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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE MENTOURI CONSTANTINE


FACULTE DES SCIENCES DE L’INGENIEUR
INSTITUT DE GENIE CIVIL
N0 d’ordre :
Série :

Mémoire
Présenté en vue de l’obtention du diplôme de Magister
En Génie Civil

ANALYSE DE LA REPONSE DYNAMIQUE


DES PLAQUES ORTHOTROPES PAR LA METHODE DES
ELEMENTS FINIS

Option : Matériaux et durabilité des constructions

Présenté par :
GOUDJIL FAYÇAL

Soutenue le : / / 2004

Devant le jury :

Président : Mr. A. BOUMEKIK PROF. Université Mentouri Constantine

Examinateurs:
Mr. H. HOUARI PROF. Université Mentouri Constantine
Mr. N. GUETTECHE C.C. Université Mentouri Constantine
Rapporteur : Mr. M. NAIMI M.C. Université Mentouri Constantine

ANNEE UNIVERSITAIRE 2003/2004


REMERCIEMENTS

Je dédie ce travail à l’âme de mon père, que dieu l’accueille dans son vaste paradis.

Monsieur le professeur BOUMEKIK Ahmed m’a fait l’honneur d’accepter la présidence du


jury. Je tiens à lui exprimer ma plus profonde gratitude.

Que Monsieur NAIMI Mohamed, qui a accepté d’assurer la direction de ce mémoire, trouve
ici tous mes remerciements. Son dévouement et ces encouragements furent pour moi un
soutien très précieux.

Qu’il me soit aussi permis de remercier très chaleureusement Monsieur le Professeur


HOUARI Hacène et Monsieur le docteur GUETTECHE Nouredine qui m’ont fait l’honneur
de participer au jury.

Je tiens également à exprimer ma profonde reconnaissance à M SEMAÏ Professeur à


l’université Mentouri de Constantine pour sa courtoisie, son aide et sa serviabilité.

Mes remerciements à tous les enseignants qui ont contribué à ma formation.

Enfin, je tiens à exprimer toute ma gratitude à ma très chère maman, ma sœur et mes frères,
et qu’ils trouvent ici l’expression de mon affection.
Table des matières

TABLE DES MATIERES

CHAPITRE I : INTRODUCTION

1.1 : Problématique………………..…………………………………………………..…1
1.2 : Recherches précédentes…………………………………..…………………………2
1.3 : But de la recherche …………………………………………………………………3

CHAPITRE II : CINEMATIQUE DES PLAQUES ORTHOTROPES

2.1. Théories des plaques en flexion : ……………………………………………………..5


2.1.1. Définition d’une plaque : ……………………………………………………….5
2.1.2. Hypothèses : …………………………………………………………………….5
2.2. Conventions de signe pour déplacements et rotations : ………………………….…...7
2.3. Relations cinématiques : ……………………………………………………………...7
2.3.1. Champ de déplacements : ………………………………………………………7
2.3.2. Champ de déformations : ……………………………………………………….8
2.4. Relations contraintes-déformations : ………………………………………………..10
2.5. Relations efforts résultants-déformations : …………………………………….........11
2.6. Formulation en statique linéaire: ……………………………………………...12
2.6.1. Principe des travaux virtuels : ……………………………………………….12
2.6.2. Principe de la méthode des éléments finis en statique : …………………......13
2.6.2.1. Discrétisation spatiale: ………………………………………………13
2.6.2.2. Formulation élémentaire : …………………………………………..14
2.6.2.3. Formulation globale : ……………………………………………….15
2.6.3. Elément finis avec cisaillement transversal : ……………………………….16
2.6.3.1. Discrétisation du champ de déplacements : ………………………...16
2.6.3.2. Discrétisation du champ de déformations : …………………………18
2.6.3.3. Matrice de rigidité : ………………………………………………...19
2.6.3.4. Vecteur charge équivalent : ………………………………………...19

III
Table des matières

CHAPITRE III : ELEMENTS FINIS DES PLAQUES EN DYNAMIQUE

3.1. Introduction : ………………………………………………………………………...22


3.2. Formulation des équations de mouvement : ………………………........……………22
3.2.1. Matrice de masse élémentaires : ……………………………………….23
3.3. Méthodes de résolution des systèmes du second ordre : …………………………….24
3.3.1. Méthode de superposition modale : ……………………………………25
3.3.2. Méthode de résolution directe : ………………………………………..25
3.3.2.1. Méthode de Newmark :……………………………………….. 25

CHAPITRE IV : METHODE ANALYTIQUE

4.1 : Plaque soumise à des forces d’impulsion ………………………………….……......28


4.1.1 : Description du model de calcul……………………………………………….28
4.1.2 : Charges impulsives………………………………………….………...….......29
4.2 : Méthode analytique pour la détermination de la réponse dynamique d’une plaque
isotrope sous charges verticales appliquées sur la surface…………..………………31
4.2.1 : Application des équations de Lagrange …………………………..…...…......31
4.2.2 : Calcul du FDF1……………………………………………………….....……34
4.3 : Méthode analytique pour la détermination de la réponse dynamique d’une plaque
orthotrope sous charges verticales de surface ……….….……………………...…...38
4.3.1 : Application des équations de Lagrange ……….….……………………...…..38
4.3.2 : Système équivalent……………………………………..…………………….41

CHAPITRE V : CODES DE CALCUL

5.1 : Introduction…………………………………………….…………………….……..43
5.2 : Mise en œuvre du programme M.E.F…………………………………………..…..43
5.2.1 : Programme principal...……………………………….…………..…………43
5.2.2. Structure du fichier de donnée ...…………………...……………………....45
a) Données géométriques .……………………………………….………...45
b) Données matérielles .……….…………………………………………...45
c) Données Charge (Déplacements) .…………………………………..........46
d) Données (différents Paramètres) : ………………………………………..46

IV
Table des matières

5.3 : Mise en œuvre du programme analytique : ……………………………………..….46


5.3.1 : Programme principal ……………………………………………………….47
5.3.2 : Structure du fichier de donnée…………………………………………...…..48
a) Données géométriques ……………………………….…………………...48
b) Données matérielles .…………………...………………………………....48
c) Données Charge (Déplacements) .…………………………….……...…..48
d) Données (différents Paramètres) ….………………………………….…..49

CHAPITRE VI : TESTS ET VALIDATION


6.1 : Validation des modèles proposés : ………………………………….……………….50
6.2 : Premier Cas d’étude :……………………………………………….………………..50
6.3 : Deuxième Cas d’étude :…………………………………………….………………..54
6.4 : Validation des résultats par la M.E.F. pour une plaque orthotrope :…………………57
6.5 : Etude paramétrique :…………………………………………….…………………...59
6.5.1 : Cas de charge 1 : Charge impulsive constante. ………………………………60
6.5.1.1 : Plaque isotrope mince :..…………………………….……………….60
6.5.1.2 : plaque isotrope épaisse : …………………………….………………61
6.5.1.3 : plaque orthotrope mince : ……………………………………………61
6.5.1.4 : plaque orthotrope épaisse : ………………………………………..…62
6.5.2 : Cas de charge 2 : Charge impulsive constante avec accroissement fini...........63
6.5.2.1 : Plaque isotrope mince : ...…………………………….……………...63
6.5.2.2 : plaque isotrope épaisse : …………………………….………………63
6.5.2.3 : plaque orthotrope mince : ……………………………………………64
6.5.2.4 : plaque orthotrope épaisse : ………………………………………..…64
6.5.3 : Cas de charge 3 : Charge triangulaire ………………………………….………….65
6.5.3.1 : Plaque isotrope mince : ...…………………………….……………...65
6.5.3.2 : plaque isotrope épaisse : …………………………….………………65
6.5.3.3 : plaque orthotrope mince : ……………………………………………66
6.5.3.4 : plaque orthotrope épaisse : ………………………………………..…66
6.5.4 : Cas de charge 4 : Charge triangulaire avec pic..…………………………………...67
6.5.4.1 : Plaque isotrope mince : ...…………………………….……………...67
6.5.4.2 : plaque isotrope épaisse : …………………………….………………67
6.5.4.3 : plaque orthotrope mince : ……………………………………………68
6.5.4.4 : plaque orthotrope épaisse : .…………………………………………68

V
Liste des Figures

LISTE DES FIGURES

CHAPITRE II

Figure 2.1 : Portion d’une Plaque………………………....…………………………….....5


Figure 2.2 : Conventions générales...…..………………………………..………………....7
Figure 2.3 : Rotations β x et β y ....…..…………………………………..…………………8

Figure 2.4 : Efforts de flexion : Mx, My, Mxy et de cisaillement :Qx, Qy….….………..11
Figure 2.5 Discrétisation spatiale. ...………………………….………………………….13
Figure 2.6 : élément isoparamétrique de plaque avec cisaillement transversal ....…..…...17
Figure 2.7 : Intégration de Gauss (2×2) pour le quadrilatère...…..……………………….21

CHAPITRE III

Figure 3.1 : Schéma de Newmark……...….……….……………………………………..26

CHAPITRE IV

Figure.4.1 : Modèle de définition d’une plaque en flexion……………………….………28


Figure.4.2 : Différents cas de chargements impulsives…………………………………...30
Figure 4.3 : Variation de la pression due à une explosion.…………………………….….31
Figure 4.4 : Modèle de plaque………………………………..…………………………...32
Figure 4.5 : Système équivalent à un degré de liberté.………….………………………...41

CHAPITRE V

Figure 5.1 : Structure du code de calcul DYNAMICPLATE……………………………44


Figure 5.2 : Structure du code de calcul ANALYTIC……….…………………………..47

V
Liste des Figures

CHAPITRE VI

Figure 6.1 : a) Maillage (élément à 4 nœuds (8x8)), et b) conditions aux appuis


(Simplement Appuyée) de la plaque rectangulaire……..…………………...51
Figure 6.2 : Réponse dynamique d’une plaque isotrope sous charge constante par la
M.E.F……………………………………………………………………….52
Figure 6.3 : Réponse dynamique d’une plaque isotrope sous charge constante par la
méthode énergétique. ..…………..…………………………………………..53
Figure 6.4 : Comparaison et validation. Cas d’une plaque isotrope sous charge
constante……………………………………………………………………..57
Figure 6.5 : Comparaison et validation. Cas d’une plaque orthotrope sous charge
constante……………………………………………………………………..58
Figure 6.6 : a) Maillage (élément à 4 nœuds (8x8)), et b) conditions aux appuis
(Simplement Appuyée) de la plaque carrée……………………..………...59
Figure 6.7 : Réponse dynamique d’une plaque isotrope mince sous charge impulsive
constante....…………..……………………………………………….……..60
Figure 6.8 : Réponse dynamique d’une plaque isotrope épaisse sous charge impulsive
constante. ..…………..…………………………...……………………….....61
Figure 6.9 : Réponse dynamique d’une plaque orthotrope mince sous charge impulsive
constante. ..…………..………………………………………...……………..61
Figure 6.10 : Réponse dynamique d’une plaque orthotrope épaisse sous charge impulsive
constante. ..…………..……………………………………………………...62
Figure 6.11 : Réponse dynamique d’une plaque isotrope mince sous charge impulsive
constante avec accroissement fini.…………..…….………………………..63
Figure 6.12 : Réponse dynamique d’une plaque isotrope épaisse sous charge impulsive
constante avec accroissement fini. …………….…..………………...……..63
Figure 6.13 : Réponse dynamique d’une plaque orthotrope mince sous charge impulsive
constante avec accroissement fini.……..…………………………………..64
Figure 6.14 : Réponse dynamique d’une plaque orthotrope épaisse sous charge impulsive
constante avec accroissement fini.……..…………………………………..64
Figure 6.15 : Réponse dynamique d’une plaque isotrope mince sous charge impulsive
triangulaire. ..…………..…………………………………………………..65
Figure 6.16: Réponse dynamique d’une plaque isotrope épaisse sous charge impulsive
triangulaire. ..…………..……………………………....………...………..65

VI
Liste des Figures

Figure 6.17 : Réponse dynamique d’une plaque orthotrope mince sous charge impulsive
triangulaire. ..…………..…………………………………………….……..66
Figure 6.18 : Réponse dynamique d’une plaque orthotrope épaisse sous charge impulsive
triangulaire. ..………..………………………………………………..…....66
Figure 6.19 : Réponse dynamique d’une plaque isotrope mince sous charge impulsive
triangulaire avec pic…… ..…………..……………………..……………..67
Figure 6.20 : Réponse dynamique d’une plaque isotrope épaisse sous charge impulsive
triangulaire avec pic. ..…………..……………………..……..……….…..67
Figure 6.21 : Réponse dynamique d’une plaque orthotrope mince sous charge impulsive
triangulaire avec pic. ..…………..………………………………..…….….68
Figure 6.22 : Réponse dynamique d’une plaque orthotrope épaisse sous charge impulsive
triangulaire avec pic..………….…………………………………………...68

VII
Liste des Tableaux

LISTE DES TABLEAUX

CHAPITRE III

Tableau 3.1 : Algorithme de solution pas à pas…………………………………………..27

CHAPITRE IV

Tableau.4.1 : Expressions de la charge impulsive F (t ) et du facteur dynamique de la force

FDF1 Pour :a) Charge impulsive constante et b) Charge impulsive constante


avec accroissement fini……………………………………………….……36
Tableau.4.2 : Expressions de la charge impulsive F (t ) et du facteur dynamique de la force

FDF1 Pour : c) Charge impulsive triangulaire et d) Charge impulsive


triangulaire avec pic………………………………………………….…...37

CHAPITRE VI

Tableau 6.1 : Caractéristiques physiques de la plaque orthotrope…………..…………..51

Tableau 6.2 : Résultats et estimation de la différence, obtenues par les deux


formulations……………...………………………………………………..53
Tableau 6.3 : les amplitudes maximales de la réponse de la plaque orthotrope obtenues par
les deux formulations…………..…………………………………………..55

VIII
Notations et Symboles

NOTATIONS

ABREVIATIONS :

d.d.l : degré de liberté.


MEF : Méthode des éléments finis.
MRG : Matrice de rigidité globale.
ELEM : Elément.
NGP : Nombre de points de Gauss dans une direction.

SYMBOLES :

[x], x : matrice.
{x} : vecteur.
x : Matrice ligne.

[x]T, xT : transposé de la matrice x.


[x]-1, x-1 : inverse de la matrice x.
det(x) : déterminant de la matrice x.
dx : différentielle ou incrément.
δx : Variation.
∂ : Symbole de la dérivée partielle.

NOTATIONS :

Seules les notations les plus importantes sont reprises :

[A] : matrice qui relie le vecteur déformations au vecteur déplacements.


[B] : matrice qui relie le vecteur déformations au vecteur déplacements nodaux.
[D], D : matrice d’élasticité.
Dpl : matrice élastoplastique.
E : module de Young.
ν : coefficient de poisson
F(t) : fonction de charge.
{fs} : vecteur forces surfaciques.

