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Le FOND DE LA BOITE PANDORE OU LE SPawuge avanegarava, OUVRAGE ILLUSTRE DE DIX PLANCHES, PAR Lous DELBEKE. se See WY. VAIRERT £1616 PLB ‘ENNOBLISSEMENT HEREDITAIRE SANS LES CEUVRES . ENNOBLISSEMENT INDIVIDUEL PAR LES @UVRES. IBS LOUPS LES AGNEAUX ? IA. RACHEL, BOURBOLNW|APOLBON oo SCENGE OFFKIELLE. "OURBON APOLEON — SSNBOOuLTE Ci D. “MARIE, MARTHE. PHLOSOPHE PROPANE, DESTRUCTIVE. “UJRBON POLE'ON Pittosorste namaerique, srnousie, ART REALISTE ET MATERIALISTE. RBON OLEON ART EMBURMATIQUE. INooHERENcE BON warris LEON CONCOURS PROCRESSI CASTE OPPRESSIVE CASTE COMPRIMEE, DONNENAISSANCE AUX SGALTTES DONNENAISSANCE AUX JNSGALITISS sort Rene prt Som RecNe:DU SCANDALE LVDOVICVS. LOUIS. — MSSIANISME O $015. 500. § \toas 0. 51 666. 56. PLANGHE 1. FIGURE DOGMATIQUE 00 BAPHOMET CHRETIEN. heer vous, doctors de aga Yous dee se des ls de Te ween, et qui, ny daa voutméme, Tater encore ferme A eeur qu enentet oa 8! Lae, chs 6. 32. Nous tenons & cette épigraphe , qui nous a déja servi pour une ceurre que nous avons publige et dont celle-ci fait en quelque sorte le complément , en co que ce passage de Vévangile n'ctait pas seulement une condamnation lancée au corps officiel des scribes et des juges de la Judée, mais encore parce qui est une protestation manifeste contro tout ce qui s'est officiellement établi, ,juge en matiére de dogme et de science. Nous voulons parler des savants, dont toute l'étude ‘onsiste, a se ménager un trine, un fauteuil d’honneur, largement rétribué, et qui, une fois quils s'y sont établis, n'ont d'autres soins que d'immoler quiconque soutient une autre cause, une autre doctrine que celle qui préconise lour systeme. Ce sont ces corps en général que S' Jean apocalyptique rassemble en un seul corps, auquel il donne le nom diadultére, de mire des fornications, se prostituant au Dragon ou aux choses matérielles, par oi elle immole son époux Pierre, ou Vart symbolique de Vantiquité, On entend par Dragon, Vert dogmatique qui, par ses ‘ceurres, no reproduit de tout potme que le sens matériel, lenveloppe appelée Baphomet. Raphaél, parses ceuvres et notamment par lhistoire de Payché, ete., fresques qui se trouvent a la Farntsine 4 Rome; Michel Ange, par son jugement dernier, ete.; Rubens, par ses productions, constituent ce fier Dragon. Nous dirons également ce que nous entendons par Ia figure d'un Baphomet : un Baphomet est une reprécentation symbolique au moyen d'images matérielles , qui sont é:la portée de Phomme et qu'il a sous la main , de choses abstraites, occultes. Ces Baphomets sont V'euvre de ‘art hermétique qui sut découvrir, dans la eréation visible, les diverses images et les attributs de Ieurs parties diverses constituant le régne spirituel ou le monde invisible , et c'est pourquoi un Baphomet, erdation hideuso, fantastique , qui épouvante les vieilles fermmes et les ignorants, ne contient en soi que tout ce qui est agréable et vivifant, véritable reflet de la face divine, dont Ja contemplation cause autant de joie & 'initié, qu'au profane elle provoque de aversion, ‘Tous les pobtes ont fait allusion & ces sortes do erdations, par leurs monstres, par leurs géants, ou par autres choses semblables. Dans nos temps modernes, quoique le siécle se croie étredépouillé de appelle un fatras, il ne les accepte pas moins, pourvu que auteur ou le podte ait soin de joindre & ses contes Valiment exigé par son goiit. Parmi les outcurs vivants, nous n'en citerons 4. —2- ‘quun seul ; Henri Conscience , dans ses contes Hugo van Craenhove, nous montre ce Baphomet sous le nom du loup-garou, homme couvert de poils, qui fait l'épouvante de tout ce qui habite le voisinage de la forét, ot il se tient. Cher un scul, ce loup-garou épouvantable a fait place & un sage au cour sensible, qui tressaillit & tout ce qui est noble et beau, et cst chez. un enfant animé du désir de siinstruire , afin de mériter celle quill aime. Dans le livre de M. Conscience, tout le Grand-cuvre hermétique chrétien apparait dans