Saw Oumou FINI

Influence des granulats sur la qualité du béton : cas du sable
DEDICACES
Je dédie ce mémoire de fin d’étude à :
Mon père Boukary SAWADOGO et à ma mère Fatimata SAWADOGO/née KAGONE

qui, depuis le début de mes études n’ont cessé de m’apporter leurs encouragements
et leurs soutiens et pour qui j’adresse à Dieu des prières à leur égard afin qu’il préserve
leur santé et leur vie pour qu’ils soient témoins de ma réussite.
 A mes frères et sœurs ;

 A toute ma famille ;
 A mes amis ;
 A tous ceux qui de près ou de loin m’ont soutenu afin que ce rêve soit une
réalité.
Que Dieu vous comble de ses riches bénédictions !
Mémoire de fin d’études Présenté par SAWADOGO Oumou Salimata i

REMERCIEMENTS
Je voudrais exprimer d’abord toute ma gratitude à mon Seigneur Allah pour

l’assistance qu’il m’a toujours accordée.
Ce mémoire m’a permis de travailler avec des personnes dont l’assistance m’a été
d’un grand profit. Et je désire ici les remercier sincèrement pour leur disponibilité et
pour leur soutien. Nos sincères remerciements s’adressent à:
 Monsieur le Directeur Général de l’ESTPO, M. Gaston K. GNOUMOU pour

avoir agrée mon inscription dans son école et le soutien qu’il a toujours apporté
à nous étudiants ;
 Dr. Issaka GUIGUEMDE, Directeur des études de l’ESTPO, pour ses conseils
dans le cadre de notre formation et pour avoir mis à notre profit un programme
de formation efficace ;
 Monsieur le Directeur Général de ACIT Géotechnique, M. Jean Marie TOE pour
avoir répondu favorablement à ma demande de stage ;
 mon Directeur de mémoire, M. Soumana ABDOU, Ingénieur du génie civil
professeur à l’ESTPO, pour sa disponibilité et son assistance tout au long de la
rédaction de ce mémoire ;
 A mon maitre de stage, M. Ousséni MONE, ingénieur du génie civil à ACIT
Géotechnique pour son dévouement, sa disponibilité, ses conseils, son suivi
pour l’établissement de ce présent mémoire et qui a été un grand soutien pour
l’obtention de ce stage ;
 l’ingénieur Abdoul Razak SEIONE, responsable de laboratoire du bureau
d’étude, ACIT géotechnique, pour les conseils donnés et les encouragements ;
 Au corps enseignant et administratif de l’ESTPO, pour la formation reçue ces
trois années ;
 A tout le personnel de ACIT Géotechnique pour leurs contributions multiples et
diverses ;
 A tous les collègues de stage et camarades de classe pour leur contribution ;
 A tous ceux, qui de loin ou de près ont contribué au bon déroulement du stage
et à l’élaboration de ce présent rapport.
Mémoire de fin d’études Présenté par SAWADOGO Oumou Salimata ii

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
CAMES : Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur
ES : Equivalent de Sable
ESTPO : Ecole Supérieure des Travaux Publics de Ouagadougou
MF : Module de Finesse
LA : Los Angeles
NF : Norme Française
Mémoire de fin d’études Présenté par SAWADOGO Oumou Salimata iii

AVANT PROPOS
L’Ecole Supérieure des Travaux Publics de Ouagadougou (ESTPO) est un

établissement privé d’enseignement supérieur qui a été créé en 2006 par arrêté
N°2006-190/MESSRS/SG/CNESSP/SP du 0 3/10/2006. Elle est basée à
Ouagadougou et est située dans le quartier Boulmiougou plus précisément le côté
Nord-Ouest de la mairie de Boulmiougou, avec pour Directeur Général, Monsieur
Gaston K. GNOUMOU.
L’ESTPO offre une formation dans les filières de génie civil et de géomètre
topographe. Les cycles de formations disponibles sont les suivants : Ingénieur de
conception ou Master II (BAC+5ans), Ingénieur de travaux ou licence professionnelle
(BAC+3ans) et technicien supérieur (BAC+2ans), en génie civil et topographie.
Dans le but d’offrir une formation de qualité, l’ESTPO regroupe en son sein
un ensemble de cadres burkinabè, acteurs de génie civil et ayant, quelques-uns
occupé de grand postes de responsabilité au service de la nation. Il faut aussi noter
qu’actuellement elle a obtenu l’homologation de la plus part de ses diplômes par le
Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES). La filière de
géomètre topographe étant récente, elle doit se conformer aussi aux procédures
d’homologation du CAMES, avant de voir ses diplômes reconnus.
L’ESTPO joue un rôle important dans l’intégration régionale, car en son sein
on y trouve des étudiants venant d’autres pays comme le Niger, la République
Centrafricaine, le Tchad, le Gabon, le Togo et bien d’autres.
Optant pour le cycle de licence professionnelle, nous avons suivi la

formation de génie civil et c’est à cette exigence que nous nous soumettons à la
production de notre mémoire de fin de cycle dont le thème est : « INFLUENCE DES
GRANULATS SUR LA QUALITE DU BETON : cas du sable »
Mémoire de fin d’études Présenté par SAWADOGO Oumou Salimata iv

RESUME
Cette étude s’inscrit dans le cadre de la détermination de l’influence des granulats

sur la qualité du béton. Les granulats qui sont les constituants majoritaires du béton
jouent un grand rôle par rapport à sa résistance, son ouvrabilité et sa durabilité. Pour
aboutir à ces résultats, nous avons formulé trois bétons de même dosage en ciment
et en eau, avec des graviers de même granulométrie mais des sables différents. Nos
granulats ont subi certains essais géotechniques comme l’essai d’équivalent de sable,
l’essai de tamisage et l’essai Los Angeles pour avoir une idée de leurs caractéristiques.
Il se dégage alors que pour avoir un béton de qualité, les granulats doivent être
dépourvus de toute impureté et de granulométrie appropriée. Si les graviers doivent
avoir des formes sphériques, il est conseillé d’éviter les formes aiguillées ou plates. Le
sable, quant à lui, doit avoir un module de finesse compris entre 2,2 et 2,8 et contenir
des éléments grossiers pour avoir une bonne maniabilité du béton. Il est également
conseiller d’avoir un rapport gravier/sable égale à 1,2.
Mots clés : béton, granulats, influence, granulométrie, module de finesse, équivalent

de sable, propreté
Mémoire de fin d’études Présenté par SAWADOGO Oumou Salimata v

ABSTRACT
Mémoire de fin d’études Présenté par SAWADOGO Oumou Salimata vi

LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Types de granulats ....................................................................................................... 17

Figure 2 : Matériels de tamisage .................................................................................................. 21
Figure 3 : Eprouvettes avec solution lavante ........................................................................... 27
Figure 4 : Eprouvette prête pour l’agitation .............................................................................. 27
Figure 5 : Eprouvette après agitation et contenant de l’eau distillée ................................. 28
Figure 6 : Lecture des résultats .................................................................................................... 28
Figure 7 : Matériel de l’essai d’équivalent de sable ................................................................ 29
Figure 8 : Machine pour Los Angeles ........................................................................................ 36
Figure 9 : Abaque du dosage en ciment .................................................................................... 39
Figure 10 : Courbe d’analyse granulométrique de formulation 1 ........................................ 46
Figure 11 : Courbe d’analyse granulométrique de la formulation 2 ................................... 48
Figure 12 : Courbe d’analyse granulométrique de la formulation 3 ................................... 50
Figure 13 : Les granulats utilisés pour nos formulations ..................................................... 51
Figure 14 : Béton à mettre dans les éprouvettes ..................................................................... 51
Figure 15 : Mesure de l’affaissement au cône d’Abrams....................................................... 52
Figure 16 : Béton reparti dans les éprouvettes ........................................................................ 52
Figure 17 : Surfaçage de la moule de béton.............................................................................. 53
Figure 18 : Compression du béton .............................................................................................. 54
Mémoire de fin d’études Présenté par SAWADOGO Oumou Salimata vii

LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Analyse granulométrique du sable 1..................................................................... 22

Tableau 4 : Analyse granulométrique des concassés ............................................................ 25
Tableau 5 : Tableau d’interprétation de l’équivalent de sable .............................................. 29
Tableau 6 : Resultat ES du sable n°1 .......................................................................................... 30
Tableau 7 : Résultat ES du sable n°2 .......................................................................................... 31
Tableau 8 : Résultat ES du sable n°3 .......................................................................................... 32
Tableau 9 : Charge de boulet selon la classe granulaire ....................................................... 34
Tableau 10 : Nombre de tour et durée de l’essai Los Angeles............................................. 34
Tableau 11 : Correction du dosage en eau en fonction de la dimension des granulats 40
Tableau 12 : Choix du coefficient correcteur k ........................................................................ 41
Tableau 13 : Choix du coefficient de compacité ...................................................................... 42
Tableau 14 : Résultats d’analyse granulométrique du sable 1 ............................................ 45
Tableau 15 : Résultats de l’analyse granulométrique du sable 2 ........................................ 47
Tableau 16 : Résultats d’analyse granulométrique du sable 3 ............................................ 49
Tableau 17 : Composition de nos différents bétons ............................................................... 50
Tableau 18 : Résultats de la compression du béton 1 ........................................................... 55
Tableau 21 : Récapitulatifs des résultats obtenus pour chaque béton ............................. 58
Mémoire de fin d’études Présenté par SAWADOGO Oumou Salimata viii

