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COLLECTION
DES

MÉDECINS GRECS ET LATINS


PUBLIÉE,

SOUS LES AUSPICES DU MINISTERE DE L’INSTRUCTION PUBLIQUE,

CONFORMÉMENT AU PLAN APPROUVÉ PAU L’ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES


ET PAR L’ACADÉMIE DE MEDECINE,

PAR LE D" CH. DAREMBERG,


PnOPESSEüR À LA FACULTÉ DE MEDECINE DE PARIS,
BIBLIOTHÉCAIRE DE LA BIBLIOTHÈQUE MAZARINE ,

BIBLIOTHÉCAIRE HONORAIRE DE L’ACADEMIE DE MEDECINE ,

MEMBRE CORRESPONDANT DE L’ACADEMIE ROYALE DES SCIENCES DE MUNICH.


À PARIS,

CHEZ J. B. BAILLIÈRE et FILS,


RUE HAUTEFEUILLE , a” 19;

A Londres, chez Baillière, Tindall and Gox;

A Madrid, chci C. Bailly-Iîallliére, 10, plazu Santa Ana.

«
œUVRES
DE

TEXTE COLLATIONNÉ SUR LES MANUSCRITS,

TRADUIT POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANÇAIS,

AVEC UNE INTRODUCTION.

PUBLICATION COMMENCÉE

PAR LE ir CH. DAREMBERC,


CONTINUÉE ET TERMINEE

PAR CIL ÉMILE RUELLE,


RIBLIOTHÉCAIRE À LA BIBLIOTHEQUE SAINTE - GENEVIEVE.

PARIS.
IMPRIMÉ PAR AUTORISATION DU GOUVERNEMENT

A L’IMPRIMERIE NATIONALE.

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PREFACE

M. Ch. Daremberg écrivait en i85i, dans les premières


pages des Œuvres (TOribase publiées par lui avec M. Bussema-
ker : a La publication de Rufus suivra de près celle du pre-
mier volume d’Oribase ^ . »

Une série de circonstances dont le détail serait inutile a

mis obstacle à la réalisation de cette promesse, soit avant, soit

depuis la mort de M. Daremberg, et c’est seulement dans le

courant de iByy qu’il a été possible de songer à terminer la

publication de Rufus, poussée par le savant médecin-philo-


logue jusqu’à la page 2 46 de ce volume. Ce n’est pas à dire

que M. Daremberg soit resté entièrement étranger à la prépa-


ration de ce qui vient ensuite. Sans considérer ce que son

continuateur pourrait gagner ou perdre à ne pas fixer sa part

de responsabilité ,
il nous répugnerait à tous égards de laisser

cette question dans le vague.


MM. J.-B. Baillière et fils nous ont mis entre les mains
ïapparatus de notre regrettable ami où nous avons trouvé
, la

^ Dès 1 84 2 , L. Ideler annonçait l’in- M. Littré, rédacteur de ces Instruc-


tention de commencer le tome III de tions, s’exprimait ainsi; «Rufus sera
ses Scriptores medici minores par les aussi un objet tout particulier de l’at-

écrits de Rufus. (T. Prœf., p. v.)


II, tention de M. Daremberg qui depuis ,
,

Dans les «Instructions de l’Académie longtemps, amasse les matériaux né-


des inscriptions et belles-lettres rela- cessaires à une nouvelle et complète édi-
tives à la nouvelle mission de M. Da- tion de cet auteur.» [Arcli. des missions
remberg en Allemagne et en Italie,» scient, et litt., t. III , i853, p. 4‘î4.)
1 UUFUS D’ÉPHÈSE.
majeure partie tics textes qui restaient à publier, ainsi que
(les collations de manuscrits non encore utilisées. Les traduc-
tions françaises de ces textes sont notre œuvre. En l’accom-
plissant, nous avons eu, le plus souvent, à établir le texte

grec que notre prédécesseur avait simplement transcrit ou


fait transcrire en y joignant des collations. Il n’avait laissé que
des indications très-sommaires sur les manuscrits consultés
par lui ou pour lui. Quant à la notice sur la vie et les œuvres
de Rufus, annoncée dans le cours de la partie qu’il a impri-
mée lui-meme, rien des matériaux qui ont pu être réunis par

ses soins dans cette vue ne figurait parmi ceux de ses papiers

qui nous ont été remis.


Il nous eût été complètement impossible de songer à ter-

miner cette publication ,


si nous n’avions eu lieu de compter
sur la haute direction et les conseils d’un savant académicien
failli et le maître de M. Dareniberg, le traducteur d’Hippo-
crate. M. E. Littré nous a soutenu et guidé dans cette tâche.
Il a certes plus que nous -même bien mérité de Rufus. Pour
féconomie générale du travail, nous nous sommes, autant
que possible ,
conformé au" a Plan de la collection » exposé
par M. Ch. Daremherg en tête des Œuvres (VOrihase, et nous
avons souvent recouru, chemin faisant, aux conseils et aux
indications de M. Eni. Egger, dont fohligeance n’a d’égale

que son érudition si variée.

I.

RUFUS D’ÉPHÈSE.

Bien que Rufus ait été célèbre dans fantiquité, on ne sait

rien ou presque rien de sa vie. L’auteur du Kilâb el-Hokama


ouvrage de biographie médicale écrit en arahe, et plus tard

Grégoire Ahulfaradje [Histor. dynast. , p. 5p, édit. Pocock),


font fait contemporain de Platon. Jean Tzetzès le présente
PRÉFACE. in

dans ses Chiliades (VI, xliv, vers 3oo) comme ayant étt le mé-
decin de la reine Cléopâtre ^ L’opinion à laquelle s’est arrêtée

la critique le place avec Suidas sur la limite du f et du


ir siècle de notre ère, au temps de l’empereur Trajan. Galien,
né lui-même l’an i3i, compte Rufus parmi les vscoTSpoi. [De
atra bile, chap. i.) Il faut noter que Damocrate, qui a écrit

sous Tibère, le cite déjà comme une autorité. On a dit que


les écrits de ce médecin ne fournissaient aucune donnée sur
sa vie. Toutefois, d’après un passage de son traité De rinterro-

gatoire des malades (ci-après, p. 196), il fit un voyage et peut-


être même un séjour de quelque durée en Égypte. M. Darem-
berg exprimait, en 1 8 yo ,
f opinion que Rufus a résidé à Rome
(Histoire des sciences médicales, t. I, p. 190); mais nous igno-
rons sur quelles données.
On peut ,
en outre se ,
faire une idée de son caractère moral
de sa valeur scientifique et littéraire. Quoi qu’en ait dit G.
Abulfaradje, qui paraît avoir confondu Rufus avec un autre
médecin de l’antiquité, Galien se range à l’avis de son devan-
cier plus souvent qu’il ne le réfute. Les écrits de Rufus font
voir en lui un esprit généralement droit, inspiré par la philo-

sophie aristotélique, cherchant à donner la raison des faits et

des prescriptions. Il distingue avec une grande précision les va-

riétés de chaque maladie, en détaille avec soin le traitement,

et ne se départ jamais d’une méthode rigoureuse. M. Darem-


herg fa déjà dit ailleurs: d’après Haller, Rufus est le premier
qui ait décrit le chiasma des nerfs optiques. Il reconnaissait

deux ordres de nerfs, ceux de mouvement et ceux de senti-


ment. Ackermann (dans la Bibliotliècjae grecque de Fahricius,
édit. Harles, t. IV, p. 71 5) a porté, sur le style de Rufus, ce

jugement auquel on souscrira : u Dictione utitur attica ,


sim-

'
Probablement pour l’avoir confondu avec Dioscoride, dont Suidas a écrit:
KAsoTrarpot avvïjv.
RUFUS D’ÉPHÈSE.
plici ,
gravi ,
concisa ,
et brevitate omni verborum pompa or-

natiore. » Un de ses éditeurs, Clinch, l’avait déjà loué pour la

netteté et la simplicité de son style. (P. xvii.) Frédéric Düb-


ner écrivait à M. Daremberg : «J’ai toujours regardé Rufus
comme un écrivain sérieux, très-bon et fort intéressant, même
pour les dviarpoi tels que moi : son style a un cachet à lui ,
ce
que l’on ne peut pas dire d’un grand nombre. » (Lettre iné-

dite du 28 juillet 1859.)


On voit par ses écrits qu’il était à la fois praticien et profes-

seur. 11 étudia l’anatomie sur le singe. Il se fît un nom dans


la botanique médicale. Haller a fait ressortir son mérite en
botanique, en anatomie et en thérapeutique L S’il faut en

croire Galien, Rufus connaissait à fond les livres hippocra-


tiques^. Il fit faire plus d’un pas à la science et à la pratique.
Ainsi Clinch remarque que, sur la question du contenu des
veines et des artères ,
la doctrine d’Erasistrate ,
renversée par
Galien, avait été déjà fortement ébranlée par Rufus d’Epbèse,
qui établissait la présence et du sang et du pneuma dans les

artères aussi bien que dans les veines. (Voir plus loin, p. 1 83 .)
Le même éditeur signale aussi ce fait que Rufus paraît avoir

reconnu dans ,
la cavité de l’utérus certains vaisseaux dont
,
la

connaissance avait échappé à ses devanciers. (Voir p. iSq.)


Aussi ne faut-il pas s’étonner de voir M. Daremberg, dans son

1 Voir Haller, B/6/. hot.,t. I, S 48 , avait commenté les Aphorismes, le livre


p. 107; Bibl. anat., t. I,S 53 , p. 78; des Epidémies, le I*'' livre des Prorrhe-
et Bihl. med. pract., t. I,S 53 ,p. 172. iiques, le traité des Humeurs. C’est là
2 Galien, Traité sur ses propres oa- tout ce que nous savons de ses com-
vracjes, t. IV, p. 370 , ed. Basil. M. Littré mentaires sur les écrits hippocratiques.
{Œuvres d'Hippocrate, t. I, p. io 4 a )
Galien dit que Rufus s’elForçait tou-
dit O Nous ne savons pas au juste
: jours de conserver les vieilles leçons du
quels sont les écrits hippocratiques que texte. {Gai., t. V, p. 188, edit. Basil.)
Rufus avait commentés. Galien, qui On voit, par quelques lignes que Galien
seul nous donne quelques renseigne- a conservées du Commentaire de Rufus
ments sur ce sujet, nous prouve, par sur le livre des Prorrhétiijiies, que le

les citations qu’il rapporte, ([ue Rnfus médecin d’Bpll^sc estimait peu les Ira-
PRÉFACE. V

Histoire des sciences médicales (résumé de ses leçons publié en


1870 ), s’exprimer ainsi (t. I, p. 10 ) : a Si l’on avait soigneu-

sement consulté les archives de la médecine on aurait depuis


,

longtemps trouvé dans Rufus, dans Soranus, dans Hé-


liodore et dans Galien, la torsion des artères; dans Hérophile
et dans Rufus, toute une théorie des mouvements du pouls,
mouvements qu’on apprécie aujourd’hui à l’aide d’instruments

ingénieux. »

La sculpture antique ne nous a pas laissé la représentation

de la figure de Rufus; mais un manuscrit de Dioscoride


remontant au vf siècle L conservé à Vienne et décrit par
Lambécius ,
renferme des dessins reproduits en partie par ce
bibliographe [Biblioth. Cæsar.,t. II, p. 566), par J. P. Bellori
(ad calcem Illastr. philosophoram ,
pcet. ,
rhetor. rom., i685,

in-folio), et par Gronovius [Thésaurus antiq. græc., t. III,

tab. CCCC). Deux de ces dessins représentent ,


l’un ,
Chiron Ma- ,

chaon Pamphile Xénocrate Niger, Héraclide (deTarente?)


, , , et

Mantias, l’autre, Galien, Cratevas, Apollonius (de Cittium?),


Andréas, Dioscoride, Nicandre et Rufus. La ressemblance de
notre auteur, bien que le dessin soit treize fois séculaire,
n’est guère plus certaine pour nous que celle du centaure-
médecin qui commence cette curieuse galerie^.

Le récent ouvrage d’histoire médicale du docteur Lucien


Leclerc^ renferme les informations suivantes sur la place

vaux de Zeuxis : «Zeuxis, dit-il, s’il « mènes les plus utiles.» (Gai., ibid:]
« faut aussi en faire mention ,
qui fuit Rufus voulait qu’on lût urines rendues
«ordinairement la raison, en donne ici avec douleur, ovpa cnhova.-n
«une preuve, car, rencontrant une er-
^
Si, du moins, est exact le calcul
« reur, il l’a conservée; il veut qu’on iu- que fait Lamhécius sur l’âge de ce pré-
«terprëte (il s’agit d’un passage du cieux manuscrit.
«F' livre Des Prorrhéliques) urine cuite ^ Voir ce que dit M. Littré (
Œuvres
« oZpa 'séTiova ,
comme signifiant urine complètes d’ Hippocrate t. I, p. 43) sur
« purulente et épaisse ,
chose fâcheuse ;
la représentation sculpturale du méde-
«ne sachant pas que la coction des cin de Cos.
«urines est comptée parmi les phcno- ^ Histoire de la médecine arabe. Ex-
VI UUFUS D’ÉPHÈSE.
occupée par Rufus d’Ephèse dans le mouvemenl scientifique

qui s’est produit chez les Arabes au xf siècle (t. I, p. 289


et suiv.) :

((Rufus, dit Ebn Abi Ossaïbiah ,


naquit à Ephèse et fut le
premier médecin de son temps b Galien l’a cité et en faisait

grand cas. Le Filirist n’est pas plus explicite, et le Küâb el-

Hohama, suivi par fauteur des Dynasties, le fait contempo-


rain de Platon, etc. On croit généralement que Rufus vivait

au commencement du second siècle. )>

Suit la liste des écrits de Rufus donnée par Ebn Abi, dont
nous avons tiré parti plus loin (p. xxxvi).
« Si les biographes arabes ne nous fournissent aucun ren-
seignement sur les traductions de Rufus ,
il n’en est pas moins
incontestable que ses ouvrages ont été traduits en arabe. Nous
en avons la preuve dans les nombreuses citations que nous
rencontrons dans Sérapion, dans Mésué, dans le Continent de
Rbazès et dans les Simples d’Ebn el-Beïtbar^. »

posé complet des traductions du (jrec; les a rappelé que le nom de Rufus est
sciences en Orient, leur transmission à quekpiefois produit sous la forme liu-
l’Occident par les traductions latines. finus , notamment dans Rbazès. 2“ (Ins-

Paris, E. Leroux, 1876. 2 vol. gr. criptions from tombs , etc. , n° 7 )


: Tom-
in-8“. beau et autel élevés à la mémoire d’un
^ Ebn Abi dans un autre endroit Marcus Pomponius Boron, médecin,
appelle notre auteur « le grand Rufus ,
» ami d’Auguste et d’ülpia Niké, sa
comme l’avait fait Oribase [Euporistes, femme. Dernières lignes aopou :

I, Préambule). Hi^SovTai 70 avvéSpiov oî èv ÈÇéacp (it:6

M. Paul Foucart nous a donné le


^
TOU MotiCTe/oü îarpoi, oh xcidiepcüaciTnv
conseil de compulser l’ouvrage de J. T. eh xXripov M. A. K. Il semble résulter
Wood [Discoveries at Ephesus, etç. ), de ce texte qu’il existait à Ephèse sous ,

mais nous y avons cherché vainement la domination romaine (comme plus


quelque insaiption portant la mention anciennement à Smyrne), une sorte de
(le notre médecin épbésien. Deux textes centre médical ce qui expliquerait la
,

épigraphiques publiés par Wood mé- pluralité des médecins célèbres origi-
ritent toutefois de nous arrêter un ins- naires de celte cité; mentionnons entre
tant : 1° (Inscriptions from the great autres Daphnus (un des deipnosophistes
théâtre, n“ 11) : ^idpnos Avprihos Poü- d’Alhénée), Soranus, Magnus, Méné-
ÇsTvos ÀXe^avSpevs nal ÈOéaios nal Pd- crate.
èios (sic). Cette inscription nous Le nom de Rufus se rencontre dans
PRÉFACE. Vil

Nous ne pouvons mieux faire, pour exposer synoptique-


ment l’œuvre conservée de Rufus et l’économie de la présente
édition ,
que de reproduire ,
avec des détails et des notes com-
plémentaires, la notice que M. Gb. Daremberg a consacrée à

cet auteur dans son Plan de la collection des médecins grecs et

latins. (OEuvres d’Oribase, t. I, p. xxiii.)

Ce que nous connaissons de Rufus d’Eplièse consiste en fragments

qui se trouvent dans divers autres médecins grecs et arabes, surtout dans
Oribase, dans Aétius \ dans Paul d’Egine et dans Rbazès, et en véri-
tables traités malheureusement trop peu nombreux:.
Des trois ouvrages de Rufus qui sont arrivés jusqu’à nous, Fun traite

des maladies de la vessie et des reins, l’autre du nom qu’ont reçu les diverses

parties du corps, le troisième de la goutte^.

De Matthæi a publié le premier traité avec plus de deux: cents lacunes,

d’après deux manuscrits, l’un de Moscou, l’autre d’Augsbourg Je suis


parvenu à combler toutes ces lacunes, soit par la collation de sept autres
manuscrits soit par la comparaison du texte original avec les fragments
qui font actuellement partie de la Collection médicale et de la Synopsis
d’ Oribase, de la Tétrahiblos d’Aétius et de V Encyclopédie de Paul d’Egine.

Stobée [E(jlo(jœ physicœ, § 48), en tête Cette restriction n’a pas empêché M. Da-
d’un fragment, De voce, mais ce mor- remberg de comprendre dans la présente
ceau pourrait être attribué, sous toutes publication ce traité, Ilepi a(pvyp.ô5v,

réserves d’ailleurs, au Rufus auteur dont l’authenticité ne nous paraît pas


d’un traité De musica, plutôt qu’au mé- inadmissible. (Voir plus loin p. xxvii.) ,

decin d’Epbèse. Par contre, M. Daremberg ne parle pas


Galien, dans son traité De composi- du traité Des médicaments purgatifs, qui
lione medicain. sec. /oca, mentionne, en d’ailleurs figure dans la Collection medi-

passant un remède employé avec succès


,
cale d' Oribase. (Liv. VII, ch. XXVI.)

contre la goutte par un médecin qu’il ^ V oir plus loin la notice de ces ma-
nomme ^Hvios VovÇ/os, mais il s’agit nuscrits. (c. É. R.)
ici probablement d’un homonyme de ^ Deux de Paris, un du Vatican, un
notre Rufus. (Galien, t. XIII p. 85o éd.
,
, de la Bibliothèque barberine à Rome,
Chartier ; t. XIII , p. i oio , éd. Kühn. ) un d’ Oxford, un de Middlehill (ces trois
^ Ajoutons : dans Alexandre de derniers étaient inconnus) ,
enfin un de
Tralles. (c. É. r.) Leyde, dont je dois la collation à mon
^ « Il est fort douteux que le traité ami M. Ermerins, de Groningue.
Du pouls, Ilepi aÇivypœv, attribué à Piu- «Les manuscrits d’Oxford, de Micl-
fus, et que j’ai publié en i84G, soit dlehiil, d’Augsbourg et de Paris, pro-
réellement de cet auteur. » (dxremüerg.) viennent tous d’un même original et
VIII RUFUS D’ÉPHÈSE.
J’ai eu soin de collationner tous ces fragments sur les meilleurs manus-
crits d’Oribase, d’Aétius et'de Paul ^
Le texte du traité Du nom des parties a été publié d’abord par Gou-
pyl (i554)‘et reproduit ensuite avec4outes les fautes par Clincli { 1726 ).
J’ai collationné ce texte sur plus de dix manuscrits. Le plus important
est sans contredit celui de la collection de Nicétas, qui se trouve à Flo-
rence. Je dois la collation du manuscrit de Turin à mon ami M. Maury,
sous-bibliotbécaire à l’Institut^. Des gloses en partie inédites, faites aux

dépens d’un ouvrage de Soranus analogue à celui de Rufus , et que j’ai

copiées dans un manuscrit du Vatican, ajouteront un nouvel intérêt au


traité de Rufus.
Le traité De podagra n’est connu qu’en latin; il a été publié pour la

première fois par M. Littré dans la Revue de philologie (t. I, i845,


p. 229 et suiv.). Il existe aussi dans Rhazès des fragments de ce traité qui
pourront servir cà corriger, pour quelques passages , le texte donné par
M. Littré.

La collection des fragments de Rüfus, déjà connus ou découverts par


moi, est très-considérable. M. Munck l’enrichira de plusieurs morceaux
tirés d’ouvrages arabes ou persans ,

sont mutilés aux mêmes endroits.» 228); mais il serait peu utile de don-
(Autre note de M. Daremberg retrouvée ner une simple reproduction de cette
dans ses papiers.) portion de Y Onomasticon que M. Da-
^ Le Mai découvrit
cardinal Angelo remberg aurait sans doute commentée
quelques nouveaux fragments du Traité avec une autorité toute spéciale , et d’ail-

de la vessie, et les a publiés en i 83 i leurs les rapprochements seront faciles,


dans le tome IV de ses Classici auclo- les bonnes éditions de Pollux n’étant
res. (c. £. R.) pas rares. (Voir, plus loin, p. xxix.)
2 Aujourd’hui directeur général des Le nom d’Hypatus doit être rayé de
Archives nationales. (
c. É. r.
)
la liste des anciens médecins grecs.
M. Daremberg continuait ainsi « A
^ : C’est par suite d’une singulière confu-
Rufus je joindrai la partie anatomique sion qu’il y figure. Le texte qu’on lui
de Y Onomasticon de Pollux (
1 . II , ch. iii- attribue a été retrouvé parmi les opus-
V, S 2 2 - 235 ), Hypatus, et d’autres opus- cules de Michel Psellus, qui portait,
cules sur le même sujet. » comme on le sait, le titre honorifique
En ce qui regarde Pollüx , nous de vTraTos tcùv Ç>iXoa 6 (poûv. M. Constan-
sommes loin de contester l’intérêt qu’il tin Sathas , l’auteur de cette découverte
peut y avoir à rapprocher ses chapitres à peine entrevue par Lambecius (VII,
sur les parties du corps humain des 297), a réédité ce morceau et raconté
textes de Rufus relatifs au même sujet tout au long la série de méprises aux-
(voir Haupt, Pollux und Rufus Eplic- quelles il a donné lieu, dans la savante
sius, duos Hermès 1869, t. III, p. 2 2 4 - introduction placée en tête des Mélanges
PRÉFACE. IX

Après avoir réuni et résumé à peu près tout ce que l’on

sait sur les traités conservés en tout ou partiellement et pu-


bliés dans cette édition ,
nous énumérerons les autres portions
de son œuvre. On aura d’abord sous les yeux la nomenclature
dressée par Ackermann (n”® i à 2y)^; ensuite une liste sup-
plémentaire formée avant nous d’après les historiens ou mé-
decins arabes (iF® 28 à 78) puis un second et dernier sup-

plément renfermera les titres des écrits non encore signalés

dont l’indication nous aura été procurée par les compilations


d’Oribase et surtout de Rhazès (n®® 7 4 à 102). Quant à la
question de savoir si les titres relevés dans cette triple nomen-
clature désignent un traité proprement dit ou un simple cha-
pitre , nous avons dû souvent renoncer à la résoudre. La plu-
part des éléments dont fensemble constitue la liste raisonnée
des écrits de Rufus, qui se lira plus loin, ont été puisés dans
de grandes compilations médicales formées par les Grecs et,‘
plus tard ,
par les Arabes. En voici les titres :

1. GâVien, Œuvres diverses^.

2. Oribase, Collections médicales; Synopsis; Euporistes. -

inédits de Psellus. (Voir sa collection ’cueil, t. II, p. 548. Cp. Fabriciiis, Bi-
tl’anecclota intitulée : Bibliotheca grœca bliotheca grœca, anc. éd. t. X, p. 477
medii œvi, t. V, 1876, Maisonneuve, et 484 t. XII, p. 781,
; éd. Harles, t.XII,
p. LT.) Sa réédition nous dispense d'in- p. i 35 ; et C. Sathas, /. c.)

sérer le prétendu Hypatus dans le pré- ^ La bibliographie de Rufus d’E-


sent volume; mais nous publierons phèse, par J. Gbr. G. Ackermann, mé-
(Appendice, section vi) un texte inédit decin et professeur d’Alldorf à la fin
intitulé ÙvoficiTOTroiia Trjs tou dv6pd>i:ou du XVIII® siècle, figure dans la Biblio-

Çvcreœs, tiré d’un codex du Vatican par ,


thèque grecque de Fabricius, édition
M. Daremberg. Gp. (
Archives des missions Harles, t. IV, p. 714-721.
scientifiques et littéraires, t. III, i 852 ,
^ Wenricli, De auctorum Grœcorum
p. 5 ; cp. aussi un petit poème grec de G. versionibus et commentarils sjriacis, ara-
Sanginatius comte palatin du xv® siècle
,
bicis etc., commentatio, etc. Lipsiæ,
sur les parties du corps humain publié
,
1842. — D' L. Leclerc, Histoire de la
pour la première fois, par M. Darem- médecine arabe.
berg, dans les Archives des missions, ^ Galien n’a cité textuellement qu’un
t. III, p. 1-16. — Voir aussi, même re^ seul passage de Rufus. Nous croyons
X nUFUS D’ÉPHÈSE.
3. Aétius crAiDida» Synopsis médicale.

4. Alexandre de Tralles, Tliérapeati(jues.

5. Paul d’Egine, Traité de médecine.


6. Traité anonyme grec sur les fièvres.

y. Rhazès, Continent.
8. Ibn el Beïthar, Traité des simples.

Nous reviendrons sur ces textes et sur les fragments que


nous aurons à leur emprunter. Qu’il nous suffise d’observer

dès à présent que ces emprunts sont au nombre de plus de


cinq cents.

11 .

ÉCRITS CONSERVÉS.

1. MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE.

En livre mutilé à la fin.

Manuscrits :

1 . Leyde. Fonds Vossius, ci-devant à la Bodléienne. (Catalog. inss.

Angl. et Hib. t. partie, n° 2182 .)

2 . Leyde. Bibliotli. de fUniversité. (P. Sgb du catalogue.)


3. Augsbourg. Aujourd’hui à Munich sous le n” 46g.
Extrait de la notice de Maltbæi : Cod. Augustanus. In caialogo llæs-
chelii notatur num. CXl, p. 54. In Reiseri, p. 63, nuiu. 77 In eo con-
.

tinentur liæc ;

a. Galeni expositio IV libroruni Hippocratis, Ilepi hicÛTijs sttI rœv


ô^écüv voarj^LÔLTWV., fol. i-5o.

h. Ejusd. ÉpwT 77 fjtaTa icLT^iui)? Téyyrjs, fol. 5i-55.


c. Ejusd. Ilspi TYjs TCJvàTrXœv (papfidjceov âurapecüs, a I. Vlll, ad tinem

1. XI, fol. 56-i3i.


d. Ejusd. T/ra? §er Tca^a/peir, fol. i32-i37.

néanmoins, tout compte fait, devoir rc- Il en est de même d’Alexandre de


produire les endroits de ses écrits où Tralles. (Voir ci-après, p. xliv.)
il a mentionné le médecin d’Ephèse.
PRÉFACE. XI

e. Pov(^ov {xovo^i^Xov ter. Ç>ap(ÂàKœv nadctpTiKœv fol. 137-147, qui


liber tolus legitur etiam in ccd. mosq. Oribasii [Collection médicale. Vil,
26.)

f.
Ejusd. n. T6üî^ èv nvfylei xai vs(ppois 'üyaOœv, fol. i 48 -i 6 o.
Ejusd. fragmentum fortasse ex libello ter. àÇ>pohi<7 icûv, fol. 16 1-
g. ,

1 65 (Voir plus
.
loin ,
p. xvi.)

Primus libellus Riifi scriptus est in cliarta bonibyc. sec. XIV. Reliqua
ejusd. scripta sunt in cbartis vulgaribus, sec. XV.
M. Daremberg avait obtenu le prêt de ce manuscrit. Il en a fait une
description détaillée et multiple à laquelle nous emprunterons textuelle-
ment ou en substance les parties qui ne feront pas double emploi avec
la notice précédente.
(=ude Mattliæi) Galeni, etc. (voir ci-dessus). Ecriture fine et ré-

gulière.
2° (= b) La main est plus mauvaise que la précédente, mais de la
même époque. (T. XIX, p. 35o-377, Xülm.) Texte peu différent de
fimprimé.
3 ° (omis par Mattliæi) fol. 55 v°. FccXrjvov wepi èrrjaioov ncnpwv ws écrit

htopia1dcrdcu[sic?) : diro UXstàbcov Zvcrscos ëcos 'zspo tcûv ^eipsptvœv. —


Au bas du folio : uai d(ppohi(jicc tccüty} hicLiTYf y^prjcrdpsvos • Kxjcra.'S . .

Xpàvcp (?).

4 “ (^c) fol. 56 Une autre main, du xiii® siècle, belle et régulière.


.

Fragments du traité de Galien, rs. airA. (papp. Je les ai collationnés en


partie sur l’édition de Bâle. Titres à la marge.
5® (—d) Même écriture.

6® (=e) Rufus, Médicaments purgatifs. Le texte du manuscrit s’arrête

avec le mot 'zsvebpovos. [OEiiv. d’Orih., t. II, p. 129, 1 . I.) [Il reprend
plus loin.]

7° (=/) Rufus, Maladies des reins et de la vessie. Autre papier et autre

main.
Les raccommodages sont antérieurs à la reliure, mais non les déchi-

rures. Après le fol. 160 vient le fol. 161 [—erv delà pagination grecque,
premier mot elphTisicu), qui doit être placé après le fol. i64; puis
doivent venir les fol. 161 , 162, i 63 ,
i 65 La déchirure
. et autres ava-

ries des fol. 160 et i64 se correspondent; celles de i64 et 161 se cor-
respondent moins, en sorte qu’il pourrait bien y avoir eu un feuillet in-
termédiaire; celles de i 63 et i 65 se correspondent assez bien. La pagi-
nation en cbilfres arabes est antérieure au collage des feuillets déchires.
xn RUFUS D’ÉPHÈSE.
4. Middlehill. N“ i536, olim Meemi. 281, xv* siècle'. Notice de ce
ms. par M. Daremberg, dans les Archives des Missions, t. III, p. 3o :

«Papier in-folio, xv® siècle.

« Contenu : 1
® PovÇov È(p£(Tiov fiovoSt^os. Ti'vas %sT xadaipstv, xolI

'zsoiois xadapTYiplois , xal 'Zffôre ... Le cod. Pliillippicus ne contient que


la partie fournie par le cod. Aug. (et publiée par de Mattbæi, p. 3-6o).
La collation que j’ai faite m’a donné la certitude qu’il ne diffère pas du
ms. d’Augsbourg lorsque le texte est intégral, mais il comble les la-

cunes qui existent dans le cod. August. Le plus souvent, le ras. de Mos-
cou remplit aussi ces lacunes, mais ses restitutions ne concordent pas
toujours avec celles de mon manuscrit. » Puis renvoi à la notice des mss.
contenant ce morceau de Rufus dans les OEuvres d’Oribase (t. II, p. v).

« 2” noAvSeüHODS ôvop.a.fj'hnôùv et immédiatement au-dessous :

É^eo-/ot> ôvop.a(7iai tôôv toO avOpcoirov poptcov. J’ai collationné ce ms.


sur l’édition de Clincli. Il n’offre que de très-rares et de très-petites dif-

férences; il a été relu et corrigé avec soin par le copiste.


« 3° ToO avTOv 'zsepl rcov èv xvalei xai ve(ppoTs 'vsadœv. Le ms. ne diffère

pas de ceux dont j’ai parlé plus haut. (Voyez cod. Laud. 58, [Archives,
t. II, p. 486] S 10). Je l'ai néanmoins collationné avec le plus grand soin
sur le texte de Mattbæi. »

5. Oxford. Bibl. Bodl. fonds Laud. n“ 58, nunc 5q. Cod. Bodl. 708.
Description détaillée avec morceaux inédits, par M. Daremberg, dans
les Archives des Missions, t. II, p. 486. Extrait concernant Rufus.
10° [Maladies de la vessie et des reins.) Cette copie du traité de
Rufus, la plus ancienne après le ms. prototype d’Augsbourg (actuelle-
ment là Munich) était tout à fait inconnue. Elle n’est pas même indicpiée

dans le Catalogus mss. Angliæ et Hiberniæ. »

Editions et ti'adactions :

1 . Piuji Ephesii De vesicœ reniimque morhis. De pargantibus medicamentis.


De partihus corporis hiimani. Sorani de utero et muliebri piidendo Ex biblioth.
reg. Parisiis, ap. Adr. Turnebum typogr, reg. i554, in-8° (édition due
aux soins de Jacques Goupyl. et contenant quelques variantes recueillies
dans les divers manuscrits du Roi).
2. Autre édition citée par Haller [Bibl. anatom. t. I, p. 79) d’après le
catalogue d’Astruc [Paris] i556, in-8“, mise en doute par Ackermann.

Voir plus bas, p. xxxiv, note 3.


PRÉFACE. XIII

3 . Edition grecqne-latine : Rufi Eph. De ves. ren.q. morhis. De pur-


(jantih. medicam. De partib. corp. hum. Nunc iterum typis mandavit Gu-
lielm. Clincli, qui et dissert, de auclore ejusq. scriptis ,
una cum commen-
tariolo de usu idoneo vesicantium in morbis curandis adjecit. Londini,
1726 ,
in- 4 °.

4. Traduction latine, dans le volume intitulé : Aretæl lihri VIII Ruji


Eph. de hominis partihus lihri III , Juiiio Paulo Crasso interprète. Access,
quæ Crassus non vertit : Aretæi aliquot capita, Rufi liber De vesicæ ac
ren. ajfectibus. Ejusd. De médicament, purgant. Parisiis, ap. Guil. More-

lium, i 554 in-12. La traduction des Maladies de la


,
vessie et des Purga-

tifs est attribuée tantôt à Goupyl tantôt à G. Morel. ,

5 . Même traduction dans le recueil d’Henri Estienne, Artis medicæ


principes. Paris, i 56 y, in-fol.

6. Edition. Rufi Ephesii . . . opéra et fragmenta græce, post ediliones


Parisinam i 554 8 , ,
et Londinensem 1726, 4 no vis accessionibus qua- -

druplo auctiora ex codd. Mosquensi^ et Augustano edidit et notationes


subjecit Gbristianus Fridericus de Mattbæi. Mosquæ, 1806, in-8“.

7. La présente édition du Traité des maladies des reins et de la vessie

commence notre volume (p. i- 63 ). On trouvera dans l’Appendice (sec-


tion i) le peu de notes critiques relatives à ce traité que nous avons pu
recueillir dans les papiers de M. Daremberg. Voici la signification des
sigles employés dans sa recension:

A, ms. d’Augsbourg, actuellement à Munich, sous le n^Abq^.


B, ms. de Rome (cod. Barberin.) inconnu jusqu’ici.

D. conj. conjecture de Dübner.


E. conj. conjecture d’Ermerins.
G, édition de Goupyl.

^ Extrait de la notice du ms« de Margunii, Cytherorum episcopi. Post


Moscou (Matthæl, p. xviii) «Codex ty-
: hujus obitum pervenit in bibliothecam
pograpbei synodalis in-foi. num. xxv. monasterii Iberorum montis Athus.
Continet Oribasii collectaneorum libres Inde cum aliis pluribus (avis aux philo-
priores XV. Ex hoc codice multa ac nota- logues-paléographes) ex mandate Alexii
bilia Rufi fragmenta subjeci post fragm. MichaelidisRossorum imperatoris Pétri ,

a Paulo Ægineta servata. Mirabilia fata Magni Parentis, emtus, hue Mosquam
babuit hic codex ac multa per dissitis- translatus est. » — On voit que le ms.
simos locos itinera fecit. Primo fuit in de Moscou n’a servi à Matthæi que par
l)ibliotheca Jo. Rapt. Pvasarii, deinde les extraits de Riifus conservés dans Ori-
translatus est in bibliothecam Maximi base.
XIV UUFUi> D’ÉPHÈSE.
L, ms. de Leyde (xvP siècle) n° 9 du fonds Vossius.
M, ms. de Middleliill (xvP siècle).

Ma, lecture de Mattliæi.

O ,
ms. d’Oxford (Bodléienne).
P, ms. de Paris, 11° 2281 (xvif siècle).

Q, ms. de Paris, n° 2288, in- 4 °(xv® siècle). S’arrête aux premières


pages. Type de l’éd. Goupyl.
V, ms. du Vatican, collalionné par Dietz et revu par M. Daremberg
pour les passages importants.

Ptapports entre les divers manuscrits. (Note inédite de M. Daremberg.)


«Dans riiistoire des manuscrits du Traité de Bufus sur les maladies des
reins et de la vessie, il
y a d’abord un fait certain, c’est que le ms. d’Angs-
bourg (A) est celui d’où dérivent directement ou indirectement tous les

manuscrits connus jusqu’à présent, puisque c’est A qui est mutilé et que
tous les autres le sont aux mêmes endroits que lui, à cette exception
près que, dans ces derniers, il
y a moins de lacunes que dans A. (Voir
ci-dessous.) Il s’agit de savoir si tous les manuscrits que nous connaissons
proviennent directement de A ou si une de ces copies a servi à en repro-
duire d’autres.
« Comme le manuscrit d’Augsbourg tombait en pourriture, ses copies,
si elles eussent été faites toutes sur le manuscrit, attesteraient des dégra-
dations successives ; mais il n’en est rien, et, d’un autre côté, les manus-
crits se ressembleraient tous pour les leçons , tandis qu’il y a entre eux
diverses familles, bien que tous les membres de ces familles dérivent

médiatement du manuscrit d’Augsbourg.


« Les mss. 0 et V paraissent avoir été copiés directement. BVLP viennent
de la même souche. —
Omission par tous les manuscrits du 'zuepi àÇ>po-
Certains se ressemblent plus entre eux qu’ils ne ressemblent au
ms. d’Augsbourg. L’identité de la reproduction des lacunes est une
preuve qu’ils ont tous été copiés les uns sur les autres, et la diversité des
leçons dans l’intérieur du texte ne montre aucune particularité dans les

manuscrits. La copie des mss. a été Dite avant la reliure, puisqu’on n’y

voit pas les traces de désordre qui sont dans l’édition de Mattliæi; et

d’ailleurs ils renferment des mots qui ne sont plus dans le manuscrit
depuis qu’il est retrouvé; et depuis, il n’a rien perdu ou n’a pu que
perdre très-peu. Aucune copie n’a été faite sur ce ms. après sa restau-


Ou plutôt (lu zsspi craTvp«a(Tfxo*j. Voir ci-dessus, p. xi.
PRÉFACE. XV

ration, car elles contiennent des mots qui sont tellement cachés derrière
le papier collé, quilest impossible de les voir et que ce papier n’a jamais
été décollé. (Une seule exception, x, 29, Ôrccv èKTré(7 );j.) Quand Matthæi
a fait sa copie, le ms. était collé, et il n’a pas pris la peine de voir à tra-

vers le papier et de soulever légèrement ce voile qui lui aurait permis

de lire quelques mots. Le collage n’est fait qu’au verso , en sorte que les

mss. ne contiennent partiellement ou en totalité que les lacunes du


verso, tandis qu’ils ne donnent, pour le recto, que ce qu’on y lit sans dif-
ficulté. Les vers se sont mis dans ce ms., même depuis qu’il est réparé,
car les papiers restaurateurs en sont percés.
«Il n’y a que P et L qui présentent des variantes isolées, suivies. OM
marchent toujours ensemble ou ces deux manuscrits et V plus particuliè-

rement avec A. PL peuvent avoir été faits sur une copie commune ou
l’un sur l’autre; Oet M, sur une copie commune, mais non sur la même
que P et L.

En résumé il me semble que P et L proviennent d’une même copie


« ,

secondaire; P a pu être copié sur L. Quant aux mss. OM, ils n’ont que
des rapports éloignés avec A d’une part et PL de l’autre. Ils ne sont
pas non plus uniformes d’une manière constante ; ils ont donc été copiés
isolément sur une même ou sur deux copies secondaires. Il n’y a pas
assez de rapports entre ces quatre manuscrits pour qu’on puisse admettre
qu'ils ont été exécutés d’après la même coj)ie secondaire et que les chan-
gements soient le fait d’un copiste. De leur côté, O M n’ont pas de rap-
ports assez constants pour provenir d’une seule copie. PLOM diffèrent

généralement de A. Je remarque aussi que M est le manuscrit avec


lequel PL ont le plus d’analogie, mais on ne saurait en tirer rien pour
en conclure une dérivation de l’un ou de l’autre.

« Il est très-probable qu’il existe ou qu’il s’est perdu d’autres copies


que celles que nous avons, qui furent primitivement faites sur A et sur

lesquelles ont été faits O et M. Pour les lacunes qui ne sont pas parti-
culières à PL, ces deux manuscrits s’accordent en général avec OM.
Quant à V, il a beaucoup plus de rapports avec A quant au nombre des ,

lacunes, d’où je suis tenté de croire que V a été copié sur A, et que les

autres manuscrits proviennent d’une copie faite sur A ,


et qu’ainsi beau-
coup de variantes seraient introduites par cette transmission secondaire
ou même tertiaire h

^
Nous donnerons sommairement les nous a conduit un nouvel examen des
résultats à peu près conformes auxquels variantes. 1° Tous les manuscrits con-
XVI RUFUS D’ÉPHÈSE.
«Les titres des chapitres, vu le désordre qui règne dans les feuillets

de A, me paraissent avoir été primitivement introduits de la marge dans


le texte par celui qui a copié ce manuscrit sur l’original non mutilé.
Dans les autres, ce désordre avait été corrigé par le seul instinct des
copistes.

«Depuis la page 8 [de notre édition] jusqu’à la fin, le manuscrit


d’Augsbourg offreun très grand nombre de lacunes représentées, dans
mon texte ,
par des crochets. Toutes ces lacunes sont maintenant com-
blées. Quand la restitution totale ou partielle vient des manuscrits que
j’ai collationnés, je l’indique de la manière suivante dans les variantes :

[. .
.] codd.; quand c’est par Aétius : Aet., avec le renvoi au cha-
pitre, à la page et à la ligne; quand c’est par conjecture :[•..] par conj.
Toutes les fois que les débris de texte conservés par le manuscrit d’Augs-
bourg correspondent exactement aux mots ou parties de mots que sup-
posent les autres manuscrits ou Aélius, j’ai soin de l’indiquer, et, quand
les manuscrits ne sont pas d’accord, je ne me contente pas de marquer
la lacune par des crochets j’indique ,
les différentes leçons des manus-
crits en donnant les mots ou parties de mots qui précèdent ou qui suivent
la lacune, afin qu’on juge de celle que j’ai adoptée. Le système d’indica-

tion des variantes est le même que celui qui a été suivi dans f édition
d’Oribase. (Voy. Plan de la collection, en tête du i" volume des Œuvres
d’Orihase, p. xlv.) »

On trouvera un fragment de ce traité dans les Extraits de Rliazès,


fol. 207, 242.

IL — Sur le Satyriasis et la Gonorrhée.

Il existe un fragment de cet opuscule dans le manuscrit


d’Augsbourg. Matthæi l’a publié et nous le rééditons avec tra- ,

duction française de M. Daremberg, à la suite du Traité des

suites proviennent directement ou in- qui est résumée dans le tableau suivant :

directement de A ; O ,
directement ; A
aucun des manuscrits consultés ne pro-
.

vient deO même indirectement M peut


, ;
O
I

M
1

L
venir de A V de M et Q de V L vient
, , ;

indirectement de A; de L dérivent B,
peut-être avec un intermédiaire et P I
B P
immédiatement. De là une généalogie Q (c. É.R.)
PRÉFACE. XVII

maladies des reins et de la vessie, sans autre secours que ce,,

même manuscrit. Matthæi suppose que ce texte .ne fait qu’un


avec le Ilepi à<ppoSicr(rj)v {Rüf. Ephes. opuscala, p. i5i),'dont

Oribase nous a conservé un fragment [Coll. méd. VI, 38);


mais 'il est probable que le Ilep} à(ppoSi(Ttœv doit plutôt être

rattaché aux livres concernant le réginie d’autant plus qu’Ori- ,

base ,
s’il faut en croire les copies de son texte ,
a rappelé lui-

même ce rapport : xoà tvv Siahriv,

. - Le livre XI d’Aétiüs. ; : .
.
;

On sait que, sur les seize livres qui composent la Synopsis

d’Aétius, les huit premiers ont seuls été publiés dans le texte

grec. Les analogies du livre XI de cette compilation avec les

écrits de Rufus relatifs aux affections des reins et de la vessie

au satyriasis et à la gonorrhée, ont amené M. Daremberg à


placer à la suite de ces textes les chapitres de ce même livre

mêmes questions. On verra plus loin (p. lu)


qui traitent des
comment M. Daremberg lui-même nous a fourni les moyens
de compléter la publication du livre XI de la Synopsis [Appen-
dice, section III) et quel parti nous avons tiré des collations
recueillies par notre prédécesseur postérieurement à la publi-

cation partielle de ce livre.

M. Bussemaker, qui s’est occupé d’Aétius pour M. Darem-


berg, avait transcrit non-seulement le livre XI, mais en outre,
pour lui aussi, le XVP livre, dont la copie ne se trouve pas
parmi les papiers qui nous ont été communiqués.

Manuscrits consultés et éditions L


Manuscrits :

A, Paris, 2196, xf siècle. M. Daremberg en a fait photograpliier le


recto du fol. i48.

^ Voir Fabric. B. Gr., anc. édit. vol. VIII, p. 3i8. Labbe, Bihl. mss., p, 212.
Lambec. Bibl. cæsar., t. VJ ,
p. 102.

B
XVIII RUFUS D’ÉPHÈSE.
B, Paris, 2191.
C, Paris, 2ig3. Prototype des textes publiés dans ce volume.
M, Middlebill, i534. «Exécuté par une main inintelligente.» (dar.)

O, Oxford Bodl. canonic. 109 , ms. du xv® siècle, sur papier in-4°.

P, Paris, i883. « Grande analogie avec B; probablement copié sur d. »

(dar.).

U, Vienne, cod. médical vi.

V, Vienne, cod. médical xii.

X, Paris, ms. Mynas. (Bibliothèque nationale, n°* 63o, 63 1, 632 du


suppl. grec.) 3 vol. écrits au xi° siècle et contenant les seize livres
d’Aétius.

Y, Venise, 291, xv® siècle.


Z, Venise, 696, xv® siècle.

a, Florence, plut, lxxv, 2.

h Florence, plut, lxxv, 10.


c, Florence, plut, lxxv, 18.
d, Florence, plut, lxxv, 21,

Editions et traductions :

Ed. grecque des huit premiers livres, ex Asulani et Aldi officina. Venet.
i534,in-fol.
Trad. latine des livres VIII à XIII, d’après un manuscrit grec, par
Janus Cornarius.
;
complétée des seize livres, par J. B. Montanus, Basil. Froben.
i535, in-fol.

latine complète, par Janus Cornarius. Francof. i54i, in-fol.

latine complète, revue sur deux manuscrits, sur Gai. et Paul


d’Ég. ,
Basil. i 542 ,
in-fol.

latine complète, réimprimée, Basil. i54q, in-fol.

latine de J. Cornarius, comprise par Henri Estienne dans sa col-

lection des principaux médecins, Genève, i56y, in-fol.

Ed. grecque (seulement), Lyon, 1649, in-fol.

grecque (seulement), Lyon, i56o, in-12, avec «Scholia» de


Hugo Solerius «ad II primos libros. »

M. Daremberg avait réuni quelques notes pour expliquer


les rapports du livre XI d’Aétius avec le traité de Rufus sur
PRÉFACE. XIX

les maladies de la vessie. Nous reproduisons ci-après la plupart

de celles qui se sont retrouvées dans ses papiers.

«... Dans le chapitre sur la phlegmonie des reins, on trouve, en


comparant le texte de Rufus avec celui d’Aétius, toute la différence d’un
style original à celui d’un compilateur, et cette seule circonstance est

déjà à considérer pour la question qui nous occupe. Rufus est précis, il

compte les mots, ne disserte que sur ce qui suffit à l’expression de l'idée

ou du fait, tandis qu’Aétius délaye cette pensée, etc. Quelquefois même


on reconnaît à peine le texte original. Cependant on voit bien que c’est
Rufus que le compilateur a eu sous les yeux mais nous allons voir tout ;

à l’heure qu’Aétius change d’auteur sans avertir, et que peut-être il

intercale lui-même ses propres opinions. 4

« D’abord ,
nous ne retrouvons pas dans Rufus , ,
la première phrase
du chapitre. Quant à la seconde, je n’oserais pas affirmer quelle soit

empruntée à Rufus, et que ce soit le commentaire de ces seuls mots:


ôlvvri éysi viro tov ksvswvos. Dans la troisième, Aétius a retranché
quelques détails anatomiques qui lui étaient inutiles , et il ajoute la men-
tion de l’engourdissement des jambes, qui se trouve dit un peu plus bas
d’une autre façon dans Rufus. — Voici maintenant des exemples d’addi-
tions [et de changements de mots moins ordinaires en ceux qui sont le

plus habituellement employés]. Je souligne ce membre de phrase ypv- :

X,sTat. . .
(dans ce volume, p. 3, 1. 12 ). Ce qui suit dans Rufus manque

dans Aétius; mais, de son côté, Aétius a une phrase qui ne se trouve
pas dans Rufus ,
et qu’il a sans doute prise ailleurs. Donc je conclus que
les chapitres sont inscrits sous le nom de celui qui a le plus fourni. —
Voici une nouvelle phrase semblable à celle que je viens de citer : S-epa-
Tievsiv 3-sppw. Mais, à côté de cette phrase empruntée à Rufus, avec
quelques modifications à'côté desquelles se retrouve le texte, en voici
une qui est la même au fond, mais toute différente pour la rédaction ,
et

beaucoup moins précise, bien qu’Aétius paraisse avoir eu l’intention

d’abréger. Dans cru devoir y ajouter, nous


les explications qu’Aétius a

voyons seulement que quelques médecins donnaient des purgatifs tandis ,

que Rufus dit cela d’une façon plus générale.

«On remarquera aussi que A, le plus ancien manuscrit, se rapproche


le plus de ce texte (d’Aétius), ce qui prouve que le copiste renchérit sur
Aétius lui-même pour modifier les textes originaux , et que c’est une rai-
XX RUFUS D’ÉPHÈSE.
son de pins pour croire que nous possédons le texte original puisque
,

c’est d’Aétius que A copie le plus.

III. — Médicaments purgatifs.


Simple fragment où manqrient le commencement et la fin.

Ce morceau ne figure pas seulement dans la collection mé-


dicale d’Oribase (VII, 26). Il en existe des copies isolées dans
les manuscrits ci-après :

1. Leyde. Fonds de Vossius, n° 9. (Voir ci-dessus.)


2. Leyde. Ms. de l’ Uni ver si té. [Id.)

3 . Augsbourg, aujourd’hui à Munich. (Id.)

4. Florence. Cod. 7 plut. lxxv. Bandini, t. III, p. 162. (Voir plus


loin, p. 23 .)
5 . Paris, n° 2261.

6. Middlelîill, n° i 536 .
(V^oir ci-dessus.)

'7. Moscou. Cod. typograpliei synodalis. (Id.)

Editions et traductions.

1. Ed. incomplète de Goupyl, chezTurnèbe, i 554 (Voir


-
ci-dessus.)

2. Ed. de i 556 douteuse.


,
(Id.)

3 . Ed. gr. lat. , 1726, incomplète (Id.)

4. Trad lat., i 554 - (Id.)

5 . Même trad. lat., 1567. (I^-)


6. Ed. complétée de Matthæi, 1806, in-8“.
7. Ruli 'Ephesii de medicamentis purgantibus fragmentum e cod.
parisin. descriptum. » Edidit Car. Goltlob Rûhn. Fasc. I, II, Progr.
acad., Lipsiæ. i 83 i, in- 4 °.

8. La dernière édition de ce morceau est comprise dans les Œuvres


d’Orihase, t. II, p. 45 Le texte y est traduit en français pour la
90 à i .

première fois. Nous nous sommes borné à donner l’analyse du fragment,


comme nous l’avons fait de tous ceux que nous avons empruntés aux com-
pilations d’Oribase.

IV. Du NOM DES PARTIES DU CORPS HUMAIN.

D’après Ackermann (Fabric., BihL gr., édit. Harl., t. IV,

p. 71 5 ), le livre I" (texte dont notre édition fait un traité


PRÉFACE. XXI

spécial) aurait eu deux rédactions. La seconde serait le livre

de Clinch ,
devenu pour nous un abrégé du traité précité.

M. Daremberg a supprimé toute classification des morceaux


relatifs à l’anatomie. Voici un tableau comparé de la dispo-
sition adoptée dans l’édition de Clinch et dans celle-ci :

ÉDITION CLINCH. ÉDITION DAREMBERG.

P. 22 45- . É(p. Ilepi P. 133-167. Rufusd’Éphèse, Dii

orofjt. TMv ToO OLvdp. (Jioptœv. (Dans nom des parties du corps. (Texte
la traduction latine Cl. ajoute ; li- correspondant exactement à celui
ber I.) que renferme la collection de Nicé-
tas, § 386 .)
P. 46-52. Toti avTOv ôvop.a<Tiô)v P. 233 - 236 . Même titre que
t 6ûv Karà âvdpwT^ov Cl. (Trad. lat. : féd. Clinch.
Alter liber I.)

P. 53 - 65 T.. a. ôvop.a(7t0t)v ê '. P. 168-185. Traité anonyme (at-

tribué à Rufus). I. Anatomie des


parties du corps \
P. 66-71. P. É(p. àvOpL(X(TlMV T. P. 186-194. II. Des os. (Collec-

X. âvOp. oorlécûv y'. tion de Nicétas, § 687.)

La disposition adoptée par M. Daremberg nous porte à ex-

primer une opinion qu’il avait peut-être dans l’esprit, mais


dont nulle trace ne se retrouve dans ses papiers : c’est que le

traité du nom des parties da corps et celui des os n’ont figuré


isolément dans les manuscrits qu’après avoir pris place dans
la collection de Nicétas, dont l’archétype présumé, conservé à
Florence, fera f objet de l’article suivant. En effet, ce manus-
crit date du xif siècle, ou même de la fin du xF, et partant

est le plus ancien monument paléographique où f on rencontre

^ Texte tantôt abrégé, tantôt com- pour la première fois (grec-latin) dans
piété par Oribase, Coll, méd., 1. XXV, l’ancienne édition de Fabricius [Bihl.
ch. I. Cp. Daremberg, drc/tiüe^ des mis- gr., t. XII, p. 786-91 1
). Cf. Meletius,
sions, t. III, p. 26. Voir aussi le traité De natura liominis, éd. (iramer [Anecd.
de Théophile le Protospathaire (vu® s.) Oxon., t. III). »

Sur la structure du corps humain, publié


XXII UUFUS Ü’ÉPHÈSE.
ces deux textes. Cette hypothèse, qui n’a rien d’exagéré, ren-
drait fort suspecte l’authenticité des morceaux publiés par
Clinch, pages li6 à 65. Ces deux textes ne sont probablement
qu’une paraphrase byzantine d’un Syméon Seth, d’un Micliel

Psellus ou de quelque autre compilateur polygraphe du même


temps.
Manuscrits connus :

1. Florence. Plut, lxxiv, n" 7. Manuscrit probablement original de


la fameuse collection de textes médicaux formée, à la fin du xi® siècle,

par le médecin Nicétas sur demande des empereurs grecs Constantin


la

Ducas, Michel son fils ou Alexis Comnène.


Bandini, dans son Catalogue des manuscrits grecs de la Lauren-
tienne , a donné une description détaillée de celui-ci ,
l’un des plus im-

portants de cette riche bibliothèque. (T. En 1679,


III, col. ôS-qS.)
Gaspar Bartholin le reçut en communication des mains d’Antoine Ma-
gliabeccbi, alors bibliothécaire des ducs de Toscane, et a exprimé en
termes enthousiastes l’admiration que lui causa l’examen du « codex
Laurentianus. » [De Tibiis, p. 349-35o.) Antoine Coccbi en a publié
quelques parties inédites, sous le titre suivant: Græcorum cliirurgici

Jibri; Sorani unus de Jracturarum signis; Oribasii duo de fracturis et de


luxatis e collectione Nicetæ (= livres XLVI et XLVII de la Collection mé-
dicale)^ Florentiæ, 1764, in-fol. Nous avons relevé les articles suivants

dans la notice de Bandini :

189 Tô ÏTnroKpdrovs ^àdpov. E libris Rufi, Scamnum Hippocratis.


§ :

Fol. 173-178. Premiers mois Ô B’Ctvpa.a'icôTOLTOs ÏTTTroxpâTrjs derniers


;

mots : Èv oXicrdri p-drcov 'ZJpayp.areia. (Voir dans le présent volume,


page 3o5, l’analyse du morceau correspondant d’Oribase, Coll, méd.,
XLix, 26 et suiv. ,
et les notes placées à la suite.) Ce texte a été traduit en

latin par Vidius. [Chirurgia, Paris, i544i in-fol.)

§ 229: Même titre que pour le § 189, mais attribué dans Nicétas,
avec le groupe des §§ 200-235, à Apollonius de Ciltium. (Publié par
Dietz, Scliolia in Hippocralem et Galenum, t. I, p. 33-4 1>)
§ 386 : Pov(pov È(pe(7 tov ôvopLOLCjlcu rwv xarà âvdpcjirov, fol. 276.
$ 387 : ToO avrov 'crspt ôcrlœv, fol. 283 b.

2. Ms. de Paris, 2247. f-opi® du Codex Laurentianus faite sous Fran-


çois 1*', et offerte à ce prince par le cardinal Nie. Rodulfi. (Voir Dielz,
PRÉFACE. #>
XXIII

l. c., vol. I, p. VIII.) Ms. noté P clans la recension d’Oribase (t. IV,

p. iv).

3. Ms. de Paris 2248, autre copie de la collection de Nicétas, datant


aussi du xvi® siècle. (Dietz, l. c., p. x.)

4. Berne, n° 45 Q, fol. 28 a-28a. Ms. utilisé, dit Fabricius (B. Gr.,

anc* éd. ,
t. III, p. io 3 ), par Martinus Bogdanus, qui entreprit une édi-
tion grecque-latine de ce texte. (Bartholin. Centur. IV, Medic. Epist.,

p. 37; cf. Malthæi, éd. de Rufus, p. xv; Sinner, Catalog. codd. in biblioth.

Bern., p. 58 g ;
Hagen, Catalog. codd. biblioth. Bongarsianæ, 1875,
n” 45 g.)
5 Rome. Codex Ottob. 235
.
^ (Montfaucon, t. I, p. 186).
6. Milan. Ackermann cite deux manuscrits ambrosiens d’après

Montfaucon, t. 1 ,
p. 5o4 - Nous donnons la collation de î*un d’eux
(T. i 4i )
à l’Appendice (section v) ^

7. 8, 9, 10. Paris. Ancien fonds Colbert n°" 3i6 i, 8162, 3 i 63 (au-


jourd’hui n°* 2261, 2262, 2263).
11. Turin. (Montf. ,
l. II, p. i 4 oi.) Voir aussi Catalog. codd. gr. bibl.

Taiir., p. 4 5 i .

12. Escurial. Ms. 0. 1 .


2 (n° 177 du catalogue de M. Miller). En
1871, dans le cours d’une mission littéraire en Espagne, nous avons
iranscrit un feuillet de ce manuscrit à la demande de M. Daremberg.
La collation n’a donné, nous a-t-il dit, qu’un résultat sans importance.
Notre copie ne s’est pas retrouvée dans ses papiers.
1 3 . Paris. Ancien fonds Colbert n° 5 o 68 (Montf., .
t. II, p. 1011.)
1 4 . Ms. de Guill. Pellicier, évêque de Montpellier. «Nunc, dit Mont-
faucon (1739), in bibliotheca episcopatus. » (T. II, p. 1199.)

1 5 . Ms. du Président de Mesmes, in- 4 ”. (Montf., t. II, p. 1827.)


16. Londres Brit. Mus. Cod. Burneiensis XCIV, 4 xvi® ;
siècle, in-fol.

papier. (Daremberg, Archives des Missions, t. III, p. 87.)


17. Londres. Société de médecine. Ms. d’Arétée contenant, d’une
main plus récente. Les noms des parties, de Rufus. (Daremberg, Archives
des Missions, t. III, p. 43 .) «Peu de différence avec les éditions. »

18. Ms. de Rome. Fonds Colonna n° 12. Voir, sur le contenu de ce

* M. Daremberg n’a pas vu ce ma- sur papier in-4°. Une main qui n’est
nuscrit, mais il a obtenu de M. Albert pas celle de M. Daremberg (c’est pro-
Jahn une copie que ce philologue en bablement celle de M. Ermerins) a
avait faite. écrit, en marge des collations: «sans
- C’est une copie du xvi® siècle , écrite valeur. »
XXIV KUFUS D’ÉPHÈSE.
manuscrit la notice qui précède les scliolies que M. Daremberg en a ti-

rées sur le traité de Rufus (ci-après p. 207),

19. Ms. de Paris n° 2220.


20. Ms.de Paris n” 2 i 5 i. (Ms. noté A dans le t. lll des Œuvres
(VOribase, p. x.)

21. Ms. de Rome, Vaticane, n° 291.

22. Vienne, Cod. philosopli. 3 o 3 .


23 . Ms. de Paris n° 232 1. (Ms. noté E dans Oribase, /. c.)

Editions :

1. Ed. de Turnèbe. Voir ci-dessus, 1 ,


1.

2. Ed. de i 556 (douteuse).


3 . Ed. de 1726. Voir ci-dessus.
4. Traduction latine de Junius Paulus Crassus : « Aretæi libri VII et

Rufi Epbesii de corp. hum. appellalionibus libri III latinitate donati. »

Veneliis, apud Juntas, i 552 ,gr. in- 4 °.

5 . Même traduction dans le recueil précité d’Henri Estienne.


6. Rull Epbesii, De corporis humani appellationibus libri Ires, la-

tine. Dans la collection intitulée : Medici antiqui Grœci, Basileæ, ex


off. Pétri Perna, i 58 i, in- 4 °* (Révision de la traduction publiée en
i 552 .)
Nous citerons encore, d’après Hoffmann [Bibliograph. Lexic.) :

«Epitome Rufi libri de corpore humano, latine adjectis appellationi-

bus græcis. » Dans le Dictionarium mediciim d’Henri Estienne. Paris , 1 564 ,

in- 8 ”, p. 528-548.
7. A ces publications se rattache celle d’André Vesale, ayant pour
titre : Anatoniia , addita iiunc postremo etiam antiquorum anatome, dans
laquelle figure un appendice ainsi désigné : üniversa antiquorum anatome
tam ossium quam partium externarum : ex Rufo Ephesio medico antiquis-

simo, tribus tahellis explicata per Fahium Paulinum , etc. Venetiis apud Jo.
Antonium et Jacobum de Franciscis, i 6o4 , in-fol.

8. Dans notre édition, le texte a été revu par M. Daremberg sur un


grand nombre de manuscrits. Toutefois plusieurs d’entre eux ne furent
collationnés par lui ou pour lui qu’après fimpression du traité. Nous
avons placé ces collations dans l’Appendice, section v.

Sigles.

A, ms. de Milan, bibliothèque Anibroisienne. T i 4 i-


PRÉFACE. XXV

'
B, ms. de Londres, British Muséum, fonds Burney, XGIV, 4 -

Col. ms. de Rome, bibliothèque du Vatican, fonds Colonna n" 12.

Cl. Édition de Clincb.


F, ms. de Paris 2261 (ms. B dans le tome III des Œuvres d'Orihase,

p. X.)

F\ms. de Paris 2262 (ms. C, ihid.).

F^, ms. de Paris 2268 (ms. D, ihid.). Corrigé sur l’édition princeps.
L, ms. de Florence, lxxiv, 7.

N, ms. de Paris 2247.


N\ms. de Paris 2248.

O ,
ms. de Rome, bibliothèque du Vatican, fonds Ottoboni, 235 .

P, ms. de Paris 2220.

R, ms. de Paris 2i5i.


T, ms. de Turin.
V, ms. de Rome, Valicane, 291.
W, ms. de Vienne, Cod. philosoph. 3 o 3 .

X , ms. de Berne.

Note inédite de M. Daremherg.


«Le plus ancien manuscrit est celui de Florence (collection Nicétas).
Le plus ordinairement j’ai suivi ce manuscrit. Toutes les fois que je me
contente de mettre au bas la leçon du texte de Clinch, c’est que la leçon
de mon texte vient de L. Dans le cas contraire, j’indique la source où j’ai
puisé ma correction. —
Quand il y a des dissemblances entre L et nos
copies de la collection de Nicétas N et N\ je findique. J’ai négligé les
autres manuscrits comme n’ayant nulle valeur et nulle autorité, puisqu’ils

procèdent tous de mon prototype ou qu’ils appartiennent à la mauvaise


,

famille. »

(Pour mémoire.) Chirurgica. Ackermann, fautivement, con-


sidère à part et mentionne sous cette rubrique les textes de

Rufus compris dans la collection de Nicétas. Ce sont évidem-


ment les paragraphes 189, 386 et 887 de cette colleetion,

ceux-là mêmes que nous venons de citer.

M. Daremberg, par des motifs à lui seul connus, a placé


les textes V et VI, dont nous allons parler, avant f« Abrégé des
traités anatomiques » et les « Scholies sur le traité du nom des
XXVI RUFUS D’ÉPHÈSE.
parties du corps. » ïi convient de mentionner dès à présent
ces deux morceaux, qui se rattachent directement au texte IV.
Cet abrégé figure dans l’édition de Clinch, pages 46 - 52 ,

il est présenté simplement comme un ouvrage de Rufus. Le
nouvel éditeur y voit avec une grande vraisemblance une sy-
nopsis des notions contenues dans le traité proprement dit

qui porte le même titre. Il a indiqué tous les rapprochements


possibles entre ce traité et le texte résumé. Quant aux scholies,

elles sont précédées d’observations assez complètes pour que


nous n’ayons pas à nous y arrêter ici.

V. INTERROGATOIRE DES MALADES. îoLTplKà èpCôTrjpara , Vx' .

Ce texte est publié ici pour- la première fois. La traduction


française est de M. Daremberg.

Manuscrits :

Vienne (Catalogue de Nessel, part. III, p. 22), cod. viii, olim 19.
Ms. rapporté d’Orient par Minoïde Mynas et conservé à la Bibliothèque
nationale sous le n° 687 du supplément grec, fol. 65 v°.
Sigles : V=^ms. de Vienne. —
M = ms. de Mynas.

Nous n avons pas à discuter l’attribution de l'Interrogatoire

des malades à Rufus, laquelle repose uniquement sur la sus-

cription des manuscrits. On peut dire seulement que cet


opuscule est de tout point digne de notre auteur. C’est une
application très-intéressante de la méthode dogmatique ou ra-

tionnelle exposée depuis par Galien L

^ Notamment dans le passage qui plus malade; de plus, elle prescrit au


suit : médecin de connaître d’avance la nature
« La secte , dit Galien , qui procède des airs , des eaux et des lieux ,
du genre
par le raisonnement ordonne d’étudier de vie, des aliments, des boissons et
la nature du corps que l’on veut traiter des habitudes pour trouver la cause de
,

et la puissance de toutes les causes à toutes les maladies ,


la vertu des médi*
l’action desquelles l’homme étant exposé caments , et pour devenir capable de cal-

tous les jours devient mieux portant ou culer, à l’aide de comparaison et de rai-
PRÉFACE. XXVI

VI. — Traité sur le pouls attrirué à Rufus.


Nous n’ajouterons guère ici aux observations dont M. Da-
remberg a fait précéder et suivre son édition princeps de
18/16, et que nous reproduisons avec ses additions manuscrites
et quelques notes qui nous sont personnelles A Un seul point

doit nous demander quelques développements.


On pourra s’étonner que M. Daremberg admette le Traité da
pouls dans son édition des OEuvrcs de Rufus après avoir fait les

plus expresses réserves sur son authenticité^. Pour notre part,

après avoir examiné de près le texte en question au point de


vue philologique, et relu attentivement toute fannotation déjà
publiée ou inédite de M. Daremberg nous sommes disposé
,
à

tenir grand compte de fattribution que les copistes en ont


faite à Rufus d’Ephèse. Voici nos principaux motifs :

M. Daremberg, dans sa note 2/1 his^, semble avoir péremp-


toirement établi que ce texte a été rédigé dans la période
comprise entre fan 5 o avant fère chrétienne et fépoque de
Galien. Partant de ce premier point, qui nous permet de consi-
dérer la rédaction de la Synopsis comme contemporaine de
Rufus, on est amené à chercher dans la doctrine du rédacteur
et dans son langage technique des éléments de comparaison

sonnement, queis effets produira contre


,
malade , c’est surtout par le pouls qu’il
une certaine espèce de cause ,
un moyen faut s’efforcer d’arriver au diagnostic,
de traitement doué d’une certaine pro- ainsi qu’il est écrit dans mes livres sur
priété déterminée, etc. » (
Des sectes, aux le pouls. Après le pouls, on arrivera
étudiants, chap. iii Méthode des dog-
; au diagnostic par les autres signes.
matiques. Traduction de M. Daremberg.)
D’autre part, Galien s’exprime ainsi ^ Voir l’Appendice, section VIII.

dans sa Tliérapeutuiue à Glaucon, I, ii ;


^ Édition de i846, p. 3. OEiivres
«Nous nous efforçons, comme tu sais, d’Oribase, i85i, t. I (Plan de la col-
d’indiquer nous -même la cause antécé- lection des médecins grecs et latins )
dente sans attendre les renseignements p. XXIII.
du malade. . . .Si les passions de l’âme ^ Dans la présente édition, p. 635,
persistent encore pendant l’examen du note sur la page 226 ,
1 . 10 .
XXVIII RÜFÜS D’EPHESE.
avec celui du médecin d’Éphèse. Or nous voyons celui-ci, dans
un texte que personne ne songe à lui contester, le Traité du
nom des parties, présenter le cœur comme t^v dp)(^rjv tov o-vpiî-

^£iv (voir plus loin, p. i 55 ,


1 . 12). Il dit encore (J. c.p. 180,

1. 1 /i) : (I C*est dans les artères que le pouls se produit, et c est


à travers les artères que le pneuma, chassé avec force par le

cœur, se répand dans tout l’organisme, u On reconnaît ici la

théorie du médecin alexandrin Hérophile, légèrement modifiée


par Erasistrate. L’auteur du Traité sur le pouls dit à son tour

(/. c. p. 228, 1.
9) : «Il arrive donc que le cœur, exactement
rempli par le pneuma qu’il a attiré du poumon, se porte sur

les côtés et s’éloigne notablement du sternum ;


quand il re-

tombe sur lui -même et que, se vidant, il revient k sa forme


naturelle, il se rapproche vivement du sternum, le frappe;
par conséquent, c’est en s’affaissant qu’il produit le pouls, n Ce
rapprochement était au moins cà signaler L
Il
y a plus. L’auteur du ttrepl a(pvypù)v renvoie sis tvv dvaTOpirjv

ceux qui voudront examiner plus à fond la question des mou-


vements du cœur (Le. p. 222 1 . 1 1). Il y a deux façons d’in-

terpréter ce renvoi. M. Daremberg a donné à ce mot, dva-


TO(JLv\ la signification de « science anatomique. » N’y a-t-il pas
plutôt, dans ce passage, la mention d’un traité d'anatomie,

composé par le médecin même qui fait le renvoi? A dire le

vrai, ce renvoi, une fois admis, nous paraît se rapporter par-


faitement au texte, intitulé par M. Daremberg Anatomie des

parties du corps, que Clincb attribue à Rufus, d’autant plus que


la doctrine n’a rien de contradictoire dans l’un et l’autre texte.
Quant à l’authenticité de cette Anatomie, tout en admettant

^ Cf. Pollux, sur le cœur (


Onom. II, na^^oüvTai xotXiar ri (lèv ère' aptcrlepâ tsol-

ch. IV, S 216): ...77 KOLpëia xÔXttovs '/^VTépaœs'ZSVsvfiaros oîiaaâÇsois - êv


ê^ovaa ai'pcnos t£ xaï 'îSvevp.aTos , S>v to XsTz'lorépa p.èv érri pel^ovos ëè eCpv-
fièv ènnépiiei ëi' dpTujpiùv, to ëè txva- yœpias, d(p’ rjs oi tov aïpoiTos o^stoî <pé-

TépTiet ëtà (pXe€ô5 v. S 217. 0 < ëè xôXxot povTai. Voir la page suivante.
PRÉFACE. XXIX

que ce livre a pu subir une transformation byzantine, un nou-


veau rapprochement de textes tend à la rendre incontestable.
Dès les premiers mots de ce morceau, fauteur rappelle qu’il

vient de terminer la nomenclature des parties externes appa-

rentes de f organisme humain, et annonce qu’il va maintenant


parler de ses parties intérieures. La connexité des deux textes

anatomiques est donc déjà bien visible, et cependant Rufus


lui a donné un caractère encore plus manifeste dès le début
du premier, lorsqu’il s’est exprimé dans les termes suivants
(/. c. p. 1 34 ,
1 .
9) : « Si vous regardez cet esclave et si vous
écoutez ce que je vais dire, vous mettrez d’abord en votre
mémoire le nom des parties apparentes; ensuite, disséquant
l’un des animaux qui ressemblent le plus à l’homme (le singe)
je tâcherai de fixer dans votre esprit la nomenclature des par-
ties internes.» Il
y a là, ce nous semble, comme un pro-
gramme qui, pour être rempli, exige la réunion en un traité

unique de deux opuscules, dont fun est déjà jugé authen-


tique L Cela admis, on arriverait à ces conclusions :

Le Traité du pouls est du même auteur que ï Anatomie;


2° U Anatomie est de Rufus; donc, etc.

La question du vocabulaire a été traitée par M. Daremberg


lui-même. Une remarque ingénieuse fa conduit, comme on le

verra dans sa note préliminaire (p. 612), à rapprocher ce texte


du temps où notre auteur a écrit. Nous ajouterons que vérifi-

cation faite dans le Thésaurus d’Henri Estienne, la langue em-

^ L’édition de Pollux donnée en 1706 partium corporis humani transtulit nos-


par Lederlin et Hemsterhuis rapporte ter, ut monet Casaubon (IX, in Atken.
cette observation de Jungermann sur les xiii). » Orla nomenclature du grammai-

emprunts faits à Rufus par l’auteur de rien grec ne présente pas moins d’ana-
{' Onomasticon dans le cours de son logies avec l’Anatomie « attribuée à Ru-
II® livre, l’homme physique
consacré à : fus » qu’avec le Traité cliinom des parties
«In hune suum secundum totum fere da corps ; nouvel argument en faveur de
Rufi Ephesii lihrum de appellatione la connexité qui relie les deux textes.
XXX RLFUS D’ÉPHÈSE.
ployée dans le Traité du pouls ne renferme pas un seul mot
qui le fasse descendre plus bas que Plutarque.

Manuscrits , éditions, traductions.

Le Iraité Uepi cr(pv'ypiù)v ne se trouve que dans deux inss. :

1. Ms. de Florence (notice d’après Bandini) ,


plut, lxxv, n“ 7, codex
sur papier in-fol. du xiv® siècle, exécuté par Johannicius et contenant:
I-III, fol. 1. Aétius, livres XIII-XVI.

IV, fol. 2i4, Synopsis de pulsihus. Bandini traduit les mots, to yàp
o-évrayfxa ovk oîysv, par « opus enim non liabebat; » ce qui doit signifier

«car [le ms. prototype] ne possédait pas le traité [lui-même], ne contenait

que la Synopsis, l’abrégé’. »

Bandini rappelle la vieille traduction latine de cette Synopsis, publiée

par René Chartier {Œuvres d’Hippocrate et de Galien, t. VIII, p. 33 o),


traduction que nous croyons du xii® siècle,

V, fol. 217. Galeni, Thas hsT xadaipsiv.


VI, fol. 219. Ek TOU Poutou Tsep'niOLdapTrjpiœv. Premiers mots comme
dans Oribase (p. 90, 1. 4 ); derniers mots •
oùhsvos èheijdrjcnxv (p. i 3 o,

1.7).
VII-VIII, fol. 124. Fragments d’Antylle.
IX. fol. 226 è. Fragment du médecin Sévère.
X. Galeni, Ilepi èdœv.
2. Ms. de Paris, 11° 2193, xiv® siècle. Codex ayant appartenu à Fran-

çois Asulanus.

Sigles : G= ms. de Florence. — i- P = ms. de Paris. —G= traduction


latine contenue dans le Galien de Chartier.

Le texte du ITepl a(pvyfxcov a été collationné sur le ms. de


Florence par M. Pietro del Furia, postérieurement à l’édition
de 1846.
Par des motifs que M. Daremberg eût seul été capable
d’expliquer, le présent volume contient, à la suite du Traité

sur le pouls ,
un abrégé de celui qui concerne les parties du corps
humain. Dans l’impossibilité où nous sommes de pénétrer ces

‘ Je propose une autre interprélalion p. 61 3 ,


note 2 de la p. 612.
PRÉFACE. XXXI

motifs, nous eussions volontiers pîacé cet abrégé immédiate™

ment à la suite du traité proprement dit, si la feuille d’im-

pression contenant les premières pages du Traité sur le pouls

n’avait été tirée du vivant de notre regrettable prédécesseur.

Le texte de cet abrégé, qui figure déjà dans les éditions de


Turnèbe et de Clincb ,
a été collationné par M. Daremberg
sur le manuscrit déjà cité de Londres (sigle B) et, posté-

rieurement à l’impression, sur une copie conservée à Berne


(fonds de Bongars), n^’ àSp (sigle X).

Après cet abrégé viennent les scbolies relatives au Traité

de Rufus sur le nom. des parties du corps ,


scbolies dont le texte

a été trouvé par M. Daremberg dans deux manuscrits, l’un


du Vatican, l’autre de Florence, et sur lesquelles il s’est suffi-

samment expliqué. Des emprunts d’une certaine importance


faits à divers écrits étymologiques, notamment aux complé-
ments inédits du Magnum etymologicum y
publiés par M. Emm.
Miller (Mélanges de littérature grecque) y
terminent la portion
de ce volume préparée pour l’impression par le savant dont
nous avions à continuer l’œuvre.

VIL — Traité de la goutte.


Afin de ne pas démembrer le travail de M. Littré sur ce
texte, travailque nous reproduisons en y joignant une tra-
duction française nous renvoyons simplement à son Intro-
,

duction. Quelques détails sommaires suffiront ici.

Ce traité de Bufus ne nous est connu que par une vieille

traduction latine renfermée dans un manuscrit de notre biblio-

thèque nationale L copie qui remonte au vu® ou viii® siècle.

L’attribution du texte à notre auteur est confirmée par la

^ Autrefois, n®62i du supplément parM. Aug. Molinier, OEnrmd’Ori&asr,


latin ; aujourd’hui, n° 102 33 de l’ancien t. V, p. v.

fonds. Voir la description de ce ms.


XXXII RUFUS D’ÉPHÈSE.
transcription des chapitres xxx et xxxi qu’en a faite Aétius

(XII, oM et 25), et par quelques fragments cités dans la Col-


lection médicale d’Oribase et dans le Continent de Rhazès h

Cette traduction latine offre un grand intérêt, au point de.

vue de l’histoire, de la médecine et de la linguistique. Elle

se recommande au moins autant à ceux qui étudient les mo-


numents encore si peu nombreux de la basse latinité qu’aux
personnes dont les recherches restent limitées dans le domaine
médical.
D’accord avec l’éminent éditeur du De podagra, nous avons
mieux aimé maintenir la rédaction de l’édition primitive et
rejeter les formes barbares au bas des pages que de les faire ren-
trer dans le texte, ce qui, d’après les notes laissées par M. Da-

remberg, semblait être dans ses intentions. Les linguistes dis-

tingueront tout aussi bien ces formes ainsi groupées, et les

lecteurs d’un autre ordre goûteront mieux la teneur d’un


texte médical ramené à une forme moins éloignée du latin

ordinaire.

RÉCAPITULATION DES ECRITS CONSERVES, AVEC RENVOIS AUX CITATIONS


CONNUES OU PRÉSUMÉES.

1. Maladies des reins et de la vessie. [Orih., Synopsis, IX.xxv,


xxviii ; Aét., XI passim; Alexandre de Tralles VIII passim; Paul d’Egine
,
,
,

III, XLV; Rhazès, fol. 207, 208, 212, 242 , 260, 252 , 254 , 256.)
IL Satyriasis et gonorrhée. (Cp. Aét. XI, vers la fin.)

III. Médicaments purgatifs. (Orib., Coll méd. , VII, xxvi.)


IV. Parties du corps humain. (Orib., Coll, méd., XXV, i.)

V. Interrogatoire des malades.


VI. Traité sur le pouls.

' Le passage d’Oribase nous donne (fol. i4i, 19b, 276, 284). 11 en fait

probablement le titre grec de ce traité ; aussi une section du livre de la niéde-


Ilepl Twr Kaià apQpa. voGr\pâiœv. Le ’
cine populaire ad , f. 206,
traducteur latin de Rbazès l’intitule 289,290). — Cp. Fabricius, RifefiotA.

généralement : De dolore articaloriini ijr., t. XI, p. 4i7,éd. HaH., notej.

l
PRÉFACE. XXXllI

VU. Traité DE LA GOUTTE. (Orib. Coll méd., VIII, xlvii Aét. XII, 24 .

25 ; RIi., fol. i 4 i, 195, 206, 275, 284, 289,290, 292, 296.)

III

AUTRES ÉCRITS MENTIONNÉS DANS LES AUTEURS ET PERDUS OU CONSERVÉS


EN FRAGMENTS.

Liste d’ Ackermann^

D’après Suidas.

1* Du régime 5 livres^. (Orib. passim Aéi.passim Rb., fol. 91 , i 48 ,

167, 420; cp. fol. 482 ; t. II, fol. 2, 5 , 11, 17, 22, 24, 26,
32 38 39, 42, 43, 44 47, 48
, , , , 49, 5 o.)
2. Du régime des navigateurs, 1 1.

3 . Du traitement des blessures , 1 1.

4 *. De la blessure {alias des douleurs) désarticulations, 1 1. (Rh.,


fol. i 4 i, 206 284.)
5 *. Des fies, 1 1.

6*. De l’ancienne médecine ^ 1 1. (Rh., fol. 269.)


7*. Du lait (alias de l’usage du lait), 1 1. (Orib., Coll, méd., II, xli

Synopsis, IV, xl; Aét., II, lxxxvi, xciii; Rh., fol. 38 ,


1 48 483 , ,

485 ; t. II, i 4 .)
8*. Du vin, il.® (Orib. passim Rh. fol. 483 485 , ; t. II, fol. 60.)

9*. Du miel. (Orib., Coll méd., II, lxiii’.)

D’après divers auteurs ;

10. Thérapeutiques. (Gai., Prœf. ad l. VII, De simpl. medicam.facult.)


11*. De la mélancolie, 2 1. (Gaï. De Atra bile, VII; Aét., III, cxv; VI,

'
Voir cl-dessus p. vin. portant le même titre, véritable «dis-
- L’astérisque désigne les écrits dont cours de la méthode » du père de la
quelques parties nous sont parvenues médecine grecque. Sur l’authenticité
et figurent, par conséquent, soit dans de cet opuscule, voir Littré, Œuvres
les Œuvres d’Oribase soit dans le pré- d’ Hippocrate t. I, p. 298-320.
sent volume. ® Présenté par Oribase comme situé
^ Cp. dans la collection hippocra- vers le milieu du 1 . V du Régime.
tique (éd. Littré, t. VI) le traité por- ® Présenté par Oribase comme ex-
tant le même titre, notamment le 1. 1 , trait du 1 . II du Régime, livre consacré
ch. 11 (p. 469). aux boissons.
^ C’est là peut-être un commentaire ’ Présenté par Oribase comme extrait
de Rufus sur l’opuscule d’Hippocrate du 1 . II du Régime (boissons) , vers la fin.

c
XXXIV RUFUS D’ÉPHÈSE.
IX, x;Rh., loi. 7 i4, i6, iio, 116, 120, i 4i , i 44 , i46, i 53 ,

i 54 , 24 g, 38 1, 422, 424, 43 y, 45 o, 45 1 , 478, 483


12*. De l’acte vénérien. (Orib., Coll méd., VI, xxxviii^; Livres incer-

tains, Synopsis, 1 ,
xvi ; Rh., fol. 274, 276, 277, 279.)
i 3 *. De la peste. (Orib., Synopsis, VI, xxv; Aét. III, viii; xcv; Paul
d’Egine. .
.)

i 4 . Sur la médecine, et Collections médicales (à l’Escurial, d’après


Monfaucon, Biblioth., t. I, p. 628, et Casiri, Cod. Bihlioth. scor.

arah). Titre donné, sans doute arbitrairement, dans quelque ma-


nuscrit, à une réunion d’écrits médicaux attribués à Rufus.

i 5 *. Du régime des enfants. (Rh., fol. 58 72, 78.) Doit


,
être une partie

de l’article 1 ci-dessus.

16. Médicaments populaires, alias Médecine pour le peuple. (Rh.


fol. 28,34, 35 4 o, 4 i , , 42 , 44 , 5i , 55 , 67, 66 , 72 , 76, 77,
187, 206, 23 o, 244, 25 i, 262, 274; 275, 882,479,482,
483 , 485 , 5 oi, 5o2; t. II, fol. 61 \)
17*. Maladies des yeux. (Rh. fol. 48 .)
18*. Contre la morsure d’un chien enragé. (Aét., VI, xxiv^Paul, V, iii;

Rh. fol. 4 g 5 .)
^ Les papiers laissés par M. Darem- régime à suivre entre l’enfance et la vieil-

berg contiennent le texte et la traduc- lesse (I, 2 ); — Du régime à suivre sui-


tion française du passage d’Ebn Abi vant les différentes saisons (I, lo); —
Ossaïbiab où se trouve la liste des écrits Des rapports sexuels (I, i 3 ); — Que le

de Rufus ( voir plus loin ,


p. xxxvi ). On y lait nuit aux dents (
1 , 62).
lit, à propos du traité de la Mélancolie: On trouve dans le Voyage de Hollande
« le meilleur ouvrage de Rufus en deux , de Diderot, t. X\ 1 I, p. 429 éd. de Gar-
parties. » nier frères, la mention d’un ms. grec
2 Présenté par Oribase comme ex- in-folio de 3 o feuillets environ, acheté
traitdu Régime. Voir dans nos fragments aux Jésuites par Meerman fils, de La
de Rufus le n° 1 6 et la note. Haye, et intitulé Ruf Ephesii de morbis
^ Oribase, dans le préambule de ses populai'ibiis. D’après les renseignements
Euporistes, dit que Rufus avait écrit un que M. Campbell, administrateur en
traité de médecine Upos iSiStas, et, : chef de la bibliothèque royale de La
d’autre part, annonce qu’il fera dans Haye, a bien voulu me communiquer,
sou ouvrage de fréquents emprunts à avec un empressement dont je me plais

ce médecin. Or il n’a spécifié que deux à le remercier publiquement, ce ma-


fois, dans ses Euporistes, les emprunts nuscrit ne porte pas le titre précité, et
qu’il lui a faits. Nous sommes porté à n’est autre que le codex meermanien
conjecturer qu’il a rédigé en majeure 2 3 1 , acquis par sir Thomas Phillips et
partie , d’après notre auteur, les articles décrit ci-dessus (p. xii).
de cet ouvrage intitulés : De la ma- ^ Dans quelques mss. d’Aétius ce ,

nière d’élever des errants (I , i


) ;
— Du morceau est attribué non pas à Rufus
PRÉFACE. XXXV

19. Poésie. (Citée par Gai., Compos. medicam. sec. loc. I, i.)

20. Poëme en vers hexamètres sur les plantes, en 4 livres. (Gai., Prœf.

in l. VI, De simpl. medicam. facult.^.)

21*. Du glaucome et delà cataracte. (Orib., Syn., VIII, xlix; Paul, III,

XXIII. Cp. l’art. 17 ci-dessus.)


22.De la préparation des aliments. (Orib., IV, ii ;
Aét., III, cviii ^.)

23 De . l’eau ou Des eaux. (Orib., Coll, méd., V, iii; Aét., III, 16 \)

24. Des instruments usités dans l’art médical. (Orib...)

25 . Sur la santé*.

26*. Des lavements. (Orib., Coll, méd., VllI, xxiv; Syn., I, xix; Aét.,

III, cLix; Rb., fol. i 4 y, i 54 , 2o5, 216


27*. Commentaires sur Hippocrate notamment :

a, sur les Humeurs;


b, sur les Épidémies (Gai. in VI 1. Epidem. § 3i ,
t, IX, p. 4i4
éd. Ch.);

c, sur le I” livre des Prorrhétiques ;

d, sur les Aphorismes au moins 5 livres. (Rb., foi. i 38 4791


,

485 ’.)

mais à Posidonius. Voir dans les frag- trait du 1. I du Régime, vers la fin.
ments le n° 76. ^ Partie du 1 II du Régime (bois-
.

^ Voir F ahriciüs, Biblioth. cjr., anc. sons), d’après Oribase.


édit.,t. Il, p. 63 o, et t. IH,p, io 3 . ^ Ouvrage de Galien attribué à Ru- ,

Un scholiaste d’Oribase mentionne le fiis par Rbazès.


1 . III tc5v tov PovÇfov ^ozaLvucuv. (
Œxivr. ^ Ce livre a été traduit en bébreu et
d’Orib., t. II, p. 744, 1.
9.) M. Darem- plus tard en latin , d’après la version
berg, dans une courte biographie de arabe de Honein. Rbazès dans ,
le Con-
Rufus, s’est exprimé ainsi en 1867 : tinent, dit à plusieurs reprises que l’ou-
«Il (Rufus) avait écrit un poëme sur vrage , attribué à Galien , est plutôt de
la médecine dont il reste c|uelques Rufus. Cp. Luc. Leclerc, Hist. de la

fragments dans fédition de Dioscoride médecine arabe, 1.


, p. 1 49.
^
des Aides. » ( Dictionn. d’kist. de Dezobry Voir ci-dessus, p. iv, note 2.

et Bacbelel. )
Nous nous proposons de ’ On lit dans Étienne d’ Athènes,

revenir sur cette assertion et de recber- préambule de son commentaire sur les

cber si le poëme en question ,


publié de Aphorismes (Dietz, Schol. in Hippocr.
nouveau par Fabricius (t. Il)
,
peut être t. II, p. 2 38 ) : Oti yvéaiov limoxpcirovs
en effet de Rufus. Il en a été donné une To avyypocfifxoc éftapTvprjcrctv Povipos ts
3 ® édition à peu près définitive par C. F. xaï PovÇiïvos [alias,haS 7vos^ xat 2fiopa-
Lehrs dans les Bucolici et Didactici de vos xaï xai Ta}.rjvàs. . Quant i\

la Biblioiheca qræca de Firmin Didot, la division des Aphorismes, Étienne


i85i. s’exprime ainsi; «Soranus a partagé
- Présenté par Oribase comme ex- l’ouvrage en 3 parties ,
Rufus en 4 ,
Ga-

G.
XXXVI RUFUS D’ÉPHÈSE.

Premier supplément à la liste d’Ackermann.

D’après les historiens arabes '


:

28. Traité en 4o livres ou chapitres ^


29. De l’hydrophobie. (Cp. l’article 17.)

3 o*. De l’ictère et de la bile ou Du choléra^ (Aétius X, xvii).


3 i*. De la diminution des chairs (entraînement?) \
32 *. Des soins adonner en l’absence du médecin (Rh., fol. 4 o, 52, 80,
‘-)
9
33 De l’enrouement ^
.

34. De la médecine hippocratique. (Rb., loi. 276.)


35 De la stérilité®.
.

36 *. De la conservation delà santé. Cp. l’article 25 .


(Rb., fol. 483 .)

37*. De l’épilepsie. (Aét., VI, xiv, xvii.)

38 *. Des fièvres, au moins 11 livres’. (Rb., fol. 895.)

39*. De la pleurésie et de la pneumonie. (Rb., fol. 98, 101.)


4 0. Des opérations faites dans les hôpitaux.

4 1. Delà distinction [?] [ferq) ou du hoquet [fouâq]^.


42*. Des vierges ou du régime des jeunes filles. (Orib., Livres incer-

tains, 2.)

lien ,
que nous suivons, en 7 » (p. 289). ^ Sans doute le même traité dont
Peut-être faut-il corriger : « Rufus en Rbazès rapporte quatre passages en l’in-

5 . » titulant: De cxtcnuando pinguem f. 229,


^ Particulièrement d’après Ebn Abi 274, 275*, t. II, fol. 27.

Ossaïbiah, auteur d’une biographie ® La traduction ms. de l’angine. :

médicale au xiii® siècle. Nous suivons ® On lit dans une scholie d’Oribase
ici Wenrich [De auctorum grœcorum [Œuvres complètes, t. II
,
p. 68 1 : taléov
versionibus et commentariis syriacis etc., ou ô Poü(pOi èv iœ [sic) «M4 xvïaxopé-
p. 2 2 1 et suiv.) ,
et surtout le L. Le- vcûv Qrepai:elas » povo^i^Xcù -crépi éTrixvij-

clerc (
Hist. de la médecine arabe , t. I ceccs idée <Pn<jiv '
Saai Sè àv xvovaai
p.289 et suiv.). xaQaipCSviai , ô êrt xat tovto ylverai Stà
2 Mentionné dans la nomenclature 'zsoXvitX'édeiav afparos, xat èTiixviaxov-
d’Ebn Abi. Nous donnons ce titre d’a- Tat ’
al Sè xat àT:oÇ>deipov<7iv.

près l’ouvrage du D' Leclerc. La tra- ’ Il faut sans doute rattacher à cet
duction manuscrite précitée de cette ouvrage le fragment relatif à la fièvre
nomenclature donne : a Le livre des quintane. (Voir Appendice, section vu,
quarante, en une partie.» Wenrich p.609.) Cp. ci-après, p. 848 Aét., V, ,

omet cet article. 88, 84 ,

^ Cp. dans Rbazès les citations em- * Trad. ms. Sur la boisson des ac-
:

pruntées au Liber jlegmaticoriim 80 4. couchées (?).


PRÉFACE. XXXVIl

43. Des marisques (?)

44- Du régime à suivre en voyage.


45. De la fétidité de la bouche.
46*. Des vomissements ^ (Orib., Coll., VIII, xxi; Synopsis, I, xviii,

Aét. , III, cxix.)

4y. Des médicaments toxiques.


48. De l’usage des remèdes pendant les repas

4q. Des tumeurs indurées.


5o*. De la mémoire. (Aét., VI, xxiii; Rb., fol. 1,9, 19.)
51. De la suppuration.

52. Des blessures


53. Du régime des vieillards.

54. Des préceptes des médecins ^


55. De la parturition.

56. Des luxations®.


57. De la suppression des règles.
58. Des maladies chroniques suivant Hippocrate.
5g. Des classes de médicaments’.
60". De l’éducation des enfants. (Orib., Liv. incert., 12, i3, i4, 20.)
61. Du vertige.
62*. De l’urine®. (Rb., fol. 497-)

63. Du vin dit d’une nuit(?)®.

64- Des fluxions du poumon.


65. Des affections chroniques du foie.

66. De la suppression de la respiration.


67*. De l’achat des esclaves. (Rb., fol. 67.)

^ Trad. ms. : Des figuiers [sc. fies). ® Peut-être le Ilepi ôXtardrjlidTCûv au-
(Cp. l’art. 5.) quel Rufus renvoie lui-même. (Orib.,
^ Ouvrage dédié à un ami nommé Coll., XLIX, XXXII et XXXV.) — Cp.
Potamonianus. t. IV, p. 432 , 1. 3, et la sebolie, p. 54o,
^ Trad. ms.: De futilité de prendre 1 . 6 .

beaucoup de remèdes dans les repas ’ Trad. ms. : Des degrés des médi-
de noce. caments. (Cp. Œuvres d'Oribase, t. II,
^ Trad. ms. : Un traité sur les plaies. p. 6o3 ét suiv.)
(Cp. l’art. 3.) « Cp. dans Rufus Maladies des reins
,

® Trad. ms. Recommandations aux


: et de la vessie, p. 22 - 28 , le passage où
médecins. Il faut peut-être voir une par- il annonce l’intention de traiter ce su-
tie de cet ouvrage dans le morceau jet.

conservé sous le titre d'interrogatoire ® Trad. ms. : Sur le médicament ap-


des malades. (Écrits conservés, art. V.) pelé Bounya{^).
\XXVIII RUFÜS D’ÉPHÈSE.
68*. Du traitement d’un enianl épileptique \ (Rli., fol. 4 i -)

69*. Du régime des femmes enceintes. (Orib. Coll., Liv. incert. , 3 .)


70. De l’indigestion.

71*. De la rue. (Rb., fol. 211.)


72*. De l’iléus. (Rli., loi. 207, 21 5 .)
73*. De la sueur ^ (Rb., fol. 438 .)

Second supplément à la liste d’ Ackermann.

D’après divers auteurs ^


;

74*- Liste des poisons. (Cp. l’art. 47.)

75. De fbypocondrie.
76*. Des évacuations. (Aét. , 111, clx; Rh. ,
fol. 44q, 45o.)

77*. Sur le jeûne (ou la diète). (Rb’.i fol. 483 .)


78*. Sur les laxatifs. (Rh., fol. 485 .)
79*. Livre du complément et de la fin (?). (Rh. ,
fol. 91, 496.)
80*. De l’alimentation des enfants. (Cp. l’art. 60. Rh. ,
fol. 91, 498*.)
81*. Des salaisons. (Rh., fol. 5 oi.)

82*. De l’alimentation. (Cp. l’art. 22. Rli., t. II, fol. 1, 4 -)


83 *. Traité des chymes (=humeurs?). (Rh. , t. II, fol. i 4 .)
84 *. Des bains. (Rh., fol. 167, 170, 171, 444 486 492.)
, ,

85 *. De l’air et du climat. (Rli., fol. 192.)


86*. Sur les découvertes médicales. [De medicinis inventis, fol. 67, 5o2,
5 o 3 .)
87*. Du régime des femmes. (Cp. l’art. 69. Rh. , fol. i 33 .)
88*. De la suppuration ayant lieu à la poitrine (= phthisie ?). (Rh.
fol. 93.)
89*. Exposition [médicale], au moins six livres. (Rh., fol 438 : citation

du livre VI, cli. iv.)

90*. Sur le moyen de diagnostiquer les affections chroniques (en grec :

rà Twv ^povcMv 'Z!f<x 0 ojvcopixôv^). (Orih., t. IV, p. 63 .)


Trad.^ms. : Du traitement des en- ^ Titre signalé par un scholiaste d’O-
fants épileptiques. ribase comme celui d’un ouvrage dont
^ La trad. ms. ajoute dernier chapitre serait morceau
Traité sur : le le

femboiisme (?) melæna(?). 'oept èXeÇavTtâaeojs rapporté par le


^ Nous avons formé cette compilateur. [Collect. médic., XLV,
dernière 1.

liste d’après Rhazès, Oribase, etc. ch. xxiii; cf. Œuvres d’Oribase, W,
^ Rhazès, fol. 91, place [cet article p. 529.)
dans le livre V [du Régime].
PRÉFACE. XXXIX

91*. Traité des affections externes. Plusieurs scliolies d’Oribase rat-


tachent à ce traité en un seul livre [ixovà^i^Xos) : a, le frag-
ment 'zsepi èpvcrnrsXdTûJv (Orib., t. III, p. 655 ; cp. p. 689. Cp.

ci-dessous les articles 95 et suivants); 6, le fragment 'zrepi yay-


yXtov [ibid., t. IV, p. i 5 ;
cp. p. 527), et c, le fragment 'üsepi

Xoipclohovs êXxovs (t. IV, p. 517; cp. p. 54 l)^


92. Entretiens sur la médecine. Cité par un scholiaste d’Oribase. (Orib.,

t. III, p. 686.)

93*. Du bubon. (Orib., Coll, XLIV, xvii; LI, xli.)


94*. Des ulcères. (Orib., Coll, XLIV, xx.)

95*. De l’érésipèle. (Orib., Coll, XLIV, xxviii. Cp. l’art. 91, a.)

96*. Des ganglions. (Orib., Coll, XLV, 8.)

97*. Des affections cancéreuses. (Orib., Coll, XLV, xi , xxviii.)

98*. Dépôts et substitutions. (Orib., Coll, XLV, xxx.)


99*. Banc d’Hippocrate ^ (Orib., Coll, XLIX, xxvi.)
100*. Des spasmes; du tétanos. (Aét. VI, xxxviii.)

101*. Des affections du côlon. (Alex, de Tr. ,


IX, i, dans nos fragments,
n“ 111.)
102*. Des épidémies (Rb., fol. 499-) — Cp. le n“ 27^

Nous essayerons de grouper les divers écrits de Riifus, de


façon à rapprocher des ouvrages proprement dits certains
cliapitres qu’une tradition assez incertaine en a pu détacher
pour former des traités spéciaux. Ce travail fournira quelques
données pour une classification plus précise.

Généralités. Articles 89, 10, 6, 86, i 4 , 16, 54 ; V, 90, 91, 92 ,


98.
Explication des écrits hippocratiques. Art. 34 , 27, 77, 58 .

Régime ET hygiène. 1, 53 , 87, 69, 42, i 5 , 60, 80, 44 , 2, 67,


25 , 36 , 85 ,
32 , 82, 22, 48 77, 28,7, 8, 9, 63
, , 9, 5 , 43 , 81, 84 ,

12, 26, 76, 78, 79, 3 1, 83 , 73, 62 57, 70,45, 12.


Maladies spéciales. 5 o, 38 , i 3 , 18, 28, 87, 68, 61, 11, 3 o, 46 ,

^ Nous sommes tenté tl’y com- ^ Cp. la collection de Nicétas (men-


prendre le fragment sur les pâles cou- lionnée ci-dessus, p. xxii) , §S 189-
leurs et les taches livides (Orib. ,
Syn- 198.
op5t5, III, Lxxxviii ) ,
et la recette pour ^ Peut-être le commentaire sur
enlever les rides (fâid., III, CLXviii , et les Epidémies d’Hippocrale. (Cp. l’ar-

Aét. , VIII, vi). ticle276.)


XL RUFUS D’ÉPHÈSE.
76, 72; I, II, V, 17, 21, 33 , 55 , 35 , 89, 5 i, 84 , 88, 66, 4 i, 65 ,

4, 5, 93, 94, 95, 96 ,


97, 100, 101, 102.
Chirurgie et anatomie. IV, VI (Apocryphe?), 3, 4o, 56, 3, 52,
4, 24 99 ,
.

Pharmacopée. 59, III, 20, 19, 71, 47, 74 -

IV.

FRAGMENTS DE REFUS.

On a vu plus haut (p. ixj les noms des auteurs auxquels


est due la conservation de très-nombreux fragments des ou-
vrages laissés par Rufus et perdus pour nous. De plus, la

nomenclature de ses écrits (p. xxxii) a déjà donné au lecteur


l’occasion de faire la part de contribution apportée par cha-

cun de ces auteurs ^ Nous allons maintenant les passer rapi-


dement en revue.

I. — Fragments extraits de Galien.

Moins d’un siècle après Rufus, Galien, en plusieurs en-


droits de son œuvre immense ,
a fait mention de son devan-
cier, auquel il n’a pas ménagé les éloges. On nous dispensera
sans doute d’aborder la bibliographie même la plus sommaire
de cette œuvre. Qu’il nous suffise de dire que, pour le texte,

nous suivons, à moins d’avis spécial, le texte adopté dans

l’édition de Kühn ,
et que la traduction française nous est
propre. On sait que fédition princeps de Galien date de chez
les Aide (i 525 ,
in-fol.), et que la première gréco-latine est

celle de René Chartier, professeur de l’École de médecine de


Paris (i 3 volumes in-folio portant la date de 1679). Tout en
souscrivant aux critiques sérieuses, portées sur cette édition
par Ackermann dans , sa Notice littéraire sur Galien et par


Récapitulation des fragments : Ga- Paul d’Egine, 112-117; Rhazès, 1 18-
lien, n°’ 1-6; Oribase, 7-55; Aétius, /194; Ibn el-Beïthar, ^gb-SoS.
56 - 8 1 ; Alexandre de Tralles, 82-1 1 1 ;
^ Fabricius, BihI. (jr. , éd. Harl. ,t. V,
PRÉFACE. XLI

M. Daremberg, il faut reconnaître avec eux l’utilité et la diffi-

culté de cette vaste publication, qui n’a pas été mise hors

d’usage par celle du professeur Ch. G. Kühn, ainsi qu’on serait


porté à le croire.
L’édition de Kühn commence la collection gréco-latine inti-

tulée Medicorum Græcorum opéra quæ exstant, dont elle com-


®
prend les vingt premiers tomes ,
en vingt-deux volumes in- 8

(Lipsiæ, 1821-1833). A dire le vrai, pes deux grands monu-


ments de la philologie médicale, qui ne s’excluent pas, sont
loin d’avoir donné la dernière expression de la critique sur le
médecin de Pergame. Telle était l’opinion de M. Daremberg.

IL — Fragments extraits d’Oribase.

Oribase ,
médecin et ami de l’empereur Julien ,
avait com-
posé sous le titre d’Iarpixai owaycoyoLi ,
Collections médicales,

un recueil en soixante-dix livres ^ uniquement formé d’extraits

textuels de trente et un médecins et chirurgiens grecs les plus


renommés, entre autres Rufus d’Ephèse et Galien. Tout ce
que l’on connaît de cette compilation a pris place dans l’é-

dition générale de Bussemaker et Daremberg. Sont encore


inconnus les livres XVI à XX, XXIII, XXVI à XLIII et LU à
LXX; toutefois une partie de ces livres, renfermée dans un
manuscrit de Paris (n° kli 6 du supplément grec, xiF siècle), a
été signalée, en i 846 par M.
,
E. Littré, qui en publia dès lors
une portion 2, et reproduite complètement dans le tome IV
des Œuvres d'Orihase avec d’autres parties empruntées à nos

p. 377-500. Notice reproduite, avec ad- ^ Fragments complémentaires du li-

ditions et modifications, en tête des vre XLIV et autres fragments de livres

Œuvres de Galien, éd. de Kühn, t. I, inconnus [Revue de philologie, t. II, i 846 -

p. XVII-CCLXIV. 1847). Lf. OEuvres d’Oribase, t. IV,


^ Paul d’Égine [Prœfatio) la nomme Préface, p. vi et suiv.
È^SoyLrjKovTdSiSXos.
xLii RUFUS D’ÉPHÈSE.
manuscrits 2287, i 883 ,
etc., et au Codex medicas XVI de
Vienne.
Deux autres ouvrages d’Oribase étaient demeurés inédits,

et l’on n’en avait imprimé qu’une traduction latine : ce sont


la Synopsis f
en neuf livres, réduction des Collections médicales,
et le Recueil des remèdes faciles à préparer, Eviropiarla, en quatre
livres. Ces deux textes remplissent le tome V des Œuvres
d'Oribase, qui a paru peu de temps après la mort de M. Da-
rembergb
Nous avons pensé qu’il était superflu de reproduire le texte

et la traduction des fragments de Rufus conservés dans les

divers ouvrages d’Oribase. Nous nous contentons d’en rap-

porter les titres et d’en donner une analyse sommaire. Il sera

facile, pour plus ample informé, de recourir à f édition des


OE livres d’Oribase.
MM. Bussemaker et Daremberg parlent d’une règle d’après

laquelle « tout chapitre sans nom d’auteur provient toujours


de la même source que celui qui le précède immédiatement. »

[Œuvres d’ Oribase t. III, p. 694.) Un peu plus loin (p. 698),


ils invoquent cette règle, mais M. Daremberg n’en a pas tenu
compte lorsqu’il a relevé et transcrit, dans les deux premiers
volumes de l’Oribase les extraits attribués à Rufus. Nous avons
fait de même, sauf dans certains cas signalés en leur lieu.
Goccbi et Dietz ,
dans leurs emprunts à la compilation chirur-

^ Voir, sur Oi’ibase, sa vie, ses ou- eum veterum auctorum verba excer|>ere
vrages et tes auteurs cités dans ses com- quin de suorum numéro multa accu-
du tome VI et der-
pilations, la préface dat. » [Adversaria, liv. XXXI, ch. ii

nier de Œuvres, mis en état et


ses col. 1766.) Signalons eu passant un
publié par M. Auguste Molinier. — opuscule dont M. Daremberg ne paraît
Sur la valeur des fragments d’écrivains pas avoir connu l’existence : Osann (Fr.),
médicaux contenus dans Oribase, nous De loco Ruji Ephesii medici apud Oriba-
citerons cette l'emarque de Gaspard sium [sc. Synopsis, VI, xxv] servato,
Barth ; « Oribasius ... de quo scriptore sive De pesta Ubvca dispulatio. Gissæ,
illud memorare utile videlur, perrnro i 833 in-8°.
,
PRÉFACE. XLIII

gicale de Nicétas, ont suivi ia règle précitée. En ce qui con-

cerne Oribase ,
nous laissons à d’autres le soin de préciser ces

attributions, qui d’ailleurs garderont toujours un caractère hy-


pothétique A

III. — Fragments extraits d’Aétiüs.

La compilation d’Aétius intitulée «Synopsis des ouvrages


d’Oribase, de Galien, d’Archigène, de Rufus et autres méde-
cins célèbres ,
» et divisée en quatre TeTpa^têAoi est encore iné-

dite en grande partie. Les huit premiers livres ont seuls été
imprimés (Aide, i534 ,
in-fol.). Nous publions le XP^. Quel-
ques fragments des livres IX à XVI ont été donnés en grec à
diverses époques^. L’ouvrage entier a été traduit complète-
ment en latin par J. Cornarius (i5/n, in-fol, ). Les fragments
de notre auteur extraits d’Aétius sont encore les seules parties

de la Synopsis qui auront été traduites en français.


Nous empruntons deux morceaux à la seconde moitié de
cet ouvrage, restée inédite Le texte en a été transcrit et

constitué par le continuateur d’après deux manuscrits de


Paris, les n®* i883 (= P) et 63 i du supplément grec (=X).
Ce dernier manuscrit, rapporté d’Orient et complété avec
d’autres exemplaires par Minoïde Mynas, est une copie excel-

^
Il suffit qu’un copiste distrait oublie et Engelmann, Bibliotheca scriptorum
d’inscrire le nom de l’auteur cité à la classicorum verbo Aetius. — Cp. Œu-
suite de la rubrique d’un chapitre pour ,
vres d’Oribase, t. I, p. xxxvii. Pour les

qu’il
y ait fausse attribution. Quelque- détails bibliographiques et paléogra-
fois l’attribution varie avec les manus- phiques, voir plus haut, p. xvit.
crits. Le vrai critérium consiste dans Voir, sur un ms. partiel d’Aétius con-
l’examen comparé du contexte, du servé à Venise, nos additions et correc-
style, du vocabulaire, etc. Cp. — Vil- tionssur les pages 323 et suiv.
loison , Anecdot. gr. t. II, p. 98 ,
fine. Conrad Gesner, dans sa Biblio-
^

^ Voir ci-dessus, II, ii, p. xvii. thèque universelle (Art. Rufüs) a relevé
^ Voir Choulant, Handbuch fur die les titres des principaux fragments de
kunde der àlten Medicin, p. i35,
Bücliet notre auteur, cités dans la compilation
le Lexujue bibliographique d’IIolfmann d’Aétius.
XLIV RUFUS D’ÉPHÈSE.
lente faite au xi® siècle, qui offre de continuelles ressemblances

avec celle qui a servi de texte à la traduction latine de Janus


Corn a ri us b

IV. Fragments extraits d’Alexandre de Tralles.

Aétius précède de peu Alexandre de Tralles, qui le cite, et


qui florissait à Rome vers la fin du règne de Justinien. Il parle
dans ses écrits de son séjour en Gaule et en Espagne. M. Da-
remberg a extrait de ses Thérapeutiques en douze livres, non
pas à proprement parler des fragments de Rufus, mais plutôt
quelques chapitres utiles à rapprocher des textes de cet auteur
qui nous sont parvenus. Nous y avons ajouté le chapitre du
livre XII relatif au diagnostic de la fièvre quotidienne, mor-

ceau qui contient l’unique passage d’Alexandre où notre auteur


soit nommé. Les autres chapitres que nous rapportons font
partie des livres VIII et IX : ils concernent les maladies des
reins et de la vessie, ainsi que celles des organes sexuels.

Manuscrits consultés.

Ms. de Paris 2202 = A, volume qui a appartenu au savant médecin


anglais Thomas Linacer.
Ms. de Paris 2201 =B.
Ms. de Paris 2200 =C, copie que n’avait pas consultée M. Darem-
berg et qui nous a fourni une division de l’ouvrage en chapitres
plus admissible que celle des éditions et des traductions latines.

Editions et traductions.

Édition grecque exécutée par Jacques GoupyP d’après deux mss.


de notre Bibliothèque nationale. Paris, Rob. Estienne , i 548 ,

*
Du reste, le manuscrit mis en preuve qu’il a existé, au moins partiel-
usage par Coruarius ne peut provenir lement une double rédaction de
,
la Syn-
d’un dérivé de X. Ce traducteur donne opsis d’ Aétius. V.p. SaS et les Additions.
une phrase omise dans ce ms. Voir, 2 Nous relèverons ici un passage de
dansle présent volume, le fragm. 80, la Bibliothèque grecque (XII, ^97), où
S 5 Le fragment 61 nous apporte la
.
Fabricius impute fautivement une er-
PRÉFACE. Xï.V

in-fol. Cette belle édition contient, comme plusieurs manuscrits

d’Alexandre ,
le traité de Rhazès De pestilentia traduit de l’arabe en
grec.

Traductions :

Latine (d’après l’arabe) en iii livres. Lyon, i 5 o4 , in 4 "^; Pavie,


i 52 o,in- 8 ". — Venise, 1622, in-fol.

Latine d’Alb. Torino. (C’est plutôt une paraphrase) Bâle, i 533 , in-

fol. — Trad. lat. en v livres, Bâle, i 54 i, in-fol.

Latine de J. Gontier d’Andernacb. Argentorati in-8° ;


— Lyon, i 56 o,
in-12. Reproduite dans la collection d’Henri Estienne Artis medicæ ,

Principes. Genève, 1567, in-fol. t. II. Cum notis Jo. Molinæi. Lyon,
1676, in-12.
Edition grecque -latine (avec la trad. de Gontier) «Castigavit J. Gou-
pyl ex mel. cod. Bâle, i 556 ,
in-8°. »

Traduction française du livre XI par Seb. Collin, Poitiers, 1567, in- 4 °.


Alexandri Trall. Opéra latine versa, éd. d’Alb. de Haller (dans sa col-

lection intitulée Art. med. Principes, t. VI, Lausanne, 1769-1787,


in- 8°.

Lettre d’Alexandre de Tralles à Théodore sar les Helminthes , etc., non


comprise dans les Œuvres de ce médecin, reproduite pour la qua-
trième fois par Fabricius [Bïbliotli. gr\ XII, p. 602), et depuis,
par Ideler (Physici et medici gr. minores, t. I, i 84 i, in-8'’^)

V. Fragments extraits de Paul d’Égine.

Le chirurgien Paul d’Égine était très-renommé dans la se-

conde moitié du viC siècle. L’archevêque arabe Grégoire Abul-


faradje prétend qu’on le désignait sous le nom de \ accoucheur
Sa compilation médicale, dont il dit lui-même que c’est le

reur au savant Goupyl. Celui-ci déclare non l’auteur édité par lui qui a profité
dans sa dédicace aux professeurs de des écrits de Paul.
l’Ecole de médecine de Paris, que ^ Cette traduction n’est pas complète.
Galien et Paul d’Egine lui ont été Elle se termine avec le texte d’Alexandre
d’un grand secours pour établir le relatif au marasme (
1. XII, p. 2 25 de
texte d’Alexandre, le premier en ce l’édition grecque de Goupyl).
qu’ Alexandre le cite, et Paul, en ce 2 Une édition grecque - allemande
qu’il cite Alexandre. C’est Goupyl et d’Alexandre de Tralles vient de paraître
xLvi UUFUS Ü’ÉPHÈSE.
plus souvent un abrégé des Collections d’Oribase, se divise en

sept livres.
M. René Briau a fait précéder son travail sur le livre VI, qui
constitue un véritable manuel chirurgical \ d’une introduction
sur la vie et les écrits de Paul d’Egine. Il nous paraît avoir
péremptoirement établi que Paul florissait vers l’an 600, et

qu’il avait fait ses études de médecine à l’école d’Alexandrie.


Les assertions relatives aux autres circonstances de sa vie sont,

pour M. Briau, presque toutes conjecturales.

Manuscrits consultés'.

A, ms. de Paris 220b. Contient des scliolies et des gloses interli-

néaires.

B, ms. de Paris 2206.


C, ms. de Paris 2217.
D, ms. de Paris 2292.
E, ms. de Paris 2207. Contient des gloses et des spécimens de tra-

duction latine.
F, ms. de Paris 2210.
G, ms. de Paris 2209.
H, ms. de Paris 2208. Porte à la marge des indications de cliapilres

et des recettes d’une date postérieure.


J , ms. de Paris 2211.
K, ms. de Paris 2 oà']-

à Vienne. (Voir aux Additions sur la thologie externe des anciens. » Kous
page 389.) espérons qu’il n’y a pas ab.solument re-
^ Chirurijie de Paul d’Égine, texte noncé.
grec restitué et collationné sur tous les - Les sigles adoptés par M. Darem-
manuscrits de la Bibliothèque impériale remberg pour les manuscrits de Paris
etc., avec une traduction française en sont les mêmes que ceux de M. Briau,
regard, etc. Paris, V. Masson, i855, qui a fait suivre son InUoduction d’une
in-8“. — Il est regrettable que le savant notice de ces manuscrits. La seule dif-

bibliothécaire de l’Académie de méde- férence, etnous l’avons fait disparaître


cine n’ait pu donner suite à l'intention portait sur le ras. 22 1 = J, que notre
exprimée dans sa préface de faire le prédécesseur siglait I. De plus M. Briau ,

même travail pour les livres IV et V n’a pas mentionné S {


= m.s. de Paris
qui « renferment véritablement la pa- i883).
PRÉFACE. XLVII

L, ms. de Paris 2212.


M, ms. de Paris 2192.
N, ms. de Paris 2218.
O ,
ms. de Paris 22 4 -

P, ms. de Paris 2216.


Q, ms. de Rome (Vatican) fonds de la reine de Suède, n“ 176, fol.

101 v°.

R, ms. de Paris 2204.


S, ms. de Paris i 883 .

T, ms. de Paris 338 du supplément.


6 ^
ms. de Rome (Vatican) 296, fol. i 52 xvi® ; siècle.

V, ms. de Rome (Vatican) 298, fol. 680.


X, ms. de Paris 494 du supplément,
ms. de Florence, plut, lxxiv, n° 2.

ms. de Florence, plut, lxxiv, n° 27.

i//, ms. de Florence, plut, lxxiv, n° 21.


Voici l’appréciation que M. Daremberg a faite de ces manuscrits ;

nous la reproduisons textuellement. Bonne forme : D, H, J, K, R. —


Copies médiocres: E. F, M, N, 0 X. — Copies mauvaises G, L , : , P.
— Manuscrits généralement semblables aux A, B, C, T, éditions : 6 ^.

Editions et tradactions.
9

Editions :

^
Grecque (seulement), éd. Aid. et And. Asulan. socer. 1828, in-fol.

