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Projet
Règlement du Service Opérationnel (R.S.O.)
de la Protection Civile
Mars 2019
SOMMAIRE
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES _____________________________________9
CHAPITRE II : DISCIPLINE GENERALE________________________________________10
Titre 1 : Règles de la hiérarchie et du commandement ______________________10
1.1 L’autorité ________________________________________________________________________ 10
1.2 Le grade _________________________________________________________________________ 10
1.3 L’ancienneté _____________________________________________________________________ 10
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2. L’Etat major de la Wilaya ___________________________________________________________ 20
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3.3. Les Groupes d’Intervention en Milieux Périlleux (GRIMP) ____________________________________ 34
3.4. Les sauveteurs aquatiques et subaquatiques (plongeurs et sauveteurs en surface) __________________ 34
3.5. Le groupe d’intervention en cas d’accident Nucléaire, Radiologique, Bactériologique ou Chimique
(NRBC) ________________________________________________________________________________________ 35
Titre 5 : Les postes de secours pour la surveillance de plages et des baignades _36
Titre 6 : Mode de fonctionnement des Unités d’intervention et régime de travail
de son personnel. ______________________________________________________37
Titre 7 : Le pavoisement des unités de la Protection Civile __________________38
Titre 8 : Célébration des fêtes et des cérémonies ___________________________38
CHAPITRE VI : DOCUMENTS OPERATIONNELS, REGISTRES ET
SUPPORTS CARTOGRAPHIQUES DE L’UNITE _________________________39
Titre 1 : Les documents et registres de l’unité _____________________________39
1. Les documents opérationnels quotidiens _______________________________________________ 39
1.1. La feuille d’appel journalière________________________________________________________________ 39
1.2. La feuille de service opérationnel ___________________________________________________________ 39
1.3. Le tableau de garde des Officiers et Sous-officiers ____________________________________________ 40
1.4. La fiche d’essai quotidienne du chef d’agrès __________________________________________________ 40
1.5. La fiche d’appel de secours _________________________________________________________________ 40
1.6. Le Bulletin de renseignement quotidien (B.R.Q.) ______________________________________________ 41
2. Les rapports d’intervention __________________________________________________________ 41
2.1. Le rapport technique ______________________________________________________________________ 41
2.2. Le rapport général d’incendie ; ou le rapport d’opération _______________________________________ 42
2.3. Le rapport de sortie d’ambulance ___________________________________________________________ 42
2.4. Le rapport de sortie sans intervention _______________________________________________________ 42
2.5. Le rapport d’assistance aux asphyxiés _______________________________________________________ 42
3. Les registres de l’unité ______________________________________________________________ 42
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1.5.2. Les rassemblements au cours des interventions _____________________________________________ 63
1.5.3. Les rassemblements inopinés ____________________________________________________________ 63
1.5.4. Les rassemblements partiels _____________________________________________________________ 63
1.5.5. Les rassemblements pour la levée et la récupération des couleurs _____________________________ 64
1.6. Levée des couleurs ________________________________________________________________________ 64
1.7. La récupération des couleurs _______________________________________________________________ 64
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Titre 3 : Suivi médical des agents, rôle du médecin-chef ____________________79
Titre 4 : Les salles de sports et terrain de manœuvres_______________________79
Titre 5 : Organisation interne du casernement _____________________________80
5.1. Les remises des véhicules d’intervention _____________________________________________ 80
5.2. La réserve d’eau __________________________________________________________________ 81
5.3. L’énergie ________________________________________________________________________ 81
5.3.1. La chaufferie __________________________________________________________________________ 81
5.3.2. Le groupe électrogène ___________________________________________________________________ 81
5.3.3. Station de carburants ___________________________________________________________________ 82
5.4. Magasins et ateliers ______________________________________________________________ 82
5.5. L’ordinaire ______________________________________________________________________ 82
5.6. Chef de chambre _________________________________________________________________ 82
5.7. Coiffeur _________________________________________________________________________ 82
5.8. Le Mess Officiers ________________________________________________________________ 83
5.9. Le Mess Sous-officiers ____________________________________________________________ 83
5.10. Les foyers _____________________________________________________________________ 83
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2.1.1. Malade mental non agressif ______________________________________________________________ 89
2.1.2. Malade mental agressif __________________________________________________________________ 89
2.2. Le transport des détenus __________________________________________________________ 90
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CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES
Article 01 : La Protection Civile est un service public, chargé de la sécurité des personnes, des
biens et de l’environnement. Son organisation obéit à des règles de fonctionnement de type
paramilitaire.
Elle repose sur une hiérarchie de grades composée d’officiers, de sous-officiers et hommes de
troupe en activité dans des casernements et autres structures de la Protection Civile. La
mobilisation de l’ensemble du personnel est permanente.
Art. 02 : Compte tenu de la nature particulière de ses servitudes, des risques permanents et des
contraintes exceptionnelles liées à l’exercice de ses missions opérationnelles, la Protection Civile
est un service actif.
Art. 03 : Le règlement du service opérationnel définit l’organisation, le fonctionnement ainsi que
les règles de discipline au niveau de la Protection Civile.
Il s’applique à l’ensemble des agents de la Protection Civile dans l’exercice de leurs fonctions.
Art. 04 : Les agents de la Protection Civile sont astreints à l’obligation de réserve conformément à
la loi (Art. 19 du statut particulier).
Art. 05 : Quelque soit son grade, l’agent de la Protection Civile a le droit, conformément à la loi, à
une protection contre les menaces, outrages, injures ou diffamations dont il peut faire l’objet dans
ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions (art. 38 du statut particulier).
Art. 06 : Les moyens humains et matériels de la Protection Civile ne peuvent en aucun cas être
utilisés en dehors du cadre réglementaire.
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CHAPITRE II : DISCIPLINE GENERALE
1.2 Le grade
Art. 08 : Le grade consacre l’aptitude à exercer des fonctions déterminées. Il confère une
appellation, des prérogatives et comporte des obligations.
Art. 10 : A égalité d’ancienneté dans le grade, l’ordre hiérarchique résulte de l’ancienneté dans le
grade inférieur.
1.3 L’ancienneté :
Art. 11 : L’ancienneté dans le grade est le temps passé en activité de service dans ce grade.
Art. 12 : Le titulaire d’un grade a le droit et le devoir de respecter et de faire respecter, en tout
temps et tous lieux, les règles générales de la discipline par tous les agents qui lui sont inférieurs
dans l’ordre hiérarchique.
Art. 14 : Les agents de la Protection Civile appartiennent, d’après leurs grades, à l’une des trois
catégories de personnels :
Officiers,
Sous officiers,
Hommes de troupe.
Selon leurs places respectives dans l’ordre hiérarchique, les fonctionnaires de la Protection Civile
ont, les uns par rapport aux autres, la qualité de supérieur ou de subalterne.
Art. 15 : La hiérarchie générale des grades des officiers dans la Protection Civile est rappelée
comme suit :
1.4.1 Officiers supérieurs :
- Colonel ;
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- Lieutenant Colonel ;
- Commandant.
1.4.2 Officiers subalternes :
- Capitaine ;
- Lieutenant ;
- Sous Lieutenant.
Art. 16 : La hiérarchie générale des grades des sous-officiers dans la Protection Civile est établie
comme suit :
- Adjudant ;
- Sergent.
Art. 17 : La hiérarchie générale des grades des hommes de troupe dans la Protection Civile est
définie comme suit :
- Caporal ;
- Sapeur.
1.6.1 Stagiaires :
Art. 18 : Les agents de la Protection Civile des écoles de formation portent, selon le cas, le titre
d’officiers stagiaires, sous officiers stagiaires et sapeurs stagiaires.
Ces appellations ne correspondent pas à des grades.
Les gradés de la Protection Civile en stage auprès d’un établissement de formation de la Protection
Civile (ou autre), quelque soient leurs grades, perdent le droit aux signes extérieurs de respect qui
leurs sont dûs par des subordonnés hiérarchiques d’un grade inférieur, à l’intérieur de cet
établissement.
Titre 3 : Appellations :
Art. 19 : Le subalterne s’adressant verbalement ou par écrit à un supérieur utilise les appellations
réglementaires suivantes :
1.7 Pour les officiers :
- Colonel :……………………….………mon colonel
- Lieutenant colonel :……….…………..mon colonel
- Commandant :………………...……….mon commandant
- Capitaine :……………………..………mon capitaine
- Lieutenant :……………………….…...mon lieutenant
- Sous lieutenant :……………..….….….mon lieutenant
1.8 Pour les sous officiers et caporaux :
- Adjudant :……………….……….mon Adjudant
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- Sergent :……………………….....sergent
- Caporal :…………………….……caporal
Art. 20 : Le supérieur s’adressant à un subalterne, l’appelle par son grade en ajoutant son nom s’il
le juge à propos. Si le subalterne est isolé, le supérieur peut l’appeler par son nom ou par son grade
conformément aux appellations indiquées au tableau « a » et « b » ci-dessus.
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CHAPITRE III : REGLES DU COMMANDEMENT ET DE LA SUBORDINATION
Art. 22 : La subordination est l’état dans lequel se trouve le personnel soumis à l’autorité d’un chef.
Art. 24 : Dans l’exercice de leurs fonctions, les agents de la Protection Civile sont subordonnés les
uns aux autres selon l’ordre hiérarchique.
Cette règle peut comporter des exceptions lorsque les agents de la Protection Civile reçoivent
délégation d’autorité pour exercer des fonctions particulières.
Art. 25 : Tout agent de la Protection Civile qui exerce, même provisoirement, une fonction, est
investi de l’autorité et de la responsabilité afférente à cette fonction.
Art. 26 : L’exercice du commandement est notifié par l’autorité supérieure soit par un écrit notifie
à l’agent concerné, soit verbalement pour des actions de courtes durée et ce, dans des situations
particulières laissées à l’appréciation de l’autorité supérieure.
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Art. 31 : En cas de regroupement en opération d’unités relevant de différents commandements et
coupés de leur chef, l’élément le plus ancien dans le grade le plus élevé prend automatiquement le
commandement de l’ensemble.
Il confirme aux unités leurs missions respectives ou redistribue de nouvelles missions s’il le juge
nécessaire. Il rend compte à sa hiérarchie dès que possible.
Art. 32 : Les informations liées aux événements importants de l’activité opérationnelle doivent
être obligatoirement et immédiatement transmises au centre de coordination opérationnel.
Art. 33 : A la fin de chaque opération importante, un débriefing regroupant l’ensemble des officiers
devra être organisé, sous l’autorité de l’officier commandant les opérations de secours.
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1.1. Désignation :
Art. 41 : Le commandement d’une unité principale est attribué nominativement à des officiers
remplissant les conditions fixées par le statut des agents de la Protection Civile.
Un arrêté de nomination en cette qualité est pris par l’autorité supérieure ayant pouvoir de
nomination, sur proposition du directeur de la Protection Civile de la Wilaya concernée.
Il est mis fin aux fonctions d’un commandant d’une unité dans les mêmes formes, sur présentation
d’un rapport motivé.
1.2. Attributions et missions :
Art. 42 : Le commandant d’une unité est responsable de l’activité opérationnelle, de la
préservation, de la gestion et de l’utilisation rationnelle des moyens opérationnels. Il veille
également sur l’infrastructure de son unité, notamment l’hygiène des locaux et le fonctionnement
des différentes dépendances.
Art. 43 : Il exercice un pouvoir hiérarchique sur l’ensemble des effectifs de son unité qu’il
maintiendra en condition permanente d’intervention.
Art. 44 : Il assure la mise en œuvre opérationnelle des moyens relevant de son unité.
Art.45 : Il contrôle et coordonne l’emploi des divers moyens opérationnels, étudie la répartition
des secours et assiste le directeur de la protection civile de la wilaya dans la prise de décision,
notamment dans son secteur d’intervention en sa qualité de responsable technique des opérations.
Art. 46 : Il est chargé d’examiner et de contrôler, dans son secteur d’intervention, l’application des
dispositions techniques de protection et de prévention sur les projets de construction et
d’implantation des installations classées, établissements recevant du public, immeubles à usage
d’habitations, immeubles de grande hauteur et d’assurer l’élaboration des différents plans
d’interventions conformément à la réglementation en vigueur.
Art. 48 : Dans le cadre de l’activité opérationnelle, il exerce un pouvoir hiérarchique sur l’ensemble
des chefs des unités de la Protection Civile de la Wilaya.
Art. 51 : En cas de remplacement d’un officier de garde pour une raison valable, le Chef de l’unité
Principale doit aviser préalablement le CCO et le SPG.
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1.3. Commandement de la garde opérationnelle :
1.3.1. Généralités :
Art. 52 : Chaque unité doit obligatoirement avoir au moins un officier de garde permanent par
équipe.
Art. 53 : La garde est assurée effectivement de jour comme de nuit à l’intérieur de la caserne, elle
prend effet tous les jours à partir de 08 heures et prend fin le lendemain à 08 heures.
Art. 54 : Les heures de prise et de fin de la garde peuvent être modifiées par note de service, selon
les circonstances (mois sacré du ramadhan, spécificité d’une région ou d’une localité).
Art. 55 : Selon le tableau de service arrêté par le chef d’unité, l’officier de garde est responsable de
l’activité opérationnelle sous l’autorité de l’officier commandant l’unité ; il doit être revêtu
obligatoirement de la tenue de travail réglementaire durant toute la durée de sa prise de garde ;
Art. 57 : L’officier de garde est secondé, si nécessaire, par un ou plusieurs officiers adjoints et/ou
par un ou plusieurs sous-officiers ;
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- Transmettre au Centre de Coordination Opérationnel, le message final de fin des opérations.
- Veiller au désengagement progressif des moyens de secours engagés ;
- A leur retour à l’unité, les moyens de secours doivent être vérifiés sous l’œil avisé de
l’officier de garde et remis en condition d’intervention (plein de carburant, d’eau, ARI et
autres consommables concernant les ambulances)
Art. 59 : Le remplacement d’un officier de garde par un autre, au cours d’une opération est décidé
par l’officier commandant l’unité à laquelle il appartient.
Art. 60 : Lorsqu’une opération de secours est menée depuis son début par un officier de garde, ce
dernier doit obligatoirement la mener à son terme, sauf décision contraire de sa hiérarchie.
Art. 61 : L’officier de garde doit noter sur le registre de garde, tous les événements, décisions ou
faits quelconques, survenus pendant la durée de la garde.
Art. 62 : Chaque matin, l’officier de garde sortant doit rendre honneur aux couleurs nationales en
présence de son remplaçant et de l’ensemble du personnel des deux équipes, avant de signer
lisiblement le registre de garde et rappeler les événements majeurs à son chef hiérarchique qui
doit contre signer le registre en sa présence.
Art. 64 : Avant de quitter son unité, l’officier de garde sortant doit rédiger les rapports relatifs à
tous les évènements survenus et les remettre à son chef d’unité.
Art. 65 : L’officier de garde peut être retenu par son chef d’unité pour une durée déterminée. Dans
ce cas, son chef hiérarchique et le CCO doivent être informés sans délai.
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- De s’assurer de la tenue des différents registres et documents de la garde.
