Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
NORME NF EN 1993-1-8
Références Normatives et bibliographiques.
1) Eurocode 3 : NF EN 1993-1-8: calcul des assemblages, Décembre 2005.
3) Formulaire de la construction métallique selon l’Eurocode 3, 4ème édition; Pierre Maitre, Le Moniteur; 2013
4) Calcul des structures métalliques selon l’Eurocode 3 Jean Morel; éditions Eyrolles, 1994
5) Marc Landowski, Bertrand Lemoine, concevoir et construire en acier; collection mémentos acier
6) Manfred A. Hirt et Roft Bez, traité de génie civil de l’école polytechnique fédérale de Lausanne, volume 10,
http://www.infosteel.be/
http://notech.franceserv.com/assemblages-boulonnes.html
http://www.systemx.fr/
http://www.freelem.com/
PRÉSENTATION DE L’EC3
AU STADE EUROPÉEN
I- Terminologie – généralités sur les assemblages
Attache : emplacement où deux ou plusieurs éléments se rencontrent. Pour les besoins du calcul,
assemblage des composants de base nécessaires pour représenter le comportement lors du transfert des
sollicitations par l'assemblage.
Élément attaché : tout élément qui est assemblé à un élément porteur ou autre support
Assemblage: zone d'interconnection de deux barres ou plus. Pour les besoins du calcul, ensemble des
composants de base qui permettent d’attacher des éléments de telle sorte que les sollicitations appropriées
puissent être transmises entre eux. Un assemblage poutre-poteau est composé d’un panneau d’âme et soit
d’une seule attache (configuration d’assemblage unilatérale) soit de deux attaches (configuration
d’assemblage bilatérale), voir Figure 1.1
ASSEMBLAGES COURANTS
EN CONSTRUCTION METALLIQUE
Tableau 2.1:
Coefficients partiels
pour les assemblages
II- Introduction:
La conception et le calcul des assemblages revêtent, en construction métallique, une importance
équivalente à celle du dimensionnement des pièces pour la sécurité finale de la construction.
La conception des assemblages est aussi l’étape au cours de laquelle doivent être concrétisées, avec
autant de fidélité que possible, les hypothèses de liaison entre composants de la structure telles ont été
adoptées au stade de l’analyse globale, par définition avant que les profils ne soient arrêtés avec
précision.
Un assemblage est un dispositif qui permet de réunir et de solidariser plusieurs pièces entre elles, en
assurant la transmission et la répartition des diverses sollicitations entre les pièces, sans générer d’effort
Les organes de fixation proprement dits assurant la solidarisation effective entre les composant en
Cette dichotomie est en fait une simplification pour mener les calculs, car, en réalité, les assembles ont un
comportement intermédiaire (semi-articulés, semi-encastrés, semi-rigides).
œuvre avec un serrage simple, non contrôlé; leur comportement au serrage ne fait l’objet d’une
investigation particulière lors de leur fabrication. La norme d’exécution NF EN 1090-2 prescrit simplement
un « serrage jusqu’au refus », compris comme celui susceptible d’être obtenu par un homme seul en
Les classes de qualité disponibles pour les boulons normaux sont données dans le tableau 3.1. ces
boulons font l’objet d’une normalisation européenne qui couvre l’ensemble de leurs caractéristiques
géométriques et mécaniques pour leur utilisation dans la construction métallique. Les diamètres prévus
vont de 12 à 36 mm.
Pour une classe X.Y
fyb = 10XY en MPa
fub = 100X en MPa
M27 M30
…. 30
…. 33
..... 707
459 561
…. 52
……. 49,60
II-2 Les assemblages par boulons précontraints
Selon les pratiques établies en France et partiellement reprises par la normalisation européenne correspondante, les
boulons précontraints sont des produits fabriqués spécialement pour leur garantir une aptitude au serrage. Ils doivent
donc être livrés en ensembles complets vis-écrou-rondelle(s), accompagnés des consignes (notice technique) de leur
fabricant. Ils sont en principe mise en œuvre avec introduction d’un effort de précontrainte obtenu généralement par
contrôle du couple appliqué ou de la rotation imposée lors du serrage. Une rondelle au moins est indispensable sous
l’élément en rotation (tête de vis ou écrou).
