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Bac 2019

Épreuve de philosophie
Bac technologique

Sujet 2 : Les lois peuvent-elles faire notre bonheur ?

Thématiques :
« La justice et la loi » ainsi que « le bonheur » étant les notions couplées à celle capitale de la liberté, il
s’agit d’un sujet complètement articulé au cours.

Difficultés :
Sujet relativement facile puisqu’il ne mobilise pas de notions au-delà du programme.

Problématique :
Qu’il s’agisse des lois de la nature ou des lois civiles, s’y opposer est risqué du point de vue de la quête du
bonheur : dans le cas des lois de la nature, on risque de se mettre en situation d’échec, dans le cas des lois
civiles, de se mettre en infraction et donc de subir les peines prévues par la loi. En ce sens, difficile
d’atteindre le bonheur contre les lois. Mais les lois sont-elles pour autant le seul vecteur du bonheur ?

Points clés à développer :


1) Bien distinguer les différents types de lois : les lois de la nature (lois qui décrivent ce qui est) et les lois
positives ou civiles (lois qui prescrivent ce qui doit être), et parmi ces dernières, divers types de lois
positives : les lois fondamentales qui définissent les droits fondamentaux que l’État doit garantir et les « lois
d’exception » qui constituent souvent des entorses aux lois fondamentales.
2) Tel qu’il est formulé, le sujet suppose que les humains puissent atteindre le bonheur. Mais on peut en
douter : si on définit le bonheur comme la satisfaction de tous nos désirs, comme nos désirs se
caractérisent justement par le fait d’être insatiables, on ne pourra jamais atteindre le bonheur en ce sens.

Plan possible :
I. Pour les humains, il est impossible de vivre heureux sans édicter un ensemble de lois ou de règles
prescrivant ce que l’on doit ou non faire : car l’absence de lois condamne aux conflits incessants et aux
malheurs qu’ils entraînent.
II. Pour autant, ces règles du vivre ensemble ne sauraient faire le bonheur des citoyens, au sens où elles en
seraient la condition suffisante (qu’il suffirait de vivre sous de bonnes lois pour être heureux), car le
bonheur suppose la satisfaction de désirs et de besoins divers qui n’entrent pas forcément dans le cadre de
la loi : l’amour est un élément du bonheur, mais il ne peut être prescrit.
III. Quand les législateurs prétendent faire le bonheur de leurs sujets, ils outrepassent leur domaine de
compétence, qui est d’assurer la justice. Or, ils doivent se contenter d’être justes et ne pas s’immiscer dans
la quête du bonheur, affaire éminemment subjective et personnelle.

Astuce ou référence :
Penser au mythe d’Icare : il veut voler, donc transgresser la loi de la nature qui veut que les humains ne
soient pas des oiseaux, mais en s’approchant du soleil, ses ailes de cire fondent et il s’écrase au sol.

Pièges à éviter :
Ne pas négliger le caractère subjectif et fluctuant des conceptions du bonheur.

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