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BADJI MOKHTAR- ANNABA UNIVERSITY عناب ة- جامعـــــ ـة باجــــ ـي مختــ ـار
UNIVERSITÉ BADJI MOKHTAR- ANNABA
Année : 2017
MÉMOIRE
Présenté en vue de l’obtention du diplôme de: MASTER
EEeeeee
Etude comparative entre les moyens de
compensation de l’énérgie réactive
DEVANT LE JURY
Djaghout Z
Boughaba M
En signe de respect et de reconnaissance, je dédie ce
Je tiens à remercier mon encadreur : Monsieur
mémoire.
Liste des symboles
It courant apparent [KA]
F fréquence [HZ]
C capacité [μF]
Liste des figures
Chapitre I
Figure I-5 : Composition vectorielle des puissances active, réactive et apparente… .…P9
Chapitre II
Chapitre III
Figure III-6: système compensé avec SVC………………………………………….…....P56
Tableau II‐1 : performances des principaux FACTS……………..………………..….P52
Tableau III‐2 : Comparaison entre tous les appareils FACTS………………..…….P66
Tableau III‐3 : Variation du flux de puissance en utilisant le TCSC……………..P60
Tableau III‐4 : Variation du flux de puissance en utilisant l'UPFC……………….P62
Table III‐5 : Comparaison entre les appareils FACTS………………………………..…P62
sommaire
INTRODUCTION GENERALE………………………………………………....P1
L'ÉNERGIE RÉACTIVE
Introduction……………………………………………………….……P4
I-8-1 DEFINITION…………………..……………..……….……….....P16
I-8-2 CONSEQUENCES DES HARMONIQUES……...…………...............P16
I-7-5 LA CONGESTION……….……...……..……………..……….……..P20
I-7-5-1 DEFINITION……...............……….……………….……………..P20
I-10 conclusion………::………………………………………………..p27
introduction………………..…..……………………………………...…..…P29
II-1 compensateur synchrone………………..…..…………………...…..…P29
II-3-6 Conclusion……...………………………………...………………...…P51
III-2-6 Conclusion….……..….…...….…..……………………………….…P63
Références………………………………………………………………...….P64
Introduction générale :
La consommation d'énergie électrique est en hausse progressive et cette
tendance se poursuivra dans l'avenir. De plus, on vit dans l'ère de l'électronique
et de l'informatique et toutes les charges électroniques sont très sensibles aux
fluctuations de son alimentation.
Une perte d'alimentation de durée d'un cycle est suffisante pour engendrer des
pertes énormes. Elle peut causer même l'interruption des différents processus de
production. Si cette durée est plus longue, certains consommateurs seront
obligés d'introduire leurs propres sources d'énergie et les exemples sont
nombreux. Il suffit de penser aux hôpitaux.
Nous sommes devenu dépendants de l'énergie électrique ; les consommateurs
deviennent de plus en plus exigeants et en même temps ils sont plus vulnérables.
Ils veulent plus d'énergie électrique et de meilleure qualité. Pour assurer la
qualité, des standards sont imposés et bien définis. Les plus importants sont
reliés à la tension et à la fréquence.[1]
Il arrive souvent que des centrales de production soient très éloignées des
endroits de consommation. La charge varie en fonction de la saison et de la
partie de jour et avec elle la tension varie aussi. Les longues lignes, chargées
légèrement, ont un problème de surtension, mais par contre, si elles sont
surchargées la tension a tendance à baisser au-dessous de la limite acceptable.
Donc, il faut contrôler la tension et la stabiliser. D'autre part, le comportement
de charge ne facilite pas cette tâche. La plupart des charges ont tendance à
introduire le déphasage entre la tension et le courant, et ce déphasage empêche
le transport de la puissance active qui est indispensable pour son
fonctionnement.[2]
Le transport de cette énergie se fait sur les conducteurs tels que les lignes
aériennes et les câbles souterrains. Afin que l'énergie électrique soit utilisable, le
réseau de transport et de distribution devront satisfaire les exigences suivantes:
1
- Le courant alternatif présente plusieurs inconvénients de la «puissance totale».
L'une d'entre elles est la nécessité d'une puissance réactive qui doit être fournie
avec la puissance active, donc l'optimisation de la puissance active seule n'est
pas suffisante. Malgré que c'est elle qui contribue à l'énergie consommée ou
transmise, la puissance réactive est une partie inhérente à tous les composants du
système : la génération, la transmission, la distribution et éventuellement les
charges. Une mauvaise gestion de la puissance réactive augmente les pertes ;
d'où un accroissement des coûts de production.
Donc le problème de la compensation de l'énergie réactive des systèmes
électriques est à présenter comme l'une des principales préoccupations des
entreprises de production et de distribution de l'énergie électrique.
Dans cette étude, nous proposons une compensation de l'énergie réactive dans le
réseau électrique avec certaines méthodes tout en comparant ces différentes
méthodes.
2
CHAPITRE I
GÉNÉRALITÉS SUR LA
COMPENSATION DE
L’ÉNERGIE RÉACTIVE
3
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉ SUR LA COMPENSATION DE
L'ÉNERGIE RÉACTIVE
Introduction :
l'énergie active.
l'énergie réactive.
On peut réduire ces perturbations de tension ainsi que les réactions dues aux
charges asymétriques et aux harmoniques, en évitant le transport de la puissance
réactive et la produire autant que possible là où elle est consommée. Cela est
possible en installant des dispositifs appelés les compensateurs réactifs.
4
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉ SUR LA COMPENSATION DE
L'ÉNERGIE RÉACTIVE
transport est bien moins élevé que le surcoût d'une production réalisée
localement.
