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1 de 17 Séminaire Américaniste

Adrian Maximiliano Ortiz Sergent


M1 Langues, littératures/civilisations
Parcours enseignement supérieur et de la recherche.

« Je suis né libre. Pendant plus de trente ans, j’ai


goûté aux joies de cette liberté dans un État libre.
J’ai ensuite été enlevé et vendu comme esclave,
demeurant dans cette condition d’asservissement
jusqu’à ce que l’on vienne me secourir en janvier
1853, après douze ans de captivité. On m’a alors
suggéré de faire le récit de ma vie et de ses aléas,
qui ne devraient pas laisser le public insensible. »
Extrait de : Solomon Northup. « Esclave pendant 12
ans. »1

Peut-on et doit-on parler « d’unités nationales »dans les pays


étudiés dans ce séminaire et tous issus d’un continent multiculturel
construit sur l’affirmation de voix culturelles distinctes ?

1
Extrait de: Solomon Northup. « Esclave pendant 12 ans.
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Table des matières

Unité nationale 3
L’Identité nationale 4
Unité nationale, la patrie ? 4
La diaspora 5
Identité, unité et appartenance nationales 5
Le Mexique 6
Le Mexique et l’identité nationale 7
Le Mexique, l’esclavage et l’apport culturel 8
Le Brésil et l’esclavage 8
Le Brésil et la diaspora africaine 9
La naissance des États-Unis 9
Les États et les noirs 11
La musique afro-américaine 12
L’Amérique latine 12
Argentine et “los indios”, gauchos, et créoles. 12
Les “afrodescendants” d’Argentine 16
Conclusion 17
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Unité nationale
Nous pouvons parler d’unité nationale, mais pas de la même manière dans tous les pays étudiés
puisque chacun s'est formé comme « nation » différemment.

Actuellement, nous devons parler d’unité nationale, car au présent cette expression est étroitement
liée à l’idée d’identité nationale. Pour cela, il est impératif de définir et de différencier les types de
formations sociales comme clan, tribu, ville, province, etc.

Le contact, souvent très violent, entre les deux ou trois cultures différentes intervenantes dans la
constitution des États-nations, a permis la construction progressive de chaque nation, mais sans doute
avec la destruction d’une culture, d’un peuple ou d’une civilisation entière.

La destruction culturelle peut s’apprécier dans les registres historiques au moment de la découverte
d’Amérique et tout le processus d’évangélisation que les Amérindiens ont été obligés de subir.
L’expression d’unité nationale doit viser d’abord le concept de « nation » en définissant les frontières,
la population, les institutions, la religion et l’éducation.
Il est important de comprendre que les mots « Argentine » ou « Mexique » ainsi que « Brésil »
n’existaient pas avant le XVI siècle, mais après les révolutions et les indépendances respectives, ces
mots sont devenus les noms de nouvelles nations avec la signification de nationalité avec un certain
sens d’unité nationale.
Ces nouvelles nations devaient consolider d’abord leur “unité nationale”, mais c’était un travail de
construction à partir d’un héritage territorial, avec une population autochtone qui, à partir de ce
moment, faissait partie de la « nation ».
On ne peut pas nier l’identité nationale, mais il faut bien comprendre et définir les mots “nation”,
“identité” et “unité”, pour éviter de confondre l’identité avec le sentiment d’appartenance nationale,
car les politiques marginalistes appliquées dans la construction des différents états -nations ont
largement contribué au mal-être des minorités marginalisées.

Il serait possible, à mon avis, de considérer deux groupes parmi les pays concernés dans ce séminaire,
compte tenu des politiques similaires et des campagnes guerrières menées contre les autochtones,
c’est le cas de l’Argentine et les États Unis. Dans ces deux pays, les gouvernements installés juste
après l’indépendance d’Espagne et du royaume uni respectivement, devaient faire face aux
contraintes de l’édification d’un pays nouveau, mais aussi résoudre des problèmes internes tels que
la conquête des territoires hérités face aux Amérindiens propriétaires originaires des terres.

Le deuxième groupe pourrait, par défaut, comprendre le Mexique et le Brésil où les colonisateurs ont
dominé les peuples autochtones. Dans les deux cas les Indiens ont résisté fortement à l’esclavage,
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dans les deux cas les maladies ont ravagé la population originaire, et dans les deux cas les
colonisateurs ont été obligés de s’en servir d’esclaves, provenant de l’Afrique subsaharienne.

