authorizar esta verdade , mas por vos
nâo molestar, tomarey hum que proue o
intento, este soja Salamáo, emquem co-
moem Epilogo estiueráo todos os ;bés;
Si doesque se podiáo desejar , & quaes
elle de fy mesmo resere : a táo miseraucl
estado chegou, que adorou salsos deoses.
la sey que me estaes dizendo , quem te
mete Iaó topetc. Bem dizeis,mas por vie
' ao proposito o tratto : porem para vos'
contentar, quero abaixar maes humfu-
ro.Náo ha cousa no mundo maes precio-
sa que o tempo (quando bem gastado) &
tanto que nâo tem preço. Petrarchadiz
que o dinheiro nâo he neeessario para
bem viuenporèm que o tempo maesque
neceflano,& ainda que he grande exage
raçâo, a perda da honra, da saude, da fa-
zeda; &a mayor a da graça, & amisade
de Deos,
ytytalogo 11. 66
de Deos , comtudo bem se pòdem recu
perar': rwas ado tempo ja maes; porquc
paraapalfado naó hapoder. Seneca.em
húa carra queesereueo a seu amígo Lu-
cilio, diz , que tudoquanto hàhe alheo
dos homes : so o tempohe feu proprio:
& assi entenderemos que- nem o passa-
do, menos o futurohe nosso: só o preseri
re em que estamos. Que conraauemos
de dar do tempo^ociolo,'& mal gastado,
nenhùa que seja digna de receber:de húa
corrente de agua, ranto vossica quanto
colheis Assi dos annos que vaó corren-,
do nada rendes , íenaóo que gastaes em
cousas quehaódedurar.Tomay húa jar-
ra de agua do nosso Te jo(como hoje ha
em Almeirim),& hide bebendo pouca,a
pouco.ateque deis corn opéq odiseorso
dosannos lherem seito.em quátodelga-
da clara,& fria, com ella vos aliuiaueis, '
& recreaireis; mas comodestes no Jodo,&:
a vistesgrossa,& quête, & có maocheno '
,. . I z ja mae*
Tempo de agora.
ja maes a podestes gostar, nem ver: da
mesma maneira os primeiros annos em
quanto frescos", alegres, & satisscitos da
doçuta que o mundo nos promete , os
deixamos pasiarsem nosaproueitarmos;
guardandcparaa velhiceope, asfezes,
& lodo que pelo restante da vida nos en-
joa Si maes depressa consume, & gasta a
Natureza:porqueassi comoja diiïe,que
o trabalho dilata, &estende a vida, assi a
Ociosidade acaba destroe,& mata : Sc ja
quetanto bem sesegue de hum, Sitanto
danodeoutro , sigamos otrabalho, ôt
abominemos com rodas noslas forças a
maldira Ociosidade. O senhor Anselmo
resolua.conserte.&amplienoísa pouqni-
dáde, com seu taó leuanjtado cstillo , &
com ísto entraremos no tempo de agora.
{Ansdm.) Foy muy com m u m cm os An-
tigos declarar per hieroglisicosseuspen-
lamentos : entre os quaes querende Pie-
rio Valeriano (cowio quem maes vibu
deste
Dìahgo 11. 67
deste rermo) signisiear áhum Ocioso, &
descançado , 0 mostracom húa maó, &
Optra metidas no peito, & com os olhos
serrados, mostrando que este tal ia maes
se menea, trabalha.ou cança: antes a pc
quedo dorme, defcança , & se aqùi'eta:
para este todos os dias saóde guarda,por
que ja maestrabalha.be o preguiçolo as-
si mesmo estoruo. Ghamou Seneea â
Ociosidade sem letras,morte,& sepultu-
ra de hormis viuos. Salustio disse que ja
maes ouueociosoque se sizesse immor-
tal. De nenhum proueito he o preguiço-
so.nem para a terra,nem parao mar, né
para os officios altos, nem menores Ese
a húa aruore que occupa tres pèsde ter
ra sendoinfructisera , seeorta da horta,
jardim, ou quintal onde esta, que razao
auerá para quehtim infructifero^pregui-
çoso.&r. ocioso, senaóarranque, &corte
do mimo, regalo, &. vicia que tem, & fe
degrade para onde eom o contino tta
1 j ba l h®
Tempo de a£ora*
balho torne sobre fy. He a Ociosidadc
coutode todosos vicios, & recolhimen-
todas máyores tentaçoés. Hum Padre
gxaue lhe chamou aimofadado demo-
ïiio. , Casa sua lhe chama o Principe das
treuas.comoodizem dous Euangeiistas:
& explicaS. Gregorio,& santo Antoni-
no , dizendo: tornarmeey á minha casa
dottde sahi, pela penitencia, & achalaey
vasia,& desocupadá.O glorioso S. Iero-
nymo nos diz : rrabalha em algííacousa
serapre, para que quando vier odemo-
nioehamar à tua porta , teacheoccupa-
do.porquehea eruz de que maes fogea
santaoccupaçaó,& ode que maes se pa-
ga a immunda Ocíosidade. Diz S.Ber-
nardo : fbgs da Ocíosidade , porque he
màv dezombarias, &: madrasta das vir-
tudes. Paraque cuidaes ordenoua diui-
na Sabedotia,estiueflem cm continomo
uimento as ondas do mar , ja com en-
chentes, ja com vasantes, para que nao
criaflem
Vi&logo II. 68
çriassem estando paradas, pestiseras ser
pentes , aquellasque foraó eriadas para
produçaódetantos generos de pescados.
Se fuy breue , foy porque rpaes deprelîa
entrassemos no fruito de nost'a conuer-
façaó , a Deos scjaódadas insinitas gra-
ças, ( Albert.) Ia que démos soluçaó ao q
propusemos, seráfacertado darmos prin-
.cipio.a nolTo intento , para quem erica-
minhamoso proueito desta nossa piati-
ca. {Fausiino.) Pois paraque se dilata, que
estas cousas haódeser açoprando, &: co-
mendo. [Theedof.) Pelo que hefacilde
auer naó se deue de rogar. ( Anstlm,) Em
razaó esta comcçar o senhor Alberto.
{Albert.) Assi o faço, ainda que he reno-
uar húachaga velha. Esta hojeonjundo
cm estado,quesendo taóaotîgo,& velho
se disfarça, & toma forma de moço para
melhor fazer a sua : 8í daqui vem auer
taó poucos que se conheçaó pelo que
sao, auendo tantos que se desconheeem,
I 4 pete
. Tempo de agofa.
pelo que querem pareoer : &C tomo isto
he taó vniuersal, naó ha estado que per-
maneça, nerilbem queseja de dura. He
a origem deste mal, naó auer quem se de
ao bem do trabalho , send o insinitos os
<jue se easaó em fatiota com odescanço,
& Oeio.& como ningiiem he mestre, se
naóaquelle por quem*a-scousas passa ó;
como expenmentado direy o que poc
mim paflbu {Fau/î^Em que matería pa
ra que frize tom a que tratamos. ( Alb.)
Deminha vida passadaem ostresannos
que fuy casado. [Theodof) Bem tendes
que dizer. {Faují.) Maes he do que cui-
daes. {Ânselmo.) Ahi naó tenho voto.mas
pelo que ouui dizer,largo tempo reque
rez {Albert-) Polto que se estenda a mui-
to.nerrt tudosepode praticar; maseu assi
como me ouue, da mesma maneifa vo
lo eonto. Ia vos disse na nossa primeira
conuersaçaó, como passey os tres annos
que gozey a tompanhia doce de minha
molher
fliafogo 11. 69
molher que Deos perdoe:ainda q acom-
panhada dos inco n uenie n tes que apon-
tey, naseidos daspoucas postes, fil de si -
gualdade de partea parte; & que a índa à
primeira melhor nos auiamos , porque
tinhamos de que nos podeflemos valerí
mas como a falta hia destobrindo a de-
formidade do sogeito , sintia tanto mi-
nha companheira verse çada dia sem o
necessario.quemeobrigauaa fazej: cou
las bem alheas de minha natureza , &
prosissaó; porque o mal mayor.he pedir,
mormentequem tem v.ergonha;&eomo
esta val maes no rosto.quemagoanoco-
raçaó , muitas vezes me acontecia dis
por me a fazelo.mas mudaua de pareeer
&e trataua de outras materias , jaritando
húaS,fantesia, &ceando outras, opiniaó.
[Tbeodos) E como fofriaessa senhora tá-
ta estreiteza. {Alberto.)* Ac\\i\ïoy Troya,
porque logo vinba à bal ha , olhay com
quem fuy casar,que nem de paó me farta,
mas
Tempo de dgora:
mas fempre ouur dizer , qucquem nao
tem sanguc, naófazchouriço. {Faust.) E
isso duraua muito. {Alberto.) Ate que
au iá modo de dinheiro,que era bem pou -
co. {Anjelm.) Por essa cabeçápoucode-
uia de durar a pazentrcambos. {Alber.)
Naó tiue diainteiro a que podeiTs cha-
mar pacisico. Naó dígo ja como me tra-
taua,quanto se queria seruida, &t respei-
tada, trajada,&acompanhada, naóten-
do eu hum so vihtem de renda,que ain-
danao queria me valeffe de minha ha-
bilidade. Tudo era fazer'comparaçoés.
Minha parenta dona fulana , tem co
che , lachayos, donas , & húa fabrica de
casataó grandiosa : & eu fuy raó mo-
sina que me ajúntey a hum silhodehum
Çorrieiro sem hum vintem. [Theodosio.)
Nuncaentendi para quanto ereis , co
mo noque me dizeis. (Eaustino.) jOuue
alguin mao trarto de ©bra , ou pala -
ura? {Aitjelmo.) E naoauia em vòs al
gu m
Dialogo IL 70
gum repentino accidente, silhoda hon-
ra , que vos descomposeífe? [Alberts.)
Quando maes lhe chegaua a dizer ; ÍC
isto com todo eurespeiro , era, Em ver.-
dade senhora que naó mereço assim vos
auerdes comigo , pois fò meu (pensa-
menro se oeeupa , em vos ter no .estado
que mereceis: doqueella maes seenso-
berbeeia;&tanto,quanroeu maesmehu-
milhaua ; mas fureandolhe a aguaa dei-
xaua. , & hiadesabafar , lamentando mal
taó sofee , & pen'a taó insofriuel , que
semduuida he a mayor que no mundo
pódc auer : & rantoalgu'm dia aperta-
uacomigo.que vendomesercado detri-
stes pensamentos , & varias imagina-
çoés , mcqueria dlspor largarCasa, au-
sentarme della, & perder a patr ia; &: eo~
mo dese/perado embarcarme -, &sem re-
medio/ò porque assi odefleaminha in-
quieraçaó.('T/*W<?/')Pois,&:qué vos hia á
maóata5proueitosopésameto.(frf«/?.)E.u
respon
Tempo de agora.
respondere jpclo senhor A\bcito{Ansel)
A reposta tambèm eu ja a voualcançan
do. {Alber.) Quereis dizer que o Amor
me encontraua,& dizeií bern.porque he
elle taó senhor de hûa vontade que sc lhe
rende,que sempre a tem catiua, & corn
grosses grilhoés preza.deixandó so liure
a memoria para a maes magoar:& como
este me dominaua com todos os traba-
lhos paffados, que parece sò por mím se
podia dizer ( no suor de teu rosto comeràs
o teu paó)tinha por aliuiò ocansacio.per
gloriaapena.(F<r«y?.)tadoquátodislestes
esta admirauel , & bem nos mostraste.s
quanto vos abraçastes com o trabalho.
.Agora se ws parece dizey algúa cousa
da Ociósidade. (Albert ) Depois dos in-
fbrtunios,tormentas,niaosdias & peyo-
res noites quepafley , vos quero dizer o
que maes me molestou err. todo otempo
que fuy calado (mal taó grande que to
dos os que vostenhocontado sicaóa per
. Dìalogp 11. yí
derde v'ista.) {Theod.) Aindaha mayo-
resdanosqueos por vòs ressendes? acer-
tado andoem viuer naquietaçaó demeu
estado.sendo importunado com casarôé-
tos. {dlbert.)E(iay hum pouco atéto que
o difcurso o merece. Todos os dias em
amanhecendo,& muitas vezes à candea
eomaua a senhota minha molher hum
cesto muy grande,sorrado de cetim ver-
melho.em o quai auia de eodos os mate.
riaes,& mesinhas.tomo em borica,& ga-
stauaem se compo-r, & aseitar suas duas
horas;& logo quadaua sim a eite ocioso
entretentmento , scrassenraua em o sea
estrado.doqual atè às horas de comer se
naó leuantaua :disselhehum dia (sojpot
ver se a podia reduzir à razaó) que causa
ha senhora para naó tratardes maes que
de voscompordes,& aseitardes; & o co
mer, meneyojimpeza &maescousas to
cantes aogouerno de vossa casa estejap
qual vós immoueis : ao que sentilando
mae'
Tempo de agora.
maes fogo pelos olhos q o monte Ethna,
me respondeo:para isso roc eriarao meus
Paes.querieis vos que metelse eu a maó
em agua fna , fazeyo vos que este lugar
para ttrìtu se sez. {Anfclmo.) Elsa senhora
deuia de 1er, ou ouuir húa Iey que entre
sy tjnhaóos de Achaya , que a molher
auu de mandar , & o marido obedecer,
como o resere Plutareho em o liuro da
Consolaçaó. (Queo marido barria a ca
sa, coíìnhaua, &t alimpaua : & a molher
estaua assentada, mandando, & respon-
dendo aos ncgocios ^competentes ao
marido. {Alberto.) Isso naó fa ria eu por-
que era darlhe poder para maes se le*
uântar. {Tbeodof.) Ainda eu ly quena5
fazendo o que pella molher Ihe era
mandado, otrataua mal de palauras, 6c
de obras muito peyor ; 8: elle calar , &
sofrer. {Váufiino) Pareceme que/ vejo
msso hum claro paynel do tempo de
agora, &i huni retrato muy ao natural
do que
Vwogo II. 72
do que pafíapclo raundo. {Anselme.) O
que a Ociosidade faz nos ca fados, acon-
teceràtambera aos maesestados {Albert.)
Que donzella,viuua,ou casada ouueque
por este caminho naóperdesse bonra, &
reputaçaó ,ganhando afronta, infamia,
&t vituperio. Tal esta o nosso tempo de
agora que tudo a Ociosidade acaba-,& o
trabalho ja de empoado ninguem o
conhece. {Fau/lino.) Nos titulos, senho-
ras,& sidalgas naó tacho terem seus dous
dedos de ociosas. (Theodosio.) Nem eu
me persuade a que a, de maes plebe dei-
xara de trabalhar em suas casas. {Anselm.)
E quem duûida isso, {Alberto) Grande
enganoheo emque todos viueis, por-
que as senhoras , & titulos fundaóse em
razaóde estado;as outras como feus bo-
gitìs,em Policia.&opouo miudo,querc-
do imitalas.fáó peyores q todas. Que ra-
zaó dará hua destas quando esta o pobre
raarido toda a somana,cóaagulha,ouso
uella,
Tempo de agora.
uella.ganhando quatro tostoes, paradar
seíle nta a hua molher que a sir ua, & e l la
com húa saya eom vin te paísa manes so
bre set 1 m , que cada hum tira hum dia de
vida aopobre mecanico. Ianaóha mo
lher queajude a.viuera feu cornpanhei-
ro : muitas que fo a gastar, & eonsum ir,
donde sucedem os males que vedes,& as
queixasque com tanta publicidade an-
daó , & fe ouuem pelas praças. Idade de
ouro, & tempo santo, quandoa Raynha
Doua Caterina assi era continua no tra-
balhar ; que da secura que Ihecausaua o
siar.tinha sempreaparde fy hum pucaro
com agua,em que molhaua'os dedos:do
- qual trabalho fazia corporaes para as
Igrejas. Bemauêturadasanta DonaSan-
cha que todoo tempo que lhesieaua do
ordinarioexercicio que tinha , se occu-
paua em eoser,laurar,& siareom suas da
mas. A glonosa sanra Isabel Raynha de
Portugal era taóçótraria da Ociosidade
Vialogo II- W^fÈì
queàcabandode rezar o diuinoXaífêíio,
Ù. outras oraçoés que pelo discurso do
dia fazia.o restante, crabalhaua em algúa
santa occupaçaó. Este era o bom tempo
paflado , em que ainda as Raynhas nâo
iàbiaó estar ociofás ; mas neste de agora
tudo he deuacidáo, 8t ocioíìdade ; tudo
peccados , & vicios em todos os estados:
por ohdesehhores meus.vedesehe peza-
do este jugo dos casados com tantos có-
irapesos : quantos vosmostrey na breuó
narraçaó que riz : os quaes se ainda em
as primeiras linhas,& morte cor vos pa-
reeem tao inibfriucis,qUe faria seosefc-
penmentasseis em eíFeito , & realidade
comoeU;& coth istome recolho.&miiy
aluoroçadopara ouuiro senhor Fausti-
no:a quem peço perdáo. {Faujlino.) Naó
ha de que, porque tantomal maestépo,
maes palauras , 6c ainda grande copia de
lagrimas requeria. Oquevosscy dize^
queg.randemcntemeenternecestes.más
K for
Tempo de agora.
porvos naóinterromper comigo o cozi,
porque al buen calhar llaman santo De-
Desejaua tanto chegara esta paragcm,
que naó sey porque palauras vo lo diga:
naó tantoporcorresponder aoque estou
obrigado, quanto portrazera pubhcoa
diíïoluçaócom que neste parçieular ho.
je se ha o mundo porque quem vedesem
todo elle que se applique ao trabalho, &
qual q de todo senaó entregue aOciosi-
dade,& de mancira esta introdusidoclte
mal (ô ainda aquelles)q reper obrigaçao
trabalhar ; o regeitaó , & sacodem.de fy
abraçandose com apreguiça.(T^</í/r) È
quem sa5 os que senaóqucrem obrigar
ao trabalho. {Faust.) Nenhuin official
mecanico.ou ao menos muy poucos cn-
fìnaó a seus iSlhos o modo per onde tra-
balhandoviuerao,& omeyo qtiueraópa
ra adquirir bés,& fazeda:dondelhesnas-
ce dar em picoés , & valentes , preZan-
dose maes do que Ihes ferue de lcuarera
naca
îïialogo 11. 74
na cabeça, ou pouoarem as cadeas, que
dos ofsicies que seus Paes tiueraó , pclos
quaes se sizeraó ricos,honrados,& conhe-
cidos,ôcaf$i erraóo q lhes fora maesacer-
tado , & acertaó com os erros que cada
diacometem. {Albert.) E os que viuemi
ley de nobreza , Sc per sua fazenda, que
modo, meneo , & traça tem. no viuer.
{Faujhno.) Ahi faz a Ociosidade seu em-
prego , it tem o ganho certo : porquc
naó tendo ofiìcio, nem em que se occu-
pem,naó curaóde outra eoufa quedeco
mer,beber,& conuersar;& íàótaónosci-
uas estas conuersaçoés , & peruersos os
taes ajuntamentos,que tem pervltimo,
Sc si m mormuraçaó da vida , ho nra ,
fama de muitos viuos , & despertar d
seitos que mortostiueraójtra^endoos
publico. Ha cadeiras onde se le esta e.
ronea doutrina , & Vniuersidades err
que se ajuntaó Doutores nesta faculda-.
de jubilados, {Anselmo.) Auiaó de for
- K f aradás
Tempo de agora.
aradas de sal , & elles desterrados para as
Ilhasdoazougue, onde o contmo traba-
lhoossizefle esquecereáo desaforado vi-
cio.&abominauel peccado : rnas nunca
estesdeuem ser.nem honrados,nem bós
christaós. {Alberto.) Antes os Capitaens
deftas companhías , saó osmelhores, &:
tidos em maes repuraçaó ; porque com
capa de Republitos,& grandes fençura-
dores de vicios , tomaó taó vil, & baixo
ofsicio. {Fa»/l.) O que he maes paraabo-
minar nestes que fempre metem (para
fazer a sua) hum parenthesis comofu-
lano (eu naó quiscra dizer isto) naó \it
jtaó nobre como se faz.porque seus auos
foraobem differentes do que elle cuida;
&. ja pòde ser lhe fora maesacertado.naó
Jeuantara lcbre.nemdespertar ocaóqile
dorme . & entre estes naó setratta maes
q^uedos ausentes [Alberto.) He a ssi, por
que como se ha de mormurar do outro
que tambem he jubilado na mesrha fa -
culdade>
Ttialogo II. 75
culdade, & ofsicial domesmo officia" 8£
assiste com os maes. {Faust.) O Prouer-
bio Castelbano responderàaessaduuida,
oqualdiz. Los perrosde Sonta quando
no tienen a quien morder.mordése vnos
a otros E assi na mesma conuersaçaó, fc
acotouelaó, pisaó os pés; & por geftos.ÔC
meneyos se cortaó de vestir arreíoada-
mente , que a Ociosidade naó perdoa a
vi uos.nem a mortos;grandes, nem peque
nos, ausentes.nem presentes. (Aafelmo.y
Benemeritos sao esses paes daOciosida-
dc, & mestres da mormuraçaó de exem-
plares penas.&atrozescastigos. {FAuftip.)
Bastelhesicaremobrigadosa tudoaquil-
lo qu e sobre seus proximos poem , o que
emalgum tempo quereraóemmendar:
& ja podeíèr naó possaó Etodo este mal
lhes nasce de naó veretn a sua tranea.yê.
doo argueirpnoolhoàlheo Istoheoquc
faz a Ociosidade nosdomeyo &quevir
uem (comocadizeis) a ley da nobreza.
K 3 Tam
Tempo de agora,
tambem saó pensionarios corn grande
ventagem a esta fèra, os titulos;sidalgos,
& maes gente,que como tem tenças, ju.
ros, comendas.Se o neeessano emabun-
dancia; comem, dorment, jogao, & pas-
sea5,que saóas paredesem que se susten
ta o alto da Ociosidade. {Alberto.) Pois
querieis vos que estes senhores , traba-
Ihassem, suassem, & cançafl'em'naó ten
des razao.porque os que digo tem que m
para elles trabalha , sua , & cança , &
como isto assi he , izentos estáo de tudo
© que lhes posta dar pena. {Faujlino.) E
por quem ouuerâo elles o que possuem.
Por ventura deitoulhe o Ceo os bés pe
las chiminés, ou trouxelhosalgum An-
jo? naó porcerto : antes fbrao herdados
de quem com riscode sua vida , traba-
Ihos, caualgadas, nóites inteiras vjgian-
do , & somanas sem se desarmar Ihos
grangeou : donde nasce assios gastarem,
&confumirem, que sempre andáo (eo
mo se
fiialogo lí. y6
mo se traz cm pratica) com a sela na bar-
riga , empenhados os Morgados , & as
comendas arrendadas da n te maó , n ió
vendoquanto custaráo a q u cm lhas dei-
xouno pouco que fazê pelos eonuersar.
(Theodof.)Logor\ds paíTados tempos, que
maes tinha , maes trabalhaua para,, ser
maes rico, maes honrado, & deixar aos
succeíïores mayores riquezas , ôe de fy
maes fama, ÔC nome. {Faust.) OsHeroes
passados.&ossidalgos Portuguezes,& se.
nhores antigos.náo sabiáo que cousa era
Oeio.nem se pagauâo de lasciuos t rages,
8: largueza rio tratto.como no tempo de
agora se ve. Tinhâo bem menos de ren-
da as tres partes do que seus defeendétes
hoje comem,& viuiáo com moderaçaó,
gaftauáocom prudeneia.nâo deuiaó, né
tomprauáo siado , recolhiâo suas noui
dades per sua máo. náoengordauaó tan-
to os Níercadores , com lhes dar o que
val dez, porceiKO,&: vender o que nada
K 4 presta
Tempo de agora.
presta pelo melhor. O Idade dourada taô,
dignade toda a imitaçaó, tempo de agd-
ya deuorador de honras, consumidor de
fazendas , pay da largueza , & couto de
todos os vicios. De maneira quesenho-
re$,& amigos meus, naóscy onde me le-
liaua o pensamento, mas tomey as vellas
porquedetodo me naó soçobrafseem
mar taó tempestuofo. Bem vistes quanto
os mechanicosabom inaó o trabalho.pois
janaóquerem que seus siihosfedema
elle-, & como exercitaó a Ociosidade, bé
ao contrano do pastado. Tambem ou-,
uistes do modo q se haó osNobres^oen-
do famas, & desenterrando mortos, tra-
zendo a pubhco peceados aïheefs, S£ em-
cobrindo osproprios, '& estes quaó nos-
CÍuos saó &osmalèsque trazem consigo
feiteitoda falta do trabalho , & occupa*
çaó,&da demasia,& Ociosidade) rema-
teyeste parlamento com os sidalgos, ti-
tulos, & grandes , mostraiîdo quanto se
deixaó
Vtalogo II. , 77
deixaô dominar desta sera, o pouco que
imitaó seus mayores. Muitas outrastou
sas se me offereceraó a que dey de maó,
por vos naó obngar a mayor sentimen-
to, Deosnos remedee , & mostre quad
grande bem he trabalhar; que danos faô
os que nascem da Oeiosidade. {Theodof)
Em as maes populosas Cidades no tépo
deagora.se naó busca .estimas fazcabe-
daldo trabalho porque a Ociosidade tu-
do rende, domina, &auassala:ondç me-
lhor aparece , & maes se deixa ver esta
verdade, he nasCorres dos Reys , casas
de grandes,& maes leuantados sogeitds.
( AnfeL) Vede senhor Theodoûo para on
de leuaes orumo , que me parece ides
centinuando o que o senhor Faustino
mostrou em sua pratica. (Theodof) Pare-
ceme boa essa aduertencia.mas eu naue-
garey por fora, ainda que he maes arns-
cada a viagem, so per me desencontrar.
{Faujl.jheax íêy quaó infenores vos sica-
m o s,
Tempo de agora,
mos , assi na argueia de voflb entends,
niento , como no modo , & elegancia
de voffo estillo. {Theodos.) Nao quiz ea
dizer isso.porque bem se deixa ver quan
ta ventagem nos fazeis em tudo. {Al
berto.) Sempre auemos de embicar.
{Theâdes.) Bom he, mas náocayr : & pa
ra que me deseneontre do que esta dit-
to , aduirtamos que a Oeiosidade nao
viue em a foledade do campo , estreitc-
zade apofentes.nem se amassacom gen
te humtlde : dondetiro esta consequen-
cia , que nos eumulcosdasCortes , lar-
gueza de grandes edi sieios ,& casas de sc-
nhores seapascenta, &aposenta, {Alber.)
Antes eu dissera que so no paço ha era-
balho, porque nelle náo se derme, antes
he perpetuo desuelo, & confuso laberin-
to. [FauBint.) Para mim tenho que em
as casas dos scnhorcs , se aeha melhor o
trabalho que cm nenhúa outra parte, &
os quelhesafsistemopaíìaó. [Anfcl.) Eu
sempre
Dhlogo 11. 78
sempre cntendi,queos constituydos em
dignidades,& ofïiciaes publicos tem me-
nos descanço. {Tbecdcf.) A essas tres ob-
jciçoés respondo breuemente. Os Reys,
& todos os q tem a seu cargo despachar,
&ouuir partes , tem obrigaçào precisa
de se desuelar, & trabalhar;& ranto maes
quanto de sua Ociosidade , & descanço,
ou de seu trabalho, &t vigilancia depen- .
deobem, ou mal de seu Reyno, inteire-
zade scustribunaes,guardal& obseruan-
cia de suas leys. Ese os taes tendo tanra
nccefsidade de náo dormir , & estar a
la mira, gastarem o tempo em pregui-
ça,&Ocio :bem seseguc que soo traba
lho he dos que pedem , & soliciráo , & a
Oeiosidadecompeteaos q deuiao ser vi-
gilantes.&trabalhadores.Donde sica cla
ro q nas Cortes onde nao ouuer muito
cuidado em despachar os pretédétes,££ vi
gilancia na expedíçáo dos negocios rei-
na a Ociosidade,& descanço. Yciïejúta-
. mentc
Tempo de dgwa.
mente este mal nás casas dos Grandes»
& sidalgos.porqueosono lheleua o tnaes
da vida, íçso. cm comer, béber,passcar,ôc
conueriar a pastaó ; naó se afligem pela
falta de agua , nem pela demasia della,
porque como tem o que lhc falta , naó
trabalhaó, como aquelleque de seu suor
ha de tirar o mantimento : assi que ne-
îles faz a Ociosidade sua morada.- muito
menos se lhesdà aos soberbos , dos ma
les que nos humildes vem,& taô direitos
viuem, & se m sc moucr que parecem es-
tatuas,naó hadobraise, alargarse,8r esté-
derse sy. Gonclusaóio nas casas dos Gra
des, tribu naes de soberbos conselheiros,
assiste a Ociosidade , sendoassi que per
peiToas publicas, & leuancados em car
gos , & sidalgos deuiaó de imirar a esses
Ceos.os quaes estao sempre em perpetuo
moûirnêtotrabalhando sém parar.(/4/6.)
Bem me? pareceo oque dissestes.mas fol -
garey se vos naó enfado,medigaes fè es-
Dialogo IL 79
caô os Reys tambem obrigados a se naó
deixarem entrar , & dominar da Ocio-
fidade. {Theodos) Ninguem depois da-
quelle maldiçaóque Deos deitouao ho.
mem noparayso ficou izentodo traba-
lho : & tanto que aseando hum consc-
lheiro trabalhar per suas maósaelRey
Dom AíFonso,lhe respondeo sorrindose.
Por ventura Deos , & a Nacureza deraô
aos Reys as maós para estarem cciosas,
&naó lheseruirem de cousa algúa. (Fd«-
flino. ) E entra tambem a Oeiosidade com
os do conselho , porque nenhnmcomo
elles deuem detrabalhar,& vigiar.(T/w-
dos.) Eu naó teftho que dizer maes que o
que íè ve,& se praticatporèm o ditto de
hum perseito do Emperador Adriano
sçruirà de exemplo para o que se tratta:
o quai sendo importunado pelo mesmo
que se recolhesse, que assaztinha traba-
lhado.-deu por reposta. Naó conuem aos
perfeitosde Ccsar morrer affentados, se
Tempo de agora,
nao em pè. {Fauflino.) Parecemea mirri
(conforme min ha lembrança) que este
ditto hede Vespasiano,& o tratta Sueto-
nio. (T heoâoÇto.) Eu estou bem em o que
tenhoditto.&assi paiïbu. {Anselme) Ara
bosdizem estremadamente , & náo aja
maes.porém eu qu izera saber fè este tra-
balho se ha de fandar em interesse parti-
cular.ou bem commum,porque se elles
se aplicáoao primeiro,nunca oteráopor
tal, (TheodoJ.) Muito ha que dizer sobre
isso.mashe picante,& escabroso, porém
eu toco,& paíîo. Quádoouue algumque
Ihe parecesse o mayor r isco,& maes con-
tíno trabalho , íundandoo em grangea-
ria,aspero,& trabalhoso; senaómuy docc
& suaae? Que difhculdade náo venceo,
cora o peníamento no premio que del,
lc se lhe auia de seguir? contados foraó,
& se ouuer hum, quem será que eu o lou-
uarey ? este anima aos cobardes , dà brios,
aos acanhados; faz prudentes aos ne scios,
Duîogp 7 T. 80
& da potencia 1 & calor aos ja deerepi-
tos, & faltosdo natural. [Faustino.) Tan-
to poder tem o interesse'parecerne mui-
to porquc eu entcndo que isso náo he t ra
balhar,antes dihrar. {Theodss) A tanto
chega.&se cstcnde, que náo achareis al
gu por maes falto dos scntidos', & pote-
ciasq tcja.q se queira desenganar,& en-
tregar.ee ndo insinitas caulai & vrgentes
razoés paradesocupar olugar. [Alb.) Be~
ne duebat rustitus fi prebafet. {Tbeodofie.)
Prouâ quereis , và de proua. Querendo
Cayo Cesar aposentar a hum procurador
do seu conselho { homem de maes de no-
uenra annos.&q.tinha seito muitos fer-
uiços nelle, & padecido pelo bem de sua
Republica excessiuos trabalhosj Ihcmá-
dou dizer q se auia por bem seruido delle
q se aposentasse,&descáçassc!do muiroq
tinha cançado; o que ouutndo o procu
rador madou ao$ íeus o amortalhassem,
& todos se vestistem de dò,&c có copia de
lagrimas
Tempo de agora.
f lagrimaso pranteassem, como se verda-
deiramente estiuesse morto, a cujo ala-
rido,& pranto acodiraó seus Veíìnhos, &
vendo que o naó estaua , determinaraó
tiralo da morralha.o que elle cm nenhúa
maneira consentie Foraó elles dar cóta
do casoao Emperador.do que atonito,&
admirado mandou fosse outra vez resti-
\ tuydoaseu ofsicio. {AnseL) He casodig-
no de rhuita ponderaçáó, basta que nin-
guem se quet deícnganit^Theodof) Ah
scnhores quantosauerà no tempo de ago
ra,quepriuandoos dos ofsiciosaindáqua
do jaos naó podem feru ir se amortalhaó,
& encanteaó , ate que de puro nojo aea -
baó miserauclmenre : mas estes naó fa 5
verdadeiros trabalhadores.porque sotra
taó de seu proprio,& particular prouei-
to,atriseandosua saluaçaó. A formiga ti-
ueraó os Antigos por fy mbolo do traba-
Iho, porque ja maescelsa detrabalhar,&
aearretar o graó preuendo per instinto
natw-
Dìaïogo ÍL 81
hatural o que lhe ha de soceder nas tor-
mentas,& faltasdo InuernoE tantoque
muitas vezes toma sobre fy maes carga
da que seus tenues hombros podem fuf-
tentar. Anfel) Pelotanto noflb Seraphi-
co.Padre naó lhe foy tnuito aseiçoado,
porque náo ha de ser tambera taó preca-
tado hum , que pareça em certo modo
desconsia da diuina Misericordiá , que
ate o maes pequeno bichinho sustenta.
{Theodos.) Todo odemasiadohenójsciuoj
mas melhor hedar a roins , que pedir a
bons. E com isto maes naó digo, & do
costume que sou vostb menor seruidor.
{Anfel ) Ficou nossa Natureza peìo pec-
cado táo inclinada ao mal, que nenhúa
cousa maes abomina,& foge.que aquella
porquem lhe possa vir algum bem , &
como o trabalho seja para o homem (co
m o disse hum Sábio)assi comoa aue foy /
eriada paravoar , assí o homem para &
trabalho : & per conseguinte hum acto
h de
Tempo de agora,
de vjrtude , pela mesma razaó na5 ha
cjucm a elle se queira dar , ignorando os
grandes bés que de sua companhia se lhe
podem seguir.antes todos segué a Ocio-
fidade , acompanhaóo descanço, amao
& se abraçaócom. o mimo, 8r branduraj
náovendo osmales quedetaesinimigos
lhe aerescem ; & como o tempo de ago
ra esta taó cheyo delies, & vasio de bens,
pore y pansa a esta nosfa conuersaçaó.co-
forme o assentado , com a ppssiuel bre-
uidade .- para fundamento do que quero
aduirtaes que de dous principios hú bora
em tudo,&outro,'peruersoem cabo,sese-
gué dous sins da mesma Natureza, hum
sobre modoagradauel , & dignodetoda
a acceptaçaójoutro pernicioso, & nosci-
uo : para o primeiro serue a Prudencia,
aosegundo assiste a nescedade, otraba-
Iho conserua o Prudente , a Ociofidade
destroeo nescio, de maneira que os que
maes trabalharaó , maes souberaó, & os
que
Vialow lí. 82
que maesdescançaraó.menos tiuerao,8C
nada mereceraó. A Prudencia chamou
OFigenes sal com que todos os manja-
resse saboreaó , dando aentender que o
trabalho exercitado tudo tempera, étain
da aconaes desabrido fazgostoiaà Ocio-
sidade chamou o Spirito Santo , may da \
pobrefa, valhacouto denescios , morada '
do demonio,& outros mmtos nomes de»
sta qualidade.Na parte onde maes cam-
pea o bem primeiro, he em os lugares
em que habitaóos prudentes , castos , ôí
m ode(ìos.{Tbeodof)E quaes saó. {Anfelm.)
As sagradasReligioés Sc he a causa desta
verdade naó termos hora a que possa-
mos chamarociosa,& deseançada.o que
alcançareis na repartiçaó que dainos a
cada dia,diuidindoo em horas.-começay
da prima, terça, sexta , i&í as maes ate a
completa, & dalu a matinas , andando
sempre em perpetuo exereicio , & se
algum tempo nos fobeja de orar o gas-
L 2. tamoS
Tempo de agora,
tamos no consessionario, pulpito, & al-
tar; & outras obediencias que da porra
para dentro temos. sempre com a enxa-
da na maó cauando nesta vinha do Se-
nhor, para lhe darmos , & respondermos
com ofruito a seu tempo. {Albertos E
náo vindes á Cidade , visitaes oamigo,
conuersaes na voflacelaj&outrosdeíen-
fados que se vos permuterai. (/í»/£//».)Tu
do issoquedissestes temos.mas primeiro
ha de auer pedir licença , a qual muitas
vezes se nos nega ; & tanto que ha mui-
tos que estaó mezes inteiros em casa , (p
por náo se disporem a pedila {Faustino.)TL
passa isso tambem pelos Prelados.(yá»/f/.)
Esses o passaó peyor,porque náo querem
dar que falar , & pelô mao exemplo que
de suas fahidas podem tomar osfubditos;
& assi maes.se reprimem,& secháo.Pin-
tauáo os Antigosa Abelha por fymbolo
do trabalho , cuja vida nelle he táo eon
tinua que ja maes esta ociosa : & sequi-
zerdes
Dtalogo ! I 85
zerdes ièm paixâo.& deproposito consi-
derala, áchareisquanta simpatìatem co
a nossacommunidade.&comocom ella
se pareee, porque assícomo per seu tra-
balhodà odoce mel,&a necessaria tan-
to , como proueitosacera , assi nós por
meyo do contino estudo, & ordinario
trabalho vos mostramos a doçura dos
bés do Ceo; Si quaes tochas vos alumia-
tnos.paraque vosdesuicis dosbarrancos
deste caminho; Ora nosso reeolhimen-
to,$c solidaó^he hum ocio, mashoaesto,
& santo : porque nellc contemplamos a
bondade de nosso Deos.as misericordias
que com, nosco vsa , & nelle Ihe damos
graças, & o reconhecemos por nolse bé,
& reparador de noises, males. Bem nps
quadra aquillo de Horacro . ^ Bema-
uenturado aquelle que fora de nego-
cios, liure de fìntas, &: alcaualas , laura
com dous bois a terra de seus Paes- E o
Poeta Castelhano , a meu ver o diíi'c
L } aindi
Tempo âe dgora.
aînda melhor, nos scguintes versos.

