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1e partie
Réalisé par M ELABDALLAOUI
I NTRODUCTION
Les atomes sont constitués d’un noyau entouré d’électrons.
Le noyau atomique est le coeur de l'atome. Il est situé en son centre, est mille fois plus petit et
contient 99,97% de sa masse. Le noyau contient des nucléons, c'est à dire des protons et des
neutrons. Il a donc une charge électrique positive. La cohésion du noyau atomique est assurée par
l'interaction forte, qui attire les nucléons entre eux et empêche ainsi les protons de se repousser.
Ainsi, la densité de la matière du noyau est de 230 000 tonnes par millimètre cube !
Le volume du noyau est un million de millards de fois plus petit que celui de l'atome. Le volume de
l'atome est donc défini comme le volume dans lequel on a une chance non négligeable de trouver un
des électrons de cet atome.
Le volume de l'atome est donc constitué d'au moins 99,9999999999999% de vide !
En théorie, les particules qui forment les protons et les neutrons (les quarks) sont, tout comme
l'électron, des particules ponctuelles, c'est à dire des particules sans volume. En théorie, un atome
est donc constitué de 100% de vide ! Il n'est bien sûr pas possible de prouver que c'est vrai...
Les électrons peuvent-ils tomber sur le noyau ? Les électrons autour du noyau n'ont pas une orbite
elliptique comme un satellite autour de la Terre. En effet, le mouvement des électrons obéit à la
mécanique quantique et il n'existe donc pas de trajectoire de l'électron équivalente à la trajectoire
d'un satellite. Ainsi, on peut seulement connaître la probabilité de trouver un électron à une position
donnée. S'il n'est donc pas possible de calculer une éventuelle intersection entre la ``trajectoire'' de
l'électron et la position du noyau, il est tout à fait possible de calculer la probabilité de trouver un
électron à l'intérieur du noyau. Et cette probabilité n'est pas nulle ! Les électrons peuvent donc aussi
se trouver dans le noyau ! Ce n'est pas si étonnant quand on se souvient qu'un noyau est
essentiellement rempli de vide... Ainsi, les électrons ne peuvent pas tomber sur le noyau puisqu'ils le
traversent !
Le nombre de charge ou numéro atomique Z d'un noyau est le nombre de protons qu'il contient.
A représente le nombre de nucléons du noyau.
On convient de représenter le noyau d'un atome par le symbole:
Dans ce symbole, X représente un élément. Par exemple O: oxygène, Cl: chlore, N: azote.
Si l'on note N le nombre de neutrons du noyau on a: A=Z+N.
b. autres séries :
série de Lyman situé dans l’UV.1906. λ l = 91,0nm .
série de Paschen situé dans l’IR.1908. λ l = 820,0nm .
série de Brackett situé dans l’IR.. λ l = 1460,0nm .
série de Pfund situé dans l’IR.. λ l = 2280,0nm .
on a réussi à mettre en évidence 27 séries.
série de Lyman n = 1
1 1 1
= RH 1 − 2 λl = = 91nm
λ p→1 p RH
série de Pfundn=5
1 1 1 25
= RH − 2 λl = = 2280nm
λ p→5 25 p RH
h
h= = 1,05.10−34 J .s constante réduite de Planck.
2π
c hc 1 1 R hc E
on a υ p→n = d’où = RH hc 2 − 2 = E p − En ⇒ En = − H 2 = − 20 avec
λ p →n λ p→n n p n n
E0 = RH hc = 13,6eV . En : l’énergie propre de l’atome d’hydrogène. n le nombre quantique principal ,ce
nombre quantifie l’énergie.
quand l’atome(e-) d’hydrogène absorbe un photon de fréquence υn→ p ,il passe d’un état
d’énergie En à un état d’énergie E p (0 < n < p ) ,il y’a absorption d’un photon de fréquence
υn→ p telle que
∆En→ p = En − E p = hυn→ p
le spectre des atomes polyélectronique , présente des raies qui ne peuvent pas être interprétées par les
sauts entre les niveaux d’énergie de nombre quantique principal n .les longueurs d’onde de es raies sont
proches de celles émises par des sauts entre les niveaux(couches) .
on admet que ces niveaux sont dégénérées. ils sont formés par des sous niveaux (sous couches), les
sous couches sont formées par des cases quantiques
l 0 1 2 3
Symbole de l’OA s p d f
2. Principe de PAULI
Deux électrons d’un même atome ne peuvent avoir leurs quatre nombres quantiques identiques.