Grecque aMelior. » Basil, ex off. And. Cratandri, i 538 ,in-fol. cura


Hieronymi Gemusæi d’après un ms. communiqué par, le médecin hellé-

niste Jean Ruel, et, accessoirement, d’après d’autres mss.

Traductions :

Latine d’Albert Torinus (moins le livre VI) Bâle, i 532 ,


in- 4 “.

Latine d’Albert Torinus, complète, i 534 ,in- 4 ‘’-

‘ M. Briau a exprimé les mêmes lexicologie de Paul d’Egine peuvent


opinions (p. 79). Ce savant n’a pas être levées à l’aide du texte et des va-
examiné les manuscrits conservés à riantes que donne son édition de ce
l’étranger; mais il présume, du moins livre (p. 3).
en ce qui concerne VI (dans
le livre ^ L’édition Aldine n’a guère plus de
lequel d’ailleurs ne figure aucun frag- valeur que la transcription d’un ma-
rnent de Rufus), que la plupart des nuscrit médiocre,
difficultés [provenant seulement de la
xLvm RUFUS D’ÉPHÈSE.
Latine d’Albert Torinus, complète, i546, in-8“. Jo. Oporinus.
Latine d’Albert Torinus, complète, i555, in-8®. Jo. Oporinus.
Latine de Gontier d’Andernacb, Paris, Simon Colineus i532, , in-fol.

Latine de Gontier d’Andernach, Cologne, i534, in-fol.

Latine de Gontier d’Andernacb, Cologne, i546.


Latine de Gontier d’Andernach avec notes de , J. Goupil Lyon, , 1 55 1
in-8®.

Latine de Gontier d’Andernach, avec notes de J. Goupil, Lyon, i563


in-8“.

Latine de Gontier d’Andernach, avec notes de J. Goupil, Lyon, 1589,


in-8“.

Latine de Janus Cornarius, Bâle, Hervag, i556, in-fol.

Latine de Janus Cornarius pul3liée en ,


1 56y, par Henri Estienne dans ,

ses Medicæ artis principes, p. 344.


Française du livre VT (Chirurgie), par Pierre Tolet, Lyon, i53g,
in- 12.

Française (Nouvelle) de ce même livre; avec le texte en regard, par


M. René Briau. Paris, i855, in-8“.

VI. — Fragments extraits de Rhazès.


Mohammed Abou Beker ibn Zacaria er Rhazi [alias Ar-
rhazi), écrivain médical du Rborassan auquel on a donné
le nom de sa ville natale Rhay, Rhazès ou Rhazi, puis, plus
communément, Rhazès, a composé, vers le milieu du
X® siècle, et dédié à un Al-Mansor, prince indépendant du

califat de Bagdad, un traité ou plutôt une vaste compilation


intitulée el Hawi (le ((contenant» ou «continent,» en latin
continens), dont la Bibliothèque nationale possède une belle
copie, mais incomplète^ (mss. arabes, n“ ioo5 du supplé-
ment). C’est une réunion de matériaux d’un grand travail
laissé inachevé par Rhazès et que ses disciples ont recueilh,
augmenté et fort mal coordonné

M. le D' Leclerc dit


^
qu’il en existe du Haauy [alias Hawy), sous le nom
une copie plus complète à l’Escurial. de Continens, une traduction latine qui
^ Au XIII* siècle, Ferraguth faisait a été plusieurs fois imprimée en deux
PRÉFACE. xux

Le département des imprimés de notre Bibliothèque na-


tionale possède une traduction latine du Continent Rasis con- :

tinens, imprimée à Venise en i 5 og, 2 vol. in-fol. ^


M. Da-
remberg en a fait extraire tous les fragments de Rufus qui
sont au nombre de trois cent soixante-dix-sept^.

Rbazès, autant que nous pouvons en juger par finterpréta-


tion de son vieux traducteur latin ne s’est pas astreint à co-
pier in extenso notre auteur. Il est facile de voir, par certains
rapprochements à notre portée, qu’il laissait de côté des
membres de phrase, même des paragraphes entiers, dans le

cours d’un morceau donné

VIL — Fragments extraits d’Ibn el-Beïthar.

((Ebn el-Beïthar, écrit M. L. Leclerc, notre seul guide dans


ce que nous avons à dire de ce médecin arabe ou plutôt per-
san^, est le plus grand botaniste de l’Orient, n Né, vers la fin

du xiF siècle, à Malaga, il mourut à Damas en 12/18. Il s’ap-

pelait, de son vrai nom, Dhya Eddin Abou Mohammed Abd

volumes in-folio (L. Leclerc, Médecine jDassant, a relevé, dans le Continent de


arabe, t. I, p. 346 ). Le traité de Rha- Rbazès, en groupes séparés, non seu-
zès, De Pestilentia, traduit eu latin par lement les citations de notre auteur,
Laurent Valla (Placentiæ, idgS, in- 4'’), mais en outre , , celles des médecins An-
a été mis en français par Fr. Paulet, tyllus, Philagrius, Timée, Museia (?f. 1 .

Histoire de la petite vérole. Cp. ci-dessus Musa), Apollonius, Archigène, Érasis-


p. XLV. trate Pbilumène etc.
, ,

^ L’édition princeps est intitulée ^ Fl. Pharaon, art, Rhazès, dans le


Hawi seu continens Brescia 1 4 86 2 voî.
( , , Biographie générale. Voir, sur Rhazès,
in-fol.).Dans le cours d’une mission Fabricius, Bibl. gr., ancienne édition,
philologique à Venise dont nous avons t. XIII, p. 46 verbo Abu-Becar
, et sur-
été chargé, en 1878 ,
par le Ministre de tout les chapitres consacrés à Rhazès,
l’Instruction publique, M. Bardoux, par le D’' L. Leclerc , dans son Histoire
nous avons pu mettre à profit une autre de la médecine arabe, t. P*', p, 269-276
traduction latine de Rhazès, publiée à et p. 336-354.
Venise en i 5 o6 , in-fol., par Bonetus ^ Voir nos fragments 283 et 284.
Locatellus. Ce volume nous a fourni ® Histoire de la médecine arabe, t, II,

quelques bonnes leçons. |


3. 226-287.
® M. Daremberg, pour le dire en

U
L KUFÜS D’ÉPHÈSE.
Allah ben Ahmed, dit Ennabaty (le botaniste). Ebn el-Beithar

signifie « le fils du. vétérinaire. » Il dut séjourner tour à tour à


Séville, à Tunis, à Constantine, à Tripoli, à Barca, sur les

côtes de l’Asie Mineure, à Alexandrie, etc. Ses principaux ou-


vrages sont le Traité des simples (Djami el-Mouffridat) ,
com-
pilation où Rufiis est cité une trentaine de fois, et le Traité

ou Livre suffisant (Mor'ny). Ce n’est autre chose qu’un «mé-


morial de thérapeutique. » (L. Leclerc, /. c.

M. Daremberg avait demandé à M. le D" Leclerc une tra-

duction française des fragments de Rufus compris dans le

Djami el-Mouffridat ou Recueil des simples du médecin bota-


nisle Ibn el-Beithar. M. le D' Leclerc a bien voulu nous com-
muniquer en bonnes feuilles la traduction d’Ibn el-Beithar
qu’il publie dans les Notices et extraits des manuscrits^. C’est

donc son œuvre proprement dite que nous insérons dans cette

édition de Rufus; seulement, comme nous avons voulu n’y


faire entrer que les citations d’Ibn el-Beïthar comprises dans
la partie de cette traduction publiée jusqu’à ce jour, il nous
a fallu rejeter ces fragments dans l’Appendice (section X) à

cause des retards apportés dans l’impression du Traité des


simples. Du reste, ce déplacement est purement matériel ,
et le

numérotage des fragments de Beïtbar continue la série unique


commencée avec ceux de Galien.
Nous terminerons cette revue des auteurs qui nous four-
nissent des fragments de Rufus en rappelant simplement deux
médecins du moyen âge auxquels Rufus n’était pas inconnu.

VIII. — Fragments extraits de Sylvaticds et de Valescüs.

Matthieu Sylvaticus de Mantoue ,


qui vivait à Salerne en
129-7, ^ laissé un grand dictionnaire de médecine intitulé

‘ T. XXIII et XXV, part, jusqu’à la p. 96. V. la note à la lin de ces fragments.


PRÉFACE. L

Pandectœ medicinæ ou Liber cihalis et medicinalis Pandectoriim


dédié à Robert, roi de Sicile, en i 336 ,
ouvrage qui eut plu-
sieurs éditions (Bologne, ilxjli; Naples, même date; Venise,

1478, i48o, 1489; Turin, 1.S26, in-foL). Fabricius dit et

prouve qu’il savait très-imparfaitement le grec [Bibliotli. græca,


t. XIII, p. 324 ). Rufus est compris parmi les auteurs qu’il a
cités; mais Fabricius, qui a dressé la liste de ces auteurs, n’a
pas indiqué le lieu des citations.
Valescus Tarentinus ou de Tarenta, disciple de Bernard
Forestier et médecin à Montpellier en i382, puis à la cour
de Charles VI, a cité plusieurs fois Rufus, notamment le

purgatif (( lepà Rufi, » dans son Pliiloniiim, ouvrage de pratique


pharmaceutique et de chirurgie, publié à Venise en i 52 i, à

Lyon en i 56 o, in-8^ etc. Fabricius [Bihliotb. græca, t. XIII,

p. 444 )
nous indique les citations de Rufus d’après l’édition

de Francfort 1 Sgp ,
in- 4 °, bien y en ait une plus récente,
qu’il

même ville, 1686, in- 4 °. (Voirie Philonium, p. 3 676 et ,

577-)
En terminant cette révision des auteurs auxquels on doit
les nombreux fragments de Rufus, nous avons à présenter
une observation ou plutôt un avertissement sur l’authenticité

qu’il
y aurait lieu d’attribuer ou de contester à ces fragments.
Premièrement il est moralement certain que la section qu’ils

forment dans le présent volume renferme plusieurs textes qui


ne sont pas et ne peuvent pas être de Rufus. Telles seront, par
exemple, quelques parties indéterminables des morceaux qui,
dans Oribase Aétius , ,
etc., sont indiqués comme étant tirés com-
munément et de Rufus et d’une autre autorité médicale. De
plus, le rapprochement de quelques fragments reproduits par
deux compilateurs sur un sujet donné fera voir des différences

de rédaction qui prouvent que, croyant ou pouvant croire que


nous possédons l’œuvre de Rufus, nous n’avons parfois que
LH RUFÜ5 D’ÉPHÈSE.
sa pensée revêtue d’une expression propre au compilateur qui
nous l’a transmise. Nous avons touché ailleurs (p. xlii) la ques-

tion des attributions énoncées implicitement d’après la rubrique

placée en tête d’une série, de, chapitres provenant peut-être


d’une même source, attributions essentiellement hypothé-
tiques ,
qui réclameraient une étude toute spéciale. Enfin il

existe, nous l’avons dit, un certain désaccord entre les attri-

hutions indiquées par les divers manuscrits des compilateurs.


Comment reconnaître celles qui méritent créance? Nous de-
vions faire ces réserves pour fixer les idées sur la valeur
toute relative que nous donnons au terme de « fragments de
Rufus. »

. y.
APPENDICE^
» r
\'
Section I. Noies sur le traité des maladies des reins èi de la

vessie, — M. Daremberg, dans la partie de ce volume im-


primée par ses soins a ,
visé plusieurs fois par anticipation
le commentaire qu’il avait projeté sur ce traité. Nous avons
essayé de le constituer avec les matériaux retrouvés sous diffé-

rents chefs, dans les papiers de notre prédécesseur. On nous


pardonnera ce que doit avoir d’incomplet un travail exécuté

dans ces conditions. Les citations de textes inédits ont été re-

vues sur le manuscrit de Paris 2198.

Section II. Notes et nouvelles variantes relatives au livre XI


d'Aétius, — Nous avons reproduit deux notes préliminaires où
le savant éditeur expose l’usage qu’il a fait des manuscrits et
donne son opinion sur leur valeur. Puis viennent les collations
des manuscrits de Florence, consultés postérieurement à l’im-


Voir l’avis place eu tctc de l’Appendice. — * Noiaimnent p. 22 , 3i et 61.
PRÉFACE. LUI

pression du texte d’Aétiiis. Nous avons eu à coordonner ces


collations. )

Section III. — Vient ensuite le complément du livre XI


d’Aétius. M. Bussemaker avait exécuté une copie des chapitres
de ce livre qui n’avaient pas un rapport direct avec les textes

connus de Rufus, et que, pour cette raison, M. Daremberg


n’avait pas cru devoir, dans le principe, insérer à la suite du
traité de notre auteur. Mais le soin que M. Daremberg a pris

de mettre un renvoi dans son Apparatus à chacun des endroits


où doivent être placés les fragments complémentaires, rend
manifeste fintention qu’il avait de les publier, pour donner le

livre XI dans son entier. Cette copie, faite sur X, manuscrit


rapporté d’Orient par Minoïde Mynas ,
a été collationnée sur

le ms. d (cod. laurent. plut, lxxv, n° 2 1), et (par nous), sur G


(ms. de Paris si’qS). Il sera donc facile de reconstituer le
livre XI de la Synopsis d’Aétius. Nous ne mentionnons que les

variantes offrant quelque détail particulier.

Section IV. Extraits inédits des Ephodes d'Aboa Djafar traduits


en grec. — M. Daremberg avait donné déjà quelques parties

des Ephodes ou Viaticam (en arabe, Zad el- Maçafir), dans le

t. II des Archives des Missions scientijigaes et littéraires b Les


fragments que nous éditons se rattachent à notre publi-
cation, le premier par la mention du nom de Rufus et les

autres par la communauté des sujets traités. Le texte de ces


extraits a été transcrit en partie par M. Daremberg sur le

ms. 2 2^9 de Paris (décrit Archives, p. àp?.), partie pour lui

^ Voir, dans les Archives p. 490-5 27, cain. Cp. dans le même recueil , 3 * série
l’étude approfondie que M. Daremberg a l. II , nos deux rapports sur une mission
consacrée aux Ép/io(/cs, dont il retire la philologique en Espagne, notamment
traduction en grec à Consiantin l’Afri- le S 87 du deuxième rapport.
LIV RUFUS D’ÉPHÈSE.
sur le ms. 708 de la Bodléienne. Nous l’avons constitué en
ayant sous les yeux le ms. 2 2 3 g.

Section V. Variantes nouvelles et autres notes relatives au

traité du Nom des parties du corps. — Ici comme ailleurs nous


n’avons retenu, dans les collations de M. Daremberg, que les

leçons qui pouvaient avoir d’autres causes que l’ignorance ou


l’inadvertance des copistes.

Section VI. Premier texte anonyme inédit. Dénominations de


la nature de ï homme. — Dès 1 852 M. Daremberg
,
signalait ce

texte inédit dans les Archives des missions (t. m, p. 5 ). Il l’a

tiré d’un ms. du Vatican (fonds palatin, n” 3o2 ,


fol. 84 r°),

puis collationné sur une copie du fonds Golonna, 11° 12. Ce


court morceau offre quelques analogies avec un texte publié

par M. Constantin Satbas dans f introduction du t. V de sa


Bihliotheca græca medii éci’Cp.Lii, et mérite d’être rapproché

du Traité du nom des parties de Ihomme.

Section VII. Second texte anonyme inédit sur les variétés de

fièvres. — M. Daremberg a fait copier dans le ms. de Paris

2260 un traité anonyme (omis au catalogue imprimé) sur les


variétés de fièvres, traité dans lequel se rencontre un court
fragment de Rufus. Ce manuscrit, de j^lus de 4 00 feuillets,

écrit sur papier au xv^" siècle, renferme un grand nombre de


textes sur les fièvres, sur les urines, sur le pouls, etc., placés

sous les noms d’Hippocrate, Galien, Etienne, Théophile,


Actuarius, Avicenne, Siméon, Dioscoride, enfin le traité Ilepi
de Jean Chrysostonie. Nous publions en partie , le Traité

des fièvres ,
en faveur du fragment de Rufus que nous lui devons
et aussi par cette considération qu’il ne manque pas d’un cer-
tain intérêt pour fliistoire du traitement des fièvres. C’est une
PRÉFACE. Lv

sorte de commentaire sur le traité de Galien portant le même


titre.

La Laurencienne ,
à Florence, possède le même texte

(plut. Lxxiv, cocl. 1 i) dans un manuscrit du xyf siècle L

Section VIII. Synopsis ou Traité abrégé sur le pouls. Notice


préliminaire et commentaire. — Nous avons eu dans les mains
un exemplaire de 846 annoté par le savant édi-
l’édition de i

teur et préparé vraisemblablement pour le volume que nous


publions. Nous nous sommes borné le plus souvent à raccor-

der le travail ancien avec les modifications portées sur cet


exemplaire. On a vu plus haut notre opinion sur l’authenticité

de la Synopsis

Section IX. Fragment de Paul d’Egine relatif aux maladies


des reins et de la vessie. — Ce morceau continue le texte pu-
blié parmi les fragments de Rufus sous le n° i i
y
(pages 442-

44 7). Il s’est retrouvé après coup dans une seconde copie du


chapitre faite pour M. Daremberg, indépendamment des ma-
tériaux réunis en vue de la présente publication. Nous le don-
nons pour être rapproché des notions analogues énoncées dans
notre auteur.

Section X. Fragments de Rafiis extraits d’Ibn el-Beïthar.


— Voir ci-dessus, p. xlix.

Telle est, dans son ensemble, notre édition de Rufus

^ Extrait de Bandini, t. III, col. 99, sæculi XIII, initio ac fine miitiius, ve-
plat. Lxxiv, cod. 11, VII, p. i 5o h : tustate valde consumtus ac scriptoris
Ilept SiaÇopas 'tsvpzjôSv, De dijf'erentia manum non satis peritam redolens.
febriiim. Anonymus tractatus. Incipit : Constat foliis scriptis 2^2.
SwoTToi; H. T. A. Desinit : . . . èv 2 Page XXVII. — Nous avons cru de-
ois êiaÇiopai rc5 v 'zsvpeTcov ... — Codex voir mettre Sjnopsis au féminin, comme
græcus bombycinus ms. in-8° minori, on l'a fait dans les Œuvres d'Orihase.
Lvi RUFUS D’ÉPHÈSE.
d’Éplièse. En résumé, nous pouvons dire que l’on n’a pas

laissé sans usage une seule des remarques ou des recherches


dues à l’éditeur proprement dit de cet auteur; heureux si nous
avons réussi à faire moins regretter que la multiplicité des
travaux entrepris par M. Daremberg, puis une mort préma-
turée, ne lui aient pas permis d’acheve?' cette œuvre de res-

tauration, à laquelle il eût apporté plus de compétence que


nous. Notre zèle, du moins, a fait ce qu’il a pu pour y sup-
pléer.

Ch.-Ém. ruelle.

Septembre 1879.
POr<I>OÏ TOY E-PESIOY
nEPi

TON EN NE<DP0I2 KAI KY2TEI nA0ON


[nPOOlMiON.]
Ms. 148 r®. Matth. 61.

Ôo-a 'crept toÙ$ ve(ppoù$ kol) Jcvaltv voa-rfp-ctTOL yi'yvsT(ii,xoLTà


I

é'xaa-lov yparpM, xa\ cbs yiyvcoa-xsiv avTa Xp^y S-spaTTSvsiv.

02 To I
fJièv Srj avpLTtoiv èv vsÇpoîs ov 'sscLvv b^eiai voaroi ylyvoviou *
3-a-
voLTwSeis ye pivv ovx ^o-(tov ^ éiépwOi • xcà yâp é'Xxrj xat êpLirvrl-

paTOL avTOv ava-ldvTOL 'usoXkovç èv XP^^V ànixTSivoLv * ènû Kcà ô

(pXeyprj vavTes oî ve(ppoi ô^uvcüœi pèv Tt xa\ psil^ovoûs, ov pvv ovSè


avTv V vSœos Gvviciyvvzi •
cû Sè xaioL Kvaliv (pXeypovai b^vrepov

REFUS D’ÉPHÈSE.
TRAITÉ
DES MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE.

PRÉAMBULE.

1 Je décrirai chacune en particulier les maladies qui attaquent les reins


2 et la vesssie, et je dirai comment il faut les reconnaître et les traiter. En
général ,
il ne survient pas aux reins de maladies aiguës
y a ;
toutefois il

dans ces organes des maladies qui ne sont pas moins mortelles que celles
des autres parties car les ulcères et les suppurations qui
;
s’y forment font
à la longue, mourir beaucoup de monde; ainsi, lorsque les reins sont

enflammés, on éprouve de violentes douleurs; cependant la maladie elle-

même n’en a pas une marche plus rapide quant aux inflammations de la
;

Préamb. 1. 2 . yiyv. A, et ainsi presq. 7. TavT>j conj. D. — Ib. a/ êè «.t.A. ]2n-


touj .
;
yiv. cet. codd. —3 .Sé BLP. — Ib. [leiwaai oti ai Ç^eypoval hoctoc hvctIiv o^-
£1$ ve(ppovsBP . — 6. pévToi BLMPV. Tepcu A. — Ib. G^vTspcu B P Ma e conj.

I
2 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms 148
. r ®. Matth 62-63.
.

xa\ ydp ovpov oLTroXvÇôfivott tovtois éTOifJLOTspov ,


xai isvpé^ai, xai

‘Zffapa(ppovï](70Li ,
xot) êfjLscrat trroXXa ts xai ocxpara, Ô^vTspai Sè xaà 3

al âXkou xaTa kvc/Uv voaroi * xa\ y dp ÈTrixaipoTepov to yœpiov, xa)


svOvs «710 'SSaiSwv vocreîv sWio-piévov, èv c5 Sr) yuakicrla al d^sîai vq<toi

5 yiyvQviai *
to Se xa^d ve(ppovç yépovcri (àôlaXov ^ véois (7V(xGaivei *

Sid ToSs xa) pialaxcoTepov èxeivwv êcrh'v. ïlai^ra Sè^ xa) t« tôîî^ vs- 4

(ppôûv, xai Ta Tris


|
xvalews ovx evyLSTayeipiala, xa\ p-oXiG-la oaa c.3

eXxri èv av7oXs yiyvsTai * èiuppéov ydp avveyœs to ovpov Sdxvet t£

dpLay xa) eîs d)TSiXds îévai xcoXvsi * cos Su) ToictvTa ovra 'cspoayo-

10 peveiv y^pi) xa) îdcrOai.

a [kérios, iç'). ITep: Ç>Xeyuovfjs ve(ppœv.

Ka)Sv evQev aupLetot ve(pp(ov (pXsypiOvrjs’ oSvvrj èyet otto lovs xe- l

vessie ,
elles sont plus aigués ;
car les malades sont plus disposés aux sup-

pressions d’urine, à la fièvre, au délire, aux vomissements de matières


abondantes et non mélangées. Les autres affections de la vessie sont éga- 3

lement plus aigués-, cette partie est, en effet, fort importante (partie vi-

tale); de plus, elle devient ordinairement malade dès l’enfance; or c’est

là une circonstance qui favorise spécialement l’acuité des maladies; les

vieillards sont plus exposés aux maladies des reins que les jeunes gens;
c’est pour cela que les maladies des reins sont moins violentes. Toutes 4
les maladies des reins et de la vessie ne sont pas faciles à traiter, sur-

tout quand il s’agit d’ulcères qui se forment dans l’une ou l’autre par-
tie; car l’iirine, en coulant incessamment, les irrite et en même temps
les empêcbe d’arriver à cicatrisation; il faut porter le pronostic en con-

séquence, et agir d’après ces données.

X. DE l’iNFLAMMATIOX DES REIXS.

Voici à quels signes on reconnaît l’inflammation des reins : la douleur 1

2. 'zsepiÇ>p. A. — Ib. Kai o^vt. xaï ai 'spoaay. A — lo. Se7 xat BP. — Ch. i,

BP. — 3 Tî)v xüo-7 ti; P. Voy. notes.


. — 6. tit. II. <p}.ey. vs<pp. ex em.; '^r^iieîa ve-
fiaXancÔTepov ex em. ; ^aXaxciirepoi codd. (Ppœv ÇXsyfiovijs A texte ;
IIcos y^pri Sta-

ël edd. ;
Tct Sè... fiaXaxœTspa conj. E. yiyvclioxeiv ve^pôSv ÇXeyfiovâ^ A marg.
— Ib. étal BGLMMaO (à lamarge) — ii. êvdev ALM OQV; évQa G Ma
PQ\. — 8. éXxûSï} conj. Ma. —
Ib. ex em.; èvrevOev BP texte; êvdev B
ylvoviai O. — 9. oùTtXâs A. — 9-10, marge, èvBévSe P id. — Ib. ôSvvvv O.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, i. 3
Ms. 148 V®. Matth. 63-64.

vsGJvas ,
xa) ovts bpOovcrBat SvvavTou ,
oi/ts fSaSi^etv •
xai rjv Te

V® vv Te aXXos tis osiapios a-VfiTrécrr} ,


d^voipLoo^ovcri ,
xcà ên\

yoL(/lépa fjièv xXivopisvoi ovx àvéypvTOLty vnltot Sè dvéypvTou piéveiv

2 xsTvtoli ydp 'cspos to7s xsvsœaiv oî vs(ppoi, IIaî^T< Sè tw ovtcos aX-

3 yovvTi ev(popcüTepov xstfiévM dTpspu'lsiv. Ilep} fxsv Tas xXlaeiç 5

70 icLV'Tct isdo-yovG-iv ’ Ta Ss âXkoL Strfxovdiv ol ^6voi, âvw pt,svy (xé-

64 y^pi [
rl'îTOL'TOs' xa^à ydp [ieyd\r]v ÇXéËa xotvcovovcriv avzœ, xcà
yiSXkov ei à Se^ios (pXsy(xaivoi * }ca\ ydp toi xoù êyyvTépco cûtos

êali Tov TOTTctTOs, xcà -^^avei tou Xo^ou* o Se dpic/Jspos TffpoacoTspco

xcà xcLtci)' dXXoi Sè tsovoi {xéypi xvc/lsœs xcà aiSoi'ov xonépypvTcti 10

xol) ou TOt (Tvveyeis y


dXXd SiecTTraa-piévoi [iciXtcrloL eîs baCpvv rs xcà

4 îaryict xcà ^Tpov évcreiovcriv, ’^vysTai Sè avTOÎs Toi dxpccy fxdXXov Sè

xvijpLca xcà TSoSeSyXcài ovpovai avveyfis xcà êTrmSvcoSy xaixaTo, dp-

occupe les flancs on ne peut ni se tenir droit ni marçjjer


; , ; si Ton éternue
ou si l’on éprouve quelque autre secousse on pousse des gémissements , ;

on ne peut se coucher sur le ventre mais ,


on peut se tenir sur le dos , car
2 les reins sont situés dans les flancs. Chez tout individu atteint de cette ma-
ladie la position qui procure le plus
, de calme est le décubitus [dorsal] dans
3 l’immobilité. Voilà ce qu’on éprouve par rapport au décubitus; du reste,

les douleurs s’étendent, d’une part, en haut jusqu’au foie car ; les reins sont
en communication avec lui par une grande veine (v. cave inf.), surtout

si c’est le rein droit qui est enflammé ; il est, en effet, plus près du foie

et touche aa lobe, tandis que le rein gauche est situé plus en avant et

en bas ;
d’autre part, elles descendent jusqu’à la vessie et aux organes
génitaux; cette dernière espèce de douleur, qui retentit particulièrement
sur les lombes, les hanches et le pubis, n’est pas continue, mais inter-
4 mittente. Les extrémités se refroidissent, surtout les jambes et les pieds;
les malades urinent continuellement et péniblement; au début, les urines

2. C7 t/V 7recrrj A et (jvvnéasi en corr.; BP. — 'y.Tàrfxe/.conj.Ma. — 8.(pXey[i0ii-

'zséari GOQV. — 3. Ti\v yctol . BP. — vei BGLMPV. — Ib. ya'p to; conj. Ma ;

Ib. iju; 1 ioi —èè dvéy^. om. P. Ib. êé onj. ydp t; codd. — g. Awé’o? A. — 1 1. dcAAot

L. — xeveœvas O. —
4 . 'Toùs Ib. tw ov- Sè èan. O. — Ib. [idXiala êè eis o<jÇ>vv

7C0Sex em.; codd. toiovtco et edd.; to<ov- LP. — 12. hpov et ainsi touj. A. —
rus Ma — 4 dXyovvri
conj. -
5 . ex em.; Ib. rà axpa ex em.; Ta dupea codd.; rà
codd.
flèAyoufxéi'fiü edd. ~ et 5 . x'Xdaeis djipa G et Ma qui conjecture rdupsa.
k HUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 149 r°. Matth. 64-C5.

yàs fièv XeTtlà Hcà vSaTCoSri * 7Spo'LOvcn)s Sè Trjç (pXeyfÀOvtjs y êpvSpS-

TSpa. Ôrav Si ye eh toSs dCpUcovTai , XsnlvvovTai (xèv îcry^ict xal 5

yXovTo), àxpaTealspa Sè Tàa-KeXrj yiyvezai * to 7$ Sè xoà è^eirvrjcrciv

ol veCppoi' Kcà Toi ye tzroXXa tovicov ovtcü Te’Xevza' àXXà 'urept ptèv

5 TGüv êpL7Tvri(jLà[TCov OLVTiKCL eiprlaeTOLi. — |


Ta? Sè (pXeypLovàs B-epa-

Treveiv uSe’ KonaxXtveiv ptèv ws (icxXolkcotoltol ,


xctï ahov Ttjv 'zspwTr\v

àTréyeiv' ov {i^v eh âhrav al Xip.ayy^iai toiÎtois (7V{i(pépov(7iv y ^irep

Ta7s dXXais (pXeyp.ova75 y dXXd ti koÏ 'cspoaap'ïéov y (^vXaGdov'ia

Toù$ I
'SfvpeToùsy OTTY} T£ yaXôûGi y
xa\ O'K'p ê'iuTeivovGiv * ov^èv ydp i40

10 ai>Tor? TOGOVTOv dyaOov ai dantaiy oaov xaxov al ctTro 'lœv ov-

pcüv dxpoLTCOv yevo[iév(jûv Srj^eis. Atanav Sè xaià dpyà? y.kv Xeirloïs 7

po(prjyLaGiy xa\ tsotw y vSaTi * pLeXtxparov Sè (itj 'uspoGCpépeiVy èdv pLrf

GOi Soxrj êni ovpr)GLv rjSrj 'ZSpoTpé'Jveiv y


o èyd) xaTadpyàç ovx èTraivôJy

sont ténues et .aqueuses, mais l’inflammation faisant des progrès, elles


deviennent plus rouges. Quand on est arrivé à ce point, les hanches et les 5

fesses maigrissent, les jambes deviennent plus faibles; chez quelques-

uns se déclare alors la suppuration des reins, ce qui est, dans le plus
grand nombre de cas, la terminaison de l’inflammation; mais je vais trai-

ter bientôt de la suppuration des reins (chap. 2). Il faut traiter l’in- 6
flammation de la manière suivante : coucher les malades le plus molle-
ment possible ,
suspendre la nourriture le premier jour ; l’abstinence
absolue prolongée ne convient cependant pas dans cette espèce d’in-
flammation comme dans les autres ; il faut ,
au contraire ,
donner quel-
que chose, prenant en considération le redoublement ou la rémission
de la fièvre; car le bienfait qui résulte de l’abstinence ne compense pas
tout le dommage causé par l’irritation que produiraient des urines sans
mélange. Au début, on prend pour nourriture de la bouillie légère, et 7
pour boisson de l’eau; ne donnez pas du mélicrat, à moins que vous ne
croyiez le moment venu de pousser aux urines, ce que je ne conseille
pas de faire au début, avant que la maladie, qui entretient la douleur,

2. Kai ôVay < 5^ ye P. — Ib. etsToyeO. jepa O texte; -Kwiaia marge. — 7.


— 5. T«5 èè Ç>Aey|ix.] 0epa7r. (pXeypo- (rvfiÇ>épovTa{ BLP. —9 . re om. BP. —
firjs A texte; II<î5? y^piif B-epaTreveiv ve- 10 . àcrniou ex em. (voy. Aêt. et notes);
vppô»y (pXeyfxov^v marg. — 6. paXanco- ànoaniai codd. et edd, — i3. ^oxe^BP.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, i. 5
Ms. 149 r®. Matth. 65-66.

c 7 a(pâi$ bSvvcts 'csédcrecrBcii * tots Sè xcù 'usdvv (ptjfjit ^s7v to7s

8 ovprjTiKO^s xctOou'psiv» — Ei Sè Kcà v yaalvp xsvœdijvou ^éono, aXkr]v


[xèv xévcocTiv yir]SepLlcLv (jLïiyoLvdo-Oou ,
Ô7to7ou câ dito (pappLotHcov ê^ev-

66 pyjvTOLi * KkvŒp.dL'Tiov Ss 3sp\fJLbv sviivou, V [ictkdyjnv èv vSûLTi é^rj-

(70LS, V 'ktvov aneppLOL) v (Sovxspas' Tovicov tiv) vTroxXvleiv p.eTOL 5



éXai'ov, xaï tovtov to Ixavov 'sfpoa-pLiaycov 'nsXrjQos Sk êviévou [xrj

9 '!ffoXv, &}$ [JLV TOV$ VsÇ>poijS Tflt 'ZffXvpCOpLOLTOL TOU SVTSpOV, ICTTeX-

Sova-rjs Sè Trjs yaalpos, si fxèv êvSiSoiï] b 'a6vo$, epiov 'ZUSpiTiOsh

èv kvkXco dvoLTrotvsiv é'TUTsyycov èXaicp S-sppLÔj * ovx diro TpoTTOv Sè (tvvy)-


^ricrBou T^ èXaiCf) tou t£ 'nsrjydvov, xcà Tfjs àXBcLiaSy xa\ tou dvriBoVy 10

10 Kcti Tris dpTS(JLiai'as. — O^vrepov Sè 'üsovovvtojv (pXé^ct kcltol dyxwvoL

T£iÀV£iv • £i Sè xoù â? tÏ vTToX£i7rono rrjç (pX£ypL0VY}5 ,


xaTûLTrXda-

ne soit manifestement arrivée à coction ; c’est alors 'qu’il convient tout


8 à fait, suivant moi, de mondifier par les diurétiques. — S’il est op-
10 portun de relâcher aussi le ventre, il ne faut recourir à aucune des
évacuations qu’on procure à l’aide de médicaments pris par la bouche ;

mais on administrera un lavement chaud avec de l’eau dans laquelle on


aura fait bouillir soit de la mauve ,
soit de la graine de lin ,
ou du fe-

nugrec dans l’un ou ; l’autre cas on ajoutera au lavement de l’huile en


proportion convenable; on n’injectera pas une grande quantité de
9 liquide, de peur que l’intestin rempli ne pèse sur les reins. Après avoir
relâché le ventre, si la douleur cède, on fera reposer le malade après
avoir entouré [les lombes] d’un morceau de laine trempé dans l’huile

chaude ;
il n’est pas hors de propos d’avoir fait bouillir dans l’huile de
la rue, de la guimauve, de l’aneth, ou de l’armoise. — Les douleurs
étant plus vives ,
il convient d’ouvrir la veine du pli du coude ; s’il reste

encore de l’inflammation on appliquera des cataplasmes d’abord avec de , ,

1 . TOTS §é ex em.; tots codd. et edd. en interl. et Q. — BP g. dTiàTpoTTov


— 1 -2 . to7s ovp. om. BP. — 2 . E< Sè — g-io. (7vv£i^rj(70ou BGLMOPQV;
7iai] Tlspi K'kvo'lYipos A texte. — 3. pâ Gvv£-<l>£7a6at Ma. — ù^vT£pov] ii.
èè piav A; id. p.34 , 1. 6 . — 4. xHtypaii Ilept Ç>X£§oTop7as A — texte. 12 . vtco-

G Ma (qui a imprimé KlriapaTi] OQV; X£iitoiTo Aët. ;


vTioX£l'Koi codd. et edd.
HXvGpd'iiov A (manifestement) BP ML. — 12 et p. 6 1. 1 . eirtirAao-para xaTa-
— 4-5. r?\|/rf(7 a 5 (sic) A; e^/rfcas P. — 6 .
,

T:Xâaa£iv codd. et edd.; £tut:X. est un


TOVTOV ex em.; tovtco cod. et edd. — Ib. titre marg. passé, dans le texte. Voy.
TSpoaplyoov BP. — 8 .
£/] êv P; t«, et p. 7 , 1. 3 et 7 .
6 1\UFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 149 v°. Matth. 66-07.

(TBiv, Ta iièv zfpcoTOL àXevpoj èv fxeXixpaTCf} é(p 6 ôj, v tw Xi'vov (rnéppLaTi,

STrena Sè xcà Tris •^ap.a.ini'ïvos pu'aystv, xai tov 'ZSoXi'ov, xa) d^po-

t6vov Sè pLLayeiv, xcà Tfj$ fSpvcovi'oLs , xoà tov TSriycLvov, xcà à^iv- 67
|

6 tov, xa\ xzvTOLvpiov , xcà dpTZiiKjicLS , xcà Trjs yap.cti'^pvos twv Ç>vX-

5 Xck)t>, xcà TOV àcrcLpov, xcà Trjs crypivov tov dvQovs' xoà tots {xtixeTi

èv tS> p.€kixpcLTOô xcLTCL’nXcLcrp.Ci.Tci sxpstv dXXd ^ èv yXvxs'i, v o'ivw

p.^Xiyjpy>' {xtayeiv Ss xoà tov dXsvpov TOvSe fxèv pLsprj TeWapa, tôÎî;

Sé Tivos eiprjpiévcov
|
(pappLoixcov p.épr] Svo ’
îayypoTépw Se (3ovX6fxevos 149 v

yprjcrOou, xcà tsXîov ti, xoà xr)pov[v prjTtvrjs] ^rjpds 'uspocrp.icryeiv

10 xexopLfÀévrjs. AyoïObv Se xaà Th tov ^pva-linTov xcLTctiiXoLcrpLct *


ècTi Sè 1

TÔSe' yaX^OLvrjs, 7tcà pr)Tivr]s TSpeËivOivvs , xoà T[roXi'ov, xoà opo^ivov

dXevpov bXxcà êxdcrlov TSevTrjxovTOL, î'ptSos ^rjpds oXxai TpidxovTci,


xrjpoJTrjs svcoSovs xotvXv pu'a, dXevpov Tsvpivov yoivixos dzlixiis ts-

la farine ordinaire délayée dans du mélicrat bouillant ou avec de la farine ,

de graine de lin ;
plus tard on mélangera à la farine de Tivetle, du poliiim

ou de l’aurone, et aussi de la bryone, de la rue, de l’absintbe, de la cen-


taurée ,
de l’armoise ,
des feuilles de germandrée lucide , de cabaret du ,

jonc odorant dans ce cas on ne cuira pas ces cataplasmes dans du méli-
; ,

crat, mais dans du vin d’un goût sucré, ou dans du vin mielleux; on unit
quatre parties de cette farine à deux parties des médicaments énumérés ;

si on veut rendre les cataplasmes plus actifs, on augmente la dose de


ces médicaments et on y ajoute de la cire ou de la résine sècbe et broyée.
Le cataplasme de Chrysippe est également bon ;
en voici la composition ; 1

galbanum ,
térébenthine de Cliios ,
polium ,
farine d’ers ,
de chaque
5o drachmes; iris sec, 3o drachmes ;
cérat de bonne odeur, unecotyle;
farine de froment le quart d’une cbénice attique
, ;
cuire le tout dans du vin

1. fl Tij5 X/vov cnrépfxixu ex em.; v tï?- kyadov HvvOeais tov xaTaitXâcxpaTos


Xlv(f) CTTT. (t^ AjVûi) P) codd. et edd. Voy. TOV Xp,
]

A à la marge. — 12. dXevpov


Aët. et les notes. phyeiv om. BLP.— 2. ôXxds A BL V. — Ib. ipiS. ôXxaî Tplctx.

Cela vient sans doute de ce que ce mot ex em.;/p<^. |r?p. èpoLyjLo.] Téaactpes codd.
est à moitié effacé dans A. — 5. ax^ivov et edd. Après ce mot AB L P Q ont la va-
xai TOV BP. ^
— 6. dcÀAa fj E;
èv ex em. riante suivante : Èv aAAw* <p. i. (|. om.
dXXa jiai èv codd. et edd. — xvpov
9. [17 A. ) ÔXxds [ôXxat Q ,
^pa;^p3:/ P) TpidiiovTa
pj7T.] kvpôis ex em.; «7?pov |r?pa5 codd. ^TpidxovTOLs A) dans V
;
cette variante se
et edd. Voy. les notes. — Ib. 'cspoapiyeiv trouve après dXevpov ôXnai. Goupyl ne
A B P. — 10. Ksxoppévoit BLP. — Ib. fa pas.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, i. 7
Ms. 149 v“. Matth. 67-68-69.

68 TapTor • TaCra èv yXvKst KOLTaiüXdia-G-eiv , tov$ (xèv vs(ppniKOVÿ


|

12 è^oTcidOevy ^ovs Sk koliol Kv<j1tv ^ovovvtols spLTrpoa-dev, E/ Se puij

X0L70t7r'kûL(7aopiévw 'tffpaùvotTO v o^vvrj, (Tifcvots 'UîpocrGaXXsiv Trj ts âXXrj

ô(r(pvï, Koà v%o 70VÇ Kevsœvctç, àTVOŒyjx^&iv t£ 7ia\ à(péXKSiv tou

aïfÀ(XTO$‘ STTStTa (JiToyyotç Tffvpiav, ncà ds B-epp-bv èyKoBi^etv , a-uvrj-

^rjpévcjv ys tm uSolti Tijs ts prjKOôvos, Kcà Tris àvQepiSos^ Kcà tou

13 xoiXdpou y
Koà Trjs crypi'vov. HpoTSpov Sè xcà xuo-hv TsXripouvTo.

14 éXai'ov Kcà üSaTOs TSapaKXi'vsiv , kol) TaXXct Xmapws TSvpiav. EttÎ

Sè TOUTOis xrjpcjTàs xcà paXdypctTa êinT tOévou y


t^s psv xvpcoTàs Stà
KUTpivou èXcLioVy [)?] poSlvov Koà îplvou pvpovy Ta Sè paXdypoiTay

1^1 ocot Ta svcoSéal aTa . — Sè tous oSvvouSy Tsivsiv (pocppaxct toiolSs'

pctpdOpov cTTtéppoLTOs oËoXovs SvOy xai Xi^avojTiSos o^oXbv y xaï cri-

d’un goût sucré, et appliquer le cataplasme en arrière pour les ma-


12 ladies des reins, en avant pour celles de la vessie. Si la douleur n’est

pas diminuée par les cataplasmes, poser des ventouses sur les lombes et
aussi sur les flancs ,
les scarifler et tirer du sang puis ;
faire des fomenta-
tions avec des éponges ,
donner au malade un bain de siège chaud dans
lequel on aura fait bouillir du pavot, de la camomille, du roseau et du
13 jonc odorants. Avant d’en venir là ,
on se sert d’une vessie remplie d’huile

et d’eau qu’on place le long du dos ; du reste ,


les fomentations doivent
14 être onctueuses. On applique, en outre, du cérat et des malagmes; le cé-

rat doit être fait avec de l’iiuile cyprine (huile d’alcanna ) ,


avec de l’huile
parfumée aux roses ou à l’iris ;
les malagmes doivent avoir l’odeur la plus

15 agréable possible. — Contre les douleurs on prendra les médicaments


composés suivants : semence de fenouil, 2 oboles; armarinte, 1 obole;

2. ToOs èè... è'(x7rp. se lit dans Q après QV; et une lettre grattée, peut-

î7 ôèvvr) \. 3 . Goupyl a le texte vulg. — être un s, A. — Après ce mot il


y en a
Ib. prf om, P. — 3 . Dans A na-va de deux petits égal, grattés; le premier est
HaTairX. est ajouté par la main qui a écrit illisible ;
le second estsTrt (^tc). Peut-être
les titres marg. — Ib. 'zsvpia aiHvas TSpoa- avait- on écrit primitivement èiu-nX-ep.

SdXXsiv codd.; 'srvptav (tikvols 'TspoaëdX- — 8. èXacov om. O. — 10. [^] ex em. ;

Xcov G Ma. ïlvpîa, est un titre marg. passé om. codd. et edd. 11. Èv 3 è 'raïs—
dans le texte et se rapport, à la ligne 7. oSvv.] npos 'rsepioSvvcas jSor?0rfpaTa A
Voy. Aët. et p. 5 ,
1 . 12. — 4 - vitoayd- text. cet. codd. et edd. BP ont 'zsspio-

ieiv BP. — 6. ye ex cm.; t£ A G Al Ma O êvviav. — 1 2 et p. 8 ,


1 . 1 . ô^oXoïis .... .

QV ; BL P. — 7. KÙaliv ex em. (voy. aTrépparos om. G et Q. — Ib. o€oXoï,


Aêt. ); Kvolias GLMAJaO; KÛalios BP Kat BP.
8 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 150 r°. Matlh. 69-70.

xvoL> (TTrépfxaTOS xSxxovs eïxocri, xcà ottov (xrj^covoç, 17 'nrdvaxos Trjs

T^pctxXsias TpiCüËoXov |
tv$ piZvSy x-oà pLsXiXcüTOv (3 pa)(yy xs^pias t£ 150

xa) xcoSvas 'sseCpœyp.évnç yjfxid^oXov • /SéXnov [Ji] xal crlvpctxos

VfÀico^oXoVy xoà (reXi'vov 6(tov to7$ Tpta) SaxTVAois, xctt ottol? p.mw-
5 vos G(TOV OpoËoV' TOüTCül' SXaOrla Tpl^CüV d)S XeiOTCtTOL, xcà XepOLVVVCüV

iv yXvxsH [
î7 eV] vSaTt, SiSovat 'zsivsiv * avTi'xcL yàp d)(peXtjcret ,
si o^ù

Sitj y xat V 7TV 0 S e^si tov dvOpconov, Ôtolv Sè xatpbs ÇoLvfj , tots xcà 10

to7s ovprjTtxo 7s xaOou'peiv, — |Tà Sè ovpvTixà scrlco TctSs" àxépov ts


pi%a xcà yotpLOLiTUTvs y xcà xcto-lcty xcti fj-ijovy xdï xivvctpLCopLOv y xcà

10 'zsôXiovy xdï 'sss'vpocréXivovy xdi dypoodlts' 'volotol (Jlsv s’<i^siv èv vSctTiy

xcà p.s'và oïvov ïj (ÀsXixpoLTOv 'üsivsiv. É(T0/£ir <^£ 'ïwv T£ ^oiXacTcriwv 18

èyivœv y
xdi Xctyjxvcov tov fxapddpovy xdi tov aeXivoVy xdi tov Solv-

semences de concombres, 20 graines ; suc de pavots ou de racine d’o-


popanax, 3 oboles; un peu de mélilot; résine de cèdre et têtes de pavots
torréfiées, 1/2 obole; mieux vaut encore y ajouter: styrax, 1/2 obole;
céleri ,
une pincée de trois doigts opium gros comme un ers broyer le ;
,
;

tout le plus exactement possible, délayer dans du vin d’un goût sucré ou
dans de l’eau, et donner à boire; en effet, le malade éprouvera aussitôt

du soulagement, si la douleur est vive, et le sommeil le gagnera. Quand


on jugera le temps opportun, on mondifiera au moyen des diurétiques. 16
— Les diurétiques sont : la racine de faux acore, l’ivette, la fausse can- 17
nelle, le cistre, la cannelle, le polium, le persil, le chiendent; on fait

cuire ces plantes dans l’eau, et on boit cette décoction avec du vin ou
du mélicrat. Parmi les animaux marins on mange des hérissons de mer, 18
,

et, parmi les légumes verts, du fenouil, de l’aclie, du daucus de Crète,

1. ji6xko\)s'\ o^oXôs O. — 2-3. xeêptas XetoiaTov B LP. — 6. [t| £i»] ex em.


T£ xaj xœSvas 'zseÇ>. 7ip.tù}§. ex em. xe- Voy. Aêl. — 6-7. et ôÿi etrj ex em.;
Spia.5 Sè xai xcoêvas ^xoSi'as O)
;

'TseÇoii'yp. £< ô^vvei GOMQV ^ o^vvei A B L P. —


(/CT£(pu7fz. B P) vp.i(I}^oXov B M O P V; 7-8. TOT£ xai Toîs] toTs xai toTs P.
;


xeêpias xai xcûëeias 'aeÇicoy. vpicëS- G 8. Ta êè ovp.] OCpvuxôv A texte. —
{qui a Sè xai) MaQ; xai xepSpiëas Sè Ib. dxopovs P. — 9. ^ xivâp. P. — 11.
xXrixwSvas 'cse(pcoy. rjptcù [sic; it. xat avant psTci effacé par l’immidité dans
1
4) A.
— 3 . ^éXjiov [^È] Kai ex em.; ^éX-
.

A;Ma l’a mis par conj.; il en est de


Tiov xai AL P Ma qui met ^cXtiov entre
; même des syll. Xas, 1 . 11, 774^., p. 9,
parenlli.; jSÉ/Twr om. cet. codd. — S. 1 . 1 ,
et de Ta, 1 . 2. — • Ib. te om. P.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 2 . 9
Ms. 150 r“. Matlh. 70-71.

xov, xol\ Tris pa(pavi'So5 oti kcIWictIol xcà crtxvov é(pÔ0 Vy

xa) Ta àypia, TSoivTCL' èiï) ovpr)(Tiv yàp xaXcjs TSpoTpéitsi, fxdXiala

19 Sè ol crlaC^vXïvoiy xcà Ta xprjôpLOL, xcà oï arxdvSixes. Ka< oùpct Seî

TSpocrSéysŒOcu toÏs ToiovTOts tsoWcL ts xcà TSciyéoL, xcà virocrl dosis

xaXàs êypvTCL *
xcà p.éXi(rlct tovto xptvei tvv v6ctov • al Sè vSoltûj- 5

Sets xcà xctOcLpcà xa\ StoL(pctvQÎs ovprj'creis SvŒxpncoTspou,

71 |3' [kérios, trj').\ Ilepl hioLTrvrjcrâvrœv vs(^pœv.

1 [lèv ovv (pXeyyLOvàs wSe âv tis B-epctitevoi xcikXic/la * ^cjoiç

Skêp.'ïïvoi ol veÇpoi yiyvovTcu, rjSrj fxév ti xa\ è^oyxeï Tffspè tovs xs~

vewvoLS, oLToip xcà xavpioi îayvpov ivealiv èv to7s ve(ppo7s, xcà ovpovcri

TSvppà xcà âxpoLTCL, xcà ai oSvvai ovxeTi [xèv ôÇeTa/ siaiv^ chs TSpo- 10

du raifort cuit le mieux possible, des concombres cuits, et toutes les

plantes qui viennent dans les champs ; elles poussent bien aux urines ;

mais ce sont surtout la carotte, le fenouil de mer et l’aiguillette, qui


19 jouissent de cette propriété. On doit, dans ce cas (c’est-à-dire après que

l’injlammation est arrivée à coction), s’attendre à voir s’échapper des urines

abondantes ,
épaisses ,
et qui présentent de beaux dépôts; ce sont surtout
ces urines qui jugent la maladie; les urines aqueuses, pures, transpa-

rentes jugent plus difficilement.


,

2. TRAITEMENT DES REINS QÜI SUPPURENT.

l On traitera très-bien de cette manière les reins enflammés; mais,


quand ils suppurent ,
il se forme tout d’abord une tumeur dans les flancs ;

puis les malades éprouvent une grande ardeur dans la région des reins ,

ils rendent des urines rousses et sans mélange; les douleurs ne sont
plus aussi aiguës quelles l’étaient d’abord ; elles sont gravatives etpulsa-

1 . éypcofxévrjs P. — 3 crndSiKes
. BP. — 8. {xévTot BP. — Ib. ê^oyxoï Ma ex em.
Ib. oZpa êsî G (ex em.?)QV; oZpcc Sé (mais à tort) P; è^oyxeï cet. codd. et
rel. codd. et Ma. Voy. not. — Ch. 2, tit. edd. — 9. èv est à moitié effacé par fliu-
Ilepi SiccTivr}(rdvTûi)v v£<Ppœv ex em. (voy. midité dans A ;
c’est sans doute sur l’au-
Aët.); ÊfiTTüTjfjtaTwy xai Ç/Xsypovcûv Q-e- torité de G que Ma introduit ce mot,
paxeia codd. texte et edd. Srjfxeîa e/x- que donnent, du reste, tous les autres
'
7Ttir?(xaT 05 A marge. — 7. OrspaueZei L. — manuscrits. — 10. zsvpd AB.
10 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 150 V». Matth. 71-72.

aOev, fSoLpvTepat Sè Kcà (T(pv^ov(7ai ,


Kcà oi 'SfvpeTOe ov xaôsalôjTes,

aXAà 'srenXavrip.évoi yiyvovTcti Kcà (ppixojSeï?. Tgvtoi? prjyvvTou Ta 2

lièv 'OToXXà sTTi kvœUv • Kcà è(jTiv


|
avTn twv prf^scov r) KpoLTi'(7lrj •
'nrorè iso

fÀ-nV Kcà STt) ivTSpQV prjyVVTOLl , TŒVT^ KOpv(pCû(70LVT05 TOV èimvrlp.cctos


72
5 Kcù (joLirévios,
|
Upa^ayopas Sè ë(pYj
^
Kcù to ovpov Trjs é'Spas 3

iSsTv aTTOHpivofxevov, Koà (Stcovou pièv tovtov Etï) ScoSekcl, ov {lév-voi ei-

SévoLi ,
ei Koà ptSTa^v ê^i'cü *
'zspooL'izsXSeîv yàp , jcat ov^èv hi 'zsvOécrOou

ij&lspov. AXXots Sè en) rà ê^O) pv'yvvTcti 'urape^iov lov Kevewva, tv 4

'üsX'npovŒOat àvdyKtj iffvov ts xcà ovpov, xdï avrov [léveiv , XP^^V


10 Sk l3ioL(7dpLev(x eU tïjv êSpav rixeiv ,
xcà tolvt^ lévai ê^co, Toî? Sé 5

TK71V ov^è priyvvcrOoLi èÔéXst êx twv v£Ç>pcov, àXXà ocvtov (xévsi


X?^~
vQv 'üsoXvv , S(j1e âv v Siaxavcr^ç , v dXXov TpoTTOv àTrocrlopLVcr^?. Pa- 6

tives, la fièvre n’est pas régulière, mais errative et accompagnée de fris-

sons. Ces collections purulentes se rompent le plus souvent dans la 2

vessie, et ce mode de rupture est de tous le meilleur; quelquefois elles


se vident dans l’intestin ,
la collection se formant en pointe dans cette
partie et se pourrissant. Praxagore raconte avoir vu un homme qui ren- 3
dait les urines par l’anus et qui vécut ainsi douze ans; il ajoute qu’il ne
sait pas si ce malade vécut encore après ce temps car il s’en alla et lui n’en , ,

entendit plus parler. Chez d’autres ,


la rupture s’opère extérieurement; le 4
contenu s’avance au delà des cavités iliaques qui se remplissent nécessai- ,

rement de pus et d’urine ; ces matières y séjournent mais , ,


forcées, avec le
temps, de se faire jour à travers le siège, elles s’échappent par cette voie. 5
Chez d’autres enfin ,
la rupture ne veut pas se produire; le pus reste long-
temps dans les reins jusqu’à ce que le cautère, ou quelque autre moyen
vienne lui ouvrir une issue. Quand les collections se font jour dans la 0

1 . «a/ avant oî à moitié effacé dans A ;


pourquoi ils ont fait ce changement
om. cet. codd. et edd. — 2. (ppiKclûêeis A adopté par Ma. — Ib. 3 . perà toUto
|
eirj

(ou <?p<7.); il n’y a plus que la trace de [ëTv L) SœS. [SéS(A}xa P) BLP. — 7.
ces 4 1. Dans l’interl. on voit un p. Peut- 'doidéadat AMQV. — 8. éact) A. — 9.
être avait-on corrigé rpop. ou xpvp. ou Blanc entre xai et avTov dans A ;
xai récos
Spvp. BLMP ont lu êpvpcoSeis ou êpip. ;
avTov conj. D. — Ib. pévei ex cm. E;
Ma a lu piydûSets, sans doute d’après G; péveiv codd. et edd. — 12. SiaxavoTjs . .

piyâSeis cet. codd. — 5 Sé. om. BP. — 6. dnoa'lopœcxyis ex em.; Siaxavav


dizoxpivôfievov A manif. Je ne sais où dTzoolop'Jûaei codd. Voy. p. 11, 1 . 7. —
les mss. et les édit, ont pris èxxptv. ou Ib. drcocr'} opûari G Ma.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 2. 11
Ms. 150 vo. Matth. 72-73.

yévTOL S7TI Kva-liv, tol (xèv ‘ZffpœTa (ju^Sttuol ts xoù alfJLaTœSv ov-

povaiVy Sa-TTsp ex nvos xcà é'cépov TopLtjs êpLirvrlptoLTOs ,


sTcetTct xonà
7 Xoyov TMv éXxœv. E/ ptèv t« êXxrj 'Zffovripsvono , oïa xoù £7T< toÎs

73 àXXoïs êXxea-i crt]TTO(xévois , 'usoXkd ts xcà Sva-oa-pLct, xcà |


TSsXtoL, xcà

fjLV^coSrj ,
xoLi TivcL xcà crapxict TSctpci,p.r{xii)
,
ôno'ta, Ivss àiïépyovTou * 5

sî Ss yprjc/là st'v Ta ëXxrj ,


xcà to tsvov Xsvxov , xcà ôfXctXbv^ xcà

8 âvocrpiov, xcà oXi'yov âTrspysTcti. H:; Sé crot Soxip b veCppbs si$ tsvov

T psTTScrOai, S6 ^y} Sk tol$ eiprjpiévois aripisi'ois ) cjupms'KOLivsiv ts co$

Tay^icrla, xcà prj^i'v riva ovtco {n)yoLvaa‘dar tol yàp tsoXXol stt}

9 xvo-hv TpsTtsTOLi. Jlvpiav TS ovv cTVvsyws TOÏç cnrôyyotSy xcà xoltol- 10

TiXda-asiv àXsvpcp xpidivcp p.STOL crvxœv à(pS’^riyLOLTOs* tol Ss crvxa èv

pLsXixpocTCf) 37 oïvcf) svf'Sir *


àyoLdov Sè xcà OLVTWV Tœv (Tvxcüv (xtcrysiv

XsoLi'vovTOLy xcà à-igiivOlov Ss x6p,t]v xo^pavTa sfÀ^dXXsLv, xcà yctfxsXaiots

vessie, on urine des matières d’abord mêlées de pus et sanguinolentes,

comme à la suite de l’ouverture d’un abcès ordinaire puis des matières en ,

7 rapport avec l’ulcère. S’il est malin, on rend, comme dans les autres ul-

cères accompagnés de pourriture ,


des matières abondantes d’une odeur
fétide, livides et muqueuses, quelquefois aussi des morceaux de chair
longs, semblables à des fibres ; si l’ulcère est, au contraire, de bonne
8 nature, il s’écoule un pus blanc, lié, sans odeur et peu abondant. S’il

vous semble que le rein tourne à la suppuration, et vous le reconnaîtrez à


l’aide des signes énumérés plus haut, amenez , le plus tôt possible, la col-
lection à maturité, et procurez-en ainsi la rupture, car le plus souvent le

9 pus se dirige du côté de la vessie. Faites en conséquence des fomentations


continuelles avec des éponges, mettez des cataplasmes de farine d’orge
bouillie avec une décoction de figues dans du mélicrat ou dans du vin; il

est bon aussi de mélanger les figues elles-mêmes en les broyant, et d’ajou-

ter des sommités d’absinthe et à' olivier nain pilées ,


de l’iris tamisé et de

1 . [u^oTiva ex em. E; [xi^ôtcoio. BL; codd. et Ma (sans avertir). — lo. oZv


^v^oTtoia cet. codd. et edd. Voyez les A; om. cet. codd. et edd. Voy. Aëtius.
notes. — 3. Et ^èv rct sAwt?.] ôpa oTa — Ih.anôyyoïs] 'crovot? ABLMOPQ V.
sjixpivovTai luv êXxôûv 'zsovrjpôSv üvtcov G, suivi par Ma, a cliangé ce mot en
A marge. — 4. oeavT^. B. — 5. ÙTrep^oy- (jTioyyoïs et avec raison. Voy. Aët. —
Tat O. — 6. et èè ;^pwcr7a] Opa et )(^pv(y'là 12 . Sé om. BLV. — i3. xcd ;i^a|xeA.

etr? A marge. — 8. ^d|et A; cet. om. B.


12 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 151 r». Malth. 73-74-75.

xoà ipiv creo'riarfxévrjv y xoà f3pvœvtas T-nv pi%av TOLVTa Sè àpLot pièv

crvfÀTrécraei ,
apLO, Sè eVi ovpriaiv oiysi. AeT Sè xa\ Trjv ovprjo-iv spe- 10

6i%eiv, S(7T£ xoà STTiTTiveiv 'Tcov ovpv\Ti\x.cov xsXsvsiv crvp.(p£p£l • ém-


Tri^sioTaTOv Sè to tvs oiyvov a7T£pp.ct êv oivw v (xe'kixpoLTcp 'ssivo-

5 (xsvovy xoà V Tov vdpOrixoç p/^a, xcà àyyovcroL, xoà to âpov, xoà ev

Tt excL&lov, xoà £1 Svo xoà Tpi'oL (7VfX[jLi^0Li5. — KyoiOov Sè xoà TO^e* Il

opiyctvov xoà Solvxov ocrov yplvixoLy xoà 'if/£vSoSiX'ïÔLp.vov ocrov ypi-

Vixa èpêclXkoûV £ÎS olvov £VOûSyJ \£VX 0 V, à7lO'ïl9£(TBoLl' OTaV xpf .

^YiSy HVCtOovs réacTOLpots, xoà x£poLaas 'Zffpos vSaTOs Svo, xoà


10 hl 'ZffïjyOLVOV (pvXXcOV 005 X£lOTOLTCüV (Àl^OiS SpOiy^fX^V pu'aVy SlSoVOLl 'üsi-

v£iv' TOOTO 'sruor xoà oùpct -sroXXa. E/ M aoi Ta<5'e 'zsoiovvri 12

(xrjSèv fxaXXov ptjyvvono to £[À7rvri(xay xoà inioxXv^£iv xXv<7\piOÏs Spi- 75

fX£(jiv. Oi Sè xXvŒfÀOi £Îo‘iv' éXX£^épov Te è.i:b^p£yp.OL toi» fiéXotvosy 13

la racine de bryone; ces substances, en même temps qu elles poussent


aux urines mûrissent ,
les collections. Il faut certainement activer l’émis- 1

sion de l’urine aussi convient-il ensuite de faire boire des diurétiques ce


; ;

qu’il
y a de plus convenable, c’est la semence de gattilier dans du vin
ou du mélicrat, la racine de férule, la buglosse, le gouet, soit qu’on
prenne une seule de ces substances ,
soit qu’on en mélange deux ou
trois ensemble. — Voici encore une bonne recette : origan et daucus 1

de Crète, 1 chénice; dictame bâtard, 1 cbénice jeter le tout dans du vin


;

blanc de bonne odeur, et mettre cette liqueur en réserve; quand on


veut s’en servir, on en prend 4 cyatbes qu’on mélange à 2 cyatbes
d’éau ; on y ajoute une drachme de feuilles de rue bien broyées et l’on

donne à boire; cette boisson fait couler le pus et procure d’abondantes


urines. Si, malgré ces moyens, la collection ne se vidait pas davantage, 12
on donnera des lavements âcres. Ces lavements sont composés avec une 13
infusion d’ellébore noir ,
de raifort ,
d’ail ,
de coloquinte ,
préalable-

2. avy.T:é<7GSiv BL. — Ib. ây.a èè xai filmai B; L. — Ib. kyadov Sè


ew’BP. — Ib. dysiv BLMOPQ. — 3 . xol(] Ovpt)Tixà pnyvvvTaTas (XTrocyldaets A
Dans A les trois prem. syll. de oCpnj- in texlu; ce titre est répété à la marge.
T<«ôîy ont été enlevées par riiumidité et — 7. Çioivixa ABLOQV; it. même
la colle; Ma les a rétablies, sans doute ligne. — 10. Spaypvv [sic) A. — 12.
d’après G. — Ib. xe)^£veiv avpÇiépsi ex pr^Sé BL. — i 3 . 0< Sè xA.] KAytrfzaTa
cm. G Ma; .xeAeuoi (-e< B) <TvpÇ>ép£iv pvyvvvTcc ras i-Koaldacis A marge. —
codd. — G. £Î om. B LP. — Ib. acp- Ib. re om. P.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE 2 . 13
Ms. 151 r°. Matth. 75-70.

xa\ poiC^oLviSoç ,
Koà crKOpoScov, xol) aixvcoviaç' (3pé)(^siv Sè év aXfxp

37 SV ^-aXd(7(7Yi y
il SV o^si ,
xa) (juxpbv sXaiov fxi^oiVTOL rov bXiaOripov

slvai, TOVTOis xXvlsiv' xsXsvsiv Ss OTi 'üsXs'tcrlov y^pôvov xolts-^siv

14 zsoXXoLXts y dp ptjyvusi to spLTrvripia, xcà sppcûroLi. Xpy? (xsvTOt sTt

xol\ to7s cTTToyyoïs 'csvpiav xcà to7s xoLTOLTiXdcTpLCtaiv ,


scos 'usdad t£ 5

15 Xcü(pYfo-rj 37 bSvvv y
ücà to 'ssvov svpovv ysvrjToti, — AiSovat Ss xcà

'ïcüv ovprjTixciüv xctOctpTnplcüv Xoyi^opisvov 'zspos to sXxos * si fxsv

svïiBss sïri, arjpi-ou'vovcri ts oi 'ZffvpSTOi xai ol 'ZSovoi S7rixov(pi%ovTS5

70 Jcdï Ta SV to7s ovpois Xs7a xcà Xeo;^a| xcà olvog^lol iovTcty xcà ov-

pyjcTSis SV7TSTÔJS èmspyJ)\LSvciLi' si Sr/ toiolvtol si'r]


,
Tœv 'sspaorspcov 10

'&pOO-Ç>SpSlV OÎOVy TO T£ TOI» (71XVOV (T7TSp(À0L fJlSTd pLsXlTOS y Xcà TÔJV

(poivixcüv TO dÇs'rptjfJLOty xdi Iptv fjLSToi [isXiTOSy xcà aÔTo [to] p.sXr

îayypo'zspov Ss xaBoiipsiv (3ovX6{xsvos y àSidvTOV ts a(p£\f/37|aa (xsTà fxs-

ment macérés dans de l’eau salée, ou dans de l’eau de mer, ou dans du


vinaigre on y versera un peu d’huile pour que le liquide pénètre plus
;

facilement, et on administre le lavement, en engageant le malade à le


garder le plus longtemps possible ; la collection se rompt souvent et le

1 malade guérit. On doit encore faire des fomentations avec des éponges

et des cataplasmes ,
afin que la douleur disparaisse entièrement et que
1 le pus coule facilement. — Il faut aussi donner des diurétiques qui mon-
difient et purgent, en se guidant sur la nature de l’ulcère: la modéra-
tion de la fièvre et des douleurs ,
la présence de matières liées ,
blan-
ches et sans odeur dans les urines, enfin la facilité de la miction,
indiquent que l’ulcère est de bonne nature ; s’il en est ainsi, on adminis-
trera des diurétiques assez doux :
par exemple ,
des semences de con-
combres avec du miel, une décoction de dattes, de firis avec du miel
et le miel pur ; si l’on veut purger plus fortement, on se sert, soit d’une
décoction de capillaire dans du mélicrat ou dans de f eau ,
soit d’une

1 . êé om. BP. — 2 . V èv 3-aA. ex em. ddpTt [sic) 'vspos TOC ëXxn A marge. — Ib.

(voy. Aët.); na\ èv 3-aA, codd. etedd. êé om. LP. — Ib. xai om. O, — 8. cr/fx.

5. é'cos ex em.; ms codd. et edd. — 6. Xm- Sè ohe Tsvp. Ma — 10 BGLQ;


conj. .

<Prfo-37 GMa ex em.;A<w(pï (Te; ABLMOQV. 7 Ma conserve avec raison donné par A Sjj

— Ib. àiSàvai Sè Ktxi] Ovprjrixà éXxMv et par les autres mss. — ex 1 2 .


[to] Aët. ;

HaôapTripia A texte; OvprjuKà éXxMv xa- om. codd. et edd.


14 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 151 V». Matth. 76-77.

Xixpdrov[v]v^oLTOSf\Hcù yfjùËdvriv [xeToi xapvou jjpaxXscjTtxoC, xai 151 >

pr]Ttvrjv T£ppuv9i'vY]v Sicnri^OLS èv vSolti, sÎtol ^tolv xoLTOLO-ltj To vScop,

îj9rfc7ci$ KO.) Kspdaaç peXDipctTcp, v oïvco, oüt&j Si^ov * Taura yàv 'apoç
Ta £vy) 9 sale pet 'lêov é\-H.êôv, — ïlpos Sè Toi 'ZirovriporepoL lejyypo'iépwv 16

5 <5'eT K(à £v^o9zv , Kcà £^w9ev' ivSo9£v [xèv ovv, oo-a ts zspoç Tas

prj'^eiç rjSv eiprjTcti <7vp.(pépeiv ,


xoà xv\puvov to ctWioiUKOv (isToi oï- 77

vov yXvxéos, Kcà 'ssrfyavov ftsToi {àsXitos xoà oïvov, xoà xdypvos (jlstol

7Spct(70v (77réppi0L7OS SV oïvcx) àitctkS) • £^œ9sv Sè bpo^Cüv dXsvpois


xotTa7rXd(7(7Siv é(p9ots èv oïvep xoà [léXni, xoà poSois ^ripo7s jasTa

10 (paxijs Tp/\f^as xoà piéXtTOS, xa) (xvpTOis fierd. tivos tovtojv é(p9o7s’

Tas yàp o-rjoTsSovoLS tôjv éXxôov àneysi tolCto, ts xoà ocra TOiavTa

dXXa, xaTai7Xd(7p.acriv bcr(^vv t£ xa\ xeveœvaç bXovs 'urzpiXapËdvov-


Tas. Aya9bv Sè xa) èviévat lœv Svcrevrepixcov ti (pappLctxcov y si stti 17

dilution aqueuse de galbanum ou de térébenthine de Cliios avec des

noisettes; quand on a laissé déposer, on passe et on mélange avec du


mélicrat ou du vin , et on donne à boire : voilà ce qui convient pour
les ulcères de bonne nature. — Pour les ulcères de mauvaise nature ,
il 16

convient d’employer, à l’intérieur et à l’extérieur, des moyens plus éner-


giques ; à l’intérieur on emploie les remèdes déjà indiqués pour opérer
la rupture des collections purulentes, et, de plus, du cumin d’Ethiopie
avec du vin d’un goût sucré ,
de la rue avec du miel ou du vin de , l’ar-

marinte avec des semences de poireau dans du vin mou; à l’extérieur


on appliquera des cataplasmes composés ,
soit de farine d’ers cuite dans
du vin ou du miel, soit de roses sèches broyées avec des lentilles et du
miel, soit de baies de myrte cuites avec quelqu’un de ces liquides; ces
cataplasmes, et tout autre analogue, placés tout autour des îombes et sur
les flancs
,
préviennent, en effet ,
la pourriture. 11 est bon aussi d’employer

1. [^] ex em. ;
om. codd. et edd. — Tzeias arjTrofiévcüv éÀxcSv A marge. — 7.
Ib. ^/aX§dvov BL. — Ib. fterà xapvov ndy^vos K .
— 8. dXsvpovB. — 9. t<ZBox)s
r\paxX. ex em.; xai tov ripccxX. codd. et B. — Ib. otvep] otxcp B. — Ib. fzeAtAB;
edd. — Après rjpaKX. AMOQ ont : Év —
pveXi L. 9-10. pôSovs ^ipovç... pvp-
dXXcp- psTa xopiov i7pa«A.; BLPV : Èy tovs ê(pdovs B. — 1 1. èTzé)(^ei BGM
dXX(p‘ xeti TOV Hop. rip . — 2. TpnTivriv P MaOPQ. — Ib. xctî om. BP. — 12 .

— — 12-
-,

TpiT. Q; TiTivvv B. 3 . ovTù)s A; om. dXXa om. BL. — Ib. ts om. P.


B, — 4. IIpos Sè Ta] ÉTriTrAao-paTa tyrj- i3. zrepiXapêdvscrBai BP; 'srepiXap.Sd-
Ttopévœv éXxcov A texte; Méôo^oç .9-epa- vovra conj, E. — i3. dvtévai BMP.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 2. 15
Ms. 152 r®. Matth. 77-78.

18 (xeî^ov vé[JLOiTO. E/ Sè én) 'üsovov xcà (pXeyyLCtaicts to 'ffvov s^cü Siol-

SiSovou (JLV SvvanOy'vTTOKXvlsiv yyXoîs 'zs1 la-dvris XsttI oÜs , xoà yd-

XoLKTi, xat TctXXa yXida-^aa-i ^vpiav , xcà eh vScop xadlleiv S-spfxov

ovTco yàp fxdXtcrIa âv viïéXQoi' ei Se vtïo 'zsdyovs èvhyono, (xapd-

78 Opov rè â|(p£\(/i7 |ua 'su'veiv, xcà creXlvov, xcà yoLyLanrhvos , xcà dipiv- 5

19 Oi'ov, xcà opiydvQV' TOLVTa {lèv Seî 'zsotejv d)Se, — Msja Sk ,


yctXct

Tsiveiv Œvv [ÀéXiTi, rà p.ev 'uspdû'ioL oveiov v tnTreiOv' iirpo? yàp 't^v

xd6ûtp(7iv T6JV éXxôijv (7V(JL(pépei • OTOLV Sè p,r}xeTi KaOaipecrOaLi Séojv-

TOLiy dXXd TO [Jièv 'zsvov vntri bXiyov, al Se «tto ovpœv Srj^eis

dp-ËXvvcovTai , XPV^V ° dv9poonos 'zsiaivea-Qai ,


'ï6i:e iSStj to jSoeiov 10

ydXa 'Zgpoa(pépeiv , xaï fxdXXov [to] Trjs ol6s‘ zsax^T^pov y dp xai


152 r° ^(jorov Sêax^pV'^tJcov * 'usXijQos Sè ^poaCpépeiv xa\ SSo, xdï Tpeïsy
I

en lavement quelqu’un des remèdes contre la dyssenterie lorsque la pour-

18 riture fait des progrès. Si ,


en cas de douleur et d’inflammation le pus ne ,

pouvait pas sortir, on donnerait des lavements avec de la crème légère


de ptisane et avec du lait; on fomenterait, du reste, avec des topiques

tièdes ,
et on ferait asseoir les malades dans l’eau chaude, car ce sont sur-
tout ces moyens qui procurent l’écoulement du pus; s’il était retenu à
cause de son épaisseur, on ferait boire une décoction de fenouil, de céleri

19 d’ivette, d’absinthe ,
ou d’origan ;
c’est ainsi qu’on emploiera ces remèdes.
— Ensuite il faut boire du lait avec du miel d’abord du
,
lait d’ànesse
ou de jument; car ces deux espèces favorisent la mondification des ul-
cères ;
mais ,
quand il n’est plus nécessaire de mondifier, que le pus est

peu abondant, que l’irritation produite par les urines s’émousse, que le
malade a besoin d’être engraissé, on lui donne du lait de vache, et sur-

tout du lait de brebis : car ce dernier est plus épais et passe moins faci-

lement par les selles que l’autre; quant à la quantité, on administrera

2. SvvaiTo ex em.; Svvyitou AB; êv- BP. — 10. dii^XvvœvTcu G Ma ex em.;


voLTOLi GLMMaOPV. — Ib. d[xëXvvovTai codd. — Ib. XP'^^V
— 3. j^AiacTfzaTi B. — 4 - oüTiW 5 AGL G Ma; XP'jisi codd. — Ib. 'zsiéveadai B.

MQ; Ma a corrigé en out« sans avert. — 11. [to] ex em. ;


om. codd. — Ib.
— Ib. vTcéXOoi G et Ma ex em. ;
ù'né'kBr) oiôs ex em. G Ma ; vos codd. — Ib. y dp
cocld. — Ib. aTTO B. — 4 - 5 . {lapàQov A; om. BP. — 12. 'zsXrjQos et 'zsp de 7spo<7 Ç>.
it. p. 29, 1 . 8. — 6. Merà èè yâXa] Ilepl sont presque entièrement enlevés par
ydXoL 7CTOs A texte et marge. — 9. Ciriri G les vers dans A Ma a sans doute restitué
;

Ma ex em.; Civioi ALMOQV; ei <csioi ces mots d’après G.


16 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms, 152 r®. Matth. 78-79.

xa) ëri 'zs'keiovç xotvXolç. Ka) crniov eùBiis {irjSkv aXXo Xafx^aveiv, 20
S<JTe âv ToSs X 0LT 0L 7rs(p 9 Yi * 70 Sè VTtO’/WprjCJCtV 70V yClkctX70S , 70V70

xa\ 7 ÔJV êiXkoûv ekxwv 7 wv eï(70) xaXkicrlov


|
(pdpfxoLxov, 7 o 7$ 7 S yjxXs-
*
TTOts îywp(TtV SV{JL£vé(7lct70V ,
XOÙ 7CtyV dvCL7pé(pOV tÔ (TCü/!jUX, fJi(xXt(j1 OL

5 Sè èv vo(TripLCL(Ti (jvv 7 r)X 7 ixo‘tç 67 e Ss7 7 Cty^i(Tl a, eU sve^i'oLv xoL 7 ctŒlrj-

crat 70V OLvOpcoTTOV Sale, eî xcà 7 fj aXX^ Sicthri tsiclivois 70v ve-

(ppi7ixov, ovx av dfÂOLp7dvois, Xp^ oùv xa7ax£i'fxevov (xaXaxSs ara- 21

7 pt^eiv 7 e èiri éxdcrl^ vfxépoL, xa) 7 pé(peiv xol7ol dpyàs p.èv ydXax 7 i,
Ss etprj70Li, xcà po(prf(xoL(jt ‘z/hadvris , xaï dpLvXiois, xcà 7 S tsXv7S

10 dXevpM èv ydXoLX7i é(p6S, xa) Î7pioi$ xa7a0pvn1œv eU ^copLov opviÔos

XtTTapbv, xa) e7vei 7 S 7 e àno 7œv Sypœv, xa) [tw] dirh 7œv SoXtywv,
xa) 7ÛJ ctTrà 7Sv dpoêofv, TSpoaTïoyXvxaiveiv 70vs 7e opoËovs , xa)
av70vs xa7a av70vs è^pcov, r} xa) av/apLia-ycuv 7iv) 7Sv eîpr)p.évo)v ber-

deux ,
trois, ou plusieurs cotyles. Pour nourriture on ne doit prendre d’a- 20

bord que du lait, du moins aussi longtemps qu’on le digère; ce lait est

également le meilleur remède des ulcères intérieurs ,


quand il provoque
des déjections alvines; il est propice pour les suppurations rebelles, et il

restaure promptement ; il convient surtout dans les maladies coUiquatives


lorsqu’il faut ramener très-vite le malade à l’embonpoint; de sorte que, si

on veut engraisser un néphrétique par les moyens précédents et par le


reste du régime, on ne s’égarera pas. On doit, en conséquence, chaque 21
jour, frictionner doucement le malade pendant qu’il est couché, le nour-
rir au début avec du lait ,
comme il a été dit avec des bouillies d’orge
,

d’amidon et de farine lavée cuite dans du lait , avec des massepins écrasés
dans du jus gras de volaille ,
avec de la purée de gesses à fleurs jaunes,
de haricots ou d’ers ; on adoucit d’abord l’ers , on le fait cuire seul , ou

1. eu 0 t>î à peu près effacé dans A. ve(ppix6v B et toujours ainsi. — g. dpv-


Même remarque pour la dern. syll. d’tÎTro- Xiovs B. —Dans A le x de yd'kixti
10.
^cùprjaav, 1. 2, et pour Çxx de (^apfxaxor, est ajouté par une main plus récente.
1 . 3 . — Ib. dTioXapêdveiv BLP; om. A. — Ib. kpiovs B. — Ib. ei Kœpôv O. —
— 2. To Sè ]
'S.ijpeîci}<Tai 611 to 11 - 12 . êjvei t<5 t£ xoil [tw] duo
ydXct Ha'c tôSv dXXcov éXxùSv tû5 v etaco xal ts5 ditô ex em.; hv)i rare xa.1

xdXhalov — Sè
Ç>dpfiaxov A marge. 5 . d-xo xai Ta ditô codd. et edd. —
iv om. O. —
Tay^iala,avvexu- Ib. 12. 'rspOGCLTi. A. Ib. 'ZSpOOiT!. Sè TOVS
xoTs BP. — G Ma. — 6. '7siati>£ts 6-7. ôp. conj. Ma. — 1 3 . «arà auToés om. O.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 2 . 17
Ms. 152 v°. Matth. 79-80-81.

2^2 7rp/(wr. — |
Kcl)(jxvcl Sè èTinriSeict to7s issapovcrt (xald^rj , Koù XaTTOL-

Sov, KOI (3 Xi'tov, Kcà âvSpo[-)(vri ,


kou daizapayos , kol) koXokvvQï) ,

xal é(pObs (71KV05, na) B-piSotTii'vt] é(pdr{ ’


ojyibv Sk ovSkv (Tvp.(pép£i

23 èdOteiv, Tolvtol Sk Kcà tïjv yctcrlépoL ’ncrvyij vTrdyei, Kcà Ta? tùûv ov-

24 pct)v Sïj^sts dpLêXvvst. UpoiovTOS Se tov ypovov, Koà 'sseiravp.évwv 5

sis leXos TMv '&vpeT6üv, dvaTpe(popLSvov ts tov oyKOv, Kcà to7s xpéaari

25 Se7 crni^eiv . — Kpea Se èiictivâ) èç TtjvSe t^v voaov, èpl(po)v Koà dpvœv
xoù yoi'pcov, Kcà dTTCtXovs opviQcts ,
xaï iyfivœv tol TseTpoua é(p9à,

xcà pivoLÇy xcà Xeio^diovs^ xcù vdpxas, xcà to toiovtov yévos tôjv <7£-

°2^6 'XdyjMV. — [E/ Si Tivos xdï Tpayrip-cuTOs TSpocrSéono èv pLaxpd vodcp, 10

îa-yjdSoûv p.kv dneyeiv TSoXép.icu y dp to7s êXxsaiv


* * (poivixctç Sk TSpocr-

(pépeiv, xa\ xctpvcov Tœv TSovTixwVy xdï xcovcov, xdi dcrloL(pi'Sos , xdi

dpLvySaXa (ppvycjv SiSovou pierd fxéXiTOS’ olvov Sè Tslveiv p.eXiyp6v‘

22 bien on le mêle avec quelqu’un des légumes susdits. — Les légumes


verts convenables en pareil cas sont la mauve, la patience, la blette,

le pourpier ,
l’asperge ,
la courge ,
le concombre cuit ,
la laitue cuite ;

23 il ne faut rien manger de cru. Ces aliments relâchent aussi doucement


24 le ventre et émoussent l’irritation produite par les urines. Plus tard,
quand la fièvre a tout à fait cessé, que le corps prend de l’embonpoint,
25 il faut aussi donner à manger de la viande. — Je recommande contre
cette maladie les viandes de chevreau ,
d’agneau , de cochon de lait ,
les

poulets jeunes ,
les poissons rocheux cuits les rhinobates la raie lisse les, , ,

26 torpilles, en un mot tous les poissons luisants [pîagiostomes). — Si la ma-


ladie est longue et que le malade demande quelques friandises ,
on lui

défendra les figues sèches ,


car elles sont contraires aux ulcères ,
mais on
lui accordera des dattes, des noisettes, des pignons doux, des raisins
secs , des amandes rôties avec du miel ,
et on lui fera boire du vin miel-

1. Aa;^ava] ITept Xâ^dvœv A texte et Srjp. S'il aï la^dSes 'csoXép.tai to7s SXxeai.
marge. — 5. 'zspoïûv A; 'apoïovros cet. — Ib. Dans A,<to de 'uipoaSéono , èv, et

codd.etedd. — 5-6. 'aeitavp. eh ex em.; fza de panpS. sont rongés par les vers.
'asTiavp,. Sé sis codd. — 6. tê] ABP. C’est sans doute d’après G que Ma a res-
— 7. Kpéa Je] Ilepi :cpeôov A texte et titué ces mots. — 11. ixas de Çioîvixas ,

marge. — Ib. eh L. — 9. piyas [sic] et Je' sont eifacés maint, dans A. — i3.
B. — 9-10. <JeXdyJJùv^^ Xa^dvcov BP. — pv'y de dpv'ySaXa est effacé maint, dans
1 0. E/ Je iivoç] Ilepi xpayï]pd'iœv A texte A. — Ib. Dans A il ne reste plus que le
cl marge; au-dessous égal, à la rnai’ge :
sigle de ov pour oivov, et peXi.
18 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 152 v“. Matth. 81-82.
Sè <x7ré-)(^eiv xa\ zravTos dXfxvpov kol) 'ssop.a'vos kcÙ aniov *

Ta [ikv oùv 'üspoa-dpy.oLTa tcov veÇ>p:Tixâ}v TOiaSe. H Sè ctXXrj StaiTOL, 27

'zspos T(X? Ttivrfaeis fziyTS éTrnroXv, /ar/TS Tci’^éoûs âyeiv '


ovSè
[ ]

yàp STspœ ëXnsi ovSev) kIvy](tis av(ji(pépeiy 'sroXv ys fx-^v pLÔtXXov

5 to7s koltol veCppœv sXxeaiv. AXXà àipep.ovv'ia dvotx.opu'leiv èv eCna- 28

Oeigt 'icsda-y^ Tp/xf/eo-/ ts ds XmapcoTciTais , kol) XovTpoïs, ko.) crKSTcy^.

— jTà? Ss viïoyiyvop.évoLS 'zsXn)(7yL0V0LS oLpnécrei ko.) 'ssvpia ^rjpàxsvœ- 29

(JOLI, Kcù epLeros' kcItco Sè ov y^pv p.aXd(jG-eiv , 'UjXrjv oaa éir) riptépoL

TCOV TlVl eîpYjpLSVCOV (BpCOpOLTCOV. O? (Xrj <7(p6Spa TOiXoUTZCOpo'îvTO to7$ 30

10 ê(xéT 0 iSy (jLr}T£ dyav spLTrXrlo-as xéXsve è^sfxeîv , kol) tcov êpLSTtjpi'cov

(TlTl'cOV TSpOCjdpOLS' TCVJTCL êcrl l TOL Tsiovcx kol) yXvKSOLy kol) oi CTlïep-

poLTi'ou aïKvoi • si Sè put) TssapsXsv ,


to (jiréppLOL olvtcov TSTpip.p.évov

pLSToi péXiTOs, kol) âXsvpov é(p6bv, kol) TSopLct ècr) tovtqis yXvKv kol)

leux; il devra s’abstenir de vinaigre et de tout aliment ou boisson salés:

voilà pour les aliments des néphrétiques. Quant au reste du régime, il 27


importe de ne faire faire des mouvements ni fréquents , ni rapides ; car
les mouvements ne conviennent à aucune espèce d’ulcère, et beaucoup
moins encore à ceux des reins. Il faut réconforter le malade en lui pro- 28
curant le repos et tout lé bien-être possible; on joint à cela des frictions

très-grasses , des bains et un abri convenable. — Des fomentations sècbes 29

(
hains d'air chaud) et un vomitif suffiront pour évacuer une surabondance
accidentelle d’humeurs mais on ne doit pas relâcher
; le ventre ,
si ce
n’est par les aliments journaliers dont je viens de parler. Afin que les 30
vomissements ne fatiguent pas trop ne surchargez pas l’estomac aupa- ,

ravant et prescrivez des substances qui facilitent le vomissement; ces


substances sont les matières grasses et douces, ainsi que les pastèques;
si on n’a point de pastèques ,
on y supplée avec leurs pépins broyés dans
du miel, ou avec de la farine cuite; on administrera par-dessus une bois-

1. êé et àde à7ré;^etvclfacésdansA. — très-pâle dans A. — 'j.Tàs §è VTioyiyv.)


Ib.dAfxupou] KatfAiîpou BLM.- 2 .ouref- — Éfxerjxa A texte; Ilepi é(iSTi}iœv marge,
face maint. dansA. — 3.DansA,unmot — ^-S.lrjpaKer.om.B. — 9 .^pi7 fi.MOet
gratté peut-être entre
(X£v) Ma exconj. — Ib.Kai wspâ
-crpd? et rets; conj. E ;

Ma. —
(

lac. entre 'tspos [sic] et rds conj.D. —


Ib. tu- Llspr^cjÇ). Sé 10-1 1. j\Ia tient,

vva. [pire] ETT/ir. ex em.; mais pour suspects,


7uv. o-up(^ép£t à tort, EpTrAïferas et

STtiTi. codd. et edd. — 6 BL; . <5è — t£ est 'cspoaàpas 1 1 . -cr/ora] •wAfi/ora BP.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 2. 19
Ms. 153 r". Matth. 82-83-84.

^g
3
Ov fJLOvov Sè 'us^os l
'nr'krjo-fjiovàs êTïouvco tovs ê(xéTovs , dXXa,

fXOl SoKZt ToXçJLïfo'OLS 715 3-aiÂlVOL è^S^sTiV 70i-)(p âv Koà sXk05 èv vz-

32 (ppo7s, Kcà dXXrjv tivol èvOévSz Xvcrat jSXd^tjv. Otolv Sè eh ToSe sXdrj,

Sale pai'leiv Svvacrdcu Koù dvé)(^eaSoti Jiivovpisvos rà p.èv •TffpœTa

vav)(^^ T£ Koù bXi'yoL na\ èv îaoivéScp Tsepnvoi^e'îv *


aldaeis Sk Kcà 5

Sp6[iov5 Kcà 7Sr]Sï](Tet5 Kcà è^aTTivai'ovs sTriKv-^eis (pvXctaaecrôai *

STTSiTa Sè xard oaov sTrtSi'Scoai pSptrj ts Ka\ eveZia, Kœrd ToaovTO T0Ï5

33 TS TSspiiraTois , na) toIs dXXots 'üsovois TSpoaliOevai. Ta eïSr] tSv


dXXojv TSovcüv saTiv, dvoLTcdXou ts yeipwv, xcà Tpl-^/eis koltol tsoXXy\v

34 r\avyjictv' Siana, p.sv rj^e tSv ve(ppniKœv. — E/ Sè Tirpos tol 10

TpdiToiTO TO êpLTTvrjpLa, oîSs'l ts (xdXXov èvTOLvOa, Ka\ Trj yeip) kqltol-

35 (potvéalepovy [xal\ oi|/£i yi'yvsTai.TovT]\ov5 Siexouov oî ^ffaXaio) ^

31 son douce et abondante. Je ne recommande pas les vomissements seule-


ment contre la surabondance d’humeurs mais ; il me semble que celui qui
ne craindrait pas de vomir fréquemment ferait bientôt disparaître les ul-

32 cères des reins, ou toute autre affection de ces organes. Lorsqu’on entre
en convalescence et qu’on est en état de supporter le mouvement, on
fera d’abord des promenades modérées de peu de durée dans un endroit
uni; on évitera de se tenir longtemps debout, de faire des courses, des
sauts ou de brusques flexions; et, au fur et à mesure que reviendront
l’embonpoint et les forces ,
on augmentera les promenades et les autres

33 exercices. Les espèces de ces autres exercices sont élever les bras et faire
des frictions avec beaucoup de douceur : tel est le régime des népbré-
34 tiques, — - Si le pus tourne au dehors ,
la partie se gonfle et devient plus

35 appréciable au toucher et à îa vue. Les anciens portaient le feu où se

1 . Scf<l/tXés est manifeste dans A; 7icti B-epct-neia A marge. — Ib.


Ady Ma (sans avertir et prob. d’après G) rd om. B. — 11. oïSs 7 ts ex em.; et SsÏTai

cet. — Od
codd. Ib. fxdyoy] Swfx, oti ô GQ; odJeîVai O; o/^eïrai cet. codd. Ma.-
êpsToç Tsdvra rà èv veÇ>po 7s TsdOy] w<psXs 7 11-12. jictTotÇiavéal epov....ovs Ala; Karct-
A marge. — 2. ToXptjtyavjoLs B-ap. B. — (pavéarspov [pov presque effacé) xcf.ï [lac.

A;
3. Xvcrai Ma. — Avcrat 5 èv . om APV. 1 2-1 4 lett.] tovs A; }caTaÇ>avé<y1epov....
— P
7. svs^ia Ala par et conj. ;
edral/a rod? cet. codd. On voit les traces de xat
cet.codd. edd. — et Ib. Toaovrov BL à la fin du fol. 162 v°; sur le fol. 1 53 r°,

O. — BP. —
9. TSaXai 10. Et Sè TSpos] au bord de la déchirure on aperçoit les
SîîfietWat oTav TSpos xà è'|ct> xpctTurj to débris d’un t avant oüs. Voy. Aët. ‘

* Voyez i’^ucrassement placé en tête de ce volume , sur la manière dont j’ai indiqué et comblé les
lacunes du ras. de Munich.
20 KüFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 153 r‘. Matth. 84-85.

(X 7 T£xopv(povTO fxdXicrla, Ta Sè [s^jcrj co$ tmv koivcov ]t!X xoXXa iôovTO'

ov fxvv SIS aVrar è^vytd^STO dX[/.a ti éavpiyy'^ovTO tov £/<xovs. Ed- 36


pvœSï)s Se O (jiKsXo? ,
xcà l7T7ro[«pdTr7? vtzC^ctIclvto kol\ TeyLveiv

Tovs ve(Ppnixov$ , Sale TffapexeXevov^TO tov Xi&jiœvra, ve(ppov xcà

epLTzvov TOLVTYi ,
TéfxvovTOL iddOoLt , ^ 0,771(71 e7v
\
[lèv ovx ëx^, TaXXa 85

ye ovTi (xyaOÇ t^v Tsyrriv • avTos fxévTOi ou (priy.i tsw eTriTo'kp.ficTai'

TlVl TOlOUTCf)' STTe) XCtl TW T£(JiVOVTl TOV S-WpOtXO. êv TïJ ÇOiVaSt v6(7ù)

zrapà Tas é^yaTas 'srXevpàs xa\ SiaTiTpdvTi etaw xaXws tsotz


àiré^ri ,
tov tsuov TauTt) vTîe^eXOovTOs Serre rb dvw ë/jcos eTTi^tipav-

formait la pointe ; ils traitaient la plaie comme les ulcères profonds ordi-

naires; ils n’obtenaient pas la cicatrisation complète, mais une partie du


trajet restait fistuleuse. Euryode de Sicile et Hippocrate [Affect, internes, 36
S i4, i5, 17, t. VII, p. 202 et suiv.) savaient aussi opérer par incision les né-
phrétiques ; ils traitaient donc de cette façon ceux qui avaient du pus ou des
calculs dans les reins ;
je ne refuse pas mon assentiment à cette méthode ;

c’est, il est vrai, une bonne chose, eu égard à l’art; j’affirme cependant
que je n’ai jamais osé employer ce moyen; je sais que, dans la phtliisie

(empyème), l’incision du thorax au niveau des dernières côtes, et péné-


trant dans l’intérieur de la poitrine, a produit quelquefois de bons ré-
sultats par l’écoulement du pus, d’où résulte le dessèchement de l’ulcère

1 . ixTzexopvtpovTo ex em. ; ctTrexopv- codd. Les copistes ont pris pour un t les
Ç>ov. codd. et edd. Ici G et Q. — Ib.
fin. débris évidents du 6 qui, dans A, pré-
T(X Sè [lac. \2-1h 1
.]
Ta xoTXa, Ma A et les cède lùovTa. To des mss. est une conjec-
autres mss. excepté B et P qui ont rà Sè ture, ou se trouvait sur une languette
Ta xolXa sans signe de lac. Yoy. Aët. de la marge de fonds; 'srapexéAey^ conj.
— 2. «A.... oüTO Ma; ctAAà tovto Ma. — 5. d...alE7v A; !’< est effacé;

BLMOPV ;
<xA
[
lac. 10-12 1
.]
yoUro A. mais je crois voir les débris d’un 7;

On lit distinct. yoZio, et on voit les dé- après l’ct; àTZKj'JeTv Ma; àvTi~eTv ou dv-
bris du second y. Aa des autres mss. est Temeîv cet. codd. — 6. ye] ^e B. —
une conj. ou devait se trouver sur la Ib. avTOs ex em.; avTov codd.; êuavrov
marge de fonds. — 2-3. EvpvooSrjs] \ oy. conj Ma.
. — 7 rivi toioStci) A B L
. MOP ;

notes. — Ib. 3 aixshxos Ma, sans don- Tivî T(5 ToiO’jTCf} Ma ; t. to toioZto V ;

ner la leçon de A, qui est celle des au- entre tivi et ToiovTcp il
y a dans A la trace
tres mss. — Ib. Ititto [lac. 8-9 1
.]
alavTo d’un T qui paraît avoir été surmonté
MaAMO\ ;
î-mro. . . aCrô BP; Î7r7ro... deÆ; E conj. tivi tTSv toio’jtoûv — Ib.

avTo L. — 4. Aeüoy lôovTa Ma; Xevov ÇdlVCcSv MO. 9. TûiaVTÏI B. Ib. TO

[lac. 4 à 5 l.] 6 <ô5 vTaA; AetîoyTo....Tjâ)j/Ta TOV dvcû BP.


MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 3. 21
Ms. 153 r“. Matth. 85-86.

37 Siivou, Kaî i<jws èv toT? ècryjxTOiç appaycrlri^acri xcà toioutov ti toX-

fJLYJTSOV • OTIOV yS (JL^V KOÀ OtXXcüV îot(JL(XTCOV SœIiV SUTTOpeiV , OÙ Xp^


éK6v7cts êvTOLvÔa Ta è^evplaKZiv.

y' [kéuos, s', s'). IIsp^ Xidicbwwv ve<^pœv.

J
A/i9o< èv to7s vs(ppo7$ yivovTOLi zrcüpiStois ptotXicrla 6fioioi * yl-

86 yvovTOLt Sè S7rsi\7a oSvvai vsCppcjVy koù sttI ovpoiç^ rà p.sv 'ssoXXà 5

Xsnioîs xol) v^aTOjSecTtv, èali Sè ots Kcà ên) p.éXoL(7i, tcou êpv9po7s

2 Jcoù 'sfaysa-tv. TouTriTiav ye pt^v pteXoLivai aî ovprfaeis Xvovcri 'r^v v6-

(70V '
Xvovai Sè K(ù àXXou, ai KaOdpcjeiç t£ sîcji fxdXXov ^ SYiXcoaets,

7ffXï]v 7COV b^sicov Kcà 'usvpe'ïwSwv vocjoôv* èv è)ceivaiç Sh àypVTTviaç

xa) (pXeypLOvàs mzXâyyywv ^ xa) a-Traa-piovs , xa\ 'zsapaCppoavvas , xa\ 10

37 siégeant à la partie intérieure. Dans les maladies extrêmes il est peut-

être permis de faire de pareilles tentatives mais quand on peut soulager


;
,

avec d’autres moyens, il ne faut pas recourir volontiers aux remèdes


extrêmes.

3. SUR LES CALCULS DES REINS.

1 11 se forme dans les reins des calculs qui ressemblent particulière-


ment aux pierres poreuses ;
il survient alors des douleurs à la région des
reins, et, le plus souvent, on rend des urines ténues et aqueuses, mais

2 quelquefois aussi, noires ou rouges et épaisses. En général, les urines


noires jugent la maladie; d’autres urines jugent aussi; mais elles sont
plutôt détersives que séméiologiques ,
excepté dans les maladies aiguës
accompagnées de fièvre; dans les affections qui nous occupent, elles an-
noncent l’insomnie, les inflammations viscérales, les spasmes, le délire

1 . Kai icrus'] rà êayjx'ca vocrrf- qui en note met sic, propose •uswpoèiotç
fxara ai êayarai Q-epaireTai eh dxpiSeîav et ajoute: «quod tamen non memini
xpaiialai [Hipp. Apk. I, 6 A marge. «legere;» mais A porte manifest. 'tsw-

3. èxôvrœs
]

B PL. — Ch. 3, tit. IIep< piêiois. Voy. aussi le chap. i3. —


hOiœvTC/Jv ve(ppô5v ex em.; ïlepî XiBtd- 5. -croAAa] xaXd P. —
7 . pé)^aivat om. O.
(Teœs veÇipœv A à la marge. ÂAAt? veÇ>pT- —8 . AüOüo-< êé conj, E; A. T£ codd. et
Tis se trouve à la fois en titre et au com- edd. — Ib. T£ (et ainsi toujours) eîai A;
menc. du chap. dans les mss. (A com- êè eîai BL; 7 e eîai conj. E. —9 . o^eicov
pris) et dans Ma. — h. 'zscopooSioisMà ex em. ;
ô^écov codd. Ma.
22 RUFUS D’ÉPHÈSE.
,
153 V». Matth. 86-87.

3-araTOL/s 'csé^TTOVfjiv. Ho-Trep yapxà aXka uiéyct ^ioi(pépei, ko.) sis to 3

HOLxhv, KOÙ sis TO (XyCtBov, SpOL TS Kcà -nXlTlict, Ka\ (pV(TlS GWyLOL'ÏOS, Kcà

èlancL, ovTù) yp^ kol) t^ep) tcIjv ovpœv TspooSoKav Ta yàp * piéXoLvoL,

T<w (xèv ‘TSpso-ËvTT^ j


KOI (pSivOTTWpQV , Kcà ysLpLWvos , Ka\ [o?Tf?] ysyovs

5 fjLsXdvœv yvpiôjVy î)(j(70v ^sivd\ êaliv


*
-zffpbs Sé ti kou CneKCpépoi ’twv 87

XviïYia-dvTœv âv^ sî {Jlv àTtépyoïTO' tw Ss vsw, kcÙ vpos, Kcà os^is

vypOTSpcüv ê<rTi yypiôüv, rovTœ yaXsTrœTSpoL. — |


T))r p.èv ovv stt) tqÏs 4
*^^

ovpois Tsyyriv, à^iav ys oûœolv tw /a[Tpÿ tTraî^Tos] p.5Xkov yiyvwcjKS-

(jQai, ypd'ipù) valspov. — AtOtœŒt [xai bSvvou sk Sia\a1rjp-dTCüv '


5

10 ^Tav [^è] 'Zffovrfcrri to xcoXov' êaTi Sè tooto koiXiol rj \k(1'zw' ij

et la mort. Comme la saison, l’âge, la nature du corps et le régime, 3


modifient beaucoup, clans le bon ou dans le mauvais sens, le pronostic

tiré des autres signes ,


de même il faut s’attendre que les influences sem-
blables agiront sur les urines; car des urines noires chez un vieillard,

en automne ou en hiver, et si l’individu est atrabiliaire , ne sont pas


très-funestes ; même elles pourront entraîner avec elles quelque partie des
matières qui nuiraient au corps, si elles n’étaient pas évacuées; mais,
chez un individu jeune, au printemps, et si le sujet est plilegmatique,

les urines noires sont plus fâcheuses. — Je traiterai plus tard de l’art ^

d’interroger les urines ,


art plus digne que tout autre d’être connu du
médecin. — Les individus qui sont affectés de calculs rénaux ont aussi 5
des douleurs qui reviennent à intervalles; lorsqu’on souffre du colon

1. wcnrep yâp conj. E; wcTrep ys Ma (qui conj. /arps? 'îsavTos p. ) ;


iolt. [lac.

codd.; a)o-7rep êé conj. Ma. 3 — . 8-9 1


.] p. A. a^ est en transp. derrière
conj. Ma; Sé codd. — Ib. Tà yàp pé- le papier collé; lonpcç p. cet. codd.
Àava] Ôpa 'zsepi tôov peXdvcov oiSpcov A à qui ont ici plus qu’il ne reste dans A.
la marge. — 4. «ai yéy. Ma (qui conj. — 9. Sè [lac. 10-12 1
.] alrjpdrcov A Ma
6a7 is ou yéy. BLiMOPV ;
el Tis'j;xai oalts MOV; Ss... a'IopâToov BLP. \ oy. notes.
dans A il y a les débris de Salis, en par- — 10. [oé] ex em.; om. codd. et Ma.
tie disparu par la mouillure et l’usure. — 10-p. 28, 1. 1. KoiXict 77[lac. 10-11 1.]

— 5 . peXavcav om. P. — Ib. vizenÇiépot TTi A Ma; Koihaxov... èni cet. codd. e de
conj. Ma; vTtoiÇiépei codd. — 6. et pv èüi estune conjecture des copistes, ou
dXXcos ànépyono conj. Ma; eî pri ircctpy. marge de fond sur une
se trouvait à la
BP. — 'j.Tiiv pèv oùv] Ilepi XidictJVTcov languette que le temps a fait dispa-
veÇpüv A texte , Ma et les autres manus- raître; HoihanSv vient sans doute de
crits en titre. — 8. ye ex em.; Sé M Ma ce que le copiste a pris 17 de A pour un

qui , sans en avertir, a changé te de A X et n’a pas fait attention à l’accent de


suivi parLOV;om. BP. — Ib. ia....p. HoiXta. Voy. notes.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 3. 23
Ms. 153 v“. Matth. 87-88.

'SfV£V[Àa(7 i , ^ anlois ànéirlois, xct) ctWcos y^vyèv, t6t£ qVv

Ç> v[(7ai' TS xcà Sicty(Ojprl(T£t^, xa) êpsvyfÀo) dvaSpoL(x6vTes eXucav

Tov zsovov, aT[ap xcà XiOidxriv ov\pri(T£is 'ZiroXXoS xoti 'zsa.yéosy 'üsojpt-

6 Siùûv (TvvaT^eXOovTœv. Ta [ptèv ovv tzroXXa] ôivSpes xarot vsÇ>povs

88 \Xi9tcij(Jiv* yvvoLxes Sk ^xtcrla' S(p9rj ye fx‘nv xcà yvv^ ^ap.p.tct 5

ovpovcTûLy V (xèv aTTO vsÇpcoVy ’n Sè avro xvcrlecoç' sctti Sè TctvTais ov

(pavXv 'ZSOLvv V vocros' cvts yàp crlpotyyovpi'a, ovts 'zsqvoi i(iy\jpo\

7 îypvcnv. Khiov Sé' oi yàp ovprjTrjpes evpvTSpoi Trj yvvoux), œaTrep

xcà Ta àXkcL evSov trrpos Sè xcà xaTàsv9v zssÇiuxckti , püfxei t£ (ju-

xpoTSpoi' sÎŒtv' ai Sè àXXai tôov ve(ppwv voœoi ovSè ylyvovrai -rois 10

^rfX£a^l TOUTTiTrav, 'üsXy)v ocra xoivoûvia twv valepœv • rdy^a ptèv

(c’est-à-dire du ventre inférieur), ou par des gaz, ou pour avoir mangé


des aliments d’une digestion difficile, ou pour avoir causé d’une autre
façon le refroidissement de l’inteslin, alors des vents, des déjections
alvines, des éructations qui remontent, dissipent la douleur ;
mais, dans
le cas de calcul des reins ,
la douleur est emportée par des urines abon-
0 dantes et épaisses avec sortie de petites pierres. Ce sont le plus souvent
les hommesqui sont alfectés de calculs aux reins; les femmes y sont
très-peu exposées; cependant on a vu des femmes rendre des graviers ve-

nant soit des reins, soit de la vessie; chez elles la maladie n’est pas très-
dangereuse, car elle n’est accompagnée ni de strangurie, ni de fortes

7 douleurs. La cause en est que les femmes ont l’urètre , comme les

autres parties internes, plus large que les hommes; de plus, cet organe
est droit et offre moins de longueur; en général, les femmes ne sont
pas sujettes aux autres maladies des reins ,
excepté par sympathie avec
l’utérus; encore les règles en font-elles peut-être justice; autre raison,

1. aXXoïs BMPV. — 2. (pv Kcti Ma; Tct fzèv (ftéy en transp.).. .'WoAAà (à
èpevy. Ma; (pvaou ts (cra/ ts en transp.) peine visible) ay<5 pe? A; Tà fzèv ouy-woAAà
[lac. 8-9 1 .] na'i êp. ALMOV (qui a av(Jp. cet. codd. Depuis la première co-
ëpeypov) ;
(pCaai ts xat èpeyfioi B P, sans pie ,
oZv a disparu dans A. — 5 yvvaTxes
.

lac. —3 . ar priasis Ma; drap xal ^é] Opa oti v Xidiaais èrâ rœv yvvaixôûv
(dp xai en transp.) [lac. 7-8 1 .] prfcr. k ov -zsdvv (pavXn èali A marge. — Ib. xai
BLMOPV; B et P ont pijcraç au lieu om. LP. —
7. 'isdvv (potvXri BLPV.

de prjtreis. — 3 -à.. zsapiêtcùv A; 'zscoptêtcov Ib. ydp om. V. —
8. xaréyovat conj.
cet. codd.; 'Z3 apiSe7v Ma, qui a mal lu Ma. —
9. 'zspos Sè xcnd evQv BP.

ou mal imprimé. — 4. Tà dvSpes 1 1. forte doais, id est voaon Ma.
:
24 RUFÜS D’ÉPHÈSE.
Ms, 153 v°. Malth. 88-89-90.

xa\ aï xaddpcreis xcoXvovcrtv' to Sè St] p.éyi(jlov' dTaXatTrcopozepop

y dp èv 'lo'îç à(ppoSicriois 'ïôôv dvSpôjv dTïaWMovcnv sî Sé ti xa\

STspov èTUKaXei'rai rd veÇpnixd, xa) aï tcjv (xi^ecov orvvTaa-eis. Ôcrots 8

fxèv ovv pLet^ovs eveicri


|
XiBoi ,
bSûvas re h^das 'srapéy^ovcri xa) crlpay- 89

5 yovpi'as' ov y dp eîcriv aï xotXiai 70Îs veÇ>poïs evpe7ai, dXXd aurai


Te pixpoTspai, xa) 6 ve(ppbs Ctto alepsoTrjTos oùx âv Siac/lair),

ücTTTep 77 xvœIis. OùpouvTal ye oùtoi pdXkov 77 oï èv ty} xûalet' 0

xa) ydp Tl xa) ïItIouç yivovrai xa) paXSandrepoi * dre oùv tsoXv-

y^povioi bvTeSy oXyeivoTaroi pév sîcri toÏç ve(ppo'ÏÇy xa) Sid rœv ov-

10 pnTïjpoüv îovTeÇy xa) aùOis brav eîs rh aiSo'iov èpeiacoaiv. IloXXoi Sè 10

xa) aJpa d’ïïoûprfŒav ùtïo ^las tou Xi'Sou, xa) êvdpxrjarav prjpous ts xa)

îcry^i'a,xa) rdXXa TSaOt} , ocra stt) to7s eXxecriv eïpVTO,i. Oï Sè oùSé riva 1

bSuvrjv è(jypvy
|
oùSe aipa ouprjcrav, ol$ TSœpoi pèv ou cruvicrlavrai 90

qui est la plus puissante : les femmes accomplissent l’acte vénérien


avec moins de fatigue que les hommes: or, si quelque cause fait naître
plus particulièrement les maladies des reins c’est, sans contredit, la ten- ,

sion qui accompagne le coït. Ceux qui ont des j^ierres volumineuses res- ^

sentent des douleurs aiguës el de la strangurie, car les cavités des reins
ne sont pas amples, mais petites, et le rein, à cause de sa densité, ne
saurait se distendre comme la vessie. On rend , il est vrai ,
plus facilement
les calculs des reins par les urines que ceux de la vessie, car ils sont plus
petits et plus mous; cependant, comme ils descendent lentement, ils cau-
sent des douleurs très-vives dans les reins, lorsqu’ils passent à travers les
uretères, et aussi lorsqu’ils s’enclavent dans le pénis. Beaucoup de ma- 10
lades rendent même du sang par suite de la pression violente qu’exerce le
calcul ; ils ont les cuisses et les hanches engourdies ,
ils sont en proie aussi
à d’autres souffrances dontjl a été parlé à propos des ulcères (chap. 2 ).

Les personnes chez lesquelles il ne se forme pas de calculs mais de ,


1

petits graviers, n’éprouvent ni douleurs ni hématurie; elles ne font pas


i.waiom. B. Ib. àTa/atTrûüpoT,] Ôpa — 8-9. 'ZsoXinrpôvioi Ma et 'zsoXv^pô-

A
Ilepi â(^po^<(T/(yy à la marge. — 2. ydp vioi en conj.; A a >nsoXvy^p. comme les
om. LMOP. — 3 . avvTdaeis ex em.; copies. — 10. aZdis oTav ex em.; oTav
avaT —
acFeis cocld. -y. OvpovvTai^ Srj- aiidis codd. et edd.; otolv eZdvs conj. D.
pe<Wa< oTi oî Kctià vz<Ppoùs Xidoi pSXXov — Ib. aZdis] avrovs BP. — 12. éitaBov
ovpovv'xai ri oî èv nvalei A h la marge, conj. Ma. — 1 3 a’jvhl avro conj.
. Ma E.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 3. 25
Ms. 154 r“. Matth. 90-91.

154 r° yl^a(À(xi'a Sè XsTnd * ovSè fxéyoL 's^pa'yfÂOL[\7svovTai oiJ]TOf ,


ovSè vo-

(7 s 7v oïovraiy àVe ovx. oSvvcopLSvoi ’ ypv ii-nSsvoç \oLp.eks7v * Ka) yàp


12 Tÿ] oLTToSsUvvTOLi 'ZSctvTa SeivoTspoL. — SspctTrsvsiv OÙV ypTJ

Tovs tolSs 'iffa.\a-ypvTa$ p^a)] Ta? ovprfasis tcov 'kiSoov, Ka\ Ta? bSv-

voLS, to7? t£ SioL Tov 'urt][yàLvov dno^p^eypLaai , Kcà Kcncnr'kddcjovTOLS 5

akevpw B-ep(JLiv(p è[vrj^rifJ‘'£vq)\ y\vKs7' filayeiv Sè iw àXevpy zrsv-

xeSdvov Tas p/?a? [d>$ 'keioT\dioLÇ xa) fxoLvSpayopov (pXoïov, xcà (xrl-

KOûvct, xa\ vo(7XvdpiOv cnréppLay xa) àvdepu'^as Ta? svwSeiç, |


Ayaôbv

grande attention à elles et ne pensent pas être malades puisqu’elles n’ont


,

pas de douleurs ;
cependant ne négligez rien ;
car, à la longue tous ,
les

12 accidents s’aggravent. — Il faut traiter ceux qui éprouvent les symptômes


précédemment énumérés ,
ceux qui rendent des pierres avec les urines
et ceux qui ressentent des douleurs , avec des infusions de rue et avec
des cataplasmes de farine de lupin cuite dans du vin d’un goût sucré on ;

mêle à la farine de la racine de fenouil de porc bien broyée , de l’écorce


de mandragore du pavot, des graines de jusquiame
,
et de la camomille
13 odorante. Il est également bon de mettre des cataplasmes de pain cuit

1 . ovSév A Ma. — Ib. -©payfxa 7 ot XiSiûvTUtv vs(ppwv S-epaTtelas B LP. —4 .

Ma, (qui conjecture 'Tspayyiix 'Tsa.péa-^ov Tsd [lac. 8-9 1 .] Tas AMa; Tsday^ovTa?..

ovTot) ;
'zspdypa [au bas du fol. i 53 v°, Tas cet. codd. —4 - 5 xoù
. (lac.) Tas oêvv.

puis après lac. de 8-9 1. sur le fol. 1 54 r”] P. Mais le texte paraît complet; il n’y a

TOI A (il n’y a que les débris du t); aucun signe de lacune dans A. — 5 .

Tspdypa... 01 (ol'BO) BLMO V;'srpâyfza TST] O.... dypaai Ma; tsv [lac. 7-8 1 .]

oî sans lac. P. Voy. notes. — 2-3. prj- €péypaai (il n’y a que les débris du ë et
Sevos ;^pdvû)Ma; ptjSevos [lac. 10- du P que Ma a pris pour un o, ey est

11 1
.] w yp. A; puSevos dpeÀelv xal yàp très-manifeste) A; tsv êpdypcKji

T(p yjp. cet. codd pr]Sevos dpeÀrjacu


;
(oA<- BLMOP;'®r7...... èpcr^pds V. — 6-7.

ycjpsTv) oTi Tœypôvcp {rtvyàp y^pôvœ) conj. dX. ^-eppœ è [lac. 4-6 1.] yXvxsT' pia-
Ma. Comme les mss. remplissent les yeiv §è TCp dXeopcp 'tsevxeêdvov AMa
lac. de la 2® ligne, le commenc. de la 3 ®, MOV (?); dX. Q-sppô) êxl svxeSdvov BL
et rien des autres ,
et qu’il en est à peu (qui n’a pas êxi) P sans lac. Voy. Aët.
près de même pour le v®, il faut suppo- — 7. Tctis pilais drcus MaBLMO
ser qu’un lambeau a disparu dans A de- PV ;
TOUS pilais (
une lettre à moitié
puis les premières copies. — 3 . dnoSeî- effacée; je crois voir les débris d’un co

xvvrai exem. Ma, BMOPV; à7ro<5e/«vi;y- de forme allongée avec un ,


trait au-des-

rai AL. —
Ib. SeivÔTepa. ; vtcov sus) (T X TaTats (il n’y a plus que
veÇipcôv A Ma. On lit QepctTieia Ài- les débris du premier r) A. Voy. Aët.

: :

6 i'J}vtù)v ve<Pp'2 v à la marge de A ;


Seivo- Le contexte réclame tols plias Xeio-
repa. H. hdiuvTœv ve<^pwyMOV; S. IT. TaTas.
26 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 154 r“. Matth. 91-92.

