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LA
PHILOSOPHIE |§£
DE GOETHE
E. CARO
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PARIS
LIBRAIRIE DE L. HACHETTE ET G"
BOULEVARD SAINT-GERMAIN, N° 77
1866
^LIBRAIRIE'
À. EUDES
40,r. des Stères
UcH»T«UVRB.CÛtiniSSION
LA
PHILOSOPHIE
DE GOETHE
OUVRAGES DU MEME AUTEUE
A LA MEME LIBRAIRIE
PHILOSOPHIE
DE GOETHE
par
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El G À R
PARIS
LIBRAIRIE DE L. HACHETTE ET G"
1866
Tous droits réservés
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PREFAGE
PHILOSOPHIE DE GOETHE
CHAPITRE I
mystique ?
1
forge, saisit les minerais réfractaires et les embrase .
dictionnaire de Bayle.
Il en fut assez mécontent, sans doute parce qu'il
l'infini.
en a fixé le souvenir !
CHAPITRE II. 47
CHAPITRE II. 59
les concilier . »
2. Conversations, t. I er p. 342.
,
64 PHILOSOPHIE DE GOETHE.
monde extérieur .»
1
6
82 PHILOSOPHIE DE GOETHE.
1. Conversations, t. I er , p. 75.
CHAPITRE III. 91
1. Annales, p. 223.
CHAPITRE III. 93
94 PHILOSOPHIE DE GOETHE.
9 PHILOSOPHIE DE GOETHE.
grande question ;
j'ai commencé seul ;
j'ai rencontré
plus tard quelques secours, et enfin à ma grande
joie j'ai été dépassé par des esprits de ma famille.
Quand j'ai envoyé à Pierre Camper un premier
aperçu sur l'os intermaxillaire, à ma grande tristesse,
je suis resté complètement incompris ;
je ne réussis
pas mieux avec Blumenbach : cependant, après des
relations personnelles, il se rangea à mon avis. J'ai
ensuite gagné des partisans dans Sœmmering, Oken,
Dalton, Carus et d'autres hommes également remar-
quables; mais voilà que Geoffroy Saint-Hilaire passe
de notre côté, et avec lui tous ses grands disciples,
tous ses partisans français ! Cet événement est pour
moi d'une importance incroyable, et c'est avec rai-
son que je me réjouis d'avoir assez vécu pour voir le
pensée.
CHAPITRE IV.
fois cette loi du balancement des organes que ne l'a fait Goethe
dans les lignes suivantes « La nature
: comme doit le faire un
,
2
Mais c'est dans les Pensées que l'on pourrait re-
cueillir les plus belles vues sur l'art d'interroger la
nature, sur la nécessité d'établir l'expérience comme
intermédiaire entre l'esprit et le monde extérieur,
sur la fécondité de la synthèse, sans laquelle l'ana-
lyse languit et meurt dans l'inutile nomenclature
des détails, sur le sens intérieur des grandes décou-
vertes et l'harmonie préétablie entre la réalité, qui
est dans l'objet, et la vérité, qui est dans l'esprit.
er
1. Pensées, traduction citée, t. I , p. 501-506.
CHAPITRE IV. 121
mort et la vie?
CHAPITRE V. 139
1. Pensées en prose.
CHAPITRE VI.
différent de nous-mêmes
Nous avons cru conserver
!
1. Campagne de France.
164 PHILOSOPHIE DE GOETHE.
1. Conversations, 1. 1, p. 429.
CHAPITRE VI. 167
1. Conversations, p. 341.
CHAPITRE VI. 169
1. Conversations, 1. 1, p. 426.
CHAPITRE VI. 181
loin !
LA DESTINÉE HUMAINE.
quée à la vie.
1. Conversations, t. I, p. 330.
186 PHILOSOPHIE DE GOETHE.
cœur.
La règle suprême de l'homme digne de ce nom
est de conserver intacte la liberté intérieure. N'y
laissons porter atteinte ni par les hommes, ni par les
1. Testament,
190 PHILOSOPHIE DE GOETHE.
met d'un cœur aussi résolu que son esprit est clair-
13
194 PHILOSOPHIE DE GOETHE.
scène r
[ui se passe chez Goethe après la mort de son
fils ? Ce fils si cher à sa vieillesse était mort subite-
ment à Rome le 28 octobre 1830. Eckermann, qui
avait fait avec lui la première partie du voyage, l'a-
soudre.
