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A ma tendre mère,
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Merci à Madame Radi BOUCHRA qui a su dès le départ accorder une attention particulière à
ce travail de part ses précieux conseils et son excellente méthodologie de travail.
Pour tous ceux qui de près ou de loin ont inlassablement œuvré afin que ce compte rendu se
concrétise; que Dieu tout puissant les protège, les comble de sa grâce et les accompagne dans
leurs projets !
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PREMIERE PARTIE :
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Les sociétés quelque soit leur taille (grande entreprise, petite et moyenne entreprise ou
très petite entreprise) ou la nature de leur activité (commerciale ou industrielle), mettent
souvent en place des procédures de contrôle pour s’assurer de la véracité de l’information
comptable et pour prévenir les fraudes. Ces procédures sont établies sur la séparation des
différentes fonctions de l’entreprise afin d’effectuer une analyse des opérations réalisées par
l’entreprise par référence à des normes, techniques et procédures reconnues. L’analyse ainsi
effectué en forme d’audit comptable consiste à étudier la régularité, la sincérité et
l’exhaustivité des comptes et états financiers de l’entreprise, afin de formuler et garantir une
opinion auprès des destinataires du rapport d’audit. Quelque soit la nature de son activité,
l’entreprise achète des matières premières, produit, stock et vend ; réalisant ainsi son cycle
d’exploitation grâce au personnel qui exploite les machines (immobilisations). De l’achat des
matières premières jusqu’à l’encaissement après la vente, l’entreprise est en contact perpétuel
avec ses différents partenaires et est censée se soumettre à une certains nombres de normes
comptables et fiscales. L’audit se veut dans cette optique comme un moyen permettant de
s’assurer du respect de ces normes.
Après avoir présenté dans une première partie l’entreprise d’accueil ainsi que des notions liées
à l’audit, nous mentionnerons dans une partie beaucoup plus élaborée l’évaluation du contrôle
interne, la méthode de gestion de gestion des stocks adoptée par la SOREMED, l’analyse des
ratios d’exploitation puis les résultats de notre mission.
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I. HISTORIQUE ET ACTIVITE
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La croissance du secteur a été régulière et relativement élevée. Sur la période 1980-1995, son
développement est resté vif, avec un taux de croissance de plus de 10 % par an en moyenne.
Le marché doublait presque tous les cinq ans. L’investissement a suivi cette courbe
ascendante. Après un rythme annuel de 25 millions de dirhams à partir de 1985, celui-ci
atteint 100 millions en 1990, 250 millions en 1995 et 259 millions en 2009.
C’est dans cette dynamique qu’est alors créée en 2001 la société de répartition de
médicaments (SOREMED) installée à Tassila dans la zone industrielle d’Agadir. Depuis sa
création, la société a connu d’énormes mutations ; ce qui lui permet d’affirmer et de maintenir
sa position de leader dans le secteur de la répartition des médicaments. La SOREMED en
effet, se positionne comme intermédiaire entre les laboratoires (fournisseurs) ainsi que les
pharmacies (clientèle).
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2. Activité de la SOREMED
La SOREMED est une société commerciale dont l’activité principale est la répartition des
médicaments. Elle est approvisionnée par différents laboratoires installés dans le royaume ;
stock puis vend les produits aux différentes pharmacies. Au niveau de la commercialisation,
elle est dépendante des producteurs importateurs. Par contre au niveau de la distribution, le
nombre élevé de grossisteries donne aux officines une marge confortable de négociation
surtout au niveau des conditions de règlement.
L P
A
H
B S
A
O O
R
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M
A Entrées Sorties
E A
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M C
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R D E
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DE LA SOREMED
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FICHE TECHNIQUE
Données juridiques
N° de patente : 49761640
N° de téléphone : 05 28 33 22 66
N° Fax : 05 28 33 21 98
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2. Organigramme
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mise en place afin de ranger les produits. Ces derniers sont donc rangés par formes ou
conditionnement et selon leur poids ou encore leur fragilité.
contrôleur qui contrôle en comparant le BL aux données existantes sur le système afin de
s’assurer que les produits correspondants au BL ont été tirés. Ce dernier remet ensuite le bac
au service expédition-livraison.
e. Service expédition-livraison.
La livraison des médicaments est assurée par ce service qui pour des soucis d’efficacité est
subdivisé en 2 groupes : le groupe 1 qui se charge de la livraison des commandes urgentes et
le groupe 2 qui se charge de la livraison des commandes normales. Après avoir emballé les
produits dans des sachets ou des colis le livreur reçoit une feuille de route et revient avec un
cachet du client pour servir d’accusé de réception.
f. Service écoute clients
Afin de satisfaire, garder et gagner la confiance des clients, la société à mis sur pieds un
service écoute clients qui reçoit les réclamations éventuelles de ces derniers. Les réclamations
des clients peuvent être de plusieurs natures : Il peut s’agir en effet des produits livrés en
moins, des erreurs sur la qualité des produits, des boîtes vides, des erreurs sur le prix, des
produits périmés, des retards de livraison…Après avoir analysé la réclamation, le responsable
du service renvoie la réclamation au service concerné pour une solution conséquente.
Il s’agit en effet des services logistiques, ressources humaines, qualité des services. Le
service des ressources humaines gère le personnel ainsi que toutes les tâches qui y sont liées
(paiements, notes de services…) ; le service logistique se charge de l’entretien des moyens de
transport, des frais de carburant…
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L’indépendance : L’auditeur interne doit être indépendant des activités qu’il audite.
L’indépendance est favorisée lorsque le Conseil intervient dans la nomination et la révocation
du Directeur de l’audit interne.