Sè Kcà âpTOv è'^ovTOL SV y'kvKs'î xœicniXdcTCTeiv, yi&Xkov fxèv bar(piiv

xa) xsveœvoLÇ* ov ovSk xvcrUv xcà ^Tpov xdxiov, 'ssvxvol Sè dXXo

xa\ dXko éni(pépsiv 'srph [n] sïvat to 'srpoüTOV si Sè pL^,S-sp-

fxda-pLaTi' y s s^wBsv STépcp (TXSTzdlsiv, œ$ «aT<x\}/J;)^r7 Taf. TLoXXoTs 14

5 pèv S:n ès TO oCpriOnvou tov XtBov ijpxsas TavTa povot • crû Sè âXXà
xa) tSv ovpriTixœv ‘zapoTroTi^s, to pvov, xa\ to dxopovy xoù t^v

âypoôohv, xcà Trjs vdpSov to d(ps->prjpaf xcà too xaXdpov, xcà tov

àpsoG-sXi'vov , xa) virspixov CFCvippcL, xa) Xi^avcoTiSoty xoù dcrapov, xai

\x6xxov, ^ (3ûLn1ov(7i Ta (poivixà psrà Xsvxo'iov cmsppcLTo$, xcà 92

10 OLcr(poSskov d(ps>l^r]pct, psrd crsXivov cmsppctTOç y xoù tsLtvos


TÔôv (pvXXcvv. — npoo-(p£pe<i^ Sè xat oaa ^pvirlsiv tovs Xi'Sovs Sv- 15

voLTai * S(j1i Sè (710V TS xoù dSicLVTOVy xcà jSSsXXioVy xoù dXxvoviovy

clans du vin d’un goût sucré, surtout sur les lombes et sur les flancs;
il n’est pas mauvais non plus de les appliquer sur la région de la vessie
et sur le pubis ;
mais il faut remplacer fréquemment un cataplasme par
un autre avant que le dernier mis ne se soit refroidi ; sinon ,
on recouvre
le topique avec une enveloppe chaude afin que le refroidissement n’ait
pas lieu. Chez beaucoup de malades ces moyens ont suffi ,
il est vrai , 1 4
pour expulser les calculs; mais je conseille de faire prendre aussi des
diurétiques, tels que le cistre, le faux acore, le chiendent, la décoction
de nard ou de roseau odorant, les semences du séséli annuel et de mil-
lepertuis, l’armarinte, le cabaret, les excroissances de chêne qui ser-

vent à teindre en pourpre [kermès végétal) avec des semences de giro-


flée, la décoction de racines d’asphodèle avec des semences de céleri
et avec des feuilles de pin. — On administrera aussi tout ce qui peut 1 5

briser la pierre, c’est-à-dire, la berle, le capillaire, le bdellium, l’al-

i.ëy^avTo. Ma. — 3 . STTjÇi. 'spïv [r)] 60V om. L. — Ib. p6v!x] (JLéya BP. — 7.
ex em. ; èmÇ>. 'apiv 4'. codd. y compris TO d(pé\pvpix conj. Ma; tov AM
A. Ma dit : èTrt(pep. Tspivrf «e conject. O; TOU d(p£yf/yjpciTOS BLPV. — 8. daa-
« dedi ; fere enim evanuerant ; » mais le pov Kai om. Ma. — 9. w ^dalovai ^la qui
ms. est ici parfaitement lisible. Entre conjecture Sv d^ovcri \ mais A porte
Tffptv et i|/üxP- il
y a un petit blanc qui très-manifestement w ^dulovai, comme,
tient peut-être la place de — 4. Iré- du reste ,
tous les autres mss. — 11.
pci)s A Ma ; érép^ cet. codd.— 4 - 5 . EToA- IIpoo-(^£peti; 5 é] A'iQœv
< Q-pvnItxdA texte
^o7sfiév]Ovpï]TtHct A marge. — 5. tov A/- et marge.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 3. 27
Ms. 154 v“, Matth. 92-93.

)ioù âyvos, 7ta\ Trjç o^sias fJLVpaivr]? 17 <7(xvpvot ts Kcà Trjs

Sd(pvï]s V pttoty Koà 'ZffaXiOvpov airépiia' zîoXXaKis yâp vtto ptsys-

Bovs èvicryopLSvoi ,
eh tov ecryotTOv kIvSvvov dyovŒi , Trj rs Tœv tso-

v(jûv b^vTtjTi, Kcà ovK swv'TSs TO oûpov vTToy^copsïv.


j
0/(^a Sé TlVl

Ta (JLSv âXka Sis^eXBovTa, tgv Xi'Bov, où 'üSoXv Sè èa-coTepco ccxpov tov 5

aîSoi'ov ép.(ppaysv7ix, xoà oXiyou êSérjcrsv oLTroXécrOou tov otvOpcoTrov

TOUS Svaovpiaus ’
àXXà t^ aisvfi XoiQ'Si olol Te êyevopLeOoL ê^sXxva-ou

17 aÙTovÆi Sè pun ovTcos ê^sXKV(Tai oiôv T£ ^v,TépiV£iv SieXoyilopLedaTO-

154 v° pivv TffotpapLïixrj âvcoBev * tov yâp^ oùpVTrjpct ^ ottov ptr) pteydXrj dvdyxtjy

où y^ptj T£pL\v£iv "


avpiyyovTOLi yotp cos sjTTiTravy xoà valepov tolvt‘^ 10

18 VTTeKJiv. — ÈvBvpLeTaBai Se [stt) toXs ve(ppovs XiBi^cn xoà tovto ’ eî

cyonium, le gattilier, la racine de houx frelon, la myrrhe, la racine de


laurier, les semences d’argalou; car souvent le calcul, arrêté dans sa
route, à cause de son volume, met le malade dans le plus extrême dan-
ger par l’acuité des douleurs et par l’impossibilité de rendre les urines.
16 J’ai connu un individu chez qui un calcul passa bien du reste, mais s’ar-

rêta non loin de l’extrémité du pénis; peu s’en fallut que la dysurie ne
17 le fît mourir; mais je parvins à l’extraire avec la pince étroite. Si je

n’avais pas pu réussir de cette façon, j’aurais été d’avis de faire une in-

cision le long du pénis, à sa partie supérieure; mais il ne faut pas divi-

ser l’urètre sans nécessité pressante, puisqu’il se forme le plus souvent


18 des fistules qui continuent à livrer passage à l’urine. — On doit encore,

pour les reins calculeux, faire attention aux circonstances suivantes : si

3 . TOV êa^. HivSvvov LM Ma (sans 1 .] Tiinav A; Tépvsiv STr/Trav cet. codd.


avertir) O; tô è'crj^. nivSvvœv ABPV. — £ était sur une languette à lamarge
4. Tivt ex em. (voy. Aët.); Ttvot, codd. et de fonds. Voy. Aët. — 10. Taor^ om.
edd. — 5. èamépcü conj. Ma; èacbrepov LMOPV. 11. — èvdvp. êè cri

B; i(jôûTépov cet. codd. — 7. pStSeï Ma holI Ma; êvdvp. Sè ê [ê en transp.) [lac.


qui dit que ce mot est corrompu; Aa- 10-12 1 .] ai (1 peu distinct.) Kcti A; èv-
se lit dans A comme dans les co- dvpetadai xai LMO ;
èvdvpeïadcu jcat

pies. — Ib. oïov T£ BP. — 8. oîov à moi- sans lac. BP V. — 1 1 et p. 28, 1. 1. si

tié effacé dans A. — 8-9. Après ropijv pèv yàp xslpLSvot Ma; très-petite
une ou deux lettres grattées dans A. — lac.dans A ,
par suite d’usure et de grat-
10. Té(i TïinoLv Ma (qui conj. toütt/- tage; St fièv yàp avyKsipevoi [-psvov
Ttav) ; Tépveiv (eiven transp.) [lac. 10-12 BP) codd.; &yKS7cXsiap.évoi E conj.
28 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 154 V*. Matth. 93-04.

[xèv yàp [cTvyl^Kei'iÀevoi elsv oi Xi'Ooi xct) [to oûpov êireyoïevy yp^ ara-]

(pépeiv xaTa[x]Au(7 arTa ts cos puxXiala Kcti... tôov [otî....] Sè ep£r[....

...] êpLTZsÇvXdydoLi to ts tzrXsî'or ^^[oTor xa) Ta oop»7 Ti]xà, |


aXAà 04

to7$ yXtdcrpictcri àviévcu, xoà xevovv Triv \ycLa]épOL KXv(r](JLaTi ,


œs p-v

5 'Uué^ojvTou oî ovprjTïjpss. Kai èvOévSs 6 [tolv êxTréa-^^ b Xi'Oos, ydXa 19

bveiov SiSovai 'usivziv' si Sè pv , 'Itïttsiov, si Sè p^ , aïy[siov xs]p(xv-

vvcüv péXni, Kcà tolXXol yprialorspov Sianav œç sv to7s sXxs(7 tv'

avTat psv 'Zirspi Ta? ovpriasi? tcov XlScov al ^spairs 7ai, To Ss psiè. 20

TOOTO slpyjasiai , biiws ar xa\ to crvpTrav ol vs(ppo\ prj XiBiœcnv .

les pierres agglomérées [à l’entrée du canal] empêchent le cours des

urines, il faut les repousser en haut par des injections répétées-, si, au

contraire elles sont enclavées dans les uretères


, , il faut éviter les boissons

abondantes et les diurétiques , mais recourir aux fomentations et relâ-

cher le ventre par un lavement, pour que les uretères ne soient pas
comprimés. Lorsque la pierre est tombée, on donne à boire du lait d’â- 19
nesse ou de jument, ou celui de chèvre mélangé avec du miel, à défaut
des deux premiers; du reste, on prescrira un régime convenable, comme
pour les ulcères ;
tel est le traitement de ceux qui rendent des pierres
avec les urines. On va dire maintenant les moyens d’empêcher com- 20

1-2. TO Oépeiv xara. . . . Xd^avTcc fjLXTi Ma; Tvv yaa [yacr en transp.) [lac.

TeœsMa;To (puis débris de la ligature a. 7-8 b] fiaT< A; le reste est enlevé; ya-
[lac. 10-12 b] cpépetv xaTaxXv^avTa (le o- 7 épa (ixTi codd. \oy. Aët. — 5.
second x est à moitié effacé) Te œs A; TSté^œvTxi ex em.; TSiélov.TXi A Ma MO;
TO xoLTaxXvcravTci t£
(
om. OV) ws TSiélovTxç BL ;
TSié^ovTes P. — Ib. o
BLMOPV. L’omission de (pépeiv vient O XiOos Ma; ot. (il n’y a que les débris
peut-être de ce que ce mot est assez peu du T et de l’esprit qui surmontait l’o)

distinct dans A. — 2-3. tüv Sè [lac. 5-7 b] ô Xid. A (il me semble voir
èpet . . . . êpneÇi. Ma ; jœv ov (v en transp.) dans les lambeaux très-ramollis du pa-
[lac. 9-10 b] o( (ou w sur le bord de la pier les débris d’un x); o o Xîd.
marge ext.) <5è êpeî S <5? (entre ces LMOV; a' o Xid. BP. Voy. Aët.
deux lettres très-peu distinctes on voit
, ,
— 6-7. aiy pavvvcùv Ma, qui
e ou e<, le tout usé et gratté) efZTr. A; tcSv avait aussi conj. la restitution; aïyeiov
ov... ép7re(pvXâ^9ai codd. Voy. les notes. (le sigle de ov esta moitié effacé) xe-
— 3. TS XX MaMOV; tso (o en pavvvœv (on ne voit plus que le bas de
transp.) [lac. 9-10 b] xâ A ; tsot. . . . xai xe) A; atyeiov xepxvvvoov cet. codd. —
B (
Tso seul.) L P. Voyez Aët. — 4. Tr\v. .
9. prj om. BP.
MALADIES DES KEINS ET DE LA VESSIE, 3. 29
Ms. 154 v“. Matth. 94-95-96,

21 Meyia-lov Sè Tfjs S-spotTretas ^


(xeTpiÔTï]? crhov xoù ai Sè

'SfXrja-piova] xa\ aire-^iai ov fiévov 'ffapo^vvovŒi Tnv voaovy àXkà xa)

STrdyovTai *
'üSoXkoi yovv stt) TavTats ovpvo-av B-o^epas Te vnocrld-

Gsis xa) \pafjLfÀCoSsis * Sio <5'>) 'urapaxeXsvop.ai xat épLetv airb Ssi'ttvov

95 'üioXkdxiç y xa\ 70v |


oiil^ivOi'ov Tsivziv B-apuvà^ xai xa) (pappia- 5

xsuSrjvai xoltco ,
xa) GtTia aîpaÎGÔai «tto c^v ovrs 'ZffXyjGfxova) ,
oüTe

22 aTTS-tf^i'ai SGOVTai, HapaxeXevofxat Sè xa) to7s ovpr)7ixots xaSalpeaOai,

70 pLsv ên) vpiépa éG6i'ov7a ^avxov Te é(p9bvy xa) pidpadpovy xa) îtttco-

GsXivov, xa) aoyyov xa) GXoXvptov, xa) yXyjywva, xa) xaXapu'vOrjVy

xa) 7MV 3-aXaGGi'cov èyivo'us Te xai a1 popL^ovs , xa) xapxi'vovs Te xa) 10

90 oLGlaxovs, xa) Ta ogI paxoSsppia' 7sdv7a |


7ama pièv toc e7T< vpLspa*

Stà TffXei'ovos Sè tjpvyyi'ov Te d(p£\prjpta Tsiveiv xa) yapianri7vo$, xa)

SixIdpLvov, xa) 'usoXioVy xa) 7pi^oXov piivs, xa) xvptivov àypiov, xai

21 plétement les reins de devenir calculeux. — Le moyen par excellence,


c’est la modération dans les aliments et la bonne coction [digestion)-^

la plénitude et la crudité non-seulement augmentent la maladie, mais


la produisent; car beaucoup d’individus, après des excès, rendent des
urines troubles, chargées de dépôts et de graviers: aussi je prescris
de vomir fréquemment après le repas, de boire souvent une infusion
de sommités d’absinthe, de prendre quelquefois des médicaments pur-
gatifs, et d’user, pour nourriture, d’aliments qui n’engendrent ni la plé-

22 nitude ni les crudités. Je prescris aussi de mondifier avec des diuré-


tiques, c’est-à-dire de manger chaque jour du daucus de Crète cuit, du
fenouil, du maceron, du laiteron, des cardousses, du pouliot, de la ca-

laminthe; et, parmi les animaux de mer, des hérissons, des strombes,
des crabes , des homards et des coquillages ; on doit manger journelle-
ment de tous ces mets; de temps en temps on boira de la décoction de
panicaut, d’ivette, de dictame, de polium, de racine de trïhulus, de
cumin sauvage et des plantes dont j’ai dit qu’elles peuvent briser les

i. Meyialov èé\ Upo(pvXoLXTiKà î'vct (irj codd. et Ma. — 8. re om. Ma; très-dis-
hdiœmv oî vsQpot A texte et marge. — tinct dans A comme dans les autres mss.
3. èTTi Tairas BP. — 5. 'zslveiv Q-aptvà — 9.aovyxovMa, qui propose avyyov
TSoXXâxis O; mais 'ZSoXX. glose de 3-a- ou aàyxov. A. à cràyxov ii.raom. O. . —
pivciy est souligné comme devant être — 12. dÇ>é à peu près effacé dans A par
effacé. — Ib, xai après tsots om. cet. une mouillure de la marge interne.
30 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 155 r«. Matth. 96-97.

a B-pvnIetv roiis 'kiBovç eïpvTOLi. Xp») Sè xai t 6 vSoüp, ts eh t^v 23


ak'k'nv Si'anav, xaï èv w iol (pdppLOtxa
|
[eWxf^£Ta< XenISv ts] eivou xoà 155

yXvKVKcà KCiOciLpov^'zè. Sè 'sroToipLta xoù XipivouoL [àTroSoxiiioLo-léov' x]oli

yoip ovx èvovTas Xi'dovs 'nroirlaeiev âv' xoà ^ov oivov XsttIov ts [slvai ,

5 xaï yXvxvv] xoà Xsvxov •


ovpvTix.o$ yâp p.aXXov tov fxéXavos xa)

al pv(pvoü [ts xoà tzrap^eo?]. To re avpLnoLV eh eve^tav ctyeiv tov âv- 24

OpcüTiov TOLis TaXoLiTTCoptais [avpLpLaTpoijs ypcopLevos, xoà àvcLTpi^wv to

T£ âXXo aœixoi, xoà TYjv ba(pvv, [tot£ pièv] ^tipoiepov, Toiè Sè Xi-

TrapcoTepov, TSoiè Sè èv ÇapfÀaxois , rfi Tpvy), xoà tw viTpM, xoà Tfj

JO xiaaripei.'^vp.(pépei Sè xoà tw àpaevixw y^piîaQai, ovirep Tpôiiov ai 25


"
yvva'ixés eîaiv eiOicryiévai y
xoà Ta âXXa ovto) tsoiY'iv cô$ èv toU 9

pierres. 11 faut, du reste, que l’eau employée pour le régime ordinaire, 23


ou dans laquelle on fait cuire les médicaments, soit douce, ténue et

pure; on évitera les eaux de fleuves et de lacs, car elles produiraient la


pierre, s’il n’en existait pas; le vin doit être léger, blanc, et avoir un
goût sucré; ces qualités le rendent, en effet, plus diurétique que le >dn
noir, très-âpre et épais. En général , il importe de donner de l’embon- 24
point au malade par des exercices modérés et par des frictions sur tout
le corps ,
spécialement sur les lombes ; ces frictions seront tantôt sèches

tantôt grasses ,
tantôt faites avec des médicaments tels que la lie de vin
la soude brute et la pierre ponce. Il convient aussi de se servir de sulfure 25
d’arsenic comme les femmes ont l’babitude de le faire ; du reste ,
il faut

1. S-pü7r7ei A MOV; Ma conj. 3-pv- 9-10 1


.]
TO TS A Ma et cet. codd. — y.
Tilsiv donné par B LP. — Ib. etpriTcu à to. 7s ex em.; jds codd. — Ib. taXamod-
moitié effacé A. — 2. (pappaxa el- plas ^ XP- BLMaP V; TaAa*7ra)p/ais
vai Ma (qui conj. -crpocrSepeTat ou piaye- [lac. 7-8 1.] un débris de la lettre w,
T(tt) BLMOPV; pâppaxa (xa à moitié puis sy^p. A; TaXamcoplais XP^P*
effacé) [lac. 10-12 1. écrit, fine pour le

MO. Voy. Aët. — 8. oGpvv — InpoT.
commenc. de cette page] è èïvcu A. TOTS 5s
< XiTiap. 'US. Sè èv Ç. Ma ; oapiiv
3 XipvaïoL
. a/ Ma Codd.; Xip.va. 7a [lac. [2 1
.]
TS [2-3 1
.] IrîpoT. T. Sè XiTsap. 'US.

10-12 1 .] xa/ (débris du x) A. —4 -


5 ts
. Sè èv p. A. Cette lac. est au bas de la
[ ]
xa/ Ma; ts [lac. 9-1 1
.] ù (
1. yXv- déchirure; il n’y a plus que les débris
xvv) xa/A; TS slvai xa/ LMOV; de TS ;
le reste a disparu depuis les co-
TS elvai xat Xevxôv sans lac. BP. slvai, pies; oapiiv 'USOTè pèv ^rip. 'usorè Sè èv
qui a disparu dans A, a été pris sans <^app. cet. codd. — 9. ipvyia LMOV;
doute sur une languette de la marge Tvpia BP yi à moitié effacé dans A. —
de fonds. Voy. Aët. — 6, a 1 pv^vov [lac. 1 1. oÙTa)
;

ex em. Ma; ovtwç codd.


MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 4- 31
Ms. 155 r°, Matth. 97.

20 -^povlots sWi'(7(Às6ay Kcà éXké^opov 'usivetv, E/ Sk èiri tovtois zrav-

o-aiTO V v6(JO$, avyyvpda-jcet.

§' [kérios, i^'). Ilep; anXi^pias vs(ppœi*.

1
Ùa-ai Sè axXvpoTrjTes XOLTOL ve(ppovç yiyvovicti yO^vvaç ptèv oÔksti

'üsapéypvcn ,
Soxet Ss auTots, SuTrep sx tmv xsvscovôûv xpiyLctcrQoLl [t/],

xoà vapxœSeis {à£v siai rà ioryt'ot, àxp0LT£7s kè a-xeXcûv, ovpovcii t£ 5

bXiyct, Tv'v T£ âXXrjv ë^iv to 7$ vSaTOvpiévois plolXkjIol èoixacnv' oi

Sé Ttvss xa\ (Ta(pwç vSaTOvvToit èv ypôvco, oîa xcà cluo tmv olXXoûv

2 iTTrXayyvMv crxXrjpvvofjiévcûv. Tovtovs dnaXvveiv xrjpwTcus , xcà [iol-

XotypLOLCTi, xoà Tpiypsari, xcà 'u^vpidp.acTiy xcà ovprjTixà 'cspoa-(pépeiv,

3 xcà yotcrlépoL vttoxXv^siv. tlXTriSss Sè êvrevOev, xoà ids XLvrjcreis 10

7œv crxeXôov éTravsXdsTv^ xoà (xv vSoLTOoSrjvoLi.

agir comme c’est l’ordinaire dans les maladies chroniques, et boire de


2ü l’ellébore. Si toutefois la maladie ne cède pas à ces moyens, on vieillira

avec elle.

4. DE LA DÜRETÉ DES REINS.

1 Les tumeurs dures qui se forment dans les reins ne causent point
de douleurs mais ;
il semble aux malades que quelque chose leur pend
des flnncs; ils ont les hanches engourdies et les jambes faibles; ils

urinent peu ; du reste


,
par leur apparence extérieure ,
ils ressemblent
surtout aux bydropiques; quelques-uns même deviennent manifeste-
ment hydropiques avec le temps ,
ainsi que cela arrive à la suite des

2 tumeurs rénitentes qui se développent dans les autres viscères. On


ramollira ces tumeurs par des cérats ,
des malagmes , des frictions , des
fomentations; on donnera des diurétiques et on administrera des clys-
3 tères. Il y a lieu d’espérer qu’à l’aide de ces moyens les mouvements
des jambes reviendront et que les malades ne tomberont pas dans l’hy-
dropisie.

2 . (Tvv'yrjpâcrKei A. — Ch. 4. Le tit. Orib. Syn. — 5. eiGi 'zàLÎG^la ex em.;


est le même dans le texte et à la marge daiv layioiv codd. et Ma. Voy. Aët. —
de A. — 4. [ti] ex em. Voy. Aët. et Ib. gksXoîv conj. E. — 6. o<] et O.
32 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 155 v“. Matth. 98.

S (kérios, Ilept aïfxoLTOS ovprjaews. 98


[

Éali Sè Koà iiSe v vodos vz^pwv' ov Svvavzai rà oùpa rj6e7v, 1

ctXXà evpvTspoi ovres, y^jxkwat ri Koà tov aiptaros ex Trjs (pXeQs,

xat aXXaf 'tffax^TVTa$ * Mars et xoLTOLa-laOeiv Ciroal aaeis ts xoà èm-


Trdyovs civcoOev ïayeiv B-aXaa-a-iM 'srvevfiovi pLaXiala épL(pepe7s * ovtcû

5 Sè xat eïxa^s KXeo(pavTOS b KAeopt^poTOü. Xle(pBévT05 Sè tov (titi'ov 2

Te xcà TsapeXBovTos eU tolç (pXéËas , ovpe7Tcu o7ro7a ei'pinoLi * veapov

Sè ht ovTOS ,
xadoLpà xcà dvvnéarloLTOL xa\ XeXvfxéva xcà CSarcoSt] *

ah tov Sé‘ où y dp zsco [ofc] ^éSeviai Ta criTia |


tw 'ctotw, ohe ripLaTCo- iS5

5. DE L’HÉMATÜRIE.

C’est encore une maladie qui vient des reins que la suivante : les reins I

ne peuvent plus sécréter l’urine ; leurs canaux étant devenus trop larges,
ils laissent échapper une partie du sang qui leur vient de la veine [cave],
et d’autres substances épaisses ; aussi, lorsque les urines sont reposées, il

y a des dépôts, et, à la partie supérieure, il surnage des flocons qu’on peut
très-bien comparer à des poumons marins [méduses?)-, Cléophante, fils

de Cléombrote, s’est aussi servi de cette comparaison. Quand la nour- 2


riture a subi la coction et qu’elle est parvenue dans les veines ,
on rend
des urines telles que nous venons de les décrire ; mais quand
,
les aliments
ne sont pas encore digérés ,
les urines sont pures ,
sans dépôts et aqueuses
tenant les matières en dissolution ; et la raison ,
c’est qu’ alors les aliments
ne sont pas encore mélangés à la boisson et qu’ils ne sont pas encore

Ch. 5, tit. II. aï[x. KOLÏ ovp. BP. — xa-ïctalaBeir} (va oZpa s. ent.) v-noGl daeis

\. Sé om. P. — Ib. voaos v£<ppuiv ABL ye hyeiv conj. E. Voy. notes et Aëtius.
PV. Ma, qui ajoute t&jv ainsi que MO, — 4. oî/tû) Ma ex em. mais sans aver-
n’a pas averti qu’il manque dans A. — tir que A porte oéiws comme du , ,
reste
Ib. oü ex em. Ma; oCv [sic) A; où cet. les autres mss. — 5. l^\s6(pav7os) Voy.
codd. — Ib. êvvccTat V. — 3. ta-yy-vt)- notes.— Ib. ciriov ex em. Ma; gîtov
-tas BP. — 3-4. oTtocfl à<jeis te xcti êiu- codd. — 6 . te] BLP. — Ib. ovpri-
Tidyovs ex em. ;
vTiôa'l acrts te holî vnctyov- Tai BP. — 7 . xal avant XeXvfiéva est à
<jav A Ma ; vrcoalaaU [-et$ L P) te xai [xai moitié effacé dans A. — 8 . 'zsco SéSœ-
om. B) üTrayoucTas cet. codd. (V marge; 70.1 Ma; 7S0) ovTS êéS. A très - distincte-
vTzdyovaav texte); xcvtaGlaQe'maav tÎTro- ment, ainsi que les autres mss. —8 -p.
alaaeis te xolï v-noLvdyoïsv dvcodev conj. 33, 1. 1 ,
^fiûtTû)Ta< AMa; tîvcotoi cet.
Ma; 'aayùrmas vitdyovotv dvœOev ùç si codd.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 5. 33
Ms. 155 V®. Mattb. 98-99.

TOU, To (Xèv slSo$ I


TOV \^dS0V$ TOIOVTO '
TS0\v0V(Tl Sk OvSsV, ^ ^pOL)(V

TifotvTs)^MS '
oi Sè Koù pixovs èn] [txTs Siovprfo-ea-iv] * XsTrlvvovTai ys p.^v

4 OLVOL ypovov tsxvtzs KOLi (xdlXov 6[croi$ alpLa TuleTov ovp£'iTXL\. — Tou-

tou? KOLTOL àpyOLÇ aTpSpiSÏv T£ CrvyL(pépSl Kcà (TlT{[oi (jJv(pOVTOL, Kx\

6ï\voi {léXoLveç, Koà Tœv ovprjTiKœv dneysa-dai, Ka\ \a\yveicts' 3

Tsivziv ^è] Ta toôv aîfxoppayiôjv (pdippLaKOLf |aa'Ai[<r7a TSohjy6vov\ yv-

Xbv, xa\ TpxydxoLvSûLV sv oivw (Se^psypévrjv, xoù (7vpL(pVTOv tvs [p/-

^ni\TO à(pev(/»7f^a* èTrniOévou Sè xoà jfl b(j(pm s^coOev toL Tffpbs toÙs

[po0?] xoù jàs Tff1v(7£l$ TOV ai(ÀOLTOS ^ HOÙ OŒCt ^VpOTÏJTl GVVTZL-

3 transformés en sang. La forme de la maladie est celle-ci : les malades


ne souffrent pas ou très-peu; quelques-uns se sentent soulagés après avoir
uriné; tous maigrissent avec le temjps, surtout ceux qui rendent une grande
4 quantité de sang. — Il convient, au début, de condamner les malades
au repos, de leur donner des aliments astringents, du vin noir, de pros-
crire les diurétiques et les plaisirs vénériens; on fait boire aussi des remèdes
antibémorragiques ,
surtout le suc de renouée, la gomme adragant ma-
cérée dans du vin , la décoction de racine de consoude ; à l’extérieur on
applique sur les lombes les épithèmes en usage contre le flux de sang

1 . To] Ta BP. — Ib. 70V [lac. 1


- [à-no veÇ>pô)v om. Ma) qui se trouve à la
i 3 l.] vovai A (qui, après tov, a les dé- marge dans A. Dans le texte de ce ms.
bris d’un TT et l’accent de l’a) Ma; tov.... il
y a seulement Sepa-neia, titre primi-
vooovai codd. Voy. Aët. — Ib. <5s om. tivement marginal et évidemment dé-
BLP. — 2 . èitl [lac. 12 - 1 4 1.] Ae 7i 7 . placé par le copiste de A. Voyez les
4 Ma et codd. Voy. Aët. — Ib. Xsiclv- notes. — 6 - 7 paAi. . .
.
^v)^6v Ma; (làXia'l.

VOVTCisV. 2-d. ys (i'^V (TV^lÇlépSl al en transparent et à moitié rongé


om. BP. — 3-4. O Tovtois Ma; 6a
(

[lac. 6-7 1.] yyXôv A ;


pàXiala yyXôv
)

[lac. 1 i-i3 1.] Tovtois A; ocToi... Tov- cet. codd. —


7 7payàxavOoLv ex em.; .

7015 MO; oaoLt ToiÎtois V. Voy. Aët. voy. Orib. Sjn.; 7payà}iavBa A Ma BL
— 4-5. ai7i voi Ma; anta (a en MOV; 7payàxavdv P. — Ib. ^eSpeypé-
transp. et après cela un débris de la vr]v ex em,; ^sSpeypévv codd. 7 8 — - .

ligat. 0 7
-
[lac. 9 - 10 1.] voi A; anla 7fjs TO Ma; TTjfs pt^v^ [pi^vs à moitié
voi cet.
)

codd. Voy. Aët. — 5-6. Aa rongé et en transpar.) to A et cet. codd.


— 0 epa 7re/a Ma ;
Xeiyvei [yvel en transp.) —89 -
. 70V5 poiis xai Ta's ex em. (voy.
[lac. 7-8 1.] ©epa 7ret'a-A ;
Xâyveiv. . . Orib. Syii.] \
7oi>5 '«ai Tas Ma; tous
BP; "kctyvev LV; Xayvei MO, et xaipovs (à moitié corrodé et effacé) «ai
après cela vient dans ces mss. le titre Tas A et cet. codd. — q. 7s'lvaei5'\ tsvzv-

0 £pa 7 T. ai'fxaTOs ovpy)ae(t)s otiro veÇipœv ^eisBP.

3
3a RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 155 V*. Matth. 99-100.

vsiv SvvaTai* fxsTix Sè, dvoLTpé(peiv ë^iv ydlaxTi re f-ir/Ww,

xa) anapiot?, xcà xpéaaiy scos àv xcà Ta yvpLvctŒiOL ijSrj 'sspO(rSéywv~

TOLiy Kcà To (JvpLTtOiV aÔjpLOL c /f lo-yvv dyeiv *


outco yàp kol\ oï ve- loo
[ ] \
,

(ppo\ TO oÎKzîov spyov êTTnsXéaovcTiv oîxstov Si 'usoxi To7i. veCppoU *

5 3iï]6e7v Ta oOpa aTTO toü ai/xaTOf, xot) fxr]T£ alpLaros, pLïjTS

alpLOL aiÎTO, pufiie 'csctyyrriTOL âXXriv p.r)Sepilav 'srotptévai è'Jcü. — 01? 5

Ss KœroL ‘ZUSpiéSovs aipLCLTOç ovpïicris ylyvETOu, 'srpiv fxèv xevœQrjvai

TOU a/pLaros , ^otps7$ xarà bcrCpùv xcà ènojSvvot eîcnv' xsvwôévTss Sè

è7rtxov(pi%ovTai ,
S^irep èn) aîpioppoiSi. Xp^ oùv (pXsËct répiveiv sv

10 dyxôjvi, bXtyov Trj$ TffspiéSov spLirpoaSev. To pièv x£(pdXaiGv TïjsS-e- G

pa7r£toL$ tSSs* Sianav Sk, cü(t1£ pLv TsXrjOcopoLv v7royi'yv£a6a.i, xcà tol

dvœ yvpLvcL^£iv.

chez les femmes, et contre le crachement de sang; enfin tout ce qui peut
contracter les parties par sa qualité sèche; ensuite, par l’usage du lait

de brehis, des céréales et de la viande, on rétablit l’embonpoint, jus-


qu’à ce que les malades puissent supporter les exercices, et on raffermit
ainsi tout le corps; car, de cette façon ,
les reins reprennent leur fonction
propre; or cette fonction consiste à séparer l’urine du sang et à ne
laisser échapper ni ce qui donne la couleur au sang, ni le sang lui-

même, ni quelque autre matière épaisse que ce soit. Ceux qui ont des 5 '{

hématuries périodiques éprouvent ,


avant que le sang s’échappe ,
de la

pesanteur et de la douleur aux lombes; quand le sang est évacué, ils |

se sentent soulagés comme après le flux des hémorroïdes. Il convient 6


donc d’ouvrir la veine du pli du bras un peu avant le flux du sang. |

C’est là le point capital du traitement; quant au régime, on évitera la


^
pléthore et on exercera les parties supérieures. r

X . T£ A et cet. codd. ;
êé Ma sans d'dysiv. Voyez p. 3 o, 1. 6. — 6-7. Ois
avertir. — 2 é'ws ex em.; Ss codd. Ma. Sè xaxà -©ep.] IIws y^pr\ èiayivéaxeiv
— 2-3. 'BpoffSé^covTai ex em.; 'zspoaêé- Toiiç xarà 'ZsepîoSov ovpovvzas aïpa xaï
•/pviai codd.; 'rspoo^éycoOai conj. Ma. Q-epaTi£V£tv A marge. HepioSoi aî'paTOs
—3 . (TWfxa dyeiv Aët. : cœpa ovpT^(T£cùs dans— Ma le texte. 8. conj.
îayiiv dyetv codd. et Ma. Sur la marge axaapoi après mais ce mot
£Î<yiv\ est
de fond , dans A , une petite place complètement — pév ex
inutile. lo.
mouillée où pourrait avoir été ei$\ mais em; codd. Ma. —
pi/\v ©A. 11. dxTle xai
je n’en vois cependant nulle trace. Ma, B. — BLP. —
Ib. 'zsXrfdœpovs 11-12.
en l’absence d’ e/s, propose éy^eiv au lieu xaià âvoi B.
MALADIES DES REINS ET DE LA, VESSIE, 6. 35
Ms.l56r°. Matlh. 100-101.

ç (kéTtos, a') Ilspf happoioLç Tov ovpov.

1 ’Koivï] Sè âXXrj vô(70s viraros xoù (pXsËbs tïjs \


sttI ve(ppovs Tei-

vova-r^s, Kcà olvtcov \ywv\ ve(ppôôVy Kcà zfpoa-STi ovpVTnpcov xa) xv-

alsœs, et xavpia eyoi tov otvOpcoTTOv, xcà St\pa ocTravaloSy xcà 'cslvciov

2 aÙTixoL ovpoirj y
^oà (TVVTnxono to (TwyiCL èn] xv(t1iv, KoiXi'at Se tou-

TOis ^ïipoLi'vovTat, xcà àvŒpw'iés ehi, xcà àTréXXvvTai iv XeTvlvv- 5

g
Bévues, Kaz |
[oTt Xetevrepiav evpov] syyvTaTCo tolvtyjs, Sictppoiav eh
oùpoL ct}v6pLa[(Tav, ov Xeiovpi'av aXA]à vvv ye ovopLa^éa-Oco’ xcà y dp êc/liv *

oïov in XeievTepi'a \xoltol evrepa, TOi]ovSe dXXo xccià xvaltv to elpv-

6. DE LA DIARRHÉE D’ÜRINE.

1 II est une autre maladie commune au foie ,


à la veine qui se dirige vers
les reins (veines émulgentes), aux reins eux-mêmes ,
et, de plus, aux uretères
et à la vessie ; on la reconnaît si le malade éprouve une chaleur brûlante
une soif inextinguible ,
s’il urine aussitôt qu’il a bu et si le corps se dis-
2 sout vers la vessie (diabète). Dans cette affection le ventre est resserré, il

n’y a point de sueur, et, à la longue, on meurt de marasme. Comme


3 on a reconnu que cette maladie ressemble surtout à la lienterie, on l’a

nommée diarrhée d’urine, et non pas liurie; cependant appelons-la de


ce nom; elle e.st, en effet, à la vessie ce qu’est la lienterie aux intestins.

Ch. 6, tit. Koivrj vocros ijTTOLTOs xai (en transp.) èyy. A; xai pav èyy.
ÇXeSôs A. (dans le texte — Tlœs èiayivd)- cet. codd. Voy. les notes. — 7. wvopa
(XKSiv y^pè rov Sta€-éTYiv , xaï ^spaneveiv a Ma; eèvôfia [lac. 9-11 1
.]
Aa A. On
à la marge.) MaOV; ce sont les pre- voit de plus avant Aa, en transparent,
miers mots du texte ; Ilepi ètappoias tov les traces d’un esprit et celles d’un A;
oépov BLP (qui a Siapatas). — i. ve- Svo(xa... dAAa MV; d>v 6 [taaa.v. . . d'AAa

(Ppovs conj. Ma; veÇipoîs codd. — 2. O ;


ôvo[ia dAAa L dvo^a ;
dAAa'

[t&ji;] ex em.; om. codd. —3 . êy^ov LP. B; dvopa dAAa sans lac. P. Voyez les
—4 - ovpeitj et au-dessus ovpoiv A. — notes et Aët. — 8. 17 XeievTspia. 6 vèe
5 . lijpa/vovTaj VMa e conj.; ^pahovTO Ma MO; 4 XsievTspla [lac.' 9-10 1
.]
lovês
cet. codd. — 5-6 . y^STt'lvvBévTts Ma e (< de tôvêe est en transparent) A;
conj. BLMOP V; AeirVwvT/ôévTes A. Atevrep/a naî ovSe B ; v Ae<evTsp/a. .

6. KaJ èyy. Ma; Ka/ [un fol. blanc ôv Sé P. — 8-p. 36 , 1 . 1. elprjfiévov] èÇ)’

non numéroté, puis lac. lo-i i 1.] pav Vfiévov BP.


3.
36 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms, 156 r*. Matth. 102-103,

I
(jLsvov dppcüo-lrjfxoL. Kaî [(7vp.Ëaivet êvOévSe] Scnrep xcà êxTrjsXsisv-

Tspi'as TsXsvTrja-at \rbv ctppcü(r1ov\ OLTtokriCpOévTœv àOpocos 'tôûv oijpwv,

si (XY) TIS é(JLé[TM àv'Zt\<77Tàv sBekOl '


TOVTO yâp TO (JL£yt(j1ov ïapLOL

v6\(7oj 'tclvtyi 'zsi\QV'ïct av^lxa è^eyieiv. liivsiv Sè wç 'i^vypoioLiov xaà 5

5 TotXXa, 7rj Sicth^ \pvypOTSpa yprja-Bou, tgjv t£ 'i\^uy^6vTCOv Xoty^ctvcov

ecrOiovTOL, xat xvxeœva, 'üu'vovtol, xcà Tsltcrdvrjç yyXov poCpovvia'

ovprjTixbv Sè p.r]Skv 'srpocr(pép£iVj OLVTtcnrdv Sè xdï sis îSpMTas’ si

yàp xctXôjs Svvano è^iSpovv , STri^iipalvoLVTo âv cd ovprjo-sis. Api- 0

(tIop Si si SV 'üSiOœ 'zsvpiwio, vnspsyœv dvco Trjv xs(poiXrlv, œs to [isv

10 âXXo (7ojp.ct B-sppLouvï]Tat ,


^vypbv Ss sXxri àspoL' xa\ Ta dXXa, œa-
TTSp XCLVŒOV BspCLTïSVSlV iW GQl TCtyV dSt^pOS ySVYJTai.
I
Tv'v TS

Il arrive que les malades meurent dans la diarrhée d’urine, comme dans 4
la lienterie
,
par la suppression brusque des urines à moins qu’on n’opère ,

une révulsion par un vomissement ; car le souverain remède dans celle

'affection est de vomir aussitôt qu’on a bu. Il faut boire le plus froid pos- 5

sible, et, du reste, user d’un régime froid ; on mangera des herbages
d’une qualité froide, on prendra du cycéoii et de la crème de ptisane;
on ne doit donner aucun diurétique, mais on révulsera par les sueurs;
en effet ,
si on pouvait provoquer des sueurs abondantes , on tarirait la

source des urines. Il est très-bon aussi de donner des bains de vapeur, 0
en ayant soin de laisser la tête à l’air libre ,
afin que le corps s’échauffe
tandis qu’on respire de l’air froid ; du reste ,
il faut traiter comme dans le

cousus J afin que votre malade cesse promptement d’avoir soif. — Faites 7'

i. xctî 7f(5ye (sic) œaT:ep Ma. (voy. (sans lac.) P. — Ib. èBéXoi ex em. ; èBé-
notes); xaî |lac. 8-9 1.] OévSs éa. A. — Xoto codd. — 4. v6 ovTa Ma; v6
2, TeAeuTijcraf [lac, 7-8 1. puis on voit [lac. 5-6 1.] zuôvTtx (on voit les traces

en transparent la partie supérieure de de l’w, il n’y a que la moitié du -cr,

fo et les débris d’un v final] d-TroA. lequel est en transpar. A ;


voerct) 'aiévja
A Ma codd. — 3. èpé aâv Ma; è(ié cet. codd. — 5.
)

t£ ex em.; Sé codd.
[lac. 5-6 b] Tio-Trdy (il n’y a plus que Ma. —
7. dvaa-Tiav BP. — 10. Q-epfiai-
les débris du t) A. Comme le cr et la vono O. — Ib. é'Ax^ BMP Ma ex em.;
moitié du tt en ligature sont, avec t<, é'Axei A LO. — 11. yévnrou ex em.;
derrière le papier collé , Ma a pris pour yévoiTo codd. Ma. — Ib. et p. 87, 1. 1,

un cr la dernière partie du tt. Plus bas Trfy T£ oZv 'ZffdArjt»] KaTauXatypona tov
àmianàv est en deux mots sans accent ,
cTTzXâyyvov èxi tov èiot€i^TOv A marge;
sur ( ; èpé o-Trdi; B L M O V; e’fiè axav ÉTriTrAdo-fjtfltTa texte.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 7. 37
Ils. 156 r». Matth. 103-104.

oùv 'üséX'nv Tov dX(ptTOV (pvpoiaas b^vppoSi'vù) pdaraTiXacrcre to

VTTO')( 6 vSplOV ,
Kcà (pvXkOL (XfJLTréXoV Tptxpas OŒCLkoLy Kcà KOTvXriSova,

8 KCX.I éX^lvr]v, Ka\ àvSpdyy-nv^ xa) ocra, dXXa. IlpOTroTf^e Sè na\ 'zso-

Xvyovov yvXov crvveyws ,xa\ éXévtov èv oïvco piéXavi ,


xa\ c7 vpi(pvTOVy

9 xai (poiviKCov àno^psypLay xa) (xvprcov, xa\ dTrlcov, Karà dp^às Sè 5

10 êv dyxôûvi (pXéëa Tepiveiv. — Ta (xèv oùv vs(ppntxd ovtcüç dv tis

xdXXto-la iœTO.

K' [ÀérioSy xç']. Ilept uvalsws (pXeyfJLOvrjs.

1 Td)v Sè 'srspi xvcrliv voa-yifxaTcov yaXsTrcûTaTOv pièv xa\ B-avaTCo-

104 Séc/laiov écrit (pXeypiOvr/ xvcrlsws’ |


Scris ‘zsvpé'rlovo'l ts b^écos ,

xa\ dypv 7:vova-i ,


xai 'üsapairaioocn ,
xcà èpLOvcn ypXooSr] âxpara, lo

xa] ovpsTv où Svvavrat ,


xat [r?Tpoî^] fxèv ŒxXrjpvvsTat aÙToïs’ b^v-

un cataplasme pour l’hypocondre en délayant de la farine d’orge fine et


légèrement grillée dans du vinaigre et de l’huile de roses ;
broyez des
feuilles nouvelles de vigne, des cotylédons [ombilic de Vénus?], de la

8 pariétaire de Judée, du pourpier et d’autres plantes semblables. Donnez


continuellement à boire du suc de renouée , de l’aunée de,
la consoude
9 dans du vin noir, une macération de dattes , de baies de myrte ou de ,

10 poires. Au début on pratique une saignée au pli du coude. — Voilà la

meilleure manière de traiter les maladies des reins.

7 . DE L’INFLAMMATION DE LA VESSIE.

De toutes les affections de la vessie, la plus dangereuse et la plus mor-


telle ,
c’est l’inflammation ; les malades sont pris d’une fièvre violente
d’insomnie , de délire ,
de vomissements de bile pure ; ils ne peuvent
uriner; la région de l’bypogastre se durcit ;
de vives douleurs envahissent

1 . ô^vppoShcf) ex em. ;
ô'|et «ai poSivcp T^v om. cet. codd.
y compris A.

codd. comme dans Aëtius; ô'Iei poSivcp 9 . 11 faut sans doute lire avec Aëtius;
conj. Ma. —6 . om. O. — 7 . xct)^- èa'liv Yj (pXeypové, et supprimer ;fécr7ect)?.
A«o-7a] pàhala P. -
— Ch. 7 ,
tit. Liâyvœ- — 11 . xaî pév Ma hpov
; (
lis. yjrpov.
mç (pXeypovijs xvalsœs xcà B-epaTreia A A donne toujours hpov) est parfaite-
marge , et ,
dans le texte ,
ce manuscrit ment distinct dans A; cependant Ma a
a le titre donné par toutes les copies et une lac. et conj. 77 xp^js. Les copies ont
que j’ai suivi. —8 . Ilepi rr\v xvaliv B; toutes hpov ou ^Tpov. Voy. Aët.

I
38 KUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 156 V*. Matth. 104-105.

vai Sè i(7)(vpoù 70 ènicjziov ovatv * x^Tpss Sè xcà TSÔSeç ovksti

OLVoi0eppLaivov7ai * (xolXioIol Sè Tffsp) Yj^r]v Koà bXlyov spLirpoa-Oev kol- 156 ^


|

7aXap£\avovcTiv oi tsovoi.^ knto>L7zivzi Stà Toty^scov, si fx-n ovpïfaeiav *

tffoXX[a oùpOL )coù TSayécL kou\ 'csvoûSh] ,


Kai ti 7rj$ (pXeynov^s TSpbs toL

5 ë^cü 7p[a7rstïi y V dvsi'ti v o]Svvrj, ^XéËct TspLvSy sis paKpàv Sè 7spvSy 2

[âXXa àpyp\pivy]i Tijs vbdovy Kcà to7s êTriGpéypotai avvsyfis I

paivs], — Èyl/sa-ôco Sèèv tmsXclic»} 7S’ny\oLvov, Kaïj civr)Qovy xcà v àX- 3 I

6(xia$ p/?a, xa)


|
v xoiXia v7:oxXv^\scrQù) pi^XaxwxXvŒpaTi , xa\ sTistia. 105 I

le pubis; les mains et les pieds ne peuvent pas se réchaulTer; les souf-
frances se font sentir surtout au niveau du pubis et un peu plus bas ;
la
|

mort arrive vite ,


si on ne rend pas une grande quantité d’urines épaisses
et purulentes, si l’inflammation ne se porte pas en partie au dehors,
ou si la douleur ne cède pas. Ouvrez la veine, mais faites-ie au début de 2
la maladie ,
n’attendez pas ses progrès ;
entretenez la chaleur par des
embrocations continuelles. — Faites bouillir dans l’huile de la rue, de 3
l’aneth et de la racine de guimauve; débarrassez le ventre par un clys-

1 . èTciceiov .... vTtlovai Ma (qui conj. TspôaBzToi. Éi|/. Ma; avvsy^œs Q- [lac. 6 -
vMovai) \
èiiheiov Tvnlovai A. Le pre- 7 1.] H^vapoi TspôaSsToi. Ét//. A. Après 8-,

mier T est très-pâle ,


mais certain ;
l’v est qui est très-manifeste ,
il
ya les débris

plus intact; le reste du mot est parfai- d’une autre lettre


,
peut-être le bas d’un
tement lisible; Auttouct/ cet. codd. Voy. p. ; avv. 8-ep. . . xA. Tsp. É\|/. cet. codd.
notes. — 2-3. xaraAafiê [lac. 7-9 1 .] d’où l’on voit que la mutilation de A
Àttoxt. AMa; xaTxXaiiSâvovaiv , oi s’est augmentée depuis les copies. Ma
d-noHT. cet. codd. La marge de fond était n’a pas fait attention que xA. TspôadeToi
donc plus intacte que maint, quand les (lis. sans doute -wpdcrôeTa) est un titre

copies ont été faites. — Ib. k'noH-vsivei dans A, ce que j’avais déjà reconnu
êè Sid conj. E. — 4- -woAA 'avûSri avant d’avoir vu ce ms. Voy. notes. —
Ma; 7-9 1 .] 'zsvuSn A (mais
'ZffoAAà [lac. 7 . Tsriy é.vr]Bov Ma; ©îfya (il n’y a

il n’y a plus guère que l’accent de à); que les débris de la lettre a) [lac. 5-6]
'croAAà 'avcloên cet. codd. — Ib. holî âvr]B. A; TBriyavov xai dvrjB, cet. codd.;
Tîj Tris B LP. — 5 . é^co Tp. [lac. 9- d’où l’on voit que la marge de fond
10 1
.] êvvrj AMaMOV; è'^co Svvrj était mieux conservée au verso qu’au
B LP. Voy. Aët. — Ib. OAéêa ovv t. conj. recto puisque ,
dans la ligne corres-
E. — Ib. (xrf] «a/ LP. — Ib. Tspvs pondante au recto,
,

les copies ne portent


péovs Ma; Téfive [lac. 7-8 1
.] pévt)s que anSv. Voyez Aët. — 8 . iTiixXv^.

(l’abréviation de p.évr]s est certaine par B LP. — Ib. OttoxAü^ Aeuxw Ma;
lacomparaison de plusieurs passages vrroxXv^éaBù} (il n’y a plus dans A que
que j’ai notés dans le ms.) A et cet. codd. les débris de éaBœ) paAaxÔj (ce mot est

Voy. Aët. — 6-7. avvexJ2s xXvapol très-lisible) A et cet. codd.


MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 7, 39
Ms. 156 V». Matth. 105-106.

èviéaSco Tov êTTiËpsyfJLOLTOS sis ro svTspov, cbç Kcà èvBévSs 'usapriyopri-

4 TOLi. AfJLSivov Sè,ei kcÙ pLrlxœvoL a-vvé-^ois tôj èXctiw, xcà eî y^rivos aléap

5 SiOLTrjKœv, v opvidos, éyyéois, 'Eyè xa\ ottov pLrfxœvos TpiTOv vfjtto-

ËoXi'ou fJLSTOL apivpvïjs Kcà xpoxov bXl'you yjpi(Jo.s eU sptov vttsOvxol,

ScTTrep Tovs 'usecTGOvs tous yvvou^), xoà oùtixol pLsv al bSvvai sttolv- 5

(TOLVTOy OLviixoL Sè êxoi(Àr{drj à ctvOpwTzos' Sais piot tiSrj to (pdppLOL-

6 xov xol) sis dXXoLS bSvvoLS àpxs'îv, — Tlvpiav Ss xai xvalsat 3-sppLOv

vSaTOS, xa] dXsvpo) B-spfxS èv fxapavTTOis xoù pdxsaiv rjXaicopisvois,

xa) sis vScûp B-spfxbv xolBi^siv, TSapaxaXovvTa ovps7v èv tS îjSoLTt *

106 ealoô ^s xoà |


d(ps\pTjfjLa Xtvov a7rsp(X0LTOs xoà TtfXscos vScop ,
xolI 10

7 Tl xoà aTTSpfJLdTiov spL^sËXrjaBù) tSv svcoSSv. ITaru p.vv symsipov

tère émollient; injectez ensuite dans l’intestin une partie de la décoc-


4 tion afin de calmer la douleur. Ce qui est encore préférable, c’est de
faire bouillir des têtes de pavots dans l’huile, et de verser dans la dé-

5 coction de la graisse fondue d’oie ou de poule. Quant à moi, j’emploie


le suc de pavots à la dose d’un tiers d’une demi-obole [d’un 6‘ d’ohoïe )
avec de la myrrhe et un peu de safran ;
j’enduis de ce mélange un mor-
ceau de laine que je mets en suppositoire comme les pessaires destinés

aux femmes; les douleurs s’apaisent aussitôt et le malade s’endort


immédiatement; ce moyen m’a réussi très-bien aussi contre les autres

6 espèces de douleurs. — On fomente avec des vessies pleines d’eau


chaude ,
avec des sachets ,
ou avec des morceaux de vieilles étolfes rem-
plis de farine chaude et imbibés d’huile ; on fait aussi asseoir le ma-
lade dans l’eau chaude et on l’engage à uriner dans l’eau ; le liquide

doit être une décoction de graine de lin ou de fenugrec dans laquelle


7 vous jetterez quelques semences odoriférantes. C’est un traitement qui

1. êviéadü) Aët. ; àviéaBu BLMOP; Uvpiav] Iït/p/a< litre A texte. — 7-8. Q-ep-
àvteiaBw A Ma. — Ib. ê(iSpeyyiâ.Tos Ma; pov A; Q-eppô5 Ma qui conj. xvcrlets èv
èiriSpéypaTos A et cet. codd. M. Erme- B-epptp vêari. — 8. papcrhois A et cet.

rins n’a pas indiqué de variante pour codd. Ma, qui a lu papaijTTois, propose
;

L. — 2 . (Tvve-^ovs P, qui a plus bas 1. 3 papovTr. ou papaix. 10. t. üèo)p ex —


èy^éovs et èyyéois en interl. — (

Ib. e/]
)

em. ;
t. to üèctjp codd. Ma. — 11. èp-
eîs LP. — 3.1^] xa/BLP. — Ib. xa< om. Qz^XinGBùi Ma ;
dans A y a de la même
il

P. 3 - 4 . vitioSoXov BMOPV. — 4 - «a/ main, èp et èiii. Les copistes n’ont lu que


dans A est ajouté par une main plus réc. (SsSXrjaBcü. èp. paraît être la vraie leçon.
— Ib. oXtyov BL. — Ib. èpiov A. — y. — Ib. pvv A ; fiév

BLM MaOP V.
40 '
.
RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 157 r«. Maltli. 106-107.

è(rUv' ov yàp SvvaTai v Jcuahs iîtto (p'keyp.OLcrlas Kcà crKXyjpÔTtjTOs

'ZSepKjleXkop.évri êKirép-Treiv to oOpov • xa) âXkov tivol •zsapac/lclv'Ta

'zsiél,eiv tÔ ^Tpov, dXXà pv 'cikéov tov xaipov ,


œs p.r) èx 'usspicrcrov

oSuvij yiyvrjTcti. Kai ea-lt ^iXopirjXov to vorjpLct 'sfpcjTOv, cos êyù) 8

5 olSoL, xcâ ovpr)(j£v b dvOpojTios aiÎTW 'zsoirfcroLVTi o{Itoj 5 . Xpij Sè xa\


|

'Tous cjpous XvasŒi TOV fxïjxcovos èp£a\eîv, xcà tov voc7Xvdp.oVy xcà tov

xavSpayépov, Merà Sè
(
crixvoûvlcp èXctiw ypistv,
|
[xai xripcüTOL$ sttiti]-

Sévoii Sià oîavTTOv xcà xacrlopi'ov TSeiTOirjpéva?. [T>)r Se tov clvXig]xov 1

xctOsaiv àvSp) p,èv ànoSoxipa^o) •


yàp to [êpycoSœs éyxa\6i£-
Sià

10 aSou Tas bSvvas 'nrpOŒTrapo^vvei * yvvai\x\ Se Soxw ovx a\7io TpoTiov

exige un médecin tout à fait expérimenté : en effet ,


la vessie , à cause de
l’inflammation et de l’induration ,
ne peut pas se contracter sur l’urine
et la pousser en avant ; aussi faut-il qu’un des assistants presse au-des-

sus de l’hypogastre ,
mais modérément, afin que la douleur ne soit pas
exaspérée. C’est, à ma connaissance, Philomèle qui le premier a imaginé 8
ce moyen ; son malade urina à l’aide de ce traitement. Pour les cata- 0
plasmes, on ajoutera à de la farine grossière d’orge, du pavot, de la jus-

quiame, ou de la mandragore. Après cela on pratiquera des onctions avec 10


de l’huile de Sicyone, et l’on appliquera aussi des cérats faits avec du
suint et du castoréum. Je ne conseille pas de recourir à la sonde chez les 1

hommes; la difficulté de l’introduction augmente les douleurs; mais il

ne semble pas hors de propos de l’employer chez les femmes chez elles :

1. Ç>Xeyiicnias BL. — 'zsepial. Aët. ;


va<)P. Voy. notes et Aët. — 8. ohvTtov

Tspoal codd. Ma. — 4 yiveiai (r? en ex em écrcrwTroo Ma conj. v (tù) t:ov codd.

• . ; ;

corr.) P. — Ib. Kat éaly) [éali B) <Di- Voy. les notes. Ih.'zse'nornpévas [lac.

XoptÀov TÔ vôarjpa 'zspœrov codd. Ma 8-9 1


.] Kov A Ma et cet. codd.; BP ont.

qui propose êalnae... ©pwTos (Plillo- 'zse-nott] (levas xov sans lacune. Voy. Aët.
mèle est le premier qui ait guéri cette — 9. TÔ [lac. 8-9 1
.] OieaBai AMa et cet.
maladie). Voy. Aët. et notes. — 5 . oil- codd. Voy. Aët. — 10. yvvai [lac. 8-9
zœs A (manifestement) BLMOP; ourca 1.] 7TÔ TpoTTOü AAIa; yvvaixi ovx
Ma sans avertir. —
Ib. Sé om. BP. 6. — àxo Tp. MOV; yvvaixi ovx arpoxov
èpSaXeîv Ma sans avertir et sans doute
(
(sans lacune BLP.) La syllabe xi doit
parconj.) MO; èp^aXwv A et cet. codd. être une conjecture des copistes; car
— 7'8- — Oévcti Ma ;
;i^p/eiv
(
eiv à il ne paraît pas quelle ait pu se trouver
moitié effacé) [lac. 9-10 I.] dévai ALV; sur les débris de la déchirure de ce fo-
TiOévat. BMO(<pii a iitniQé- lio. Voy. Aët, et notes.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 8. 41
Ms. 157 r®. Matth. 107-108.

eivoLi xaOtévai * ^payyç ts yoLp b [ovpVTnp Jioù xa\T 0L £v9v zsb<^vkcv,

12 Sale àvœSvvœTepov SicL')(£i\jpil,£(jQai, — Ta? (xèv] (pXsypLOvàs

pansveiv ovtcjs.

rj' [ksTios, x|'). [k.l\iopp\cLyU àiib kkigIqws.

1 E(t7/ Sè Koà aXkt) voaos o^e'iot êv xvdlei * pri[yvvTai^ Sè (pXi\l^ êv

108 avrfi, xa\ to {àsv ti \


e^co SicLSiSoûcn tov aipLCtzos, to Sé ri xaà elaco 5

2 'üSriyvv'iOLi. IlarTfio? Sk Ta TOiat/ra daœSri , xcà è^piSpovvTct, xcà dxpa

3 ypvy^STOtif xat oûpa éniXoLpL^diveTou. Aià 'ïctyéwv oùv, wairsp èv Ta7s

dXXoLis alpLOppaylaiç y
ko.) STriSva-ai ^pcLy^iovcts ,
'usepi^l pé-^/as ipiov,

V vTToSeo-pu'at y xcà cnrSyyovs 'ZffpoahOévoLi , Ppiywv o^si xcà vSoLTiy

en effet, le canal de l’urètre est court et percé droit, en sorte qu’on

12 peut opérer avec moins de douleur. — Telle est la manière de traiter


les inflammations de la vessie.

8. DE L’HÉMORRAGIE DE LA VESSIE,

1 II est encore une autre maladie aiguë de la vessie : une veine se rompt
dans son intérieur, le sang s’échappe en partie au dehors et se coagule en

2 partie dans la vessie. Nécessairement il


y a de l’agitation des sueurs ,

locales ; les extrémités se refroidissent ;


l’émission des urines est sus-

3 pendue. Dans ce cas , comme dans les autres hémorragies , on doit se

hâter de lier les bras, soit en les entourant avec de la laine, soit avec

i' des sous-bandes, de mettre sur le pubis et sur le périnée des éponges

m 1 . <5
[
lac. 8-9 1.
]
Ta ev 6 ùs A L Ma (
qui o<jTü)s: [lac. 6-7 1 .] ayioi ixo xüct?. A;
conjecture ô ovprjrrip Kaià eCdv) ;
ô Ilepi aîp. des copies vient donc non du
. . . xarà svdvs V ô ô xarâ eùôùs M texte de A, mais de la marge. — 4 .


;

O; oTS svdvs BP sans lac. Voy. Aët. pv Sé Ala qui conj. pvyvvTai.
2. êtax^ei (pA. Ma (qui conjecture Dans A on voit encore les débris de ce
Sia^eiprjaai tocs) ;
èioc^ei [lac. 6-7 1.] pèv mot, que donnent les autres mss. 5 — ..

<^A. A; avant pév il


y a encore le dé- SiaSlêovai B LP. — 6. IlavTa AMaV.
bris du t; Sia^ei ras (lèv ÇA. cet. — Ib. axpea ALMMaP V; âxpia B;
codd. (P sans lacune) Voy. Aët. — lixpa O. Ala conj. âxpoc ou Taxpcc. — 8.
Ch. 8, tit. Ilepl aipoppotyiocs xvcjIscos, 'üSspKj] é^cts conj. Ma. —9 et p. 42 ,
1 . i.

xal Q-spaxetoc marge; dans le texte après üèaTi xai èxiasicù. B.


Ii2 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 157 r». Matth. 108-109-110.

TW STTicrsiCf) xoà TW 'sepivécü ,


xa.) xcnaTr'kda-a-eiv 'üSoXvyovov ts xoà

(3oltovj xa\ poids dvOrj, xcà aéXivov xcà xoptavvov, xaï cryjvoxj Ç>vXXa,

Tovtcüv exa&lov {jlstix 'csdXrjs àX(phov xoLTaTrXda-aeiVy xdï 'zsvxvà 4

d(paipsïvy 'srptv shat yXi\apév. AiSôvai Sè xoà 'alveiv toc twv olI-

5 fxoppayiôjv (pd.pp.axoL, olov tïjs ts tsovtixyjs pl^vs xsxoppévns, xa)

Xct)TOij TopvsvpaTa, xa) yXvxva-i'Svs tov spvûpov xoxxov, xa) pOLpvov


(pvXXcjVyXa) 'SfpopdXov diro^psypa, xa) pv]Ssiov pi%av, xa) xXvpévov,

xa) ’iTTTTOvpiv, xa) xsvTavpi'ov tov psydXov tvv pi%av, xa) Xi^avorrov

(pXoïov, IloXXà Sè xa) dXXa èv tw paxpw ^^^^pVTat * xa) t« 6

10 ys TsXs'ÎŒla avTÔJV, Ta pèv èv Tah tov ^oopaxos Tslvasaiv rjSri et-

pr]Tai, TOVTO Ss xa) èv Tots yvvaixsiois sîprlasTai valepov,

â' (ksTios, x|'). [Ilepi ^p6p€ov èv xvalei. no

Ôaois Sè TSrfyvvTai to oîïpa èv tyj xvctIsi, Ta pèv Tffpôha tssi- i

trempées dans du vinaigre et de l’eau, et d’appliquer des cataplasmes


faits avec de la renouée ,
des ronces des fleurs de grenade
, ,
du céleri , de
la coriandre et des feuilles de lenlisque. On mélange chacune de ces 4
substances avec de la farine fine d’orge grillée, et on renouvelle souvent
les cataplasmes avant qu’ils soient tièdes. On administre aussi, sous 5
forme de boissons, les remèdes antibémorragiques :
par exemple, la ra-

cine du j'Jiapontic pilée, des raclures de lotus, la graine rouge de pi-

voine, des feuilles de nerprun, l’infusion de tamarisc(?), la racine de


liseron à feuilles d’allbée, de soucis des champs, la prèle, la racine de
grande centaurée, l’écorce de l’arbre à encens. Beaucoup d’autres subs- 6
tances ont encore été trouvées dans la suite des siècles ; la plupart ont
été déjà indiquées à propos des crachements de sang, ou le seront plus

tard quand il s’agira des maladies des femmes.

g. DES CAILLOTS DANS LA VESSIE.

Quand le sang se coagule dans la vessie ,


on essayera d’abord de le dis- 1

1. ènuyîù}, zaepivaiœ et 1.
7 fxr?^/oy A tovto 5 é]
< Tût Sé conj. Ma. — Ib. yvvai-
— 3 . 'adXr^s Aët. ;
ctraArjs codd. — 5. xiois AMMaO. — Ch. 9, tit. Ilepi S-pôfi-

<pâpfi. xai oJov codd. ; xai om. Ma E et êov èv xvalei xai 'sô5s y^pi) Xveiv aCrôv A
e conj. — 7. Primit. xXvfjiévov A. — 9- marge, et dans le texte le titre que j’ai
10. è^eipr}jai xai rà 'xsXoîala BP. — 11. conservé. — 12. 'sspStia. om. BP.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 9. 43
Ms. 157 V». Matth. 110.

157 V» pSiaOou Sict)(s'ïv atÎTo (papfxdxoïs y tov ts vpuoviov |


SiSovras 'sfi'vsiv,

xai TŸ}s àpTe(j.i(7ias , xoà tov êXi)(^pV(70V [«al tov ôttov tov xvpri]voLÏ'

xovy Kcà Tîj$ xovvlrjSy [xa) œ^/ivOioVy xcà pai\<poLviSoç tov aTTeppLOLTOS,

xcà ^oLTOv ^vXov, xcà \crevT\ov )(vXovy èv o] (ipTvœv excta-lov, [


17
]

2 Xaycoov TSVTiOLÇy v vs^pov, ^ [êpi'(p 0 Vy rj âXXov Tivbs Çwol»]. Merà 5

Sè, el (ÀV XvoiTOy Tepeiv xdTœOsv tov Tffspi'vsovy Sa-[7rep stt) Tfjs Xi~

6i(ioa-r]$^ xvcrlecosy xcà xopiadpevov tovs B-pofx^ovs tol aXX[a éoaitep


TOL aî\poppaytxd Tffstpda-Oai ^epcnreveiv • otolv Sk fxrjxsTi aîpLOppayfi

\ws Ta kX^xr{\ tol svaipLCc.

soudre par les remèdes ; on donnera en conséquence pour boisson de


la scolopendre sagittée, de l’armoise, du bouton d’or, du suc de Cyré-
naïque {silphium), de la conyza, de l’absinthe, de la graine de raifort,
du suc de ronce du suc de ,
bette ; on prépare chacun de ces médica-
ments soit avec du vinaigre ,
soit avec de la présure de lièvre ,
de faon
2 de chevreau, ou d’un autre animal. Si on ne réussit pas par ces moyens
à dissoudre le caillot, il faut inciser le périnée à la partie inférieure,
comme pour les calculs vésicaux; lorsqu’on a retiré le caillot, on es-
sayera ,
du reste , le traitement des hémorragies ;
mais ,
quand il n’y a
plus d’hémorragie, on traite comme les plaies saignantes [ordinaires].

2-3. êh^pij<7oii vaÏKov Ma; par conj. — 5 . TSVTias ex em.; TSnvas


éh^p. xa (en transp.) [lac. 1 - 1 3 h] vaï~ A. TSiTiav cet. codd. et Ma. — 5 -6 . 4
xov A; éhx,p- ncà vaïxov codd. Voy. M£Ta <?£ £Î Ma; 4 è [lac. 1 1-1 3 1.]
les notes et Aët. ainsi que pour les trois Merà èè ei A; après Yè qui est en transp.
lac. suiv. — Ib. Après vdixoxi les mss. et on voit les débris d’une lettre ,
peut-être
Ma ont xcà tou criXÇiiov glose de oxou d’un p; 4 £ (X£Ta Sè £<’ MOV; v

,

Hvp. 3. xovvivs^ • • (paviSos Ma ;


xov6~ £ Sè el BLP — 6-7. dis

Ivs xcà [xai en transp.) [lac. 1 - 1 3 1.] xvalecasMdi'y waie (


t £ en transp.) [lac.

Ç>avtSos A; xov^itjs xoci paÇfixviêos 10-12 1 .] xvcrleœs A; Scjxep xvcr-

codd. pa doit être une conj. des copistes. leœs codd. Voy. Aët. — 7-8. à'AA
^Ib. TOV èxKxxéppaTos B. — 4. xai,.. poppay. Ma (qui conj. dfAAa alpoppay.]\
.. ^£< Ma; xai atv (<t£u en transp.) [lac. dcAAa âs {œs en transp.) [lac. 7-8 1 .] fiop-
n-i3 1.] ^£< ALMO V (qui a «tw) ;
xai pay. A; dAAà cicntep aîpopp, OV
o’£v ëxacriov Aay. BP. Après d'AAa cos aîpop. BLMP, ce dernier
ëxaclov dans A il n’y a point de lacune sans lacune. Voy. Aët. — 8-9. aîpop-
réelle comme l’a figuré Ma mais seu-
, ,
payi) Tà èv. Ma; aîpopp. cos (la

lement un intervalle donné aussi par moitié de l’co est en dehors du papier,
les copies entre ce mot et le suivant. le reste est en transp.) [lac. 5-6 1
.]
rct

Peut-être, dans l’original, cet interv. êvaipa A ;


côs Ta êvaipa LMV ;
cos

contenait-il le mot r( que j’ai restitué Tcè êvaipa (sans lac.) BOP. Voy. Aët.
RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 157 V®. Matth. 110-111.

t (Àértos, [AifJioppayta oltto toO xavAoîi.]

1
Ta? Sè êx Tov xoLvXov oLipLoppayias xcà |
èT:iBep\oi ’i^vxTrfpiov ] ,
xoà 111

ey^VTov Tl Twv sïprjpLévoJv îaTai. E/ [(5's ti twv î(jya\i'pLCov àXXo pèv 2


Stà TOV avXi'(7xov èyyéotSy dXXo Sè xXva-Itjpi eh to evTSpov {léyct,

xoù TOVTO bvlvY](7 i TOLÇ alpoppcty lOLs, Xprj Ss tov avXi'(7xov tol fxèv 3

5 aAXa slvai bno'iôç èaliv, dxpov Sk sy^siv è^rjpTï]fj.évov daxcopLoi,

la' (kéTios, xrf y xO'). Ilepi (pvpoLTWv èv xvcrlei.

Ô(7a Sè (pvpoLTO. èv xvœIsi TseTraiveaSat yp^%si, to (xèv xpctTiaBov 1

1 0. HÉMORRAGIE DD PENIS.

Les topiques froids et les injections, faites avec les substances dont il 1

a été question (chap. 8), guérissent aussi les hémorragies du pénis.

Si vous employez quelqu’un des hémostatiques, faites des injections 2


tantôt avec une sonde dans l’urètre, et tantôt avec un clystere dans le

gros intestin ; c’est ainsi qu’on arrête les hémorragies du pénis. Il faut 3
que la sonde soit, du reste, telle que de coutume; mais on doit adapter
une outre à son extrémité. >

1 1 . DES TÜMEÜRS DANS LA VESSIE.

Pour les tumeurs de la vessie qu’il importe d’amener à coction ,


le 1

Ch. lo, tit. Dans A, après évai{tct piov xal codd. — Ib. xat om. B LP.
(p. 43 ,
1. 9) ,
vient, sans alinéa, T(i? èè — 2. éyyvTov B LP. — Ib. E<
èn TOU xavXov x. r. A. Puis, sans alinéa, i(iœv Ma ; El êé ti à moitié en transp.
entre lâTai et E< on trouve le titre (1. 2 ) ,
: le reste en dehors du papier collé. A;
Aifioppay/a (Atpoppay/a< P) àxd tov (tov hy^atfjLOûv est tout entier lisible ;
un trou
om. P) xauAou, qui, dans les copies, se de ver a fait disparaître seulement
trouve après ëvai(xa, mais que Ma a laissé une partie du a Ej êé ti layaipcov cet.
là où le met 1 e ms. sans s’apercevoir qu’il codd. — 3.
;

èyyéois [lac.] d'AAo B. —


est déplacé. De plus , à la marge de A on 4 Entre ôvtvnai et Tas
. il
y a une rature
lit 110)5 j^p4 Q-epcn:svstv Tas èx tov xav-
:
dans A; Ma suppose une lacune qu’il
Aou al^oppayias. Mais la seconde main remplit par Tspôs. Les copies ont avec
a indiqué que ce titre correspond à Ta? raison^ ôvivrjai Tas sans lacune. — 5.
èk ex TOV X. et non à E< hé ti tôSv <cr^. ôxoTos ex em. ;
ôtio7ov codd. Ma. — Ib.
J’avais déjà fait cette correction avant èa'hv êeï conj. Ma. Voy. Aët. — Ch. 1 1,
d’avoir collationné A. Voyez Aët. — lit. Sepaireia tôôv èv Tij xvalei ÇvfictTeiiv

1 . èTt(9s(i Kal Ma ; èi:ide(i[a ypvxTT? - xai êtdyvcoais A marge; dans le texte il

piov] xai en transp. A; èitiBepa -^vxT-n- donne le titre que j’ai adopté.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, ii. 45
Ms. 157 Matth. 111-112-113,

£7r< dp)(^OfJLévcüv 'ussipoiaBai SictXveiv^ tvot p.in sis spiirvov TpotTrriTai '

.12 ijv Ss piv ^vvrjTai, Slot 'toLyéwv 'Tssiïctivziv ^ ois xoù tous vs(ppovs
I

s(pOLpLSV, Kcà 'USpOdhl ?COLpSo[[J.M ptSTûi àXsVpOVf xcà hpo^cp {ISTOL pLsXl'

TOS, Koà 'srspicrlepcov KOT^pco {xsTà iŒ^dScov, xoà to'is 'ssvpidiiacri ,


xcà

2 7 oh dXkois ëmcLCJiv ws sks'i sïpvTou, Ta tcoAXa (lèv Sin tirepi tov 5

Tpdyjn'^ov rns nvcrlecos sKirvet, Hoà •Tffspt Ttjv é'Spav, xcà TauTj? tov
aTTOTTOLTOV KCüXvSl * èK'ïïVS'l Ss Koà £T£pCüC7£, Tût [ISV KOUrà TO î?TpOV,

3 Ta Ss svOsv V svSsv. Ou )(olXsttov Ss TSKfxoLipsa-doLi (jôpmcwTOL Tri ts

oSvv^, xoù TW ^dpsiy Kcà Tots (r(pvyfxo7sy kol\ y^^rjXaCpwvTOL •


apLoi

y dp (7xXrjp6(7apK0L, xcà s^oyxovvTa, xdï S-sppLOTspa Ta, fisXXovTa 10

4 èx'TVs'tv yivsTai, Ocra fjt£î^ oZv zïaw ps'KSi twv spLTrvrjfxaTwv, siuw

113 KOI prjyvvTai' Ta Ss s^co TSTpapLp.sva, s^co xa\ prjy\vvTaiy Ta fxsv

mieux est d’essayer de les dissoudre dès le début afin qu elles n’arrivent
pas à suppuration mais, ; si on ne peut pas les dissoudre, il faut les amener
promptement à maturité à l’aide des moyens dont j’ai parlé pour les
reins (cli. 3 ,
p. 25 ) ; on peut ajouter du cresson d’Alep avec de la farine,

de l’ers avec du miel ,


de la fiente de pigeon avec des figues sèches ,
des
fomentations ,
et toutes les autres substances dont il a été question dans

2 cet endroit. Le plus souvent, le pus se forme vers le col de la vessie, au-
près du rectum ,
et empêche la sortie des excréments ; il se forme aussi
ailleurs ,
tantôt au niveau du pubis ,
tantôt d’un côté ou de l’autre (
c’est-

3 à-dire à droite ou, à gauche du pubis). Il n’est pas difficile de reconnaître


toute espèce de ces tumeurs par la douleur, la pesanteur, le battement,
et par le toucher ; en effet ,
celles qui doivent suppurer deviennent à la
4 fois dures, tuméfiées, et plus chaudes. Les collections qui se dirigent
vers l’intérieur se rompent aussi à l’intérieur; celles qui se tournent

vers l’extérieur se font jour à l’extérieur ,


les unes par le rectum

1. £7t/ Aët.; èali codd. Ma. —3 . êÇ>ct- conj. E. —4 . xànpcp Ma e conj. et Aët. ;

(lev] intellige; Seïv Q-epAireveiv Ma. — KÔ-npos codd. — Ma, qui dit
6. 'vsapà :

Ib. xapS. 'üspocé’ti B LP. — Ib. dÀetjpov « Hic in codice sigla est quæ 'Tsapd no-

A et cet. codd.; dXsvpcov Ma qui conj. tât. Ea vero similis est siglæ quæ 'zsepi

cèAeupw. Il est évident, par la compa- significat.» Mais A a le sigle de -sep/.


raison d’autres mots qui ,
dans ce traité Les autres mss. ont également 'zsspt. —
finissent en ou que A a ici un sigle peu 9-10. ôt'pa yctp ex em. D; ctAAà y dp codd.
usité de ou, —
,

Ib. opoëùj Aët. ;


Spo^hcp ÀAAà yàp [«ai] Ma et E conj. — 11.
codd. et Ma; dXe^jpuv opo^hcûv xoà (xéA. ë(Tü) B LP.
:iG RUFÜS D’ÉPHÈSE.
Ms. 158 r«. Matth. 113.

'ffpos T)jp é'SpaVf Ta Sè ott^ xai ei\jyz pexf/arra. Ae/và \kïv oZv xcà 5

TaDra [xaî B-avaTï](p6pa] touttittolv * SsivÔTSpd ye p.rjv toc 158


]

pnyvvfJLSvoL • [ai t£ yàp bêvvai] b^eîai ,


xa) Ta skxrj diSia Stà to (xév

Tl crvvsyfiç [ditTefjOat to oOpov aiJT]â>i^, viTpœSes xai dXfxvpbv 6v'

5 ovSè yàp )
si TsXsialov v[t:ioi to oùpovy ^ui»]aTai TJsdŒa xsvoûBrjvai

xvalis, dXkà de) p.év ti èv [aiÎT^ p.évsiy xai] TSpoŒxXûlsi to7s sXxs-

aiv, àsi Sè TsXrlpYjç [ècrTi tov ovpov], ogov p.6vov [^laaloXàs] xa)

(jVG’loXàs eypva-a sis oaov v7T07ri(À7rXa(79ai ts [xa\ xs'\vov(79ai tss-

(pvxsv. Aid TS oûv TOVTO, xa\ OTi vsvpcoSt]$ èaliv, oùx sis dcVa? ys 6

les autres par le point vers lequel elles se sont frayé une route. Ces 5
cas sont, en général, funestes et mortels; les ruptures internes sont

les plus funestes; en effet, les douleurs sont vives et les ulcères sont
1-
éternels à cause du contact incessant des urines, lesquelles sont ni-
treuses et salées ;
car la vessie ,
lors même qu’elle expulse abondamment
10- urines,
les ne peut pas se vider entièrement; il
y reste toujours un peu
de liquide qui baigne les ulcères ; elle est toujours pleine, attendu qu’elle
revient sur elle -même ou quelle se distend uniquement en raison de
son degré de vacuité ou de plénitude. Pour cette raison , et parce que 6
la vessie est nerveuse (fibreuse ) , les ulcères de cet organe ne se guérissent

1. Asivà oZv P. — 2. TauTŒ [lac. [lac. 7-8 1


.] aoà xispoanX. A. Entre xai et
11 1 .] TovTïhav A Ma et cet. codd. ; xspoaxX. y a dans A un blanc d’envi-
il

dans A , avant tovtt. on voit les débris ron 6 lettres qui n’a jamais été rempli
d’une lettre, peut-être d’un a. Voy. et qui tient à un défaut du papier; on
Aët. —3 .
prjyvZfxeva d|e/at Ma (qui voit même que le copiste avait com-
conj. xai oêvvai) et cet. codd.; PV sans mencé le mot 'zspoaxX. Voy. Aët. — 7.
lac. prjyvviievct [lac. 9-1 1 1.] ou d|e<a< (a« dsi êé ex em. ; dst xs codd. Ma. — Ib.
;

est très-lisible ,
mais Ma n’en a pas tenu dv xs xsX^jprjs BP. — Ib. xsX-t^prjs

compte). Voy. Aët. — 3 . diSia ex em.; oGpov. ov. (sic) Ma qui n’a pas fait at-

àeï êiàc codd.; dsi êictpévei, tç3 (TvvsyôSs tention à un débris du sigle ov placé
conj. D. Voy. Aët. — 4 . (Twe^/Ss [lac. au-dessus d’oc-ov; xsXijprjs [lac. 6-7 1 .]

1 1 3 1
.] ûv (uv MOP) A Ma et cet. dcyovp 6 v ov (sic) A; xsX-dpns 6aov
codd. Voy. Aët. — Ib. 'sXs'îa'lov v pôvov cet. codd. Voy. Aët. Ib. — [<
5 /a<r 7 o-

axat Ma; xsX. û [lac. 9-10 1 .] vvaxat (l’ac- AaV] e conj.; om. codd. Ma. — 8. tê...
cent a disparu) A ;
xsX. v . . . êvv. LM0V ;
vovadou Ma; dans A on voit encore les
xsXeïfflov. . . . êvvctxai BP. — 6. pévxoi débris de xal et de xs, et les autres mss.
B L P V. — Ib. pév xt SV xgpoaKX. ont T£ xai xsvovadat — 9. vsvpcSêss AM
Ma et cet. codd. ; P sans lac. ; pév xi iv OV. — Ib. ys om. BLP.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, ii. 47
Ms. 158 r». Matth. 113-114.

ùyia.^s'ïCLi Ta èv sXxri *
to Sè 'üSvov ovpsiTOLi mre (xsv v(pai(xov,
'
(xXXoTS Ss (JLv^ô)Ses xa) 'uscuyx)^ xcâ vTTO(7lctcreis Sairsp âXsvpa îypv

114 'üSO'ïh Sè xcà vpLSvia, Xenlà tm |


oi/pw avvoLTiépyeTai * xai Tore S:n o?£<

7 xdxtalovy otvÔts stÙ cn/jiropiévois iXxsŒiv, Kai bSvvœvTcu (xèv de),

(ÀdXialûL Sè dpypp.evoi t£ oùpz'îv ,


xcà d7ro7rav6p.evoi ,
xoà twv 5

ovpoûv dxpOLTwv yiyvopiévœv xcà ovre bpOovp.evoi àvéypvTou, ovre


oTTi^ovv xXiOévTe$ * ovie y dp ai virliai xXi'aeis tovtois pteya ti

ffpocrcjCpeXovaiv , ale rjpzvpt-évr]? zrjs xvalecüs ex tov


‘Z VTpov * xa) ai

zsXaylai Sh zsepippeTce'îs ylyvovzai xvcrlei, xa) ai 'zsprjveis zsié-

8 ^ov(7i zsXéov. Ytto ze oùv zijs dizavcrlov bSvvrjs, xa) vtto zsvpezwv, 10

xa) àypvTTviwv, xa) avvzrf^ecov aTToXXvvzai ,


oi (xèv ovv S-dz1ov, oî

Se (jypXaibzepov, cos âv xa) zd êXxrj fxeyéOovs ze syp , xa) zwv dX~


0 Xcov xaxMv. Ta pt,èv TsdSrj zotdSe zrjs voaov — B-spaiteia Se v avzr)

pas entièrement; mais tantôt on rend, avec les urines, soit du pus sangui-
nolent, soit des matières muqueuses et épaisses avec des dépôts comme
de la farine ;
tantôt des membranes minces s’échappent avec les urines ;

dans ce cas l’urine sent très-mauvais quand elle a baigné les ulcères ac-

7 compagnés de pourriture. Les malades souffrent toujours surtout quand ,

ils commencen'feà uriner ou qu’ils finissent, et que les urines deviennent


sans mélange ; ils ne peuvent se tenir debout ni se coucher de quelque
,

manière que ce soit; en effet, le décubitus dorsal n’est pas non plus
très-avantageux, la vessie étant suspendue au pubis ; le clécubitus latéral

fait retomber sur la vessie les organes voisins , enfin le décubitus sur le
8 ventre entraîne une compression assez forte. Les malades sont emportés
par la douleur, qu’on ne peut calmer par la fièvre
,
par l’insomnie et la
,

consomption ,
les uns plus tôt, les autres plus tard ,
suivant l’étendue et
9 les autres mauvaises qualités de l’ulcère. Tels sont les symptômes de
cette maladie ;
— quant à la thérapeutique ,
elle est la même que pour les

2. —
êaypv Ma; êyov codd. 4. é'A- 7. 07TÎ7 OVV AP. — 8. Sole vpTriyLévrjs

KtGiv om. P. — — Ib. de/] âv P. 5. fxd- codd. Ma conjecture avec raison dre
om. O. —
Aj<r7a. .. dTroTraudjx. âxpa- 6. T^prniiévris . — Ib. tov om. O. — 9. Tse-
E. —
Tei$ ytv6(isvot oilre opd, conj. Ib. ptpsTreïs A TsepiTTSTeTs BLP. — i3. 8-e-
yevopévuv — Ma propose, mais
B. Ib. paTïsla ^é] Hù}5 Q-spaTieijeiv y^prj rèc xarcc

de supprimer
à tort, avant ohe. — xai xvaliv ëXxv A à la marge.
48 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 158 V». Matth. 114-115.

to7s KOLToi veÇpoùs |


eXxecriv' fxéyialov Sè xoLVTavOa al yaXaxTono- ii5

cri'ai, kol) r vttoXoittos y^prjc/l^ Slctna, d)$ fxv Spi[xv to ovpov yiyvo-
[ ?]

fxsvov ScLKVY! T£ Kcà èpsOll,!^ TOL ëXxrj> ïlapriyops7(7dai Sè xcà (papfxot- 10

xots, TOVTO fJièv oivcoOev t6j vTpq) 'SSepi^dXXovTa xtipcorois Sid ts

5 oîavTTOv 'zsXvTOv, Kcà fiovTvpov, xa) ahjpOLXOÇy xoà yrivdov a-léajos,

TOVTO Sè xol) ds Tov ovpriTrjpa èyyéovTa xcà vScop, xcà ydXa, xcù
pÔStVOV I
pLVpOV, S-SpiJLOLlVOVTa,, TOVTO Sè XCÙ ds TO ivTSpOV èy\yioVTa 158

T/licrdvns^ yvXov, xcà [Sovxepav, xoà crixvov aTrépfxoL (jLSTà ^ydXctxTos

Tsdvv Xs7ov], èirtcrld^oûv éxdo-loj tov poSivov. KXiî^eir Sè ov [xp^


10 vttIiov ov ydp TSOLp^idaiv oà xvaleis saco to xXv(ry.a, àVe (j\xXripcà

xcà /3ape7oLt où]a-ai xoà è'Kixdp.zvcLi tS> èvTspo), àXXà èv y6\ya(Ti

ulcères des reins; la diète lactée et, quant au reste, un bon régime cons- ,

tituent le moyen le plus efficace d’éviter la formation d’une urine âcre qui

irrite et exaspère les ulcères. Il faut aussi soulager, à l’aide des médica- 10

ments ,
soit en mettant sur le bas-ventre des cérats faits avec du suint
lavé, du beurre, du styrax, ou de la graisse d’oie ; soit en injectant aussi
dans l’urètre, après les avoir fait chaulfer, de l’eau, du lait, ou de l’huile

parfumée de roses ; soit enfin en administrant des lavements avec de la

crème de ptisane du fenugrec ou des graines de concombre bien broyées


, ,

dans du lait, ayant soin de verser dans cbacun de ces liquides un peu
d’huile parfumée de roses. Ne donnez pas le lavement le malade étant 1

couché sur le dos car ,


la vessie, durcie pesante et reposant sur l’intestin
,
,

2. y_^p-n(/}r\'\ O. — 3. êâxvy^ ts 12 1 .] taaiv A, qui à la fois porte ïaois


conj. Ma; èâHvmai codd. Voy. Aëtius. et le sigle de tv avec un trait sur l’a;

— Ib. èpsdl^ei BLMP. — 7-8. £7 où y^pi) taaiv cet. codd. Voy. Aët.
Ma; èy^é en transp.) [lac. — 10-11. are a caj xat sttix. Ma;
10-12 1
.] yyXôv A; èyy^éovza yvXôv axe ax [x en transp.) [lac. 10-12 1.]

cet. codd. Voy. Aët. — 8. ^ovxépovB crat xaï èxtx. AMV; are ae o-ai xai
LP;jSouTvpoy O. — Ib. CTTréppaTa BLP. èxix. L; aTS ax xcù èxix. O; are
— Ib. fi£Tflé om. BP. — 8-9. perà as èxix. (à la marge la même main
è-nial. Ma ;
(xerct
7 (7 en transp. et ,
après a écrit o-e et <rai B ;
ar£ êirixeip. P.

cette lettre, les traces pâles d’un a) [lac. Voy. Aët. et les notes.
)

— 1 1 et p. 49,
10-11 1 .] è'Kia'l. A; (xerà 7 èmal 1. 1 . 70 ydp Ma; yôvctai [vacn en
LMOV; aTfépfiara 7. èiua'lé^wv sans transp.) [lac. 8-10 1 .] 7ap ALMOV;
lac. BP. Voy. Aët. — 9-10. ou (iic) yovaai xcù ydp sans lac. BP. Voy. les
laaiç Ma ;
ou ^p [y^p en transp. ) [lac. 1 o- notes et Aët.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 12 . 49
Ms. 158 V®. Matth. 115-116.

xXi'veiv Tov avOpcoTTOv * xoù] yàp à(plaloi,vTcti ts olî xvarleis xai

yaXwcn to [^ev^epov èv (TyyjyLcni Toiÿ^e, warls^ avaSé^aa-Oat to

1 2 xXva-pLa. ^vkvol Sk xcà eîs [S-epf/oi^ vScop êyxaôtleiv] * xa) yàp tovto '

'srpaùvsi zàs bSvvas * xoù to7s ypi'afxaŒtv, cos [exsl eïprjTai ]

xoà TaXXa cbcrcwTCOs 'usoieïv. 5

]16 ijS' [kétios, 6 '). [Ilepi Xtdtcbcrifjs xbcrlscos.]


I

1 To:)? Sè Xi'dovs Tovs èv xvalei yevo{iévovs xarà dpx<^s fièv xsei-

pÔLcrOott ÙTie^dyeiv (poLppiàLXOïs * Ta Sè (pdppiaxci écrit 'UfpoLcri'ov ts

(TTrsppia, ,
xa\ linioyLOLpoiOpov p/?a, xa\ dpTspucria, xou dvôsfi'is v

evcoSrjSj xoù dpidpaxos, xoù dypcoc/hs, xoù ocrot 'zspoTSpov zapos tovs

ne permet pas à l’injection de pénétrer ; le malade sera donc placé sur


les genoux; dans cette position la vessie s’éloigne de l’intestin, qui, par
1 ^uite , se relâche , de sorte que le liquide entre facilement. Il faut sou-
2
vent prescrire des bains de siège d’eau chaude, car ces bains calment
les douleurs ,
employer les onctions comme il a été dit , et agir, du reste

conformément aux instructions précédemment données.

12. DES PIERRES DE LA VESSIE.

1 Quand il s’est formé des pierres dans la vessie, on essayera dès ,


le dé-

but de ,
les expulser par des remèdes ; tels sont : la graine de marrube
la racine àe, fenouil de cheval, l’armoise, la camomille odorante, l’origa-

num maru , le chiendent en un mot toutes , ,


les substances indiquées plus

1 . Sè aî B LP. — 2 . TO dvctêé^. ex conj. dedi; charta enim glutine ob-


Ma ; TO êvTsp (puis le sigle de ot>. Un ver ducta est. Ma; dans A on lit éxst sïp
a rongé une partie du p) [lac. 8-iol.]; distinctement; rj est à moitié caché, tck
S dvaêé^. A; to évtepov dvaSé^. OMV; est en transp. — Ch. i 2 ,
tit. Ilepi

évTepov dvaSé^. BP sans lac. Voy. Aët. dicoarjs x^alews ex em,; Ai6iù5vtcùv [XiBcov
— 3. eis. . . Tiai Ma; eis S-eppov v'êco (en tc5v conj. Ma) èv xvalei vTiaywyrf A dans
transp.) [lac. 5-6 1.] Oi^etv (à moitié le texte ,
Ma et les autres mss. en titre.

rongé) une partie du B-


Kcti A. On voit IIco? y^pn Q-epaTTeveiv Xididiaav xû(/hv A
\
de S-sppôv en dehors du papier; il n’y marge. —8 9 - . edooSvs n dvdepïs v

|!
a plus que la moitié de l’w de vS. eîs Sns (ces deux derniers mots sont effacés)
\
Q-eppov üScûp '
. . xaî L M O V; e/V 3-. üêu^p A; j’ai suivi la leçon que Ma approuve,
|.
xoLt ydp sans lac. BP. Voy. Aët. — 4. et que le copiste a méconnue, sans doute

i
'ufapaSvsc Ma; cependant A a 'srpavvei par suite d’une première erreur de trans-
j,
comme les copies. — Ib. éxeï eîprjTai cription.

4
V
50 RUFUS D’ÉPHESE.
Ms. 158 v°. Matth. 116-117-118.

ve(ppov 5 eïpVTai. Mi) |


Swap-évciov Sè ovpridrjvai, Té(xvsiv xdicoOev'

Kcà yàp Sn TOvniTTOLV psyd'koi ts xaï crlepsol èv Tfj xvalet XtÔoi

yi'yvovTOLi ,
vtto wv éXxovTat v xvœIis, xcà Svaovplai syovcri, (xd.-

Xiala fxèvy ei êpei'a-eictv sis tov ovprnrjpa. Èpsi'SovTOLS \ovv\ si S-é- 3

5 Xois Tspvetv, ditôôŒCti (xxÎXIcfxw * toTs aXkois dpxeï ^ dvacrsi-

aai vnliov, v énialpsyl^at svSa v evOcL' ovtcü yàp diroG-aXsuaeTOtt b

XtOos, Koù ovprfcrst b OLvOpconos. OpQioi Sè où 'Tsdvv Svvolvtoli oùpetvy 4

è'Ill(^pd(J(JOV'tOS TOV \lBoV TOV OVpVTVpOL- ^id TS OÙV Tïiv oSvvïiv zué- 5

Isiv I
Ta oLïSo'ïa dvoLyxd^ovrou , xcà dpa ti TspoGœ(ps'koùpsvoi ùt:o tov ii 8

Jü TOiovTOV' ol yàp TSopoi OLTiOKksiovTou TOV oùprjTrjpos , èvTSivopévov

TOV xavXov, ÉTrei Sè sXxovvTac zroXXoïs olI xvaleis vtïo TpayvTïjTOs 6

haut (ch. 3, p. 25) à propos des reins. Quand on ne réussit pas à faire ainsi 2

rendre les calculs, il faut recourir à l’incision du périnée; car, en géné-

ral, il se forme alors dans la vessie des pierres volumineuses et dures qu^

y causent des ulcérations amènent la dysurie surtout si les pierres sont


, ,

enclavées dans l’urètre. Si l’on ne veut pas recourir à l’incision pour 3


les pierres engagées dans l’urètre, on doit les repousser avec la sonde;
quant aux autres calculs (c’est-à-dire ceux qui ne sont pas engagés dans
V urètre), il suffit de soulever par des secousses ou de retourner de côté
et d’autre le malade couché sur le dos; car, de celte façon, la pierre

s’éloigne de l’orifice, et on peut uriner. Quand on se tient droit, il est 4


impossible d’uriner, attendu que la pierre obstrue i’entrée du canal. La 5

douleur force les calculeux à presser le pénis ,


manœuvre qui les soulage ;

car la tension du pénis ferme le canal de l’urètre [et empêche les pierres

de s’y engager]. Chez beaucoup de malades, la vessie s’ulcère à cause 6

1. è^ovpv 6 rjvou conj. Ma. Voy. Aët. — Kai codd. Ma. — 6. ovtcûs A; oütci) cet.

3 . ènï (Sv P. — Ib. éXHoÜTOii ex em. ;


codd. et Ma sans avertir. — Ib. dirotra-
éXKoT TS î7 Ma conj.; èXKvast ri codd. XavariTcu ABLMP; diroaaXevcTei ts ou
— Ib. êtjcrovpiav BP. — Ib. xaTé^ov- irreXevaeTai conj. Ma. — 7. epdioi Ma
aiv conj. Ma. — 4 Pour
. èpelaeiav et sans avert.; opdoî ABLMOP; SpQosY.
ÈpelSovTOLs Ma propose ehpvvcreiciv, ou — 8. èT!i(ppâ(j(jovTos ex em. Ma; èiu-
pvT^areiûLv, ou HaTeppviîcreiav et ÈpeiSov- (ppâaovT. codd. — 0- om. BP. —
Tss. — Ib. Êpe/<5 oi;Te5 BLPV. — Ib. 10. Tschpoi changé en Tsopoi A. — Ib.
[ovv] ex em.; om. codd. — 5. toÎs êè xXeiovTai Ma; ànoxXeiovTai A et les co-
aXXoïs. . . r} conj. D; tovs Sè aXXovs .. pies. — 11. GoXXove BP.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, 12 . 51
Ms. 159 r°. Matth. 118-119,

KOI iieyédovs 'twv XiOciOv, v(pou{xd ts ovpov(7i, Kcà 'zirvcoSv ,


Kcà vtï 6-

fxv^oty Kai oSvvcovTai ovtoi 'Tff'kéov tmv aXkcov, xcà ovpovvTSç, nai pun

7 ovpovvies. ()(T0i5 Se Ta [xèv ëXxrj ovttgo yéyovsv, oi Sè Xl9ot ëveio-iv,

Sia,(pOLvri xoà Xeirlà xcà hScLicoSni oùpovaiy xcà yl^otpifxiot avro7$ v(pi-

3 crlarai èv tw oupc*), Kcà bSvvou oupovvTas xctT^[aXa.pLG<xvovcriv. Hapov- 5

Tù)V ys] OÙV TWV <7ï]fJ.StMV TMV dpY]p.évOÔV, SlOLyiVCOO-KSlV Tnv XiÔiœo-av

g
[xvaliv ë^ealiv ]. — |
TpoTro? Sè jijs (jlvXojoscüs toi 6(7[^' ayvpiOLTi'-

70LS Tovj avdpcûTTOV vTvIiov, xdfÂTrl £iv yisv Tovs


( ‘ZffoSots xsXsveiv œs pci-

Xic/la, [oLXXrjXwv Ss Siaalri^cTas ottcüs âv xoà Soxf} dppo^siv, Ka0s7-

vou Tfjç àpidlepois \j(£ipoç tovs So]x1vXgvs '^pocrcoTOLTco Tov àpyov 10

des aspérités et de la grosseur de la pierre ; aussi rendent- ils des urines

sanguinolentes, purulentes ou muqueuses; ils souffrent plus que les

7 autres ,
qu’ils urinent ou qu’ils n’urinent pas. Quand il n’y a pas en-
core d’ulcères, mais seulement des pierres ,
on rend des urines trans-

parentes, ténues, aqueuses, et dans le liquide il se forme un dépôt de

8 graviers ;
des douleurs accompagnent l’émission de l’urine. Quand donc
les signes qui viennent d’être énumérés existent, on peut reconnaître la

9 présence de la pierre dans la vessie. — Voici la manière de sonder :

après avoir couché le malade sur le dos, lui faire fléchir les jambes
le plus possible , et les écarter de la manière qui paraîtra convenable ;

enfoncer les doigts de la main gauche le plus loin qu’on peut dans le

3 . Ôaois ^e] Etws SiayivcloGHeiv èy^oZarjs XiBovs. — 7-8. toio? âvBpcc-


hdiaatv èv hugIsi A marge. — Ib. oC'tw TTov Ma; Toio? [lac. 10-12 L] vBpwxov
B. — 5 . oijpovvra. BLP. — 5-6 . w«t. .. (il n’y a plus que l’esprit et f accent de
oZv Ma (qui conj. xcné^ovm) «ara ;
[lac. a) Toioaêe... tov âvBp. LM (qui a hA<-
1 2-1 4 1.] £ ovv A; HaTOcXapëdivoviTiv... t£ vctvTss à la marge) OV; toi6$ Sè tov
ovv BOP ;
xaTaXap.ë<x ts ovv L ;
xa- âvBp. (sans lac.) BP. Voy. Aët. — 8-9. fxa-

TaXûtp T£ ovv MV. Voy, notes. — 6. Ai(r 7 a[lac. 10-12 bjcra? AMa; pahala...
eipvpévœv (lac.) pvpévwv èiay. O. — 6-7. oxcos BLMOPV. — Ib. xcl'i om. BP. —
Xidiœcrav . . puis le titre Xeip. x.t.X. Ma ;
9-10. xaBiévai Ma sans avertir; xaBeï-
hQiœaav [lac.
.

10-12 L], puis Xeipovp- vai codd. — 10. dpicrlepas [lac. 9-10 L]
yia XiBov A; XidiôScroiv puis Xeip. x.t.X. xTv)^ov$ A Ma; il ne reste plus mainte-
(
en titre
)
sans signe de lac. BLMPV ;
nant qu’un débris de l’a de êaxTvXovs
hdiœaav xZa'hv O. Voy. notes. A la dans A; âpialepas tovs êaxTvXovs
marge de A on lit : Xeipovpyia. cet. codd.

4.
52 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 159 r*. Matth. 119-120.

£7:enoL toÎ? \Sclktv\ois ^ri]'ka(pav Tnv Kvcrhvy aXkov Si iivct 'nsa.pe-

alrjxoTOL 'sué^stv [to ^Tpov, sœs ai^] èvTv^yjs tm 'zswpcp. ÀpxeT Ss 10

xa\ evoL xaBiévai Sdx'zvXov, si îajpS? ts eyureipos eïrjs Ta ToiavTo,


SlOL)(^£lpl'l£tVy xcà ScLXTv'kOVS ZSp0^riX£lÇ êyOlS , xoù 'USOuSlOV p.rjXo'ÏOy

5 xa\ b Xi'dos [xrj 'ssoXv ti p.£t%cov tov pi£Tpi'ov £ir]. Apxe7 Sè xcà avTov II

y£ T fi S£^ia 'SSl£(7CLl TO ^TpOV, Xcà So^st dvOyXo'ï£pOV TOVTOy xat 120


I

TCü voa-oCvTty xcà t<w y.r)Xovyiévco. Act€6{X£vov Sè y^prj tov Xi'ôov xaOéX- 12

x£iv £Îs TOV ovpvTrjpOLy Xd) OTdv èvTOLvOd v'xi^ ,


TQT£ Sïj (xàXXov èyô-

fJL£VOV, 0)5 jW)) £X(pVyO)V o'iyy]TCXl y


T£[ÀV£IV TOpLrjv èiriXOLpCTlOV XdTd
10 TOV Tsepivéov xoù y £Î pièv TSpôy£ip05 £tri y
Trj Xa^fi tov ptay^oLipiov

éx^dXXsiVy Tff£ni£crpL£VQv Sè Trj Xotêfj Tpacytict t£ xcà xafXTTvXtj

dxpoVy CV5 av {xdXi&lct c7vp.(p£poi tw spyco' e/ Sè ^r) y


tw opydivco tÇ
Tffpbs TOi TOldVTd £^£VpVpL£VCf) ypCOfX£V05. T£(JLVO)V Sè y fÀt} £711 fX£7^0V 13

rectum explorer; la vessie avec ces doigts, tandis qu’un aide presse le bas-
ventre jusqu’à ce que vous arriviez sur la pierre. Il suffira d’introduire un 10

doigt dans le rectum ,


si le médecin a l’habitude de cette manœuvre , si

ses doigts sont longs, s’il a affaire à un enfant, enfin si la pierre n’est pas

d’un volume extraordinaire. Le médecin peut lui-même comprimer le II

bas-ventre avec la main droite; cela sera moins gênant pour le malade et

pour l’opérateur. Après avoir saisi la pierre , l’avoir poussée à l’orifice 1

de f urètre où on la maintient ferme afin qu’elle ne s’échappe pas, on


pratique au périnée une incision transversale; si la pierre est à portée,

on f enlève avec manche d’un machaire; mais il faut, pour la pousser,


le

que ce manche soit muni d’aspérités et que l’extrémité en soit recourbée ,

de la façon qui convient le mieux à l’opération ; si elle n’est pas à portée

on â recours à finstrument inventé pour cette circonstance. Ne faites 13

1. toTs [. ..] )^a(pàv Ma (qui conj. Ma. — Ib. èvoyX. LM Ma O. Dans A la

Aa0âv) ;
^oïç [lac. 8-i o 1
.]
Aa(^âv A (il ne première lettre est rongée par les vers ;

reste plus qu’un débris du A) ;


tovs Sock- on peut hésiter entre à ou è. D’après les
TvÀovs i[/r]A. cet. codd. — 2. TSié^eiv débris , je crois qu’il y a a. 8. to'v om. —
[lac. 8-10 1
.] èwiy^. A Ma cet. codd. —
P. Ib. TOTS ex em.; xai Torecodd. Ma.
Dans A on voit, avant èv'vûy^. les débris — Ib. BL P. — 1 0, 'zsepivalov A. —
d’une lettre, peut-être d’un v final. Voy. Ib. etv ex em.; ^ codd. Ma. — 1 1. 'zse-

Aët. — Ib. évTv^^s ex em.; èinvyoïs Tiizapivov conj . Ma D ;


'sssTyoïrjp.évov AM ;

ABLM Ma PV; èv tovtois O. — 4 . 'îffeTToir} ixévov cet. codd. — 12. <TV(i(pépec


wai^/a BMOP V. — 6. tiàv èo^yj conj. BLP. — i 3 p. 53 ,
i. 1. Tépve BLP.
MALADIES DES REINS ET DE LA VeSSIE, i3. 53
Ms. 159 V». Matth. 120-121-122.

jéyLveiv' kivSvvqç yàp, xa\ OLv^rjç xvcriecos Tpœa-at o zsolv^os

14-15 (jlSlXXgv (pvXaKTSov. Sè to[à^v, cüs Ta sfxpLOTa^ lacj.Oou, — Kvtï)

[laèj;] (7a(p£(7l arv Sidyvcocyis xcà S-epaTre/oL tmv év Kvalsi XiOœv, Kcà

oi ye 'zsoXXo) ovtco 'uroiovvTss sTïnvyyjxvovcjiv.

121 ly' (cf. kérios, iV is'). |


ïlcôpof kùo-Isms.

1 Xpjj SèovSsrds ^tIov èyvcoKévm Ka\ ottcos oi '!Sœpoi ctvviœIolvtcu* 5

Kcà yàp 'ffpos T^v é^rjs Sianav crv(xÇ>ép£iy xai ns p.cSo)v tÎjv 7Spo-

(pCLcnv Tris voaov 'usoXXà è^svpyjast KwXvp.aLTOL ms p-vt^ots Kcà vcrls-

2 pov XiOtotaoLi Tïjv kvœIiv, I;£aî^i7 pèv ovv 'urpo(pa(7is ,


xoà et to vScop
iXvv ëypt • dvdyKY] yàp v(picr1ctp£vyiv T'àv îXvv èv Trj Kvcrlei 'üsujyvv-
122
3 dSai' Kcà dpxsï TOVTOis rjÛoCvTas to vScop tsi'vsiv . — F£î;oii^to Sè âv 10
59 V» TSMpOl Kcà dlTO OtXXcOV vSaTCüV KoSapMV I
psv Koà dvVTTOuloLTMVy

pas l’ouverture trop grande, car vous courriez le danger de blesser la


vessie elle-même ;
or c’est ce, qu’il faut éviter par-dessus tout. Quant à

14 l’incision on doit la traiter comme les plaies qu’on panse avec la char-

I
15 pie. — Telle est la meilleure manière de reconnaître et de traiter les
pierres dans la vessie; la plupart des médecins réussissent en suivant

cette méthode.

l3. PJERRES MOLLES DE LA VESSIE.

1 II n’est pas moins important de savoir comment les pierres molles se


forment dans la vessie ; car cette connaissance est nécessaire pour régler le
I

régime consécutif; celui qui sait quelle cause engendre la maladie trou-
2 vera beaucoup de moyens d’en empêcher la production. Une cause im-
portante est l’eau qui contient du limon car ;
le limon se dépose dans la

vessie et s’y concrète nécessairement; il suffit, dans ce cas, de boire de


3 l’eau filtrée. — Les pierres molles peuvent être produites aussi par d’au-

,
très eaux qui sont limpides, sans dépôt, mais plus froides et plus dures

2. fiovrjv codd.; TOfxyjv conj. Ma. — A marge ;


dans le texte on lit le titre que
Ib. £fx(xoTa îaaQcu e conj.; è'fxfxova TtfjLa- j’ai adopté. — 9. ù'Arjv (fcii) BLP. — Ib.

rrdai codd.; é(i(iova rï^^sXsTcjdai conj. Ma. éyoi ou iyri conj. Ma; êyei codd. —
— 3 . ex em.; om. codd. Ma. — Ib. è<pial. BLP. — 10. ^o\i^ovç LP. —
Ch. 1 3 ,
tit. IIws êiayivuiaxeiv toù$ Ib. révotvTO ^è] IIep< 'tsœpcov xvcrleœs A
èv xvc'lei 'Tsœpovç, xai tsSç ^epaneveiv texte en titre.
54 '
RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 159 V». Matth. 122.

^pGTépcov Sè Kcà (TK\vpOTép\oôv TOU KOLipov * TOLVTa ovv yijs à7T>/]-

9r]pt-ct vyovp.ai ^poyporépas elvou tol '5ro[AAà Sià éfX(xvTov 'îffS7rsipa]pLs-

vos. To^s T£ ovpois XsttIoTs koÙ ùoapécjiv où\(7iv eVi toU tsoliœ) fzaXXoi^] 4

V dvSpctŒiv rj vocros ylyvsTou' TffoXXotyri [<5'è eîxoTœs tsIvovœi^ \pv-

5 ypOTSpov V S(j1s Ti\yi\ £7Tf (xeT^ov ï]v^tj[x[svcp SvvolœOou ctppLo^eiv,

To7s\ye [jl^v OLTrénloi? cbpLÔJV àvaSocreis êrr) Kvcrhv [yiyvovTcu y


ai, et

fx/) Si]ovpo7vTo paSi'cüs, TSrfyvvvTai. Hp0(7[crvvepye7 Sè xa) b ovpr{\Tr)p 5

aisvos ù)v * ov yâp SéysTai TSaaav Ttjv v7r6(Tla[(7iv . — Ta (lèv Tex\- 6

qu’il ne convient; je crois, pour 1 avoir observé par moi-même, que ces
eaux sourdent le plus souvent d’une terre froide. La pierre est plus fré- 4
quente avec des urines ténues, aqueuses, et, par conséquent, chez les en-

fants que chez les adultes; car, ainsi qu’il est naturel, les enfants boivent
de l’eau plus froide que ne sauraient la supporter les individus plus avan-
cés en âge; en conséquence, chez les individus qui digèrent mal, il,

s’opère, vers la vessie, des transports de matières crues qui se con-


crètent, si elles ne peuvent s’échapper fapilement avec les urines. Le 5
canal de l’urètre, à cause de son peu de largeur, vient encore en aide : en
effet, sa capacité ne lui permet pas d’admettre tout le dépôt. — Telles 6

1-2. (TTiX-npoTép 0î7,aaMa; anX-rj- éniov peî^ov inv^cLpévov te (7e B) pr\v


porépwv Tov K. [pœv est lisible en de- àTiénlois sans lac. BP. —
6-7. xvcrhv
hors du papier et le reste est en transp.) ovpoîvTo Ma; xvgIiv yiyv (en
[lac. i5-i3 1.] Orjpa AB LM P; (thX. transp. [lac. 8-9 1 .] ovpoîvTo A] xiio-liv

<yov. . . dvpa V ;
tov à. . . 6r^pLa O. — yivwvTOLi ovp. BL AIOP V. — 7. ovpoÏTo
2-3. TSoX pévos Ala; TSoXXà (AAà en MOP. — 7. Tspos Ttjp Ma;
transp. [lac. ii-i3 1.] pévos A et cet. Tspoctvvspyeï [lac. 6-8 1 .] rrjp A. crvv

codd. Dans A, après -©GAAd, il


y a les est très-lisible à côté du papier collé;

débris informes d’une lettre. — 3 . Sé le reste est en transp.; zjpoavvepyeï..


Ma sans avert.; Aa re comme les autres ovprjTijp cet. codd. ;
ovpr? devait se

mss. — 3-4. ov V Ma; ovai (ai en trouver sur une petite languette à la
transp.) [lac. lo-i 2 1.] i? A et cet. codd. marge de fond. — 8 et p. 55 , 1 . 1.

— 4-6 . TSoXXa^rf... ^ vToa'la <p' S)v Siè. S-eppÔTrjTa


ènï fieïlov rjôçrjp repelv ocTreirVotis TS'ijyvvTcii ô Xidos êv xvalei... prf a
Ma; TSoXXa^rj êè eî [Sè sî en transp.) TOV Ma; vt:6(t'J cKxiv [aiv et le reste en
[lac. 10-11 1.] 'l'üX.P* ^ Tl è-nï peï^ov transp.) ; Ovp-nTixà è(p’ wv Sià Q-epa.

nv^npévco [évù) en transp.) [lac. lo-i 1 1.] Tffrjy. 6 X. èv Kvalti Ta pèv Texprf-
TE priv aTténIoii A; TSoXXa^rj Sè... •^vyp. pia A et cet. codd. OvprjTixà èni œv
V «o<t7é Tl [tis 0) éraov pst^ov vv^nps- . . . xialsi litre marg. déplacé dans A
v(X)v . . . TÊ (yE L) pr\v ànéTilois LMO V; doit être reporté entre oalpdxoïç et

TSoXX. (5ê vJ/ü^^poTaTor [-epov B) IIoTE ,


p. 55 ,
1 . 5.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, i3. 55
: Ms. 159 V®. Matth. 122-123-124.

I
123 jui7'[p<]a TOL» Tvv \pu^porépav xv(tJiv \iOovs Tpé(p£iv To\iavTa êaliv’
sUoS fJLW Kcà ÙTtO B-eppiOV TtVOS ^rjpCLvSnVOLl 'SfOTS VTTOCrldOptYJV év

xvalei, Scrvrep xoà oïvov Tpvyoty xcà dXXrjv Tivà iXi/v e^co' dXXot

êy&) TSxpLripia, ovk syco sItts'Ïv TfjsSe tïj$ voa-ov, et p.r) dpct tÎjv ypotàv

7 Tûjv zswpi^iwv ' sïxoLcrIai yàp œir'lïjp-évois ocrlpoLKOiS, ïlori oûv 5

(7vp.(pép£i Toh ’^^vypo'vépois ovprjTixo7$ ypria-Oou, xctOdcTrep (ts-

!
Xi'vœ , :coà aixvco , xoà volkIvOov (77rép{xotTi ,
xoù tÔ) àG'Tzctpdyœ

xa) T<p Tov Xevxoiov, xai xpôxov icCiç pi\cas y xoù icovias toTs Ç>vX-

124 Xotfy épLeiv Ts dno Ssi'ttvqv (Tvvsyfis, xcà p.r)Skv 'ssvpwSss 'crpoo’lcpe-

psdOat, O fxéXXsi Triv xvc/liv B-sppLaivsiv Si'anav Sè t^v àXXrjv àiro- 10

— Ônov
!

'

8 vcüTspoLv é^evpi'crxsiv. Sè to y^jvypov xpars't, ovpVTixo7$ (lèv

to7s S-eppoTépois yprJadoLiy ÔTTOÎ’a êaliv rj 7 S Ipts, xoà to aWiomxov


^

sont les preuves qu’une vessie froide engendre la pierre; il est vraisem-

blable aussi que, par suite d’une certaine chaleur, il se forme dans la

vessie un dépôt qui se dessèche , ainsi que cela s’observe, à l’extérieur,

pour la lie de vin ou pour d’autres limons; toutefois, je ne puis don-


ner d’autres signes de cette maladie que la couleur des concrétions;
7 elles ressemblent, en effet, à des vases de terre cuite. On peut donc
employer, dans certains cas, les diurétiques froids, par exemple le cé-

leri, les concombres, la semence de jacinthe, l’asperge, la semence


de giroflée, la racine de safran, les feuilles de violette; on vomira fré-

quemment après les repas; on ne mangera rien d’écbauffant qui puisse


enflammer la vessie ;
du reste ,
le médecin cherchera un régime peu
8 fatigant. — Quand c’est le froid qui l’emporte, on doit recourir aux
diurétiques chauds, tels que l’iris, le cumin d’Ethiopie, le fruit du
1-2. TO avro èaliv einos « Quatuor hæc Ma; T^ pi^ri —
conj. E. 10. o péXXsi E
«vocabula partim ex conjectura dedi» ex em.; & péXXsi codd.; o péXXoi, ou œ
Ma ;
mais A porte Toiaura non to avTO
et péXXotsv conj. Ma. — 11. Dans A Ottoo
et il n’y a que l’i de ToiavTa qui soit un Sè TO yj/v^pov xpare7 vient immédiate-
peu effacé; ravra êcrliv einos BLMO ment après è^evphKstv, avant les mots
PV. — 2. fiév Ala; prfv A et cet. codd. OvpvTtnà B-eppâ v(p’ (eÇ»’ conj. Ma) mv Stà
— Ib. S-epfjtoTÉpoo O. — 3 . [<5 é] ex em. ;
\pv$iv 'zsvyvvTou ô Xidos ,
qui étaient prim.
om. codd. Ma. — •
5Ma . co'a'lïj(ievois un titre marginal lequel déplacé dans
codd. —
, ,

sans avert.; ônlinyL. A et cet. A (mais non dans les copies), coupe par
7. ùolk'ivBcù b. — àa'napâyov B LP.
Ib. conséquent en deux la phrase Onov Sè to
— 8. XevKoiov (TTrsppaTi conj. Ma. — ^vy^pov Kpoireï, ovpmtnolç ^ ainsi que Ma
Ib. raïs pilous ex em. ; Tfjs pi^vs codd. et l’a aussi remarqué. Voy. p. 44 ,
ch. 10.
50 RÜFtiS D’ÉPHÈSE.
Ms. 160 r°. Mattli. 124-125.

XVfXlVOV, KCÙ TtJS j3cLX(jdfXOV b KOLpllOS, Kcà TO XlVvdfLœfÀOV, xai V

xacra-l'oL, Kcà to aKopov, xcù to (àïjov’ aTreypias Sk xoti 'ssXrjo-fxovàs

(psvysiv * vSaToi re 'usrjyaîici. xcà KOLSoLpà éxXéyeaOat , oïvovs xtp-

povs KOÙ eVoSpiOVS’ TCcXctlTrCOpS^V Sè TÔJ 7 c6 \pOLTl 'UrpodvpOTaTOL, xcà


( 125

5 Xov'^£G-Sau fxèv airavicos y^ptecrOcti Sè ‘Zir]vxv<x, xcti tsots xcà ‘zspoç 'ssvp i 60
,

aldvTa [Tpi^ea-doLi. ÙaavTCos xcà ai] ^vy^poXovcjicti (jvp.(^épovcri , 3-sp- 9

(J.a} pè 'nscLV'ïémcLGi xdxialcti. Tvv] Sè yaalépOL év 'zsdcri fxèv to7ç 10

xaTa [xv(t1iv p.r) xive7v, p.dXicr1a, ^è] èv to7s 'usoLpovaiv ei yâp ravT^
vTT^ioi stt} zfoXv, dXfXvpcoTepafj t£ âv al ovpricysis xal p.zio\Jsyiyvoivio.

10 — [ToiaOra pèv oùv stt] T:nv]XtSiÔja-av xvaliv 'nrpayp.aTSvréov, xai 11

Tiva [rœv 'cspos XiQiwvia? vs(Ç>povs] eiprjpiévcov.

baumier, la cannelle ,
la fausse cannelle ,
le faux acore et le cislre ; évi-

ter les réplétions et les crudités , boire des eaux de sources pures ,
des
vins paillets et odoriférants; exercer le corps avec ardeur; se baigner

rarement, faire des onctions fréquentes et se frictionner de temps en


temps devant le feu. De même les bains froids réussissent, les chauds 9
sont très-mauvais. Dans toutes les maladies de la vessie, surtout lorsqu’il 10

y a des calculs, il ne faut pas relâcher le ventre; car,


s’il
y a une évacua-
tion abondante de ce côté, les urines deviennent plus salées et moins
abondantes. — Voilà ce qu’il convient de faire contre les calculs de la ves- 1

sie on recourra aussi à quelques-uns des moyens dont


; il a été parlé
pour les calculs des reins (chap. 3, p. 2 5).