IX
Notations et Symboles

{fv} : vecteur forces volumiques.


a : la longueur de la plaque.
b : la largeur de la plaque.
[J] : la matrice jacobienne.
I1, j2, j3 : les invariants de contraintes.
S, t, θ : autre formulation des invariants des contraintes.
σm , σ , θ : autre formulation des invariants des contraintes.
[K], K : matrice de rigidité globale.
[KM] : matrice de rigidité élémentaire.
[N] : matrice des fonctions de forme.
N : Matrice ligne des fonctions de forme.

N : nombre des nœuds par élément.


{R} : vecteur des charges nodales global.
{fe} : vecteur des charges nodales d’un élément.
{δ} : Vecteur global de tous les variables nodales
{δ i} : vecteur global des incréments des déplacements nodaux.
{u} : vecteur déplacements d’un point quelconque de l’élément.
{u e} : vecteur des déplacements nodaux d’un élément.
u, v :déplacements suivant les axes du repère.
ζ , η: coordonnées locales.
wi, wj : coefficients de poids.
dε : incrément de déformations totale
dεe: incrément de déformations élastiques
dεp: incrément de déformations plastiques.
dλ : multiplicateur de plasticité.
σ1,, σ2, σ3 : contraintes principales.
∆t : pas du temps.

ε& vp : vecteur de vitesse des déformations viscoplastiques.

∆ε : incrément de déformations plastiques.

∆ε vp : incrément de déformations viscoplastiques.

X
CHAPITRE I : Introduction.

INTRODUCTION

I. PROBLEMATIQUE :
Pour estimer le comportement d’une plaque sous l’effet d’une charge impulsive il est
souvent nécessaire de connaître l’état final de la structure .Cet état permet le
dimensionnement de la plaque par l’ingénieur concepteur .Cependant, la connaissance
détaillée de l’histoire du déplacement-temps ne représente pas la condition principale pour
un concepteur .pour établir les principes d’analyse analytique la plaque est représentée par
un modèle simplifiée équivalent à un système à un degré de liberté .
Cette modélisation est suivie par le lien entre la durée totale de la charge impulsive et la
période naturelle de vibration de la plaque .par conséquent, la structure complexe est
approchée par une représentation à un degré de liberté avec masse concentrée .L’équation
du mouvement ainsi obtenue peut être résolue analytiquement ou numériquement.
Le but principal de l’utilisation de cette approche est de proposer un modèle de
déplacement simplifié qui permet d’évaluer les moments de flexion et les contraintes de la
plaque sous l’effet de charges impulsives.
Dans le but d’investiguer le comportement de la plaque sous l’effet des charges transitoires
la méthode des éléments finis est appliquée .Cette approche numérique permet d’analyser
la plaque en domaine temporel .L’intégration des équations dynamiques globales du
mouvement est obtenue par la méthode d’intégration directe de Newmark-β .Les résultats
des analyses par cette méthode permettent d’évaluer la réponse dynamique de la plaque .En
plus,ces résultats peuvent servir pour la comparaison et la validation des résultats du
modèle analytique proposé.
Le principal objectif dans la conception des plaques sous l’effet des charges impulsives
(charges explosives) est de fournir une ductilité suffisante pour permettre à l’élément de
fléchir d’une quantité permise .La structure de la plaque doit être initialement conçue pour
satisfaire au critère de déformation plastique en flexion .Le mode de déformation évite la
ruine prématurée de la plaque sous l’effet d’autres types de charges par exemple :
cisaillement…etc.

1
CHAPITRE I : Introduction.

II. RECHERCHES PRECEDENTES :


Les travaux de recherche de Huang [15] et de Haxton & Haywood [13], ont été consacrés
à la résolution des équations dynamiques des structures submergés pour estimer la réponse
dynamique et la dispersion d'impulsion de la structure sous l’effet d'explosion. Dans le but
de modéliser les structures sous l’effet d’explosion par les méthodes numériques, Huang
[15] a employé la technique d'élément de frontière en conjonction avec la méthodes des
éléments finis pour la réponse structurale.
Les codes de calcul d’utilisation générale tels que VAST (linéaire) et ADINA
(nonlinéaire) sont très populaires. VAST est un code utilisé pour le calcul de vibration et
de résistance qui peuvent être utilisés pour prévoir la réponse linéaire de la structure. En
revanche ADINA est principalement adressé aux problèmes complexes d'analyse non
linéaire qui peuvent impliquer la déformation appréciable du matériau et le comportement
géométrique non linéaire [14].
Liang et al [17], ont utilisé la méthode des éléments finis pour étudier deux cas, qui
incluent une plaque carrée entièrement encastrée et une coque sphérique soumise à
l'explosion et au chargement de choc. L’étude a concerné le comportement non linéaire des
deux structures pour les grandes déformations élasto-plastiques. L’étude a été obtenue par
la méthode des éléments finis en dynamique transitoire sous l’effet des charges explosives.
Gupta et al [12], ont modélisé une plaque rectangulaire par un système à un degré de
liberté pour conduire une analyse élasto-dynamique de la plaque sous l’effet d’une
explosive.
La fonction déplacement de la plaque choisie est sous forme de série trigonométrique
satisfaisant les conditions aux limites pour le cas des appuis simples. La formulation a
conduit à développer la solution exacte pour les déplacements, les vitesses et les
accélérations de la plaque. La solution de la réponse dynamique a été comparée avec celle
du code ADINA.
Chen et al ont [4], développé une méthode semi-analytique de bandes finie pour l'analyse
de la réponse de non-linéarité géométrique de plaques rectangulaires composites stratifiées
sous l’effet de chargement dynamique. Les plaques sont simplement appuyées et leurs
propriétés sont évaluées en se basant sur la théorie des plaques à déformations de premier
ordre. La solution du problème non-linéaire dynamique est obtenue par l'utilisation du
schéma d’intégration de Newmark pas à pas en association la méthode d'itération de
Newton-Raphson.

2
CHAPITRE I : Introduction.

Dans un travail de recherche récent, Chen et Dawe [4] ont considéré la réponse linéaire
transitoire de laminas rectangulaires au chargement normal à l'aide de la méthode semi
analytique des bandes finis en conjonction avec une procédure de superposition modale.
L'approche de la référence [4] est limitée au comportement de petites déformations sous
l’effet de chargements de faibles amplitudes.
Le cas de vibration des plaques pour les grandes amplitudes a été un sujet de recherche
pendant plusieurs années. Plusieurs ont publié des travaux concernant l’évaluation de la
réponse en vibration libres des plaques pour les grands déplacements. Chu et Hermann [6]
ont conduit une investigation analytique dans le but d’analyser les plaques isotropes pour
la vibration libre non linéaire. Des études similaires sur les plaques orthotropes sont
données par les références [19], [8].Ganapathi et al [10], ont conduit une étude en vibration
libre pour les grands déplacements des plaques orthotropes en utilisant des éléments finis
quadrilatères basés sur la continuité C0 de cisaillement. Les équations différentielles non
linéaires sont résolues en utilisant une technique d’itération directe. Les résultats
d’analyses conduites sur des plaques isotropes et orthotropes à conditions aux limites
simplement appuyés indiquent l’effet de rigidification (Hardening) du comportement est
augmenté pour le cas de plaques épaisses et des plaques orthotropes.

III. BUT DE LA RECHERCHE :


Le but de cette recherche est l’analyse des plaques isotrope et orthotropes minces et
épaisses par la méthodes des éléments finis.
Pour une étude comparative, un modèle analytique simplifié a été proposé dont les résultats
ont été validés par la méthode des éléments finis.
Ce travail est organisé en six chapitres :
Le premier chapitre présente une introduction générale qui inclut la définition du
problème suivie par les travaux de recherches précédents. Ce chapitre est terminé par le but
et le plan de travail de la thèse.
Dans le deuxième chapitre, nous présentons la théorie générale des plaques orthotropes
de Reissner-Mindlin, en exposant une généralité sur le principe du travail virtuel, la
formulation détaillée de l’élément quadrilatère isoparamétrique Q4, incluant les effets de
cisaillement transversal. En outre, sont exposés les calculs de la matrice de rigidité, et du
vecteur charge équivalent du à une pression uniforme.
Le chapitre trois est consacré à la présentation de la méthode des éléments finis en
dynamique linéaire. A partir du principe de Hamilton nous formulons l’équation

3
CHAPITRE I : Introduction.

différentielle du second ordre .Ce chapitre est terminé par la présentation de la méthode
pour la résolution des équations différentielles du second ordre (méthode d’intégration
directe de Newmark-β).
Le chapitre quatre introduit les méthodes de résolution des problèmes dynamiques
L’une des contributions de ce travail est présentée au chapitre quatre et concerne la
modification d’un code de calcul numérique existant basé sur la méthode des éléments
finis, Aussi, la mise en œuvre d’un code de calcul ANALYTIC, basé sur la méthode
analytique sus-indiquée en utilisant le langage de programmation FORTRAN .Cette
contribution se situe à l’introduction de plusieurs paramètres (E1, E2, G12 etc.…),
définissant l’orthotropie du probable matériau traité par le code DYNAMICPLATE, et
également par le code mis en œuvre ANALYTIC, à l’incorporation de la charge
d’explosion et en faisant varier l’épaisseur de la plaque.
Les structures des deux codes, DYNAMICPLATE, et ANALYTIC sont schématisés
par deux algorithmes, avec les significations des variables qui prennent leurs valeurs dans
les fichiers de données des codes, ceci est fait l’objet du cinquième chapitre.
Au chapitre six, les résultats des analyses de plusieurs cas de plaques isotropes et
orthotropes sous l’effet de différents chargements dynamiques sont présentés. Ces analyses
ont été obtenues après un test de validation, et la modification d’un code de calcul existant
en formulant le problème par une méthode analytique et en introduisant la possibilité de
matériaux orthotropes.
Afin de vérifier l’application du programme proposé, plusieurs exemples ont été illustrés
en prenant en considération l’effet de l’épaisseur , l’effet du type de charge, l’effet de la
variation du pas de temps et l’effet des conditions aux limites. La comparaison avec des
résultats figurant dans la littérature de rapport par le code de calcul modifié, pour le cas
d’un élément quadrilatère à quatre nœuds indique la performance du code de calcul
modifié, ainsi, que celui élaboré.

4
Chapitre II : Cinématique des plaques orthotropes etformulation par la M.E.F.

CHAPITRE II : CINEMATIQUE DES PLAQUES


ORTHOTROPES ET FORMULATION PAR LA M.E.F.

Ce chapitre est consacré à la présentation des théories des plaques, dans le cas des petits
déplacements, et plus spécialement aux éléments de plaques orthotropes en flexion.

2.1. Théories des plaques en flexion :


2.1.1. Définition d’une plaque :
Une plaque est un solide élastique dont une dimension selon l’épaisseur, est petite en
comparaison des deux autres, et qui généralement comporte un plan de symétrie au milieu
de l’épaisseur que nous appellerons surface moyenne. Par convention, cette surface sera le
plan (x-y), l’axe (o-z) correspond à l’axe transversal selon l’épaisseur.
Une plaque peut être constituée d’un matériau homogène, ou être obtenue par
l’empilement de différentes couches de matériaux orthotropes.

Surface moyenne

Figure 2.1 : Portion d’une Plaque

2.1.2. Hypothèses :
La théorie des plaques repose sur les hypothèses suivantes :
H.1 : Les contraintes normales σ zz sont négligeables par rapport aux autres composantes

de contraintes : σ zz = 0 .

5
Chapitre II : Cinématique des plaques orthotropes etformulation par la M.E.F.

H.2 : Les pentes de la surface moyenne après déformation, sont supposées petites par
rapport à l’unité (Petite déflexion du plan moyen).
H.3 : Les points situés sur une normale à la surface moyenne avant déformation, restent
sur cette normale au cours de la déformation ; ceci revient à négliger l’effet de
cisaillement transversal. On a dans ce cas : ε xz = ε yz = 0 .

Les hypothèses H.1 et H.3 correspondent dans le cas bidimensionnel aux hypothèses
classiques de la résistance des matériaux avec conservation des sections droites, elles
correspondent aussi à la définition d’un état plan de contrainte.
La théorie des plaques correspondante dans laquelle on néglige les effets de cisaillement
transversal est due à Kirchoff (cas des plaques minces).
La théorie des plaques qui permettent la prise en compte du cisaillement transversal est
connue sous le nom de Reissner-Mindlin, dans ce cas, il faut prendre en compte les
déformations de cisaillement transversal et alors les fibres normales à la surface moyenne
avant déformation ne le restent pas au cours de la déformation.
Pour les plaques homogènes isotropes, la validité de la théorie des plaques retenue
dépend des caractéristiques géométriques.
On admet généralement les hypothèses de Mindlin si : 4 ≤ L/h ≤ 20
et celles de Kirchoff si : L/h > 20
Où :
L : est une longueur caractéristique dans le plan (x-y).
h : est l’épaisseur de la plaque.
L/h : est le facteur d’élancement de la plaque.
Pour les plaques orthotropes et composites, le rôle des déformations de cisaillement
transversal dépend non seulement des caractéristiques géométriques (l’élancement L/h),
mais également des caractéristiques mécaniques représentées par le rapport E/KG.
Où :
E : module caractéristique intervenant dans la flexion.
G : module de cisaillement transversal (CT).
K : facteur de correction de cisaillement transversal.
La théorie de Kirchoff (théorie classique des plaques minces), peut être interprétée
comme un cas particulier de la théorie de Reissner-Mindlin, ainsi un bon modèle élément
fini basé sur la théorie de Reissner-Mindlin devra donner des résultats en accord avec la
théorie de Kirchoff si l’influence du cisaillement transversal est faible.

6
Chapitre II : Cinématique des plaques orthotropes etformulation par la M.E.F.

2.2. Conventions de signe pour déplacements et rotations :

y, v

M yx
My
θy M xy
Qy Mx
x, u
βy βx θx Qx

Figure 2.2 : Conventions générales

z, w

Soient les déplacements dans le plan u et v, le déplacement transversal w et les rotations


β x et β y , ou θ x et θ y ; on a évidemment :

βx = θ y β y = −θ x (2.1)

β x et β y : les rotations de la normale à la surface moyenne dans les plans (x-z) et (y-z)

respectivement.

2.3. Relations cinématiques :


2.3.1. Champ de déplacements :
Dans la théorie de Reissner-Mindlin (prise en compte du cisaillement transversal), on se
donne un modèle de déplacements basé sur trois variables indépendants : le déplacement
transversal w(x, y) et les deux rotations β x(x, y) et β y(x, y) .