Pour mieux comprendre ce raisonnement il faut considérer que le Brésil ne s’est pas construit de la
même façon que l’Argentine ni que le Mexique, ou les États-Unis.
L’Identité nationale
L'identité nationale pourrait se définir comme un sentiment d'appartenance à une collectivité, d’un
État ou d'une nation. Elle se construit sur un ensemble d'aspects liés à la culture, à la langue, à l'ethnie,
à la religion ou aux traditions caractéristiques de cette communauté. La question se pose
automatiquement, qu’est-ce qu’une nation ?
“Ensemble des êtres humains vivant dans un même territoire, ayant une communauté
d'origine, d'histoire, de culture, de traditions, parfois de langue, et constituant une
communauté politique. »2
Entité abstraite, collective et indivisible, distincte des individus qui la composent et
titulaire de la souveraineté.” 3
Une nation se caractérise par le partage d’une identité culturelle, sociale, historique ou politique d'un
peuple. Il serait possible de définir le sentiment d’une nation comme l’opinion d’un groupe de
personnes partageant les mêmes choses avec des personnes identifiées socialement ou culturellement
avec une appartenance.

Unité nationale, la patrie ?


Qu'est-ce que la Patrie ?

Pays où l'on est né ou auquel on appartient comme citoyen, et pour lequel on a un attachement affectif.
La patrie est la terre à laquelle une personne se sent liée pour des raisons juridiques, culturelles,
historiques ou émotionnelles, soit parce qu'elle y est née, soit parce qu'elle l'a adoptée comme une
patrie par choix personnel.
L’histoire, la culture et la tradition interviennent dans la patrie, mais aussi l’histoire personnelle de
chaque individu et les sentiments, vis-à-vis de son lieu d’appartenance ou l’endroit où ils se sentent
liés affectivement: on parle d'amour pour la mère patrie.
La patrie est généralement invoquée à des fins politiques, faisant appel à un sentiment nationaliste,
pour exalter le sentiment d’appartenance à la communauté, en particulier dans les situations de
menace à la sécurité de la nation, de guerres ou de confrontations territoriales.

2
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/nation/53859
3
https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/nation/72712
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Mais la patrie ou la nation se sont construit à force de guerres et de dominations de différentes cultures
et des “patries” plus anciennes, donc le sentiment de nationalité ne peut pas se manifester si
rapidement.
La diaspora
La diaspora est la dispersion dans le monde de groupes humains qui ont été forcés, pour différentes
raisons, d'abandonner leur lieu d'origine.
La diaspora, implique le déplacement massif de groupes de personnes de leur lieu d'origine vers une
autre destination qui leur offrent des conditions matérielles ou institutionnelles nécessaires pour vivre
et se développer individuellement.
Les causes à l'origine des diasporas sont diverses et peuvent obéir à la fois aux conflits religieux,
ethniques, sociaux et politiques, ainsi qu'aux problèmes économiques, mais aussi à la force.
Toutes ces situations peuvent conduire un groupe de personnes à être forcé de quitter leur lieu
d’origine.
La diaspora, elle aussi, suppose l'idée de dispersion, ce qui signifie que le groupe humain se disperse
dans de nombreux pays ou régions où il est accueilli.
Le mot diaspora, à l'origine faisait référence à la dispersion des Juifs, contraints d'exiler leur pays et
dispersés dans le monde entier. Par conséquent, le mot diaspora est étroitement associé à l'idée d’exil.
Le terme a été élargi pour désigner tout ce qui est un peuple, un groupe ou un groupe humain dispersé
en dehors de leurs pays d’origine. Dans notre cas la diaspora aborde une analyse de la diaspora
africaine.
Identité, unité et appartenance nationales
Après avoir défini les termes unité, identité, diaspora, appartenance, etc. Il est nécessaire de construire
l’identité nationale.
Prenons un exemple: Le Brésil, on est brésilien de naissance ou par nationalisation ou parce qu’on
travaille simplement au pays.
Nous sommes tous appelés par le même qualificatif “brésilien” et cette expression contient un
ensemble d’idées, de coutumes et de souvenirs. Chaque identité nationale ne peut pas être niée, car
cela signifie se nier soi-même, c’est une sorte de suicide intellectuel.
L’identité est l'ensemble des comportements, de mémoire, de fait vécus en commun, de traditions qui
rendent chaque individu identique à lui-même, les Brésiliens ont une mémoire commune, non
identique, mais commune.
D’une façon plus générale, dans les quatre pays étudiés, s’est produite la même situation :
La rencontre était riche, mais en même temps, elle était très difficile, les colonisateurs étaient ceux
qui gouvernaient toutes les sociétés, mais il y a eu un événement peu consideré, c’est la vie
quotidienne.
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La nation et la société naissent dans la vie quotidienne, elles ne naissent pas dans la politique, ni dans
l'idéologie ni dans la guerre, sinon dans la vie quotidienne.
C'est une idée très simple : les espagnols, les amérindiens, les portugais, les Anglais et les noirs, ils
influençaient involontairement aux autres dans une relation de communication, un entrelacement que
s’est produit dans la vie quotidienne.
Le mélange de sang est immédiat au moment de la conquête pour deux raisons très simples : les
Espagnols et les Indiens étaient des métis. L'espagnol était un des plus ancien métis d’Europe.
Les Amérindiens étaient des hommes, produit des conquêtes entre les Indiennes mêmes, qui avaient
dominé les différentes nations de cette époque et qui n’avaient aucun problème de se mélanger. Dans
l’histoire démographique de l’Amérique latine, la courbe qui a toujours été croissante, est celle des
métis, la courbe des blancs et des Indiens est en baisse.
Le Mexique
Qui sont les Mexicains ? Succincte chronologie
En 1519, les Espagnols sont arrivés au Mexique et avec eux ils ont ramené des maladies totalement
inconnues en Amérique qui décimèrent les populations autochtones. Dès 1521, le seul empire de la
région, l’empire Mexica, a été détruit par les Espagnols qui y créent leur propre gouvernement “La
nouvelle Espagne”. Avec le système de monarchie représenté par un vice roi.