1. TOU |3aA(T. BP. — 5. Xov 9. ü7r. .


. yé Ma; Ott/ (/ est en transp. sur
TsvKvd Ma (qui conj. Xovtxaadai -cruxva) ;
la marge externe recollée aussi) [lac.
Aou [lac. i4-i6 1.] Sè TSVKvâ [Sé en 9-1 1
1.]
ùnepai t£ [sic en transp. Ma n’a

transp.) A (avant <5è il


y a les débris de vu que la moitié du t en dehors du pa-
l’abréviation crôa<
) ;
Aoy êè 'usvKvci pier et il en a fait un 7. Il
y a, avant
LMOV; XovTpoïs )(^prjcr9ai. . . Sè 'tsvKvtx 6), les débris du p) A et cet. codd.; P a
BP. Voy. notes. — G. alàvta \j/v- £7r< pour vTii. — 9-10. ylyvoivTO
X,po^. Ma; alâvTa [lac. i4-i5 1.] Kai AiQiüaav Ma; yiyvotvro [lac. 9-10 l.]i
al (ces deux mots en transp.) y}yvx^p. A Trjv (i TYjv en transp. et avant ï les dé-
et cet. codd. — C-7. S-eppai... êé Ma; bris d’ÈTT. en ligat.) hd. A; ylyvono
.'à-eppai [lac. ii-i3. 1.] cr7<x; Trfv (a7ai «ai Tnv codd. — lo-ii. «a/ riva
Tïjv en transp.) êé A et cet. codd. — 8. eipvpévœv Ma; «a/ Tiva [lac. 8-9 1.] v£-
Jiavà év TOfs Ma; xarà [lac. 9-1 1 1.] Opovs elpvp- (une partie de l’y et le o-de
paha'la <5è (ces deux mots en transp.) veÇipovs sont en dehors du papier; il n’y
év -cols A et cet. codd.; B et M ,
om. U . a que les débris du y) A et cet. codd.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, i4. 57
Ms. 160 r». Matth. 125-126.

(kérios Ilept ^p(AJpiœ(TrJ5 Kvcrlecûs.

1
Toiyapovv Kcà ypcüptôjo-ai xva-lsis S(p9t]a-av * [a-rjpLOLivsi] p.ev to7s

T£ ovpois Tpaysias xcà 'usnvpwSsts CttoctI olosis ëypvdi^ xoù to7s

2 xvy](7yLo7s ^ov t£ èiuyadlplov ,


xcà Toy VTpov. Upoïova-a, r? vaaos
xcù é\xo7 Ti)y xvciUvy xcà bSvvôi TsXéov, Sale xcà Ta twv ekxwv

126
o’yi^s^peuo’af âv sîxotcoç. TovTOts fxèv ar](xai'vsi to vocrrjpict’
|
xaOi- 5

crlapiévovs Sè sis S-spaTTSi'av avTOv^ yiyvœaxstv [xèv œs ovx sg9i


4 'TSOLVTfi ido-ipLOv •
'TSsipS.a-Qou ^s 6 [àù)S Ta ^yfaTcè 'aaprjyope7(T6ou, Tôîy

fièv SctxvovTOüv , xcà lovs yvfJLOvs ^pipLVTSpovs xcà àXfxcoSsal épovs àiïo-

SeixvvvTcov xeXsveiv âTrsyscrÔcu' 'zspo(7(pépeiv Se otvovs p.èv yXvxs7s

1 4 . SUR LA PSORIASE DE LA VESSIE.

1 Or donc on a vu aussi la vessie attaquée de psoriase; cette maladie se


révèle par des urines chargées de dépôts hérissés et furfuracés par des dé-
,

2 mangeaisons à l’épigastre et au has-ventre. Quand la maladie fait des pro-


grès, la vessie s’ulcère, les douleurs sont plus grandes; de telle sorte que
les signes que présentent les ulcères se rencontreront naturellement
3 aussi dans cette maladie. Tels sont les symptômes par lesquels se ré-
vèle la psoriase ; quant à ce qui regarde le traitement ,
on doit savoir que
cette maladie ne peut pas être guérie entièrement; toutefois on essayera
4 les moyens qui peuvent la diminuer. C’est ainsi qu’on proscrira les
substances mordicantes et celles qui rendent les humeurs plus âcres et
plus salées, tandis qu’on ordonnera du vin d’un goût sucré, du lait, du

Ch. i4 , tit. Après etpTjjx. (p. 56,1. 1


1)
SiayivcocTxetv yl/coptâcrtv Trjs xvalscos xai
A porte en titre dans le texte : Ilspt ^-eparceveiv . — i . SÇidrjaav pév Ma ;

^'copidûavs x'ualeœsj — puis, après une SÇiOricjav [av marge ext.


en transp. à la

lac. de 7-8 1. on lit <ÿpas Trjs xvfj'Iecos ar]paivei (en transparent; une partie
(copas Trjs en transp. Ma n’a que xv- de £i est en dehors du papier; crrjpaivs-
alecos] Toiyapovv. Évidem. wpas rfjs Tat conj. E.) pév A et cet. codd. — 2.

xvolecos sont les débris d’un second TSVTivcôSesBl?. — 4. àjTS Ma; îO(T7e codd.
litre, dont les copies n’ont pas tenu — 5. cjtjpaivetv conj. E. — 5-6. xadt-
compte. Peut-être faut-il lire f|To< 'tsspi aidpevovs ex em. E; xadialapévois AL
^côpas Trfs xva'lecos. A la marge, on voit M Ma O V ; xaBialâpevos BP. — 8. d}~
en transp. le titre suivant ; Ilàîÿ y^pi^ pvpco^. conj. Ma.
58
'

RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 160 V». Matth. 126-127-128.

xoà ydXct, xa\ opviOos, v êpi'(pov, v dpvbsy xcà to twv (poi-

vUoôv à7r6Ëpeyp.a, xoù ospu'SaXiVy xoà àp.v\iov, xa.) po(prffxoLTOLy xoà

€Tvrj y
xcà îyOCs d.TTctkoG'ctpxovs , é(pOovs (Jvp.'iïOLV'zaLs ,
xcà XcLyjxvœv

ocroL Tas p.ev oCprfasis VTrdysi, Scixvsi Sh rixicrlci,, oiov cil a(py\ivovs

5 T£ é<^0ovs, xa\ xprjBp. 0L, xcà /Ltajpa^pa, xcà hmoaeXivoL , xcà olcttiol- 127

pdyovs, xoà a-txvovs , xa) ocra aXXa* SsT yàp rots ovprjTtxoîs diro-
xaOatpeiv t^v xvc/Uv, âXXa TffpaoTSpov xivSvvos y dp éXxÔjaai to7s
iayvpoTépois, b TSavTos êah xdxtov, AyaBd ovv ovprjTixd xa) oi 5

xapxtvot ,
xa) al TSivvai, xa) al 'koiïdSsSy xa) tov èyivoxj y\ crdp^,
160 V
10 xa) TOV yepcraiov, xa) tov B-aXaacri'ov, xa) oî TéTliyss. |
Ovx dvdp- 6

fxoorlov ovSè (dovxépa é(pB\d fÀSTa p.éXiTOS po(pav * xa) yàp] tovto 128
[

S rj^eis dpL^Xvvsi y xa) si ên) xv[cr'ltv èxTpd'jzoïTO ,


TSpâ\6Tspov Ta7s \J/cü-

pais éal), xa) v TpaydxavBa \ravTo tsoisX' yaipovcn xcà fivpTOov

bouillon de volaille de chevreau ou d’agneau, une macération de dattes


,

de la fleur de farine, de l’amidon, des bouillies, des purées, tous les

poissons à chair molle mais bouillis et parmi les légumes verts ceux qui
, , ,
,

poussent aux urines et qui n’irritent pas; par exemple la carotte cuite, le

fenouil de mer, le fenouil, le maceron, les asperges, les concombres


et autres plantes semblables ; car il faut purger la vessie avec les diuré-
tiques, mais doucement y aurait danger d’ulcérer avec
; il des diurétiques
trop forts ; or rien n’est plus mauvais. Les diurétiques convenables sont :

les crabes, les jambonneaux, les patelles, la chair de hérisson de terre 5


et de mer, et les cigales. On ne doit pas repousser non plus l’usage du 6
fenugrec cuit avec du miel; il émousse l’irritation, et, s’il se rend à la

vessie, il adoucit la psoriase; la gomme adragant produit le même effet;

3. ëTvnv B. — 5. è<pOovs — (sic) Aët.; TOVTOV codd. Ma. — 12 . è-nt xv



xprjôfza (jidpada A.— Ib. hizocré- [lac. i4-i5 1.] ÔTspov A Ma; èitir]

hvov D. — ’j. éXjivaat B LP. — lO- OTspov M (?)


P ;
èiti xvaliv oTcpov
1 . dpfiocr'Jév (sic) B LP. — xovxépa 1 . O; èiu X TSpov L; Dietz n’a pas
B LM. — Ib. é(pd . . TOVTov Ma; indiqué ici les variantes de V è-rl


;

£<^9 (il n’y a plus que l’accent de à) X ÔTepov B. Voy. Aètius. 1 - 1 3.


[lac. i4-i5 1.] TOVTO A; é(pdà x^vpais BL M P. — l3. Tpayâxavda'
TovTov LMOV ; é(p6à tovtov sans la- [lac. 12 - 1 4 1.1 ««< pvpTcov A Ma et cet.
cune B P. Voy. Aêt. — Ib. tovto ex codd.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, i5. 59
Ms. 160 V». Matth. 128.

dnôêpsyfxa 'ssivovTSs (xsTà oïv\ov, v furf^cov xvScovi'œv à]7roêpey|Lta, xa)

6)(^vïjSf Kcà dXkv? Tivbs oTtwpoLi \cr%(ÇQVG‘r)s* d)(peket yàp] xvr)(7p.ovs.

7 Tavia fièv oùv [tw 'zsddet ^aprjyopixct’ Se'ï svyypiOTOLTOv tous

SiatTOUs àno(poLtveiv, xoà [yvpivd^ovTas crvfjt]fji£Tpcüs xat TSvpiwvTOis,


Koà èpeîv àvoL y^povov KeXev\ovTcts , xou\ bppois xoLTOLx'kv^ovTas ' el p.v 5

yàp ovTco 'nraprjyoprjŒSTou y


âXXoïs ovx ecrhv,

te' (Aérios kS'). IlapdXviTis xvalecos.

1 É7re< Sè xcà TSOLpoLkveTai v xvalis y Soxeu (xoi y^prjvai xolI TijaSs Tifs

on se trouve également bien d’une infusion de baies de myrte avec du


vin , ou de coings ,
ou de poires ,
ou de tout autre fruit astringent : cela

7 est bon pour les démangeaisons. Ceci n’est qu’un palliatif pour la ma-
ladie; mais il faut, par le régime, donner de très-bonnes humeurs au
malade en l’exerçant modérément, en faisant des fomentations, en pro-
voquant le vomissement de temps en temps, et en donnant des lave-
ments avec du petit-lait : car, si ce traitement ne procure pas de soula-
gement , il ne faut pas en attendre d’un autre.

l5. PARALYSIE DE LA VESSIE.

1 Comme la vessie est quelquefois paralysée, il m’a semblé bon de

1. xai 'TsivovTSs BP. —


Ib. oiv [lac. ex em.; svepuTarov codd. Voy. notes.
10-12 1 .] Tiôëpey. A Ma; oivov... dxo- —4 - xat [. . .ypérpù)$ Ma; xat yv (très-

€pey. codd.; d est s. d. une conj. des distinct. et, après yv, les débris d’un
copistes, car on ne peut supposer ici p) [lac. 8-9 1 .] pérpccs A; xat yap
l’existence d’une languette à la marge pérpus [péccos BP) cet. codd. Voy. Aët.
de fond. Voy. Aët. — 2. o)(^vnv AMa; l. l. 28-24. — 5. xsXaij [lac. 5-6 1 .]

o^vtjs cet. codd. — Ib. oTrèpas (après dpoTs AMa (qui conj. dppoTi?); xeXevov-
ce mot, débris qui paraissent être une Tas xai ôpoïs [opovs P) cet. codd. —
partie de la lig. cl) [lac. 10-12 1.] xvrt Ib. xaTaxXv^ovTas ex em.; xaTaxXv^ovTa
cpoijs AMa et cet. codd. [xpriOpovs P). codd. Ma. — 6 . dXXcos LP. — Ch. 1 5 ,

Voy. Aët. — 3 . tû5 evepùJTcnov Ma ;


tit. Tlôûs y^pii S’taytvoôcxetv 'SSapdXvctv
TW (puis débris de w et de q. q. autres xvc'lectjs xat Q-spa'nevetv A marge; dans
lettr. indéterm.) [lac. 9-10 1
.]
evep. A; le texte le titre que j’ai adopté. — 7.
T(^ -®... evep. codd. — Ib. svx^vpoTocTov èêoxet conj. Ma.
60 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 100 V». Matth. 128-129-130,

voaov s^evps7v iivct laaiv. UoLpaXvsTOU Sè aXXoTS fièv àxpc^Twv


ovTCOv, aXXoTe [^è] bcr(pvo$ * yvvauà Se Koà vcrlepcjv vevap)Cù)pLSvcov ’


drap oùv Kcà olÙtï) p.6vr) 'csapOLkveTou. JlcLŒypvcn Se tciSs to ovpov 3

to7s p.èv ov SvvoLTOLi 'ZSpoywpe7v, el p.r) KoBeTripoL êvei'tjs * to7s Se 'uspo-

5 xwpe7 fjièv, dXkà dvou'a-OriTOv • xclI toÎ? {lev dOpovv èKKpiveicti 'Sfpoï-

Sofjtevois ovSév' to7s Sè de) ald^ei' xai aîSo7ct (xèv ovx èvTsi'veTai

diïô'ïïoiios Sè ovx Er Sè XeirlvvovTai éiri- 4

ydcrlpiov, xcà da-Cpùv, xa) i(TXioL, xcà a-xeXrj' bSvvijv p.èv xœrd xv-
ahv ovx èxovcriv’ ^Tpov Sè, xoà xevsœvcts , xoù ve(ppov$ dXyovŒiv,
10 oh ye Sn Ta oSpa ovx êdéXei v7rox<j^^ps7v, èite) to7s aA|Xoi 5 ‘zsdvia 130

[ra^Ta] dvtxi'a-drjTd èaltv. Ta pièv zsoiQrjp.oiTOL ^otdSe * B-epomeioL Sè 'ssovoi 5

’iœv xdiw 'üsXeiovs ,


x(à Tpéxovri, xoù TSpos ^d aip.d zsopevop.évCf) , xoù

rechercher quelque moyen de guérison contre cette maladie. La vessie se 2

paralyse par suite d’affaiblissement soit des hanches soit des lombes , , , et,

chez les femmes, par suite d’engourdissement de la matrice; cependant


elle se paralyse aussi primitivement. Les malades présentent les s}*mp- 3
tomes suivants : chez les uns l’urine ne peut s’échapper sans l’intromis-
sion du cathéter; chez d’autres elle coule, mais sans que les malades
le sentent; tantôt elle se précipite tout d’un coup sans qu’on le prévoie;

tantôt elle coule continuellement goutte à goutte; le pénis n’entre pas

en érection; les déjections alvines sont involontaires. Avec le temps, le 4


ventre, les lombes, la région des hanches et les jambes maigrissent; il

n’y a point de douleurs à la vessie mais au bas-ventre aux flancs et aux , ,

reins, quand il
y a rétention d’urine; chez les autres toutes les parties

sont insensibles. Telles sont les manifestations de cette maladie; voici la 5


thérapeutique ;
exercer beaucoup les parties inférieures, courir, gravir

2, aXXoxe [^è] 6 (yÇ> 6 os ex em. Ma; <^A- P; ddpéai (àOpocos en marge) B. — 5-


A 3 t£ ôaÇivos codd. — • Ib. yvvai^i conj. 6. 'cspoy\aQr]pévois conj. Ma. — 6. ovk
MaD. — Ib. valepov P; ùtylépov B. om. B. — 7-8. èTiiydal piov AMa; êirl

— Ib. Dans A vevapxwpévwv est récrit yaalpl codd. Les copistes n’ont pas fait

par la première main sur un mot com- attention au sigle, cependant évident,
plètement illisible. — 3 . «a< om. P. de ov et à l’accent placé sur — d. 9.
Ib. avTr?— B. 4. KaQsalripct A; xadsTt}- xsveôSves B. — Ib. veÇ>povs conj. Ma;
p/aBLP. — Ib. èveîns ex em.; èvdelr]s ve<ppoi codd. — 10. ett/ BL — P. 11,
codd. — 4-5 . Tspoyoùpeïv B LP. — 5 . [xaCiTa] ex em.; om. codd. Ma. — Ib.

àOpôav et on Ht en interligne idpovv Sé om. BLP.


MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, i5. 61
Ms. 164 r®. Matth. 130-147-148.

dvoLTpi^ovTi yXoviovs, Kcà KOI XaTTOLpas, Kai Siœ aviov, xoù

Sià dXXcûV ctyLSivov Sèy si xoà to ypla-pLa aïï] a-iKVOûviov ts sXaiov,

KOI ïpivov, Kcà Sd(pvivovy xcà xoLcrïopiov puyévTos' 'ZSpoa-co(p£Xs'i Sè

164 r® xai vhpw perà 6 ^ov$ avarpl^eiv |


\^èp£payé(jQcti ts toi)? tSttovs Stà

147 7Xeo;d/i^]|oL» (xvpov, xou xdy^pvï p.Z'và xïjpcoTijs [oio-VTrrip^s 'srpavveiv]. 5

6 Kao-7 opioi^ £15 TS Ta aXXa vo[crr](xoLTa, t^? xvcrlaœs al 'zzrpoo'(p/poiTo]

148 pai'lcOy Kcà ap(pOLV£]^(7lépav 'nfa,pa[)(^£i œÇiaXaioLv tô5 xdpLvovTi, cüo*]ts

[xa}] 'usivaiv tiv\ dpxaïvy xat al 'sfpoxavcocTOts [r-nv yctc/lépci, to

aviapQv sTrjsfTa tovtco xXvlots, xcà al Sid tov ovp)jTiji[po 5 êviai'ns,

les montagnes se frictionner soi-même ou se


,
faire frictionner les fesses

le bas-ventre, les flancs; il est bon de faire ces frictions avec quelque
corps gras ,
par exemple l’buile de Sicyone ,
d’iris ,
de laurier en y mê- ,

lant du castoréum ; les frictions avec de la soude brute et du vinaigre sont


également convenables; on fera des embrocations locales avec de l’huile
parfumée au vin doux ,
et on adoucira avec de l’armarinte combinée au
0 cérat de suint. Le castoréum, employé dans les autres maladies de la
vessie, procure aussi un soulagement considérable et manifeste; il suflit
qu’on le prenne en boisson ou qu’on l’administre en lavement après avoir
,

évacué les intestins, ou enfin qu’on l’injecte par l’urètre dans la vessie.

1. Xditapov B LP. — 4 - 5 . dvaTpiSeiv texte. — 6-7. à'AAa vo (xei^co Ma;


(lac. 18-20I.] ov (ivpov A cet. codd. Ma. aAAa vo [lac. 1 8-20 1 .] to (isilœ (on voit
Après dvoiTpiêeiv [Seiv est à moitié effacé seulem. les débris de to et de (lei) A;
dans A) fol. 1 60 v°, ima pag. viennent : aAAa vo . .
.
fxsi^œ cet. codd. — 7. Après
fol. 161, qui commence par ...Xès ev- è^Çfavsa'lépav une lacune marquée par
piaxsTai (voy. plus loin, p. 67, 1. 2); dans O. — 7-8. 'tsapé ts -cr/-

un fol. blanc; fol. 1 62, qui comm. ...^w- veiv Ma; 'zsapé [lac. 16-18 1 .] ts kolî

pos, xoLÏ ô dno Trjs xpdpSris (voy. p. 72 xat très -lis.) Tsiveiv A et cet. codd.

, [

I. 2); fol. i 63 qui comm.


,
...tov KatTrjs Voy. notes. 8-9. TspoKSvuaaç [lac.
îpièos (voy. p. 76, 1. 1
1) ;
enfin f. i 64 ,
17-19 1 .] siT(t toûtoô a Ma; Tspoxsvw-
ov pijpov, qui est la suite de 160 v°, ce coLç... énsna cet. codd. —9 et p. 62,
dont Ma ne s’est pas aperçu. Voy. not. 1, 1. ovpr]Trj dXXoïs Ma; ovprjTtj

— 5-6 . xvpœTÎjs V à'AAo xa- [lac. i 4-i 5 1


.]
Sè Toïs âXXots (il n’y a
alôpiov Ma; xvpoûTrjs v [lac. i 5 -i 6 1 .] que les débris du t de toÎs, et avant,
AAAo (titre) Kao-7 dpioi; A et cet. ceux de A; ovprjTrjpos... to7$ dXXoïs

codd. (LMOP ont aalopiov). Ce que codd.; pos a1 ai (


1 . 11) et èXXe-
Ma a pris pour une lac. après dXXo n’est ëop. fiéX, (p. 62 1 .
2 )
se trouvaient sur
que le trait qui sépare le titre du un lambeau de la marge de fond.
62 nUFUS D’ÉPHÉSE.
Ms. 164 T\ Matth. 148-149.

Xpv toT?] âXXoïç HXv(7(Jio7s to 7$ i(7)(v pore pois xpt][a9ai • roiavra 7

<5'i] ?iXvcr{ÀCCT(x sait aïKvwvicts re OLTroêpsypict Kcà £XXe[Éopoü p.sXct-

yàp t^v
'
vos'\, Kcà psXavOiov, uct) KSVTavpi'ov •crpo? aïcrôriaiv crv[i-

(pépei. TclÙtol Ss sÎs \isv tïjv sSpav èvisToti ,


tov Sè ovpr^Trjpos ctTre- 8

5 yeiv *
éXKwaoLi yâp mvSvvos. As7 Sè xcà afi é(pSri pvTivri zsvkvol 9

KOLTOLTlXd'Tl SIV TO T£ ^TpOV Xoà Tïjv Oa(pVV SV KVkXùJ , KCÙ 'ÏW VcLtïvX

avvsyjûs B-sppLottvstv, ncà sv S-aXût(7(Tï7 ksXsvsiv vrfysaOctt, Kcà sv

3-spfxo 7s vSaa-i ,
Jtoà to avpLTtoLv SKizvpiav, Ka\ ‘TSo^ip.ct 7SpO(j(pspsiv,

ap.a fjièv S-sp(JL 0ti'vov 7a, âp-a Sè stt) Kvaliv psTTOVTOL, œairsp 70 v ts

10 âyvov TOV KOLpTTov, Kccï TsscLva.KOs Trjs vpaxXsi'cts Tïjv pt^av, xat prfov

I
pi^OLV, Kcà KVpiVOV aWlOTllKOV, Kcà SpTZvXXoV CrTTSppOL, KOU oiiljiv- 149

Ol'ov Kopvv psjà votpSov KsXTixijs. Ayaôo) Sè Kcà spSTOi to (pXsypa 10

On peut user de liquides à injections plus forts ,


je veux parler des décoc- 7

lions de coloquinte, d’ellébore noir, de nigelle, de centaurée; ces subs-


tances conviennent en effet pour rétablir la sensibilité. On peut les donner 8
en lavement, mais on doit s’abstenir de les injecter dans l’urètre, il

y aurait danger de produire des ulcérations. On mettra fréquemment 9


des cataplasmes de résine cuite dont on enveloppera le bas-ventre et les
lombes; on réchauffera continuellement avec de la moutarde; on fera
nager dans la mer et dans de l’eau chaude; en général on pratiquera des
fomentations; on donnera en boisson des substances qui réchauffent et
qui en même temps ont de la tendance à se porter vers la vessie; par
exemple le fruit de gattilier, la racine d’opopanax, la racine de cistre,

le cumin d’Ethiopie, la graine de serpolet, les feuilles d’absinthe avec du


nard celtique. Les vomissements sont également bons, attendu qu’ils 10

1-2. Xpi7 [lac. 8-9 1 .] «AvcrpaTa A Ma; O; êu-nvpiSv BLP. —


Ib. «opta BP. —
^(^prjadai xXvap. cet. codd. — 2. 9. Q-eppctivovTd] Le p de Q-eppalvovra,
T£ om. BLP. — 2-3. èXXe xai Ma; le 7T de xapxàv, le 6 de aîQioizixôv, le v de
éXXeSàpov péXavos xai cet. codd.; èXXe . . vdpSov sont cachés par le papier collé
vos (et les débris de l’a) xaiA. — 3 . xaï à la marge de fond. — 10. to (ncéppa.
pâXiala Q-iorj ! BL P. — 5 Les copies et
. primitiv. O ,
au lieu de toi; xapnov. —
Ma ont eXuvacti. Dans A
y avait éXxci)-
il Ib. pi^a A. — 10-11. xaï prjov pl^av
(Tai, la moitié de l’w est enlevé maint. om. L. — 12. vdpSov Ma et les copies;
' par un ver; èXHcjcrai conj. Ma. — 8. dans A un ver a enlevé le S. — Ib. xat
ovpTzav (TWfjta conj. Ma. — Ib. êxTTvpiov om. BLP — Ib. (pXéypa] aïpa O.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, i5. 63
Ms. 164 r“. Matth. 149-150.

1 1 v'jTe^clyovTes ,
koÙ ol éXke^opiGyLOi, EttÎ Sk 'tous ToioLvrais Ksvcoarsa-i

B-a-^ioLS [xvXov '7s\p[oaci\Xsi(peiv tw VTpc*), nai rfi oa-(puï, Koù (xd-

Xicrla î(7Xvou'vr}Tou ,
Ka) fiSTà KnipoûTïis 'Sjpavveev rd ù^y)KÔ'TOL^ xoù

12 pLaXoLypLOLTOt sTTtTiôsvou evœSr). Ta? Sk àppœ&lovs xvg-Isis, xoù prj Sv-

vapévcLS 10 oûpov stt) isXéov xoLiéyeiv, ioLcrOou xcà yvpvdlovia, xoà 5


10
dvoLipî^oviot, ojcTTsp év ip 'ZffotpaXvcjsi ei'prjiai • Ta Sè ovpYjitxd pr)

150 'nspoo‘\(pépsiVy èiTiOepaicov Sk iôôv aviœv issipdcjQou ^


kou Siatiris

irjs dXXïjs [3-ep](aoT£pa? •


tô» ydp S-eppô) tsclviol êyxpOLii] yivsiai

Sè ypvxpoi^ [aK]poLiéa1 0L 10 V ifi xvalei.

1 1 évacuent le phlegme ;
il en est de même de l’elléborisme. Après ces éva-
cuations on enduira l’hypogastre et les lombes de suc de tbapsie, surtout
si ces parties sont amaigries ;
on rendra aussi les parties gonflées moins
12 douloureuses avec du cérat, et on mettra des malagmes odorants. Quand
la vessie est malade et ne peut pas retenir pendant longtemps les urines
on prescrira pour traitement la gymnastique ,
les frictions comme il a été

dit à propos de la paralysie ;


on évite les diurétiques ; on essayera les

mêmes topiques; quant à l’ensemble du régime, il doit être chaud, car


tout se fortifie par le chaud, et le froid rend la vessie très-faible.

1 . vTie^d-yovTss Ma et les copies ;


mais reste de Svvapévas que Svva dans A ;
le

dans A yov a été mangé par les vers; reste a été rongé par un ver à la marge
peut-être yov est-il une conject. des de fond; Ma a suppléé sans en avertir;
copistes et de Ma. — Ib. xai e’AAeé’op. les copies ont SvvapLévas. — 5 . to en
Ma; xai oî e’AAeê. codd. — Ib. èé om. partie rongé par les vers.— 6 . é’or dans
BP. 2. XsiÇieiv Ma (qui dvoLTpl^ovTa, suppléé par Ma, est en
conjecture ènaXei^pziv ou 'zspoGS'xaXei- transp. — y. 'zsp de 'zspoG(pépsiv en
Çieiv) Q-a\J/ia$
; X, iz
transp. et le sigle transp. A.—8 . aAAco? Ma; a.XXy]ç codd.
de dv en dehors du papier) tt (il n’y a y compris — A. Ib. aAAw? po'vépaç
que les débris)
p [lac. 2 1.] dXeiÇieiv (il n’y Ma âXXr)ç ^epporépaç 3-ep en transp.)

; (

a que les débris de l’d) A; j^üAoi; 'zsccpa- A et cet. codd. comme Ma fa conj.
Xei(p£iv cet. codd. sans doute par con- 9. -^vxpbv pctréalarov Ma; ipv^pov
jecture. — 3. îaxp^ivs’To.i Ma cet. codd.; dxpaTécrl. dxp. en transp. A et cet.
'KyyjDOLi . lorai A r? en transp. ) . — Ib. oîèi- codd.; Ma
(

conject. aussi dxp.


)

— Ib. xv~
HÔrct A. — (

4 pocXdy
. . ara A (a avant t en <r 7 et] Après ce mot, qui se trouve au
transp.) ;
paAayparaMa et cet. codd. — bas du fol. 164 r°, le livre est marqué
Ib. Tàs Ilepl tov py) Svvoifxévov xaré- comme fini dans A, et au v“ vient le
yeiv To oZpov A marge. — 4 - 5 . Il ne traité suivant : Tov avxov x. r. A.
C4 RIJFUS D’EPHÈSE.
Ms. lG4v». Matth. 151-152.

IITOY AYTOY [POY$OY] m


nEPi

[
2 ATYPIA 2 M 0 Y KAI TONOPPOIAS.

PtLvOpùmoç Ti$ ^ 70 clîSoÏov êTrdXXsTO [ 1

]
ehat 70 (7 vu\Ëa 7vov' Sa-irep pè )ta\ 152

]
XoLfÀËdvsi )csfkrj 7 S xa) j3 Xé(p\apa, xoù y/î-

pctç, xcà TSoSaÇy xcà Sax 7 vXovs, IloXXà?] [ikv xoà Tspoayopevaeis 2

è^evpi(TKOv\cn . .0 ]
ex 7 œv 70 iov 7 Wv sae-

aSou. Ka/ 701 (idXXov sîxos sait [. .tto). .et, . . .<Tt]]p.av 7 i- 3

DU MÊME REFUS.
SDK

LE SATYRIASIS ET SUR LA GONORRHÉE.

H y avait un homme dont îe pénis était pris de palpitation ; 1

cela semblait être le même phénomène que


celui qui arrive quelquefois aux lèvres, aux paupières, aux mains, aux
pieds et aux doigts. Les médecins ont trouvé qu’on peut 2
tirer beaucoup de signes pronostics de ce qui arrive dans ce phénomène.
11 est probable que la palpitation a une valeur séméiologique 3

Tit. Toy avTov 'tffept & Ma (qui accent aigu réunis), puis [lac. 18-20 1.]

conjecture Ilepi i^poèiaicov. hvOpoùnàs Àa(x€dvei A. — 3 -4 .

Tis œ K. T. A.) ;
Toy avTov Hepi ccnv- fièv XOU Ma; x,^t^rj ts (sic) xa<
piâcrpov ri (lis. xai) yovoppoias (o-ary- jSAé^apa xai [apa xat en transp.), 3 -
pict(7[xov ri
y O en transp.), 6-8 lettres il- 4 lettres illisibles, puis [lac. 16-17
lisibles, puis [lac. 10-1 2 1
.]
(5 A. — 1-2. A. Voy. notes.—4 . 'zspoayop. ex em.;
ETiaAeTo (sic A; ero est à moitié rongé), Tspoaayop. AMa. — 5 . e’^eyp/o-xoy. . .

9-10 lettres illisibles, puis [lac. i4- ex TÔjy Ma; è|eyp/crxoycr<..o. (crn.o. en
16 1
.]
elvai AMa. — 2-3. dîxrnsp transp.) [lac. 12-16 1
.]
èx rcSv A. —
Xa(i€âvei Ma; wcrTrep êè xat
(
5 è xal en 6. eîxos èali fioLvuxôv Ma; eixos
transp.) 6-8 lettres illisibles (on voit èa1t ( . 7TW. . . et peut-être ei, en transp.)
clans l’intervalle un esprit rude et un [lac. 8-iol.] (xavTtxôv A.
Dü SATVRIASIS ET DE LA GONORRHÉE. 65
Ms. 164 V». Matth. 152-153.

Kov èv TOUS 'nsXv^y^ovoLÏs ytvoyievov , v ots ->^v[y£i'r] to crôofjia' ë}iXv^(Tiv

Ttjs xaTa (pvŒiv Siolttvotjs ^rjXoi, 66sv sikot^cos xoù, twv yuacLv-
yàp
BpcS\7TCt)v xoà TWV TSctpoLTrXvyixwVy Koà TWV pteXayyoXixwv TSpovyeî-

4 \tou. iiV J'i] TOUS b^écTi TSvpeToU xoà b tov VTïoyovSpiov TSctXfxbs TffOtpOL-

xpovar[Tixbv], xcà b twv fxvwv, xa) b twv vevpwv * ov y^p-nalov Sk 5

crrjfX£7ov ovSè al6p.aypv 'sséXX£(7Qai ^ vcrlépav' Tayù yàp éni

fjL£v TW alofxàyw êxXvovTOu xoà àcrwvTou \rsa]jB£i Tivt dpprjTw* èTTi

153 Sè Trj valéptx to7s vcrl£pixo7s âXi'cTxovTOti * S£ivbv Sè xoà xapSioLv


I

X,wp\s Tïjs oîx£i'as xivvja‘£ws àv£v (p6\^ov\, xcà èx7icXrl^£ws , xcà bp-

yrjs tsclXX£o-6ou ,
xcà Tas àpTr]pias TffaXpLW crvpLixiyrj tov crCpvyfibv lo

5 Tsapéy£iv • xa\ yàp TavTa xaxov ti Sy]Xo7, IIep< ptèv Sà twv TSaX-

plus grande, quand elle survlenl dans l’état de plénitude, que lorsque le

corps s’est refroidi ;


elle indique, en effet, un affaiblissement de la perspi-
ration normale; il est donc naturel quelle précède la misanthropie, la

4 paraplégie, la mélancolie. Dans les fièvres aiguës, la palpitation, soit de


riiypocondre, soit des muscles, soit des nerfs, présage du délire; ce n’est
pas non plus un signe favorable que l’orifice de l’estomac ou l’utérus
soient pris de palpitation; en effet, quand c’est l’orifice de l’estomac,
les malades sont sujets à des défaillances, à des angoisses inexprimables;
quand c’est l’utérus, les femmes sont tourmentées par des accès d’hys-
térie; il est également funeste que le cœur, en dehors de son mouve-
ment naturel, soit pris de palpitation, sans qu’il y ait eu crainte, frayeur
subite" ou colère, et que la palpitation se mêle au pouls pour les artères;

5 car ces phénomènes indiquent quelque chose de mauvais. Du reste ,


je dé-

1 . CIV Ma ; t [yetv t en on voit manif. les débris de ovèé. — 7.


transp.) puis [lac. 8-9 1
.]
ci y A. — 2-3. acov'iai. . . . 6ei Ma qui conj. : àcouvicti
£i«oT xai Ma; eixorcos xai (&.'s xa/? ou dTœvTcti èv 'aâQsi\ dans A dcovrou
en transp.), puis 6-8 lettres illisibles, 'zsciOei; mais -cra' est à moitié elfacé.

puis au ,
commencement de la lig. suiv., 9. Dans <p 6 ëov, é’ou est enlevé par un
'zsoùv très-lis. puis xa; A. —3 4 -
. 'spori- ver. — ex em. cvppiyel
10. cvpptyrj ;

ysi Ma; 'zspoinyeita.i. Éy èè loïs


Toïs A Ma. — Dans 11. moitié 'üsapéyziv la
(ra; èv èé est un peu elfacé, mais lis.) du rongé;
'CS est en de même du il est t
A. —4 - 5 'Tsapanpove . xa/ Ma; ^a- de —
TÔiy. 66, 11 et p. 1. 1. 'csaXpôSv

paxpovc'hxov xa/ (T;xo'y un peu effacé, d...cœs Ma qui conj. dxavra. On lit zsciX-
mais lisible) A. — 6. 'tsdXXecdai pœv ctTra.Tîüy ottw? dans ,A; il reste une
yaVépay Ma; dans A, après xsàXXsaBrti^ trace de face, et de l’esprit de o.
m KUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 104 V*. Matth. 153-154.

fÀù)v à\i:dvicov 6]7Tôüs ts yiyvovmi , Kcà ola 'srpourjyLOLivovŒiv éié-

pcoôi eipriasTou' to Ss alSo'tov èTidXXsTO ptèv tÔ) OLvQpWTZw (Tvvsyws,

Ka\ cr(p[6^por (laXicrla] t£ 6 'isaXixbs Trjs a1s(pd[vvs, oirep èaTi [to]

fjLvwSsG'1 arov tov xavXov * 'csotpsi'TTsro Sè xdi 'zsovos dp.a T<p 'sroLXp.œ •

5 êvTSvdsv Sè Koà bp{irî zspo$ â.(ppo\Si'(7ioL crvvé^aivs, xoà tov aîSoiov 154

eviaaiç* xa\ Ô7r[oT£ £7r/]Te/t^o; to zsdQoç, c/lripLcnos ^v, wŒTrep

dvCf)\Sr{\K6TO?
'
[^ze]<^/<5'ot; Sè b 'csovoç xcà eîs to Crroa-lripLa, xoà tov

TSspiveov, [Hr] Sè avTW [XoTTJipà] dfjL(p6TSpa, xcà to ^.[(TysaOai, xcà 6

[to] OLTTsyea-dai twv pu'^ecov * to p.èv y dp àxoXoLcrl OTaTOv avTov aTre-

10 Setxvve, to Sè Ta$ é7rt 9 vpu'(x$ tov àxoXoLŒl oLiveiv i\ytipe,xa\ fxdXXov

crirai ailleurs toutes les espèces de palpitations leur origine , et leur signi-

fication par rapport au pronostic; quant à mon homme, son pénis était

pris d’un battement continuel et violent, qui était surtout prononcé à la

couronne du gland partie ,


la plus musculeuse de tout le membre viril ; la

palpitation était accompagnée de souffrances; il en résultait une excita-


tion aux plaisirs vénériens et l’érection du pénis ;
quand la maladie s’é-

tendait, elle envahissait le pénis ,


comme si cet organe se gonflait; la dou-
leur se répandait aussi jusqu’à la racine du pénis et au périnée. Il était 6

également pénible à cet individu de se livrer au coït et de s’en abstenir :

en effet, le coït le rendait très-licencieux, et l’abstention excitait en lui


des passions déshonnêtes, surtout si ,
de plus, [il gardait la continence?]

2. Dans siprjcrsTai ,
osTai est enlevé pour 2 lettres; les vers n’ont laissé
par un ver. Ma l’a restitué sans avertir. que b — Ib. aoV ... à(xÇ>. Ma qui conj.
— 3 . xaï G<p TS Ma; a<p 6 [lac. oè avTM XvTTnpd àpÇ>ÔTepa. On lit

6*7 1
.
par les vers] ri (sic) A. Il auTw A . TTrjpà dpÇ>. dans A. « de auTw
me semble voir, à la fin de la ligne ,
les est très-lisible; dans XvTirjpd le haut
débris de — a'ia. Ib. [to] ex em.; om. du A et l’ü ont disparu, 7rr?pd est très-

A Ma. — 4-. 'zsâdos Ma ; 'aôvos très- pâle; àp de àp0oT. est à moitié effacé;
dans
lisible — A. 6. évtaais ex em. ;
cependant Ma l’a lu; il a lu aussi ou
ivalaaisAMa. — Ib. ott Tzivoi t 6 deviné tôûv enlevé par les vers avant pl-
Ma; Ô7TOT [lac. 4b] lelvoi to A; d de |eû)y, 1 . 9. — 9. [rd] ex em.; om. AMa.
ôttôt est lisible, mais on ne voit que — Ib. àxoAacr 7 aTa tov A; Ma a corrigé
les débris du t, — 7, âv(t). . . hÔtos sans avertir. — 10. dveïpye conj. Ma.
êtêov Ma; dvœ ê [lac. 2 1
]
kÔjos S — 10 et p. 67, 1. 1. piXXov si (ïf A)
[lac. 1 b] eStSoD A; il ne reste que la Tspos TovTo . . pâ TCt pév Ma. pâ rà pév
jnoitié de l’e. — 8. 'zjeplveov. . . Sé Ma; (voy. p. 81, 1
.

. G) appartiennent au fol.
dans A, entre 'zsep. et 65 déplacé; entre
y a la place r°; ce fol. est
il i le fol.
DU SATYRIASIS ET DE LA GONORRHEE. 67

61
7
r».
Ms. IGl r». Matlh. 154-131-132.

e/ tïrpo 5 TOLÎTO \sti. . . ènr) • • •


— To Se cn:ép\ia tcjv

131 (TaTVpicovTMV xa) yovoppoovvTCüv |


sCpia-xerai. IIcîî? oùv
|

dnb Tù)v SiSv[pLCüv eh to olîSo'Ïov to ciTiépp.oL ep]yeT 0Lt ;


tovto ykp SoxeX

9 yioi xoà Tÿ> Hpo(pAw [aTTOp/aj; wapaja-p^^eTr. Èpi7ré(pvxev eh tov SiSv-

pov (^XeGiov fièv àTTO Tij$ [xoiXris, dpTr}]ptot Sè d'To Tyj$ tsolxsiols *
5

TotvTOL Sè diroa-xtf^GévTa xa) bXt[yov d7ro'\x^pvo‘a,vTa tïjs b(7(pvo$,

Stà TOV TffepiTOvoLi'ov xctTeicTiv eh tov SiSv\jiov • TjpiTOi; Se dyyehv


xoTkov, ovTe dpTïjpi'a, ovTe (pXsif/ * ovTe ydp (r(pv^ei, ovTe ëvatfxov

êa-ltv* duo TOV zsépctTOs dp^apievov tov StSvpiov xoà TSOLpeve\y(Qev^

132 bXov TO (xrjxos, xcà aipLwcrotv avTO fJ-éypt fJ.év tivos dveiai |
TSCLpèi 10

7 pendant un long temps — On constate que le sperme des personnes


8 affectées de satyriasis et de gonorrhée est abondant. Comment donc
le sperme arrive-t-il des testicules au pénis? car il me semble que c’est

9 là aussi ce qui embarrassait Héropbile. Une petite veine [veine sperma-

tique), partant de la veine creuse [veine cave), une artère [artère sper-
matique, voyez notes), partant de l’artère épaisse [aorte), s’implantent
sur le testicule; ces vaisseaux, après leur origine, et s’étant un peu
éloignés des lombes ,
descendent à travers le péritoine vers le testi-

cule; un troisième vaisseau creux [canaux déférents), qui n’est ni une


artère, ni une veine car ,
il ne bat pas et ne contient point de sang, com-
mence à l’extrémité du testicule ,
lui est accolé dans toute sa longueur

i64 et le fol. i65 on doit intercaler les [lac. 4-5 1. puis en transp. av 'sxapa]-

fol. i 6 i à i63. Voy. Introd. en tête du ay/ïv A — 5. «TTo rf/s... pia Ma; à-nb

vol. Les mots qui suivent 'apôs touto, Tfjs [lac. 3-4 1. puis en transp. dp-rn]-
et qui se trouvent au milieu de la dern. pia A. — 6 . oA/. .
.
ycüpvaavTot Ma; oA/-

ligne du fol i 64 ,
sont recouverts d’un [lac. 1-2 1 .
puis en transp. Tio\ycopv-
papier très-épais, à travers lequel je aawa A. — 7 . èibv pnov Ma (il

crois lire ht . . . èTti tw y^pôvcp. Entre ê^i conj. xphov) ;


èièv [lac. 1 1. puis en
et eW il
y a les débris de 3 ou 4 lettres, transp. T\phov A. —8 . re de oure de-
et, après ^povcp, ceux de pa ou de ^a. vant évaipov est derrière le papier collé.
Le fol. i 6 i commence par une lac. de Ma l’a restitué sans avertir. —9 . tsol-

6-7 lettres, puis on lit en transp. mais pevé (sic) oAov Ma; 'zsapeveydèv
avec beaucoup de peine, Jiai tô5v yo- dXov A ;
il ne reste plus que des débris
vopo^vTùov êayf/iXég. Voy. notes. — 3. de v£ ;
la syllabe ydév est aussi extrême-
êtêv. . .y^erai Ma; Siêii [lac. 5-6 1. puis ment pâle. Il en est de même des pre-
en transp. ^oToi» to cr-néppa spjy^STCit A. mières lettres des o lignes suiv. (p. 6 ^,
— 4 . Hpo(p/A(w. . . Ma; HpoO/Aco j. îo-p. 68,1. 10 ).

5 .
08 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 161 i\ Matlh. 132-133.

rïjv àp'TVpioLv X.CU i^v vTzep^àv Sè eh tov 'Gsepiveov ànoKap-


TrleTctt 'ufpos to virocrltipa 70v xavXov ,
Ka\ êfÂ(pvsTcii t<w ovptjTixM

Tsépci), xa[Ta a] xoà oi ^rapaal drat èp(pvovTai. Tovto Sri fxot Soxs7 lo

SiaxofJLi^stv dirb tôjv SiSvpLCov to (jTîépyLCL ,


xa) eivai cnrspixoLTixov *

5 xp£(ÀOL(j1ripoL Sè ov xa[Xor] àvop.d^ecrSat * ov yàp xpép.OLV7cti ol St'Svpoi

aÙTOv [ÀÔiXXév ['Sfsp] il éx Trjç (pXe^oSy [n] t>75 dpTripioLS' xai 'sfcos

avXXotpËdvei TavTOt tôj 'ssctpovTi [Xo]ycü •


xoà yàp ovvoLTiOTépLveTai

7W SiSvpLMy xal èali (T'TTao-p.wSéal oltov • [eav] ovv àp.eXrja-as ns êv

yeipovpyl(Xy (p6^M Trjs àno iwv (pXe^wv aïp.oppoLyl(xs a-Tpiy^ri xcù

10 TOVTOy xivSvvos (TiTOLaOévTa dnoXécrSat • Sale oùx dneoixos xa\ ra7s 133
I

évTcl(j£(ji TÔJv ctiSoiOûv (Tvvepyov eivai, xaï Tr)v 'ssXeialriv êyeiv eh


TO pLia-yecrdat Svvap.iv, eï ye prjv èv to7s Tffepi Ta d(ppoSio‘ia 'ssdOeaiv

en se courbant, remonte jusqu’à un certain point à côté de l’arlère et

de la veine; puis, passant par-dessus, il se tourne vers le périnée, du


côté de la racine du pénis, et s’implante sur le canal de Turètre, là où
s’attachent les paraslates {prostates). Aussi ce vaisseau jne paraît trans- 10
porter le sperme qui vient des testicules et être ,
un vaisseau spermatique ;

(mais il ne convient pas de l’appeler crémaster, car les testicules ne sont


pas suspendus à lui plus qu’à la veine ou à l’artère); il se rattache

donc, jusqu’à un certain point, au sujet qui nous occupe; en effet,

on le coupe en même temps que le testicule, et il est très-exposé au


spasme; si donc, pendant une opération, le chirurgien, dans la crainte
d’une hémorragie, lie ce vaisseau par défaut d’attention, il
y a dan-
ger que le malade ne meure au milieu des convulsions; aussi n’est-il

pas invraisemblable que ce vaisseau contribue à l’érection du pénis ,


et

qu’il joue un grand rôle dans l’acte de la copulation ,


puisque, dans les

sensations causées par les plaisirs de l’amour, il


y a quelque chose qui

3. 'jsàpci} xa[ ]
xal A Ma; dans A, om. A ;
Ma conj. xal. — 7 . TsapôvTi. . .yô5
la trace de lettres a presque disparu; Ma (qui conj. Spyay) je vois dans A les

;

il en est de même pour Xov du mot débris manifestes de Ad. 8 . Ma, qui
xaXôv (1. 5) et pour -crep avant ^ èx conj. èdv devant ovv (
1 . 8 ), n’a pas vu
(
1 . 6 ); il n’y a plus que la queue du p les traces de àv dans A. — 9 . Ma ne
dans 'crep. Ma ne s’est pas aperçu de sait s’il faut lire t<w ou tou, et il con-
l'existence de cette particule.— i. dito jecture Tris. Le ms. porte Tfjs. — Ib.
i'2v A; TÔ ^œv Ma sans avert. — Ib. to (j<piy^r) ex em.; atpl^ai A Ma. — 11 .

avant o-^répfza om. Ma. —6 . [jf] ex em.; ary^eTv Ma; éx,^iv A.


DU SATÏHIASIS ET DE LA GONORRHÉE. (î9
M». 161 V». Matth. 133-134.

1 1 î7 'sfoLpoLXvsTai Tl ^ cHiaLTOLi. To plv èiù Tovs TsapaaloLTOLs âyeiv Ta

TOtoLVTa, ov zsdvTYt (jvvztÔv’ T^xiala yàp vevevpcovTai âXXa Tffd)(ri


Tivd édit crapxwSïj Koù VTïoXevKOL' tw Sè Kcà âXkws tstolvikovs kiv-
^vvov$ èvSiSôvTi, xai [to] 'üsa.poLkuBvvai xoà duoLdOrivou crvyywpBÏv

12 fxdXXov £ 1 x 6 $. Ov (xr/v [oo^è] à(paipovpLCti ovoè t 6jv TffapoLdl oltcov to 5

dvvepyov eU tols pti^sis, dXXd ptoi Soxe7 ri fxèv àpyyi tov cnïépp.aLTOç

r) ysvvtjTixrj iv to7s opysdi ytyveaOou [o5î] èvsïvai eis to olîSo7ov *

I V». Tpo(p>7 (5'e Tis TW cnréppLCLTi olxeia tw èdyjxTws |


TSeiiéCpOou B-opixi) dnb
èxsivwv TriKoyiévr) dvpipLidysddai * ^[<o vyovp,ai\ KOLxe^va, TsXevTav
13 xaTOL â TSpwTOv êxÇ)vsTai to vTToalrjpia- \rov kolvXov\. tivi puxpd 10
134 (paLivsTOLi V zvpvywpioL TOV Xsyopiévov xpe^piaal^pos [oi]a Sovvou

11 tient de la paralysie ou du spasme. On ne comprend pas du tout com-


ment les parastales pourraient produire cet effet, car ces parties ne sont
en aucune façon nerveuses; elles sont, au contraire, d’une substance
épaisse, charnue, blanchâtre; il est bien plus convenable de faire dé-

pendre d’une partie qui peut, du reste, entraîner le tétanos, ces phéno-
12 mènes de paralysie ou de spasme. Je ne veux point priver les parastates

de tout concours dans la copulation toutefois ;


il me semble que le principe
générateur du sperme se trouve dans les (esticules, d’où il résulte que ce
liquide est lancé dans le pénis; mais je suis d’avis qu’une cerlaine nour-
riture, qui suinte des paraslates, et qui ,
vu son état parfait de coction,
convient très-bien au sperme ,
est mêlée à ce liquide; je pense, en con-
séquence, que ces parastates se terminent là où commence la racine du
13 pénis. Si on trouve que la capacité du vaisseau appelé [faussement] cré-

masler est bien petite pour fournir tant de sperme, on se rappellera qu’il

1. Tl om. Ma. — Ib. «Post [lév dele- [<ys — mot douteux] tis (1. 7-8)
«lum Forte excidit y dp aut
stt/. » , sont en partie recouverts par le papier
Ma ; mais eV/ n’est pas effacé. 2 veveij- — . collé. — 8. zsei:é<pdai ex em.; Tsexaiydai
puTou Ma. — 4 .
to ] ex em.; om. A Ma. A Ma. — 9. avp.pl(Tys(ydai S [lac. 5-6 1.]

— 5. « Credo scriptum
[

fuisse ovSé » Ma ;
Hdxziva A Ma ; après le <5 il me semble
A porte manif. ce mot. — 6. dp;^rf écrit voir les débris d’un o ou d’un v. — 10.
deux fois mais marqué
,
la seconde fois xn:6a1y]p.a [peut-être débris d’un <, puis
pour être effacé A. — 7. yiyvecrdai . . . lac. 5-6 1.]. El A Ma. — 11. xpepaalv-
êxsTvai Ma; ylyvecrdou [2-8 1.] èxeîvou pos a Couvai Ma; dans A os a dis-
A; Hat êv9ev èvieadai conj. E. Les mots paru et il
y a , de plus une lac. de 2-31.
,
70 RUFUS lyÉPHÈSE.
Ms. 161 V», Malth. 134-135.

TO(TOVTOv cnrépfiLa, èvOvfxeia-Ocü Kcà ^o èmo lôjv zsapacrl cltojv yovosi-

Sè$ crvfjLfxtyvvfjLsvov. MaXicrla, fjièv oùv 'sraôovTCov iS>v Si^vpLCov, Koà 14

TMv êvTsvOsv 'sreÇ^vKOTCov cnrepfÀOLTiKÔJv dyysi'œv, Ta vocrripLCLTCL yi-

yvoi'ïo âv, OdOVTTSp kcl\ KvpioJTspoL sis To epyov, Kcà STOipLOTepa œhol-

5 arOrjvoLL ts xcà 'SfapaXvSrjvoLi ' (rvyy^aXMTO Sè âv xcà iwv éTépwv Ta

alopLOLTCt, Sais powSéaIspct slvai, Kai Ta (àsv dirb rSv SiSvpLCov z:fXs[ov 1

fièv] aaTvpioLKa ' êpycoSéaIspov Ss îaOrjvoLi ?cai 'srapaXvOsvTa* ônoaa


yovv èx aaTvpKxafJLOv KCLTsaKr^-^sv sis Ta yovoppoïxà, îaBiivoLi Sè ovv

'uroLVTo.Tictaiv èpySSv '


tolvtol Sè âv xaï baCpvv, xcà î^volç, xa\ yXou-

10 Toj)? év tS '^[pocr^l^OLTOLXsTrlvvoLi '


SnrXovv Sè âv xaï âXXcos i35

etri TO yovoppoïxov xaï [yàp] sttÏ TffapaXvaei péoi âv to

aTTs'pfxa, xaï Trjç ^oprjç SiaXsTrlvvOsiarfs [î7 Siahriç TpoTTov

s’y mêle aussi un fluide séminal fourni par les parastates. C’est donc sur- 14

tout quand les testicules elles vaisseaux spermatiques qui en partent sont
affectés, que surviennent les maladies dont nous parlons, puisque ces
parties servent plus qu’aucune autre à la copulation, et qu’elles sont en
même temps plus qu’aucune autre disposées aux spasmes et à la paraly-

sie; il peut arriver aussi que les orifices des autres vaisseaux [artèi'es et

veines spermat.) se relâchent, en sorte qu’ils laissent plus facilement cou-


ler les fluides. C’est surtout des vaisseaux qui sortent du testicule que pro- 1

vient le satyriasis; mais il est plus difficile de guérir, s’il existe en même
temps de la paralysie; en conséquence, tout satyriasis qui se change en
gonorrhée est tout à fait difficile à guérir : cette gonorrhée fait, avec le
temps, maigrir les lomhes et les fesses; on pourrait, de plus, compter
deux espèces de gonorrhée : ou bien le sperme coule par suite de para-

lysie, ou bien la consistance de ce liquide est' diminuée par suite d’un

1. 70ÙV de 'zsapaal. et vo de yovosi- 8. vpi de craTvpiacrpov , aiv de -zsav^d-

Sés à moitié rongés dans A, ont été naaiv et èp de èpycSSrf (1. 9), po<r de
restitués par Ma. Il en est de même 'zspo(7 (1. 10), yâp avant èitl (1. 11),

pour de pour eîs rc 6 sont à moitié effacés dans A par suite


avant êpyov (i. 3 et :i), pour toov et é du mauvais état de la marge de fond.
de éTépcùv (1. 5 ), qui sont à peu près Ma n’a ni pocr, ni y dp. — 10. 'tsoioT xa-
efliicé.s par le mauvais état de la marge TaXex'lvvdfivou conj. Ma. — ii.etrj conj.;
de fond. — 6-7. -srAe. .. Tvpijcd Ma; eis A Ma. — 12. a-opüfs ex em. Ma;
TsXéov fl [a -3 1
.] Tvpihâ k aatvpiaxâ 3-cap77S A. — Ib. èiakex'lvvBeiavs

\

e conj. 11). là z^Xéova êpyœ- Siahrjs Ma; SiaXen'lvvdelaris ^ [1 ou 2 1 .

Séalspri Sè îm. 0 . vsapnt} conj. E. -


indéterm.] Stahrjs A.
DU SATYllIASIS ET DE LA GONORRHÉE. 71
Ms. ICI V®. Malth. 135-136.

Spi[jLVTép(x,s V KOLTOL'^/v')(opiévï]ç * To yoLp -^/v^pov ùSouTot [^Tl] jWa-

MoloL.

1 6 TaîJTOL fxèv odv Stâ to sÇ>s^rjs tou XoyoUy ncù 'ivoL tis to [ŒV(ji7rav'\

Tifep] Tcjv TffaOrifxciTœv ,


yéypoLÇoL' âveLpu Ss rjSr] Tffpos tov âv-

[dpCüTTOvl^, où ë(pï]V TO aîSo'lOV TsdXkscrQoU * TCOU TSpWTOV {lèv OVV TOV- 5

TCüv ^-spoiTTSias êpôj, aneiTOL Sè Koà twv àTVO(7K'^ixp.diTOôv aïs OTTOTapa.

âv KCLTOLGKri’^^y^ ,
OTTap OVV, si Kai Tt âXXo tov gw^ioltos èniGYlp.o)s

17 STtdXXsTO, GvvrjvsyKSv. AXXà av TffpWTOis tovto pLOi SoKsli kg) vvv

136 GVvoiGSiv, TsyLs'iv T'/jv (^Xs^oL ,


xdï Si'oLiTav Tt]v sÇ>s^vs Xsnlrjv TS KO.\
|

ctoivov SiaiTï]6r]vou ,
'ssX’nGyLOvoLS Sa TSapG(pvXd^aGOai , TSOLpaOsojprjGai 10

Sè àe) Kcà Ta? Tris yaGipbs ènnpiGSis si TSpos Ta sIgiovtg yiyvovTai,


Kcà KctQyjpou p.av fxrjSsTroTS ÎGyypœ (papiidKO) , to Sa stt) vfxépa ks-

18 vovv VGvy^rj toU SiaycoprjTucoïs, Api(/Jot Sè tsvtXov, xdï XdTTctOov,

xdï yLaXdyr] y
^où Tris Xivo^cogI iSos oXiyov 'srpbs tovtois yuGySpLsvov,

régime qui est par nature trop âcre eu trop froid; car rien ne rend plus
aqueux que le froid.

16 J’ai donc écrit cela en vue de la suite de mon discours, afin qu’on
connaisse ces maladies dans leur ensemble, et je reviens enfin à mon
homme, dont j’ai dit que le pénis était pris de palpitation; j’exposerai
d’abord la thérapeutique de cette affection [considérée en elle-même],
puis celle des malatlies, quelles qu’elles soient, en lesquelles elle peut
se transformer> ce qui sera également utile, s’il s’agit de quelque autre
17 partie prise de palpitation évidente. 11 me semble d’abord qu’il convient
d’ouvrir la veine et de prescrire ensuite une diète légère, avec absti-
nence de vin; il faut éviter les réplétions; veiller toujours à ce que
les évacuations intestinales soient en rapport avec la quantité des ali-

ments, n’employer jamais un purgatif violent, mais recourir journelle-


18 ment à des évacuants doux. Les meilleurs sont la bette, la patience, la

mauve, auxquels on mélange un peu de mercuriale, afin que ces méclica-

1 . ijScno7 [lac. 2-3 1.] iidXiala A Ma. marge de fond] ou ë<prjv A Ma qui
— 3-4. TO 'aepl Ma (qui conj. conj. dvQpcùTtov. — 11. eîaaiàvTa prim.
(Tvfmotv ) ;
dans A <7v[x. est encore assez A. La main ancienne a corrigé cette
visible à la marge de fond. — 4-5. faute. — Ib. ylyvoivTo M sans avertir ;

zfpos TOV dv [lac. 3-4 1. par usure de la ylyvovTat A.


72 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 162 r“. Matth. 136-137.

ws âv 'üSoptiÀOûTepoL eïrj ,
xcà bpviOapiov HaTotppo(povfÀSvo$
162 r
Hat \B-aika.(TŒLOôv Koyy^apicjjv o] ^cofibs, Kcà b àTih tyjs xpdpË-ni. Oi5 19
I

KOLXiov Sk Koà vnoK\\'ül,eiv oLTtaky xXvcrfjLtxTi' tovs <^è] SpifxvTépovs

x'kvCTfXOVS fxdXXov TÔJV (pOLppiOLKCOV d[7TO(pvXoLXTéov •


ai Sè {À^eTplOl

5 Sictywpyjaeiç Tris yoLo-'lphs, oivsv tov a-vpi(pép£iv Tsdcrri [tî? voctco, xoà

TOL xarja b<r(pvv è7tiKOv(pil,ovaiVy œv Seï TSoXXriv TSpovotctv £y£iv, côs

[|Ui7 T£ 'srXrj'\po7TO y
(xyIts êpsOiXono * kivh)tikol ydp xdi èvTOLTixoL apLCpco

\TavToi\. Ka) tols ovpriTiKOLS SvvctpLSis (pvXaxTéov ovk eicr)


y dp êiri- 20

TrjSsiot, dXXà èpsOialiKai'* otolv yovv (3ovXï]0c!)[JL£v èneyeïpai

0 'Sfpbs d(ppoSl'(7ia VSVOLpKYlKOTOL, TOUS OVprjTtKOUS Svvd(X£(7t y^pcopLsdoL,


137
È7Ti(pép£iv [^s] xa) Tù)v xf^vy^ovTCOv Tfj b(7(pvty dïov alpvy^vov yvXbv, 21
I

menls passent plus facilement; on donne du bouillon de poulel, de co-

quillages marins et de chou. 11 n’est pas trop mauvais non plus d’admi- 19
nistrer des lavements adoucissants mais ;
on doit éviter les lavements âcres
plus encore que les médicaments purgatifs car les évacuations modérées, ;

sans être d’un grand secours à l’ensemble de la maladie, soulagent ce-


pendant les lombes, et il faut avoir grand soin que ces parties ne soient ni
surchargées d’humeurs ni irritées car ces deux états produisent des mou-
, ;

vements [spasmodiques] et l’érection. On doit aussi éviter les diurétiques, 20


car ils ne conviennent pas; ils poussent, au contraire, à la copulation;
en effet, lorsque nous voulons exciter aux ardeurs vénériennes les par-

ties engourdies ,
nous recourons aux médicaments diurétiques. On ap- 21

pliquera aussi des réfrigérants sur les lombes, par exemple, du suc de

2 . Après xai qui finit la dernière xara ex em.;xara'A. —6 -


7 . d)s... poho
ligne du fol. i 6 i, vient un fol. blanc, Ma œs [il ne reste plus que l’accent de

;

puis le fol. 162 . — Ib. xolL. ^wjüd>Ma; fxrjTS, puis 'znAri en transp.] poTro A.
xal [lac. 4-5 1. aiœv 7ioy^apict}v à en -
7 8 . dp<pu... Ka/ Ma; dans A, entre
transp.] ^copôs A. — 3. Haxôv Ma; xd- apÇiù) et Ka/, je vois les débris de xavra
xiov A. — Ib. vTtox..'. êpipurépovs Ala; derrière le papier collé. — 9 . ctAAà. ..

CxoxXv [lac. 4*5 1. ûS x.paTi, puis, en èpsd. Ma; entre a’AAd et èpe6. on voit
dehors du papier collé, rovs êé à moi- dans A les débris de xai derrière le
tié elfacé] SptpvTspovs A. — 4- Ç>oLp- papier collé. — 11 . É 7r< 0 épeu; xai Ma ;

pdxcùv d... étpioi Ma; (pappdxcav d [lac. mais dans A il


y a, à la marge de fond,

5-6 1. ai Sè P en transp.] érpioi A. — 5-6. la place d’une lettre ou de deux; il me


•adcjn)... à otyÇivu Ma; Wcrr? [lac. 4-51. semble voir la trace de Sé. — Ib. <r1pv-
xai xaT en transp.] à Ô(t<Zvv A. — fi.rà Ç>vov A; alpv'xi’ov conj. Ma.
DU SATYIUASIS ET DE LA GONORRHÉE. 73
Ms. 162 r». Matth. 137-138.

V àvSpd’)(yY)5 , V voarxvdfÀOv, ^ Kcovei'ov' i(7)(vpbv Sè tovto, xoà v yirixcov

22 îayvpov, Kcà to OLxbvnov, ^Tiisixij <5'è, \kcÙ 'sso^vyovov to S-ijXv^

xai dSlOLVTOV (pvXXoL TSTptllfxévOt (ÀSTOL V^OLTOS, XûÙ [pd](XVOV (pvXXa,

xoù éX^i'vrj, Kcà Ta tou Tpi^bXov (pvXXct xoà àpvôyXoJo-ŒOv, xcà to

èir) TÔ>r TsXfJidTCov oivOos, Kcà b Xoû'voSy kol) rj icovid’ tovtois xoLTa- 5

yjpiov'ïCL rr)v b(j(pbv àvoL'^/vystv * Ta Sè àiio av'vœv xaTOLTrXdo-fxoLTOL vo-~

70 V êTrnrj^siot
( *
7^P ^OLTaSetcrOai ,
to Ss vToOdXTtei , xâv Tsdvv

23 ^vypà TSpo(jÇ>épr]s. lirjyctvov Sè xcltH rjvTiva (xèv êvvoipiiv ovivtjai,

XaXeTTOv sine'iv *
yàp d'Toptots TSoXXds * sîSévoLi pti^v xcà oipov xcà

138
I
ypicryL(x XvcriTeXécrloLTOv tv to7s 'srapovuiv '
dptëXvvei ydp rds bp- 10

24 fJt.d$ TOU [Li^yZG^CLi ^


sïirepTi xoà àXXo. Kvayxouov xcà tov xav-

Xbv, xaï TOV 'srspivsov tôjv TffpoLOTépcov \pvxTrjpicov xaTaypiew Tivi'

ovivy](ji ydp êyyvTSpov, Sais, et xai Tri? XtO(xpyvpov , xcà yrj$ tïjs

morelle, de pourpier, de jusquiame ou de ciguë; ce dernier médicament,

22 le suc de pavots et Vaconit, sont énergiques. La renoiiée femelle, les feuilles

de capillaire broyées avec de l’eau, sont des médicaments doux; il en


est de même des feuilles de nerprun, de la pariétaire de Judée, des
feuilles de iribolus, du plantain, des fleurs qui viennent sur les mares,
du lotus, de la violette; il convient de refroidir, en frottant les lombes
avec ces substances; les cataplasmes faits avec les mêmes médicaments
sont moins avantageux; car il faut les maintenir avec des bandages, et

23 cela échauffe un peu, bien qu’on les ait appliqués trés-froids. Il est diffi-

cile de dire par quelle vertu la rue procure du soulagement, car c’est une
chose fort embarrassante à expliquer; cependant il faut savoir que, dans

le cas présent, cette plante, administrée en aliment ou en onction, est


24 très-efficace ,
car elle éteint les appétits vénériens plus que toute autre. Il

est aussi nécessaire de pratiquer des onctions avec les réfrigérants doux
sur le pénis et sur le périnée; car on soulage ainsi plus directement; il

serait donc avantageux de se servir, dans une certaine proportion ,


de la

litliarge, de la terre de Cimole ou d’Erétrie et de la céruse, outre les

2. 'ÈiTtieiKy] èk... Xvyov (conj. S-rjAy- les premières lettres des 5 lignes suiv.

yovov) TO Ma; È-msiKri èk 'csoX^- sont aussi très-pâles. — 9. 'tsoXXcts ex


yovov 70 Q-rjXv A; un peu pâle,
tso est em.; 'zsoXXrjs A Ma. — 12. Ttvi ex em.;
— 3. xa<[..] «xyov A Ma. La lac. de 2 1. rl A; om. Ma. sans avert. — 1 3. kcù yrjs

vient de l’usure de la marge de fond; ex em.; yrjs xai A Ma.


Vi RUFUS D’ÉPHÈSE.
. M«. 16-2 v°. Matth. 138-139-
xi(xcoXi'oL$ ,
Kcà Tï]$ spsTpidt^os y Kcà Tov ypifjtvô/ov KOLTOi'^pioii y 'mpos

lois eîprjyiévoiç y xaï êv xoà Svo ixi'crycovy crv(x(p£poi âvy o^ei Sel

Siiévou zsdvutXy V vSoLTiy V oïvcj) yXvKe'ïy i) crtpaiM. To Sè S-spfjLat- 25

vov ovSeva TpSTTOv éniTiiSeiov y ovre to cdSolovy ovts Tijv è(7(pvv '

5 àTzcüBelv yàp Sel to 'ZsXrjpovv Kcà to è'nilpepôp.evovy ehe aîpLOLy ehe


TSvevyLa tovto èc/liVy ehe àp-lpoTepOLy o ?cat Trjv dpy^rjv tcov TiraXpLÔJv

TSctpéyeiv eÎKos * àpiala Sè âv Ctto tôjv yf^vyovTCov ànwOoho. ArjXov Sè 26

xd?c TOV oîSrfpiOLTOs y TOV yeyevri(xévov Tsrept to |


ctlSolovy gti Sel tov
]

eîpvp.évov Tpô'KQv (3on6elvy Sarle xcù eis xoiTÔjvcty [eVi -crXeopas xel-

10 crÔou] xdXXiov Trj$ xXhewç * ov y dp o-vfj.(pépei vnliov dvcLTTOLveçjQai *

Kcà ydp Gv\eipCt)yyL6jv Kivy{\TiKOVy ctlSolcov Trj ^-épp.rj. KiïoSiSpaidxeiv 27

Sè Kcà \6yovs y xoù êv6v(xrf[pLOLTOt y kol) êXjTîlSas dÇpoSiaiaorl txds y Kcà

Tspo TOVTWv Tds o\{/£f? ,


s/^OTa OTi Kcù èv [bveipO(s]y {xrjTi ye Ta èvoLpyrjy

substances énumérées, en les mêlant une à une, ou deux à deux; il faut

délayer tous ces médicaments dans du vinaigre ou dans l’eau ou dans du ,

vin d’un goût sucré, ou dans du vin nouveau cuit. Ce qui échauffe ne 25
convient, en aucune façon, ni au pénis, ni aux lombes; car on doit re-
pousser ce qui remplit ces parties et ce qui se porte vers elles ,
que ce
soit du sang, du pneuma, ou l’une et l’autre chose; c’est là, en effet,
vraisemblablement ce qui constitue le principe des palpitations, le froid

les repousse très-bien. Il est évident, par la tuméfaction du pénis, qu’il 20 i

faut recourir à ce genre de traitement; et qu’en conséquence, eu égard |

à la manière de se tenir au lit, mieux vaut être couché sur le côté que sur
le dos; car il ne convient pas de se coucher sur le dos : cette position pro- -

duitdes rêves érotiques par réchauffement des parties génitales. On évitera T


les discours, les pensées, les convoitises vénériennes, et, par-dessus tout,
on se défendra de ce que les yeux voient, sachant bien que toutes ces choses,

2 . cTWfxi^épo; ex em.; cru(i(pépv A Ma. — 11 . dr... TiKov Ma; oveip [lac. 6-7 1.]

— 3. êiiévcu ex em. Ma; iévai A; ëirjvai TiKÔv A; eip est un peu effacé. — 12 .

conj. E. — Ib. GipatCf) conj. Ma; avpaicp êvdvpv TitSas Ma; èvOvfJiijp. [lac.

A. — 9 " O. eh
J xoiTcova, h. t. é.] Voy. 5-6 1.] Tïiêas A. — i3. iv [4-5 1.] pv-
notes. Kon&va xâXXiov Ala; xonôSva Toiye (lis. firjTi ye) A Ma. — Ib. évepyif
[-cr ou £ 7r, puis débris d’une lettre in- Ma, sans doute par suite d’une faute
déterminée; puis lac. 6*7 1.] 7i<xXXiov A. d’impression.
DU SATYKIASIS ET DE LA GONORRHEE. 75
M. 102 V®. Malth. 139-140.

TaCiTa TffpoTpéTrei pu'cr'ys(r6ai ,


si fJL[èv Xaêpw?] SiatTcopLSvSs ti$ k<xÏ

aiTM àTuéypi'vo Tcor à(ppoStcri(x}v ^


àviapws [tê] avio Spct-

(joLiy Kcà âvsv TOv è'mOvp.sïVy OTTSp VJCio-la 'ZSapo^vvTiKov • si Sè

œ$ sïpy)'iaLi SiaiTcopiSvos, d7ré)(^oiTO, pàcrlov ovtcü yi'yvono dv kcÙ

28 ev(popwTOLTOv. yprfo'ipt.ov èv 'uso'vw 'usots ‘Zs\r)pOôQrjvai 'ssépa

lov pLSTpiov, Hcà 701$ èp.S70ts Ksvœa-at [t^î^] TffXYja-pLOvrfv * (pvXdcrcre-

(tBou Ss èv 7 ^ 7Spocr(popà rà àyav 7po(pipLOLy oiov TffXrjOos xpscjv, xoù

7 a dyav (pXeypia7coori * 7av7a Sè Ta yXvxéa to èninav ècrliv' xcà Ta


140 (pV(JcoSr] Scnrsp to ydXa xa) 70 v 7Vpov, xat 7Cov bcnrpi'cov
|
xvdpiovs,

xa\ 7MV 7payrjpid7Cit)v Ta? aapSiavdç jSaXdvovs' [3oXËov$ Sè, xdï tso- 10

XvTToSia, xa\ 6Xoj$ to 7mv a-eXayi'oov yévos, xaï zsav7sXdfs è^atpeiv

29 7tjs Siai7r]5 *
^oxs7 yàp 'srapopfxav 'zs'po? à<PpoSi'a-ia. liivsiv Sè (pdp-

fiaxa, 70V 70V TSSpixXvfxévov xapnov, xaï 7riv 7rjs vvpJ^aias pi\av

même en songe , encore qu’elles ne soient pas alors très-évidentes excitent ,

à la copulation, si on s’est abstenu du coït après avoir mangé des mets


succulents et en abondance; n’accomplissez pas non plus l’acte à contre-
cœur et sans en éprouver un vif désir; car cela cause une vive excitation;
si, au contraire, on s’abstient du coït après avoir suivi le régime sévère
que j’ai prescrit plus haut, la continence sera très-facile et très-aisément

28 supportée. H y a quelque utilité à boire de temps en temps outre mesure


et à évucuer le surplus par des vomissements on évitera dans les repas les ; , ,

aliments trop nutritifs ,


par exemple, une trop grande quantité de viande,
les mets qui engendrent beaucoup de pblegme (or les substances qui
sont douces sont particulièrement dans ce cas) et ceux qui procurent
des vents, comme le font le lait et le fromage; parmi les légumes secs,

les fèves, et parmi les objets de dessert, les châtaignes; il faut éviter ab-

solument dans les repas les bulbes de vaccet, les poulpes et toute es-

pèce de poissons cartilagineux; car cela paraît porter aux plaisirs vé-
20 nériens. Comme médicaments internes, on prendra des semences de
chèvrefeuille, de la racine de nénuphar; cela remédie aux rêves éro-

1 . èà.v (lis. e/) fi [lac. 4-5 h] (5<a«Tc6fi. A Ma. —8 . rojaCra conj. Ma. — 9 .

A Ma; dans A, après le fi, on voit les to ex em.; ùcTtspd A Ma. — 1 1 .

débris du A eide — àviapœs...


l’oj. 2 . è^atpeïv conj. Ma. — i3. tov rris v.

ottÎTd Ma ,
dviapœs ts «üto — aveu
A. 3. pî^vs Ma, sans doute par faute d’iin-
ex em.; ov« dvev A Ma. — 6 om. .
[rây] pression; vrjv rris v. pt^rtv A.
76 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 163 r«. Matih. 140-141.

xa\ ov£tpCt}yfjLo7s (3 oï] 6£7, xoà 'zwv dXrjOivcov àTrorpéiret fxi^ecov. Efre 30

ovv O TSOLkyLos 'üîpOKOLke.^'TCLi Ta d.(ppoSio‘ict, [e^re Ta d(ppoSi'cria] dva-


kivs7 tov ‘ZsakyLOv, avpÇiépot âv zsois7v stt) éKoialco, d)s eïpiiTai. Ms- 3l

yicriov Sè xeÇxz'Xaiov SlctncL eîa(pépSTai (rwTppovovcra xoli èyxpa-


5 T^s, Ta 'TsdXXa, xcti 'srept rrjv 'sypoar(popdv. AXXa dv p.kv è'ii'i tovtois 32

xdvravOoL zsctini'tou to crvyLTrlœyia, elr) dv to ^éov clttclv ysyovos* 7va


Sk fxrjSsTroTe vtto\g‘1 pé'i'yi ,
'ZSOiTiTéov TauTa, xol) tous (pXeëo- i4i

'lop.iaLis Gvvzyéa^epov yprialéov, fidXiGla Sè tov iapoç * tots yàp

xa\ TSVSVp.CHTrjôSéŒlepOV, Koà TffXsÎGloV TO OLlp-OL.

10 PsTTOVTOS £15 fxèv yOVOppOtav, TSpo0vyLOT£pOV Tslv£iv TOV TS£- 33

piKkvyiévov, Kcà Tris vv(Ji(paias, xaï |


\rov d^idvTOv], Koà tyjs ïpiSos, I63r*

Kct) xaTa-ipvy£i 2J tois éTuy^ptGfxaGi 'uspoOvp.\oT£po)s , xcà t^i^] d.kkrjv

SiGUTav (xr) Tsdvv pkv Tskrlaynov SiatTaGdai ,


ojg'1£ xai Sia’nov£7v

tiques et éloigne de la véritable copulation. Soit donc que la palpitation 30


provoque ces désirs vénériens, ou que les désirs vénériens augmentent
la palpitation, on réussira en agissant contre l’un et l’autre, comme il a

été dit. Le point important ,


c’est la sobriété et la tempérance dans le ré- 31

gime, aussi bien pour ce qui regarde l’alimentation que pour les autres

parties de l’bygiène. Si la palpitation cède à ces mesures, on obtiendra 32

tout le résultat qu’on peut en attendre; mais, si l’on veut que la mala-
die ne revienne plus, il faut insister longtemps sur ce traitement, et

recourir fréquemment à la saignée, surtout pendant le printemps; car


alors le sang est plus chargé de pneuma et plus abondant.
Si la maladie tourne à la gonorrhée on se bâtera de boire des infu- 33
sions de chèvrefeuille, de nénuphar, de capillaire et d’iris; on fera

promptement des onctions froides [sur les lombes]; quant au reste du


régime, on évitera la ré[)!élion; en conséquence on s’exposera fréquem-

a, [ehs Ta d<Ppoêicrici] ex em.; om. A i63, qui commence par une lac. de 5-
Ma qui conj. -cr. -crpoxaAerTaj ,
eîTS rà 6 1. puis on lit tov xai Tris tpiSos qui
d<Pp. dvax. — 3. ov[L^époictv A. — 5. est en partie décalqué sur le fol. 1 62 v®.

xai Tsepi] xà -crep/, conj. Ma. — 8. éapos — 12 . TSpodvp... oAAr?v Ma; Tspodvpo
ex em. Ma; dépos A. — ii. xai..^.. [lac. 5-6 1.] «AArjy A. — i3. TsXricrpri

xai Ala; après xai, dernier mol de ta Ma; TS^^vapiov A. — Ib. et p. 77 , 1. 1


,

dernière ligne du fol. jôa, vient le fol. StaiToveiv [lac. 4-5 1.] (rvpÇépei A Ma.
DU SATYKIASIS ET DE LA GONORRHÉE. 77
Ms. 163 i“. Matlh. 141-142.

[cTvvs)(^ûJs] • arv[JL(pspei yàp, siTTsp ti, Kcà aleppov tolÏs TaXaincopiats

j4 [;««)] icryyph'ïzpov a7ro^£T[fai to croj^pta. Tvv fièv oJr baCpvv Trj Stà tù)v

dXsipLfÀCtTCOv Tpi^se, Kcà 'zolÎs ê7ri[}cv’^£(Tt] yvpLvol^siv *


tA Sè oivco Ta7s

yeipovofu'ais , xcà Ta7s tcov KwpvKWv d(p£(7£(7i, xoù to7s 'gsvktikoiç

142 'ssbvoiç • ctfieivov Sè Ta dvcü 'üsXeovBKTSiv, Ïvol àv TZo-TrwTO r\ Tpo(p^ , 5


|

35 eï y£ Svvouto (pépsiv. Ois Sè, 'Zffplv xaTaXsTrlvvO^vou , xoù

;^poAot;T£Ti^ dpLSivov, oaa ts dXXa to7s otiovv 'zsapeipiévots avpL^pépsiy

TavioL xcà vvv cruvoi'crsi, xoLTOLTrXdarcrstv fxèv vciTrvï tol 'zszp\ Trjv

36 Q(T(pvVf xoù TO ^Tpov, 'uslvziv 70V xoLcrlopi'ov. AXXà (prlo-ei tis

I
37 vTTSvavTi'oL ToivTa slvoLi TM ypvyetv. Ti? ^£ ctv Xéyof oiXXoi ei tov 10
xoLipov £7ri exotcrlo) Xoyi%oio, eîSelr)s oiv ms àp-CpÔTepoL [xajXôî? zfaprl-

38 vrjTOU. IΣpi ptév ye tocs àpyoLS xoù Trjv 7SpM7r)v TSBÏpOLV 7rjs voaov

[
ment à la fatigue, car il convient surtout d’endurcir et de renforcer le
34 corps par des exercices pénibles. Il faut donc à la fois exercer les lombes
par des frîciions avec des matières grasses et par des mouvements de
flexion, et les parties supérieures par des gesticulations, par le jeu du co-

rycos et par le pugilat; il est meilleur, si on peut le supporter, de faire


prédominer [dans les mouvements] les parties supérieures, afin que la

35 nourriture soit retirée des parties inférieures. D’un autre côté, il est

bon encore de recourir aux bains froids chez certains individus avant
I

qu’ils soient amaigris; ce qui convient dans loute autre espèce de pa-
I

ralysie convient aussi dans le cas présent :


par exemple, placer sur les

I
lombes et le bas-ventre des cataplasmes à la moutarde et boire du casto-

I
36 réum. Ces choses, dira-t-on, sont en opposition avec l’idée de refroidir.
37 Cependant on pourrait répondre : si vous considérez l’opportunité eu
égard à l’emploi de chacun de ces remèdes, vous reconnaîtrez qu’on a
'

38 recommandé ajuste titre ces deux moyens thérapeutiques. Au commence-


ment et à la première atteinte de la maladie, il est préférable de recourir

2 . àTïoèeî [lacune 4*5 1.] fia A Ma mières lettres des 4 lig. suiv. du ms. —
qui conjecture (j1eppa7s TaXatitoopiais 6. OTs Ma (qui conj. ToTs) ;
A porte Ohi.
h^vpà^epov àitoèel^ai âpa. J’ai seule- — 10 . Entre xf/vx^tv et T/s Ma suppose
ment ajouté [xa<] devant — à tort une lac. dans A. — Ib. Aéyoi
3. £7r< [lac. 3-4 1.] yvfivd^eiv A Ma. — Sè âv Tts conj. E. — 1 . eiSeins âv ex em.
4. toTs à moitié effacé à la marge de E ;
et êè ^(jav A Ma. — Ib. dpÇioTepa . .

fond; même remarque pour les pre- AwsMa; dfi<p6repa xaAws A (xa très-pâle).
78 HUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 163 r“. MatlL. 142-143-144.

yl>v)(^£iv SiiÀSivov '


Kcà yà,p to '^/vypov icryvv êvrldrjatv * otolv Sè vap-

Kïjcrav'za Kcà zrapsÔévTa sis tsaos àKpoLTrj tj(pMv olvtôôv kol) zsdvv

pocoSn) ysvrnaty 'ihis ^spp.nv'zéai 'lols is sîprjpLsvois , kol) olXacüs 'tsws'

sWs yàp TM yovopjpGÏxM ysvécrÔou svtolœiv, Kcà STridvpLi'av pu'^sMs 143

5 dXr]0ivr]$y xdi hi avTov KOpsaÔrjvai pLiG-yôpLSvovy kol) Xphvoù cl'tola-

AOL^OLt ’
TOVTO yàp (70L(psîs Koï ypYic/làs iXiriSas Tsapsysi ty} îdfTSi.

To ys pLrjv yXiOLpoïs ^-spfxou'vsiv skXvtikov, to ^s pLStlovcos ^rjpoLVTi' 39

Kov SéovTai Ss kol) STTi '^rjpoLlvscjOoLi ,


OTTSp PÔLTTV Ka) KOLolopiov àpialoL

ê^spyd^ovTOLi.

10 ToLI? Sè CrOLTVplOLCrpLOVS B-SpOLTTSVStV TOUS (pXsoOTOflLOLiS , TM SvSsSl 40

Trjs SiOLiTïjs, 0^po7ro|o-iai?, toT? -^vy^ova-t (pappidKOis. AyoLÔov Sè av-

to7s STTi'ëpsypLOL, oivos yXvKvs kol) poSivov • si Sè (^ovXsi tsois7v lo-yv-

poTspov, {xi'cryeiv kol) tmv ->1/vktikmv yvXôiv' sïpr)Tou toiolvtol TSÔXXà

oXi'yov êpLTTpoo-Ôev, ef mv OLÎpsîaôoLi to (JvpifXSTpov t^ voctco ^vvoltoli b

aux réfrigéranls car , le refroidissement augmente les forces mais ;


,
quand
les membres engourdis et paralysés sont dans une impossibilité absolue
de se diriger et se laissent complètement aller, alors il importe de ré-

cbaulfer avec les substances prescrites, ou de quelque autre manière;


combien il est à souhaiter que l’individu alîecté de gonorrhée ait une
érection et le désir d’une vraie copulation, qu’il puisse satisfaire ce désir

et qu’il soit soulagé pour un temps! cela donne en effet de légitimes


espérances de guérison. Echauffer avec des substances tièdes produit 39
une action affaiblissante; avec des substances plus chaudes, une action
dessiccative; or il convient de dessécher : la moutarde et le castoréum
remplissent très-bien cet office. \

Il faut traiter le satyriasis par la saignée, par un régime sévère, par 40


l’usage de l’eau, par des médicaments refroidissants. Le vin d’un goût 41
sucré ou l’huile aux roses sont dans ce cas une bonne embrocation, , ;
si on
veut la rendre plus forte on ajoute des sucs réfrigérants j’en
, ;
ai énuméré
plusieurs un peu plus haut; le bon médecin pourra choisir celui qui est

3. 'zscos ex em. ;
otioùs AMa. — 4. Prim. yd^sTcti Ma sans avertir ; è|epya'^ovTa< A.
évalaaiv A; mais le c a été gratté, ce Après ce mot, A donne le signe de la
dont Ma ne s’est pas aperçu. — 9. ê^sp- fin d’un chapitre ; o->.
DU SATYBIASIS ET DE LA GONORRHÉE. 79
,Ah. 1Ü3 v“. MatlJi. 144-145.

42 àyoLOos ioLTpo$, X^TOTideU Sè spiov s^afÀfJiévov oiavTrvpov, y^pïja-Oai roïs


I

j)3 V». èiTi^péyp.OLcrt


I
KaTci ts tov vTpov Kcà olvtôôv \ywv\ alSolœv *
ov kclkiov

Ss \}ia\ ctvTa'Toiç •^VKTrjpi'Qts tcov èpiwv èTtiy^pUiv, xoà tîjv baCpvv

Sk [dva.’^vxsi^ '^oh avTo'ïç * dyaôbv Sè xa\ juera tj7? 'zsdXr)s *


I

I
s"i^stv Sè év yXvKSÎ zb y^^vXXiov, xcà ovz\ot)ç Sevcias, zà (xopiot xci\za- .'i

TiXdo-a-eiv' dva\pvy^si yàp zsXéov. Upovoetcrôai dè Koà yaa\[zpbs Siot-

I
vctipr/creoi?], p.r]Sev} (xsvzoï zmv zsvpovvzcjv kol) Solkvovzcov (poLppLCtKwv *

j
zavza [yàp yp '\^‘ns, xcâ 'G^apsvzei'vet zàs èvzdcrets' dXXd œals zd
(xézpia Si(x.yct)p[eïv èzc) v[xé]pas' è^apKSÏ Se eh zovzo v zœv XcLydvœv
I zgpo(7(popd' el Sè SoKo'i Koà icry[vpozépov] zivbs Se'tcjOai, zrjs dXorjs 10
.

}
ovSèv âv eî'rj fdéXziov vo-vyij xevwa-cu * SSvoLzcti Sè xcà zd disaXd xXv-

42 en harmonie avec la maladie. Pratiquez les embrocations en plaçant une


compresse de laine en suint, cardée, sur le bas-ventre et sur les organes
génitaux; il n’est pas mauvais non plus d’y faire des onctions avec de la
laine trempée dans des médicaments froids ,
et aussi de refroidir les lombes
I
de la même manière ; le pulicaire uni à de la farine fine est également bon ;

on fait du vin d’un goût sucré; on y trempe la laine


cuire le pulicaire dans
qu’on met en cataplasme sur les parties de cetie façon on refroidit davan- ;

43 tage. Ayez soin de ne procurer d’évacuation par aucun remède incendiaire


ou irritant, car ces remèdes excitent. . , et augmentent les érections ; mais
j

tâchez d’obtenir, pendant plusieurs jours, des selles modérées ;


il suffit pour
I

cela de manger des légumes verts ;


si on croit devoir recourir à un remède
plus énergique, aucun n’est préférable à l’aloès pour produire des évacua-

1. 'iTio'viBeiç ex em. E; ICTcoridév A I 'rauXaGasiv. A. — 6-7. xaï yaa... fxr;-

Ma. — 2. TE ex em.; Sé A Ma. — Ib.


]

(^Ev/Ma; Kaî'yaa\1 pos puis Sieyel") en


[twv] ex em.; oin. A Ma. — 2-3. xâxiov transp. puis lacune 5-6 1.] priSevl A.

êè... t65v Ma; xdxiov êè [xa< avrà to7s — 8 Taura [yàp


. ^avTo^ ësi Haï Ma;
rpv en transp. puis lac. 7-8 1.] tcov A. yp ou yjx, puis lac. 3-4 1. puis à la
— 3-4. oaCpvv Sè... A... (XETot Ma; dans marge ext. nai A. — Ib. àAAà âclc
A, après ôa(pvv Sè, on voit, en dehors ex em. âXXcos te AMa. — 9. Siayœp..
du papier collé, les débris manifestes pas Ma; Siaywp[e7v e’Ç>, 4 en transp.
d’àvarprj^eiv, puis le mot toTs et la lettre lac. 2 1.] pas A .. — 10 . si Sè Soxo7 ex em.
a, puis vtoTs dyadôv, puis lac. de 4-5 1. Ma; si SsSoixsi A. — Ib. îay t.'-

puis, à la marge externe, non pas seul, vôs Ma (qui conjecture îayypoxépov)
un A, mais hov. — 5-6. nal o£it. .. ra- /(Tp^[vpoT£poy en transp.] xivos A. — ;

TiXdaaeiv Ma (qui conj. oTCp xoctixtiX.) ;


xaî I . 7tai est à moitié effacé à la marge de
où't[(ws Ssugols, T en transp. puis lac. 5-6 fond.
80 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 1G3 V». Malth. 145-146-147.

(TfXOLTOL 7Sctpé)(eiv To Séov •


'ssavu yàp TSpovosîaOou priSè Ty)v

ba-Cpvv Kcà tïjv xvctUv, cô$ tovto ovSsvos ^crcrov êpsOiahxov * aî

<5'è Ksvcücreis éxXvovŒi to.? èv'idcrei?. E/ p.sv ovv 'ffpbs tolvtol yaXysv, 44
SV âv ’syoi \pLSv 6 vTCit)v\ (5'è xcà 'ZSctpo^vvovTœv sti tcûv 'ZSctOœv, <Ji-

5 xvaç pèv ‘ZSpoadsTSOv rjTpœ xcù bo-(pvï, xoà 6 (J 0 i> 'UfXsTalov avTCov

xsvcoTsov. iiTTiGpexTSOv Ss, psTOL TOLS CTixv<x$ , TM Tov zrrjyoLvov d(pe- 45

^riyLOLTL ' fJLSTà Sè Trj pt^rj Tris dXOaiaSy sv psXixpoLTM é(p9rj xoLTCtTrXa-

crléov' playetv Sè Trj p/?^ , v ^ovxépœs diksvpov, |


>; XivocmsppLOL- 146

TO?, 37 âpTOv ^rjpov xsxoppsvov xa\ StrjOrjpiévovy v Ta OLTraXà tov

10 îtïvItov (kpTOV xcà avTO Se to ^ovxspcLS sv {jLsXixpaTM s(p 6 bv, xcù

TO (TTzsppiCL TOV Xi'vov sTTiTrjSsia. ïlapa(7xsvoilsiv Sè xcà TSvpioLS, s'-i^cov 46

èv TM vSoLTi Tris paXotyrjs, 37 tov Xsvxo'iov, 37 Tris àpTsp.io-icLs , v tov

Tsrjydvov, ^ tov (3ovxspMS, xcà tovtco TSvpiav, syysMv sis xpa-


|

Tripct xcà xsXsvsiv jSpsystv [J-éypi tov rjTpov *


TSoXXdxis yàp sxXvsi

1 5 Ta? svTOvicLS. Ss tovtcû TM TpbiTCf) Tris ^spcx, 7^s^0LS ,


xcà ocra âXXa 47

lions douces ; les lavements adoucissants peuvent aussi produire l’efFet dé-

siré ;
on évitera surtout de fatiguer les lombes et la vessie, car rien n’est

plus excitant tandis que les évacuations afl'aiblissent les érections. Si sous 44
, ,

l’influence de ces moyens ,


il
y du relâchement
a ,
c’est bien ;
mais ,
si la ma-
ladie persiste et s’aggrave encore ,
il faut placer les venteuses sur les lombes
et sur le bas-ventre et tirer le plus de sang possible. Après cela on fomente 45
avec une décoction de rue, ensuite on applique un cataplasme fait avec de
la racine de guimauve cuite dans du mélicrat; on mêle à la guimauve soit

de la farine de fenugrec, soit de la farine de lin ou du pain séché, broyé


et tamisé, ou de la mie d’un pain cuit dans un grand four; la semence
entière de fenugrec ou la graine de lin, cuites dans du mélicrat, sont

également convenables. On peut aussi préparer des fomentations avec 46


une décoction aqueuse de mauve, ou de giroflée, ou d’armoise, ou de
rue, ou de fenugrec; on verse la décoction dans un cratère et on fait

baigner le malade jusqu’au bas-ventre, car souvent en fait disparaître

la tension. Dans le traitement de cette maladie, tous les moyens dirigés 47

2. [ov] ex em.;om. AMa. — l\. éyoie\ [levôvxwv k . — 10. to Ma sans avertir;


eni .;^;^37 A Ma. — Ib. TwrMa ; êxi) tov â. — 1 4 exAwet exem.;exAve<r
. AMa.
DU SATYRIASIS ET DE LA GONORRHÉE. 81
Ms. 163 v®-165 r“. Matth. 147-154-155.

77ra(7(jLÔJv iafÀCLTcl
( èah, avfxÇ^épsf 3-aA\f/r? ts oXov tou ctojiâol-

TOS, Kcà TO SlOL TOU GlKUWvioUy Kcà TOU KCL(/lopioU ^pl'(7fJL 0ty Koà Ô

TOU KOLoioplOU TpOTTOS '


TCLUTOL yàp TSpOS afJL(pCü Trji 'ZffoXXfjf TSzipCL TSS-

7tl(/lsuTai dpfjLo^siVf tÀ$ pièv 'zsapaXuasis [s/?] OLidOva-iv Kcà îayùv

dyovTa, tous Sè 77Taa-p.oùs paXctcJŒOVTOL Kcà àviévTct.


<
|
— '[EttI Sh 5

-155 Tfi '&pocr(po]\pçi Ta| [xèv àyav TpoÇ>ipoL, Kcà tol [<5'uc7]7re7r7a, Ka\ Ta

(pu(T(A)\Sy) ,
JCOl) tol Xy]T/xà tyj$ yaalpbs, Kcà tol oùprjTtK^v SuvoLpuv

sypvTa, TSOLVTOL [dy^prjŒla] • édÔistv Sè Ta fxèv TSpwTOL Xeirloiv po-

(pripLOLTCov, Kcà XoLydvœv [pLaXoL)(^rjv,'\ kol\ XdizaSov, xoù tsütXov, kol)

KoXoKuvOrjv, kol) S-piSoLKi'vrjs [koluX'\oÙs in"]) y] [lèvres


y
Kcà (SXitov, kol) 10

àvSpd(pOL^iv * SpipLU Sè pLïjSèv 'ZffpO(r(p£ps(7 Ôai ,


oîïov eu^copiov, 57 pa-

(^cLviSoL, V yoyyuXiSoL, 37 oppisvovy ^ TSpdaov* Soks 7 yàp TSOLpopp.àv

contre les spasmes sont également applicables : les fomentations géné-


rales, les onctions avec le concombre sauvage ou le castoréum et le trai-

tement par le castoréum; car une longue expérience a démontré que ces
remèdes conviennent aux deux états en rendant le sentiment et la force
dans la paralysie, en adoucissant et en relâchant les parties prises de
48 spasme. En ce qui touche la nourriture, toute substance très-nourrissante,
de digestion difficile, flatulente, possédant une propriété laxative ou
diurétique est mauvaise; on donnera d’abord des bouillies légères, et,
parmi les légumes verts, de la mauve, de la patience, de la bette, de
la courge, des tiges de laitue cuite, de la blète, de l’arroche; il ne faut
rien manger d’âcre ,
ni roquette ,
ni raifort ,
ni navet ,
ni tige de choux ni ,

poireau ,
car toutes ces plantes semblent exciter aux plaisirs vénériens.

3 . oTiôs pro TpoTTos conj. Ma. — k- mence par une lac. de 6-7 1., puis
[e/s] ex em. Ma; om. A. — 5 . Après opôt (pot Ma p. 1 54 )- — 6. Tflt TTeir7oL

(xviévra [dviôvra A;àvJwrTa Ma) viennent Ma (il conj. êrjansTrloi) ;


mais vs est

les mots sTTi Sé en Iransp. derrière une très-lisible ;


le S seul est un peu gratté.

bande de papier au bas du fol. i 63 v°. — 6-7. [lac. 6-7 1 .] T;«a A Ma


Ces deux mots terminent la dernière qui conj. (pvatiêrj xal rà êvTotTixd. — 8.
ligne, puis vient le fol. 164. (Voy. 'SfdvTOL [lac. 6-7 1
.]
saQUiv A Ma qui
p. 6i , var. de la ligne 5 .) La suite du •conj. dt^pr^alot . —— 9. 'kayjxvoov [lac. 4-
sens ,
la forme des déchirures et la cor- 5 1
.]
xai A Ma. 10. S-piêûixhots
respondance des autres avaries, prouvent oùs Ma; Q-piSotKivrji [lac. 2-3 1 . et débris

qu’il faut passer au fol. i 65 qui com- d’un Ajoès Ma.

G
82 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ms. 165 r\ Matlli. 155-156-157.

îffpbs à(ppoS{a-ia . — \^riyctvov fzèi;] crvpi(pépoi âv xcà tw yovoppolïxMy

xcù 7 W (jctTVpicjvTi '


yi'xkjIol yàp hv (pvawSeÇy Ta? op|aà? èxXvei, xat

To (77rspp.a ekoL’tlo'ï' [v pu'vOrj tù) yovoppoixôj p.éyicr'lov ^Xd^os '

SiaXijei yàp xcà Xsnlbv to a-neppLOL 'aois'i ,


üs ye xcà tôî tira-

5 aypvTi Tût? Wvf/sf? evireTeU 'srapsysi * tw Ss a-onvpicovTi 'làyjx àv

avvevéyxai , xctià Tr)v vypbrriTa tov cntéppcLTOs èTTOLvieîacL to (7(^0-

SpOL avvTOvov, àXXà pixphv' 'sse(pvXàyPcLi yàp xàvTavôœ xatol-

a-xrf'^Y} si? yovôppoiav b craTVpiaa-pos * si Ss prj ,


Ssy^ono Tt? t^v

àTTÔcTXïl'^lV, ïiyOVpSVO? I
OTtWŒOVV àpStVOV slvaty (pVyOVTCL TOr b^Ùv 157

10 xtvSvvovy xoLTà (jyoX^v psrà da-(paXstût? iacrOan to àTzbaxvppoL * olov

Srj yi'yvsTai xoù stt) tôûv àXXcoVy OTav sv b^écri xaTappovs ànoal^y
éTépœOi Ss àXXo rt SiaSs^rjTOLi , ^ àpOpojv 'csôvosy v Svcrsvispia y v

La rue pourrait convenir aux individus affectés de gonorrhée ou de 49


satyriasis; en effet, n’étanl pas du tout venteuse, elle émousse les désirs

et diminue le sperme; la menthe, au contraire, est extrêmement nui-


sible dans la gonorrhée , car elle dissout et atténue le sperme ; du
moins elle procure aux personnes qui ne sont pas malades des diges-
tions faciles ;
elle estpeut-être avantageuse dans le satyriasis
,
parce qu’elle
apaise l’excès de tension en liquéfiant le sperme ; en tout cas ,
il faut

en donner peu; on doit, en efiFet, éviter que le satyriasis ne se change


en gonorrhée; cependant, si on ne pouvait pas prévenir cette brusque
transformation, il faudrait en prendre son parti, pensant qu’il est, de

toute façon, préférable de fuir un danger immédiat et d’avoir à traiter à

son aise et avec sécurité une maladie substituée. C’est ce qui arrive aussi

dans d’autres circonstances, lorsque, dans une maladie aiguë, un flux


forme un dépôt, et qu’un autre symptôme succède ailleurs à cette ma-
ladie, par exemple une douleur aux articulations, la dyssenterie ou la

1 . d(Ppo§i(Tia. Hepï êè Trjs ptvdrjs xa\ 'loi. .... pivBr] Ma ; dans A avant pdvBr
, ^

TOü 'isn]ydvox> (jvpÇiépoi dv A Ma. Ilepi. ... il


y a les traces de deux ou trois lettres
Tsrjydvov est un titre marginal passé que je ne puis déterminer avec certi-
dans le texte; par suite on aura intro- tude, à cause du mauvais état de la

duit Sé dans ce titre, lequel titre, à son marge de fond; je suppose v Sé. — 4-
tour, aura fait disparaître les mots ürf- Xexôv A; Xexiov Ma sans avertir. — Ib.
yavov pév, par lesquels devait commen- œcr1e conj. Ma. — 8. Séy^otTO tiç ex em.;
cer le vrai texte de Rufus. 3. e’Aar- — èéyotto ti A.
DU SATYRIASIS ET DE LA GONORRHÉE. 83
Ms, 165 v“. Matth. 157-158.

SidppOiOL' Toiyàp TOiavTot dXkooç oùy aîpsToi êcrh, t6t£ Sè yjpy)(jlwç

50 èTriylvetoLi tois kivSvvwSsgiv. Ilepî pikv Trjs pu'vOvs aKSTrléov 'nsb'izpoL

yprjcrléovy ÿ p.rl’ tôjv Sè Ù'ïïoXoittojv KOLià 'nfpO(j(popàv, xajà 6 (tov

èvSiSco(7i TOL 'zsclOï] ,


xoLTOL toctoCtop è(ptévou y xa\ iyjdvSi'cov 'nrsTpou'œv

51 dnaXoa-dpxœv yeveo-Qou, xcà xpewv bpviSslcov» ()tolv Sk èv da-(poLXeigL 5

SoxôJcriv eivoLi, Kcà 'idôv dXkcov xpswv '!ffpO(T(ps[pea-9ott y xcà toutwv

65 v“ J'ij TSo^aÇy xcà cSra, xcCi pvyylcty xcà 7rjv àvcuxopuS^v 'zsoisTaôou ]
Sià

5^1 xcà 'SfSpiTTOLTCOVy Xoà XoVTpCOP, Kp\yt fÀ£V OÛP 'UfeTTepLfJLéPOv]


|

Tov TSctSovs ai B-eppLoXovatai xa) àvay[xa7ai xa) XvTixat* 'apo'î6vTÏ\

Tûj ToXfjLtjTsop xa) i^vxpoXovTS^v • {xéy[ic7lov Sè sU ïaaiv^ 1

TOL»TO •
p.^ ^oLyv Sè êCpi'evai piaryecrOai ,
xa) tols o\[/ei? [xa) Tas vtto-

voi'as]y xa) Tffdcrav svvoiav à(ppoSic7iacrUx^Vy xa) dxoka(T^[lav èx-

diarrhée; autrement, en effet, ces accidents ne sont pas désirables;


mais, dans ce cas, ils surviennent heureusement pour combattre le dan-

50 ger. Quant à la menthe, considérez s’il est utile de l’employer ou non;


du reste, en ce qui touche aux aliments et aux boissons, on doit en
accorder au fur et à mesure que la maladie diminue ; on mangera des
poissons de rocl?e, qui ont la chair tendre, et de la chair de poule.
51 Lorsque les malades paraissent hors de danger, on leur permet d’autres
viandes, et, parmi ces viandes, on choisira les pieds, les oreilles, le mu-
seau; pour reconforter on a recours aux frictions, aux promenades, aux
52 bains. C’est quand la maladie vient d’arriver à maturité que les bains
chauds sont nécessaires et résolvent l’affection ; avec le temps on peut ha-
sarder les bains froids, car c’est un moyen énergique; il ne faut pas se
hâter de permettre le coït; on doit, au contraire, éloigner les regards,
les allusions licencieuses, toute pensée d’amour, tout libertinage, afin

6-7. 'apoa(pé 'csôèas Ma; 'zspoa(pé dpricûs . — 9-10. àvay. ^ Ma ; dva.y-

[traces très-faibles de peaOai plus sen- [xaîat xal Av en transp.; lac. 6-7 1 èè-iw

sibles de KOii rovTcov <5 è]


,

TsSêas A. — A. — lO'i i.pé7/....TovToMa;


.]

p.éy\ia'lov

8-9. Âp Tov Ma; Ap[Ti pèv ovv -cre Aè eh en transp. ;


lac. 5-6 1
.]
tovto A. —
en transp.; lac. 5-6 1
.]
tov A. L’esprit et 11-12. o\['£<s xai Ma ;
o^^e<5
[
xal ras

l’accent de ApTi ont aujourd’hui dis- V7T en transp. ;


lac. 4-5 1
.]
xai A. — 12-
paru du Ms.; Ma a écrit àp., soit qu’il ait p. 84 ,
1 . 1 . dxoXaal otiws Ma; dxo-
encore vu l’esprit, soit qu’il ait songé à Aacr7 [/av êxxXiveiv en transp.] ô'ttcos A.

6 .
su UTJFUS D’ÉPHÈSE.
Ms 155 v°. Mallh. 158.

k\Ivbiv^,^tvoûs Sià (7Cjj(ppo(TÛvï)ç KOLTaalrjaœcrtv olvtovs [e/s to -srar-]

têAôîs vyioLiveiv.

que, par la retenue, les malades arrivent eux-mêmes à se guérir com-


plètement.

I -2. avTOvs TsXws Ma ;


atÎToOs [e< vient en litre : Ilepi (xaTvpiaafiov ^ yo-

en dehors du papier collé cl cr to ou t£ voppicts [as est sons le papier collé); î\

'STOfv en transp.JreAiîjs A. Après vyialveiv ce mot finit le manuscrit.


AETIOY fOY AMlAHiNOY
BIBAION IA'.

Ke<p. a Ilepi StaSi^Tov. Èx tuv TaXt]vov.

ô Siaëyjrrjs ;^pdv<dy sait 'zsâ.dos 'zsept 7oùs veÇ>povs avviaidpevov, 'moXvnoaias èp-

Tioir]'UH.6v psTot TOU «ai to 'zsivopevov dpa vojfpaTi ê^ovpeïaSou • Ttvès êè to 'aâBos

dSepov eh àpièa KaXovaiv, êlrepot êè }.eiovpta.v, dXXoi Sè êt\f/aHov. ^apaKo)^ov^eT <5 è

Toh '&d<7^ovai S/\j/os arvvTovov, «ai ovSeh xôpos ovSevos vypoîi 'SfpoaÇiopâs yî-
verai' êviore Sè «ai Siy^a St-^ovs dnXrjpcÔTMs éy^ov(jtv vypov oî 'sfeiiovdôres , 'vov’téa'h 5
avveyjoç 'apoa(pep 6 pevoi to 'zsotov, ou priv 'ZsXripovpevoi Stà to êv 'tdyei è^ovpelaOai

TO 'zsodév. Avtcov Sè tôjv veÇpôov tSiov èali 'nfctdos ô Sia^vTtis ôpeyopévcov pèv dpé-

Tpùjs TO vypbv, xaréyeiv Sè auTo ou Svvapévaov Sià tÎ\v daOéveiav ttjs xadexTtxris èv
aùjoh Sxjvdpecas' âaitep y dp (ye?) èxï 'i&v xvvo)S&v ôpé^eoov «ai èxi iivcûv XeievTspiMv

opé^eis pèv a<poSpoTcnai ytvovTai aï rives dvayxdlovai rsoXXà pèv «ai Xavpcos rspoa- 1

(pépeaBai airia, ovSèv Sè cry^eSov rc5 v eiaÇfepopéveav xaréyerai' dXXd ê%i pèv rœv
xvvojSôSv opé^ecov Sià to ^dpos dxepeïrat, èxî Sè rcov XetevrepioSv, «ai Sià ro ^dpos,
«ai Sià rriv vxoxeipévnv daBéveiav rrjs xaBexrtxijs Svvdpeus xdroo Stay^o^peTrai dnen^a.

KaT(i rov auTou rpàxov «ai èv rdïs ue^poTis a<poSpordrr] pèv ytverat rrjs oppcSSovs

vypôrrjros ope^ts, Sià Sè rX\v daBéveiav rrjs xaBexrixrjs èv avroJs Svvdpews dBpôov 15
£7ri Tj)v xva'hv ri\v êxxpiaiv avrfjs rsoiovvrai. — Kperaïos (
Chronic. Sig. II , 2 )

apoaliBriai «ai ravra' Tià axXdyyya avroïs xateaBai Soxoîiaiv, daûSeis, ditopoi,

ou« eh paxpdv 3-urf(T«ou(T/u * rsvpiÇ>Xeyées S/xf/ai' «ai dnovpr^ais ray^eïa, dXXà xav

eh pixpov xardayœat ro ovpovy rsapoiSéovai ôaÇivv, Spy^eis «ai <crp^/a (p. iid-ii 5
éd. Ermerins). Hu Sè èni pdXXov av^rjrai, Q-eppaaia SaxvccSns èv rois axXdyyvois 20
TO èxiydalpiov pvriSoîirai, «ai ÇiXé^es èv avr^ èxatpovrai, îayyoï Sè rrfv SXrjv
é^iv (p. ii 5 ), rrjxeSœv Sè rov awparos yiyverai Seivij (p. 1 15 ). AXXoi Sè ovx ov-

Ch. 1, 1 . 1-2. rsoir}rix 6 v BCV. — 2. Td àlnopoiBC.— 18. B-véaxovai' rsvpiÇXe-


om. C. — Ib. voT^pari (et en interligne po- yées Siyj/ai «ai dnopvai (et en correction
(diépari) B; nna cum hoc potu Corn. — 3 .
dxopovai ) rdyia A B-v"ï}axovai * rsvpt ;

Xeievrepiav BC MOV ; Corn, a la leçon de (pXéyeaBai Si^pa xai dnoupriaiv rayeïav V ;

AU , et il ajoute : et siphonem afusorii instru- S-vr^axovai (d»5 èv ou ùadv Corn.) rsvpi


menti siinilitudine appellant. —
4 - 5 rspoa- . ÇiXéyeaBai Si'ypai {Si'ypa Corn.) «ai ctTrod-

(Popds vypov om. U. — 4 . rspoaÇiopd pr](Tis ray^eia U Corn. ;


B-vvaxovai œs èv
A. — 4 - 5 . ylyverai A et ainsi presque tou- rsvpi (pXéyovrai Siyf/et xai dnovp. avroTs
jours. — 6. pév BC; ptv A. — 7. TO rsdBos ray^eîa BC. — 19. rsapoiSovvrai BC. —
BV.— 9-12. ôpé^ecôv. xvvcoScüv om. ü. . . . 20. si Sè éri paXXov aillerai BC (qui a le
— 10.•pév avant om. AX. — ii. rà aÇ>. texte de A et U à la marge ) V. — 2 1 . «a i
airia — i5. Sé om. — èv avroTs ÇiXéSes èv avrcp «.
BC. V.^ Ib. BCX. — ai ai t. é. Ib.
om. B C. — dBpSws B U X. — Ib. avrov dXXniv BC. — 22. xai rpxeSoJv rov
16. BC. <7.

U avru'v V. —
;
dacSSeis y dp oùroi «ai
17.— yiyvovrai A. Ib.

Lo chifTre mis entre parenthèses indique le numéro du chapitre correspondant de Rufue,


86 AËTlüS D’AMIDE.
povffiv, ovSé lis âXXn Tov TSivofiévov èianvoi/f * TOiyapovv ànopinj pèv tou 'Sotov,

'ff}.rfppvprj Sè Tov vypov, 'nsspnâaei Sè Tfjs xotXivs è^eppdyrjcrav dOpôoi (p. 116 ),
y^vpol Sè poydvpol dva-noBévTSS èv avTM tw cœpaTi tüv vt<PpS>v to 'csdBoç èpydlov-

rai. SxoTTo? oZv ripTv èv Tais B-spaiielais yivécBcû dpavpœaai Tè\v SptpvrrjTa tcov

5 vypœv, xcLi SvaKtvrjTOTepov to rs aîpa xat tyiv (jZv auTW dvapspiypévvv ôppciSrj vypà-
TiyicL èpydaacrBai ,
xaî t^v Svaxpatriav tccv vsÇ>pô5v dvaxaXécjaaBai. Kpyppévov toÎvvv
TOV odBovs evBéœs , pr]SéT:ci} TsXeicoBévTos , dpialov Tépveiv rr)v èv dyxcovt ÇiXéëa,

xal (TvppsTpov dÇfaipetv, xey^prjcrBai Sè xaï to7s perplois rôov SiovprjTixcSv Stap-

pZiz^eiv Svvapévois rèv dvouïSTiupévTijv èv roTs ve<ppo7s xaxoyypiav. — ^poviacLVTOs


10 <5é TOü 'odBovç, prfTS ÇiXeSoToplav zrapaXapSdveiv, prire Stovprjuxôv pvSèv 'VSpoa(pé-

peiv' xaTOLTiMei y dp r\ Svvotpis ènî 'lœv y^povi^dvTCOv, xat SpipvTSpov dTro7sXe7Tcu to


'odv (TÔüpa. èv 7Ct7s Ç>Xe€oTopiais , xat râ SiovprjTixâ Sè StSSpeva èrci 7œv y^povt^ôvTcov
'üsoXXa'xXacjid^ei to TsdBos. MéyKr'lov Sè îapa tç5 TsdBsi Tot>T<p TSiovTa è^epe7v aCiixa,

Tslvetv Sè œs on il/vy^pàraTov xat tt? ûcAAtj Siahi^ yf/vy^poTépa xsy^pfiaBat , 7wv ts -^vy^ôv-

15 7ù)v Xdyavcûv^èaBtovja 7œv pri StovprjTtxcov xat Tiltadvns yyXov ilvypov poÇovvTa,
dvTtaTiav Sè xaî eîs iSpooras tyiv ZXrjv. — Apta'lov Sè, Çrjatv ÀpsTa7os, xaî 17 èv

'üsiBcp ytvopévv Tsopia, w r7 e


< vTtspéyetv dvco tov tuiBov Tiiv xe<paXriv, i'va to pèv Tsdv
ffüpa Q-sppatvrjTat , ypvypdv Sè éXxrf dépa, Ta Sè dXXa Sanep xavaov B-epaTrevetv, l'va

Tayjj dSf>pos yévrjTai. Trfi» ts oùv TsdXnv tov dXQ'tTov <pvpdaas ô^s7 xaî poSivep xaTd-

20 TtXaT'le t6 vttoyôvSptov, xaî (pvXXa dpiteXov Tpi^pai d-itaXà, rf xoTvXriSàvos ^ dvSpd-

1 . ovyî B. — Ib. dxope7ç BGIJVX. TStvopévov SiaTtvori.Totyapovv dxopirj pèv


Ib. TSOTOv] TOTTOU A. 2. TsXljp- TOV TSOTOV, TsXrjppvpv Sè TOV vypov, Tse-
fjttip/rj vypov A ( TsXrfppZpv ex
Sè TOV pndat Sè TrjsxoïXtns, è^eppdynaavdBpôœs.
em.); TsXvppvpe7 SèTo vypov BG; TsXrjp- Le ms. sur lequel Gornarius a traduit Aëtius
pvpe7 [-pot V ) Sè TOV vypov U V. Ib. — avait , à de très-légères différences près , le

Tsephaats Sè Tris xva'leœs Tfjs xotX. èppdy. texte — nvéaBca


de A. 4. (sic) A. — 5 . to
U; Tsephaats Trjs xxktIscüs xaî Trjs xoi- TS aJpa] ex em.; S-spa sic A ;
to aîpa
Xlas oBev (om. V) èppdy. BGV. Ib. — cet. codd. —
(

6. dvaxaXé<Ta(TBat.'\
)

Ce qui
xojA/rjs] xoivris A. — Voici les passages suit, jusqu’à Triv vXrjv, 1. i6, serait tiré
correspondants d’Arétée; on verra que A d’Archigène, d’après le manuscrit de Gor-
se rapproche beaucoup plus que les autres narius et d’après les manuscrits de Florence.
mss. du texte original ; Td tntXdyyya Voyez les notes. —8 . Sè om. AGV. — lo.
xaleoBai Soxéovtrr daoiSces, d-nopot, oCx prjSév] n B G. On constate très-souvent,
ès paxpov B-vrjaxov(7t • TZvptÇiXéyees St'ypat. dans ces manuscrits, l’omission d’une des
A-xovpésiv Sè Tis âv èniayot Tpoitos, r) négations quand il
y en a deux.
— i 1-12.
ris aiayvvYf nsovov xpécrtrcov; dXXà xrjv ctTroTeAer T£ TO A. — 12. Sè om. UV. —
ès (jptxpov èyxpaTtes yévuvTai, rsapoi- i 3 . TSoXvrtX. BGOU; èrtî TSoXvitX. V. —
Séovfjt 6o(pvv, opytas xaî îayia . — Hv Sè là. 4^vypÔTaTOv ex emend.; \f/vypoTSpov
èitî pSXXov av^inrat, Q-éppavats (jpixpii codd. ; perquam frigidiis Gornarius. Ib. —
pèv, SaxvcoSns Sè, èvi^ovaa To7at (xrrXdy- tc5 v Sé U. — i4-i5. rd ts yj/vyovTa Xd-
yvotoi' èntydG'l ptov pvaoî, èiriÇiXeSot, yava Ta pri StovprjTtxà èaB'tetv xaî Tslt-
îayyoî Sè Triv 6Xr)v ë^tv. — TvxeSœv Sè crdvns yyXov yj/vypov poÇdv B G. 16. —
yiyvsTat Setvr). — kXXot (ÀAAd oïSe
Sè ÀpsTaZoÿ] Voyez les notes du chapitre 6 de
Erm.) ovx ovpéovat , ovSé ne dXXrj tov Bufus.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE. XI, 2 . 87

Xyvs, crépsct)s, Kcti 6aa dXXa ToiavTa. IlpoTiàri^e Sè xai 'tsoXvyovov yy}<ov auvtyfis
èv oivcà péXctvi, Hrâ avpOvToVf xaï Ç>otvixci)v dxôSpeypa, xai piiprcov, xai àxicav, xai

yrjs évTspoL éÇ>6à, /xeTct yv)^ov tivos tcov 'zspoeiprjp^évoov. Str/a Sè 'zspocri^épeada.t rà

eiiyvpoc, xai éiSrjxTa, xai dp^Xvveiv Tt)v SpipvTtjja êvvdpeva, oïd èahv côà poÇirfTà,

xai (jepiSaXts, xai y^ôvSpos èaxemapévos èv po(p-npaTos îSéa, xai ypipeia xpéa 5
dxipeXa Xlav é(p6d' olvos Sè èpvOpos 'zsayvTspos , pdXXov xspavvvpevos eïs

Sidvi^iv TÔov dXpœêcSv yypwv rô5v 'üSoirjTtxœv rrjs S/-^tj$ • psTaSdXXet ydp ô olvos
Tr)v avyxpiaiv èxi to yXon-ù. Oèx ddsTov Sè SiSovai xai ivpôv veoxayrj dvaXovy xai
ydXa Sià xoyXd^icav ^ crtSrjpcov Siairopccv èay^iapévov, dpOévros tou ôppwSovs. kxpa-
xrouvTCûv Sè TÔûv 'zspoeipripévcûv ftorjdvpdTCov, xai èxnstvopévr)s Trjs Stadéaeoos, ovx 10
djoxov xai lols vapxcorixoïs xey^pr\aQai 'zspoty<pépovias Tr)v Sià xœSvœv dvxiSoiov
vxvurtxYjv, rf riva tôov dvccSivwv Tpoy^laxojv, xai èvépau vxvcütixm xsy^pŸjadai , oïov

iahv ôxtov ôpo^iaîov péyedos psTÙ 'hov rj 'zsXetovos xaalopiov • SiaXvéaBa) Sè yXvxèt

xpr]'iixcp ravTa , ovy^ Saxep èxi xoûXixcUv pcTot 'avyavivov èXaiov • sp-^vy^etv ydp ixi

TÜV7C0V ^ovXôpeda. Èvierai y^prjcripœs xai êXaiov èv œ yrjs êvTspa èvaÇ>rj‘^rfTat , xai 15
é^codev Sè 'apotyxopia'léov Tais Xayôaiv oxiaQev xai tw ir^Tpcw xaTaxXdapara , xai
if/vypara xai y^phpaza \(/v^ovTa, oïov Q-piSaxtvns , xoTvXriSSvos , Çiaxov Toîi èxi tô5v

T sXpaTCOVj 'zsepSixloVy xai xà xsapaxX'^aia y xrjpœxàs Sè èrcnidévai roTs xonois Sid po-
Sivov è(Txeva(7pévas y r\ yapaipr]Xivoo y xffpoaXaSovaas yvXov xcov xspoeipnpévccv rivés.
Éiri uv Sè (jÇiéSpa vapxôoaat ^ovXopeda rijv aïaSv^aiv xai pavSpayàpov yvXov rspoa- 20
xXéxeiv xrjpoorij y
xai prjxeovos (^vXXcov yyXoVy xai rà rsapaxX-éaia' èx SiaXetp-

pdruv Sé rivwv StSovai xai rcov rspos rà Q-avdaipa rffeTroirjpévcov dvriSércoVy xai pd-
Xiala rrjs Sià èy^iSvœv B-rjpiaxffs KvSpopdyov rspoa<pdrù)s èaxeuaapévns y xai rrjs

rov ÈcrSpa.

jS' [s'y Ilepl drovias ve<Ppô5v aîparéSr] oZpa èxxpivàvrct)v Éx rœv PoéÇov.