- De pourvoir au manque des agrès.
- S’assure du bon fonctionnement des moyens matériels et veille sur le maintien en état
d’intervention de tous les moyens.
- Tout manquement devra être signalé sans délai à son officier de garde.
Art. 69 : La prise de service, la durée et le changement de la garde s’effectuent dans les mêmes
conditions que celles prévues pour l’officier de garde.
Art. 70 : Lorsque l’officier de garde est indisponible pour toute raison, notamment lorsqu’il est
engagé en intervention, l’officier adjoint ou le sous-officier de garde assure l’intégralité des
responsabilités dévolues à l’officier de garde.
Il doit rendre compte immédiatement à celui-ci ou à défaut à son chef d’unité, des principaux
événements survenus en l’absence de l’officier de garde.
1.3.2.3. Le gradé chef d’agrès :
Art. 71 : Chaque départ de secours est placé sous le commandement d’un gradé chef d’agrès.
Art. 72 : La fonction de chef d’agrès est exercée par un officier ou un sous-officier durant toute la
durée de son service. Elle prend fin avec la relève de la garde.
Art. 73 : La désignation à la qualité de chef d’agrès est prononcée par l’officier de garde selon le
tableau de service quotidien.
Art. 74 : Le chef d’agrès est responsable des opérations de secours, du personnel et du matériel
roulant et non roulant dont il a la charge. Il doit prendre les précautions nécessaires pour
préserver de tout danger potentiel ses éléments et les moyens d’intervention (respect du code de
la route, lieu de stationnement du véhicule de secours en cas d’incendie, d’effondrement ou
d’explosion, etc.).
Art. 75 : A l’arrivée d’un gradé supérieur, ce dernier prend la direction des opérations de secours
et le chef d’agrès présent sur les lieux se met à sa disposition et lui rend compte de la situation.
Le chef d’agrès demeure responsable de la préservation du matériel roulant et non roulant dont il
a la charge.
Art. 76 : En sa qualité de responsable d’un départ de secours, le chef d’agrès doit s’assurer dés la
prise de service, de l’état de fonctionnement du véhicule et du matériel.
Cette vérification est effectuée conformément au tableau des vérifications prévu pour chaque type
d’équipement, avec le concours du conducteur et des autres éléments placés sous son autorité.
Art. 77 : Le chef d’agrès doit s’assurer que toutes les vérifications ont été réellement effectuées.
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Art. 78 : Il doit exécuter les manœuvres de garde programmées au tableau de manœuvre.
Art. 79 : Il doit signaler également tout manquement aux règles du port de l’uniforme, définies par
le présent règlement.
Art. 80 : Le chef d’agrès est responsable du départ de son véhicule avec ses effectifs et ses
équipements complets.
Le départ des secours doit intervenir après le déclenchement de la sonnerie de départ dans un
délai maximal :
- d’une (01) minute pendant le jour (période durant laquelle les couleurs sont levées) ;
- deux (02) minutes durant la nuit (de la tombée du soleil jusqu’à la levée du jour).
Art. 81 : Lorsqu’un ou plusieurs sapeurs formant la/ou les équipes est /ou sont en absence ou en
retard au départ, le chef d’agrès doit respecter les délais impartis pour la sortie des secours et
ordonner le départ sans attendre le ou les sapeurs absents.
Dans tous les cas, il doit organiser les équipes en fonction des absences constatées et en informer le
CCO.
Art. 82 : Au retour de l’intervention, le chef d’agrès doit signaler verbalement les absences au sous-
officier de garde, puis les consigner par écrit dans le rapport d’intervention.
Art. 83 : Il doit en outre rédiger et signer le rapport d’intervention qu’il doit remettre à l’officier de
garde. Seul le rapport d’intervention signé, fait foi de l’opération effectuée.
Cette obligation ne dispense pas d’informer l’officier de garde par voie radiophonique ou par
téléphone en cours d’opération.
Art. 84 : Lorsqu’en cours d’opération, le chef d’agrès se met à la disposition d’un gradé supérieur,
la rédaction du rapport d’intervention revient à la charge de ce dernier.
Art. 85 : Lorsqu’en cours de sinistre, des vies humaines sont menacées, la priorité est accordée aux
opérations de sauvetage de personnes, conformément aux règles fixant la conduite des opérations.
Art. 86 : Le commandement des opérations de secours est attribué par le Directeur Général de la
Protection Civile.
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1.4.2. Au niveau de la Wilaya :
Art. 88 : Le commandement des opérations des secours revient par ordre hiérarchique aux
responsables suivants :
Art. 89 : l’Etat-major national de la Protection Civile est composé des personnes suivantes :
Art. 90 : L’Etat-major de la Protection Civile au niveau de la Wilaya est composé des personnes
suivants :
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Titre 8 : L’équipe.
Art. 91 : L’équipe est la formation opérationnelle de base de l’unité de la Protection Civile.
Art. 92 : L’équipe comprend :
- Le Chef ;
- Le Sous Chef ;
- Le Servant.
Art.93 : Le chef d’équipe est désigné parmi les sous-officiers de la Protection Civile.
Art. 94 : Les fonctions de sous-chef et servant sont assumées par les caporaux et les sapeurs de la
Protection Civile.
Art. 95 : L’équipe est constituée quotidiennement par l’officier de garde.
Art. 96 : L’affectation des équipes est répartie par la feuille de service, cosignée par l’officier de
garde et le chef d’unité concernée.
Art. 98 : Aucun changement ou transfert d’équipe ne peut être effectué sans l’autorisation du chef
d’unité.
Art. 99 : Aucun agent ne peut changer d’équipe ni de fonction sans autorisation du chef d’unité.
Art. 100 : Chaque agent ou gradé opérationnel de l’unité doit figurer dans une équipe.
Art. 101 : Chaque équipe doit obligatoirement recevoir une mission précise dans l’organisation
des secours.
Art. 102 : Lorsque les membres d’une équipe sont affectés au départ de secours, ils doivent être
constamment revêtus de la tenue d’intervention qui sera complétée, au moment de leur sortie, de
la veste de cuir ou parka et du casque de protection.
Art. 103: Les éléments d’une équipe effectuent, à leur poste d’affectation, chacun en ce qui le
concerne, les manœuvres prévues par le règlement de manœuvre.
Art. 104 : Une garde est constituée par l’ensemble des équipes.
Art. 107 : La sélection des conducteurs doit être minutieuse, afin de préserver le parc roulant.
Art. 108 : Le conducteur des véhicules d’incendie et des véhicules spéciaux d’intervention doit
avoir une connaissance parfaite des aspects suivants :
Art. 109 : La conduite des véhicules par les officier est strictement interdite sauf en cas de force
majeurs.
Art. 110 : L’affectation du personnel aux véhicules est décidée par le chef d’unité, en fonction des
qualifications de chacun d’eux.
3. Au retour à l’Unité :
Art. 113 : Au retour de l’intervention, le conducteur doit s’acquitter des tâches suivantes :
- Le véhicule et les matériels doivent être immédiatement remis en condition de départ des
secours.
- Le conducteur doit signaler à son chef d’agrès toute panne, anomalie, ou perte de matériels.
- Il veille au remplacement de tous les agrès endommagés ou perdus
- Il note sur le carnet de bord du véhicule, avec le concours de ou des équipes désignées par le
chef d’agrès, tous les renseignements prévus.
- Il procède au nettoyage général du véhicule avec le concours des éléments désignés par le chef
d’agrès
Art. 114 : Les présentes dispositions doivent être impérativement affichées à l’intérieur de chaque
véhicule.
Il appartient à chaque officier de garde de veiller au respect et à l’application de ces directives.
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1. L’équipage normalisé des ambulances :
Art. 115 : Un nombre d’effectif a été fixé et réglementé pour les ambulances médicalisées et les
ambulances sanitaires afin de rentabiliser l’intervention des agents à travers une bonne
répartition des tâches et pour mieux préserver les ambulances des pannes causées par une
surcharge.
Dans les interventions courantes, cet effectif ne devra en aucun cas être augmenté. Cependant,
pour des missions particulières, le chef d’unité peut renforcer cet effectif par un (01) ou deux agent
au maximum pour accomplir une mission qui requiert un effectif plus important. L’effectif de
l’ambulance redeviendra normalisé dés la fin de la mission en question.
Art. 116 : L’effectif composant l’équipe d’intervention d’un engin d’incendie est fonction du
nombre de places assises tel que défini par le constructeur.
Art. 118 : Le CCO doit être systématiquement informé de toute sortie de véhicule opérationnel en
dehors de sa caserne d'affectation.
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Art. 121 : Pour les départs de feu, le chef d’agrès assure la fonction de préposé aux liaisons. Il est
responsable de la transmission des messages opérationnels, en cas d’absence d’un officier
commandant les opérations de secours.
Art. 122 : dans le cas d’une opération conjointe (sortie d’une ambulance médicalisée ou sanitaire
et d’un engin d’incendie), le médecin-officier ou le chef d’agrès (pour l’ambulance sanitaire) et le
chef d’agrès de l’engin se chargeront tous les deux de transmettre les messages opérationnels, au
fur et à mesure de l’évolution de la situation.
Art. 123 : La présence d’un officier commandant les opérations de secours lui confère la priorité et
l’obligation de transmettre les messages opérationnels au CCO.
Ce dernier peut déléguer son adjoint pour s’acquitter de cette tâche.
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Art. 126 : Ces informations doivent être communiquées immédiatement au centre opérationnel et
complétées au fur et à mesure de l’évolution du sinistre et de l’intervention.
Art. 127 : Les sinistres importants et les opérations particulières sont couverts par un agent
photographe.
Art. 128 : tout agent ayant transmis des informations, des photos relatives aux interventions
(photos des victimes, des dégâts enregistrés, des intervenants, etc.) sans l’aval de son hiérarchie,
notamment le Directeur de la Protection Civile est passible de sanctions administratives sévères.
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CHAPITRE IV : DROITS ETDEVOIRS GENERAUX DES AGENTS DE LA
PROTECTION CIVILE
Art. 131 : En tant que fonctionnaire de la Protection Civile, l’agent de la Protection Civile doit :
- Observer la discipline et règlements ;
- Se comporter avec droiture et dignité ;
- Assurer la protection du secret professionnel ;
- Prendre soins du matériel et des installations appartenant à la protection civile ou placés sous
sa dépendance.
1.3. En sa qualité de chargé d’une fonction dans son unité :
Art. 132 : Chargé d’une fonction dans son unité, l’agent de la Protection Civile doit :
- Apporter un concours sans défaillance à l’autorité ;
- S’instruire pour tenir son poste avec compétence ;
- S’entraîner en vue d’être efficace dans l’action.
2. Supérieurs et subalternes :
Art. 133 : En tant que supérieur ou subalterne, l’agent de la Protection Civile doit :
- Être un exemple pour le subalterne, celui-ci lui doit obéissance et respect. Lors de ses
activités, le supérieur fait preuve d’un état d’esprit où la complémentarité de l’acte
professionnel et la dimension humaine donnent un sens à sa fonction.
- La probité, l’exemplarité, l’humilité, le courage, le dévouement et le respect de son personnel
se reflètent dans sa personne.
- Le sens du service public conduit le supérieur dans son activité de tous les jours, à faire naître,
vivre et pérenniser l’acte d’engagement dans le service. Il est impartial et équitable sur les
décisions à prendre.
- Dans ses actions, il fait don de soi et agit sans discrimination, avec une constante exemplarité,
en s’appuyant sur les valeurs de l’officier.
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3. Chef et subordonné :
Art. 134 : Tout agent de la Protection Civile doit exercer une fonction précise au sein de
l’organisation de la Protection Civile.
Il est, de ce fait, toujours subordonné à un chef.
Art. 136 : L’autorité dont le chef est investi lui confère le devoir de prendre des décisions et de les
faire appliquer par ses subordonnés. Il traduit ses décisions prises dans le respect des lois et
règlements.
Art. 137 : Le chef est responsable des ordres qu’il donne, de leur exécution et de leurs
conséquences.
Lorsqu’il charge l’un de ses subordonnés d’agir en ses lieu et place, sa responsabilité demeure
entière et couvre les actes de ses subordonnés accomplis régulièrement dans le cadre de leurs
fonctions.
Art. 138 : Le chef a le droit et le devoir d’exiger l’obéissance de ses subordonnés ; toutefois, il ne
peut leur ordonner d’accomplir des actes dont l’exécution engagerait leur responsabilité pénale.
Une obéissance parfaite ne peut être obtenue que si le chef exerce son autorité avec compétence,
justice et fermeté.
A l’égard de ses subordonnés, son attitude doit faciliter l’exercice des responsabilités qui leurs
incombent.
Art. 139 : Le chef s’efforce de convaincre en même temps que d’imposer. Il informe ses
subordonnés de ses intentions et le but à atteindre, il oriente leur initiative et obtient leur
participation active à la mission.
Art. 140 : Le chef transmis ses ordres par voie hiérarchique par écrit ou verbalement.
Art. 141: Le chef instruit ses subordonnés ; il contrôle les progrès de ses agents et la valeur des
unités.
Il note ses subordonnés et formule ses appréciations après avoir pris l’avis de leurs supérieurs
directs.
Art. 142 : Le chef témoigne sa satisfaction par des récompenses et réprime les fautes par des
sanctions.
Il est attentif aux conditions matérielles de vie et aux préoccupations personnelles de ceux qui sont
placés sous son autorité.
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Art. 143 : Il doit encourager l’esprit d’initiative de ses subordonnés et développer en eux le sens
des responsabilités.
Art. 146 : Quant le subordonné constate qu’il lui est impossible d’exécuter un ordre, il en rend
compte immédiatement à l’autorité qui l’a donné.
Art. 147 : Le subordonné qui exécuterait un ordre prescrivant l’accomplissement d’un acte illégal
(réprimé par la loi), engagerait pleinement sa responsabilité pénale et disciplinaire.
Si le subordonné croit se trouver en présence d’un tel ordre, il a le droit de faire part à l’autorité qui
l’a donné, en indiquant expressément la signification illégale qu’il attache à l’ordre litigieux.
Si l’ordre est maintenu et si, malgré les explications ou l’interprétation qui lui ont été données le
subordonné persiste dans la contestation, il en réfère avant toute mesure d’exécution, à l’autorité
des échelons supérieurs qu’il a la possibilité de joindre.
Art. 148 : Les officiers, sous-officiers, caporaux et sapeurs opérationnels doivent répondre à tout
appel émanant de leur chef hiérarchique pour participer aux tâches de gestion administratives.
Art. 152 : L’agent de la Protection Civile doit en toutes circonstances prêter aide et assistance à
une personne en détresse ou en danger.
Art. 153 : Le secret professionnel et l’obligation de réserve doivent être respectés en toutes
circonstances.
Art. 154 : La levée du secret professionnel est toujours décidée par la Direction Générale de la
Protection Civile ou par une décision de justice.
Art. 155 : L’agent en mission administrative dans une autre unité ou structure de la Protection
Civile, Direction Générale de la Protection Civile doit se présenter en tenue réglementaire.
Art. 156 : Le déplacement à la Direction Générale de la Protection Civile est réglementé.