toute sa splendeur. Ce n'est pas ici le View analyser cette ccuvre, qui est aussi un Baphomet; car, lautcur Iui-méme, en parlant du loup-garou, a fait Ie portrait tant de son ouvrage, que de ceux de ses confréres, qui tous comme lui seforcent diinstraire le peuple, mais que le peuple ne comprend point, parce qu’en lui existe plus le moteur premier, essentiel, amour des grandes et nobles choses. Il y @ deux esptces de Bophomets, les uns sont chrétiens, les autres paiens. Daniel les montre sous la forme ‘du boue. Le boue qui frappe de ses comnes le bélier et qui est glorifié, est un boue blanc, ow Baphomet poctique, paien, il est une émanation hermétique, cabalistique, orné de la potsie. Lo Baphomet chretien, bouc noir émissaire, est une eration hermétique, cabslistique ot philo- sophique. Crest celui figuré sous la forme du loup-garou, sorti des eaux cabalistiques de la science fruit du Thau et consacré dans les contes. Un Baphomet est un temple vivant, une mine de science occulte, un panthéon, oi Von voit les dieux respirer et agir. Le bouc, diew Pan dans Vantiquité en était la mat jeure, c'est 1a le Baphomot. Marsyas n'est pas tune méme chose que Pan; celui-ci est une figure de la poésie matérielle et sceptique qui, au moyen de sa flate, science du Thaw, valeur des nombres, défie Apollon, ou la sagesse infuse, ‘qui posséde les secrets des paraboles,, iguré par la forme ct la matiére de sa lyre, secrets par lesquels il dépouille Marsyas de sa peau et fait voir au monde qu'il est rempli de boue i l'intériour. [A présent que nous avons mis le lectour sur la voie & suivre dans l'analyse de telles auvres , nous lui mettons sous les yeux un yéritable Baphomet, non interprété de la facon ordinaire mais un Baphomet ob en partio In peau est 8tée, oit Ie voile est levé, afin do rendre plus facile Yaccts des connaissances du Grand-cuvre hermétique chrétien. La planche qui représente cette ‘ceuvre est dessinge d'aprés un tableau du xvi sigcle, dont Pheureux possesseur est M. Polydore Bocdt. Cest Yoeuvre d'un peintro hollandais du nom W. Van Valckert, artiste dont la science ccculte, jointe A Tart, constituent en lui un talent supérieur, digac d’étre conna du monde entier. Cette composition, au moyen de douze figures enfants, jouant autour d'un bouc, constitue le Grand-eurre du christianisme avec ses effets et ses conséquences. Le bouc qui apparait au milieu du tableau est Ia représentation du boue émissaire, ou Baphomet chrétien, érigé dans les ceuvres de Pierre ou art postique philosophique des latins que nous avons figuré dans la planche I, B. par la pierre quadrangulaire. Ce Baphomet a été repréventé sous des formes. diverses ; tantbt on le représentait sous celle d'une tombe ou dun sépulore ow par un temple , ‘quelquefois par une pierre angulairo, d'autres fois par un trne et par les hermétistes sous cello d'un bouc. Dans le sens de la peinture, le bouc doit étre regardé comme une tombe et un tréne a la fois. IL est tombe, en ve que pierre ou Vart latin y dort jusqu’a ce que vienne le régne du Messie, qui, & son avénement, donnera a T'art la vertu dapprofondir les choses occultes , les Gnigmes qui eachent la vertu endormie de Pierre constituant sa force et sa sainteté. Tl est un trdne oi vient se placer Ie roi des rois, 'esprit intime du christianisme, dont la vertu consiste & dire Vessence de Fart hermétique cabalistique ou emblématique symbolique. Ce roi apparait sous les traits d'un enfant & le face candide, tenant dans la main droite, comine puissance ou sceptre, par oit ily mérite détre exalté, un drapeau figurant par ses signes Fart plastique spiritualiste, ‘Au milieu apparait le blason que les hermétistes ont consacré a Vart , ou la terre philosophique , ‘quatritme élément du sphinx érangélique, figuré par le taureau ou la génisse de S* Luc. Autour de ce blason ou figure emblématique de Vart plastique apparaissent douze énigmes, représentant & 1a fois le spiritualisme complet que les douze travaux d'Hercule ont figuré également ; art qui, aux