Ne(^p<wy ys (xrfy èuh xai dXXo rsdBosy èxi ou Xex'los ovpsïraiy avp- 25
Saivet Sè rovro xai Sià droviav rûv vs<Pp&v, œaxep èxi fjxari é(papev yiveaBaty xai

Sià rr\v evpvrrjTa rcov èx rrjs xolXrjs (pXs^os sis roùs veÇipoùs ro oZpov SinBovvrcov

crlopdrccv • evpvrepoi yàp oî rsàpoi rvyydvovrss yaX&ai ri xai rov aïparos èx rrjs

ÇXeSoSy xai dXXas rsayvrr^ras y œcls perà rrfv rôov ovpovpévœv xardalaaiv vxo(/ld-

1. xai devant Saa om. A. — Ib. xai~\ rspoaipépeaBat Sià r&v xwS. V. — 1 5 . d<ps-
TO B. — 2. ctÙu oÎvo) BC. — Ib.avp- ypeïrat BG (qui a en interl. èvaÇ>.'j U V. —
(pvrov B (en—3 corr.) C. . évr. éxld 16. rspoxop. AU. — 16-17. xai \f/vypara
B; AX; évrepa éÇiBd
évr. ora t) (in om. AGÜX. —
17. Q-ptSaxivyiv BG et ainsi ;

C; éÇiBd Corn. —
êvr. S<T<a Sè 3 -
4 - les autresmots à l’accusatif. Il en est de même
rspoaSvvdpeva oTa BV. — èaxevaapé- 5. pour les lignes 20 a 2 3 . —
18. xai xyipooràs
vos U; crxevaapévos AX (faute constante Sé BGÜVX. —
19. riva A; l’abréviation
dans AX); (Txevaiépevos BCV. — 6. Sé étant dans A la même pour yyXov et yy-
, ,

om. AX. — y. è^aXei^l/iv, et en interligne XoVy on ne peut savoir quelle est, ici, la
Sidviy{/iv B. — 8. ^é] ydp X. 9. aiSy^pcûv — leçon de ce manuscrit. — Ch. 2, 1. 26.
Staxvpov (J ;
cnS'épov SiaxZpov BCV. — rûov om. U. — Ib. uxyxep xai èxi BC MO.
1 0. oZv pro Sé B dans une rature. — ii — 27. SinBeïrai ü.
88 AËTIUS D’AMIDE.
aets év àyyeiù) sùpiaHsaQ'u xai èT:n:âyovs dvœQsv ^ctXoiaaicù Tsvev^ovi fidhcjla

iotxÔTas. flsÇidévTOS fièv ovv tov anloxj xal 'ufa.peXOôvTos eîs toIs ÇiXéSas , ovpslrai

ÔTtoîa e/pr?Tar veapov Sè en Svjos xaï àniT^o^ toü crniov, xaSapà xcù vSaTwSrj xaï

àvvTtôal avx èxxpivtjai rà ovpa. Tlovovai êè ovSèv, v xat xovÇt^ovrai

5 êxl t(x7s ovprfoetji, Xe-nivvovrai ye p-^v '®a*'Te?, xai pSXXov oaois aïpa
>zsXe7ov ovpe7Tcti. Ôc7u;)^a^e<y pèv oZv xarà dp^às Tovrois avp(pépei, xaî (jnia alv-
<PovTCt xaï oïvovs péXavas 'apo(jÇ>épeadai , tcov Sè StovpnTixcôv dnéxscrdai xaï avvov-

aias 'usavraTzacTiv, Tsiveiv Sè rà tôSv aipoul oixôiv Çdppaxa, xaï pàXia'la 'OoXvyôvov

XvXov xaï (îvpÇivTov pi^vs d<péypnpa, xaï tpayâxavdav èv oivcp péXavi ^eSpeypévrjv.

10 'io'lriai Sè ràs ix veÇipcov aïpoppayias xaï a'J paTtcloTov tov ênï tôjv vSaTCov vvxopévov

ô x'^^os TStvôpevos, xaï to d<pé-^vpa Trjs pl^rjs rrjs peydXrjs xpoxoSetXidSos ttîs Tsapà

Tfit ZSara Çvopévns, r)v oî Supot opô^v xaXovcn, yXvxvaiSrjs fjToi TSaicov/as xdxxot
TiTvppoï ScoSexa <rvv oîvcp, èXaÇslov xépaTos xexoppévov /.a avv oïvcp, iréas (pZXXa
Xe7a (7VV otvw, Xvatpaxïov x^^S$, Xidov aîpaTiTOV jCa ,
Xmtov tov SévSpov twv Tspi-

15 crpdTCûv TO dxàëpeypa, Xevxrjs dxdvdrjs pi^r\s to dÇié-^rjpa xaï Ta TsapaicX^aia , d Tiva

èv Tcp Ilepi aîpoTtI oixôûv Xôyci) TspoeipnTai. È%tTidévai SèxaÏTo7s veÇ>po7s xaï tt? ô<7(pvt

é^œdev Tà TSpos povv yvvaixe7ov dvaypa(pr]a6peva èitiBépaTa , xaî rà Tspos Tas tov
aï'paTos T/lv(jeis, xaï 6aa t 9) alv-^ei xaï Trj ^npoTriTi tÔvov Tsapaax^7v SvvaTai,

oJd èff'h jSaToy (pvXXa, xaï Spvos (pvXXa xaï ^dXavoi ,


xaï pvpaivris ÇvXXa xaï ô xap-
20 Très, aiSia xaï ^aXavaha, jcaï tov TSepSixiov Tà ÇivXXa, xaï Ta TsapaxXrjtna, dva-
Xap€avépeva Çioivi^i TsaTt\To7s xaï èTziTidépeva. Mejà Sè TavTa dvaTpé^^eiv Trjv ë^iv

ydXaxTi xaï antois, xpéaaiv ôpviQeiois, xaï velois dmipéXoïs, d)s âv xaï to avpTiav
acüpa dyeiv (dtyrjTa*?) sis layyv , xaï ot vs(ppoï pœodévTSs to oîxe7ov êpyov è-xiTeXc^

oiv, oîxe7ov Sè to7s veÇ>po7s èali to Siaxplvetv xaï Sir\Be7v to ôppœSes vypdv dno tov
25 aïpaTos.

y . Ilepi TÔiv xaTa TSeploSôv Tiva aJpa ovpoZvTCûv. Èx tôSv Apxfyévovs.

ÈxxptvsTai Sè dxo tcov ve^pS>v xaTà TsepiàSovs nvàs èni tivwv aîpa TsapaTtXrjaîus

2. pév] y dp M. — 4-5. ilovovai Sè oî dxdvBns om. M. — i5-i6. a Tiva


TsdaxovTSs xaï ovSèv ^poix^ TsavTeXœs TspoeipDTai om. U. — 16. èv t^ TpiTcp
xov(pî^ovTai êitï to7s ovprjcrscri , et à la X 6 y(p MO. — Ib. BCMOU. —
Sè to7s
marge : év dXXù) ovTcos ' TSovovoi Sè ovSév, 18. AU VX; SvvavTai BCMO,
et le reste comme le texte que j’ai imprimé et A en surcharge d’une autre main. — 19.
C; B n’a que le mauvais texte ; A n’a que la oïa Ta (3 . MV; otov Ta (3 . B O.' — Ib. xaï
bonne leçon , comme Corn, et U V, à cette Spvos (pvXXa om. BMO V. — 19-20. ÇivXXa
seule différence près que ces deux derniers xaï ô xapTiàs om. BMOV et U qtd rem-
manuscrits ont ovSè ^paxv , et que V omet place ces mots par Spvos ÇvXXa trans-
xaî avant xovÇ>t^. — 6. tovtovs BCUV. posés, — 20. TOU ex em. Tris codd. Le texte
— Ib. (TvpÇépeiv M; <rvp(pépov C. — 7. portait peut-être primit. Trjs TsepSixidSos.
;

Tspoatpépeiv O. —m . d om. B C O U V. — Corn, a perdicii — 22, xaï aiTiois xaï xp.


1 2. o< om. B C M OU V. — 1 4. Xe7a om. M. BCMO. Ib. xaï veiois xaî U (qui omet
— i 4. MUV. — Ib. XlBov aîp. xai après dv) V. — 2 4 . v. épyov èaTi X.
^a après dnoSpeypa (1. i5) C. — i5. — Ch. 3 ,
1. 2G. TSapanXrjaiov BC.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE. XI, 3. 89

tû5 «tto Twi» aî(ioppoiSù)v iv ëSpa, nai xoLTa àpx^à$ pèv Stà to ywpU rtvos ôSijvvs ex-

xplveaBctt oCèe SXoos ov Soxet èm<po^ov elvai ro7s 'zseirovdoGi


,
^povurdèv Sè, et êm-
ayedeli] 'Storè to êHxpiveadat Sdos S^ov, ^dpos è^tÇiépei xaî êréprjov xaxtalcov voav-

paTCOv cthiov ytveiou, eh éVepa pôpia pé-^avTO$ tov aïparos àpdpnixctiyàp *


Siadécreis

è-nîèvlav êx Trjs êitoyrjs avpSaivovcrtv, ti axoTœpaTa, v peXayyoXixot.) 'zsctpdvotat 5


parlai, ij S->peuv 'zsvpdxjsts , œanep xdx Trj$ t$v aîpoppoiêcov èxoyrjs • rà -nroAAà Sè eh
xaye^iav xaï ilSpuTia èvreîidev èTznrjSeio^rjs yivezai. ^i^Xn Sè ylvexai ri èx rc5v ve(ppcùv
70V aïpaTOS êxxpi(us, avvaiaQavopévùov av7S>v TcSy 7saGy6v7(£iv Trjs TSapoSov tou èx-
xptvopévov aïpaxos xa7a tov tottov twv veÇ>pœv TSoXXâxiç , xa\ pdXtala èTieiSàv dve-
Tt'ipiXTov oüpov èxxpivr)7ai. Vive7ai Sè to TsdSos pdXXov eTti dxpa^ovTCOv xaî véœv, 10
xai pdXtala eirl twv dxoXdalcos xey^pripévcijr toïs dippoSiahis. ÈxxpiveTai êè èxi tivuv
êx 7Ô0V ve<ppù5v aïpa, xaï pi^^eœs dyyetov èv toïs ve<ppo7s yivopévrjs, d)s èxï tôSv Ç>op-

tIov jSapO dpapévœv, v péya 7£frj^V<^dvTMv, rj v^j/rjXov TffeaovTiov, ij ti toiovto éVe-

pov ^laiov vxopeivdvrcav, èvioTe xaï Sià Spipécov dvœdev ènippvévTCov y^vp^^r dvdSpco-
(Tis y/rerai tcov dyyelcov. IleipaTéov pèv oZv evBvs xarà dpyaç èTii(yye7v tj)v (popàv 15
TOU aïparos, pdXial a èxï toSv xajà Tseploèov èxxpivôvTœv' peXeTrjs y dp yivopévvs,
d)S Tffpoelprjrai, ovSè r\ èxoyii] èaliv da(paXi/is. (bXe^oTopia Toivvv duo dyxœvos evre-
Btjaei, eTTÏ pèv tCùv xarà TseploSov èxxpivàvTcov to aîpa ôXiyov TSpÔTtpov Trjs Tse-

piôSov -crapaAapêavop^vî;, ènï Sè t65v êta prj^iv dyyelov evBvs dpyrjs, pspephBai
êè Tr)v dÇtatpecnv dpeivov, î'va dvTicTiaais xaTa ^pa.yy yévvTai. ^xéneiv êè Ta Tsepï 20
Toùs veÇ>poês (môyyoïs ô^vxpdTCp êeêevpévois , v èpiois oî(TVT:r}po7s avv poêivcp xaï

ô^ei, peTà êè TavTa xaï èpiiXdcy'l povs èiuTiBévai èvaipovs xoXXrjTtxds. Èrrn^êeios êè

xaï atxva TSpocliBepévi] , xaï pdXiala et ÇXeypovrj vtiotiI evoiTo elvai ènï twv êid
prj^iv dyyelov aîpa ovprjadvTWv. kppoaei êè xaï toZtois TûOTrjpaTa Ta to7s aipoxloï-
xo7s êiêopeva, peTà êè to TSavtraaBai Trjv tov ai'paTos éxxpiaiv êianav uxrle aipa 25
TSoXv pii ylveaBai, xaï pdXicrla ènï tS>v xaTd Tseploêov èxxpivovTCOv, xaï yvpvd^eiv
avveyjas Tà dvci) péprj tov cdrpaTos' èxï êè tS>v êid prj^iv dyyelov aîpa ovprjadvTCOv,

eî êXxciXus VTToXetÇiBeln èv to7s toxois peTa ty/v éiroyiiv tov aïpaTos, ^epaxevBriaeTai
êta TÜv pr]Br]Gopévùiv èv tw Ilspi èXxdaewv tottw. — *
^pxXaal pos veÇfpiTtxrj' xnpov

1 . — Ttvos om. B C M O.
Tip] TOV A. Ib. de M. Wabrmund, ont toiovto. la collation
— 2. ou otn. — 4 pevaav- — vxopevàvTùûv BC; vxopévToov A.
B CM OU. . i 4.
TO$ BCMOUV. — TSap. xaï parlai — 5-6. êè xal BCMO. — Ib. èv. Ib. èitip-
BCMO. — AU. —
6. peôvTCOv AU. —
Tsvpdraeis IlejpaTiov ouv
Ib. tSiv i 5. pii

om. V. — èTUTïjêeioTepov
7. — evBvs B; [pév X) evBvs VX.
B. Ib. êrj- Tseip. pii
Xot êè ylvovTai U; om. MV. — 9-10. dve- âcnzep B M OV. — om. MO. — 1 7. Ib. ri 18.
TttplxTov C dvenlpiXTa M ;
pév om. — dyyeldiv B O U V. — 20.
;
dveiilêrixTov B. 19.
ü. — oupou evplaxeTai U. — 10-11.
10. Te X. — ÈxiTriêeiov B MO. — 28. TOC 22.
dxpalôvTUv Te xaï tuv dxoX. B C O avant pdXiala om. BMOV, — 24-27.
véccv ;

dxp. V]
pdXtcr'la [xal dxoX. kppôaei.. ovpnadvTCOv om. O.
vécov èitï tcov ..

MV dxp. xaï ;
èxï dxoX. ü. xaï yvpv. xaï
vécov tcov A. — êXxcê- cxvveyjos 29.
— i3.il ante om. — e’I BCMO — 89,
A. Ib. vxf/ovs
90, aecos U. p. 1. 29-p. 1. 2.

BCMOUV. — ToiovTov A B C M O X
Ib.Ép7rAac77pos dpxovv om. AX. Cette ;

les manuscrits de Vienne ,


si j’en juge par recette est sans doute une addition récente.
üü AÊTILS D’AMIDE.
0J77. a', xpoKov t^dy. a! , XeKtdœv (I. Xenidoi) epôôv Svo , (poivlnœv (1. <poivixe$) t,
i
xat poSlvov To dpxovv.

ê' [y'), llepi Xidic!)VTCi)v ve<Ppô5v. Éx Tœv Àpy^iyévovs xaî ^tXayplov.

Tais iv veÇpoTs XiOtdaeaiv oî >srpoSeSrjx6T£$ dXhxovTai paXXov tùjv 'aoitScùv,


f
ùia-nep rais èv xva'lei oî 'usoièes avveyéa'lepov ‘tœv 'i^po^e^nxÔTœv * ahht êè rrjs

5 TovTuv yevéaeœs à7re\|//a< crvvsy^eTs ,


Stà Siv 'srXrjdos vXns diréTilov idpoî^STai, xaî

Tsvpœais 'srspï tovs ve<ppovs xaî Ttiv xxialiv ditoTeXenou , -fj tis xa.jox'l coaa Ta ùypd

crvvirTlY}<yi noà dizoXidoï ôpoiOTpOTiœs roïs iv toîs é-^opévots v'êaa-t, xoxà Ta yaXxeïa

[xdXiala. jcov ^aXaveîcov evptaxopévots ‘zsciipois. 'ïivvicr'l avrai êè èv toTs ve(Ppo7s oî

XiBoi xcnd xàs xotXias avrcov, v ptxpoî, rj pei^oves ,


xaî ®ot£ pèv eïs , 'aoiè êè

10 'VsXelovEs, êiaÇiépovTES êè tw peyédei, xaî tiw cry^rjpaTi, xaî

TrjT/, xaî tû5 'zsXi/idei' y dp péXavss eêpiaxovrai , xaî vTioXevxoi, xaî


xaî
'vrj

œy^poî' xaî
1
I

oî pèv 'srepiÇfepeis xaî Xeïoi evéxxpnor oî êè dXXus 'zscvs ècxyripa^iapévoi , xaî pdXiala

oî êxiprjxeis xaî oî jpay^eTs ,


êvcréxxpnot. ïlapéneTat êè to7s 'usdayovcjt ^dpos ivTo-

Tiiov, éyxov pt)êapo\j 'uspo(paivopévov èxtos, eî pri xaî ÇXeypovij êid tov Xîdov di:o-

15 TsXeadeîrj , êvaxapnvs te avTo7s v pdyii yivEjat, xaî to oXov aœpa êvaxîvriTov


vdpxTt) TE TSEpî Tflt GxéXr] ,
xaî paXiola tov xaTaXXijXov cxéXovs , ovpd te ôXîya pèv

xaTa dpyàs Ttjs aÇrjvcùOEœs èxxpîvETai xaî vêaTœêrj , volEpov êè xaî inoy^rf TeAs/a

yîvETai, xaî rj xoiXia dêiayœpr]To$ pèv pévEt, Tspodvpîas êè Tspos èxxpîoEts tsoie 7

TSoXXàs , èxxpivETai êè evîote xaî aipa vtto Tris (3îa$ tû5v XîQœv, xaî pdXiala TpayvTE-

20 pcov ovTCùv. METaxtvrfdévTos êè tov Xîdov èx tüv vE<Ppü>v xaî xaTa(pEpopÉvov èitî tt)v

xvffltv, ovpd TE TSoXXà èxxpîvETai vitoalaaiv yf/appcôêrj éypvTa, xaî ri xoiXîa ixêîêcixu

êa\l/tXfj, avvaîoBnaîs te yîvETat tS tsetiovBÔti , ùs TsapoêEvovTOS duo twv vEÇ>pî5v

ènî Tr\v xiahv tov XîBov.

E [y). 0epa7re/a tu>v XiBicvvtcûv vE^pœv.

liÇrivœBévTos êè èv to7s vE(^po7s XîBov xaî oi^oêpoTdTas oêvvas èmÇépovTOS , xaî

TiyXrjBovs ai'paTos xivêvvov dnEiXovvTOs , ènî to TEtvôpEvov pépos TSpo(jxaXE7Tai Tas

25 dXas êià Tas o^EÎas oêvvas. TépvEiv pèv ovv TspoorjxEt Trfv èv dyxûvi Trjs xaTaXXifiXov

a. 6 ^ovs xaî poêîvov ÜV Corn. — Ch, 4, X. xaî EVExxp. BCMOV. — 12- 13 . paX.
titre Ap)^. xaî om. A. — 3 . oî ex V; om. cet. êè oî èrup. B CO. — i 3 . oî ante TpayE7s
codcl. — Ib. Tsaiêîœv BCÜV, — — 70vs
5, êià om. B —
M U V. i 4 . xaî om. X. Ib.
TsXrjBosêè {ydp M BM )
iSXrjs ;
AM. —
êià TsXrjBos xaî XîBovs B C MO. — i 5 . Ts] 17.
{cncXriBosA) ACV. —
ilXns dBpoîiovTai avant vêaT. om. BCMOUV. —
Ib. èxêô- 18.
BO dBpoi^opÉvris M. —
; MV. BCMOUV. —
5-6. Tsvpciiaiv (TEis 20. M£Tax<i^r?6£rTWi>
— EV 7. om. AX. —
TOÎS mots au gén.
Ib. éyf/yjpévois B C, et les autres corresp. plur.
MOV; vivp. — xaî èv B M O. —
B. 8. — ^£ BCMO. — TsapoêEvôv- 21. 2 2-2 3 .

9. TSOTE pèv èXdTiovEs, TSOTè êè om. Tœv BC. — Ch.(f^é 24 Tcov XîBcvv 5, 1. .

C) xaî
(om. U) BCMOUV. — tsX. TspoxaXE A. — 90 aS-p. 10. 7Tat P. 1 . 91, 1. 1.

B C M O. —
,

;j^po<^ om. X. — xaî


1 1 . xaTaXXrjXov
TijS om. A. 12. Tris yjEipos
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE. XI. 5. 91

X^eipos <pXéë(x K!XTà to 'tsT^rjOoopixoûs Sictxelpevov a65pa, xevovv Sè èXdxlu) 'vso'X'XS rfxep

ocTratreî' TÔ 'zsXrjdos' ov yop 'üsàvTm Stà ’tayéonv êXxi^opev êxxeaeïadat t65v vs<Ppôov

Tov Xidov, xai paktaloL eî péyas’ rvpsîv oZv y^pii t^v tou ai/xaro? xévwaiv eîs tt^v

péXXovcrav ylveaOcu èv TCp <j(l)paTt TCp XP^^V ToT? piv oZv atpaTos Ts'k^Bos

ddpoi^ovai (pXeSoTopla. xpio^^^pos, to7s Sè xaxoxupî^v xdBapais êxnrjSeict ri tw ts^so- 5


vâiovTi X'^y-V >iOLTci)^)^nXos’ xaï Ss7 TaZTriv TSapaXapSéveiv, et prjSèv érepov xœXZoï.

Mezà Sè Ti)y tou ctfpaTos xévœaiv v ^riv xaBapaiv TSOipaXapSctveiv èni aÙTœv Tr)v Ztto-

TSTaypévijv xoivrjv £T:tpéXeiav TsâvTcav tôûv hBiâvTwv. kXynSôvwv pèv oZv è^aiÇivris,

^ xarà oXiyov elaëaXXoucrcSv, xai au^avopévwv ènî ypappiois Tspoxsxsvwpévots oZv


to7s oupois ,
étTaxaï uSaTcaSuv oupcav èxxpiBévTWv, xai tcov TSpoppriBévTCùv aripstcûv 10
Tsapexopévcov, xXu^eiv aÙTixa Ti\v xoiXiav Siâ dÇsyf/yjpaTos TSiTZpcùVj iax^-Soiv, TvXews

xai àptal oXoxioLS' xai ei pèv xevœBe7ev Ssovtcûs , àpxeioBai • et Sè pr) ,


xai Sis, xai

Tpis xXu^siv, xai pdXiala ei TSapeXei<pBn to TŸjs Ç>Xe€oToplas , ri to Trjs xaBâpaeœs

l
3 orjBï]pa. Mstix Sè to îxavov èxxp 7vai Trjv xotXiav èvtévai xpv Tt tcov TSpauveiv xai

j^aAav Tàs Ç>Xeypovàs Suvapévcov twv Tsepî tov XîBov acopaTCOv, touto Sè T3 oie7v Su- 1

vrfffeTat dvyjBivov êXaiov, èvTaxévTos auTcp aléaTos ôpviBeiou 'apoaÇdTOU , xai pàXiala

X^vbs xai Ç>a<7 iavixoü , rj ^ouTZpou. Mi) TsapovToov Sè toutwv, tvXiv xai Trjs dXBaias

Tvv piiav é\prj(7 avTas Tcp èXaicp èviévat, xai èyxaBiapaTa Sè TsapaXap^dveiv Sià d(pe-

^l/rjpaTos TïjXecos, dXBalas, dvi^Bou, dpTepiaias , xai èXalou. MaXiala Sè Ta


èyxaBiapaTa 'zsapaXapëdvetv xp'i) 3 aXaveiois xai
j
psTa touto euBécos êp€i§d- 20
ieiv ;(,Atap(WTe'pa épêdaei, xai touto auvex^os TSoie 7v. Kai Tsupiai to7s toxois TSpoaayô-
pevat ccÇ>eXipd)TaTat Sià TffnZpcov vypripévoûv to7s 'sspoppnBe7(uv d(peil^vpacri , xai peTà

Tas Tsupias xaTaTzXdacrety dXeupcp TSupivco psTa Xivoanéppou xai xijAews, péXnôs ts
xai èXaiou dvrjBivou yXeuxivou ,
è'KmdaaovTas èv Trj éypTjae: tco xaTanXdapaTt xai

1 . èXaTTov B G ü V X. Ib. — TffoXXi^ om. dpcopov xai xapeoÇiuXXcov. — 12. xeveo-


A. — 3. et om. A dv ^ X. ;
— Ib. péyas Beirj èvSebvTcos A ; M et O ont à la marge
eïr]' T. BCOUV. — Ib. rify et xévooaiv yp. xevoùBrj èvS. — Ib. dpxe7aBai om.
om. AU ;
— Kat C. —
xév. om. V. 4. to7s A M ü V X. — 1 3 . ehep pri èXri<pBn BCM
Ib. oui;om. B C M O. — 6 Sid A. — . <5et] Ib. OUV on a d’abord changé et nap en eixep,
X. —
;

TsepiXap^.
eîaSaXouaôov A. —
— pév
B. It. 1.
7
.
9 .
ela§. puis èXei<pBn par iotacisme en èXr\<pBn
Ib. èv BCM Ib. crui;] puis on a intercalé pv voyant que le texte

OUV. — xXu^eiv aÙTou


11 . xaTo. Triv x. ainsi altéré donnait un contre-sens. — Ib.
U. — Entre auTixa
Ib. xoiXiav A et Trjv Tris AUV. — i 4 . ÎJiotvôis BC. — 16.
(fol. 122 T°) donne la recette suiv. qui, si èxTaxévTos M.O \. — 17. Ç>aaidvou BCM
on considère le style et la place qu’elle oc- OU. —18. T(X5 pi^as CO. — Ib. é\f/ricrav-
cupe, ne vient pas d’Aëtius. Je la reproduis Tes A B M X. — 18-20. Sià dÇ>eyprjpaTos. .

avec ses fautes : Èvepa ve<ppiTixo7s tou 'ZffapaX. — t« om. BV. —


om. U. 19. 20.
XdpTou, vhpou, dÇipovhpou , dXaTtou TauTa B C O. — 21 to B C O. — 22 . 7s .

dva é^dy. a , èXaTvpiou xe. eîs dÇ>é- T£ ^ta BCMOUV. —


d)(peXou(Ti Tût 28.
•^ripa aeuTXcov v dypiou aixuou, rj èvTe- xaTarrXdapamv ABM O U X. — Sià Ib.
picovris, xai péXnos to Sè veÇpiTixov

dXeupou TSupivou B en — correction. Ib.
^oriBnpa auTov dptal oXoxias c/1 poyyuXrjs XivoairéppaTos BCOUV. — xai Ib. Trj-
xai paxpds dvd é^dy. ^ aùv oïvcp els
XouTpbv 'üspôa^aXe Sè xai aldyvos xnxiv,
Xecosom. U. — W BCO. — 2 à. Ib.
to 7s xaTaxXdapaatv C O X.
92 AEÏIUS D’AMIDE.
dXdalaç plii)5 «exo/xfxivrjs xai (T£crn(T(iévvs’ èitï réAej Trjs é\j/rj(7£ù)s xaî Tepeêtvôturj

éfiSaXXéaôci). KdXXia7ov Sè yiverai xaTaTrAacr/xa xaï e| àXevpcov ^epptvœv vil/vp-évaûv

év yXvHeï’ playeiv Sè tw dXevpci} xaï zieuxeSavov pt^aç ws Xsiordras , xai ^apaiprjXov


XetoTaTov. Ayadov Sè xai dprov éfyf/ovTas èv yXxiXti xaTaxXdcrctetv oa<Pvv xai xeveôo-

5 vas" ov prjv ovSè xva7iv xai diTpov xajaxXdacfSiv ddsTOV" 'zsvxvà Sè dXXa xai dXXa
£TuÇ>ép£iv xaTanXdapaza , 'sspiv ipvy^pdv y£véodai to 'ZSpœTOV et Sè pi) , Q-£ppdapa’ri

y£ ê^œd£v £T£p(f) 7 X£X£iv, ù)s


< pv xaTa'^vy^£(jdai toùto Sè yevifcrerat (jaxéXXcov èxt-

TiO£pévcov TW xaiaxXdapaxi ,
'avptaTYipicùv. IIoAAots pèv St] £Îs rd ovptjdrjvai tov
X tOov ijpx£(7£ xai Tavra pôva • cù Sè xai twv StovpvTtxôjv 'ZspoxoTi^£. OZpa Sè 'zsoXXd
1 0 Ç>ép£tv Svva'iai pvov ddapavTixov Ç>où 'zsovrtxov, dxôpov, dypù)(r'l£Ci)s , xai rrjs vdpSov

TO d(p£yf/Tjpaf xaXdpov dpcoparixov, dpp£cos, Savxov, opeooeAtroü, vx£pixoû, Até’a-

vùjt;Sos, dadpov, cta(po<5éAoy ptivs, ^pvœvias piiv$ to dÇié-^pnpa, xai xoxxos 6 |Sa-

©txo's.TouTwy ëxaalov, xai Ta rovTOis 'üSapaitXrfCFia xarà éavrà xai crùv dXXi^Xoïs SiSà-

p£va ovpa xiv£Î èvapyœs’ 'Oayia Sè dy£i ovpa axoXôpov pi^vs dÇ>éil/npa , èpvOpoSdvov

15 pt^jjs dÇ>é->l/vp<x 'mvop£vov , xaxTtdp£as pi^vs (pXoïbs xai -zà opoia. ÉTre^etpet tw
épEdtcrpw 'zspos êxxpiaiv Tas Svvdp£is cxôpoSov, y^apatSdÇvrjs daxdpayoi , ^pvœvîas

daTzdpayos , axiXXrjs to Tphov dÇéyf/rjpix, TspoaTtoyyOévTos tov TSpœTov xai tov

S£VT£pOV d^£\l/T]paTOS * TSoStiytJTlxà Sè £Tti TOVS V£(PpOVS yiV£Tai TÔ5 v Q-pvx'j£lV TOVS
Xtdovs Svvapévœv TS£vx£Sdvov pila, ^pvcovia, céXivov, alpovBiov. QpvTzIixd Sè Xidœv

20 êali Tœv èv v£(Ppoîs atov, dSîavTov, (BSéXXiov, dyvov (JTtéppa, o^vpvpcrlvrjs pl^a, Sd-

Ç>vv5 ÇiXoïos Tïjs pi^vSj TSaXiovpov anéppa, TpiëàXov dÇ>éyl/r]pa, Ga^i(ppdyov , ^£t1o-
vixrjs, dypœal£ùi}S pi^vs, Sapaaœvtov pi^rjSj ip£SivO<t)v ô i^œpos, xvnipov pî^ai, At-

v6(7X£ppov, Tt]xôXiBov, Tïjs (piXavB pœTZOv X£yopévYis xai ^avBiov to axéppa to èv


toTs dxavBœS£Gi a<paipiois £vpiaxop£vov Tsap£oixos Xivov (jTzéppaTi, e’Aetwi; dcTza-

25 pdyœv pt^at, ÿaXos x£xavpévri Ae/a, dXBaias pi^a xai to OTiéppa, XaxdBov vpépov
pl^ai, xoxxvprjXéas to xôppi, oi èx tcov oTiàyyojv XiBoi, yrjs èvT£pa ê<pBd" tovtcov

1. pi^av et les autres mots à l’accus. dÇ>£\p. xai Xdwv TSivopévorv B CO. — 16-
B O. — Ib. T£p£^ivBtvt]v B O. — 3 .
pi- 17. yapaiSd(pvr] daxapdyov BC. —
^vs ù)s X£ioTdTT]s MO. —3 -
4 . x^apaiprf- 17-18. tÔ TSpôOTOV xai to S£VT£pOV dÇé-
Xov X£ioTaTjjs A. — ov prjv om. C.
5 . rl/rjpa A. — 18. S£VT£pov dnoy^paTos
— 6 TO TspwTov,
. et au-dessus tov tÔxov ôSrjyriTixd U. — Ib. Sé om. M. — 18-
BC. — Ib. et prf] et pt\ B COU; xai 19. v£<Ppovs Ta S-pv§£iv Svvdp£va
M ; om. V. —
y£ om. B C M O ü V.
7. Ib. — BCMO. — 18. 3-pu^eti» V. — 20. twv
è^œ corrigé par une autre main en é^U)B£v v£(Ppwv BCM0 . —
Ib. ciSœv B M 0 B V.
B. — 9. Ta StovprjTtxd BG O; to SiovprjTi- — Ib. dyvov axéppa om. BCO; dyvov
x6v M; TMv ovp X. —
10. xai Trjs om. U. om. MV. —
Ib. pvpmvrjs BM. 21. crap- —
— 11. TO om. LIV. — Ib. ïp£(i}s {opEi'as ^i<pdyov BCBV. — 22. xai Sapaa. B. —
L)
)
(T£Xivov BCMOUV. — 12. xai jSpow- Ib. pttrjff om. B. — Ib. püa BCMOB.
vlas BCOü. — i 2 -i 3 . 17 ^a(pix-n AX (qui — 22 - 23 . XiBôax. BCMOBV, et ainsi sou-
omettent xa/) ü. — TouTots] tovtwv
i3. — 25-26. vaXos
vent; lithospermon Corn. . .

B. — i 4 . dÇiérjy. xaie’poôp. C. ib.pi^vs — pilai om. B. — BCMO. — 26. pilcL Ib.


om. A. — Ib. pilvs d<péy(/. Aeta T3ivôp£va TO ante xôppi om. BCMOBV. — Ib. k(pBa\
MV; pt'Ca Aeta (stc) TSivopévv U ;
pt^r?s l' ABMOVX.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE. XI, 5. 93

èxctalov To {lèv é'^i^craSf to §è Xetorarov 'aoirjoasj êtSov 'vsivsiv. Éct7< èè nai aurdeza

'cs^eîa'la XiÔôûv Q-pvTrhxà, d>v rà ;^pr7 fTtfjtwTepa vTroTalopev rv ^spoLizzia Trjs Xtdiécrris

xialews. T<i pèv ovv StovprjTixà xai rà 7cov Xidcov B-pvnlixà tots SiSovat 'uspoai\-

xei, OTO.V évSoais tc5v aÇ>oêpôov ôSvvcov yévr)'t(U‘ psTocxipovpévov yàp tou Xidov
xal (7(xXevopévov èx Trjs êSpoLs 57 XœÇ>ncns rœv oêvvcov yivs'toii. E/ ès èa'h/)piypévoi 5
elev oî XiOot, 'ZseÇvXctydai to tsXsÏov 'zsotôv xal rà oppr^xixà, raïs 'ssvpiais Sè xal

xaTaT:Xd<7pa(7i xal êyxadiGpaaiv àviévai zà péprj ,


xal xevovv zriv yaalépa xXijapa-
atv, (hs pri 'zsiéiœvzai oî ovprj'rvpes. Mezà Sè zavTa, zspavvopévoov zsoaôos zoov oSv-

vôov xal aî cnxTjat y^pvalpœs STtl avzcov zsapaXap^avovrat , xal paXicrld ye <TÇ>oSpal

Tidépsvai, (pXeypovrjs Sy]Xov6zi prt vxoxetpévrjs * pezaxivovai y dp zsoXXdxis al 10


aixvai oilzcos dBpôcos tovs Xîdovs, d)s dTïoxoTzriv aî(pviSiov Ç>épeiv rcSv zsovœv, eîs

rriv zfjs xv(r7ecos evpvyœpîav pezeveydévzos zoo Xidov' Sto xazà dpy^ds dvœdev dxo
veÇpov zsoinzéov zrfv zcSv aixouiv zspoaQeatv, xal sttI ^ov€œva fiedeXxvaléov avzàs
Xo^ôjs xazà ziiv zwv ovprjzyjpcov Q-éaiv. Seppozépov Sè OT:dpypvzos zoo ^epaTteoo-
pévoo acèpazos , xal Siipr^s (jÇ>6Spas èvoyXooavs , zspoxexevœpévoo Sè fjSn zoo zsavzos 15
(TcSpazos Sid ze Ç>XeSozopîas rf xaddpaeoùs xal xXoah^pcov zspaxzixoizdzuiv 7cal dive-

piz7oo yevopévoo, e'i


y e êôos éyot zspos yj/o^ponoalav, anXdyy^voo pujSevos daôe-
voos ôxdpyovzos , SeSwxapsv zsoXXdxis <jSœp 4’^X.pov dôpocos zôi xdpvovzi zsieîVf xal

zsapay^pvpoi pùxjdévzœv zo5v veÇipœv, è^èdrja-av zov ê<TÇ>tjvcopévov èv aozoJs XlÔov •

ènl Sè Z6ûv zsXnd(i}pixô5v xal zsspiz7 capazixwv (Toopdzœv, xal èxl mv axXdyy^vov daOevès 20
oTtôxeizai ,
zsapaÇoXdzl ecjdai zriv zoo ^l^oy^poo Sàartv. UoXXdxts Sèoî xaza^alvovzeç
SX z'2v vs(PpôSv SIS zYjv xôa7iv Xtdot [ws?] 0 x 0 crÇirivos èvtcrySpevoi xazà zov zpdyrjXov

zrjs xôalews sis écryazov xlvSovov dyooat zov xdpvovza zij ze zô5v zsôvœv ô^oznzij
xal ü)s pi) ovyyœpoovzis zo oopov èxxplveadai. ’Siyrjpazt^eiv pèv oov zoùs zoio6zoos
zspocr-^xei xazà zo oxhov o-y^vpa yivopévoos , xal ô\l/rjXozepa zsoXXœ zà 'tspds zà îcyja 25
éypvzaSy xdxeiza Siaaeletv zsoXoeiSSts èxxeasïv zoo zsôpoo zri$ xoa^eœs zov Xidov

2-3. uiv zà Q-poxIixd om. M V. — ijSrj — 6 xai A. —


Toü] y^prjzai A. i . 1^]

3. TOTS Sé V. — 4. ôSovùSv om. V. — 4-5. Ib. A qui a zsepizoo.


xai ante dxep. om.
pezax yivezai om. MV. — 4. peza- — Sè éQos A. —
eî êyoïev zoozo Ib.
xivoopévvs yàp zrjs B. 5. e«] ixi A. — A. — 17-18.
ypvX-p. dadevoovzos SeS.
prjS.
— 5-6. E/ Sè èaliQpiypévos eïn] ô Xidos AX. — ddpoùjs] zov
18. A. — (sic) 19.
BC (qui a en marge eî Sè szi ecr7rjp.); Oî zœv om. A. — toù? èaÇ^vvcopévoos.
Ib. ...
Sè èa 7 r)piSaévoi XiBoi ü E/ Sè
;
i\v èalr}- Xidoos B CO. — xal zsepizIcopazixcSv
20.
piypévot X. Z. é. A. — G. zssÇoX. yjpil\ om. BC. — xai om. B G O. —
Ib. Seï 21.
BC. — Ib. Siooprjzixd B G O. — 7-8. BCMOU. — ziv om. A. —
Ib. zsSaiv Ib.
— B C M O U. —
j

xXôopaai xai èyxadiapaai ws pjj U. 8. xazeveydévzes BCMOU


Ib.
I zsié{oivzo C. — 8-9. ws pi zsie^ôvzœv VX. — xôahv ex em. èv
22. sis zrjv ;
rr)

oSovStvzai xal aî uixoai B MOV. — 9. 7^ xoalei codd. — 0x6 Ib. 0x0 pe- cr^rjvo's]
ctî BCMOU.— 10. Sè SnX. BÜV. — Ib. yédoos BCUVX. — zo
24. o-vy;)^op£î7 eîs
SnXooaiv 6zi A. — ii. è^aiÇiviSiov U V; A. — pèv oov om. U; oov om. AX.
Ib.
C a à la marge e’I aî(pviSioo. — 12. pe- — 25 ^arà pèv zo ABMUX. —
. Ib.
zsveydévzùùv zôùv XiOcov B, — i 5 . Si^rjo- 0x1 lov ôxoyiyv. A. — zspos
2 5-2 6 'CJ'oAAw
.

aÇ^oSpa (sic) A. Ib. Sè {ze — BC ; om. X) zà aXa (sic) éyovzas. A.


94 .\ÈT1US D’AMIDE.

èTiixeyvcû^évoxis (xsTa ô Seï ne)^eveiv ovpslv xspodvpoùs xai ditovprjarcivTa pèv èav pri

xevovpevov Sè Siacreieiv êxi touto 'uspà^avxaç xsoXXdxts’ e<[<5è?] pii xevcùdslri , xadiévai

(Tvppexpov xaderrjpa. xspos xriv rihxiav roü xdpvovxos , xat xopl^eiv xo ùypàv' oilxù>

Sè dTToppvTtletv pexà xavxa xov XiBov êià xœv xsivopévœv èv xrj evpvx^upia xijs xv-

5 aleoûs yivôpevov. E/ èè èx xrjs x^a1ect)s pèv èxuéaoi ô XiBos, xaxd péaov Sè èalripiyBri
xov xffopov xov aiSoiov, xai xixpdoaxœv êXxcoaeœs xivSvvov èTti(pép£i, d(pé^l/npd xivos

xS)v xspoeipripévcvv êiovpvxixôHv xsXecalov SiSôvai, xciï dBpoïaai xsXeveiv xsXrjBos

ovpov , xdneixa è-xixpéTreiv ovpeTv, xaï è^ooBsiaBai (T'KovSaiôxepov '


oilxù) y dp xsapa-

(xvpeis O XiBos èmihlti xayéuis. OJSa Sè £Tii xivos , (prjalv ô ^iXdypios, xà pèv dXXa

10 Sie^eXBdvxa xov XiBov, ov xffoXX<^ Sè écrcüxépo) xov dxpov xov aîSolov epCPpayévxa l<T’/y-

pcos, xoiï ôXtyov êSéricrev àTCoXéaBai xov dvBpoùxov Sid xriv îayovpiav xai xijv peyl-

(jlnv ôSvvmv' x^ oîiv olevij XaSîSi vSvvvBrjpsv xovxov è^sXxvaai, poy^Xevovxss rjpépa

(jlevij pnXcoxpiSt. E/ Sè pri ovxus è^éXxsiv vSvvriBnpev, xépvetv SisXoyt^ôpeBa, tt)i'

xopvv èpSdXXovxes xaxd xo pfjxos xrjs ^aXdvov dvcoBev • xdxct)Bev ydp ov y^prl xépveiv,

15 è-xeiSri œs èTiinav avptyyovxai xaï Halepov Sid xrjs Sicupéaeus xo ovpov èxxpivexai.
Oxav S’ ovpnBi^ ô XiBos, ydXa, oveiov xepavvvovxa$ péXixi oXiycù SiSovou, xaï xd dXXa

y^prialôxspov xovxov Siaixav ws rà êXxrj , Sid xov èx xov XiBov yivôpevov (xxvXpov èv

xoTs xÔTiois' pexd Sè xovxo xspo(pvXdx'l eiv xov dvBpœitov, ÔTiœs pi) xsdXiv oî veOpoï

XiBiù5aiv.

ç' {y'), ^iaixa xspoÇivXdxIovaa pii xsaXiyyevealav xœv XIBœv yevéoBat.

20 Meyialov Sé ècrliv èv xij 'üspo(pvXaxrj pexpiôxns aixicv xaï xfféypeis y^pna'Jal' aî ydp
xsXriapovaï xaï direil/lai ov pôvov xsapo^vvovcri xriv vocov, dXXd xaï xriv pif ovaav yev-
vœcuv' Sio Si xspoaevéyxopev èpeîv duo Seluvov xsoXXdxis, xaï xov di^/ivSlov xslveiv

avveyœç, xaï Sid xivos y^povov xaBaipeaBai Sid xoiXias xaxaXXiXcp xrj xpdaei xov
xdpvovxos xaBapxrjpIcp* aixia Ss aipeïaBai, ctiro œv ovxs xsXricrpovaï ,
ovxs d-rreyplai

1. xaxd ô Si xeX. U. Ib. xspoB. xaï — BG xM O G X. — Ib. èx xœv XIBœv B G O ;

dnovp. ex em.; xspoB. xaï ovpiaavxa (-as Ib. XiBov èX£vB£pOVp£VOV XOtS XÔTTOIS
BG) BG UVX ;
xspoB. dxiavxa A ; e]ecto lo- ax. A. — èyyiv. om. èv) X. —
Ib. 1 18.
iio Gorn. — 1-2. xevovvxas B; xsvœaavxas xavxa B G M O xovxov A X. —
;
xsdXiv Ib.
G. — 2. Siaa. ènï x. A ;
Siair. aZBis xaï x. om. A. — Après
19. dans XiBiœcriv vient
BGMOUVX.— lb.Kevo) 0 — rj (sic) A. 3. AG Gorn.: kpyiyévovs (xpvypa xspos xovs
iXixlav cm. — ovxœs B M 6. —
A. Ib. à. xvo'hv xaï v£<ppovs xs£TiovB6xas œs yj/dp-
om. A. — B G ü V X. —
Ib. SiaBpvxtleiv Ib. pov ovp£7v, œ èv xo7s Xovxpo7s iSpœvxi
xsivopévœv'\ pévœv A. — ovpeJv (sic) 8. Xpi(Jri X, X. X. Dans G, cette recette >ient
om. —
U. a evi
12. BGMOU VX. 7 prjX. après le cbap. 6 dans B vers la lin de ce
— Ib. BGMOUVX. —
è^eXxvcrai i 3. cbap. — Gh. 6,
;

1.
,

20. xspo<pvXdx1ov(xaxvs
SieXoyriadpsBa BÜ. — pv>ios] péye- i4. (Tixlov (sic) A ;
xspo<PvXaxxixij p. aixlov GV;
Bos B G V om. A qui a xov au
; de lieu xô. —
xspo(pvXdx'l ovaa p. a. B. 21. -wArjcfi.
— e?BGMOU. — xai vcr^epov]
Ib. 5
<
i 5. xsX£7a1ai A. — vôoov) —
Ib. vXijv A. 22.
]

xspdxepov — ov£iov A. 16. x£Xixi (sic) SidS£7{Si V) xsapaiv£7v [-vœ \) èp£7v


A. — — xovxov om.
17. ’^priald A. Ib. B G M O G V X. — xaxaXXiXœv M ü. 23.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE. XI, 8. 95

êffovTOLi, xcà to7s SiovprjTixoïs Sè xe^prjadcu , ê-rrl vpépa pèv èadlovTcis cl a<2>v}^7vov

Tsâvv xâd£<pdov xai pdpaBpov, ctov, cx6Xvpov,yXri^ù)vct, xa)^<xpîv6vv xai zS>v Q-aXac-

ctcov èyjtvovs ts 'apoc(pctTovç , xai c'I pàpSovs ,


xaï xapdSovs , xai dcldxovs, xai Toùs

<zsoTaptovs xapxivovs. Tavra pèv êTzl i7 |xépa, Sià èè 'zsXeiôvcov ripepœv vpvyyiov pliv^

d(p£yf/vp<^ 'Otveiv xai y^apainhvos , xai Sixrdpvov, xai rpiSoXov pt^rj^f Ta Xotxà t<x 5

ijêrj 'ZspoppyjôévTa, xai rà pvdncôpeva B-pv-xlixà tcov Xt'ôcov Çdppaxa. Xprj êè xai to
vScop 'zsapà TSacav rriv Stanav xadapcojarov eivat xai Sirjdrjpévov, xai [ô?] olvos Xexloç
xai Xevxos ovpr^Tixos, yvpvactois re cvppérpois xey^prjcdai xai avarpippaciv êv toï$

Xovrpoïs vÎTpcû 6x1 œ xai jpvyi xexavpévTi^ , xai xiccif\pei. Kat ipiXœdpcp Sè cvveyô5$

xey^pfjcdai ,
xai tïj Xoixfi xrpoÇ>uXaxTixfi Siahr) peXXovctj pt]Br\c£cBai èv tw 1

Ilepi Tfjfs XtBiù)crjs xvcl£Ci)s ycopiw.

T?^ A/a<T« èxi S)v XiBiutai pèv oc v£<3poi, y\ Sè rov xfavTos cwpaxos ê^i$ icy^vij.

Éx t65v ^cXaypcov.

MoySripà Sè xaTacx£vv ccSpaTos, xaià i\v oc pèv v£<Ppoi XiBovs y£vvcoccv, v <5è

TOU xfavTOs cœparos Ç>vacs l(ryvr] T£Tvy^rjx£v oùca • y^p^^ovcc pèv yàp oc XcBcc5vt£ç

(pappdxcov xai ScacrrjpdTœv X£x1w6wwv ’


èvavTcdorara Sé idc raura toï$ îcyvols

cctjpaccv * ocSa y dp reva rœv y^pœpévœv rij rocavrri Scaervi Scà ro XcBcav tous v£<PpoSs , 1 5
SvcxcvvTCov T£ xai SvcaccBrjrcüv xai œcx£p \f/o(povvrcov xai xaxvpœv accBavôpêvov
rcûv éavrov SaxrvXcov. Oc Sè cvvrjB£cs avrov carpoi xar£yl/vyBac tous SaxrvXovs av-
Tou vouc^ovT£s xai rsapdXvccv fxeAcTar, toTs Scà £CÇ>opScov xai dSdpxrjs èy^pcSvro

(^apfiotxofs* V Sè ScdB£ccs rsoXù y£cpccv èycv£xo ,


xai rspocavé€acv£v aet Ta cvpx'ld)-

(jcara rois dvœrépoû pép£cc p£rà xai rov c(poSpàs oSvvas èxc(dép£cv. icl£pov Sè cvv- 20
rvyd)v poc ô xdpvccv, (priciv ô ^eXdypeos , xai SyjXclocas rà cvpëdvra rsap£xdX£c

^onB£lv. Lcacrav rolvvv avrœ £vpov xarà rjv dv£v rov ^Xdx'l £cBac tous ue^poOs cacd-
prjv ri^v ^r)p6rr]ra rov rsavrbs cœparos. Hrccdvrjs ovv yyXdv èx£v6rjca xai rœv
cyBvccv TOUS rs£rpacovs r£ xai rS£Xaycovs , oca r£ dXXa pr^Sèv êyovac yXccy^pov, ovreo
Sè xai rôjv r/lt]v(jùv ^o) ù)v oca rsapaxXt^ccav £y£c rrjv cdpxa, oJd èclc rà rœv ôpduv 25
rs£pScxùùv xai dr1ay^v(t)v, ^apôSv ts xai xcy^ÀcSv, xai xoccv^cov, êp£^ris Sè rœv êv

1. Sé om. — B C M O ü. dans ABCCV, une


Ib. y^pricBac A X.
p/w] de Ici, série re-
— Ib. éxi vpépa ex. em.; èpripépa A;
diversement suivant mss. cettes divisées les

èxc ripépav codd. — ècBiovra ü.


cet. qui Ib. dans et constituent le chapitre 7 la
— xdB£pBov] jScc£pBov AX; XdxaBov
2. de Corn. Voy. g6, de traduct. aussi p. var.
V. — ccov om. V. —
Ib. xai avant xa- — Ch. 3. èc1 A. — lal. 17. 8, 1. 12. ijv] i J7.
pa'^ous om. ü avant ; it. 1. 5 ,
A ;^a(x. ,
0 B C U V.
Sexr. , xaT£\|/u;i^6e (sic) ;
xaTa>{/up^£cr a{

rpc€. — èxi vpépav A. — [\. S£a- — om. A qui a pdppaxov


Ib. Scà 18. rois 1 . ig.
^rjoveov (sic)A. — Ta après Xoexd om. B. 5. dvcor£ A. — xai) ro A; om. 20. (sic) Ib.
— rd om. AMÜX. — rpvyi oevov x£x. ü X. — èxcpépov A. — 21. cvp€aivovra
6. g. Ib.
xai B CM; Tpuy<
X. xai xccc. O (qui ABUVX.
ocvù> av£v A. 22. V'jpsB£cv (sic)

omet V. —
xai) Après xcccrjp£c BMO
Ib. 22 23 edearo ü V; cdo A. — 23 t£ - . (sic) .

ont donnée plus haut par


la recette ovv X. — om. A. — d’autres èxl 2à. “^ovs 26. èc'lc)
manuscrits nom d’Archigène. Voy. A. —
sous le xai avrarayivœv xai 26. ru>v

p. gZi , devariante — A; xai


la ligne ig. xc^^- UX. 1 . X^co- <xt7. ypapcov
96 AETIUS D’AMIDE.
roTs 'csvpyoïs 'aepicr'lepôûv xaï tô5v 'SvpyirôSv (rlpovOœv, elia ho.1 tôSv èv totiois

jypTj^oTépots rpeÇiopévcov dXexTopîScûv


’ ‘ ydXaKios Sè tou pèv Tœv dXXuv ^Cf)oùv à-né

ytaBat zsapeHeXsvadpvv, pôvcp êè y^prjadai tw 7Ôov ovcov, xaï tjvvTÔfKOS eheîv, pétra
tc5v 'csayyvôvTœv xdi XeTï%v6vTc»)v èv èiairrj elvat y^pri tcc toutojs SiSàpeva 7poÇrjs

5 XoyCf}.

6' Ilepï Xidiœarfs xvaleœs.

TevvôSvrat Xtdoi xaï èv rrj xvalei toTs TsaiStois avvéytala^a pàXXov rfiTep toïs ts-

Xeîois' àSSriÇ>âya yàp Ta Tsaièia xaï dsixivr]Ta, xaï Tpo(Ça7s tœTs rvyovaais xaï ^Xa-
§epdïs xey^pvpéva, xaï fZT?T£ Spav (p^Xarl ovra Trjs 7po<Prjs TSTaypévvv, dXXà xaï Tspïv
Tïjv 'apdix-ov Xrj(p9eTaav TseÇdrjvai érépav •7spoa(pépovTai * xivovpévMv êè avTûSv <7^o-
10 êpÔTSpov perd TpoCprjv, u>pr) xaï dizsTtlos sïs ras ÇXéëas dvaêîSoTai rj TpoÇ>rj ‘ pa-

Xaxà y dp èoliv avTÔov tcc adopaxa xaï eieixxa, xaï toutou '/dpiv ovy^ VTïopévet xifv
ëpÇpa^iv xaxd tous v£(ppovs xsayyxdxuiv êè tcSv ovpcov Çiepopévcov, èv t^ xrjs xv-
*

aleœs evpvywpia v(pia'la7ai èvTavda éanep v tou otvov rpv^ xaï ri tou îlêaToslXvs'

sha Û7TO Tîfs èyywphv S-eppÔTrjTos ^npavdèïaa xsüpoç yiverai. Ka< xà dxddapra êè

15 xôSv vêdxœv xaïîXvv 'zsXzialrjv èyovxa, xaï Tct axXnpoTSpa xaï <j(^6êpa \}/vy^pà crvvep-

yeÎTrj xœv XlBœv ysvéaei. ToOs pèv oZv èv xij xvalet yevopévovs Xidovi xaxà dpyàs

Tseipaadai ù-ne^dyeiv Ç>appdxois xoTs iiïoxeipévois.

tê' (cf. ly') . ÈTcipéXsia ènï xôiv prf êvvapévcvv S-puëfjvai prjTe è^ovpridrjvai Xiduv.

Mî) êvvapévcûv êè è^ovprjdrjvai tc5v èv xvaBei Xidcov, dXXà èpÇipaTlopévuv t«

xsôpcf) xaï î<j-/ovpiaç ahicov ytvopévcov, ayrjpau^siv y^prj tov 'sszTiovBôxa VTrltov ùs
. 20 xspoelprjTai , dvdppo%a xsoiovvxa tcI xspos xà îayja péprj, xditena êiaaeieiv xsoXveiêcos
évBa xaï èvBa, ûs èxneaeîv tov Tsopov tov X'iBov, ëneiTa xeXeveiv ovpeTv vtzIiov

ovTa xaï ëxi dvdppoTov xaTaxeîpevov. E/ êè priêè ovtcos ovpeTv êvvrjBeirj , êià xaBe-

Tvpos xopiltiv To ovpov. ïlepi^eopévns êè èvioxe Trjs xvaleœs, Tpayéos 6vtos tov Xi-
Bov, xaï vÇ>atpa ovpovaiv, ëa'h êè ots xaï Tsvœên , xaï vxôpv^a, xaï oêvvœvTai ovtoi

25 TsXéov Tcov dXXœv, xaï ovpovvxes , xaï pri ovpovvxes. Toutous êè tsoti^siv y^pv a riva
xaï XiBovs Q-pvn'leiv èxayyéXXsxai (pdppaxa xaï xà ë'Xxrj îaaBai. Ô<J 0 is êè Ta pèv

ëXxi] ovTTù? yéyovev, oi êè XiBoi èv t^ xvalei Tsepié-yovxai , êia(pavff xaï Xeidld xaï

vêaxcvêï} ovpovaiv, xaï ipappœêzis vToal dazis Tcè ovpa, xaï ôêvvœvTai èv xa7$

1 . TïTvpyoïs om. A. — Ch. 9, 1. 9. Ta«r7u- de la traduction de Cornarius. Les variantes


Çiovcrais
(
sic )
A. — xp.
8. xexTvpévrjv sont très-nombreuses. B a une lacune. —
U. — 11. y dp dai avxüv xd C; ydp av- Ch. i 4 , 1. 18. ovpvBfjvai AVX. — Ib. tî;
tô5v xvaleiCW — 18-19.
dai xd B; ts èaliv avxœv Ta A; êè xsdpœv BCO\
avx(ëv xd — èv UVX.
xvalei A. — avant îayjaom. U. —
12-1 3. xrj ëvBev 20. Ta' 21.
— dixa ytvexat om. BOV. —
l/l. BCV; xaï êvBa om. AX. — 22. xei- bis
^é] ydp B. —
Ib. (T(poêp6x£pa B. pevov B COU. —
i5. BCUV. — 2 5. xsXeioù
— yevvcopévovs BC. —
16. ^-p. xaï èTTayy. CL. — 28. ovxoi ou-
17. v-noxsi- 26.
fxeuois] Ici les manuscrits ont une série povaiv BCO; dans B ovxoi est ajouté par
(le recettes (jui forment les chapitres 10-1 la seconde main.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, XI, 1 5. 97

ctTTOüprfo-ecTti'. Mî? Svva(iévci)v Sè Q-pvërjvcu iôùv èv xrj xûalei Xîdœv vtïo tôSv 'uspoadyo-

fiévcijv (P(xp(idxù)v, Tépveiv Seï xdiœOev, xal vTiz^ctiptiv ror XiBov xcnè. to eicodos ,
xaï

TYiv Topriv OTi cfTiovêaioraTOL eh ax)a/ydpnwaiv xcti dTzovXœcriv dyeiv 'tspbç to pb pvdSrt
èTïiyevéaQai.

(cf. ly'). A/a»Ta perd rrjv tc5 v Xiduv HoptSriv 'zspoÇ>vXaHTiXYi 'Tsahyyevemas , xai

êidyvo}cU5 TOü 'TSapevoyXovvTOÇ yypov ex Trjç rwv "kiQœv y^coaç.

Mstix <5è ToCi XiBov xopiêriv xctî ttjv tov ëXxovs aT:ovX(t}(7iv, (ppovrial éov 'tris 5
SiolItvs, ox(i)s pr) 'ZsaXiyyeveaict 'zsctpaxoXovB-ncrr^ '
rexpaipeaBat êè abv -toTs dXXots

ditoiai xai ex tÿjs y^pdas rov èxxpivopévov XiBov tXv 'tsXeovd^ovaa.v èv rw adùpari
vXi]v e’I oi XiBoi avviGl avrai * or pèv yàp vitôXevxoi (pctivovrai (pXeyparixdt'tepov

pSXXov èpÇfaivovai rov yvpov, o'i Sè cSypoi eiai xod SrjXovai yoXjjv 'tsXeovexreTv * or

Sè Ô(j 1 paxddSeis vTtepoTtlœpévrjv vtio 'nsXeiovos Q-epporrjTos yoXrjv or Sè péXaves èp- 10

Çtxivovai Tov pe}<xyyoXtxov éntxpaTeïv yvpôv. üdvTSs pèv oùv oî ôiiœctovv XiBiœvres

drto Sehvov avveyfis èpehœaav * xctl pnSèv 'avpôoSss 'uspo<j(pepéaB(t)Gav o péXXei

Tot)s ve(ppovs ^ TYiv xvaliv Q-eppaiveiv. ^vXdT'lenBai Sè 'tspoar\xei rd re crxXrjpd raïs

ovaiais xai SvaSiaipera rcXv (Spcopdrcov, rd ts 'GoXvovaia xaï -soAurpoCa xai toc

dBpom dvaSiSopeva -srpô rrfs reXsias 'méilsctjs, xai rà ^apéa raïs 'tsoi6rr]ai xai rd 15
SvaaXXoiwra , rd 'te è'nntoXd^ov'ta xai SvaxôXwç vitoyu>povvra xai rd èp'itvevparovv'ta

'xaX 'td 'aapep'itXaahxd, ^ dXXœs iyxaBripeva 'toh awpaaiv i'îiipôvoôs '


'tsovinaacta ydp
V yact'lrip dni rœv 'toiov'toôv anicov , peraSiScaaiv avrd d'iiertla ri ripi'nertla rî'ita'ti xai

ve(Ppo7s. Kar to dBpoœs Sè d'uertlov dveveyBèv d<^vœs èçvXi^erai ,


xai avv 3-opvS^

SieXBov eh 'toès ve(ppôvs , evBvs v<picr1 arai •


Sib xai ydXa 'tsdv dBerov 'tovrois yo)pis 20
TOU ôveiov' TotJro ydp, (pnaiv Apyiyévris , xai 'trj ovaia Xeitlo'tarov xai rrj Svvdpei

StaXv'tixdd'tarov. Qavpaolwç ovv è^aXeiÇiet tcûv dpBpœv rds xovSvXœaeis , as xard


riva è'itiTtdipuiaiv èx poyBripds yaXovyias v'itopévet rd vrjTtia, xai mapaivâ) ocrov xo-

rvXrjV avrov SiSôvai avveyfis rois XiBiœai 'ZSpo<pvXaxris ydpiv perd rovs écoBivovs
rsept'itdrovs ,
xai rdya dvri rsavr os yévoiro. ïlopa pèv ilSoop écr'lM Q-eppov nsnya'iov 25
xaBapbv, SivXicr'lov, xovÇiov' oîvos Sè Xeitlos ovprtrixbs, pri âyav rsaXaiôs' oi Sè

2. vTte^dyeiv, à la marge vne^aipeiv C. èpÇaivovrais A ;


èpÇ>aivovrai B C X. — 11.
— Ib. robs XiBovs B C O. — Ib. éBos ABU oTtciJs, pour ÔTtœcxovv A. — i5. rséyl/eu's rd
VX. — 3. —
on om. B. C Ib. ê'itodXcocuv ;
re jSape'a BC; — 16. xai èprt. BC. — 17.
it. 1 . 5 .
— k.é'itiyiyveaBai BUV. — Ch. i 5, rsaparcX. ABX. — 18. d'ite’itlaripi'ite'itla

1. 5. rôiv XiB(j)v BC. — Sè xai èv roTs 6. (sic) A ; om. X. — 19. ctvvBpopSov (sic)
B ü V. On a oublié de noter à Vienne les va- B C. — 20 d(pi(7'lavrai C [v<^ial. en in-

riantes de V pour le reste du chap. 1 5 . — 8. terl.) U; èÇ>ia 1 . B(a<p. en interl.) — Ib.


er; it. 1.
9 et lo. — 9. èpÇ>aivovres AU. avroTs B C. — 21. oïvov A X. — Ib. d Apy.
— Ib. or. . . or'] er. . . er B C. — Ib. xai om. U. — 2/1. avrols BCU. — 26. dv yévoiro
B C U X. — Ib. rsXeovexnxe'îv U. — 1 o. brte- BCUX. — Ib. Uopa Sè bS. pévhC.—
poxlœpévns yoXrts codd. — Ib. 3 -.
26. xaBapbv] xapbv A. — Ib, SivXi(r 1 tx 6 v
êriXovai [SriXovon U) elvat yoXfjs BCU. eu. — Ib. Xe'nlôs om. B. — Ib. dyav ]
— Ib. et « 5é EC. — 10-11. èpÇ>aivovres U ;
'tsdvv BCU.

7
98 AETIUS D’AMIDE.
yXvxeîs Tù)V divoiv oBeioi lols XiBiœatv. SuyTOfzws Sè etmîv, trracra 17 Slaiza ènt /lèv

TÔ)V -^v^^pOTépwv Ti)v xpSaiv, àxpiScvs Xen'lvvovaa. éal<a' stti Sè tôSv Q-epporépcov,

pé<Tïj rôSv Xen'l vv6vto)v xctî 'zsol^vvÔvtcov ’


to êè xaraxopes rcov âiXXcov aTtâmcov

'aapa^pvXâxl erjBai x.P^f pâhala t65v yXvxécov xat ^vpu)SôSv Tpoipœv' oBev xai

5 (XTiS'^ptoLv 'ZSoXeptctiTOLTov vopio'léov, x(ù si ‘TSOTS 'zsspnté<Joi Tt^ a 7rD|//çt, sv «ott/oc fze-

véTCi). ^l>vXaxTéov ypv^sis pèv èyxtxicsoa pôiXXov * sv svxpdTOis êè at SiarpiSal êa'lca-

aoLVy xa\ ayoXaloi 'tsspluaioi xai crvppsTpa yvpvdcna • rj


yàp dpyia jSAa^epa. Triv êè

yaalspoL suXvtov dsï êysiv êsi' raûrns yàp xaXcSs virtovcrris xaBapwxspat xai ai ov-

prjasis yivoivro dv. KXsIppacri êè xsy^prjaBai to7s êva-ndBsiav to7s i6t:ois 'aspmois7v

10 êvvapsvots, xai rot Ç>otvî<T(70VTa xai ^vêpaxovvTa rcSv smBspdTWv xat êpÛTtaxaç xai

aivamapovs 'zsapaXapSdvsiv. MdXaypa êè touto è^stXsyBca * ovx av yàp S'jpoi$

xaraXXrjXoTspov avrov (^vaiv kpyiyévt]ç Ta7s ToiaijTais êiaBsasmv. Hityams vypSs


xoTvXas y xnpovy 'zsiTUfVVSy Q-stov ditvpovy vhpov, dvà }(. a', (jlaÇiîêos dypîas
ovyy. tj'
y
yaX^dvns ovyy. ç. To7s tï]xto7s êiaXvBs7aiv efjtTrao-o-e tà ^vpà Ae7a, xai

15 svctxras îayypwç èitniBsi. Mv^av dysi 'BoXXr)v iovBcûêr^s 6 Tpayyapos ytvôpsvos y


xai ôêa^napov où 'ffovTjpov spiroisTy âals xai riêovrfv sp7iots7v yf/vy^ôpsvov êià Trjs

dXsiypscoe. Et êé tffOTC èvôyXntrtç avTov ysvono y iJ/iX'^ 'zspavvTSOv xnpcoT^ 'Vtpos

(jLtav -npépav ' xai 'tsdXiv avTO siziBstsov. AppoêicoTarov êè xai ro7s vsÇ>po7s èitni-

Bépsvov xarà Tœv xsvswvœv, Kal oï aivaïuapoi sTcnvêsioi 7o7s XiBi'2<ti, xai 17 7wv
20 av7o(pvœv vêdrcov yprjcris • xai XovscrBcocrav pèv ôXiydxtSy y^pisoBcoaav êè 'zsuttvd. Ile-

<Ppov7iapsv(j}ç êè éy^stv tou xa7à xaipov èitiT-^êsiov ÇXéSa Tépvstv, si TsXsovdisiv

TO aîpa êoxo7' xaBdpcrsai ts 7Spovos7v xwv xaxoyypiav dBpoil6v7U>v raTs s'nnr}êsioiç.

U.ivsTCi}<jav êè SX êtaXsippdxcov xai toc ^7 ot;pr7T<;fà dicXa ts xai (JvvBsra xà xspoys-

ypappsva •
STri yàp xo7s xotovxoss dnacrt x6 xaxaXipTtavopsvov ^payy paêlœs xspbi
25 xi)v o^psiXopévrjv dXXoiaxjiv êpysxai. <I>aCTt ês xivss yfjv dira xsXivBcv xsaXatâs

Xsi(ûBs7aav psxà yrjs svxépœv xai STTiy^ptopsvTjv xsayyxspav xôi ÿfrpw ovps7aBat xov

sv xrj xva'ist rj vs<3po7$ XiBov 'aapaaxsvd^stv.

tg' (a'). Ilepl (pXsypovrjs vsÇ>pœv. Éx xcSv Pov<pov.

^l*Xsypaivov(yiv oî vs(ppoi êià xsoXXàs alxla$ • xai yàp êiaÇiBopai xcov yvpcovy xai

3 .
pécrv ex. em. ;
w fx. codd. — G. <I>. êè sv dXXw r C; ç' AU; K' B. — Ib. sui-
^V^sis pév BC; •»!'. psv U; <I>. Tta(T(TS BCUV. — i5. svcoBsvxa siri-

fj-év .‘\X. — Ib. svxp. êè xÔttois aï BC.— xiBsi B svœBévxa


;
iay. èmxiBsxat A ü V X.
6-7. Entre éalwaav et xai cryoX. BCUX — E. —
16. xsois 7 17. dvaXij\f/sct>s B. —
ont : sv oTs aîwpai dSpaa'lot [dxp. U) xspavvxsov
Ib. — criv xrj B. 18. avxd BU.
xsapaXafiëavécrBcocrav.8 xai om. ü. — . — BC. —
19. aiva-rt. 5 é < Ib. xôSv om. U.
1 1 MotAaypaTa A.
. Ib. èxXsysaBoo B C — 2 1 . xépvsiv STifnXsovdloiv A t. si eiri-
U. —
(b. svpvs BC. 12. xaxaXXvXo- — -riksovdlsiv UX. — 22. ês A. — 28.
;

6x1 yrjv
xaxov ACX; xaxdXXrjXov B. 12. êiaB. — BU ôxt yrj et les mots corresp. au nom. C ;

6 xai éysi oilxos. TUacrjs —


BC. i3. «n- Tijv A,
;

— Ib. tïïA. xsaXaiov xsaXaidç A. —


pov}<. a xstxvivr]ç ^ a' A qui omet Q-stov... 27. T^ om. BC. — Ch. 16, 1. 28. êia<popal
dvà }ca . — Ib. xsixvivov BC — l). 1/4. ç A B (où la 2® m. a ^crit êia(^B.) U.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, XI, i6. 99

'üsX-nya.l, Hat Q-Xàasis, xai (pap^aKOT:oaiat yevvœai t}\v ÇXeypoviiv, nat pdhala îtc-

jtaatai (TVveyeU Kcti <j(poSpoii. lïcipoLKoXovOeT êè avToîs dXyrjpa aÇivypaTÛiSes Siuadev

xarà 'Tov 'üsp^Tov ^ov peTtxÇipévov (jt:6vSvXov dvcoTépoo ptixpœ toSv voOcôv -zsXevpôov'

SiaTeivei êè 17 oêvvrj âvo) pèv fié^pi tov fiTracTos, xcci pâXiala rov Se^iov veÇ>pov «a-

ayovTOÇy xctTCo Sè pé^^pi Kvaleœs, xaï alèoiov, xa\ oa<pvos , iayjov re xcà -tirpov, 5
xai pvpov, vdpxn] re tsapaxoXovQeï tov xctTaXXvXov axéXovs , xai ovtc ôpQovaBau êij-

vavTou, ovTe ^aStietv' xai i}v ts Tslappbs, iiv ts âXXos tis (retapas èpxéar) , a<p6Spa
oêvvœvTac yl/vy^ejai Sè avTots dxpa, xai pâXXov xvrjpai, xai TSÔSes, xai Svaovpia

avvealiv, ovpeî Te cwe-ySis xai èxntôvcos , xai xaTààpyas pèv Xexià xai vèaTèèi]

vxôalaaiv pr1 S^ovTa 'Gpoioia\]s èè èxi to



Trjs <pXeypovriSj èpvQpoTepa ovpel- 1

Tai, eha xai Tsaxéa xai pv^œSr}' xai -zsvperoi a(poêpoi èxiyivovTai. ÈmTeivopévns
êé Tl Trjs ÇiXeypovris , TavTa TsdvTa a<PoSpvveTai' Tspbs tovtois èè xai vavTicoai, xai

SdxvovTai Tbv alopaxov, xai x^^W^TOvaiv' êvtoi êè avTcSv xai péxpi Xmodvptas
Q-XiêovTai, xai èÇxSpovatv' èxéxsTai Sè avToîs xai rj xoiXia Sa1 e èpxvevpaTOvadat
xai (Tvvexô^s èpevyeadar dvope^ta Te iax^pa TSapaxoXovdeï' xai Ttai pèv Sinvexeïs 15
eiatv oî TSapo^vapoi , Tiai Sè xai ix StaXeippdTCOv' œs èxhav Sè TSpoyjyeÏTai tôov dX-

yt]pdTWv éxSoais xotXias, ^ oilpov Ixavi) éxxpiais. QiïSa Sè èyd) Ttva peTa aÇ)oSpàv

TsepiwSvviav XixoQvpy\aavTa xai îSpwaavTa èrunoXb , drroXvdévTa Sè peTa to dvaalrj-

vai dTsdvTOôv tôov Svaxspô5v . — Oepaneveiv pèv ovv xpb toÙs (pXeypaivovTas veÇ>povs

Tbv TpoTiov TOVTOV' xaTaxXtvetv xpv Tbv TsdaxovTa èiti aipcopvrjs paXaxojTdTrjs , xai 20
aiTiov T7)v TSp<ûTr]v dnexsiv, ov prjv sis TSoXXàs i^pépas èxTeiveiv Trjv daniav' dxpaTa

yàp xai SptpvTepa yevopeva tol oZpa èv Taïs daniais Stj^eis a(poSpoTdras èmCpépei.
^lanav pèv ovv xaTadpxàs Xertlo'îs po<p-qpaaiv dSrfJiTois, xai TüOTcp, vSaTi Q-eppu'
peXlxpaTov Sè xaTa dpxds ovx èxaivco TSpiv TseOdrjvai Tas (pXeypovds. MîfTe pi\v Siov-
piDTixois xpVfrBat" jSXd-^et yàp tovs SaxvwSeis x^pobs èxdyovTa toIs (pXeypaivovaiv 25
popiois' prjSè prfv xaôapTjjptov StSbvat xaOcôs uves eîcSQaai, xXvalrjpi Sè ;^prfo-0at
d<pe^vpaTi paXdxvs, ^ Xivaaitippov , rriXecos, rf X'^^V Tshadvrfs peTo. èXaiov, rj

péXiTos' 'srXrjdos Sè èviévai prf tsoXv cvs prf TSié^eiv tovs veÇ>poùs TffXrjpovpeva rà èW
repa* èxxpidevTuv Sè tcSv axvSdXcov xai xevcàdévTos tov èvTepov , êviévai êXaiov dvïj-

2. avvexcSs A. — l\. dvœdev péxp^ èrréxsiv B C U V. — Ib. èxTeivetv] èxéxsiv


BUV. — 5 xdTwdev Sé U. —
. x. • Ib. Trjs B. — 2 3. ovv xpv xaTix dpxds BC ü. — 24»
B C ü V. — vdpxa A X. —
6. om. A X. 'j.tis xaToi dpxds StSovai ovx BC. — y dp 26.
— èpxéaoi Û. — ovv. xai ovp.
Ib. 9. crvve- TavTa Tobs S. BC; ydp U. —
S. 26. sicS-
Xdis C; (Tvv. ovp. (Tvvex^os A; ib. ovpeT dacriv Tsoieïv BC. — 27. XivoaxéppaTos
ex.em. ovpehai codd.
; Ib. xai avant — BC ü ,
et ainsi assez souvent. — 27-28. Xiv.
xard om. C.— 11-12. cr(poSpoi èxiTi- ij T^Xect)s peTàèXaiov xai péXnos'
A; tsX.

vopevnalat (sic) èVt Trjs A. n. èmy. X. xai T.peTa èXaiov xai [Sè\) péXiTos
om. UVX. — Té X. — 12. Tl i 3. ;i^oXi)ii pbvov , ^ x^^dv Ts'hadvrfs peTa èXaiov
epoCicnyABCX. — xai avant i 5. avveX’ xai péXiTOS' TsX. U (om. peTa .. péXiTos) .

om. V. — xai om. U. —


16. 18-1 9* VX; X. 7iai TrjXecûs xai péXiTos pbvov
peTa TO A. —
Siavdcr'lacriv 19. TsdvTcav (pbvov B) V ;i(,tjXoo (-<^ B.î>) 'sr7. peTd
BC U — pév] Sé U. —
V. Ib. 20. èXaiov xai péXnos pbvov' tsX. BC. 28. —
U. — 20-21. xai êx too(tit/oü ABC. — 21. TSoXX^ A.

-
7
100 AËTIÜS D’AMIDE.
(jivov, V -)À£vHivov fxsrà ^ovTvpov. ivTaxévrwv avTOÏs aleaTCov tivôîv yy^voç rj à).£-

HTopiSos V ftwcAo? èXoL(S£iov. TireXdovcrvs oè Trjs yaa'lpôs, eî pèv èvSiSoiri ô zrovoç

£)^aloëpa•/^ès Spiov z^epiTidcs èv hvhXo) dvà 'cso.arxv èm^péyoiv to iTiiKetpevov êpiov


êXatcp 3-epftiw o'jv£'/S>i‘ ^éX-tiov Sè (rvvé\f/£iv éXai'œ avrjOov, 'zsriyavov, àXQalav,

5 àpT£piaiav. Ù^C'i£pov Sè 'zse-novdoToov tcov v£(Ppœv , xoit aOoêpoTépas oiar^s oS’jvris

0}.£Êa répv£iv ttiv xarà àyKœva. ,


xai êT:aÇ>aip£Tv, xai fzerà touto ,
£< \ntoX£tnon6 ti

Tvs (pX£y[iovr\ç , K(ïiaT:Xâa(j£iv rà pèv zspüna aAsvpw èv fzeAtwparw ^ tw Xivo-


GTiéppoô, p£TOL êè TaÙTa xai rrj$ y^apou'xiTvos uî<Ty£iv xai tov 'tsoXtov , àêpoTovov,
yapaîSpvos , daâpov , ay^olvoit , âvBovs , xal tot£ fXT]X£Ti èv p£At«paTw rat HaranXi-

10 cpaTa £\}/£iVy ctAAà èv yXvx£i’ pi'ayEiv Sè tov pèv àX£vpov péprj ê', raSy êè £ipr}pévct)v

(pappctxuv 71V0S pépv . kyaOov êè xal toüto to «araTrAaopa • y^aXSâvvs , T£p£ëiv-


ê'
divt]5, opoStvov dX£vpov dvà êpcty^pàs v' ïpECJS êpdy^pas ‘ xrfpcoTrjs èax£V(x-

apévrjs êià yX£vxîvov , rj dpapaxivov, ^ ipîvov, r) xvi:pîvov, v tivos tô5v 'zsapanXriatuv

A/rpa a', dX£vpov 'zsvpivov oCyytas ,


yXvxéos xpnTixov to Ixavôv" <7X£vdaas
15 £7r<T/0£f xaTa tcov Xayôvcûv xal Trjs oa(pvos ‘
tsoi£Ï êè xal Tspos Ta> TS£pl xvaliv
(pX£ypovds èTTiTidép£vov xaTa tov -rfTpov. Ei êè toIs xaTanXdapaai prj TspaévoiTO

r\ oêvvv , (Tixvav 'crpo<T6’dAA£{y t^ t£ oa(pvi, xal utto tovç X£v£œvas ,


xal dpvy^aïç

yjpr]adp£vov d<péXx£iv tov aïpaTos Ixavôv ’


ên£iTa (ntôyyoïs Tsvptav xal £Îs Q-£ppov

èyxadt^£iv avvE-ipViyavTas tm ilêaTi xdAapoy dpœpaTixov, yapaiprjXov, ayolvov


20 dvôos ,
Xivô(jT:£ppov , dvrjdov, paXdyrjs dypias pliav TspoT£pov êè xal xvahv £v-

p£yédrj vpnrX'ôprj t5<5p£Aa/oo B-Eppov èxnidévat toÎs tÔtois, xal Tsvpiais Xtirapa}-

T épais y^p^aB ai '


p£rà êè TavTa x-npwTas xal paXdypaTa èniTiBévai ,
xrjpcoTas pèv êid
xvTipivov, rj îp'ivov pvpov * paXdypaTa êè Ta EvwêéalaTa, oid èali Ta rirtaTixà êià

alvpaxos. Éy êè Tais oêvvais tsIveiv Çidppaxa tôjv dvcoêvvîav èpnotovvTcav Toidê£ •

25 xœêvas TffEÇiûy^'pévrjs ijpid>€oXov, alvpaxos to taov, Xiêdvov ôSoXos a ,


aixvov
GTtéppaTos xôxxoi X ,
ceX'ivov anéppaTos ooov toIs TpiGl êaxTvXoïs , oniov oaov
ôpoSos pixpàs • TpiSuv ùt)s XEiÔTaTa xal XEpavvvœv yXvx£i v vêaTi êtêov to SXov •

avTixà ydp XœÇ>riG£i ri oêvvrj xal v%véa£i ô «dpycyy. ÙOéXipoi êè xal oi TsapanX-éiaioi

1. èxraxévTcov BUV. — Ib. tivüv om. êpay^pàs v' C; item 1 . 12, après ipEcos.
U Tïiv V 1® m.; T£ 2® m.
;
— Ib. ÿ|] xai BC l5. êv XVGTEl X. 16. TO TjTpOV A.
ü V. —
2. èvêtêcûGiv BC ;
èvêiêôù A ü V. — — 17. xal to7s XEVECOGI BCUV 2® main.
3 . TSEpiTiBris (1. -£5) A; èniTiBEi BUV TS£- ;
1 — ]8. ei^eA. AX. — Ib. Tsvpiàv om. UV.
PitIBei c. — Ib. dvai:av£iv èniSp. ABCX. — Ib. B-Epftov vêcop ABCÜX. — 19.
— 5 . TÔSv om. B. — 6. ti om. A. — 7. GVVE^j/rjGav A GVveyj/rjGas VX. — 2 1. vpi-

;

TSpœTa èv pEXixpdTCi) xal dXEvpo) è^pBw nXvpes AV 2® m. — 22. paA. pév UV.
BCV. — 8 . xal yapaixiTvv p. xal ts 6 - 23 *. pypoyom.BCÜ V. — Ib. Tdom. BCUV.
Xiov et les autres substances à l’acc. BC — 2 à. TSOiovvTCov A X. — 26. TJEÇfpvypé-
qui omet les articles. — dadpov xal Gyoi-
g. BCV; losti
vrjs Corn. — 26. Gxéppa bis
vov BC. — 10. TÔiv ^É] TÜv V; xal AUV. — Ib. «al BC.
cT£A/yov — 26-27.
TMV ç C; xal TCOV B. 11. TIVCOV ott/ov opoëov pixpôv C V, qui a cor-
• — Ib. TO om. B U V X. — 1 2 . dX. dvà rigé en ôpôScov pixpcov. — 27. ij om. BC
ypdppaTa v' AB; dA. ypdp. v èv dXAw UVX. — 28. 1? om. A qui a Xaal^rfcTjy.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, XI, 17, 1 8. lül

-rpoyioxoi dvwSvvoif 'nS£Ç>dei<xô5 v Sè ofiœs xixt reXécas Xvdeiacûv tmv (pXsyyLovœv, xai
t65v oSvvcov 'aavaafiévcav
'
tote xaï to7s ovprjTtxoîs xadaipsiv oïôv è(ïhv dxopov, prjov,

^ov , 'zserpotréXivov, éypwa'hs , xaaia, yapctiTinvs , 'zsôXiov' Tovrcov êxaalov é'\j/eiv èv

ilSaTi xai pSTol oïvov r) péXnos Tsiveiv. Sa/a èè èièovcti, perà ras 'zsé^ets tùùv (pXeypo-

vùSv, dpTovs pèv Tovs xa.XXicr'l ovs , xXiëavhas paXicxla, 'cs'lnvôôv Sè tûc opeia., Q-a- 5

Xaaaiœv Sè rovs èyjvoxts 'apoG<pdxovs’ Xayâvwv Sè pcUpctOpov, aéXivov, Savxov, xal


Tflt âyptct tffa'vra, xai aixvov é(pd6v * ovprjatv yàp xaXœs 'zspoTpé'xsi rauTct, piXiala êè oi

c1oL(pvX7vot xdOs<pdot, xûù xà xpfjdpa, xai 6 axdvèi^, xai xd yiyyiSia. OZpa Sè èxxpi-
vexai xoZxoïs, pexd xds xffé\j/sis xôôv ÇiXeypovôov, xsoXXd xai xsayéa, xaX vx^oaldaeis

xaXds êypvxa, xai pdXiala xaîlxa xpivei xijv voaov ' ai SèCSaxcSSeis xai Jiadapai xai 10

Sia(pav£ 7s ovpy^(j£is Sv(7xptxù}X£pat.

i<C' (^^). Ilep/ GxXï]pias v£<Ppœv.

Ocai Sè ffxXrip6xr]X£s x3 £pî v£Ç>povs ytvovxai oSZvas pèv ovxéxi xsapéypvGiv


Sox£7 Sè avxo 7s éaxi£p èx xœv x£V£clovwv xp£pda 9 ai xt, xai vapxcSSEis pèv xd Icry^ia

dxpax£7s Sé £Îai xcSv ax£Xwv, ovpovai x£ nXlya, xi^v x£ dXXriv ë^iv xo 7s vSaxovpévoig

paXicla èoixaaiv ' xivès Sè xai aa<p^ç ùS£piÔ3(yi èv xœ y^povw , oîa xai dno xcov dX- 15
X(t3v aTiXdyyvcjùv axXrjpvvopévojv (7vp^aiv£i xovxoïs. k.x!aXvv£iv y^prj xripct}xa 7s, xai

paXdypaai , xai xpt‘^£Gi, xai xsvpiais Xn:apa 7s , xai ovpvxixd xspoG(pép£iv, xai xi)v

yaalépa vttoxXv^£iv xo7s Std dXdalas xai xtjXetus xai lay^dSoov péXixos x£ xai vixpov xai
èXaîov • xai ivépaxa ds vZxxa xsapaXap^dv£iv Sid èXaiov dvndivov p£xd (SovxZpov xai

al£dxwv yr\vd(*)v. 20
>

ly) (|S'). Hep/ SiaTtvy]advxœv v£(ppô5 v. Éx x 65 v PoZÇ:ov.

Ofxots Sè £Îs p£xaSoXr^v vypov xp£'ir£xai xd xvs ÇiX£ypovYjs xcov V£<Ppcov, xsdvxa xd
xspoppyjdévxa èxii xfjs (pX£ypovris £TiixaBY\a£xai cvpit'l dpaxa , xai ai xcov xsvp£xôôv

da^oXai p£xd (ppi'xrjg y£v)j(xovxai , xai xs£pi ècrxépav cos èithav. H<5:7 Sè xai oyxos
xsoacôs xs£pi xoùs x£V£covaç <paiv£xai ,
xai Q-Eppacrlas aÇ)oSpas aîcydncus aZxo 7s yiv£xai

xs£pi xoZs v£(Ppoùs, xai oCpovcri xjvppd xai dxpaxa’ d’i:ox£X£aBd<y't]S Sè riSn xrjs pe- 25
xa^oXfjs, p£icoBï](7£xai xd xcov xsvp£xcov xai xd xcov dXyrjpdxcov avp'x'lcopaxa' ^dpovs Sè

1. xp. xai dvcoS. C. — Ib. xS£<pBévx(ov AUVX ;


a’;cpaT£ 7is Sé dai xd crxéXn B C. —
AX. —
Ib. opcos xai ex em. ;
ôpoicos xai Ib. xriv Sé BGMOV. — i 5. èv om. BC
B C O M U V; om. A X. —
Ib. x£Xécos om. B C V UV. — 16. À-TraA. oZv BGÜ ;
Â.TioXaZ£iv AX.
I
t
2® — m. Ib. XiiB£i(jœvom. AX. 4. èv om. — — 17. Siovp. A ;
Siovprjxixov V. — 1 9. fxera
i| BCV. — 6. Sé om. X. 7. xai — om. MV. — 20. xtvœv A; yyjvœv G V. —
xavxa om.X. — Ib. crixvv èv£(pBdv A. — Ib. Ch. 18, tit. E?i xcov P. om. B. — 21. vypo-
|
ydp om. A. —
8. xffdvv xaB. X. 10. pa- — TÉpîosBC V om. U. Ib. xd après xsdvxa
; —
Ajcr 7 a] ydp C; xai ydp (en inlerl.) paA. om. V 1® m. —
22. Ç>X£y. xcov v£<ppcov
I

B. — Ch. 17, 1. 12. oSvvrjv C. —


^

i 3 . co(nr£p èmxaB. ovpxcôpaxa. (xd avpn'lcopa V) BC


Sè èx U. — Ib. vap. pèv layjcov AMU VX. ÜV. — 22. èxti om. V. — 26. Sé om. A. —
ü et V om. xd. — 1 4. dxpaxds Sè gx£Xcov 26. xai xcov dXy. BC. — x£ BCUV.
Ib.
102 AËTIUS D’AMIDE.
aïadnffis fiSXXov avTOÏs yiveiai xarà tov 'ae’novB6':ct veÇipdv, èv fiévTOi tw ttïs

pT^^ecûs Kcupœ 'zsdXiv 'TSapo^vcrpos -yev^dSTOLi ,


w inaKO^ovOvcrei éxKpiais rœv vypüv

(Tvv toTs oipoii • êv£yd‘^(jeTai Sè xai àTroTrAüfzara Ttva oapKciüSn ex Tfjs ovaias tcov

veÇipâiv * Tcè yàp >zsoXXà èiti xvahv Çéperai to èx tôov veÇipœv pvyvvpevov 'vsxiov

5 ô't£ x(Ù èni (TvpÇépovTi yîveroLi, 'TSotè Sè êxï ëvrepov v pv^is ytverat xaî Sià Trjs

ëSpas xevovTou to -zsvov. T<cr< Sè ovSè pvyvvrat, ciXXà pévei xarà tous veOpoùs

y^pàvov TSoXùv péy^pis àv rj xavTrjpa 'tspoaayâyr)s , y) âXXcp rponcp àvcta'I opwtjris


,

ë^œdev. Twr pèv oZv Tfjs ixTïoalâasus aripeiœv TspoÇxxvévTUv, avvepysîv SeT ùs ou
Tayiala tv peraSoX^ xai Tfj (xvpprjisi. Ilvpiav re oùv mjvey^œs cnrôyyoïs vSpe-

1 0 Xatov, xaï TSiTjpots, xaî xaTaTiXâapaai Sià (xXeZpov xpidlvov peià d(^eyl/-n paras aZxuv
xaî àXBalas ^\f/TjpéveüV èv peXtxpaTCf), ij yXvxei xpriTixœ * dyaBov Sè xaî avrà rd avxa
Tsapaphyeiv Xeaivovra, xaî dypivBi'ov xdprfv xô^avra épëaXeïv, rj yapzXaiav, fj Iptv

fj ^pvoiviav ’ èyéro) Sè xaî Tepe^ivBtvrjv, rsiaaav, pdvvav, XiSavcoTov, TsepKr'l epSs

xÔTpov, TSÔXiov xaî rsdvra Ta tovtois èoixèra, xaX dirXôSs rsdvTa rsapaXrjTtl éov

1 5 d Tiva è-rrî tov rfTraros êSoxipd^opev èv drcoal daei yeyovojos. ÊtiJ rôôv xaxorjBojv xaî

(ttj'^sSovùjSmv vypœv * yvoûpicreis Sè ravra èx rrjs twv TSvperœv SpipvTtjros xaî pôSa •

TSpoG'xXéxeiv y^pfi rois xaranXdapaat , xaî pvpra^ xaî opôScov xaî (^axfjs dXevpov •
tixs

yàp arjT^eSôvas tcSv vypwv èTtéy^ei ravra xaî rà tovtois TSapai:Xyjaia. Merà Sè ravra
èpiiXaffl pois y^pyj^Bai toïs Svvapévais peraêdXXeiv to tsvov, ws ènî tS>v •fi'raTtxSv

20 Tspodpr)Tar y^povil,oZar]s Sè Tfjs pT?|ew?, xaî vTtoxXv^siv Spiporépo) xXvcpaTi, oJov


èXXeëdpov péXavos dyroêpeypaTi ,
xaî paÇ>avîSoSj xaî axopoScov, xaî aixvov dypiov

piiris’ ^péy^etv Sè rà Toiavra èv Q-aXaGOi), fj dXpri, xaî ^payù èXaiov pi^avra Tspos tô
ôXiaBripov yevéaBai tovtois xXv^eiv, xaî xeXevetv èiiî tsXsTg'Iov xarey^eiv • TsXeialdxis

xaî TO èpxZrjpa pfiyvvGi gvv tw xaî tyiv yaalépa v-itopaXaGosiv. El Sè aÇfoSpÔTepai

25 eiGiv aî oSvvai, xXv^etv ;^uA(W rSliadvins , xaî ydXaxTi veo^SdXTO} , xaî èyxaBi^eiv eis

vSpéXaiov, xaî tsoti^siv toïs rspaorépois StovpvTixots , oïov aixvov anéppa XsXeni-

apévov perd peXixpaTOv èvaÇ>ry^ripévœv èv avry (potvixœv * SiSôvai Sè xaî ipiv perd

péXiTos dxr)<PpiGpévov' èxXeiytiv Sè xaî avTo to péXi TsaaleiXcüBèv Tfj éyprjGei. 2vi>ep-

yeï Sè T^ y^povt^ovGri Gvpprjist xvpivov perd yXvxéos, xaî Tsrjyavov perd o$vpé?<t-
‘}

30 Tos. E/ Sè èx Tfjs ë^eœs tov Gœparos xaî rœv vœBpoTépœv dXynpaToov rexpaipoto Sid 1

Tsdyos pfj èxxptveaBat to tsvov, papdBpov dÇ>éyf/ï]pa tsoti^biv, xaî yapamiTvos , xaî
yXyjyùJvos, xaî opiydvov' perd Sè rfjv pfj^iv èxxplverai cvv tw ovpw aapxîa apixpd

1. èv pévToi TO Tfjs A; xaî èv pèv tS> BGV 1® m.; XiSavcûTov avTÔv AG. — 17. i
Tfjs BC ;
èv pèv tû5 Tfjs U V. — 2. xaip'2 dXevpov] O aTrXaapaGi (sic) A. — 21.1^
pôiXXov B G U V. — axop. B G. —
Ib. TsdXiv om. B G G V.
xai avant paÇ>. fj Ib. pa!p.
— Ib. ü)s èxaxoXovBfjaai ëxxpiaiv— 23 24 ydp to V. —
BGV om. G. - . TsXeia'l.
1® m. — om.
3. —
aapxcùSrj A. — G. Ta TspaÔTspa Stovpv-
4. ttiv h. 26. u)Gi 26.
BGV. — Tsorè yivziai om. G. —
5. Tixd B G. — Sé om. A G V X. — Sè 28. 29.
7.av om. ABVX. — dXevpcç om. V. — xvp. B
10. «arotTrA. — xai om. Ib. xaî G. Ib.
B
xpiBivcf) — om. V —
G. AÜX.
Ib. Sid.
xai 29-3 oivopéX. BGV. — 11. o. 3 i.
I
om. AX. — avxœv AG VX. pap.]
Ib. avTùjv tc5v A pour des — J’ai suivi l’ordre subst.
— V avant om. — Xi^avov
12. ïpiv «a/ A. om. — 32 jwxpdAX.
i3. Ib. avautj'Arf;^. A. .
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, XI, i8. 103

'sapoifiv^Vf f-tèy 7Ô5v xaxoridùùv èûaoapa, rot vypà xoù TseXia xai pv^wSri. E<

Sè ^pnalà etrj rà êXx 7i, xai to tsvov Xevxdv xaî ôpaXov xaï XeTov xa] âvoapov sCpe-
dr^aeTou xai ôXlyov. àiSôvat pèv ovv avToïs perâ rriv <rvppr]^iv ydiXct avv péXni, to

pèv 'cspœxov oveiov v hTtetov • eîs yàp rr^v àvaxddapatv tcov êXxôov avpÇ>épei * oxav
Sè pr)xéxi xaBalpecOai Séwvxai xcâ ai Srj^eis dpSXvvcovxai , XPV^V ® Tsâayœv dva- 5
rpoÇirjs, TOTS i^Sr} to (Soetov ydXa. 'sspoa<pépeiv xaï Svo xai rpsïs xoTvXas xat êxi

TsXéov. Nedê<5aATOV Sè Q-cppov Soréov Tsdv yâXa eîs tov oÎxov eî(jÇ>épovTa. to C^ov,

èv y xaxdxencLt ô voa&v • toüto xai xuv âXXuv tôûv èvxbs èXxcSv xdXXic/lov <^àp-

paxov xaî to 7s yaXeTidïs îyJSpaiv evpevécriarov, xaï dva 7 pé<pet to crcopa. Hepï Sè ras
dvaXrjyf/eis Tffpoa-T/jxet xaraxeipevov rov 'usdayovxa paXaxws dvaxpîSeiv èxï éxdains 1

vpépas éûùdev xaï xpé<peiv xaxd dpyàs, d>s elprjTat, tÆ» jSoe/w ydXaxxi. (Xxav Sè 'ZseÇ>d'^

TO ydXa, SiSôvat p6Ç>vpot èx Tsliadvï^s èaxevac^pévov, rj dpvXov, rj xsXvTrjs aepiSdXeœs


avv ydXaxTi êÇidrjs ’
SiSôvai Sè xaï cpôyaXa xaï i^wpov Spvidos Xixapov. Aay^dvo)v Sè

èxiTnSeia paXdyr], aépis, XaTraOov , dvSpdyyt], daxdpayos ëXsios , aixvs, B-piSa^,

TsdvTaéÇidd' cSpov Sè pr/Sèv èadieiv’ xavxa y dp dpëXvvei xds Sïj^eis.Tds Se êntytvopé- 15


vas xsXrjapovds èpéxoïs xevovv xspoai/ixei • xspos Sè xo evxoXcos èpeïv SiSôvai xovxoïs

atxvov axéppa xexpippévov pexd yXvxéos, v x/hadvris pexdyXvxéos' èXaiw Sè


xvxpivcj) pdXta'la y^pieiv xslepd xaï èpedtleiv. Oü pdvov Sè xirpôs xds xffXrjafiovds

èxatvù) xovs èpéxovs , dXXd pot Soxeï, eî ToXpyjaeié xis xaxd pfjva épeîv, xdya dv xaï
éXxos ôv èv ve<ppo7s xaï dXXrjv xtvd èvdévSe Xvaai (SXdêrjv. ti Sè Xoixr) Slaixa xsapa- 20
XapSavéadù) y] pexd xavxa prjûrjaopévrj ê-xï xœv xrjs xvalews èXxwv' ovpnxixd Sè xao-

xlleiv eîs dvaxddapaiv x6ov èv ve<^po7s éXxœv xd dxXoval epa xœv xsXeialdxis eiprf-

pévcvv xaï pndit]aopévù)v. Oxav Sè xadapd yévrjxat xd é'Xxrj ,


<pave7xat Sé aoi xovxo
èx TOU prjxéxi pujxe è(peXxlSa avvexxpiveaQai xo7s ovpois , pyjxe xo èxxpivépevov

xsûov xpvycüSes éïvai, dXXd v-xôXevxov xaï Xe7ov xaï ôfxaAèu xaï oXîyov' xoxe dvxï 25
xcüv èpxXdal pci)v paXdypaxa Soxipaaléov xd S(d axeppdxœv, xd Sià Sa<PviSo)v, xd

dxoXXo(pave7ov, xaï xsdvxa xd xiiv è'm(pdveiav Çoivlaaeiv Svvdpeva^ oiôv èa'h xd èxï

xrjs Xtôfdaecos xspoyeypappévov * dvxï Sè xu>v ovprjxixcov xd dva^rjpavxixd xsapaXap-

€dveiv, dôale ij xe xpoÇ>rj cr7 uÇ>oucra éalci) xaï xd Çidppaxa avvaxxtxd xô5v acopaxcov *

evQexr\aovai Sè xaï Spûxaxes xaï atvaxiapoï xaï y^pvaeis avxoÇivœv vSdxwv ^eppwv 30

2. Xevxdv, dpaXdv, Xeïov xaï doapov ü. Ib. prj X. —


Ib. xavxa Sè dpêX. AUVX.
— doapov BC.
Ib. 3 pév] SéV. — .
— Ib. — 17. TOUyXvx. AX. —
19. ctAAà cvs poi
ovv om. B; ouu V i® m.;
XP^ 2® m. — Ib. Soxe 7 xoXpiqaei (^xoXprjaas G) BG; àXAa
auToîV xspoaifixei G. 4. ^ om. AX. — — Ib. poi Soxe 7 xoXprjaas AVX; àXAa poi toA-
dxe BV. —
5. xaBaipeadat om. BV. — 6. pyjaas U. —
Ib. xaxô A. 20. ôv om. —
®p. XP"^ B G. 7. Sé om. UV. — — Ib. AUVX. —
22. csttA.] xsapaxkôaia B. 2 3. —
(pépovxa B. — 8. t. Sè xai B G. — 9. IIep<] Oavrjaexai ABUVX. — pvôé bis ÜV.24.
7loie7 U. — 11. xsep<pBrj — — V ;
èxrzepÇiBrj U . 25 Tp. Tjei (sic) A; en? (sic) X.
. Ib. —
12. dpvXov et les autres mots à l’acc. BGUV. dXXoi uttoA. a. —
Ib. xaî avant Xe7ov om.
— SiSôvai Sé om. B. — Sé om. V. — —
1 3. Ib. U. 27. oiôv xe TO B; oiov xô V. 28. —
Ib. Xnrapov G; Xinapôv A (en prim. corr.; dva^rjpaîvovxa A. —
29. Te om. BGUV.
Xnrapùjv) G V qui a Xmapovv m. — — 2® i 5. 3o. Sé om. B G. —
Ib. Sè Spœx. V. —
cSpdv Sé A xaï copôv B G cSpôv U
;
— ; V. Ib. vSdxùov om. ü.
104 AÉTIUS D’AMIDE.
T£ xai \Pv;^p'S>v. Èm Sè tù5 v x,povi^ovTcov èv veÇ>po 7$ £Axô5 v Çdppaxa 'zsapaXap^âveiv
Tà £TTI TVS V^^xcopévrjs xvaleoos pvOv<^àpeva' yvœaléov pévToi 'zsaaav pèv éXxœaiv
veÇpcov xat xvalecos <5y<TaA0T7 elvat, pahala Sè rriv èx Sia^pœaeas yivopévrjv, œs

oXîyovs TsavTeÀcos oiSapsv TsXéœs TavTVS aTtaÀÀayévTas. El Sè 'zspos to é^co Tpéizono

5 TO êpnvvpa, xopvÇ>ovTai pàXXov v ÇXeypovh x<xï tv X^‘P‘ «aTaÇarsaVepov xat tv

6 \I/£i yi'v£Tai •
TOVTOis èixaiws oi larpoi y^£ipt^ovGiv évBa èxxopv(pov 7 at pâXiala xat

3-epa7reuoti(T{i; œs râ xotvà xat xoïÀa é'Àxv • yvœa'léov pévTot ùs £tcùd£ TaÜTa mipty-

yovadat xat §£ 7iat anovSatorépas Tfjs £7r<peAe/as.

td' Il£p< êvaovplas xai a1 payyovptas.

^xtao^pia Xéy£Tat, orav ovp£Îv 'apo£Xopévov tou 'zsday^owos , p£Tct jS/as èxxptvvToit

10 Ta oZpa, xai £p£0<crpôu èpitotij. 1.Tpayyovpta èè xaX£lTat, orav xarà ^payii xai (x1dy-

êrjv (pépVTat Tflt oZpa, xai a\>v£ywç èp£Btapbv è-nt^pépuj Tspos oZpr]atv. TaÜTa èè mjp-

€aîv£t ^ èni êptpécttv oZpots, rf ètà é'Xxcoatv rfjs xva'7£ù)s, ^ ètà jyjv avTrfs droviav,

TrroTE Sè xai v£Opœv ts£t:ov66tù}v ^ fjnaTog, orav (rôppn^ts yévrjTat tou di:o<y'h/\pa’zos

èxxptvopévou ètà Tris xua'l£œs tou tsuou, [xa<] auveyrj èp£dtcypov 'zspos oupriatv tv èpt-

15 puTïjTt èpitotrj , xai dppwalouaa xaià èuaxpatjlav Ttvà v xûa'lts ^/.dTt'lriTat £Îs ttiv

îètav èvépy£tav. kvayxaiov oZv èalt ènlalaadat ràs Tsponyriaapévas ahias Trjs alpay-
youpias rj èucrouplas xai 'zspos TauTas dpp6^£tv Ta iSorjBriuaTa. Et pèv oZv yj/u^ts Tspori-

yrjaaTo twv £Îpvpévci)v, £nt€péy^£tv è£Ï to ^Tpov Tsriyavtvco èXaiœ Q-epp^, xai èyxa-

dt^£tv £fs d(péyl>rjpa crap\}^uy^ou rj Tsnydvou , xai (7X£Ti£tv xai B-dAnetv to ùitoydcxlptov,

20 èvîoT£ èè xai ètàëèpas 'zsriydvtvov êÀatov Q-£pp6v èviévat , xai TpoÇaïs StoupvTtxo)-

TÉpais x£y^prj(7dat Tais Q-£ppalvsiv èuvapévats , xai à(p£-<l/ripaTa tù5v apcopatTCüv Stèôvat

TStv£tv TSOTÎi£iv èè xai Tris Q-rjptaxris p£Ta yXuxéos v oivopéXnos. El Sè y^oXcoè£-


tr'lépwv yivopévœv tccv oupwv èfj^is TS£pi Trjv xucltv yévrjTat xai al payyoupiav èpyd-
arjTat, xaBatpztv è£Î r^v 'ûïX£ovd^ouaav xaxoyupiav oTt Tdyjala xai ipoZaïs xara-
25 X£paaltxa7s y^priaBat ^ dmyopévous TsavTos èptpéos xai d'Auxoù. IIA£?’oi^ èè TSpoady£tv

TSOTov Zèù)p yXuxu ^cppbv xai auvs'yfis düoup£7v dvayxd^£tv' ypovi^ov y dp èv Trj

xual£t TO èptpù TS£pÎTlwpa èaaûv£i xai £Xko 7 ta pépv. App6^£t toIvuv auv£yc5s pèv

ditoTTuptav' Stèôvat Sè xaTappo0£ri; dpuXov p£Ta ydXaxTOS vyf/rjpévoVf xai Çotvt'xcov

d<p£ypnpa‘ oivov èè Stèôvat yXuxÛ7£pov' xdXXtalov èè xai auTO to ydXa 'sstvôp£vov


30 B-£ppôv. Et èè £TriT£t'voiTO Ta Tfjs èptfjtuTVTOs^ xai ètà tou xauXou èvtévat £ts Tr)v xualtv

pév om. BCLIX.


2. 4 sïèopev BG. — .
— — 1 6. — dvayx£ouv èalt A.
oix£tav X. Ib.
6. èxopuC^oÜTO X. —
Ch. 19, 1 10. xai — Ib. èalt — 16-17. Tspony...
cm. X.
— è om. AB U —
.

èprzotrj om. AUX. —


Ib. èpitotri et èntÇép-n rauTas om. V. 18. £7 ^ .

en interl. G; èntÇ>£p£t AX; èanotrj B; Ib. TW îfTpw A. — — 19' ’î] A. 20.


£fiirot£t UV qui ont £xxpiv£iat (1. 9) et xat avant om. U V. —
ètd x£yprjaBat 21.
Oép£Tat 1. Il] comme A et B même rem. om. — ü. BC. — 23
22. Triv Q-rjptaxrîv .

— Ta TpoÇa B GUY. —
( ;

pour les verbes de la phrase sulv. et pour la èrj^£ts A. 24. 7s 7s


plupart des cas anal. — 14. [«atj om. codd. AU X. —
29. dÇ)£\ptjpaTos t£ B G. Ib. 5 e]
<
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, XI, 20 . 105

yctAa fxsTà dfivXov, nctî 'vsoti^siv tov êià (^vcraXtScov rpo^taxov. Érépov Sè popîov

'aàayovioi koli êià tth xvaleoos èKxadaipopévo^j SnXovoTi , êxsivov 'zspoTepov tyiv 'tspo-

voiav Tsoieladai, Tfjs uvalecas àpeXeTv.

K . IIep< Trjs èv 'zsvpexoTs Svaovpîots. Éx 7cÜv ^iXovpévov.

Ttverou êvaovpict xai èv àp^ÿj Tœv 'ZsovrjpcSv 'dvperœv, œcxie ty}v xvaliv dXyeîv, xai

xarà (Spax^ù to ovpov 'srpoieaOai xa\ fiSTCt oSvvrjs' xai ov pôvov oxXrjpôv èaliv, àXXà 5
xai arjpeîov tou oXov TSSnovBévai to vsupœèes. Karci ù'noyaG'l piou pèv ouv xai

XTSvog, ^ovëcûvcov T£ xai i(7xia)v, xaôapov è'piov èi:ixziaBœ yXuxsl ^eSpeypévov èXatca

èv w àÇfrjyprjTai TSrjyavov, âvridov, rj aixuœvicp èXaicp' èp%a(jaé(7Qoi êè to7ç èpîots xv-

ptvov XeioTaTov. ÈTrsxopévrjs Trjs êè xoiXtas, èviéadcoaav TnjXsœs xai paXâ^Vs à^e-

iprjpaTa^ xai èyxaSlapaTa TsapaXapêavécOw fxep^pi? ofx^aAou xai oa^dùos oXrjs êià dÇfe- 10

\f/rjpaTos dpTSpicrias, TtjXeœs, Tsr]ydvou,yXr]x<^vo5 , xai paXitrla crapyj/uxov^ xaièXalou.

KaTerreiydvTCOv êè tmv aup-n'lœpdTUiv, xai (^Xe^oTopiav TSapaXap^dveiv , xai êianav


dxpiêfj, po(prjpa(Ti to TsXéov ;^poifX£j;ou5 j^dv^pois tsXutoTs V'^i'Vpi’évois psTa dvrjdou
èv peXixpdTCf) drcnÇ>pt(7pévœ, rj dpTCt) tsXutw rj cpois poÇ>nTc'.s psTa êè TaÜTa xai
paXa^TI Tpm'lrj éÇidy xai xe(paX'jjTo7s Tspdaois Tpitriv uêaatv v^prfpévois, xai drra- 15
XcûTaTOis î^B^cnv psTa êè Tas èpêpo^ds, xai xaTar^XacrpaTa TsapaXapêavéadco ê(à
Trjs aÙTïjs uXk]s. Y^aTeneiyoucrôov êè tS>v ôêuvwv, xai aixuai pExà «aTacr;^acrpov TSpoaa-

yéaQœaav tm urtoyaGl piœ , xai «rjpwTi) êè 'uspbs tol ToiauTa èr:iTr]êeioTdTr\ auTH].

kypias paXdyr^s pii^^i èipovTai èv Gtxvœvict) èXaico p-STa vêaTOS oXiyou éœs fripai yé-

vœvTat • TW êè èXaicp piyvuTai ;^yAos 'zsvydvou ws eivai to TéTapTov pépos tou èXaiou, 20
xrjpov T£ TO dpxouv, xai xaalopiou |Spa ;^0 èruSdXXeTai. H6pa êè to7s outco xdpvovaiv

è-KiTrjêetôv èali tou ripépov gixvov to artéppa' Tspoêpaxèv êè XeniisTai, eha Tpi<pQèv

êtêoTai peTàuêaTos xudBœv Tpiôov, oaov xo^Xtapia ^ Kai xivs7 pèv odprjfJiv dXbirœs,

Tûis êè Tsepiœêuvias Tsapaxpvpct Xvet. Tcov pévToi dXXoov êioupnTixcov èrti oaov ol

TSvpeToi êiapévouaiVf dno^'b Tsdaa êalœ' xexivvpévœv ydp twv èv TsavTi tco acopaTi 25

1. Tpo;^.] ^poyiaxos 6 êtà (puaaXîêcov ‘


vrj/îjpévov xai oî arraXcloTaToi i'^Bues AX;
ùirtou auxiou anéppa , aeXivov anéppa, é(pBYj xai xe(paXcoTOv [-cov V )
Tspdaov
tîooKüdpoü, papdBpou, (pvaaXiêcov [îacos {-œv id.)... ê-^vpévov {vypvpèvMv Y) xai
TSanapiêcov gl.] dva. ouyy. y , dpuyêdXcov oî (om. V) dnaXcoTaToi îy^Bucov [i^Buai 1®
ouyy. ê' ,
Tstxpcüv xpôxou oùyy. rh' , oïvou m.; ixB'JS 2® m. V) — CV. 16. xai Ta xa-
yXuxeos to dp«oi7i;. A marge; main un peu TanX. A; xaTa-ïïX. V. —
Ib. TsapaXapSa-

— Ch.
plus réc. et d’une écrit. eu rs. 20, 1. 6-7. véaBcoaav BC. —
17. KaT£7r£iydyTWîi AX,
XTevàs] TévovTOs — dvvBov om. B G. 8. — Ib. xai om. BÜV. —
18. xai om. B U V.
BC. — BUV. —
Ib. èpTtXaaaéaBci) Tsxai 9. — êé Ib. U.et Ta om. — Ib. auTm om. A.
V om, AUV i®m. X. —
2® m.; 9-1 o. dÇ>eil/rj- — 19-20. ^vpov yévriTai AX. —20. to
pau AV qui om. xai èyxaBtapara. — i3. êè êXatov yyXàv p. V m. ) UV.

èv BV. —
poCprfpaai AX; Ib. ;(,pwp£noi? — xivs pèv oup.]
20. 7 xeipévou pr\aiv
XpcêpsBa ouv BÜV. — TSapa- i 5 . éÇiBrj A. — 2/1. Tas êè XÛ£i om. G 1" m.
Xc.p^avéaBcù xai xeÇaXcôTov z:cdacî^ — 26. êiapévocGiv A. — îb. tw om. BU.
106 ’
AETIÜS D’AMIDE.
vypôjv Otto Trjs tov 'iffvpeTov Q-eppacrlas, 'zsoSnyoîjvTai e« tc5 v èpcta'hHCC’tépoov êiou-

prjTixcüv ènî iriv KÛa'hv rjSn 'apoxsxpvxvïa.v.

xa . Ilepi h^ovpias.

To Tvs îayovplas 'actdos xaï avTO to Svopa ênXoT' ïayexai yàp toTV 'zsiayouat

'aavTaTtacu to oZpov, 'aoiè pèv Stà àioviav riva prj êvvapévris rrjs xvaleœs 'isepialéX-

5 ^eaOai o<poèpüs to7s èv aCrn 'aspisyppévoiç xai èxdXiëeiv aura *


-®ot£ Sè tov xcHtù)

zs6pov OpaydévTos vtîo ‘zsayéoiv Cypcov, ri A/0oü aÇ^rjvœdévTos , éah Sè 6t£ xai Sià.