L’objectivité : L’objectivité est l’indépendance d’esprit dont il doit faire preuve dans
l’exécution de ses travaux. Elle nécessite que l’auditeur interne exécute sa mission d’audit
avec la conscience d’apporter des conclusions honnêtes, professionnelles et sans compromis à
ses travaux. Aucun conflit d’intérêt ne doit altérer son indépendance.
La compétence professionnelle : L’auditeur interne doit effectuer ses travaux avec
compétence et conscience professionnelle. Sa compétence technique et sa formation générale
doivent être d’un niveau compatible avec les audits à effectuer. Il doit posséder ou acquérir les
connaissances, aptitudes et compétences techniques nécessaires a l’exercice de ses
responsabilités. L’auditeur interne doit respecter le code de déontologie de la profession,
disposer de bonnes qualités relationnelles, savoir communiquer efficacement, faire preuve de
conscience professionnelle dans l’exercice des ses fonctions.
b. L’audit externe
L’audit externe peut se décliner sous deux aspects :
L’audit légal (commissariat aux comptes)
La loi a institué un contrôle légal de caractère permanent par un ou plusieurs commissaires
aux comptes ayant pour objectif principal la vérification de la régularité, de la sincérité et de
l’image fidèle des comptes de l’entreprise. Il concerne :
Certaines sociétés commerciales quelque soit leur objet ou leur activité (Les sociétés
anonymes, les sociétés a responsabilité limitée et EURL, les sociétés en commandite
simple (SCS)).
Certaines sociétés, entreprises ou groupements de part leur activité ou leur taille quelque
soit leur forme sociale (Les groupements d’intérêt économique (GIE)).
L’audit légal est assuré par des commissaires aux comptes habiletés à le faire. Au Maroc,
selon la loi 15-89, ils doivent être inscrits dans la liste de l’ordre des experts comptables. Le
commissaire aux comptes a pour mission permanente, a l’exclusion de toute immixtion dans
la gestion, de vérifier les valeurs et les documents comptables de la société et de contrôler la
conformité de sa comptabilité aux règles en vigueur. Il vérifie la sincérité et la concordance
avec les états financiers, des informations données dans le rapport de gestion du conseil
d’administration ou de l’administrateur général selon le cas, et dans les documents sur la
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situation financière et les états financiers de synthèse de la société adressés aux actionnaires.
Il fait état de ses observations dans son rapport a l’assemblée générale annuelle. Dans ce
rapport, il porte à la connaissance du conseil d’administration ou de l’administrateur général,
ainsi qu’a l’ensemble des actionnaires : Les contrôles et vérifications effectués, les postes du
bilan et documents à modifier ou ajuster, les irrégularités, inexactitudes et fraudes relevées
ainsi que les conclusions auxquelles conduisent ces observations et rectifications
L’audit contractuel
La mission de l’auditeur contractuel est de vérifier et d’exprimer une opinion sur les comptes
de l’entreprise et leur conformité aux principes généralement admis en matière
d’enregistrement comptable, de présentation et d’évaluation. Cela, dans le cadre d’un contrat
librement signé entre cette dernière et lui-même.
c. Audit interne et audit externe
Si les deux fonctions sont souvent étroitement imbriquées dans la vie de l’entreprise, elles
n’en gardent pas moins chacune ses spécificités. Les spécificités principales sont liées :
Au mandat : les auditeurs externes effectuent leurs missions comme des mandataires,
soit du conseil d’administration (ou des actionnaires), soit des autorités de tutelle ou de tiers
intéressés par l’acquisition de l’entreprise. Par contre, les auditeurs internes sont au service de
l’entreprise et leurs missions répondent aux intérêts et préoccupations de la direction générale.
Aux objectifs : L’audit externe exprime vis-à-vis des tiers une opinion motivée sur la
régularité et la sincérité des comptes annuels de l’entreprise ; alors que l’audit interne à pour
but de s’assurer pour la direction générale uniquement, de la qualité des procédures
comptables et des documents élaborés, de la fiabilité des informations financières servant de
base à la prise de décision.
Au statut : L’auditeur externe intervient en tant qu’expert juridiquement indépendant
de l’entreprise. Son engagement vis-à-vis de celle-ci est soit légal : quand il intervient au titre
d’une mission légale (commissariat aux comptes ou audit financier aux fins de certification)
soit contractuel : quand il intervient au titre d’une mission contractuelle (audit opérationnel en
général et audit financier en parfois). Quant à l’auditeur externe, il est, par définition membre
du personnel de l’entreprise.
A l’indépendance : l’indépendance de l’auditeur externe est garantie à la fois par sont
statut (cas d’un audit légal), et par le respect des normes et diligences professionnelles (cas
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d’un audit contractuel). L’indépendance de l’auditeur interne est assurée par sa fonction dans
l’organigramme ainsi que par son objectivité.
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Les opérations comptabilisées doivent alors être exhaustives, prises en compte dans la
bonne période, imputées au bon compte, concerner l’entreprise, évaluées correctement, réelles
et suffisamment explicitées.