Les autochtones ont été réduits en esclavage, mais le problème majeur étaient les maladies de
l’Ancien Monde que les tueraient et cela a obligé aux les Espagnols à ramener des esclaves provenant
d’Afrique, car le travail et les exploitations demandaient de la main d’ouvre résistante physiquement,
car les Indiens ne l’étaient pas.

La population du Mexique pendant la colonisation se répartit en plusieurs grands groupes.

-Le groupe des Espagnols concerne deux sous-groupes :


-les créoles, c’est-à-dire les Espagnols qui sont nés au Mexique et les péninsulaires, soit les Espagnols
nés dans la péninsule ibérique.
-Le groupe des métis, qui concerne les populations à la fois espagnoles et indigènes.
-Le groupe d’indigènes, qui est une grosse minorité, il y a une sorte de ségrégation entre les Espagnols
et les indigènes ou métis.
Au début du XIX siècle, les indigènes ne sont plus que 3 millions. Le pays était gouverné au début
par l’élite créole, mais qui aura pour but d’assimiler les indigènes à une culture mexicaine espagnole
et catholique.

Et ce, afin d’éviter toute révolte indépendantiste comme ce fut le cas par le passé, notamment dans le
nord du pays. Le nord du pays, qui était d’ailleurs une zone de non-droit en raison de sa faible
population.
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Ainsi, une politique d’immigration fut mise en place pour attirer des colons des États-Unis dès la fin
du XVIII siècle. Une fois indépendant, le Mexique demandait à ce que les populations immigrées
soient catholiques et de langue espagnole.

De plus, en 1835, la constitution changea et le Mexique devint un état centralisé. Ce qui gênera la
population du Texas, désormais majoritairement anglo-saxonne.

Après une guerre entre Texans et Mexicains, le Texas devint indépendant en 1836 et a été rattaché
aux États-Unis en 1846 ce qui entraîna une guerre américano-mexicaine. En 1848, une fois la guerre
finie, les États-Unis victorieux obligeaient le Mexique à leur vendre d’autres territoires du nord.

Le Mexique subit dans les années 1850 une guerre civile entre libéraux et conservateurs. Les
premiers, au pouvoir, voulaient réformer la position avantageuse de l’Église, ce que ne voulaient pas
les seconds. Ces révoltes, qui s'atténueront en 1860, ont grandement endetté le pays auprès des
puissances européennes.

Pendant près de 6 ans, le Mexique a été occupé par les Français, mais une guérilla se développera
avec l’aide financière des États-Unis qui eux, sont en guerre de Sécession.

La France se retira en 1867, car la menace de la guérilla est toujours intense. Dans les années 1870,
le président du Mexique, Porfirio Diaz, créa une dictature, ce qu’industrialisa le pays et surtout
augmenta les inégalités.

Cela provoquera une guerre révolutionnaire en 1910, qui entraînera un coup d’État en 1920, et la
formation du système politique actuel au Mexique ainsi que la prise du pouvoir par le parti
révolutionnaire, ce parti gagnera presque l’ensemble des élections depuis sa création jusqu’à nos
jours.

Le Mexique et l’identité nationale


En résumé, le Mexique d’aujourd’hui comprend environ 70 % de métis, 20 % d’Européens, 10 %
d’indigènes et la population noire est représentée par moins de 200 000 habitants. Chez les métis,
l’ascendance européenne est plus forte que l’indigène.

Si l’on doit comparer le Mexique à d’autres pays issus de la colonisation, ce dernier, au lieu de
pratiquer la ségrégation a pratiqué l’assimilation.