(pXeypovfiv y) Tivà toiovtov Syxov sis alevoyaiplav âyovTa rov 'môpov xai TsXeîœs

(XTroÇipd^avTa. Kai aïpa Sè S-popSudèv èv xvcrlsi ahiov Tris îayovpias ytvSTai


xai 'zsvov 'Sfayù èxxpivôpevov Sià avrfjs cctto vs^ppœv ri rjnaTos r\ tivos êrépov tcSv

10 ÙTtepxeipévœv îayovpiav 'ZSoXXdxis èpyd^STai. r/verai Sè 'ssoXXdxiç to t^s ÎGyoupias

crvpTtlùopa xai toïs vyiatvovaiv, ojav rjToi Sià >Tsepia1aGiv Tiva 'zspaypAyuv r\ èv èx-

xXr](jiais , rj Sixaa'lrjplois , rj vtïvois ènnrXéov xaidtjyuiai to oZpov' 'vsdayti yâp èv


ToZicp 77 'zsepia'laX'zixi] Trj$ xZa'lecas Sivapis Sid tt}v dpsTpov CTrepuXr^pcûaiv xai
rdaiv' dXXà xai èni oaov to tt?? xvaleœs xiios 'ssXrjpovpevov 'azpndveiai , a1e-
15 vcSrepos èavrov ylverai ô 'zsopos. Tr)v pèv ovv Stà (pXeypovrjv ytvopévvv iaypv-
ptav Q-epaiteZeiv , Ç>XeëoTopovvras , èniSpéy^ovras , xajaTïXdi'l ovjas , xai rà dXXa
'zsoiovvras là èxi Ç>X£ypovr}$ 'WoXXdxis elprjpéva xai pndrfcrôpeva. Aifioppayias Sè

‘zsporjyrierapévris TexpaipeaQat y^pi) w? S-pôpëoi aïpaTOS aïuoi rfis hypvptas èyé-


vovTO, xai ioZtovs StaXvziv t<w pnBr]aopévcp rponcf) èv l'p Ilepi tt?? aîpoppayovaris

20 xùaleois TOTiù). E< Sè Xidos eir\ ahios Trjs îayovpias , xai tovtov dnoacieiv tov Tsôpov,
xaOdos èni Xididcyeojs TSposipr]Tai. E/ Sè Tsdyos 'yvpcSv ahiov yéyove, toïs èiuSpoyats

xai èyxaOiapaai xai xaTanXdapaai 'zskj '1 eveiv tyiv Q-spansiav, ^<ovp77T<x<wi> Sè àné-
yeaQai ‘zsavTdnaaiv œs TspoeipriTai èv tû5 Ilepi Trjs èv TSvpsToTs <5v(TOiip/a5 tottw. Oïs
Sè dvev (pXeypovrjs v aïpoppayias v dXXov tivos tô5 v eipvpévcov èniayzTai 77 tou

25 oipov êxxpiais, Sià Trfv Trjs xvaleœs SvaaiaBr]aiav SvXovoti yéyove, xai èpediaHov
vTzopipvrjaxovTas Trjv èvépyeiav, xai jSorjdovvTas Stà èyxaSiapdTWv, vhpcp t£ TSapa-

Tilopévovs TOU Tsopov, rj d<ppovhpœ, rj xôpsai TsOXaapévats. E/ prj vnaxovoi, xade-


Tnpialéov avToùs xai xopialéov Tà oZpa Stà tov xaBzTrjpos '
SiovprjTixots Sè prj tso-

tIIsiv, d)s jX 77 TfiS tsX-^Bsi TSpoaSiaTziviOTai 77 xva'hs. Étt» Sè twv vyiaivàvTUV OTav ors

1. aÇtoSpoTspœv AX. —
Spacrlix.]^ B G U V, — B G U V. — 23 2. 2 1 . eipriTai . trjs
Tspo^sSr^x, — 'SavT om. V. — xai èv om. A. — ÇX. xai B G V. —
BV, 4. 7. 24. atp. Ib.
om.V; vxaiX — Sé om. V. — g-ia.T^y
. 8. eTepov BGUV. — 24-26. èn. tov ovp. 77

uTrepx TO ovpov om. V. — êxxp. G TO oZpov (V m.; ovpcov


10. ûtto- ; £7T. i* tôSv
xeip. U X. — avant to om. AX.
Ib. -croAX. m.) êxxp. BV. — Tsôpov xai 2® 27.
— 12,ev Sixaal B G U V. —
77 toùto — TeBXaapévois
1 .
77

(^pipvBiù)?) 77 d<Pp. B. Ib.


A; TOUTOJ5 BCUV. — Tsepial. om. A (qui TSapanl opévois
Ib. 77 26-27) X; a 1. t£-
U- — om, U. —
i5. Sia èniSp. ts xai BXaapévris V
iG. m. — 27-28. E< Sè pv 1®
BG; xai GVX.—
èrti^p. om. ü. — vnaxovei xaTe^^ialéov
17. tûc — avToïs AX. L'. 28.
Ib. om. GV i*m. —
Se. aïpoppayias — SiovpvTixd B G. —
19. om. G. Ib. Ib. prj
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE. XI, 22 . 107

'aposlprjTOii, <5<a Ttvcc 'rseptalacriv TSpctypâx(ov èTuitXéov HaxaayeOèv to oZpov eis dzo-

vioLV dyvi riiv xvcr'hv, èTii^onBsïv Ss7 aurr?, dvcûdev tou Zitoyaal pio\> èpetSovrccs dp(po-

TépoLs Tas yetpoLS Kal èxdXlSovTas to ovpov vpépa.

IIep< yf/copidjcrvs xva7ect)s.

ToTs ipCi>ptMcrt Tr)v xvaltv xvyjcrpos TsapéT:sTai tou tê ÙTioyacrl pioo xai tou ijTpov,

êv T£ Toïs oZpots Tpay^eîai xai TSiTvpœSets (moal âcrets TSapspÇiépovTai. Ilpoïovaa Sè 5


17 vocTos xai éXxoT Tiiv xva7iv, xai toc £ 7r< tcSv êXxôov Tspoeiprjpéva crvpitl œpaTa stu-

Çiépei. TivùJaxeiv pèv ovv y^pr} cos ovx Sali TsdvTr) îdaipov to TsdBos' TseipaoBai Sè

Spcos xaTa to SvvaTov TSaprjyopeïv. Tcov pèv oùv SaxvôvTcov xai toÙs yypovs Spipv-
Tépovs xai dXpvpcoTépovs âivoSeixvZvTCOv xeXeveiv àrcéyeoBai. JlpoG(pép&iv Sé oïvoxts
yXvxsts xai ydXa, xai (^copov opviBos, ^ êpiÇielcov, ^ dpvetcov xpeoSv tov ^copov, xai IQ
TÔov Ç>oivtxoov TO dizo^peypa , xai aspiSaXiv, xai dpvXov, xai po(py^paTa, xai toc èx
TOVTCOV (Txeva^opeva, îyBvas t£ âxaXoadpxovs è(pBoZs avpi:avTas , xai Xayavcav ocra

Tàs pèv ovpy^creis Zirdyzi, ovSepiav Sè Srj^iv Sysi, olov a1a<p\)Xivovs Tsaw xa-
BéÇ>Bovs ,
xai xprjBpa, xai pdpaBpa, xai îxTtoaéXiva , xai dmrapdyovs , xai aucvovs,
xai oaa ToiavTa' Seï y dp xai to7s ovprjTixoïs v-noxaBaipeiv ty^v Jivahv, dXXà 15
TupctoTepov ’
xcvSvvos yàp éXxcoaai to7s îayypoTépois , o TsavTOs ècr7i xd)tiov.

AyaBà oùv ovpnTixà xai ol xapxlvot, xai ai Tsivvai, xai ol Q-aXdacrtoi èyjvoi TSpôa-
Ç>aToi, xai tov yepoaiov èylvov 77 crotpl ^npavBe7aa xai TSivopévr] oaov Z.a'. OvSèv
Sè ffTlov xai Ol TSThyes xai Ta Xsy6p.eva yrjs évTtpa Tpia Tffivôpeva fX£Tct yXvxéos.
Ovx dvdppoalov Sè ovSè Ti^Xecos yyXov psTa péXnos po<pSv’ tovto xai Tas tov èv- 20
Tépov S-^^ets ocfjt^Aui/£c , ;coc< ei èiri xva7iv TpairoiTo, TSpaoTepov toTs yf/copats ècrliv'

TOVTO Sè 'zsois7 xai v TpaydxavBa. Xaipovai Sè xai pvpTCOv, d-TToêpeypa TsivovTes


psTaoivov, ^ pyjXov xvScoviov dxoëpeypa, ij tivos dXXrjs o7v(povar}S orccopas' Ta
ToiavTa Sèj Xéyco Ta <j7v<povTa, tovs pèv xvncrpovs 'zsapnyope7, ty}v Sè SidBsaiv ovx

îaTai, H Siana Sè evyvpoTaTrj écrlco, xai èpehùoaav Si* ri pepcov tivcov, xai oppw yd- 25
Aût;cTOÿ virayéaBoo ri xoiXia, xai yvpvaiécjBoocxav Sè cîvppéTpoos psTpia yvpvdaia.

2. TW vrroyacrl pto) AX. — 2-3 . êpeiSov- l’ordre de Cornarius. — Ch. 22, 1. 6 . xai
èxBXtkovTes AU V 1® m. X. — avant éXxo 7 om. BCUV. — 8-9. SpipvTS-
3 . rjpépa^ Après ce mot B a seulement deux povs] TSayvTépovs U. — 9. 5 é]
< pév AU.
recettes ;
mais dans AGVX on trouve une — 10. opviBos ^copdv om. A. —
série de recettes dont la première se lit 1 1. xat avant Ta effacé dans V. — i 3. pèv
dans Cornarius, comme dans U, à la lin oùv A.— Ib. £X,^( ex em.; éypvTa ABGVX;
du chapitre et dont les autres constituent
,

éypvai U. i4. xai créXiva xai imroa. BC
la lin du chapitre 22 et le chapitre 2 3 de ü V. — i 5 . flcAAa om. BCUV. — 17. Siovp.
Cornarius. Dans les manuscrits le chapitre BCUV. — 1 . 77 om. B. —
21. si om. A. —
«P vient après le chapitre Xa J’ai suivi . Ib. TpénoiTO B U V. — 26. om. B.
108 AËÏlüS D’AMIDE.

kS' [le'y riept 'sapaXvdehns uvaleœs. Èx tmv Àpy^iyévovs.

0< 'ZSapa}^vdévT £5 tyiv xxxjltv o! pèv (XTipoaipeTUS eHHpivovai to oZpov, xol'i oaov

£iri TouTû), è-)(pvaiv dKivêvvoTspov, oi Sè oZk à-noxpivovaiv, àAAà xaiéyov'ies ètaid-

vovTai rrjv ts xZaliv xai tyiv ocrCpitv xaï to rirpov, xai èv oiSi^paTi tovs prjpovs

é^ovat, xai pii e^ovpnadvTcov avTÔùv, vexpovrai zà viroxelpeva, xai ovx eh paxpàv

0 TeXevTÔiaiv. Ôrav pèv oZv |3Aa€yfya< crvfxSr? rà èx tou vuniaiov èni tov xXelovra tou

Tpâ-/riXov Tfjs xva7eù)s pvv 'zsapayivopeva vevpa, 'crapaAuSeuTOs tou pvos , àxoZmoi
TOU oupou éxxptais yive'var èàv èè rà pèv Tris xvaleoos lèia vevpa 'usâQr) toc toü

aÇtyyovTOS auTffs TOV aZyéva pvbs èvepyrj SiaGwiovia tyiv eavTcSv Svvapiv, xaTÉyeTai

TO oZpov. XopêœdehYis Sé tsots tyis pây^eoûs èTzi xaTaTîlèaei xai (pXeypovrjs èiuye-

1 0 vopévYis, TYj TpiTY) TÔôv Yipepôûv cYvvé^Yi Y! Tojv oZpoùv èTticjyeais. ÉôspaTreuo-apeu èè avTov

(pYiaiv ô TaXYjvos [Loc. affect. Vf, 4) ws Tspos Ç>XeypovYfv èvialâpevoi. ÉTepou ès


xaTaTteaôvTos , xai peTaaldvTWv ÔTtiaœ Tœv aTcovèZXoiv, to oZpov dxovaiœs è^expi-
v£TO ’xojpis ôêZvYis TYjs xv(t1 £Ci)s , è(p’ OU êTexpatpSpeda TseTiovBévai to vevpov tov
xXeiovTOs Tifv xvaliv pvoi , xai êià toùto tyiv Q-epaiieiav tw voùTiaiw Tspocrriyopev,

15 Xéy(t) Syi toTs TseTiovBàai anovèvXoïs. To;? pèv oùv xaTeyovai Ta oZpa dvev xaTa-

n1ü)(T£(i)s ^OYiBeïv y^pv toutw tû5 TpoTYCf}’ èyxaBialéov auTOÙs avveyœs eh dÇ>éyl/Yipa

TYiXeus, Xivoai:éppov , dXBaiaç , TSYiydvov, dpTepiaias peTa èXaiov, xai ipSpexTéov

xai ènavTXYiTéov toZç tottouî èXaicp 3-eppço TSYiyavtvcp, y\ mxvwvtcp, y) yXevxtvcp tsoX-

Xdxiç TŸjs ^pépas xai tyis vvxtos xai pdXiala peTa to èyxdB tapa’ xai aixvaaléov Sè
20 Tovs TOTovs y xai xaTauXaal éov wpij Xvaet èidoîvov yAu;;£05, 77 oîvopéXiTos' xXv^eiv

êè TYIV xoiXtav d(pe\l/TjpaTt xevTavptov, xai aixvov dypiov pt^YjSy xai èXatov TSYiyavivov

xai péXiTos. McTa Sè toZs xXvapovs èviévai TSYiydvivov éXaiov xai aixvwviov, Tspoa-

TtXéxovTas èvioTe xai xaalopîov ^payy , xai dXetppaTa Sè xai dxoTza avyypiapaTa
T à Trrpo? Ta? TCapaXvaeis dvayeypappéva TSpoadyeiv tv t£ pdyei xai Tcp Ziroya-

25 alpici). Hpo-KOTialéov Te xai xaaloptw y) ty) Q-rjpiaxfi’ oXiyoïroata Sè avToh dppoSios,


xai épeToi (pXéypa vne^dyovTes. M£Ta ^£ Ta? xevœaeis xai aivaiti^etv to t£ v^pov
xai TYIV oaOvVy eha XYipwTOÏs Tspavveiv Ta péprjy xai paXdypaTa éniTiBévat £uw^r7 .

Tct? Sè êvri pdyecos TpavpaTt, yI TslœpaTi, v oXiaBnipaTt anovSvXcjVy 4 B-avaTixa7s avv-

Ch. 24, tit. Àp;i^{y.] Èypa0r7 Sè xai — èv œpij xai om. X. — 20. xai om. V. Ib.
(om. V) èv TW Xàyo) tlepi toutou (Ilapà BCMOÛ BGMUV. — Ib. otvov Te yX.
TOV V) Apyty, AVX. — t£ om. BC V. VX. — Ta
0. om. A. — 25-26. IIpo- 24. -cypo?
— xXdvovTa AX. —
5 .
om. U. — xevwaeis om. MVqui, après vT:oy
7. tyis 7TOT. ,

12.xai pcraaldvTœv ex em. peTaaldv- 24 25 ont ;


— Sè xai (1. -
)
, TLTpo«£uwc7a?. 2 5.
TOûv BCMOUV A X. —;
CM;
peTo. tS>v om. BOX. — xaalopiov ^ Ib. 7ta/ Ib. tyis
ott/ow] ôXîyœs B m. — 2®
£««p/u£TO CU;
1 2-1 3 . BV. — B-YipiaxYÎs X. Yi B-YiptaxŸfs 27.
V i“m.; èxxpîveTai Bü. — xXeivovTos eha xnp. psTa TavTa
ih. de £<Ta?) Tcpau- (gl.
X. — Tspoavydy. BCL’VX. —
Ib. AUVX. — BCMOV. — i5. veiv Ib. TiBévai 28.
oZv om. U. — èyxaB. ovv 16. AX. Tpaupacr; Tslcopaai oXiaBn^paai BCM
auTOΔ? f) y)

- è^avTX. ABVX. — 18
18. (qui om. Tslwp.) O. — 4 oA
-20. èXat(i). .. Ib.
T07TOU?om. M. — xai xai pcTa A; Q-avaT. om. A qui
19. p. xai avant avvSp. ajoute
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE, XI, 26. 109

SpofiuTs avveSpevov(Ta.s ÎGyovpictç (xSvvcnov îaaBcu , SBev '®apa7T£(^vAayfz^iW5 ^oriBeïv

Seî. Toùs Sé à-npoaipéiws êuKpivovTas to oZpov Q-spanevréov zovovvTas Stà tcov êct-

KvôvTùJV KaTaTrAao-parwii ts xaï (lûLXotypLctTCjûv, xai tcov Sià vdxvos (poivtyixcov, xal

dppcf) êioLTïvp^ êv îîA/w y^œvv‘h>Tas , xai avTo(pvé(Tiv ilêaui 'zspSnov p,èv S-eppoTs y^pco-

pévovs, êxenct oè xai to7s \(/up^po/'s, xai pdXiala toÏs Q-siœêeaiv, ^ daÇiaXTcôSsai. Fd- 5
pvd^eiv Sè xai avarplSeiv Ta péprj wcrxep èv tw IIep< TSapaXvaeooç Xp>plcù TSpoeiprjTais,

ovpriTixd TS pi] ispo<j<pépeiv. H Sè êtana B-epporépa xai inporépa êaloo, ei pii Spi-

pvTspa xai SrjxTixooTepa (paivonô aoi tol oiipa.

xq (^^). Hep; (pXeypaivovarjs xvalecüs. ^x tüv Pov(pov.

Tcov -zsepi rilv xialiv vocrrjpdTœv yaXsTjœTaTov xai B-avaTOûêécj'JaTÔv èaliv ri

(pXeypovv- HapeizSTai êè to7s Tsday^ovcn Ta xoivà Tris Ç>Xeypovrjs (rrjpe7a‘ TSvpéTlovai 10


TS ô^éœs xai dypvxvovfri , xai Tsapanaiovai ,
xai èpovcri y^oXcoêr] dxpaTa, xai ovpe7v
oC êvvavrai, axXripvveTai êè to ^Tpov xai to èÇ>y]§aiov psTa oovvrjs îayypàs ,TSpoBv-
ptat TS Tetvecrp(I)êeis TSpos éxêocnv yivovTar to êè èxêiêopévov Xexlov, vxocrlaaiv
oCx éypv. Éji/ots êè xai TSvevpaTdjasis ènaxoXovBovai , xai 77 xoiXia èi:éyeTai toxj

dmvBvapévoo èvTépov TSapanis^opévov vno Tris iv Trj xvcrlei <pXeypovris,TovTOùv , eî 15

priêèv éVspoii xœXvoi, <pXé€a Tépve, pi] eîs paxpàv, dXXà dpy^opévrjs tüs vôaov. Ér
ôXiyoaiTia êè Tï]pe7v xai vêpo-jtocrlp, êpSpéy^eiv ts rôti? tottou? èXaicp èv w dvr]Bov,

Xivôaneppov, Sviots êè xai TSriyavov, xai dXBala èva(pr]-^r]Tai ,


xai èyxaBl^etv eis

d(p£ypr]p<x Xivoartéppov ,
xai TrjXeœs' xai ti crTzeppdTiov crvveypécrBù) tS>v evœêôSv oïov

TSSTpocréXivovp êavxov, dviaov -crapawaAoDt'Tas ovpe7v èv tm ilêau' ov y dp £vtovs 7 rj 20


xxialis TSepicr'l éXXstrOai ,
xai èxTiép'TSiv to ovpov. Avtov oZv tov TsdayovTa Vf Tiva
Tsapaal dvTa evTpuœs ês7 TSié^eiv rjpépa to Z'^pov, dXXd pi] TüXéov tov êéovTos

d)s pi] èT!iTsivr]Tai 17 oêZvrj. É(t7i êè to èxtvôijpa tovto (t>iXop'i]Xov, xai oZpt]aev b

"kvBpoiTos avzœ TSoir]aavTi ovtccs. HpôSTov êè vnoxXv^éaBoi) ri xoiXia paXaxcp xXv-

apaTi, xai perd Ti]v twv axv^dXwv éxxpiaiv èviécrBci) èx tov TSpoeipripévov Tris èp- 25
Spoy^Üs èXaiov eis to êvTepov Tsapriyopias ydpiv' dpeivov êè ei xai xcoêvav prjxcovos

3 . TS om. BCMOUV. — xai avant pdX. 5 .


1" m.; TsepiTitei. 2® m. TsepiTue^. U. —
om. BCUV. —
;

om.AX.— 6. TS X. — êè ©p. BCUV.


7. pii Ib. viré] —
Tsapd X. Ib. Tri
— 8. êrjxT. eïvai (^aivono BGMOV m.; 2® —
16. Tépveiv AX. om. A. —
17. èXaicç
la 1” m. a SaBai. — ovpaj Ib. dans Suit àXBaiavevatpé-^nTai
18. A; (sic) avvatp-/]-

ACUX un de recettes Il po? tou? èvov-


cb. : BCUV. —
•>pnTa! TseTpoaeXivov
20. et les
povvTas xaTd tovs ilxvovs, Apytyévovs deux mots au gén. BV. —
autres TSapa- Ib.

(cil. 2 5 de Corn.). BV n’ont que la fin de ces xaXovvTa AV. — Adtoj; ts ouvAUV.
21.
rec. depuis les mots Cæterum in somno , etc. — 21-22. TivdeTepov BG. — èrcnei- ts. 28.
(Corn. ch. 26). — Ch. 26, tit. ÇiXeypovris voiTo C. — ^>iAoup^voü BCV 2®m.
Ib.

— — y dp BC om. V. — to avant
CV. èo7 9. xai BCV; om. U.
iv transp. av. <I)iAopi7Aoü AV i"m. X. 2k. ol^tw Tsoii]-

1 1. ts] ;
12. oavTOS C ;
auTou TSOiriaavTOs B U ;
a se
^Tpov om. AUX. — TspoBvpieTai A. 12-1 3 . —
tractalum Corn. paXaxo 2 4-2 5 . 7s xXv-
— 13 éxxptGiv...èxxpivàp. C; éxxp....
. Gpaai BCUV. — êè 26-p. 1 10, 1. 1. i] xai
èxê. X. — Pohv èvioTe —
i 4 . Tsapd B. i 5. xcoêvav to A. —
pvx.GVvéyl/ts (sic) 26, zi
(lac.) TsepiTïie^opévov B; 'zsapay (lac.) V om. BCV. — xùdêvas BCUV.Ib.
110 AÉTIUS D’AMIDE.
T(ÿ è^alcf}, xai (j1éap yjnvos Tspôa^arov, rj opvidos êtartixwv èv avTÛ êy^éois.

Èyù Sé, (^v<rtv b VovÇof:, Sv^ovoti aOoSpoTépœv ovaôjv tcov bêvvù)v, xcti oiziov oaov
opo€os perà <rpvpv 7}s xai xpéxov ^payéos y^phas eîs êpiov vTiédrjxa tw êaxTvXici}' xai

avTÎxa pèv aî oSvvat èTiavcavro , aCTixa. Sè êxotpi^dv b àvdp(i)T:os. Merà êè tov xXv-

5 (jlripa xai rà êvépara xai èyxadiapaTa xai êp€poy^às xaTaTZAaaaetv toTs œpais Aü<recr<

xœSvas prfxcûvog êpëâXXovTas , xai vocrxvdpov ÇvXXa, xai pavSpayopov yyXov jSpa-

yyv. Uvpiâv Sè xvaleci ^oeiais vpmXnpéaiv èXaiov Q-eppov, ^ dXevpov Q-eppov êv


papavTiiots r\ pdxeaiv duoSeapSv Tspôaaye Tsvpiav. Merà Sè ià xaTa-nXdapaTa xai

xrjpùûTas ènnidévai Sià otaviiov xai xnpoîl, xai gixvoovIov rj yXevxîvov èXaiov 'aeiiotn-

1
0 pévas perd xaalopîov. È-TripevôvTcov Sè twv oy^Xnpœv, xai cixvas ‘zspoddyeiv toTs
jonois perd xaracry^acrpov perd Sè 'zsapaxprfv d^wXoyov ênî rds èpTcXdal poxts

xai Ta paXdypara 'srapaylvecrOai. — Trfv Sè tov xaderrjpos xdQtaiv ÇXs^'paivovcrns

xvaleœs dvSpi pèv dnoSoxipd^o)' Std ydp to êpycoScos xaBieaQai rds oSvvas rsapo^vei,
xai èirneivei rds ÇiXcypovds * yvvaixi Sè ovx dronov xadiévai • ^payys rs ydp èi:i

1 5 rovrcov b ovpririxbs rsopos xai :iard svdv rsé<pvxev, Serre dvœSvvSrepov SiayeipileaQai,
E< Sè xareireiyoi b xard îeryovpiav xivSvvos, dvdyxrjs èi:i rov xaBerr^picrpbv rsapa-
yiveaBai, ovy^ œs duaXXaxrixbv rœv Seivœv rsaBœv, dXXdœs xarenetyoverav îaypvptav
StopBovpevov, xai rov rspos rb ô^v xivSvvov pvbpevov perd Sè rrjv rov ovpov êx-
xpiaiv rsdXiv èi:i rd avrd rsapt]yopr]rixd ^orjBrjpara rsapaytvetrBai psy^pt Xvaeeos rrjs

20 ÇXeypovfjs v peraSoXrjs. AveaBai Sè rsoXXdxis eïecBev ri ÇXeypovri ai^viSiov êpvtri-

TîéXaros xard rris èiti^aveias dnoreXeaBévros ,


xai pévovros , xai prf rsaXtvSpopovvros
eîaci). Kai ovpœv Sè txavSv èxxpiBévrœv rsoXXdxis bpolav xpierei rrlv drzaXXayriv ènoiri-

aaro' ovSèv ^rlov pévroi xai rovrcov emÇiavévrcov èiupéveiv y^pri rois avroTs ^ov-

Brjpaaïf èxeiSri Ss rb rsoXv rdaeSs rivos dnoreXecrBelcms ot rsapo^japoi avveyels

25 yîvovrat xai 17 xaraerxevn y^pàvios. TSv Sè xivSvvcoSSv cjvpitlcopdrcov rraverapéveo^


xai y^povi^obarjs riSrj rfjs xaraaxevrjs, èrtird peracrvyxpirixd dXeîpparaxai paXdypara

rsapayiveerBai Set (poivicrcreiv rriv êiti(pdveiav Svvdpeva.

1. (jvvé^eis X; ovveyl^eTv B G U V. — Ib. -ST. B G dnoSecrpSvras rspocraye rsvpiSv


;

Siairr^xovras G. — èyyéeiv BG.


Ib. — 2 . V; diroSecrpSv rspbaaye rsvpiSv U. 9. —
Sé om. A. — Ib. SnXovôri om. B. — Ib. veraSnov BGÜ (qui omet xai av. xripov) V,
ovrcjùv V. — 3 . opdé’ou péyeBos perd G. — Ib. xai avant ertx. om. A. — Ib. <rix. èX.
Ib. ^petyv AÜV. — Ib. (sic) Spiov ri yX. (om. xai avant crix.) BGV. — 10.
A ;
Tpt\}/as eTs êp. X. — 4. ctvrîxa om. B G U, pév V pévroi B. — Ib. rspoadyovcji V;
BGV. — 13
;

qui mettent Sé après ixoïp.; statim Corn. —


-erpoo-axTeov B. 1 1. T171; rsap. .

5 xai avant éyx. om. AU X.


. Ib. xai avant — ovx dxoS. X.— ditoSoxipdleiv^-^ Ib. drtoSo-
êpSp. om. U (qui transp. cette partie, avant xipdlcov ü V. — oSvvais BV m. Ib. raïs i®
xaraTtX.) \ qui a ipSpoy^aîs et xara- : — rsopos i 5. BGV. — ècrli 17*19. ovy^
TiXacrpaert 6. épêdXXcov AX; èx^dXXcov œs... nsapay. om.\. — 22 23 ènoiriaavro - .

V. — 7. vSpeXatov UVX. — Ib. dXevpov AG. — 23 xai rovrœv BGV qui


. èxiÇ).
[rSv aXevpcov V) S'SppSv (B a Q-éppcov^ transportent après ^onB. —j^prf 1. 24). 26.
BGV. —
8. dicoSeerpovvras nrpoadyeiv xai (TuyxpiTtxa BUV. — Se7 om. AX. 27.
(
MALADIES DES BEINS ET DE LA VESSIE, XI, 27. III

(r?', Q' , i')- Uepi Trfs sk xvaleus aïpoppayias xai tôôv iv avTfj S-pofiê’wv.
Èx T^V PovÇ>ov.

Éa7i Sè xai aAArj vocros oisîa èv xvcrler pT^yw-rai Sè ÇiXè-^ èv avT^ , xai tô (lév

Tl é^ù) SiaSiSùxyt Tov aiparos ,


to Sé ti eiaco TSi^yvvTai • Tsvyvvpévov Sè tou aî'fiaTos xai

Q-pôfiSœv yevopévcov, aup^aivei tov TsàayovTa Xnto-^vy^sTv re xai cSypiâv, xai pi-

xpoùs xai dpvSpovs xai tsvxvovs ïayeiv toÙs (jÇuypoùs, iXusiv ts xai xaTail/uy^sadat
xai SiaXveerdat tov tovov. ÈpxecrôvTos Sè évtoTS ^-pdpëov xaTa tov oùprjTixov TSÔpov 5
xai TYiv TOU oupou éxxpiaiv èxéyei. ^uaiaTOTépav Sè r\yi]Téov tyIv dvaëpcSascvs

atpoppayîav. PondeTv Sè y^prf œs oti Tdy^iala, xadcos xdv Tais dXXais aîpoppayiaiç
aÇiiyyovTa Ta dxpa xai (JxéTzovTa to îjTpov (nzàyyoïs ^eSpeypévois ô^uxpdTœ. E/ <5^

Tis ÇXsypovil ùxox^euoiTO , ohuxrjpà épia oîvco xai poSivœ jSpéy^eov èxiTiBzr Stà Sè

TOV Tsposipvpévov xivSuvov (TuvTopov xai T-i)v Q-epaxeiav TUoielaOai Tspocriîxsi , xai 10

èv prj^svi dvaëdXXeaôai, xai, eî pr^Sèv xœXuoi, (pXeSoTopeîv ’ pepsphdat Sè Tspocrvxei


Tijv xévœaiv, ïva ttj TsXsialdxis yivopévr) xaTa d<paipéc>st dvTÎaxaais tou ai'-

paTog yévvTai. '^yinpaTialéov Sè tov TsdayovTa èv t^ xaTaxX'iaei dvdppoxov, xai


ùxoBeTsov TOÏs îcrytois ti ûnèp tou xai aÙTa èp-^l/ûy^sadai. Htoi ovv a-nôyyouç e| o|y-
xpaTou, ^ Séppa uTiocrlpcow^siv. Axpœs Sè TSoiouaiv èv Tais èirsi^sai xai ai cnxuai 15
xoXXcopevai xaTa tocs Xayôvas xai Trjv dff^uv. Mstcc Sè Tas èpêpoy^ds xaTaTrXdcraeiv
TsoXuyôvw jSaTOi, dpvoyXûaaw , TSSpSixico, poâs dvôeaiv ^ xutivois, Gyjvou ÇiijX-

Xois xai pup(TÎvrjs‘ toutcov ëxaa7ov fzsTct TsdXris dX<phou xaTaxXdaaeiv, xai TZuxvd
dOaipeîv Tspiv yevétrOai y^.iapov, xai STspov èiuTidévai. KdXXiala Sè Tsoiel xai Ta Sià

(Poivlxwv xai dxaxtas xai ÙTTOxiaVSos xai a1uTi1rjptas xai Tà toutois opoia (Txeua- 20
iopeva’ Tsoteî Sè dxpù)s xai axoSos xexavpévou ôdoviou riTot to7s (poivi^i TSapa-

ptyvupévv, ri dXXcp Tivi tôSv èxiBepaTWv èpxacrcyopévv, xai aiïoyyos Sè jSpayeis ùypa
Tsi(T(nj xai xauBeis xai ptyvupsvos. Èxéy^ei S-aupaalcos Tas alpoppayias to ts xexau-

pévov pdxos, xai o xexavpévos crxôyyos, où pôvov eTTiTiBépsva xaTa tov tottov,
dXXà xai ovv yuXM dpvoyXœaaou, rj TSoXuyôvou, rj Trjs atSnphiSos ^oTdvrjs èviépeva 25
£Ïs T-èv xùcrhv peydXa ovîvrjcri. Xpri Sè tov pèv aùXhxov Ta dXXa slvat, ôttoÎÔs èaliv

Ch. 2 7, 1 . 1 yiyvsTai Sè xai Ç>. U. — Ib. Tl BCV. — Ib. èv om. BOÜV. — 16.
— — — 16-17. xaTaxldapaai
.

Ta AV. 2 . èTi êTi BC. Ib. Sid- xaXXwpevai BC.


Soùm A ;
SîScom B G U V. — 3 yivop.
. B C U. yprjaBai tsoX. BCOU ;
xaTaxXdapaai tsoX.
— Ib. T£ coy^p. X. — 5 . Éfz-Treo-. om. U qui V. — 17. TSoXuyôvou et les autres mots au
porte èvioTt Sé Ib. ^s] ts — AX. — 7 xai. géii. B O. — 18. xai toutIov BV. Ib.
C. — oxéxovTasPC. — TSaixaXns O; TséTzaXns V
8. (y<piyyovTas... m. — xa- 2® Ib.
1 1 eV om. O V. —
. dvaXapSdvstrBai AV Taxàaaziv kIb. — KaA- \ xaTaTrAa'crfiacriU. 19.
1 m. —
*
xévaxTiv] dipatpeaiv B G O C V^
12. XktIov U. — ùxoxù<t iSos xai om. BO; 20. 7
— Tovs TsdayovTa B) BOV. —
i 3 . üom. seulem. xaiav. ùxox,
(-as dev. alurtl. Ib. et
dvappoxous A BOV; ægri Corn. — xexaupévr) BOUV. — ü BCÜV. collocentnr 21. Ib.
— «a/ om. U. — anôyyoïs o|v- — 22. xaTaxXaaaop. B O. — xai to
i 4. i 5 . 28.
xpaTù) ^eSpeypévois BC; o^uxp. xexavp. C. — xai om. X. — Sé ott. ij Ib. Ib. codd.,
LV; axàyyoïs ô^uxp.rj — Sépua — 25 X,^Xm om. A. — peydXojs BC. A. Ib. . 26.
112 AETIUS D’AMIDE.
ô xaderfip e’| dxpov Sè éyeiv ànnpTKrpévov arrncopa, v Ç>v(rav • êvioTe êè Hat é'êpa

èviépeva laîj'ia jSoT?6eT- xai èyxaSiapaTa oè dppô^ei èx rris ôpoîas uAr?s crxeua^ôpeva •

xai yàp o^vxparov xaï ct(p£\f/i7 fxa Gyivov xaî /Sarou xaï rœv ôpoiwv appotrai âv. A«-

Sôvai êè xaï zs'ivetv "là 'zspos Tas àvayayyàs tov atpaTos àppoêia Çidpfiaxa (T^vOerâ re

5 xaî âxXa, oïov toÜ'ts péov 'zsovuxov /.eioTaTOv, xaï Asotou tou êévêpou TSpiapaTa ri

btvnpaTa xaï paXtala tov Ç/.oiov ,


y’XvxvGiêris v Tsaiwvias tous èpvQpovs xoxxovs i(3',

^apiav yvVf t^v Anpvtav crÇpayiêa, imtoupiv, xsvTavpiov peyaXov pilav, xaï h€a-
vcûTOv (pXotov, xaï rà tovtois dpota. — KaAAjo-Voi» êè xaï tovto w èy^priaaTO kpy^i-

yévrjs Tspos tous aïpoppayouvTas. 'I.TVTtInpias ayjtalris Za xoppsœs


, ôQoaov a ,

1 0 TpayaxdvO-ns ZjS' • yXvxeï êiaXvrras yjpS) •


dvaXdpSave Tpoy^tcrxovs xaï êtêov oSo-
Àovs peTa y\uxéos. — ÂAAo kaxAriTttaêov Tspos Tas Tfjs xvaleœs aîpoppayias.
BaAaucT7/ou, dxaxias , uTioxialiêos yyXoü dvd ^ê , alvnlripias ayi(j1i\s Z|3'’ dva-

ÀdpSave vêau Tpoyjaxovs xaï êtêov TpidoSoXov peTa pvpTcov dÇ>£y}/ïfpaTos xvddcov y'.

— ÂAAo • pov spvOpov, pôêcov dvdovs, ^a'kavaltov, vTtoxtal lêos yy^^v, Tpayaxdvdris
15 dvd Lê' •
dvaXdpSave vêaTi Tpoyhxovs xaï êtêov Tpté^oXov psTa oivov pvpTiTov xvâ- >

Bwv y . — Ôcrois êè ^pop€ovTat to aïpa èv Trj xualet, rà pèv TSpwTa TSetpdcrBat \

êtayeïv Çappdxots' Tfjs ts ovv dpTeptatas êtêôvat TSivstv, xaï éXtypvcrov, xaï ôxov

xvprivaïxov, rj Xacrapîov xadapov, xovu^vs paXtala Àe'x'lfjs, dil/tvdîov, pa(pav7êos axép-

paTos jSaVov yvXov , gsvtXov yvXov , Xaycoov TSVTias ri épi<pov, èxdalov avv o^v-
^
20 péXtTt. Èyd) êé (priatv b TaXnvbs (
Loc. affect. VI , k) ,
éêcùJta TovTots Ç>dppaxov TStefv X

Xtdoôv Q-pv'x'l txov êtd b^vpéXtTos , avTo ts to tsotov êtd o^vpéXnos TSpoatpépœv, xai. •

Ttatv avTutv êtaXvdévTSs oï Q-pôpëot xaTd ôXiyov è^sxpidnaav. Et pfj vitaxovot, V


ctAAà ènoyri tov ovpov xivêvvov £T:tp>épot, èrrï tov xadsTriptapbv Tsapayiveadat , xaï
^
xoptadpevot rà ovpa 'adXtv TSOTi^optv tois eipripévots 'zspos Trjv tûSv Q-pôpëûov êtd-
j
25 Xvatv. Et êè pvêè où'tws êtaXvoivTO , Tépvetv ypr; xdTœdsv tov TSepiveov, uxarrep èr:ï ^
Tfjs Xtdtcicrris xvaleœs, xaï xoptadpevov tous ^pôp^ovs Tct dXXa (hs Tspbs aîpoppa-
yiav ^onBelv Tfj xvaler OTav êè prixsTt aipoppayfj , (hs rà dXXa êXxri Q-epd-izevs’ tÙs
^^
êè ex TOV xavXov aipoppayias èniBépaTa -\pvxTtxd xaï êyyvTov ti tôSv Tt^poetpnpévœv i

tarât.

1 . dxepTvpévov C. — 4. Tds om. — 20-21. G ü. — i8-i9- artéppa et tsutIsv A.


— Ib. re om. BCV; êé X. — 5. —
TSptapa A. (pdppaxa ^pvitltxd BCOV. 21.
— ptvicrpaTa BOUV;
6. ramenta avTÔ re to tsotov o^vpéXiTt AX; aurd re
scobes et

Corn. — BCO; ra
Ib. fiTot V. — TSOTOV ô^vpéXtTos BU (qui re rd) V. —
ij (sic) a
6. TôûvèpvBpôhv xoxxœv codd. — ^apias TspoéÇ>£pov\. — Ttves AX. —
y. Ib. 22. Ib.
mots au gén. A X qui ont
et les autres vsaxovot ô Q-pàp§os CO. — dXXd aussi 20. êrré-

— alpa ovpovvTas C
,

xai dev. Trjv. g. yet [èséyot V) to ovpov xaï èstOé- texte xivê.
V. — dvaX. êè xaï Tpoy. BC. — n-
lo. pet BC UV. — Ta eipnpéva BC. — 26.
2.ÎI.

i6.AAAo om. — ras om. y' om. V. —


B. aîpoppayta ^ BCOV;
11 £ 7rt
— Za X. — êtay. êvvapévots êtêo-U. aîpoppay'ta 27.
.

1 5. 1 y. sans ^ U. — TsdBv Ib, èiXxn]


vat X. —Ç>. xaï èXtypvaov om. BO V;
Ib. B O. — êntBép. tov xavXov 28. èiri -i.

xaï èyyp. AU. — pdXtala om. U. AUVX; i8. caulem Corn. epith. rejriqerantla
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE. XI, 28, 29. 113

Kïi' Ilepi Tcov èv xva'lei (pviiâroâv. Ê;c tô5v Poij(^ov.

Ô<TOL êè Ç>v(Ji. 0LTa. èv xvalei 'ssenctivecrBai ;i^pri^e<, to fièv xpaTialov èxl àpypitévcùv

^eipacrdai Sialvsiv ,
ïva pv épuvov rpax^' Sè pri Suv^tou êià TCi-/^éù)v, 'zsenai-

vetv ^ondtipciai y^pclopsvov oïs xcù toÙs veÇ>povs êÇ)apev xaTaxXctGaeiv, xaî TSpotjéTi

xapSdpCf} perd àXevpov^ xaï opc^co perd péXnos, xaï 'zsspial epcov xôxpcp perd h^dSoov,

xaï to7s 'Tsvpidpaaïf xai loïs dXkois ois èxeïae ’zspostpn^xa.psv. Tcè TSoXXd pèv Si) 'zsepc 5
Tov rpâ^riXov jrjs xvaleùùs èxTzvsT, uiale xaï alpay'yovpicioSy] paXXov ylveadat, èxxvsT

Sè xaï èv to7s ystrviœai éSpp tôxoïs, xaï pdXXov Trjv d-xonarov xcoXvet , èxT:vs7 Sè

xaï xaxd to ijTpov évOev r) évdsv. Où yaXexov Sè TSxpaipsaBai Ta eîpvpéva Trj re

Toxixy ôSvvï] xaï T(j5 (Sûépsi xaï Trj dÇ>^ • (TxXrjpoTspa y dp xaï 3-eppoTepa rà péXXovTa

èxxve7v aœpaTa, xaï tcc pèv TpirreTai Tgpos Tr)v êSpav, rà Sè otzyi Tex^yr^xe pé- 10
^avTa. Aeivd pèv oZv xaï ravra xaï B-avaTrfÇ>6pa ToCxhav, SeivoTspa Sè xd eïacû
prjyvvpsva.

xB' [ta'). Ilepi t65v Trjs xvaleœs èXxcSv. Éx tôSv Pov(pov.

ÉXxcüBehrjs Sè TYjs xZcrIeœs, sÎts Sid axSalripa r) (^üpa Tsporjyvcrdpevov, she Sià

prjiiv, ehe Sid dvd^pcocriv Tiiv èx psopaTiapoîl , ehs Sid dXXrjv uvd TSpoTpaaiv, Tsapaxo-

XovBs7to7s Tsdaypvcnv oSvvr) o|eîa Trjs xvalecos xaTd TsdvTa pèv xaipov, pdXiala 15
xaTd Tds dTTOuprj(xsis xaï èxxpheis tov tsvov. Ka< ei pèv pvnapd etrj roè ëXxrj , TpvyclûSrj

avvexxpivsTai xaï pv^uSrj xaï TSayeias oxocrldaeis œaTxep dXevpov êyovTa, TSOTè
Sè xaï vpévia Xerr^d TSSTaXdiSr] avvexxpivsTai tw ovpcp. E/ Sè vepopeva eïrj tcc ëXxrj

iKpaipa avvexxpivSTai xaï îyœpœSr^ xaï SvaéSr), aZv Sè tovtois Svaovpia ts xaï tov
aîSolov TSpo'xéTeta xaï dXyrjpa, ov pdvov oTav oilprfBpa TSdBr), dXXd xai ÔTav èv 20
^dSeï T O TotovTO • èiuyvaxjBvasTat Sè, ehs èv ^dBei, she xaTd Trjv oilprjBpav Tsé-

xovBs, T^ TOV pèv xvTOVs Trjs xvaleoûs tssxovBÔtos to dXyrjpa TSapaxoXovBeïv xaTd

TOV èÇ>r]ëai'ov, tcov Sè xaTd tov TpdynXov xaTd Tds d’Tovp’l\asis , povov, xaï paAc-

a7a dpyppevoi tov ovps7v xaï dTroxavàpevot ,


xaï èVc pdXXov SpipvTépoov yevo-
pévcov TcSv ovpcûv. JldvTSs pèv oZv xaTaxXivs7s eîaiv dSiaXeixl cùs , xaï ovts opBoï 25
o'irjvai ovyvxopévovmv, oZts xaTaxXiBévTSs rjavydlovaiv '
vxo ts ovv Trjs dnaZcrlov

Ch. 28,1. 1. èv Trj x. B. — Ib. TsexÉTai — èpxvovoBat B C O.


1 . Ib. uMpaTa —
Xpv^^tv A. — 2. ijv] ay BCO; eV V. — om. BOV. —
Ib. oxov A X. 11. Avyapévovs —
Ib. Std Tayios B CO. 3. yprjaBai C; — xai X. —
12. pevaavTa C; prj^avTa BO.
ypwpevoi AX, —
5. dXXoïs yprraBai ois — Ch. 29, tit. èv xvalei B CO. — 19.
èx. Tspoeip. V ;
dXXots ypfjaBai ms èx. Svaovp. 'usapaxoXovBs 7 ts C ;
<5 vcr. ts Q-s7
TSposipnTat A C X. — Ib. Tsapd pour Tsepi (sic) B. — Ib. xaï ri tov CX. — 20. 17 ov-
A. — 6. èpirueTbis BC. — Ib. ots AGUX. prjBpa eu. — 21. TOiovTo ^ BCOUV. —
— Ib. yivsTai CUV; èa'U AX. — 8. xai 2 3 . xaï p. BC. — Ib. Tpa;^. èXxMV x.
om. A. — Ib, évBev xaï êvBev BCU V. — — 24 25
codd. -
.
yivop. V. —
26. ovy om.
Ib. Tspoetpnpéva U. — 9. S-eppoTaTa U V. BCOUV. — Ib. oZv om. BV.

8
lU AËTIUS D’AMIDE.
ôSvvvi -cTvpeTwv xaJ Twy àypv7:v{ôSv xal (TVVTi^^ecûv djôXXvvrai , oi fièv

B-StIov, oi êè (SpaSuTCpov * aï xe oSvvat o$eTai, xaî xà é’Axr? diSta, xo pèy <5<à xô

avveyjûs ditleaBai xô oZpov atîxwv, xo ox< «a/ Spipv Ç>v(T£i vTidpyet , oZèè eî xai

'oXeïalov èxxpideiv oZpov, SvvaTat ©acra xevcùdijvai r\ xualis , dXXà èppévsi x» èv

5 adx^ xoü oupot», «ai d-n1sTai avve-^ûs xwi> tXxwv. kei xe o5i> ©Arfprfs e<r7ii; 17 xZc/Us

TOU ovpoi>’ xevovpévou yàp tou ©Arf0ov?, (ruai éXXsToi y\ xucrlis «ai auxo xo ùno-

Xipuavôpevov èv aÙTij |Spa;^v TsdvTuv t'2v pepœv aÙTïis aTr7exai, «ai eiV é^CTov TsdXiv

©Ar^poûxaj, è-rtexTsiveTai «axot ^po-y(ÿ' <5ja xe ovy xoCxo «ai 6ti vsupdi>èr\ç èoTiVy

ov/axa èxÎTiav eo7i xà èi> avx^ é'Awï?. Aeivdxepa xà ;caxà oèvdêp&jcrjy yjydpeya,

10 «ai oXlytdai êXTriêes eU d-noxaTool amv aux<5i>* ô'pws pévToi ènei TSoXXdxis «ai

TsapdSo^a dnavTa Tiva, èyyeip-O'réov x^ ^epaneta, êtà ris pe/wôyfoexat, ei prî<5iy

aAAo, àAAà oZv ye Ta TsapaxoXovôouvTa dXyrfpara. IIpœTOv pèv oZv aupxstaléov


xaTaxXiôrjvai tov TseTtovdoTa «ai dvaayéaBai Tris èrri xXi'vrjs rjpep/as, «ai pdXurla Srav

TsupsToi (TuveSpsZùxuv, eha |Sor?ÔTjpaxa èv toTs tôSv TSupCTcSv eùxaipiais ©apaAap-


15 €dveiv. Méyi(r1ov Sè xdvTauBa yaXaxTortoma , xaî oùx olêa, eï tivos av SeuTépa Ç>a-

veirj èitî toutuv, dnoyXuxaivouad xe Tas TpayuTrjTas , dxovhlouad xe Tas éXx'Joaeis,


dXXcos Te xaî xj)y èidBeaiv èxpaaaopéw • xaî r\ Xoirtif Sè Siana y^pr\(jV\ êalu>, œs pv
To oZpov êpipZ yevôpevov ^a'«i;^ xe xaî èpeBi^v xà é'A«T?. riapTjyopeTv êè xaî (pappd-

xois TouTO pèv âvcûBev TseptXapëavovTCOv to ^Tpov, <rùv (pXeyuov^ pèv Z(pea'lr)xuias

20 Tris éXxùxreœs xà Sià Xtvoanéppou xaî TvXeccs «axaTrAàcrpaxa , «ai xà Xoirrà xà xi)y

ÇXeypovrlv Xuetv Suvdpeva, èyxaBhpaTa xe xaî Tsuptas êià èXatou xaî êia arroy-
yuv, xaî xrjpœTas èruppinleiv êia oî(Jur:ou xaî jSovxupov «ai aléaTOS yriveiou xaî

alupaxos, ^ xvpoùTriv pupaivivr]v TSpoaeiXr)<Pu'ïav "Zapiav yrjv dvTÎ ^ipuBiou, ri Arr-

pv/av ffÇ'payTêay rj tTtvœniSa ^ êi(ppvyés. Ei êè (j 1 evoycapia yévoiTO ^tatoTépa,

25 vapêlvv êa1ù) 17 «rjpojxi), Trjs Te paXdyr]s ai pilai eô xaBe'^r}Beï<jai èv peXtxpaTœ

eha XeiavBeloai aupnertXéyBoiaav Trj xnpuiT^, ij peXlXcvTOv opoicûs, xaî ttjXis, 4 v


TeTpaÇ>dppaxos y ^ v èvvea(pdppaxos • Tüotoùai yàp dvéaeis' TsavTÎ êè auprtXexe (rlu-

paxos t6 dpxoüv. Nopcêêous êè Tifs éXxcotreùJS uxapyouans, yprialéov toîs uvofflv-

1. (TUVTT^^eœs BCV. — Ib. dre. xaî oi — i 5 . êeuTepov BG O. — 16. drtoXeai-


pév BO V. — Ib. pèv oZv X.
oi a. aï xe] — vouaa BGUV. — Ib. drtophl. X. Ib. —
aÙTatX. — Ib.àei^<aAX. 2-i.rdpévToi a. — d-Kov. êè Tas AG; dnov. Tas BUV 1" m.
X. —
3. ^xi ABO V. —
Ib. ûndpyetvY 2®m.; — 17. xe xrjv UVX. — 19. TseptêaXXov-
ùndpyov B O. —
4. pévei B G O U V. Ib. — TCi)v AX; TffapaêaXXdvTœv ü V. — 22. xai

xe om. X. —
5 xou oupou . xualis om. avant jSovx, et avant o 7 eaxos om. ü'. —
B O. —
8 êid Tl êè TOUTO U.
. Ib. xaî — Ib.;i^o<pe/oüABG (marge) OüV ; odipe an-
êià oTi veup. BV. 9. xe X. —
10. oXiyai — serino Gorn. — 23 pupatvnv codd.
. et ainsi
B G O U V. —
10. èrrî aÙTcov G U ©epi av- ; touj. — Ib. xaî 'Eapiav BGV. — 5 dvri 2 .

xô y BOV.
5 —
11. ©ap. Tiva ytvovTai il/ipuBiou — 25 vapê, pev. X. —
. Ib.
èyy. B (qui a Tuepiê.) GO. Ib. èyyœ- — eu auyxaBeyf/vB. èv peXixpaTO) B O G ü V;

pioléov U. 12. oZv om. BGOUV l'm. eu xaBe^/. pexà peXixpaTù) AX qui a -tou.
i3. dvayeicBai
B [èvey. 2® m.) O. — i3. — 26-27. ^ Tnv TeTpa^dppaxov ,

ii T-êv èv-
êTe BOV. — èv i 4. raïs tiSv ©vpexôîv vea(pdppaxov A UVX. — ûrap;^. 28. èrti-
om. A. — eùxaip. Ib. if toîs dvécreoi codd. Bépaffi yp. xo 7ÿ BGOUV.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE. XI. 29. 115

Çovaiv, àXXà xaî S-ep(io7s, î'va êià fièv Trjs Q-épprjs w<peXij tç5 'Zsapr^yopeTv rà Tsepto-

èvvwv7(x péprjf Sià Sè Trjs èv avions Svvdpecûs kcûXvtj èm}^apS(ivetv rrjv vop^v tôSv

aXr}(Ttov roTtccv,
>
v êè vXrj 'csoXXé.Ktç eipv^oti xstpévri èv (poivi^t, trlaipityt, xvxTcri,

atSlots f
fflvTthjpi^, dxciHia, (ntoxialièt, xai toTs nrapaTrArjc/ois • ëxaalov pévroi toi;-

TCi}v ijTOi rois (polvi^iv dvaXapëdvsrou , rf xaraxXctcrfjuxffiv e| aîptvwv dXeiipMv, ff 5


TS é'-^rjcyts èv o^vxpdrCf} yiverat, Xpr?(r7éoi; èè xai èyyijcTei (pappdxov Sià xaOerrjpos

èxî pèv rcûv (pXeypctivôvrùùv ^ èpipvrlopévœv ydXa veo^aXrov èyy^éovra rj poSivov


xdXXitylov veoLpbv, yXiapbv pévrot' eî êè pv^èv rovruv rsapein , vêcop yXvxvrarov

y^Xiapbv èyyëiv avveyœs èv r^ rr]s Sy^^eœs xaipcp , xaï eîs rb êvrepov èè §id ëSpas

èyyeîv 'cs'hadvr}s yvXbv xaï Xivoaxéppov , xaï aixvou crnéppa XsXexicxpévov XsTov 10
perd ydXaxros, èxialdiovra èxdalcp tou poêivov èXaiov. KXv^ovra Sè rbv rifv xbahv
rsexovObra, ov y^pb vxhov (ryrjpari^eiv aCràv ou ydp avyytùpovaiv aï xi(j1eis eiaco

rb xXvopa rsapiévai, crxXrjpaï xaï ^apeïai yevbpevat xaï èxtxeipevai rÇ èvrépcp' dXXà

èxï yôvaat xXtvavra rbv dvdpMxov ovrœs èviévat * d<pialavrai yap aï xbalets èv
TOUTw r^ (Tyrjparif xaï yaXcacri rb êvrspov, œa'le nsapaSé^aaSat rb xXbffpa' rffvxvd 15
Sè xaï eïs ëScôp ^•epfiov xadi^eiv, xaï eîs rà yaXœvra d(pe\{/ijpara • xaï ydp rspaévei
rds oSûvas. Ètti Sè rcov i\Sij vepopévwv êXxôov èviévat Std xaderijpos eîs ri)v xbaTiv

rd Svvdpeva a'IeîXat rbv vopbv, rsoXXd Sè èalï rd roiavra, xaï Gvvr)Bés ye ro7s rsXel-
alois xaï bp7v rb Sid ydprov ^riplov èvtépevov Sid poSîvov * rsoie7 Sè xaï 6 rov Movaa
rpoyiaxos perd yXvxéos KprjTiKou èviépevos yXiapoîi. Pvxapcov Sè Svrœv rcov éXxôSv, 20
Çdppaxa èyye7v rd Svvdpeva dvaxadaipeiv, ùs rr)v Èxiyôvov y^Xcopdv xaï \giv xa-
Xovpévrjv èviepévrjv rsoXXw poSlvo), rj'^vv Sid ^oravcûv, b dXXrjv rtvd roiavrrjv. Eî Sè ,

Splpv^is rsapéicerai xaï Sb^is, èviévat yprj ydXa veàSSaXrov perd dpvXov xaXXÎG'loVy

b rsop(p6Xvya rsexXvpévvv rsXeîoaiv xiSaaiv xaï èirjpappévrjv, Sneira dvtepévvv perd


ydXaxros, b tou dalépos xoXXvpîov b tou xvxvapiov b Twy rsapaxX-nGÎcûv dSbxrœv 25
xoXXvptœv, b TOU Sid (pvaaXiSûJv rpoyiaxov b tou nsayypbal ov vxvcùrixov. Ôrav
Sè dvaxadapdb , avvepye7v ypb t^ d-novXwaei Std èyxadiGpdrcov gIvxIixuv xaï

èxtdepdrcav •
b ts oùv Std cpoov dyaBb dvœSev èitiriBepévi/] , rf ts Sid rôSv xexavpévoiv

xpiBcûv ,
xaï b xaSpetas rpixXaGiovi xrjpcorb pvpGivîvri b poSivyj avyxepa-
aBe7aar pevparixoirépas Sè avons rrjs SiaBéoeccs r^ Sid îreôiv, b rij îxeolov, b t^ 30
%

pév om. A. —
1. oSvvcbpevaBCO. Sè rà V
1-2. m. — ^vpàv éoliv dviep. 2® Ib.
— rnvopbv A. — 3 xnxlSt B OUV; b AUX qui a perd 20. yXtapàs B OU. —
2. .

xnx 7 A. —oi o1 vx1 vpias A.X; om. BOV. 21. xaï


II. xaï V m.; om. B O. Io-iî>] ïo'încri 1®

— dxaxlas AX. — b om. V. — — 22. dviepévrjv AX. — rivd om. B G


Ib, b. 6. Ib.

(Pappdxcûv BC. — Spipvrrovrcov X. —


7. OUV. — 3 rsapéiroiro GU. — 2 . 2 à.
8. xdXXioTa A. — tU re rà AXqui omet èviep. B G O. —
9. xvxv.'\ xvpnva'ixov 25. ’W

Sé. — anéppa om. U. — 11. èTiiold^œv — 26. xoXXvpia B G O. — rbv


10. Ib.
AÜVX. — êxdolovVW. —
Ib. to p 6 rpoyjoxov B G. — Ib. rb rsdyy. B G. —
- Ib.
Sivov éXaiov B G O ü V deux mss. ont ;
vTtvœrixàv BG. — 27. dvax. rd êXxrj
ces Ib.
KAu^ovtos yivopevai B G ü. — B G O. — Il 6 là. mss. va- Ib. Ici et p. , 1. 1. les

xXîvovra A; xXivavres X; xXiveiv B G O. entre èxovXcboei drcovX. — 29-30. rient et


— xaï oürois B G O. — èv om. A X. avyxepaoBnoai V; ovyxepaoB. A. — 3
Ib. Ib. o.
— ravra xal AX. —
16. d<p. bp7v Sé om. AOV. — b
19. ïxeo.) AX.
oï Ib. '^bv (après

8.
116 AÉTIUS D’AMIDE.
Stà aip'2v y^pnaléov p-é^pts e-TrouAwcreûJS fiSTct tïiv àvaxctdapcnv. îtrléov pévtoi Su
'aoXXdxis ènt Ttvœv, ovXrjs alepsSs ytvopévvs ,
(XTioTiiOXovpévœv t2v oTreppcni-

k2v 'sopcijv, dnôXXvTai to yevvniiKov, 'SpoOvpîas pèv eîs auvovaiav yivopévvs

yovrjs êè ovSôXcos èKKptvopévns , xa'i èaliv avicnos ri Siadecis, E< Se 'zsapa.pevoi rat

rrjs èXxuxreus 'ZSoXiiv yjpovov, éartep xaï eîccdev èitl 'SoXX2v yiveadai, xai 'zsctpo-
5
^vapoî xai êiaXeipparoi Xap^dvovaiv. Éy pèv [oZv] toTs 'zsapo^vapoTs 'aapaXapëâveiv
T(x 'aapvyopeîv Svvâpeva xara-nXâcrpara xai 'zsvplas x<xï épêpoy^âs, èv Sè rois Sitx-

Xeippaaiv rrj âvaajievaalcx^ àyuyrj y^ptioléov. ^oivixréov oZv to iirpov xai tov tou

Tsepivéov tÔtïov èiudéaei paXaypârcov tovto rsoielv êvvapévœv, ès t 2 Sià SaÇvtSccv,


'Tsapa'KXrjaiois xai pdXiala rois Tspoyeypappévois èni t2v
1 0 ^ TW yXœpUf xai rois ,

X idtœvrœv veÇ>p2v rjSv Sè xai (JivaTiiapü y^pnGléov, xai ttiv dvaXmil txijv dyœyrjv
êyxpnéov. Et êé ti riBaaaeZoïTO , xai èyy^poviloi rà xard tyiv êiddeaiv, èaydpas

xarà TOV rirpov xai tov TSepivéov ipëXr]Téov êià Çiappdxcov, rj Sià atSrjpov, xai tsoXXcô

ëXxri ovx dOera Sè ovêè râ dvcoSvva t2v Ç>appdxù)v TSivo-


X p^v(p èxpevparia'léov tol *

Tivès eîs tov SaxTvXiov


J 5 peva èv rais cr(poSp6Tn(Ti t2v dXynpdTûOv. Èvédri^av êè fjSri

TOV Trjs pvxcovos ô-nbv, Scov opo^os pSToi xpôxov xai (rpvpvrjs ydXaxr: dvévres, rf

xnpoùTrj èià crIéaTos xweiov yevopévri pi^avres xai dvaXaëôvTes èplcù , xai ov tyiv

T vyovaav oîêapev èx tovtov dvaxv-^aaav cüÇféXeiav. HapaXap^avéadca Sè xai Ta Sià


alôpaTOs êiêôpeva, Trjs pèv êvcrovpias èneiyovGns , prjxcüvos Xevxrfs TffeÇcoypévrjs

20 (TTtéppa Xelov' èpndcroeTai Sè oaov jCo! eîs xvddovs S' a0e\{/rffxaTO? a^oivov dvdovs ^
xaXdpov îvêixov, v yXvxvppt^rjs ’ ^laioTepa êé èali tovtcûv prjov, <Pov, âxopov, êav-

xos. ixavus êè ras Trjs êXnœaeoos oêvvas TSapapvôelTai xai tovto • crtxvov arteppaTa

X', (jlpotlXia iê ,
dpvyêaXa TSixpd XeXeiuapéva e, xpôxov oaov xpdjaai * viéaBei eîa(pe-

péaBco xarà ripépav ravra perd ydXaxTOS veo^êdXrov ^ oivov ri éyf/ôpotTOS * rspaorepov

25 Slv yévono , eî dvri t2v alpo^iXwv paXdxv^ airéppaTa i[3' Xd€ot, yjêvTepa êè yévono
V d-novpnais àv t 2 TSeTovGoTi , xai Tpaya.xdvBns t 2 Tsdapari piyeîarjs. 'Enovêaîcos êè
éXxœaei ^oridel xai tov ôpdov Tsepialepeœvos rà (pZXXa perd yXvxéos TSivôpeva,
xvddois êè êvai êiaXvéoBwaav, d>s euTroTa eïvai. Ilpôs pévroi êvaovpiav xai Tspbs avTtjv

Trjv è'Xxcoaiv avpÇicovel pyjxoovos Xevxrfs anéppaTOs , dpvXov, pvpTccv peXdvoùv dvd Z,ê'

30 wou o7t7ou to rjpiav tov Tsvppov' êiêov èvwaas ^a perd yXvxéos. IIoXXov êè Çepo-
pévov TOV TSvov, vdpBrjxos xexavpévov Za' perd yXvxéos xexpapévov êoBelaa dva-

2. èitl — yiv. xai dno-


Tivoiv om. X. V. — xai om. AUVX. — 22-23.
Ib. Tù)v 22.
TU0A. C ;
— êa1 arréppaTa Za'
y. èruTvÇiX. A. — li. îv] oti
A. B. 28. e'] sigle illis.

BO. — TSoXvv AX. —


5 . d)s [oùu] ex em.; — ex em.; vôaleis V
6. B Ib. vrjalet ;
vrjalei ;

om. codd. — G — xai tov


8. oZv~\ codd. —
Ü. veoSê.
Ib. xapuou vifalts cet. 2 A. rj

ex em. xard tov codd. —


; TSepnovaiov oïvov B C O ü V. —
g. Aagotev A B O U V. rj 2 5.
BCÜV — t2v TSpoye- — riêvrépa
et ainsi touj. lo. êè valépa AX. — Ib. ^é] eî Ib.
ypappévwv UV; Tspoyeypappévœ AX.
tû5 êé om. ÜV m. — 26. tw TsertovBoTi 1®
— 1 BC OU. —
1. atva-TTtcTfxot? TiBaa- (om. dv) xai UV qui corrigé eu Tspo
12. a
aevvTai A B O ü V. — rd om. AB. — Ib.
aBéri TsendaBo) xai (om. dv t 2 1 6. (sic); ti
BC. — 16-17. ^viév- AX. — piyeiavs om. ABOU VX. —
)
ôpôëov péyeBos p. Ib. 26.
Tes AX. —
Trj X. om. U. — êè om. X. —
i8. toc êiaXvéaBca UV. — évœ-
ig. TSe- 28. 3 o.
Çpvypévvi BCÜUV. — dOe^lvpd- om. X.— Z§' ü.—
20. êoBév AVX. (Tas Ib. 3 1 .

»
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE. XI, 3o. 117

xadaîpet. Elra awanoSlêov èK(i(Thi]ç ijpépas aixvov ^.sXeTnapévov (mépfxa xai xpôxov

dvà 6€oÀovs 'TSnviSoLs êè s Xe'ke'mcjpévas xal dviaov rpidoSoXov, xai avXXeaivcov

raîirct perd oivopéXnos xai ilSali Q-sppd) xspdaas êiSoi). Tyid^siv Sè êvvoLTat 'rds èv

xxtalsi éXxdxTSis èv ôXiyciis vpépais xal rd xvÇ>i ro alyvnhov, xal r) xvÇoeiS'ds 'c^pos

rds rov rj-uaros èXxcloasis rspoysypappévv- 5

A'. ù^iaira. É;t rœv k.pyiyé vovs.

<i>vXar'l é^Bct) èè ô rsdaywv xottovs xal rsdaav ^pdaaovaav aîojpav, pdhc/la Irtna-

aiav xal dypvnvtav, xal rsdaav avvraaiv, xal ri)v rsavrs'kÿ] dpylav, xal XovrpcSv rr)v

avvéysiav' éri êè dxeil'las, xal rds Cxèp ro êéov rsXripcIxjeis j xal ro œpov èv roTs

rspoa<pepopévois , xal ro èotynerilov, xal ro ÇvacoSes, xal ro eiiÇ>ôaprov' pdXiala Sè ro

sCaxà^vvrov, xal ocra rsoXdyypa, xal oaa èxl ri]v oiiprjaiv dyooyd, xal rd êvaStay^œ- 10
pïjTa, xal rd èvavrcoydipy^ra , xal rd èr:l rsXéov rapaxrixd rfjs yadlpbs, xal ro Sptpv
xal rd rsvpœSes, xal rd èrtixXéov a1 vÇ>ov èv ro 7s Xapëavopévois , xal rd ^rjpavrt-

xérspov, xal rd drpoÇfoVj xal rd xaxodlôpa-^ov, xal ocra yoXdv è^aipérœs v ÇXéypa
yevvav rséÇ>vxev‘ Sa7 e xal n rsoXvxocrla ddsros xal ri dxparorroaia , xal >7 vrialono-
aia, xal rd paxpdv èi-^os , xal 17 dcriria, xal ri rô5 v êSeapdrcov rsoixiXia, xal aî rse- 15
piepyot dprvaets, xal rd xviaœdes nsdv xal rd ^pù)p 65 êes , xal rd crecrriTids, xal rd
(vpdv Xdyavoi) pdXicrla' raîira ydp rsdvra ra7s èv ro 7s ve(ppo 7s xal xvalei éXxécreai
rsoXépia. Ô-Trorai; 5 è rrj
< opé^ei yapileuBai ^ovXnBœpev, xav\dv Q-piSaxivns ^ aépiv

(hpd è<pBd dXvTidrepov dv psraXdëoi. Heppdrœv Sè xal rô5 v âXXoiv hirapôov drté-
yeoBai Ss 7 , xal rœv rsÀeialcûv rpaynpdrcov’ a 7 a<pis Sè ovx dBeros xal a7 po^iha 20
vsapd rspo^eSpeypéva Svcrlv oSacri, xal dpvySaXa y^^copd pèv, dxpa7a Sè xal eZ xs-
xaBappéva, ^npd Sè pd > pvSè rsaXatd, dXXd rspo^payivra xal XerciaBévra. 'ÈAyyœpe7
Sè xal rsialaxiov psraXap^dveiv dpeivov pèv ^Xœpov' eî Sè pv, ^sSpsypévov , rsa-

Xaiov Sè prj’* B-rjêatxds Sè Ç>o7vi^ xapvcords ô prf è'^cov ôaléov, eïre ÇiZaei roiovros
dri , eïre èxireyvriaei rivi yeyovdùs' écrh Sè xal al pv<pv6rspos o xapvœrds, xal alo- 25
pd-yov daBsveia xal xvalecos xal vsÇfpcov dppdSios. AXXd yévsi pèv dXis vTToyeypd^Bù}

3 . SiSous ECU. — 5. rspoyeypappévri EV. — 17. rsdvra èv ve(ppo 7s rd èv ro 7s v


om, ü. Après ce mot, des recettes qui forment X. ü.— Ib. èv —
om. E. Ib. éXx. om. E.
la fin du 29® cbap. de Corn. — 6. ïlapaÇ). — 18. Ô-TTOTS ACVX. — opé^ei] yaalpl
Ib.
ECU. — Ib. aidopav xai EC. —
rsavre- 7. C. — 19. f|] xal EUV. — peraX. om. Ib.
X&s X. — rô avant
9. om. U.
Ç>- et eZ(pB. EC. — Ib. «A. dv (pdyoïpev EC. — rs. 20.
— pdXiala Sè xal rd CV; xal ü.
9-10. Sé^ydp AUV m. X.1'® —
22. |i?pà Sè pd

10. oaa avant ènl om. U. — rd avant 11. (pjjSè U) -craA. UV; prf ^rjpd Sè priSè rsaX,
Sva. om. U. — Svaar:ô-/yra V. —
Ib. Ib. EC. —Ib. dxo^p. A. —
2 3 Sè avant xal .

To om. U. — xal 12. E C U V. —nsvp. 1 3. om. AUVX. —


Ib. rsialaxlwv et les mots
To avant drp. om. ü. — dre V. — \ k. Ib. corresp. au gén. plur. X. —
Ib, peraXaSelv

V avant om. AVX. —


rsoX. v avant Ib, ECUVX.— Ib. pèv] Sé\].— 25 eln om.
.

dxp. om. — xal rwv ECV; xal


U. i 5 . aî V; ^ X.— Ib. Zxd (stt/ VX) réyvns rivés
rüv ü. — EC ü V. —
Ib. rrtoixiXiat ro 16. EC VX. — 26. â'Afÿ] dXXris V 1® m.; dXXls
avant ^p. om. U. — xal AX xal
Ib. ro\ rj ; 2®m.; «AAd E. — Ib. vxoyeypd<pBai AX.
J18 AÉTIUS D’AMIDE.
Tst ÇvXaxtéa' iSixurspov Sè, apTos êaloi 'zspoaÇ^aTos xXtSavlTrjs SeôvTUS eVxeva-
apévos' 'ssivvùôv tœ opeia, xai Ta ypaÇapàv eyav-xa x^v acipxa xaï p-fi '»aAa<a* xss{ôiv

êè dppoêidxaTa xà xôjv èpi^ü)v dxpea’ èvvSpcov Sè dppoSiooxdxT} xaïs iv veÇ>poTs xai

xvalei éXx(t)(xeaiv d(pvn Q-aXaGtxia ri pixpoxdxrj èadiopévv œjve-^œs' ovx ddexot Sè ovSè

5 ôvhxoi 01 pixpoi, xai oi yôp<Poi oî Xeyàpevoi. 2(XTfj/e< Sè xà é'Xxn xai dalaxos xai

xdpaSos, èni xsocrov Sè xai xapis' xapxivos Sè xsoxdpios xai œs dvxirtaBris SiSôadù),

xai èyjvos xspocr^axos dis oïxeiàxaxos èÇ>ié(j6cû. ùtalpéov xe xai xseXccptSos (Spay^v xi

(Tpviecos è'vexa SiSdaBo), épSappa Sè vSvapaxos X^P‘^f ^paydxaxov, xai èXd~

X^y'^ov xsdvv ydpov Xevxov xpVf^'^ôv. ^eialéov Sè xseTxépeœs , xai ônov (jiX(pîov, xap-

1 0 Sdpov xe xai civri'neùis * ev^copov pévxoi xai xé^eop d<pexxéov, èirei xai xspos d(Ppo-

Shia xsapoppa, avvovaia Sè xsoXepioixdxn xsdat xoïs xsepi veÇpoùs xai xva'hv
xsdOeaiy xai pdXiala xspe<y€vxépois xai xois Çvaei daBevea'lépois. üixvTa Sè xà Xap-

€avôpeva aûppexpa êalcti xœ xsX^dei, xàv d><péXtpa eJvai Xéynxai. iScop véxiov xo pü
SieÇidopos xsdvxuss dpeivov • xdiv Sè dXXœv xà d-noiôxaxa è^eiXéxB(t> , xai yj/vxpov xirav-

1 5 xdnaaiv direxécdco • èXxeai yàp xo ^l/vxpov xsoXépiov. BaXaveiov Sè anavia éa'lw -n

Xprjcris' TT? xspodvpla xsoxè x«ptiôpevos pexexéxcii, v xônov xivà idiptvos. ACxo-

(pvœv Sè vSdxoûv ovx dxpsTou xseipaBrivai (j'IvTz'lripiCiiSœVy B-siccSdiv, xai xSiv xsapa-

TïXnclœv, oTiold èah xà ÂX^ovXa xai xri xpdoei yaXaxxœSrj. Kai èmi -^vxpoXovaiav
xspoadyeiv [xscos dyeiv7] xai èBi^eiv xpv<^ipi^Taxoi> ’ vTrepÇvcSs yàp xàs SvaaXBéïs
20 èXxdùaeis dvaaxevd^ei xds xe èvxos xds xe èxxôs. — Ilepi xso<7ea}s kXSovXœv vSdxwvJ]
'S.vvotcjei xoivvv xà AXSovXa vSaxa^ el xsapeir], rj xà xsapa-nXriaia , xsivôpeva pexà xo»
êccBivov xsephaxov oaov xpeïs xoxvXas xriv xspd>xnv' elxa xspoaayéaBu èrri xsévxe

ri é'I* xspos yàp x'2 xà xe évxepov dnoxXv^eiv xai avxrfv xriv xvo'hv, dpëXàvei xo
aWaXâiSes xov xsvevpaxos , xai xtHv Cypcov dÇ>opi^opévciiVy Stavyealépav d'noSeixvvai

25 dito xov aïpaxos dvaBvpiaaiv' avxd xe y^priatpoûs xaBaîpet xà èXxri xai pexà vSovris
VTte^épy^exai • xai toutou ye prjSèv viroXaSois Spaahxcôxepov ÇaiveoBai xca xsdaypvxi.
Ùpa Sè Q-eppoxépa xspos avxo êrrixTiSeios. Et Sè pri xsapeiri xotavxv xsotàxris CSaxcov,
xsapeiri Sè xà diroiàxepa xai xsXaxvxepa xrj yevaei , dpei'vu) xœv dXXcûv, pexà Sè xavxa
xà d(T(paXxœSn ' xai xœv vixpùiSôov Sè, ei xsapeii] , xai xëv dXpvpdiv xseTpav Xa^é-

1. ÇivXaxxéa] xeXevx (sic) ü. — 2. xai V. — 16. 17 om. U ;


eîs V. — 18. Les mss.
\. — 3 . dppoSicJxepa xà xôiv AX. — varient entreÀAêoAo et ÂA^ouAa. 19. —
tx. de(pvs C ;
d<pvs A ;
depvv Ü opOos. X èpeBiieiv LV. Ib. yjpriaipdnaxa A. —

; ;

om. BV. V Q-. L! V.


Ib. — v om.
Ib. Ib. vnèp ÇvGiv ydp B; èpeBi^etv Sé L
AüV. — 6. —
èni xs. Sé om. ü.
qui a xsapaaxextdiei — yap] Sé
Ib. xsoxdp. I. 20. Ib.
om. B.— xai b C. —7. AV m. X. —
èy^. Ib. xe om. AV
èvxos xai xàs èxxàs BC. 1® 20.
1' X. —
111- Sé om. A. — y.dpos Xevxàv
8. — om. U V9. m. — xad 2 1. il 1® Ib. xsiv.
ACX. — Sè xai codd. — 23 ^
Ib. ypria'làv. 'S.p'ncy'léov BCV; V è^ èv . éitia ,

xse-x.U. — pèv (V i®m. Sé


10. eù^. dXXù) c. — yàp TW xe om.
;
xe 2®) X! Ib. et li ;

xéXeov BV; xe xai xéX. U. —


eü^. ^s] om. BCV qui tou pour — 11. a xcp. 26. uttoA.
ydp BC. — om. BC V. —
Ib. xsdoi om. — 27. wpa U. — vSa-
i3. eï- B. -é-spp- Ib.
vaiom. V. — A. —
ilx. xos AC. —
SieÇiBopùJv (sic)xsXaxvxepaL\ dXpvpdixepa Ib. 28.
xb dxotoxaxov BCUV.— èxXéyeaBù) BC. — om. A. — 29
Ib. 19, 29. Tût et p. 1. i-
BC. — Ib. y(/vypâs corrigé
eu ^vypàxnxos XapQxvéxuaav B C U V.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE. XI, 3 1, 32. II9

TuaoLV' xpeîacTov ytxp tov 'SfiOavov 'SoXXcIkis olSa àTtOTéXecTpa xai àno xovtùùv (XvpSctv.

K(XT(x<r'!d<Tecüs êè ex tov XovTpov rf tov aXsipparos yevopévrjs, ^poÇfayt'ot TjpwTov

^prfcTipos, et pv êi'\j/os crvvé^ot • totc Sè Serjaet vêau Q-eppœ ôXiyw aèéaat ti)v èl^ctv,

^ vSapeT tivi tc5v yXvxvTépcov oîvcav. ïlapéalci) êè xaï otvavdlTrjs xai pvpcrtvirrfs

ùÇieXlpûis 'zspoaxecovpevoi t< 5 é'Axet perà tô AovTpov, rj rà yvpvctaia. Too-avTa pèv 5


xai 'vxepi éXxdxrecos.

Xa\ Uspt pevpaxKjpov xvtxleoos xai xc5v ête^spyppévoùv rots ovpois rpiyoeiêcSv.

Éx Tuv Kpyiyévovç.

Tivexai êé xsoxe xai pevpaxicpos xsepi xiiv x^aTiv, éale xsorè pèv pv^coSri xai

xfferaXcoêtj xai xsayéa èxxplveaôat , xai vtoi xsvxvôjs àxoêiêoaBat xà oZpa, êià y^po-

vov èxxplveadat f xsoxè êè vêaprj xai Xex'ld' éyvcopsv êè èviots xai xpiyas èxxpivo-

pévag, xsoxè pèv xssxXeypévas «AArfAats, xsoxè êè dsXas’ xai xsoxè pèv evprjxets 10

a^ôêpa, xsoxè êè ptxpàs vtto psupaxicpoG êrfXovôxt yevopévas. Tavxa pèv o Àp^j-
yévvs. TaXnvàs {Loc. affect. VI, 3. — Cf. Comm. in Hipp. Aph. IV, 76 ) êè xsepi
TovTov Ç>naiv oijxccs ‘ Q-pi^iv opoia xai insoxpdxn$ pèv eiês xo7s oïlpots (xvve^epyà-

peva, xai y\pe7s êè e’^eacape^a , xsoxè pèv astdapiaîa xd prixos '


êali êè oxe xai peiicû

r\ ptxpôxepa.jÈx êè xrj$ y^poids xai xrjs avaldcreœs èseiOôpr^v ex xsayéos xai yXt- 15

ayjpov yypov eïvai xavxa 3-eppat>0e'yTos êè xai ^y]p<^vQévxos èv xa7s Ç>Xeypi mivhla-
aOai, oBev xrjv Q-epaseiav ôsoxe xspcUxov éïêov, iiXxitaa êta xôSv ovpvTtxcSv (pappdxcov

éaeaBaf xai oZxœs dnéët] cry^sêov xsSaiv. OTs êè cjvvéSv xd xsdBrjpa tovto, ve<Ppixi-
xov ovêèv, oxjxe êpspoaBev, ovxe aZBis èseyévexo avpslcopa Q-epasevBe7atv vtto x6jv

ovpnxtxœv (pappdxcûv. ô êè Apy^tyévrjs xspos xovxoïs (pvaiv * psxdyetv êerjasi xoZs 20


pevpaxiapoZs êx xcSv xoTtœVy xai xrjv ë^iv tov xsavxbs aupaxos, pdXiala êè xwv xsepi
xoZs veÇ>poZs xai xuaTiv xoxoûv pexasote7v xai pœvvvvat.

Hep* oaxvptdaecûs , rjxot xspiaiTKypov. Éx xcov TaXitjvov.

ô xspiaxiapos èvxaak èali tov aiêotov xai aZ^t\ais eîs pijxos xai xsdyps ;i^wp<s
d<Ppoêi(7tov xspoBvplas Sx xtvos Q-eppaatas èsixxiixou pexà (pXeypovrjs xivos xai oêv-

1 . xsoXX. om. B. — Ib. xsoXX. ovx oiêa Ib. olêev AU. —


i4. èBeaaôpeBa AX. —
U. — 2. Kaxaal daeœs x êè tov (sic) A. — Ib. xai om. AUVX. —
16. ehat xavxa om.
3. pr?] êé U. — Ib. avvéx£i BCUV. — Ib. AUVX. — Ib. êé om. V. — 17. oBev xriv
Zêaxi om. U. —
v Zê. f} xtvi BCUV.
It. Q-epan. effacé dans B (qui rétabbt oBev] et
5. xspoaseaoZpeva AX qui a Ta ëXxrj. — V. — Ib. Q-epvoLcriav X. — Ib. oTrep V. —
5-6. pexà. . . êXx. om. BV; Toaavxa. . . êXx. 18. ëaeaBai] yp'éaa (lac.) V 1® m.;;^prf(Te<y5
om. C. — 5. il] x.ai ü. — Ch. 3i, 1. 8. xse- (lac.) êé 2® m.; tt? Qrepaseia ypvaaaBat
xaX. xal om. AX. — g. Xai avant Xes'ld om. B. — Ib. êé om. UV qui a êé avant xsd-
AV. — 10 . êè xai B; om. A. — 12 . Ô <5è atv. — iyévexo BUV.
ig, — xspos
20.
FaA. C» — Ib. om. BC. — i3. xa/ om. TOVT. om. B; xspos xavxa U. — Ch. 82 ,
1.

B C. — Ib. Ittx. êè xoiavxa elêe V 2® m. — 24. d(ppoêi<jiù)v BCUX. — Ib. peTa'om. BV.
120 AÉTIÜS D’AMIDE.
vns lôôv TOTTCiyv crjvial ay.évn . ùvôy.aa'l c/à ès z^piaT:iJ^(ios dno tov UpiaTzov êri/^ovoTt

Tov xai SaTvpoü ôvopa^opévov, ôv toioütov Ovasi Î'/ovxol to alSoTov oi dvdpoûTïoi


zs)~dT'Jov(7t T£ xolï
y pd^ovoiv r/r£Ta< Sè tô 'ZûdSos riroi evpvvopéviov t'X'v (jlopicüv

tXv êv tX OLlSoîCf) àpTYiptXv f 77 XOLTOLaCTÔ 70 077 payyô)<5£5 VSVpOVy XéyCt) Sif 70 alêoïOVf

5 TSvevpsLTos dTp'Jûêo’js yivopévo’j. Èpo'i êè êoxeï, ÇnGiv ô TaXrjvos [Loc. aff'ect. M, 6)


xoLTà dp^ÔTspoL pèv yivB(jQai ’
'zsAsovdxis èk toTs tXv dpTvpiXv alépaaiv evpvvopé-
vois ëntaBcti' èvio'S êè xai dÇ)poSi<jlci}v rivés dTtoa^ôpsvoi , -X -zrdOei aMaxovrrti.

’^vp^cdvei êè T0V70 rois rzoX^CTiippois rt âpa xai rsapd 70 éBos d-noayopévois Ôrav
êiaÇopXai rsXvBei yvpvaaioov rriv rsepiovaiav rov aïparos ,
xai paXiala 6<70i

10 tXv pèv dZpoêiGiœv x,pv^ov<Tiv, eis Çavraai'av êè adrXv dÇixvovvTOi êta B-Sùyprjpd-

TCi)v èçoppâv avTOvs êvvapévcov eh dvdpwaiv rXv d^poêiaiœv. Ùêdtvai êè adroTs


mtpËatvo’jaiv, or^oïai rois reravixots ’
èp^pvaXpevov ydp xai êtareivopevov ro aiêoïov,
GTiaapX ri zrapa-XrjGiov rsday^ei. Â.7:6ÀXvvrai êè o^écos oi odroa rsaBôvres , et pv
rayéujs ^onBrjBXaiv. TeÀevrœvres êè ÇvGÛvrai rr\v yao'lépa xai iêpovai ypv^poVf

1 5 ô-o7ov avpêatvei xai rois èni rois d/.Xoïs GTiaapols dvoXXvpévois. A<à pèv oZv ras
ôêvvas xai rds ÇXeypovàs j ÇXe^oropelv edBiis £’| dpyrjs mpoGvxei rovs dXôvras rX
rsdBei, xai èv dcirta rvpslv pé’/^pi rpiXv vpepœv, êpSpé'^etv re ro rjrpov xai rà icr/Ja

Gvv r'2 aiêoîcf) oicnnrvpols èpiois êià oîveXaiov, xai êi'-^ei rsié^eiv, ètiey^opévrjv re rriv

xoiAÎav xevovv pi) êpipel xXvGlrjpt, t'va pri rsapo^vrj ràs ÇXeypovàs, rpo^ifv êè êi-

20 êôvai Gircûêrj oXtyr^v d^vaov rsavrâ-naai xai èizi C^poTroor/as rripelv. ^T:ipévovros êè

rov rsdBoos, xai aixitaoBéov perd xaraa’/^aapov •


eî êé ri 'ZsXfjBos aïparos rsapaxel-
oBai êoxel, xai (SêeXXais y^pvcr'iéov xard rov roirov. Hara-rAdGaeiv êè rois xoivols

xaraTtXdapaGi êid rr)s cêprjs XvGeoûs '


apiG'lov êè xai ’jTTopaXdoGeiv rvv xoiXiav êid

ae'j'iXov xai paXdyrfs '®poc7Aaê’oj;7a yyXov ôXiyov XivoI^gI e<as , xai rXv oGlpéajv ro
25 di^éilmpa êiêôvai rsîveiv’ rXv êè êpadixcorépcov xaBapri]piœv dTîéyeoBai rsavrâ-raaiv.

ll>vXaxréov êè rds êovdpeis rais GircêêeGi rpoÇals Xerzloveiv rspaons êovapévais X,^pis

rov B-eppaiveiv èTii^ZavXs. È-riBeréov êè xai ri) ôcrÇvi rXv •^v/ovroiv è~iÇav'J5s , oTov

clpvyvov, dvêpdyjvns , vocxvdpov, deitéov. k.vayxalov êè xai rov xavXdv xai rov
rsepiveov y^pieiv rivi rXv rspctoos -ivy^ôvrœv, oïov XiBapyopcp xai xipcoXia, xai \}/ipvBi't^,

oO o^ei ravra dve^avres, i) o^vxpdrœ, ij vêari • xdXXiala êè moiel èiri avrXv xai xrjpajri)

êid poJ/i;oü xaXXialov èaxevaapévr] , xai vêari -^vy^pX rsXeiGldxis rserzXvpévri , rlp re

i.Gvvioldpevos BCL'V. 1-2. êr]X. — nyXrjBos V. — i 3 . rivi codd. — Ib. ovroj oi


rov... roiovrov^ ênX. rov xai '^arvpov (2a- o^. A. — i 4 . T£ AX, — 16. rds om. BC
7 upoi> V 1® m.) IIpiaTroi; ovopdlei r. UV; UV. — Ib, OXe€. xai evBvs A. — 17.
êrjX. rov ydp Uptaizov ôv xai S. évioi ovo- rpiXv œpXv èp^p. êè rô re U. 18. xai —
(?) eT:sy. V
pdiovai r. V 2® m. êriX. xai ydp Z07. ; êi'yj/ei è-rey. \
1* m,; xai 6 <Cei

UptaTTov ovôpart r. AX (qiii a ovopd^ei); 2® m. — 22. xoivols] cêpols U. — 23 . êid


rov Xa7. 6v 7. B ; Appellationem aulem acce- avant ri)s om. BUV. — 2 5. rsavrdi:. om,
pit priapismus a Priapo videlicct Satyro Corn, U. — 27. É -<9 èniZ. om. BV. — 28.
— 4. ««Ta 70 B C ü V, — 6. nsoXXdxis pév dlpvyvov et les autres mots à l’acc. C. —
C; zroXX. êé V. — 7. dneyôpevoi L’V {[ui Ib. «ai voax. ü qui omet detÇd)OV. — 29.
a 2* m. direyopévcis (1.8). —
9. ^ia^o- yl^vyovGXv V. — Ib. «a; avant Xép. om.
pvBXat B C ; êia^opvcnj ex corr. V. — Ib. BCU ;
ri X. — 3 1. t'crx. om. V.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE. XI, 33. 121

oLtSoîù) kolî tous yf/ôûus éTrnidsfjtévrj. KocTocxXi'veiv Sè olvtoÙs è'Ki TsXevpàv fcoci vtto-

alpoùvvveiv rà Xe^9v<^ôpevoi èiti yovoppoïxœv xolï TSoTi^eiv toîs èoii èxetvoov ypaÇiriao-

pévois. Wipyeiv Sè avTovs y^pi) 'nsavTaTiam xaï B-eapaTcov xoci êirjyrjcrecov xai pvrfprj^

èi^eyeipsiv Svvapévvs sis dÇ>poèiaioL.

Xy , Ilepi yovoppoioLS. Éx t65v ToiXrjvov.

H yovôppoia êxxpicrls èali cr-xéppoLTOs dirpocupsToos yivopévr} yo)pis Trjs xoLTa t6 5


aîèoiov èvTdasœs. Clvopaal ai Sè ovtoos ix tov ps7v Ty)v yovijv dxovGioùs. TiveTai §è

To TsdOos êià daOéveiav Trjs xaBzxTixrjs èv toîs cnreppaTixoîs dyyetois Svvdpecos ’

âaTtep yàp èni tùôv xaTà Ç>v(uv èyovTcov ai tôov TpoÇ>cov xaToyal xal aï tôôv TsepiT-

IcapaTœv èxxpheis èppwpévoov twv êvvdpeoov yivovTat, oütccs è-ni tS>v TSapd (pvcnv

èyovTwv, aï pèv tcov TsepnlœpdTœv ènoyal èvioTS êtà dppwaliav Trjs èxxpntxrjs yi- 10
vovTai èvvdpsws , aï Sè èxxpiazis èid Trjv Trjs xaOsxTixrjs daSévsiav, ij Tiva éTépav

êiddecuv ôpoiœs Trj xaTa Ç>ijcnv èxxpnixrj xivooaav toc pépia, xaBdiiep èrtïavTÔov tcov
(jTTSppaTixcov dyyeicov èv è7uXr]-^iais t£ cxvpSaïvei , xal toîs dXXoïs anaapoîs toîs

^ laioTepois. ÈvtoTS êè xal tkji tcov crrracrpcoScos tsXsvtwvtcov crneppa èxxpivsTai.

Tovôppoia pèv ovv tcov cnteppaTixcov dyyeicov èaTi Tsddos , ov tov aîèolov. ùèvvriv ]5

pèv ovx e’icode Xiav èpyd^eaQai to Tsddos, deiSiav Sè ov Trjv Tvyovaav xai avyyvcrpdv

Tsapéyei ,
dèiaXeixl oos èxxpivopévov tov GiréppaTos dnpoaipéTcos. KrroTeXeÎTai Sè
èvioTS xai èx pevpaTiapoîl tcov aneppaTixcov dyyeicov, êah êè ore xai aaTvpidaecos

Tffporjyrjcyapévvs èmyiveTai ri yovàppoia. Hvpëaivei êè to TsdOos toÎs Topoarj^cocTi

paXXov , TOÎS Tsept to TeaaapeaxaiêéxaTov Stos ’


rfêrj êè xal Taîs dXXais rjXixiais. 20
ÈarTi êè TO êxxpivépevov anéppa vêapès Xe'x'lov êiya Tspoôvpias Trjs Tsepl Trjv avvov-

Gîav, Ta TsXeîcla pèv dvaiadr\Tcos , è<r1i êè ÔTe xal fxeroc tivos riêovrjs' xaTaÇideipe-

Tai êè avToîs rjpépa to (Tvpnav acopa îcjyvaivépevov, îêicos êè tol xaTa Trjv ô(j<pvv.

IIocpeTreTott êè xal dTovia TSoXXrj , ov êia to TsXrjOos tov èxxpivopévov, dXXà êià Trjv
xvpioTrjTa TCOV tottcov. Ou povov êè dvêpdaiv, dXXâ xal yvvai^l tovto avp^aivei , xal 25
éaliv êirl TCOV yvvaixcov êvaandXXax'iov. — Oepaireia êè xal tovtcov xoivri r\ èrsl

TsavTos pevpaTiGpov 'sapaXapQavopévn. UpcoTov pèv ovv èxl riavyjas xal ôXiyoaiTias

xai vêpoTioaias Tvpeîv ’


eha êè xal axérreiv tyiv o(t<Pvv xal to èÇirj^aiov èpiois jSe-

^peypévois oîvco xal poêivco, ï) oîvavQivco, rj priXivco * otî;c ddeToi êè ovêè anéyyoi
o^vxpaTcp êeêevpévor Taîs êè é^rjs xal xaTanXdcrpacri toÎs êià (poivixcov , ptjXcov, dxa- 3Q
xias, vTtoxialiêos, oivdvOrjs, poos èpvdpov, xal tcov ôpoicov , èyxaQiapaai Te y^prjaQai

2 -3. Tà y pa(pnc>épeva BCU. B C U V. — Ib. TOÎS om. AV. — 21. èxxpivov


2. TSOT. êé [êrj\]) ABUVX. — 3. xal A. — Ib. Trjs om. A U V X. — 2 2 pév om. ü. —
Q-eap. om. V. — Ch. 33, 1. 8. aï après Ib. xai om. AV. — 2 3. toc om.
.

IJ V. — 24*
Jiai om. ü. — 12 . xivovaa AV; xivovar) êé om. BV. — 26. TovTov rj xoivrj èni V; rj

BCU. — i5. ovv xal tcov BV i® om. om. X. — 28. êé om. BV. — 29. êé om. X.
2 ®. — i6. pév] —
êéAYX . i8.ex] dné — Ib. ovêé om. A. — Ib. onôy. om. ü. —
U. — Ib. ëTi êè xai cr. BC ;
écrh êè xai ex, 3o. xai om. V. — 3i. oivdvO. om. X.— Ib,
V. — ig. Tsapn^coai codd. — 20 .
pdXiala y^pria'léov AX.
122 AÉTIUS D’AMIDE.
cr7ü7r7i«o7'ÿ, à(p£yl/rf{ia(Ti ff^i'vov, (SoItov, fivpaivrjs xal tuv 'aapa'KXjjcricov, éyf/ofi,évœv êv

oivcpaCalvpM, i\ ctxptzT^, w xexpapévù). Tpo<^3<5 êè x,pV(^dat SvtTÇOdpTois re xai Svcr-

p£Ta€XiÎTOts xaî àvoL^pavTtxats , SiSôvou tê avroîs (tvv T(j5 'tsotS xai Tais ipoÇtaïs tov

dyvov To aitéppa xai to Tf}$ xavvdëeœs , xaï paXXov 'zse(^pvypéva, xaï tou 'zsrjydvov to

5 airéppa xal toc (^vAAcr, xai rrjs Q-piSaxlvvs to cnrép/xa xaï tous xavXovs, xaï Tfjs vvp~
<Paias TT)v pilav.Jiiveiv èè xaTa éxda1r)v vpépav dvxï tov xotvov éSaTos ^Sup èv œ ctSn-
pos TsXeia'l dxis èvaTTSoSécrdrj. ÉSœxav Sé Tives toTs yovoppoïxoïs Tsiveiv dXixaxxd^ov

pl^vs TOV ÇiXoïov psTa vSaTos, xaï ovx av eïrj dvoixeiov dTioitetpâoQal tsots xaï toutou.

Kai dvTÎSoTov Sè toTs yovoppoïxoTs êièôvai TavTtjv êôxipov oZaav xaï Tspos tous <Tuve-

1 0 oveipcüypovs. ÎTéas xapnov • xaXapîvdvs ^ ç^ iyvov Xevxrîs aizippaToç jCe y

Tsvydvov Z, è'
y xwveiov a-néppaTOS Z |3'* üèaTi dvdiiXacjaz Tpoyiaxovs xaï êiSov

xapvov TSovTixov TO péyedos pSTa o^vxpdTOv xvddcov Tpiœv. AptpvÇiayiav ts TSdaav


xaï TSoXvoiv'iav xaï Xayjdvuiv 'vspoa^opàv (^vXaxTéov ’
Trjv êè êianav Tsdaav dva^-

pavTixiiv xaï (j'lvTz'Uxr)v B-£T£ov. MeTa êè toù$ TSpcoTovs y^pôvovsy ènï Ta <xAe/ppaTa

15 dy£tv xaï Trfv yvpvaahx^v dyœyriv, êià to t£ ôXov cxûSpa, xaï iêi'cos Ta 'CTeirouOoTa

pépv , SIS pücjiv Tirapaj^0Tî(7eTa<. Kai Ttx 'sroXXd pèv ènï iX£ippaTos pév£iv, ôXtydxis
êè xaï Xov£(jdaty xoTtov ^ diT£\f/ïav Q-£paTT£v£a6ai tsot£ jSouAopst/o<. kyadov êè, ei

pvêèv xcûXvoi, ènï ty\v ypvy^poxoaïav xaTa(p£vy£iv diroixovoprjTixrlv ovoav TsavTos èx

p£vpaTi(Tpov ytvopévov voorjpaTOSy xaï pdXiala £Î to Zêcop Ç>appaxi2ê£s Ein, wcrTrep

20 TO èv AXSovXoïs, oTrep xaï TSivop£vov èTÏavT&v dxpœs tsoieT’ écrit êè t^ y£vo£t

v(pdXpvpov xaï T^ dÇ^ yaXaxTœê£s. Xprjadai êè £7rïavTù)v èx êiaXEtppdToov tivcüv


'
dppoêiov xaï avyy^ptapacTi xaï ènidépaai xaï paXdypaoi toTs Çoivtacretv xaï paXd<r-
(T£tv êvvapévois' xaï e/s ti^u èxi<pdv£iav Ta èv tû5 jSaôei p£Ta0ép£iv’ Ta êè 'zroXXàèxï
TffXEvpàv xaT axXiv £iv , xaï vxool pu>vvv£iv xaXapivQrjs ÇvXXa xaï Tsrjydvov xal dyvov.
25 Ka< èniOépaTi êè y^py]a1éov èxï avTœv Toi(éê£. kêiavTov tsXeIoIov xôyj/as xaï Xsdvas

p£Tà o^ovs, ^ peTtt yyXov oeXivov, v aépEœs, ^ ^vXXlov, dvaXdpêave xoyXiôiv


yEpoaicov éÇidœv Trj aapxï, xaï èTincXdcjaç e/s ôdôviov, eViT/fiet xaTa tcSv iay^i'cov.

Xprjffléov êè xaï t^ Tffpoysypappévij ènï tov TSpiaTUcrpov poêtvr! xvpciyr^ , xaï toïs

peT<x TavTa pvdrjcropévots èiû ôveipcaypôSv <PvXaxT£ov êè xaï Tas TSpbs dÇpoêhta

30 Tsdaas èvvoias.

1. dÇi£yf/TjpaTi— xepap. — êè xaï BCUV. —


BCU V. 2. Ib. 18. dicoxco'kvT.
DUV et êvcrxaTaSX.
ainsi touj. C. — 22. dppoêiois BC. —
— 2-3. xai avant Ib.
ü. — T£ om. V3. ü. — om.
;
ovyy^. om. BC. —
<5è Ib. xai
Ttp om. V Ib. èxiB.
BCUV. — TO avant 4. om. BCUV. m. — 22-23.
Trjs om. AX. 2®
— xaï 5. avant 3 om. U. —
TTjs 3 avant èv om. U. —
-p. xa/ après
7. 2 . Tût 2/1. 1

TSoUdxis CUV. — BCUV. ÇiuAAa om. U. —


Ib. âTreffg. avTœv om. U. 28. stiÏ ,

— ToZs om. BC. — ÎTéas xapTtov — 26.


9. 10. BC m. V; O’eo’éAeoJS 1® seridis

Corn. —
^

AU V m..Corn. îvéas
2* èv aAAû»
;
(pvKXcov,èv dXXù) C t^ xat 27. è(pBcêv ct.

héas xapTToü BC. — Acuxoù BCUV, C éÇBcovIb. T^ xai V s<pBàs Tas cdp~ X! (T.

— axéppa A. — to om. U. — ; ;

Ib. xas xai U Corn.; T t^ aapxi X. —


12, 1 po-
5. 28. 1

Ta'om. A (qui omet U V. — om. U (qui


aussi ttïu) pour tou) V. — 29- X
16. êfvri a Tri
pepT7 om. UV. — xàxov om. BCV. 17. AU V. 3 o. Tffs. .. -nûtcTrjs
|
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE. XI, 34. 123

XS'. Ilept ôveipcô^ewv, Êx t<wî/ <^iXayplov.

ùveipcIÔT'l etv Xéyovxai, 6<joi èv tw KCidevSetv yoviiv èxKptvovaiv. Touto êè «vtoîs

avp^Mvei, TOC 'ZSoXXà (lèv Stà tï\v HXr^v xctxoyypov vTtâpyovcfav, ^ xsoXX-fiv, ^ Sià pu>-

pr\v tû5i> cjxeppaxiKcSv poplwv • xivès êè ijên nai XvnrjdévTes , ri dcm^travTes , dxéxpivav

yoviiv xaxd toi)? iSxvovs 'zsapà ro elœOos êtd ri]v êpipvTrjToc Trj$ HXrj$ èpeOtadévres , ov

êià eypciXTllav tcov cr'ixepptxxixœv poplcov d-xoxpivavTSS. ToT? xoio’JTOts, Xéyci) êii toïs 5
Xvi:ndsT<7tv V dtrm^iaacriv, ès èichav pi) 'usponyriaapévris (pawaaicts rtvos èv toïs iirzvois,

dvexaiadifrcvs èxxplvexat v yovv * toî? êè dXXoïs ov perd èvxdtxecùs rov aîêoiov pôvov,

dXXd. xat perd tivos 'OfpooupeTixrjs (pavxoLoias èv to7s ilxvois ytvopévrjs 'zspoy^eÏTott

dxdxxœs v yovifi. M.oyBv,poxdTt] êè é'|<? acêparos èa'liv v Toidêe. Hireppa ‘ZSoXù xaï Q-sp-

pov ëvtoi yevvùoatv, èi:ètyov avxoùs eîs dnoxpiffiv, éxXvxoi ts yivovxai xw alopaxi T?js 1

xoiXtas, xaï toü xsavxï êè acêpaxi xaxaXvovxai xaï dadevsTs yivovrai, xaï ^ripoï, xaï

Xertloï, xaï ùy^poï, xaï xoiXo(pdaXpiu>vxés eiaiv oî outcü êiaxelpsvoi. E/ êè dxéyotvxo


pi^scùs d<Ppoêiai(ùv èx tou TauTa xsdayeiv, êvaÇiopoi pèv t^ xeÇiaX^ ylvovxai, êverÇio-
pot êè xaï xcp alopdyw, xaï d<rc!)êeis, xaï ovêèv péya êid tt?? èyxpaxsias cê<psXovvxat •

(TvpSaivsi yàp avxoîs è^oveipœx'lovcri xsapaTiXncxias yivsaBai ^Xdêas aïs érraoy^ov èizï 15
xaîs avvovaiais. Tivé? êè è^ avx&v êauvéêovs xe xaï Q-eppov xsdvv xov (nréppaxos
aiaddvovxat xaxoL xrlv dxdxpicriv, xaQùis avxoï ^daxovaiv. Toîs xoioijxoïs ovv crup^ou-

Xsveiv xspoaT^xet, Ç>n(xïv à TaXrivos [Sanit. tnenda, VI, i4), jSp&ipocTCüy pèv dxté-

yeaBai xœv yevvcêvxcov axippay xspo(T(pépeGBai êè ou ^pœpaxa pôvov, dXXà xaï


(pdppaxa TOU axéppaxos c^ealixà, oxoïôv èahv dyvov axéppa xseÇfœypévov xaï êtd- 20
(Ppvxxov * xaï xà <PvkXa êè xaï xà dvBn xàs d<^poêiaiov$ ôppàs èi:éysiv xss‘nla'1 evxai

ovx èoBtàpeva pàvov xaï xsivopeva, dXXà xaï vxoal poùvvvpeva. To xœv <paxœv
dÇié^ripd ÇiaGt xaï xàs èvxdaeis xsaveiv, dvêpdy^vri xe èaBiopivr] xaï xo xrjs Q-piêaxos

axéppa xsivôpevov, xaï ri xrjs vvpÇaias pl^a xaï xo anéppa èaBiàpeva c^ivvvai xrjv

yoviiv èpyf/vy^ovxa. Ilrjyavov êè èaBtôpevov xij ^epp.6xr]xt êtaÇ>Betpei xaï xsriyvvai xiiv 25
yovrjv xrjv êè xaXapivBnv èaBiopévriv Gvveyœs (paai xaï dyàvovs xsoteïv xsapa-

Ti'kn<^tœs êè xaï xo xov Xevxoiov CT:éppa, xaï xiggov xopvp€ovs péAava? xpeïs xsivo-

pévovs‘ dXvxœs êè èXaxIol xriv yovrjv xfftvopevov avveyœs xo xœv yaXxéœv vêœp èv
tp O atênpos dxoG^évvvxai . Tœv pèv ovv xotovxœv ri uAij GvpTtaca xaxà xov êetjxepov

Ch. 34 ,
1. 2. toc] xaxdY; om. A. — 2- avant ovêév om. U. — i 5 . ydp~\ êé BGV.
3 . V xaï êià p, êè xœv AX (qui omet ij). — ëxaGyov] ëayaxov A.
Ib. 17. ëxxpi- —
— 4. 'CTOcpoc] — xsapà xo
xaxd AX. — —Ib. civ BC. Ib. ovv om. U. 18. xspoGifixei
eiœBôs om. C. — xoiovxots ovv Xéyœ —
5. om. U. 21. dvBri xaï xds B ; après dvBv
V m. —
2® YlôyB. — èchv.
9. ë^ts. Ib.— Y a deux ou trois lettres effacées. 22.
xaï xoidêe A. —
ri Siréppa êè BC Ib. — xs. ; ocAAoc om. U. Ib. Ç>axœv] (^appdxœv Y.
2 ir. x6 Y m. —
xs. V
2® — 23 U X. — xe om. V. — 27-28.
10. ocutoÎ? ;
avxriv . Ç>ri(^i Ib.
V. — T£ xaï daBevels VX. —
1 1 . xôpvp^oi péXaves xpets xstvopévoi A ü V.
12. dxté-
'/ovxai U V. — è BCUV. — xai
1 — ovv om. ü.
4. <5 xcp Ib. 29.
124 AETIÜS D’AMIDE.
T77ff<5e TTjs 'srpaypxTe/as 'zspoyéypa.'nlai ).6yov. 'ï.vvBéTCù êè y^pôoficu èiri avT&v nai tû5

'apoyeypappévcû pèv èiii yovoppoïxœv, «ai toutw Sé’ dppecos kohkovs q , papd-
Opov 70 ïaov, 'zsriydvov ^vAAa X* •
fzsTà laydSoûv rpicov Xnrapuv xctid prjva éaBis a7ra|,

r) ôadxis ^ûvXei. OvXaT'leaBai Sè y^pv rriv CFVveyfj ypfjcriv tcov a(poSpc5s ypvy^ôvTMv èni

5 T£ '[ô5v Sià alôpaxos SiSopévœv, «ai èitl tuv é^œBsv 'zspoa'hBepévcov, xaBd-nep ocra êià

prjxcovds T£ xai pavSpayàpov axevd^eTcu ypiapaict. AXeippara êè 'zspocrdyeiv perd


70 XovTpôv Tow avppérpcos épyj/vy^ovTCOv écr'Ji êè TOiavra to xaXovpsvov coporpiêès

«ai ôp<pdmvov éXaiov, «ai pdXcala ro pôêivov ex rov ôpÇ>3Lxivov èaxevacjpévov, «ai

70 pr^Xfvov. 'ïtVvBeTvai êè èviore «ai 'zsa.yyrepa 7^ avaldaei yphpoLTa, 'zspbs to prj

1
0 pctêiois dxoppeïv. H êè aôvBsais aCrcov èa'li êid ts «rjpoo xal tivos yyXov tS)v

Toav rj -^vybvTcov yivopévri T<Sêe tm Tpaiiù). Tîf|as xrjpov pépos êv perd TerpaxXa-
aiovos èXaioVj sha èv ri^ 3-o/a paXd^as tolTs y^epaiv ixavcos, êmtr'Ja^e xard ^pocyv

£p\f/vyovTO. 0C70V èxiêéysTai «ai évœtras xpd). ÈTUTrfêaioi êè sis tovto eiai ;^uAoi tou

T£ dei^œov «ai 70u alpu^vou , xoTvXrjêovos ts «ai ypvXXiov, «ai TffoXvyôvov «ai Tpt-

15 €ôXou, xai Tsepêixiou «ai vvp<paias «ai dvêpdxvvs’ oùx dvir]ai êè avvn

pb xox1opévr\s avTrjs èv oXpo) TsaptyxévTai tis dXXos x,^Aos XstïIos, pdXi</lct tvs

S pÇaxos alaÇvXrjs «ai tcov poêcov' dXXd ovToi pèv tm Q-épei sènopiGloi , tôùv êè dX-

Xmv TsoXXol «a7ct dXXas upas tiaïv, àûGTiep ô Trjs B-piêaxivrjs , (répeœsy al paTtdiTov
xoLi (paxôiv TCûv £7ri vêaai (pvopévoov • «ai to Xivèaireppov êè é^j/opsvov èv vêaTt ;^oAot>

20 pcTpiœs ^f/vxovTa èpyd^STOir «ai pa'ptiioy ^uXXœv yy^o$ «ai 7a tovtois TirapaTrXrjaia.

KdXXia7ov êè «ai poXiSêivvv Xeitiêa TCtU yf/ôats vizoTiBévai tou oveipcvT'lovTos xal tou

yovoppoïxoü’ èpipu^si y dp îxavôos auTti. É-rri ^£ tô5v prj dvsxopévcov Trjs tou poXiSêou
axXïjpÔTYiTos aupëouXeueiv TSpoaijxei tcov Tsposiprjpévcvv ^oTavcSv ùxoal pwvvûeiv

Tivds ^inpds, dvapiyvûsiv êè aÙTaïs xal dyvou ÇiûXXa xal TSrjydvou jSpa;^y «ai xaXa-

25 pivBrjSf pdXia'la êè Td pd^a* ôvivavTai ydp ùto twv toioÛtcûv X,^pi? tow ^Xa^rjvat ti

xard TOUS veÇ>pous’ al ydp aÇ>oêpal i|^u|£is tcvv ù-xoTiBepévcüv 7^ ôaÇiûi àêixouai tous

v£<^pous. Kai aÙTïf êè v alpœpvrj êeppaTtvrj ëalu), xal pr] Tsdvu paXaxrj. KaTaxXt-

veaBai êè aÙToùs Tspoarjxsi Ta TSoXXdèiil 'nyA£upàv, Tsapanoupévous to urèliov axvpa,

Tspos TO pi) ùxepBeppalveaBai Tds èv ttj oa(pui dpTnpi'as. AuTrj pèv ouv xoivr) 'mdvToav

30 èoTi Tù)v ôvsipcoT'lovTcvv èmpéXeia' Tsapa(puXdT'l siv êè xpb ^oùs ttjv elprjpévvv poxBv
pdv xaTaaxsuijv acvpaTos éxovTas , Xéyco êri tous dêixoupévous tov a7opayov èx Trjs

auvouatas, vvlxa pdXia7a (palvovTat TffXrjBos rjBpotxèvai anéppaTos diroxpiazoss êeôpe-

1-2. ’EuvBéTCVv TCÛV TSpoyeypap- ol êè dXXot BC. — 18. aépecûs TpayncoTOu


pévcûv êè èxi ü ; auvBzTois êè tois (sic) A. — 19. 7£ xal Ç>. AUV 2* m. X;
Tspoysypappévois pèv èizi BC. — k. om. (paxoü V. — Ib. èv üê. U. — Ib. êè om.
A. —
5 Tupoaayopévcûv B C V.
. — 7. Ta. . BC ;
xal V 1* m. om. ;
2* m. — Ib. èv om.
yl/ûyovTa BC ; —
7&îii.. . \}/uxovtcûv U V. Ib. AUV. — 21. èniTiBévat BCX. — 21-22.
shf BC V; U. — TauTa BC. —
èa7cû Ib. Ib. tS)v yovoppoixcûv A. — 22. pSTplcûs U.
70 7£ AUV. — 70 om. A. — 8. 12 . jSpap^O Ib. auTT] om. AUVX. — 23. aupSouXeëei
BC ü V. —
;»/yAdi; 70 A. — «a/
i3. 70ù] 1 /1 . TOUTois TCûv TSpoeip. B. — Ib. ^oTavœv
avant om. C
7 p. avant;
—it. I. i5, TSepê. om. BV. — 2 5. Ta] xal BC. — Ib. ydp
10. ovh'vai X. — 16. £y] <ryi; C. — 17-18. om. AX. — 26. èniTiB. BC.
MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE. XI, 35. 125

vov, èv Tivl SiaiTvOévTixs evxy(Jt,o)s re xat (lerpicas. Xprjadou pèv [o5j^?] imTM êeî-
Ttvcf) TpSTïopévovs sU vTtvov TŸj (Tvvovala , Kcnà èè Tr)v ê^rjs ripépav, otuv avTapxœs é^ù}-

atv ihcvov, èiavac/l âvias oLvarpi-^OLcBai aivêovlcp, p-é^pis âv êpevOos ti cr;^r?To Séppa,

Hâicena tï? èià èXciiov rpiyf/si avppéTpccg ^pti<rapévovs elra prj 'zsoXù èia.h'Kov'icLs

apTov sil^vpov xXiSavhnv xadapdv ôXlyov è| oïvov jcexpapévov 'zspoasveyxapévovs, 5


ovTcas Spx^eaBou éiri zàs (TW^Oeis 'apd^eis. Éy Sè tw psra^ù Trjs ts Sià èXaiov xp/x^ews

xaî Tïjs Tov apxou 'zspo(j(popSs , et ywpiov é-ypiev 'zs^^nalov èiuTvêetoVf 'aepnrarehœtrav

èv auT(^ ^payéa.. E/ èè xpvos e’îri ‘/^eipepivov , âpsivov èvèov ^aSi^eiv rr^vixavTa.

ATte'/^éffdœaav Sè S-eapaxwy xod âvctyvœaewv àvàpvy)Gtv épya^opévcov Trjs tmv dÇipo-


Siaicov y^prjcreoi)S. Kai xarà éxd<j'hfiv Sè r\pépav yvpvd^ecyOoti TSpoai^xet toùs toioijtovs 10

yvpvdaia. rà SioL tôov âvca pepcoy èTUTzXovpevct. T^y pévToi Sià Trjs èScoSrjs tou dpTOv

pœciv Tov (jlopctyov xoivrjv èxTidépeda èrtï tsolvtos àvdpœxov èxyoXovpévov xai
èxXvopévov TOV alopay^ov, SalsTSepï xp/xïjy Spctv avToùs TSpoG(péps,aBai dpTov jSpa^eï
oivœ xexpapévù) üSctTi B-sppM SidSpoy^ov, xai oHtms êyeaBai Tcav aw^Bcov Tspoi^ewv,

Xe'. ïlepi Tùûv àÇ)poStalots y^prjaBoti prj Svvotpévcov.

01 d<PpoStGlois y^prjaBa.1 ^ovXôpevoi , aTcpaxTO, Sè èyovTSS Tà pépia, yvpvaléaB'xaa.v 15


oZv Ta xaTCt) pepv, jSovêcSvds ts xai prjpoùs, TpiSopevoi toTs toio^tois' 'asTiépei,

virpcp, evÇopëicf) pSTâ éXai'ov xai to'is èx tcùv toiovtwv GvvTiBspévots dXeippaaiv, œv
VTcoSetypaTa pexà jSpaj^t) Trjs GvvBéGews èpovpsv. KaBevSéTOûaav Sè èxi paXaxaTs xoi-
Tais , xai avayivcoaxéTCOGav Sè 'apoTpeii'lixà avvovGias dvayvdrapaTa , xai Q-edpafft
ToiovTois TspoatSpzvéTwaav S<x/a xe aèTols xai (pdppaxa S-eppavTixd xai ÇvactrSri 20
dppé^ei, olov èpéSivBot, xvapoi, yôvSpos, TSpdaa, jSoXêoi, Gla(pvXivov pi^a xai

axéppa peTpiœs, a'Ipô^iXoi, âpov pi^a éÇBri ,


xoXoxaalov pl^a êÇ>Brj , xai SpaxovTlov,

dxaXrjÇiris Giréppa, yoyyvXiSos axéppa, ev^d>pov Ç>vXXa xai xo axéppa, oiai pdXiala
TOV dypiov, xogIos, Tséxspt pexct oivopéXiTos , aaTépiov, Gé<yapov, oppivov, dpvy-

SaXa psTpi'cos, dviaov, TffoXérroSss, xai Tà Salpsa TsdvTa. ÙÇ>eXsT Sè avToùs xai ô 25

3. StavaaH. p/\|/. A; avarias SiaTpi-^. popicûv rj Sià èvSetav GitéppaTos xai âBv-
V 2® m. — Ib. SiaTpi-^aaBai BC; SiaTpi- poi Sià TOVTO ytvovTar yvpva^. ovv X .

•<j/avTas U. — Ib. êpvBos [èpvBpés m. réc.) 16. TpiSéTCoaav V 2® m. — Ib. Tsixép A et


A. — 4. GvppéTpcos om. B G. —
— vhpov evÇ>ép§iov ABU
Ib. prjxù) ainsi touj. 17.
SiaX. U; V. — Toy
prjrrov SiaX. (qui a xai V m. X. —
5. 5 y om.
xXtS. evÇ>.) 1® 17.
BCUV. — ôXiyov om. G. —
Ib. tcv BUV i®m. — SeiypaTa Sè 7. U. — 18. p.
prim. ToéTov m. A. — ^Uréc. xai G. — 18-19. xohais] xXivais
Ib. ; Ib. 5 ^]
<

VX. — Sé om. V. —
7-9. êniTrjS . ü. — Sé om. UV. —
. . GW. xai8. 19. Ib.
Sè xai B G U V. — xaipés B G U. — dvayv. ÜV. —
Ib. Sé AV 2®m. — 21-22.
Ib. 20. ts]
Xsipsptvos — dvayvcoapdTCOv U. — xai TO Gx. BGUV. — xoX.
B. 9. 22. p. éÇ>Brj
1 Sè om. B G V. —
0. BUV. om. G (qui
1 mots avant yoyy.
3 . Tsspi Trjv Tp. reporte ces
— U VX.
Ib. |3 pa;^u 14 TSpd^eoûv Apr. 23 . om. U. — yoyyvXiSos
]
I. ); é(pBrj 2 3.
cemot ex TpiyXa aj. èaBiopévr) Gxéppa om. V; xai Gxéppa (om. yoyy.)
dpyoùs TSpos avvovaiav to Sè ü. — pdX. om. V. —
tSoisT' TSixép
xffrf- Ib. xai 24. ^^oii

yavov dupdxTovs, xàv B-eXi^Guaiv.