Le champ des déplacements s’exprime alors en fonction de ces trois variables par la
relation suivante :
u (x,y,z) = z β x(x, y)

v(x,y,z) = z β y (x, y) (2.2)

w(x,y,z) = w(x,y)

7
Chapitre II : Cinématique des plaques orthotropes etformulation par la M.E.F.

2.3.2. Champ de déformations :


L’état de déformation en coordonnées cartésiennes est défini par les expressions
suivantes :

ε x = ∂u
∂x

ε y = ∂v
∂y

2ε xy = γ xy = ∂u + ∂v (2.3)
∂y ∂x

2ε xz = γ xz = ∂u + ∂w
∂z ∂x

2ε yz = γ yz = ∂v + ∂w
∂z ∂y
Après substitution des déplacements dans (2.3), nous obtenons les composantes du
tenseur de déformations en fonction des trois degrés de libertés w, β x , β y :

∂β x
εx = z
∂x
∂β y
εy = z
∂y

∂β x ∂β y
γ xy = z ( + ) (2.4)
∂y ∂x

γ xz = β x + ∂w
∂x

γ yz = β y + ∂w
∂y
Le tenseur de déformation peut être décomposé en deux parties, l’une indépendante de z
traduisant les déformations de cisaillement notée {ε c} ou {γ }, et l’autre partie ε f { }
dépendante de z représente les déformations de flexion :

{ε } = {{ε f }T , {ε c }T } {
= z{χ } , {γ } }
T T T T
(2.5)

ε xx 
  γ xz   β x + ∂w 
∂x 
{ε } = ε yy  = z{χ } {ε c } = {γ } =   =   (2.6)
γ yz  β y + ∂w 
f
 
γ xy   ∂y 

8
Chapitre II : Cinématique des plaques orthotropes etformulation par la M.E.F.

Avec :
 ∂β x 
 ∂x 
 ∂β 
{χ } =  ∂yy  (2.7)
 
 ∂β x + ∂β y 
 ∂y ∂x 

{χ }: Le vecteur des variations de courbure.


D’où on peut écrire :

{ε }= {{χ }T , {γ }T }
T
(2.8)

2.4. Relations contraintes-déformations :


Nous considérons les relations linéaires entre les contraintes et les déformations (loi de
Hooke généralisée). Pour les matériaux orthotropes, la relation liant les contraintes aux
déformations s’écrit :
{σ } = [C ]{ε } (2.9)
Telle que :
[C ] : matrice de constantes élastiques.
Lorsque le cisaillement transversal est pris en considération, le vecteur de contraintes
peut être décomposé en une contribution de cisaillement {σ c }, et une contribution de

{ }
flexion σ f :

{ } [ ]
 σ f   Cf [0]  ε f 
 =
[C ]  γ 
(2.10)
{σ c}  [0] c

{σ }= {σ
f xx
, σ yy , σ xy }
T
{σ c }= {σ xz , σ yz }T (2.11)

Avec :
Q11 Q12 0 
Q44 0
[ ] 
C f = Q12 Q22 0 

[C ]= 
c  (2.12)
0  0 Q55 
 0 Q66 

E1 ν 12 E2
Q11 = Q12 =
1 − ν 21 ν12 1 − ν 21 ν12

9
Chapitre II : Cinématique des plaques orthotropes etformulation par la M.E.F.

E2
Q22 = Q66 = G12 (2.13)
1 − ν 21 ν 12

Q44 = G13 Q55 = G23

Tels que :
E1 : Module de Young dans la direction (x).

E2 : Module de Young dans la direction (y).

ν 12 , ν 21 : Coefficients de poisson.

G12 , G13 , G23 : Modules de cisaillement.

2.5. Relations efforts résultants-déformations :


Pour la conception et le calcul des éléments de la mécanique, il est souvent intéressant de
connaître les efforts de résistance des matériaux.
Les moments résultants de flexion sont :

M xx 
  +h 2
{ } [ ]
{M } = M yy  = ∫ z σ xx , σ yy , σ xy T dz = D f {χ } (2.14)
  −h 2
M xy 

Les efforts tranchants sont :


Qx  + h 2
{Q} =  { }
 = ∫ σ xz , σ yz dz = [Dc ]{γ }
T
(2.15)
 y  − h 2
Q

Avec :
h : L’épaisseur de la plaque.

 E1 E2ν 12 
1−ν ν 0
1−ν 21ν12
3  Eν 
21 12

[D ]
f
= h  2 12
12 1−ν 21ν 12
E2
1−ν 21ν12
0 ;

[D ] = h k 
c
G13 0
 (2.16)
0 G23 
 
 0 0 G12 
 
k : Coefficient de correction de cisaillement transversal.
[ D f ] : Matrice de rigidité à la flexion.

10
Chapitre II : Cinématique des plaques orthotropes etformulation par la M.E.F.

2.6. Formulation en statique linéaire :


On aboutit, dans le cas de la formulation en statique et élasticité linéaire, au système
d’équations :
[K ]{q} = {F } (2.17)

[K ] : représente la matrice de rigidité de la structure.


{q} : Vecteur de déplacements nodaux.
{F }: Vecteur chargement extérieur.
Le théorème qui conduit à la relation (2.17), dans le cas d’une approche de type
« déplacement », est celui des travaux virtuels.

2.6.1. Principe des travaux virtuels :


Soit un corps solide en équilibre sous l’action de forces de : volume fi V , de surface fi S , et

des forces concentrées. Considérons un champ de déplacement virtuel δui cinématiquement


admissible.
Le théorème des travaux virtuels exprime le bilan des travaux virtuels interne et externe,
lorsque le corps est en équilibre :

∫σ δε ij dV = ∫ fiV δ ui dV + ∫f δ ui dS + Qi δ ui
S
ij i (2.18)
V V S

V : est le volume du corps ;


S : la surface extérieure du corps où les forces surfaciques sont appliquées ;
fiV : Forces volumiques ;

fi S : Forces surfaciques appliquées à la surface extérieure S du corps ;

Qi : Forces concentrées ;

σ ij : Tenseur des contraintes ;

εij : Tenseur des déformations infinitésimales.


Sous forme matricielle, nous avons :

∫< δε > {σ }dV = ∫< δ u > { fV } dV + ∫ <δ u> {f }dS S + ∑ <δ u > {Q }
i i (2.19)
V V S i

< ε > : Vecteur des déformations, transposé ;

11
Chapitre II : Cinématique des plaques orthotropes etformulation par la M.E.F.

{σ } : Vecteur des contraintes ;


< u > : Vecteur des déplacement, transposé ;
{fV } : Vecteur des forces volumiques ;
{fS } : Vecteur des forces surfaciques ;
{Qi } : Vecteur des forces concentrées.
On peut introduire la fonctionnelle énergie potentielle totale V , et le principe du travail
virtuel s’écrit :
δU = δ W

Où :
δ V = δ (U − W) = 0 (2.20)
Avec :
V : Énergie potentielle totale.
U : Énergie de déformation.
W : Travail des forces appliquées.

2.6.2. Principe de la méthode des éléments finis en statique :


La méthode des éléments finis de type déplacement permet de ramener les problèmes de
milieux continus à des problèmes discrets.
En statique, nous considérons successivement :
• La discrétisation du domaine en éléments finis.
• La formulation au niveau de l’élément.
• La formulation globale après assemblage.

2.6.2.1. Discrétisation spatiale:


La phase de discrétisation, consiste à découper la structure (domaine continu V), en sous-
domaines Ve, de forme géométrique simple que l’on appelle « éléments finis »,
interconnectés en des points remarquables appelés « nœuds ». Dans chaque élément, on
définit une approximation des déplacements en fonction des déplacements aux nœuds,
soit :
{u ( x, y , z )}
e
= [N ( x , y , z )]
e
{q}e (2.21)
Avec :
{u}e : Vecteur des déplacements en un point M de l’élément e.

[N(x, y, z)]e : Matrice d’interpolation pour l’élément e.

12
Chapitre II : Cinématique des plaques orthotropes etformulation par la M.E.F.

{q}e : Vecteur des déplacements aux nœuds de l’élément e.


2.6.2.2. Formulation élémentaire :
La formulation au niveau de l’élément, consiste à rechercher pour chaque élément des
expressions matricielles d’énergie de déformation et du travail des forces appliquées en
fonction des déplacements aux nœuds. Ceci nécessite le calcul des matrices de rigidité et le
vecteur des forces équivalentes.
L’expression de l’énergie potentielle totale en fonction des déplacements aux nœuds de
l’élément, est :

V =U − W = 1{q} [K ] {q} − 1 {q} {F }


e e e eT e e eT e
(2.22)
2 2

Avec :
[K ]e = ∫ [β ]T [C ][β ]dV (2.23)
e
V

{F }e = ∫[N ]T { fV }dV + ∫ [N ]T { f S }dS (2.24)


Ve Se

On rappelle que l’on a :

{σ } = [C ]{ε } (2.25)

{ε } = [D]{U } = [β ]{q} (2.26)

et que : { fV }et { f S } sont respectivement les vecteurs des forces de volume et de surface.

[D] : Matrice d’opérateurs différentiels.


[β ] : Matrice d’interpolation des déformations.
2.6.2.3. Formulation globale :
La formulation globale du problème, consiste à rechercher pour la structure complète
l’expression matricielle d’énergie de déformation, et du travail des forces appliquées en
fonction des déplacements en tous les nœuds de la structure. Ceci nécessite l’assemblage
des caractéristiques élémentaires : matrice de rigidité, vecteurs forces équivalentes, pour
tous les éléments.
L’énergie potentielle totale de la structure peut être obtenue par sommation des énergies
potentielles totales élémentaires, soit :

13
Chapitre II : Cinématique des plaques orthotropes etformulation par la M.E.F.

V= ∑
éléments
Ve = ∑
éléments
{12 {q} [K ] {q} − 12 {q} {F} }
eT e e eT e
(2.27)

Soit {q} le vecteur ligne des déplacements aux nœuds de la structure, soit pour une
T

structure à m nœuds :
{
{q}T = qT KqiT KqmT } (2.28)
Avec :
{qi} : Sous-vecteur des déplacements au nœud i.
On peut définir pour chaque élément une relation matricielle permettant d’établir une
correspondance entre les déplacements aux nœuds de l’élément {q} et les déplacements
e

aux nœuds de la structure {q} , soit :


{q}e = [Β]e {q} (2.29)
(ne ×1) = (ne× N).(N ×1)
Avec :
[Β]e : Matrice de localisation de l’élément.
ne : nombre de degré de liberté de l’élément.
N : nombre de degré de liberté de la structure.
Chaque relation (2.29) permet de repérer ou de localiser les d.d.l. de chaque élément dans
l’ensemble des D.D.L. de la structure.
En utilisant les relations (2.27) et (2.29), on peut écrire :

V = ∑
éléments
{12 {q} [Β] [K ] [Β] {q} − 12 {q} [Β] {F } }
T eT e e T e e
(2.30)

D’où :

V = 1 {q}T [K ]{q} − 1 {q}T {F } (2.31)


2 2

Avec :
[K ] = ∑ [Β]e [K ]e [Β]e
T
(2.32)
éléments

{F } = ∑ [Β]e {F }e
T
(2.33)
éléments

[K ] : Matrice de rigidité de la structure.


{F } : Vecteur des forces équivalentes.
Dans le cas de forces ponctuelles appliquées au nœuds de la structure (vecteur {P}),
l’expression de {F } devient :

{F } = {P} + ∑[Β]e {F }e (2.34)


éléments

14
Chapitre II : Cinématique des plaques orthotropes etformulation par la M.E.F.

Ces expressions permettent d’obtenir par application directe du principe des travaux
virtuels, le système des équations d’équilibre des nœuds. En effet, on a :
δU = δ W

δ {q} [K ]{q} = δ {q} {F }


T T
(2.35)

D’où :
[K ]{q} = {F} (2.36)

2.6.3. Elément finis avec cisaillement transversal :


La prise en compte du cisaillement transversal modifie largement les principes
d’élaboration des éléments de plaque. En effet, leur formulation est basée sur
l’approximation de trois champs indépendants : le déplacement transversal et les deux
rotations. Par ailleurs, leur conformité ne requiert que la continuité C0 de w, β x , et β y .

2.6.3.1. Discrétisation du champ de déplacements :


Nous considérons des éléments de type quadrilatère auxquels nous appliquons la
formulation isoparamétrique .

η y

3
4(-1,1) 3(1,1) 4
w
 
ξ β x 
2 β 
 y
1
1(-1,-1) 2(1,-1) x

Coordonnées intrinsèques : élément Coordonnées physiques : élément


parent isoparamétrique

Figure 2.3 : élément isoparamétrique de plaque avec cisaillement transversal.

Pour tout élément isoparamétrique quadrilatéral à quatre nœuds nous avons les
approximations suivantes :
x = N T (ξ , η ) X

y = N (ξ , η )Y
T

15
Chapitre II : Cinématique des plaques orthotropes etformulation par la M.E.F.

w = N T (ξ , η ) W (2.37)
)
β x = N T (ξ ,η ) β x
)
β y = N (ξ ,η ) β y
T

Ou :
ne
w = ∑ Ni wi
i =1

ne
β x = ∑ N i β xi (2.38)
i =1

ne
β y = ∑ N i β yi
i =1

ne : indique le nombre de nœuds par élément.


