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https://archive.org/details/b21948902
COLLECTION
DES
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œUVRES
DE
PUBLICATION COMMENCÉE
PARIS.
IMPRIMÉ PAR AUTORISATION DU GOUVERNEMENT
A L’IMPRIMERIE NATIONALE.
M DCGC LXXrX.
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PREFACE
de responsabilité ,
il nous répugnerait à tous égards de laisser
ses soins dans cette vue ne figurait parmi ceux de ses papiers
I.
RUFUS D’ÉPHÈSE.
dans ses Chiliades (VI, xliv, vers 3oo) comme ayant étt le mé-
decin de la reine Cléopâtre ^ L’opinion à laquelle s’est arrêtée
'
Probablement pour l’avoir confondu avec Dioscoride, dont Suidas a écrit:
KAsoTrarpot avvïjv.
RUFUS D’ÉPHÈSE.
plici ,
gravi ,
concisa ,
et brevitate omni verborum pompa or-
artères aussi bien que dans les veines. (Voir plus loin, p. 1 83 .)
Le même éditeur signale aussi ce fait que Rufus paraît avoir
reconnu dans ,
la cavité de l’utérus certains vaisseaux dont
,
la
les citations qu’il rapporte, ([ue Rnfus médecin d’Bpll^sc estimait peu les Ira-
PRÉFACE. V
ingénieux. »
vaux de Zeuxis : «Zeuxis, dit-il, s’il « mènes les plus utiles.» (Gai., ibid:]
« faut aussi en faire mention ,
qui fuit Rufus voulait qu’on lût urines rendues
«ordinairement la raison, en donne ici avec douleur, ovpa cnhova.-n
«une preuve, car, rencontrant une er-
^
Si, du moins, est exact le calcul
« reur, il l’a conservée; il veut qu’on iu- que fait Lamhécius sur l’âge de ce pré-
«terprëte (il s’agit d’un passage du cieux manuscrit.
«F' livre Des Prorrhéliques) urine cuite ^ Voir ce que dit M. Littré (
Œuvres
« oZpa 'séTiova ,
comme signifiant urine complètes d’ Hippocrate t. I, p. 43) sur
« purulente et épaisse ,
chose fâcheuse ;
la représentation sculpturale du méde-
«ne sachant pas que la coction des cin de Cos.
«urines est comptée parmi les phcno- ^ Histoire de la médecine arabe. Ex-
VI UUFUS D’ÉPHÈSE.
occupée par Rufus d’Ephèse dans le mouvemenl scientifique
Suit la liste des écrits de Rufus donnée par Ebn Abi, dont
nous avons tiré parti plus loin (p. xxxvi).
« Si les biographes arabes ne nous fournissent aucun ren-
seignement sur les traductions de Rufus ,
il n’en est pas moins
incontestable que ses ouvrages ont été traduits en arabe. Nous
en avons la preuve dans les nombreuses citations que nous
rencontrons dans Sérapion, dans Mésué, dans le Continent de
Rbazès et dans les Simples d’Ebn el-Beïtbar^. »
posé complet des traductions du (jrec; les a rappelé que le nom de Rufus est
sciences en Orient, leur transmission à quekpiefois produit sous la forme liu-
l’Occident par les traductions latines. finus , notamment dans Rbazès. 2“ (Ins-
épigraphiques publiés par Wood mé- pluralité des médecins célèbres origi-
ritent toutefois de nous arrêter un ins- naires de celte cité; mentionnons entre
tant : 1° (Inscriptions from the great autres Daphnus (un des deipnosophistes
théâtre, n“ 11) : ^idpnos Avprihos Poü- d’Alhénée), Soranus, Magnus, Méné-
ÇsTvos ÀXe^avSpevs nal ÈOéaios nal Pd- crate.
èios (sic). Cette inscription nous Le nom de Rufus se rencontre dans
PRÉFACE. Vil
qui se trouvent dans divers autres médecins grecs et arabes, surtout dans
Oribase, dans Aétius \ dans Paul d’Egine et dans Rbazès, et en véri-
tables traités malheureusement trop peu nombreux:.
Des trois ouvrages de Rufus qui sont arrivés jusqu’à nous, Fun traite
des maladies de la vessie et des reins, l’autre du nom qu’ont reçu les diverses
Stobée [E(jlo(jœ physicœ, § 48), en tête Cette restriction n’a pas empêché M. Da-
d’un fragment, De voce, mais ce mor- remberg de comprendre dans la présente
ceau pourrait être attribué, sous toutes publication ce traité, Ilepi a(pvyp.ô5v,
contre la goutte par un médecin qu’il ^ V oir plus loin la notice de ces ma-
nomme ^Hvios VovÇ/os, mais il s’agit nuscrits. (c. É. R.)
ici probablement d’un homonyme de ^ Deux de Paris, un du Vatican, un
notre Rufus. (Galien, t. XIII p. 85o éd.
,
, de la Bibliothèque barberine à Rome,
Chartier ; t. XIII , p. i oio , éd. Kühn. ) un d’ Oxford, un de Middlehill (ces trois
^ Ajoutons : dans Alexandre de derniers étaient inconnus) ,
enfin un de
Tralles. (c. É. r.) Leyde, dont je dois la collation à mon
^ « Il est fort douteux que le traité ami M. Ermerins, de Groningue.
Du pouls, Ilepi aÇivypœv, attribué à Piu- «Les manuscrits d’Oxford, de Micl-
fus, et que j’ai publié en i84G, soit dlehiil, d’Augsbourg et de Paris, pro-
réellement de cet auteur. » (dxremüerg.) viennent tous d’un même original et
VIII RUFUS D’ÉPHÈSE.
J’ai eu soin de collationner tous ces fragments sur les meilleurs manus-
crits d’Oribase, d’Aétius et'de Paul ^
Le texte du traité Du nom des parties a été publié d’abord par Gou-
pyl (i554)‘et reproduit ensuite avec4outes les fautes par Clincli { 1726 ).
J’ai collationné ce texte sur plus de dix manuscrits. Le plus important
est sans contredit celui de la collection de Nicétas, qui se trouve à Flo-
rence. Je dois la collation du manuscrit de Turin à mon ami M. Maury,
sous-bibliotbécaire à l’Institut^. Des gloses en partie inédites, faites aux
sont mutilés aux mêmes endroits.» 228); mais il serait peu utile de don-
(Autre note de M. Daremberg retrouvée ner une simple reproduction de cette
dans ses papiers.) portion de Y Onomasticon que M. Da-
^ Le Mai découvrit
cardinal Angelo remberg aurait sans doute commentée
quelques nouveaux fragments du Traité avec une autorité toute spéciale , et d’ail-
inédits de Psellus. (Voir sa collection ’cueil, t. II, p. 548. Cp. Fabriciiis, Bi-
tl’anecclota intitulée : Bibliotheca grœca bliotheca grœca, anc. éd. t. X, p. 477
medii œvi, t. V, 1876, Maisonneuve, et 484 t. XII, p. 781,
; éd. Harles, t.XII,
p. LT.) Sa réédition nous dispense d'in- p. i 35 ; et C. Sathas, /. c.)
y. Rhazès, Continent.
8. Ibn el Beïthar, Traité des simples.
11 .
ÉCRITS CONSERVÉS.
Manuscrits :
tinentur liæc ;
f.
Ejusd. n. T6üî^ èv nvfylei xai vs(ppois 'üyaOœv, fol. i 48 -i 6 o.
Ejusd. fragmentum fortasse ex libello ter. àÇ>pohi<7 icûv, fol. 16 1-
g. ,
1 65 (Voir plus
.
loin ,
p. xvi.)
Primus libellus Riifi scriptus est in cliarta bonibyc. sec. XIV. Reliqua
ejusd. scripta sunt in cbartis vulgaribus, sec. XV.
M. Daremberg avait obtenu le prêt de ce manuscrit. Il en a fait une
description détaillée et multiple à laquelle nous emprunterons textuelle-
ment ou en substance les parties qui ne feront pas double emploi avec
la notice précédente.
(=ude Mattliæi) Galeni, etc. (voir ci-dessus). Ecriture fine et ré-
gulière.
2° (= b) La main est plus mauvaise que la précédente, mais de la
même époque. (T. XIX, p. 35o-377, Xülm.) Texte peu différent de
fimprimé.
3 ° (omis par Mattliæi) fol. 55 v°. FccXrjvov wepi èrrjaioov ncnpwv ws écrit
Xpàvcp (?).
avec le mot 'zsvebpovos. [OEiiv. d’Orih., t. II, p. 129, 1 . I.) [Il reprend
plus loin.]
main.
Les raccommodages sont antérieurs à la reliure, mais non les déchi-
rures. Après le fol. 160 vient le fol. 161 [—erv delà pagination grecque,
premier mot elphTisicu), qui doit être placé après le fol. i64; puis
doivent venir les fol. 161 , 162, i 63 ,
i 65 La déchirure
. et autres ava-
ries des fol. 160 et i64 se correspondent; celles de i64 et 161 se cor-
respondent moins, en sorte qu’il pourrait bien y avoir eu un feuillet in-
termédiaire; celles de i 63 et i 65 se correspondent assez bien. La pagi-
nation en cbilfres arabes est antérieure au collage des feuillets déchires.
xn RUFUS D’ÉPHÈSE.
4. Middlehill. N“ i536, olim Meemi. 281, xv* siècle'. Notice de ce
ms. par M. Daremberg, dans les Archives des Missions, t. III, p. 3o :
« Contenu : 1
® PovÇov È(p£(Tiov fiovoSt^os. Ti'vas %sT xadaipstv, xolI
cunes qui existent dans le cod. August. Le plus souvent, le ras. de Mos-
cou remplit aussi ces lacunes, mais ses restitutions ne concordent pas
toujours avec celles de mon manuscrit. » Puis renvoi à la notice des mss.
contenant ce morceau de Rufus dans les OEuvres d’Oribase (t. II, p. v).
pas de ceux dont j’ai parlé plus haut. (Voyez cod. Laud. 58, [Archives,
t. II, p. 486] S 10). Je l'ai néanmoins collationné avec le plus grand soin
sur le texte de Mattbæi. »
5. Oxford. Bibl. Bodl. fonds Laud. n“ 58, nunc 5q. Cod. Bodl. 708.
Description détaillée avec morceaux inédits, par M. Daremberg, dans
les Archives des Missions, t. II, p. 486. Extrait concernant Rufus.
10° [Maladies de la vessie et des reins.) Cette copie du traité de
Rufus, la plus ancienne après le ms. prototype d’Augsbourg (actuelle-
ment là Munich) était tout à fait inconnue. Elle n’est pas même indicpiée
Editions et ti'adactions :
a Paulo Ægineta servata. Mirabilia fata Magni Parentis, emtus, hue Mosquam
babuit hic codex ac multa per dissitis- translatus est. » — On voit que le ms.
simos locos itinera fecit. Primo fuit in de Moscou n’a servi à Matthæi que par
l)ibliotheca Jo. Rapt. Pvasarii, deinde les extraits de Riifus conservés dans Ori-
translatus est in bibliothecam Maximi base.
XIV UUFUi> D’ÉPHÈSE.
L, ms. de Leyde (xvP siècle) n° 9 du fonds Vossius.
M, ms. de Middleliill (xvP siècle).
O ,
ms. d’Oxford (Bodléienne).
P, ms. de Paris, 11° 2281 (xvif siècle).
manuscrits connus jusqu’à présent, puisque c’est A qui est mutilé et que
tous les autres le sont aux mêmes endroits que lui, à cette exception
près que, dans ces derniers, il
y a moins de lacunes que dans A. (Voir
ci-dessous.) Il s’agit de savoir si tous les manuscrits que nous connaissons
proviennent directement de A ou si une de ces copies a servi à en repro-
duire d’autres.
« Comme le manuscrit d’Augsbourg tombait en pourriture, ses copies,
si elles eussent été faites toutes sur le manuscrit, attesteraient des dégra-
dations successives ; mais il n’en est rien, et, d’un autre côté, les manus-
crits se ressembleraient tous pour les leçons , tandis qu’il y a entre eux
diverses familles, bien que tous les membres de ces familles dérivent
manuscrits. La copie des mss. a été Dite avant la reliure, puisqu’on n’y
voit pas les traces de désordre qui sont dans l’édition de Mattliæi; et
d’ailleurs ils renferment des mots qui ne sont plus dans le manuscrit
depuis qu’il est retrouvé; et depuis, il n’a rien perdu ou n’a pu que
perdre très-peu. Aucune copie n’a été faite sur ce ms. après sa restau-
‘
Ou plutôt (lu zsspi craTvp«a(Tfxo*j. Voir ci-dessus, p. xi.
PRÉFACE. XV
ration, car elles contiennent des mots qui sont tellement cachés derrière
le papier collé, quilest impossible de les voir et que ce papier n’a jamais
été décollé. (Une seule exception, x, 29, Ôrccv èKTré(7 );j.) Quand Matthæi
a fait sa copie, le ms. était collé, et il n’a pas pris la peine de voir à tra-
de lire quelques mots. Le collage n’est fait qu’au verso , en sorte que les
rement avec A. PL peuvent avoir été faits sur une copie commune ou
l’un sur l’autre; Oet M, sur une copie commune, mais non sur la même
que P et L.
secondaire; P a pu être copié sur L. Quant aux mss. OM, ils n’ont que
des rapports éloignés avec A d’une part et PL de l’autre. Ils ne sont
pas non plus uniformes d’une manière constante ; ils ont donc été copiés
isolément sur une même ou sur deux copies secondaires. Il n’y a pas
assez de rapports entre ces quatre manuscrits pour qu’on puisse admettre
qu'ils ont été exécutés d’après la même coj)ie secondaire et que les chan-
gements soient le fait d’un copiste. De leur côté, O M n’ont pas de rap-
ports assez constants pour provenir d’une seule copie. PLOM diffèrent
lesquelles ont été faits O et M. Pour les lacunes qui ne sont pas parti-
culières à PL, ces deux manuscrits s’accordent en général avec OM.
Quant à V, il a beaucoup plus de rapports avec A quant au nombre des ,
lacunes, d’où je suis tenté de croire que V a été copié sur A, et que les
^
Nous donnerons sommairement les nous a conduit un nouvel examen des
résultats à peu près conformes auxquels variantes. 1° Tous les manuscrits con-
XVI RUFUS D’ÉPHÈSE.
«Les titres des chapitres, vu le désordre qui règne dans les feuillets
[. .
.] codd.; quand c’est par Aétius : Aet., avec le renvoi au cha-
pitre, à la page et à la ligne; quand c’est par conjecture :[•..] par conj.
Toutes les fois que les débris de texte conservés par le manuscrit d’Augs-
bourg correspondent exactement aux mots ou parties de mots que sup-
posent les autres manuscrits ou Aélius, j’ai soin de l’indiquer, et, quand
les manuscrits ne sont pas d’accord, je ne me contente pas de marquer
la lacune par des crochets j’indique ,
les différentes leçons des manus-
crits en donnant les mots ou parties de mots qui précèdent ou qui suivent
la lacune, afin qu’on juge de celle que j’ai adoptée. Le système d’indica-
tion des variantes est le même que celui qui a été suivi dans f édition
d’Oribase. (Voy. Plan de la collection, en tête du i" volume des Œuvres
d’Orihase, p. xlv.) »
suites proviennent directement ou in- qui est résumée dans le tableau suivant :
directement de A ; O ,
directement ; A
aucun des manuscrits consultés ne pro-
.
M
1
L
venir de A V de M et Q de V L vient
, , ;
indirectement de A; de L dérivent B,
peut-être avec un intermédiaire et P I
B P
immédiatement. De là une généalogie Q (c. É.R.)
PRÉFACE. XVII
base ,
s’il faut en croire les copies de son texte ,
a rappelé lui-
. - Le livre XI d’Aétiüs. ; : .
.
;
d’Aétius, les huit premiers ont seuls été publiés dans le texte
^ Voir Fabric. B. Gr., anc. édit. vol. VIII, p. 3i8. Labbe, Bihl. mss., p, 212.
Lambec. Bibl. cæsar., t. VJ ,
p. 102.
B
XVIII RUFUS D’ÉPHÈSE.
B, Paris, 2191.
C, Paris, 2ig3. Prototype des textes publiés dans ce volume.
M, Middlebill, i534. «Exécuté par une main inintelligente.» (dar.)
O, Oxford Bodl. canonic. 109 , ms. du xv® siècle, sur papier in-4°.
(dar.).
Editions et traductions :
Ed. grecque des huit premiers livres, ex Asulani et Aldi officina. Venet.
i534,in-fol.
Trad. latine des livres VIII à XIII, d’après un manuscrit grec, par
Janus Cornarius.
;
complétée des seize livres, par J. B. Montanus, Basil. Froben.
i535, in-fol.
déjà à considérer pour la question qui nous occupe. Rufus est précis, il
compte les mots, ne disserte que sur ce qui suffit à l’expression de l'idée
« D’abord ,
nous ne retrouvons pas dans Rufus , ,
la première phrase
du chapitre. Quant à la seconde, je n’oserais pas affirmer quelle soit
X,sTat. . .
(dans ce volume, p. 3, 1. 12 ). Ce qui suit dans Rufus manque
dans Aétius; mais, de son côté, Aétius a une phrase qui ne se trouve
pas dans Rufus ,
et qu’il a sans doute prise ailleurs. Donc je conclus que
les chapitres sont inscrits sous le nom de celui qui a le plus fourni. —
Voici une nouvelle phrase semblable à celle que je viens de citer : S-epa-
Tievsiv 3-sppw. Mais, à côté de cette phrase empruntée à Rufus, avec
quelques modifications à'côté desquelles se retrouve le texte, en voici
une qui est la même au fond, mais toute différente pour la rédaction ,
et
6. Middlelîill, n° i 536 .
(V^oir ci-dessus.)
Editions et traductions.
de Clinch ,
devenu pour nous un abrégé du traité précité.
orofjt. TMv ToO OLvdp. (Jioptœv. (Dans nom des parties du corps. (Texte
la traduction latine Cl. ajoute ; li- correspondant exactement à celui
ber I.) que renferme la collection de Nicé-
tas, § 386 .)
P. 46-52. Toti avTOv ôvop.a<Tiô)v P. 233 - 236 . Même titre que
t 6ûv Karà âvdpwT^ov Cl. (Trad. lat. : féd. Clinch.
Alter liber I.)
^ Texte tantôt abrégé, tantôt com- pour la première fois (grec-latin) dans
piété par Oribase, Coll, méd., 1. XXV, l’ancienne édition de Fabricius [Bihl.
ch. I. Cp. Daremberg, drc/tiüe^ des mis- gr., t. XII, p. 786-91 1
). Cf. Meletius,
sions, t. III, p. 26. Voir aussi le traité De natura liominis, éd. (iramer [Anecd.
de Théophile le Protospathaire (vu® s.) Oxon., t. III). »
§ 229: Même titre que pour le § 189, mais attribué dans Nicétas,
avec le groupe des §§ 200-235, à Apollonius de Ciltium. (Publié par
Dietz, Scliolia in Hippocralem et Galenum, t. I, p. 33-4 1>)
§ 386 : Pov(pov È(pe(7 tov ôvopLOLCjlcu rwv xarà âvdpcjirov, fol. 276.
$ 387 : ToO avrov 'crspt ôcrlœv, fol. 283 b.
l. c., vol. I, p. VIII.) Ms. noté P clans la recension d’Oribase (t. IV,
p. iv).
anc* éd. ,
t. III, p. io 3 ), par Martinus Bogdanus, qui entreprit une édi-
tion grecque-latine de ce texte. (Bartholin. Centur. IV, Medic. Epist.,
p. 37; cf. Malthæi, éd. de Rufus, p. xv; Sinner, Catalog. codd. in biblioth.
Bern., p. 58 g ;
Hagen, Catalog. codd. biblioth. Bongarsianæ, 1875,
n” 45 g.)
5 Rome. Codex Ottob. 235
.
^ (Montfaucon, t. I, p. 186).
6. Milan. Ackermann cite deux manuscrits ambrosiens d’après
Montfaucon, t. 1 ,
p. 5o4 - Nous donnons la collation de î*un d’eux
(T. i 4i )
à l’Appendice (section v) ^
Taiir., p. 4 5 i .
* M. Daremberg n’a pas vu ce ma- sur papier in-4°. Une main qui n’est
nuscrit, mais il a obtenu de M. Albert pas celle de M. Daremberg (c’est pro-
Jahn une copie que ce philologue en bablement celle de M. Ermerins) a
avait faite. écrit, en marge des collations: «sans
- C’est une copie du xvi® siècle , écrite valeur. »
XXIV KUFUS D’ÉPHÈSE.
manuscrit la notice qui précède les scliolies que M. Daremberg en a ti-
Editions :
in- 8 ”, p. 528-548.
7. A ces publications se rattache celle d’André Vesale, ayant pour
titre : Anatoniia , addita iiunc postremo etiam antiquorum anatome, dans
laquelle figure un appendice ainsi désigné : üniversa antiquorum anatome
tam ossium quam partium externarum : ex Rufo Ephesio medico antiquis-
simo, tribus tahellis explicata per Fahium Paulinum , etc. Venetiis apud Jo.
Antonium et Jacobum de Franciscis, i 6o4 , in-fol.
Sigles.
'
B, ms. de Londres, British Muséum, fonds Burney, XGIV, 4 -
p. X.)
F^, ms. de Paris 2268 (ms. D, ihid.). Corrigé sur l’édition princeps.
L, ms. de Florence, lxxiv, 7.
O ,
ms. de Rome, bibliothèque du Vatican, fonds Ottoboni, 235 .
X , ms. de Berne.
famille. »
Manuscrits :
Vienne (Catalogue de Nessel, part. III, p. 22), cod. viii, olim 19.
Ms. rapporté d’Orient par Minoïde Mynas et conservé à la Bibliothèque
nationale sous le n° 687 du supplément grec, fol. 65 v°.
Sigles : V=^ms. de Vienne. —
M = ms. de Mynas.
tous les jours devient mieux portant ou culer, à l’aide de comparaison et de rai-
PRÉFACE. XXVI
(/. c. p. 228, 1.
9) : «Il arrive donc que le cœur, exactement
rempli par le pneuma qu’il a attiré du poumon, se porte sur
TépTiet ëtà (pXe€ô5 v. S 217. 0 < ëè xôXxot povTai. Voir la page suivante.
PRÉFACE. XXIX
emprunts faits à Rufus par l’auteur de rien grec ne présente pas moins d’ana-
{' Onomasticon dans le cours de son logies avec l’Anatomie « attribuée à Ru-
II® livre, l’homme physique
consacré à : fus » qu’avec le Traité cliinom des parties
«In hune suum secundum totum fere da corps ; nouvel argument en faveur de
Rufi Ephesii lihrum de appellatione la connexité qui relie les deux textes.
XXX RLFUS D’ÉPHÈSE.
ployée dans le Traité du pouls ne renferme pas un seul mot
qui le fasse descendre plus bas que Plutarque.
IV, fol. 2i4, Synopsis de pulsihus. Bandini traduit les mots, to yàp
o-évrayfxa ovk oîysv, par « opus enim non liabebat; » ce qui doit signifier
1.7).
VII-VIII, fol. 124. Fragments d’Antylle.
IX. fol. 226 è. Fragment du médecin Sévère.
X. Galeni, Ilepi èdœv.
2. Ms. de Paris, 11° 2193, xiv® siècle. Codex ayant appartenu à Fran-
çois Asulanus.
sur le pouls ,
un abrégé de celui qui concerne les parties du corps
humain. Dans l’impossibilité où nous sommes de pénétrer ces
ordinaire.
III, XLV; Rhazès, fol. 207, 208, 212, 242 , 260, 252 , 254 , 256.)
IL Satyriasis et gonorrhée. (Cp. Aét. XI, vers la fin.)
' Le passage d’Oribase nous donne (fol. i4i, 19b, 276, 284). 11 en fait
l
PRÉFACE. XXXllI
VU. Traité DE LA GOUTTE. (Orib. Coll méd., VIII, xlvii Aét. XII, 24 .
III
Liste d’ Ackermann^
D’après Suidas.
167, 420; cp. fol. 482 ; t. II, fol. 2, 5 , 11, 17, 22, 24, 26,
32 38 39, 42, 43, 44 47, 48
, , , , 49, 5 o.)
2. Du régime des navigateurs, 1 1.
485 ; t. II, i 4 .)
8*. Du vin, il.® (Orib. passim Rh. fol. 483 485 , ; t. II, fol. 60.)
'
Voir cl-dessus p. vin. portant le même titre, véritable «dis-
- L’astérisque désigne les écrits dont cours de la méthode » du père de la
quelques parties nous sont parvenues médecine grecque. Sur l’authenticité
et figurent, par conséquent, soit dans de cet opuscule, voir Littré, Œuvres
les Œuvres d’Oribase soit dans le pré- d’ Hippocrate t. I, p. 298-320.
sent volume. ® Présenté par Oribase comme situé
^ Cp. dans la collection hippocra- vers le milieu du 1 . V du Régime.
tique (éd. Littré, t. VI) le traité por- ® Présenté par Oribase comme ex-
tant le même titre, notamment le 1. 1 , trait du 1 . II du Régime, livre consacré
ch. 11 (p. 469). aux boissons.
^ C’est là peut-être un commentaire ’ Présenté par Oribase comme extrait
de Rufus sur l’opuscule d’Hippocrate du 1 . II du Régime (boissons) , vers la fin.
c
XXXIV RUFUS D’ÉPHÈSE.
IX, x;Rh., loi. 7 i4, i6, iio, 116, 120, i 4i , i 44 , i46, i 53 ,
tains, Synopsis, 1 ,
xvi ; Rh., fol. 274, 276, 277, 279.)
i 3 *. De la peste. (Orib., Synopsis, VI, xxv; Aét. III, viii; xcv; Paul
d’Egine. .
.)
de l’article 1 ci-dessus.
Rh. fol. 4 g 5 .)
^ Les papiers laissés par M. Darem- régime à suivre entre l’enfance et la vieil-
19. Poésie. (Citée par Gai., Compos. medicam. sec. loc. I, i.)
20. Poëme en vers hexamètres sur les plantes, en 4 livres. (Gai., Prœf.
21*. Du glaucome et delà cataracte. (Orib., Syn., VIII, xlix; Paul, III,
25 . Sur la santé*.
26*. Des lavements. (Orib., Coll, méd., VllI, xxiv; Syn., I, xix; Aét.,
485 ’.)
mais à Posidonius. Voir dans les frag- trait du 1. I du Régime, vers la fin.
ments le n° 76. ^ Partie du 1 II du Régime (bois-
.
et Bacbelel. )
Nous nous proposons de ’ On lit dans Étienne d’ Athènes,
revenir sur cette assertion et de recber- préambule de son commentaire sur les
G.
XXXVI RUFUS D’ÉPHÈSE.
tains, 2.)
lien ,
que nous suivons, en 7 » (p. 289). ^ Sans doute le même traité dont
Peut-être faut-il corriger : « Rufus en Rbazès rapporte quatre passages en l’in-
médicale au xiii® siècle. Nous suivons ® On lit dans une scholie d’Oribase
ici Wenrich [De auctorum grœcorum [Œuvres complètes, t. II
,
p. 68 1 : taléov
versionibus et commentariis syriacis etc., ou ô Poü(pOi èv iœ [sic) «M4 xvïaxopé-
p. 2 2 1 et suiv.) ,
et surtout le L. Le- vcûv Qrepai:elas » povo^i^Xcù -crépi éTrixvij-
clerc (
Hist. de la médecine arabe , t. I ceccs idée <Pn<jiv '
Saai Sè àv xvovaai
p.289 et suiv.). xaQaipCSviai , ô êrt xat tovto ylverai Stà
2 Mentionné dans la nomenclature 'zsoXvitX'édeiav afparos, xat èTiixviaxov-
d’Ebn Abi. Nous donnons ce titre d’a- Tat ’
al Sè xat àT:oÇ>deipov<7iv.
près l’ouvrage du D' Leclerc. La tra- ’ Il faut sans doute rattacher à cet
duction manuscrite précitée de cette ouvrage le fragment relatif à la fièvre
nomenclature donne : a Le livre des quintane. (Voir Appendice, section vu,
quarante, en une partie.» Wenrich p.609.) Cp. ci-après, p. 848 Aét., V, ,
^ Cp. dans Rbazès les citations em- * Trad. ms. Sur la boisson des ac-
:
^ Trad. ms. : Des figuiers [sc. fies). ® Peut-être le Ilepi ôXtardrjlidTCûv au-
(Cp. l’art. 5.) quel Rufus renvoie lui-même. (Orib.,
^ Ouvrage dédié à un ami nommé Coll., XLIX, XXXII et XXXV.) — Cp.
Potamonianus. t. IV, p. 432 , 1. 3, et la sebolie, p. 54o,
^ Trad. ms.: De futilité de prendre 1 . 6 .
beaucoup de remèdes dans les repas ’ Trad. ms. : Des degrés des médi-
de noce. caments. (Cp. Œuvres d'Oribase, t. II,
^ Trad. ms. : Un traité sur les plaies. p. 6o3 ét suiv.)
(Cp. l’art. 3.) « Cp. dans Rufus Maladies des reins
,
75. De fbypocondrie.
76*. Des évacuations. (Aét. , 111, clx; Rh. ,
fol. 44q, 45o.)
‘
Trad.^ms. : Du traitement des en- ^ Titre signalé par un scholiaste d’O-
fants épileptiques. ribase comme celui d’un ouvrage dont
^ La trad. ms. ajoute dernier chapitre serait morceau
Traité sur : le le
liste d’après Rhazès, Oribase, etc. ch. xxiii; cf. Œuvres d’Oribase, W,
^ Rhazès, fol. 91, place [cet article p. 529.)
dans le livre V [du Régime].
PRÉFACE. XXXIX
t. III, p. 686.)
95*. De l’érésipèle. (Orib., Coll, XLIV, xxviii. Cp. l’art. 91, a.)
IV.
FRAGMENTS DE REFUS.
l’édition de Kühn ,
et que la traduction française nous est
propre. On sait que fédition princeps de Galien date de chez
les Aide (i 525 ,
in-fol.), et que la première gréco-latine est
’
Récapitulation des fragments : Ga- Paul d’Egine, 112-117; Rhazès, 1 18-
lien, n°’ 1-6; Oribase, 7-55; Aétius, /194; Ibn el-Beïthar, ^gb-SoS.
56 - 8 1 ; Alexandre de Tralles, 82-1 1 1 ;
^ Fabricius, BihI. (jr. , éd. Harl. ,t. V,
PRÉFACE. XLI
culté de cette vaste publication, qui n’a pas été mise hors
Oribase ,
médecin et ami de l’empereur Julien ,
avait com-
posé sous le titre d’Iarpixai owaycoyoLi ,
Collections médicales,
^ Voir, sur Oi’ibase, sa vie, ses ou- eum veterum auctorum verba excer|>ere
vrages et tes auteurs cités dans ses com- quin de suorum numéro multa accu-
du tome VI et der-
pilations, la préface dat. » [Adversaria, liv. XXXI, ch. ii
cerne Oribase ,
nous laissons à d’autres le soin de préciser ces
dite en grande partie. Les huit premiers livres ont seuls été
imprimés (Aide, i534 ,
in-fol.). Nous publions le XP^. Quel-
ques fragments des livres IX à XVI ont été donnés en grec à
diverses époques^. L’ouvrage entier a été traduit complète-
ment en latin par J. Cornarius (i5/n, in-fol, ). Les fragments
de notre auteur extraits d’Aétius sont encore les seules parties
^
Il suffit qu’un copiste distrait oublie et Engelmann, Bibliotheca scriptorum
d’inscrire le nom de l’auteur cité à la classicorum verbo Aetius. — Cp. Œu-
suite de la rubrique d’un chapitre pour ,
vres d’Oribase, t. I, p. xxxvii. Pour les
qu’il
y ait fausse attribution. Quelque- détails bibliographiques et paléogra-
fois l’attribution varie avec les manus- phiques, voir plus haut, p. xvit.
crits. Le vrai critérium consiste dans Voir, sur un ms. partiel d’Aétius con-
l’examen comparé du contexte, du servé à Venise, nos additions et correc-
style, du vocabulaire, etc. Cp. — Vil- tionssur les pages 323 et suiv.
loison , Anecdot. gr. t. II, p. 98 ,
fine. Conrad Gesner, dans sa Biblio-
^
^ Voir ci-dessus, II, ii, p. xvii. thèque universelle (Art. Rufüs) a relevé
^ Voir Choulant, Handbuch fur die les titres des principaux fragments de
kunde der àlten Medicin, p. i35,
Bücliet notre auteur, cités dans la compilation
le Lexujue bibliographique d’IIolfmann d’Aétius.
XLIV RUFUS D’ÉPHÈSE.
lente faite au xi® siècle, qui offre de continuelles ressemblances
Manuscrits consultés.
Editions et traductions.
*
Du reste, le manuscrit mis en preuve qu’il a existé, au moins partiel-
usage par Coruarius ne peut provenir lement une double rédaction de
,
la Syn-
d’un dérivé de X. Ce traducteur donne opsis d’ Aétius. V.p. SaS et les Additions.
une phrase omise dans ce ms. Voir, 2 Nous relèverons ici un passage de
dansle présent volume, le fragm. 80, la Bibliothèque grecque (XII, ^97), où
S 5 Le fragment 61 nous apporte la
.
Fabricius impute fautivement une er-
PRÉFACE. Xï.V
d’Alexandre ,
le traité de Rhazès De pestilentia traduit de l’arabe en
grec.
Traductions :
Latine d’Alb. Torino. (C’est plutôt une paraphrase) Bâle, i 533 , in-
Principes. Genève, 1567, in-fol. t. II. Cum notis Jo. Molinæi. Lyon,
1676, in-12.
Edition grecque -latine (avec la trad. de Gontier) «Castigavit J. Gou-
pyl ex mel. cod. Bâle, i 556 ,
in-8°. »
reur au savant Goupyl. Celui-ci déclare non l’auteur édité par lui qui a profité
dans sa dédicace aux professeurs de des écrits de Paul.
l’Ecole de médecine de Paris, que ^ Cette traduction n’est pas complète.
Galien et Paul d’Egine lui ont été Elle se termine avec le texte d’Alexandre
d’un grand secours pour établir le relatif au marasme (
1. XII, p. 2 25 de
texte d’Alexandre, le premier en ce l’édition grecque de Goupyl).
qu’ Alexandre le cite, et Paul, en ce 2 Une édition grecque - allemande
qu’il cite Alexandre. C’est Goupyl et d’Alexandre de Tralles vient de paraître
xLvi UUFUS Ü’ÉPHÈSE.
plus souvent un abrégé des Collections d’Oribase, se divise en
sept livres.
M. René Briau a fait précéder son travail sur le livre VI, qui
constitue un véritable manuel chirurgical \ d’une introduction
sur la vie et les écrits de Paul d’Egine. Il nous paraît avoir
péremptoirement établi que Paul florissait vers l’an 600, et
Manuscrits consultés'.
néaires.
duction latine.
F, ms. de Paris 2210.
G, ms. de Paris 2209.
H, ms. de Paris 2208. Porte à la marge des indications de cliapilres
à Vienne. (Voir aux Additions sur la thologie externe des anciens. » Kous
page 389.) espérons qu’il n’y a pas ab.solument re-
^ Chirurijie de Paul d’Égine, texte noncé.
grec restitué et collationné sur tous les - Les sigles adoptés par M. Darem-
manuscrits de la Bibliothèque impériale remberg pour les manuscrits de Paris
etc., avec une traduction française en sont les mêmes que ceux de M. Briau,
regard, etc. Paris, V. Masson, i855, qui a fait suivre son InUoduction d’une
in-8“. — Il est regrettable que le savant notice de ces manuscrits. La seule dif-
101 v°.
Editions et tradactions.
9
Editions :
^
Grecque (seulement), éd. Aid. et And. Asulan. socer. 1828, in-fol.
Traductions :
U
L KUFÜS D’ÉPHÈSE.
Allah ben Ahmed, dit Ennabaty (le botaniste). Ebn el-Beithar
donc son œuvre proprement dite que nous insérons dans cette
p. 444 )
nous indique les citations de Rufus d’après l’édition
de Francfort 1 Sgp ,
in- 4 °, bien y en ait une plus récente,
qu’il
577-)
En terminant cette révision des auteurs auxquels on doit
les nombreux fragments de Rufus, nous avons à présenter
une observation ou plutôt un avertissement sur l’authenticité
qu’il
y aurait lieu d’attribuer ou de contester à ces fragments.
Premièrement il est moralement certain que la section qu’ils
. y.
APPENDICE^
» r
\'
Section I. Noies sur le traité des maladies des reins èi de la
dans ces conditions. Les citations de textes inédits ont été re-
‘
Voir l’avis place eu tctc de l’Appendice. — * Noiaimnent p. 22 , 3i et 61.
PRÉFACE. LUI
^ Voir, dans les Archives p. 490-5 27, cain. Cp. dans le même recueil , 3 * série
l’étude approfondie que M. Daremberg a l. II , nos deux rapports sur une mission
consacrée aux Ép/io(/cs, dont il retire la philologique en Espagne, notamment
traduction en grec à Consiantin l’Afri- le S 87 du deuxième rapport.
LIV RUFUS D’ÉPHÈSE.
sur le ms. 708 de la Bodléienne. Nous l’avons constitué en
ayant sous les yeux le ms. 2 2 3 g.
des fièvres ,
en faveur du fragment de Rufus que nous lui devons
et aussi par cette considération qu’il ne manque pas d’un cer-
tain intérêt pour fliistoire du traitement des fièvres. C’est une
PRÉFACE. Lv
La Laurencienne ,
à Florence, possède le même texte
de la Synopsis
^ Extrait de Bandini, t. III, col. 99, sæculi XIII, initio ac fine miitiius, ve-
plat. Lxxiv, cod. 11, VII, p. i 5o h : tustate valde consumtus ac scriptoris
Ilept SiaÇopas 'tsvpzjôSv, De dijf'erentia manum non satis peritam redolens.
febriiim. Anonymus tractatus. Incipit : Constat foliis scriptis 2^2.
SwoTToi; H. T. A. Desinit : . . . èv 2 Page XXVII. — Nous avons cru de-
ois êiaÇiopai rc5 v 'zsvpeTcov ... — Codex voir mettre Sjnopsis au féminin, comme
græcus bombycinus ms. in-8° minori, on l'a fait dans les Œuvres d'Orihase.
Lvi RUFUS D’ÉPHÈSE.
d’Éplièse. En résumé, nous pouvons dire que l’on n’a pas
Ch.-Ém. ruelle.
Septembre 1879.
POr<I>OÏ TOY E-PESIOY
nEPi
02 To I
fJièv Srj avpLTtoiv èv vsÇpoîs ov 'sscLvv b^eiai voaroi ylyvoviou *
3-a-
voLTwSeis ye pivv ovx ^o-(tov ^ éiépwOi • xcà yâp é'Xxrj xat êpLirvrl-
REFUS D’ÉPHÈSE.
TRAITÉ
DES MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE.
PRÉAMBULE.
dans ces organes des maladies qui ne sont pas moins mortelles que celles
des autres parties car les ulcères et les suppurations qui
;
s’y forment font
à la longue, mourir beaucoup de monde; ainsi, lorsque les reins sont
même n’en a pas une marche plus rapide quant aux inflammations de la
;
I
2 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms 148
. r ®. Matth 62-63.
.
‘Zffapa(ppovï](70Li ,
xot) êfjLscrat trroXXa ts xai ocxpara, Ô^vTspai Sè xaà 3
5 yiyvQviai *
to Se xa^d ve(ppovç yépovcri (àôlaXov ^ véois (7V(xGaivei *
Sid ToSs xa) pialaxcoTepov èxeivwv êcrh'v. ïlai^ra Sè^ xa) t« tôîî^ vs- 4
dpLay xa) eîs d)TSiXds îévai xcoXvsi * cos Su) ToictvTa ovra 'cspoayo-
Ka)Sv evQev aupLetot ve(pp(ov (pXsypiOvrjs’ oSvvrj èyet otto lovs xe- l
vessie ,
elles sont plus aigués ;
car les malades sont plus disposés aux sup-
lement plus aigués-, cette partie est, en effet, fort importante (partie vi-
vieillards sont plus exposés aux maladies des reins que les jeunes gens;
c’est pour cela que les maladies des reins sont moins violentes. Toutes 4
les maladies des reins et de la vessie ne sont pas faciles à traiter, sur-
tout quand il s’agit d’ulcères qui se forment dans l’une ou l’autre par-
tie; car l’iirine, en coulant incessamment, les irrite et en même temps
les empêcbe d’arriver à cicatrisation; il faut porter le pronostic en con-
2. 'zsepiÇ>p. A. — Ib. Kai o^vt. xaï ai 'spoaay. A — lo. Se7 xat BP. — Ch. i,
ël edd. ;
Tct Sè... fiaXaxœTspa conj. E. yiyvclioxeiv ve^pôSv ÇXeyfiovâ^ A marg.
— Ib. étal BGLMMaO (à lamarge) — ii. êvdev ALM OQV; évQa G Ma
PQ\. — 8. éXxûSï} conj. Ma. —
Ib. ex em.; èvrevOev BP texte; êvdev B
ylvoviai O. — 9. oùTtXâs A. — 9-10, marge, èvBévSe P id. — Ib. ôSvvvv O.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, i. 3
Ms. 148 V®. Matth. 63-64.
vsGJvas ,
xa) ovts bpOovcrBat SvvavTou ,
oi/ts fSaSi^etv •
xai rjv Te
64 y^pi [
rl'îTOL'TOs' xa^à ydp [ieyd\r]v ÇXéËa xotvcovovcriv avzœ, xcà
yiSXkov ei à Se^ios (pXsy(xaivoi * }ca\ ydp toi xoù êyyvTépco cûtos
les douleurs s’étendent, d’une part, en haut jusqu’au foie car ; les reins sont
en communication avec lui par une grande veine (v. cave inf.), surtout
si c’est le rein droit qui est enflammé ; il est, en effet, plus près du foie
et touche aa lobe, tandis que le rein gauche est situé plus en avant et
en bas ;
d’autre part, elles descendent jusqu’à la vessie et aux organes
génitaux; cette dernière espèce de douleur, qui retentit particulièrement
sur les lombes, les hanches et le pubis, n’est pas continue, mais inter-
4 mittente. Les extrémités se refroidissent, surtout les jambes et les pieds;
les malades urinent continuellement et péniblement; au début, les urines
'zséari GOQV. — 3. Ti\v yctol . BP. — vei BGLMPV. — Ib. ya'p to; conj. Ma ;
Ib. iju; 1 ioi —èè dvéy^. om. P. Ib. êé onj. ydp t; codd. — g. Awé’o? A. — 1 1. dcAAot
L. — xeveœvas O. —
4 . 'Toùs Ib. tw ov- Sè èan. O. — Ib. [idXiala êè eis o<jÇ>vv
7C0Sex em.; codd. toiovtco et edd.; to<ov- LP. — 12. hpov et ainsi touj. A. —
rus Ma — 4 dXyovvri
conj. -
5 . ex em.; Ib. rà axpa ex em.; Ta dupea codd.; rà
codd.
flèAyoufxéi'fiü edd. ~ et 5 . x'Xdaeis djipa G et Ma qui conjecture rdupsa.
k HUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 149 r°. Matth. 64-C5.
ol veCppoi' Kcà Toi ye tzroXXa tovicov ovtcü Te’Xevza' àXXà 'urept ptèv
Toù$ I
'SfvpeToùsy OTTY} T£ yaXôûGi y
xa\ O'K'p ê'iuTeivovGiv * ov^èv ydp i40
uns se déclare alors la suppuration des reins, ce qui est, dans le plus
grand nombre de cas, la terminaison de l’inflammation; mais je vais trai-
ter bientôt de la suppuration des reins (chap. 2). Il faut traiter l’in- 6
flammation de la manière suivante : coucher les malades le plus molle-
ment possible ,
suspendre la nourriture le premier jour ; l’abstinence
absolue prolongée ne convient cependant pas dans cette espèce d’in-
flammation comme dans les autres ; il faut ,
au contraire ,
donner quel-
que chose, prenant en considération le redoublement ou la rémission
de la fièvre; car le bienfait qui résulte de l’abstinence ne compense pas
tout le dommage causé par l’irritation que produiraient des urines sans
mélange. Au début, on prend pour nourriture de la bouillie légère, et 7
pour boisson de l’eau; ne donnez pas du mélicrat, à moins que vous ne
croyiez le moment venu de pousser aux urines, ce que je ne conseille
pas de faire au début, avant que la maladie, qui entretient la douleur,
9 '!ffoXv, &}$ [JLV TOV$ VsÇ>poijS Tflt 'ZffXvpCOpLOLTOL TOU SVTSpOV, ICTTeX-
chaude ;
il n’est pas hors de propos d’avoir fait bouillir dans l’huile de
la rue, de la guimauve, de l’aneth, ou de l’armoise. — Les douleurs
étant plus vives ,
il convient d’ouvrir la veine du pli du coude ; s’il reste
STrena Sè xcà Tris •^ap.a.ini'ïvos pu'aystv, xai tov 'ZSoXi'ov, xa) d^po-
t6vov Sè pLLayeiv, xcà Tfj$ fSpvcovi'oLs , xoà tov TSriycLvov, xcà à^iv- 67
|
6 tov, xa\ xzvTOLvpiov , xcà dpTZiiKjicLS , xcà Trjs yap.cti'^pvos twv Ç>vX-
5 Xck)t>, xcà TOV àcrcLpov, xcà Trjs crypivov tov dvQovs' xoà tots {xtixeTi
p.^Xiyjpy>' {xtayeiv Ss xoà tov dXsvpov TOvSe fxèv pLsprj TeWapa, tôÎî;
Sé Tivos eiprjpiévcov
|
(pappLoixcov p.épr] Svo ’
îayypoTépw Se (3ovX6fxevos 149 v
de graine de lin ;
plus tard on mélangera à la farine de Tivetle, du poliiim
jonc odorant dans ce cas on ne cuira pas ces cataplasmes dans du méli-
; ,
crat, mais dans du vin d’un goût sucré, ou dans du vin mielleux; on unit
quatre parties de cette farine à deux parties des médicaments énumérés ;
galbanum ,
térébenthine de Cliios ,
polium ,
farine d’ers ,
de chaque
5o drachmes; iris sec, 3o drachmes ;
cérat de bonne odeur, unecotyle;
farine de froment le quart d’une cbénice attique
, ;
cuire le tout dans du vin
Cela vient sans doute de ce que ce mot ex em.;/p<^. |r?p. èpoLyjLo.] Téaactpes codd.
est à moitié effacé dans A. — 5. ax^ivov et edd. Après ce mot AB L P Q ont la va-
xai TOV BP. ^
— 6. dcÀAa fj E;
èv ex em. riante suivante : Èv aAAw* <p. i. (|. om.
dXXa jiai èv codd. et edd. — xvpov
9. [17 A. ) ÔXxds [ôXxat Q ,
^pa;^p3:/ P) TpidiiovTa
pj7T.] kvpôis ex em.; «7?pov |r?pa5 codd. ^TpidxovTOLs A) dans V
;
cette variante se
et edd. Voy. les notes. — Ib. 'cspoapiyeiv trouve après dXevpov ôXnai. Goupyl ne
A B P. — 10. Ksxoppévoit BLP. — Ib. fa pas.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, i. 7
Ms. 149 v“. Matth. 67-68-69.
13 xoiXdpou y
Koà Trjs crypi'vov. HpoTSpov Sè xcà xuo-hv TsXripouvTo.
pas diminuée par les cataplasmes, poser des ventouses sur les lombes et
aussi sur les flancs ,
les scarifler et tirer du sang puis ;
faire des fomenta-
tions avec des éponges ,
donner au malade un bain de siège chaud dans
lequel on aura fait bouillir du pavot, de la camomille, du roseau et du
13 jonc odorants. Avant d’en venir là ,
on se sert d’une vessie remplie d’huile
2. ToOs èè... è'(x7rp. se lit dans Q après QV; et une lettre grattée, peut-
SdXXsiv codd.; 'srvptav (tikvols 'TspoaëdX- — 8. èXacov om. O. — 10. [^] ex em. ;
Xcov G Ma. ïlvpîa, est un titre marg. passé om. codd. et edd. 11. Èv 3 è 'raïs—
dans le texte et se rapport, à la ligne 7. oSvv.] npos 'rsepioSvvcas jSor?0rfpaTa A
Voy. Aët. et p. 5 ,
1 . 12. — 4 - vitoayd- text. cet. codd. et edd. BP ont 'zsspio-
T^pctxXsias TpiCüËoXov |
tv$ piZvSy x-oà pLsXiXcüTOv (3 pa)(yy xs^pias t£ 150
VfÀico^oXoVy xoà (reXi'vov 6(tov to7$ Tpta) SaxTVAois, xctt ottol? p.mw-
5 vos G(TOV OpoËoV' TOüTCül' SXaOrla Tpl^CüV d)S XeiOTCtTOL, xcà XepOLVVVCüV
iv yXvxsH [
î7 eV] vSaTt, SiSovat 'zsivsiv * avTi'xcL yàp d)(peXtjcret ,
si o^ù
Sitj y xat V 7TV 0 S e^si tov dvOpconov, Ôtolv Sè xatpbs ÇoLvfj , tots xcà 10
èyivœv y
xdi Xctyjxvcov tov fxapddpovy xdi tov aeXivoVy xdi tov Solv-
tout le plus exactement possible, délayer dans du vin d’un goût sucré ou
dans de l’eau, et donner à boire; en effet, le malade éprouvera aussitôt
cuire ces plantes dans l’eau, et on boit cette décoction avec du vin ou
du mélicrat. Parmi les animaux marins on mange des hérissons de mer, 18
,
—
xeêpias xai xcûëeias 'aeÇicoy. vpicëS- G 8. Ta êè ovp.] OCpvuxôv A texte. —
{qui a Sè xai) MaQ; xai xepSpiëas Sè Ib. dxopovs P. — 9. ^ xivâp. P. — 11.
xXrixwSvas 'cse(pcoy. rjptcù [sic; it. xat avant psTci effacé par l’immidité dans
1
4) A.
— 3 . ^éXjiov [^È] Kai ex em.; ^éX-
.
xaXàs êypvTCL *
xcà p.éXi(rlct tovto xptvei tvv v6ctov • al Sè vSoltûj- 5
Skêp.'ïïvoi ol veÇpoi yiyvovTcu, rjSrj fxév ti xa\ è^oyxeï Tffspè tovs xs~
vewvoLS, oLToip xcà xavpioi îayvpov ivealiv èv to7s ve(ppo7s, xcà ovpovcri
TSvppà xcà âxpoLTCL, xcà ai oSvvai ovxeTi [xèv ôÇeTa/ siaiv^ chs TSpo- 10
plantes qui viennent dans les champs ; elles poussent bien aux urines ;
abondantes ,
épaisses ,
et qui présentent de beaux dépôts; ce sont surtout
ces urines qui jugent la maladie; les urines aqueuses, pures, transpa-
puis les malades éprouvent une grande ardeur dans la région des reins ,
ils rendent des urines rousses et sans mélange; les douleurs ne sont
plus aussi aiguës quelles l’étaient d’abord ; elles sont gravatives etpulsa-
1 . éypcofxévrjs P. — 3 crndSiKes
. BP. — 8. {xévTot BP. — Ib. ê^oyxoï Ma ex em.
Ib. oZpa êsî G (ex em.?)QV; oZpcc Sé (mais à tort) P; è^oyxeï cet. codd. et
rel. codd. et Ma. Voy. not. — Ch. 2, tit. edd. — 9. èv est à moitié effacé par fliu-
Ilepi SiccTivr}(rdvTûi)v v£<Ppœv ex em. (voy. midité dans A ;
c’est sans doute sur l’au-
Aët.); ÊfiTTüTjfjtaTwy xai Ç/Xsypovcûv Q-e- torité de G que Ma introduit ce mot,
paxeia codd. texte et edd. Srjfxeîa e/x- que donnent, du reste, tous les autres
'
7Ttir?(xaT 05 A marge. — 7. OrspaueZei L. — manuscrits. — 10. zsvpd AB.
10 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 150 V». Matth. 71-72.
iSsTv aTTOHpivofxevov, Koà (Stcovou pièv tovtov Etï) ScoSekcl, ov {lév-voi ei-
SévoLi ,
ei Koà ptSTa^v ê^i'cü *
'zspooL'izsXSeîv yàp , jcat ov^èv hi 'zsvOécrOou
(ou <?p<7.); il n’y a plus que la trace de [ëTv L) SœS. [SéS(A}xa P) BLP. — 7.
ces 4 1. Dans l’interl. on voit un p. Peut- 'doidéadat AMQV. — 8. éact) A. — 9.
être avait-on corrigé rpop. ou xpvp. ou Blanc entre xai et avTov dans A ;
xai récos
Spvp. BLMP ont lu êpvpcoSeis ou êpip. ;
avTov conj. D. — Ib. pévei ex cm. E;
Ma a lu piydûSets, sans doute d’après G; péveiv codd. et edd. — 12. SiaxavoTjs . .
yévTOL S7TI Kva-liv, tol (xèv ‘ZffpœTa (ju^Sttuol ts xoù alfJLaTœSv ov-
fjLV^coSrj ,
xoLi TivcL xcà crapxict TSctpci,p.r{xii)
,
ôno'ta, Ivss àiïépyovTou * 5
8 âvocrpiov, xcà oXi'yov âTrspysTcti. H:; Sé crot Soxip b veCppbs si$ tsvov
Tay^icrla, xcà prj^i'v riva ovtco {n)yoLvaa‘dar tol yàp tsoXXol stt}
7 rapport avec l’ulcère. S’il est malin, on rend, comme dans les autres ul-
est bon aussi de mélanger les figues elles-mêmes en les broyant, et d’ajou-
xoà ipiv creo'riarfxévrjv y xoà f3pvœvtas T-nv pi%av TOLVTa Sè àpLot pièv
crvfÀTrécraei ,
apLO, Sè eVi ovpriaiv oiysi. AeT Sè xa\ Trjv ovprjo-iv spe- 10
5 (xsvovy xoà V Tov vdpOrixoç p/^a, xcà àyyovcroL, xoà to âpov, xoà ev
qu’il
y a de plus convenable, c’est la semence de gattilier dans du vin
ou du mélicrat, la racine de férule, la buglosse, le gouet, soit qu’on
prenne une seule de ces substances ,
soit qu’on en mélange deux ou
trois ensemble. — Voici encore une bonne recette : origan et daucus 1
xa\ poiC^oLviSoç ,
Koà crKOpoScov, xol) aixvcoviaç' (3pé)(^siv Sè év aXfxp
37 SV ^-aXd(7(7Yi y
il SV o^si ,
xa) (juxpbv sXaiov fxi^oiVTOL rov bXiaOripov
15 Xcü(pYfo-rj 37 bSvvv y
ücà to 'ssvov svpovv ysvrjToti, — AiSovat Ss xcà
70 Jcdï Ta SV to7s ovpois Xs7a xcà Xeo;^a| xcà olvog^lol iovTcty xcà ov-
(poivixcüv TO dÇs'rptjfJLOty xdi Iptv fjLSToi [isXiTOSy xcà aÔTo [to] p.sXr
1 malade guérit. On doit encore faire des fomentations avec des éponges
et des cataplasmes ,
afin que la douleur disparaisse entièrement et que
1 le pus coule facilement. — Il faut aussi donner des diurétiques qui mon-
difient et purgent, en se guidant sur la nature de l’ulcère: la modéra-
tion de la fièvre et des douleurs ,
la présence de matières liées ,
blan-
ches et sans odeur dans les urines, enfin la facilité de la miction,
indiquent que l’ulcère est de bonne nature ; s’il en est ainsi, on adminis-
trera des diurétiques assez doux :
par exemple ,
des semences de con-
combres avec du miel, une décoction de dattes, de firis avec du miel
et le miel pur ; si l’on veut purger plus fortement, on se sert, soit d’une
décoction de capillaire dans du mélicrat ou dans de f eau ,
soit d’une
1 . êé om. BP. — 2 . V èv 3-aA. ex em. ddpTt [sic) 'vspos TOC ëXxn A marge. — Ib.
(voy. Aët.); na\ èv 3-aA, codd. etedd. êé om. LP. — Ib. xai om. O, — 8. cr/fx.
<Prfo-37 GMa ex em.;A<w(pï (Te; ABLMOQV. 7 Ma conserve avec raison donné par A Sjj
îj9rfc7ci$ KO.) Kspdaaç peXDipctTcp, v oïvco, oüt&j Si^ov * Taura yàv 'apoç
Ta £vy) 9 sale pet 'lêov é\-H.êôv, — ïlpos Sè Toi 'ZirovriporepoL lejyypo'iépwv 16
5 <5'eT K(à £v^o9zv , Kcà £^w9ev' ivSo9£v [xèv ovv, oo-a ts zspoç Tas
vov yXvxéos, Kcà 'ssrfyavov ftsToi {àsXitos xoà oïvov, xoà xdypvos (jlstol
10 (paxijs Tp/\f^as xoà piéXtTOS, xa) (xvpTOis fierd. tivos tovtojv é(p9o7s’
Tas yàp o-rjoTsSovoLS tôjv éXxôov àneysi tolCto, ts xoà ocra TOiavTa
1. [^] ex em. ;
om. codd. et edd. — Tzeias arjTrofiévcüv éÀxcSv A marge. — 7.
Ib. ^/aX§dvov BL. — Ib. fterà xapvov ndy^vos K .
— 8. dXsvpovB. — 9. t<ZBox)s
r\paxX. ex em.; xai tov ripccxX. codd. et B. — Ib. otvep] otxcp B. — Ib. fzeAtAB;
edd. — Après rjpaKX. AMOQ ont : Év —
pveXi L. 9-10. pôSovs ^ipovç... pvp-
dXXcp- psTa xopiov i7pa«A.; BLPV : Èy tovs ê(pdovs B. — 1 1. èTzé)(^ei BGM
dXX(p‘ xeti TOV Hop. rip . — 2. TpnTivriv P MaOPQ. — Ib. xctî om. BP. — 12 .
— — 12-
-,
SiSovou (JLV SvvanOy'vTTOKXvlsiv yyXoîs 'zs1 la-dvris XsttI oÜs , xoà yd-
78 Opov rè â|(p£\(/i7 |ua 'su'veiv, xcà creXlvov, xcà yoLyLanrhvos , xcà dipiv- 5
Tsiveiv Œvv [ÀéXiTi, rà p.ev 'uspdû'ioL oveiov v tnTreiOv' iirpo? yàp 't^v
tièdes ,
et on ferait asseoir les malades dans l’eau chaude, car ce sont sur-
tout ces moyens qui procurent l’écoulement du pus; s’il était retenu à
cause de son épaisseur, on ferait boire une décoction de fenouil, de céleri
19 d’ivette, d’absinthe ,
ou d’origan ;
c’est ainsi qu’on emploiera ces remèdes.
— Ensuite il faut boire du lait avec du miel d’abord du
,
lait d’ànesse
ou de jument; car ces deux espèces favorisent la mondification des ul-
cères ;
mais ,
quand il n’est plus nécessaire de mondifier, que le pus est
peu abondant, que l’irritation produite par les urines s’émousse, que le
malade a besoin d’être engraissé, on lui donne du lait de vache, et sur-
tout du lait de brebis : car ce dernier est plus épais et passe moins faci-
xa) ëri 'zs'keiovç xotvXolç. Ka) crniov eùBiis {irjSkv aXXo Xafx^aveiv, 20
S<JTe âv ToSs X 0LT 0L 7rs(p 9 Yi * 70 Sè VTtO’/WprjCJCtV 70V yClkctX70S , 70V70
crat 70V OLvOpcoTTOV Sale, eî xcà 7 fj aXX^ Sicthri tsiclivois 70v ve-
7 pt^eiv 7 e èiri éxdcrl^ vfxépoL, xa) 7 pé(peiv xol7ol dpyàs p.èv ydXax 7 i,
Ss etprj70Li, xcà po(prf(xoL(jt ‘z/hadvris , xaï dpLvXiois, xcà 7 S tsXv7S
XtTTapbv, xa) e7vei 7 S 7 e àno 7œv Sypœv, xa) [tw] dirh 7œv SoXtywv,
xa) 7ÛJ ctTrà 7Sv dpoêofv, TSpoaTïoyXvxaiveiv 70vs 7e opoËovs , xa)
av70vs xa7a av70vs è^pcov, r} xa) av/apLia-ycuv 7iv) 7Sv eîpr)p.évo)v ber-
deux ,
trois, ou plusieurs cotyles. Pour nourriture on ne doit prendre d’a- 20
bord que du lait, du moins aussi longtemps qu’on le digère; ce lait est
d’amidon et de farine lavée cuite dans du lait , avec des massepins écrasés
dans du jus gras de volaille ,
avec de la purée de gesses à fleurs jaunes,
de haricots ou d’ers ; on adoucit d’abord l’ers , on le fait cuire seul , ou
xdXhalov — Sè
Ç>dpfiaxov A marge. 5 . d-xo xai Ta ditô codd. et edd. —
iv om. O. —
Tay^iala,avvexu- Ib. 12. 'rspOGCLTi. A. Ib. 'ZSpOOiT!. Sè TOVS
xoTs BP. — G Ma. — 6. '7siati>£ts 6-7. ôp. conj. Ma. — 1 3 . «arà auToés om. O.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 2 . 17
Ms. 152 v°. Matth. 79-80-81.
2^2 7rp/(wr. — |
Kcl)(jxvcl Sè èTinriSeict to7s issapovcrt (xald^rj , Koù XaTTOL-
23 èdOteiv, Tolvtol Sk Kcà tïjv yctcrlépoL ’ncrvyij vTrdyei, Kcà Ta? tùûv ov-
sis leXos TMv '&vpeT6üv, dvaTpe(popLSvov ts tov oyKOv, Kcà to7s xpéaari
25 Se7 crni^eiv . — Kpea Se èiictivâ) èç TtjvSe t^v voaov, èpl(po)v Koà dpvœv
xoù yoi'pcov, Kcà dTTCtXovs opviQcts ,
xaï iyfivœv tol TseTpoua é(p9à,
xcà pivoLÇy xcà Xeio^diovs^ xcù vdpxas, xcà to toiovtov yévos tôjv <7£-
(pépeiv, xa\ xctpvcov Tœv TSovTixwVy xdï xcovcov, xdi dcrloL(pi'Sos , xdi
le pourpier ,
l’asperge ,
la courge ,
le concombre cuit ,
la laitue cuite ;
poulets jeunes ,
les poissons rocheux cuits les rhinobates la raie lisse les, , ,
1. Aa;^ava] ITept Xâ^dvœv A texte et Srjp. S'il aï la^dSes 'csoXép.tai to7s SXxeai.
marge. — 5. 'zspoïûv A; 'apoïovros cet. — Ib. Dans A,<to de 'uipoaSéono , èv, et
codd.etedd. — 5-6. 'aeitavp. eh ex em.; fza de panpS. sont rongés par les vers.
'asTiavp,. Sé sis codd. — 6. tê] ABP. C’est sans doute d’après G que Ma a res-
— 7. Kpéa Je] Ilepi :cpeôov A texte et titué ces mots. — 11. ixas de Çioîvixas ,
marge. — Ib. eh L. — 9. piyas [sic] et Je' sont eifacés maint, dans A. — i3.
B. — 9-10. <JeXdyJJùv^^ Xa^dvcov BP. — pv'y de dpv'ySaXa est effacé maint, dans
1 0. E/ Je iivoç] Ilepi xpayï]pd'iœv A texte A. — Ib. Dans A il ne reste plus que le
cl marge; au-dessous égal, à la rnai’ge :
sigle de ov pour oivov, et peXi.
18 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 152 v“. Matth. 81-82.
Sè <x7ré-)(^eiv xa\ zravTos dXfxvpov kol) 'ssop.a'vos kcÙ aniov *
(JOLI, Kcù epLeros' kcItco Sè ov y^pv p.aXd(jG-eiv , 'UjXrjv oaa éir) riptépoL
10 ê(xéT 0 iSy (jLr}T£ dyav spLTrXrlo-as xéXsve è^sfxeîv , kol) tcov êpLSTtjpi'cov
(TlTl'cOV TSpOCjdpOLS' TCVJTCL êcrl l TOL Tsiovcx kol) yXvKSOLy kol) oi CTlïep-
pLSToi péXiTOs, kol) âXsvpov é(p6bv, kol) TSopLct ècr) tovtqis yXvKv kol)
(
hains d'air chaud) et un vomitif suffiront pour évacuer une surabondance
accidentelle d’humeurs mais on ne doit pas relâcher
; le ventre ,
si ce
n’est par les aliments journaliers dont je viens de parler. Afin que les 30
vomissements ne fatiguent pas trop ne surchargez pas l’estomac aupa- ,
Ma. —
(
STtiTi. codd. et edd. — 6 BL; . <5è — t£ est 'cspoaàpas 1 1 . -cr/ora] •wAfi/ora BP.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 2. 19
Ms. 153 r". Matth. 82-83-84.
^g
3
Ov fJLOvov Sè 'us^os l
'nr'krjo-fjiovàs êTïouvco tovs ê(xéTovs , dXXa,
fXOl SoKZt ToXçJLïfo'OLS 715 3-aiÂlVOL è^S^sTiV 70i-)(p âv Koà sXk05 èv vz-
32 (ppo7s, Kcà dXXrjv tivol èvOévSz Xvcrat jSXd^tjv. Otolv Sè eh ToSe sXdrj,
STTSiTa Sè xard oaov sTrtSi'Scoai pSptrj ts Ka\ eveZia, Kœrd ToaovTO T0Ï5
32 cères des reins, ou toute autre affection de ces organes. Lorsqu’on entre
en convalescence et qu’on est en état de supporter le mouvement, on
fera d’abord des promenades modérées de peu de durée dans un endroit
uni; on évitera de se tenir longtemps debout, de faire des courses, des
sauts ou de brusques flexions; et, au fur et à mesure que reviendront
l’embonpoint et les forces ,
on augmentera les promenades et les autres
33 exercices. Les espèces de ces autres exercices sont élever les bras et faire
des frictions avec beaucoup de douceur : tel est le régime des népbré-
34 tiques, — - Si le pus tourne au dehors ,
la partie se gonfle et devient plus
cet. — Od
codd. Ib. fxdyoy] Swfx, oti ô GQ; odJeîVai O; o/^eïrai cet. codd. Ma.-
êpsToç Tsdvra rà èv veÇ>po 7s TsdOy] w<psXs 7 11-12. jictTotÇiavéal epov....ovs Ala; Karct-
A marge. — 2. ToXptjtyavjoLs B-ap. B. — (pavéarspov [pov presque effacé) xcf.ï [lac.
A;
3. Xvcrai Ma. — Avcrat 5 èv . om APV. 1 2-1 4 lett.] tovs A; }caTaÇ>avé<y1epov....
— P
7. svs^ia Ala par et conj. ;
edral/a rod? cet. codd. On voit les traces de xat
cet.codd. edd. — et Ib. Toaovrov BL à la fin du fol. 162 v°; sur le fol. 1 53 r°,
O. — BP. —
9. TSaXai 10. Et Sè TSpos] au bord de la déchirure on aperçoit les
SîîfietWat oTav TSpos xà è'|ct> xpctTurj to débris d’un t avant oüs. Voy. Aët. ‘
* Voyez i’^ucrassement placé en tête de ce volume , sur la manière dont j’ai indiqué et comblé les
lacunes du ras. de Munich.
20 KüFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 153 r‘. Matth. 84-85.
epLTzvov TOLVTYi ,
TéfxvovTOL iddOoLt , ^ 0,771(71 e7v
\
[lèv ovx ëx^, TaXXa 85
TlVl TOlOUTCf)' STTe) XCtl TW T£(JiVOVTl TOV S-WpOtXO. êv TïJ ÇOiVaSt v6(7ù)
formait la pointe ; ils traitaient la plaie comme les ulcères profonds ordi-
c’est, il est vrai, une bonne chose, eu égard à l’art; j’affirme cependant
que je n’ai jamais osé employer ce moyen; je sais que, dans la phtliisie
1 . ixTzexopvtpovTo ex em. ; ctTrexopv- codd. Les copistes ont pris pour un t les
Ç>ov. codd. et edd. Ici G et Q. — Ib.
fin. débris évidents du 6 qui, dans A, pré-
T(X Sè [lac. \2-1h 1
.]
Ta xoTXa, Ma A et les cède lùovTa. To des mss. est une conjec-
autres mss. excepté B et P qui ont rà Sè ture, ou se trouvait sur une languette
Ta xolXa sans signe de lac. Yoy. Aët. de la marge de fonds; 'srapexéAey^ conj.
— 2. «A.... oüTO Ma; ctAAà tovto Ma. — 5. d...alE7v A; !’< est effacé;
BLMOPV ;
<xA
[
lac. 10-12 1
.]
yoUro A. mais je crois voir les débris d’un 7;
On lit distinct. yoZio, et on voit les dé- après l’ct; àTZKj'JeTv Ma; àvTi~eTv ou dv-
bris du second y. Aa des autres mss. est Temeîv cet. codd. — 6. ye] ^e B. —
une conj. ou devait se trouver sur la Ib. avTOs ex em.; avTov codd.; êuavrov
marge de fonds. — 2-3. EvpvooSrjs] \ oy. conj Ma.
. — 7 rivi toioStci) A B L
. MOP ;
notes. — Ib. 3 aixshxos Ma, sans don- Tivî T(5 ToiO’jTCf} Ma ; t. to toioZto V ;
ner la leçon de A, qui est celle des au- entre tivi et ToiovTcp il
y a dans A la trace
tres mss. — Ib. Ititto [lac. 8-9 1
.]
alavTo d’un T qui paraît avoir été surmonté
MaAMO\ ;
î-mro. . . aCrô BP; Î7r7ro... deÆ; E conj. tivi tTSv toio’jtoûv — Ib.
J
A/i9o< èv to7s vs(ppo7$ yivovTOLi zrcüpiStois ptotXicrla 6fioioi * yl-
Xsnioîs xol) v^aTOjSecTtv, èali Sè ots Kcà ên) p.éXoL(7i, tcou êpv9po7s
(70V '
Xvovai Sè K(ù àXXou, ai KaOdpcjeiç t£ sîcji fxdXXov ^ SYiXcoaets,
1 . Kai icrus'] rà êayjx'ca vocrrf- qui en note met sic, propose •uswpoèiotç
fxara ai êayarai Q-epaireTai eh dxpiSeîav et ajoute: «quod tamen non memini
xpaiialai [Hipp. Apk. I, 6 A marge. «legere;» mais A porte manifest. 'tsw-
3. èxôvrœs
]
HOLxhv, KOÙ sis TO (XyCtBov, SpOL TS Kcà -nXlTlict, Ka\ (pV(TlS GWyLOL'ÏOS, Kcà
èlancL, ovTù) yp^ kol) t^ep) tcIjv ovpœv TspooSoKav Ta yàp * piéXoLvoL,
les urines noires sont plus fâcheuses. — Je traiterai plus tard de l’art ^
— 5 . peXavcav om. P. — Ib. vizenÇiépot TTi A Ma; Koihaxov... èni cet. codd. e de
conj. Ma; vTtoiÇiépei codd. — 6. et pv èüi estune conjecture des copistes, ou
dXXcos ànépyono conj. Ma; eî pri ircctpy. marge de fond sur une
se trouvait à la
BP. — 'j.Tiiv pèv oùv] Ilepi XidictJVTcov languette que le temps a fait dispa-
veÇpüv A texte , Ma et les autres manus- raître; HoihanSv vient sans doute de
crits en titre. — 8. ye ex em.; Sé M Ma ce que le copiste a pris 17 de A pour un
Tov zsovov, aT[ap xcà XiOidxriv ov\pri(T£is 'ZiroXXoS xoti 'zsa.yéosy 'üsojpt-
nant soit des reins, soit de la vessie; chez elles la maladie n’est pas très-
dangereuse, car elle n’est accompagnée ni de strangurie, ni de fortes
7 douleurs. La cause en est que les femmes ont l’urètre , comme les
autres parties internes, plus large que les hommes; de plus, cet organe
est droit et offre moins de longueur; en général, les femmes ne sont
pas sujettes aux autres maladies des reins ,
excepté par sympathie avec
l’utérus; encore les règles en font-elles peut-être justice; autre raison,
1. aXXoïs BMPV. — 2. (pv Kcti Ma; Tct fzèv (ftéy en transp.).. .'WoAAà (à
èpevy. Ma; (pvaou ts (cra/ ts en transp.) peine visible) ay<5 pe? A; Tà fzèv ouy-woAAà
[lac. 8-9 1 .] na'i êp. ALMOV (qui a av(Jp. cet. codd. Depuis la première co-
ëpeypov) ;
(pCaai ts xat èpeyfioi B P, sans pie ,
oZv a disparu dans A. — 5 yvvaTxes
.
lac. —3 . ar priasis Ma; drap xal ^é] Opa oti v Xidiaais èrâ rœv yvvaixôûv
(dp xai en transp.) [lac. 7-8 1 .] prfcr. k ov -zsdvv (pavXn èali A marge. — Ib. xai
BLMOPV; B et P ont pijcraç au lieu om. LP. —
7. 'isdvv (potvXri BLPV.
—
de prjtreis. — 3 -à.. zsapiêtcùv A; 'zscoptêtcov Ib. ydp om. V. —
8. xaréyovat conj.
cet. codd.; 'Z3 apiSe7v Ma, qui a mal lu Ma. —
9. 'zspos Sè xcnd evQv BP.
—
ou mal imprimé. — 4. Tà dvSpes 1 1. forte doais, id est voaon Ma.
:
24 RUFÜS D’ÉPHÈSE.
Ms, 153 v°. Malth. 88-89-90.
xa) ydp Tl xa) ïItIouç yivovrai xa) paXSandrepoi * dre oùv tsoXv-
y^povioi bvTeSy oXyeivoTaroi pév sîcri toÏç ve(ppo'ÏÇy xa) Sid rœv ov-
xa) aJpa d’ïïoûprfŒav ùtïo ^las tou Xi'Sou, xa) êvdpxrjarav prjpous ts xa)
îcry^i'a,xa) rdXXa TSaOt} , ocra stt) to7s eXxecriv eïpVTO,i. Oï Sè oùSé riva 1
bSuvrjv è(jypvy
|
oùSe aipa ouprjcrav, ol$ TSœpoi pèv ou cruvicrlavrai 90
sion qui accompagne le coït. Ceux qui ont des j^ierres volumineuses res- ^
sentent des douleurs aiguës el de la strangurie, car les cavités des reins
ne sont pas amples, mais petites, et le rein, à cause de sa densité, ne
saurait se distendre comme la vessie. On rend , il est vrai ,
plus facilement
les calculs des reins par les urines que ceux de la vessie, car ils sont plus
petits et plus mous; cependant, comme ils descendent lentement, ils cau-
sent des douleurs très-vives dans les reins, lorsqu’ils passent à travers les
uretères, et aussi lorsqu’ils s’enclavent dans le pénis. Beaucoup de ma- 10
lades rendent même du sang par suite de la pression violente qu’exerce le
calcul ; ils ont les cuisses et les hanches engourdies ,
ils sont en proie aussi
à d’autres souffrances dontjl a été parlé à propos des ulcères (chap. 2 ).
—
i.waiom. B. Ib. àTa/atTrûüpoT,] Ôpa — 8-9. 'ZsoXinrpôvioi Ma et 'zsoXv^pô-
A
Ilepi â(^po^<(T/(yy à la marge. — 2. ydp vioi en conj.; A a >nsoXvy^p. comme les
om. LMOP. — 3 . avvTdaeis ex em.; copies. — 10. aZdis oTav ex em.; oTav
avaT —
acFeis cocld. -y. OvpovvTai^ Srj- aiidis codd. et edd.; otolv eZdvs conj. D.
pe<Wa< oTi oî Kctià vz<Ppoùs Xidoi pSXXov — Ib. aZdis] avrovs BP. — 12. éitaBov
ovpovv'xai ri oî èv nvalei A h la marge, conj. Ma. — 1 3 a’jvhl avro conj.
. Ma E.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 3. 25
Ms. 154 r“. Matth. 90-91.
Tovs tolSs 'iffa.\a-ypvTa$ p^a)] Ta? ovprfasis tcov 'kiSoov, Ka\ Ta? bSv-
xeSdvov Tas p/?a? [d>$ 'keioT\dioLÇ xa) fxoLvSpayopov (pXoïov, xcà (xrl-
pas de douleurs ;
cependant ne négligez rien ;
car, à la longue tous ,
les
Ma, (qui conjecture 'Tspayyiix 'Tsa.péa-^ov Tsd [lac. 8-9 1 .] Tas AMa; Tsday^ovTa?..
ovTot) ;
'zspdypa [au bas du fol. i 53 v°, Tas cet. codd. —4 - 5 xoù
. (lac.) Tas oêvv.
puis après lac. de 8-9 1. sur le fol. 1 54 r”] P. Mais le texte paraît complet; il n’y a
TOI A (il n’y a que les débris du t); aucun signe de lacune dans A. — 5 .
Tspdypa... 01 (ol'BO) BLMO V;'srpâyfza TST] O.... dypaai Ma; tsv [lac. 7-8 1 .]
oî sans lac. P. Voy. notes. — 2-3. prj- €péypaai (il n’y a que les débris du ë et
Sevos ;^pdvû)Ma; ptjSevos [lac. 10- du P que Ma a pris pour un o, ey est
11 1
.] w yp. A; puSevos dpeÀelv xal yàp très-manifeste) A; tsv êpdypcKji
ycjpsTv) oTi Tœypôvcp {rtvyàp y^pôvœ) conj. dX. ^-eppœ è [lac. 4-6 1.] yXvxsT' pia-
Ma. Comme les mss. remplissent les yeiv §è TCp dXeopcp 'tsevxeêdvov AMa
lac. de la 2® ligne, le commenc. de la 3 ®, MOV (?); dX. Q-sppô) êxl svxeSdvov BL
et rien des autres ,
et qu’il en est à peu (qui n’a pas êxi) P sans lac. Voy. Aët.
près de même pour le v®, il faut suppo- — 7. Tctis pilais drcus MaBLMO
ser qu’un lambeau a disparu dans A de- PV ;
TOUS pilais (
une lettre à moitié
puis les premières copies. — 3 . dnoSeî- effacée; je crois voir les débris d’un co
rai AL. —
Ib. SeivÔTepa. ; vtcov sus) (T X TaTats (il n’y a plus que
veÇipcôv A Ma. On lit QepctTieia Ài- les débris du premier r) A. Voy. Aët.
—
: :
5 pèv S:n ès TO oCpriOnvou tov XtBov ijpxsas TavTa povot • crû Sè âXXà
xa) tSv ovpriTixœv ‘zapoTroTi^s, to pvov, xa\ to dxopovy xoù t^v
âypoôohv, xcà Trjs vdpSov to d(ps->prjpaf xcà too xaXdpov, xcà tov
clans du vin d’un goût sucré, surtout sur les lombes et sur les flancs;
il n’est pas mauvais non plus de les appliquer sur la région de la vessie
et sur le pubis ;
mais il faut remplacer fréquemment un cataplasme par
un autre avant que le dernier mis ne se soit refroidi ; sinon ,
on recouvre
le topique avec une enveloppe chaude afin que le refroidissement n’ait
pas lieu. Chez beaucoup de malades ces moyens ont suffi ,
il est vrai , 1 4
pour expulser les calculs; mais je conseille de faire prendre aussi des
diurétiques, tels que le cistre, le faux acore, le chiendent, la décoction
de nard ou de roseau odorant, les semences du séséli annuel et de mil-
lepertuis, l’armarinte, le cabaret, les excroissances de chêne qui ser-
i.ëy^avTo. Ma. — 3 . STTjÇi. 'spïv [r)] 60V om. L. — Ib. p6v!x] (JLéya BP. — 7.
ex em. ; èmÇ>. 'apiv 4'. codd. y compris TO d(pé\pvpix conj. Ma; tov AM
A. Ma dit : èTrt(pep. Tspivrf «e conject. O; TOU d(p£yf/yjpciTOS BLPV. — 8. daa-
« dedi ; fere enim evanuerant ; » mais le pov Kai om. Ma. — 9. w ^dalovai ^la qui
ms. est ici parfaitement lisible. Entre conjecture Sv d^ovcri \ mais A porte
Tffptv et i|/üxP- il
y a un petit blanc qui très-manifestement w ^dulovai, comme,
tient peut-être la place de — 4. Iré- du reste ,
tous les autres mss. — 11.
pci)s A Ma ; érép^ cet. codd.— 4 - 5 . EToA- IIpoo-(^£peti; 5 é] A'iQœv
< Q-pvnItxdA texte
^o7sfiév]Ovpï]TtHct A marge. — 5. tov A/- et marge.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 3. 27
Ms. 154 v“, Matth. 92-93.
Bovs èvicryopLSvoi ,
eh tov ecryotTOv kIvSvvov dyovŒi , Trj rs Tœv tso-
TOUS Svaovpiaus ’
àXXà t^ aisvfi XoiQ'Si olol Te êyevopLeOoL ê^sXxva-ou
154 v° pivv TffotpapLïixrj âvcoBev * tov yâp^ oùpVTrjpct ^ ottov ptr) pteydXrj dvdyxtjy
rêta non loin de l’extrémité du pénis; peu s’en fallut que la dysurie ne
17 le fît mourir; mais je parvins à l’extraire avec la pince étroite. Si je
n’avais pas pu réussir de cette façon, j’aurais été d’avis de faire une in-
tié effacé dans A. — 8-9. Après ropijv pèv yàp xslpLSvot Ma; très-petite
une ou deux lettres grattées dans A. — lac.dans A ,
par suite d’usure et de grat-
10. Té(i TïinoLv Ma (qui conj. toütt/- tage; St fièv yàp avyKsipevoi [-psvov
Ttav) ; Tépveiv (eiven transp.) [lac. 10-12 BP) codd.; &yKS7cXsiap.évoi E conj.
28 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 154 V*. Matth. 93-04.
[xèv yàp [cTvyl^Kei'iÀevoi elsv oi Xi'Ooi xct) [to oûpov êireyoïevy yp^ ara-]
avTat psv 'Zirspi Ta? ovpriasi? tcov XlScov al ^spairs 7ai, To Ss psiè. 20
urines, il faut les repousser en haut par des injections répétées-, si, au
cher le ventre par un lavement, pour que les uretères ne soient pas
comprimés. Lorsque la pierre est tombée, on donne à boire du lait d’â- 19
nesse ou de jument, ou celui de chèvre mélangé avec du miel, à défaut
des deux premiers; du reste, on prescrira un régime convenable, comme
pour les ulcères ;
tel est le traitement de ceux qui rendent des pierres
avec les urines. On va dire maintenant les moyens d’empêcher com- 20
1-2. TO Oépeiv xara. . . . Xd^avTcc fjLXTi Ma; Tvv yaa [yacr en transp.) [lac.
TeœsMa;To (puis débris de la ligature a. 7-8 b] fiaT< A; le reste est enlevé; ya-
[lac. 10-12 b] cpépetv xaTaxXv^avTa (le o- 7 épa (ixTi codd. \oy. Aët. — 5.
second x est à moitié effacé) Te œs A; TSté^œvTxi ex em.; TSiélov.TXi A Ma MO;
TO xoLTaxXvcravTci t£
(
om. OV) ws TSiélovTxç BL ;
TSié^ovTes P. — Ib. o
BLMOPV. L’omission de (pépeiv vient O XiOos Ma; ot. (il n’y a que les débris
peut-être de ce que ce mot est assez peu du T et de l’esprit qui surmontait l’o)
distinct dans A. — 2-3. tüv Sè [lac. 5-7 b] ô Xid. A (il me semble voir
èpet . . . . êpneÇi. Ma ; jœv ov (v en transp.) dans les lambeaux très-ramollis du pa-
[lac. 9-10 b] o( (ou w sur le bord de la pier les débris d’un x); o o Xîd.
marge ext.) <5è êpeî S <5? (entre ces LMOV; a' o Xid. BP. Voy. Aët.
deux lettres très-peu distinctes on voit
, ,
— 6-7. aiy pavvvcùv Ma, qui
e ou e<, le tout usé et gratté) efZTr. A; tcSv avait aussi conj. la restitution; aïyeiov
ov... ép7re(pvXâ^9ai codd. Voy. les notes. (le sigle de ov esta moitié effacé) xe-
— 3. TS XX MaMOV; tso (o en pavvvœv (on ne voit plus que le bas de
transp.) [lac. 9-10 b] xâ A ; tsot. . . . xai xe) A; atyeiov xepxvvvoov cet. codd. —
B (
Tso seul.) L P. Voyez Aët. — 4. Tr\v. .
9. prj om. BP.
MALADIES DES KEINS ET DE LA VESSIE, 3. 29
Ms. 154 v“. Matth. 94-95-96,
STrdyovTai *
'üSoXkoi yovv stt) TavTats ovpvo-av B-o^epas Te vnocrld-
Gsis xa) \pafjLfÀCoSsis * Sio <5'>) 'urapaxeXsvop.ai xat épLetv airb Ssi'ttvov
xsuSrjvai xoltco ,
xa) GtTia aîpaÎGÔai «tto c^v ovrs 'ZffXyjGfxova) ,
oüTe
70 pLsv ên) vpiépa éG6i'ov7a ^avxov Te é(p9bvy xa) pidpadpovy xa) îtttco-
SixIdpLvov, xa) 'usoXioVy xa) 7pi^oXov piivs, xa) xvptivov àypiov, xai
laminthe; et, parmi les animaux de mer, des hérissons, des strombes,
des crabes , des homards et des coquillages ; on doit manger journelle-
ment de tous ces mets; de temps en temps on boira de la décoction de
panicaut, d’ivette, de dictame, de polium, de racine de trïhulus, de
cumin sauvage et des plantes dont j’ai dit qu’elles peuvent briser les
i. Meyialov èé\ Upo(pvXoLXTiKà î'vct (irj codd. et Ma. — 8. re om. Ma; très-dis-
hdiœmv oî vsQpot A texte et marge. — tinct dans A comme dans les autres mss.
3. èTTi Tairas BP. — 5. 'zslveiv Q-aptvà — 9.aovyxovMa, qui propose avyyov
TSoXXâxis O; mais 'ZSoXX. glose de 3-a- ou aàyxov. A. à cràyxov ii.raom. O. . —
pivciy est souligné comme devant être — 12. dÇ>é à peu près effacé dans A par
effacé. — Ib, xai après tsots om. cet. une mouillure de la marge interne.
30 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 155 r«. Matth. 96-97.
yoip ovx èvovTas Xi'dovs 'nroirlaeiev âv' xoà ^ov oivov XsttIov ts [slvai ,
T£ âXXo aœixoi, xoà TYjv ba(pvv, [tot£ pièv] ^tipoiepov, Toiè Sè Xi-
tantôt grasses ,
tantôt faites avec des médicaments tels que la lie de vin
la soude brute et la pierre ponce. Il convient aussi de se servir de sulfure 25
d’arsenic comme les femmes ont l’babitude de le faire ; du reste ,
il faut
1
Ùa-ai Sè axXvpoTrjTes XOLTOL ve(ppovç yiyvovicti yO^vvaç ptèv oÔksti
'üsapéypvcn ,
Soxet Ss auTots, SuTrep sx tmv xsvscovôûv xpiyLctcrQoLl [t/],
Sé Ttvss xa\ (Ta(pwç vSaTOvvToit èv ypôvco, oîa xcà cluo tmv olXXoûv
avec elle.
1 Les tumeurs dures qui se forment dans les reins ne causent point
de douleurs mais ;
il semble aux malades que quelque chose leur pend
des flnncs; ils ont les hanches engourdies et les jambes faibles; ils
Sè ht ovTOS ,
xadoLpà xcà dvvnéarloLTOL xa\ XeXvfxéva xcà CSarcoSt] *
5. DE L’HÉMATÜRIE.
C’est encore une maladie qui vient des reins que la suivante : les reins I
ne peuvent plus sécréter l’urine ; leurs canaux étant devenus trop larges,
ils laissent échapper une partie du sang qui leur vient de la veine [cave],
et d’autres substances épaisses ; aussi, lorsque les urines sont reposées, il
y a des dépôts, et, à la partie supérieure, il surnage des flocons qu’on peut
très-bien comparer à des poumons marins [méduses?)-, Cléophante, fils
Ch. 5, tit. II. aï[x. KOLÏ ovp. BP. — xa-ïctalaBeir} (va oZpa s. ent.) v-noGl daeis
\. Sé om. P. — Ib. voaos v£<ppuiv ABL ye hyeiv conj. E. Voy. notes et Aëtius.
PV. Ma, qui ajoute t&jv ainsi que MO, — 4. oî/tû) Ma ex em. mais sans aver-
n’a pas averti qu’il manque dans A. — tir que A porte oéiws comme du , ,
reste
Ib. oü ex em. Ma; oCv [sic) A; où cet. les autres mss. — 5. l^\s6(pav7os) Voy.
codd. — Ib. êvvccTat V. — 3. ta-yy-vt)- notes.— Ib. ciriov ex em. Ma; gîtov
-tas BP. — 3-4. oTtocfl à<jeis te xcti êiu- codd. — 6 . te] BLP. — Ib. ovpri-
Tidyovs ex em. ;
vTiôa'l acrts te holî vnctyov- Tai BP. — 7 . xal avant XeXvfiéva est à
<jav A Ma ; vrcoalaaU [-et$ L P) te xai [xai moitié effacé dans A. — 8 . 'zsco SéSœ-
om. B) üTrayoucTas cet. codd. (V marge; 70.1 Ma; 7S0) ovTS êéS. A très - distincte-
vTzdyovaav texte); xcvtaGlaQe'maav tÎTro- ment, ainsi que les autres mss. —8 -p.
alaaeis te xolï v-noLvdyoïsv dvcodev conj. 33, 1. 1 ,
^fiûtTû)Ta< AMa; tîvcotoi cet.
Ma; 'aayùrmas vitdyovotv dvœOev ùç si codd.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 5. 33
Ms. 155 V®. Mattb. 98-99.
TifotvTs)^MS '
oi Sè Koù pixovs èn] [txTs Siovprfo-ea-iv] * XsTrlvvovTai ys p.^v
4 OLVOL ypovov tsxvtzs KOLi (xdlXov 6[croi$ alpLa TuleTov ovp£'iTXL\. — Tou-
^ni\TO à(pev(/»7f^a* èTrniOévou Sè xoà jfl b(j(pm s^coOev toL Tffpbs toÙs
[po0?] xoù jàs Tff1v(7£l$ TOV ai(ÀOLTOS ^ HOÙ OŒCt ^VpOTÏJTl GVVTZL-
7015 MO; oaoLt ToiÎtois V. Voy. Aët. voy. Orib. Sjn.; 7payà}iavBa A Ma BL
— 4-5. ai7i voi Ma; anta (a en MOV; 7payàxavdv P. — Ib. ^eSpeypé-
transp. et après cela un débris de la vr]v ex em,; ^sSpeypévv codd. 7 8 — - .
ligat. 0 7
-
[lac. 9 - 10 1.] voi A; anla 7fjs TO Ma; TTjfs pt^v^ [pi^vs à moitié
voi cet.
)
3
3a RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 155 V*. Matth. 99-100.
è7rtxov(pi%ovTai ,
S^irep èn) aîpioppoiSi. Xp^ oùv (pXsËct répiveiv sv
pa7r£toL$ tSSs* Sianav Sk, cü(t1£ pLv TsXrjOcopoLv v7royi'yv£a6a.i, xcà tol
dvœ yvpLvcL^£iv.
chez les femmes, et contre le crachement de sang; enfin tout ce qui peut
contracter les parties par sa qualité sèche; ensuite, par l’usage du lait
même, ni quelque autre matière épaisse que ce soit. Ceux qui ont des 5 '{
X . T£ A et cet. codd. ;
êé Ma sans d'dysiv. Voyez p. 3 o, 1. 6. — 6-7. Ois
avertir. — 2 é'ws ex em.; Ss codd. Ma. Sè xaxà -©ep.] IIws y^pr\ èiayivéaxeiv
— 2-3. 'BpoffSé^covTai ex em.; 'zspoaêé- Toiiç xarà 'ZsepîoSov ovpovvzas aïpa xaï
•/pviai codd.; 'rspoo^éycoOai conj. Ma. Q-epaTi£V£tv A marge. HepioSoi aî'paTOs
—3 . (TWfxa dyeiv Aët. : cœpa ovpT^(T£cùs dans— Ma le texte. 8. conj.
îayiiv dyetv codd. et Ma. Sur la marge axaapoi après mais ce mot
£Î<yiv\ est
de fond , dans A , une petite place complètement — pév ex
inutile. lo.
mouillée où pourrait avoir été ei$\ mais em; codd. Ma. —
pi/\v ©A. 11. dxTle xai
je n’en vois cependant nulle trace. Ma, B. — BLP. —
Ib. 'zsXrfdœpovs 11-12.
en l’absence d’ e/s, propose éy^eiv au lieu xaià âvoi B.
MALADIES DES REINS ET DE LA, VESSIE, 6. 35
Ms.l56r°. Matlh. 100-101.
vova-r^s, Kcà olvtcov \ywv\ ve(ppôôVy Kcà zfpoa-STi ovpVTnpcov xa) xv-
alsœs, et xavpia eyoi tov otvOpcoTTOv, xcà St\pa ocTravaloSy xcà 'cslvciov
2 aÙTixoL ovpoirj y
^oà (TVVTnxono to (TwyiCL èn] xv(t1iv, KoiXi'at Se tou-
g
Bévues, Kaz |
[oTt Xetevrepiav evpov] syyvTaTCo tolvtyjs, Sictppoiav eh
oùpoL ct}v6pLa[(Tav, ov Xeiovpi'av aXA]à vvv ye ovopLa^éa-Oco’ xcà y dp êc/liv *
6. DE LA DIARRHÉE D’ÜRINE.
Ch. 6, tit. Koivrj vocros ijTTOLTOs xai (en transp.) èyy. A; xai pav èyy.
ÇXeSôs A. (dans le texte — Tlœs èiayivd)- cet. codd. Voy. les notes. — 7. wvopa
(XKSiv y^pè rov Sta€-éTYiv , xaï ^spaneveiv a Ma; eèvôfia [lac. 9-11 1
.]
Aa A. On
à la marge.) MaOV; ce sont les pre- voit de plus avant Aa, en transparent,
miers mots du texte ; Ilepi ètappoias tov les traces d’un esprit et celles d’un A;
oépov BLP (qui a Siapatas). — i. ve- Svo(xa... dAAa MV; d>v 6 [taaa.v. . . d'AAa
[t&ji;] ex em.; om. codd. —3 . êy^ov LP. B; dvopa dAAa sans lac. P. Voyez les
—4 - ovpeitj et au-dessus ovpoiv A. — notes et Aët. — 8. 17 XeievTspia. 6 vèe
5 . lijpa/vovTaj VMa e conj.; ^pahovTO Ma MO; 4 XsievTspla [lac.' 9-10 1
.]
lovês
cet. codd. — 5-6 . y^STt'lvvBévTts Ma e (< de tôvêe est en transparent) A;
conj. BLMOP V; AeirVwvT/ôévTes A. Atevrep/a naî ovSe B ; v Ae<evTsp/a. .
6. KaJ èyy. Ma; Ka/ [un fol. blanc ôv Sé P. — 8-p. 36 , 1 . 1. elprjfiévov] èÇ)’
I
(jLsvov dppcüo-lrjfxoL. Kaî [(7vp.Ëaivet êvOévSe] Scnrep xcà êxTrjsXsisv-
Il arrive que les malades meurent dans la diarrhée d’urine, comme dans 4
la lienterie
,
par la suppression brusque des urines à moins qu’on n’opère ,
'affection est de vomir aussitôt qu’on a bu. Il faut boire le plus froid pos- 5
sible, et, du reste, user d’un régime froid ; on mangera des herbages
d’une qualité froide, on prendra du cycéoii et de la crème de ptisane;
on ne doit donner aucun diurétique, mais on révulsera par les sueurs;
en effet ,
si on pouvait provoquer des sueurs abondantes , on tarirait la
source des urines. Il est très-bon aussi de donner des bains de vapeur, 0
en ayant soin de laisser la tête à l’air libre ,
afin que le corps s’échauffe
tandis qu’on respire de l’air froid ; du reste ,
il faut traiter comme dans le
cousus J afin que votre malade cesse promptement d’avoir soif. — Faites 7'
i. xctî 7f(5ye (sic) œaT:ep Ma. (voy. (sans lac.) P. — Ib. èBéXoi ex em. ; èBé-
notes); xaî |lac. 8-9 1.] OévSs éa. A. — Xoto codd. — 4. v6 ovTa Ma; v6
2, TeAeuTijcraf [lac, 7-8 1. puis on voit [lac. 5-6 1.] zuôvTtx (on voit les traces
t£ ex em.; Sé codd.
[lac. 5-6 b] Tio-Trdy (il n’y a plus que Ma. —
7. dvaa-Tiav BP. — 10. Q-epfiai-
les débris du t) A. Comme le cr et la vono O. — Ib. é'Ax^ BMP Ma ex em.;
moitié du tt en ligature sont, avec t<, é'Axei A LO. — 11. yévnrou ex em.;
derrière le papier collé , Ma a pris pour yévoiTo codd. Ma. — Ib. et p. 87, 1. 1,
un cr la dernière partie du tt. Plus bas Trfy T£ oZv 'ZffdArjt»] KaTauXatypona tov
àmianàv est en deux mots sans accent ,
cTTzXâyyvov èxi tov èiot€i^TOv A marge;
sur ( ; èpé o-Trdi; B L M O V; e’fiè axav ÉTriTrAdo-fjtfltTa texte.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 7. 37
Ils. 156 r». Matth. 103-104.
VTTO')( 6 vSplOV ,
Kcà (pvXkOL (XfJLTréXoV Tptxpas OŒCLkoLy Kcà KOTvXriSova,
8 KCX.I éX^lvr]v, Ka\ àvSpdyy-nv^ xa) ocra, dXXa. IlpOTroTf^e Sè na\ 'zso-
xdXXto-la iœTO.
7 . DE L’INFLAMMATION DE LA VESSIE.
1 . ô^vppoShcf) ex em. ;
ô'|et «ai poSivcp T^v om. cet. codd.
y compris A.
—
codd. comme dans Aëtius; ô'Iei poSivcp 9 . 11 faut sans doute lire avec Aëtius;
conj. Ma. —6 . om. O. — 7 . xct)^- èa'liv Yj (pXeypové, et supprimer ;fécr7ect)?.
A«o-7a] pàhala P. -
— Ch. 7 ,
tit. Liâyvœ- — 11 . xaî pév Ma hpov
; (
lis. yjrpov.
mç (pXeypovijs xvalsœs xcà B-epaTreia A A donne toujours hpov) est parfaite-
marge , et ,
dans le texte ,
ce manuscrit ment distinct dans A; cependant Ma a
a le titre donné par toutes les copies et une lac. et conj. 77 xp^js. Les copies ont
que j’ai suivi. —8 . Ilepi rr\v xvaliv B; toutes hpov ou ^Tpov. Voy. Aët.
I
38 KUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 156 V*. Matth. 104-105.
le pubis; les mains et les pieds ne peuvent pas se réchaulTer; les souf-
frances se font sentir surtout au niveau du pubis et un peu plus bas ;
la
|
1 . èTciceiov .... vTtlovai Ma (qui conj. TspôaBzToi. Éi|/. Ma; avvsy^œs Q- [lac. 6 -
vMovai) \
èiiheiov Tvnlovai A. Le pre- 7 1.] H^vapoi TspôaSsToi. Ét//. A. Après 8-,
copies ont été faites. — Ib. k'noH-vsivei dans A, ce que j’avais déjà reconnu
êè Sid conj. E. — 4- -woAA 'avûSri avant d’avoir vu ce ms. Voy. notes. —
Ma; 7-9 1 .] 'zsvuSn A (mais
'ZffoAAà [lac. 7 . Tsriy é.vr]Bov Ma; ©îfya (il n’y a
il n’y a plus guère que l’accent de à); que les débris de la lettre a) [lac. 5-6]
'croAAà 'avcloên cet. codd. — Ib. holî âvr]B. A; TBriyavov xai dvrjB, cet. codd.;
Tîj Tris B LP. — 5 . é^co Tp. [lac. 9- d’où l’on voit que la marge de fond
10 1
.] êvvrj AMaMOV; è'^co Svvrj était mieux conservée au verso qu’au
B LP. Voy. Aët. — Ib. OAéêa ovv t. conj. recto puisque ,
dans la ligne corres-
E. — Ib. (xrf] «a/ LP. — Ib. Tspvs pondante au recto,
,
(l’abréviation de p.évr]s est certaine par B LP. — Ib. OttoxAü^ Aeuxw Ma;
lacomparaison de plusieurs passages vrroxXv^éaBù} (il n’y a plus dans A que
que j’ai notés dans le ms.) A et cet. codd. les débris de éaBœ) paAaxÔj (ce mot est
4 TOLi. AfJLSivov Sè,ei kcÙ pLrlxœvoL a-vvé-^ois tôj èXctiw, xcà eî y^rivos aléap
ScTTrep Tovs 'usecTGOvs tous yvvou^), xoà oùtixol pLsv al bSvvai sttolv- 5
6 xov xol) sis dXXoLS bSvvoLS àpxs'îv, — Tlvpiav Ss xai xvalsat 3-sppLOv
1. êviéadü) Aët. ; àviéaBu BLMOP; Uvpiav] Iït/p/a< litre A texte. — 7-8. Q-ep-
àvteiaBw A Ma. — Ib. ê(iSpeyyiâ.Tos Ma; pov A; Q-eppô5 Ma qui conj. xvcrlets èv
èiriSpéypaTos A et cet. codd. M. Erme- B-epptp vêari. — 8. papcrhois A et cet.
rins n’a pas indiqué de variante pour codd. Ma, qui a lu papaijTTois, propose
;
Ib. e/]
)
em. ;
t. to üèctjp codd. Ma. — 11. èp-
eîs LP. — 3.1^] xa/BLP. — Ib. xa< om. Qz^XinGBùi Ma ;
dans A y a de la même
il
BLM MaOP V.
40 '
.
RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 157 r«. Maltli. 106-107.
'Tous cjpous XvasŒi TOV fxïjxcovos èp£a\eîv, xcà tov voc7Xvdp.oVy xcà tov
xavSpayépov, Merà Sè
(
crixvoûvlcp èXctiw ypistv,
|
[xai xripcüTOL$ sttiti]-
sus de l’hypogastre ,
mais modérément, afin que la douleur ne soit pas
exaspérée. C’est, à ma connaissance, Philomèle qui le premier a imaginé 8
ce moyen ; son malade urina à l’aide de ce traitement. Pour les cata- 0
plasmes, on ajoutera à de la farine grossière d’orge, du pavot, de la jus-
ne semble pas hors de propos de l’employer chez les femmes chez elles :
Tspoal codd. Ma. — 4 yiveiai (r? en ex em écrcrwTroo Ma conj. v (tù) t:ov codd.
—
• . ; ;
corr.) P. — Ib. Kat éaly) [éali B) <Di- Voy. les notes. Ih.'zse'nornpévas [lac.
qui propose êalnae... ©pwTos (Plillo- 'zse-nott] (levas xov sans lacune. Voy. Aët.
mèle est le premier qui ait guéri cette — 9. TÔ [lac. 8-9 1
.] OieaBai AMa et cet.
maladie). Voy. Aët. et notes. — 5 . oil- codd. Voy. Aët. — 10. yvvai [lac. 8-9
zœs A (manifestement) BLMOP; ourca 1.] 7TÔ TpoTTOü AAIa; yvvaixi ovx
Ma sans avertir. —
Ib. Sé om. BP. 6. — àxo Tp. MOV; yvvaixi ovx arpoxov
èpSaXeîv Ma sans avertir et sans doute
(
(sans lacune BLP.) La syllabe xi doit
parconj.) MO; èp^aXwv A et cet. codd. être une conjecture des copistes; car
— 7'8- — Oévcti Ma ;
;i^p/eiv
(
eiv à il ne paraît pas quelle ait pu se trouver
moitié effacé) [lac. 9-10 I.] dévai ALV; sur les débris de la déchirure de ce fo-
TiOévat. BMO(<pii a iitniQé- lio. Voy. Aët, et notes.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 8. 41
Ms. 157 r®. Matth. 107-108.
pansveiv ovtcjs.
dXXoLis alpLOppaylaiç y
ko.) STriSva-ai ^pcLy^iovcts ,
'usepi^l pé-^/as ipiov,
8. DE L’HÉMORRAGIE DE LA VESSIE,
1 II est encore une autre maladie aiguë de la vessie : une veine se rompt
dans son intérieur, le sang s’échappe en partie au dehors et se coagule en
hâter de lier les bras, soit en les entourant avec de la laine, soit avec
i' des sous-bandes, de mettre sur le pubis et sur le périnée des éponges
m 1 . <5
[
lac. 8-9 1.
]
Ta ev 6 ùs A L Ma (
qui o<jTü)s: [lac. 6-7 1 .] ayioi ixo xüct?. A;
conjecture ô ovprjrrip Kaià eCdv) ;
ô Ilepi aîp. des copies vient donc non du
. . . xarà svdvs V ô ô xarâ eùôùs M texte de A, mais de la marge. — 4 .
—
;
O; oTS svdvs BP sans lac. Voy. Aët. pv Sé Ala qui conj. pvyvvTai.
2. êtax^ei (pA. Ma (qui conjecture Dans A on voit encore les débris de ce
Sia^eiprjaai tocs) ;
èioc^ei [lac. 6-7 1.] pèv mot, que donnent les autres mss. 5 — ..
(3oltovj xa\ poids dvOrj, xcà aéXivov xcà xoptavvov, xaï cryjvoxj Ç>vXXa,
d(paipsïvy 'srptv shat yXi\apév. AiSôvai Sè xoà 'alveiv toc twv olI-
xa) ’iTTTTOvpiv, xa) xsvTavpi'ov tov psydXov tvv pi%av, xa) Xi^avorrov
1. ènuyîù}, zaepivaiœ et 1.
7 fxr?^/oy A tovto 5 é]
< Tût Sé conj. Ma. — Ib. yvvai-
— 3 . 'adXr^s Aët. ;
ctraArjs codd. — 5. xiois AMMaO. — Ch. 9, tit. Ilepi S-pôfi-
<pâpfi. xai oJov codd. ; xai om. Ma E et êov èv xvalei xai 'sô5s y^pi) Xveiv aCrôv A
e conj. — 7. Primit. xXvfjiévov A. — 9- marge, et dans le texte le titre que j’ai
10. è^eipr}jai xai rà 'xsXoîala BP. — 11. conservé. — 12. 'sspStia. om. BP.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 9. 43
Ms. 157 V». Matth. 110.
xai TŸ}s àpTe(j.i(7ias , xoà tov êXi)(^pV(70V [«al tov ôttov tov xvpri]voLÏ'
xovy Kcà Tîj$ xovvlrjSy [xa) œ^/ivOioVy xcà pai\<poLviSoç tov aTTeppLOLTOS,
Sè, el (ÀV XvoiTOy Tepeiv xdTœOsv tov Tffspi'vsovy Sa-[7rep stt) Tfjs Xi~
codd. pa doit être une conj. des copistes. leœs codd. Voy. Aët. — 7-8. à'AA
^Ib. TOV èxKxxéppaTos B. — 4. xai,.. poppay. Ma (qui conj. dfAAa alpoppay.]\
.. ^£< Ma; xai atv (<t£u en transp.) [lac. dcAAa âs {œs en transp.) [lac. 7-8 1 .] fiop-
n-i3 1.] ^£< ALMO V (qui a «tw) ;
xai pay. A; dAAà cicntep aîpopp, OV
o’£v ëxacriov Aay. BP. Après d'AAa cos aîpop. BLMP, ce dernier
ëxaclov dans A il n’y a point de lacune sans lacune. Voy. Aët. — 8-9. aîpop-
réelle comme l’a figuré Ma mais seu-
, ,
payi) Tà èv. Ma; aîpopp. cos (la
lement un intervalle donné aussi par moitié de l’co est en dehors du papier,
les copies entre ce mot et le suivant. le reste est en transp.) [lac. 5-6 1
.]
rct
contenait-il le mot r( que j’ai restitué Tcè êvaipa (sans lac.) BOP. Voy. Aët.
RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 157 V®. Matth. 110-111.
1
Ta? Sè êx Tov xoLvXov oLipLoppayias xcà |
èT:iBep\oi ’i^vxTrfpiov ] ,
xoà 111
xoù TOVTO bvlvY](7 i TOLÇ alpoppcty lOLs, Xprj Ss tov avXi'(7xov tol fxèv 3
1 0. HÉMORRAGIE DD PENIS.
Les topiques froids et les injections, faites avec les substances dont il 1
gros intestin ; c’est ainsi qu’on arrête les hémorragies du pénis. Il faut 3
que la sonde soit, du reste, telle que de coutume; mais on doit adapter
une outre à son extrémité. >
Ch. lo, tit. Dans A, après évai{tct piov xal codd. — Ib. xat om. B LP.
(p. 43 ,
1. 9) ,
vient, sans alinéa, T(i? èè — 2. éyyvTov B LP. — Ib. E<
èn TOU xavXov x. r. A. Puis, sans alinéa, i(iœv Ma ; El êé ti à moitié en transp.
entre lâTai et E< on trouve le titre (1. 2 ) ,
: le reste en dehors du papier collé. A;
Aifioppay/a (Atpoppay/a< P) àxd tov (tov hy^atfjLOûv est tout entier lisible ;
un trou
om. P) xauAou, qui, dans les copies, se de ver a fait disparaître seulement
trouve après ëvai(xa, mais que Ma a laissé une partie du a Ej êé ti layaipcov cet.
là où le met 1 e ms. sans s’apercevoir qu’il codd. — 3.
;
piov] xai en transp. A; èitiBepa -^vxT-n- donne le titre que j’ai adopté.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, ii. 45
Ms. 157 Matth. 111-112-113,
£7r< dp)(^OfJLévcüv 'ussipoiaBai SictXveiv^ tvot p.in sis spiirvov TpotTrriTai '
.12 ijv Ss piv ^vvrjTai, Slot 'toLyéwv 'Tssiïctivziv ^ ois xoù tous vs(ppovs
I
s(pOLpLSV, Kcà 'USpOdhl ?COLpSo[[J.M ptSTûi àXsVpOVf xcà hpo^cp {ISTOL pLsXl'
Tpdyjn'^ov rns nvcrlecos sKirvet, Hoà •Tffspt Ttjv é'Spav, xcà TauTj? tov
aTTOTTOLTOV KCüXvSl * èK'ïïVS'l Ss Koà £T£pCüC7£, Tût [ISV KOUrà TO î?TpOV,
4 èx'TVs'tv yivsTai, Ocra fjt£î^ oZv zïaw ps'KSi twv spLTrvrjfxaTwv, siuw
mieux est d’essayer de les dissoudre dès le début afin qu elles n’arrivent
pas à suppuration mais, ; si on ne peut pas les dissoudre, il faut les amener
promptement à maturité à l’aide des moyens dont j’ai parlé pour les
reins (cli. 3 ,
p. 25 ) ; on peut ajouter du cresson d’Alep avec de la farine,
2 cet endroit. Le plus souvent, le pus se forme vers le col de la vessie, au-
près du rectum ,
et empêche la sortie des excréments ; il se forme aussi
ailleurs ,
tantôt au niveau du pubis ,
tantôt d’un côté ou de l’autre (
c’est-
1. £7t/ Aët.; èali codd. Ma. —3 . êÇ>ct- conj. E. —4 . xànpcp Ma e conj. et Aët. ;
(lev] intellige; Seïv Q-epAireveiv Ma. — KÔ-npos codd. — Ma, qui dit
6. 'vsapà :
Ib. xapS. 'üspocé’ti B LP. — Ib. dÀetjpov « Hic in codice sigla est quæ 'Tsapd no-
A et cet. codd.; dXsvpcov Ma qui conj. tât. Ea vero similis est siglæ quæ 'zsepi
'ffpos T)jp é'SpaVf Ta Sè ott^ xai ei\jyz pexf/arra. Ae/và \kïv oZv xcà 5
5 ovSè yàp )
si TsXsialov v[t:ioi to oùpovy ^ui»]aTai TJsdŒa xsvoûBrjvai
xvalis, dXkà de) p.év ti èv [aiÎT^ p.évsiy xai] TSpoŒxXûlsi to7s sXxs-
aiv, àsi Sè TsXrlpYjç [ècrTi tov ovpov], ogov p.6vov [^laaloXàs] xa)
(pvxsv. Aid TS oûv TOVTO, xa\ OTi vsvpcoSt]$ èaliv, oùx sis dcVa? ys 6
les autres par le point vers lequel elles se sont frayé une route. Ces 5
cas sont, en général, funestes et mortels; les ruptures internes sont
les plus funestes; en effet, les douleurs sont vives et les ulcères sont
1-
éternels à cause du contact incessant des urines, lesquelles sont ni-
treuses et salées ;
car la vessie ,
lors même qu’elle expulse abondamment
10- urines,
les ne peut pas se vider entièrement; il
y reste toujours un peu
de liquide qui baigne les ulcères ; elle est toujours pleine, attendu qu’elle
revient sur elle -même ou quelle se distend uniquement en raison de
son degré de vacuité ou de plénitude. Pour cette raison , et parce que 6
la vessie est nerveuse (fibreuse ) , les ulcères de cet organe ne se guérissent
dans A , avant tovtt. on voit les débris ron 6 lettres qui n’a jamais été rempli
d’une lettre, peut-être d’un a. Voy. et qui tient à un défaut du papier; on
Aët. —3 .
prjyvZfxeva d|e/at Ma (qui voit même que le copiste avait com-
conj. xai oêvvai) et cet. codd.; PV sans mencé le mot 'zspoaxX. Voy. Aët. — 7.
lac. prjyvviievct [lac. 9-1 1 1.] ou d|e<a< (a« dsi êé ex em. ; dst xs codd. Ma. — Ib.
;
est très-lisible ,
mais Ma n’en a pas tenu dv xs xsX^jprjs BP. — Ib. xsX-t^prjs
compte). Voy. Aët. — 3 . diSia ex em.; oGpov. ov. (sic) Ma qui n’a pas fait at-
àeï êiàc codd.; dsi êictpévei, tç3 (TvvsyôSs tention à un débris du sigle ov placé
conj. D. Voy. Aët. — 4 . (Twe^/Ss [lac. au-dessus d’oc-ov; xsXijprjs [lac. 6-7 1 .]
1 1 3 1
.] ûv (uv MOP) A Ma et cet. dcyovp 6 v ov (sic) A; xsX-dpns 6aov
codd. Voy. Aët. — Ib. 'sXs'îa'lov v pôvov cet. codd. Voy. Aët. Ib. — [<
5 /a<r 7 o-
axat Ma; xsX. û [lac. 9-10 1 .] vvaxat (l’ac- AaV] e conj.; om. codd. Ma. — 8. tê...
cent a disparu) A ;
xsX. v . . . êvv. LM0V ;
vovadou Ma; dans A on voit encore les
xsXeïfflov. . . . êvvctxai BP. — 6. pévxoi débris de xal et de xs, et les autres mss.
B L P V. — Ib. pév xt SV xgpoaKX. ont T£ xai xsvovadat — 9. vsvpcSêss AM
Ma et cet. codd. ; P sans lac. ; pév xi iv OV. — Ib. ys om. BLP.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, ii. 47
Ms. 158 r». Matth. 113-114.
ùyia.^s'ïCLi Ta èv sXxri *
to Sè 'üSvov ovpsiTOLi mre (xsv v(pai(xov,
'
(xXXoTS Ss (JLv^ô)Ses xa) 'uscuyx)^ xcâ vTTO(7lctcreis Sairsp âXsvpa îypv
8 ^ov(7i zsXéov. Ytto ze oùv zijs dizavcrlov bSvvrjs, xa) vtto zsvpezwv, 10
pas entièrement; mais tantôt on rend, avec les urines, soit du pus sangui-
nolent, soit des matières muqueuses et épaisses avec des dépôts comme
de la farine ;
tantôt des membranes minces s’échappent avec les urines ;
dans ce cas l’urine sent très-mauvais quand elle a baigné les ulcères ac-
manière que ce soit; en effet, le décubitus dorsal n’est pas non plus
très-avantageux, la vessie étant suspendue au pubis ; le clécubitus latéral
fait retomber sur la vessie les organes voisins , enfin le décubitus sur le
8 ventre entraîne une compression assez forte. Les malades sont emportés
par la douleur, qu’on ne peut calmer par la fièvre
,
par l’insomnie et la
,
consomption ,
les uns plus tôt, les autres plus tard ,
suivant l’étendue et
9 les autres mauvaises qualités de l’ulcère. Tels sont les symptômes de
cette maladie ;
— quant à la thérapeutique ,
elle est la même que pour les
2. —
êaypv Ma; êyov codd. 4. é'A- 7. 07TÎ7 OVV AP. — 8. Sole vpTriyLévrjs
KtGiv om. P. — — Ib. de/] âv P. 5. fxd- codd. Ma conjecture avec raison dre
om. O. —
Aj<r7a. .. dTroTraudjx. âxpa- 6. T^prniiévris . — Ib. tov om. O. — 9. Tse-
E. —
Tei$ ytv6(isvot oilre opd, conj. Ib. ptpsTreïs A TsepiTTSTeTs BLP. — i3. 8-e-
yevopévuv — Ma propose, mais
B. Ib. paTïsla ^é] Hù}5 Q-spaTieijeiv y^prj rèc xarcc
de supprimer
à tort, avant ohe. — xai xvaliv ëXxv A à la marge.
48 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 158 V». Matth. 114-115.
cri'ai, kol) r vttoXoittos y^prjc/l^ Slctna, d)$ fxv Spi[xv to ovpov yiyvo-
[ ?]
TOVTO Sè xol) ds Tov ovpriTrjpa èyyéovTa xcà vScop, xcà ydXa, xcù
pÔStVOV I
pLVpOV, S-SpiJLOLlVOVTa,, TOVTO Sè XCÙ ds TO ivTSpOV èy\yioVTa 158
ulcères des reins; la diète lactée et, quant au reste, un bon régime cons- ,
tituent le moyen le plus efficace d’éviter la formation d’une urine âcre qui
irrite et exaspère les ulcères. Il faut aussi soulager, à l’aide des médica- 10
ments ,
soit en mettant sur le bas-ventre des cérats faits avec du suint
lavé, du beurre, du styrax, ou de la graisse d’oie ; soit en injectant aussi
dans l’urètre, après les avoir fait chaulfer, de l’eau, du lait, ou de l’huile
dans du lait, ayant soin de verser dans cbacun de ces liquides un peu
d’huile parfumée de roses. Ne donnez pas le lavement le malade étant 1
— Ib. èpsdl^ei BLMP. — 7-8. £7 où y^pi) taaiv cet. codd. Voy. Aët.
Ma; èy^é en transp.) [lac. — 10-11. are a caj xat sttix. Ma;
10-12 1
.] yyXôv A; èyy^éovza yvXôv axe ax [x en transp.) [lac. 10-12 1.]
cet. codd. Voy. Aët. — 8. ^ovxépovB crat xaï èxtx. AMV; are ae o-ai xai
LP;jSouTvpoy O. — Ib. CTTréppaTa BLP. èxix. L; aTS ax xcù èxix. O; are
— Ib. fi£Tflé om. BP. — 8-9. perà as èxix. (à la marge la même main
è-nial. Ma ;
(xerct
7 (7 en transp. et ,
après a écrit o-e et <rai B ;
ar£ êirixeip. P.
cette lettre, les traces pâles d’un a) [lac. Voy. Aët. et les notes.
)
— 1 1 et p. 49,
10-11 1 .] è'Kia'l. A; (xerà 7 èmal 1. 1 . 70 ydp Ma; yôvctai [vacn en
LMOV; aTfépfiara 7. èiua'lé^wv sans transp.) [lac. 8-10 1 .] 7ap ALMOV;
lac. BP. Voy. Aët. — 9-10. ou (iic) yovaai xcù ydp sans lac. BP. Voy. les
laaiç Ma ;
ou ^p [y^p en transp. ) [lac. 1 o- notes et Aët.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 12 . 49
Ms. 158 V®. Matth. 115-116.
1 2 xXva-pLa. ^vkvol Sk xcà eîs [S-epf/oi^ vScop êyxaôtleiv] * xa) yàp tovto '
(TTrsppia, ,
xa\ linioyLOLpoiOpov p/?a, xa\ dpTspucria, xou dvôsfi'is v
evcoSrjSj xoù dpidpaxos, xoù dypcoc/hs, xoù ocrot 'zspoTSpov zapos tovs
but de ,
les expulser par des remèdes ; tels sont : la graine de marrube
la racine àe, fenouil de cheval, l’armoise, la camomille odorante, l’origa-
évTepov dvaSé^. BP sans lac. Voy. Aët. dicoarjs x^alews ex em,; Ai6iù5vtcùv [XiBcov
— 3. eis. . . Tiai Ma; eis S-eppov v'êco (en tc5v conj. Ma) èv xvalei vTiaywyrf A dans
transp.) [lac. 5-6 1.] Oi^etv (à moitié le texte ,
Ma et les autres mss. en titre.
|!
a plus que la moitié de l’w de vS. eîs Sns (ces deux derniers mots sont effacés)
\
Q-eppov üScûp '
. . xaî L M O V; e/V 3-. üêu^p A; j’ai suivi la leçon que Ma approuve,
|.
xoLt ydp sans lac. BP. Voy. Aët. — 4. et que le copiste a méconnue, sans doute
i
'ufapaSvsc Ma; cependant A a 'srpavvei par suite d’une première erreur de trans-
j,
comme les copies. — Ib. éxeï eîprjTai cription.
4
V
50 RUFUS D’ÉPHESE.
Ms. 158 v°. Matth. 116-117-118.
yi'yvovTOLi ,
vtto wv éXxovTat v xvœIis, xcà Svaovplai syovcri, (xd.-
è'Ill(^pd(J(JOV'tOS TOV \lBoV TOV OVpVTVpOL- ^id TS OÙV Tïiv oSvvïiv zué- 5
Isiv I
Ta oLïSo'ïa dvoLyxd^ovrou , xcà dpa ti TspoGœ(ps'koùpsvoi ùt:o tov ii 8
haut (ch. 3, p. 25) à propos des reins. Quand on ne réussit pas à faire ainsi 2
ral, il se forme alors dans la vessie des pierres volumineuses et dures qu^
car la tension du pénis ferme le canal de l’urètre [et empêche les pierres
1. è^ovpv 6 rjvou conj. Ma. Voy. Aët. — Kai codd. Ma. — 6. ovtcûs A; oütci) cet.
fxv^oty Kai oSvvcovTai ovtoi 'Tff'kéov tmv aXkcov, xcà ovpovvTSç, nai pun
Sia,(pOLvri xoà Xeirlà xcà hScLicoSni oùpovaiy xcà yl^otpifxiot avro7$ v(pi-
Tù)V ys] OÙV TWV <7ï]fJ.StMV TMV dpY]p.évOÔV, SlOLyiVCOO-KSlV Tnv XiÔiœo-av
g
[xvaliv ë^ealiv ]. — |
TpoTro? Sè jijs (jlvXojoscüs toi 6(7[^' ayvpiOLTi'-
7 autres ,
qu’ils urinent ou qu’ils n’urinent pas. Quand il n’y a pas en-
core d’ulcères, mais seulement des pierres ,
on rend des urines trans-
8 graviers ;
des douleurs accompagnent l’émission de l’urine. Quand donc
les signes qui viennent d’être énumérés existent, on peut reconnaître la
après avoir couché le malade sur le dos, lui faire fléchir les jambes
le plus possible , et les écarter de la manière qui paraîtra convenable ;
enfoncer les doigts de la main gauche le plus loin qu’on peut dans le
TaXûtp T£ ovv MV. Voy, notes. — 6. Ai(r 7 a[lac. 10-12 bjcra? AMa; pahala...
eipvpévœv (lac.) pvpévwv èiay. O. — 6-7. oxcos BLMOPV. — Ib. xcl'i om. BP. —
Xidiœcrav . . puis le titre Xeip. x.t.X. Ma ;
9-10. xaBiévai Ma sans avertir; xaBeï-
hQiœaav [lac.
.
10-12 L], puis Xeipovp- vai codd. — 10. dpicrlepas [lac. 9-10 L]
yia XiBov A; XidiôScroiv puis Xeip. x.t.X. xTv)^ov$ A Ma; il ne reste plus mainte-
(
en titre
)
sans signe de lac. BLMPV ;
nant qu’un débris de l’a de êaxTvXovs
hdiœaav xZa'hv O. Voy. notes. A la dans A; âpialepas tovs êaxTvXovs
marge de A on lit : Xeipovpyia. cet. codd.
4.
52 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 159 r*. Matth. 119-120.
5 xa\ b Xi'dos [xrj 'ssoXv ti p.£t%cov tov pi£Tpi'ov £ir]. Apxe7 Sè xcà avTov II
TCü voa-oCvTty xcà t<w y.r)Xovyiévco. Act€6{X£vov Sè y^prj tov Xi'ôov xaOéX- 12
rectum explorer; la vessie avec ces doigts, tandis qu’un aide presse le bas-
ventre jusqu’à ce que vous arriviez sur la pierre. Il suffira d’introduire un 10
ses doigts sont longs, s’il a affaire à un enfant, enfin si la pierre n’est pas
bas-ventre avec la main droite; cela sera moins gênant pour le malade et
Aa0âv) ;
^oïç [lac. 8-i o 1
.]
Aa(^âv A (il ne première lettre est rongée par les vers ;
[laèj;] (7a(p£(7l arv Sidyvcocyis xcà S-epaTre/oL tmv év Kvalsi XiOœv, Kcà
Kcà yàp 'ffpos T^v é^rjs Sianav crv(xÇ>ép£iy xai ns p.cSo)v tÎjv 7Spo-
14 l’incision on doit la traiter comme les plaies qu’on panse avec la char-
I
15 pie. — Telle est la meilleure manière de reconnaître et de traiter les
pierres dans la vessie; la plupart des médecins réussissent en suivant
cette méthode.
régime consécutif; celui qui sait quelle cause engendre la maladie trou-
2 vera beaucoup de moyens d’en empêcher la production. Une cause im-
portante est l’eau qui contient du limon car ;
le limon se dépose dans la
,
très eaux qui sont limpides, sans dépôt, mais plus froides et plus dures
rrdai codd.; é(i(iova rï^^sXsTcjdai conj. Ma. éyoi ou iyri conj. Ma; êyei codd. —
— 3 . ex em.; om. codd. Ma. — Ib. è<pial. BLP. — 10. ^o\i^ovç LP. —
Ch. 1 3 ,
tit. IIws êiayivuiaxeiv toù$ Ib. révotvTO ^è] IIep< 'tsœpcov xvcrleœs A
èv xvc'lei 'Tsœpovç, xai tsSç ^epaneveiv texte en titre.
54 '
RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 159 V». Matth. 122.
vos. To^s T£ ovpois XsttIoTs koÙ ùoapécjiv où\(7iv eVi toU tsoliœ) fzaXXoi^] 4
qu’il ne convient; je crois, pour 1 avoir observé par moi-même, que ces
eaux sourdent le plus souvent d’une terre froide. La pierre est plus fré- 4
quente avec des urines ténues, aqueuses, et, par conséquent, chez les en-
fants que chez les adultes; car, ainsi qu’il est naturel, les enfants boivent
de l’eau plus froide que ne sauraient la supporter les individus plus avan-
cés en âge; en conséquence, chez les individus qui digèrent mal, il,
<yov. . . dvpa V ;
tov à. . . 6r^pLa O. — yivwvTOLi ovp. BL AIOP V. — 7. ovpoÏTo
2-3. TSoX pévos Ala; TSoXXà (AAà en MOP. — 7. Tspos Ttjp Ma;
transp. [lac. ii-i3 1.] pévos A et cet. Tspoctvvspyeï [lac. 6-8 1 .] rrjp A. crvv
mss. — 3-4. ov V Ma; ovai (ai en trouver sur une petite languette à la
transp.) [lac. lo-i 2 1.] i? A et cet. codd. marge de fond. — 8 et p. 55 , 1 . 1.
nv^npévco [évù) en transp.) [lac. lo-i 1 1.] Tffrjy. 6 X. èv Kvalti Ta pèv Texprf-
TE priv aTténIoii A; TSoXXa^rj Sè... •^vyp. pia A et cet. codd. OvprjTixà èni œv
V «o<t7é Tl [tis 0) éraov pst^ov vv^nps- . . . xialsi litre marg. déplacé dans A
v(X)v . . . TÊ (yE L) pr\v ànéTilois LMO V; doit être reporté entre oalpdxoïç et
I
123 jui7'[p<]a TOL» Tvv \pu^porépav xv(tJiv \iOovs Tpé(p£iv To\iavTa êaliv’
sUoS fJLW Kcà ÙTtO B-eppiOV TtVOS ^rjpCLvSnVOLl 'SfOTS VTTOCrldOptYJV év
xvalei, Scrvrep xoà oïvov Tpvyoty xcà dXXrjv Tivà iXi/v e^co' dXXot
êy&) TSxpLripia, ovk syco sItts'Ïv TfjsSe tïj$ voa-ov, et p.r) dpct tÎjv ypotàv
!
Xi'vœ , :coà aixvco , xoà volkIvOov (77rép{xotTi ,
xoù tÔ) àG'Tzctpdyœ
xa) T<p Tov Xevxoiov, xai xpôxov icCiç pi\cas y xoù icovias toTs Ç>vX-
124 Xotfy épLeiv Ts dno Ssi'ttvqv (Tvvsyfis, xcà p.r)Skv 'ssvpwSss 'crpoo’lcpe-
— Ônov
!
'
sont les preuves qu’une vessie froide engendre la pierre; il est vraisem-
blable aussi que, par suite d’une certaine chaleur, il se forme dans la
sans avert.; ônlinyL. A et cet. A (mais non dans les copies), coupe par
7. ùolk'ivBcù b. — àa'napâyov B LP.
Ib. conséquent en deux la phrase Onov Sè to
— 8. XevKoiov (TTrsppaTi conj. Ma. — ^vy^pov Kpoireï, ovpmtnolç ^ ainsi que Ma
Ib. raïs pilous ex em. ; Tfjs pi^vs codd. et l’a aussi remarqué. Voy. p. 44 ,
ch. 10.
50 RÜFtiS D’ÉPHÈSE.
Ms. 160 r°. Mattli. 124-125.
5 Xov'^£G-Sau fxèv airavicos y^ptecrOcti Sè ‘Zir]vxv<x, xcti tsots xcà ‘zspoç 'ssvp i 60
,
xaTa [xv(t1iv p.r) xive7v, p.dXicr1a, ^è] èv to7s 'usoLpovaiv ei yâp ravT^
vTT^ioi stt} zfoXv, dXfXvpcoTepafj t£ âv al ovpricysis xal p.zio\Jsyiyvoivio.
baumier, la cannelle ,
la fausse cannelle ,
le faux acore et le cislre ; évi-
ter les réplétions et les crudités , boire des eaux de sources pures ,
des
vins paillets et odoriférants; exercer le corps avec ardeur; se baigner
1
Toiyapovv Kcà ypcüptôjo-ai xva-lsis S(p9t]a-av * [a-rjpLOLivsi] p.ev to7s
126
o’yi^s^peuo’af âv sîxotcoç. TovTOts fxèv ar](xai'vsi to vocrrjpict’
|
xaOi- 5
fièv SctxvovTOüv , xcà lovs yvfJLOvs ^pipLVTSpovs xcà àXfxcoSsal épovs àiïo-
lac. de 7-8 1. on lit <ÿpas Trjs xvfj'Iecos ar]paivei (en transparent; une partie
(copas Trjs en transp. Ma n’a que xv- de £i est en dehors du papier; crrjpaivs-
alecos] Toiyapovv. Évidem. wpas rfjs Tat conj. E.) pév A et cet. codd. — 2.
xvolecos sont les débris d’un second TSVTivcôSesBl?. — 4. àjTS Ma; îO(T7e codd.
litre, dont les copies n’ont pas tenu — 5. cjtjpaivetv conj. E. — 5-6. xadt-
compte. Peut-être faut-il lire f|To< 'tsspi aidpevovs ex em. E; xadialapévois AL
^côpas Trfs xva'lecos. A la marge, on voit M Ma O V ; xaBialâpevos BP. — 8. d}~
en transp. le titre suivant ; Ilàîÿ y^pi^ pvpco^. conj. Ma.
58
'
RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 160 V». Matth. 126-127-128.
€Tvrj y
xcà îyOCs d.TTctkoG'ctpxovs , é(pOovs (Jvp.'iïOLV'zaLs ,
xcà XcLyjxvœv
ocroL Tas p.ev oCprfasis VTrdysi, Scixvsi Sh rixicrlci,, oiov cil a(py\ivovs
5 T£ é<^0ovs, xa\ xprjBp. 0L, xcà /Ltajpa^pa, xcà hmoaeXivoL , xcà olcttiol- 127
pdyovs, xoà a-txvovs , xa) ocra aXXa* SsT yàp rots ovprjTtxoîs diro-
xaOatpeiv t^v xvc/Uv, âXXa TffpaoTSpov xivSvvos y dp éXxÔjaai to7s
iayvpoTépois, b TSavTos êah xdxtov, AyaBd ovv ovprjTixd xa) oi 5
xapxtvot ,
xa) al TSivvai, xa) al 'koiïdSsSy xa) tov èyivoxj y\ crdp^,
160 V
10 xa) TOV yepcraiov, xa) tov B-aXaacri'ov, xa) oî TéTliyss. |
Ovx dvdp- 6
fxoorlov ovSè (dovxépa é(pB\d fÀSTa p.éXiTOS po(pav * xa) yàp] tovto 128
[
poissons à chair molle mais bouillis et parmi les légumes verts ceux qui
, , ,
,
poussent aux urines et qui n’irritent pas; par exemple la carotte cuite, le
—
;
1 É7re< Sè xcà TSOLpoLkveTai v xvalis y Soxeu (xoi y^prjvai xolI TijaSs Tifs
7 est bon pour les démangeaisons. Ceci n’est qu’un palliatif pour la ma-
ladie; mais il faut, par le régime, donner de très-bonnes humeurs au
malade en l’exerçant modérément, en faisant des fomentations, en pro-
voquant le vomissement de temps en temps, et en donnant des lave-
ments avec du petit-lait : car, si ce traitement ne procure pas de soula-
gement , il ne faut pas en attendre d’un autre.
€pey. codd.; d est s. d. une conj. des distinct. et, après yv, les débris d’un
copistes, car on ne peut supposer ici p) [lac. 8-9 1 .] pérpccs A; xat yap
l’existence d’une languette à la marge pérpus [péccos BP) cet. codd. Voy. Aët.
de fond. Voy. Aët. — 2. o)(^vnv AMa; l. l. 28-24. — 5. xsXaij [lac. 5-6 1 .]
o^vtjs cet. codd. — Ib. oTrèpas (après dpoTs AMa (qui conj. dppoTi?); xeXevov-
ce mot, débris qui paraissent être une Tas xai ôpoïs [opovs P) cet. codd. —
partie de la lig. cl) [lac. 10-12 1.] xvrt Ib. xaTaxXv^ovTas ex em.; xaTaxXv^ovTa
cpoijs AMa et cet. codd. [xpriOpovs P). codd. Ma. — 6 . dXXcos LP. — Ch. 1 5 ,
’
drap oùv Kcà olÙtï) p.6vr) 'csapOLkveTou. JlcLŒypvcn Se tciSs to ovpov 3
5 xwpe7 fjièv, dXkà dvou'a-OriTOv • xclI toÎ? {lev dOpovv èKKpiveicti 'Sfpoï-
Sofjtevois ovSév' to7s Sè de) ald^ei' xai aîSo7ct (xèv ovx èvTsi'veTai
ydcrlpiov, xcà da-Cpùv, xa) i(TXioL, xcà a-xeXrj' bSvvijv p.èv xœrd xv-
ahv ovx èxovcriv’ ^Tpov Sè, xoà xevsœvcts , xoù ve(ppov$ dXyovŒiv,
10 oh ye Sn Ta oSpa ovx êdéXei v7rox<j^^ps7v, èite) to7s aA|Xoi 5 ‘zsdvia 130
paralyse par suite d’affaiblissement soit des hanches soit des lombes , , , et,
reins, quand il
y a rétention d’urine; chez les autres toutes les parties
— Ib. Dans A vevapxwpévwv est récrit yaalpl codd. Les copistes n’ont pas fait
par la première main sur un mot com- attention au sigle, cependant évident,
plètement illisible. — 3 . «a< om. P. de ov et à l’accent placé sur — d. 9.
Ib. avTr?— B. 4. KaQsalripct A; xadsTt}- xsveôSves B. — Ib. veÇ>povs conj. Ma;
p/aBLP. — Ib. èveîns ex em.; èvdelr]s ve<ppoi codd. — 10. ett/ BL — P. 11,
codd. — 4-5 . Tspoyoùpeïv B LP. — 5 . [xaCiTa] ex em.; om. codd. Ma. — Ib.
le bas-ventre, les flancs; il est bon de faire ces frictions avec quelque
corps gras ,
par exemple l’buile de Sicyone ,
d’iris ,
de laurier en y mê- ,
évacué les intestins, ou enfin qu’on l’injecte par l’urètre dans la vessie.
un fol. blanc; fol. 1 62, qui comm. ...^w- veiv Ma; 'zsapé [lac. 16-18 1 .] ts kolî
pos, xoLÏ ô dno Trjs xpdpSris (voy. p. 72 xat très -lis.) Tsiveiv A et cet. codd.
—
, [
yàp t^v
'
vos'\, Kcà psXavOiov, uct) KSVTavpi'ov •crpo? aïcrôriaiv crv[i-
5 yeiv *
éXKwaoLi yâp mvSvvos. As7 Sè xcà afi é(pSri pvTivri zsvkvol 9
KOLTOLTlXd'Tl SIV TO T£ ^TpOV Xoà Tïjv Oa(pVV SV KVkXùJ , KCÙ 'ÏW VcLtïvX
3-spfxo 7s vSaa-i ,
Jtoà to avpLTtoLv SKizvpiav, Ka\ ‘TSo^ip.ct 7SpO(j(pspsiv,
ap.a fjièv S-sp(JL 0ti'vov 7a, âp-a Sè stt) Kvaliv psTTOVTOL, œairsp 70 v ts
10 âyvov TOV KOLpTTov, Kccï TsscLva.KOs Trjs vpaxXsi'cts Tïjv pt^av, xat prfov
I
pi^OLV, Kcà KVpiVOV aWlOTllKOV, Kcà SpTZvXXoV CrTTSppOL, KOU oiiljiv- 149
1 1 v'jTe^clyovTes ,
koÙ ol éXke^opiGyLOi, EttÎ Sk 'tous ToioLvrais Ksvcoarsa-i
Xicrla î(7Xvou'vr}Tou ,
Ka) fiSTà KnipoûTïis 'Sjpavveev rd ù^y)KÔ'TOL^ xoù
1 1 évacuent le phlegme ;
il en est de même de l’elléborisme. Après ces éva-
cuations on enduira l’hypogastre et les lombes de suc de tbapsie, surtout
si ces parties sont amaigries ;
on rendra aussi les parties gonflées moins
12 douloureuses avec du cérat, et on mettra des malagmes odorants. Quand
la vessie est malade et ne peut pas retenir pendant longtemps les urines
on prescrira pour traitement la gymnastique ,
les frictions comme il a été
dans A yov a été mangé par les vers; reste a été rongé par un ver à la marge
peut-être yov est-il une conject. des de fond; Ma a suppléé sans en avertir;
copistes et de Ma. — Ib. xai e’AAeé’op. les copies ont SvvapLévas. — 5 . to en
Ma; xai oî e’AAeê. codd. — Ib. èé om. partie rongé par les vers.— 6 . é’or dans
BP. 2. XsiÇieiv Ma (qui dvoLTpl^ovTa, suppléé par Ma, est en
conjecture ènaXei^pziv ou 'zspoGS'xaXei- transp. — y. 'zsp de 'zspoG(pépsiv en
Çieiv) Q-a\J/ia$
; X, iz
transp. et le sigle transp. A.—8 . aAAco? Ma; a.XXy]ç codd.
de dv en dehors du papier) tt (il n’y a y compris — A. Ib. aAAw? po'vépaç
que les débris)
p [lac. 2 1.] dXeiÇieiv (il n’y Ma âXXr)ç ^epporépaç 3-ep en transp.)
—
; (
a que les débris de l’d) A; j^üAoi; 'zsccpa- A et cet. codd. comme Ma fa conj.
Xei(p£iv cet. codd. sans doute par con- 9. -^vxpbv pctréalarov Ma; ipv^pov
jecture. — 3. îaxp^ivs’To.i Ma cet. codd.; dxpaTécrl. dxp. en transp. A et cet.