TsdvTr) AU. dxavTa B — 25 126, 2b. G. et p.
— Gh. 35 ,
1. i 5 . pépia Sià Sittyiv ahtav I. 1. Ù(paXe 7 . . . èG&. om. UV 1® m. (la 2® m.
TavTa Tsdaypvaiv , rj Sià TsapdXvaiv Tcav ajoute xai to GaTvpeïov) X Gorn.
126 AÉTIUS D’AMIDE.
àaxaXaSù}Tvs to ècrSiofievov, 'oépSiKos re (oà ets cwovclav èysipei dXéxropos *

6p'j(eis (jTtéppoL 'BoXv dOpoi^ovai, xat 'ujdvxa Ta ev^vpa. AXcoiiexos dp^sts ^poi ‘tsivô-

pevoi XsToi xo^Xtapiov 'isX^dos d€Xa€rj xaî dypevir'jov vnv êvraatv 'sroiovvTOu, xaî rà

'aepî Toùs veÇipovs tov axiyxov œs èviauxà tôûv aiSoloûv Tslvercu' Spyeos ^oTdvrjs

ô pel^(i)v ^oXSos perd ydXaxtos 'zsodeU êvTetvsi to aîSoTov * ô êè pixpos Stà v<5aTos
^
Tsodets êxXvei rt\v évTaaiv. — Éx tôÔv f*ov(^ou y^plapa èvepybvf èvjeXvov to

aîSoTov]. Jlpvpvrjs, Q-eîov dmpov, xvtfxov tov èvTos dvd Za', zsvpédpou oëoXoùs

|S', peXdvdtov ZjS', TSeTtépeoûs xdxxot X', xvièioi xôxxot xexadappévot x • x6\j/as

xai Xedvas âpa cxiXXrjs jCol ^


xai Trflas xrjpov ovyy. a fiera èXaîov xixlvov ovyy.
T?' êni^aXs xai péXiTOS ovyy. y', xaî y^pco' pcTd Se rrfv p(^tv odovlo) dxpiSôSs èx-

paaaéaQaxjav oï totioi * êviot Se xaî t« y^phpaTt tovtû) ttjs ëSpas Tspoadit'lovrai.

Hpo<j1ldn(Jt Sè ô FovÇics xaî TavTa' edxoXov Sé Ç>v(7i xdvTevdev Q-epaT:eias evpl-


axeaSai to7s ov Svvapévois d^poSicrid^eiv veaviaxos y dp tis dOixôpevos Tffpos

ijpâs éÇ>Vf }t<^î ‘^dvv pèv è<pieaBai ptyrjvai, piffyàpevos Sè yoviiv pèv pb dÇiévai,

TSvevpaTa Sè TSoXXd dTtoXXvetv. Tovtù) èTexpaipopnv ^poTrjTa eïvai tô5v cnceppa-


J ^
Tixwv dyyelœv, xaî êSei^ev ri ïaois' vypa y dp xaî evyiipcp SiaiTij y^pnodpevos
è^éxpive TYiv yovT^v. ËTepos Sè veavirrxos etxooaéTvs êXeyev, eî pèv piayoïTo
yvvaixî , pb Svvaddai yovrjv dÇnévai , xadevSovTt Sè tüoXv vrtépyecQai tov anép-
paTos. ÈSôxei Sé poi Sid zsoXXijv vypoTrjTa peTd ypv^ecog pri Q-eppalvecrdai rà

axeppaTixd pôpia, èv Tais pl^eoi yeopévuis rsepî ttiv tov aœpaTos èr:i(pdveiav rrjs

Q-eppaatas , èv tois vtcvois Se B-eppaivetrBai rsXéov , xaSÔTi SvvavTai ’^rtvoi Td pèv


è(7ù)dev S-eppaiveiv, Td Sè é^codev ypvy^eiv. ÈxéXevoa Sè tovtov yvpvdieoBai rà
xdTCû pépt] xaî ÎTrnd^eadai , xaalôpiov Sè Tsiveiv xaî Siaim) Tsiarj xeyjpriaQau B-spp^

xai Irjpà.

1. Te om. AUVX. — 2. dpedi^ovai (sic) piyvvcBai BC. — Ib. yovrjv pv BCÜV.


V. — 5-6 . èvTelvei TSoBeis om. BV. — i 5 dxoX. Sid
. êSpas codd. Voy. les
Tris
— 5 èv vSaTi ü.
. 6. xœXvei U. —Ib. — notes. — Ib. èTexp. ovv B. —
18. tÎTra'p-
êvTaciv^ Suivent des recettes dans les mss. yeaBat A i”m. ; è^épy. B. — 20. dva<pa-
excepté dans B. —
Ib. Èx twv P. om. U V; vetav ACV . — 21. Svv. ol vxvoi BClI.
Éx Tœv Potî^ov om. Bü(?) V. — 10. — 22. Sé om. B. — Ib. Sè ovv t. BC.
yp. C in ora. — i 3 . prf X. — i 4. 23 . Te BCLIV.
INDICATION
DES LIEUX PARALLÈLES DE RUEES ET D’AËTIUS *.

R. ch. i,p. 2, 1. ii,à p. 3,1, 1 ; iKaiSrf

A, i6 99 2 99 3 HapaxoXovôst. . .

R. 1 3 1 3 2 xctî ovTe

A. i6 99 6 99 8 Kctl OVTS

R. 1 3 6 3 1 2 7 à s è dXXoL

A. i6 99 4 99 5 Siarelvsi

R. 1 3 1 2 4 2

A. i6 99 S 99 10 ’^ù;^eTai

R. 1 A 5 5 2 Tfis Sè (pXeyp. . .

A. i6 99 »9 99 25 Sepaireveiv . . . ,

R. 1 5 4 5 7 KXvcrpdrtov
A. i6 99 26 99 29 xXv(r1 rjpt

R. 1 5 7 6 8 TneXdovarjs. . , .

A. i6 lOO 2 100 1 VTteXdoijaYjs

R. 1 6 10 8 7 Kyadov
A. j6 lOO 1 100 28 KyaBov,

R. 1 8 7 9 6 ÔTav èè
A. i6 101 2 100 1 tcIts xal

R. 2 9 7 10 1 (jtyoïs

A. i8 lOl 2 103 » (Xgois

R. 2 lO 2 10 6 Tot^Tois

A. i8 102 4 102 6 Ta yàp 'zsoXXâ. .

R. 2 lO 10 10 12 ToTs Sè
A. i8 102 6 102 8 Tiai êè

R. 2 1 1 3 11 7 El fjiètf

A. i8 102 32 io3 3 fiera Sè

*
On ne donne dans cette table de con- deux auteurs. Les références plus générales
cordance que l’indication des passages où se trouvent en tête de chaque chapitre de
les textes sont presque identiques dans les Rufus et d’Aëtius.
128 INDICATION DES LIEUX PARALLÈLES
R. cb . 2 , p. 11 ,
1 .
7 > à p. 12,1. 1 : Hv Sé aoi .
. ^pvuvtas ri)v pilav.

A. i 8 1 02 8 102 1 3 'Yœv [lèv oùv ....

R. 2 1 2 1 1 3 4 E/ Sé COI
A. i 8 102 20 102 24 X^povi^ovcrjg

R. 2 l 3 10 i 3 1 et <54

A. i 8 102 26 102 28 Kai 'zsoTlleiv. . .

R. 2 i 4 4 i 4 12 Hpos êè 7 a

A. i8 102 i 5 102 18 É-Trt êè Tcov

R. 2 1 1 i 5 3 El Sè êni

A. i8 102 24 102 26 Et

R. 1 4 i 5 6 et Sè ÜTTO. .......
A. i8 102 3o 102 3 1 Et < 5 è e’x

R. :> i 5 6 16 1 Merà Sè
A. i8 io 3 3 io 3 7 à.iS 6 vai pèv

R. 2 i6 2 16 4 rovro Hai
A. i6 io 3 8 io 3 9 TOÜTO Kai

R. 2 i6 7 16 1 Xpi7 o\jv

A. i8 io 3 9 io 3 i 3 Ilepi Sè ràs

R. 2 17 1 17 5 K.<xyjxva.

A. i8 io 3 i 3 io 3 1 5 \.ayjivcjiv

R. 2 i8 7 19 3 Tàs Sè
A. i8 io 3 i 5 1 o3 20 Tas Sè

R. 2 19 10 20 2 El Sè
A. i8 io 4 4 io 4 8 Ei^é

R. 3 25 5 26 1 HaraTiXâccovTas . ,

A. 5 92 2 92 i 3 KaAAi(r7 oy
il

R. 3 26 1 27 2 UpotT^épeti;

A. 5 92 19 92 21 ©py 7r 7 txà
R. 3 27 2 27 4 TSoXXaHis
A. 5 93 2 93 24 üoAAaxt?

R. 3 27 4 27 1 Oi^a
A. 5 94 5 OïSa
9 9^ i

R. 3 27 1 28 5 et

A. 5 93 5 93 8 Et

V S

1
DE REFUS ET D’AÉTIUS. 1 129

R. ch. 3 ,p. 28, 1 . 5 à p.


, 28, 1. 9 : Kai êvdévSc
A. 5 94 1
9i >9 Ôtolv Sè

. R. 3 29 1 3o 10 'Meyicrlov Sè

A. 6 94 20 93 9 Meytcrlov Sè

R. 4 3 1 3 3 i 10 Ocrai

A. i6 101 1 1 ot 18 Ôaai

R. 5 32 1 32 7 Ecr 7 i Sè xa)

A. 2 87 25 88 4 NefPpwr

R. 5 33 I 33 8 'TSOVOVGl

A. 2 88 4 88 9 IIovoCcTi

R. 5 33 8 34 1 èniTidévai

A. 2 88 16 88 18 Èitnidévai

R. 5 34 1 34 6 fiSTcè Sè

A. 2 88 2 1 88 25 Merà Sè

R. 6 3Ü 3 36 7 TOVTO yàp
A. 1 8G )3 86 16 Mé-yicrlov

R. 6 36 8 37 5 Apia'lov

A. 1 86 16 87 2 Â.piu'lov

R. 6 ^7 5 37 6 KaTot àp'/^às

A. 1 86 6 86 8 kpyppévov

R. 7 h 8 38 1 Tôov Sè

A. 26 ‘09 9 109 1 2 Tmv 'urspl

R. 7 38 5 38 6 <E>Asé"a

A. 2h 109 16 109 16 (pXéëa

$ 7 38 8 3o 6 17 xoiXia

A. 26 1
09 24 1 10 4 ITpsüToy

R. 7 39 7 39 8 Hvptâv
A. 26 1 1
n 1 1 8 Ilvpiav

R. 7 39 9 /io 5 xaî eh
A. 26 18 09 24 ual èyxaOi^eiv
1
09 1

R. 7 4o 5 4 o 7 Xpj7 Sè
A. 26 1 1 4 1 1 5-6 Merà Sè

R. 7 4 o n 4 u 8 Merà Sè
A. 2 G 1 10 8 1 10 10 McTa Sè

9
130 INDICATION DES LIEUX PARALLELES
R. ch 7 ’
4 o, 1 . 8, à p. 4 i, h 2 : Tî7 i;<5 é . Sta^etpi^ecrOoLt.

A. 26 1 lO 1 2 1 10 1 Tt)i; . Sta-^etpi^ecrQat.

R. 8 , 4 i 4 4 i 6 Ecrit Sè

A. 27 1 1 1 1 1 2 Eah Sè

R. 8 4 i
7 4i 9 Aià Ta^éœv

A. 27 1 1
7 1 1
9 Bondeïv

-
R. 8 1X 2 1 1X 2 4 xai Ha’TOiTtXdaaeiv

A. 27 I 1 1 i6 1 1 1 19 MsTfit Sè

R. 8 42 4 42 9 AiSôvat

A. 27 1 1 2 3-4 1 1 2 8 AtSôvou

R. 9 42 1 43 5 Oaois
A. 27 1 1 2 16 1 1 19-20 OcTots

R. 9 -10 43 5 44 2 Msrà Sè

A. 27 1 1 25 1 1 29 El Sè

R. 10 44 4 44 5 Xpj7 Sè

A. 27 1 1 26 112 1 Xpv Sè

R. 1 44 G 46 3 Ôcra Sè

A. 28 1 3 1 1 13 1 Ôcra Sè

R. 1 46 3 47 1 aÏTS .

A. 29 1 14 2 1 14 9 aï T£

R. 1 47 1 47 4 70 Sè

A. 29 1 13 16 1 13 19 Kai et

R. 1
47 4 47 6 Kai oSvvôSvTat > (

A. 29 1 13 i 4 -v 5 1 13 16 TSoipaxoXovdsT

Et 2 3-2 5 : xaià ràç.



Ir
R. 1 47 6 47 1 xal ovre . cryoAcuàTepov.

A. 29 1 13 25 1 14 2 Havre?

R. 1 48 1 48 5 péytalov
A. 29 1 14 1 ii 4 22 Méy«T 7 ov.

R. 1 48 6 49 4 TOVTO Sè.. .

A. 29 1 15 6 1 1 »7 Xpr\cs 1 éov

R. 1 2 5o 1 5o Mï^ Svvafiévcùv
7
A. 9 96 1
96 22 Mï) SvvoLfiévci)v . xaraxe/uevor.
DE REFUS ET D’AETIUS. 131

R. ch. 1 2, p. 5 o, h 1
1, à p. 5 i, i. 5 : Êire^ êè xaraXafiScivovatv

A. 96 2 3 97 1 îlept^eo[iévns dizovpT^asot
9

R. i 4 57 1 69 6 Toiyapovv èaliv.

A. 22 107 4 107 26 T!o 7s ^upiôiai yvpvdata.

R. i 5 63 5 63 7 îSiaScu ' 'tspo<j<pépsiv.

A. 24 109 5 109 7 Trjuvâ{eiv 'apoaÇiépetv

'
9
P0Ï‘1>0Y TOY E<t>EI10Y
nEPI
1

0N0MA2IA2 TON TOY ANOPOYIOT MOPION.

Clinch 22-23.

|T/ 'SfpcjTOv ê[Jia 6 ss èv xiOoLpKrliKYj ;


Kpoveiv éKOLalrjv t 6jv

2 HOU àvofjta^etv. Tt Si 'srpMTOv sf/aOes èv ypap.p.oL'UK^ ; Tvcopi^siv

3 éHOLolov Twv ypoipLfxoLTCüv Ha) ovopLOileiv. OvHOvv Ha) Tas àWas


Téyyas waravTOOs àito tôjv 6 vo(xoltcüv apyovTai SiSda-HSiv, na) b ya^~

HSVSy Ha) b ŒHilTOTSpLOS ,


Ha) b TSHTCOVy ZTpÔOTOV HO.) CllSrjpOV OVOfÀa j

4 Ha) (THSvouSj Ha) oÙTivoaovv dXkov t 6ov Tspos t^v Téyvrjv. Ka/ ocrai

crspLvSTspai ,
ouy) ho) Taôias airb twv ovopiaTcov oocravTcos dpyovrai

23
St^daneiv; T/ yàp zrpwTOv spLaSss èv y£œ\yLeTpia; '^Ityp.^Vy na)

REFUS D’ÉPHÈSE.

DU NOM DES PARTIES DU CORPS HUMAIN.

1 Qu’apprenez-vous d’abord pour savoir jouer de la lyre ? A toucher et

2 à dénommer chacune des cordes. Par quoi débutez-vous dans l’étude de

aussi pour tous les autres arts ,


on en commence l’apprentissage par la

nomenclature : le forgeron ,
le cordonnier, le charpentier, savent en pre-
mier lieu le nom du fer, des instruments et de tous les autres objets qui
4 sont en usage dans le métier. Quant aux arts plus nobles, le premier
5 enseignement ne consiste-t-il pas également dans la nomenclature ? En
eftet, qu’apprend-on d’abord en géométrie i' A connaître ce que c'est

G. TÎ)j' tffpaj fza'rwr -crpos CI.


134 nUFUS IVÉPHÈSE.
Clinch 23.

ypafjLfXToVy xa) STTiTreSov, xa) ê7Ti(pdv£ta.v, xa.) o-)(^ri fJ.a Tpi'ycovov, xoà

xiixlov, xcà Ta opLOta, eîSévai ts 6 ti sxaarlov avrciüv, xoà ovopta^siv

bp6â)s. BouXe/ ovv xat rà îaipixà airo iwv bvop.d'tojv àp^dpsvos G

(xoLvOdvsiv, xoà 'cspwTOv fxèv 6 Tl y^prj xaXsiv exoLolov Tov o-dpLOLTos

f) (XOpiOV, ETteiTOL TOL dXkoL OŒOL OLV £7Tr]T0Lt TÇü 'kôyO) , V SoXBl (701 îxa-

vbv shou SsixvvvroL StiXovv oicrTr^p xco(^gv 6 ti y^prj%£ts StSd^at;

È|uoi fJièv ov Soxet èxs7vo dpLsivov' ovx evpLaOès Sè xa) paalcv ovtco 7

xa) fjLavOdvstv avTOv, xoà hspov SiSdaxsiv. Ka; tovto fxoi Soxs7 8

OVTOüS. AxOVOûV Sv xoà OLTZO^XélTOûV sis TGV TSCtîSoL TGVTGV SlOtfÀVÏjpLO- U

1 0 VSV7SIÇ rà £7Ti(poivrj TSpôoTOv •


siTct ù)s y^prj xaikslv tol svSgv, ^w6v ti ,

O pLaXtaloL OLvOpCOTZG} SGlXSy SlsXoVTSS) SlSdcTXSlV (7S TSSipOLŒOlXsBa'

ovSsv ydp épL7ToS(^v, si pirj xoà zsavTdTfotaiv êoi'xaaiv, to yovv xs(pd~

Xouov éxdalov SiSd^ai, IlaXa: Ss yevvatGTSpov stti àvBpdizoov èSi- 10

Sa7XOv TOL TGiavTa.

que le point, la ligne, le plan, la superficie, la ligure du triangle, le

cercle et autres choses semblables, et cà les désigner avec justesse. Voulez- G

vous, en conséquence, apprendre les sciences médicales en commençant


par la nomenclature? Désirez -vous savoir d’abord le nom de toutes les

parties du corps ,
et ensuite celui de toutes les autres choses ,
suivant que
l’exige le sujet dont on s’occupe ? Ou bien vous semble-t-il qu’il suffise
que je vous montre ce que je dois vous enseigner, comme si vous étiez
sourds? Ce procédé ne me semble pas le meilleur; il ne vous permet ni 7

d’apprendre vous-même, ni d’enseigner facilement aux autres. Telle est 8

mon opinion. Si vous regardez cet esclave et si vous écoutez ce que je 9

vais dire, vous mettrez d’abord en votre mémoire le nom des parties ap-
parentes; ensuite, disséquant l’un des animaux [le singe) qui ressemblent
le plus à l’homme, je tâcherai de fixer dans votre esprit la nomenclature
des parties internes; car rien n’empêche, bien que tout ne paraisse pas
absolument semblable chez l’homme et chez cet animal, de vous faire

connaître chaque partie, au moins sommairement. Dans les temps an- lU

ciens c’est sur l’homme même qu’on enseignait hardiment l’anatomie et

avec plus de succès.


/

3. ïcttptxàxai cfTToCl. — 3. Saa. ex eni.; — i i. Sièâaxetv 're zsttpfxaôiJLsOa] oiê. ô


cosLCl. 1 0. e<T« \V orn, rel. codd. Cl. irkeipaaopeBa L. — i 2 .^o<«£Cl.
DU NOM DES PARTIES DU CORPS. 135
Clincl) 23-24.

11 Édli Ss Ta fxéyialoL (xéprj tov Ks(pcLky), kol) avyvv,xa)


3-cûpa^, xal y^etpe$f xoù crxéXti'' B-copaxa yàp ov piévov rà dno tcjv

xXetSwv p-éy^pi 7cov vnoyov^piœv xaXovfisv, dXXà xoà to crvpLTrav dnb


12 xXsiSmv fJiéypi tôjv cLÎSoiœv. — Ke(paX>) xcà to 'is'ipiywp.évov

13 XaXsiTOU XOLTOL écLVTOy xoà (TVV TM 'üTpOa-MTTÙ). Tov Sè T£TpiyjM(xévOV

TO (£v euTTpoaOsv, l^péypoL * to <5'i boviaOev, iviov * Tot éxoLTspwdev

24 TOV ^péy\p.aTOÇ, xopacu xol) xpoTaCpoi" to êv p.é(7M xtxTd o Sn

fMaXiala eiXovvTOLi al Tpi'y^ss, xopv(pri' to Sk otto tm j3péyp.aTt, (ist-

14 MTTOv, Al <5'è Tirapd tovs xpoTa(^ov$ tmv TpiyjMv èxCpvaeiç, tovXoi *

15 youTai Sk, al oortaOev xaTa to îviov d(^£i\xévai Tpiyzs, Al Se £(jya~ 1

Tai TOV fX£TM7Tùv pvTtSsÇy èiT icTXvv lov ^ OTTSp sTTayofjLSv ToU o(pOa\-

16 pLoh vv 'srpbs éavTOvs ti (ppovTi^Mp.ev v aiSoôpeOa. AXkot Sè Tb vitb

17 T(X5 b<ppvas a-apxM^eÇy ènKJXvviov ovopLo^ovatv. Ô(ppvss Sè to, TSTpt-

18 p-STMirov TsépaTa, wv to (xsTa^v p.£(j6(ppvov. — Ttto

11 Les plus grandes parties du corps sont les suivantes : la tête y le cou,

le thorax, les bras et les jambes; car nous appelons thorax [tronc),
non -seulement l’espace qui s’étend depuis les clavicules jusqu’aux liy-

pocondres, mais tout celui qui est compris entre les clavicules et les

12 parties honteuses. — On appelle chef [tête), soit uniquement la partie

13 recouverte de cheveux, soit à la fois cette partie et la face. Le bregma


[sinciput) est la partie antérieure du chevelu; Yiniou [occiput, nuque),

la partie postérieure; les corses ou crotaphes [tempes) sont les parties qui
se trouvent de chaque côté du hregma; le sommet [vertex) est la région

centrale où les cheveux se moulent le plus exactement sur le crâne; la


14 partie située au-dessous du hregma est dite su faciale [front). On nomme
iules [poils follets favoris) les poils
,
qui poussent près des tempes, et cri-

15 nière ceux qui descendent en arrière, au niveau de la nuque. Les rides


les plus inférieures du front, celles que nous amenons sur les yeux
quand nous avons l’attention fixée ou que nous sommes confus, sont
16 désignées par le mot épiscynion. D’autres nomment ainsi la partie char-
17 nue qui se voit au-dessous des sourcils. On appelle ophryes [sourcils) les
limites extrêmes du front qui sont recouvertes de poils, et mésophrye
18 l’espace qui sépare les sourcils. — Au-dessous des sourcils se trouvent

2. yâp). Voy. les noies, —- lo. y^ahai, al oniaOev L.


130 lîUFüS D'ÉPMÈSE.
Ciinch 24-25.

Sè Ta7s oÇ)pv(7 i, I^Aé(papOLy to fxèv âvcoOsv, to Sè xdTOjOev. TouTwr 19

Se olî fxèv éx7re(pv?iv7ai Tpi^es, Tapcro) ,


xai ^XeÇxxpi'Ses, Ta Sè 20

^l^avovra âXXr/'Acüv 'srépoLza èv xolOsvSsiv vp-ds ,


aleCpdvai ,
xa)

y.ai. Toi; Sè dvw /BXsCpdpov to sTnTToXijs, xvXov. là Sè xoÎaol zsé- 21-22

C) para too t£ civoj xol) tov xcL'iw ^\e(pdp 0 Vy xavSoi '


b pèv pet^c^Vy b

'urpbs Tïjv p7voLy b Sè èXdao-coVy b 'cspbs xpoidÇù). — \(}(^SaLApov 23

Sèy TO pèv èv péaœ ^Xeirôpevovy ox(//? xa) x6pr), Ka) yXrjvvv to 24


eïSœXov TO èv Trj o\p£i (paivopevov xaXovcriv * to Sè avveyès Trj oxpet

peypt rov Xevxovy Ipiv, Tooto Sè d)s eyei y^pcopoLTOSy péXaVy j? 'srvp- 25

10 pbvy V yXavxbvy v xapOTrbv bvopd^ov(nv. ^epiOeX Sè a1e(pdvrj to 20

peXotVy xoù diToxpivei toC Xsvxoîj. KoxXo? Sè v crleÇdvr] xoà cuv- 27

Sea-po? TcSv yncovcov tov oÇôaXpoVy wv Stj b zspèûTOs Svo e^^^


(pvcreiSy Svo bvépaja ex^r xepaToeiSrj? pèv xard to pécrov xcà

péypi Trjs ipiSo?‘ TOVTO yâp xa) eoixev avTOv to7s ^vopévots xé-

15 poLŒiv' Xevxos Sè to olXXo pépos zrdvy oîocnrep xoà jSXéTrsTOLiy ovSèv

les bléphares [paupières) l’un supérieur, l’autre inférieur. Les poils qui 19
s’en échappent sont les claies ou hlépharides [cils). Les rebords par les- 20
quels les paupières se rejoignent quand nous dormons s’appellent cou-

ronnes ou branches de tenailles [bords libres , cartilages, tarses). On nomme 21


cyle la surface arrondie de la paupière supérieure. Les extrémités des 22
deux paupières ,
Là où l’on remarque une dépression ,
se nomment can-
thes [angles de Voeil), le plus grand [grand angle, angle interne) se trouve
du côté du nez; le plus petit [petit angle, angle externe), du côté des

tempes. — Ce qui occupe le milieu de l’œil est la vue ou poupée [pu- 23


pille). On appelle brillant l’image qui apparaît dans la pupille, et iris 24
ce qui s’étend de la pupille jusqu’au blanc. Suivant la couleur de l’iris, 25
on dit qu’il est noir, roux , bleuâtre ou brun. La couronne [grande circon- 26
fèrence de l'iris ?
)
entoure le noir et le sépare du l)lanc. Elle est
*
le 27
cercle et le lien des tuniques de l’œil; la tunique la plus superficielle a

deux natures et, par conséquent, elle a deux noms : la partie centrale, qui
s étend jusqu’à [la circonférence de] l’iris, est appelée membrane kératoïde
[cornée transparente), car elle ressemble à de la corne polie; tout le

reste, manifestement blanc, est dit membrane blanche [sclérotique), et ne

4. HvXov]. Voy. les scholies. — Ib. hvÀo. L i* m; xoTXa 2 * ni.


DU NOM DES PARTIES DU CORPS. 137
Clinch 25-26.

28 êoïKôJS TW ixeo-œ, ovrs tvv (^vaiv, ovts ^poidv. ÈTrifcenou Sè

otvTM oLvœOev v KaXovfjLsvv èTtiSepyàs, v'ti$ kcu, èv véois, koi) èv

'CfpSŒ^VTOLis, xcà èv TW 'srctOrfpLOLTi Tfi )(^rjpic6oret * dCpsa-lapLévrj ts koli

29 èTroLipovcra to 'zsvppov bpoiiou. Toù? Se dXkovs )(^itcovol$ ottcos -^pr}

ovop-d^siv, slprfaeTat oXtyov vcr'lepov èv Trj SioLipscret tov Çwoü. — 3

30 Tà Se vnb to7s 6Ç>9aXfÀo7s èTTOLvea-lrjKOTOL hcrloiy v7ToÇ>9oiXpiioL ,


ol Sè

51-32 vT^wnia KaXovcriv. — Atto Sè tov (xe(7oÇ>pvov TéTOLTOu rj pis. TauT/js

Sè TOL (Jièv TprIpiOLTct, pLVKTvpss xoù pcoOcjvss' A6ï]vo,7oi Sè xoù p.v^as

33 ovo(xd^ov(Tiv. iTTTTOxpoLTrjs Sè TO Sià otvTûJv (pXsypLaTCjSes 'nfepiŒo-cjpLot

îov (Àv^av xotXs7‘ A6rjvct7oi Sè to Tsepl<7(JO)\LCL tovto xopv^otv xotXov- 10

34-35 o-iv. To Sè fJLSTa^ù twv Tpvp-dTCOv y^ovSpœSes , ptvbs Sid(ppOiy(X(x. Ta


Sè éxaTspojOev èni Ta fJirjXot vevovTot balœSr], pivbs pdyis' to Sè

36 TsépcLS TOI» b(j1coSovs vy^copLOLTos TO èv6ev xcà evOev, TslepvyiOL. TaoTa


26 Sè xa) xive7Tcti èv tol7s a(poSp(x7$ Svanvotous , xat aXXw? \j3ovXrj0sv~

28 ressemble à la partie centrale ni par sa nature, ni par sa couleur. La


membrane appelée épiderme [conjonctive) la revêt clans toute son éten-
due; chez les jeunes gens, chez les vieillards et dans la cliémosis, on voit

29 que, soulevée (?), elle forme un relief d’un jaune foncé. Tout à l’heure
(p. i54, lig- i), disséquant l’animal qui est sous vos yeux, nous indi-

30 querons quels sont les noms des autres tuniques. — Les parties osseuses

qui font saillie au-dessous des yeux sont appelées régions soas-opJiilial-

miqnes [bord antérieur du maxillaire supérieur); d’autres les nomment


3 1 sous-opiques regard). — Le nez s’étend à partir de la région intersour-
32 cilière. Les cavités du nez sont appelées, soit canaux d’écoulement, soit

33 émonctoires de la morve soit par les Athéniens myxes. Hippocrate [Mal. II ,


,

19) appelle myxa [morve) l’excrément pituiteux qui s’échappe par les
34 narines, tandis que les Athéniens le désignent par le mot coryza. La
substance cartilagineuse qui sépare les deux narines est le diaphragme

35 [cloison) du nez. Les parties osseuses qui, de chaque côté, s’inclinent vers
les joues, constituent l’épine du nez; la chair qui, à droite et à gauche,
36 termine l’élévation osseuse, forme les ailes. On meut les ailes dans

2 . êv véoiai L. — 3-4. a[iévy) 'ZsleT Voy. les scholies. — -


9 10 . to
(sic) Hctl è-nép. —
li. 4- oitep Cl. — 8 . 0 À. idv êtà OLVTÔiv Tssphloopa pv^av Cl.
138 nUFUS D’ÉPHÈSE.
Clioch 26.

lodv. To (5'è tïrpo TOtî Sia(ppctyfÂ(XT 05 TVS ptvb$ a-apKœ^ss su) to ysiXos 37

xaOfixov, xlci)v. To Sè axpov Ttjs pivb$, cj^ctipiov. To ^s otto 38-39

xiovi SV TW OLV(j) ysCksi xoTkov, (pfkTpov, To 6\ov fxsTa rbv p7vot 40

Tov àvcü ysiXovç, viroppiviov» — Eha <5'oo, wv Tot fisv dxpa, 41

5 'srpo;(^eiXa •
to Sè a-vfJL^Xv'rov tôjv ystXœv, 'tffpoalopuov. To Ss stt) tw 42

xchct) yslXei xo^Xoi^, vvfJL(prj. — Twr Ss arrcovy dxov fJ^v, b 'üsopos 43

SlOL OV dxOVOfXSV* Xo^bs Ss, TO êxXpSfJLSS, OTTSp XOÙ [lOVOV Apldlo-

TsXrjs (prjcr) tov wto? ovoyux^saBat , tol Ss olXXol àvwvvim slvai. Oi 44

Ss laTpo) xcà TOLVTCL ùvopLOLcrav, Tfflspvytov {xèv to âi^WTaTW 'crXaTo

10 STnxXivss • sXixcx. Ss, to svtsvÔsv avyLiîX-npovv Trjv TSspi(pspsiOLv tôjv

WT03V • àvBsXixcL Sè TO SV yiécrùj VTtspoupov Tr)v xoiXotvtol * xSyyrjv

Ss TO dnb Trj$ dvôéXixas xo7Xov' to Sè dnsvavTi'ov tïjs xoyyns s^apfxa


Tffapà TO Tffspas tov xpOTa(pov, Tpdyov • to Ss tyjç sXixo? tsXos to

les fortes dyspnées et aussi au gré de la volonté. La colonne (sous-cloison) 37

est cette partie charnue qui est au-dessous du diaphragme et se dirige

sur la lèvre. La petite sphère (lobe ou lobule) est l’extrémité du nez. Le 38-3'.'

philtre est le sillon qui se voit sur la lèvre supérieure au-dessous de la

sous -cloison. La région sous -nasale est toute la partie de la lèvre supé- 40

rieure qui s’étend au-dessous du nez. — Puis on voit les deux lèvres 41

dont les extrémités s’appellent avant-lèvres (commissures) et la ligne où


elles se réunissent avant -bouche. La cavité placée sur la lèvre inférieure 42

est la nymphe. — Le canal des oreilles à l’aide duquel nous entendons 43


est le conduit acoustique; le lobe (lobule) est la partie pendante de l’o-

reille, la seule qui, suivant Aristote (Hist. des anim. I, xi, i), ait un
nom, les autres n’en ayant pas reçu. Toutefois les médecins ont donné 44
des noms à ces autres parties ;
ils appellent ailes (partie supérieure du
pavillon) la portion large, celle qui e.st la plus élevée et inclinée; hélix,

le rebord qui partant de l’aile circonscrit la périphérie de l’oreille;


anthélix ce qui, à la région médiane, domine la cavité; conque, la cavité
qui vient après l’anthélix; tragiis, la proéminence placée à l’opposite de
la conque sur les limites des tempes; enfin antilobe, l’extrémité un peu

4 . S)v rxév L 1* ni.; Mv fxév 2®. — 1 . 1. éXiKos zéÀos TO vTiÔTpa-^v ex cm.;


5. crv(x^A-nTov 'j(^£tXov L i“ m.; cnifxê/i?- è'Àtxos to vTrôËpa-^v Cl.; ëhnoç to
TOV TW ytiXw 2 *
ni. — 1 3- p. i3(), vTt6Tpa.^oi L.
DU NOM DES PARTIES DU CORPS. 139
Ciinch 2G-27.
*

/i5 vTTOTpOLX^y oiVTiXo^iSoL, — npOfj&JTTOv Ss œv6[À0Lcr1at 'U^oiv TO ip.-

46 TTpoa-Osv TYjs KsÇ>(x.Xv^. MfjXa Ta vtto to 7$ o<pOaLkp.oîs è^appLona

47 Tov 'üSpoacÔTTùv, â Srj Kcà aîSovpLSvcov vpiôûv èpvOpa.ivs'vcu. Atto Sè

Tù)v (xrf^cov al 'üsapziai' JtaXovvTai xa\ ariayôveç, xa\ yvdOoi' xa)

T^poasTi yévvs v P-èv xarw, >7 Sè dvw' xdi to aTTO^v Ttjs xd'iwyvd- 5

48 yéveiov xa) àvOspecov. To Sè vtto rrjv xdrco yvdOov aapxw^eç,

Xzvxaviav •
oï Sè dvOepewva pèv tovto ,
Xsvxavi'av Sè to 'crpo? Trj

^27 xXstS) xoiXov ovo(jLdlov(Ttv. Toü Sè 'sfcoycovos,


I
)7 pèv vnb to7s xpo-

Td(pois 'cspwTn ^XaG-lvo-i^ , ïovXos '


v stt) tw dvw yziXzi ,
'uspouw-

ywviQv' av^t]0s7(7at Sè aÙTai al 7pi'ye$, pvG-laxzs' al stt) dxpov 10

50 Too yzvsiov, ^sdniros' al Sè xdjù) Trjs ysvvoSf virrivri, — 2T0|:xa Sk

xa) V 'srpùJTtj Top}] tcüv y^eiX^v, xa) v èÇs^rjs evpvycopi'a pé^pi tvs

51 Çidpvyyos. Èv Sè alSpaTi dXXa T£ sali, xa) ol oSovtss * svioi

,
Sè xpavTTjpas bvopd^ovaiv' 'loxnoûv Se Tope7s pèv tov$ êpirpoa-Oev

|45 hérissée de l’hélix. — On appelleyace toute la portion antérieure de

j46 la têle. Les pommes [pommettes) sont les parties qui proéminent au-des-
47 sous des yeux et que l’émotion colore en rouge. Après les pommettes
viennent les cotés [du visage], ou siagones ou gnathes; ce dernier mot
j

désigne aussi les mâchoires supérieure et inférieure; la pointe de la


I

48 mâchoire inférieure est appelée soit géneion, soit antliéréôn [menton). La


I
partie charnue qui s’étend sous la même mâchoire est dite leucanie

I
[gouJI're, — gorge); d’autres nomment cette région anthéréôn^ et leu-

40 canie la cavité susclaviculaire. On nomme la première apparition de la

^ harbe au-dessous des tempes iules [poils follets, — favoris), et sur la lèvre
supérieure, avant-harbe ; les moustaches sont les poils qui ont grandi sur
cette lèvre; les pappes sont ceux qui poussent au menton, et les up'enes

50 ceux qui viennent au-dessous de la mâchoire. — Le moi fente [bouche)


désigne à la fois l’ouverture antérieure des lèvres et toute ia cavité
5! qui, depuis cette ouverture, s’étend jusqu’au pharynx. On remarque
entre autres choses dans la bouche les dents, que quelques-uns ap-
pellent aussi crantères; les quatre dents antérieures sont les incisives;

4 . Haï al aiayôvzç naï ai yvâOoi L. — 9*io. yei'kzi, 'tspoTiœydôviov ex cm.; y^ei-

I
8. ùttcJ] TSpôsCi. — 9. ênl] 'zspés Cl. — .Aet, jSAoca-717
(
jSAacr 7 î;o-<? L.j'Wpo'rrwj/, LCl.

!
][iO hUFUS D’ÉPHÈSE.
Cliiicli 27.

Tsao-apasy 7ivv6Sov7a$ Sè tovs è(pe^vs , ëvct éKaiépOôOev * yLvXov? Sè

Kcà yopi(piOvs TOUS {xerà tovs xvvoSovTas , 'zsév'ze éxaTSpœôev Œœ(ppo-


vicrlripoLS Se, lovç eVwTaTCü xcà ècryct.'zovs , vvUa âv Sin crœ(ppove7v

âpyoôvTCLi ,
Ç>vofJiévovs é'vct éxaTspcôOsv. Toaovioi ptev oî Tfjs avco 52

5 yvaSov * too-oCtoi Sè xoà oi tv? xoltco xcù uctolvtcos œvop-OLapiévoi. H 53

Sè avvSscriç twv yvdOœv, yaXivoç. Tpairetai Sè tol 'srXaTea tcov yofx~ 5îi

(pi'œv. OX(xiG-xoi Sè xdi (poirvoti, cd zœv yvdOçov xoiXoTrjTSs , els ois 55

èpiTZ si: riycLŒ IV oi o^ovTes. OOXa Sk al 'srepi rois p/^as crdpxss. Tris Sè 56-î

y\d(j(jr]Sy pit/a p.kv, 66sv éx7ré(pvx£v *


to Sè êv iw (jlofxaTi (àvôjSss

10 yXœaaa xaXehai •
avy^riv Sè to è(p£^rjs '
'zsapctaeipa Se là evOev xa)
evOsv Tris yXoûdorr^s. TiroyXwcrŒis Sk, to xoltcjûOsv *
êntyAcocrais Sè to 58

ivSov vTrèp ToO (3p6yypv Tscopid ti yivofxevov, otœv xaTaTztvcopisv, tov

puis viennent les canines, une de chaque côté; ensuite les molaires ou
coins au nombre de cinq de chaque côté ; les dents de sagesse sont les

plus internes et les dernières venues des molaires ; on les appelle ainsi

parce qu’elles poussent quand le moment est arrivé de prendre de la

raison. Telles sont les dents dont la mâchoire supérieure est pourvue; 52
on en compte autant pour la mâchoire inférieure, et elles portent les

mêmes noms. Leyreûi est la commissure des mâchoires. Les tables [cou- 53-5

ronnes) constituent la partie plate des molaires. Les mortiers ou râteliers 55

(alvéoles) sont les cavités des mâchoires où s’implantent les dents. Les 56
ouïes [gencives) sont les chairs qui entourent les racines des dents. La ra- 57

cine [fdel, frein) est le point où la langue prend son origine; la portion
musculeuse qui est dans la bouche est appelée glosse [langue) ;
le col de la

langue est ce qui vient après; les parasires sont les parties qui se trou-
vent de chaque côté de la langue. L'hypoglosse [plancher de la bouche) 58
est la région inférieure; Vépiglosse est la partie intérieure [postérieure);

elle retombe sur la bronche [larynx) comme un couvercle, afin que rien

n’arrive dans le poumon quand nous buvons; au contraire, elle s’élève

3. av Se7 Cl. — 4.-5. ToctoCitoj fzèv... oî Tris avec yveiSov xaï eceraviecs ecvofia-
wrofzacTfxévo» ex em. ToaovTot
; (lèv oî tvs ejfiévoi CI. — 7 . ÙXiJLtaxoc êè xaï Çieirvai
avec yvdOou xaï oÜtccs ecvoyiaay.évoi to- aî Técv W ;
kvîaxot êè xaï ahiai aî rtev L ;

fjovToi êè xaî oî TT7 S KctTCo yvâOov, xaî ÔAfx. êè xaï aî Técv Cl. — 9. ^ XetuTorisj.
'l)aav7(cs u'vofxacriiévoi L.; To<toùtoj fxèr Voy. les scliolics.
DU NOM DES PARTIES Dü CORPS. 141
!
Cliuch 27-28.

fjLïjSèv SIS Tov 'ssXsvyLOvcL êfjLTriTrlsiv dvaTrveôvTCJv Sè {MSTScopov èahv,


î

I 50 d)S |U)) KCüXvtJ 70 àvCi'KVsXv. Oôpotvos Sè KCÙ VTTSpMOL 70 7SSpl<f>SpSS 7ÏJS

dvù) yvdOov. ILiœv Se kcÙ ycupyapsèv sk 7vs VTrepyoLs TspôcTCpvcris.


I


01 Aptc/lo7sXtjs Sè (jlot(pvXo(p6pov av70 kolXs'i, 07t <pXsyixï}vav70s œ1ol-
*

(pvXij 71 OfÀOlOV (XV70V )tpS(XClVVV70U • c/lcL(pvX^V yOLp, où 70 (x6-

02 piov, àXXoL 70 TsdiQ-npLOi y^prj ovo^d'^siv. <Pdpoy^ Se tj (pctpùysOpov^

03 V Tspos 7rj )C0L7a7r6(7ei tsSlcjo. svpvycopia. Tav7a dpa xa\ Ùp.r)pos

S7^0ir)(7SV •

(pàp^yos §’ è^é(7<Ti)70 oîvos

t’ dvhpôpsoi 10

où yàp ^>7 SH 70V /3p6yyov x.a\ 70v 'zsXevp.ovos ènoLvriy.si b Kü;iXw\(/


^

I
04 70 (71710V X(XÏ 7SÔ\LCL '
70V70 yâp SsiVWS àp-CtOks xa) dv6ï]70V. Uotp-

hBpia Ss xcà dv7tctSss xa) prjXoL, 7ol éxa7spoi)Bsv 70v (papvysBpov

i
05 crapxcoSrj xcà dSsvostSij. Técraapss Sé sicriv otl dv7i(iSss, ai pèv svBev

!
xai svBsv dxpov 70v jSpoyy^ov * al Sè è(ps^fis xa\ xa7C07spcü. 15

j
50 pendant la respiration pour ne pas empêcher l’entrée de l’air. Le ciel

I
00 ou palais' est la voûte de la mâchoire supérieure. La colonne ou (jargaréôn
I 01 [luette] est la production charnue qui pend du palais. Aristote [Histoire

i
des animaux, I, xi, 12 )
la nomme porte grain de raisin, car il semble

j
qu’un grain de raisin y soit suspendu quand elle est enflammée; il faut
appeler raisin [uvule] non la partie elle-même, mais la maladie dont elle
I

j
62 est affectée. Le pharynx ou pharygélhron est tout l’espace libre servant à

I
63 la déglutition. Aussi Homère [Odyss. IX, SyS-Syâ) a-t-il dit :

«Du vin et dos débris humains s’échappaient du pharynx;»

ce n’est pas en effet de la trachée-artère et des poumons que le Cy-


clope vomissait la nourriture et la boisson; c’eût été dire une chose
04 singulièrement inouïe et absurde. Les excroissances charnues et glan-
duleuses ,
qui pendent de chaque côté du pharynx sont dites glandes
situées de chaque coté de l’isthme, glandes apposées l’une à l’autre, ou

05 pommes. Elles sont au nombre de quatre; deux de chaque côté du som-


met de la bronche [larynx) et deux un peu plus bas [amygdales).

2 . àvoneîveiv L. — 0. (t>(xpvy^\. Voy, les schoiies. — j 5. otupov (il.


1/j2 1\ÜFUS D’ÉPHÈSE.
Clinch 28-29.

MstÀ Sè Tïjv Ke(pctk^v, TpdyriXos' to Ss avTO koa Ssipv ^où ctv)(yiv' GO

vTTO^eiph TO SX twv TSpoaQev TeXeoTcuav tvs Sstpris. Tpa^v'^ov 07

Sè TO (xèv s(jLnpo(7Ôsv, ^pSy^os xcà Tpay/toL àpTtipia, Sià où dva-


iïvéop.ev •
Koù V VTïepoyrj tou /Spoyyou , Xdpuy^ *
to Sè O'mcrQev aù-

5 TOÙ, T£vovTe$, To Sè 'cspbs tous xXsiœ) xo 7Xov Ôfxvpos p.èv xa\e7 08

Xsuxaviïjv, oî Sè laTpo) àvTixdpSiov xol\ (j(payrjv. Ta diro twv 69

TBVOVTCûV en) TOUS SpiOV$ XCtOrfxOVTOL ,


èncüfxiSss.

ÙfjLOs Sè, V xe(pcLXv Toù ^pcty^iovos, v ^po$ t^v cSpo-rXoLTriv, xcù 70

TO (TUp.'TOLV dipOpQV * XOTuXtJ Sè SpLOV TO Xo7\ov Trj$ CapLOTTAOLTriS. Ù(ÀO- 71

10 lïXdTcu Sè TOL èyxeipeva tw vwtço Ts'koLTéoL bal S,, wv aî Stà fxéaou

virepoya) , pdyets djp.OTiXaLTwv . \


kxp(jjp.iov Sè b auvSeapos Tris xXsiSbs

xdï Tris d)p.07:X(XTr)s. TiuSr^pLOS Sè baldpiov eivai (priât p.txpbv to 73

dxpcopLtov. KXs7S£s Sè Ta iÎtto tm Tpay^riXct) balà * aÜTaf 'nrpbs to 74

alrjOos vpôpOüixévoLi sipyouai tous wpLOVS xol) Tas œpLOTXoLTas ptri aup.-

Après la tête vient le trachèle [cou), qui porte aussi le nom de dÎT'é 00

et d'aiichène; Yhypodiris est la terminaison de la partie antérieure du

diré. La partie antérieure du cou est la bronche ou trachée-artère, canal 07

à travers lequel nous respirons ;


la saillie que forme la bronche est le

larynx ; on appelle tendons [saillie longitudinale des muscles) la partie pos-

térieure du cou. Quant à la cavité qui se trouve entre les deux clavicules ,
68

Homère (//. XXII, Sab) la nomme leucanie [goujffre, — Jossette jugulaire) -,

mais les médecins la désignent par les mots anti-cardion ou lieu propre à
égorger. La région qui des tendons s’étend vers les épaules a reçu le nom 00

de surôme [région cervicale).

On appelle âme la tête du bras [tête de V humérus), celle qui s’unit 70 »

à l’omoplate, et aussi toute l’articulation [moignon de l’épaule); cotyle de

l’ôme la cavité de l’omoplate [cavité glénoïde). Les omoplates sont les os 71

larges couchés sur le dos; la saillie osseuse qui s’élève au milieu de

l’omoplate est Vépine. h'acromion est le lien de la clavicule et de l’oino- 72

plate. Eudème dit que l’acromion est un petit osselet. Les clefs [cia- 73-

vicules) sont les os placés au-dessous du cou; en s’articulant au ster-

0. XevKaviav L. — .
pâ-/^sii ex cm. ;
h El
DU NOM DES PABTIES DU CORPS. 143
Clinch 29.

i
TTinleiv, Sairsp to 7s âXXoïs ^(pois * sks^vol yàp ovk

'

75 TOVTO xaï oivOpcoTTOS 'usXoLTVc/lepvo'ïCLTOs. ^ao-XfxXy) Sé êali to vtto

70 xo7XoVf sis 371^ Ta 'ssoXXà bXiaÔou'vsi 6 (S(xos. MdXrjv Sè ov)(^ éXXri-

vixov bvopidleiv to Sè (pépeiv ti xpvTrlovroL êv t^ piOLdy^ciXr} ,


VTrb

77 fxdXris eyeiv XsysTai.


— Bpa;)^rW Ss to èÇ^s^rjs tov Spiov • toiÎtok 5

Sè V fxèv 'zspbs TW ûj(À(f)


z:rspi(pspsiot, xe(poiXY] (Spay^iovos^ xcà v éVw
vTTSpoytj TSOLpà TOV àyxcjva, 37V Srj (prier iv l7r7roxpctTri$ èvi'ovs àp.a,0ws

vofxi%eiv à,7r6(pv(Tiv slvou tov Tsrjyeoç, xoà qlvt^ xs(pa.Xri (Spayiovos.

78 MeTa Sè tov jSpay^iova,, àyxwv to a-vfXTTav dpOpovy xoà to b^v stti où

79 xXivoixevot (rlvpi^opLsOoL, 0< bXéxpavov xaXovcrtv' Ao)pis7$ Ss oî èv 10

^ixsXi'tx xv^iTOv *
ÈTTtyotppios xoà to zsaieiv tco dyxcovt xv^iTi^eiv

80 êXeysv. — Twr Ss baloov tov àyxcovos^ to p.èv v7roT£TOLyp.évov, TSri-

yys, TO Sè èmxzi\x£vov , xzpxU * TSzpaivzi Sè tolvtol Tffpbs tov xap~

num, elles empêchent les épaules et les omoplates de se toucher des


deux côtés, comme cela a lieu chez les autres animaux, car ils n’ont pas
de clavicules; c’est pour cette raison que l’homme est, de tous les ani-

75 maux, celui qui a la poitrine la plus large. La maschalé [aisselle) est le

creux qu’on voit sous le moignon de l’épaule; c’est là où se luxe le plus

76 souvent la tête de l’humérus. Ce n’est pas parler grec que de se servir

du mot pâXr}, au lieu du mot [icKjyàXri, mais on dit, à propos de quel-


qu’un qui cache un objet sous l’aisselle : il a quelque chose sous la y.àXrj.

7 7 — Le bras [liaméras) vient après le moignon de l’épaule; la protubérance

arrondie qui se trouve en rapport avec le moignon de l’épaule s’appelle

I
tête da bras [tête de V humérus); la saillie interne qui existe au niveau du
coude, et que certains anatomistes, à ce que rapporte Hippocrate [Fract.
^ S 3), regardaient à tort comme une apophyse du cubitus, est aussi une
78 tête du bras. Après le bras se trouve le coude nom qui désigne à la fois
toute l’articulation et l’éminence pointue sur laquelle nous nous ap-

79 puyons quand nous sommes penchés. Quelques auteurs se servent aussi

du mot olécrane; les Doriens qui habitent la Sicile appellent cette partie
cubitus; Epicharme emploie le mot kv^itI^siv pour désigner l’action de
80 frapper avec le coude. — Des deux os du coude [avant-bras) l’un, l’inr

férieur, se nomme pêchus [cubitus) ;


l’autre, le supérieur, rayon [radins)

4. SV om. L.
\lik lUJFUS D’ÉPHÈSE.
CHnch 29-30.
irov. To Sè é(p£^ri$ 70V KOL^lkOV 7S\a7V KOÙ (TVy.(puèç ,
[L£7 CLKaL^THOV 81

Kcà 7ap(j6s' ehoi ^cHktvXoi. Xeîp Sè to 6\ov dno tov oj(àov tcol) w 82

HpaTOviÀSv. AolhtvXcov Sè b (xév 71 $ p.éyas, à^fecrlriKWs 7œv oiXXcov' 83

ô Sè XiyavGs, |è 7SPÔJ70S 7Ôûv 7£(7aoLpcov


• 0 Sè (xé(TOSy b Sè TSupd- 30

5 (Àscros ,
b Sè puKpos. Ta Sè bcrlS. av7cov, (TKV7a\iS£s xa\ ÇéXayyeç' 84

70L Sè 'ZSp0)70L dipOpOL TSpOKOvSu'koi ,


7(% Ss é(p£^fjs XOvSvXol, 70L Sè

7sX£V70L7a pl£7olk6vSvXoi. Al Sè 7ù)v hvvywv dpyaiy pi^covvyta.



xà 85
Sè scrcüOev 'srép0L70t 7 Ôjv Sax 7 vXcoVy payes, xa\ xopv^^ai. ^7rj6os Sè 80

70 vTrepeypv dirb 70v fÀsydXov Sax7vXov aapxÔjSes virb to xoTXov

10 7ÏJS yeipôs, Sévap Se to fxe7a^v Sidalrjp-oi 70v Xiyavov xa) 70v p.e- 87

ydXov Sax7vXov crapxœSss, vtto w to xolXov 7rjs yeipôs ’


viroOevap

Sè 70 VTTO 7o7s 7éa-(7ap(Jt Sax7vXois. Aoxe7 Si p.01 \iT7:oxpd7Y]s Tsdv 88

TO tzrXaTo 7yjs yetpbs Brévap ovopid^eiv.

ces deux os se terminent au carpe. Au carpe succède le métacarpe ou 81


tarse, partie large et formée d’os liés ensemble; ensuite viennent les

dactyles (doigts). Chir est un mot qui désigne aussi bien tout l’ensemble 82

du membre, depuis l’épaule (bras), que l’extrémité à l’aide de laquelle


nous saisissons les objets (main). Un des doigts qu’on appelle le grand 83
(pouce) est celui qui est écarté des autres; le premier des quatre qui
suivent est le liclianos (indicateur), puis suivent le doigt du milieu (mé-
dius), le doigt voisin de celui du milieu (annulaire), enfin le petit doigt

(auriculaire). Les os dont les doigts se composent sont appelés petits 84

hâtons et phalanges (phalanges, phalangines, phalangettes); les premières

articulations se nomment procondyles (articulations métacarpo-phalan-


giennes), celles qui suivent, condyles (articulations phalangiennes) et les

dernières métacondyles (id.). On appelle racines des ongles les origines des 85
ongles, grains de raisins ou sommets l’extrémité des doigts. Le stèthos (poi- 80

trine) est la région charnue qui, après le grand doigt, fait saillie au-des-
sous du creux de la main. Le ihénar est la partie charnue qui sépare le 87

grand doigt de l’indicateur; au-dessous du tliénar se trouve le creux de


la main; enfin Vhypothénar est la région qui s’étend au-dessous des
((uatre doigts. Il me semble qu’IIippocrate (Fract. ^ 4) appelle thénar 88
toute la partie plate de la main (paume).

1 1
. Q-évap • C-noOévap L. — 12. T£Tpaa< L.
DU NOM DES PAUTIES DU CORPS. 145
CHnch 30-31

89 Anb Sè tù)v kXbiSôjv a-lrjOos fjièv to sfXTrpoaÔsv to fxéarov' sis o


I

I
90 Sè syL^dXkovcTiv otl 'nfXsvpa], aispvov. 'Nôjtov to ê^OTTicrOsv «tto

Tov OLvyévos iiéy^pi


'
tov 'piSTa(ppévov * (JLSTo[(ppsvov to [xstol^v tov

vcÔTOV Koà ba-Ç)vos xoltol tïjv tmv (ppsvôjv TSp6a(pv(7iv '


ocr(pvs Ss to
I
91 TsXsvTolov Tris pdysoôs. Ai êè vno tm G-ltfOei crapxdSsis VTispoyoà, 5

92 (xacrlo], 7tcà titOoi'* (xolctIov Sè to p.èv OLKpov, 3-17X17'. H Ss' TSpCjûT y]

I
SV t '2 -n^doKsiv av^r]o-is, 2CvotpLOs‘ 0 Sè oXos oyKOs , do-jccoptoL * jcvpico-

, 93 TSpov Ss SV yvvoLim. IlXeupoi^ Ss KaXsÏTai zsdv to vtto Trj fiaa-ydX^ •

94 Ta Sè oald, TsXsvpcti' tol Ss (JLSTOl^v avTœv, ptSG-OTrXsvpia. 'NoÔoti Sa

I
95 T^rXsvpoti, ai (jl^ Tsspaivovaai TSpos to crlspvov. To Ss Ctto tm crlïjOst 10

xoïXov, crlofxa xotXias * oi Sa TSpoxdpSiov, oi Sa xapSiav bvopid^ovcrt

95 xai Tovs Tjsovovs tovs svTa\jOa, xapSicoyp.ovs xa) xapSiaXyias» X. 6 v-


\
I

Spoi Sè TOL 'srepara tovv TsXsvpôovdcov voOcov *


O7ro;^oi^^pra Sa tol otto

89 A partir des clavicules, la région antérieure et moyenne du corps se


nomme stèthos [poitrine)', le sternum est la partie où aboutissent les côtes.
90 Le notas [dos) s’étend en arrière depuis le cou jusqu’au métaphrène; le
métaphrène commence où finit le dos, et se prolonge jusqu’à Vosphys
j

(
lombes ) là où s’insèrent les phrènes [ diaphragme) ;
on appelle lombes la ré-

91 gion qui termine le rachis. Les proéminences charnues qui se voient sur la

!
poitrine sont les mamelles ou te Unes ; l’extrémité de la mamelle est la

92 papille. Quand, à l’époque de la puberté, les mamelles commencent à


grossir, on les appelle yèm, et outres lorsqu’elles sont arrivées à tout

S leur développement; c’est surtout pour les femmes que ces appellations

L 93 conviennent. On nomme côtés toute la partie qui est placée au-dessous


aisselles, côtes les os, et intercôtes [espaces intercostaux) les espaces
lil

95 diatement sur le sternum. La dépression qui existe au-dessous de la

poitrine est la bouche du ventre; les uns l’appellent procardion et les autres

cardia; on nomme
cardiogmes ou cardialgies les douleurs qu’on y res-
96 sent. Les chondres [cartilages) sont les extrémités des fausses côtes, et les
hypocondres les parties musculeuses situées au-dessous des cartilages.

4. ve(ppS)v Cl. — 6. fxa«r7 oü (xèy to 1® m.; tà Sè ûcvtcSv

(lév L. — 8-10. (xotaydXy^ '


rà Sè [ôald fiecyoTzXevptoi.'Nôdai Sè aî fir} Tgzpctivoxjaa

erasiim) -TsXevpai, al pè TSspaivovaai L 2* ni. in ora.

I O
146 KUFUS D’ÉPHÈSE.
Clinch 31

toT$ )(6vSpots — KotXla Sè xa\ yaalvp, to ê(p£^vs' eni- 97

yùLG-lpiov Se TO èn) riis yacrlpos ^sp(JLot. Ùfj.(paXb$ Sè to êv (xsao) 98

xoTkov, V dnoTOpiv tô>î^ (pÀs^ôîr, Siol œv to sfx^pvov Tpi^pSTctr tovtov

Sè TO èv pL£(Tù), oixp6p.(pOLXov. To ^£ VTTOxsifxsvov tôj GfJL<pa\r^ Ssp(xa, 99

5 ypOLlOL, GTl pVTlSoVflSVOV


yrjpOLS ŒïipLOu'vSl. To Sè vttoxoltcotov Gfx(pix- 100

Xgv, C'Koyda-lpiGv xa\ hpGv '


to Sè Gvvexè? toot^ ^isypi tôjv ai-

^gIwv êTTiGSiGv, xaà v'^nv, âXXGt Sè è(prj^aiGv xoXgvgiv. — Tôiï^ <^s 101

aiSoicüv, TGV (xèr tou àppsvGS v pièv diTGXpea^s (pVGis, xolvXgs, xcà

GlrjpLOL’ TO Sè fJLV êxxpspiès, VTTOGlrjfxoL, xcà xvalews TpdynXos' xcà

10 -n SlOL p.£GOV ypOL(JLpri, TpOLlJu's • GÎ Ss GppGV GVG\l(x(^GVGlV To Sè TSipCLS 102

TOU xolvXgv, j3dXoivG$, xaà to Sépp.oi to Tsep\ ctvTrj ,


tsogOïi ,
xoà to

eGyaTOV Tri$ tsogOy]?, âxpGTTOGÔiov. Ka} to xoiXcofia Stà ou to 103

GiripyLOL xai to oùpov ànoxpivzTCLi y


ovpifôpa, xoà TSopos ovprjTixGS'

ovprjTvpa Sè ov ypr) xcCkeiv' sîg) yàp ovprjTYjpsç âXXoi, Sià cov to


15 oùpov (XTrô vsÇ>pô}v eh xvgIiv pe7. ÜGysos Se sgIiv èv w oî SlSvpioi '
10-^

Le ventre ou gaster est ce qui vient après V épigastre est la peau qui re-
; 97

couvre le gaster. h'omphale [ombilic, nombril) est le creux qui occupe le 98

milieu du ventre, là où l’on a coupé les veines qui nourrissent le fé-

tus; la partie médiane de ce creux est la pointe de Vomphale. La peau 99

qui s’étend au-dessous de l’ombilic est appelée la vieille, attendu que

c’est un signe de vieillesse quand elle se ride. La région située au-des- 100

sous du nombril se nomme hypogaslre ou êtron; celle qui s’étend de

l’hypogastre aux parties génitales est désignée par les mots épision , hêhé
ou éplièhéon [pahis). — Quant aux organes génitaux, la partie pendante 101

de ceux des hommes est la tige ou le fd (pénis); la partie non pendante


se nomme 50«5^L ou, suivant d’autres, col de la vessie; la ligne médiane
se nomme tramis, ou suivant d’autres orrhon (raphé). Le gland est l’extré-
, , 102

mité du membre; la postlié (prépuce) est la peau qui recouvre le gland;


Vacropostlié est l’extrémité du prépuce, h' urètre, ou conduit urinaire, est 103

le canal par où s’échappe le sperme et l’urine; il ne faut pas se servir

du mot uretère pour désigner ce canal, car les uretères sont d’autres

conduits, qui portent l’urine des reins dans la vessie. Dans la bourse (scro- 104

1. Tcl Cl. — 4. vT:epHei(i. Cl. \)Ti6a]r\\^a piao'j om. L. — i i.

— 6. 70VT0 Cl. — 8. TO uév L. — 9-1 0. TO Sépfia to ‘ZsépoLS TO 'zsepi L.


DU NOM DES PARTIES DU CORPS. \kl
Cllnch 31-32.

1
105 SiSv(JLOv$ Se V op^sts Jia.Xeïv ovSèv Sict(pépei. Toîi; <5'è SiSvuwv to

106 uèv èité-vœ, Ke(pctkr) to kcltco, TSvOyirjv, Kai to yjxXoôyiSvov tov


'T 9

i 107 bcr^^ov XoLKKOT^eSov. iQ Je aei ^otXotpbv, XaKKOŒ-^éctv iovtov AOrjvaîot

I 108 xaXovŒiv, Ta Jè fxsTOL^ù ocryéov nai vnocrlrfpLOLTOs Kcà pttjpoVf 'srXt-

ywoLiKOSTo aîSotov, 7iTeU (jlsv to Tpi'ycovov 's^épaç


1^9
110 TOU uTToyctoO plou '
âXXot Jè èirheiov kolXoixjiv. 'Eyio-p.oL Je, rj TopLv

I
111 TOV ctlSoiov, To Sk yivôjSes èv p.écro) aapKLOv, vvpiÇ>7i ,
xa\ pivpTOv* oi

Je vTToSspfJitSoLy ol Je uXeiTOplSoi ovoyid^ovui ,


Kcà to àx.oXdarl cos

112 toJtoo dirlso-dai KXsiTOpidlsiv Xéyovo-iv, MupToysiXoL Je Ta éxotTe-

I
poôOev croLpKrjûSr) *
TaoTa Je YiVpv(pôjv kou Kpr^pivovs kolXsÎ '
oi Je vvv 1

113 Ta iisv fxvpToysiXoL, TffIspvycopiotTOL, to Je (jivpTOv, vvpCprjv. — Tijs

I
Je pdyzoôs tol bcrld ^(povSvXüi *
\)p.)ipos Je Kcà àalpOLydXovç olutol

tam) sont renfermés les jumeaux [testicules); on peut dire indifférem-


^105 ment les jumeaux ou les orchis. On nomme la partie supérieure des

1
106 testicules <e/e, la partie inférieureybri^/. La partie lâche de la bourse est

1107 dite /accopedort. Quand un individu a la bourse toujours relâchée, les

i 108 Athéniens le désignent par le mot laccoscheas. La région comprise entre

j
les bourses, le col de la vessie et les cuisses, se nomme plichades [pé-

\
1 09 ririée). — Quant aux parties honteuses chez la femme on ,
appelle peigne et

!
suivant quelques-uns, épision, T extrémité"" triangulaire de l’hypogastre

li 1 1
1
[pubis), hufente est l’ouverture des organes génitaux [vulve). La nymphe,
'

ou le myrte, est le petit morceau de chair musculeuse qui pend au mi-


lieu; d’autres l’appellent hypodermis, d’autres clitoris, et l’on dit clitoriser

il 12 pour exprimer l’attouchement lascif de cette partie. Les lèvres de myrte


(^rande5 lèvres) sont les parties charnues qui se détachent de chaque
n
côté; Eu,ryphon les nomme aussi bords escarpés; aujourd’hui on a subs-
I

i
i 13 titué le mot ailes à l’expression lèvres de myrte, et nymphe à myrte. — On
appelle sphondyles (vertèbres) les os du rachis; Homère [II. XXIV, 466)
les nomme aussi astragales [dés) ;
l’apophyse des vertèbres a reçu le nom
j

1 . ovèév om. L. — Ib. Tcov Siêvfxcov Cl. les scholtes. — 5 . nXeis Cl. — 9. xXet-
— 3. 4’ <5è <xei y^aXoepôv },ocx;coo'^éav ex Topi^eiv Cl. — Ib. MvpTàyeiXa ex em.;
j

em. 0 < Sè àytx^aSapov ^ XaxHoayéav L MvpToyeîXas L Cl. It. 1 . 1 1 . — 11. 7 a$


j

I
Cl.; Voy. Pollux,II, 172 et les notes. — (ivpToyeiXas êè toc éxcnépœO&v Tslepvyc!)-

j
Toêè pejct^vCl .
—4 .- 5 . 'cyAi7;)^a<5aCl. Voy. fiaroi L.
148 RUFUS D’ÉPHESE.
Clînch 32-33.

Kokei '
Koà 1] à7r6(pv(7i5 tùw oixctv6a. To tsXsvtoùov 114

bcrloCv Tyjs b(r(pûos, lepbv bcrlovv' ol Sè v7TOO‘(p6vSv'kov xctkovŒiv' to

Sk oLKpov OLVTOV, KOKKvya. — Tà Sè Ctto 'ïolÎs TsXsvpoLiç, 'koLTiapou xaà 115

xeveSfves' sha. Xctyovcov bala, xaà 'iov'tojv ai xoiAoimes, xorvXai.

5 Uvya) Ss Ta {xsTot, ba(pvv arapxaoS-n ,


xai é(psSpava, ên) œv 116

xaOilo(xev' aXXoi Sè yXoviovs xaXovŒiv tol Sk vtto tovs yXovTovs,

VTTOyXovTiSss. — |BoL/^wre? Sè tol efinpoo-Osv Tœv pLripœv rà 'srapà i\-

T^v v'Gïjv. \(jyiov Sè xa) to vevpov to zrpos i^v xorvXrjv, xa\ oXov to 118

apBpov. Tôjv <5'è fxrjpvv Ta êaco , TSapap.Yjpia * Ta Sk (ÀSTa^v tÔôv (iri- 119

10 pMv, (jLSo-opLrlpioi. Oi Sè TSpos toU yovam fxvss ,


êTrtyovvi'Ses , xa\ to 120

balovv TO £7r} tô> yovaTi, sTnyovaTis '


iTnroxpdTrjs Sè STup.vXi'Sa

ovopLa^ei» Tovv Sé èa'U to dpBpov tov pcripov to -srpos t^v xviipLrjv, 121

xa) lyvva to oiria-Bev, èv ÿ xdpiTrIopLSv to y ovv. aal poxviiuu'a Sè, à 122

d'épine. Le dernier os des lombes est l’o5 sacré; d’autres le désignent 114

par l’expression sous-spKondyle et on donne le nom de coccyx cà l’extré-

mité de cet os. — Les parties qui descendent au-dessous des côtes sont 1 15

dites régions flasques et régions vides (cavités iliaques , flancs); viennent en-

suite les os des cavités (os des iles), dont les creux sont appelés cotyles

(cavités cotyloîdes).

Les parties charnues qui se trouvent après des lombes, et sur les- 110

quelles nous nous asseyons, sont les pyges ou siège (fesses); on les

nomme aussi gloutes; au-dessous sont les hypogloutes. — Les bubons NT


(aines) sont les parties antérieures [et supérieures] des cuisses, auprès
du pubis. Le mot ischion désigne le nerf (ligament intra- articulaire) qui 118
se fixe dans la cavité cotyloïde, et aussi toute l’articulation. On nomme 119-

côtés des cuisses la partie interne des cuisses et intercuisses la région qui
[en haut] sépare les deux cuisses. On appelle épigounides (sur-genou) les 120
muscles qui s’implantent sur le genou (m. droit antérieur, triceps crural) ;

et épigonatis (sur-genou — rotule), l’os qui est appliqué sur le genou; Hip-
pocrate (Mochi. § i), le nomme épimylis. Le genou est l’articulation de la 121

cuisse avec la cnêmé (tibia et jambe); Vignya (jarret) est la partie posté-
rieure au niveau de laquelle nous fléchissons le genou. Le ventre de la 122

I. (XTiàÇivGts ex em.; (péais L Cl. — 3. 'tsXsvpaïs, fiaXanà, Xaiioipat Cl.


DU NOM DES PARTIES DU CORPS. 149
! Cli.ieh 33.

(jLsycts {Jivs b OTUtcOev tïjs hvrfiJ.r]$ ,


àno où ^o iirXaTÙ vsvpov to 'Sfpb$

123 'ZslépvYi 'UjéÇfVKSv. Tc5i^ Sè oœIôjv to pkv ego), KvrfyLri y


kol\ tovtov
!
TO ’ép.'ïïpoŒQevy àvTiKvrjuLiov' [to Se e^o), Kspms'^ ÜpoCpiXos Sè Ka\

;
124 KvrjfÀïjv KSpxi'SoL bvofxd^et. Ta Sè ctKpa àp.Cpo'îv to7v oGlotv Ta

'sspoç TW 'tJsoS)y G(pvpà KOiXe'ÎTcti, OLGlpdyaXoi Sè ovk bpOws' syei ptèv

yoLp xcà olgI pctyoïXov ô 'csovç tov àvOpCùTTOv viio tô> a(pvpwy xâv
! 125 OVK éfJL(pavri. ÜTepra Sè to ottigOev 'Zsepi(pEpss tov 'ZffoSos' 'useSIov

Sè Kcà ’TCtpGOS TO è'pL'TTpOGdsV 'StXoLTV *


gIyIOoS Sè TO KOLTwOeV (à£T(X to

126 KOiXoVy aTTO ov oî SolktvXoi. I^olXe'iv Sè toviovs àvdXoyov toIs Trjs

ysipos ScLKTvXoLSy KOLi Tot aXXa KOivd 'GSpbs 'zovs 'lœv yeipœv Sclk^v-
Xovs OvSèv KCoXvEi,

127 Ta (xèv OÙV £7Tl(paVÏJ ,


d> 'TSOLÎ, GVV 70h VTTOK£ip.évOlS ogIoTs ovtco

ypv kolXeÏv Ta Sè evSov tooto^I ^ov zstOriKOv àvonépLVOvTEs , bvo-

I jambe [jumeaax et soléaires) est le grand muscle situé en arrière de la

!
jambe et d’où provient le nerf large qui l’attache au talon [tendon d'A-
123 chille). Des deux os de la jambe, l’un, interne, se nomme cnêmé [tibia);

! la face antérieure est dite aniicnémion; l’autre os, externe, est appelé
124 rayon [radius); Héropliile nomme rayon la cnêmé. L’extrémité des deux
os, au voisinage du pied, sont les maillets [chevilles), et non pas les as-

!
tragales, comme on le dit à tort; en effet, le pied de l’homme a aussi un
125 astrayale sous la cheville, mais cet os n’est pas apparent. La pterna [ta-

j
Ion, calcanéum) est la partie postérieure arrondie du pied, tandis qu’on
I nomme champ ou claie la partie large qui est en avant du talon [partie

j
antérieure de la plante) et poitrine la région inférieure qui vient après la
Ip partie concave [partie antérieure de la plante); c’est de la poitrine que
il
26 partent les doigts. Rien n’empêclie qu’on ne désigne les doigts du pied
I
[orteils) et leurs parties analogues à celles des doigts de la main, par
les mêmes noms que nous avons donnés plus haut (p. i44, Üg- 5).
I

127 Tels sont, jeune homme, les noms qu’il faut donner aux parties

] apparentes et aux os sous-jacents; nous tâcherons maintenant, en dissé-


i| quant notre singe, de vous apprendre la nomenclature des parties

2 . 'üslépvr) 'zséÇivKSv ex em.; '®7. jévœv àa'} pàyaXoi ex em.; da1 pdyaXos L Cl.

— — —
,j

’j
TSeÇi. L Cl. Ib. TOüTo L. 3. [to Sè 6. xav ex em.; xai L Cl. 1 . ovBév
J nspniç) ex em.; om. L Cl. — 5. L. — 1 3. TouTwr Cl.
150 RUFUS D'EPHESE.
Cliuch 33-34.
\
ftOL^eiv 'ZffeipoLŒÔyisSoL’ éyyvTdLTCo yàp Tr]v (pvcnv àvBpoû'ïïOV xai to/s

G(/loU, xoà TOÏs [ivor\, hol) to7s aTrXdyyvots, xa) Taî$ dpTrjpiais,

xol) Ta7$ (pXev(/î ,


xa) 7o7$ vevpois' ^eurspa Sh tol dXXct rà 'cso'hjay^iSi)* 34
|

Tphct Ta d^(pwSov70L 7WV SiyrjXœv * Ta Sk prj dp.(pcû^ovTa xoà pcS-

5 vvyoL, Tsspocrw^d^o), E/ 71 rjSv eiprj7cu (àS7ol 7œv èmCpavcov, ovSèv 128

Se7 vTTsp 70V70V SU Xéyeiv.

Ôpa Srj 70l'vvv 70V VTTO T(W ^£p|aaT< 70V XpCtVl'ov X^'^djVCt' OV70S 129

'sfsptxpctvio? xcLke770ii * ov Sè dv i'Sots Tirep] 7o7s dXkois oaléois,

Tsepioalsos xolXs770U. Ta? Sè crvpL^oXds 7Cov bc7lcov 70v xpoLvlov, pa- 130

10 (pà? xcikovdiv' éotxacri Sè Svo7v TSpiôvwv avvôéa-ei^ œv pu'a fièv

7sspi(pepns poL(pn 70 jSpéyfxoL 'crepi7é{j.ve70Lt ^ dXXrj Sè 70 iviov, aXX>;

Sè pé(7rjv 7ï]v xopv(^r)v. 1^crU Sè oh av7v vTrsp^daa 7 tjv Sid tou 431

j3péyfjia705, 7sXev7d eis to pLS(7G(ppvov, Auo Sè dXXcti 7o7? bc/lo7s 132

70)v xp07d(p0)v, dxTTTsp XsTTiSes èirnreTpvxoLdiv, Ùv6piOL7a Sè av70jv 133

internes; le singe, en effet, est de tous les animaux celui qui se rap-

proche le plus de l’homme par la disposition des os, des muscles, des
viscères des artères
, ,
des veines et des nerfs viennent ensuite ;
les autres

animaux dont le pied est partagé en doigts puis ceux qui présentant une
, ,

double rangée de dents, ont le sabot divisé en deux; les animaux qui
n’ont qu’une rangée de dents ,
et dont le sabot n’est pas divisé ,
offrent

le plus de dilTérence avec l’homme. Si déjà on a nommé quelques par- 128

ties profondes en même temps que les parties superficielles, il n’est pas

nécessaire d’en parler une seconde fois.

Voyez donc d’abord l’enveloppe qui est sous la peau du crâne; elle 129

s’appelle pêricrâne; on nomme périoste celle qu’on aperçoit sur les autres

os. L’assemblage des os du crâne est désigné par le mot sutures; elles 130

imitent l’engrenage de deux scies; l’une est circulaire et délimite le


hregma [sinciput, sut. fronto-pariétale) ,
Vautre ,
l’occipaf {sut. lamhdoïde) ;

une troisième partage le sommet de la tête (sut. hiparictale). Il arrive 131

aussi, chez quelques individus, que cette dernière suture, dépassant la


suture du bregma, vient jusqu’à la région intersourcilière. Les deux 132

dernières sutures se réunissent sous forme d’écailles (sut. écailleuses)

avec les os des crolaphes (os des tempes). Les sutures n’ont pas de noms 133

5. E< Sé Ttvot eiprjTai Cl. — \ i. to êè jSpéyfza Cl.

i
DU NOM DES PAUTIES DU CORPS. 151
Cliiicli 34-35.

'tsctXcuoL oÙk è'arhv, dXXà vvv STeOr] vtto tivoôv Aiyvni i'cüv ioLTp'âv

(pavXoüs éXXrjvi^ovTCOv * cr1s(pOLViatci (xèr Trj trrpo? to j3.péypiOL, Xap.-

ëSosi^VS 'T fi 'srspi TO iviov^ èTii^evyvvov(7ct, Sè, Tfj pLéa-rj • XsmSoei-


134 Ss,U Sè, TOUS Tcjv KpOTo[Ç>Ci)v. OûTOi Sè Koà t6jv olXXoôv balœv ptopiot

bvoyiOL^ovdtv dvœvvpLOL to7s TsdXou, â êyd) ou 'ZirapaXei-ipco Stâ tjjv 5

135 6is TOL vvv Tcov loLTpwv SïfXoxjtv. — AinXorj Sè TO p.STa^v TMV bcrlôjv

136 Tov xpotviov, 66ev Sr) v pis dipysTOU. Ta tüvkvol tolvtyi TprfpLOiTCt

35 rj$(jiO£iSfj xaXe^Tai, |Jfa cbv to p.èv dXrjôès TsloLpp.os Kcà (xv^ol diroxpi'-

vsTOU ’
ol Se Kcà dvoŒve7v ijfxds sis éyxe(poiXov TavTp Xeyovaiv. —
137 Ta Sè TsXri(7iov twv Stcov baloi, Sid cri epeoTrjTOL XidoetSfj œvopLao-lou. lo

138 Éa7i Sk éxaTepcüdev êv <7xXrjpbv xa\ VTïôXevxoVy oaov xe(paXrj tov

139 fÀsydXov Trjs SolxtvXov, Siol d)v olî dxooù TeTpvvTou. AXXoi Sè

Tas 'Sfpos T^ ivio) xaTa(pepe7s viiepoyas XtOoeiSeïs KaXovcriv • dXXà


ovK bp6cüs* VTïoxevoi y dp xa\ (TrjpayycûSeis , xa\ ov alepea) xaTa

anciens ; des médecins égyptiens qui savaient mal le grec les ont dénom-
mées de nos jours de la manière suivante coronale la suture du bregma
, , :
;

lamhdoïde (en forme de A), celle de l’occiput; trait d‘ union, celle qui oc-
cupe le milieu de la tête; enfin écailleuses, les sutures des os des tempes.
134 Ces mêmes médecins ont aussi imposé des noms à certaines parties des os
de la tête qui étaient restés anonymes je ne veux pas passer ces ;
noms sous
silence; ils servent à l’explication des traités des médecins d’aujourd’hui.

135 — hediploé est la partie [spongieuse] qui sépare les deux tables du crâne,
136 et d’où procède le nez. Les pertuis nombreux qui se trouvent au diploé
sont appelés trous cribleux [trous de l’ethmoïde) ; c’est à travers ces trous

qu’indubitablement se produit l’éternument et s’échappe le mucus on ;

affirme même c|ue c’est par ces pertuis que le souffle arrive au cerveau
137 par la respiration. — Les os qui sont proche des oreilles ont reçu le
138 nom d'o5 pétreux à cause de leur diureXè [temporaux). H y a aussi, de
chaque côté, un os dur, blanc et grand comme la tête du grand doigt
de la main, à travers lequel sont percés les conduits acoustiques [ro-
139 cher). On appelle aussi os pétreux les apophyses qui, se détachant au
voisinage de l’occiput, se dirigent en bas [apoph. mastoïde); mais c’est
à tort qu’on leur a imposé ce nom, car ces apophyses sont creuses, sil-

5. évé)vv[ia êè roTs L. — 7. om. Cl.


152 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Cliucb 35.

Tovvo^jia. Ai Sè ctTro tcov olkoôjv 'tsivovgou TSpos toc yLïjXa à7To(pvG£iç ^ 140

{^vyùJfjtaTa. — Kac oi (xves, oi [lev èv Ta7$ y.oi’XorrjGi tôûv KpOTa- 141

(pœv, xpoTCt(p7Tai '


oi <5'è 'crepc t)jv k(xîoj yvdOov, (xaGrjTripss. AiÎtûcc 142

Sè ai Xenla) nai ù'Kop.rjxeis xa) xdrco TSpoç to (papvyeOpov vevov-

5 aat à7To(pvG£is y altlosiSe^s xaXovvrai. ¥,vSïip.os Sè sîxd^si pèv av- 143

TOCS àXexTpvovœv zsXrixTpois , àvoûvvp.ovs Sè sa. —T prlpLara Sè trroXXoc 1 44

{xèv SiaTSTpïiTai Sià tov xpavioo * zsdv'ia Sè ovx cbvGfxaGlai


X^p‘^
Svo7v * TL/(pXoc Sè TavTa xa'kovGiv '
xa) oi îa'ipo) Sia(pépovTat -crpo?

d'kXrf^ovSy ÔTTOTepa ypr) xa'Xeïv Tv(pXà, àpd y s toc -crpos tw pLsyialfp

10 TpyffxaTi TOV xpavi'ov, Stà où o vcotiouos sis tovs G(povSvXovs êp.^dX-

Xsiy S TOC Turpos to.7s dxoa^s, xa) puxpbv spLTTpoaOsv Tsapà toc dpQpa
Tï]s ysvvos. Ecj7c Sè ovts êxsïva, ovts Tavia ovtoû TvÇ>Xày ùjg1s pv 145

StaTSTprja-dai y
tol p-èv sis to psya xoiXwpa tov vwTtaioVyTa Sè iÎtto toc

lonnées par des canaux, et ne sont pas dures, comme leur nom le ferait

croire. Les apophyses qui se prolongent des conduits auditifs aux pom- 140
mettes [os malaires) sont appelées jougs (arcades zygomatiques). — Les 141

muscles [m. crotaphytes ou temporaux) qui remplissent les cavités des


crotaphes [os temporaux) sont dits crotaphites ceux qui se fixent à la

mâchoire inférieure sont dits masticateurs [masséters). Les apophyses 142

minces et longues qui descendent vers le pharynx sont appelées apo-


physes stiloïdes. Eudème les compare à l’éperon du coq, mais il les a 143

laissées sans nom. — Beaucoup de trous traversent le crâne; mais, à 144


l’exception de deux, tous les autres sont anonymes; ces deux on les

appelle trous borgnes; encore les médecins ne sont pas d’accord pour
déterminer quels trous il faut appeler ainsi :
pour les uns, ce sont les
deux trous [trous condyloïdiens antérieurs) qui se voient de chaque côté de
la plus grande des ouvertures (
trou occipital) par laquelle passe la moelle
épinière pour se rendre dans le canal vertébral; pour les autres, au con-
^
traire, ce sont les trous qui se trouvent proche des oreilles, non loin en
avant de l’articulation de la mâchoire [tjx>u stilo-mastoîdien). Mais ni les 145
uns ni les autres ne sont borgnes de façon k ne pouvoir être traversés :

en effet, les premiers débouchent dans le canal rachidien, les seconds,

2 . èv) 'ssepî Cl. — 5. (r'hXoeièeîs ex rprivrai Cl. — i 2 . oiliœs L. — i3. Sta-


em.; olij^oetêeTs L Cl, — y, SiaTé- Tpnôfjvai Cl.
DU NOM DES PARTIES DU CORPS. 153
1 Clinch 35-36.

jj 6 (À 0 £iSi] ,
Kcà Sià z^dvTOôv av^wv vevpa SiaireCpvKOTOL opaTtXi, Cirèp
I


ù)v év TOLÏs Siaipé(7 £(7 iv sîpv\o-£TOLi. ÈoiTcacTi Ss TvCpAOL avià bvop.d^eiv,

147 oTi ovK £Îs evOv (paivsTai StaTeTpyip.éva. — Ei' Ss iw xpavicp sveahv
i
ô èyxé(pctkos * tovtov Sè x&XvTt'lovcTiv ctl (xrjvtyyss *
v (xèv 'usoLyxj'zépoL

Kcà pcopLctXecoTspoi, [rj] 'urpos t<w gctIôj* v XsnloTSpoL, xot) eupcoalos 5

148 àXXd ^(T<JOv, v 'srpos tcü èyxe(pdXco. To Sè dvcoOsv lov êyxe-


'
(pdXoVy xipaosiSés to Sè xdTCodsv, xoà biria-co, (^dcriç •
-n Sk ànb Trjs

^dosojs £xÇ>vcris, z^apsyxeÇictXis' ai Sè xoiXotyitss , xoiXtat syxs-

149 (pdXov. 0 Sè xaXvnIcov Tas noiXlas svSoôsv yircov yppLoeiSris* Hpo-


150 (ptXos xa\ iirjviyya yppioei^rj xaXdï. Ta Se oltïo tov êyxeCpdXov 10

^Xaalrfp^oiTay vevpa aiaO-miKOLy xa\ ispoaiperixà, Sid dv aïadrjŒis

ko) zspoaipeTiKv xlvnaiSy xa\ 'csda-a (Tœp.a'vos 'sspd^is GVVTeXe'ÎTai,

151 Tovtcüv Sè TCûv vevpcüv evta xaï diro tov vcoTiaiov fjLveXov TséCpvxe

152 xa\ Tfjs [Jitfvtyyos tïJs Tsepl tovtov. l^coTta^ov Sè xa\ payhrjv wGav-

vers les ethmoïdes ,


et ,
à travers ces trous ,
on voit s’échapper des nerfs

[yrand hypoglosse et nerffacial) dont il sera question dans les dissections.

1 46 On a cru devoir les appeler borgnes parce qu’ils ne sont pas percés droit.

147 — Dans l’intérieur du crâne est contenu Vencéphale; il est recouvert par
les méninges; l’une plus épaisse plus résistante est adhérente à
, ,
,
l’os
(
dure-

mère); l’autre, plus mince, mais résistante aussi, quoique à un moindre


148 degré, est étendue sur l’encéphale, La surface supérieure de l’encéphale
est dite variqueuse [circonvolutions) ;
sa surface inférieure et postérieure

est diteâ«5e; le prolongement qui prend naissance à la base est leparew-


céphale [cervelet); les cavités de l’encéphale ont reçu le nom de ventres
iil49 [ventricules). La membrane qui revêt intérieurement les ventricules s’ap-
pelle tunique chorioïde [toile et plexus chorioîdiens) ;
Hérophile l’appelle
1 50 aussi méninge chorioïde. Les pousses du cerveau sont des nerfs sensitifs et mo-
teurs, l’aide desquels nous viennent le sentiment et le mouvement volon-
151 taire, et par lesquels s’accomplit toute opération du corps. Il
y a aussi de
ces nerfs qui s’échappent de la moelle épinière et de la méninge qui l’en-

152 veloppe. On peut désigner indifféremment sous le nom de moelle dorsale


ou de moelle du rachis toute la moelle qui descend à travers les ver-

]. vTrép om. L. — 5. [r?] ex em.; om. — q, yoptoeiSris ex em.; yopoeiSris L


^
hjpl. — 6. htrcrov ex em.; rtaacàv L Cl. Cl, et sic semp. — \l\. touto Cl.
\5'4 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Clincli 36-37.

Tù)s KO-Xots àv TsdvKx Tov Stà TÙ)v (7(povSvXcov uvsXov. — Tmv Sè 153

Tov ûÇ>9oLXfjiOv )(^nc6vœvy o fxèv zrpd)To> èv to'Îs è7:i(pcLvéG‘iv cjvSfjLa-

alcLi xspoLToeiSrf?’ oi Sè dXXot, o p.èv SsvTSpo?, p(xyo£iSi]$, kcl) )(p~

plOSlSïJS' TO (ÀSV VTTOXSl'fJLeVOV aüxÿ TÔJ X£p<XTG£lSs7, payO£lSlJ5 y


OTl

5 £Otx£ pay} rjj £^g)9£p X£iQTr]Ti ,


xy.) rrj scrœO£v oaG-uiriTi *
to Sè vtto

TÔJ X£vx(py yopio£iSin$ ,


OTl xoLTcl(p'k£^ôv ècrli TW TS£p\ TW è[x^pùw

Tffspix£iuévw yppiO£iS£i êoixos' ô Sè Tphos 'n^£piéy£i (xèv vaAO£iSès

vypQv ' xcLk£7TOLi Sk àpyouov cvopiot dpayvo£iSÿ]s Sià X£Tz-7o|T;7Ta* 37

è7T£iSy/ Sè }ip6Ç>iXos £Îxd^£i olÙtov dpLÇ>tQü{o''l p^ dvcLcnr waévw ,

10 ëvioi xcà dfÀÇ>i^AT]cr1 pO£i^rJ xctAovaiv '


dWoi Sè xaï vaXo£iS)7 duo
TOV vypov’ ô Sè T£TCtpTOS Tjü£pléy£l p.£V TO XpV(7laAXo£lSès vypbv,

dvwvvfxos Sè wv dpyrjs, vorl£pov <^yxo£iSï)s (xèv Sid Th o-yijpiOL,

xpvcjlaXko£i^r)s Sè Sid to vypov wvopid^ôï]. — Tov Sè TffpwTOv tov 154

tèbres. — Des diverses tuniques de l’œil, la première, celle qui est ap- 153
parente, se noiimie semblable à de la corne [cornée) \
quant aux noms des
autres, la seconde [m. cborioïde) est appelée semblable à un grain de raisin

et semblable au cliorion; elle est dite semblable à un grain de raisin, si on


considère la partie qui est sous-jacente à la cornée, car elle est, par sa
face externe, lisse comme la peau d’un grain de raisin, et, par sa face in-
terne ,
rugueuse comme l’intérieur de ce même grain la dénomination
;

semblable au cliorion appartient à la portion qui tapisse le blanc [scléro-


lique), attendu qu’elle ressemble, j)ar l’entrelacement des vaisseaux, à la

memlDrane qui entoure le fœtus ;


la troisième renferme Y humeur vitrée; son
nom ancien est membrane semblable à une toile d’arcdgnée; il lui vient de
sa ténuité; comme Héropliile l’a comparée a un filet ramassé quelques ^

médecins l’appellent reti/bme [réline); d’autres l’appellent Wtrée à cause yjl


de l’humeur qu’elle contient; la quatrième tunique enveloppe Y humeur
cristalline; elle était d’abord anonyme, ensuite on l’a nommée lenticu- *

laire, à cause de sa forme, et semblable à du cristal, à cause du liquide qui


s’y trouve [capsule du cj'istallin). — Il me semble qu’Hippocrate (Epid. 154

1. xaXols dv ex em.; naXsîv L Cl. anaa^évu} (Y\. — lo-ii. xaXovGiv’ dXXoi


— 3 . ô xeparoeiêrjs L. — 6. x<XTdÇ>Xé- êè xal iaXosiSrj duo tov vypov ex em. ;

€ov ex em. ;
«axa (pXéËov L fiera 0Ae- xaXovai avTov * dXXoi Sè xai vaXosiSrj dno
€ù)v Cl. — Ib. TO ép€pvov Cl.
;

— 7. TOV vypov L; xaXovaiv dizo tov vypov


êotkos ex em.; èotxws L Ci. — 9. dve- avTov, dXXot naï vaX. Cl.
^
DU NOM DES PARTIES DU CORPS. 155
Clinch 37.

155 Tpot^rj^ov a-(p6v^vXov, lirTrOTCpaTris oSôvtol Soxel (jloi tcoX&Îv, To <5'è

VIVO tol 7$ àvTiddiv balovv, to 'tirspiSiXrjÇ'bs T))r xs(paXijv tov jSpoy-

^ov, 01 fJLSv vosiSès Sià to o-^rjfxoi bvop.dtov(7iVy OTt eoiitev T(W Y


ypCLpLpLOLTL * Üp6(^lXoS Ss 'SfOLpOCal ClTtlV KoXsï , OTt '^SOLpédl r)^S TOUS

156 OLVTidaiv. H Sa tov ^eoTepoo o-(poî^JuXoL» sis to otvco Koà apLTrpocrdev 5

ànaÇ^vais, 'S^vprjvoeiSrjs KoksiTOU.

157 Ù Sè Ta GIT ta na\ Ta tsotol aïs t^v noikiav kcItsigi, a16(xa-

158 yosy xa) oiGoCpdyos. Kaî Ta vsvpa Ta éxaTSpcoOav avTOVy tovoi *

159 xa) Ta àX\a alaOYiTixà xai ivcSSr] ,


Tovot Cjûo-avTOûs. Tris Sa Tpayaias

dpTrjpi'as [oXo? ô 'sropo?] xaXa'iTai ^poyyps' al Sa aïs tov Ts'kavp.ova 10

160 à'To(pvGais , ^poyyiai, xa) Grfpayy as, xa\ àopTai. —H Sa àpyri

TOV S-spfÀOv, xai TOV ^rjv, koi tov a(pu^aiv, ;^ap^/a* xa\ TavTrjs to

fxsv dvoû, xaÇaXn to Sa dxpov xaù b^v , TSvOpL^v, xa\ Ta xoiAcoptaTa,

161 xoiXtai. H pisv TSayvTapa xa\ èv dptalspa, dpTtjptojSrjs '


v Sè Xs-

155 II, II, 24) appelle dent la première vertèbre du cou. L’os qui est au-

dessous des amygdales et qui embrasse la tête de la trachée (larynx) est


appelé par quelques médecins os semblable à Vhypsilon (hyoïde], à cause
de la forme qui le fait ressembler à cette lettre; Héropbile le nomme
156 assesseur, parce qu’il se tient auprès des amygdales. L’apopbyse de la se-
conde vertèbre, qui monte en baut et en avant (apoph. odontoïde) ,
est dite

apophyse en forme de noyau.


1 57 On nomme estomac ou œsopha^ le canal à travers lequel les aliments
158 et les boissons descendent dans le ventricule. Les nerfs qui l’accompa-
gnent de chaque côté (n. pneumogastriques) sont dits cordons; les autres
159 nerfs sensitifs et fibreux ont également reçu le nom de cordons. On
nomme bronche tout le canal de l’artère rugueuse (trachée-artère) ,
et bron-

chies, cavernes ou aortes, les prolongements de la bronche dans le pou-


1 60 mon. — Le principe de la chaleur, de la vie et du pouls ,
est le cœur; on
nomme tête du cœur (base) la partie supérieure, yb«d (pointe) la partie

161 inférieure et pointue, ventres (ventricules) les cavités. La cavité qui a les

parois les plus épaisses, et qui est située à gauche, est dite artérieuse(ven-

3. v\l/rj^oeiSé$ Cl. — 5.0^^ om. L. om. L. Ib. 'srXéyfia CL


— q. ù ex em.; ô L.; Atà ou] Cl. — i o. — 1 1 .
^pôy^ioi. Cl. — 1 3 . mxi toc] ^à Sé
[ô'Aos ô 'ufôpos] e conj.; om. L Cl. — Ib. Cl. — 1 4» év om. L.

I
156 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Clinch 37-38.

TrlGTSpct, xa) év (pXeËœSrjs" olutv Sè xoà evpvKOiAiœ'répoL rrjs

éTspoLS. Tà Sè éxaiépœOev tïis xeCpakiis ücrT^ep zs'lspvyLa xoTaol, Jô2

xoù (xalaxà, xa\ xivrjrà, év w 'sracra crCpv^si v xoLpSi'ct, cûtcl xap-

Si'cts. 0 Sè 'STspi 'TY}v xctpSiav y^tTGcv 'n^sptxapSios. Kai Ta vnb 7mv 163-1

5 vfxévœv Stoi7re(PpoLyfjiévoL tov B-ùjpaxos év oi$ b Ts'kev^œv, xevè, S-co-

potxos. Ka) ol lŒO 70US TÂsXevpaU vfxévss, yTrelcoxoTes. Ka< ô Sia-


I

yoûpil,ù)v Tût èv TÔ> altjOei cnr'kdyyya tù)v xd^w, Sid(ppayfÀa xa\ (ppé-

vss. — Éjt Sè TOV yévovs tcov dSévwv, tzroÀAûtt Sé eîaiv, ai p.èv Tffpbs 107

T^ Tpay^rfkœ, ai Sè vtïo TaU p.aa-yj£kaiç , ai Sè év to7s (Bov^coaiv, ai

10 Sè év TW fjLS(japaiCf) y
cidpxzs Tivès vo’vy^ri vnoTiifxeXoi xa\ \paûvpai.

Éx TOVTWv Twv dSsvcüv xai b xa\ovp.zvos 3-v/aos saTi, zre(pvxws fxèv 108

xaTa T^v xe(paXrjv Trjs xapSias, èni^dXkwv Sè tw ts é^S6(xw tov


TpayrjXov a(povSv\w , xa\ tov ^pôyypv tw zrpbs 'OjXsvpLOvi TsépaTt,

ovx SV Tsdariv éwpapisvos. — Ytto Sa tw Sia(ppdy\iaTi ,


yao^rip * to lOO

tricule gauche ) ;
celle dont les parois sont plus minces et qui se trouve
à droite est dite veineuse (ventricule droit); sa capacité est plus grande
que celle de l’autre cavité. Les parties molles et creuses qui se meuvent 162
quand se produit la pulsation de tout le viscère, et qui s’étendent
comme des ailes de chaque côté de la tête sont les oreilles du cœur. Le 1 03

péricarde est la tunique qui enveloppe le cœur. On appelle vides du tho- 104
rax les cavités formées dans le thorax par l’intersection des membranes
(inédiastins), et où se logent les poumons. On nomme enveloppantes [plé- 105
vres) les membranes qui tapissent les côtés. La cloison qui isole les vis- 160
cères contenus dans la poitrine de ceux qui sont placés au-dessous est
dite diaphragme ou phrènes. — Parmi les glandes ,
et ce genre est nom- 1 07

breux, les unes sont situées au cou (parotides?), les autres sous les
aisselles (glandes axillaires), celles-ci aux aines (glandes inguinales) celles-

là dans le mèsarèon (ganglions du mésentere); ce sont des chairs un peu


grasses et friables. Le thymus est une de ces glandes ;
prenant naissance 1 08

proche de la tête du cœur, il se dirige vers la septième vertèbre du cou


et vers l’extrémité de la bronche qui touche aux poumons; on ne le ren-
contre pas chez tous les animaux. — Au-dessous du diaphragme apparaît 169

1. evpvHXeiorépa. Cl. — 5-6. nevà tov ^û^paHos. Ka< o! Otto Cl. — 7. xara L.
DU NOM DES PARTIES DU CORPS. 157
Clinch 38-30.

Sè avTO Kcà âvw KOiXict ’


shot v zrpcoTrj tov évTepov SK<pvarts, ts\j-

\wpos' eh a rijalis' svTSpov Tpo(pr]$ Sià 'sravrbs xsvov, àiro où kou

i
170 vija-lis oivoiiaalai. '^vveyks Sk tovtm to 'Xeitlov iviepov éx. Sè tov

'XeTilov SiKpoLiOL sx(pv(7i$ * KOiXenoLi Sè TO (Jièv TuCpXbv, OTi àXriOôjç


j

tvÇ>Xg 7j sari IV * TO Sè xoXov, xcà kcltOi) xoiXia, xcà vstai'prjv Upir}- 5

171 pos kolXs'Ï. Egt7/ Sè ô (TvvSecrpLOs tmv êvTs'pcov fXscrsvTspiov kol\


J

ptsa-OLpaiov * àpouoLv Sè yoLalépa Kcà to (rùp.iïOLv svTSpov 'üsdXou TSOTè

i rjjvopalov, OL7TO OÙ èupiS{lévY)KSV OVTOJ? STt KOÙ VÙV TO {ISOrCLpOUOV

|l72 kolXs'Ïv. ÉTjri Sè tw x6Xo) to direvOva-piévov 'ffpbs tyjv sSpav Koà

i
ibv âp\y^6v. Tb Sè èxns(pvxbs p.èv èx tov 7ffspi(pspov$ Tïjs yacrlpbsy 10

I
xclXvttIov Sè avTrfv ts xctï (xspos ti tov àXXov èvTspoVy èni'rXoov.

I
174 Ka} O CtTTO TWV (ppSVœV TSSp) TScLvTOL Ta SVTSpOL yiTO)v Tsivwvy TSS-

175 piTOvoLiov. H Sè TSapà Trjv TSpooTriv tov svTSpov sx(pva-tv xsip.svn

— Èx
j

|l70 G-àpZ SiaTripieXos xou dSevcoSvs, TffdyxpsoL?. Sè tôjv Ss^icjv

le gasler; on l’appelle aussi ventre supérieur [estomac) ;


le lieu où l’intestin
I

I prend son origine se nomme portier [pylore et duodénum)-, après cela vient
I Xmtestin qui est à jeun [jéjunum), ainsi dénommé parce qu’il est tou-
[170 jours vide d’aliment. L'intestin grêle lui fait suite; cet intestin a deux
prolongements : l’un qu’on appelle éor^ Aie [cæcum) parce que, en réalité,

I
il n’a qu’une ouverture; l’autre qui se nomme colon ou ventre inférieur,

!171 ou, chez Homère [II. V, 53g), niarée [has-ventre). La membrane qui
I
forme le lien commun de tous les intestins est dite entre-deux des in-

testins ou entre-deux des rares [mésentère ,


mésaréon); car autrefois on ap- ,

i
pelait ventre rare tout l’ensemble des intestins ;
c’est même du souvenir
1)172 de cette antique appellation que vient notre mot pscrapaiov. Au colon
succède l'intestin droit [rectum) qui descend vers le siège et le fondement.
1 73 La tunique flottante [épiploon) est celle qui
,
prenant naissance sur la face ar-

rondie de l’estomac, recouvre ce viscère, ainsi qu’une partie des autres


174 intestins. Celle qui part du diaphragme et qui s’étend autour de tous les
175 intestins se nomme membrane tendue tout autour [péritoine). La chair pleine
de graisse et glanduleuse que l’on voit couchée au niveau de l’origine
176 des intestins s’appelle toute-chair [pancréas). —A droite de l’estomac

1 . HoiXloL r\ 'zspœrrj sItol Ci. — 4. L. —7 . dp. êè yaalépa ex em.; dp. Sè


Hpoa Cl. —6 . «aAeTrat to «wAot;. Ecr7( ty)v y. L Cl. — 12 . ve(Ppcov Cl.
158 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Clinch 39.

xoiXi'as, ^TTOLp. Toi» Sè VTroLTGS, Tot (xèv lôjv (ppevwv xcà [toD] 177

'srepiTOvatov y^/OLvovra, xvpTct' Ta Sè xoltcoSsv xoù Trjs yaa-lpos

•^ctvovTOL, (jt(X(X. Ka) eTTf Tov pLSyialov Xo€ov ypXrîs OLyyeiov' tovtov 178

Sè To fxécrov alsvbv, OLvxnv' to Sè xctTO), 7Sv0p.riv. Ilt>X»7 Sk rinoLios 179

5 »7 (pXi\p, StoL î)? V TpoÇ>v dcrépye'Tou, A Sè èv izpocrxon ict , zsxiXoLS, 180

xaX TpotTTS^aVy xcà p.ctyjxipoLV, xcà bvvycL xoCkovaiv, sali (jlsv xol\ év

dv6pcÔ7T0j,à(70L(pri Sè xaï ovx svSïiao., xoù sis ovSèv îoLipixov dvayxoLicos

bvop.acr9évioi. Éx Sk tôjv dpialspôjv Trjs xoiaiols, (jTZArjv * xoù tov- 181

TOV TO TSCLyy xoù dvo)T(XTWy xsÇoLXrf- IIpû? Ss Toïs èayjxTctis tsXsv- 182

10 pous vsÇ>pOi ^vo‘ xoti doro tovtoûv ovptiTïjpss Svo, o'i tivss slaGolX-

XoVCTtV sis TVV XV(t1iV. Eo’7f Ss xvalis, sis VV TO oCpOV TO SX TÔÜV 183

vsCppôüv xoù TÔJV ovprjTrIpoov xoLTapps7, xoù dizb ttjs xvcjIsoüs b Tpd-

yj]Xos, xoù TO vnoŒlrjfxoL, xa) v TpOLfxU, xoù tol aXXa Ta slpv-

pLSva.

15 Tol aTTspiJLOLTixoL dyys7oL scrli fxsv TsacroLpoL ,


Svo psv xipcrosiSi] , 184

se trouve Yhépar {foie). La surface qui touche au diaphragme et au péri- 177

toine est dite convexité; celle qui regarde en has et touche à l’estomac
est dite concavité. Sur le grand lobe est couché le vaisseau de la Iule (vé- 178

sicule et canal biliaires); la partie moyenne étroite est le col; la partie

inférieure, \e fond. La porte du foie est la veine [veine-porte) par où lui 179
arrive la nourriture. Ce que, dans l’inspection des victimes sacrées, on 180
appelle porte, table, épée, ongle, se trouve aussi chez l’homme, mais sous
une forme indécise et peu apparente ;
il n’importe pas ,
en médecine
que ces parties reçoivent un nom. Le splen [rate) est situé à gauche 181

de l’estomac; la partie épaisse et la plus élevée de ce viscère s’appelle


tête. Au niveau des dernières côtes sont les deux nèplires [reins), d’où 182
s’échappent les deux uretères, qui débouchent dans la vessie. La vessie est 183

la cavité où les reins versent l’urine à travers les uretères ;


puis il
y a le
col de la vessie, le sous-fil, la Iramis, et les autres parties que j’ai déjà
énumérées plus haut (p. i 46 ,
1.
9 ).

Les vaisseaux spermatiques sont au nombre de quatre, deux vari- 184

queux [canaux déférents) et deux glanduleux [prostates); on les nonunait



1 .
[tov] ex em,; oni. L Cl. — 8. L Cl. — io-j4- Ta oAXa Ta Sinpn-
xoiXias, a-ny-nv ex em.; xoiXias, 6 anXvv \iéva. Ci.

j
DU NOM DES PARTIES DU CORPS. 159
CHncL 39-40.

|185 Se àSsvoetSri' èKaXovvTO <5'é Kcà yovifjioi (pXé^ss. Ka} tcüv mp-
aoeiS^v, Ta tffpo? to 7$ SiSvpLOis, isïapao-lotTai '
êviois Sè Kcà 'csdvTOi

nffapoLtjl ciTOLs tcolXsTv Sia(pépei ovSsv. '^ksttIsov xoli si tois B-rf-


]

XecTi Ta ai^Ta 'üSeTioir)7ou ,


œa-Tvep Kcà ro7$ appeaiv* Hpo(pi'X(x} (jlsv

B-rjXv xipcosiSsïs £)C^iv zsapctalciTaç


yàp ov SoksT to * èv oe 'zspo-

^OLTOV valépa eïSopev sk tÔ)v StSvfjLcov <zsB(ÇvK6TCi Ta àyye7oL Ksxip-

I
a-œfxsva. éxctTspcôdsv *
o-uvsTSTpnTO Sè tolvtol sis to xo7Xcop.a Tris

Va-IspOLS, OLTTO WV VTÏOpLV^OV CypOV 'nUsloVVTCOV dlTSXpivSTO ’


xai ŸjV

TSoXXï] Soxrja-is o-TrsppLartxoL tolvtol eivou, xa\ tov yévovs tôûv xip-

187 (TOSiSôjv. Toî/to fièv olov écrliv, ai OLvaTopLoï Taya Ssl^ovdiv. —


188 Ol Sè (JLvss ol evSoOev Trjs ba-Ç)vos, ->^éaty o'tTTSp xa) fxovoi Ttjs àXXrjs

189 pdysws Tfi ba(pvi ’ZSapa'irsTpvxao'iv. AXXoi Ss vevpop.r]Tpas xaXovcrtv'

190 dXXoi Sè dXcoTTSxas. Tovto dpa xa\ to èv toTls Kvi^tais yvc6(xais

ysypayL{iévov' solv Ss vs(pp7Tis sy^ , crri[is7a tolSs’ solv ovpri Tffayv,

1185 aussi veines génératrices. Les parties des vaisseaux variqueux qui touchent
, Ru\ didymes [testicules) sont appelées parastates [assesseurs); quelques
i auteurs ne font pas difficulté d’appeler parastates la totalité de ces vais-
'l 86 seaux. Il convient d’examiner si la nature a pris les mêmes dispositions
chez les femelles que chez les mâles ;
Hérophile ,
en effet ,
est d’avis que
'
les femmes n’ont pas de parastates variqueux ; mais, sur l’utérus d’une

brebis, nous avons vu, de chaque côté de ce viscère, des vaisseaux vari-

queux qui s’y insèrent; ils s’ouvraient dans la cavité de l’utérus [trompes
I de Fallope), et, quand on les comprimait, il s’en échappait un liquide

r| légèrement muqueux; c’était là pour nous une grande présomption que


;|||
ce sont des vaisseaux spermatiques, de l’espèce des vaisseaux variqueux.

r[188 Les dissections montreront peut-être ce qui en est. — Les muscles qui
s’étendent en dedans (
en avant) des lombes sont les psoas ; les lombes sont
la seule région de tout le rachis qui ait des muscles ainsi disposés [psoas

189 et iliaques). On les appelle aussi tantôt mères des nerfs et tantôt renards.

190 Ce dernier terme est employé dans les Sentences cnidieimes : «S’il existe

« une néphritis, on la reconnaît à ces signes :


que l’urine est épaisse et

1 . dèsvoeièrj] è)^aeiêrj (sic) L. — 2 .


— 8-Ç). dnsHpiveTO' xoù îjv 'ZSoXXè Sonn-

Toxis êiêijpovs Cl. — Ib. 'zspoa'ldTOii èvioi ais aneppariHOL raura eivou, hoÙ tov yé-

L. — 8. V7TO Cl. — Ib. TStelovTùov Cl. vovç TÔov om. L. — lo. <5/;^a Cl.
160 KÜFUS D’ÉPHÈSE.
Clinch 40-41

Kcà b^vvou s^wo-iv ss ts bcr(pvv xoà tous Ksv£ù)vas, xcà

Tovs /Sov^ùJvoLs y Koà To ê7ri(j£iov, zoTs Sè Koà ès zàs âX'jüTrexa?. Ù. 191

xa) SîiXov oTi ^pïj(7ifiov TOL zolCLvza slSévai eh SictyvcjŒiv tôûv ovtcos

d}vopLOLa‘(JL£vci)v. KXehotpyos Sè tov? xarà zrjs pdyews (ivasy 192

5 xf/^aç, xoà vevpopLihpcts , xaï dXrjûneKcls (pr)<ji xctXelcrSnu ovx bpdôjs.


— Trh Sè ywcLiKos to yevvtirixbv (xopiov, pLïjzpcLy xaà V(r1épa* Itt- 193

7T0xpCLZ)is Sè xai SeXCpvVy xoà yovrjv xaXet. Ka} al ett) zà avco evOev 194

xa) svdev sxÇ>vo-sis, xspa7ai, xa\ zsXexzdvai ,


xdï zà àvéyovza av-

z^v àyye'îa èxzos. Kaî to pscrov xa\ àvcozazoo, zsvO^riv xal zà 195

10 éxazépcüdev, côp.oi‘ xa\ to àxpov, avynv xa) zpdynXos' zpayrjXov


Sa zo (jlépLa, b zspS>zos zshpos' iTTTroxpdzris Sa xa) àfx(pi'^iov bvo- 4i
|

fxd^ai dirb zœv xvxXozapwv cnS-nplœv zwv zspb? zoh àpozpoiç. E?ra 196

TO xoiXcopa zo éCpa^ij?, yvvaixalo? xoXiïos y xa) alSo7ov to ovixirav

(7VV zoh è'm(pavé(7iv. — ITspî Sa zou? SiSvfxovs aia) yizcovas 197

«purulente, et que des douleurs occupent les lombes, les flancs, les

a aines, le pubis et les renards. » On voit par ce passage qu’il est utile de 191

se familiariser avec cette diversité de nomenclature pour reconnaître les

parties ainsi désignées. Clitarque dit, mais cà tort, que ce sont les muscles 192

externes du rachis qui sont appelés psoas , mères des nerfs et renards. —
Le membre génital de la femme s’appelle mère [matrice) ou hystera 193

[utérus); Hippocrate le nomme parfois delphys [Des Femmes stériles,

§ 222 )
ou génitrice. Les prolongements qui montent en haut de 194

chaque côté de Tutérus sont les antennes ou bras de poulpe [cornes;

trompes de Fallope); noms qui s’appliquent aussi aux vaisseaux qui le

suspendent à l’extérieur [ligaments ronds). La portion moyenne et la 195

plus élevée de l’utérus est le fond; les parties latérales sont les épaules;
^

l’extrémité est ïisthrne ou le trachèle [col); enfin l’ouverture du col est ^


Y orifice antérieur [museau de tanche); Hippocrate le nomme amphidion 1 ;

[Malad. des femmes § 47 )


à cause de sa ressemblance avec les cercles de
fer qui se trouvent aux charrues. La cavité qui lui fait suite est le sinus 19C

féminin [vagin) ; on appelle parties honteuses toute cette cavité,


y compris
les organes génitaux apparents. — Les testicules sont entourés par des 197

1. i-)(waiv ex eni.; éyovaiv cocld. Cl. les notes. — Ib. aî om. L. — 9, ày-
— Ib. Ts] œale Cl. — 2. 12s L. — yeïa ènrésl àyyeiealœ (sic) L. — Ib.

5 . vsvpufxrjTopas Cl. — 7. yovriv]. Voy. épéaov Cl.


DU NOM DES PAUTIES DU CORPS. 161
Clinch.4].

;
êXvTpoei^s^s Koà ^apTOi ,
Koti vsvpov sl$ lov SlSvpiOv xa6rj}tov xoiXov^

0 xal âopT^p xcà xpep-aal^p xcnXsnou, xcà (pXsë/ot Sià Tps(povTou

01 StSvfJLor KOI TOLVTûL *'vpé(pov'ra tov Sl^VpiOV* kclXsi'ccu.

I 1 98 <5'è âXXwv (pXe^Mv râ opofjtara ,


to pièv koliol 'usclv'ïos si 7re 7v,

Toi Xenlà tm àyys7ct xa\ evoup.ot (pXé^eç xctXovvTat ,


xcà tsS.- 5

I 199 (TOLi al (xsydXai, xolXat. 'Ÿa-lepov Sè Sià, eQovs eaypv ol laTpo)

xoi'Xrjv bvofxd^eiv, ty{v ts àico lOv riiraTOs sttI [toi)?] ieÇ>povs 'aép.-

Tïovcrav tols d7To(pva-ei5 , ëv6a (pY](r)v b Upa^ayopasrtjv 'SfpoûTriv àpyrjv

ehai TÔJv 'ssvpSTMv *


xa) ovtos xoiXrjv (jlovyjv jauTYiv xaXel * dXXoi

Sè xa\ 'inv dvw Stà tcov (ppsvcov stt) xapSiav Tei'vovfjav '
ol Sè xa\ 10

TavTVP T£ xa) Tinv 'Sn^pOTspav év\ bvop.aTi VT^aT^Tiv wvopiadav *


xa\
y

200 «770 TOV (TTrXrjvbsy crnXijv^Tiv. AXXà ovx ealiv octto tov (77rXr]vbs,

cj(77TSp «770 TOV vTTaTOS ctvo) xo.) xoLTO) S là Twv àpicrlspôjv Tffs(pvxv7a

(pXèxf/, âXXa TO0TO ^i/svSopLevoi Xéyovcjiv' Ta Sè stt) tov (jTrXrjva tsi-

tuniques en forme d’éiui et écorchées (v. p. i82-i83); un nerf creux se


j

'

rend aussi à ces organes; on le nomme corde ou crémaster [suspenseur) ;

I
il s’y rattache encore de petites veines qui portent la nourriture; on les

I
appelle veines nourricières des testicules.

198 Quant aux noms des autres veines, pour le dire en général, on ap-

I
pelle proprement veines celles qui ont une tunique mince et qui con-

I
199 tiennent du sang; toutes les grandes veines sont dites caves. Plus tard
les médecins ont pris l’habitude de nommer particulièrement cave la

1
veine qui, du foie (partie delà v. cave infér.), envoie des prolongements
i
vers les reins ,
là où suivant Praxagore
, ,
est le point de départ de toutes
les fièvres ;
ce médecin veut que le nom de cave lui soit exclusivement
réservé; mais d’autres appellent aussi cave la veine qui monte au cœur
à travers le diaphragme (autre partie de la v. cave infer.) \ enfin il en est

qui donnent le nom d'hépatitis à l’une et à l’autre veine, et de splénitis

200 ^ celle qui part de la rate. Mais il n’y a pas à la rate comme au foie une
'

veine qui ,
située à gauche ,
ait une portion descendante et une portion
ascendante; ceux qui disent cela se trompent; les veines qui se dirigent

1 . éXvTpoeiêets ex em.; êpvTpoeiSeîs L ;


om, L. — 6 - 7 évdovç éayov iarpoi xoiXr\v
.

