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UNIVERSITÉ DE ZADAR

Département d'études françaises et francophones

La littérature française du XX et XXI siècle

Meursault, contre-enquête, une relecture postcoloniale


d’Albert Camus ?

Sous la direction de : doc. dr. sc. Mirna Sindičić


Étudiante : Ivana Beroš

Zadar, mai 2019


Table des matières

1. Introduction
2. La théorie
2.1 L’auteur
2.2 Le roman
3. L’analyse
4. Conclusion
5. Bibliographie

1. Introduction

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Dans ce travail dirigé, le thème traité est la relecture postcoloniale d’Albert Camus. Je vais
vous parler un peu de L’Etranger d’Albert Camus et Meursault, contre-enquête de Kamel
Daoud. Dans L’Etranger, Camus n’a pas offert la raison pour le meurtre d’Arabe. Il offre
l’absurdité, parce que la condamnation de Meursault est attribuée au fait qu’il n’était pas
grièvement touché par la mort de sa maman. Cet Arabe toué n’avait pas son prénom, et ni le
prêtre, ni les amis de Meursault ne veulent savoir son prénom. Aucune personne n’était
intéressée. Et pour ça, Daoud a décidé d’écrire son romain. Meursault, contre-enquête a été
publié en Algérie en 2013, en France en 2014.

Premièrement, je vais vous expliquer la situation d’Alger dans cette époque –là. De 1954 à
1962 en Algérie s’était déroulé la guerre d’Algérie ou la révolution algérienne. Cette guerre a
commencé avec la FLN (Front de libération nationale). Elle a lieu principalement sur le
territoire de l’Algérie française mais aussi en France métropolitaine. Elle entraîne de graves
crises politiques en France, avec pour conséquences le retour au pouvoir de Charles de
Gaulle et la chute de la Quatrième République, remplacée par la Cinquième République. La
guerre d'Algérie présente un bilan lourd et les méthodes employées durant la guerre par les
deux camps (torture, répression de la population civile) furent controversées. Plus de
250 000 Algériens sont tués dans cette guerre, et jusqu'à 2 000 000 envoyés dans des camps
de regroupements (sur une population de 10 000 000 de personnes). Près de 25 600 militaires
français sont morts et 65 000 blessés. Les victimes civiles d'origine européenne dépassent les
10 000, dans 42 000 incidents violents enregistrés. Le conflit a fini, après les accords
d'Évian du 18 mars 1962, sur l'indépendance de l’Algérie.

2. La théorie

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Le roman Meursault, contre-enquête de Kamel Daoud a été publié en 2013 par éditions
barzakh en Algérie. Il est très connu en Algérie pour ses chroniques politiques que critiquent
le gouvernement, puis il a décidé d’écrire un roman pour qu’il puisse décrire la passe dans le
présent en Algérie. il a obtenu le Prix François Mauriac pour ce roman où il décrit la relation
entre la France et l’Algérie. L’histoire se déroule après la Guerre d’Independence Algérienne.
Daoud raconte l’histoire mais de la part de la famille de l’Arabe tué. En racontant l’Étranger,
Daoud entre dans un discours postcolonial. Pour comprendre l’argument de Meursault contre-
enquête, il faut connaitre le post-colonialisme algérien.

2.1 La biographie

Né en 1970 à Mesra (wilaya de Mostaganem), Kamel Daoud est journaliste au Quotidien


d’Oran. Il y tient la chronique "Raïna Raïkoum", réputée pour son franc-parler et la clarté de
ses analyses. Il a publié, en Algérie, des recueils de nouvelles et de chroniques et travaille
actuellement à un roman. En 2014, son roman Meursault contre-enquête, sélectionné pour le
Goncourt et le Renaudot, obtient le prix François Mauriac et se voit décerner le prix Goncourt
du premier roman en 2015. En 2015, le roman Meursault, contre-enquête est adapté en
monologue théâtral par Philippe Berling, metteur en scène et directeur du Théâtre liberté de
Toulon. En 2016, il obtient 2016 le prix Jean-Luc Lagardère du journaliste de l'année. Il est
divorcé et a deux enfants de son premier mariage. Ancien adolescent islamiste « défroqué »,
quittant ce mouvement à 18 ans, il participe à la manifestation antigouvernementale du 5
octobre 1988 à Mostaganem. Son ex-femme porte le hijab. Ils divorcent en 2008 après la
naissance de leur fille. Il ne se pense plus comme musulman pratiquant. « La rencontre ou
non avec Dieu, c'est de l'ordre de l'intime, c'est une expérience qu'on ne peut pas partager.»