Ainsi, les indigènes qui étaient majoritaires ont disparu en raison d’un métissage de grande ampleur
et les vrais indigènes de souche ont pour la plupart perdu leur culture d’origine au profit de
l’Espagnole catholique.
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Le Mexique, l’esclavage et l’apport culturel


La présence de noirs et du commerce d’Africains-esclaves remonte à l’époque coloniale, l’état les a
exclus de l’histoire nationale, mais avant la présence d’esclaves noirs il existait une autre forme
d’esclavage infligé à l’autochtone comme le cas de “l’encomienda”.

La règle de l’esclavage, entre le XVIII et XIX siècle, était d’amener principalement des hommes,
pour une raison productive, la main d’oeuvre, et le moins possible des femmes noires. Les femmes
étaient destinées à servir, et pour le soulagement des hommes, une façon d’éviter le métissage d’un
homme noir avec une femme blanche.
La déculturation se manifeste dans toutes les formes d’exploitation coloniale, l’esclavage des
Africains dans le Nouveau Monde et sa déculturation était une nécessité pour optimiser le travail.
Mais au Mexique l’apport culturel est visible dans la musique et dans l’adaptation de la religion
catholique vers les croyances de chaque groupe arrivé au Mexique.
Le Vudu et la Santería sont des religions d’origine africaine que reste encore dans l’actualité.
Depuis que l'école est arrivée dans les zones rurales, dans la jungle et dans les plaines, où
généralement habitaient des groupes réduits d’autochtones.
Le système éducatif en vigueur dans la plupart des pays d'Amérique latine laissait le champ libre au
travail de civilisation et de reproduction de l'ordre hégémonique créole qui lui avait été confié,
ignorant donc les institutions et les manifestations socio-économiques, culturelles et linguistiques des
populations indigènes.
En fait, les campagnes de castillanisation menées au cours des premières décennies du XVI jusqu’à
la moitié du XX siècle dans différents pays de la région, visaient précisément à contribuer à la
normalisation linguistique et culturelle en tant que mécanisme contribuant à la formation ou à la
consolidation des États nationaux latino-américains.
La diversité était considérée comme un problème qui devait être résolu ou éliminé.
Chaque État-nation a été marqué par des conditions et par des situations bien spécifiques, telles que
la colonisation, l’invasion ou leur annexion comme partie d’un autre pays ou royaume, mais aussi
le moment chronologique dans lequel chaque région a été « découverte » a joué un rôle important.
Le Brésil et l’esclavage
L'économie du Brésil se construit entièrement grâce à l’esclavage, les Africains ont été envoyés dans
cet immense territoire où, dès le XVI siècle, les colons portugais voulaient cultiver la canne à sucre
qu’ils avaient importée et aussi développer les ressources découvertes sur ses terres. Face ou problème
pour soumettre les autochtones l’alternative de l’esclavage devint impérative.
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Dans les campagnes, les esclaves étaient employés dans de grandes propriétés agricoles, appelées les
“fazendas”, les propriétaires des terres employaient jusqu'à plusieurs centaines d'esclaves qui vivaient
entassés dans des baraques insalubres et précaires.
Grâce à cette main d'oeuvre le Brésil a même été, au XVII siècle, le premier producteur mondial de
sucre, plus tard les esclaves travaillaient dans le café, le coton et le tabac.
Le Brésil était pendant le colonialisme un commerçant de main-d’œuvre noire.
Les liens qui se sont formés entre le Brésil et l’Afrique se sont structurés en fonction des nécessités
de l’importation d’une main-d’œuvre servile.
Le Brésil et la diaspora africaine
Nombreux Brésiliens ont commencé la recherche de leurs origines, plus de cent ans après l'abolition
de l’esclavage, les Brésiliens ont entamé un travail de mémoire.
Les Africains ont largement contribué à la richesse de la culture brésilienne, par exemple la samba
ou la capoeira, une manière pour les afrodescendants d'exprimer leur africanité dans un pays qui a la
plus grande population noire au monde après le Nigeria.
D’une façon générale, presque toute l’Afrique occidentale a participé au peuplement du Brésil. Ces
mêmes groupes, avec une plus forte participation de Bantous, ont fourni la main-d’oeuvre nécessaire
à l’expansion de I’économie du café au XIX siècle.
Actuellement, le problème des noirs au Brésil est que l’État démocratique les maintient dans la
situation de demi-citoyens ou de citoyens de deuxième catégorie.

Dans toutes les dimensions et dans toutes les zones géographiques du pays, la population noire est
stigmatisée par la pauvreté. L'esclavage a laissé une marque si profonde dans la société brésilienne
qu'il faudrait plus d'une génération pour que cette marque soit effacée.