Nul n’a accès à la Direction Générale de la Protection Civile sans une autorisation préalable écrite
de sa hiérarchie.
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Art. 157 : Aussitôt arrivé à l’unité, l’agent missionnaire doit se présenter au Chef d’unité, à l’Officier
de garde, ou à son adjoint en lui présentant le document qui fait foi de sa mission.
Art. 158 : Les officiers, sous-officiers et agents de la Protection Civile doivent obligatoirement
prêter leurs concours aux agents chargés d’une mission.
Ils doivent réserver un bon accueil aux agents de la Protection Civile de passage.
Art. 159 : Les agents en mission en dehors de la Wilaya d’origine, doivent être signalés par
message officiel à la Direction de la Protection Civile de la Wilaya d’accueil.
L’itinéraire est arrêté sur l’ordre de mission et doit être scrupuleusement respecté.
Art. 160 : L’accès aux Unités par des personnes étrangères à la Protection Civile est interdit, sauf
autorisation expresse du Directeur de la Protection Civile de la Wilaya.
Art. 162 : En intervention, ils ne peuvent se permettre de mettre les mains dans les poches, de
fumer, de déboutonner leurs vêtements et se décoiffer dans la rue.
Art. 163 : La mission incombant à la Protection Civile impose à tous ceux qui ont l’honneur de
porter l’uniforme, une correction de tenue extérieure, une attitude en toute occasion, ne
permettant de donner prise ni à un soupçon, ni à une critique.
Art. 164 : Tous les actes d’un agent de la Protection Civile doivent s’imposer de la haute
conception qu’il a de sa dignité professionnelle.
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CHAPITRE V : LES UNITES DE PROTECTION CIVILE
(Décret exécutif n° 18-308 du 10 décembre 2018
portant réorganisation des unités de la Protection Civile)
Art. 165 : La Protection Civile est organisée en unités opérationnelles appartenant à l’un des trois
types suivants :
Unités fixes ;
Unités mobiles ;
Unités spécialisées.
Les unités de Protection Civile sont solidaires et complémentaires dans l’accomplissement de leur
action opérationnelle.
Art. 167 : Toute unité fixe de Protection Civile est chargée de la défense d’un secteur
d’intervention défini par arrêté du Wali territorialement compétent et sur proposition du
Directeur de la Protection Civile.
Les unités mobiles et spécialisées sont engagées dans les missions qui leur sont dévolues par voie
réglementaire.
1.2. Classification :
Art.168 : Les unités fixes sont placées sous l'autorité du Directeur de la Protection Civile de la
Wilaya, elles sont les suivantes :
L'unité secondaire ;
L'unité marine ;
L'unité de secteur ;
Le poste avancé ;
Le poste de secours routier.
31
1.3. Missions :
Art. 169 : Les missions des unités principales de catégories « A » et B » et l'unité secondaire sont :
Art. 172 : Le poste avancé et le poste de secours routier ont pour missions, notamment :
a. D’assurer les opérations de secours, de sauvetage et d'extinction dans leur secteur
d'intervention ;
b. D’assurer l'exécution du programme des manœuvres et exercices journaliers ;
c. D’intervenir en renfort dans le cadre de l'assistance inter-unités.
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Titre 2 : Dispositions communes aux unités de la Protection Civile.
Art. 173 : L’Unité Principale de la Protection Civile constitue le siège de l’Etat-major opérationnel
de la Protection Civile au niveau de la Wilaya.
Le siège de l’état-major peut être installé au niveau de la Direction de la Protection Civile.
Art. 174 : Les unités de Protection Civile, quelque soit leurs importances, toutes dépendent
hiérarchiquement de l’unité principale, à l’exception des unités mobiles ou spécialisées et des
unités d’instruction et d’intervention régies par des dispositions particulières.
Art. 175 : L’unité de Protection Civile dispose, pour assurer ses actions opérationnelles, des
effectifs, des matériels et de casernements qui lui sont propres.
La dotation d’une unité en matériel roulant et autre est fonction de son importance par rapport au
secteur d’intervention qu’elle couvre et la diversité des risques.
Art. 176 : Les moyens d’une unité sollicités en renfort doivent être mis sans délai à la disposition
de l’autorité hiérarchique.
Art. 177 : L’organisation, l’encadrement et l’équipement des unités de Protection Civile sont
définis par voies réglementaires.
3.1. Le Groupement Aérien : (Cf. Décret exécutif n° 12-70 du 12 février 2012 portant création du
groupement aérien de la protection civile.)
Art. 179 : composé d’une flotte d’hélicoptères, le groupement aérien de la Protection Civile assure
une mission de prévention et d’intervention aérienne de secours visant la protection des
personnes, des biens et de l’environnement, dans le cadre des règles et procédures en vigueur.
A ce titre, il est chargé notamment :
- D’assurer un service médical d’urgence dans le cadre des évacuations aériennes primaires
du lieu d’un sinistre vers les unités de soins adaptées ;
- D’assurer le sauvetage en milieu périlleux et difficile d’accès ;
- D’effectuer la reconnaissance de zones sinistrées aux fins d’évaluation des dégâts, en vue
d’engager les moyens d’intervention adéquats ;
- D’assurer le ravitaillement des populations enclavées dans les zones sinistrées ;
- De transporter les équipes de secours et matériel spécifique de la protection civile en
zones sinistrées ;
- De participer à la surveillance des massifs forestiers et à la lutte contre les feux de forêts.
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La prise en compte des aptitudes olfactives du chien a permis aux équipes de secours d’augmenter
le taux de chance de retrouver rapidement des personnes incapables de répondre aux appels des
sauveteurs ou de suivre, en l’absence d’indice visible, l’itinéraire emprunté par une victime.
3.3. Les Groupes d’Intervention en Milieux Périlleux (GRIMP) :
Art. 184 : Les missions en milieu hyperbare sont effectuées par des personnels titulaires d'une
qualification les autorisant à intervenir en milieu subaquatique, appropriée à la nature des
opérations et à des profondeurs maximum (20, 40 ou 60 mètres) validées par une attestation,
obtenue à l’issue d’une formation spécialisée.
Les différentes missions que les plongeurs sont susceptibles d'assurer sont :
– Reconnaissance ;
– Sauvetage et assistance ;
– Traitement des pollutions et protection de l'environnement ;
– Prompts secours en milieu hyperbare ;
– Sécurité des interventions en site aquatique ;
– Recherches diverses.
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3.5. Le groupe d’intervention en cas d’accident Nucléaire, Radiologique, Biologique ou Chimique
(NRBC) :
Art. 187 : Les modalités pratiques de création des équipes NRBC, leurs formations, leurs
équipements ainsi que leurs domaines d’intervention sont définis par voie réglementaire.
Art. 188 : Les unités mobiles de Protection Civile sont les suivantes :
4.1. Les Colonnes Mobiles de lutte contre les incendies de forêts, de récoltes et de palmeraies :
Art. 189 : Mises en œuvre à partir du 1er juin jusqu’au 31 octobre de chaque années, leur mission
principale est de renforcer l’action des services des forêts dans la lutte contre les incendies de
forêts et d’intervenir en cas d’incendie de récoltes et de palmeraies.
Art. 190 : Les dates relatives à la mise en place et au désengagement des dispositifs des colonnes
mobiles peuvent être modifiées par le Directeur Général de la Protection Civile.
Art. 195 : La compagne de surveillance des plages et des baignades est fixée du 1er jeudi du mois
de Juin au 30 septembre de chaque année.
Art. 196 : La surveillance des plages et des baignades pendant la saison estivale débute à 09h00 et
se termine à 19h00, tous les jours, y compris les week-ends et les jours fériés.
Le Wali territorialement compétent peut ordonner par arrêté, de prolonger les horaires de
surveillance ou de les avancer par rapport à l’horaire défini.
Art. 197 : Le Directeur de la Protection Civile d’une Wilaya côtière est responsable de la mise en
place du dispositif de surveillance sur toutes les plages de la Wilaya autorisées à la baignade.
Une copie de ce dispositif devra être transmise à la DGPC/DOCS avant sa mise en œuvre.
Art. 198 : Dans le souci d’assurer une meilleure efficacité au dispositif de surveillance des plages et
des baignades, il est souhaitable de mettre en place deux équipes de surveillance par plage :
- La première équipe assurera la surveillance de 09H00 à 14H00 ;
- La deuxième équipe assurera la surveillance de 14H00 à 19H00.
Le chef de poste et son adjoint devront assurer leurs fonctions de 09H00 à 19H00 ; ils
bénéficieront, contrairement aux autres éléments des deux groupes, d’un jour de récupération
durant la semaine et ce, en dehors des récupérations dont ils bénéficieront à la fin de la saison
estivale au même titre que leurs collègues.
Art. 199 : La classification des postes de secours des plages, leur équipement et leur encadrement
est prévue par des textes particuliers.
Art. 200 : Le dispositif de surveillance des plages est placé sous l’autorité d’un Officier chargé de
l’inspection des plages.
Art. 201 : Les agents contractuels saisonniers versés dans le dispositif de surveillance des plages et
des baignades doivent être sélectionnés à l’issue d’un concours public dont les épreuves sont
arrêtées par voie réglementaire.
Art. 202 : les candidats retenus doivent suivre obligatoirement une formation en secourisme dont
la durée et les thèmes sont arrêtées par voie réglementaire.
Art. 203 : Les agents contractuels saisonniers versés dans le dispositif de surveillance des plages et
des baignades doivent observer les mêmes règles de discipline que le personnel professionnel.
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Art. 204 : Des autorisations d’absence peuvent être accordées par l’Officier chargé du suivi du
dispositif, après avis du chef de poste.
Art. 205 : Aucune personne étrangère ne peut être admise dans le poste sans motif valable.
Art. 206 : À la fin de la surveillance, le poste de surveillance des plages est fermé à 19h 00. Lorsque
tout ou partie du personnel est autorisé à y demeurer après les horaires de surveillance, l’accord
formel de l’Officier chargé du dispositif est obligatoire.
Art. 207 : Les tenues de surveillants de baignades sont attribuées à chaque agent au début de la
campagne conformément aux règles régissant le port des tenues et uniformes de la Protection
Civile.
Art. 208 : Les tenues sont restituées à la fin de la campagne quelque soit leurs états.
Art. 209 : Il est formellement interdit en cours de surveillance de porter des tenues, articles ou
accessoires autres que ceux définis par les règles régissant le port des tenues et uniformes de la
Protection Civile.
Art. 210 : Un registre spécial de surveillance est tenu au niveau de chaque poste de secours, sous la
responsabilité du chef de poste.
Art. 211 : Le registre est côté et paraphé par le Directeur de la Protection Civile de la Wilaya.
Art. 212 : Le registre retrace l’activité quotidienne du poste de secours et mentionne tous les
évènements survenus au cours de la surveillance.
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Art. 218 : Le remplacement d’un agent par un autre dans la garde quelque soit la durée est
strictement interdit sauf autorisation du Directeur de la Protection Civile de Wilaya ou de l’officier
adjoint et pour des cas exceptionnels.
Art. 220 : Toutes les structures de la Protection Civile (siège de la Direction, unités, postes) doivent
être pavoisées aux couleurs nationales à l’occasion des cérémonies et des fêtes nationales.
Art. 221 : Le pavoisement doit être mis en place au moins 48 heures avant la date du jour de
l’évènement et retiré le lendemain de la fin de l’évènement.
Art. 222 : Les abords de l’unité doivent être également peints et pavoisés.
Art. 224 : À l’occasion des cérémonies, il est organisé des repas de corps au niveau de l’ensemble
des structures de la Protection Civile, ainsi que lors des missions d’inspection et visites de travail
effectuées par les cadres centraux.
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CHAPITRE VI : DOCUMENTS OPERATIONNELS, REGISTRES ET SUPPORTS
CARTOGRAPHIQUES DE L’UNITE
Art. 230 : Le nombre des effectifs présents et absents est mentionné dans la colonne qui lui est
réservée.
L’officier de garde communique sans délai ces chiffres au centre de coordination de la Wilaya.
Art. 231 : Celle-ci fait ressortir les présences et absences, elle est remise au plus tard à 8 h 30 mn
au chef d’unité.
Art. 232 : Chaque jour, une feuille de service opérationnel est établie par l’Officier de garde.
Elle est établie et signée par le chef d’unité au moins 24 heures avant la date de prise d’effet.
Art. 233 : La feuille de service opérationnel précise, individuellement les fonctions pour
l’ensemble du personnel.
Elle est lue chaque matin au rassemblement de prise de service, puis une copie est affichée sur un
tableau prévu à cet effet.
Le Sous-officier de garde, en accord avec l’officier de garde, procède aux changements et
remplacements des fonctions des agents dans la même équipe.
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Art. 234 : La feuille de service opérationnel est signée conjointement part l’officier et le sous-
officier de garde, le lendemain, au moment de la relève.
Art. 236 : Le tableau de la garde est établi mensuellement par le chef d’Unité, dont une copie est
transmise au Chef de Service de la Protection Générale, une semaine avant sa mise en application.
Art. 237 : Le tableau de garde est affiché mensuellement au tableau de service de l’unité.
Art. 238 : En cas d’absence ou d’indisponibilité d’un officier ou sous-officier désigné pour la garde,
le chef d’unité procède à son remplacement par l’officier qui suit immédiatement sur la liste
arrêtée.
Art. 240 : La fiche d ‘essai quotidienne mentionne toutes les vérifications que doivent effectuer les
chefs d’agrès au cours des essais quotidiens après le rassemblement en présence des conducteurs
des deux équipes.
Art. 241 : Après les vérifications, les chefs d’agrès remettent à l’officier ou sous-officier de garde
adjoint, la feuille d’essai quotidienne dûment renseignée.
Art. 242 : Lorsque la feuille d ‘essai quotidienne mentionne une perte ou une détérioration,
l’officier ou le Sous-officier de garde ordonne sans délais les réparations ou les remplacements
nécessaires.
Art. 243 : Les réparations ou remplacements sont effectués en présence du chef d’agrès et du
conducteur concerné.
Art. 244 : Lorsque le véhicule ou l’engin signalé sur la fiche d’essai quotidienne nécessite des
réparations de longue durée entrainant sa mobilisation, l’officier ou le sous-officier de garde
procède a son remplacement sans délais.
Le sous-officier de garde signale l’immobilisation à l’officier de garde.
1.5. La fiche d’appel de secours :
Art. 245 : Tout appel de secours entraîne l’établissement d’une fiche d’appel de secours.
Art. 246 : La fiche d’appel de secours, extraite d’un carnet à souches, comporte obligatoirement :
- La nature et le lieu du sinistre ;
- Les moyens à engager en premier secours ;
- L’origine de l’appel ;
- Date et groupe horaire.
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Art. 247 : Aussitôt le retentissement de la sonnerie correspondante, le chef d’agrès concerné se
rend auprès du centre opérationnel pour retirer la fiche d’appel de secours.
1.6. Le Bulletin de renseignement quotidien (B.R.Q.) :
Art. 248 : Le bulletin de renseignements quotidien est un document contenant l’ensemble des
informations liées aux interventions importantes, dont la situation est arrêtée à 08h00.