Les fonctions d’interpolation utilisées sont les fonctions d’interpolation habituelles des
quadrilatères isoparamétriques.
Dans le cas du quadrilatère linéaire, on a :
N T = [N1 N2 N3 N4 ] (2.39)

Avec : Ni (ξ ,η ) = 1 (1 + ξ ξ i ) (1 + η ηi) (2.40)


4
ξ i ou η i : prenant les valeurs (+1) ou (-1) suivant le nœud considéré.

 w1   β x1   β y1 
     
w2  )  β x2  )  β y2 
W =  βx =   βy =  
w3   β x3   β y3 
w  β  β 
 4  x4   y4 
(2.41)
 x1   y1 
   
x2   y2 
X=  Y= 
 x3   y3 
x  y 
 4  4

2.6.3.2. Discrétisation du champ de déformations :


Par substitution de (2.37), dans les relations de déformations (2-6) et (2-7), on obtient les
matrices d’interpolation des déformations de flexion et de cisaillement :

16
Chapitre II : Cinématique des plaques orthotropes etformulation par la M.E.F.

 ∂β x  
  0
∂N T 0  W 
∂x ∂x  
 ∂β   T  ) 
{ }
{χ }= ε f =  ∂yy  = 0 0 ∂N  β
∂y   x 
(2.42)
    
∂ β ∂β
 x + y  0 ∂N T ∂N T  β) 
 ∂y ∂x   ∂y ∂x   y 

W 
β + ∂w   ∂N T N T 
0  
∂x   ∂x
{ε c } = {γ } =   
x

=  T   βˆx  (2.43)
βy + ∂w   ∂N 0 NT   
 ∂y   ∂y  βˆ 
 y

Soit :
{χ }= {ε f }= [β f ]{q} {γ } = [βγ ] {q} (2.44)

Où :
0 ∂N
T
0 
 ∂x  ∂N T
 T   ∂x NT 0 
[ ]
β f = 0

0 ∂N 
∂Y 
[ ]
βγ =  T  (2.45)
 ∂N 0 NT 
 ∂N
T
∂N 
T
 ∂y 
0 ∂y ∂x 

2.6.3.3. Matrice de rigidité :


L’expression de l’énergie de déformation permet de calculer la matrice de rigidité, soit :
U = U F + UC

U= 1 ∫ {ε } {σ }dV + 1 ∫ {γ } {σ c }dV
T T
f f (2.46)
2 2 e
Ve V

U = 1 ∫ {χ } [D ]{χ } dx dy + 1 ∫ {γ } [D ]{γ }dx dy


T T
f c
(2.47)
2 e
2 e
S S

Après substitution des expressions de déformations (2.44) dans l’énergie de déformation,


nous obtenons :

U = U F + U C = 1 {q} ∫ β f
2
T
[ ] [D ][β ]dxdy {q} + 12 {q} ∫ [β ] [D ][β ]dx dy {q}
T
f f
T
γ
T
c γ
(2.48)
e e
S S

D’où :

17
Chapitre II : Cinématique des plaques orthotropes etformulation par la M.E.F.

[K ] = [K f ] + [Kc ] = ∫ [β f ]T [D f ][β f ] dS + ∫ [βγ ]T [Dc ] [βγ ] dS (2.49)


e e
S S

[K ] = ∫ ∫ [β f ]T [D f ][β f ] det [J ] dξ dη ∫ ∫ [β ] [D ] [β ]det [J ]dξ dη


+1 +1 +1 +1
+
T
γ c γ
(2.50)
−1 −1 −1 −1

[J ] : est la matrice Jacobienne de la transformation géométrique.


La matrice jacobienne [J (ξ , η )] est :

 ∂x ∂y   ∂N T ∂N T Y   J
 X J12 
∂ξ   ∂ξ ∂ξ   11
[J ] =  ∂ξ  =  =  (2.51)
 ∂x ∂y   ∂N T ∂N Y   J
T

∂η   21
X J 22 
 ∂η ∂η   ∂η

{∂∂x }= [ j] ∂∂ξ  [ j ] = [J ]−1 (2.52)

 j11 j12   J 22 − J12 


[ j] =   = 1
det [J ]
  (2.53)
   
 j21 j22  − J 21 J 22 

Les déformations {χ} et {γ} sont définies en fonction des variables nodales :

{χ } = [β f ]{q} {γ }= [βγ ]{q}


avec :
 ∂N T 0 
 ∂x
 T 
[β ] f
=  0

∂N 
∂y 
∂N = j ∂N + j ∂N
∂x
T
11
∂ξ 12
∂η
T T
(2.54)
 ∂N T ∂N T 
 ∂y ∂x 

 ∂N T N
T
0 
 ∂x
[ ]
βγ =  T 
∂N = j ∂N + j ∂N
∂y
T

∂ξ ∂η
T T
(2.55)
 ∂N
21 22
N 
T
0
 ∂y 
La matrice de rigidité [K ] est obtenue par intégration numérique de (2.50) de type Gauss.
L’intégrale peut être évaluée en utilisant la formule :

18
Chapitre II : Cinématique des plaques orthotropes etformulation par la M.E.F.

+1 +1 r1 r2

∫∫ f (ξ ,η) dξ dη = ∑∑ Wi W j f (ξ i ,η j ) (2.56)
−1 −1 i =1 j =1

Où :
ξi , η j : sont les coordonnées des points d’intégration.

Wi , W j : sont les coefficients de pondérations (ou poids) correspondants.

η
+1

3
1 4 3 4
-1 3 +1 ξ
1 ξ
3 1 2 1
1 3 1 3 2
-1

Figure 2.4 : Intégration de Gauss (2×2) pour le quadrilatère.

2.6.3.4. Vecteur charge équivalent :


L’expression matricielle du travail virtuel dû au chargement de surface et volume s’écrit :

〈 δ u〉 { fV }dV + ∫ 〈δ u〉 {fS }dS = {δ q} {F }


e


eT
δW = (2.57)
V S

Nous avons : {δ u}e = [N ]e {δ q}e (2.58)

δ W = 〈 δ q〉 e ∫ [N ] {fV }dV + 〈 δ q〉 e ∫ [N ] {fS }dS


eT
= 〈 δ q〉 e {F }
eT e
(2.59)
V S

D’où :
{F }e = ∫ [N ] {fV }dV ∫ [N ] {f } dS
eT eT
+ S
(2.60)
V S

Pour une charge uniforme répartie f z suivant z, le vecteur des charges équivalentes
associées aux variables W, a la forme habituelle :

[F ]e = ∫ 〈N〉
e
f z dS (2.61)
S

19
Chapitre III : Elément finis de plaque en dynamique

Chapitre III : ELEMENT FINIS DE PLAQUE EN DYNAMIQUE

3.1. Introduction :
Lorsqu’une structure est soumise à un chargement qui varie avec le temps, il est
raisonnable d'admettre que sa réponse varie aussi avec le temps. Dans ce cas, une analyse
dynamique doit être menée. Si cependant, la fréquence du chargement est basse comparée
avec la fréquence naturelle de la structure, alors la réponse donnée par l'analyse statique
sous la charge instantanée peut suffire. Cette hypothèse est normalement appliquée quand
la fréquence est moins qu'un tiers de la fréquence naturelle la plus basse.
Si la charge appliquée varie rapidement, donc une variété de techniques de solution peut
être employée en tenant en compte l’effet de l’inertie du aux effets de la masse et de
l’amortissement.

3.2. Méthodes d’analyse dynamique :


La majorité des analyses dynamiques résoudra l'équation (3.13), qui donne La réponse
temporelle de chaque point nodal dans la structure par inclusion des forces d’inertie et des
forces d’amortissement dans l'équation. Les forces d’inertie sont le produit de la masse par
l'accélération et les forces d’amortissement sont le produit du coefficient d'amortissement
par la vitesse. L’équation générale de mouvement est donc :
[M ] {q&&} + [C ] {q&} + [K ] {q} = {F (t )} (3.13)

Où, en forme matricielle :


[M ] Représente la matrice de masse de La structure,
{q&&} Le vecteur d'accélération nodale,
[C ] La matrice d'amortissement de La structure,
{q&} Le vecteur de vitesse nodale,
[K ] La matrice de rigidité de La structure,
{q} Le vecteur de déplacement nodale et
{F (t )}Est le Vecteur de la charge nodale appliquée.
Cette équation est une série d'équations différentielles en forme matricielle pour la
réponse dynamique d'une structure modélisée avec un nombre fini de degrés de liberté.

20
Chapitre III : Elément finis de plaque en dynamique

Cependant, la solution de cette série d'équations prises avec incrémentation du temps


nécessite des milliers de solutions statiques pour obtenir une réponse temporelle complète
de la structure.
Cela peut être impraticable pour n'importe quel cycle de durée importante. Donc, il est
important d’examiner la réponse vibrationnelle pour quelques excitations spécifiques.
Les trois types les plus communs d'analyses sont :
• Analyse MODALE.
• Analyse de LA REPONSE FREQUENTIELLE HARMONIQUE.
• Analyse DYNAMIQUE TRANSITOIRE.

3.2.1. Analyse Modale :


Dans beaucoup d’applications d’ingénierie, les fréquences naturelles de vibration sont
d'intérêt. C'est Probablement le type d'analyse dynamique le plus commun et est mentionné
comme une « Analyse aux valeurs propres ». En plus des fréquences, les formes modales
de vibration qui apparaissent avec les fréquences naturelles sont aussi d'intérêt. Ils
représentent « la réponse de vibration libre sans amortissement » de La structure causée
par une perturbation initiale de la position d'équilibre statique. Cette solution dérive de
l'équation générale en annulant l'amortissement et les termes de la force appliquée.

3.2.2. Analyse de la réponse fréquentielle :


Ce type d'analyse est intéressant, lorsque la réponse en état stable d'une structure à
l'excitation d’une force harmonique pour une fréquence donnée est exigée. La réponse peut
être nécessaire pour une série de fréquences.
Dans une analyse de la réponse fréquentielle, la fréquence de la réponse à une excitation
harmonique est aussi harmonique et se produit à la même fréquence.
Dans l'analyse de la réponse fréquentielle, l'amortissement peut souvent être ignoré
puisque la plupart des structures sont légèrement amortis et cela simplifie la solution. Cela
permet de calculer toutes les fréquences sauf les fréquences naturelles. Si une fréquence
naturelle est utilisée comme une excitation, et aucun amortissement n'est considéré, la
solution échoue en raison de problèmes numériques. Cependant, ce n'est pas un problème
puisque les fréquences naturelles sont normalement adéquates.

21
Chapitre III : Elément finis de plaque en dynamique

3.2.3. Analyse de la réponse transitoire :


Si la fonction d'excitation n'est pas harmonique, mais une fonction arbitrairement
dépendante du temps, alors une « Analyse de la réponse transitoire » doit être utilisée.
Dans cela, l'équation générale de mouvement est résolue mais, dans ce cas, l'échelle de
temps du chargement est telle que les effets d’amortissement ou d'inertie sont importants.
Ce type d'analyse est employé pour déterminer les déplacements, déformations et
contraintes qui varient avec le temps, dans une structure soumise à une charge transitoire.
Il y a deux approches de base pour l'analyse transitoire.
La première approche est connut sous le nom de la méthode « Superposition modale »
qui admet que la réponse de la structure peut être représentée par les fréquences inférieures
naturelles de la structure. Donc la réponse complète, est l'addition des fractions correctes
des formes modales des fréquences les plus basses. Mathématiquement, cela implique une
transformation de l'équation à partir de coordonnées des déplacements nodaux en une série
de coordonnées modales. Cela aboutit à beaucoup moins d’équations, mais des résultats
d'une solution approximative étant obtenue.
La deuxième approche implique la résolution des systèmes d’équations par intégration
directe qui implique la totalité des systèmes d'équations et exigent beaucoup de pas de
temps avec une solution complète dans chaque pas de temps.
Cependant, cela a prouvé d’être suffisamment adéquat pour les problèmes dynamiques
les plus structurels.

3.3. Analyse dynamique par intégration numérique :


L'approche la plus générale pour résoudre la réponse dynamique des systèmes structurels
est l'intégration numérique directe des équations dynamiques d'équilibre. Cela implique la
tentative de satisfaire l'équilibre dynamique à des points discrets dans le temps, après que
la solution ait été définie au temps zéro. La plupart des méthodes emploient des Intervalles
de temps égaux à ∆t , 2∆, 3∆.......n∆.
Cependant, toutes les approches peuvent fondamentalement être classifiées comme
méthodes d'intégration explicites ou bien implicites.
• Les méthodes explicites n'impliquent pas la solution d'une série d'équations
linéaires à chaque pas de temps. Essentiellement, ces méthodes emploient l'équation
différentielle au temps "t" pour prévoir une solution au temps "t+Δt". Pour les structures
les plus réelles, qui contiennent des éléments rigides, un très petit pas de temps est exigé

22
Chapitre III : Elément finis de plaque en dynamique

pour obtenir une solution stable. Donc, toutes les méthodes explicites sont
conditionnellement stables vis-à-vis de la taille du pas de temps.
• Les méthodes implicites essayent de satisfaire l'équation différentielle au temps "t"
après que la solution au temps " Δt" ait été trouvée. Ces méthodes exigent la solution d'une
série d'équations linéaires en chaque pas de temps ; cependant, de plus grands pas de temps
peuvent être employés. Les méthodes implicites peuvent être conditionnellement ou
inconditionnellement stables.
Plusieurs méthodes à pas multiples précises et d'ordre plus élevé, ont été développées
pour la solution numérique d'équations différentielles, mais en se basant sur un grand
nombre d'expériences, seulement les méthodes implicites à un pas et inconditionnellement
stables doivent être utilisées pour l'analyse dynamique des Structures à un seul pas.

3.4. Principe et description de la méthode des éléments finis :


La méthode des éléments finis est essentiellement une méthode d’approximation d’une
fonction inconnue sur un domaine continu par l’utilisation de fonctions généralement
polynomiales, sur un ensemble de sous–domaines compatibles avec entre eux et
représentant au mieux le milieu d’origine. Principalement, cette technique
d’approximation est utilisée pour transformer les équations aux dérivées partielles en un
système d’équations algébriques.
L’analyse par la méthode des éléments finis comporte les étapes suivantes :
• La première consiste en la discrétisation d’un domaine donné en une collection
d’éléments finis présélectionnés.
On commence d’abord par la construction d’un maillage qui approxime au mieux le
domaine considéré, les nœuds et les élément. Les éléments sont ensuite numérotés en
considérant leurs propriétés géométriques (coordonnées, dimensions, …).
• Dans la deuxième étape, on commence par construire la forme variationnelle de
l’équation différentielle de l’élément de référence, et on pose la variable u comme étant la
combinaison linéaire qui s’écrit sous la forme :
n
q = ∑q ψ
i = 1
i i

Avec :

qi : Paramètre à déterminer.
ψ i : Fonction d’approximation

23
Chapitre III : Elément finis de plaque en dynamique

On substitue q dans la forme variationnelle, on arrive à une équation de la forme :

[K ] {q }
(e) (e)
= {F }
(e )

Où :

[K ] (e)
: Est la matrice de rigidité de l’élément

{q } : Le vecteur déplacement élémentaire


(e)

{F } (e)
: Le vecteur force élémentaire

Les fonctions d’approximation ψ i sont alors et les éléments de matrices calculés.


• L’assemblage des équations de tous les éléments pour l’obtention des équations
globales du problème se fait au cours de la troisième étape où l’on considère la relation
entre les degrés de liberté locaux et globaux tout en considérant la connexion entre
éléments en ramenant toujours les nœuds de l’élément à un repère global.
• La quatrième étape sert à imposer les conditions aux limites du problème, cela
consiste à identifier les degrés de liberté spécifiés primitifs ou secondaires selon le
problème considéré.
• Dans la cinquième et avant dernière étape, le système d’équations est résolu, et les
variables primaires déterminées.
• Quant au gradient de la solution et d’autres quantités, ils pourront être calculés au
cours d’une sixième et dernière étape à partir des variables primaires déterminées
précédemment.

