Sunteți pe pagina 1din 7

On parle souvent du miracle économique Nazi, puisque Hitler en un petit laps de temps a pu

sortir l’Allemagne d’une situation chaotique et restructurer le pays.

L'endettement de la plupart des pays industriels dépasse, ou frôle, pour un grand nombre, leur
PIB annuel. Une telle situation mondiale est si dramatique qu’on peut se poser la question de
savoir si il a existé un exemple dans l’histoire contemporaine d’un homme politique
renversant la vapeur en très peu d’années, éradiquant le chômage, stoppant l'inflation, et
renflouant les caisses ?

a politique économique du régime hitlérien impliqua des emprunts à grande échelle pour les
dépenses publiques et les travaux publics : voies ferrées, canaux et réseau autoroutier. Il en
résulta une action bien plus efficace contre le chômage que dans tout autre pays occidentaux.
À la fin des années 30, le plein emploi avec des prix stables furent instauré en Allemagne. Ce
fut un exploit absolument unique dans le monde industriel. Hitler anticipa également la
politique économique moderne, en reconnaissant qu'une méthode rapide en faveur du plein
emploi n'était possible qu’associée au contrôle des salaires et des prix.

Le système de contrôle des prix, de contrôle des salaires, de contrôle des profits, de contrôle
des taux, de contrôle des changes, de contrôle du commerce international, les traités
bilatéraux, les rations, priorités, allocations et quotas, avec une autorisation spéciale
demandée pour presque tout, une inflation monétaire grimpante, cachée et empêchée par ces
outils, c’est le schachtisme. Et c’est le système que presque tous les pays d’Europe ont adopté.

Ainsi les idées ne sont pas mortes, ni ne furent enfermées dans une cellule. Chacune de ces
idées ne fut pas seulement adoptée par l’Europe, mais par les États-Unis aussi ! Les ambitions
de Hitler en politique étrangère ont sûrement été défaites par la guerre. Cependant, la même
chose ne peut pas être dite à propos de ses politiques économiques. Ces idées seront adoptées
et mises en place par les vainqueurs !

A. L’impact de la crise économique et politique (1930-1932)

Dans les années 1930, l’Allemagne est en crise : Trois types de crise : 1.Crise sociale : 3
millions de chômeurs 2.Crise économique : inflation (hausse des prix), le mark ne vaut plus
rien (dévaluation de la monnaie) 3.crise morale :

o refus du traité de Versailles (diktat)

o Allemagne coupée en deux par couloir de Dantzig (couloir de la honte)

o Le remboursement des frais de guerre

À partir de 1930, l’Allemagne est durement touchée par la crise économique née aux États-
Unis en 1929. La production s’effondre et le pays compte 6 millions de chômeurs en 1932.
Les gouvernements se succèdent, incapables de maîtriser la situation.

En 1933, lorsque Hitler prit le pouvoir il avait 6 millions de chômeurs en Allemagne, cinq
ans plus tard ce taux à chuter pour atteindre 1.9% alors qu’aux USA ce taux était plus de 20%.
Vous vous posez certainement la question comment Hitler a pu résoudre la crise économique
en si peu de temps ?

La réponse est simple pour relancer l’économie l’Etat (Hitler et son ministre le docteur
Schacht qui joua un rôle clef dans la mise en place des politiques) a eu recours à
l’endettement et à la planche à billets ce qui va permettre d’injecter des sommes colossales
dans l’économie Allemande pour faire relancer la machine.

Dès les deux premières années l’endettement allemand explosa, seules les mesures fiscales
vont être prises pour alimenter les caisses de l’Etat, ainsi les impôts sur la société furent
augmenter et passèrent de 20 à 40% en quelques années. Cela était insuffisant car le recours à
l’endettement fut la norme pour financer les dépenses gouvernementales plus que les grands
travaux (les infrastructures, les voies ferrées, …).

En 1938, quelques fonctionnaires du ministère des finances ont tiré la sonnette d’alarme en
attirant l’attention des autorités du Reich III sur les de l’endettement, selon eux si les
dépenses publiques continuèrent le pays court droit vers la faillite. Ce qui a poussé le Reich à
arianiser les biens juifs(exproprier les juifs en contre partie des bons d’Etat qui n’avait aucune
valeur et qu’ils ne pouvait pas vendre). Ce qui permettre à l’Etat de gagner 8 milliards de
Reichsmark.