Panthéiste, Goethe Test assurément : il l'est non-
seulement dans ses conclusions générales en histoire
naturelle, comme il l'avoue lui-même et comme
nous l'avons assez clairement montré ; il l'est aussi
dans la plupart de ses conceptions sur la philosophie
de sa pensée.
Des deux grandes doctrines de panthéisme que
connaissait l'Allemagne au temps de Goethe, le spi-
nozisme et le système de l'identité, ni l'une ni l'au-
1. Conversations, t. I, p. 421.
CHAPITRE VIII. 209
1. 'Ev t£> 8Xw <py]aiv ir\v ^u/^jv [xe^xî^ôat, — llavta xX^pr] 6swv sîvat,
— K6o[j.ov ïp^u/ov xai Soap.6vtov nk^çm] (Thaïes).
212 PHILOSOPHIE DE GOETHE.
unité.
Jusqu'à son dernier jour, il se tiendra au courant
CHAPITRE Vin. 215
jet aimé des qualités qui vraiment n'y sont pas. L'a-
mour chancelle, nous doutons de la fidélité, et nous
devenons sceptiques sans le savoir. Le reste de la
vie se passe dans l'indifférence ; nous laissons les
e1
1. Pensées, t. I , p. k&b.
CHAPITRE VIII. 219
PROMÉTHÉE.
délivrance.
On peut juger, d'après cela, en quel sens il faut
CHAPITRE IX. 223
siècles.
« Prométhée. —
Les dieux veulent partager avec moi,
et j'estime que je n'ai rien à partager avec eux. Ce que
j'ai, ils ne peuvent le ravir, et ce qu'ils ont, je consens
qu'ils le gardent. Ici le mien, là le tien, et de la sorte nous
sommes séparés.
« Épiméthée. — Le tien, que comprend-il?
« Prométhée. — Le cercle que remplit mon activité.
Rien au-dessous et rien au-dessus.... »
« Prométhée. —
Reconnais-tu sa puissance? Moi aussi!
va, je ne sers pas des vassaux! »
mon image, une race qui soit semblable à moi, pour souffrir,
pour pleurer, pour jouir, —
et te dédaigner, comme —
moi ! »
« Prométhée. — Hélas!
« Mercure. — C'est un mot que Jupiter ignore.
là
« Prométhée. — Le temps est un maître qui enseigne toute
chose. »
1. Traduction de M. Willm.
238 PHILOSOPHIE DE GOETHE.
« Faust. —
Comment te nommes-tu? Qui donc es-tu?
« Méphistophélès. —
Une partie de cette force qui veut
toujours le mal et fait toujours le bien.
« Faust. —
Que signifie cette énigme?
« Méphistophélès. —
Je suis l'esprit qui nie sans cesse,
et cela avec raison, car tout ce qui reçoit l'existence est
digne de périr ; aussi vaudrait-il mieux que rien ne prît
naissance. Ainsi donc tout ce que vous nommez péché
destruction, en un mot le mal, est mon propre élément.
« Faust. —
Tu te nommes une partie, et te voilà néan-
moins entier devant moi.
« Méphistophélès. —
Je te dis l'humble vérité. Si
l'homme, ce petit monde d'extravagance, se croit d'ordinaire
un tout, moi je suis une partie de la partie qui au commen-
cement était tout, une partie des ténèbres qui enfantèrent la
Lumière, l'orgueilleuse Lumière qui maintenant dispute à
sa mère, la Nuit, son ancien rang et l'espace. Et pourtant
CHAPITRE X. 251
CHAPITRE X. 253
non. Il n'est que cela, mais c'est assez pour qu'il ait
Marguerite.
« —
Cet homme que tu as auprès de toi,
je le hais du fond de mon a aie. De ma vie rien ne m'a
blessé le cœur comme cet odieux visage.
« Faust. — Chère mignonne, ne le crains pas.
« Marguerite. — Sa présence bouleverse mon sang....