2.2 Le roman

Le roman commence avec, on peut dire le même phrase que l’Etranger, mais dans le présent.
Haroun est le frère de “L’Arabe” tué par Meursault, le personnage principal de L’Etranger.
Aujourd’hui, Haroun a décidé de donner le nom et l’histoire à Moussa qui était tué par hasard
un jour sur la plage ensoleillée d’Alger. Tous les soirs, il se trouve dans un bar d’Oran, où il
parle des événements qui ont eu lieu davantage. Il est nerveux, et en colère parce que il pense
que même si son frère est mort, il est encore avec lui. Il a apprend le français pour
comprendre l’histoire de Moussa, mais aussi pour trouver la paix, pour ne pas être suivi d’un

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fantôme. Il avait seulement 7 ans quand son frère était tué. Sa mère veut trouver son corps,
mais sans succès. Elle a continué d’être obsédée avec la mort de son fils. Au début, Haroun a
dit: « Aujourd’hui M’ma est encore vivante. Elle ne dit plus rien. », C’est-à-dire qu’elle ne
fonctionne pas. Haroun trouve que les françaises qui sont retournes en Algérie ne savent quoi
faire là-bas. En cet époque-là, Algérie a perdu tous les connections avec la culture française.
Algérie commence d’être un pays religieux, où l’alcool est prohibé. En 1962, juste après
l’indépendance d’Algérie, Haroun a tué un français, et il a été appelé chez la mairie. « Dis à
ton fils de venir à la mairie, le colonel veut lui parler. » Il n’est pas allé pendent trois jours,
mais enfin, quand il est arrivé là-bas, le colonel l’a demandé pourquoi il ne se battait pas
pendent la guerre, quand la tuerie des françaises était une bonne idée.

« J’ai répondu que je ne comprenais pas, et je lui ai demandé : « Si j’ai tué M Larquais le 5 juillet à deux heures
du matin, est-ce qu’on doit dire que c’était la guerre ou déjà l’indépendance. Avant ou après ? » L’officier
bondit tel un diable de sa boite, déploya un bras dont la longueur m’étonna et m’asséna une gifle monumentale.
(…) « Il aurait tout simplement fallu le faire avant », murmura-t-il, presque pensivement. « Il y a des règles à
respecter »

Comme Meursault, Haroun a fini dans la prison, où il a dit à ses compagnons français qu’il a
tué un français. Pour finir, Haroun imagine lui-même comme Meursault, et nous avons un
dialogue, où Haroun disait la même chose que Meursault : « Un jour l’imam a essayé de me
parler de Dieu en me disant que j’étais vieux et que je devais… ». Il lui a dit aussi qu’il n’a
pas beaucoup de temps, et qu’il ne veut pas perdre ce temps avec Dieu. A la fin, il dit qu’il
veuille que ses spectateurs soient nombreux, et que leur haine soit sauvage. En même temps,
Meursault a été exécuté, et Haroun a été condamné à errer (vagabonder).

3. L’analyse

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Pour analyser et trouver le raison pour lequel Daoud a décidé de relire L’Etranger, nous
devons savoir que Camus était orientalisé, c’est-à-dire que il pensait que la culture arabe était
mauvaise, dangereuse, incivile, exotique. Pour donner un choix à Moussa, Daoud répond
avec son roman. Et pourquoi le colonialisme et post-colonialisme est si importante pour
Daoud ? Daoud sait que Camus était orientalisé, et qu’il a écrit son roman où il a
profondément écrit d’Algérie en temps de colonialisme. À cause de ce colonialisme, Camus
n’a pas donné le prénom à cet Arabe, parce que si une personne n’a pas de prénom, il n’y a
pas aussi l’histoire. Le prénom porte l’histoire et tout ce qui est lié avec elle. Qu’est-ce que
nous saurons s’il n’avait pas l’histoire ? Rien. Donc, l’Arabe est anonyme, il n’a pas son
prénom, il n’a pas son histoire, son but. Il n’existe pas. Quand Daoud a donné le prénom à
l’Arabe, il a rejeté l’orientalisme, le colonialisme et tout ça avec ces deux choses. On peut
aussi dire que ce roman a contamination de ressources parce que nous avons si beaucoup
d’intertextualité. C’est-à-dire qu’il y a bien de choses liées avec l’Etranger de Camus. Par
exemple, outre les choses mentionnées, nous avons aussi la femme Meriem qui représente la
femme Marie dans L’Etranger. Toutes les deux les ont laissés seuls.