'KyyjDOLi . lorai A r? en transp. ) . — Ib. oîèi- codd.; Ma
(
— Ib. xv~
HÔrct A. — (
4 pocXdy
. . ara A (a avant t en <r 7 et] Après ce mot, qui se trouve au
transp.) ;
paAayparaMa et cet. codd. — bas du fol. 164 r°, le livre est marqué
Ib. Tàs Ilepl tov py) Svvoifxévov xaré- comme fini dans A, et au v“ vient le
yeiv To oZpov A marge. — 4 - 5 . Il ne traité suivant : Tov avxov x. r. A.
C4 RIJFUS D’EPHÈSE.
Ms. lG4v». Matth. 151-152.
[
2 ATYPIA 2 M 0 Y KAI TONOPPOIAS.
]
ehat 70 (7 vu\Ëa 7vov' Sa-irep pè )ta\ 152
]
XoLfÀËdvsi )csfkrj 7 S xa) j3 Xé(p\apa, xoù y/î-
pctç, xcà TSoSaÇy xcà Sax 7 vXovs, IloXXà?] [ikv xoà Tspoayopevaeis 2
è^evpi(TKOv\cn . .0 ]
ex 7 œv 70 iov 7 Wv sae-
DU MÊME REFUS.
SDK
Tit. Toy avTov 'tffept & Ma (qui accent aigu réunis), puis [lac. 18-20 1.]
Tis œ K. T. A.) ;
Toy avTov Hepi ccnv- fièv XOU Ma; x,^t^rj ts (sic) xa<
piâcrpov ri (lis. xai) yovoppoias (o-ary- jSAé^apa xai [apa xat en transp.), 3 -
pict(7[xov ri
y O en transp.), 6-8 lettres il- 4 lettres illisibles, puis [lac. 16-17
lisibles, puis [lac. 10-1 2 1
.]
(5 A. — 1-2. A. Voy. notes.—4 . 'zspoayop. ex em.;
ETiaAeTo (sic A; ero est à moitié rongé), Tspoaayop. AMa. — 5 . e’^eyp/o-xoy. . .
9-10 lettres illisibles, puis [lac. i4- ex TÔjy Ma; è|eyp/crxoycr<..o. (crn.o. en
16 1
.]
elvai AMa. — 2-3. dîxrnsp transp.) [lac. 12-16 1
.]
èx rcSv A. —
Xa(i€âvei Ma; wcrTrep êè xat
(
5 è xal en 6. eîxos èali fioLvuxôv Ma; eixos
transp.) 6-8 lettres illisibles (on voit èa1t ( . 7TW. . . et peut-être ei, en transp.)
clans l’intervalle un esprit rude et un [lac. 8-iol.] (xavTtxôv A.
Dü SATVRIASIS ET DE LA GONORRHÉE. 65
Ms. 164 V». Matth. 152-153.
Ttjs xaTa (pvŒiv Siolttvotjs ^rjXoi, 66sv sikot^cos xoù, twv yuacLv-
yàp
BpcS\7TCt)v xoà TWV TSctpoLTrXvyixwVy Koà TWV pteXayyoXixwv TSpovyeî-
4 \tou. iiV J'i] TOUS b^écTi TSvpeToU xoà b tov VTïoyovSpiov TSctXfxbs TffOtpOL-
X,wp\s Tïjs oîx£i'as xivvja‘£ws àv£v (p6\^ov\, xcà èx7icXrl^£ws , xcà bp-
yrjs tsclXX£o-6ou ,
xcà Tas àpTr]pias TffaXpLW crvpLixiyrj tov crCpvyfibv lo
5 Tsapéy£iv • xa\ yàp TavTa xaxov ti Sy]Xo7, IIep< ptèv Sà twv TSaX-
plus grande, quand elle survlenl dans l’état de plénitude, que lorsque le
puis au ,
commencement de la lig. suiv., 9. Dans <p 6 ëov, é’ou est enlevé par un
'zsoùv très-lis. puis xa; A. —3 4 -
. 'spori- ver. — ex em. cvppiyel
10. cvpptyrj ;
paxpovc'hxov xa/ (T;xo'y un peu effacé, d...cœs Ma qui conj. dxavra. On lit zsciX-
mais lisible) A. — 6. 'tsdXXecdai pœv ctTra.Tîüy ottw? dans ,A; il reste une
yaVépay Ma; dans A, après xsàXXsaBrti^ trace de face, et de l’esprit de o.
m KUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 104 V*. Matth. 153-154.
fjLvwSsG'1 arov tov xavXov * 'csotpsi'TTsro Sè xdi 'zsovos dp.a T<p 'sroLXp.œ •
5 êvTSvdsv Sè Koà bp{irî zspo$ â.(ppo\Si'(7ioL crvvé^aivs, xoà tov aîSoiov 154
dvCf)\Sr{\K6TO?
'
[^ze]<^/<5'ot; Sè b 'csovoç xcà eîs to Crroa-lripLa, xoà tov
crirai ailleurs toutes les espèces de palpitations leur origine , et leur signi-
fication par rapport au pronostic; quant à mon homme, son pénis était
2. Dans siprjcrsTai ,
osTai est enlevé pour 2 lettres; les vers n’ont laissé
par un ver. Ma l’a restitué sans avertir. que b — Ib. aoV ... à(xÇ>. Ma qui conj.
— 3 . xaï G<p TS Ma; a<p 6 [lac. oè avTM XvTTnpd àpÇ>ÔTepa. On lit
6*7 1
.
par les vers] ri (sic) A. Il auTw A . TTrjpà dpÇ>. dans A. « de auTw
me semble voir, à la fin de la ligne ,
les est très-lisible; dans XvTirjpd le haut
débris de — a'ia. Ib. [to] ex em.; om. du A et l’ü ont disparu, 7rr?pd est très-
A Ma. — 4-. 'zsâdos Ma ; 'aôvos très- pâle; àp de àp0oT. est à moitié effacé;
dans
lisible — A. 6. évtaais ex em. ;
cependant Ma l’a lu; il a lu aussi ou
ivalaaisAMa. — Ib. ott Tzivoi t 6 deviné tôûv enlevé par les vers avant pl-
Ma; Ô7TOT [lac. 4b] lelvoi to A; d de |eû)y, 1 . 9. — 9. [rd] ex em.; om. AMa.
ôttôt est lisible, mais on ne voit que — Ib. àxoAacr 7 aTa tov A; Ma a corrigé
les débris du t, — 7, âv(t). . . hÔtos sans avertir. — 10. dveïpye conj. Ma.
êtêov Ma; dvœ ê [lac. 2 1
]
kÔjos S — 10 et p. 67, 1. 1. piXXov si (ïf A)
[lac. 1 b] eStSoD A; il ne reste que la Tspos TovTo . . pâ TCt pév Ma. pâ rà pév
jnoitié de l’e. — 8. 'zjeplveov. . . Sé Ma; (voy. p. 81, 1
.
. G) appartiennent au fol.
dans A, entre 'zsep. et 65 déplacé; entre
y a la place r°; ce fol. est
il i le fol.
DU SATYRIASIS ET DE LA GONORRHEE. 67
61
7
r».
Ms. IGl r». Matlh. 154-131-132.
pov (^XeGiov fièv àTTO Tij$ [xoiXris, dpTr}]ptot Sè d'To Tyj$ tsolxsiols *
5
132 bXov TO (xrjxos, xcà aipLwcrotv avTO fJ-éypt fJ.év tivos dveiai |
TSCLpèi 10
tique), partant de la veine creuse [veine cave), une artère [artère sper-
matique, voyez notes), partant de l’artère épaisse [aorte), s’implantent
sur le testicule; ces vaisseaux, après leur origine, et s’étant un peu
éloignés des lombes ,
descendent à travers le péritoine vers le testi-
i64 et le fol. i65 on doit intercaler les [lac. 4-5 1. puis en transp. av 'sxapa]-
fol. i 6 i à i63. Voy. Introd. en tête du ay/ïv A — 5. «TTo rf/s... pia Ma; à-nb
vol. Les mots qui suivent 'apôs touto, Tfjs [lac. 3-4 1. puis en transp. dp-rn]-
et qui se trouvent au milieu de la dern. pia A. — 6 . oA/. .
.
ycüpvaavTot Ma; oA/-
ligne du fol i 64 ,
sont recouverts d’un [lac. 1-2 1 .
puis en transp. Tio\ycopv-
papier très-épais, à travers lequel je aawa A. — 7 . èibv pnov Ma (il
6-7 lettres, puis on lit en transp. mais pevé (sic) oAov Ma; 'zsapeveydèv
avec beaucoup de peine, Jiai tô5v yo- dXov A ;
il ne reste plus que des débris
vopo^vTùov êayf/iXég. Voy. notes. — 3. de v£ ;
la syllabe ydév est aussi extrême-
êtêv. . .y^erai Ma; Siêii [lac. 5-6 1. puis ment pâle. Il en est de même des pre-
en transp. ^oToi» to cr-néppa spjy^STCit A. mières lettres des o lignes suiv. (p. 6 ^,
— 4 . Hpo(p/A(w. . . Ma; HpoO/Aco j. îo-p. 68,1. 10 ).
5 .
08 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 161 i\ Matlh. 132-133.
Tsépci), xa[Ta a] xoà oi ^rapaal drat èp(pvovTai. Tovto Sri fxot Soxs7 lo
aÙTOv [ÀÔiXXév ['Sfsp] il éx Trjç (pXe^oSy [n] t>75 dpTripioLS' xai 'sfcos
10 TOVTOy xivSvvos (TiTOLaOévTa dnoXécrSat • Sale oùx dneoixos xa\ ra7s 133
I
3. 'jsàpci} xa[ ]
xal A Ma; dans A, om. A ;
Ma conj. xal. — 7 . TsapôvTi. . .yô5
la trace de lettres a presque disparu; Ma (qui conj. Spyay) je vois dans A les
—
;
il en est de même pour Xov du mot débris manifestes de Ad. 8 . Ma, qui
xaXôv (1. 5) et pour -crep avant ^ èx conj. èdv devant ovv (
1 . 8 ), n’a pas vu
(
1 . 6 ); il n’y a plus que la queue du p les traces de àv dans A. — 9 . Ma ne
dans 'crep. Ma ne s’est pas aperçu de sait s’il faut lire t<w ou tou, et il con-
l'existence de cette particule.— i. dito jecture Tris. Le ms. porte Tfjs. — Ib.
i'2v A; TÔ ^œv Ma sans avert. — Ib. to (j<piy^r) ex em.; atpl^ai A Ma. — 11 .
dvvepyov eU tols pti^sis, dXXd ptoi Soxe7 ri fxèv àpyyi tov cnïépp.aLTOç
pendre d’une partie qui peut, du reste, entraîner le tétanos, ces phéno-
12 mènes de paralysie ou de spasme. Je ne veux point priver les parastates
masler est bien petite pour fournir tant de sperme, on se rappellera qu’il
1. Tl om. Ma. — Ib. «Post [lév dele- [<ys — mot douteux] tis (1. 7-8)
«lum Forte excidit y dp aut
stt/. » , sont en partie recouverts par le papier
Ma ; mais eV/ n’est pas effacé. 2 veveij- — . collé. — 8. zsei:é<pdai ex em.; Tsexaiydai
puTou Ma. — 4 .
to ] ex em.; om. A Ma. A Ma. — 9. avp.pl(Tys(ydai S [lac. 5-6 1.]
— 5. « Credo scriptum
[
fuisse ovSé » Ma ;
Hdxziva A Ma ; après le <5 il me semble
A porte manif. ce mot. — 6. dp;^rf écrit voir les débris d’un o ou d’un v. — 10.
deux fois mais marqué
,
la seconde fois xn:6a1y]p.a [peut-être débris d’un <, puis
pour être effacé A. — 7. yiyvecrdai . . . lac. 5-6 1.]. El A Ma. — 11. xpepaalv-
êxsTvai Ma; ylyvecrdou [2-8 1.] èxeîvou pos a Couvai Ma; dans A os a dis-
A; Hat êv9ev èvieadai conj. E. Les mots paru et il
y a , de plus une lac. de 2-31.
,
70 RUFUS lyÉPHÈSE.
Ms. 161 V», Malth. 134-135.
yvoi'ïo âv, OdOVTTSp kcl\ KvpioJTspoL sis To epyov, Kcà STOipLOTepa œhol-
alopLOLTCt, Sais powSéaIspct slvai, Kai Ta (àsv dirb rSv SiSvpLCov z:fXs[ov 1
s’y mêle aussi un fluide séminal fourni par les parastates. C’est donc sur- 14
tout quand les testicules elles vaisseaux spermatiques qui en partent sont
affectés, que surviennent les maladies dont nous parlons, puisque ces
parties servent plus qu’aucune autre à la copulation, et qu’elles sont en
même temps plus qu’aucune autre disposées aux spasmes et à la paraly-
sie; il peut arriver aussi que les orifices des autres vaisseaux [artèi'es et
vient le satyriasis; mais il est plus difficile de guérir, s’il existe en même
temps de la paralysie; en conséquence, tout satyriasis qui se change en
gonorrhée est tout à fait difficile à guérir : cette gonorrhée fait, avec le
temps, maigrir les lomhes et les fesses; on pourrait, de plus, compter
deux espèces de gonorrhée : ou bien le sperme coule par suite de para-
Sés à moitié rongés dans A, ont été naaiv et èp de èpycSSrf (1. 9), po<r de
restitués par Ma. Il en est de même 'zspo(7 (1. 10), yâp avant èitl (1. 11),
MoloL.
1 6 TaîJTOL fxèv odv Stâ to sÇ>s^rjs tou XoyoUy ncù 'ivoL tis to [ŒV(ji7rav'\
âv KCLTOLGKri’^^y^ ,
OTTap OVV, si Kai Tt âXXo tov gw^ioltos èniGYlp.o)s
ctoivov SiaiTï]6r]vou ,
'ssX’nGyLOvoLS Sa TSapG(pvXd^aGOai , TSOLpaOsojprjGai 10
xdï yLaXdyr] y
^où Tris Xivo^cogI iSos oXiyov 'srpbs tovtois yuGySpLsvov,
régime qui est par nature trop âcre eu trop froid; car rien ne rend plus
aqueux que le froid.
16 J’ai donc écrit cela en vue de la suite de mon discours, afin qu’on
connaisse ces maladies dans leur ensemble, et je reviens enfin à mon
homme, dont j’ai dit que le pénis était pris de palpitation; j’exposerai
d’abord la thérapeutique de cette affection [considérée en elle-même],
puis celle des malatlies, quelles qu’elles soient, en lesquelles elle peut
se transformer> ce qui sera également utile, s’il s’agit de quelque autre
17 partie prise de palpitation évidente. 11 me semble d’abord qu’il convient
d’ouvrir la veine et de prescrire ensuite une diète légère, avec absti-
nence de vin; il faut éviter les réplétions; veiller toujours à ce que
les évacuations intestinales soient en rapport avec la quantité des ali-
1 . ijScno7 [lac. 2-3 1.] iidXiala A Ma. marge de fond] ou ë<prjv A Ma qui
— 3-4. TO 'aepl Ma (qui conj. conj. dvQpcùTtov. — 11. eîaaiàvTa prim.
(Tvfmotv ) ;
dans A <7v[x. est encore assez A. La main ancienne a corrigé cette
visible à la marge de fond. — 4-5. faute. — Ib. ylyvoivTo M sans avertir ;
ws âv 'üSoptiÀOûTepoL eïrj ,
xcà bpviOapiov HaTotppo(povfÀSvo$
162 r
Hat \B-aika.(TŒLOôv Koyy^apicjjv o] ^cofibs, Kcà b àTih tyjs xpdpË-ni. Oi5 19
I
5 Sictywpyjaeiç Tris yoLo-'lphs, oivsv tov a-vpi(pép£iv Tsdcrri [tî? voctco, xoà
[|Ui7 T£ 'srXrj'\po7TO y
(xyIts êpsOiXono * kivh)tikol ydp xdi èvTOLTixoL apLCpco
quillages marins et de chou. 11 n’est pas trop mauvais non plus d’admi- 19
nistrer des lavements adoucissants mais ;
on doit éviter les lavements âcres
plus encore que les médicaments purgatifs car les évacuations modérées, ;
ties engourdies ,
nous recourons aux médicaments diurétiques. On ap- 21
pliquera aussi des réfrigérants sur les lombes, par exemple, du suc de
puis le fol. 162 . — Ib. xolL. ^wjüd>Ma; fxrjTS, puis 'znAri en transp.] poTro A.
xal [lac. 4-5 1. aiœv 7ioy^apict}v à en -
7 8 . dp<pu... Ka/ Ma; dans A, entre
transp.] ^copôs A. — 3. Haxôv Ma; xd- apÇiù) et Ka/, je vois les débris de xavra
xiov A. — Ib. vTtox..'. êpipurépovs Ala; derrière le papier collé. — 9 . ctAAà. ..
CxoxXv [lac. 4*5 1. ûS x.paTi, puis, en èpsd. Ma; entre a’AAd et èpe6. on voit
dehors du papier collé, rovs êé à moi- dans A les débris de xai derrière le
tié elfacé] SptpvTspovs A. — 4- Ç>oLp- papier collé. — 11 . É 7r< 0 épeu; xai Ma ;
èir) TÔ>r TsXfJidTCov oivOos, Kcà b Xoû'voSy kol) rj icovid’ tovtois xoLTa- 5
70 V êTrnrj^siot
( *
7^P ^OLTaSetcrOai ,
to Ss vToOdXTtei , xâv Tsdvv
XaXeTTOv sine'iv *
yàp d'Toptots TSoXXds * sîSévoLi pti^v xcà oipov xcà
138
I
ypicryL(x XvcriTeXécrloLTOv tv to7s 'srapovuiv '
dptëXvvei ydp rds bp- 10
ovivy](ji ydp êyyvTSpov, Sais, et xai Tri? XtO(xpyvpov , xcà yrj$ tïjs
23 cela échauffe un peu, bien qu’on les ait appliqués trés-froids. Il est diffi-
cile de dire par quelle vertu la rue procure du soulagement, car c’est une
chose fort embarrassante à expliquer; cependant il faut savoir que, dans
est aussi nécessaire de pratiquer des onctions avec les réfrigérants doux
sur le pénis et sur le périnée; car on soulage ainsi plus directement; il
2. 'ÈiTtieiKy] èk... Xvyov (conj. S-rjAy- les premières lettres des 5 lignes suiv.
lois eîprjyiévoiç y xaï êv xoà Svo ixi'crycovy crv(x(p£poi âvy o^ei Sel
vov ovSeva TpSTTOv éniTiiSeiov y ovre to cdSolovy ovts Tijv è(7(pvv '
eîpvp.évov Tpô'KQv (3on6elvy Sarle xcù eis xoiTÔjvcty [eVi -crXeopas xel-
vin d’un goût sucré, ou dans du vin nouveau cuit. Ce qui échauffe ne 25
convient, en aucune façon, ni au pénis, ni aux lombes; car on doit re-
pousser ce qui remplit ces parties et ce qui se porte vers elles ,
que ce
soit du sang, du pneuma, ou l’une et l’autre chose; c’est là, en effet,
vraisemblablement ce qui constitue le principe des palpitations, le froid
à la manière de se tenir au lit, mieux vaut être couché sur le côté que sur
le dos; car il ne convient pas de se coucher sur le dos : cette position pro- -
2 . cTWfxi^épo; ex em.; cru(i(pépv A Ma. — 11 . dr... TiKov Ma; oveip [lac. 6-7 1.]
— 3. êiiévcu ex em. Ma; iévai A; ëirjvai TiKÔv A; eip est un peu effacé. — 12 .
conj. E. — Ib. GipatCf) conj. Ma; avpaicp êvdvpv TitSas Ma; èvOvfJiijp. [lac.
A. — 9 " O. eh
J xoiTcova, h. t. é.] Voy. 5-6 1.] Tïiêas A. — i3. iv [4-5 1.] pv-
notes. Kon&va xâXXiov Ala; xonôSva Toiye (lis. firjTi ye) A Ma. — Ib. évepyif
[-cr ou £ 7r, puis débris d’une lettre in- Ma, sans doute par suite d’une faute
déterminée; puis lac. 6*7 1.] 7i<xXXiov A. d’impression.
DU SATYKIASIS ET DE LA GONORRHEE. 75
M. 102 V®. Malth. 139-140.
xa\ 7MV 7payrjpid7Cit)v Ta? aapSiavdç jSaXdvovs' [3oXËov$ Sè, xdï tso- 10
29 7tjs Siai7r]5 *
^oxs7 yàp 'srapopfxav 'zs'po? à<PpoSi'a-ia. liivsiv Sè (pdp-
fiaxa, 70V 70V TSSpixXvfxévov xapnov, xaï 7riv 7rjs vvpJ^aias pi\av
les fèves, et parmi les objets de dessert, les châtaignes; il faut éviter ab-
solument dans les repas les bulbes de vaccet, les poulpes et toute es-
pèce de poissons cartilagineux; car cela paraît porter aux plaisirs vé-
20 nériens. Comme médicaments internes, on prendra des semences de
chèvrefeuille, de la racine de nénuphar; cela remédie aux rêves éro-
1 . èà.v (lis. e/) fi [lac. 4-5 h] (5<a«Tc6fi. A Ma. —8 . rojaCra conj. Ma. — 9 .
ottÎTd Ma ,
dviapœs ts «üto — aveu
A. 3. pî^vs Ma, sans doute par faute d’iin-
ex em.; ov« dvev A Ma. — 6 om. .
[rây] pression; vrjv rris v. pt^rtv A.
76 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 163 r«. Matih. 140-141.
xa\ ov£tpCt}yfjLo7s (3 oï] 6£7, xoà 'zwv dXrjOivcov àTrorpéiret fxi^ecov. Efre 30
gime, aussi bien pour ce qui regarde l’alimentation que pour les autres
tout le résultat qu’on peut en attendre; mais, si l’on veut que la mala-
die ne revienne plus, il faut insister longtemps sur ce traitement, et
a, [ehs Ta d<Ppoêicrici] ex em.; om. A i63, qui commence par une lac. de 5-
Ma qui conj. -cr. -crpoxaAerTaj ,
eîTS rà 6 1. puis on lit tov xai Tris tpiSos qui
d<Pp. dvax. — 3. ov[L^époictv A. — 5. est en partie décalqué sur le fol. 1 62 v®.
xai Tsepi] xà -crep/, conj. Ma. — 8. éapos — 12 . TSpodvp... oAAr?v Ma; Tspodvpo
ex em. Ma; dépos A. — ii. xai..^.. [lac. 5-6 1.] «AArjy A. — i3. TsXricrpri
dernière ligne du fol. jôa, vient le fol. StaiToveiv [lac. 4-5 1.] (rvpÇépei A Ma.
DU SATYKIASIS ET DE LA GONORRHÉE. 77
Ms. 163 i“. Matlh. 141-142.
j4 [;««)] icryyph'ïzpov a7ro^£T[fai to croj^pta. Tvv fièv oJr baCpvv Trj Stà tù)v
TavioL xcà vvv cruvoi'crsi, xoLTOLTrXdarcrstv fxèv vciTrvï tol 'zszp\ Trjv
I
37 vTTSvavTi'oL ToivTa slvoLi TM ypvyetv. Ti? ^£ ctv Xéyof oiXXoi ei tov 10
xoLipov £7ri exotcrlo) Xoyi%oio, eîSelr)s oiv ms àp-CpÔTepoL [xajXôî? zfaprl-
38 vrjTOU. IΣpi ptév ye tocs àpyoLS xoù Trjv 7SpM7r)v TSBÏpOLV 7rjs voaov
[
ment à la fatigue, car il convient surtout d’endurcir et de renforcer le
34 corps par des exercices pénibles. Il faut donc à la fois exercer les lombes
par des frîciions avec des matières grasses et par des mouvements de
flexion, et les parties supérieures par des gesticulations, par le jeu du co-
35 nourriture soit retirée des parties inférieures. D’un autre côté, il est
bon encore de recourir aux bains froids chez certains individus avant
I
qu’ils soient amaigris; ce qui convient dans loute autre espèce de pa-
I
I
lombes et le bas-ventre des cataplasmes à la moutarde et boire du casto-
I
36 réum. Ces choses, dira-t-on, sont en opposition avec l’idée de refroidir.
37 Cependant on pourrait répondre : si vous considérez l’opportunité eu
égard à l’emploi de chacun de ces remèdes, vous reconnaîtrez qu’on a
'
2 . àTïoèeî [lacune 4*5 1.] fia A Ma mières lettres des 4 lig. suiv. du ms. —
qui conjecture (j1eppa7s TaXatitoopiais 6. OTs Ma (qui conj. ToTs) ;
A porte Ohi.
h^vpà^epov àitoèel^ai âpa. J’ai seule- — 10 . Entre xf/vx^tv et T/s Ma suppose
ment ajouté [xa<] devant — à tort une lac. dans A. — Ib. Aéyoi
3. £7r< [lac. 3-4 1.] yvfivd^eiv A Ma. — Sè âv Tts conj. E. — 1 . eiSeins âv ex em.
4. toTs à moitié effacé à la marge de E ;
et êè ^(jav A Ma. — Ib. dpÇioTepa . .
fond; même remarque pour les pre- AwsMa; dfi<p6repa xaAws A (xa très-pâle).
78 HUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 163 r“. MatlL. 142-143-144.
Kïjcrav'za Kcà zrapsÔévTa sis tsaos àKpoLTrj tj(pMv olvtôôv kol) zsdvv
AOL^OLt ’
TOVTO yàp (70L(psîs Koï ypYic/làs iXiriSas Tsapsysi ty} îdfTSi.
ê^spyd^ovTOLi.
3. 'zscos ex em. ;
otioùs AMa. — 4. Prim. yd^sTcti Ma sans avertir ; è|epya'^ovTa< A.
évalaaiv A; mais le c a été gratté, ce Après ce mot, A donne le signe de la
dont Ma ne s’est pas aperçu. — 9. ê^sp- fin d’un chapitre ; o->.
DU SATYBIASIS ET DE LA GONORRHÉE. 79
,Ah. 1Ü3 v“. MatlJi. 144-145.
I
s"i^stv Sè év yXvKSÎ zb y^^vXXiov, xcà ovz\ot)ç Sevcias, zà (xopiot xci\za- .'i
I
vctipr/creoi?], p.r]Sev} (xsvzoï zmv zsvpovvzcjv kol) Solkvovzcov (poLppLCtKwv *
j
zavza [yàp yp '\^‘ns, xcâ 'G^apsvzei'vet zàs èvzdcrets' dXXd œals zd
(xézpia Si(x.yct)p[eïv èzc) v[xé]pas' è^apKSÏ Se eh zovzo v zœv XcLydvœv
I zgpo(7(popd' el Sè SoKo'i Koà icry[vpozépov] zivbs Se'tcjOai, zrjs dXorjs 10
.
}
ovSèv âv eî'rj fdéXziov vo-vyij xevwa-cu * SSvoLzcti Sè xcà zd disaXd xXv-
puis, à la marge externe, non pas seul, vôs Ma (qui conjecture îayypoxépov)
un A, mais hov. — 5-6. nal o£it. .. ra- /(Tp^[vpoT£poy en transp.] xivos A. — ;
<5'è Ksvcücreis éxXvovŒi to.? èv'idcrei?. E/ p.sv ovv 'ffpbs tolvtol yaXysv, 44
SV âv ’syoi \pLSv 6 vTCit)v\ (5'è xcà 'ZSctpo^vvovTœv sti tcûv 'ZSctOœv, <Ji-
5 xvaç pèv ‘ZSpoadsTSOv rjTpœ xcù bo-(pvï, xoà 6 (J 0 i> 'UfXsTalov avTCov
^riyLOLTL ' fJLSTà Sè Trj pt^rj Tris dXOaiaSy sv psXixpoLTM é(p9rj xoLTCtTrXa-
lions douces ; les lavements adoucissants peuvent aussi produire l’efFet dé-
siré ;
on évitera surtout de fatiguer les lombes et la vessie, car rien n’est
plus excitant tandis que les évacuations afl'aiblissent les érections. Si sous 44
, ,
77ra(7(jLÔJv iafÀCLTcl
( èah, avfxÇ^épsf 3-aA\f/r? ts oXov tou ctojiâol-
TOS, Kcà TO SlOL TOU GlKUWvioUy Kcà TOU KCL(/lopioU ^pl'(7fJL 0ty Koà Ô
-155 Tfi '&pocr(po]\pçi Ta| [xèv àyav TpoÇ>ipoL, Kcà tol [<5'uc7]7re7r7a, Ka\ Ta
(pu(T(A)\Sy) ,
JCOl) tol Xy]T/xà tyj$ yaalpbs, Kcà tol oùprjTtK^v SuvoLpuv
tement par le castoréum; car une longue expérience a démontré que ces
remèdes conviennent aux deux états en rendant le sentiment et la force
dans la paralysie, en adoucissant et en relâchant les parties prises de
48 spasme. En ce qui touche la nourriture, toute substance très-nourrissante,
de digestion difficile, flatulente, possédant une propriété laxative ou
diurétique est mauvaise; on donnera d’abord des bouillies légères, et,
parmi les légumes verts, de la mauve, de la patience, de la bette, de
la courge, des tiges de laitue cuite, de la blète, de l’arroche; il ne faut
rien manger d’âcre ,
ni roquette ,
ni raifort ,
ni navet ,
ni tige de choux ni ,
poireau ,
car toutes ces plantes semblent exciter aux plaisirs vénériens.
3 . oTiôs pro TpoTTos conj. Ma. — k- mence par une lac. de 6-7 1., puis
[e/s] ex em. Ma; om. A. — 5 . Après opôt (pot Ma p. 1 54 )- — 6. Tflt TTeir7oL
G
82 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 165 r\ Matlli. 155-156-157.
àTTÔcTXïl'^lV, ïiyOVpSVO? I
OTtWŒOVV àpStVOV slvaty (pVyOVTCL TOr b^Ùv 157
Srj yi'yvsTai xoù stt) tôûv àXXcoVy OTav sv b^écri xaTappovs ànoal^y
éTépœOi Ss àXXo rt SiaSs^rjTOLi , ^ àpOpojv 'csôvosy v Svcrsvispia y v
son aise et avec sécurité une maladie substituée. C’est ce qui arrive aussi
1 . d(Ppo§i(Tia. Hepï êè Trjs ptvdrjs xa\ 'loi. .... pivBr] Ma ; dans A avant pdvBr
, ^
duit Sé dans ce titre, lequel titre, à son marge de fond; je suppose v Sé. — 4-
tour, aura fait disparaître les mots ürf- Xexôv A; Xexiov Ma sans avertir. — Ib.
yavov pév, par lesquels devait commen- œcr1e conj. Ma. — 8. Séy^otTO tiç ex em.;
cer le vrai texte de Rufus. 3. e’Aar- — èéyotto ti A.
DU SATYRIASIS ET DE LA GONORRHÉE. 83
Ms, 165 v“. Matth. 157-158.
65 v“ J'ij TSo^aÇy xcà cSra, xcCi pvyylcty xcà 7rjv àvcuxopuS^v 'zsoisTaôou ]
Sià
TOL»TO •
p.^ ^oLyv Sè êCpi'evai piaryecrOai ,
xa) tols o\[/ei? [xa) Tas vtto-
[traces très-faibles de peaOai plus sen- [xaîat xal Av en transp.; lac. 6-7 1 èè-iw
p.éy\ia'lov
6 .
su UTJFUS D’ÉPHÈSE.
Ms 155 v°. Mallh. 158.
têAôîs vyioLiveiv.
ô Siaëyjrrjs ;^pdv<dy sait 'zsâ.dos 'zsept 7oùs veÇ>povs avviaidpevov, 'moXvnoaias èp-
Tioir]'UH.6v psTot TOU «ai to 'zsivopevov dpa vojfpaTi ê^ovpeïaSou • Ttvès êè to 'aâBos
Toh '&d<7^ovai S/\j/os arvvTovov, «ai ovSeh xôpos ovSevos vypoîi 'SfpoaÇiopâs yî-
verai' êviore Sè «ai Siy^a St-^ovs dnXrjpcÔTMs éy^ov(jtv vypov oî 'sfeiiovdôres , 'vov’téa'h 5
avveyjoç 'apoa(pep 6 pevoi to 'zsotov, ou priv 'ZsXripovpevoi Stà to êv 'tdyei è^ovpelaOai
TO 'zsodév. Avtcov Sè tôjv veÇpôov tSiov èali 'nfctdos ô Sia^vTtis ôpeyopévcov pèv dpé-
Tpùjs TO vypbv, xaréyeiv Sè auTo ou Svvapévaov Sià tÎ\v daOéveiav ttjs xadexTtxris èv
aùjoh Sxjvdpecas' âaitep y dp (ye?) èxï 'i&v xvvo)S&v ôpé^eoov «ai èxi iivcûv XeievTspiMv
opé^eis pèv a<poSpoTcnai ytvovTai aï rives dvayxdlovai rsoXXà pèv «ai Xavpcos rspoa- 1
(pépeaBai airia, ovSèv Sè cry^eSov rc5 v eiaÇfepopéveav xaréyerai' dXXd ê%i pèv rœv
xvvojSôSv opé^ecov Sià to ^dpos dxepeïrat, èxî Sè rcov XetevrepioSv, «ai Sià ro ^dpos,
«ai Sià rriv vxoxeipévnv daBéveiav rrjs xaBexrtxijs Svvdpeus xdroo Stay^o^peTrai dnen^a.
KaT(i rov auTou rpàxov «ai èv rdïs ue^poTis a<poSpordrr] pèv ytverat rrjs oppcSSovs
vypôrrjros ope^ts, Sià Sè rX\v daBéveiav rrjs xaBexrixrjs èv avroJs Svvdpews dBpôov 15
£7ri Tj)v xva'hv ri\v êxxpiaiv avrfjs rsoiovvrai. — Kperaïos (
Chronic. Sig. II , 2 )
Sè
apoaliBriai «ai ravra' Tià axXdyyya avroïs xateaBai Soxoîiaiv, daûSeis, ditopoi,
ou« eh paxpdv 3-urf(T«ou(T/u * rsvpiÇ>Xeyées S/xf/ai' «ai dnovpr^ais ray^eïa, dXXà xav
eh pixpov xardayœat ro ovpovy rsapoiSéovai ôaÇivv, Spy^eis «ai <crp^/a (p. iid-ii 5
éd. Ermerins). Hu Sè èni pdXXov av^rjrai, Q-eppaaia SaxvccSns èv rois axXdyyvois 20
TO èxiydalpiov pvriSoîirai, «ai ÇiXé^es èv avr^ èxatpovrai, îayyoï Sè rrfv SXrjv
é^iv (p. ii 5 ), rrjxeSœv Sè rov awparos yiyverai Seivij (p. 1 15 ). AXXoi Sè ovx ov-
U avru'v V. —
;
dacSSeis y dp oùroi «ai
17.— yiyvovrai A. Ib.
'ff}.rfppvprj Sè Tov vypov, 'nsspnâaei Sè Tfjs xotXivs è^eppdyrjcrav dOpôoi (p. 116 ),
y^vpol Sè poydvpol dva-noBévTSS èv avTM tw cœpaTi tüv vt<PpS>v to 'csdBoç èpydlov-
rai. SxoTTo? oZv ripTv èv Tais B-spaiielais yivécBcû dpavpœaai Tè\v SptpvrrjTa tcov
5 vypœv, xcLi SvaKtvrjTOTepov to rs aîpa xat tyiv (jZv auTW dvapspiypévvv ôppciSrj vypà-
TiyicL èpydaacrBai ,
xaî t^v Svaxpatriav tccv vsÇ>pô5v dvaxaXécjaaBai. Kpyppévov toÎvvv
TOV odBovs evBéœs , pr]SéT:ci} TsXeicoBévTos , dpialov Tépveiv rr)v èv dyxcovt ÇiXéëa,
xal (TvppsTpov dÇfaipetv, xey^prjcrBai Sè xaï to7s perplois rôov SiovprjTixcSv Stap-
Tslvetv Sè œs on il/vy^pàraTov xat tt? ûcAAtj Siahi^ yf/vy^poTépa xsy^pfiaBat , 7wv ts -^vy^ôv-
15 7ù)v Xdyavcûv^èaBtovja 7œv pri StovprjTtxcov xat Tiltadvns yyXov ilvypov poÇovvTa,
dvTtaTiav Sè xaî eîs iSpooras tyiv ZXrjv. — Apta'lov Sè, Çrjatv ÀpsTa7os, xaî 17 èv
Tayjj dSf>pos yévrjTai. Trfi» ts oùv TsdXnv tov dXQ'tTov <pvpdaas ô^s7 xaî poSivep xaTd-
6. dvaxaXé<Ta(TBat.'\
)
Ce qui
xojA/rjs] xoivris A. — Voici les passages suit, jusqu’à Triv vXrjv, 1. i6, serait tiré
correspondants d’Arétée; on verra que A d’Archigène, d’après le manuscrit de Gor-
se rapproche beaucoup plus que les autres narius et d’après les manuscrits de Florence.
mss. du texte original ; Td tntXdyyya Voyez les notes. —8 . Sè om. AGV. — lo.
xaleoBai Soxéovtrr daoiSces, d-nopot, oCx prjSév] n B G. On constate très-souvent,
ès paxpov B-vrjaxov(7t • TZvptÇiXéyees St'ypat. dans ces manuscrits, l’omission d’une des
A-xovpésiv Sè Tis âv èniayot Tpoitos, r) négations quand il
y en a deux.
— i 1-12.
ris aiayvvYf nsovov xpécrtrcov; dXXà xrjv ctTroTeAer T£ TO A. — 12. Sè om. UV. —
ès (jptxpov èyxpaTtes yévuvTai, rsapoi- i 3 . TSoXvrtX. BGOU; èrtî TSoXvitX. V. —
Séovfjt 6o(pvv, opytas xaî îayia . — Hv Sè là. 4^vypÔTaTOv ex emend.; \f/vypoTSpov
èitî pSXXov av^inrat, Q-éppavats (jpixpii codd. ; perquam frigidiis Gornarius. Ib. —
pèv, SaxvcoSns Sè, èvi^ovaa To7at (xrrXdy- tc5 v Sé U. — i4-i5. rd ts yj/vyovTa Xd-
yvotoi' èntydG'l ptov pvaoî, èiriÇiXeSot, yava Ta pri StovprjTtxà èaB'tetv xaî Tslt-
îayyoî Sè Triv 6Xr)v ë^tv. — TvxeSœv Sè crdvns yyXov yj/vypov poÇdv B G. 16. —
yiyvsTat Setvr). — kXXot (ÀAAd oïSe
Sè ÀpsTaZoÿ] Voyez les notes du chapitre 6 de
Erm.) ovx ovpéovat , ovSé ne dXXrj tov Bufus.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE. XI, 2 . 87
Xyvs, crépsct)s, Kcti 6aa dXXa ToiavTa. IlpoTiàri^e Sè xai 'tsoXvyovov yy}<ov auvtyfis
èv oivcà péXctvi, Hrâ avpOvToVf xaï Ç>otvixci)v dxôSpeypa, xai piiprcov, xai àxicav, xai
yrjs évTspoL éÇ>6à, /xeTct yv)^ov tivos tcov 'zspoeiprjp^évoov. Str/a Sè 'zspocri^épeada.t rà
eiiyvpoc, xai éiSrjxTa, xai dp^Xvveiv Tt)v SpipvTtjja êvvdpeva, oïd èahv côà poÇirfTà,
xai (jepiSaXts, xai y^ôvSpos èaxemapévos èv po(p-npaTos îSéa, xai ypipeia xpéa 5
dxipeXa Xlav é(p6d' olvos Sè èpvOpos 'zsayvTspos , pdXXov xspavvvpevos eïs
Sidvi^iv TÔov dXpœêcSv yypwv rô5v 'üSoirjTtxœv rrjs S/-^tj$ • psTaSdXXet ydp ô olvos
Tr)v avyxpiaiv èxi to yXon-ù. Oèx ddsTov Sè SiSovai xai ivpôv veoxayrj dvaXovy xai
ydXa Sià xoyXd^icav ^ crtSrjpcov Siairopccv èay^iapévov, dpOévros tou ôppwSovs. kxpa-
xrouvTCûv Sè TÔûv 'zspoeipripévcûv ftorjdvpdTCov, xai èxnstvopévr)s Trjs Stadéaeoos, ovx 10
djoxov xai lols vapxcorixoïs xey^pr\aQai 'zspoty<pépovias Tr)v Sià xœSvœv dvxiSoiov
vxvurtxYjv, rf riva tôov dvccSivwv Tpoy^laxojv, xai èvépau vxvcütixm xsy^pŸjadai , oïov
iahv ôxtov ôpo^iaîov péyedos psTÙ 'hov rj 'zsXetovos xaalopiov • SiaXvéaBa) Sè yXvxèt
xpr]'iixcp ravTa , ovy^ Saxep èxi xoûXixcUv pcTot 'avyavivov èXaiov • sp-^vy^etv ydp ixi
TÜV7C0V ^ovXôpeda. Èvierai y^prjcripœs xai êXaiov èv œ yrjs êvTspa èvaÇ>rj‘^rfTat , xai 15
é^codev Sè 'apotyxopia'léov Tais Xayôaiv oxiaQev xai tw ir^Tpcw xaTaxXdapara , xai
if/vypara xai y^phpaza \(/v^ovTa, oïov Q-piSaxtvns , xoTvXriSSvos , Çiaxov Toîi èxi tô5v
T sXpaTCOVj 'zsepSixloVy xai xà xsapaxX'^aia y xrjpœxàs Sè èrcnidévai roTs xonois Sid po-
Sivov è(Txeva(7pévas y r\ yapaipr]Xivoo y xffpoaXaSovaas yvXov xcov xspoeipnpévccv rivés.
Éiri uv Sè (jÇiéSpa vapxôoaat ^ovXopeda rijv aïaSv^aiv xai pavSpayàpov yvXov rspoa- 20
xXéxeiv xrjpoorij y
xai prjxeovos (^vXXcov yyXoVy xai rà rsapaxX-éaia' èx SiaXetp-
pdruv Sé rivwv StSovai xai rcov rspos rà Q-avdaipa rffeTroirjpévcov dvriSércoVy xai pd-
Xiala rrjs Sià èy^iSvœv B-rjpiaxffs KvSpopdyov rspoa<pdrù)s èaxeuaapévns y xai rrjs
rov ÈcrSpa.
jS' [s'y Ilepl drovias ve<Ppô5v aîparéSr] oZpa èxxpivàvrct)v Éx rœv PoéÇov.
Ne(^p<wy ys (xrfy èuh xai dXXo rsdBosy èxi ou Xex'los ovpsïraiy avp- 25
Saivet Sè rovro xai Sià droviav rûv vs<Pp&v, œaxep èxi fjxari é(papev yiveaBaty xai
Sià rr\v evpvrrjTa rcov èx rrjs xolXrjs (pXs^os sis roùs veÇipoùs ro oZpov SinBovvrcov
crlopdrccv • evpvrepoi yàp oî rsàpoi rvyydvovrss yaX&ai ri xai rov aïparos èx rrjs
ÇXeSoSy xai dXXas rsayvrr^ras y œcls perà rrfv rôov ovpovpévœv xardalaaiv vxo(/ld-
1. xai devant Saa om. A. — Ib. xai~\ rspoaipépeaBat Sià r&v xwS. V. — 1 5 . d<ps-
TO B. — 2. ctÙu oÎvo) BC. — Ib.avp- ypeïrat BG (qui a en interl. èvaÇ>.'j U V. —
(pvrov B (en—3 corr.) C. . évr. éxld 16. rspoxop. AU. — 16-17. xai \f/vypara
B; AX; évrepa éÇiBd
évr. ora t) (in om. AGÜX. —
17. Q-ptSaxivyiv BG et ainsi ;
C; éÇiBd Corn. —
êvr. S<T<a Sè 3 -
4 - les autresmots à l’accusatif. Il en est de même
rspoaSvvdpeva oTa BV. — èaxevaapé- 5. pour les lignes 20 a 2 3 . —
18. xai xyipooràs
vos U; crxevaapévos AX (faute constante Sé BGÜVX. —
19. riva A; l’abréviation
dans AX); (Txevaiépevos BCV. — 6. Sé étant dans A la même pour yyXov et yy-
, ,
om. AX. — y. è^aXei^l/iv, et en interligne XoVy on ne peut savoir quelle est, ici, la
Sidviy{/iv B. — 8. ^é] ydp X. 9. aiSy^pcûv — leçon de ce manuscrit. — Ch. 2, 1. 26.
Staxvpov (J ;
cnS'épov SiaxZpov BCV. — rûov om. U. — Ib. uxyxep xai èxi BC MO.
1 0. oZv pro Sé B dans une rature. — ii — 27. SinBeïrai ü.
88 AËTIUS D’AMIDE.
aets év àyyeiù) sùpiaHsaQ'u xai èT:n:âyovs dvœQsv ^ctXoiaaicù Tsvev^ovi fidhcjla
iotxÔTas. flsÇidévTOS fièv ovv tov anloxj xal 'ufa.peXOôvTos eîs toIs ÇiXéSas , ovpslrai
ÔTtoîa e/pr?Tar veapov Sè en Svjos xaï àniT^o^ toü crniov, xaSapà xcù vSaTwSrj xaï
5 êxl t(x7s ovprfoetji, Xe-nivvovrai ye p-^v '®a*'Te?, xai pSXXov oaois aïpa
>zsXe7ov ovpe7Tcti. Ôc7u;)^a^e<y pèv oZv xarà dp^às Tovrois avp(pépei, xaî (jnia alv-
<PovTCt xaï oïvovs péXavas 'apo(jÇ>épeadai , tcov Sè StovpnTixcôv dnéxscrdai xaï avvov-
aias 'usavraTzacTiv, Tsiveiv Sè rà tôSv aipoul oixôiv Çdppaxa, xaï pàXia'la 'OoXvyôvov
XvXov xaï (îvpÇivTov pi^vs d<péypnpa, xaï tpayâxavdav èv oivcp péXavi ^eSpeypévrjv.
10 'io'lriai Sè ràs ix veÇipcov aïpoppayias xaï a'J paTtcloTov tov ênï tôjv vSaTCov vvxopévov
ô x'^^os TStvôpevos, xaï to d<pé-^vpa Trjs pl^rjs rrjs peydXrjs xpoxoSetXidSos ttîs Tsapà
Tfit ZSara Çvopévns, r)v oî Supot opô^v xaXovcn, yXvxvaiSrjs fjToi TSaicov/as xdxxot
TiTvppoï ScoSexa <rvv oîvcp, èXaÇslov xépaTos xexoppévov /.a avv oïvcp, iréas (pZXXa
Xe7a (7VV otvw, Xvatpaxïov x^^S$, Xidov aîpaTiTOV jCa ,
Xmtov tov SévSpov twv Tspi-
èv Tcp Ilepi aîpoTtI oixôûv Xôyci) TspoeipnTai. È%tTidévai SèxaÏTo7s veÇ>po7s xaï tt? ô<7(pvt
é^œdev Tà TSpos povv yvvaixe7ov dvaypa(pr]a6peva èitiBépaTa , xaî rà Tspos Tas tov
aï'paTos T/lv(jeis, xaï 6aa t 9) alv-^ei xaï Trj ^npoTriTi tÔvov Tsapaax^7v SvvaTai,
ydXaxTi xaï antois, xpéaaiv ôpviQeiois, xaï velois dmipéXoïs, d)s âv xaï to avpTiav
acüpa dyeiv (dtyrjTa*?) sis layyv , xaï ot vs(ppoï pœodévTSs to oîxe7ov êpyov è-xiTeXc^
oiv, oîxe7ov Sè to7s veÇ>po7s èali to Siaxplvetv xaï Sir\Be7v to ôppœSes vypdv dno tov
25 aïpaTos.
ÈxxptvsTai Sè dxo tcov ve^pS>v xaTà TsepiàSovs nvàs èni tivwv aîpa TsapaTtXrjaîus
tû5 «tto Twi» aî(ioppoiSù)v iv ëSpa, nai xoLTa àpx^à$ pèv Stà to ywpU rtvos ôSijvvs ex-
pov ^laiov vxopeivdvrcav, èvioTe xaï Sià Spipécov dvœdev ènippvévTCov y^vp^^r dvdSpco-
(Tis y/rerai tcov dyyelcov. IleipaTéov pèv oZv evBvs xarà dpyaç èTii(yye7v tj)v (popàv 15
TOU aïparos, pdXial a èxï toSv xajà Tseploèov èxxpivôvTœv' peXeTrjs y dp yivopévvs,
d)S Tffpoelprjrai, ovSè r\ èxoyii] èaliv da(paXi/is. (bXe^oTopia Toivvv duo dyxœvos evre-
Btjaei, eTTÏ pèv tCùv xarà TseploSov èxxpivàvTcov to aîpa ôXiyov TSpÔTtpov Trjs Tse-
piôSov -crapaAapêavop^vî;, ènï Sè t65v êta prj^iv dyyelov evBvs dpyrjs, pspephBai
êè Tr)v dÇtatpecnv dpeivov, î'va dvTicTiaais xaTa ^pa.yy yévvTai. ^xéneiv êè Ta Tsepï 20
Toùs veÇ>poês (môyyoïs ô^vxpdTCp êeêevpévois , v èpiois oî(TVT:r}po7s avv poêivcp xaï
ô^ei, peTà êè TavTa xaï èpiiXdcy'l povs èiuTiBévai èvaipovs xoXXrjTtxds. Èrrn^êeios êè
xaï atxva TSpocliBepévi] , xaï pdXiala et ÇXeypovrj vtiotiI evoiTo elvai ènï twv êid
prj^iv dyyelov aîpa ovprjadvTWv. kppoaei êè xaï toZtois TûOTrjpaTa Ta to7s aipoxloï-
xo7s êiêopeva, peTà êè to TSavtraaBai Trjv tov ai'paTos éxxpiaiv êianav uxrle aipa 25
TSoXv pii ylveaBai, xaï pdXicrla ènï tS>v xaTd Tseploêov èxxpivovTCOv, xaï yvpvd^eiv
avveyjas Tà dvci) péprj tov cdrpaTos' èxï êè tS>v êid prj^iv dyyelov aîpa ovprjadvTCOv,
eî êXxciXus VTToXetÇiBeln èv to7s toxois peTa ty/v éiroyiiv tov aïpaTos, ^epaxevBriaeTai
êta TÜv pr]Br]Gopévùiv èv tw Ilspi èXxdaewv tottw. — *
^pxXaal pos veÇfpiTtxrj' xnpov
1 . — Ttvos om. B C M O.
Tip] TOV A. Ib. de M. Wabrmund, ont toiovto. la collation
— 2. ou otn. — 4 pevaav- — vxopevàvTùûv BC; vxopévToov A.
B CM OU. . i 4.
TO$ BCMOUV. — TSap. xaï parlai — 5-6. êè xal BCMO. — Ib. èv. Ib. èitip-
BCMO. — AU. —
6. peôvTCOv AU. —
Tsvpdraeis IlejpaTiov ouv
Ib. tSiv i 5. pii
om. V. — èTUTïjêeioTepov
7. — evBvs B; [pév X) evBvs VX.
B. Ib. êrj- Tseip. pii
Xot êè ylvovTai U; om. MV. — 9-10. dve- âcnzep B M OV. — om. MO. — 1 7. Ib. ri 18.
TttplxTov C dvenlpiXTa M ;
pév om. — dyyeldiv B O U V. — 20.
;
dveiilêrixTov B. 19.
ü. — oupou evplaxeTai U. — 10-11.
10. Te X. — ÈxiTriêeiov B MO. — 28. TOC 22.
dxpalôvTUv Te xaï tuv dxoX. B C O avant pdXiala om. BMOV, — 24-27.
véccv ;
dxp. V]
pdXtcr'la [xal dxoX. kppôaei.. ovpnadvTCOv om. O.
vécov èitï tcov ..
MV dxp. xaï ;
èxï dxoX. ü. xaï yvpv. xaï
vécov tcov A. — êXxcê- cxvveyjos 29.
— i3.il ante om. — e’I BCMO — 89,
A. Ib. vxf/ovs
90, aecos U. p. 1. 29-p. 1. 2.
BCMOUV. — ToiovTov A B C M O X
Ib.Ép7rAac77pos dpxovv om. AX. Cette ;
Tsvpœais 'srspï tovs ve<ppovs xaî Ttiv xxialiv ditoTeXenou , -fj tis xa.jox'l coaa Ta ùypd
crvvirTlY}<yi noà dizoXidoï ôpoiOTpOTiœs roïs iv toîs é-^opévots v'êaa-t, xoxà Ta yaXxeïa
œy^poî' xaî
1
I
oî pèv 'srepiÇfepeis xaî Xeïoi evéxxpnor oî êè dXXus 'zscvs ècxyripa^iapévoi , xaî pdXiala
Tiiov, éyxov pt)êapo\j 'uspo(paivopévov èxtos, eî pri xaî ÇXeypovij êid tov Xîdov di:o-
xaTa dpyàs Ttjs aÇrjvcùOEœs èxxpîvETai xaî vêaTœêrj , volEpov êè xaî inoy^rf TeAs/a
yîvETai, xaî rj xoiXia dêiayœpr]To$ pèv pévEt, Tspodvpîas êè Tspos èxxpîoEts tsoie 7
TSoXXàs , èxxpivETai êè evîote xaî aipa vtto Tris (3îa$ tû5v XîQœv, xaî pdXiala TpayvTE-
20 pcov ovTCùv. METaxtvrfdévTos êè tov Xîdov èx tüv vE<Ppü>v xaî xaTa(pEpopÉvov èitî tt)v
xvffltv, ovpd TE TSoXXà èxxpîvETai vitoalaaiv yf/appcôêrj éypvTa, xaî ri xoiXîa ixêîêcixu
25 dXas êià Tas o^EÎas oêvvas. TépvEiv pèv ovv TspoorjxEt Trfv èv dyxûvi Trjs xaTaXXifiXov
a. 6 ^ovs xaî poêîvov ÜV Corn. — Ch, 4, X. xaî EVExxp. BCMOV. — 12- 13 . paX.
titre Ap)^. xaî om. A. — 3 . oî ex V; om. cet. êè oî èrup. B CO. — i 3 . oî ante TpayE7s
codcl. — Ib. Tsaiêîœv BCÜV, — — 70vs
5, êià om. B —
M U V. i 4 . xaî om. X. Ib.
TsXrjBosêè {ydp M BM )
iSXrjs ;
AM. —
êià TsXrjBos xaî XîBovs B C MO. — i 5 . Ts] 17.
{cncXriBosA) ACV. —
ilXns dBpoîiovTai avant vêaT. om. BCMOUV. —
Ib. èxêô- 18.
BO dBpoi^opÉvris M. —
; MV. BCMOUV. —
5-6. Tsvpciiaiv (TEis 20. M£Tax<i^r?6£rTWi>
— EV 7. om. AX. —
TOÎS mots au gén.
Ib. éyf/yjpévois B C, et les autres corresp. plur.
MOV; vivp. — xaî èv B M O. —
B. 8. — ^£ BCMO. — TsapoêEvôv- 21. 2 2-2 3 .
9. TSOTE pèv èXdTiovEs, TSOTè êè om. Tœv BC. — Ch.(f^é 24 Tcov XîBcvv 5, 1. .
C) xaî
(om. U) BCMOUV. — tsX. TspoxaXE A. — 90 aS-p. 10. 7Tat P. 1 . 91, 1. 1.
B C M O. —
,
X^eipos <pXéë(x K!XTà to 'tsT^rjOoopixoûs Sictxelpevov a65pa, xevovv Sè èXdxlu) 'vso'X'XS rfxep
ocTratreî' TÔ 'zsXrjdos' ov yop 'üsàvTm Stà ’tayéonv êXxi^opev êxxeaeïadat t65v vs<Ppôov
Tov Xidov, xai paktaloL eî péyas’ rvpsîv oZv y^pii t^v tou ai/xaro? xévwaiv eîs tt^v
péXXovcrav ylveaOcu èv TCp <j(l)paTt TCp XP^^V ToT? piv oZv atpaTos Ts'k^Bos
Mezà Sè Ti)y tou ctfpaTos xévœaiv v ^riv xaBapaiv TSOipaXapSctveiv èni aÙTœv Tr)v Ztto-
TSTaypévijv xoivrjv £T:tpéXeiav TsâvTcav tôûv hBiâvTwv. kXynSôvwv pèv oZv è^aiÇivris,
l
3 orjBï]pa. Mstix Sè to îxavov èxxp 7vai Trjv xotXiav èvtévai xpv Tt tcov TSpauveiv xai
j^aAav Tàs Ç>Xeypovàs Suvapévcov twv Tsepî tov XîBov acopaTCOv, touto Sè T3 oie7v Su- 1
vrfffeTat dvyjBivov êXaiov, èvTaxévTos auTcp aléaTos ôpviBeiou 'apoaÇdTOU , xai pàXiala
X^vbs xai Ç>a<7 iavixoü , rj ^ouTZpou. Mi) TsapovToov Sè toutwv, tvXiv xai Trjs dXBaias
Tvv piiav é\prj(7 avTas Tcp èXaicp èviévat, xai èyxaBiapaTa Sè TsapaXap^dveiv Sià d(pe-
Tas Tsupias xaTaTzXdacrety dXeupcp TSupivco psTa Xivoanéppou xai xijAews, péXnôs ts
xai èXaiou dvrjBivou yXeuxivou ,
è'KmdaaovTas èv Trj éypTjae: tco xaTanXdapaTt xai
TsepiXap^.
eîaSaXouaôov A. —
— pév
B. It. 1.
7
.
9 .
ela§. puis èXei<pBn par iotacisme en èXr\<pBn
Ib. èv BCM Ib. crui;] puis on a intercalé pv voyant que le texte
5 vas" ov prjv ovSè xva7iv xai diTpov xajaxXdacfSiv ddsTOV" 'zsvxvà Sè dXXa xai dXXa
£TuÇ>ép£iv xaTanXdapaza , 'sspiv ipvy^pdv y£véodai to 'ZSpœTOV et Sè pi) , Q-£ppdapa’ri
TiO£pévcov TW xaiaxXdapaxi ,
'avptaTYipicùv. IIoAAots pèv St] £Îs rd ovptjdrjvai tov
X tOov ijpx£(7£ xai Tavra pôva • cù Sè xai twv StovpvTtxôjv 'ZspoxoTi^£. OZpa Sè 'zsoXXd
1 0 Ç>ép£tv Svva'iai pvov ddapavTixov Ç>où 'zsovrtxov, dxôpov, dypù)(r'l£Ci)s , xai rrjs vdpSov
vùjt;Sos, dadpov, cta(po<5éAoy ptivs, ^pvœvias piiv$ to dÇié-^pnpa, xai xoxxos 6 |Sa-
©txo's.TouTwy ëxaalov, xai Ta rovTOis 'üSapaitXrfCFia xarà éavrà xai crùv dXXi^Xoïs SiSà-
p£va ovpa xiv£Î èvapyœs’ 'Oayia Sè dy£i ovpa axoXôpov pi^vs dÇ>éil/npa , èpvOpoSdvov
15 pt^jjs dÇ>é->l/vp<x 'mvop£vov , xaxTtdp£as pi^vs (pXoïbs xai -zà opoia. ÉTre^etpet tw
épEdtcrpw 'zspos êxxpiaiv Tas Svvdp£is cxôpoSov, y^apatSdÇvrjs daxdpayoi , ^pvœvîas
S£VT£pOV d^£\l/T]paTOS * TSoStiytJTlxà Sè £Tti TOVS V£(PpOVS yiV£Tai TÔ5 v Q-pvx'j£lV TOVS
Xtdovs Svvapévœv TS£vx£Sdvov pila, ^pvcovia, céXivov, alpovBiov. QpvTzIixd Sè Xidœv
20 êali Tœv èv v£(Ppoîs atov, dSîavTov, (BSéXXiov, dyvov (JTtéppa, o^vpvpcrlvrjs pl^a, Sd-
Ç>vv5 ÇiXoïos Tïjs pi^vSj TSaXiovpov anéppa, TpiëàXov dÇ>éyl/r]pa, Ga^i(ppdyov , ^£t1o-
vixrjs, dypœal£ùi}S pi^vs, Sapaaœvtov pi^rjSj ip£SivO<t)v ô i^œpos, xvnipov pî^ai, At-
25 pdyœv pt^at, ÿaXos x£xavpévri Ae/a, dXBaias pi^a xai to OTiéppa, XaxdBov vpépov
pl^ai, xoxxvprjXéas to xôppi, oi èx tcov oTiàyyojv XiBoi, yrjs èvT£pa ê<pBd" tovtcov
1. pi^av et les autres mots à l’accus. dÇ>£\p. xai Xdwv TSivopévorv B CO. — 16-
B O. — Ib. T£p£^ivBtvt]v B O. — 3 .
pi- 17. yapaiSd(pvr] daxapdyov BC. —
^vs ù)s X£ioTdTT]s MO. —3 -
4 . x^apaiprf- 17-18. tÔ TSpôOTOV xai to S£VT£pOV dÇé-
Xov X£ioTaTjjs A. — ov prjv om. C.
5 . rl/rjpa A. — 18. S£VT£pov dnoy^paTos
— 6 TO TspwTov,
. et au-dessus tov tÔxov ôSrjyriTixd U. — Ib. Sé om. M. — 18-
BC. — Ib. et prf] et pt\ B COU; xai 19. v£<Ppovs Ta S-pv§£iv Svvdp£va
M ; om. V. —
y£ om. B C M O ü V.
7. Ib. — BCMO. — 18. 3-pu^eti» V. — 20. twv
è^œ corrigé par une autre main en é^U)B£v v£(Ppwv BCM0 . —
Ib. ciSœv B M 0 B V.
B. — 9. Ta StovprjTtxd BG O; to SiovprjTi- — Ib. dyvov axéppa om. BCO; dyvov
x6v M; TMv ovp X. —
10. xai Trjs om. U. om. MV. —
Ib. pvpmvrjs BM. 21. crap- —
— 11. TO om. LIV. — Ib. ïp£(i}s {opEi'as ^i<pdyov BCBV. — 22. xai Sapaa. B. —
L)
)
(T£Xivov BCMOUV. — 12. xai jSpow- Ib. pttrjff om. B. — Ib. püa BCMOB.
vlas BCOü. — i 2 -i 3 . 17 ^a(pix-n AX (qui — 22 - 23 . XiBôax. BCMOBV, et ainsi sou-
omettent xa/) ü. — TouTots] tovtwv
i3. — 25-26. vaXos
vent; lithospermon Corn. . .
èxctalov To {lèv é'^i^craSf to §è Xetorarov 'aoirjoasj êtSov 'vsivsiv. Éct7< èè nai aurdeza
'cs^eîa'la XiÔôûv Q-pvTrhxà, d>v rà ;^pr7 fTtfjtwTepa vTroTalopev rv ^spoLizzia Trjs Xtdiécrris
xialews. T<i pèv ovv StovprjTixà xai rà 7cov Xidcov B-pvnlixà tots SiSovat 'uspoai\-
xei, OTO.V évSoais tc5v aÇ>oêpôov ôSvvcov yévr)'t(U‘ psTocxipovpévov yàp tou Xidov
xal (7(xXevopévov èx Trjs êSpoLs 57 XœÇ>ncns rœv oêvvcov yivs'toii. E/ ès èa'h/)piypévoi 5
elev oî XiOot, 'ZseÇvXctydai to tsXsÏov 'zsotôv xal rà oppr^xixà, raïs 'ssvpiais Sè xal
vôov xal aî cnxTjat y^pvalpœs STtl avzcov zsapaXap^avovrat , xal paXicrld ye <TÇ>oSpal
rriv zfjs xv(r7ecos evpvyœpîav pezeveydévzos zoo Xidov' Sto xazà dpy^ds dvœdev dxo
veÇpov zsoinzéov zrfv zcSv aixouiv zspoaQeatv, xal sttI ^ov€œva fiedeXxvaléov avzàs
Xo^ôjs xazà ziiv zwv ovprjzyjpcov Q-éaiv. Seppozépov Sè OT:dpypvzos zoo ^epaTteoo-
pévoo acèpazos , xal Siipr^s (jÇ>6Spas èvoyXooavs , zspoxexevœpévoo Sè fjSn zoo zsavzos 15
(TcSpazos Sid ze Ç>XeSozopîas rf xaddpaeoùs xal xXoah^pcov zspaxzixoizdzuiv 7cal dive-
ènl Sè Z6ûv zsXnd(i}pixô5v xal zsspiz7 capazixwv (Toopdzœv, xal èxl mv axXdyy^vov daOevès 20
oTtôxeizai ,
zsapaÇoXdzl ecjdai zriv zoo ^l^oy^poo Sàartv. UoXXdxts Sèoî xaza^alvovzeç
SX z'2v vs(PpôSv SIS zYjv xôa7iv Xtdot [ws?] 0 x 0 crÇirivos èvtcrySpevoi xazà zov zpdyrjXov
zrjs xôalews sis écryazov xlvSovov dyooat zov xdpvovza zij ze zô5v zsôvœv ô^oznzij
xal ü)s pi) ovyyœpoovzis zo oopov èxxplveadai. ’Siyrjpazt^eiv pèv oov zoùs zoio6zoos
zspocr-^xei xazà zo oxhov o-y^vpa yivopévoos , xal ô\l/rjXozepa zsoXXœ zà 'tspds zà îcyja 25
éypvzaSy xdxeiza Siaaeletv zsoXoeiSSts èxxeasïv zoo zsôpoo zri$ xoa^eœs zov Xidov
oSovStvzai xal aî uixoai B MOV. — 9. 7^ xoalei codd. — 0x6 Ib. 0x0 pe- cr^rjvo's]
ctî BCMOU.— 10. Sè SnX. BÜV. — Ib. yédoos BCUVX. — zo
24. o-vy;)^op£î7 eîs
SnXooaiv 6zi A. — ii. è^aiÇiviSiov U V; A. — pèv oov om. U; oov om. AX.
Ib.
C a à la marge e’I aî(pviSioo. — 12. pe- — 25 ^arà pèv zo ABMUX. —
. Ib.
zsveydévzùùv zôùv XiOcov B, — i 5 . Si^rjo- 0x1 lov ôxoyiyv. A. — zspos
2 5-2 6 'CJ'oAAw
.
èTiixeyvcû^évoxis (xsTa ô Seï ne)^eveiv ovpslv xspodvpoùs xai ditovprjarcivTa pèv èav pri
xevovpevov Sè Siacreieiv êxi touto 'uspà^avxaç xsoXXdxts’ e<[<5è?] pii xevcùdslri , xadiévai
(Tvppexpov xaderrjpa. xspos xriv rihxiav roü xdpvovxos , xat xopl^eiv xo ùypàv' oilxù>
Sè dTToppvTtletv pexà xavxa xov XiBov êià xœv xsivopévœv èv xrj evpvx^upia xijs xv-
5 aleoûs yivôpevov. E/ èè èx xrjs x^a1ect)s pèv èxuéaoi ô XiBos, xaxd péaov Sè èalripiyBri
xov xffopov xov aiSoiov, xai xixpdoaxœv êXxcoaeœs xivSvvov èTti(pép£i, d(pé^l/npd xivos
(xvpeis O XiBos èmihlti xayéuis. OJSa Sè £Tii xivos , (prjalv ô ^iXdypios, xà pèv dXXa
10 Sie^eXBdvxa xov XiBov, ov xffoXX<^ Sè écrcüxépo) xov dxpov xov aîSolov epCPpayévxa l<T’/y-
pcos, xoiï ôXtyov êSéricrev àTCoXéaBai xov dvBpoùxov Sid xriv îayovpiav xai xijv peyl-
(jlnv ôSvvmv' x^ oîiv olevij XaSîSi vSvvvBrjpsv xovxov è^sXxvaai, poy^Xevovxss rjpépa
xopvv èpSdXXovxes xaxd xo pfjxos xrjs ^aXdvov dvcoBev • xdxct)Bev ydp ov y^prl xépveiv,
15 è-xeiSri œs èTiinav avptyyovxai xaï Halepov Sid xrjs Sicupéaeus xo ovpov èxxpivexai.
Oxav S’ ovpnBi^ ô XiBos, ydXa, oveiov xepavvvovxa$ péXixi oXiycù SiSovou, xaï xd dXXa
y^prialôxspov xovxov Siaixav ws rà êXxrj , Sid xov èx xov XiBov yivôpevov (xxvXpov èv
xoTs xÔTiois' pexd Sè xovxo xspo(pvXdx'l eiv xov dvBpœitov, ÔTiœs pi) xsdXiv oî veOpoï
XiBiù5aiv.
20 Meyialov Sé ècrliv èv xij 'üspo(pvXaxrj pexpiôxns aixicv xaï xfféypeis y^pna'Jal' aî ydp
xsXriapovaï xaï direil/lai ov pôvov xsapo^vvovcri xriv vocov, dXXd xaï xriv pif ovaav yev-
vœcuv' Sio Si xspoaevéyxopev èpeîv duo Seluvov xsoXXdxis, xaï xov di^/ivSlov xslveiv
avveyœç, xaï Sid xivos y^povov xaBaipeaBai Sid xoiXias xaxaXXiXcp xrj xpdaei xov
xdpvovxos xaBapxrjpIcp* aixia Ss aipeïaBai, ctiro œv ovxs xsXricrpovaï ,
ovxs d-rreyplai
dnovp. ex em.; xspoB. xaï ovpiaavxa (-as Ib. XiBov èX£vB£pOVp£VOV XOtS XÔTTOIS
BG) BG UVX ;
xspoB. dxiavxa A ; e]ecto lo- ax. A. — èyyiv. om. èv) X. —
Ib. 1 18.
iio Gorn. — 1-2. xevovvxas B; xsvœaavxas xavxa B G M O xovxov A X. —
;
xsdXiv Ib.
G. — 2. Siaa. ènï x. A ;
Siair. aZBis xaï x. om. A. — Après
19. dans XiBiœcriv vient
BGMOUVX.— lb.Kevo) 0 — rj (sic) A. 3. AG Gorn.: kpyiyévovs (xpvypa xspos xovs
iXixlav cm. — ovxœs B M 6. —
A. Ib. à. xvo'hv xaï v£<ppovs xs£TiovB6xas œs yj/dp-
om. A. — B G ü V X. —
Ib. SiaBpvxtleiv Ib. pov ovp£7v, œ èv xo7s Xovxpo7s iSpœvxi
xsivopévœv'\ pévœv A. — ovpeJv (sic) 8. Xpi(Jri X, X. X. Dans G, cette recette >ient
om. —
U. a evi
12. BGMOU VX. 7 prjX. après le cbap. 6 dans B vers la lin de ce
— Ib. BGMOUVX. —
è^eXxvcrai i 3. cbap. — Gh. 6,
;
1.
,
20. xspo<pvXdx1ov(xaxvs
SieXoyriadpsBa BÜ. — pv>ios] péye- i4. (Tixlov (sic) A ;
xspo<PvXaxxixij p. aixlov GV;
Bos B G V om. A qui a xov au
; de lieu xô. —
xspo(pvXdx'l ovaa p. a. B. 21. -wArjcfi.
— e?BGMOU. — xai vcr^epov]
Ib. 5
<
i 5. xsX£7a1ai A. — vôoov) —
Ib. vXijv A. 22.
]
êffovTOLi, xcà to7s SiovprjTixoïs Sè xe^prjadcu , ê-rrl vpépa pèv èadlovTcis cl a<2>v}^7vov
Tsâvv xâd£<pdov xai pdpaBpov, ctov, cx6Xvpov,yXri^ù)vct, xa)^<xpîv6vv xai zS>v Q-aXac-
<zsoTaptovs xapxivovs. Tavra pèv êTzl i7 |xépa, Sià èè 'zsXeiôvcov ripepœv vpvyyiov pliv^
d(p£yf/vp<^ 'Otveiv xai y^apainhvos , xai Sixrdpvov, xai rpiSoXov pt^rj^f Ta Xotxà t<x 5
ijêrj 'ZspoppyjôévTa, xai rà pvdncôpeva B-pv-xlixà tcov Xt'ôcov Çdppaxa. Xprj êè xai to
vScop 'zsapà TSacav rriv Stanav xadapcojarov eivat xai Sirjdrjpévov, xai [ô?] olvos Xexloç
xai Xevxos ovpr^Tixos, yvpvactois re cvppérpois xey^prjcdai xai avarpippaciv êv toï$
Xovrpoïs vÎTpcû 6x1 œ xai jpvyi xexavpévTi^ , xai xiccif\pei. Kat ipiXœdpcp Sè cvveyô5$
xey^pfjcdai ,
xai tïj Xoixfi xrpoÇ>uXaxTixfi Siahr) peXXovctj pt]Br\c£cBai èv tw 1
T?^ A/a<T« èxi S)v XiBiutai pèv oc v£<3poi, y\ Sè rov xfavTos cwpaxos ê^i$ icy^vij.
Éx t65v ^cXaypcov.
MoySripà Sè xaTacx£vv ccSpaTos, xaià i\v oc pèv v£<Ppoi XiBovs y£vvcoccv, v <5è
TOU xfavTOs cœparos Ç>vacs l(ryvr] T£Tvy^rjx£v oùca • y^p^^ovcc pèv yàp oc XcBcc5vt£ç
cctjpaccv * ocSa y dp reva rœv y^pœpévœv rij rocavrri Scaervi Scà ro XcBcav tous v£<PpoSs , 1 5
SvcxcvvTCov T£ xai SvcaccBrjrcüv xai œcx£p \f/o(povvrcov xai xaxvpœv accBavôpêvov
rcûv éavrov SaxrvXcov. Oc Sè cvvrjB£cs avrov carpoi xar£yl/vyBac tous SaxrvXovs av-
Tou vouc^ovT£s xai rsapdXvccv fxeAcTar, toTs Scà £CÇ>opScov xai dSdpxrjs èy^pcSvro
(jcara rois dvœrépoû pép£cc p£rà xai rov c(poSpàs oSvvas èxc(dép£cv. icl£pov Sè cvv- 20
rvyd)v poc ô xdpvccv, (priciv ô ^eXdypeos , xai SyjXclocas rà cvpëdvra rsap£xdX£c
^onB£lv. Lcacrav rolvvv avrœ £vpov xarà rjv dv£v rov ^Xdx'l £cBac tous ue^poOs cacd-
prjv ri^v ^r)p6rr]ra rov rsavrbs cœparos. Hrccdvrjs ovv yyXdv èx£v6rjca xai rœv
cyBvccv TOUS rs£rpacovs r£ xai rS£Xaycovs , oca r£ dXXa pr^Sèv êyovac yXccy^pov, ovreo
Sè xai rôjv r/lt]v(jùv ^o) ù)v oca rsapaxXt^ccav £y£c rrjv cdpxa, oJd èclc rà rœv ôpduv 25
rs£pScxùùv xai dr1ay^v(t)v, ^apôSv ts xai xcy^ÀcSv, xai xoccv^cov, êp£^ris Sè rœv êv
omet V. —
xai) Après xcccrjp£c BMO
Ib. 22 23 edearo ü V; cdo A. — 23 t£ - . (sic) .
ytaBat zsapeHeXsvadpvv, pôvcp êè y^prjadai tw 7Ôov ovcov, xaï tjvvTÔfKOS eheîv, pétra
tc5v 'csayyvôvTœv xdi XeTï%v6vTc»)v èv èiairrj elvat y^pri tcc toutojs SiSàpeva 7poÇrjs
5 XoyCf}.
TevvôSvrat Xtdoi xaï èv rrj xvalei toTs TsaiStois avvéytala^a pàXXov rfiTep toïs ts-
Xeîois' àSSriÇ>âya yàp Ta Tsaièia xaï dsixivr]Ta, xaï Tpo(Ça7s tœTs rvyovaais xaï ^Xa-
§epdïs xey^pvpéva, xaï fZT?T£ Spav (p^Xarl ovra Trjs 7po<Prjs TSTaypévvv, dXXà xaï Tspïv
Tïjv 'apdix-ov Xrj(p9eTaav TseÇdrjvai érépav •7spoa(pépovTai * xivovpévMv êè avTûSv <7^o-
10 êpÔTSpov perd TpoCprjv, u>pr) xaï dizsTtlos sïs ras ÇXéëas dvaêîSoTai rj TpoÇ>rj ‘ pa-
Xaxà y dp èoliv avTÔov tcc adopaxa xaï eieixxa, xaï toutou '/dpiv ovy^ VTïopévet xifv
ëpÇpa^iv xaxd tous v£(ppovs xsayyxdxuiv êè tcSv ovpcov Çiepopévcov, èv t^ xrjs xv-
*
aleœs evpvywpia v(pia'la7ai èvTavda éanep v tou otvov rpv^ xaï ri tou îlêaToslXvs'
sha Û7TO Tîfs èyywphv S-eppÔTrjTos ^npavdèïaa xsüpoç yiverai. Ka< xà dxddapra êè
15 xôSv vêdxœv xaïîXvv 'zsXzialrjv èyovxa, xaï Tct axXnpoTSpa xaï <j(^6êpa \}/vy^pà crvvep-
yeÎTrj xœv XlBœv ysvéaei. ToOs pèv oZv èv xij xvalet yevopévovs Xidovi xaxà dpyàs
tê' (cf. ly') . ÈTcipéXsia ènï xôiv prf êvvapévcvv S-puëfjvai prjTe è^ovpridrjvai Xiduv.
xsôpcf) xaï î<j-/ovpiaç ahicov ytvopévcov, ayrjpau^siv y^prj tov 'sszTiovBôxa VTrltov ùs
. 20 xspoelprjTai , dvdppo%a xsoiovvxa tcI xspos xà îayja péprj, xditena êiaaeieiv xsoXveiêcos
évBa xaï èvBa, ûs èxneaeîv tov Tsopov tov X'iBov, ëneiTa xeXeveiv ovpeTv vtzIiov
ovTa xaï ëxi dvdppoTov xaTaxeîpevov. E/ êè priêè ovtcos ovpeTv êvvrjBeirj , êià xaBe-
Tvpos xopiltiv To ovpov. ïlepi^eopévns êè èvioxe Trjs xvaleœs, Tpayéos 6vtos tov Xi-
Bov, xaï vÇ>atpa ovpovaiv, ëa'h êè ots xaï Tsvœên , xaï vxôpv^a, xaï oêvvœvTai ovtoi
25 TsXéov Tcov dXXœv, xaï ovpovvxes , xaï pri ovpovvxes. Toutous êè tsoti^siv y^pv a riva
xaï XiBovs Q-pvn'leiv èxayyéXXsxai (pdppaxa xaï xà ë'Xxrj îaaBai. Ô<J 0 is êè Ta pèv
ëXxi] ovTTù? yéyovev, oi êè XiBoi èv t^ xvalei Tsepié-yovxai , êia(pavff xaï Xeidld xaï
vêaxcvêï} ovpovaiv, xaï ipappœêzis vToal dazis Tcè ovpa, xaï ôêvvœvTai èv xa7$
ctTTOüprfo-ecTti'. Mî? Svva(iévci)v Sè Q-pvërjvcu iôùv èv xrj xûalei Xîdœv vtïo tôSv 'uspoadyo-
fiévcijv (P(xp(idxù)v, Tépveiv Seï xdiœOev, xal vTiz^ctiptiv ror XiBov xcnè. to eicodos ,
xaï
TYiv Topriv OTi cfTiovêaioraTOL eh ax)a/ydpnwaiv xcti dTzovXœcriv dyeiv 'tspbç to pb pvdSrt
èTïiyevéaQai.
(cf. ly'). A/a»Ta perd rrjv tc5 v Xiduv HoptSriv 'zspoÇ>vXaHTiXYi 'Tsahyyevemas , xai
Mstix <5è ToCi XiBov xopiêriv xctî ttjv tov ëXxovs aT:ovX(t}(7iv, (ppovrial éov 'tris 5
SiolItvs, ox(i)s pr) 'ZsaXiyyeveaict 'zsctpaxoXovB-ncrr^ '
rexpaipeaBat êè abv -toTs dXXots
ditoiai xai ex tÿjs y^pdas rov èxxpivopévov XiBov tXv 'tsXeovd^ovaa.v èv rw adùpari
vXi]v e’I oi XiBoi avviGl avrai * or pèv yàp vitôXevxoi (pctivovrai (pXeyparixdt'tepov
pSXXov èpÇfaivovai rov yvpov, o'i Sè cSypoi eiai xod SrjXovai yoXjjv 'tsXeovexreTv * or
Çtxivovai Tov pe}<xyyoXtxov éntxpaTeïv yvpôv. üdvTSs pèv oùv oî ôiiœctovv XiBiœvres
ovaiais xai SvaSiaipera rcXv (Spcopdrcov, rd ts 'GoXvovaia xaï -soAurpoCa xai toc
dBpom dvaSiSopeva -srpô rrfs reXsias 'méilsctjs, xai rà ^apéa raïs 'tsoi6rr]ai xai rd 15
SvaaXXoiwra , rd 'te è'nntoXd^ov'ta xai SvaxôXwç vitoyu>povvra xai rd èp'itvevparovv'ta
rvXrjV avrov SiSôvai avveyfis rois XiBiœai 'ZSpo<pvXaxris ydpiv perd rovs écoBivovs
rsept'itdrovs ,
xai rdya dvri rsavr os yévoiro. ïlopa pèv ilSoop écr'lM Q-eppov nsnya'iov 25
xaBapbv, SivXicr'lov, xovÇiov' oîvos Sè Xeitlos ovprtrixbs, pri âyav rsaXaiôs' oi Sè
1. 5. rôiv XiB(j)v BC. — Sè xai èv roTs 6. (sic) A ; om. X. — 19. ctvvBpopSov (sic)
B ü V. On a oublié de noter à Vienne les va- B C. — 20 d(pi(7'lavrai C [v<^ial. en in-
7
98 AETIUS D’AMIDE.
yXvxeîs Tù)V divoiv oBeioi lols XiBiœatv. SuyTOfzws Sè etmîv, trracra 17 Slaiza ènt /lèv
TÔ)V -^v^^pOTépwv Ti)v xpSaiv, àxpiScvs Xen'lvvovaa. éal<a' stti Sè tôSv Q-epporépcov,
'aapa^pvXâxl erjBai x.P^f pâhala t65v yXvxécov xat ^vpu)SôSv Tpoipœv' oBev xai
5 (XTiS'^ptoLv 'ZSoXeptctiTOLTov vopio'léov, x(ù si ‘TSOTS 'zsspnté<Joi Tt^ a 7rD|//çt, sv «ott/oc fze-
yaalspoL suXvtov dsï êysiv êsi' raûrns yàp xaXcSs virtovcrris xaBapwxspat xai ai ov-
prjasis yivoivro dv. KXsIppacri êè xsy^prjaBai to7s êva-ndBsiav to7s i6t:ois 'aspmois7v
10 êvvapsvots, xai rot Ç>otvî<T(70VTa xai ^vêpaxovvTa rcSv smBspdTWv xat êpÛTtaxaç xai
(jLtav -npépav ' xai 'tsdXiv avTO siziBstsov. AppoêicoTarov êè xai ro7s vsÇ>po7s èitni-
Bépsvov xarà Tœv xsvswvœv, Kal oï aivaïuapoi sTcnvêsioi 7o7s XiBi'2<ti, xai 17 7wv
20 av7o(pvœv vêdrcov yprjcris • xai XovscrBcocrav pèv ôXiydxtSy y^pisoBcoaav êè 'zsuttvd. Ile-
ypappsva •
STri yàp xo7s xotovxoss dnacrt x6 xaxaXipTtavopsvov ^payy paêlœs xspbi
25 xi)v o^psiXopévrjv dXXoiaxjiv êpysxai. <I>aCTt ês xivss yfjv dira xsXivBcv xsaXatâs
Xsi(ûBs7aav psxà yrjs svxépœv xai STTiy^ptopsvTjv xsayyxspav xôi ÿfrpw ovps7aBat xov
^l*Xsypaivov(yiv oî vs(ppoi êià xsoXXàs alxla$ • xai yàp êiaÇiBopai xcov yvpcovy xai
3 .
pécrv ex. em. ;
w fx. codd. — G. <I>. êè sv dXXw r C; ç' AU; K' B. — Ib. sui-
^V^sis pév BC; •»!'. psv U; <I>. Tta(T(TS BCUV. — i5. svcoBsvxa siri-
6x1 yrjv
xaxov ACX; xaxdXXrjXov B. 12. êiaB. — BU ôxt yrj et les mots corresp. au nom. C ;
'üsX-nya.l, Hat Q-Xàasis, xai (pap^aKOT:oaiat yevvœai t}\v ÇXeypoviiv, nat pdhala îtc-
xarà 'Tov 'üsp^Tov ^ov peTtxÇipévov (jt:6vSvXov dvcoTépoo ptixpœ toSv voOcôv -zsXevpôov'
SiaTeivei êè 17 oêvvrj âvo) pèv fié^pi tov fiTracTos, xcci pâXiala rov Se^iov veÇ>pov «a-
ayovTOÇy xctTCo Sè pé^^pi Kvaleœs, xaï alèoiov, xa\ oa<pvos , iayjov re xcà -tirpov, 5
xai pvpov, vdpxn] re tsapaxoXovQeï tov xctTaXXvXov axéXovs , xai ovtc ôpQovaBau êij-
vavTou, ovTe ^aStietv' xai i}v ts Tslappbs, iiv ts âXXos tis (retapas èpxéar) , a<p6Spa
oêvvœvTac yl/vy^ejai Sè avTots dxpa, xai pâXXov xvrjpai, xai TSÔSes, xai Svaovpia
avvealiv, ovpeî Te cwe-ySis xai èxntôvcos , xai xaTààpyas pèv Xexià xai vèaTèèi]
Tai, eha xai Tsaxéa xai pv^œSr}' xai -zsvperoi a(poêpoi èxiyivovTai. ÈmTeivopévns
êé Tl Trjs ÇiXeypovris , TavTa TsdvTa a<PoSpvveTai' Tspbs tovtois èè xai vavTicoai, xai
SdxvovTai Tbv alopaxov, xai x^^W^TOvaiv' êvtoi êè avTcSv xai péxpi Xmodvptas
Q-XiêovTai, xai èÇxSpovatv' èxéxsTai Sè avToîs xai rj xoiXia Sa1 e èpxvevpaTOvadat
xai (Tvvexô^s èpevyeadar dvope^ta Te iax^pa TSapaxoXovdeï' xai Ttai pèv Sinvexeïs 15
eiatv oî TSapo^vapoi , Tiai Sè xai ix StaXeippdTCOv' œs èxhav Sè TSpoyjyeÏTai tôov dX-
yt]pdTWv éxSoais xotXias, ^ oilpov Ixavi) éxxpiais. QiïSa Sè èyd) Ttva peTa aÇ)oSpàv
vai dTsdvTOôv tôov Svaxspô5v . — Oepaneveiv pèv ovv xpb toÙs (pXeypaivovTas veÇ>povs
Tbv TpoTiov TOVTOV' xaTaxXtvetv xpv Tbv TsdaxovTa èiti aipcopvrjs paXaxojTdTrjs , xai 20
aiTiov T7)v TSp<ûTr]v dnexsiv, ov prjv sis TSoXXàs i^pépas èxTeiveiv Trjv daniav' dxpaTa
yàp xai SptpvTepa yevopeva tol oZpa èv Taïs daniais Stj^eis a(poSpoTdras èmCpépei.
^lanav pèv ovv xaTadpxàs Xertlo'îs po<p-qpaaiv dSrfJiTois, xai TüOTcp, vSaTi Q-eppu'
peXlxpaTov Sè xaTa dpxds ovx èxaivco TSpiv TseOdrjvai Tas (pXeypovds. MîfTe pi\v Siov-
piDTixois xpVfrBat" jSXd-^et yàp tovs SaxvwSeis x^pobs èxdyovTa toIs (pXeypaivovaiv 25
popiois' prjSè prfv xaôapTjjptov StSbvat xaOcôs uves eîcSQaai, xXvalrjpi Sè ;^prfo-0at
d<pe^vpaTi paXdxvs, ^ Xivaaitippov , rriXecos, rf X'^^V Tshadvrfs peTo. èXaiov, rj
péXiTos' 'srXrjdos Sè èviévai prf tsoXv cvs prf TSié^eiv tovs veÇ>poùs TffXrjpovpeva rà èW
repa* èxxpidevTuv Sè tcSv axvSdXcov xai xevcàdévTos tov èvTepov , êviévai êXaiov dvïj-
-
7
100 AËTIÜS D’AMIDE.
(jivov, V -)À£vHivov fxsrà ^ovTvpov. ivTaxévrwv avTOÏs aleaTCov tivôîv yy^voç rj à).£-
10 cpaTa £\}/£iVy ctAAà èv yXvx£i’ pi'ayEiv Sè tov pèv àX£vpov péprj ê', raSy êè £ipr}pévct)v
p£yédrj vpnrX'ôprj t5<5p£Aa/oo B-Eppov èxnidévat toÎs tÔtois, xal Tsvpiais Xtirapa}-
avTixà ydp XœÇ>riG£i ri oêvvrj xal v%véa£i ô «dpycyy. ÙOéXipoi êè xal oi TsapanX-éiaioi
1. èxraxévTcov BUV. — Ib. tivüv om. êpay^pàs v' C; item 1 . 12, après ipEcos.
U Tïiv V 1® m.; T£ 2® m.
;
— Ib. ÿ|] xai BC l5. êv XVGTEl X. 16. TO TjTpOV A.
ü V. —
2. èvêtêcûGiv BC ;
èvêiêôù A ü V. — — 17. xal to7s XEVECOGI BCUV 2® main.
3 . TSEpiTiBris (1. -£5) A; èniTiBEi BUV TS£- ;
1 — ]8. ei^eA. AX. — Ib. Tsvpiàv om. UV.
PitIBei c. — Ib. dvai:av£iv èniSp. ABCX. — Ib. B-Epftov vêcop ABCÜX. — 19.
— 5 . TÔSv om. B. — 6. ti om. A. — 7. GVVE^j/rjGav A GVveyj/rjGas VX. — 2 1. vpi-
—
;
TSpœTa èv pEXixpdTCi) xal dXEvpo) è^pBw nXvpes AV 2® m. — 22. paA. pév UV.
BCV. — 8 . xal yapaixiTvv p. xal ts 6 - 23 *. pypoyom.BCÜ V. — Ib. Tdom. BCUV.
Xiov et les autres substances à l’acc. BC — 2 à. TSOiovvTCov A X. — 26. TJEÇfpvypé-
qui omet les articles. — dadpov xal Gyoi-
g. BCV; losti
vrjs Corn. — 26. Gxéppa bis
vov BC. — 10. TÔiv ^É] TÜv V; xal AUV. — Ib. «al BC.
cT£A/yov — 26-27.
TMV ç C; xal TCOV B. 11. TIVCOV ott/ov opoëov pixpôv C V, qui a cor-
• — Ib. TO om. B U V X. — 1 2 . dX. dvà rigé en ôpôScov pixpcov. — 27. ij om. BC
ypdppaTa v' AB; dA. ypdp. v èv dXAw UVX. — 28. 1? om. A qui a Xaal^rfcTjy.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, XI, 17, 1 8. lül
-rpoyioxoi dvwSvvoif 'nS£Ç>dei<xô5 v Sè ofiœs xixt reXécas Xvdeiacûv tmv (pXsyyLovœv, xai
t65v oSvvcov 'aavaafiévcav
'
tote xaï to7s ovprjTtxoîs xadaipsiv oïôv è(ïhv dxopov, prjov,
ilSaTi xai pSTol oïvov r) péXnos Tsiveiv. Sa/a èè èièovcti, perà ras 'zsé^ets tùùv (pXeypo-
vùSv, dpTovs pèv Tovs xa.XXicr'l ovs , xXiëavhas paXicxla, 'cs'lnvôôv Sè tûc opeia., Q-a- 5
c1oL(pvX7vot xdOs<pdot, xûù xà xpfjdpa, xai 6 axdvèi^, xai xd yiyyiSia. OZpa Sè èxxpi-
vexai xoZxoïs, pexd xds xffé\j/sis xôôv ÇiXeypovôov, xsoXXd xai xsayéa, xaX vx^oaldaeis
xaXds êypvxa, xai pdXiala xaîlxa xpivei xijv voaov ' ai SèCSaxcSSeis xai Jiadapai xai 10
dxpax£7s Sé £Îai xcSv ax£Xwv, ovpovai x£ nXlya, xi^v x£ dXXriv ë^iv xo 7s vSaxovpévoig
paXicla èoixaaiv ' xivès Sè xai aa<p^ç ùS£piÔ3(yi èv xœ y^povw , oîa xai dno xcov dX- 15
X(t3v aTiXdyyvcjùv axXrjpvvopévojv (7vp^aiv£i xovxoïs. k.x!aXvv£iv y^prj xripct}xa 7s, xai
paXdypaai , xai xpt‘^£Gi, xai xsvpiais Xn:apa 7s , xai ovpvxixd xspoG(pép£iv, xai xi)v
yaalépa vttoxXv^£iv xo7s Std dXdalas xai xtjXetus xai lay^dSoov péXixos x£ xai vixpov xai
èXaîov • xai ivépaxa ds vZxxa xsapaXap^dv£iv Sid èXaiov dvndivov p£xd (SovxZpov xai
al£dxwv yr\vd(*)v. 20
>
Ofxots Sè £Îs p£xaSoXr^v vypov xp£'ir£xai xd xvs ÇiX£ypovYjs xcov V£<Ppcov, xsdvxa xd
xspoppyjdévxa èxii xfjs (pX£ypovris £TiixaBY\a£xai cvpit'l dpaxa , xai ai xcov xsvp£xôôv
da^oXai p£xd (ppi'xrjg y£v)j(xovxai , xai xs£pi ècrxépav cos èithav. H<5:7 Sè xai oyxos
xsoacôs xs£pi xoùs x£V£covaç <paiv£xai ,
xai Q-Eppacrlas aÇ)oSpas aîcydncus aZxo 7s yiv£xai
xs£pi xoZs v£(Ppoùs, xai oCpovcri xjvppd xai dxpaxa’ d’i:ox£X£aBd<y't]S Sè riSn xrjs pe- 25
xa^oXfjs, p£icoBï](7£xai xd xcov xsvp£xcov xai xd xcov dXyrjpdxcov avp'x'lcopaxa' ^dpovs Sè
(Tvv toTs oipoii • êv£yd‘^(jeTai Sè xai àTroTrAüfzara Ttva oapKciüSn ex Tfjs ovaias tcov
veÇipâiv * Tcè yàp >zsoXXà èiti xvahv Çéperai to èx tôov veÇipœv pvyvvpevov 'vsxiov
5 ô't£ x(Ù èni (TvpÇépovTi yîveroLi, 'TSotè Sè êxï ëvrepov v pv^is ytverat xaî Sià Trjs
ëSpas xevovTou to -zsvov. T<cr< Sè ovSè pvyvvrat, ciXXà pévei xarà tous veOpoùs
ë^œdev. Twr pèv oZv Tfjs ixTïoalâasus aripeiœv TspoÇxxvévTUv, avvepysîv SeT ùs ou
Tayiala tv peraSoX^ xai Tfj (xvpprjisi. Ilvpiav re oùv mjvey^œs cnrôyyoïs vSpe-
1 0 Xatov, xaï TSiTjpots, xaî xaTaTiXâapaai Sià (xXeZpov xpidlvov peià d(^eyl/-n paras aZxuv
xaî àXBalas ^\f/TjpéveüV èv peXtxpaTCf), ij yXvxei xpriTixœ * dyaBov Sè xaî avrà rd avxa
Tsapaphyeiv Xeaivovra, xaî dypivBi'ov xdprfv xô^avra épëaXeïv, rj yapzXaiav, fj Iptv
xÔTpov, TSÔXiov xaî rsdvra Ta tovtois èoixèra, xaX dirXôSs rsdvTa rsapaXrjTtl éov
1 5 d Tiva è-rrî tov rfTraros êSoxipd^opev èv drcoal daei yeyovojos. ÊtiJ rôôv xaxorjBojv xaî
(ttj'^sSovùjSmv vypœv * yvoûpicreis Sè ravra èx rrjs twv TSvperœv SpipvTtjros xaî pôSa •
TSpoG'xXéxeiv y^pfi rois xaranXdapaat , xaî pvpra^ xaî opôScov xaî (^axfjs dXevpov •
tixs
yàp arjT^eSôvas tcSv vypwv èTtéy^ei ravra xaî rà tovtois TSapai:Xyjaia. Merà Sè ravra
èpiiXaffl pois y^pyj^Bai toïs Svvapévais peraêdXXeiv to tsvov, ws ènî tS>v •fi'raTtxSv
piiris’ ^péy^etv Sè rà Toiavra èv Q-aXaGOi), fj dXpri, xaî ^payù èXaiov pi^avra Tspos tô
ôXiaBripov yevéaBai tovtois xXv^eiv, xaî xeXevetv èiiî tsXsTg'Iov xarey^eiv • TsXeialdxis
25 eiGiv aî oSvvai, xXv^etv ;^uA(W rSliadvins , xaî ydXaxTi veo^SdXTO} , xaî èyxaBi^eiv eis
vSpéXaiov, xaî tsoti^siv toïs rspaorépois StovpvTixots , oïov aixvov anéppa XsXeni-
apévov perd peXixpaTOv èvaÇ>ry^ripévœv èv avry (potvixœv * SiSôvai Sè xaî ipiv perd
péXiTos dxr)<PpiGpévov' èxXeiytiv Sè xaî avTo to péXi TsaaleiXcüBèv Tfj éyprjGei. 2vi>ep-
yeï Sè T^ y^povt^ovGri Gvpprjist xvpivov perd yXvxéos, xaî Tsrjyavov perd o$vpé?<t-
‘}
30 Tos. E/ Sè èx Tfjs ë^eœs tov Gœparos xaî rœv vœBpoTépœv dXynpaToov rexpaipoto Sid 1
Tsdyos pfj èxxptveaBat to tsvov, papdBpov dÇ>éyf/ï]pa tsoti^biv, xaî yapamiTvos , xaî
yXyjyùJvos, xaî opiydvov' perd Sè rfjv pfj^iv èxxplverai cvv tw ovpw aapxîa apixpd
1. èv pévToi TO Tfjs A; xaî èv pèv tS> BGV 1® m.; XiSavcûTov avTÔv AG. — 17. i
Tfjs BC ;
èv pèv tû5 Tfjs U V. — 2. xaip'2 dXevpov] O aTrXaapaGi (sic) A. — 21.1^
pôiXXov B G U V. — axop. B G. —
Ib. TsdXiv om. B G G V.
xai avant paÇ>. fj Ib. pa!p.
— Ib. ü)s èxaxoXovBfjaai ëxxpiaiv— 23 24 ydp to V. —
BGV om. G. - . TsXeia'l.
1® m. — om.
3. —
aapxcùSrj A. — G. Ta TspaÔTspa Stovpv-
4. ttiv h. 26. u)Gi 26.
BGV. — Tsorè yivziai om. G. —
5. Tixd B G. — Sé om. A G V X. — Sè 28. 29.
7.av om. ABVX. — dXevpcç om. V. — xvp. B
10. «arotTrA. — xai om. Ib. xaî G. Ib.
B
xpiBivcf) — om. V —
G. AÜX.
Ib. Sid.
xai 29-3 oivopéX. BGV. — 11. o. 3 i.
I
om. AX. — avxœv AG VX. pap.]
Ib. avTùjv tc5v A pour des — J’ai suivi l’ordre subst.
— V avant om. — Xi^avov
12. ïpiv «a/ A. om. — 32 jwxpdAX.
i3. Ib. avautj'Arf;^. A. .
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, XI, i8. 103
'sapoifiv^Vf f-tèy 7Ô5v xaxoridùùv èûaoapa, rot vypà xoù TseXia xai pv^wSri. E<
Sè ^pnalà etrj rà êXx 7i, xai to tsvov Xevxdv xaî ôpaXov xaï XeTov xa] âvoapov sCpe-
dr^aeTou xai ôXlyov. àiSôvat pèv ovv avToïs perâ rriv <rvppr]^iv ydiXct avv péXni, to
pèv 'cspœxov oveiov v hTtetov • eîs yàp rr^v àvaxddapatv tcov êXxôov avpÇ>épei * oxav
Sè pr)xéxi xaBalpecOai Séwvxai xcâ ai Srj^eis dpSXvvcovxai , XPV^V ® Tsâayœv dva- 5
rpoÇirjs, TOTS i^Sr} to (Soetov ydXa. 'sspoa<pépeiv xaï Svo xai rpsïs xoTvXas xat êxi
TsXéov. Nedê<5aATOV Sè Q-cppov Soréov Tsdv yâXa eîs tov oÎxov eî(jÇ>épovTa. to C^ov,
èv y xaxdxencLt ô voa&v • toüto xai xuv âXXuv tôûv èvxbs èXxcSv xdXXic/lov <^àp-
paxov xaî to 7s yaXeTidïs îyJSpaiv evpevécriarov, xaï dva 7 pé<pet to crcopa. Hepï Sè ras
dvaXrjyf/eis Tffpoa-T/jxet xaraxeipevov rov 'usdayovxa paXaxws dvaxpîSeiv èxï éxdains 1
vpépas éûùdev xaï xpé<peiv xaxd dpyàs, d>s elprjTat, tÆ» jSoe/w ydXaxxi. (Xxav Sè 'ZseÇ>d'^
èxatvù) xovs èpéxovs , dXXd pot Soxeï, eî ToXpyjaeié xis xaxd pfjva épeîv, xdya dv xaï
éXxos ôv èv ve<ppo7s xaï dXXrjv xtvd èvdévSe Xvaai (SXdêrjv. ti Sè Xoixr) Slaixa xsapa- 20
XapSavéadù) y] pexd xavxa prjûrjaopévrj ê-xï xœv xrjs xvalews èXxwv' ovpnxixd Sè xao-
xlleiv eîs dvaxddapaiv x6ov èv ve<^po7s éXxœv xd dxXoval epa xœv xsXeialdxis eiprf-
xsûov xpvycüSes éïvai, dXXd v-xôXevxov xaï Xe7ov xaï ôfxaAèu xaï oXîyov' xoxe dvxï 25
xcüv èpxXdal pci)v paXdypaxa Soxipaaléov xd S(d axeppdxœv, xd Sià Sa<PviSo)v, xd
dxoXXo(pave7ov, xaï xsdvxa xd xiiv è'm(pdveiav Çoivlaaeiv Svvdpeva^ oiôv èa'h xd èxï
€dveiv, dôale ij xe xpoÇ>rj cr7 uÇ>oucra éalci) xaï xd Çidppaxa avvaxxtxd xô5v acopaxcov *
evQexr\aovai Sè xaï Spûxaxes xaï atvaxiapoï xaï y^pvaeis avxoÇivœv vSdxwv ^eppwv 30
6 \I/£i yi'v£Tai •
TOVTOis èixaiws oi larpoi y^£ipt^ovGiv évBa èxxopv(pov 7 at pâXiala xat
3-epa7reuoti(T{i; œs râ xotvà xat xoïÀa é'Àxv • yvœa'léov pévTot ùs £tcùd£ TaÜTa mipty-
^xtao^pia Xéy£Tat, orav ovp£Îv 'apo£Xopévov tou 'zsday^owos , p£Tct jS/as èxxptvvToit
10 Ta oZpa, xai £p£0<crpôu èpitotij. 1.Tpayyovpta èè xaX£lTat, orav xarà ^payii xai (x1dy-
êrjv (pépVTat Tflt oZpa, xai a\>v£ywç èp£Btapbv è-nt^pépuj Tspos oZpr]atv. TaÜTa èè mjp-
€aîv£t ^ èni êptpécttv oZpots, rf ètà é'Xxcoatv rfjs xva'7£ù)s, ^ ètà jyjv avTrfs droviav,
TrroTE Sè xai v£Opœv ts£t:ov66tù}v ^ fjnaTog, orav (rôppn^ts yévrjTat tou di:o<y'h/\pa’zos
èxxptvopévou ètà Tris xua'l£œs tou tsuou, [xa<] auveyrj èp£dtcypov 'zspos oupriatv tv èpt-
15 puTïjTt èpitotrj , xai dppwalouaa xaià èuaxpatjlav Ttvà v xûa'lts ^/.dTt'lriTat £Îs ttiv
îètav èvépy£tav. kvayxaiov oZv èalt ènlalaadat ràs Tsponyriaapévas ahias Trjs alpay-
youpias rj èucrouplas xai 'zspos TauTas dpp6^£tv Ta iSorjBriuaTa. Et pèv oZv yj/u^ts Tspori-
yrjaaTo twv £Îpvpévci)v, £nt€péy^£tv è£Ï to ^Tpov Tsriyavtvco èXaiœ Q-epp^, xai èyxa-
dt^£tv £fs d(péyl>rjpa crap\}^uy^ou rj Tsnydvou , xai (7X£Ti£tv xai B-dAnetv to ùitoydcxlptov,
20 èvîoT£ èè xai ètàëèpas 'zsriydvtvov êÀatov Q-£pp6v èviévat , xai TpoÇaïs StoupvTtxo)-
TÉpais x£y^prj(7dat Tais Q-£ppalvsiv èuvapévats , xai à(p£-<l/ripaTa tù5v apcopatTCüv Stèôvat
TSOTov Zèù)p yXuxu ^cppbv xai auvs'yfis düoup£7v dvayxd^£tv' ypovi^ov y dp èv Trj
xual£t TO èptpù TS£pÎTlwpa èaaûv£i xai £Xko 7 ta pépv. App6^£t toIvuv auv£yc5s pèv
— Ta TpoÇa B GUY. —
( ;
yctAa fxsTà dfivXov, nctî 'vsoti^siv tov êià (^vcraXtScov rpo^taxov. Érépov Sè popîov
'aàayovioi koli êià tth xvaleoos èKxadaipopévo^j SnXovoTi , êxsivov 'zspoTepov tyiv 'tspo-
Ttverou êvaovpict xai èv àp^ÿj Tœv 'ZsovrjpcSv 'dvperœv, œcxie ty}v xvaliv dXyeîv, xai
xarà (Spax^ù to ovpov 'srpoieaOai xa\ fiSTCt oSvvrjs' xai ov pôvov oxXrjpôv èaliv, àXXà 5
xai arjpeîov tou oXov TSSnovBévai to vsupœèes. Karci ù'noyaG'l piou pèv ouv xai
XTSvog, ^ovëcûvcov T£ xai i(7xia)v, xaôapov è'piov èi:ixziaBœ yXuxsl ^eSpeypévov èXatca
ptvov XeioTaTov. ÈTrsxopévrjs Trjs êè xoiXtas, èviéadcoaav TnjXsœs xai paXâ^Vs à^e-
iprjpaTa^ xai èyxaSlapaTa TsapaXapêavécOw fxep^pi? ofx^aAou xai oa^dùos oXrjs êià dÇfe- 10
yéaQœaav tm urtoyaGl piœ , xai «rjpwTi) êè 'uspbs tol ToiauTa èr:iTr]êeioTdTr\ auTH].
kypias paXdyr^s pii^^i èipovTai èv Gtxvœvict) èXaico p-STa vêaTOS oXiyou éœs fripai yé-
vœvTat • TW êè èXaicp piyvuTai ;^yAos 'zsvydvou ws eivai to TéTapTov pépos tou èXaiou, 20
xrjpov T£ TO dpxouv, xai xaalopiou |Spa ;^0 èruSdXXeTai. H6pa êè to7s outco xdpvovaiv
è-KiTrjêetôv èali tou ripépov gixvov to artéppa' Tspoêpaxèv êè XeniisTai, eha Tpi<pQèv
êtêoTai peTàuêaTos xudBœv Tpiôov, oaov xo^Xtapia ^ Kai xivs7 pèv odprjfJiv dXbirœs,
Tûis êè Tsepiœêuvias Tsapaxpvpct Xvet. Tcov pévToi dXXoov êioupnTixcov èrti oaov ol
TSvpeToi êiapévouaiVf dno^'b Tsdaa êalœ' xexivvpévœv ydp twv èv TsavTi tco acopaTi 25
— Ch.
plus réc. et d’une écrit. eu rs. 20, 1. 6-7. véaBcoaav BC. —
17. KaT£7r£iydyTWîi AX,
XTevàs] TévovTOs — dvvBov om. B G. 8. — Ib. xai om. BÜV. —
18. xai om. B U V.
BC. — BUV. —
Ib. èpTtXaaaéaBci) Tsxai 9. — êé Ib. U.et Ta om. — Ib. auTm om. A.
V om, AUV i®m. X. —
2® m.; 9-1 o. dÇ>eil/rj- — 19-20. ^vpov yévriTai AX. —20. to
pau AV qui om. xai èyxaBtapara. — i3. êè êXatov yyXàv p. V m. ) UV.
2®
èv BV. —
poCprfpaai AX; Ib. ;(,pwp£noi? — xivs pèv oup.]
20. 7 xeipévou pr\aiv
XpcêpsBa ouv BÜV. — TSapa- i 5 . éÇiBrj A. — 2/1. Tas êè XÛ£i om. G 1" m.
Xc.p^avéaBcù xai xeÇaXcôTov z:cdacî^ — 26. êiapévocGiv A. — îb. tw om. BU.
106 ’
AETIÜS D’AMIDE.
vypôjv Otto Trjs tov 'iffvpeTov Q-eppacrlas, 'zsoSnyoîjvTai e« tc5 v èpcta'hHCC’tépoov êiou-
xa . Ilepi h^ovpias.
To Tvs îayovplas 'actdos xaï avTO to Svopa ênXoT' ïayexai yàp toTV 'zsiayouat
'aavTaTtacu to oZpov, 'aoiè pèv Stà àioviav riva prj êvvapévris rrjs xvaleœs 'isepialéX-
zs6pov OpaydévTos vtîo ‘zsayéoiv Cypcov, ri A/0oü aÇ^rjvœdévTos , éah Sè 6t£ xai Sià.
(pXeypovfiv y) Tivà toiovtov Syxov sis alevoyaiplav âyovTa rov 'môpov xai TsXeîœs
crvpTtlùopa xai toïs vyiatvovaiv, ojav rjToi Sià >Tsepia1aGiv Tiva 'zspaypAyuv r\ èv èx-
20 xùaleois TOTiù). E< Sè Xidos eir\ ahios Trjs îayovpias , xai tovtov dnoacieiv tov Tsôpov,
xaOdos èni Xididcyeojs TSposipr]Tai. E/ Sè Tsdyos 'yvpcSv ahiov yéyove, toïs èiuSpoyats
xai èyxaOiapaai xai xaTanXdapaai 'zskj '1 eveiv tyiv Q-spansiav, ^<ovp77T<x<wi> Sè àné-
yeaQai ‘zsavTdnaaiv œs TspoeipriTai èv tû5 Ilepi Trjs èv TSvpsToTs <5v(TOiip/a5 tottw. Oïs
Sè dvev (pXeypovrjs v aïpoppayias v dXXov tivos tô5 v eipvpévcov èniayzTai 77 tou
25 oipov êxxpiais, Sià Trfv Trjs xvaleœs SvaaiaBr]aiav SvXovoti yéyove, xai èpediaHov
vTzopipvrjaxovTas Trjv èvépyeiav, xai jSorjdovvTas Stà èyxaSiapdTWv, vhpcp t£ TSapa-
tIIsiv, d)s jX 77 TfiS tsX-^Bsi TSpoaSiaTziviOTai 77 xva'hs. Étt» Sè twv vyiaivàvTUV OTav ors
1. aÇtoSpoTspœv AX. —
Spacrlix.]^ B G U V, — B G U V. — 23 2. 2 1 . eipriTai . trjs
Tspo^sSr^x, — 'SavT om. V. — xai èv om. A. — ÇX. xai B G V. —
BV, 4. 7. 24. atp. Ib.
om.V; vxaiX — Sé om. V. — g-ia.T^y
. 8. eTepov BGUV. — 24-26. èn. tov ovp. 77
'aposlprjTOii, <5<a Ttvcc 'rseptalacriv TSpctypâx(ov èTuitXéov HaxaayeOèv to oZpov eis dzo-
vioLV dyvi riiv xvcr'hv, èTii^onBsïv Ss7 aurr?, dvcûdev tou Zitoyaal pio\> èpetSovrccs dp(po-
ToTs ipCi>ptMcrt Tr)v xvaltv xvyjcrpos TsapéT:sTai tou tê ÙTioyacrl pioo xai tou ijTpov,
Çiépei. TivùJaxeiv pèv ovv y^pr} cos ovx Sali TsdvTr) îdaipov to TsdBos' TseipaoBai Sè
Spcos xaTa to SvvaTov TSaprjyopeïv. Tcov pèv oùv SaxvôvTcov xai toÙs yypovs Spipv-
Tépovs xai dXpvpcoTépovs âivoSeixvZvTCOv xeXeveiv àrcéyeoBai. JlpoG(pép&iv Sé oïvoxts
yXvxsts xai ydXa, xai (^copov opviBos, ^ êpiÇielcov, ^ dpvetcov xpeoSv tov ^copov, xai IQ
TÔov Ç>oivtxoov TO dizo^peypa , xai aspiSaXiv, xai dpvXov, xai po(py^paTa, xai toc èx
TOVTCOV (Txeva^opeva, îyBvas t£ âxaXoadpxovs è(pBoZs avpi:avTas , xai Xayavcav ocra
Tàs pèv ovpy^creis Zirdyzi, ovSepiav Sè Srj^iv Sysi, olov a1a<p\)Xivovs Tsaw xa-
BéÇ>Bovs ,
xai xprjBpa, xai pdpaBpa, xai îxTtoaéXiva , xai dmrapdyovs , xai aucvovs,
xai oaa ToiavTa' Seï y dp xai to7s ovprjTixoïs v-noxaBaipeiv ty^v Jivahv, dXXà 15
TupctoTepov ’
xcvSvvos yàp éXxcoaai to7s îayypoTépois , o TsavTOs ècr7i xd)tiov.
AyaBà oùv ovpnTixà xai ol xapxlvot, xai ai Tsivvai, xai ol Q-aXdacrtoi èyjvoi TSpôa-
Ç>aToi, xai tov yepoaiov èylvov 77 crotpl ^npavBe7aa xai TSivopévr] oaov Z.a'. OvSèv
Sè ffTlov xai Ol TSThyes xai Ta Xsy6p.eva yrjs évTtpa Tpia Tffivôpeva fX£Tct yXvxéos.
Ovx dvdppoalov Sè ovSè Ti^Xecos yyXov psTa péXnos po<pSv’ tovto xai Tas tov èv- 20
Tépov S-^^ets ocfjt^Aui/£c , ;coc< ei èiri xva7iv TpairoiTo, TSpaoTepov toTs yf/copats ècrliv'
îaTai, H Siana Sè evyvpoTaTrj écrlco, xai èpehùoaav Si* ri pepcov tivcov, xai oppw yd- 25
Aût;cTOÿ virayéaBoo ri xoiXia, xai yvpvaiécjBoocxav Sè cîvppéTpoos psTpia yvpvdaia.
2. TW vrroyacrl pto) AX. — 2-3 . êpeiSov- l’ordre de Cornarius. — Ch. 22, 1. 6 . xai
èxBXtkovTes AU V 1® m. X. — avant éXxo 7 om. BCUV. — 8-9. SpipvTS-
3 . rjpépa^ Après ce mot B a seulement deux povs] TSayvTépovs U. — 9. 5 é]
< pév AU.
recettes ;
mais dans AGVX on trouve une — 10. opviBos ^copdv om. A. —
série de recettes dont la première se lit 1 1. xat avant Ta effacé dans V. — i 3. pèv
dans Cornarius, comme dans U, à la lin oùv A.— Ib. £X,^( ex em.; éypvTa ABGVX;
du chapitre et dont les autres constituent
,
—
éypvai U. i4. xai créXiva xai imroa. BC
la lin du chapitre 22 et le chapitre 2 3 de ü V. — i 5 . flcAAa om. BCUV. — 17. Siovp.
Cornarius. Dans les manuscrits le chapitre BCUV. — 1 . 77 om. B. —
21. si om. A. —
«P vient après le chapitre Xa J’ai suivi . Ib. TpénoiTO B U V. — 26. om. B.
108 AËÏlüS D’AMIDE.
0< 'ZSapa}^vdévT £5 tyiv xxxjltv o! pèv (XTipoaipeTUS eHHpivovai to oZpov, xol'i oaov
vovTai rrjv ts xZaliv xai tyiv ocrCpitv xaï to rirpov, xai èv oiSi^paTi tovs prjpovs
é^ovat, xai pii e^ovpnadvTcov avTÔùv, vexpovrai zà viroxelpeva, xai ovx eh paxpàv
0 TeXevTÔiaiv. Ôrav pèv oZv |3Aa€yfya< crvfxSr? rà èx tou vuniaiov èni tov xXelovra tou
Tpâ-/riXov Tfjs xva7eù)s pvv 'zsapayivopeva vevpa, 'crapaAuSeuTOs tou pvos , àxoZmoi
TOU oupou éxxptais yive'var èàv èè rà pèv Tris xvaleoos lèia vevpa 'usâQr) toc toü
aÇtyyovTOS auTffs TOV aZyéva pvbs èvepyrj SiaGwiovia tyiv eavTcSv Svvapiv, xaTÉyeTai
TO oZpov. XopêœdehYis Sé tsots tyis pây^eoûs èTzi xaTaTîlèaei xai (pXeypovrjs èiuye-
1 0 vopévYis, TYj TpiTY) TÔôv Yipepôûv cYvvé^Yi Y! Tojv oZpoùv èTticjyeais. ÉôspaTreuo-apeu èè avTov
15 Xéy(t) Syi toTs TseTiovBàai anovèvXoïs. To;? pèv oùv xaTeyovai Ta oZpa dvev xaTa-
n1ü)(T£(i)s ^OYiBeïv y^pv toutw tû5 TpoTYCf}’ èyxaBialéov auTOÙs avveyœs eh dÇ>éyl/Yipa
xai ènavTXYiTéov toZç tottouî èXaicp 3-eppço TSYiyavtvcp, y\ mxvwvtcp, y) yXevxtvcp tsoX-
Xdxiç TŸjs ^pépas xai tyis vvxtos xai pdXiala peTa to èyxdB tapa’ xai aixvaaléov Sè
20 Tovs TOTovs y xai xaTauXaal éov wpij Xvaet èidoîvov yAu;;£05, 77 oîvopéXiTos' xXv^eiv
êè TYIV xoiXtav d(pe\l/TjpaTt xevTavptov, xai aixvov dypiov pt^YjSy xai èXatov TSYiyavivov
xai péXiTos. McTa Sè toZs xXvapovs èviévai TSYiydvivov éXaiov xai aixvwviov, Tspoa-
TtXéxovTas èvioTe xai xaalopîov ^payy , xai dXetppaTa Sè xai dxoTza avyypiapaTa
T à Trrpo? Ta? TCapaXvaeis dvayeypappéva TSpoadyeiv tv t£ pdyei xai Tcp Ziroya-
Ch. 24, tit. Àp;i^{y.] Èypa0r7 Sè xai — èv œpij xai om. X. — 20. xai om. V. Ib.
(om. V) èv TW Xàyo) tlepi toutou (Ilapà BCMOÛ BGMUV. — Ib. otvov Te yX.
TOV V) Apyty, AVX. — t£ om. BC V. VX. — Ta
0. om. A. — 25-26. IIpo- 24. -cypo?
— xXdvovTa AX. —
5 .
om. U. — xevwaeis om. MVqui, après vT:oy
7. tyis 7TOT. ,
- è^avTX. ABVX. — 18
18. (qui om. Tslwp.) O. — 4 oA
-20. èXat(i). .. Ib.
T07TOU?om. M. — xai xai pcTa A; Q-avaT. om. A qui
19. p. xai avant avvSp. ajoute
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, XI, 26. 109
Seî. Toùs Sé à-npoaipéiws êuKpivovTas to oZpov Q-spanevréov zovovvTas Stà tcov êct-
KvôvTùJV KaTaTrAao-parwii ts xaï (lûLXotypLctTCjûv, xai tcov Sià vdxvos (poivtyixcov, xal
dppcf) êioLTïvp^ êv îîA/w y^œvv‘h>Tas , xai avTo(pvé(Tiv ilêaui 'zspSnov p,èv S-eppoTs y^pco-
pévovs, êxenct oè xai to7s \(/up^po/'s, xai pdXiala toÏs Q-siœêeaiv, ^ daÇiaXTcôSsai. Fd- 5
pvd^eiv Sè xai avarplSeiv Ta péprj wcrxep èv tw IIep< TSapaXvaeooç Xp>plcù TSpoeiprjTais,
ovpriTixd TS pi] ispo<j<pépeiv. H Sè êtana B-epporépa xai inporépa êaloo, ei pii Spi-
priêèv éVspoii xœXvoi, <pXé€a Tépve, pi] eîs paxpàv, dXXà dpy^opévrjs tüs vôaov. Ér
ôXiyoaiTia êè Tï]pe7v xai vêpo-jtocrlp, êpSpéy^eiv ts rôti? tottou? èXaicp èv w dvr]Bov,
d(p£ypr]p<x Xivoartéppov ,
xai TrjXeœs' xai ti crTzeppdTiov crvveypécrBù) tS>v evœêôSv oïov
d)s pi] èT!iTsivr]Tai 17 oêZvrj. É(t7i êè to èxtvôijpa tovto (t>iXop'i]Xov, xai oZpt]aev b
apaTi, xai perd Ti]v twv axv^dXwv éxxpiaiv èviécrBci) èx tov TSpoeipripévov Tris èp- 25
Spoy^Üs èXaiov eis to êvTepov Tsapriyopias ydpiv' dpeivov êè ei xai xcoêvav prjxcovos
(cil. 2 5 de Corn.). BV n’ont que la fin de ces xaXovvTa AV. — Adtoj; ts ouvAUV.
21.
rec. depuis les mots Cæterum in somno , etc. — 21-22. TivdeTepov BG. — èrcnei- ts. 28.
(Corn. ch. 26). — Ch. 26, tit. ÇiXeypovris voiTo C. — ^>iAoup^voü BCV 2®m.
Ib.
—
— — y dp BC om. V. — to avant
CV. èo7 9. xai BCV; om. U.
iv transp. av. <I)iAopi7Aoü AV i"m. X. 2k. ol^tw Tsoii]-
1 1. ts] ;
12. oavTOS C ;
auTou TSOiriaavTOs B U ;
a se
^Tpov om. AUX. — TspoBvpieTai A. 12-1 3 . —
tractalum Corn. paXaxo 2 4-2 5 . 7s xXv-
— 13 éxxptGiv...èxxpivàp. C; éxxp....
. Gpaai BCUV. — êè 26-p. 1 10, 1. 1. i] xai
èxê. X. — Pohv èvioTe —
i 4 . Tsapd B. i 5. xcoêvav to A. —
pvx.GVvéyl/ts (sic) 26, zi
(lac.) TsepiTïie^opévov B; 'zsapay (lac.) V om. BCV. — xùdêvas BCUV.Ib.
110 AÉTIUS D’AMIDE.
T(ÿ è^alcf}, xai (j1éap yjnvos Tspôa^arov, rj opvidos êtartixwv èv avTÛ êy^éois.
Èyù Sé, (^v<rtv b VovÇof:, Sv^ovoti aOoSpoTépœv ovaôjv tcov bêvvù)v, xcti oiziov oaov
opo€os perà <rpvpv 7}s xai xpéxov ^payéos y^phas eîs êpiov vTiédrjxa tw êaxTvXici}' xai
avTÎxa pèv aî oSvvat èTiavcavro , aCTixa. Sè êxotpi^dv b àvdp(i)T:os. Merà êè tov xXv-
5 (jlripa xai rà êvépara xai èyxadiapaTa xai êp€poy^às xaTaTZAaaaetv toTs œpais Aü<recr<
xœSvas prfxcûvog êpëâXXovTas , xai vocrxvdpov ÇvXXa, xai pavSpayopov yyXov jSpa-
xrjpùûTas ènnidévai Sià otaviiov xai xnpoîl, xai gixvoovIov rj yXevxîvov èXaiov 'aeiiotn-
1
0 pévas perd xaalopîov. È-TripevôvTcov Sè twv oy^Xnpœv, xai cixvas ‘zspoddyeiv toTs
jonois perd xaracry^acrpov perd Sè 'zsapaxprfv d^wXoyov ênî rds èpTcXdal poxts
•
xvaleœs dvSpi pèv dnoSoxipd^o)' Std ydp to êpycoScos xaBieaQai rds oSvvas rsapo^vei,
xai èirneivei rds ÇiXcypovds * yvvaixi Sè ovx dronov xadiévai • ^payys rs ydp èi:i
1 5 rovrcov b ovpririxbs rsopos xai :iard svdv rsé<pvxev, Serre dvœSvvSrepov SiayeipileaQai,
E< Sè xareireiyoi b xard îeryovpiav xivSvvos, dvdyxrjs èi:i rov xaBerr^picrpbv rsapa-
yiveaBai, ovy^ œs duaXXaxrixbv rœv Seivœv rsaBœv, dXXdœs xarenetyoverav îaypvptav
StopBovpevov, xai rov rspos rb ô^v xivSvvov pvbpevov perd Sè rrjv rov ovpov êx-
xpiaiv rsdXiv èi:i rd avrd rsapt]yopr]rixd ^orjBrjpara rsapaytvetrBai psy^pt Xvaeeos rrjs
aaro' ovSèv ^rlov pévroi xai rovrcov emÇiavévrcov èiupéveiv y^pri rois avroTs ^ov-
(r?', Q' , i')- Uepi Trfs sk xvaleus aïpoppayias xai tôôv iv avTfj S-pofiê’wv.
Èx T^V PovÇ>ov.
Éa7i Sè xai aAArj vocros oisîa èv xvcrler pT^yw-rai Sè ÇiXè-^ èv avT^ , xai tô (lév
Q-pôfiSœv yevopévcov, aup^aivei tov TsàayovTa Xnto-^vy^sTv re xai cSypiâv, xai pi-
xpoùs xai dpvSpovs xai tsvxvovs ïayeiv toÙs (jÇuypoùs, iXusiv ts xai xaTail/uy^sadat
xai SiaXveerdat tov tovov. ÈpxecrôvTos Sè évtoTS ^-pdpëov xaTa tov oùprjTixov TSÔpov 5
xai TYiv TOU oupou éxxpiaiv èxéyei. ^uaiaTOTépav Sè r\yi]Téov tyIv dvaëpcSascvs
atpoppayîav. PondeTv Sè y^prf œs oti Tdy^iala, xadcos xdv Tais dXXais aîpoppayiaiç
aÇiiyyovTa Ta dxpa xai (JxéTzovTa to îjTpov (nzàyyoïs ^eSpeypévois ô^uxpdTœ. E/ <5^
Tis ÇXsypovil ùxox^euoiTO , ohuxrjpà épia oîvco xai poSivœ jSpéy^eov èxiTiBzr Stà Sè
TOV Tsposipvpévov xivSuvov (TuvTopov xai T-i)v Q-epaxeiav TUoielaOai Tspocriîxsi , xai 10
Xois xai pup(TÎvrjs‘ toutcov ëxaa7ov fzsTct TsdXris dX<phou xaTaxXdaaeiv, xai TZuxvd
dOaipeîv Tspiv yevétrOai y^.iapov, xai STspov èiuTidévai. KdXXiala Sè Tsoiel xai Ta Sià
(Poivlxwv xai dxaxtas xai ÙTTOxiaVSos xai a1uTi1rjptas xai Tà toutois opoia (Txeua- 20
iopeva’ Tsoteî Sè dxpù)s xai axoSos xexavpévou ôdoviou riTot to7s (poivi^i TSapa-
ptyvupévv, ri dXXcp Tivi tôSv èxiBepaTWv èpxacrcyopévv, xai aiïoyyos Sè jSpayeis ùypa
Tsi(T(nj xai xauBeis xai ptyvupsvos. Èxéy^ei S-aupaalcos Tas alpoppayias to ts xexau-
pévov pdxos, xai o xexavpévos crxôyyos, où pôvov eTTiTiBépsva xaTa tov tottov,
dXXà xai ovv yuXM dpvoyXœaaou, rj TSoXuyôvou, rj Trjs atSnphiSos ^oTdvrjs èviépeva 25
£Ïs T-èv xùcrhv peydXa ovîvrjcri. Xpri Sè tov pèv aùXhxov Ta dXXa slvat, ôttoÎÔs èaliv
Ch. 2 7, 1 . 1 yiyvsTai Sè xai Ç>. U. — Ib. Tl BCV. — Ib. èv om. BOÜV. — 16.
— — — 16-17. xaTaxldapaai
.
èviépeva laîj'ia jSoT?6eT- xai èyxaSiapaTa oè dppô^ei èx rris ôpoîas uAr?s crxeua^ôpeva •
xai yàp o^vxparov xaï ct(p£\f/i7 fxa Gyivov xaî /Sarou xaï rœv ôpoiwv appotrai âv. A«-
Sôvai êè xaï zs'ivetv "là 'zspos Tas àvayayyàs tov atpaTos àppoêia Çidpfiaxa (T^vOerâ re
5 xaî âxXa, oïov toÜ'ts péov 'zsovuxov /.eioTaTOv, xaï Asotou tou êévêpou TSpiapaTa ri
^apiav yvVf t^v Anpvtav crÇpayiêa, imtoupiv, xsvTavpiov peyaXov pilav, xaï h€a-
vcûTOv (pXotov, xaï rà tovtois dpota. — KaAAjo-Voi» êè xaï tovto w èy^priaaTO kpy^i-
ÀdpSave vêau Tpoyjaxovs xaï êtêov TpidoSoXov peTa pvpTcov dÇ>£y}/ïfpaTos xvddcov y'.
— ÂAAo • pov spvOpov, pôêcov dvdovs, ^a'kavaltov, vTtoxtal lêos yy^^v, Tpayaxdvdris
15 dvd Lê' •
dvaXdpSave vêaTi Tpoyhxovs xaï êtêov Tpté^oXov psTa oivov pvpTiTov xvâ- >
êtayeïv Çappdxots' Tfjs ts ovv dpTeptatas êtêôvat TSivstv, xaï éXtypvcrov, xaï ôxov
paTos jSaVov yvXov , gsvtXov yvXov , Xaycoov TSVTias ri épi<pov, èxdalov avv o^v-
^
20 péXtTt. Èyd) êé (priatv b TaXnvbs (
Loc. affect. VI , k) ,
éêcùJta TovTots Ç>dppaxov TStefv X
Xtdoôv Q-pv'x'l txov êtd b^vpéXtTos , avTo ts to tsotov êtd o^vpéXnos TSpoatpépœv, xai. •
tarât.
Corn. — BCO; ra
Ib. fiTot V. — TSOTOV ô^vpéXtTos BU (qui re rd) V. —
ij (sic) a
6. TôûvèpvBpôhv xoxxœv codd. — ^apias TspoéÇ>£pov\. — Ttves AX. —
y. Ib. 22. Ib.
mots au gén. A X qui ont
et les autres vsaxovot ô Q-pàp§os CO. — dXXd aussi 20. êrré-
— alpa ovpovvTas C
,
xai dev. Trjv. g. yet [èséyot V) to ovpov xaï èstOé- texte xivê.
V. — dvaX. êè xaï Tpoy. BC. — n-
lo. pet BC UV. — Ta eipnpéva BC. — 26.
2.ÎI.
xaï èyyp. AU. — pdXtala om. U. AUVX; i8. caulem Corn. epith. rejriqerantla
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE. XI, 28, 29. 113
Ô<TOL êè Ç>v(Ji. 0LTa. èv xvalei 'ssenctivecrBai ;i^pri^e<, to fièv xpaTialov èxl àpypitévcùv
^eipacrdai Sialvsiv ,
ïva pv épuvov rpax^' Sè pri Suv^tou êià TCi-/^éù)v, 'zsenai-
vetv ^ondtipciai y^pclopsvov oïs xcù toÙs veÇ>povs êÇ)apev xaTaxXctGaeiv, xaî TSpotjéTi
xapSdpCf} perd àXevpov^ xaï opc^co perd péXnos, xaï 'zsspial epcov xôxpcp perd h^dSoov,
xaï to7s 'Tsvpidpaaïf xai loïs dXkois ois èxeïae ’zspostpn^xa.psv. Tcè TSoXXd pèv Si) 'zsepc 5
Tov rpâ^riXov jrjs xvaleùùs èxTzvsT, uiale xaï alpay'yovpicioSy] paXXov ylveadat, èxxvsT
Sè xaï èv to7s ystrviœai éSpp tôxoïs, xaï pdXXov Trjv d-xonarov xcoXvet , èxT:vs7 Sè
Toxixy ôSvvï] xaï T(j5 (Sûépsi xaï Trj dÇ>^ • (TxXrjpoTspa y dp xaï 3-eppoTepa rà péXXovTa
èxxve7v aœpaTa, xaï tcc pèv TpirreTai Tgpos Tr)v êSpav, rà Sè otzyi Tex^yr^xe pé- 10
^avTa. Aeivd pèv oZv xaï ravra xaï B-avaTrfÇ>6pa ToCxhav, SeivoTspa Sè xd eïacû
prjyvvpsva.
ÉXxcüBehrjs Sè TYjs xZcrIeœs, sÎts Sid axSalripa r) (^üpa Tsporjyvcrdpevov, she Sià
prjiiv, ehe Sid dvd^pcocriv Tiiv èx psopaTiapoîl , ehs Sid dXXrjv uvd TSpoTpaaiv, Tsapaxo-
XovBs7to7s Tsdaypvcnv oSvvr) o|eîa Trjs xvalecos xaTd TsdvTa pèv xaipov, pdXiala 15
xaTd Tds dTTOuprj(xsis xaï èxxpheis tov tsvov. Ka< ei pèv pvnapd etrj roè ëXxrj , TpvyclûSrj
avvexxpivsTai xaï pv^uSrj xaï TSayeias oxocrldaeis œaTxep dXevpov êyovTa, TSOTè
Sè xaï vpévia Xerr^d TSSTaXdiSr] avvexxpivsTai tw ovpcp. E/ Sè vepopeva eïrj tcc ëXxrj
iKpaipa avvexxpivSTai xaï îyœpœSr^ xaï SvaéSr), aZv Sè tovtois Svaovpia ts xaï tov
aîSolov TSpo'xéTeta xaï dXyrjpa, ov pdvov oTav oilprfBpa TSdBr), dXXd xai ÔTav èv 20
^dSeï T O TotovTO • èiuyvaxjBvasTat Sè, ehs èv ^dBei, she xaTd Trjv oilprjBpav Tsé-
xovBs, T^ TOV pèv xvTOVs Trjs xvaleoûs tssxovBÔtos to dXyrjpa TSapaxoXovBeïv xaTd
TOV èÇ>r]ëai'ov, tcov Sè xaTd tov TpdynXov xaTd Tds d’Tovp’l\asis , povov, xaï paAc-
8
lU AËTIUS D’AMIDE.
ôSvvvi -cTvpeTwv xaJ Twy àypv7:v{ôSv xal (TVVTi^^ecûv djôXXvvrai , oi fièv
avveyjûs ditleaBai xô oZpov atîxwv, xo ox< «a/ Spipv Ç>v(T£i vTidpyet , oZèè eî xai
5 adx^ xoü oupot», «ai d-n1sTai avve-^ûs xwi> tXxwv. kei xe o5i> ©Arfprfs e<r7ii; 17 xZc/Us
TOU ovpoi>’ xevovpévou yàp tou ©Arf0ov?, (ruai éXXsToi y\ xucrlis «ai auxo xo ùno-
Xipuavôpevov èv aÙTij |Spa;^v TsdvTuv t'2v pepœv aÙTïis aTr7exai, «ai eiV é^CTov TsdXiv
©Ar^poûxaj, è-rtexTsiveTai «axot ^po-y(ÿ' <5ja xe ovy xoCxo «ai 6ti vsupdi>èr\ç èoTiVy
ov/axa èxÎTiav eo7i xà èi> avx^ é'Awï?. Aeivdxepa xà ;caxà oèvdêp&jcrjy yjydpeya,
10 «ai oXlytdai êXTriêes eU d-noxaTool amv aux<5i>* ô'pws pévToi ènei TSoXXdxis «ai
xois TouTO pèv âvcûBev TseptXapëavovTCOv to ^Tpov, <rùv (pXeyuov^ pèv Z(pea'lr)xuias
20 Tris éXxùxreœs xà Sià Xtvoanéppou xaî TvXeccs «axaTrAàcrpaxa , «ai xà Xoirrà xà xi)y
ÇXeypovrlv Xuetv Suvdpeva, èyxaBhpaTa xe xaî Tsuptas êià èXatou xaî êia arroy-
yuv, xaî xrjpœTas èruppinleiv êia oî(Jur:ou xaî jSovxupov «ai aléaTOS yriveiou xaî
xe om. X. —
5 xou oupou . xualis om. avant jSovx, et avant o 7 eaxos om. ü'. —
B O. —
8 êid Tl êè TOUTO U.
. Ib. xaî — Ib.;i^o<pe/oüABG (marge) OüV ; odipe an-
êià oTi veup. BV. 9. xe X. —
10. oXiyai — serino Gorn. — 23 pupatvnv codd.
. et ainsi
B G O U V. —
10. èrrî aÙTcov G U ©epi av- ; touj. — Ib. xaî 'Eapiav BGV. — 5 dvri 2 .
xô y BOV.
5 —
11. ©ap. Tiva ytvovTai il/ipuBiou — 25 vapê, pev. X. —
. Ib.
èyy. B (qui a Tuepiê.) GO. Ib. èyyœ- — eu auyxaBeyf/vB. èv peXixpaTO) B O G ü V;
—
pioléov U. 12. oZv om. BGOUV l'm. eu xaBe^/. pexà peXixpaTù) AX qui a -tou.
i3. dvayeicBai
B [èvey. 2® m.) O. — i3. — 26-27. ^ Tnv TeTpa^dppaxov ,
ii T-êv èv-
êTe BOV. — èv i 4. raïs tiSv ©vpexôîv vea(pdppaxov A UVX. — ûrap;^. 28. èrti-
om. A. — eùxaip. Ib. if toîs dvécreoi codd. Bépaffi yp. xo 7ÿ BGOUV.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE. XI. 29. 115
Çovaiv, àXXà xaî S-ep(io7s, î'va êià fièv Trjs Q-épprjs w<peXij tç5 'Zsapr^yopeTv rà Tsepto-
èvvwv7(x péprjf Sià Sè Trjs èv avions Svvdpecûs kcûXvtj èm}^apS(ivetv rrjv vop^v tôSv
aXr}(Ttov roTtccv,
>
v êè vXrj 'csoXXé.Ktç eipv^oti xstpévri èv (poivi^t, trlaipityt, xvxTcri,
atSlots f
fflvTthjpi^, dxciHia, (ntoxialièt, xai toTs nrapaTrArjc/ois • ëxaalov pévroi toi;-
y^Xiapbv èyyëiv avveyœs èv r^ rr]s Sy^^eœs xaipcp , xaï eîs rb êvrepov èè §id ëSpas
èyyeîv 'cs'hadvr}s yvXbv xaï Xivoaxéppov , xaï aixvou crnéppa XsXexicxpévov XsTov 10
perd ydXaxros, èxialdiovra èxdalcp tou poêivov èXaiov. KXv^ovra Sè rbv rifv xbahv
rsexovObra, ov y^pb vxhov (ryrjpari^eiv aCràv ou ydp avyytùpovaiv aï xi(j1eis eiaco
rb xXvopa rsapiévai, crxXrjpaï xaï ^apeïai yevbpevat xaï èxtxeipevai rÇ èvrépcp' dXXà
èxï yôvaat xXtvavra rbv dvdpMxov ovrœs èviévat * d<pialavrai yap aï xbalets èv
TOUTw r^ (Tyrjparif xaï yaXcacri rb êvrspov, œa'le nsapaSé^aaSat rb xXbffpa' rffvxvd 15
Sè xaï eïs ëScôp ^•epfiov xadi^eiv, xaï eîs rà yaXœvra d(pe\{/ijpara • xaï ydp rspaévei
rds oSûvas. Ètti Sè rcov i\Sij vepopévwv êXxôov èviévat Std xaderijpos eîs ri)v xbaTiv
rd Svvdpeva a'IeîXat rbv vopbv, rsoXXd Sè èalï rd roiavra, xaï Gvvr)Bés ye ro7s rsXel-
alois xaï bp7v rb Sid ydprov ^riplov èvtépevov Sid poSîvov * rsoie7 Sè xaï 6 rov Movaa
rpoyiaxos perd yXvxéos KprjTiKou èviépevos yXiapoîi. Pvxapcov Sè Svrœv rcov éXxôSv, 20
Çdppaxa èyye7v rd Svvdpeva dvaxadaipeiv, ùs rr)v Èxiyôvov y^Xcopdv xaï \giv xa-
Xovpévrjv èviepévrjv rsoXXw poSlvo), rj'^vv Sid ^oravcûv, b dXXrjv rtvd roiavrrjv. Eî Sè ,
Splpv^is rsapéicerai xaï Sb^is, èviévat yprj ydXa veàSSaXrov perd dpvXov xaXXÎG'loVy
èxtdepdrcav •
b ts oùv Std cpoov dyaBb dvœSev èitiriBepévi/] , rf ts Sid rôSv xexavpévoiv
xpiBcûv ,
xaï b xaSpetas rpixXaGiovi xrjpcorb pvpGivîvri b poSivyj avyxepa-
aBe7aar pevparixoirépas Sè avons rrjs SiaBéoeccs r^ Sid îreôiv, b rij îxeolov, b t^ 30
%
pév om. A. —
1. oSvvcbpevaBCO. Sè rà V
1-2. m. — ^vpàv éoliv dviep. 2® Ib.