3.5. Méthode d’intégration directe de Newmark [22]:


Après discrétisation par éléments finis nous avons obtenu un système stationnaire, sa
résolution numérique est obtenue en utilisant un schéma de discrétisation temporelle.
Parmi une grande variété de schémas existant pour la résolution de ce type de système,
celui de Newmark qui donne les meilleures approximations.
La méthode de Newmark, est une méthode implicite, qui permette de construire la
solution à l’instant t + ∆t à partir des vecteurs connus {qt }, {q&t }, {q&&t } . Elle utilise les

hypothèses suivantes :

24
Chapitre III : Elément finis de plaque en dynamique

{q& } = {q& }+[(1−α) {q&& } + α {q&& }] ∆t


t + ∆t t t t + ∆t
(3.14)

{q } = {q }+{q }∆t + [(12 − α) {q&& } +α {q&& }] ∆t


t + ∆t t t t t + ∆t
2
(3.15)

Où : α et β sont des paramètres qui sont déterminés pour obtenir l’exactitude et la


stabilité du schéma d’intégration.
En fait, le paramètre β contrôle la variation de l’accélération pendant l’incrément de
temps ∆t . À l’instant t =0 , les conditions initiales du problème sont utilisées comme valeurs
initiales pour démarrer le processus de récurrences. Les paramètres α et β contrôlent la

précision et la stabilité de la méthode. On choisit en général: a = 1 et β = 1


2 4
conformément à la proposition de Newmark pour un schéma inconditionnellement stable,
En plus des équations (3.14) et (3.15), pour la solution des déplacements, vitesses, et
accélérations aux temps t +∆t , les équations de l’équilibre dynamique au temps t +∆t , sont
aussi considérées :

[M ]{q&&t + ∆t }+ [C ]{q&t + ∆t }+ [K ]{qt + ∆t } = {Ft + ∆t } (3.16)

En utilisant l’équation (3.14) et (3.15), on peut tirer des équations pour q&&t + ∆t et q&t + ∆t , { } { }
{ }
en fonction des déplacements inconnus qt + ∆t ; après substitution de ces deux relations

dans l’équation du mouvement au temps (t + ∆t ) On obtient :

[K ]{q } = {F }
t + ∆t t + ∆t
(3.17)
Où :

[K ] = [K ] + a [M ] + a [C ]
0 1

{F } = {F }+ [M ] [a {q } + a {q& } + a {q&& }] + [C ] [a {q } + a {q& } + a {q&& }]


t + ∆t t + ∆t 0 t 2 t 3 t 1 t 4 t 5 t

Les constantes d’intégrations sont données par :

a0 = 1 a1 = α a2 = 1
β ∆t 2 β ∆t β ∆t
a3 = 1 −1 a4 = α −1 a5 = ( α − 1) ∆t
2β β 2β

L’équation (3.17) est en fait dans une forme statique. On vient de transformer la
résolution d’un problème dynamique on une résolution d’un problème statique.

25
Chapitre III : Elément finis de plaque en dynamique

L’algorithme de résolution (méthode de Newmark) est représenté sur le Tableau 3.1:

Tableau 3.1 : Algorithme de solution pas à pas :

A. Calcul initial :
1. Former les matrices de: rigidité [K], de masse [M].
2. Initialiser : {q0 }, {q&0 } et {q&&0 }.

3. Sélectionner le pas de temps ∆t, les paramètres α , β , et calculer les constantes


d’intégrations :
α ≥ 0.5 β ≥ 0.25(0.5 + α)2

a0 = 1 a1 = α a2 = 1 a3 = 1 −1
β ∆t
2
β ∆t β ∆t 2β

4. Former la matrice de rigidité effective : [K ] = [K ] + a [M ]


0

5. Triangulariser la matrice [K ] : [K ] = LDLT

B. Pour chaque pas de temps :


1. Calculer le chargement effectif au temps t+∆t :
{F }= {F }+ [M ] [a {q }+ a {q& }+ a {q&& }]
t + ∆t t + ∆t 0 t 2 t 3 t

LDL qt + ∆t = Ft + ∆t
T
2. Résoudre en terme de déplacement au temps t+∆t :

3. Calculer les accélérations et les vitesses au temps t+∆t :


{ } { }
q&&t + ∆t = a0 ( qt + ∆t − {qt }) − a2 {q&t } − a3 {q&&t } ;
{q& } = {q& } + ∆t (1−α ){q&& } + α ∆t {q&& }
t + ∆t t t t + ∆t

26
Chapitre IV : Réponse dynamique d’une plaque par la méthode analytique

CHAPITRE IV : REPONSE DYNAMIQUE D’UNE PLAQUE PAR LA


METHODE ANALYTIQUE

Ce chapitre est consacré à la présentation de la méthode analytique basée sur une


formulation énergétique. Les équations du mouvement de la plaque sont obtenues par
l’application des équations de Lagrange. Le traitement analytique concerne le cas des
éléments de plaques isotropes ou orthotropes en flexion soumises à des charges impulsives
de formes différentes.

4.1. Plaque soumise à des forces d’impulsion :


4.1.1. Description du model de calcul :

Pour déterminer la réponse de la plaque orthotrope sous l’effet de forces impulsives on


considère le schéma suivant :

y
a

F (t )

E2 ,ν 21
θx E1 ,ν 12
b
θy
h x

z, w

Figure.4.1 : Modèle de définition d’une plaque en flexion.

Où F (t ) est une force impulsive verticale appliquée sur la surface de la plaque à + h 2 (par
rapport au plan moyen de la plaque).

27
Chapitre IV : Réponse dynamique d’une plaque par la méthode analytique

Le but de la première étape de calcul est la détermination de la réponse de la plaque sous


plusieurs types de charges impulsives. La réponse est obtenue pour chaque cas de charge
séparément (voir Figure 4.2) .Pour la réponse de la plaque on s’intéresse à la variation du
déplacement verticale w de la plaque (au milieu) en fonction du tempst .
Le but de la deuxième étape de calcul concerne la détermination du FDF (facteur
dynamique de la force). Le facteur FDF est défini (pour un système à un degré de liberté)
comme étant le rapport de la déflection dynamique pour un temps t et la déflection qui peut
être obtenue à partir du déplacement due à l’application de la charge statique.
Le FDF peut être appliqué aux déflections, forces de rappels et aux contraintes dans la
structure, parce que toutes ces quantités sont proportionnelles. De ce fait le FDF permet
d’obtenir le rapport des deux effets dynamique ou statique.
Si l’amortissement est introduit dans le système, le FDF correspond à la réponse
permanente maximale est à déterminer en fonction de la variation de (td / T ) , où td est le
temps max. définissant le temps d’arrêt de la force impulsive (la durée de chargement), et
T est la période naturelle de la plaque orthotrope. Donc il suffit de tracer des courbes en
ordonnée le FDF et en abscisse (td / T ) . Par exemple, si la fonction est donnée

Wni  m 
par F (t ) = F0 sin Ω t , il faut tracer la variation de   en fonction de la fréquence
F0  N 
d’excitation Ω (rad / s) par chaque mode de vibration définit par i , et n est le nœud où l’on
calcul la déflection.

4.1.2. Charges impulsives :

Afin de déterminer l’effet des charges impulsives sur les structures, il est nécessaire
d’obtenir le spectre de réponse de la plaque correspondant à chaque cas de charge.
Les charges considérées dans cette études sont comme suit :

28
Chapitre IV : Réponse dynamique d’une plaque par la méthode analytique

F (t ) F (t )

F0 F0

0 td 0 tr td t

a) Charge constante. b) Charge constante avec accroissement finie.

F (t ) F (t )

F0 F0

0 1 td td t
0 td t 2

c) Charge triangulaire. d) Charge triangulaire avec pic.

Figure.4.2 : Différents cas de chargements impulsives.

29
Chapitre IV : Réponse dynamique d’une plaque par la méthode analytique

Les analyses dynamiques concernent les cas de plaques suivantes :

§ Plaque isotrope mince.


§ Plaque orthotrope mince.
§ Plaque isotrope épaisse.
§ Plaque orthotrope épaisse.

Pour le cas d’une surpression due à une explosion la variation de la pression est exprimée
par la fonction suivante [20]:

 t − ta'   0.2728(t − ta )    0.2728(t − t a )  


2

P(t ) = p 1 −  1 −  1 −    (4.1)


 τ  τ   τ  

Où P, t , t a et τ sont donnés par la Figure 4.3. Ci-dessous :

t
0 ta τ
3.667 τ

Figure 4.3 : Variation de la pression due à une explosion.

4.2. Méthode analytique pour la détermination de la réponse dynamique d’une


Plaque isotrope sous charges verticales appliquées sur la surface :

4.2.1. Application des équations de Lagrange :

Soit une plaque rectangulaire isotrope de dimensions a ∗ b en plan, d’épaisseur h et de


masse ρ par unité de surface .Les conditions aux limites de cette plaque sont des appuis

simples. Cette plaque est soumise à une charge dynamique uniformément distribuée q (t )
Figure (4.4.).

30
Chapitre IV : Réponse dynamique d’une plaque par la méthode analytique

y
a

F (t )
b

h x

z, w

Figure 4.4. : Modèle de plaque

La forme fléchie de cette plaque est donnée par la fonction :

∞ ∞
mπ x nπ y
W (x, y, t ) = ∑∑ Amn
(t )
sin ∗ sin (4.2)
m=1 n =1 a b
Où Amn (t ) Sont des ordonnées modales du centre de la plaque.

∂ 2W ∂ 2W
L’équation (4.2) doit satisfaire les conditions aux limites x = 0 , = 0 et =0
∂ x2 ∂ y2
pour tous les côtés.
Il est à noter que chaque mode propre est défini par une combinaison possible des valeurs
des entiers m et n .
Pour simplifier le problème prenons m = n = 1 , alors la forme sera :

πx πy
W (x, y ) = A1(t ) sin ∗ sin (4.3)
a b
En utilisant le principe de Hamilton :

t2 t2

∫ δ (T − V ) dt− ∫ δ W = 0
t1 t1
(4.4)

31
Chapitre IV : Réponse dynamique d’une plaque par la méthode analytique

Et en appliquant le lagrangien L = T − VS , les équations de Lagrange sont obtenues :

 
d  ∂T  ∂V ∂Wext
dt  ∂ A•  + ∂A = ∂A (4.5)
 
1 1
1

Les équations (4.5) permettent d’obtenir les équations modales du mouvement de la


plaque.
L’énergie cinétique totale de la plaque est :

πx π y
2
1 b a • 1 • 2
T = ρ ∫ ∫  A1 sin . sin  dx ⋅ dy = ρ A1 ⋅ a ⋅ b (4.6)
2 0 0 a b  8

En dérivant (4.6) par rapport à A1 , puis par rapport au temps t nous obtenons :

 
d  ∂T  1 ••

dt  ∂ A•  = 4 ρ ⋅ a ⋅ b A1 (4.7)
 1 
L’énergie de déformation totale de la plaque est [21]:

b a  ∂ w   ∂2w  
2 2 2
Eh3 2
 ∂2w  ∂2w ∂2w
 + 2ν 2 ⋅ 2 + 2(1 − ν )
24(1 − ν 2 ) ∫0 ∫0  ∂x 2   ∂y 2 
V =   +   dxdy (4.8)
∂x ∂y  ∂x∂y  

Où E : module d’élasticité.
h : Épaisseur.
ν : Coefficient de poisson du matériau homogène.

En calculant les dérivées de W (x, y ) nous obtenons :

∂ 2W π2 πx πy
= − A . . sin . sin
∂x 2 1 2
a a b

∂ 2W π2 πx πy
= − A . . sin . sin (4.9)
∂y 2 1 2
b a b

∂ 2W π2 πx πy
= − A1 . . cos . cos
∂ x∂ y ab a b

32
Chapitre IV : Réponse dynamique d’une plaque par la méthode analytique

Substituons (4.9) dans (4.8) et obtenons :

Eh 3π 4 ab
2
1 1
V= . A1 . + 
96(1 −ν )
(4.10)
a b
2

Le travail de la force extérieure est :

πx πy
b a

Wext = q(t ). ∫ ∫ A1. sin .sin ∂x ∂y


0 0
a b
(4.11)
 4ab 
= q(t ). 2 . A1
π 

La dérivée de l’énergie de déformation V par rapport à A1 est :

∂V Eh 3π 4 ab
2
 1 1
= . A1. 2 + 2 
∂A1 48(1 −ν )
(4.12)
a b 
2

Substituons les équations (4.7), (4.11) et (4.12) dans l’équation (4.5) et obtenons :

Eh 3π 4  16 
2
••
 1 1
A1 + .  2 + 2  A1 = q (t ) 
12(1 −ν 2 )ρ 2 
(4.13)
a b   ρπ 

Ici à partir de cette équation on définit la fréquence naturelle du premier mode de


vibration de la plaque :

 1 1  Eh 3
w1 = π 2 .  2 + 2 .
b  12(1 − ν 2 )ρ
(4.14)
a

Et T1 = 2π w1 : la période propre de la plaque.


La déflection statique modale est définie par [7] :

q (t )  16 
A1st = .  (4.15)
w12  ρπ 2 

33
Chapitre IV : Réponse dynamique d’une plaque par la méthode analytique

La réponse modale est :


A1 (t ) = A1st .(FDF )1 (4.16)

Pour connaître le (FDF ) , il suffit de connaître la charge impulsive.

Finalement, la déflection est obtenue en substituant l’équation (4.16) dans (4.3) :

πx πy
W (x, y, t ) = A1st ⋅ (FDF )1 ⋅ sin ⋅ sin (4.17)
a b

4.2.2. Calcul du FDF1 :

Pour déterminer les expressions de (FDF )1 , le cas de la charge constante illustré dans la
Figure (4.2.a) est considéré comme exemple.

La forme du (FDF )1 pour ce cas de charge en supposant que le système et initialement au

repos, est donné par :

1 − cos ω1t , 0 ≤ t ≤ td
( FDF )1 = 
cos ω1 (t − t d ) − cos ω1t , t > t d

On peut donc tracer la variation de (FDF )1 en fonction de t ainsi que la variation de

(FDF )max en fonction du rapport td T (en faisant varier t d ).

Pour l’ensemble des cas de charges impulsives étudiées, le Tableau 4.1. Et le Tableau 4.2.
En résument les expressions de (FDF )1 :

34
Chapitre IV : Réponse dynamique d’une plaque par la méthode analytique

Cas de charge F (t ) FDF1

F (t )

F0 F0 ; 0 ≤ t ≤ td 1 − cos ω1t ; 0 ≤ t ≤ td

0 ; t ≥ td cos ω1 (t − t d ) − cos ω1t ; t ≥ t d


0 td

a)

F (t )
t 1  sin w1t 
F0 . ; 0 ≤ t ≤ tr  t −  ; 0 ≤ t ≤ tr
F0 tr tr  w1 

F0 ; tr ≤ t ≤ td (sin w1 (t − tr ) − sin w1t )


0 tr td t 1+ ; tr ≤ t ≤ td
w1t r
0 ; t ≥ td 1 ; td ≤ t
b)

Tableau 4.1 : Expressions de la charge impulsive F (t ) et du facteur dynamique de la force FDF1 pour : a) Charge impulsive
constante et b) Charge impulsive constante avec accroissement fini.