Au Brésil, la reconnaissance du passé ne va pas de soi. L’unité nationale est visible pendant un match
de football ou tout le monde chante “Brazil”, mais les blancs d’un côté et les noirs d’un autre.
La naissance des États-Unis
“We the People of the United States, in Order to form a more perfect Union, establish Justice, insure domestic
Tranquillity, provide for the common defence, promote the general Welfare, and secure the Blessings of Liberty
to ourselves and our Posterity, do ordain and establish this Constitution for the United States of America.”
“Nous, le peuple des États-Unis, en vue de former une union plus parfaite, d'établir la justice, d'assurer la
paix intérieure, de pourvoir à la défense commune, de développer la prospérité générale et d'assurer les
bienfaits de la liberté à nous-mêmes et à notre postérité, nous ordonnons et établissons la présente Constitution
pour les États-Unis d'Amérique. “ 4

4
Extrait de la constitution de Etat-unis
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La formation des États Unis s’est faite d’une façon complètement différente par rapport aux autres
pays abordés dans ce séminaire. L’arrivée des Anglais et leur apport ont façonné en premier le futur
pays. La déclaration du 4 juillet 1776 adopté par les représentants des fameuses colonies britanniques
est dans ce texte rédigé par cinq hommes Jefferson, Adams, Franklin, Sherman et Livingstone. Les
treize états décident de la scission avec la métropole mère avec la Grande-Bretagne.
Cet acte est évidemment l'aboutissement de plusieurs années de lutte entre les Anglo-américains et la
Grande-Bretagne.
Le traité de Paris du 10 février 1763 était un traité dur pour la France, le roi Louis XV s'est vu contraint
de céder le Québec au roi d'Angleterre au roi Georges III, ce traité et ce n'est pas le seul qui parle des
territoires que les Français cédèrent à la Grande-Bretagne.
C'est un traité qui marque la fin de sept années d'une guerre terrible entre la France, qui jusqu'à ce
moment-là était une puissance quasiment imbattable en Europe, et la Grande-Bretagne qui fait figure
de nouvelle puissance parce qu'elle s'appuie sur la marine commerciale.
La France ne perd pas seulement le Québec et la Louisiane passe à son allié l'Espagne en
compensation de la perte de la Floride qui elle devient britannique à ce moment-là en l'Amérique du
Nord cette nouvelle France n'existe plus. Les Anglais disposaient d'un empire immense, ils
dominaient l'Amérique du Nord et notamment les fameuses 13 colonies qui s'égrènent dès la frontière
canadienne à la Floride.
Les Anglais avaient établi une première colonie la Virginie et en 1620 avec le “Mayflower”, plus
tard, une centaine de migrants venus d'Angleterre abordaient les rivages du cap Cod et ils ont fondé
une seconde colonie anglaise, le Massachusetts.
Un siècle plus tard en 1732 les Anglais possèdent donc ses treize colonies de la côte: Virginie,
Massachusetts, New York, New Hampshire, Rode Island, le Connecticut, le New Jersey, la
Pennsylvanie, le Delaware, le Maryland, la Caroline du Nord et du sud et puis la Géorgie.
Lorsque le traité de paris est signé en 1763, cela faisait plus d'un siècle et demi que les colons anglais
étaient implantés dans cette partie de l'Amérique du Nord. Un million et demi de migrants anglais se
sont installés dans les treize colonies qui à ce moment-là étaient fidèles à la couronne britannique,
une unité nationale pas très américaine.
À cette situation politique et colonialiste s’ajouta le “problème” indien à l’ouest du pays, au centre
du pays, dans les grandes plaines, différents peuples se sont progressivement installés après d’avoir
échappés aux vagues successives de la colonisation. Au moment de la conquête, des chevaux
espagnols ont été capturés et dressés par les Comanches.
Au cours des deux siècles, l’introduction du cheval a bouleversé la vie des Amérindiens. Grâce à lui
des autochtones cultivateurs et sédentaires sont devenus nomades et vivaient exclusivement de la
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chasse. Des tribus rivales se partagent le territoire, les sioux, les Comanches, les Cheyennes, les
Apaches. Toutes avaient apprivoisé le cheval.
En 1840, devant l'afflux de millions d’immigrants, il était impératif d’habiter l’Ouest, des aventuriers
se lancent à cette conquête, attirés aussi par la fièvre de l’or, à travers le continent vers ce nouvel
eldorado en Californie, et avec la politique d’immigration les problèmes de domination et
d’acculturation et métissage commencèrent malgré les tentatives d’assimilation.
“En Californie, la découverte d'or en 1848 déclenche une immigration massive. Les chercheurs d'or
s'y livrent à de telles exactions, travail et prostitution forcés, que la population indienne de Californie
s'effondre en quelques décennies. Estimée à 150 000 individus en 1848, elle n'est plus que de 30 000
en 1861.
Les États et les noirs
Au début, les États-Unis d'Amérique ressemblaient à un ensemble de tribus que l'on nomme les
Amérindiens ou les natifs Américains
La diaspora afro- américaine concerne les noirs américains plus exactement les esclaves africains
déportés en Amérique durant au XVI siècle jusqu’au XVIII siècle. Alors, cette diaspora s'est installée
en Amérique du Nord, États-Unis et Canada, et en Amérique du Sud aussi. Aux États Unis, l'esclavage
a existé jusqu'à la guerre de Sécession en 1865.