• En revanche, pour la puissance réactive, il est économiquement plus
intéressant de la produire localement par des générateurs d'énergie réactive
autonomes : par les condensateurs. Elle ne peut pas être éliminée, mais doit être
compensée.
Cette pratique est appelée compensation de l'énergie réactive.
Le principe de la compensation serait donc, selon la demande du réseau, de
fournir de la puissance réactive ou de l'absorber. En analysant la nature de la
puissance réactive, on peut conclure que la puissance réactive est une chose très
importante pour les réseaux électriques. [3]
C’est une forme particulière de puissance mise en jeu par un réseau ou une
installation possédant une capacité, elle est transformée par les équipements
électriques pour créer leurs propres champs électromagnétiques. De plus, les
lignes et les câbles consomment ou produisent de la puissance réactive suivant
leur charge. C’est une énergie parasite pour le réseau, son unité c’est le Kvarh.
C'est l'installation d'une source d'énergie réactive afin de produire une quantité
d'énergie réactive au plus près des charges pour éviter qu'elle ne circule sur le
réseau électrique du distributeur afin de diminuer la quantité d'énergie réactive
fournie par la source et améliorer la stabilité du réseau électrique.
5
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉ SUR LA COMPENSATION DE
L'ÉNERGIE RÉACTIVE
6
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉ SUR LA COMPENSATION DE
L'ÉNERGIE RÉACTIVE
Le courant actif (Ia) est en phase avec la tension du réseau. Il est porteur de la
puissance active. Le courant réactif (Ir) est déphasé de 90° par rapport au
courant actif, en arrière (récepteur inductif) ou en avant (récepteur capacitif). Il
est responsable pour le besoin réactif de la charge.
7
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉ SUR LA COMPENSATION DE
L'ÉNERGIE RÉACTIVE
Les courants actifs, réactif, apparent et le déphasage sont liés par les relations
suivantes:
It = .
Ia=I . cos φ .
Ir=I . cos φ .
Dans le cas d'absence d'harmoniques cosφ est égal au facteur de puissance.
Le diagramme précédent établi pour les courants est aussi valable pour les
puissances. Il suffit de multiplier chaque courant par la tension du réseau.
8
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉ SUR LA COMPENSATION DE
L'ÉNERGIE RÉACTIVE
9
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉ SUR LA COMPENSATION DE
L'ÉNERGIE RÉACTIVE
Pour les raisons évoquées ci-dessus, il est nécessaire de produire une quantité
d'énergie réactive au plus près des charges afin d'éviter qu'elle ne circule sur le
réseau électrique du distributeur. C'est ce que l'on appelle "compensation de
l'énergie réactive".
la compensation de l'énergie réactive va permettre :
d'économiser sur le dimensionnement des équipements électriques car
la puissance appelée diminue,
d'augmenter la puissance active disponible au secondaire des
transformateurs,
de diminuer les chutes de tension et des pertes en lignes,
d'économiser sur la facture d’électricité, en supprimant la
consommation excessive d’énergie réactive.
La puissance installée;
Le niveau de tension;
Le fractionnement en gradins et sa commande [4].
I-5-1 définition :
Le facteur de puissance est une caractéristique d'un récepteur électrique.
Pour un dipôle électrique alimenté en régime de courant variable au cours du
temps, le facteur de puissance de l'installation est le quotient de la puissance
active en kW consommée par l'installation sur la puissance apparente en kVA
fournie à l'installation.
En l'absence d'harmoniques, il est égal au cosinus de l'angle de déphasage
entre la puissance active et la puissance apparente.
P
F.P =cos = = . (le cos est compris entre 0 et 1).
S
10
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉ SUR LA COMPENSATION DE
L'ÉNERGIE RÉACTIVE
Et on a la relation : cos =
Lorsque le facteur de puissance est égal à 1, on dit que le récepteur est purement
résistif. Ce qui ne veut pas dire que c'est un conducteur ohmique idéal (ou
résistance pure) et donc ; le courant a la même allure que la tension mais que ce
récepteur n'a aucun caractère inductif ou capacitif et qu'il n'y a aucun déphasage
entre le fondamental du courant qu'il appelle et la phase de la tension qui lui est
appliquée.
11
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉ SUR LA COMPENSATION DE
L'ÉNERGIE RÉACTIVE
Le facteur de puissance est égal à 0,2 (valeur faible) : le courant est le même,
la puissance instantanée fluctue avec la même amplitude, mais elle est
fortement décalée vers le bas par rapport aux courbes précédentes. La
puissance moyenne est faible : 20 % de la puissance mise en jeu lorsque le
facteur de puissance est unitaire.
12
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉ SUR LA COMPENSATION DE
L'ÉNERGIE RÉACTIVE
Ppertes .
Le maintien d'un facteur de puissance élevé est donc intéressant au niveau des
pertes. La relation ci-dessus peut d'ailleurs s’écrire plus simplement :
Ppertes= R . I
avec R : la résistance de la ligne et I : la valeur efficace du courant qui circule
dans la ligne.
-En Algérie, le facteur de puissance est considéré normal s'il atteint 85% à
90%. Dés que le facteur de puissance soit faible dans une entreprise
13
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉ SUR LA COMPENSATION DE
L'ÉNERGIE RÉACTIVE
Dans de nombreux cas, le courant consommé par la charge n’a plus une forme
de sinusoïde pure, notamment ces dernières années avec la présence des
équipements électriques utilisant des convertisseurs statiques. Ce qui a entraîné
une augmentation sensible du niveau de pollution harmonique dans les réseaux.