Les informations sur les interventions concernent leurs durées, les moyens engagés et les
dégâts enregistrés.
2. Les rapports d’intervention :
- Le rapport technique ;
- Le rapport général d’incendie ; ou le rapport d’opération ;
- Le rapport de sortie d’ambulance ;
- Le rapport de sortie (sans intervention) ;
- Le rapport d’assistance aux asphyxiés.
Dans ce cas, la Direction Générale de la Protection Civile (DOCS et DPF) devra être informée sans
délai.
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2.2. Le rapport général d’incendie ; ou le rapport d’opération :
Art. 253 : Le rapport général d’incendie ou le rapport d’opération est établi par le chef d’agrès en
quatre exemplaires.
Il est dressé pour toute sortie d’un véhicule ou engin de Protection Civile, à la suite d’une fausse
alerte ou pour toute autre raison qui n’a pas nécessité l’intervention des secours de la Protection
Civile.
Deux (02) copies sont conservées au niveau de l’unité ;
Une (01) copie adressées au Chef de Service de la Protection Générale ;
Une (01) copie adressées au Chef de Service de la Prévention.
Art. 258 : Les registres visés à l’article ci-dessus sont numérotés, cotés et paraphés selon le cas par
le Directeur de la Protection Civile de la Wilaya. Ils sont tenus sous la responsabilité du chef d’unité.
Art. 259 : Les registres sont signés conjointement et quotidiennement par le chef d’unité et
l’officier de garde sortant.
Art. 260 : Les registres sont mis en service à compter de 1er Janvier de chaque année à 00 heure
jusqu’au 31 Décembre de la même année à minuit.
Art. 261 : Les registres sont conservés pendant cinq (05) années consécutives au niveau de
chaque structure où ils ont été élaborés. Ils sont cités dans le rapport de passation des consignes en
cas de changement du chef d’unité.
Art. 262 : Les registres ne doivent en aucun cas être communiqués à une personne étrangère au
service, sauf décision expresse du Directeur de la Protection Civile de la Wilaya.
Ils ne doivent en aucun cas faire l’objet d’un retrait de l’unité, à quelque titre que ce soit.
Art. 263 : Toute perte ou détérioration d’un registre doit faire l’objet d’un procès–verbal précédé
d’une enquête menée sous la diligence du Directeur de la Protection Civile de Wilaya.
Dans tous les cas, la responsabilité du chef d’unité concerné demeure entièrement engagée jusqu’à
la fin de l’enquête.
Art. 264 : Les registres de l’unité doivent être présentés et visés lors des différentes inspections.
1.1. Localisation :
Art. 268 : Le siège de la Direction Générale de la Protection Civile abrite un Centre National de
Coordination appelé par abréviation CE.NA.C.
1.2. Composition :
Art. 269 : Chaque brigade du CENAC est composée de l’effectif suivant :
- 01 officier chef de centre (commande les trois brigades);
- 01 officier de permanence ;
- 01 officier adjoint de l’officier de permanence ;
- 01 officier responsable de la salle radio VHF ;
- 01 sous officier, adjoint du responsable de la salle radio ;
- 04 agents opérateurs radio ;
- 02 agents chargés de la messagerie (messages électroniques, fax) ;
- 02 agents de saisie ;
- 01 conducteur.
Art. 271 : Le chef du CENAC agit directement sous l’autorité de la Direction de l’Organisation et de
la Coordination des Secours. Il est intégré à l’état-major opérationnel chaque fois qu’il se réunit.
Art. 272 : Le personnel opérationnel en activité auprès du CENAC est organisé en brigades ; il est
soumis au même régime de travail que celui du personnel exerçant dans une unité d’intervention.
Art. 273 : chaque brigade est commandée par un officier qui exerce également la fonction
d’officier de permanence, assisté par deux autres officiers adjoints.
Art. 274 : un des officiers-adjoints est préposé à la salle radio pour une mission de coordination ; il
veillera également sur la transmission et la réception des messages écrits.
Le second officier-adjoint assistera l’officier de permanence du CENAC dans sa mission de
coordination.
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Art. 275 : En dehors des heures ouvrables et des jours fériés, la permanence est assurée par un
Officier supérieur désigné par la Direction Générale de la Protection Civile.
Art. 276 : L’organisation et le fonctionnement de la permanence sont régies par une instruction de
Monsieur le Directeur Général de la Protection Civile.
2.1. Généralités :
Art. 278 : Chaque Direction de Protection Civile de Wilaya dispose d’un Centre de Coordination
Opérationnel, appelé par abréviation C.C.O.
Art. 279 : Le personnel en activité au niveau du C.C.O. est organisé en brigades ; il est soumis au
même régime de travail que celui du personnel exerçant dans une unité d’intervention.
Art. 280 : Les informations traitées (parvenues ou émises) au niveau du CCO sont frappées du
sceau de la confidentialité.
2.2.1. Localisation :
Art. 281 : le CCO est abrité dans des locaux aménagés et sécurisés au niveau de l’Unité Principale
de catégorie « A » ou de l’unité principale de catégorie « B ».
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- Diffuser les bulletins d’alerte à l’ensemble des unités du territoire de la Wilaya ;
- Alerter les autres secours publics concernés par le sinistre ;
- Réorienter éventuellement les appels vers d’autres services publics ou privés ;
- Suivre les opérations de secours ;
- Répondre aux demandes de renforts ;
- Coordonner les moyens de secours ;
- Engager les équipes spécialisées ;
- Suivre le désengagement progressif des secours et leur retour à leurs unités respectives ;
- Informer le CENAC de tout sinistre important ;
- Rédiger le Bulletin de Renseignements Quotidien (BRQ).
Art. 285 : L’officier chef du CCO doit veiller au bon fonctionnement du centre en exécutant les
taches qui lui sont assignées, notamment :
Collecte, traitement et analyse de l’information opérationnelle ;
Assurer la diffusion de l’information opérationnelle à l’autorité hiérarchique (DPC,
DGPC/CENAC et Wali) ;
Suivre toutes les interventions à partir de la sortie du premier départ des secours jusqu’à
la fin de l’opération et le retour de l’ensemble des moyens d’intervention.
Diffuser les ordres de mise en état d’alerte des moyens en cas de sinistre ;
Prépare les renforts ordonnés par sa hiérarchie (DPC) et organiser leur acheminement
vers la zone sinistrée.
Préparer les conditions matérielles et les documents nécessaires pour la mise en place de
l’Etat Major ;
Veiller à la bonne tenue des documents et registres du CCO.
Veiller à signaler toute panne du matériel ou équipement (ordinateur, radio, fax,
enregistreur, etc.) ;
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Exploiter les données du bulletin météorologique spécial ;
Veiller à la discipline de son personnel et à l’hygiène et à la propreté des locaux du CCO.
Art. 286 : le rôle de l’officier de permanence de la Wilaya est définit comme suit :
Art. 287 : L’absence non justifiée de l’officier chargé d’effectuer une permanence constitue une
faute professionnelle grave.
Art. 291 : Outre la réception et l’émission de messages relatifs à l’activité opérationnelle, les
opérateurs radio sont tenus :
D’effectuer les essais radio quotidiens avec l’ensemble des unités opérationnelles et le CENAC
et signaler sans délai au chef de brigade toute anomalie.
Ils doivent suivre minutieusement toutes les interventions qui se déroulent dans leur secteur
tout en assurant la fluidité des communications radio en faisant respecter l’ordre de priorité
dans la transmission des messages. ;
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Transmettre aux intervenants les consignes de leur hiérarchie ;
D’assurer une parfaite coordination entre les différents intervenants ou unités ;
De rester à l’écoute des communications d’une manière contenue, et communiquer à la
DGPC/CENAC tous les messages urgents sous l’autorité de l’officier chef de brigade.
L’ensemble de ces documents sont également disponibles au format numérique, sous forme d’une
application informatique afin de faciliter leurs exploitations en cas de besoin.
49
CHAPITRE VIII : FORMATION, INSTRUCTION, MANŒUVRES
ET EDUCATION PHYSIQUE
Elle développe chez l’individu et dans le groupe le dynamisme nécessaire pour toute intervention.
Art. 297 : Elle tend à développer le sens du service et l’esprit de solidarité, elle prépare les chefs à
l’exercice du commandement, les subordonnés à l’exécution des ordres et les unités à l’action
cohérente.
Art. 298 : Le personnel admis en formation obéi aux règlements intérieurs des centres d’accueil.
Ce personnel a qualité d’élève pendant toute la durée de la formation.
Art. 299 : Au sens du présent règlement, l’instruction de manœuvre est constituée par l’ensemble
des actions quotidiennes visant au maintien et à l’amélioration des capacités opérationnelles.
Art. 300 : Le programme d’instruction, de manœuvre et d’éducation physique est défini par la
Direction Générale de la Protection Civile. Il devra prendre en considération l’exiguïté des lieux
dans certaines unités.
Art. 301 : Le chef de bureau de la formation est chargé, sous la responsabilité du chef de service
de l’administration et de la logistique, de la diffusion, du suivi et du contrôle de l’exécution du
programme.
Art. 302 : L’instruction, les manœuvres et l’éducation physique sont obligatoires dans les unités de
Protection Civile pour tous les agents.
Elles ont pour objet de maintenir le bon niveau technique et physique des gradés et sapeurs.
Art. 303: Le Chef d’Unité est responsable de l’exécution des programmes d’instruction, de
manœuvre et d’éducation physique.
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Art. 304 : Le gradé profite de toutes les circonstances pour améliorer les connaissances des agents
placés sous son autorité, notamment, en cours d’opération par des rappels fréquents lorsqu’il
constate une faute professionnelle.
Art. 305 : Le gradé a le devoir de rappeler les règles générales de discipline et de conduite des
agents de la Protection Civile, notamment celles définies par le présent règlement ou lorsqu’un
agent commet une faute disciplinaire.
Art. 308 : Les programmes arrêtés mensuellement doivent être affichés chaque mois au tableau de
service de l’Unité.
Art. 309 : Les programmes d’instruction doivent tenir compte des changements d’équipe et
concerner l’ensemble du personnel actif et sédentaire.
Art. 310 : Aucun officier, sous officier et agent ne peut être dispensé de l’instruction.
Lorsqu’il est absent pour une raison quelconque, il doit s’informer sur les cours précédents.
Art. 311 : Lorsque le programme d’instruction est interrompu pour les besoins d’une intervention,
il doit être repris et adapté aussitôt que possible sans perturber la suite des cours programmés.
Art. 313 : Les manœuvres sont dénommées communément manœuvres de la garde lorsqu’elles
sont effectuées quotidiennement dans l’enceinte de l’Unité.
Art. 314 : Les manœuvres de la garde sont exécutées immédiatement après les vérifications du
matériel roulant et non roulant.
Art. 315 : Le programme mensuel des manœuvres de la garde est affiché au tableau de service de
l’unité ainsi que le programme des exercices opérationnels des unités répertoriées
Art. 316 : L’officier de garde est responsable du contrôle de l’exécution des manœuvres.
Art. 317 : Les grandes manœuvres sont préparées dans une Wilaya par le Directeur de la
Protection Civile. Leur exécution est suivie par a Direction de l’Organisation et de la Coordination
des Secours.
Art. 318 : Le programme des grandes manœuvres est validé par la Direction Générale de
Protection Civile/DOCS.
Art. 319 : Les grandes manœuvres sont exécutées par plusieurs unités. Des renforts en moyens
humains et matériels des autres Wilayas peuvent être sollicités pour y prendre part.
51
Art. 320 : L’exécution d’une grande manœuvre ne doit en aucun cas perturber le déroulement
normal de l’activité opérationnelle au niveau de la Wilaya.
Art. 321 : Le programme des manœuvres nationales et régionales ainsi que leurs scénarios
d’exécution sont conçus par la DGPC/DOCS, laquelle assurera également leurs déroulements.
Art. 324 : Les séances d’éducation physique sont obligatoires au niveau de toutes les unités de la
Protection Civile.
Art. 325 : Le chef d’unité est responsable de l’exécution du programme d’éducation physique, par
les agents placés sous son autorité.
Art. 326 : Au même titre que les manœuvres de la garde, les séances d’éducation physique sont
programmées dans toutes les unités de Protection Civile.
Art. 327 : Aucun agent de la Protection Civile ne peut prétendre à une exemption sans avis motivé
du médecin de travail.
Art. 328 : Le programme d’éducation physique doit être adapté aux manœuvres correspondantes
et effectuée le même jour.
Art. 329 : Les activités sportives et la formation d’équipes sportives doivent être encouragées au
sein des unités.
Art. 330 : Outre les autres activités sportives, le parcours sportif et la pratique de la natation
demeurent une obligation pour l’ensemble du personnel.
Art. 332 : Pour les équipes de garde, les week-ends et jours fériés sont considérés au même titre
que les autres jours de la semaine sur le plan du travail.
Art. 333 : Pendant toute la durée de service, il est formellement interdit aux agents de s’adonner à
des travaux de réparation ou de conception, d’entretien et de lavage des véhicules et engins
personnels.
Art. 334 : Le stationnement des véhicules particuliers dans l’enceinte du casernement est
strictement interdit.
52
Titre 5 : La bibliothèque.
Art. 335 : Dans chaque unité principale une bibliothèque doit être créée par le Directeur de la
Protection Civile de la Wilaya ;
Art. 336 : Les livres, documents et revues de la bibliothèque sont mis à la disposition des officiers,
sous officiers et hommes de troupe dans le respect des règles de fonctionnement.
Cette bibliothèque est enrichie par des affectations de la Direction Générale de la Protection
Civile et par les achats de livres techniques ou littéraires sur le budget de l’état (budget de
fonctionnement) ;
Art. 337 : Les ouvrages constituant la bibliothèque de l’UPPC doivent figurer dans les inventaires
de la Direction de la Protection Civile de Wilaya.
Art. 338 : La bibliothèque est administrée par un sous officier et un agent désignés par le Directeur
de la Protection Civile de la Wilaya. Ils dépendent du chef de service de l’administration et de la
logistique.
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CHAPITRE IX : TENUES, UNIFORMES
ET EQUIPEMENTS DE PROTECTION
Le port de la tenue et uniforme est obligatoire pour les agents de la Protection Civile pendant toute
la durée du service.
Art. 340 : Le personnel féminin en état de grossesse peut, sur sa demande, être dispensé du port
de l'uniforme, sur décision du Directeur de la Protection Civile, prise au vu de la déclaration écrite
de l'intéressée, appuyée d’un certificat médical délivré par un médecin spécialiste assermenté.
Art. 341 : La tenue civile n’est pas autorisée pour rejoindre et quitter le lieu du service sauf dans
des cas particuliers laissés à l’appréciation du commandement.
Art. 342 : Les différentes tenues et uniformes de la Protection Civile sont définis par des textes
particuliers.
Art. 343 : Les tenues et uniformes ne peuvent comporter que les effets réglementaires.
Art. 344 : Les effets vestimentaires constituent les tenues ou uniformes et ne peuvent être cédés à
une personne étrangère au service ; ni vendus ou faire l’objet d’un prêt quelconque, sous peine de
sanctions prévues par la réglementation en vigueur.
