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La première, faite de six chapitres retrace la vie quotidienne de Meursault, une fois
qu’il a appris le décès de sa mère, jusqu’au meurtre qu’il commet sur une plage.
La deuxième partie constituée de cinq chapitres décrit sa vie en prison et les phases
de son procès jusqu’à sa condamnation à mort.
Les deux parties sont liées car la seconde partie du livre consiste à porter un
jugement sur les événements qui se sont déroulés dans la première moitié.
Le cadre spatio-temporel
Il n’y a pas de moment antérieur à l’histoire, le passé est flou car on sait que la mère
de meursault est morte mais on ne sait pas de quoi. La première partie du roman se
déroule à Alger à l’asile à Marengo ou la mère de Meursault est morte et la plage ou
Meursault commet le meurtre. Cette partie dure environ trois semaines. La deuxième
partie se situe à la prison, on a le procès de Meursault qui dure un peu plus d’une
année. Meursault raconte les fait les uns après les autres chronologiquement comme
dans un journal.
LE HEROS/ l’anti-héros
résumé
L’Etranger c’est l’histoire d’un jeune homme appelé Meursault, il est employé de
bureau à Alger. Un jour il va apprendre la mort de sa mère dans les journaux,
elle vivait dans un asile à Marengo. Il va l’enterrer sans larmes et trouve
hypocrite de simuler un chagrin qu’il ne ressent pas. De retour à Alger, il fait la
rencontre de Marie Cardona une ancienne collègue de travail qui va devenir sa
maîtresse. Meursault créa une amitié avec son voisin de palier, Raymond.
Celui-ci c’est battu avec le frère de sa maitresse car il la soupçonne de le
tromper, il va donc demander à Meursault de l’aider à écrire une lettre pour se
venger encore une fois. Inviter par Raymond à passer un dimanche dans le
cabanon au bord de la mer, Meursault s’y rend avec Marie. Deux arabes dont
l’un était le frère de la maitresse de Raymond avaient à se venger, ils les ont
donc suivies au cabanon. Il eut une bagarre à la plage, Raymond fut blessé. Un
peu plus tard Meursault revoit par hasard les arabes. Sans savoir pourquoi, il
tue l’un deux avec le pistolet qu’il avait enlevé à Raymond. Et en plus de ses
comportements non conformes à la société, il fut arrêté, juger et condamné à
mort.
Le thème de l’absurde
L’absurde qui est la séparation entre l’homme et le monde. Meursault vit dans un
monde dont il ne comprend pas le sens, dont il ignore sa raison de vivre. Il ne ressent
aucun sentiment cela se voit par son indifférence à la mort et à l’enterrement de sa
mère. Son absurdité se voit aussi à travers les réponses aux questions qu’on lui pose.
L'attitude de Meursault, son ennui et la froideur caractéristique
de ses remarques personnelles en font la personnification d'une
prise de conscience : celle de l'absurdité de l'existence.
Thème de l’indifférence
Dans L'Etranger de Camus, nous remarquons que l'indifférence du narrateur ne concerne pas
seulement la mort de sa mère mais elle inclut aussi les valeurs sociales. Le lecteur est frappé
par l'indifférence de Meursault parce qu'il est étranger à toutes les conventions de la société
(6). Comme il nous dit dans le roman que '' je n'avais rien à faire avec une société dont je
méconnais les règles les plus essentielles (7). Cela démontre que Meursault se trouve toujours
étranger dans cette société et qu’il n'a aucun lien avec les gens ; il prouve qu'il ne peut
s'assimiler à cette même société.
La révolte
L'hédonisme : Meursault n'est pas qu'un être distant et indifférent. C'est aussi l'amant de
Marie, sa maîtresse, un ami fidèle et un amoureux de la nature.
La mort
la mort est un thème que l’on retrouve partout dans le roman, au début à l’annonce de
la mort de sa mère, au centre quand le meurtre de l’Arabe a lieu et a la fin lorsqu’il est
condamné à mort.