14
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉ SUR LA COMPENSATION DE
L'ÉNERGIE RÉACTIVE
Ces équipements électriques sont considérés comme des charges non linéaires
émettant des courants harmoniques de différentes fréquences : Une charge est
dite linéaire si, alimentée par une tension sinusoïdale, consomme un courant
sinusoïdal (résistances, capacités et inductances). Cependant, le courant et la
tension peuvent être déphasés (figure I‐10). Par contre, la charge est dite
non linéaire lorsque la relation entre la tension et le courant n’est plus linéaire.
Un tel récepteur alimenté par une tension sinusoïdale, consomme un courant
nonsinusoïdal. Le passage de ces courants harmoniques dans les impédances du
réseau électrique peut entraîner des tensions harmoniques au point de
raccordement et alors, polluer les consommateurs alimentés par le même réseau
électrique.
Exemple de système polluant:
Le courant appelé est non sinusoïdal. Son contenu harmonique sera présent sur
toute la ligne de distribution avale.
15
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉ SUR LA COMPENSATION DE
L'ÉNERGIE RÉACTIVE
I-7-1 Définition :
I-7-2 Conséquences :
l’échauffement,
la diminution du facteur de puissance,
usure prématuré des équipements,
interférence avec les réseaux de télécommunications et fonctionnement
intempestif des équipements.
•L’échauffement des conducteurs, des câbles, des condensateurs et des
machines est du aux pertes en cuivre et en fer.
• l’interférence avec les réseaux de télécommunications :
Le couplage électromagnétique entre les réseaux électrique et de
télécommunication peut induire dans ces derniers, des bruits importants.
Dans le cas de résonances, une partie des réseaux de télécommunications peut
être rendue inutilisable.
• Les défauts de fonctionnement de certains équipements électriques :
En présence des harmoniques, la tension (ou le courant) peut changer plusieurs
fois de signe dans une demi période. Par conséquent, tout appareil dont le
fonctionnement est basé sur le passage par zéro des grandeurs électriques
(appareils utilisant la tension comme référence comme les dispositifs de
commande et de régulation, appareils de mesure) peut être perturbé.
• Le risque de résonance : Les fréquences de résonance des circuits formés par
des inductances des transformateurs et des câbles sont normalement élevées.
Ce n’est pas le cas lorsque des batteries de capacité sont raccordées au réseau
pour relever le facteur de puissance. Les fréquences de résonance peuvent
devenir assez faibles et coïncider ainsi avec celles des harmoniques engendrées
par les convertisseurs statiques.
Dans ce cas, il y aura des phénomènes d’amplification d’harmoniques.
Différentes grandeurs sont définies pour chiffrer ces perturbations.
16
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉ SUR LA COMPENSATION DE
L'ÉNERGIE RÉACTIVE
et F.P=
17
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉ SUR LA COMPENSATION DE
L'ÉNERGIE RÉACTIVE
car plusieurs types de filtres passifs sont utilisés pour différentes dépollutions à
réaliser. Alors que le courant absorbé par la charge polluante est non sinusoïdal,
le courant créé par le filtre actif est tel que le courant absorbé au réseau est
sinusoïdal [8].
Parmi les dispositifs de filtrage les plus répandus, on distingue :
Le filtre passif résonnant et le filtre passif amorti ou passe-haut.
18
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉ SUR LA COMPENSATION DE
L'ÉNERGIE RÉACTIVE
Le filtrage passif a déjà largement fait ses preuves dans le milieu industriel grâce
à son coût faible, son efficacité et son adaptation pour des réseaux de forte
puissance. Il présente cependant beaucoup d’inconvénients :
Manque de souplesse à s’adapter aux variations du réseau et de la charge.
Equipements volumineux.
Problèmes de résonance avec l’impédance du réseau.
Peut absorber les courants harmoniques d’autres charges non linéaires et
dans ce cas, le filtre passif peut être surchargé.
I-7-4 Critères de choix :
Le filtre passif :
Permet à la fois la compensation d’énergie réactive et une grande capacité de
filtrage en courant.
L'installation où est placé le filtre doit présenter une stabilité suffisante, avec peu
de fluctuation de charge.
Si la puissance réactive fournie est importante, il est conseillé de mettre hors
tension le filtre passif pendant les périodes de faible charge.
Le filtre passif réduit aussi les tensions harmoniques des installations dont la
tension d’alimentation est polluée.
L’étude de raccordement d’un filtre doit tenir compte de la présence éventuelle
d’une batterie de compensation et peut conduire à sa suppression.
19
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉ SUR LA COMPENSATION DE
L'ÉNERGIE RÉACTIVE
Le filtre actif :
Permet le filtrage des harmoniques sur une large bande de fréquence. Il s’adapte
à n’importe quelle charge. Cependant, sa puissance harmonique est limitée et il
est plus chère.
Le filtre hybride :
Réunit l’ensemble des performances des filtres passifs et actifs.
I-8 La congestion :
I-8-1 Définition :
Des limites en termes de puissance maximale pouvant transiter sur une ligne
peuvent être imposées en fonction :
Pour des lignes dites « courtes » (< 80 km), ces sont surtout des limites
thermiques qui sont rencontrées en premier. Le courant circulant dans les
conducteurs provoque un échauffement (par effet Joule) qui, en cas de forte
surcharge, peut détériorer les conducteurs.
les limites en tenue de tension sont plus contraignantes pour les lignes de
longueur « moyenne » (entre 80 et 250 km) que les limites thermiques. Plus la
puissance active circulant dans ces lignes est importante, plus on observe un
phénomène de chute de tension dû à l’impédance de la ligne. Dans les cas les
plus critiques, cela peut provoquer un écroulement de tension en bout de ligne
20
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉ SUR LA COMPENSATION DE
L'ÉNERGIE RÉACTIVE
qui, une fois entamé nécessite des délestages au niveau de la charge. Ces
écroulements peuvent aussi mener à la perte de l’ensemble du réseau (blackout).