35
Chapitre IV : Réponse dynamique d’une plaque par la méthode analytique

F (t )  sin ω1t t 
1 − cos ω1t + −  ; 0 ≤ t ≤ td
 t   ω1t d td 
F0 F0 .1 −  ; 0 ≤ t ≤ t d
 td 

; t ≥ td
1
[sin ω1t d − sin ω1 (t − t d )]− cos ω1t ; t ≥ t d
0 ω1t d
0 td t

c)

F (t )
t 1
2 F0 . ; 0≤ t ≤ td 2  sin ω1t  1
td 2  t −  ; 0≤ t ≤ td
td  ω1  2
F0
2 1   t   1
 t  1 t d − t +  2 sin ω1  t − d  − sin ω1t   ; td ≤ t ≤ td
2 F0 1 −  ; td ≤ t ≤ td td  ω1   2  2
 td  2
1 t td t
[2 sin ω1 (t − t d ) − sin ω1t − sin ω1 (t − t d )]
0 2
2 d ; t ≥ td
ω1t d
0 ; t ≥ td
d)

Tableau 4.2 : Expressions de la charge impulsive F (t ) et du facteur dynamique de la force FDF1 pour : c) Charge impulsive
triangulaire et d) Charge impulsive triangulaire avec pic.

36
Chapitre IV : Réponse dynamique d’une plaque par la méthode analytique

Pour le cas de la charge d’explosion Figure (4.3.), donnée par l’équation (4.1),
l’équation du mouvement de la plaque (4.13) est écrite tout d’abord sous la forme
suivante :

&& + ω 2 A = m q (t )
A (4.18)
1 1 1 1 1

16
Où ω1 est définie par l’équation (4.14) et m1 = .
ρπ 2
La fonction P(t ) est maintenant substituée dans l’équation (4.18) pour obtenir :

&& + ω 2 A = m P. 1 − t − t a   0.2728(t − t a )    0.2728(t − t a )  


2

A  
. 1 −  . 1 −   (4.19)
τ τ    τ  
1 1 1 1
  

m1 P 0.2728
Posons k1 = m1 P , k 2 = , k3 =
τ τ

L’équation (4.19) peut être écrite sous la forme :

&& + ω 2 A = [ k − k (t − t ) ]⋅ [ 1 − k (t − t ) ].[ 1 − k 2 (t − t )2
A ] (4.20)
1 1 1 1 2 a 3 a 3 a

L’équation (4.20) est la forme finale de l’équation du mouvement de la plaque chargée


par une fonction impulsive représentée par une onde d’explosion.
La méthode de résolution de l’équation du mouvement (4.20) de la plaque sous l’effet
d’une charge impulsive d’explosion et obtenue à partir de l’intégrale de Duhamel qui
permet de définir la déflection de la plaque A1 (t ) comme suite :

A1 (t ) = F (τ )sin ω1 (t − τ ) dτ
1 t
mω12 ∫0

ρπ 2
Où m est la masse de la plaque =
16

4.3. Méthode analytique pour la détermination de la réponse dynamique d’une


plaque orthotrope sous charges verticales de surface :

4.3.1. Application des équations de Lagrange :

L’application des équations de Lagrange nécessite la connaissance de la déflection de la


plaque afin de pouvoir exprimer les énergies cinétiques et potentielles.

37
Chapitre IV : Réponse dynamique d’une plaque par la méthode analytique

La forme flèche de la plaque orthotrope est choisie de façon à satisfaire les conditions
aux limites.
Le model de fonction pouvant satisfaire les conditions géométriques d’une plaque
orthotrope rectangulaire simplement appuyée (Figure 4.1.) est donné par l’équation (4.2)
De ce fait, cette fonction est prêt à être substituée dans les équations de Lagrange (4.5), et
cela une fois les expressions des énergies cinétique et potentielle sont obtenues en fonction
des ordonnées modales Amn (t ) .

La plaque est supposée orthotrope, homogène et élastique d’épaisseur uniforme.


L’énergie de déformation en flexion de la plaque orthotrope est donnée par l’expression
[21] :

1 b a   ∂2w   ∂ 2w  
2 2 2
 ∂ 2w  ∂2w ∂2 w
V = ∫ ∫  Dx  2  + Dy  2  + 2 D1 2 ⋅ 2 + 4 Dxy    dxdy (4.21)
2 0 0   ∂x   ∂y  ∂x ∂y  ∂x∂y  
 

Où :

E x h3
• Dx = est la rigidité de flexion par rapport à y.
12
E y h3
• Dy = est la rigidité de flexion par rapport a x.
12
Gxy h 3
• Dxy = est la rigidité de torsion.
12
• D1 = ν 21 Dx = ν 12 Dy le coefficient de poisson réduit.

• Ex est le module d’élasticité suivant x.

• E y est le module d’élasticité suivant y.

• Gxy est le module de cisaillement.

• ν 12 et ν 21 sont les coefficient de poisson suivant les deux directions.

L’énergie cinétique totale de la plaque est donnée par l’équation (4.6).


La substitution des équations (4.9) dans (4.21) donne :

38
Chapitre IV : Réponse dynamique d’une plaque par la méthode analytique

1 
2 2
b a
 π2 πx π4  π2 πx π4
V = ∫ ∫  D x ⋅  A1 2 ⋅ sin ⋅ sin  + Dy ⋅  A1 ⋅ 2 ⋅ sin ⋅ sin 
20 0  a a 4   b a b 

π4  π π 
2
 π2 πx π y
2

+ 2 D1 ⋅ A 2 2 ⋅  sin x ⋅ sin y  + 4 D xy
2
⋅  A1 ⋅ cos ⋅ cos dxdy
b 
1
a b  a b   ab a 

1 b a  D x D y 2 D1  2 4 π π
2 ∫0 ∫0  a 4 b 4 a 2 b 2
=  + +  . A1 π ⋅ sin 2 x ⋅ sin 2 y
 a b

π4 πx π y
+ 4 Dxy ⋅ A12 2 2
cos 2 cos 2  dxdy
a b a b 

1  D x D y 2 D1  2 4 b a 2π π
=  + +  A1 π ⋅ ∫ ∫ sin x ⋅ sin 2 y dxdy
2  a 4 b 4 a 2 b 2 
0 0 a b
(4.22)
π 4
πx πy
∫∫
b a
+ 2 Dxy ⋅ A12 cos 2 cos 2 dxdy
a2b2 0 0 a b

A12  Dx Dy 2 D1  4 Dxy 
V = ⋅  4 + 4 + 2 2  ⋅ ab +  (4.23)
8  a b ab  ab 

Le travail des forces extérieures est donné par l’équations (4.11) calculons la dérivée de
l’énergie de déformation V de la plaque par rapport à A1 :

∂V π 4  Dx Dy 2 D1  4 Dxy 
= A1 ⋅  4 + 4 + 2 2  ⋅ ab +  (4.24)
∂A1 4  a b ab  ab 

Substituons les équations (4.7), (4.11) et (4.24) dans l’équation (4.5) et obtenons :

&& + π ⋅  Dx + Dy + 2 D1  a b + 4 Dxy  A = q (t ) 16 


4
A  ρπ 2  (4.25)
ρ a b  a 4 b 4 a 2b 2 
1 1
ab   

39
Chapitre IV : Réponse dynamique d’une plaque par la méthode analytique

Où, pour, la fréquence naturelle du premier mode de vibration

1  Dx Dy 2 D1  4 Dxy 
ω1 = π 2 ⋅ ⋅  4 + 4 + 2 2  a b +  (4.26)
ρ a b  a b ab  ab 

La déflection statique modale est défini par :

q (t )  16 
A1 st = ⋅  (4.27)
ω12  ρπ 2 

La réponse modale est définie par l’équation (4.16).

4.3.2. Système équivalent :

La représentation mathématique de la forme de la plaque donnée par la


fonction w(x, y, t ) , Equation (4.2), doit satisfaire les conditions aux limites liées au
déplacement.
Cette fonction a permis la formulation de l’équation du mouvement de la plaque à travers
les équations de Lagrange .Cette analyse à conduit à l’obtention de l’équation dynamique
du mouvement de la plaque, Equation (4.3), pour le cas m = n = 1 .La solution de cette
équation décrit le mouvement de la plaque comme structure complexe approchée par un
système équivalent à un degré de liberté, Figure 4.5.

w
Ke
me Fe (t )

Figure 4.5 : Système équivalent à un degré de liberté.

40
Chapitre IV : Réponse dynamique d’une plaque par la méthode analytique

Où :

Fe (t ) La force équivalente sur la plaque.


ρ .π 2
me La masse équivalente de la plaque définie par .
16
Ke La raideur équivalente de la plaque définie par :

π6  1
2
1  Eh 3
Ke =  2+ 2
b  (1 −ν 2 )
Pour la plaque isotrope.
192  a

π 6  Dx D y 2 D1  Dxy 
Ke =  4 + 4 + 2 2  ab + 4  Pour la plaque orthotrope.
16 a b  a b ab  ab 

41
Chapitre V : Codes de calculs.

CHAPITRE V : CODES DE CALCULS

5.1. Introduction :

Au chapitre précédent, les formulations théoriques concernant deux méthodes différentes


ont été développées. Le code de calcul basée sur la méthode des éléments finis pour les
plaques orthotropes sous l’effet dynamique des charges impulsives, en tenant compte de
l’effet du cisaillement transversal a été modifié en introduisant un chargement arbitraire.
Comme cas particulier, les formes des charges prises en compte (Tableaux 4.1 ; 4.2) sont
transitoires .Ce code de calcul prend en considération trois degrés de liberté primaires
(w, β x , β y ) par nœud de l’élément plaque.

Le programme contient des éléments quadrilatères isoparamétriques à quatre ,huit et neuf


nœuds .Les matrices et les vecteurs élémentaires sont déterminées à partir de la subroutine
STIFF, et les contraintes aux deux faces (z = +h/2) de la plaque peuvent être calculées à partir
de la subroutine STRESS.
La méthode analytique basée sur le principe énergétique des équations de Lagrange
(Section 4.2.1) a été programmée en langage Fortran .Le deuxième code de calcul développé
tient en compte les caractéristiques géométriques et les propriétés physiques de la plaque
orthotrope .Ce code inclus quatre type de charges impulsives. Le calcul de la réponse
dynamique est effectué par le facteur dynamique de la charge obtenu à partir de l’intégrale de
Duhamel pour les cas de charges considérés .Le calcul de la solution réponse et l’impression
des résultats concernant le seul degré de liberté donné par la flèche verticale de la plaque.
Il est à noté qu’à partir des résultats des deux méthodes, le calcul permet l’estimation de la
fréquence fondamentale de la plaque.

5.2. Mise en œuvre du programme MEF :


Le programme général basé sur la MEF comporte trois parties principales :
§ Un préprocesseur.
§ Un processeur.
§ Un postprocesseur.

5.2.1. Programme principal :

43
Chapitre V : Codes de calculs.

Préprocesseur :
Lecture et génération de données.

Initialisation de la matrice de
rigidité globale et du vecteur de
force global

Processeur :
Génération des matrices élémentaires
[K ]e , [M ]e , [C ]e Subroutine : STIFF
Appel
Génération des vecteurs élémentaires
[K ]e , [M ]e , [C ]e
{F }e
Assemblage des équations élémentaires
{F }e
Éléments :-Linéaires.
-Quadratiques.
Les matrices tiennent compte la
Assemblage des équations élémentaires formulation de Newmark.
Calcul des charges impulsives
Pour sous différentes formes.
Appel
chaque Application des conditions aux limites
pas de
temps
∆T Appel Subroutine : BNDY
Résolution du système d’équations

Subroutine : SOLVE
Incrémentation du temps Méthode d’élimination de
T = T + ∆T Gauss pour les matrices à
Calcul des nouvelles vitesses et bandes symétriques.
accélérations

Impression des résultats


Déplacements, vitesses, accélérations

Postprocesseur :
Calcul des contraintes de flexion aux Appel
points de gauss
Subroutine STRESS
Impression des contraintes
maximales.
OUI Le nombre de pas de temps = temps NON
STOP
total

Figure 5.1 : Structure du code de calcul DYNAMICPLATE

44
Chapitre V : Codes de calculs.

5.2.2. Structure du fichier de donnée :

a) Données géométriques :

Les données de la structure :

IEL : Type d’élément :


1 Elément quadrilatère à 4 nœuds.
2 Elément quadrilatère à 8 nœuds.
NPE : Nombre de points par élément :
4 Elément quadrilatère à 4 nœuds.
8 Elément quadrilatère à 8 nœuds.
9 Elément quadrilatère à 9 nœuds.
IMESH : Indicateur de génération du maillage :
1 Génération automatique.
≠ 1 Lecture de connectivité pour
chaque élément et coordonnées nodales.
NTIME : Nombre de pas de temps total.
NSTEP : Temps correspondant à l’arrêt de la charge.
NEM : Nombre d’éléments dans le maillage.
NNM : Nombre de nœuds dans le maillage.
NOD (I, J) : Matrice de connectivité.
X (I), Y (I) : Vecteurs des coordonnées nodales.
NX: Nombre de subdivisions suivant x.
Ny : Nombre de subdivisions suivant y.

b) Données matérielles :

E1: Module de Young suivant la direction 1(ou x).


E2: Module de Young suivant la direction 2(ou y).
G12, G13, G23: Modules de Cisaillement.
ANU12: Coefficient de Poisson.
RHO: Densité.
T: Epaisseur.

45
Chapitre V : Codes de calculs.

c) Données Charge (Déplacements) :

INDFUNCT: Indicateur du type de chargement.


<0 Charge triangulaire.
0 Charge constante avec accroissement fini.
1 Charge triangulaire avec pic.
4 Charge constante.
6 Charge d’explosion.

P0 : Intensité de la charge impulsive.


NBDY: Nombre de degré de liberté fixes.
IBDY (I): Vecteur des déplacements globaux spécifiés.
VBDY (I): Vecteur des valeurs des déplacements dans IBDY.
NBSF: Nombre total des forces non nulles spécifiés.
IBSF: Vecteur des forces globales non nulles spécifiés.
VBSF: Vecteur des valeurs des forces spécifiées dans
IBSF.

d) Données (différents Paramètres) :

DT: Le pas de temps.


ALFA: Paramètre de Newmark qui permet la stabilité
de l’algorithme.
ALFA1: Paramètre pour le calcul de l’amortissement.
BETA1: Paramètre pour le calcul de l’amortissement.

5.3.Mise en œuvre du programme analytique :

Le code de calcul est basé sur la méthode analytique dont les équations du mouvement de la
plaque sont obtenues par les équations de Lagrange .Le programme comprend les parties
suivantes :
§ Un préprocesseur.
§ Un processeur.