Jjjfoan biennutntnrado
Acjuelpuede tíamarfè
gue eon U duitefiledadjê abrae*t
T vìue deseuidado,
Ttgeno de empteharfe ,
Con lo que elmundo impide, y embaraça.

(Alberto.) Bemtenhoentédido comquà-


ta razaó vosconuenha o que tendes dit-
to ; porèm tambem à Natureza se ha de
conceder algum aliuio. (Anselmo.) O
que vostenhoditto.(T/*Wí>/0 la queassi
vos aueis , sem pagardes pensaó à Oeio-
sidade tereypor particular rnimo dizer-
desme , se as Religiosas cançaó, suaó, &C
tfabalhaó, ou se se daó à Ociosidade.pre-
guíça, &descanço. {Albert.) Bem jugada
carta,aqui vos estaua esperando {An/el.)
Bem mal julgaesdo quenaó sabeis,pfois
so ellas sjó as que melhor guardaó o qu e
• tem
tem à sua conta , St respondcm a suas
obrigaçoés, porquc o tempo que lhes fì-
cado choro , gastaocm laurar, Scfazer
mil brincos para ornar os seus altares;
cabayas para o Euangelista, & roupas
borladas , & bordadas , & vestes que
tem bem queverparaograndeBaptista,
5c outras occupaçoés santas, & honestas,
bem dígnas de sua prosiísaó : & se algúa
hora lhe sobeja,com licença da A badesla
ralaóàgradecomseuspaes,irmaós,&:pa-
rétesmascommuitorecato.moderaçao,
&cautela.(7#<?0*/)Tomay apèla namaó
eu,&ainda malquetanto mecustouisso,
representa ndo a hua grade sigura dehú
irmaó postiço , & naó auia hora que nao
Kie assististe, masacabouse , era de papel
molhouse. {Alberto.) Pois eu naóquero
cousa algúa da melhor , & maes vir-
tuosa , porque me agregey a húa prima,
que por falsa veyo a quebrar , & eu a
melhorarme , porque ja ma es cantaua
L 4 que
Tenípe de agora.
que staófosse por be sa bc my. {FauBitto.)
Em bem differente parte corri com hu ra
sogeitodigno de todo o respeito , 8c ve-
neraçaó : era ella de maes de íìncoentaj,
ainda que (por esta Cruz) me mentia,
dizendome naó tinha trinta,& dous:era
bem salante, faceta, & precatada, graue
sobre modo,bem naicida, mas naómui-
to rica,postoqueintereceira, & mendi-
gante.porquenaó perdia occasiaó : cada
vezquc me vejo fora de seu tratto, doiv
mil graças a Deos & be jo a terra que pi-
so. {Anjelm ) la vos diíTcque o peyor Re-
ligiofo, he melhot queo melhot fecular;
& da meímamaneira he nas Rehgiofas,
porque ellas estaó nos feuscubiculos fe-
chadas,encerradas,orando,açoutandose,
seruindo a seu Deos,& Efposo : para nòs,
& para ellas he o trabalho ; deixayas , &
entendey que bien esta fan Pedro en Ro
nia. Tratayas com todo respeito,& fibey
que por ellas vos vem todosos bés que
poíïuhis.
Qialogo l T. S5
possuhis. {Theodof) Isto foy humparen-
ehesis,queno que me distestes estou bem
inteirado;mas jaque estamos com as ca-
pas,& çhapeos, & empé, fazeimemerce
de me dizerdesde que vem auer untos
pobres. {Anfelmo.) Isto so nos faltaua que
dizer, porem ja que me alumiastes, bre-
uemente ire lo direy. Foy promessa sei-
tapor Christosenhor nostb.quándoaeu-
dindo pela glonosa Magdalena á mor-
muraçaó que contra ella machinou o
phanseu.derramandoo vnguento.diste.
Naó mormureis porque obrou em mim
boa obra , & por agora naó trateis della,
dos pobres fy , porque fempre os tereis
conuoíeo, mas a my naó. Oquebastaua
para satisfaçaó da proposta : mas abaec-
do maes o estillo , darey algíías razoens
moraes: scjaa prineipal porque os ricos
do tempode agora naótem tanta chari-
dade como os da premituia Igreja, onde
todes os que o eraó , faziaó aos pobres
Tempo de agora.
participantes de suas fazendas , & lhas
©ffereciaó para que entre (y as repartif-
fcm,scgundoanecefsidade de cadahum:
he a segunda porque os maes dos ricos,&
senhores gastaó suas rendas, em manter
eaés de caça,falcoés, caual los & coches.
{Theodofia.) Bem differente ly de Abra
ham. ( Alibert. )P ois nao saberemos o que
ftzia. {Fau/l.) Diloha osenhor Anselme*
como versado cm a Sagrada Eseritura.
(Anselmo.) Tinha esse santo Patriarcha,
conforme o capitulo quatorze do Genc-
ûs, trezentos.& dezoito eriados, com os
quaesgastauamuitode sua fazenda , &
nao em as superfluidades acima dittas,
& estes erao pobresalgús , que se vinhaó
CFHparardclle:tambem ha hojetantospo
bres porque fc vay perdendo , ou esta ja
perdido hnm costume que auia antiga-
mente.que os ricos tinhâo em suas calas
todosos effìciaesque tem no tempo de
agora hú Duque,Conde,ou Marquez, &
desta
«îesta maneíra seruindo os pobres aos ri-
cos eom difsicuidade se achaua hum em
todaaCidade.Reynosha onde todostra
balhaójCoixos.ccgos^leijados.surdos, &
mudoSj& naóse véo que nos noflos.tan-
tos bribantes,saós, bemdespostos, & va
lentes, singindo chagas, fazendose roa-
bados,& trazédotres, & quatro mininos
alheos, podendotrabalbar , &ganhar de
come^masa Ociosidnde, &»preguiçaos
faz calaceiros,& pedintes. ('/4»/<?/>«.)Gra-
ues penas ha para esses , postas pelas Or-
denaçoés. [Fauftine.) E que valem se sc
naó executaó. [Anselme.) Em verdade
que naó ha cousa maes cara que a que
se compra com rogos. {Theodefîo.) En-
tenderfeha essa sentença do honrado,
& vergonhoso , porèm estes pedantes,
& vozeadores , ouueraô de lhes dar du-
zentos d traiçaó. {Anjêlmo.) Seu mal
Ihe basta , & feu trabalho os disculpa.
Goncluoeste Dialogo, com que assím
como
Tempo de agora:
como de duas maldiçoés {que Deos lan
çon adous homes, hum se saluou, &ou-
trosecondenou, & perdeo : assi nos cm
eada hum deuemos de tomar exemplo
paraseguirmos a boa , & repudiar a má\
(FAustino.) E quem foraó esses. {Anfelm.)
Hum Adam, cm. o suor de teu rosto co
meras o teupaó, ôCooutro Caim anda-
ràs fogitiuo, & ocioíb em quanto viuc-
res. Per onde charissímos meus , jaque
o trabalho he taó proueitoio, taó honro-
so, & vireuoso,& aOciosidade, innutil,
desaereditada , 8í arriícada, ; demos de
maó a ella, abracemos a elle, ôcteremos.
todosos bésque desejamos, & no ftm os.
da gloria para que nascemos. f Theedefio.)
E onde nos auemosde ajuntar, & quan-
do. (Fau/1.) Seja Domingo , & navossa
Quirita. {Alberro.) Eu estou aluoroçado,
porquevos arsirmo que naópoderey ja
viuer sem volTa conueriàçaó. {Anjèlmo.}
Eupedìrey licença, &cuidoque fc me
Vialogo îll 87
nao negará. {F*ustino.) Ate entaô me nao
poderey aquietar.