II. Normes d’audit
Dans le cadre des efforts déployés par I.I.A (Institute of Internal Auditors) pour créer une
unité réelle au sein de la profession à travers le monde, notamment en matière d’établissement
des standards, l’apport le plus important à été l’adoption en Août 1978 par le conseil
d’administration de I.I.A des Normes pour la Pratique Professionnelle de l’Audit Interne
(Standards for the Professional Practice of Internal Auditing) dans le but de :
D’encourager l’amélioration de la pratique de l’audit interne,
De promouvoir la reconnaissance de l’audit interne comme profession,
De clarifier le rôle et les responsabilités de l’audit interne vis-à-vis de la direction
générale, du conseil d’administration, des auditeurs externes et des organismes publics
et professionnels,
D’instaurer un étalon pour les activités d’audit interne qui soit un instrument de mesure
constant pour toutes les entités d’audit,
L’ensemble des normes fixent cinq obligations aux auditeurs internes.
a. L’indépendance
Les auditeurs internes doivent être indépendants des activités qu’ils auditent. Ainsi, le
service d’audit interne doit être situé à un niveau hiérarchique qui lui permet d’exercer ses
responsabilités. Aussi, ils doivent effectuer leurs travaux avec objectivité et pour y arriver, ils
doivent adopter une attitude d’esprit indépendante lorsqu’ils effectuent l’audit et ne doivent
pas subordonner leurs jugements à celui des autres. L’indépendance permet à l’auditeur
interne de porter un jugement libre et sans idée préconçue ; ce qui est indispensable pour
conduire convenablement ses audits.
Les auditeurs internes quand à eux doivent respecter le code de déontologie de la profession,
posséder les connaissances, aptitudes et compétences techniques nécessaires à l’exécution des
travaux d’audit interne, être aptes aux contacts humains et savoir communiquer efficacement
et faire preuve de conscience professionnelle dans l’exercice de leur fonction.
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Le contrôle interne est un processus mis en œuvre par la direction générale, la hiérarchie,
le personnel d’une entreprise et destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la
réalisation de trois objectifs suivants :
La réalisation et l’optimisation des opérations
La fiabilité des informations financières
La conformité aux lois et aux réglementations en vigueur.
Cette définition repose sur certains concepts fondamentaux à savoir :
Le contrôle interne est un processus car, à la différence des systèmes de procédures
traditionnels, il est constitué d’actions qui jalonnent toutes les activités de l’entreprise. Elles
sont définies en fonction des décisions des dirigeants pour conduire les opérations et sont
donc inhérentes à la façon dont l’entreprise est gérée.
Le contrôle interne est mis en œuvre par des personnes en fonction de leur appréhension des
objectifs de l’entreprise et dont les capacités de compréhension, de communication et d’action
ne sont pas nécessairement homogènes.
Le contrôle interne, aussi bien conçu et efficace qu’il puisse être, ne peut fournir aux
dirigeants qu’une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs qu’ils ont fixés.
Cette assurance ne peut en aucun cas être absolue, car des limites peuvent aussi bien d’une
erreur de jugement ou d’une mauvaise application des procédures que d’agissements visant à
tromper la vigilance du système.
2. Objectifs du contrôle interne
Le contrôle interne est axé sur la réalisation des buts de la société. Il s’agit de :
Ceux relatifs à la rentabilité, aux performances et à la protection des ressources.
Il s’agit en général des objectifs opérationnels qui sont liés à la réalisation et à l’optimisation
des opérations. Ils doivent être bien clairs et bien conçus afin de permettre à l’entreprise de
bien orienter ses ressources.
Ceux relatifs à l’élaboration des états financiers fiables en vue de la publication à
usage interne et externe.
Le terme « fiable » fait allusion au fait que les informations financières doivent être régulières
et sincères et qu’ils sont préparés conformément aux principes comptables généralement
admis.
Ceux relatifs aux respects des lois et réglementations auxquelles l’entreprise est
soumise.
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Il s’agit par exemple des lois relatives aux marchés, tarifs, impôts, environnement…
3. Composantes du contrôle interne
Le contrôle interne est composé de cinq éléments interdépendants qui découlent de la
façon dont l’entreprise est gérée et qui sont intégrés aux processus de planification,
d’exécution et de suivi des réalisations :
Environnement de contrôle : Il définit les conditions de fonctionnement du contrôle interne
et englobe notamment l’intégrité, l’éthique et la compétence du personnel ; la philosophie et
le style de management des dirigeants ; la politique de délégation des responsabilités,
d’organisation et de formation du personnel.
Evaluation des risques : Les dirigeants identifient, analysent et gèrent les risques susceptibles
de remettre en cause les objectifs fixés.
Activités de contrôle : Les activités de contrôle (application des normes et procédures de
contrôle) sont mises en place afin de s’assurer que les mesures arrêtées par les dirigeants pour
maîtriser les risques identifiés sont exécutées efficacement.
Information et communication : Les systèmes d’informations et de communication sont
conçus en fonction des activités de contrôle ;
Pilotage : Pour que le processus fonctionne efficacement, il fait l’objet d’un suivi et des
mesures correctives doivent être prises, si nécessaire.
4. Principes du contrôle interne
Les principes sur lesquelles s’appuie un contrôle interne efficace sont :
L’organisation : Celle-ci doit être adaptée, vérifiable, formalisée et doit comporter les
séparations convenables des fonctions. Il s’agit en effet des 4 fonctions (fonction de décision
ou opérationnelle, fonction de détention des valeurs physiques ou monétaires, la fonction
d’enregistrement et la fonction de contrôle).
L’intégration : L’organisation de la circulation des biens, services, hommes et
informations dans l’entreprise doit engendrer spontanément et sans intervention extérieure le
maximum de contrôle, qu’il soit effectué par recoupement (entre les documents) ou par
contrôle réciproque (entre deux responsables de différents services)
La permanence : Ce principe suppose la pérennité et la permanence du système de
contrôle interne mis en place.
L’universalité : Selon ce principe, le contrôle interne concerne toutes les personnes en
tout temps et en tout lieu
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Paiement des factures : Les factures sont contrôlées avant paiement, le paiement est
dûment autorisée, les factures ne sont pas payées plusieurs fois.
