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Introduction....................................................................................................................................................... 4
Conclusion......................................................................................................................................................... 9
Recommandations.......................................................................................................................................... 9
En dix ans à peine, le Guatemala est passé d’un paradis pour délinquants dans lequel se répétait
inlassablement une histoire marquée par l’absence de justice, à une référence régionale et mondiale
en matière de lutte contre l’impunité. La condamnation pour génocide du général Ríos Montt en
20131 et la procédure menée contre Otto Pérez Molina et Roxana Baldetti pour corruption en
20152, ont permis de mettre en évidence des changements significatifs au sein du système pénal
guatémaltèque. La gestion de la Procureure Claudia Paz et, ultérieurement, Thelma Aldana, ont été
des facteurs déterminants pour permettre au Guatemala, au cours des dix dernières années, de
prouver au reste du monde qu’il était possible de lutter contre l’impunité et de faire plier les réseaux
de corruption.
De tels progrès n’auraient pas été envisageables sans la Commission internationale contre
l’impunité au Guatemala (Comisión Contra la Impunidad en Guatemala, CICIG) qui, après 11 ans de
travail acharné dans le pays, est devenue une référence et un exemple illustrant le rôle essentiel
de la communauté internationale pour soutenir les efforts déployés à l’échelle locale en faveur de
l’État de droit.
Dans la liste des inculpés et des condamnés, on trouve quelques-unes des plus hautes autorités
du pays, notamment l’ancien président et le vice-président du gouvernement, des ministres, des
vice-ministres, des députés et des magistrats. La Commission a également permis d’identifier plus
de 60 structures criminelles, certaines d’entre elles en lien avec le trafic de stupéfiants et d’autres
formes de crime organisé appelées « réseaux politico-économiques illicites » (redes político-
económicas ilícitas). Ces réseaux avaient coopté diverses institutions publiques guatémaltèques
telles que le Registre de la propriété, le ministère de la Défense, l’Institut guatémaltèque de la
sécurité sociale, ou encore les municipalités les plus importantes du pays, et étaient reliées à de
grandes entreprises nationales et internationales, ainsi qu’à des partis politiques4.
Outre des progrès significatifs réalisés dans le cadre de certaines affaires, il est nécessaire de
souligner que les efforts déployés par la Commission pour renforcer les institutions guatémaltèques
ont permis d’aboutir à des résultats dépassant le cadre pénal. Ainsi, la Commission a permis au
ministère public et au système judiciaire guatémaltèques de bénéficier de soutiens de nature
diverse, et elle a contribué au renforcement d’instances notoires telles que le Tribunal suprême
électoral (Tribunal Supremo Electoral)5. Elle a également promu des changements législatifs qui ont
1. Voir : Después del veredicto: Lo que la condena de Ríos Montt significa para Guatemala, Geoff Thale, Jo-Marie Burt et Ana Goerdt.
Disponible sur : https://www.wola.org/es/analisis/despues-del-veredicto-lo-que-la-condena-de-rios-montt-significa-para-guatemala/
2. Information sur l’affaire « La Línea » disponible sur : https://www.cicig.org/casos/caso-la-linea/
3. V
oir : XI Informe anual de labores de la Comisión Internacional Contra la Impunidad, CICIG. Disponible sur : https://www.cicig.org/
wp-content/uploads/2018/11/XI_Informe_Anual_CICIG_2018.pdf
4. Informations sur les affaires dans lesquelles la CICIG est intervenue : https://www.cicig.org/casos-listado/
5. L
a CICIG a développé un processus de renforcement et de transfert des capacités destiné au Tribunal suprême électoral en
matière de fiscalisation et de contrôle des financements des partis. Information disponible sur : https://www.cicig.org/articles/
transferencia-de-capacidades-al-tse/
Le travail de la CICIG représente également un apport substantiel à celui développé par les institutions
nationales guatémaltèques en matière de droits humains. Tout d’abord, parce qu’elle a abordé dans
ses enquêtes des thématiques spécifiques à ce domaine comme la torture et les violences commises
à l’encontre de personnes privées de libertés ou de défenseur.es des droits humains7. Ensuite, parce
qu’elle permet d’améliorer l’accès à la justice des victimes des affaires judiciaires ainsi qu’à tous les
citoyens et citoyennes, dans la mesure où un grand nombre de ses enquêtes sont en lien avec des
délits commis par des opérateurs du système judiciaire lui-même8. Enfin, par ses efforts en matière
de lutte contre la corruption, car elle a permis d’enquêter sur des structures criminelles ayant coopté
de nombreuses institutions publiques et empêché la population d’accéder aux services les plus
basiques, la privant ainsi des droits supposément garantis par ces services9.