46
Chapitre V : Codes de calculs.

5.3.1 Programme principal :

Préprocesseur :
Lecture de données.

Initialisation, calcul de la
fréquence fondamentale et
calcul de la flèche
statique F0 K

Pour
chaque Pour le cas de charge impulsive
pas de considéré, calcul de FDF
temps Et la flèche w pour les cas de plaques
∆T isotropes et orthotropes

Impression des résultats

NON Le nombre de pas de temps = temps OUI


STOP
total

Figure 5.2 : Structure du code de calcul ANALYTIC

47
Chapitre V : Codes de calculs.

5.3.2 Structure du fichier de donnée :

a) Données géométriques :
Les données de la structure :
AA: Dimension de la plaque suivant x.
BB: Dimension de la plaque suivant y.
NTIME : Nombre de pas de temps total.
NSTEP : Temps correspondant à l’arrêt de la charge.

b) Données matérielles :

EYOUNG : Module de Young suivant la direction 1(ou x).


EYOUNG2: Module de Young suivant la direction 2(ou y).
G12, G13, G23: Modules de Cisaillement.
ENU12: Coefficient de Poisson.
RHO: Densité.
HTHICK: Epaisseur.

c) Données Charge (Déplacements) :

NCASE: Indicateur du type (cas) de chargement.


1 Charge triangulaire.
2 Charge constante avec accroissement fini.
3 Charge triangulaire avec pic.
4 Charge constante.
6 Charge d’explosion.

FZERO : Intensité de la charge impulsive.


XCOORD : Coordonnée suivant x, du point où l’on veut avoir
les déplacements.
YCOORD : Coordonnée suivant y, du point ou l’on veut avoir
les déplacement.
NN : Nombre de points où sont définies les valeurs de la
charge d’explosion.

48
Chapitre V : Codes de calculs.

d) Données (différents Paramètres) :

DELTAT : Le pas de temps.


TD: Durée du chargement impulsive.
TR: Paramètre définissant la demie durée de chargement.
N: Nombre des pas de temps.

49
Chapitre VI : Tests et validations

CHAPITRE VI : TESTS ET VALIDATIONS

Dans le but de valider les modèles proposés et de donner plus de fiabilité à la


démarche élaborée dans les deux codes de calcul développés, une série de tests numériques
a été conduite en se basant sur des analyses paramétriques et comparatives pour
l’estimation de la réponse dynamique des plaques isotropes et orthotropes. Ces résultats
ont révélé la fiabilité des deux modèles pour la prédiction de la réponse.

6.1 : Validation des modèles proposés :

6.1.1 : Premier Cas d’étude :


Ce premier cas concerne l’analyse de la réponse dynamique d’une plaque isotrope mince
simplement appuyée sur tous les côtés et soumise à une charge impulsive constante
d’intensité F0. Cette plaque est analysée par les deux modèles proposés. Le premier modèle
est basé sur une formulation analytique et le deuxième modèle est basé sur une formulation
par la M.E.F.

Plaque 1 :
Données :
a = 0.45 m ; b = 0.3 m ; h = 2.114 mm ; ρ =1630 Kg/m3 .

E1 = 131 GN/m2,
E2 = 131 GN/m2,
G12 = 47.46 GN/m2,
ν 12 = 0.38. Matériau : graphite/époxy laminé.

Conditions aux limites :


Plaque rectangulaire simplement appuyée.
w = βx = 0 Le long de : AB et DC.

w = βy = 0 le long de : AD et BC.

49
Chapitre VI : Tests et validations

D C

F0
h
x x
A b B

a) b)

Figure 6.1 : a) Maillage (élément à 4 nœuds (8x8)), et b) conditions aux appuis


(Simplement Appuyée) de la plaque rectangulaire.

L’analyse a été conduite en considérant la plaque comme isotrope et soumise à l’effet


d’une charge impulsive constante F (t ) d’intensité maximale F0 = 104 N / m2 [23]

(Figure.4.2.a). La plaque est supposée au repos (sans conditions initiales) au moment de


l’application de la charge F0 répartie sur toute sa surface. Les conditions aux limites de la

plaque correspondent aux appuis simples sur toute sa périphérie. Les caractéristiques
physiques utilisées sont résumées dans le Tableau 6.1.

Tableau 6.1 : Caractéristiques physiques de la plaque isotrope.

Dimensions, m Caractéristiques physiques

E1 E2 G12 Densité Charge


2 2 2
ν12 2
a b h N/m N/m N/m Kg/m N/m2

0.45 0.30 2.114 10-3 131.109 131.10 9 47.46 109 0.38 1630 104

50
Chapitre VI : Tests et validations

La réponse dynamique de cette plaque a été évaluée par deux formulations différentes.
La première formulation basée sur la M.E.F., dont l’intégration des équations dynamiques
du mouvement a été obtenue par la méthode de Newmark-β. Le pas de temps a été choisi
minutieusement après avoir calculé la fréquence fondamentale de la plaque. La valeur du
pas de temps choisie est ∆t = 0,0025 sec . avec une durée maximale de
chargement td = 0,025 sec .
La deuxième formulation est basée sur une méthode énergétique ou méthode de
Lagrange (voir section 4.2.1.). Cette méthode a permis l’estimation de la fréquence
fondamentale de la plaque directement de l’équation différentielle du mouvement. La
solution de cette équation a été obtenue par l’intégrale de Duhamel pour une charge
impulsive donnée F (t ) . Le facteur dynamique de la charge FDF ainsi obtenu a permis
l’évaluation de la solution pour un temps total t. Le code de calcul « ANALYTIC »,
programmé pour prendre en compte plusieurs cas de charges impulsives (Chap. 5), a été
appliqué pour calculer le FDF.

Plaque isotrope h=2.114 mm.


6 Charge impulsive constante.
∆ t = 0.0025 sec. td= 0.025 sec.
4 MEF.

0
W/h

-2

-4

-6

0,00 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07

Temps, sec.

Figure 6.2 : Réponse dynamique d’une plaque isotrope sous charge constante par
la M.E.F.

51
Chapitre VI : Tests et validations

P la q u e is o tro p e h = 2 .1 1 4 m m .
6
C h a r g e im p u ls iv e c o n s ta n te .
∆ t = 0 .0 0 2 5 s e c . t d = 0 .0 2 5 s e c .
4 M é th o d e a n a ly tiq u e .

0
W/h

-2

-4

-6

0 ,0 0 0 ,0 1 0 ,0 2 0 ,0 3 0 ,0 4 0 ,0 5 0 ,0 6 00 ,0
,0 77

T em ps, sec.

Figure 6.3 : Réponse dynamique d’une plaque isotrope sous charge constante par la
méthode analytique.

Pour la plaque considérée, la réponse est obtenue par les deux méthodes citées ci-dessus.
Les résultats des rapports wmax /h, où wmax est l’amplitude de la réponse (flèche) maximale

et h est l’épaisseur de la plaque (Tableau 6.2.).

Tableau 6.2 : Résultats et estimation de la différence, obtenues par les deux formulations.

W/h
W/h
Au moment Différence Différence
Formulation Après
du % %
chargement
chargement

M.E.F. 21.05 3.12

2.52 3.7
Méthode
21.595 3.24
analytique

52
Chapitre VI : Tests et validations

Cette méthode a permis de comparer les résultats obtenus par les deux formulations afin
de valider les deux modèles.
D’après le Tableau 6.2. La différence des résultats pour les deux modèles est de l’ordre
de 2.52 % pour le cas correspondant au moment de l’application de la charge, et de 3.7 %
après arrêt de la charge. Cette différence est appréciable et signifie la bonne concordance
entre les deux méthodes malgré l’approximation faite pour le choix du nombre d’éléments
finis pris égal à un maillage de 8x8 d’où un total de 64 éléments .
Il est ainsi à souligner que pour la deuxième formulation (énergétique), le choix de la
fonction déplacement dépend des conditions aux limites et que le nombre de termes de la
série (un seul terme est considéré) est aussi d’une grande importance. Le fait de choisir un
seul terme de la série trigonométrique influe énormément sur les résultats numériques.

6.3 : Deuxième Cas d’étude :


Plaque 2 :
Données :
a = 0.45 m ; b = 0.3 m ; h = 2.114 mm ; ρ =1630 Kg/m3.
E1 = 131 GN/m2,

E2 = 13.03 GN/m2,
G12 = 6.41 GN/m2,

ν 12 = 0.38.
Matériau : graphite/époxy laminé.

Conditions aux limites :


Plaque rectangulaire simplement appuyée.
w = βx = 0 Le long de : AB et DC.

w = βy = 0 le long de : AD et BC.

La même plaque [23], Figure 6.1., est maintenant analysée par les deux méthodes citées
ci-dessus avec les caractéristiques d’une plaque orthotrope (voir Tableau 6.3.)

53
Chapitre VI : Tests et validations

Tableau 6.3 : Caractéristiques physiques de la plaque orthotrope.

Dimensions
Caractéristiques physiques
m

Charge
E1 E2 G12 Densité
a b h ν12 N/m2
2 2 2 2
N/m N/m N/m Kg/m

0.45 0.30 2.114 10-3 131.109 13.03109 6.41109 0.38 1630 104

Puisque les performances des deux formulations ont été démontrées ci-dessus pour le cas
isotrope, une attention particulière est concentrée à la détermination des caractéristiques
vibratoires de la plaque orthotrope du matériau graphite/époxy laminé. Pour cet exemple,
la plaque est subdivisée en un maillage particulier de 64 (8x8) éléments finis.
L’étude en vibration libre a été conduite pour le cas d’une plaque orthotrope mince en
utilisant la solution analytique proposée et par un modèle d’éléments finis prenant en
compte l’effet du cisaillement transversal dont la formulation est basée sur l’hypothèse de
Reissner-Mindlin .
Le code de calcul basé sur la M.E.F. [26] a été modifié pour inclure plusieurs formes de
charges impulsives (d’explosion).
La formulation analytique a permis d’obtenir la fréquence fondamentale (m= n =1) de la
plaque orthotrope estimée à ω1 = 510.82 rad/s. et une période fondamentale T1= 0.0123 s.
En revanche, la M.E.F. a été conduite pour la même plaque en supposant que la vibration
est transitoire sous l’effet d’une impulsion constante F0 =104 N/m2. Pendant ce chargement
la plaque a été soumise à une pression constante distribuée sur la surface z = + h 2 . La
réponse temporelle au centre de la plaque à partir des deux formulations, M.E.F. et
Méthode analytique est indiquée sur la Figure 6.4. Le Tableau 6.4., présente les
amplitudes maximales de la réponse de la plaque orthotrope obtenues par les deux
formulations.

54
Chapitre VI : Tests et validations

Tableau 6.4 : Les amplitudes maximales de la réponse de la plaque orthotrope obtenues


par les deux formulations.

Wmax / h Différence Différence


Wmax / h Différence
Fréquence Au moment % % Période
Méthode Après %
rad/s du Sur sur T, sec
chargement sur T
chargement Wmax / h Wmax / h

359.04 MEF 25.95 19.45 0.0175

36.9 40 29.7
Méthode
510.82 16.381 11.67 0.0123
Analytique

Le pas de temps choisis pour les deux analyses Δt = 0.00156 s., avec une durée totale de
chargement td = 0.0312 s. Les périodes propres correspondants aux résultats sont aussi
représentés dans le Tableau 6.4. Indiquant une différence de 29.7 %. Il en est de même
pour le cas du rapport Wmax / h comme indiqué dans le Tableau 6.4. La différence de ces résultats
montre l’erreur que peut induire l’utilisation du modèle analytique proposé pour les plaques
orthotropes. Cette divergence des résultats est due au choix de la fonction déplacement du modèle
analytique. Ce choix dont la fonction contient un seul terme de la série trigonométrique fait que
la déformée de la plaque orthotrope soit forcée à obéir à cette variation, ce qui a conduit à une
solution « rigide » avec un degré de liberté donné par l’amplitude de la flèche verticale A1(t).
Dans cette approximation les degrés de liberté de rotation ne sont pas pris en compte. En
revanche, la M.E.F. prend en compte trois degrés de liberté pour chaque nœud du maillage,
ce qui conduit à une solution plus « flexible » par rapport à celle de la méthode analytique.
« La rigidité » de la solution analytique s’explique par les résultats des fréquences calculées par les
deux méthodes, Tableau 6.4. La fréquence obtenue par la méthode analytique dépasse de 29,7 %
celle obtenue par la M.E.F., indiquant une plaque plus rigide du point de vue caractéristiques
géométriques (modèle déplacement) et non pas des caractéristiques physiques de la plaque. Cette
rigidité est le résultat d’un blocage des degrés de liberté de rotation.
Afin d’obtenir une solution analytique adéquate pour les plaques orthotropes, il est nécessaire
d’imposer un modèle raffiné de déplacement sous forme de séries entières ou trigonométriques
pouvant satisfaire les conditions aux limites avec possibilité de modélisation des trois degrés de
liberté notamment la flèche verticale w suivant la direction de l’axe Z et les deux rotations θ x

et θ y .

55
Chapitre VI : Tests et validations

30

25

20

15

10

0
W/h
-5

-10

-15 Plaque isotrope. h=3.4 mm. ∆ t = 0.00156 sec. td = 0.0312 sec


-20
Charge impulsive constante
MEF
-25 Méthode analytique
-30
0.000 0.005 0.010 0.015 0.020 0.025 0.030 0.035

Temps, sec.

Figure 6.4 : Comparaison et validation. Cas d’une plaque isotrope sous charge constante.

6.4 : Validation des résultats par la M.E.F. pour une plaque orthotrope :

La plaque mince considérée dans cette section analysée par Chen et al [4] dont les
propriétés du matériau sont tirées à partir des travaux de recherche de Reddy [26] [4] est
soumise à une charge d’explosion constante d’intensité F0 = 0,1N/mm2.

Les caractéristiques géométriques et physiques de la plaque sont comme suit :


a = b = 0.25 m ;
h = 5 mm ;
ρ =800 Kg/m3 ;
E1 = 525000 N/mm2 ;
E2 = 21000 N/mm2 ;
G12 = G21 = G23 =10500N/mm2 ;

ν 12 = 0.25. Matériau : graphite/époxy laminé.

56
Chapitre VI : Tests et validations

Les résultats sont fournis par la formulation par la M.E.F. proposée par un maillage de
8x8 sur toute la plaque. Les calculs faits correspondent à un pas de temps de 10 μs, une
durée totale de chargement td = 8 μs. et un nombre total de pas de temps égal à 200. La
prédiction de la réponse dynamique de la plaque sous la charge impulsive constante est
représentée par la Figure 6.5. Ces résultats sont comparés à ceux de la référence [5] afin de
valider la formulation par la M.E.F. Cette figure montre la bonne concordance des
résultats. Par cet exemple de calcul la validation de la formulation proposée par la MEF,
pour les plaques orthotropes sous charges impulsives, est validée.