Art. 345 : Toute personne qui, sans droit, portera publiquement un uniforme complet ou ne serai-
ce qu’un article de la tenue des agents de la Protection Civile, est pénalement répréhensible
d'usurpation de signes réservés à l'autorité publique.
Art. 346 : La tenue doit être uniforme pour tous. La surveillance du port de la tenue réglementaire
avec grades et attributs est une responsabilité permanente des chefs, qui doivent eux-mêmes
donner l’exemple de la correction dans l’attitude et la tenue.
Art. 347 : Toute perte ou détérioration doit être immédiatement déclarée conformément aux
règles de gestion.
Art. 348 : Les tenues et uniformes doivent être propres et correctement boutonnés.
Art. 349 : En dehors des locaux de service, il est absolument interdit de circuler sans la coiffure de
l’Uniforme ou tenue et de garder les mains dans les poches..
Art. 350 : Les agents exerçant des fonctions dans l’administration doivent obligatoirement porter
l’uniforme réglementaire.
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Art. 351 : Les agents de garde portent l’uniforme de travail complet depuis leur prise de garde
jusqu’à l’extinction des feux ; et du réveil jusqu’à la fin de leur garde.
Art. 352 : Les agents exerçant des fonctions dans les ateliers ou tout autre lieu similaire, portent la
tenue spécifique à cet effet.
Des combinaisons spéciales de travail ou des tabliers peuvent être portés par les agents exerçant
dans des lieux particuliers et ce, pour des raisons d’hygiène et de propreté.
Art. 353 : Le port du pull seul ou tee short n’est pas autorisé en intervention. En cours d’opération,
la tenue de travail est obligatoire avec casque, veste de protection, ceinture, bottes ou rangers.
Art. 354 : Les agents en mission dans une autre Wilaya, appelés en renfort ou à l’effet d’assurer
une fonction dans un dispositif de sécurité doivent être munis de leurs couchages et des tenues
suivantes :
Tenue de travail Tenue d’intervention
Effets personnels de toilette.
Art. 355 : Les tenues des agents de la Protection Civile sont classées en deux catégories :
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A. Tenues de travail et tenues de cérémonie :
Composition
Type de tenue Code
Tenue hiver Tenue Eté
1. Casque F1;
1. Casque F1 ;
2. Veste textile de feu manches retroussées jusqu’aux
2. Veste textile de feu ;
coudes ;
3. Pantalon textile de feu ;
3. Pantalon textile de feu ;
4. Ceinture en toile ;
Tenue d’intervention risques 4. Ceinture en toile ;
5. Ceinture de feu ;
urbains et industriels TI1 5. Ceinture de feu ;
6. Pull en laine ou pull col cheminée ;
(hommes et femmes) 6. Polo demi-manches ou teeshirt ;
7. Rangers ou Bottes de feu coquées qui protègent des
7. Rangers ou Bottes de feu coquées qui protègent des
chutes d’objet et de la chaleur ;
chutes d’objet et de la chaleur ;
8. Gants de protection en cuir ;
8. Gants de protection en cuir ;
9. Veste en cuir.
9. Veste en cuir.
1. Casque F2 et lunettes de protection ;
2. Cagoule ;
3. Veste textile de feu manches retroussées jusqu’aux
coudes ;,
Tenue d’intervention 4. Pantalon textile de feu ;
pour feux de forêts TI2 - 5. Ceinture en toile ;
(hommes et femmes) 6. Ceinture de feu ;
7. Polo demi-manches ou teeshirt ;
8. Rangers de feu ;
9. Gants de protection en cuir ;
10. Veste en cuir.
1. Veste textile de feu ; 1. Veste textile de feu manches retroussées jusqu’aux
2. Pantalon textile de feu ; coudes ;
Tenue pour le personnel 3. Ceinture en toile ; 2. Pantalon textile de feu ;
administratif et de formation TI3 4. Ceinture de feu ; 3. Ceinture en toile ;
(hommes et femmes) 5. Pull en laine ou pull col cheminée ; 4. Ceinture de feu ;
6. Rangers ; 5. Polo demi-manches ;
7. Veste en cuir. 6. Rangers de feu.
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Tenues de travail et tenues de cérémonie : (Suite) :
Composition
Type de tenue Code
Tenue hiver Tenue Eté
1. Vareuse et pantalon de sortie ;
2. Ceinture toile bleue ; 1. Pantalon de sortie,
Tenue de sortie hommes 3. Képi ; 2. Ceinture toile bleue
4. Chemise blanche, 3. Képi ;
(officiers et officiers TS1 5. Cravate noire ; 4. Chemise demi-manches de couleur bleue ciel ;
supérieurs) 6. Gants noirs ; 5. Chaussettes noirs ;
7. Chaussettes noirs ; 6. Chaussures de villes.
8. Chaussures de villes.
1. Vareuse et jupe ou pantalon de sortie
2. Ceinture toile bleue ;
1. Vareuse et jupe ou pantalon de sortie
3. Képi ou tricorne ;
2. Ceinture toile bleue ;
4. Chemisette blanche ;
Tenue de sortie femmes TS2 5. Cravate noire,
3. Képi ou tricorne ;
4. Chemisier de couleur bleue ciel ;
6. Gants noirs ;
5. Escarpins.
7. Collant couleur chair ;
8. Cavalières.
1. Vareuse et pantalon de sortie, 1. Vareuse et pantalon de sortie,
2. Ceinture toile bleue ; 2. Ceinture toile bleue ;
3. Képi ; 3. Képi ;
4. Chemise blanche, 4. Chemise blanche,
Tenue de cérémonie
hommes TC1 5. Cravate noire, 5. Cravate noire,
6. Gants noirs, 6. Gants noirs,
7. Chaussettes noirs ; 7. Chaussettes noirs ;
8. Chaussures de villes ; 8. Chaussures de villes ;
9. Fourragère. 9. Fourragère.
1. Vareuse et jupe ou pantalon de sortie 1. Vareuse et jupe ou pantalon de sortie
2. Ceinture toile bleue ; 2. Ceinture toile bleue ;
3. Képi ou tricorne ; 3. Képi ou tricorne ;
4. Chemisette blanche ; 4. Chemisette blanche ;
Tenue de cérémonie
femmes TC2 5. Cravate noire, 5. Cravate noire,
6. Gants noirs ; 6. Gants noirs ;
7. Collant couleur chair ; 7. Collant couleur chair ;
8. Cavalières ; 8. Cavalières ;
9. Fourragère. 9. Fourragère.
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B. Tenues appartenant aux éléments des unités spécialisées pour interventions particulières :
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Tenues des unités spécialisées pour interventions particulières : (suite)
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Art. 356 : Pour des raisons d'hygiène et de sécurité, l’agent de la Protection Civile doit mettre son
pantalon par-dessus les bottes ou les rangers. Le port de bijoux apparent (dont les boucles
d'oreilles, chevalière, bagues, piercings, etc.) n'est pas autorisé.
1.2. Tenue d’hiver et tenue d’Eté :
Art. 357 : Les changements de tenue et uniforme sont fixés aux dates suivantes :
- Pour les Wilayas du nord :
Tenue d’Hiver : le premier Octobre de chaque année.
Tenue d’Eté : le premier Juin de chaque année.
Titre 1 : Le salut.
Art. 363 : Le salut est obligatoire en tant que signe extérieur de respect que l’on adresse à un
supérieur hiérarchique. Son entière correction doit être strictement exigée.
Art. 364 : Le salut doit être présenté avec la correction et le sérieux qui lui sont reconnus.
C’est le subalterne qui, le premier, doit effectuer le salut, à la suite de quoi le supérieur a pour
devoir rigoureux de rendre le salut dans la forme réglementaire.
Lorsqu’il est en marche (véhicule) le subalterne est dispensé du salut.
Art. 365 : Lorsque le subalterne est décoiffé ou avec les mains occupées, il marque le garde a vous
et dirige le regard vers le supérieur en guise de salut.
Art. 366 : Pour effectuer le salut, le subalterne se met au garde à vous et dirige le regard vers la
personne qu’il salue avec un léger relèvement de la tête.
D’un mouvement rapide, il porte sa main droite déployée et doigts tendus et joints sur l’arcade
droite, la main maintenue dans le prolongement de l’avant bras. La forme de la main est maintenue
avec une légère inclinaison vers le bas. Le bras reste sensiblement à l’horizontale aligné avec
l’épaule.
Il ramène ensuite rapidement le bras le long du corps.
Art. 367 : Lorsqu’il se présente à un supérieur hiérarchique l’agent de Protection Civile se met au
garde à vous, effectue le salut et tout en déclinant le cas échéant ses grades, il se met à la
disposition de son supérieur.
Art. 368 : Les agents doivent faire preuve d’un comportement irréprochable tant avec leur
subordonné qu’avec leur supérieur hiérarchique.
Art. 369 : A l’extérieur des casernements, lorsqu’ils sont en uniforme, ils ont le devoir de respecter
en toute occasion les règles du savoir vivre.
Art. 370 : A l’intérieur des casernements la correction s’impose :
Un agent qui rencontre ou croise un supérieur au seuil d’une porte doit lui céder le passage,
dans un escalier, il se porte du coté opposé à la rampe et le laisse passer.
Lorsqu’il fume, il prend sa cigarette de la main gauche pour effectuer son salut.
C’est le supérieur qui, le premier prend l’initiative de la poignée de mains.
L’agent salue son supérieur même si ce dernier est en tenue civile.
Dans tous les cas et même lorsque l’agent est en tenue civile ; il doit marquer les signes de
respect en se mettant au garde à vous, devant le supérieur qu’il croise.
Art. 371 : Tout agent de la Protection Civile présente les honneurs aux couleurs nationales par le
salut.
De même, il doit rendre les honneurs à l’hymne national pendant toute la durée de son exécution.
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Art. 372 : Le salut n’est pas nécessaire à l’intérieur des locaux publics (tel que Mess, Salles
communes).
Art. 373 : L’agent de la Protection Civile, quel que soit son grade doit saluer les autorités militaires
nationales et civiles et ou étrangères.
Art. 374 : L’agent de la Protection Civile marque un respect à tout porteur de médailles décernées
à titre civile ou militaire.
Art. 375: Lorsque plusieurs agents reçoivent la visite d’un Officier supérieur dans un local, le
premier d’entre eux qui l’aperçoit ordonne : « » مكانك تهيأ.
Lorsqu’il s’agit d’un Officier ou d’un Sous-officier d’un grade supérieur l’ordre est : « » أثبت.
Les agents présents dans le local se lèvent immédiatement et gardent le silence et l’immobilité
jusqu’au commandement de l’officier ou Sous-officier qui ordonne : « » راحة.
Art. 377 : Tous les agents opérationnels, quel que soient leurs grades ou leurs fonctions, sont tenus
obligatoirement d’assister aux rassemblements.
Art. 379 : Dans toutes les unités de la Protection Civile, le rassemblement quotidien de prise de
service est effectué à O8h 00 précise. Il réuni les équipes de deux gardes ainsi que le personnel
exerçant des taches administratives et techniques.
L’horaire du rassemblement peut être modifié dans certaines occasions afin qu’il coïncide avec
l’heure de la relève des effectifs (ex. au mois de Ramadhan).
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Art. 380 : Lorsque la Direction de la Protection Civile de Wilaya est implantée dans l’enceinte du
casernement, son personnel est tenu d’assister au rassemblement matinal quotidien de prise de
service.
Art. 381 : Le rassemblement de prise de service réunit en présence du chef d’unité tous les effectifs
en tenue réglementaire.
Art. 382 : La lecture de la feuille de service est donnée après le retrait de la garde descendante par
le sous-officier de garde en présence de l’officier de garde.
Art. 383 : Les agents sont appelés aux rassemblements par une sonnerie. La fin du rassemblement
est décidée par l’officier de garde:
Art. 387 : Le chef d’unité ou l’officier de garde peut décider à tout moment de rassembler les
agents de l’unité en dehors des rassemblements définis à l’Art. 245 du présent règlement.
Art. 388 : Ces rassemblements sont dits inopinés lorsque les agents ne sont pas informés
préalablement.
Art. 390 : L’officier de garde ou son adjoint peut ordonner des rassemblements partiels d’une
certaine catégorie d’agents.
Art. 391 : Les rassemblements partiels sont destinés à faire exécuter une mission précise ne
concernent qu’une catégorie d’agents.
Art. 392 : Sont exclus de ce type de rassemblement, les rassemblements effectués pour un départ
de secours.
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1.5.5. Les rassemblements pour la levée et la récupération des couleurs :
Art. 393 : L’agent de la Protection Civile doit rendre honneurs aux couleurs nationales.
Art. 394 : Tous les matins, à la prise de la garde, un hommage est rendu aux couleurs nationales
par l’ensemble des l’équipes montantes et descendantes conformément aux Art. 243 et 244 du
présent règlement de service.
Art. 395 : Tous les jours, au lever et au coucher du soleil, une sonnerie annonce le rassemblement
de l’équipe chargée de lever ou de récupérer les couleurs nationales.
Art. 396 : La levée et la récupération des couleurs nationales sont effectuées au minimum par
quatre (04) agents en tenue réglementaire, les effectifs de l’Unité étant rassemblés.
Art. 397 : Les cérémonies de levée et de récupération des couleurs nationales doivent se dérouler
comme suit :
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- Au commandement «amener» (en langue nationale) l’agent descend lentement le
pavillon, le gradé le reçoit en veillant à ce qu’il ne touche pas à terre.
- L’agent détache le pavillon de la drisse puis aide le sous-officier à le plier.
- A la fin de la cérémonie, le sous-officier et les agents se recoiffent, quittent le mat au pas
cadencé, le sous-officier portant le pavillon sur les avant-bras coudes pliés, bras joints au
corps.
Art. 398 : Les agents qui se trouvent à proximité reprennent la position « Repos » lorsque les
couleurs ont fini d’être hissée ou fini d être amenées.
Art. 399 : Durant la cérémonie de levée et récupération des couleurs, les agents reprennent la
position «Repos».
Art. 400 : Le drapeau national doit être déposé à un endroit prévu à cet effet. Il doit être entretenu
régulièrement chaque fois qu’il est nécessaire.
Art. 402 : Les déplacements d’un point à un autre d’une ou partie d’une unité, sont effectués en
ordre serré, sous la conduite d’un Officier ou Sous-officier.
Art. 403 : Les déplacements des unités, à l’extérieur des casernements se font en ordre serré.
Art. 404 : L’ordre serré permet de maintenir la discipline et la cohésion d’une unité, par le
regroupement harmonieux de tous les agents.
Art. 405 : L’ordre serré s’effectue toujours par groupes constitués.
Art. 407 : Le chef d’unité est responsable des déplacements de ses moyens à l’extérieur des
casernements. Si la totalité des moyens de l’unité doit se déplacer, un plan de route doit être établi
et respecté scrupuleusement entre le point de départ et le point d’arrivée.
Art. 408 : Les déplacements en véhicule s’effectuent toujours en groupe sous les ordres d’un gradé
responsable.
Titre 5 : Le cantonnement.
Art. 409 : Lorsque l’unité est en déplacement pour une durée qui n’excède pas 24 heures, des
cantonnements de l’unité doivent être prévus.