Les esclaves vivaient en grande majorité dans des plantations, ils travaillaient la terre. Il y avait une
petite partie des esclaves qui travaillaient dans les villes du sud des états unis comme La Nouvelle-
Orléans par exemple et il y avait aussi d'esclaves qui travaillaient comme artisans, dans les ports ou
dans des mines de charbon.

En général aux États unis le nombre d'esclaves à augmenté avec le temps au XIX siècle et les esclaves
avaient des enfants aux États Unis, et les maîtres avaient d'ailleurs intérêt à ce que ces enfants
grandissent pour pouvoir les vendre ensuite. Il y a eu peu de révoltes parce qu’il y avait beaucoup de
petites plantations. Les esclaves étaient assez dispersés d’où la difficulté d’organiser une révolte.

Les résistances à l'esclavage passaient par la fuite, c’était une manière de résister à l'esclavage ou bien
par le sabotage des outils, par la destruction discrète des récoltes, un moyen plus réaliste que la
révolte, qui aux États -unis, semblait destinée à l’échec.

Les esclaves ont joué un rôle très important précisément pendant la guerre de Sécession, le nord vers
1860 décida d'abolir l’esclavage. L'abolition de l'esclavage aux états unis c'est un moment très très
important parce qu'il y a 4 millions d’esclaves.

À partir, des années 1880, dans les états du sud des états unis, se met en place un système très
rigoureux de ségrégation ainsi que de privation du droit de vote de telle sorte que la citoyenneté qui
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avait été acquise après la guerre s'est trouvée sans sens, car en étant citoyens les anciens esclaves ne
pouvaient pas voter.

La musique afro-américaine
La musique des natifs africains vendus comme esclaves aux États Unis a mélangé le vocabulaire et
les habitudes de la musique occidentale. La musique était essentiellement des chansons pour le travail
“ holler” ou des appels spirituels, ou des lamentations. La musique permettait aux esclaves de
s’exprimer avec ses prières pour s’évader de sa réalité.

Après la guerre civile américaine, les chansons et les ballades sont devenues populaires, tandis que
le blues a commencé à acquérir sa forme actuelle. La musique des spectacles de gospel noirs, des
orchestres à cordes, des orchestres de cuivres et des pianolas ont commencé à s’installer.

Originaire du sud et du centre-ouest des États-Unis, le ragtime a pris sa forme classique dans les
années 1890 à Saint Louis, dans le Missouri. Dans la première décennie XX siècle, les pratiques
musicales de la communauté noire Américaine ont été synthétisées dans une forme de musique
appelée jazz. Le jazz a commencé dans La Nouvelle-Orléans (Louisiane) et s'est étendu à toutes les
villes du pays. Louis Armstrong, Fletcher Henderson, Billie Holiday, Duke Ellington et Dizzy
Gillespie comptent parmi les plus grands innovateurs du jazz du XX siècle.

L’Amérique latine
Le terme Amérique latine est un terme qui datent des environs de 1865 et lorsque cette expression a
été utilisée dans la deuxième moitié du XIX siècle des passants à la pensée politique ce sont des
Français qui ont inventé ce terme.
La notion d'Amérique latine à cette époque-là a été inventée pour s’opposer à la notion d'Amérique
anglo-saxonne, autrement dit il y avaient deux Amériques, l’Amérique anglo-saxonne et d'autre part
l'Amérique latine, mais entendons-nous bien, l'Amérique anglo-saxonne ce n'est pas tout l’Amérique
du Nord et l'Amérique latine ce n'est pas seulement l'Amérique du Sud.
Il existe l’idée des langues latines et non du territoire géographique. Donc avec ce concept Cuba fait
partie de l’Amérique latine ainsi que tous les pays parlant l’espagnol.

Argentine et “los indios”, gauchos, et créoles.


L’Argentine devait donner une structure administrative et politique juste après avoir proclamé
l’indépendance de la couronne espagnole, les problèmes se centraient en la désunion entre les
provinces qu’intégraient les “Provinces-Unies du Rio de la Plata”. Cette désunion répondait aux
intérêts régionaux et au manque des figures politiques reconnues, c’est le cas des “caudillos” qui
répondaient aux intérêts économiques et politiques de leurs régions. Dans une telle situation, se mettre
d’accord sur des mesures politiques à prendre était primordial.
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En Argentine il y avait une guerre en plus contre les communautés autochtones et créoles indigènes
du sud et du Chaco.