— rnvopbv A. — 3 xnxlSt B OUV; b AUX qui a perd 20. yXtapàs B OU. —
2. .
8.
116 AÉTIUS D’AMIDE.
Stà aip'2v y^pnaléov p-é^pts e-TrouAwcreûJS fiSTct tïiv àvaxctdapcnv. îtrléov pévtoi Su
'aoXXdxis ènt Ttvœv, ovXrjs alepsSs ytvopévvs ,
(XTioTiiOXovpévœv t2v oTreppcni-
yovrjs êè ovSôXcos èKKptvopévns , xa'i èaliv avicnos ri Siadecis, E< Se 'zsapa.pevoi rat
rrjs èXxuxreus 'ZSoXiiv yjpovov, éartep xaï eîccdev èitl 'SoXX2v yiveadai, xai 'zsctpo-
5
^vapoî xai êiaXeipparoi Xap^dvovaiv. Éy pèv [oZv] toTs 'zsapo^vapoTs 'aapaXapëâveiv
T(x 'aapvyopeîv Svvâpeva xara-nXâcrpara xai 'zsvplas x<xï épêpoy^âs, èv Sè rois Sitx-
Xeippaaiv rrj âvaajievaalcx^ àyuyrj y^ptioléov. ^oivixréov oZv to iirpov xai tov tou
X idtœvrœv veÇ>p2v rjSv Sè xai (JivaTiiapü y^pnGléov, xai ttiv dvaXmil txijv dyœyrjv
êyxpnéov. Et êé ti riBaaaeZoïTO , xai èyy^poviloi rà xard tyiv êiddeaiv, èaydpas
xarà TOV rirpov xai tov TSepivéov ipëXr]Téov êià Çiappdxcov, rj Sià atSrjpov, xai tsoXXcô
TOV Trjs pvxcovos ô-nbv, Scov opo^os pSToi xpôxov xai (rpvpvrjs ydXaxr: dvévres, rf
xnpoùTrj èià crIéaTos xweiov yevopévri pi^avres xai dvaXaëôvTes èplcù , xai ov tyiv
20 (TTtéppa Xelov' èpndcroeTai Sè oaov jCo! eîs xvddovs S' a0e\{/rffxaTO? a^oivov dvdovs ^
xaXdpov îvêixov, v yXvxvppt^rjs ’ ^laioTepa êé èali tovtcûv prjov, <Pov, âxopov, êav-
xos. ixavus êè ras Trjs êXnœaeoos oêvvas TSapapvôelTai xai tovto • crtxvov arteppaTa
X', (jlpotlXia iê ,
dpvyêaXa TSixpd XeXeiuapéva e, xpôxov oaov xpdjaai * viéaBei eîa(pe-
péaBco xarà ripépav ravra perd ydXaxTOS veo^êdXrov ^ oivov ri éyf/ôpotTOS * rspaorepov
25 Slv yévono , eî dvri t2v alpo^iXwv paXdxv^ airéppaTa i[3' Xd€ot, yjêvTepa êè yévono
V d-novpnais àv t 2 TSeTovGoTi , xai Tpaya.xdvBns t 2 Tsdapari piyeîarjs. 'Enovêaîcos êè
éXxœaei ^oridel xai tov ôpdov Tsepialepeœvos rà (pZXXa perd yXvxéos TSivôpeva,
xvddois êè êvai êiaXvéoBwaav, d>s euTroTa eïvai. Ilpôs pévroi êvaovpiav xai Tspbs avTtjv
Trjv è'Xxcoaiv avpÇicovel pyjxoovos Xevxrfs anéppaTOs , dpvXov, pvpTccv peXdvoùv dvd Z,ê'
30 wou o7t7ou to rjpiav tov Tsvppov' êiêov èvwaas ^a perd yXvxéos. IIoXXov êè Çepo-
pévov TOV TSvov, vdpBrjxos xexavpévov Za' perd yXvxéos xexpapévov êoBelaa dva-
»
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE. XI, 3o. 117
xadaîpet. Elra awanoSlêov èK(i(Thi]ç ijpépas aixvov ^.sXeTnapévov (mépfxa xai xpôxov
raîirct perd oivopéXnos xai ilSali Q-sppd) xspdaas êiSoi). Tyid^siv Sè êvvoLTat 'rds èv
xxtalsi éXxdxTSis èv ôXiyciis vpépais xal rd xvÇ>i ro alyvnhov, xal r) xvÇoeiS'ds 'c^pos
<i>vXar'l é^Bct) èè ô rsdaywv xottovs xal rsdaav ^pdaaovaav aîojpav, pdhc/la Irtna-
aiav xal dypvnvtav, xal rsdaav avvraaiv, xal ri)v rsavrs'kÿ] dpylav, xal XovrpcSv rr)v
avvéysiav' éri êè dxeil'las, xal rds Cxèp ro êéov rsXripcIxjeis j xal ro œpov èv roTs
sCaxà^vvrov, xal ocra rsoXdyypa, xal oaa èxl ri]v oiiprjaiv dyooyd, xal rd êvaStay^œ- 10
pïjTa, xal rd èvavrcoydipy^ra , xal rd èr:l rsXéov rapaxrixd rfjs yadlpbs, xal ro Sptpv
xal rd rsvpœSes, xal rd èrtixXéov a1 vÇ>ov èv ro 7s Xapëavopévois , xal rd ^rjpavrt-
xérspov, xal rd drpoÇfoVj xal rd xaxodlôpa-^ov, xal ocra yoXdv è^aipérœs v ÇXéypa
yevvav rséÇ>vxev‘ Sa7 e xal n rsoXvxocrla ddsros xal ri dxparorroaia , xal >7 vrialono-
aia, xal rd paxpdv èi-^os , xal 17 dcriria, xal ri rô5 v êSeapdrcov rsoixiXia, xal aî rse- 15
piepyot dprvaets, xal rd xviaœdes nsdv xal rd ^pù)p 65 êes , xal rd crecrriTids, xal rd
(vpdv Xdyavoi) pdXicrla' raîira ydp rsdvra ra7s èv ro 7s ve(ppo 7s xal xvalei éXxécreai
rsoXépia. Ô-Trorai; 5 è rrj
< opé^ei yapileuBai ^ovXnBœpev, xav\dv Q-piSaxivns ^ aépiv
(hpd è<pBd dXvTidrepov dv psraXdëoi. Heppdrœv Sè xal rô5 v âXXoiv hirapôov drté-
yeoBai Ss 7 , xal rœv rsÀeialcûv rpaynpdrcov’ a 7 a<pis Sè ovx dBeros xal a7 po^iha 20
vsapd rspo^eSpeypéva Svcrlv oSacri, xal dpvySaXa y^^copd pèv, dxpa7a Sè xal eZ xs-
xaBappéva, ^npd Sè pd > pvSè rsaXatd, dXXd rspo^payivra xal XerciaBévra. 'ÈAyyœpe7
Sè xal rsialaxiov psraXap^dveiv dpeivov pèv ^Xœpov' eî Sè pv, ^sSpsypévov , rsa-
Xaiov Sè prj’* B-rjêatxds Sè Ç>o7vi^ xapvcords ô prf è'^cov ôaléov, eïre ÇiZaei roiovros
dri , eïre èxireyvriaei rivi yeyovdùs' écrh Sè xal al pv<pv6rspos o xapvœrds, xal alo- 25
pd-yov daBsveia xal xvalecos xal vsÇfpcov dppdSios. AXXd yévsi pèv dXis vTToyeypd^Bù}
10. oaa avant ènl om. U. — rd avant 11. (pjjSè U) -craA. UV; prf ^rjpd Sè priSè rsaX,
Sva. om. U. — Svaar:ô-/yra V. —
Ib. Ib. EC. —Ib. dxo^p. A. —
2 3 Sè avant xal .
xvalei éXx(t)(xeaiv d(pvn Q-aXaGtxia ri pixpoxdxrj èadiopévv œjve-^œs' ovx ddexot Sè ovSè
5 ôvhxoi 01 pixpoi, xai oi yôp<Poi oî Xeyàpevoi. 2(XTfj/e< Sè xà é'Xxn xai dalaxos xai
xdpaSos, èni xsocrov Sè xai xapis' xapxivos Sè xsoxdpios xai œs dvxirtaBris SiSôadù),
xai èyjvos xspocr^axos dis oïxeiàxaxos èÇ>ié(j6cû. ùtalpéov xe xai xseXccptSos (Spay^v xi
X^y'^ov xsdvv ydpov Xevxov xpVf^'^ôv. ^eialéov Sè xseTxépeœs , xai ônov (jiX(pîov, xap-
1 0 Sdpov xe xai civri'neùis * ev^copov pévxoi xai xé^eop d<pexxéov, èirei xai xspos d(Ppo-
Shia xsapoppa, avvovaia Sè xsoXepioixdxn xsdat xoïs xsepi veÇpoùs xai xva'hv
xsdOeaiy xai pdXiala xspe<y€vxépois xai xois Çvaei daBevea'lépois. üixvTa Sè xà Xap-
€avôpeva aûppexpa êalcti xœ xsX^dei, xàv d><péXtpa eJvai Xéynxai. iScop véxiov xo pü
SieÇidopos xsdvxuss dpeivov • xdiv Sè dXXœv xà d-noiôxaxa è^eiXéxB(t> , xai yj/vxpov xirav-
Xprjcris' TT? xspodvpla xsoxè x«ptiôpevos pexexéxcii, v xônov xivà idiptvos. ACxo-
(pvœv Sè vSdxoûv ovx dxpsTou xseipaBrivai (j'IvTz'lripiCiiSœVy B-siccSdiv, xai xSiv xsapa-
TïXnclœv, oTiold èah xà ÂX^ovXa xai xri xpdoei yaXaxxœSrj. Kai èmi -^vxpoXovaiav
xspoadyeiv [xscos dyeiv7] xai èBi^eiv xpv<^ipi^Taxoi> ’ vTrepÇvcSs yàp xàs SvaaXBéïs
20 èXxdùaeis dvaaxevd^ei xds xe èvxos xds xe èxxôs. — Ilepi xso<7ea}s kXSovXœv vSdxwvJ]
'S.vvotcjei xoivvv xà AXSovXa vSaxa^ el xsapeir], rj xà xsapa-nXriaia , xsivôpeva pexà xo»
êccBivov xsephaxov oaov xpeïs xoxvXas xriv xspd>xnv' elxa xspoaayéaBu èrri xsévxe
ri é'I* xspos yàp x'2 xà xe évxepov dnoxXv^eiv xai avxrfv xriv xvo'hv, dpëXàvei xo
aWaXâiSes xov xsvevpaxos , xai xtHv Cypcov dÇ>opi^opévciiVy Stavyealépav d'noSeixvvai
25 dito xov aïpaxos dvaBvpiaaiv' avxd xe y^priatpoûs xaBaîpet xà èXxri xai pexà vSovris
VTte^épy^exai • xai toutou ye prjSèv viroXaSois Spaahxcôxepov ÇaiveoBai xca xsdaypvxi.
Ùpa Sè Q-eppoxépa xspos avxo êrrixTiSeios. Et Sè pri xsapeiri xotavxv xsotàxris CSaxcov,
xsapeiri Sè xà diroiàxepa xai xsXaxvxepa xrj yevaei , dpei'vu) xœv dXXcûv, pexà Sè xavxa
xà d(T(paXxœSn ' xai xœv vixpùiSôov Sè, ei xsapeii] , xai xëv dXpvpdiv xseTpav Xa^é-
TuaoLV' xpeîacTov ytxp tov 'SfiOavov 'SoXXcIkis olSa àTtOTéXecTpa xai àno xovtùùv (XvpSctv.
^prfcTipos, et pv êi'\j/os crvvé^ot • totc Sè Serjaet vêau Q-eppœ ôXiyw aèéaat ti)v èl^ctv,
^ vSapeT tivi tc5v yXvxvTépcov oîvcav. ïlapéalci) êè xaï otvavdlTrjs xai pvpcrtvirrfs
Xa\ Uspt pevpaxKjpov xvtxleoos xai xc5v ête^spyppévoùv rots ovpois rpiyoeiêcSv.
Éx Tuv Kpyiyévovç.
Tivexai êé xsoxe xai pevpaxicpos xsepi xiiv x^aTiv, éale xsorè pèv pv^coSri xai
xfferaXcoêtj xai xsayéa èxxplveaôat , xai vtoi xsvxvôjs àxoêiêoaBat xà oZpa, êià y^po-
vov èxxplveadat f xsoxè êè vêaprj xai Xex'ld' éyvcopsv êè èviots xai xpiyas èxxpivo-
pévag, xsoxè pèv xssxXeypévas «AArfAats, xsoxè êè dsXas’ xai xsoxè pèv evprjxets 10
a^ôêpa, xsoxè êè ptxpàs vtto psupaxicpoG êrfXovôxt yevopévas. Tavxa pèv o Àp^j-
yévvs. TaXnvàs {Loc. affect. VI, 3. — Cf. Comm. in Hipp. Aph. IV, 76 ) êè xsepi
TovTov Ç>naiv oijxccs ‘ Q-pi^iv opoia xai insoxpdxn$ pèv eiês xo7s oïlpots (xvve^epyà-
r\ ptxpôxepa.jÈx êè xrj$ y^poids xai xrjs avaldcreœs èseiOôpr^v ex xsayéos xai yXt- 15
ayjpov yypov eïvai xavxa 3-eppat>0e'yTos êè xai ^y]p<^vQévxos èv xa7s Ç>Xeypi mivhla-
aOai, oBev xrjv Q-epaseiav ôsoxe xspcUxov éïêov, iiXxitaa êta xôSv ovpvTtxcSv (pappdxcov
éaeaBaf xai oZxœs dnéët] cry^sêov xsSaiv. OTs êè cjvvéSv xd xsdBrjpa tovto, ve<Ppixi-
xov ovêèv, oxjxe êpspoaBev, ovxe aZBis èseyévexo avpslcopa Q-epasevBe7atv vtto x6jv
ô xspiaxiapos èvxaak èali tov aiêotov xai aZ^t\ais eîs pijxos xai xsdyps ;i^wp<s
d<Ppoêi(7tov xspoBvplas Sx xtvos Q-eppaatas èsixxiixou pexà (pXeypovrjs xivos xai oêv-
B C. — Ib. Ittx. êè xoiavxa elêe V 2® m. — 24. d(ppoêi<jiù)v BCUX. — Ib. peTa'om. BV.
120 AÉTIÜS D’AMIDE.
vns lôôv TOTTCiyv crjvial ay.évn . ùvôy.aa'l c/à ès z^piaT:iJ^(ios dno tov UpiaTzov êri/^ovoTt
tXv êv tX OLlSoîCf) àpTYiptXv f 77 XOLTOLaCTÔ 70 077 payyô)<5£5 VSVpOVy XéyCt) Sif 70 alêoïOVf
’^vp^cdvei êè T0V70 rois rzoX^CTiippois rt âpa xai rsapd 70 éBos d-noayopévois Ôrav
êiaÇopXai rsXvBei yvpvaaioov rriv rsepiovaiav rov aïparos ,
xai paXiala 6<70i
10 tXv pèv dZpoêiGiœv x,pv^ov<Tiv, eis Çavraai'av êè adrXv dÇixvovvTOi êta B-Sùyprjpd-
1 5 ô-o7ov avpêatvei xai rois èni rois d/.Xoïs GTiaapols dvoXXvpévois. A<à pèv oZv ras
ôêvvas xai rds ÇXeypovàs j ÇXe^oropelv edBiis £’| dpyrjs mpoGvxei rovs dXôvras rX
rsdBei, xai èv dcirta rvpslv pé’/^pi rpiXv vpepœv, êpSpé'^etv re ro rjrpov xai rà icr/Ja
Gvv r'2 aiêoîcf) oicnnrvpols èpiois êià oîveXaiov, xai êi'-^ei rsié^eiv, ètiey^opévrjv re rriv
xoiAÎav xevovv pi) êpipel xXvGlrjpt, t'va pri rsapo^vrj ràs ÇXeypovàs, rpo^ifv êè êi-
20 êôvai Gircûêrj oXtyr^v d^vaov rsavrâ-naai xai èizi C^poTroor/as rripelv. ^T:ipévovros êè
ae'j'iXov xai paXdyrfs '®poc7Aaê’oj;7a yyXov ôXiyov XivoI^gI e<as , xai rXv oGlpéajv ro
25 di^éilmpa êiêôvai rsîveiv’ rXv êè êpadixcorépcov xaBapri]piœv dTîéyeoBai rsavrâ-raaiv.
ll>vXaxréov êè rds êovdpeis rais GircêêeGi rpoÇals Xerzloveiv rspaons êovapévais X,^pis
rov B-eppaiveiv èTii^ZavXs. È-riBeréov êè xai ri) ôcrÇvi rXv •^v/ovroiv è~iÇav'J5s , oTov
clpvyvov, dvêpdyjvns , vocxvdpov, deitéov. k.vayxalov êè xai rov xavXdv xai rov
rsepiveov y^pieiv rivi rXv rspctoos -ivy^ôvrœv, oïov XiBapyopcp xai xipcoXia, xai \}/ipvBi't^,
oO o^ei ravra dve^avres, i) o^vxpdrœ, ij vêari • xdXXiala êè moiel èiri avrXv xai xrjpajri)
êid poJ/i;oü xaXXialov èaxevaapévr] , xai vêari -^vy^pX rsXeiGldxis rserzXvpévri , rlp re
oLtSoîù) kolî tous yf/ôûus éTrnidsfjtévrj. KocTocxXi'veiv Sè olvtoÙs è'Ki TsXevpàv fcoci vtto-
alpoùvvveiv rà Xe^9v<^ôpevoi èiti yovoppoïxœv xolï TSoTi^eiv toîs èoii èxetvoov ypaÇiriao-
pévois. Wipyeiv Sè avTovs y^pi) 'nsavTaTiam xaï B-eapaTcov xoci êirjyrjcrecov xai pvrfprj^
âaTtep yàp èni tùôv xaTà Ç>v(uv èyovTcov ai tôov TpoÇ>cov xaToyal xal aï tôôv TsepiT-
IcapaTœv èxxpheis èppwpévoov twv êvvdpeoov yivovTat, oütccs è-ni tS>v TSapd (pvcnv
èyovTwv, aï pèv tcov TsepnlœpdTœv ènoyal èvioTS êtà dppwaliav Trjs èxxpntxrjs yi- 10
vovTai èvvdpsws , aï Sè èxxpiazis èid Trjv Trjs xaOsxTixrjs daSévsiav, ij Tiva éTépav
êiddecuv ôpoiœs Trj xaTa Ç>ijcnv èxxpnixrj xivooaav toc pépia, xaBdiiep èrtïavTÔov tcov
(jTTSppaTixcov dyyeicov èv è7uXr]-^iais t£ cxvpSaïvei , xal toîs dXXoïs anaapoîs toîs
Tovôppoia pèv ovv tcov cnteppaTixcov dyyeicov èaTi Tsddos , ov tov aîèolov. ùèvvriv ]5
pèv ovx e’icode Xiav èpyd^eaQai to Tsddos, deiSiav Sè ov Trjv Tvyovaav xai avyyvcrpdv
Tsapéyei ,
dèiaXeixl oos èxxpivopévov tov GiréppaTos dnpoaipéTcos. KrroTeXeÎTai Sè
èvioTS xai èx pevpaTiapoîl tcov aneppaTixcov dyyeicov, êah êè ore xai aaTvpidaecos
Gîav, Ta TsXeîcla pèv dvaiadr\Tcos , è<r1i êè ÔTe xal fxeroc tivos riêovrjs' xaTaÇideipe-
Tai êè avToîs rjpépa to (Tvpnav acopa îcjyvaivépevov, îêicos êè tol xaTa Trjv ô(j<pvv.
IIocpeTreTott êè xal dTovia TSoXXrj , ov êia to TsXrjOos tov èxxpivopévov, dXXà êià Trjv
xvpioTrjTa TCOV tottcov. Ou povov êè dvêpdaiv, dXXâ xal yvvai^l tovto avp^aivei , xal 25
éaliv êirl TCOV yvvaixcov êvaandXXax'iov. — Oepaireia êè xal tovtcov xoivri r\ èrsl
TsavTos pevpaTiGpov 'sapaXapQavopévn. UpcoTov pèv ovv èxl riavyjas xal ôXiyoaiTias
^peypévois oîvco xal poêivco, ï) oîvavQivco, rj priXivco * otî;c ddeToi êè ovêè anéyyoi
o^vxpaTcp êeêevpévor Taîs êè é^rjs xal xaTanXdcrpacri toÎs êià (poivixcov , ptjXcov, dxa- 3Q
xias, vTtoxialiêos, oivdvOrjs, poos èpvdpov, xal tcov ôpoicov , èyxaQiapaai Te y^prjaQai
IJ V. — 24*
Jiai om. ü. — 12 . xivovaa AV; xivovar) êé om. BV. — 26. TovTov rj xoivrj èni V; rj
BCU. — i5. ovv xal tcov BV i® om. om. X. — 28. êé om. BV. — 29. êé om. X.
2 ®. — i6. pév] —
êéAYX . i8.ex] dné — Ib. ovêé om. A. — Ib. onôy. om. ü. —
U. — Ib. ëTi êè xai cr. BC ;
écrh êè xai ex, 3o. xai om. V. — 3i. oivdvO. om. X.— Ib,
V. — ig. Tsapn^coai codd. — 20 .
pdXiala y^pria'léov AX.
122 AÉTIUS D’AMIDE.
cr7ü7r7i«o7'ÿ, à(p£yl/rf{ia(Ti ff^i'vov, (SoItov, fivpaivrjs xal tuv 'aapa'KXjjcricov, éyf/ofi,évœv êv
p£Ta€XiÎTOts xaî àvoL^pavTtxats , SiSôvou tê avroîs (tvv T(j5 'tsotS xai Tais ipoÇtaïs tov
dyvov To aitéppa xai to Tf}$ xavvdëeœs , xaï paXXov 'zse(^pvypéva, xaï tou 'zsrjydvov to
5 airéppa xal toc (^vAAcr, xai rrjs Q-piSaxlvvs to cnrép/xa xaï tous xavXovs, xaï Tfjs vvp~
<Paias TT)v pilav.Jiiveiv èè xaTa éxda1r)v vpépav dvxï tov xotvov éSaTos ^Sup èv œ ctSn-
pos TsXeia'l dxis èvaTTSoSécrdrj. ÉSœxav Sé Tives toTs yovoppoïxoïs Tsiveiv dXixaxxd^ov
pl^vs TOV ÇiXoïov psTa vSaTos, xaï ovx av eïrj dvoixeiov dTioitetpâoQal tsots xaï toutou.
Kai dvTÎSoTov Sè toTs yovoppoïxoTs êièôvai TavTtjv êôxipov oZaav xaï Tspos tous <Tuve-
Tsvydvov Z, è'
y xwveiov a-néppaTOS Z |3'* üèaTi dvdiiXacjaz Tpoyiaxovs xaï êiSov
pavTixiiv xaï (j'lvTz'Uxr)v B-£T£ov. MeTa êè toù$ TSpcoTovs y^pôvovsy ènï Ta <xAe/ppaTa
15 dy£tv xaï Trfv yvpvaahx^v dyœyriv, êià to t£ ôXov cxûSpa, xaï iêi'cos Ta 'CTeirouOoTa
pépv , SIS pücjiv Tirapaj^0Tî(7eTa<. Kai Ttx 'sroXXd pèv ènï iX£ippaTos pév£iv, ôXtydxis
êè xaï Xov£(jdaty xoTtov ^ diT£\f/ïav Q-£paTT£v£a6ai tsot£ jSouAopst/o<. kyadov êè, ei
Xprjffléov êè xaï t^ Tffpoysypappévij ènï tov TSpiaTUcrpov poêtvr! xvpciyr^ , xaï toïs
peT<x TavTa pvdrjcropévots èiû ôveipcaypôSv <PvXaxT£ov êè xaï Tas TSpbs dÇpoêhta
30 Tsdaas èvvoias.
Corn. —
^
AU V m..Corn. îvéas
2* èv aAAû»
;
(pvKXcov,èv dXXù) C t^ xat 27. è(pBcêv ct.
héas xapTToü BC. — Acuxoù BCUV, C éÇBcovIb. T^ xai V s<pBàs Tas cdp~ X! (T.
— axéppa A. — to om. U. — ; ;
avp^Mvei, TOC 'ZSoXXà (lèv Stà tï\v HXr^v xctxoyypov vTtâpyovcfav, ^ xsoXX-fiv, ^ Sià pu>-
pr\v tû5i> cjxeppaxiKcSv poplwv • xivès êè ijên nai XvnrjdévTes , ri dcm^travTes , dxéxpivav
yoviiv xaxd toi)? iSxvovs 'zsapà ro elœOos êtd ri]v êpipvTrjToc Trj$ HXrj$ èpeOtadévres , ov
êià eypciXTllav tcov cr'ixepptxxixœv poplcov d-xoxpivavTSS. ToT? xoio’JTOts, Xéyci) êii toïs 5
Xvi:ndsT<7tv V dtrm^iaacriv, ès èichav pi) 'usponyriaapévris (pawaaicts rtvos èv toïs iirzvois,
dvexaiadifrcvs èxxplvexat v yovv * toî? êè dXXoïs ov perd èvxdtxecùs rov aîêoiov pôvov,
dXXd. xat perd tivos 'OfpooupeTixrjs (pavxoLoias èv to7s ilxvois ytvopévrjs 'zspoy^eÏTott
dxdxxœs v yovifi. M.oyBv,poxdTt] êè é'|<? acêparos èa'liv v Toidêe. Hireppa ‘ZSoXù xaï Q-sp-
pov ëvtoi yevvùoatv, èi:ètyov avxoùs eîs dnoxpiffiv, éxXvxoi ts yivovxai xw alopaxi T?js 1
xoiXtas, xaï toü xsavxï êè acêpaxi xaxaXvovxai xaï dadevsTs yivovrai, xaï ^ripoï, xaï
(TvpSaivsi yàp avxoîs è^oveipœx'lovcri xsapaTiXncxias yivsaBai ^Xdêas aïs érraoy^ov èizï 15
xaîs avvovaiais. Tivé? êè è^ avx&v êauvéêovs xe xaï Q-eppov xsdvv xov (nréppaxos
aiaddvovxat xaxoL xrlv dxdxpicriv, xaQùis avxoï ^daxovaiv. Toîs xoioijxoïs ovv crup^ou-
Xsveiv xspoaT^xet, Ç>n(xïv à TaXrivos [Sanit. tnenda, VI, i4), jSp&ipocTCüy pèv dxté-
ovx èoBtàpeva pàvov xaï xsivopeva, dXXà xaï vxoal poùvvvpeva. To xœv <paxœv
dÇié^ripd ÇiaGt xaï xàs èvxdaeis xsaveiv, dvêpdy^vri xe èaBiopivr] xaï xo xrjs Q-piêaxos
axéppa xsivôpevov, xaï ri xrjs vvpÇaias pl^a xaï xo anéppa èaBiàpeva c^ivvvai xrjv
yoviiv èpyf/vy^ovxa. Ilrjyavov êè èaBtôpevov xij ^epp.6xr]xt êtaÇ>Betpei xaï xsriyvvai xiiv 25
yovrjv xrjv êè xaXapivBnv èaBiopévriv Gvveyœs (paai xaï dyàvovs xsoteïv xsapa-
Ti'kn<^tœs êè xaï xo xov Xevxoiov CT:éppa, xaï xiggov xopvp€ovs péAava? xpeïs xsivo-
pévovs‘ dXvxœs êè èXaxIol xriv yovrjv xfftvopevov avveyœs xo xœv yaXxéœv vêœp èv
tp O atênpos dxoG^évvvxai . Tœv pèv ovv xotovxœv ri uAij GvpTtaca xaxà xov êetjxepov
Ch. 34 ,
1. 2. toc] xaxdY; om. A. — 2- avant ovêév om. U. — i 5 . ydp~\ êé BGV.
3 . V xaï êià p, êè xœv AX (qui omet ij). — ëxaGyov] ëayaxov A.
Ib. 17. ëxxpi- —
— 4. 'CTOcpoc] — xsapà xo
xaxd AX. — —Ib. civ BC. Ib. ovv om. U. 18. xspoGifixei
eiœBôs om. C. — xoiovxots ovv Xéyœ —
5. om. U. 21. dvBri xaï xds B ; après dvBv
V m. —
2® YlôyB. — èchv.
9. ë^ts. Ib.— Y a deux ou trois lettres effacées. 22.
xaï xoidêe A. —
ri Siréppa êè BC Ib. — xs. ; ocAAoc om. U. Ib. Ç>axœv] (^appdxœv Y.
2 ir. x6 Y m. —
xs. V
2® — 23 U X. — xe om. V. — 27-28.
10. ocutoÎ? ;
avxriv . Ç>ri(^i Ib.
V. — T£ xaï daBevels VX. —
1 1 . xôpvp^oi péXaves xpets xstvopévoi A ü V.
12. dxté-
'/ovxai U V. — è BCUV. — xai
1 — ovv om. ü.
4. <5 xcp Ib. 29.
124 AETIÜS D’AMIDE.
T77ff<5e TTjs 'srpaypxTe/as 'zspoyéypa.'nlai ).6yov. 'ï.vvBéTCù êè y^pôoficu èiri avT&v nai tû5
'apoyeypappévcû pèv èiii yovoppoïxœv, «ai toutw Sé’ dppecos kohkovs q , papd-
Opov 70 ïaov, 'zsriydvov ^vAAa X* •
fzsTà laydSoûv rpicov Xnrapuv xctid prjva éaBis a7ra|,
r) ôadxis ^ûvXei. OvXaT'leaBai Sè y^pv rriv CFVveyfj ypfjcriv tcov a(poSpc5s ypvy^ôvTMv èni
5 T£ '[ô5v Sià alôpaxos SiSopévœv, «ai èitl tuv é^œBsv 'zspoa'hBepévcov, xaBd-nep ocra êià
«ai ôp<pdmvov éXaiov, «ai pdXcala ro pôêivov ex rov ôpÇ>3Lxivov èaxevacjpévov, «ai
1
0 pctêiois dxoppeïv. H êè aôvBsais aCrcov èa'li êid ts «rjpoo xal tivos yyXov tS)v
Toav rj -^vybvTcov yivopévri T<Sêe tm Tpaiiù). Tîf|as xrjpov pépos êv perd TerpaxXa-
aiovos èXaioVj sha èv ri^ 3-o/a paXd^as tolTs y^epaiv ixavcos, êmtr'Ja^e xard ^pocyv
£p\f/vyovTO. 0C70V èxiêéysTai «ai évœtras xpd). ÈTUTrfêaioi êè sis tovto eiai ;^uAoi tou
T£ dei^œov «ai 70u alpu^vou , xoTvXrjêovos ts «ai ypvXXiov, «ai TffoXvyôvov «ai Tpt-
15 €ôXou, xai Tsepêixiou «ai vvp<paias «ai dvêpdxvvs’ oùx dvir]ai êè avvn
pb xox1opévr\s avTrjs èv oXpo) TsaptyxévTai tis dXXos x,^Aos XstïIos, pdXi</lct tvs
S pÇaxos alaÇvXrjs «ai tcov poêcov' dXXd ovToi pèv tm Q-épei sènopiGloi , tôùv êè dX-
Xmv TsoXXol «a7ct dXXas upas tiaïv, àûGTiep ô Trjs B-piêaxivrjs , (répeœsy al paTtdiTov
xoLi (paxôiv TCûv £7ri vêaai (pvopévoov • «ai to Xivèaireppov êè é^j/opsvov èv vêaTt ;^oAot>
20 pcTpiœs ^f/vxovTa èpyd^STOir «ai pa'ptiioy ^uXXœv yy^o$ «ai 7a tovtois TirapaTrXrjaia.
KdXXia7ov êè «ai poXiSêivvv Xeitiêa TCtU yf/ôats vizoTiBévai tou oveipcvT'lovTos xal tou
yovoppoïxoü’ èpipu^si y dp îxavôos auTti. É-rri ^£ tô5v prj dvsxopévcov Trjs tou poXiSêou
axXïjpÔTYiTos aupëouXeueiv TSpoaijxei tcov Tsposiprjpévcvv ^oTavcSv ùxoal pwvvûeiv
Tivds ^inpds, dvapiyvûsiv êè aÙTaïs xal dyvou ÇiûXXa xal TSrjydvou jSpa;^y «ai xaXa-
25 pivBrjSf pdXia'la êè Td pd^a* ôvivavTai ydp ùto twv toioÛtcûv X,^pi? tow ^Xa^rjvat ti
xard TOUS veÇ>pous’ al ydp aÇ>oêpal i|^u|£is tcvv ù-xoTiBepévcüv 7^ ôaÇiûi àêixouai tous
v£<^pous. Kai aÙTïf êè v alpœpvrj êeppaTtvrj ëalu), xal pr] Tsdvu paXaxrj. KaTaxXt-
Tspos TO pi) ùxepBeppalveaBai Tds èv ttj oa(pui dpTnpi'as. AuTrj pèv ouv xoivr) 'mdvToav
30 èoTi Tù)v ôvsipcoT'lovTcvv èmpéXeia' Tsapa(puXdT'l siv êè xpb ^oùs ttjv elprjpévvv poxBv
pdv xaTaaxsuijv acvpaTos éxovTas , Xéyco êri tous dêixoupévous tov a7opayov èx Trjs
vov, èv Tivl SiaiTvOévTixs evxy(Jt,o)s re xat (lerpicas. Xprjadou pèv [o5j^?] imTM êeî-
Ttvcf) TpSTïopévovs sU vTtvov TŸj (Tvvovala , Kcnà èè Tr)v ê^rjs ripépav, otuv avTapxœs é^ù}-
atv ihcvov, èiavac/l âvias oLvarpi-^OLcBai aivêovlcp, p-é^pis âv êpevOos ti cr;^r?To Séppa,
Hâicena tï? èià èXciiov rpiyf/si avppéTpccg ^pti<rapévovs elra prj 'zsoXù èia.h'Kov'icLs
xaî Tïjs Tov apxou 'zspo(j(popSs , et ywpiov é-ypiev 'zs^^nalov èiuTvêetoVf 'aepnrarehœtrav
yvpvdaia. rà SioL tôov âvca pepcoy èTUTzXovpevct. T^y pévToi Sià Trjs èScoSrjs tou dpTOv
pœciv Tov (jlopctyov xoivrjv èxTidépeda èrtï tsolvtos àvdpœxov èxyoXovpévov xai
èxXvopévov TOV alopay^ov, SalsTSepï xp/xïjy Spctv avToùs TSpoG(péps,aBai dpTov jSpa^eï
oivœ xexpapévù) üSctTi B-sppM SidSpoy^ov, xai oHtms êyeaBai Tcav aw^Bcov Tspoi^ewv,
virpcp, evÇopëicf) pSTâ éXai'ov xai to'is èx tcùv toiovtwv GvvTiBspévots dXeippaaiv, œv
VTcoSetypaTa pexà jSpaj^t) Trjs GvvBéGews èpovpsv. KaBevSéTOûaav Sè èxi paXaxaTs xoi-
Tais , xai avayivcoaxéTCOGav Sè 'apoTpeii'lixà avvovGias dvayvdrapaTa , xai Q-edpafft
ToiovTois TspoatSpzvéTwaav S<x/a xe aèTols xai (pdppaxa S-eppavTixd xai ÇvactrSri 20
dppé^ei, olov èpéSivBot, xvapoi, yôvSpos, TSpdaa, jSoXêoi, Gla(pvXivov pi^a xai
dxaXrjÇiris Giréppa, yoyyvXiSos axéppa, ev^d>pov Ç>vXXa xai xo axéppa, oiai pdXiala
TOV dypiov, xogIos, Tséxspt pexct oivopéXiTos , aaTépiov, Gé<yapov, oppivov, dpvy-
SaXa psTpi'cos, dviaov, TffoXérroSss, xai Tà Salpsa TsdvTa. ÙÇ>eXsT Sè avToùs xai ô 25
3. StavaaH. p/\|/. A; avarias SiaTpi-^. popicûv rj Sià èvSetav GitéppaTos xai âBv-
V 2® m. — Ib. SiaTpi-^aaBai BC; SiaTpi- poi Sià TOVTO ytvovTar yvpva^. ovv X .
VX. — Sé om. V. —
7-9. êniTrjS . ü. — Sé om. UV. —
. . GW. xai8. 19. Ib.
Sè xai B G U V. — xaipés B G U. — dvayv. ÜV. —
Ib. Sé AV 2®m. — 21-22.
Ib. 20. ts]
Xsipsptvos — dvayvcoapdTCOv U. — xai TO Gx. BGUV. — xoX.
B. 9. 22. p. éÇ>Brj
1 Sè om. B G V. —
0. BUV. om. G (qui
1 mots avant yoyy.
3 . Tsspi Trjv Tp. reporte ces
— U VX.
Ib. |3 pa;^u 14 TSpd^eoûv Apr. 23 . om. U. — yoyyvXiSos
]
I. ); é(pBrj 2 3.
cemot ex TpiyXa aj. èaBiopévr) Gxéppa om. V; xai Gxéppa (om. yoyy.)
dpyoùs TSpos avvovaiav to Sè ü. — pdX. om. V. —
tSoisT' TSixép
xffrf- Ib. xai 24. ^^oii
6p'j(eis (jTtéppoL 'BoXv dOpoi^ovai, xat 'ujdvxa Ta ev^vpa. AXcoiiexos dp^sts ^poi ‘tsivô-
pevoi XsToi xo^Xtapiov 'isX^dos d€Xa€rj xaî dypevir'jov vnv êvraatv 'sroiovvTOu, xaî rà
'aepî Toùs veÇipovs tov axiyxov œs èviauxà tôûv aiSoloûv Tslvercu' Spyeos ^oTdvrjs
ô pel^(i)v ^oXSos perd ydXaxtos 'zsodeU êvTetvsi to aîSoTov * ô êè pixpos Stà v<5aTos
^
Tsodets êxXvei rt\v évTaaiv. — Éx tôÔv f*ov(^ou y^plapa èvepybvf èvjeXvov to
aîSoTov]. Jlpvpvrjs, Q-eîov dmpov, xvtfxov tov èvTos dvd Za', zsvpédpou oëoXoùs
|S', peXdvdtov ZjS', TSeTtépeoûs xdxxot X', xvièioi xôxxot xexadappévot x • x6\j/as
ijpâs éÇ>Vf }t<^î ‘^dvv pèv è<pieaBai ptyrjvai, piffyàpevos Sè yoviiv pèv pb dÇiévai,
axeppaTixd pôpia, èv Tais pl^eoi yeopévuis rsepî ttiv tov aœpaTos èr:i(pdveiav rrjs
xai Irjpà.
A, i6 99 2 99 3 HapaxoXovôst. . .
R. 1 3 1 3 2 xctî ovTe
A. i6 99 6 99 8 Kctl OVTS
R. 1 3 6 3 1 2 7 à s è dXXoL
A. i6 99 4 99 5 Siarelvsi
R. 1 3 1 2 4 2
A. i6 99 S 99 10 ’^ù;^eTai
R. 1 A 5 5 2 Tfis Sè (pXeyp. . .
A. i6 99 »9 99 25 Sepaireveiv . . . ,
R. 1 5 4 5 7 KXvcrpdrtov
A. i6 99 26 99 29 xXv(r1 rjpt
R. 1 5 7 6 8 TneXdovarjs. . , .
R. 1 6 10 8 7 Kyadov
A. j6 lOO 1 100 28 KyaBov,
R. 1 8 7 9 6 ÔTav èè
A. i6 101 2 100 1 tcIts xal
R. 2 9 7 10 1 (jtyoïs
R. 2 lO 2 10 6 Tot^Tois
R. 2 lO 10 10 12 ToTs Sè
A. i8 102 6 102 8 Tiai êè
R. 2 1 1 3 11 7 El fjiètf
*
On ne donne dans cette table de con- deux auteurs. Les références plus générales
cordance que l’indication des passages où se trouvent en tête de chaque chapitre de
les textes sont presque identiques dans les Rufus et d’Aëtius.
128 INDICATION DES LIEUX PARALLÈLES
R. cb . 2 , p. 11 ,
1 .
7 > à p. 12,1. 1 : Hv Sé aoi .
. ^pvuvtas ri)v pilav.
R. 2 1 2 1 1 3 4 E/ Sé COI
A. i 8 102 20 102 24 X^povi^ovcrjg
R. 2 l 3 10 i 3 1 et <54
R. 2 i 4 4 i 4 12 Hpos êè 7 a
R. 2 1 1 i 5 3 El Sè êni
A. i8 102 24 102 26 Et
R. 1 4 i 5 6 et Sè ÜTTO. .......
A. i8 102 3o 102 3 1 Et < 5 è e’x
R. :> i 5 6 16 1 Merà Sè
A. i8 io 3 3 io 3 7 à.iS 6 vai pèv
R. 2 i6 2 16 4 rovro Hai
A. i6 io 3 8 io 3 9 TOÜTO Kai
R. 2 i6 7 16 1 Xpi7 o\jv
A. i8 io 3 9 io 3 i 3 Ilepi Sè ràs
R. 2 17 1 17 5 K.<xyjxva.
A. i8 io 3 i 3 io 3 1 5 \.ayjivcjiv
R. 2 i8 7 19 3 Tàs Sè
A. i8 io 3 i 5 1 o3 20 Tas Sè
R. 2 19 10 20 2 El Sè
A. i8 io 4 4 io 4 8 Ei^é
R. 3 25 5 26 1 HaraTiXâccovTas . ,
A. 5 92 2 92 i 3 KaAAi(r7 oy
il
R. 3 26 1 27 2 UpotT^épeti;
A. 5 92 19 92 21 ©py 7r 7 txà
R. 3 27 2 27 4 TSoXXaHis
A. 5 93 2 93 24 üoAAaxt?
R. 3 27 4 27 1 Oi^a
A. 5 94 5 OïSa
9 9^ i
R. 3 27 1 28 5 et
A. 5 93 5 93 8 Et
V S
1
DE REFUS ET D’AÉTIUS. 1 129
. R. 3 29 1 3o 10 'Meyicrlov Sè
A. 6 94 20 93 9 Meytcrlov Sè
R. 4 3 1 3 3 i 10 Ocrai
A. i6 101 1 1 ot 18 Ôaai
R. 5 32 1 32 7 Ecr 7 i Sè xa)
A. 2 87 25 88 4 NefPpwr
R. 5 33 I 33 8 'TSOVOVGl
A. 2 88 4 88 9 IIovoCcTi
R. 5 33 8 34 1 èniTidévai
A. 2 88 16 88 18 Èitnidévai
R. 5 34 1 34 6 fiSTcè Sè
A. 2 88 2 1 88 25 Merà Sè
R. 6 3Ü 3 36 7 TOVTO yàp
A. 1 8G )3 86 16 Mé-yicrlov
R. 6 36 8 37 5 Apia'lov
A. 1 86 16 87 2 Â.piu'lov
R. 6 ^7 5 37 6 KaTot àp'/^às
A. 1 86 6 86 8 kpyppévov
R. 7 h 8 38 1 Tôov Sè
R. 7 38 5 38 6 <E>Asé"a
$ 7 38 8 3o 6 17 xoiXia
A. 26 1
09 24 1 10 4 ITpsüToy
R. 7 39 7 39 8 Hvptâv
A. 26 1 1
n 1 1 8 Ilvpiav
R. 7 39 9 /io 5 xaî eh
A. 26 18 09 24 ual èyxaOi^eiv
1
09 1
R. 7 4o 5 4 o 7 Xpj7 Sè
A. 26 1 1 4 1 1 5-6 Merà Sè
R. 7 4 o n 4 u 8 Merà Sè
A. 2 G 1 10 8 1 10 10 McTa Sè
9
130 INDICATION DES LIEUX PARALLELES
R. ch 7 ’
4 o, 1 . 8, à p. 4 i, h 2 : Tî7 i;<5 é . Sta^etpi^ecrOoLt.
A. 26 1 lO 1 2 1 10 1 Tt)i; . Sta-^etpi^ecrQat.
R. 8 , 4 i 4 4 i 6 Ecrit Sè
A. 27 1 1 1 1 1 2 Eah Sè
R. 8 4 i
7 4i 9 Aià Ta^éœv
A. 27 1 1
7 1 1
9 Bondeïv
•
-
R. 8 1X 2 1 1X 2 4 xai Ha’TOiTtXdaaeiv
A. 27 I 1 1 i6 1 1 1 19 MsTfit Sè
R. 8 42 4 42 9 AiSôvat
A. 27 1 1 2 3-4 1 1 2 8 AtSôvou
R. 9 42 1 43 5 Oaois
A. 27 1 1 2 16 1 1 19-20 OcTots
R. 9 -10 43 5 44 2 Msrà Sè
A. 27 1 1 25 1 1 29 El Sè
R. 10 44 4 44 5 Xpj7 Sè
A. 27 1 1 26 112 1 Xpv Sè
R. 1 44 G 46 3 Ôcra Sè
A. 28 1 3 1 1 13 1 Ôcra Sè
R. 1 46 3 47 1 aÏTS .
A. 29 1 14 2 1 14 9 aï T£
R. 1 47 1 47 4 70 Sè
A. 29 1 13 16 1 13 19 Kai et
R. 1
47 4 47 6 Kai oSvvôSvTat > (
A. 29 1 13 i 4 -v 5 1 13 16 TSoipaxoXovdsT
A. 29 1 13 25 1 14 2 Havre?
R. 1 48 1 48 5 péytalov
A. 29 1 14 1 ii 4 22 Méy«T 7 ov.
R. 1 48 6 49 4 TOVTO Sè.. .
A. 29 1 15 6 1 1 »7 Xpr\cs 1 éov
R. 1 2 5o 1 5o Mï^ Svvafiévcùv
7
A. 9 96 1
96 22 Mï) SvvoLfiévci)v . xaraxe/uevor.
DE REFUS ET D’AETIUS. 131
R. ch. 1 2, p. 5 o, h 1
1, à p. 5 i, i. 5 : Êire^ êè xaraXafiScivovatv
A. 96 2 3 97 1 îlept^eo[iévns dizovpT^asot
9
R. i 4 57 1 69 6 Toiyapovv èaliv.
'
9
P0Ï‘1>0Y TOY E<t>EI10Y
nEPI
1
Clinch 22-23.
4 Ha) (THSvouSj Ha) oÙTivoaovv dXkov t 6ov Tspos t^v Téyvrjv. Ka/ ocrai
crspLvSTspai ,
ouy) ho) Taôias airb twv ovopiaTcov oocravTcos dpyovrai
23
St^daneiv; T/ yàp zrpwTOv spLaSss èv y£œ\yLeTpia; '^Ityp.^Vy na)
REFUS D’ÉPHÈSE.
nomenclature : le forgeron ,
le cordonnier, le charpentier, savent en pre-
mier lieu le nom du fer, des instruments et de tous les autres objets qui
4 sont en usage dans le métier. Quant aux arts plus nobles, le premier
5 enseignement ne consiste-t-il pas également dans la nomenclature ? En
eftet, qu’apprend-on d’abord en géométrie i' A connaître ce que c'est
ypafjLfXToVy xa) STTiTreSov, xa) ê7Ti(pdv£ta.v, xa.) o-)(^ri fJ.a Tpi'ycovov, xoà
f) (XOpiOV, ETteiTOL TOL dXkoL OŒOL OLV £7Tr]T0Lt TÇü 'kôyO) , V SoXBl (701 îxa-
È|uoi fJièv ov Soxet èxs7vo dpLsivov' ovx evpLaOès Sè xa) paalcv ovtco 7
xa) fjLavOdvstv avTOv, xoà hspov SiSdaxsiv. Ka; tovto fxoi Soxs7 8
parties du corps ,
et ensuite celui de toutes les autres choses ,
suivant que
l’exige le sujet dont on s’occupe ? Ou bien vous semble-t-il qu’il suffise
que je vous montre ce que je dois vous enseigner, comme si vous étiez
sourds? Ce procédé ne me semble pas le meilleur; il ne vous permet ni 7
vais dire, vous mettrez d’abord en votre mémoire le nom des parties ap-
parentes; ensuite, disséquant l’un des animaux [le singe) qui ressemblent
le plus à l’homme, je tâcherai de fixer dans votre esprit la nomenclature
des parties internes; car rien n’empêche, bien que tout ne paraisse pas
absolument semblable chez l’homme et chez cet animal, de vous faire
Tai TOV fX£TM7Tùv pvTtSsÇy èiT icTXvv lov ^ OTTSp sTTayofjLSv ToU o(pOa\-
11 Les plus grandes parties du corps sont les suivantes : la tête y le cou,
le thorax, les bras et les jambes; car nous appelons thorax [tronc),
non -seulement l’espace qui s’étend depuis les clavicules jusqu’aux liy-
pocondres, mais tout celui qui est compris entre les clavicules et les
la partie postérieure; les corses ou crotaphes [tempes) sont les parties qui
se trouvent de chaque côté du hregma; le sommet [vertex) est la région
peypt rov Xevxovy Ipiv, Tooto Sè d)s eyei y^pcopoLTOSy péXaVy j? 'srvp- 25
péypi Trjs ipiSo?‘ TOVTO yâp xa) eoixev avTOv to7s ^vopévots xé-
les bléphares [paupières) l’un supérieur, l’autre inférieur. Les poils qui 19
s’en échappent sont les claies ou hlépharides [cils). Les rebords par les- 20
quels les paupières se rejoignent quand nous dormons s’appellent cou-
deux natures et, par conséquent, elle a deux noms : la partie centrale, qui
s étend jusqu’à [la circonférence de] l’iris, est appelée membrane kératoïde
[cornée transparente), car elle ressemble à de la corne polie; tout le
29 que, soulevée (?), elle forme un relief d’un jaune foncé. Tout à l’heure
(p. i54, lig- i), disséquant l’animal qui est sous vos yeux, nous indi-
30 querons quels sont les noms des autres tuniques. — Les parties osseuses
qui font saillie au-dessous des yeux sont appelées régions soas-opJiilial-
19) appelle myxa [morve) l’excrément pituiteux qui s’échappe par les
34 narines, tandis que les Athéniens le désignent par le mot coryza. La
substance cartilagineuse qui sépare les deux narines est le diaphragme
35 [cloison) du nez. Les parties osseuses qui, de chaque côté, s’inclinent vers
les joues, constituent l’épine du nez; la chair qui, à droite et à gauche,
36 termine l’élévation osseuse, forme les ailes. On meut les ailes dans
lodv. To (5'è tïrpo TOtî Sia(ppctyfÂ(XT 05 TVS ptvb$ a-apKœ^ss su) to ysiXos 37
5 'srpo;(^eiXa •
to Sè a-vfJL^Xv'rov tôjv ystXœv, 'tffpoalopuov. To Ss stt) tw 42
sur la lèvre. La petite sphère (lobe ou lobule) est l’extrémité du nez. Le 38-3'.'
sous -cloison. La région sous -nasale est toute la partie de la lèvre supé- 40
rieure qui s’étend au-dessous du nez. — Puis on voit les deux lèvres 41
reille, la seule qui, suivant Aristote (Hist. des anim. I, xi, i), ait un
nom, les autres n’en ayant pas reçu. Toutefois les médecins ont donné 44
des noms à ces autres parties ;
ils appellent ailes (partie supérieure du
pavillon) la portion large, celle qui e.st la plus élevée et inclinée; hélix,
T^poasTi yévvs v P-èv xarw, >7 Sè dvw' xdi to aTTO^v Ttjs xd'iwyvd- 5
Xzvxaviav •
oï Sè dvOepewva pèv tovto ,
Xsvxavi'av Sè to 'crpo? Trj
xa) V 'srpùJTtj Top}] tcüv y^eiX^v, xa) v èÇs^rjs evpvycopi'a pé^pi tvs
,
Sè xpavTTjpas bvopd^ovaiv' 'loxnoûv Se Tope7s pèv tov$ êpirpoa-Oev
j46 la têle. Les pommes [pommettes) sont les parties qui proéminent au-des-
47 sous des yeux et que l’émotion colore en rouge. Après les pommettes
viennent les cotés [du visage], ou siagones ou gnathes; ce dernier mot
j
I
[gouJI're, — gorge); d’autres nomment cette région anthéréôn^ et leu-
^ harbe au-dessous des tempes iules [poils follets, — favoris), et sur la lèvre
supérieure, avant-harbe ; les moustaches sont les poils qui ont grandi sur
cette lèvre; les pappes sont ceux qui poussent au menton, et les up'enes
I
8. ùttcJ] TSpôsCi. — 9. ênl] 'zspés Cl. — .Aet, jSAoca-717
(
jSAacr 7 î;o-<? L.j'Wpo'rrwj/, LCl.
!
][iO hUFUS D’ÉPHÈSE.
Cliiicli 27.
âpyoôvTCLi ,
Ç>vofJiévovs é'vct éxaTspcôOsv. Toaovioi ptev oî Tfjs avco 52
Sè avvSscriç twv yvdOœv, yaXivoç. Tpairetai Sè tol 'srXaTea tcov yofx~ 5îi
èpiTZ si: riycLŒ IV oi o^ovTes. OOXa Sk al 'srepi rois p/^as crdpxss. Tris Sè 56-î
10 yXœaaa xaXehai •
avy^riv Sè to è(p£^rjs '
'zsapctaeipa Se là evOev xa)
evOsv Tris yXoûdorr^s. TiroyXwcrŒis Sk, to xoltcjûOsv *
êntyAcocrais Sè to 58
puis viennent les canines, une de chaque côté; ensuite les molaires ou
coins au nombre de cinq de chaque côté ; les dents de sagesse sont les
plus internes et les dernières venues des molaires ; on les appelle ainsi
raison. Telles sont les dents dont la mâchoire supérieure est pourvue; 52
on en compte autant pour la mâchoire inférieure, et elles portent les
mêmes noms. Leyreûi est la commissure des mâchoires. Les tables [cou- 53-5
(alvéoles) sont les cavités des mâchoires où s’implantent les dents. Les 56
ouïes [gencives) sont les chairs qui entourent les racines des dents. La ra- 57
cine [fdel, frein) est le point où la langue prend son origine; la portion
musculeuse qui est dans la bouche est appelée glosse [langue) ;
le col de la
langue est ce qui vient après; les parasires sont les parties qui se trou-
vent de chaque côté de la langue. L'hypoglosse [plancher de la bouche) 58
est la région inférieure; Vépiglosse est la partie intérieure [postérieure);
elle retombe sur la bronche [larynx) comme un couvercle, afin que rien
3. av Se7 Cl. — 4.-5. ToctoCitoj fzèv... oî Tris avec yveiSov xaï eceraviecs ecvofia-
wrofzacTfxévo» ex em. ToaovTot
; (lèv oî tvs ejfiévoi CI. — 7 . ÙXiJLtaxoc êè xaï Çieirvai
avec yvdOou xaï oÜtccs ecvoyiaay.évoi to- aî Técv W ;
kvîaxot êè xaï ahiai aî rtev L ;
fjovToi êè xaî oî TT7 S KctTCo yvâOov, xaî ÔAfx. êè xaï aî Técv Cl. — 9. ^ XetuTorisj.
'l)aav7(cs u'vofxacriiévoi L.; To<toùtoj fxèr Voy. les scliolics.
DU NOM DES PARTIES Dü CORPS. 141
!
Cliuch 27-28.
’
01 Aptc/lo7sXtjs Sè (jlot(pvXo(p6pov av70 kolXs'i, 07t <pXsyixï}vav70s œ1ol-
*
S7^0ir)(7SV •
t’ dvhpôpsoi 10
I
04 70 (71710V X(XÏ 7SÔ\LCL '
70V70 yâp SsiVWS àp-CtOks xa) dv6ï]70V. Uotp-
i
05 crapxcoSrj xcà dSsvostSij. Técraapss Sé sicriv otl dv7i(iSss, ai pèv svBev
!
xai svBsv dxpov 70v jSpoyy^ov * al Sè è(ps^fis xa\ xa7C07spcü. 15
j
50 pendant la respiration pour ne pas empêcher l’entrée de l’air. Le ciel
I
00 ou palais' est la voûte de la mâchoire supérieure. La colonne ou (jargaréôn
I 01 [luette] est la production charnue qui pend du palais. Aristote [Histoire
i
des animaux, I, xi, 12 )
la nomme porte grain de raisin, car il semble
j
qu’un grain de raisin y soit suspendu quand elle est enflammée; il faut
appeler raisin [uvule] non la partie elle-même, mais la maladie dont elle
I
j
62 est affectée. Le pharynx ou pharygélhron est tout l’espace libre servant à
I
63 la déglutition. Aussi Homère [Odyss. IX, SyS-Syâ) a-t-il dit :
alrjOos vpôpOüixévoLi sipyouai tous wpLOVS xol) Tas œpLOTXoLTas ptri aup.-
Après la tête vient le trachèle [cou), qui porte aussi le nom de dÎT'é 00
térieure du cou. Quant à la cavité qui se trouve entre les deux clavicules ,
68
mais les médecins la désignent par les mots anti-cardion ou lieu propre à
égorger. La région qui des tendons s’étend vers les épaules a reçu le nom 00
plate. Eudème dit que l’acromion est un petit osselet. Les clefs [cia- 73-
0. XevKaviav L. — .
pâ-/^sii ex cm. ;
h El
DU NOM DES PABTIES DU CORPS. 143
Clinch 29.
i
TTinleiv, Sairsp to 7s âXXoïs ^(pois * sks^vol yàp ovk
'
^ixsXi'tx xv^iTOv *
ÈTTtyotppios xoà to zsaieiv tco dyxcovt xv^iTi^eiv
I
tête da bras [tête de V humérus); la saillie interne qui existe au niveau du
coude, et que certains anatomistes, à ce que rapporte Hippocrate [Fract.
^ S 3), regardaient à tort comme une apophyse du cubitus, est aussi une
78 tête du bras. Après le bras se trouve le coude nom qui désigne à la fois
toute l’articulation et l’éminence pointue sur laquelle nous nous ap-
du mot olécrane; les Doriens qui habitent la Sicile appellent cette partie
cubitus; Epicharme emploie le mot kv^itI^siv pour désigner l’action de
80 frapper avec le coude. — Des deux os du coude [avant-bras) l’un, l’inr
4. SV om. L.
\lik lUJFUS D’ÉPHÈSE.
CHnch 29-30.
irov. To Sè é(p£^ri$ 70V KOL^lkOV 7S\a7V KOÙ (TVy.(puèç ,
[L£7 CLKaL^THOV 81
Kcà 7ap(j6s' ehoi ^cHktvXoi. Xeîp Sè to 6\ov dno tov oj(àov tcol) w 82
5 (Àscros ,
b Sè puKpos. Ta Sè bcrlS. av7cov, (TKV7a\iS£s xa\ ÇéXayyeç' 84
10 7ÏJS yeipôs, Sévap Se to fxe7a^v Sidalrjp-oi 70v Xiyavov xa) 70v p.e- 87
dactyles (doigts). Chir est un mot qui désigne aussi bien tout l’ensemble 82
dernières métacondyles (id.). On appelle racines des ongles les origines des 85
ongles, grains de raisins ou sommets l’extrémité des doigts. Le stèthos (poi- 80
trine) est la région charnue qui, après le grand doigt, fait saillie au-des-
sous du creux de la main. Le ihénar est la partie charnue qui sépare le 87
1 1
. Q-évap • C-noOévap L. — 12. T£Tpaa< L.
DU NOM DES PAUTIES DU CORPS. 145
CHnch 30-31
I
90 Sè syL^dXkovcTiv otl 'nfXsvpa], aispvov. 'Nôjtov to ê^OTTicrOsv «tto
I
SV t '2 -n^doKsiv av^r]o-is, 2CvotpLOs‘ 0 Sè oXos oyKOs , do-jccoptoL * jcvpico-
I
95 T^rXsvpoti, ai (jl^ Tsspaivovaai TSpos to crlspvov. To Ss Ctto tm crlïjOst 10
(
lombes ) là où s’insèrent les phrènes [ diaphragme) ;
on appelle lombes la ré-
91 gion qui termine le rachis. Les proéminences charnues qui se voient sur la
!
poitrine sont les mamelles ou te Unes ; l’extrémité de la mamelle est la
S leur développement; c’est surtout pour les femmes que ces appellations
poitrine est la bouche du ventre; les uns l’appellent procardion et les autres
cardia; on nomme
cardiogmes ou cardialgies les douleurs qu’on y res-
96 sent. Les chondres [cartilages) sont les extrémités des fausses côtes, et les
hypocondres les parties musculeuses situées au-dessous des cartilages.
I O
146 KUFUS D’ÉPHÈSE.
Clinch 31
^gIwv êTTiGSiGv, xaà v'^nv, âXXGt Sè è(prj^aiGv xoXgvgiv. — Tôiï^ <^s 101
aiSoicüv, TGV (xèr tou àppsvGS v pièv diTGXpea^s (pVGis, xolvXgs, xcà
Le ventre ou gaster est ce qui vient après V épigastre est la peau qui re-
; 97
c’est un signe de vieillesse quand elle se ride. La région située au-des- 100
l’hypogastre aux parties génitales est désignée par les mots épision , hêhé
ou éplièhéon [pahis). — Quant aux organes génitaux, la partie pendante 101
du mot uretère pour désigner ce canal, car les uretères sont d’autres
conduits, qui portent l’urine des reins dans la vessie. Dans la bourse (scro- 104
1
105 SiSv(JLOv$ Se V op^sts Jia.Xeïv ovSèv Sict(pépei. Toîi; <5'è SiSvuwv to
‘
I
111 TOV ctlSoiov, To Sk yivôjSes èv p.écro) aapKLOv, vvpiÇ>7i ,
xa\ pivpTOv* oi
I
poôOev croLpKrjûSr) *
TaoTa Je YiVpv(pôjv kou Kpr^pivovs kolXsÎ '
oi Je vvv 1
I
Je pdyzoôs tol bcrld ^(povSvXüi *
\)p.)ipos Je Kcà àalpOLydXovç olutol
1
106 testicules <e/e, la partie inférieureybri^/. La partie lâche de la bourse est
j
les bourses, le col de la vessie et les cuisses, se nomme plichades [pé-
\
1 09 ririée). — Quant aux parties honteuses chez la femme on ,
appelle peigne et
!
suivant quelques-uns, épision, T extrémité"" triangulaire de l’hypogastre
li 1 1
1
[pubis), hufente est l’ouverture des organes génitaux [vulve). La nymphe,
'
i
i 13 titué le mot ailes à l’expression lèvres de myrte, et nymphe à myrte. — On
appelle sphondyles (vertèbres) les os du rachis; Homère [II. XXIV, 466)
les nomme aussi astragales [dés) ;
l’apophyse des vertèbres a reçu le nom
j
1 . ovèév om. L. — Ib. Tcov Siêvfxcov Cl. les scholtes. — 5 . nXeis Cl. — 9. xXet-
— 3. 4’ <5è <xei y^aXoepôv },ocx;coo'^éav ex Topi^eiv Cl. — Ib. MvpTàyeiXa ex em.;
j
I
Cl.; Voy. Pollux,II, 172 et les notes. — (ivpToyeiXas êè toc éxcnépœO&v Tslepvyc!)-
j
Toêè pejct^vCl .
—4 .- 5 . 'cyAi7;)^a<5aCl. Voy. fiaroi L.
148 RUFUS D’ÉPHESE.
Clînch 32-33.
Kokei '
Koà 1] à7r6(pv(7i5 tùw oixctv6a. To tsXsvtoùov 114
T^v v'Gïjv. \(jyiov Sè xa) to vevpov to zrpos i^v xorvXrjv, xa\ oXov to 118
apBpov. Tôjv <5'è fxrjpvv Ta êaco , TSapap.Yjpia * Ta Sk (ÀSTa^v tÔôv (iri- 119
ovopLa^ei» Tovv Sé èa'U to dpBpov tov pcripov to -srpos t^v xviipLrjv, 121
d'épine. Le dernier os des lombes est l’o5 sacré; d’autres le désignent 114
mité de cet os. — Les parties qui descendent au-dessous des côtes sont 1 15
dites régions flasques et régions vides (cavités iliaques , flancs); viennent en-
suite les os des cavités (os des iles), dont les creux sont appelés cotyles
(cavités cotyloîdes).
Les parties charnues qui se trouvent après des lombes, et sur les- 110
quelles nous nous asseyons, sont les pyges ou siège (fesses); on les
côtés des cuisses la partie interne des cuisses et intercuisses la région qui
[en haut] sépare les deux cuisses. On appelle épigounides (sur-genou) les 120
muscles qui s’implantent sur le genou (m. droit antérieur, triceps crural) ;
et épigonatis (sur-genou — rotule), l’os qui est appliqué sur le genou; Hip-
pocrate (Mochi. § i), le nomme épimylis. Le genou est l’articulation de la 121
cuisse avec la cnêmé (tibia et jambe); Vignya (jarret) est la partie posté-
rieure au niveau de laquelle nous fléchissons le genou. Le ventre de la 122
;
124 KvrjfÀïjv KSpxi'SoL bvofxd^et. Ta Sè ctKpa àp.Cpo'îv to7v oGlotv Ta
yoLp xcà olgI pctyoïXov ô 'csovç tov àvOpCùTTOv viio tô> a(pvpwy xâv
! 125 OVK éfJL(pavri. ÜTepra Sè to ottigOev 'Zsepi(pEpss tov 'ZffoSos' 'useSIov
ysipos ScLKTvXoLSy KOLi Tot aXXa KOivd 'GSpbs 'zovs 'lœv yeipœv Sclk^v-
Xovs OvSèv KCoXvEi,
!
jambe et d’où provient le nerf large qui l’attache au talon [tendon d'A-
123 chille). Des deux os de la jambe, l’un, interne, se nomme cnêmé [tibia);
! la face antérieure est dite aniicnémion; l’autre os, externe, est appelé
124 rayon [radius); Héropliile nomme rayon la cnêmé. L’extrémité des deux
os, au voisinage du pied, sont les maillets [chevilles), et non pas les as-
!
tragales, comme on le dit à tort; en effet, le pied de l’homme a aussi un
125 astrayale sous la cheville, mais cet os n’est pas apparent. La pterna [ta-
j
Ion, calcanéum) est la partie postérieure arrondie du pied, tandis qu’on
I nomme champ ou claie la partie large qui est en avant du talon [partie
j
antérieure de la plante) et poitrine la région inférieure qui vient après la
Ip partie concave [partie antérieure de la plante); c’est de la poitrine que
il
26 partent les doigts. Rien n’empêclie qu’on ne désigne les doigts du pied
I
[orteils) et leurs parties analogues à celles des doigts de la main, par
les mêmes noms que nous avons donnés plus haut (p. i44, Üg- 5).
I
127 Tels sont, jeune homme, les noms qu’il faut donner aux parties
2 . 'üslépvr) 'zséÇivKSv ex em.; '®7. jévœv àa'} pàyaXoi ex em.; da1 pdyaXos L Cl.
— — —
,j
’j
TSeÇi. L Cl. Ib. TOüTo L. 3. [to Sè 6. xav ex em.; xai L Cl. 1 . ovBév
J nspniç) ex em.; om. L Cl. — 5. L. — 1 3. TouTwr Cl.
150 RUFUS D'EPHESE.
Cliuch 33-34.
\
ftOL^eiv 'ZffeipoLŒÔyisSoL’ éyyvTdLTCo yàp Tr]v (pvcnv àvBpoû'ïïOV xai to/s
G(/loU, xoà TOÏs [ivor\, hol) to7s aTrXdyyvots, xa) Taî$ dpTrjpiais,
Ôpa Srj 70l'vvv 70V VTTO T(W ^£p|aaT< 70V XpCtVl'ov X^'^djVCt' OV70S 129
Tsepioalsos xolXs770U. Ta? Sè crvpL^oXds 7Cov bc7lcov 70v xpoLvlov, pa- 130
Sè pé(7rjv 7ï]v xopv(^r)v. 1^crU Sè oh av7v vTrsp^daa 7 tjv Sid tou 431
internes; le singe, en effet, est de tous les animaux celui qui se rap-
proche le plus de l’homme par la disposition des os, des muscles, des
viscères des artères
, ,
des veines et des nerfs viennent ensuite ;
les autres
animaux dont le pied est partagé en doigts puis ceux qui présentant une
, ,
double rangée de dents, ont le sabot divisé en deux; les animaux qui
n’ont qu’une rangée de dents ,
et dont le sabot n’est pas divisé ,
offrent
ties profondes en même temps que les parties superficielles, il n’est pas
Voyez donc d’abord l’enveloppe qui est sous la peau du crâne; elle 129
s’appelle pêricrâne; on nomme périoste celle qu’on aperçoit sur les autres
os. L’assemblage des os du crâne est désigné par le mot sutures; elles 130
avec les os des crolaphes (os des tempes). Les sutures n’ont pas de noms 133
i
DU NOM DES PAUTIES DU CORPS. 151
Cliiicli 34-35.
'tsctXcuoL oÙk è'arhv, dXXà vvv STeOr] vtto tivoôv Aiyvni i'cüv ioLTp'âv
135 6is TOL vvv Tcov loLTpwv SïfXoxjtv. — AinXorj Sè TO p.STa^v TMV bcrlôjv
136 Tov xpotviov, 66ev Sr) v pis dipysTOU. Ta tüvkvol tolvtyi TprfpLOiTCt
35 rj$(jiO£iSfj xaXe^Tai, |Jfa cbv to p.èv dXrjôès TsloLpp.os Kcà (xv^ol diroxpi'-
vsTOU ’
ol Se Kcà dvoŒve7v ijfxds sis éyxe(poiXov TavTp Xeyovaiv. —
137 Ta Sè TsXri(7iov twv Stcov baloi, Sid cri epeoTrjTOL XidoetSfj œvopLao-lou. lo
139 fÀsydXov Trjs SolxtvXov, Siol d)v olî dxooù TeTpvvTou. AXXoi Sè
anciens ; des médecins égyptiens qui savaient mal le grec les ont dénom-
mées de nos jours de la manière suivante coronale la suture du bregma
, , :
;
lamhdoïde (en forme de A), celle de l’occiput; trait d‘ union, celle qui oc-
cupe le milieu de la tête; enfin écailleuses, les sutures des os des tempes.
134 Ces mêmes médecins ont aussi imposé des noms à certaines parties des os
de la tête qui étaient restés anonymes je ne veux pas passer ces ;
noms sous
silence; ils servent à l’explication des traités des médecins d’aujourd’hui.
135 — hediploé est la partie [spongieuse] qui sépare les deux tables du crâne,
136 et d’où procède le nez. Les pertuis nombreux qui se trouvent au diploé
sont appelés trous cribleux [trous de l’ethmoïde) ; c’est à travers ces trous
affirme même c|ue c’est par ces pertuis que le souffle arrive au cerveau
137 par la respiration. — Les os qui sont proche des oreilles ont reçu le
138 nom d'o5 pétreux à cause de leur diureXè [temporaux). H y a aussi, de
chaque côté, un os dur, blanc et grand comme la tête du grand doigt
de la main, à travers lequel sont percés les conduits acoustiques [ro-
139 cher). On appelle aussi os pétreux les apophyses qui, se détachant au
voisinage de l’occiput, se dirigent en bas [apoph. mastoïde); mais c’est
à tort qu’on leur a imposé ce nom, car ces apophyses sont creuses, sil-
Tovvo^jia. Ai Sè ctTro tcov olkoôjv 'tsivovgou TSpos toc yLïjXa à7To(pvG£iç ^ 140
Xsiy S TOC Turpos to.7s dxoa^s, xa) puxpbv spLTTpoaOsv Tsapà toc dpQpa
Tï]s ysvvos. Ecj7c Sè ovts êxsïva, ovts Tavia ovtoû TvÇ>Xày ùjg1s pv 145
StaTSTprja-dai y
tol p-èv sis to psya xoiXwpa tov vwTtaioVyTa Sè iÎtto toc
lonnées par des canaux, et ne sont pas dures, comme leur nom le ferait
croire. Les apophyses qui se prolongent des conduits auditifs aux pom- 140
mettes [os malaires) sont appelées jougs (arcades zygomatiques). — Les 141
appelle trous borgnes; encore les médecins ne sont pas d’accord pour
déterminer quels trous il faut appeler ainsi :
pour les uns, ce sont les
deux trous [trous condyloïdiens antérieurs) qui se voient de chaque côté de
la plus grande des ouvertures (
trou occipital) par laquelle passe la moelle
épinière pour se rendre dans le canal vertébral; pour les autres, au con-
^
traire, ce sont les trous qui se trouvent proche des oreilles, non loin en
avant de l’articulation de la mâchoire [tjx>u stilo-mastoîdien). Mais ni les 145
uns ni les autres ne sont borgnes de façon k ne pouvoir être traversés :
jj 6 (À 0 £iSi] ,
Kcà Sià z^dvTOôv av^wv vevpa SiaireCpvKOTOL opaTtXi, Cirèp
I
•
ù)v év TOLÏs Siaipé(7 £(7 iv sîpv\o-£TOLi. ÈoiTcacTi Ss TvCpAOL avià bvop.d^eiv,
147 oTi ovK £Îs evOv (paivsTai StaTeTpyip.éva. — Ei' Ss iw xpavicp sveahv
i
ô èyxé(pctkos * tovtov Sè x&XvTt'lovcTiv ctl (xrjvtyyss *
v (xèv 'usoLyxj'zépoL
151 Tovtcüv Sè TCûv vevpcüv evta xaï diro tov vcoTiaiov fjLveXov TséCpvxe
152 xa\ Tfjs [Jitfvtyyos tïJs Tsepl tovtov. l^coTta^ov Sè xa\ payhrjv wGav-
1 46 On a cru devoir les appeler borgnes parce qu’ils ne sont pas percés droit.
147 — Dans l’intérieur du crâne est contenu Vencéphale; il est recouvert par
les méninges; l’une plus épaisse plus résistante est adhérente à
, ,
,
l’os
(
dure-
Tù)s KO-Xots àv TsdvKx Tov Stà TÙ)v (7(povSvXcov uvsXov. — Tmv Sè 153
tèbres. — Des diverses tuniques de l’œil, la première, celle qui est ap- 153
parente, se noiimie semblable à de la corne [cornée) \
quant aux noms des
autres, la seconde [m. cborioïde) est appelée semblable à un grain de raisin
€ov ex em. ;
«axa (pXéËov L fiera 0Ae- xaXovai avTov * dXXoi Sè xai vaXosiSrj dno
€ù)v Cl. — Ib. TO ép€pvov Cl.
;
TOV S-spfÀOv, xai TOV ^rjv, koi tov a(pu^aiv, ;^ap^/a* xa\ TavTrjs to
155 II, II, 24) appelle dent la première vertèbre du cou. L’os qui est au-
161 inférieure et pointue, ventres (ventricules) les cavités. La cavité qui a les
parois les plus épaisses, et qui est située à gauche, est dite artérieuse(ven-
I
156 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Clinch 37-38.
Si'cts. 0 Sè 'STspi 'TY}v xctpSiav y^tTGcv 'n^sptxapSios. Kai Ta vnb 7mv 163-1
yoûpil,ù)v Tût èv TÔ> altjOei cnr'kdyyya tù)v xd^w, Sid(ppayfÀa xa\ (ppé-
vss. — Éjt Sè TOV yévovs tcov dSévwv, tzroÀAûtt Sé eîaiv, ai p.èv Tffpbs 107
10 Sè év TW fjLS(japaiCf) y
cidpxzs Tivès vo’vy^ri vnoTiifxeXoi xa\ \paûvpai.
Éx TOVTWv Twv dSsvcüv xai b xa\ovp.zvos 3-v/aos saTi, zre(pvxws fxèv 108
tricule gauche ) ;
celle dont les parois sont plus minces et qui se trouve
à droite est dite veineuse (ventricule droit); sa capacité est plus grande
que celle de l’autre cavité. Les parties molles et creuses qui se meuvent 162
quand se produit la pulsation de tout le viscère, et qui s’étendent
comme des ailes de chaque côté de la tête sont les oreilles du cœur. Le 1 03
péricarde est la tunique qui enveloppe le cœur. On appelle vides du tho- 104
rax les cavités formées dans le thorax par l’intersection des membranes
(inédiastins), et où se logent les poumons. On nomme enveloppantes [plé- 105
vres) les membranes qui tapissent les côtés. La cloison qui isole les vis- 160
cères contenus dans la poitrine de ceux qui sont placés au-dessous est
dite diaphragme ou phrènes. — Parmi les glandes ,
et ce genre est nom- 1 07
breux, les unes sont situées au cou (parotides?), les autres sous les
aisselles (glandes axillaires), celles-ci aux aines (glandes inguinales) celles-
1. evpvHXeiorépa. Cl. — 5-6. nevà tov ^û^paHos. Ka< o! Otto Cl. — 7. xara L.
DU NOM DES PARTIES DU CORPS. 157
Clinch 38-30.
i
170 vija-lis oivoiiaalai. '^vveyks Sk tovtm to 'Xeitlov iviepov éx. Sè tov
i
ibv âp\y^6v. Tb Sè èxns(pvxbs p.èv èx tov 7ffspi(pspov$ Tïjs yacrlpbsy 10
I
xclXvttIov Sè avTrfv ts xctï (xspos ti tov àXXov èvTspoVy èni'rXoov.
I
174 Ka} O CtTTO TWV (ppSVœV TSSp) TScLvTOL Ta SVTSpOL yiTO)v Tsivwvy TSS-
— Èx
j
I prend son origine se nomme portier [pylore et duodénum)-, après cela vient
I Xmtestin qui est à jeun [jéjunum), ainsi dénommé parce qu’il est tou-
[170 jours vide d’aliment. L'intestin grêle lui fait suite; cet intestin a deux
prolongements : l’un qu’on appelle éor^ Aie [cæcum) parce que, en réalité,
I
il n’a qu’une ouverture; l’autre qui se nomme colon ou ventre inférieur,
!171 ou, chez Homère [II. V, 53g), niarée [has-ventre). La membrane qui
I
forme le lien commun de tous les intestins est dite entre-deux des in-
i
pelait ventre rare tout l’ensemble des intestins ;
c’est même du souvenir
1)172 de cette antique appellation que vient notre mot pscrapaiov. Au colon
succède l'intestin droit [rectum) qui descend vers le siège et le fondement.
1 73 La tunique flottante [épiploon) est celle qui
,
prenant naissance sur la face ar-
xoiXi'as, ^TTOLp. Toi» Sè VTroLTGS, Tot (xèv lôjv (ppevwv xcà [toD] 177
•^ctvovTOL, (jt(X(X. Ka) eTTf Tov pLSyialov Xo€ov ypXrîs OLyyeiov' tovtov 178
xaX TpotTTS^aVy xcà p.ctyjxipoLV, xcà bvvycL xoCkovaiv, sali (jlsv xol\ év
TOV TO TSCLyy xoù dvo)T(XTWy xsÇoLXrf- IIpû? Ss Toïs èayjxTctis tsXsv- 182
10 pous vsÇ>pOi ^vo‘ xoti doro tovtoûv ovptiTïjpss Svo, o'i tivss slaGolX-
XoVCTtV sis TVV XV(t1iV. Eo’7f Ss xvalis, sis VV TO oCpOV TO SX TÔÜV 183
vsCppôüv xoù TÔJV ovprjTrIpoov xoLTapps7, xoù dizb ttjs xvcjIsoüs b Tpd-
pLSva.
toine est dite convexité; celle qui regarde en has et touche à l’estomac
est dite concavité. Sur le grand lobe est couché le vaisseau de la Iule (vé- 178
inférieure, \e fond. La porte du foie est la veine [veine-porte) par où lui 179
arrive la nourriture. Ce que, dans l’inspection des victimes sacrées, on 180
appelle porte, table, épée, ongle, se trouve aussi chez l’homme, mais sous
une forme indécise et peu apparente ;
il n’importe pas ,
en médecine
que ces parties reçoivent un nom. Le splen [rate) est situé à gauche 181
j
DU NOM DES PARTIES DU CORPS. 159
CHncL 39-40.
|185 Se àSsvoetSri' èKaXovvTO <5'é Kcà yovifjioi (pXé^ss. Ka} tcüv mp-
aoeiS^v, Ta tffpo? to 7$ SiSvpLOis, isïapao-lotTai '
êviois Sè Kcà 'csdvTOi
I
a-œfxsva. éxctTspcôdsv *
o-uvsTSTpnTO Sè tolvtol sis to xo7Xcop.a Tris
TSoXXï] Soxrja-is o-TrsppLartxoL tolvtol eivou, xa\ tov yévovs tôûv xip-
1185 aussi veines génératrices. Les parties des vaisseaux variqueux qui touchent
, Ru\ didymes [testicules) sont appelées parastates [assesseurs); quelques
i auteurs ne font pas difficulté d’appeler parastates la totalité de ces vais-
'l 86 seaux. Il convient d’examiner si la nature a pris les mêmes dispositions
chez les femelles que chez les mâles ;
Hérophile ,
en effet ,
est d’avis que
'
les femmes n’ont pas de parastates variqueux ; mais, sur l’utérus d’une
brebis, nous avons vu, de chaque côté de ce viscère, des vaisseaux vari-
queux qui s’y insèrent; ils s’ouvraient dans la cavité de l’utérus [trompes
I de Fallope), et, quand on les comprimait, il s’en échappait un liquide
r[188 Les dissections montreront peut-être ce qui en est. — Les muscles qui
s’étendent en dedans (
en avant) des lombes sont les psoas ; les lombes sont
la seule région de tout le rachis qui ait des muscles ainsi disposés [psoas
189 et iliaques). On les appelle aussi tantôt mères des nerfs et tantôt renards.
190 Ce dernier terme est employé dans les Sentences cnidieimes : «S’il existe
Toxis êiêijpovs Cl. — Ib. 'zspoa'ldTOii èvioi ais aneppariHOL raura eivou, hoÙ tov yé-
L. — 8. V7TO Cl. — Ib. TStelovTùov Cl. vovç TÔov om. L. — lo. <5/;^a Cl.
160 KÜFUS D’ÉPHÈSE.
Clinch 40-41
xa) SîiXov oTi ^pïj(7ifiov TOL zolCLvza slSévai eh SictyvcjŒiv tôûv ovtcos
7T0xpCLZ)is Sè xai SeXCpvVy xoà yovrjv xaXet. Ka} al ett) zà avco evOev 194
z^v àyye'îa èxzos. Kaî to pscrov xa\ àvcozazoo, zsvO^riv xal zà 195
fxd^ai dirb zœv xvxXozapwv cnS-nplœv zwv zspb? zoh àpozpoiç. E?ra 196
«purulente, et que des douleurs occupent les lombes, les flancs, les
a aines, le pubis et les renards. » On voit par ce passage qu’il est utile de 191
parties ainsi désignées. Clitarque dit, mais cà tort, que ce sont les muscles 192
externes du rachis qui sont appelés psoas , mères des nerfs et renards. —
Le membre génital de la femme s’appelle mère [matrice) ou hystera 193
§ 222 )
ou génitrice. Les prolongements qui montent en haut de 194
plus élevée de l’utérus est le fond; les parties latérales sont les épaules;
^
1. i-)(waiv ex eni.; éyovaiv cocld. Cl. les notes. — Ib. aî om. L. — 9, ày-
— Ib. Ts] œale Cl. — 2. 12s L. — yeïa ènrésl àyyeiealœ (sic) L. — Ib.
;
êXvTpoei^s^s Koà ^apTOi ,
Koti vsvpov sl$ lov SlSvpiOv xa6rj}tov xoiXov^
xoi'Xrjv bvofxd^eiv, ty{v ts àico lOv riiraTOs sttI [toi)?] ieÇ>povs 'aép.-
Sè xa\ 'inv dvw Stà tcov (ppsvcov stt) xapSiav Tei'vovfjav '
ol Sè xa\ 10
200 «770 TOV (TTrXrjvbsy crnXijv^Tiv. AXXà ovx ealiv octto tov (77rXr]vbs,
cj(77TSp «770 TOV vTTaTOS ctvo) xo.) xoLTO) S là Twv àpicrlspôjv Tffs(pvxv7a
'
I
il s’y rattache encore de petites veines qui portent la nourriture; on les
I
appelle veines nourricières des testicules.
198 Quant aux noms des autres veines, pour le dire en général, on ap-
I
pelle proprement veines celles qui ont une tunique mince et qui con-
I
199 tiennent du sang; toutes les grandes veines sont dites caves. Plus tard
les médecins ont pris l’habitude de nommer particulièrement cave la
1
veine qui, du foie (partie delà v. cave infér.), envoie des prolongements
i
vers les reins ,
là où suivant Praxagore
, ,
est le point de départ de toutes
les fièvres ;
ce médecin veut que le nom de cave lui soit exclusivement
réservé; mais d’autres appellent aussi cave la veine qui monte au cœur
à travers le diaphragme (autre partie de la v. cave infer.) \ enfin il en est
200 ^ celle qui part de la rate. Mais il n’y a pas à la rate comme au foie une
'
veine qui ,
située à gauche ,
ait une portion descendante et une portion
ascendante; ceux qui disent cela se trompent; les veines qui se dirigent
vovTa (pXs^ioL, Xs7r1d ré sali, xai avTov '&pb$ tov ŒTïXrjvtx. 'csspoLi-
fjtsyi'alvv T^v d'ïïb rns xapSias xaXs7 (pspopLsvYiv èn] tov 'SfXevfxova *
dadsvsïs ,
xai syyvTaTCo tï)v (pvaiv (pXs^wv. ^navOiayiOvs TSpWTOç 205
10 yisv d)v olSa œvopLaas Aiovvaios b tov Ù^vptdyov' xai (prjcriv b El/-
long des tempes [branches de la jugulaire externe), Hippocrate nomme dr«- 202
contidcs [petits dragons) les veines qui s’élèvent en ligne droite du cœur.
Hérophile désigne par les mots veine artérieuse [artère pulmonaire) le 203
vaisseau très-grand et très-épais qui se porte du cœur au poumon; car,
dans les poumons, les choses se passent autrement que dans les autres
parties. Les veines y sont résistantes et se rapprochent de la nature des 204
artères ,
tandis que
y sont faibles et se rapprochent de la na-
les artères
ture des veines. Denys, fds d’Oxymaque, s’est servi le premier, à ma con- 205
naissance, du mot épantliisme et Eudème dit qu’on appelait les veines
épanthismes. Mais je crois que Denys a ainsi dénommé non pas une veine, , 200
mais quelque chose qui y ressemblait, par exemple, un réceptacle acci-
dentel de sang. Il le prouve en employant souvent dans la même phrase 207
les mots veine, épanthisme et artère et il n’eût pas parlé ainsi , s’il n’y avait
dito Cl. 3 . dsTovs) Sè Tovç L. — /i. 12. èoiKoç pé'v Tl ex em.; êoixos pèv tv
eCdeTç ex em.; evdvs L Cl. — /i- 5 . <5 pa- Cl. èoiKoç Sè TÎj L. — i3. o/Aa ti xai
xovThtSas L. Voy. notes. — ti. tô5v àno L. aAAo Cl. — Ib. Sé om Cl.
DU NOM DES PARTIES DU CORPS. I ü3
Clinch. 42-43.
^
,
208 — Ta? Sè dpTYjpias to dpyjxih’iœiov (Ç)XéGas d)v6p.ctlov‘ Kcà a(pvl,eiv
TO a-(pv^siv epyov *
sXeyov Sè kou dopids ko.) 'mvevp.oLTiKOi dyyeîoL, Kot: 5
210 KapcüT/<5'a? Se Ta? Sid tov TpoLyjnXov KolXaç covôfjiotlov 'srdXou, oti
quand on disait que les veines battaient on voulait parler des artères, car
battre est l’office des artères; on les nommait aussi aortes [suspenseurs)
209 vaisseaux pneumatiques , cavernes, cavités et nerfs. Aristote [Hist. des anim.
III, III,
7) désigne particulièrement sous le nom d'aorte la plus grande
des artères, celle qui descend le long du rachis; Praxagore a coutume
210 de l’appeler l'épaisse. On a autrefois appliqué le nom d' assoupissants [ca-
rolides) aux vaisseaux qui montent à travers le cou, parce qu’en les
comprimant, on produit l’assoupissement et l’aphonie; mais on sait au-
*
,
jourd’hui que ces symptômes résultent de la compression des nerfs et
non pas de celle des vaisseaux, de sorte qu’on ne ferait pas mal si on
211 pensait devoir changer ce nom. — Parmi les nerfs qui proviennent du
cerveau et de la moelle épinière, les uns actifs [moteurs) ou sensitifs sont
l
IG4 BIJFUS D’ÉPHÈSK.
Cliuch. 43.
'üJctye'ÎOLi èK tov iviov èK(pvcreis, Kcà jà sis Tr)v 'zirlépvotv éx. tov fivbs
hûSSrjs, xol) crlepsd' xa\ v èiv) to7s êXxscn xcà to7s xotXoûpctari twv
oc/Jœv dpTi Tsrjyvvpévr]. — Se ô psv êv Trj pdysi, pcty^hns * 217
êv TM xpoLviCf), êyxé(pakos ‘
b Ss êv to7s dXlois bel sois, bcr'UTr)5,
yjovi ,
êdv TS êv crrfpay^tv, Mcnrsp êv 'ZirXsvpoL7s xoà xAstertv.
tueuse de faliment. — La chair est la partie solidifiée qui, dans les vis- 216
cères, se trouve entre les vaisseaux; c’est en même temps un certain tissu
et un moyen de remplissage entre les mailles des vaisseaux afin qu’il n’y
,
résistante; enfin celle qui se forme sur les plaies ou qu’on trouve dans les
cavités des os est une coagulation. — La moelle contenue dans le rachis 217
s’appelle moelle rachidienne et au dos, moelle dorsale; la méninge qui la
revêt est dite méninge dorsale; la moelle rentermée dans le crâne est
Le sang est l’humeur la plus chaude et d’un jaune foncé. — Le phlegme 2 18-f
221 OLvavOri, (JLsXav (pXsyfJLa. — XoXin ^è, ^OLvOn [J-èv, io 'csiKpov Kcà ^av-
puTTOs ’
KOLTOifJLv'viov Sè al £v Ta'îs 3-r}X£aiv èiv) ptTjvi aipiaTCü^£i5 éx- lo
xpia£i? •
"ÔTav Sè X£vxd êTTiÇ/éprjTat ,
xaTapufiviov ou xaX£ÏTai ,
dXXd
225 pous. TdXa Sè yj êv toÏs piaaloU Tfféypts tïjs TpoCpijs. ^Tréppia Sè xat
221 nomme phlegme noir. — La bile est dite jaune quand il s’agit de l’excré-
I
ment amer et jaune; porracée, s’il est aigre et un peu jaune; érugineuse,
s’il est très-foncé et sans mélange; noire quand il est le dépôt du sang.
— Les
I
2|!-223 Quelques médecins appellent bile noire le sang noir. autres excré-
!
ments sont : la salive, liquide delà bouche; le mucus, superfluité salée du
cerveau; la sueur, sécrétion humide de tout le corps; l’arme, humeur
sodique qui se rend dans la vessie ;
les vents flatulences superflues qui
!
se forment dans les intestins; la cypsèle [cérumen), crasse formée dans
les oreilles; l'éruption mensuelle, écoulement sanguin qui se produit
^
:
224 pelle jlux et non pas éruption mensuelle. Le lait est le liquide contenu
225 dans les mamelles et provenant de la coction de l’aliment. Sperme, thore
et géniture, désignent la liqueur prolifique contenue dans les paraslates
I
et résultant de la coction simultanée du pneuma et de l’aliment. —
Praxagore désigne les humeurs d’une façon particulière ;
il les appelle :
— —
j
2. (5é om. Cl. — 9. HÎiil/is L, Ü>. cjûtoTs (ovopacre Cl. — Ib. iffÔHpaTo. L. Ib.
j
I
L- — 10-1 1. à èv lalç alfxaT(joSr)s volXosiSsis L
I
106 HUFIJS D’ÉPHÈSE.
* Cliucli, 44-45.
cToeiSi] fj.èv Tfi X,P^?7 XextOcüSri Sè ttj TSayyTrni' aXkovs Sè, ^v-
yypLov. -
— Sspfxaa-tav Sè xcà 'ssvaCpLOL TjïIvojv (jlsv to olÙto alvai (frj- 228
A(jlviol$ èncovépLCLaloti ,
(xdXXov TSap tj dnb tou èv KpïjT^ Xip-évos.
la chaleur et le pneuma sont même chose; les médecins font une distinc-
tion: ils appellent pneuma l’air qui est respiré, et chaleur ce qui résulte
du frottement du pneuma; d’autres prétendent que la chaleur est un
certain principe de la vie.
s>7 pw L. — Q. ^vXôv L. — Ib. fiév om. Cl. Ap.vvcrias (sic) L. — i/i. xai (lôtXXov
— 11. Ki^vs àpx^^jv Tira Cl. 12 . to fzèr rjnep Cl.
!
I
DU NOM DES PAHTIES DU CORPS. 167
I
Ciinch.45.
vsTO d)(77rsp îSp&)$ eïvai tov (3ps(povs, rb Sè Sià tov ovpdyov Sa-irep
231 GÙpov sis To yppiov èxSiSôvcfj. AXXâ b psv dpvioç evSoOsv xoù
'srspi TW j3péÇ>st * TO Si yppi'ov s^w xct) -srepî Trj valépa Tpayvs xai 3
l^payv xct) àpCpial o*pov oltto tov zsvOpévos Trjç xvctIscüç sis to yppiov
êp^dXXwv. \
230 d’un port de Crète. En disséquant cette tunique nous l’avons trouvée
'
pleine d’un liquide beaucoup plus limpide que celui qui est renfermé
dans le chorion; ce liquide semblait à qui réfléchissait, comme la sueur
j
du fœtus nous reconnaissions aussi que par l’otira^ae conduit de V urine),
;
, (
231 une humeur semblable à l’urine arrivait dans le chorion. L’amnios re-
I
[
couvrait immédiatement le fœtus, tandis que le chorion apparaissait
I comme une membrane externe, rugueuse, tissée de veines et qui se
: 232 trouvait en rapport avec les parois de l’utérus. Du chorion partait l’om-
phale [cordon ombilical), composé de deux veines, de deux artères [veines
>
( si on en a omis quelques-unes, il ne serait pas juste de tenir en mépris
la somme considérable de connaissances acquises, à cause de quelques
petites choses qui auraient passé inaperçues.
Clincb. 53.
oùv xoLdairep Ta aXXa Ta xarà tïjv ictTpixrjVy ovTCocr) Srj kol\ tol xarà
TRAITÉ ANONYME
(attribue à rüfüs).
I.
rieur, nous allons maintenant nous livrer à l’examen des parties inté-
rieures; l’homme, en effet, aux yeux des philosophes, passe pour un
petit monde [microcosme) ;
il est une représentation du bel arrangement
des choses célestes ,
manifestant un art varié dans la construction de ses
parties et dans l’accomplissement de ses fonctions; en conséquence, il
t/TTO^dOpoiv 'üsoiov^evot y
ènôricjSyLsOoL r\v 'ssapéa)(^£ to7s p.ép£(7iv rj (pv-
I
!
^3 Éi^ Trj KsÇaXfj toi'vvv 7Sepiéx^'^<^t Ka-roL t^v KOiXoTnia ^ov xpa.-
I
j
v7ov crvv TOLÏs 'srspl avTov pirfviy^iv b èyxéCpciLkos , xctrà crvyxpta-iv
'cspoç Ta dXkoi 7CJV Z,wwv d)s êir) dv6poJ7TOV \id\wv vnctpxœv * àOapw- 5
Tts sali 'srpOG-lvTTtjs TÔJ Tov xpccviov bcrlœ, rj xat o-(pvypLtxôj5 xi-
!
5 xa) Siaxaiéxovcrct ty}v crva-lao-iv. Avroti Sé dai vsvpcüSsts xa\ 10
vp-SvcoSsis y
'usoarriv 'ts alcrSridiv ixovcrcu ,
xcà 'ssXoxols àyysiwv.
Slà TOV TprlpLOLTOS TOV XpCLvioV XOLTOL TO îvioVy Xcà Slot Trjs TôôV cr(pov-
I
la nature assigne à chaque partie et quels noms elle leur a imposés.
3 Dans la tête, entre les parois du crâne, est renfermé avec les mé-
I
j
chez l’homme que chez les autres animaux; c’est une concrétion pul-
peuse et visqueuse; il est cendré; la partie qui est située en dessous, à
I
j
(dure-mère) se moule sur les os du crâne; elle a un mouvement ana-
logue à celui du pouls; l’autre (pie-mère), suivant les sinuosités du cer-
I
veau le maintient en
,
un tout et préserve de désagrégation sa substance
5 fragile. Ces deux enveloppes sont nerveuses (fibreuses) et membraneuses ;
I
elles jouissent d’une certaine sensibilité et présentent un entrelacement
G de vaisseaux. La membrane la plus interne est privée de mouvement;
7 la membrane la plus épaisse et la plus externe se meut librement. De
I
l’encéphale naît la moelle
(
m. épinière) qui s’échappe par le trou du crâne
à l’occiput (grand trou occipital) ,
et qui descend jusqu’au bas du rachis à
4. atÎTo Cl.; auTîfy A, — 5. rà âXXa '^Mcc Xov(xévrj Cl. — 8. Tcp tov xp. ôal& ex
'
{i£t^ci)v ù)s èxi àvdpœTTov Tvy^dvoov C \. — em.; tc5v tov xp. ôalwv A Cl. — ii.
1
ddepu)êr}s A.. — 6. pca/aiite ^<aA. om. xai TsXoxds ex em.; xaTdTcXoxds A-, xa-
'h — 6. --y. Tspoç T'2 îvîcp Cl. — 7. xa- TaxXoxrjs Cl. — 12 , êvSoTépa A.
170 KUFUS D’ÉPHÉSE.
Clinch. r)-i-55.
vevpwSeis xcltol exctcrlov aîaOrjTïjpiov, olov cSra, pîvas, xcà Ttx Xoind.
5 — M/a Sè àno jSdaeœs (pépeiai eyurpocrOev cos Sitjprip.évv Styri, zrpo- 9
'SfpùJTOs Xevxos' [o] aÛTo? xa] xspcnoeiS^s , vtoi Sid Trjv svtovIolv, v
A. - 6. éxaTepa A. — 8-9. •/jiwvuv tùv om. Cl. — 11. [ô] om. A Cl. — Ib. au-
tov ô(pB. (Tvvv^. TsXoKv yéyovs Totaotn tos Kai om. Cl. — Ib. Kepatoei^n^ <îè
1
1 1 J'iût TOfiépoiTi 'csoLpoLTïïXrio-ioôç sU x7ïjS6vol$ oLvctXvecrQciu. ù^evrepos Sk
I
13
12 (Tco^eij xdi TSTpriTou KvxkoTepws. To TSTprjpiévov aoipLOLy Xs7ov
Tct^ai ,
Tarpripiavos Sa dirb Trjs xaT aaKavrj s , xa) payoaiSrjs àiio Tfjs
,
14 êpiÇfapalas, xdï yopioaiSrjs , cos opLOicos
X°P^V ^OLTï]yyaio)p.évos.'0 Sè
I
rpiTOS ànb tov aÙTOv Tsopov TSpoaXOoûv TSapiay^ai vypbv [wû£î] tw 10
i
OVTOS' xaXsïrai Sa otTrb p.av Tris tov vypov TSrj^aœSy vaXoaiSrjs * «tto
et iris) se modèle sur la première jusqu’au cercle que l’on nomme cou-
I
ronne (corps ciliaire), et s’y rattache; Là, offrant à sa partie moyenne une
I
I2 solution de continuité, elle est percée en rond. La partie percée (iris) est
lisse au dehors, c’est-à-dire par la face qui est en rapport avec la cor-
i
née, et rugueuse à la face interne, comme dit Hérophile, attendu que,
!
formée d’un tissu de vaisseaux, cette surface ressemble à la surface in-
13 terne de la peau d’un grain de raisin [couche pigmentaire ou uvée). On
appelle cette tunique seconde en raison de sa position percée à cause de
,
i
sa structure, semblable à un grain de raisin [uvée), eu égard à son appa-
rence, enfin semblable au chorion [chorioïde) parce qu’elle est entrelacée
14 de vaisseaux comme est le chorion. La troisième tunique [réline) partant
1. TYineSévas A. — 3 éavTrjs A.
. — 6. Tci^ei , nai 'reTpr][iévos Tfj Kcnaanevi]
poLyos al . èopii Cl. — q. dfxoïov KarotTce- Cl. — 9. cas om. Cl. — 10. e conj.;
TtXeyfiévov ex em.; oycoios KaTdirenXs'yiié- om. A. Cl. — 11. Xeyôixsvov CL — 1 3 .
'
vos A Cl. q-H. KofA. Sè oÙTos Sevrepos dp-Ç), êé om. A.
172 RUFüS D’ÉPHÈSE.
Cliucb. 55-50.
àvsvpvvsTcti ,
Kcà xotXcu'vsTOLi 'üspos 'n^ctpctSoy^vv tov TSTapTov
sïs TS pOL(7ï]G-tV TWV CTlTl'wv, Xa) TïjV Tïjs XOLTOL1t6(TSWS SVSpySlOLV, STI
géant pas à propos de l’appeler tunique, disent que c’est une certaine
substance membraneuse coagulée. — Passons maintenant aux parties 18
STTtyXcocrcTU ,
oiove'i yXwcro'Ct (uxpà è'ïïcLvw TO0 tcXaTOus êvscrlœaoc
6ev èxxpep-^s eTtixenou v xiov\s, cxTro twv xoltol tov ovpavov [ispôôv
(Tws ‘srepi(p£prj ,
evTpsTrla, evonroXvTct ,
vpsvi'ois 'u^poarsiXrjppéva
!
[ouverture postérieure des fosses nasales); on l’appelle aussi grain de raisin,
I
parce que son extrémité est arrondie; elle n’est pas d’une grande
22 utilité; aussi, quand on la coupe, aucune fonction n’est altérée. A la
i
à l’aide de membranules [membrane muqueuse?) qui les suspendent par la
2. -wX. avTrjs èv. Cl. — Tb. dvealcocja ex em.; èvite(p. A. Cl. — Ib. ra om. A.
A. —3 -
4 ^vyovaa. A.
. — 6. <r7 ofx. tcSv — 9. 'csepi^e pelas Cl. — i), ÈvSoTe-
(Tntùûv «apaTT. Cl. — 7. ovpavov^ âvdpci)- pov A. — Ib. [to] ex em. ;
om. A Cl. —
nov Cl. Tt. p. 174, 1 . 7. — 8. ènizetp. 1 2. é'I] Voy. notes. — 1 2-1 3 . 'vsô5 s Cl.
Mk HUFUS D’ÉPHÈSE.
CHncL. ftO-SI.
I
^scopBL'rcti * 7a Sk Svo éaViv d0av£cr1 spa. HoLpi'crôpix Sè Xéysicu
aTTO 'TOv SV (tIsvôj 'üTGppj }L£7cr9ai * 01 yàp àpyjuoi Ta alevd laSpovs
êxdXovv * xaXovvTai Sè xa) àvTidSe? àno tov xaTO. t^v Sidvot^tv tov
5 crlSpaTOS àXkri^ais êvavTias (pai'vscrSai ^
xaï pdXtala OTav (pXsypai-
vcocriv.
^vTSvOev Sè àiTo tS>v xaTo. tov ovpavov psp^v xaï Trjs yAcSa- V\
ment; il est plus large en haut et plus étroit en bas; s’avançant au ni-
J. 'zspos àpTnatv Cl. — 2 . eipyjTat Cl. to’7 om. Cl.— i i. Ttiv om. Cl. — i3.
— 4. ixéXo'jv’ dvuâêes Sè oltïo Cl. — 5. péoov Cl. — i 4. ^poy/^dcn Cl. — i 6.
xoà Tb jjTToip, d xs7tou virb Tbv 'zirXsvpiova’ dXXd to ptèv feap sis 10
29 ^wSsa-lspov Sk tvv (Tvyxpicriv, xoiOb xoà aiptOLTCodss Tfi aval dos i. Tœv
(pXsËœv Ss Ta Trjv xoiXrjv (pXs^a Trj did tov SiaCppdypLaTOS stt) tï)v 15
js? voix. A la bronche sont suspendus les poumons, organes poreux et per-
I
méables ,
contenus dans la cavité de la poitrine ,
arrondis , et se termi-
I
dans les bronchies se répand à travers les pertuis du poumon dans la
[
des canaux disposés par la nature.
j
elle tire un peu plus sur le rouge; il est de structure veineuse, attendu
p9 qu’il est une agrégation de sang coagulé. Les anciens appelaient portes
les orifices des veines qui rattachent la veine cave [partie de la v. c. infér.)
I
Ib. fxe/oupos A. . o A Cl. i5. ex em,; xà
I
a ex em.; ô' A Cl. — 11 ,
om.
(lâXXov A. è-nl rrfe A Cl,
i
176 RUFÜS D’ÉPHÈSE.
Clinch. 58-59.
SioiywpyjpoLTa (pspSTou. — |
Ô cnrXvv èvavTiœs TSTaKTou tout^,
face concave (face inférieure), le foie présente une espèce de petit vais-
trécie et mince ,
elle est étroite à sa partie moyenne ; sa couleur est celle
rien. — Le cœur, enveloppé par les lobes du poumon, est placé dans le 32
TtjTOL, (xàXXov sis Ta âpialspà vsvova-a, kol\ xoltol t6v evcovvpiov \lol-
'STvevfÀOtTOS y
vfÀSŒi 'zs’apoi éxdTSpût 'Z^XaTsai xeyprjfxsvrj rh'vosiSéai, Sià 10
xbs 3-wpaf avyxsnctt pisv èx yovSpcov xcà ba'lwv lôjv xard jds
i
thorax sur la ligne médiane mais ; , se portant plus à gauche qu’à droite
il se trouve sous le sein gauche ;
il a la forme d’une pomme de pin large
;
par sa base ,
il se termine en cône à son extrémité de structure muscu- ;
1
qu’elle contient surtout du pneuma [ventricule gauche) ;
elle est agitée par
,
1 33 placées sur ce viscère comme les oreilles [sur la tête]. Du cœur nais-
35 cœur. — Toutes ces parties sont renfermées dans le thorax; cette cavité
I
résulte d’un assemblage de cartilages et d’os que constituent les côtes et
X£i'(JL£va GivXciyyya. — É;i p-èv oùv zwv dvw p£pôjv, cbç £(pap£v, 33
yos , àpyppEvoç pèv dTro zôjv avzœv zo'zojv, oCy opLOi'œs Sè z£ppa-
zt^opEvos zw (pdpvyyi '
crctA7rtyyo£tSin^ Sè xolzol znv Evpvzrjza, dvco
10 pèv cr]£v6z£po? v 7ta.pyù)v, xdizco Sè zsXazvzEpos, xolzol ol awoLTrlEi
yoLG-l^p d7ToÇ>vop£vrj zovzov, XEÎzat pèv xazd ztjv pEaozvza zov Sia- 6i
|
15 (ppdypazos ,
£Îs zd Evcovvpa Sè pdXXov v£v£vxv1ay dnb oIevov zov
r antis ter nam; le thorax a aussi des parties nerveuses et charnues; à l’exté-
moyenne du diaphragme ;
inclinant surtout à gauche ,
il s’élargit à partir
Tût hSov ovy) Xiavy Sisal aXpLsvrj xa\ avp.’niTtlovcjciL Trj Tris TpoÇ>rjs
Soyrjv Twv [sV] Tns xoiXias v'jio^iËct^oyLSvwv aiTicov^ wv sis (jlsv 'ssépos
àno Tvs sx(pvasoôs avTrjs dypi tov ài:svQvayLSvov xcà Trjs sSpas Sirj-
'
42 xsi. tiyslTou Ss tovtcov b TSvXçjôpos XsyôpLSvos rj SœSsxctSdxTvXos
aliments arrivent, et retombent sur elles -mêmes quand ils sont des-
cendus dans les intestins ,
car il est fait en vue de la réception des ali-
en spirale pour recevoir les aliments que leur envoie le ventre [ï esto-
mac) ;
ils offrent une voie continue qui se poursuit depuis leur origine
I
il est contracté, l’issue aux aliments contenus dans l’estomac; au con-
traire, quand il est relâché, les aliments sont mis en marche dans les
intestins ,
comme si c’était par un sphincter ;
on le nomme ï intestin de
douze doigts [duodénum) parce que sa longueur est de douze travers
43 de doigts; il est nerveux et épais. Au duodénum fait suite le jeûneur
[jéjunum), le plus charnu de tous les intestins; il est presque toujours
2 .
pûyei Cl. — 2.-3. vevpœSea'l <XT7^ Cl. — ii. avvriypévcc C). — lU. 'ispoaléX.
Cl . — ?>. xeyypévvC]. — ^-'j.vTioSoy^.CÀ. xaTci e cony ‘zspocral éX. perd A. Cl. — 12 .
— 7. [ex] om.; A Cl. — Ib. aipwv (sic) £Îpr\TOU Cl. — 1 3. xat om. A.
1 2 .
180 RUFUS D’ÉPHÈSE.
CIÎDch. 61-62.
'sroXvsikriTct Tps7s xcà SéxoL zfov 'zsrfye'jiv to (xrjxoç-' xsÎtoli Sh Ctîo tov 62
|
xa) TO pèv Tv(pXbv , èn) evQeias èrr) tov jSovËôiva tov Se^iov vsvov,
xa) Tï)v xoLTM xoiXiav êvéuKrav. Ÿ.v tovtm xa) 77 Tpo(ptj to 'srXeta-'/ov 47
KaTaXvysi Sè eîs tov SaxTvXiov xa) <j(piyxTrjpa, tov pèv vsvpojSrj xa) 49
repliés plusieurs fois sur eux -mêmes, ils ont une longueur d’environ
treize coudées; ils sont situés à la région hypogastrique sous l’ombilic.
vers l’cdne droite; le colon naît dans le flanc droit, monte vers le haut
tum ) qui fait suite au colon , est plus charnu que les autres et descend
tout droit, circonstance d’où lui ^^ent son nom. U se termine par Van- 49
neau [anus) et le constricteur [sphincter); l’un est nerveux et dur; l’autre.
'GsXéov ettj pdXaypoL 'Cffpbs Tinv «Tro tov 'sreptexovros oiVTà axXtjpi'av
le droit est un peu plus élevé et plus volumineux que le gauche ; leur
structure est dense et lobuleuse; ce sont des organes si susceptibles,
52 que leur blessure peut même causer la mort. Leur face concave est re-
couverte de membranes qui sont percées comme des cribles (voy. notes)
vessie; c’est par ces canaux que l’urine est poussée dans la vessie pour
53 être expulsée au dehors. — Sur toute l’étendue de la partie supérieure
des intestins prend naissance la membrane Jlottante [épiploon), corps grais-
54 seux, membraneux et festonné. La nature l’a disposé de façon que,
flottant sur les intestins, il les protège contre la rudesse de la tunique
55 enveloppante [péritoine) qui les environne. C’est un organe dont l’incision
dpidficp Svoom. A. Voy. notes. — 5.;^po/^ 'zsôpovs Cl. Voy. notes. — Ib. om. Cl.
Ç>ax. xat om. A. —
6. peicav A. — Ib. — 1 2-1 3. etu' sAeïbi; toTs Cl.
xvpioiA .
— 8.rjôfxoe«5eîs A. to.avvexSi- i4. dxivêvva A. — Ib. dxoropaïs Cl.
182 KUFÜS D’ÉPHÈSE.
Clinch. 63.
pe? •
Svo {xèv ETTi evOeias reivovres, ovs xoà 'SfctpoLcrI cItol? Tivès
Tïjs pdysœs dvd JJo* xa) tol (jlsv dyovct avvsfx(pv£TOLt tm rpctyriXc»)
Trjs xvc/j£œs ' Ta Sè xipcrosiSri Sid twv ^ov^covcüv £Îs tovs y^iTÔJvoLs
xpi(7£Ct)s ov SvvoLfxévrjs (7co^£cr0ou Sid Trjv zr^ipcocriv Trjv TS£p\ tovs Si-
dent deux par deux le long du rachis; les canaux inféconds se fixent
ensemble sur le col de la vessie; les canaux variqueux traversent les aines •
J
et s’insèrent, un de chaque côté, sur les tuniques des testicules; aussi •
2-3. oîts Kai 'zsctpaal (tTas rivés dSs- Cl. — 5. Tsa^ij rvy/dvovy o<ls Cl. — 6.
voeiSeïs èxdXeaav ex em.; ovs k<xi rsnpt- ov Cl. — i i. [<îe] ex cm.; om, A Cl.
(yT aras rives xaï dSevoeiSeïs SKdXeaav Cl. — 12-1 3 . Sià rrjv rsept rovs Siêvpovs
Voy. les Ilotes. — 4. (rvpnspitpépeadai rsrlpùxriv Cl.
ANATOMIE DES PARTIES DU CORPS. 183
Clinch. 63-64.
61 {lèv e^coSev SoLp'vov Kcà pvaov, tol» Se ea-œOev eXurpoeiSovs. Ô pièv oùv
65 Les veines sont des vaisseaux qui contiennent du sang et qui distri-
buent ce liquide à toutes les parties du corps; les artères sont des vais-
seaux qui renferment une certaine quantité de sang et beaucoup plus de
pneuma; c’est dans les artères que le pouls se produit, et c’est à travers
1. èvo om. Cl. — 2. êvSoOev Cl. — Cl. — 9-10. àiceuB. èvrépov Cl. — lo.
Ib. èXvrpoeiSovs ex em. ;
SapTov kcù èpv- Hva^ïei Sé Cl. — 11. 'ZSctpaTcX. îcttpiKrj
"ipoeièotis A ;
èaptou kolI èpvdposiSovs Cl. A. — 12. OAéêes pév ex em. ;
<I>A. pèv
Voy. notes. — Ib. oZv om. A. — 3. èxa- oZv Cl. Q>Xé^ss A. — 1 4-p. 1 84. 'aepicKT,
Tépooi A. — 9. 17 xaX. prjTpa’ Kshai Sé 'avsvp. Kai 'moffôûs aï'pctTos, èv oïs Cl.
184 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Clinch. 64-65.
na\ dvai'o-dïiTOt ,
Sid &v ai le TffpaKTtKa) na) al spetalixa) xivricets
dTrXovVf d\Xd [leTéypv xa) vevpcov, xa] (pAs^Mv, xa) dpTvpiôUvy ovx 66
|
15 xajd Trjv Siaipscnv, Karà jaev ovv tov ÈpacrtŒlpaTOv xa] Hp6(pt~ 72
elles que le pneuma, chassé avec force par le cœur, se répand dans tout
2 . n<fieAi7 ètrh Cl. — 5-6. xa< |Sou- èpeur'UHOii ex em.; nai êpeirr'i ix9.i A; xai
€ù)vas xai eis petrevrépiov Cl. — 6. eicrî nipeuxti Cl. — i /|. aUtov om. A. — i 5.
Cl. — Ib. xal a'iepeat Cl. — 7 . xctl al Kaî xaià A.
ANATOMIE DES PARTIES DD CORPS. 185
Clinch. 65. ,
yikv oùv Tov ÈpacTidl paTOv Siaawv ovtcüv tô5v vsvpcov olîctOïitikwv
eîs balovv êfJL(pvsTai, a Sè dnb pivbs sis p.vv, a xai œvvSsÎ toc dpûpa,
'srspieyppLSvos.
de la moelle dorsale ,
d’autres qui vont s’insérer, ceux-ci d’un os sur un
autre os (ligaments), ceux-là d’un muscle sur un autre muscle (aponé-
i75 vroses) d’autres enfin qui attachent les articulations (tendons). — La
i
moelle est une substance graisseuse, exsangue, et qui se trouve toujours
dans les os.
nEPI 02TON.
CHnch- 66-67.
É7r£/(5'/7 T>)v Tù)v èv’TorrOiœv S-ewp/av kcliol to évSs^ofxevov -crapa-
I
IL
DES OS.
Puisque nous venons de faire, aussi bien qu’il nous a été possible, *
logie.
4 ov
Clinch. 67.
Eix Ss tôjv
piav p.èv V7TO lais h(ppv(Ti, xa) Svo aXXa? êx 'zs'kayiwv tov Trjs pivbs
bcrlco^ovs *
'is'ïdpTH)v Se inv Sietpycvaav t^v dvw yévvv * eha é^ijs
7 ÏJV xard Trjs virepwas, xa) [T^)I^] xaTo, tmv ^vy^pL/xTCOv, xaï Svo
1
8 vcoTia^os (xvsXbs xaTa(pépsTai, — Fjh) Sè oi tov rpay^tf^ov aitov-
1
9 eyxenai. Kai o p,èv trrpôÎTO? tovtcov tt^v xivrjo-iv Tfj xs(paXfi 'sraps-
4 du crâne, comme cela a lieu pour les autres sutures. —A la partie anté-
rieure du crâne sont les cavités où les yeux ont leur siège; on les
'
5 nomme bassins [orbites). Entre les cavités des yeux proémine Vémonctoire
I
(lu mucus [nez], qui renferme l’os qu’on appelle os en forme de crible
i
6 [ethmoïde), attendu qu’il est percé d’une grande quantité de trous. Le
visage ofl’re encore les sutures suivantes : une au-dessous des ophryes
j
!
[arcade sourcilière. — Sut. de Vos malaire avec l’apophyse orbitaire externe);
deux autres de chaque côté de la substance osseuse du nez [sut. des os
j
propres du nez avec l’apophyse montante du maxillaire super. ) ;
une qua-
I trième qui partage la mâchoire supérieure [suture intermaxillaire) puis
^ pelle qui occupe le milieu du palais [sut. interpalatine); puis celle des
ji enfin deux autres difficiles à voir près des pommettes [sut. de l’os ma-
1 laire avec l’apophyse malaire du maxillaire supér.). Le crâne, creusé à sa
i partie inférieure, est percé de part en part d’un trou rond [grand trou
'
8 occipital) à travers lequel passe la moelle dorsale. Il
y a au cou sept —
''
spondyles [vertèbres) qui s’unissent l’une à l’autre avec une grande symé-
;
9 trie. C’est sur la première que s’opèrent les mouvements de la tête; les
— 7. dvct) ex em,; jcarci) L Cl. — 8. [rinv] ^epsTs êià &v L (!l. — 12.0 aAAoç Cl.
188 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Clinch. 67-68.
^
^ OLyxtcrl poeiSrjs ,
sttI rjv to ttjs xXsiSbs 'urépas 'srsTrlcoxe yévSpco
(7vpL(pvév, — I
H Sk xXsU Tpi^oXoeiSôjs êcry^YjpLonia-fxévrj èp-Ç^épeiav
18 'usrjyeos Svo èaTiv bal à, 'üsrjyvs, xoù xspx.i's. Ka) to fjLev t^s xepx.1^05
I
2 i yeos ê(Ji(pvsTai. —O Sè xapTTOs avyxeiTai (àsv ef ba1œv oxtù) 10
avec le coude, l’extrémité du bras olFre des inégalités, de telle sorte que,
de chaque côté, y a deux éminences en forme de condyles [épicondyle
il
il
7 peu en avant, mais plus en arrière. — Le pêchus [avant-bras] se compose
18 de deux os, le pêchus [cubitus] et le rayon [radius]. L’extrémité du radius,
arrondie et un peu creuse [tête], enveloppe le condyle externe de l’hu-
i]9 mérus [épicondyle]. Le cubitus est plus long que le radius, et se termine
1 . ày)(^œfiaXos Cl. — Ib. é^etv Cl. — tôûv xovS. iS>v tou Cl. — Ib. 'ZsepixaXrjTtlet
2 . (iécryjv «ojAcTT^ra, xat èx Cl. — 5. Cl. — i4- «AArfAoiÿ L. — i5.Tp«7/vL.
190 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Clinch. 63-69.
crxsvûLCTfÀévoi ,
cos to7s [xèv evSoOev (xapscnv elvai Xsiovs xoà 'usepicL-
cend la moelle, comme nous l’avons dit plus haut (p. 187 ,
1. i5-i6); sur
les parties latérales se voient des apophyses munies de dépressions [apo-
physes transverses), dans lesquelles se fixent les côtes. Les côtes les plus 25
élevées se rapprochent l’une de l’autre, courbées en forme de voûte; r
j7
Clînch. 09-70.
où SiafÀTrepeU ,
^aOetas [<^è] ,
ai xoTvXai xaXovviai eh ois ai xs(paXaï
èv7i\Sev7ai, Xùiijs Sè Trjs xvrlp.rjs v virepoy^'n sis iriv 70v fxripov xoi-
2
l7 sacré ce. qui est grand. — De chaque côté de cette vertèbre, s’étendent
d’arrière en avant les os des ischions [os des iles); là où leurs extrémités
se rapprochent [pubis), ils sont unis par un cartilage [cartil. et Ucjaments
I
des ischions est telle, qu’ils sont en partie plats et cependant un peu ar-
!
rondis [iléon), et en partie étroits et épais [ischions proprement dits et
.9 pubis). On
y remarque des cavités qui ne les traversent pas de part en
I
part, mais qui, néanmoins, ont de la profondeur, et qu’on nomme co-
tyles [cavités cotyloîdes); c’est là que se logent les têtes des cuisses [têtes
ticulaire) pour aller à la rencontre du cnê nié- [tibia) lequel est triangu-
laire, et dont la tête aplatie offre deux cavités superficielles [surfaces
I
192 RÜFUS D’ÉPHÈSE.
ClincL. 10 .
Tepct) • xcù ealtv avTrj$ to 'ssépcts b s^co xovSvXos, bv evioi (poLo-t tôjv
5 pas (TvvSei'TCti 'TSpos dXXnXa. ÉTri Sè Trjs avp.^oXrjç Tfj$ xvrjpLvs xa) 36
GyripLCty 7r)v avpi(^v(Tiv e^ov fxécrriv, o xcnà pièv t^v xapcyl/iv rfi xvtffxp
{ÀÔiXXov Tspoaywps.'i ,
xoL^à Sè tïjv exTacrtv èni éxoLTSpov TSinlet. Éx 37
que nous appelons épigonatis [rotule); sa forme est celle d’un disque;
il occupe la région moyenne du genou et se porte particulièrement
sur le tibia dans les mouvements de flexion de la jambe; mais,. dans les
mouvements d’extension, il est appliqué sur les deux os. Auprès des 37
malléoles le tibia se rétrécit un peu, et son extrémité inférieure se
développe régulièrement en forme de sigma (O), de façon à présenter
une proéminence plus allongée, et une autre un peu plus courte [surface
2-3. Sè xai xaTCûTépcù èaliv Ch — 7. tr^upéj; Cl. — 11. é^xeiv om. L. — Ib.
Xi'as ,
xa) a-vvSe7aôai ypvSpov 7sepi(^v(jet *
70 Sk è'pLTrpocrÔsv av70v
I
dpiOpov oaldpiOL 7ov 7apaov d'ii07sXovv7ou 7ous ycovlctis ov7ct dvcô- 10
jiO poiXa. Mstoc Sè 70V 7apa-bv viroxenai 70 t^sSiqv sypv oa1ôi 7sév7S,
— Dans
I
I38
deux os un intervalle en forme de sigma [mortaise articulaire).
: cet intervalle est logé r«5/ra^a/e; c’est par la surface appelée l’attelage à
quatre [face supérieure articulaire) qu’il rejDose dans cet intervalle; tandis
I
qu’il est en connexion par l’a5 et par le six [faces latéi^ales ou malléolah^es)
j
i
avec les apophyses latérales du tibia et du péroné; par le trois ^ il est en
rapport avec l’os placé au-dessous et nommé l’o5 du pterné [calcanéum),
de sorte que les inégalités de la surface du trois sont enfermées dans les
cavités du calcanéum, et qu’elles sont soudées par un cartilage. La partie
antérieure sphéroïdale [tête de l’astragale) s’emboîte [face scaphoïdienne)
dans la cavité d’un des os du tarse qu’on nomme os en forme de barque
i;9 [scaphoïde). La claie [tarse) se compose de huit osselets (voy. notes) à
I
face supérieure, de sorte que cette face paraît concave quand on la re-
I
Trjs 'crepdi'Tîs ct7ro0v^ (à7roÇ>dcre< Cl.) ,
to oalapsiSia L. — 10. dTtoTeXovvTou ex
j
Sè èTUTpiôjv êTti^éëriKev tw èTUTeTa.yp.évci) em. diioTsXovvTa L Cl.
; — Ib. tcov Tapaœi
! avTTÏ
'
ocflécp ’
TYfç Sè Tsepovrj^ XsyofxévCf) L. —
•: 12. TUS uxpas Cl.
I
i3
1
194 KUFUS D’ÉPHÈSE.
Cliiich. 71.
garde en dessous. Aux os du tarse font suite les petits bâtons (phalanges, 41
Nous venons d’étudier aussi bien qu’il nous était possible la position 42
l
'Ÿ\
'
VÎ
PÜY*I>OY TOY E«i>E2IOY
lATPIRA EPÛTHMAÏA.
1
I
TO? 'zsois'ïaôai * fxdOois yàp âv èvOévSs oo-ot ts TtctTâ yvc6p.r]v voœsT
I
J7 vyiaivei o âvOpœnos, xoà poopufiv olvtov kcu âcrOévsiav, ncd Tiva 5
tâsav v6(70V ,
Koù 'livoL 'ïO'TïOV 'iffSTrovvxoTOs •
si p.sv yâp êCps^rjs ts
I
I
REFUS D’ÉPHÈSE.
!
i
point son esprit est sain ou troublé ,
et quel est le degré de force ou de
I
faiblesse du patient; on aura une certaine notion de la maladie et du
1
lieu affecté; en effet, si le malade répond d’une manière suivie, avec une
mémoire fidèle, efdes choses convenables, sans faillir en aucune façon,
ni de la langue, ni de l’intelligence, et s’il suit sa propre inclination,
c’est-à-dire, si, étant bien élevé, il répond doucement et poliment, ou
si, au contraire, étant de sa nature hardi ou timide, il répond avec bar-
1 3 ,
I
196 RUFUS D’ÉPHÈSE.
(pv<7Si S-paa-vs v SsiXos, B-potarecos v SsSoikotcüs , tovtov fxèv ^prj
aOev vTïoxoôCpos ^v, v Std Tinv 'usapovcrav vocrov * tovto ydp 'zzrpoç
10 TO? xarafxdOois dv b p.év tis Ixavos tôî ÇOéyfxaTi xa) è^eZrjs Aeyrj
TOL (TVfJiÊeëvxoTa ,
b Sè ola dvanaûoôv t£ 'zsoXkdxis, xa\ AeTrIfj rfi
pond une autre; si, tout en parlant, il oublie ce qu’il a à dire; si la langue
est tremblante et mal assurée, s’il
y a des changements brusques de l’an-
cien état à un état opposé, tout cela est signe de délire. En interrogeant le
on demandera aux assistants s’il était déjà un peu sourd, ou s’il l’est
devenu par suite de la maladie, car cela a une grande importance pour
la diagnose. Vous apprécierez la force ou la faiblesse, si le malade est
capable de parler et dit d’une manière suivie ce qui lui est arrivé, ou
si, au contraire, il n’articule qu’en se reposant souvent et d’une voix
èpcùT^s ô Sé om. V. — 3. ô ô Séov i3. voayjparos <5è lêéav dvev peXa-) -^o-
Codd. — 4 . al êé Tp. Codd. — Ib. àaa- Xias, ^pdy^œais , yXû’i'lDS 'isapaTrXv^ias
Çieïs e conj.; àa(pctX. Codd. Voy. p. 1
97 ,
xai Tivœv x. Q-œpaxa Codd. Voy. notes.
1. 4-5. An ovx da<paXeïs^ — 5. d-nà] èiti — i4- [ô] oin. Codd.
!
I
i
DE 1,’INTEHROGATOIRE DES MALADES. 197
I
KOLia(poLvrii sait Ka\ S-otppMv Kcà àviwp.svoç oh Xéyei, K(x.7a(pavYjs Sè
I
Kct) é'Tspcüs èaltv' àXkà kou y)Ss v zss'îpct si tco zrpoaysvotTO , aa-
;
fxs'XXojv SrjX6$ èaltv (XTr 0 )c p iv
6 p.sv os XrjOr} ts Sv Xsyst kou àactCpsia
'6 yX(x)Tlr)S. OvTCO fxsv ovv sv 'nfvpsTOis' ctvsv Ss tovtcov a7:cLap.ovs KCtï 5
I
^CûpOLKCt Kcà b^VTVTl (pCOVïjs KOU TpOLyyTÏ]Tl * TW (lèv yàp (pÛlVOVTt
I
auTOî^ TivoL ypi^ tov voaovvTot spwiav Tssp] dv ypY) sîSsvou, sttsitol
jû
vstv. Ta Sè KCoXopLOLTa saViVy ij a(poSpoüS TSoipotKpovoüv tis v doro-
j
vidu ;
mais ces états ne se manifestent pas moins dans d’autres circons-
I
tances; toutefois, si le médecin a déjà l’expérience d’un pareil état,
5 la maladie lui sera clairement révélée. Celui qui doit être pris de lé-
6 langue n’articule pas distinctement. C’est ainsi que les choses se passent
dans les fièvres; mais, quand il n’y a point de fièvre, il faut s’attendre
j7
aux spasmes et à l’épilepsie. En général, on constate aisément, en
partant de ces données ou par une autre voie, si tous ces signes ap-
I
1^ f orthopnée la voix est aiguë, tandis qu’elle est plus rude dans fem-
pyème, dans fenrouement, et chez celui qui est en proie à un catarrhe.
,8 Les personnes qui ont la langue paralysée sont complètement aphones.
|9 Donc le médecin, comme il a été dit, interrogera d’abord le malade
I sur certaines choses nécessaires à savoir; ensuite il questionnera les as-
0 sistants ,
s’il ne peut pas apprendre ces choses du malade lui-même. Les
j
empêchements sont : un délire violent, l’apoplexie, le léthargus, la ca-
I
198 RUFUS D’ÉPHÈSE.
7rXr7XT05, V XriOapyiKOs, v kolto)(^05, v aC^ojvos , v aXXa’5 ipAiOios^
SioLyvcocriv *
eJapxoT yoLO âv eh to tXs 'SS’sptG^Gvs clg'ïwv ÇvActŒO'eiv.
Ka} pLsv [xafj'srpè? Trjv GArjv Sidyvwa-iv Trjs vgg-gv p-éyj. gZzags E
10 TGV 'TffpôjTGV ypGVGV SîSévCtl * Ta yàp OlCtOL (J'jyLTz'lwpiOLTOL £7lt tg7s dvi-
xa) GÛpa xa) SiaycoprjfxaTa xarà àpyàs fxèv vSaTCjSri xa) wtià 7i<j(jgv
interprète.
voir le jour précis où la maladie a débuté est aussi d’un grand secours
pour toute la diagnose de la maladie car , les mêmes symptômes appa- ,
raissant à des époques non fixes, ne présagent pas les mêmes choses;
urines et les selles aqueuses et crues sont moins mauvaises; plus tard,
elles sont plus suspectes; de même, les épistaxis survenant au quatrième
jour et simples [modérées?) sont fâcheuses; au quatrième jour, les bé-
dpyàs aTaKTCjûç, varispov [^è] ei$ Ta^iv Ttvà iSpvsTai' Ka\ TpiTalov
14 p.aOrjo'Yi èvSévSs, T^v pièv ovv dpyr/v tv$ voœov OTTriviKa b avOpcoitos
utile
,
pour toutes ces choses de s’informer du moment précis où
, a com-
] 5 mencé la maladie. — Après cela ,
on demandera si le mal qu’on a sous
les yeux est de ceux qui sont habituels à la personne que l’on soigne,
ou si c’est la première fois qu’elle en est atteinte ;
car ,
en général
beaucoup d’individus sont repris des mêmes maladies, éprouvent les
mêmes souflrances et réclament le même traitement; le médecin pour-
ivOpCdirCf) OVTCt ,
OVTS dvSTTlTrjSsiVS Tfi 'SSapOVO'^ v 6(7M ^-SpOtTTSVO-
Seivwv àvoLdy^écrOoLi 7ccù r^rpos 7ï)f tccriv. Si6 fxoi Sok'Jo hola^s av 16
üTTCôs 'ûïpGS Ta? 'ûTs'ypsis eysi, svprfasis STSpct éjspGis Ka) suttsttIh
10 SVSKCt, XOLl GVpGVpLSVCL, aAACt (XAAOIS TOL CS XOU SIS SfJLSTGV GpfJL'jûVTO,
Ss Ol'SsV TOOV TGlGVT'jJV XxOsal ÏJXGS , Üo1 S sis SVX SaBs'Ïv y.GyOV Ty
1"
ioLTpy. Xp»7 ovv xx) TSXpOL TGV XCtfJLVGVTOS {XXvOxvSlV G7TG)S TJpGS
.
pendant ne sont pas fâcheux pour tel individu, et dont il n’est pas, dans
la maladie présente inopportun d’entreprendre
,
la cure car, chez tout
; le
monde, l’habitude est d’un grand secours pour supporter les accidents
terribles et pour arriver à la guérison. Je tiens donc pour très -bon de 16
que nous ne sommes pas tous formés de la même manière, mais que
nous différons beaucoup les uns des autres pour n’importe quelle chose;
en effet, à considérer ce qui regarde la digestion, on trouvera que les
mêmes substances sont bien digérées par les uns, et mal par les autres;
de même pour les médicaments : ceux qu’on prend en vue de se purger
ou de pousser aux urines ne se comportent pas semblablement chez tous
les malades tantôt ; les purgatifs font vomir, et tantôt les vomitifs évacuent
par le has; en un mot, aucune de ces substances n’a une propriété tel-
lement constante, que le médecin puisse les ranger dans des catégories
toujours identiques. Sachez par les malades quel est, pour chacun d’eux ,
17
l’effet des aliments et des boissons; et, s'ils ont l’expérience manife.sic
I. [oùrs.... evp.] om. (loflcl. — Jb. e] om. Coclfl. — lo. êfisra Codd.
! DK L’INTERUOGATOIRE DES MALADES. 201
]
tîroXAà èirnvyycivoi y
si 'ssvdono kou tov xoifjtvoPTOS stt} toTs ol'to'kojs
(jisyot yàp xcà toSs ovy ria-o-ov Trjs Ç>vcreœs xcà Tœv s9i(7fÀÔJv SfjLTTSi-
pov sivoLi •
xa\ yoLp crniov to crvvriOss dXvTrorspov 'cspocrailpovTCLi tov 5
TOL yàp vyiatvovTi Stà sOovs ovSsv èv toas vocrois êivicrr^pLOv Srj-
j
non altéré, et s’informer de ses habitudes pour chaque chose; car il n’im-
porte pas moins au médecin d’être versé dans la connaissance des habi-
8. Jiai èv & Srj Tpoirçt) Codd. — 9. Codd. — 1 2. Kai om. V. — Ib. tovtois
Codd. — Ib. Hpi'aiv Hat uXt(7 :v TOV Codd. Codd. — Ib. avrov Codd. et sic fere
— 11. vyiaivovTa Codd. — Ib. eTr/crrjfxa semper.
202 RUFÜS D’ÉPHÈSE.
povTOüv • Scr1s eycoye B-OLupLOL^co KoLXXifxdyov tou iccipou os \l6vos tôôv
eixTrpoo-Osv d)v ys Srj tcqÙ Xoyov ctv tis Tffoirj(Tct.iTO , ouk e(p(X(T}cs Se7v
èponav où^svy ours 'srspl Ta? âXkas voo-ovs , outz 'srspi Tot TpxvfjLaTa,
xxi pLcUXicrlx TOC TVS xe(paXii$ * dpxew yàp xxi toc stt) éxdaV^ arjixeiot,
croLL
y
xxï zi \pvyzvTi ' (x^Sèv yàp âv tovtcov p.aBz'iv tov ixToov zi tol
Sz rjyovf/at fjLzv xat Tsxpd zxutou Svvolg-Oxi tivx ‘zrroXXoc tôjv zv txU
voarois z^zvpi'axziVy xdXkiov Si yz xx\ (Tx(pZG-1zpov tqU zpwTrjpLx-
crtv ’
zi yàp txvtx cpLoXoyzï to7s arv(JL7r1ojpt.acri
,
pdov Ta TSxpôvTx
ziSzvxi * TOVTO pièv yàp zi (pai'ri 6 voœôûv rrjv SiairaVy oix r\v zp.-
maque d’avoir, seul de tous les médecins qui nous ont précédé et dont
on puisse tenir compte, soutenu qu’il ne fallait faire aucune espèce
d’interrogation, ni pour une maladie quelconque, ni pour les bles-
sures, ni surtout pour les plaies de tête, attendu que les signes suf-
fisent, dans chaque cas, pour révéler à la fois la nature de la maladie et
sa cause ,
nature et cause qui prévalent pour asseoir le pronostic et diri-
/
DE L’INTERROGATOIRE DES MALADES. 203
'ZSOV ïfaavTa ,
xa\ èvOévSe sôneTédlspov Trjv ts vodov, otl kottos èaViv 5
xa) pvŒiv Tîjv éxdcrlov é^ai'psTOv y Tavra ou (xoi Soxeï yvwvai tis
èpcoTtfo-aç y
xa) eïvai zsavTbs dXXov xaiptcorspov Tfi Tsy^vrj elSévai. — 10
24 Ka) p-èv Sy] éiépa tmv voa-rjpdTCôv î) Sidyvœcris stt) toïs svSoQev xa)
aliments ,
sa mesure habituelle ,
et qu’il éprouve ee qu’il est naturel d’é-
I
.
prouver dans une réplétion ,
nous reconnaîtrons clairement que la ma-
i
f
ladie est une réplétion ,
et ,
de plus nous trouverons tous
,
les moyens de
I
la guérir ;
ou ,
si le malade déclare qu’il a eu beaucoup de fatigue ,
et si
à mon avis ,
il est de la première importance pour l’art de le savoir. —
24 La diagnose d’une maladie est différente suivant C|u’elle vient de causes
intérieures ou de causes extérieures; les causes internes semblent pro-
duire des affections, en quelque sorte, plus fâcheuses que les causes
I
externes : ainsi, qu’un homme tremble, le tremblement produit par le
froid ou par la crainte est moins fâcheux que le tremblement cpii résulte
de l’action de quelque cause intérieure ;
si quelqu’un est pris de délire
I
10 elri J
pirj Sià zi^Xriy^v v ^Xixi'av, ^ Sià Spav hovs’ là yàp àXXcos
èv 'zsvpeio7ç iseXiSva B-àvaiov arjixai'ver £Î Sè yXcoŒO'a ^rjpà, f/ï)
Ss-
belle, si c’est à une autre cause que tient ce délire. De cette façon, vous 25
trouverez que le traitement diffère pour tous les cas; en effet, comme
la fatigue est causée chez les uns par un excès de travail, chez les
fjLOLTCüv Tictl 'ZsIvéXœv ' {léyoL yàp Koà èv toJtozs Sievrivoyev sis to
'Zs'krjÔos avTCüVy Koù Svvayuv Koà ypoiàv, Kcà toc 'TgpoadppLCt'roL OLVTœv
I
28 eiSévoLi 'ssoact t£ Kcà 'usoiarnh ncà 'niy^vUoL 'cspocnipOr). — ÉpwTai^ J'i
1 KOU 'srspi VTTvcüv si sKOiptrlOï} ^ où, Ka.] gttcos 'SSpOS ts vttvov KOÙ
è(pdvï] TOiovSs èvvTvviov * èSoKSi sivou Siol oXïjs vvktos èv Xi'ixvr] p.s- 10
pbs bXov TOV (tIyIOovs, xoà olvtikol psv dKpoLTris ^v ysipMV kol\ tsoSmv,
savoir à quoi s’en tenir sur leur abondance, leur puissance et leur cou-
I
leur, d’apprendre comment se nourrit le malade, en quelle quantité, de
j
28 quelle espèce d’aliments il use, et à quelle heure il mange. — On doit
aussi interroger touchant le sommeil ,
pour savoir si le malade dort ou
I
I
non quelles sont
;
ses habitudes ,
eu égard au sommeil et à la veille ;
s’il
a des visions ou des songes; attendu que le médecin peut tirer des
• poitrine ;
aussitôt il ressentit de la faiblesse aux mains et aux pieds , de-
30 vint aphone, et peu après il mourut. Je crois qu’il ne serait pas mort, s’il
zsaXctleiv sSotcsi noù ayx^iv aôiov * Ka) ovios eiire 'usphç tov tarpov
5 TO èvvTTviov •
O Sè ovSè olvtos èvs6v(JLy{Sr] olov ti vv Tffptv alpLOppcty/a
XoLËpùj en. pivcov éxpi'ôrj "n vocros. — <5'è Sokovvtl èv tÇ) Kavarlpo) 32
qu’il est inutile de savoir quelle maladie est facile à traiter et quelle
ne l’est pas; car on admet, à juste titre, qu’une maladie congéniale est
plus difficile à guérir que celle qui est accidentelle. Il importe aussi 35
'zs'xÀaïov V. — Ib. oÜTCos Codd. 6-’ÿ. Te? Sè... v voaos om. V. — : O. grf om. \ .