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Art. 410 : Au niveau des cantonnements, les règles de fonctionnement de l’unité doivent être
intégralement respectées.
Art. 411 : Un poste de commandement doit être installé au niveau du cantonnement sous la
responsabilité de l’officier de garde.
Art. 412 : Les règles relatives à la constitution de trois (03) groupes de fonctionnement 24/48
heures peuvent être réexaminées de manière à former plusieurs groupes effectuant un service de
3 fois 8 ou 4 fois 6 soit 08 heures ou 06 heures en opérations et seize ou dix huit heures au
cantonnement.
Art. 413 : Pendant toute la durée du cantonnement aucune permission n’est accordée, sauf pour
un cas d’extrême urgence ; dans ce cas, une autorisation écrite du Directeur de la Protection Civile
de la Wilaya, ou à des niveaux de commandements supérieurs est exigée.
Art. 414 : Le périmètre du cantonnement doit être délimité de manière apparente et un accès
unique doit être prévu.
Art. 415 : Les déplacements des personnels et des matériels doivent être scrupuleusement
contrôlés par la mise en service d’un système de bons de sortie présentés à l’agent désigné au
poste de garde.
Art. 416 : Toutes sorties et entrées de personnels ou matériels sont notées sur un registre ouvert
au poste de garde à cet effet.
Art. 417 : Au niveau des cantonnements, seule la tenue de travail est permise.
Art. 418 : Le cantonnement doit être signalé par un panneau à l’entrée comportant un écriteau,
ainsi qu’un mat où les couleurs nationales seront hissées.
Art. 419 : Les agents blessés ou malades sont soit évacués à l’Hôpital soit soignés au
cantonnement.
Art. 420 : Le cantonnement de l’unité doit fonctionner avec ses propres moyens. Cependant
lorsque le cantonnement est situé à proximité du casernement de l’unité, l’alimentation sera
fournie par cette dernière.
Art. 421 : Lorsque le cantonnement doit durer plus de Soixante douze (72) heures consécutives,
toutes les dispositions seront prises à l’effet de confectionner les repas sur place.
Titre 6 : L’hygiène.
Art. 423 : L’hygiène a pour objet de préserver la santé de l’agent et d’empêcher l’éclosion de
maladies contagieuses.
Art. 424 : Le chef d’unité assisté du médecin de l’unité, est responsable de l’hygiène de l’ensemble
des agents placés sous son autorité,.
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6.1. L’hygiène en casernement :
Art. 425 : Le chef d’unité doit veiller à la mise en place de locaux sanitaires en nombre suffisant.
Art. 426 : Les locaux sanitaires doivent être maintenus en parfait état de propreté.
6.1.1. Hygiène collective :
Art. 427 : Après le rassemblement de prise de fonction, des équipes sont désignées pour le
nettoyage des casernements. Ce nettoyage doit comprendre outre les matériels, les différents
locaux de l’unité.
Art. 428 : Chaque fin de semaine, il est procédé à de grands nettoyages de casernement.
Toute la literie doit obligatoirement être aérée ou le cas échéant remplacée.
Art. 429 : Les réfectoires, dortoirs, foyers, cuisines, sanitaires doivent être lavés à grande eau
javellisée quotidiennement.
Art. 430 : Une désinfection générale de tous les locaux doit être effectuée annuellement.
Art. 431 : Les cuisines doivent être conservées en parfait état de propreté.
Les sols et les parois doivent être imperméabilisés et une aération constante doit être maintenue
dans les locaux.
Art. 432 : Les chambres froides ou réfrigérateurs doivent faire l’objet d’un nettoyage constant (au
moins une (01) fois par semaine).
Art. 433 : Les denrées alimentaires avariées ne doivent en aucun cas séjourner dans la chambre
froide et seront automatiquement détruites suivant la procédure réglementaire.
Art. 434 : La vaisselle collective et individuelle doit être lavée à l’eau javellisée. Elle ne doit pas être
essuyée mais séchée sur un égouttoir.
Art. 435 : L’accès aux cuisines est strictement interdit aux agents ; un menu mensuel doit être
établi par l’administration avec la participation du chef de service de l’administration et de la
logistique, le médecin-chef, l’économe et le Cuisinier.
Art. 436 : La distribution des repas doit être effectuée par un guichet ; un repas témoin doit être
conservé pendant une durée de 24 heures dans un lieu réfrigéré.
Art. 437 : Les agents préposés aux cuisines doivent veiller à l’hygiène dans la cuisine, notamment:
- Port de tenues de cuisiniers complètes ;
- Avoir les mains propres et les ongles coupés et porter des gants alimentaires jetables ;
- Subir des visites médicales trimestrielles.
Art. 438 : Tous les repas doivent être pris dans les réfectoires de l’unité, sauf cas exceptionnel
prévu par le présent règlement.
Art. 439 : Il est interdit de prendre des repas dans les dortoirs, de locaux de service, dans les
bureaux et en général hors des réfectoires, il en est de même pour la pause-café.
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Art. 440 : La confection des repas par des agents dans les chambres ou dans les dortoirs est
formellement interdite.
Tout contrevenant sera sanctionné pour faute grave.
Art. 441 : Il est interdit aux agents de se déplacer à l’extérieur des casernements pendant les
heures de service pour s’alimenter.
Art. 442 : Lorsqu’un agent est astreint à suivre un traitement médical (régime) sur présentation
d’une attestation du médecin spécialiste, des dispenses doivent être accordées expressément par
le chef d’unité, pour bénéficier de repas spéciaux.
Art. 443 : L’agent de la Protection Civile doit constamment veiller à son hygiène corporelle et
vestimentaire.
Art. 444 : La coupe de cheveux ne doit pas donner lieu à des interprétations diverses ; les agents
de la Protection Civile portent les cheveux très couts (nuque dégagée, pattes courtes, cheveux
courts, un centimètre à l’arrière et deux centimètres à l’avant).
Art. 445 : Le personnel féminin doit garder ses cheveux attachés s’ils sont courts, ou remontés en
chignon sous la casquette si leur longueur dépasse les épaules.
Art. 446 : La moustache, d’un port facultatif, bien taillée, doit recouvrir la lèvre supérieure ; elle ne
doit pas dépasser celle-ci dans les directions plus ou moins fantaisistes imposées par sa longueur
et son épaisseur.
Art. 447 : Le port de la barbe, du bouc, du collier, de la mouche est interdit.
Art. 448 : Pour des raisons d'hygiène et de sécurité :
- Le port de bijoux apparents (dont les boucles d'oreilles et les piercings) n'est pas autorisé ;
- Les cheveux doivent être d'une longueur compatible avec le port d'une coiffe ou être
attachés.
Art. 449 : Le rasage quotidien est obligatoire sauf dérogation exceptionnelle délivrée par un
médecin spécialiste et ce, pour une durée déterminée.
Art. 450 : Les tatouages sont interdits.
Art. 451 : Tous les ongles doivent être nettoyés et coupés.
Art. 452 : Chaque élément doit disposer obligatoirement d’un nécessaire de toilette.
Art. 455 : Au cours de la prise de service, les officiers de garde ou leur adjoint de garde effectuent
des contrôles d’hygiène (revues).
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Art. 456 : Les vestes de protection, les bottes, les rangers, les casques, les gants doivent être
graissés, cirés ou astiqués, avant chaque prise de garde et au retour d’intervention.
Art. 459 : Les ordures ménagères et autres déchets doivent être enfouis sous terre ou le cas
échéant brûlés, en un endroit situé sous le vent suffisamment éloigné.
Art. 461 : L’eau stockée dans des citernes destinée à la consommation du personnel doit être
strictement contrôlée et javellisée avant sa distribution.
Dans la mesure du possible, il est préférable de distribuer de l’eau minérale afin d’éviter les
maladies hydriques.
Art. 462 : Le choix du site doit tenir compte de la protection et de la sécurité du personnel.
Art. 463 : L’installation des tentes doit obéir aux règles suivantes :
- Respecter un alignement parfait;
- Respecter les distances entre les tentes (03 mètres);
- Le sol ne doit pas être creusé, mais seulement décapé;
- Des rigoles d’évacuation des eaux doivent être aménagées autour des tentes.
- Lorsque les conditions climatiques le permettent, l’aération des tentes doit être effectuée par
le repliement des bords.
- Désherbage aux alentours des tentes.
Art. 464 : La détention par les agents des denrées alimentaires rapidement périssable est
strictement interdite, des contrôles réguliers doivent être effectués par l’officier de garde, son
adjoint ou le sous-officier de garde.
Art. 465 : Lorsque les conditions de séjour dans le cantonnement sont éprouvantes (froid, chaleur
etc.) le gradé responsable doit prendre toutes mesures pour faire face à la situation (rajouter des
couvertures et prévoir des équipements pour améliorer le confort).
Art. 466 : Les agents doivent se laver et mettre des vêtements propres avant de se coucher.
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Art. 467 : Toutes les dispositions doivent être prises par le chef d’unité afin d’assurer le
renouvellement sans délai des effets d’habillement détériorés pendant les interventions.
Art. 468 : L’intérieur des tentes doit être maintenu dans un parfait état de propreté.
Art. 469 : La propreté corporelle est la base de l’hygiène individuelle. Elle s’impose, plus qu’à tout
autre, à l’homme qui vit en collectivité ; aussi doit-elle faire dans les casernements, l’objet de la
surveillance la plus attentive de la part des officiers et gradés.
Les agents doivent, au réveil, se laver d’une façon aussi complète que possible, sans négliger la
bouche et les dents ; ils renouvellent, dans la journée, les soins de propreté indispensables au
retour d’une intervention, des manœuvres ou exercices sportives et à l’issue des corvées.
Art. 470 : Les conditions d’hygiène individuelle au niveau des cantonnements doivent être
scrupuleusement observées.
Art. 471 : La toilette des agents doit être assurée quotidiennement, notamment :
- Au réveil matinal, les agents doivent se laver d’une façon complète.
- Au retour d’une intervention, ils doivent se laver surtout les mains et le visage au savon
et à grande eau.
Art. 481 : La revue est effectuée par l’officier de garde en présence du magasinier.
Art. 482 : Le magasinier doit être en possession de tous les doubles des carnets d’habillement
pendant la revue.
Art. 483 : Le contrôle concerne chaque effet d’habillement et de couchage affecté à l’agent.
Art. 485 : La revue de paquetage peut être effectuée pour un seul agent.
Art. 486 : Lorsqu’un ou plusieurs agents sont chargés d’une mission à l’extérieur de l’unité mais
sur le territoire de la Wilaya, une revue de la tenue qu’il porte et des effets qu’il emporte est
effectuée par l’officier de garde ou son adjoint.
Lorsqu’un ou plusieurs agents sont chargés d’une mission opérationnelle ordonnée dans le cadre
d’un renfort ou d’un dispositif spécial de protection à l’extérieur de la Wilaya, le chef d’Unité fait la
revue des hommes et du matériel et s’assure :
- Du fonctionnement des moyens matériels demandés ou nécessaires à l’opération.
- De l’existence du paquetage prévu à l’art. 377 du présent règlement.
- De la tenue des hommes et de leur niveau de préparation.
Art. 487 : Au niveau des opérations ou des cantonnements des revues totales ou partielles de
paquetage peuvent être organisées dans les conditions définies par le présent règlement de
service.
Art. 488 : Tout agent affecté d’une unité à une autre ou en dehors de la Wilaya d’origine conserve
son paquetage et doit se présenter à son unité d’accueil muni de son CIH.
71
Art. 489 : Dans le cas d’une détérioration accidentelle survenue lors d’une opération de secours, le
renouvellement de l’effet d’habillement usé peut être effectué selon les disponibilités au magasin
général, sur compte-rendu de l’agent concerné et rapport justificatif et certifié de son chef
hiérarchique.
Art. 490 : Le renouvellement entier ou partiel du paquetage individuel de tout gradé ou sapeur
bénéficiaire se fera contre restitution des effets usés.
Art. 491 : Sans préjudice des sanctions administratives, tout sapeur et gradé qui ne présente pas
un ou plusieurs effets portés sur le carnet d’habillement fera l’objet d’un prélèvement sur son
salaire, équivalent à la valeur du ou des articles manquants.
Art. 492 : L’agent affecté doit avant son départ de l’unité affectataire doit faire l’objet d’une revue
de paquetage, à la suite de laquelle son chef d’unité (ou le magasinier général) et viser le carnet
d’habillement en signalant tout manquement.
Art. 493 : Les stagiaires sortant d’un établissement de formation de la Protection Civile doivent
être pourvus d’un paquetage complet fourni par cet établissement.
Art. 494 : L’unité d’accueil d’un nouveau gradé ou sapeur, doit effectuer une revue complète de
paquetage de cet agent et viser le carnet individuel d’habillement.
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CHAPITRE XI : SANCTIONS ET RECOMPENSES
Art. 504 : Les punitions redressent la conduite, combattent la négligence et répriment l’oubli du
devoir.
Art. 505 : La première punition ne doit être infligée qu’avec indulgence.
Art. 506 : En aucun cas les fautes individuelles ne peuvent entraîner ne répression collective.
Art. 507 : Les sanctions répriment les fautes professionnelles, les manquements à la discipline et
aux principes énoncés par le présent règlement de service.
Art. 508 : Les sanctions ont une valeur d’exemple.
Art. 509 : La sanction contribue à corriger la conduite et les connaissances des agents.
Art. 510 : La sanction constitue une mise en garde à l’ensemble du personnel de l’unité.
Art. 511 : Les sanctions physiques sont proscrites.
Art. 512 : Aucun agent ne peut être réprimé deux (02) fois pour la même et seule faute.
Art. 513 : Les fautes sanctionnées par les tribunaux n’excluent pas l’application d’une sanction
prévue par le présent règlement ou par le statut particulier.
Art. 514 : Les fautes individuelles ne doivent pas entraîner une sanction collective.
Art. 515 : La sanction est liée à la fonction et non au garde.
Art. 516 : Le droit de punir est lié à la fonction et au grade.
Art. 517 : tout supérieur a le devoir de signaler toute infraction et le droit de demander une
sanction même en dehors de ses compétences territoriales.
Art. 518 : Tous les gradés ont le devoir de relever toutes les infractions au présent règlement de
service et de proposer ou prendre des sanctions.
Art. 519 : Les Stagiaires des établissements de formation de la Protection Civile sont soumis à un
régime disciplinaire particulier.
Art. 520 : Toute sanction prononcée régulièrement doit être notifiée et appliquée immédiatement.
Art. 521 : Tout agent qui s’estime lésé dans ses droits ou injustement sanctionné peut faire
reconnaître l’irrégularité de la décision par écrit après exécution de la sanction qui lui a été infligée.
Art. 522 : Le recours de l’agent sanctionné, doit se faire auprès du gradé hiérarchiquement
supérieur, lequel doit obligatoirement transmettre la demande à son destinataire.
Le délai de recours ne peut en aucun cas dépasser 10 jours, après notification de la décision de
sanction.
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Art. 523 : Toute réponse à une demande de révision de sanction doit être effectuée dans les délais
réglementaires.
Art. 524 : Tout manquement aux dispositions prévues dans le présent règlement sera sanctionné
conformément à la réglementation en vigueur.