Pour parvenir à ses fins, le « Pacte des corrompus » a mené des actions contre toutes les
institutions et les personnes impliquées dans la lutte contre la corruption et l’impunité. Ainsi, outre
d’incessantes attaques médiatiques à leur égard, certains de ses membres ont régulièrement
déposédes plaintes contre le personnel du Bureau du Procureur spécial contre l’impunité (Fiscalía
Especial contra la Impunidad) et contre son directeur Juan Francisco Sandoval11. De très nombreux
incidents sécuritaires générés par le système de protection des juges et des magistrats de l’appareil
judiciaire ont également été enregistrés, ainsi que le harcèlement du procureur des Droits humains
Jordán Rodas12.
Les attaques à l’encontre de la CICIG sont devenues flagrantes à partir du mois d’août 2017, lorsque
son commissaire Iván Velázquez a été déclaré persona non grata par le président Jimmy Morales13.
6. V
oir : XI Informe anual de labores de la Comisión Internacional Contra la Impunidad, CICIG.
7. L
es affaires les plus pertinentes en la matière sont : « Ejecucciones extrajudiciales y tortura », « Polochic », « Alaska »,
« Cleopatra » et « Víctor Gálvez ». Informations disponibles sur : https://www.cicig.org/casos-listado/
8. A
ffaires « Génesis », « Bufete de la impunidad », « Jueza Carol Flores », « Jueza Jisela Reinoso », « Magistrado Erick Gustavo
Santiago De León », « Exmagistrado Gustavo Mendizábal », « Exfiscal Carlos De León », « Exmagistrada Blanca Stalling »,
« Magistrado Eddy Giovanni Orellana Donis » et « Manipulación de la justicia ».
9. L
’exemple le plus probant est le jugement rendu pour l’affaire « IGSS/Pisa », qui a impliqué des condamnations suite au décès
de plusieurs patients n’ayant pas reçu de traitements adaptés en raison de contrats frauduleux en lien avec des services de
santé. Las muertes que ocasionó el fraude cometido por el IGSS. Soy 502, 20 mai 2015. Disponible sur : https://www.soy502.com/
articulo/muertes-ocasiono-fraude-igss
10. A
ffaires « El Estados como Botín: Registro General de la Propiedad » et « Financiamiento electoral ilícito FCN-Nación ».
11. E
ntre 2014 et juillet 2018, on répertorie 21 actions légales contre le personnel de la FECI : Veintiún denuncias y amparos han
sido interpuestas contra fiscales de FECI. La Hora, le 5 octobre 2018. Disponible sur : https://lahora.gt/veintiun-denuncias-y-
amparos-han-sido-interpuestas-contra-fiscales-de-feci/
12. V
oir : Jueces denuncian ante la CIDH amenazas a la independencia judicial. El Periódico, 10 mai 2019. Disponible sur : https://
elperiodico.com.gt/nacion/2019/05/10/jueces-denuncian-ante-la-cidh-amenazas-a-la-independencia-judicial/ ; et DPLF
condena ataques e intimidaciones contra el Procurador de los Derechos Humanos de Guatemala, Jordán Rodas, janvier 2018.
Disponible sur : http://www.dplf.org/es/news/dplf-condena-ataques-e-intimidaciones-contra-el-procurador-de-los-derechos-
humanos-de-guatemala
13. V
oir : Presidente Jimmy Morales declara “non grato” a Iván Velásquez y ordena su expulsión. Prensa Libre, 27 septembre 2017.