Ces contraintes apparaissent pour les lignes longues (>250 km). Des
perturbations sur le réseau (perte d’un générateur, défaut…) peuvent
occasionner des oscillations entre deux centres de production reliés par une ligne
longue. Si ces oscillations ne sont pas amorties, elles peuvent mener jusqu’à un
déclenchement de la ligne. La Figure (I.14) nous donne les limites de transit
habituelles imposées aux lignes en fonction du niveau de tension et de leur
longueur :
La stabilité est un problème crucial dans les réseaux électriques depuis les
années 1920. Plusieurs blackouts de grande ampleur provoqués par l’instabilité
du réseau électrique ont illustré l'importance de ce problème. La stabilité du
réseau électrique est semblable à celle de n'importe quel système dynamique et a
des principes mathématiques fondamentaux [11]. La stabilité des réseaux
électriques est définie en général par leur capacité de rester à un point de
fonctionnement stable après l’apparition d’une petite perturbation et de retrouver
un point de fonctionnement stable après l’apparition d’une grande
21
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉ SUR LA COMPENSATION DE
L'ÉNERGIE RÉACTIVE
perturbation[12], On peut classifier les types de la stabilité comme suit (fig I-
15).
L’instabilité angulaire se manifeste sous forme d’un écart croissant entre les
angles rotoriques soit d’une machine et du reste du système ou d’un groupe de
machines et du reste du système. Une machine qui a perdu le synchronisme sera
déclenchée par une protection de survitesse ou par une protection de perte de
synchronisme. Ce qui met en danger l’équilibre production-consommation du
système. Selon l’amplitude de la perturbation, on parle de la stabilité angulaire
aux petites perturbations ou de la stabilité transitoire:
2-Stabilité transitoire :
22
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉ SUR LA COMPENSATION DE
L'ÉNERGIE RÉACTIVE
I-9-2 Stabilité de fréquence :
Elle est définie comme la capacité du réseau électrique à maintenir les tensions
des nœuds dans les limites de fonctionnement permises en présence des grandes
perturbations à savoir la perte d’équipement de transport ou de production, le
court-circuit etc… Dans ce mémoire, nous nous intéressons seulement à la
stabilité de tension. Une étude détaillée sera présentée dans la section suivante :
23
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉ SUR LA COMPENSATION DE
L'ÉNERGIE RÉACTIVE
La plupart du temps les sources d’énergie électrique se trouvent loin des zones
de consommation. Cette situation rend le transport de l’énergie réactive très
difficile à cause des pertes réactives très élevées. Cette difficulté de transport
d’énergie réactive augmente la probabilité d’apparition d’une instabilité ou d’un
effondrement de tension.
24
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉ SUR LA COMPENSATION DE
L'ÉNERGIE RÉACTIVE
25
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉ SUR LA COMPENSATION DE
L'ÉNERGIE RÉACTIVE
court-circuit dans un poste, dans une ligne aérienne, dans un câble etc…
Les fluctuations de fréquence sont observées le plus souvent sur des réseaux non
interconnectés ou des réseaux sur groupe électrogène. Dans des conditions
normales d'exploitation, la valeur moyenne de la fréquence fondamentale doit
être comprise dans 1% de l'intervalle 50 Hz.
26
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉ SUR LA COMPENSATION DE
L'ÉNERGIE RÉACTIVE
Ces fluctuations de tension peuvent provoquer un papillotement de l'éclairage
(flicker), gênant pour la clientèle, même si les variations individuelles ne
dépassent pas quelques dixièmes de pour-cent. Les autres applications de
l'électricité ne sont normalement pas affectées par ces phénomènes, tant que
l'amplitude des variations reste inférieure à quelques 10 %.
3- Creux de tension :
Les creux de tension sont produits par des courts-circuits survenant dans le
réseau général ou dans les installations de la clientèle (figure I-17). Seules les
chutes de tension supérieures à 10 % sont considérées ici (les amplitudes
inférieures rentrent dans la catégorie des «fluctuations de tension»). Leur durée
peut aller de 10 ms à plusieurs secondes, en fonction de la localisation du court-
circuit et du fonctionnement des organes de protection (les défauts sont
normalement éliminés en 0.1-0.2 s en HT, 0.2 s à quelques secondes en MT).
Ils sont caractérisés par leurs : amplitude et durée, et peuvent être monophasés
ou triphasés selon le nombre de phases concerné. Les creux de tension peuvent
provoquer le déclenchement d'équipements, lorsque leur profondeur et leur
durée excèdent certaines limites (dépendant de la sensibilité particulière des
charges). Les conséquences peuvent être extrêmement coûteuses (temps de
redémarrage se chiffrant en heures, voire en jours ; pertes de données
informatiques ; dégâts aux produits, voire aux équipements de production...).
[17].
I-10 Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons détaillé tous les termes qui ont une relation avec la
compensation d’énergie réactive et l’amélioration du réseau électrique.
27
Chapitre II
MOYENS DE
COMPENSATION DE
L’ÉNERGIE RÉACTIVE
28
chapitre II : moyens de compensation de l'énergie réactive
introduction :
figureII-1:compensation du déphasage(φ).