Avec l’indépendance, l’Argentine agrandit son territoire en centaines de milliers d’hectares qui
s’ajoutèrent à la production agricole et l’élevage. Le nouvel état national fêtait les succès de cette
guerre interne.

Dans tous les processus d’expansion territoriale, dans les nouveaux états sud-américains, il y a une
forte composante idéologique qui est liée à la race, sans l’idée du racisme. Ce qui est très présent est
le concept idéal de la suprématie de l’homme blanc. Pour cela, il a été créé une image des “sauvages”
ou des autres autochtones comme des “gens impossibles à assimiler” et donc il fallait les supprimer.

Cada europeo que viene a nuestras playas nos trae más civilizaciones en sus hábitos, que luego
comunica a nuestros habitantes, que muchos libros de filosofía.Se comprende mal la
perfección que no se ve, toca ni palpa. Un hombre laborioso es el catecismo más edificante.5

Les indigènes représentaient la barbarie et le retard et ils ne faisaient pas partie des plans de la future
Nation que le gouvernement voulait organiser.

L’idée était que la campagne au désert ou le progrès de la civilisation sur les Indiens était justifié par
l’infériorité raciale et culturelle et même la morale des autochtones.

Les territoires du sud de l’Argentine étaient habités par des chefferies “los cacicazgos” indigènes,
ces derniers étaient basées sur des liens de parenté et sur des complexes formes d’organisation. Ils
étaient plusieurs groupes différents avec différents chefs avec une culture en commun.

Ils n’étaient pas des états ou des tribus unifiés, parfois ils avaient leurs propres rivalités at aussi
certaines alliances avec l’état argentin ou chilien ou avec des groupes provinciaux.

En plus il y a tout secteur de métissage où il était très difficile de séparer ce qu’était indien proprement
dit de ce qu’était créole ou ce qu’était “gauchesco”.

Au cours des décennies du XIX siècle et au début du XX siècle certains groupes de population
s’identifiaient ou se reconnaissaient comme des gauchos, ou comme des créoles ou dans d’autres
contextes s’identifiaient comme indigènes.

Il convient de souligner que les conflits et les guerres contre les autochtones se sont déroulés au sud
de l’Argentine, la Patagonie. Les Indiens du nord-ouest n’ont pas opposé de résistance, au moins
comme les autochtones du sud.
L’image de l’indien était “le voleur”, car ils attaquaient fréquemment les “estancias” et prenaient du
bétail, ou parfois ils mettaient le feu dans des forts installés par le gouvernement. Dans certains cas,

5
Juan Bautista ALBERDI, Bases y puntos de partida para la organización política de la República Argentina, Buenos
Aires:Losada,2003.Coll.
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ils avaient la réputation de kidnappeurs, car il est arrivé que certaines femmes aient été kidnappées
par des “malones”, sorte de groupe très rapide et agressif qui avait par mission d’attaquer et détruire
rapidement un lieu ou emplacement, toujours dans le cadre d’une tactique militaire amérindienne.
Après une longue période de guerre, le 25 mai 1879, le général Roca célèbre le succès de sa mission,
la conquête du désert, dans les marges du fleuve Rio Negro.
Cet événement a permis l’invasion de Neuquén et plus tard l’élection du Roca comme président de
l’Argentine.
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Indio toba 6
Sombra errante de la selva
Pobre toba reducido
Dueño antiguo de las flechas
Indio toba
Ya se han ido tus caciques,
Tus hermanos chirihuanos,
Abipones, mocovies . . .
Sombra de kokta y noueto
Viejos brujos de los montes
No abandonen a sus hijos
Gente buena, gente pobre . . .
Indio toba,
El guazuncho y las corzuelas,
La nobleza del quebracho
Todo es tuyo y las estrellas.
Indio toba
ya viniendo de la cangaye
Quitilipi, aviaterai, caguazu, charadai,
Guaicuru, tapenaga, pirane, samuhu,
Matara, guacara, pinalta,
Matara, guacara, pinalta . . .
Indio toba
no llorando aquel tiempo feliz
Pilcomayos y bermejos llorando por mi
Campamento de mi raza la america es
De mi raza de yaguarete
Es la america, es . . .
Toba dueño como antes del bagre y la miel
Cazador de las charatas, la onza, el tatu
Toba rey de yararas, guazupu y aguaras
El gualamba ya es mio otra vez
Otra vez, otra vez . . .