Titre 2 : Classement des fautes professionnelles.
Art. 525 : Les fautes professionnelles sont classées en trois (0) catégories :
- Fautes du premier degré.
- Fautes du deuxième degré.
- Fautes du troisième degré.
- Fautes du quatrième degré.
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9. Entrave au fonctionnement du service.
10. Etat d’ivresse ou consommation de psychotropes pendant le service.
11. Fournir des certificats médicaux de complaisance.
12. Non respect des couleurs et des symboles nationaux.
13. Faire preuve d’acte d’insubordination à l’égard de son chef hiérarchique.
14. Refus d’exécuter une mission dans le cadre du service.
15. Refus d’exécuter un ordre de réquisition.
16. Refus de libérer le logement de fonction relevant du service.
17. Divulgation d’information revêtant un caractère confidentiel ou de secret professionnel.
18. Scandale ou altercation sur les sites d’intervention.
19. Actes de vandalisme sur les infrastructures, les installations, les équipements et les
véhicules de service.
20. Non respect du code de la route ayant causé ou non un accident.
21. Refus de se soumettre à un contrôle médical ordonné par le service
22. Agression et voie de fait en casernement.
23. Menaces et diffamations proférées à l’encontre de ses supérieurs.
24. Faire don ou vente des effets d’habillement ou de service (neufs ou usés).
25. Non assistance à personne en danger.
26. Usurpation d’identité, de grade ou de fonction.
27. Remise de pièces comptables ou administratives à des personnes étrangères au service.
28. Manquement à un départ de feu.
29. Organiser des quêtes ou collectes d’argent.
30. Abus d’autorité.
31. Calomnies (accusations non fondées).
32. Faux et usage de faux.
33. Parte et non transmission de messages.
1. Tentative de meurtre.
2. Homicide volontaire.
3. Mutilation volontaire.
4. Désertion du lieu d’une catastrophe.
5. Viol.
6. Acte contre nature.
7. Refus de rejoindre son poste de travail à l’occasion d’une affectation ou d’une mutation.
8. Cumul d’emploi.
9. Editer ou diffuser des ouvrages, des articles, des tracts ou des photographies qui portent
atteinte à la corporation, à son personnel, ou à la nation et à ses symboles, notamment sur
les réseaux sociaux.
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Art. 530 : Lorsque la faute est dûment constatée, la sanction est décidée et appliquée
conformément à la réglementation en vigueur.
Art. 531 : En cas d’absence irrégulière ou d’abandon de poste, une mise en demeure est adressée à
l’agent par lettre recommandée avec accusé de réception ou à défaut par les services de sécurité.
Art. 537 : Les récompenses sont décernées par l’autorité ayant le pouvoir de nomination. Tout
acte méritoire doit être porté à sa connaissance par le Directeur de la Protection Civile de la
Wilaya.
Toutes fois, certaines récompenses peuvent être accordées par le Directeur de la Protection Civile
de la Wilaya, notamment des permissions ou des félicitations écrites ou verbales.
Art. 538 : Les récompenses sont personnelles et nominatives ; toutefois, elles peuvent être
accordées à un groupe de personnes à titre collectif.
Art. 539 : Toutes les récompenses accordées par la Direction Générale de la Protection Civile sont
communiquées à l’ensemble des unités.
Art. 540 : La Direction Générale de la Protection Civile est informée du déroulement des
cérémonies prévues pour décerner des récompenses.
Art. 541 : La remise de récompenses prévues dans le présent règlement, n’exclue pas le bénéfice
d’autres récompenses qui peuvent être accordées par un organisme public ou privé, national ou
étranger, dans le but d’exprimer une reconnaissance et des remerciements.
Art. 542 : Les récompenses adressées à la Protection Civile par un organisme public national ou
étranger sont communiquées par la DGPC à l’ensemble des unités de la Protection Civile.
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CHAPITRE XII : LE CASERNEMENT
Généralités :
Art. 543 : Toutes les unités de la Protection Civile disposent d’un casernement.
Art. 547 : Le chef de service des casernements doit disposer de toutes les clés des locaux et
remettre après la fin du travail, les doubles à l’officier de garde ou sous-officier de garde.
Ces clés seront accrochées dans un placard vitré et verrouillé.
Art. 548 : Seul, l’officier de garde, ou le sous- officier de garde disposent de la clef du placard dans
lequel sont conservées les clés des infrastructures du casernement.
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Art. 549 : Le chef de service du casernement est responsable de l’affectation des locaux. Il fait
effectuer toutes les réparations nécessaires au maintien en bon état des infrastructures du
casernement.
Titre 3 : Suivi médical des agents, rôle du médecin-chef.
Art. 550 : Au niveau de chaque Direction de Protection Civile, le médecin-chef est chargé du suivi
médical des personnels, en relation avec le médecin du travail.
Art. 551 : Une copie du dossier médical des agents de toute la Wilaya doit être conservé par le
médecin-chef.
Art. 552 : Le médecin-chef doit pouvoir suivre la situation médicale de tous les agents,
notamment organiser les campagnes de vaccination, procéder au dépistage des maladies, effectuer
des visites d’incorporation ou effectuer des contre-visites.
Art. 553 : Outre ses attributions de suivi médical des personnels, le médecin-chef de Protection
Civile veille au respect des règles d’hygiène du milieu. Il passe fréquemment dans les cuisines de
toutes les unités de la Protection Civile de la Wilaya selon un programme préétabli.
Art. 554 : Il s’assure de la qualité des aliments, des eaux de boisson et de la mise en pratique des
instructions relatives à l’hygiène de l’alimentation.
Art. 555 : Il fait procéder aux analyses nécessaires. En particulier, il vérifie ou fait vérifier la qualité
des conserves avant leur mise en consommation, la vérification de la qualité des viandes et des
autres denrées et vise les menus.
Art. 558 : L’utilisation de la salle de sport doit faire l’objet d’un programme arrêté par le chef
d’unité.
Art. 559 : Les terrains de manœuvres sont utilisés conformément au programme d’instruction
défini par le présent règlement de service.
Art. 560 : Les salles de sports, plateaux sportifs et terrains de manœuvres doivent être tenus en
bon état après chaque utilisation.
Art. 561 : L’accès aux salles de sports, sans tenue de sport réglementaire est strictement interdit.
Art. 562 : L’organisation de compétition dans la salle de sport, plateau sportif ou sur le terrain de
manœuvres, avec la participation des personnes étrangères est soumise à l’autorisation préalable
du Directeur de la Protection Civile de la Wilaya.
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Art. 563 : La participation des équipes sportives de la Protection Civile, aux tournois organisés par
un organisme quelconque doit faire l’objet d’une autorisation du Directeur de la Protection Civile.
Art. 564 : L’affiliation officielle à une fédération sportive nationale est soumise à une autorisation
préalable de la Direction Générale de la Protection Civile.
Art. 565 : L’affiliation individuelle d’un agent de la Protection Civile à toutes associations sportives,
est soumise à l’autorisation préalable de la Direction Générale de la Protection Civile.
Art. 566 : Les articles de sports et agrès sont entretenus et conservés dans la salle de sport.
Art. 567 : Les salles de sports doivent obligatoirement être équipées de locaux sanitaires et
vestiaires en nombre suffisants.
Art. 568 : Tous les véhicules doivent être rangés dans les remises destinées à cet effet.
Art. 569 : Des remises en toitures légères doivent être réalisées en cas de manque de remises.
Art. 570 : Les véhicules en panne doivent être retirés des remises d’intervention et mis en position
de réparation sur des aires couvertes aménagées à cet effet ou dans des ateliers.
Art. 571 : Les véhicules doivent être parqués dans les remises en observant les priorités de départ
pour intervention.
Art. 572 : La sortie du premier secours doit être libérée en permanence.
Art. 573 : Les réparations des véhicules dans les remises d’intervention sont interdites.
Art. 574 : L’éclairage de nuit des remises doit être déclenché à partir de la salle opérationnelle
automatiquement dès le retentissement de la sonnerie d’alerte.
Une double commande doit être également prévue au niveau de la remise.
Art. 575 : Les portes des véhicules doivent être en permanence verrouillées.
Art. 576 : Les conducteurs doivent retirer les clés de contact des contacteurs des véhicules et les
garder sur eux.
Art. 577 : L’ouverture des portes de la remise doit pouvoir être déclenchée au niveau de cette
dernière, lorsqu’elles ne peuvent être actionnées à partir de la salle opérationnelle.
Art. 578 : Les sorties de véhicules en dehors des interventions ne doivent pas s’effectuer à partir
des remises.
Art. 579 : l’utilisation des véhicules d’intervention (ambulances et CCFL) ou des engins
d’intervention pour effectuer des courses est strictement prohibée.
Art. 580 : L’accès, dans l’enceinte de l’unité, aux véhicules particuliers appartenant aux agents
quelque soient leurs grades ou à des personnes étrangères au service est strictement interdit.
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Une aire de stationnement peut être aménagée, dans la mesure du possible, à l’extérieur de l’unité
pour ces véhicules.
Art. 582 : L’eau d’incendie est gratuite (décret …Art….). Les bouches et poteaux d’incendie doivent
permettre le remplissage des citernes des véhicules et peuvent être utilisés pour les manœuvres.
Art. 583 : Les réserves d’eau de l’unité doivent permettre aisément d’assurer le fonctionnement
normal des cuisines et salles d’eau de l’Unité pendant 48 heures.
Art. 584 : La qualité de l’eau de la réserve est périodiquement vérifiée par le médecin de l’unité.
Art. 585 : En plus de la réserve dont il est question, un puisard (puis ou forage) est prévu dans les
unités dans le cas où les conditions le permettent.
Lorsqu’un puis ou un forage suffisamment alimentés existe aux alentours immédiats de l’unité, le
remplissage des véhicules d’intervention s’effectue à partir de ce point d’eau.
Art. 586 : Les véhicules d’incendie doivent être alimentés en eau potable si leurs citernes sont
dites de qualité alimentaire. Lorsque pour une raison quelconque un véhicule a été alimenté par
une eau non potable notamment pour répondre à des besoins opérationnels, il est vite nettoyé à
l’eau potable, javellisée puis alimenté en eau potable
5.3. L’énergie :
5.3.1. La chaufferie :
Art. 587 : Les locaux fréquentés en permanence par le personnel doivent être obligatoirement
chauffés.
Art. 588 : Le personnel de la chaufferie est astreint à une obligation d’intervention.
Art. 590 : L’éclairage de secours doit remplacer l’éclairage normal dès la rupture de celui-ci et doit
permettre une autonomie de 24 heures.
Art. 591 : Lorsqu’il n’est pas possible d’alimenter en énergie de secours, l’ensemble des locaux de
l’unité, la priorité sera accordé pour l’alimentation du Centre de Coordination opérationnel, des
remises et du réfectoire.
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5.3.3. Station de carburants :
Art. 592 : chaque Unité Principale d’une Wilaya frontalière doit disposer d’une station de
carburants pour les besoins d’alimentation des véhicules et engins d’intervention. La gestion de ces
stations obéit aux règles de comptabilité matière.
Art. 595 : Une permanence doit être assurée au niveau des magasins et ateliers par des agents
désignés respectivement par le responsable des magasins et le responsable des ateliers.
Art. 596 : Les clés des stations de service (carburant et huiles) doivent être déposées au bureau de
garde après les heures normales de service et pendant les week-ends et jours fériés.
Art. 597 : Les personnels des magasins et ateliers sont astreints à une obligation d’intervention.
5.5. L’ordinaire :
Art. 598 : L’ordinaire est un service destiné à assurer l’alimentation des agents.
Art. 599 : L’ordinaire est ouvert exclusivement aux personnels agents et caporaux de la Protection
Civile.
Art. 600 : Les officiers et sous-officiers de la Protection Civile peuvent être admis à l’ordinaire
lorsqu’il n’existe pas de mess d’officier et sous-officier, ou à titre exceptionnel.
Art. 601 : L’ordinaire est géré conformément aux règles établies en la matière.
Art. 602 : Le service de l’ordinaire doit assurer obligatoirement l’alimentation et des boissons
chaudes aux personnels en intervention, de jour comme de nuit.
Art. 603 : Les personnes affectées à l’ordinaire s’organisent pour préparer les repas sur les lieux
des opérations, lorsqu’il s’agit d’intervention de longue durée.
Art. 604 : Le responsable de l’ordinaire est nommé par décision du Directeur de la Protection
Civile de la Wilaya.
Art. 605 : Le caporal chef de chambres est chargé de l’entretien de toutes les parties
d’hébergement. Il détient les clés de ces parties et est responsable des horaires d’ouverture et de
fermeture des dortoirs, chalets et compartiments d’hôtes.
5.7. Coiffeur :
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Art. 606 : le coiffeur est chargé de la coupe réglementaire des cheveux tels que défini dans le
paragraphe « discipline ».
Le coiffeur est responsable de l’ensemble des moyens mis à sa disposition.
Art. 611 : Lorsque l’infrastructure de l’unité le permet un mess sous-officiers peut être crée.
Art. 612 : Le mess Sous-officiers est ouvert exclusivement au corps des sous-officiers.
Art. 613 : Il est crée un foyer au niveau de chaque unité de la Protection Civile de la Wilaya.
Art. 614 : Les modalités d’organisation et de gestion des foyers sont définies par des règles
particulières.
Art. 615 : Les horaires d’ouverture et de fermeture du foyer sont fixées par le Directeur de la
Protection Civile de la Wilaya en fonction de la spécificité de chaque région et de la période de
l’année (hiver, Eté, mois sacré du Ramadhan).
Art. 616 : Le fonctionnement du foyer ne doit en aucune manière perturber l’activité normale de
l’unité.
Art. 617 : Le personnel du foyer est astreint à une obligation d’intervention. Il est remplacé tous
les trois mois.
Un bilan mensuel de fonctionnement du foyer est présenté au Chef de Service de l’Administration
et de la logistique.
Art. 619 : L’Officier de garde est responsable du maintien de la discipline dans le foyer.
Ils peuvent ordonner la fermeture immédiate lorsque la situation l’exige.
Art. 623 : Les agents affectés au poste de police ne doivent en aucun cas s’absenter de leur poste
en même moment.
L’un d’eux peut être remplacé momentanément par le sous-officier de garde.
Art. 624 : L’agent affecté au poste de police est revêtu de la tenue de sortie, ceinture, guêtres,
crispins et gants de couleur blanche.
Art. 626 : Pendant toute la durée de la garde, le préposé au poste de police est dispensé de
l’intervention.
Art. 627 : En cas d’évènements ou d’anomalies constatés pendant la garde, il en réfère au sous-
officier de garde.
Art. 629 : Les visites entrant dans le cadre du service peuvent être admises pendant les heures
ouvrables et selon les procédures de contrôle prévues par la réglementation en vigueur.
Art. 630 : Le préposé au poste de police oriente, fait accompagner les visiteurs vers le service
demandé qui se charge par la suite de faire raccompagner le visiteur jusqu’à l’entrée de l’unité.
Art. 631 : Le déplacement de personnes étrangères au service dans l’enceinte de l’unité, quand il
est autorisé, doit s’effectuer en compagnie d’un agent dûment sélectionné.