Chaque boulon possède une zone d’action limitée que l’on peut par exemple modéliser par le cône de Rotscher.
Assemblage précontraint travaillant en frottement
Marquage normalisée des boulons HR suivant la norme EN
II-3 Les assemblages rivetés (PM)
Refroidissement : le retrait qui en résulte crée un pincement des pièces (i.e. précontrainte)
Les boulons sertis ou rivetage à froid: assembleurs constitués de deux pièces: une tige munie
d’une tête et une bague.
Morphologie générale :
Boulon posé :
pose en quatre étapes: la pose est rapide (2 à 4s)
Dans les calculs, compte tenu de nombreuses incertitudes, on utilise une section résistante As
définie par :
La soudure constitue la deuxième famille d’assembleurs utilisés en construction métallique. Leur mise
en œuvre est obtenue par fusion localisée de métal, ce qui constitue une opération très délicate,
notamment sur chantier. La qualification des opérateurs, la nature du matériel utilisé et les conditions
atmosphériques de mise en œuvre revêtent donc un caractère prépondérant, d’autant plus que la
totalité de l’effort à transmettre d’une pièce à l’autre passe par la soudure. Un défaut de mise en œuvre
est évidemment préjudiciable au fonctionnement de la structure.
Cependant, contrairement aux boulons, les défauts de soudures ne peuvent quasiment pas être
rattrapés.
Dans tous cas, l’opération de soudage doit impérativement assurer une fusion à la fois du métal déposé
(métal d’apport) et du métal de base des pièces de façon à garantir une parfaite continuité locale de la tenue
mécanique.
Ceci justifie que la première catégorie des joints dits en bout à pleine pénétration ne nécessite aucune
vérification de résistance par le calcul.
En revanche, la taille des cordons d’angle nécessaires à la transmission d’un effort donné doit faire l’objet
d’une vérification (calcul de dimensionnement).
Dispositions constructives des
assemblages par boulons
TRACTION
COMPRESSION
Trous oblongs
Résistances de Calcul des
assemblages par boulons
Hypothèses de calcul (clause 2.5)
Assemblages sollicités en cisaillement soumis à des chocs, à des vibrations
et/ou à des charges alternées (clause 2.6)
Excentricité au niveau des intersections (clause 2.7)
(1) Lorsqu’il existe une excentricité d’épure au niveau des intersections, il convient de calculer les
assemblages et les barres pour les sollicitations qui en résultent, sauf pour certains types particuliers de
structures pour lesquels il a été démontré que cela n’était pas nécessaire, voir 5.1.5.
Résumées pour le calcul des attaches
On doit aussi vérifier à la pression diamétrale en concomitance avec les efforts de cisaillement: si la pression
diamétrale est trop importante on observe une ovalisation non maîtrisée des trous de perçages. Deux types de
ruines sont possibles si la pression devient vraiment trop excessive, en plus du risque de ruine par cisaillement:
(1) Des boulons injectés peuvent être utilisés comme alternative aux rivets et boulons ordinaires pour les
attaches de catégories A, B et C selon 3.4.
(2) L’effort de cisaillement de calcul à l’état limite ultime de tout boulon d'attache de Catégorie A ne doit excéder
:
• ni la résistance de calcul au cisaillement du boulon obtenue selon 3.6 et 3.7,
(3.7)
Pour les soudures effectuées sur un matériau d’épaisseur moindre, il convient de se reporter à l’EN 1993-1-3,
et pour les soudures réalisées sur les profils creux de construction avec des épaisseurs de 2,5 mm et plus,
des dispositions sont données en 7 de la présente norme.
(1) Il convient que tous les produits d’apport de soudage soient conformes aux normes appropriées
spécifiées en 1.2.5, Normes de Référence : Groupe 5.
Géométrie et dimensions
Type de soudure
(1) La présente norme couvre le calcul des soudures d’angle, des soudures en entaille, des soudures bout à
bout, des soudures en bouchon et des soudures sur bords tombés. Les soudures bout à bout peuvent être à
pleine pénétration ou à pénétration partielle. Les soudures en entaille et les soudures en bouchon peuvent
être réalisées dans des trous circulaires ou dans des trous oblongs.
(2) Les types d’assemblages et de soudures les plus courants sont illustrés dans l’EN 12345.