En 1939, les dépenses publiques étaient de 37 milliards de Reichsmark pour des recettes de 17
milliards de Reichsmark ce qui prouve que les dépenses de l’Etat dépassèrent de loin ses
recettes ce qui la pousse à se surendetter davantage.

On parle souvent de la politiques des grands travaux qui a permis à Hitler le résoudre le
chômage, mais ces grands travaux étaient surtout destinés à faire la guerre.

En 1938, le Reich réquisitionna 400.000 travailleurs allemands pour reconstruire le


westwall (mur destiné à arrêter l’armée française).

De 1933 à 1939, l’armée allemande est passée de 100.000 à 4,7 millions de soldats. N’est-il
pas un astucieux moyen pour résoudre le chômage ?

Grosso modo, l’économie allemande surendettée et orientée vers la guerre en temps de paix.

À la veille de la guerre l’économie allemande était au bord de la faillite, c’est la guerre qui a
pu la sauver. Vous allez certainement me poser la question, comment l’Allemagne a-t-elle pu
faire pour tirer son épingle du jeu ? Elle s’est simplement livre à piller les territoires qu’elle
contrôlait.

Conclusion Économie et réarmement : les premiers défis (1933-1936)

Pour supprimer le chômage, l’État nazi entreprend d’abord de grands travaux autoroutiers et
urbains.
Puis, en violation du traité de Versailles de 1919, il lance, à partir de 1936, un plan de
réarmement de l’Allemagne et rétablit le service militaire obligatoire ; à la même date, il
remilitarise la Rhénanie.

Le pays vit de plus en plus en autarcie : il doit devenir indépendant, produire ce dont il a
besoin sans importations. Cette politique prépare la guerre.

Pour Hitler, l’objectif est de préparer l’Allemagne à la guerre. Les secteurs prioritaires sont
l’armement, les biens industriels, les réseaux autoroutiers. Le pays doit donc revenir
autarcique comme dans la production de caoutchouc. La reprise économique assuré par les
commandes de l’Etat permet le recul du chômage. Ainsi la politique économique de Hitler lui
assure un large soutien dans l’opinion publique allemande.

Le contrôle de l’Etat s’exerce sur la population . Le Front du Travail créé en 1933 remplace
les syndicats ; il assure le contrôle de l’emploi et des salaires. L’adhésion aux Jeunesses
Hitlériennes à l’âge de 14 ans est obligatoire en 1936.

C’est un Etat raciste et antisémite qui dès 1933, écarte les Juifs de la direction de l’économie,
de la fonction publique ou encore des professions libérales. Les magasins de juifs sont
boycottés et en 1935 les lois de Nuremberg séparent les Juifs des autres Allemands et
interdisent tout mariage mixte au nom de la théorie aryenne, fondement du régime nazie.

L'État intervient dans l'économie

Pour faire de l'Allemagne une grande puissance militaire et éradiquer le chômage, le Dr


Schacht lance une politique de grands travaux qui aménagent l'espace allemand (autoroutes,
aérodromes, stades, ligne Siegfried en Rhénanie). Hitler rétablit également le service militaire
obligatoire en 1935 et Goering lance un vaste plan d'armement en 1936.

L'économie allemande fonctionne alors en autarcie : le mark n'est utilisable qu'en Allemagne
et l'essentiel du commerce extérieur doit être équilibré. La création d'ersatz est favorisée pour
éviter la dépendance technologique et en matières premières à l'étranger (caoutchouc ou
textiles artificiels).

L’interventionisme de l’Etat

La politique des grands travaux

Développement du secteurs industriel et militaire

Mefo

NSDAP Parti national-socialiste des travailleurs allemands – le futur parti nazi)

État des lieux de l'économie allemande en 1933

Au début de 1933, l'Allemagne compte six millions de chômeurs complets auxquels s'ajoutent
huit millions de chômeurs partiels. On peut considérer que la moitié des familles sont
touchées par le chômage. La crise financière a été violente en Allemagne. Depuis 1919, de
nombreux capitaux étrangers, en particulier américains, ont été placés en Allemagne. Le krach
boursier d'octobre 1929 à New-York a contraint les Américains à retirer leurs capitaux
d'Allemagne. De nombreuses entreprises allemandes se sont alors trouvées sans capitaux et
sont mises en grande difficulté financière.