DO BEM DA TEM
PE ranç a, E MALES
da Largueza. ,

D I A L O G O III.

Interlocu tores.

Taustìno, Thecdojît.
Alberto. Anfelmo.

TauBìno.
Vando húa coiisa se toma por
gosto difsicultoso , me parece
atalhala , como tambem quan
Tempo de agoral
do por interesse : & como no tempo de
agora a este si m sedirijaó os mortaesin-
tenios, difculpado me parece íìcarà o
meu, quando perhúa,& outra parte tao
penhorado se consesse de ambos: muito
descjeyestedia.Si comsummo aluoroço
o gozo conhecendome taó obrigado,
quanto vfano , & ricocoma meres que
nelle recebo,a cujasatissaçaónaóchega-
rá meu fraco cabedal , porém se vos pa-
gaes de hua larga vontade, -aqui a tendes
a vosso seruiço oftcieç'iâz. (Theodof.) Ago
ra alcancey que sempre dous estai) cm
humcuidp,porqueo mesmo tinha para
vosdizer,masquem primeiro anda,pri-
meiro manja.partamos a contenda pelo
meyo , &sicay vos com ogosto ,que eu
com o interesle sicocontentissimo.(/tf/£.)
Ia que senhor Theodosio , nosso pensa-
mento he desterrar destaconuersaçaó os
modos do tempo de agora, razaó feràdar
mosde íagó a preambules>palauras gon-
goradas,
Vìahgo lll 88
goradas , jugar de vocabulos , & emsim,
desenrolar húapeça de ccm couados de
comprimentos que por maes que façaes
naó ha darlhe alcance, por ma fazerdes,
que pratiquemos aoantigo. {Anselme)
Headucrtencía muy bemachada&fun-
dadaem razaó,aindaquc naó se pòdees-
cusar, meterentreduas verdes húa ma-
dura , que oconuersar naó he meditar.
{Faufl.) Parecemequeodiz vossa Pater-
nidadeporque nos sique o tempo maes
largo. (Albert.) Naó consinto seja tudo à
capucha,& £à bordaó.porque de quando
cm quando,parecebem humeontrapon
to.massemrabiscas. (Theodosio.) Paratu-
do ha tempo, quando he bem repartido.
(Fauftino.) Heamateria queauemosde
tratar larga , & pelo tanto deuemos de 9
apoupar. {Anselme.) E que ha de serofìm
damento de nofla prarica. ÇEaustino.) O
bem da Tempera nça,& mal da Largue
ra. {Albert.) Bom fora ver os liuros,por-
.; que
Tempo Je agora,
queoaflumpto demanda maes agua do
que parece. (Faust.) Faremos o que po-
dermos, porque ninguem esta obrígado
aimpossiueis. {Theodof) Vade valhafc-
nhor Faustmo.&comece. {Yauìíino. ) De
boavontade. Todo o home m he com-
poftodequatroelementosnaturaes.qué-
re,& frio, humido,& seco.per cuja vniao
viue,& se conserua 1 sto quantoao corpo:
em consequencia lhe infundio a dtuina
Sabedoria húa alma que o viuesica , a
qual ornou de outrosquatroespiritoaes
quesaó, Iustiça.Fortaleza.Prudencia, 8C
Temperáça , as quaes ainda que lhe na 5
dem vida,seruemlhe de a fazer bemauest
eurada : cada húa dcstas virtudes he sin-
gularissima,& codas quasi depédem húas
dasoutras; porém para sacisfazera nolïo
intento (deixando as eres primeirasjtra-
tarev soda quarta chamada Temperan-
ça, para o que auemos de considerar que
entre os males que eorrompemnolìa Na
tarez**
Vitdogp III. 89
tnrcza', & quecom maes violencîa aga-
stao, & anteeipaó a morte, saó tres. Mi-
mos , comer demasiado, incontinencia;
contra os q uacs a Tempera n ça sahe a cá-
po,ô£ assi os atropel]a,muda,&: troca.que
faz com que os mimosos, & dadosaboa
vida sejaó absteros, &penitentes,os co-
miloés temperádòs,& os luxuriosos con
tinentes , & castos : Si porque ao dia n ta
se ha de tratar esta materia no lugar cm
que cayr, a deixo, mostrandoque cousa
seja Temperança. He ella húa virtudo
que rep rime,& modera os illicìtos dese-
jos.naó seleua depromeflas,& de nenhu
modo a moue m branduras , &: mimos:
he guarda da alma,porteira do coraçaó,
na5 tem ma os para receber , hem olhos
parase aseiçoar. Cicero Ihe chamou mo-
deraçaóde maosdesejos.obediente à ra-
Zaó, à quai lança de fy o mao, & nosei-
uo : segue.& abraça o bom,& proueitoso
quepor clla se medej & fem Cua assisten
Tempo de agora:
cia nenhúa virtude pòde fer perseita:por
que assi como naó pòde hum set tem-
perado.que primeito nâoseja prudente,
precedendo que do conhecimento pro
cede tod© oacto virtuoso : assi nenhum
poderà ser forte, &valeroso,quc primei.
ronáotenha sidotemperado. (Theedos.)
Logo sem Temperança nem o que for
expertofoldado, recto em fazer justi'ça,
liberal, & magnanimose poderà ter por
, tal. {Fauftino.) Em nenhúa mancira. {Al.
berto.) Táó geral he a Temperança que
todas as maes virtudes della dependem,
& sem sua vniaóflcaraó yiciadas. {Faust.)
He de modo que a maes heroica , &
confumada fortaleza, naòsendo empa-
rada della , vira a'fer temeridade : &
aquelleque he de sangue illustre nao
sendo temperado , darà em milabsur-
dos , &t fard insinitasbaixezas. Donde
esereuendo o Sabiò Agapeto ao Empe-
rador lustiniano , diz desta maneira.
Entre
T>ialogo Ht 90
Entreas cousas conique nos afsirmames
serdes verdadeiro Emperador , &: digne
senhor nosso , & com que podeis man
datée dominar os vossos desejos,& von-
tade.he estardes coroado da Tempera n-
ça , & vestido com a purpura da Iustiçaj
& assi estamos certos que como os maes
Imperios , &t Principados acabaraó por
lhes faltar estas virtudes, no vosso auerá
premanencia, &estabelidade,por serdes
dotado delias. {Theodofìo.) Nancavos vi
taó leuantado como na presente occa-
siaó. {Faustino.) O sogeito o pede,& a sua
grauidade se deuem as foudes.fAn/êlmst.)
Estudaftes , porque naô he possiuel sem
liçaó dos liuros dizerdes tanto, & tao
concertado. {FAuJiine.) Pois eu pobre do
mim podia honrarme sem authorida-
de dospassados. {Albert.) Logo os prin-
cipios deraó mostras quaes auiaó de ser
os sins ; mas naó he pouco saber ài-
zer, &tambcm.o que esta ja por outros
Mi ditt»6
Tempo de agora,
ditto: pelo que sois dignode grade loti*
uor. [Faust.) Naó direy maes húa fòpala-
ura por naó se me oecasionar algúa ja-
ctancia, o senhor Theòdosio prosiga.
{Theodof) Obedeço.&digoqueodiuino
Plataóentendehdo bem asoberania , &
magestade da Temperança, sez húa lar-
ga ladaynha de seus eneomios, coma
qual obriga a todosascu seguimento.He
(diz elle) a senhora Temperança húaco-
luna fortissima, arma de ventagem con
tra a lasciuia, capitaó , & guiados olhos,
conseruadorada beneuoloncia , castigo
dos deseníreados ápetites , brandura da
dureza do coraçaó , & quem a todas as
cousas mostra per regras a razaó, he ad-
uersario cruel da luxuna, &a quemaei
repnme, tempera , & modesica os ardo-
res da carne. {Alberto.) Os exemplós.erì-
sina5,mouem,& fazem gostosa a conuer
saçaó. {Theodof)Voììcq vos deuO.poisme
falaes à maó, {FahJIwo.) Ne m por isso
lancarcis
I fiiabgo III. 91
lançareis azar. {Anfelm,) O quecu sey di-
zcr,quebem pòdejugar largo, que para
maes tem cabedal. {Tbeodost$.) Mereço,
deuo,& satisfaço, mas para que o sique ò
íenhor Alberto, sera necessario, (& para
ocontentar)trazerdous,ou tres & maes
naó digo. He celebre a meu ver hua re
posta que deuCiro Rey dos Persasacer-
tosvassalosscus.que com grandes enea-
recimentos o eonduíìa5 a ver a maraui-
lhosa seçmosura , & admiraoel graça dtí
Panthea; aos quaes, respondeo o tempe-
radotanto,, como continente Principe,
Quero de todo guardarme de sua vista,
para assi sicar maes seguro do mat, que
dellame pòde redundar. Archita foy tá-
ta sua temperança , que ja maes de sua
boca (ainda em occasiaó que opoderà
fazer) largouaígúa palaura ociosa;5etá-
toque sendo algúas vezes constra-ngtdo
adizela, a esereuia, mostrando sercousa
Yergonhosa falar paìauras pouco neces-
M 5 sarus,
1... \
i -i Tempo de agora.
sarias, K menos honestas/F*»/?*»*.} Na6
vos canceis maes, que assas tendes diteo,
& elegantemente prouado vossointen-
to.( Anselmo) Eu satisseito estou {Albert.)
Eucalo,ouço,& aprendo. Theodos.) Com
esse animo que me daes sico contente,
alegre,&gratto. {Albert.) A Temperan
ça he senhora das paixoés , & de modo
as domina , & auassala , que sempre al-
cança famosas vitorias,& celebres triun-
fos de feu mayorinimigoa necessidade:
Sitanto que Thaïes Milesioa teue per
inueneiuel. Varoés ouue taó consuma-
dos na Temperança,que sizerao ccuíàs,
q em certo modo, derao occasiaó a naó
se lhesdar credito. {Theodos) Eu o maes
difficultosoterey pormaes factiuel , ín-
teruindo a Tempera nça: {Anfilm..) E eu
pelo que te n ho alcançado , afsi das diui-
nas , como humanas letras muito maes
crerey. {Faujlino.) Naó basta que o me-
Ihor do mundo', íêm sua assistencia he o
1 maes
Dialogo llî, 92
maes pernicioso, & arriseado. {Alb.) Su-
postaaopinuó que della tendes, bem po-
derey alargar a pratica com as sentéças,
& Historias que delia , & em seu fauor se
escreué, dasquaesestaóos liuroscheyos;
náo que entendaes excederey hum pon-
to do que tenho prometido. Socio afa-
mado.tanto per suasvirtudes, como per
las armas famoso soldado , &temperado
Rey de Lacedemonia , estando decerco
emhomtáo aspero, comoestreito posto,
em o qual naoauiaaguaalgúade que feu
exercito bebesse , & se refreseasse , por
cuja falta os seus estauao ja a pique de
se paflsarem ao inimigo. Por ìhes satis.
fazer, & acudira sua sede, mandou hum
Embaxador aClithonesoseu contrario,
com a seguinte Embaixada. Que elle
lhequeria entregar todas as rerras que
pofluhia.cona tantoque o deixasse beber,
&a seu exercito daagua dehúapeque-
na fonte que á vista tinha : ao que ref-
M4 ponde o
Tempo de agora,
pondeo Clitoneso que elle aceitaua o
partido, suposta apalaura que lhedaua.
Vendo o sabjo, fi£ temperado Rey tinha
conseguido feu intento , mandc-u deitar
hum bando , que codo aquelle soldado
que em taó grande sede , fit com a agua
à vista , fi£ nas maós se abstiuesse de be-
ber , lhedaua liberálmente o seu Reyno:
Maspode maes o dessejo que a tempera-
ça,& assi foraó bebendo se m que ouuesse
algum que leuado da promefía desistifie
do appetite. O que vendo Socio se sen-
tou junto â fonte, &: estando cora arden
te dessejo tomou na maó húa pouca de
agua , fie chegandoa à boca a largou no
chaó sem tocar gora, a cu ja vista os seus
ja satisseitos, Scmuito maes do valor de
taó sublime Capitaó , inuestiraó osini-
migos,& os vznceïa.Q.{Theodof) Naóme
íoa bem iíTo , porque a palauta Real he
inuiolauel. {Atierto.)Elle naó a quebrou
tanto que naó bebco. {Ftujlìno.) E os seus
, Diabgo llh 95
naose satisfizeraó. {Alberto.) A promessa
foy seita pela cabeça que era o Rey , &
comoelle se absteue , & naó se quiz so-
geitarao appeçite, &desejoda agua, pa-
rece naó sicou ©brigade ao que lhe pro-
meteo. {Ansel.) Aguerra toda se funda
em {tratágemas.&cflasemduuida 0 foy.
(Alber-t.) Náo foy fenao muy posto em
razáo,&cpm muito flmdamento.porque
de erer he que que m tambem soube te ra
perar suas paixoés, & reprimir seus ape-
tites.com difsiculdade se sogeitaria a em
prezas tanto, como eâa arduas. {Anselm.)
Aristoteles, em o liuro que compos da
virtude, diz, que a Temperança hetaó
concertada,& seu compaço taó certo, &
igual na armonia que faz no coraçaó,
que nem o deixa desentear, subindo de
ponto a desejar cousas vaas que lhe naó
conuem ; nem perder húa so letra abai-
xandose,&abatendose aos desordenados
apetites que jaó de terra : donde veyo a
dize.r
Tempo de agora,
dizer santo Àmbrosio, quea Temperart-
ça he a virtude que so sabe guardar o mo
do, & ordem de todas aquelUs coufas
que se háodedizer.ou fazer. He vida do
homem,& ranto terà della, quanto tiuer
detemperadô;& comoeítasó doaltméto
dependa.&com fuaabsencia cora facili-
dade poderà falrar,& aeabarse.com o tá-
bem por demasia, êe largueza: pelo tan-
too PatriarchaIacob,&e sabioSalama5
pediraoaDeoslhe desseestemantiméeo:
mas aduerty o termo daEferitura,8c cô
atençáo. Diz Iacob. Se me der o fenhor
páo para comer,& vestido có q me cubra,
teloeypor meu Deos.E Salamaó.Daime
fenhor sométe o necessario para meu fu-
stento.Como se disserâo : náoqueremos
maes que o q nos for necessario para vi-
tier temperadamente. Ehe isto tanto assi
que diz o Fcclesiastico , que o princi-
pioda vida humana se funda em qua-
troeíteyos; a còmida, & bejpida, o vesti-
do,&:
Dtalogo IhT. 94
sto , &a casaque 0 empare de*ser visto;
em cada hura dosquaes faz muitopro-
ueito aTemperança. Bem diíîe Iuuenal
na Satiradoze respondendo a certa pro
posta : se me perguntaes quanta renda,
Szfazçnda vos bafta'.respondoqueaqueL
Ja que basta para matara fome, &satif-
fazer a sede , & desender do frio ; & isto
ensina a Natureza , pede a sabedoria , &
manda a Temperança. {Theodof. ) Qucm
îc iiaó- vossa eloquencia podera dizer
tanto, & taó bem concertado.(F4«/?/»f.)
Estou admirado do modo com que am-
pliaesvossas xazoés. {Alberto.) Eu bem
ao contrario ; porque a experiencia he
mestra , & a sciericia doutora , & o re-
uerendo Anselme por ambas as cabe-
ças tem mil razoês para mostrar aoque
se estende sua sabedoria , doutrina , &
elegancia. {Anfelmo.) Eu sou mini-
mo cm tudo , estas cousas saó taó acha-
das que me parece materia de agtàuo
louuar
Tempo de agora.
leuuardclas, o que vos sey dizerque so»
a Temperança hea maes necessaria vir-
tudeno tempo de agora, mas (ainda mal)
porquetaó pouca seguida, me nos busca-
da,8c denenhum modoguardada.aodiá-
te se verà isto mais Iargamente.Falemos
na intemperança, 8c Largueza que bem
temos que fazer.&prosiga o senhor Fau-
stino.

Mates da Larguera..