DE L’INjTEHHOGATOlRE DES MALADES. 207
'
srvôofjisvov eî^évai • xcà ealiv ov [Jiixpov 6(peXos , xoù eîs 'zspoppiicriv,
(pctlveTCtt •
xaiyàp 'üspbs to yLeOappLocracrdcu Ta 'actpovTOL xcà 'Zirpbs tg
I
d’apprendre, en interrog’eant ,
ce qui en est des périodes déjà passées,
;
des métastases et de tous les autres symptômes que le malade a éprouvés
'
antécédemment ; le résultat n’est pas d’un petit avantage pour qui con-
questions touchant le régime dont s’est servi le malade, non pas quand
il était en bonne santé, car on a déjà pris ce renseignement, mais quel
était ce régime quand il était malade ;
quels médicaments il a pris s’il
l{. vy. Hat 70VTO Codd. — 5-6. ^<T?TâTo] «a/ Tavra V. — 9 'craptov^cov Codd.
.
208 RUFUS D’ÉPHÈSE.
vincL TffpoarjpixTO ,
Koà zsoïov ti kol\ 'zs6(JOv' b yap rfi pcofxrj xai tyj
yàp £(t1iV OTTTp 'CSpO TOO KpOLTl'o-loV Svt](T£V, £7T£) TIOl) 'Urhl ETŒl paOV
TOV (JLGVOV TSOIgItO Trjs S-£pCt7T£l'a5 TÏJV £Vp£(7lV, dXXoL TIVOL XOÀ TÔjV
autre, qui n’en aura pas pris davantage, est trop fortifié, surtout s’il est
de ces aliments que de ceux qui sont meilleurs, parce qu’il les digère
41 Tos . — Oc70L TS dXyrjp-onct ècrhv stt) touç vocrots yiyvopLsvct Kcà zoLuza
vecrSat, xoà oùSe touto tsoôs è^apxsT zspos z^v oXrjv Stdyvœcrtv
(bç zsoXXo) yjSri (xoiXocxt'ix xai zpv(pfi ovSév zt zsou xofJt\p6zepov
' qui aurait l’habitude du malade, surtout un médecin, et, à son défaut,
une personne du monde; de cette façon il ne se trompera pas sur les
— On
j
|4 1 bons moyens à employer. fera aussi des questions sur les dou-
leurs qui surviennent dans les maladies ; on peut ,
il est vrai ,
sans inter-
! rogation, juger qu’un homme souffre, par les gémissements, les cris,
l’agitation, la gêne, la position du corps, la couleur, la maigreur, et par le
les malades, les moyens précités ne suffisant pas pour toute la diagnose,
puisque beaucoup de malades, par mollesse et par délicatesse, jouent
des douleurs qui ne sont pas moins affectées que celles qu’on fait pa-
12 raître dans les tragédies. Considérez encore les autres circonstances,
par exemple si l’individu est raisonnable, viril, maître de lui, car alors
Codd. — 8 .dXy. œ<j1 e Kdî àXyoîivT'x. Codd. — 11. è^apn. Haï 'Zûpôs Codd.
i4
210 KUFUS D’ÉPHÈSE.
Étts; Sè Ka\ iJSepioSovs tol 'ZSoXkœ iypvdiv ol 'zsàvoi ,
xcà toüto 43
êûôJTtjTSOv •
ov yàp Sriirov tous {xh aXkovs TSOLpo^vo-fiovs dvoLyKotïov
E/$ (xèv ovv Tas KOivoLS v6œov$, ko.) (xdXicrloi Tas 'srvpSTGüSeis 40
TÔj Ss xavcri's xe xct) si Tsaw puxpbv si'ri to sXxos , xol) Spifxscûv (pap-
adxcüv TSpoŒCtywyri , xcà Tïfprjcrt? tov sXxovs sis 'SfoXv, xcà Tsoyict
il ne trompera pas sur les phénomènes de sa maladie. Comme les souf- k':
frances ont le plus souvent aussi des périodes, on s’en informera égale-
•
en ce qui concerne les plaies, s’il s’agit d’une morsure faite par un
chien ,
on s’informera si le chien était enragé ou non ; car cela importe
beaucoup dans : le second cas un médicament pour
,
les plaies saignantes,
premier, il faut brûler; si même la plaie est très-petite, on doit avoir re-
TO
O (jKopSiov KO.) 'ZS£Tpo(jéXtvov, xoà V yeviioLv^ xol-
M TO iiSœp, xoà dno'XéaSai. OiSot yovv Ttva StiyOévTot ptèv vtto Xva-
'nsdaypv<Tiv *
)? Ss yvvï) avTov Tpi\iy]vos xvov(7ol, êptiyn yotp avTÔj eti
TO sXxos sypvTt, sSeicrs, xoà avTn to vSoop, œale ei p.r) Siot 'layéoov
'
prjy^avcoptEvot to éxotcrlœ isspocrCpopov, paov S-EpotTTEvaoptEv *
optœs Ss
la racine appelée gentiane; il est aussi fort utile de jjurger, dans l’inter-
i
valle, avec de l’ellébore; sinon, on a à redouter les convulsions, le
j47 délire, l’horreur de l’eau et la mort. J’ai connu quelqu’un qui, mordu
j
par un chien enragé ne voulut ,
tenir aucun compte de sa plaie ,
quoique
|48 médecins et amis eussent insisté pour qu’il y fît attention. Il mourut
peu de temps après avec tous les symptômes propres à la rage, et sa
femme qui ,
était enceinte de trois mois ayant eu des rapports avec son ,
mari pendant qu’il avait sa plaie, fut prise d’horreur de l’eau; je crois
j
1
par les autres animaux nuisibles, car, avant le développement des symp-
tômes, on disposera d’avance ce qui convient pour chaque cas, et aussi
on traitera plus facilement; toutefois, pour ces espèces d’accidents, on
pourrait former ses conjectures d’après les symptômes, lors même que
le mordu ne parlerait pas ; mais quand,
il s’agit de la morsure d’un chien
• 4 .
212 nUFUS D’ÉPHÈSE.
Sriy(9év'Tos '
êirt Sè kvvi ovk eali zrp)v âv to zfdôrjfÀa éXBeiv. —
()aoi Se èv 'ssoXép.w Tnpœa-KOvroLt TO^evpaa-iv v 'koyxptiç, Ta pèv s^ù) 50
Siao-yovioL ,
Kcà ocjol viio to Seppta. KpvTrlerai iSovTt hou dyi^otfxsvoj
Tov oïcrlSv • Xddoi yàp âv Hcà tov 'csdvv epcirsipov inzovcra v olhIs.
Xo] yàp è^evpov OdppLana ois Ta /SeXr? yplovies, nâv 'usdvv puHpov
Tpoo(jrj ,
â7:oHTe(vov(7iv. E/ Sa zspoeiSsi'npLSv, idya ti na) 'zsoptcrai- 53
enragé, on ne sait rien [si on n’interroge pas] tant que la maladie n’est
pas déclarée. — En ce qui concerne les blessures qui sont faites à la 50
guerre par une flèche ou par une lance, le médecin reconnaît manifes-
tement ,
par la vue et par le toucher, ce qui sort au dehors ou ce qui
est caché sous la peau mais quand l’arme
;
,
s’est cachée profondément ,
il
raison aux soldats de supporter [jusqu’à leur arrivée] les traits qui se
sont enfoncés dans les chairs, afin qu’eux, médecins, en les pansant,
puissent s’assurer qu’il n’est rien resté dans la plaie et qu’en même
temps ils les traitent en hommes expérimentés. On doit encore s’infor- 52
mer des substances qui enduisaient les traits, car beaucoup de peuples
ont trouvé des poisons dont ils enduisent les traits et qui tuent, lors
même que la blessure est très-petite. Si nous savons cela d’avance, nous 53
niers, soit aux déserteurs, qu’il faut faire ces questions. — Dans les 55
5. rv^ot avToîç -tU avTcp Codd. — Ib. èie^é’knvaev Codd. — 11 . é^evpôvTSs Cqdd.
DE L’INTERROGATOIRE DES MALADES. 213
57 crypvatv oJa, eïprjTou. KaTa yovv tov ^dp.iov ovtcos scryev * riv p.sv ênt-
\ vepov y
ct(poôvo5 Sè yiyvBTOu Kcà IXiyyid, ncà psTa ov tsoXv pèv lo
'
I
êTrXtjyr] Trjv KsÇxdXiijv ovtos TffOTSy twv Sè (prjcrdvTCoVy B-appcSv sÇ)ï]v
plaies de tête ,
les interrogations sont également nécessaires ,
surtout s’il
n’y a aucun mal apparent à l’os, si le blessé perd la voix, vomit d’abord
des aliments, du phlegme et plus tard de la bile, s’il est pris, en outre,
d’une fièvre aiguë avec délire; car il est à craindre, dans ce cas, que
)6 fos 'ne soit brisé, au niveau de la plaie ou à une autre place. Chez
d’autres il n’y a pas de plaie extérieure, mais l’os est brisé en dessous,
j
j>7 et ils présentent tous les symptômes que je viens d’énumérer. C’est pré-
I
cisément ce qui arriva chez le Samien : un jour de fête nationale, dans
laquelle on a coutume de se lancer mutuellement des pierres en se te-
^
, nant à une certaine distance*, notre homme fut atteint; il n’eut aucune
plaie apparente, mais il fut pris d’aphonie et de vertige, et, peu après,
j
il parut en bonne santé; mais le vingtième jour, ,
il commença à délirer;
je fus appelé, et, constatant qu’il touchait continuellement sa tête, qu’il
I
Codd. — 5. eT^po) Codd. — ^-yo-êfr^ev (lau ry)v hsÇxxX-^v V. — i4. B-appôi)
1
OVTOS (davepov Codd. — i3-i4. vpéprjv Codd.
21 ^ RUFÜS D’ÉPHÈSE.
0 yLCtkiarla. VTrlsTO tous yispos, etipopisv èppcoybs êir) pirixtcrlov
aovaiv' TOL [(^è] b^éct fJLaXXov TiTpojuxst. Kai icryyv tov (SdXXovTos 00
Xos, ij Tl xcà Sia(^£pov, Tffpos ts tol (x(pOLvrj xoà tol sp.(^aLvrj è^OLpoiy-
TOVTOL. TsXos ys fÂVv èpo)T)néov xoà tol stt) ttj TsXn)y^ crr]p.sïoL tol 02
15 Tût ^SV ovv TOV VOO-OVVTOS xoà TWV 'mOLpOVTOJV SpOÛTriyLOLTOL TOLVTOL 63
le point où le blessé portait surtout les mains, je trouvai que l’os était
comme dans les fractures du crâne. C’est ainsi que les choses se sont 59
passées; il faut aussi, dans les plaies de tète, s’enquérir de la forme,
et les machines les lancent avec le plus de vigueur, de sorte qu’il ne faut
pas négliger ces considérations. Enfin on doit aussi s’informer des symp- 6:^
tomes que j’ai énumérés plus haut (p. 2 i3, 1. i suiv.), car, s’il en existe
5. Cocld. — 6. [^é] om. Codrl. lO. aÇ^svêovv rd êà tô5v Codd, — Ib. /«r^-
— 8. ifiyovv Codd, — 9. rîrot Codd. — «ai atÎTa' Codd. — 11. h)(yp 6 'repa Codd.
DE L’INTERROGATOIRE DES MALADES. 215
xa) 6 Tl TOVTCov èyyvTdTO) èuUv * aXXa Kcà kcltol eÔvrj èc/Uv' oïov
Tai Tffapd sxdcriois tcov vSdTCov xa) xapno^v xaï dspcov, ovSsv soi-
analogues qui existent dans les eaux, dans les fruits et dans l’air, vertus
qui ne ressemblent en rien à celles qu’on rencontre ordinairement, il faut
les apprendre en interrogeant les habitants du pays ou pour ,
les avoir
yovv Tri ApaÊcov yi'yvsTOU v 6 (rrjp. 0L, 6 (pis, o (irjpiou'vei éXXrjviaVi vsv-
drap xai otXX^ tou (TVijloltos. Èyd) yovv èv Aîyûizlo) slSov avOpomov 67
Sr} ^isX 0 d)V épiv^ïjo-é ts xoù Sieo-OLTrri. ÈxeîvM (xèv xoLTa xvr{(Àriv gut^s 68
^évcüv TsoXXov? èviGysaQcLi Trj vo(7Ci) TsiôvTct? TOU vSœtos' tgüto yàp
9. ÊKetvœv [lév Codd. — 1 o. a/A)) Xot èvia')(ea 6 oii tï) l'daw 'csiôviei tûO ùêa-
Codd. — 12. Apa^h-) Codd. — 1 3 . -nroA- tos Codd.
DE L’INTERROGATOIRE DES MALADES. 217
I
Tirap) Tùjv CSaTWv aïSévai , xaï Tffap) tôûv cSpœv, ottcos Ta toïs dvOpw-
TTOis al xoiXi'ai aypva-i, xa) aï (piXovroTOi aïai, xa\ aï éScoSo), xa)
comment sont les eaux et l’air, dans quel état se trouvent les cavités
VOV OvSév [À£ TCJV SKSl'vOV (XTlfÀCl^SlV, dWo. Ta fxév TlVCt xcù OVTCûS
SicLiTris TpOTTCjôv, xcà vS(XT:œv Trjv xoivyjv dpSTrjv ts xa.) xclxiolv, xcà
voGïjpdTœv T^v xotvrjv iSéav, ttjs Sè ÎGlopi'/xs Trjs 'zsapd rcov évoi-
X0VV70JV eîs T))v SidyvoûGiv ypïj%eiv, xa) paXiala oaa djona xa)
^éva éxcLG%i? virapyst. Toi» pèv Go(p{apa70? xa) Tsaw dyapai tov 73
yvcüGScrBai.
om. Codd. — 4 . f*e] p-év Codd. — 5. te] Codd. — Ib. Tas èè îcrloptois to7s Codd.
ANEnirPA<ï>oi:
i!TN0^I2 nEPI 2 <PTrMnN.
[Upooi(JLiov.]
70 VTQ, àWoL 'uiepï 'urotAfxœv * y^yvoYjcrs yàp^ cos sIkos , b àvnp, eï tis
OUVRAGE ANONYME
(attribué à rufüs).
démontrerons dans la suite (p. 220, cbap. 11); mais disons d’abord ce
qu’est le pouls.
4 . TovTov P. — 5. (ncdpyoi P.
220 HUFUS D’EPHESE.
piwv, (xova yàp TotvTa lœv êv vfjLÏv t^v or(pvyy.iKr)v jiivria-iv Tcivenou,
Tflt Sè aXXa, ocra, ^oxe7 Koà olÙtol cr(pvy{UKÔ05 KivslcrOou, cos ai 'srep:
(3'. Tlspi riva [lépri ylyverai rsaXfxo? xai (nvacrpios xai rpèpos;
{los' xa) y dp xa) ravra Sox£i riaiv ovrcj yiyv£(jdai , w(TTï£p xa) b
^ia(pép£iv rso(r6rr)ri ,
ovxéri Sè xa) rffotorrjrt' yiyv£(jOai ydp èx pièv
pas, dv^p ovy^ b rvywv ovr£ èv ro7s xarà r^v iarpixrjv S-£œpr]'pLac7iv,
parties sont les seules qui jouissent en nous du mouvement spliy "inique ;
ques-uns ,
ils sont ,
comme le pouls ,
le résultat de la diastole et de la systole.
Tor a-(pvyixov 'zsep) {iovols dprrjpi'as Tia) KctpSi'oLv, tov 'sraXpibv kol
ibv aTracrpiov koli tov Tpopov 'srspi fjtva$ re xoù vsvpa’ xa\ tov
I
I
r/yveTai Sè cr(pvyfjLos ovtws *
>7 xapSta, OTav èivKTTido-nTai ex tov
Sè, Tvv a-VG-loXïfv' al fxèv ovv dpTH]piai, xaQws elirov, tov a(pvyyLov
i
que pour les artères et pour le cœur, tandis que la palpitation ,
le spasme
et le tremblement se passent dans les muscles et dans les nerfs ;
le pouls
I
f
3 COMMENT SE PRODUIT LE POULS
. ?
vovpLSvr} ,
xctBœs é^ij? v-no^zi^op-zv * oîxz'ïov oùv xoà lov opov dTTz^ùj-
diroizXovcri ,
xoà Sid tolÎto viroXap^avovcn ayzSov ÔLTzawzs, oti 'usX-n-
Toprlv *
'iva Sz pn So^co (pOovzpos zîvoli xoà f^d<rxoLvo $ ,
Sid avvTopcov
TffXaTV pzpo$ oiVTrjs, zv w Tsdpzc/h xoà tol o-lopoLTOL TÔJV xoiXiÔJV av-
je l’ai dit, a lieu dans les artères quand elles se remplissent et qu’elles
reçoivent le pneuma, et dans le cœur, lorsqu’il se vide, comme je vais le
démontrer ;
nous avons donc donné une définition convenable du pouls
en disant ; Le pouls est la diastole et la systole du cœur et des artères.
Le pouls est composé de diastole et de systole; comme les artères et le 3
cœur battent en même temps, et qu’à cause de cela presque tous les
dans les artères, par la réplétion, je veux les convaincre d’erreur : nous
constatons, il est vrai, que les battements spbygmiques du cœur sont
isochrones à ceux des artères; cela est évident; mais les battements ont ^
lieu pour les artères quand elles se remplissent, et pour le cœur quand il
se vide; je renvoie à Y anatomie ceux qui veulent s’en assurer; mais, pour
ne pas paraître envieux et malveillant, je traiterai la question en peu
de mots. — Le cœur a une forme conique; la partie large, sur laquelle 4
placée entre les quatre lobes, car un petit lobe, le cinquième, remplit
TOTS Tffpoa-dXXsTai tw a-lépvœ xcà t^v tsXjjj^v tsois'i' xcà ovtcû avpi-
xaT(X Ta TsdOrj ,
tsXsvtquov Sè tous TScipd to7s dpyjxlois xaTOvopca-
5 yàp TOV SnzXolcriov, ovze tov vpnoXiov, ovts ezepov tivol Xoyov iyei
OVTOS, dXXd sait /3potyvs TffotvTeXâ)s xa) tôj (j-sysOsi (BsXcvrjs xsvtï]'-
fiazi èpioicos tjfjLtv CttottittIsi * Sib xoà TSpôjTOv avzbv Hpo(pfXo? dXo-
ûTS Xonrbv ecrUv olÙtoIs xcà èÇ>ap(jt.6(Jou Tspbs diroSsi^iv ex tov tsoSi-
XàËov '
xcà yàp sv t)j SiacrloXfi xoà Tri crvaloXri ^pctyys viroipysi,
15 xoà Sià TOVTO Si'ypovos vos'ïzai • b Ss tûov zrpbs OLv^rja-iv ovtwv dvoL-
n’a point de proportion avec un autre, ni celle d’un cà deux, ni celle d’un
à un et demi, ni aucune autre; mais il est absolument petit; il ne paraît
pas plus grand qu’une piqûre d’aiguille; c’est donc avec raison qu’Héro-
pliile a le premier appelé ce pouls sans proportion. — Quand l’enfant 4
2. Hat SeSiopiafxévos F. — 6-7. ?tev- rrjs ypapp. 'zsoSiapov F. — i3. t6v o?t>.
i 7 t^v fxèv Siota-loXvv stt) Suo ^povovs XapËdvwv, stt\ svct Sè 7vv <7V-
1
5 ŒloXrjv, — O Sk 7WV dxfJta^ovTMv t(x7$ vXiTu'ais év (X[i(p07époi? ïaos
—O
^
7 Hpo(pAo? Sid ïaov TiaXet, Se 70jv 'nrapot 7ip.a^ 6 v 7 ù)v kol\ cry^eSbv
I
rjSv yep 6 v 7 Ct)v Kcà olv 705 èn 7 piôjv crvyKei 7 ou yjpbvwv, 7 riv avo-loXrjv
j
pevoi cT(pvyp.o\, é^rjs Sè XeyéoSoôG-oLv ol è^] 7 wv 7SvpeG-(r 6 v 7 Cov. 10
i
1
T&tv oùv àpypp.évœv TSvpéa-creiv b a(pvyiios 7S0LV7eXœs puKpbs ècrh
\
xai v7ToSeSvxd)ç supiaxopLevos èv dfJi(po7spoi$ ev 7e 7fj Siao-loXfj xcà
I
7 composé de temps égaux. des hommes sur le déclin et de
ceux qui approchent de la vieillesse a trois temps ;
la systole est double de
|8
la diastole et dure plus longtemps - ïamhe). — Telles sont, 'en ré-
f
sumé, les différences que présente le pouls aux divers âges dans l’état
!
1 Quand la fièvre commence, le pouls est tout à fait petit et profond
dans les deux temps, c’est-à-dire dans la diastole et dans la systole, de
I
^
c\)yHgiv... cTiovè.om P. — 5 .H£t- rcov 'zsvp. — ïlept twv èv toTs 'tsvp. —
[levoç —
Codd. -7-8. tvv SiaaloXriv rrjs O a<p vitoS. êicoHOfievos év àfiÇ>oT. év
ava7ohJs FR. — lO-i 2 . içfjç Sè ol éi:i Tri F. — i5. Tsrap'xv^STat P.
J 5
i
226 nUFUS D’ÉPIIÈSE.
(j(^vy\Loi.
—
;
jf)
ol(Ç>^, Ô)s av 'ü^podiïéGOi rij X^^pf dirb to^ov TSTafiévri vevpà, Kcà
I
0 £TTi 7 aa’tv. — Tù)v Sè zsXavpmxœv t £ xa\ Tffspnrvsvpovixôjv êv bXi-
I
xa7aXr)7c'lrj '
b^vs 7£yàp xa) o-(poSpbs o)s èrr] 7o 'ssXeïarlov avpla-xe-
sensation d’une corde d’arc tendue; il touche les doigts par une très-
3 petite surface. — Le pouls des léthai^giques est grand et vide, suivant
la largeur et la longueur; il faut supposer la profondeur; aussi cer-
tains auteurs ont-ils été jusqu’à dire que ce pouls est sans corps. —
'
4 Le pouls des cardiaques est beaucoup plus petit que celui des phréné-
I tiques, mais il est plus fort et, pour ainsi dire, plus musculeux ; il frappe
5 les doigts tantôt à un point, tantôt à un autre. Ce phénomène tient à ce
1. ^pct^vs è<y 1 i nai sut.] hrevis est er- paXlov nat F. — i2. èè et re om. F. —
roneus et non hene robiisius G. — 5 . cr0. i 5 dvùjpâXovs P.
. — i 6. ysvopév. P. —
fisyag P. — 6. StoTi kolÎ F. — 9. Sè Kui 16-p. 228, L 2, (rnaapœVé., ènï room.F.
228 HUFUS D’ÉPIIÈSF.
G^\jy\i.bs èa-h fxsyoLS Te xa) Sidxsvos [xovov 'ü^apctiî\y}(7 Icos tc5 'tôîv i
Xrjdapyixôûv a^^vyyLM. — Koù outoi fxèv ol xoltol tol zsdOr) côç eV) 8 I
yovs xoù '^sXrjpoTïjTos xa) pv9p.ov. Ka) p.éyas ptév èahv b xa) xarà 2 !
pLïjxoç xa) 'üsXâ'ios xa) [3d9o$ à^ioXoycos ttj dÇ)fi TSpoo-TriTilMv. UXt]- 3
continue et rapide; chez ceux qui ont des spasmes, il est seulement |
grand et vide comme celui des lélkargiques. — Telles sont les espèces 8
et qui est tendu comme un nerf. Le pouls dont le rhythme est régulier 4 1
est celui qui, dans chaque âge, conserve la marche naturelle : on l’ap- <
ne conserve pas cette marche. Le pouls rapide est celui qui se retire ra- 3 i
fZ£Tà !7T:aa\JMv o erÇtvypôs èch péyas xai TsapâppvOpos êé ènliv à irtyim è.<paXk6- <
fÀ$vo$ 'ivs
’ Tavo5 Sk 'srvKvoTrjTOs Sia(pspst •
to [xèv yàp idyfos
XOLTOL 'ZsXelovs • ooTCü yovv 'kéyop.ev Tayyv tivol tov êv h\iyw yjpôvw
fxrjxos dvvovray 'zsvxvov Se tov (jvveyws stt) tov oiVTov tottov Tsapct-
I
î;'. révï) Tôôv (Tipvyfjiûûv.
I
:
ydp 'cspoŒ'reawv pteyoïs ts xcà a(poSpoSj eha tols é^rjs SiacrloXds
\
(TfJuxpOTépas "koLpËdvcüVy TsXevTouov zstxkiv éôcnvep xoà TSpÔTepov
\
pidement des doigts ;
la rapidité et la fréquence diffèrent ; la rapidité peut
se reconnaître à l’aide d’un seul battement pour constater ;
la fréquence
I
I
temps parcourt une longue distance, et prompt au retour {fréquent) ,
celui
—
,
j) qui revient coup sur coup au même point. Les espèces de pouls
sont, par rapport au repos, caractérisées par la fréquence et la rareté;
I
par rapport au mouvement, par la rapidité et la lenteur; par rapport à
ï
l’intensité, par la force et la faiblesse; par rapport au corps de l’artère,
(' par la dureté et la mollesse. — Telles sont les espèces de pouls; nous
li
allons parler maintenant des pouls les plus importants , et dont les noms
i
sont les plus usités parmi ceux que les anciens ont décrits.
i
8. DES DIVERSES ESPECES DE POULS.
Post v(i£piav et posl ixpcuoTyjs sign. lac. F. pcov Tsepï Tu>v F. — 1 , èv — 3F. 1
—6 . èv y om. P. —6
7 Kai rayos
- . iia-ià Sè panpoTépas Codd.; longiores G. — Ib. èè
TOV TOVOV jSpaS. (7Ç>oêpÔTrfS P. — 6-7 . TsrtX. P. — Ib. TspoT.] rdy^iov F ;
cilus G.
230 RUFÜS irÉPHÈSE.
[léyas 'zspocré'ïïecrs, Kcà a(poSp6s * o (jfxixpbs 'ûrpocTTTsaœv kol) làn
lorsque l’artère, après avoir accompli une grande diastole, en fait une
plus petite. Ce pouls se montre chez les individus bien portants à la suite (>
1 . Oî F. 2-3. TsdXlV dicTTiep KOI Tflt- TV! {isyctAsioTnTi TOUS SIS /^TjOapyov. Aé-
yjiov a^iiKpbs 'uspoacnzccv ovtos ô c<p. F ; yezai aÇvypos xal Tsoipeinziiî'lœv ozav
et citas et parvas G. — à. om. F. — TsXeîovas F — i i • «5e anle tis om. F.
I
7 'zsvpso-cTOV'TOJv evpi'(7K£Tat. — Aeyerat tis crCpvyfxbs xoà SopxaSi^œv,
'
I
8 ToC avalocXvvai tsIsov tvv dpTrjpLav 'usdXiv èTviSualaaOai. Ovtos b
<j(pvyp.b5 zùpicjKZ'ïcu pLccXicrla èv to 7$ 'zsep\ ^bv B-oopanct voaripicta-iv.
j
'
I
'zsepi'ïïOLTOv * xaà cryeSbv en) nfdvTCov èv tw TeXevTav eyphneiau . —
ilO '^Gyjnos Sè nrdvTœv kol) ^payvTaTos éahv ô xaXovaevos crxcoXrixi-
jll Icov. OûTOs Aè ovTOtJ (jpLixpbs xoà àcrOevris vndpyet xcà àpLvSpbsy Sale
!
en) pièv 70V ixvpp.rixl^ov70s xoà (SpoLyvTdrov TSavTeXœs vndpypvios 10
voeÏTai V Siolc/1oXy\ xoà avaloXijy in) Sè tovtov ovSè bXœs, àXXà oïov
I
i
eiXvo-is \iQvov xoà xvXiapibç 70v njvev[jL0L70s èv tous àpTrjpiais àno-
i TeXe'iTûu.
Ta
I
I
9 lections de poitrine. —
y a aussi un pouls qu’on appelle
Il
c’est celui dont les pulsations sont fréquentes et petites, et c|ui donne,
iM plus petit est celui qu’on nomme vermiculaire. Ce pouls est si petit,
3
232 RUFÜS D’ÉPHÈSE,
'sroLpoL 70 V lôvov 7ï]$ Svvdtpiscos '
S' , 70 TSapoL 70 7S0(J0v 7rjs Ts'kr^yijs •
'
s , 70 Tsapà 70V ypovov 7fj$ T^cTvy^las *
ç ,
to TSapoL 7vv avalacnv *
5 pv9pLov.
Voir à l'Appendice la notice et le commentaire rédigés par M. DaremLerg , sur le Traité da pouls.
(c. E. R.)
J
I
Clinch, p. 46-47-
2 Ért firjv xai oî ypafiparialai 'uspb 7rjs dvayvdaeœs xai Tris dXXrjs èièaaxaXias ,
xal tyiv
I
Tcov cri oiyslwv ôvopotcriav opoicas TspoSiSdaHovcriv' dXXà pi)v xai êv tt) yecopsTpia, rî
ècrTi ypappri, xctï t/ èxiZdveia, kcÙ èTtheèov, xai cryrjpa rptycovov, xal xvxXos , nai 5
3 "T® Spoia' eîêévai Sè Seï ô ti ëxaalov avTcov écrit rè xai ôpBœs ovapd^erai. Kat stti tc5v
I
TixTov ovv Toîs Trjv itXTpixbv Téyyr]v potvddvovcri TspoSièor/drjvai tt)v cri oiy^eiwcriv cbs
5 îrjTpixij Xoyov. » Ka/ vpeïs ovv dp^dpevoi dnb twv drcXovcrl époùv , xai ê^oùBev bpcopé-
vcov, Trfv Tspbyvcoatv xai ovopaaiav ôpot'jos TrroinaopeBa [p. i34 , 1- i
; P- i34 , 1* 6 ].
,
6 — Éo-7i §è Ta péyiala péprj tov aèpaTos , xe<paXr), x.ai avxbv, xcà Q-dpa^, xaiyeîpes,
xai axéXt] * Q-dipaxa y dp ov pbvov toc octto tcov xXeibcov péxpi tcov vxoy^ovSpt'cov xa-
j 7 Xovpev, dXXd xai tô avpxav dxo twv xXeiScov péy^pi tcov alSoîcov. — Ke(paXrjv Sè 7tai 15
i
8 TO TSTptxcopévov xaXovpev xaTd éauro xai avv tQ Trrpoadxcp. Kat Toè dXXa opoicos crvp-
peTcôxov, 6<Ppves‘ tovtcov r\ peaoTr]s, peaoÇipvov [p. i35, 1. i-i4] — drib ou 4 pis
I
TéTaTat [p. , 7] , 187 i. ^s TO dxpov G^aipiov xaXenai [p. i38, 1. 2
]
*
to Sè vxoxet-
13 pevov, Sid<Ppaypa [p. 137 , 1. i 1 ]. Àtto Sè tov aCpatptov Tb xaBrjxov aapjicoSes èxi Tb 25
14 xeîAos, xicov [p. i38, 1. 1 -2 ]. MuloJTffpes Ta xoiXcopaTa e| èxaTÉpov pépovs, Std
I
10 TavTas Trrepiéxjov [p, i38,l. ii-i3].To^è vxb Trj xiovi xoïXov Tb èrcdvco yeiXovs,
II-
18 ÇiXTpov xaXeÏTat. Tldv Sè Tb psTd tyiv p7va tov dvco x^i^ovs , vxbpptvov. — ElTa;^etAr7
11 - 12 . ôpcopévcov] ôpcopev B; pepoov Cl. — i/i. to Cl. — 16 . JiaTà éavTÔ om. Cl.
!
— 21 . <5è xai ai B Cl.
Sur cct abrégé du traité Du nom des parties du corps voir la Préface. — Les chiffres
i mis entre crochets renvoient au traité Du nom des parties du corps (ci-dessus, p. 1 vv3 et suiv.).
I
23/1 RUFUS D’ÉPMÈSE.
Cliiicli, p. 4S-4g-Jo.
Svo, S)v Ta [f/èv] dupa, 'dspà^eiXa' to Sè <JV(xS/.rjp.ct tcov '/^stXâiv, 'zspotj'lopiov [p. i 38
I. 2-5]. — I^TTo èè raïs ô(Pp^aiv VTTÔxstvTat oî o(p0aAfjto<* avTOvs Sè tovs 6(p0aXpoiis 19
5 pi'Ses. Tâ Sè 'zsépaja tcüv 'lapoœv, xavOoî, œv ô pèv 'zspbs'irj pivi p.éyas , b Sè 'uspbs tü 22
xpoTCt(p(f) pixpàs. — Ko'paj al 6-^eis' yXrjvai Tct péaa tc5v oÇdaXucov Sià cov opcop-ev- 23
ol Sè biptv pèv œ ^XéTTopev, xbprjv Sè xai yXi^vnv, to sïSœXov to èv t^ 6>|/e;. Ta Sè 24
(xerà TavTa fieXava, ^ yXavxà, 7) yapWTià, arcb rrjs xpoiàs xaXenai. Ipts Sè b xvxXos 25
ô avvân'lœv to Xevxbv [p. i35,l. i4-p. i38,l. 10 ]. Ta Sè ixb lols 6<p0aX[ioïs, 20
10 VTTconia [p. 187 ,
1. 6 - 7 ]' — oiç vTràxsiVTai i'navaa'1 âasis Tivèf, ai JcaXovvTai prjX.a,
ois èpnOptùipev. Âtto Sè tô5v prjXuv al xaXo^pevai 'urapeiat, xaî ciayôves, xaï yvâOoi, 27
œv al yévves aTtoXifiyovaiv eîs to duo^v Tris xaiw yvddov * ctTrô ov yéveiov to p-éy^pi
TOU Jtâ-ïw ytlXous 'ü5tpi<pepis ts xaï è^éyov. To Sè Hxltov utto to yéveiov aap7iœSes, 28
répov fxépous tc5v Jtpo'idf^aw 'zspbs roTs jéppaai 'ae<pv7cmai • wv Ta pèv Tprf paTa, Tsopoi
1. G-p. 189 , 1. 1 ]. — 2To'pa 77 'apctirn Toprj zœv yeiXœv, jcaï 17 X^oi-xri evpvycùpla 31
'Tsdaa péy^pi Tfjs Çdpvyyos. Év Sè jÿ alàpan dXXa ts riva xaî ol ôSôvTSS , œv ol pèv 32
epTipoadev Topeîs xaXovvrai , oxtù) tov dpidpov xtTidpypvT£S’ xvvoSovtbs pèv ol perd
25 avTovs Téaoapss ‘
ol Sè Xomoî TsdvTCS e'hioai pvXai TSpoaayopevovTai • toutwv ol êaya-
Toi xaî êvSoTepœ acoÇ>povia1rjpes réacrapes, ohives bvixadpyôptQa (ppoveïv (pvovTai.
Ta Sè Tsspî TOUTOUS TseptéTïovra aapxia, ovXa. H Sè ovvSecris tcov aapxfSv, yaXivos 33-3
xaXeÎTat. TpaVe^aj Sè Ta TsXajéa tüv yop<pio}v. OXpioxoi Sè, xaî (pajvlai al xoiXôtv- 35-3
Tes TCûv yvddoov, eîs as èpTrenyjyaeriv ol bSovres. Tfjs Sè yXcoaarjs pî^a pèv ri êxÇivats’ 37
Tîjs Tpayeias dpTrjpias, oTav Tt xaTanivwpev , vnèp tov prjSèv èpitlirleiv eîs tov Tsvev- ^ ^
pava" dvaTTvebvTCOv Sè xaî peTecopôv èahv, d)s pv ènixœXveiv tyiv tov TSvevpaTOS
âvoSov. Oûpayôs f) vnepœa to vTcepdvw Tfjs yXœcrons TseptÇepés. To Sè èvTevBev iiaTd 39-4
35 Tdavct) pépn è}ixe}cpa\pévov aapxiov, xiovîs' ol Sèyapyapeôfva, ol Sèa1a(pvXyiv [p. 139 , 50
1. 1 i-p. i4i, i. 3]. — ‘ŸTïojcenai Sè avTV fi tov (Spbyy^ov xe(paXij. — É^t7 S Tpa- 41-4
y^nXos’ TO Sè avTo }iai Setprj, oû to pèv épxpoaBev (SpSyy^os xaî Tpay^eîa dpTtipla. H 43
Sè JtaTd pécFov èxavdalaais , Xdpvy^. To Sè oxiacù avyriv , xaî îviov. To Tspbs 44-4
Ta?s JcXetaî iio'iXov dvTUcdpSiov, jcaî oÇayi^. Ta Sè duo tov TevovTos ènî tous œpovs 40
|49 èxtxeipeva iw véiw 'üs’kajia oola, wv 77 Sià (léaov VTrspo^rj p<ix^s. kxpwpia Sè 01
l50 (TvvSeapoi 7Ô0V xXsiSœv, xaî rcSv cèpoTrAarcop è^opévœs Sè xai ai xaTaxXeîSes ’
[p. i 42 ,
i. i-i3]. Macr;^aAî7 , 77 Otîo tcS âpw xoiXoths, eh i\v TOîTroÀAà ô œpos
ôj-52 oXiaBaivei [p. i43, 1. 2-3]. — È^fjs ^pa)(iùûv [p. i43, 1. 5]. H Sè yaivia tou T)
|55 xdpTiiov. ¥>^rjs c'irjdos y^eipds, oi Sè PTcoBévap utto tov péyav Sdx7vXov, perà ôv ri xoi-
I56 Xôtiis 7rjs y^eipôs. èiaxTvXoùv Sè ô pév ns péyas o à^pealnxcds tô5u âiXXcov • 0 Sè Xiyjxvos
59 (5^ 'isépara tmv SaxTvXcov, payes xaï xopv(pai. Qévap Sè to ft£Tût|ù Sidcrlripa tou Xiy^a-
'
51
60 rou 7iai tou peydXov SaxTvXov. AojieT Sé pot iTzjcoxpdrrfs (
Fract. S 4 )
'dav to -tûAûtTÙ
—
|
01 Tïjs yeipos Q-évap ôvopd^eiv. Àtto Sè tôSv xXeiSœv to pèv ép-npoaBev, alrjBos Jiaï i 5
alépvov vœrov Sè to è^oniaBev dnà tou avy^évos’ perdÇipevov Sè pera^û' érzena Sè
:
02 ôaÇves. Ai Sè utto T<j3 alriBei aap7iwSeis vriepo’yal, pa<ylo\ xaï TnBot, œv t<x dxpa 3 -
77
-
'
03 Xat [p. i43, 1. 1 2-p. i45,l- 6]* nAeupà <5è 7iaXehai 'zsdv'ib utto t 7J patjydXrj' Ta Sè
ôcid, TsXevpaï, 7ia'i artaBai’ œv al TspuTai auvd'i:'! ovcnv dXXriXais eh t4 réppa tou
04 cx'lépvov, xotTût d 77 xapSia ècrTiv, al [4?] Ç>péves" ol Sè^spoxapSiov, olSè xapSiav. MsTct 20
00 d èaVi TO alopa Trjs xoiXias. Td Sè peTcc TavTa tcov TsXevpcov peaoT:Xevpiai. Nd0af
07 Sè T^Xeupai al pb avvdTcl ovoai dXXrjXais. \6vSpoi Sè TsépaTa tovtcûv' SrtoyôvSpia Sè,
08 TOL UTTO Toiïs yôvSpois pv^Sy). — Koi^ta Sè r\ yaalrip' to Sè èv pécrcç èniyda'] piov, to
-70 èxi Trjs yaolpôs Séppa. ÙpÇiaXos to èv péacù xoTXov. Td Sè Tsepixetpevov Séppa tm
71 6pÇ)aXw ypaïa, xaTa 0 pvTiSovpevov touto yrjpas aripaivei. Td Sè vTîoxdTCo tou op- 25
72 (paXov vnoydal piov, xai rjTpov.To Sè viib toutw péy^pi tû5v alSoioùv, èniaeiov, rj £(^ 77 -
73 €aiov. — Td)!» aiSolcùv tou pèv dppevos , to pèv èxxpepès , cr'lvpa’ to Sè pi) êxxpepès,
ix6a‘lr)pa, 77 Tsepiveos' to Sè dxpov toutou TSàaBr] [p. i45, i. 8-p. i46, 1. 12 ].
;f75
52
Sè yaXœpevov tou oayéov XaxxoneSov [p. i46, 1. i5-p. i47, U 3]. T77? Sè yv- 30 —
76 vatxôs XTeis pèv to âvœ. ILyiopa Sè v TSpcüTri tout!* ^d Sè èv péacp pvœSes aapxiov,
-78 pvpTov, 77 vvpÇ>rj. MvpToy^eiXa Sè Ta éxaTepcoBev T/lepvyœpaTa. —T 775 pdyeœs tol
ôald a<p6vSvXoi’ r\ Sè Tzdca GvvBeais tô5v <j<PovSvXœv dxavBa' rj$ to xaTCOTepœ ooÇvs'
79 TO Sè TeXevTatov Trjs pdyeœs lepov oaloxiv' ol Sè u 7roo- 0 dr«5 uAoy. Toutou t 6 dxpov,
80 xoxxv^ xaXehai [p. i46, 1. 11 -p. 147 , i* 2>\Tiris Sè ôoCpûos Tsapà e7cdTepayXovToi' 35
81 TSvyai Sè [Tût] perd Trjv ôa(bèv oaoxœSn [a] xai £^£^pava xaXelTai . — Bou^ûov£5 ^£ ai
82 dpyai tcov pnpœv [p. i48, 1. 5-8]. Twu Sè prjpœv Ta pèv eîaœ pépr) Tsapapr\pia , Ta
83 Sè peTa^v TovTCüv Tspos tov Tseplveov,TsXiydSes.Oi Sè 'uspos toïs yôvaat pves, èmyov-
84 viSes' Tût Sèoald èrriyopaTiSes. \TnioxpdTr)S (voy. p. ex. Offic.î 9 )
touto pvXnv 7iaXeï.
-80 Fo'uu ^£ èoli TO dpBpov tov prjpov, to Tspos Trj 7ivripry ri Sè cvyxapyf/is , i'yvva. Fût- 40
al poxviqpia Sè ô péyas pus o omaBev Trjs xvijprjs ,
drco ou to •roAaTÙ vevpov to Tspos
236 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Clincli, 52 .
Tff 'Ts'lépvyj. T&jy ès oalcov to (tèv oTiiaœ «yrf/xrj, to èè êyLiipoadev dvTiKurjfitov. Tà Sè 87-
dnpa '&pds toTs 'zsoaï a^vpâ' dal pctya'koi êè ovx ôpdœs oyofza^ovTaj * etai pèv yàp,
dXXà ovK èp(pavs7s. ïlTépva. to oiuadev 'aspiÇxxvès tov 'usoêôs' to êè è(pe^v$ xolXov 80
TO Sè perd toüto xaXencu 'zseSîov, ou to èndvœ rapaos. Ilë^a Sè 17 Tnaaa Q-éats tou 00
titre : È?c tou ÈÇscfÎou Poo^oü, des centons pris dans les traités Du nom des par-
ties du corps et De l’anatomie des parties du corps, mais rangés sans ordre. Cet
abrégé ne paraît même pas complet. Il commence par : Ai ^XeÇtapiSes xat Tapooï
ôvopdiovTat [p. i36, 1. 2 ]. Topeîs Xéyouoi ràs spirpoadev Téaaapas oSôvtas , x.r.X.
[p. iSg,!. i3-p. i4o, 1. 4], puis Ùpos [p. i42, 1. 8]; les doigts ['crpo;fOi;(5üAo<,
p. 1 44 ,
1. 6] ;
l’urètre [p. 1 46 , 1. 1
3] ;
les tuniques des yeux [p. 1 36 , 1. 1 et
i54,l. 1
]; les nerfs [p. i63, 1. 12 ]; le thorax [p. i35, 1. 2 ]; le breyma, Vinion,
les sourcils, le nez , les pupilles, de nouveau les dents, la poitrine, le ventre, les
sistent qu’en lambeaux de phrase. Après cela viennent des centons de l’anatomie
générale [p. i84], les cheveux [p. i35, 1.
9 ]; les parties extérieures des yeux,
Le texte, qui ne m’a présenté aucune variante utile à relever, se rapproche or-
dinairement beaucoup plus de celui de l'Abrégé que de celui du traité original.
Pour ne rien laisser de côté, j’ajoute que notre abréviateur a emprunté aussi
quelques passages aux chapitres anatomiques ^qu’Oribase a tirés de Galien’et de
Soranus, par exemple, sur la rate [t. III, p. 3o6, 1. i3-p. 307 , 1. 2
]
et sur les
dimensions du vagin [ibid. p. 378 , 1. i- 6 ]. D’où l’on peut, ce semble, conclure,
ce qui est du reste confirmé par le contexte, que les extraits du Vatican provien-
nent, pour Rufus, comme pour Galien et pour Soranus, non des auteurs eux-
mêmes, mais des abrégés ou des extraits qui se lisent dans le XXIV® livre de la
I. SCHOLIES COLONNA.
Ces scliolies proviennent d’un manuscrit (bibliothèque du Vatican fonds ,
fragments inédits du livre de Soranus Sur les noms des parties du corps ,
ou Sur les étymologies des noms des parties du corps, deux titres qui sont
donnés, l’un par notre manuscrit, l’autre par V Etymologique d’Orion, et
produits dans le manuscrit Colonna, ou qui s’y trouvent avec des chan-
gements considérables de rédaction Afin de réunir tous les débris
connus des Etymologies de Soranus, je reproduis, à la suite des extraits
du manuscrit Colonna, ces articles en les rangeant par ordre alphabé-
tique.
Les concordances que j’ai établies, soit entre les Scliolies Colonna et
les trois Etymologiques soit entre ces Etymologiques eux-mêmes, prou-
vent que plus d’une glose anonyme dans ces recueils et se rapportant
*
Pour les deux premiers Etymohgiciues j’ai suivi de Sturz, qui contient les
l’édilion
corrections de Larcher sur Orion; pour le troisième, de Gaisford, qui a plus de
l’édition
réputation que de mérite ,
car le savant philologue n’a presque pas amélioré le texte.
Mon ami, M. Ermerins, à qui j’ai soumis mes doutes et mes conjectures, m’a fourni plu-
sieurs restitutions probables, mais, sur beaucoup de points, il désespère du texte en l’ab-
sence de bons manuscrits. — ^ Si l’oncompare les passages de Soranus tirés des Etymolo-
giques avec ceux que donne le manuscrit Colonna, on sera porté à croire que ce manuscrit
abrège le texte des Etymologies. D’un autre côté on remarquera que
, le Grand Etymologique
reproduit presque toujours les gloses de Soranus sans en indiquer l’auteur.
238 i\UFUS D’ÉPIIÈSE.
à l’anatomie, a été tirée des Étymologies de Soranus*. Sans doute aussi
beaucoup d’autres gloses anatomiques, pour lesquelles le rapproche-
Rufus , ci-dessus ,
p. 1 35 , 1. 9 . l'onAot •] —Ù Sè Ecopavos èv tôj ITept ovofixatôjv
(lovo^iëXcf) ccTTo /oüAou rov 'aoXXoùs holï 'zsuhvoùç éyowoç ‘vsôha.i ^asov- ovopd^ecrdai
P. i36, 1. 1
,
jSAév^apa*] Ô av'iôs (Pnaiv èv aÙTW* 'zsapà («arà?) oaov toO
^Xé-novro? dcyi Ç>dpyj,r\ è'Koupopévœv [sublatis : 'zsapà tô aipeadai jœ èv ^Xéneiv — Cf.
P. i36 ,
1. 7. Kopn. Ka< yXrtw'l Kdpat pèv oîovei yJSpai Tives ovaai Sid œv
}ictdà pév (pnaiv ô Sfiopavdî • xal drio tou ûs éaoTilpov ràs oypei$ xai Ta 'zspàacûTza Seix-
vvvai tô5v sis aCrriv aTroS'XsxôvTOOV ’
— yXrivai Sè tw Sià avTMv yaXnvovadai rov vovv
TsoiHÎXia Twv ôpaTÔiv . — Etym. Magn. v. yXi/ivn initio,et Plafo, Alcih.l, p. i33a.
15 P. i38, 1.
7 . Aoêds’] ô auTo's (prjaiv' Tsapà to èXXap^dvsaOai avrcvv papTvpov-
fzévovs Tivds.
P. i38, 1. i3. rpdyos'J ô auTOS * dirà tov y^ovSpcSSrjs xai Tpayavos^ elvai.
P. i3g, L 2 .
pfjiAa*] Ô avTos èv tm avTM’ Stà Tœv (lis. to) èm tôjv èpvOpnSvTcov
20 P. i3g, 1. 6. yévsiov'] Ô avTÔs <Pn<Jtv' dno tov Sià auToù Tayévrj Siaal sXXsaSat
dppévcûv xaï S-nXsiœv, xai aTsXœv xa'i TsXsiwv — Etym. Orion. voce.
‘
On peut ie constater pour plusieurs des étymologies qui se trouvent chez Meletius,
De slractura kom. éd. Cramer, dans Anecd. Oxon. t. III.
"
On a renvoyé aux Etymologiques sous le sigle Cf. {conférez) toutes les fois que le texte
de ces Etymologiques est conforme, à de très-légères différences près, au texte des scholies
du manuscrit Colonna. — * C’est un nouvel exemple à ajouter à ceux qui sont rassemblés
dans le Trésor grec. — '*
Les deux scholies sur nôpn et sur pr]Xa sont données dans un grand
désordre par le manuscrit, le copiste ayant entremêlé le texte et les scholies, et avant rat-
aï Tpâne^oti.
P. i4i , 1. 3. yapyapewva*] ô avTos Çirjaiv’ î'mroxpd'ms (voyez par ex. Epid. in, 15
t. III, p. 52 )
•
êià To yapyccpi^stjQai wepï'avTov.
20
P. 1 /1 . 3 ,
l. 10 ciôXéKpavov] ÙavTÔs' Kazà
. KrcliKoiis ùXénpavov dvù rov coXév^s
Hpâvov, Tov 'Tffijx^os Ke(pctXyiv.
P. id 4 , 1* 3 .
péycts'] ô (Xvt 6 s‘ iTuroHpocTns [Offic. 4 ; t. III, p. 286) péyav pèv 25
aÙTov 7 caXeï, Ta.X'^vos Sè èvvctTO) (lis. êv tw a) Hep; poplœv ([, 9 et 17;
;i^pe/a5
P. 1 44 , 1. 4 Xi^o-vos
. •
]
Ô 'EiOûpavàs ‘
zrapâ to êià avrov rd éXïypara XapSdveiv * * êià
èè TOU î ypaixléov (c’est-à-dire il vaut mieux écrire Xi^- au lieu de Xsrxavôs)' :idX- 30
Xiov yàp èzvpoXoyovaiv êvtoi 'zsspï (lis. zsotpà) to éx^aQai KaOeKTcov.
P. 1 46, 1. 2 . dp0aAdff’] Ô "ZcopoLvos' è'ïïet 'zspb 7rj$ dTioToprfs oÇ>dXM [ÇfaXXip?^ lép
ottêoîù)^ êoiKev. (Cf. Etym. Orioii.; 116 , 24 .) 01 Sè d-no Tifs eîs [to é']pêpuoy èp-
‘
Celte scliollc n’apparlient probablement pas à Soranus; elle n’est pas dans la teneur
des autres. — 'La seconde partie de cette scbolie ne peut être de Soranus, puisque
Galien y est nommé, ear Soranus est antérieur à Galien. —
^ La seconde partie
de cette
scbolie, puisqu’il
y est question de Galien, ne peut être attribuée à Soranus. Dans
Y E lym. Macjn. \occ dvudvstpa Galien n’est pas nommé. Il n’est pas non plus certain que.
la première partie appartienne à Soranus. —
•
Il faut probablement lire : Xetxo-vôs • O
une explication marginale de (daXXw.
2^0 ÏUIFUS D’EPHESE.
P. 1 ^ 6 , 1. 6 7 aîSoiuv'^
- . Ù avTos" wapdt ttIjv aiêco’ yv(xv(d(Tai yàp nxvTa xai ôvo-
(idcrcu aiSov(ie6cf —^ àiro tov dvoiSatveiv è-Ki avvovatas opfi'JjvrMV . — Etjm. Magn.
voce aîêoTa.
P. 46 1. 9 v'nôa'lrjpa.'l
1 ,
. O avrôs (prjaiv irkOa'lTnpt dito rov -crapàTo îvœSes elvai
5 rœv VTtoxeipévcov
P. i46, 1. 11 . 'usoadiq-] Ù avTos’ oîoveï TSpôaBr] ,
Sià to ètimpoxetaBai — Cf.
P. 147 ,
I. 1 1. Ô avTOS’ vvpÇri ênei toïs pspvxocri poSiois éoixe' pvprov
êè 0.7:0 Tov TŸjs pvppivYis xopTïov' A.Ç>poShvs yop ÇiîXov to (pvrôv.
10 P. 1 4 ,
1. 2 . îepov Ô(t1ùîjv''\ Ô oCtÔs' 4 to [xéyeBos’ hpov yâp èah to péya-
17 [oT<] TO Halarov tcov ctiovSvXmv, Sià to xaî lepàv âyxiipav XéycaBoi jg vcfloTg (lis.
Trjv iloloTov) dÇ)iepévnv’ ri oti Q-eo7s iepovpyeTToi (Cf. Etym. Magn. voce tspov
oa'lovv, 468 , 27 - 28 ). ÀpyoTepoy êé Sià to Tpijpa êy^eiv, oBsv xai Tpr^rov càvo-
eu êè TffXioaovTO TsdSeaaiv.
II. SGHOLIES
TIRÉES DU MANUSCRIT DE LA BIBLIOTHEQUE LAURENTIENNE DE FLORENCE^.
20 P. 1
37 , 1. 8 pv^as'] Mo|a èa1iv drtoxdBappa tov èyxetpdXov, œale xov^ileaBai to
.
Ttxr) yypœv' (Tvv£p[ye7] ydp Trj xaxaTiôaei xai Trji êiapBpctxrei Trjs ÇXirvrjs.
III. SCHOLIE
TIRÉE DU TEXTE MEME DE RUFUS.
'
Ce mot manque dans le Trésor grec. — ^ Par la place qu’elle occupe dans le manus-
crit ,
cette scliolie se rapporte à un mot qui, dans le texte abrégé et remanié (voir la
Préface), correspond à pecroprjpia, p. iZi 8 1. 10 tandis que TsXiydêes se lit dans notre
—
;
texte , p. i4v, 1. 4-5. Voyez la dernière ligne de cette page-ci. * Voir, dans la Préface,
la description des manuscrits de Rufus, iv, 1 .
'
SCHOLIES. 2'ii
I
(pmXi^. HoÇioxXrjs Sè [eV Tpnr1oXé[iCf) Frag. n° 538, Dindorf; Oxon. 1860 . — Cf.
i
Etym. Maçjn. voce 'ZsXicrcrectdou] xa\ èiti SpctxovTœv èTtoir]asv'
«
[ApaKorre] B-cupdv 0Lp.(pnùà^ eiXrjÇoTe,
ÉTYMOLOGIES DE SORANüS
TIRÉES
\
ET DE ZONÂRAS.
01 vecoTspot Sé <pa(7iv îarpcov zsaïSes (pXé^a (xèv otlpcnos, dpTYipiav Sè 'zsveup.aros dy-
Cf. Etym. Orion. voce; Etym.Magn. voce; mais les différences sont assez grandes.
2. Etym. Orion. 34 : Bpéypa*] Kvpioùs èd nSiv vr^nicov, 'zsotpà to Zypov elvcti xai
dyraXov to [zépos. Où'tù) ^copavos èv raïs ÈTvizoXoytats toü gcoucctos tov dnSpércoo.
j
p. 178), 17 Xeyofzévy} <T?a<pvXyj‘ dyro tov yjy^ov tov yivopévov èv t^ 3-epaTre/a avTÎjs'
'
— œs Sè Swpayos, to âxpov tov Xdpvyyos' Sè tt\v pèv (yla(pvXi\v d-no tov “tix^ov
TOV yivofzévov èv rr? B-epaitela avTyjs, to êè âxpov tov Xdpvyyos^] dyro tov opo(ppa- 15
I
Sovs ijy^ov tov èv Trj xaTCtxl âxjsi (lis. yciXTaxoasi) yivopévov.
4. Etym. Orion. 4o ; Tév£tov'~\ to pécrov xai è^é-yov Tÿjs xaTCo yévvos, dxo tov Sià
oLVTov Tàyévv èia<rl éXXtaBai tôSv dppévcvv xctï tc5v Q-yjXvxuv, xal dTeXîov xai TeXdœv
1 y\XixiÔùv. OvT03 Sfiopavo?.
5. Etym. Orion. 53 (Cf. Etym. Magn. 3 18, 5o): Èôetpar] aî èiupsXdas d^iov- 5>0
[
‘ Il me paraît évident que les mots xal to Sia^aiveiv tov B-aipov, placés dans les édi-
lions et dans les manuscrits de Rufus entre 'CJ’Ai;)^a(5 s? et Tïfÿ 5 e yuraixo? (p. 147, 1 4 - 5 ), (
.
sont une scholie marginale, maladroitement inlroduite dans le texte. Ils ne se relient pas
au membre de phrase précédent; de telles explications, sous cette forme, ne sont pas dans
les habitudes de Rufus. Cette scholie n’est peut-être elle-même que le débris d’une scholie
plus étendue; ce xal to, par lequel elle commence, le donnerait à penser. ^ Les mots —
placés entre crochets, et dont il est facile d’expliquer l’omission par suite d’un opo<OTé-
XsvTov, proviennent du Grand Etymologique de la bibliothèque de Florence, dont
M. Miller viej^f^d’imprimer les nombreuses et importajites variantes dans ses Mélanges de
grecque (Paris, 1868, Imprimerie impériale, p. 74). Avant la publication de
littérature
ces Mélanges le savant académicien avait bien voulu me communiquer les citations iné-
dites de Sorauus qui se trouvent dans le manuscrit de Florence. (Note rédigée par M. Da-
remherg, en 1869.) '
16
2^2 RUFUS D’ÉPIIÈSE.
fxsya; 7pr/^es‘ êdstv yàp to édovs ti TSoteîv. — Ô Sè 'E.côpctvôs (pn]aiv éBzipav -crapà
voce) , ri évSov éyeiv tï\v ^opèv, 7I êvSov elvai (Sporov, clos évêo^pvov. Où'tco Ecopavôs.
7. Etym. Orion. 56 : Évrepa*] dno tov oià a-hcùv psiv tiiv TpoOriv xsti to avTffs
TsepiT'Jœaa’ ri ài:o tov eîXovaBai (cf. Etym. Matjn. 3 10, 12 , voce évTspov) oîov iv-
10 8. Etym. Orion. 56 : Ètt/ttAov?.] oïov (lis. dno tov) èTiiTiXtiv xy.i smzo^.rjs sivai.
êià TOV yivépevov -crépi avTOv vx,^v êv t 2 yapyrtpi^eaBai. 0< èk al y(pvXi\v , drro tov
avveyjüs xaTaald^eaBai f? dno tov to dnpov avTfjs Ç>ai'v£aBai dpoiov p'xyt. Kioris êè
15 77TO< -creepà tvv xÿ<yiv tcov vypcov, ri Tsapà to niovos éyyiv tvtiov xetTa éavTr\v ovaav
10. Etym. Gud. 333 33 , ; K.oXa(pi^Ci} xal KoXai^os*] -crapà to xoXov d<peïaBixt xavi
TOV TVTtlopévov pépovÇy riyovv daBevès xai Taxeivov Tspos tcc Xonrâ (iéprixôXos yàp
*
TO Totireivov xaî prj ôXôxXnpov. O Sè Atticov otto tov xoXd-\pou. To <5è dvopa èXXrjvixov
20 Tsapà Èxiydppœ [Agrostin. fragm. 3; ed. Lorenz.)
xdvSvXoi^ ovTss" Tsepî avTOvs yàp 17 xdp\(/is t2v SaxTvXoùv iyyivsTrti. Kai 17 TsXriyil
Sè ôpcovvpœs T(W ayyipciTt twv xovSvXwv XéyeTai xôvSvXos' xai xôXaÇios, ri SiSopévv
Tis wv, ô sis Ta xevà Svôpevos tùov pam^opéveov • xevà Sè aapxôSv rà pépri. Ovt'j)
30 Swpaydÿ^.
12. Etym. Orion. 81 et Etym. Magn. 535 , : Kpara] 77711 xe^aXriv, dxo tov xpd-
Tovs, (bs èvTaîBa tov riyspovncov TvyydvovTOÇ' ^ Tsapa t6 xpaiveiv xaî ^aaiXeveiv
tov 6X0V adopaTO?’ oBev xaî xpaviov' xaî xépaTa, Ta ex tov xpaviov Çvopsva. Ovt4)
^copavds.
* oîov et le vers sont fournis par ÏFlym. Magn. de Florence. Je ne pense pas qu’il s’agisse
ici d’un Soranus poëte , comme semble l’admettre M. Miller dans son Index Scriptoram voce
Soranus mais d’une citation de poëte inconnu, soit par Soranus, soit plutôt par l’auteur
de YElym. Orionis; car le vers se rapporte plutôt à la première qu’à la seconde partie de
la scholie, et il a été sans doute déplacé par les copistes. M. Dübner propose éale-^zv an
lieu de êaleXXsv. — ^ F. Icgend. xaprrvXoï. (c.e.r .)
— Le texte vulgaire porte ^poÿ.
Comme deux manuscrits donnent upavos-, et qu’on peut très-bien s’expliquer que le s ait été
rattaché à OV7C05 au lieu de l’être à wpauoî, Gaisford a eu raison selon mol, de lire Soipfxi'dÿ. ,
. SCHOLIES. 243
13. Etjin. Ma(jn. 54 i, l'J • Kp6Toi(por] xvpiws STii tô5v ^^u>v tôûv nepcnoipopœv,
Stà To e| a'jTÔSv ’iôôv pspuv Çivsadat xépcna, olovsi xepaToOvsïi ovreç’ r) 6ti xpovovai
ri\v d<priv 'BoiXXopsvoi , olov xpovTaÇ:oi' œs êè At: oXXôêcûpos , 6ti avyxexpÔTnvTou
b xpoaàs xaXeîxat. H ôxi b xpovàpevos els aixov, xd<^ov è/et, xaî êpnXrfXxos yivexai,
*
us TO (
Od. XXI, 122 )
Aaipos' Tsapà to Xiav pdv (même étym. pour Xoipbs Etym. Magn. voce Xoiyôs)’
î7 Tsapà TO Xdxlœ, b arjpaivsi to xaxd êtyprjs (pXéyopar ^ Tsapd to Xdeiv, 6 èaliv 15
dxoXavew.
15. 'Etym, Magn. 563 , 48 : Ai7pû5*] to dp^XvwT'l cû '
X"npri yàp Xéyexai to avviald-
pevov èv t'2 bOÔaXpcjj Xevxbv bypbv, xaî dp^Xxiwx! eiv Tsapaaxzba^ov' Tsapà to Xdct)
to jSA^TTW )iaî Trjv pii dTiayôpevatv ' êaliv eîs to Xiyvvs{^]. [Ovtw? o] Hpa}cXeiêns • ô
koTiaipovTa Xdcov'
ëvBev xaî Xaipôs’ èxeiêri xaî tôSv èêeapaTcov xaî tcüv tsotcûv o-jtù)$ dxoXavst^.
16. Etym. Orion. 92 ; Aoé’d»*] to xaTCO tSsv ooTœv, œs Xéyei '^wpavbç, êTzeiêii
17. Etym. Magn. 572 , 36 : Aoyyaêes'^ xd ènî tc5v 6(pdaXpôûv Xevxd. KaXXipay^os
(fragm. 182 , éd. Ernesti) •
Salis dXnpovs
Avyd^etv xadapaTs ov êvvaxai Xoydaiv. 30
Eipnxai êè oiov Xoydêes , èv aïs ai xopai Xoy^âiai ,
xaî oiov Xéy^os eîaîv auxals *
j}
oüov Xevxdêes, xaxd avyyéveiav xov x Tspbs xdÿ'ri oxi Xo^ovvxai èv t<5 ^Xénsiv xaxd
Tas èxialpotpds' èv Qvvodrjpais *
’
Cf. Etym. Gud. voce, où on lit, mais sans doute à tort, Ovxcos iXpos. Voyez Rilsclil
De Qro et Orione, Vratisl. i834 , p. 3o. — - Si l’on compare ces diverses gloses sur Xrjaco
'
de la part des*copistes cela est surtout évident par le passage où VElym. Magn. semble
;
prendre ÈpaxAe/^ 77 S comme signifiant ici d’Héraclée (Soranus d’Héraclée), faute évitée
par r£/j»i. Orion.
16.
RUFUS D’ÉPHÈSE.
1 . Elym. Orion. 92 , et Etym. Magn. voce. Auth) *] 'zsotpà to Xvsiv eh èàxpva. toùç
co7ra$, AuwTryj t<5 oZact, rj êià to Xvfiacveadai êià avrcov tous cortas. Ovtîo ^copcxvôs.
10. Etym. Gud. 38i, 3i ; Mao-7o/'] xvpicûs ènt tô5v yjvaixeiwv , o7oi> paar^roi ,
5 oZtoi yàp àXXrjXoïs rpoÇi-ih àxo tov tyiv pial axa, Toviéali Hiv Tpo<^v tcov yevvo-
pévœv (tç? ysvvùûpévcf)?) TsapiyeiVy œno rjs xai to pâarfpct’ jj àro tov ‘ZspoGpiXT'leadai
[
cr
]
7racr 7 o / Tives SvTes , d-xo tov [a]xâv ccvtov> toc ^pé(pri. — O^è liœpavôs (di]aiv vxo tüv
Q-nXalopév'jûv èvKJxâadcti -
77 T^apà to p65 to ^rjTCo Tsapdywyov pd^co xai pacrlos, Ôv
10 èxi{y]TOV(uv ot TSaïSes. AZvaTsci xoci zrccpà to ccvto pdiu pdloc,ri ^rjTOvpévrj TpoOtj , às
fT'^î^cù oyjla.. — Cf. Etym'. Orion. voce; Etyin. Magn. voce paaloç, 67 / 79 1 , t .
20. Etym. Orion. i 00 : Maay^dXn •] dxo tov yaXdaBai eh paalov’ v Tsapà to ayjà
a-yÿao}, ayiiXrj ,
d's aliicrco, (rli/iAn, Jtoci peTCtBéaei tov rj eh â, GydX-n, xai -xrXeoi'acrp'ÿ
Tv$ pâ <rvXXa€rf$ ,
pacyydXn 17 Xiav xaTiyovaa ocTiva dv ayij • — 7I dT.o tov xeyaXà-
15 (jBai eh pacylév^' rj eî^ rjv yjxXS.Tai ô pv$' ^ dxo Tris dXéas tvs êid Trjv xapm)v tov
oœpaTos. OvTCi) ^copavôs. Cf. Etym. Magn. voce; p. Sjh, 195-197. —O Sè llpa-
xXeiSrjs dxo tov paaleveiv ti vvo ocCttiv, êxeiSr) oî vÇaipovpevoi ti vtïo avT-?iv xpvxlov-
Giv. — Cf. Etym. Magn. voce; p. 674, 197-199 et Etym. Gnd. voce.
21. Zonaræ Lexicon, ed. Tittmann , p. i347 • V uvvuvvpcos dxd tov pe-
20 pepiaBai, pépv >cai péXy]' 77 dxo psTaCpopds Tœv peX'xv, èxeiSri Tsacpà èviois è^ôxovv
oî dvBpcûxoi peTa dppoviocs avvealdvai' ovtcû xal Ta awpaTa. OvTœ 1.oûpav 6 s. — Cf.
pvias Tivàs èxï èavTov éyeiv, toüt£<t7 ; Tsopovs y v dxo (oti î/tto?) tov vyepovixov t£-
30 Taypévos Trjs aiGBnGeù3 s['))' oBev xai pvxTtjpî^eiv Xéyopev tovs èv tw êia-xal^eiv Tivàs
tovtô TS03 S TO pipos èxiG'xôüVTas OvTCOs 6 avTOS Sdwpayo'ÿ. . — Cf. Etym. Magn. voce.
25. Elym. Orion. 1
17 : Opacris'] d-xo tov opiGis eJvat xai Ta TsépaTa tcov GùopcxTCàv
* Les mots rj TSapà to <yyS> paalov sont donnés par le manuscrit de Paris, dont
les extraits suivent l'Etym. Orion. p. 187 . —
Ce sont bien les mêmes dérivations dans
Etym. Magn., mais la rédaction et les développements sont tellement différents, que 1rs
sources ne sont probablement pas les mêmes. Dans le manuscrit de Florence, f£trm-
Magn. a aussi OvTœ ScopavoV.
SCHOLIES. 245
27. Etym. Orion. 117: OvAov] ri auvéyovaa. rà$ ôSôvTas oâp^. Clvopaalau [<5è]
Sià To rpvÇispôv’ oùXov yàp to dnaXôv' 'Sapà to eikéïv (l. avec Etym. Magn. ei-
ôSovTCOV ri 6ii ovXi)v éyti rnv èniyivopévriv èn vSv Çvopévœv oSovtmv SictKoiii'iv.
oïov 'sreXaa'Jyî 'tu ovaa' 6ti tséXas ax>vr\yctye Ta ocrldolov (77 toj?) tous SocktvXovs. Ka<
êoy^pv Xéyerai, oti 'tsXay la tyj yeipi perpovpev' 'tsoieïèè dito rov peydXov êaK'tôXov
-crpob Tov Xiyavov anpov o 'zsoiet èaxzôXovs èénoL^. Aéyezai Sè èiiï Trjs 'zsotXai-
j^eîjoa. (Cf. Etym. Magn.voce 'isaXaia'iri et les notes corresp.) IIo;er Sè So’yjkaszpe'is
!
^a;dTuXoü5 i|3'. To Sè dito too oXeKpdvov 'zspos pèv to tov péaov SaxTvXov dxpovrj^eus
(1. dxpov TSrîy^eus) péTpov, Tspos Sè tov pixpoîi peTaxôvSvXos, o èali psTcc tov péaov 1 5
xôvSvXov' TOV yàp SaxTvXov o pèv 'crpuTos SdxTvXos (1. xôvSvXos] XéyeTou TSpoxôv-
I SvXos^, 6 Sè pcTct TovTOv peaoxovSvXos o Sè psTUTOv peooxôvSvXov [leTaxôvSvXos.
Àtto Sè TOV oXexpdvov 'tspos tov tov pixpov peTaxovSvXoVyTSvyùv, ùv b 't3rjyys['))y
I
oTtiOapai pèv Svo y Sb^pai Sè é^y SdxTvXoi Sè xS' îlvyùv, ùs . dito Tris Tsvyprjs' èitel
(ij? ua-itep ô Tsrjyys 'zspos èxTeTap,évovs pcTpetTai SaxTvXovs, ovtu xaî ô Ttsvyùv, dXXà 20
avvealctXpévovs üa'le èXdT'lov\a\ eivctt touto[v] to fX£Tà(?) tov Tffrjy^sus. \aus Sè b
(to?) péxpi '^vyrjs èx'ZSoSiis[E\.'tsvypris yïjTOi tsoSos). Sè ovôpaTt xé^pTiUon Ôpri-
H Sè ôpyvid Gvv tu TsXdTet tov alnBovs êyei 'zsvy^eis S' . TriXixavTai xaTa péyedos 25
aïyelpes ovaai xdTU exToBelaai , ovx dÇnxvovvTai [éws] tùv yovdTuv, dXXd ditoSéovai
GTtidapriv. Atb xai tov (1. Tovj paxpb^eipa Sb^avTa xey^prjadai (1. xexXrjadai) , eî Te
Actpelos r)v b Taldaitovy eï Te 'Eép^n]^, urj Sià to è(pdTi1 eodai tuv ycvdTUv ovtus ôvo~
pdaBaiy Sià Sè to èitiprixial ov èxTeïvat Triv Svvapiv Trjs ^aaiXeias. Ovtu Swpavos èv
j
To Xéyeiv. Swparoj. — Cf. Elym. Ma^n. voce, où le ms. de Florence a Ovrco 2w-
pavôs.
31. Elyin. Orion. i45 : Sioydre?-] oxi ceiov^ai 'aepiayàptvcti holI avvâyovTai ai 1
5 elaiv CTtoKctTCi} Tffs yévvos. 01 êè, -crapà to aiyciv, aïs èaVi cyiyâv }caî Xéyetv dvotyofié-
'>ais^‘ rj [oTt?] Sià utv sXxSTai Haï dysTai rà èaBiopsva. Où'tco Ecopavos.
32. Etym. Orion. i45 : 2«éA77*] Stà ttiv ayjaw' èiéayialai yàp àno dXXriXuv'
^ 'tsapd TO HsXevdov, Sià rjs ^aêt^opev' 'aXeovdcravTOs tou ct, (TnéXevdos , xaï avy-
33. Etym. Orion. i45 : '^Tffdos’] Ôti ëalr^xev d^aXeoiov' œs êè dXXot ot< e’v atîr^
TO nyzpovixov ëa'lnX'^v’ r) oTi êid avToU Ta aiTia êicijSeïrai , oiov (titIuSos. ^œpavôs
ÇfXé^œ, Ç>Xéypa. To êè TSixpov Ç>Xéypa Xéyejai, oïov '/oXri’ ovêè yàp dnoxpiBeiaa
TffrjyvvTai^?). Ovtco Xéyei '^œpavos, STvpoXoyôûv rov avOpooitov àXov. — CL Etym.
Magn. voce.
35. Etym. Orion. 1 63 : XaAtrct*] rà CTioxaTCt} tS>v yvddœv, oïov yaiXivd Tiva ovra,
20 OTi yaivovTai êià avTWv, v ëxdeais (ëxTacus?) yiverai. Hcopavos oijTUs.
36. Etym. Orion. i63 : XoAa^e?*] cctto t^s yyoecos' y) êià to xaTà (pvaiv êéy^saôai
TO y^oXœêes cctto toû ijTiaTos. Oû'tcü Hoopavos. — Cf. Etym. Magn. voce; p. 8i3 21 - 24 .
37. Etym. Orion. 167 ; ’^œXis’] Tsapà to èptpvaaaOai xaTà ty\v ope^iv tô5v d^po-
êiaiœv, xaï [otc?] (pôazi (ôvaüêés ecr7i. Outw "Zcopavos . Cf. Etym. Magn. voce i|/<i)A 7f.
25 38. Etym. Orion. 1 69 : i^iAérar] al y^sïpes, duo tov êià avTÔSv ôXovaôai Tàs zspi-
^eis, TooTéaït TsXt^povaSai. Ovtco Hcopavôs. — Cf. Etym. Èlagn. voce, et Zonaræ
Lexicon, voce. Ce lexique ajoute al dyxvXat, ^ Tsnyyis tûv y^etpcov avant al y^eîpes.
^
Après quoir£tjm. Magii., voce (uaycov, ajoute ùpos, ce qui indique ou que la glose
c’est à lui que toutes les notes devront être attribuées, à moins d’indication contraire.
IMITÉ DE LA GOUTTE
D’APRÈS UNE VERSION LATINE DU MOYEN AGE
chaque instant, des erreurs sont par lui commises à cet égard.
Les conjugaisons ne sont pas à l’abri de la confusion ;
il trans-
miscis ,
débit. A côté de ces traces manifestes de barbarie, on
reconnaît l’influence constante des locutions grecques sur le
I. Prologus. — 2. 3 De exeixitationibus.
Signa ad cognoscendam podagram. — .
— 4 . De frictionibus. — 5 . De
De aquarum naturalium calida-
balneo. — 6.
adhibendæ. —
8. De difFerentiis^ fomentationum. 9. De cibls,in primo de —
oleribus. —
1 o. De piscibus. 1 1 De avibus. 1 2 —
De carnibus. [12 bis. De
. — . —
pane.] i 3 —
De vino. i 4. —
Quomodo oportet^ cibare in accessione podagricos.
.
— i 5 De salsamentis.
.
—
16. De deambulationibus et vigiliis. 17. De ca- —
thartico — 18. Quæ non oportet in cathartico podagricum accipere. — 1 9. Quæ
sunt quæ arthriticis® danda sunt ad purgandum. — 20. Quæ vomitum® movent.
— 2 De vomitu.
1 . —
2 2. De drimyphagia’ et variis — 28* Quia de
cibis. colo in
RÜFUS D’ÉPHÈSE.
TK4ITÉ DE LA GOUTTE.
1. Prologue. — 2. —
Diagnostic de l’affection. — 3 . Des exercices. 4 . De la
friction. — Du
5. bain. — 6. Propriétés des eaux naturelles ou médicinales.
7. Des herbes avantageux de mettre dans
qu’il est eaux douces. — les 8. Des
diverses espèces de fomentations. — Légumes. — Poissons. — 9. 10. 11. Oi-
seaux. — Viandes de boucherie. — [12 Le
12. — 3 Les bis. pain.] i . vins. —
i 4 . Alimentation des goutteux pendant les accès. — i 5 . Salaisons. — 16. Des
promenades et des veilles après les repas. — 17. Purgatifs. — 18. Purgatifs
qu’il ne faut pas administrer aux goutteux. — 19. Purgatifs utiles aux goutteux.
— 20. Remèdes cjui purgent par vomissement. — 21. Du vomissement. —
22. Aliments âcres; aliments divers. — 28. Que l’on devient goutteux aussi
250 RUFUS D’ÉPHÈSE.
pedibus descendens podagram facit. — 24. Quæ innainiiiaüonem lolluiil, —
25 . De clysteribus. —
De potionibus.— 27. De antidotls.
26. 28. De subito —
non est subtrahenda potio. 29. De curationibus. —
3 o. Desecunda curalione. —
— 3 i. De cauteribus'. —
32 Aüo modocuratio; deenchristis^ . 33 In su- — .
lefaciunt. —
36 Ad Immidas nimis podagras.
. 37. De fomentationibus. —
1 . PROLOGES.
5 que nimis lædit neque male babet; mox autem [si] iterum
atque iterum fuerit regressus dolor, amplius infuses invenies
par le côlon. — 24. Moyen (le supprimer les flatuosités. — 26. Des lavements.
— 26. Des médicaments administrés par en haut. — 27. Médicaments com-
posés contre la podagre. — 28. Il ne faut pas cesser tout d’un coup de faire
36 (Remèdes) contre
.
la podagre très-humide. — oq. Fomentations.
1 . PROLOGUE.
4 articules ,
et non est jam facile curare. Et quia ad inagnitu-
dinem ciborum feruntur ^ maxime et pessimos utunt^ cibos,
2. DE COGNOSCENDA® PASSIONE.
phrase est obscure;je pense qu’elle veut Jluxion ayant ahandonné les articulations.
« plus petites ,
et les grandes douleurs doute quo. — ^
Cognoscendam passio-
«qui assaillent soudainement le goût- nem.
2. DIAGNOSTIC DE L’AFFECTION.
est incidenda non longinquo. Hæc jubeo fieri. Diæta^ autein, 3-4
^ Dolit, partout un i.
— ^ Clysteris. nuisible au sens, et introduit par une
— ^ Dieta partout un e. — ^ Clysteris. faute de copiste, à cause du quia qui
— ®
,
ii’a pas heurté la partie qui souffre. S’il dit que non \ il faut aussitôt le 2
vous le lavement parce qu’il est bon d’évacuer le ventre. La saignée est 0
le ventre^; s’il
y a évacuation de sang, ce sera d’un grand secours, car
les progrès du mal seront ainsi. arrêtés. Lors même que l’affection a 7
pour cela ,
car les accès reviennent avec le temps ,
attendu que cette ma-
ladie a ses périodes comme les autres. Ceux qui, n’observant pas leur 8
*
C’est-à-dire douleur est bien un accès de goutte.
si sa
’ On a ponctué
en traduisant ad inferiora ; deducendus
: est venter. . .
I
tertia revertatur accessio, nullo modo prætermittere debent
ilO ea quæ ad bæc smit inventa. Ergo mox post phlebotomiam ^
I
'
3. DE EXERCITATIONIBUS.
!
1 Si enim in manibus articuli aut in superioribus membris
I
nodi male habent, in pedibus labor est injungendus ad am-
I
bulandum et currendum et cavaliicandum et omnis^ in coxis,
'
|3 ainsi que l’on se desséchera le corps. Lorsque fon paraît avoir abon-
!
damment travaillé {avec certains membres) ,
c’est le moment de se livrer
I
ii
I
25 /i RUFüS D’ÉPHÉSE.
corpus ad exercitia fortissima et desiccativa est procurandum
Arthritici^ autem majora mala in nervis patiuntur, qui^ et su- 4
'
4 . DE FRICTIONE.
cum oleo factæ^. Sit autem hoc non multum, sed quantum 2
10 ipso oleo, qualia sunt aut ireos aut hypericu^, aut sal® mul-
^ Artritico. — ^ Qui autem; j’ai ef- forme grecque, ïptSoi, Citepinov, huile
face autem. — Fatas. — ^ Frecan- d’iris ou de mille-pertuis. — ® Sale. —
dum, presque un e.
partout — ^ Ireos ’ Hutilia, très-souvent,
aut ypericu. Remarquez ces génitifs de
>1
4- DE LA FRICTION.
Je loue les frictions, sèches d’abord, puis avec de l’huile h Qu’elles ne 1--
soient pas trop prolongées, mais continuées seulement jusqu’à ce que
les mains soient devenues molles au toucher sans être glissantes sous la
^
Cp. Orihase, Coll. rnèd. VI, xiii, 2.
TRAITÉ DE LA GOUTTE. 255
5 Utile est autem adeps suinus aiit aprunus\ siccior enim est.
’
Suinos aut aprunos. — ^ J’ai sens en est peut-être qu’il faut, dans
ajouté [non] et mis entre parenthèses l’axonge comme dans l’huile, incor-
hæc... semper. Le sens me* paraît porer des substances qui en augmentent
être « Je ne pense pas qu’il soit rai-
: l’efficacité. — ^ Omnibus articulis dolen-
j
6 celle du sanglier, qui est encore plus siccative. Je ne pense pas qu’il soit
I
7 Le mieux , c’est d’en frictionner la partie où les douleurs sont le plus fortes.
I
8 II est encore bien, pour la podagre et toutes les affections articulaires et
I
vous y ajoutez du mélèze et du beurre en quantités de poids ,
et
*
Cp. Oribase, Coll. méd. XV, 2. Si l’on adopte les corrections de M. Littré, on devra
traduire : . . . les coliques hépatiques et les contractions des membres, de recourir à la
graisse, etc.
256 RUFUS D’ÉPHÈSE.
5. DE BALNEO.
5 utere, vel quando noctu fluxus fit seminis, vel mulieri mis-
cetur. Alia^ autem omni sunt occasione prohibenda. 3
5. DU BAIN.
cette affection ,
si ce n’est pour combattre la fatigue ou une digestion trop
ployez des eaux chaudes naturelles, telles que les eaux chargées d’as-
phalte, de soufre ou d’alun, du moment qu’on prendra des bains fré-
quents, elles ne feront pas de mal; et, si l’on prend des bains d’eau de
TRAITÉ DE LA GOUTTE. 257
2 acrem^ et maxime ubi non est maritima. Omnia enim hæc quæ
dicta sunt desiccativa virtute balnea faciunt; hæc ergo in
3 nimia ^ extensione expediunt. Sed nec frigida tune juvant la*
2 mer, on s’en trouvera bien. 11 sera même bon d’y nager, car cet exercice
7. DES HERBES QU’IL EST AVANTAGEUX DE METTRE DANS LES EAUX DOUCES.
*
Fort, legcnd. in nimio œslu non expediunt .. Ft ne produit pas un bon résultat lors-
qu’il
y a beaucoup d’inflammation.
1 7
ï>58 RUFUS D’ÉPIIÉSE.
8. DE DIFFERENTIIS* FOMENTATIONUM.
tibus bene facit quem Græci^ pitbon vocant. Nos autem cum 3
que les Grecs appellent le tonneau^. Quant à nous, avec une pomme de 3
'
Cp. Oribase, Coll. mèd. II, viii.
^ Cp. Oribase, Coll. mèd. X, v et notes,
ihid. II, p. 878.
Cp. Œuvres d’Orihase, t. II, p. 896. A sec c’est-à-dire sans eau, n l’air chaud.
^
I
TRAITÉ DE LA GOUTTE. 250
I
9. DE OLERIBUS.
j
\
cunt urinas.
*
10. DE PISCIliüS.
j
I
1 Qiialia. TpiyXv , nom de poisson, d’un poisson de mer. — ^ Scaros. Me-
Scorpena. Odilcon m’est tout à fait in- rola. Merula est la traduction de Koct-
connu. — ^ Cossifos. K 6 7 avÇ>os nom
( , <70(^05, et, par conséquent, figure à tort
I
‘ 9. LEGUMES.
1 Mon avis est que les légumes ne sont guère d’un bon effet; néan-
I moins il faut en faire manger, quelques-uns en vue de ramollir le ventre,
I
d’autres, parce qu’ils sont froids et humides (rafraîchissants et liumec-
) 10. POISSONS.
1 Les poissons convenables sont les poissons assez secs; tels sont les
1
mulets \ le scorpion de mer ou la scorpène^, l’odilcon; tels sont encore
I certains poissons à chair molle: par exemple, les merles marins, les
\ 2 tourdes, les scares, et une autre espèce de merle. Tout cela est bon
'
comme desséchant et facile à digérer; mais les meilleures chairs (dans
* cette maladie), ce sont encore celles du garus (anchois), du homard-
‘
Dans Oribasc, Coll. méd. II, l, 3 et ailleurs, on a traduit TpiyXai par rougets.
^
Cp. Oribase, Coll. méd. II, i.vin , 07 .
<7*
I
2(')Ü RUFUS D’ÉPIIÈSE.
11. DE AVIBDS^
in aquis vel paludibus degunt; etenim isti nec vita bona vi-
tels que les anguilles (de mer). Sont pareillement médiocres les pois- 4
sons d’espèce cartilagineuse, et généralement tous les poissons d’eau
dormante.
1 1 . OISEAUX.
Quant aux oiseaux, on doit les recommander tous, excepté ceux qui 1
vivent dans l’eau et dans les marais ; en effet , ceux-ci n’ont pas une nour-
riture saine (pour nos malades), mais humectante et aqueuse; de plus,
ils sont d’une digestion difficile. Mais ceux qui vivent en des lieux secs 2
digestifs et nourrissants.
'
Les poissons gras sont indiqués plus bas (22,1) parmi les aliments destines à être
rejetés à la suite d’un vomissement provoque.
TUAITE DE LA GOUTTE. 2(U
12, DE GAFiNIBUS.
2 tiir^ nunc autem, olim non, sic est. Sed apud'^ omnes nii-
I
autem dico de porcinis carnibus^, quia non existimo expedire
eas neque podagrico neque artbritico neque alii nulli qui ner-
*
Je pense que cela veut dire «La : peut-être dire : «Mais il faut faire at-
« viande de porc se donne aujourd’hui «tention à l’état Hu-
du ventre.» —
« aux athlètes; elle ne se donnait pas midiorem ventrem. Ignitiorcm.—^ Por-
t( autrefois, » — ^ Aput. Notribilis. — cinas carnes, — ® Nolrici. — ’ Edos.
^ Adinvenlre adtendentes. Cela veut — ^ Digeruntur,
I
il s’agit de forlilier; c’est pourquoi l’on donné exclusivement de celte
I 2 jadis. Elle est nourrissante pour tout le monde, pourvu, cependant, que
Ion lasse attention à l’état du ventre; car, lorsque celui-ci est porté à
j
I
262 RUFUS D’ÉPHESE.
quæcumque crescunt, æqiie ^ non adhuc conturbant sicut por-
cina.
[12'’“.] DE PANE^.
l 3 . DE VINO.
beaucoup mieux; et, en effet, ces animaux digèrent toutes sortes de vé-
Il faut manger du pain cuit dans un four chauffé de tous côtés parce 1
que la cuisson en est parfaite, qu’il soit bien levé, fabriqué avec une fa-
rine qui ne soit pas trop pure, mais avec celle du blé de trois mois'.
l 3 . LES VINS.
On boira du vin rouge ni trop vieux ni trop jeune. Pour les personnes I-
malades dont il s’agit ici. Tels sont les aliments et les boissons usuels 3
propices aux g<èulteux.
^
Cp. Oribase, Coll. méd. 1, viii, i et la note à la fin du t. I p. 663.
,
1
G considerando magis qui"^ expédiant ventri. Si enim solutus non
!
est, opus est elixis uti omnibus^; et ex oleribus beta et malva
I
et lapathium ^ et mercurialis et molle cnicu ; iottas autem J o
’
Nova est fumentatio, — ^ Exerci- est le carthamus tinctorius, plante pur-
tati. Je pense qu'on doit lire cibato, et gative dont on extrayait une huile bonne
traduire : «Il ne faut pas faire des fo- à manger. Molle cnicu signifiera la par-
rt mentatlons aussitôt après le repas. » Ce tie tendre de la plante, à moins que le
qui me décide, ce sont, dans la phrase texte ne soit altéré et c{u on ne doive lire
qui suit, les mots cruduni cibo. — oleum cnici. — On lit dans Ducange :
Crudu. ® ® Me-
Supra dictos. « temperatain uno vaseposcacalida,aut,
nistrabis. — Omnia.
’ Quid. — ** — «si voluerint fratres, cum jiitta, (juæ
’ Lapatium. Mercurialem. Remarquez « semper amplius propter sitientes fieri
;
l4. ALIMENTATION DES GOUTTEUX PENDANT LES ACCES.
en les faisant pendant que la nourriture est encore crue (sc. non digé-
-4 rée). Or l’atténuation résulte du froid (?). D’abord donc nous proposons
de boire du vin miellé plutôt que du vin seul, la valeur d’une cotyle. Ce
5 mélange est toutensemble une boisson et un médicament. Ensuite
vous ferez manger chaque jour les aliments précités, en ayant surtout
iG égard au bon état du ventre. Car, s’il n’a pas été relâché, il faut employer
toutes sortes d’aliments bouillis : en fait de légumineux, la bette, la
mauve, la patience, la mercuriale mâle, la partie molle du cnicus; on
2G4 HLIFUS D’ÉPHÈSE
gallinæ sorbat et conchiilas^ maritimas. Si aiitem soliitiis est 7
l5. DE SALSAMENTIS.
«galleta, aut calices sitienlibus porri- et que iotta gallinæ signifie un lait de
«gantur. Putat Menardus jiitlarn esse poule. Dans tous les cas, la forme iotla
a potionem ,
confectam ex lacté spissio- est à ajouter dans le glossaire de Du-
« rem idque
, elicit ex Gloss. Isid. verbis, cange. — ‘ Conculas. — ^ Considerato
ajnila lac lare ; ita ut non modo juUa dolore. — ^ Pane. Modicum. Cibum.
« reponat, sed et Zactare nomen neutrius — ^ Ponticos aut gadericos. Pontica,
ngeneris efficiat. » Il me paraît qu’ici le salaisons du Pont; yaSeipixâ, salaisons
sens du mot iotta ou jutta est déterminé, de Cadix. — ® Salsos cibos.
nourriture, dans ce régime comme dans tous les autres, c’est une petite
(juantité de pain et une alimentation modérée, si Ton veut régler le
'
l5. SALAISONS.
En fait de salaisons ,
adopter celles du Pont ou celles de Cadix. A leur \-i
i> lauclo; post^ cibos aut deambulare clebct^ aut quiescerc. Certe
j
3 si mcricliare ,
ante prandium meridiet. Diæta igitiir ar-
17. DE CATHARTICO.
I
3 tharticum debere accipere. In primis igitur purget intrante^
primum vere'^ antequam ebulliant bumores et effusi discur-
^ Nisi post. J’ai supprimé nisi. Ce — eu dans l’original nvi èyHa.Xeïv Szi et
^ Il
)
I
2 promener ou se reposer. Du reste, si l’on veut faire sa méridienne,
3 qu’on la fasse avant le repas. Tel est le régime à suivre pour les gout-
4 teux. Nous ne sommes pas tenus de donner un détail com[)let, et il ne
faut point qu’on nous fasse un reproche^ de n’avoir pas tout décrit en
I
5 fait de régime et de traitement. Il nous suffisait de rappeler les notions
médicales qui précèdent.
17. PURGATIFS.
2 faut administrer aux goutteux. J’estime qu’il est très-bon pour le gout-
3 teux d’être purgé deux fois par an. 11 se purgera d’abord au commen-
cement du printemps^, avant que les humeurs entrent en ébullition
et se répandent dans les articulations ^ et la seconde fois k l’automne*
‘
Nous traduisons d’après ringénieuse conjecture de M. Littré.
’ Même prescription chez Galien , cité par Oribase, Coll. méd. VII ,
xxiii ,2,3.
* Cp. Oribase, Euporistes IV, exx, 3.
266 RÜFUS D’ÉPHÈSE.
rant per articiilos, seciinda aiitem vice autumno in Pleiadi-
‘ —
Pliadibus. Congelit. - Flegma, cum. Scamonia tithymallos sllvaticam
, ,
partout — Hi qui
Hii. ^ acosos. — vitem. —® Coco guidiu. Kdxxos xvi-
^ Ora. — Sinüclicæ.
® '^wT-nxiixé. baie du dapliné-cnidium, purgatif
colliquatifs. — Quod. — ® ’ Catarti- drastique.
à l’époque des Pléiades, avant que les premiers froids fassent congeler
le sang. Purger avec les médecines qui font évacuer la pituite et la k
bile. Ces humeurs doivent donc être purgées au moyen de ces purgatifs,
qui sont avantageux aux goutteu;:. Quant aux médicaments qui purgent 5
les humeurs aqueuses chez les goutteux, sur le moment, ils paraissent
bien soulager les malades, mais ils leur font ensuite plus de mal (que
de bien) ; ils sont tout à fait colbquatifs.
Il ,
cui admisces^ sal et cocci gnidii modice semen; purgat
2 enim phlegma et choleram^ mediocriter. Dabis et polypo-
dium, et hoc ^ educit phlegma et choleram mediocriter; dahis
3 igitur et hoc^ <ii, purgat enim mitius. Et si vis elleborum
nigrum coquere cum ptisanæ succo® et dare, bene facis, et 5
filtrée. — ’
,
2 bile. Vous donnerez aussi du polypode, plante qui fait aussi évacuer
langer le tout. Il faut prendre fréquemment ce remède. Ç)n ne doit donc 7-8
pas administrer ces médecines tout d’un coup, mais avoir soin par-dessus
tout de les donner par intervalle, à la dose maximum de 4 di'achmes,
dans du vin miellé ou deTeau. Vous y ajouterez une cuillerée de sel, ce 0
(iC qui purge le mieux en laisant \oinir, c’est reliébure blanc, mais 1
TRAITÉ DE LA GOUTTE. 269
.2 tinio oportero ;
cvitancliis est crgo ut aliqiiod ^ pessimiim
mcclicamen; et si oporteat dare,'antea detur, quam ægritudo
3 fortissima fiat. Si autem ex hoe periculum esse existimaveris
quins, quale est bulbus narcissi, in quo non est abqua ma- .3
!
I Quemadmodum et vomitus quidem ,
et bos laudo ad arthri-
^ Alicum. — ^ Leviorem alicum. — — M. Daremberg a lu sur le manuscril ;
’ Ad vomica. Ici les lettres sont effa- adv...ca. (g.e. r.) — ^ Facienda. —
cées; on distingue seulement un a à la ^ Stafidagria, et plus bas. — ° Cocu-
j
fin du mot; d’après le sens je crois qu’il meris. — Dolores. Artritcs. — ® IIu-
;
manuscrit emploie en place de vomitus.
I
-
;
I
i très-nuisible; et, si l’on doit en user, que ce soit avant que la maladie
3 ait pris tout son développement. Pour peu que vous y trouviez quelque
danger, essayez d’un médicament plus léger pour faire vomir, tel que
l’oignon de narcisse, qui est parfaitement inoffensif et que l’on prend en
décoction; ou bien encore la stapbisaigre broyée dans du vin miellé, en
j
si la goutte se porte surtout aux membres inférieurs , la purgation des
I
humeurs par les vomissements est plus efficace ;
si elle attaque les mem-
bres supérieurs, il vaut mieux faire évacuer les humeurs par le ventre.
I
2 ) . DU VOMISSEMENT.
j
Galien au sujet du traitement de la scia- «et des navets, qui, seuls, seront
tique et de la goutte : « Il faut provô- « trempés dans l’oxymel salé. » — ® Con-
«quer les vomissements d’abord avec sistentes. Dolores. — ’ Alios cihos. —
« les aliments , en second lieu à l’aide ® Drimifagia et varies cihos. — ® Et et.
^ Omnes. — ^ Mel. Factas. — ^ In- testin. — ® Ei. li, les articulations ar-
posltos. Jejunus. — ^ Vomicam. — ticuli. Cliolo. — Fort, legend. et. On a
® Absent! suco. — ® Aqua cyathos- traduit d’après cette correction, (c.
I
avantageuse comme diurétique, double résultat à poursuivre pour le
traitement de la goutte, car il
y a une relation intime entre le côlon et
les articulations.
supra.
2 5. DE CLYSÏERE^
bus durum® fit stercus. Ex qua re? ut, unde articuli lædun- 2
négliger la digestion ni les gaz qui peuvent survenir d’une façon continue
chez cette sorte de malades; leur persistance offre du danger.
aident à la sortie des gaz. Tels sont la rue, le cumin, l’anis et la graine .
d’aneth. Ces plantes sont prises sous forme de décoction. 11 est bon aussi 2_3p
de faire des lotions au ventre avec de l’huile ou bien des frictions à sec
avec une peau d’agneau.
2 5. DES LAVEMENTS.
ceux dont les excréments sont durs. Dans quel but? afin de faire sorlir 2
les matières qui blessent les articulations. Nous devons donc préparer 3
des lavements ayant pour objet de faire évacuer, ou quelque autre re-
et centauria ,
et ruta ,
et hysopus ,
et iris ,
et git , et tblaspi
,
7 ipsum vêtus Oportet autem, quando tibi videtur talem 10
I
clysterem^ adhibere, antea aliquo leni^® clystere uti; etpostea
^ Cette phrase signifie sans doute : « Je lavement avec la coloquinte est noté par
« note principalement les médicaments Galien, Sec. généra y X,— Absen- 2. ®
«qui ont de l’action sur la goutte» (par- tius.Aprotanus. Ysopus. Ireus. Gitter.
ticipant ægritudini). — ^ Alias. — ^ Op- Thlaspeus. — — ® Nitrus. Sales. ’ Salis.
!
maladie (dont il s’agit); et en effet ce sont ceux qui feront évacuer les
excréments seuls; car telles autres maladies exigent une autre médica-
5 mentation (par le lavement). Je ne crois pas trop peu actif tout (îave-
1
ment) que je sais avoir été employé par les médecins de l’antiquité.
I
tez-y du nitreplus que de sel et du sel plus que dans les autres lavements,
du miel en plus grande quantité aussi, mais de l'huile en quantité
I 7 moindre et qui soit vieille. Or il faut, lorsque vous jugez opportun
l’emploi de ce lavement, le faire précéder d’un lavement doux. Vous
I
8 donnerez ensuite à prendre celui-ci, qui est âcre. Car il faut, avant tout.
T/k RUFUS D’ÉPHÈSE.
niinis-, iiimis enim subitaiiea evaciiatio^ fada, iiliqne sangui-
mitiget. Et diætas cave. Utique isti clysteres magis eos jiivant lO-i
* Evacuatlone. — Lactem.
^ Miliglt, — ^ Lumbos. — * Isciatici. — ® Ore.
Arlnticos. — Poros
’
,
sreapous co«crefio/t5.
,
— ® Sperit. — ® Anputatur.
toujours sanguinolente. Après cela, vous ferez boire du lait pour adoucir 9
les intestins affectés de morclication. \eillez aussi au régime. Ces lave- 10-
supérieures sont malades, ou qui ont des douleurs prolongées dans les
Il
y a aussi un autre mode de traitement, qui consiste dans les mé- I
affectés de sciatique et des goutteux, ont été délivrés par ces potions,
et que certaines d’entre elles ont eu pour effet de résoudre des concré-
tions visqueuses. Seulement il ne faut pas attendre de ce traitement un 3
que falîection n’est pas aiguë et ne se laisse pas entamer aussi facile-
ment. A ceux qui veulent engraisser, on fera prendre une potion coin- 4
j
TRAITÉ DE LA GOUTTE. 275
!
quefolium e radice^, aut helicbrysu comæ, et meu^ radix
discocta in aqua et pota juvat; et hypericon ^ similiter, et
cbamæpitys ,
et chamædrys; agaricum^ aulem ab omnibus
aliis plus magis juvat; potandum est autem cum oxymelle*^ 5
|5
quantum oboli sunt duo. Et asari decoctio pota hoc idem
præstat, et urinas provocat, et cito magis juvat; potest enim
et diffundere bumores viscosos consistentes ,
et glutinos dis-
pour base
,
!
Elicrissu, génitif grec, éXt^pijaov. Go- ques-unes de ces dénominations sont res-
mas. — ^ Meu, fxifou, génitif grec; le tées dans la pharmacie moderne, par
—
i
I
Potandus. — ® Oximeîli. Obuîi. — ’’
Atd — ®
,
;
plus efficace; il faut en boire dans de i’oxymel la valeur de deux oboles.
5 La décoction de nard sauvage offre le même avantage et provoque les
urines; son effet est assez prompt; il consiste à faciliter l’écoulement des
I
humeurs épaisses stationnaires, à dissoudre les concrétions et à chasser
18.
!
276 nUFUS D’ÉPHÈSE.
cjristolocliia rotiuula, ana lib. iiii; prasiu, petroselinu, careu,
scordiu, ana lib. ni; mel., lib. vi; conficis et iiteris. Item alium, 3
*
Caniedrios. — - Ici est un signe qui sentiu. — ® Ypericu, Fu. — ’ Canie-
a beaucoup de ressemblance avec celui dria. Gentiana. Centauria. Aristolocia.
de l’once, et que je crois en elFet dési- — * Stycados. — ® Ici manquent un
gnercepoids. Je l’ai remplacé par le mot mot de peu de lettres et le signe du
iinc'iœ .
— ^ Alias. Je ne sais ce que peut poids, illisibles dans le manuscrit. —
être Aucistæ auctor. — ^ Scribsit. Came- S mis après un chiffre exprime une
drios. -j- est le signe de l’obole. — ^ Ab- demie; vs =5 |.
l’auteur de \ Aiicisla (?); il écrit en effet, dans ses livres Des préparations
(médicinales), la potion ainsi composée :
germandrée, lo oboles ;
aristo-
vage, lavande-stœchade ,
agaric, cyclamen, 3 [livres de chacun] ^;jonc-
souchet, 1 livre; graine de lin, 5 livres 1/2; aloës, 5 livres 1/2; miel,
*
Ne serait-ce pas plulôt drachmes ?
-
Ou ? drachmes '/
^
Pieslilulioii roiijeclnralo.
TRAITÉ DE LA GOUTTE. 277
I
rhæ, gentianæ, chamædryos, æquale pondus; mel, quod
j
8 sufficit; dosis, < ii. Item aliud : agaricum^ datum quolidie 5
I
aristolochia rotunda ,
-i-'Vi; gentiana, ^m ;
smyrnes’^, -f- vi; 10
— Autre
,
G quantité suffisante. :
germandrée, gentiane, aristoloche, cen-
taurée, rue, à poids égal; miel, quantité suffisante; à prendre à la dose
'
9 une fois par jour est d’un très-bon effet. Le remède sacré, pris une fois
2 Évitez tout ce qu’il n’est pas avantageux d’employer; il faut surtout sa-
*
Lecture conjecturale.
278 RUFUS D’ÉPHÈSE.
neque diurctica existimo confestim resolvere, quæ consuetus
erat bibere; sed paulatim subtrabendum est; sin minus, peri-
culum apoplexiæ fit, aiil aliam aliquam invictam incurrit pas-
sionem, quemadmodum scio Clemmagniti ^ contigisse. Ille 13
voir complètement quels sont les aliments à prescrire. On ne doit pas re-
noncer brusquement à une potion ou dès que Ton n’en a pris qu’une fois ;
je ne suis pas d’avis non plus que l’on cesse les diurétiques que Ton est
cessé tout d’un coup les lavements, il mourut. Il est donc nécessaire 15
1
1 Opliimim est ergo, ut clictum est, non de subito removere^
2 potiones bis medicaminibus. Sed si et satis videtur, ut non-
dum expédiât ei bibere quæ erat consuetus bibere ,
non igi-
i tur tantum bibat, sed nec per singulos dies; sed aliquid ex
I
2 medicaminibus purgandus est. Et si tibi videtur quia sanguis
superabundat^ in veritate, solvenda est vena, et vomitum
:
•
faciès, etsi per hæc dolor non quieverit; neque enim sit inli- lo
!
1 Cette rubrique serait mieux placée mobere. — ^ Superhabundat. — Le
quatorze lignes plus haut, au-dessus des texte est ici très-altéré. Je n’ai pu y rien
j
. .
t
, ! .l.
,
— ,
28. IL NE FAUT PAS CESSER TOUT D’UN COUP DE FAIRE PRENDRE LES POTIONS.
1 11 est bon de varier les purgatifs (?) ; le malade doit être purgé avec
2 des remèdes plus réellement surabondance
forts (?). Si l’on voit qu’il
y a
de sang, il faut saigner et faire vomir, lors même que ces moyens ne
devraient pas apaiser la douleur; et en elTet on ne peut pour cela se
3 dispenser de recourir aux onctions et à d’autres traitements. Ainsi donc
280 RUFUS D’EPIIESE.
modus^ utique malus est, si de subito minuitur. Hoc ergo 4
qui précède. — Nous traduisons mais mis à contribution les manuscrits 2 192
sous toutes réserves en lisant : Neque et 2194 de la Bibl. nationale, k^iov
enim sine inlin. (c. e.r.) — ‘ Modum. Sé 6 VovZos, xcti erépovs Tpd-
—
,
Malum. 2
Commemoratio. Dictum. Tiovç eipiaxeiv (SovdvpaTûov •T^rpos to
— ^ Videtur. Interrogans. Aliquis. — Xenov vôaripa.'Èyù) pèv oZv èiti 7 œv xar*
^ J’ai ajouté [non] ;
mais le texte est TSoSas âpdpœv pevftari^opévcov êiratvco et
mauvais, la phrase obscure et le sens Tis là (pXéSta rà avœdev xarrovia èiti tous
bien douteux. — L’addition de non nous TSoSas êjnépvec œs TSpoç xà èv xvnpan
semble inutile. (
— Âétius,
c. e. r.) ® neKiprjct)\Léva. ^aiveTai yàp è^oyxovpeva
liv, XJI, chap. XXIV, a inséré ce cha- xà pôpia xaüxa dxpiSœs paXiala èv xw
pitre dans son ouvrage. Je reproduis ici xarp <5 Tœv ÇXsypovœi” êvevpsdrj xe x(à
le texte grec, tant pour établir l’au- èv xvxXci) TÔov ÇXe€ô5 v, xai 'nrXtjprj aï-
teur latin s’est acquitté de son olFice. On oSvv 7]s , xai yjxipoxxji xoTs yf/vy^poTs. Ei oZv
verra des différences entre le texte grec xàs Ç>Xé€as tis èxrépvet ùs è-nt twv xip-
et la traduction latine ;'mais peul-éti-e awVf oox dv &Ti êvvriTai èTTtppeîv to tsXîî-
ne doivent-elles pas êlie •îutièi'ement Bos oXpciTos ù)s TO Tsptv ù)s xaî ÇXeypo-
mises sur eompte du traducteur,
le vâs Tsoiéï», xai pàXiala èv x^ alparcoSeï
Aétius ayant pu remanier quelque peu Tsoêâypçc. Érrr Sè xwi» dXXcov dpBpœv, otov
ce morceau ,
qu’il s’appropriait. Le texte îcjy^tœv P evpaT 1^0 pévuv xaï tcov Tsepl tsv-
j
3 tudine, et intumescit^ fortiter. Si autem aliquis eam perinci-
I
dat, jam non potest supercurrere alter sanguis, ut inflam-
I
'advv Ç>a/v£Tai rà (pXé€ict ’
si êè comme aujîaravant de façon à causer de
fxri, Hat STTl TOVTCüV êHTé(lV£lV xpv Tcè? Hvp- l’inflammation surtout s’il y a podagre
,
Tovpévag ÇiXéSag. — Il vaut la peine , dit sanguine. Lorsque la fluxion affecte les
Rufus, de trouver d’autres modes de autres articulations, telles c[ue les han-
j
traitement contre cette funeste maladie. ches et les coudes ,
les petites veines ne
S’il s’agit de fluxion aux articulations sont pas du tout saillantes. S’il en est au-
des pieds je ,
recommande l’excision d’en trement , il faut ,
dans ce cas aussi exci- ,
haut des petites veines qui descendent ser les veines devenues flexueuses. (Trad.
—
1
1
dans les pieds, comme pour combattre G. E. R.) ^ Le texte grec montre c[u’il
les varices crurales car on voit ces par- s’agit non d’incision, mais d’excision,
ties se
;
I
geurs se manifestent autour des veines bas un i aussi. Je crois c[ue cette phrase
j
et l’on voit les petites veines se remplir signifie : «A peine la maladie se mon-
I
de sang. Les malades ainsi affectés « tre-t-elle un peu que la veine se gonfle
I éprouvent de l’inflammation sous l’ac- fortement.» Cela manque dans le grec
P tion de la douleur, et beaucoup de sou- d’Aétius. — Habundantia. Taies, Cette
i
lagement au moyen des réfrigérants. En .description de la goutte est, dans le
conséquence, si fon excise les veines, grec cl’ Aétius, placée auparavant.L’ordre
comme dans
j
'
* Totis. Ici le grec d’Aétius spécifie xai, xsplv yevéadai xsœpovs. TvcûgIsov
davantage. Je suis porté à croire que le pévxoi, Çnaïv ô Vov^os, d)s suc xô5v
texte de Rufus ayant eTri <5è tôjv dXXcav vTTopv^cov dpBpwv xacofisvoov xà ytvopsva
dpOpoùv, le traducteur a lu oXœv ; de sorte èXxrj èvacaxd sîaev. ÀAA’ oxav ai ovXaî
que dans la traduction il faudrait lire : (Tvvèpdp,(i)(TCv , icyyyv psycalinv xsapsyovac
in aliis autem articulis; ce qui rendrait xocs dpdpocs, cos prjxsxc vTîoèéy^scrdai xo
xovs xavxrjpas xaxà xœv èxeTae xexaypé- rieure, en appuyant les cautères contre
vœv (^Xeêéüv dvojxépco pdXXov xœv <jÇ>v- les veines qui passent là, plutôt même
pœv |Spa;^u. Kaieiv xs 7tai xov psxa^v xov un peu au-dessus des chevilles. Brider
peydXov xs xai xov xsXricrlov SaxxvXov aussi la région située entre le grand
xov xsoèos xonov, ôQsv pdXiala èioyjcov- orteil et le doigt voisin, surtout si fon
psvat ai (pXéSes ôpœvxai, xai pdXXov ai un gonflement des veines, no-
constate
péyialai. Ticri èè xai avxà (7vp(pépst èia- tamment des plus grosses. Pour quelques
xaisiv xà dpdpa, uxe vnopv^a xsdvv ôpà- malades , il faut même cautériser les ar-
alfecte les autres articulations, la veine n’est pas saillante. S’il en est au-
trement, il faut aussi l’inciser.
Il laul aussi produire des escarres sur les arliculalions, surtout celles 1
TRAITÉ DE LA GOUTTE. 283
non permittantur. 5
1-2 Est igitur alii”^ alia species curationum. Sed^ artbriticis de-
ticulations , lorsqu’on les trouve surchar- bien qu’avec peine, escaras. Je lis donc
gées de mucosités , avant qu’il s’y forme sanentur escharæ ce qui d’après ; , le grec
des talus. Il faut savoir, toutefois, dit d’Aétius, signifierait: «Il faut observer
Rufus que ,
les plaies engendrées par la « que dans ces cas les cautérisations
, ,
qui sont causées par les cautères, ou, à leur défaut, les médicaments.
2 11 est préférable de recourir aux cautères, car ils brûlent d’une manière
3 plus pénétrante et plus sèche. Il faut avoir soin (jue l’articulation ainsi
brûlée ne guérisse pas trop vite. Dans certains cas, il est avantageux de
ne pas laisser les plaies se cicatriser.
ployer : il
y a les linimenls, notamment ceux qui sont étendus sur un
linge et que fon applique de cette façon; puis tous les dessiccatifs, tels
que d’ Andron
et de Polyide. Il
y a aussi (un liniment
les trochisques 5
pas mal de pratiquer une onction générale de résine sur tout le corps ,
et
j
11 notamment sur les articulations. A défaut de liniment, vous pouvez re-
courir aux frictions sèches et saupoudrer de farine de moutarde ou de
I
I
cresson; car ces remèdes sont d’un grand secours, pourvu que l’on ne
les emploie pas autrement qu’avant la déplétion.
12 Tel est le traitement que j’ai à prescrire contre toutes les affections
articulaires, et je crois pouvoir garantir la guérison cà quiconque voudra
f le supporter, et ne sera pas arrêté par la mollesse ou la négligence.
‘
Traduclioii proposée par M. Littré.
280 RUFU8 D’ÉPHÈSE.
hæc mitigare velociter, sicut convenit. Aliquibus enim suflicit,
^ Ce que j’ai mis entre crochets est ef- — ® Le mot correct est porcilaca.
face; j’ai restitué d’après le sens générai. ’ Poligonia. — ® Strignu. — ® Vitrago
— " Clystere. — ^ Cibos. Incoaverint. ou vitriaria, ou urceolaris, pariétaire,
— * Sanguinem. Flebolomas. — ® In- éX^ivrj. — Cotilidona. Yoscyamu.
f'rigdandos. Articulos. Adhibis. Appiu. Plan tagine. Peristereone.
donc de les appliquer sur les douleurs; mais, auparavant, on doit don-
ner un lavement émollient pour faire évacuer le ventre, puis, pendant
les premiers jours (du traitement) ,
prescrire l’abstinence en fait de boire
et de manger. Si le malade a l’estomac plein au moment où commencent 4
*
On tradnlt d’après la roslilution conjecturale de M. Littré.
TRAITÉ DE LA GOUTTE. 287
avec le jus des plantes précitées, pour en faire un Uniment, est encore
5 une bonne recette. Citons aussi le suc du safran, de fâche (î^), du ner-
G prun, du plantain-psyllium et d’autres plantes analogues. Il n’est pas
farina simiiiter.
tum paraît signifier nettoyé; il n’est pas de notre manuscrit doit être ajoutée; le c
dans Ducange. Quant à tricoscinatum au lieu du^ montre quelle est antérieure
il
y est sous cette forme incorrecte, tri- aux formes recueillies par Ducange et
encore, c’est une décoction de figues dans laquelle on fait entrer les
Pour ceux qui ont les articulations humides, vous aurez recours aux 1
médicaments dessiccalifs, tels que le souebet cuit dans du miel, f ail jeté
dans du vinaigre, et le bitume cuit avec la farine d’orge. Ces remèdes sont 2
*
Cp. Oribase, Coll. mèd. IX, xxxviii.
TRAITÉ DE LA GOUTTE. 289
Sy. FOMENTATIONES.
^ La forme latine est lenllcula, len- la ligne au-dessous; genre d’erreur fré<
,
— * Modum. Eliutropiu. — ® Sebu. supprimés. — ® Siccat est sans doute
Hircinu. Après admiscis [sic] le manus- pour siccatur, et doit signifier se sèche.
crit a ovarum (51c) vitella. Ces mots me — ’ Ovarum. Sebu. Caprunu. Berbi-
—
;
-4 les plus actifs. En voici maintenant qui sont plus doux. La dessiccation
est modérée avec un cataplasme de lentilles frites dans la poêle et de
I
farine mélangée avec du miel; ou encore celui de poireau mélangé avec
ï 5 de la graisse de chèvre, appliqué comme cataplasme émollient. Vous
\ faites un mélange de deux parties d’héliotrope vert contre une partie de
graisse de bouc, et vous posez le cataplasme. Si le médicament est trop
:
de crocodile.
i
37 . FOMENTATIONS.
’
; 1 Lorsque les articulations sont relâchées et que les humeurs sont dif-
Ij
fuses, on a recours aux fomentations astringentes, telles qu’une décoc-
tion de feuilles ou d’écorce de saule, de jonc, de myrthe, de cyprès.
'9
200 RUFUS D’ÉPHÈSE.
p^essus^ etsulfur vivum cum aceto calido mediocriter. Agen- 2
^
Probablement le Q-s7ov âitvpov d’Oribase. {Synopsis, II, lvi, 66.)
POr<tOY E$E2I0Y
ER TÛN rAAHNOÏ
1 .
ITspr iieXaîvïjs ^ •
(Galien, éd. Chart. III, p. i65; éd. Kühn, V,
p. io5.)
É^£<7/w Pov(p(p. Kou' Tis evXoyœs âv (pani, yL7]Sèv èvSetv to7ç tcoltoL
FRAGMENTS
DE RUFUS D’ÉPHÈSE
EXTRAITS DE GALIEN.
,
SUR L’ATRABILE, LIV. VII.
'!)•
‘292 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Mepî Hpdo-ecov xai Swapecos rcov difkœv (papfxdxMv, ç'. (Ed. Cliarl. XHI,
Ka} pièv Srj Koà Pov(poj È(psa-ico turoXXà ptèv xàv to7s 3-s- 1
rispt (7vvdé(ject)s (pcLppàxcov x&v xa^à totxoxjs. A'. (Ed. Cliart. XIII, p. 334 ;
Oéaeis àppiOTlsiv * xa) 77 yévea-is aviov xarà tol yéveia iwv Tpdywv
que fait voir Rufus cf Ephèse dans les vers qui suivent :
^ Le texte qui suit la citation des vers datif, 'uspbç aîfioTilvïxoùs xal xoiXiaxovs
de Rufus ,
dans Galien n’est pas du tout
,
SvaevTepixoùs xoti prjyfiaTa «ai aTida^aroL.
l’explication de ces vers comme Kûhn 'zsÔTifia Kuhn. Corrige. F. legend. 'zsà-
paraît le croire
,
Erembi, adhérant au menton des boucs; car c’est un grand plaisir pour
5 les chèvres que de brouter le bout des feuilles du ciste en fleur. Les
chèvres remplissent ainsi d’une couche laineuse leur menton barbu et
G leurs flancs. Ce n’est pas contre les maladies que cette plante est le plus
eflicace, mais c’est plutôt l’exhalaison quelle produit qui est excellente :
I
aussi a-t-on beaucoup de médicaments composés que la terre produit
dans les plaines des Erembi.
LIV. \T1.
par Pline le naturaliste sous les noms de 1826 .) Ses poésies médicales ont ete
Servilius Damocrates, a dû composer 'ce reunies, en i833, par Clir. F. Harless
poëme sous le règne d’ Auguste ou de (Bonn,, gr. in-4“).
Tibère. (Voir Fabric. Bibl. gr. t. XIII,
Le cuplii n’est pas une mixtion simple, ce n’est pas non plus unpro- 1
6
Et? TÔ iTnroKpaToti? 'üsepi ÔTrôpvj/pa, A'. (Ed. Chart. VIII, p. 535 i
5 Telle est la manière dont Rufus disait qu’il fallait faire cette prépa-
ration, Rufus, cet homme supérieur, si consommé dans l’art (médical).
6
GOMMENTAIRE SUR LE TRAITE DES HUMEURS D’HIPPOCRATE, LIV. 1.
è^ïjyrjcrdpLsvoi y
h]yo\jviat i^v eppt^piv sivai lapayrfv itva, biav b
aai, ^i(7Spy^eTai ydp, (pacriv, eis aùihv Séos ti tmv ispocrOe TffeTTpay- ii
10 (JLSVMv, ù)s Seip.aTos fxecrlbv aviov ytveaOai xa\ (ppoviiSos xa\ totê
(xrjTs crni'ov ti (xrjTe tsotov Xa{jLË(xv£iV) dXXà Tsavia (fo^e'ï(rBai xa\
vnoTrIov eyeiv {irj fiSvov tov iaTpbv, dXXd xa) zsdvias tovs rsap-
^
Professeur de Stratonicus, qui fut procliement de Rufus et de Sabinus.
à son tour celui de Galien. Nous con- (Dietz, Scliolia in HIppocr. etc., t, II,
pas ce que signifie le mot éppiipis (projection), ont émis beaucoup d’opi-
nions erronées à ce sujet. Glaucias Héraclide de Tarente et Zeuxis les pre-
, , 2
malade ne peut rester en place, mais cherche à chaque instant une nou-
velle position. Rufus d’Ephèse et Sabinus, parmi les modernes, préten- 3
dent que ce n’est pas cela, mais bien un symptôme plus alarmant,
c’est-à-dire mortel, en ce sens qu’il a lieu lorsque l’on s’imagine que l’on
va mourir. Une frayeur s’empare du malade en songeant à ses actions 4
servent.
FRAGMENTS
DE RUFUS D’ÉPHÈSE
EXTRAITS D’ORIBASE.
— —
!
7
Elles sont meilleures que les autres fruits d’arrière-saison. Les an-
ciens (oi 'üfaXaiot) en donnaient à manger aux athlètes.
1
8
— DE LA MANIÈRE DE BOIRE LE
!
'
Celui qui veut boire du lait doit s’abstenir des autres aliments et
boissons jusqu’à ce que le lait soit digéré. Le prendre dès le matin,
aussitôt trait; éviter ensuite tout exercice violent. Le lait purge avec 5
avantage. Utile surtout dans les maladies chroniques de la poitrine, ainsi
que dans les expectorations de matières purulentes. Contre les humeurs
corrosives et pour relâcher le ventre, le boire mêlé avec du miel. Il fa-
Ch, LXTii. — Du meilleur miel. (Même traité, liv. II, des Boissons,
vers la fin.)
*
Sur ces fi’agmcnls, voir la préface, IV, 2.
298 RUFUS D’ÉPHÉSE.
qui le valent, par exemple celui de l’Hymelle. Mauvais miel : celui de
Marathon, de Milet, d’Aphidna, celui de Sicile. Bon miel : à Chios, à
Syros , à Cytlmos, à Syphnos, et en d’autres Cyclades, sur le mont Hybla
en Sicile, en Crète, et en Béolie, près d’OEclialie.
10
5 Les mets rôtis dessèchent; les mets bouillis humectent. Les mets
diffèrent aussi en raison des assaisonnements. Manière de reconnaître la
11
Liv. V, ch. III. — De l’eaü. (Même traité, liv. II, des Boissons.)
10 Les eaux sans écoulement (eau de puits, etc.,) sont denses et in-
digestes; celles qui coulent sur une pente, ténues, digestives et diuré-
tiques. L’eau des lacs est de tout point mauvaise. Exception en faveur
des eaux des marais d’Egypte. L’eau de pluie excellente, surtout au
printemps et en hiver. L’eau de neige ou de glace, indigeste, est nui-
15 sible aux nerfs, à la poitrine et aux côtés, produit des convulsions, oc-
casionne des crachats sanguinolents. L’eau de source a des qualités
diverses, suivant l’exposition. L’eau du Nil est d’une qualité supérieure,
bien que les eaux du Midi soient, en général, assez médiocres. Influence
de la pente et de la nature du sol sur les qualités des eaux. Influence des
20 mines, des plantes, des canaux. Les eaux de bonne qualité doivent être
12
Ch. VII. — Sur le vin. (Même traité, liv. II, des Boissons.)
j
FRAGMENTS EXTRAITS D’ORIBASE. 299
I
pas, en en abusant, un mal quelquefois irrémédiable. Mauvais elFets
13
Ch. IX. — Dd vin doux cuit (®epi cxipalov). (Même traité, liv. IL)
1^1
15
16
17
Liv. Vil ,
ch. XXVI. — Des médicaments purgatifs.
Ne pas purger tout individu dans quelque état qu’il se trouve. Eviter
*
On propose pv ts ^prjaQcu au lieu de la vulgate )(^prj(79oLt re.
^
Celle partie du chapitre pourrait bien être un extrait du traité de Rufus intitulé
Médecine populaire. (Cp. plus loin, fragments extraits de Rhazès, fol. 27 L)
300 RUFUS D’ÉPHÈSE.
de purger ceux qui ont de l’embonpoint ou une complexion plitliisique.
18
Liv. Vlll, ch. XXI. — Comment on vomit avec facilité. (Traité des Emétiques,
dédié à Potamonien.)
19
d'Oribase, I, xix.)
20
21
Les liniments sont employés chez ceux dont l’anus est très-resserré,
ou dont les parties sont assez délicates et faibles. Enumération des
22
Composition
23
Les filles qui restent vierges plus longtemps qu’il ne convient tombent
en proie à un grand nombre de maladies causées le plus souvent par
la pléthore. 11 faut attacher une grande importance au régime des filles lo
nubiles. Nourriture légère, exercices fréquents. Les chœurs de danse
et de chant ont un bon effet hygiénique pour les jeunes filles. Elles
!
légères fomentations.
2/1
*
Sur l’attribution de ce chapitre à Rufus et sur son placement, voir Œuvres d’Oribase
vol. II, notes, p. SSg.
^ La suite du texte, attribuée à Rufus parRasarius et Matthei, ne doit pas être de cet
auteur: MM. Daremberg et Bussemaker en ont fait l’observation. {Œuvres d’Oribase
t.II, p. 911.) Cp. le traité de Podagra, cliap. xix, ci-dessus, p. 267, et plus loin le
fragment 46.
* Sur les livres incertains, voir Œuvres d’Oribase, t. III, p. ii et 82.
* On trouvera dans les Œuvres d’Oribase t. III, p. 6 g 4 , les raisons qui nous font at-
tribuer ce fragment, ainsi que le cbap. vi, à Rufus.
302 RÜFÜS D’ÉPHÈSE.
25
26
27
quelques gouttes d’hydromel tiède, le faire teter, mais, autant que pos-
*
Les chapiires xii, xiii et xiv, nous semblent devoir être attribués à Rufus tout aussi
bien que le chapitre vi, qui se termine ainsi : «J’exposerai plus loin tous les autres soins
qu’on doit prendre lors de raccoiichement.»
FRAGMENTS EXTRAITS D’ORIBASE. SOS
28
29
30
viandes légères. Ne pas le Tenir trop souvent dans les bras. Le laisser
crier afin de lui faire expulser la salive et le mucus mais ;
toutefois cal-
mer ses cris lorsqu’ils risquent de lui donner des convulsions. Eviter par-
dessus tout de f effrayer par un grand bruit, par des cris dans ses 15
oreilles, par des surprises trop brusques, telles que des apparitions su-
chera de fendormir.
31
32
33
34
Les érésipèles qui surviennent aux plaies sont tous de mauvaise na-
ture. De même ceux qui rentrent (à(^avi^6(isvct) et ceux qui sont suivis
de fièvre. Un érésipèle sur la poitrine disparaissant avec dyspnée , somno-
10 lence et rougeur des pommettes, peut dégénérer en péripneumonie et
35
36
restent simples. Ils affectent les lèvres, les oreilles, le nez ou le cou, le
20 siège, les parties génitales, les paupières, le tbénar de la main, les ais-
FRAGMENTS EXTRAITS D’ORIBASE. 305
!
selles, le pubis, le sein, surtout celui des femmes. Ces tumeurs doivent
ne s’ulcèrent.
37
Clî. XXVIII. — De l’Éléphantiasis.
Les anciens ne nous ont rien appris sur l’éléphantiasis, appelée ca-
cochymie par Straton. On a distingué les variétés dites léontiasis, saiy- 5
riasis, termes qui désignent plutôt les différents degrés précédant l’élé-
la face, aux bras, aux jambes, au dos, à la poitrine, au ventre, etc.; tu-
méfaction des lèvres, putréfaction des chairs, chute des ongles, etc.
I
Son origine est aussi profonde que celle du carcinome. 10
38
Ch. XXX. — Des dépôts.
médical ,
et d’autres par suite de dépôts ou de la substitution d’autres
affections. 11 ne faut pas toujours détourner ou combattre certaines
;
transformations du mal qu’on entreprend de traiter. Exemples. Il
y a
donc tels accidents (énumérés plus bas) qu’il faut réprimer, et d'autres 15
!
qu’on doit moins contrarier que favoriser. Nouveaux exemples avec dé-
veloppements. La fièvre quarte guérit de l’épilepsie ,
de la mélancolie
de la lèpre. Heureux effets de quelques autres fièvres; des tumeurs qui
se forment contre les oreilles. La dyssenterie est bonne dans certaines
fièvres. A l’état chronique, elle guérit l’épilepsie, les vertiges, les dou- 20
leurs de tête, la mélancolie, etc. Bienfait des hémorroïdes, des varices,
i
39
Liv. XLIX, ch. XXVI. — Banc d’Hippocrate.
Hippocrate a donné à la machine inventée par lui tantôt le nom de
madrier (^éXov), tantôt celui de planche ((rp^iSiov). Plus tard, on l’a nom- 30
306 RUFUS D’ÉPHÈSE.
méc banc (^dâpov), en y ajoutant des pieds. Description, d’après Pasi-
crate. (Voir dans les œuvres d’Oribase, t. IV, page 698, la figure repré-
sentant cette machine, avec une explication d’après M. Littré \)
40
Liv. LI, ch. xLi. — De l’ulcère pestilemiel.
Il existe un ulcère dit pestilentiel, accompagné d’inflammation grave,
41
efficaces contre les affections causées par la pituite. Chez certains, ils
moins aptes à ces rapports. Régime qui les favorise et les rend profi-
p. 4 o à44 297, 385 Voir aussi Hippocrate, Fractiir. i 3 t. III, p. 466 , Artic. 72-76,
, . ,
paragraphes 189 à 198 , dans la compilation médicale de Nicétas, dont l’archétype présumé |
est à Florence (Plut. LXXIV, n“ 7) et que possède notre Bibliothèque nationale dans
deux copies du xvi° siècle ( ancien fonds n*” 2447 2248 )., Bien que le nom de Rufus —
ne soit pas répété en tête des huit chapitres qui suivent le vingt-sixième il n’est pas dou- ,
teux pour nous que cette suite appartient à notre auteur. (Du reste, dans la compilation
de Nicétas tout le texte renfermé dans ces chapitres est placé sous le nom de Rufus.) Ce fait
,
est surtout manifeste dans la disposition adoptée par le copiste érudit (Christophe Auver)
qui a exécuté le codex 2247 (fol. 222 a- 226 a). La collection de Nicétas contient, au
paragraphe 229, un autre morceau assez étendu sur le banc d’Hippocrate, attribué par
le compilateur byzantin au médecin Apollonius de Cltiumet publié par Dietz en i834.
Voir, dans la préface (H, iv, ms. 1), l’article relatif au manuscrit de Florence contenant
Nicétas.
^ Œ'iuvres d’Orihase, t. V, p. 1.
FRAGMENTS EXTRAITS D’ORIBASE. 307
/ 42
Ch. XVIII. — Comment on vomit avec facilité.
I
Exposé des diverses méthodes à pratiquer. Aliments de nature hu-
'
— Des lavements.
1
Ch. XIX.
j
ments d’huile pure en cas d’inflammation ou de coliques produites par
! des flatuosités. Lavements de lait en cas d’ulcération et d’inflammation 10
1
des intestins, des reins, delà vessie ou de l’utérus.
! Emploi des lavements âcres en cas de sciatique et d’orthopnée, etc.;
contre f empoisonnement par les champignons, contre les ascarides et
I
'
44
!
Liv. in, ch. Lxxxviii^ [in extenso). — P^les couleurs, tachf.s livides.
mélange est bien effectué, faire fondre un peu de cire dans de fliuile de
[ricin et du miel, verser [fonction sur la partie malade] et frotter. La
dose du miel et de f huile sera d’une cotyle pour chacun. Certains se frot-
tent aussi le siège de cette onction avant le coït, avec un linge, afin de 25
le rendre parfaitement propre. (Voir la vieille traduction latine, tome V
des Œuvres d’Oribase, p. 869.)
*
Traduit ici pour ta pi'emière fois , ainsi que tes fragments 45, 46 et h']-
10,
!
*308 RUFUS D’ÉPHÈSE.
45
Liv. III, ch. CLXviii (m extenso). Savon pour enlever les RioEsh
peau bien tendues. On pile avec des figues grasses de la vigne blanche
et de la farine d’ers, de l’os de sèche brûlé; arroser le tout d’un peu de
5 miel. (Voir la vieille traduction latine, t. V des Œuvres cVOr'ibase,
p. 882.)
46
[
Remède ]
sacré de Rufus. Sicyonie ou coloquinte (
son inté-
rieur), 20 drachmes; germandrée, 10 drachmes; champignon agaric,
latine. Œuvres d’Oribase ,t.\ ,1^. 891. Cp. ci-après fragment 55 (liv. IV
15 Euporistes, ch. cxliv, même vol., p. 798, où le texte est entaché de
texte d’Aétius (III, cxv; voir plus loin, fragment 61), celui de Paul
d’Égine (VII, viii; plus loin, fragment 119), et enfin la vieille traduc-
20 p. 267.
47
Cp. plus loin les fragments de Rufus extraits d’Aétius, VIII, vi, frag. n* 78.
FRAGMENTS EXTRAITS D’ORIBASE. 309
48
Liv. IV, ch. XL. De la manière de boire du lait.
Celui qui boit du lait ne doit pas prendre d’autres aliments avant
que le lait absorbé soit digéré et qu’il ait passé par le bas. Le prendre
le matin, aussitôt trait; éviter les exercices violents, se reposer sans
cuation. Le lait bouilli est d’un bon effet contre les flux bilieux, etc. 5
Manière de faire bouillir le lait.
49
Liv. VI, ch. XXV. De la peste.
50
Liv. VIII, ch. XLIX. Du GLAUCOME ET DE LA CATARACTE (v7ro;^ü|Xa).
mules.
51
ments laxatifs.
52
Ch. XXVIII. De L’INFLAMMATION DE LA VESSIE
‘
Cp. plus haut, p. 3i, le passage correspondant du Traité des maladies des reins el de
la vessie.
’
Passage correspondant, Maladies de la vessie, plus haut, p. 3 .
7
3.10 RUFUS D’ÉPHÈSE.
53
Ch. XXXV. Traitement du diabète.
5T
PRÉAMBULE [extraits in extenso).
Rufus, homme d’un grand talent, a écrit un livre adressé aux per-
tout ce qu’à mon avis on doit savoir, mais seulement ce que le vulgaire
10 peut faire
J’entreprendrai donc, suivant la nature de mes forces et comme lu
, î
Liv. IV, ch. cxLiv. Le (remède) sacré. 1
Même morceau que dans la Synopsis d’Oribase, liv. lll, ch. cc,\.
56
A', tk|'. Hï^yavov*.
2 xat ^rjpoitvSvTOJv *
to Sè ^vp-£pov êx tï}$ TpiTtjs. tlah Ss oô (xôvov
3 lovs 'usaysh xcà y\iayjpov$ yvfxovs, xoà Si’ ovpoûv SkxsvoH, Ka} pLYjv
Sn xcà XsTrlofJLspés sali xai â(pvaov, xoà Sià tovto xcà 'Uipos 5
! FRAGMENTS
I-
DE REFUS D’ÉPHÈSE
EXTRAITS D’AÉTIUS.
56
2 Le goût de cette plante n’est pas seulement âcre, mais aussi amer, ce
qui lui donne des propriétés incisives des humeurs visqueuses ,
favora-
3 hles à leur perspiration et à l’évacuation de l’urine. En outre ,
elle est
SicLTivpôs êcrli xa\ élxojTix^ xoà [lolXiorla xvcrleoûs, Aià tovto xoà ol 6
^epbv xvalecos, dXX^ ^tIov. Xpdpieôa Sè tÔ) dypi'œ, è(p* &v xotreyf/vy- g
TOV$ dvd adpxoL cbÇieXet xa) tov$ vtto êyiSvrjs rj [xvyaXrjs StjyôévTOLSj
lcryvpbv Sè xdi Tirpbs rbv tov pafxœvos birbv TSoQévTOL, xoà TUpbs 10
^ ÎNous reproduisons le chapitre en entier. Cp. Orib. ColZ. méd. liv. inceitains,
ch. Lxxvi, à la fin. — ^ Ces derniers mots n’ofFrent pas un sens satisfaisant.
sèche très-bien, car c’est un desséchant des plus énergiques. Rufus s’ ex- 5
sera encore plus sûr, bien que cette espèce soit encore défavorable cà la
vessie, mais moins. Nous employons la rue sauvage pour les personnes 9
chez lesquelles nous voulons réchauffer telle partie refroidie; elle est
d’anasarque, ou piquées soit par une vipère, soit par une musaraigne,
notamment si la musaraigne, auteur de la morsure, est pleine, et sur-
rue cultivée, elle calme les frissbns des fièvres périodiques, si on la boit II
I
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 313
i
12 Ka} o^uSspJcès êcrdtopLsvov * koli ^iol tovto oî X>'^ypd(^oi auve^ô^s
1 13 OLVTOV aTToyevofJLSvoi f
d^vTSpov ^Xénova-i. Koù fxéXiri Sè tov yyXbv
1
19 êviéfJLSvov. Koi,Ta7rXota-Œ6{X£vov Sè £ 7t } zsoSotypiHÔov hoï 7wv 70l yôvaioL
|20 èp.(pv(7CopLévùJVy 70LXV ovivr)(Ji, hou 7ols bSvvaç tolx^ TSpoLvvsi, ÉiO-xd-
fÀsXiTOs îî Œla(pi'Scüv. 15
'
13 une vue meilleure [que les autres personnes]. Le suc de cette plante mé-
|14 langé avec du miel produit aussi un médicament favorable à la vue. Cuite
1 dans l’huile, elle est encore d’un bon effet contre la dysurie et contre
P
l’inflammation de la vessie ; car elle ne ne le cède à aucun remède dans
15 ces diverses affections. Dans
douleurs au flanc, lorsqu’il y a dyspnée,
les
•^20 opère promptement et fait bientôt disparaître les douleurs. Enfin elle fait
57
58
Ticrt TO yàXa dppôBiov.
^ Cp. Oribase, Coll. méd. II, lix-lxi. moins différente, dans les textes corres-
Les passages d’Aétius que nous ne re- pondants de Galien. Les passages rappor-
produisons pas ont été notés par M. Da- tés à la fois par Oribase et par Aétius
remberg [Œuvres d’Orib. 1. c.) comme sont placés ici entre guillemets. — * Sic
se retrouvant, sous une forme plus ou F ; xavdaplSas Fd.
57
mède. Le lait préférable pour la santé, c’est celui qui est pur, clair, 2
est un peu doux (sucré?). Il faut examiner d’abord les variétés de lait.
58
Le lait est encore très-efficace pour ceux qui ont avalé une cantha- 1
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 315
TOv$ 'Gsdrjyovt as' zspos Sè Tas 'vov (papvyyos éXxdcrsts, ocrât yiyvov-
Tai, xa) èi:’ dXkais pèv '&oXkaîs ahi'ais xdï crvvdyyais , xa\ 'rots
peydXcos b(pekeï lovs (XTp6(povs xa) rovs ^rjpoTSpous, xa) tous Svcra-
Tas (pXsypovâs avTcov, xa) STTSiSav Ta ;taTa t>)v sSpav ekxri TSapri- 10
^ vTio(j<Ppd'yficna (
obstructions ) P. Cett3 leçon pourrait se soutenir.
ride ou un taon, et d’un efi'et absolu pour combattre les poisons pro-
duisant la décomposition et l’ulcération ;
de même contre la jusquiame,
attendu que (le lait) est un contre-poison; il rend aussi le calme à ceux
qu’une passion agite; on l’emploie encore contre les ulcérations qui se
produisent au pharynx ; en beaucoup d’autres cas, notamment dans les
vera très-bien de faire boire du lait aux personnes qui ne peuvent s’ali-
4 Nous l’employons encore contre les ulcères situés sur les parties géni-
tales, et généralement contre toutes les affections qui réclament un soula-
gement à l’inflammation, à la corrosion ou à la malignité delà maladie.