Table des matières

DEDICACES ................................................................................................................................................ i
REMERCIEMENTS .....................................................................................................................................ii
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ........................................................................................................iii
AVANT PROPOS ....................................................................................................................................... iv
RESUME ....................................................................................................................................................v
ABSTRACT ................................................................................................................................................ vi
LISTE DES FIGURES.................................................................................................................................. vii
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................................. viii
Introduction............................................................................................................................................ xii
I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION ..................................................................................................... xii
II. OBJECTIF DU MEMOIRE.............................................................................................................. xii
II.1. OBJECTIF GLOBAL..................................................................................................................... xii
II.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES .......................................................................................................... xii
III. METHODOLOGIE DE TRAVAIL ................................................................................................ xiii
IV. RESULTATS ATTENDUS .......................................................................................................... xiii
Chapitre I : Généralités sur le béton ..................................................................................................... 14
I.Utilisation du béton ......................................................................................................................... 14
II.Les différents types de béton et leur mise en œuvre .................................................................... 15
II.1.Les différents types de béton ...................................................................................................... 15
II.2.La mise en œuvre du béton......................................................................................................... 15
III. Les constituants du béton ............................................................................................................ 16
III.1. Les granulats .............................................................................................................................. 16
III.2.Le ciment .................................................................................................................................... 17
III.3.L’eau ........................................................................................................................................... 18
IV.4.Les adjuvants .............................................................................................................................. 18
Chapitre II : les différents types d’essais géotechniques pour la formulation du béton – Présentation
des résultats des essais ......................................................................................................................... 20
I.L’essai de l’analyse granulométrique : Méthode par tamisage ...................................................... 20
I.1.Objectif ......................................................................................................................................... 20
I.2.Principe de l’analyse granulométrique par tamisage................................................................... 20
I.3.Matériels ...................................................................................................................................... 20
I.4.Mode opératoire .......................................................................................................................... 21
I.5.Résultats du tamisage de nos trois sables.................................................................................... 22
II – L’essai d’équivalent de sable ....................................................................................................... 26
II.1.But de l'essai................................................................................................................................ 26
Mémoire de fin d’études Présenté par SAWADOGO Oumou Salimata ix

II.2.Définition ..................................................................................................................................... 26
II.3.Principe de la méthode ............................................................................................................... 26
II.4.Matériel nécessaire ..................................................................................................................... 26
II.5.Mode opératoire ......................................................................................................................... 27
II.6.Présentation des résultats........................................................................................................... 29
III.L’ESSAI LOS ANGELES..................................................................................................................... 33
III.1.But de l'essai............................................................................................................................... 33
III.2.Définition .................................................................................................................................... 33
III.3.Principe de la méthode .............................................................................................................. 33
III.4.Matériel nécessaire .................................................................................................................... 33
III.5.Mode opératoire ........................................................................................................................ 33
III.5.1.Préparation des échantillons pour essais............................................................................ 33
III.5.2.Préparation du matériel ...................................................................................................... 34
III.5.3. Exécution de l'essai ............................................................................................................ 35
III.5.4.Expression des résultats ...................................................................................................... 35
Chapitre III : Etude de composition du béton par la méthode de Dreux – Gorisse .............................. 37
I.But de la méthode ........................................................................................................................... 37
II.Principe de la méthode .................................................................................................................. 37
III.Matériel nécessaire ....................................................................................................................... 38
IV.MODE OPERATOIRE ...................................................................................................................... 38
IV.1.Détermination du dosage en ciment (C) et en eau (E) .............................................................. 39
IV.2.Tracé de la courbe granulométrique de référence .................................................................... 40
IV.3.Détermination du dosage relatif (%) des granulats ................................................................... 41
IV.4.Coefficient de compacité ........................................................................................................... 41
IV. Dosage des constituants du béton ............................................................................................... 42
Chapitre IV : Formulation de nos bétons et présentation des résultats ............................................... 44
I Formulation théorique de nos bétons ............................................................................................ 44
I.1.Formulation théorique du béton avec le sable n°1...................................................................... 44
I.2.Formulation théorique du béton avec le sable n°2 ...................................................................... 46
I.3.Formulation théorique du béton avec le sable n°3 ...................................................................... 48
II.formulation pratique de nos bétons .............................................................................................. 50
III Observations et Interprétation des résultats ................................................................................ 58
IV. Suggestions pour avoir un béton de qualité par les granulats .................................................... 60
IV.1.Texture et forme des granulats .................................................................................................. 60
IV.2.Propreté ..................................................................................................................................... 60
IV.3.Granulométrie du sable ............................................................................................................. 60
Mémoire de fin d’études Présenté par SAWADOGO Oumou Salimata x

IV.4.Module de finesse du sable ....................................................................................................... 61

IV.5.Masse de gravier rapportée à la masse du sable (G/S).............................................................. 61
CONCLUSION ......................................................................................................................................... 62
BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................................... xiv
Mémoire de fin d’études Présenté par SAWADOGO Oumou Salimata xi

Introduction
Le béton, depuis longtemps, est utilisé dans les différents types de construction à
savoir les constructions industrielles, hydrauliques et les bâtiments d’habitation. Etant
l’un des matériaux les plus utilisés dans le monde, sa qualité et l’amélioration de ses
performances sont continuellement recherchées dans les BTP. De ce fait, les
granulats qui entrent en grande partie dans la composition du béton peuvent influencer
sa qualité. Il convient alors de connaitre non seulement le béton et ses constituants
mais aussi le rôle des granulats dans la formulation du béton. Ce travail vise donc à
dégager l’influence des granulats, particulièrement celle du sable, sur la qualité du
béton.
Pour ce faire, nous étudierons d’abord le béton et ses constituants, puis les essais
géotechniques pour la formulation du béton avant de formuler notre béton. Enfin, nous
terminerons ce mémoire en dégageant les différentes influences du sable sur la qualité
du béton et fournir des suggestions pour l’obtention d’un béton de qualité à travers les
granulats.
I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Les granulats constituent plus de 70% du béton et jouent de ce fait un rôle important
dans la qualité et la résistance de ce dernier. Cependant, sur les chantiers, il y a
souvent une tendance à ne pas être trop regardant sur la qualité des granulats à
l’exemple du sable dont la propriété ou la granulométrie reste parfois à désirer. C’est
dans le but de déterminer l’impact qu’a ces granulats, particulièrement le sable, que
nous avons entrepris cette étude.
II. OBJECTIF DU MEMOIRE
II.1. OBJECTIF GLOBAL
L’objectif global de ce travail est de déterminer l’influence qu’a le sable sur la qualité
du béton.
II.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES
Les objectifs spécifiques de ce travail consistent à :
Mémoire de fin d’études Présenté par SAWADOGO Oumou Salimata xii

 définir les différents constituants du béton ;

 définir les différents types d’essai géotechnique pour la formulation du béton ;
 formuler un béton par la méthode de Dreux-Gorisse en utilisant trois types de
sable ;
 faire une analyse et une interprétation de ces trois formulations ;
 ressortir l’impact du sable sur la formulation du béton ;
 proposer des solutions pour avoir un béton de qualité.
III. METHODOLOGIE DE TRAVAIL
La méthodologie de travail consistera à :
 Faire une étude bibliographique sur les différentes thématiques de notre

travail à savoir les granulats, les ciments et le béton ;
 échanger avec nos encadreurs et les ouvriers du bâtiment ;
 faire certains essais géotechniques comme la granulométrie, l’essai Los
Angeles ;
 formuler un béton ;
 identifier l’impact du sable sur la qualité du béton et proposer des solutions
pour une bonne qualité du béton.
IV. RESULTATS ATTENDUS
Les résultats attendus à la fin de notre étude :
 l’influence du sable sur la qualité du béton est établie,

 des solutions sont proposées pour améliorer la qualité du béton à travers les
granulats.
Mémoire de fin d’études Présenté par SAWADOGO Oumou Salimata xiii

Chapitre I : Généralités sur le béton
Le béton est un mélange en proportions convenables de plusieurs composants :

ciment, eau, granulats et éventuellement d’adjuvant. La pâte (ciment + eau), élément
actif du béton enrobe les granulats. Ce mélange est mis en œuvre à l’état plastique
dans un moule appelé coffrage.
I.1.Utilisation du béton
Le béton est utilisé dans plusieurs domaines à savoir :
 Le bâtiment
Le béton tient une place essentielle dans l’urbanisme moderne. Cela semble normal
lorsqu’on considère sa participation dans la construction de logements : pour les murs,
80% des techniques en individuel, plus de 90% en collectif pour les structures ; pour
les planchers le béton est pratiquement le matériau idéal.
Le béton s’est également largement imposé dans les autres secteurs de la

construction : bureaux, hôpitaux, écoles universités, ainsi que dans les grands édifices
publics et les bâtiments industriels.
 Les travaux publics :

 Les ponts
Les progrès techniques et en particulier, l’évolution des caractéristiques du béton,

permettent de réaliser des portées atteignant plusieurs centaines de mètres.
 Les tunnels
Pour les grands tunnels, dont les exemples se multiplient dans le monde, le béton est
soit coulé en place, soit utilisé dans les voussoirs préfabriqués. Ceux-ci sont posés à
l’avancement du tunnelier.
 Les barrages
Les grands barrages sont le plus souvent en béton permettant des implantations dans
les sites les plus difficiles.
 Les routes
Mémoire de fin d’études Présenté par SAWADOGO Oumou Salimata 14

La chaussée béton prend une part de plus en plus importante dans les grandes voiries
routières et autoroutières, grâce au développement de techniques modernes : béton
armé continu, dalle épaisse, traitement de surface. Les voiries à faible trafic et
aménagement urbain montrent un regain d’intérêt pour les solutions béton, qui leur
assurent durabilité et faible coût d’entretien.
I.2. Les différents types de béton et leur mise en œuvre
I.2.1.Les différents types de béton
Le béton varie en fonction de la nature des granulats, des adjuvants, des

traitements de surface et peut ainsi s’adapter aux exigences de chaque réalisation,
par ses performances et par son aspect. On distingue selon leurs poids volumiques :
 les bétons courants qui sont les plus utilisés, aussi bien dans le bâtiment
qu’en travaux publics. Ils présentent une masse volumique de 2 500kg/m3
environ. Ils peuvent être armés ou non, et lorsqu’ils sont très sollicités en
flexion, précontraints ;
 les bétons lourds, dont les masses volumiques peuvent atteindre
6 000kg/m3 servent, entre autres, pour la protection contre les rayons
radioactifs ;
 les bétons de granulats légers, dont la résistance peut, néanmoins, être
élevée, sont employés dans le bâtiment ;
 les bétons cellulaires peuvent répondre aux problèmes d’isolation dans le
bâtiment ;
 les bétons fibrés, plus récents, correspondent à des usages très variés ;
dallages, éléments décoratifs, mobilier urbain.
II.2.La mise en œuvre du béton
De la sortie de la bétonnière ou du malaxeur à l’ouvrage fini, le béton passe par

différentes phases : transport, coulage dans un coffrage ou un moule, serrage,
maturation, démoulage, cure. Ces différentes phases font recours à des techniques
qui doivent respecter les règles d’exécution décrites dans les documents techniques
tels que des normes ou des fascicules à caractère normatif.