« Depuis cette histoire avec Meriem, j’ai pris conscience que les femmes s’éloignent de moi, comme si,
instinctivement, elles sentaient que j’étais le fils d’une autre et pas un compagnon potentiel. Mon physique,
aussi, ne m’y a guère aidé. Je ne te parle pas de mon corps, mais de ce que la femme devine ou désire chez
l’autre. Les femmes ont l’intuition de l’inachevé et évitent les hommes qui prolongent trop leurs doutes de
jeunesse. »

Nous avons aussi M’ma et Maman, leurs mères, une encore vivante, et autre morte. On doit
ajouter aussi le crime, tous les deux, Haroun et Meursault ont commis le crime. Tous les deux
ont tué quelqu’un. L’un a tué un arabe, e l’autre a tué un français. Dans ce paragraphe ci-
dessous, nous pouvons voir que Daoud pose des questions à Camus et qu’il cherche des
réponses. Il veut savoir la raison du meurtre de Moussa, mais plus importante pourquoi la
mort de Meursault était plus célèbre.

« Je veux dire que c’est une histoire qui remonte à plus d’un demi-siècle. Elle a eu lieu et on en a beaucoup
parlé. Les gens en parlent encore, mais n’évoquent qu’un seul mort – sans honte vois-tu, alors qu’il y en avait
deux, de morts. Oui, deux. La raison de cette omission? Le premier savait raconter, au point qu’il a réussi à
faire oublier son crime, alors que le second était un pauvre illettré que Dieu a créé uniquement, semble-t-il,
pour qu’il reçoive une balle et retourne à la poussière, un anonyme qui n’a même pas eu le temps d’avoir un
prénom »

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C’est à cause de cela que Daoud a décidé de donner le prénom à l’Arabe, mais aussi de lui
donner sa famille, son frère et sa mère. Il voulait qu’il ait une histoire, que sa morte n’était pas
en vain. Enfin l’Arabe anonyme avait son prénom, Moussa Ould el-Assasse. Il était un jeune
Algérien qui n’a pas travaillé, qui était tué par hasard dans Algérie coloniale.

Dans le roman de Daoud, nous avons beaucoup de ressemblance avec Camus. La structure du
roman, est presque la même, le nombre des pages est similaire, la structure aussi. Dans la
couverture nous avons une photo qui ressemble en même temps à Meursault qui marche sur la
plage, mais aussi à Moussa qui marche avant sa morte. Puis nous avons une citation dans la
livre « L’heure du crime ne sonne pas en même temps pour tous les peuples. Ainsi s’explique
la permanence de l’histoire. » C’a peut décrire le temps quand Haroun a tué un français, parce
que le meurtre de ce français s’était déroulé 20 ans après la mort de Moussa. Puis, nous avons
le nom Meursault, cela peut signifier « meurt seul », mais aussi « mer et soleil » et « meurt et
sot ». C’est un jeu de mots. Je ne pense que Camus soit coupable pour la morte de l’Arabe,
simplement il a vécu dans le temps diffèrent. Il était un homme diffèrent de Daoud, parce que
Daoud rejette orientalisme mais aussi la religion, le silence. Il a rejeté tout ça en écrivant
Meursault contre-enquête. Dans ce romain, le personnage principal, Haroun n’a pas prononcé
aucune fois le nom du français tué, mais aussi il n’a pas mentionné le nom d’aucun autre
français. Son chemin est le même comme ce de Meursault, le premier partie se déroule avant
de la prison, où il décrit son frère, sa mère, sa vie. Puis nous avons le temps après qu’il a tué
cet homme. « La mort, aux premiers jours de l’indépendance, était aussi gratuite, absurde,
inattendue qu’elle l’avait été sur une plage ensoleillée de 1942. » A la fin, Haroun n’a pas
fini dans la prison parce que dans cette époque-là Algérie était libre, indépendante. Dans les
derniers pages, Haroun est vieux, et comme Meursault il rejette la religion, dans ce contexte
l’islamisme en buvant son alcool dans un bar. Il ajoute que le prénom Meursault en Arabe
veut dire El Merssoul, et ça signifie « l’envoyer » ou « messager ».