29
chapitre II : moyens de compensation de l'énergie réactive
consomme une très faible quantité de puissance active égale aux pertes par
échauffements dans ces enroulements du stator et par frottement.
Les compensateurs synchrones ont toutefois conservé un rôle important dans les
pays à lignes longues et peu maillées où, en plus d’un programme d’échange
d’énergie réactive, ils assurent le maintien de la stabilité dynamique. Leurs
caractéristiques sont mieux adaptées à ce rôle que celles des condensateurs
(inertie, réactance transitoire faible, régulation rapide d’excitation), mais, même
dans ces pays, ils sont progressivement supplantés par les compensateurs
statiques.
30
chapitre II : moyens de compensation de l'énergie réactive
absorption. Donc la puissance réactive qu'un compensateur peut absorber est de
l'ordre de la moitié de sa puissance nominale. [18]
II-2-1 Définition :
Les batteries des condensateurs sont syntonisées à l'aide d'une inductance dite
l'inductance de syntonisation. Le but de syntonisation est d'éviter les
phénomènes de résonance parallèle et de résonance série. L'inductance de
syntonisation est mise en série avec le condensateur et, en général, elle diminue
la fréquence de résonance. La résonance parallèle engendre les harmoniques de
tension et, en cas de résonance série, l'impédance de compensateur devient zéro
en filtrant les harmoniques correspondant à la fréquence de résonance d'une
partie du réseau. Ce qui engendre une surcharge de la batterie des condensateurs
et éventuellement, sa destruction. Dans le réseau de distribution, la résonance
série est exploitée pour faire des filtres. Des batteries des condensateurs sont
syntonisées aux fréquences des harmoniques dominants pour les filtrer (filtres
passifs) et en même temps en fournissent la puissance réactive. L'apparition de
la résonance parallèle et de la résonance série n'est pas le seul désavantage des
batteries des condensateurs.
31
chapitre II : moyens de compensation de l'énergie réactive
Les autres désavantages sont :
Triangle de puissance
représentant la puissance réactive de compensation.
Qc = Q1-Q2
Qc = P (Tg φ1-Tg φ2)
32
chapitre II : moyens de compensation de l'énergie réactive
= P X K.
1- COMPENSATION GLOBALE :
3-COMPENSATION INDIVIDUELLE :
33
chapitre II : moyens de compensation de l'énergie réactive
34
chapitre II : moyens de compensation de l'énergie réactive
Inconnue : C=?
Xl P
Relations : S=UI sin = et cos =
Z S
Méthode :
1000
Cherchons le facteur de puissance du moteur: cos = = 0,45
2200
35
chapitre II : moyens de compensation de l'énergie réactive
angle 62.96°
Diagramme vectoriel :
Z= …..formule(2)
Cherchons C : Xc= et C = .
⍵ . ⍵ .
.
Remplaçons Xc par la formule (3) : C= .
⍵ . .
C= = 1,4874.10 (F).
. . , .
36
chapitre II : moyens de compensation de l'énergie réactive
Etape3 : Détermination du mode de compensation:
La puissance réactive fournie par la batterie est constante quelles que soient les
variations du facteur de puissance et de la charge des récepteurs, donc de la
consommation d’énergie réactive de l’installation. La mise sous tension de ces
batteries est : soit manuelle par disjoncteur ou interrupteur ou soit semi-
automatique par contacteur commandé à distance. Ce type de batteries est
généralement utilisé dans les cas :
B-Compensation Automatique :
-La puissance réactive fournie par la batterie est modulable en fonction des
variations du facteur de puissance et de la charge des récepteurs, donc de la
consommation d’énergie réactive de l’installation. Ces batteries sont composées
d’une association en parallèle de gradins condensateurs (gradin = condensateur
+ contacteur). La mise en ou hors service de tout ou partie de la batterie étant
asservie à un régulateur varmétrique intégré. Ces batteries sont également
utilisées dans le cas :
37
chapitre II : moyens de compensation de l'énergie réactive
II-3-1 Introduction :
Les réseaux maillés, soumis à des boucles de puissance indésirables entre zones
interconnectées, subissent des surcharges de lignes. Des problèmes de stabilité et
de toute manière un accroissement des pertes. Les moyens classiques de contrôle
des réseaux (transformateurs déphaseurs, compensateurs série ou parallèle
commutés par disjoncteurs, modification des consignes de production,
changement de topologie du réseau et action sur l'excitation des générateurs)
pourraient dans l'avenir s'avérer trop lents et insuffisants pour répondre
efficacement aux perturbations du réseau, compte tenu notamment des nouvelles
contraintes. Il faudra vraisemblablement dans l'avenir, compléter leur action en
mettant en œuvre des dispositifs électroniques de puissance à grande vitesse de
réponse, récemment développés et connus sous l'appellation FACTS (Flexible
Alternative Current Transmission System) pour le contrôle des réseaux. Le
développement récent des dispositifs FACTS ouvre de nouvelles perspectives
pour une exploitation plus efficace des réseaux par action continue et rapide sur
les différents paramètres du réseau (déphasage, tension, impédance). Ainsi, les
transits de puissance seront mieux contrôlés et les tensions mieux tenues. Ce qui
permettra d'augmenter les marges de stabilité ou de tendre vers les limites
thermiques des lignes. [20]
38
chapitre II : moyens de compensation de l'énergie réactive
façon générale les performances d’un réseau (stabilité, capacité de
transport….)[21].