Soudures d’angle
• Soudures d’angle discontinues
Résistance de calcul d’une soudure d’angle
Dispositions constructives
Classification des assemblages
5.2.2 Classification par rigidité
5.2.3 Classification par résistance
SOUDURE - NORMALISATION
La normalisation est très poussée dans ce domaine:
NF P22-471: garanties des qualités de travaux de soudures; qualifications, conditions
d’exécutions, procédures de contrôles
NF P22-471: procédure de qualification d’un mode opératoire de soudage
NF A81-309 normalisation des enrobages
Représentation normalisée: les cordons de soudures complexes peuvent être dessinés et cotés.
Dans la majorité des cas on peut se contenter soit de représentation simplifiées soit d’utiliser une
symbolique normalisée:
Eléments de cotation:
Symboles élémentaires:
Symboles élémentaires:
Symboles supplémentaires:
•Soudure périphérique:
Les dispositions constructives font le lien entre la conception et le calcul d’une part, et les techniques et
possibilités de fabrications d’autre part. On a deux grandes familles de pièces soudées: les pièces soudées en
continu, dont la vérification n’est en général non nécessaire, et les pièces soudées en angle.
Soudures bout à bout: jusqu’à des épaisseurs de 5 à 6mm les soudures peuvent être effectuées sur des
pièces non chanfreinées, affranchies d’équerre (fig. A). Au delà de 6mm il faut réaliser des chanfreins sur les
rives d’assemblages, le talon c devant être inférieur à la plus petite valeur: 3mm ou t/5. Les chanfreins en V et
en U permettent de souder sans retourner la pièce, mais donnent lieu, lors du refroidissement, à des
déformations angulaires fortes. Le chanfrein en U est plus onéreux, du fait de l’usinage. Les chanfreins en
double U ou en double V symétriques éliminent les phénomènes de déformations ou de contraintes internes
si les cordons sont effectués simultanément sur les deux faces, par tronçons alternés. En outre ils permettent
une économie de métal d’apport et de temps de main d’œuvre (nombre de passes). Les chanfreins en
K constituent une solution intermédiaire
Le refroidissement, après les températures élevées dues au soudage va provoquer:
soit des déformations si elles sont librement dilatables. On peut y remédier:
donner aux pièces des prédéformations initiales inverses qui compenseront la déformation due au
retrait
redresser les pièces à froid, sous presse
effectuer les cordons par tronçons discontinus et espacés dans le temps
préchauffer les pièces pour éviter un refroidissement brusque
soit des contraintes internes dans les pièces, si celles-ci sont bridées; on peut y remédier:
assouplir le bridage, ce qui autorisera de faibles déformations acceptables
postchauffer les pièces
Eviter les assemblages de trop grandes différences d’épaisseur, car il y a risque de déformations de la
pièce la plus mince et risque de fissuration du cordon de soudure au refroidissement. D’autre part la limite
élastique de l’acier constituant le joint ne doit pas être inférieure à celle du métal de base. Il faut de plus
veiller à ce qu’il y ait continuité de matière dans toute l’épaisseur du joint de soudure, sinon il y a soudure
à pénétration partielle et même une soudure bout à bout doit être calculée comme s’il s’agissait d’une
soudure d’angle.
En aucun cas les efforts appliqués ne doivent conduire à une ouverture du joint autour d’un axe
longitudinal passant par la racine. Les cordons disposés d’un seul coté sont donc prohibés. Seuls les
cordons uniques suivant le contour fermé d’un profil peuvent être admis pour attacher une pièce tendue:
Dans tous les cas on doit avoir une certaine cohérence entre la taille de la gorge et l’épaisseur des pièces
assemblées. En effet:
•une gorge trop petite par rapport à l’épaisseur des pièces peut faire que l’énergie apportée lors du soudage
soit trop faible et donc de ne pas fondre le métal de base pour créer la continuité désirée (collage des tôles)
•Si la gorge est trop grande par rapport à l’épaisseur des pièces la quantité de chaleur apportée lors du
soudage peut être trop grande et faire fondre les pièces à assembler (brûlure des tôles)
Prescriptions des normes françaises:
•Si l’atmosphère n’est pas corrosive les pièces peuvent être assemblées par des cordons d’angles discontinus,
qui doivent respecter les conditions suivantes:
•Il y a des risques pour le soudage dans les zones de métal écroui, les cordons de soudure doivent donc être
mis en œuvre à une distance suffisante des parties poinçonnées et des parties pliées.