premiers sidcles du christianisme , fat honoré par Téglise officielle et qui laissa un échantillon de ses effets dans la planche V. de ect ouvrage. A Vart symbolique spiritualiste lesprit du Christ jjoignit la seience occulte , qui donna & la philosophie, par des emblémes, dorner ses préceptes. ‘Cest cotte science qui a traversé les siécles du christianisme et qui est venue jusqu’a nous ; cest celle qui dans les ceuvres du Tasse, de Cats et des philosophes emblématistes constitue cette partie vivifiante, qui doit un jour ressusciter l'art. Cette force constitue la bénédiction par la main gauche quiil éleve, bénédiction qui donne la force & ses enfants et qui met en déroute ses cennemis. Elle est une elé qui donne, & celui qui la posséde, le pouvoir d'etre servi par les gnomes. Celui qui n'a point cette elé, voit sans voir, il entend et ne sait rien discerner. le rouge, il ne trouve que du bleu. La force de ce roi a été figurée par S' Jean apocalyptique, par Fare et la couronne qui furent donnés au cavalier, sortant pour vainere. Apoc. ch. v1, ¥. 2. Celui qui donne le trine au roi de la sagesse, est le seul qui ait la téte couverte ; son chapeau est un signe d'autorité et de puissance. L'expression sévére de son visage indique quil se passe 1a quelque chose de solennel ; et, en effet, cette cérémonie est linauguration d'un régne nouveau, le christianisme, qui prend la place du paganisme, qui est heureux de eéder devant une puis- sauce plus digne et dont le régne doit avoir pour résultat la justification ct la glorification de la ppensée intime du paganisme. Cette figure, Taing des douze enfants, a été représentée aussi Jean-Baptiste, qui a eédéson régne au Christ. En face du bouc et & ses pieds sont assis deux enfants, semblables & deux colonnes du temple. L'un, celui qui se tient aux cornes du bouc, est Ia per= sonnification de 'art mystique catholique, dont le plus digne représentant est Dante, fruit sorti du boue par ses cores ou son edté postique, soit Ovide, par la grice et In force de celui qui cst assis sur le tréne et que Dante appelle Mathilde. Cet enfant, au teint vermeil blonde, de ses grands yeux bleus ne regarde point la terre ; il semble presque ignorer qu existe, tellement cette fille (car elle a tout Laspect féminin), est occupée de celui qui doit venir, qui par Dante est appelé le Lévrier, et qui, en effet, apparait & la grande joie de cette jeune ‘Venus, née des eaux du eatholicisme, Le second enfant, placé prés du bouc, par sa pose d'étre couché de tout son long & terre, comme sur un lit, & lui appartenant, prouve le penchant de la philosophic spiritualiste a regarder vers lo terrestro; c'est de lA que, par la science occulte et la force du bras gauche, elle trouve & extraire Vessenee, Ia partie précieuse dont elle nourrit la partie phi- Iosophique du boue, qui constituent les cuvres d'Horace, dont cet enfant, par In grice du bras gauche du roi, c'est-i-dire, parla sefence occulte, est un fruit. Cette force constitue le feu interne de la terre, apporté par ce que les postes appellent les gnomes, esprits dordre dont Lattribut est de disposer les événements de la société, par un ordre enchain, dont les causes sont une éma- nation divine qui, au moyen du terrestre philosophique, mene & Dieu, en passant par le céleste poctique. Le groupe de Venfant qui sert de cheval Bacchus et enfant qui cherche & le renverser, est la reprisentation inverse du groupe des deux enfants; il est Venfantement matériel du boue, enfantement qui s’opére en lui par l'art officiel, éclairé par le dogme qui remplace prés du bouc esprit du roi assis sur lo tréne. Ce Bacchus, fils du houe, est par conséquent un fruit matériel né, non de Vessence spirituelle du boue, mais de sa partie matérielle. Son organisation est Bapho- metique irrégulitre, cest-d-dire, non régulitrement organisé suivant Vart hermétique, mais tout simplement une imitation du dogme paien christianisé , c'est-i-dire, appliqué & nos goits,

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