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ETAPE PHYSICO-CHIMIQUE : Ce sont les collisions entre électrons secondaires et les molécules du milieu qui sont responsables
des effets physico-chimiques ou chimiques
o RADIOLYSE DE L’EAU :
Les rayonnements sont capables de décomposer l’eau intracellulaire sur leur trajectoire
H2O H+ + OH- faiblement réactifs (Dissociation éctrolytique)
C’est surtout la dissociation de la molécule d’eau en radicaux libres qui est très réactive
Un radical libre est un atome (ou molécule) possédant un e- non apparié (célibataire) sur son orbitale externe
Ce radical libre est chimiquement très actif. Il cherche à s’apparier à un e- du milieu
En cas d’ionisation : H2O H2O. + et e-
H2O+ H+ et OH. (Puissant oxydant)
En cas d’excitation : H2O* OH. + H.
Ces radicaux libres peuvent se recombiner entre eux avec formation de H2 et H2O2
Donc l’eau intracellulaire finalement décomposée sur le trajet du rayonnement en radicaux libres : H., OH.
o RADIOLYSE DES MACROMOLECULES INTRACELLUALIRES :
L’ADN joue un rôle essentiel dans la division cellulaire et la synthèse des protéines
L’agencement des bases constitue le code génétique
Le plus souvent les molécules nobles R-H sont indirectement attaquées par les produits de la radiolyse de l’eau
R-H + OH. R. + H2O
R-H + H. R. + H2
Cela aboutit à la rupture de liaisons covalentes (intra chaîne) ou la rupture de doubles liaisons
ACTION SUR LES CELLULES :
o Les lésions cellulaires élémentaires sont essentiellement sur l’ADN du noyau. Il existe différentes types de lésions : Lésions
létales, Lésions sub-létales et les lésions potentiellement létales
o La mort cellulaire induite par les radiations ionisantes peut survenir selon 2 mécanismes distincts et complémentaires :
Mort reproductive : Est une mort différée et bien souvent on observe la mort d’un clone cellulaire entier, issu
d’une cellule lésée qui avait réussi à franchir quelques mitoses
Mort programmée ou apoptose
IRRADIATION
Dommages moléculaires
Aberration chromosomique
Mutation
Effet attendu sur Cancer radio-induit Effet attendu sur le tissu sain
Le cancer
RADIOTHERAPIE + CHIRURGIE :
RT Préopératoire :
Pour diminuer le risque de récidives locales en détruisant la maladie infra-clinique, et de limiter les
greffes néoplasiques en per opératoire
Cancer du rectum, cancer de l’œsophage en association avec la chimiothérapie
RT Postopératoire :
Son but est de réduire le risque de récidives locales en détruisant les résidus post-chirurgicaux en cas
de traitement conservateurs (seins, larynx, vessie) ou dans les grosses tumeurs (T3T2 ORL) à haut risque
de récidive locale
Dans les cancers du rectum stade II ou III opérés d’emblée
Dans les cancers du sein avec des facteurs de mauvais Pc : Tumeur de grande taille, ganglions envahis
RADIOTHERAPIE + CHIMIOTHERAPIE :
Permet d’augmenter l’effet de la radiothérapie localement et agir sur les métastases infra-cliniques à distance
Cette chimiothérapie est utilisée :
Avant la radiothérapie on l’appelle chimiothérapie néo-adjuvante
Après la radiothérapie c’est la chimiothérapie adjuvante
Simultanée, on parle de Radio-chimiothérapie concomitante permettent un effet radio-sensibilisant
sur la tumeur mais aussi sur les tissus sains en augmentant ainsi le taux de complications aigues et
probablement tardives
o Lymphomes malins de l’adulte
o Carcinomes bronchiques à petites cellules
o Cancers de l’enfant : Néphroblastome, maladie de Hodgkin
o Cancers ORL
La radiothérapie curative se fait par des petites fractions et étalée dans le temps pour éviter les complications tardives
RADIOTHERAPIE PALLIATIVE :
o Irradiation d’une tumeur qu’on sait ne pas pouvoir guérir parce qu’elle est volumineuse ou métastatique d’emblée
o Le but est d’améliorer le confort du malade ou de soulager des symptômes : Tels que la douleur, l’hémorragie ou la
compression vasculaire, nerveuse ou d’un conduit, on parle alors de radiothérapie antalgique, hémostatique ou
décompressive. Le ttt se fait de façon accélérée en délivrant des élevées par fraction
RADIOTHERAPIE A VISEE HORMONALE :
o Consiste en l’irradiation des ovaires dans le but d’une castration utile dans certains cas de cancers de sain qui expriment les
récepteurs hormonaux.