À partir de 1930, la diminution très importante des échanges internationaux est dramatique
pour l'Allemagne qui est un grand pays exportateur de machines et d'objets. La mévente des
produits allemands contraint les industriels à réduire leur production (en moyenne d'un tiers),
ils licencient une partie de leur personnel qui se trouve alors au chômage.

Relancer l'économie allemande

Schacht va relancer les exportations allemandes. Il interdit la sortie des capitaux (capital et
bénéfices) étrangers investis en Allemagne. S'ils veulent s'en servir, leurs propriétaires
peuvent les utiliser pour acheter des marchandises allemandes destinées à l'exportation. Pour
éviter les importations, on développe des produits de substitution qui sont fabriqués en
Allemagne (essence synthétique en remplacement du pétrole, caoutchouc et tissus
synthétiques à la place des matières naturelles...). Pour les importations obligatoires (en
particulier les métaux rares destinés à l'armement) on oblige les pays fournisseurs (qui eux
aussi veulent vendre leurs produits) à acheter pour la même valeur des produits allemands
(c'est la technique du clearing).

Les nazis rendent la quasi-totalité des banques au secteur privé. Pour financer la reprise de la
production et payer leurs fournisseurs et leurs employés, les entreprises sont autorisées à
emprunter à court terme auprès d'organismes dont les capitaux sont garantis par l'État ou par
la Reichbank (la banque centrale du Reich). L'État finance une partie de la reprise en passant
des commandes d'armement (rendues nécessaires avec la reconstitution d'une armée
allemande puissante alors que depuis 1919 l'armée allemande avait été réduite fortement en
hommes et en matériel par les décisions du Traité de Versailles. Les dettes de l'État sont
multipliées par onze en de 1933 à 1943 et l'émission de monnaies (le Reichmark) est
multipliée par dix. La dette est donc colossale, mais les nazis pensent pouvoir rembourser
dans l'avenir et renflouer l'Allemagne par les bénéfices retirés des conquêtes territoriales qu'ils
projettent.

Réorganiser l'agriculture

Pour vivre en autarcie (donc se passer des produits alimentaires importés) et constituer les
stocks de vivres en vue de la guerre future, les nazis réorganisent l'agriculture allemande.
Contrairement à la promesse qu'ils avaient faite à leurs premiers adhérents, les nazis ne
touchent pas à la grande propriété surtout importante dans les régions Est de l'Allemagne (les
grands propriétaires ont été assez rapidement les financiers des nazis). Par contre, ils
s'intéressent à la petite et moyenne propriété (moins de 125 hectares). Elle devient indivisible,
un seul des enfants, désigné par le père, hérite de la terre familiale. Elle ne peut être vendue,
donc en cas de besoin financier l'agriculteur doit emprunter. Elle est déclarée insaisissable ; en
cas de non-remboursement de dettes, le prêteur ne peut se payer sur la vente de la terre ; les
banques accordent donc peu de crédits aux agriculteurs.
Les agriculteurs sont regroupés dans le Reichnährstand. Tout ce qui concourt à la production
agricole est regroupé dans des « paysanneries de cercle », elles-mêmes réunies dans dix-neuf
sections correspondant aux dix-neuf États formant le Reich. Les chefs des divers échelons
sont nommés par le gouvernement. Cette organisation a pour but d'améliorer les conditions
techniques de l'agriculture. Mais elle est aussi chargée de régler les problèmes de contrat de
travail, de salaire, d'amendes voire de châtiments corporels concernant les salariés agricoles.
Le salarié peut bénéficier d'un petit jardin, mais il doit travailler gratuitement un certain
nombre de jours par an. On essaie de retenir les paysans à la campagne en interdisant
l'embauche en ville, de travailleurs ayant servi dans l'agriculture les trois années précédentes.
En 1939, les jeunes filles de moins de 25 ans doivent faire un an de service gratuit comme
fille de ferme. L'organisation s'occupe aussi des prix des produits agricoles. Des ententes
régionales et nationales fixent les quantités de produits à livrer et des prix de vente. Il faut
quelquefois imposer par la force cette organisation étatique de l'agriculture.

Planifier l'industrie allemande

Dès leur arrivée au pouvoir, les nazis remettent en activité les grands travaux décidés par
le gouvernement Bruning. Il s'agit de construction d'autoroutes et de routes, de creusement de
canaux fluviaux, de logements, mais aussi de défrichements et d’assèchements pour agrandir
l'espace agricole. C'est l'ingénieur Todt qui en a la responsabilité. Ces travaux, demandant une
main-d'œuvre importante, permettent de remettre au travail des centaines de milliers d'anciens
chômeurs et de relancer la production industrielle (fournitures pour les chantiers).