3. Audit du cycle vente –clients
Afin de mieux auditer ce cycle, l’auditeur doit avant tout faire une distinction entre les types
de ventes (les ventes au comptant, les ventes à terme, les ventes sous condition résolutoire, les
ventes sous condition suspensive), étudier les conditions de vente et le transfert de propriété.
Le contrôle interne doit garantir que toutes les commandes soient traitées rapidement, que les
conditions de la commande soient acceptables; elles doivent être en effet étudiées avec soin
avant d’être acceptées ; le prix offert et les délais de paiement-sont ils acceptables eu égard à
la politique de la société? Il y a-t-il un stock ? S’il s'agit d'une commande importante de
produits manufacturiers, il peut s’avérer nécessaire de réorganiser les lignes de production.
Cela est ce possible ? Il faut en prendre compte avant de prendre un engagement vis-à-vis du
client. S’assurer que le client soit solvable, la commande reçue ne doit pas impliquer un
dépassement du crédit maximum qui lui est alloué. S’il s'agit d'un nouveau client, examiner le
problème de sa solvabilité si la commande est importante.
L’objectif de l’auditeur est d’examiner les opérations relatives aux ventes et aux créances
d'exploitation telles qu'elles apparaissent dans les états financiers, veiller à atteindre certains
objectifs principaux :
Obtenir l’assurance que tous les produits et créances ont bien enregistrés (exhaustivité des
enregistrements) ;
Obtenir l’assurance que tous les produits et créances enregistrés sont bien acquis à
l'entreprise (réalité des enregistrements) ;
s’assurer que la coupure des produits est faite correctement (coupures des
enregistrements) ;
Obtenir l’assurance que les soldes au bilan sont correctement évalués (évaluation des
soldes) ;
s’assurer du caractère vraisemblable du solde des comptes (audit analytique) ;
s’assurer de la recevabilité des créances figurant au bilan (évaluation des soldes).
Pour atteindre ces objectifs, l’auditeur doit successivement procéder à l’évaluation du contrôle
interne et à l’examen des comptes.
4. Audit des stocks
Auditer un stock revient à vérifier que :
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Spécialisation des exercices : Lors du contrôle, l’auditeur doit s’assurer que toutes les
recettes sont enregistrées dans la bonne période et que tous les paiements réalisés sont
enregistrés sur la bonne période.
Evaluation des recettes et dépenses : Il s’agit pour ce but de s’assurer que les recettes
enregistrées et les dépenses réalisées sont correctement évaluées. Aussi, il faudrait s’assurer
que toutes les recettes et les dépenses réalisées sont correctement imputées totalisées et
centralisées.
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Auditer un stock revient à vérifier que les articles figurants au bilan sont la propriété
effective de l’entreprise ; s’assurer du caractère vraisemblable des soldes et qu’ils sont évalués
au coût de revient. Mais l’audit des stocks est toutefois soumis à des risques. Il s’agit en effet
des risques liés au recensement (quantité), à l’évaluation (la valeur), à l’absence de visibilité
sur la réalité des en-cours de production, au décalage d’un exercice sur l’autre d’une entrée
ou d’une sortie au vol ou le coulage des stocks à la confusion des stocks de l’entreprise avec
ceux des tiers.
Deux aspects majeurs à retenir dans l’audit des stocks est l’évaluation du système de
contrôle interne et l’examen des comptes. Nous nous pencherons sur l’évaluation du contrôle
interne.
II. Evaluation du contrôle interne
Faire une évaluation du contrôle interne de la SOREMED revient à évaluer le processus
d’approvisionnement, de stockage et de livraison de la société.
1. Evaluation du processus lié à l’approvisionnement
L’approvisionnement en marchandises de la SOREMED suit un processus bien défini et
permanent dans son accomplissement. Il est assuré par le service achat qui travaille en étroite
collaboration avec le service réception.
L’ensemble des étapes ou procédures suivantes sont donc suivies avec précision :
Procédure de préparation des commandes d’achat de médicaments
Cette procédure est assurée par le service achat qui déclenche la commande. Il veille à la
non rupture de stock grâce au suivi effectué quotidiennement sur l’ISTA.COM. Ce suivi lui
permet de déclencher la commande dès que le stock existant atteint le niveau de stock alerte
(1,5 mois de consommation) afin d’éviter toute rupture éventuelle. La commande peut aussi
être passée dans l’optique de satisfaire une commande-client urgente ou encore suite à une
offre de fournisseurs (cas de promotions). Les bons de commandes sont ensuite signés par le
service, cachetés puis faxés aux fournisseurs et ensuite ils sont reclassés dans un document.
Procédure de réception des produits au niveau des laboratoires.
Après le fax, le responsable effectue un suivi des commandes. Ce suivi consiste à :
- Obtenir la confirmation par téléphone de la réception du fax de la commande.
- Fixer d’un commun accord avec le laboratoire la date d’enlèvement des produits
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- Etablir un planning d’enlèvement tout en donnant la priorité aux laboratoires dont les
produits sont en rupture du stock au niveau de SOREMED.
- Notifier au laboratoire l’identité du contrôleur chargé par la société pour la réception des
produits et mettre à la disposition de ce dernier un cachet libellé en son nom et au nom de la
société.
- Envoyer ensuite un camion pour le chargement des produits.
La mission du contrôleur délégué par la société consiste à recevoir et pointer les bons de
livraisons (libellé, quantité commandées et livrées, dates de réception. Lorsqu’il y a
discordance entre la commande et le bon de livraison, il exige en plus de la facture les pièces
ouvrant droit de recevoir ultérieurement le reste à livrer.
Procédure de réception des produits au niveau de SOREMED.