CITER LES EFFETS SECONDAIRES DE LA RADIOTHERAPIE :
EFFETS GENERAUX :
o Asthénie
o Anorexie
o Conséquences hématologiques : hémogramme bihebdomadaire/ Devant l’apparition d’un sd fébrile ou hémorragique
TETE & COU :
o EFFETS PRECOCES :
Erythème cutané / Desquamation sèche puis humide
Enanthème / Aphtes
Surinfection mycosique
Œsophagite / Dysphonie
Hyposialie
Acidité salivaire
Perte de goût
o EFFETS TARDIFS :
Atrophie cutanée avec parfois télangiectasies
Jabot sous mentonnier (fibrose des tissus sous-cutanés)
Hyposialie persistante
Caries dentaires
Ostéo-nécrose de la mandibule
THORAX :
o REACTIONS PRECOCES :
Insuffisance médullaire surtt en cas de grands champs
Péricardite traitée par AINS
Œsophagite traitée par antiacides
o REACTIONS TRADIVES :
Poumons :
Pneumopathie aigüe
Fibrose
Cœur :
Insuffisance cardiaque
Insuffisance coronaire
Péricardite chronique constrictive
Médiastin : Fibrose médiastinale généralement asymptomatique
ABDOMEN :
o REACTIONS PRECOCES :
Iléite avec diarrhées et spasmes
Gastrite avec nausées ou vomissement, ulcère
Hépatite radique
o REACTIONS TARDIVES :
Grêle radique : sténose ou fistule : douleurs ; vomissements ; diarrhées ; sub-occlusion ; péritonite.
Ulcère
Insuffisance rénale
PELVIS :
o REACTIONS PRECOCES :
Cystalgies et pollakiurie
Diarrhée, ténesmes, épreintes
Dermite des plis inter-fessiers et inguinaux
Thrombophlébite pelvienne
o REACTIONS TARDIVES : Problème de dc diff entre récidives et complications
Fibrose pelvienne
Télangiectasies à l’origine du saignement
Fistules et sténoses dig
Micro rectie, micro vessie
Castration chez la femme
Fracture par insuffisance osseuse
Les complications stochastiques ou non déterministes, a la différence des précédentes, ne sont pas dépendantes de façon linéaire de la
dose, mais apparaissent de façon aléatoire. Elles sont rares, mais souvent. Elles sont :
Cancers secondaires :
En territoires irradiés : il s’agit de Tms solides, essentiellement des sarcomes des parties molles ou osseux, également des Kc de la
thyroïde ou du sein,
Leucémies secondaires : le risque est important après une irradiation en grand champ associé a une chimiothérapie contenant des
agents alkylants. ces leucémies aigues sont non lymphoblastiques et présentent fréquemment des anomalies caryotypiques .
Risque génétique :
Ce risque est essentiellement lié aux faibles doses d’irradiation, donc pour une irradiation qui n’a pas directement touché les
gonades, l’irradiation reçue à ce niveau étant liée uniquement à un faisceau diffusé. Des mutations peuvent apparaitre sur des
gamètes males ou femelles mais sont généralement récessives.
Par contre l’irradiation proscrite chez une femme enceinte en raison du risque tératogène, nécessite que l’on s’assure de l’absence
de gestation avant de débuter une radiothérapie.
INDICATIONS DE LA RADIOTHERAPIE EXTERNE ET DE LA CURIETHERAPIE :
RADIOTHERAPIE EXTERNE TRANSCUTANEE :
o RAYONNEMENTS ELECTROMAGNETIQUES :
PHOTONS A FAIBLE ENERGIE :
RT de contact :
o Carcinomes cutanés superficielles spino ou baso-cellulaires de diamètre ≤ 2 cm
o AdénoKc du bas et moy rectum ≤ 3 cm superficielles
RT conventionnelle : Lésions cutanées de taille variable, +/- profondes
PHOTONS A HAUTE ENERGIE :
Phontons ɣ du cobalt 60 :
o Tumeurs de localisation moy : Cancer de sein, ORL, tumeur cérébrale, tumeur des parties
molles
Photons X de très haute énergie :
o Tumeurs profondes abdomino-pelv : Col utérin, rectum, vessie, prostate, abd totale
o Tumeurs profondes thoraciques : Cancers bronchiques et médiastinaux, maladie de Hodgkin
o RAYONNEMENTS PARTICULAIRES :
ELECTRONS :
Réservés à des complèments d’irradiation de masses tumorales superf ou semi-profondes
PARTICULES LOURDES : Certains centres spécialisés
CURIETHERAPIE :
o CURIETHERAPIE INTERSTITIELLE :
Curiethérapie seule : Tumeurs cutanés ou muqueuses
Curiethérapie associée : à la chirurgie ou à la radiothérapie externe (cancer ORL, des parties molles, des seins, du
canal anal …)
o CURIETHERAPIE ENDOCAVITAIRE :
Cancer du col utérin : Radiottt + Curiettt
Cancer de l’endomètre :
Chirurgie + Curiettt +/- Radiottt ext si facteurs de mauvais pc
Radiottt ext + Curittt si CI à la chirurgie
o CURIETHERAPIE ENDOLUMINALE : Bronches, Œsophage
Radio-chimiothérapie concomitante
Deux hypothèses théoriques :
La coopération spatiale
Radiothérapie ===effet local sur la Tm
Chimiothérapie === effet sur les micro métastases
La coopération temporelle :
Potentialisation de l’effet de la radiothérapie par la chimiothérapie : effet supra-additif
La radiothérapie a en effet prouvé son intérêt dans le cadre de la préservation d’organe dans d’autres localisations :
Larynx, canal anal, œsophage, sarcome des membres, sein, vessie