Art. 632 : Toute visite est consignée sur un registre ouvert à cet effet.
Art. 633 : Tout visiteur admis à l’unité, doit présenter et déposer une pièce officielle d’identité au
poste de police, qui lui sera restituée à la fin de la visite.
Tout visiteur doit porter un badge qui lui sera remis au poste de garde contre une pièce officielle
d’identité.
Art. 634 : Les journalistes de la presse nationale sont admis dans les unités accompagnées de
l’Officier chargé de la cellule de communication de la Direction de la Protection Civile.
Les journalistes étrangers doivent être munis d’une autorisation spéciale ou accréditation et
accompagnés par les autorités dument habilités (affaires étrangères ou ministère de l’intérieur).
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CHAPITRE XIII : MESURES EXCEPTIONNELLES
Définitions.
Art. 635 : Les mesures exceptionnelles sont des décisions prises à la suite d’un évènement grave,
dont les conséquences sont inhabituelles et inattendues, notamment en cas de catastrophe,
troubles de l’ordre public ou de menace grave sur la population, les biens ou l’environnement.
Art. 636 : Les mesures exceptionnelles sont décidées par le Directeur Général de la Protection
Civile ou par son représentant dûment mandaté.
Art. 637 : Des mesures exceptionnelles locales peuvent être décidées par le Directeur de la
Protection Civile de la Wilaya, lorsque, par sa soudaineté, un évènement appelle ces mesures.
Dans ce cas, le Wali territorialement compétent et le Directeur Général de la Protection Civile en
sont instamment informés.
Art. 639 : La réquisition générale se traduit par le maintien immédiat du personnel présent et le
rappel du personnel de repos ou en congé.
Cette réquisition générale peut, dans certains cas, s’accompagner d’une modification du régime de
travail (24 heures de service pour 24 heures de repos) afin d’augmenter le nombre du personnel
d’intervention.
La réquisition doit être notifiée aux agents n’ayant pas répondus à l’ordre de réquisition générale.
Art. 640 : La réquisition partielle se traduit par le maintien d’une catégorie de personnel présent et
le rappel de certains personnels de repos ou en congé.
Elle peut également concerner un certain nombre d’unités et non pas toutes les unités d’une
Wilaya, selon les régions du territoire national.
La réquisition partielle ne doit pas s’accompagner d’une modification du régime de travail.
Art. 641 : La réquisition à régime particulier se traduit par le maintien du personnel présent, le
rappel du personnel de repos ou en congé avec modification systématique du régime de travail (24
heures de service pour 24 heures de repos).
Dans ce cas, l’effectif total est réparti en deux (02) équipes soit une (01) de service et une (01)
équipe de repos.
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Titre 2 : Dispositions concernant la consigne.
Art. 642 : La consigne est levée dans les mêmes formes de son instauration.
Art. 645 : Pendant toute la durée de la consigne, le personnel est entièrement pris en charge
gratuitement en matière de restauration et d’hébergement par l’unité, conformément à la
réglementation en vigueur.
Art. 646 : Les absences ou sorties de personnel ne peuvent être décidées que par le chef d’unité et
pour des raisons graves. Le Directeur de la Protection Civile doit être informé sans délai de la liste
nominative des éléments autorisés à quitter le casernement.
Art. 647 : La Direction Générale de la Protection Civile peut prononcer en cas de consigne,
l’aggravation des mesures disciplinaires prévues par le présent règlement, notamment à l’encontre
des éléments qui se dérobent de la réquisition.
L’agent qui ne répond pas à l’appel d’une réquisition ou qui décide de quitter son unité sans voir
reçu une permission écrite de la part de son responsable hiérarchique, commet un acte grave,
passible d’une sanction lourde de conséquences.
Art. 648 : En cas de consignes, le responsable hiérarchique doit veiller à ce que les familles des
agents consignés soient informés.
Art. 650 : Lorsque la consigne se prolonge, des permissions de courte durée peuvent être
accordées, avec priorité au personnel marié ou chargé de famille.
Art. 651 : Des mesures exceptionnelles peuvent également induire la constitution de modules
d’intervention au niveau de l’unité sur instruction de la Direction Générale de la Protection Civile.
Art. 652 : Les mesures exceptionnelles se traduisent toujours par le renforcement de la sécurité
des transmissions et des moyens matériels et locaux des unités.
Dans ce cadre les informations opérationnelles ne doivent être communiquées qu’aux
responsables habilités à en prendre connaissance.
Art. 653 : Les mesures exceptionnelles se traduisent par l’interdiction de l’accès à l’unité à toute
personne de nationalité étrangère et personne d’origine nationale mais étrangère au service sauf
dérogation spéciale.
Art. 654 : La presse nationale peut être admise accompagnée de l’Officier chargé de la cellule de
communication au niveau de la Direction de la Protection Civile de la Wilaya
Les informations sont communiquées sous la responsabilité du Directeur de la Protection Civile de
la Wilaya.
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Titre 3 : Les récupérations.
Art. 655 : A l’issue des réquisitions, une programme de récupérations (repos compensateur) doit
être mis en place per cheque chef d’unité dont le personnel a été réquisitionné.
Le nombre des jours de récupération est calculé en fonction des journées effectivement travaillées,
soit la moitié du nombre total de jours de consigne.
Art. 656 : La consigne à régime particulier de 48 heures de service pour 24 heures de repos, ouvre
droit à un repos compensateur égal au nombre total de journées de consigne divisé par 2, moins
les jours de repos dont a bénéficié l’agent, soit 1/6éme de la période de consigne.
Art. 657 : Les agents ayant effectué des missions opérationnelles à l’intérieur de leur Wilaya,
peuvent prétendre au repos compensateur, s’ils ne bénéficient pas de frais de déplacement.
Art. 660 : Les agents de la Protection civile, touts grades confondus qui désirent, soit faire des
conférences publiques, soit publier des écrits sur les sujets pouvant donner lieu, sur le plan se
l’actualité ou des évènements contemporains, à des controverses d’ordre sécuritaire, politique ou
religieux doivent y être préalablement autorisés par l’autorité ayant pouvoir de nomination.
Art. 661 : Les agents de tout grade peuvent adhérer à des partis politiques ou à des associations
après en avoir reçu l’autorisation de l’autorité ayant pouvoir de nomination.
Art. 662 : Tout agent de la Protection Civile a le droit d’appartenir à un syndicat, conformément et,
dans le respect de la Loi no 91-30 du 21 décembre 1991 modifiant et complétant la loi no 90-14 du
2 juin 1990, relative aux modalités d'exercice du droit syndical.
Art. 663 : L’exercice de ce droit ne doit en aucune manière perturber le fonctionnement des
structures de la protection civile, dont les missions sont humanitaires et de service public.
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Art. 664 : Les moyens de la Protection Civile ne peuvent être utilisés à d’autres fins que celles
correspondant aux besoins du service public auquel ils sont directement affectés.
Art. 665 : Sont notamment prohibés, sous peine de sanctions pénales et/ou disciplinaires :
1. L’utilisation des locaux, matériels et équipements de protection individuelle pour exprimer des
revendications, en particulier :
2. L’apposition d’éléments amovibles (affiches, autocollants, banderoles, calicots, gilets …)
3. La réalisation d’inscriptions, qu’elles soient effaçables ou indélébiles.
4. Ces dispositions ne s’appliquent pas aux espaces prévus pour l’information des agents par les
organisations syndicales.
5. L’utilisation des véhicules de service pour d’autres motifs que les opérations de secours et les
missions confiées par le chef d’unité ou son représentant, en particulier :
6. Les manifestations et toute expression de revendications en dehors des enceintes et locaux de
la Protection Civile.
7. Le déplacement sur les lieux d’une manifestation ou d’un rassemblement en lien avec la grève.
8. Le détournement des matériels de transmissions et d’informatique à d’autres fins que celles
prévues dans le cadre de leur usage réglementaire.
9. Le port de l’une des tenues réglementaires à l’occasion de manifestations sur la voie publique.
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CHAPITRE XIV : DISPOSITIONS PARTICULIERES
Art. 666: Les honneurs funèbres de la Protection Civile sont des manifestations officielles, à
travers lesquelles la Protection Civile exprime son sentiment de respect et de reconnaissance à ses
enfants décédés en service commandé.
1.2. Funérailles :
Art. 667 : les funérailles des agents décédés en service commandé sont célébrées par des équipes
d’honneur en tenue de cérémonie sous le commandement de l’officier, chef de l’Unité Principale, en
présence des autorités locales.
Art. 668 : Chaque unité principale doit disposer d’une stèle ou d’une plaque commémorative des
agents décédés en service commandé.
L’esquisse accompagnée d’une fiche technique descriptive d’une stèle et d’une plaque
commémoratives seront élaborées par la Direction Générale de la Protection Civile.
Art. 669 : Le transport des malades mentaux à partir de leur domicile ou du domicile familial doit
être organisé car il est soumis à des conditions :
2.1.1. Malade mental non agressif : le transport se fera au moyen d’une ambulance sanitaire de la
Protection Civile, après remise, par les services concernés (Direction de la santé de la Wilaya)
d’une copie de la réquisition du Wali territorialement compétent.
2.1.2. Malade mental agressif : le transport se fera au moyen d’une ambulance sanitaire de la
Protection Civile, avec la présence d’un agent de police dans l’ambulance, à proximité du malade,
pour assurer la sécurité de notre équipe d’intervention.
Art. 670 : Dans les deux cas de figure, l’ambulance doit être obligatoirement suivie d’un véhicule
de la sureté nationale qui assurera sa protection durant tout le trajet.
Art. 671 : Dans le cas où le malade nécessite un suivi médical durant le trajet, l’ambulance
sanitaire sera remplacée par une ambulance médicalisée avec un médecin.
Art. 672 : Tout transport de malade en dehors des limites administratives d’une Wilaya doit être
préalablement signalé à la DGPC/DOCS.
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Art. 673 : le transfert de malades, de blessés ou de dépouilles d’une structure hospitalières
hospitalière ou sanitaire à une autre est strictement interdit ; ceci est valable à l’intérieur d’une
Wilaya ou en dehors de ses limites administratives.
Art. 674 : Toutefois, en raison de circonstances exceptionnelles ou particulières, et uniquement
durant ces circonstances (catastrophe ou sinistre ayant causé plusieurs victimes), les ambulances
de la Protection Civile pourraient être mises à contribution pour le transfert des victimes d’une
structure à une autre.
Art. 675 : Le transport vers une structure sanitaire d’un ou de plusieurs détenus à bord des
ambulances de la Protection Civile est strictement interdit, sauf sur réquisition écrite du procureur
de la république.
Art. 676 : Si cette condition a été satisfaite, se fera uniquement sous escorte des services de police
ou de la gendarmerie nationale.
Art. 677 : Le transport d’un ou de plusieurs détenus vers un autre lieu autre qu’une structure
sanitaire est strictement prohibé.
Art. 678 : Tout transport de détenus doit être signalé sans délai à la Direction Générale/DOCS.
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Titre 5 : Renforts, ravitaillement et relève des personnels en opération.
5.1. Renforts :
Art. 681 : Au niveau d’une Wilaya, les demandes de renfort sont exprimées au CCO par le premier
chef d’agrès arrivé sur le lieu d’une opération.
Des renforts complémentaires peuvent être décidés par le chef du CCO ou par l’officier de
permanence s’il le juge nécessaire.
Art. 682 : Des renforts extra-Wilaya sont ordonnés par le Directeur Général de la Protection Civile,
DOCS, à la demande du Directeur de la Protection Civile d’une Wilaya ou du Wali territorialement
compétent.
Art. 683 : Les moyens roulants ainsi que les autres moyens d’intervention (motopompes, groupes
électrogènes, petit matériel d’intervention) doivent être en bon état de fonctionnement et ne
doivent souffrir d’aucune anomalie de fonctionnement.
Art. 684 : A leur entrée sur le territoire de la Wilaya, l’officier désigné responsable de la mission en
renfort se fait connaitre par un message radio auprès du CCO de la Wilaya considérée, en donnant
son nom et attributs, sa position, la composition des renforts et il terminera par demander la
destination qu’il devra rejoindre (lieu de l’intervention ou un point de rassemblement des
moyens).
Art. 685 : L’ensemble des moyens humains et matériels dépêchés ainsi en renfort dans une Wilaya
autre que celle de la Wilaya d’appartenance se mettent sous le commandement du Directeur de la
Protection Civile de la Wilaya de destination.
Art. 686 : Ces moyens ne devront en aucun cas quitter le territoire de la Wilaya ou le lieu auquel ils
ont été affectés pour une mission, sans en avoir reçu l’autorisation du Directeur de la Protection
Civile de la Wilaya de destination.
Art. 687 : Le non respect de cette mesure est considéré comme un refus de travail ayant pour
conséquence la non assistance à personne en danger.
Art. 688 : Les renforts dépêchés sur ordre de la DGPC/DOCS par l’Unité Nationale d’Instruction et
d’Intervention dans une des Wilayas du territoire national sont soumis aux mêmes exigences
citées plus haut, c’est-à-dire ils demeurent sous la responsabilité du Directeur de la Protection
Civile de la Wilaya de destination sans limite de temps jusqu’à la fin des opérations de secours.
Art. 689 : La prise en charge des éléments dépêchés en renfort (hébergement et restauration) est
assurée par la Wilaya de destination et ce, jusqu’à la fin de leur mission dans cette Wilaya.
Art. 690 : La Wilaya de destination assurera également l’alimentation des moyens roulants en
carburant et autres consommables ; elle est tenue également de prendre en charge les réparations
des pannes survenues à ces moyens au cours de l’intervention.
Art. 691 : Dans le cas où l’analyse déterminera que les moyens dépêchés en renfort souffraient
d’anomalies de fonctionnement à leur arrivée à la Wilaya de destination et avant même de
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commencer les interventions, les réparations seront effectuées par la Wilaya de destination et
facturées à la Wilaya d’origine qui se chargera de régler les frais de réparation dans les plus brefs
délais.
Art. 692 : A la fin des Opérations, le rapport technique qui sera transmis à la Direction Générale de
la Protection Civile/DOCS devra mentionner les interventions effectuées par les renforts ainsi que
les éventuelles anomalies constatées sur les moyens dépêchés à partir des autres Wilayas.
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CHAPITRE XV : DISPOSITIONS FINALES
Art. 695 : L’interprétation des règles du présent règlement relève de la seule compétence de la
Direction Générale de la Protection Civile.
Art. 696 : Des dérogations temporaires au présent règlement peuvent être décidées et accordées par
Monsieur le Directeur Général de la Protection Civile.
Art. 697 : Les contrevenants aux dispositions du présent règlement s’exposent aux sanctions
disciplinaires prévues par la réglementation en vigueur.
Art. 698 : L’application du présent règlement prendra effet trois mois à compter de la date de sa
signature, délai pendant lequel des ateliers régionaux seront tenus pour expliquer son contenu.
Art. 699 : Le présent règlement sera publié en langue arabe et traduit en langue française ; il sera diffusé
à l’ensemble des structures de la Protection Civile à travers le territoire national.
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