FAuïtim) Naó sey per onde dè pri rt-


eipio a tanto mal , como o que se
tira da Largueza , porqueassi cq-
mo da Temperança naseem os mayores
bés, assi deste seu, opposto , & contrario,
brotaó, & saem osmayorespeccados, &:
enormes vicios. Ia osantígos autoriza-
raó esta verdade, dizendo que a intem
perança he hum dsleite na vontade,húa
força contra toda a razaó,&hÛa segueira
do
í)uhgo lit. 95
do proprio dano : esta leuanta mil obsla-
eulos , & impedimentos a todo aquellc
que pella continuaçaóse detem no vi-
cio.para se naó melhorar;6í como se diz,
à carga serrada, vay em direitura para a
perdiçáo, leuandoa'proa sempre no ca-
ehopo.& rocha do vicio,& peecado.Ella
he quem de modo aeta a hum que se dei-
xa leuarde suas salsas appareneias.&mé-
tirosas promessas ; & assi o trastorna , &
muda, que lhe faz crer que o mayor dos
males he o supremo bem,& a ignomi nia
a maes sublime honra; & he a causa an.
dar de praçaria aincontinencia , & lu-
xuria comaLargueza, & intemperáça.
(Ânselm.) Logo ointemperadò , & olu-
icutioso saó dë húa mesma natureza.
{Faust.) Denenhúamaneira, antes muy
distantes.aindaque malissimos. {Theed.)
Argumente temos , haosey'como se lhe
darà soluçao. (Alberto,) Bem podera o se-
»hor Faustino náo se meter cm philo
Tempo de agora,
so sia, pois (conforme nos disse) nao eom-
prou maesque dous reisde Gramatica.
{Faust.) Bastasenhor Alberto,que meaei-
raes à vida, cada hum diz o que sabe, ou
por melhordizer,o que leo. {Albert.) Eu
naóquero maes que o bam, vossamercc
lea embora per earta mandadcira. {Fau-
Hino. )Ruim he o que em pouca conta se
tem ; demim sey dizerquesempre quiz
valer, fosse por aqui.ou por aly:mas dei-
xadaszombarias para seutempo.respou-
do. Oineontinente he aquelle que no
obrarse consulta, a!si mesmoeseoihendo
o mal.&pódoo em exeeuçâo, &isto nao
porque o nao tenha por tal ) & entcojda
quanto importe fugir delle;mas fentin-
dose fraeo.se lhe sogeita,& rendeiporcru
o intemperado como ja tem per habico
fer vicioso, obra mal pereleiçaó 8e corn
propoíîtode o seguir come cousa deíc-
jada, & boa , do que ja macs se arrepen-
devanees dandoseao vicio, cena délle eó-
placenciaè
Dtalogo 1 IL 96
pìacencia.o que náo faz o Iuxurioso,por
que «lepois de cometer o peccado,consi-
derando sua terpeza, Iogo se arreperide.
Se vos parecer a reposta conforme, acei-
taya, se tambem náo, nunca maes caro
valHa. {Theodflfio.) Da'qui adiante sois'ó»
queaucis de presidir,& soltar nossas du-
uidas. {\_s4lbtrto.) Iubilastes na minha
estimaçao. {Anfilrh) Eu vos concedo a
borla. (Fauftino,) Náo va por diante a
vaya. {Theodos.) Isto he assi, & com vof-
sa licença prosigo, {Fau/ìì»û.) Vos ten
des a faca , &t o qucjo, cortay por onde
quizerdes. {jheodof,)Wt táo desejada dos
viáÉItes racionaes a saude corporal,que
coOTtodas as forças trabalháo pela con-
lèruar, & prouueraa Deos que o cabc-
dalquemctem para isto, &aindamuit»
menosfízeráopelaespiritual.masd&iria-
neira se hào,& em taó pouco a estimaó.qi
bc podemos dizer ,{le minìmii ne turât Pr&-
torpédo pois esta tap busçada, &amada,
quant©
Tempo de agora,
quantocom remedios seruida, de ma-
neira nos auemos que totalmente erra-
mos os meyos per onde se gosa : porquc
como o principal seja ser tcmperado, fie
virtuoso,& nenhum o siga. Daqui he que
poucos íàó os que querem tersaude, for-
ças,& boa disposiçâo : donde nasceo atrí
buire m os Antigos a Efeulapio ser Deos
da faude, dandolhepor insignia húa ser-
pente , pela qual (conforme Maerobio)
. he denotadoa vigilaneia.dandoa enten.
der que aquelle que quizer Viuer tem-
perado, &saó; deue andar sempre com
os olhòs sobre fy , fogindo onofciuo, se-
guindo o medicinal. HeadeítempdÉta-.
ça pègo em que se afogáo todos osions
intentos , & santos propositos. Eufebio
diz que a intemperança corrompe a ai
ma, & perde o corpo ,Çonstrangendo ao
homem fazer coufas alheas da razaó , &
vireude. Isto me parece que he fobejo,
porqu.e nenhum 9 foy que naó fosse min-
guado.
Diaîogo lit p7
guado. {Albert.) Do mal omenos)&por:
iffo serey breuc. He á In tem pera n ça guia
de dança que leua tras fy mukas compa-
nheiras, dependentes huas das outras, ou
Arrieyro que leua grande Cafila da ria.
ta. (Jcaustwo.) Muy chegadas a pescadei-
ras , & almoereues estáo estas compara-
çoes, náo merece nosta conuersaçâoau-
thoridades tao rasteiras, & palauras tan-
tode mecanicos.^/^/JVingado estaes
& sem pao.nerri pedra. {Theodofio.) Cou-
sas muy ridículas serueen a feu tempe.
(Artjelm.) Bem dìz ó senhor Theodosioi
te com isto façaóse as pazes, & naó aja
maes. [Alberto.) Da mesma maneira á
, întemperança he guia de todos os pec-
cados, & leuaderrela)& arriata a conti
nua perturbaçaó do pouco pejo , incon-
tinencia,preguiça,so]tura,deuassidaó, &:
fazet mal de coda a fortes emfîm ode-
senho de perturbar toda á qúietaçaó da
aima, £ assim como húa grande nao
v. ,. ' ' N posta
Tempo de agora,
posta cm hum largo mar , cercada de
groíses , & eneapelladas ondas , & con-
ttastada de sornssimos ventes, andade
hum em outro bordo , impedindo mui-
tas vezes o gouerno ao que a rege,
donde nasee fazer naufragio, do mes-
mo modo a intemperança com o con-
tino trabalho assi moue , & traz nossa
almadehúa para outra parte, que lhe
tira a obedicncia que deue â razaó, an-
dando em perpetuo cutfo tè dar con-
sigo no cachopo do vicio , & na costa
braua dopeccado. Recolhome com este
pouco por dar lugar ao senhor Ansel-
mo , & pelo desejo de entrarnaos no
temée de agora. (Anjelm.) Accioma he
de Aristoteles que hum contrario jun-
to a outro mais cajmpea , & milhor se
deixa ver : &seguindo esta regra , digo
que a intemperança he eruel aduersa-
no, forçoso , inimigo , & riguroso algos
de todas as vireudes cm geral , & tant®
que
Diàîogo tll 98
que no tempo de agora posta apac
dellas, mais parece a vulta, & se leuan-
ta.He peste sinissima,que naóperdoan-
do a corpos empeçonhenta , & mata ás
almas : he seu poder,& dominio vniuer-
sil, 6C os que maisaseguem, saó os mais
honrados , & maiores, porque asii co
rn o sò estes viuem branda , & delicíosa-
mente, de força ham de abraçarse cora
ella tendoa por seu idolo : he a intem-
perança corao húa phantasma,quesem-
pre tem diante-dos olhos as ideas qua
Ihe causa m as furias de sua apprehen-
çaó, nas quaes se aquieta a visao, don-
de o entendimento offendido , & can-
çado sica sempre triste, & trabalhado."
Sao tantos os males que desta fera na-
cem , que com ser os que tendes ditro
tantos, entendo certo oao tem conto os
que restam: & porque parte delles aue-
mos de trazer apublico íiquesc aqui os
Tempo de agora.
maes , & entremos no tempo de agorâj
se a matcria nos*der lugar de a datar
mos, [Theodõfio.) Naósey se terey aniiuo
para a ouuir , quanto maes pará à prati
car. ( Albert. )HL\\ de mim cónsesso.&digo
ínifthaculpa.que sou muy mauioso,mas
farey maes do que entrou na auença.
( Ànftlm. ) Chegaremos te onde nossas
forças abrangerem. {Fau/linâ.)He a guer^
ra o maes certo lngar da Intemperança,
&a maes certa morada da Largueza , à
razaó está na vriha, porque nenhum dos
que hoie a seguem o faz senaó por mor
tes. latrocimosjaptos de dOnzelas,& ou
tros vicios de que o mundo esta cheyo:
& como no tempo de agora ha tanta fal
ta de gente que se queira volunrariamé-
te sogeitar aos trabalhos , & petigos dá
soldadesca (que saó grandes , pelo tánto
os que se vaó oírerecet, antes meterri ro
gadores para ns aceitarem , querem li-
urarsc das justiças para que tomandea
D'iahgo ìll. , p9
por emparo lhes sirua de capa com que
disfarsem , ÒC cubraó seus malcsicios.
{Tbeadof) Porque afsençando a praça de-
baixo de bádeira sicaofeximidos das pe-
nas que pelos taes delitos mereciaó?
{Fatrflht.) Em nenhúa mancira y antes o
Capitaó geral, & Mestre de campo sicao
seus immediatos juyzes. {Albertos E so-
ccdealgúa hora pagaremjà diuidas ve-
lhas,ôç erimes antigos. (Faustino.) Rara-
mente acontecc castigarse hum pela
morte, furto, ou salteada que sezantes
de soìdado. {Anselme) E qual he a razaó
porque nenhúa lheacho.(Fá«/?.)Primei-
çamente porque jamais se dà parte aos
maiores. j hetambem porque estes terri
efsiciaes a quem contribuem,peitaó, 8c
praza a Deos que naó vaó forros,& a
partir, dos roubos que coin sua carra de
seguro fa,zem, & como saó comphses có
elles sustentanos.díf'endennos tomaó
asuacóu suaspsu^ywciasjpelo interesse
" N 3 que
/
, Tempo de agora.
que delles esperaó.(T&wí/.)Esses taes de-
uem de fer gente canalha, que os Capi-
taés.&Alsereses naó faberaò parte desses
insultos , & ladroifes. {Faust.) Quem
duuida, que esses saó tabola q naó joga.
(Theodos) Issodeuia de fer em Frandes,
Milaó,& outras partes onde ha gente de
presidio. {Fau/lin. ) Eu naó sey em que
parte seja, sò vejo que na ribeira, açou-
ge, ajuntamentos , sestas de Igrejas os
tomaó cada dia metendo a maó nas
algibeiras, 8c cortando as cadeas de ou-
ro ; o que mais verisica o q tenhoditeo,
fae q leuandoos prezos.logo os remetem
* .a justiça competente.&quando vos naó
precataes.os vedes ao outro dia passear,
tam enxiuos,& largos como se nada ou-
ueíTe passado por elles. (Anselm,)ïL\\t&m-
bem em parte os ey de desculpar , porq
fabemosde cerro.que lhes náo daó para
cada dia seis reis , & desta falta lhes
nafee cahirem nessas que dizeis. [Fauíi.)
. J)iaÌngi) 111. 1 IOO
Pois que culpa tem aquelles aquem de
noite ferem,& saleeam & de dia as cla-
ras roubao ; he senhores preuileg;o do
tempo de agora, que a soldadesca se tor-
nou encubndora de males , & dessenso.
rade ladroés ; &pello tanto sò nella sc
acha a intemperança.largueza ,& deua-
cidaò : & senaó vede que os luxuriosos
aqui jubilaó;porque parece que só estes
tem sedulas para viuerem cm peccado,
trazendo configo a causa delle: saót.am-
bem destemperadissimos , porque o vi-
nho, &o comer demasiado de maneira
os destempera , que caem em todo o
generodepeccados: os juramentos faL,
fos,, por vidas , & votos nos soldados se
aehaó. Homes ouue nos tempos paísa
des^ naó quacfquer, senaó Emperado-
res, Capitaés, 5e Philosofos em os quaes
cstauaó todos os vicios, larguezas, &
destempera nças. ( Thesd. } Bom exem-
plodariaóa íeus vaflalos-, bem diseipli
N 4 nariaó
Tempo de agora.
mriao feus soldados ' & boa doutrina.
ensinariao a feus ccndiscipulos. {Faust.)
Eleogabalo foy tam vicioso que me
concedereis naó vos enjoar contandq
suas torpezas. O Philosofo Epicuro foy
tam amigo de cpmer, & beber , que sq
na vontade pòs o sumo bem. Aquelle
Monareha de Babilonia Sardánapallo
de mancira se destemperou , & deu lu-
gar a luxuria, quegastaua dias inteiros
acompanhando donzellas,vestindose de
feusvestidos,& fazendo cousas indignas
de sc esereuerem, nem contarem. {An-
(èlmo.)Bem prouastes voslb intento.raas
.naó sizestes mençaó de capitaó algum
que por intemperado perdessc honra,ô£
fama. {Alb.) Bém diz osenhor Anselmo,
porque se a materia compere aos solda-
dos , com elles nos auemos de auer.
(Theodosio.) Bem sey queguardou ose
nhor Faustino ( como quem tam con-
certadohe em suai cousas) o mais ne-
> cessario