*
É^rfpepoy, plante vénéneuse, colchicum aiilumnale ou bien un poison composé, ainsi
nommé parce qu’il lue en un jour. (Voir Thésaurus l. gr, &. v.
316 RUFUS D’EPHESE.
Aià Tovio xcà 'loh xapKivwSecri 'sspocrCpépeTai puyvvfxevov toTs 5
ptxbv (/.èv ovv èdh xaBoXov to yaAa, âStixTOv p.èv eypv Tinv (pvaiv,
59
^y' ITept TpÔTroü koli xaipov yprjorecos xai pérpov
C’est aussi pour ce motif qu’il est en usage, dans les cas d’affection 5
cancéreuse, mélangé aux remèdes anodins, surtout ceux qui sont admi-
nistrés à l’état mousseux. On voit que le lait, d’une manière générale, G
est un calmant, sa nature étant exempte d’action corrosive, surtout si
59
quelque autre aliment avant que le lait fût digéré, il arriverait néces-
traire. 11 faut alors éviter une trop grande fatigue, marcher tranquille-
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 317
TavTOL àva(péps70Li rjSïj eîs Tas (pXéGas, xoà Tpé(psi xdXkiarla, xoù
7 Scrnep ovSè ania ovSè îzroTà^, âXX’ cSs âv ev(p6pcü5 (pépet. «IIpo?
est bon, si l’on a d’autre lait, d’attendre que la première portion soit
4 évacuée, puis, l’évacuation ayant eu lieu, d’én boire une seconde. Ainsi,
comme premier effet, il purge d’abord avantageusement, agissant non
sur le corps entier mais sur le bas-ventre ,
les intestins et les autres par-
60
r' f)' IIep(' à(ppohi(7ieov\
^vatxov fÂSV spyov r; crvvovata écrit' ' oôSèv Sè tcjv (pucriKcov f^Xa- l
€sp6v • trrapà Sè t^v dfjiSTpov ts ?ca] crvveyyj yprja-tv tlou Kcnà xaipov
70V où 'urpoarfjcovTa 7SOLpaXoLpêoLvop.évY], ^Xa£epà yi'vsrai *
'sroXXçD Sè
s^coypoi yiyvov7ai, xa\ outs dxpt^ÔJf bpÔJCJiVy oij7e dnovovaiv cos ypn,
10 ov7e dXXïjv 7ivd aïaBrjaiv êppcopévrjv xéx7rjv7ai. Kai pèv Srj xa\ 5
xat xa7a xvcrltv vocrtjpa* 70Îs Sè xa) a1opa7a dCpOoùSr] yive7ai, xa)
^
Cp. Oribase, Coll. méd. VI, xxxvni. — ^ Fort, legencl. toTs yuayofiévois.
60
Liv, III, cb. VIII. — Sur les rapports sexuels.
n’est nuisible, mais cet acte, eflectué d’une façon immodérée, trop pro-
longée, mal à propos, peut devenir préjudiciable, principalement pour
ceux qui sont faibles en ce qui touche le système nerveux, la poi-
trine, les reins, le flanc, Taine ou les pieds. Voici des indices auxquels 2
on reconnaîtra le mal. Toute force humaine s’amoindrit par Tusage 3
qu’on en fait; or, la force, c’est la chaleur naturelle qui existe en nous.
Par suite, les digestions ne sont pas bonnes chez ceux qui se livrent 4
[avec excès] au coït; ils devieonent pâles, leur vue et leur ouïe s’altè-
0 oSovTWV 'csovoi ,
ica) yapyapscovcov (pXeyfJiOvai'. IIoXXoî Sè avSpes,
T cov «TTo B-GÔpctjios èiz\ TGvs opys7s (pepoftévcov (pXs^MV kou dpTtjptcov,
1 Flii;)) Sk i^KialoL êni tol7s pLi^eai 'zslvsi aipLOL, Ttj ts olXXt^ tov (too- 5
I
p.aTOs vypÔTtiTi xai t6j ^(jogv TSOvs7a-Qcu èv Tri pu'^ei, Kcà Tks
9 [xéya lapta tolis xaOdpcrsaiv avTrj yivsTai, Aid TavTOL p.sv Ta elprj-
I
eiptjfjLsvcüv voar^yLCiTcoVy rjv ts TSpoaS6Kip.ov Stk TYjv (^vaix^v daSé- 10
j
vsiOLV TOV dvOpwTiov, dnsysaOcLi t^v dTppoSialcjûv,
1
1 1 Tas ù)(psXstas. Oo ykp zsdvTY) dvcü(psXv xdï Tsdcri xaTa Ta d<ppoSi(rid
1 saltVy sdv xa\ tov xaipov Trjs yprjo'sojs xa\ to piéTpov xa\ ty}v vyi- 15
!
poitrine vers les testicules,
I
7 Quant à la femme, il est très-rare qu’elle crache le sang à la suite du
! coït, d’abord parce que son corps a une autre humidité [que celle de
l’homme], puis parce qu’elle fatigue moins dans cet acte, et enfin h
'
8 cause de ses fréquentes purgations (sanguines) par en bas. Aussi, lors-
j
qu’une femme, par hasard, crache le sang, ses menstrues lui apportent
9 un remède très-efficace. Par les motifs qui précèdent, les bons médecins
ont soin de prescrire ,
soit qu’il survienne quelqu’une des affections sus-
I
axsiv. \i:TTOxpd7ris Ss, év) Xàyo), 7o)s ctTro (pXsyfxa70s vo(rrf{JLao-iv et- 16
les organes, élargit les pores, purge quelque peu la bile, délie l’esprit
lent contre les maladies qui dépendent de la bile. Bien des individus 17
*
Traduction du texte d’Oribase : «Dissipe les idées fixes et adoucit les passions in-
domptables.»
* Le grec donne un temps passé dans toute cotte phrase, mais c’est sans doute pour
marquer l’efTet habituel do l’acte aphrodisiaque.
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTïUS. 321
Tspai, xa) 'cr'kéov tuv âW^v eis tvv yprjcjiv svÇ>opoi* rixiGla Ss al
I
20 TfiJt» ovSafxd)?. Ùpa Sè to pLsv sap êniTrloetov, ddsTOv Sè to (pOivo-
|25 alda-ei' aproi xaOapo) hrviTat 'srpoaÇ^aroi. Kpe'aTa êpi'Ç>cov xa) dpvôjv
j
xa) ypipcov* 'ss1y)vcov, dXexTOplSeç , dTTayÿjve$ , 'urépSixes
I
I
d’autres encore, la cessation de pollutions nocturnes continues.
19 Quant aux- natures plus particulièrement aptes à l’acte vénérien, les
;
plus chaudes et les plus humides y sont aussi plus disposées que les
,
le printemps ; les saisons contraires , l’automne et l’été ;
l’iiiver ne s’y prête
pi pas non plus à cause de son efi’et réfrigérant. Le régime le plus chaud et
'
le plus humide est le plus favorable, et celui qui l’est le moins, c’est le
*
Cette phrase offre à peine nn sens. Celle d’Oribase, dans le passage correspondant,
est beaucoup plus logicjue : «Le régime approprié au coït el le traitement de ceux qui ne
peuvent pas en user se révèlent maintenant à nous.» (Trad. Bussemaker et Daremberg.)
2 1
I
322 RUFUS D’ÉPIIÉSE.
xvapLOi, èpé^ivôoi y
(poL(Jt]Xot, 'Tjs laoï Xo^oï zsvsvpa'zôs ts
5
êfXTriTTXcovTes y xcà à(p9ovloiv Tpo(prjs zirocpoL<7xevoi^ovTes. MsydXcos 27
ênaivcj xoà Tinv xoLXXi'alrjv Gla(pvXr)v sis rrjv vvv Siatzav' vypcu'-
deux fois et bien ramollies. En effet, tous ces aliments ont un caractère
chiches, des haricots, de l’ers, des poist toutes cosses^ ayant pour
double effet de provoquer des flatuosités et de fournir une nourriture
abondante. Je recommande aussi le raisin de premier choix pour le ré- 27
contre les plénitudes récentes, les indigestions, l’ivresse, aussi bien que
le défaut d’alimentation. En effet, il est dangereux de s’y livrer avec des 29
superfluités dans le corps, ou en sortant soit du gymnase, soit du
bain. Il faut aussi éviter la fatigue, les vomissements qui viennent de se 3C
produire, ainsi que les évacuations, seulement quand elles sont subites,
car l’exercice vénérien tarit les diarrhées chroniques. Le meilleur ino- 3l
ment, c’est après avoir mangé sans s’être chargé l’estomac; car, dans ces
’
Le mot Aoêo/, cosses, est pris dans le sens, inconnu jusqu’ici, de «légumes à cosses.»
^ Ici encore le passage d’Aétius est complété par celui d’Oribase.
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIÜS. 323
èitaivùû, àWà KsXsvct) ‘ZsXéov dvTéysiv Ka\ p.SXkov oiç vocrrjpLd scrU » 5
6P
pis'.ïspà Po'(j(^ov TSpôs ps’kayyo'kias. iepà SK TÔôv '^spi p.sXoLyy^okiKœv
^
Oribase, Coll. méd. 1. c. — ^ Voir ia préface, IV, 3. — Le numérotage des
paragraphes ne se rapporte qu’à la première rédaction.
I
32 est moins à craindre. Si l’on désire [se livrer à cet acte] après déjeuner,
il faut s.e reposer jusqu’à ce que la nourriture soit passée; si c’est après
33 dîner, il faut dormir un moment. Je ne suis pas pour les désirs trop
61
I
j
Ch. Gxv. emède SACRÉ DE Rüfus CONTRE Remède sacré de Refus, tiré de ses
2 1
32^ RUFU8 D’ÉPHÈSE.
dpic7lo\o)(^ta5 aloyyvX)]?, 'aeiré- xpSxov, crpLvpvris TpcjyXiTiSos
TpcoyXiTiSos y 'ZSOaIov, olvol jL S'’ S'y Tr\v TsXstav Socriv {iSTa fxeXi-
yf
pLerà pLsXtxpdtTOv , kol) dXœv. E;^e/ «770 xe(poLXijs TOL 'ffXs'tala. Ô6ev 2
'
fJLSfÀsXsTOÜfJLSVOlS ,
STT iXï17t 1 IXoTs y
TSpoo-dyovTes icofjLsdcL. Kai si Ssi
aristoloche ronde ,
poivre blanc , mer une liaison du tout avec du miel
5 drachmes de chacun cinnamome, ; et administrer une dose complète de
nard en épi safran , , myrrhe trogli- 4 onces dans de l’hydromel et de
Par suite ,
j’ai l’habitude d’appliquer de paralysie locale nous parvenons , 3
les vertiges, les lourdeurs de tête, souvenir de ce que nous avons dit
locale, s’il faut rappeler le souvenir dérable et prévu. En effet, tel re-
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 325
aXXa (pdpiioLKct ,
diXXoL dXXcos (7 K£v~ Xixd écrit TOVTCf) yprjcrQai si xoù 5
OL^ovTai^, Kcà zipos i'ïzpcL tivol SK Trjs^ ijpiépcts bcrov KvdpLOv zrXrj-
fÂsXayyoXiKx y
- éa-Ti yprjo-ipLOv Tas zrs^sts xat to d(pv(70v. AoksÏ
tidote et non pas de purgation. Il est de boire deux onces [d’une décoc-
très-bon pour faciliter la digestion tion] de graine de mauve.
b et conjurer les flatuosités. Je suis
cnrépixot /S'
62
pid''^. Ilept èfJLSTûüv.
V
62
Comme les gens qui sont obligés de faire des efforts pour vomir i
La purgation par les vomissements est utile aussi dans le cas où le corps 3
grossit démesqrémenf ; elle est encore d’un bon usage pour les gens éma-
ciés. Le vomissement est aussi d’une sérieuse efficacité pour les alfec- 4
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 327
Tos s^iacrOotiy oiov ë\KOûo-iv ve(ppôjv net) kvg'Isms, kou SolktvXIov , xa\
7Tixo7$ xûltolXXïjXos , xoà ijAXic/lct toî? olvol o'dpxoL êyovcn tov vSspoVy
j
lions fluxionnaires ,
telles que l’ulcération des reins, de la vessie, de
l’anus et des autres parties (du corps) ;
il guérit l’éléphantiasis ,
les can-
cers, les cachexies du corps et les alFections articulaires; il est d’une
bonne application pour les hydropiques ,
et surtout pour ceux qui sont
affectés d’anasarque, pour les personnes atteintes de la jaunisse, les
'I épileptiques chez qui l’épilepsie a son point de départ dans l’estomac;
car, pour les épileptiques dont le mal commence dans la tête, le vomis-
5 sement n’est pas applicable. Il est avantageux contre les tremblements
(nerveux), les paralysies, l’apoplexie, des attaques d’asthme, la mélan-
^ colie, les dartres. Les vomissements servent à combattre les crachements
^
Les aliments propres au vomissement ne doivent être ni âpres ni
^ secs, mais tantôt sucrés, tantôt âcres. Parmi ces aliments, une certaine
328 UUFUS D’ÉPHÈSE.
poL(pav\ç svSoKiyLBLV KO,) sv^co^ov Hcà T:ap{)(œv 'ZSccXaihs Hcà opiydvov
yXœpov xolÏ KpoyLp-vov hXiyov, xctï zjpoLo-ov. ^vv£pys7 Se toT? êfis- 9
5 Tovs yvXovs ccvtcjv povovs 'kap.Gdveiv, dXXa oXovs tov$ oy?iOvs koliol-
TZtOV Kcà TCÔV OÏVCÛV TOVS yXvKVTSpOVS aîp£T£OV, OVTOl yàp èlUTïO-
Xa(j1 iKCüT£poi* xa) yXiotpôj yprj(j6a,i 'usotw, Xp)} Sè xcà dpLvySa,Xa £Îs 13
Se Tov Yjyiépov cjixùov, xcà zséiTovos pi'^ot X£ia ^£tol piéXùTOS, xivel
^
'w7iaadvr) Ed. ,
liic et ubique. — - Sic Orib. et P; ^d-iilovTas Ed.
farineux, c’est la ptisane mélangée de miel, ainsi que les parties grasses
de la viande. Toutefois ne vous bornez pas à n’en prendre que le suc 10
ments devront être ramollis par la cuisson. Quant aux vins, il faut évi- 12
demment choisir les plus sucrés, car ces sortes de vins ont plus de ten-
dance à surnager dans l’estomac que les autres. La boisson qu’on prendra 13
doit être tiède. On mangera aussi des amandes trempées dans du miel, î4
avec du gâteau plat et des pépins de concombre bien mûr (ou de pas-
tèques) que I on aura fait macérer et triturés avec du miel. La racine
de concombre pur et celle de pastèque broyée provoquent aussi le
/'
FRAGMENTS EXTRAITS D’AETIÜS. 329
i
èXctiov Koù àXwv j3pa)(y'TaTot. Ylporpéirei Sè els êpeTov^ xa) (xvpov
I
ïptvov, xcà ‘ZSoXkœ pSXkov tÔ xvTrpivov, sï tis Sicc)(^p{crcts tovs Solx-
;
18 7v\ov$ speTi^Oi^, » EjtzeToi^ Sè àXvTTWç xtvsï xct) ùao-œitov d(p£-\prjfjiaf 5
,21 pi^a? xa) yXidvas, SiSou Tsivziv, Ta pèv ovv TsXeÏG’la xa) TSepiep-
i
Ceux qui veulent des moyens encore plus efficaces font bouillir un
oignon de narcisse dans de l’eau, coupent le vin avec'cette décoction,
et mangent l’oignon lui-même après l’avoir fait bouillir avec de l’huile
117 d’olive et du sel pendant quelques instants. Une chose qui provoque
aussi le vomissement, c’est l’huile aromatisée d’iris, si l’on s’en enduit
I
autre vomitif anodin est obtenu par une décoction d’hysope, de graine
I
|21 après
y avoir mêlé une infusion de figues sèches, et laissé tiédir. Il faut
des raiforts à jeun à ceux qui ont fait diète avant (de prendre le re-
122 mède) ,
et à ceux qui viennent de vomir en sortant de table. On devra
I
choisir des raiforts très-piquants, les couper en tranches très-minces,
I
330 RUFU8 D’ÉPHÈSE.
ictkcL • àT^Q^peyéa-Bco ’ Sè Ta T(jLY]'(xonoL â(p’ éaTiépoLs èv o^ei kol) fxsXni •
63
px'. HKStiac/a pa<pcLvihù}v §i’ èXXe^ôpov Xsvxov
faire baigner ces tranches du soir (au lendemain) dans l’oxymel, les
63
Ch. cxx. — Préparation des raiforts A l’ellÉrore blanc.
On prépare encore les raiforts d’une autre façon pour le cas des allée- 1
grains d’ellébore sont introduits dans ces trous. Ces grains y séjournent
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 331
I
TawTa oXvv vvjnoL èv tous pa(pavia-t tyI éTTiova-rj vpLSpd STicttpovTai
'
!
(pXotov TOU êXXsGopov^ èvoLTropiévT^ tous paS^ctvi(ji. 5
64
pvQ' . Uspi xXvcrpœv^.
:
xat axoToSivi'ay dvoLTpOTzrf ts tov a-lopidiyov y
airapoLypLos épt.eTOü^ris
— ^ Chapitre
,
toute une nuit et n’en sont ôtés que le jour suivant, après avoir déposé
leur vertu dans les raiforts. Ensuite il faut couper les raiforts et les
faire baigner dans l’oxymel, comme on l’a dit plus haut [fragm. 62 ,
S 22]
1
6a
Ch. cLix. — Des lavements.
l Un très-grand nombre des maux qui affectent l’être animé ont pour
’2 cause l’embarras du ventre. En effet, de là viennent les lourdeurs de
tête, les étourdissements, les troubles de l’estomac, les vomissements
spasmodiques, les nausées, le manque d’appétit, la sécheresse et l’amer-
I
tume de la bouche, les éructations désagréables et fétides, les gaz
:
d’une mauvaise odeur, le sommeil troublé et pénible, les flatuosités,
jî
les coliques, les iléus. Cet embarras engendre des affections plétho-
532 f RUFUS D’EPHESE.
TiKOLs xoù TSoSaXyixoLs Kcà îary^taSiKOLs voaovs yevv^, 'UJctpœjKova-d ts
éiTTctwoL ,
Koà KOLKorjOéarlepoL kou ypovicjTspoL avroTeXov^a, saO' ore
5 t( Tœv fxèv ovv êvtepLSvœv xXva-fxcov, ol fxév eicrtv àiiXoï xoù dirct-
« Tôjv (xav oùv dnoiXôjv, vSwp avTo xol 6* aurb zioiaX xopuSrjs avaxct
xoltt] 'tôjv éXxoûSï) xal SaxvwSnj Gvvaiaôacnv 'srepi toc av'zapa ayôvTcov.
riques ,
articulaires ,
goutteuses et sciatiques ,
en augmente l’intensité et
Des lavements, les uns sont simples et émollients, les autres tàcres,
Parmi les lavements émollients, l’eau simple agit pour enlever les
dentes, ainsi que pour les personnes qui se remettent d’une grande fai-
blesse et chez lesquelles les défécations sont laborieuses. Nous les don-
nerons avec de l’eau plutôt chaude : l’eau tiède développe des gaz.
Kpœtsiv TSaGOLv 7 vv vvx 7a' xoù y dp vttvov sTTciysi iiSuv^ xoà Ta <xï-
710L70V 7ffVpS70V 7YJ é^rjs CTOi; £aL»TW S^OtySi. ^OV7VpOV Sè [IsQ^ vSot.70S 10
TO f3oV7VpOV S'il) 70 U 7 0 V, U
Cj ITofer Sè Kcà £(p’ d)V SlOL (pXsypLOVrjV 70V
'
i d’œuf et de suc de ptisarie, nous injectons fhuile de rose dans le cas des
!3 fièvres très-ardentes ou de mordications aux intestins. L’huile de camo-
mille, un hlanc et un jaune d’œuf mélangés avec du suc de ptisane,
;
forment un lavement que nous donnons, le soir, contre les fièvres
ardentes, en prescrivant de le garder toute la nuit, car il procure un
sommeil agréable, et, le lendemain, entraîne avec lui les causes de
4 la fièvre. Le beurre pris avec de feau conjure les mordications et les
i
coliques, mais il faut, dans cette circonstance, que le beurre soit en pe-
0 tite quantité. Il agit bien aussi chez ceux dont les matières sont retenues
1
par finflammation du rectum, et qui ont des ulcères sordides dans les
I
donnée en lavement dans le cas des fièvres dépendant de.Ia pituite, et
334 RUFUS D’ÉPHÈSE.
^aXaxôjjf xa) yvvaixGoSôjv (7 cü[àqltcüv, xcà èn\ tôjv ^oLxvofJtévcov tô
pour les personnes molles ou les femmes, ainsi que dans le cas des dou-
leurs intestinales aiguës. Ce lavement porte la plénitude dans la tèle;
1'
aussi ,
dans les fièvres , lorsque la tête n’est pas exempte de mal , il faut
mauve dans les coliques et les tranchées, mais surtout si les matières
sont sèches. La décoction de graine de lin est d’un bon usage pour les 1'
cessive; elle remplit la tête', mais non de la même façon que le fenu-
grec. Le suc de ptisane réussit à dissoudre les matières dures, à nettoyer 2(
les intestins et à conjurer les tranchées. Le suc de fleurs d’iris est propre 2
amassées. Une décoction de son est eflicace contre les fièvres sèçhes, les 2.
coliques et les ulcères intestinaux, car elle nettoie sans causer de douleurs
aiguës. Le suc de pourpier est excellent contre les fièvres, dans le cas 2
FRAGMENTS EXTRAITS D’AETIUS. 335
(xuv xûà 'zsvpcoa-ecovy tcjv tê aXXcos yiyvoyiévwv, xcà ê(p’ &v St* ex-
Gxevct^écjQc»),
j
de douleurs et d’inflammation (d’intestins), comme d’autres accidents,
lorsqu’il
y a ulcération et inflammation des intestins, des reins, de la
28 vessie ou de l’utérus. La partie séreuse du lait fait bien évacuer et
chasse toutes les matières qui peuvent se trouver dans les intestins; elle
nettoie aussi les résidus sordides des ulcères intestinaux; mais on devra
I
le préparer sans présure.
'19 L’huile ,
employée seule et chaude en lavements, est utile contre l’in-
1
parvenues à l’extrême vieillesse chez lesquelles les matières sont dures.
>0 L’administration de l’eau miellée convient aux personnes molles et effé-
1
minées ou sur le retour, chez qui le rectum ou le côlon s’est refroidi.
336 RUFUS D’ÉPHÈSE.
T^riydvov Sk dÇ>é\l/rjfjta àvriSov xot) KVfxivov fisz’ êXou'ov Siot- 31
XvTtxà 'ZSvsvyLCLTCov èaU' Sib HcoXixdïs évleroti. ^Ivai Sèxp» è'Tï\ TOU- 32
dSrjKTCüs ,
Kcà ê^dyei Ta 'ZSspnléfxaTOL dTctpdyçoi. 'K.piia-tfJiùJTOLTOv Se 35
èa1t Koà stt) tô5u 'Sfep) T))u valépoLv Srj^eojv, ÏItiœcIvïis Sè yvXM pu- 3C:
10 £7t} tù)v Std eXxct)(7iv èv'ïépwv xctTeypfxévwv aKv^dXcovy xa\ £7ri tôîu
'ssrjyoLvivù) èXcLio) èvisp.ev • xdi 'zsavei zàs oSvvas xcà (pXéypia, xevoi
cun dans la proportion d’un quart de ce suc, sert à combattre les coliques
aiguës ou les palpitations. En effet, ce lavement séjourne longtemps 3^,
Tas hSvVCtS TOV Koo'kov , CÜS shoLl TOV (JiSV oïvov fXSTpOL y TOV Sè èXoLi'ov
pd7 WVy yakêd.vr]v p.s70L tov l2ov7vpov èvU\izvy cos elvai 7ri$ yctXËdvr)ç
i44 dvaipovv7Cn)v, É7rr (xèv ovv 7cov xa7e'^>vyiJ.évoûv oXov to acopiOLy dno-
* e/addo, cum lat. versione. — ^ Oribase, Synopsis, I, xix, i4-
;19 Quelquefois aussi nous faisons cuire des laines grasses dans du vin
I
doux, puis, après les avoir lavées, nous les enduisons d’huile de rue, et
nous en tirons un iavement'qui fait cesser les coliques; la proportion
(JLST* êXoLi'ov èvieyiev. N/rpoi» Sè àvi\ àXwv 'sspocj^dXXoyLSv orav /Sot»- !i^
65
pl'. Ilepi ^aXdvcüv”.
^ Orib. Coll. méd. VIII, xxiv, 3. — VIII, xxxix; Syn, l,xx.) — ^ Oribasp,
’ Cliapitre attribué à Rufus d’après les Coll. méd. — * fièv addo.
citations d’Oribase, (Cp. Orib. Coll. méd.
lieu de sel lorsque nous voulons produire par deux ou trois fois l’exci-
tation cà l’évacuation; car le sel exerce tout d’un coup son action irri-
tante, mais cette action ne dure pas longtemps. D’autre part, le' nitre 4C
garon extrait des silures, eau de mer, eau salée, décoction de centaurée,
de coloquinte, d’aristoloche, de racine de concombre sauvage, d’agaric,
65
Ch. cLx. — Des suppositoires.
pLsXni dvotXaixËdvsTOLi ,
xa,) xvxXdpuvoç Xeia crvv tw pLsXnt, xa)
\
iir) éXpu'v6ct)v eTrtTïlSeiov), v vo'ctcotzov, xa) Tpayopi'yavov ,
xa) èiïi-
i
<jfjL£vov\ cette correction est nécessaire rigo ex lat. vers. ^ àvairpoTtrj Ed. et
très-fortes et ardentes, ainsi que pour ceux chez qui la matière tend à
;
remonter, et sur lesquels (par suite) femploi du lavement produit un
effet nuisible ;
car, dans toutes ces affections , les excréments accumulés
j
I
sont chassés de la façon la plus lénilive par le moyen des suppositoires.
Ils sont encore utiles à ceux qui ont des affections froides dans la tête
jou qui sont atteints de cataphora et de démence. Ils sont très-bons aussi
pour les personnes qui ne rendent pas le lavement qu’elles ont pris.
2 '.I .
3'iO RUFUS D’ÉPHÈSE.
>; kLkkos xvi'Seios [j.eTà ptjTivris fripas v p-sknoç é<pBov, v 'TSvpeOpov
avv^ Trj ^ïjpà pynivrf , 77 vôlttv avv Trj ^rjp^ prnivri, 17 xsvTavpiov aiiv
à(7xapi^Ci)v. ÈvSs)(^£Tai Sèy ol'vt) tov piéXtTOs, Ttj ^ripa pvTlvp y^prj- 5
^ TYiv pro avv Ed. Corrigo. — - «tto Ed. Corrige. — ^ Fort, legend. câ-ncovi.
sèche, remède qui convient à ceux qui ont tout le corps en résolution,
et, par suite, éprouvent un grand affaiblissement dans l’action de rejeter
les matières; il agit aussi contre la paralysie du rectum, de même contre
comme on l’a dit, ou delà poix ou des figues grasses hachées très-menu,
QU bien encore du raisin sec sans les pépins, ou du savon. Le meilleur 6
suppositoire est celui cpie l’on compose avec des feuilles encore vertes
66
p^s'. Ilepi vSàrcov ^
€pi6v TS yàp, xa\ zsriya'iovy xa) (ppsaTiov, xai 'ssoTapuov, xa\ Xi[x-
XixûJv ÇfappLaxMV’ alvi^iv ydp syei isXetCx) lov isriyaiov' Sib ovie
I
^ Cp. Oribase, Coll. méd. V, iii, et Synopsis , IV, xli. — ^ Mot inconnu des
!
lexiques.
y . .
I
66
I
'2 vière, et enfin l’eau des étangs. De toutes ces eaux, celle de pluie est évi-
demment la plus légère et la plus facile à modifier, comme aussi la
I
meilleure à boire pour la plupart des affections, si, aussitôt tombée, on
la filtre et qu’on la mette en réserve; mais elle ne convient pas en cas
de fièvre,, de choléra ou de jaunisse, car elle se transforme aisénient
] en bile. C’est un remède bien approprié aux affections des yeux, soit
plus astringente que feau de source; aussi n’est-elle pas très-bonne pour,
nettoyer, ni pour faire cuire, ni pour humecter, et entrave-t-elle les dé-
'
Littéràlement : d’une marche lente.
3^2 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Sia^œpriTiKcÔTspov ’ (SpaSuTepov Sè 'ufSTlsTai xct) olvol^iSoioli' ysvva
Sè xoci KaTappovs , (xdiXiG-la si \pv^pov 'csivono,
SH 'üSSTpwv XsiëoiJtspai y
[tïrpos]^ tov rjXiov àiisal poLfXfxévov, à'iépapvd
5 T£ Hcà jBpaSuTTopa t« TOiavTa vScliol * Hcà ^paSs'œs ^spp.alvs'zcx.i is
Tov 'srrjya.i'ov.
Xœov’ TOVTO yàp zsacats tois dpsTaîs HSH6<7pLï}Tat, Kaî yàp hoÏ tsi- 0
Quant à l’eau des sources, lorsque ces sources jaillissent d’un roeber f)
en coulant vers le nord, du côlé opposé au soleil, elle est dure et lourde;
cetle eati est, de plus, longue à écliaulfer et à refroidir. Celle que les G
fontaines font jaillir dans la direction de l’orient, qui subit une certaine
infiltration h travers le tuf ou une terre pure, qui s’échauffe et se re-
pour ces motifs, plus favorable que l’eau de source cà ceux qui éprouvent
des cuissons à l’orifice de l’estomac ou dans l’eslomac lui-même.
Les eaux de rivière et d’étang sont toutes mauvaises, excepté celle S
du Nil; car celle-ci possède toutes sortes de vertus. Elle est une 1>
èaTi, xaà si ^pv^pov Tes Tsivoe^ àXvTïWTOLTOv, kcli sis Tséi^ev kcli àvd-
Ss elae tôjv zsoTapcov, xod oaoi Seà zrrjycûv àsvvdcov psovai, Kcà 5
14 Ka< 'CT£pl Sè Tvv ynv xoà tol xXlpoLTOiy Se<x(popcti tôjv vSdrœv
Ts'ks'îcj'l CLi ye'yvovTOU * (juvropcos Sè seTrs'eVy to Tfi ysvasi awrippo-
'
n’excite pas Ja soif, et, Jane* froide, elle est très-inolTensive; enfin elle
I
l elle est salutaire , fortifiante et d’une bonne couleur \ Quant à f eau des
autres rivières, elle est difficile à traiter, desséchante, altérante, sur-
I
1
langent point avec d’autres rivières.
3 L’eau des étangs doit aux marécages qui l’environnent d’être vaseuse
et lourde, et, en raison de sa stagnation et de son immobilité, est, pour
I
I différences entre les eaux. Pour parler sommairement, celle qui aura
I
été appropriée au goût et aura supporté f épreuve des riverains devra
j
être tenue pour la meilleure; car, si elle s’échauffe et se refroidit promp-
j
tement, si elle cuit sans difficulté la viande et toutes sortes d’aliments,
I
‘
La Iraduclion lalinc de Cornarlus suppose un texte différent : Uncle concinniim et ro-
huslum et bene coloratam corpus Jacit.
!
344 RUFUS D’ÉPHÈSE.
yotalpl 'zsé'tlei. Ocra, Sè tcov vSaTCüv gIv-^iv 37 akyLVptSa, v vnpcj- 1
Tcc SvGOGua^ xa\ OGa èTtinayov iGyei, xa\ imoGlaGiv SuGwSti xa\ *
piasy 37 Bsi'ov, 37 TMv opLotœv, 6aot$ ts êpL 7:s(pvxaGi pi%ai ovx èiu-
TOiavTa 'Tffovrjpd.
elle les fera bien digérer dans le ventre. Mais toutes les eaux: qui ma- lî
quelque action analogue sur ceux qui les goûtent, devront être réputées
nuisibles. Celles qui ont une odeur désagréable, celles dont la surface 1(
pèce, mais nuisibles les eaux stagnantes, marécageuses, celles qui ar-
*
Sur l’emploi des sangsues chez les anciens et le caractère venimeux qui leur a été
attribué quelquefois, voir Œuvres d’Orihase, t. II, p. 790.
i
i vSoLTO$ JcaKia.
I
20 Ses, Kcà p.ctki(jloL to ^vypbv, xaToippov zsairnixov. E/ Se XciyoLvoL
!
et viTpœSes eïrj to tiScop, ÀvdppLOcrlov Sè xa) 3-cSpaxt xa) vXxcopiévrj
I
dpTrjpid TO viTpcüSes, xa) ve(ppots xa) xvalet, xa) 'csdaiv ëXxeai. 10
i
l'ait des poteries; car les eaux laisseront toujours leurs mauvaises qua-
lités dans ces fosses.
j
j
de l’eau en y ajoutant des légumes, il est plus particulièrement à
craindre qu’il n’en résulte de la gourme, la gale, la lèpre, des exan-
I
thèmes, des lichens, l’herpès, le satyriasis ou quelque autre afi’ection
l'I dérivant de celles-là. Il en résulte encore des urines et des selles cui-
santes, notamment si l’eau est nitreuse. Une eau de cette nature ne
convient pas à la poitrine ni à la trachée-artère affectée d’ulcères, non
|2 plus qu’aux reins et à la vessie, ou à toute autre partie ulcérée. On
i
corrige l’eau nitreuse avec des aliments de qualité émoussante et du vin ;
l’eau épaisse, avec ceux qui ont la propriété de diviser [les humeurs vis-
i
queuses] et d’atténuer [les humeurs épaisses] , comme par exemple l’ail
i
et ses analogues ; l’eau astringente ,
avec du vin très-léger, tout à fait
i
340 RUFUS D’ÉPHESE.
'kriTi'l iKoïs ,
àpOpntKoUy 'zpopico^ecri ,
'ZifapaXeXvp.svois y kcS^ olÙ'ïo xol\
IxavoLis ,
Kcà Toïs ypkœSas yavvcocTiVy i) piaXav xaï 'ZirvpcüSes, vÇ>^ wv I
(/iopLCL KOi'Xias SoLKvsTaiy Kcà av âvco^ xQiXiW, xai vrfcrlei, xai to7s
' a'jTvvcf) EJ, Cornarius a dû lira aO- sens plausible et est plus voisin de la
rigo aZ T7J âvct) noiXia, ce qui donne un crat? Ed. Corrige, — ^ <5<àaddo, (LittrÉ,)
employée seule ou mélangée avec du miel. Elle est encore plus efficace 24
pour les sullbcations utérines et pour les personnes chez qui se produit
un excès de bile noire ou jaune, ce qui est mordicant pour Eorificc de
restomac; elle est bonne derechef pour le ventre supérieur, pour le
I
pia6p.(o)v pevpLOLTi «tto Ks(paXvSy pLSAayyoXla 'csvpœSeï^ xoù ypXépa
vScüp xa) OTOLV TM tf^vypM xcoXvpLct eiri xoù Toh sXxrj eycva-i 'urep] to
i
07700 Xeirluvai ti, xoù ottoo Siaysou , ^ ttj^ou, ^ dTraXvvou, 37 «tto-
I
xoù dvaxpsfji\psi auvepysîvy xoù bSvvrjv TSoicoiv zspavvsiv, xoù p.d-
1^2 'uspo(jxaXé(7(y,(79oLi ^
xoù ovpov dyaysîv xoù SiOLycopripLot. AyaOov Sk
'
j
cives et saignant; contre luicération du pharynx, la fluxion aux amyg-
dales descendant de la tête, la mélancolie brûlante, le flux de bile au
!9 début, et les vomissements survenant dans la fièvre bilieuse. L’eau
tiède convient aussi dans certains cas où l’eau chaude serait impossible,
et pour ceux qui ont des ulcères vers le diaphragme, qui crachent le
quer la sortie par en haut des gaz formés dans les hypocondres et dans
1
I
348 UUFUS D’ÉPHÈSE.
Tfjo(pij5 û)(^rj(JLa, ov 's^poxenou ^yjTïj<7ai èviavOct. O Sh sÎTreïv dvay- 34
KOLiov, 'zov'TO èa'liv d)5 v^oLios ywp)s 'ZS£(pSrjvai Tpo<pr)v olSvvoltov '
67
E', 'Tûy' TsTapra/ov dxpi^yjs hiiyvœcis.
qu’il faut dire ici, c’est que les aliments ne peuvent être digérés sans
eau, de même que sans eau rien ne peut être bouiUi pour une desti-
nation utile. L’eau bue après qu’on l’a fait passer par la cliauv fait du 35
67
Liv. V, ch. Lxxxiii. Diagnostic exact de la fièvre quarte.
Les lièvres quartes prenant leur principe dans la rate sont celles qui i
G8
TsTapra/oy B-spaiTefa.
2 vovTSç TOV dyptvO/ov, Ilpotvvei Sè xa) tols èv riTiOLTi xoà aiï\)iv) (^Xey-
3 [lovàç, xoà ovpa dyei, xaï yvvaixeta xaTafirfvia (pépei, Ka)^ crwv-
Ôei'as Sè TÇJ vocrovvTt vTrapypvatjs , xa) Tfi xaTa xoCkiav xevooast
yatpov(7)js TYjç xai Sïjxtixôjv îywpoyv voroyiyvoptevcov, vso- 10
dropisie les affecte par tout le corps, leurs urines sont couleur vermillon
1-6 très-rouge. Si l’on palpe l’hypocondre droit, on y sent une tumeur. Ces
malades respirent plus difficilement que ceux qui souffrent de la rate ;
,
piques.
j
U 68
Cil. LXXXIV. Tr.iitement de la fièvre qd.vrte.
ventre et favorise la digestion; c’est pour cette raison que ceux qui boi-
,2 vent de l’absinthe ne salivent pas. Ce remède calme aussi l’inflammation
,
sTTena SiaXmwv p.iav 'cszpio^ov^ b\ioiws tjpyptxriv Sl'tto rpiauv xotv-
j
Aâîr, xat xoTuX)jv xa6’ éxdclrjv 'srpoali6e)s^, dvrfeiv èiï) Ta> ç ETreiTa
. 5'
C(paLipôjv xcL'ik pLtav xotvavv xolO^ éxdalvv vfiépav, xot) 'zsdXiv d(pt- ^
ovufjLSTpov SiSovcu OTpo 'ZffoXXïjs Ttjs Spas • xa.) xpujfjLoùs oXi'yovs èm-
10 ^OTSOv. Er dx(xf} Sè gvtos tov voarfp-aTOs ^ ‘zupopavei'a'ris Sï]Xov6ti 9
Oiapiévois xa7a tov xaipbv 7ïj$ vysias, xa) ^vy^pbv vScüp SéScoxa.
‘
'SÇ/oaâyuv P. — ^ 'zspoTidsts Ed. CoiTijro ex Cornario. — ^ èréOpe-lo Ed.
'zpoaezédpoLvrai P. Corrip^o.
çais par une dose de 3 cotyles, allant ensuite jusqu’à 6, puis, après une
s’aigrit pas dans l’estomac, s’il ne donne pas des renvois nidoreux, s’il
la maladie est parvenue h son acmé, c’est-à-dire que la digestion est visi-
blement avancée", sans que les entrailles soient lésées, je donne aussi
de l’eau froide à ceux qui ont l’habitude d’en boire étant en sauté. Aux 10
'
Cornarius : Si, . .necpie ptr venlrcm erumpit.
’ Cornarius : Apparente ninnifestissima concoctione.
FHAGMENTS EXTRAITS D’AÉTTUS. 351
i
0LSta>l^evcrlcM)$ dnécrl ps-^pot 's^oXXov? tov piyôja-ai ovk bXiydxiç xal tmv
i l ‘ZSvpsTwv é^otXsiÇ>6évT(jüv, Afjisivov êè xoà e^coOsv B-spp.aivsiv tô (JMpict
I
fxrj piyovv, 'ssavop.évoôv Sale fxn éx tSv e^wQev 'srpoaninlovTOüv
I
xoLTa^vy^eaOou. 5
! 69
^s'. Ilepi Xoipov^.
i
^pic*)v èvidaeis xaï 'zsovoi, xaï i^pSres zsoXkoï, xaï dxpcoTrj-
picov, xaï Sidppotai ypXSSeis, Xeirlaï, (pvaSSeiç, xaï oûpa rots (xèv 10
j
^
rj yAsux. om. Ed. add. P qui ieg. yAu;£. Corr. (Littré.) — - Cp. Oribase,
Synopsis, VI, xxv. — ^
'zsavrà yévn'Tûu Orib. — d-noxpénl eadai P.
"
i
approches de l’accès, j’en fais prendre coup sur coup 2 colyles, et in-
I •
69
Ch. xcv. — Sur la peste.
^ d.TïOHpô'n'le'tcu. Il est probable que le compilateur Aétius avait sous les yeux au lieu de ,
I
labonne leçon «Troiiewprpiyor, conservée par Oribase, une copie fautive portant ànoxe-
Kpvppévov.
i
352 RUFUS D’ÉPHÈSE.
vSaTcoSï] ,
asttIol, loîç Ss ypXcûS-n ,
ro7$ Sè (/.éXava., virocrldasis xolkol?
ahiGs ytyvono tgv Xotpov, tôov ztIvvôjv zsdvTœv [xai] hpviBwv £T£-
^
««TaTreOpjy fz. Ed. Corrigitur ex Orib. Orib. iibi 'zspoaTzoXXvfiévots . — ^ Ed. om.
et Cornarii. lat. vers. — -
'zspocraXXopé- 'zsdvTCov et érépow. add. P. Addo xai. —
VOIS Ed. 'apoGaitoXopévoiç P. Corrigo ex ^ èvraxiOa nai P.
les uns, bilieuses chez les autres, noires chez d’autres encore, ayant des
sédiments mauvais et des énéorèmes très-mauvais; saignements de nez,
chaleurs ardentes dans la poitrine, langue brûlée, insomnie, spasmes
bien l’air dont nous sommes environnés qui engendre la peste, les vo-
latiles et les autres sortes d’oiseaux seront les premiers atteints; si elle
les quadrupèdes. Quand vous aurez tenu compte de ces pronostics, vous 5
l’année entière; car c’est en partant de ces données que vous trouverez
moyen d’établir très-bien le régime; comme par exemple si telle saison
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 353
AialoL’ olov Trjs fjièv Spois sÏTîep àpOôjç yiyvop-évy] [^ripa$ virap-
yovarjsYy dXX^ ei (xsv vypà ysyévrjTou , àvdyKri xoà t^v StatTav èiii-
8 (pXé^a Tspivsiv, Aya9}) Sè xcà rj Sid tcjv ovpcov xddapais, xcà oaoLt
pevo? b âvSpCûTtoç eïrj, xcà (pXb^ dy^pi crlrj'ôovç dvloi, [oi3«] dico
xoLiei TsXei'ovoL^' dXXd xa) dyav pepdOrjxev b îctTpos^y xcà zsoXvv xcà
0 ddpbov^ SiSov eu y d)Ç tw TsXrjQei crÊéaai ty}v Ç>X6ya, EiSè b xctvaos eypi
^
Hæcadclo ex Orib. — ^ av(iÇ>épov(u 'zs'kéœv Orib; fort, melius. — ^ ayetv
E(l. Corrige. — ^ ocra... à'AAa Ecl. Cor- (ie(iddr}xev 6 iarpos add. P. — *’
icai
i
devait être sèche, du moins dans l’ordre régulier, et qu’elle devînt hu-
I
mide, il faut alors adopter le régime desséchant afin que l’excès d’humi-
ji dité soit absorbé. On devra aussi avoir égard aux occupations des indi-
7 vidus, qui compromettraient leur santé, et les leur interdire. Prendre
soin du ventre; si l’estomac contient de la pituite, l’évacuer par des vo-
5 missements. Les personnes chez qui le sang sera surabondant, oA les
saignera. La purgation par les urines est encore une bonne cliose,
g
ainsi que toutes les autres, et notamment celle qui se fait par tout le
i' corps. Si le malade a une fièvre ardente et que le feu remonte j usqu’à
la poitrine, il ne sera pas hors de propos d’appliquer des réfrigérants
sur la poitrine et d’administrer de la boisson froide, non pas par petites
I
I
quantités, car, surpassée par la supériorité de la chaleur du ventre, elle
contribue à la souffrance du malade et augmente le feu qui le dévore.
I Mais le médecin apprend ,
par une complète expérience, à la donner en
i
abondance et tout d’un coup ,
afin d’éteindre le feu par la grande quan-
1
lité du lifjiiide. Si la fièvre ardente occupe l’inférieur, tandis que les
u3
354 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ta evSov, [Ta]^ ctKpct Sè Kcà tol è'KiTroXrjç ^v)(^poL stv ,
Kcà rb Ctto^Sv-
Spiov (juvTei'voiTO , Kcà V yctcrlvp Tas (TvvTrf^eis, Tas (xèv avco 'cséyi-
'srpbs rà e^co.
70
6' Ilept peXayypXias.
ç'f
^ éacù P. Tà addo. — -
’zsé(n:£i Ed. Corrigo ex Orib. — ^ F. 1. êià t/ [tœ] (lèv.
extérieure.
cas, c’est là une chose impossible; car une foule de questions douteuses
objets qui n’ont rien d’avantageux; pourquoi tel malade a peur de son
entourage et tel autre de tous les hommes pris en masse, etc. Mais, pour 2
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 355
I
8 6vrf(7)csiv sdTi KaXbv, âa-nsp tcjv (Soip^dpcov êvi'ois, Aid t/ Se d7rs\p/ai
^
,
avvsxëîs aÙToh ylyvov^ou; S on 3-oXspbv kol) 'csspnlcopdTCov zsXéov
éaTiv avTûûv to <7Cü«a, xdï Std tovto ko.) SvciKpOLTOS v ycLorlnpy xf/op^o-
^ Ita P. et Corn. aixri)(^£iv Ed. ^ rjv loin dans les problèmes médicaux qui lui
I
j
addo. (Littré,) — ^ Cp. Aristot. i&tV/. Ces sont attribués. — ®
-srAéoyaddo. (Littré.)
i
ce qui est d^expliquer la raison d’être de presque tous les symptômes,
1
3 le médecin peut le faire sans difficulté. Ainsi, celui qui s’imagine êire
I
un pot de terre doit cette illusion à la sécheresse; car froide et sèche est
I
croyait c[u’il n’avait pas de tête (?), peut-être à cause de la légèreté que
I
maux plus grands; à moins qu’il ne leur vienne cette pensée qu’il est
des apepsies continuelles? sans doute parce que leur corps est bourbeux
et plein de superfluités, et que, pour cette raison, leur ventre n’est pas
bien tempéré, se trouvant entièrement refroidi par l’humeur mélanco-
350 RUFUS D’ÉPHÈSE.
(xévri Sià 'üSOLvios èx tov yLeXoLyyoXtxov yyy.ov. Aiolt] Sè at xoiAiai cüs 9
TOi'vvv Si* avTO TOVTCüv xcà TOL$ yoL<j7époL$ elvai fripas' èx Sè 'sroXktjs
yiyvovTctt Sià to 'csctyy 'zsvtvp.OL' y.s'kctyy^poes Ss Sid Trjv yycnv tov yy-
Tctyéws.
'Ev7T£Tès fJi^V TM jSoV AO p.£V(y^ XCl] TMV AOIT^MV C7V(À7r1 COpOLTCOV dlTO- 13
desséchées? sans doute parce que les vents (chez eux) se produisent
dans la partie supérieure des hypocondres ,
et ne peuvent pas du tout
sec; et, par suite de l’empêchement (que les matières éprouvent), leurs
selles se font coup sur coup et de matières de colliquation.
Leurs yeux deviennent clignotants et saillants, leurs lèvres très- i
fxév ys xdir] 70jv êxTCs tssXiSvol yiyv6{xsvoL 7ivd acôpuxTOL xcà pie- 5
1
10 XaivofJLeva. vtto vf/ufecü?. H êè VTTspêoXjj too S’SpfÀOÙ TsdXiv ^rjpdvaaa
vet TOUS yypLOvs, SaTiep xcà b vXiostovs xoipTToùs xcà tol 7œv avOpco-
i
TTOJV aOJpLOLTa.
19 oSev 7vv dpx^v scrys to vScrrjyLa. T lyvcoaxsiv ypv 701'vvv cbs SitIov
\
70 p.eXayypXix6v' 7ivh ptèv yàp aÙTwv èx (pÙG-£0)5 xoà Ttjs è^apyris
i
fois éteint, devient noir, se produit ici : le refroidissement l’effectue sur
5 la couleur éclatante du sang. Ne voyons-nous pas, à l’extérieur, certains
0 corps devenir livides et noirs par l’action du froid ? En revanche l’excès
1
•
du chaud desséchant , et consumant les liquides dont s’alimente le chaud
brunit les humeurs, comme le soleil fait des fruits et du corps hu-
main.
7 II faut donc que le médecin, avant d’entreprendre un traitement,
8 fasse le diagnostic sur ces données. Quant aux notions qu’il doit acquérir
pour guérir ceux qui sont affectés de cette maladie, le moment est venu
de les exposer. 11 importe pour ,
le traitement, d’examiner à fond comment
9 la maladie a commencé. Il faut savoir qu’il y a deux espèces de mélan-
colies. Quelques-uns parmi les mélancoliques le sont de nature et en
vertu de leur tempérament congénital d’autres au contraire,, ,
le sont de-
358 RUFUS D’ÉPHÈSE.
pov Tinv 3jLpOL(Tiv èTïSKirjcJcivTO' xoù ec/U TO slSos lOVIO vcoOpbv xou
TIS TOIOVTOS
^
’Xypôs add. Ed. La suite du texte d’Aétius est donnée dans le ms. P. comme
étant de Galien.
sive de la bile jaune, ils tombent dans la démence; ils sont plus auda-
cieux, plus irascibles qu’on ne l'est d’ordinaire, enclins à frapper, et
malade n’a pas besoin d’être saigné, à moins qu’il ne soit surchargé de
sang et que nous n’en ôtions par mesure de précaution. Voilà donc quel 23
sera votre diagnostic, selon que tout le corps aura été envahi par le sang
71
!
;
I
Kotvà Sé iarh kolv b èyKé(^oiXos 'TffpcoTOTraSfj , x.âv rà vTioypvSptoty
!
2- Ta vTTaxTiKà iris yaolpos ^OYjOrjpLct'ïOL, Jlpwiov p.ev oùv et>7r£\{//as
\
mi dXoïj" lOVTWv yoLp d Kai bXlyov éfcdalvs vfjt.époL5 Xctp.^(xvoi,
'^
72
^
La suite du texte donné dans i’é- Nous croyons cette attribution d’autant
71
Ch. X. — Traitement de la mélancolie.
1 Que le cerveau soit afl'ecté en premier ou que ce soient les liypo-
condres, on emploie des moyens curatifs communs aux deux cas, des-
I
digestion , ensuite purger avec du thym et de l’aloès ,
car ces deux sub-
stances ,
prises chaque jour à petite dose, procurent un relâchement mo-
déré et anodin.
72
Autre fragment de rufus, extrait du même chapitre.
1 On fera vomir (les malades) à des intervalles assez longs et au moyen
de certains aliments^; mais, si c’est au moyen du raifort, ils devront être
2 à jeun; de même, si c’est au moyen de l’origan ou du thym. 11 ne faut
‘
Coriiai-ius : Vomant ex longioribiis iniervallis ellam a cibo.
I
360 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Spacr'l)) plots êpLSTiKols xs^pricrSoLt ,
(3\a^spà yàp tol TOiavia, sttÎ
73
ly'. [rispt £7rjA);T^/a5]. At§acrKaA/a xai éppijvdoL Poutou eis to
aÙTÔ HsÇdXaiovK
^ Ce morceau dans ,
l’édition et dans sente sous le nom de Posidonius; le
Cornarius, fait partie d’un texte pré- manuscrit P l’attribue à Rufus , avec le
pas user d’émétiques trop énergiques, car ils seraient nuisibles, causant
de vomitifs trop actifs, être saisis par la mélancolie. Il faut bien savoir 4
laissant se reposer, enfin la faire triompher des affections qui ont déjà
été atténuées.
73
Ch. XIII. De L’ÉPILEPSIE.
(Doctrine et explication de Rufus concernant cc chapitre.)
11 l'aul que ceux qui sont malades (de l’épilepsie) soient maintenus 1
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 361
2 eh’ oùv xa\ Sià crxappwviaç. Aet Sè tov pèv èXXeGopov^ tov (pXoïov
i
Tivdsy xa) dvaXa^ovTas to aôjpay xaQalpeiv Trj Sid Trjs xoXoxvv-
I
titre que nous reproduisons, Oribase — i
naO. addo cum Orib. et S. —
[Synopsis, VIII, iii, 7 , fin), à Philu- “ , àvaXa(jLSâvov7a$ (riidaUion
j
j
à un régime dans lequel entre une grande absorption d’eau et qu’on
inaugure le traitement par la saignée, si rien ne s’y oppose, en laissant
I
un intervalle de quatre ou cinq jours pour que le corps reprenne des
forces; puis on fait évacuer au moyen de purgatifs, principalement avec
I
(jfjiov, V 'üTvydvov. Kai tovto 'usoirnéov stt) Tps7s iifjLspas‘ xdï jt/erà
(TOLi* xai SioL(r1r](7(xvTa^ 'üsakiv SiSovai Tf)$ iepd$ /L y' (àovols. EJtœ
'üslotppiiKOÏs ypriaOcti, xcà àTio(p\£y[iCLTt(7{io7ç , ncà èppivots, Kvxki-
yiivov yvXov tous puriv èyyéovTSS, v avTÎjv tïjv pt%0Lv ^tipàv Xsi'olv
^
Ed. et P raAî 7 i'où add. Le ms. S et mune à Orib. et à S. — * Addition de
Oribase suppriment ce mot, qui ne si- P: xaï tô5v éTépav 'ZspoeipndévTCov ô^ioius
gnifie rien ici. — ^ ncti iviov Sè é^üs (interpolation?). — ® S ajoute : ti)»>
*
Traduclion de la leçon donnée par l’édition : « Ensuite appliquez un sinapisme sur la
74
ih'. Ô(7ct ëXéyyet toùs è'jviXrjTi'hKOVs^,
75
^
Fragment attribué à Rufus dans le quable, revient particulièrement à Rufus-
manuscrit P. Il est sans attribution dans Les passages que nous avons retrouvés
—
I
74
75
*
Voir, sur ce sujet, OCuvres d’Orihase, l. Il, p. 888.
304 RUFUS D’ÉPHÈSE.
aTiokwXe Koà 6 Xoyio'iJLos, oirep ovofxd^eTcti yiVpoôcTis, K'noXkviai 2
^
Ita Gai. Hai Ecl. — ^ Cornarius : Unde. . . comme s’il avait lu odev. — ^ P place
toute cette parenthèse après le troisième rocrî7|xdTioy (1. 7).
prescrit pour les cas précités s’applique même quand ces cas surviennent
dans le cours des maladies; car cela arrive, et aussi dans la peste,
comme on le vit dans la peste qui affligea Athènes. Si ces accidents sur-
!
fxovT] éaTt, B-epptahsiv fiovov Tffpoarfxsty pévTOt ^rjpouveiv^' si
I
1 psTa ^rjpoTVTOS^, S-eppahsiv povov xai vypai'veiv, a Èyco y’ oùv olSâ
1 Tiva pvrjpyiv bXlyov Ssh aTroXéaavTa ko\ tov Xoyiapov (SXa^évTa 10
j
^ |üï7<îè vypatvetv add. P. — ^ eî Sè veiv P.
;
maladès sont tout à fait en somnolence ou bien si leur sommeil est mo-
i
déré; ce sera un moyen de reconnaître le côté prédominant de leur
1^ mauvais tempérament. On devra encore considérer s’ils rejettent par le
mais, s’il
y a froid accompagné de sécheresse, il faut réchauffer et hu-
S mecter. Pour ma part, je connais ^ quelqu’un qui perdit ou peu s’en faut
la mémoire et la raison par suite d’un excès de travail et de veilles con-
j
I
sumées dans les sciences, et un aulre individu, un vigneron, qui tomba
I
dans le même état à la suite de fatigues éprouvées dans l'exercice de sa
|l profession. Chacun d’eux, bien évidemment, était devenu malade sous
!
*
C’est Galien qui parle.
i
3GG RUFUS D’ÉPHÈSE.
^ijpotivovTCüv sGXaTrleTOy V7ib Sè tmv vypaivovTCov ixfjLa ico S-sp-
imtvsiv, d)0eXeiTO. »
dTTOKaBicrloLTOLi xaï >7 pivrjpLr}. Cï'javiws Sè xaï Sid yijpas scrycnov, et 1'
^
'spoaSicùp. Ecl. Corrigo. — - Après dvappnri^opévov[?) êt^ œv pèv Tspoa-nXé-
àvaycoyij, dans P, intercalation de cette aecos pèv(f. 1. TspocfuXa^opévov) èxeivots,
<^lose : y vpvocffia xai
ÀvaX7jyl/SCi)s (T^oiyeïa tayvos pèv yiyvopévv^ tt7 Çvaet, uale
TpoÇai Si’ œv pèv Hadaipopévuv twv aoo- dpot. êoxsTv êpvpari ts xai àpvvrvpiots
pciTOûv xai Tov SiciHovv70s avToi 'zsvevpoLTOs t)a(pa.X.€ïcQai.
l’action d’un excès de chaleur et de sécheresse : ils ont tous deux élé
*
Traduction de la glose de P inséi’ée dans le texte : «Éléments du régime réconfortant :
exercices et alimentation tels que, le corps étant purgé et le souille (vital) le pénétrant,
étant excité et y adhérant, et la vigueur naturelle reprenant le dessus, il semble consoliflr
18 potç sTc’ OLViœv Kcinhv. Tovtois fxèv ovv ê^apxovaiv 'zsore Kcà al t6jv
spoaSoxovp.évMv
'S
vocrrjp^ctTCov 'Zffpo(pvXaHa'i ,
èv c5
yàp K(Skùop.sv èX-
\
TTc/a.
bl To 'è
(5 xe(paXatov iris îdcreoôç èaUv èv tw B-epptaiveiv avrôjv to
!
(7V(JL7rav a-ôjfxa evSoQév ts xa\ e^coOsv Tffpbs to pLSTpov 7rj$ èxTpOTTvs
iî
2 70V xaià (pvcTiv. SeppLacrpLara 'è
<5 cbs STTinav toïs toiovtoiç appLoSta,
B-épovs fJLsv eXaiov xaQ’ aùio B'SpfxoVf yeiftcovos Sè ipivov avv o^ei
i
Spi(xv7£p(jj y èvi'oTS êpTTvXXov, V aTTovSvXi'oVy V xaXapu'vÔov av7w èvs-
yf
|S plexie, et, absolument parlant, leur état est grave. Pour cette classe
!
perspective d’une maladie , car, de cette façon , en même temps que nous
|) empêcherons la maladie de venir, la mémoire sera sauvée. Or, parmi
i
les choses qui préviennent lesdites maladies, il
y a d’abord l’action atté-
1
nuative et incisive, puis des purgations bien appropriées, et moyens
\) analogues. Mais ,
si le mal provient de quelques maladies ,
ainsi qu’on
l’a dit, comme par exemple d’un létliargus, d’une peste, il faut tâcher
;
de lutter plus vigoureusement dans l’administration des remèdes.
'
!
réchauffants convenables à ces sortes de maladies sont, en général, pour
I
l’été, l’huile d’olive chaude employée toute seule, et, pour l’hiver, l’huile
d’iris avec du vinaigre un peu fort (âcre), que l’on administre aussi
6oLpC7tS^. E(TTi yàp) (pt](7)v, OTS TOVTù) {XOVCp XaSoLlpWV TOVTOIS TOL pé- 20
10 T^v Sid T fis hpa$ xdOapcriv, xcà to tov éXeÇiavTOS piviap-a^ Ttj
^
Addition de P qui doit peut-être en- Corrige ex Corn. — ^ Rédaction de P,
trer dans le texte d’Aétius : xaî 'sspos- après pîvianoc. : 'usivoyLCvov Saov xo^hi-
ypâÇri avTfjs axavacria êxi tcov fx.eXay- pia |S' perà fieXixpdjov , pvrjp^ ^orjdeî,
ment utile ,
car il commence par dégager la tête en agissant par en haut,
ensuite il traverse les autres parties (du corps), sans jamais introduire
constant qu’ après une purgation hiéra on guérit (la perte de) la mé-
moire avec une potion de raclure d’ivoire à la dose de deux cuillers,
*
Cette phrase doit être de Galien. Cp. ci-dessus, p. SSg, n. i. Glose probable, insérée
dansle textcdeP : «On en a donné précédemment la préparation à propos des mélancoliques.»
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 369
0 'csivofJisvov,
ocTOv a (xerà fÀsXiKpaTov , (xetlovcos (SovOet Meyhirj
\î 70$ 70L (xéyia-la 7ri$ îdcfzois ëy^etv; Ô6sv (jlïjSsv vCpopcopiévovs, SiS6-‘
I
voLt ypn 70 V êXXéêopOv Tffpiv xaOsiB^vou^ 7œ vocrrfp.a7t 70V xap.vov7a
1
xai [zsph ar]^ s^t7vXov 7^v îa-yyv épyoLŒnTOU 70v ^0Y]Qrjpa70$,
) Ti' 1 vv7 ixrf. Kaycivœv Sè côs èniTroLv 7sdv7Cüv 7 Ôjv il^vy^ovrcov à7royj/j
‘
‘ Ita P 'zsepi Ed. — ^ xctTvQrjvai Ed. œger per morbum excolelur. KarrjQéù) est
Corrigo ex conjectura. Cornarius a dû inconnu. — ^ 'zsptv «y ad do ex conj.
lire x&rndndrjvou. Il traduit :
priiisquaw:
'
bore sans aucune défiance, avant que le malade soit mis à bas par la
pa(pavi'Ses* (psiSea-dai Ss xat tovtgov tov TsXrjOovSy àsi Sè t^v dm- '
y dp pidXXov
*
'UJapaCpvXdjI sarOoLi 'ZSclvtoôs ai aTreyf/iai Trj yvœpLrj
TffaXaiSs’ TY)
y dp fxsTpLa S-eppéirjTi y
dXXa t£ Swazai ovx bXiya
xai dvÔpcüTTOv jjftepMo-aiy xa\ 'zspbs bpyripiaTa^ oîxelav êp-
yda-aadai ,
xivncriv avT^ Si^ov$ êtxfxsXv na\ xa9s(7Tr]xv7av, IIoXü-
ydp Trj 6Xyj vysia XvaiTsXs7y ovts to7s Tris ’^/vyjns Xoyi(Tpo7sy dXXd
des ingrédients assez âcres, tels que l’ail, la sarriette, l’origan, la menthe
et le raifort; mais il faut en user avec mesure et toujours se tenir en
garde contre les indigestions, car rien n’est plus funeste à l’intelligence.
Le vin qui vaut le mieux, c’est le vin léger, blanc et pas trop vieux. Grâce 3
encore bien pis de vin est tout ce qu’il y a de plus mauvais car il en ré-
, , ;
42 yvvcTi' iffcos Kcà vapKo’î tïjv Suxvoiclv. Msrà Sk tols xctOapasis iolç t£
76
xh'. Ilepi XvcTCTolrjxTœv rjTOt vhpo(p6^cov, èx tmv Tdkrjvov
xolI Pov(pov xai Uoaeihoovhv ^
42 qui lui succède ralentit et engourdit la pensée. Après qu’on a donné des
purgations générales et locales , les sinapismes à la nuque sont encore
43 une bonne chose, et, apçès les sinapismes, un bain. Il faut éviter par-
45 santé, llatulente, humectante. Tels sont les principes dont il faut partir,
même lorsqu’il s’agit de gens en santé, mais dont la tête est trop hu-
mide, pour décrire le régime le plus favorable au fonctionnement de la
mémoire.
76
Cll. XXIV. — Sdr les gens mordus par un chien enragé ou hydrophobes.
l Vous userez du diagnostic suivant pour vous assurer que la personne
372 RUFUS D’ÉPIIÈSE.
SvyOrîvai * eî Sè dnoBcivoi ,
lOVvavTiov n d)S èitinav ydp tou 'cspwioM
ovS* dÇerat' eî Sè uVo Xipov f^iao-dèv Çdyoi, TeXevTtfo-ei ,
et ye
d’Églne, 1. V, ch. iii. J’ajoute raÀrfrou de Rufus figure au premier rang en tête
’
Sur les Hap'ja ^afXiXiHa, voir Gallcii, Alim. fac. II, 28; Kühn, t. VI, p. 609, Geopon.
X, 73, Cp. Œuvres d’Oribase, notes, t. I,
etc. p. 553 ; Boissonade, dans les Notices et
5 XvtIcjv en? o
kvcüv. Touto ovv KaO’ éKdalriv àXkddcreiv Xp>)?
TO Séov, xcà £Î xaTco KotOai'pois tj? Vov(pov lepa otolv ti xcoXvïj Aa^eri^
•
(jvvaXoTEd. Corrigo. — ^ Fort, legend, avvov^^œQévros roü eXKovs.
7 thériaque étendue d’eau à la rose. Les plaies une fois cicatrisées, donnez
8 de l’ellébore blanc pour remettre entièrement le malade. En elTet, les
‘
Pour la composition de ce remède, voir, à l’index du présent volume, l’article Remède
sacre.
374 RUFUS D’ÉPHÈSE.
sTTnetvovcri yotp svSeioLi Ta? kclkIols iwv ^Trep ov^ccfxùjs êirni]-
Seiov sAKSi zsovYjpw^, OOev psTpia^eiv Sst tvv Tpo(pr}v, cüs âv xoù 12
^
Hovnpojv Ecl. Corr. (Littré). — ^ èadiônevos P. — ^ Ita P. xpi7r/<5a Ed.
^ Hpdppvs Ed. Corr. — “ ëhos Ed. Corrigo ex Cornarii verïione.
peu, car le trop peu auguienle la malignité des humeurs, ce qui n’est
jamais favorable à une plaie de mauvaise nature. 11 faut donc bien régler 12
ce résultat avec les racines [des plantes] mentionnées plus haut, avec du
cerfeuil mâché ainsi que du fenouil. Le critbmuin excite le ventre et 15
'
Cornarius : «Brassicæ asparagus et asparagus paluslris.u
- Sur le lapathum (lapais, etc.) et roxylapathura ,
voir Hugonis Sokrli mcdici in 11
privres Aelii libros scholia en tête de la traduction latine de Cornarius, éd. 1049 , 'oce
Lapalhum.
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 375
I 9 xa) ev-)(vyLor olvos Xenlos xoà Xevxbs, (xv 'ssotvv TSaXaios. Hpo(pv-
a9ûLt Se7 TY} iepa* xat éva-loLcrtjs Sè Trjs rifxépas, Xa(xGavsiv Tris B-rj-
ptax^s dvTiSoiov ,
êÇ>* vfÂspas Tpe7$.
i
I
77
I "
'
1 ToC? yikv oOv £7tÎ a(poSpd ^rjpoTïjTi^ (77iacTp.ovs ^ ovx dv tis idcratro
I
-nroTS* to7s Sè Stà 'srXrjdos v (pkeyp.ov^v y lyvoyiévovs , îda-ei, to fxèv
^
'aXvÔos xevMv^y tïjv Sè Ç>Xey[xovr}v, to7s îSloi? aùins (3oi]ôifpiax7i ,
^
L’édition ni Cornarius n’indiquent reproduisons, sous le nom deRufus.
aucune attribution. Le ms. S présente ^ c><poèp3.ç ^ïipàrtjTos P. — ^ xevovv Seï
I
et, le jour venu, prendre l’antidote à la thériaque tous les trois jours.
I
'
77
Cb. XXXVIII. — Sur le spasme ou le tétanos L
1 Les spasmes compliqués d’une grande sécheresse, jamais on ne les
guérira ; mais ceux qui proviennent de la pléthore ou de l’inflammation
on les guérira en évacuant ces humeurs surabondantes et en traitant
2 l’inflammation par les remèdes quelle réclame. Le spasme a lieu aussi
chez ceux auxquels les vomissements donnent des mouvements con-
3 vulsifs, et s’apaise après qu’on a rejeté ce qui causait le trouble. On
guérit ceux qui ont des spasmes causés par la pléthore en leur faisant
boire de la centaurée ténue, du séséli mélangé avec de l’oxymel ou de
376 RUFUS D’ÉPHÈSE.
XbSf a-écreXi o^vfxéXtTos v b^vxpaTov, Kaalopiov Sè où fxôvov /j
78
H', ç'. 'S,(xïjyfxoLTa -crpotrcoTrot» «at (rliX^œ (xara^.
VIOLS pi% 0Lv XeXe7ria-p.évrjv ^tjpàv^, xcà crrjTrtoLS Qc/lpcuxov^ opoËœv aXsu-
pov ëxoLolov, iSi'a xorpas^y instTOL xol) olpiOL xottIcov, 'orapsala^s (xéXi-
TO? TO (7VpL(ÀSTpOV ,
XOt) OVTGü^ XP^‘
boisson, mais aussi en onction. Tels sont les médicaments que nous 5
employons contre les spasmes qui ont pour cause la surabondance des
humeurs.
78
Savon pour enlever les rides. Extrait des écrits de Rufus. — Une per-
79 '
^
Les fragments 79 et 80 sont iné- 624 ,
éd. Littré. — ^ Hippocrate omet
dits. Voir la préfacé, IV, 3 Cp. Galien,
. aussi àv. Je l’ajoute à cause du subjonctif
éd. Kuhn, à l’index art. ic/mw. — ^ Hip- èTtiyivnrai. — ^rj
è' om. Hippocr. —
pocrate, Aphor. section IV, § 64; t. IV, ^ Même section, S 62.
79
et de ce que, dans les jours critiques, les urinés et les excréments sont
378 RUFUS D’ÉPHÈSE.
xa) TOL oùpoL TOVTCov Kcù T(à Siaywprjpia'ïcl dai xonà <^uœiv. ÏI ^lOL G
\ova-r]v 70 cup-a *
ô 70iov70$ yiyvsTat xai psjà 'snjpsrovy xai
syei 70L oOpa xcà Ta SiaycoptjpaTa ypXooStj xa) ycopU jSdpovs tov
^ Dans X et dans Cornarius, le cha- è^(p. — “ yali) mss. xtt), mot inconnu,
pitre XVII ne commence qu’ici. Texte — ^ Ita X : àvâXvaisV. — ^ exr. xai
‘
naturels. Le deuxième mode est dû à une dyscrasie chaude du foie» la- 0
TOIOLUTYIV âXkolWCTlV TOU rl'îlOLTOS Trj$ KOLTOL (pUdlV XpddZWS T^V TOtOLU- 10
—
,
!
melius. ^ Rédaction de X : ;tat (paiv. a. èv. 6p. ù-^pàXsvxov -sjoAAot'? d. t. cr.
1 foie est affecté chez tous les ictériques. On voit souvent, sans que le foie
raie, que si elle affecte le foie, d’autant plus que la rate attire à elle,
380 RUFUS b’ÉPHÈSE.
avvrjOes eXKSiv eU solvtov sk tov vitoltos tov fxeXoLy)(^oXiKbv yyyiôv,
xaOoLTTsp STspois TOI O'JpoL. E(p’ cSv pèv y dp XoyCf) xpiascos dyaSris sv 19
^
Ita X. eô'^œpct P. — ^ aAA’ o*J;^ é^et P. — ^ èyîvero P.
le sang.
vésicule soit trop pleine et ne puisse se vider à cause de son trop plein
chez d’autres, ce sont les urines. En effet, lorsque, dans les fièvres, en 19
cutané, les selles et les urines ont une apparence naturelle. Lorsque les 20
22 Tov cnv'krjvoL ahiov Trj$ xaKoyvpLiots slvat vofxiarléov. M»/t£ Sk^ bSv-
ol TOiovTOi •
‘TffOLpaKoXovBs't^ yàp oLVTo'is Sva-Ovpu'ot 'SsapdXoyos , xcà
i2G Xi'oL. ToTs Sè SioL T^v œypoLv ypXriv yiyvop-évois ixTepixo7$, Srj^is
(jièv ovSepu'oL Twv TSep\ t^v yacriépa, dXX’ ovSè toctolvtyi ditoal po(pv
21 liaire. Si la sensation d’un poids ou d’une douleur est éprouvée dans l’hypo-
condre gauche on doit supposer que
,
la rate est la cause de la cacochymie
22 constatée. Chez les personnes qui tout en ne sentant ni poids
, ,
ni dou-
leur aux hypocondres, ni fièvre préalable (le sang s’étant tourné en bile
atrabilaire se répand dans le sang sont dans un état encore plus fâcheux :
Gst$y xcà nspos pièv Ta? yXvxslaç ipo(pà$ àXkoipicjJs eypvari, làs
80
i-q' ITept 3-epaTre/a? iwv ixispixcov ^
* âyXiavTOi X, à^Xlavra P. Corrige Galien, Comp. mecZ. 5cc. Zoc. IX, i, t. XIII,
ex Cornarii vers. lat. — - xaï Tct firjXa p. 5 g 5 éd. Ch., t. XIII, p. 228, éd. K.
— yXûTlav om. P, liabet X. — ^ Cp. Voir aussi Orib. Euporistes, IV, c.
plus faible, leurs selles sont blanches; leurs urines, couleur safran,
restent troubles et nuageuses.
Il
y a des caractères communs à toutes les sortes de jaunisse; ce sont 27
tempes, les joues, montrent une teinte jaune; les veines placées sous la
80
^
Ita X. êiaÇtoprjTix^ xal Tpiipei P. — PX. Corrigo:; f. leg. eVo;^Ae{ — ^ et p.
^ xcà V hScivù) Tris êè Tsôa X xoà y\ Xt€d- èr. om. P. ® — yàp. . . eTcexcu om. X
vo\j TrjSc TsôoL P. Corrigo. — ;
nuation modérée des humeurs épaisses. Pour les ictériques d’une autre
espèce, y a d’abord deux remèdes de premier ordre, la saignée et la
il
les forces du malade par une évacuation de sang faite tout d’un coup ;
car une évacuation faite tout d un coup a pour effet d’évacuer en même
temps le pneuma vital et le pneuma psychique, ce qui amène la mort.
38a ^ RUFUS D’ÉPHÈSE.
ziKov Kcà \pv^ixov 'üSvevyLCL, e? wv b S-aVotTO? eneiai. Aià toCto *
0
ovv avTOiJS ovK àOpows xevovv, aXAà xccià [xépos b iTnroxpdjïjs avfx-
Êov\evei ,
dvaXoyi'ctv rrjs Swapiecos otTcoLVTas yiyveaSai tols xevcoa-eis,
evTepa, xoà ScIxvoôv ëXxei eV avrà 7 Y}v 'ïwv vypwv eVî i^v èTu(pd-
eVepyeT^* Sib ov ypn x,(n^ dpyds xadalpeiv nrpip Xenlvvai toîs éx-
15 (ppaxTtxoïç TVP dycLyeHp olùt^p èn) Ta ëp'cepcL. Ér/oT£ y dp 12
1
X et la traduction latine de Corna- ëyiTivoiav P. ^ Ita P; Àei:1vveiv X. —
rius omettent cette phrase. P la donne. ^ èvepyel om. P, habet X.
Serait-ce une interpolation? — ^ Ita X;
perte de sang à leur force. Le lavement ne serait pas une mauvaise chose 7
est utile,- car, par suite de l’évacuation des matières, il amène une res-
les humeurs répandues à la surface. Quant aux purgations , elles sont plus 9
appropriées que tout le reste, comme le dit Rufus. Il faut, par la nourri- lO
ture, par les boissons et par les médicaments, atténuer préalablement les
faibles ne seraient d’aucun effet pour eux aussi ne ; faut-il pas purger dès
le principe et avant d’avoir, par des substances désobstruantes, atténue
la bile et de f avoir attirée dans les intestins. En effet, on se trouve quel- 12
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 385
I
tt/tuo?, Sanaa-xrjvà ïa, 'aovpayyiov^, oivOos, èiriOvyLOv xai asp.-
'
aiÎTOo Tov ^copov, B-ès îocTOLKyjxp^ , b^vÇ^oi'vixov, xaai'ois (picrlovXav'^
‘ ItaX; Svr}<y£ P. (Fort, melius. Cp. autre médecin. » C’est peut-être une in-
3 quefois très-mal de purger tout d’abord. 11 faut donc employer avant tout
'
4 les désobstruants dont nous allons parler bientôt. Après avoir atténué
ainsi qu’on vient de le dire, je fais prendre un fort purgatif en rapport
j
ii5 [avec le mal]. Si un premier purgatif ne produit pas d’effet,' vous faites
de trois jours, un purgatif plus énergique, dit Rufus, de telle façon qu’à
la fin de la purgation, la bile, rejetée avec accompagnement d’une vive
t) mordication ,
est plutôt azurée [ou verdâtre] que jaune. «Pour ma part,
axapycovéas yp. ç ,
dysos yp. S', yapaOpov (nrépya ypdyyoL a! S,
’
F.le^. prjov ^dpSapov . — - ètiroêtctp- ^ axevaie om. X, habet P. — ® Les
poêov ^ovXâ Tso\j P. — ^ Rédaction de paragraphes 1 9 et 20 manquent dans
X : M/ccyo) £v(popSiov, ê-rridupov, dX. 'zssTp. P. Ils existent dans X et dans la traduc-
X. êavHov ciréppaTos , xadaipu) t. iht. — tion de Cornarius.
lièvre; ce remède purge les ictériques. Voici encore qui les purge très- 18
xlûûv (?) Tov oïvov, Koà ^’Spixdvaç ^iSov 'csiveiv to7$ ^avdoyôXoïs ,
Bv[xov ypdfÀpLona ç ,
xaï tovtov tov oivov èfÀ^dXXeiv^ Trj koXokvv-
\2Z TCüv èKXplrrei Sià crKSTm? xoà B-dXyl^scos en] xXi'vrjs. H TsXei'a Socrts,
* Dans X on a écrit d’abord xva<p. puis remplace le signe jL par le mot ovXhSs.
changé le x en 7. — ®
'apoexf/eiv Seï P. — ® Tsepi rt aii'kdyyvov X-
— epgaAery P. — ^ èiaèiè. P. — ^ P
faites chauffer et le donnez à prendre aux malades qui ont la bile jaune.
^
21 Pour les mélancoliques, il faut, en outre \ faire dans du vin sucré une
I décoction de 6 grammes de fleur de thym , mettre ce vin dans une co-
loquinte et le faire prendre comme on fa dit précédemment. La racine
B 22
de cyclame desséchée et réduite en poudre donnée
,
à la suite d’une mé-
dicamentation désobstruante, est excellente pour purger à fond les en-
trailles et fait secréter la bile contenue dans tout le tissu cutané, par le
[
quelque point des entrailles, il faut d’abord recourir aux embrocations
*
Ou bien «au préalable,» suivant la leçon du ms. P.
388 RUFÜS D’ÉPHÈSE.
Koà fiera ravra x-npwraiç xa\ èTtiBéfiacri rois 'srpb$ (pXsyfiovas rœv
5 Spvos ’
rovTCov exacrlov fiiyvvfxevov ovpd re xivel, OTiep rivbs, côs
81 - 82-83
IA'. Ke^aAarà riva. IB'. xS' xai xe.
*
'cspoa[Liayeiv P. — ^ toc om. X. dans X et Cornarius d’une part, et de
— ^ Après dêiâvTov, P continue ainsi : l’autre, dans P, où le texte est évidem-
<7HoloT:evSpiov , âvuSiov Hat roTs ôpoioiç , ment interpolé.
H. T. A. La suite du chapitre est différente
81 - 82-83
Liv. XI, chapitres divers^; liv. XII, ch. xxiv et xxv^. (Pour mémoire.)
’
Le texte grec de ces chapitres a été inséré ci-dessus, p. 85 à 1 26 Le
. livre XI sera com-
plété dans l’Appendice, section III. — ^ Le texte grec et la traduction française ont été
insérés ci-dessus, p. 280 ,
not. 5 et p. 282 , not. 3.
POT»1>OY E^ESIOY
EK TON
84
ir, t'. llept rà)v èv tois ve(ppois (JMvic'la.p.évodv 'isadwv *.
*'Cp. Rufus, Maladies de la vessie et des reins, ci-dessus, p. i-io8. Sur ces
textes d’Alexandre de Tralles, voir la Préface, IV, é. — ^ «ai 'zsayéœv om. A.
FRAGMENTS
DE RUFUS Ü’ÉPHÈSE
EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES.
(THÉRAPEUTIQUES.)
84
1 Les pierres qui se forment dans les reins ont leur origine dans les
3 brile, ainsi que cela se voit dans les choses extérieures. En effet, c’est
è)(6vTCx)v ,
(ppovTtcrléov ê(j1t jotï/re vXrjv TSa^^juTepOLv yevvàaOou trrep}
85
ta’. Ilspt hiayvcixTsœs.
rrjv oSvvrjv. Ka; yàp rà avrà arvpLËctivsi crï]pis7oL xa) toïs xœXixsvo- 2
TacrsLç dypL tov (rlopidiypv xoà tov virotro? * si Ss xat cnjpL^aivei tol
que lui, que ceux qui fabriquent des poteries arrivent toujours à ce
résultat, que leur ouvrage ne peut être détruit même par Teau. Puis- ^
qu’il en est ainsi, il faut éviter et qu’une matière trop épaisse se forme
pierre.
85
Clu XI. — Diagnostic.
Vous diagnostiquerez exactement de la manière suivante si c’est réel- l
se manifestent et chez ceux qui ont des coliques et chez ceux qui ont une
pierre dans les reins. C’est surtout au début de la maladie que le dia- 3
gnostic est difficile, car, dans l’une comme dans l’autre afl’ection, il sur-
avT:èL oLii(poiépots ,
àXkcL lov leyylTriv loLTpbv ovx. âv a(x9oi L MaAÀOî^
tcÜv kcüXikôjv, xoà aTZSTiloi
yàp Koà TsXziovzç ol épiSTo) stt) tcou
" Ç)X sy[jLaTùjSsi$ èv énoyf} Ttjs yotcilpos Kcù 'ssvsvyid7wv. Ê-Tri Sè tôjv
I
SKKpicns ytvsTou ,
Koà tïjs yctcri poç ÙTtoycôprjcris , ovrep ov^i 6 Xms toi$
ov (7 vplGou'vov(7i ,
xoù juaXXor ôSvvrj j3ap£7a xoà èp£iSov(TOL xolO^ ëvct
^
Xccdrj A. — ^ iKKpivei A. F. leg. èHxphei. — ^ tov$ om. A, Ed. ,
add. R. —
«ai om. B, Ed. add. A.
i\ decin ne devra pas prendre le change. Chez ceux qui ont des coliques,
les vomissements sont plus fréquents; ils compromettent davantage la
digestion ;
ils sont plus pituiteux en obstruant le ventre et les gaz qui
5 s’y forment. Chez les néphrétiques, les accidents n’ont pas lieu au même
I fi degré, mais les malades une fois traités évacuent souvent. Autre diffé-
rence : il arrive que l’évacuation des gaz a lieu indépendamment du trai-
l
* tement, ainsi que celle des matières, ce qui n’arrive en aucune façon
t
7 pour ceux qui souffrent au côlon. 11 faut aussi se préoccuper sérieu-
!
392 RUFUS D’ÉPHÈSE.
86
rispi S-£pa~£ias kidi'jûvrwv.
rpov •
ov yàp p.6vov zsaprjyopû âXXà xoà B-epoLiteùeiv Svi’aroLt.
fxôvov dinoL^ Xovsiv t>;5 vuépoLs, dXXà xoà SevTepov xoà Tphov, -zïïoX-
XOl) piTjS^ oXcOÇ SXXpiCJLS TOV XîSoV ySVOlTO, TSlV£TO)(TOLV Xoàl TO ^SUOL
*
Sè oni. B. — - eTiifiévei AB.
86
fait souvent que calmer; mais pour les néphrétiques, il procure ce double
résultat. Gomme onction locale, on emploiera la camomille dans le bain 4
line fois, mais deux et trois fois par jour, et, en été, prendre des bains
froids. Après avoir mis le peignoir, on boira du jus de colombade 0
">
(plante aquatique) mélangée de persil en petite quantité. (?) Si la dou-
leur persiste, et que le calcul ne soit pas du tout sorti, on boira du jus
FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES. 303
8 'üsdvv y dp piSTa tou vSéo$ Ka\ to ^paaliKov eyet. ŸjKtoç Ss tou Xou-
9 Tpou Se7 XapL^dvsiv olvto kolO^ éoLUTO kou iibt^ b^vfÀéXnos. E/ <5'i (jl^
î
\Q vop-evov. ii^Oi)9sv Sè KsyprjcrOoJoroiv^ p,ap(7L7rot$ Sid tôôv TSiTupoôv
TÔJv (JiTivoôv, puxXtaloi Kcà TOU X>éyLCLTOs Ti]$ xapLOU[ÀvXou kol] dXOûu'as
12 'ï'ïïdyaiv Sa Saï Koï tiov yacrlapoL KXua-pLao-i pui] to7s Tsdvu Spupéaiv,
,
dXôaioLs Ksp-ot', TrjXads Ta kol) îa-ydSoov kol) TSiTupov kol) yapcupriXcov, 15
j
^ xe^pcadoûaav A.
I
!
de ia racine de quintefeuille avant de quitter le peignoir. Il en résultera
tout à la fois une sensation agréable et une action très-bienfaisante.
ventre par des lavements qui ne soient pas trop âcres, mais plutôt mé-
langés d’huile d’olive et de nature à détendre et à désagréger, sans pour
13 cela piquer par l’âcreté. Telle est, par exemple, la décoction passée de
guimauve, defenugrec, de figue, de son, de camomille, ainsi que l’huile
394 RUFIJS D’ÉPHÈSE.
Kai TO sXouov TO -)(jx^Guii-n\ivov •
£7rî Ss 'ïwv ^e^[ioiéowv 'ssdvu, koÙ
fJiSTOL TO ypvyflva.i xoirleiv xcà crrjBeiVy xcà ovtù) StSovai to7s éypvcrt
1 0 Ae7 Sè ^ avTCûv XctpL^dvetv Ta z/lepd xdï tovs tsoSols, xdi ovtco Tsctp-
1 Kai ô TJ75 'üsliaâviDS '/yXos AB. — Xeli:et t< A en marge. Rien ne manque.
- Cp. fragm. de Rufus dans Oribase, — ^ Goupyl propose T£T7<y as
: <5è ôfjtot'ciJs
faire sortir la pierre, recourez à des moyens plus énergiques. Tel est le
sang de bouc; seulement il faut le bien dessécher, et, après l’avoir des-
pierre. On dessèche de la même façon des cigales, on les pile, puis on les 16
'
Sur le coiidilam au vin poivré, voir Oribase, CoU. mal. V, xxxui, 8. Cp. BoUsonaflc,
Notices et Extraits des mss. t. .\1 , p. ipo.
FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES. 395
l|-20
Tolvtol fxsv oûv d'iï'ka. Tœv Sè (TVvOéTCov dpicrlov êali toSs' vap-
'21 j3', Sl^vSoLTOÇ SiSoV vvmos^ xoà 'üSpOû't. ^pCLarllKCûTOi'ïOV Sk xcà Œ(p6SpCt
l3ûiXe sis avTrjv vScop xa) àTTO^saoVy Sais to ysôj^ss àTio^akelv, xa\
(T^^d^OLS TOV Tpdyov (3dXe tov oCip.OLTCs avTOv to ptéa-ov, œo'ls (xv'ts
dpoLia, sis vTTOu'Opiov Tonov tlOsti, wœIs vnb tov vXiov xcà tïjs crs- 10
jSpayrj ’
xoà Xstcoaots èiripsXœs sys èv Tffv^i'Si. Ka) siri Tris ’ypdasœs
!-20 Voilà pour les remèdes simples. Quant aux composés, le meilleur est
celui-ci : Nard en épi, poivre, une once de chacun; casse, roseau, cos-
j
tus, deux onces de chacun; faites prendre dans de l’eau la nuit et le ma-
21 tin. Ce remède est très-actif et tout à fait énergique lorsqu’on le prend
dans du sang de bouc de la manière suiv^ante : lorsque le raisin com-
'
inence à noircir, on met dans un plat neuf de l’eau que l’on y fait bouillir
I
^ jusqu’à ce qu’on en ait chassé toute la partie terreuse, puis, après avoir
I
égorgé un bouc, on y verse la partie moyenne de son sang en évitant
d’en prendre ni la première ni la dernière on le laisse se solidifier, ;
d’un léger filet ou d’un linge perméable, puis on le met dans un endroit ^
,
24 d’hier que nous en avons éprouvé relTicacité. Il convient de choisir un
I
390 RUFUS D’ÉPHÈSE.
'zpctyov ’
sïrj S’ âv 6^ toiovtos 'asp) to 'ré'toip'iov sios. OJXAa Sè lou 25
87
ly . Koi^STtov vs(^pmxàv.
E/ Ss lÀn) sx^is xô aJfxa tov ipdyov, xéy^prjcro x&î Stà tov xov- 1
dcrdpov , \ 1 v 0 cr 7rsppi 0 v ,
'sssTpoo's'kivov ,
dvd yo a!, xoc/iov, (pvXXov^
faut avoir soin, avant qu’on le tue, de lui faire manger du fenouil, de
morceau rendu avec l’urine fit voir f ensemble des diverses cassures. Ce 27
87
88
th'. Ilepi dvcühvvôûv.
(rOai Kcà ^dûv Xi'Ocov êo-(prjvojpiévcov, ov xoltol tov Trjs Cysi'ois ypovov, 5
àypvTTviwv, xcà Tris ènipiovov oSvvrjs, epypv xa\ stt) tols dvTiSoTOvs
oacti (XSTOL To Tffapriyope7v xcà vnvov épLTTOtsîv eyovcri, xcà tol Xs-
>7 TSavaxeiot xaXovfxévri, xoà v B-rjpiaxr} p.rj 'üSaXcLioL oùcict xolO^ éavT^v,
vage une once de chacun costus feuille (de faux cannellier?) \ une j once
, ; ,
grégé les pierres, fait uriner, et il est constant qu’il empêche les calculs
de se reformer.
88
I
*
J’ai ajouté fJiaXaSdOpoii en raison des propriétés diurétiques de ce simple. (Cp. Orib.
Coll. XV, I, i6.) Peut-être faut-il lire 'ZSevT£(pvXXov. La quintefeuille est prescrite plus
bas, frag. 89 , § 6.
89
le . Ilept (pXeëorofx/as.
yeBos TŸjs v 6 (70 v xcà Trjv Svvotp.iv xoà tvv è'^iv tov xdpvovTOs è^ev-
89
cette façon vous ne manquerez pas de soulager votre malade. Par la détente 2
seul des médicaments décrits plus haut suffit pour la guérison radicale
de cette affection, et si j’en ai rapporté plusieurs, c’est parce que, faute de
pouvoir employer l’un, on pourra recourir à un autre, Il reste main- 4
6 svyepôûs érépovs bnlav SvvctcrBoti XiQovç. Ottcü? oùv {àv tovto ys'vono,
è'ïïnvypv'Tct tov ctkotïov, Ssi isdXiv d(pt(7lacrÔcti avTœv, kol) per), coç ol
vXï]v éniTïj^etoLv oûcrav 'nfpos tvv tmv XiBcvv ysvscnv, àXXd TOvvavTiov
ês7 aTTOvSd^Siv xot) sôxpacn'ûtv èpLiroisiv kol) to7s Xenluvovcnv dvsv tov
^ t/ 'csot
^
addo. — ^ F. legend. deAAa. Je traduis d’après celte correction. — ^ F.
leg. dypwalzœ?.
i
force et la constitution du malade, quel remède correspond le mieux à
5 chaque cas. Dans la multitude des remèdes, certains ont pour effet de
briser les calculs déjà produits, et d’autres d’en produire de nouveaux,
’
0 façon que d’autres calculs pourront se cuire chez lui. Pour éviter cela, il
faut avoir soin de proscrire les remèdes très-échauffants et trop âcres; et,
y\rJ)(j(jo\) Tris pi'ivs, net) twv (pvXkwv, xcà s'il ptaXXov tov xapirov,
fxrjSè TOVTOis avvsycüs, dXXà tots {jlovov bre tis vivovoict crvvctyscjBai
TffXotxovvTots f xcà ocra Sià yàXaxTos sy^i Ttjv crxsva,(7i'a.v, xcà avTO
quelle nourriture, il faut boire quelque chose de bien tempéré, car rien
vrées. On doit éviter non-seulement les substances acres , mais encore les 10
aliments incrassants ,
tels que les salaisons , le gâteau au miel et au sésame
les pâtes en fleur de farine, les œufs durs, la galette et tout ce qui est
I
Koà aCaltipovs tcjv oivcüv, kol) to êni ar1 pù)(jLvi}$ ?ca9evSeiv é)(^ov(7ï]5
I
xrjTCüSyjf olov S-vvvov$, ‘ZSriXctfxvSoL? ^
crxofxGpovs, xs(p(xXovs xcà tol
sycos Agi Xa^x^olvstVy èdv êali Svvoltov * f/gTOt yàp tov eCxpaa/av
|l5 '&£pi7TOis7v xae to SiovprjTixov eyei. Acrlaxov Ai xa) xripvxiou cttïol-
j
xpsœv Ta Xnrotpà xot) tcjv opvécov * Ô(JLOi'ojs xa) tmv év XlpLvi^ SiatTOt)-
\
xa) 7ù)v crlpovOi'cov Ta Xnrapày yXcjpoiis 'Ufvpyhaç xa) Ta oyioia,
‘
F. legend. 'rsz(pdévxa.
2 garni de plume d’oie. Tout cela échauffe les reins. li faut se garder de
3 rester longtemps debout, et avoir soin de se mouvoir ou d’être assis. On
! évitera encore de prendre des aliments trop longs à passer, ou de manger
quand on ne digère pas, ainsi que les saucisses en trop grande quantité et,
|l
4 des oursins. Quant à ces derniers, on en mangera d’une façon continue,
si c’est possible, car, outre qu’ils entretiennent (les reins) en bonne dispo-
5 sition, c’est de plus un diurétique. On mangera rarement du homard et
grasses de l’autruche, les oiseaux verts qui perchent dans les tours,
\
.9 cipalement la moelle, et les pastèques h On admettra aussi les ligues
'
On a trarhiil ici 'SJ'£7roi'£ç comme l’a fait M. Dareraberg (Ocibase, Coll. méd. t. ï,p. 4-).
^02 nUFUS D’ÉPHÈSE.
Kou (jloLÇvXtjv, Koù (ÀïjXa, xct) poSoLKiva, xa) dTTtSiot, fÀtjT£ 'zrroAXà,
(Xv't£ (TVVe^ÔüS.
TOVTCüv èxQéddcu Tivdy xoà' (xdXicrl et Sid tovs (piXapeTOüs é'vsxa tov
Err èk xcà b ^qiotoltos T oiXri vos (jlïjSs vopu'a-as shoti ids èircp- 23
Sds, SX TOV zroXXov ypovov xoà tvs ptoexpas zrsi'pas, evps pLsyctXws
latine de Torino.
sèches et les ligues vertes , le raisin, les pommes, les brugnons, les
poires (?) ,
mais ni en grande quantité, ni d’une façon continue.
Voilà en détail tout ce que j’avais à vous exposer suivant la méthode 20
scientifique. Mais, comme quelques-uns de nos devanciers et de ceux qui 21
profit des amis de la vertu , afin qu’ils puissent sauver les hommes et vaincre
le mal. Il est beau de vaincre et de guérir, par quelque moyen que ce soit. 22
Ce n’est pas tout^ le très-divin Galien, après avoir pensé que les 23
*
Probablement le traitement par les remèdes d’une action inverse des causes de la ma-
ladie , ce qui est, en eOet , le principe curatif de l’école dite méthodique.
’ Ceci n’est certainement pas de Rufus; car Rulus est antérieur à Galien,
,
FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES. 403
j
yovv oïovTat toT? tcüv ypotôjv (xvÔois sloiHevai Ta? STry^às, Sa-
7rep KOLyo) p-éypt 'Sfo'kXoïj
'
tm xpôvcj) <5^ iJtto êvapy^s (paivo-
6 (Jiévcov è7rei(76r]v eivcti Svvap.iv èv aviaU. Ètt/ ts yàp 'rœv vtto aKop-
js Ka) TffoXXà yevvaïa xaO^ è'Kaalov slcrt, Ka\ èircpSa) Tvyyavov(rai tov
(TKOTIOV. 5?
j
j
rœv 'ssaXaiœvy t/ xœXvsi Kat vpd$ âivsp syvcopev èv 'uielpais, xa\ ocra 10
I
V7TO (piXcüv yvijŒiGûv, TavTa èK^écrOai vpïv;
I
90
I
iç'. ^V(TlKà.
I
I IloXXà pèv oùv elai xa) aXXa, ovSèv Sè ovtcüs co$ b èx ^ov xv-
7 leur utilité. J’en dirai autant du cas où des os s’arrêtent dans le pharynx,
18 ils sont rejetés aussitôt après une incantation. Je pourrais citer encore
t beaucoup de détails importants où les enchantements sont suivis de
succès. »
p
9 Si donc le très-divin Galien porte ce témoignage et avec lui un grand
1
nombre d’autres anciens, qu’est-ce qui nous empêche d’exposer les faits
que nous avons acquis par notre propre expérience ou par l’autorité de
t nos amis ? /
90
Cb. XVI. — Remèdes naturels.
1 II
y a encore beaucoup d’autres (remèdes), mais aucun n’égale l’an-
‘
Fragment rapporté dans les Œuvres de Galien, éd. de Paris, t.X, p. ÔyS. Cp. dans
Fabric, Gr. éd. 1708, t. III, p. 535 [Galeni scripta , n° lôg), De incantatione etc.
hOli aUFÜS D’ÉPHÈSE.
Tvpiov ^aAXOv SaxivAios '
iysi Sè gvtgj' n^vaixa. Kol^Ùv ^aXxov 2
5 xoLi c', xa\ ddlépay xvxXco tovtov ypa-^ov to ovofia toîj 3-»;p/ou,
SaxTvXœ. n
91
^ Ita AC; vixavôv B Ed. — Nota de hune restituant. » Nous renouvelons l’ap-
Goupyl Vox utraque, meo judicio, a
: « pel du savant médecin helléniste, c;i
descriptore perversa est. Hoc autem sig- l’appliquant à tout le morceau,
nificare voluimus ut viri docti locum
été soumis au feu; la (portion) de bronze que l’on trouve dans le mi-
nerai, vous la ferez réduire aux proportions d’une petite pierre, de façon
animal, et, après l’avoir montée sur un anneau d’or, vous porterez celui-
ci au petit doigt médical ‘. *
91 .
matière qui se répand dans les (diverses) parties (du corps) et surtout
*
Nous hasardons cette expression sous les plus expresses réserves.
I
I
OLV70 povov 7ï]v s(ÀÇ>poi^iv êpydcTïjTai Koà SioLTelvY^ TS xoà eh
j
èiralp^ 70 (xopiov; ïlot67r]Ti Sè d)ç 07ccv fjiêv oXiyov vTidpyri
ypXœSes xai dyav Spipiù , ^ TffOLyv ko.) yXtaypoVy 37 yscoSes kolÏ pis- 5
i3 XayyoXiKGV ’
Éàr Sè kol\ tsoXv vTidipyr} 70 èmppevcroiv kou kolko-
Kcà Siût7Siv6(X£vov V7T0 70V TjsXrjQovs , xot) dviojpsvov vTio 7rjs oyXovcrrjs
:
êntppeî, v oltto 7ivos vTrepHeipiévov pioptov, oiov a-7:\r]vos, v ï)7ra.7os, 10
j
seule qualité, ou enfin par l’une et l’autre tout ensemble? Par sa quan-
tité seule, lorsque, le sang étant bon par lui-meme, ce n’est pas par une
autre cause cjue par sa surabondance qu’il occasionne de l’engorgement,
iKi raison de la qualité nuisible qui l’afilige. 11 faut donc examiner si celte
!'
de sang, pratiquez une saignée; s’il y a cacochymie, administrez une
[i G purgation qui enlève l’humeur prédominante. Faites précéder la pur-
:J
i
406 RUFÜS D’ÉPHÈSE.
Sianrfa-as avTov âa(paXù)s xoà svXvtov 'srpoxonacrxevdta-ois 7^ ts
'ZsliddvYi ,
KOLi î^Ouai, xa) ivTv^ois, xoà 'sdat loîs vypaiveiv xa\
15 (pXsypLOvrjs to ^sov eypva-rjs, dXX^ ovSèv ovroos cos Tût Tffsp) vs(ppoùs
^
Sic AB. crvvafiÇ). }.VTîoOra naLaw XvT:ovv7a Hat C.
galion d’un régime sOr et rendez le corps bien bbre au moyen de pti-
mais rien n’égale, à cet égard, le mélicrat mélangé d’eau. Après avoir 10
2 Koà Kvahv. As^ovTai yàp Tct TffspnlûôfÀaTot éroip-œs sis oLVTà piàXXoVy
3 HûLi 'zsdcjïis T^s v\r)s evpsôfj yivopévY], Oîjtcô ptèv nâv 'utoaXt) koÙ
I
xctKÔyvfiLOS (TOI V vXri (paivonOy 'urpotTleiv Ssï ‘
si Sè pirj (pai'vonro
j
(TOI 'üSoXXrj Tis ova-OL v vXr] kcS* oXov to (T&}f/ay àXXd {âSXXov oXi'yïj
I xa\ Spip-sTcx, xct] Zéov(7(Xy.(psvysiv Sst^ tol SiovprjriKà, xdiv dSi\l/oc jfy
|
5 TO Spipiv dfxËXvvst, xdï to ^cixvcijSes à'no’ïïXvvsi, Oiisp ST^ipévov Trjv
•
TS S-sppLOTijTa sTuaivoLTai, xcà TO SoLKvsiv xa\ bSvvrjv êpLirotsT r? Sè
j
p,VTt]s î; XvTTOvaa, ov Ssi (poGe7(r6ûu tïiv tsXsIovol TSpoa(^opdv tou
1
0 TüOpiaTOs. Kai ydp tovto ttXsov ù)Ç>£Xei Tds êx SpipiVTrjTOS yivo-
I
piévcts (pXsypLOvds '
Tds ydp^ Sid TsXrjOos vXrjs yivoptevots Ta Siovptj-
j
7 Tixd Tsdvu ovx d)(p£Xs7, ^vvsCpsXxovTai ydp xoà dXXnv vXrjv TSdyy-
12 vessie. En efl'et, ces parties reçoivent en soi les superfluités plutôt qu’elles
I bondante par tout le corps mais plutôt en petite quantité, âcre et brû-
P laiite, il faut vous abstenir des diurétiques, même désaltérants, ainsi que
I
du mélicrat, et employer de préférence une boisson tempérée prise en
|14 grande quantité. En efl'et, elle affaiblit l’àcreté (des humeurs) et en-
92
irj' Ilspt ^O7j0ï)^dTù)v TOTtixœv.
sivement épaisse, en même temps cjue les urines, clans les parties afléc-
tées, matière qui, ne trouvant pas de passage pour s’écouler, y séjourne.
92
— Remèdes
Ch, xviii. topiques.
Maintenant ,
si vous voyez que la matière occasionnant l’inflammation 4
FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES. 409
vXt] f
(^oïjôeTv loU olS)ik7Ws XsttIvvovœi ,
xa\ s^œdev tw t£ )(jxijlou~
7 Ilaî^Ta oCv Ta dxpa (peuyeiv Se7 êir) TsdvTwv, [laXiala Se en) ve(ppô)v
93
iB' Ilepi (pXeypovr\s ve(ppMV eh tsvov peTa^aXXoijarjs.
I
soit trop épaisse ,
il faudra traiter par des atténuants non mordicants , et
j
extérieurement par la camomille par des cataplasmes d’orge et de graine
,
i
de lin cuits dans une décoction de camomille et de mélilot, d’absinthe et
I
7 promptement les inflammations des reins. Il faut donc, dans tous les cas,
éviter les extrêmes, mais surtout dans celui de T’inflammation des reins.
1
i8 On doit avoir soin de ne pas faire prendre de bains avant la déplétion
de la pléthore, mais de n’y recourir qu’ après avoir veillé à l’état général,
et encore n’emploiera-t-on avec sécurité que des bains chauds.
03
Ch. XIX. De 1,’IVFLAMMATION DES REI^S QUI ABOUTIT
À LA SUPPURATION.
XclËtjs, £i piv é?c TÔôv v£(ppôjv. Kai yàp 7j 'zypoXa^ova-a oSvvrj xcà >; 5
£LT£ dlïo V£(ppd;Vy £ÎT£ duO XVCrl£Ct)5 V OVprjTlXÔJV 'ZSOpOlVy V }Coà dlTO
I5 xôjv ’
xaï yàp £i ŒTiaviœSy dXX^ op.œs £0 auTÔJv èxxpiv£Tai tsuov.
drai! , sans aucune cause préalable des fièvres ou des frissons sans raison
,
surviennent les douleurs et les lièvres, bien plus qu’après cette foraiation.
Un second signe est que le malade, étant couché sur le côté sain, dit 3
montre, ne supposez pas qu’il puisse s’échapper d’un autre endroit que
des reins. En effet, la douleur qui précède et la sensation de pesanteur â
encore provenir de plusieurs autres endroits, je vais vous dire tous les
trition; car, si cette provenance est rare, elle ii’en est pas moins réelle.
FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES. 411
;
sKKpivono, xaï tïjv vizoaloLaiv v(pi<jlcLvovcroLv evpriaeis èv t&î 'usvO-
i
10 npoo'ep^e Sè xcâ toT? dvapiep.iyp.évoi$ xolï èyi(pepop.évoi 5 èv ovpois
1 1 7sdv7Ct)s ydp p.r]vvQV(ii aoi 70v tsst^ovBotol 707sov. E/ plv ydp èx 7 ï]$
xvarlecos, svprjosts èp.(p£p6p.svoL (xopia 7ffa7a.XcoSîi '
al Sè a-OLpxojSïj,
'
94
I
7 Donc cette humeur, lorsqu’elle descend des parties supérieures, se ren-
8 contre toujours mélangée complètement avec de l’urine. Si elle vient des
I
parties inférieures, vous la trouverez plutôt à l’état de dépôt au fond
j
9 du vase de nuit. Si elle prend sa source dans les parties intermédiaires
94
véXov fo ex!
95
xx'. kXXo w oixi avTo> xéypv(J-xi\
(Sojdvvs,
96
K^'. Uspi 8-£pa7*£taj.
95
même du chardon.
96
Ch. XXII. TRAITEMENT.
11 laut traiter ceux qui urinent du pus par les médicaments à la fois I
KOÙ (TTzépfJLOL TOV CTIKVOV |U£Ta ^pyCTCnl IKOV , KOÙ 0 SiOL (pUdaCL-
to7s sypvai to zkKOs zfep) tvv Kvaliv, xa) v dppisvia ^ôjXos zsi-
4 xaTaTT t^lsvsiv, ÈiTmtj^sios ovv à yvXbs Trjs 'zslicrdvris xcà tov /3p6pLOv
* F. supplend. hcù.
pastille de physalis ,
le lait d’ânesse en boisson ,
surtout pour ceux: qui
ont un ulcère à la vessie, la pilule d’Arménie \ prise en boisson, l’équi-
2 setum et surtout le chiendent. [On traite] les affections de l’urètre par des
lite.
6 pour amener une fluxion sur les ulcérations et les enflammer. Sont excel-
*
Pilule d’ellébore (cp. Œuvres d’Oribase, t. II, p. 102), ou plutôt de terre d’Ar-
ménie [ibid. p. 706).
RUFUS D’EPHESE.
alpoËiloi (JLSTa yXvKso?, si pLV Xi'dovs sypvaiv * sBos yàp tUtsiv sis
xa) otTrctXcÔTOLTa 'zsdvv œ0sXe7, Éyw yovv oi^ct tivol gs a/aa tç5 TsyBrj- 7
5 d)(p£Xsl(76oLi y
xa) Tas Sri^eiç xa) Tas bSvva? Tas ytvop.évaç -crep) t^v
xvcj'hv SX TGV rpoTTOv TOVTOV (pspsiv SvvadBai zspacos sCpao-xe. Kal b 8
^
«!XTeppd0a. Corrigo. — - F. leg. aTiaXoï.
amandes et les pommes de pin prises dans du vin sucré (pourvu quelles
ne soient pas pierreuses , car d’ordinaire elles engendrent des calculs
dans les reins) ;
les œufs des oiseaux de basse-cour, mangés tièdes et très-
dans la vessie. L’oursin encore, que l’on mange simplement blanchi, ou î>
recuit dans une autre eau après qu’on l’a vidé, est tout ce qu'il y a de
plus efficace. En fait de légumes, l’intybe^ et le chou cuit trois fois et 10
mangé dans du vin, à moins que le pus contenu [dans les reins] ne
soit trop âcre et mordicant. Les lupins non salés* ont du bon, aidant 11
‘
Espèce de chicorée , endives.
^ Tendres, frais, si l’on adopte la correction conjecturale ditoiXoL
FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES. 415
éxxpivsa-ûou ,
Tcov 'üSa-/v’)(ypL(»)v êSsa-pLOLTcov (peiSeaQou.
97
Kj' Ilepi a-lpayyovpias ^idyvœaecoç xoti B-spairsiaç.
'
Sià Tvv Sfj^iv T^v êx 'Tïjs Spi(XVTVTOS yiveaSoLi tï)î; alpoLyyovpi'av.
I
xa) XovTpoL ypuypoTSpay Ss7 p.àXXov ipuypàv SvaxpaGiav ahida-Qai 10
'*
Voir Théophr. de causis plant, liv. IV. Dioscoride legendum esse qiio verbo
— ^ oti Ed.
«Literæ a librario transpositæ locum Corrigo.
s’échappe avec peine, [il faut] éviter les aliments trop succulents.
“
97
2 de la mordication ,
que c’est cette âcreté qui produit la strangurie. Mais
s’il ne survient rien de tel, qu’au contraire l’urine apparaisse plutôt
j
I
de couleur blanche ,
que l’état antérieur ait plutôt marqué une tempéra-
j
ture froide, avec un régime et des bains froids également, il faut, dans ce
cas, s’en prendre plutôt à une dyscrasie froide de la vessie qui ne lui
*
Traduit d’après la correction conjecturale.
416 RUFUS D’ÉPHÈSE.
T )7 ? Kvcrleoôs, rjTtç ovk èa xpcnsTa-dai to ovpov, Avtûu p.èv olï cthlai 3
^pifjLVTtjs eïrj ,
xa) pLrjSev) B-sppiôj v dApivpôj. JïoLVidiTacTtv ovv 'srli- 5
10 xvcov r) êvrepicovï] ,
x-oÀ rsénoiv, xcà ol jSXacrlo) rris rrlXecos xa) yXv-
xeïa a1a(pvXv, xa) oîvos yXvxvSy oios èc/hv 6 (èiBvvôs, xa) àirXws
98
xh'. Ilept rfjs hià ipv^iv a'IpcLyyovpîas.
bien sucré, du vin sucré aussi, tel que celui de Bitbynie par exemple;
en un mot, tout ce qui peut mélanger [les humeurs] et en faire cesser
r.àcreté.
98
Ch. XXIV. DE LA STRANGURIE CAUSEE PAR LE FROID.
Maintenant ,
si l’affection strangurique vient de ce ({ue le tempérament l
FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES. 417
Sié(pdov, xcà SoLvxQs xat ^olv o B-eplicLiveiv ol^e X,^pf? tov Sdixvsiv. 5
4 avT 0 (pvéc7 iv vSolctiv, E(70’ ot£ Sk xa) axopStou xa) apTepucricLs oltto-
SptpLVTïj? V (pXeypLOvri.
99
xe' riepr hvGO^pias hiayvcocrecios xai 8-spaTrstaî.
, ovv fjLoXt$ éxxpivot'ïo rb oûpov xcà {lei^ oSvvvSy siSévoLt Ss7 Trjv
I
— - - - -
flammation.
99
Ch. XXV. MOYENS DE RECONNAITRE ET DE TRAITER LA DYSURIE.
2 vessie est affectée. Si f écoulement en a lieu sans une [sensation de] pe-
27
418 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Kva-hv VTTQvoeiv XP^f p-Bià. Srj^sœs crCpoSpas, xa\ '&vov exxpi-
15 (XTro^SfÀCt Tris pdpLVOv, to «tto Tijs piirjs, xcà tou bpiydvov to Képa,
^
F. leg. {ivvy^oveiJCTOfiev.
calcul. Quant aux moyens de reconnaître et de traiter tous ces divers cas
i
FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TR ALLES. 419
|5
(pXoïov irjs aiQvpdXov, Ottod Si sait (pXsypiOvv, Tohcov oLTTsysaOat
I
vêoLpès psXlKpoLiovy Koà oaa aufJLTrsTlstv oiSs aà? (pXsyp.ovà$ , s^coOsv 5
|3
is^poaÇispopsvoL, IIpo$ Ss tovs sv vs(ppoïs XlQovç, èàv Sat psydXot,
Sais St’ ocvtSv ysvsaOat Ttjv tSv ovpœv snt'aysatv, holXcüs 'zsots't rj
1
Il V y' yp^ oLVTf]? Trjs pt'lï]s. Ka/ Tris 'nfsvTct(fvXXov to ^S{xol pLotXXov
:
asotsl, HûLi Tov spvaipiOVy hou spTTvXXou $tjp 0 Uy Hat to Stœ tou rpoc- 10
2 ysiov octfJiOiTOSy hou tôov TSTliyoov. Ilat'Ta Ss ToiÜTOi Hoà tovç sv Hvaist
fjLOvsvaoLfjisv [3or]Srjp-dT0t)v,
I
lorsqu’il
y a inflammation mais employer ceux qui ne causent pas de picote-
,
ments et qui sont digestifs, tels que le mélicrat trempé d’eau et tous ceux
i)
qui font mûrir f inflammation, étant appliqués à l’extérieur. Contre les
I
calculs existant dans les reins, s’ils sont assez gros pour causer l’arrêt
des urines ,
on se trouvera bien de la bétoine prise en potion avec du
0 I vin au miel. Donner 2 ou 3 onces de cette racine. La décoction de quin-
i
tefeuille réussit encore mieux, de même que celles d’érysimum, de ser-
l polet sec, celle-ci mélangée avec du sang de bouc et des cigales. Tous
ces médicaments , il est avéré qu’ils ont, en outre, la propriété de désa-
] gréger, partie par partie, les calculs de la vessie. Quant aux remèdes
composés nous les avons déjà mentionnés.
,
27.
/i20 RUFUS D’ÉPHÈSE.
100
xç'. Ilepi TWV èv Tïf XV(7lei TlXTOfxévMV Xidcjôv.
Karà 'lov avTov TpoTror xa) èv tyI xvalet tixt6(à£voi XiBoi, (VfTTTsp
'ktOoi ‘ZSOLiStois pLÔiWov Ti'xTOVTai rfirsp àvSpdai, xa) ovts vtto loa-
avTtjs B-eppLOTYjTO? y dXXà (JiàXXov duo 'usoLyyzépas vXrjs, x.a\ èiri-
101
100
101
Kis, Koù iÔtz 'üsXéov invUoL 'sfpbs Tvv Tœv ovpcov eKKpiŒiv ènei'yovToti,
102
xYj’. Ilepi' B-epoLTteias.
102
103
nd'. Kxjcrlecûs ^idyvœais.
^
pLopict H0L70L 10 ovpcov (poLiveo-Ooii * SicLKpiveis Ss aùià àio
lôûv (pspopiévwv «TTo 1 ÔJV (pXe^MV. Kal yàp xat ai Ç>XéËes eahv tie 2
tÔ ovpov XsttIov £tr] xaià irjv auGlacnv, xa\ (xdXXov SpifJLVy yivcocrxe
Giv £ 111 , yivWGX£ irjv \pGJpiaGiv iris xvg1£Ws £Jvai, S£pa7T£V£iv Sè Sei 4
10 ovXinv dyovŒi 10 éXxos. Ftah (xèv ovv SvGX£pès xa\ èyyvs àvlaiov cos 5
103
vous sera loisible de les distinguer de celles qui proviennent des veines.
En effet, il arrive souvent que les veines, comme le corps tout entier, 2
l’urine est ténue dans sa composition et âcre, concluez-en que ces par-
ticules proviennent des veines; si elle est épaisse dans sa composition,
faut traiter par
y a psoriase de la vessie.
tirez-en l’indication qu’il Il les 4
8 E/ Ss fJLtj 'Zifapfi, Kcà TO afysiov SiSofJtsvop, xoù tsIvziv kol\ èdOleiv p.tj
(ÀovoVf dXXà Koù (xeTOi tivos tôov anœSôjv (xerot dpTOv rj {xeTa c&fxi-
XoJTOLTCL Koà 'USBTtOVOJV Kcà CTlXVCüV TOL SVTOS ' èv Tpo(prj Sè CtI pO^lXoi 5
vsapol Kcà G'1ot(pi'Ses xcù (j 7répp.oi tov ctikvov zsivopLSvov, xcà ocra Sièt,
ilO V 07T10V, ^id Tvv dpiSTpov bSvvï)v. Oi; Sè crvvsyws to7s dvcoSvvots
'crarL» x£)(^pŸ}a6oLt ,
et (àv Tffpbs SvvcLynv.
I
104
X' , ^oi^Brjpa tsoiovv TSpàs ràs ypœpœZeis Ztctdécreis nul ^ptyovpicts
xai (pXsypovds.
;
cd. Littré, t. II, p. 5o2 , 5o3.
8 du bien. Si l’on n’en a pas, le lait de chèvre est bon aussi, pris non-
seulement en breuvage et comme nourriture ,
mais encore comme ingré-
dient avec divers aliments, avec du pain, de la farine sémidalise, de
9 l’itrionL de la farine d’épeautre, de la farine de gruau (?). Une chose
* qui est encore d’un bon effet, ce sont des œufs tout à fait mollets et l’in-
104
'
Voir une note sur ce gâteau. Œuvres d’Oribnsc, t. I, p. 562; voir aussi ibid. p. 20.
424 RUFUS D’ÉPHÈSE.
So(rldi)(yos àvà jC cl
^
(jsmvov (jTïépyict jL i', eis vSaTOs a *
expSTat
105
/a', riepi hia^ïjTOv.
Aié 7iv£ç ov SiCL^d'^rjv p-6vov xaXovŒt to TsdOos, àXXà xoà £Îs ovpa 2
nard et le céleri
,
puis , de cette décoction ,
on mélange avec les ingré-
105
‘
Voir note sur l’alimenta l’amidon. Œuvres d’Oribase, l. l, p. 56 1 .
I
I
'
Ed. Corrigo.
4 quides contenus dans les veines, mais même ceux de tout le corps. Voilà
w le corps ,
puis augmentant la quantité des liquides et les mélangeant
dans tout l’organisme; d’autant plus que le corps devient nécessairement
5 plus sec par suite d’une grande dépense d’urine. Il faut donc donner à
boire à ces malades dans des proportions inusitées au point de leur faire ,
convenir qu’ils n’ont plus soif, et à manger des aliments d’une trans-
formation difficile, de façon que leur nourriture ne soit pas facile à
6 convertir en urine et à atténuer. En effet, le foie devenu trop chaud et
8 dépense. Il n’y a rien de meilleur contre ces affections que l’épeautre (?)
426 RUFUS D’ÉPHÈSE.
loivxjv TouTOis sTTiTtiSsiSTaTOs fxeToi poa-dtTOv 17 ;^pL/o'aT7rxoLÎ Xoifi^a-
Ta 'srdivv yXvHsot. ^svyeiv Ss SsT Ta àXpvpà 'usdvTCt Hcà Spipsa. Ka) 9-10
^
Mot inconnu qui paraît être un diminutif du latin vulva. Torino emploie ce
dernier mot dans sa traduction. ^ —
?^7X^ Eorrigo e lat. vers.
î
intybes ,
ceux qui se mangent crus , la laitue sauvage ;
en fait de viandes
le ventre [de truie], les tripes, et les pieds, surtout ceux du bœuf, ou
le groin du porc ; en fait de poissons, l’isicus(?) ,
l’orphe, et les autres à
urines. Evitez aussi les [fruits] épineux , ainsi que les amandes ,
les pistaches , 1
les ligues sèches , les dattes. Quant aux châtaignes , elles ne présentent
aucun inconvénient.
FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES. 427
106
AS'. Ilepi yovoppoias.
2 ÈpCüTav oOv y^pv xa\ 'zssp) Ttjs ypoas tov cnréppaTOs xa\ Trfs crv- 5
^
F. leg. 'zsapeXdovTa. J’ai traduit en conséquence.
106
3 vie passée. En effet, si, après s’être fait une habitude d’actes vénériens
4 bondance. Mais ,
s’il n’y a rien de tel , et que le sperme émis apparaisse
plutôt avec un caractère bilieux et âcre, c’est le lieu de reconnaître
que la semence est en état d’éréthisme et quelle est entraînée à cause
/i28 RUFUS D’ÉPHÈSE.
XsTrlÔTYjTa * d)s £7r\ 70 TffoXv Sè Kcà àaOéveiav olvtoïs eiteiou irjs
KctSeKTiKrjs SvvotfÂecos.
107
10 xat TO vSuog-çàov.
107
et de remèdes produisent ces divers effets. Tels sont, parmi les aliments,
les pommes de pin(?), les fèves, les pois cbiches, les oignons, la
108
AS'. 0<7<x èv (papiiaKOis ysvva cnrépiJLCiTa, nai 'ürctpoppà.
zfotpoppà pter^ oivopéXnos, op^s^s v p/?a, v'v tipss xvvoç opy^iv Xé-
109
Ae'. Ô<ra ^rjpaivei tyjv yovYjv.
1 ToLVJct oùv xcà o(TOL TOVTOis opoiOL (pevystv <5e7 v èv èSéa-poLcrt (3dX-
108
109
1 Ces remèdes et tous leurs analogues , il faut éviter de les mettre dans
2 la nourriture ou de les prendre en potion. On doit rechercher ce qui
10 TSoXi) TSivOVTOLS.
^La.66Xov oùv TOL -^vypvTOL xcà ^rjpou'vovTa, è(p^ d)v xol) TsXrjOos 8
1
'jsuBeïs. Corrige. — ^ Supplendum censeo xvvôs ut supra habetur. Goupyl est
comme aliments ,
soit comme remèdes , sont à rechercher pour traiter
ceux chez qui il
y a surabondance de sperme et amoindrissement de la
faculté rétenlive. Il faut éviter celles qui ont le double caractère de fla- 9
I
Set jca) TÔJV elprjpiévoûv oaa "^jvyeiv xcà ^rjpou'veiv Svvolvtoli (StorjOrf-
I
êniKipvcjvTGOv Kcà éfÀ"(pvy6vTCüv 'usdvv, xcà XovTpwv evKpaTWVy Sale 5
I
KOI èxTïjicsiv T^v yov^v, Kcà bXïjv Sè olvtov ovatav ov (xovov t^v
110
Xç’ Ilepi ‘Z^pia-wiapov.
tulentes et d’ échauffantes ,
et choisir, au contraire ,
celles qui ont le double
j
!
10 caractère inverse. Maintenant, s’il arrive que le sperme soit ténu et âcre,
il faut administrer, parmi les remèdes précités ceux qui sont de nature
,
1 11 tion. Ces malades ont besoin de ce qui opère le mélange [des humeurs],
de tout ce qu’il
y a de plus rafraîchissant et de bains convenablement
ij . composés, de façon que la semence, devenant insensiblement plus épaisse
et mieux proportionnée dans ses diverses parties, ne soit plus suscep-
110
10 Tov 'csdOovs. Oaoi Sè pierà rov ty}v Si'anav eyeiv B-eppt^v xa\ vypdv 4
ovx STTavaavio , oOto^ xcà ptSTOL S-araTor opBbv svpsBrjaav syov'zss xoà
15 yl/vypvTO, TSCLpanslaBoLi ,
xcà p.dXia1ct Ta a1v(pov7CL xcà votpxcoTixdy
*
On ne connaît qu àva.(y'lo[i6ù). — ^ xaxà Ed. Corrigo. Nil deest, nt opinor,
sed tantum xal pro «ara legendum. — ^ dX/yoïj Ed. Corrigo.
à ces individus, battu dans de l’eau fraîche mélangée d’un peu de vinaigre.
Proscrire tout ce qui est très-refroidissant , surtout les astringents et les 6
narcotiques , afin d’éviter que la maladie ne se complique d’une perspi-
FRAGMENTS EXTRAITS D’AEEXANÜRE DE TRALLES. 43S
i
7 Sià 70 fxr) 70 TSctOo? SvaSia(p6pYi70v yevéaBcti, \\ivé7 C0 (jav Sè 7ffav7ot
I
7£7rjp-)170Ll, KO.)' OV (ÀOVOV Hpo[(TSl 7Lv\ Spa, àXkOL X<x\ oXïJ 7Yj 0V(7l'a
^
8 av 7 ïj$» Kivrf(7£i Sè KeypriaOcocrav xoà ài^aTp/\f/£f 7mv dvo) (xepôjv xcà 5
,
eh dX7rjpas yvfÀva^eo-Ocüdctv xoà cr(poupav^^, dmKTTrdcrOou 7))v vXrjv,
• n
(à', a', [lepi nw'kiKfiç
i
Tsa^v ^ou v£vpS)^£$ 70 xwXov,xa\ (XïjSèv 7wv èxe7 a-vp }£ov7ù)v^
I
8 prS)$ Sia(pop£Ïa-Bai Svvol7ov,, xaOdirep £ 71 ) 7mv Xenlœv èv7£po)v. To
^ dprrjpixs Ed. — Goupyl propose cette correction : kolI Sià tôov dXTujpœv xal
I
I
<y(pixipas yvpv. dviiOT:. Tr)v <jXy}v... — - Ific f. su])plend. Stà to. — ^ (rvppvévT. B.
'
7 ration difficile. Que les malades prennent en potion tout ce qui peut
modérer la semence, notamment la graine du nénuphar et sa racine; car
28
^34 HUFUS D’ÉPHÈSE.
Sè SvcrSlayv 00(7^1 iKov ^
êKe7 'zsd\iv ,
sk toD xcà dXXoïç (xopi'ois
10 éTspcûOev êTTippéovTO? xa\ Sid (pXsyp.ov^v xoà Sid ^rfpdv xônpov Icryo-
dXXd xoà xoLTd crvpLTrddeioLv tÔùv ysiTvidvTCov avTÔj ptopicov. Kaî ydp 7
15 xa) Sia(ppdyp.oiTOS , xoà xotXioLS xoà Xayôvos. AXXd Tas p.èv xond 8
autre partie, puis quels sont les divers états dans lesquels il se trouve,
ovSk K(*)\iKOiç Seï KaXstv SiaQécreis, i7rsp} &v èv tôj '^sp) siXsdov,
'
VVV yOLp 'ZïTSpl TMV XOLTOL 'nüprjô'VOTVCX.OsiCLV EV OLVTr^ (ÀOVCp (TW ic/l &.p.SV WV
7W SldKpKTlV OLVTÔJV XclpLV£lV eoS* 076 KOÀ 70VS £71 IG’1 rjp.OV(XS loLTpOVS
112
'] Hpù)70v pev aï oSwai 7o7s koô\ixo7s cruveyeal epai xa) îayypo-
7£pai 7 Ôjv ve(ppi7lXWV £1(7 IV • £7V£l7a Sè xa) 01 CTVp^ai'vOV7£S ep£7o)
'
^
A /hic et ubiquc.
'
en vertu de cette sympathie ,
il ne faut pas leur donner le nom de coliques :
'
nous en parlerons en traitant de f iléus, que certains dénomment aussi
chordapsus. Pour le moment, notre dessein est de discuter les faits qui
concernent le côlon seul en vertu d’une alfection ayant pris naissance en
'9 lui-même. Comme les affections qu’éprouvent ceux qui souffrent du côlon
112
2S._
/i3G KUFUS Ü’ÉPHÈSE.-
zs\zlovés slcri xoà auv£)^scrl£poi xoù Ç>X£yfji(XTa'S£i$, i) t£ yacr'irip
v£Tcti >7 bSvvn 'z;r£pt avro to xôjAov, dXXa zs£piXapL^dv£i xcà éVepa
5 7S£pix£l^£va pt-épri ,
icrÔ’ 6 t£ Sè xol) Tt)v yacrlépct zsoiGav, OTrep èTt\
d)(77T£p éni 7ÔüV XOûXlXÔOV OÙ (JVpL^OlV£l. Kaî STTÎ [xèv 7ÔÛV XwXlXÔôV^ I
•xa) pi£70 7>)v ixxpiGtv oùSèv ^7lov èitip-évovGo (polv£7oi. Ka} av7ri 5
15 fjièv oÙ7Ô)v in SidxpiGis. Kaz ^£7 zspoG£yov70? xa) Si£y vo)xÔ7o? dxpi- 6
aussi plus obstrué que dans la néphrétique , au point que les flatuosités
ce qui n’a pas lieu dans la néphrétique. La douleur s'attache aux reins et 2
on ne la voit pas voyager d’un point sur un autre : cela vous fournira
Au surplus, les urines sont plus épaisses dans la colique, tandis que, chez 3
les néphrétiques, elles sont aqueuses au début, puis avec le temps elles,
deviennent sablonneuses, ce qui n’a pas lieu chez ceux qui sont affectés
tiques, cet effet nest pas immédiat, et l’on voit la douleur persister même
après l’évacuation. Tels sont les moyens de distinguer ces deux affections.
'
8 xoLKCOv €(tS* 6ts KOLi ^-avct'TWv ahiov yivsTCU. TvMpis'ïs «5'e Kct] làs
'
I
1 13
(f
1
Ot« Tî]v yévecTiv b àfi(pY)p.épivos TSvpeTos èmo (pXéypLctTQs syei^ 5
ovTSs b^s7?y ovre Sr^rjoSsis (r(p6SpoL, ovts SictKaés ti Kcà ^rjpbv ëyovo-i
'
i
‘ Cp, Galien, Méthode ihérapeiitique , à Glaacon, 1, vil.
8 grands maux, et même de la mort. C’est donc ainsi que vous reconnaîtrez
les affections qui se produisent de diverses manières dans le côlon.
113
(701 xa) KOL 7 dSr]\ov êcrlou tÔ eiSos tov 'sruperov xai èx twv 'u^povyr]-
O'jv 'S7po(7éysiv xcài xct7ctvos7v dxpi^ws Ss7 rbv to eUo$ TOV TSVpSTOV
yivwuxsiv èOé'kovTa. ÎIot£ y,sv y dp Tsocvrct tol arjpLS^a dpca zsctpsiai, 7
7S07S Es ov. ÉTri [isv ydp tcûv yvrjcri'cijv ctitCLVTCt cjysEov s'jphxsictt *
8
10 S7c\ Es 7WV voOoôVy ov ‘ZSoivTct, dXkd Tiva (xèv ctvrœv TÂ^ctpsiat , Ttvd
> > \ ^ \ \ I /
ovx OLSi aict Tas tots. xaï TsXsi'crIr] Tis SV avTOis svpicrxsTai v
EiaÇopd xaï xard tEv S-spanstaVj xaï xaTa to siEos. H \isv oEv
lièvre tierce ou de la lièvre quarte. Mais vous verrez mieux: et tout à fait 5
clairement en quoi consiste cette variété de lièvre si, loin d’y mettre de
fièvres, certains d’entre eux surviennent mais certains autres pas tou-
114
B', As'. Ék t6ûv Poi(^oi) 'urspi Xoi(jlov^.
^
Sur ces fragments de Paul d’Egine, par les mots KciTOodev '&pos rà ê^co (t. V,
voir la préface, IV, 5. — ^ Cp. Orib. p. 3o3,l. 2 ); vient ensuite le texteque
Synopsis ,Yl, xx\. — ^ Même texte (pie nous donnons, et cjui est particulier à
FRAGMENTS
DE REFUS D’ÉPHÈSE
EXTRAITS DE PAUL D’ÉGINE.
lia
Livre II ,
ch. xxxv. -
— Sur la peste.
1 Tous les accidents les plus terribles peuvent avoir lieu dans la peste,
(^(prjalv b Poî/(po?) oo‘'liç fjLeTOL tovtov tov t^otov otîp^ VTrepSé^ios éyé-
115
r', y . Uspi 'urnvpidcysœs.
Xi. a s', Ttjv xe(poLXinv Gp.riye oïvco olvtol dvaXvcroLç'^, E/ <5'è to dXXo 2
116
xjS'. IJepf yXctvKœ(xoLTOs nai v77o;j^VjuaTOS *
èx tHjv PovÇiov
'
Rubrique de S AAAo TaÀvvov, Vov-
: Nous indiquons les principales variantes
Çov Ap^iyévovs.
,
— ^ Ita S ;
auro Xvaas verbales mais non les différences de re-
,
115
Liv. III, cb. III. — Dartres farineuses a la tête.
Autre recette. Prenez nitre, lie de vin brûlée, myrobolan, une livre 1
de chacun; staphisaigre ,
une livre et demie; frictionnez la tète avec du
vin dans lequel vous aurez fait dissoudre ces substances. Si d’autres par- 2
’
lies du corps éprouvent une démangeaison ,
[vous les frictionnerez] à sec.
116
Cb, XXII. — Du glaucome et de la c.vt.aracte.
4 (jy^acrpLOv. Asî Sè xcà vSpOTTOTs'ïv Tffotp’ oXrjv tï)v SiouTav, xcà xeypv- 10
*
'ZsapéfiTCoaiv OriJj. — payoeiSovs Orib. — ^ rà addo ex Oi’lb. — ^ otTro-
une seule et même chose; mais les modernes sont d’avis que les glau-
comes sont des affections de l’humeur cristalline
,
passant sous l’influence
de l’humidité à la couleur glauque G tandis que les cataractes sont un
2 épanchement d’humeurs coagulées entre la cornée et le cristallin. Tous
les glaucomes sont incurables et toutes les cataractes ne sont pas curables.
3 On traite ceux qui sont attaqués de la cataracte ,
avant que l’affection ait
pris de la consistance ,
par une évacuation de sang au pli du bras par ,
la
purgation et par des évacuants plus ou moins .âcres comme estime décoc-
tion de centaurée ou de concombre amer, enfin par l’emploi assez fréquent
4 de laxatifs ;
on applique aussi des ventouses scaritiées sur l’occiput. Pendant
toute la durée du traitement, on s’astreint à boire de l’eau et Ton se sert
’
Voir, sur les mots yXav7cos et yXotv^copa .
, Sichel, Mémoire sur le glaucome Bruxelles
i842, p. i24*i 54, et Littré, Œuvres d’Hippocrate t. IV, p. 5o2, note i. M. Littré, avec
M. Sichel, traduit yAa;i;££0 f>ta par cataracte. Nous adoptons ici, comme dans tous les cas
prêtant à la controverse, la traduction donnée dans les OEuvres d’Oribase par MM. Bus-
makcr et Daremberg. Toutefois, le mot yXav7tos nous a paru comme à M. , Littré, signifier
plutôt bleuâtre, glauque ou gris.
442 RUFU8 D’ÉPHÈSE.
^(qXcoSsœI ép(jûv (X7(JLÔjv àvctSiSoixércoVy to Sià rifs àX6r]s 'üUHpbv Sco-
117
fxe'. Ilepi TCüv xarà rovs ve(ppov5 nui tyjv xv^liv TSOLdwv *
^
Ceci est dans Oribase, Sjnop. VIII, xlîx, 17. — ' Sic IFG; MQœv reli(|ui
codd. et Ed.
aurait devant les yeux, par suite des mauvaises humeurs ou de vapeurs
bilieuses qui surviendraient, nous donnerons le médicament amer à
117
Liv. III, cil. XLV. — Des affections des reins et de la vessie,
ET premièrement DE LA LITHIASE.
gneinent; car il
y a un point commun aux coliques et à la présence des
calculs dans les reins, c’est qu’au début le ventre est obstrué, les dou-
FRAGMENTS EXTRAITS DE PAUL D’ÉGINE. 443
2 (povaBoti. \Siov Se y
to ’toÏs fxsv kooXikoIls êTrnsTotiJifjiévoL Tavra 'csavra.
xo7?y xcLuèi T'nv Ss^tàv Xayôjvoc (xàXXov eivai 'v^v oSvvrjv xcà àviévcu
l-xéypt (/lofÀCtyov^y xcà v7ia.TOSy xcà (nrXrjvbs^y xcà Triv xoirpov èiré- 5
leurs sont vives, on manque d’appétit, on digère mal et l’on a des tran-
2 chées. Quant aux caractères particuliers, celui des coliques consiste en
yovpovaiv.
TXixbv pièv ovv aïriov Trjs tôjv Xi'Bcov yeveaecos ècrliv 'csayys 10
10 >7 T)Js xva1ecü$. AXX^ s’ttI ptêv tôjv vs(ppojv, Toh ^pvTT%V(ji tovs ii
xa) TOV fSoLTOv, xa] vaXos re xsxavpevos , xa\ ày pofcrl ecos pi^a, xa\
'
o-u;^î;â)?DACJEFGXTVQa).
et ses voies urinaires sont contractées. Tels sont les indibes de la présence 6
des calculs dans les reins, indices plus accentués chez les hommes Faits.
Quant à la hxation des calculs dans la vessie, elle a plutôt lieu chez 7
les jeunes enfants. Les signes de leur présence sont les suivants: Lrine 8
ployer d,es remèdes qui divisent et morcellent les calculs sans produire
d’inllammation manifeste. Telles sont les racines de l’asperge royale 12
*
Ou (le la loiico.^
^ Cp. Oribasc, Ccil. XV, i, a5
FRAGMENTS EXTRAITS DE PAUL D’EGINE. 445
Xi'Ooi, xol] to a-KiXkntxQv o^os, xcù (pou, xoà p.rjov, kou aa-apov, xa\
xcà èyxctOl(Ty.cL(Ti ,
zoïs yaXoLfrl ixo7s ze xa) 'Sïaprjyopovcn yprjo-léov,
I
dypi'ov, xcà y.otXo[yrj? àypicLS xaà creklvov zàs picots é^^yj'o'OLs yez^
|l6 oïvov xcà zo vypov èxQXi’if/cts uSolzl zs^ xepdaoLÇ SiSov xoyX. f3'. Ka- 10
ywvos ^ripd$, p-aXoLyriç dypicLS zou (j'népyaizo^ Ïctol x6\pa$, ^/Sou xo-
I
1
1 6 trempée d'eau on en donne deux cuillerées.
,
On applique un cataplasme de
fruit du baume, des graviers des éponges, de sèche, de graine de mauve
sauvage ,
le tout pilé par parties égales ; on en donnera une cuillerée mé-
17 langée avec deux cuillerées de vin. On donnera encore le sang de bouc
desséché et les cigales sèches auxquelles on a ôté les ailes et les pattes, ou
I
RUFUS 13’ÉPHÈSK,
xaO’ éoLVT riV Te xcà pterà TSeTrépecos xcà (pvXXov avp.fJLe'Tpov^ Si’ evxpa-
*
ôv add, KG. — - Tt(ppàs xai x,^copasG. — ^ toTs add. E. — ^ (pvÀÀcov crvppé-
les dissolvants de la pierre, employés avec du vin miellé dans l’eau chaude
du bain. 11 y a aussi les remèdes composés préparés avec les précédents, tels 18
il vit principalement dans les murs et dans les haies vives. Cet oiseau, salé
tout entier et mangé cru d’une façon continue , fait rendre avec les urines
les calculs déjà formés, et empêche qu’il ne s’en forme d’autres. Brûlé tout 21
vivant avec ses ailes, sa cendre bue seule et avec du poivre ainsi que des
feuilles en quantité modérée dans du miel bien tempéré, a par nature
,
la
'
Voir la formule de ce médicament dans Oribasc, Euporisfes IV, cxli, t. V, p. yO"?.
FRAGMENTS EXTRAITS DE PAUL D’ÉGINE. 447
I
T£ xa,\ ydXaxTOs, xoà tcov Sà av'cov axsua^optévcov otvov ts
(léXoLVOS, X, T. X. L
118
E', y' Ilepi Xvijao^Y)XT(jôv x<xi rov vhpoipo^ixov 'nfâBovç^.
\
yiveaOoLi lov lov tov yvpbv êxsïvov pu'piyjcrafxévov xaBdorsp éTspov$
ipéysi xoà TOÎs (pdaxova-iv olvtov^ oUfjQou tov SdxvovTa xvvolsv to'Ïs
^
M. Daremberg n’a pas transcrit la rapporté plus haut, d’après Aétl us, VI,
suite de ce chapitre dans la pensée, sans xxiv. Voir aussi Oribase, Coll. méd. liv.