Mapuches, tehuelches, Mapuches, Tobas, diaguitas, calchaquíes, kollas ou coyas, Atacamas,


Guaraníes, Chiriguanos, humahuacas, Yalas, Ranqueles, Huarpes, Pehuenches (mapuche), Huarpes,
Mocovíes, Tonocotes, Onas, Comechingones, Wichis, des peuples autochtones d’un pays vaste et
difficilement gouvernable. Ces Indiens, plus les Espagnols, plus les créoles, plus les gauchos, plus les
migrants, plus une minorité noire, ont formé un mélange presque unique et parfois compliqué à
comprendre.
Déjà en 1880, le pays, en respectant les engagements de la triple alliance, occupa des territoires
appartenants au Paraguay. La campagne du désert commençait à conquérir les terres du sud et des
milliers d’immigrés européens arrivaient dans le pays pour travailler avec les criollos. Le télégraphe,

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Indio toba, canción , Mercedes Sosa 1979
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le chemin de fer et la révolution industrielle commençaient à assurer un système “civilisé” et


développé. L’armée arriva à mettre fin aux conflits civils et les provinces acceptaient la suprématie
d’un état national.
À ce moment là le mélange de cultures est très fort, et à ce métissage allait s’ajouter le facteur “afro”.

Les “afrodescendants” d’Argentine


Si on demande à un Argentin d'où est originaire sa famille, immanquablement on obtient comme
réponse l'Espagne ou bien l'Italie parfois la France ou l’Allemagne. Rares sont les Argentins qui
reconnaissent venir d'Afrique pourtant il existe des afrodescendants dans le pays.
il seraient 150 000 selon le recensement de 2010 et près de 2 millions selon des associations, pour
une population totale de 41 millions d’habitants.
D'après les associations il y aurait deux millions d’Afro-Argentins des petits enfants et arrière-petits-
enfants de Cap-Verdiens arrivés à la fin du XIX et au XX siècle, et aussi des descendants d'esclaves
au début du XIX siècle.
Les fondateurs du pays voulaient bâtir une nation blanche à l'époque les blancs étaient considérés
comme des êtres supérieurs. Les hommes politiques rêvaient de “civilisation”; et la civilisation c'était
l’Europe.
Dans la constitution de 1853, il est écrit que le gouvernement encouragera l'immigration européenne
cet article figure toujours dans la constitution actuelle à l'époque on a même fait venir d'Europe des
semences du bétail tout ce qui venait d'Europe était supérieur.
Du passé noir de l’Argentine, il ne reste que quelques traces physiques ou de rares pièces
d’archéologie, quelques bâtiments construits par des esclaves notamment la chapelle des noirs à
Chascomus ville située à 130 km au sud de Buenos Aires, la chapelle des noirs a été érigée en 1862
par la communauté noire de l’époque, actuellement elle est classée monument historique et depuis
2010 l'une des étapes de la route de l'esclave tracé par l’UNESCO.
On appelle culture “afro” en Argentine, à l’ensemble des valeurs qui ont survécu jusqu’à présent, du
point de vue historique, religieux, musical, et tout ce que les Africains ont amené à l’époque de la
traite d’esclaves. On dit “afro” et non Africain, car c’est une descendance et des restes d’une culture,
mais aussi modifiés sur place.
L'héritage noir d'origine africaine est devenu très populaire, comme certains plats, certains rythmes
et danses et, sans le vouloir, on a effacé son origine noire on l’a nationalisée, et cet héritage est devenu
argentin. En revanche, d'autres aspects culturels qui n'ont pas autant de valeurs symboliques sont
rejetés, ils restent “noir”.
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Les descendants conservent une partie de leur culture qui se manifeste dans la musique, la cuisine,
les rituels religieux, les tambours dans ses danses, la capoeira, l’umbanda, ou la façon de vivre le
carnaval.
Les afrolatinos sont les Latino-Américains qui descendent des générations africaines portées comme
des esclaves. Le mélange avec les habitants de l’Amérique latine a contribué à la formation d’une
société multiculturelle.
La plupart des ces afrolatinos se trouvent en Uruguay et en moindre proportion à Buenos Aires. En
1853 la constitution nationale d’Argentine déclara l’abolition de l”esclavage.

Conclusion
Nous ne pouvons pas nier le conflit violent entre les oligarchies, les colonisateurs, militaires,
esclavagistes et les locaux, les esclaves, les indiens, etc. face à l'innovation, face à la colonisation, et
face à l’inévitable domination. Dans les pays abordés, les guerres d'émancipation ont apporté une
quantité sans précédent d’intérêts politiques sans considérer les autochtones ou les anciennes classes
dirigeantes régionales.
En revanche, la phase postérieure à l’établissement des nouvelles souverainetés nationales a marqué
l’incorporation à la “nation”, les reliefs de l’ancienne culture régionaliste, plus la culture importée
d’Afrique.
Les XIX et le XX siècles sont remplis des règlements des comptes entre régions, afrodescendants,
Indiens, métissés, migrants, et une politique inefficace, mais toujours dans une perspective de
modernisation.
Il est alors difficile de dire que chacun des habitants d’une nation ressent l’unité nationale à moins
d’avoir ressenti l’identité d’abord.

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