•Si on doit assembler des pièces bout à bout et que l’effort de traction est significatif, excédant la moitié de la
limite d’élasticité, il faut faire varier la section de façon progressive en respectant les règles suivantes:
Nota: pour les soudures symétriques on prend souvent a=0.5ep. mini; pour les cordons simples on prend
souvent 0.7ep. mini
Calcul des cordons d’angle frontaux:
Soudures en bout à pénétration partielle: elles se vérifient comme des soudures d’angle en adoptant
comme valeur de gorge la valeur nominale diminuée de 2mm (6.6.6.2 et 6.6.6.3) :
Soudures en bouchon: la formulation de la résistance d’une soudure en bouchon est fondée sur la
formule enveloppe, en remplaçant la section de gorge par l’aire du trou bouché par la soudure.
Soudure en entaille: on utilise là aussi la formule enveloppe, en considérant comme longueur du cordon le
périmètre du trou :
Cas des assemblages longs: on réduit la résistance par un facteur βLw qui traduit la distribution non
uniforme des contraintes.
SOUDAGE À L'ARC À L'ÉLECTRODE ENROBÉE
Le passage d'un courant électrique approprié (alternatif ou continu, de faible voltage mais de grande intensité, ci. 50 à 600A)
dans l'intervalle qui sépare l'électrode et la pièce provoque la fonte de l'âme (métal d'apport) et d'une partie de
la pièce. La fusion de l'enrobage crée une atmosphère gazeuse et un laitier protégeant la soudure de
l'oxydation, tout en facilitant l'amorçage et la stabilisation de l'arc. procédé universel essentiellement manuel, il
convient pour nombre de matériaux courants: aciers (non, faiblement ou fortement alliés), nickel, cuivre,
cuproaluminium, etc.
après refroidissement le laitier durci est enlevé avec un pic et une brosse métallique:
Réglage de l'intensité:
trop faible: Manque de pénétration, risque d'inclusion de laitier
trop forte: Dépôt irrégulier avec projection. Pénétration trop grande, inutile et dangereuse. Caniveaux,
cratère déformé
Réglage du courant:
courant alternatif: 50Hz. Pour acier usuels avec électrodes rutiles
courant continu: le courant va du + vers le -
o polarité directe: électrode reliée au pôle négatif et la pièce à souder au pôle positif
o Polarité inverse: électrode reliée au pôle positif et la pièce à souder au pôle négatif
Réglage de l'avance:
trop rapide: fusion irrégulière, dépôt déformé, pénétration faible, cratère déformé, caniveaux
trop lente: dépôt trop bombé inesthétique, risque d'effondrement de la pénétration
On soude de gauche à droite, le cordon est tiré et non poussé. On place l'électrode à 90° dans le sens
transversal et 70 à 80° dans le sens de l'avance (si perpendiculaire il y a inclusion de laitier).
Défauts des soudures
Soudure bord à bord:
Soudures en angle intérieur:
SOUDAGE SEMI-AUTOMATIQUE MIG-MAG
• dépôt élevé
• grande pénétration
• grande vitesse de soudage
Ce procédé permet de souder de fortes épaisseurs, avec fort taux de dépôt et forte productivité, mais reste
limité aux éléments épais et à la position à plat.
Transfert par grosse gouttes: à chaque impulsion du courant, de grosses gouttes se détachent. Courts
circuits rares. Ce procédé souffrant de certains défauts, il est peu à peu remplacé par le même procédé
utilisant un courant pulsé.
Transfert par court-circuit: l'électrode touche la pièce pour déposer la goutte. On arrive à ce résultat en
baissant la tension et en employant des atmosphères actives ou activées. Les courts circuits sont nettement
plus fréquents à mesure que l'arc se raccourcit. Ce mode convient pour les faibles épaisseurs, car il limite
l'échauffement et les déformations
SOUDAGE OXYACÉTYLÈNIQUE - OA
La fusion est provoquée par la chaleur dégagée par la combustion d’un mélange d’acétylène et d’oxygène
(3000°C). Il s’agit d’un procédé manuel qui n’a conservé qu'un développement moyen face au soudage à
l’arc; il est en revanche d’un grand intérêt dans les domaines du soudo-brasage, oxycoupage, grugeage, etc.