—
I
doute, quelle ne devait pas être attri- incert. § 1 18, t. IV, p. 62 3 . olCtoü
|24 Les préservatifs de la formation des calculs seront d’abord une nourri-
ture succulente et modérée ,
l’exercice ,
l’abstention de l’emploi continu
fl de toutes les sortes de graines légumineuses et des céréales, du fro-
mage, du lait et de tous les aliments qu’il sert à préparer.
118
HYDROPHOBIQDE.
1 Quant à Rufus, il a fait voir que c’est là pour ces malades une variété
de la mélancolie, le venin [rabique] imitant cette humeur, de même que
nous savons que les objets de crainte des mélancoliques varient suivant
les individus. Cette raison confirme l’opinion de ceux qui prétendent que
uus RUFUS D’ÉPHÉSE.
vS(X(7lV £ÎK0Vl%S(j9ai. Ss êfJLTTSCTOV’TCOV SIS TO ZffCtÔoÇ ,
OvSsVÛL Ï(7(X£V 2
ovx aTTO Tov Xvcro-wvTGs K\)vos SrjyOév'Tctç âXAix vivo Siy^OévTOç rivos
Tiai xa\ pETa én1à o-va-ldvai^ Ttvh oiï]6évT£$ pv XvtIôlv tov xvva
Je malade voit dans les e'auv l’image du' chien qui a fait la morsure. De 2
elle reste en suspens durant quarante jours environ , et, dans ceidains cas,
a\|/£Ta< •
eî Ss vtïo Xtfxov zstsaOkv (paytj ,
(tkottvjo-ov *
eî (xèv yàp [xîj
Ôpiêaatos 'UfapaStScüa-iv *
eî Sè Siol tmv eîpvp-évcov (7ïjp.ei'oJv àxpi^ôjs
'cspwTOv fxèv oCv èali twv àvaalopLCOTixœv, to Sià 'usla-atis xcà o^ovs
,
‘ Ecl. ê<7x,^poTs. Corrig. Littré.
n y voudra pas toucher; mais observez si, pressé par la faim, il vient à en
I
manger; car, si le chien qui a fait la morsure n’est pas enragé, l’oiseau
conservera la vie ,
sinon il mourra le jour suivant. Dans ce dernier cas
procédez à l’ouverture de la plaie. Renouvelez cette épreuve après quel-
ques jours d’intervalle. Lorsque l’oiseau ne mourra pas amenez la cicatri- ,
i
C sation [de la plaie] ,
considérant le danger comme écarté. Telle est l’épreuve
tel qu’on l’a décrit exactement dans le chapitre des blessures affectant les
29
450 RUFUS D’ÉPHÈSE.
^v(j1ov Z, S'y ZüpoLŒiov aTTSpfxaTOS jC a y XP^y ^pcoTOv ^rjpov iW
ê(7xo^p<^0rjy eha (jl£tol poSi'vov Ïvol èKTrécrœaiv aî èdxàipai * Çv’kac'-
ques-uns brûlent aussi la plaie avec des cautères au fer [rouge]. Faire 12
115 ri' -flXiov dvaaysiv, ToTs Sè fin auBrifiepov TSOTiaBeiai SnrXrjv 3i'Sov
116 Trjv SSa-iv* êaB^ ors Sè xdtt TptTrXijv. Ka< n Si* èy^iSvwv Se B-rjpioixrj 5
118 TiSos Tris vpaxXei'as, nv xoà StdXvacrov xolXo\j(ji. T<ri? Se xcà tou
i 7 ^evvvet Trjv tou iou Suvafiiv, èfioü Sè xoà xooXuei Trjv sis to jSixBos
(
I
[xai] ^ ^cûpoTSpou ydXatXTOS tsoœis y coa-auTOJs Sè xoà (ixSpSwy xoà
121 xpofifivoôv, xoà TSpciGCùv èScûSrf. E< Sè firj xolt* dpyds TffocpaXrjCpBsirj
!
^ xo-)(}.iâpia a! Ed. Fort, legend. xo^Xidptov a! — ^ xai addo.
========================================^^
I
1
lerées; racine de gentiane pilée, 3 cuillerées (?) avec 2 cyathus de vin
il 3 vieux lion trempé vous prendrez
: cette potion pendant quatre jours. Quel-
|l4 ques-uns prescrivent encore 2 cuillerées de sang de perdrix. Vous prendrez
|l5 les écrevisses tandis que la luné est dans sa période dé croissance, avant
le lever du soleil. Si la potion n’est pas administrée le jour mêrne [de la
I
i
6 morsure] , vous doublerez la dose ;
quelquefois il faut la tripler. La thé-
;
7 riaque de vipère serait encore bien efficace. Purger avec le concombre en
I
donnant le médicament tous les jours dans une décoction de sauge ou
1 à l’ail ,
aux oignons et aux poireaux. Si par suite d’un empêchement quel-
,
conque, ces remèdes n’ont pas été administrés dès le principe, il ne faut
pas manquer de faire une incision autour de la plaie , d’y poser des ven-
29.
452 RUFUS D’ÉPHÈSE.
xcà (TiKvd^etv v kolisiv to é'Xxo? fin 'ZSapaXenrléov (pOdaavros nStj
^txou TsdSous xdBctpcriv t£ t^v Sià Trjs hpds xa) tvv Sià tov cryialov
(7lVa7TlC7(JL0V$ XOLTOL p.épOs'^ è(p^ 6X0V TOV (TCÔpOLTOS. kvV(J ip.WT CLTOV Sè 24
119
Z', rj' . Wspi T&v ispwv àvTÎhÔTWv • rj PovÇov hpà.
Spay, S' ' V xacrcTioLS ^poty- v'y aBdyvos, xpôxoVy TSoXioVy a-pLvpvrjÇy
^
'TSctpa.XriTtl éov Ed. Corrigo. — ^ xai fort, supplendum.
sinapismes sur la partie malade [et] par tout le corps. Le plus efficace de 24 ,
tous les traitements a été reconnu être une fréquente administration d’el- f
lébore.
119
Liv. VII , ch. VIII. — Sur les remèdes sacrés. — Le remède sacré de rufüs.
DE RÜFÜS D’ÉPHÈSE
EXTRAITS DE RHAZÈS.
[continent^.)
120
— De
\
121
i
et euforbio : detur similiter de eis in potu. •
5
122
]
2 vel ex gaudio aut tristitia. Et ilia quæ evenit ex percussione est deterior
omnibus aliis eo quod destruit nervos , et comitantur eam signa inducen-
3 tia ipsum morbum. Et ilia quæ accidit ex aliis causis cognoscitur ex saltu, lo
jectigatione^, tremore, stupore, gravedine motus, perturbation e sensus et
non accidit nisi illis qui sunt frigidæ et humidæ complexionis et plecto- 15
‘
Sur les fragments extraits de Rhazès, voir la préface, IV, 7.
^ Ce mot n’est pas dans le Glossaire de Du Gange, qui donne seulement le verbe jecti-
Sare, sc. hac illac memhra disjiccre.
l
454 RÜFUS D’ÉPHÈSE.
ricis. Et quando membrum paralyticatum est valde extenuatum et coloris 0
crocei vel citrini , et sine aliquo sensu , impossibilis est ejus curatio. Et 7
si est modice carnosus , et color ejus non excedit colorem corporis pa-
tientis, eritmorbus curabilis. Et quando accidit paralysis post epilepsiam 8
123
Ruffus dixit quqd aqua est melior quam vinum paralyticis , et aqua 1
^
sulfuris juvat multum eos cum balneantur in ea.
124
125
126
15 Ruffus : Aqua est melior vino in scotomia. Radix vitis nigræ vel albæ
®
est conferens magnum juvamentum scotomiæ , cum dantur ex ea in potu
omni die une. ii ; simile facit ftunigatio facta ex galbano.
127
20 ejus cura prava et difficilis, duplici de causa: primo quia plurimum do-
*
Cp. Orib. Synopsis, VllI, 7. On peut considérer ce texte d’Oribase comme extrait, ou
tout au moins comme inspiré de Rufus.
,
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZES. 455
!
ininatur liumor niger ;
secundo quod difficile erit exhibere infirmo
I
opinionum eorum sunt infinitæ :
quidam enim eorum dubitant de tono ,
et quidam fastidiunt aliquem cibum aut potum aut odiunt aliquod genus ,
I
omnia accidentia melancoliæ ,
et in prolongatione dierum quotidie forli-
I
5 ficantur. Et cum apparere incipit aliquod istorum accidentium , debet 10
I
0 curari. Et quando corporibus patientibus melancoliam, in illis ^ pectore
et in alia superficie corporis apparent apostemata calida dolorosa, ten-
I
7 dentia ad rubedinem cum pruritu, proximam mortem denuntiant. Et
1 bæc ægritudo magis accidit viris quam mulieribus ,
sed mulieribus erit
•
8 deterior ; et imaginantur pejora et earum angustiæ sunt difficiliores. Et 15
I
non accidit adolescentibus ,
sed aliquando accidit infantibus et pueris et
j
senibus et decrepitis ; multiplicatur in tantum quod non posset narrari
,
et maxime decrepitis , eo quod melancolia est eis accidens necessarium
I
et inseparabile : et sunt etiam decrepiti paucorum gaudiorum ,
malæ or-
! 9 dinationis et opinionis ,
et patiuntur multàs ventris inflationes. Et bæc 20
jlO sunt accidentia melancoliæ. Et tempus in quo minus accidit bic morbus
]
est byems eo quod ,
digestio bene celebratur in ea ;
et secundaris æstas ,
:
quia in ea laxatur venter et dissolvuntur superfluitates ; et illis quorum
venter non laxatur in æstate supervenit bæc ægritudo et movetur forti
* F. 1. mis.
® C’est sous toutes réserves et uniquement pour respecter le travail de M. Daremberg,
i
que nous laissons ici, comme fragment de Rufus, les morceaux commençant par dico. Ils nous
paraissent plutôt appartenir en propre à Rhazès, qui les aurait distingués ainsi de ses
citations d’auteurs. (Cp. le frag. 2o4, § 2 .) Au surplus le lecteur appréciera. A moins d’un
: avis spécial, les paragraphes placés entre crochets seront ceux dont nous mettons en doute
'
l’attribution à Ruüis.
,
^
Traduction du mot Sictna.
456 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Et contingit quod quidam istorum narrant et somniant præter solitum , 14
et pronosticantur futura, et eveniunt ea quæ ipsi prædicunt. Et quando 15
accidit melancolia, possibile est quod ejus notitia occultatur medico in
principio ;
sed peritus medicus et subtilis indagationis poterit eam co-
10 cidit sanis quando volunt inquirere de aliqua re, vel caute tenere ea
quæ debent esse cauta. Et debent cognosci signa melancoliæ. in principio 17
certa debet esse opinio quod sit melancolia. Et signa erunt liæc :
quia 20
non possunt aperire oculos ,
sicut illi qui patiuntur corruptionem in eo-
rum palpebris , et habent eorum angulos strictos ; et alba oculorum
eis reperitur patientia ; et non possunt formare s, sed loco ejus ponunf f;
habent subtilem vocem et lingua eorum velox ad loquendum, et in
latione emorroydarum ,
varicibus , et secundum plures accidunt eis va-
rices ; et illis quibus non apparet bumor niger sunt difficilis curationis ;
divulsa. Sed quando residet melancolia, licet sit multa, non tanien ge- 22
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 457
Î3 [Dico etiam :
quando sanguis est permixtus melancoliæ, oportet quod 5
I
turbantur illo tempore donec supernatent ea quæ subsistunt in earum 10
profundo ; et sicut accidit de musto bullienti ,
simile est de sanguine
j
motus melancoliæ est cum ventositate, sicut quælibet res frigida quæ
15 habet ventositatem. Et non dico de melancolia compacta , sed de ea quæ 15
non habet tantum de caliditate quod possit subtiliare vapores.]
128
‘
Signe de l’once. Cf. De Podagra (note de M. Littré, ci-dessus, p. 276, note a).
458 RUFUS D’ÉPHÈSE.
eis mulla inflatio et non erit in eis stipticitas , et procurabitur eoruin di-
gestio
,
provocabitur urina ,
et id est laudabilius consiliuin quo possunt
uti ;
et debent paulatim se exercitare et comedere bona cibaria ; et melior
labor eis est deambulatio ;
et illi qui non possunt bene digerere utantur
minus dentur omni die lenitiva ut eorum venter sit fluxibilis , et epitlii-
20 valescentia; et qui potest sustinere potum vini non indiget alia cura,
quia eo solo sunt omnia quæ sunt necessaria in cura bujus passionis ; et
curetur cum contrariis et ille cujus morbi causa fuit ex arta via,
; et con-
'
rutæ : hæ enim mediciriæ dissolvunt inflationem et bonificant digestio-
nem. Et decoquantur similiter dictæ res cum oleo et inungantur dicta 9
35 loca ex eo ; vel madefiat ex eo lana et ponatur supra ventrem, et em-
plastrentur loca cum seminibus dissolventibus inflationes ,
quia bonum
est ; tamen hoc fiat de nocte ; et inungatur venter cum oleo liliaceo ,
et
!
multotiens accidit hoc ; et cum dubites de hoc ,
conforta membra prin-
suis. .
129
sicut memoria virorum ; et non debet forti exercitio exercitare illos quo-
rum vis bonificare ingenium ; nec exercitio inducente capiti laborem
quia ex forti exercitio multiplicatur cibus et potus eo quod multum dis- 30
5 vapores ascendentes caput , sicut allia , cepe et porri ; sed parum ex bis
possunt aliquando comedere ; et potus vini moderatus est eis convenien-
tior potu aquæ quia vinum moderate bibitum bonificat aniinam
,
et exci-
eboris ,
addit ad memoriam ;
et purgatio etiam cucumeris asinini , et
130
132
25 Rajjfys dixit : Aqua est melior epilensiæ quam vinum et aqua tepida 1
ursi.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. ^01
133
^
Raffus dixit: Si ungitur corpus pueri epileptici ‘
ex pionia^trita et pul-
2 verizata et mixta cum oleo rosato, mirabiliter confert ei. Et debet uti
epilepticus cibis desiccantibus corpus et facientibus ventrem fluxibilem
et prohibentibus ipsum fieri repletum et pingue.
paucæ humiditatis ,
et abstineant a fabis , lentibus ,
cepis , aleis , lacté et
|5 tates et provocat urinam ; et cum utuntur aneto in cibis eorum, est valde 15
^
bonum. Et utantur pillulis factis ex epithimo ,
agarico ,
pulpis coloquin-
I
tidæ, sticados, polipo, elleboro nigro ; et acorus est valde juvativus de
I
sui proprietate ; ei sirupus de absinthio cum aqua decoctionis serpilli
I
urinam ; et gargarisma factum cum sirupo acetoso , in quo decoctum sit 20
I
mentastrum ,
serpillum vel ysopus et origanum ,
valet multum ,
quia tra-
6 hit multum flegma. Et utantur rebus purgantibus melancoliam et flegma
I
et ponant de ligno pioniæ in eorum cibis et laxationibus , et recipiant ex
eo fumum per nares cirni emboto et attrabant ejus fumum et comedant
turtures et perdices et aves de montants et eis similes desiccativas et 25
Î ,
134
‘
epilentici, ubique in Ed.
* Pionia n’est pas dans Du Gange.
462 RUFUS D’ÉPHÈSE.
135
Dixit Ruffus in lihro suode diæta : Inflatio ventris in spasmo est signum 1
mortale.
[Dico quod vidi quamdam mulierem cujus inferior mandibula reper- 2
rarent ,
et nullo modo obtinere potui quin sonarent eo quod ejus corpus
in tantum inflabat, quod videbatur scindi per medium. Et principium 3
136
137
spasmo.
138
verizatum mixtum cum oleo confert mirabiliter forti tetano , facta inunc-
tione cum eo.
139
Ruffus dixit : Accidit ante lithargias febris magis lenta quam febris i
^
*
cum expergelit patiens ,
formidat et non recordatur eorum quæ dixerat
* al Ed.
* Legcnd. Dioscorides.
I
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 463
i
dat in morbuni, sentit nimiam in capite jectigationem ; et anhelitus
I
venit in eo multus sudor, est mortalis ,
quia sudor inducit defectum vi- 5
!'i rium. Et aliquando accidit corporibus eorum siccitas et macilentia ; et
j
cum videris patientemin suismotibus agilem et utcunqueintelligentem,
*
et habentem aliquam memoriam, et ejus anhelitus est facilis, et post
I
ejus aurem apparent minuta apostemata ,
est signum suæ convalescentiæ.
|5
Et aliquando accidit cmn hoc morbo corrosio in pulmone. 10
I
.
1^0
SCARKILOS ET DE PERMIXTIONE.
[
Dixit Riijfus : Accidit cum hirsen permixtio sensus cum febre , vigiliis
I
et tremore ; et ejus febris augmentatur in meridie et in nocte ; cum
et
I
''
patiens in declinatione paroxysmi recordatur se aliénasse , est bonum
signum; cum non recolit non est bonum signum. Et accidit birsen tem-
pore juventutis et illis qui multum comedunt; et patiens hirsen fugit 15
j
I
lucem et ejus oculi rubent' et extremitates frigescunt, et evellit pilos a
I
suis vestibus.
I
141
K Ruffus : Emplastrum mentæ cum suie alias farre ordei mitigat sodam.
V®
142
n
Ruffus dixit in libre suo quem fecit plebi : Curatur soda calidum cum
'
i oleis frigidis infrigidatis ad nivem ; et cibus istorum sit médius ,
et utan- 20
tur quiete per unum diem ,
et spargatur supra eorum capita multa aqua ;
143
32 »•
ascendere vaporem ad caput, sicut cepæ et ejus similia, inducunt obtal-
miam
144
3i T»
5 da patienti vinum ut dormiat, quia cura ejus est somnus prolixus. Si ac-
2
cidit oculis violentus dolor ex humiditate curetur , cum laxativis et trahatur
ventur cum albumine ovi quæ fluunt ad oculos. Et quando materia inci- 3
pit digeri, balneum est juvativum huic morbo; et si fluxus non cessabit,
hoc fiat post exitum baînei. Cura obtbalmiæ in principio : si dolor est
I
tur stachasan, et semper ana pamm plus addatur de prædicto collyrio in
I
prædictis ; et cum utendum est eo debet optime teri
, ,
et elevari suaviter
j
cuin fæce aibi vini ; et quando mitigatur dolor, curetur cum fæce crocea
i
vini ; et si dolor est violentus ,
multiplica calefacere ;
et si est paucus
|15 suflicit semel aut bis calefacere. Et debet fieri cum aqua melliloti et fe- 10
[
nugræci, et emplastretur de croco, coriandro, vitellis ovi pane madefacto
il6 in roh bene cocto. Et si apostema est violentum ,
misceantur cum bis
jl8 bordei, psilium, solatrum. Et si non est superlluæ caliditatis, accipe pul-
19 verem molendini, myrrliam, tlius, albumen ovi. Et si €st frigidus, ac-
I
miam debilem et mediocrem in principio sui. 20
145
perfluitatem in inferiora ;
et ob hoc medici utuntur clysteribus in obtlial-
146
jl
Rufjïis diæit: Oleum foliorum ciloniorum ‘
recentium vel siccorum
juvat apostemata calida.
j
*
Ce mol n’esl pjis dans Dn Cange, où l’on trouve citro , onis.
3o
I
466 RUFUS D’ÉPHÈSE.
147
neat capite elevalo; si potest fieri nec vocein nec soniim audiat; et fri-
curentur cum lacté, albumine ovi, et aqua tepida, et velociter fiat bæc
cura priusquam perveniant ulcéra.
148
cum aqua
est calefacere calida et ponere supra oculos in bora somni
quæ est in angulo est diniinuta radicitus , non potest nasci appositione
jjj
'
F. 1. Erasistrati.
’ F. l. ammoninco.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. ^67
,
vativæ prurilus ac duritiei simt liæ ; accipe viride æris, calcatur et ntrum-
i|4 que piper, zinziber et spicam. Et dixit : Hæ medicinæ juvant obscuritatem
!
visus et oppilationi; et non debenl fieri coUyria tempore qiio caput est 5
!
repletum et aer ineridionalis.
149
j
cussione cum albumine ovi et oleo rosato mixto et superposito ; et si
i
macula non participai dolore ,
calefiat cum sale ;
et si est dolor, curetur
I
cum sanguine pennarum columbæ instillato. 10
150
I
I
tum cum aqua lympbatum juvat, aut aqua frigida sola ; et medicinæ
desiccalivæ sine punctione, et ambulatio de mane per loca viridia et laxa-
I
I
terantur et cribrentur et condiantur cum aqua agreste et curetur cum eo.
151
I
I
Tr. IV. — De ordeolo, pediculis et sulach et morbo simili morbo vulpixo
ET REI>’VERRATIONE.
1
^
Ruffus : Ordeolum est apostema longum in extremitatibus palpebrarum
12 et est ad modum ordei. Pediculi generantur in radicibus penularum ,
et
152
I
Ruffus in libro populari : Ordeolum ^
est apostema longum rubeum , ,
et
'
'
accidit in palpebra oculi per longitudinem.
153
1 Ruffus dixit in lihro populari: Ordeoli cura est ut lavetur cum aqua
multotiens, et dissolvatur cera, et ponatur supra radnm, et ungatur
Or'yplel.
40S UUFU8 iVÉPHÉSE.
cuin eo donec inviscatur cera ; et calefactio cimi mica paiiis confert. Si 2
desuper aloe, et hoc est de medicinis que valent multum. Si enim rein- 0
154
48 v‘
155
48 c
futuræ debilitatis visus sunt quod penulares oculorum sunt coloris yris ;
156
51 V»
tione solis curatur cum somno longo et vino.
157
52 r»
158
52 t*
nientem decrepitis , ambulatio suavi gressu ,
refricatio levis nec repletio
nimia cibi , nec comestio acutorum ,
et evictatio vaporosorum ascenden-
tium caput, et provocatio vomitus post comestionem. Et cum accidit cor- 2
^ F. 1. ammonidciim
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 469
1
riza in naribus temperata ,
valet obsciiritati visas ; idem faciunt sternu-
;
Dixit: Débilitas visas proveniens ex siccitate : cura ejus est dilFicilis,
mulieris recentis :
quod valde juvat.
159
!
Libri 111 tr. u. — De cura doloris aurium.
Raffas iii libro ejus ad vulgiis : Raro accidit in aure dolor vebemens
valde; sed cum eo erit febris cum defectu mentis et periculo celeri : 10
tamen illud erit modice et pars major doloris auris erit vebemens et
Diœit : Nos imponimus auri in primo de oleo rosato vino tepido cum , 15
I
oleo communi aut succo centauree minoris aut decoctione pellis serpen-
tis ,
aut animalisquod invenilur sub ampboris videlicetfabarole , ,
cum oleo
1
I tepido ,
aut de succo absinthii cum oleo rosato et laudano ;
et fiat em-
plastrum de farina cocta cum vino et oleo modico tepido, et antequam
1 infrigidelur, removeatur et calefiat, et superponalur iterum. Quod si 20
dolor fuerit frequens ,
calefiat magis ;
diminuatur nutrimentum ,
utatur
otio, non imponatur guttatim ei aliquid nocivum, neque mundilicetur
I f
(51
cum aliquo, ne fiat causa nocumenti magni : lamen, facta attenualione
regia, coctis cum vino cocto bene, et guttatim imponatur ei succus so- 25
il' lalri aut oleum amygdalinum , aut fel ;
sed melius erit caprinum ,
vacci-
(I dendum est kl quod Huit de auribus cilo, et violenter utendum esl bis.
160
'
l Rujjus de emptioiie servonim dixit : (Juanto idcus aurium fuerit velie- 30
^
t mentius et concavius, tanto magis conditio ejus erit pejor ;
et babelur
i signilicatio super malitiam ejus ex largitate' roraminum aurium et ex
I S æruginc felenti et subtili, quoniam dubia erit discoopertio alicujjis ossis.
/i70 RÜFUS D’ÉPHÈSE.
[Dico : In hujus simili dispositione opus erit quod imponantur auri 2
161
aure ,
dubium erit ni aliqua pars ossium ipsius discooperiatur, et proprie
si fuerit ærugo tenuis et fetens.
162
'*
desiccabit eam : etiam absintbium, anetum, succus virgæ pastoris, mel,
1
0 galla trita ,
elkitran cum aceto , et urina quotiens Iota fuerit , et nitrum
cum vino. Dixit tamen ad apostema accidens cum concussione, super- 9
163
calefactum.
J 64
Haffus : Fel taurinum mixtum cum lacLe mulieris aut lacté caprino 1
165
58 r'
mine aut vino vetusto ,
aut melle , et imprimalur.
9
Dixit : In auribus infantium erat humiditas quam existimarunt impe-
liti esse saniem ; tamen in veritate est superfluitas nutrimenti : unde si
hoc videris, præcipe quod non lacteat in nocte, et major pars istiiis
166
58 r'
tur, Gum mundificatio ejus sit difficilis et dolens : unde impone eide nitro
cum aceto ;
qua lenificata ,
mundificetur ter ; deinde appone guttatim de
oleo amygdalarum amararum ,
quod dissolvet id quod fuerit g'rossum et
167
l De jyiedicinis iucisivis et altenuativis : Recipe nasturcii part, i ,
baurac
*
sextam partem : terantur et distemperentur cum melle ficus absque gra-
nis, et liât de eis scief longum et imponatur auri, et extrahatur in quo-
libet triduo semel, et extrahet sorditiem abundantem, et alleviabitur
auris; et confert ei impositio mellis cum licinio, et similiter de carne 10
orta.
168
et impossibile est quod bat discretio inter eos, in primo tamen facto gar-
169
Libri IV tr. — De essextia, cvusis, sig.ms, acgidextibüs et puoxosticatioae
DEFEGlUS ODOHATUS ET ODORATUM 1MPED1EXT1UM.
I 1 Rujfiis dixit : Valet ad ulcéra naris galla, mel , semen myrti cum vino
et succo utriusque mali granati cocti donec ingrossetur. Et efficax cura
2
ad fractionem naris est quod vehementer impleatur bombice, postea
adæquelur exterius, nec extrahatur bombicinum donec formam capiat. 25
[
I
3 Cura quoque fiat ad bstulas cum rebus corrosivis et causticis ;
et uten-
dum est postea sternutamentis ,
ut expellatur quod corrosum fuerit in
, naribus.
I
Ungiientiini ad idcera naris Weci^e squ^nmm \Aumhl, plumbum, vi-
‘
I -ire ex tenlo.
’ Ce |)aragraj)lic est peul-étrc indépeiidaiil de celui qui précède, et tpie Rliazcs attribue
à Rufus.
I
472 RUFUS D’ÉPHÈSE.
num vêtus cum oleo niyrtino : terautur insimul et super tbcuiii lentuiii
coquantur, et agitentur donec inspissetur, et reservandæ sunt in vase
æneo ad curandum cum eis. Aut ustum plumbum cum vino vel oleo 5
myrtino servetur ad curandum cum eo. Aut litargirum, cerusa, cortex 6
5 maligranati cum oleo myrtino et vino mixla fiant ad modum unguenti
ad curandum cum eo.
Ad carnem generatam in nare. Vitreolum^ æs viride et assa fœtida 7
statim expelletur.
170
Ilujf 'us : Cum fuerit recens letor naris, stillandum est in eo de succo 1
mentastri, aut sufflandum est de pulvere ipsius cum siccum fuerit. Aut,
recipe ciperum, alumen, myrrbam, zaffaranam et auripigmenlum, et
171
cum melle. Aut calefac nigellam super vas novum fictile super ignem, 3
*
F. 1. i>rohibc.
KHAGMEINTS EXTRAITS DE UHAZES. ^73
Î72
alumine ;
si vero ulcéra in gingiva fuerint mollia et in ore, insistendum
est cum batitura eris ,
arsenico et myrrba ,
mistis cuni vino et tritis in eo 5
niatur cum melle aut cum aceto eris viridis aut cum aqua ad iavandum
os cum eis, quoniam sanabuntur ulcéra et mitigabitur dolor uvidarundet
aliorum ulcerum oris,
173
granatorum. 15
\7U
Tr. U. — De doloiie dentiujm et gingivaiium.
175
'
Ms. nccelos.
* Uvula, en grec a7«(^vÀ77. C’csl la luellc.
®
Stiplilum éfl. Corrig. ex Daremberg.
'
*
L’/ucra.
474 RUFUS D’ÉPHÈSE.
sioiie, et liumor solvitur de facili, et medicinæ ad eum perveiiiuiil ex
proximitate.
176
juvenum, eo quod corruptio velociter fit in eis, sic quod labuntur carnes
5 mandibularum ipsorum in majori parte. Dixit quod culla ulcéra sunt 2
177
178
K) Riijfus : Fel testudinis maris valet ad ulcéra mala acuta in oribus in-
1 5 acidorum coctus cum melle valet ad ulcéra oris. Alumen mixtum cum 1
nielle valet ad ulcéra oris. Tamhul proprie confortât os. Decoctio lini 8
valet ad culla.
179
rum cum vino ; et iliiniendum est super ipsa de ære usln et vitredo et
carta usta, et galla cum melle. Si vero passio fuerit mala, insislendimi 5
C|>. un fnijimcnl cTArchigcne rapporte par Oribasc {Coll. mcd. U, \ui, 6).
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. klb
licii ;
et gargarismus fiat cum lacté asinino in primo.
cum melle valens est ad fricandum cum eo si vero fuerit album, mel ;
5
vero nigrum, malum est et putre factum. Et insistendum est cum rebus
desiccativis ,
sicut vitreolo et attramento rubeo.]
ritiæ et apponatur ei aut rosæ siccæ cum pauca zajfarana, myrrha, galla 10
180
passio incontinenti.
[Dico : Expedit quod liât cura bujusmodi pluries; quod si opus est,
rismus cum aqua ordei cum melle aut decoctione origani aut decoelione
, ,
nimis ;
et valet etiam nimis illinitio cum pice aut succo rutæ.
181
RuJJiis et Dyasco\rides\ :
Oleum yrinum valet ad squinantiam mix.tuui 1
78
cum nielle et fricatum in palato^ et etiam in gargarismo.
182
liujfïis ,
pro eo qui non invenit mediciim, dixit : Minutio lieri debet aut I
acutum ,
quoniam appræsentabit cito juvamentum deinde gargarismus
;
fiat cum eo quod atiraliit flegnia. Minutio in squinantia fiat in tibia, aut 2
183
184
Rujjus, in libro facto qiiibiis non fuerit mcdicus , dixit quod sputum I
|5
ductio fit gravis : unde opus est ad res altenuativas. Miscendum est quo-
.
que in liujusmodi medicinis etiam de reluis narcoticis ut dormiant, ut
! inde fiat magis juvamentum cessante tussi et ut ingrossent sanguinem
per frigiditatem eorum ;
et inde erit maximum juvamentum; et sic com- 10
i
I
pletur totum propositum in compositione liujusmodi rerum.
Recipe opii, auripigmenti sextam partem, gummi arabici, aur. pondus
7 V; balaiistic, aur. pond, v ; terarilur et de eis fiat unus trociscus. Si vero
185
186
I
Rufl'as de sanie in peclore diæit quod si nascitura fuerit aut ex causa
I
pleuresis, aut ex altéra, m prmcipio suæ generatioms extensio erit in 20
I
pectore et ponderositas ;
deiiide excitabuntur febres subtiles cum tussi
sicca, sicut accidit in principio pleuresis ; sed tamen cum liujusmodi nas-
P
citura maturatur et crepatur, ex infusione saniei ipsius in pectore accidit
rigor vehemens quod inde congelantur mandibulæ ; et excitatur tussis et
apponitur igni, odor fumigationis ejus erit fetens, sed llegma non ;
et 30
I
sanies si apponatur aquæ, non natat, sed in fundo déclinât ; sed llegma
super aquani natat. Talimodo quoque cognoscitur locus saniei, quod pa-
I
tiens in hora post lioram jaceat super latus, se muLandode uiio latere ad
I
478 lUlFÜS D’ÉPHÈSE.
alterum; et cum jacel in aliqiio latere, si in superiori parte non senlitur
ponderositas suspensa esse, sanies ibi non erit. Cognoscilur etiam per 5
187
5 alias panniculo qui est super costas, qui est cum multis nerm, et ideo
sputum citrinum, male erit ei; sed sputum album et mbeum sunt
salubria ;
sed pejus sputo citrino est nigrum. Quod nisi rejecerit 2
dens fuerit sputum in primo passionis, velociter erit crisis ejus, et per
20 si menstrua fuerint stabilia sicut decet. Sed magis accidit ex vento boreali 5
assiduo ,
sed minus ex vento meridiano. Sed si putredo apostematis ema- 6
naverit, mitigabuntur dolores; sed melior conditio ejus erit cum leve
tum ,
et sudor erit in pectore et in collo cum dormitione ,
et veliementior
erit febris ipsorum in medio diei; sed si fuerint ejus accidenti vehemen-
tiora, crisis ejus erit velocior vel veliementior.
188
super costas ,
qui habet multuni sensumin se valde, et dolor ejus fendit
,1
|
5 sicca in nocte, et forte erit cum alteratione eloquii et stricto anlielitii,
N aut dormiet super latus doloris, non valendo se mutare ad aliud latus.
i
. est. Quod si sputum non fuerit emissum a primo die usque ad quartum,
longa erit passio. Sed si emittitur ante quartum diem, brevior erit. Et si 10
189
I
Rajfus : Quando ipsa nascitura quæ vocatur dahela, apta fuerit ad 20
I
digestionem et apertionem, curanda est per appositionem emplastrorum
et per potum aquæ ordei cum melle aut cum decoctione caricarum ,
et
cum nota fuerit ejus maturatio et aperitio, quæ cognoscitur per mitiga-
tionem febris, detur in potum de decoctione prassii, ysopi ortulani et
I
lidetur.
190
191
appetitivæ. Ideo excitatio appetitus fit in byeme et ex vento boreali. Dixit 5-^
15 quod qui utitur itinere in nive multa, inde excitabitur appetitus niniis ;
sed forte accidens erit bolismus. Unde aquæ frigidæ potatio majoreni 5
192
193
20
gore et
.1
Ruffiis de melancolia
mve multa.
: Bolismus accidit facientibus iter vebementi fi i- •
ni'
194
25 nium. Quod si fit diuturnum, erit sicut alias secum febris : bæc quo- 2
que accidentia gravida. Unde non expedit quod medicus non insistai 3
I
passionis cum vino potenti fiat, quoniam valet. In majori quoque parte
I hoc accidit juvenibus ; sed si accidit alicui habenti corpus pingue, colo-
i) ris rubei, corporis bumidi, non evadet. Sed si accidet in autumno,
nimis malum et borribile est ;
sed cui consuetum est evenisse, salubrius 5
1
est.
195
ji Rnffas de melancolia dlxit quod potatio aquæ frîgidæ plus facit ad ap-
petitum cibarii quam potatio vini. Etiara aer frigidus ac civitas frigida
196
^
sami valet ad malam digestionem. Oximum desiccat quod fluens fuerit
in stomacho.
197
corroborât. ] 5
198
199
i
^Ruffus et Binmasui^ : Medicinæ facientes ad digerendum cibarium sunt
hæ, videlicet, cinamomum, dosis auri pondus i, radix squinanti et flos
ejus, et flos capparis, carvi, dosis ana pondus auri i. 20
Levisticus ,
portulaca , valent ad reumata provenientia ad stomachum
et intestina. Succus gentianæ, si in potum assumptus fuerit ii, confert
201
inflammatum stomachum. .
203
205
[
Dico , corrigendo Ruffum ,
quod si fuerit hayda prohibe ne evoinat ,
1
in potum de aqua tepida cum aqua mellis. Quod si dilficilis fuerit potus 3
quo cocta fuerit spica , dum sit oleum calefactum et epithimatio fiat cum
15 pannis calefactis. Et soporandus est patiens nimis, dimittendo nutrica- 4
notum sit tibi quod cibarium corruptum jam est in venis et excitât sicut
extremitates ,
liga manus et pedes eo quod prohibet quod transcurrat r
cum ^
materia ad ventrem, et frica extremitates oleo, pipere et nitro, et
206
207
208
:4 r»
rumpatur et id attrabant ad se venæ et inde in eis babeant qualitatem ;
de simula. ] '
'1
Diæit quod si in mirac fuerit adustio vehemens, ponendum est
3i.
UUFUS D’ÉPHÈSE.
209
ordei ;
malvarum viscus distemperetur cum aceto et aqua rosea , et em-
plastretur cum eis venter et epar ; sed mitigat etiam sitim in febribus
acutis semen citrullorum ,
semen portulacæ , .ç^mac coctiim et ligatum,
,
210
Tr. II. — De ructuatione , trulla et vomitü.
l‘2<> ,
211
133 .
212
Ruffus, de regimine mulierum, dixit quod vomitus factus ante cibum no- 1
'
cet capiti et liabenti strictum pectus qui non consuevil vomere, et opus
fuerit quod vomat pluries, [ut] levis fiat ei postea.
213
15 Ruffus, de lihro facto ad vulgiis, diæît quod si quis sumpserit vinum iii 1
214
215
ad corpus vacuum^.
216
Libri XIII tr. un. — De variis modis fluxium ventris et variarum
ram.
217
1 Ruffus de dolore articulomm : Computandum est gummi vitis silvestris 25
r®
'
Les deux morceaux qui suivent ce fragment de Rufus, dans la compilation de Rha-
zès, et qui ont tous deux pour rubrique De amphorismis (leg. aphorismis) pourraient bien
au commentaire de notre auteur sur les Aphorismes d’Hippocrate; mais
être rapportés
M. Daremberg n’a pas jugé à propos de les admettre ici.
^ Même observation que ci-dessus touchant un morceau portant aussi pour rubrique
De amphorismis.
486 RÜFUS D’ÉPHÈSE. -
218
^
tiis II cum aqua mellis.
219
poris\
220
^
Ruffus : Qui indiget laxatione violenta , et non poterit sumere nutri- 1
10 menta, laxandus est cum aquositate casei, cum sale, postquam dispu-
mata fuerit; sed sal debet poni in pondéré aur. i; sed melius erit si cum
eo sumpti fuerint cucumeres asinini. Sed non durant in æstate sicul 2
221
minoris laxationis est; sed coagulandum est lac cum sirupo acetoso, tali
.20 modo quod in primo buHiat lac; et in ebullitione spargendum est super
*
Ici se termine la partie de Rhazès à peu près mise en état (sauf l’indication des livres
et traités et de leurs rubriques) par les soins de M. Daremberg ou du moins sous sa di-
rection. La suite se compose d’un brouillon écrit de la main de ce savant et surchargé de
corrections philologicjues dont nous avons pu tirer un bon parti pour l’etablissement du
texte de Rhazès.
* Dans le travail exécuté sur la copie du manuscrit, faite pour M. Daremberg, on a biffé
souvent la note «Ruffus:» ou «Ruffus dixit. » Nous la rétablissons partout en conformité
de ce <jui précède.
I
222
I
nigrani ,
quoniam aloe eonfei t melaneoliæ.
i
! 223
^
nini proprie purgant eorpus et ipsum desieeant. 5
224
I
225
226
227
1 De lihro clysterium attributo Galeno; sed ego credo quod sit Ruffi. Diæit :
!
2 Diæit quod si quis cum audatia usus fuerit clysteri cum aqua pura.,
febre valde.
i
‘
L’édition : t>- On a corrigé partout en une. Ici, comme dans tous tes cas où la chose
! est indifférente, nous adoptons les corrections du texte introduites par ou pour M. Da-
1
remberg.
I
m RUFUS D’ÉPHÈSE.
228
Dixit : Operatio clysteris debet fieri juxla quod dieo, quoniam débet 1
**
patiens jacere super dorsum declinando caput inferius et sublevando pedes
229
etiam ungendus est anus cum oleo abundanter; deinde impone digituin
dum est decoctione furfuris cum modico nitro cum oleo cum de levi
, ,
utendum centaurea ubi fuerit caliditas , sed ubi fuerint humores grossi
30 et viscosi, quoniam confert valde; et clystere pulveris colloquinti confert
dolori capitis, frenesi et ei qui non sentit, etiam inelancoliæ, emigranea'
*
Comp. avec le morceau qui va suivre, un fragment du pscudo-Galien rajiporlé par
M. Darcmberg [Œuvres d’Oribase, t. II, p. SSy).
* ne manabil.
Ed. Corrige.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 489
reæ, cum melle et oleo; et similiter mentastri cum modico melle et oleo
fiat clystere.
230
Dixit : Pars avium clysterisant se cum aqua maris uli laxatur ejus venter h
Quod si volueris educere superlluitatem grossam de corpore, noli fa-
cere clysteria levia simplicia facta de aqua, oleo melle et nitro, cum non
condominentur eis et dant nocumentum cum quantitate ipsorum. 25
[Dico : Expedit quod sit clislere habens duo meatus : unus ad immit-
tendum medicamen, aliud admittendum ventositatem; et hoc fieri potest
tali modo convenions. Fiat cannula in cujus parte interiori fiant duo
meatus divisi; quorum finis unius penes continuationem ejus cum utero
ligetur cum plumbo consolidato, ita quod sit superius, ne incurrat me- 30
dicamen. Et in hoc meatu ligato debet esse in fine ejus foramen, ut
egrediatur per illud venlositas. Tamen hoc foramen non debet pervenire
adanum; unde cum hoc instrumento, ita quod medica-
si clisterizaveris
iiien emitlitur per unum meatum et per alium mealum in quo factum est
uti; sed si fuerint ex humore grosso et frigido, administra, cum eis con-
30 vare corpus super id in quo est, cum rebus convenientibus est proceden-
dum; et si illud Iransmutare velis, procedendum est cum contrariis; et
35 fuerit febris causonica, cum aqua et oleo roseo, et pro laboranti squirros,
*
Sur remploi du mol membrum, daus le sens d'inlestin, voir Œuvres d’Oribase, t II»
p. 838, 839.
I
I
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 491
coqiialur semen lini, et cum decoctione ejus fiat clystere. Etiam fiatcly-
;
insimul.Et clyslere cum papavere confert dissenteriæ et ardori veliementi
!
in intestino, quoniain mitigat ardorem et inciditfluxum ventris; quod si
231
De libro Ruffi de pota lactis. Diæit: Non debet patiens laborare post
potum lactis, ne in acidum lac fiat, cum lac labor convertat in acidum ;
j
oportet quod nullo utatur nutrimento alio ,
dum idem primum non des- 10
i
cendat de stomacbo, et deficiat ructatio ejus.
j
232
I
[Dico : Aqua casei datur in potu pro scabie, pruritu, icteritia et simi-
toto, deinde in cotul. i ipsius pone salis une. i et coque illud, et dispu-
I mando cola ipsam , dando in potu de ea patienti cum opus fuei it.
]
233
234
235
!
carnium vaccinarum cum aceto factum inciclit fluxum ventris colericum. 25
492 nUFUS D’ÉPHÈSE.
236
168 t
stipât.
237
Ruffus dixil : Utendum est lacté caprino recenti cum capra sit modici 1
potus et multiitus; sed dum lac ipsius recens fuerit, expoliandiim est
163 r
5 butyrum ejus. Deinde coquatur cum virgis ferri calefaclis, dum ingros- 2
238
De libro [de clysteri] attributo Galeno,et credo qaod sit Riiffi. Dixit: Si 1
164 1
fuerit ulcus melancbolicum , velociter procédé ad clysterizandum eum
10 cum aqua et sale gemme. Sin autem, clystere fiat cum spinæ egyptianæ 2
si fuerit sine febre, sed cum aqua si fuerit febris, confert tortioni.
*
C’est-à-dire, soil brûlé, soit non brûlé (.^) C(). Œuvres d’Oribaso, V, 6oà; VI, /i38.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 493
I
239
i humectant corpus, sed sol extenuat. Tamen bibitio aquæ frigidæ impin-
guat ,
sed aquæ calidæ macrefacit. Abundantia sudoris macrefacit. Etiam
l! coitus ,
vomitus et somnus longus nimis. Tamen sumplio cibi facta in
I
'
240
vehementes, cum sint apti ad eos proprie, sicut est epilempsia, para-
lysis et sudor fetens, dolor stomacbi, strictura anhelilus, fluxus ventris,
;i sincopis et febres. Etiam quando infirmanlur non sentiunt morbum velo- 10
I citer, ex tardo sensu ipsorum; sed hoc désignât quod morbi ipsorum
j
incurabiles sunt, cum sint mali ex dispositione stricture concavitatis
I
interficit eos laxativuni, et nisi eos interficit, contereteos. Vomitus quo- 15
i
que factus ante cibum extenuat, sed post cibum impinguat; imde qui
dixit quod vomitus post cibum extenuat pecca vit, sed cum cautela flat^
241
constipât ventrem excilando coleram; sed facta bis in die, e-con verso; 25
’
Rufi.
^
• Dans de i5oG (toi. i36 v®), le texte de Rhazcs présente une rédaction
réclition difle-
rente dans un morceau qui réunit ce fragment et le suivant.
um RUFUS i)’ÉPHÈSE.
et siimptio aqnæ caliclæ in potu macrelacit, et frigidæ implnguat. Labor 5
quoque desiccat corpus, et illud corroborât, et e converso’.
242
...
Caîiditas solis et sudalio macrefaciunt et e
t7i
5 tionis.
243
244
245
246
247
15 ef confortans cor. Recipe buglossæ aur. pon. x, carabæ, lapidis lazuli, me-
' lissæ, osnæ, basilici, gariofdati ana une. ii , xiloaloe crudi une. v; suc.
aur. pond, i, croci aur. pond. iiT Sed si fuerint absque caliditatc ,
pone
in code enulla une. v. Sed si fuerit cum saltu et terrore, pone buglossa*, 2
^
Cp. Rliazès, éd. de i5o6 (fol. 187 r"), où la védaclion dilTèrc encore de celle-ci.
® Fort. leg. cape.
^
Fd. accula.
rnAGMENTS Extraits de rhazes. 495
248
Libri XIX Ir. un. — De ydropisk
'
249
ventris ,
altérai caliditatem corporis ; sed bydropisis calida magis conve-
i
niens est quam frigida, cum sit minoris dissolulionis virtutis; et sum- 5
; marie intentio’ utriusque mala ei’it valde.
250
P
'
251
!
Buffüs de dolore articuloram : Non est aliquid utilius bydropico sicut
I balneum siccum cum an eo eveniet humiditatem abundanteni nec cale- 10
faciat cor nec illud débilité! ,
sed conforte!, cum aer frigidus tune lein-
I
poris includatur in corde.
252
Rujfus : Aqua casei confecti de lacté asinino magis conferens est aliis
' î'
tis et ipsum reddat ad æqualitalem ejus. Et magis confereiis erit si co-
I'
quitur et dispumetur et in ea ponitur de sale indo ; sed magis perfecta
erit si cum ea dantur cucumeres asinini, cum ipsi educant aquam et non
calefaciant omnino.
253
Libri XX tr. un. — De DisPOSinoiviBUS splenis.
*
L’enjlure.
* Lire ascites ,
derntTns. Gp. Orib. Syti. IX, xxn, S.
490 nUFUS D’ÉPHÈSE.
254
ratio ad modum lapidis in eo. Sed curandum est quod apponatur ei ven- 3
tosa, et ad sugendum violenter pluries; deinde scarificelur profunde,
5 non quod sugat pluries violenter, sed fricandus est splen in balneo cum
medicinis violentis et cocluris cum cauterio in fine curæ ejus quod
factis
;
255
^
10 in potu in quantitate une. i quolibet die cum sirupo aceti^.
256
in hoc intestino ,
inde multifient ista flegmata existentia , et inde accidit
15 dolor.
Etiam calefactio nociva est liuic passioni si secuta fuerit aul bis, aul 3
ter, cum ipsa excitet ventositates magis ex dissolutione ejus facLa in hu-
257
lorum et convaluerunt ;
quoniam si humiditates fluentes fuerinl ad
articules, inde desiccabitur egestio.
‘
Lire Archigenes.
Fort. log. acetoso.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 497
258
!
ventositas ad inferius; et cum eo erit nausea frequens cum debilitate
! ructuationem frequenlem ,
agendo in quarto etseptimo, et vidi quod
j
quidam pervenit ad vigesimum, deinde mortuus est; et pidsus fuerat^
in eo parvus et infestatus.
-|
[De memoriali Abdus^juxta quod subtraxi de significatione ;
apo-
I
slema inteslinorum fit per inflammalionem ventris et sitim cum exten-
'
259
1
Ruffus in libro dolorum Jlanci : Colica fit ex nutrimentis non digestis
'
bene aut ex frigore intenso, quoniam inde inflammabitur, alias inflabi-
I
tam per ructuationem quam per culum diminuetur dolor. , ] 5
2 Ruffus dixit : Non egredietur cum eo ventositas omnino, et cum eo
1
erit syncopis vehemens et frequens cum debilitate non modica. Etiam
Iquando comedit, efficiuntur ejus accidentia vehementiora et ructabit
260
^ Ed. Gorrigo.
fuerit
® Nous reproduisons ce fragment sans nous expliquer pourquoi M. Daremberg a cru
levoir l’adjoindre à ceux de Rufus.
’ Il faut probablement voir, dans ces deux mots, une glose du traducteur latin ou plutôt
lu copiste.
''
C’est-à-dire le colon.
® Cp. supra, p. 207 ,
v“, fragm. 267 , § 3. i
32
498 UUFUS D’ÉPHÈSE.
‘26 î
262
211
263
rendum est hoc capital um quod aqua mellis confert, nisi fuerit multæ
decoctionis,
264
265
15 Riiffiis: Si coquitur ruta cum aneto sicco, et decoctio ejus sumitur in J>
ribus intestinis.
266
20 fistulæ^, pinguis olei amygdalæ, olei violati aquæ casei’; dissolvatur cas-
*
Médicament composé de Pliilon. Cp. Oribase, Eupor. IV, i4i.
’
Ed.Jistu. Corrige ex Palladio. (L. Quiclierat, Dictionnaire lat.-fr.)
^ 11 doit manquer ici une indication de dose avec ou sans le mot ana.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 499
267
i
1 Jam invenerunt sapientes in cura hujus do-
Ruffus de libro clyslcrium:
[^ '
loris,cum calefactione et emplastris calidis juvamentum, cum ipsa
|2 sanent eumdem cum eis, unde fréquenter utendum est eis. Et noscas
quod medicinæ violentæ et proprie educentes nigram positæ in clysteri
!
forte inferunt disinteriam malam post colicam ; unde si dolor fuerit post 5
j
debilitatem stomachi, aut post ulcéra intestinorum , non sunt oportuna
3 clysteria acuta ,
sed utendum est aliis. Et ,
si fuerit tenasmon hic dolor,
^
in
268
j
Lihri XXII tr. ï. — De p.etentîone menstruorum.
i
269
j
Tr. m. — De ulcertrus, apostematibus et inflatione et oppilatione
I
ET PRÜRITU , ETC,
;
270
I
271
jl
Ruffus : Serapinum si olfatur cum aceto suivit sufl’ocationem matricis.
• ) Radix siseleos, etiam semen, conferunt suffocationi matricis.
‘
Sic Ed. pro tenesmus .
,
‘ Manque un mol au génitif.
32 .
500 RUFUS D’ÉPHÈSE.
272
Tr. VI. — De prægxatio.ne , tractans vera et non vera; et de aptitcdine atque i
INEPTITLDINE AD GENERANDtM.
est muHer pinguis et licet non patietur abortum, embrio erit extenuatus
5 et debilis.
273
Ruffus in libro ejus ad vulgus dixit: Si dormit post coitum, melius erit 1
ad prognandum.
275
Tr. VII. — De partu et abortü et eos concomitantibus.
] 0 Ruffus dixit quod instrumentum vecasiæ quo ludunt infantes emittit 1
• • 23 (
276
Libri XXIII, tr. ii. — De his qüæ ad ürinationem modos varios spectant.
Ruffus dixit in libro ejus de dolore renum^ : Mitigant ardorem urinæ jus 1
24 î
plice ,
sparagis , cucurbita ,
lactuca ,
piscibus lapidum et aqua ordei.
’15 Dixit: Lac malum liuic passioni est, quoniam transmittit urinam acu-
tam et acetosam. Ciminum quod assimilatur semini nigellæ confert valde
mingenti sanguinem coagulatum.
277
‘
Il n’y a pas trace de ce passage dans le Traité des maladies des reins tel qri’il nous
est parvenu.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZES. 501
I
278
279
i
dissolvendum eam; quod nisi liæc fieri potuerit, stude ut aperiatur cum
emplastris et omnibus aliis curis quæ dixi in capitulo Renum, et cum em-
'
^
Cp. plus haut, p. 07 et suiv. Maladies des reins, ch. vu.
®
'texte grec correspondant eis ilScop Q-eppov nadl^eiv.
: .
280
281
282
quod laborans dolore renum dormiat super ventrem ejus, quoniam renes
locati sunt super flancum. Quod si dolor fuerit in rene dextro dolebit epar,
2
^
Sur cette affection, voir plus haut, Maladies des reins ch. vi, p. 35.
® Cp. ci-clessus, p. 2 1. 5.
,
* Le passage cité ici est clans Rul'us, ci-dessus, p. 3i et dansOribase, Syn. 1\, xw.
'
Morceau à rapprocher du traité des Maladies des reins et de la vessie, ch. n.
^
siiffn Fd. Corrige in ruffa pro rufa.
FllAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 503
2 in interioribus ,
et dolor diverses dolori apostematis. Quod putreludinem
' 5
facit, quoniam veliemens erit valde et erunt febres extra ordinem cum
284
3 et hoc cognoscitur quod locus ejus inllabitur cum duritie. Quod si decli- 15
285
286
1 Ruffus in lihro ejus ad vulgus dixit : Ciijus urina fuerit nigra ,
absque
morbo et dolore, in renibus ejus generabitur lapis, et projiric si fuerit
‘
Cp. ci dessus, p. i o ,
1. i
”
Cj). Rtiiiis, Maladies des reins el de la vessie ci-dessus, p. Sy.
504 RUFUS D’ÉPHÈSE.
aut de aliis medicinis provocantibus urinam; et uti debet quiete, quo-
niam multitude laboris générât lapidem in renibus.
287
Rujfus in lihro ad valgus : Qui mingit urinam nigram dum fuerit sanus , 1
'
288.
5 Ruffus ad vulgus dixit : Qui mingit urinam nigram cum dolore aut l
'
absque dolore, in renibus ejus generabuntur lapides post tempus modi-
cum et proprie si fuerit senex unde evitare
;
^
debet potum lactis et provo-
*
et vesicæ, cum aqua casei, ita quod non ponitur in eo sal in ipsa dispo-
silione.
290
15 Rujfus: Spica inda sumpta in potu cum aqua frigida confert dolori 1
254 V*
renum.
292
293
20 Rujfus^ : Et curantur apostemata renum, quod patiens jaceat super I
nisi opportunum hoc fuerit ei, neque laxetur venter ejus, quoniam at-
*
Il
y a contradiction entre ce fragment et le fragment 286 ci-dessus. 11 faut sans doute
retirer le second à Rufus.
’ Cp. Maladies des reins ci-dessus, p. i et suiv.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 505
8 super renes. Quod si remanserit dolor, appones ventosam in loco qui est
9 inter lumbos et spinale in flanco ,
scarifaciendo leviter. Et calefac post
294
^
1 Ruffus : Et expedit si fuerit in renibus apostema faciens putredinem
quod subveniat ei super hoc ut emplastretur locus cum ficubus et radice
liquiritiæ, et quod detur ei in potu de medicinis provocantibus urinam. 25
2 Quod nisi emanaverit apostema, clystere fiat cum acutis, sicut est me-
3 dicamen hoc. Recipe ellebori nigri, radicis allii et cucumeris asinini; et
coquendo ea cum aqua, pone in eis de oleo, et cum eis fac clystere, et
‘
Pour schœnanlhi.
' Gros comme un ers. (Cp. Rufus ,
ci-dessus, p. S ,
1. 5.)
* Cp. Maladies des reins ci-dcssus, p. i i-i3.
506 RUFUS D’ÉPHÈSE.
cum decoctione iiquiiitiæ, siciit aluiiiinis
fuerit febris, clystere fiat ei ‘
siccæ cum cimino ortensi, cum vino coclo aut vino cum nielle, aut car-
damomo cum vino; et emplastrum fac exterius cum farina oroborum
distemperata cum vino aut cum nielle; aut emplastrum cum rosis siccis,
5 lentibus et granis myrli distemperatis cum nielle et supponendum est ;
*
Ms. : ars.
^
Maïujup le nombre tle jours (rinlervalle.
i
1
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 507
295
COÏTÜM SPECTANT.
l
De lihro Rujfi : Aliquis rusmen de arte. Aqua jujubarum toilit erec-
20G r«
tionem veretri.
296
297
298
I
l [De medicina antiquà: Eumigandæ sunt emorroïclæ cum folîis fumiterræ 5
209
et seniine ejus ac semine cicutæ aut semine bombacis et nucleis miræ\
I 2 nigroriiin^, ameos^, rosis siccis et thure. Sed mitigant dolorem petro-
i
3 leon nigrum, adeps renum, farina ordei, si fiat inde unguentiim. Ad
dolorem ani, caules condiantur elixi cum butyro et in emplastro ponan-
tur, aut sedeat patiens in oleo sisamino, aut in aqua et oleo sisamino.in 10
4 quibus anetum decoquitur per duas horas. Inde mitigabitur dolor. Etiam
mitigal dolorem et confert hemorroïdis interioribus [hoc medicamen] ;
299
) ; 2G9 r”
Diæerunt [Oribasius et RiiJfasY : Conferunt emorroïdis ficus ac nocenl
2 dactili ; sed ficus nigræ meliores sunt aliis. Etiam conferunt sigiæ mel et 20
'
F. 1. mirrhœ. (Cp. Œuvres d’Oribasc, p. 307, note 5 i : mirla ; p. 609 , § i-xxxni : myrla.)
^ Sci\. frue linim Iruils noirs? mûres noires ?
* Génilif grec , d^fxeoos.
'*
L’attribution h Rufus des fragments 298, 299 et 3 oo est une cpnjcclurc de M. l)a-
'I
remlKTg.
|;
i
508 RUFUS D’ÉPHÈSE.
cortex, et componuntur in piüulis bdellii : etiam nasturtium, ameos
semen porrorum
,
et serapinum.
1
269
liquefacto et oleo nucum, aut cum muciilagine seminis lini, camomillæ r*
5 et fenugreci.
300
269 V"
aqiiæ, vaccariim, pisces recentes et aves aquæ, ova, sinapem, alleum
radicem et vina fortiora, qiioniam hæc omnia excitant emorroïdas. Sed eis 2
10 ovina.
Hæc sunt pillulæ mirabiles ad emorroïdas : Recipe mirabol. nigro, une. 4
XX, bdelii une. x, serapini, galbani, ana une. v. Dosis fiat une. ii.
rum oleandri, bdelii, serapini ana per convenientem terantur ; cum aqua
porrorum per xx dies, quolibet die per horam unam; deinde fiant
301
274
pus, commovet ipsum ad augmentum et crementum; præbet patientiam
et robur, dissolvit amorem et mitigat appelitum, et per hoc est medica-
men melancholiæ perfecti juvamenli, etiam insipientie et alienationi
liler : an forte excitât appetitum cibi et non possunt sustinere ilium cor-
pora sicca ;
unde expedit quod regatur qui abundanti coïtu vull uti cum
regimine calefactivo, bumectalivo, etexercitio moderato. Elutendum est 3
coïtu cum temperie quoniam quanto magis membrum utitur eo, tanto
302
1 Ruffas de libro ejus misso ad vulgus dixit eis : Coïtus lædit pectus et
pulmonem, caput et nervos, et habet utilitatis, animum bonum facit,
303
304
305
1 Dixit : Corpora calida et humida apta sunt ad putrefactionem ; unde
quando abstinentia coïtus utuntur, in eis putrefiet sperma et ex eo putre-
errectionem Ed.
510 KUFUS IVÉPHÈSE.
licl sanguis cl exincle lient sanguis el urinæ colcrica\ El signum sperma- 2
306
274
facilior erit; lamen débilitai; el si fit super saturilalem, malus, et super
5 ebriclalcm, pcjor erit. Verumlamen coïlus évacuai rcpletionem el allc- 9
307
275
10 pulmonem et nervos; et in eo sunt plures ulilitates quod lælificat ani-
nem factam de vino, quoniam malus erit. Etiam evitetur penes vacuila- 3
levior erit et minoris laboris.Quod si aliquis laborans utitur eo, non po- 0
coïtus factus in medio noctis malus erit, quoniam nondum perfecte facta
geslum ;
et simililer coïtus factus in mane ante egestum, malus erit valde.
308
275
danter, nec valebit ad id ,
licet appelai in majori parte f
309
275
25 maniæ et dolori capitis generato ex vaporibus pluribus quoniam déclarai ,
vocem et guttiir.
'
Suivent, clans la copie, deux morceaux , l’un absque aactore l’antre, attribué à Galien
310
311
1 Dixit RiiJJ'us in libre ejus in qiio dixit Yjwcrales : Sicut millier qua^
276 v«
vull conservarc lac debet illud mulgere frequenler, et si hoc di mil lit, 5
cessabit stalim, ita qui utilur frequenler coïtu, super eum corroborabilur
magis ,
el magis generalur sperma de eo.
312
tur findi aut stafisagriæ, aut piretri, aut seminis urticæ; et assa fetida
313
1 De libre Riijfi : Retulit similiter costa, quod si coïtus fueril cum pue-
277 v«
I
ris, erit vebementioris laboris corporis^, quoniam instrumenlum est in-
conveniens, et indiget laborc ad faciendum descendere sperma, nec 20
habet de caliditate, lenitate et humiditate, quemadmodum in vulva.
2 Ideo vehementius laborat, nisi augens fuerit vehementior appelitiis
3ia
‘
erreclionis Ed.
® err. Ed,, ut supiM.
^ Cp. Oribase, Coll. méd. VI, xxxvm.
512 RUFUS D’ÉPHÈSE.
tur; deîncle utalur cibariis conferenlibus et fiat coïtus ante dormi lion em
quoniam dormitio mitigat laborem factum in coïtu.
315
^
difficilis erit sanatio et manabunt ex eis parles diversi coloris.
316
317
318
Dixit Ruffus
^ de doloribus articaïorum. Dolor artheticus fit ex liumidi- 1
• • • • • ^84
tate augente cum et diminutione caliditatis et siccitatis , unde non debet
15 tardari dissolutio ejus dearticulis, quoniam ipsa residente in eis, diffi-
319
‘
Ita hic ut infra legend. arlhriticum.
* Fort, legend. injeriora.
I
. . .
i
rum valde ,
inducenlur ad podagram imde uti debent exercitio modérai o.
,
'
320
1 Diüoit: Cum cautela debent uti coitu etbalneo; tamen balneo nalurali
''
I
debent uti salvo in tempore calido, et si dolor arlheticus fuerit acutus,
I tune balneari debent cum aqua dulci. 5
I
valde commendavit balneum siccum.
I
3 Dixit: Evitare debent nutrimenta humida velocioris corruptionis.
4 Diœit : Carnes omnes nocivæ sunt eis cum sint humide nutrinienti
® abundantis; |
unde in minori quantitate eis utendum est, sed siccioribus 10
I
et ante exercitationem passionis vomat antequam calefiant liumores et
I
aloe et polipodio, quoniam educunt flegma et coleram ; sed coUoquintis 20
convenit eis
I
•
321
I
Dixit : Medicinæ provocantes urinam eradicant hune morbum; unde
si eis consuevit uti, relinquere non debet eas subito, sed paulatim,
!
cum frigiditate urendi sunt, quoniam ustio desiccat articules bene. 30
1 Dixit: Superpositio emplastrorum prohibitivorum fieri debet loco si
;
‘
Ou fomentation. Cp. plus liant, le traité De Podagra S 8, p. 268.
^ Cp. De Podagra, § 17.
^ Cp. De Podagra, § ig.
“ Cp. De Podagra, § 27 in fine.
33
314 .
KUFUS D’ÉPHÈSE.
volueris proliibere* post evacnationem. Qiiod si fueril in pede, superpo- 4
iiantur tibiæ; et si fuerit in articulo focilis, bracliio superponanlur.
322
292 I
10 arliculorum antiquos.
323
Rujfiis: Oleiim nucis inuscate confert dolori dorsi bibilum cum oleo 1
296
percoporuni^ et persicoruni.
324
297
artbeticam et sciaticam mirabile*; fiat clystere cum decoctione coHo-
304
malum est omnibus apostematibüs accidentibus in inteslinis.
* Prohibent rheuma supercurrere in articalis {De Pod. S 3a ). Il s’agit sans doute de ce que
le texte du De Podagra nomme emplaslrà desiccativa.
® Cp. De Pod. S g.
^ Ce mot n’est pas dans Du Gange.
^ Cp. De Pod. S a5.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 515 .
326
1
Ruffus : Folia arborls indici dissolvunt exituras in principio ipsaruni.
1 v"
327
328
I
Tr. VIT. — De igné sagro sive perso et de combustura ignis et aquæ calidæ.
1
329
Libri XXVIII tr. i. — De vulneribüs et ulceribus in universali.
330
[Libri XXX tr. i. — De febribus quibusdamque accidentibus eas comitantibus
t' IN GENERALI.
II
Ruffus in libro de melencolia : Febres dénigrant egestionem et urinam. 10
1
331
j
l
Diocil : Urina pauca cum residentia multorum colorum est mala, et 15
b lu KUFUS D’EPHESE.
maxime in febribus cum coriza. Urina lenuis et colerica in ultime febrium 2
333
Tr. III. — De febribus iiuMeRAuiBus.
nec est utendum raritate cerperis ante evacualienem. Tamen ægre eva- 2
cuate raritas ejus fiat cum elee camemillæ, et in ipse tempere si datur
in petu vinum aqueum, si balnee ulitur æger cum mederata dispesitiene
334
nem humerum cum balnee, et similiter tempera petus aquæ frigidæ fiant
pest digestienem.
25 Dixit : In tertiana nen pura, quetidiana, flegmatica et quartana, noli 2
*
Ce fragment, attribué à Rufus par M. Daremberg, nous semble devoir plutôt être
rapporté à Oribase, premier des deux auteurs nommés dans le fragment précédent. (Cp.
Oribase, Synopsis, vi, vu, vni, ix.)
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 517
omnibus aliis.
335
I
spinæ albæ une. ii, corticis mirabolanorum citrinorum et cuscutæ ana
'
une. iiii, mirabolanorum nigrorum une. ii ,
turbit une. x, agorici une.
2 viii. Informentur cum succo feniculi, vel cum succo endiviæ, et dentur
de bis omnibus; quinque diebus secundum quod videris une. ii et S, 15
cum aliquo dictorum succorum duorum . . .
quousque eradicata fuerit
336
Tr. XIII. — De dispositionibus epidimialibus.
‘
Probablement Èv ta [tû5f -oepl 'SvpSTMv] AÔyœ.
518 RUFUS D’ÉPHÈSE.
337
stomachum ,
ex quibus est meri quod nascitur a capite et ex ipsis est
338
laxatione citrinæ coleræ; hoc enim prohihet ipsius adventum. Debes au- 3
tem incipere hoc operari cum videbis ipsius accidentia. Confert etiam in 4
hoc aliquando flobotomia ; et est possibile ut sit mala reddit enim corpus
;
339
balneum. Si vero videris quod per hoc extinguatur, tibi inest aquam l’ri-
25 gidam ministrare et res frigidas in cibis ,
medicinis et aere.
340
Librl XXXI tr. i. — De signis et morbis in generali.
I
341
i
I
1 Rujfus dixit in melanchoîia : Quotiens curas aliquem morbum longuin 10
437 r»
1
et cronicuin ,
de primo die in tertio die alio curam sequi debes quan-
quam iteruin operando eandem, quia frequens curatio conturbat natu-
I
2 ram. Ideo cura debet fieri trina ilerum peracta; quoniam vidi plures
342
Tr. II. — De sudore.
1 RuJJ'us : Sudor desiccat egestionem et repletionem corporis ,
et maxime •
438 V»
in instrumentorum sensus (sic), et reddit cor hilare et adducit casum
virlutis, cum est superfluus et expellit superfluitatem tertiæ digestionis.
343
5 Dixit : Sudor incisus malus est valde; sin autem auget in signis sa-
'
Color SC. saiiguinis. Même expression plus bas, Irag. 867, § 1.
9
520 RUFUS D’ÉPHÈSE.
3^4
fuerit sudor, modo calidus, modo frigidus, modo modico, modo abun-
danter, judicandum est tempus salutis, bonitatis etmalitie, prout videris
10 fortius in modo et abundantius.
Dixit : Quotiens fuerit cum siti et dolore sudor, cum anbelitu spisso 5
345
^
20 illud ledit; verumtamen moderatus somnus illud calefacit et corroborât.
346
^
gebit in caliditatem innatam et impinguat corpus ; sed si sequitur exer-
25 cilium, aut balneum, aut evacuationem ,
et summarie in dispositione
*
F. leg. sereno.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 521
347
348
ruffî si bibitur in pondéré auri i cum vino, magis inducit somnum quam
opium. Aloe babel vim somnum provocantem.
349
350
et debilitabitur.
351
seu primi cibi,tunc est cum egestio est in colon, quia principium pulre-
352
353
Rujfus dixit : Quidam passus est subito laxalionem cbimi nigri cum
522 RUFUS Ü’ÉPUÈSE.
punclione' et ardore vehemenli in ventre, vertigine et syncopi violenta;
et est mortuus. Ideo in majori parte cliinium nigruiu mors sequitur ve- 2
354
355
Dajfiis diæit in libro giiem composait pro vulgo : Urina nigra in sainte I
356
morbi est mala; liypostasis oleaginosa est mala. Debet medicus respicere 3
15 neque a vento, quia mutatur ex eis, et non debent mingi due urinæ si-
357
358
collecta fuerit eadem urina semel aut bis, aut cum dolore aut sine dolore,
et similia. Urina nigra significat corruplionem renum aut vesicæ; nigredo 2
‘
Punctio est sans doute pris ici dans le sens de mordication.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 523
lieribus, quonîam calor eorum est defectus, et in eis urina non denigratur
nisi qnando morbus superabundat, et malitia ejus ostendilur secundum
; 3 intensionem vel remissionem fetoris ejus. — Urina subtilis et alba signi-
'
cienda urina quæ moram trahit in sole, quoniam caliditas solis colorât
ipsam magis; et non est conservanda urina in loco pulveris, et non de-
12 bent urinæ misceri simul, sed serventur semotim. Urina nigra fortis
359
360
1 Buffus inquit : Quando urina oleaginosa apparet, post nigram, signi-
460 r“
ücat solutionem morbi.
361
‘
Alias minus, variante de nimis indiquée par l’éditeur.
* colale Ed.
^ Le nom de Ilufus n’apparaît pas en tête de ce fragment; de plus, la citation qui le
524 RUFUS D’ÉPHÈSE.
et lurbiclus, et movetur in corpore cum aliis ejus superfluitatibus, sicut
362
363
dormiat si dormire potest; postea nullo modo potu utatur, et boc erit
melius^.
précède dans Rhazès commence par les mots : In lihro Artagenes dicitur ex auctoritate As-
tasagros [sic). . M. Daremberg a été sans doute déterminé à comprendre le morceau par
ce fait qu’un liher de mehncholia cité sans nom d’auteur, lui semblait ne pouvoir être que
de Rufus d’Epbèse.
*
Ed. appoplesia.
’ Ed. arteticus. Il faudrait ,
comme plus haut ,
arlheticus pour arthrilicus.
^ ‘
Cp. Interrogatoire des malades § 3g, ci-dessus, p. 198 .
‘ Cp. Hippocr. Aphor. V, xxvii, éd.-trad. Littré, t. IV, p. 543 , n. 3. Voir aussi Damascii
Schol. in Aphor. éd. Dietz, t. II p. 46o.
,
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 525
365
1 Ruffus in libro ejus ad vulgas dixii : Comestio facta semel in die de-
82 r»
siccat corpus et constipât ventrem; sed comestio facta bis, in prandio
2 videlicet et cena , contra ilium modum agit. Etiam aquæ calidæ potus ex-
ténuât corpus.
366
2 calidum et dormiat super ipsum. Tamen pars capitis aliis partibus cor-
poris in dormiendo sit magis elevata, quoniam declinatio ejus mala est 10
3 in digerendo, expellendo cibum ad os stomacbi. Quare pars inferior cor-
7 cum temperie, dum fiunt ætate xxx annorum. Debent tamen evitare 20
ebrietatem et superabundantiam potus vini juvenes usque ad ætatem
XL annorum ; verumtamen post ætatem xl annorum usque ad ætatem
8 senii, si bomines possunt uti potu vini, laudent Deum qui dédit illud
medicamen subveniens super congelationem senii, quoniam vinum tune
lætificat cor ipsorum, et tollit calamitatem animi. 25
367
1
In libro Ruffi de jejuno : Signum désignât jejunantis débilitas corporis,
î r»
368
483
super cum uti potu abundanti, quoniam ille corriimpet digcstionein. r-
369
Riiffus in libro vini : Qui indiget post cibum suum sedere et non dor- 1
483 V
mire, nullo labore utatur ante ipsius cibum et e converso. Qui vult abun- 9
dantiores ,
post eos fiat vomitus ; et si potest
,
post vomitum bibat de aqua
,
370
Dixit in libro polas lactis : Labor post cibum factus fastidium ejus infert. 1
4G3 V
371
483 ï
consuetudinem ipsius ,
in qua exinde nullum sequutum est nocumentum,
et comedere id quod convenions ei fuerit per consuetudinem, si ipse
20 juxta modum laboris ipsius et tempora sumptionis ipsius, cibi fiant juxta
modum solitum et consuetum ipsius. Sed repletio cibi mala est undique,
quoniam si digeritur in stomacbo, de eo ,
ut diclum est, replebuntur
venæ et extendentur; et exinde inferentur morbi pîures, multiplicatis in
25 quitur paucitatem sanguinis; unde quotiens liæc accidit, slatim ejus vo-
mitus fiat^ antequam descendat, attenuetur regimen in die crastino. Si 3
ipse appétit uti cilii repletione, utatur diversa evacuatione. Sin autem 4
F. IJieL
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 527
372
dabilior est que fit post cibum, quoniam confortât super digestionem, 10
1
Ruffus in regimine dixit : Potus malæ aquæ minoris nocumenti est in 15
eo qui eam bibere consuevit : sed penitus ipse non salvabitur de eo.
375
1 Ruffus in libro vini : Qui proponit sedere post cibum suum et bibere
''
tota ipsa die,non debet intense exercitio uti ante cibum quoniam illud ,
376
1 Dixit Ruffus in libro jwtiis lactis : Post cibum labor factus acidum facit
cibum.
528 RUFUS D’ÉPHÈSE.
377
Dixit Buffus in libro ipsius ad vulgus^ : Hoc est totum regimen sano- 1
exercitio corporis ipsius uti debet ante cibum, ita quod ipsa negotia
10 quantitatis ejus fiat ut levis sit super eum ipsius digestio juxta modum
ejus laboris, sudoris et coleræ rubræ condominantis ei; sed utatur tem-
poribus comestionis juxta solitam consuetudinem ipsius, quoniam in
quibusdam ponderosus erit cibus super stomachum valde, quotiens su-
ditione. Repletio facta de cibo mala est, et licet ipsum cibum digérât 6
stomaebus ,
exinde sequentur vene nocumentum et extendentur aut scin-
20 dentur patiendo ex ea laborem abundantem. Abundantia vaporum erit in 7
in cibo. An forte appetet res malas in cibo sequi. Accidet etiam ei vi- 11-1
‘
Rapprocher de ce morceau tout le traité de Rufus De V l nier ro chaloire des malades cl-
378
2 petitus cibi, erit minoris abstinentiæ ejus. Tamen firmatur hoc in senes-
centibus, in eo qui erit in principio senii, non in eo qui ipsorum erit 25
in ultimitate ejus fmali, quoniam ipse indiget nutrimento in quolibet
modico tempore uti. Ideo non sequitur abstinentiam ipsius per longum
I
spatium temporis, quoniam dispositio ipsius est ad modum lucernæquæ
4 incipit extingui, indigens ut augeatur oleum in ea paulatim.
‘
Ed. oportana.
* Cp. Hippocr. Aphor. 1, xiii.
^ Les hommes d’un âge moyen.
530 1\UFUS D’ÉPHÈSE.
379
borat valcle.
380
/|86
381 .
382
Tr. II. — De morsibüs venenosîs [et] similibus eis.
sale dissolutis cum vino aut cum aristologia dissoluta cum aceto et nielle.
10 Aut lava vulnus cum sale et aqua calida et pone patientera in balneo v die-, 2
fructum tamarisci et darsini vel cinamomi cum vino. Tyriaca valde bona /|
pressi, seminis apii, ana^ ; informentur cum melle sive conficiantur dosis ;
383
196
'
La partie malade.
"
Maïupie l’indication de la quantité.
FIUGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 531
valet, cl aur. i, cusll cimii aur. iii gentianai decoctis in rotulo aquæ
bulliUc usqiie ad consninptioneni sextæ partis, et bibat, et comedat ra-
logia longa eum myrrlia, melle et vino juvant. Apponere supra loeum
ranas fissas juvat.
384
385 '
IN MATIUCE , IN PEETORE ,
AUT IN INTESTINIS.
386
!
V 387
389
"
5 sec|uetur modum, quia humectabitur exinde corpus ipsius.
Dixit: Cerebrum patientis calvitiem siccum est; et similiter pellis im- 2
391
'
tapsiæ et fac illinitionem cum ea, quia gallina tantum inducit ad trans-
itum lapsiam.
392
^
deinde illiniatur cum nitro, calcanto, Telle taurino, aut cum amigdalis
15 amaris et aceto; aut cum spuma maris, calcanto et aceto;sed dimittatur
super locum per lioram i; deinde lavetur cum aqua dulci :lioc fiat sæpe,
quod confert. Sed vitium antiquum tollit lotio facta cum urina.
*
393 y
*
Dixit in medicini’s inventis : Lavetur caput cum succo blitarum, farina 1
'
394
395
396
Tr. II. De Mor.Bis cüta>eis.
)6 V»
1
Diœerunl RufJ'us et Dyascorides : Bulbus narcissi cum aceto (ritus ab-
2 slergit morfeam. Nenucha valet eliam ad eam.
397
1 liiijfus dixit : Da laboranli sera in potu de aqua casei per dies\ quod
|)7
in toto educet illud; etiam conferl ei potus laclis.
398
1
Dixerunt Rujjus et Dyascorides : Fel hircin um tollit verrucas. Aqua 10
7 r»
399
Tr. III. — De dispositio.mbüs faciei.
400
1
0 r«
Rujjus dixit : Cepæ venuslant colorem. 15
401
RuJJ'us dixit : Evitatio vini et brevis potus aquæ tollit fetorem corporis
et sudoris.
’
Manque riiidicalion du nombre de jours.
53 ^ HUFUS D’ÉPIIÈSE.
402
Libri XXXVII tr. i. — De simplicibus.
403-
Rujfüs ait iii libro milrinienti : In ipsa* est siiperfluitas viscosa; et ejiis l
^
5 semen constringit et foHa laxant.
404
. . O J.O
ignis præ omni alia medicina, et extinguit sitim et valet contra herisipi-
405
^
et nocent oculorum tunicis et eorum humoribus, et reddunt visum tur-
bidum.
406
407
Sc. acelosa.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZES. 535
2
citalem aliquam radicitus; immo condominaiilior est in eis diücedo cum
attenuatione; ideo abstergunl membra occulta et conférant eis, et sub-
veniunt super rascalionem humiditatum de pulmone et pectore; et in
parte amigdalarum perficitur vehemens virtus incisiva, et non comedun-
tur ex causa amaritudinis ipsarum. Et in amigdalis est uncluosilas; ideo 5
408
1
[Dixit in lihro nutrirnenti : Apium ortense ,
montanum, nasicon, vide-
licet apium aquæ et sinirion mirabiliter provocant urinam: sed monta-
2 num remotum est ab æqualitate. Sinirium eliam ad usum iiabetur, et
410
411
2 est aqua inclusa et superscendens aqua melior est aqua paludis. Aqua 20
pluvialis melior est aqua nivis, et quæ utitur parte orientali melior est
aqua quæ utitur parle occidentali ; etquæ utitur parle septentrionali melior
3 est aqua quæ utitur parte meridionali. Et aqua putei est modicæ tenuitatis ;
'
Cp. Orlbase, Coll. mc'd. 1. V, passim.
* F. ]. collala.
536 HUFUS D’ÉPHÈSE.
maçis velociler dissolvit cibiim et subvenit ad digerendimi et provocan-
dum urinam. Aqua lacus est mala, quoniam putrida est, quod in æstate 5
est calida, in hieme est frigida. Et hoc significat super malitiam aquæ; 0
ideo in æstate excitât ventrem et tardât in descensione ad vesicam et in
5 majori parte; et exinde accidit lienteria, fluxus sanguinis ventris, et re-
vertitur passio ad pleiiresim et tussim. Nocet spleni inferendo in ’eo in 7
consolidalionis erunt ,
et laboriosa fient. Sed aqua lacus de quo aqua ejus g
10 emittitur bis in anno, et alia aqua loco illius ingreditur, melior erit et
minor erit in putrefactione.
20 ea est non est aliquod solidum probibens; et ita cibus melior et potus
cito alterantur. Et aqua pluvialis veris et biemalis melior est et in bis 12
412
Rajj'us dixit : Si vis quod corrigatur mala aqua, fodifac puteos, unum 1
^ '
puteum proximum alio puteo, et unus puteus sit inferior altero; et pone
25 aquam in eis, apposito in eis lulo dulci et pingui, de quo conGcitur vas
fictile ,
et per bæc removebilur qualitas ipsius. Et omnis aqua adhibita 2
413
^ '
pheam et impetiginem, et quotiens bibitur aqua post cibum frigidum de
oleribus, cum fallatia erit ne excoriationem cutis, furfura, impetigines
et ulcéra putrefacta, et verrucas suspensas, lierisipilam et sirailia.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZES. 537
414
ferum.
415
416
417
418
Rujfiis dixit : Polus aquæ raitigat appetilum, confert in vitio quod ap-
pellatur intlalio dolorosa et ei qui laborat tremore et laboranli oppila- lo
tione"; sed malus est potus aquæ pectori, cannali pulmonis quotiens in
eis fueril putrefaclio.
419
420
421
‘
Alias : arlhetico scil. arlhrilico:
’
opil. Ed.
^ .'\cjuc et polus Ed.
538 HUFUS D’ÉPHÈSE,
422
423
mus.
'
424
liquefactione spermatis.
425
^
15 sequitur in potu aut in balneatione; similiter juvamentum sequitur la-
426
'
tione aquæ frigidæ, et confert puslulis, furfuri, impetigini et laboranti
427
‘
Conimcncomcnf de la caniciilc.
^ est Ed.
FI\AGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 539
^28
libus hypocondriorum ,
in ventre et intestinis, quotiens accidunt ex ven-
potu data, aut si balneatio fit in ea; aut caîefaclio mitigat accidentia c|uæ
'
8cil. laboranles.
* Acldo ejuœ.
® ojnl. Ecl.
540 RUFUS D’ÉPHÈSE.
hoc accidil quocl ejus epar congregabit materiaiii et inde lit liydropisis.
429
et varices, et debet corrigi cuin syrupo mellis, aut ante polum ipsius su-
mantur aliqua aroiiiata provocanlia urinam. Aqua eliam in qua lavatur 2
terra mali luti, mala est, et aqua pluvialis bona est in grossitudine me-
dicinarum ad lavaiiduni eas, et in medicinis quæ accipiunt materias
430
431
433
nialva.
434
siccitatis est caro sualiit; deinde caro perdicis masculi; deinde caro
columbæ, deinde caro gallicellorum.
Dixit : Caro anatis est bumidior carne avium in aqua degentium. 2
25 Caro animalium modici sanguinis est siccior; sed caro masculina est sic- 3
cior carne feminina. Caro salita modici nulrimenti est, quod sal dispergit k
!
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 5^1
;
Diæit Biiffiis in libiv regiminis : Caro melior est qiiæ calidior erit ex
436
1 Dixit Bnffns in lihro lactis : Caro animalis nigri pili est delectabilior
'
et levior carne animalis albi pili.
437
438
439
440
441
'
et Ed.
542 RUFUS D’ÉPHÈSE.
442
22 r»
nuin est tenuior, sed substantia immatura melonis est grossior, et habet
in se vires abstersivas etincisivas; ideo provocat urinam, abstergit dentes,
10 I ovum imponitur naribus tali modo et ille dolor conlinet totum capul 4
et per omnia facit, ut dictum est de eo superius.
443
22
pro\pcat urinam.
444
445
25 r"
ventrem.
447
25 x"
cum oleo nardino et si comeditur cum sinapi, probibet ejus nocumentum.
448
si comeditur calide cum elmori oleo et cimino, ejecta cortice ipsitis exte-
25 riori, ut non comedatur. Sed recens faseolus comedi debet cum sale, 9
pipere et origano ,
ad subveniendum super digestionem ipsius. Et utalur 3
FI\AGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 543
super eaiii polu viiii simplicis eL solidi, eL si conditur cum aceto, erit
449
1 Dixü Piiiffiis quod sunt [sc. feniculi] grossi et mali nutrimenti; tamen
^ ^
provocant urinarn.
450
451
ille vero qui non est bene mundus et multi furfuris générât malum bu-
niorem et est velocis descensus. 15
452
1 Dixit Riiffas in libro regiminis : Lac melius est aliis medicinis ad opus
'
bumorum melancolicorum pustularum, ,
et morsus in aliquo membre et
,
boc quia digeritur magis quam digeratur sanguis ,
et licet fuerit de san-
K guine, vebementioris est digestionis. 20
^ 453
ditate fit velox et levis ; ideo sitim infère et inflammatio ejus in febre fit
velox et levis.
454
2 nuat eam quandoque. Et lac cujuslibet animalis est juxta modum tenui-
54 ^ BUFUS D’ÉPHÈSE.
tatiset grossitudinis sanguinis ipsius; etquiasanguis vacciiius est grossus,
lac ejus* debet esse grossum; et si sanguis caprinus est sublilis simililer ,
/l55
32 r-
456
3i r»
laxat vent rem.
457
3G t*
458
3S r
multiplicat sanguinem.
459
3S r*
15 sitatem modicam.
460
38 r*
sed dulce non est velocis digestionis.
461
39
462
39 V
20 et suscitât appetilum cibi, provocal urinam bene et descendere facit
‘ Scil. vaccæ.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 5^l5
coleram riibeam ;
sed sylvestre calefacit, confert matrici et solvit ven-
trein competenter.
463
siccativum.
464
I Dixit IhiJJus y in libro regiminiSy quod vires ejus [sc. origani), ut vires
466
467
468
dissenteria maligna.
469
*
F. supplend. habiliim ut paulo inferius. (Remarque du correcteur de l’Imprimerie
nationale, M. Weil.)
35
546 RUFUS D’ÉPHÈSE.
470
-'tO V'
quo fuerit hiimiclitas, et positnm in emplastro atlrahit spinas inclusas in
corpore.
471
'i7
5 tionem, et nulriunt absque labore; et siint laudabiles et siccæ, velocis
472
48 I*
473
48 r“
474
475
48 r
476
Dixit Ruffus y in libro regiminis , quod pulmo est modici nutrimenti valde, I
48 T*
477
48 »•
478
49 r*
oculis, denlibus et palalo.
‘
Lcgond. fjerris anchois.
* L’édition porte /înte.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 547
479
El diæit in allô Ubi'O quocl [sc. radix:) est tardæ digestionis. Inflat ven-
trcm, muJtiplicat flancum et calefacit.
480
481
I Dijcit Riijfiis quocl (sc, radix) corrunipit cibum' et male est omnibus
vitiis mulierum, et générât ventositates in siiperioribus ventris.
482
483
1 Diæit Ruffus quocl (5c. rutlia) tollit prægnationem, sed confert usui 10
et provocat iirinani.
484
ad provocanclum urinam.
485
1 Et diæit Rujfus in libro regiminis : Et melior (sc. rutba) est aliis ad in-
testina inferiora. 15
486
487
I Diæit Rujfus quod (sc. sisamiis) lenit ventrem.
r®
488
35.
508 RUFUS D’ÉPHÈSE.
489
Ruffus dixit, in lihro regiminis, quod digestio splenis non cito fiL 1
55 r*
490
Dixit Ruffus, in libro regiminis, quodillud (5c. triossum) incidit vomi- 1
491
Et dixit Ruffus in libro regiminis : Ventres et intestina sunt tardæ di- I
”
aliquod infrigidat® corpus; sed nigrum abundantis nutrimenti est, pre-
10 cipue si déclinât ad dulcedinem et caret stipticitale ; et non estfortis cali-
odore et non nocet capiti; et juxta odorem ipsius erit percussio ejus in
capite cum veloci aggressu ipsius. Et calidius vinum est croceum lucidum
, ,
3
febricitans non decet vinum bibere, neque laborans aposfemale aut do-
lore capitis, aut ulcéré, aut corruptione complexionis.
A
Ruffus de libro ad vulgus : Vinum auget caliditalem innatam et eam I
01 Y
suscitât; unde exinde digestio erit melior, etiam sanguis, quia levem
494
*
E<l. infrig. aliquod corp. AlUjHod hic deleo.
[
APPENDICE'.
SECTION I.
NOTES ADDITIONNELLES
I SUR
I
'
LE TRAITÉ DES MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE.
Page 19, 1 . 10. Ces corrections me sont fournies par Aétius, Ke<^. «7'. Ilepi
SiaTivnactvTOûv vs(Ppœv, 'Pov(pov. Comme on fa vu plus haut, le texte du Tetrahiblon
[ou de la Teti'obiblos. G. e.r.] diffère notablement de celui de notre traité. Voici
le passage tel qu’il se trouve dans Aétius : E< 'zspos ro ê^œ rpénoiTo ro epTryrjpa,
HopvÇioîjTai paXXov 17 ÇXeypovri xat Tyj x^ipi xa-raÇiavéal epov xa\ rrj oypei ^tveTtxi
TovTois Sixaicos oî iarpoi ^sipt^ovaiv év6a £KXopv(povTai (to 2196 male) paA«r7a,
xai B-epctTts^ovcTiv œs là xoivà xai xoTXct ëXxr} ' yvccaléov fiévTOi ws eïcùde TauTa
cvpiyyovtrdcu xaï Seïrai aTiovèouoTépas Trjs ènipeXsias.
Page 20, 1. 4. V et O donnent . ..to... Ticuvra^ la correction était donc toute
naturelle, et le changement du t en ô ne devait pas être un obstacle; le sens est
quatre maladies des reins dans le traité IIep< tcov èvTo$ 'zsaBœv. (Foes p. 539-54o.)
,
TooToi» Tov y^pôvov Tapveiv xarà tov veÇ>pov , xaï è^sXœv to tsvos , Trjv ipappov Siov-
priTtxoîaiv irjfrdai. Il se sert à peu près des mêmes expressions pour la troisième.
Quant à la seconde, les détails sont encore plus précis; les voici : Ô^coTav yovv
épr.voç ^ ô ve(ppos d-xoïSéet 'usepï rf]v pdyiv , tovtov, orav ovtoos iyYi , idpveiv xa^à
70 è-noiSéov, p.dXtff'l a pèv ^aôehiiv roprjv xajà rov reÇ^por. Je reviens sur
ce texte d’Hippocrate dans fhistoire des maladies des reins qui doit servir d’in-
Iroduction au traité de Rufus^. — Au lieu de alavTo de Ma et V, dont j’ai fait 1771/-
‘
Les diverses parties qui composent l’appendice sont le plus souvent l’œuvre de M. Da-
remberg revisée. Sous la réserve de cette révision, et sauf avis spécial, il
y aura lieu de lui
attribuer tout ce qui ne sera pas placé entre crochets et suivi des initiales du continuateur.
® Nous n’avons pas ce travail , si tant est que M. Daremberg fait mis à exécution, c. É. R.
550 RUFÜS D’ÉPHÈSE.
Page 22 , 1.8. Ma avait déjà conjecturé 'crayTos. Ainsi une partie de la con-
jecture est assurée par les deux manuscrils, et 'aayios me paraît être le seul mot
qui puisse remplir le reste de la lacune. Nous n’avons plus ce (pie Rufus avait
écrit sur l’importance qu’il
y a pour le médecin d’être versé dans l’art de connaître
les urines. — Il est évident que Rufus compare ici la maladie que les anciens
appelaient la colique avec la néphrite calculeuse; cette comparaison, qui se re-
trouve assez développée dans Paul d’Égine (III , 45) , Alexandre de Tralles (
X, i
restitutions que j’ai faites à ce passage. Alex, de Tralles dit, p. 56:? ; 'cspwiov
fièv al oêvvai to7s HoihHoTs (Tvve^éff'l e pai (plus continues), Kai h^vpôtepai
i6ùv veOpeTtxôov e/o-m; j’ai donc cru pouvoir faire Siaa'lvpdTCûv de a'I-npàiœv que
donnent Ma et V, et, dès lors, le reste de la restitution devenait assuré; on sait,
en effet, que, dans les coliques, pour me servir d'un terme aussi général que celui
des anciens, aussi bien que dans la néphrite calculeuse, les douleurs ne sont,
en général, pas continues, mais reviennent par intervalles, e;c Siacr'îrjpdTœv. Paul
d’Egine et Alexandre de Tralles admettent, comme Rufus, une colicpie (pii vient
duj/’oid, c’est-à-dire de la présence d’une humeur froide dans, l’intestin; cette affec-
tion répond assez bien à ce qu’on a appelé depuis colique venteuse. — La restitution
du mot xcircû entre ^ et STrï (Ma a seul tt/, les deux mss. ont êi:!) est trop naturelle
pour que je la discute. D’ailleurs Rufus dit, dans De appellationibiis parliwn corporis
liumani p. 38 , éd. Clincb [ci-dessus, p. iSy] ,
to êè xcoXov xaï xâ-vw xoïkia xai
vetalprjv Ôpnpos xaXeî. — Entre (puerai re et xaî èpevy pot f ai ajouté èia^upriaeis
me fondant sur ce passage d’Alexandre de Tralles [Le.) xai eVî pèv 'rcav xooXixôSv,
tution que j’ai faite me paraît assurée par le parallélisme des deux membres do
phrase; j’ai admis 'zsa^éevs de P au lieu de 'crayéos de Ma et V. — xVu lieu de 'crwpi-
Ma et V
èi'j)v. ont 'zsapiSelv et P a -crap’ iSi'jûv; mais il est évident qu’il faut lire
comme je l’ai fait, attendu qu’il s’agit de l’émission de petites pierres avec une
urine épaisse et abondante. 'zsœpiSiov, dérivé de 'zsœpos, mot dont Rufus se sert
que ce soit la vraie leçon, et alors il faudrait lire -sTpay/xa èyouGiv, ce qui revien-
drait au même.
Page 26 1. 4 Entre 'zsda^ovTas fourni par les deux mss. et ras odp., j’ai seu-
, .
considérable; mais, outre que ce manuscrit est copié avec beaucoup d’incurie, le
sens me paraît complet. En effet, Rufus va parler du traitement de ceux qui sont
dans l’état dont il vient de parler [tous jaSe Tsdrr^ovTas) c’est-à-dire qui nont
pas des symptômes bien alarmants, mais ([ue cependant il ne faut pas négliger,
puis de ceux qui rendent des graviers en urinant et qui éprouvent des douleurs
vives. îlda^ovTas tient sous sa dépendance, et tout en les isolant, TaSe et ras
ovp. etc. J’interprélerai donc : il faut traiter ceux qui sont dans 1 état dont il
APPENDICE. — SECTION 1. 551
vient d’être question et ceux qui urinent des graviers et qui éprouvent des
(iouleurs.
Il était tout naturel de lire ici 'av[ycivov]. Cetle substance est très-souvent re-
commandée par les anciens, par Rufus en particulier, contre les maladies des
voies urinaires. P a -wr? V Spa^pàs, Ma O dypaai. L’ensemble de
la phrase, la présence de 7oîs ts, qui supposent l’indication d’un moyen médica-
menteux et non d’une dose, me portent à croire qu’il faut lire èp]dy paai dont
on retrouve, d’ailleurs, les traces dans la leçon de Ma, aussi évidentes que celles
de Sp.
Aétius m’a servi à combler les deux dernières lacunes. Voici le passage du mé-
decin d’Amide [xeÇ>. S'. ïlspï hdid)V7Cûv vs<ppô5v kpytyévov? xa)<S>i\aypiov. — 0 epa-
Tteict 7ÔÙV hdid)V7Ct)v veÇipcov, fol. 243 v° du cod. 2193 )
: xdX'kialov §è yivercu xa-
TaTTÀacrfia xai e’f dXsvpcov B-eppivcov v-\pvpévù}v èv y'Xvxeï’ piaysiv êè tw ctAeupw xaî
'aevxsSdvov plias wsXeioidjas. [Cp. ci-dessus, p. 92 , 1. 2 et suiv.]
Je le copie sur le ms. 244 r°] pour montrer tout ensemble comment
2 iq 3 [fol.
,
les textes se transforment sous la main des différents auteurs et avec quelle impu-
deur les anciens se copiaient les uns les autres jusqu’au point de donner comme
propres des oliservations qui ne leur appartiennent pas; cette citation établira en
même temps la sûreté de quelques-unes de mes restitutions : Olêa S* stt/ tivos
<py]aiv ô (!>i'kdypios rà pèv dXXa Sie^eXdôtfxa xov XlQov, ov tsoXXw Sè èawxépu tov dxpov
70V aîSolov i(iÇ>payév7a hyypoos xaî oXlyov èSévaev diioXéaOai 70v dvQpwnov èià
7Ylv îayovplav xaî 7yiv peylalr^v oêvvrjv. oiiv XaSlSi rjSvvTjOnpev 70 H70 V
è^eXxvoai, p.oy^Xevov7Ss vpépa 7 ^ a'ievÿj p-nXco7plêi si Sè firi ov7ù)s è^sXxvaai ^SvvnOv- •
pev, 7Sfiv£iv êtsXoytiopeda 7rjv 7oprjv èpSaXôv7es xa7a 70 (f. 1. 70v) prjxos (f.
delend.) ^aXavoîi dvcodev' xd7(i)dev yàp ov Seï {y^pr) 2196 7épveiv èneiSi) dus
7rjs
)
èitlTiav av P lyy 0V7 ai xaî valepov [Tspchepov) Sià 7vs Siaipéascôs 70 ovpov
êxxplv£7ar o7av S’ ovpnô^ ô Xldos ydXa oveiov xepavvvov T<p péXi7i ôXiycp ,
SiSovai xaî 7a dXXa yprja'1 67 s p ov ypria7as , 7ov7ov péyedos 2191 Siandv ci)s 7 a ( )
éXxT)’ Sia 70V èx 7 05 V Xldcûv (tou XlOov) yevopevov axvXpôv èv 7oTs 70tio7s’ perà
Sè 7av7a 7Spo<pvXd77eiv 70v avOpconov onœs (iri TsdXiv ol ve(ppoî XidicX'Tiv.
Page 27 ,
1. 10 . Cette restitution m’est fournie en partie par le texte d’ Aétius
ainsi : ÈvdvpeTiyOai xaî 70 S70 * si pèv yàp avyxslpsvoi eïev oî Xldoi xaî 70 xa7a~
7Xviav7ay tandis que Ma a lu èvd. Sè ai x. 7 . si p. yàp ..... xslpsvoi slsv ol Xldoi,
xaî 70. . . (pépsiv xa7a* viav7a. Il s’agit ici de pierres agglomérées ensemble, qui,
en pesant sur l’urètre, produisent de la douleur et la suppression d’urine, mais
qu’on peut séparer à l’aide d’injections. Ce sens, qui me paraît certain, doit
mettre sur la voie des restitutions à faire. On peut très-bien admettre avec P et
V qu’il n’y a point de lacune entre svdvpsïaOai et xaî tooto; mais, comme cette
lacune est indiquée par Ma, et que je l’ai remplie par 7sapaXi6iô5]ai la lacune
552 UUFÜS D’ÉPHÈSE.
entre yàp qu’elle est figurée dans Ma, ferait supposer qu’il
et Keî(xsvot, telle
manque plus que avy. Mais P et V donnent [yàp cruy] sans aucun signe de la-
cune, et, d’ailleurs, le sens est complet avec cette leçon. En lisant xaî To[Te èalïv
dva]Ç>ép£iv xaTOLKXvcjaiVTOi ^ je crois avoir rendu au moins la pensée générale de
l’auteur; mais je ne suis pas Irès-sûr d’avoir retrouvé les mots par lesquels il
s’exprimait ^ La présence de xal et l’accent grave sur to donné par les deux ma-
nuscrits m’ont fait conjecturer xaï to[v oijpmpa 'usié^oiev y^p'^ àva]Ç>. Peut-être
aussi pourrait-on lire, comme je f avais fait d’abord, 7 taï t6[t£ èaTiv ava^Ç). Mais
7 cai me paraît alors surabondant.
Page 28 , 1. 3. Jetrouve dans le cliapilre iv d’Aétius (v de la trad. lat. p. 55o)
un passage qui reproduit presque textuellement la phrase qui nous occupe. Voici ce
passage, fol. 2/|3 v° du ms. 2198 E< êè (en marge £Ï è’ êu) èa'lvptypévos £Ïr}
: :
O XiBoç 'zs£(pvXd.y6ai y^pii to 'SsX£Ïov tsoTov Jcai t<x êiovpriTixd' Ta<> 'avpious êè xai
}tcn(XTiXéGpcL(yi xaï èyxadiapaaiv dviévai rà pépri xaï X£Voîiv rfiv yaclépa xXvapaoiv
d)5 pi] 'zsiéloivTo oi ovpvzrjpes. — Comme on l’a vu plus haut, la jdirase èvdévSe
— ëXx£aiv se trouve, dans Aétius, immédiatement après f observation attribuée
à Pbilagrius. Pour ce dernier, le précepte de donner du lait, etc., et de faire
suivre un régime comme pour les ulcères, se rapporte à la sortie de la pierre
par l’urètre. Ce précepte est justifié par les mots èid 7ov èx tô5v XiQoov y£vo-
pévccvaxvXpov èv roïs 761:01s (à cause de la déchirure qu'elle fait en passant).
Dans Rufus, il paraît que ce précepte se rapporte à la déchirure que fait la pierre
en tombant de l’urètre dans la vessie, ce qui revient bien à peu près au même;
et, pour laisser toute liberté d’interprétation ,
j’ai choisi le mot vague èxxéar]. Du
reste , dans Aétius , les idées sont bien mieux suivies et plus complètes.
Page 3o, I. 2 . M. de Matthæi conjecture 7spoa(p£p£7ai ou pîay£7ai. Je préféré
£il/£7ai; caries lithotriptiques étai:m/ généralement donnés en décoction, comme
on peut le voir. D’ailleurs Rufus dit lui-même que ces médicaments étaient cuits,
à(^e\|/r/fz£j;a.
Page 3o, 1 3. Comme on peut le voir en jetant un coup d’œil sur ce chapitre,
tel que je l’ai imprimé d’après Aétius [p. g5], le passage parallèle h celui-ci est
un peu différent et moins développé. ki:oèoxipaal éov ou (p£V}néov ou quelque
autre mot analogue me paraissent seuls devoir combler la lacune qui existe entre
Xipv. et xaï. — Entre eivai ef xaï X£vxôv il n’existe pas de lacune dans P, mais il
y en a une dans V. Pour établir le parallélisme, j’ai mis yXvxo opposé à alpoCvov;
Tsayys m’a semblé egalement le seul mot qu’on pût opposer à Xzn'los^ d’ailleurs
voy. Aétius, III, 10 . — Gopp£7poùs m’a été fourni par Aétius.
Page 3i, 1. 3. 2196 a ôSvvias, les autres oSvvrjv.
Page 3i, 1. 4 . Les manuscrits ne disent pas d’où ce chapitre est tiré. Ma con-
jecture av7as au lieu d’avToîis; mais la présence de 71 dans Aétius lève toute dif-
llculte.
^
En comparant celte note avec le texte adopté par M. Daremberg, on voit cju’il ne s’est
pas arrêté à la lecture proposée ici. — c. É. n.
APPENDICE. — SECTION I. 553
texte diffère par ces mots dans Aétius : Svtos xaî dité-nlov tov aniov, xa-
Oapd xaî vS. xaî dvvi:. èxxpiveTai Ta ovpa. Puis tout ce qui précède tsovoxjoi
manque dans Aétius. J’ai dû conjecturer TsdQovç toiovto au lieu de Tsovovai. P a
voaoîjai ce cjui est moins bon. Au lieu de p^ovs, Aétius a }iov<pi^ovrai; les mots
entre crochets après oaots sont fournis par Aétius. — iiGvydleiv pèy oZv xar’ dpy^às
toZtovs remplace toZtois cerpep. re avpÇi.; les autres restitutions sont fournies par
Aétius, qui a l’accusatif et, après péXavaç, TspoG(pépz(yBai.
Page 33, 1. G. Cette phrase est peu développée dans Aétius ; Jliveiv Sè rà jœv
alpoTil oixœv (pdppaxa xaî paXiala TSoXvyàvov yyXdv xaî avp.Ç>VTOV piivs dÇé^l/vpot
xaî rpaydxavOav èv oîvcp péXavi (Ss^psypévrjv * ïalmai Sè Tas èx veÇ>pcûv aipoppayias.
Comme on le voit, le verbe Tsiveiv, comme faisant suite h avp<pép£i, doit ûtee
introduit dans le texte de A. Puis vient une suite de médicaments dont le texte
commence et finit de la manière suivante : Kai al paTicioTov tov èxî tcùv vSdTùïv
vy]yopévov yyXos Tsivôpevos Xsvxrjs dxdvdrjs pi^ris to d^é^'vp'X xaî Ta Tsapa-
T:Xr\Gia aTiva èv T(p Tsepî alpoi:'! oïxœv Xôycp TSpoetpvTai. Ce texte a sans doute été
omis dans les manuscrits de Rufus à cause de la ressemblance des deux fins de
phrase avpÇivTov pi^ris c(^pé^|/T]pa et dxdvdns pilr\s dÇ). Peut-être aussi Aétius fa-t-il
pris ailleurs; le renvoi à ce qu’il dit des hémoptoïc[ues lui appartient et non à
l’auteur original.
Paigè 33, 1. 8 . La phrase correspondante à exiTidévat . . . SvvaTai est plus dé-
ve’oppée dans Aétius. La voici [ci-dessus, p. 88 ] : ÈT:iTidévai Sè toïs vsÇpoïs xaî Trj
ôa(pvi ê^oûdev Ta Tspos povv yvvaixsiov dvaypa(pt]a6peva ènidépaTa xaî Ta Tspbs Tas
TOV aïuaTOS Tulvaeis xaî oaa G^vtpei xaî Tff ^vpOTïjTi tovov Tsapaaytïv SvvaTai,
oTa èa'll ^ddov (pvXXa x. t. A. — Suit une liste de médicaments ;
puis vient : perà Sè
TavTa dvaTpéÇtetv Trjv e^tv ydXaxTi xaî citIois xaî xpéaaiv opviBeîois xaî vsiois dyyi-
péXoïs MS âv xaî to cryp-Tray aôopa dyeiv eis îayyv xaî ol ve(ppoî pcoGdévTSS , to olxsïov
manque dans —V
5 pr?Te x.t.X. Aétius. a xai-
poZs, p xaî povs. Il est évident, par ces leçons, que les copistes n’ont pas compris
ce que voulait dire povs, et qu’ils ont ajouté xaî ensuite.
Page 35, 1. 1 . Ce chapitre est inlitulé dans Aétius : Ilept tmv xaTa TsepioSôv
Tiva aJpa ovpovvToov, kpyjiyévovs. L’édition de Moscou et O portent : Koivrl voaos
ijnaTos xaî (pXe^os ce qui provient sans doute de la transformation en titre, soit
titre fourni par P; il est en rapport avec la dénomination consacrée par liufus
iui-méme. La marge du manuscrit d’Augsbourg a : Uco$ êiayivcljcjxeiv ^pii tov Sta-
^ïjTnv xaî SepccTTsvsiv ;
dans Ma et L, il n’y a point de titre.
Page 35 ,
1. 6. Il me semble évident que l’auteur veut ici établir la raison pour
laquelle on a appelé le diabète Atocppoia eh ovpa; celte raison, c’est que le flux
aïov S’ av xat rovro xarà veÇipovs xai xvaliv rsddos, oJov êv xoiXla. xoà èvrépois v
’XeievrepicL. — Voy. aussi Alex, de Tralles, IX, 8, p. 552 , éd. de 1 556. — C'est
en partant de ces données que j’ai 'essayé de combler les lacunes, qui sont peu
considérables si l’on en juge par les mss. PV après Xe-nlovdivres xai, le ms. A ;
a tout un feuillet blanc du même papier que celui qui a servi à faire les rac-
commodages; mais, si l’on considère le contexte, les passages parallèles des
auteurs et les deux manuscrits précités, il demeure établi qu’il ne saurait exister
une lacune etendue. — VMLO fournissent les meilleurs éléments de la solution
du problème; le texte de P est inadmissible, puisqu’il ne tient pas compte delà
lacune qui doit certainement exister entre Svopa ou œvàpa ... et ccAAà. — M. Lit-
tré, à qui j’ai soumis ce passage, pense qu’il faut lire : xai [xard peraÇo]pàv —
d)v6pa[(jav, xai ovreo ïjaAAa. Cette restitution me séduit, parce qu’elle a le mérite
très-grand de tenir un compte exact des débris du texte (car la différence d’accen-
tuation ne saurait constituer une difficulté sérieuse). Cependant je n’ose point
l’adopter, tant la phrase ainsi restituée me paraît elliptique et embarrassée; car
le sens est celui-ci : Par métaphore ils*^ ont nommé le diabète diarrhée vers les urines
d'unefaçon très-voisine de ee (jiielle est , c’est-à-dire en se servant d’une comparaison
qui exprime la nature d’une façon très-satisfaisante. En tout cas, qu’on adopte la
restitution de M. Littré ou la mienne, il faudrait écrire avrfjs au lieu de ravrijs.
En consé(pience, je me
hasarde à proposer, ainsi que je l’ai imprimé dans le
corps du chapitre, xai [on éaliv ri Xeievre]pta. On m’objectera 1 ° que je change :
pav en p/a; mais doit-on se montrer scrupuleux jusqu’à ce point devant un texte
si mutilé et si mal lu par les copistes? 2 " qu’il serait peut-être plus logique pour
nous de dire xai [otj èaV rrjs Aererrejp/a? èyyvrdroo avrv (sc. vôtros). Cela est vrai
jusc|u’à un certain point; on conviendra toutefois que, pour les Grecs, la façon de
parler que j’ai admise par nia conjecture n’a rien qui choque absolument. Et,
d’ailleurs, serait-il trop hardi d’adoj)ttr cette seconde restitution? Peut-être même,
<lans ce cas, pourrait-on lire ravrrjv au lieu de ailrn; le sens resterait le même et
la correction serait plus simple. Si l’on voulait tenir compte de la leçon ovopa,
on pourrait à la rigueur écrire ovopa ènédvxoLv. Les autres restitutions s’expliquent
<l’elles-mémes. — [Restitution recueillie dans une lettre de Fr. Dûbner à M. Da-
‘
C’est-à-dire les anciens; conformément à ce passage de Galien (De crisibus , I, 1 2
qu’il m’a donnée comme une simple conjecture; je l’ai adoptée sans avoir, non
plus que lui, une raison bien plausible pour la justifier; on ne saurait néanmoins
lui refuser d’être ingénieuse et de reposer sur les théories des anciens. Ils devaient
admettre, en effet, que l’eau froide est le plus souvent (Tà-CToAXà) une filtration
d’une terre froide. Au lieu de x, dont j’ai fait xa<poî7, O donne à, contrairement
à tous les manuscrits.
Page 54 ,
1- 2 . Les auteurs anciens s’accordent à donner comme signes du cal-
cul vésical les urines crues, aqueuses, déposant de petites écailles pierreuses; je
ne rapporterai que les deux passages suivants, dont le premier appartient au traité
Ta TOU XiBov crrjfzefa to pèv oZpov vSctTcSSes , Zitoal dazis êé rives \l/appcoSeis èv auxw.
— ’ï.vpeTct êè xai rovrwv dneTv'lôv re xa< vTzàXevxov oùpov perd \f/ocppc6êovs vTvoc'ld-
ceoûs. Je pense que Rufus a exprimé la même opinion dans le membre de phrase
rots t’ ovpois X. T. A. , et alors je propose de lire : roïs è' oZpois Xeitloïs xaï vêapé-
(71V oZ[at perd yj/appteov (Jïjpetovvrai ou Siayivcoaxovrai ...rsouat. — Ne pourrait-on
pas encore lire Ta 'cro[AAà aripatvojpevot rots t’ ovpois — oZcxi perd yj/ocppi'eov.
UaicTi (?)... yrjs .. . éïvoii serait alors considéré comme parenthèse. Quant aux mots
rs(xi(7Ï pdXXov, leur admission me paraît certaine. C’est un fait acquis dans l’anti-
quité, et dès Hippocrate, que les calculs vésicaux sont plus frequents chez les
enfants que chez les adultes (cf. Galien, Com. 11 in H. De nat. hom. Xlll, p. i56,
t.XVI; Dehum. III, 4, p. 364 sqq. t. XVI; Aph. III, 26 , p. 634, t. XVII b; —
Pseudo-Gai. De ,
dign. et cura inorb. ren. cap. ii, ]). 65o, t, XIX b; — Arétée, De
sign. et caus. diul. II, 3, p. i38, éd. Kûhn. — Aétius, Tetrab. III, scrm. iii, 4
^et
9 ;
— Alex, de Trafics, IX, 7 ), et la cause en est toujours attribuée, .sinon
exclusivement, du moins en grande partie, aux appétits voraces et déréglés des
» enfants. — C’est précisément la considération de ce dérèglement et de cette vo-
racité qui m’a suggéré la restitution que
admise pour la lacune suivante.
j’ai
L’auteur, si je ne me trompe, a voulu dire qu’une des causes pour lesquelles les
enfants ont plus souvent la pierre que les adultes, c’est qu’il leur arrive souvent
^
de boire plus froid que ne pourrait le supporter un individu plus avancé en
âge. Les enfants des Grecs étaient sans doute comme les nôtres; ils aimaient
à boire de l’eau très-froide des fontaines ou de l’eau de glace et de neige. C’est,
du reste, le seul parti que je puisse tirer du texte de iVIoscou. En tout cas, je
crois qu’il faut changer uxrle ns en 6a1is\ alors la phrase devient très-régulière.
^*
— Je remarque aussi qn’au lieu de . , .re [ye L) pi)v donné par P, M, O et V,
A porte repeiv, leçon dont je ne saurais me rendre compte pour le sens, mais
dont la formation s’explique très-bien paléographiquement.
^
Page 61 , 1 . 4 . Cette resiitution m’est fournie par le passage suivant tiré d’ Aétius
556 RUFUS D’ÉPHÈSE.
(
ms. 2 1 98. fol. 280 v°) : Ke(p. njS'. Uspi 'aapaXvOehns xialecas, kpyjiyévovs. — Kat
èpQpsK'véov xaî èT:avTXrfTéov toÙs to'ttoüs e’Aa/o) Q-eppü 'zsnya.vtvcf} rj (uxvùiviœ yXev-
xtvcf) 'üJoXXdxts Trjs i^pépas xctl Trjs vvxtÔs. Comme la lacune est peu considérable, je
n’ai admis que quelques-uns des mots qui se trouvent dans Aétius. Si je me suis
arrêté au mot yXevxivos, c’est que je trouve dans Galien la mention d’un onguent
gleucin ayant des propriétés adoucissantes, tandis qne je ne trouve nulle part un
onguent de rue {'zsvydvivos). Ainsi Galien recommande, dans le resserrement
(les pores de la peau, entre autres onguents, le gleucin, yXevxtvov pvpov [De
sanilate tuenda, III, 10, p. 220, t. VI; dans le traité Sec. gener. VII, i 4 et le
xvpci>-
dans le chapitre sur la phlegmasie de la vessie, tel qu’il est donné par Aétius
d’après I\ufus:«a( xvp(àTàs èTimdévai Si' va a cIjtzov xaï xvpov, x.t.X. (codd. 2191
et 2198 ). Il serait possible à la rigueur qu’il ait existé un cérat dans lequel il en-
trait de l’hysope comme ingrédient principal; mais je ne trouve nulle part la men-
tion d’un pareil cérat; d’ailleurs, le vieux manuscrit 2296 a v(tvt:ov, ce qui est
bien près d'ohvxov; Cornarius a lu ou conjecture oiavirov , car il traduit œsipi.
11 me semble même que le cérat dont il est question ici est un mélange emplas-
tique analogue à celui dont parle Paul d’Egine, VII, ch. 17 (p. 190, 1 88,
1 . .
cd. de Bâle) [fol. 181 v°, éd. d’Alde] sous le titre à'vypov vaawTtov (ieg. oiavTtov)
Tov (pappciKov axevv , et remarquez d’abord qu’il s’agit évidemment ici d’un cérat
dont la base principale était le suint de laine grasse [épia pvTiapà, olavitr^pâ), et
dit lui-même, l’bysope était ajouté par quelques-uns à toutes les drogues qui
composaient ce cérat, dont la base restait le suint. Le titre se rapporte donc à
oiavTios et non à ÿcracoTios; je le répète, malgré toutes mes recherches, je n’ai
pu rencontrer la mention positive d’un cérat d’hysope; cette plante était plutôt
employée à l’intérieur qu’à l’extérieur, sauf en cataplasmes ou fomentations
dans les douleurs de poitrine. Sa nature même montre bien qu’elle ne peut
guère faire la base d’un cérat. Mais voici des arguments positifs à l’appui de
ma restitution. Aétius nomme expressément les épia otavuripâ au nombre des
médicaments employés dans les maladies des reins, cod. 2198, i 5 i v®, xeÇ>. hS'
Les autres manuscrits sont d’accord pour cette leçon. Je dois faire remarquer
(|ue l’iotacisme n’a lieu, si j’en juge du moins par mes textes, que pour oiavitos
est extrait trArcliigèiie, je ne trouve qu’un passage qui se rapporte de loin à celui
qui nous occupe Merà Sè Tas xevcÂ)a£is xal aivaiziisiv t6 re ^rpov xal tï)v o(r<pvv
:
eha Kr)p(i)Ta7s Tspavveiv t<x pépv xai pa^dypaja Ttdévai eCœSn. Peut-être perd
x-npcùrrjs commence-t-il une phrase dont 'zspavveiv ou quelque mot analogue se-
rait le verbe.
Page6i, 1 . 6. Entre aAAo [mot supprimé dans le texte publié par M. Darem-
berg] et xaalàpiov, y a une très-petite lacune dans
il et les deux manuscrits. Ma
J’ai donc considéré d'AAo comme on le trouve très-souvent dans l’énumération
,
de recettes, comme signifiant autre recette, et j’ai ajouté seulement to. Le casto-
rénm était très-employé dans les maladies de la vessie, (ians celles surtout que
les anciens [croyaient] pouvoir rapporter à l’innervation; il doit être regardé
comme un des dxoïra (pdpuaxa par excellence. (Cp. Dioscoride, B', xg .)
SECTION II.
[Nous plaçons ici deux notes préliminaires de M. Daremberg sur le travail exé-
cuté par lui et laissé inachevé. Ensuite viendront, coordonnées et fondues en une
seule série, les collations de sources diverses rassemblées dans son apparatus.]
i" note. — En général, j’ai suivi le texte de A [=cod. reg. 2 196], parce que
c’est le plus ancien de nos manuscrits et parce que j’ai reconnu que ces leçons
sont toujours plus rapprochées des textes originaux employés par Aétius que les
autres manuscrits; ainsi, toutes les fois que le texte de A est conforme à celui
de Rufus,je n’hésite pas à accepter ce texte; quelquefois même les leçons de A
m’ont servi à restituer le texte original de Rufus. Comme je ne donne point une
édition d’ Aétius et que les morceaux que j’en extrais sont en quelque sorte des
pièces justificatives, je n’ai pas noté minutieusement toutes les variantes, bien
que je les aie relevées; j’ai copié mon texte sur le n“ 2193 [= C] et je l’ai cons-
dé ce manuscrit par des leçons meilleures empruntées aux autres manuscrits que
j’ai collationnés; je me contente de signaler les leçons les plus importantes, sur-
tout quand il s’agit d’établir la transformation que les textes employés par Aétius
ont subie sous la main des copistes des manuscrits plus récents que A. Mais quand ,
que, d’ailleurs ,
ils se trouvent dans un passage analogue quelques lignes plus haut.
1 . i6. ràp ovTot fcat. A n’a pas, comme B, C, les mots qui manquent
dans le texte original.
à la marge. A la donne dans le corps du texte; c’est aussi celle du texte original.
1 . 2 1. |C et] Arétée [p. i 33 éd Kühn] ôXr)v. , :
2® note. — Le texte du XP livre d’Aétius était déjà imprimé quand j’ai eu commu-
nication d’un manuscrit de la bibliothèque Laurentienne de Florence (Plut, LXXV,
n” 2 1 , XIV® siècle, parchemin). J’ai collationné ce manuscrit [=d) intégralement
pour le XP livre. En général ,
il concorde avec les manuscrits de la seconde famille
dont les variantes se trouvent presque toujours au bas de mon texte. Baremenl il
om. i 5 . Sé, om.— Ib. ddpôoùs. — 18. *'avpiÇ)Xéy£(7 dai êiipa. — 19. *Kai,
om, 20. — xaï im. — 21. *Ka< <xî (pÀéSes. — Page 86 ,
1 . 2. 'zsephauis Sè Trjs
’ On verra plus loin que j’en ai relevé plusieurs qui méiâtent une appréciation moins
sévère. — c. É. a.
^ L’astérisque placé après les variantes désigne celles qui sont jiropres à ces manuscrits
et me paraissent dignes d’être adoptées. — c. é. r.
APPENDICE. -SECTION II. 559
«tiffVeojs [«ai] tüs acd. — pdyrjaav ad. 20. è<p* S)v abcd. — «ai om. d.
3 . à'KO’ïiBév'ies a. 2 2. Ta om. b.
5 . (xvaptayopévnv d. 2 3 . rspoafpdrov d. — «ai Tr? d.
1 4 . T<w« Sè d. Page 88 ,
1 . 2. rsspOBévroç a.
mox
pov cd. — i(Ty^i(jpévov ac. — dpQévTWv b. «ai om. ^aXva'iiùûv . . rvs rs. leg.
—
.
11. «ai om. b. 'apoa(pépetv ts b. 22. Post aixiois) «ai add. acd; ôpvt-
— «ai vnv. dvuS. h. Btov ^ t5 . d. — «ai add. ac.
1 3 . oTtlov êpeêivdivvs pcy. ri op 6 §. d. Titre. Ante alpa, to add. ad. — Ê«
1 5 . è(peipel a; d<p 7j\l/n cd. T. Àp;^. om. d.
*
Nous avons intercalé dans ce relevé quelques variantes des manuscrits ABC, notées
par M. Daremberg.' Toutes les variantes non accompagnées d’un de ces sigles appartiennent a d.
— c. i.%
500 RUFUS D’ÉPHÈSE.
17 . eùQev/iati. Page 93,1. 1 . Pro XstôTaTov] Xsdvaç.
18 . ôXiyCf). — «ai om.
1 3 .
'
7sapaXei(pBeir *.
] — Post 7) ] to om. crtr/wy*.
17. yrivsiov*. — Hic et infra ; aA^éa?. 22. Pro 'ujpoasvsyx.] Tsapeviiv [le-
22 . d(peypripévci)v*. gend. Tsapaiveiv].
23 . xaTai:Xd(jpa<Jiv. Page 95,1. 1. êi om. —vpépocs*. —
Page 92,1. 1 . TBpsSivdivrjv*. a'la<pZXy]v.
2. éypopévcov. 6. Ta om.
4. AetoTaT775. 7-8. Aeuxos «ai Xex'los.
6. Pro et Sè prj] rjpôov. 9 . XBXoppévn. — •\l/iXd>6pq.
2 3. Tpa^éûis*. i 3 . XvxoBvpias.
2 5. xcti p’fi ovpovvres om. 1 5 . avvex^s xat BC. — dvop. Sè. —
Page 97, 1. 2. édo$. Tsapa^c. îax>
Numéro du chapitre : pro <e'] « 0 '. 20-21. èx TOU atriov BC. Ces deux
— Titre : 'wpocr^uAaxT. — tou A/0ou mots (ex tou) manquentdans 2
1 96 (=A),
yjpolas. leçon qui est très -admissible. [Cp. les
1 7 . ài/aAe/\|/ews. i 5 . Sè om.
1 8. xat ra. èiiiB. avrÇ. 17. 70ÎS xevéœai.
22. 'cspov. toTs ê-irnrjS. tcSv xaxox. 18. è(péXxetv d ABC. dÇiéXxeiv me
dBpo. semble préférable. Voir note... [Nous
26. 'tsax^Tépcp. — Toùs. — XiBovs. n’avons pas retrouvé la note annoncée.]
Numéro du chapitre :
pro <ç'] k. — — Post 3-eppou] ilSûifp add.
èx TMv om. 19 . avvexi/tfaas.
36
5G2 KUFUS D’ÉPMÈSE.
23 . fj-ripov oni. d O. — Ce mot est médical exigent diroX. [M. Daremberg a
'sdvv n’est pas très-utile, puisque Hctd- manuscrits [ou plutôt d’autres manus-
ic(pdos signifie fortement cuit. [Ce motif crits] ont l’accusatif. Je signale cette va-
n’est peut-être pas suffisant pour rayer riante une fois pour toutes.
du texte d’Aétius un mot que donnent 12 . xo-ipavras.
a écrit tout le manuscrit. ITA. ztvà aap- viaaovTa xaià êvvaptv. — oTovre O.
xd>êv signifierait des lavures de chairs. 3 0. êè om. O.
Il me semble que le contexte et le sens Page I o4 ,
1 . 2. pèv om.
APPENDICE. — SECTION II. 563
Numéro du chapitre ;
pro td'] ny' 1 1 . xaî Ta] xaî êxvT]* d; xoil om. P.
9. èlCH^ivSTOtl. 12. Pro TS] TOUS.
10. xaï êped. epTT. om. 1 3 . éy^ovxa d; êy^ox)aivP
11. alctypriv (pépsTcti x. jor. rà oùpa 1 4. Post papaSpa] xai ceéXiva add.
epsO. èpTTOisï. 1 5 . dXXo.
1 1 . 'üSpâypaTos. 3 . vdxvoûs.
36 .
564 RÜFÜS D’EPHÈSE.
] 8. Post Xivogt:. ponit èva<p. — Post mine le chapitre, donnera une idée de
Fabricius , Bi’M. ^r. vol. XIII, éd. ne v(Tcd)Ttov xaï xaa7 opiov 'zsexotnpévas.
mentionne aucun médecin grec ancien Page 111, numéro du chapitre ; pro *
éTt. TCOV.
6.
]
Pro £0(r7e] Sre.— pro yivsadat, 19. ^vpov legit; e’u7 t add. — Pro
èaliv-. perd.
7. rfjv êêpav. — «TrdffTraToy. 20. yXvxéayg, — yXiap^.
8. Pro 4 ] xat. — 'Sfpoetpnpéva. 2 1 yXapdv.
lO. pevtravra.
.
pro. gyt-
^ J
XvéaOo).^
^ ,
at om.
j.
16. Pro xat tÔ] TJ. IΣpi zspiait. xai oaTjp, —Éxt. FaX. om.
17. cbpôSv 'Xay^dvùûv. [F. iegend. xai t< Page 120, 1 . 2. Tov om. — Sarépav’
TûSv cè. Xa^.] ovopa Upianov.
18. OTTOTe < 5 è. l\. avTO om.
19. Pro '^]
;ia*. 5 .
yevopévov. — Ante Époi] FaXTÎ-
20. Pro <5 è]
y dp. vov add.
2 1 . Pro SV xsxapO.] si xaQapzd. 6. Pro rsXsovdxis^ TsoXXdxis.
23 . <5 om. ante xai.-
è psxaXa^siv. — 7. om.
2 5 . Pro Sir?] èa'Uv. shs èni Tsy^ws, — 1 5 . üTidopaai.
ehs èitiyeyovœs. 21. ovS’êTi. — 'zsapax. aïuaTOS.
26. Pro d)ts vTToyeyp.^ dXXns vno- 22. Soxsiï}. — xai om. — ^SéXas.
ysypdÇdai. 20. Sid om.
Page 118, 3 dppo(5 fû6 T£pa. 1 . . 29. 4'^X*] <^'i’<jÇôvTù)v. xiuœXias. —
5 01 om. post yôpÇtoi.
. 3 0. Post v^.] ypvy^p^ add. sed xdX-
6 . xapxtvov S. 'tso’zdpiov. Xi(j 7 a . . . ^vy^p^ om.
7. T£ om. Page 121, 1 . I. 'crXcup'ÿv [fort, me-
8. Pro <Tprf|.] opé^eœs. — xai om. lias].
4 .
p-vpTtTrjs. 3 . Pro T£] Sè.
SECTION III.
®
q . A/a<ra 'zspo<PvXctTl ovcra, x. t. A.
Ap^iyévotfs crpriyfiût^, 'cspos tï\v xva'hv xoù ve(Ppoùs 'zssTiovdoTas eî»s '^dppotf
ovpeTv, w
èv toTs XovTpois îSpovvTi XP^^V' daSécrlovj awi^xeûùs, Tpvyos
oïvov xexavpévov , c77aÇ>iSos àypias, vhpov, dSdpxns, x-naaipeus , a7vx7nptas^ ayt-
<^7rjs , Q-eiov dizvpov i<ra* 'uspoaXei^uv èXato}. Éx tô5v é^wOev^, Q-pvTi7 txov Xldœv
âû. E/ xaddp(7£Cûs êah p^pe/a, tcS ^épixTi tou peydXou dito^éponos , îèios 'tsoaos
'olepœpaTt jSorjôrjpoLTOs xaï èdaas xaraxadhai rfjv üXvv xddrjpov perd tov CypoS’
Sè SsvTépoL df y' rœv -npépœv, Xa€œv xvxXaptvov pl^vs Xeias yyou>èea7dTt]s ^pSs
oGov Toïs Tpiat SaxTvXots , péXiTos xctï èXalov xaï ^ovTvpov ïcjov, oivov Sè êmXd-
aïov xctt 'usXéov œs ytvtGBai 'üSOGÔTTjta 'aoTnptov ptxpov, 'ae-népsus xôxxovs lè' , Xt-
dxd-rrvûj 'Sfvpi é'cos etlxpaTov yévrjTai, pijS’ oXos êè ^pdaat, xai SiSov èv 'trj èpSdaci xai
S-pvÇôets ô Xldos è^ovpr}'tau
Kvirpivov }cy', xrjporj Tspsêivôi'vrjs ^ oc', dpapax/vov pvpov, xaï Sa^vivov dvd
‘X^a * xevravpiov , xaa7opiov , Gajvpiov, apvpvvs> ‘zse'xépecas ,
ev(popSiov dvd fo y •
xvxépov'^y 'Tsvpédpov y yX-^ycovos dvd fo' d! • dvaXa^œVy piyvve léXet' xaï oxo-
e^rt 7cS
SaXGdpov To' a' ®. Tivès êè eCÇiopSiov ro a s" ^dXXovGiv. — AAAo pdXaypa Âpyi-
yévovs, MdXaypa êé ÇrjGtv Àpytyévrjs y è^siXéyBc»} touto è<p‘ S>v XiQiwaiv veÇ>poï ^
xvg7is‘ ov oCx av eilpois xaTaXXrjXdTepov raïs TOiavrais èiaSéatoiv. TUaarjs ùypâs
haXixds KO. |3' s", «ï?pou, 'ssnvivvs Q-eiov dxvpov dvd a' s"’ vhpov l^a $% 'Ovpédpou
fo q y xpvyos oivov xexoppévov ^ |3', xapSapccpov haXixov %. a' y a7a<p'i^oç dypias
‘ Voir la Préface , II n IV, iii et V, iii. indication contraire , toutes les variantes de d
—
, ,
Ealt êè xdi (pdppctxa twv èv tï? xvalei Xidœv Q-pvxlixà’ ‘Tspaatov cTr^ppa, ixitopct-
pddpov pila xdi to aitippa^, dpTepKrias , yapatpvXov , dpapdxov, dXBatas pila xai
To oTtéppa, ^aXadpov xapnosy aiov to -crapà vêara, dypdjaleuis pila, dSiavrov,
ÇiiXeraipiov pila, cpvpviov mtéppa, ô^vpvpaivrjs pila xai ô xapitos, papddpov pila,
yXvxvaièn) , pœyes 'zsvpivot écrdtopevot , xoTvXy^êccvos pila, XevxdvOspov, XiBoi oî èx
7ÙÙV GTràyycùv, dpœpov, th]x6XiBov, XiBôcrxsppa, (TxoXoïrévêptov jSoTauï?, XiBos rüv
è^ovpniBévrcûv vd avrœv rœv 'csaay6v’:(jiv rptêsis xai >zsoTilàpsvos , ^avBias ^ Ç>iXavBpd)-
Ttov ^ordvris tô aitéppa, yrjs êvrspa 'TspôffÇtara ê<pBà Xe7a ped oïvov ^ xovShov ^
êTépov 'SfpoTcopa70s , 'TsaXto^pov (Titéppa, dpcvpov. Touto xai rd XiBàyova iiSara dxo-
xaBaipet» Jlvveyj/opéveov avTcSv, dpvyêdXrjs 'oixpas to xdppt, dpiréXov êdxpvov, xox-
xvprjXéas êdxpvov tout’ eV7< to xdppi, (r7povBiov pila perd pilrjs 'tsdvaxos xanTidpecios
(pXotov è^ovpeîv ^oùs XiBovd 'zsoie7, AtÊavcorov yôvêpos pixpos ped oîvopéXnos , dSpo-
t6vov oTtéppa perd ‘zseitépscùs ïaa' êiêov pzd oïvov toutwu îxadïov. Met’ oivov êiêovat
Xevxov dÇie-^ripèvov èpitaaaôpzvov irjpov v perd péXnos rf perd 'zspoTiôpaTOS tivos,
Mêov êè 'ssivetv xai toc êiovpt]Uxd, To7$ pèv Q-sppoTépots vèv ctxvov a-néppa,
asXivov, TSSTpoaeXivov , vaxivBov ^oXSov^ro cxéppa, Xevxov îov auéppa, xpoxov
pllav • xai xd xsapaTiXi/fcia toc èdi xuv XiBicîovtcov veÇ>pc5v eipnpéva. To7s êè il^uj^poTi-
pois rijv xpdaiv, xd xovxcov Q-eppoxepa êiêov, ôxo7ôv èa'h pe7ov Ç>ov, âxopov, jSaA-
adpov xapxos, ïpis xai xd xsapaxtXiiaia xd xspopprjBévxa èv xo7s ve<ppixixo7s,
kXXo ôpiSaariov.
OAo/utou pilvSf ÇXotov ditolepa' xsôxtle 'usXrjBos èÇie^rjs ifpépas d xai êiaXixdjv
vpépas î , xsdXiv xsôxtle d.
Ô^vpeXi xtpvupevov vêaxt xsapéy^etv êe7 xsoxov axtacrt xo7s XtBtcStjtv veÇ>poùs * ^
^ Cliap. 7 dansC. —
“ Ita C. yo' |S' SSa- jSoA^ou) ^ to o-tt. X. — ’ Ita X. axôpêtov
Xov» — ^ Cliap. lo pareillement dans
C. C, Corn. Scordium dans Pline, Hist. nat.
— xai TO <T7T. om. X. Corn. — ® tou Xi- XXVI, 48. — ® veÇ>po7s X.
Bov X, — ® Ita C Corn. vax. jSoA^ou
, (f. 1.
570 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Hvcriiv, oïarjTiep âv rv^coaiv ovres xpàaeœi, hui ôttoÎov 'zsots alpa yevvav êvvâftEvot,
TffOTi^e Hcci oços To cr:c(XXrjTifiôv.
Xois cvv oîvœ (JxvSeXXiTt) v yovv ditb H(xp(pvXicis , v 'ZsdvTCùs yXvxéœs, xai Xdpëave
èm 'zs'lehlas vpépas.
Ka< axdXvpov )(^py) êioovai 'Tsvxvœs, xccôe-^f/eTv Sè rot? pi^as avrcov èv oïvcp Xevx^,
HOLi AettVw ttiv (Tva'laariv xai Trjv y^poidv *
'apoaOdrcos pèv ex Tifs y fis dvetpnpévov,
et xaipos ei'rj, ^rjpbv Sè Kard tïjv âXXnv Spav tov èVous* 'zspoa<pépsiv êè ^a\|/iAé<r7e-
pov 70 7Sopa‘ ayei y dp ovpœv TffXrjdos Tsoty^éœv, ex Te 7ÔSv (pXsSôÜv diiacjuv éXxopé-
vcjùv, êx Te TcHv XidiôjvTcav popîcùv. l.xàXvpos pèv ovv xar* tStôrvTd Ttva Tffs ôXris odaias
Tris oîxeias xpdcecùs èvvapiv éy^ei èXxTixbv tcov TseTrayyapévcûv vypcov.
Opiêdfftos.
Kyadoi êè xaï oî Terliyes ^vpol Xeïot tw TSOTCp èpuaTl ouevoi xad' éavToùs xai
crvv vctpêoaldyyi' GvppeTpws êè eypvGi v Terhyes Tspos êvo s" 7f\s vdpêov
ÙLoréov êè êp’vpépas B-' xoyX.a, eha ^ xoyX., y , eha êvo tUs
etra fipépas, elra
(t
, xaî o’j7Ci)s dvaxvxXriTéov ëœs ê6creis‘^ yévœvTar a,^,y', y',^',a.
Uepi TpwyAo^yTou
x\AAa êè dXXrjs Teidyr^xe (pdcreus êt* rjv xai ttiv èvépyeiav êyei Trjv eiprjpévrfv,
fjvTiep êrj 6 TpcoyXoêvrns xaXovpevos xéxTtjTai. ErpovOicov êè tovto apixpoTaTov,
xard Ç>paypoùs xai Toiyovs TsaXaioès êiauœpevov ’
GfuxpoTaTOV êè touto èali to ^ûjv-
Çuov dTïdvTOôv ayeêbv tô5v ôpvécov, TsXbv tov ^acriXiaxov xaXovpévov TSapéoixe êè
7CÇ ^aaiXiaxcû xaxd TSoXXd, dvev tcov èv tw peTcimcp y^pvai^ôvTœv Tslepœv' evpeye-
Qéalepos êé èali pixpw b TpcoyXoêvTvs tov ^acjiXiaxov , xai peAarTepos, xai tï}v
ovpdv èyvyeppèvrjv èy^cov dei, Xevxœ xaT ealiypévr\v oxiaQev y^pwpaTi' peXdvTepos
êè xai )aXi(j'lep6s èaliv ovtos tov ^aaiXhxov. Kai tis èVi iJ/apcoTepos èv dxpa Tsept-
ypa<pi] Trjs Ts'lépvyos’ ^pa-yeias êè Tds Tslriaeis Tsoiehar xai êvvapiv êyei Çvdixbv,
d^iav S-avpaTOS. Tapiyevôeis ovv*^ xai dveÇdos êodeis, è^idcraTO tï)v vôaov TeXeicjs.
'
Kai Tivas oiêa tcov y^pvoapévcov avTtp prjxéTi SXcos ütto tov TsdQovs ôyXr\BévTas
TapiyeveTat êè xaXôos tcov Tslépoov Tsepiaipovpevos^ eha ycoadeis eis dXas êayf/iXovs.
KdTreiêdv ^ripbs yévr)Taiy ^i^pcooxeTai xaiTSavei to Tsddos TeXetcos. Apeivov êè xai dX-
Xcos èadteiv avTovs et TsXeioves eTev ‘
âÇiBovov êè , otpai to yévos avTCov eV7t TsavTayov
xaTdTbv yeipôiva (patvbpevov. AiêoTai êèxai dXXcos. Zcov^ Tspocrrjxei èpSaXeiv avv toÎs
'
Recette omise dans X, Corn, et fournie et du chapitre i3 dans X. —
® Ita X, Corn,
èv dXXcf) Tspbs a' s" /C. — Tsàaets C. — presque toujours plus correct que d X. —
® Commencement du chapitre 12 dans C * ^covTa d , \i. melius.