3. conséquence :
2
le nombre maximale que peut supporter un niveau (couche) n n est 2n .
le nombre maximale que peut supporter un sous niveau (sous couche) l est 2(2l + 1)
4. configurations électroniques d’un atome à l’état fondamental
a. Configuration électronique :
l’état de plus basse énergie d’un atome polyélectronique est son état fondamental ; les états
d’énergie supérieure sont des états excités.
établir la CE d’un atome ou d’un ion monoatomique consiste à répartir les électrons dans
les différents orbitales atomiques1s, 2 s, 2 p,....... . le nombre d’électrons étant noté sous
forme d’exposant.
exemple 1s1 un e occupe l’OA 1s .
1s 2 deux e occupe l’OA 1s .
1s 3 trois e occupe l’OA 1s .impossible car au moins 2 électrons auront les4
nombres quantiques identiques.
b. Règle de Klechkowski :
dans un atome polyélectronique, l’ordre de remplissage des orbitales est celui pour laquelle la
somme ( n + l ) croît.
Quand deux orbitales différentes ont la même valeur pour la
somme ( n + l ) ,l’O.A qui est occupée la première est celle
dont le nombre quantique principal n le plus petit.
c. Règle de Hund.
Quand un niveau d’énergie est dégénéré et que le nombre
d’électrons n’est pas suffisant pour saturer ce niveau,
l’état de plus basse énergie est obtenu en utilisant le
maximum d’orbitales, les spins des électrons non appariés étant
parallèles.
d. Exceptions :
Certains atomes ne respectent pas le principe de Klechkowski, notamment
le cuivre, l'argent,l'or le chrome,le molybdène ou encore le palladium. En
effet, dans ces atomes, on observe une couche d demi ou remplie, et une
couche s dégarnie, alors qu'elle devrait être complètement remplie. Un
gain de stabilité des couches remplies et semi-remplie en est la cause.
c. Exemple :
1. Charge effective d’un électron externe de l’azote
2 2 3 2
L’azote 7N a pour configuration électronique : 1s 2s 2p . On peut l’écrire sous la forme : (1s) (2s,
5
2p) .
7. énergie :
Z i *2
Pour un atome non-hydrogénoïde, chaque électron contribue à une énergie de : Eχi = − E0
ni *2
n 1 2 3 4 5 6
n* 1 2 3 3,7 4 4,2
2. Exemple du lithium
2.1. Calcul de l’énergie de l’atome de lithium
Le lithium 3Li a pour configuration électronique 1s² 2s1. L’électron 2s a pour charge effective :
Z2s * = 3 - (2 . 0,85) = 1,3 Z1* = 3 - (2 . 0,85) = 1,3
Son énergie est : E 2s = - 13,6 . 1,3² / 2² = - 5,75 eV
Un des électrons 1s a pour charge effective :
Z1s * = 3 - (1 . 0,30) = 2,7
Son énergie est : E1s = - 13,6 . 2,65² / 1² = - 99,14 eV .
L’énergie totale est donc :
E = E 2s + 2 . E1s = -2,65 - 2 . 99,14 = - 200,94 eV
De ce calcul on peut déduire les trois énergies d’ionisation du lithium.
2.2. Calcul de l’énergie de l’ion de lithium ; Déduction de l’énergie de première ionisation
Lors de la réaction :
Li → Li + + e-
c’est l’électron 2s qui est éjecté.
L’énergie de première ionisation EI-1 est donc égal à -E1 : EI-1 = 5,75 eV. Expérimentalement, on
mesure : 5,40 eV.
b. exemple : Dans le cas de l’atome de soufre le rayon atomique sera calculé à partir:
Des orbitales de valence, c' est à dire le groupe3s et 3p, caractérisé par le nombre quantique n
3²
égal à 3. ρ3 = a 0 .
Z3 s ,3 p *