Dans la mise en œuvre, il faut éviter de jeter le béton ou le laisser couler sur un plan
incliné très raide. En effet, sous l’action de la pesanteur les éléments lourds se
séparent du mortier au cours de la descente occasionnant du coût une hétérogénéité
du béton.
Il faut réduire au maximum la distance de transport du béton pour éviter la ségrégation.

En cas de transport par brouette, égaliser le sol pour réduire les vibrations. L’emploi
des camions équipés de toupies est recommandé pour les grands chantiers à béton.
I.3. Les constituants du béton

La composition du béton devra être soigneusement étudiée notamment sur le
choix des granulats, le choix du ciment, le dosage du ciment, le dosage en eau et les
adjuvants.
I.3.1. Les granulats
Les granulats vont former une disposition plus ou moins ordonnée qui va conférer
au béton sa résistance. Les granulats rocheux sont constitués par les sables, les
gravillons ou cailloux. Ils forment le squelette du béton. Les granulats sont d’origine
détritique, sédimentaire, métamorphique ou éruptive. On distingue les granulats roulés
extraits de ballastières naturelles ou dragués en rivière ou en mer, et les granulats
concassés, obtenus à partir de roches exploitées en carrière.
Les granulats sont classés en fonction des dimensions de leurs grains. La courbe
granulométrique représente la distribution en pourcentage des poids des matériaux
passants dans des tamis et passoires de dimensions normalisées. On distingue :
 les gravillons qui sont les grains de dimensions comprises entre 5mm et 25mm
ou les cailloux dont les dimensions sont supérieures à 25mm ;
 les sables constitués par les grains de dimensions comprises entre 0.08mm et
5mm. Le sable est un matériau granulaire composé de petites particules de
roches décomposées par le gel ou l’érosion. Il permet de remplir les trous qui
subsistent entre les gros granulats. Le sable se caractérise par sa capacité à
s’écouler ; plus les grains sont ronds, plus le sable s’écoule facilement.
Les granulats doivent être propres et chimiquement inertes vis-à-vis du ciment, de

l’eau et de l’air. Ils doivent répondre à certaines exigences de forme, de texture de

surface, de résistance à la compression, de la porosité. Ils doivent permettent d’une

part de remplir correctement et en totalité le moule ou le coffrage et, d’autre part,
d’assurer un enrobage correct des armatures.
Figure 1 : Types de granulats
III.2.Le ciment
Le ciment est un liant hydraulique, c’est-à-dire une poudre minérale qui, mélangée
avec de l’eau, forme une pâte qui durcit progressivement. Il est le constituant qui va
réagir chimiquement avec l’eau, devenir résistant, et lier tous les ingrédients. Le ciment
est composé essentiellement de clinker (mélange calciné de calcaire et d’argile)
associé à d’autres constituants secondaires.
Il existe plusieurs types de ciment selon la nature et les proportions des composants.
Le choix du type de ciment et son dosage dépendent à la fois des performances
recherchées (résistance mécanique, résistance aux agents agressifs) et de la nature
des autres composants :
 pour un béton courant, on utilise des ciments de type CEM I, CEM II, CEM III
ou CEM V ;
 pour les bétons armés, la classe de résistance 32,5 est au minimum retenue ;

 pour des travaux en ambiance agressive, on utilise des ciments pour travaux à
la mer PM, norme NF P 15-317, ou des ciments pour travaux en eaux à haute
teneur de sulfate ES, norme NF P15-319 ;
 le ciment prompt naturel et le ciment d’aluminium de calcium fondu sont utilisés
pour leur durcissement rapide (réparations, scellement), mais aussi pour leur
résistance aux ambiances agressives ;
 la classe R est utilisée chaque fois que l’on cherche des résistances élevées au
jeune âge : préfabrication avec cycle de démoulage court, bétonnage par temps
froid ;
 les ciments blancs se prêtent bien à la réalisation de bétons architectoniques.
Ils peuvent être également teintés à l’aide de pigments minéraux.
III.3.L’eau
L’eau, dite eau de gâchage doit présenter les propriétés d’une eau potable. C’est elle
qui va hydrater le ciment et rendre le mélange malléable. L'eau doit être propre, sans
matière organique. Il faut éviter les eaux qui contiennent une forte proportion de sels
(sulfates, chlorures).La quantité d'eau est fonction de la nature du liant utilisé, de
l'humidité préalable du sable et de l’utilisation qu’on en fera de ce mortier.
Dans la fabrication du béton, le problème le plus délicat est le dosage en eau, dans la
mesure où dans la pratique les matériaux sont plus ou moins humides. Il est difficile
de tenir compte exactement de cette quantité d'eau variable. Pour cela l'abaque (voir
annexe 1) indique approximativement l'eau à ajouter au mélange en tenant compte
du degré d'humidité des granulats. Mais seuls quelques essais au cône d'Abrams
permettent de déterminer la quantité exacte de ce dosage en eau.
IV.4.Les adjuvants
Les adjuvants sont des produits chimiques incorporés en faibles quantités au béton
frais afin d’en améliorer certaines propriétés. Ils représentent entre 1 et 3% du poids
de ciment. Leur rôle et leur efficacité dépendent de la nature du produit chimique et de
l’homogénéité de leur répartition dans la masse du béton frais.
Les principaux adjuvants sont :

 Les plastifiants et fluidifiants réducteurs d’eau, qui remplissent deux fonctions :

ils permettent, d’une part, d’obtenir des bétons frais à consistance fluide et
même liquide ; à maniabilité donnée. Ils offrent, d’autre part, la possibilité de
réduire la quantité d’eau nécessaire à la fabrication et à la mise en place du
béton frais. Ce sont des résines mélamines ou des naphtalènes sulfonâtes.
Leur action s’exerce par défloculation et dispersion par répulsion électrostatique
des grains de ciment en solution dans l’eau, et leur durée d’activité n’excède
pas 1 ou 2 heures ;
 Les retardateurs de prise du ciment, qui prolongent la durée pratique
d’utilisation du béton frais. Ce sont généralement des sucres ou des ligno
sulfonates. Ils sont utiles pour le transport du béton sur de grandes distances
ou pour sa mise en place par pompage, particulièrement par temps chaud ;
 Les accélérateurs de prise et de durcissement, qui permettent, pour les
premiers, la réalisation de scellements ou d’étanchements et, pour les seconds,
une acquisition plus rapide de résistance du béton durci ;
 Les entraineurs d’air, qui confèrent au béton durci la capacité de résister aux
effets de gels et de dégels successifs en favorisant la formation de micro - bulle
d’air reparties de façon homogène.
L’influence des adjuvants peut varier sensiblement en fonction de la nature et de la

composition du ciment ; des problèmes de compatibilités peuvent apparaitre entre
adjuvants et ciments.
Le béton, matériaux à multiples usages (bâtiments, routes, etc.), se

présentent sous divers types dont les constituants ont des propriétés spécifiques et
des qualités à rechercher. Dans le chapitre suivant, nous aborderons les essais à
effectuer pour déterminer la qualité des granulats.

Chapitre II : les différents types d’essais géotechniques pour la

formulation du béton – Présentation des résultats des essais
Des essais géotechniques permettent de caractériser les constituants du béton et de
déterminer leurs qualités. Ils sont multiples et les matériels pour leurs exécutions
sont variés. Les essais doivent être effectués selon les normes en la matière.
Pour la formulation de notre béton, nous avons trois sables provenant de divers
horizons et des concassés 5/25. Dans ce chapitre, nous présenterons les essais
géotechniques appliqués aux granulats et leurs résultats sur nos granulats.
I.L’essai de l’analyse granulométrique : Méthode par tamisage
I.1.Objectif
L’analyse granulométrique est une description des particules du sol. Elle consiste à
repartir de façon centésimale les particules suivant leur diamètre. Cette méthode se
fait par tamisage pour les particules de dimensions supérieures à 80μm.
I.2.Principe de l’analyse granulométrique par tamisage
L’essai consiste à séparer les grains agglomérés d’une masse connue de matériau
par brassage sous l’eau. Une fois séché, au moyen d’une série de tamis, le refus
cumulé sur chaque tamis est successivement pesé. La masse de refus cumulé sur
chaque tamis est rapportée à la masse totale sèche de l’échantillon soumis à l’analyse.
I.3.Matériels
 Un dispositif de lavage avec arrosage ;
 Deux récipients pour le lavage de l’échantillon ;
 Une pissette ;
 Une étuve ;
 Une série de tamis emboités les uns les autres de manière à ce que les tamis
soit classés de manière décroissante du haut vers le bas avec les ouvertures
de mailles allant de 100 mm à 80μm avec un fond de tamis, le tout surmontée
d’un couvercle de même diamètre ;

 Une brosse ;
 Une balance.
Figure 2 : Matériels de tamisage
I.4.Mode opératoire
Il commence par la prise d’essai c’est-à-dire le matériau soumis à l’essai. Il

correspond à la masse prélevée pour l’analyse granulométrique après quartage de
l’échantillon. Cette masse prélevée est notée comme étant la masse sèche de
l’échantillon après passage à l’étuve. Le matériau est ensuite trempé pendant 24 h
puis lavé sur le tamis 80μm jusqu’à ce que l’eau de lavage soit claire. Après avoir lavé
l’échantillon, l’eau contenue dans le matériau est aspergée par une pissette puis est
mis à l’étuve à 105°C pendant 24 h. Le matériau séché est alors déversé dans la
colonne à tamis puis soumise à une vibration pour permettre la répartition des
éléments de l’échantillon. Pour chaque maille donnée, la masse du refus cumulé est
notée.