APPENDICE. — SECTION III. 571
èniiij Haiaei Sia<Popndij oAon* sï(i)de yap todto avpSotiveiv xoù txvTœ, ico alpovdica
xaî dXXots xaiopévots. Aiànep xdXXiov pii xaTa^pietv to 'csoUpa tov ^vdpiêiov, i'va èx
êtacr1np<xTù)v tivô5v d^ovTeç to TSôopa xaOopôopev to Trjs xavaeœs péTpov. àiSovac
êè eis dita^ oXnv Trfv tov èvos alpovdiov xavdévTos Té(ppav xad’ éavT7)v i) TSpoaTtXé-
xovTocs (pvXXov ^po-yy xaï Tsenépt, riSvapaTos ydptv. To pèv ovv xcttopevov yp^jaipov
ylyveTai xcnà ras oSomopias , xotl S^eali tô5 ^ovXopévcp , péXm éÇ>6ip dvaXaêdvToc,
è'ysiv SV eToipCf). BéXTiov Sé pot êoxeï to tt?ç TOLpiyeias xcct éu xdXXiov to7s êvv<x-
pévois yùoaai xccTa Toùs dXas to alpovdiov ^ôov TspoexTiXdévTWV tS>v TsIepoSv, oi:ep
xdyu TSoiœ, (pualv 6 <t}iXdypioi. Aoyi^opai y dp êyeiv ti xai Tiiv tov ai'pctTos Ç)vaiv
è^otadeveîv xcnà Trfv xavaiv Tseidopou. Xpiiaipov Sè toïs evTiopovaiv xai otIov èadieiv
ôXôxXtjpov^ prjSèv diïoSaXXopévovs e| atÎTOu TsXijv tcSv Tslepccv povœv. TavTa pèv
ovv, 'xaT^ lêtoTTfiTOL Tvs ô'Xrjs ovaias, evepyetv eiwdev. É-7riTiptyovcr< pévToi yevvaicos
TO Trjs Xtdtdaecos èv veÇipols xaï xvalei Tsddos xaï aî xavaTixaï êvvdpeis. îlpoTepov
êè èvos pwpovevaù) drrXov Ç>appdxov Xiav èrtatvovpévov , xaï TsXeiav dvaipeaiv tov
Tsddovs êrcayyeXXopévov , xai tsws iyyiieiv (patvopévov Tspos Ta xaT lêioTriT a Trjs
Aayoûov êéppa èniTidei ènï xepapiêos, xaï etadyaye eis (povpvov' xaï oTav xarj
d)s êvvaadai Xetovadai xaXœs, Xa€à>v xaï Xedvas, êiêov e’| avTov psT oivov vrjalet
èv Tri ip^daei tov B-eppov. E/ êè ^ovXet, êoxtprjv XaSeïv tov Çappdxov, jSocAe
è^ avTov eis oivov xaï Sp€aXe t& oïvoù, Xidov èx TsoTapov, xaï axerrdaas êa ripépas
oXiyas xaï B-pvëyjaeTai ô Xidos.
Tov üpeaSvTOv tov ivêov Tffpds XidiwvTas, Ç)aaï êé Tives, xaï tôjv é^ùôdev Xidœv
êvvaadai Q-pv€eïv, to TSpd avTov' kxopov, Çov, vTzspixov dvà /- ç\ TSpdaov
ors
ÙpiSaaiov veÇtpiTixoïs.
kxôpov, psiov ,
(pov ,
dadpov , aap^iÇ>dyov , Tse-xépecos péXavos, Tsriydvov artép-
paTos , ^STovixns, vapêoa'ldyyos , TSenépecos Xevxov taa’ êiêov ^vpà aitv otvco
a'IvÇiovTi rf ilêaTi.
*
Ita X. povov C. — X add. to7s pépeatv. — ^ Ita X; C donne toujours le mot xo-
X^Xidptov. — “ Ita C, Corn.; xvdd. X. — ® ItaX; axopôêcov axeXiêas C.
572 RUFUS D’EPHESE.
jiai fiaxpov, dvà Z- 1, Kiwapcofiov /C n] , (7[xvpvrj$ ^ ô-niov Z, S' , xaal oplov , aivovos
Savxov dvà Z^', voaxvdpov axéppciTos Zas"’ pa, (rctp^((pdyov , ^eTovtxns, xaalas,
xvptvov, ctxvov oTtippttioi Àe^STttapévov dvd Za • péXnt dvaXdpëave xac SlSov vi-
olet xapvov 'aovTixov péyedos St ÿSaros Q-eppov’ 'zsoisT xaï 'opos è'Xxrj.
Ktti 'uspos veÇipmxovs xa.1 XtdtôovTCis d-napd^otTov èa'h to rpdyttov aTpa ets to
Totis Te 'cspod'ndpypv'ïcts Aueiu Xldovs , xal outws è^ovpetaBai 'Tsoteïv, xat dXXovs oSx
èdv ylveadoLf êalt Sè dvdjSvvov' Srav oZv dp^iniai r\ alaÇivXrt •usspxdietv, XdpSave
Xo-xdSa xouvrjp^, xctî (SaXdv ilScop èv cidiyj ïva to yecoSes ditoëdXrj, xai c<pd^ai
rpdyov èx TSoipvr]S dxpaïov Tssphov S' éjcSp Sé^at tou aï'paTOs to péaoVf prfTS to
'tspcoTCûs péov, ptjTC TO vG'lepov Seyôpsvos ' elTo. èdaas Tsctyrjvai, xaTûCTepe to alpa
xaXdu(p o|e< eïs TSoXXd TprjpaTCC èv tt? XoxdSi xeipevov xat oxendcras StxTZca tsvxv^
îî ôdôvif dpaia ^ xoaxivcj) tsvxv^ Tidet vitaidpov riXtovaBai xat Tffs SpSaov pii psTa-
Xapêdvstv Ç>vXaT7dpevog pt'jTS ^payrjvat, Sp€pov ytyvopévov, ^pavBévTos, Xelaxjov
èxipeXùSs, xai êye èv TSv^iSi, xai SiSov èv dvéaet XeioTaTov 'srXrfpes, psTd yXvxéœs
xprtTixov. ÈxtxaXelTat Sè to Ç>dppaxov 3-eou J^e/p. Toûto f\pels, <Prj(riv ô ^iXdypios
èv oXîyca '^sïpav ovx dSôxtpov stXrjÇiapsv èvtoTS Sè evcoStas x^P^^ TspocntXé-
•
xopev TouTût) (pZXXov payé y il dpcopov, rf tôSv ôpoicûv. Éyà Sè, toûto pt^as
TO Çdppaxov TW TpœyXoSZTij xexavpévc») pSTd peydXas dSvvas, ovSèv èiovptjaavu'
Ttvt TSappsyéBrj StaBpvtpas XlBov è^éucja.
péva. ' ^
Ùa7ô5v èXaÇislecv xsxavpévav fo' y', xaaloplov, 'cre-Trépews Aeuxoû, àyaptxov, dx6-
pov, dpeciis, xaatas, dpdtpov, <jap^i<pdyov , xaniidpecos pi^vs, (pXotov ,
xaXaplvBov
Tsdvaxos pt^rjs, TSVTias^ Xayuov , èpnvXXov, TSSTpoaeXtvov dvd fo* a • péXnos to
dpxovv. H So(7i$ xapûou TSovTtxov péyeBos. É-tt; pèv ve<PptTtxcov xai xaTapvvlcov
dyœyris, psT* otvopéXtTos’ èTti Sè è-KiXrjTtl txôSv peB* iiSaTos 3'eppoû* Tspos Sè Tà
toé’oAa, psT^ oïvov.
‘ .
>'' ‘-1
'ZvvTtBeTat Sè Tffpos XiBt&VTaç, Std tou Tpayeiov aïpaTos dvTiSoTOS TotavTrj. 'Eivcûvos
i'p t^', vapSoaldyyoç fp t^, TseTtépecos'xotvov fp' <jS', xat Tsexépecûs paxpov* fp tif',
‘
Ita C, Corn.; xevrfv X. — ® C : èTcSv etinora : yp. Teaadptùv. — * TStfTvas C. —
" C add. èv âXXw, xotvov. ,
APPENDICE. — • SECTION III. 573
xv(iivov aîdioTiPcov fp’ ç', 'zseTpoaeXivov , êotvxov, pS 'ZsovTixoîi, xpoHov , xapc!)ov Xvyt-
c'itxov^, (Tpvpvrjs^, dxôpov, dvà fp' i^' , aïparos rpctysiov è^ripapévov xaQà 'srpoeiprj-
Tûu, fp Xç'f péÀiTog dxrjÇ>pi(xpépov t6 ixolvov' v ^ôms xctpvov 'csovtixou to péyeQoç,
perd xpdaeœs xovShov S-eppavdévTos ‘ SiSoTat Sè èv tcp jSaAave/w, èv Trji èp^daei
rov Qreppov,
AXât] kpyiyévovs.
^iXdTipos xûtï iovalïvos. 'NdpSov aidyyos Z/, xpoxov jCri' , arptjpvrjs Ze', xoialo-
piov jCè' , xai ô§. è' xciGiots , cypivov dvdovs, xivvapdopov dvà Z.S' xoa'lov ZjS^,
arxopSiov 'zsoXiov dvà Z, y ' dcrdpov Za^, xolI ôë.S', peiov àC ta , 'aenépec/ùs Xevxov xal
paxpov, Savxov , 'aezpoasXlvov , OTtoSaXcrdpov , pôSûov ^ripôov dvà Z a'* xapitoSaX-
o-dpov TSTpaôSoX. Ttvès Sè xal vrjcjcrrjs Q-y^Xelas ai'paTos ZjS^, yXvxvpi^yjs yyXov
(7VV péXiu dTtrj<Pptapévcû * dvaXaSàv StSov xvdpov péyedos per oivopéXtro$
xexpapévov xvdd. (3', ^ ù'Saros Qreppoîi. Taiirvv xal ôptSdaios ènaivet.
dvaXdpSave otvco ohavOtruj , xal SiSov oêoX. a'^, per* otvopéXtros' yevvalcos, (pr)ol,
rovrov rov <pappdxov rseiteipapai y xal ovx àv ei/pois avrov dpeivov (pdppaxov, ovre
rspos dvacxxevfjv rotavrrjs Siadéaecas, ovre rspos xccXvcnv aval daecas XiBov, ovre rspos
3-pvyj/tv rov cvvecluros XiBov, ovre rspos xaBeXxvapov, ovre rspos è^ayoiyèv xal
dvaxdBapaiv^ rrjs îXvéSovs èv ro7s oijpots, v'noa'ldBprjs y avvspyoCayis Sn]Xov6ri rfjs
Siairr\s ’
ro yàp xvpicorarov rrjs rspo^vXaxrjs èvravBa xeirat.
Èrepov Sfà Sapaaccviov y ^tXaypiov. Trjs rpirrjs, (pncrl, rdieors Ç>appdxcov yiBwv
^pvxhxbv, Siovprjrixôv rsoiel xal rspbs veÇipirtxovs"
Aapaacaviov Z.xS', Savxov artépparos , Savxov pi^yjs, alpovBiov, xaitTràpeoas piirjs,
ÇXotoVy xaaiaSy vdpSov xeXrixrjs, dvà Zç'^, ïpeœs, peiov, dadpov, papdBpov, xap-
ÙpiSotaiov èx -cœv 'uspos ¥uva1dBiov, v ZsvoÇiXov dviîSoTos 'zspos xxtaliv xai ve^poùs
XidiœvTUs xat riXjtœpévovs'^. [Spa'jei yàp tous Xidovs xat iyid^ei rà ëXxrj.)
Katrias To' a ,
crap^i(pdyov fo è' ^ ^STOvtxns , xvTtépov ,
'tserpoaeXivov , xogIov,
TpiSôXov, dyvov OTreppaTOs, XivoaTiéppov 'msÇ’pvypévov^ dvd ^0 , CtsXivov OTtép-
kvèpopdyjov Tspàç Xidiœvras. Spaîiovaa xarà pixpov xat èxjiptvovGa tous Xidovs
péy^pts ou xadapiast rrjv xvaltv ‘
ena Stavyès dTTOvprjaei *
to <5è péyta'lov ditoBtpa-
Tisvet, ù)s prjxéTtyiyveaBat , êyet èi oùtcos. AauKOu OTtéppaTos , dvr]aov , atxvov Gitéppa-
vos XeXsTztapévov , GsXivov aiiéppaios , TserpoaeXivov , apvpvr}s dvà jC d s", xaaias
xtvvapdpov , vdpêov xeXjtxrjs , dvà dd' Xeïa 'X3otil\Gas dvaXdpSave vêau r\Xixov
Q-éppov aptxpov, xaï Stèov vr\a1eai xaB' rjpépav, èiiï ripépas X', gÙv üêart xvdBuv
•xptSiVy xaï TOÙTO 'üsapzXd^opev, (ptjdt, pZTaTtvos B-prjoxsias Gxevd^etv^ ’ ^vXtvci) yàp
xaï oXpcp xaï vTtépcp xoitleiat exacla , xaï tou xvTtlovta Si) prîTe SaxTvXtStov éy^eiv
‘
lia C ixavov X.
;
— ^ Cp. Œuvres d'Ori- XiTt X; Stà oivopéXiTOS y Orib. — ’’
Vient
6a5c,t. V, p. i 52. Aétius renvoie plus bas (ci- ensuite, dans cIX, ce texte -ci, omis dans
dessous , p. 58o ,
1. 1 a ce passage-ci comme C et dans Cornarius : ÀAAo- [K]ou^ap/<5os
appartenant au chap. 16
)
—
;
'zss'népeœs àvà fo a j
péXnoç to dpxovv ‘
r\ èoGiç xapCov tsoviixov perà xovèhou
rdtç d.Ttvpé’toiS' roTs Sè 'usvpÉTlovaiv, èv pslixpaTœ.
AAAo* KûXoxévdvv ^vpàv xaijGas , êiêov Tÿjs TéÇipaç jw^Xidpiov 'zsivstv œs ^ovXei
•fj xaTCtTtoua. 'zsoirjGas, SiSov xai rd^iov ovprfGoci 'ssoieï tov XlBov.
Kvèpé.-)(yy]v •)(yXiaa.s ^vpatvs %ov ^vXdv xai xa^a.Tio'uct z^otriaas, êiSov La, xaï
Xedvas t?iv TéÇ>pav, êiSov xoyX. (jcstcc xovShov xcu idarj roùs XiBiœvras vs(Ppovs.
ÀAAo* <l>oü <^éaas iiSazi zsoTi^e, xai âysi zsdv'ras roiis XiBovs’ et êè cvzopeTs Trjs
piBptêdTOv 7 fjs Tov axiyxov èeyppévy\ç, èi^ov avv t« d(pe^y]pcnr 'rstiïeipaxar y^pS).
Kovêi70v v£(Ppi7ixov, 7Soi£Ï ydp xai zspos 7ovs èv xval£i XiBovs. 'Eap^iÇidyov
vdpëov a'idyyos dvd fp' S', 7S£xép£wç fp' a!, xapiraalas, cpvpvris, [X£iov, dadpov
xaaias, alvovos, 7S£ 7 poa£Xlvov , dxàpov ^£ 70 vtxriç , êavxov
,
ôfxolios ,
dvd L è''^, pé-
Xnos ^ a, oivov ^ S' rj £
ÂAAo v£<Ppntx6v.
dvd fo' a', xôa'lov fo to s"’ xoyX. |3aAAe tou ^rjpov £Îs xovèhov, xai zsiv£70) zspo
wpaç dplalov. %px>xl£i XlBovs, xai dxovp£7aBat tsoi £7 œs pvxéu avyyœoEÏv avvlala-
cBai 70 V XlBov.
trois suivantes. C lit Svaovplais etc. au da- èv dXXcf) dvd yo N. — ^ G , Corn., %,£
tif. — Sur le conditum et autres composi- X. — Cornarius : zadoi', i. e. zaduariæ,
tions analogues, voir Boissonade, Notices galangiæ, etc. — ’ X add. èv dXXcf) êè xai
des man, t, XI, 2® part. p. 196 et suiv. — i^S>v Jtapéas, in G : èv a. jtai i^ov xapéovs.
’ C add. èv dXXo) ç . — " Ita C, om. G; Corn,: arborls nucis viscuni.
576 RUFÜS D’ÉPHÈSE.
Àyl/ivôotTov 'Zffpds hdiôûVTCts 'tsavù xaXàv.
kXXo Q-pvTc'hxov rœv èv vs<Ppo7s Xidcov, ôa'le èv vpéptjt pict êeï^ai rfiv (èpéXeiav
dëpoTovov /L n'y xpôxov Z. rj'y rj dvdvXlSos ^oTdvrjs >Ctç'y 'vsrjydvov y <PvXXov y y^Xcih
pcov [àyà] Z. iç'^' Xedvas xaXô5s dvaXdpëavs 'tpoyiaxovs xai SîSov Za per’ 6^pé~
Xnos‘ y^pco avTtpy Çtjffivy (7Vvex,d^Sy êah yàp xaXov u>al& ^-avpdaai.
'
Ôpi^dcTiov J/oupi7T<xo'y.
v'.!“
'^^‘'"kXXoToüavrovSiovpmixoü.^'’'''
'croAAôjv ovpuv eiai xivr]7ixd* 'xai rrjs erapxds Sè a^rov iv vXi^' $ïipeûvopévTjs"S Sdats~^'^^
pe 7 oivov y 6aov’'Ji
*
a! dyet oâpùfv nfXrfBùs '’dX’ùit<vis:^^^^^‘^'^ , co>.u^ uojxibc^^'r
ÂAAo- ôvoi oi vxd rds ùSptas dxpù)s X'ôùVâi.So&oitplits} SSô ^ rpe7s iv' aXlyu y dpep j'
'
éypôpevoty xai TStvopévovrov ydpov'ps7dry' xv i}Sd7o^^^'^ “’' «‘‘oo'svLAonr rt c^»-^
•
*
C add. èv dXXco Z AjS\ — .^rSuitc et èv d. ZaV— Sur rammi ,7 voir Boîsso-
’ -
fin du chapitre. — ® Suite et fin du chapitre, nade, Notices des man. t. XI, 2 * part.
— * Ita X ; 7p. ç'y èv dXXcp Z ç G, -- ® C
: p. ^67. *— * tarai jCt Xeieoms C hic ,
‘
•
AAAo’ HepêtKtov ^ojdvriv Xectvas èiuSaXMv t& é'Aatoi» xat dvix^érras èiuTtôei èni tï]v
H valiv, ^ é\|/rfffas tj)i» ^OTavvv fisr’e’Aa/ou, ;tai adr^v pèi» dTzoppty^cts , èpicp Sè dva-
Aa^ài» tô iXoLiov, è-mniQsi, ^ 'uséitovos xaX}.i'j‘lov Séppac * crût» oXiyy^ aapxï èTiniSeï tô5
vTtoyatyl picp xaï èTtiSn]aov, xa\ ovpr\asi 6 'ssdaywv. E/ Sè ^rjpov e’in to Séppa, wpd-
SpsX^ <*wTO 3-epp<j3 xat è-TtniOet, xaî STtiSnffov. Eynadialéov Sè avTovs pdXifj'la
\a€d)v yf/eopôyacpov Scrov xoy^X. |3', |3dAs adro eîs dyyeïov pex’ dxotTiSœv 'aévTS
^cocrcSv xai 'arjycivœv (^dAAwi; 'C xxi oXiyov oivoVy elrot ^paadvjcûv ê-tt’ dvdpdxuv,
'atvETCi) TO d^é\|/r?pa ô 'usdaywv, xixi Q-avpdcretg'^.
TOVTO (TvpSalvsi).
0UC17S’ xaiyàp auTi) xad’ avrfjv 77 yoipela. (p 6 (ja, xaiopévri xai SiSopévrj èv 'CTotcS œ<ps-
Ae7. ïlapaTrArjcr/ws Sè TSoieixai ri 'apo^areta. (pvaa. LiSov Sè rrlv TéÇ>pa.v per’ o^vxpdrov.
ÂAAo* ST^ap yr^vetov ocrov /.a perd 'ssvrlas Xayuoù, Scrov d^oAdv pi^as perd
dXÇitTcov StSov perd to dvaxXicrôrfvat avToùs èv rij xohri.
AAAo* TXùicrcrotv yrivetav éÇ>driv SiSovou, èÇ>' ripépas
y '
xoù iàrcu to TsdQoç' Tivès
Sè ôxiriv SiSovaiv.
ÀAAo xal atÎTo Xpytyévovs' "Epvpvris xaXaplvdov , dvd }ca'y Xedvas psT* otvov
evclôSovSf SiSov 'zspo Sehvov Tsiveiv.
‘
lia G, Corn., anéppa X. ^ Vient ensuite, clans le ms. C, comme chapitre 22 , le
morceau publié ci-dessus (p. nS) comme chapitre 2 /1 .
578 WVFVS IVÉPTIÈSK.
Éyà> èèy Ç>V(^iv kp^tyévvs , i-ni ruv 'sra^aioTépcov é^Hcoaeœv tovtûj '^pcôpsvoi
ovxéTi éSetjdrjv 'zsotxiAOTépov Çappâxov tçD vTioxetpévœ y^pœpevos ô xai éyci ovtus'
y.apaiSpvos , yapanihvoç , àvà /, xa , dcâpov Z Ç', ’srcuépeœs Xevxov Z, ^iv-
vapcopov Z a', œs Xsiorara 'sroivcraç^ ÙTioTidrtpt’ êlêœpi êè xo‘^X. fz^ro yX^xecos
xexpapévov' éni'Sè tcov 'crjpeT^ôvTCVv peô' vSaTOS xvaO. (5' dvéaas SiScopi. ^v^ca>5 êe
éXxûêovs vTtapy^ovans xolï àpvXXov xoyX. jS^ xai aixvov GT:éppa70s te' |5aAàv tov
SéovTOs èÇ>ix6prjv, Hpxet pèv oZv toTs ^ovXopévois êppedôSœs y^pÿjadat toTs ^ovdv-
uaat Ta 'ZspoypaÇ>év7a vtto Pov(^ov xai kpy^iyévovs yeypappéva (pdpuaxa , -crapaSr»-
aopat §è Spœs xai hspa TsapanXi^aia xai vxo twv àpyaiwv àvaypaOévia’ éalwaav
(701 eh Tïjv y^pricriv rà TSpoypa(pévTa vTToSeiypara tcûv ypa^rjoopévcüv.
1.7po€iXia X', àpvySaXa xexaôappéva x', Çoivîxœv le' jà$ aàpxas, TpayaxàvBr\s
Z S'
,
yXvxvpllr)? yvXo\j Z (3', xpoxov S€oXov a, cpvpvTjs to taov’ àvaXaëebv yXvxv
•^pcS à)s eiprtTai.
*
Suite et lin du chapitre. — évœaas de Frontin , nommé dans Aëtius, l. Xll, Cp
C, f. melius. — ^ C add. èv àXXcp Z t^'. Fabric, B. ^r. anc. étl. t. XIII ,
elenchus mi-
— '*
Probablement Héras de Cappadoce cité dicorwn- — ® d
souvent par Galien, et non Héras, médecin
APPENDICE. — SECTION III. .^79
verai xai èvisTcu eh t?iv xvaliv. ^vactXièos ^ordvvs tmv xôxxcvv àpiBp^ xe' [èolxotai
êè^ dXixaxdëcp , petiovss'^ pévToi) , dpvySd}.ùùv Qraaicov XeXexiapévctiv, xp6xov,alpo-
ëtXûûv 'zse(pcoypévù)v, XaxdBov vp^pov axépparos XeXsxiapévov dvà Z.y'^, xœvelov
axépparoç , oxtov, papaBpou cncéppaxos , dvà Z y', voaxvdpov Xsvxov axéppcnos
aeXivov axéppaTos , dvà Z g', aixxtov r\pépov axéppaTos XeXeniapévov Z /jS' •
dvaXdp-
êave yXvxcî xoù êiêov Z a'^ dxvpéToig perà yÀvxécos xexpapévov xv. y' , 'csvpé^lovai
èè peB' vêcttoç' oTctv Sè a(^oêpai œaiv al 'useptcûèvviai^, êlSov xai eh ty}v xohtiv, èvie
<5è xaï êtà xaBeTvpos * cvs èvepyealdjto. Ey/oi xal xapvcov <sfovTixéov -jse(pù)ypévû)v
Zy èpSdXXovatv.
ïlpds Tcts èv veÇfpoTs xai xvalei èXxdaaeiç xat 'usàaav <5ti(Tovp/ay «ai ihioioiv xal
XiBlaatv’ KvSpdy^vrjv yvXiaas ^!\paive tov ’^vXov, xal dvdxXaaae Tpoyiaxovs, xai
êtêou Z a' -rsiveiv peB’ HêaTos B-eppov.
Pa 'tsovrtxov Z ê' ,
aixiiov axéppaTOS xexaBappévov Z y', voaxvdpov axéppaioç
Z |3', paXdyx\e axéppa'zos Z e', alpo^iXwv tse^caypévùov Z g , ae'Kivov axéppaTos
jC a' y dpvySdXcov 'sttxpôSv Xe’Xeittapévcvv B'’^, é^l/tjpaTi dvaXdp^ave xai SiSov «apvou
'tffovTtxov TO pèyeBos perà yXvxécvs «e«papéyou xv. y .
,
kax'Ky\xtdhov (pdppaxov èrciTeTevypivov......
Tovtcù îapev 'SoAAoOs ^p^jaapévovs veépnixovs xai Tri$ oArjs aTraAAayeyTas «5<a-
*
Ita G êonte d. — ' pei’iova d, — cèdent et à la place des mots Tpoyiaxos ô ,
—
;
dpCySaXa l'y xdpva 'aovuxd /• yXvxeï xprjrixœ dvaXdp€ave xai SiSov 7pid)€oXov^.
xpapévov v^a'Jer p-?i 'tsapôvTos Sè Sapaaœvlov i^pvyytov épSaXe ‘ ypd> Sè xai ttî
Z rj'y
, ,
xapSdpov aitéppaTos
,
ZS\
,
èali ro' Xg y
ôpplvov axéppaTOs fp. ij3', vdpSov a'îdyvos fo' a! y axiyxov dXûv To' a'
axiyxov ovpds Z S' y app£a>$^^ fp. <jS^, ainvptov fo' /5', TSExépEœs Po a y xap^afioü
axéppaios fo' a y
papdBpov axéppaios Po a y
^tyyi€ép£cos dvd^^ Po' a y 'usEpia'l £p£SSvoi
vxliov axépparos ivpov Z y' y 'zsoXvyôvov a-xépparos ^vpov Z jS', alpo^iXav Po' a',
’^v:: »T' t. -î> c»' - . ;0 \< "fJTlGP vu
'
c ev dXXcp xaixapdùov air. dvd Zy, "intercaler <p. 126 6 après les mots
iv àXXù) ovyy. y'.
:
;
rium. —" Les mss. écrivent généralement
ÇivXXov X; Zvfvo<piXov C. Cp. ci-dessus, dp£6}i. — dvd ne peut être conservé qu’au-
|). b’jh , 1. 5 , le passage visé ici. — ® Phrase tant que l’on supprimera les mesures iden-
omise dans X , d. — r
’ Suite du chapitre 3 à ,
tiques To -a qui précèdent.
APPENDICE. — SECTION III. 581
cü^Wfjtoü anépiiaTos Z. ç', (pvaaXîêcov Z. è' , vnepiKou (ynepparos Z ê'’ xo\|/«s, ai^acti
ypeo TûS èXetlcOy rpiScov to Tseplvawv xai tt)v ôa(pvv. To aJro TSolo^aiv Kcà ai em Toïs
*, , , , ,v nwoKi» :o.' so . J
TSiTvats xapxai perà TSoXAris snnaaecos. , \
Ùpiêaaiou aaTuptanr?.
= 't ’io J»K üo/.'.C •
y -
,g
Ziyyiێps(t)s ,
aaTvpiop Tfjs dvcoTépocs piins^ dvà
, ,
Z ,
rj y aHiyxou^^^^^s^pùpas y psiou
dadpoUy TSSTpoaeXivou y xapSapdpov y aeaéXecos , dvà Z S'y eù^copov anéppaTos Z y'
xivvapcopov Z y
/ y
/ oppivou
^ ^ oTtéppa.Tos
^ ^^ ^ ^ J dvà rZ:§'ija^olvou
y xylSns axéppaTQs, dvOovs
Z a! vap^ow aldyuos Z a' , ai'paTos Tpayelou ^ypou xoyX, pealovy êiSou
Sic Z a' per' ot-
'^ ' "
vouy Tois Sè daSeveal épois psTà ydXax'wst'^ ^
•
ï)T3„j 3K>^ :
'
'« ?6ciH»Ur ?
èaBiôpsvos.
rnposl TOUS Sè dxb Tsepiepyetas SsSepévous • Aîyos B-rjXeias pupov TSou^e
.‘WTac^jt» tf» .‘•'T3JA .X ‘rfc'r. 'j yo^Ja.<% uoîo '»."
'
'^.•3 .'^ 30. Ws®' ,VJOi^RT>rfT!
C^oi^ààim^v^x^^
r» WOICSUTXXT)
„
UenepecoSy
>U-'>
ï fX l x */o/ ç ^ S'-'^^'V-'V
* /O^ « ® SOTCJ; 5»K '
,„.-j ^
\XXo' AaxaXa^oiTyv xauaas, Xeavas» ena extbaXcoU ëXatoVy yptaov tou de^iou
W' M M >•"
;
. » :aoÙVy tj ->A ,0 . .
,
Xayoioü TStTvav rj XéovTOs alèap y^pie to aîSoïov' eha Tpia dpa rsenépea perà
yuXou TpayaKOvOrfs y yjp'ie tous SiSûppu^ x<ti rsepivatov xai çai^yv,,
p'(A^oir .la suite eHa lin 'ci-dessusi,t>p.AÉ2Ü-<fl£.'7-,})t3,o‘)T -3»j3 >
*
— .>/
-• nlx3î.ï5ipr.; ,21/iTBmoD — .aJo-^r iiom^b — .gijH'xin > L'-^a V' x.
o^pioêi Vÿ et» oAAw'p-' G; cea~^ ‘-Ua jG;rTàÿ. )t6Xu xasèv t. tout sait
<offr GôrrtâpJlitf.'i-aîf^ G ajoute ici èv éXXtp^ xdp^as lia G; alpoüQos TpcoyXivs
xal tflvf>axoSf;^X^V‘ris,èodxou',^oppiuav Ita G ubique; loa ubique d, X,
axéppaTos dvà Z févretaeûXv^^'’ e,e,--iûq^ i-
58-2 HÜFUS D’ÉPHÈSF.
SECTION IV.
ô pèv êpoûs vndpx^ei vovcros ye-ysvvrjpévri èv rca êyjts(pâX(>)' éalt êè vTrspSoXrj épco- Ms. A
fol. 16 r
TO?j pSTcè (7V?.?ioyi(7pov KOLi dypvTfvtoLS, xai §ià tovto 'zsapanoXovdovmv^ olvtm (xeyi-
a'IœTepot '&ôvoi Trj$ 4'^X.^s, ô avXXoyicrpds xai ri dypvTïvia.. EItts èé its rc2v Çi-
}.o(j 6 Ç>cov ou ô epœs ùvôpa.a'lai dydi:rj5 èTiixaais^' 'osoXXdxis Sè ylvsiat v ahta rov
^pwToç dvayxaias y^pelaç tï}$ (pvaeœs eis to diiénctaBcti to ‘Tseptr'lov^ èx tov acoua-
Tos’ O Sè cotpd’iarcoç Voo<pos e^rj Sti 77 aovovaia ôvivnaiv eis toSs "jnepvixôSvTas^
avToùs ri psXaiva ^ 77 dÇipoGvvrj' è'iua'l pé(pei ydp <apds éavrilv u)v tootcov
(PpovriGtv, xai êtaX^ei t^v îayypôrrirai toü èpwTos’, xâv rd'yjx et mivovatdaei tov p?)
êpœpevov, xaï paXdoaei ctZBis Trjv GxXr\pictv, xaï TSoXXdxis ylverai 77 ahia tov ëpùJTos,
OTav èparat 77 >pvyrl TsXyiGidaai Q-éas svefSeGldTïis xai y^ctpaxTripos 7^ popÇfjs VTrcp-
(pveG'ldTTjs , Si6u éîüiSsv 77 "^vy^r^ tov Q-epaireveaBai ® xoù Q-avpd^etv èrrî TsavTt xaXXhlco
TSpdypaTi, drtô Te papydpuv xai o'ixwv rj ère'pwy ôpo/car* èàv Sè éaovTai tœ ToiavTa
xdXXiala iv tivi TüpdypaTi , vndpyovGiv ws eis to yévos to dvQpdiuvov ô ëpus ovtos
xai ri (dvGixri dyditn ,
Tore xiveTrai 77 èTndvp.ia GitevSovaa xai 77 ^vyrl Tspos Gvvovaiav
êxeivov tov tspdypaTOS^, xai ôpiXÿjoai xai TsXnpcàGai^^ *
Std to Sè TsapérreGOat tw épuri
dei Ta iG^ypérepa eîSri tcSv GvpSaivovTCûv Trjs Xoyixrjs ypvyijs, Çrjpi S'il , ô SvvaTos
GvXXoyiGpbs J yivovrai oî oÇdaXpoi avTMV xoïXoi xai TayvxivTiToi Stà to TapdT^leGBai ,
ri \l/vyrl diïb tS>v SiaXoyiGpœv, xai Tfjs èÇeGeœs Trjs Q-ecoplas îis ipa' èrti^apovvTai Sij
xai Tût l3XéÇ>apa avTœv' a! Sè ;^potat avTcSv ùypai Sià Trjv xivnGiv Trjs ^avdrjs yoXrjs,
drrb Trjs èypriyàpGeciJS' |o Sè GÇvypbs avTcov SvvaTbs pii êyœv driXoTriTa tov ÇivGtxov
GÇ>vypov, prj Sè <pvXdTlœv Tbv G<pvypbv tout’ è&7i TSeÇvppévos^^. Éàv xaTanoQrj
^ Voir la Préface, V, iv. — Les notes ré- — ® Ce texte me paraît inintelligible. Cp.
digées par M. Daremberg sont suivies de ses ci-dessus le fragment 60 ,
§ 1 4 et le fragment
initiales. Nous ne donnons que les variantes 3o2 , § 1 .
— ’ B : TT^r hyvpoTdTnv è^éùh
portant sur le sens. ® TsaxaXovôcov A, — Gtv (Tegend. ê^CüGivi). — * Tpi-neoSai B.
TsapaxoXovdel B. Corrige. ^ dnÔG'laGts — — ® B : èxeivcù tù Tspdypau. — “xai
B. — Tsepirlurpa B.
**
® B ovlvriGt tovs — : TsXriGtaGpbv A qui om. ôpiX. —" Tsenv-
77T7ûopérots xai vTepvixuv tovs avTovs. poûpévos B.
APPENDICE. — SECTION IV. 583
oxav SevMvxai èv xip vSaxiytuovxai yXvxvxaxa, oilxco xal ô olvos^ dxoSicbxei xrjv xstxpo-
xïixa xïjs ’^vy^fis xal xiiv X^xrjv. KÇ>v Sè xal ô VovÇ> os 0x1 ov pôvov ô olvos xatvôpevos
avppéxpcas è^axXol xi\v ^x)'yi\v, xal dnoSidjxet è^ avxfjs^ xi)v Xvxriv, dXXà~ xal éxepa
xsdXiv Tsoiovat xà xoiavxa, d)S xà evxpaxa Xovxpà xal Q-eppà^, «ai èxl xovxoüv^ èysipet
avxovs 77 ypvyi^ avxMv, oxav etcrépyûovxat èv xôi ^aXavicp cyvppéxpcos peX^SsTv xal xpa-
ycpSsîv. <I>ao-i Sé xtves xcSv <piXoa6(pcûv 6x1 77 peX^Sta èaViv cbs 77 rsvoi) ,
6 Sè olvos <ws
(xœpa avvaSôvxùüv Sè avxâlv tout’ eV 7 ii; évoupévoûv évovvxat xal xà xdXXiala 'zspoxepti-
paxa. Arnyvcraxo Sè xal laaàx ô Ka'u<5)7S ÔTt o Ôp(^eù$ ô povcxovpyos elxev ol pèv
^aatXets dyovai ps eis xàs avXàs xal xaôéSpas avxrbv, tou rjSvveadai [éW«a] ûtt’ èpoîi
xal pexecopt^sadar èyù) Sè pexecvpt^opai xal YfSvvopai , Siôxi Svvapat dXXoiS>aai xà rjBn
aùxcùv xal xàs yvcbpas , dxà xe Q-vpoO eis tXapoxïixa^ «ai (Xtto Xvnrjs eh yapàv xal àxo
nva'loXrjs eh dxiXôxrtxaf xal d%6 a'lvyv6xr\xos eh evBvptav, xal x6v <peiSwXov xsoicb ev-
p.exdSoxov xal xov SeiXov ar^petbi;. Èv xoûxoïs ovv xaxavxa^^ 77 xspà^is xijs (xldBpns
xcov peXiapdxœv xal 77 otvonoata œs to pcovvveiv xà aupSalvovxa avxij x^
^epaxevetv xà xffdBrj^K Kai xovxo ouv xeXstovvxat oxsp éÇnpev èàv avyxaSelScûvxat
‘
xspoaxote'iaBai avxcp B. — B : >) e’^w- 77X07^77..— ® dn avxrjs A. >— ’ ei prj
xetXev (inintelligible) yovv s^rjyBév.
fi — xal A. — * 77 B-éppv B. — ® A : ènl xov-
A om. la suite jusqu’aux mots 77 peXayyo- xov ëvioi xû5 v dvBpcb-jiœv, dyei avxovs 77
avTOü* et êè avvâSet pexà xotirwi; 'srept€6Xata , ^Xoepti, xai AeifidSve?, êc/iat to xe-
Xei(t)TaTov. E/ S’ov, fii) êa'lw eh avXàs èal pcofiévas fxexà pôSoov xaî pvppivcav xaï
héoLs Hat xiTpo^aaiXiKwv, xai fxeAtcrffoipvAAwii mv to ^aponoiovv è'itiQé'kyet xa.i tt\v
Sè xaî Xovrpov perd xaOxdt vSaros éy^ovros yXvxepov xai àépos evxpocTov xai Ç>coTetpov.
Kai pnSèv ôptXrfar^ ô nsdayjav xett TsXrjcndoTji 6v Tivct picret, dXyeï ydp T-fiv
oivTov. ÈTtvpddveTO Sè xat Tsapd tw2v o iaTpos ô Bay^oi'xTjs à tov Fa^piiiX xw ôtcoIu
T poTicp ênt€apvs o âvBpw'nos vitdpyet ^apvTdTov (popTiov, ëÇn Sti ô èiti^apès dvBpco-
Ttos TO ^pos T^ ^'^XV ^tdxeiTat èxTOs tivos tüv aioBifiaeuv' to Sè
OiVTov èiti pôvij
jSapü (popTiov' avvepyovai to^to) tû péXt} xat ai ahBi^crets xai S '^vyi) eîs tô ^a&ldaat
avTÔ' aÜTr} Sé èaltv ri ôSo$ B-epaifeias t2v èpchvTuv' xai Tavrnv èÇ>avepd)aapev‘ xaî
fisx' avTÜv StcXBe Tr\v Tpt^riv xavxrjy, xaB2s vTteSeî^apev èv TsavTÎ oS2 xai tov Sia-
‘
lltAH KA'.
3'iî ''O.
^
. Ilepr Tslappüv.
OC""
aTTo'xjîs (^(Tsws tt}s o^fcnjs êv vp trdpaTi tov Çc6 oy^, ÔTav xtvnB^ Tspos to d-nchaaoBai
X^^pov ffapevSévTa^ èv tcS èyxe^pdXp feis to xuXéeiv tov pri avpëatvstv aklas r) Otto-
Béoets dppo)(/hi}pdTù}v Tsfj pèv dpyopévcov, exojpJxaxa elvat tov avp€aiveiv avTovs'
èrrei ydp ô èyxé<paXo$ tov dvBpwTiov vypÔTepoç èa'U TSapd TsdvTœv twv xai Sià
TovTo Tsepicraevovatv al vypoTrjTes ai TsepiTlai êv rp dvBpooitivp acopaTi^ fjyovv êyxe-
(pdXp , xai'xtvovvTat , di:oSic!)xovTat Sè Sià tov T^Jappov, Snep xar7oe7xaj dSixrjxévat av-
t6v, xai TSOTè pèv yivsTai ô Ts'lappos [(xtto] êpeBiauov , Trfs (pvaecos t-^v vovctov xivovpé-
vvs èxTo$ TYjs épas Tris Seovaps , ùs o yevopevos êv t 2 xaTdppp, vyovv x^ xopv^ri , rf èv
Trj TsXevpTjTtSt. êpeBiapov X^P‘^ vocov, ênetSrf ydp ô xâXa-
Kai Tsorè pèv yiverat dità
pos Tris ptvds TOV dvBpdmov xoXoêos êcr7r xdii ds êx xoOxoy Tdyiov d(pixvovvTat Tspdy-
paTa fSXaSspd ditô tSv èxTÔs èv t 2 èyxeÇdXp', œs ô xovtopTos xaî ô aÇ>oSpos 4''^X°^f
xaî o 'xaTtvbs, xat 17 drpis xai 57 dxTÎsf'xai xà opota^TôvTOûv. Ôrav Sè xaTavri^cnj
TSpdypd TO ^Xa^epbv êv T2^êyx£(pdXef} Sid rrfs (Tvveyovs^'xtvjjaecos avTOv ê^eoT to
TS vevpa'xaî Ti\v vypÔTijTa 6 Sià tov ralappov xai TSavet Tas voaovs aî jSAaÇas èTtdyovüi
xw èyxeÇ>dX(p. Tüv dito t2v eJtxôs yivopévuv, xaBùjs eiitopev. E/ Sè avveyiis yévriTat
o Tslappbs xai TspoaBeln , xp^ Xoveiv T-fjv xe<paXrjv pexa é\f/rjpdTCi>v tov yapatprfXov
xai t2v pôScûV xai xpiBris xexaBaptapévris xai (xencépSap xaî to fSaXo-apov -xai xà
ô'poia TovTCûv' TffaptjTco Sè pexà yvXbv tov ^aaiXixov' S. XéyéTat dpa^tc^i j3eSepov$.
ÈrreiSri ydp èxxértlei xô TsXrjBos tov Tslappov’ et <5è ô êyxaTey^évrjv’ êycüv vnb
TsTappov TTiv xe<paXriv S-eppriVf dXetÇéTU perd poSe^aiôv v tSvicvv psTa poSoalay
‘ToaiTav VGS- ''X r-TXiK o .
î;»,.,.-.
«T '
.
i
*
Le ms. A continué ainsi': wvtivoov^ v ovtcjJs avTov Seï SieXBeîv xai dnoSiœxets
^ pdais (f, legend. da(Ppat;cr<?) avxoü, xo Tiiv AvTtr\v. — f.
t2v ^wûjvA, f.meUus.
yapoTtotovv Ty)v B-Xi€. x. tov Xyrt. d%2aeL “ yvpovs ij drp^vf aupevBévTçof ^A.. -r~'
Sèf x.T.X. — 2
jjg ^ Leçon,de B : xai che ®
A --Sy^eÇd^cp seulement.
APPENDICE. — SECTION IV. 585
(larcov’ et Sè ypv/^pàv è'^cov riiv xe(paXijv, dXet<péT(t} (lerà xpivéXouov v to êXatov tov
\tdto-KiKov xvpivov, Tovyi^rj (?) i^youv to ;^/prj -ff to ^apatpéXetov, et Se(jS Ç>iXov.
Tl
M
oî veÇ>prjTtxoi épovct (pXéyptx; èxetêrf yàp Tots ve<Ppoïs to xcoXov Tsapd-
xeiTat, TO êè^xûSXov <r\jpxd(yyet Tij yaalpl, Trf <îè yaalpi to <r16pa Trjs yaclpos, Sià
TOVTO xaTOL avp£e£r]xbs to alôpa. ty\s yaaT pas aopxdayet tois veÇpots.Kat êvTevdev
dxe^ia ylveTcitf xcti oxItù) dvepovai ÇXéypa, Tdyjx êè xa't xaToi TspuTov Xôyov aupxdayei
Tols veÇipoîs TO a16pa Trjs yaalpbs vevpdjSovs ovtos, evcuad-^TCov ovtoùv dpÇtoTépœv
avpxd(jypM(Ttv éTotpu$. Ôxov ye xçti Tsdat ayeèov to 7$ p-opiois Tsdayovat to a16pa
Trjs yaalpos avprtday^ei êta to TsXo6atov tS>v veipm • xaX tclotcl pèvy èàv peTpia v
oêvvri etrj tov </lopiyoo' et è' entpeiv et rj oSvvr] xoù dpeTpos yévrfTat , daQevet to
olôpa Trjs yacrlpos, daQevovvTos <5è êrjXovÔTt Ta XenloTepa è(^éXxeTat pevpaTa, t<x
xoXXccSéalepa èvTevdev îdrSea èxi Tsdv êpovoi, Tdya ou pôvov èx toutou, dXX*
èxetèrj Stà to èxayBès Trjs Stadécrecos odêè (titicov TffXrjpovvTat oî TotovTot, ovêè xadev-
Sov<Tiv, ivTevdev ^vpoTepov xai ^avdoyoXtxœTepov yiveTat to SXov acSpa xa't êtd touto
yoXdièr)
|
épovatv.
Èff'Jt Sè xa't éTépa SidBeais toïs ve(Ppmxo7s^ to xaT iyvbv^ xe7aBai tov axéXovs
Tr}v vdpxrjv. Et pèv ô Ss^ibs ve<Ppos êyet tov XlBov, to Se^tov ^axéXos êyet t^v
vdpxrjv, et S’ dpKs'lepos, to, dptalepov axéXos éyet Trjv vdpxr)v. kXXà ^ïjtouo/
Ttves ivTavBa, tscos v<pia'laTat vdpxrjv to axéXos , tov ve<Ppov <osdayovTos ' xai Tives
XéyovaiVf ô't« vevpd elat Ç>ep6peva dxo tcov veÇ>pô5v TSapà Ta oxéXr] , xai Stà tovto
yiveTat avTi^ ^ vdpxrj. Ô Sè T aXrivos ov tovto Ç>r}(Tiv, dXX* oTt (^Xé€es ei<ri xal dp-
Ttjpiat aÎTtves ^/zsépxovatv dxooyjSas TSapà Ta axéXrj xaî TSapà tovs veÇipovs,
xai peTa tovtcov tcov dyyeitav SrjXovoTt xai vevpd Tiva (TVvaxo(pépeTat f xai èvTevBev
yiveTat 17 vdpxrj. Et Sé tis eïnot xai Stà t/ dXXov poptov Tsday^ovTos ou yiveTat
vdpxv TOV axéXovs, Xéyopev èxeiSrj ov SéyeTat'Ta axéXrj oÙTea péyaXa dyye7a
diTOTOv dXXov popiov dos dno tcov ve<ppûov, xai Stà to péyeBos tôov d^yeicov ^yiveTat
Yj (TvprtdBeta tov axéXovs Tspos tcov ve(ppcov^. kXX* èrretSi} TavTa ^eîprjxapev, peTa-
ëcopev Xotrtov xai èxi Ta éVepa, Ç>rjpi Srj^Toùs Q-epaTtevTixoùs^xavôvas. ^rjcriv^ qvv ô
Tiptos Irr'xoxpdTrj s oTt Se7 èrti tcSv TotovTCOv éAAé^opou StSôvai!^ xai avTOS pèv etxe
êXXéSopoVf ov S’ elrte oxappcoviav, dyaptxov xai Tà dXXa xaBapuxd. Ôpa Sè tscos
X ap€dvetv Trjv êvSei^iv dxo Trjs -^Xtxias. EtTre ydp' toSs véovs èXXe^opi^etv. Soxco
dxo ji Stcov péy^pt xai v' •
xai yàp èni TSaiScov ^ yepovTCOv prj (pepôvTCOv TSoXXdxis
TOV, èXXéSopov^^TOTe xey^prjpeBa to7s peptxo7s xai TOTitxo7s (SorjBrjpaoi to7s Siovprj-
Tixots^^epaTiots to7s peTa to Xerrlyvat xpi xaBaipetv Svvapévots , drroÇipd^arxai dxa-
Xvvai. ^'m^Sè TCOV vécov ou ppvov^T^ xaBapofcp xey^pripeBa'TSçi^^d^i^^ dXXà xai^j^
(pXeSoT^pia. ^sJ^ Sè prj^Tïiv Tvyovpav -^Xé^p-:^épvetVf^dXXà /^v ^'pîX^piç^ovo^^
Sri Trjv xpTalyvvv. Touto yàp èrtoinoev êv TM Tsepi StatTrjs o^écoVj^'SsXevfiiTixrjs Sta-
Béoecos vxoxetpévrjs' Trjv yàp xaTà dyxœva éTepe Ç>XéSa Stà to TsXrjoiéolepov.Eî
Sè prj vnonéorj vp7v 17 xaTà Trjv îyvvv (PAèiI/, tots I èàv prj vxoxéorj rjp7v rj xaTà
,i.ii
^ iKUilbOîv-- -‘’t ‘
Srjpov, dXXà paX.Xov aTropaêtxôv’ rà ve<Ppmxà ovy^ olêa vyiacrdévra. virép érrj v'.
^ ovXsTai eheïv ort âarcep y]xa'i:txi]v êiddeaiv Xéyopev xvpîoos invîxa d(jBtvif\ar) v ai-
paTonotv'tixri êvvapis, oUtcû xaî veÇipTTts xvplus Xéyejai, drav XiSos yévr^iai èv zois
ve(ppoïs vxo \f/v$£cos. oZv SeôpeOa tots 'zspos B-epa-xelav '^Xovcrico'répov ioi>
êu(pvTov Q-eppov xolï 'OoXXrjs êvvdpeœs , £7:t êà iS>v 'uspta^uiép'siv tjadévïjae to sp-
(^vTov Q-eppov, xai êià toOto ov Q-epaiteZovrai , dXXd avvaTîodvvcxsi aCTots to
‘ZsdBoi, 6 XI xal SV k<Pop lapoTs sïpvtOLi, xai aCxos pèv s'mev Znèp v éxsa, oZ ès
sine xai Znèp u xai vnèp X' xspos xà péxpa xov êpÇivxov Q-sppov • xai yàp x(p '^povM
opi^sxai TO è'p<pvxov S-sppov, dXXà xo7s èavxov péxpois. E/ Sè éy^si^ « ^psvixixd » xai
t:6v xoZxo' SrjXov yàp ôxi psyialr] aixla è^sScdaaxo xai ov (pépsc -q èvvapu xai xe-
Tivi Siaipépsi ri xoiXixr) oêvvn xrjs veÇipixixrjs ; xai Xsyopev 6xi èrii psv xov xûXov
èyxapaia yivsxai ri oSvvri Sià xà$ ëXixas xcov èvxépoùv, èni êè xœv vsÇipcov èn’ sJ-
Bsias, Ô vsÇiptxixri êidBeais vitoxeixai , xovxéah XiBiaais xœv vs^ppôov, xai 6xi yivs-
xai oSvvri STti xavxr) xrf XiBidasi xai ^dpos cvv aiaBriasi 'mapiyavaa, xsoxè Ss xai
oêvvriv STtdysi. Ei psv yàp èv xq xoiXoxrixi xœv vs<ppôiv yévqxai o XiBos , xôxe xax'
àpyà$ pèv ^dpos yivsxai (tvv aiaBijcrsi, Zalspov Ss rivixa psXXsi 6 XiBos è^ovps7aBai
èpyopsvos èx xfîs xoiXôxqxos xov vsÇipov xsapà xàs ovprixfjpas , xsois7 ôSvvvv dps-
xpov, iêoù pia oSvvri. AeuTepa <5è| eàv avxri ri ovaia ^ xov vs(ppov ysvrixai o XiBos" xôxe Col.
rivixa ysvvàxai, xsois7 ô^s7av x-qv oSvvqv. H xpixq oxav (pépqxai xsapà xriv xoiXoxqxa
xov vsOpov, èv avx^ xff xoiXôxqxi ^aps7av xsois7xai ôdvvqv. H xsxdpxq , r\vixa péXXst
dno xov vsÇipov èxii xà é^Ci) ô XiBos èpyppsvos xsapà xà ovpqxixà dyys7a xsois7 xsàXiv
6^s7av xrjv oSvvqVy Sois rivixa pèv èv t^ xoiXoxqxi ysvvàxai, xps7s psv 6^s7ai oSvvai
yivovxai, pia Ss (2aps7a v xsxdpxn. ÔBsv ows-y^rf Xovxpa èmxdxlopsv, i'va xov dX-
yovvxa xsapapvBqtTcopsBa èx xc5v o$éci)v oêvvcov. Tixxsxai Sè ovxos o XiBos, ov povov
èxii \livypoxspa vXrj dAAà xai èni Q-sppq Svoxpama xsspiÇpaxIovtrq xriv vXqv’ xai xo
B-avpac/Jov oxi xsoXXdxis èni S-sppq Svcrxpaaia yivôpsvos ô XiBos ^vypoxaxos ataBv
ais xsapaxoXovBs7 , xsoXXdxis Ss vno \}/v^scos yivôpsvos B-sppaoias avvaioBqais j
tvs-
Kat d)s èninav rivixa dno il/v^scss ysvvàxai ô XiBos , xai xàxs xai ^dpos yivsxai <yvv
ahBqasi" rivixa dno Q-sppafsias , xoxs dpsxpos yivsxai v oSvvq , xai aù'xq pèv v
'
A omet ici si Sè sysi . . . dÇopifypois ci t . l \ ,
j,'. ito i
,
iiulc o i .
— ' avxo O, (^urripc
place ces mois 107 v", col.
fol. 2. Voir p.suiv. ,
'laprcs A.|
’
Sidxpxxts ,\ ,
tjui ijiJra cid-
note 5. Cp. Hippocralc, éd. et trad. l.iUrc, yv'jjms habet. -rr," A sinsp sv xq ov'^ta.
APPENDICE. — SECTION IV. 587
Ènetêij Tavra eïprjrou, etTrcûpsv t/ sait tô peTovprjais. Kai Ttves pèv Xéyovcytv
ou peTOvpnaiv Xéyei là perd rrjv dpoZprjcnv, xaï Trjv êxxpiaiv • yiverai ydp
Pï}(uv ToiavTv us Pvatxri Stoixificts , ômi djfb pèv tc5 v vePp&v èiti rr\v xvaliv
Pepopévorj tov oZpov, to 'cra;^vTEpoy TspoœBeuai dnô te ttjs kvctVews tô pèv
Xen'lôpepéalepov èxxptveTat , to Sè tsay^Tepov èv t^ xZalei pévei- xaî oZtci) tsoisT
TOV XiBov, xaî oÜTWS èxxptveTat. Kai to pèv Trjs xvalews pavepôv èaltv, to S’ diro
TÔ)v vePpôSv èxî Tr)y xZaltv povw Tr)v pZatv ëyvacfTat. Ù SèTaXrjvbs Xéyet oTt ou
TovTo Prjcrt peroZprjcyts, dXX’ ovpov Xéyet to dito tmv vePpcov f^tey^pt Trjs xv(/leùi>s
cet auteur n’avait point été connu des Arabes; nos manuscrits fournissent la
preuve du contraire. Voici le texte :» Ch. Daremberg^.
OC^TCt) S* k.peTa'tos o Qravpaalàs Pv<Jtv oTt éartep dSvvaTov èaltv Tsot^aai uva
TlxTovaav pr\ trvXXaSeîv^, oZtco xaî tô TffdBos tovto tov XiBov êvffyepés èolt èv TotavTrf
YiXtxi(f Q-epanevaat ®.
^
O om. TE xaî Tsayt&Bev ... to ovpov. Tprjv d.TOxov Q-épevat ^ veppovs XtBtcvvTas
— ^ Suit une dissertation sur les causes de dXiBovs. (Ghron. Ther. II, 3 , p. 267 , éd.Er-
la génération des calculs; cette partie est merins. ch. d. )
— ® Le ms. A donne ici , avec
toute aristotélicienne. On remarquera seu- quelques additions et variantes, le passage
lement que fauteur compare la formation omis plus haut (voir p. précéd. note 1 ) Ei- , :
des calculs au dépôt qui s’opère au fond des itevpev ovv ô è^rjyoZpeBa, èdv ëyri vePpt-
vases dans lesquels on fait bouillir habituel- Ttxd èdv Sè êyrj Ppevntxd, Xéyopev du xaî
lement de l’eau, ch. d. — ® Voir Archives des TOVTO xanôv. Td ydp èv TSpeaèvTépa r\Xt-
missions scient, et litt. Le. — * C’est sans xi(f oTtov yj/v^eevs yiveTat Ppevius tovto-
doute par inadvertance de la part de fauteur SrjXov ydp dTt xtX. —
• ® Aliter A : Hacr;^.
ou du traducteur, ou peut-être encore du co- o. V. Sid Tpiéov yevâv TspoSïjXcoBévTùov
piste, qu’on lit : Il est plus facile d’empêcher vàaoùv xaBd xaî TSpoeix. La copie de cette
femme accouchée de concevoir, etc., au lieu
line portion, faite pour M. Daremberg sur le
dcT une femme qui a conçu de ne pas accou- 221 /i de Paris, est tout à fait incorrecte. Je
cher; carie passage d’Arétée auquel il est fait restitue le texte à faide du ms. A sauf ,
indi-
allusion est celui-ci :
prfiTEpoy pèv ydp prf- cation spéciale. *'
588 RUFUS Ü’EPIIESE.
vsi oiîiMS els 'sàv (léXos 7oH aùû(ia.Tos^, 7spw7ov fxèv t(2 d/Àoiovtrôai v^v xpâatv av-
7 ô5v, diïo S’ etSœv xaî TpÔTtœv èx psrarpoxrjs xpdaeœs xarà pôvas dxXrjs rj dxd <tüv-
vcùviav éyovaiv dxo tov TSepixvxXovvTos vpévos Tsdaav Ty)v xoiXiav, 17 <5è pécrov
ToijTcov êia(popot Tïjs ôSvvrjs tov ts xaiXixov xaï vs<ppntxov, oti ô tsÔvos tov ve<ppov
Tsdyetos èv tm tStim ajTov xaï dxlvrjTos , ô êè Trjs xwXtxrjs èiaBéasws paXaTlei èv
TV xotXIa Se^ia xaï dpicr'Jepa xaï Tspoxoïsï xaï valepti xaï dvépyjzTat xaï xaTépytTai^
xaï êa'h a<poSpd^T£pos zsôvos Tsapd tov veÇ>piTixov , avBts Sè (Tvp€aivei rots ve^ptTi-
xoïs vdpxcamç tov tsoSos tov dvTixpvs tov ve<Ppov Sià to xotvcovtav éx,stv to7s tsocriv
ot vs(Ppoï èx Twv aÇtv^àvTwv ÇiXeSôSv, TooTécrTi tcov tsoXXSvtcûv xaï pr) 'sraXXovrwv
Tcov Siaxeipévcov èicï tv$ pâyews, xaï èitû oti avp^dlvsi vdpxuaa dvevBev ts6vov
è(7lï,\ êià Tvv èXaT^Oiaaiv tïjs xtvvffeMS. E/ S* vxdpy^et 17 oSvvv tû3v vd^pœv xaï 77 F. »o8
**** '
daBéveia tovtuv dxà Svaxpaalaç Sei Q-SMpeTv ’
xaï el éaliv dxà Q-sppàTVTos , yhexat
TO'jTCf) vxéxxavais yàvov tovtov ts Xsti16tvs xal èXaT^wais tov Xiicovs avTov, to Sè
ovpov epu0poi; xaï xhpivov, SeT Tsoxi^eiv tov dppcoalov ydXa Svov pexd TpayaxdvBiji
^ TOV ovpov TOV ydXaxTos, TpeÇéaBu Sè xoXoxvvBvs ^ paXdy^vs ^ àvSpd^vvs, xaï
xXv^éa-Bci) peB* i/SaTOs S-eppov pexà av(rapeXalov 77 pexà vSaTos Q^eppov xaï ieXatov,
^ xXv^éaBct) pexà (pXoïov tov Tslhavvs ^ psB’ vSaxos tov dno^fTpaTos
•vf'wAA/oy
Tfjs xoXoxvvBvs "ri TOV Trjs dvSpdy^vvs. TivcoffxéTù) Sè ô* dvayiv&axoiv oti aîvMeTai
Sià tov xXvcj'lrjpos SjSe ov^ cos sis tov d^eSpwva, dXX* ei s tov xavXov Sià tov xevov
TOV TSiTpov V sTépov Tivos ôpydvov dxo ^aXxov ^ dXXov\ivos. KXv^é(TBct) Sè xaï
Si”
Siâ TOV éyprjpaTO s tcûv Ïuv Jtat Trjs yXvxvpi^vS'^ oxè'p èx tovtuv evnpo^etpov ètrU,
xexpapévov perd tivcùv èXaloov ^XiapcSv. E/ S” ëcr'li to xsdBos avTÔ5v dxo Sa-^iXeo^d-
Tvs yf/vx^poTVTGS TSapéxeTai Tcp TsdayovTi crlépvcris èniBvpias avvovmas, dSvvapia tuv
J/ otcov xaï Tcov (èpoxXdTCov , xaBùùs a^p^alvei toîs yépovcu ,*'to^ Sè ovpov Xevxdv.
iaTpeësTai Sè ô toiovtos pexà Q-eppœv dXetÇ>ùiv xaï Xèiuv xaï pàXdxc5v xaî%â t&v'
SiaXvTixcûv èpxXdaTpcûv xaï paXaxœv xaï Slà xXva'Jt^pcjv œs to èXaiov trjs SdÇvvs tS
dvvBeXaiov xaï dpvySaXe)Cai6v \dï tov THèvTa^pvi.'iXov '^"xaï to^^ xdXovpsvov xlxxivov
éXaiov, avocipéXaiOv f ij T^yapaipr\Xivov^ v to ayoïvéXaiov. XpacÔw Sè TÔis Toia(iTdi<'
dXetÇiaTs peTcc (Soeiov (SovTvpov peB” ù'SaTos tcSv SiaXvTixSv Xaydvcav œs to ÜScvp tù)v
cs.'vtXwv xaï TCÛV ^(TeXtvùùv, xaï tov TpiliôXov, xaï tov ^apiaiprjXov xaï tcûv ôpoîcûv.
<t>ri(TÏ Sè FaXr]vos èv tSts ÊxiSrj pia^^ 0•T^ 77 3-epawe/a tcûv veÇ>piTixù)v êcrliv ano
TCÛV TspaypaTCûv tov xoivov , Tovréali tcûv ^yvpva^opévoûv xat'xaTaXtpvavôvTOûv rijv
TO TsepnlüûpadTio tov acûpaTos xaÏ Tsétlei tt}v üypoT77Ta Ti\v (pXsypaTclûSrj xalà>pif»,
xaï Xexlvvei avTrjv xaï Svvapei 5 tc) Ta péXrj tov acûparos oXa, d^eXovai Sè dxb tcûv
(
IAA r
(Tvpbaivovatv eis
^ ^ \
r.'-‘ -ntr
:
Ta. p. t. o, xat to pev èv.
APPENDICE. — SECTION IV. 589
ve(Ppéôv toU 'zsapeXOovmv êrefft TsevTT^xovTot. ov pévvvTaty jà yàp TsXetovcc tcîjv x^ovosv
vocnjpacTa èvroTat 'tspsaêvrnai (ri>v avToïs ^uvcmoBvifiaxti.
xai TO oZpov aÙTOo èpvBpbv xai 'zsvperbs ô^vs' si Sè 77 yévvrjtyts toü otSi^paTOS d-nb
yypou yl/vypov, aîaBdvszat o appelai os ^dpovs sis Tobs vs^ppoùs avrov xai 'zsovov
yavvov xai 'Tsvperov tXapoU. Kai Set Setxvvpévrjs rrjs ahias rrjs vbaov xai tcov (Tjjpsicov
avTïis pyj 'ssapatTs7aBat Trjv Q-epaTtslav avTwv, Stort ot vs<Ppoi Svataroi eiatv èx ar\s
av^:cvv^.y(VJvàrr)^os.
|
ETrei^i) ydp rà e'iSr} xai rà Ç>dppaxa ov xaTavTcotrtv èv to7s
ve<Ppoïs , dXX’ V Svvapts avwv ràre daBsvrjç yivsrat^ Stà to prjxos TŸjs bSov^’ si Sè
V yévvnats tov oiSyjpa.TOS VTtdpy^st d-nb yypov B-eppov xai Setxvvet^ Î7 pî'i» rà 'apoij-
yrjBévTa crrjpeta, asporpsTtopev T<j3 vo<tovvti 'sstpelv to 'SJSuXvpévov \(/ZXXtov perd
poSeXaiov xai <rdxyapos, r\ Xaêdv pv^dpta^ Ç/^yCpa, aitsppa atxvov, pdvva, éypn(^bv,
xai 'eivéjo) to StvXtaBèv e| avreov, XaSùv vSoop (jlpvyvov ivSiSœv xai tôov papdBpwv
éiprjpéva xai asGvppéva Xhpa C" paXd^as èv tovtois yo C” to èvtbs to? peXaxa-
Xdpovy xai SivXiaas èTttSaXe èn’ avroTs dpvySaXéXatov yXvxv rj isXatov xai 'atvetu.
E/ <5’î7 yaal'bp tou dppdalov è-nsyeiai, éalt St’ evBsTcoTspov avTi^ èpyaXetov perd luv, .
xptBrjs xsxaBappévvs, <77iéppa xai dXBaias , pv^apiwv, ieXatov xai 7c5v opotœv. TpsÇiéaBœ-
Sè Std XsTtTÔSv Tpo(pcùv xai svTié'Klœv us 17 asl^adw ' d'its'^çéaBù) Sè tcov d(ppoSta'ioôVy xai
asapatielaBat tov ïmtd^eaBat xai xoitovaBat , xai pi) 'ssi.Data^süBay ad ^sppd etSr}
aoe . Jlspi acov apavpdaœv aôov (pvopévoiv ev aoTs vs(ppo7s xai èv arj xZtylst.
Xa'lsov oat bxyjvtxa èv<Tni)\l/Ci)i7i aaspialdpaaa Q-sppd xai ô^vaaaa èv ao7s ve<Ppo7s,
apavpaat^ovm aovaovs Stà ar)s oixeias ^piptÎTriTo?, ùaaZaôos xai èdv èv aff xvalet
è^ixvaBuat aotavaa zseptalcSpaaa, aavarfv apavpaai^ovffiv 17 Sè ^epa-ne'ta ao7v Svo7v
pîa è&H xai oixovopta Std auv apoÇ>(ov xai Ç>appdxo}v. À AA' ovv y^pr) iéystv arfv Star,
(^opàv aS>v apavpdact)*} aœv avpSatvbvacvv èv aois'’ve<Ppots xai èv aij xvalst' si pèv
ovv ècr'lt TO apavpa èv ao7s veÇ>po7s, atcrBdveaat o voa&v asovov èv aaXs ^^oaTk, xai ab
ovpov avaov asvov y asayy y asBoiaypsvov xai asoiidxts éyet ptxpd xôppaaa xpéaaos, 77
•
•:'n '
.'s'}'. S) t -
{') ' :V:
* ecr7; A. — ^ tou apiêov (^r/pi aifs ôSov acov etSaw A. — ^ èp<paivsi A. — ’ pvo-
ydias A; item infra.
59Ü KUFUS O'ÉPHÈSE.
Ss ôSos TOU oupou aÙTOÜ eù^epris’ sî è' êah to Tpaupoc év tjj xualei, aiadavcTTi ô.
'üsâa-)(ù3v ôSvvvs eh to vt!okt£viov èv rij rjStj xctî Svoovpel, ^ptdet èè xai é’Xxos iv tù
dy-yeicf) èv w oCps7 pe6* âipav Trjs ovp-nceojs , xaï ÇictîvovTai èv tw ovpœ ^u(rpoLTa, TuXoi,
XcTriSes TseTaXôiSe$ , êû<70(Tpoi. ^si to'ivuv TsepKmovSdilstv eîs tyiv èmpéXeiav avToù
yevofiévov Tpav/xaTos èv to7s veÇipo7s, Sioti èàv ^poviacoeuv où BrepaxeùovTat ei prj
êvax6Xù)$’ èTteiSri yàp oî ve^Ppol ’^aüvol eîcriv. Ô7rr?i>/xa ouv èvTaùda i] ùXr} xai to tsvov
xoXXrjd^ , lyi'vovTat dirapdSexTOi tôSv (pappàxœv, è^oupéTOOs êè peO' uv iaTpevovTai. Col. ».
ntAH lE'.
H psùtJis TOU aipaTos êt' oupou yiveTai èià TsaaapôHv Tpôxùiv, TSTrj pèv dno tùü F. 109 »•
col. 1.
rfTraros prjyvupévou pépous tù5v Ç>Xe§œv aÙT 0 Ü,TSŸj Sè dn* èxxoTirjs tvs (pXeëos Trjs toû
ve^poüy TpÎTOv duo pïf|ew? pépous j
TÔiv (^Xz^ôîv tou xoiXou t65v ve(^pô5v, ifus ùxdpyei Col. J
i) odùvrt psTu^ù Tïjs xùalews xaï tc5v ve(Ppœv, TSTapTov dir’ èxxoT^rjs tcov (pXeêüv rrjs
6ous ai'paTos xaï o^Ùtvtos payévTos tou OXeëîou è^épySTai aîpa èpudpov, êioTi èàv
dxoQTidat) Ç>Xè\l> xaï Siappay^ , où ylvexai 17 peums tou ai’paTos xaTà tsoXù y dXXà
pâXXov è^épyeTa'. e| aÙTOu Xcx'lov, ùSapœSes, ôXiyov Tspbs ôXtyov èp(patvet tyiv
X poiàv eîs TO oZpov tyiv xaTaGaÇ>e7<7av duo Xeitlou ai'paTos. T îveTai êè xaï v xévù)~
GIS TOU aïpaTOs TsdXiv èxï to7s XiBiSôgiv èv to7s ve(Ppo7s , oTav èpxXaxij eîs Tijv ôSov
Tr)v ouaav péGCoQev Trjs xualeccs xaï tcov ve<Ppcov, xaï TS0te7 TsXrjyrjv, xai tots ylvsTai
peÜGis TOU ai'paTos y pàXiald ye èàv ealiv ô X'iBos Tpayus xaï o^ùs , y'iverai 7?
xévcoais TOU ai'paTos xaBcos elnov dno tcov OXeSwv Trjs xÙGlecos è^ dvaSpcoaecos. Upov-
youvTai êè Ginpe7a tou TpaùpaTOs tou Svtos èv Trj xùa'lei' ô tsovos èv aÙTco, xaï r\ peu-
GIS TOU ëXxous y xaï TSoXXdxis è^épyzTai i^riypaTay TouTéGli xoppaTta pixpà tœvttjs
Trjs xÙG'lecos. OéXovTes oùv B-epaiteuGai tov êcppcoalov dxo Trjs oùp’nGeoos tou ai'pa-
TOSy S-ecoprjGcopev èv TSpcoTOis eî SgIiv t? oupuiGis tou ai'paTos dxo tou rjnaToSy xai
TSpOTpéTtopev TOV voGouvTa TOU Tépveiv T-Xv ^aGiXtxrjV ÇXéêav^ èx tou êe^iou pépous
TSpoGldTlovTes aÙTOv XeTc'loTpo(pe7v xaï dTioÇeùyeiv tov xqtcov xaï Tct dÇpoêÎGia
xaï îaTpeÙGopev aÙTov peTà tcov Tsporyyr\Gapévcov Tsepï Trjs xevcoGecos tou ai'paTos
TOU fjnaTos’ eî ê’ SgIiv v oùprjGis tou ai'paTos drco èxxoïtrjs (pXe^os èv to7s ve<Ppo7sy
rj èv Trj ôêcfi t^ èv péGCO tcov ve(ppcov xaï Trjs xuGlecos y xaï dnà dvaGi opcoGecos ÇXe^os
rfy ouv dveco^ecosy TspoTpé-nopev auBis tou Tépveiv jriv ^aGiXtxriv Ç>Xé$a xaï toZto eî F. 110 r'
j
col. 1.
Guvdêei O xatpos, xaï ri vXixîa, xaï ri GuvrjBeia, xaï -n êùvapis y TspoGlaGGopev aÙTOv
* Dans le cod. Phill., les mots xaï. . tso- . Tsopou au Heu à'èxTOS Tsôvou. Ch. D^n.
vou sont avant Téraprov, yivcoGXopev est — “ Mss. TSaGCÔv. — ^ Sic A, hic et infra,
TOU ijpe^teTv xai àviXTiavsadai xoii 'ZSapuneTv tï\v nhy^aiv, pé.Xta'là ye y\ Trj$ avvovataç
Htvnnris’ oiKovopr^Téov^ S'avTÔv perà 'tsdincûv^ twv etSœv xat Tpo<pcSv tuv '&poXei-
yOsiac^v êv tocut^ wuAîj xaî perd Trj? B-epairsias [ïjs] etprjxocpev dmaôev 'srspt -sr7v-
(7£Ct)$ ai'pdTOÇ.
Ht AH IÇ'.
3
H pèv yévvr}ais toü XiOov èv toTs vs^PpoTs rj èv ttj nvalei Sià êvo 'rspotrœnccv ylvs-
lai •
èv pèv oTCtv è-^VTOLt 'zsayùs yXiay^pos eh prjxos xoupov xolï y^pôvov perd
'
7!rvpciSov$ S-eppoTTjTos uTrap^^oucra êv toTs vePpoîs '&apd pvaiv, Sedrepov S’ otolv
(T vpëï^ êv rt^ odipaTi tcov vePpœv rpaupa xai êXxovTCU, prj 'zsov ['zsœ] Sè xevœdèv xa-
raXipxccvôpsvov êv roh avrôôi TsrjyvvTat xai XiOtovrat i] vXrj. ÉTri 'tjXeTov ê’ oî véoi
XiOiwat xai êni Sè 7o7^ Tsaièioiç^ œs o7i êv Tfj xiialei avTÔSv yevvd^ai êid to (jIsvos
avToJç elvai o Trjs xvalews 7pdyr\Xoç 77 ù'Ar? xwAueTat tou ê^eXdeïv êid rr\v crlévco-
,
aiv\xai touto tSiov avTols éveali to Trjs xvalecûs Q-eppov' v peyialrj ah'ta tou
yevvrjdrjvai ô Xidos êv toïs Tsaiaiv êali to 'osdyoç rov ovpou* ÈTrei ydp to ovpov tcov
TS atSùûv Tsayjj Xiav xaî Set TsdXiv vxdpy^etv to toiovtov oZpov Tsayy êxî tcov Tsaièicov
aPoSpozepov r\ yXiay^porepov êid ty\v Tspâ^iv Tfj$ êpPvTOv 3-£ppoTï7T05 êv avToïs, xai
êxeype TOUTO, to êè TsXeioTépav yXiery^poTriTa éypv êaTî layyTepov tou yevvdaQat tùv
X lBov îayypÔTepov dXyos. Et:» êè Ta7s yvvai^îv ou <7upé'a/ve< Xidlaais , et pri axavlcos
xai ptâs xaTd pids , êiôu r\ ilXri 77 St’ avTrj (pro yevvdTai 77 XiBiaaiç ovx êTuaco-
peveTai eh Tds yuvaJxas St’ ah tas TsXeialas, to pèv 6ti o TpdyriXos Trj$ xuaTecos êv
TavTais xoXo€os -rfyovv xovtos, SeÛTepov oti TsXaTeîa 77 SîoSos, Tphov oti 77 xXôiaiç
Trjs xûcleùoç eh aÙTdç oXiyri , TéTapTOv oti ri TSoatç tou uSaTOS êXaTloTepa êv Taû-
Taiç TSapd tcov TSaiScov * TSoXXdxis Sè yevvâTai o Xidos dxô Tsoaeoos tou 3-oAepou uSa-
Tos xaî TSayéùoSj Sioti Taüra Ta u^aTa êitiacopeiouaiv êv tm acopaTi yXicry^pa Tsepnlco^
paTaTsayéa, xai (rvpSalvet dno toûtcov 77 Xid lacis , TsapéirovTai Sè Tcp XiOcp aupx'lépaTa
auveyri , Tsuperos xai Sucoupia xai tsovos Sinvexris. Kai eî êyyevvr\6n ô Xidos êv to7s
vePpo7s, TseplxeiTat o tsovos, ov aîaddvtTai ô dppcûc/los êv toTs Xdycoai, Tsapopoios
Tïj vû^ei TOÜ xevTtjTv piov ,
pi) Svvdpevos ùxopépeiv tt^v vû^iv, to S’ êpiteSov 6 êalt
^éSatov cnpe7ov touto, oTav êxe^épyeTai è Xidos peTd toü oüpou. Ei S’ êv t^ xûc'let
77 yévvrjais tcov Xidcov, ataddveTai ôSûvrjs êv Trj xai xvïjcpov eh Tr)v oüpi^dpvv
code èpedi^eiv toütov ô xvricpos, cos to paXd^ai tov xauXov aÜToü xai Std y^eipos
aÙTOü TOÜTOV xpepdaai, oîôpevos oti yi ahla Tris oSûvns aÙTOü dxo tou xauXoü êoh,
pévei Sè opdtos dei. EouXôpevot Sè Q-epaiteücat tov XidtcovTa, ^scoprjccopev eî êyev-
v/\dnaav oi Xidot êv to7s veppoTs ,
xaî ÜTToSeixvüei ijp7v to TSporiyvpévov anps7ov'
iScopev TsdXiv xai eî eîciv êv tw cclopaTi yupoi SpipÛTaToi ,
xevoüpev Std tcov xevcoTi-
xcov eîScov . . .
‘
co'xvôpvae A. — isaaco'v mss. Fort, legend. Tsacm>\ deletis eîèwv xai.
^ ^
592 RUFUS D’ÉPHESE.
Recettes irautres breuvages. Opération pour la pierre dans la vessie; liilio-
triptes.
col. 1,
IIoAAaxtÿ 6 avdpcûTtos ovpeT iv aipcopvrj dyvocSv, 'zsXzia'l olkis <5è toîto oup- 1 .
4.
èaivei to7s zsctia) Stà to ^ctpos tov ^-nvov avTc5v xctï to 'stAt/^os Trjs vypoTVTos, avp-
êai'vei <5è xai to7s yépovai Sià tt\v y^avvôrriTa Tr}s xva'lecos avTÔSv nai rfiv tov ao^paTos
vypÔTrjTa. laTpevovTSs êè TSpoTpéitopev tov Tsivtiv tt\v peyâXrjv Q-rjpioLxi)v ^ XaSe7v
riSvocrpovs xaï apvpvav àTtoSpéy^sw èv oïvu evôopoj xat Tsiveiv to àxoSpeypa r\ XaSèv
(SaXdvovs (ypvpvtxv Xtêavov dvâ pépos a è^r\aa.s psT oîvov xai ovpûoas èxiyee pvp-
(TtvtXaiov xa) tsivÉtci} oyx. c", ri XaSœv xvg'Iiv aîybç rj ^oo$ xsxavpévrjv, y^pHj
TavTv per’ S^ovs xai ilSaTos’ oxrivlxa êè Q-éXet xadsvêeiv xai vTtv&iv, TSivcTUi è^
avTriSf érreiTa XapêavéTco pépos xipci)X7as xai OvpaTCû TavTYiv aêv Trj y,oX^ tov ^oos xai
XpiSTCt)^ TOV xavXov èrtdvci} xai vxoxaTœ, avyyâxis <5s;^pa(70(W to7s S-eppoTs àvTiêoTots.
ntAH K'.
MsTé;^e< ^XâSr^s v è^éXevats tov ovpov Tfffi pèv e’| ahias tcSv ve^pcùv, v sk d0oppvs
Tris xval ecùs , Gvpèaivei êè pdXiala to7s véois îêiecs èv to7s vs(ppo7s èx tüs Q-eppoTdTvs
xpdatüis avTÔiv, to7s êè TSaiai GvpSaivei èv Trj xvalei êid txjv oltoxtov avTCÜv oixovo-
ptav xai Trjv dxaipov yprjaiv Tfjfs TpoÇifis. E/ pèv oùv Crrapyei ri èxoyri tov ovpov è^
ahias Trjs xvG'leœs TSoXXdxis ôXoTeXws èr:éyeTai' avOts êè xœXvsTat xai xpaTciTat
Tsapd Tivos èpxoêilovTos. E/ ovv TsavTsXris èxoyji tov ovpov TsavTzXcUs èoliv drro Trjs
vexpcoGscos Tris èxxpntxris êvvdpecüs Trjs èv tt? xvg'Isc, Tsxprjpiov êè tovtov Sti ovx
aiaBdv£Tai ô dppœalos ovts^ dXyovs ovts {3dpovs xai TSOTè pèv GvpSaivec dira Trjs
a"! £v(l)Geo}s Trjs êiàêov êt* ^s ëpy^STai, TSrj êè xpareTcôa/ t<? ovpov drro Trjs xvaleus F. ni
|
col. I.
ylvcTat ^ dira avyxXeiapov ovtos èxe7a£ œs drro XiBidaeors Tsrj^eoirs^ aïpaTos rsayvTà-
Tov x^vpov é'Xxovs TsoXXov ri è^ dXXov tivos èmrroXd^ovTOS èxs7 oJov dxpoyppêâivcs
Gapxos TseptTlcêpaTa rj drro avaloXrjs Trjs ôêov Trjs xvg'Iscùs, ovp€a7vov èv avTÎp oiênpa
œs TO xaXovpevov (pXsypovri, rj to oïêrjpa to axXrjpov, ^ to yavvov' xai eî vxdpy^et
TO oiênpa eis to (Saôos Trjs xoclecos, ahddvCTai ô voowv ^dpovs èvTavda oêvvns tc
eJy^ev v Kvolts avrovj «ai persTieira. èxpurridn rà ovpov avroii, iyvtSxafiev 6ri ro
rsvov «ai 77 vXv èn^yûrjaav^ èv ry StoScp rov ovpov, xal Stà.jrovro eHoarTjdr}, 77 Sà
xpdais rçvrov ovx ialiv duo rwv xaBolov aîriœv Si’ S)v xpareXrai ro qvpov, ôniivlxa
ri rsoaôrns rovrov èXarloûOÿ. 0epai:evovres oZv ri\v ènoyiiv roy oZpovj- eirtep èaliv
dno rrjs dSvvapicts rris èxxpirixr\ç Svvdpecos rrjs èv tt? xvalei, Seï xaôt^etv rov
dppci}(j'lov èv ilSari Q-eppcp èv iaorrjri , vnoxXiveiv re rov rpdyriXov rrjs xvalecos èv
ro7s xdrci) «ai paAdrleiv perd y^sipos ro vnoydal piov Sorrep ocTroTrepTrcüv ro ovpov èv
*
r(p rpay^TjXü) rrjs
j
xècilecvs, ws rj èvépyeia rrjs èxxpirtxrjs Svvdpecos’ ovrco ydp ro
oZpov è^épyerai, eha ovrws rspoaldaacopev rov appcoalov rov rsiveiv rà B-éppd sXSn
rà eSoapoL ws r?iv peydXnv Q-npiaxrjv rriv Stà poSœv xal rriv Sià Xay^dvccv (?) «ai rà
dpota. Kai yjpdcrBai Sè nrdXtv rots BsppoTs ro7s èiSem rc7s vSvirvoots dis rd crdyei^ xal
r^ pdxep xal xacrata, Xexloxtvvapdpcp xal xapSapdpcp xal dxSpep xàl ro7s ôpolois. Kai
avyyà Sè Xovéodo) eîs (3aXaveîov xal dXet<pérco rrfv ij^nv xàl rà vÛta pefd vàpSeXaiov
^ yapatprjXeX. ij poay^X. Yi.arartXacGéaBw Sè per’ èprtXdal pov avvriBepévov dxo re
cldyovs , xaaaias , y^apaipljXov , dvridov xal rûv ôpoluv. E/ S’ êüliv S êrtdyri ^ rov odpov
è^ ai'paros rssxnyôros dj dxo rsvov rj dxô (pXvxn'Sos, Se7 Q-epaTrevecrBai peB’ Zv tixo-
pev eîs rrjv Q-epartecav rov ve<ppov xal rcov rpavpdrœv rdv yivôpévcov èv avrd , Sirj-
vexéœs Sè xaBe^éoBci) eîs dSœp Q-eppbv xal dXei(péaBco perd rô5v StaXvrtxœv dXeiÇidv,
xal xXv^éoBœ rriv ovpriBpav ^ perd ydXaxros yvvaixeiov xal îeXaiov rov re yyXov rov
Gxépparos rov rsixovos xal xaraxXaaaéoBo) ^id rdv paXaxrtxœv èpxXdal pcov. Ei
S’ vxdpy^ei 77 èxoyX rov ovpov dxo oîSriparos èv rrj xvalei xal éaliv èv dpy^rj rrjs
vôaov , Se7^ répvetv rijv ^ao’iXixriv ^Xé€a, xal rovro eî avvdSeï rj vhxla xat «aipos
xal 77 avvriBsia xal ^ Svvapis ,
éîra rsiveiv ro ijSctip rov alp(r/jvov xal r&v îvrvQœv, pa-
XaùaopèvoV èv avro7s xdXapov péXav, rsvpiàv Sè xal^rov rôrtov peS'^ ê'^rjparqs^rivos
rdv dvBécov ds ro y^apaîpnXov,, rrjv dXdatav, rd î'a, to dvrfBov xdl rd'^rovrùis^ Spoia,
rô S’ oîSnpa xaraxXdr'l eiv irtl rrjs èr:i<paveîas ijro'i’dxô rdv êxrô's perd a^pZyvov xal
poSeXalov «ai xptOaXeZpov. ÈvSèy^çràPSèJcal o Tarpès rov yv'dvai rôv^rov oîSihpa-
ro^\oxov dxo re r^s oSvvris «ai tou jSopôüJ xal rrj'^^aîoBrjaèds^^ Eî *Sè rj votros
alrjpia'perd ydXaxrps yvvatxetov xal rsliadvns perd poSeXatov, dXêi<p'eiv re tou to'ttôu
perd °xhpov ’x^J ÎMTà'drrov Xal éXdîov SiaXvrixoy , xXv^écjBci} S’ eîs rov xavXôv perd
^(opov aXBaîas , îeX^aîôv j d'îéaros Ÿvvôs xdl opvîBcov, ic'al xaBe^étrBco'^êÇi’ vSaros S-ep-
2it«'v6>o r" -V « '
soü»v T -S/''*; » ^
pov, paXaaaecruco Sero vxoxreviov xairovxavXov exirwv xaro) , xat ovpeiru ekei ecs
rô pSürp, Stori 'SoXXdxis per’^ è^épyer,at pçy[ evxoXtas. Ùr^rivixa p^uu^ ^lappaj/^, ro^ïSnpa
xal rstvércù jpayaxdvBris , xal rsixovos^tad dyyovploy^r.çrié.pp^r^ciîJprpeiyetjBcû xd^ds
îarpeuovrai rà rpav^rct rdv veÇipdv xal rà roZrcàv, oîSr^para,^p-d oùv ^taTaf^poueiTW^
f>i : r. U. - .A b A r !9ii siéTlib
'
>tàèx^ya(7 iv^'Pè:^^‘^\(7^dy(ç PsPf ds^rS^q 1 dÿ^^ Co^l^o,^ — ® xaroyii Xc:
38
5% RUFUS D’ÉPHÈSE.
TOU xadéleadai sÇ»’ vêaros S-epptov, xai dXetÇtéadco perà t6Sv StaXvTixœv, laTpevéadcif
xoLi êpeôi^ovat zypos xivt]Giv èv tovtois ri evxaipia rfjs xapSîas d-no pepipvris , rt
‘
A0r02 Ç'. Fol. Ii3,
col. 1
,
Sup^a/ue/ êè èv toîs azeppoyovois péXeai, tüv dvSpœv (^rjpi xai tôùv yvvatxùv,
stêri dppwa'liôiv dXXoSaTTcov xai dXXezdXXrjXa dXXoïovvTcov ^ Trjv èvépyetav avrcov rffv
aîas.
TU jSpaopw Q-eppoTepov yiveTai to aüpa xai ^prpuTepov, èvTevdev xai aJpa èxxpi'
veTai.KaT’ ovdiav Sèypvyei Tfi èxxp/aei tov ^utixov tovov xai tov ozéppaTOS xai ui
zroXX^ SiaÇop-^aei. Ô oZv IriTrortpaTr?? -crpo? tyIv zsoiOTrfTa dÇieupaxùs ehrev Sti
V Xayveia zsavei to. d-nb (pXéypaTos yivbpeva vo<njpaTa tu Xez'Ivvetv Trjv vXnv, zsXyiv
ou Sei avveyus TavTrj Tyj Xayveia xeyprjaÙai , èzei \pvypoTepov to aüpa yiveTai, xai
-crpos T 0 Î 5 ov(7i xai dXXo (pXéypa TiXTei. ô Sè ixov p o s ditoal péOeTai tsdaav
p/|<v ® ùs (piXàao<pos'^ , zsXr\v evxaipus Seî xeypfj(j6a(, ùs Xéyei ô IzzoxpaT-ns prjre
vzepneTrXrjpupévos pjjTe vTiepxexevupévos.
col. 1 ,
^vp^aivovcTiv èv tu xavXu TpavpaTa xai oiSïjpaTa xai ^Au;cT/^es xai yiveTai dxb 4-
yovv avTOÏs x. to Texp. T. S. zsepi tou- 'Ètiix. dzoal ùs [{.]. ù] ehayàpeve’ rsâ-
.
Tuv xai Tfiv ôSbv... ^ Réd. de A Me- — : aav pfj^iv ùs ÇiX. dxecrl pé^eTO , TsXiiv,
paôrfxaTe tI êali Xayveia' oti èzi... — x.t.X.
APPENDICE. — SECTION IV. 595
HarappoUs 'fsepnlM^ciTôov in ‘TsavTos tov aœparos èv avrœ, Ta êè avpëalvovTa iv tco
KavXiù êpÇ>avfi état Tspos yvôoaiv, crecrvp-stccTai êè "n ahia tovtoov «tto Trjs Hpdcreœs
Tov dppcêcrlov. E/ ovv ei'êopev èv Tcp ;co£üAw TpavpaTa drep oyxov , B-epaTievopev êià
ravTVS Tfjs (rh^Xrjs, la^cov Tsdmpov xsHavpévov xal yl/ipvdiov koï poXt^êov, xai Xiddp-
yvpov dvà é^dyia jS', xo'kôxvvBav ^vpd-v xsxavpévrjv, yyXov yXavxtov dvà è^ayiov
[ôA«>7y ] , X. T. A.
Ôjav èniGwaydcoaiv ilXai d-no tùSv TsepiTlcupdTWv tov (jcvpaTos eis toÙs Spy^eis
Tcav ^avdœv, x. T. X.
ndcra Gvp^aivet diroandapaTos eis tovs vpévas Tris xoiXias xaï Ta TsXr]Gid^ovTa
avTols peTa tô5 v êpy^ecov yiveTai TSri pèv duo iGyypds xivvGeoùs œs ô ^aGldlœv to
jSapù xaï virdpyœv èpTteTtXr]Gpévos , Tsri êè dirb TsdXrjs ôpoiœs ri duo vypÔTriTos èxXé-
Tov eÎGepyopévr]s eis to péXos xaï xevœdeiGrjs d-x’ avTov eis eTepov Tonov, êiapprj^dGns
TO êtdÇ>paypaTo peTaiv dp(^OTépœv^ v êè priais tov êtaÇ)pdypaTos ov GvvdxleTai' Tsdv
» riXixtd)Tas TspoGidGGœpev tov èàv Triv TsXnGpoviiv xaï Tr\v GvvovGiav xaï tov xôt:ov
fi xaï Tas G<poêpàs xtvr\Geis. Kat rspoéXono Trjv rjpepiav xaï dvdTcavGiv, xaï TsepiG^ity^ei
38 .
596 RUFUS D’ÉPHÈSE.
^SsX)Jov xctt Tcov ô[Loiwv^. Et ê’ ad^STCit To etTrdcTTracrfxa^ «at éxXivBv ets avTO fiépos
tû5v <77rXdyx,^ù)v Tov-véali rà êvjepa, v-ndp^ei toCto Svcra’j^dès Hat ènl^apv, hcùa^bi
yàp Tov 'crao’^^ovTa è^auXovoBai Hat HiveîaQai 'üsavxe’kôos , nai cntavtœs eîs toüto 17
Hlvrjais Hat éali êvcFtajov 'zsâdos xa't oCh éiSov zovs laTpoùs S-cpanevovras év Tivt
Q-epaneta tovto ctAA’ rj 'ZSOTÎlovres (pdppaHa xadap-ixà xa't SiaXvrtxà 777 ? xotXias rà
êtcùxovra rà TSvevpaTa oTav è^a-tiXcùvzat, œs toÙs xôxxovs tov ffayatirivov "ft tov jSêsX-
Àtov V TO ^rjpopoÇrjpa to êtà cnteppdTcov rj ty)v dvTiêoTov Trjv Sid t65v dpcopdTCOv i\
Tr)v êtoaToXhov rj tyiv TpvÇ>epàv jriv peydXrjv n t» dpota, ;;^p/ety Sè êtà tôùv avtrlaTt-
xûv £tSô5v xa't al vitl tx&v , dxeyéaBü} êè tc5v TzayvTdTUiv TpoÇœv tcov ytvvdivTU>v Ta
TSvevpaTa.
*
A partir-de Aux. les substances sont à l’accusatif dans AV. — ® AV: et êè ptyzBvvzt
TO êidaTiaapU f. mel.
SECTION V.
‘
Pour les sigles, voir la Préface, II, v. Toutes les variantes que nous avons groupées
ICI avaient été recueillies par ou pour M. Daremberg. Les autres notes, à moins d’avis
spécial, sont du continuateur.
APPENDICE. - SECTION V. 597
de R. m. ,P. ‘
Titre dans A Tou : avrou [sc. PovÇfov] Page 174, après la 1 . 6 : Titre dans
èx Tov êevrépov ,
xeÇ>aXr} jcat rcè èv aètij. FP : Ilepi cpdpvyyos , a'Iopd'/oVf -crAeu-
Page 1 68 1. 1 . vvv] oZv Cl.; om. F O P. povoSf (JTvXrjvos xaï rfiraTos. Deest in A.
Page 171, 1 . 1. TvxeSovas T (cum A). 1 4. oÿiws P.
1 1 . xaXovpsvov A ; Xsyopevos mXoei- Page 176, 1 8. xris y^oXrjs... ÇiépsTai]
.
Page 173 1 3 - 4 Lire . - ainsi la note : TpoÇijv dvapTid^ov eis éavro xai eis jà
Sic A; X-^yovaa Cl. xaTdXXnXa péprj ’
Sio xai evpœa'loTspd
6. yXcûaaiSos OV. Plus haut : èrci- èah là Se^id. Nous n’avons pas les notes
yXcaaa. comme les édd. visées à cette page par M. Daremlierg.
M. Daremberg a sur les bonnes feuilles indiqué cette page comme étant « à remplacer, »
^
, ,
sans donner ses motifs. Le principal est probablement dans les variantes et restitutions qui
vont suivre.
*
«Page à remplacer.»
598 KUFUS Ü’ÉPHÈSE.
1 1. Titre daiîs Glinch : Ilepi cmXrj- PI. VII, IV, 4. — Arétée. (Voir les index
v 6 s, dans A, crTrArfy. de Maittaire et d’Ermerins , aux mots
il\. Titre dans Clincli : Ilepi Kapèiaç, HoiXir) ,
veioup-n et yctalrip.) —Schneid.ad
om, A. Arist. Hist. Anim. Il, p. 5 o. — Mele-
Page 177, 1 . i.'mvev(iovos C\.‘, Tsvev- tius, XXI.
6. Titre Hepi èwépwv : Cl. cette variante mais la note visée manque. ,
sions êivù) xoiXia et «arw xotXta, M. Da- par A, note au crayon de la main de
remberg a réuni une série d’indications M. Daremberg : « rpeis ou rien. »
et de renvois qui peut se placer ici (cp. 2. Les notes visées manquent.
ci-dessus, p. 167, 1 . 1). Nous reprodui- 8 'üspbi Tï\v TOTifiv om. A. Note de
.
p. 2 5 et 348. — Aristot. Hisl. Anim., I, de placer êvOa xai al avv. 'tsep. avant i?
I, xLii, p. —
864,1.49. Timæus, Plato, riepi (pXeëœv xaï dpTvpîc^v; om. O VF.
p. 73 a. — Pollux, 168 209 Il , ,
et 2 1 6. Page 184. M. Daremberg a modifié
— Scbol. e, 532 — Galenus,
II. .
aLfac., ainsi, par une note au crayon, sa tra-
I, i; Ps. part., IV, xviii, p. 332 ;
t. VI, duction du § 72 supprimée dans !e corps
p. 467; De cris., I, ii; t. IX, p. 587; du texte : « D’après Erasistrate et Héro-
Mat. med., IV, vi; 289 Comm. t. X ,
p. ;
pbile, les nerfs sont sensibles; mais,
in Vict. août., XV, p. 896;
IV, xciv; t. suivant Asclépiade , ils ne le sont pas du
CoMim. in if «m.,II, XXXVII t. XVI, p. 34 o; ; tout. »
Comm. in Aph.,\l, xx; t. XVI[I,p. 32 ; Page 1 86. Titre dans Clinch : Pou-
ib., VII, XXXIII, p. i 4 i; ib., VII, lvi, Çov È(psaîov ovopaaiciov tcov xarà âvBpoi-
p. i 64 ;
ib., VII, lvii, p. 166; Comm. Ttov y', 'zaepi balécov. Dans F. om. É(^e-
in Prognost., II,xiii; XVIII\ p. 3 i-
t. i aioo, post dvdpcoxov, add. tou «utou.
1 3 2. — Stepbanus , Comm. in Prognost., Titre dans P Tou
: «utou 'sepi oalécov y'
II , ap. Dietz , t. I
,
p. 1 5 1 . — Palladius 1. èvToadiêiov AFOV, cum L.
in Epid., VI, V, 25 ;
Dietz, t. II, p. i 47 - t’ Page 187, I. 4. iadaoetSès X pr. m.,
— Theophilus, in Aphor., IV, iv; Dietz, P; 16 (1 . TGV.
t. II, p. 387. — Damascius, in Aphor., I i’. axôvSvXos sic omnes codd., at
IV, XVIII ;
Dietz ,
l. II, p. 896. — Tbeo- supra a(p6vSvXo$.
philus, in Aphor., VI, xx; Dietz, t. II, Page 188 1. 10-1 1. avv £[xiTéÇ>vKe [le-
i 4. ^u<T<v] 'spcfflv A (altération de Ces onze mots sont omis par X pr.
rpiffiv). m. , P. •
.
Page 190 ,
1. 4. Lire to7s GTïXàyyyots Page 193 ,
1. 1 , Lire aiypoLToeiSés. —
avec AF. Les notes visées dans la traduction fran-
Page 191 ,
1. 6 . KOTvXai... 01 çaise (
1. 11) ne se sont pas retrouvées.
SECTION VI.
(
Cod. Palat. =A ;
cod. Col. = B. )
dvù) Trjs x£<paXi}s , xopv(P‘n^’ tovs prjvtyyfts, xpordÇiovs' pÿ\viy^, ri tou èyxeÇxxXov
TO 'cypSacûxov to vxo to jSpéypa^ péTCoxov ai Tsepî tovs xpOTctÇiovs èx(pve7Gai
Tplyes, tovXoi' ràs xaXvxl ovgols tovs o^pdaXpovs Sopàs, ^Xé<papa^, tols (5è® èv au-
tol7s TplyaSj Tapaovs xcù ^Xe(poipiSas Tas êvo ywvias t&v 6(pdaXpœv, xavdovs’ to tS>v
’
oÇ>6aXpôSv peGMTaTov ijyovv ’ to eïScûXov, yXr]vnv * to per’ avTrjv ® xàv ÔTioiov y^pépaTOS
Tvyri , 6‘^iv xai xopnv' Trjv xvxXep toutou ypapprjv tt^v ywpilovGav , tïiv otpiv, xcd to
X evxàv, tpiv’ Toi vxoxdTO) t&v 6<Z6aXpœv dveGinxoTa ôg 1S., vxo(pBdXpia, vxdt'Kici xai
prjXa. Tci TpvTïrjpaTa Trjs pivos, pvxTŸîpas ,
xai pcadœvas’ to péGov to^tcûv t&v Tpu-
xnpaTooVf êtd(Ppaypa' to ëvdev xai êvOev t6Sv pvxT^jpœv, Ts'lepvyia’ To dxpov Tris
ptvos, G<paipiov. Toî> Xdxxov tou dvo3 yeîXovs, (piXrspov^ to xo7Xov tov xaTCO
yelXovs, vijpÇiriv. Tou <wt/ou to èxixXivès, tsI ep^yiov ’
to èvTCvdsv, ëXixa xai Xo^ôv *
T(à pdyovXa, TSapeias xai^^ yvdBovs, xai Giayovas' to xaTci)T£pov tovtoùv, yéveiov,
xai dvdepeûova. Tov dvco ysiXovs Tas Tplyas ,
pvGlaxas' Ta êvo dxpa tov pvG7axoSj
i^yovv^^ T(X èv to7s SvGiv^^ ycovtacs tcov yeiXéœv, xai tov Xdxxov tov xdTCo yeîXovs
Tsdxxov TOLS TOV TScêywvos TpiyaSf vxr\vnv. Toù? TéGGapas épxpoGQev^^ oêovTas,
Tops7s' pvXovs êè xai yopÇ>lovs^^ xai Tparié^as xai JtpaTripas toùs Ao.'ttous' tov sgci}-
p. 286.Nous avons dû constituer le texte, B.— ® Fort, legend. (p/ATpor. A,om. (^/At. .
que M. Daremberg avait laissé dans la forme yeiXovs xai om. A. — oJov
his **
B.
présentée par les manuscrits. — * iviov A. — ’’ êvo codd. — A. — efXTTpocrô/ou?
— ^ Phrase placée dans A après la suivante. y ou. ÇiasB .
Tffs pdy^£ù)s , oaÇ>vs * to xaTco tov op(pdXov, xoiXla, yaa'lrip, vTzoydal ptov, xal rirpov ” •
TO Tsotovv pdXia yvpœB£v tcov alêoiwv, £niG£iov xal rjSnv, xal êÇiriSaiov •
to èxxp£-
pès TOV dpp£vos , xavXosy xal alripa’To -rsépas tov xavXov, ^dXavov^^, xal to êéppa
TOVTOV, TsoaBriv’ to êéppa tc5v êiêvpcov, àpy^iv, oî op-^£is , xal êiêvpoi xal Tsaiêoyôvor
TO T£X£VTaÎ0V ÔgI OVV TOV GTTOvêvXoV Tïjs pdy£(jOS ,
hpOV OgIoVV xal VTCOGTTÔvêvXov
TO v-Ko Taîs TsX£vpa7s^‘^ paXaxà, Xarrdpav xal xèvarGiv ‘
£<Ta Tà £vt£vB£v oGlà, Xri-
yôvas.Tov pnpov oGlà êZo , to pèv TSpôoTOV, pvpov, to êè dXXo, Tsapapripiov' to
èndvct} ÔgIovv tovtwv, rjyovv to èyy^copiœs X£yop£vov TSandêiov ^^,£T!iyovaTis , xal
ènipvpis' TO dxpov TOV pripov to Tspbs Tr)v xvrjpriv, ybvv’ to 6t;igB£v, èv y xal
xdpn'lop£v TO yovv , îyvvri' Trjs xvrjprjs OG^d êvo, S>v to êp7:poGB£v, dvTixvrjptov,
TO êè dXXo, xvrjpr] xal x£pxis'' Ta âxpa tc5v avTcov og'IûSv, G(pvpa xaAeîrar^®' to
péGov TÔiv avTcov ôg1(ûv, 4'^X,‘^bv ["}
) ,
pvs xai yaol poxvripyi ' to êpTipoGB£v tov
Tsoêos, Tapcros, TirAaTO TS£êiov, St^Ôos êè to xdTCû p£Ta to xotXov, dÇ>’ ov ol êdxTV-
Xoi, oî êè TOV 'aoêos êdxTvXol, cas xal Trjs y^£ipos ' TséXpa êè to Otto xaTca tov Tsoêos.
^
Phrase omise dans A. ^ Om. A. — — . . . TO ê. tcA. t. p. —” XrjTpov A vfjTpov
* x£pxis A. —
êdxTvXov A. ® x. dvT. — B. — TsiGiov codd. — **
A met partout le
;
om. A. —
® P£t’ avTa B; corrigo; om. A. nominatif comme ci-dessus, p. a35 1. a6. ,
—
— ’Pro xal ô p. quod habet A legit B ,
: Aa0païî? A. '* TSandêiov —
n’est pas dans
G<pdxeXos, ô êè per’ avTov TsAeuTaTo? xal le Thésaurus l. gr. Ce passage ne pourrait-il
pvcayf/. *
ô péyiG'los. jusqu’à «ai dXXcas, pas indiquer le point de la Grèce dont l’au-
—
.
addition de B qui paraît être une variante teur de ce texte était originaire.^ '*
Om.
introduite dans le texte. — ® «ai xaTca B. A. — Ce mot et les suivants sont ajoutés
p£Ta<^pova A ; corrigo om. ; B peTaÇp. par B.
APPENDICE. — SECTION Vli. 601
SECTION VIL
SECOND TEXTE ANONYME INÉDIT.
SUR LES VARIÉTÉS DE FIÈVRES,
pèv 77 êvSei^is dxo 7rjs tov tssxovÔotos tÔtcov xpdascos èaVi, to pérpov ôpi^ovact
TOV B-eppahetv rj i^vy^eiv, r] ^ripcdveiv r\ vypaiveiv' 6 xaTo. Gvlvyiav 'tspdTleiv «Jtûc*
SsvTépa êèf TOV xoivov sivou to êpyov axctai tov ’Cdiov popiois , rî xoivijv Tr\v êvvaptv
sivat yopriyzï' Tphri 77 TSapà tt)v êidxXaaiv avTOV' TSTdpTV 77 Tsapà Triv ^éaiv, fjs
pépos èaTiv, 77 Tspos rà TsXnaid^ovTU tov ^ojov popia xoivùjvia.’ xaï Tspos tovtois
dxaGiv ri tov Tris aiadriGSCàs tsogov.
Ilocra Spyava êysi ô TSvpeTÔs; êvo opyava iyei 6 -wypeTos, xal xéy^pnrai tovtois
Tspos XTjpnv TsavTOS TOV GœpaTOS' xapèiav (pripl xal ^xap’ xapèiav pèv, dvdxlovGav
avTov" ^xap êè, tvv tcov yypôov vXriv avTÔ) y^oprjryovv. Ùppa ovv ô TSvpSTos dxo
xapèias xal HxaTos. <S>eiSeTai ovv ô TSvpeTos yôvSpuv, OGlécov, vsvpcov xal tcov Xoi-
'Kûjv, il oil; Ou (petèerai ov y^ôvêpcov, ovx ôg'Isoov, ovx dXXov tivos popiov, dXXà
GVVTjjxet pèv dpTnpiav, xaTavaXÏGxei Sè Gdpxas, èxSaxava Sè TSaGav Tr)v vypoTriTa
Tcèv popicùV. ,
éaliv 77 ^t1ov 7
^ pdXXov. Ovxovv xal tov TSvpsTov èia(fopal Svo , ovGcdrSris xal èxov-
GtdiênSy xal èxl TO ^tIov xal paXXov vxdpyovai. T/ sgIi to Tspovxovoovpevov TéXos
6 dxoTSTéXeGlat tov ctko7tou,*77 dpyri xal to TéXos. Kal tî ri dpyri xal to TéXos ^
to
dp^aGOat xal TsXsicoGai.
'
Voir la préface , V, vu. Ce texte, comme paTi, plus bas (fin du foi. iSg, r'’). — ^ In
rôvopaTOTTona, était à constituer lorsqu’il texlu to^ov, in margine tou to^otov. —
nous a été confié, (c. É. r.) — ^ GVVTay- ^
dpévri ms. Corrigo.
602 RUFUS D’ÉPHÈSE.
T/s Ttiyp^aysi rj ovcr/a tou 'TSvpeTov; 'crapà Ç>vaiv 3-eppacr/a- tîïs Q-tppaat(xs
ravTVS V pèv pâXXov êa'hv, v êè ^t7 oi>. KaJ avTai pèv oZv eîaiv ai xvpiœTaTai Sia<po-
pai TOU 'üSvpezoZ- ai Sè dtAAat xarà avpëeSrixos’ tovtcov al pèv àyoypialoi , ooai 'ssapà
7 r)v (pvaiv, (hs eipy^Kapsv, stci alepeols xaï ùypoîs xal 'mveZpaai auvlalaviar al Sè
y/jùpialal, oaot 'zsapà rriv xivriaiv, xaOà (papèv, tous pèv o^sïs, tous Sè y^poviovs,
xai TOUS pèv Tsraypévovs Toùs Sè otTaxTOus* ctAAà xai cctto y^pcopaiTCov pèv, œs âv
ehœpev, tous pèv ^avBovs tous Sè êpvdpovs, tous Sè TseXiSvaiis , diro popiœv Sè,
d)s àv Çvacopev^, tous pèv 'crepjTrueupouixoùs, tous TsXevpiTPcovs eJvai 'mvperovs.
Avjai y dp xaid (JvpSeSrixàs £Îai Sia(popai , xaî ywpialat'.ov y dp det ècliv ô -crupeTos, F. i3g
'tsspmveupoviHos Sè èali psTaXapëavôpsvos eis dXXrjXa tôüv 'TsadôSv xai èni xûv o^écov •
Sè, To auTO* Svvarai ydp cctto tô5v ô^éœv eîs y^pôviov 'zseaeTv. E/xotws oZv aZrat Aé-
yoviai ywpia'lal Sid to peTaii'n:! eiv auTas [xa<] peraSaiveiv cbaavTœs dd.
rio'cTat StaÇiopai tcov 'zsvperœv; Kac Xéyopev otj tcûv 'crupeTcSu StaÇ>opai Striai, ai
pèv ovcTiœSsis, ai Sè ènotjaiwSetç, Ka< nsolas xaXeT ovaicSSzts, xai rsoiai èTrovcncSSeis ;
Kac ovaicôSets, xat oïxeiordras xai rspcloras Sia(popds xaXeï 6 F aXrj v o s rds dito roù
stSovs rov rsapd rb pdXXov xat ^rlov. Tœv ydp rsvpercov oî pév ehiv ovauSSeis , oi
Sè xard avii^sSrjxôs' xat rcov ovaicoScov, oi pèv nrepi rô eîSos, ol Sè rsepi rriv vXrjv.
Kac î7^ pèv rffspi rô eïSos SiaÇ>opd, ro pdXXov xat ^rlov 17 ydp Q-eppacjia, t\ pâXXdv
èaliv rj rjrlov' v Sè rsepi rr)v vXrjv^ r\ èxi rsveZpaGiv 17 è0’ Zypo'is , y\ èni alepsoTs.
Kcti ri pèv ini rsveZpaaiv, v Kc^Ttxri , V -ipvy^ixr}, ^ (pvoixrj' v « 5e
è<P' Zypoïs, fj sni
(pXéypaaiv, rj êÇ)’ atpari , S èxi X'^Xij , v éxi peXayyoX'ia.' ri Sè èiri alepco 7s, rj èxi
rsapeanappévrTi vypàrriri, rj èrrî veonayzî ,rj ixi avvexrixiS^. Ka< avrij pèv r) oZaiœSns
SiaÇiopd rcSv rsopercav , rsoias xaXd ovaicSSets, xaï rsoias èriovGicSSeis ;
rds xvptœrdras
xai rspwras , xai rd rsapd rô pdXXov xai rirlov, ovat'J)Scis xaXei^’ rds Sè drcb rrjs vXns
xaXeï ênovGidûSeis. TloTaiioZv elaiv ai ovGicôSsis, ij SnXovort ai rrjs outr/as avrfjs' rts
Sè 77 oCaîa rov nrvperov; r) rsapd (pvGiv Q-cppaGia, xai ravrris rotvvv ai SiaÇiopai rûv
rsvperôûv rvyydvovai. IIdc7a< Sia(popai rS>v rsvperœv ;
Svo eiaiv ai Sia^opai rcov rsvpe-
pépoûv, jcai éxrixœv. AXA’ evdécùs drtopùiv rts ènavialarai xai Xéyet T/ '
(prjs ;
ôpoyeveJs
vxdpyovGtv 6 rs éOrjpepos xai b èxrixôs ,• HapaSéSwxds pot rov d^rfpepov evridéala-
rov bvra, xai èv pta vpépa ytvbpevôv re xai rsavopevov, rov Sè éxuxôv rovrov Svata-
rov xai riaxoriQr) ; Ôpoyeveïs S’ dvayopevets tous è<Pnpépovs ; Kat Xéyopev oZv bri ôpo-
yevsTs avrovs ê<^ri eivai d>9 dp<porépovs èx rspoxarapxrixijs airias vvcvpévovs- On ràv
rsvpercov, oi pév eicrtv èrti rsvevpaaiv, oi Sè èÇ)’ Zypoïs, ol Sè èni alepeoïs' xai rsdXtv
rcov rsvpercov, oi pèv èxi rca rsenovdori , oi Sè dvev tottou* ;cct< rsdXiv oi pèv dirXoï, ol
Sè Gvvderoi. Ôri rcov voGripdrcov, rd pév eiaiv ôpotopeprj , rd Sè ôpyavtxd, rd Sè xotvd,
xai rd pèv drrXa, rd Sè avvdera, xai rd pèv peô’ ZXrjs, rd Sè dvev vXrjs, xai rj èv rsavri
rca Gcôpari, ^ èvi popica, ^ èrti Jivpica ^ dxvpço. Zrjrovpev oZv rriv ovaiav rov rsvperov'
ô pèv ydp TffupeTos, ovpëe^vxôs èalt, v <5sti'A77 ou avvSiaipeïrai. Ô rsvperos ydp oyala
èaliv, èneiSrj xai rd rsvevpara xai rd Xoi-ird ovaîai ehiv. Ovaia Sé èaltv avrov ri rsapd
<pVGtv Q-eppaata. Tt oZv; èdv rts <svyypdÇ>cov, rj èvepycov, rj ôSofxopôiv, Q-eppavQeis
rdsyjeïpasv tous rsàSas, rsvpérleiv avrov Xéyopev; OvSapcos' èrteiSrj avrrj V 3’Sp-
Ç>rjaopev ms.
' ^ et ms, ^ —
Le ms. ajoute —
E/ Sè rsepi rbv ZXrjv, répétition :
probablement fautive des mots précédents. ovvexrtxov ms. ® Sc. rotA77i;ds. — '' —
APPENDICE. — SECTION VII. 603
fxaCT/a èv (xépet yiverai, o <5e 'ssMpetos èv oAûo aœpaTi. ÀAAct 'adXiv êpouai rivés'
Tl oZv; èâv ns Xovaâpevos ^ rj oïvov 'sucbv, r\ âXXcos rsoos^ Siadsppavdrj ÔXov ro cîùopa,
ravrrjs dprriplat, oïov accXrjvés rives, xai èè avrwv èv rcp rsavri adypari yjapriyelrai
XapSdvovaa dvdn'Iei rov nrvperôv. To ydp èv avrij rsveüpa érolpcùs ûiro tou ôpolov
Q-eppov rsdayei. MsfxaôïjwaTS ydp rsoXXdnis on ro ^pérepov <7ô5p(X, èx rpiœv oCaicov
<7vvea1rjxos , èx rsvevpdrœv, è^ vypcov, èx ty'lepeœv, èv avrcp avvia'ldpevov Syei rov
rsvperàv. KaXeî Sè ô Ït:t: o x p drrj s rspéTtovaav èv Xé^ecri rn^v ôvopacrlctv.
Tls èa'h (JvpSeSnxûbs rsvperos; avpëeSifjxcos rsvperàs èaliv os ylverou xai dxoyl-
vercu ycvpis rrjs rov vrcoxeipévov (pdopds. Koc< rsœs ôpô5pev èrrï rov rsepi(ppvyyi papa-
cpov, on ylverai pèv, ovx dnoylverai èé; Kat Xéyopev on ô rsepiÇ>pvyris papacxpos
ovx dnoyjiipeîrai rfjs rov vrroxeipévov (pQopas. Èpovpev êè on rspccrov pèv ovx écrliv
dXrjdris èitt rsdvroav rô5v cjvpSe^rjxôrcôv b dnoêeêopévos Xoyos, dXX’ ènt pôvcov rœv
ywpia'lôiv. Étt/ èè rS)V d'yu>pla1 <^v , ovx Sahv. Ô Sè xard ovpësêrjxbs roiovrbs èa7iv'
rj èv rà-K(j) rsercovQon èallv ô rsvperos ^ dvev tottou rsenovBôros ' xat ei pèv èv roses
rsesovBàri èuTiv, t? èv GsXnvi, ^ èv ijsari, ri èv rsXevpco xai rois roiovrots. Kat ydp
ô rsvperos eî (pBeipet rb vsoxelpevov, ovxért (rvpSe€rix6s èa7iv, aAA’ f\ xax6r)Bes
vôoripa. Et ydp ô rsvperos é(pBeipe ro vsoxelpevov, êSet rsdv ervpSeSrixos <pBelpeiv ro
ùsoxelpevov. ÂAAot priv ovre oî èsl rsvevpaan, oZre oï èst yypoJs rsvperot, ovre ot
éxnxoi dpybpevoi rovro rsoiovaiv, dXXd povoi oî papaapœèeis. (Sri ovxéri b rsvperos
(pBelpei rb vso7telpevov, dXXd rb xaxbrjBes voernpa.
Kai ovroi oî rsvperot, rf cvvey^els eîaiv, ri êiaXelsovres , ri ô^ets, ^ ypbvioi. Et Sè
dvev rosov rsesovBoros ^ ô rsvperbs ès’ èpÇipd^ei èe/ll, xaî avrrj 77 è'pÇfpa^is rsepi
Ta Sid<popa pôpid ècr7t. Kat pri B-avpden^s on pla ovala^ èa7î ,\rsoXXai Sè xard cvpSs-
êrjxbs' oZico Sè )iaî èv xarnyoplais xai èv rsavri rspaypari.
Asopovai Sé rives rspbs rijv ovenesSn SiaÇ>opdv résv rsvperœv rriv rsapd rb elSos *
«J ÇaGÎ ydp rb fzaAAoy xai rirlov rivos Xéyerai Sia(popd, rrjs dsXrjs S-eppaolas r) rrjs
rsvpexnxrjs. Kat (^apèv on Sirlbv rb ovciùiSes' ovenesSes ydp èah rb dsb rrjs ovalas
bppdopevov, xai rb dpéexess dyov ripas èsi rrjv ovalav. 'ÈvravBa ovv ovcnwSn SiaÇiopdv
Xéyopev rb pdXXov xai ^r7ov, d)s àp.éau>s dyov ripas èsi riiv Q-eppaerlav. 'Eripeiovrat
, Sè b r aXrj V b s rb dsb rpiycov xai j^potas' ovaicsSn Sè xaXeT rriv dÇiriv, ess dyovaav
ripas els xardXrj^ptv rov xaBasI opévov , xai dXXore dXXov rcsv eiprjpévorv. È 7rt pèv
rcùv xaxoyZpcov dpyerai dsb rcsv vypœv ’ èsi Sè rœv dycsplcrlœv, rriv dpyrjv rsoieïrat
dsb rœv alepeôov.
Tl è(j7 1 avpSeSrixbs ; o ylverai xai dsoylverai , yespis rrjs rov vsoxeipévov (pBopds’
rb Sè avpSeSrjxbs èv crcsparl ecr7t ,• val. Kat b rsvperbs dpa èv creSpart ; val. Kat rsocrai
Sia<popai rôùv crcûpdroov ; rpeîs' xai èseiSrl rcûv acspdrcùv rpels ehi Sia(popar ^ ydp
rsvevpard eîexiv, ij vypd aleped, xai b rsvperbs dpa èv rsve'jpaaiv èa7iv, rj èv vypoTs,
^ èv alepeols. Aî pèv xard yévos StaÇ>opai rcov rsvperœv, rpeîs eïai yivôpevai, xar*
i
'
'GTûos ms. — ® F. legend. ovala.
604 nUFÜS D’ÉPHÈSE.
éî^os <5è 'crAe7cr7a(. Ets Tsôaa Siatpsnai o èv 'tsvevficni 'avpsrosj eis Svo‘ ^ yàp ê^rj-
pepôs èah povoy^pepos , rj ê<ptipepos 'zsoXvrjpepos' sizeiSr)
yàp ovtos èv dnephlu
yivstai aœpaTt, rj zJsptrlcûpariKW. K aï eî yévniai èv ànephlu) aûpau t / 'aoieî; povo-
rjpepov. Et <5è èv 'usepii'loopariKœ , è0rjpepov 'aoXvrjpepov. Ile??; prixéri ctp;toufzei;os
O Tsvpexbi xw xffvevpaxt, àAA’ èrïivcpépevoç xw aïpaxi, xsapeKxsivexai eis y' rj' è' ripé-
pas^, jcaï yivexai èÇ>rjpepos xsoXvrîpepos. A/à xi xaXovpev xov èÇ>jjpepov xiroXv^pepov
êiàxà (pddcravxa Xeydfivar èviôxe yàp naXoîlpev è(prjpepov pèv Sià xo xsvevpa, xaï
Çvaiv aàxoü, xüoXvrjpepov êè, êià xrjv vTToxeipévrjv v%}v. Aià xi xpeTs Sta-
xrjv îSiav F. i4i r*,
Çiopàs eï-ne xeacidpuv ovxœv yypâiv. ÀAAà xoùs pèv ènï Ç>Xéypaxi xaï fie-
XayyoXia xsvpexovs êÇ>r]crev, èÇ>’ ai'paxi êè ovxéxi. ÉTret^r) xsàs xsvpexos èreï yypü
yivopevos èirï cryi-^ei xovxov yivexai. To Sè aipa aanèv xaï xffoiovv xirvpexov, ovxéxi
pèv aipa, dXXà y^oXrj yivexai xaï ovy^ aJpa, xaï Xvexai xo ï^nxovaevov, xaï xeuadpcvv
bvxcov y^vp'vVf ovSèv dxonov xpeïs etvai Sta(popàs xsvpexâiv. Kat xaô5s èrrï darir:!
cp aïpaxi
xsvpexos yivexai; xaï (papèv, oxi i?fxe7? xsepï xœv èni irri^ei Xéyopev, ovxoi Sèxsepï xüv
dcxifjTt'lœv. AAAcos xe xaï ô. èrrï darinTcp ai'uaxi yivôpevos xsvpexos èxï xoùs xsoXvrjpépovs
èÇnpépovs dvdyexai. OQev xaï ô T aXrf vos èv xip ôySoep Xoyœ , xoùs avvôyovs e0j)-
pépovs xsoXvnuépovs xaXeï ènï darynlcp ai'paxi yivopévovs èvxbs xcjv dyyeicov ai êè
êiaXehovxes èxxbs xcov dyyeicov crfnopévox» xoùxoo yivovxai, xaï oCxéxi cbs aipd
èahv, dXX’ ùs ^avdrj ;^oAî7 .
povai xpeïs, èrreiêrj byxos avvialaxai xaï (xvij/ecos ;^vfic?i'; êùvaxai yàp xaï xo
aïpa x^pi^ crrr^ecos oyxov xsotrjcrai. üdera/ êia(^opaï xcov dnXôov oyxcov, xaï xsôQev
ëxaalos yivexai; xcov dnXcov oyxcov xéaexapes eicrï êiaOopai' (pXeypovrj , exippos,
ovpioiêrjpa, xaï èpvaheXas. Ubcrai êia<popaï xcov xarvpexcov; êùo pév eiaiv aï ovaiûêeis.
Ka/ xsoias xaXeï oùaicôêeis , xaï xsoias ènovaicoêeis ; xàs xvpicoxdxas xaï xspeoxas, xaï
xàs xüapà xb fzàAAov xaï rjxlov, oùaicoêeis xaXeï' xàs êè drrb xfjs ù'Xrjs ,
xaXeï èrrovcxicô-
êeis. Kaï xsoïai eiai xaxà avpSsêrjxbs dxcopio’^oi , xsoïai êè ;i/eop/a7a/ ;
\copicr1à pèv
cos dv xis einr) xov X,ooov ,
xb pèv Xoyixbv, xb êè âXoyov. Avxai aï êiaipopaï oCcricoêeis
ù-ndpxovaiv. Éày êè (pi^cjcopev xov <Ccoov rà pèv Àevxà cbs xv7ivoi, xà «5s péXava cbs
y^eXiêoves xaï xà opoia jiaXovvxai xaxà cjvpëeërfx6s‘ dub yàp xcov ;^pet’fiàTCi)r èXei^dv- »*•
aav. Aiàxi xaXovvxai dycopiala; dyjbpicjla êè xaXovvxai, êià xb prj yjcopi^eoQai xrjs
ovaias' xov yàp xvxvov xb Xevxbv ov ycopi^exai, cos ovêè xrjs xopcbvr\s rj xfjs y^eXi-
Xéyovaiv ôxi xb pâXXov xaï rjxlov èv xfj vXr) evpiaxexai, xb pèv yàp pâXXov èv
avv6ycp,xb êè rjxlov èv dpÇrjpsptvçÔ^ xaï èxxixco. Avais xovxov pcaêia èalï , pexacryr\-
paxiaQeiarjs xfjs Xé^ecos, pàXXov êè xspoaledeiavs. Éi» yàp xp Xéyeiv caï ovaicbêeis
'
eis xpia fj êi^ T^p. ms. Cori'. — * dOrip. Anecdota græca, t. Ul p. 3ji, et Thésaurus ,
— Cp.
,
ms. Corrige hic et ubique. ci-dessus, I. gr. éd. Didol voce apfpnpepivos.
,
Hcnà avyL§£^rjxos , éalf 'tspoaleBèv «to èv toî$ xarà (yviiSeSrjHos ,n Xvei tô 'Cv'^ov-
(levov. Ef fièv yàp oÙGidôèeiç avrat, ovx eîcrl natà avp^eërpcSs- Ei S' êv toîs xarà
(Tvp^eërjxos ÙTtàpyoïxyiv , oùèèv âto-nov eivcu xtxi avras eiroucrtw^eis. Ka< yàp riueis
ovcrtai^ (lèv virdp'^opsjf, àAA’ e’y tottw avpSeêTjxoTi êcrpsv. Ovrœs oZv xai al 'zsapà to
paXXov nal ^t1ov oZaiwèeis ovcrai èv to7s Jiarà avpSeSvxos Zizâpyovar Hàv tovto
pâXXov, ovaicl)§£is dv elev tw wctj TsapaHoXovdeïv TuvpeToTg. IIcoç dvaèéypvTai Ta
aispeà Tov TSvjpeTov, zspiv tôov Zypcüv, oTav Tivks , r\Bpy]nÔT£s^ dpoZs ^vpoùg xai
ipvy^poùs SV Tais xoiXtats Tfjs xapSias, èitsièàv Q-vpœBcoaiv, -7} àypvTrvtjoùVTiv, dj Ç>pov-
Tcacôotv, t6ts xaT’ avayny^v (xrfTS ^vpoùs êvvapévris dxoèé^aaBai Trjs Q-eppoTniTOs;
\f/vx,poi yàp sloi Xontov tmv vypcov ^vpavBévTCOv to TsdBos vnoSéy^ovTat Ta alepsà,
SioTi dpéacûs dysi èV avTà tt)v ovaiav tov Q-sppov xai tov \l/v^pov.
yàp TSvpsTov ovoidiêrjs sali èia(Çopà, ri Tsspï Trjv vXr]v xai to sîSos èx èvo
Toîi
pspœv avvBsTos. Ô yàp TSvpsTOs cvvBstÔv sali TSpdypa è^ vXns xai sîêovs" ilXrjs pèv,
Trjs B-spprfs êvaxpaai'as' si'Sovs èè, Trjs Toïaaês Q-sppaaias' v Sè ilXn xaï to slSos
ovaicbSsiç slai SiaÇiopat. Ô êè Tpôrtoç Trjs xivnasœs avpSs^nxvta sali tov TsvpsTov
èia<popd. To èè TsXrjBos dsi Trjs 'avpsTcloèovs ovaias èv tw tsXtiBsi xsÎTai Trjs d-xopporjs
Tœv TSspiTlœpdrwv
xai Tsapaaxaprj èv to7s dyyslois xai éaliv daanès , tsois7 TsXrjBdrpav, fi avvoyov tov
èrrianrrrj^. E/ ês y s aar:rj, si pèv èrri to7s dyyslois, tsois7 tov avvoyov tov èTuannrj'
si êè svi (loplcf) TsXsovdari , xai éaliv daanès, tsois7 èpvBrjpaTa' si êè xai aanrj
tsois7 dxoalripa.
nXsovdaaaa dj aans7aa v tsois7 TiTaBrjpaTa ; si pév TsXsévaari èv to7s
dyysiois xai dvayvBri èv oXo) Tœ aépaTi, xai sait daanrjs, t3ois7 ïxTspov. E< êè tsXso-
vdaaaa aaxr^, ei pèv éaco tù5v dyysiœv, tsois7 xavaov^ *
si êè ê^co t65v dyysto^v, tsois7
TpiToXov êiaXehovTa. Et êè èv svi poptip TsXsovdarj ,
xai êiaaa-rcrj , tsois7 tov Xey6~
psvov êpnriTa’ si êè aax^ , spxrjTa tov psrà dva€pd)asœs,
Tlva anps7a Trjs psXayypXlas; opoiars xai èni Trjs psXayyoXias, anpaivsi to
dviapov, TO dXysivov, to oêvvrjpov, to èxinovov, xai to êtaSpcùTixov. Ho7ov to èv
dip7v X'^y-^v drtOTeXel^ rà dTpdrèn; tho7ov êè rà Xiyvvdrêrj, xai tso7ov rà aiBaXdrên xai
tso7ov Tà xaTtvéên; ialéov oti, èx pèv tov aipaTos, ol ocTpiot, èx êè Trjs ;i^oArji? Trjs
îloOev Haï XJ3MS yivovxai xà Xoipixà votxrfpaxa, xai xis ri rtlxia xoéxcov TôJv Sè F. i48
Xoifjt,txù)v voatjP’dxcvv, ri eÎGTivori paXiala aixicr yivexai §è xsoxè xai Sià xoùs èv xc5
(jclôpaxi yypuùs èmxrièeiovs xspos crrj^'ets vxdpyovxcts , oxav d(poppyjv xé xiva xaye7av
èx TOü xsepiéyovxos xsvpsxov Xd^rj xo ’C.Cùov' xà xsoXXà 3è, èx xrjs dvcmvovs y dp
TOC xoîi 'Tsspl dépos CiTio an'neèovèèovç^ dvadvptdaeœs piavdévxos. Tk v 'rrjs (jnrreSàvos
dpyri; 77 Sè àpy^ii xrjs anxceSôvos rjxoi xsXrjdos xi vexpôov èalt pri xavdévxcùv èv xso-
Xépcp, ^ èx xéXpaxos, ^ Xipvœv, -rj ^apdôpov xivos 'zsapaxeipévov xoci dvadvçiiaaiv
ênXnxripicvSn xa\ xsovnpàv xsapaxrépTiovxos œpa Q-épovs. To è’ eivai xaj xoùs xrtxà
xo aôûfxa y^vpoùs èx xsovvpàs Siotlxris ènixriSeiovs xspos arj-^iv, dpy^rj xoîi XoipcvSovs
yivovxai xsvpsxov. OvSèv yàp xS>v ahiurv àvev xrjs xoîi xüd<Tyovxos ènixnSeiôxrixos
èv£pys7v' xséipvxe. Kat ipv^ts xsoXXdxis riveyxe Xotpixà voarjpaxa' xsvxvo7 yàp xiiv
èxtiîpdveiav, xaï àèianvevc/lovaiv 01 yvfiot, xai xrj (xrj^et xsoiovai xsvpexôv. kXXà xaï F. 149
èrri ^npôxrixi Xotptxà voerrifiaxa yivovxai, xadcirs (pnaiv Op.npos xùvas dpyoùs^ ùs
^npôxepov xsdBos xspwxov, âaxitp xai ai S-sppôxepat xoîi xüepiéy^ovxos vpas dépos
xaxao'7d(7£is' oïa xsepi xvvos èrtixoXriv dpxt. A«x pèv xrjs daxivorjs ^epp.aivovai xriv
xapSiav, ë^coOsv Sè xsepixeyypévov xm aûpaxi aùpxiavxos xov Q-epyLoîi, dnoÇiaivovat
xai paXiala xàs dpxripias és dveXxoùaas xi xov xsspiéyovxos dépos ‘ cvvSiaxiBtaQai
Sè xriv ;£ap<5/aj; xai xo èv avx^ ép.Ç>vxov B-eppov xai S-éppns dpéxpov yivofiévns xriv
'srüp£Tc6(5rî SidBeciv îay/îv.
j\axà xsoaovs xpônovs yivovxai xà Xoipixà voarjfJiaxa; xaxà Svo, fl xaxà xporxriv
Xoipixà xfj (xri-^ei. Kai xà fièv èrriSmpa ôXiyovs ^Xdx7et xai xoùs ènixnSeiovs' xà Sè
Xoiptxà, xsoXXoùs' àôale xai xoùs dvexiixriSeiovs , xai xà ÇXeyprjvavxa fxéXii xœ Xoyœ
xrjs ( 7 rj\l/eù)s dvdxilsi xov xsvpexôv. A<à xi xai èv xo7s Xotpo7s d>s èrri xo xsXe7a1ov
ôipBaXpiai xffpoxaxdpy^ovxai; 6x 1 ^ xo xsvevpa èv & ècrliv ô Xoipos xpoxtrjs xsepi avxfjs
yivopévris dvœ <^ep 6 p.evov xrjv opacjiv xapdaaei * xai yàp pdXXôv èali Xextlov xai
xvpiœxepov. ïlôos Sià crfj-^iv yivexai xsvpexàs ; Sià (rfj\(/iv, oxav oi y^vpoi crarToScriv èv
xœ ^dBei, xai dvaSoBrj xovxcov fi (xfjyj/is èv x^ napSia, xai pLoXvvei avxrjs xo êp<Pvxov
S-epfjLov, dvdrtlei xsvpexov
JloGayôis yivexai o ovvoyos, xai xso7ov xaXe7 ôp. 6 xovov, xai xsoiovs dxfiaal txoùs F. i5i
xai xsoiovs èiïaxpaal ixovs ; ô cvvoyos ff èrri ^écxei al'paxos yivexai, xai dvdyexai vno
xoùs xsoXvrifiépovs è<prip.épovs , fl èrri arj-^l/ei avxov, xai dvaÇépexai pexaëXrjBévxos
eis X,^Xfiv, vrro xov èxi crrirf/ei. Kaj xaxà xi SiaÇiépovoiv oi SiaXeinovxes xcov avvô-
^là xi èni xœv SiaXentàvxorv yivovxai piyri , xai cppixai, èni Sè xôÜv avvôxcov,
*
xsapepTioSciv ms, — ^ Fort, legend. Ka< to xsdv. — ^ vnoamieScùvœSovs. — * Cp.
11. I, 5o et XXII, 29. — xi mr.. Correction conjecturale.
APPENDICE. SECTION VIE 007
ovêayLÔSs ;
oi èiaXehovTSs kolÏ Sià to cr’/rj^a rœv toiovvtcov, dXXà Sià dviideaiv, Stix-
<pépovai TCûV (jvvà^ciûv. Ôttou yàp rj ù'Aïj é^co xœv dyyeicov •^zoi xcd twi» crapxœSœv
popicav (Tairij SiotXelnovTOt tov 'zsvperov d'uspyd^e’iai. Kai <73600.1 êtoÇopol tov avvô-
yov’ 6 pèv y dp èoliv STîtSoTixos, 6 êè ôpoTovos , ô èè 'TsopoxpaaliKOs. ILoôev yi-
vovioi o( ovvoy^oi 'zsvpe^oiy xai oî avvsyels; yivovrai 'T^dvres ëoco tcov dyyeiccv rrjs
ilXrjs (xvTtopévrjs xol 'Ceovorjs. Ka< <73600 eiSrj ovv6y^ov ; eîon êè tov ovv6y^ov Tpio,
Koi TSVHvœosi TOV êéppoTOS ovvioldpsvoi T3vpsToi, dito TOV OVTOV pèv yévovs sîoiv,
TsXrjv ov Kvpiœs' insiêr} y dp tovt'i to ohio, -sî? pèv tov s(prjpspov <73oisî <î3vpSTov, <73rj
êè TOV èiti oïj^l/si. É ydp olsyvwois xoi rj '73vxvcaois èv d'KsphIcf) pèv ocèpoTi xoi pvêèv
Tifs (XTro TMV yypôiv poyOnpCOS <73SpiTlwpO XSXTTOpSVCO TOV sÇïjpSpOV Spyd^STOl <73vps-
dpyfùv ovocüv èv Tcp odûpoTi, Xéycù êi) êyjisÇidXov^, xopêios xoi rinoTOs , sxdo'Jrjv tmv
dpy^uv T0VTC3V 17 Çvois dêéot TSTtp’nxs. Aéêùûxs ydp tovtois toTs popiots sis ty)v twv
oixsiœv <73£piTlœpdT(3v d<n6dsoiv tovs <73postorjypévovs dêévos, œs ovpizopoxsipévovs
TOVTOIS xoi T3Xy)OldioVTOS. Tovs pèv <730pO TO C3T0 dêévos ô èyxé<PoXoS xéxTY]TOl, Toès
êè <73opd Tos poaydXos,-^ xopêlo’ tovs êè <zsspi tovs fiovScSvas, to ^7rap. Ùt:6tov ovv
dBpoi<yQrj Tl Tœv y^vpcov 'asph'lwpo poydnpov êv tivi xœv xvpiwv popiœv, xoto-
xpoTrjaov xoi daBsvricov tovto <73oir\asi , ttdvixovto 77 (pvGis èXsvBspcëaoi ^<rjTOvao
TO xvpio p6piO, STti TOÏS SOVTÏJS êvvdpSGl <730poy IVSTOl XOTO d^doloiJlV, TO èvov èv
TOVTOIS <73spiT'l(t>po ditoêiui^ot OTtovêô^ovGo , prj êvvapévt} êè, tsasIov èXsvBspiov
to7s xvpiois <T3opoay^s7v popiois, êio tyiv èv tovtois T3poysyovv7ov daBévstov xoto
5 psToêoatv dTcoyoXoxTiGoao pépos ti Trjs iSXrjs èvaxrj>poi to7s dêéai t3ois7, oîtivss œs
dpoioi xoi GopÇœêsis , stoip6toto êéyovToi. ÙBsv xoi ÎTnroxpoTrjs tovs toiovtovs
<73dvTOs, xoxovs Ç>TiGiv sîvoi , d)s fxi) XOTO d’iiëa'loGiv Trjs iSXrjs ê^œ (pspopévrjs , dXXd
6 r®. XOTO psToêoaiv TOVS ^ov^œvos è^oipovao. Koi ovêspiov duo xœv ë^œBsv ëp<poGiv
T3p0xdT0pXTlXVS TIVOS ohlOS TÔS ioTp^ <730péy0VG0 , <73pOS êlÔyvœGlV Tœv TOV xvpiœs
è(pvpepov <73vpsTov dnspyo^opévœv.
É<t7< êé Tis xoi ëxspos <73vpsTos, èx TOV Toiovês yévovs, ogIis è<ni gvvt6vois Trjs
I
xf/vy^rjs (ppovTiGi GvviGloToi’ Xéyœ êè, ogoi dpo xdXXovs, dXœxoi tsS êpœu ysy6vo-
‘
<73opoxpoG'hxos ms. Correction de M. Weil, correcteur de l’Imprimerie nationale,
èyxsÇ>dXcf) ms.