Ils peuvent contribuer à faire face aux problèmes rencontrés dans l’exploitation
des réseaux électriques. Il est possible d’augmenter la puissance active transitée
entre deux réseaux soit en maintenant la tension des systèmes, soit en
augmentant l’angle de transport entre les deux systèmes ou en réduisant
artificiellement l’impédance de la liaison. En jouant sur un ou plusieurs de ces
paramètres, les FACTS permettent un contrôle précis des transits de puissance
réactive, une optimisation des transits de puissance active sur les installations
existantes et une amélioration de la stabilité dynamique du réseau. ils permettent
aussi aux consommateurs industriels de réduire les déséquilibres de charges et
de contrôler les fluctuations de tensions créées par des variations rapides de la
demande de puissance réactive et ainsi d’augmenter les productions. [22]
39
chapitre II : moyens de compensation de l'énergie réactive
40
chapitre II : moyens de compensation de l'énergie réactive
particulièrement des éléments commandables tels le thyristor et le thyristor
GTO.
Dans les dispositifs FACTS, les interrupteurs électroniques disposent de
vitesses de commande très élevées et ne rencontrent pas les problèmes
d’usure de leurs prédécesseurs. De ce fait, les FACTS possèdent une très
grande fiabilité et une flexibilité pratiquement sans limite. Dans un réseau
électrique, les FACTS permettent de remplir des fonctions tant, en régime
stationnaire qu’en régime transitoire. Ils agissent généralement en absorbant
ou en fournissant de la puissance réactive, en contrôlant l’impédance des
lignes ou en modifiant les angles des tensions. En régime permanent, les
FACTS sont utilisés principalement dans les deux contextes suivants :
Le maintien de la tension à un niveau acceptable en fournissant de la
puissance réactive lorsque la charge est élevée et que la tension est
trop basse, alors qu’à l’inverse ils en absorbent si la tension est trop
élevée.
Le contrôle des transits de puissances de manière à réduire voire
supprimer les surcharges dans les lignes ou les transformateurs ainsi
que pour éviter les flux de bouclage dans le réseau. Ils agissent alors
en contrôlant la réactance des lignes et en ajustant les déphasages.
De par leur vitesse de commande élevée, les FACTS possèdent de
nombreuses qualités en régime dynamique. Ils permettent en particulier :
II‐3‐5 Catégories principales :
Les compensateurs parallèles sont utilisés depuis longtemps dans les réseaux
électriques principalement pour contrôler les tensions aux niveaux désirés
lorsque les conditions du système changent. Des réactances fixes ou
mécaniquement commutées sont appliquées pour réduire au minimum les
surtensions du système dans des conditions de faible charge. Des condensateurs
shunt fixés ou mécaniquement commutés sont appliqués afin de maintenir des
niveaux de tension dans des conditions de forte charge. Dans les deux cas, les
compensateurs shunts produisent une impédance réactive shunt variable, qui est
41
chapitre II : moyens de compensation de l'énergie réactive
ajustée en fonction des conditions du réseau de transport. Les commutateurs
mécaniques avaient commencé à être remplacés par les commutateurs statiques
à base de thyristors vers la fin des années 70. Actuellement, les compensateurs
shunts et notamment le SVC sont largement répandus dans les réseaux
électriques. Tous les compensateurs parallèles injectent du courant au réseau à
travers les points de raccordement. La connexion d’une impédance variable en
parallèle sur le réseau électrique résulte en une consommation ou une injection
d’un courant variable. Cette injection de courant modifie les puissances actives
et réactives qui transitent dans la ligne[26] .
Un circuit TCR est composé d’une impédance placée en série avec deux
thyristors montés en antiparallèle, comme le montre la figure (I.2). La valeur de
l’impédance va continuellement changée par l’amorçage des thyristors. Un
thyristor se met à conduire quant un signal de gâchette lui est envoyé et la
tension à ses bornes est positive. Il s’arrête de conduire lorsque le courant qui le
traverse s’annule. Un dispositif TCR seul n’est pas suffisant pour pouvoir
compenser la puissance réactive dans un réseau, car il ne dispose pas de source
de puissance réactive. Généralement on dispose avec un TCR des bancs de
condensateurs comme source de puissance réactive et le TCR contrôle cette
source de puissance.
42
chapitre II : moyens de compensation de l'énergie réactive
n'est pas désirable. Pour atténuer les impulsions potentielles du courant, une
inductance est toujours mise en série avec un condensateur. En même temps
l'inductance est syntonisée pour éviter la possibilité de la résonance.
Après être débranché du réseau, le condensateur reste chargé. L'énergie
stockée dans le condensateur reste. Pour le brancher de nouveau, il faut
attendre que la tension du réseau devienne égale à celle du condensateur.
Donc, il n'y a pas de délai dans l'amorçage du thyristor et, le condensateur
peut être soit branché, soit débranché du réseau. La rapidité de la réponse
d'un TSC est un cycle. Ce qui est beaucoup plus rapide que la réponse d'une
batterie des condensateurs qui est branchée au réseau via un disjoncteur. La
réactance de TSC ne peut être variée qu'en pas discrets. Plus il y a de
condensateurs branchés, plus le courant capacitif fourni au réseau est élevé.
La valeur de réactance dépend du nombre de condensateurs branchés à la
ligne.
1
Pour un condensateur ∶
ω
43
chapitre II : moyens de compensation de l'énergie réactive
de la tension du réseau.
Pour l'application dans le domaine de haute tension, plusieurs thyristors
peuvent être mis en série ou un transformateur peut être utilisé pour le
couplage avec le réseau. En triphasé, les TSC sont habituellement branchés
en triangle (figure II-9).