Soudage à l’électrode infusible TIG: (Tungsten Inert Gas) on fait jaillir entre une électrode de tungstène
infusible et la pièce, dans un gaz inerte (argon), un arc électrique. La chaleur dégagée par cet arc fait fondre
localement la pièce et le métal d’apport (baguette indépendante), formant ainsi le joint soudé, le gaz inerte évitant
par ailleurs l’oxydation des pièces. Le procédé TIG est un procédé manuel permettant d’effectuer des soudures
avec ou sans métal d’apport.
Soudage à l’arc submergé ou sous flux solide: une électrode de fil nu fond au fur et à mesure de son
avancement (3100°C). l’arc est immergé sous un flux en poudre dont une partie fond à la température de l’arc et
se solidifie immédiatement après pour assurer la protection.
Soudage au plasma: un arc électrique est établi entre une électrode non fusible en tungstène et les pièces.
Une torche injecte de l’argon, qui, fortement ionisé par l’arc (état plasma), acquiert une grande vitesse. Il est
ainsi possible d’atteindre les 16000°C. ce procédé reste néanmoins peu utilisé en construction métallique du
fait de son coût.
Soudage électrique par résistance: le principe de ce soudage est que si deux pièces en contact sont
parcourues par un courant électrique, la chaleur dégagée par effet joule est plus grande au niveau du contact
(résistance électrique nettement plus grande). Il y a donc fusion au niveau du contact avant la fusion des
pièces. On peut ainsi souder par points, à la molette (ligne), ou sur bossage.
Il est nécessaire et de la plus haute importance de vérifier la santé des soudures sur des pièces de
résistances. A cet effet de très nombreuses méthodes sont utilisées. Seuls sont habilités à conduire ces
essais :
• Les soudeurs eux même, lorsqu’ils sont qualifiés selon la norme EN 287 et qu’il s’agit d’opérations
directement liées à la procédure de soudage.
• Les opérateurs qualifiés par le COmité FRançais des Essais Non Destructifs (COFREND)
Si l’on constate des anomalies, on doit comparer leur nombre et leur taille aux tolérances des normes et
suivant les cas effectuer une correction des soudures. Naturellement on doit aussi vérifier les réparations qui
peuvent encore contenir des défauts.
Il reste qu’il y aura toujours des anomalies dans un joint soudé
Contrôle avant soudage: analyse chimique du matériau, mise en évidence de zones d’impuretés dans les
zones proches du joint, etc. le soudeurs doit aussi vérifier :
• S’il utilise les bonnes électrodes et emploi le bon métal d’apport
• La température
• La géométrie du chanfrein s’il existe
• Le réglage de la tension et de l’intensité du poste générateur
• La température et l’étendue du préchauffage
Contrôle pendant le soudage: il a surtout pour but de vérifier que les conditions d’exécution sont bien
respectées, ainsi que les règles de l’art du soudage.
• Ne pas stocker les électrodes dans un milieu qui peut nuire à leur enrobage
• La température entre les passes de soudage
• La qualité de l’élimination du laitier
• Différents contrôles visuels
Contrôle après le soudage:
Contrôle destructif: utilisé surtout pour des productions en séries, donc assez peu pour nos métiers. Il consiste à
prélever certaines pièces sur un lot de pièces soudées, sur lesquelles seront prélevées des éprouvettes qui
seront testées:
• Macrographies
• Micrographies
• Essais de dureté
• Essais de traction
• Essai de pliage
• Essais de résilience
Contrôle semi destructif: il se pratique en perçant ou en fraisant localement le joint soudé en vue d’examiner les
parois assemblées. La forme de l’entaille doit naturellement être telle que sa réparation soit aisée. Cette
méthode permet d’apprécier :La pénétration de la soudure
• La liaison des bords
• Les défauts physiques du joint au droit de la cavité
Contrôle non destructifs: il permet de vérifier la qualité de la soudure sans en corrompre la qualité
Contrôle visuel: présence d’éventuels caniveaux, surépaisseurs des soudures bout à bout, valeur de
gorge des soudures d’angles, défauts de surface
http://www.directindustry.fr
END