Je ne voudrais pas vivre avec ses pareils.... On voit qu'il
ne prend aucun intérêt à rien ; il porte écrit sur le front
qu'il ne peut aimer personne au monde.... Cela me domine
si fort que, s'il vient seulement à s'approcher de nous, il
me semble en vérité que je ne t'aime plus. »
heur.
CHAPITRE XL
est là.
vie.
déploie.
Agir, telle va être désormais la destination de
Faust régénéré ; y trouvera les joies les plus no-
il
sultat soit pur, pour que le bien soit complet, que les
moyens au prix desquels on l'obtient soient eux-
mêmes sincères, naturels et purs. Or Méphistophélès
est toujours là, empoisonnant de sa secrète infamie
l'air qu'il respire, corrompant ses plus nobles des-
2ï
3l6 PHILOSOPHIE DE GOETHE.
e-t sauvé du mal. Celui qui a toujours lutté et tra-
vaillé, celui-là, nous pouvons le sauver; l'amour
suprême, du haut du ciel, a pensé à lui; le chœur
bienheureux va à sa rencontre et le salue avec joie. *
On peut juger, par cette apologie de l'activité ,
« Una Poenitentium. —
Daigne, ô daigne, Vierge in-
comparable, tourner ton visage propice vers mon bonheur!
Celui que j'aimai sur la terre, désormais en repos, est de
retour....Entouré du chœur sublime des esprits, le nou-
veau-venu se reconnaît à peine, il soupçonne à peine sa
nouvelle vie.... Vois comme il s'arrache à tous les terrestres
liens de son ancienne enveloppe, et comme sous ses vête-
ments éthérés se montre la vigueur première de la jeu-
nesse! Permets-moi de l'instruire Le nouveau jour l'éblouit !
encore.
« Mater gloriosa. — Viens , élève-toi à de plus hautes
sphères : s'il te devine, il te suivra.
« Chorus mysticus. — Tout ce qui passe n'est que sym-
bole; ici les choses imparfaites s'accomplissent, l'ineffable
308 PHILOSOPHIE DE GOETHE,
est réalisé; le charme éternel de la femme nous élève aux
cieux. »
fermeté 1
. » Imaginez en effet la conclusion de ce
grand drame de Faust dans les données de la phi-
sion sur les souverains qui les amènent par leur in-
curie ou leur corruption, « historiquement conser-
vateur, » comme on le disait de Lessing, théorique-
ment dévoué au progrès, très-peu sensible aux chi-
mères sentimentales du droit divin, mais adversaire
irréconciliable des bas instincts de la démocratie et
des habiletés qui les exploitent, se faisant volontiers
un refuge contre les misères de la réalité dans
quelque belle utopie de civilisation industrielle et
1. Conversations, t. I er , p. 400.
CHAPITRE XIII. 319
— le poëme d'hélène.
1. Voir à Y Appendice.
CHAPITRE XV. 351
EXTRAITS
ET
FRAGMENTS PHILOSOPHIQUES
DES ŒUVRES DE GOETHE.
(1793.)
s'impose à lui-même.
Je me suis trop bien trouvé de la méthode qui
consiste à travailler avec plusieurs collaborateurs,
pour vouloir y renoncer. Je sais au juste à qui je
suis redevable de telle ou telle découverte, et ce sera
un plaisir pour moi de le faire connaître dans la
suite.
Si des hommes
ordinaires, mais attentifs, peu-
vent rendre de grands services, que n'est-on pas
si
BUT DE L AUTEUR.
(1807.)
INTRODUCTION.
de leur origine.
\
RÉSUMÉ.
112
113.
APPENDICE. 385
114
115
1 1
117
118
119
120
121
122
123
ment général,
léral, qu'elle n'a peut-être
peut-êti pas encore
obtenu.
[Œuvres scientifiques de Goethe, trad. E. Faivre.)
SUR LA NATURE.
sève,* de
elle est bonne heure plus avancée qu'elle
ne devrait l'être; ces plantes, au lieu de se déve-
lopper d'abord, comme d'habitude, avec une ma-
tière grossière et toute terrestre, ont en elles, dès
APPENDICE. 397
1813. —
Le jour des funérailles de Wieland je ,
T
« Y ous savez depuis longtemps que les idées qui
chenille un papillon. —
Les monades inférieures
obéissent à une monade supérieure, non par choix
et pour leur propre satisfaction, mais parce qu'elles
le doivent et sont forcées d'obéir. Tout se passe
très -naturellement. Considérez, par exemple, cette
main. Elle est faite de parties que la monade princi-
pale a su dès l'origine et pendant leur formation
lier à elle par des liens indissolubles, et elles sont
(Note du traducteur.)