À partir de septembre 1936, un « plan de quatre ans », est mis en place sous l'autorité du
général Herman Gœring. Ce plan prévoit la fabrication de produits de remplacement (les
ersatz), l'exploitation et l'importation des matières premières, la mobilisation de la main-
d'œuvre, le contrôle des prix et des devises (monnaies étrangères). L'État attribue des matières
premières et des subventions pour soutenir des industries nouvelles mais stratégiques comme
l'essence synthétique. En 1937, sont créées les « Herman Gœring-Werke ». Ce sont des
entreprises étatisées, qui dans le domaine des mines de fer et de la métallurgie, remplacent les
capitaux privés (peu attirés par le manque de rentabilité de ces secteurs).

Pour l'essentiel cependant l'industrie allemande reste entre les mains du capital privé. Celui-ci
a tendance à se concentrer dans quelques grandes entreprises (Siemens, Thyssen, Krupp, IG
Farben). Ces grandes entreprises sont elles-mêmes encouragées par le gouvernement nazi à
prendre la tête de cartels (regroupement d'entreprises afin d'éviter la concurrence sauvage).
Ces grandes entreprises reçoivent de très importantes et très rentables commandes de l'État ;
pendant la Seconde Guerre mondiale, elles demanderont et obtiendront d'employer la main-
d'œuvre très bon marché des soldats prisonniers de guerre ou des déportés du travail.

En 1934, à la suite de la mort d’Hindenburg, Hitler obtint le cumul des fonctions de


chancelier et de président du Reich grâce à un référendum où il recueillit 90% des voix. En
économie, il mit en place une politique dirigiste dans laquelle il demanda de grands sacrifices
aux Allemands en échange d’effacer les conséquences avilissantes du traité de Versailles, et il
réussit à résoudre le problème du chômage en instaurant une politique de réarmement et
grands travaux.
...L'élimination du chômage en Allemagne durant la Grande Dépression, sans inflation – et
avec la dépendance initiale envers les activités civiles essentielles – fut un signe de réussite.
On n’en a rarement fait l’éloge et on n’en a guère parlé. L'idée qu’Hitler ne pouvait faire
aucun bien s'étend plus plausiblement à son économie qu’à tout le reste. »

La politique économique du régime hitlérien impliqua des emprunts à grande échelle pour
les dépenses publiques pour les travaux publics : voies ferrées, canaux et réseau autoroutier. Il
en résulta une action bien plus efficace contre le chômage que dans tout autre pays industriel.
Le chômage touchait à sa fin en Allemagne. En 1936, les hauts revenus relevèrent les prix ou
rendirent possible de le faire... À la fin des années 30, le plein emploi avec des prix stables
furent instauré en Allemagne. Ce fut un exploit absolument unique dans le monde industriel.

De six millions de chômeurs en début 1933, quand il prit le pouvoir, le nombre fut réduit à un
million en 1936. Le taux de chômage fut réduit si rapidement qu’il y eut pénurie de main-
d'œuvre nationale de 1937 à 1938.

Pour la grande masse des Allemands, les salaires et les conditions de travail
s’améliorèrent continuellement. De 1932 à 1938 le montant brut des gains hebdomadaires
réels augmentèrent de 21 pour cent. Après prise en compte de l'impôt, des déductions
d'assurance et des ajustements au coût de la vie, l'augmentation réelle des gains
hebdomadaires pendant cette période était de 14 pour cent. Dans le même temps, les loyers
restèrent stables, et il y eut une baisse relative des coûts de chauffage et de lumière. Les prix
diminuèrent effectivement pour certains biens de consommation comme les appareils
électriques, les horloges et les montres, ainsi que pour certains aliments. Même après le
déclenchement de la guerre, le revenu des travailleurs continua à s’élever. En 1943, le salaire
horaire moyen des travailleurs allemands avait augmenté de 25 pour cent, et les gains
hebdomadaires de 41 pour cent.