\
Dialogo 11 ï. ioi
cessario para o*fim. {Jaustino.) NaÔ me
lembraua, masquem terai amigos nao
he orfaó ; & afsi íatisfaço a essa aduer-
tenciadeste modo. Daquelletam ani-
moso.çomoexpertoCapitaó Anibal.diz
TitoLiuio , que quanta honra ganhou
em a Rota de Canas, tanta,& mais per-
deo em Capua ; & dá por razaó.que cm
quanto militaua andaua armado, & vi-
. uia temperado,eraforte,timido,& tudo
sogeitaua ; porem depois que trocou as
armas por galas , o rumor , & íbm das
caixas, pela brâdura de musicos,instru-
mentos ; a dureza, & aspereza da tenda,
per camas brandas , & môles ; & a con-
uersaçaó desoldados perafagos, & mi
mosas palauras de molheres laseiuas,
perdeo henra,esforço,nome,8£ valor; &C
aqui me parececahe bem a sentença de
Seneca, que he milagre poder algum
destemperadoser forte. {Ansel.)V,zm nos
mostrasteso que toca à destemperança-
do
Tempo de agora-
do tempo de agora, espero para detodo
ficaraperfciçoado,o que tendes a vosta
cota nos digaes.o gouerno q os antigos
Capitaés tinhaó em seu vestir; & ainda
í| scja muito.em boa maó esta o padej ro.
{Fdujlino.) A virtude que mais acompa-
nha a Temperança he a fortaleza,& assi
daime vos que hum seja temperado , eu
volo darei forte : &C a razaó porque nos
antigos tempos auia soldados tam ani- *
mosos, como valentes , era porque suas
galas eram as armas , & seu entreteni-
mento, & ofsicio, subir muros , & reco-
nhecerpostos; seuseomeres poluora ,&
pelourosj'seus perfumes,& cheiro,serro;
mas hoje que tudofaó plumas , cplctes
de ambar , galinhas , &t mil inuençoés
degizados que a gulainuentou ; dahi
nafce fraqueza , puzalanimidade , & os
maisviciosq a deílemperáça acarretta.
{TheodaJîa.)Por: ventura a fortaleza con
siste cm hum ser robuste, fornido ,8c
Wtalogo I I L' 102
grande de corpo,porque este tal de for
ça ha de comer , & beber mais q os ou-
tros {Ansel.) Com Jicéça do senhorFau-
stinoresponderei ao q perguntaes; Nao
consiste (diz Sáto Ambrosio)a fortaleza
nas forças naturaes, em grandes mem-
bros,& largas cspadoas,senaóna forrale
za da alma, que he a virtude ; porque se
esta falca , bem se podera contar entre
aquellesq Plataó infama có as palauras
seguintes. Achareis alguns homens in-
iustissimos, profanissimos , intempera-
dissimos.insapiérissi mos, os quaes leuaó
muita ventage em forças aos mais.dóde
se deixa ver que nao consiste a forraleza
em as maiores , mas na Temperança.
{Ftujlino.) Mal vay a corte onde o boy
velho naó tosse, muito agradeçoamer-
cc que me sizestes,& protestosabela me-
recer. ( Alberto. ) Ouue antigamente
grandes soldados.(F,«ff/?/».)Sc m numero,
poretu fundauamse para o serem em
a rem
Tempo de agera,
9 temperança, hum Dauid, Iofue.& lu-
das Machabeu : mas trazendo ísto mais
a nossaidade.hum Trajano.Vespasiano,
& outros que aanriguidade commuita
razaó celebra : pois se quizertratar dos
nossos Poftuguezes sera começar para
naó acabar : naquelles tempos as armas
craó temperança , fortaleza, justiça , &
temor de Deos , nao auia martinetes,
traneelinsdeouro.&diamâtes, manteos
aberros, & azulados , nao se vestiaóde
vëludos.setins.telas, & outras superflui
dades ; naó se traziaó meias de seda,ligas
de tres, & quatro couados de tafeta,naó
auia espadasdouradas,& prateadas,cpm
seus sintos,&: tatabartes bordados: por-
que estraneelins eraó veos da China.as
sedas,serregoulos,&; pelottes de vintenó,
& vintedozeno , as meas de seda eraó
húasboas botas , as espadas de serro to
das, & de quatro palmos, os coaieres eó
moderaçaó,a bebida poucos atè p? qua-
renta
Diatogo ÏÏÍ., 105
tenta a conheciaó.nem gostauao: & esta
era a razaó porque a luxuria, Sr intem-
perança naÔ tinha lugar entre os nossos
maiores , porque os appetites andauam,
sogeitos aella : estefoy o bem do nosso
passado tempo, o mai o qUe no de agora
todos experimentamos , sofremos,8C
coamos. Remarey minha pratica com,
a prolixidade que vistes,per eujo sim
vos lembro que à temperança ensina,
acautela, honra, dà forças.faz valentes,
Sc virtuoses. A intemperança acanha,
desanima, anticipa á morte , & he ini-
miga declarada de todas as vìrtudes.
{Theod.) Quando vi assentenças.êxem-
plOs ,6e razoés com que mostrastes ser
a guerrá proprio lugar da intemperan
ça, entendi nenhu m me flcaua para di-
zer .tanto quanto do que á minha conta
tenho: porque scper húa parte prête ndo
argumentat emeontra , aehopela vofla
tanta força, que me parece aeertado lá
Tempo de agora.
çar maódo silencio, confessandome in-
capaz de proseguir esta materia; mas se
quem deue, ou paga, ou roga, & eu naó
esteja para corresponder á primeira, ro-
gouos senhor Fauftino me naó tacheis,
se em mostrar o que prometi for algutn
tanto falto : em nenhúa parte das que o
mundo tem se mostra mais o poder da
]argiìeza,& intemperaça.quenas cortes
dos Reys,&he isto tam comum.comosc
ve,&: pratica ; donde tomaraó occasiaó
algús antigos sabios para dizer , que de
nenhúa coula té mais necessidade o ho
me em quáto viue.q de comer, & beber,
entédendo ser estas penfoés deuidas aos
estamagosçomo seus aeredores,& com
qué as forças nacuraes se resazé.viucm,
& podem có o maior trabalho: & agora
cahireis na razao, porquesendo os mais
sentídos agradaueis,& deleitofos, durad
taó pouco fenaó lhes assiste o gosto,&he
com o todos elles dclle dependem, tanto
Vuhgo lit ioz
terap de satisfaçaó qUato teuerë de sua
cópanhia:& daqui lie, q sendo a boca lu-
gar taó piqueno q có difrîculdadé occu
pa a Hngua,& taú breue seu gosto,he tao
íènhor.&r poderoso.q veioa dizer osabio
q erainsaciauel.(^/^r.)Pois mostraesso
seudominio em todosiguaIméte?(Fd»/?.)
Como pode ser, q differéte he o sogeita
dclicado,& mimoso, q otobusto, &tra-
balhador.(/í«/?/.) Dahise pode inserir q
quátohú maistiuer descnhor,& fìdalgo,
& for differente em calidade, sangue,ôc
cstado.mais gosto terà dos májaresq para
feu aliméto se lhesizeré.(T/&w</.)Húacó-
paraçaá o mostrará claraméte.t omai hu
pouco de lume,& aplicailhe húa mater ia
delgada.&scja huas palhas,cófacilidadc
o tragarâ.respeitoda pouca força q tem;
póde a esse m e'sm o fogo catidade de lenha
vclociserecer.&reforçatsesë poderdeto
dofartarse:ecomoogostoandagermana
docóopoder naósefaxta cópouquidad'es
,j*'- aqucllo
.; - Tempo de agora.
aquelle que o mede pelo seu no comeé,
beber,& outros mimos que seus appeti-
teslhe pedemr&dáqui colho o que vos
propus,que nas cortes, & casas de gran
des, & rìelles tem feu solar a intempe-
rança.&largueza. (PauBim.) Por eftrc-
mo esta prouado volso pensamento,m.as
jiaó me áueis de negar.quc os Reys,
Principes, & mais senhores, saó izentos
de pagàr t ributos,& que sò estes se poera
aos plebeos,& de baixa fotte.{ Alberto.) A
todoshe notoria. {Ariselm.) Deboace-
gueira nos alumia. {Theodos.)Eu estou já
no que qtíer dizer o senhor Faustino , &
he.que ie o Rey ,sidalgo,& nobre per ley
cstàizcntodesintas, &tributos,em que
razaó cabe fer estes mais tributarios no
modo de comer, & beber demasiado ao
gosto que os mais- ad qUerespondo.que
as dilicias, variedades dtí íguarias, Sc a
abundancia que tëm , os faz pensiona-
riosà destemperaca^oque naóaconterà
«9
fìialogo lit. 105
aa rustico , r&r menos ao pebre, que lho
falta a mater ia em que se seue. E aqui v©
a pedir por boca.no ternpo de agora húa
reprehençao que Seneca deu a Alexan
dre, U a Marco Antonio , dizendolhes,
que náolheseflauabem ser destempra-
dos, so pornaó pagaremtributos alargue
zaaquelles que por ley estauaó isentos
della. E tambem por ser cousa indigna
deanimosreaes ; & senáo dizey em que
se mostrará o brio, valor,& prudeneiade
hum Rey ? Em render grandes forças.fo-
pear, &: trazer a seu mando copia de ini-
migos, fazer rributarios a sua coroa, ex-
pugnaueiscidades.ou veneersea fy mes-
mo, & assi fogeitar suas paixoés , que as
traga obedientesà razaó. {Alèerto.)Beai
tem que fazer húa coula có outra ? Pot-
que nas conquistas ganho acompanha*
do, S£com forças alheasalcanço ; mas
na guerra das paixoés, 8e appetites fò po
lejo , & braçopartido metz$Q.{An/èlnto.)
O Con:
, Tempo de agora.
Contente sicocom esta soluçáo.'(7^íW.)
Diile o sabio, que duascousas perdem,&
detodo acabáo o mundo; o eserauo que
chega a fer Rey,& o nescio depois de far
to, donde alcançareis , que se o eserauo
que chega a ser Rey , destrohe o Reyno,
que tal o pararà o Rey que sendoo per
natureza se fìzer eserauo : E assi se desté-
perar nocomer, &mais vicios,&de ma-
neira se pagar delles, que lhe renda va-
falagem, & pague pariasj venhamosao
que nascortes se vza no tempo de agora:
andoua naturezatáo concertadanotem
, po que destinou ao homem pera fazer o
que lheconuem, que foy pertodoo dis-
cu r so do dia mostrádolho por horas,com
tanto que nâo trocasse húas per outras,
paraque semprç o relogioda vidaandas-
"se certo, & temperado : & assí sez húas
de dormir,ordtìnou as que seauiam de
dar ao trabalho i dispos para o comer,
eonucisar,& as mais quepor o restant©
Vìalogo llh io6
do dia o homem guarda para bem ne-
gocear, Sifazer o tocante a seu ofíìcio.
£ como para a execuçaó de cada húa a
seutempoera necessario que viuesse co
tanta cautella que goardasse em tudo
esta regra.o dotou a diuina prouidencia
dos senridos,deulhe a memena, enten-
dimento, & vontade, deixandolhe Hure
oaluedrio para o que quizesse tomar,
seguir,& amar,largar,fogir,& aborrecers
porem para capitanear esta força, & re-
ger este mundo pequeno pos por feu
goueVnador,& pnncipe a razaó, a quem,
tiuessem toda a sogeiçaó , & por quem
em rodas suas aeçoés se gouer nasse. Con-
cerrado assy.& estandoeste relogio ram
apontado,demaneira a pressou o curso,
& tal dissonancia sizeraó- as rodas, que
destruhio,discompos,& emsim destem-
perou as potencias , sicando rudo o que
deantes eracompofíçao.ordem §£ con-
cerco,deseonccrto,appetites;&desordés.
Tempo de agwa*
(Albert.) Náo sey onde ha de ir dar con-
stgoestediscurso.(Frf»/?í».)Altotomaste*
o ponto. \ Anfel.) Naó vay elle muy fora
de caminho. {Theodof) Se a entrada vos
pareceo larga.cu lhedareihúa breue fa-
hida:descompost.o este relogio.quero di-
zero humano corpo, tanto ascegasfì-
cou, que as horas que tem para dormir
da aos negocios^as de negocearaodef-
canso.as da quíetaçaó aotrabalho,5c cm
fïm tem por seu mator bem os mimos
que aseminaó,&os eomeresdemasiados
quccorrompem,& destemperao. (Fjurst.)
É ha homésqucviuem deregalos,& tem
seu maior deleite nos manjares,&: bebi-
das conseiçoadas.(X/wtífo/fo.)Nas cort«s>
Stenrre os grandes, & sidalgos he isto
muy achado. {Alberto.) Nos que gouer-
naó,despachaó,& mandaó achaóse tam-
bem estes vicios. [Theodefio.) Poisonde
senaó nelles. {Anfelm.) Á isso me naó
perfuadirei eu, {Theod.) Poisfacilmente
volo
, Viaïogo TU, ' 107
volo mostrarei.entrastes alguahota en
tre dia, ou ainda a noite cm casa de al-
gumsenhor titulo, ou fídalgo?& repa
rasses em o trasego, & labennto q nella
vay.fundado todoem osapprestos&ire-
quisitos para o comer ; considerasses a
variedade das iguarias, o cozinheiro.os
moçosde cozínba;viestes a sala,& vistes
o por da copa.o apparato aagua,& neue
para a rcfriar, & o vinho ; omordomo
trineharído,&os pages q férue m à meza
dcleuar osmanjares, os gentishomcns,
&T escudeiros que a ella assistem sò a
effeito de fatisfazer a gula. ( Ariftlm.)
Naovejo ahi cousa que tenhaapparen-
cia de mal , porque difference se ba de
tratar o senhor do que o ofsicial , & o
nobre que o peaó . quanto mais que a
politica rem ja íeito regra geral ,
que os seahores guardam infaliuel-
menre , Sc em razaó de estado esta
diffmido . ( Theodastâ . ) Eu naó
Oj Erato
Tempo de agora,.
trato seriaó das demasias que nisto ha,
que do que toca a auer muita prata , S£
copia de assistentes, &criados,ainda que
tambem fazem cahir em faltas, por naõ
chegarem as rendas a tanto he mao, cõ
tudo no comer faço força, & no super
fluo delle. {(_silbtrto.) Nunca por ahi ea-
hiraó em pobreza. (Theodof) Hum mal
chama outro,& húa demasia outra super
fluidade. [Fauflino.) Se vos me disserdes
que os coches,hteitas ginetes, & mulas,
Iibrés,& outras cousas deste toque, saó as
que empenhaó os morgados, & arren-
daó as comendas , naó responderei.
{Theodoj) O valhame Deos! que cousa
tam neeessária tocastes, & materia tam
digna de reprehençaó em o tempo de
agora, he para com grande sennmento
se dizer o que nisto ha, & como se gasta
sem conta, porque lançada bem ao que
consume hum coche.he naóacabar nem
se poderá crer: cotejay senhores os mui
tos
Vialogolll.'- 108
tos que hoje ha , & a pouquidade, & li
mite das rendas, alcançarcis que la vay
a conta pela despeza^sobi maishum de-
grao,& vinde as librès, as soguilhas, bo-
toés,& passamanes, as portinholas,& al-
menilhas, que aindaque se lhe queira
fazet algum benesicio.naó dam lugar as
muitas cotiladas a isso ,& os pobres a
secofe mantem.(F4»/î.)E Os mordomos,
reposteiros,ajudas de camara,& escude-
ros naó bam de comer. (Theod^ESes ko
camaleoéssustentadosede véto&guar-*
dando as regras de liuro de boea que
queres,em sim a morte(como descubn-,
dora de tudo)manisesta o que fe hea de-
uendo;porquenaó ha ofsieial quesenao
queixe, & reçae mil maldiçoés sobre a
aima de dom fulano, que lhecomeo a
seusuor: oditosotempo onde os mor-
gados,juros,& tenças sicauá aos silhos,&:
netos,sem demandas, nem diuidas eau-
fadas das superfluídades , & larguezas :
O4 porque
Tempo de agora.
porque coches naó nos auia;& aindaem
tempo delRey Dom Sebastiaó , naó se
aeharaó em sua R cal Casa, & paço mais
dedous, hú que lhe deu sua mây , & ou-
ttoquelhe mandouelRey Dom Phe-
lippe Segundo de Portugal ; hú & dous
cauallos era o mais,& estes andauaó em
morgado.(/í/£«7jE nisto devestircomo
se auiam antiguamente; mas naó.dizei-
me como se haó nestetempo. {Theodof.)
O valhame Deos.que traga hum senhor
debaixode húa roupeta húgibaó,& cal-
çoes que sò debotoes de ouro,&: ambar
naó tenha preço;que húa Dona vista hú
manteo.ou fraldelhim.como quizerdes,
que de ouro,& prata valha mais de qui-
nhentoscruzados.(yí»/f/.)Parecemuito.
{Theodof) NaÔ ha muitos dias q passan-
do pela rua noua vi estar certo cirgeiro
ensitando húschapins, de cuja vaha, U
seitio siquei admirado; 6: chegádo mais
perto aperrando comigo acunosidade,
«.
. Qialogo lïl. top
lheperguntei me diflesseque preço po~
diaó ter jao que elle me respondeo„do
preço vos naó saberei dar razaó, do que
leuaraó de seitio vosdigo,&na5 he mé-
tira, recebeo o mestre dezaseis mil reis.
O intemperança,largucza,& deuacidaô
mây de todos os vicios.&estrada coim-
bram para o inserno : onde esta aquella
temperança antigua, aquella modestia,
& recolhimentopassado, ondecada hú,
ainda os que mais podiam assy andauao
registados que naó faziaò mais q o que
suasrendas permitiaô.tempo bueno.tc^
po bueno. Deos nos acuda,que ja as de-
masias, rariedades de trajos , modos de
iguarias , copia de coches , numéro de
escudeiros de modo vam em erecime n.
ro , que afogaó as virtudes , cortde-
naó as almas , destroem as casas, ^fcm
peuhaó os morgados , arrendaó as .co
mendas de antemaó , & por muiitc
menos , & em resoluçao degrada^_
Vempo de agorct.
es bons costumes,& naó gastam as horas
comoconjiem,& por isso naó ha qucrn
senaó queixc de in justiças, o que mere-
ce esta encantoado, o que adula tem of-
sicios, o que peita comendas , & naó ha
quem foça bem. ( Anselm. ) Ainda que
seja enfadaruos , me aueis de dizer dos
faraos que nas cortes ha. {Theodofìo. ) Por
tam comum, como antigo o deixaua,
mas por vos dar gosto direi o que me
parece: nenham lugar he mais acomo-
dado para humsedestemperar que este;
porquesemprede ajuntamentos sahiraó
males grandes: bemiàbeis quem pedio
a cabeça do grande Baptista, {Anselm. )
Herodias,& rambem sey que foyem hú
sarao Real. {Theodos) Pois comodestes
sara.osse seguem banquetes, que vem a
ser (Fa mesma natureza , onde agula,&
luxruriapresidem; daqui aconteceo a e!
Rcy Baltasar profanar os vasos dotem-
çîoi&; para que vos naó canse quem
Vialogo lîl "* lìo
descomposao fantoPatriarcha,ó vinhos
quem apagou, & de todo extinguio a
gloriade Aulouitellio senaó ademasia
nosmanjares, & tanto que diz Alexan
dre ab Alexandro, que húa cea que deu
teue dous mil generos de pescados diffe
rentes, & fête mil aues de pena : remaco
esta pratiea com que o mimo , comer
demasiado.&beber fuperfluo.foy oeca-
siaó a muitos de que deitandose saôs,
amanheceráo ensermes no inserno; en
te»dame qui pue me entend'io , ÔC sat-
ba que a intemperança do tempo de
agora gasta as fazendas , estraga as ton»
sciencias.faz mil disformidades: o viuer
temperado.&registadodà vida, dà hon-
ra, aerecenra os bés, SL a faude: &t ainda
que vos enfadeis , meaueis de ouuirhú
íuccílb que aconteceo na Cidade de
Lisboa dia de entrudofcomo ca lhe eha-
maes corrompendo ovocabulo defanto
introito ) que he bem dignode ponde-
raçaó;
Tempo de agora.
raçao ' & foy.que sendo o mesmo qae os
passados cm o qual anda o demonio
foIto,& ha as dcuacidoés.pcccados,& ca
ses desestrados que aconteeem em serrte-
Ihante tempo. Naó ou uc húa laranjada,
briga, morte , te outro acontecimento
deste lote. Ia sey que me estais pergun-
tando a causa de tam grande nouídads,
foy ella cahir este dia vespora do Apo-
stoloSáo Mathias,& pelo tantoser deje-
jum , & daqui vereis claramente ser o
comer, & beber demasiado occasiáó de
todos os maiores males,& enormes pec
cados & mais na5digo.(/f/£«70.)Naósey
para onde nauegueq possa tomarporto
cm que descansado & fora de perigo di-
ga algúas particuíaridades da intempe-
rança do tempo de agora.da largueza,&
deuacidaó de que hoje publicamente se
vza porque por linha vem a tinha &: por
esta todas as maldade&,& pois ja por co
rnu m senaó estranha,nao estranharcis.
o modo
Vialogo III. iil
o modo de minha pratica. Esta tam in*
felice esta nofla cidade ,& tam chea de
males,&peccados}que pouca differença
vay delIa àquellas que mais era vicios
se auentajaraó , & por elles assoladas , &
destroidas, nem ainda quiz Deossicaf-
sem algús piquenos vestigios de seus
fundamentos. £ para que saibais donde
Ihes nasceo esta ruina, & deiîolaçaó.fey
de que os moradores assy viuiam des-
temperados, que de sua liure vontade
se entregauam a tudo o que a carne
lhe pedia , precedendo as demasias
nos comeres , & pouca moderaçao nd
beber , como tambem os vestidos pre-
ciosos, & chcirosos , qucfaó a salsaquo
destempera os sentidos. {AnÇelm.) E o
ornato de vestidos auiua osappetites,pa-
receme a my que ás molheres he per-
rrietido a composiçaó nos trajos ( as ca-
sadas digo) {Alberto.) A n,egaça quecha-
raa os males , he o muito custo de
que
Tempo de agora.
que hoje vsaó as caiâdas, porque saó de
calidadequenenhum remedio tem ,se
Dcosàs náo remedea. (Tbeodos)Sempic
as molheres foy dado concertaremse , &
comporemse^áohe uTo nouo. [Albert.)
Sempremas náo com a intemperança
do tempo de agora. (Faujlino.) Pois que
lhe acrecentais hoje- {Albert. ) Ouui,&
sabelocis : nos seculos passados era para
ver(que digo) para imitar a temperan-
ça,& roodeltia de húa casada, orecolhi-
mento de húadonzella , agrauidade, &
v ireude de húa viuua , era feus vestidos,
toucados, paíïadas, &acompanhamen-
tos , aquellas toalhas de olanda, & pano
dehriho, aquellas sayasde bom panoco
sua barra,&as mais vrbanas,& cortesaás
com feus debruns do mesino, os giboés
de canequim , 8c por sesta tasecira , ou
tascta,era o que se podia desejar; o recâ-
to no andar os olhos no cháo,os chapms
enueen jzados com feu verdete na so!a,
Vialogo ïll. tiz
U assenhoras,titulos,& gente principal,
com hús de Valença tinhao para eoda
sua vida;os pages,& eseudeiros vos gabo,
com hum,& dous quando muito faziao
íuas visitas , &e hiam a Igreja .- & a mais
granada rinha húa cadeira ce suas eor-
tinas de cnserado : os mantos eram de
solia,silele,&sarja,&as senhoras debu-
rato quelhe sieauam em morgado. Estes
eram os trajos,& gastos do tempo passa-
do: com vossa licença quero difeorrer
hum pouco pela moeda que hoje corre
acerca desta materia. Que molher ha pot
mais baixaque seja que se defencontre
no vcstir da mais illustre, todas trazera
sedas, todas se querem seruidas.&acom-
panhadas mais do que suas posses podem
abranger , & qual ha destas que vendo
húasayaahúa senhora com muitas so-
gilhas, Segolpeadas de mosqueta,nao
importune a seu mando lhe faça outra
como ella ; & o que mais he , que estes
vestidos
Tempo de agora*.
vestidosparaserem bem seiros dizetn
lhos ha de fazer o alfaiate da Condesa
Dona fulana.porque o que se ha de dar
ao rato melhor he se de ao gatro. Que
aja molher de homern ordinario que de
per húa toalhaquatxo rail reis-os gibocs
que parecem trazem cosoletes , & com
tanta prata, & ouro que valem o que
nam me atreuoadizer.oschapinsja na6
ha neniuìs que nam valhaó de quatro.ôC
sinco mil rtis para sima.pois os mantos
he digne de grande castigo,& em que os
que gouernaó ouueraódemeter todo a
eabedal, pera se castigar as molheres
de officiaes qile rrouxessem mantos de
soda potque em húa Igreja tomadas assi
juntas.naóha differença da çapateira.a
condcsa,&da alfaiata a senhora,& nobre:
demaneiraque tras húa molher destas
sobre sy notempodeagora,mais doque
antiguamentc lhe dauaó em dore coin
seu marido. {Tbcodosio.) Valhatne Deos,
8?CQJM
Dìalogo lll. ìrj
& como podeabranger a tanto , & estar
o outro pobre ganhando hum anno para
fazer a suamolher hum vestido.que di-
go húaiàya. {Albert.) Porquetudo vay
decabeça abaixo,& codos a carga serra-
da furtaó , & daqui nasce outro maior
espanto, que alem dos gastos que disse,
andaó muitos destes ofhciaes a cauallo*
bem fora estaóoscafados do tempo de
agora, de seguirem as regras que Ari-
stoteles daua a seus cidadaés casados,
que gastaflem menos em vestir,& ornar
suas molheres do que as leys o permi-
tiao.considerando que nem o asleo,ser-
mosura do corpo, nem a grande estima
do ouro val tanto para honrar a molher,
quanto a composiçaó,& temperança no
vestir,& trajar : porque este atauiodas
virtudes Ihcs dura ate a velhice, &dahi
até a morte com honra sua, 8c proueito
de feus silhos. {Theodof.) Ainda he sofri-
qsì esse modo de vestir que tendes apon-
P tado,
ìempò de agora,
tado, a refpeito do que nas cortes ha,
parque naó se contentae com trazet
íèda , sobre seda , sendo por tantas ve-
zes prohibida , & com tantas penas ,
mas vsam de p rata , 5e ouro , bordando
as sayas , fraldelhins , & mais pessas que
}he parece ; & sobre tudo os diaman-
tes , Se rubins , perolas , & outras pe-
drasde insinito valor , & ainda os cha-
pinstrazem com ellas. ( Faujlwe. ) Bern
me parecia vos faltaua húa fuperflui-
dade , & demasia que hoje ha. {Albert.)
Auizaime della porque naó queria me
paísasse por alto confa algúa. {Faujîino.)
Os ataudes, querodizer o numero das
cadeiras,& andores,& seus seitios. (An-
filmo.) Seràprocesso insinito. {Alberto.)
Poisem verdade que de nenhúa cour
fa trazia mais vontade de trarar que
dessa , & assi pela lembrança vos bejo-
a mâo. Hesenhores para ver que aja
nesta Cidade mais de setecentas , Sc
algúas
Vlalogollî. 1*4.
algúas de valia , & que. naó aja quem.
naó tenha hua destas tumbas ; 62 pa
ra que saibais a quanto chega o ga-
sto que com ella se faz, aduerty. Hum