La masse du refus cumulé d’un tamis correspond à la masse totale du refus au niveau
du tamis et la masse des éléments des tamis supérieurs. Une courbe granulométrique
est établie en fonction du diamètre des mailles carrées et le pourcentage de tamisât.
NB : La masse de refus d’un tamis est la masse retenue sur le tamis et le tamisât est
la masse passée à travers les mailles du tamis.
I.5.Résultats du tamisage de nos trois sables
Tableau 1 : Analyse granulométrique du sable 1
ANALYSE GRANULOMETRIQUE Réf : ENG2017-

ACIT géotechnique
Méthode par tamisage (Norme NF REL-10
P 933-1)
Nature de l’échantillon : Sable 1
Ouvertures Modules Masse de Pourcentage des Pourcentage des

des tamis AFNOR refus refus cumulé Tamisât cumulés
(mm) cumulé R r (%)=(R/M2) x100 P (%) = 100-r
(g)
100 51
80 50
63 49
50 48
40 47
31,5 46
25 45
20 44
16 43
12,5 42 15 0 100
10 41 105 2 98
8 40 225 5 95
6,30 39 370 8 92
5 38 595 13 87
4 37 715 16 84
3,15 36 925 20 80
2,50 35 1110 24 76
2 34 1240 27 73
1,60 33 1355 30 70
1,25 32 1495 33 67
1 31 1700 37 63
0,800 30 2060 45 55
0,630 29 2740 60 40
0,500 28 3330 73 27
0,400 27 3780 83 17
0,315 26 3990 87 13

0,250 25 4240 93 7
0,200 24 4360 95 5
0,160 23 4440 97 3
0,125 22 4485 98 2
0,100 21 4505 98 2
0,080 20 4525 99 1
Fond P=40
Réf :
ACIT géotechnique ANALYSE GRANULOMÉTRIQUE
ENG2017-
Méthode par tamisage
REL-10
(Norme NF P 933-1)
Ouvertures Modules Masse de Pourcentage des refus Pourcentage des

des tamis AFNOR refus cumulé Tamisât cumulés
(mm) cumulé R (g) r (%)=(R/M2) x100 P (%) = 100-r
100 51
80 50
63 49
50 48
40 47
31,5 46
25 45
20 44
16 43
12,5 42
10 41
8 40 80 1 99
6,30 39 120 2 98
5 38 185 3 97
4 37 225 4 96
3,15 36 310 6 94
2,50 35 435 8 92
2 34 645 12 88
1,60 33 1045 20 80
1,25 32 1755 33 67
1 31 2305 43 57
0,800 30 3245 61 39
0,630 29 4140 78 22
0,500 28 4565 86 14
0,400 27 4850 92 8
0,315 26 5010 95 5
0,250 25 5115 97 3
0,200 24 5170 98 2

0,160 23 5210 98 2
0,125 22 5235 99 1
0,100 21 5250 99 1
0,080 20 5260 99 1
Fond P=15
Réf : ENG2017-REL-10
ACIT ANALYSE
Méthode par tamisage
GRANULOMÉTRIQUE
géotechnique (Norme NF P 933-1)
Ouvertures Modules Masse de refus Pourcentage Pourcentage des

des tamis AFNOR cumulé R (g) des refus Tamisât cumulés
(mm) cumulé P (%) = 100-r
r (%)=(R/M2)
x100
100 51
80 50
63 49
50 48
40 47
31,5 46
25 45
20 44
16 43
12,5 42
10 41
8 40
6,30 39
5 38
4 37 10 0 100
3,15 36 25 1 99
2,50 35 45 1 99
2 34 80 2 98
1,60 33 170 5 95
1,25 32 305 9 91
1 31 470 14 86
0,800 30 745 22 78
0,630 29 1115 32 68
0,500 28 1455 42 58
0,400 27 1780 52 48
0,315 26 2015 59 41
0,250 25 2165 63 37
0,200 24 2270 66 34

0,160 23 2350 68 32
0,125 22 2385 69 31
0,100 21 2400 70 30
0,080 20 2410 70 30
Fond P=10
Tableau 4 : Analyse granulométrique des concassés
ACIT géotechnique ANALYSE GRANULOMÉTRIQUE Réf : ENG2017-

Méthode par tamisage REL-10
(Norme NF P 933-1)
Chantier : concassé 5/25
Ouvertures Modules Masse de Pourcentage Pourcentage des

des tamis AFNOR refus des refus Tamisât cumulés
(mm) cumulé R (g) cumulé P (%) = 100-r
r (%)=(R/M2)
x100
100 51
80 50
63 49
50 48
40 47
31,5 46
25 45
20 44 2035 34 66
16 43 3090 52 48
12,5 42 3825 64 36
10 41 4525 76 24
8 40 5035 84 16
6,30 39 5420 91 9
5 38 5675 95 5
4 37 5870 98 2
3,15 36 5930 99 1
2,50 35
2 34
1,60 33
1,25 32
1 31
0,800 30
0,630 29
0,500 28
0,400 27
0,315 26
0,250 25
0,200 24
0,160 23

0,125 22
0,100 21
0,080 20
Fond P=35
II – L’essai d’équivalent de sable
II.1.But de l'essai
L'essai d'équivalent de sable permet de mesurer la propreté d'un sable. Il rend

compte globalement de la quantité des éléments fins contenus dans ce sable.
II.2.Définition
L'équivalent de sable (ES) est le rapport multiplié par 100 de la hauteur de la

partie sableuse sédimentée, à la hauteur totale du floculat et de la partie sableuse
sédimentée.
II.3.Principe de la méthode
L'essai consiste à faire floculer les éléments fins d'un sable mis en suspension
dans une solution lavante puis, après un temps de mise au repos donné, à mesurer
la hauteur des éléments sédimentés. Il est effectué sur la fraction du sable passant
au tamis à mailles carrées de 5 mm.
II.4.Matériel nécessaire
 Tamis de 5 mm, avec réceptacle ;

 balance, portée 6 kg (mini.) précision 1 g ;
 2 éprouvettes cylindriques transparentes en matière plastique, diamètre
intérieur 32 mm, hauteur 430 mm, munies de deux repères à 100 et 380 mm
de la base ;
 Bouchon de caoutchouc s'adaptant sur les éprouvettes ;
 1 machine d'agitation ;
 Entonnoir à large ouverture pour transvaser l'échantillon ;
 Piston taré de 1 kg ± 5 g ;
 Régle métallique gradué, de 500 mm de longueur ;

 Flacon de 5 litres muni d'un siphon (placé à 1 mètre au-dessus de la table de

travail) ;
 tube plongeur-laveur relié au flacon ;
 Solution lavante pour équivalent de sable (solution toute prête : flacon de 125
ml à diluer dans l'eau distillée pour obtenir un volume de 5 litres) ;
 chronomètre, précision 1 seconde.
II.5.Mode opératoire
 Tamiser le matériau au tamis de 5 mm et conserver le passant ;

 Déterminer la teneur en eau initiale W% ;
 Prélever pour chaque prise une quantité (Mh) de matériau humide
correspondant à 120 g ± 1 gde matériau sec, c'est à dire : Mh = Ms.(1+ w) ;
 Remplir les 2 éprouvettes de solution lavante jusqu'au repère n°1, puis verser
les prises de matériau. Eliminer les bulles d'air et laisser reposer 10 mn ;
Figure 3 : Eprouvettes avec solution lavante
 Boucher les 2 éprouvettes et les placer dans la machine à secousses ;
Figure 4 : Eprouvette prête pour l’agitation

 Laver les parois intérieures des éprouvettes à l'aide du tube plongeur et

remplir jusqu'au trait ;
Figure 5 : Eprouvette après agitation et contenant de l’eau distillée
 Laisser reposer 20 mn ± 10 s ;
 Déterminer ESv et ES.
Figure 6 : Lecture des résultats
H1, H'2, H2 sont arrondis au mm près.

Figure 7 : Matériel de l’essai d’équivalent de sable
Apres avoir déterminé notre essai d’équivalent de sable à vue et à l’aide du piston,
nous pouvons interpréter nos résultats à l’aide du tableau ci-dessous :
Tableau 5 : Tableau d’interprétation de l’équivalent de sable
E.S à VUE E.S PISTON CLASSEMENT ET QUALITE DU SABLE

Sable argileux : risque de retrait ou gonflement
E.S ˂ 65 E.S < 60
pas bon pour béton de qualité
Sable légèrement argileux : propreté
65 ≤ E.S ˂ 75 60 ≤ E.S < 70 admissible pour béton de qualité courante (retrait
possible)
Sable propre à faible % de fines argileuses, bon
75 ≤ E.S ˂ 85 70 ≤ E.S < 80
pour béton de haute qualité
Sable très propre : pas de fines argileuses, ce
qui risque en fait d’amener un défaut de plasticité
E.S ≥ 85 E.S ≥ 80 du béton ⇒ augmenter le dosage d’eau ; donne
des bétons exceptionnels de très haute
résistance
II.6.Présentation des résultats
Les valeurs ESV et ESP sont exprimées avec une décimale. La valeur moyenne est
arrondie à l'entier le plus proche.