Disponible sur :https://www.prensalibre.com/guatemala/politica/jimmy-morales-declara-non-grato-a-ivan-velasquez/
La proposition de loi n°5257 (Iniciativa 5257) prétend modifier la Loi sur les organisations
non gouvernementales de développement (Ley de Organizaciones No Gubernamentales para el
Desarrollo)19. Elle vise à affaiblir et à réduire au silence la société civile organisée, un allié essentiel
pour renforcer le système judiciaire et l’une des voix les plus critiques face aux actions du « Pacte
des corrompus » et aux réponses autoritaires du gouvernement.
14. L
e lobby anti-CICIG est parvenu à geler cinq millions de dollars octroyés par l’administration nord-américaine. CICIG: Embajada
de EE. UU. confirma liberación de fondos. La Hora, 24 septembre 2018. Disponible sur : https://lahora.gt/cicig-embajada-de-ee-
uu-confirma-liberacion-de-fondos/
15. E
n juillet 2018, 20 agents de police sont rappelés puis, en janvier 2019, la totalité des effectifs assignés à la mission.
Informations disponibles sur : https://www.cicig.org/comunicados-2018-c/retiran-a-20-agentes-de-la-pnc-asignados-a-la-
cicig/ et http://www.onunoticias.mx/la-policia-asignada-a-la-cicig-en-guatemala-se-retira/
16. V
oir : Gobierno guatemalteco retiene a funcionario de la CICIG. La Jornada, 6 janvier 2019. Disponible sur : https://www.jornada.
com.mx/ultimas/2019/01/06/en-guatemala-retiene-gobierno-de-morales-a-funcionario-de-la-cicig-9291.html
17. V
oir : Guterres «rechaza enérgicamente» la decisión de Guatemala de finalizar el acuerdo de la CICIG. Noticias ONU, 7 janvier 2019.
Disponible sur : https://news.un.org/es/story/2019/01/1449022
18. C
’est notamment le cas de l’élection de la procureure générale Consuelo Porras et de celle du Contrôleur général des comptes,
dont la gestion ou du moins certaines de leurs actions ont été perçues comme allant à l’encontre des avancées en matière de
lutte contre la corruption et l’impunité.
19. V
oir : Decreto n° 02-2003, Ley de Organizaciones no Gubernamentales para el Desarrollo (Loi sur les ONGD guatémaltèques).
20. V
oir les propositions de révision des articles 7, 10 et 16 de la Loi sur les ONGD guatémaltèques.
La proposition de loi n°5357 (Iniciativa 5357) prétend réformer la Loi sur la réconciliation nationale
(Ley de Reconciliación Nacional)22, qui accorde l’amnistie pour les crimes politiques et ceux de droit
commun connexes commis dans le cadre du conflit armé interne, et qui permet d’engager des
poursuites pénales à l’égard des responsables des crimes les plus graves. Au cours des dix dernières
années, cette loi a rendu possible la condamnation d’au moins 14 militaires et autres membres
des forces de sécurité de l’État pour des crimes graves, notamment des disparitions forcées,
massacres, tortures, violences sexuelles, constitutifs de génocide et crime contre l’humanité.
La proposition de loi vise à étendre les mesures d’amnistie à tous les crimes commis dans le cadre
du conflit23, y compris le génocide, les crimes contre l’humanité, et les crimes de guerre, ou encore
la torture et la disparition forcée, ce qui jusqu’à présent est formellement interdit en application de
l’article 8 de la Loi sur la réconciliation nationale. L’impunité envisagée par cette initiative législative
met en évidence l’intention d’accorder l’amnistie à tous les militaires condamnés, de classer les
affaires en cours et d’éviter l’ouverture de nouvelles enquêtes24. Cela est d’autant plus explicite
dans l’exposé des motifs, où il est stipulé qu’en date de sa rédaction il n’existait qu’un seul guérillero
condamné et 120 militaires inculpés.