D'après Albert Camus, la mort confronte l'homme au manque de sens de son
existence. Quel sens donner à la vie, puisque l'on va mourir de toute façon et que l'on
ne sait pas pourquoi on est là ? C'est la théorie de l'absurde.
De sa part, Meursault et à cause de son indifférence découvre une vérité indiscutable, c'est
celle de la mort. Cette vérité rend l'existence humaine sans aucune signification. Tout d'abord,
il n'arrive pas à comprendre cette découverte mais vers la fin de son oeuvre il nous la transmet
expressément en disant que '' nous étions tous condamnés à mort''(21) Cela signifie que
l'ennemi de Meursault n'est pas la société mais la force dominatrice et inévitable de la mort. Il
est donc irréfutable que la mort représente une force invincible dans l'univers où il vit. Mais
l'homme, à son tour, fait tout son possible afin de trouver un sens de la vie pour sa survie. Par
ailleurs, Meursault voit sa vie dans sa cellule. Il s'exprime ainsi ''pour moi c'était sans cesse le
même jour qui déferlait dans ma cellule et la même tâche que je poursuivis''(22) . Dans cette
phrase nous prenons connaissance d'une profonde lassitude ressentie par Meursault dans sa
cellule. Nous inclinons à confirmer que cette nouvelle expérience tend à susciter en lui le désir
de la mort. Il est probable que la mort symbolise une fin pour ses conflits et sa lassitude. Ou
bien, cette expérience lui montre la mort au moins comme la seule façon d'échapper à la
souffrance qu'il subit en ce moment. Il est utile de citer la conversation entre Meursault et
l'aumônier. Quand ce dernier lui demande son avis à propos d'une autre vie, il lui répond :
''cela me paraissait une question sans importance''(23) . Interrogé encore par l'aumônier s'il ne
souhaite pas une autre vie, Mersault lui répond que '' naturellement, mais cela n'avait plus
d'importance que de souhaiter d'être riche ou d'avoir une bouche bien faite, c'était de même
ordre. Mais lui m'a arrêté et il voulait savoir comment je voyais cette autre vie. Alors, je lui ai
crié, une vie où je pourrais me souvenir de celle-ci (24) . Dans ce cas, Meursault a une certitude
qui est celle de l'existence de la mort, il pense que la mort est partout et toujours présente.
Bien que la mort devienne son ennemi, Meursault trouve une harmonie avec l'univers qui le
condamne. Il accepte la mort ainsi que la vie, autrement dit, la vie et la mort s'avalent. Bien
plus, son acceptation de la vie et de la mort signifie la découverte d'une solution réconciliatrice
pour ses conflits. En conséquence, cela nous permet de mieux comprendre la personnalité de
Meursault et de cerner sa psychologie. Les meilleures sources se trouvent dans L'Etranger. Sur
le plan psychologique, sa personnalité demeure énigmatique, ses énigmes se reflètent dans
son action, son caractère asocial y est marqué sa vie durant. Vers la fin du récit, nous
comprenons son désir d'être séparé des hommes. Il est probable que cela reflète son
incapacité de se confier amicalement à une personne. Cette nature l'incite à vivre en solitaire
et l'encourage dans son isolement perpétuel qui le conduit à rechercher en lui un monde
indépendant.
Roman réaliste/naturaliste ?
C’est un roman réaliste car l’auteur veut représenter le quotidien de Meursault le plus
fidèlement possible à la réalité. Le réalisme aborde des thèmes comme le travail, les
relations ou les affrontements c’est le cas dans « l’étranger ».
Style d'écriture
Le niveau de langue utilisé dans ce roman est courant. Il n’y a pas de description trop longue.
Le livre se lit facilement, car les mots ne sont pas compliqués, il est court et les évènements
s’enchaînent.
On évitera de dire que le narrateur est dépassé par les événements et incapable de
compassion. En fait, Meursault est absorbé par la quête d'un absolu et de la vérité. Pas
mal, pour un anti-héros !