0.4 MEF
Référence

0.3

0.2
w/h

0.1

0.0

-0.1
0.0 0.4 0.8 1.2 1.6 2.0
t (millisec)

Figure 6.5 : Comparaison et validation. Cas d’une plaque orthotrope sous charge
constante.

57
Chapitre VI : Tests et validations

6.5 : Etude paramétrique :


La plaque représentée par la Figure 6.6 est analysée maintenant par la M.E.F., sous
l’effet de quatre types de chargement.
D’après les résultats obtenus ci-après pour les plaques isotropes et orthotropes, les
remarques suivantes sont énumérées :
• L’effet de la durée de chargement influe sur le rapport w max /h de la réponse
dynamique de la plaque, et ceci indépendamment des propriétés du matériau de la
plaque et du type de chargement.
• Il a été observé que l’effet de l’épaisseur sur la réponse de la plaque isotrope
épaisse est tel que la solution épouse la forme de la fonction charge (Figures : 6.8 ;
6.12 ; 6.16 ; 6.20) au cours du chargement.
• Les propriétés du matériau ont la même influence que l’épaisseur. L’hypothèse du
modèle représenté par un matériau orthotrope fait que le système soit moins rigide.
Les flèches obtenues pour la même plaque orthotrope sous une charge impulsive
constante avec accroissement fini (Figure 6.13) est de l’ordre de 0.25 pour une
durée de chargement td = 0.01 sec. Pour la même plaque mince avec le même
chargement (Figure 6.11), le rapport w max /h est de l’ordre de 0.13, ceci indique
que le passage de l’isotropie à l’orthotropie du matériau augmente le rapport
wmax/h d’environ deux fois, ceci est du à la flexibilité engendrée par l’orthotropie
du matériau de la plaque. Par conséquent, la représentation d’une plaque
orthotrope par une plaque isotrope ne justifie pas le calcul de la résistance.

58
Chapitre VI : Tests et validations

Caractéristiques de la plaque :

Les caractéristiques géométriques et physiques de la plaque analysée [5] sont les


suivantes :
a = b = 0.25 m ;
h = 5 mm (plaque mince); h = 50 mm (plaque épaisse);
ρ =800 Kg/m3 ;
E1 = 525000 N/mm2 ;

E2 = 525000 N/mm2 (plaque isotrope); E2 = 21000 N/mm2, (plaque orthotrope);


G12 = 210000 N/mm2 (plaque isotrope); G12 =G21= G23 = 10500N/mm2, (plaque orthotrope);

ν 12 = 0.25. Matériau : graphite/époxy laminé.

F0 = 0,1 N / mm2 ,

Conditions aux limites :

Plaque carrée simplement appuyée.

w = βx = 0 Le long de : AB et DC.

w = βy = 0 le long de : AD et BC.

D C z

F0
h
x x
A a B

a) b)

Figure 6.6 : a) Maillage (élément à 4 nœuds (8x8)), et b) conditions aux appuis


(Simplement Appuyée) de la plaque carrée.

59
Chapitre VI : Tests et validations

6.5.1 : Cas de charge 1 :

Charge impulsive constante. (Figure.4.2.a)

6.5.1.1 : Plaque isotrope mince :


2.0
Plaque mince isotrope,h=0.005 m.
1.5 Durée de chargement =0.1 sec.
Durée totale de la réponse =0.2 sec.
1.0

0.5

0.0
w/ h
-0.5

-1.0

-1.5

-2.0
0.000 0.025 0.050 0.075 0.100 0.125 0.150 0.175 0.200
Temps ,sec.
Figure 6.7: Réponse dynamique d’une plaque isotrope mince sous charge impulsive
constante.

Après application de la charge constante (Figure.4.2.a.), la réponse dynamique de la


plaque est présentée par la Figure 6.7. Ces résultats montrent que le rapport Wmax / h atteint
la valeur de 1,0885 au cours du chargement. Les résultats correspondent à une durée
maximale de chargement td = 0,1sec . et un pourcentage d’amortissement ξ = 0 %. La

réponse transitoire après arrêt du chargement dont le rapport Wmax / h atteint la valeur de
1.0653. Ce résultat montre que la différence entre les deux phases de la réponse est
insignifiante, indiquant ainsi l’effet de la flexibilité de la plaque isotrope mince sur
l’amplitude de vibration.

60
Chapitre VI : Tests et validations

6.5.1.2 : plaque isotrope épaisse :

-5
6,0x10 Plaque épaisse isotrope,h=0.05 m.
Durée de chargement =0.01 sec.
-5
5,0x10 Durée totale de la réponse =0.4 sec.
-5
4,0x10

-5
3,0x10

w/ h 2,0x10-5
-5
1,0x10

0,0

-5
-1,0x10

-5
-2,0x10
0,000 0,005 0,010 0,015 0,020 0,025 0,030 0,035 0,040
Temps ,sec.

Figure 6.8: Réponse dynamique d’une plaque isotrope épaisse sous charge impulsive
constante.

6.5.1.3 : plaque orthotrope mince :


0,6
Plaque mince orthotrope,h=0.005 m.
0,5
Durée de chargement =0.01 sec.
0,4 Durée totale de la réponse=0.15 sec.
0,3

0,2

0,1

0,0
w/ h
-0,1

-0,2

-0,3

-0,4

-0,5

-0,6
0,000 0,025 0,050 0,075 0,100 0,125 0,150
Temps ,sec.
Figure 6.9: Réponse dynamique d’une plaque orthotrope mince sous charge impulsive
constante.

61
Chapitre VI : Tests et validations

6.5.1.4 : plaque orthotrope épaisse :

-4
2.0x10
Plaque épaisse orthotrope,h=0.05 m.
1.5x10
-4 Durée de chargement =0.01 sec.
Durée totale de la réponse =0.035 sec.
-4
1.0x10

-5
5.0x10

0.0
w/ h
-5
-5.0x10

-4
-1.0x10

-4
-1.5x10

-4
-2.0x10
0.000 0.005 0.010 0.015 0.020 0.025 0.030 0.035
Temps ,sec.
Figure 6.10: Réponse dynamique d’une plaque orthotrope épaisse sous charge impulsive
constante.

62
Chapitre VI : Tests et validations

6.5.2. Cas de charge 2 :

Charge constante avec accroissement fini. (Figure.4.2.b)

6.5.2.1 : Plaque isotrope mince :


0,20
Plaque mince isotrope,h=0.005 m.
Durée de chargement =0.01 sec.
0,15 Durée totale de la réponse=0.089 sec.

0,10

0,05

w/ h 0,00

-0,05

-0,10

-0,15

0,00 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08


Temps ,sec.
Figure 6.11: Réponse dynamique d’une plaque isotrope mince sous charge impulsive
constante avec accroissement fini.

6.5.2.2 : plaque isotrope épaisse :


-5
4,0x10
Plaque épaisse isotrope,h=0.05 m.
Durée de chargement =0.01 sec.
-5
3,0x10 Durée totale de la réponse=0.05 sec.

-5
2,0x10

-5
1,0x10

w/ h
0,0

-5
-1,0x10

-5
-2,0x10

-5
-3,0x10
0,00 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05
Temps ,sec.
Figure 6.12: Réponse dynamique d’une plaque isotrope épaisse sous charge impulsive
constante avec accroissement fini.

63
Chapitre VI : Tests et validations

6.5.2.3 : plaque orthotrope mince :


0,4
Plaque maince orthotrope,h=0.005 m.
Durée de chargement=0.01 sec.
0,3
Durée totale de la réponse=0.13 sec.

0,2

0,1

w/ h
0,0

-0,1

-0,2

-0,3
0,000 0,025 0,050 0,075 0,100 0,125
Temps ,sec.

Figure 6.13: Réponse dynamique d’une plaque orthotrope mince sous charge impulsive
constante avec accroissement fini.

6.5.2.4 : plaque orthotrope épaisse :

-5
8,0x10
Plaque épaisse orthotrope,h=0.05 m.
-5
Durée de chargement =0.01 sec.
6,0x10
Durée totale de la réponse =0.05 sec.

-5
4,0x10

-5
2,0x10
w/ h
0,0

-5
-2,0x10

-5
-4,0x10

0,00 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05


Temps ,sec.
Figure 6.14: Réponse dynamique d’une plaque orthotrope épaisse sous charge impulsive
constante avec accroissement fini.

64
Chapitre VI : Tests et validations

6.5.3. Cas de charge 3 :

Charge triangulaire. (Figure.4.2.c)

6.5.3.1 : Plaque isotrope mince :

1,5
Plaque mince isotrope,h=0.005 m.
Durée de chargement =0.1 sec.
Durée totale de la réponse =0.15 sec.
1,0

0,5

w/ h 0,0

-0,5

-1,0

-1,5
0,000 0,025 0,050 0,075 0,100 0,125
Temps ,sec.
Figure 6.15: Réponse dynamique d’une plaque isotrope mince sous charge impulsive
triangulaire.

6.5.3.2 : plaque isotrope épaisse :


-5
6,0x10

-5
Plaque épaisse isotrope,h=0.05 m.
5,0x10 Durée de chargement =0.1 sec.
-5 Durée totale de la réponse =0.04 sec.
4,0x10

-5
3,0x10

-5
2,0x10

w/ h 1,0x10-5
0,0

-5
-1,0x10

-5
-2,0x10

-5
-3,0x10

0,00 0,01 0,02 0,03 0,04


Temps ,sec.
Figure 6.16: Réponse dynamique d’une plaque isotrope épaisse sous charge impulsive
triangulaire.

65
Chapitre VI : Tests et validations

6.5.3.3 : plaque orthotrope mince :

Plaque mince orthotrope, h=0.005 m.


0,3
Durée de chargement =0.1 sec.
Durée totale de la réponse =0.2 sec.
0,2

0,1

w/ h
0,0

-0,1

-0,2

0,00 0,05 0,10 0,15 0,20


Temps ,sec.

Figure 6.17: Réponse dynamique d’une plaque orthotrope mince sous charge impulsive
triangulaire.

6.5.3.4 : plaque orthotrope épaisse :


-5
6,0x10
Plaque épaisse orthotrope, h=0.05
5,0x10
-5
Durée de chargement =0.1 sec.
Durée totale de la réponse=0.3 sec.
-5
4,0x10

-5
3,0x10

-5
w/ h 2,0x10

-5
1,0x10

0,0

-5
-1,0x10

0,00 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30


Temps ,sec.

Figure 6.18: Réponse dynamique d’une plaque orthotrope épaisse sous charge impulsive
triangulaire.

66
Chapitre VI : Tests et validations

6.5.4. Cas de charge 4 :

Charge triangulaire avec pic. (Figure.4.2.d)


6.5.4.1 : Plaque isotrope mince :

0,15
Plaque mince isotrope,h=0.005 m.
Durée de chargement =0.1 sec.
Durée totale de la réponse =0.08 sec.
0,10

0,05

w/ h
0,00

-0,05

-0,10

0,00 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08


Temps ,sec.
Figure 6.19: Réponse dynamique d’une plaque isotrope mince sous charge impulsive
triangulaire avec pic.

6.5.4.2 : plaque isotrope épaisse :

3,0x10
-5 Plaque épaisse isotrope,h=0.05 m.
Durée de chargement =0.01 sec.
2,5x10
-5 Durée totale de la réponse =0.04 sec.

-5
2,0x10

-5
1,5x10

w/ h 1,0x10-5
-6
5,0x10

0,0

-6
-5,0x10

-5
-1,0x10
0,000 0,005 0,010 0,015 0,020 0,025 0,030 0,035 0,040
Temps ,sec.
Figure 6.20: Réponse dynamique d’une plaque isotrope épaisse sous charge impulsive
triangulaire avec pic.

67
Chapitre VI : Tests et validations

6.5.4.3 : plaque orthotrope mince :

0,35
Plaque mince orthotrope,h=0.005 m.
0,30
Durée de chargement =0.01 sec.
0,25 Durée totale de la réponse =0.08 sec.
0,20

0,15

0,10

0,05
w/ h
0,00

-0,05

-0,10

-0,15

-0,20

-0,25
0,00 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08
Temps ,sec.
Figure 6.21: Réponse dynamique d’une plaque orthotrope mince sous charge impulsive
triangulaire avec pic.

6.5.4.4 : plaque orthotrope épaisse :


-5
8,0x10
-5
Plaque épaisse orthotrope,h=0.05 m.
7,0x10 Durée de chargement =0.01 sec.
6,0x10
-5 Durée totale de la réponse =0.04 sec.
-5
5,0x10
-5
4,0x10
-5
3,0x10
w/ h 2,0x10
-5

-5
1,0x10

0,0
-5
-1,0x10
-5
-2,0x10
-5
-3,0x10
0,00 0,01 0,02 0,03 0,04

Temps ,sec.

Figure 6.22: Réponse dynamique d’une plaque orthotrope épaisse sous charge impulsive
triangulaire avec pic.

68
Conclusion

CONCLUSION

Dans ce travail de recherche l’analyse de la réponse dynamique de plaques isotrope et


orthotrope a été conduite par la méthode des éléments finis. Le comportement sous
différentes charges impulsives transversales a été décrit. L’essentiel contribution de la
présente étude, consiste en l’élaboration d’une méthode analytique basée sur la formulation
énergétique des équations différentielles aux dérivées partielles du 2ème ordre.

L'étude est conduite en élasto- plasticité avec prise en compte de la non linéarité.
Les résultats des études numériques présentés, ont permis de tirer les conclusions
importantes suivantes :
- La fiabilité du programme de calcul numérique modifié [26] pour une bonne estimation
du comportement d'une plaque.
- Le déplacement vertical diminue avec l’augmentation de l’épaisseur.
- L'utilisation de charges impulsives différentes a permis de conclure que les résultats
obtenus pour une plaque orthotrope sont similaires du point de vue aspect générale qui
est caractérisé par le fait que la réponse de la plaque épouse l’allure de la charge durant
le temps de chargement avant la chute et l’oscillation avec l’amplitude de vibration
libre après arrêt de chargement.
- Les propriétés de la plaque ont un effet important sur sa réponse dynamique. La prise
en compte des propriétés de la plaque a pour effet de diminuer sa rigidité avec
l'augmentation de son épaisseur lorsqu’elle est considérée comme orthotrope.

Par conséquent ce travail de recherche peut être étendu à l'analyse de .

La réponse transitoire des éléments soumis à un chargement dynamique est un sujet


d’ingénierie d’une importance considérable, et même de nos jours, les éléments ayant le
plus d’intérêt sont orthotropes.
Il a été montré dans plusieurs exemples que l’approche analytique acquiert des résultats
assez précis avec peu de calcul.
Les résultats obtenus par le code ANALYTIC, sur plusieurs exemples sont comparés
à…..

73
Références

REFERENCES

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Volume 6 : Méthode des éléments finis .
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