La proposition de loi n°5272 (Iniciativa 5272), dite « Loi pour la protection de la vie et de la
famille » (Ley para la Protección de la Vida y la Familia)26, prétend faire face aux « (…) courants de
pensée et pratiques incohérentes avec la morale chrétienne, ainsi qu’aux modèles de conduite
et de cohabitation qui diffèrent de l’ordre naturel du mariage et de la famille, ceux-ci représentant
une menace à l’équilibre moral de notre société et, par conséquent, un danger pour la paix et la
cohabitation harmonieuse de la grande majorité des Guatémaltèques (…) »27.
21. Par le biais des propositions de révision des articles 1 et 16 de la Loi sur les ONGD guatémaltèques.
22. Voir : Decreto número 145-1996, Ley de reconciliación nacional, Congreso de la República de Guatemala.
23. Même si l’abrogation des articles 2 et 4 de la Loi sur la réconciliation nationale suppose d’abroger l’amnistie concédée à tous
les auteurs et complices de délits politiques et de délits de droit commun connexes, la révision de l’article 1 ordonne le respect
des droits acquis par les amnisties décrétées antérieurement et la révision de l’article 5 établit une extension des mesures
d’amnistie à tous les délits figurant dans le Code pénal guatémaltèque et autres textes de loi en vigueur au 27 décembre 1996.
En ce qui concerne la révision de l’article 11, elle établit que « la responsabilité pénale décrétée dans la présente loi opère de
plein droit pour tous et face à tous », un impératif qui élimine la possibilité d’engager toutes poursuites.
24. Article 5 de la Loi sur la réconciliation nationale guatémaltèque.
25. Le Guatemala a ratifié les conventions de Genève en 1954, et par conséquent l’article 3 commun, en vertu duquel les normes
de guerre sont applicables aux conflits armés internes.
26. La proposition de loi n° 5272 a été présentée devant la Commission des lois et questions constitutionnelles (Comisión de
legislación y puntos constitucionales) du Congrès guatémaltèque le 27 avril 2017 et elle a reçu un avis favorable au mois de mai
2018. Elle a été présentée en première lecture au mois d’août de la même année.
27. C
e texte contrevient à l’article 5 de la Constitution guatémaltèque, qui fait référence à la liberté d’action, et selon lequel toute
personne est en droit de faire ce qui n’est pas interdit par la loi ; personne n’est tenu d’obéir à des ordres qui ne sont pas fondés
sur la loi et émis en conformité de celle-ci ; personne ne pourra non plus être poursuivi ou dérangé pour ses opinions ou pour
des actes qui n‘engendreraient pas une infraction de la loi. L’article 36 de cette Constitution établit par ailleurs que l’exercice de
La proposition de loi n°5272 tente de dissuader et de stigmatiser encore davantage les femmes
qui souhaitent ou doivent avorter : elle prévoit un durcissement des sanctions – les peines
d’emprisonnement initialement comprises entre un et trois ans pourraient dorénavant aller jusqu’à
25 ans – et est contraire aux obligations internationales de l’État du Guatemala. De plus, elle inclut
de nouvelles formes de criminalisation qui du fait de leur ambiguïté pourraient permettre d’interdire
la diffusion par le personnel médical, le personnel soignant ou par des particuliers d’informations
relatives à la santé, celles-ci pouvant être qualifiées de promotion de l’avortement. Ces dispositions
ont pour objectif d’entraver et limiter davantage l’accès des femmes et des filles à l’avortement.
L’interdiction de fournir des informations relatives aux services d’avortement est contraire au droit
à la santé sexuelle et reproductive des femmes et des filles et constitue une violation flagrante des
droits humains des femmes31.
De la même façon, cette initiative entend limiter le droit à une éducation complète en interdisant
l’éducation sexuelle et en censurant les discussions sur les formes de sexualité autres que
l’hétérosexualité. Elle interdit le mariage ou l’union juridique entre les personnes du même sexe, et
cherche même à sanctionner les employé.es de la fonction publique qui exprimeraient une opinion
divergente en la matière.
toutes les religions est libre : toute personne a le droit de pratiquer sa religion ou sa croyance, que ce soit en public ou en privé,
par le biais de l’enseignement, du culte ou de l’observation, sans autres limites que le respect de l’ordre public et celui qui est
dû à la dignité de la hiérarchie et aux fidèles d’autres croyances.