Lors de la réception, le service chargé vérifie les avaries ou les manquants et fait part de ses
réserves immédiatement au transporteur-livreur. Ce faisant, les colis ne sont pas acceptés tant
que le service réception n’a pas vérifié l’état des produits, la validité des dates de péremption
ainsi que le prix. Il identifie également les écarts entre le bon de commande de SOREMED et
les produits livrés par le laboratoire. Après l’identification, la vérification de l’existence ou
non des écarts éventuels, le responsable passe à la saisie des produits.
Procédure de saisie des produits
Cette procédure consiste à saisir les quantités réceptionnées et notées sur le bon de
commande. Ensuite effectuer un rapprochement entre la facture et les données existantes sur
l’application ISTA.COM. Le rapprochement consiste à vérifier le montant de la facture afin
de confirmer si les montants sont égaux ou chercher les écarts en cas de différences. Après la
confirmation, le chargé imprime le bon de saisie ou de réception puis regroupe les pièces
(facture, bon de commande, bon de réception) pour archivage.
Procédure de contrôle et de pointage des documents
Le document principal vérifié est la facture du fournisseur. Le contrôle porte sur les éléments
suivants :
Le nom du client et du fournisseur
Le numéro de la facture, la date, le numéro de la commande et le nombre de pages de la
facture.
Le montant de la facture ainsi que l’échéance
Contrôler les données saisies dans le système informatique
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2. Processus d’inventaire
L’inventaire des stocks physiques effectué au niveau de la SOREMED se fait tous les
trimestres soit 4 fois par an et suit le processus suivant :
a. L’attribution des responsabilités
Il s’agit pour la direction de désigner les personnes habiletés à effectuer les travaux
d’inventaire afin d’aboutir à une fiabilité des informations issues de ces travaux. Ainsi, au
responsable du magasin, on ajoute du personnel des services préparation de commande ;
achats ; stocks ; financier et avoirs.
b. Organisation
Mise en place de l’équipe puis planning
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déterminant les jours et l’heure de réalisation de l’inventaire (généralement se réalise tous les
jours à partir de 7 heures du matin pendant 16 jours conformément au nombre de rangées).
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Parfois, les écarts peuvent être dus à l’entrée en stock d’un produit non saisi au niveau de
l’application pour alimenter le stock théorique. Il s’agit alors d’une erreur au niveau de la
réception et la saisie. Les erreurs sont aussi constatées au niveau des autres services (service
avoir, tirage, stockage) ou sont dus à la défaillance du système. Mais la plupart des erreurs
(90%) sont souvent dues aux erreurs du tirage et ramassage des produits lors de la préparation
de commandes clients. Cet aspect fera l’objet d’une analyse détaillée à la suite des résultats de
notre rapport.
Lorsque les écarts sont des manquants, ils sont facturés et considérés comme des bons de
livraisons sur les comptes de corrections ; mais lorsqu’ils sont dus aux excédents, ils sont
facturés et considérés comme des avoirs clients.
Analyse des résultats
L’analyse des résultats consiste à analyser tous les écarts significatifs par rapport au stock
théorique, à trouver les explications des écarts de l’inventaire et elle s’achève par la rédaction
d’un rapport des résultats.
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L’établissement de TFfA passe par une phase d’étude qui consiste essentiellement en une
analyse des risques.
Au niveau
approvisionnement
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La forte implication et le
dynamisme de l’équipe de
stockage permet de pallier
temporairement au manque
d’espace. Ceux-ci, suite à
l’expérience arrivent facilement
à identifier les zones à faibles
risques pour les produits
risqués (suite au poids, risques
de casse…) et à trouver des
combines efficaces pour
stocker les produits.
Au niveau général
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La gestion des coûts est soumise à de nombreuses contraintes. Le temps est devenu de
plus en plus souvent un problème clé. Les entreprises doivent mettre en œuvre des stratégies
efficaces afin de déterminer :
Quel est le meilleur moment pour acheter des marchandises ou des matières premières ;
Quelles conditions doit-on négocier avec les fournisseurs ;
Quelle est la meilleure façon de gérer les marchandises ou les matières après qu’elles
aient été réceptionnées ;
Y a-t-il un arbitrage fondamental entre les coûts administratifs des commandes et les
coûts de possession de stockage ;
La réponse à ces différentes questions nécessite une analyse plus fine et passe pas une
connaissance préalable des couts associés à la gestion des stocks ; le choix de la quantité
économique à commander ; le point de commande ; le stock de sécurité et éventuellement les
difficultés relatives à l’estimation des couts de stockage.
a. Coûts associés à la gestion des stocks :
Constituer et entretenir les stocks crée de nombreuses charges pour les entreprises. Un sur
stockage augmente les charges financières tandis qu’une rupture de stock fait perdre la
clientèle. Plusieurs coûts sont associés à la gestion des stocks. Ces coûts sont regroupés dans
trois grandes catégories de coûts selon des critères spécifiques.
Coût de passation : Chaque commande d’achat ou ordre de fabrication coûte cher à
l’entreprise. Le coût de passation ou coût d'acquisition ou encore coût de lancement d’une
commande correspond aux frais engagés chaque fois que l'entreprise s'adresse soit aux
fournisseurs, soit aux services de production comme le réglage des machines, les coûts
administratifs et les frais de contrôle pour réapprovisionner le stock. Il est supposé être
proportionnel aux nombres de commandes passées dans l’année. Ces coûts sont déterminés à
l’aide de la comptabilité analytique.