Pour la plupart des Allemands, la journée de travail « normale » était de huit heures, et les
heures supplémentaires étaient rémunérées généreusement. En plus des hauts salaires, les
conditions de travail étaient nettement améliorées par des avantages inclus, comme de
meilleures conditions sanitaires et de sécurité, des cantines avec repas chauds subventionnés,
des terrains de sport, des parcs, des représentations théâtrales et des concerts subventionnés,
des expositions, du sport et des groupes de randonnée, de la danse, des cours d'éducation pour
adultes et du tourisme subventionné. Le réseau déjà considérable de programmes de
protection sociale, incluant l'assurance vieillesse et un programme de santé national, fut
étendu.

Quelques chiffres donnent une idée de la façon dont la qualité de vie s’améliora. Entre 1932,
la dernière année de l'ère pré-hitlérienne, et 1938, la dernière année complète avant le
déclenchement de la guerre, la consommation alimentaire augmenta d'un sixième, tandis que
le chiffre d'affaires des vêtements et textiles augmenta de plus d'un quart, et les meubles et
biens des ménagers de 50%. Dans les années pacifiques du Troisième Reich, la consommation
de vin augmenta de 50%, et celle de champagne quintupla. Entre 1932 et 1938, le volume du
tourisme fit plus que doubler, tandis que le nombre de propriétaires d’automobiles tripla
durant les années 30. La production de véhicules automobiles allemands, qui comprenait des
voitures fabriquées par les usines Ford et General Motors (Opel), doubla en cinq années, de
1932 à 1937, tandis que les exportations d’automobiles allemandes furent multipliées par huit.
Entre 1933 et 1937, le trafic de passagers aériens fit plus que tripler en Allemagne.

Les affaires allemandes renaquirent et prospérèrent. Pendant les quatre premières années
de l'ère hitlérien, les bénéfices nets des grandes entreprises quadruplèrent, et le revenu
managérial et entrepreneurial augmentèrent de près de 50 pour cent.

Bien que les entreprises allemandes prospérassent, les profits étaient maîtrisés et
maintenus par la loi dans des limites modérées. À partir de 1934, les dividendes de
l’actionnariat des entreprises allemandes étaient limités à six pour cent par an. Les bénéfices
non distribués étaient investis en obligations du gouvernement du Reich, qui avait un taux
d'intérêt annuel de six pour cent, puis, après 1935, de quatre et demi pour cent. Cette politique
eut l'effet prévisible d'encourager le réinvestissement corporatif et l'autofinancement, et de
réduire ainsi l’emprunt auprès des banques et, plus généralement, de diminuer l'influence du
capital dans le commerce.
Le taux d'imposition des entreprises fut régulièrement relevé, de 20% en 1934 à 25% en
1936, et 40% en 1939-40. Tandis que la fiscalité était nettement progressive, les plus hauts
revenus payant proportionnellement plus que les revenus inférieurs. Entre 1934 et 1938, le
taux moyen des impôts sur les revenus de plus de 100.000 marks augmenta de 37,4% à
38,2%. En 1938, les Allemands dans les tranches d'imposition les plus basses représentaient
49% de la population et 14% du revenu national, mais payaient seulement 4,7% de charge
fiscale. Ceux dans la plus haute catégorie de revenu, qui représentaient à peine 1% de la
population, mais avaient 21% des revenus, payaient 45% de charge fiscale.

pendant la période hitlérienne Le taux de criminalité chuta en Allemagne. L’amélioration


de la santé. Les cours criminelles n’ont jamais eu si peu à faire et les prisons n'ont jamais eu si
peu d'occupants. Même les gens les plus pauvres sont mieux vêtus.

Parmi les réalisations bénéfiques d'Hitler, celle qui éclipsa toutes les autres fut le miracle
économique. Pendant que le reste du monde était toujours embourbé dans la paralysie
économique, Hitler fit un îlot de prospérité de l'Allemagne. En trois ans, les besoins criants et
la masse de difficultés se transformèrent globalement en prospérité modeste mais confortable.
Presque aussi important : l’impuissance et le désespoir firent place à la confiance et
l'assurance. Encore plus miraculeux, la transition de la dépression vers le boom économique
fut réalisée sans inflation, avec des salaires et des prix parfaitement stables... Il est difficile
d'imaginer exactement la reconnaissance stupéfaite avec laquelle les Allemands réagirent à ce
miracle qui, plus singulièrement, après 1933, fit basculer un grand nombre de travailleurs
allemands de social-démocrate et communiste à hitlérien. L’admiration reconnaissante
prédominait radicalement dans l'humeur des masses allemandes pendant la période de 1936 à
1938...

S-ar putea să vă placă și