28. V
oir : Embarazo no planeado y aborto inseguro en Guatemala, Guttmatcher Intitute, 2006. https://www.guttmacher.org/sites/
default/files/pdfs/pubs/GuatemalaUPIAsp.pdf
29. L
a protection de ces droits est assurée par les articles 1, 2, 10 et 12 de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de
discrimination à l’égard femmes (CEDAW).
30. V
oir : Rapport intermédiaire du Rapporteur spécial sur le Droit qu’a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et
mentale possible, 3 août 2011, A/66/254, para. 21. https://undocs.org/fr/A/66/254
31. Selon le Comité des droits économiques, sociaux et culturels (CESCR), « la restriction du droit d’accès à l’information relative à
la santé sexuelle et procréative violent l’obligation qu’ont les États de respecter les droits de l’homme. », E/C.12/GC/22, para. 41.
32. E
lle a été présentée par le député Aníbal Rojas Espino, membre du parti VIVA, qui soutient ouvertement une vision chrétienne
évangélique, et par le député Christian Boussinot, poursuivi en justice pour des faits de corruption au sein du Congrès.
Recommandations
Face à une telle situation et étant donné l’arrêt prématuré du travail de la CICIG au Guatemala,
nous demandons aux candidat.e.s de l’élection présidentielle d’adopter une position garantissant
le maintien des progrès réalisés au sein du système judiciaire et de s’opposer aux réformes
portant atteinte aux droits humains. Pour cela, nous exhortons les candidat.e.s à respecter les
engagements suivants :
1. Assurer, dans le cadre de leurs fonctions, que le déroulement des affaires à fort impact en
cours soit conforme aux garanties d’une procédure équitable et que ces affaires soient
prises en charge par des fonctionnaires compétents, indépendants et intègres.
2. Garantir la sécurité des opérateurs du système judiciaire et qu’ils ne soient pas arbitrairement
démis ou suspendus de leurs fonctions en guise de représailles à leur travail.
3. Assurer la continuité des processus de renforcement des instances juridiques, en soutenant
les efforts déployés pour enquêter sur les faits ayant traditionnellement joui d’impunité et
condamner les personnes responsables.
4. Garantir, en cas de départ de la CICIG, que le ministère public guatémaltèque et les autres
entités chargées des affaires judiciaires reçoivent les capacités et le personnel nécessaires
pour mener à bien leur travail dans les mêmes conditions que la CICIG.
5. Prendre les mesures nécessaires pour garantir que les hautes autorités du système
judiciaire et autres instances pertinentes dans la lutte contre la corruption (le Procureur
général du Guatemala, les magistrats du Tribunal suprême électoral, etc.) soient désignées
en fonction de leurs compétences, indépendance et intégrité.
6. Renforcer les mécanismes permettant de garantir la transparence des contrats publics
et autres actions des différentes instances publiques, tout particulièrement celles déjà
officiellement impliquées dans des actes de corruption.
7. Continuer à renforcer les contrôles pour éviter le financement illégal des campagnes
électorales et renforcer les instances permettant les poursuites pénales dans ce domaine.
8. Refuser l’adoption des propositions de loi mentionnées dans cette note, ou toute autre
loi future qui pourrait servir à limiter ou entraver les droits humains ; renforcer le cadre
normatif permettant de consolider les avancées en matière de droits humains et assumer
de nouveaux et plus grands défis en matière de justice.
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Dépôt légal juin 2019 - FIDH (Éd. française) ISSN 2225-1790 - Fichier informatique conforme à: la
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éviter janvier
recul1978
de (Déclaration
10 ans en N°330 675)de justice
matière 11
La FIDH
fédère 184 organisations de
défense des droits humains
dans 112 pays
La FIDH agit concrètement pour le respect de tous les droits énoncés dans la
Déclaration universelle des droits de l’Homme – les droits civils et politiques comme
les droits économiques, sociaux et culturels.
Un mouvement universel
Créée en 1922, la FIDH fédère aujourd’hui 184 organisations nationales dans 112 pays.
Elle coordonne et soutient leurs actions et leur apporte un relais au niveau international.
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