3-SVC Compensateur statique de puissance réactive :
Selon IEEE, Le SVC (Static Var Compensator) est définit comme un
générateur (ou absorbeur) statique d’énergie réactive. Shunt dont la sortie est
ajustée en courant capacitif ou inductif afin de contrôler des paramètres
spécifiques du réseau électrique, typiquement la tension des nœuds. Le
compensateur statique de puissance réactive SVC est le premier dispositif
FACTS qui apparaît dans les années 1970 pour répondre à des besoins de
stabilisation de tension rendue fortement variable du fait de charges
industrielles très fluctuantes telles ; les laminoirs et les fours à arc. Les SVC
sont des FACTS de première génération. Ils utilisent des thyristors
classiques, commandables uniquement à l’amorçage.
44
chapitre II : moyens de compensation de l'énergie réactive
4-STATCOM (Static Synchronous Compensator) :
Une source de tension à base de semi-conducteurs est capable de fournir ou
d'absorber des VAR. L'IEEE définit le STATCOM (Compensateur statique
synchrone) comme un générateur synchrone fonctionnant comme un
compensateur parallèle de l’énergie réactive dont le courant capacitif ou
inductif généré peut être contrôlé séparément de la tension du réseau. Le
compensateur statique synchrone STATCOM, autrefois appelé compensateur
statique de puissance réactive avancé fait partie de la deuxième génération
des FACTS. Il correspond à l’équivalent statique exact de la machine
synchrone classique fonctionnant en compensateur, mais sans inertie : une
source à semi-conducteurs produit la tension de fréquence synchrone,
triphasée, avec l'angle de déphasage et 1'amplitude contrôlable. Il est
principalement utilisé pour la compensation dynamique des réseaux afin de
faciliter la tenue de tension, d’accroître la stabilité en régime transitoire et
d’amortir les oscillations de puissance.
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chapitre II : moyens de compensation de l'énergie réactive
Le coût d'entretien est minimal et il n'y a pas de possibilité d'instabilité
rotationnelle.
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chapitre II : moyens de compensation de l'énergie réactive
-Finalement, si elle est inférieure à celle du système CA, le courant réactif
sera absorbé par l’onduleur.
Le contrôle d'écoulement de la puissance active s'effectue avec l'angle de
déphasage entre la tension de l'onduleur et la tension du système CA. S'il n'y
a pas de déphasage entre ces deux tensions, il n'y aura pas d'écoulement de la
puissance active. Les diagrammes vectoriels pour les trois possibilités, avec
l'angle de déphasage zéro entre les deux tensions, sont présentés dans les
figures II-14 : a, b et c.
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chapitre II : moyens de compensation de l'énergie réactive
si la tension diminue au dessous d'une certaine valeur. Les autres avantages
d'un ASVC par rapport à un SVC sont:
Une plus grande flexibilité de contrôle,
la réponse plus rapide, car il n'a pas de délai associé au tir à thyristor,
les phases sont contrôlées séparément pendant les perturbations du
système,
un ASVC n'a pas besoin de gros condensateurs pour le stockage
d'énergie ce qui résulte en diminution de ses dimensions,
la possibilité de résonance avec le réseau est minimisée.[27]
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chapitre II : moyens de compensation de l'énergie réactive
sortie est contrôlable indépendamment du courant de ligne afin de diminuer
la chute de tension globale et contrôler ainsi la puissance électrique
transmise.
Le compensateur série synchrone SSSC est un dispositif FACTS de
deuxième génération. Il est formé d’un convertisseur de tension inséré en
série dans la ligne par l’intermédiaire d’un transformateur. Le SSSC agit sur
le courant de la ligne en insérant une tension en quadrature avec ce dernier ;
la tension pouvant être capacitive ou inductive.
Un SSSC est capable d’augmenter ou de diminuer le flux de puissance dans
une ligne. Le comportement d’un SSSC peut être assimilé à celui d’un
condensateur ou d’une inductance série réglable. La différence principale
réside dans le fait que la tension injectée n’est pas en relation avec le courant
de ligne. De ce fait, le SSSC présente l’avantage de pouvoir maintenir la
valeur de tension insérée constante, indépendamment du courant. Il est donc
efficace tant pour des petites charges (faibles courants) que pour des grandes
charges. Un autre avantage du SSSC réside dans le fait que ce type de
compensateur n’insère pas de condensateur en série avec la ligne de
transport. De ce fait, il ne peut pas provoquer de résonance hyposynchrone.
De plus, sa taille est réduite en comparaison à celle du TCSC.
3-Comparaison entre les différents types de FACTS séries :
Le SSSC est une source de tension contrôlée. Le TSSC et le TCSC sont des
compensateurs à impédance effective variable. Issus de différentes structures,
il y a des différences essentielles dans les caractéristiques et les
fonctionnalités de ces appareils :
Le SSSC est capable de générer en interne une tension variable
indépendamment du courant qui passe à travers la ligne. La tension de
compensation du TSSC sur une plage de réglage donnée est
proportionnelle au courant de la ligne. Le TCSC peut maintenir une
bonne compensation lorsque le courant de la ligne diminue dans des
limites définies par les caractéristiques électriques des thyristors.
Le SSSC offre la possibilité d’acquérir une source d’énergie dans le
bus continue. Il peut donc assurer une compensation de la résistance de
ligne par injection de puissance active ainsi que pour la réactance de
ligne par l'injection de puissance réactive. Le TSSC et le TCSC ne
peuvent pas échanger de la puissance active avec la ligne de
transmission et ne peuvent assurer que de la compensation réactive
[28].