L'équivalent de sable s'exprime sous la forme d'un entier que l'on relie à un
classement.
Tableau 6 : Resultat ES du sable n°1
ACIT ESSAI D’EQUIVALENT DE SABLE
Nature de
Sable n°1
l’échantillon
DETERMINATION DE LA TENEUR EN EAU
Numéro de l’échantillon N°1
Numéro de la tare A6 E1
Masse de la tare : mt 53,6 37,2
Masse totale humide : m1 (g) 383,5 382
Masse totale sèche : m2 (g) 364,1 363
Masse d’eau : mw (g) = m1-m2 19,4 19
Masse du sol sec : ms (g) =m2-mt 310,5 325,8
Teneur en eau (%) : w =100xmw/ms 6,2 5,8
Teneur en eau moyenne (%) 6,01

DETERMINATION DE L’EQUIVALENT DE SABLE
NO échantillon N°1
Masse de la prise d’essai (g) : 120x (1+w/100) 127,2 127,2
Hauteur h1 du niveau supérieur du floculat

9,8 10
(cm)
Hauteur h2 du niveau supérieur de la partie
8,8 8,8
sédimentée (cm)
8,2 8,0
sédimentée au piston (cm)
ES visuel : ESV= 100xh2/h1 89,8 88
ESV moyen 88,9
ES piston : ES= 100x h3/h1 83,7 80
ES moyen 81,8

Tableau 7 : Résultat ES du sable n°2
Nature de
Sable n°2
l’échantillon
Numéro de la tare F7 BR
Masse totale humide : m1 (g) 372,3 358,8
Masse totale sèche : m2 (g) 343,3 331,1
Masse d’eau : mw (g) = m1-m2 29 27,7

Masse de la prise d’essai (g) : 120x (1+w/100) 131,6 131,6

10,0 9,9
(cm)
9,3 9,3
sédimentée (cm)

9,3 9,2
ES visuel : ESV= 100xh2/h1 93 93,9
ESV moyen 93,4
ES piston : ES= 100x h3/h1 93 92,9
ES moyen 92,9

Tableau 8 : Résultat ES du sable n°3

Nature de
Sable n°3
l’échantillon
Numéro de la tare Z3 Z7
Masse totale humide : m1 (g) 301,5 300,9
Masse totale sèche : m2 (g) 292,3 292,6
Masse d’eau : mw (g) = m1-m2 9,2 8,3

Masse de la prise d’essai (g) : 120x
124,2 124,2
(1+w/100)
9,6 9,1
(cm)
9,5 8,9
sédimentée (cm)
9,5 9,0
ES visuel : ESV= 100xh2/h1 98,9 97,8
ESV moyen 98,35
ES piston : ES= 100x h3/h1 98,9 98,9
ES moyen 98,9
Les équivalents de sable à vue (respectivement à l’aide du piston) sont supérieurs

à 85 (respectivement supérieurs à 80). Cela indique que nos trois sables sont
dépourvus de fines argileuses, donc ce sont des sables très propres. Cependant cette
grande propreté risque d’entrainer un problème de plasticité du béton d’où la nécessité
d’augmenter le volume d’eau.

III.L’ESSAI LOS ANGELES
III.1.But de l'essai
Cet essai a pour but de mesurer la résistance à la fragmentation par chocs des
éléments d’un échantillon de granulats.
III.2.Définition
Par définition, le coefficient Los Angeles est le rapport entre la masse du refus lavé
au tamis de 1,6 mm de l'échantillon après passage en machine sur la masse initiale.
III.3.Principe de la méthode
Le principe de la méthode consiste à mesurer la quantité d'éléments inférieurs à 1,6

mm produite par fragmentation, en soumettant le matériau à des chocs de boulets à
l'intérieur d'un cylindre en rotation.
III.4.Matériel nécessaire
 Tamis 4-6 ; 10-14 ; 15-16 ; 25-31,5 ou encore série de 2 tamis

correspondant au borne de la classe granulaire étudier (exemple : si
classe granulaire 10/25 alors tamis de 10 et 25 mm seront nécessaires) ;
 Etuve (105 °C ± 5 °) ;
 Machine Los Angeles ;
 Bac destiné à recueillir les matériaux ;
 Tamis de 1,6 mm ;
 Balance de 6 Kg (précision 1 g) ;
 7 à 12 boulets selon la granulométrie (sphère de diamètre 47 mm d'un
poids compris entre 445 et 520 g).
III.5.Mode opératoire
III.5.1.Préparation des échantillons pour essais
La masse de l’échantillon prélevé doit être supérieure à 15 Kg, et fait selon la fiche
aide-mémoire 06-01.

Tamiser l’échantillon à sec.

Laver le tamisât et le sécher à l’étuve 105°C jusqu'à masse constante, c’est-à-dire
jusqu’à ce que deux pesées successives de l’échantillon, séparées d’une heure, ne
diffèrent pas de plus de 0,1 %.
Peser M = 5 000 g ± 5 g de matériau sec pour l’essai.
III.5.2.Préparation du matériel
Sélectionner la charge de boulet selon la classe granulaire :
Tableau 9 : Charge de boulet selon la classe granulaire
Classe granulaire 4/6.3 6/10 10/14 10/25 16/31.5 25/50

Nombre de
7 9 11 11 12 12
boulets
Masse totale de
la charge de 3080g 3960g 4840g 4840g 5280g 5280g
boulet
Tolérance sur la
+20 à -150g
charge de boulet
Programmer 500 cycles de rotation sur la machine, sauf pour la classe 25-50 mm où
l’on effectue 1 000 rotations. La vitesse de rotation est régulière, comprise entre 30
tr/min et 33 tr/min :
Tableau 10 : Nombre de tour et durée de l’essai Los Angeles
Classe granulaire 4/6.3 6/10 10/14 10/25 16/31.5 25/50

Nombre de tours 500 tours 1000 tr
30’20 à
Durée de l’essai 15’9 à 16’30
33’

III.5.3. Exécution de l'essai
Dans la machine Los Angeles, introduire avec précaution et dans l’ordre, la

charge de boulets de la classe granulaire choisie puis la prise d'essai M = 5 000 g.
Après la rotation de la machine, recueillir le granulat dans le bac.
Tamiser le matériau contenu dans le bac sur le tamis de 1,6 mm, le matériau étant
pris en plusieurs fois afin de faciliter l’opération.
Laver le refus au tamis de 1,6 mm. Egoutter et sécher à l’étuve à 105 °C jusqu’à
masse constante.
Pesé ce refus une fois séché. Soit m le résultat de la pesée.
Le passant au tamis de 1,6 mm sera alors P = 5000 – m
III.5.4.Expression des résultats
P est exprimé en gramme.

𝑃
Le coefficient Los Angeles est le rapport : LA = 𝑀 × 100
Le résultat est arrondi à l’unité la plus proche.
Interprétation des résultats

 Si LA ≤ 45 la roche ou le granulat peut être utilisé pour le bâtiment en
occurrence pour la formulation de béton (30 recommandé),
 Si LA ≤ 30 le matériau peut être utilisé pour la chaussée (20 recommandé).

Figure 8 : Machine pour Los Angeles
Cet essai effectué sur nos graviers s’est avéré concluant car LA < 45.
Les essais géotechniques sur les granulats sont importants avant la formulation du
béton. Ils permettent de connaitre les propriétés de nos granulats et voir s’il faut les
améliorer ou pas. Après avoir effectué ces essais, nous formulerons alors dans le
chapitre suivant notre béton.

Chapitre III : Etude de composition du béton par la méthode de

Dreux – Gorisse
L'étude de la composition d'un béton consiste à définir le mélange optimal des

différents granulats dont on dispose ainsi que le dosage en ciment et en eau afin de
réaliser un béton dont les qualités soient celles recherchées pour la construction de
l'ouvrage ou de l'élément d'ouvrage en cause. Plusieurs méthodes sont proposées
parmi lesquelles la méthode pratique simplifiée dite méthode "Dreux Gorisse"
Elle permet de définir de façon simple et rapide une formule de composition à peu près
adaptée au béton étudié mais que, seules quelques gâchées d'essais et la confection
des éprouvettes permettront d'ajuster au mieux la composition à adopter définitivement
en fonction des qualités souhaitées et des matériaux effectivement utilisés.
Les paramètres essentiels utilisés sont :
- fC28 : Résistance en compression à 28 jours d’une éprouvette cylindrique
16x32,
- A : Affaissement au cône d’Abrams en cm,
- D : Dimension maximale des granulats en mm.
I.But de la méthode
Lorsqu'on mélange du ciment, des granulats et de l'eau, on obtient du béton. Mais

on peut obtenir une infinité de bétons, en faisant varier les propositions des
constituants et il est certain que, parmi ces bétons, tant par leur nature propre qu'en
raison du travail à exécuter, certains seront franchement mauvais, d'autres seront
acceptables, d'autres enfin seront bons (les moins nombreux).
II.Principe de la méthode
Nous disposons en général des informations suivantes :

 La connaissance de la nature de l'ouvrage est nécessaire : ouvrage massif ou
au contraire élancé et de faible épaisseur, faiblement ou très ferraillé,
 La connaissance d'une résistance nominale (sn) en compression à 28 jours et
en admettant un coefficient de variation, la résistance moyenne serait :

σ28 = σn + 15% ×σn

 La consistance désirée est fonction de la nature de l'ouvrage, de la difficulté
du bétonnage, des moyens de serrage, etc...
 La plasticité désirée mesurée par l'affaissement au cône d'Abraham
III.Matériel nécessaire
 Bétonnière (le cas échéant) ;