homem official desta Cidade me che-
gou a dizer , que sizera a sua molher
húa, que lhe cuítara sincoenta mil reis,
porem que sicou muy descontente a
senhora.porque lha forrarao pordentro
de damaseo.(/í»/f/jPoisdeqqueria q lha
forrassem,de diamâtes {Alber.)Náo mas
de tella, ou borcado, & alem disto lhe
fazia de custo cadaanno vinre&sdous
mil rcis.dos que a leuauam. {Theodof)
Sò as Donas, & senhoras se seruirao
dellas , & enjoadas dos coehes , & li-
teiras faraó suas visitas por mais aeo-
modadas , & de menos fabrica. ( ^Al
bert.) Vede os oftîciaes de ofsicios pu-
blicos, &os que os naó temque viuem.
com o seu pouco.ou muito,& dai a cada
hum hua, bc vereis a soma que fazem :
P z &se
Tempo de agora.
& se otmer algum que queira viuermo
deradamente , & sem esses faustos > to-
mailhe o depoimento.que elle ctinsessa-
rá passa maos dias,& peiores noites;quc
mal as molheres do tempo de agora
guardaraó os cxemplos , & seguiraó as
pizadas das antiguas na temperança,
modestiá cm seu vestir , & no ornato de
fuaspessoas. {Fau/lin. ) Bom scràquerer-
des agora reduzir a emmenda o que
nenhúa tem. ( Alberto. ) Naó ignoro o
poucoque iilo pode fundir , masnem
por isso deixarey ( para nosso gosto ) de
trazer dous ou Cres exemplos que o au-
.thorizem. {Anjelm. )Ntínca poderaóser
mal recebidos. ( Tbeod. ) Ainda que he
deitar barro â parede ja pode ser que
pegue. ( Alher.)Ta.nto da a agua na pedra
-âtè queqnebra. Plotina molherdo Em-
perador Trajano foy singular na rno-
destia,8£ modo de vestir. Aspassia molher
de Artaxerses Rey da Periia,honestissi
Vialogo III. 115
ma cm seus trajos , & temperadissima
em todasfuas acçoés. A molher de Phi-
Ion taó pouco curaua de fy no modo de
vestir.que lhe chegaraóa pergútar,porq
senaó trajaua, & aseitaua.como as mo
lheresdefua calidade ofaziaó: aoquc
ella respondeo,que lhe bastaua por or-
nato.avirtude, & valor de feu marido.
Asmolheres Lacedemonias jamais ve-
ftiamseda&,nem vfàuam de asekes,pois
trariaó cabeleiras. postiças ,& gadelhas
enerespadas,comoas do tempo de ago
ra? E para milhor authorizar este discur-
so.auia hua ley entre os Romanos.a qual
mandaua que nenhúa mollier podefle
trazer sobre fy mais que vestidos de va-
riascóres, & mea onça de ouro : & para
que de fïmao tocante as molheres, Sca
fua intemperança, quadra bem húa re
posta que deu Lifandro Capit.10 dos
Lacgdemonios,a Dionysio tirano; foy o
caso,que mandandolhe este Emperador
P5 hum
Tempo de agora.
ham rico présente de vestidos de mo-
Iheres pata com elles se hontarem , &
trajarem suas fìlhas,naó confentindo na
aceptaçaó dellesjrespondeOjque elle nao
aceitaua aquellas pestas, & ricos, tanto
como pteciofos vestidos, porque temia
que semelhantes galas,& custosos trajos
seruiriaó mais dedestemperar os appe-
tites de suas silhas, que de as compor,&
ornar; o que senhores com difsiculdade
poderia acontecer no tempodeagora:ôC
se os gentiosfaltos defè aísy viuiaó pee-
catados,que nos deixaraó cxemplostao
dignos de imitaçaó, que vergonhahe a
nossa.ereados com oleite do Euangelho
para nos naó corrermos, & emmendar-
mos.perdoayme que asporécias me fal-
taó,& aslagrimasde maneira me cegáo,
& adòr mecerea,&: aperta ocoraçaó.q
me fazem força a naó pastar adiante.
{Theodosio. ) Se estaes para dizer algúa
cousa tocante aos homens,&a.suain-
tempe
Vialogo ïlh IÌ6
temperança farnoseys meree, &satisfa-
reis avossa obrigaçaó.(Fá»/?/»tfjParecc-
mc que se pos na razaó meucamara-
da. (Ansel.) E sem cousa £am necessaria
diminuta sicaua nossa conuersaçaó,
{Alber.) Tanto ha que me sahi do labe-
rinto em quepor muitas vezes de can-
fado me vi perdido, & jaquereis meter-
mc em outro, &í ainda peior , pareceme
que heapértar muito com osamigos:
masporquede todome naó escuse,obri«
gareiaoíenhor Anselmo comece daqui
sua pratica^ eu de quando em quando
farei algúas aduertencias,& nisto rece-
berei particular m'\mo.(Ansdmo.)h. tara
justa petiçaó naó pode falrarlbe o cum-
prase , pore m scrà com breuidade , por-
que se vay ja pondoo sol, & ha maisde
seys horas que praticamos. ( Faujìino )
Vofla boca , vosla mcdída. {Albert.) A-
ueis de satisfazer â que só a intempe-
rança,& largueza de mancira £cz moles
ìempoae agora.
Sc viciosos os faomens, que cahirao em
ínsinitos peccados, & amda inormissi-
mot. {Anfil.) Assydeue ser conforme a
regra,& methodoque leuamos.Atras fi-
cadittoque a intemperança nos come-
res,& bebidas estraga a natureza & tâto
que defta cabeça nafcem todas as tor-
pezas silhas da luxuria, capital inimiga
da continencia,& teniperança:o mimo,
&brandura assi mudaóos homens.quc
osfazem aseminados, os rrajos , perfu-
mes, compoíîçoés, & meneosos incitao
a cometeré peccados nesandos. {Theod.)
Fará esse cffeito em gente baixa, & de
poucaestofa. {Alberto.) De todosha(&
aindamal) {Faujlino.) Eueftou forade
my.vendo os custosos vestidos, & asga-
lasquehoje se trazem.M«/?/««.)Ea valia
decada hum. (Albe/io )Naó hamaisque
pasmar; porque os giboés, &calçoés,as
roupetas , & serregoulos , huns de capi
chuela, & outros de varias sedas,& com
taotos
Vtakgo III. 117
rantos passamanes que podem bc mater
hua casa muitos mezesa quantiaquesez
de custo : asgadelhas, meios braços de
fora, os peitos fortes que naó se podem
endereitar, &os manteosquenaó dam
lugar a hum se deixar ver, & outras de-
masias qi^ga largueza alcouita, &a in
tempera nça gaûa. {Fauft. )Sa.beis que me
parece,quede nenhúa cousatem menos
os homens do tempo de agora, que de
Portuguezes.porque setrajaó aovsodas
maisprouinciasdo mundo.tomando do
Castelhano,Francès,Italiano, Romanoj
Biscainho, &emsim doMourodecada
hum sua pessa, & assi naó saó o que pa-
recem , mas bem mostram o que saó.
Conuersay hum destes,&logo
cm suas palauras achareissua prosissam,
& daraó mostras de feu meneo, & trato-,
& saó tam bós du couhccer , que ha mi-
ster œuy orc<? u r ia : de cujosajú-
lamente. , ^as, Ôídeuacidoes
sahem
YempQ de agôraì
làhem os vicios,& pcccados, que por sua
boca consessam ,&o pouo a bandeiras
despregadas publicamente pratica.
{Theodof) E ha no mundo hoje algus
defia má relc, & infame gente. {Alber.)
Poucos deuem de ser , porque mais fio
de gente do nosso Portugal, [^nfil.) Ha
tantos que me pareceacertado naó tra-
rardisto.sò por naó macular agrauida-
de , nome , zelo , & limpeza dos Portu-
guezes. {Faujì.) Eu eftou attonito de ver
porque camínho ram grande mal teue
entrada, em gente tam briosa, & honra-
da. {Alberto.) Esse abrio a intemperança,
Sídeuacidaó; que elle naó he tabardì-
Ihoque se pega. E senaó dizeime scaho-
res,&: amigos meus.que ha de fazer hum
manccbo de vinre annos muy bc vesti-
do.penteado, & perfumado, sem ofsicie
maisq passear.sem ter que Hie và a máo.
fic o reprehenda. (T/?íW.)Dest;enaperarse,
&a redea solta entregarsc a quantosvi-
cios
Dialogo ïll. ug
cios selherepresentarem,na6perdoando
né aos mais vis,torpes,& infames. (.Ans)
Hc tanta a cegueira destes sensuaes.q nê
aos tépos.pefloas & lugares reuereceaó;
& de mancira tem perdido a vergonha a
Deos, &: aomundo, q saópregoeiros de
suas torpezas:vedeo q dizo segúdo liuro
dos Reys do peruerso Absalaó, q naó sò
vsou mal das molheres de seu pay.mas q
o sez à vista de todo o pouo,sem temer
a infamia em q incorria,& o mao exem
plo quedaua,do escandalo q se seguia,de
tam enorme peccado: & deste,& outrés
seus femelhantes diííe o Proseta Isaias,
prcgaraó o seu peccado como Sodoma,
6: naó o esconderaó ; donde o glorioso
SaóGregorio diz , encubriraó os Scdo-
mitas seus vicios, & peccados, se os co-
meteraó coin algu empacho , & temer,
mascomo perderaó a vergonha ao mú .
do,sem esperar astreuas, &e escurida-
de da noite os eometiam : taes males
ma
Tempo de dgora,
machina à luxuria. ( Fau/lia. ) Naó dcue
(conforme a i sso) perdoar o intempera-
do,& o deshonesto , né ainda a seus pro-
prios parentes. {Anjêlm.) He tam torpe,
& cego, que tudo o que o appetite lhe
pede dàaexecuçaó. Naó ha maitos an-
nos que ouuistes conta r odesaforo de
Henriqùe octauo Réy de Ingtaterra.que
por condecender a sua la rgueza, come -
teo a maior impiedade que se sabe.
(Albert. ) Esse foy húa sera. ( Tbeodofie.)
Naóestou bem na vida, ôC morte etessc
Luterano por auer dias que ha , & pelo
tantofolgarei refrescar a memoria sen-
do por vos reserida.fFjiuBino. )Foy inau-
dito o caso.(/í»/í/;^.)Paflou coroo ocon-
to: estando este rayo do insernocasado
coma serenissima Catberina silha dos
Reys Cathoiicos, viuendo em conjugal
vinculo, Stfantomatrimonio vinte an-
nos, &tendoas premissias deíte saera-
mento, que saó os silhos , reconhecidos
Vialogo 11 î. 119
de todos por seus vnitierfaes herdeiros;
pode tanto a destemperança, & de ma-
neira preualeceo a luxuria , que repu-
diando sua propria , & verdadeira con-
sortc.se cafou ( a pezar de todo feu Rey-
no ) com Anna Bolena sua íìlha, auida
cm a molher de Thomas de Boleno su*
manceba, naó obedecendoa sua Santi-
dade,& contra odireito natura!,&diui-
no. (Theed. )0 grande maldade.quc a sua
propria silha naó perdoou / Esse foy
muito peior que hum bruto, pois naô
consente que outro lhe cometa aduke-
rio. {Anselmo.) Ainda digo que esses bru-
tos sem razaó lhe leuaô ventagem.que
quando querem ter ajuntamento bus-
caó couas esseuras , & lugares deíèrtos
por nao ferem vistos,como otestesica
Plinio. E Eliano diz dos Elephantes.
{Albert. ) Lembrame que ]y em Pierio
Valeriano,que ò Ceruo quando se quer
ajuntar a sua praeeira, coin tanto recato
o faz,
Tempo de agora.
o faz , que nao podendo sofrer o mao
cheiro,& torpeza daquella acto, se esco-
de como fogmdo de sy mesmo : & que-
rendo os Egipcios pintar a hú senfual,
èe poueocasto,eonfuso, & corrido por
auer cometido algúa torpeza, represen-
tauam húa grande coua ,&dentro nclla
hú Ceruo eseondîdo naô ouzando a pa-
recer. (Fauflivg- ) Se isso que me dizeis
dos animaes irracionaes ouuera em os
homens de hoje, japode ser nao foraó
tao desordenados, incontinentes,& des-
temperados. {Theod.) Per curiosidade
folgara senhor Anselmo mídissesseis de
que vem cometerem os mancebos do
tempode agora çom tantoexcesso tan-
tos vieies,torpezas,& peccados. {Anselm.)
Entendo sem duuida (saluo o milhot
juizo ) da creaçaó com que os pays os
crtaó, & dos mimos,& branduras.có que
os traraó. (Fattftino.) Assy o tiue sempre
para my, porque de píqueninoie corce
Tïialogo III. ho
o pipino. {Anselme.) laque vos pareço
fer esta a total destruição dos silhos, có-
cedeime que possa hum pouco discursar
sobre c\\z.{Theodos.) Com toda a tença»
vos ouço. {Faujlino.) E cu applicarei hum
rato mis sentidos. ( Albert. ) Pois eh
por húa cousa destas deixarei de co
mer. ( Anselm. ) Duas obrigações mo
dam motiuo para proua do intento
que sigo. Húa des silhos para com os
pays > outra dos pays para com os si
lhos i a primeira se funda no quarto
Mandamento , que he honrar pay , ôC
may, que val tanto como dizer , aco-
dirlhe com o necessário , & terlhe sem
pre aquella sogeiçaó , & reuerencia de-
uida a superior, de quem recebeo o ser
natural. A segunda se mostra em que
os pays encaminhem os silhos pela
vereda da virtude , & guarda dos man
damentos de Dtos : o que nos ensi
nou o Apostolo quando depois de
mostrar
. 4 - Tempo de agora.
ínostrar a obr igaçaó que os silhos tinhao
a seus pays : virandofe a elles lhes diz, o
cotno se ham de auer com seus filhos,
mostrandolhe o que Deos quer que fa-
çaó có elles. Pays ha nó tempo de hoje,
que bem podemos dizer , que o naó fo-
raósenaóparaos gerar que naó té mais
conta com elles q se lhe naó deraó ser.
(Faufí.) Boa conta daram esses de fy, &.
delles ao tempo «da sega vniuerfal.
(Anselmo.) Estes taes faó da natureza do
abestrus.que poerh os ouos sobre a terra,
& os deixa sem fazer contadelles, nem
se lhe dà que os pizem,& matem. Qua-
tos pays ha hoje, que faó occasiaó , & a
deraó a seus silhos para padecerem afró-
tas,& acabarem com mhmïz.{Tbeodos.)
E em que entraó ou fahem os pobres
pays, nos males que os rebeldes,& desati-
nados filhos cauaraó. {Anselm.) A lar-
gueza, &: intemperança cem que os fo-
frem, & deixam largas as vellas de seus
appetites
Viaîogo III. Úi
appctites nauegar ao porto da perdiçao,
sem castigo de obra.nem ainda emmé-
da de palaura.(F*8/?.)Bom esta o tempo
de agora para que hum silho douasse fo-
fra a reprehençaó de seu pay, {Alherto.)
Algús ha que assi traram feus pays,co-
mo se foraó seus inseriores (& ainda ey
de dizer mais)que com palauras os des-
honrao,&có obrasosjpagoam,&serem.
(Theodos) A efies sein mais appelar os
ouueraó de castigar afperamente , mas
alsin se canta la gloria , & nelle lhe po-
deis esperar a pancada. {Anselmo.) Bera
vejo que ha silhos pesssimos,& desatina-
dos U que daó couce contra o aguilhao,
mas taoabem meaueisdeconceder,que
ha pays pestilenciaes , sem temor do
Deos.S£ estes faóa toral ruina dos silhos;
porque quandohumdestes vè a seu silho
vestido de toda a seda , muy eheiroso,&:
com muitosdobroes na algibeira sem
elle ter habilidadepara os grangear, né
R ad:
Tempo de agora,
adquirir,& oguindo às orel.has odito do
outro, que lhe diz ( quien cabras no tie-
ne, v cabritos vende . donde le vienen )
passa icm o examinar , & deixa de fa-
zer húa, & muitas diligcncias, ances o
gaba , 5: cm sua presença diz , que náo
ha em toda a Cidade tres moçalhoës
ta m bem seitos como c Ile : & a pobre
máy esta polla cm sentinella esperando
toda húa noite que vcnha , & cada hora
chegando á janella se lhe representant
mil imagínaçoés, que o amor fabrica ;
& quando vem o náo reprende , & o
outro dia oprende, antes o amima , fic
afaga, Qt passa por isso como cam pot
vinha vendimada ; donde acontece en-
eberemse ascadeas, pouoaremse as ga
les, Kpejaresnsc as foreas , 2c fogeiras, .
porque he milagre hum tnao pay ter
bonsíìlhos {Fauftin.) Algum conheci cu
bem deuaço,&: homem deprauadissimo»
quetcuc dous,hum soldado,& outro
xeli
fiiahgo Ul. i2ì
religiofo, que podiao seruir de exemplo
em honra , & brios, letras, & virtude a
muitos. {Anselmo.) Assv passaria.mas eu
vejo que quando a Escmura sanraquiz
tratar de- Corè mao pay, & de seus si-
lhos bons, faz hua grande aduerteneia,
dizendo : ouue hum grande milagre, &
portal o aueisde ter;& foy,que tragan-
do a terra a Corè, náo perigaráo, nem
pereeeráo seus si lhos:por onde entendey
fer milagre.& náo qualquer,scnâogran-
de hú pay deprauado,& dissoluto.ter hú
silhobom , & virtuoso. {Alberto.) Ainda
tenho húa duuida a que me aueis de fa-
tisfazer, que entendo he dependente da
materia que praticamos ; &: he , que faz
a hum silho de hú senhor bem aeomple-
cionado, robusto, esforçado, & auizadc,
fahir depois de cnado afcminado , co-
barde,gago,enfermoJ& ne{c\o.{Anfelmo)
Náo çstà a proposta muy fora de cae»
minho, antes me incita a responder:
Tempo de agora.
& he a causa criarem seus fîlhos com
differente sangue, buseando para esse
efFeito amas, o que esta de maneira in-
troduzido.que ja he razaódeestado:nao
pezando os grandes danos que dahi a
feus silhos resulta ó; pois hecerto,q na-
quelle primeiro mantimento se toma o
mao.o.u bom sangue, que he o leite, que
a narureza disfarçou com aquella cór
branca,por lhes naócausarhorror. Dif
ferente me satisfará o meu proprio,que
o alheo alugado,ou comprado sa crea-
çaó que as amas daó a seus mminos he
alugada , & pelo tanto naó deue ser de
tanto proueito. Galeno diz, que o leite
da máy he proprio nutrimente dos fî
lhos, senaó esta conta'minada có males,
& para que demos foluçaó a esta duui-
da, naó se fabe que aquelles mezes que
estamos recluíos nos ventres de nossas
máys.nos alimenramosdefeu sangue, &
he a causa principal de npssa vida : pois
Dìalogo UU 125
se assy he differente nutrirà o que he
proprio,& aeostumado da may, do que
o alheo , & alugado da ama ; pelo que
entendaó os pays , & vejaó as mays as
amas que bufcamparaa creaçaó de seus
silhos , & façaó muitos exames , & pef-
quizasdeseu sangue, vida, & costumes:
ainda que por mais aeertado tenho eria-
rem nos a seus peitos; porque naó tenha
lugar o que càtrazeisem*pratica,fula-
no he hum íàluagem,& bruto.porque o
mamou no leite. Nos tempos paflados
era grande a fogeiçaó em que os pays
criauam a seus silhos ; por ventura algu
atéosvinteSe sinco annos auiade por
chapeo.ou trazer serregoulo diante del
ies? Aquella moderaçaó no comer, ho-
nestidade no vestir , modestia no fallar:'
pois asmáys aquelle rect>lhimento , o
flar, &cozer, aquelle trabalhar de suas
portas adentro:que pouco fabíacn o que
se fazia navizinhança , quem passaua
Q 3 pela
Tempo de agora.
pela rua, aquellc pejo natural naó ven-
do, nem deixandose ver : donde nascia
affy se pejarem, 8£enuergonharem quá-
dose lhes trataua em casar.como se fora
a maior afronta & ignominiaq podiam
ter: naó áuianaquellabem ditoia idade
as larguezas , deuaeidoes , adulterios, &
a variedade depeccados, que no tempo
de agora vemos com nossos proprios
olhos;náo se aeolhiaó as filhas de easa de
feus pays, & se casauam clandestinaméte
cheirandoainda aos eueiros: para onde
o válerosos.timidos, & moderados Por-
tuguezes sc foy vossa fortaleza? seaco-
lheraó vossos brios ? quem taes vos tor-
nou, que viestes aimitar os peccados,&
torpezas daquellesquc à força de braço
trouxestes ao jugo Lusitano , sepean-
doos, & vencendoos :aquelle temor de
Deos,& amordoproximo, aquella lim-
peza no trato, &eonuersiçaó3 tudo, por
meus peeeados.vejo troeado.Quem me
dera
Dialogo VI» 124
dera hum zelo de Elias, hum cspirito de
Saó Paulo, húas lagúmas de Ieremias
para chorar sobre a nossa Cidade qual
elle sobre a de Hierusalem.mas o espirr-
to enfraquece, o zelo falta , as Iagrimas
naó bastam, & pelo tantojeallo.emmu-
deço,& me recolho< {Theodos.) Porver,
dade que naó quizera rer yindoaqui,
porque ja pode ser me tiuesseis em mi
llier conta, pois bem de pedrafria,8C
bronze duroheaquelle a quem naómo-
uemas roagoas que com tal scntimen-
to nos propuZestesjmas muito folgei de
vos ouuir. (Fouíïìke) Eu estou tal que a
poucos passos estilara o coraçaó pe
sos olhos , mas sico consoladissimo.
(Albert. ) Eu sobre «iodo sou mauioso,
& bem o alcançarieys das mimas Ia
grimas que derramey , mas- sico muy
satisseko : & ja que eftamos com a
máo na massa , sc estaes para di-
zer duas palauras sobre eerta
Q 4 materia
Tempo de agora.
materia importantissima , reuelalahey»
fazendo nella pauza esta conuersaçao.
{At;selm.)A(ïy Deos me faça santo.q naó
estou para cousa algúa, nem tnelembra
(auendoannosque prego)sahir taó can-
sado,&: quebrantado, como deste poaco
tempo que praticamos,mas por vos ser-
uir fare-y mais do que poder. {Fnuftino )
Se he cousa neceflaria , & de que se tire
fructo , tambem ajudarey. ( Tbeodolto.)
Prosiga senhor Alberto, que deuedeser
necessario. {Albert o. )Naó ouuistes dizer
emquanta veneraçaó se tinhaóantigua-
mente as caás , & o casoque sefazia de
húas barbas braeas,& largas : pois a ellas
se dauam os priuilegios,& os ofsicios de
maisconfîançataos.que as tinhaó se en-
tregauaó, donde Solon mandou.queos
queouuessem de entrarem o gouerno
fossemhomensde caâs,& Licurgocom-
pos hum perseito tribunal, de homens
velhos: &í sendo estes tam respeitados,&
Qialogo Ht 125
estas tam veneradas,& honradas, esta o
nosso tempo de agora de maneira que
se deshonraóde aster,& trazer {Theodof)
Pois que vay em que as tragaó largas.ou
curtas. {Faujîifjo.) Cada hum naó andarà
comoquizer. ( AnJèlm.)Eu estou no que
quer dizer noíîo companheiro ; & he,q
naó trata de largas, ou compridas ,dc
curtas, ou a castelhana, senaó dos que se
contrafazem, &astingem, vendendose
por menos annos dos quetem, & repre-
sentando sigura de ma,ncebo, o que ja
naó tem era ; ainda que logo o sobre-
eserito diz o que no interior se contera.
(/4/£«7<?.)Dessestrato,ôc dos mais que có
cabeleiraspostiças encobrem as caluas.
{Theodof.) Dessas scnaó vsapor cá,porq
he ensermidade de corte: dasbarbasha
muitoneste nosso Rey no. (Albert.) Que
chega a remendar a barba , que muito
fará em remediar a cabeça que anda
cuberta.(Fá«/?í».)Iflohe sò dos grandes,
ÒLÍC
Tempo de agotd.
& senhores, fundandose em a salua de
cortesaós,& politicos. {Alberto.) Ia os
mecanicos com todo o despejo as tra-
zetti.(j4n/êtm.)Qa&ma a my muy poueo
sedeue siar destes alchimistas, & tintu-
reiros. {Alber.) O que Phelippe pay de
Alexandre sioú de hum quequeriaoc-
cupar hum lugar de Pretor. [F*ujline.)
Pois naó nos contareis esse fueesso.
{K_s4lberto.)laquc leuaesgosto satísfarei
a elle : estando vago este lugar, tinha o
Rey hum rnimoso,& muito priuadoper
cujo cano o mais difficultosocom íaci-
lidade se alcançaua,&as merees,& ofsi-
ciostinhaó vazaó ; mal muy velho cm
ascortes,& caminho eertoda perdiçao
dos. Rey nos, & Reys. ( Theod.) Bem po-
dia eu agora se ouuera tempo diseorrer
ao som'das agoas, maso visto bastarà.
{Anselm.) Quemcom maos anda,chora,
&: naó canta. {Albert. ) Auia para este
cargo copia de opposi tores , & preten
de ntes,
Didogo III. 126
dentes, mas que aproueitaua se o priua-
do tinha japrouido o ofsicio. {Taufltno.)
Boa republica era eíîa, onde os vaflalos
prouiaó o queestaua á conta do Rëy.
{Alberto.) Naó digo que de seu poder
absoluto o dauaó.lenaó que lhe naó nc-
garia 0 Rey o q lhe pedissem. {Theodo.)
Tudo vem a ser hum. {Alberto.) Foyse
ter com Phelippe , & disselhe , senhor
V. Magestademe te m dado consiança
para lhe pedir merces, asquaes saótan-
tas que alcançaó húas as outras, com
esta que deprescnre se offereee a reec-
berei particular ; aqui esta fulano , ho-
mem de partes, & merecimentos , para
oecupar naó'digo o logar que esta vago,
mas ourros de maior pezo,& considera-
çaô , por onde entendo só nelle estará
bem,& serà V.Magestade milhor serui-
do. Ao que respondeo o Rey, folgarei
de ver pestba ra m benemerita , trazeio
diante de my , que 9 quero conhecer,
aduer
Tempo de agora.
aduertencia mui necessaria,que os Rcys
ham de ver com seusolhos a quem ha m
defazer merees: foyse.praticou o nego-
ciocom oamigo que eramaisdeseten-
taannos, sem potenciapara o tal cargo:
mandoulhe que se rapasse, & tingisse, q
podesse parecer homem de trinta ; que
nesta botica se vende o material con
forme aos annos que querem parecer:
cm sim chegado a presença do Rey, &
pondo os olhos nelle , disse ao priuadoj
mancebo he este homem para Pretor;
aoque.o nescio mimoso respondeo(que
sempre estes pela maior parte o saó. &
mal intencionados tanto.como cobiço-
fos ) fènhor tem mais de setenta annos,
porem com certo raaterial setornou de
modo que V. Magestade o vc .- iradù o
sabio Monareha.mandou que o priuado
mais naó entrasse em a corte , & o tin-
gido Fosse degradado fora da cidade;di-
zendolhe, que o desterraua porque en
te ndia
Dìalogo Ml. I27
tcndia que quem tingia a barba.tingirá,
& darà a cor que quizer aeseritura, ou
sentença queder. (Theodefio.) Boa saida
distes a nossa pratica. [Faustins.) Estre-
madamente rematastes {Anfilm$.)\zt{XLO
temos acabadoonde nosauemos de ver.
{Alberto. ) Na vossacella. {Anselm,) Seja
muitoembora. {Theedo.) E quarta fcira.
{Anselme) Em nossa casa vos espero,&
com muito aluoroço atè quando
me pareceraó cem annos,
tantostenhaes devida,
& a Deos.