.
DIEU ET LE MONDE.
PROŒMIUM.
L'AME DU MONDE.
L'INDIVIDU ET LE TOUT.
TESTAMENT.
PARABASE.
EPIRRHÊMA.
\
APPENDICE. 421
ANTÉPIRRHÊMA.
APPENDICE. 427
FIN.
TABLE DES MATIÈRES.
Préface i-viii
APPENDICE.
I IBRAIRIE DE L. HACHETTE ET C IE
Boulevard Saint-Germain, 77, à Paris.
LES
GRANDS ÉCRIVAINS
DE LA FRANCE
NOUVELLES ÉDITIONS
PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DE M. ADOLPHE RÉGNIER
Membre de l'Institut,
H LES MANUSCRITS, LES COPIES LES PLUS AUTHENTIQUES ET LES PLUS ANCIENNES IMPT.2SSI0NS
150 exemplaires numérotés sont tirés sur grand raisin vélin collé.
PRIX DE CHAQUE VOLUME : 20 FR.
Eepuis longtemps déjà on a publié £vec tième siècle et c'est par les plus émi-
,
une religieuse exactitude, en y appliquant nents d'entre eux que nous avons ccm-
les procédés de la plus sévère critique mcncé notre publication, sont déjà pour
en remontant aux sources les plus sûres, nous des anciens. Leur langue est assez
en fouillant toutes les bibliothèques et voisine de la nôtre pour que nous l'en-
collationnant tous les manuscrits, non- tendions presque toujours et l'admirions
seulement les chefs-d'œuvre des grands sans effort. Mais déjà elle diffère trop de
génies de la Grèce et de Rome, mais les celle qui se parle et s'écrit aujourd'hui
;
A ce mérite fondamental de la pureté du qu'on puisse encore dire que nous la sa-
texte, constitué à laide de tous les docu- chions par l'usage. Pour la reproduire
ments de toutes les ressources que le
,
sans altération, il ne suffit point que l'é-
temps a épargnés on a joint un riche
,
diteur s'en rapporte à sa pratique quoti-
appareil de secours de tout genre va- : di< nne h son instinct du langage
, il faut, :
qu'd se chargeât de la diriger. sur notre idiome les divers génies qui
Nous ne nous arrêterons pas longue- l'ont illustré.
ici aux détails du plan qui
ment a été Des tables analytiques exactes et com-
adopté, et nous ne ferons qu'indiquer en plètes, contenant les noms propres, et de
peu Je mots les divers secours et avanta- plus les noms communs relatifs à des
ges qu'ollrent ces éditions nouvelles des usages, des institutions, etc., faciliteront
grands écrivains de la France. les recherches.
Leur principal mérite, no îs le répétons, Des notices biographiques aideront à
est la fidélité du texte, qui repro luit les
mieux apprécier les écrits de chaque au-
meilleures éditions données par l'auteur, teur, en les plaçant dans leur vrai jour
ou ,
quand L'auteur n'a pas lui-même et à leur vrai moment.
édité ses oeuvres, est pris aux sources les
Outre cela, en tète de chique ouvrage
plus authentiques et les plus dignes de
de prose ou de poésie, de la plupart, du
confiance.
moins, de rapides sommaires en feront
Au texte adopté ou ainsi constitué, on
l'histoire et, s'il y a lieu, pour les pièces
joint les variâmes, toutes sans exception
,
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Chaque livraison, 4 planches. 10 » lume. 4 »
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française au xvii e siècle. [ vol. 6 » historique. 1 vol. 6 »
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2° édit. 1 vol. 9 »
Tomes II,
:
et IV m
Théâtre.
Tomes V et VI OEuvres hislor
6
18
»
» :
12 » :
Perrier (Charles) Études sur : les beaux- Ulloa (Général) Guerre de l'indépen- :