 Moules cylindriques 16x32 ;
 Cône d’Abrams ;
 Brouette ou sceaux, et dispositifs de tarage associé comme règle à araser
par exemple ;
 Pelle et Truelle ;
 Aiguille vibrante F = 25 mm (si test de convenance sur éprouvette de
16x32) ;
 Eprouvette graduée ;
 Balance 30 Kg ;
 Consommables :
 Ciment
 Eau,
 Sable,
 Gravier
 Huile de coude.
IV.MODE OPERATOIRE
 Dosage du ciment : 350 kg/m3

 Résistance désirée à 28 jours : fc28=20 MPa
 Affaissement au cône d’Abrams : A=6 cm
 Classe vrai du ciment : fc=42
 Diamètre du plus gros granulat : D=25 mm
 Qualité des granulats : passable

 Coefficient granulaire : G=0,4
IV.1.Détermination du dosage en ciment (C) et en eau (E)

𝐶 𝐶 𝜎×𝑓𝑐28
A l’aide de la formule σ × fc28 = G × fc (𝐸 – 0,5), on tire le rapport C/E : 𝐸 = + 0,5.
𝐺×𝑓𝑐
Il faut souligner que le dosage en ciment est fonction du rapport C/E, du dosage en
eau E nécessaire pour une ouvrabilité satisfaisante. Ainsi l'abaque ci-après permet
d'évaluer approximativement C en fonction de C/E et de l'ouvrabilité désirée qui est
souvent fonction des moyens de serrage du béton.
Figure 9 : Abaque du dosage en ciment
Ayant fait le choix du dosage en ciment C, on déduit alors le dosage approximatif en

eau E qu'il conviendrait d'ajuster ultérieurement par quelques essais de plasticité et
d'ouvrabilité. Le tableau ci-dessous nous permet d'effectuer une première correction
en tenant compte de la dimension maximale des granulats (D maxi).

Tableau 11 : Correction du dosage en eau en fonction de la dimension des granulats
Dimension
maximale des
5 8 à 10 12.5 à 16 20 à 25 30 à 40 50 à 63.5 80 à 100
granulats D en
mm
Correction sur le
dosage en eau +15 +9 +4 0 -4 -8 -12
en %
IV.2.Tracé de la courbe granulométrique de référence

Après le tamisage des granulats, on trace sur le même graphique les courbes
granulométriques des différents granulats. Ensuite on trace la courbe granulométrique
de référence OAB : le point O étant l’origine, le B (à l’ordonnée 100%) correspond à la
dimension Dmaxi du plus gros granulat et le point A dit le point de brisure a les
coordonnées ainsi définies en abscisse à partir de Dmaxi.
Notre Dmaxi = 25 > 20, alors XA est située au milieu du ‘’segment gravier‘’ limité par le
module 38 (5mm) et le module correspondant à Dmax et l’ordonnée YA est donnée par
la formule : YA = 50 - √𝐷𝑚𝑎𝑥𝑖 + K avec K, un terme correcteur qui est choisi selon le
tableau suivant :

Tableau 12 : Choix du coefficient correcteur k
Nos sables sont roulés avec une vibration faible et avec un dosage en ciment de
350kg/m3, nous avons K = +2
IV.3.Détermination du dosage relatif (%) des granulats

Les lignes de partage entre chaque granulat sont obtenues en joignant le point M (95%
de la première courbe) et le point N (5% de la suivante). Le point d’intersection (I) entre
ces droites de partage et la courbe de référence détermine les pourcentages (en
volume absolu) des différents granulats.
IV.4.Coefficient de compacité
Le coefficient de compacité γ est le rapport des volumes absolus des matières solides
(Vm = Vg + Vs + Vc) au volume total du béton frais en œuvre soit un mètre cube.
𝑉𝑔+𝑉𝑠+𝑉𝑐
Ƴ= et donc Vg+Vs+Vc = 1000×ƴ
1000
Vg: Volume absolu du gravier

Vs: Volume absolu du sable
Vc = C/3,1 ; Volume absolu du ciment

γ dépend de D, de la forme des granulats, de la plasticité et des moyens de mise en

œuvre du béton.
Tableau 13 : Choix du coefficient de compacité
Ƴ (Granulats roulés = 350kg/m3)

Plasticité Vibration
D=4 D=8 D = 12,5 D = 20 D = 31,5 D = 40
Piquage 0,750 0,780 0,795 0,805 0,810 0,815
T.P
Faible 0,755 0,785 0,800 0,810 0,815 0,820
10≤A≤15
Normale 0,760 0,790 0,805 0,815 0,820 0,825
Faible 0,765 0,795 0,810 0,820 0,825 0,830
P
Normale 0,770 0,800 0,815 0,825 0,830 0,835
5≤A≤9
Puissante 0,775 0,805 0,820 0,830 0,835 0,840
Faible 0,775 0,805 0,820 0,830 0,835 0,840
F
Normale 0,780 0,810 0,825 0,835 0,840 0,845
0≤A≤4
Puissante 0,785 0,815 0,830 0,840 0,845 0,850
-0.01
(Sable roulé, gravillon En fonction du dosage en
Granulats
Correction concassé) ciment :
légers
sur ƴ -0,03 𝐶 − 350
-0,03
(Sable roulé et gravillon 5000
concassé)
IV. Dosage des constituants du béton

C étant le dosage (kg/m3) du ciment déterminé, le volume de ciment est Vc=C/ρ
avec ρ la masse volumique en kg/l (ρ est environ 3,1 kg/l pour un ciment Portland).
Le volume absolu du béton VB = 1000×ƴ

Le volume absolu de l’ensemble des granulats VG est alors : VG = 1000* γ – Vc
Connaissant les pourcentages et les masses volumiques absolues de chacun des
constituants, on déduit les volumes absolus et les masses de ceux-ci.
Pour le sable
Le volume : Vs = %sable× VG (l/m3)
La masse : Ms = ρS×Vs (kg)

Pour les gravillons

Le volume : Vg = %gravillon× VG (l/m3)
La masse : Mg = ρg× Vg (kg)
La composition du béton par la méthode de Dreux-Gorisse est une méthode

couramment utilisée pour la formulation du béton. Pratique, elle permet d’avoir non
seulement les quantités à mettre en œuvre mais aussi à être regardant sur les
caractéristiques des matériaux utilisés. Après avoir la présentation de cette méthode
dans ce chapitre, nous verrons les résultats obtenus pour la formulation de nos bétons
dans le chapitre suivant.

Chapitre IV : Formulation de nos bétons et présentation des

résultats
Pour la formulation de nos bétons, nous avons utilisé trois sables de classes
différentes et un même concassé de qualité passable et de classe 5/25 pour voir
l’influence du sable sur le béton. Le sable n°1 est de classe 0/6,30 ; le n°2 est de classe
0/2,5 et le sable n°3 est de classe 0/1,25. Le ciment utilisé est du CEM II 32,5 R de
classe vraie 42 MPa. Nous avons également considéré dans nos calculs un béton
plastique avec un affaissement de 6 au cône d’Abrams et une résistance moyenne en
compression désirée à 28 jours de 20 MPa. Il faut noter également que nous avons
vérifié la propreté de nos sables par l’essai d’équivalent de sable et la teneur en eau
de nos granulats ; résultats présentés au chapitre II de ce mémoire.
I Formulation théorique de nos bétons
I.1.Formulation théorique du béton avec le sable n°1

Pr la méthode de Dreux-Gorisse, nous avons eu un rapport C/E =1,86. Avec ce
rapport, la lecture sur abaque nous a donné un dosage en ciment C=375kg/m 3. Cela
nous permet d’avoir le dosage en eau E= 201,7l/m 3.
Pour avoir le dosage des granulats, il a fallu d’abord faire l’essai de tamisage pour
tracer les courbes granulométriques, puis la courbe granulométrique de référence en
tenant compte des termes correcteurs et enfin déterminer les dosages en
pourcentage de sable et de gravier.

Tableau 14 : Résultats d’analyse granulométrique du sable 1
Date : 05/09/2017 Opérateur :

Client
Chantier :
Masse humide (entre 100 et 300 g) :m 1(g) =
Masse sèche de m1 après étuvage : m2(g) =
Masse humide de la prise d’essai (entre 3000 et 5000 g) : M1 (g)= Vérifié par :
𝑚2
𝑀2(𝑔) = × 𝑀1=
𝑚1
Ms= masse sèche de la prise d’essai après lavage au tamis de 0,080mm =
Masse sèche des fines retirés par lavage : Mr= M2 – Ms =
Ouvertures des Modules Masse de refus Pourcentage des Pourcentage des

tamis AFNOR cumulé R (g) refus cumulé Tamisât cumulés
(mm) r (%)=(R/M2) x100 P (%) = 100-r
100 51
80 50
63 49
50 48
40 47
31,5 46
25 45
20 44
16 43
12,5 42 15 0 100
10 41 105 2 98
8 40 225 5 95
6,30 39 370 8 92
5 38 595 13 87
4 37 715 16 84
3,15 36 925 20 80
2,50 35 1110 24 76
2 34 1240 27 73
1,60 33 1355 30 70
1,25 32 1495 33 67
1 31 1700 37 63
0,800 30 2060 45 55
0,630 29 2740 60 40
0,500 28 3330 73 27
0,400 27 3780 83 17
0,315 26 3990 87 13
0,250 25 4240 93 7
0,200 24 4360 95 5
0,160 23 4440 97 3
0,125 22 4485 98 2
0,100 21 4505 98 2
0,080 20 4525 99 1
Fond P=40

COURBE GRANULOMETRIQUE DE FORMULATION 1

120
100
Pourcentage des passants
80
60
40
20
0
0.08 0.8 8 80
Ouverture des tamis
Sable Graviers
Figure 10 : Courbe d’analyse granulométrique de formulation 1
Sur la figure 10 ci-dessus, nous obtenons 42% de sable et 58% de graviers.
Avec un coefficient de compacité γ= 0,787, on obtient par la suite, pour les granulats,
les volumes suivants : Ms =747,33 kg MG =1047,66 kg

nous permet d’avoir le dosage en eau E= 201,7l/m3.