ma:
Tempo de agora,

MALES DOS DA'

DOS , E CARTAS.

D I A L O G O MI.

Interlocutores. .

Anselmo. Fjiuftino.
Theedosio. Alberto.

Anfelm.
Vy estreito lugar escolhestes
para me fazerdes a merce que
tanto desejaua, masse o centro
do amor he o coração do ama-
te*,& sendo tam piqueno em cantidade
a tanto se estende, & dilata, que sendo
Rey
7/ Vtaiogo ULl. 128
Rey muito a larga nelle se aposenta,
bé poderà suprir a cstreiteza desta cella
este meu, pois em realidade hede hum
tam vosso seruo, &: humilde Capelláo,
como desenteressado,& verdadeiroami-
go: &C pois minlia consia nça vos obriga
a tapta pouquidade fundada em a sin«
geleza de meu animo , naó me tenhaes
por temerario em taó pobre oíFerra.por-
que de mao pagador,em palha/, {Favft.)
Quem tanto podera merecer que achara
hum lugar como este, no qual liure dos
trasegos do mundo acabara. {Theodos)
Naó vi posto mais adequado para hua
alma fazer petiçoés a Deos, &: alcançat
a doçura, & suauidade de seus mimos,5C
merces q este. {Albert.) Em verdade quo.
me incira a deixar a deuacidáo , & lar
guez* da vida,apertâdo,&r domado neste
osapperites. A inda isto tenho por
m u ito respeitodo poueo q mereço;aqui
estou,a soin ana, mez,& an no, & poueas
vezes
Tempo de agora,
vezesfaó as q vou fora, scnaó he a cófessar,
dizer missa, & pregar: aqui nesta solidaó
consulto meus amigos os liuros,cuja
dourrina grandemente meensina , re-
prehende ,&alegra ; naó me inquietaó
as prelazias , & menos os tomeres deli-
cados, porque asnossas jguarias se tem-
peraó com a salsa de Saó Bernardo , &
comovinagre de nosso Serafico Padre;
naó nos desuellaó os vestidos , nem sua
variedade nos perturba,porque este nos
ferue de dia, & de noite, nas sestas, eno-
jos,na vida,& morte: por onde senhores,
& amigos de minha alma naó trocarey
esta forte pela mais fauorauel,& ditosa
que o mundo pode dar. {Albert.) O co-
mo me parece bem esta sòledade , ô£
quietaçaó, nella estiuera dias, & noires.
{Tbeodof.)Naó aduertisi a limpeza.acó-
posiçaó.Si concerto da liurana. (Fau/l.)
Cada hum dos Religiosos tem tantos
liuros corao os que aquiestanjf^/fZiw.)
Tem
Dialogo llìl. 12 p
Tem os que ham mister.masde tal ma-
ncira que se os naó tiueraó.porque pode
entrar aquelle que for Prelado,& toma-
los.ou mandalos a liuraria & eu abaixar
acabeça, & naó fallar húa sò palaura.
[Alberto.) Logo naó saóvossos {Anselmo.)
Meus naó, mas nossos fy (conforme o q
professamos. {Faust.) Ia que temos visto
esta cella, & o mais que nella ha,& tudo
Cam eoncereado : razaó sera nos digaes
de queauemospraticar.&em que fc haó
de gastar cftasquatro horasq nos restaó.
{Albert*.)Eu o naósey por cexto.{Theed.)
E eu muitomenos {Anselm.)Hc materia
noua,& pelotanto entendo.contentarâ?
{Faust.) E naó nosdireis que he. {Anfil.)
Do mal dos jogos ,que fe fundaóem in-
tctcftz.{Tbeodosio.) Deuem de ser cartas,
ô£ fados. { Anfelm.) Esses mesmos.
Cousa he à que me naó dey, mas ainda
com eu naó ser seu confrade paguei
algúas vezes para o seu azeire. {Alselmo.)
R Poueos
i Tempo de agora,
Poucos foraó os que de todo naó tiues-
scm algúas cossegas, ainda que no tem
po de agora he taó comum, q do maior
tè o mais piqueno lhe pagaó tributò : SC
para queentremosem seus defcitosserà
necciíario sabermos sua origem,& logo
tracaremos dos males que dclle nafeem;
& fe os viíîtados costumaó leuantar a
antiphona ,por naó me appartar da or-
dem que leuamos começo.Scndo noflas
conueifaçoés fundadas em melhora-
mento de costumes , tratando dos bens
queas virtudes trazemeonsigo para os
feguirmos . & dos males que os vicios,
para os abominarmos, & fugirmos ; &C
tendo dírto nos tresdialogos anteceden
tes da verdade,& mentira.dottabalho.CC
ocioíìdade,da temperança, &t largueza,
mepareceo serrastemos esta abobada,ôc
destitues fìm a esta pratica com o quar
to vicio, que por capital inimigo do ho-
mem , &t feu algos , pode occupar este
vlti mo lugar: tam pernicioso,& custoso,
que ereiosem falta sercabeça.&capitao
de todps os pcccados, & ainda dos mais
abominaueis : naó ha acto mais fora de
toda a razaó , mais perdido , & que seja
principio dcmais danos queojogo de
carras, & dados, Proua isto Santo Anto-
nino, dizendo, quequantos pontos tem
os dados, & siguras as cartas.tantos ma
les, sahem delles , hús mais graues que
outros,reduzindoos a vinte & hum.que
tanro saó os pontos que os dados tem.-
{Theodo.) Delicado esta por certo o dirto
do Santo,&: por vos trazido de mancira
que vem naícendo. (Faust.) £ quaes saoî
porque o tenho por trusta noua. {Alder.)
Eu pela liçaó que tenho dos liuros po-
derey dar razam de algúas antiguida-
des,mas do que dizeis nenhúa. {Anselm.)
He o primeiro ( satisfàzendo ao senhor
Faustino) perdimenrode tempo,menti-
iasjuramentos,blasfcmias,furtos,homi
v - Kt cidio«t
Tempo ck agora,
cidios, destruiçaó de fazenda, ínimiza-
des. odios , má vontade, & os mais que
por vos naó enfadarcallo Saó Raymun-
do os reduz a setegraues peccados filhos
legitimos do jogo : &Guilhelmo Pari-
siense afsirma, que por este maldito in
strumente , & enfadonho desenfado se
quebrantam todos os dez Mandamen-
tos,vede em que males naócahem os
tafúres,& cosairos jugadotes.(/í/for.) He
o jogo hum abifmo de todos os males.
{FaiìJIwo.) Muito deuede auer mifter de
Deoshum tafur para se h\u2it.{Theodos.)
Eu delle naó sey nada, porem pelloque
vi,& ouui em algúas partes, bí aalguns
fenhores pellosumo dos majores males
o julgo; mas muito desejara saber quem
foy inuentor de tam pestisero entrete-
nimento. {Anfelrn ) Plataó diz,que hum
demoniochamado Theútaó (donde ori-
ginalmente vem este nome tafur) oin-
uentou , ensinandoo a Thamas Rey de
Egjgto,
Dialogo IUL l\ì
Egipto,& grande Magico. E o docto Ca-
ÍVelhano aduerte, que este nome tasur,
he nome Chaldaico , & que virando as
lctrasquer dizer,furta,que he ©proprio
eífcito do jugador, & o de que mais vsa,
vedesaqui a grangearia que o jogo traz
consigo, eu como serido desta peste po-
dera dizer muiro, mas sico aqui porvos
ouuir. {Faujlino.) Notaueisforaó osac©-
tecimentos,&: diabolicos osefteitos que
o jogo sez , & obra em os que o prosef-
saraó.ôí tem porofsicio.tomandopor in-
strumenro os dados,& as carras : homes
ouire que depois de perderem as fazen-
das, perderaó com ellas para sempre as
álmas.achando que naárinha iuasalua-
çaó remedia, & aíl'y desesperaraó da
summabondade de' noflb Deos.que a
todo o rsmporecebe , & busca peccado-
tes.aindaque sejam seuspeccados mais
que asareasdo mar.&estrellas do Ceo:
o objeto do jogo he omaiormal,& irre-
R3 media
Tempo de agora.
mediauel dano que em todos os mais
peccados se acha, (Theodofio.) He por
ventura soberba , gula , ou auareza?
(Fau/li»$.)Naó. {Alber.)Hc luxuria,oeio-
fidade, ou cobiça ì {Fau/f. )Mcnos. ( Ansel.)
S.erà ira,odio,ô: malq'uerença. {Fau/lin )
Em nenhúa maneira ; fabeis quai he, a
desesperaçaó tam grande inimigo,&taó
podeioso contrario, que negaemDeos
o atriburo de que mais se honra, & glo-
ria( tanta he sua dissoluçàó ) em hum
liuroantigo eraduzido de Franccs em
Iealiano, ly que os lydiosforao os que
^deraó principio a estes dous generos
de jogos, porem foy em tempo que a
Cidade estaua em grande apereo , para
quediuertindosenelle podessem resistir
á grande some que se passa ua : & durou
este serco.&carestiavinte & oito annos
(conforme Alexandre Reueriode Sese-
na.) He otafur dissoluto, desalmado la-
draó, & as claras,& sem rebuíso em pu-
blico
JJiabgo Ml, I52
klicofurta;& tem algus tanta brandura,
& tal modo,que roubàndouos a capa Ihc
<dareis a roupeta, mas que com o demo
caua avinba.cóelle a vendima. Todo o
peccado cometerá hú jugador por ad-
querivdinbeiropára ojogo:&: esta he a
razaó(como adiante ditemos)porque os
tafures pelas leys Imperises estaó tidos
por infames, assy & da maneira q os la-
droés; auendoq omesmo hesèr hú sal-
teador.quetafur, ladraó q jugador"; nao
passo adianteporq me parece que disse
mais do qera necessario {Tbecd.)Qucax
taó pouco como eu se inclinouao jogo,
pouco.ou nada poderá dizer delle; mas
be tam geral a queixa,&: tátos osdesba-
ratados,perdidos,&destruidosporelle,q
al nao vémos q queixosos.&despidospor
fc daré a este entreteniméto:grande mal
trazconsigo.a luxurìa.insofriueis saó os
danos que de beber demasiado se segué,
.popem ouzo a affirmat que naó tem
R 4 cora
l empo de agora,
comparaçaó tom. os inconuenientcs q
do jogo nafcem. {Albert.) Vede o que
dizeis, que o luxurioso esperdiça a fa-
zenda , desbaraea as forças naturaes , &
cm si m poem a alma no caminho de sua
perdiçaó. (Faaftwo) E o beber dema*
íìado he mal que sòcom a morte se aca-
ba.porque quanro hum vay mais para a
velhiee, com mais exceflo se dà ao vi-
nho. (Anselm-) Isso assy he, maso jogo
faltartdo o cum quibus.naó sepodeexer
citar , porque he officio que depende
(comodisse hum moderno)depaciencia
& cabedal , & ja nem mercadores siaó,
nem os tafures sofrem faço. {Jheodofto.)
Respondo a essas duuidas.quantoa me
disterdes que a ineontineneia esperdiça
a fazenda,canrao cerpo.&mata a alma)
bem ditto esta ; & assy he sem duuida,
mas a falt a da fau de aparta a hum sen-
fual por naó poder obrar; o que naó faz
° j0g0>Slue «ìuanto hum menos tem de
dinheiro
dinheiro, tanto cora mais sede o busea.
f;ede,& sc empenha,& assy quando raais
inhabilitado de forças , quero dizer do -
ente de pobreza, mais se da. à tafularia:
dizeisme tambem, aue a velhice auiue
o dessejo, & aguça os appentespara mais
vsar do vinbo: «spondo, que naóauen-
do com que o comprar fará estanear a
vontade,oque naó acontecerà ao tafur,
que de aquy, ou de aly elle ha de jugar;
& agora cahireis em húa eousa bé digna
de espanto . &e he, que se hum homem
pedir a outro para remediar suas necess-
sidades f&estando na estrema) dez eru-
zados,quedigo dez vinteés os naóacha-
tá,'& se for para o jogo, sem que os pe-
ça lhos oíferecem , &dam : he priuile-
gio que o demonio passou aos jugado-
res, que nunca para este effeito lhes sal -
tasse , porque assy mais a seu saluo os
trouxesse a sua condenaçaó. A terceira
proposta satisfaço, com que me digaes
quaes
Tempoide agora.
cjuacs forao mais as propricdades que se
venderaó para comer , beber, & gastar
em torpezas.&sensualidades, ou as que
o jogo tragou, Sf consumio : bem diffe
rente hehúa cousada outra, peloque o
maior mal dos males, saó as carras, &r
dados , & o maior bem naó jugalos.
{ AIbert. )Hcta5 detestauelo vicio do jo- "
go,& tam fora da natureza dos mai s,que
chegou a dizerhum Autor grauissimo,
naó sejas jugador, senaó Christaó .- con-
trapando o Christaoao tafup, como-ao
idolatra o siel: nenhum esta tam chega-
doaidolatrar como o que tem per ofíî-
cio jugar ; as superstiçoés , os agouros,
qualquer pouco fallat, h.ú mencarse, es-
car ra r lhe faz-cfÇE qtic foy occasiaó do
inao succefíoque teue ; ja se lhe tocaó,
pedem,ou se espantaó.pelo mesmo caso
perdexaó quarita prata dà" o Potosy , &
ourpas Arabias. Achey muita graça em
huas signisiçaçoés que hum Antigp dà
aos
Diakgo 77/1. 254
aosmeraesdascarrasde jugar.oqualdiz,
^q pelosouros seentende,a insaciauel co-
biça que os jugadores cadimosrem do
dinheiroalheo,entéâendo ser como seu:
pelas copas.o beber.porquesempre o ta-
rîir quandoanda neste dia,bolico trato.SC
esta assétadoà meza do jogo.pareceestà
alheo de fy,oq muitas vezes mostra nos
meneios,& modos : as »spadas, sò nesta
parage deseobrem suas semrazoes arran-
candosepor cousa em quenaó vay.nem
vem,donde socede rerimentos,& algúas
vezes mais: nos paos.se vè milhor o que
faz o jogo nos rafures que em nenhum
dosditros, porque taes ostraz,&assy os
consume,& gasta comoo paodá aruore
nú,& desspido de solha, & fructo, q para
mais naó ferue q para o fogo.sicado em
muletas, & praza a Deos.q naó seja em
rres paosr&quádo destes eseaparé.heeer
to q naó efcaparaó de sicaré có húa mao
sobre outra,& em hú móturo.no quai né
ainda
Tempo «le agora.
aindatenhaó com que se cossar,que até
as mâosde pancadas quederaó nos da-
dos tem tolhidas. Muytas leys promul-
garaoos Antigosde que nostospassados
seaproueitaraó , & os Catholicos Reys
Dom Phelippe Segundo-, & Terceiro
com seu pay,& auòo Emperador Catlos
Quinto, de gloriosa memoria buueram
portaes,& ratisicaraó contra os jugado-
res de dados, & cartas t as quaes andam
incertas cm a 10 & rr. do titulo. 7. 6í
outras que Iargamenxc tratam desta ma-
teria. {Theodos.) Bem mostrastes.quam,
perniciosomal he o dojogo,& aquaa-
tos esta sogeito o que vsa delle -j agora
quizera faber se ha algum que sempec-
cadopossaóem os dias de sesta os offl-
ciaes jugarì { Alberto.)Vl\ìyios., que elles
bem [nbcm.{Fanstino.) Hoje jasenao cô-
tentarn com o trumfo;as vayas, parsole-
tas &: quinze, porque vsam de putros.q
lhes leuaem húahora quantoganharaó
Diahgo ÏÏI1. 155
icda a somana. {Anselme. ) Bem posso lè-
go inscrir do que dizeis.que ja senaó jo-
ga per desenfado, scnao per grangearia,
ou tafularia. {Alberto.) E he infaliuel
essa consequencia,porque atéa bolaquc
anoguamente se jugaua hum vinté ca-
da jogo.ja leùantaraôa eruzados; don-
ác o que conforme Santo Thomas, 8C
Soto, he permitido para reereaçaó, se
trocou em destruiçaô da fazenda .
( Thed, ) E que partes poem esses Dou-
tores para se poder jugar sem peccado,
nem eserupulo? [wílbert.) Moderaçaó,
verdade, sem jurar. (Faujltno^ Naónos
cansemos, q todos os que jegaóse poem
aperigo de peccar jugando. (Anselme.)
Eu assy o enfendo. {Fâust.)Vzxtctmc que
o xadres,damas,& pela, saó sobordina-
dos a toda a moderaçaó , & como taes
bem se poderaó desenfadar a ' elles
{Alber.) O preço o fará,porque se se joga
dez dobroés a hum mate,& vintc a hum
.... pai*
Tempo de agora.
partido da pèla,que digo, cento,& mií,^
tudo vem a hûa conta , & tam nosciuo
he cada hum dcstes como os dados , Ôc
cattas, {Anfilm.) As tabolas tenhopor
mais accomodado, {Alberto.) E eu por
mais arrenegado, arriscado,& pernicio-
so ; & cncendo que só nelle meteo*.
o de mon i o todo ocabedal paradescom-
pòr,&: desbaratar a paciencia aos homes.
[Thwdof.) Nunca por este se porà hum
no hospital,como pelos mais , porque
tem ìíaúte.{Alòerie ) Tambem se alarga
á quantia que querem , mas que apro-
ucita ser seu preço tam moderado no
comum.se tem tantos lanços para fazer
peccar aos que o jogaó. {Fdustin.) O ga-
naperde he jogo antigo, graue, & acco- '
modado , & ppr tal o tiuerao nossos
maiores (Aaftl.)Que vay de húsa outros
homés,«ie huns a outros tempos: os paf-
sados (como em tudo moderados ) ju-
gauaó de dous vantees de entrada, &c de
Dialogd lÏÏl. itf
finco, & dez reis a pedra ; no tempo de
agora , de quatro , & seys dobroés resto
aberto, quero dizer, acomprar largo, &
vem a fazer de custo hum dettes bolos,
quantia q pode bê mater a nosla cómu-
nidade. Ecom isto se vos parece me re-
colho; porque quem tem inimigos naó
dorme :& antes que o faça, digo.que os
Jpgos sendo quaesdeucm,serucm de re-
«eaçaó,porque nem sempre se pode cra-
balhar, orar , & passear ; porem com as
oondiçoésdittas,cntremos no tempo de
agora, & mostremoso quevay, ja pode
ser sirua demelhorar os costumes , èt
atalhar aos grandes desaíoros que ha
nesta materia no mundo : mas se cha-
gas velhas, & cancerosas tem por sauda-
uel medicina deixaremse à natureza ,
ou quando naó ao rigor do caute-.
rio, entendoser esta do jogo tara? irre-
medíauel, que nem fogo , & menos na
tureza a abrandaraó, He causo admi-
... rauçl,
Tempo de agora: - '"
rauel.que aja tantos destruidos , rantos
morgados empenhados , tantas tapece-
rias,& baixélas vendidas,tantas proprie-
dades,tenças,&: comendas, em diuersas
partes embaraçadas, tátos em hospitaes,
galés, & alguns em as forças , por este
maldito jogo : & com ser este mal tam
ordmario, que se topaócom elles pelas
pr.iças, seruindolhes de exemplo, ha in,-
sinitos que naó passaraó húa hora sem
hum pouco de seu desenrado, grande
goloso deue de ser. {Fauftino.) Tantoque
chegou a dizer hum,& naó dos peiores,
queromara ter sempre que jugar, ainda
que nunca ganhara.fT&Wí.) Pois eu a
trocode muitopouco naó entrareycm
todo hum annoemcafa donde se jogue.
{AWer.) Muytodeueisa Deosem vos
liurar de tam seguido dano. {Anselm.)
E qual vos parece he a vida de hú tafur
per natureza >. cujo ofsicio he afsisti r, &
eerrer rodas as boticas^ theloniospara
este
V'iahgo llll. l|7
este ministerio deputados. {Theedofio)
Folgarey sabelopara assy viuer có mais
quietaçaó {Anjelm.) Pois estaime hum-
poaeo attento. Omaior inimigo,& sa
gas salteador do homem.&que eómais
faeilidade o vênce.despe, sere,(nagoa,&
que mais suauemente omata.he ojogo,
& he isto tanto aísy , que em todas as
idades vsa de feu poder ; para o que to
mai hum moçode dez annos, & destes
tèos vinte* vinde áos quarcnta.seu ma-
ior gosto,& desenfado he jugar: sobi aos
mercadores de sobrado , que saó os de 1
íìneoenta,& ainda aos decrepitos nestas
conuersaçoés engordaó, & a estas her-
midas acodem de pela manháa te a
noïte.{Tbeodef)E ha enuiras casas delías?
{Anselmo.) Tantas quátos saó osbairros,
ou quantas as ruas . & todos gastaó esta
fazenda conforme o valor decad^húa.
{Albert. )Logo nem em todas ha ìgual-
dade nas mercancias. {Anselmo.) Como
S pode
Tempo de agora,
pode ser ha logeas sobrados.St" ainda pá-
ços.& casas de grandes.porem em todas
se pagaalcauaia.ciza, & cósulado. (F'&u(l.)
Por vida voiTa que me digais que gente
ass 1 ste & c o rr. o se ha e m o m odo da gran .
geaiia. {Anselme.) Aueis de saber que
cada ptnizada destas, he hum terço de
, soìdadcsca. Porque tem rodos os ofsi-
ciaes que ncllcs Ce achaó , O Capitaó
que he o senhor , tem seu Alferes
que em suas vagantes ferue , & Sar-
gentoque ministra os ofíîcios maisin-
feriores : & ha tambem seu ajudan-
te que corre có o recebimento,que he o
mefmoque thefoureiroaquem se con
tribue, &t dx a porsam que esta per ley
