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Ces différentes sources peuvent être des sources ponctuelles ou des sources étendues.
LA LUMIÈRE DU SOLEIL.
Si on décompose la lumière du Soleil à l’aide d’un prisme ou d’un réseau, on obtient le spectre de
la lumière solaire.
La lumière du soleil est en fait composée d’une multitude de lumières colorées : les radiations.
Ce spectre est qualifié de « continu » car le passage d’une couleur à l’autre se fait
progressivement.
Elles se classent en six « catégories » : le violet, le bleu, le vert, le jaune, l’orange et le rouge.
Le mélange de toutes ces radiations est perçu comme une lumière blanche par notre œil.
Chacune des radiations est caractérisée par une longueur d’onde ( λ ).
Les radiations visibles par un œil humain ont des longueurs d’onde dans le vide
comprises entre 400 nm et 800 nm.
nm = nanomètre = 10⁻⁹= un milliardième de mètre.
Les radiations ayant des longueurs d’onde inférieures à 400 nm ne sont pas visibles
pour un œil humain mais sont néanmoins familières : les ultra-violets (= lumière noire),
les rayon X, les rayons gamma ( y).
Les radiations ayant des longueurs d’onde supérieures à 800 nm nous sont elles aussi
invisibles mais utiles : les infrarouges, les micro-ondes, les ondes hertziennes.
- L’œil humain : il reçoit les rayons lumineux qui traversent une succession de milieux
transparents et viennent impressionner la rétine. Par l’intermédiaire, des fibres
nerveuses formant le nerf optique, les cellules de la rétine (cônes et bâtonnets)
transmettent au cerveau un influx nerveux.
- Les détecteurs photochimiques : ce sont des substances chimiques qui réagissent sous
l’action de la lumière (ex : les sels d’argent des pellicules photographiques qui noircissent
sous l’effet de la lumière).
- Les détecteurs photoélectroniques : ce sont des composants électroniques (photodiodes,
photorésistances, phototransistors, photopiles…) qui ont un comportement qui dépend de
la lumière reçue. Les appareils photographiques et les caméscopes par exemple utilisent
ces composants.
Elle est très proche de 300 000 km/s dans le vide (299 792 458 m/s) et a quasiment
la même valeur dans l’air. Elle est moins élevée dans les milieux transparents denses.
Elle est de 255 000 km/s dans l’eau et de 200 000 km/s dans le verre.
On appelle indice (n) d’un milieu le rapport entre la vitesse de la lumière dans le vide (c) et la
vitesse de la lumière dans le milieu (v). n = c/v
La propagation n’est rectiligne que si le milieu est homogène. Si sa trajectoire est modifiée la
rencontre entre lumière et matière peut donner lieu à différents phénomènes :
- La diffraction : la lumière est déviée sans qu’il y ait réflexion ou réfraction (passage
d’une fente).
- La dispersion : une lumière polychromatique est dispersée quand les différentes
radiations qui la composent sont séparées (prisme, réseau, bulles de savon…).
Un objet opaque placé devant une source ponctuelle empêche la propagation de la lumière de
cette source dans tout le volume d’espace situé derrière lui.
On distingue :
- L’ombre propre de l’objet (sa partie non éclairée par la source). Ex : la nuit correspond à
l'ombre propre de la Terre.
- L’ombre portée par l’objet sur un écran (ou tout autre surface). Ex : l’ombre
d’une personne ou d’un objet éclairé par le Soleil est une ombre portée.
- Le cône ou la zone d’ombre, projetée par l’objet.
1- SYNTHÈSE ADDITIVE.
Le rouge, le bleu et le vert sont les couleurs primaires de la synthèse additive et leur mélange,
à quantités égales, donne une lumière blanche.
En jouant sur les proportions on peut reconstituer n’importe quelle couleur.
Deux couleurs sont dites complémentaires si leur mélange en synthèse additive donne du blanc.
Jaune et bleu ; magenta et vert ; cyan et rouge.
2- SYNTHÈSE SOUSTRACTIVE.
Quand la lumière blanche traverse un filtre coloré, seule la couleur de la lumière identique à celle
du filtre va pouvoir traverser le filtre. Toutes les autres couleurs de la lumière blanche vont être
absorbées par le filtre.
Ex 1 :
Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas le filtre qui a coloré la lumière blanche en rouge.
Il lui a simplement soustrait toutes ses radiations autres que le rouge.
Ex 2 : Si on interpose un filtre de couleur cyan sur le trajet de la lumière blanche, celui-ci va laisser passer
les radiations correspondant à sa couleur (le vert et le bleu) et absorber toutes les autres (ici rouge).
Ex 3 : On interpose deux filtres. Un cyan, un jaune.
Quand de la lumière blanche arrive sur les différentes radiations, les différentes radiations
colorées sont plus ou moins absorbées ou renvoyées par ce dernier.
Si ce sont les radiations rouges qui sont renvoyée, alors l’objet nous apparaît rouge.
Si le matériau n’absorbe que le rouge, alors l’objet nous apparaît de la couleur complémentaire du
rouge: le cyan (mélange du vert et du bleu).