Tableau 15 : Résultats de l’analyse granulométrique du sable 2

Client
Chantier :
Masse humide (entre 100 et 300 g) :m1(g) =
𝑚2
𝑀2(𝑔) = × 𝑀1=
𝑚1
Ms= masse sèche de la prise d’essai après lavage au tamis de 0,080mm =
Overtures des Modules Masse de refus Pourcentage des Pourcentage des

(mm) r (%)=(R/M2) x100 P (%) = 100-r
100 51
80 50
63 49
50 48
40 47
31,5 46
25 45
20 44
16 43
12,5 42
10 41
8 40 80 1 99
6,30 39 120 2 98
5 38 185 3 97
4 37 225 4 96
3,15 36 310 6 94
2,50 35 435 8 92
2 34 645 12 88
1,60 33 1045 20 80
1,25 32 1755 33 67
1 31 2305 43 57
0,800 30 3245 61 39
0,630 29 4140 78 22
0,500 28 4565 86 14
0,400 27 4850 92 8
0,315 26 5010 95 5
0,250 25 5115 97 3
0,200 24 5170 98 2
0,160 23 5210 98 2
0,125 22 5235 99 1
0,100 21 5250 99 1
0,080 20 5260 99 1
Fond P=15

COURBE GRANULOMETRIQUE DE FORMULATION 2

120
100
80
60
40
20
0
0.08 0.8 8 80
Graviers Sable Ouverture des tamis
Figure 11 : Courbe d’analyse granulométrique de la formulation 2

nous permet d’avoir le dosage en eau E= 201,7l/m3.

Tableau 16 : Résultats d’analyse granulométrique du sable 3

Client
Chantier :
Masse humide (entre 100 et 300 g) :m1(g) =
𝑚2
𝑀2(𝑔) = × 𝑀1=
𝑚1
Ms= masse sèche de la prise d’essai après lavage au tamis de 0,080mm = 3430
Overtures des Modules Masse de refus Pourcentage des Pourcentage des

(mm) r (%)=(R/M2) x100 P (%) = 100-r
100 51
80 50
63 49
50 48
40 47
31,5 46
25 45
20 44
16 43
12,5 42
10 41
8 40
6,30 39
5 38
4 37 10 0 100
3,15 36 25 1 99
2,50 35 45 1 99
2 34 80 2 98
1,60 33 170 5 95
1,25 32 305 9 91
1 31 470 14 86
0,800 30 745 22 78
0,630 29 1115 32 68
0,500 28 1455 42 58
0,400 27 1780 52 48
0,315 26 2015 59 41
0,250 25 2165 63 37
0,200 24 2270 66 34
0,160 23 2350 68 32
0,125 22 2385 69 31
0,100 21 2400 70 30
0,080 20 2410 70 30
Fond P=10

Courbe granulométrique pour formulation 3

100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
0.08 0.8 8 80
Ouverture des tamis
Graviers sable
Figure 12 : Courbe d’analyse granulométrique de la formulation 3
II.formulation pratique de nos bétons

Avec les dosages précédemment calculés, nous avons trouvé les masses suivantes :
Tableau 17 : Composition de nos différents bétons
Ciment (kg) Gravier (kg) Sable (kg) Eau (l)
Béton 1 17,5 52,38 37,36 9,4
Béton 2 17,5 55,07 34,69 9,4
Béton 3 17,5 59,6 30,24 9,4

Figure 13 : Les granulats utilisés pour nos formulations
Ces quantités obtenues ont été pesées avant d’être introduites dans la bétonnière pour
malaxage. Nous avons ensuite vidé le béton obtenu dans une brouette afin d’aller
vérifier l’affaissement au cône d’Abrams.
Figure 14 : Béton à mettre dans les éprouvettes

Figure 15 : Mesure de l’affaissement au cône d’Abrams
Enfin nous avons reparti notre béton dans une série de moule (six éprouvettes) à l’abri
du soleil. Le décoffrage a été fait vingt-quatre heures (24h) après et les bétons
introduits dans l’eau.
Figure 16 : Béton reparti dans les éprouvettes
Trois moules ont été prélevées pour écrasement le septième jour et les trois dernière
le vingt-huitième jour afin de vérifier leurs résistances.

Figure 17 : Surfaçage de la moule de béton

Figure 18 : Compression du béton
Les résultats des compressions sont consignés dans les tableaux ci-dessous :

Tableau 18 : Résultats de la compression du béton 1
Référence
PRELEVEMENT ET ESSAI DE COMPRESSION DE BETON
ACITGéotechnique NF P 18-406 Déc 1981
Indice
Date d’application
Date et lieu de 03/10/2017
prélèvement
Entreprise
Ouvrage ou partie 1ere formulation

d’ouvrage
Dimensions des 16×32

éprouvettes
NATURE ET DOSAGE DES CONSTITUANTS

Gravier 5/25
Sable Naturel,Classe 0/6,30
Ciment CIMFASO CPA45 CEMI 32,5R
Eau ONEA
Affaissement au cône d’Abrams
8
(cm)
Mode de serrage
Temps de vibration Piquage
COMPRESSION
DATES Force Résistance Moyenne

AGE Masse de à la des
N° Rc28/Rc7
Confection Essais (jours) (kg) rupture compression résistances
(KN) (MPa) (MPa)
1 7 15280 250 12,50
2 10/10/2017 7 15380 280 14,00 13,50
3 03/10/2017 7 15295 280 14,00 1,35

4 28 15775 380 19,00
5 31/10/2017 28 15810 340 17,00 18,33
6 28 15625 380 19,00

Référence
PRELEVEMENT ET ESSAI DE COMPRESSION DE
ACITGéotechnique BETON NF P 18-406 Déc 1981
Indice

prélèvement
Entreprise
Ouvrage ou partie 2eme formulation

d’ouvrage

éprouvettes

Gravier 5/25
Sable Naturel,Classe 0/2,5
Eau ONEA
Affaissement au cône
7
d’Abrams (cm)
Mode de serrage
Temps de vibration Piquage
COMPRESSION

N° Rc28/Rc7
Confection Essais (jours) (kg) rupture compression résistances
(KN) (MPa) (MPa)
1 7 15430 300 15,00
2 11/10/2017 7 15110 305 15,25 15,42
3 04/10/2017 7 15130 320 16,00 1,26

4 28 15075 400 20,00
5 01/11/2017 28 15370 380 19,00 19,50
6 28 15805 390 19,50

Référence
PRELEVEMENT ET ESSAI DE COMPRESSION DE
ACITGéotechnique BETON NF P 18-406 Déc 1981
Indice

prélèvement
Entreprise
Ouvrage ou partie 3eme formulation

d’ouvrage

éprouvettes

Gravier 5/25
Sable Naturel, Classe 0/1,25
Eau ONEA
Affaissement au cône
5.5
d’Abrams (cm)
Mode de serrage Piquage
Temps de vibration
COMPRESSION

N° Rc28/Rc7
Confection Essais (jours) (kg) rupture compression résistanc
(KN) (MPa) es (MPa)
1 7 15110 315 15,75
2 13/10/2017 7 15290 280 14,00 15,17
3 06/10/2017 7 15155 315 15,75 1,20

4 28 15300 400 20,00
5 03/11/2017 28 15490 300 15,00 18,33
6 28 15295 400 20,00

III Observations et Interprétation des résultats

Tableau 21 : Récapitulatifs des résultats obtenus pour chaque béton
Moyenne des
Moyenne des
Affaiss résistances à
Constituants résistances à Rc28/Rc7
ement 28 jours
7 jours (MPa)
(MPa)
Classe 0/6,3
Mf 3,14
ES 81,8
Sable 1
Quantité
37,36
(kg)
Classe 5/25
Béton
Gravier Quantité 8 13,50 18,33 1,35
1 52,38
(kg)
Classe 32,5
Ciment Quantité
17,5
(kg)
Quantité
Eau 9.4
(l)
Classe 0/2,5
Mf 3,15
ES 92,9
Sable 2 Quantité
34,69
(kg)
Classe 5/25
Béton
Gravier Quantité 7 15,42 19,50 1,26
2 55,07
(kg)
Classe 32,5
Ciment Quantité
17,5
(kg)
Quantité
Eau 9,4
(l)

0/1,2
Classe
5
Mf 1,69
Sable 3
ES 98,9
Quantité
30,24
(kg)
Béton Classe 5/25
5,5 15,17 18,33 1,20
3 Gravier Quantité
59,6
(kg)
Classe 32,5
Ciment Quantité
17,5
(kg)
Quantité
Eau 9,4
(l)
S’agissant de l’affaissement de notre béton, nous avons considéré un affaissement

de 6cm dans nos calculs. Finalement nous avons eu un affaissement de 8cm pour le
béton n°1 et un affaissement de 7cm pour le béton n°2. Ces affaissements ne sont pas
bons pour un bon béton. Par contre le béton n°3 a un affaissement de 5,5cm, ce qui
est bon pour un béton de qualité. Ces différences d’affaissement montrent que la
granulométrie du sable influence l’affaissement du béton frais. La granulométrie joue
un rôle dans la consistance du béton.
Le sable n°3 est très fin et s’agglomère bien avec les autres constituants du béton.
Pour la moyenne des résistances à 7 jours et à 28 jours, la résistance du béton

n°2 est la plus élevée, puis celle du béton n°3 et enfin celle du béton n°1. Notre
fc28=20MPa désirée n’a pas été atteint. Ce qui différencie ces trois bétons est leur
granulométrie de sable et leur dosage en sable et en gravier. Le dosage en ciment
étant le même, cela montre l’influence du dosage des granulats sur la résistance du
béton.
Concernant le module de finesse, il est conseillé d’avoir 2,20<Mf<2,80 afin

d’obtenir un béton de bonne ouvrabilité et de bonne résistance. Cependant nos sables
n°1 et n°2 ont respectivement un module de finesse Mf = 3,14 > 2,80 et Mf= 3,15 >