posta, & como ral seguarda, {Tbeodo/ìo.)
Ëquem foy o legistador, &a quantida-
de, & preço quanto he {Anselmo. ) Poe
an.tigwa se lhe nam sibe Autor ; mas
dcuíaclle fer ta m autorizado em sua
peflba, & ella posta com tanto funda-
xnento
Vialogo ML 138
tnento que todos inuiolauelmenre a ob-
seruam ; he de tres fortes conforme a
quantia do jogo, hú escudo, tostaó , 8C
meio tostaó.&quantomaes de melhor
condiçao fìca o Capitao , &t o que o dà
maes aereditado, mas muito nescio.
{Fau/lin.) Dessa maneira nunca se vay a
perder nesse trato.( Anselmo.) Com auet
muitos buracos por onde se some este
tributo,& muitas máos que sicaó vnta-
das.sempre o senhorio fìca com os proes,
& precalsos. (Theodofio. )Ouui dizer que
nunca estes que daó casa de jogo podiaó
leuancar casa com sobrado,porque em-
p restaóaos jugadores.daó aos aj udan tes,
leuao os miroésjcomem os companhei-
ros,& andadores,peitaó as justiças,& em
si m o cabedaldas cartas , &dados tam-
bem leuaseu pedaço: &como isto vai
tam esquartejado , &C se fazem tantos
quinhoés , & diuide em tantas partes
de força ha de desfalcar , & naó ser táto.
S A \Ansel\
Tempo de agora.
{Anselm.) Hc pontual verdade , porem
para eudo ha,& a todos abrange, porque
deste reçebimento naóse dà conta, nem
se paífaó portarias &eseritos sobre elle,
& he grande negocio receber sem def-
pender por mandado de outrem;só por
mó çntrar nos cpntos do Reyno. {Al-
herfp. ) E a essas casas podem hir todos os
quequizerem , ou só aquelles que saó
honrados, limposemseu trato,& com
postes em suas pessoasî {A»selmo.)Nem a
todas , porque àos sidalgos assistem os
mesmos,& algúsdos do meio. {Faufïin.)
E fc for hum mercador rico naó lhe
daraó cadeira, &o reeeberaócó aplau-
fb,& bom rostoff Anselm.) Este tal terà o
primeiro lugar (ainda entre Duques,
Condes,& Marquezes ) porque tanto
vales quanto tens. {Theodo) E nas casas
insexiores recebem, & agazalhaó homes
detodaa forte?. {Anselm.) Comoellc ju-
gar logo se admite sejaquem for, por
que
T>'uãogo lltt. 159
que hepratica comua entre os taes,que
o jogo a todos iguala auendo moedas
quem mais cabedal tiuer, melhor lugá.t
se lhe dará, & o doce, que he a isca cora
que se pesca neste rio: mas se estes a que
se faziaó estas honras (como as mais das
vezes aconteee ) vem a descahir , & naó
possuem.pela qual causa naó jogaó don-
de redunda ao Capitaó naó ter prouei-
to, nenhum caso se faz de quanto atè o
presente lhe tem dado , nem ainda húá
cadeira se lhe dá. {Fau/lin.) Dahi tiro a
maldade , & baixeza do jogo. {Alberto.)
Com tudo o que me tendes ditto , en
tendo naó sica muito honrado, quandó
sique aproueitado o que dà jogo respei
to de sofrer as varias condições de tan
tos homens. [Anjelm. ) Ahi se perde a
conta do algarismo, porem elle se acco -
modaõ de maneira que com os moiros,
he mouro , & com os christãos.christaó.
{Faustino.) Tambem me parece tem ne- .
S } çessidade
Tempo de agora.
cessidade de juizes que lhes dé discidao
às duuidas que socedem.,& questoésque
se montra. {^ínfelmo.) Elle o he,& com
petente sem appellaçam, nem agrauo.
£ assim para onde maes o inclina a asci-
çam ou interese.pera ahy caminha , &
pot esse dà a sentença.algúas vezes tam
fora do que he , comododia à noite:
fundado no adagio Castelhano , con ra-
zon,osin razon ajudeDiosa los nue-
stros. {Alberto.) Boas candieiradas sam
essas. {^Tiselmo.)\z o coruo naó pode set
maes negro do que tem as azas. {Theod.}
Grandes inquietaçoe's,pelejas)gritas , ôí
discomposiçoés deue de auer entre os
que jogam, & nas casas para isso de-
putadas. {Anselme) Quem maes grita
menos razam tem , quem maes se des-
compqem em menos conta se tem , &
qué^naes barbatea, por maior galinha
se canonizajporque só o jogo lie o erisol
onde se apura o bom ou mao sangue,& q
maes
Vhtogo ÏÏll. 140
maes mostra as sezes.ou quilates do ho-
mem . (Faustinô. ) Deixado a parte isto,
muito deuede ganhar.&grágear odono
dos paes,& feus ajudantes com o esti-
pendio que se dá dos dados , & fer tam
continuado.&com tanta pontualidade
pago;alem dasque os ajudantes fazem,
cofandose, metendo nos pulfos , pesco-
sos,& çapatos como quem jogaao escon-
de o ourelo. {Anselmo.) Oproueitodos
que se embarcam nestas nauegaçoés
todo he seu per mais profpero vento
que lhe fopre , porque alsin se perdera
naquella costa braua , & praza a Deos
que saluem o que trazé sobre fy.{Alíer.)
Hc notauel o modo que te m , & as ra-
zoés que dam para naó emprestarem,
porque dizem logo cu naó tenho hú fó
vintem fulano , & fulano , me pediram
o m eu dinheiro,& saó taó galantes que
naó so me naó pagaó mas nem a cfta ca-
£1 vemjdonde tenho seito hú juramemo
S4 de
Tempo de agora.
de mais naó emprestar a ninguem, se-
naó for sobre penhor que bem valha a
quantia, porque perde is o proueito, di-
nheiro,& amigo; &se queres fazerdo
teu amigo, inimìgo, emprestalhe o teu;
& por aqui escoaó a coleira fleando có
o dinheiro em punho. [Fauttino.) E esses
a quem húavez sc Ihe nega o que pedé
sendo homens de vergonha tornaó ou
tra a jugar na meíma casa. {Anselm. )
Sabeis quanto poder tem o jogo , &a
quanto se estende sua maldade.que sez
hum mandamento o mais exorbitante
que se pode imaginar contra toda a po-
licia, razaó, &justiça,& he.que o juga-
dor curse,assifta,& continue onde peior
companhia se íhe sizer : & isto he cer-
tissimo {Thecd.) Ia nosdissestes o tribu-
todosdados, agora nos dizeyquanto se
tira deyhúa baralha de cmasí [Anselm.)
Como leuantou a mercadoria sobiraó
tambern os preços. {FanJîino.) E quanto
he
Wtalogo 1 1 1 I. 141
he, porque conforme me diíTeraó , ga-
nhase cento.por cento. \Anselmo.) Oor-
dinario, saó dous tostoés, & dous vintés
das candeas,& ilto afora o consu ladodo
ajudante, o real do miraó , & o vintem
do eriado : vede agora se ha comenda
que com tam pouco.risco se vença.&
coro ram pouco cabedal se alcance.&
ganhe. (<_^s/£«70.jBastanremente tendes
praticado dos que daó casas de jogo, o
que grangeaó & como, de seus tratos,&
distraros : resta nos digaes dos tafures,&
jugadores. {Anftlm) lisotoca aosenhor
Faustino,& pelo tanto como soldado po-
derà dizer muyto de vista , & ouuida.
{Faujìmo. ) Noraueis saó osestratagemas,
& mofatrasque hum tafur soldado faz,
daquelles fallo que naó tem outra vida,
nem se occupaó em outro exereicio,
porque a primeira Igreja que visita em
saindo de casa he para estas connersa-
çoés ; &: sendo tam insofriuel este tra
balho
Tempo de agora,
balho quanto carregado elle o tem por
leue,doce,& suaue,onde se assentam es-
perando a que outrosde sua parcealida-
de.&ofsicio venham , passado algum
enterualo(quenunea hemuito)&auen-
do ja copia , diz o ajudanrc, senhores
que ociosidade he esta , trabalhemos,
& façamos algum proueito, elles que
senaó querem muito rogados, pedem
os instrumentes, & ao som dellesde ma-
neira se desenroam que o que se come-
çou rindo, & folgando, para em peza-
res màs palauras , arrenegos , Sc outros
anexos que o jogo traz consigo: do que
bem pouco se lhe dá ao sotacomitre,
que qual sangueíuga vai chupando o
sangue, ôe quádo senaó precataó aehaó-
se rodos perdendo , & ocabedal nacasa
se sica. {Anselmo. ) Homens ha táo incli-
nado^aojogO,que estaraódtas,& noires
sentados a jugar.scm lhes lembrar ca
sa, molher >neai silhos, & assyos traz
en\
Diahgo lili. 142
embelezado sua golozina, que os saz es-
quecerde sua saluaçaó. {FauJUno.) Eu
]y, & nao ha muitos dias , que hum ta-
fur mandou em feu testamento que
visto as grandes obrigaçoês em que
estaua ao jogo, Sí acharse aquella hora
inhabiljtadp pera as satisfazer lhe tiras-
sem os dences dos quaes sizefíem dados,
& o esfolassem , & de sua pelle forras-
sem o busete onde se jugaua : tanto se-
nhoreao jogo a hum homem? [Theodo )
Deos me valha , que grandes tiranos
deuem de ser os dados. ( Faujlìno. ) Na
foldadesca fazem elles das suas , &í mo-
straó a quanto se estende seu poder :
porque fooje vereis hum com militas
galas , camaradas , cadeas de ouro ,
aneis , &t dinheiro muy acompanha-
do , & a outro dia só despido , sem
huns çapatos, lèmamigo, nem quem
lhe dè hum vinrem ; assy saó d? bens
do jogo , como o fonho que vos faz
Tempo de agora.
Rey.&acordando vos achaes nò meímo
estado que dantes,&ainda com o pezar
<j o falso gosto vos tinha representado.
{Anselm.) Ouue algum q viuesse do jogo,
ou delle comprasse moyos, ou juro,
que deixasse a feus silhos ì (Faustinù.)
Alguns ouue , mas con su pan se lo
coman.que paraganhar sempre ha mi
ster ajudarse. {Alberto.) Logo ha mo-
dos de ganhar mal , & cammhos pera
roubar no jogo. {Faustmo.) Cento & tan-
tosappontaua hum Doutor Italianopc-
ritissimo,nesta faculdade graduadope-
lodemonio, & hoje lente do primeiro
banco da galê Capitaina, queaqui vem
dar os que escapam da forcaNNem per-
mitireis os apponte por vos náo ensinar
o que japodeser naó tenha chegado a
vossa notieia; & com isto digaosenhor
Alberts. ( Alberto.)Gtaçzsat)eos que ja
me chegou vez ainda que tarde : pelo q
vfarey de breuidade para que nos sique
algum
Dialogp W. 145
algum tempo. Dos estados a que mais
offende, desbarata,& inquieta o jogo.he
o dos cafados, do qual sc seguem aspele-
jas disconformidades entre o marido,8c
molher, náo que faltem viciosque tam-
bem descompoem húa familia, poré pa-
rece que em cada hum se achaó bastarr-
' tes causas , & sufsicientes razoés , o que
naó tem o jogo, que por qualquer parte
queachardes corn elle jamais vos pode-
reis eximir de culpa :-este faz comer a
deshoras , & muitas vezes vindo a ellas
naó noachardes; porque mais quer hum
jugador dez tóstoés para o negro jogo;
quedeixarem sua casa dez vintés para
corner sua molher, & silhos {Theodesio.)
Grandes males deué de nacer defle prin
cipip, porque a molher posta naoccasiaó,
ôC com razaó a nada perdoa. {Alberto.) E
se vos eu disser que ha muitos destes.que
se váo de casa sem deixar o necelîario,
& querem quando vem achar a" mesa
Tempo de agora.
posta , &: o comer nella. {Ansìlmô.) A
esses se ouuerao de castigar com todo
o rigor , & como a homens sem hon-
ra : ha oucros que nem aos vestidos de
sua molher ,& filhasperdoaó , venden-
doos , & priuandoas de hiretn àslgre-
jas ver a Deos , consessarse, & saera-
mentarse:aos quaes poucas vezes ab-
folui , por entender naó vem mais que
por satisfazer ao preceito da Igreja ,
que proposiro de emmenda nunca te
vy. {Theodosio.) Grande força deuc' de
ter o jogo , pois assy ara a hum que o
segue , que nem comer, vestir , con-
uersar, acodir a suas obrigaçoés odei-
xa. {Alberto) Quantos destes passaraô
noites inteiras nas suas camas dan-
do mais voltas que húa roda de moi-
nho , essperando pela manhaa para se
desagriuarem do mao succeffo passa-
do , ptorem elles vaó por láa, & vem
trosquiados. {FmJIw0<) Ha algum re-
Diahgo Ult. ^44
medio que cure a hum destes desal-
mados calasciros. ( Albert. ) Hirse para
onde o nao vejaó, mas ja naó ha par
te em que falec esta semente. {Theedo.)
Antes eu fora de parecer que lhe de-
raó dinheiro. { Albert, ) Ahi se asiarà
melhor a vontade, potquea prata, ÔC
ouro he pedra donde o desejo se a-
gussa. ( Fau/îit;o. ) Inhabilitado sica lo-
go de remedio. ( Anfilmo. ) De Deos
lhe pode vir, que os da terra in va-
no laborauerunt {Theodof) E estas ale-
grias, &: gosto que algúa hora dà saó
de dura ? ( Alberto. ) Nao sabeis que o
jogo nunca deu húa boa cea , que
naódesse hum mao jantar. {Tauftin.)
Nem per hum pouco contenta. ( An-
selmo.) Sabeis quanto,que ouue homem
queganhou vintedias continuos: & tu-
do perdeo em menos de hú,entregando
o seu,Sc o das partes,porque naó se pjode
Tempo de agora-
£ar em caó que manqueja : & para que
alcanccis a malicia deste fkgello dos
homens , sabey que nunca jamais çon-
seruou amizades. {Theodos) EeomQ que
naó entcndooque dizeis'f Anselmo.)To~
do orasur he cobiçoso , & em sendo este
he auarento , & as amizades do tempo
de agora rodasse fundaó no verbo do E
estes naó vsaó senaó de rapio, &saó taó
pouco dirosos , que se acertaraó a fazer
algúa largueza , & a outro dia encolhe-
ráoamâo,& se forao sem contribuir,&
saó bomens sospeitos de fuga,&tem
outros podres à baylha vem tudo,& lo-
goaly se Ihe lem seus deseitos pablica-
mente , & de maneira lhe cortao de ve-
stí r que se náo lauarâo com quanta agua
ha no mar. {Theodos.) Na corte v: exces-
sos noraueis.que se sechaslsem quatro
senhores , & estiuestem jugando dous
diasfnaturaes, & dez, vinte,& quarenta
mil escudos. {Albert.) E apagar de con-
îiiaiogo ïllì. ?4ç
fado *{Thefd. ) Ertì pesas, & dinheiro.
{Alberto.) Se o vos Vistes.concedo, mas
íenaó stego coiiseqiíehíiám ; potq esses
jogostem à ríibtîea que secontemnos
tresporitds da eartá de seguro' dos ta-
fures. \¥*úst.) E saó elles que nuncá tal
t>\iui.{Albtr.) Tarde, mal, ét nunca. {An-
selmo. ) Em hum lùgar do mundo foce-
deoa hum personagem perder em hum
diá, quinze mit cruZádos em dinhéiro,
prata iáuráda, 6t armaçoés. {Theodbfie.)
E erá Pórtugtiez? [Anselme) Eu naó me
ftieto se erá Mourd, ou Christaó, o que
sey que pássou comó o digo. {Alber.)
Tamberrietí cy de cohtaráminha seti-
ùer lugar : náó ha mukos .tyinos qtie hú
horriem perdeòquantidadf de dinheiró,
&aohandose com doiis gineres que ti-
nha náéflhreberia, pedio aos ganhadores
que lhos jugassem, ó que sizeraó deri>oa
vorttàde , pot terem ja o penfartwnro
ôelles , em si m ganharaólhos , máiídou
*Temfo de àgora*
eîlecomtoda a pontualidade buscalroSi
i&. eneregoos: estandoa noiteem casa al-
gum tanto triste, mandou chamar.o seú
«yordomo, &díífelhe, que dapalha que,
.cm cafaauia sizefle tançai fogeiras que
íicm liûa sò sicaíse, o que se sez aísy : &
da qui podereis colligir osdelàtinos que
do jogo iiascem,. & o que faz'dos que o
Teguem;poe onde se rantô dominio tem
sobre pessoas decalidade,& sogeitos taó
Jeuantados, que farános baixos. que né
tem faberparà se apartarem , nem sari
gue que os faça naó degenerar-(T/;w^<p/T)
Nelles esta o risco mais certo. {Alberto.)
E dpnde vos parece que saem os homi-
cidios, os r o u bps , os odios , as cotiladas
dadas a traiçàó.senaó do jogo, {Faustino. )
E as justiçasporque naó entendemcom
os que daóabertamente,& ás claras da-
dos.ejue fora de grande proueito, assy
paris eliés , como para os jugadores}
(Anffïm.) Se. eu ouuesse de dizer o que
.'X i sobre
Qìahgo ÏÏU. 146
sobre isto pafla.ouuerade ter maistem-
po,& outro estado ; masdirei hú pouco,
5: com isto acabaremos nofla pratica.
Primeirámente mais rende ahú o que
fe Ihe peitaqueaqúilo que lhcpodiavir
da condetìaçaó'; porqueprendendo co
bra ini rtí >gos,& do que lfoe vem reparte
corri iniíitos ,-& esta he a razaó porque
quer ter este eano para do que correr fe
fustentar, quemurtos poucos fazemhu?
muito. {Aíber.) Nao vay por ahy o gâto'
as silhòs.seos quefèruiràó , & serùem
foraó os proprietarios fìzeraó scusofsi-
cios , & naó temeraó sazerselhe algum
fracoseruiço eneostando o pao,& daqui
he que os taesdeixaó hir as coufascom
esta publicidade, porfatisíázer as obri-
gaçoésdeuidas aos proprietarios , & fa-
zer algum proueíto para fy, naó enget-
tandodirvheiro. {Theedo.)St elles hz fr'^
eontribuir aos fenhores das vara.«
juntamente ha'm decomer,beber,v<
( m Tempo de agurt;
&ealçar , de força ham de fazer algúa?
semrazoés. {^nfi(m.) As largas dosqjie
tema feu cargo aeodir pello bem co-
mum, ôç os reìpeitps etn que fe fundaó,
iC alero de tudp p jrjteriçsie faz com que
aja peecados publieos , '&? vieiosos de
astento iTellçs : isijp baste que quem nao
teme a justiça, naq teme a Deps. Tor-
nandp anpívp int-çnçQ pazoaffirmar q
tanto se pode íug.ir fa laqjoés, que na,
terra nauegaó nas çmbareaçoés dojo-
go, comodos que pelo mar razeni suas
prezas: par pnc|e enfcn.4p ;sef« acertado
rççolherroos tudpp que temps pratica-.
do, fazendo hum breue epilpgo delle,
para que aíTy nos siquea memoria mais
YÌua,& sua len>brança nqçora.çaó,& ai
ma {Albír^Hc m,uy bem aeh»do,& nao
menos de grandespregadores reeopilar
-n breueo que em todooserfiaaó diíse-
( Faust.) Por tal o julgo.,$: por pro-
.'&> tanto çpmo gostpsp, (Anffimo.)&
_ verdadç
yerdade honra aeredita,&he guia,&ca-
pitaóde tpdas as vjreudes, grandes bens
le alcançaraó por seu meio,pelo contra
rio araizde todos os males hea méeira
esta abate,acanha, & enuergonha, & he
origem dos maiores peccados. {Theod.)
O erabalho he quem dá vida, enrique-
ce,& por elle alcançaraó os Antigos fa-
ma, nome ,& eonquistaraó as mais re*
rnoçasprouineias: a oeiosidadehe prin-
cipio de todos, o; vicios, & por quem se
descompuseraó altos estados^ & perece-
raó grandes imperios.(oíf/&w<>.)Fermo-
fa virtude he a da eemperança* conuer-
te p mal dos maies , no maior bem dos
bens.he querá reforma os appeeiees.qué
guarda a limpeza,&: empara a alnu dos
alsaleos do inimiga.a incontinencia sua
contraifa, & a intemperança distrahe,
desgouerna , & perde hum corpo. tyran-
dolhe as forças naeuraes,& coin fu s roe
pezas dà entrada aos mais enormes vi-
tios,
Tempo de agora
eios, &afsi priua a alma da limpezá que
deuegoardar.(f4«/?/w.) O cenfrode to-
dos os males he o jogo,& morada de ro
das as maldades.blasíemias, jaràmentos
faIsos,furtos,& os mais q a este se agre-
gaó, {Anfelmt.) O que resta he abraçar-
mosa virtude da verda , 8í fugirmos o
viciodamentira.darse cada hum de nos
ao bem dotrabalho.vituperando o dano
da ociosidade, segu is-a tempe ra n ça ,dan-
do de máo á deuacidaó,naó vendo/nem
buscando jogos que faó veredas para os
majores danos , & corn iíbo sefemos.*
(T^i.)jVerdadeiros.i8:hórados. {Faust.)
Trabalbadores,&ricos,(o^'wiE comi
taes bensmereceremosos daeterna glo
ría,em os quaes nos vejamos depois de
muitosannosde vida, & redo precedido-
muitos,íèruieos a-Deos todos Atnen,

ì dnna CM-DC.XXI L ,'


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