Coût de possession : Le coût de possession est proportionnel à la valeur de l'article et
à sa durée de séjour en stock. Il est formé par :
-Le coût du magasinage qui est formé par l'assurance des articles stockés, le coût du local de
stockage, le coût de l'exploitation du magasin
-Le coût de la dépréciation des articles en stocks qui est du soit à l'obsolescence
principalement pour les articles de mode ou de techniques très évolutives, soit dû à la
détérioration, comme les accidents de manutention, le vol, l'évaporation, …
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-Le coût du capital investi qui correspond aux intérêts des emprunts contractés pour acheter
les articles stockés, soit de l'intérêt du capital propre immobilisé, c'est à dire du manque à
gagner correspondant au revenu que procurerait cette somme investie à l'extérieur de
l'entreprise.
Coût de pénurie : Les coûts de rupture des stocks apparaissent lorsque l'entreprise ne
peut satisfaire la demande de certains biens. La demande insatisfaite peut conduire à des
ventes manquées, et le coût de rupture est égal au manque à gagner augmenté de la perte liée à
la détérioration de l'image de marque de l'entreprise.
A ces coûts s’ajoute un autre cout connu sous le nom coût de la qualité c'est-à-dire ; le coût
supporté pour prévenir la mauvaise qualité d’un produit ou les coûts résultant d’une
production d’un produit de mauvaise qualité. On distingue 4 catégories de couts de la qualité
regroupés dans le tableau suivant :
Coûts de la Enquêtes chez les fournisseurs ; formation du personnel ; financement du
prévention stock de sécurité ; étude et développement du produit.
Coûts de la Contrôle des produits finis ; surveillance des opérations et couts des
détection échantillons vérifiés et détruits lors des contrôles.
Coûts internes Retouches ; rebus ; inactivité des installations
de non qualité
Coûts externes Traitement des réclamations ; échanges et réparation sous garantie et
de non qualité procédure judiciaire
D’après les informations que nous avons pu obtenir, nous avons élaboré un tableau
regroupant les coûts relatifs au stockage sur les 4 premiers mois de l’année en cours. Il s’agit
des coûts directs et indirects.
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Notons que l’estimation des coûts de stockage revêt beaucoup de difficultés. En effet, il est
difficile d’estimer avec précision les coûts faisant office de paramètres dans le modèle de
Wilson. Ainsi, les coûts significatifs de possession comprennent à la fois des coûts marginaux
et le coût d’opportunité du capital.
Les coûts marginaux dus à la possession de stock sont ceux qui varient en fonction de la
quantité stockée (prime d’assurance, coûts d’obsolescence et de détériorations…). La
rémunération des employés et le coût des surfaces de stockage sont par contre peu
significatifs. Mais une réduction des stocks entrainant une compression des employés est
significative. De même, le coût des surfaces de stockage serait un coût de possession
significatif si ces emplacements avaient d’autres usages rentables.
Le coût d’opportunité du capital représente le revenu auquel on renonce en investissant le
capital dans le financement du stock plutôt que dans un autre emploi. Il ne concerne pas le
financement des actifs immobilisés, comme les constructions, si ces immobilisations sont
indépendantes des variations du niveau des stocks. Il est égal au coût moyen pondéré du
capital de l’entreprise multiplié par le coût unitaire variable des articles stockés.
De ces différentes estimations, l’on conclu qu’il est difficile voire impossible de
prévoir avec précision tous les coûts associés à la gestion des stocks. Seulement, quel serait
alors le coût d’une erreur de prévision ?
b. Le modèle de quantité économique à commander ou modèle de Wilson
La quantité économique à commander détermine la quantité optimale à commander en
tenant compte des hypothèses suivantes :
La même quantité constante est commandée périodiquement
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La demande, le coût unitaire des commandes et le cout unitaire de possession sont des
paramètres certains ; le délai de livraison (le délai entre la date d’émission d’une
commande et sa date de livraison) est lui aussi certain.
Le cout unitaire d’achat est indépendant de la quantité commandée
Il n’y a pas de rupture de stock
Le modèle exclu dans son calcul ; le cout d’achat, le cout de pénurie et le cout de la qualité.
La formule de calcul de la quantité économique est la suivante :
Q*=
Le point d’intercession entre le coût de possession et le coût de passation qui coïncide avec
le plus bas niveau du coût total représente la quantité commandée (Q*).
Ce modèle ne peut être hélas appliqué à la société. Celle –ci utilise par contre un système
qui le permet de « commander économiquement » en tenant en compte les consommations
des périodes précédentes ainsi que les demandes en cours des clients.
c. Le point de commande
L’une des décisions importantes dans la gestion des stocks est le point de commande. C’est
le niveau de stock qui déclenche la nouvelle commande. Il est plus simple à calculer quand la
demande et le délai de livraison est certain.
La formule de calcul est la suivante :
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Ce stock est nécessaire pour les périodes d’augmentation de la production ou des ventes
ou pour faire face à un retard de livraison. C’est un stock qui vient en complément du stock
minimum.
2. Les méthodes de suivi administratif des stocks
Il existe plusieurs méthodes de suivi administratif des stocks dont la méthode 20/80 et la
méthode ABC. Le but de ces méthodes est de classer les articles stockés par valeur
décroissante exprimée en pourcentage.
La méthode 20/80
Selon cette méthode, 20% des articles en nombre représentent 80% des articles en valeur.
Ces articles feront l’objet d’un suivi de façon très approfondie afin de limiter le coût de
gestion des stocks ; éviter les pénuries de ces articles et dont des pertes de la clientèle.
La méthode ABC
La méthode ABC permet de classer les articles en trois grands groupes:
- Ceux qui nécessitent un suivi très précis
- Ceux qui nécessitent une gestion plus souple
- Ceux qui nécessitent peu d’attention.