I
608 RUFUS D’ÉPHÈSE.
aiv, <xT:oTV^6vTes diroXavaat tou èpœyLévou' œ<n:ep tsou xai Èpacial pa.Toç e’(^aj-
paae èi' êpoixa tov tou 'ïisXeÛHOu àppœaloüvTa kvTio^ov' où xa/.ô5s ê’ ouv opcos oî
TSoXkoi Tùov «aAatcoy laTpœv d-nei^.v^cttuv, (xtio ToiacjSe iLu^ixris (ppovTiêos , tov è^ij-
T£ (ppovTtaas , xad’ ov ypôvov Trjs tou èpcAjpévou ditéTuyev ofijA/as, eïys xa] tsoXXSv
T^ pepcou dpiôpos, eis é^ijxovTd tsou xai toutocv tsasiouç êiéXdor xai tivss èi aù-
TÔSv, oùx èÇ>vpépCf), ctAA’ éxTtxcjj TSupeTÎp , eh TeXos èdXoùaav’ eî Sé ye tou êpcopévou
oùx eh paxpov djcoXciùaaiev, ^xov outoi Trjs Te (SpovTtSos xat tou TSupeToù dxotk-
XaT^opTes^. EjV; êé Tives xai aAAa< i^uyixai (ppovTtêes , peTa auvrovias yivopevai to7s
(^;Ao7tAovto<s ts xat Ç>i)^oypùaois xat ènï accpdrœv dei yaipouaiv ôpi}.iats’ outoi
y dp
Trj toùtcüv diioTuyla TseTtovOaat. Ka< è(pinpépci} pèv TzupeTw oî toioùtoi dXiaxovrai
ÔTtOTav Tspos ripépav duoTuyôvTes (ppovTtaœaiv '
dpCpco^ydp xat ouTot Trjs (^povTtSos
xat TOU TSupeToù XùovTat t^ tS>v ê'X'nt^opévMv èTiiTuyia.
Atà Tl d-ndvTOûv pèv toov dnd tou aÙTOü yévou$ é<prjpépcov TSupeTœv r, àpyil , duo
Tivos TSP O xaT a pyoù or] s Te xaî Ç>avepas ahias yéyovev^, oiov dypusvlas , Xùsns, t)
(pôSou, ^ B-upou, ^ éyxaùaecos, ^ pédrjs, rf xÔttou, ^ \j/ùieeo$, eUe tivos dXXns tupo-
<pd<7ecos Ç>avepds, eî xaî prj îêia TaÙTa to7s Toio7aSé eîai TsupeTo7s, dyèptcrla Sé ye
TsavTdsaatv ; Oî ê' èsî auvTovois Trjs "^vyrjs Ç>povTicrt yivôpevot TSupeTot, eî pri Tspo-
xaTapxTixrjs tivos ahias ùnapyouavs èv toùtois , tsôôs dv yvù}piade7ev, xaî Tsodev tcS
ksopoutn êé Tives XéyovTes ôti èalî SuvaTov tov èÇripepov^ wpas êexaoxTco xaTé- F ’.
160 r*.
yeiv, Guveyrj ovra xaî tôov dyyeicov èvTos , xaî pnëôXccs êtaXeippaTi Tsoioùpevov"
Tspos ous (papèv ou eî xaî auveyrjs èalîv, otAA’ ouv Ta toü êiaXeisovTos xéxTrjTai
îêiœpaTa. K«« ydp xaî ô auveyrjs ôpoiws Tœ êiaXehovTi Tr\v eîaêoXrjv TsoirjaeTat 'ssXrjv
yrjaei.
E<t7< êé Tis èv TouTcp TM yévei xaî éVepos TSupeTos où xupicos dXXd «arat aupSe- v
^rjxos , oclis TO TOU vodou xexXvpMTai ovopa’ vôdos ydp xaî 6 toioùtos opoicss tm
T ptTaicf} èÇ>rjpepos^ ovopd^eTar TsepiT^cipau êè xaî outos, où (pXeypauxM pôvM,
dXXd xaî ^avdoyoXiXM Trjv ùsap^tv ëayr^xe, xaî rj pèv tou ÇXéypaTos paXXoVf^T'îov
êè ri Trjs yoXfjs tsoiÔtijs èstxpare7 èv toÙtm' xaî êid toùto , Tspaécr'l epos pèv outos
TOU ôpoyevoùs èauTw^ xaî dxpi^oùs yeyévrjTai.
'
dsaXXaTl ovTUt ms. Fort, legcnd. dsaXXaTlopevoi. — ® In marg. yp. yiverai. —
^ Ms. dÇiripepov. — **
Manque dans les lexiques. — ® dÇ>. ms. — ® éauToù ms.
APPENDICE. — SECTION VIT 609
Oacu' Sè TÔ)v rsaXaiMV ovx ôXiyoi dis Beaucoup de médecins anciens affir-
xai rsepTclaiov 'avperov yeyévnrai abdla- ment qu’il existe aussi une fièvre quin-
ais’ xai Tivès iovtcùv œv els èali xai b tane, et l’un d’entre eux, Rufas, dans
Vov(pos èv TW rsepi rzrapralov^ oixsicp son livre relatif à la fièvre quarte , rap-
XàyCf) yevopevos , ïalopiav riva 'nsapaSi- porte un fait dont il dit avoir été témoin
Sœcxi Q-sarris yevéaOat * xai oilrœs avrbs oculaire. Voici comment il s’exprime.
Xéycàv. <I>i7 cr(
y dp' yvvri ns perd privas «Une femme, trois mois après son ac-
TOU roxerou rpels ,
rerapraico êdXœxs. couchement , fut prise delà fièvre quarte.
‘
MrfTéW Sè TOUTOU dxpdaavros , dXX’ éri Lorsque cette fièvre n’avait pas encore
rsepi rds dpy^às dvaal pe(popévov , Sid atteint son acmé et ne que com- faisait
TOU rerapraiov Svo êiaXehovros outos vait tous les cinq jours une recrudes-
perd rpeîs e/oé’aAAwu è<^aivero ,xai rovro cence de fièvre. J’entends par là que la
èxi rpiai rseptoSois è(pdvri yivbpevov. fièvre quarte ayant une interruption de
MsTa aè TauTa o rspdros rr)v olxelav 0u- deux jours, réapparaissait après trois
Xdrlœv rd^iv è0alvero. ÀAAà xai éSSo- autres jours , et ce fait eut lieu par trois
païov ô roiouros vrtoriBerai yiveaBai, xai périodes successives. Ensuite on vit la
èvvaraJov pœpaicù a'iparnyôi llvppdvrCf) '
première fièvre [reprendre et] garder son
ô Sé y e T aXn vbs f
ou pbvov [où^^] cours propre. Le même médecin sup-
»
h'ioprjaai zsoré (pdaxet, dXXd oèSè ôXœs pose qu’il existe aussi une fièvre septime
yevéaBat rovro vrcoriBerai. et même une fièvre nonane, dont fut
atteint le général romain Symmantus
Quant à Galien, non seulement il dit -
ibv [isX<xyyo\iKdv Tvyyâveiv yvixov, dXX’ dvcifxsiiiyGai nal robrû) Hat yoXôièés
>aeph'lœ[ia, nàv toütw voOeveadai oalis tov anpiSus paov 'zss'né^pdai SvvaTai. Avo
êé ys Hat Tpeîç TSTapTaïoi èv tw dvdpcûTtlvcp acopau, xaià lov adxbv y^pôvov 'vs£<^xi-
'apoxardp^avri ÇiaiveTai, rjr'lov S’ èv loTs êvai, xai Sià touto aÇioSporépois pèv ô
'apôùTOs rbv eîaSoXvv 'zsotriodpevos (paivzrai, rirlov 5’
< èv rois Svcri, oî Xotnoî. Kad*
èxda^r]v pèv y dp ô rotaSe rois rsoperoïs dXovs, '&apo^vv6pevos rois rsoXXoïs rôôv
îarpSiv, è(pripép'p^ taXcanévai xpidi^aerai , xai robrwv pdXXov ôaots ri rseîpa roüXôyov
’
rsepi rerapraicf) ms. — ® ovy^ supplen- lat. Venise, 1608, in-fol. t. II, p. 60. Voir
dum censeo. — ® Sur les fièvres quintane, aussi Hippocrate ,Epidem . , 1 , 3 , et Galien ,
septime et nonane voir le Dictionnaire des in Epidem. comment, III, éd. Chart. t. IX,
—
,
39
610 RUFUS D’ÉPHÈSE.
êià (XTiovSris ê/^eiv v£và[iia'lai. Ou fzrfu ye taaiv (XKpiSœs, œs oCS" avrrj t)} rpiSfj
aHpiSéal spov iTieuSdX},ovaiv, ctAAà SoKovvTes eîSévoit, prjSèv eîoÔTSs sCoi(jK0V7ai.
UoTat Tù)v 'srvpeTcov CTrntXoxal, xaî 'aoïat êTepoyeveïs , xaï 'zsoTai ôpoeiSsTs, xaî
éTeposiScïs Tuv 'zsvpsTcov èxn:Xoxa.i ; Tœv éTri a“)j\f/eif a! pév ziaiv ôpoyeveTs , al Sè
Taïos StaXelnav, xaî dpCpripepivos crvveyrls, evSrjXov ou Svo yeyàvaai 'urvperot' xaî
ovToi Tvyyavovcjiv èTsposiSeTs , xaî èrspoyeveïs' êTspoyevsïs pèv, ou ànà éTspas xaî
érépas dXrjs èyévovxo' êxspoeiSeîs Sè, ou os pèv SiaXeîncov, ês Sè avveyi^s èaliv.
Eau Sè dp<prjP’Spivds xaî rpiraîos SiaXsinovxEç Xéycovrai, SfjXov ccs éTepoyeveîs pév
sîatv, oTi èx Sia^opoov èyévovxo y^vpcSv ôpceiSeïs Sè, dpÇiôxepot SiaXsixovxes , è)é-
vovxo. Ta piyn xsœs'^ 'Züponyovvxai xaî xoTaiv î'alavxat, xaî xoToiv eirourar. npoT?-
yovvxai pèv ènî tc5u SiaXetxôvxcûv.
Ka< Sid xi fij) xsavxî piysi éixsxat xsvpexos; oxi xà xotavxa piyn Siaixais éitexat
SECTION VIII.
T!
DE L’ORIGINE DE LA SYNOPSIS.
Dans le Rapport que j’ai eu l’honneur d’adresser à M. le Ministre de l’instmc-
'
Voir la Préface, V, viii.
APPENDICE. — SECTION VIH. OU
lion publique, sur une mission médico-littéraire en Allemagne b j’annonce la pu-
blication de ce petit traité. J’accomplis aujourd’hui cette promesse d’autant plus
volontiers que je donnerai ainsi le spécimen d’un travail particulier dont M. le
Ministre a bien voulu me charger, sur les manuscrits de médecine grecs et latins
qui se trouvent à la Bibliothèque royale Ce travail contribuera ,
je l’espère , h
faire mieux ressortir l’importance de la littérature médicale ancienne et à inspirer
pour elle le même intérêt qui s’est attaché à la littérature classique, objet de tant
de soins et d’encouragements.
L’existence de la Sjnopsis m’a été révélée par le catalogue des papiers de Dietz ;
elle
y est mentionnée sous le n° X, Florentina; fasc. 17-21 ; 2 ; lliifi Ephesii, 'tàepï
cod. Paris. 2193^. J’avais d’abord regardé ce traité comme tout à fait inconnu,
mais je me suis bientôt aperçu qu’il se trouve en latin sous le titre de : Galcno ascrip-
tus liber. Compendium pulsuuin, dans l’édition des œuvres de Galien, imprimée à
Venise par les Junte fed. sep“; lib. spur., fol. 66 )
et dans celle de Chartier
(t. VIII, p. 33o). Je crois néanmoins devoir publier le texte grec, qui est certai-
nement inédit ; d’ailleurs la traduction latine , écrite dans un langage barbare
et presque entièrement oubliée, a été si peu lue, qu’Ackermann , ordinairement
très-exact, l’a regardée comme l’œuvre originale de quelque arabisle. (Not. lit.
Gai, éd. Kûhn, t. I, p. clxvi.) Enfin la Sjnopsis est, par elle-même, assez
curieuse pour mériter l’attention des amis de l’érudition médicale; elle fournit,
du reste, des documents que je puis dire nouveaux pour l’histoire delà sphygmo-
logie; cette seule considération sufiîra, je l’espère, pour me justifier.
N’ayant pu obtenir les papiers de Dietz qui renferment cet opuscule je ,
l’ai copié
sur notre manuscrit 2198 ;
le texte est en général assez correct, mais il présente
'
Ce Rapport a été inséré dans les n"* 33 paraît assez correct, et qui est écrit par une
et 34 du Journal de Vinstruction piihlirpie belle main.
avril i845 *. ® Voici quelques échantillons de cette tra-
- Cette notice date de i846. duction. La première phrase est inintelli-
* Codex græcus papyraceus ms. f. S.XIV, gible Hoc ei quocl de pulsibus possibile es t
:
Joannicii manu exara tus ; constat foliis 244* compelentem modum circuit. Le titre du —
conlinens : i"Aetii, Telrahihlon; 2 Synopsis ''
deuxième paragraphe fait partie de la fin du
de pulsibus ; 3“ Quos qiiando et quibas purgare préambule. —
Les mots TeAeuraToy Sè toùs
debemiis; 4” Rufi , De medicamentis purgan- 'crapà Toïs dpyaiots HaTovopaadévTas ( § 4
iibus ; 5® Antylli ,
Ë libro secundo de victus ra- initio) sont rendus de la manière suivante :
iione; 6°Ejusdem, De clysterihus (publié par In fine vero pulsus qui ablati sunt denominati.
Dietz); 7° Severi iatrosophistæ , De clysie- Les termes techniques et d’autres mots en-
ribus (id.); 8“ Galeni, De consuetudinibus core sont latinisés et non traduits : edoegon
talogue, il n’y est qu’indiqué. Il est du xv° par grammatica manuductio. On trouvera
siècle, contient Aélius, notre Synopsis et un encore d’autres exemples dans les notes que
traité Sur les poids et mesures ; j’aurai occa- j’ai jointes à ce traité.
* k moins d’indication spéciale, toutes les notes contenues dans cette section sont, comme le texte»
do M. Dareinberg lui-même, (c.ù.n.)
39.
612 RUFUS D’ÉPHÈSE.
çà et là quelques leçons douteuses et quelques fautes véritables. J’ai du suppléer
pas à ces deux auteurs est en quelque sorte du domaine public, ou du moins
aucune particularité saillante ne vient révéler une époque ou marquer un progrès
dans la sphygmologie. Celte considération même me fait moins regretter de ne
pouvoir assigner une date plus ou moins précise à cet opuscule , car il est très-
superficielles en littérature médicale suffisent pour établir cette assertion ; elle n’est
pas non plus l’œuvre d’un arabiste, d’abord parce que les arabistes n’écrivaieot
pas en grec ; en second lieu ,
et pour ne s’en tenir qu’au point de vue d’Acker-
mann ,
dans la Synopsis les doctrines sont toutes grecques et
,
pour ainsi parler,
de pur sang; d’ailleurs, Galien eût été cité, copié ou abrégé dans un traité sortant
de la main d’un arabiste. Tout au plus pourrait-on supposer, avec moins d’in-
bistes ;
on pouiTa s’en convaincre en jetant les yeux sur ce qu’Actuarius a écrit
touchant le pouls [De morb. diagn., I, 9, ed. Ideler, dans Med. et pbys. grœci
minores, t. II, p. 363 sq. ; Berolini, 1842). Quant à Rufus, si rien ne repousse,
rien n’établit non plus la conjecture du copiste-. Aucun auteur ancien ne lui at-
* Bandini, dans son catalogue, rapporte manuscrit et a profité des variantes dans la
I
APPENDICE. — SECTION VIII. G13
! tribiie un Irailé sur le pouls, et, dans celui qui nous occupe, rien ne rappelle avec
évidence son style, ses idées et sa méthode. J’ai particulièrement comparé la
I
description du cœur et des poumons cpii , se trouve au paragraphe 4 de la Sjnopsis
I
avec celle que Ilufus donne dans son traité De appellationibus partiwn corporis
liumani (éd. de Clinch, p. 87, 67, 5 g). On trouve bien quelques analogies de
j
rédaction, mais que prouvent-elles? sinon que les auteurs se rencontrent, souvent
I
même pour les expressions et pour les phrases, en traitant le même sujet h
i
Voici maintenant quelques éléments d’une détermination Ijien vague, il est vrai
!
mais raisonnable puisqu’elle ne va pas au delà de ce que prouve le contexte lui-
!
même en dehors de tout témoignage extérieur. Non-seulement Galien n’est pas
cité dans la Synopsis , et cet argument négatif est déjà considérable, mais rien n’y
j
rappelle les doctrines particulières si étendues et si subtiles du médecin de Per-
:
game; les connaissances de notre auteur sont comparativement très-bornées et
I
beaucoup moins méthodiques. Les opinions d’Hcrophile et d’Erasistrate dominent
confuse; les espèces qui ont reçu des noms spéciaux sont peu nombreuses^; les
définitions sont peu précises, les distinctions peu nettes; certains mots ne sont pas
pris dans le sens que Galien et ses prédécesseurs immédiats leur donnaient; les
comme appartenant à un auteur qui a précédé Galien même d’assez loin. Mais dans
quelles limites resserrer cette distance ? C’est ce qu’il ne m’est pas possible de pré-
j
I
Les trois auteurs cités dans la Synopsis sont des auteurs fort anciens : Egimius,
!
Praxagore et Hérophile; mais on ne peut en conclure que notre auteur vivait dans
un âge aussi reculé; outre que ses connaissances témoignent de recherches déjà
I
multipliées ,
nous avons la preuve positive qu’il écrivait à une époque assez éloignée
j
I
de celle où commencèrent les travaux d’Alexandrie. Dans le chapitre vi ,
où il est
I
question des espèces de pouls connues des anciens, on trouve la mention du pouls
caprizant [Sopxaêilœv]. Or nous savons par Galien (conf. note sur la p. 281, 1, i
du texte) que cette dénomination a été donnée pour la première fois à ce pouls
'
par Hérophile. dernier était donc un ancien à l’époque de la rédaction de la
Ce
^
Synopsis; en conséquence, admettre un intervalle d’au moins cent ans
il faut,
entre notre auteur et Hérophile, qui vivait environ 800 ans avant J.-G. Mais de
j
i cent ans après Hérophile à Galien qui naquit l'an 180 après J.-C., il
y a un très-
long espace de temps, dans lequel flotte pour ainsi dire, notre Synopsis, sans qu’il
,
I avvTaypa ovx elyev. Le ms. de Florence ^ C’est principalement sur cette partie de
place TO yàp a. O. ely^. immédiatement après la Synopsis où sont rapportés les noms-
fiovôSië^ov, auquel cas ou pourrait inter- donnés par les anciens aux diverses espèces
j
prêter ainsi cette note : «C’est moi qui ai de pouls que je fondais mes espérances ; mais,
,
I
I
«ajouté ce livre Ilepi aÇvypcov, car le vo- la mention du pouls caprizant m’a seule
«lume [que je copiais] ne [le] contenait pas. fourni un renseignement mes recherches:
«Je pense qu’il n’est pas de Galien, mais de n’ont pu me faire connaître ni la date
« Uufus d’Ephèse. » c. É . R. l’origine des autres dénominations.
j
( )
1
'
Voir, dans la Préface (p. xx\ii), l’opi-
014 RUFUS D’ÉPHÈSE.
me soit possible de l’y fixer, même à un demi-siècle près. Peut-être fait-elle partie
de cette foule de traités de seconde classe que Galien mentionne d’une manière
,
générale, mais seulement pour les blâmer, et dont il ne désigne aucun en j.arti-
culier. (Voir plus loin, note sur la p. 226,1. 10.)
quelques recherches sur différents points qui se rapportent plutôt à l’histoire gé-
I.
La définition de a^vyyLÔs n’a pas toujours été la même aux diverses époques
et chez les différents médecins anciens. Pris dans sa signification grammaticale,
ce mot exprime simplement un battement : or c’est précisément dans ce sens res-
treint qu’il est appliqué exclusivement au mouvement des vaisseaux, par les au-
teurs de la Collection hippocratiepe , qui n’avaient aucune idée des divers éléments
constitutifs du pouls proprement dit. Suivant Galien ^ a Les anciens ou comme : , ,
«il le dit au traité De locis affcctis (II, iii, p. 76, t. VII), les très-anciens, Tsa-
« Xouôraroi^, donnaient le nom de a(pvyitos, non à tous les mouvements des artères,
« mais seulement aux mouvements violents sentis par le malade lui-même. Hip-
«pocrate a le premier introduit la coutume, qui prévalut après lui, d’appeler
<i(xÇ)vy^os tout mouvement des artères quel qu’il fût.» Ce texte prouve, d’une
part, que les anciens connaissaient déjà une partie du sens technique de ce mot,
mais qu’ils ne touchaient pas les artères; d’une autre, qu’Hippocrate , ou plutôt
tères ^ Il n’en faudrait pas conclure cependant que, pour eux, le mot a<pvy^ôs
servît seul à dénommer les battements artériels ;
partageait aussi ce sens
mais il était borné aux battements anormaux à ceux surtout que , les anciens ap-
pelaient précisément a(pvy\Lol. Je dois ajouter ici qu’on trouve dans Galien lui-
« pas absolument fart de finterroger, cependant il n’y fit pas de grands progrès et
a ne donna pas ce nom à tous les mouvements des œ tères; Érasistrate a suivi à j)eu
^ Il serait très-intéressant de savoir quels mais il est plus probable qu’il avait puisé ces
sont ces anciens médecins prédécesseurs renseignements à des sources secondaires.
d’Hippocrate. Les écrits antérieurs à ceux du * Dans Artic. 4 o, t. IV, p. 172 , il est dit
avant f époque de Galien, sauf le livre des TùiSes nai 'zsvpsTÔùSes. Voyez aussi Aphor.
Sentences cnidiennes attribué à Euriphon, et VII, 21.
dont Hippocrate a combattu la doctrine en * De dijj. puis., 1 , 2 , p. 497, t. \’IM.
APPENDICE. — SECTION VIII. 615
« près les mêmes errements ^ » Galien était certainement mal informé, ou ses sou-
venirs le servaient infidèlement lorsqu’il rédigeait ce passage. En plus de dix: en-
droits ,
il répète que les anciens ne se servaient de crÇ>vy(x 6 s que pour désigner les
Com. in lib. De hum.) , et, de plus, les écrits hippocratiques déposent en faveur de
la première opinion du médecin de Pergame. Hecker, dans une dissertation, très-
bien faite d’ailleurs, sur la sphygmologie de Galied, et dans laquelle il est surtout
question de diverses espèces de pouls \ a donc eu tort de s’en tenir au texte que
je viens de réfuter.
Ceci me conduit à prouver par des exemples ce que j’énonçais plus haut sur un
simple témoignage, à savoir qu’Hippocrate avait touché les artères et qu’il favait
fait non-seulement pour les mouvements anormaux , mais aussi pour les mouve-
ments naturels. La première proposition résulte d’un assez grand nombre de textes ;
j’en citerai seulement quelques-uns^. « Chez Zoïle le charpentier, les (y(pxtyy.oi furent
'saXpol. Cette distinction même est un fait important dans la sphygmologie hippo-
cratique, bien qu’il soit difficile d’en apprécier la valeur positive. 11 n’est pas aussi
aisé de déterminer si les hippocratistes connaissaient les mouvements naturels
des artères, et l’opinion des historiens ne semble pas être fixée sur ce point. J’ai
relevé deux passages qui me paraissent établir l’affirmative avec évidence : au
livre II Des maladies [init., p. i42 , 1. 36 , éd. de Bâle) il est dit «qu’il faut brûler
«les vaisseaux des oreilles jusqu’à ce qu’ils cessent de battre [éaT àv 'xsaôaoùvxa.i
« crtpv^oucro») ;
» dans le traité De locis in homine [init., p. 64,1. 17, mêmeéd. on (
'1 citer, prouvent que les observations sur le pouls naturel sont très-restreintes dans
les œuvres d’Hippocrate; le plus souvent, les battements de» artères y sontrepré-
pouls normal xivvais xcav àpxr^picèv. (Gai. de Foës, et p. 268, 1 26-27, éd. de Bâle. .
De dijf. puis., IV, II, p. 716, t. VIII, et [yudpos signifie plus particulièrement lent,
cap. XVII, p. 761.) paresseux, c. É. r.]
^
Sphyqnioloqiœ Galeni specimen auctorc ° L’auteur du traité De faiibus p. 298 ,
hippocratique; nous y trouvons de plus des observations suivies, bien que par-
tielles et incomplètes, sur les mouvements physiologiques et pathologiques des
De là
artères. à connaître la nature du pouls , à savoir l’explorer, il
y a un pas
immense qu’il n’était pas donné aux hippocratistes de franchir.
Du reste, c’est toujours ainsi, je veux dire par des faits de détail, par des
conceptions isolées ,
que se forme peu à peu la science ;
et cette unité merveil-
leuse qu’on est étonné de retrouver subitement à certaines époques , est le résultat
d’un double travail qui coordonne les nombreux éléments dispersés dans l’espace
et dans le temps. Un des rôles de l’bistorien est précisément de chercher, de re-
trouver ces éléments, d’en comprendre la valeur, d’en indiquer les relations
cachées , et de montrer enfin comment la vérité , d’abord rudimentaire , s’élève par
doctrines cjui les ont inspirées, ces nombreuses définitions; mais ce travail m’en-
beaucoup trop loin-. La suite de mes études me conduira, du reste, à
traînerait
publierun jour l’iiisloire de la spbygmique. Je remarque seulement ici cjue notre
auteur donne du pouls une définition purement pragmaticjue qu’il n’y mêle ,
SV Tr? xe(paXij. (Appendice au Régime dans les maladies aiguës, S 18 t. II, p. 4 80.) ,
TsXsupÿ\ai, iis<paXij. . .Ta psv, G(puyp.S)v évsxsv, às arj èvasii]Tai, tol ès,Ka\ tCùv Sta~
de tout le corps. (
Cf. le Dictionnaire des note additionnelle qui va suivre, c. É. R.
APPENDICE. — SECTION VIII. 617
cldascûv tS)V Haxà ràs dpyt,ovtas èv Toîai xcnà vrtv }ce<paXrjv ôaléoiai, èpetaixctTcov
Xdpiv' STTi rà jSpax^écov ^ 'zs'l appéœv ^ dXXrjs xtvtjaios ola na7a Q-œprjKa, xai xe-
ÇxxXriv àTtoalrjpiypaTCi ylyverai.
H est difficile de savoir si les TScxXpoi dont il est question dans le traité des
mouvements musculaires.
èv 7TJ firjTp^. Epid. V, 1 1, t. V, p. 210.
OAe^es xpoTct<poùv ov^ iSpvpévai^. Epid. VI, 2 , 6, t. V, p. 280.
Ot xajà xoiXrjv TsaXpoi. Prorrh. i 44 Cp. . le commentaire de Galien.
Ke(p(xXrjs (r(pvyp6s. Coacj. 80, i 38 .
Dans les Epidémies, IV, 43 , t. III, p. i 84 , on dit qu’il faut considérer les
aÇivypot, les rpopot, les aituapoi.
Karcè xpoT<i(povs êè a(pvypos vv. Epid. VII, 3 ,
t. V, p. 368 . Cp. p. 870, 874,
394, 488 .
Xpi) T(xs (pXéëas àxoxaieiv ras xsie^oôaas Tas d^'tas, a't (j(pô^ouat aîet xaî (xsTa|t)
TOU T£ évTOs xaî TOU xpo7d<pov 'zssÇ>6xa<7iv. Lieux dans Vh., i 3 , t. VI, p. 3o2.
IIupc5 ^£s ëXxos yiverai, ènrjv Çpixn èyyévu'cai^xaî aÇ>vyp6s. Plaies, 1, t. VI,
p. 4oo.
Ü£pi TOU èyxé(paXov. .
.
ÇXsSixv. . . a(p\>^6v7wv xaî 'rsaXXop.évwv. Maladies, II, 4 ,
'
C’est ainsi dans l’édition Littré, c. É. r.
01 RUFUS D’ÉPHESE.
Èv TûS xpoTa0o). .. a! (p'XéSes rérctvjai xcti a(pv^ov(ji. Maladies, lli, i, l. Vil,
HTrap oîoéei kxï a^v^si ino Tïjs oêvvïis. AJf. int. 28 , t. VU, p. 2ko. Cp. p. 282,
et Lieux dans l’h. 3 .
II.
contraction des artères et l’on peut ajouter avec l’auteur des Définitions médicales
{Défi 207, p. 4 o 3 , t, .XIX), ne durant qu’un certain temps; j’ai donc cru qu’on
pouvait réunir en une seule les diverses définitions de Galien : «Le -waApo'ÿ est
« une dilatation et un resserrement ( ou une élévation et un abaissement , Défi. méd. )
«contre nature, qui peut survenir dans toutes les parties susceptibles de se dilater;
«cette restriction est indispensable, car ni les os, ni les cartilages, ni les nerfs
«ne peuvent palpiter, puisqu’ils n’ont pas de cavité. La palpitation ne se fiait pas
a seulement sentir au cœur, mais à l’estomac, h la vessie, à l’utérus, aux intestins,
«à la raie , au foie, au diaphragme, aux paupières, etc., enfin aux artères outre le
« pouls^. »
11 n’est pas facile de concilier ce que dit Galien de la palpitation des artères
avec sa définition du mot a<pir) [£Ô $ C[ui comprenant toute espèce de mouvement
, ,
d’autres parties, car nul ne présente des mouvements analogues; on dit seulement
encore dans le langage ordinane que les chairs palpitent. Quant à ces mouvements
plus ou moins obscurs qui se passent ordinairement dans l’intimité des tissus ou
des organes et qui se révèlent rarement à l’observation directe mouvements que
, ,
les anciens ,
et en particulier Galien ,
comprenaient sous la dénomination géné-
rale de 'sraApo/, les modernes ont nié les uns et ont rangé presque tous les autres
dans la grande classe des spasmes ou mouvements sj^asmodiques.
Galien ^ blâme Héropbile de borner le -araA/xds aux muscles. Ce reproche peut
être mérité dans les théories anciennes, mais il n’est pas fondé par rapport aux
‘
Cf., surtout sur ce dernier point , De trem. 3, in med.; Défi, med.; De trem., etc.; et
Le mot o-Trao-ptds a une signification bien plus étendue que le mot français
spasme (contraction involontaire des muscles, notamment de ceux qui obéissent
à la volonté). Pour les Grecs il désigne un mouvement avec tension, contraction
et attraction ,
et s’applique non-seulement aux mouvements spasmodiques consi-
dérés en eux-mêmes, mais aux affections caractérisées, soit par la répétition des
mouvements de cette nature , soit par un état fixe de tension et de contracture.
Du reste , cette partie de les modernes
la pathologie n’est guère moins confuse chez
que chez les anciens; il est rare que les autairs soient d’accord sur les choses,
faute de s’entendre sur les mots. M. le professeur Chomel est, à mon avis, celui
qui a le mieux établi les différences et les rapprochements, dans son excellent
traité de Pathologie générale.
Le tremblement, Tpdpos, ne diffère, suivant Galien \ du •sraXpSs que par la
durée et la rapidité.
III.
Galien (De dogm. Hipp. et Plat. II, 6 , t. V, p. 2 65) déclare que le cœur pos-
sède en lui-même le principe de ses mouvements , indépendants du
et qu’ils sont
cerveau. Dans le même ouvrage (V, 4, p. 289 ) et dans les Administrations ana-
par la force vitale et par la force psychique (ypox^i^crf} émanée du cerveau^. Quel-
ques érasistratéens obscurs et que Galien ne nomme pas croyant que le pneuma
, ,
se meut par lui-même, et, d’un autre côté, regardant les mouvements des artères
comme purement mécaniques, ne devaient pas s’occuper du principe de l’activité
du cœur Cette théorie sur l’activité propre du pneuma ne paraît pas avoir
, ,
eu beaucoup d’écho dans l’antiquité, mais elle a été l’enouvelée de nos jours en
Allemagne pour ,
le sang, surtout par Doellinger^. Ainsi, aux diverses époques,
les mômes problèmes sont agités sous des formes différentes; la science moderne
semble être un reflet de la science antique avec des éléments retranchés ou sur-
ajoutés; les erreurs ou les vérités léguées par les générations passées servent
ainsi à l’instruction des générations présentes.
* Cf., sur 7 pàpos et (maerpés, Galien De “ Gai. An in arteriis sang, vont., cap. i,
sympt. causis , Il , 2 , in fine ; De tremore de. , t. IV, p. 706-706.
cap. VIII, mû. ; De/”, mec/., t. XIX, p. 4 1 3. ® Cf. Burdacb, Traité de physiologie,
De dijfi. puis., IV, ji, p. 714, t. VIII. p. 365, t. VI.
' Gai. lib. sup. cit. !V, 16, p. 760.
620 RUFUS D’ÉPHÈSE.
On sait qu Haller [Opéra minora, t. I, p. 187), s’appuyant sur des expériences
analogues à celles de Galien, attribuait les mouvements du cœur h une irritabilité
particulière, résidant dans l’organe lui-même, et dont le sang est l’excitant naturel.
Burdacli^ ne me semble pas éloigné de cette opinion. Muller^ et Longet^ ont,
au contraire, démontré, soit par leurs propres expériences, soit par celles des
autres physiologistes ,
que les mouvements du cœur dépendent à la fois des deux
systèmes nerveux ganglionnaire et cérébro-spinal.
Galien^ nous apprend que, dans l’antiquité , il
y avait de grandes discussions sur
la cause première du battement des artères; les uns, au nombre desquels il faut
compter Praxagore, Asclépiade®, Philotime®, et peut-être Phllonide de Sicile’,
admettaient que les artères battent par elles-mêmes qu’elles ont une faculté pul- ,
satrice innée comme le cœur; les autres, à la tête desquels se place Héropliile,
reconnaissaient que les artères jouissent d’un mouvement de diastole et de systole,
mais ils croyaient que cette faculté leur est communiquée par le cœur. Nous voyons
en outre, par le même Galien*, que cette opinion avait encore de nombreuses
subdivisions; du reste, nous trouvons dans les renseignements que nous donne
le médecin de Pergame sur cette question, des contradictions incessantes, qui
d’autres, une force commune aux artères et au cœur. Galien, dans un passage^®,
déclare que les pneumatiques considéraient comme actifs les deux mouvements des
artères; mais ailleurs (cliap. xiv, p. 786 ) on voit qu’Athénée, le chef de cette
secte, ne faisait intervenir l’activité que dans la systole. Archigène, et quelques
autres avant lui, comparant la systole à un mouvement d’attraction ou de succion,
par houche ou par les narines, paraissent la considérer seule comme active
la
Il ne semble pas que Galien ait connu bien positivement les opinions d’Héro-
phile et d’Asclépiade sur cette question; ainsi ,dansle tTsàté Des différences du pouls
(
1 IV, chap. X, t. VIII,
.
p. 747), il affirme que, pour Hérophile, la systole était
active êvépyeia tc5v dpTvpiôov] et la diastole un mouvement de retour à la forme
( ,
uatureUe; mais ailleurs (chap. xii, p. 764) nous lisons: aProlixc dans son expo-
«sition, Héropliile considère tantôt la diastole et la systole comme actives, tantôt
«la systole seule.» Asclépiade, dit-il au chapitre x du même ouvrage, p. 748,
pense que la diastole attire activement le pneuma; puis quelques pages plus loin
(chap. XII, p. 755) il déclare que cet auteur, variable dans ses opinions sur les
forces naturelles et psychiques en général et sur celles des artères en, particulier,
tantôt reconnaît et tantôt refuse des forces aux artères (IV, ii, p. 71 3 ).
Quant à Galien lui-même, il pense que le pneuma entre dans les artères pen-
dant la diastole, comme l’air pénètre dans un soufflet de forge dont on écarte les
parois, comme il s’introduit dans les poumons pendant l’inspiration; il regarde
en conséquence ce mouvement de diastole comme actif. Poursuivant ensuite sa com-
paraison du pouls avec la respiration, il dit que la systole est, comme l’expiration,
purement passive dans l’état naturel, mais que, dans l’état anormal elle devient ,
croyait également que la systole du cœur a pour but principal de chasser dans le
poumon ce même 5 eph1 œpa.
<z que l’expiration expulsait tout à fait au dehors
Les pneumatiques changeant les rôles, attribuent à la diastole les fonctions de la
systole etvice versa^. Ces idées sur le 'zssphlœpa rappellent, quoique de loin, la
doctrine actuelle sur le rôle que joue l’acide carbonique dans la respiration. On le
voit, rien ne se découvre brusquement, et les progrès récents de la science, ap-
puyés sur des observations plus ou moins exactes, sont marqués, aux diverses
phases de la médecine ancienne, par des pressentiments, par des théories plus ou
moins fausses, mais qui nous font assister néanmoins au développement orga-
nique et successif de la science.
*
De usupuls., cap. vi, p. 169, t. V; De pour attirer l’air des poumons, et pour ex-
diff. puis., IV, XII, p. 755, t. VIll. pulser les matières brûlées) Jcai êmXriV
“ An in art. sang. nat. contin., cap. iii, 4 xapSia. rr)v )dvie]aiv é| èvavriwv popicov
p. 709, t. IV. avyxsipévTiv êXxovaa. pèv, ixetSàv Sia-
^ De diff. puis., IV, xvii, p. 56 o, t. VIII. <j7éXXrj7Cii, Hsvovpévrj êè èv tw cvaléX-
‘ De usu puis., cap. ni, p. 161, t. V, et Xzadai.
alibi. ® De diff. puis., IV, II, p. 71.8, t. VIII.
® De progn. ex puis., II , vu ,
p. 2 98 , t. IX ;
’ De usu puis., cap. iv, p. i63-i64, t. V
on lit dans le traité de Y Utilité des parties De diff. puis., IV, ii, p. 714, t. VIII, et
de lu force sphygmirjue [aipoypixii êôvciyus]^ avant lui, Rufus avait dit^ que le cœur
est dpyft Tow a<pv^etv, le principe du pouls.
Galien considérait cœur comme actif dans la diastole, pour attirer le pneuma
le
du poumon 2 dans ,
pour expulser la matière fuligineuse (voir plus haut)
la systole,
et même dans le repos, car il admettait que la cessation des mouvements est le
une époque ovi l’on n’avait aucune idée de période, de retour au point de départ;
en un mot, de circulation. Car il faut bien reconnaître ce fait capital dans la tbcorie
de Galien, c’est que, si, d’une part, les artères dépendent du cœur pour opérei*
activement leur diastole, d’un autre, le pneuma marche dans leur intérieur sans
que le cœur y participe beaucoup, et presque exclusivement par la double force
d’attraction et de propulsion que les artères exercent sur lui en se dilatant et en
revenant sur elles-mêmes*. Ainsi, une fois qu’elles ont reçu du cœur leur prin-
cipe d’activité , les ai’tères agissent presque seules sur le pneuma; en un mot, le
* De dogm. Hipp. et Plat., VI, vu, t. V, l’un s’opérant du centre à la périphérie par
p. 56 o sqq,; De adminisl. anat., VII, vm, l’action combinée des artères et du cœur sur
p. 782 et 734 , t. IV. l’action assez mal définie du foie sur les veines,
^ De appell. part. corp. hum., éd. Clinch. et surtout par l’attraction que les parties
p. 37. [Ci-dessus, p. i 55 , 1. 12.] exerçaient sur le sang contenu dans les vais-
^ De progn. ex puis,, II vu p. 2 98 ,
,
,
t. IX. seaux. Le foie recevait le sang de la veine
* De usu part., VI, viii, p. 489, t. III. porte , comme le cœur l’attirait du poumon ;
et ne reçoit pas simplement le pneuma. Mais jouait qu’un rôle tout à fait secondaire dans
les uns, comme Éraslstrate, accordaient une la théorie de Galien; je ne puis donc m’ex-
influence réelle à la systole sur la marche de pliquer comment on a pu trouver dans cet
ce fluide; les autres, comme Hérophile et auteur une idée de la grande découverte
Galien , ne tenaient presque aucun compte de d’Harvey.
cétte influence. Le phénomène de la circu- ® Gai. De dijf. puis., IV, x, p. 743*744,
lation était, en quelque sorte, décomposé t. VIII.
en deux mouvements isolés et indépendants;
APPENDICE. — SECTION VIII. 623
cette force psychique elle-même ,
soit à l’espèce d’inspiration et d’expiration que
les anciens admettaient dans les artères et dont il a été parlé plus haut h soit enfin,
,
mais cela est beaucoup moins vraisemblable, à une espèce de locomotion des ar-
tères, que les empiriques paraissent avoir soupçonnée^, mouvement qui a beau-
coup occupé les physiologistes modernes.
Si maintenant nous examinons rapidement les opinions que les modernes ont
émises sur cette double question de la dépendance des artères et de l’activité des
mouvements de diastole et de systole, nous trouverons que la science actuelle a
passé à peu près par les mêmes recherches et les mêmes hypothèses que la science
antique.
Hastings, d’Edimbourg , multipliant les espèces de contractions dans les artères,
ne laissait presque jwint d’action au cœur, et en cela il se rapprochait de l’opinion
de Praxagore; Gorter, Hunter, Home, etc., étaient à peu près du même avis.
Burdach [lib. cit. p. 36i), au contraire, et en cela il est d’accord avec Mûller
lih. cit. p. 160 ), déclare que les deux mouvements de diastole et de systole sont
[
purement mécaniques. «Le pouls, dit-il plus loin (p. ,3o5), se rattache au cœur,
« il h’est essentiellement autre chose <]ue la propagation au système entier de
<Ies artères avec le cœur, continuité qu’on peut très-bien comparer à celle des tuyaux
d’une pompe avec le corps de pompe lui-même. Le pouls est le résultat néces-
saire de la dilatation des artères et de leur retour sur elles-mêmes, par l’afflux et
lui-même, à propos d’une expérience que je rapporte plus bas, distribue aux ar-
tères la force vitale, comme le cerveau distribue aux nerfs et par conséquent aux
*
Voir aussi p. précéd. , note 5 , à la fin. Précis élément, de phys., t. II, p. 38.
^ Gai. De diaqnos. puis., I, i, p. 771 ,
® Aristote, les stoïciens et les pneumati-
l. VIII. ques , regardaient le cœur comme le centre
* Physiologie unique de Ge.
p. 48. la
624 RUFUS D’ÉPHÈSE.
parties auxquelles ils se rendent, la force psjchiqiie. On le voit donc a priori, les
modernes ne peuvent accorder comme lui une force particulière aux artères
laquelle leur serait communiquée par le cœur; c’est à une autre source qu’ils vont
chercher cette force quand ils la leur accordent. Déjà Harvey, Vésale, plusieurs
autres physiologistes et après eux tous Haller h avaient réfuté cette dépendance
, ,
vitale que Galien admettait dans les artères et ils avaient démontré le fausseté de ,
l’expérience sur laquelle il appuyait son opinion et qu’il avait répétée plusieurs
fois, particulièrement sur l’artère inguinale des chèvres^. Voici cette expérience,
qui est peu connue : Après avoir lié l’artère pour empêcher l’hémorragie , Galien
l’incisait longitudinalement, introduisait dans son intérieur un tuhe en cuivre ou
une plume, lâchait la ligature et voyait le pouls continuer au-dessous du tuhe;
pour la contre-épreuve ,
il liait fortement l’artère sur l’extrémité supérieure du tuhe
lâchait également la ligature de sûreté , et il assure que le pouls cessait au-dessous
du tuhe or ; c’est précisément la vérité de cette assertion que les expérimentateurs
cités plus haut nient j^ositivement^.
Ce qui précède ne me laisse presque rien h ajouter sur l’opinion que les mo-
dernes se sont faite de l’activité ou de la passivité des artères dans la diastole et
dans la systole. Comme conséquence naturelle des doctrines mécaniques que je
viens d’exposer, ils ne reconnaissent dans ces vaisseaux que des mouvements
passifs ;
ils admettent bien en eux une certaine tonicité , une certaine force mus-
culaire, mais ils refusent à ces propriétés toute participation au double phéno-
mène de dilatation et de resserrement qui caractérise le pouls. Les physiologistes
ne s’accordent pas aussi bien pour le cœur ainsi les uns avec Bichat et Bur- :
,
dach [lib. cit. p. 286 et suiv.), regardent les mouvements de diastole et de systole
comme des phénomènes d’activité vitale ; les autres avec Oesterreicher et Mùller ,
[lib. cit. t. I", p. i36) n’admettent de force active que dans la systole, ce qui, du
reste, est en rapport avec la théorie générale de la circulation.
*
Elementa physiol., t. II, p. 2Z12-2Z13. blement fixée sur la plume par des fils de
^ An in art. sang. nat. contin., cap. viii sûreté , le pouls cessait absolument au delà
t. IV, p. 782 sq. ;De admin. anal., VII, xvi, du tube. Nous nous sommes assurés que
p. 646 , t. IL cette absence du pouls tenait à la présence
® J’ai voulu vérifier par moi-même les ré- d’un caUlot qui obstruait l’entrée du tube.
sultats auxquels Galien dit être arrivé , bien Si donc, dans la première partie de l’expé-
assuré d’avance que j’en trouverais une au- rience, nous n’avons observé qu’un ralen-
tre explication que la sienne si je parvenais tissement dans les battements artériels, c’est
à les reproduire. En répétant sur un chien , que nous n’avions pas laissé s’écouler un
avec mon ami M. , le docteur Bernard , une espace de temps assez long pour la formation
expérience analogue à celle que je viens de du caillot; je me propose de reprendre cette
raconter, nous avons constaté les faits sui- expérience sur un cheval pour la rendre plus
vants : 1° ajDrcs avoir introduit dans la caro- concluante. Du reste les résultats auxquels
tide un tube en plume du même calibre que je suis arrivé sont d’accord avec ce que l’on
cette artère, le pouls diminuait sensiblement sait de l’influence, sur la formation des cail-
d’intensité au delà de ce tube, tandis qu’en lots ,
d’un corps étranger Introduit dans les
deçà il conservait toute sa force et sa fré- voies de la circulation , surtout chez certains
quence; 2° après avoir, soit lié fortement, animaux.
soit divisé circulairement la carotide, préala-
APPENDICE. — SECTION VIII. 625
Noire auteur est loin de se prononcer d’une manière très-nette sur toutes ces
questions ,
et ce n’est guère que par induction qu’on peut arriver à connaître par-
tiellement son sentiment; ainsi, au paragraphe premier, il se contente de dire que
le cœur et les artères sont les seules parties qui aient un mouvement sphygmique
xîvnaiv). On en peut conclure, ce me semble, qu’il admettait en
principe, comme
Hérophile, la dépendance des artères; mais à quel titre? C’est
ce qu’il est impossible de décider, car on ne voit pas clairement non plus s’il re-
connaissait quelque puissance active dans les artères; il se sert des mots très-
(fournit) 1:0 'Uivev(ia, ce qui semble un nouveau tribut payé à la doctrine d’Éra-
A. la fin du même paragraphe, il représente la systole du cœur comme
sistrate.
source de tous les autres ; il dit que la diastole attire le pneuma du poumon
è’KiGTiday^’tai èx tov zivev(iovos (S 3, init,]; c’est, comme on l’a vu plus haut,
l’opinion de Galien.
NOTES.
Page 219, ligne 3 Aiyl[iiov] Galien parle plusieurs fois d’Égimius; dans le
.
traité Des différences da pouls (I, ii, t. VJJI, p. 4 ^ 8 éd. Kübn), on lit «l’au- , :
du livre même ouvrage, p. 716), Galien répète que, dans son traité 'zsepi
IV du
'zsaXpôSv, Égimius nomme -craAftdi; ce qu’on appelle habituellement a(pvy(i 6 enfin, v',
au chapitre xi du même livre (p. ySi et 762), Galien déclare que, même de
son temps ,
on ne savait pas positivement si le traité ITepi ’zsaX(iœv était authen-
tique, et si Égimius avait réellement écrit le premier sur le pouls. Notre auteur
paraît du reste exprimer ce même doute par le mot Çaalv, on dit. Il n’est cepen-
dant pas vraisemblable qu’il y ait eu d’autres Égimius médecins, et que cette
conformité de nom ait pu donner lieu à une confusion. Galien cite ,
il est vrai
dans son traité De Sanitate tuenda (II, xii, t. VI, p. i 5 g), un auteur du même
nom et qui avait écrit sur la gymnastique , mais il ne le distingue pas de celui
qui nous intéresse. Je trouve aussi dans Athénée (XIV, p. 643 f) la mention d’un
Égimius qui avait écrit sur la pâtisserie, et qui est cité par Callimaque, gram-
mairien du III® siècle avant J.-C. Cet Égimius pourrait être le nôtre, car on sait
que les médecins anciens s’occupaient beaucoup plus que les modernes de détails
culinaires. Enfin Pline [Hist.
, nat., VU , 48 , i ) , en se référant à Anacréon compte ,
du mot crCpvyyLÔs.
dcûTns ) parce qu’il avait réformé quelques points de la doctrine d’Asclépiade , com-
prenait les méninges dans la définition du pouls ;
en d’autres termes ,
il pensait
que ces membranes jouissent tl’un mouvement spbygmique comme les artères
(Gai. De diff. pals., VII, xvi, t. VIII, p. 758). Je retrouve aussi dans les Défini-
tions médicales attribuées à Galien la définition suivante : « Le pouls est un mou-
« vement involontaire et naturel de diastole et de systole du cœur, des artères du ,
à propos du pouls. N’ayant point ici à faire connaître toutes les opinions de Praxa-
gore je m’occuperai seulement de celles qui regardent le pouls. Dans
,
le traité
Des différences du pouls (I, ii, t. VIII, p. 4g8), Galien avance que Praxagore et
Héropbile appelaient aÇivypos tout mouvement sensible des artères , et que depuis,
eux , cet usage prévalut. Ce texte renferme deux assertions inexactes : Praxagore
et Héropbile n’ont pas les premiers fixé le sens de aOvyiiôs, je crois avoir dé-
« spasme
pitation , le et le tremblement sont des affections des artères ne ,
diflérant
«du pouls que par la grandeur (tû3 peyédei) et non jar l’espèce (tw yévei).*
APPENDICE. — SECTION VIII. 627
Galien ajoute que son disciple Hérophile l’avait sévèrement repris de cette con-
fusion au commencement de son livre Sur le pouls. De ces deux passages rap-
prochés, il semble résulter que Praxagore comprenait le -îs'aApd?, etc., dans la
i
« la palpitation ,
le tremblement et le spasme sont des mouvements contre nature. »
I
[De trem. palp. et spas., cap. v, t. VII, p. 5 9 8.) Comment, avec cette dernière
manière de voir, aurait-il pu désigner par le mot (jÇ>vypos toute espèce de mou-
j
I vement sensible des artères? Comment, d’un autre côté, aurait-il pu, sans se con-
tredire, concevoir comme des affections des artères, la palpitation, le spasme, le
I
mot (rÇ>vypô$ toute l’extension que suppose Galien ? Praxagore explique donc lui-
I même comment il entendait l’expression, tout mouvement sensible; pour lui elle
n’avait pas une autre valeur que pour Hippocrate c’est-à-dire quelle signifiait tout ,
p. 9/i 1) ;
erreur propagée , fortifiée par Érasistrate ,
et si bien enracinée , que Galien
ne l’a réfutée qu’en partie dans son ouvrage intitulé : Le sang est-il contenu natu-
rellement dans les artères? et cju’elle s’est même perpétuée jusqu’à la découverte
de la circulation.
il est placé, avec son maître Praxagore, dans la secte rationnelle; il est surtout
célèbre comme anatomiste; tout ce que nous connaissons de ses doctrines nous
est arrivé par des sources secondaires et particulièrement par Galien. On trouve
sur Hérophile des renseignements étendus et exacts dans une monographie éru-
dite , mais qui manque peut-être trop de critique , due au professeur Marx de
Goettingue, et intitulée : Herophilus , eine Beitrag zur Geschiehte der Mediein (Carls-
I
ruhe, i 838 ,
in-8°, io 3 p.). Hérophile s’était beaucoup occupé du pouls, il avait
même composé un livre sur ce sujet. (Gai. De diff. puis., IV, iii, iv, t. VIII,
p. 723 et 7 2 6.) Ce livre, attaqué par Héraclide de Tarente, était, au dire de Ga-
la p. 2 29 1. 1
1 ),
quelles divisions il admettait , et à la p. 633 ( note sur la p. 2 2 5 ,
1. 1 o),
ce qu’il avait écrit sur le rhythme. J’ai dit, dans le S 2 de la Notice préliminaire, ce
qu’il pensait sur la cause première des battements des artères. J’ajoute ici quelques
détails sur un point particulier, qui ne saurait trouver place dans le reste des notes.
Hérophile pensait , et Galien partage cette opinion que les artères ne tirent pas
,
l’air
seulement du cœur, mais de toutes les parties du corps , 'zsctvTa^édev. (d/i in arter.
sang. nat. cont., cap. viii, t. IV, p. ySi.) Cette doctrine était, du reste, celle de
toute l’antiquité; elle remonte jusqu’aux premières écoles philosophiques de
4 o.
628 RUFUS D’ÉPHÈSE.
ia Grèce. Ainsi Empédocle croyait que l’air pénètre dans ies vaisseaux à travers
un grand nombre d’orifices qu’il supposait placés dans les narines. (Arist. De Bes-
piratione cap. iii.) Je sais qu’on peut interpréter le texte d’Empédocle de diverses
manières (cf. surtout Karsten, Vet. phil. qui ante Plat. Jlor. reliq., 2® vol. v. 277-
279 et notes) mais je me suis arrêté au sens que je lui donne, et qui est en partie
,
nouveau, par des considérations qu’il .serait trop long et inutile de développer
ici. Platon admettait un double courant à travers les chairs et le poumon. Timée,
(
t. p. 2 1 1 ,
éd. de M. Th.-H. Martin.) Enfin les auteurs hippocratiques des traites
De la Maladie sacrée et De la nature des os reconnaissaient aussi cette respiration
cutanée. On sait que c’est la seule qui existe chez les insectes.
Page 2 2 î, ligne 4 . Le passage suivant, que je copie dans Burdach [lib. cit. t. V,
des 'aaXpoi et des anacrpol après la mort : «Le mouvement intérieur et oscilla-
« toire des muscles soumis à Un lambeau
la volonté dure pendant quelque temps.
«de chair qu’on vient de couper à un animal récemment mis à mort, produit,
«quand on le met dans l’oreille, la sensation d’un bourdonnement, qui cesse
«lorsque la chair est complètement morte. De même, il arrive quelquefois que
« les parois du bas-ventre qu’il détermine les évacuations alvines lorsque déjà la
,
«vie est éteinte depuis quelques minutes, et qu’il ne cesse d’être sensible ainsi
«qu’au bout d’un quart d’heure.
J’ai moi-même observé plusieurs fois ces faits ,
en assistant aux expériences de
M. Magendie.
Ligne 7. J'ai suivi la leçon qui se trouve en interligne [dans P]; le texte pri-
«battements sont produits et par la systole des ventricules et par l’ampliation que
«l’elfart du sang fait acquérir aux artères. Mais à une plus grande distance, le
«pouls des artères n’est pas isochrone aux contractions du cœur et il s’eu éloigné,
«d’après Weber, de 1/6 à 1/7 de seconde.» Bacchius et Galien [De dijf. puis., IV.
VI, p.782-733) étaient du même avis que l’auteur de la Synopsis. Galien avait
reconnu de plus que les artères ne battent pas toutes en même temps dans l’état
de maladie; on conçoit, du reste, que les anciens ne pouvaient apprécier que des
différences notables.
Je remarque aussi que, dans ce passage, notre auteur prend une fols a<^vyp 6 s
APPENDICE. — SECTION VIII. 629
médecins que ,
le premier était produit par la réplétion du cœur, comme le second
par celle des artères. Si l’on conservait ôpo/co?, il faudrait rapporter ce mot à
yivsTat, et entendre que le pouls se produit de la même manière pour le cœur
et les artères, par la réplétion.
Ligne 8. Le pouls des artères ou leur mouvement de diastole proprement dit
ou systole des ventricules. Telle est la doctrine de Mûller [lib. cit. p. iSy); telle
est celle de notre auteur (voyez aussi la du paragraphe); Burdach [lib. cit. fin
la diastole de cet organe de même que celui des artères vient de leur dilatation.
Galien s’est beaucoup occupé de cette question ;
il avait répété plusieurs fois la
même expérience pour savoir comment
cœur bat, s’il frappe la poitrine en le
se dilatent quand le cœur se contracte, et vice versa. Pour cela il mettait le cœur
à nu^près avoir enlevé le sternum et ouvert le péricarde sans blesser la plèvre; il
découvrait en même temps une grande artère, l’artère inguinale par exemple,
pour constater la simultanéité des mouvements de diastole et de systole du cœur
et des artères ,
et sans doute aussi l’isochronisme de leurs battements ; mais
chose singulière ! dans ce passage [De administ. anat, VU, xiv, t. II, p. 635), où
il rapporte longuement cette expérience , il ne dit rien des résultats auxquels elle
^
l’a conduit; il ne les laisse même pas pressentir. Dans le traité Des différences du
pouls (IV, VI, t. VllI, p. 782), il aborde quelques-unes de ces questions au point
de vue historique, et montre en même temps sa propre opinion : suivant les éra-
sistratéens ,
le cœur se dilate et se contracte alternativement avec les artères ;
quant
non pas
à celles-ci, recevant le pneuma qu’il leur. envoie, elles entrent en diastole,
toutes à la fois, mais successivement et de proche en proche, à commencer par
celles qui sont le plus voisines du cœur et au fur et à mesure que le mouvement
se communique par la marche du pneuma, car elles n’ont aucune force [êvvaptv)
ni par elles-mêmes ni par le cœur. (Voyez aussi lib. cit., IV, ir, p. 702-708.) Au
contraire, les herophiléens , et Galien se déclare formellement pour leur opinion,
pensaient que les artères et le cœur se dilatent et se contractent en même temps;
d’un autre côté, ils soutenaient que toutes les artères battent ensemble à i’état
normal; Bacchius, et peut-être aussi Athénée, le chef des pneumatiques [De diff.
pals., IV, XIV, p. 756 ), était du même avis sur la simultanéité des mouvements
homonymes dans les artères et dans le cœur. L’opinion des érasistratéens sur ce
dernier point est généralement adoptée de nos jours; celle des hérophiléens est
représentée par Burdach : croyant en effet que le cœur bat pendant la diastole
(voir ci-dessus), et reconnaissant en même temps la simultanéité du pouls dans,
le cœur et dans les artères, cet auteur admet implicilemeot la même simulta-
/
030 RUFUS D’ÉPHÈSE.
néilé dans les mouvements de diastole et de systole. Pour compléter la théorie
de Galien et d’Hérophile ,
il importerait de savoir avec lequel des mouvements de
diastole ou de systole ils faisaient coïncider les battements du cœur contre le
sternum ,
ou, ce qui revient au même, de connaître leur doctrine sur la simul-
tanéité des battements des colères et du cœur. Je n’ai trouvé aucun texte posilifà
cet égard. Seulement, dans le traité Des différences da pouls (IV, v, p. 729), Ga-
lien déclare que ce qu’il dit du cœur, il le dit des artères, et réciproquement;
d’où l’on pourrait conclure qu’il rapporte le choc du cœur à la diastole, puisqu’il
admet la coïncidence de la diastole des artères avec leurs battements; mais , comme
j’ai relevé un certain nombre de passages où évidemment il ne comprend pas les
artères dans ce qu’il dit du cœur, el vice versa, ma conclusion n’est pas inatta-
pris dans son sens le plus large, c’est-à-dire dans celui d’ouverture pour voiries
parties profondes, et il comprend la physiologie expérimentale aussi bien que
l’anatomie proprement dite b L’auteur de l'Introduction, ou le Médecin, ouvrage
attribué à Galien, entendait avaTopié dans le sens de démonstration ou description
des parties ; il blâmait même ceux qui employaient ce mot pour exprimer l’étude
des formes extérieures; que n’eût-il pas dit, si on l’eût pris, comme on le fait de
nos jours, dans le sens de structure, d’organisation ? Rufus se sert habituellement
d'dvaTopLi] pour exprimer l’art de la dissection. Je remarque, en finissant cette
en honneur parmi les anciens, à dater de l’époque de l’école d’x\lexandrie , et, sur
ce point comme sur tant d’autres, la science antique contient en germe presque
tous les travaux des modernes. J’ai démontré, je crois, cette vérité dans mu Dis-
sertation sur Galien (Paris, i 84 i, in- 4 °).
Ligne i 3 . In codd, KœvoeiSr^s ,
pinea forma dans la traduction latine, ce qui
signifie sans cloute de la forme d’un pignon (fruit du pin), c’est-à-clire conique.
Ligne 1 5 . J’ai montré dans une note de ma traduction des Œuvres choisies d’Hip-
pocrate {p. 458 ) que l’auteur du traité De l’Anatomie (éJ. de Triller, dans Opuscula,
t. II 289 et 262 ) connaissait la division du poumon en cinq lobes trois à droite
,
p. ,
et deux à gauche (mais sans doute dans le même sens que Galien), tandis que
l’auteur des Coacjues (Sent. 4oo®) croit que les deux poumons^ sont divisés chacun
anim., I, xvi, 6) «Le poumon est toujours divisé en deux (poumon droit et pou-
:
« mon gauche). Cette division n’est pas également manifeste chez les vivipares; elle
«l’est très-peu chez l’homme. Le poumon de l’homme n’est pas subdivisé comme
« celui de certains vivipares. » Rufus {De
hum,, éd. Clinch. p. 57, appell. part. corp.
minutieusement. Gomme tous les auteurs ne sont pas d’accord sur ce qu’il en-
tendait par ce cinquième lobe, il importe de le déterminer positivement. Il nous
suffira de renvoyer ici aux passages qui regardent le cinquième lobe et qui se
lisent dans le chapitre iv du livre VI de V Utilité des parties, en ajoutant que les
diverses particularités qu’on y remarque sont toutes confirmées par l’abréviateur
de Galien, Théophile. [De fahrica corp. hum., III, v et xi,p.
g 4 et 102 ed. Green- ,
«anatomistes peu exercés, le poumon droit ne semble composé que de deux lobes
«comme le poumon gauche; mais un examen plus attentif fait bientôt connaître
« le cinquième lobe, qui est petit et qui semble une production des deux autres; on
« le découvre facilement en dirigeant son attention sur la veine cave qu’il contient ^
, ;
« l’excavation qu’il présente pour la recevoir est surtout visible sur l’animal. » Il
importe aussi de rappeler ces parties remarquables du traité de Y Utilité des parties
(VI, IV, p. «Vous ne trouverez pas d’animal chez lequel le nombre des
391) :
'
«(observation confirmée par les recherches modernes). Tous les animaux n’ont
« pas de chaque côté deux lobes comme l’homme mais tous en ont un particu- ,
«lier placé sous la veine cave. » Si l’on s’en tenait à la lettre de ce texte, on serait
tenté d’admettre que Galien a décrit les poumons humains et que son cinquième
lobe est notre lobe médian, ainsi que quelques auteurs paraissent l’avoir cru
(voyez notamment Hoffmann, l. c. p. loo-ioi), mais il n’en est rien; pour le
médecin de Pergame le singe et l’homme sont identiques du moins au point de
, ,
vue anatomique ainsi quand il parle de l’homme c’est le singe qu’il faut en-
:
,
,
étudié cet organe sur un singe et non sur un homme, puisque, en parlant du sillon
que présente le cinquième lobe, il ajoute «Ce sillon s’observe surtout quand :
perçoit dans toute son étendue. Situé dans la cavité droite de la poitrine, petit,
triangulaire,il présente un bord inférieur, qui repose sur le diaphragme à sa
partiemoyenne par une surface assez large et également triangulaire; deux bords
supérieurs, Tim externe, mince, libre, l’autre interne, excavé pour embrasser
l’artère pulmonaire et se prolongeant derrière le cœur. Son sommet est à la racine
*
Note additionnelle : Comniient ce lobe soutient-il la veine cave dans l’attitude pen-
chée des animaux
632 RUFUS D’ÉPHÈSE.
des autres lobes , dont il semble en elFet une production , comme le dit Galien ;
porter cette veine pendant le trajet qu’elle parcourt à travers la poitrine avant
d’entrer dans le péricarde et lorsqu’elle y a pénétré; cette dépression si marquée
et la position de tout le lobule ont donc pu induire Galien en erreur sur ses
usages (il ne peut en effet supporter la veine cave chez les animaux qui marchent
à quatre pattes), et nous expliquent sa recommandation de le chercher en diri-
geant son attention sur la veine cave. Ainsi tout concorde dans cette comparaison ,
et le doute n’est plus possible : Galien n’a pas décrit le lobe médian, mais le
lobule sous-cardiaque ,
qui se retrouve chez tous les mammifères au dire de Cu-
vier. 2 ®éd. publiée par M. Duvernoy, t. VII, p. 2 4.) H reste
[Leçons d’anatom. comp.
une difficulté dans la description de Galien; cet auteur n’admet que deux lobes
pour le poumon droit, tandis que, chez les singes, il y en a toujours trois, comme
chez l’homme, et même souvent cjuatre, indépendamment du lobule, il est dif-
ficile d’admettre qu’ü avait précisément décrit le poumon sur un exemplciire qui
faisait exception à la règle générale. Comme cette opinion ,
qui se retrouve dans
toute l’antiquité, est commune à beaucoup d’anatomistes de la renaissance, h
Vésale, par exemple, il faut bien admettre une raison plus générale : le lobe
médian, sur l’homme, mais surtout sur le singe, est coupé obliquement, en bi-
seau, et en quelque sorte aux dépens du lobe supérieur qui repose sur lui pai'
Page 2 24, ligne i. Cette manière de considérer le pouls des nouveau -nés
d’après Hérophile est en contradiction avec ce qui est dit quelques lignes plus
bas sur le même sujet : ici notre auteur déclare avec Hérophile que le pouls est ov
Sicopicrpévos év ts axial oXrj xai i9j êictaloX^, c’est-à-dire qu’on ne peut y dis-
tinguer ni la diastole ni la systole; qu’il est aXoyos, sans proportion, sans analogue,
en d’autres termes, qu’il ne peut être mesuré; là, au contraire, nous trouvons
précisément cette mesure sans que l’auteur nous avertisse s’il l’a donnée de lui-
gement sévère que Galien porte sur les doctrines rhythmiques d’Hérophileh [De
proejn. ex puis., II, iii, p. 279 , t. X.)
'
Peut-être cette contradiction n’cst-elle sitôt (jue l’on pet^ distinguer un rhyllmie
qu’apparente et l’auteur veut-il dire qu’aux- dans le pouls des enfants du premier âge.
APPENDICE. — SECTION VIII. 633
Par le mot ^pa)(vs, bref, dont se sert notre auteur pour caractériser le pouls
des nouveau-nés ,
il exprime son peu d’étendue sous le doigt. La comparaison avéc
une piqûre d’aiguille rend très-bien ce fait. C’est, du reste, le sens de (Spa^vs dans
la spbygmologie antique; il est vrai qu’un peu plus bas (Spa^ijs exprime la briè-
veté du temps mais , il est alors employé dans le langage prosodique. Galien ap-
pelle le pouls des nouveau-nés très-frétjiient , 'zsvKvÔTctTos. [Sjn. puis., cap. xv, p. 47 2 ,
t. IX; De cous, puis., III, V, p. 118, t. IX.) Il nous apprend aussi qu’Héropbile
le regardait comme grand, particularité dont il n’est pas fait mention dans le
faible, mais rapide et fréquent; Magnus niait sa rapidité. [De caus. puis., I, vu,
p. i8, t. IX; Sjn. puis. cap. viii, p. 452 , t. IX.) Je ne discuterai point ici les
diverses opinions qui ont été émises sur cette espèce de pouls, aux différents
âges; je dirai seulement que l’extrême fréquence et la confusion de celui des nou-
veau-nés est généralement admise par les observateurs modernes. (Cf. Compendium
de méd. pratique, à f article pouls.)
Page 2 25 ,
ligne /|. Le texte sur lequel la traduction latine a été faite portait
sans doute aoaloXrj 'usapa^X-^dels 'tsoèi aTtovêatcp os «.t. A.; car on lit dans
cette traduction : « et systole comparatus j^ede vocato spondeo qui utique, etc. » Cette
addition me paraît nécessaire pour la régularité du sens et de la phrase.
Ligne 10. Tout ce qui précède sur la mesure du pouls aux divers âges est un
chapitre en grande partie nouveau dans l’histoire de la spbygmologie ancienne. On
savait, par de nombreux témoignages rassemblés par Marx dans le livre mentionné
ci-dessus (note suiTap. 220, ), qu’Hérophile avait écrit sur ce sujet à
l. i 3 propos
du rhythme. Mais les historiens, ne connaissant pas ou dédaignant la traduction
latine de la ’E.vvoypts, n’ont jamais paiié d’une mesure précise. Peut-être les amis
de l’érudition médicale me sauront quelque gré d’avoir exhumé un opuscule qui
fournit des données nouvelles à cet égard. Si l’on compare le texte de la
avec les renseignements que nous donne Galien on trouvera que la doctrine de ,
notre auteur et celle d’Héropliile ne concordent pas absolument dans les prin-
cipes, mais quelles se rapprochent par les détails. Dans la la mesure du
pouls est toute métrique; le mot pvdpos y est pris dans le sens de mètre; l’auteur
compare la diastole et la systole à deux syllabes par conséquent la durée
,
du pouls
ne peut dépasser quatre temps ,
attendu qu’une syllabe ne peut être marquée que
par une longue ou deux brèves . c’est, en effet, dans ces limites restreintes que
les diverses espèces de pouls sont mesurées'. Mais Galien, et en cela il est d’ac-
cord avec Pline [H. N. XI, xxxviii) , Censorinus [De die nat., cap. xii) , Vitruve [De
architect., I, 1), Ach. Tatius [Isag. ad Arati Phœnom, éd. de i 63 o, p. i 36 ), nous
apprend qu’Héroplnle se servant, comme point de comparaison, du rhythme
j3roprement dit assimilaitla diastole au levéi^oipais]
,
et la systole uu frappé [Bréais).
Ür on sait que, dans la musique et dans la prosodie des anciens, le levé et le frappé
le rhytlime observé est le bracbysyllabique. respond, par la durée de son émission, soit
(c. É. R. ) à une longue, soit à une brève. Cp. dans
' Il convient de faire quelques réserves Longin, Prolegom. in Hephæstiouis Enchiri-
sur cette assertion. Toute syllabe est longue dion, éd. Gaisford p. 142 : Ai pèv [|Spa-
,
ou brève, et, par suite, toute syllabe cor- povo^povoi. (c. É. R.)
634 RUFUS D’ÉPHÈSE.
pouvaient être composés d’un ou de plusieurs instants syllabiques ou espace de ,
De diff. puis., IV, nr, p. qiS, t. VIII) nous lisons de plus que le même Héropbile
trouvait la systole chez les vieillards cinq fois plus longue que la diastole. D’un
autre côté nous avons vu par la note précédente, qu’Héropbile considérait le pouls
,
,
trine, et cela se conçoit aisément, car elle a je ne sais quoi de singulier, ou, si
plus persévérant et peut-être le plus original dans un opuscule assez rare et in-
titulé : Nouvelle méthode pour apprendre , par les notes de la musique, à connaître le
pouls de l’homme, et les divers changements qui lui arrivent depuis sa naissance jusqu’à
sa mort (Nancy, 1747, 34 p. in- 4 ° et 12 tableaux). Une seconde édition a été pu-
bliée à Amsterdam en 1 760 ou 1 769 avec des additions par le gendre de Marquet,
Buc’hoz qui lui-même avait soutenu sa thèse sur cette question An a musica pul-
,
;
suum diagnosis , etc. Voici quelques phrases qui feront connaître et apprécier les idées
de Marquet: «Le cœur, dit-il, tient le même rang, et fait les mêmes fonctions
«dans l’homme, que le balancier dans une montre ou dans une horloge; les
«veines et les artères tiennent lieu de roues, et les nerfs sont les cordages qui
« font agir la machine hydraulique. » (
Préface. ) Gette première phrase nous peint
Marquet comme un partisan déclaré de Viatro -mécanisme qui régnait alors. «Le
«pouls naturel, dit-il plus loin, parcourt 3 , 600 pulsations ou cadences de menuet
«dans une heure, et le pouls tendu en parcourt 6,000 dans le même espace de
«temps.» (P. 24.) LejDouls lent a depuis 6 jusqu’à 12 temps entre chaque pul-
sation. (P. 27-28.) Enfin Marquet rivalisant de subtilité avec les anciens admet
, ,
servé une fois sur un vieillard; il l’a même noté pm' deux blanches sur une même
ligne ou sur deux lignes parallèles (p. 82).
Pline, en parlant de la doctrine d’Hérophile sur le pouls [Hist. nat.,XlX,v, 1),
nous ap^ rend que la secte de ce médecin fut abandonnée parce qu’il fallait, pour
en faire partie, être versé dans les connaissances littéraires; cette réflexion s’ap-
plique très-bien, dans un autre sens, à la méthode de Marquet. Comment, en
effet, être assez exercé dans la musique pour amver à la précision dont il se
vantait; comment aller battre la mesure au lit des malades, comment surtout
APPENDICE. — SECTION VIII. 635
arriver par ce moyen à la détermination des caractères essentiels et de la valeur
séméiologique du pouls? Marquet lui-même paraît, du reste, avoir compris le vice
cas , à cause de l’extrême rapidité du mouvement de l’artère , et, dans le second tout ,
au moins inutile ,
si ce n’est également impraticable ,
surtout s’il s’agit d’un pouls
très-fréquent, rapide, irrégulier, inégal ou intermittent. Compter les pulsations,
mittence, par exemple, tiennent à des états pathologicpes assez tranchés pour
qu’on puisse saisir entre eux et les modifications du pouls une certaine relation,
une dépendance dont on peut ordinairement se rendre compte. J’ajoute enfin,
comme dernière considération, que la mesure exacte des temps du pouls, en ad-
mettant quelle fût possible ne conduirait pas à des renseignements diagnostiques
,
bruit de soufflet.
Page 226, ligne 5 . On lit dans la traduction latine : acalor vero in ventre su-
<{ perabiindabat ma^is quam in extremis, etc.;» cette restitution, parfaitement en
harmonie avec les doctrines anciennes, a éclairci pour moi un passage auquel je
ne trouvais d’abord aucun sens raisonnable. Un peu plus haut, on lit : 'rsctp’ èxei-
VOIS 'zsoSl Tpo)(^a.lcf}; ces mots -srap’ èxeivois se rapportent certainement aux gram-
mairiens dont la mention est sous-entendue; il faut également suppléer par la
pensée le mot xaXovpévcp; la traduction latine a: proportionalis est pedi, qui apud
eos theo (?); ce mot vient sans doute d’une abréviation pour ti'ochœo.
dres, nous apprend qu’ils appelaient cette région rà fxecra. Voici le texte : v yàp
Tcov fxéacov tou crcbpaTos, ebs ovtoi HaXovcri, 'rspôvoKx péyia'lov pèv xolhov èrcl
030 RUFUS D’ÉPHÈSE.
lôiv fiî] (pXeSo'toixndévToov èaTiv, ov ^éyialov ê’ éni tcov (pXeSoToyLrjdévTccv. Dans un
autre passage (p. 8 o 4 )
Galien nous apprend ce que les méthodiques entendaient
par Ta yLéaa : Tà S' siprjfjLéva xcnaTtXâapona 'zsdvd’ ëXxec Ta 'aepnià -crpos tô
TÛv poptùûv àadevéa'lepov, 071 TSep dv ^ tovto tcSv xctTa rà péaa tou aupaios,
eïr’ oZv VT^oipf sUz yaal^p , ehe Ç>péves , sïre peadpaiov, /) vriahs , ri xœXov, ri
ve<ppoi. Cœlius Aurelianus [Acut. morb,, éd. Alm. II, vi et xii, p. 82, 83 106; ,
Cliron., IV, viiT, p. 53 g) donne aux mots media, mediœ ou medianœ partes la
même signification. Philumène, qui appartenait à la secte méthodique, se sert
aussi de péaa. pour exprimer les mêmes parties. (Orihase, xlv, 24 ,
p. 64 66
, , éd.
Mai.) Ce mot se retrouve encore dans un livre attribué à Galien [De tvpis cap. iv,
t.VII, p. 467), mais, à mon avis, dans un sens moins précis; il en est de même
pour un passage d’Arétée. [Chronic. curât. I iv, p. 3 io 3 i 1, éd. de Kùhn ) Tà , ,
écrit sur le pouls. Ce qui me paraît encore confirmer ma nouvelle opinion sur
l’origine de la Synopsis, c’est que l’on trouve plus d’un rapprochement entre ce
traité et l’ouvragede Cœlius Aurelianus. A la page 227, 1 7, j’en ai signalé un, .
auquel je n’osaîs pas alors accorder beaucoup d’importance; dans le même para-
gi'aphe, notre auteur appelle le pouls des léthargiques ,
péyas t£ xai Siâxevos.
Cœlius, d’après Soranus, dit que ce pouls est magnus, tardus, inanis (p. 78).
Enfin on retrouve la même analogie pour le pouls des péripneumoniques [Cœlius
p. i 38 ). Les caractères assignés par Galien pour ces deux espèces de pouls dif-
fèrent complètement.
Ligne 9. oXiycojépa] Cette forme pai'aît être rare chez les autem’s du beau temps
de la littérature grecque. On n’en trouve qu’un exemple dans le Thésaurus; il
a phreneticorum vero pulsus bi'evis est, erroneus et non bene robustus. » Galien dé-
finit de la manière suivante le pouls des pbrénitiques ; piKpôs èali • axavicbrcna
è’ d^Orj Tsorè péyas , xai tÔvov pcTpicos éy^et xa'f axXrjpos xrtï vevpœZr]? ialiv. .
èyei èé T< «ai «ü(aaTÔ)^e$, èvioTS Sè kcù ûito^pépeiv aoi èo^ei. [De caus. puis., IV,
XIV, p. 184 ,
t. IX; Synopsis ad Teui.,p. 483 , t. VIII.) Tôvov perpiœs êysi répond
cà non bene robustus; et je lirais alors ovk eZ^ovos; — axXnpos xai vcvpcbSrrs me
APPENDICE. SECTION VIII. 637
!
semblent exprimer les qualités que notre auteur peint avec une certaine élégance
par la comparaison de la corde d’un arc; enfin crroneus est sans doute la tra-
duction du mot xv(x.cndoSnis [undosus ondoyant) oublié dans la je n’ai
pas cru, du reste, pouvoir changer le texte sur ce seul rapprochement.
Ligne 7. Si l’on s’en tient à la lettre même du texte, ce ne serait pas seulement
le pouls des lélkargiffues mais le pouls en général que certains médecins regar-
deraient comme sans corps [dadopaTov). Cette opinion rappellerait les disputes
élevées entre les stoïciens et leurs adversaires sur la question de savoir si la vertu
si le bonheur, si l’âme, si la voix ont un corps. (Laert. Zeno; Gai. adscriptus lih.
quod qualitates incorporeœ siint, t. XIX, p. 433 sq.
)
Mais l’ensemhle de la phrase
et les théories anciennes sur les trois dimensions du pouls me portent à croire
qu’il s’agit seulement du pouls des léthargiques et qu’il faut traduire ce et non le
pouls ,
comme
y avait rovrov tov aÇ>. ; il peut très-hien exister une altération
s’il
de texte dans ce passage. D’ailleurs, tov seul dans le sens de toutoi; serait un
ionisme trop prononcé pour notre auteur.
Ligne 9. Je ne sais s’il s’agit ici du morbus cardiacus proprement dit, maladie
sur laquelle les historiens sont loin de s’accorder (cf. Quitzmann, Vorstiidien z. e.
philos. Gesch. d. Med., Carlsruhe, i 843 ,
2® cahier, p. i 38 ), ou simplement des
affections du cœur en général. Quoi qu’il en soit, je ne retrouve dans aucun au-
teur l’épithète de pvcbSrts appliquée au pouls. Sans doute l’auteur comparait l’ar-
j
ne me paraît avoir aucun sens ;
c’est peut-être une faute de copiste pour miisca-
•
losior.
l Ligne i 4 - Je ne sache pas que Gahen ait donné cette épithète au pouls; je
suppose cpiô^vs a ici la même signification que ra;^é?; peut-être même faut-il lire
ce mot (ùxys‘, mais ce ne sont pas les caractères généralement assignés par les
anciens au pouls des péripneumoniques. Du reste, notre auteur concorde avec
Galien en ce seul point, qu’il regarde avec lui ce pouls comme inégal. (Gai. De
I
caus. puis., IV, XII, p. 180, t. IX; De puis, ad Teutr., p. 48 , t. VIIL) Cœlius
!
Aurelianus [Acut., II, xxvii, p. i 38 , éd. Alm.) dit que le pouls des péripneumo-
niques est vehemens et celer, ce qui se rapporte aux caractères assignés dans la
Synopsis.
;
Ligne 16. Je que dans Cœlius [Chronic., 1 iv, p. 291) cette division
n’ai trouvé ,
probanliir : alia quæ somno similis altissimo videtur; alia quœ diverso raptu corpus
ajficit. Peut-être dans ce cas notre auteur entend-il Gitanpos non dans le sens
, , ,
p. 226 1. 10.)
Page 228, ligne 6. Cette division du pouls est donnée presque textuellement
par Hérophile que cite Galien [De puis, diff., II, vi, p. 692, t. VIII); voici ce
;
texte : o Hpd(p<Aos Hazà yévoç zàç dXXas Sta<popàs tcûv aÇvyyLÔûv èxdéfxevos otlzws’
I
638 RUFUS D’ÉPHÈSE.
[léyeBoi, rctyos, a(poèp6xr]s , pvdp.6s. Il n’y a qu’une seule différence, c’est que,
dans notre texte, 'z^Xvpvs remplace aÇ>oSp6s', il semblerait au premier abord, par
la phrase qui suit dans la Synopsis, que 'nyArjprf? est pris ici comme synonvme de
(7Ç>oSp6s, mais ce serait détourner ce mot de sa signification primitive; et l’on
doit admettre que notre auteur reconnaissait véritablement un pouls plein, puis-
qu’il dit que le pouls des léthargiques et des épileptiques est vide, SictHevos (S 6).
Arcbigène avait admis un pouls plein dans le sens littéral du mot; de là la guerre
que lui déclare Galien. [De iliffer. puis., II, iii sq. t. VIII, p. 56 g sq.) Ce dernier
niait qu’il
y eût un pouls plein, et soutenait que c’était le même que le pouls
(7(poSpôs, mais il ne substituait pas ces deux mots Tun à l’autre. La division des
diverses espèces de pouls admises dans notre traité est loin d’être aussi complète
et aussi méthodique que celle de Galien. Je ne puis m’arrêter ici à pénétrer les
subtilités de l’une et à montrer les irrégularités de l’autre; ce travail m'entraî-
nerait beaucoup trop loin.
Cl} Cl)
Ligne 12. In cod. 'csapapvdpos (sic). L’interprète latin ayant omis les mots ô
ravTvv traduit pararrhythmus vero est, qui cito desilit a mann{l).
Page 229, ligne 5 Le Cod. Flor. porte en
. Tévn rwv oOvypôjv, la traduc-
titre
pas justifié par la division que l’auteur lui-même donne en tête du paragraphe 4.
Ligne 6. Le texte primitif a: xoù rcty^os, xajà Sè tov tÔvov ^paSvTrjs, x.t.X.
La que je propose me paraît justifiée par le contexte lui-même. 11 me
restitution
semble évident en effet que ^paSvTrjs qui est l’opposé de Tciy^os a été transposé
,
, , ,
car on ne peut le faire rentrer dans la catégorie du tôvos; d’un autre côté, Tciy^os
et ^paSvrrjs étant des qualités absolues, et dépendantes du mouvement et non
du repos, j’ai ajouté xarà Sè xivvcnv. Dans la traduction latine, ^paSvTvs n’est pas
représenté; le reste de la phrase répond d’ailleurs au texte grec primitif; je ne
sais d’où vient cette différence. Notre auteur considère dans ce passage la 'zsvx-
vÔTuis (fréc[uence, densité par rapport au temps) autrement que Galien, Pour ce
dernier, le pouls 'îsvxvôs est celui dans lequel le repos qui précède la diastole est
de courte durée; il déterminait donc la 'tsuxvotvs d’après un seul battement,
une suite de batte-
tandis cjue, dans la Synopsis, la 'zsvxvôttis est caractérisée par
ments qui se succèdent presque sans intervalle. Cette manière de voir est* plus
rapprochée, jusqu’à un certain point, de celle des modernes, mais celle de Ga-
lien est plus rigoureuse, plus logique, puisque les anciens ne mesuraient pas la
veniendum natus est le premier qui ait mesuré par les minutes les pulsations
artérielles. J’ajoute, pour en finir avec ces définitions, qu’on ne voit pas bien
quel sens l’auteur de la Synopsis attachait au mot riyoç. Pour quelques médecins
anciens et entre autres pour Archigène,la rapidité ,
Ta;i^vTr)? , dépendait seulement
de la longueur du temps , mais Galien la faisait consister dans le rapport entre la
APPENDICE. — SECTION VIII. 639
longueur du temps et l’espace parcouru [De dignosc. puis., II, i, p. 823 ,
t. VIII);
Théophile adopte la même opinion.
Ligne 1 . Il n'est pas toujours facile de déterminer ce que les anciens enten-
daient par un pouls mynre si l’on s’en tient à l’étymologie du mot ils le com-
: ,
paraient à une queue de rat. On verra plus bas que dans cette comparaison on
,
, ,
Progn. ex puis. loc. sup. cit.) ou encore <7vcr1r]paTixiiv dvoopaXIccv. Suivant Galien,
cette dernière dénomination était surtout usitée par les médecins modernes. Un
pouls inégal, suivant les périodes, est celui qui, pour me servir de la définition
de Théophile, frappe inégalement les doigts à toutes les diastoles. Galien, pous-
sant la subtilité jusqu’à ses dernières limites, admettait encore l’inégalité ou l’é-
galité dans l’inégalité. Dans le premier cas, les battements inégaux se succèdent
sans ordre, sans retour périodique ; en un mot, l’inégalité est absolue et complète;
dans le second cas, des pulsations inégales se reproduisant par séries semblables
entre elles l’inégalité n’est
, ici que relative et partielle. (Gai. De diff. puis., I, x et
XI, p. 623 sq. t. VIII.) Voici d’abord ce que je trouve dans les Définitions médicales
(Défi 226 p. 4io, t. XIX) sur le pouls myure : «On dit que ce pouls est xarà
,
« pouls myure celui dans lequel les pulsations vont en diminuant ou de grandeur
Ligne i3. Les manuscrits ont fxawpoTépa? la traduction latine alongiores, mais ;
évidemment il
y a une faute dans le texte primitif, et l’on doit lire (xiKpoTépaç.
Page 2 00 ,
ligne 7 Galien
. [De diff.puls., I, xi, p. 525, t. VIII; cf. aussi Progn.
ex pals., Il, v,p. 2 89 ,
t. IX) dit que, dans le pouls ‘aapepTth'lwv (
in tercurreni), l’iné-
Ligne 9 L’emploi du verbe èdw dans le sens neutre paraît être très-rare. Pour
.
plus de régularité, il faudrait lire alij au lieu de ècia-g; mais dans un auteur qui
n’est pas du grand siècle, dont l’époque est incertaine, et dont le style est peu
connu, il ne faut pas se hâter de rejeter une leçon parce qu’elle s’éloigne des
habitudes ordinaires, surtout quand elle donne un sens suffisant; car elle peut
TL (
Galien ) Théophile).
xajà pioLv xsXvyév et xctjà xlvt]aiv, tandis que, pour ceux qui n’admettaient pas la
de cette formule œs Soxeh. Pour Galien, le pouls caprizant est celui dans lequel
l’artère, interrompue dans son mouvement de diastole, se reprend sur elle-même
pour l’achever plus grande et plus rapide qu’elle ne l’avait commencé. C’est Hé-
rophile qui, comparant ce pouls au saut des chèvres, lui a imposé son nom. [De
diff. puis., I, xxYiii, p. 556, t. VIII.) Appliquant aussi la mesure prosodique à la
vermiculaire : c’est què Galien semble rapporter au pouls Jormicant ce que dit
notre auteur de l’extrême confusion du pouls vermiculaire. [De diff'. puis., I, xxvi,
p. 553 ,
t. VIII; cf. aussi Hecker, Sphjgmologia galenica.)
Ligne 9. Le texte porte ot<, et la traduction latine quod. Ici oti signifierait de
sorte que, mais je ne connais pas d’exemple d’un pareil emploi de ce mot; la
phrase est intraduisible en laissant otz; j’ai donc cru pouvoir sans témérité ad-
mettre Sale.
Ligne i 4 . Je retrouve dans un petit traité sur le pouls, inscrit sous le nom de
Galien [De puis, ad Antonium disciplinæ studiosum ac pliilosophum t. XIX, p. 634
sq. une énumération analogue de dix espèces de pouls mais avec quelques dé-
) ,
,
fond. Galien n’attribue nulle part une pareille division à Archigène elle est peut- ;
être apocryphe. Toutefois, ce qui pourrait faire croire qu’elle est réellement d’ Ar-
chigène, c’est la mention du pouls vide et plein.
2 1 2 2) , nous rapporterons ici un extrait dans lequel l’auteur, comme dans le reste
crits ces annexes à un texte principal extraites demment (Préface, p. ix) sur les parties du
d’un auteur ancien. (Cf. notre Notice sur le corps humain.
philosophe Damascius , 1861, p. 38 .) c.é. r. * tSv TzaaSv AB.
^ Le catalogue imprimé de la Bibliothèque * tsaaSv A B.
4i
6^2 HUFUS D’ÉPHÈSE.
Tpi^œs Q-£ù)peh(u , prjHos, ^ddos, xai •zs^.dTOS. Eihotus oZv ovtos aZ^erai xaià ràç
rpsTs Siaffidaeis ,
xaï vTiepSàç to pérpov pé^as Xé-yerai. Tpia Sé eiai rà 'ZSotovvTa
70V péyav 7? Svvapis,^ ^civovaa y^potâ, 77 x'tTenslyovaoi. opyavàrrjs, Si' ov yevvârai
7ovvavTiov, xai ô ptxpo$ aÇvypos.
Ti èalt èsvTepov yévos (rÇ>vypov ;
To -crapà to Trroiôv^ Trjs xtvinaecos rrjs àpTrj-
pîas, Tïjs 7£ êiaaloXÿjs xcil avaloXrjs tov 'zsvevpovos èv œ Q-eccpeÏTai ô Tayvs^ xai
^paSùs xaï ô (jvppSTpos aÇ>vyp6$.
T/ ècxli rphov yévos a-Çivypov; To -:ffapà tov tovov rfjs êvvdpeùjs , èv Z B-eupeTiat
ô dpoSpos, ô a<poêpos jcai ô avppsrpos ‘
ri
y dp 'zsvxvor'os TspoXa^ovaa to péyedos
tsoisItov aÇioêpàv' ot£ y dp èxixpaTniaei 77 êvvapis tcov ahiôov tots pâXXov ytverat
ô aÇioSpos (j(pvyp6s.
T/ èaTi réraprov yévos <j(pvypùv; To ®apà Tr)v aZa'laciv tou opydvov, Xéya êrj
vpévos.‘^]
T< ££t7< Tsépxlov yévos cÇvypov; Ilapd to tsogov tô5v ripspiôùv^, èv w Q-eu-
psÎTai ô Tsvxvbs xai dpaiôs' ô y dp ^paêvs ® y^povos rrjs vpsptois anpatvei tov tsvxvZv
xai TOV dpaiov.
Tl £(t7{ ëxTov yévos GÇivypov ; To TSapd tyiv opaAoTTjTa, xai dvwpaXiav, iiTis ’ Q-eci)-
peÎTai xai èv évi a<pvypw xai èv TaXetoaiv èv évi pèv œs èxi tov ^op«a<5/^orTos **
xai tov SixpoTov' eî Sè èv TsXeioai ypôvù) yivopévw XéycTai avGTTtpaTixri xai dvco-
paXi'a’ èxeï êè xai ctTa|/a, œs èxi Trjs Tsapep-rixlovcnis vpévos TS^riyrjs" tovto êè
ytvsTai ^apovpévrjs xai Q-XiSopévris Ttjs êvvdpecas vt:6 tivwv ahiœv.
Tt èaltv ëêêopov yévos GÇvypov ;
To Tsapd Triv Td^iv xai aTa^iav TpvdévTos
ydp œs dvœpdXov èx tc5 v^ xaTa 'useptoêovs iGœv xai dviaœv TavTa yiverar oi»t£*®
SECTION IX.
IIpo(^t/Aa«Tr«à iris tôSv XîOcov yevsGecos éalœ, 'zspôôTov pèv, sd^vpos re xtxè
(TvppeTpos 7poÇ)ï^ , xcù yvpvdcria, ôaitpiœv Te 'csavTolwv xaï tœv anœSuv Tris cwe-
yovs eipyécrdcoaotv^ yprjcrecos, rvpov re xaï ydXaxTos, xaï tôjv Si’ avrov trxeva^o^
ftévcov Sxj/ùûv. Otvov Te péXavos xaï xpeojv TsXrjdovs, xaï TsdvTWv dnXœs^ tôSv Titayy-
yyficüv dnoyii, xaï t6ov âyav Q-eppcov xaï êpipéaiv vêpoydpcov, Ç>ripï xaï xovêhaiv,
xaï Tcov TsaparrXncriœv. Od yap^ravra toÙs prjTrco yevopiévovs Xidovs xioXvei cvcl rivai,
dXXd Haï Tovs yeyovôras B-pv7r7etv ^ èxxplvstv rséÇfvxe. îlivéTûoaav Sè to ô^v-
peXt perd rivos tS>v auXoval épwv èiovpriTixwv , dSidvrov, asXlvov, dypdia^ews
dÇe\f/ri paras, xaï perd iSaXaveTov vr\a7eis rspo rov oivov evxparov ilêcop rsivérœtrav
xaï^ tû5 péacf) rov dpialov ^vypov ir:ippoQieirwaav, eî prj ri xfcXvet^. îlX9j66s re xa-
xdXXialov eïs rspo<pvXaxvv rcov XtBoov, to peTa ^aXaveîov, rspïv oïvov i) rpo(prjs
trépas XaSeTv, iiScop evxparov rsivsiv. Kod rovs èv xvalei Sè XïBovs énï rôSv rsaiSionv
yprjaléov
'
Voir la Préface, V, ix. — “ Om. DBA D. — ’ Nous adoptons la leçon de DJ,
C JEGXTV^. — ^ êalù) add. II K, fort, au lieu de la vulgate : tw aeiapwv xaBe-
melius. — H yàp rovrccv dnoyè ov p6- rnpicfpcf) Il sera intéressant de se re-
vov B fort. mel. — A C E G V, fort,
® «di; porter au passage visé ici (1. VI, ch. lx),
—
,
4 «
HUFUS D’ÉPIIÈSE.
Ilepi ((^Xs'yixovfjs.
El Sè (pXeyyLOVYi t65v ve(ppci5v Tfjs nva'leœs eïn, 'irj ts Kaxà rôt» tÔtiov y.&iè. jSâpovs
zsvpœaei naï dXyrjSoSvi xcti tw 'zsvpétleiv xai 'zsapaiiaieiv, ?£«< èpeïv y^oXœSrj anpara,
Hat pii êvvaaôai ovpeTv* xaï pâXiala jrjs iiva'leoos (pXeypaivovayis Staytvcûcntopévn.
^t>XeëoTopr}Téov avrixa, xai to7s 'üsapapvBovpévoiç alov^paai re xa'i xaT ait Xctapaui
/^prialéov èià 'zsyiyàvov xat dvrjôov xai TrjXecos xat dXdaias pi^riç , HX^apaai ts pa-
Xaxoîs xai èvépaat Si’ èXaiov Hat prjHCOvo$ nai a^éaTOÇ yrivos, èTii Sè Trjs Hva'Jecos,
prjXtvov ypnioléov. knéysGdai Sè naï zccv âyav B-eppôov Sià zvv eis zavov peza^oXriv,
Haï zœv dyav yl/vy6vzœv * aHippoüvzai ydp vt:o zovzcov paSi'cos oî ve(ppoi. Kovzpüv
Sè zrjs (pXeypovrjs èvia'lapévms dziéyeiv avzoijç xaï Siaizri zv 'zsvpsHzixij ze xaï
d(pXeypdvzCf) zspoaayopevopév^ yprialéov.
dnoalaaiv èv V£<ppdïç' ziiv Sè xazà xvaliv zspos zdïç dpnpévois ri xazà zdv zonov
oSvvri SnXoï. Tov Sè zS£TtovB6za v£^pov £vpria£iç èx zov zov dvBpwrtov ènï zo vyiès
dvax£xXtpévov zsX£vpov xazà zo dvziH£Îp£vov dXy£lv, wcTTrep di:oH£Hp£papévüv^ zov
v£Ç>pov’ èÇ>’ a>v zolç èyxaBiapaai Si’ vSp£Xaiov yprjG'léov xaï xazaTzXdapaoi Sià yv-
p£Wè xaï èXatov xaï pnztvns, ri ôpoSîvov dX£vpov p£zà péXizos ri xapSapcopov , ri
zs£pia'l£pdç xoTtpov p£zà iGydSct)v. Hvov Sè Si’ ovpc/)v dBpàœs èxxpiBèv SnXoî zriv
prj^tv zov dnoali/ipazos xaï êXxos èv zw popiw. Èx£tSri Sè xaï ycopïg ditoG'li^pazos
éXxovvzat zà ovprizixà Sià prj^iv dyy£i'ov, ri Siâ ^pôôaiv'^ èx Spip£las vXriSf rj XiBov
'papa^éGavzos. ^topialéov zriv èv v£(Ppoïs èXxutaiv zrjs xazà zriv xvahv, ri zovs
ovprj7vpas w<5e. Net^pcor pèv éXxcoBévzcov xazà zàs ipôas oSvvwvzai p£zà ^dpovs^
xaï dxoXvzûJS ovpovai xaï zo zsvov dvap£ptypévov zoTs ovpois £vpiax£zai, aapxœSôov
popiù)v èv avzoîs èp^£popévù)v. Tî]5 Sè Hval£ 0ùs éXxuBdGris xzéva xaï (rnoydal piov
aÇioSpœs ôSvvœvzai xaï Svaovpiovmv, xaï zo zsvov p£zà zriv ovpnaiv v(pildv£i xdzœ,
xaï X£TiiSas èv avzw SvGœS£is v zs£zaXù)S£is èpÇiépovzat. Al Sè zsizvpcûS£is v^oald-
a£ts yf/opiôcv SnXovai zriv xitaliv. Tc5v Sè ovpnzTiIpcov éXxœBévzœv, xaï 77 pl^ts zov
zrvov p£za^v zsoos iy£i' xaï zpiyo£iSrj paXXov èpÇ>£p£zat zoTs ovpois, xaï o zsàvos
xazà zo p£za^v yoûptov^ v£<ppov xaï xvg7£cos yiv£zai. Ej Sè zsvov ri aîpa èxxptvEzai
'
oSpejv Vulg.; corrigé d’après V. — ^ p£zà ® dTiox£Hp£pœp. Vulg. Correct, de V. —
KC (sc. ^iyytë£p£ù)s) DE;^. — * zsX£ovd- ’ ^tdé’pajcrty Vulg. Corr. de G. — * X,^p^ov
^£i T, zsX£ovda£i D. pépos a' D. — — Vulg. Corr. de D.
^ zsoXvyœvov Vulg. Correction de V. —
APPENDICE. SECTION IX. 0^5
kolï T'/f? Tioy oiipœv èjcSôaeœs , ovSevos tôjv. eiprfpévcov, cxAAà tov aiêoiov Srj-
XovTOCi ri éXKOoais. ILpoizoual éov roivvv roùs èXHccdévrois rà ovprjriHà, [to] psXt-
HpccToVy r) TO Trjîs TTfAe&)5 d(pé\l/ripci^ crùv ^ péXiUj rj aixvou cnzépp.aTi (jvv yXxiKeï'
Toïs êè 'U5VOV oijpovaiv, ttiv app-eviav jSwAoy^ SoTéov, r\ va.pBri>iOiv xavOévTœv Trjv
T£(ppav, oaov rpicri SotXTvXoïs àpcti perà yXvxéci)$. Kai >7 yaXaxioTzocjict §è (leydXoos
AAAo* 'ïiXpo^iXovs k ,
gikvov ripiépov xoyXidpict p! , tov cnéppaTos dpvXov xa ,
pov^. Xotpaiêpvos , yapanriTVos dvd Zoiê' , dadpov, TS£Tiép£w? X£vxov dvd Z xiv-
voLudjvov Za ù)s évï Ae/oTarov êiêupi xoyXidpia (3', êid xpriTixov yXvxéos. Et êè tsv-
péaaop, vêaTos^ xv. y' , ê-^^£Ci)s <5e èXxwêovç v-napyovaris , xa\ dpvXov xoyXid.pioL^,
xa( atxvov axéppocTa^^ td 'srpoaêdXXcov tov êéovTos è(pixvovpai. Taùra pèv èx tcov^^
kpyiyévovs ‘ Kai Td êid (pvaaXiêcov^'^ êè (pdppaxa, rf t£ êid tov axéppaTos T?js
dypias paXdyrjs dvTiêoTOs xai y) êid TpayrjpdTMv £vyprj<77£T. Èxid£T£ov êè xai xaTd
TOV T3£pivaiov xai ^Tpov xrjpcOTds pèv êid t£ olavxov^^ tsXvtov xai ^ovTvpov, xai
crIéaTOS yrivcov xai a'ivpaxoç, ds êè t-^v xvahv èyyéovTas êtd xXvaliipiêiov f*sAt-
xpaTov vêapéalaTOv, 7) ydXa fxsTa èXayjalov péXiTos, ri 'p£Td aixvov a-néppaTos , -fl
ToX£vxov TOV ù)ov p£Td TffopÇioXvyos r) Tcov dpripévci)v (pappdxœv tivos. r£vopévov^^
êè TOV èXxovs £V£T£ov TOV êid ydpTov Tpoyiaxov, ^ tov ^vOtviov^^, 7tai xaTaTiXdxl £iv
êid (poivixœv xai ala^piêonv p£xd xrjxiêos, dxaxias, vrtoxva'liêoç , alvxlnpias.
‘
d<p£yf/7ipaTi Vulg. Corr. de G. — ^ Du V. — axéppaxos Vulg. (XTcéppa D. Corr.
—"
;
mot avv, T passe aux mots t^ tô5v ovpwv conjecturale. toü B. — Ç)V(xaXXî-
êtàêù) (84 lignes plus loin). — ^ Voir ci- êcùv DC. — vaadjTtov Vulg. olavxov V,
dessus, p. 4i3, note. — '*
atxvov anéppa man. secunda in rasura. — v£popévov
X£Kadappéva BACV. Fort, legend. cnx. Vulg. Correction conjecturale. Cp. ci-des-
axèppaxa x£xadappéva. ® yévoixo V. — sus, pMio, 1. 18. — TÔSv Bidvvcùv D;
— ® zsoixiXXoT. Vulg. Corr. de DBA C. BiOvvov A C BvOivov B, — xsayyxd-’®
—
;
’ TSvpé(7(T£i
D. * üêaTi Vulg. Gorr. — xas Vulg. Corr. de D BAG V. — &v ov
de D (non certaine). ® Ita Vulg. dpii- — ;
ê£tD. —
'* èiupévoi
H K. — aipoxlvh
*'•'
Xov XV. |S' D; dp. xo. jS' C; dp. êvo xo. xovs H K.
646 RUFUS D’ÉPHÈSE.
diXXas aîfiûppoLytas (pcuppaxoïs êni te ve<^p'2v xai tris aîpoppa.yo\tar]s y^pv<r1éov x\j-
aléœs. ’M.âXicr'l a Sè <yvpÇ)6tov pt^av xal tpoLydxavdav oïvcp ^e€peypévvv êotéov^ avtoïs
tsoXvyôvov te xai txpvoyXùXjaov yyXov (jùv ô^vxpâtu i\ dpvyêaXoc tsixpoi petà yXu-
Jiéws. H TOUTW^’ ayjGlris Z,a^, tpayaxdvdvs Kopeœs o^oXol e, yXvxeï xata-
nXdt'letv te dprj Xvcret, Si* ô^vxpdtov xai poSîvov. H tô5 êià t2v (poivixcov «ai ai-
axàyyovs ê^ù)dev-è^ dXpns i) alaxtris Sotéov B-epprfs. Et Sè prj Xvoito, tépvetv tov
tsepivatov Sanep ènî t2v Xidi2vtccv. Kai xouiadpevov tovs B-pôpëovs tspoanxovtœs
B-eponreveiv.
. Ôaa dxXd tspos aïpoppayiav^
Péoo yXvxvaiSos tov èpvQpov xoxxov, pdpvov ÇivXXa, pnSiov pî^ris, Hxovpiv,
xevtctvplov peydXov pi^av, ôxàv xvprivaïxov^^, <jiX(piov, xôvv^ccv, d^pivOiov, paÇ>dvov
ffxéppa, jSotToo y^vXoVj aeXivov yyXov, èv o^ei xvpva èxaalov. H Sieis oivœ Sid tov
avXiaxov, èviei^^ trjv xvaliv' alpoppctyovans xvalews tsoti^eiv pov tsovttxov, ri <ra-
pioiv yriv ri Xnpvtav'- oÇipccyîSa xai tà avvôeta boa toTs aipoxl oïxols
Oera Sè (TxXrjpôtntes xatd toiis^^ veÇ>povs yivovtai, oSvvas pèv ovxéti tsapéy^ovai
Soxeï Sè cûcnrep^^ avtoJs èx t2v xevedvœv «pe'fxaCTÔat. Kai vapxuSeis pév eïaiv Icryjoiv^^,
Ilepi Sia^ritov.
éXxtixris, xai bXov è^ixpa^ovans tb crœpa Stà S-eppaaîav dpetpov. IIpos TauTï;^ ovv
èvial dpevoi^^ tds tpoÇàs tsXeiovds te xai SvopetaêXrjtovs xai pri xaBvypovs S2aopev,
*
SiSov D. — ® Sc. y^prialéov, nisl leg. ms. Corrigo. — " èvie7v ms. Corrigo. —
sil tovto, ut D qui infra — Om. DHKB
: ri tb. — ^ jC S' Xipvtav ms. Corrigo. **
une
rst de D. — xripvvaïxbv
addition — èvial2pev.
'® prave, *° Fort, legend.
APPENDICE. SECTION IX. 647
oiov âXina {xeràt pocrarov, ^ poêop,yjXov, r) vêpopi]Xov 17 oivov 7'2v pri 'taaXcuœv
^ éXXcos Qreppcôv Tivos, XoL^dvcciv Sè ïvTV^ot, (jéptv, Q-pièanlvoLS , xai iyBxtc^v toÙs
'ZSeTpctiovs ,
xaï tcov avôjv -vovs tsàSas re xal zàs pyjTpas, dniovs tê xai pijXtx, xat
poids, xai 'üsiveiv yj/v^pov. ïlpo’no'iialéov êè adioits 'zsoXvyôvov yyXov xai èXéviov^
èv oivco péXavi, xai Ç>oivixù)v dndëpeypa^, xai pvpTCOv. KaTaxXacr7éov êè oxoyôv-
èpiov^ xai vs<Ppoxis dXÇnov èv o^vpoêi'vct) xai (^vXXa dpnéXov xai xorvXrjSdvos, xai
èX^îvrjs xai dv^pd’^vi/]s. lêpôjTcts ts 'ssoisïv aÙToîs xai èpéTovs ctTro •\l/vy^pov ‘zsoaecüs
xai TÔ)v êiovpvTixôûv 'Tsav'ioi'jùv dxéyeaQai, xai' dpyds Sè xai (pXeëoTopeïv, ovSèv
d.7onov.
Mr/xe (pXeypovrjs , pvTe Xi'dov, pvTS dXXov tivos twv eiprip-évcov 'sapôvTos , si (^.èv
SpipvTfjs etrj xard to ovpov xai ri oXn é^is rj xai rà Xonrà aïip-s'ïa, yoXy)v‘^ èp<paivei^.
xcov sipnpévcov siScov, sis dÇ>é\}/rjpa avv xtjo e’Aa/iw’’. Knpcoxrj Sè avxo7s dpuôastsv avxv •
dypias paXdyris pi^ai èv aixvoôvicp avv ôXiyco üSaxi s\f/bpsvap^ scos ov 0pvycoaiv xai
avxai pèv pvrtlovxap^, xcp Sè èXaico piyvvvxat yyXos xcrrjydvov xo xsxapxov pépos
xai xnpov xai xaalopiov x6 aüxapxss^^.
* yyXcp xai sXsvtcp — dno- (sic) H K. ^ prend ici avec xrj xcov ovp. SiôSco. (Cp. ci-
Spsypaxi II K, fort. md. — ^ viroy^ovSpia dessus, p. 645, note 2 .) — ** xsriyaviov
D. — '
;^oAw(5ej
(pro D. — èp-;(,oAio<5r7?) ® Vulg.. xsrjydvov D. Corr. de V. — yaalpos
(paivoixoT>;èp(paivoi HKBACV. — ® Sri H K .— >5
^éDIIKV.— Om.C.— rj
Vulg. Corr. de DHKAC. — Om.A. — ’ sis d<pé-^. XI xcov sip. eiS. aùv èXatco HK,
® xsayyxépcp Vulg. Corr. de BV. — xai * fort. mel. — '* xnpcoxrj Vulg. Corrige. —
xcp Si’ o^vpsXtxos xsy^pffadai H K. Les deux 19
é'\l/ovxai Vulg. , et mss. Corrige. — pi-
leçons peuvent se soutenir, mais celle de H K xlovxat Vulg. Corr. de D. — xo dpxovv
est préférable. — xs. Vulg. Corr. de H K. — Autre paragraphe ajouté par le
Hep; èvovpovvTCOv.
\dX(xms Tov KOLToi tov Tpd^rjXov Trjs xvaleus püôs®, toüto to 'zsdQoç èpyd^siai’’
^10 Toïs 'usaiaiv ùs pdXia'la. (jvpSaiveiv etc/)6ev^. Koivôos^ pèv oZv toTs Tovovaiv ûs
pdXia'l'i^^ y^pr^aléov, oiov oîvzX-aitù Q-eppÇ xac toTs 'zsapcntXrjcriois , (pvXaTlopévovs
y^/v^is oïov 'rsa.paXvereœs êpÇ> 0L(Tiv èpyd^STCU. ^vaixœs èè ravra êpS‘ dXéxTopos Xa-
pvyya xaucas^'^ êos 'ZSieTv vrialet èv vSau y^Xiap^, -rj XevxavÔépov dvdrj ôpoîcos, v
Xayœov opy^iv èTU^Zcov^^ sis oîvov eZd>Sri 'zsisTv Sos’ xaî xaXapivôrjv, xat crpvpvav^^
Sos 'üUsTv 'sspb TOV ès'mvov y\ TSriydvov dypiov cnzéppa (Ppv^as êos tsisïv stiI rpsTs
vpépas. Karay^ptécrdci} êè xat to alêoïov avTov xtpcoXta^^ perd yyXov Tsspêixidêos.
*
Fabricius ne cite pas Xantliéon dans eiœdev], B : avpSaîvei. — ® tivos D; va-
son Elenchus medicorum veterum. [L. /.). — riante à noter comme singularité paléogra-
xvrjêrjs ms. Corrigo. — ^ E/ ês tsots D phique. — d)S paX. om. H K, fort. mel.
—
,
fort. mel. * ovprjats Vulg. Corr. de D. —" psv HK, fort. mel. — xavaa Vulg.
— ® sîprjpsvCf) Viilg. Corr. de D. Ce para- Corr. de V. — èiu^vov Vulg. Corr. de
graphe figure de nouveau dans le ms. D et DBC. — ** èv otv(p svd}êr)T>. — (sc.
cette fois-ci, dans la forme même du texte ^lyytSepi) DH ; variante fréquente dans les
de fédit. aldine. — ®
f^’ mss. médicaux. (Cp. ci-dessus, p. 644, n. 2 .)
SECTION X.
FRAGMENTS DE REFUS
EXTRAITS DTBN EL-BEÏTHAR, DJARI EL-MOÜFFRIDAT
(traité des simples ^)
495.
112 . ÉPITHYM.
Refus : La plus forte dose d’épithym est de dix drachmes avec du vin cuit ^
‘
Voir la Préface, V, x. — Cette section fait suite à la page 548.
* Le n° 102 3 du fonds arabe de Paris ajoute : «réduit en poudre.» — (D' L. L.)
APPENDICE. — SECTION X. 049
496.
'
Il 3. ABSINTHE.
RüPUS Elle
: est échauffante, apéritive ,
résolutive; elle dessèche la tête, éclaircit
la vue, emhellit le teint et fait secréter Turine. Cependant son amertume déplaît
aux gens faibles.
497.
l 6 l. ONAGRE.
quelle on dit que la terre dans laquelle elle pousse jouit de la propriété d’appri-
voiser les animaux féroces, et cela parce quelle adoucit le caractère. Elle est un
peu froide ,
et ce qui chez eUe rappelle le vin n’est pas bien prononcé.
498.
453. L’AIL.
gendre des vents. Il convient mieux à l’état frais pour provoquer l’écoulement de^
l'urine, relâcher le ventre et expulser les vers intestinaux.
499.
467 . FROMAGE.
500.
548. THYM.
501.
Il fait dans le corps ce que fait le levain dans la pâte et le vinaigre dans la terre.
502.
755 . PAIN.
plus nourrissant et plus humectant. Il passe plus promptement. Le pain sec agit
d’une façon contraire.
503 .
767. MOUTARDE.
504 .
792. LAITUE.
Refus dans son Traité da régime : La laitue est salutaire contre toutes les af-
fections qui proviennent de l’ivresse, si on la prend en buvant du vin. Elle est
bonne contre l’irritation de l’estomac, mais elle nuit aux intestins et provoque le
505 .
81 3 . VINAIGRE.
gime : Le vinaigre est froid; il éteint l’inflammation plus promptement que tout
autre moyen. Les sujets qui ont les poumons faibles et qui usent habituellement
du vinaigre ,
marchent promptement à l’iiydropisie. Ceux qui fatiguent après son
ingestion, n’ont rien à en redouter. Il tuméfie et engendre des flatuosités. Il
506 .
820. VIN.
Si les accidents s’aggravent [dans le cas des convulsions causées par l’abus du
vin] , il faut renoncer pour longtemps au vin et n’en boire que modérément le
reste de l’existence. Ün a recours aussi aux grandes hiéras , dont la meilleure est
celle de Rufus. En voici la formule : On prend de la lavande stœchas récente el
meurs des nerfs, du cerveau et de la moelle épinière*. Elle est également salu-
*
Voir ci-dessus notre fragment ho à.
-
La suite est, soit de Rufus, soit plutôt du compilaleur arabe, (c. É. u.
APPENDICE. — SECTION X. 651
taire dans toutes les maladies telles que l’épilepsie, l’apoplexie, la paralysie, le
d’élatérium ,
si l’on a de la coloquinte cariée et trop vieille.
507.
83o. PÊCHE.
508.
855. — Grive.
Menhadj. Au dire de Refus, c’est le meilleur des oiseaux champêtres (quanta
la chair). Vient ensuite celle des merles, des cailles, des perdrix, des francolins,
des perdreaux , des tourterelles, des pigeonneaux, des colombes et des ramiers.
Elle est chaude et sèche h
*
Restent à publier les fragments compris fragment de l’auteur arabe Douisben-Tenim.
dans le Traité des simples d’Ibn el-Beïthar, — Raphanüs; — Apium; — Chod; — Co-
aux chapitres dont les titres suivent : Mes- riandre; — Poire; — Lait (morceau de
piLus; — Gingembre (pour mémoire), fausse plusieurs pages). Voir ces fragments dans les
attribution à Rufus, par Sontheimer, d’un Not. et exir. des Mss. t. XXV, i" partie.
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•» i,t«"iif « t, . ( f*.#»/
* T-*
CORRECTIONS ET ADDITIONS.
N. B. — Toutes les observations non signées sont du continuateur.
Page 3 Rapprocher de . cette page le fragment 298, extrait de Rliazès (p. 5 o/i-
5o5 ).
P. 6, 1. 10. Voyez Soranus, 76, 18; Orib. Sjn. VII, 24 VII, 29. (Ch. Dar.) ;
P. 26 à ,
la marge inférieure : Voy. Orib. t. III, p. 686 , 1. 32-33. (Ch. Dar.)
P. 3i, 1. 5. anpajeTs <5è] tcov addendum (?) (Ch. Dar.)
P. 33 , note sur la 1. 7 , après codd. ajouter Ma. (Ch. Dar.)
P. 43. 1. 5 . Voy. Orib. t. IV, èKXojcti, câp. i 46 ou i 4 y; Aét. ii 2 -i 25 ;
So-
ranus, p. 244, 1 . i 3 .
(Ch. Dar.)
P. 5 1 notes , ,
col. 2 , 1. 4 ,
après a) ,
ajouter A.
P. 59 , notes, col. 2 , 1. 4 , lire yàp.
P. i4o, 1 . 12, ü7T£p] e-TTi. Après Kct.ict’nivwp.ev ajouter tÎTrèp (voy. l’abrégé).
(Ch. Dar.)
P. 227, 1 6 . : Toü ^ctdovs voovpévov]. Annotation manuscrite portée sur une
épreuve tov |S. : voovp. (?) Tandis que l'on ne sent pas sa profondeur. — Cette
correction est probable. Cp. p. 229, 1. 2.
P. 2 33 , 1.
7 : dXXcov T£ T£;^V(wy]. Note de la même main : dXXœv Sè t. Correction
plausible.
235 1 20 ai
P. (?)]. N. de la
, . : même main : «xaï ai (^p.?» Bonne conjecture.
238 sur la note de la p. i 36
P. , ,
1. 1, 'usapà [«aroc?] oaov . . .]. Annotation de la
texte grec, après yaXeTiov^ tovto add. L. 7, c5 ? 'zspos] âùaxep. L. 1 2 , om. tÎTrap-
654 RüFUS D’ÉPHÈSE.
^ovTOL, — L. i5, êxTéfjivot. — L. i 6 , Svvctno. Om. to. — L. 20 ,
après h'^iœv]
àyyèv(j)v. — Pro -wept 'zsapoLTiX-nfflœv.
P. 282 ,
note 3. Variantes du même ms. L. 3, pèr] Sè. — L. 5, tois xavrrj-
piots. — L. ^ ^ ènâtepoL . — L, 10 ,
êvèoBév re. — L. i 2 ,«a/e<v êè. — L. i4,o0ev]
évdix. — L. 17 orav. ,
— Ligne avant-dernière, lire rcè èiupp.
P. 32 3 îepà PovÇov.
. Un manuscrit que j’ai consulté à la bibliothèque de Saint-
Marc (cl, II, cod, 171) et rempli d'Excerpta medica, contient plusieurs des frag-
ments d’Aétius que nous rapportons. Je donnerai seulement les variantes impor-
tantes. P. 3 2 3 1 8, om. oCyy. P, 32 4 1 9, xfpopeXeT.
, . L. 10, zsapa- i . — , .
—
Xy)K7iKolç. — L. 12, 'zapotrdysiv eixdev (cp. rédaction de P), FJ ëéoi. — L. i 3 ,
ante 'toits. — L. 6, ctAA’ ovèè. L. 7. ëfjXov Sé tsoo om. — f. mel. L. 11, xsé-
'novos — holï utHvov . L. i 4 ,
JiOLÏ 'Züod.] xaï om. mel. — 829,
f. P. 1. 3 ^payindrcov.
— om. —
,
L. 3 ,
civToits add. post. êè. L. 9 rpia ,
— L. 1 1, Asa'ra?. L. i 3 . 'spo-
mel, —
ripia'liDxôai ,
f, L. i 4 , xaTaTspvéadœaoLV. — 33 o P. , 1. 1 , rà Tjxrjfxara àÇ). éffTr.]
—
ravTCi. L, 2 , 'ixArjdos... èxial po<p£hù). — Post — (Tvvey^cûs] èx add. L. 4 »
TvXœv — Z y. — L.
i? 'tsrepœv. L. 7, 8, xcLxaTtJpovtes. — Après ênsna, rédaction
différente sAAeêdpou ; t 4 tov xcip<prj 'mrjyvvpsvoc toTs xevTïjpaaiv. — 33 P. i, 1 . 1 .
—
vvxTOL oAr?v. om. — è'itctipov'tai L. 2 ,
post pa0ai>.] rà «dp 0 r? piitleiv add. —
L. 4 ,
pro êeï êè x. d«p.] IIpo(T£«Téo»> f. mel.
P. 35g, fragm. 71 de: Cp. fragm. 78 , S 8 lire ; ...S 5,
,
n, 1 , au lieu ,
l’éd. de V. ; 6maB£v pâÀXov xai 'zs£pi tos Àayôvaç, ènl êè tùûv xcûhxœv épxpoaBev
'sXéov o'niaB£v. Kat a 7 v\|/t 5 êè zs£pl tov oêpr\Tixbv yiv£Tcti Tsôpov to7ç v£<Ppntxo7s.
— - P. 3g2 ,
1. JO, l’éd. de V, adopte èp^i^a^éaBacrav.
P. 463, titre du fi-agm. j 4 o, lire: cei'ebri.
P. 489 ,
1 , 22 ,
lire : laxetur.
TABLE ALPHABÉTIQUE
DES MATIÈRES
CONTENUES
A
Abcès, pages 465, 5i4, 5i8; — intes- Aigreurs, 484 .
tinal , 497 ;
— aux reins , 1 o4 ; — (ou Aiguillette , 9.
clous à la vessie , 1 3 ;
— venteux Ail , 12, 288 , 44 g et suiv. , 534 , 64 g.
5i 5.
)
Aponévroses, i 85 . Asphalte, 34 o.
Apophlegmatismes 369,441. ,
Asphodèle, 26.
Apophyse coracoïde, 188. Assa fcetida, 268 , 3o8, 828 , 452.
Apophyse des vertèbres. Voir Épine. Assesseur (Os), i55.
Apophyses mastoïdes, i 5 i; odon- — Astragales. Voir Vertèbres. — (abso-
toïdes, i 55 ;
— sllloïdes, 162; — lument), ig 3 ; — (cheville du pied),
transverses, 190. 192, icj 3 .
338 ;
— ronde, 268, 27^, 824, 452 . Avant-barbe, 189.
Aristote, cité, i 38 . i 4 i, i 63 . Avant-bouche, i 38 .
2 58 ;
—
de siège, 7; — secs ou Bouche (Affections de la), 474 ;
— du
bains de vapeur, 36 495. ,
ventre, i45.
Banc d’Hippocrate , 3o5 . Bouillie, 58 81. ,
Beurre, 48 333 ,
. Bronches, i4o, 42 i 55 i , .
—
,
— jaune, i 65 ;
noire, i ;
Brugnons, 4 o 2 .
c
Cabaret (plante), 26. Canards, 82 1.
42
658 KUFÜS D’ÉPHÈSE.
Carotte, 9, 58 . Centons, pris dans les traités du nom
Carpe (le) i 44 189. , des parties du corps, 286.
Carpèse, 445. CÉRAT, 6 4 o, 48, ;
— à la rose, 482.
Carpobalsamüm 4 8 1 , CÉRÉ.ALES, 34.
Carthame, 807. CÉRUMEN, l65.
Cartilage, i 36 ,
i 64 , i 84 ;
— pro- CÉRUSE, 78.
'
reins 5 409 ,
de Clirysippe pour
,
— ;
Champ, claie ou plante du pied. Voir
le même objet — pour
, 6 ;
l’ulcère des Plante du pied.
reins, 11 , i4; — pour la gravelle, Champ, partie du pied, 198.
25 — pour
;
la diarrhée d’urine, 87 ; Champignon agaric, 267, 278, 276,
— pour l’inflammation delà vessie, 3o8, 323, 338, 412.
4o — pour
;
l’hémorragie de la Chardon, 4i 2 445. ,
,42; — pour
vessie la paralysie de Châtaignes, 4 i 5 .
62 — pour
la vessie t ;
la réfrigération Chef, tête i 35 , .
Cire, 34 o. Colonne, i 38 4 i. , i
, la jaunisse 384 — , ;
notions diverses Corne de cerf, 363, 368.
sur les clystères, 3 oo, 807, 33 1, Cornée, i54, 170 transparente, ;
—
487, 492. 36
i .
—
,
le), — 33; (traitement du), 47 Ô. Cumin, i4, 29, 55, 62 , 336, 4i4,
Crâne, 186; — (fracture du) , 21 3. 426 ;
— ammi, 386.
Crantères, 139. CuPHi, 294 .
Danse , bien réglée avec une dose mo- Diastole du cœur et des artères , 219
dérée de vin blanc pas trop vieux, et suiv.
370. Dictame ,
1 2 , 29.
Daphné-cnidiüm, 4 i 3 . Digestifs, 48 1.
Dents, 189; —
(affections des), 472; Doriens, i 43 — d’Italie, 162 .
—
;
traitement, 85, 3 io, 424 , 592 . Dysurie causée par l’accroissement des
Diagnose, diagnostic, 196. calculs de la vessie, 5 o; description
DiaitÉas (emplâtre), 2 85 . et traitement, io4 417, 647 ; en cas
,
Dialysson, 45 1 . de fièvre, io 5 ; —
(remède pour la)
Diaphragme, 187, i 45 , i 56 , 178. 423 , 576.
E
Eau à boire de préférence dans la li- eaux potables suivant les pays , 2 5 ;
tliiase des reins, 3 o; variété des qualité des eaux suivant leur origine ,
TABLE ALPHABETIQUE. 661
342; — de
rivière et d’étang, Éphodes ou Viaticum d’Ahou-Djafar,
rose,332; — de saumure, 545 — ;
582 et suiv.
de source, 342; — sulfureuse ou Épi de nard. Voir Nard en épi.
soufrée, q 496; — 4 346 5 , tiède, ,
Épicharme, cité, i43.
539. Épicondyle, 189.
,
— Épileptiques, 227.
noir, 12,
62, 266, 273, Épimylis. Voir Rotule.
Eluha. Traitement, 483. Épine du tibia, 191; — cartilagi-
.
— du nez, 187 .
Embrocations, 38 61, 78, 387, 445 , . Épinyctis, 3 o 4 .
Emménagogues, 3 oi. Épiploon, 187 18) ,
452 . fomentations , 11 .
Endives, 4 i 4 . 608, 6 i 5 .
Fausse cannelle, 8, 56 ,
886. Flatuosités, 272.
Fausses CÔTES, i 45 , i 5 o. Flèches empoisonnées, 212.
Faux acore, 8, 26, 56 . Fleur de farine, 58 287; , — d’iris,
Fenouil, 7,
8, '9, i 29, 58
5 , 25 ,
Flux. Voir Flueurs blanches. — de
—
,
—
,
Fèves, 822, 542; — (mamelles dites), Fomentations, 11, 17, 18, 28, 81, 89,
i 45 . 45 59,62, 80, 81, 2 58 271, 289,
, ,
suiv. ;
— flegmatique (ou bilieuse?) . Fossette jugulaire, i42.
5 1
6; — putride (? ) ,
5 1 6 ; —
quoti- Fougère adiante, 444 .
2 53 , 2 54 ,
383 , 44 o. Fumigation, 363 .
G
Gabriel de Bagdad, 584 . Glandes, i 4 i, i 84 — ; axillaires, i 86 ;
Galbancm, 6 i 4 337, 34 o. , ,
— inguinales, i —86 ;
latérales de
Galien (Fragments de Pmfus extraits l’isthme, 174 ; — parotides (?), i 56 .
4o2, 58o, 583, 585, 587, 602, Glotte, alias Glosse. Voir Langue.
6o4 609 ,618.
,
Gloutes. Voir Siège.
Galle, 284. Gnathes. Voir Côtés du visage.
Ganglions, 3 o 4 — du mésentère, Gomme adragant, 33 , 88 — arabique,
— —
; ;
H
Hallucinations nocturnes, 206. Hébé. Voir Pubis.
Haricots, 16, 822, 842. Hélichryse, 278.
Hayda, 480, 482, 483 . Héliotrope, 289.
C64 RUPUS D’ÉPHÈSE.
Hélix, i 38 . Homard, 29, 4 i 4 ; — pagurus, 260.
Helxiné. Voir Pariétaire. Homère, cité, i 4 i, 142, 187, 606.
Hématurie, absente chez les personnes Homme (Nom des parties de T). Voir
qui n’ont que de petits graviers dans Parties de l’homme.
les reins, 24; description et trai- Houxfi’elon, 27.
tement, 32 590; périodique, , — Huile, 288; danelh, 383 de— —
88 . camomille, 383 3 g 3 cyprine ou — ;
—
,
7; — de
;
—
; ;
du pénis, 44 des ;
reins, 645 . 61, 367, 383 — de
d’iris, 7, ;
Hémorroïdes, 007. 6 —
laurier, 367, 3 545 d’olive, g3 ,
— aux
; ;
extraits d’) ,
648 . — de la vessie, 109, 428.
Ictère. Voir Jaunisse. Inion. Voir Nuque.
Idiotie, 365. Injections pratiquées lorsqu’il y a hé-
Iléon, 191. morragie du pénis, 44; adminis- —
Iles du sacrum ou Ischions , 1 9 1 r tration des injections et des lavements
Ignya. Voir Jarret. 3 oo.
Iléus, 435 , 497 . Insomnie ,21.
Ilithyie, 166 , Intercôtes ou espaces intercostaux
Impuissance, 128. i 45 .
K
Kermès végétal [kôkkos), 26 , 266 . des expressions aix» HotXia et Kaico
Ko<A/a (à'vw). Voir Gaster. — (hcctco fwiÀ/cCf 5 g 8 .
L
LaccopÈdon, 147. Larynx, i 4 o, i 4 i, i 42 , lyâ-
Laccoschéas, 147. Laurier, 27, 287, 368 , 44 L
Ladanum, 292 , 4 13. Laurier-casse, 3 o 8 .
—
dans l’estomac, 53 1; d'ânesse, Légumes divers, 289, 270; recom- —
28, 349,418,422; — de brebis, mandés dans les maladies des reins
33; — de 28, 34q, chèvre, 4 28, ^
7*
492 — de jument, 28, 349-
; Lentille, i 4 , 289; — de l’œil, 172.
Laiteron, 29. Lentisque, 42.
Laitue, 17, 81, 43o 48 1 544 65o; Léontiasis, 3o5.
—
, , ,
Main, i 44 —
de Dieu, 3 g 6 . Membranes, enveloppes minces situées
—
;
Mauve, 5 17, 71, 80, 81, 325 485 Mésoméria. Voir Cuisses.
—
, , ;
Médius, i 44 . Métaphrène, i 45 .
i64 170;
, épinière, 169 —
d’os, ;
— Museau de tanche , orifice antérieur de
164 i 85 484 ;
,
rachidienne, i 64
, — . l’utérus, 160.
Moignon de l’épaule, 142, 188. Myrobolan, 44o, 481.
Molaires, i4o. Myron d’ÉpHÈse, lutteur, 2o5.
Morelle, 73, 286. Myrrhe, 27, 89, 268, 277, 284,
Morsure d’un chien (enragé ou non), 298,294, 295, 807, 3 o 8 439,452; ,
532; —
venimeuse, 53 o. Myrthe, partie du corps. Voir Nymphe.
Mort (Cas de) , 22. — plante, 14,87, 89, 287, 289.
Mortaise articulaire, 193. Myxa, 187.
Mortiers, i 4 o. Myxes, 187.
N
Narcisse, 269. sensitifs,i 53 ; tendons, i 84 ; — —
Nard, 26, 293; en épi, 268, 277, — moteurs ou volontaires (-crpoaipeTiiia),
295 3 o 8 ,323,395, 396,412,424. i 53 i 63 — Volontaires, i 63 .
, 78 , 287, 4 i 8 , 45 o; —
Natation, 62. (petit), 211.
Nausées, 483. Nez, 187, 187,471 et suiv.
Navet, 81. NiarÉe ou Neæra, bas-ventre, 187.
Nénuphar, 73, 43 o, 433 , 607. Nielle, 278.
Néphres. Voir Reins. j>JlGELLE, 62 , 807.
Néphrétique ou maladie des reins, Nitre, 278, 338 , 367, 44o.
traité de Rufus 1 et suiv. frag- , ;
— Nodosités, 288.
ments d’Aétius, 85 et suiv.; (médi- — Noisettes, i 4 , 17.
cament sec pour la), 4ii; (diffé-
— Noix royales, 872, 448 45 o. ,
triques, i 55 ;
— 171 —
optique, ;
NyxMPHe, partie du corps, i 38 , lày-
0
Occiput, i 35 ,
i 5 o, 186. Odilcon, poisson, 289.
Odeur (Mauvaise) du corps, 533. Odorat (Altération de 1 ’), 471. '
668 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Œil, i 36 i 54 , 170, 464 , 467. Oreilles, i 38 ; — (affections des),
— ou
,
P
Pain, 262 543 , 64 g- pénis, 64 66; ,
— de l’utérus, 65 .
de l’orifice de l’estomac, 65 ;
— du de la vessie, 5 g ,
108.
TABLE ALPHABETIQUE. 669
— de Judée, 37,73.
Pariétaire, 286; Pharynx, 189, 174.
Parties du humain, 33 corps i et suiv. PhÉnée, en Arcadie, 21 5 .
o
3 3 599 ,
— de et suiv. ;
étymologies Philagrius, 90, 98, cité, i’ 23 , 55 i;
Pasicrate ,
cité ,
3o6 . ,i i 38 .
"
extraits de), 43 p et suiv., 643 et PhrÉnÉtiqües, 227.
suiv.; — ^ cité, 55 o. Phthisie, 20.
Paume de la main, i 44 . Physalis, 4 i 3 . ‘
de la vessie 53
—
, ,
Pénis, i 46 ;
— (cas de palpitation du), 569, 591. Voir Calculs, Vessie.
64 , 71 ; — (érection du), 507, ponce, 3 o. —
Remèdes pour briser
(
Pointe du cœur, i 55 ;
— du nombril, Pourpier, 17, 87, 78, 884 885 , .
45 i, 546 .
Prèle, plante antihémorragique, 42 .
Pois, 822; —
chiches, 822, 4 oo, 445 ,
Présure de lièvre, etc. 48. ,
17, 58 , 83 .
Procondyles, i 44 .
Poulet, 821: — ,
plante, 17. . — à l’hiéra, 452 à l’hiéra de ;
—
PouLiOT, 29. Piufus. Voir Remède sacré de Rufus.
Poulpes, 822. Pus, 409.
Pouls, i 83 , 219 et suiv.; parties addi- Pustules, 465 .
Q
Quarte (Fièvre). Voir Fièvre. Qüintefeuille , 276, SgS, 4oo, 4.19.
R
Rachis, i 45 , 169. Règles. Voir Menstrues.
Racine, partie de la langue, i 4 o. Reins. Traité des maladies des — et de
Raclure d’ivoire, 368 . la vessie, par Rufus, 1, 63 ; notes
Radis, 546 . additionnelles, 549 " ^^7» textes
Radius, 149, 189. Voir aussi Rayon. inédits d’Aétlus sur le même sujet,
maladie noire,
gonflement et autres affections de et pour fortifier le cœur, 494.
(
la),495 496; , —
aliment, 542 548 . Remède sacré ou hiéra 277,482; , ,
—
Râteliers, alvéoles des dents, i4o. de Rufus pour les goutteux, 267,
Raves, 822. 3 o8 , 3 10; — pour la mélancolie,
Rayon, du bras, 43
os supérieur i ; — 828, 359; —
pour l’épilepsie, 862;
os externe de la jambe, i49< — pour la perte de la mémoire,
Réchauffants, 867. 368 — pour l’hydrophobie, 878,
—
;
568 ;
— lorsqu’il
y a lithiase des Rkapontic, 42, 277.
reins, 98; — après l’extraction des RhazÈs (Fragments de Rufus extraits
calculs, 97; — dans les affections de), 453 - 548 .
pour les affections des reins , 6 , 12, (outre les fragments publiés) , 882 et
i 4 ; — pour les affections de la suiv. ,891, 609.
vessie, 26, 38 ; — pour combattre
78 — pour
;
la goutte ,
252 ; — pour SciLLE, 307, 3 o 8 449. ,
383 — pour ;
la lithiase, 447 - ScoRDiuM, 276, 388 417, 45 o. ,
Salive, i 65 . Secrétions, i 65 .
Sang,! 64 ,
i 83 ;
— de bouc, 894, Sel, 2 54 , 287, 449 , 45 o.
445, 572; — de chèvre, 421; — Sénevé, 847.
de perdrix, 45 1. Sentences cnidiennes, citées, 189.
Sanginatius (Georges). Extrait de son Serpolet, 62, 862, 419.
traité inédit Hep; oÇvyyiôûv 64 , 1 • Sésame, 547.
Sarephthinon , 4 i 3 . SÉsÉLi, 26 , 875.
Sarxiphage, 396, 445. Sexes (Différences de conformation des),
Satyriasis 64 et suiv. ,
, 70 , 119, 3 o 5 . 189.
Satyrium, 429. SlAGONES. Voir CÔTÉS DU VISAGE.
Sauge, 287, 373. S1CYONE, Huile de — ,
ou de sycionie,
Saule, 287, 289. 4 o.
TABLE ALPHABÉTIQUE. 673
Sillon, i 38 . Sternum, i 45 .
SiNciPUT, i 35 ,
i 5 o. main, i 44 ;
— du pied, 149.
Singe (Dissection du) ,
1 34 , 1 49. Strabon, cité, 3 o 5 .
Sonde, 4 o, 44 5 o. ,
Styx , 2 1 .
de son livre sur les noms des parties Suc de Cyrène, 268; depanax, 268. —
du corps', 287. Sucre de violette, 385 .
T
Tables, parties plates des molaires, Talon, 149, 198.
I
4 O. Tamarin, 42.
43
074 RUFUS D’ÉPHÈSlv
Tarse ,
1 36 ,
1 44 , 193. Tige. Voir PÉNIS.
Tithymalle, 266.
'
Tempes, i35 .
i64 i 85 ,
. Torpille, 17.
Térébenthine, 294 deChio, 6 4 — ; ,
i . Tourde, poisson, 25 g.
Terre de Gimole, y 3 d’Érétrie, ;
— Trachée-artère, 1 42 1 55 174.
—
, ,
— du cœur, i 55 de la rate, ;
— Tripes, 4 26, 548 .
1 58 ;
— de l’humérus ,188; du bras Trisandale, 385 .
1 88 ;
— de 98 — du l’astragale , 1 ;
Trochée, 2 2 5 .
chez les goutteux, 270; — (fleur de) Tunique, nom donné aux enveloppes
—
en poudre, 277; — (lavement au), épaisses des organes, i 64 ; cho-
338 ;
— (suppositoires au), 33 p; — rioïde de l’encéphale, — i 53 , i 54 ,
— des
;
U
Ulcères des reins , 1 4 , 48 ;
— à la tilentiel, 3 o 6 ;
— du 471; — nez, in-
vessie , 5 1 ,
1 1 3 , 4 1 8 , 499 ; — pes- testinal, 4gi; — mélancolique, 492.
TABLE ALPHABETIQUE. 675
üpÈne ,
partie de la barbe dite le collier rouge, sanguinolente, 21,87,
iSg. 628; — 54 422, ténue, 21, , 5i6
—
,
Urètre anatomie ) ,
23 , 1 46 ;
— section — blanche, 420, 523 — 4 i 5 , fur-
— euse 822,
( ( ;
i 65 ;
— (rétention d’ ,)
106, 692; Usage du en 298, 548vin général, ;
i 58 ;
— Vertiges, 324 454 ,
-
1 57 ; — paralysie de la )
testicules , 1 61; — ombilicales ,167. 59, 108, 648; — (inflammation de
(
177; —
,
—
,
Crète, 4 18; blanc parfumé, 12, Vomissement provoque chez les néphré-
44o; mou — ( ctTraAoÿ ) , i4;— mielle, tiques , — pour
1 8 ;
les ulcères des
17, 4i8; — noir, 88; — doux cuit, reins, 19; — pour la diarrhée d’u-’
299;— pas blanc léger, trop vieux, rine, 86; — pour les pierres molles
mouvements de
règle les danse, la de la vessie,55 — pour la psoriase
870; — aux
;
426, 45 o; roses, 4 i 8 ,
de la vessie — pour , 5 g; le satyriasis
— ou de Tyr ou de Cnide
sarepbthln (?) 78; — (remèdes qui purgent par),
418 426 , Sabephthinon voir aussi ) ;
268 — pour
•'
goutte, 269
prescrit la
417; —
;
—
;
— (moyen de
(
X
Xanthéon (médecin inconnu), 648. XÉnophon, médecin, cité, 8 o 4 .
XÉNOPHiLE, cité,'574, 58 o.
. . ^ Z
Zenon, médecin, cité, 166, 588 . Zona RAS, cité, 2 44 .
^
(
I i V G-
I
TABLE DES MATIÈRES.
Pages.
Préface i
I. Rufiis d’Éphèse ii
APPENDICE.
[Idem.) 601
Section — Synopsis ou
VIII. abrégé
Traité Ancienne
sur le pouls. notice
préliminaire, commentaire, notes additionnelles 610
Section IX.— Fragment de Paul d’Égine,
(additionnel) relatif aux ma-
de
ladies des reins et (Texte
la vessie. seul.) 643
Section X. — Fragments de Rufus dTbn extraits el-Beïthar *.
. . , 648
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