Le SSSC avec un élément de stockage d’énergie active améliore
encore l'efficacité d’amortissement des oscillations de puissance
transmises par la modulation de la compensation série sur un signal
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chapitre II : moyens de compensation de l'énergie réactive
pris du réseau comme la puissance active, la vitesse des générateurs et
les angles de charge.
II-3-5-3 Compensateur série parallèle (hybride) :
Les compensateurs FACTS cités précédemment (série ou parallèle),
permettent d’agir uniquement sur un des trois paramètres déterminant la
puissance transmise dans une ligne (tension, impédance et angle). Par une
combinaison des deux types de dispositifs, il est possible d’obtenir des
dispositifs hybrides capables de contrôler simultanément les différentes
variables : le flux de puissance active et réactive, la tension et l'angle de
transport de l'énergie.
1-UPFC (unified power flow controller) :
IEEE définit l’UPFC (Contrôleur de transit de puissance universel) comme
étant une combinaison entre un STATCOM et un SSSC, pour permettre un
écoulement bidirectionnel de la puissance active entre la sortie du SSSC et
celle du STATCOM. L’UPFC permet le contrôle de la tension, de
l’impédance, et de l’angle ou d’écoulement de la puissance active et réactive
de la ligne. L’UPFC est capable de remplir toutes les fonctions des autres
dispositifs FACTS. Il peut être utilisé particulièrement pour :
Réglage de la tension,
Contrôle de flux de puissance active et réactive,
Amélioration de la stabilité,
Limitation des courants de court-circuit,
Amortissement des oscillations de puissance.
Il rassemble à lui seul par sa structure mixte, tous les avantages des autres
dispositifs. Cependant sont coût, et sa commande qui doit être des plus
précises, peuvent jouer en sa défaveur. [25]
Le tableau suivant est un récapitulatif des principaux dispositifs vus
précédemment et leurs différentes performance :
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chapitre II : moyens de compensation de l'énergie réactive
Contrôle de Contrôle de la Stabilité Stabilité
débit de charge tension transitoire dynamique
SVC ο οοο ο οο
STATCOM ο οοο οο οο
TCSC οο ο οοο οο
ο : Performance moyenne.
ο ο : Bonne performance.
ο ο ο : Excellente performance.
Tableau II-1 : Performances des principaux FACTS
II-3-6:Conclusion :
La technologie de la compensation par des FACTS s'est avéré une solution
fiable et rentable aux problèmes de qualité de l'onde reliés à la puissance
réactive et active. Ainsi, de nombreux travaux de recherche sont publiés dans
ce domaine. Les gestionnaires de réseau sont en train d’exploiter le système
de transport aux prés de ses limites thermiques et dynamiques, alors que les
consommateurs sont de plus en plus exigeants quant à la qualité de l’énergie
et à la continuité de service. Les équipements à base d’électronique de
puissance, y compris leurs commandes appropriées, offrent des solutions
efficaces à ce problème. Grâce aux avancées récentes dans la technologie
GTO/IGBT, le temps de réaction des dispositifs FACTS a diminué de
quelques millisecondes. Dans ce chapitre nous avons présenté les types de
compensation shunt, série et hybride appliquées au contrôle des réseaux
électriques.
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Chapitre III
SIMULATION MATLAB
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chapitre III : simulation MATLAB
Dans ce chapitre nous allons voir les différentes courbes obtenues à partir
d'une simulation MATLAB réalisée en introduisant des composants FACTS
dans un réseau électrique.
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chapitre III : simulation MATLAB
Les flux de puissance réelle et réactive obtenus après la simulation sont
indiqués ci-dessous :
54
chapitre III : simulation MATLAB
La tension de charge est de 2,1 kV. Les flux de puissance active et réactive
sont obtenus sans compensation. Donc, afin de maintenir le système stable,
nous devons fournir une compensation de puissance réactive. Pour améliorer
les performances en matière de tension et de stabilité, quatre dispositifs
compensateurs ont été étudiés et une comparaison a été faite pour trouver le
périphérique qui donne les meilleures performances sous un fonctionnement
conditionné.
Toutes les parcelles pour les systèmes compensés ont été montré pour une
valeur de condensateur de 350 μF, et une valeur fixe de l'inductance 100mH.
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chapitre III : simulation MATLAB
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chapitre III : simulation MATLAB
SVC capacité Puissance active Puissance
(MW) réactive(MVAR)
350 0.86 1.21
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chapitre III : simulation MATLAB
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chapitre III : simulation MATLAB
III-2-3 Système compensé avec TCSC (Thyristor controlled series
capacitor) :
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chapitre III : simulation MATLAB
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chapitre III : simulation MATLAB
III-2-4 Système compensé avec UPFC :
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chapitre III : simulation MATLAB
Du tableau ci-dessus, on peut conclure que l'UPFC est le plus performant par
rapport aux autres appareils FACTS, s'ensuit le SVC puis, le STATCOM et
enfin le TCSC.
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chapitre III : simulation MATLAB
III-2-6 Conclusion :
Conclusion Générale :
63
Références :
[10] [ABB 01] ABB, New Concepts for Transmission Grids, DOE
Workshop on Analysis and Concepts to address Electric Infrastructure
Needs, Washington DC, Août 2001.
64
[12] M. EREMIA, J. TRECAT, and A. GERMOND, Reseaux Electriques
Aspects actuels: Editura Tehnica, 2000.
65
[22]K.R.Padiyar : « Investigation on strong resonance in multimachine
power systems with STATCOM supplementary modulation controller »,
IEEE, transaction on power systems, vol.21, N°2, May 2006.
66