Le tableau et le graphe suivant résument cette méthode
Groupe %de consommation en nombre % de consommation en valeur
A 10% 65%
B 25% 25%
C 65% 10%
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CMUP
Cette méthode permet certes de connaitre la quantité disponible à tout instant, mais elle ne
permet pas de faire face à l’inflation.
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Ce délai ne doit pas être trop court car dans ce cas l’entreprise doit trouver du financement ;
mais s’il est trop long (60-90 jrs), il caractérise une entreprise qui a des difficultés financières
et qui recule ses échéances.
3. Calculs et analyses
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Problème :
Capacité d’accueil des livraisons quotidiennes inférieure à l’espace réservée à la réception et au
stockage.
Fait :
L’existence des produits hors des zones de stockage
Cause :
Manque d’espace
Conséquence :
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Risque de vols, pertes et de détérioration des stocks non abrités avec des conséquences néfastes
sur la rentabilité.
Recommandation:
Il serait souhaitable d’agrandir l’espace réservé et pour le stockage et pour la réception.
Problème :
Faibles mesures prises pour lutter contre les incendies
Fait :
Inexistence des extincteurs automatique dans la zone de stockage et de magasinage
Cause :
Négligence de la mesure
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Conséquence :
Risque de non maitrise en cas d’incendie
Recommandation:
Il serait souhaitable d’équiper la zone de stockage et la zone de magasinage d’extincteurs
automatiques qui se déclencheront automatiquement en cas d’un éventuel incendie
Problème :
Absence des fiches de visites
Fait :
Lorsqu’un visiteur étranger entre dans la société, aucune fiche ne lui est adressée
Cause :
Faible importance accordée à la mesure
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Conséquence :
Risque de perte, d’espionnage ou de vols des produits non abrités
Recommandation:
Il serait souhaitable d’introduire un système de reconnaissance durable des visiteurs au
niveau du poste gardiennage.
Problème :
Faible maitrise des composantes des stocks
Fait :
Existence des médicaments dont la durée de péremption est inférieure à 2 mois
Cause :
Négligence du fait ou de la mesure
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Conséquence :
Risque d’augmentation du stock des produits périmés et baisse proportionnée du chiffre
d’affaires
Recommandation:
Il serait envisageable de renforcer les mesures prises pour détecter les produits presque
périmés.
Problème :
Les données issues de l’inventaire ne sont pas traitées mais sont plutôt archivées
Fait :
Absence des fiches de synthèse des inventaires
Cause :
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Conséquence :
Les inventaires seront effectués par simple routine et non dans le but de déceler des erreurs
pour mieux élaborer des stratégies dans le futur.
Recommandation:
Il serait souhaitable d’avoir des fiches synthétisant chaque inventaire de la période pour
mieux avoir une vision des services ou des aspects à risques.
Problème :
Fait :
Absence d’une procédure écrite révélant les produits retournés aux fournisseurs pour non-
conformité et d’une procédure écrite sur le traitement des commandes urgentes.
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Cause :
Faible importance accordée à la mesure.
Conséquence :
L’unique responsable devient l’unique détenteur de la procédure à suivre. Son absence risque
de bloquer le processus qu’il s’agisse des commandes urgentes ou des produits retournés aux
fournisseurs pour non-conformité.
Recommandation:
Nécessité d’établir une procédure écrite concernant ces deux aspects liés à
l’approvisionnement.
Problème :
Il est difficile de classer les produits vendus par la société selon les méthodes de gestion de
stocks (la méthode 20/80 et la méthode ABC).
Fait :
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L’impossibilité de classer les produits en fonction de leur part dans le chiffre d’affaires.
Cause :
Importance et pluralité de catégories de produits vendus par la société.
Conséquence :
Risque de non gestion efficace des stocks dont la part dans le chiffre d’affaires est
importante.
Recommandation:
Il serait souhaitable de mettre sur pieds une technologie performante permettant de classer les
produits de grande valeur ajoutée pour l’entreprise. Ceci permettra à la société de pouvoir
concentrer les efforts sur les produits nécessitant une gestion efficace.
D’autres aspects de notre vérification (lors de l’analyse des erreurs constatées au niveau du
service tirage ou encore préparation des commandes) ont débouchés sur l’analyse des
réclamations reçues des clients dont voici les résultats :
2. Analyse des réclamations clients
Analyse Des Réclamations Par An
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les clients retournent les produits qu’ils ont reçus de plus. Les autres réclamations sont dues
aux erreurs de ramassage, colisage.
Tandis que les produits livrés en moins sont en constante croissance sur les premiers
semestres des 3 années (540-564-916), les produits livrés sur erreurs de qualité sont quant- à
eux en baisse (409-375-214).
Analyse des causes de ces variations
Pour éviter de faire des conclusions hâtives, élaborons un tableau qui montre l’évolution de
l’activité.
Tableau indiquant le taux de réclamations selon l’activité (figure 2)
2008-2009 2009-2010
Variation des réclamations Variation BL Variation des réclamations Variation BL
0,119 0,093 0,624 0,539
Selon la figure 2, le taux des réclamations est en constante augmentation : 0,153% en
2008 ; 0,157% en 2009 et 0,165% en 2010. Entre 2008 et 2009 il y a une variation de 0,119
contre une variation de 0.624 entre 2009 et 2010.
En comparant la variation des réclamations à celle des bons de livraisons (figure 3) l’on
remarque qu’entre 2008 et 2009 la variation des bons de livraisons ou encore de l’activité est
de 9,3% contre 11,9% pour les réclamations. Entre 2009-2010, les réclamations ont variées de
62,4% alors que les BL ont variés de 53,9%.