Kamel Daoud ne veut pas s’opposer à Camus avec ce roman. Tout contraire, il voulait
répondre à son roman d’un autre point de vue, de nous expliquer les événements dans
l’Algérie postcoloniale. Il s’oppose à orientalisme, parce que personne n’a compris les
sentiments d’algériens dans l’époque d’avant-guerre. Personne n’a voulu savoir. Et c’est un
peu triste en regardant comme ça. Personne n’a voulu savoir le prénom de l’Arabe avant que
Daoud a décidé de trouver une réponse. Le colonialisme et post-colonialisme ne sont pas les
seuls raisons pour lesquels Daoud a décidé d’écrire ce roman. Ce roman parle aussi des
traumatismes d’autres qui sont humiliés, oubliés. D’autres qui ne sont pas connus, dont

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l’histoire ne parle pas. Et ça, c’est son point de départ. Pourquoi ? Parce que il ne peut pas
oublier ces hommes, les arabes. Il parle de Moussa parce qu’il représente tous les arabes. Avec
son mort tous les arabes sont mourus aussi. Et Daoud ne veut pas que l’histoire se répète, il ne
veut pas que un autre arabe perd son prénom, parce que ce n’est pas seulement le prénom,
c’est aussi l’histoire et l’identité de chaque personne.

4. Conclusion

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Le raison pour la relecture des écrivains n’est pas la culpabilité ou la condamnation, mais la
découverte pourquoi ils ont écrit ces ouvres dans cette manière, quels étaient leurs raisons, de
entendre le temps, la société de ce temps-là, et d’apprendre le changement du monde dans la
passe et d’aujourd’hui.. Camus était et il est un des écrivains les plus profonds et plus connus
du monde moderne. Sa décision de ne pas donner le prénom à l’Arabe est née à cause de son
orientalisme. D’autre coté, Daoud, un écrivain aussi bien connu, a réussi à répondre à cet
orientalisme de Camus, avec un algérien ordinaire, un individu qui a ses pensées, ses
histoires. Et chaque personne, algérien ou pas doive avoir sa propre choix, qui ne dépend pas
du colonialisme, post-colonialisme, orientalisme ou n’importe quoi. Chaque personne doit
agir comme elle veut et choisir son prénom.

Résumé

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Ce roman de Daoud représente un roman moderne qui veut chercher les raisons pour lesquels
Camus n’a pas nommé l’Arabe. Nous pouvons voir beaucoup des similarités avec Camus et
Daoud dans ces deux romains. Ni l’un ni l’autre ne sont pas faux, l’interprétation dans ces
romans et différente, parce que ils sont écrits dans différents temps, dans différents
circonstances et dans différents perspectifs. Camus écrivait de colonialisme et orientalisme, et
Daoud a écrit de post-colonialisme et anti-orientalisme. Tous les deux sont vraiment des
grands romans. Mais la chose plus importante est d’entendre tous les deux et de les situer dans
le temps qui convient. Pendent que Camus décrit la France, les françaises et Algérie coloniale,
Daoud décrit l’algériens, l’Algérie et post-colonialisme. Chaque histoire a deux points de vue,
et ça reste à nous de les découvrir.

5. Bibliographie

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- https://www.babelio.com/auteur/Kamel-Daoud/140934
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d%27Alg%C3%A9rie
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Kamel_Daoud_(%C3%A9crivain)
- Meursault, contre-enquête, (2013), Editions barzakh

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