2,80. Avec ces types de sables, on obtient des bétons de bonne résistance mais de
faible ouvrabilité avec un risque de ségrégation. Quant au sable n°3, il a un module de
finesse Mf = 1,69 < 2,80. Cela montre que ce sable contient beaucoup d’éléments fins
et très fins. Les bétons fabriqués avec ce type de sable sont d’une bonne ouvrabilité
mais de faible résistance. Il y a également une nécessité d’augmenter le dosage en
eau.
IV. Suggestions pour avoir un béton de qualité par les granulats

Pour avoir un béton de qualité, les granulats doivent avoir certaines propriétés.
IV.1.Texture et forme des granulats

L’adhérence (pâte de ciment – granulats) étant un phénomène de surface, donc
l’état de surface est un paramètre qui influe sur elle et par conséquent sur la résistance
du béton. La forme et l’état de surface d’un granulat a aussi une influence sur la
maniabilité du béton.
La forme la plus souhaitable se rapprochant de la sphère et les mauvaises

formes sont : aiguilles et plats, qui nécessitent une quantité d’eau plus élevée
et peut provoquer des défauts d’aspect.
IV.2.Propreté
Parmi les impuretés prohibés pour un granulat, on peut citer : le charbon,
les scories, les déchets de bois, brindilles, débris végétaux et plastique, algue, …etc.
Pour les granulats supérieurs à 5 mm (gravillon, graviers) la norme tolère un

pourcentage de 1.5 $de vase, argile et matière solubles éliminées par lavage
et décantation.
Pour les granulats inférieurs à 5 mm (sable) la mesure la plus représentative

demeure l’essai d’équivalent de sable réalisé dans des éprouvettes à l’aide
d’une solution lavante.
IV.3.Granulométrie du sable
La granulométrie du sable a une grande importance sur les qualités du
béton. Une bonne granulométrie permet d’économiser le liant sans réduire la
résistance.
La distribution granulométrique et la surface spécifique sont liées l’une de l’autre

; si la taille des grains augmente, la surface spécifique globale et la demande en eau
diminue. Donc plus le sable est riche en éléments grossiers, plus la maniabilité
s’améliore.
IV.4.Module de finesse du sable

Le caractère plus ou moins fin d’un sable peut être quantifié par le calcul
du module de finesse MF. Plus MF est faible, plus le sable est riche en éléments fins.
Un bon sable à béton doit avoir un module de finesse compris entre 2,2 et 2,8
; au-dessous, le sable est très fin ce qui nécessite une augmentation du dosage
en eau ; au-dessus, le sable manque de fines et le béton y perd en ouvrabilité.
Cependant le module de finesse peut être corrigé par la règle d’Abrams.
IV.5.Masse de gravier rapportée à la masse du sable (G/S)

Le rapport G/S est un indicateur qui rentre directement dans la formulation du béton et
influence certains paramètres du béton frais et durci telles que :
 la compacité : elle est légèrement plus élevée pour G/S > 1,2 ;
 la résistance à la compression : elle est meilleure pour G/S > 1,2 ;
 l’ouvrabilité : elle est un peu moins bonne pour G/S > 1,2.
Il est généralement conseillé de ne pas dépasser 1,2 pour G/S.
La formulation pratique de nos trois bétons a permis de déterminer leurs

caractéristiques par certains essais. Si ces trois bétons ont certaines caractéristiques
communes, c’est parce qu’ils ont à peu près la même formulation c’est-à-dire la même
qualité de granulats, le même dosage en eau et en ciment. Cependant, la disparité
entre les sables utilisés a entrainé une certaines différences au niveau de ces bétons
tant au niveau de leurs résistance que de leur mise en œuvre.

CONCLUSION
Notre étude a consisté à déterminer l’influence des granulats sur la qualité du béton.
Pour ce faire, nous avons cherché d’abord à mieux cerner le matériau béton et ses
constituants. Puis nous avons soumis nos granulats à des essais géotechniques tels
que l’essai d’équivalent de sable et l’essai Los Angeles avant de formuler trois bétons
différents au niveau de la granulométrie du sable utilisé. Enfin, nous avons interprété
nos résultats et donné des suggestions. Suite aux résultats obtenus, il s’avère que les
granulats, par leur granulométrie, leur état de propreté et leur dosage, influencent la
résistance du béton, son ouvrabilité, sa compacité et sa durabilité. Il est donc
nécessaire d’être regardant sur la qualité des granulats que l’on utilise en fonction du
type de béton recherché et déterminer leurs caractéristiques par des essais
géotechniques. Si ces granulats ne conviennent pas à notre béton, mieux vaut les
changer à défaut de pouvoir les améliorer.
Les laboratoires de géotechnique commencent à être nombreux au Burkina. Nous

recommandons aux maitres d’ouvrages et aux techniciens du domaine de ne pas
hésiter à les contacter afin d’avoir des bétons de qualité désirée. Cela permettra à
coup sûr de faire des économies au niveau de la quantité de matériaux utilisés mais
surtout d’être rassuré par rapport à la résistance du béton.
Cette étude s’est appesantie sur la variation de la granulométrie du sable et son

module de finesse, il serait bien également de faire varier la granulométrie des graviers
pour déterminer si cela a une influence considérable sur la qualité du béton.

BIBLIOGRAPHIE
[1] Centre d’Information sur le ciment et ses applications – Fiches techniques tome 1,
Les constituants des bétons et des mortiers, septembre 2005, pp 10-49
les bétons : formulation, fabrication et mise en œuvre, octobre 2006, pp 35-94
Les ouvrages en béton : durabilité, dimensionnement et esthétique, décembre 2008,
pp 7-21
[4] BOUHNIK Brahim – Contribution à la valorisation du sable de dune dans la

formulation du béton destiné aux ouvrages hydrauliques en milieux sahariens –
Mémoire de fin d’études, UKMO, Algérie, février 2007, pp 3-22
[5] Norme NF P 18 – 545 – Granulats : éléments de définition, conformité et

codification, septembre 2011, pp
[6] Norme NF EN 12620 + A1 – Granulats pour béton, juin 2008, pp 8-18
[7] Norme NF EN 206 – 1, Béton – Partie 1 : spécification, performance, production et

conformité, avril 2004, pp 15-27
[8] Norme NF P18-598 – Granulats, équivalent de sable, octobre 1994
[9] Norme NF P 933 – 1 – Essais pour déterminer les caractéristiques géométriques

des granulats, analyse granulométrique par tamisage, Mai 2012, pp 4 -17
[10] Norme EN 1097-2 – Méthodes pour la détermination de la résistance à la

fragmentation, juin 2010, pp 5-32
Mémoire de fin d’études Présenté par SAWADOGO Oumou Salimata xiv

Mémoire de fin d’études Présenté par SAWADOGO Oumou Salimata xv

Saw Oumou FINI

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Influence des granulats sur la qualité du béton : cas du sable

Mon père Boukary SAWADOGO et à ma mère Fatimata SAWADOGO/née KAGONE

 A mes frères et sœurs ;

Que Dieu vous comble de ses riches bénédictions !

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Je voudrais exprimer d’abord toute ma gratitude à mon Seigneur Allah pour

 Monsieur le Directeur Général de l’ESTPO, M. Gaston K. GNOUMOU pour

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LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

CAMES : Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur

ESTPO : Ecole Supérieure des Travaux Publics de Ouagadougou

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L’Ecole Supérieure des Travaux Publics de Ouagadougou (ESTPO) est un

Optant pour le cycle de licence professionnelle, nous avons suivi la

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Cette étude s’inscrit dans le cadre de la détermination de l’influence des granulats

Mots clés : béton, granulats, influence, granulométrie, module de finesse, équivalent

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LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Types de granulats ....................................................................................................... 17

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Analyse granulométrique du sable 1..................................................................... 22

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Table des matières

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IV.4.Module de finesse du sable ....................................................................................................... 61

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II. OBJECTIF DU MEMOIRE

II.1. OBJECTIF GLOBAL

II.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES

Les objectifs spécifiques de ce travail consistent à :

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 définir les différents constituants du béton ;

III. METHODOLOGIE DE TRAVAIL

La méthodologie de travail consistera à :

 Faire une étude bibliographique sur les différentes thématiques de notre

IV. RESULTATS ATTENDUS

Les résultats attendus à la fin de notre étude :

 l’influence du sable sur la qualité du béton est établie,

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Chapitre I : Généralités sur le béton

Le béton est un mélange en proportions convenables de plusieurs composants :

Le béton s’est également largement imposé dans les autres secteurs de la

 Les travaux publics :

Les progrès techniques et en particulier, l’évolution des caractéristiques du béton,

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I.2. Les différents types de béton et leur mise en œuvre

I.2.1.Les différents types de béton

Le béton varie en fonction de la nature des granulats, des adjuvants, des

II.2.La mise en œuvre du béton

De la sortie de la bétonnière ou du malaxeur à l’ouvrage fini, le béton passe par

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Il faut réduire au maximum la distance de transport du béton pour éviter la ségrégation.

I.3. Les constituants du béton

I.3.1. Les granulats

Les granulats doivent être propres et chimiquement inertes vis-à-vis du ciment, de

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surface, de résistance à la compression, de la porosité. Ils doivent permettent d’une

Figure 1 : Types de granulats

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Les principaux adjuvants sont :