Quels sont alors les causes de la baisse des produits livrés sur erreurs de qualité ?
Selon les sources obtenues, la baisse significative sur les erreurs de qualité est due à
l’introduction de code à barre. Ce dernier fut introduit en Septembre 2008. Les employés
n’étant pas familiarisé à l’appareil en 2009, les réclamations chutent à 375. Ce ne sera qu’en
2010 que la baisse sera significative.
Causes des réclamations des produits livrés en moins et des produits livrés sur erreurs
de qualité.
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Les réclamations des produits livrés en moins et ceux livrés sur erreurs de qualité sont dues
aux fautes au niveau du tirage ; fautes au niveau du colisage ou encore le code à barre hors
service en cas de coupure de d’électricité.
PROPOSITIONS DE SOLUTIONS
Les causes des réclamations étant connues, nous pouvons proposer des solutions. Mais avant
de proposer des solutions, il est nécessaire et judicieux de nous poser les questions suivantes :
Le système de tirage en lui-même est-il défaillant ?
La défaillance ne se trouve t-elle pas au niveau du personnel ?
Si le système est défaillant, il faudra mettre sur pieds une technologie beaucoup plus
performante apte à identifier non seulement la qualité du produit commandé mais aussi la
quantité des produits commandés en d’autres termes, il faudra introduire les nouvelles
technologies pour améliorer les procédés de préparation des commandes.
Cette solution serait beaucoup plus avantageuse vu qu’elle résous deux problèmes à la fois.
Si la défaillance se trouve au niveau du personnel, il serait souhaitable :
- Soit de proposer des formations au personnel concerné afin de mieux les initier aux
pratiques ou d’attirer leur attention sur certains aspects clés
- Soit de renforcer le personnel avec d’autres agents chargés de comparer les quantités
figurant sur les BL et celles livrées lors du colisage.
- Aussi, nous avons remarqué qu’au cours de certaines périodes, le volume des activités
est important. Ne serait-il pas souhaitable de renforcer le personnel lors de ces périodes
tout en privilégiant les coûts engendrés ?
Cette analyse vient compléter les informations que nous n’avons pas pu avoir sur les
résultats issus des inventaires.
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Pour les entreprises commerciales, les stocks occupent une place importante voire
primordiale dans toute la politique de gestion établie par l’organisation. La mise en place
d’une bonne politique de gestion permettra à l’entreprise de réduire non seulement les coûts
liés à l’acquisition mais aussi les coûts liés au stockage ainsi qu’un bon suivi depuis
l’acquisition jusqu’à la livraison. L’audit, vu ses différents objectifs et atouts devient une
préoccupation majeure des dirigeants d’entreprises et constitue en fait un élément
incontournable dans l’amélioration et la réalisation des objectifs généraux.
entreprise progressiste. Ceci n’est possible que si elle procède à la mise en place d’un manuel
de procédure ; ce dernier devra être un outil de coordination et de suivi au jour le jour des
différents circuits d’informations.
Répondant parfaitement à nos ambitions professionnelles, cette mission d’audit des stocks
fut une très grande expérience pour nous. Elle constitue en effet un grand atout pour notre
future carrière professionnelle.
ZERMATI, Pierre Pratique de la gestion des stocks, 5eme Edition DUNOD Paris,
1997
HORNGREN Charles, BHIMANI Alnoor, DATAR Srikant, FOSTER George,
Contrôle de gestion et gestion budgétaire, 3e édition Paris, 2006
O. Lemant/ Groupe de recherche, La conduite d’une mission d’audit interne, Institut
de l’audit interne, 2e Edition, Dunod, Paris, 1995
KHALID Moatacim, ABDELLAH Dahbi, « audit opérationnel des stocks », Projet de
fin d’études 2001-2002
AZIZ H., audit opérationnel de la fonction stock, Projet de fin d’études
Documentation interne de la SOREMED
www.scribd.com/.../audit-des-cycles-de-l’entreprise
http://commercial.axelere.com/imprime/categorie-Strategie-Management/gestion-des-
stocks-et-rotation-des-stocks~604.html
http://www.faq-logistique.com/Couts-stock.htm
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http://www.aciff.com/gestion-couts-stocks.htm
http://www.amip.ma/dynamicdata/Secteur_Industrie.aspx
Dédicaces
Remerciements
Sommaire ……………………………………………………………………………………..3
Introduction……………………………………………………………………………………4
PREMIERE PARTIE :
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1. Définition………………………………………………………………………..15
a. Audit interne………………………………………………………………15
b. Audit externe……………………………………………………………...16
c. Audit interne et audit externe…………………………………………..…17
2. Objectifs de l’audit………………………………………………………………18
II. Normes d’audit………………………………………………………………………..19
1. L’indépendance ……………………………………………………………….19
2. Compétence technique et professionnelle …………………………………….19
3. Etendue et nature des travaux………………………………………………….20
4. Exécution des travaux d’audit…………………………………………………20
5. Gestion du service d’audit interne…………………………………………….20
III. Contrôle interne………………………………………………………………………21
1. Définition du contrôle interne………………………………………………..21
2. Objectifs du contrôle interne…………………………………………………21
3. Composantes du contrôle interne…………………………………………….21
4. Principes du contrôle interne…………………………………………………22
IV. Cycles d’audit………………………………………………………………………..23
1. Audit des immobilisations…………………………………………………….23
2. Audit du cycle achat-fournisseurs…………………………………………….23
3. Audit du cycle vente –clients…………………………………………………24
4. Audit des stocks………………………………………………………………25
5. Audit du cycle personnel ou audit social……………………………………..26
6. Audit des opérations de trésorerie…………………………………………….27
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