CjSüôpoei^eTsCl. etsiesemp. — Ih.KoïXov. ovop. rs L. — Ib. toû AV.; om. L. Cl,


Voy. notes. — 2 . apTïip/a Cl. — —
Ib. kolî 7 .
[tovs] ex em.; om. L. Cl,
162 UIJFUS D’ÉPHÈSE.
Clincli. 41-42.

vovTa (pXs^ioL, Xs7r1d ré sali, xai avTov '&pb$ tov ŒTïXrjvtx. 'csspoLi-

vsTai. <I>iXiah'ot)v Sè b iTaX/a?, xarà to è'izf)(dpiov toT? èxs'î 201

Acopisvai, dsTOvs Ttvas àvopL(x\lei (pXsËas, tÀ? Stà Kpord(p(jüv ên] 42

xs(paXr}v TStvov(TOL$. l 7T 7roKpctTr]s Sè rds dnb xotpSioLs ev6s7s Spaxov- 202

5 Ti^oLS bvopLOL^st. llp6(ptXos Ss dpTtjptdSr] (pXsËa Trjv 'u^a^UTarriv kol) 203

fjtsyi'alvv T^v d'ïïb rns xapSias xaXs7 (pspopLsvYiv èn] tov 'SfXevfxova *

sysi y dp vTTSvavTi'œs tôj 'urXevp.ovi ispos Ta dXXct. Ai (xèv (pXe'ëss 204

èvTOLvOa éppœpiévai xa.) syyvTOtTO) tvv (pvaiv dpTvipiwv' ai Sè dpmpi'ai

dadsvsïs ,
xai syyvTaTCo tï)v (pvaiv (pXs^wv. ^navOiayiOvs TSpWTOç 205

10 yisv d)v olSa œvopLaas Aiovvaios b tov Ù^vptdyov' xai (prjcriv b El/-

Srjixos XsyeaOai T)]v (pXsêa, èTiavOicrpov. Eptoi Sè Soxs7 Aiovvaios 200

èoixbs fjisv Tl (pXsQ Toy ènavBiaiiov ovop-d^eiv, ov p.i)v avToipXs^a,

dXXd Tl dXXo STrixTYiTOv dyysiov aip.ajos. Aï]Xo7 Sè TSoXXdxis èv tco 207

avTW (pXéëa, xa\ sTavOiayiov, xai dpTripiav ovop.d\cov' ov y dp âv,

du côté de la rate sont grêles et se terminent cà ce viscère. Pliilistion, 201


médecin d’Italie, se conformant au langage des Doriens qui habitent
ce pays ,
appelle aigles certaines veines qui se dirigent vers la tête le

long des tempes [branches de la jugulaire externe), Hippocrate nomme dr«- 202

contidcs [petits dragons) les veines qui s’élèvent en ligne droite du cœur.
Hérophile désigne par les mots veine artérieuse [artère pulmonaire) le 203
vaisseau très-grand et très-épais qui se porte du cœur au poumon; car,

dans les poumons, les choses se passent autrement que dans les autres
parties. Les veines y sont résistantes et se rapprochent de la nature des 204
artères ,
tandis que
y sont faibles et se rapprochent de la na-
les artères

ture des veines. Denys, fds d’Oxymaque, s’est servi le premier, à ma con- 205
naissance, du mot épantliisme et Eudème dit qu’on appelait les veines
épanthismes. Mais je crois que Denys a ainsi dénommé non pas une veine, , 200
mais quelque chose qui y ressemblait, par exemple, un réceptacle acci-
dentel de sang. Il le prouve en employant souvent dans la même phrase 207
les mots veine, épanthisme et artère et il n’eût pas parlé ainsi , s’il n’y avait

1 . avTÔv ex em.; avTOv L Cl. — 2. — 9. 'zspcûTos ex em. 'zspuTov L Cl. —



;

dito Cl. 3 . dsTovs) Sè Tovç L. — /i. 12. èoiKoç pé'v Tl ex em.; êoixos pèv tv
eCdeTç ex em.; evdvs L Cl. — /i- 5 . <5 pa- Cl. èoiKoç Sè TÎj L. — i3. o/Aa ti xai
xovThtSas L. Voy. notes. — ti. tô5v àno L. aAAo Cl. — Ib. Sé om Cl.
DU NOM DES PARTIES DU CORPS. I ü3
Clinch. 42-43.
^

£^7T£p TaVTOV (pXsQ , OVTOûi ù}v6(,IOlIsv ' £l yS fXïjSsv SCtI iV STSpOV

^apà (pXé^oL èTTavOicrpLOç, dXXâ èKSÏvôs ye œsTO , kou ovtcos SKCiXei.

,
208 — Ta? Sè dpTYjpias to dpyjxih’iœiov (Ç)XéGas d)v6p.ctlov‘ Kcà a(pvl,eiv

OTtois Xiyoïev Ta? (pXsËaSj dprvpi'oLS sSovXovto KaXeïv *


dprrfptwvydp

TO a-(pv^siv epyov *
sXeyov Sè kou dopids ko.) 'mvevp.oLTiKOi dyyeîoL, Kot: 5

209 cryfpoLyyas, Koà KsvoopiOLTa., kou vevpoL. KopTnv Sè ApialoTsXv? é^ou-

p£Tù)5 Tïjv Sid rijç pctyeœç dprripi'oiv bvop,d^si ,


rj its pLeyicrlri 'usoLpOL-

TsiaTOU Tfi pdyzi.


'
'tolvtïiv Se 'üsayeîav Hpa^ayopas eWia-lou kolXsÏv.

210 KapcüT/<5'a? Se Ta? Sid tov TpoLyjnXov KolXaç covôfjiotlov 'srdXou, oti

43 'snelovTûJv KOLpooSst? KOU <x(pù)voi èyivovTO *


Se vvv to ‘Zffotôvp.oi 10
j

ov 7 oijv dp7ï]pid)v, dXXd vevpoov aîo-Qr]7iKÔûv 'nse(pvK67rjjv TirXrjcn'ov *

211 Scrle et èSéXoïs pLeTOLOelvou TOuvofxoL, ovk dv dptapTctvoiç. — Nsopa


Sè, Ta pièv duo èyKe(pdXov koi vcotiou'ov, 'sspoLKTiKOL kou OLhôriTiKd y

212 KOI TffpooupeTiKOLy KOU 70V01 ’


70L Sk trrspî Ta dpQpa crvvSsTiKd. Ai Se

aucune différence entre Vépanthisme et la veine ; du moins, si cpanthisme


et veine sont même chose, Denys pensait qu’il en est autrement et écrivait

! 208 en conséquence. — Très-anciennement on appelait les artères veines; et,

quand on disait que les veines battaient on voulait parler des artères, car

battre est l’office des artères; on les nommait aussi aortes [suspenseurs)

209 vaisseaux pneumatiques , cavernes, cavités et nerfs. Aristote [Hist. des anim.

III, III,
7) désigne particulièrement sous le nom d'aorte la plus grande
des artères, celle qui descend le long du rachis; Praxagore a coutume
210 de l’appeler l'épaisse. On a autrefois appliqué le nom d' assoupissants [ca-

rolides) aux vaisseaux qui montent à travers le cou, parce qu’en les
comprimant, on produit l’assoupissement et l’aphonie; mais on sait au-
*
,
jourd’hui que ces symptômes résultent de la compression des nerfs et

non pas de celle des vaisseaux, de sorte qu’on ne ferait pas mal si on
211 pensait devoir changer ce nom. — Parmi les nerfs qui proviennent du
cerveau et de la moelle épinière, les uns actifs [moteurs) ou sensitifs sont

dits volontaires et cordons; les autres ,


qui entourent les articulations ,
sont
212 appelés ligaments. Les faisceaux épais qui s’étendent depuis la nuque,

1. ei yàp Cl. — 1.-2. ëttpov vsapà L. — Ib. KaXeï L. —6 . «ai «erwfxara i

Trlv^Aé^aom. L. — 2. ^e 1 o] éxrlo (sic) HtxXxsœpoira. L. — 12-1 3 . 'ü^sOpa pév Cl.

l
IG4 BIJFUS D’ÉPHÈSK.
Cliuch. 43.

'üJctye'ÎOLi èK tov iviov èK(pvcreis, Kcà jà sis Tr)v 'zirlépvotv éx. tov fivbs

éx<pvéfjisva , 'zévov'iss. — XovSpoi Sè râ stt) to7s z^époLO-i tôôv ba-'lâjv '213


(jxXrjpoTSpoL Sè Tûjv vsvpojv. — Xfiévss Sè xà 'ksuloL xaXvp.piaTOL •
214

^tTœvSS Sè TOL 'SJOL^VTSpOL TCüV XaXvpLpLCtTOüV. ïilfÀSAin TO \l7T0L- 215

5 pcoTOLTOv 'ZSrjypiOL tyjs TpoÇfjs. — 2apÇ Sè to êv toT$ cnrXdyyyoïs 210

fxera^v tcov dyysi'cov 'zssnvyos ,


dpLct v(pii tis xai 'srX>7 pa),wa tov

TsXéyixoLTOS TÔûv àyysioûv, d)s p-v xsvà tol psTCt^v r) *


xiû v twv pvœv,

hûSSrjs, xol) crlepsd' xa\ v èiv) to7s êXxscn xcà to7s xotXoûpctari twv
oc/Jœv dpTi Tsrjyvvpévr]. — Se ô psv êv Trj pdysi, pcty^hns * 217

10 ô Sià vœTOv, vcoTiouos, xoà rj zssp\ avTov prjviy^, vojtiou'ol’ b Sè

êv TM xpoLviCf), êyxé(pakos ‘
b Ss êv to7s dXlois bel sois, bcr'UTr)5,

êcLV TS êv psydXoïs êvfj xoiXm(xol(Jiv SerTrep êv prjpy, êv jSpoL-

yjovi ,
êdv TS êv crrfpay^tv, Mcnrsp êv 'ZirXsvpoL7s xoà xAstertv.

Aipa Sè b B'SppoTOLTOs xol) ^avôoTaTOs yvpos. — ^Xsypot Sè to 218-2

et celui qui, s’échappant du muscle [soléaire , jumeaux), se fixe au talon


[tendon d’Achille), sont appelés tendons. — Le cartilage est la substance 213

blanche plus dure que n’est celle des nerfs ,


et qui revêt l’extrémité des
— On nomme membranes
articulations. les enveloppes minces, tuniques 214
lesenveloppes — La épaisses. graisse est la partie coag^ulée la plus onc- 2 1

tueuse de faliment. — La chair est la partie solidifiée qui, dans les vis- 216
cères, se trouve entre les vaisseaux; c’est en même temps un certain tissu

et un moyen de remplissage entre les mailles des vaisseaux afin qu’il n’y
,

ait point de vide entre eux ;


puis il
y a la chair des muscles fibreuse et ,

résistante; enfin celle qui se forme sur les plaies ou qu’on trouve dans les

cavités des os est une coagulation. — La moelle contenue dans le rachis 217
s’appelle moelle rachidienne et au dos, moelle dorsale; la méninge qui la

revêt est dite méninge dorsale; la moelle rentermée dans le crâne est

nommée encéphale; celle des autres os a reçu le nom de moelle osseuse,


qu’elle se trouve soit dans de grandes cavités, à la cuisse et au bras, par
exemple, soit dans de petites cavernes, comme aux côtes et à la clavicule.

Le sang est l’humeur la plus chaude et d’un jaune foncé. — Le phlegme 2 18-f

4 . n<fieA 77 TO XiTtap. L. — 6 . 'rsenrr prt rà xevà (xera^v ^ Cl. — Ib. 77 oni.


yos, afict v<Pn tis e conj.; 'nrennyos otAXoL Cl. — 9. Tsrjyv^p^vvs L. — i 2-1 3 . xaî

TIS L Cl. — 7. TuXevfjiovos L. — Ib. ^pa-^îù)vt Cl.


DU NOM DES PARTIES DU CORPS. 165

Cliiicli. 43-44.
*
220 Xevxbv Koà 'sra^v, kou vo'V)(^fj dXvKOv 'osz^icjcjw^LCL. Tol»to J'è

221 OLvavOri, (JLsXav (pXsyfJLa. — XoXin ^è, ^OLvOn [J-èv, io 'csiKpov Kcà ^av-

dov 'ufepi(7(7Ct)(Â(X' 'ZSpoujoetS^? Sèy v o^s7ol xa) vn6)(Xcopos ‘


icoSrjs Sè,

>7 ICT^VpœS KOLTOLKOpnS KCÙ dxpOLTOS *


[
pt,éXotlVOt y
ij VTTOOrl dOfJLïJ ToO

223 alpoLTOs. AXXoi Sè to p.ikctv alpLct ,


ptiXcuvotv KaXovcriv. — Ta 5

vTToXoïTra 'üSspia-aratpiOiTcty (tisXos p.sv rj tou (r16paTO$ ùypoTtjs • piv^a

Ss TO dXfjiupbv 'srep/o-ŒMpLa tou syx£(pdXov *


î^pcbs Sè v xoLTd Tffdv to

(jdjpLOL VypOTTlÇ' OVpOV Sk TO £V KUc/l£t VtTpvS£S UypOV KOLTIOV' (pUCTO.

Sè TO év TOU £VT£p0l5 Tff£pl(7abv TSV£Upa •


Sk b £V Tots ù(j\

puTTOs ’
KOLTOifJLv'viov Sè al £v Ta'îs 3-r}X£aiv èiv) ptTjvi aipiaTCü^£i5 éx- lo

xpia£i? •
"ÔTav Sè X£vxd êTTiÇ/éprjTat ,
xaTapufiviov ou xaX£ÏTai ,
dXXd
225 pous. TdXa Sè yj êv toÏs piaaloU Tfféypts tïjs TpoCpijs. ^Tréppia Sè xat

3-oprj xa\ yàvos to aÔTo, /? év TSapaalaTais y£vvnTtxin Tsé^is o(xoü

226 'üSv£vp.aTOS xa\ Tpo(prjs. — Hpa^ayopas Sè tSiov Tpbnov tous yy\ious


Ô3v6\Lalfiy yXuxuVy xa\ îdoxpaTOVy xal ùaXo£iSfi ’
toutous p.èv xaTa 15

220 est X excrément blanc, épais, légèrement salé. Quand il se dessèche on le

221 nomme phlegme noir. — La bile est dite jaune quand il s’agit de l’excré-

I
ment amer et jaune; porracée, s’il est aigre et un peu jaune; érugineuse,
s’il est très-foncé et sans mélange; noire quand il est le dépôt du sang.
— Les
I

2|!-223 Quelques médecins appellent bile noire le sang noir. autres excré-

!
ments sont : la salive, liquide delà bouche; le mucus, superfluité salée du
cerveau; la sueur, sécrétion humide de tout le corps; l’arme, humeur
sodique qui se rend dans la vessie ;
les vents flatulences superflues qui
!
se forment dans les intestins; la cypsèle [cérumen), crasse formée dans
les oreilles; l'éruption mensuelle, écoulement sanguin qui se produit
^

1 chaque mois chez les femmes quand ;


cet écoulement est blanc on l’ap-

:
224 pelle jlux et non pas éruption mensuelle. Le lait est le liquide contenu
225 dans les mamelles et provenant de la coction de l’aliment. Sperme, thore
et géniture, désignent la liqueur prolifique contenue dans les paraslates

I
et résultant de la coction simultanée du pneuma et de l’aliment. —
Praxagore désigne les humeurs d’une façon particulière ;
il les appelle :

1-2. Tovto uèv TouTo Sè L. — éxKpiais L. — 12. Toi$ om. L. — ^'lô.

— —
j

2. (5é om. Cl. — 9. HÎiil/is L, Ü>. cjûtoTs (ovopacre Cl. — Ib. iffÔHpaTo. L. Ib.
j

I
L- — 10-1 1. à èv lalç alfxaT(joSr)s volXosiSsis L

I
106 HUFIJS D’ÉPHÈSE.
* Cliucli, 44-45.

T-nv îSsoLv ToC (f^Xéytxaros '


àXXovs S'è o^vv xcà vnp'J)Sr ) ,
xa) àXvxov,

XCLt 'ZUlXpOV '


70UT0VS Ss ù)S ySV(TCf,IXSVÙ) (p(xlvQV7CLl '
oiKkoui Sè -crpa-

cToeiSi] fj.èv Tfi X,P^?7 XextOcüSri Sè ttj TSayyTrni' aXkovs Sè, ^v-

altxov fjièv, OTi ^vea-OoLi TSOLpcta-xevd^si ’


crIoLo-ipLOv Sè, gti èv Taî$

5 (pXsxl^iv êvéor1rjx£y xcà où otoiSi'SœfTtv eîs t^v crdpxoi, Sià tg Xeirlovs

xai (pXs^cüSsis eivcLi tov$ criacrtpiovç yvyioùç. To Se oXov, yyyLOv o 227

npoL^OLyôpcts TSoiv TO vypov xàXsî • o Sè Mvtja-tdso?, toCtov fjtèv yv-


Xbv, T^v Sè yevalixriv SvvdyiLv, èctv t£ èv ^Yjpu^ èctv ts èv vypoj

yypLov. -
— Sspfxaa-tav Sè xcà 'ssvaCpLOL TjïIvojv (jlsv to olÙto alvai (frj- 228

10 aiv' oî Sè l(XTpo\ Siaipovat, TSvzùpcL [xèv to âvaTrvsopLSvov' S-spfXGv 45


\

<5'^ Tjjv £XTpi\pev TOU TSV£Ùp.OLTQ$' pi Sè dpyrjv Tiva ^corjs.

Tb l3p£(po$ TsapièyzTcn ytTvai, tw pèv XsttIôj xcà fJLOLXaxÔJ • 220

âpLviov auTbv YàpLiieSQxXYis xaXeï ‘ èvTsvÔsv, p.ot Soxeï, xcà r\ YiîXeiOuici

A(jlviol$ èncovépLCLaloti ,
(xdXXov TSap tj dnb tou èv KpïjT^ Xip-évos.

douces, bien tempérées , vitreuses, en s’en rapportant aux apparences exté-

rieures du phlegrne; aigres, sadiques, salées, amères , en tenant compte de


la saveur; porrucées , eu égard à la couleur; semblables à du jaune d’œuf,
en considérant la consistance; corrosives, parce qu’elles portent à se grat-
ter; celles qui restent dans les vaisseaux et ne transsudent pas
à travers les chairs ,
attendu que les humeurs stagnantes sont ténues et

demeurent d,ans les veines. En général, Praxagore applique l’expression 227


chyme à toute espèce de liquide, tandis que Mnésithée emploie dans ce
cas le mot chyle [suc), et il réserve le mot chyme pour indiquer une qua-
lité sapide, qu’il s’agisse de solides ou de liquides. — Zénon assure que 228 .

la chaleur et le pneuma sont même chose; les médecins font une distinc-

tion: ils appellent pneuma l’air qui est respiré, et chaleur ce qui résulte
du frottement du pneuma; d’autres prétendent que la chaleur est un
certain principe de la vie.

Le fœtus est enveloppé de membranes, d’abord d’une .membrane ii'i

mince et molle; Empédocle l’appelle amnios; c’est de là, ce me semble,


que la déesse Ilitliyie a pris le surnom d’^m«/u5, et non pas du nom

2. (paiverai Cl, — 6. To'y Cl. — 8. ts Xs'k'Iov Kai fiaAaxdr Cl. — 1 3. Hetaetdvta

s>7 pw L. — Q. ^vXôv L. — Ib. fiév om. Cl. Ap.vvcrias (sic) L. — i/i. xai (lôtXXov
— 11. Ki^vs àpx^^jv Tira Cl. 12 . to fzèr rjnep Cl.
!

I
DU NOM DES PAHTIES DU CORPS. 167
I
Ciinch.45.

i 230 ÉcopûJfjLSv Sè àvoLiéyivovies Tovrov tov ^urSivot 'üsepié’Xpv'Tct vypov,

'cso'Kv Sri xaOûLpcoTSpov toC èv 'koyi^op.évois p-èv è(pcd-

vsTO d)(77rsp îSp&)$ eïvai tov (3ps(povs, rb Sè Sià tov ovpdyov Sa-irep

231 GÙpov sis To yppiov èxSiSôvcfj. AXXâ b psv dpvioç evSoOsv xoù

'srspi TW j3péÇ>st * TO Si yppi'ov s^w xct) -srepî Trj valépa Tpayvs xai 3

232 Ç)\sËwSï]s yiTCüv. Ex Si tov yppiov èx7re(pvxei b bp(potXbs, Svo ^Xé-

xa] Svo dpTïipiou, xai Tsépit'los b xaXovpevos ovpaypSy dyyziov

l^payv xct) àpCpial o*pov oltto tov zsvOpévos Trjç xvctIscüç sis to yppiov

êp^dXXwv. \

233 Ta pèv TsXsialct tov dvOpwnov ovtcü yprj xaXs7v *


si Si ti èv tov- 1

TOis xct) 'ZffapaXéXsnr'lat ,


ov prjv Sixctiov Ta TffoXXà aTipdcrai Std

Ttva bXiya TSapo(pOévTa.

230 d’un port de Crète. En disséquant cette tunique nous l’avons trouvée
'
pleine d’un liquide beaucoup plus limpide que celui qui est renfermé
dans le chorion; ce liquide semblait à qui réfléchissait, comme la sueur

j
du fœtus nous reconnaissions aussi que par l’otira^ae conduit de V urine),
;
, (

231 une humeur semblable à l’urine arrivait dans le chorion. L’amnios re-
I

[
couvrait immédiatement le fœtus, tandis que le chorion apparaissait
I comme une membrane externe, rugueuse, tissée de veines et qui se

: 232 trouvait en rapport avec les parois de l’utérus. Du chorion partait l’om-
phale [cordon ombilical), composé de deux veines, de deux artères [veines

et artères ombilicales) et d’un cinquième vaisseau qu’on appelle Vouraque,


vaisseau court qui communique, par deux ouvertures, avec le fond de
la vessie et avec le chorion.
'
233 Telle est la nomenclature de la plupart des parties du corps de l’homme ;

>
( si on en a omis quelques-unes, il ne serait pas juste de tenir en mépris
la somme considérable de connaissances acquises, à cause de quelques
petites choses qui auraient passé inaperçues.

2. èé CJ. — 5. Cl. — lo. e< ^e] rà èé L.


ANEnirPAWlN"
HEPl

ANAT0MH2 TON TOT AN0P£inOY MOPinN.

Clincb. 53.

UapaSévres tôjv s^wQev ^ewpovp.évwv ovopLaalav, é^rjs VVV


*
stt) Tr\v lœv èvToarQioJv pLSTa^ou'vcopLSv yvwaiv *
soixs yàp xonà
TOUS ao(poi)$ oiove) pLinpos xocryLO? b civdpœTro?, avripupLos tv$ oC-

pavi'ov Tct^scüs, 'sroixlXrjv eycov Srjpuovpytctv dTroTsXsapLccTôûv ev ts

5 T fi TMV pt-spôjv xoLTOLarxevfi ,


Koù Tri TÔ)v £pyù)v êxËdcTSi • zscuSev'iéov

oùv xoLdairep Ta aXXa Ta xarà tïjv ictTpixrjVy ovTCocr) Srj kol\ tol xarà

àvcLTop-^v 3-sMprjpciTOt. Tri? oùv dp^às SiSoLaxoLXtas oîovû 2

TRAITÉ ANONYME
(attribue à rüfüs).

I.

DE L’ANATOMIE DES PARTIES DL CORPS.

Après avoir donné la nomenclature des parties qui se voient à l’exté- 1 ^

rieur, nous allons maintenant nous livrer à l’examen des parties inté-
rieures; l’homme, en effet, aux yeux des philosophes, passe pour un
petit monde [microcosme) ;
il est une représentation du bel arrangement
des choses célestes ,
manifestant un art varié dans la construction de ses
parties et dans l’accomplissement de ses fonctions; en conséquence, il

importe d’apprendre les sujets d’étude que fournissent l’anatomie aussi


bien que les autres branches de la médecine. Posant donc les principes de 2

i-p. 169, 1. 2. TlapaSôv'tes. . . Q-éaiv xëv èv'toadtoov èiaXeyœpsBa k. — 6.


T£ Kai ovopaalav] Ôti 'zsepi tëv ê^œdsv ex em.; §é Cl. — 7. SiSacjKaXlas xa't

Çatvopévœv, SiaXaSàvres , vvv êni oïovsi Cl.


ANATOMIE DES PARTIES DU CORPS. 169
Clinch. 53-54.

t/TTO^dOpoiv 'üsoiov^evot y
ènôricjSyLsOoL r\v 'ssapéa)(^£ to7s p.ép£(7iv rj (pv-
I

crts B-£(7iv t£ }cai bvop.a(7tav. ,

!
^3 Éi^ Trj KsÇaXfj toi'vvv 7Sepiéx^'^<^t Ka-roL t^v KOiXoTnia ^ov xpa.-
I

j
v7ov crvv TOLÏs 'srspl avTov pirfviy^iv b èyxéCpciLkos , xctrà crvyxpta-iv

'cspoç Ta dXkoi 7CJV Z,wwv d)s êir) dv6poJ7TOV \id\wv vnctpxœv * àOapw- 5

Sï)s xoà yXia-ypos t^v (rvyxpicrtVy xcà SidXevxos, vtto ÿ 'srpos to

4 iviov TSTaxTai rj Xeyopt.évr} 'nsctpzyxzpcCkis, Tcov Sè pLrjvtyycoVy v p.év

Tts sali 'srpOG-lvTTtjs TÔJ Tov xpccviov bcrlœ, rj xat o-(pvypLtxôj5 xi-

vs.7iou ‘ SevTSpoL Sè v 'Zffsp) avTov rj axénova-a to XsXvpiévov aCjov

!
5 xa) Siaxaiéxovcrct ty}v crva-lao-iv. Avroti Sé dai vsvpcüSsts xa\ 10

vp-SvcoSsis y
'usoarriv 'ts alcrSridiv ixovcrcu ,
xcà 'ssXoxols àyysiwv.

6 kxi'vrjTOS pièv v èvSozépcOy svxi'vrjzos Sè xcà zifOLyvTépcx, in èirdvco.

7 Atto Sè zov éyxsCpctXov yi'yvszou OLivoTpvcris tov pivsXov Siixvovpiévrj

Slà TOV TprlpLOLTOS TOV XpCLvioV XOLTOL TO îvioVy Xcà Slot Trjs TôôV cr(pov-

l’art comme fondement de notre enseignement, nous dirons quelle place

I
la nature assigne à chaque partie et quels noms elle leur a imposés.
3 Dans la tête, entre les parois du crâne, est renfermé avec les mé-
I

nincjes qui le tapissent, V encéphale plus volumineux, eu égard au corps,

j
chez l’homme que chez les autres animaux; c’est une concrétion pul-
peuse et visqueuse; il est cendré; la partie qui est située en dessous, à
I

4 l’occiput, se nomme parencéphale (cervelet). Des deux méninges, l’une

j
(dure-mère) se moule sur les os du crâne; elle a un mouvement ana-
logue à celui du pouls; l’autre (pie-mère), suivant les sinuosités du cer-
I

veau le maintient en
,
un tout et préserve de désagrégation sa substance
5 fragile. Ces deux enveloppes sont nerveuses (fibreuses) et membraneuses ;
I
elles jouissent d’une certaine sensibilité et présentent un entrelacement
G de vaisseaux. La membrane la plus interne est privée de mouvement;
7 la membrane la plus épaisse et la plus externe se meut librement. De
I
l’encéphale naît la moelle
(
m. épinière) qui s’échappe par le trou du crâne
à l’occiput (grand trou occipital) ,
et qui descend jusqu’au bas du rachis à

4. atÎTo Cl.; auTîfy A, — 5. rà âXXa '^Mcc Xov(xévrj Cl. — 8. Tcp tov xp. ôal& ex
'
{i£t^ci)v ù)s èxi àvdpœTTov Tvy^dvoov C \. — em.; tc5v tov xp. ôalwv A Cl. — ii.
1
ddepu)êr}s A.. — 6. pca/aiite ^<aA. om. xai TsXoxds ex em.; xaTdTcXoxds A-, xa-
'h — 6. --y. Tspoç T'2 îvîcp Cl. — 7. xa- TaxXoxrjs Cl. — 12 , êvSoTépa A.
170 KUFUS D’ÉPHÉSE.
Clinch. r)-i-55.

SvXcüv HOiXorriTOS Sio^STSvofjisvri Sià 'stolvtcüv axp^ TsXsvTatoVf

ovx îStOL ŒvcrhxŒis, àXkoL dnoppoioL èyx£(p(XAov '


kqlasÏtou Sè voûticuos

fiveXos. Éx(pv(7ei$ Se eîcri Tsopwv oltto lov èyxe(pcL\ov StrfxovaoLi 8

vevpwSeis xcltol exctcrlov aîaOrjTïjpiov, olov cSra, pîvas, xcà Ttx Xoind.
5 — M/a Sè àno jSdaeœs (pépeiai eyurpocrOev cos Sitjprip.évv Styri, zrpo- 9

xvttIsi ts ei$ éxd'iepov tuv 6(p6aXfÀÔûv xajà t^v 'keyop.évrjv zsveXiSa

xcà ^oOpcoSri xotXoTrjra tou 'Z^pocrœnov , 'srapà éxaTSpoL rrjs pivos,

evOoL V Tœv xiTrSvœv tôjv tov oCpdaXpLov crvvvÇiayxoTùJv 'urXoxv yéyove


TOiavTrj. — Ùv 0 zrpo 'csdvioûv TeTayfJiévos , dno p.ev tïjs tcl^scos 10

10 djvofxotdlai 'nspddios '


duo Sè Trjs ypotois, Xevxo? '
xcLXe'i'iou Sè à x^twi/

'SfpùJTOs Xevxos' [o] aÛTo? xa] xspcnoeiS^s , vtoi Sid Trjv svtovIolv, v

SioL 70 Xdp.7reiv to TSOLpaxetfievov vypbv êvSoQev o)s Sià xéparosy v 55


|

travers toutes les vertèbres ; ce n’est pas une substance particulière ,


mais
un écoulement du cerveau on ;
la nomme moelle du dos. Du cerveau partent 8

et sortent [par des trous qui leur sont destinés] ,


des canaux nerveux
[nerfs] qui se distribuent aux sens :
par exemple, aux oreilles, au nez
et aux autres parties sensorielles. — Un de ces prolongements se dé- 9

tache en avant de la base du cerveau, se divise en deux branches, et se

rend en s’inclinant tà chacun des yeux dans ,


la partie qu’on appelle bassin

ou cavité du visage en forme de fosse ^ et qui se trouve de chaque côté du


nez, là où s’opère, comme je vais l’indiquer, l’entrelacement des tuniques

c[ui constituent la charpente de l’œil. — La tunique qui est en avant de 10

toutes les autres [sclérotique et cornée) se nomme première à cause de sa


position, blanche en raison de sa couleur; on l’appelle tunique première-
blanche; mais on la désigne aussi par les mots semblable à de la corne

[cornée transparente) , soit à cause de sa force de résistance, soit en raison de


la transparence brillante ,
comme à travers une corne du liquide qu ,
elle

contient [humeur aqueuse de la chambre antérieure), ou enfin, parce que,

1. Cl. — 2. oüx iSia èyxe- (Tovv(p. ToiaÔTV A Cl. — 9. Ô tapé Cl. —


(pâXov om. A. — Ib. èvvcùTiaïos Cl. — 4 - 10. xpéas Cl. — Ib. ÀevHOs ex em.;
cora om. A. — 5 . êpLitpocrOev ws] An Aeuwos, CVS ai ovXai prjvvovat [-aai A) thc
èp.TtpôaSioç'i — Ib. Sirjprjfiévrj èiyîj om. XevKOTïjta TovTov A Cl. — Ib. xoA. Sè 6

A. - 6. éxaTepa A. — 8-9. •/jiwvuv tùv om. Cl. — 11. [ô] om. A Cl. — Ib. au-

tov ô(pB. (Tvvv^. TsXoKv yéyovs Totaotn tos Kai om. Cl. — Ib. Kepatoei^n^ <îè

Px cm.; vfXoxrt yéyovt. T«5r toc o(pB. ntoi Cl.


VNATOMIE DES PARTIES DU CORPS. 171
: Cliiicli. 55.

1
1 1 J'iût TOfiépoiTi 'csoLpoLTïïXrio-ioôç sU x7ïjS6vol$ oLvctXvecrQciu. ù^evrepos Sk

jà)v S(7Îi tspoalvTT^s TW TjSpoûTCp ysv6[ievoç xaiOL 'mpocrdpTrjaiv ây^pi

Tris XeyopLSvrjs als(pdivns, os kclto. tvv éoLVTOv pLsa-oTrjTo, dictai acjtv

I
13
12 (Tco^eij xdi TSTpriTou KvxkoTepws. To TSTprjpiévov aoipLOLy Xs7ov

pév êaliv s^O)9sv, KOLToi. O 'sspocnriTi'leL tm KepoLTOSiSeï '


Saav Sa «tto 5

Twv àTTS(Tl pctpipLevcov, ws <^r)criv Hp6(piXos y Sopa payas crla(pvXrjs

6{ÀOtov, KaTaira'îTXsypiévov àyyslois. KaXsîrai Sa SavTapos (xèv rfi

Tct^ai ,
Tarpripiavos Sa dirb Trjs xaT aaKavrj s , xa) payoaiSrjs àiio Tfjs

,
14 êpiÇfapalas, xdï yopioaiSrjs , cos opLOicos
X°P^V ^OLTï]yyaio)p.évos.'0 Sè
I
rpiTOS ànb tov aÙTOv Tsopov TSpoaXOoûv TSapiay^ai vypbv [wû£î] tw 10

15 Xsvxôj TsapaiïXriaiov, xaXovp.avov vaXoaiSas. E(t7z Sa Xeiilbs dyav

i
OVTOS' xaXsïrai Sa otTrb p.av Tris tov vypov TSrj^aœSy vaXoaiSrjs * «tto

Sè Tris Xsnl oTrjTOs , dpayvosiSrjs ’


ixpL(pi^Xr]a1 poaiSrjs Sa Stà Trjv twv

11 semblable cà de la corne, elle se résout en lamelles. La seconde [choroïde


I

et iris) se modèle sur la première jusqu’au cercle que l’on nomme cou-

I
ronne (corps ciliaire), et s’y rattache; Là, offrant à sa partie moyenne une
I
I2 solution de continuité, elle est percée en rond. La partie percée (iris) est

lisse au dehors, c’est-à-dire par la face qui est en rapport avec la cor-
i
née, et rugueuse à la face interne, comme dit Hérophile, attendu que,
!
formée d’un tissu de vaisseaux, cette surface ressemble à la surface in-
13 terne de la peau d’un grain de raisin [couche pigmentaire ou uvée). On
appelle cette tunique seconde en raison de sa position percée à cause de
,

i
sa structure, semblable à un grain de raisin [uvée), eu égard à son appa-
rence, enfin semblable au chorion [chorioïde) parce qu’elle est entrelacée
14 de vaisseaux comme est le chorion. La troisième tunique [réline) partant

du canal dont il a été question [nerf optique), renferme un liquide ana-


logue au blanc d’œuf et qu’on appelle liquide semblable à du verre enfu-
15 sion [corps vitré). Cette membrane est très-mince; on la dit semblable

à du verre [hyaloïde) , eu égard à la consistance du liquide qu’elle con-


tient; semblable à une toile d’araignée [arachnoïde), vu sa ténuité; enfin

1. TYineSévas A. — 3 éavTrjs A.
. — 6. Tci^ei , nai 'reTpr][iévos Tfj Kcnaanevi]
poLyos al . èopii Cl. — q. dfxoïov KarotTce- Cl. — 9. cas om. Cl. — 10. e conj.;
TtXeyfiévov ex em.; oycoios KaTdirenXs'yiié- om. A. Cl. — 11. Xeyôixsvov CL — 1 3 .

'
vos A Cl. q-H. KofA. Sè oÙTos Sevrepos dp-Ç), êé om. A.
172 RUFüS D’ÉPHÈSE.
Cliucb. 55-50.

àyyziwv kol'tcliiXok^v ko.) to cryri^JLOL *


aizo yoLp ctIsvov sis 'ZsXd'ïOs

àvsvpvvsTcti ,
Kcà xotXcu'vsTOLi 'üspos 'n^ctpctSoy^vv tov TSTapTov

vos 05 vypov 'u^spiéysi xpoaldWo) zS(X.poi7v\yicriov ,


ov to p-sv rjptcrv

TSpOKVTzIsi awayss vTTctpypv tôj tov SsvTspou TprIpoLTi *


to Sè ripiav

5 avyxsnou t<m dpay^vostSeï. Outos toî'vvv xéxXrj'^ou Sia-xosiSrjs ,


xct) 16

(pctKOst^ris dTTo TOV cry^rfpctTOS' KpvalaXkosiSYjs Ss diro Tfjs tov vypov

tsyI^soûs. ^ovtov Ss ovk â^iov(7i' Tives y^iTÔjvoL bvopd^siv *


è'TiTiayov 17

Sé TivoL vpsvcüSr] XéyovG-iv eivai. — |


i^rjs psTiTSOv stti to, èv tôj

tjlÔpOLTl TSOLpOLKsipSVCt. H pSV OVV yXwŒCTOL ^SCûpS^TOLl 'ZSSpi(pSprjs TW 19

10 (jyjnpaTi, diro tîrAaTOO? sis crlsvbv xoLTctXrjyovdCL , êppi^wpsvrj ctTro

(poLpvyéOpov, a-apKwSïiSTïjv avyKpicriv xdï tsoœôjs vsvpcoSrjs, xivovpévrj

sïs TS pOL(7ï]G-tV TWV CTlTl'wv, Xa) TïjV Tïjs XOLTOL1t6(TSWS SVSpySlOLV, STI

TS Trjv Tïjs èvcLpOpov (poûvris ysvscriv, tov sxnspTropsvov àspct (jyjn-

paTi^ovaa xaTOL Trjv Tris ’>i^vyfis iTTiWlcLo-iv, cLÎcrOrjcrsws asTsypvcjCL

semblable à un Jilet [membrane réticulaire, rétine), si l’on considère l’en-

trelacement des vaisseaux, ou sa forme, car elle va en s’évasant, en


s’aplatissant et en se creusant pour recevoir la quatrième membrane
[capsule du cristallin), laquelle renferme un liquide semblable à du
cristal [cristallin); par une de ses moitiés, cette quatrième tunique
penche en avant, étant contiguë au trou de la seconde [ouverture pu-
pillaire); par l’autre, elle repose sur la membrane arachnoïde. On ap- 16
pelle la quatrième tunique, en raison de sa fomie Jtunique semblable à ,

un disque ou semblable à une lentille; ou semblable à du cristal, eu égard


à la consistance du liquide qu’elle renferme. Certains médecins, ne ju- 17

géant pas à propos de l’appeler tunique, disent que c’est une certaine
substance membraneuse coagulée. — Passons maintenant aux parties 18

contenues dans la bouche. On voit d’abord la glotte [langue), qui a une 19

forme arrondie, et qui, de large à la base, devient pointue à son extré-


mité; la langue prend racine au pharynx; elle a une structure à la fois

charnue et un peu nerveuse; elle se meut dans la mastication des ali-

ments, dans la déglutition et aussi pour l’articulation des sons, façon-


nant, conformément à la direction de l’âme, l’air qui est poussé au

2-3. Oyp. 'CT£p<e;^ovT05 Ci. — lo. — 11 -p. . 1 ^3 , 1. I . «lyoüfz. . yeuCT?. oni.



.

Xrj‘yov<T(X Ci. i o.-i i . «tto tov (papvy.CA. —


A. i 2.-1 3. éri TtTijv T ;
éri re sis vtjv Cl.
ANATOMIE DES PARTIES DU CORPS. 173
Clinch. 56.

20 Tv$ yevG-liKfjs. Kara ti^v fSdo-iv tolvtyjs êK7Ts(pVKv7a 7vyy(jxvei v

STTtyXcocrcTU ,
oiove'i yXwcro'Ct (uxpà è'ïïcLvw TO0 tcXaTOus êvscrlœaoc

KOLTOL TYjv Ooipvyyoi, SK (Sdasais 'zsXoLTVTSpas eh arlevov olttoXv-

yovaay y^ovSpcS^r]$ tï)v (jvyxpicnv, xoltol Tr)v Tspos lov (pctpvyya

(Tvyyévsiav y v [^èv 'ipa.yzicLÇ àpTïjpid? 'ssœp.a ylyvsTcu, ty]s Sè 5

21 els Tov crlôp.a.ypv 'srapaTTopLirris bS6s. Étt} Sk Trjs eTriyXcoaa-i'Sos âvœ-

6ev èxxpep-^s eTtixenou v xiov\s, cxTro twv xoltol tov ovpavov [ispôôv

èxTTs(pvxv7a xoltol tol Trjs vTrspdas Tpr/piaTa, v xai o‘1aÇ>vXv x<x,Xe7-

Tai, divo Trjs xoltol to ctxpov êptCpepsias ,


ov o-770vSa/av Tivà 'Zffoips-

yofxsvrj y^psi'oLv' Sib ov^èv êpL7roSi%ovTOU ol TOLVTnv OLTTOTpirjOévTes. 10

22 ÈvêoTepco Sè Trjs yXwT'his éxaTspov p-épovs x£7toli 'srpoa'lvTrrj [to^ '

TSapla-OpioL, £$ TOV àpiQpov ovtol, d^svco^rj Tr)v avyxpicriv, xoù tso-

(Tws ‘srepi(p£prj ,
evTpsTrla, evonroXvTct ,
vpsvi'ois 'u^poarsiXrjppéva

20 dehors; enfin elle participe à la sensation du goiit. A la hase de la lan-

gue, prend naissance la surglotte [épiglotte) comme une petite langue

qui, se dressant de toute la largeur de la grande langue sur le pha-


rynx, est large à son origine et étroite à sa terminaison; l’épiglotte
est de construction cartilagineuse, là où elle est en rapport avec le

pharynx; elle sert de couvercle pour la trachée-artère; elle est la

j21 route et la directrice vers l’œsophage. Au-dessus de l’épiglotte pend


j
la colonnette [luette); elle prend naissance des parties voisines du voile
'
du palais, au niveau des trous qu’on remarque à la voûte palatine

!
[ouverture postérieure des fosses nasales); on l’appelle aussi grain de raisin,

I
parce que son extrémité est arrondie; elle n’est pas d’une grande
22 utilité; aussi, quand on la coupe, aucune fonction n’est altérée. A la

partie la plus reculée de la langue, et de chaque côté de cet organe, se


I
moulent, sur sa base, les excroissances dites glandes latérales de l’isthme

[amygdales); au nombre de six, elles ont une structure glanduleuse; la

forme en est arrondie ;


mobiles et faciles à enlever, elles sont attachées

i
à l’aide de membranules [membrane muqueuse?) qui les suspendent par la

2. -wX. avTrjs èv. Cl. — Tb. dvealcocja ex em.; èvite(p. A. Cl. — Ib. ra om. A.
A. —3 -
4 ^vyovaa. A.
. — 6. <r7 ofx. tcSv — 9. 'csepi^e pelas Cl. — i), ÈvSoTe-
(Tntùûv «apaTT. Cl. — 7. ovpavov^ âvdpci)- pov A. — Ib. [to] ex em. ;
om. A Cl. —
nov Cl. Tt. p. 174, 1 . 7. — 8. ènizetp. 1 2. é'I] Voy. notes. — 1 2-1 3 . 'vsô5 s Cl.
Mk HUFUS D’ÉPHÈSE.
CHncL. ftO-SI.

'srpoaapTéa-i JcaroL iSdOos, dv tx fÀèv 'véaaapx s? éKOLiépov piépovs

I
^scopBL'rcti * 7a Sk Svo éaViv d0av£cr1 spa. HoLpi'crôpix Sè Xéysicu
aTTO 'TOv SV (tIsvôj 'üTGppj }L£7cr9ai * 01 yàp àpyjuoi Ta alevd laSpovs
êxdXovv * xaXovvTai Sè xa) àvTidSe? àno tov xaTO. t^v Sidvot^tv tov
5 crlSpaTOS àXkri^ais êvavTias (pai'vscrSai ^
xaï pdXtala OTav (pXsypai-

vcocriv.

^vTSvOev Sè àiTo tS>v xaTo. tov ovpavov psp^v xaï Trjs yAcSa- V\

crïjs êx(pvovTat Svo eh l3d6o$ 'nropoi * cov b aèv eixTrpoaOev xaXel-

Tai (pdpvy^' psTa^v Sè tovtov xaï twv tov TpayriXov a(povSv-


10 \o)v, arlôpayos. Kai b pèv (pdpvyZ ypvSpdS-ns Tvyydvet, xaï àva- 2f>

TTSTris xaTOL Tr)v 'srspi(pépeiav ,


ex pèv tôov dvo) 'Z^XaTVTSpos vitdpyjjiv^

SX Sè TÔJV xdTW crlsvoTepos *


Tffpoïdv Sè xaTa tols xXeîs xaï to av-

Tia-lepvov, TOV TsXevpovos êx(pv£Tai péa-os, xaï xaTaTrXs'xei tovtov

to7$ xaXovpévois f^poyy^iois. Tpay^s7a Sè âpTrjpi'a xe'xXrjTai ovtos 26

15 diTo TOV TSTpayyvdat * ^poyyos Sè viïo èvlwv eh TsdpoSov yeyovdyç

base; quatre se voient de chaque côté au fond de la bouche; deux sont


moins visibles. On les appelle glandes latérales de l’isthme parce qu’elles 23
sont placées de chaque côté d’un passage étroit (car les anciens appel-
aient isthmes de tels passages), ou glandes opposées attendu qu’elles pa-
raissent opposées l’une à l’autre quand on ouvre la bouclie, et cela
surtout lorsqu’elles sont enflammées.
Au fond du palais et à la base de la langue, s’ouvrent deux canaux 24

qui plongent de haut en bas ;


celui qui est en avant se nomme pharynx
{larynx, trachée) ;V estomac [œsophage) descend entre le pharynx et les
'

vertèbres du cou. Le pharynx est cartilagineux et s’ouvre circulaire- 2f

ment; il est plus large en haut et plus étroit en bas; s’avançant au ni-

veau des clavicules et de V anti-sternam il se fixe aux deux poumons,


occupe le milieu de l’espace qui les sépare et en forme la charpente
par l’intrication des anneaux qu’on appelle hronchies [birtnches). Lè pha- 2(

jynx se nomme aussi trachée- art'ere à cause des rugosités de sa surface


[externe], ou, suivant quelques-uns, bronche, attendu qu’il est disposé

J. 'zspos àpTnatv Cl. — 2 . eipyjTat Cl. to’7 om. Cl.— i i. Ttiv om. Cl. — i3.
— 4. ixéXo'jv’ dvuâêes Sè oltïo Cl. — 5. péoov Cl. — i 4. ^poy/^dcn Cl. — i 6.

irctvTta A. — 8. ets ^àOos Séo Cl. — g. ^pôy^os^ ^ oy. notes.


ANATOMIE DES PARTIES DU CORPS. 175
Clincb. 57-58. '

27 Tov KOLTOi dvaTTvoinv éXKCfJLSvov 'ZiîvsvfXotTO? xoù (pùûvrjs yévscTiv. rj^rfp-

TïiTOLi <5'è àitb avTOv b 'ZsrXsvfxœv cro[i(^6s ts kcll àpazo?, TffepisxofJte-

vos TM xvTSi TOV B-Mpaxos , a-CpaipoetS^s y xou (xvovpos to a-y^rjfxay

StOLlpOVfXeVOS sis Xo^OVS TffévTS, Tnv XpOlOLV TS(ppùS xoà VTToXsVXOS

àstxivrjTOs, TpoTTOv è'réx^^ ^l^ SloSov tov TSvevpctTOs '


to 5

^ yàp Sià (pdpvyyos dyopLSvov ]


sis Ta jSpoyxt'of- tmv àpctiMp.ctTMv

avTOv sis Ta xsvd tov S'Mpctxos Si'siat ,


xoà TSctXiv sis Ta sxtos dirb

TOVTOV SlOLTCSpLTCSTai ToUs XŒrd (pVQ-lV TH^ÔpOlS,

28 iixaTSpoüOév ts TSpov'TsalaXTou toUs viioxov^piois 6 ts cnvX^v

xoà Tb jjTToip, d xs7tou virb Tbv 'zirXsvpiova’ dXXd to ptèv feap sis 10

TO de^ibv p^spos fxdXXov 's^poaripT'np.svov tm SioiCppdyyLCiTi ,


sx tmv

OT ia-Osv pLspMv d)yxù)pLSVGv, svto(J.ous XoGmv Tsa-a-dpcüv v TffsvTS ^la-

crso'vpi-ota’pLSvov, (poLXM^ss Tr)v xpo^dv, stt) to svspsvôscrispov * Ç)Xs-

29 ^wSsa-lspov Sk tvv (Tvyxpicriv, xoiOb xoà aiptOLTCodss Tfi aval dos i. Tœv
(pXsËœv Ss Ta Trjv xoiXrjv (pXs^a Trj did tov SiaCppdypLaTOS stt) tï)v 15

pour recevoir l’air attiré par la respiration et pour la production de la

js? voix. A la bronche sont suspendus les poumons, organes poreux et per-

I
méables ,
contenus dans la cavité de la poitrine ,
arrondis , et se termi-

nant en queue de souris ,


divisés en cinq lobes ,
de couleur cendrée et
j

I blanchâtre, toujours en mouvement, remplissant, pour la circulation de


i l’air ,
l’office de deux entonnoirs ;
car l’air qui arrive par le pharynx

I
dans les bronchies se répand à travers les pertuis du poumon dans la

! cavité de la poitrine, d’où il est repris et rejeté au dehors au moyen

[
des canaux disposés par la nature.

28 De chaque côté du tronc, dans les lijpocondres se cachent la rate et


le foie; le foie, placé sous le poumon, occupe surtout la droite; il est
j

suspendu au diaphragme; renflé à sa partie postérieure, il se sub-


i divise en quatre ou cinq lobes; sa couleur est celle des lentilles, mais

j
elle tire un peu plus sur le rouge; il est de structure veineuse, attendu
p9 qu’il est une agrégation de sang coagulé. Les anciens appelaient portes
les orifices des veines qui rattachent la veine cave [partie de la v. c. infér.)

3. <T(^ajpoet<5Tf? ex em.; cr(^atpw5i7sACl. Voy. p. 177 , 1. 2 .


14. xaQô ex em.; juxxà
— — ^.eiÿToCl. — 10 —
j

I
Ib. fxe/oupos A. . o A Cl. i5. ex em,; xà
I
a ex em.; ô' A Cl. — 11 ,
om.
(lâXXov A. è-nl rrfe A Cl,

i
176 RUFÜS D’ÉPHÈSE.
Clinch. 58-59.

KOLpSlcLV (JVVOLTrIoVTOL G‘16(XCtT<X CtTO TÔJV dp^OLtCüV eipriTOLl Kcà 'ÜSvXoLl. 30

Ttto to KSKvp7ù)p.évov pLspos s^si 'üS pocHï àyyzi^iov xualsi


7Sapcni\ricriov, vevpôôSss, yoXrjs zsepiSKTiKov tottikôûs èv avT^ yevofis-
vrjs’ àno où ^^) nai 'sropos vevpûj^rjs Teivei Sià tov pso-evTSpiov stt)

5 T(X svTspa, Sià ou koltol ^pOLyy SiridsiTou in yoXv bU rà svTSpa., xai

êmypcüvvvcri to Koirpiov, Kcà crpos tyjv ixTioKpicriv avTOv TSpoQvpiioLv

TsapéyeTOU’ ov Sict(ppoLyévTOs kcÙ tov txTepov a-vfxËaivst yiyvsaSou^

Trjç xoXrjs àvayeopiévris sis tov oyKov ’


Stb XsvTià ko.) àpyiXojSr) tol

SioiywpyjpoLTa (pspSTou. — |
Ô cnrXvv èvavTiœs TSTaKTou tout^,

10 TffapeKTStvopLSvos ÊTri (jlv>cos, avOpooirtvco 'iyyei [êp.(pspt{s'\ * êx. pèv

TCüv dvco 'Sfspi(p£p)j$ xûti êppo)(X£vos , SX Sè TOôv x6ltw (TvvayéfJLevos

xcà îcryyos, to7s pisaots Sè arisvovpisvos , TpvycoStjs^ Trjv ypoiàv^

yoLVvos T^v crvyxpiŒiv xcà àpouos, àyysiwv eyo)v xcLTaTïXox^v,

aTTpoLXTOs xa) àv£vépyr)TOs. — J\pocreiXii)7:'lcLi Sè Toh Xo^oU tov 32

à celle qui se rend au cœur à travers le diaphragme (autre partie). A la 30

face concave (face inférieure), le foie présente une espèce de petit vais-

seau semblable à une vessie et nerveux, où se rassemble et se trouve


renfermée la bile qui se forme dans cet organe [vésicule biliaire); de ce
vaisseau part un canal également nerveux (canal cholédoque), qui tra-
verse le mésentère pour s’ouvrir dans les intestins (duodénum) et y ver-
ser peu à peu la bile qui colore les matières fécales et excite l’intestin à
les rejeter au dehors; quand cette voie est oblitérée, l’ictère se produit,

la bile étant répandue dans l’organisme; c’est pourquoi les excréments


sortent blancs et argileux. — La rate, étendue en long, est placée à l’op- 31

posite du foie; elle ressemble assez à la plante d’un pied d’homme; à

sa partie supérieure, arrondie et résistante, à sa partie inférieure, ré-

trécie et mince ,
elle est étroite à sa partie moyenne ; sa couleur est celle

de la lie de vin ; sa structure est lâche et poreuse ,


car elle est un tissu

de vaisseaux; c’est un organe qui ne remplit aucun office et ne sert à

rien. — Le cœur, enveloppé par les lobes du poumon, est placé dans le 32

1 . awaitlov Tct Cl. — Ib. dyyeïov A. notes. — 9-*>o* toutw •


xeriat Sè xaià
— 3 . avT^ Ci. — 4 (isaevrépov Cl.
.
— TO evcbvvpov VTZOy^ÔvSplOV 'TSipZXT. Cl.
5 . HOLTOLËpayy Cl. — 7. xai om. Cl. — Voy. notes. — 10. [èpÇiepYis] ex em.;
8-9. Tffs ;^oA^f (péperoii om. .A. Voy. om. A Cl.
ANATOMIE DES PARTIES DU CORPS. 177
Clinch. 59-60.

'Gfke\J\Lovos V Kap^ioi, aetfjievri èv tw ^-oûpciKi, Kcà naioL yisao-

TtjTOL, (xàXXov sis Ta âpialspà vsvova-a, kol\ xoltol t6v evcovvpiov \lol-

crlov TSTaypLSvr} tw a-yrfpLOLTi (rlpo^tXosiSris ,


xoù olttq 'srXaTStas

^clctscjûs sis KOpv(ptjv (TVvvevQvcrct xct)voeiSù)s , i^v Ss crvyxptariv p.vc6-

St]s Ts Koà vsvpcoSïis, 'sraXXopLévtj avvsyôûs a-CpvypuKœ xivrlpLom, 5

{jLSoSxoïXos , eyovaoL xoiXias Svo aîa-dïjTas èv ûLurfi '


tvv (jlsv èv Ss-

^loh XsyoïJLSvriv aiponix^v, Sià to '&Xsi'ovos ctipLctTOs sîvcti 'ssspiexTi-

xrjv, TTjv èv to7s evcovvpois, xotXovfxévrjv 'üSvsvp.oniK^v, Sià rà

'ssvsvpLOL 'üs'kèov èpLirspisysiv , rj xoà xivencti xoltol 'zsctpdQscriv tov

'STvevfÀOtTOS y
vfÀSŒi 'zs’apoi éxdTSpût 'Z^XaTsai xeyprjfxsvrj rh'vosiSéai, Sià 10

33 TO 'ussp\ oiVTnv œiost^ws èo-ynpLOLTi'crOcu. Èx(pvsTai Sè dnb avrrjs

60 àyys7ct 'aXsiova, (pXs^ss ts xcà àpTïipiou, dirb dv to |


bXov xcLTCty-

34 ysiovTCti aôûp.a. Yispixsnai Ss xapSla vp.rjv XsySpiSvos Tsspixdp-

Sios, vsvpcüSr]s Tvyydvoûv xoà Xsirlbsy xivrfasi xsyprjp.évos Tfj dirb

35 xapSi'as sis ctvjbv SuxSiSopLsvY}. —O Sè tovtcov dnoivTcov zsspisxTt- 15

xbs 3-wpaf avyxsnctt pisv èx yovSpcov xcà ba'lwv lôjv xard jds

i
thorax sur la ligne médiane mais ; , se portant plus à gauche qu’à droite
il se trouve sous le sein gauche ;
il a la forme d’une pomme de pin large
;

par sa base ,
il se termine en cône à son extrémité de structure muscu- ;

leuse et nerveuse, il est continuellement agité par un mouvement sem-


blable à celui du pouls; creusé au centre, il a deux cavités distinctes,

l’une à droite, qu’on appelle sanguine parce qu’elle renferme surtout du


sang [ventricule droit), l’autre à gauche appelée pneumatique, parce
1

1
qu’elle contient surtout du pneuma [ventricule gauche) ;
elle est agitée par

« l’intromission du pneuma de chaque ;


côté le,
cœur est pourvu de larges
membranes en forme d'oreilles [oreillettes et auricules), parce qu’elles sont

,
1 33 placées sur ce viscère comme les oreilles [sur la tête]. Du cœur nais-

sent un grand nombre de vaisseaux, veines et artères, qui se ramifient


I

34 dans tout le corps. Le cœur est entouré d’une membrane nerveuse et


: mince [péricarde) qui se meut en vertu de l’impulsion que lui donne le

35 cœur. — Toutes ces parties sont renfermées dans le thorax; cette cavité
I
résulte d’un assemblage de cartilages et d’os que constituent les côtes et

‘À. iti Ta Cl. — 3 . alpoyyv- — 7. êtà rô om. A. — 16. 'ruynenctt pév


XoetSi‘is Cl. — 5. atpvypov favïjpari (d. oni. A.
178 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ciinch. 60 - 61 .

'TSAEVpàs Kcà TO dvTl(j1spV0V ’ (JLSTsfkïlÇ>e Sè Koà vevpcüp Koà (TOtpxœV

xoà e^cüÔev fjiév èo-li aoLpxoûSécjl epoç y saœOev Sè vevpojSrjSy xarà â


'srpéa-xsnoLi VTre^œxoTt. To <5'è Sid(ppayfxoL Sictxsnoti 'srapaTS- 35

TOL(JL£vov Tùj ^ûjpaxt Xo^ov xaT(x zà (XTToXrfyovTOL TCüp 'srXsvpâip.

5 ÙvopaarloLt Sè Sia.(ppaypLa diro zov Sia(ppo[(7(T£iv tol èv zw ^(hpoLXi 37

X£i'(JL£va GivXciyyya. — É;i p-èv oùv zwv dvw p£pôjv, cbç £(pap£v, 33

crvv£x(pv£zou zfi zpay^Eia àpzripia zscLpctW'nXov S^éaiv è'ycov 0 alopot-

yos , àpyppEvoç pèv dTro zôjv avzœv zo'zojv, oCy opLOi'œs Sè z£ppa-
zt^opEvos zw (pdpvyyi '
crctA7rtyyo£tSin^ Sè xolzol znv Evpvzrjza, dvco
10 pèv cr]£v6z£po? v 7ta.pyù)v, xdizco Sè zsXazvzEpos, xolzol ol awoLTrlEi

zrj xoiXia * zï)v crvyxpicriv vEvpcüStjs zvyyjxvojv. EpyoL» Sk vyE'îzoLt 39

zov zrjs xazaiTOCTEWs zijs zpo<pr)ç fripas z£ xoà vypds *


zovzœv Sè zïjv

ênilrizrjo-iv Std éavzov zsaiEnou zvyyjxvwv OLhOrjzixcozazos. H Sè 40

yoLG-l^p d7ToÇ>vop£vrj zovzov, XEÎzat pèv xazd ztjv pEaozvza zov Sia- 6i
|

15 (ppdypazos ,
£Îs zd Evcovvpa Sè pdXXov v£v£vxv1ay dnb oIevov zov

r antis ter nam; le thorax a aussi des parties nerveuses et charnues; à l’exté-

rieur, il est plutôt charnu; à l’intérieur, il est plutôt nerveux, là où il

est tapissé parla membrane enveloppante [plèvre pariétale). Le diaphragme 36


ferme obliquement le thorax en s’insérant à la terminaison des côtes.
On le nomme diaphragme [cloison) parce qu’il sépare les viscères contenus 37
dans le thorax de ceux qui sont au dehors.— Vers les parties supérieures, 38
comme nous l’avons dit précédemment (p. 1 y4 h
9 V estomac [œsophage) , ) ,

prend naissance au même point que la trachée-artère et descend avec


elle ;
mais à sa terminaison
, ,
il ne se comporte pas comme la trachée ; il

ressemble par sa capacité à une trompette : étroit au haut, il s’élargit en


bas, là où il touche au ventre [estomac)-, sa structure est nerveuse. 11 est 39

chargé de la transmission des aliments solides et liquides ; comme il est

très-sensible, c’est en lui-même que se produit l’appétence pour les ali-

ments. Le gaster [estomac), qui naît de l’œsophage, est placé à la partie 40

moyenne du diaphragme ;
inclinant surtout à gauche ,
il s’élargit à partir

de l’ouverture [relativement] étroite de l’œsophage; la portion convexe

3. TsapaKsnai A. — 6. dionep Cl. — 7. vœrctTOS A. — 11. xoiMct' xéxXvTai êè ov-


zT^pâXXvXa Cl. — 9-1 O dvcodev
. — xâTOûdcv tcûs [ovtos A) ri dvco xoiXia A Cl. Voy. not.
Cl. — \ O. pèv xoit (r'IevoTcpos CÀ.-, uèv ale- — 1 5 -p. 179,1. \ . d-no toû alopa^ovCA.
ANATOMIE DES PARTIES DU CORPS. 179
CJinch. 61

cr1o(JLCL)(^ov sis 'sr’kdzos xoiXatvo(ÀSvrj * xoù to (jlsv Tffspi'xvpTOv avTfjs

s^ù) 'üspos TO èTTiydarlptov' to Sè sva-ifxov Tffpos t^v pdyiv' vsvpco-

Secrlépoi <5'i pàXXov ,tov crlofxciypv, xdï srXaTyTepa , TSTpixyycrpLévri

Tût hSov ovy) Xiavy Sisal aXpLsvrj xa\ avp.’niTtlovcjciL Trj Tris TpoÇ>rjs

sîaàSœ TS xcà vu oyo) prias i , TSpos VTtoSoyjnv aiTicov ysyovv7a. — 5

41 Atto Sè TOLVTris sxÇ>vstoli toi svTSpOL éXixrjSov slXrjfXSva Tffpos TSCLpct-

Soyrjv Twv [sV] Tns xoiXias v'jio^iËct^oyLSvwv aiTicov^ wv sis (jlsv 'ssépos

àno Tvs sx(pvasoôs avTrjs dypi tov ài:svQvayLSvov xcà Trjs sSpas Sirj-
'
42 xsi. tiyslTou Ss tovtcov b TSvXçjôpos XsyôpLSvos rj SœSsxctSdxTvXos

'csvXwpos fxèvy aTTO tov TffapaxpaTslv t« èv Trj yaalpi 'srapaxsiptsva 10

OTai^ tj avvrjyfjLsvos * OTav Ss dvsÛji, tLts 'sspoa! éXXsTOLi xoltol tmv


svTspcjv 'ZSapoLTiXrjalciûs a(piyxTrjpi * SwSsxaSoixTvXos Ss XéysTcii dirb

TOV fÀsysOovs, ToaovTGûv Tvyyclvoûv SolxtvXwv vsvpcSSrjs xol) Tffayvs.

43 TovTœ awaTilsi v XsyofJLSvrj vrjalts actpxcoSsal épa'TSapd Ta dXXa

se dirige vers les parois du ventre ,


tandis que la partie concave regarde
le rachis ;
plus nerveux et plus ample que l’œsophage ,
il est rugueux à
sa surface interne, mais pas beaucoup; ses parois s’écartent quand les

aliments arrivent, et retombent sur elles -mêmes quand ils sont des-
cendus dans les intestins ,
car il est fait en vue de la réception des ali-

41 ments. — De ce viscère naissent les entrailles [intestins), qui s’enroulent

en spirale pour recevoir les aliments que leur envoie le ventre [ï esto-
mac) ;
ils offrent une voie continue qui se poursuit depuis leur origine

42 jusqu’au rectum et au siège. Le portier [pylore), qu’on nomme aussi

duodénum , ouvre cette voie ;


on l’appelle portier parce qu’il ferme quand ,

I
il est contracté, l’issue aux aliments contenus dans l’estomac; au con-
traire, quand il est relâché, les aliments sont mis en marche dans les

intestins ,
comme si c’était par un sphincter ;
on le nomme ï intestin de
douze doigts [duodénum) parce que sa longueur est de douze travers
43 de doigts; il est nerveux et épais. Au duodénum fait suite le jeûneur
[jéjunum), le plus charnu de tous les intestins; il est presque toujours

2 .
pûyei Cl. — 2.-3. vevpœSea'l <XT7^ Cl. — ii. avvriypévcc C). — lU. 'ispoaléX.
Cl . — ?>. xeyypévvC]. — ^-'j.vTioSoy^.CÀ. xaTci e cony ‘zspocral éX. perd A. Cl. — 12 .

— 7. [ex] om.; A Cl. — Ib. aipwv (sic) £Îpr\TOU Cl. — 1 3. xat om. A.

1 2 .
180 RUFUS D’ÉPHÈSE.
CIÎDch. 61-62.

evTspa (TTTOLviXovaa. Tpo(pijs xaTa to 'nsXeîcr'lov * ^lo xaà vijalis zrpoa--^

ayopeveiai. Sè Kshai rà ASTrIà KOLkovp.evcL einepa èTTiprjxrj 44

'sroXvsikriTct Tps7s xcà SéxoL zfov 'zsrfye'jiv to (xrjxoç-' xsÎtoli Sh Ctîo tov 62
|

ofjiÇaXov TavTO. xarâ tov Cnoya^l pi'ov. Étt) 'SJÔl(ji Sè tovtois, t6 ts 45

5 Tv(pXbv xa.Xovp.evov evTepov, xa) to xoXov êx7ré(pvxe xaià to avTo,

xa) TO pèv Tv(pXbv , èn) evQeias èrr) tov jSovËôiva tov Se^iov vsvov,

TM TsépaTi (XTTOxexXsKjpe'vov * to Se xoXov èx(pvkv xaTo. t^v Se^iàv

Xayôva âvcoOev êTTiTrin'lei xaTo. TuepiayMy^v ms stt) ))7rap xa) vtto-

yovSpiov TSioei^Ms àyopevov '


évey^Oèv Sè ms èir) cnzXriva xa) evM-

10 vvpov Xayova awanlei OTZiaOev tm à'iievOvapévM. Tooto Sé Tives 46

xa) Tï)v xoLTM xoiXiav êvéuKrav. Ÿ.v tovtm xa) 77 Tpo(ptj to 'srXeta-'/ov 47

SIS xoTTpiov usTaËdXXsTai. To Se àTTSvQva-pévov, psTa TavTa vndpy^ei 48


aapxMSeal epov stt) evOsias TSTapévov, xaTa b xa) ovtms MvSpaalat.

KaTaXvysi Sè eîs tov SaxTvXiov xa) <j(piyxTrjpa, tov pèv vsvpojSrj xa) 49

à peu près ^^de d’aliments ;


c’est même de là que lui vient son nom.
Après le jéjunum se présentent les intestins appelés grêles; allong^és, 44

repliés plusieurs fois sur eux -mêmes, ils ont une longueur d’environ
treize coudées; ils sont situés à la région hypogastrique sous l’ombilic.

Après tous ces intestins, naissent au même point le borgne [cæcum) 45

et le colon; le cæcum, fermé à son extrémité, se dirige en droite ligne

vers l’cdne droite; le colon naît dans le flanc droit, monte vers le haut

[colon ascendant), opère une courbe qui le conduit, en décrivant un


pi [H) ,
vers le foie et dans l’hypocondre [gauche] [colon transverse),

puis il se dirige vers la rate et dans le flanc gauche [colon descendant)

pour s’aboucher en arrière avec le rectum. Quelques médecins considè- 46


rent le colon comme le ventre inférieur. C’est dans le colon que le plus 47

ordinairement l’aliment se change en matière fécale. L'intestin droit [rec- 48

tum ) qui fait suite au colon , est plus charnu que les autres et descend
tout droit, circonstance d’où lui ^^ent son nom. U se termine par Van- 49
neau [anus) et le constricteur [sphincter); l’un est nerveux et dur; l’autre.

1-2. 'apoaayopsisixi, eipioxopé- Cl. — 7. à-KoxexÀifjiévov Cl. — 9. enre/-


vvs èv avTV Tpo^ffg cocnrep èv rrj xoi- poeiêcSs Cl. — II. àn’ôpaaxv Cl. — 12.
Xia xoù toTs èvrépois. L^vs Cl. — 3. rpeïs XOTtpoV Cl. l3. XJ.TOL XX^éiÇ A.
ex em,; Tpis A Cl. — Ib. -crot» Tsv’yJHv to Ib. ùvofid(j6v Cl. — 1 4 - TOV oüfSexaêdx-
^ fixos TvyyàvovTft Cl. — 5. Xeyôpevov TvXov Cl.
ANATOMIE DES PARTIES DU CORPS. 181
Clinch. 62-63.

50 ajcXrjpoVf rbv Sè aoLpxœSri xat pva-bv ,


stt) 'csoicn TSTaypLsvov. Méo-ot

TÙ)V èvTSpCOV TSTaXTOLt TO KOLAOVpLSVOV p.Zdév'ïZpOV *


TO Ss «WTO , HOLl

51 fxearapouov xaXeÎTou. —0 / Sè vsÇ^po] ksÎvtou fxèv xoltol tovs rrjs

pàlysMS TeXevTûLiovs a(povSvXov$, dpidpLM Svo, a-ynactTi TJsepiCpepeîs

Xpoid (paxoôSsiç, xcà 'z:fO(TCo$ V7r6Ts(ppoi, wv b Se^ibs àvcorépco /Spap^ù 5

xoti piStZœv svpio-xsTai , Tri a-vyxpiasi 'csvxvoï xolI x(/a(papo}, xoLipioi

52 Sè xœrd Tpœa-eis, (hs xcà ^-clvoltov ànepyoL^eaSai. Kara Sè tol

ev(TtpLOL vp-évoLS eycvai xononsTpïjpévovs -nOpoeiSws, oiTrb div Svo tso-

63 pQi xœiOL Triv xopv(p)}v Trjs xvcrlscüs crvvd,7r^1ovcri ,


Sià mv to ovpov
53 èxSiSoioLi eîs t^v xvœUv, xol\ ovtcos êxxpi'vsTOU. — KvwOev Se to7$ 10

èviépots èirlxenoLi SisxTSTCtpévos b èni'TrXovs, crôjpct 'üSipeXwSes xcà

54 vpevôûSes, St^prjpévos. }LoLiea-xevct&l ou Sk cos oiv io7s èviépots stti-

'GsXéov ettj pdXaypoL 'Cffpbs Tinv «Tro tov 'sreptexovros oiVTà axXtjpi'av

55 'srepnovaiov. Èalt Sè dxivSvvos ev ts raT? 'ïopcCis^xcà 7 ol7s Tpcoo-ecriv.

50 qui forme la partie extrême des intestins ,


est charnu et plissé. Au milieu
des intestins se trouve Ventre-deux des intestins [mésentère); on l’appelle

51 aussi Ventre-deux du rare [mésaraée). — Les reins sont placés au niveau


des dernières vertèbres du rachis; ils sont de forme arrondie; leur cou-
leur est celle des lentilles ,
tirant un peu sur le cendré on constate que
;

le droit est un peu plus élevé et plus volumineux que le gauche ; leur
structure est dense et lobuleuse; ce sont des organes si susceptibles,
52 que leur blessure peut même causer la mort. Leur face concave est re-
couverte de membranes qui sont percées comme des cribles (voy. notes)

et d’où partent deux canaux [uretères) qui vont se fixer au sommet de la

vessie; c’est par ces canaux que l’urine est poussée dans la vessie pour
53 être expulsée au dehors. — Sur toute l’étendue de la partie supérieure
des intestins prend naissance la membrane Jlottante [épiploon), corps grais-
54 seux, membraneux et festonné. La nature l’a disposé de façon que,
flottant sur les intestins, il les protège contre la rudesse de la tunique
55 enveloppante [péritoine) qui les environne. C’est un organe dont l’incision

et la blessure n’entraînent aucun danger.

2. èè TOVTCÙV TMV Cl. 4 . (tÇ>OvS., êoTOuCl. Ih. èKXp. OVS 'ZSpOCùVO(iaC7dfl£6a

dpidficp Svoom. A. Voy. notes. — 5.;^po/^ 'zsôpovs Cl. Voy. notes. — Ib. om. Cl.
Ç>ax. xat om. A. —
6. peicav A. — Ib. — 1 2-1 3. etu' sAeïbi; toTs Cl.
xvpioiA .
— 8.rjôfxoe«5eîs A. to.avvexSi- i4. dxivêvva A. — Ib. dxoropaïs Cl.
182 KUFÜS D’ÉPHÈSE.
Clinch. 63.

0/ Sè (TTtepyLOL'UKOÏ 'Zffépot 'Sfapà tovs vs(ppovs xctTiaai ts(7œol- 56

pe? •
Svo {xèv ETTi evOeias reivovres, ovs xoà 'SfctpoLcrI cItol? Tivès

dSevoeiSeïs sKokecrav * Svo Sè xipcro£iSs7s Sià to xipcrov TpSirov

'aspia’lpéTpecrOai, Ej^ touto/s xcà to yovtpLOv aTroTsXsÏTOLt cmépiict, 57

5 yoLka^djSes xcà 'ssctyy, ovs xcà yovi'pLOVs Ç>Xé^as Tivès chvépLacrav * êv

Sè to7s £T£po;5 âyovov xcà Xenibv h (TwamoxpiveTCLi TOVTcp vivèp

^pé-^/eœs avTov. IIX?)r av^vyévia ej éxarépov p.épovs xctTiaaiv «tto 58

Tïjs pdysœs dvd JJo* xa) tol (jlsv dyovct avvsfx(pv£TOLt tm rpctyriXc»)

Trjs xvc/j£œs ' Ta Sè xipcrosiSri Sid twv ^ov^covcüv £Îs tovs y^iTÔJvoLs

JO TWV SlSvyiWV TSCtpOL £XaT£pa' bO£V oi £VV0Vy^l(T6 évT£S (77r£pfÀOLl'vOV(7l

(xèvy ctyovov [<5'è] èx tôjv dS£voeiSôi)v , Tris èx tôûv xipcrotiSœv dizo-

xpi(7£Ct)s ov SvvoLfxévrjs (7co^£cr0ou Sid Trjv zr^ipcocriv Trjv TS£p\ tovs Si-

Sv(ÀOVs, — Ôo-y£os Sè xolas7toli xa) to gXov yjxXctŒ^ia, èv w oi SiSv- 59

Quatre canaux spermaliqaes descendent auprès des reins; il


y en a 56
deux qui se dirigent en droite ligne et qu’on nomme aussi parastaies

glanduleux [prostates); les deux autres sont appelés canaux variqueux


[canaux déférents), parce qu’ils s’enroulent comme des varices. Dans ces 57
derniers vaisseaux, que quelques médecins désignent aussi sous le nom
de veines génératrices se forme le liquide fécondant, grumeleux et épais
[sperme); dans les autres se trouve un liquide non fécondant, ténu [hu-
meur prostatique) qui est sécrété avec le premier en vue de sa nour-
riture. Du reste ces vaisseaux, accolés à leur point d’origine, descen- 58

dent deux par deux le long du rachis; les canaux inféconds se fixent
ensemble sur le col de la vessie; les canaux variqueux traversent les aines •

J
et s’insèrent, un de chaque côté, sur les tuniques des testicules; aussi •

les eunuques éjaculent bien du sperme, mais du sperme non fécondant,


qui provient des canaux glanduleux, le liquide des canaux variqueux
étant supprimé par l’ablation des testicules. — On appelle bourse [scro- 59
tum) soit toute la partie lâche et pendante où sont renfermés les ju-
meaux [testicules) soit particulièrement l’enveloppe extérieure charnue.

2-3. oîts Kai 'zsctpaal (tTas rivés dSs- Cl. — 5. Tsa^ij rvy/dvovy o<ls Cl. — 6.
voeiSeïs èxdXeaav ex em.; ovs k<xi rsnpt- ov Cl. — i i. [<îe] ex cm.; om, A Cl.
(yT aras rives xaï dSevoeiSeïs SKdXeaav Cl. — 12-1 3 . Sià rrjv rsept rovs Siêvpovs
Voy. les Ilotes. — 4. (rvpnspitpépeadai rsrlpùxriv Cl.
ANATOMIE DES PARTIES DU CORPS. 183
Clinch. 63-64.

60 |MOf, îSict)5 Se To e^cüdev actpKMSes. ^vyKeiTat Sè sk yncSvcov Svo, tol»

61 {lèv e^coSev SoLp'vov Kcà pvaov, tol» Se ea-œOev eXurpoeiSovs. Ô pièv oùv

64 oayeos KOLi SapTOS koivcoç éxoi\Tépovs Œvp.Tiepiei'k’nCpoTeç G-wairlovcTt

'üspoç Ta uTTepJcei'pLevoL’ 6 Sè {kuipoetS^s éavrcj) (TvvrjTïlou, Kcà a(poti~

piKMS èv KVxXù) 'sseptelXv^s tous SiSvpiOvs, iSia xaTot eva awe'ycov.

62 Avtoi Sè oî StSvfxoi àOapœSeis eîcr] ty)v crijyTtptcriv, xcà Sivypoi

63 'ssoo'ôjs vfxévt 'üsepieyop.evoi vexjpwSeï 'urpoaluTreî. — Tfi$ Sè yvvou-

xos TO yevvrjTixbv p.6piov, ê^cu'peTov êcr'h * Tffpo? t^v tvh^v* t6jv

64 àyyeioiv. H Sè xctXovpévY) (jLrfrpoL xenai pLera^v xucrlecos xcà direvOv-

apévov, TOVTûj pèv èmxeipévr) , Trj Sè xvalei VTroKSipiévTi] ,


tw (ryriyLCLTi

aïKva ioLTpiHri TSapoLT^Xnidta, evQct Kcù ai crvvova-iat TSepaiovviai.

65 OÀeêe? yiév eicrtv àyye'ïa TSepiexTixà aipaTOs, Sià œv to aJpa


eh TsdvTas tovs tov crwyLaToç tottovs TsapanépTreTar àpTrjpi'at Sé

eîcnv àyye'ïa TsepiexTiKa aïpaTOs pèv Tffoa-MS , TffvevpaTOs Sè TsXéov

60 La bourse se compose de tuniques : l’externe ,


écorchée et rugueuse [peau
61 du scrotum), l’interne, en forme d’étui [dartos). La bourse ou tunique
écorcbée forme une enveloppe commune et sans cloisonnement pour
les deux testicules qu’elle rattache aux parties susjacentes; la membrane
en forme d’étui se replie sur elle-même et enferme chaque testicule dans
62 une cavité spbéroïdale. Les testicules ont une consistance de bouillie;
ils sont, jusqu’à un certain point, humides; une membrane nerveuse [tu-

63 nique albuginée ?)les maintient solidement dans leur forme. — Le membre


génital de la femme [vagin) est un vaisseau merveilleusement disposé...
64 L’organe appelé matrice est situé entre le rectum, sur lequel elle repose,
et la vessie, qui s’appuie sur elle; elle ressemble aux ventouses dont se
servent les médecins ;
c’est là que s’achève la copulation.

65 Les veines sont des vaisseaux qui contiennent du sang et qui distri-

buent ce liquide à toutes les parties du corps; les artères sont des vais-
seaux qui renferment une certaine quantité de sang et beaucoup plus de
pneuma; c’est dans les artères que le pouls se produit, et c’est à travers

1. èvo om. Cl. — 2. êvSoOev Cl. — Cl. — 9-10. àiceuB. èvrépov Cl. — lo.
Ib. èXvrpoeiSovs ex em. ;
SapTov kcù èpv- Hva^ïei Sé Cl. — 11. 'ZSctpaTcX. îcttpiKrj

"ipoeièotis A ;
èaptou kolI èpvdposiSovs Cl. A. — 12. OAéêes pév ex em. ;
<I>A. pèv
Voy. notes. — Ib. oZv om. A. — 3. èxa- oZv Cl. Q>Xé^ss A. — 1 4-p. 1 84. 'aepicKT,
Tépooi A. — 9. 17 xaX. prjTpa’ Kshai Sé 'avsvp. Kai 'moffôûs aï'pctTos, èv oïs Cl.
184 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Clinch. 64-65.

'sro'kv, SV oh 0 o-(pvyfjLb$ yiyvsiau' Kcà to oltio xapSlaç éxSXi^ofxsuov

'srvsvfxa Sioi avTojv eh b\ov lov oyxov dvaSiSoTcu. — ècrU 66

'crctpsTcyyp.a Aevxov, XiTrwSes, o xa\ aléoLp KotXovŒiv. — ASéves sia] 67


(jvo‘lpo(pcù ‘zsocyws ‘miyieXœSeis ,
Kcà crapHcoSeis iStcos fcaTOLKsyojpt-

5 (TfÀSvoLi^sh Toùs TCoO^ovs tSttovs (jux(Ty^o[}«xs Xéyù) Koà ^ovËôûvas f


sri

Sè Ka\ fxe(7£VTe'piov. — Ôa1d ê(/li (ivyKpia-eis alepea) kol) âvou\ioi 68

na\ dvai'o-dïiTOt ,
Sid &v ai le TffpaKTtKa) na) al spetalixa) xivricets

crvvTsXovvTat. — Mt;? èa-li (j6û{ia vaalov xa) 'SseTTVxvcûp.évov, ovy^ 69

dTrXovVf d\Xd [leTéypv xa) vevpcov, xa] (pAs^Mv, xa) dpTvpiôUvy ovx 66
|

10 dpLOipov aîcrOrlcrscos y èvépyeiav syov 'apoatpeTixrjs xivricrecos. — X6v- 70

Spot Se eîcn 'jxjyxpiGeis usTa^ù oœIcûv xa) vevpcov ’


balcov [xèv ydp
eîaiv dnaXcoTepoi' vevpcov Se crxXtjpoTepoi y
(ÀCtAtcrIa ro7$ dTToXrfyovcrt

Tcov balcov (jvp.(pveh ivyyâvov'ïes. — Neypor ècAtv ditXovv a-cofxa 71

xa] zseTrvxvoopiévovy 'SfpoaipSTtxfjç xivticrecoç ahiovy Svcraia-ôrjTOv

15 xajd Trjv Siaipscnv, Karà jaev ovv tov ÈpacrtŒlpaTOv xa] Hp6(pt~ 72

elles que le pneuma, chassé avec force par le cœur, se répand dans tout

l’organisme. — La graisse est un épanchement coagulé hlanc, onctueux; 66


on l’appelle aussi suif. — Les glandes sont des agrégats tirant sur la 67
graisse et charnues ,
qui sont surtout logées dans les parties creuses par ,

exemple, aux aisselles, aux aines [glandes axillaires et inguinales) , et aussi

dans le mésentère [ganglions mésentériques). — Les os sont des concrétions 68


dures, exsangues et insensibles; c’est par eux que s’accomplissent les
mouvements actifs et l’action de s’appuyer. — Le muscle est un corps 69
ferme et dense, non simple, mais résultant d’un entrelacement de
nejfs, de veines et d’artères; non dépourvu de sensibilité, il est l’organe

du mouvement volontaire. — Le cartilage est un agrégat qui tient de 70


l’os et du nerf; il est plus mou que l’os et plus dur que le nerf, particu-
lièrement celui qui est fixé sur les extrémités des os. — Le nerf est un 7 1

corps simple et dense; il est la source du mouvement volontaire; mais


il est insensible quand on le coupe. D’après Érasistrate et Hérophile, il 7€

y a des nerfs sensitifs; mais, suivant Asclépiade, il n’en existe pas de

2 . n<fieAi7 ètrh Cl. — 5-6. xa< |Sou- èpeur'UHOii ex em.; nai êpeirr'i ix9.i A; xai
€ù)vas xai eis petrevrépiov Cl. — 6. eicrî nipeuxti Cl. — i /|. aUtov om. A. — i 5.
Cl. — Ib. xal a'iepeat Cl. — 7 . xctl al Kaî xaià A.
ANATOMIE DES PARTIES DD CORPS. 185
Clinch. 65. ,

73 AOVy vevpct ealtv* xarà Sè KaKkrjT: id^riv ovSk okœs. KaTûi

yikv oùv Tov ÈpacTidl paTOv Siaawv ovtcüv tô5v vsvpcov olîctOïitikwv

Koà KivïjTiKùiv, io)v fxèv aîcrôrjTDCMV a x-SKolXavrai svpois àv

èv fjLv'viy^i, Tôjv Sè xivnTiKÔJv èv èyKs(paX(f) xot) 'Sfapey)ie(p(xXtSi.

74 Karà Sè tov llp6(pt)<ov â (xév sait TSpooupsTiKOL ,


olkou sysi tï)v sk-

(pvcTiv d'TO TOV êyxe(pd\ov Kcà vcôTtatov fXvsXov ,


Koù a (xèv oltio o&lov

eîs balovv êfJL(pvsTai, a Sè dnb pivbs sis p.vv, a xai œvvSsÎ toc dpûpa,

75 — éaliv ovaict XnrrJStjs xoà oivaip.os, Sict'KavTbs VTïb balôjv

'srspieyppLSvos.

73 cette nature. Ainsi Érasistrate professe qu’il y a deux espèces de nerfs


ceux du mouvement et ceux du sentiment; ces derniers sont creux, on
voit leur origine sur les méninges ;
les autres naissent de l’encéphale
74 (cerveau) et du parencéphale (cervelet). Si l’on en croit Hérophile, il
y
a des nerfs du mouvement volontaire qui proviennent de l’encéphale et

de la moelle dorsale ,
d’autres qui vont s’insérer, ceux-ci d’un os sur un
autre os (ligaments), ceux-là d’un muscle sur un autre muscle (aponé-
i75 vroses) d’autres enfin qui attachent les articulations (tendons). — La
i
moelle est une substance graisseuse, exsangue, et qui se trouve toujours
dans les os.

3. dt] ov A. — 8. dvatfxos xat êta TsavTàs Cl.


186 . RUFUS D’ÉPHÈSE.

nEPI 02TON.
CHnch- 66-67.
É7r£/(5'/7 T>)v Tù)v èv’TorrOiœv S-ewp/av kcliol to évSs^ofxevov -crapa-
I

SeSwKCtixev, è^rjç -srepi Trjç bc/leo\oylas Xsktsov rjfjLÏv,

To Kpoivi'ov Toi'vvVf KazoL TO Xeyôyievov crKCtCplov, sœVi a(poLiposiSés' 2

to7s (jl£v Konà KOpv(p^v piépsa-iv byjtùiSss, to7s Sè zsap) to (3péyp(x

5 Tuyyctvovdiv VTTOnayy Tffoacûs Kcà zsXcnv, xoà SnvXovv koltol èm-


^oXt^v balov, to7$ xpOTo[(pois Œvvea-'latXp.évov, ^ysi Sè xarà to 3

'us\s7crlov pa(pàs zsévie, p.iav fjLSv kcltcl xopv(p)jv XafÀ^Sosi^rj sis

tgCttic/Co tou xpoLviov (pepOfJLSvrjv' é'vépctv 3è èm tov SpéypiotTos '


sre -

pi(p£p^, olove) Œle(poLviaiav * Xrjyet Sk xct^và aoTO •


'rpht] Ss oltco Trjs

]0 XafÀ^SosiSovs ên) svOù Tfj (7le(p(xvia7a (tvvolttIsi * âXXai Sè Suo -srapà 67


|

Ta o)Ta, 'Zgsp] Tovs tcjv xpOT(xÇ)cov TOTTOuSy Xs7rtSoei^s7s XsyofjLsvoLiy

IL

DES OS.
Puisque nous venons de faire, aussi bien qu’il nous a été possible, *

l’exposé des parties internes du corps, il nous reste à parler de l’ostéo-

logie.

Le crâne est sphéroïdal à la partie appelée petite barque (occiput), S

renflé au sommet, un peu épais et aplati au niveau du bregma (sinciput);

près des tempes où il est déprimé, les os superposés semblent se dou-


bler. Ordinairement le crâne a cinq sutures : l’une, la suture en forme

de lambda (A sut. lumbdoïde), se porte du sommet à la partie postérieure ;

l’autre entoure le bregma comme si c’était une couronne (sut. comnale)',

c’est au bregma qu’elle se termine ; la troisième rattache en droite ligne


la suture lambdoïde à la suture coronale (sut. sagittale); les deux autres
se trouvent aux oreilles, près de la région des crotapb.es (tempes); elles

sont dites écailleuses, l’emboîtement n’intéressant pas toute l’épaisseur

1 . r-iiv Tùiv èvToadluv ex em. ;


rrfy TYjs om. Cl. — i i. Tsepl ex em.; rsapd
èviôaOiov Cl.; ttw èvxoaBièiov\j. — 2. b Cl.
DES OS. 187

4 ov
Clinch. 67.

Karà /3ot0os sypva-ou Ta? àpfxoyàsy cos ai XotnaL — ,

Eix Ss tôjv

efjLTrpoaSsv piepôjv eiaiv [ai] koiXotyjtss svOa oi oCpOaXpLo) évi'Spvv-

5 rat, 'csvsh'Ss? 'ufpocrayopsvop.evai. Meraf:; Sk tovtcüv ij lov {xvxTrjpos

virepoyrj, èv ^ io rjOfxosiSès bc/lovv ùnoxeiTai ,


‘TffXsi'alais xsyprjp-évov

6 xaTaTprfa-ecriv. Sè xa\ to 'Sfpoa-cünov ocrlcov a-vvQéareis rauTa?* -5

piav p.èv V7TO lais h(ppv(Ti, xa) Svo aXXa? êx 'zs'kayiwv tov Trjs pivbs

bcrlco^ovs *
'is'ïdpTH)v Se inv Sietpycvaav t^v dvw yévvv * eha é^ijs

7 ÏJV xard Trjs virepwas, xa) [T^)I^] xaTo, tmv ^vy^pL/xTCOv, xaï Svo

7 aXXa? Sva-opoLTOvs xarà t6jv piyfkcov. Tb Sè xpaviov ex tùÎv viroxarco


j

' pepcov xoiXav9èv sxTprjcriv syet Sta(JLnsprj xa) 'zs:ept(psp^ , Sià n? o 10

1
8 vcoTia^os (xvsXbs xaTa(pépsTai, — Fjh) Sè oi tov rpay^tf^ov aitov-

Sv'koi dpiôfxd) TvyydvovTe$ £7r7a'* àp\xoviws Se dXXo$ xarâ dXXou


j

1
9 eyxenai. Kai o p,èv trrpôÎTO? tovtcov tt^v xivrjo-iv Tfj xs(paXfi 'sraps-

4 du crâne, comme cela a lieu pour les autres sutures. —A la partie anté-

rieure du crâne sont les cavités où les yeux ont leur siège; on les

'

5 nomme bassins [orbites). Entre les cavités des yeux proémine Vémonctoire
I
(lu mucus [nez], qui renferme l’os qu’on appelle os en forme de crible

i
6 [ethmoïde), attendu qu’il est percé d’une grande quantité de trous. Le
visage ofl’re encore les sutures suivantes : une au-dessous des ophryes
j

!
[arcade sourcilière. — Sut. de Vos malaire avec l’apophyse orbitaire externe);
deux autres de chaque côté de la substance osseuse du nez [sut. des os

j
propres du nez avec l’apophyse montante du maxillaire super. ) ;
une qua-
I trième qui partage la mâchoire supérieure [suture intermaxillaire) puis

^ pelle qui occupe le milieu du palais [sut. interpalatine); puis celle des

mJ jougs [sut. de V apophyse zygomatique avec le bord externe de l’os malaire) ;

ji enfin deux autres difficiles à voir près des pommettes [sut. de l’os ma-
1 laire avec l’apophyse malaire du maxillaire supér.). Le crâne, creusé à sa

i partie inférieure, est percé de part en part d’un trou rond [grand trou
'
8 occipital) à travers lequel passe la moelle dorsale. Il
y a au cou sept —
''

spondyles [vertèbres) qui s’unissent l’une à l’autre avec une grande symé-
;
9 trie. C’est sur la première que s’opèrent les mouvements de la tête; les

2. [a<] om. L C!. —5 . (TvvOécreis ex om. L Cl. — lo. éxTpv<yiv Sià vs ex


em. ; L Cl. — Ib. ToiavTaç Cl. cm.; èxTpvaeis SiafmepeTs nai 'zsspi-

— 7. dvct) ex em,; jcarci) L Cl. — 8. [rinv] ^epsTs êià &v L (!l. — 12.0 aAAoç Cl.
188 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Clinch. 67-68.
^

^ETat • Oi Sè AOITTOI fJLSVOVCriV (XKl'vriTOl. TSCtpCLKElTOLl 0 OûfJLOS lO

xai [»7 œpLOTrXoLTr]^ * r; (xèv ovv cb[J.07rXotTri kol-vol (TXVfJiOL Tpi'ycüvos

ov(ja, SeXToetSôjs STrtKsncti 'tous cnrdOais tov ^rdpoLxo?, èx tcjv otti-

aÔev (xepûûv. Ka) êx fxèv rov 'SfXaTVTépov (xépovs êaD XsTrloTctTrj n


5 êx Sè Tov a-vvoLyofxévov 'srayvTspoL ts xoli êppcofxsvr] ,
xoiXotïjtx Tiva

êypvrjoL, els rjv êvrfpôpcoTou v Jce(paX^ tov ^poLyi'ovos' àito xoiXo-

7YJTOS SiexTéTOLTOLi vTrepoyv ,


d)Œave\ pdyis, Xeyofxévr] dyxvposiS^ç

^ OLyxtcrl poeiSrjs ,
sttI rjv to ttjs xXsiSbs 'urépas 'srsTrlcoxe yévSpco

(7vpL(pvév, — I
H Sk xXsU Tpi^oXoeiSôjs êcry^YjpLonia-fxévrj èp-Ç^épeiav

10 eyst xoLÛeTïjpi àppevixw' o-vvrjpOpwiou <5'è tç5 crlépv^, xoù a-vvspLTré-

(pvxe Tri àopLOTrXdTT^ , ACrr} Se n piecroTris twv xXsiSûjv (jtyfÀajosiSrjs 13

Tvyy^dvova-Qt , Œvp£<xXXei 'apd'zcp Tfj$ pcLyzws o-ttovJuXw. —0 14

Sè fipctyiwv STTipiVJiVS èaTi, xcà 'ssepi(pepris. Kai Tà p.£v âvcû p.£pos 15

ey^si byxcüSé<7lepov, o xaXstTou xs^aXin f^payiovos , 6 irep xonà


15 vfxiTopov syxenou jfi Tris ôjpoTrXaTV^ koiXÔtyjti *
ex Sè tcjv xatco
\

autres restent immobiles — Après cela vient Y âme [moignon de Vépaule); 10

puis Vomoplate, dont la forme est triangulaire, et qui, en conséquence,


repose comme une tablette en forme de delta (A) sur les spalhes (cotes)

du thorax à la région postérieure. La partie la plus large est aussi la plus 11

mince l’omoplate devient plus épaisse


; et plus forte en se ramassant sur
elle-même; là, elle offre une certaine cavité [cavité glénoïde) où se loge

la tête du bras [tête de V humérus); de* la crête de cette cavité se détache


une apophyse semblable à une épine, et qui se nomme apophyse en
forme d'ancre ou en forme de crochet [apophyse coracoïde); c’est sur cette
apophyse que s’appuie la clavicule par l’intermédiaire d’un cartilage.'^ ^
^
— La clavicule, de forme triangulaire, ressemble au cathéter qu’on em- L
ploie chez les hommes; elle s’articule avec le sternum et se fixe sur

l’omoplate. L’intervalle qui sépare en avant les deux clavicules et qui 1:

a la forme d’un sigma (O — fourchette du sternum), incline vers la pre-


mière vertèbre du dos. — Le bras [humérus) est un os long et arrondi. U
Sa partie supérieure renflée, et qu’on nomme tête, pénètre par moitié lî

dans la cavité de l’omoplate; à sa partie inférieure, par où il s’articule

1. oî Sè 'aapâxenai om. L. — ?. rj vitep. L Cl. — lo-i i . avvexitiÇivxE L.


«ai V pèv oZv L Cl. — 7. v-nepo^v ex — 1 /|.&)<T7rep ]j. — 1 'i-i S.xaTàro np/T.Cl.
DES OS. 189
I
Clinch. 08 .
^ ^

xoLToi O (TVvripSpoôTOu àyxwvi, èaTiv dvcofxoLXo?, cSale ê^oyà$ eyet

il 6 -arapà éKoiTepa. xovSvXoeiSeîs ^vo, (xéG-rjv Sè xoiXéTrjTOL. Éx (xèv tôûv

17 siÀTTpoa-Oev r)T7or àvsa-l olXtou ,


fxdXXov Sè ex tùjv oniaOev. — ToD Sè

18 'usrjyeos Svo èaTiv bal à, 'üsrjyvs, xoù xspx.i's. Ka) to fjLev t^s xepx.1^05

'UsépoLÇ iS)v xovSvXœv aov ^pctyiovos tov IJw ÈTrixaXvTrlei 'csepi- 5

19 (pepès ysvopisvov, xcù


'zsoacos vttoxoiXov, O 'zsrjyjjs êah (ÀOiXpSTe-

20 pos, ^oà xctTa


xd.pL->piv tov xapTTOv VTCoSéyeiai 'srépas, H Sè xepxis
xotTa Ta pLépv tov xapirov xoiXotyitcls iyei Svo, p.iav p.èv ev6e7oLVy

èv r) èvripSpcoTou * éTs'poLv Sè TsXaytoiv, sh rjv b xSvSvXos tov tsk)-

I
2 i yeos ê(Ji(pvsTai. —O Sè xapTTOs avyxeiTai (àsv ef ba1œv oxtù) 10

alpo^iXost^cos. Ètt) tovtoôv vTtâpypvaiv ai (pcLXctyysSy bald stti-


22

prinr), SctxTvXoei^fj , èirl ois ai axvTaXi^es Tœv SaxTvXcov ,


éxdalov

Tps7sy oLviaoi àXXyjXais, X^pi$ 70v dvTiyzipos '


oZtos ydp êx [3daecos

23 Svah ba1o7s xéxprjTai. — Mêtix Sè tovs STrlà tov TpaiytiXov aÇ>ov-

avec le coude, l’extrémité du bras olFre des inégalités, de telle sorte que,
de chaque côté, y a deux éminences en forme de condyles [épicondyle
il

jl6 et épitrochlée], et au milieu une cavité [irochlée). Il est retroussé un

il
7 peu en avant, mais plus en arrière. — Le pêchus [avant-bras] se compose
18 de deux os, le pêchus [cubitus] et le rayon [radius]. L’extrémité du radius,
arrondie et un peu creuse [tête], enveloppe le condyle externe de l’hu-
i]9 mérus [épicondyle]. Le cubitus est plus long que le radius, et se termine

20 là où s’opère la flexion du carpe. Le radius, quand il arrive au carpe,

présente deux cavités ,


l’une directe ,
qui est le siège de l’articulation du
I

carpe [artic. avec le semi-lunaire et le scaphoïde], l’autre latérale [échan-

21 crure semi-lunaire], où s’insère le condyle du cubitus. — Le carpe ré-

22 suite de l’assemblage de huit os de forme conique. A ces os s’at-


tachent les phalanges, os longs enforme de doigts [os du métacarpe]; et aux
phalanges font suite les petits bâtons [phalanges , phalangines et phalan-

gettes] au nombre de trois pour chaque doigt et de grandeur inégale; il

faut mettre à part Vaniimain [pouce], car ce doigt-là, à partir de sa base,


23 n’a que deux os. — Après les sept vertèbres du cou, viennent les douze

1 . ày)(^œfiaXos Cl. — Ib. é^etv Cl. — tôûv xovS. iS>v tou Cl. — Ib. 'ZsepixaXrjTtlet
2 . (iécryjv «ojAcTT^ra, xat èx Cl. — 5. Cl. — i4- «AArfAoiÿ L. — i5.Tp«7/vL.
190 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Clinch. 63-69.

crxsvûLCTfÀévoi ,
cos to7s [xèv evSoOev (xapscnv elvai Xsiovs xoà 'usepicL-

'Ttouos fÀVsXos xaTa(psp£Tai ,


cos 'STposiTrofxev, 'tvttcocjsis eyavits 'üjXcl-

vertèbres du rachis [dos) et les cinq des lombes : en tout vingi-quatre.


Les vertèbres sont construites de façon qu’elles sont lisses et arrondies 24
à leur face interne [face antérieure ) ,
qui est en rapport avec les viscères
rugueuses et épineuses [lames et apophyses épineuses) à leur /ace pos-
térieure, laquelle est cachée par un revêtement de chair; leurs faces su-
périeure et inférieure [faces horizontales) sont disposées comme une
table ;
toutes creusées à leur centre ,
elles donnent par leur réunion un
trou unique en forme de canal [canal vertéhal) à travers lequel des-

cend la moelle, comme nous l’avons dit plus haut (p. 187 ,
1. i5-i6); sur
les parties latérales se voient des apophyses munies de dépressions [apo-
physes transverses), dans lesquelles se fixent les côtes. Les côtes les plus 25
élevées se rapprochent l’une de l’autre, courbées en forme de voûte; r

les suivantes, marchant obliquement à leur rencontre, sont appelées


épines cartilagineuses et fausses - côtes ; [les plus élevées de ces côtes]
sont, dans leur projection, plus longues que les premières; mais, à
la base du thorax, elles diminuent de longueur. La dernière de toutes 26
les vertèbres l’emporte sur les autres par son volume; nous l’appelons
os sacré [sacrum), conformément à la coutume des anciens d’appeler

10. xafxapcoetSûs Cl. — Ib. Xo^oeiSeîs ex em.; L Cl. — 1 4 . 6 Cl.


I

DES OS. 191

j7
Clînch. 09-70.

iepà TOL fxsyaXot kolXovvtcüv, — iixaTSpœOev Sè tov (jttovSvXov tou-

70V Ta 7Ô)v îa-y^ioôv bcrlôi 'ssapaTsOévTa èx 7 wv oTucrOev, â xai


j

'8 o-woIttIsi 7oU TsépacTi, xa7a to è(pv^caov ypv^po) (Tvp.<^vév70i. ^aryjl-

fjLaTicrlat Sè là lœv îay^lcüv bal à. Ts'koLiéct eivcu xoà isocrcos TSSpi-


j

g (pepii' xoLià Sè TOt éVepa alevà xa\ TSOLyyiepct. ^ypvai Sè xoiXoïrnaç 5

où SiafÀTrepeU ,
^aOetas [<^è] ,
ai xoTvXai xaXovviai eh ois ai xs(paXaï

’O TûJv fjirjpùfv svapfjLo^ovTat. — Oi Sè fxvpol bal à èiup-tix-n ,


êppco-

fiéva 76 ivyyavovai y 7 ^v exiaaiv dirb tcûv iay^iojv àypi yovaios


'] eyoviay 7Sepi(^eprj y Tspoxvpia. ^x Sè lôjv xaià to yôvv TsàXiv
'

éxaispa av70>v Tsayos ’éyei xa) 7sepi(pépeiav xovSvXcüSrj y


cos êxa- 10
'
lépcoÔsv [lèv èTvrjpBaiy xexoïXàvôai Sè èv piéacp xaià â TUpoaxopei ri

xvrjp.ri ipiycovos oùaay xa\ isepi 7 ^v xe(paX^v TSeuXaivapiévyi y


xoi-

X6ir]7as ëypvaa èmiroXaiovs y xaià cbv ai xovSvXcoSsts VTrepoy^at


1

èv7i\Sev7ai, Xùiijs Sè Trjs xvrlp.rjs v virepoy^'n sis iriv 70v fxripov xoi-
2

l7 sacré ce. qui est grand. — De chaque côté de cette vertèbre, s’étendent

d’arrière en avant les os des ischions [os des iles); là où leurs extrémités
se rapprochent [pubis), ils sont unis par un cartilage [cartil. et Ucjaments

'8 interosseux) au niveau àeVépliébée [symphyse du pubis). La conformation

I
des ischions est telle, qu’ils sont en partie plats et cependant un peu ar-

!
rondis [iléon), et en partie étroits et épais [ischions proprement dits et

.9 pubis). On
y remarque des cavités qui ne les traversent pas de part en
I
part, mais qui, néanmoins, ont de la profondeur, et qu’on nomme co-

tyles [cavités cotyloîdes); c’est là que se logent les têtes des cuisses [têtes

lO des fémurs). — Les os des cuisses [fémurs), longs et résistants, s’étendant

^ depuis les ischions jusqu’au genou, sont arrondis et bombés à leur

1 face antérieure. Arrivés vers le genou, les fémurs se renflent de nou-


I
veau en deux condyles arrondis et saillants [condyles interne et externe
avec leurs tubérosités); ils se creusent à leur partie moyenne [partie ar-

ticulaire) pour aller à la rencontre du cnê nié- [tibia) lequel est triangu-
laire, et dont la tête aplatie offre deux cavités superficielles [surfaces

12 articulaires) où s’insèrent les saillies en forme de condyles. La partie


proéminente du tibia [épine du tibia) s’enclave dans la cavité du fémur.

I.- 2 . 70V (TTïovêuXovs TovTovs L. — 5. è'vTspa Ci. — 6. [<5^] om. L Cl.

I
192 RÜFUS D’ÉPHÈSE.
ClincL. 10 .

AOTVTa àvTixkeU^OLt. HapdxeiTat ex tôûv e^coôsv (xepœv rj 'uszpbvt] 33

TaUT)7? lŒXVOTépOL, OV TSXvO-ld^OVŒOL TCp (J.Vp(^. XlTécjloLX'lOLl Sk XOLlù)- 34

Tepct) • xcù ealtv avTrj$ to 'ssépcts b s^co xovSvXos, bv evioi (poLo-t tôjv

îSicüTCôv dal pOLyaXov 'sirpoo’ayGpeveaSoLi, XbvSptv fxévTOi xolto. tus- 35

5 pas (TvvSei'TCti 'TSpos dXXnXa. ÉTri Sè Trjs avp.^oXrjç Tfj$ xvrjpLvs xa) 36

70V (jLtjpov ba'lovv sTTixenoLt XeyopLSvov é7riyovoLT)$ , SiaxosiSès xoltol

GyripLCty 7r)v avpi(^v(Tiv e^ov fxécrriv, o xcnà pièv t^v xapcyl/iv rfi xvtffxp

{ÀÔiXXov Tspoaywps.'i ,
xoL^à Sè tïjv exTacrtv èni éxoLTSpov TSinlet. Éx 37

Sè 7WV Tspbs 7oU cr(pvpo'îs (xepGûv r) xvripiTi alevovTOLt Tsocrôjsy xat

10 ariypiOLToei^ôj$ tôj TSspaTi xoltoL to ictov Sita'laiai oviœs walz Ttjv

fÀSv éTTipLrjxrj vnepoxvv ’éyeiv, Sk a-puxpoTspav • xa) sali Trjs pèv

(xsi%ov 05 VTtspoyJjs b sawOsv xôvSvXos * b Sk 7rjç dXXris xpvTzIofJLS-

vos crapxbs STTt(pv(7St* avvijppLoarlai Se tw Trj$ 'srepovrjs àTToXrjyovTi

0 xa) êniTcpoGav tov s^ù) xôvSvXov, cos s(pafxsv, àTtoSeixvvaiv' Sale

Sur la partie externe du tibia descend V agrafe (péroné) ;


plus grêle que 33
le tibia, il n’arrive pas jusqu’au fémur. Plus bas le péroné se porte en 34

arrière; son extrémité inférieure, au côté externe, se renfle en un


condyle [malléole externe) que le vulgaire appelle astragale. Le tibia et 35

le péroné s’unissent, à leurs extrémités, au moyen d’un cartilage. En 36

haut, au point de jonction du fémur et du tibia, est couché un osselet

que nous appelons épigonatis [rotule); sa forme est celle d’un disque;
il occupe la région moyenne du genou et se porte particulièrement
sur le tibia dans les mouvements de flexion de la jambe; mais,. dans les
mouvements d’extension, il est appliqué sur les deux os. Auprès des 37
malléoles le tibia se rétrécit un peu, et son extrémité inférieure se
développe régulièrement en forme de sigma (O), de façon à présenter
une proéminence plus allongée, et une autre un peu plus courte [surface

articul. péronéale); le condyle interne [malléole interne) appartient à la

proéminence la plus grande; le condyle formé par l’autre proéminence


est caché par une couche de chair ;
il s’unit à la partie descendante du
péroné qui porte en saillie, comme nous l’avons dit (plus haut, 1. 3-4),
le condyle externe [malléole externe); il en résulte qu’il existe entre les

2-3. Sè xai xaTCûTépcù èaliv Ch — 7. tr^upéj; Cl. — 11. é^xeiv om. L. — Ib.

T>)v xvTi(xi7v L. — 8. txétegcjiv Ci. — 9. fiixporépav L, — 12. pei^. Cvep. oni. L.


Toîs aÇvpoTs ex em.; tüv c(pvpwv L.; to — i3. aapxôç om. L.
DES OS. 193
Clincli . 70 7 J
-
.

38 shoLi 70 {xsTOL^v SidalvyiCL lo'ïv Svo7v balo'îv crtyfjiaoeiSés.


^
— Er œ
Siaalri^oiTt b àcrl pdyaXos eyKsnou, ov koli iTTi^é^rjKe tô» (xv7ê xard

70 7 S 7 po)pov • àXkoi b yjos xol) 7o TffoLpdxsnai 7rj 7tj$ KVîfp.ris xcà

[t^] 7V$ 7Sep6vri$ à7T0(pVCrSl '


70 Sè êTTt7piC0V êTTlËé^ïJXS 7M lÎTTOTe-

TOLypiévCf) OLV7M OŒ^œ 7ris Sk Tsiépvns \eyop.évo)y œs Tspos 7aïs 7ris 5

Tslépvns H0t'k67ï)(7iv àv7 iKa7OLKkeieG-0at 7as 7oC sTmpiôjv dvMpta-

Xi'as ,
xa) a-vvSe7aôai ypvSpov 7sepi(^v(jet *
70 Sk è'pLTrpocrÔsv av70v

(j(poLtpO£iSès p-épos \^(7vvy]ppo(7lat] xotXo7r]7t évos ocrlov 7wv 70v


7 <xpaov Xeyopévov Stà 7nv xoi\X67r]7ot axoïÇfosiSovSé Ôx7Co <5'è 7ov

I
dpiOpov oaldpiOL 7ov 7apaov d'ii07sXovv7ou 7ous ycovlctis ov7ct dvcô- 10

jiO poiXa. Mstoc Sè 70V 7apa-bv viroxenai 70 t^sSiqv sypv oa1ôi 7sév7S,

Xenid pèv xol7ol (x§a-67r]7a$ , 7ffOLyy7spoL Sè xol7ol Ta ctxpa, dyopsva

— Dans
I

I38
deux os un intervalle en forme de sigma [mortaise articulaire).

: cet intervalle est logé r«5/ra^a/e; c’est par la surface appelée l’attelage à
quatre [face supérieure articulaire) qu’il rejDose dans cet intervalle; tandis
I

qu’il est en connexion par l’a5 et par le six [faces latéi^ales ou malléolah^es)
j

i
avec les apophyses latérales du tibia et du péroné; par le trois ^ il est en
rapport avec l’os placé au-dessous et nommé l’o5 du pterné [calcanéum),
de sorte que les inégalités de la surface du trois sont enfermées dans les
cavités du calcanéum, et qu’elles sont soudées par un cartilage. La partie
antérieure sphéroïdale [tête de l’astragale) s’emboîte [face scaphoïdienne)
dans la cavité d’un des os du tarse qu’on nomme os en forme de barque
i;9 [scaphoïde). La claie [tarse) se compose de huit osselets (voy. notes) à

[0 angles inégaux. Après le tarse vient le champ [métatarse) ,


qui se compose
de cinq os, minces au centre, plus épais à leur extrémité, voûtés à leur

I
face supérieure, de sorte que cette face paraît concave quand on la re-

1. ôaléœv L, — Ib. my^tixToeiêés ex HvSoeiSrj ( — Seî Cl.) Tspos tous xotXô-


em.; (TiyfiaroeiScSs L Cl. — 2-6. ov oiaï Trjoiv œs dvTiHaTaxXeieabai tÙs tov èiu-
émëéSrjHe ccrwfxaA/a? ex em. ;
£ 7t<- Tpiov dvcopoiXtois L Cl. — 8. [avvrip-
Seênxéxwy <xvtm [sTuêéêrj^s tô Cl.) xaxà poalai] ex em.; om. L Cl. — 9. axa-
I TO Térpcüov
(
èTcnpiéüv Cl. ) ,
dXXây^iov Ç>oeiSovs ex em.; tov crxaÇi. L Cl. —
xai TO e| TSapoixenoLi TÏj tvs xvîffzyjs xaî 9-10. ôaldpict ex em.; ôgI paxiSia C\, -,

I
Trjs 'crepdi'Tîs ct7ro0v^ (à7roÇ>dcre< Cl.) ,
to oalapsiSia L. — 10. dTtoTeXovvTou ex

j
Sè èTUTpiôjv êTti^éëriKev tw èTUTeTa.yp.évci) em. diioTsXovvTa L Cl.
; — Ib. tcov Tapaœi
! avTTÏ
'
ocflécp ’
TYfç Sè Tsepovrj^ XsyofxévCf) L. —
•: 12. TUS uxpas Cl.
I

i3

1
194 KUFUS D’ÉPHÈSE.
Cliiich. 71.

Sè KŒTà TOV aVût) TVTTOV, oOsv £K TWV V7rOX£l(À£VCt)V KOÎXa OpOLTOLl,

Ss TOVTCüv OLÎ TCûv SaHTvXcüv (TXiiTaXiSss JcaÛaTTSp na\ -)(^£tp6ç. 41

A.7ToSéSoiOLl V(x7v KOtrà TO £vSs)(^6(à£V0V KOl) y) TCOV GG-Iœv B-éo-lS. 42

garde en dessous. Aux os du tarse font suite les petits bâtons (phalanges, 41

phalangines ei phalangettes) des doigts, comme à la main.

Nous venons d’étudier aussi bien qu’il nous était possible la position 42

de chacun des os.

l
'Ÿ\

'


PÜY*I>OY TOY E«i>E2IOY

lATPIRA EPÛTHMAÏA.
1

1 Épct)T)7 jj/aTa Tor vodovv’ict. êpC/OTav '


wv âv kcli Siayvoô-

aOeiii Tl 'Uisp) ttjv voarov dKpi^écrlepov ,


Ka\ SspaTrevOsir] nctk-
I

I 2 \lOV, IlpÔJTOV Sè SKSIVO VirOTl'dïipi TOLS 7Seé(7SlS olvtov tov voœovv-

I
TO? 'zsois'ïaôai * fxdOois yàp âv èvOévSs oo-ot ts TtctTâ yvc6p.r]v voœsT

I
J7 vyiaivei o âvOpœnos, xoà poopufiv olvtov kcu âcrOévsiav, ncd Tiva 5

tâsav v6(70V ,
Koù 'livoL 'ïO'TïOV 'iffSTrovvxoTOs •
si p.sv yâp êCps^rjs ts
I

dTTOxptvono , Koà p.vrip.oviKœs , xcà tol sIkotol, kcu [xrjSotpifi a-(pciXX6-


j

psvo$ p.rjTS Tt} yXcüTirj (XyIts Trj yvœptrj ,


Koà si KOLTot èpfxvv tï]v oî-

Ksioiv, si (Àsv saUv aXkwç Koapuos, 'sfpdws ko.) Koo-piicos ,


si Ss aJ

I
REFUS D’ÉPHÈSE.
!

J3E L’INTERROGATOIRE DES MALADES.

jJ II faut faire des questions au malade; car, à l’aide de ces questions,


on connaîtra plus exactement quelques-unes des choses qui concernent
I

12 la maladie, et on la traitera mieux. Je veux d’abord qu’on commence par


interroger le malade lui-même; en eflet, on apprendra ainsi jusqu’à quel

i
point son esprit est sain ou troublé ,
et quel est le degré de force ou de

I
faiblesse du patient; on aura une certaine notion de la maladie et du
1
lieu affecté; en effet, si le malade répond d’une manière suivie, avec une
mémoire fidèle, efdes choses convenables, sans faillir en aucune façon,
ni de la langue, ni de l’intelligence, et s’il suit sa propre inclination,
c’est-à-dire, si, étant bien élevé, il répond doucement et poliment, ou
si, au contraire, étant de sa nature hardi ou timide, il répond avec bar-

I. wv'\ èpœv Codd. — 7. u7ro«p. — g. si p.èv^ ripevov M. — Tb. o êà au


Codd. ;
it. p. 197,1.4. — Ib. ohioTa Codd. (jodd,

1 3 ,

I
196 RUFUS D’ÉPHÈSE.
(pv<7Si S-paa-vs v SsiXos, B-potarecos v SsSoikotcüs , tovtov fxèv ^prj

vop-i^eiv TOL yovv koltol yvcSp.T]v KaXœs eyeiv' ei Se Ka\ aXkcL av

fjLsv êpcoTas, 6 Se aXXa àTroKpivono , Koà eî (JLSTa^ù Asyôôv è’m'koLvOd-

vonOf ai Sè aû TpopLcSSsis ko.) da-a(pe7s yAÔJO-ŒOU xcà al (xeracrldcreis

5 dirb Tov dpyaiov TpoTTOv 'srpos to évavTi'ov, 'usdv^a ravra tzrapa-

Kpovcrl ixd. Kai kcoÇ^cüœiv Se tov Kdfxvovjos ovtoj ti crripLalvetjQai *

Xprj Se el p.rî dxovoi 'ZSpQcravepwiav tovs 'urapovjas , dpd ye xa) 'nrpo-

aOev vTïoxoôCpos ^v, v Std Tinv 'usapovcrav vocrov * tovto ydp 'zzrpoç

T)jv Sidyvœciv \iéya Svvarai. Pœpirjv Sè xa) dcrOéveiav tgv xdyivov-

10 TO? xarafxdOois dv b p.év tis Ixavos tôî ÇOéyfxaTi xa) è^eZrjs Aeyrj

TOL (TVfJiÊeëvxoTa ,
b Sè ola dvanaûoôv t£ 'zsoXkdxis, xa\ AeTrIfj rfi

(pcovij * voo-rjp-OLTOS Sè îSéav, xai tlvcov xaTOL Brwpaxa xa\ zsep\

'üsvevp.ova eWiapiévcûv yi'yveaSai * Ta p.èv yàp p.e'kayypXixd Siaarj-

fxai'vet B-pa(7VTïi$ Te xa) dxatpo? Xvttyj • p.d'ki&la <5'i [o] dvQpojiïos

diesse ou timidité, tenez un tel homme pour avoir au moins l’esprit en


bon état ; mais ,
si vous demandez une chose au malade et s’il vous en ré-

pond une autre; si, tout en parlant, il oublie ce qu’il a à dire; si la langue
est tremblante et mal assurée, s’il
y a des changements brusques de l’an-
cien état à un état opposé, tout cela est signe de délire. En interrogeant le

malade on reconnaîtra aussi la surdité; lorsque le malade n’entend pas,

on demandera aux assistants s’il était déjà un peu sourd, ou s’il l’est

devenu par suite de la maladie, car cela a une grande importance pour
la diagnose. Vous apprécierez la force ou la faiblesse, si le malade est

capable de parler et dit d’une manière suivie ce qui lui est arrivé, ou
si, au contraire, il n’articule qu’en se reposant souvent et d’une voix

faible; par l’interrogation, on prendra aussi une idée de la maladie et

de certains phénomènes qui ont coutume de se passer. . . et du côté de


la poitrine ou du poumon ; en effet, des manières hardies ou une tris-

tesse intempestive dénotent une affection mélancolique ; c’est surtout

I. êsSoïKCûs Codd. — 2 . xaXcûs e Codd. — 6. orjfJ^aivsTai Codd. — 7 .


à-

conj.; 'nrpâœs Codd.— 2 - 3 aAAa av pèv


. Hoveiv Codd. — i o. Xéyei Codd. — 1 2-

èpcùT^s ô Sé om. V. — 3. ô ô Séov i3. voayjparos <5è lêéav dvev peXa-) -^o-
Codd. — 4 . al êé Tp. Codd. — Ib. àaa- Xias, ^pdy^œais , yXû’i'lDS 'isapaTrXv^ias
Çieïs e conj.; àa(pctX. Codd. Voy. p. 1
97 ,
xai Tivœv x. Q-œpaxa Codd. Voy. notes.
1. 4-5. An ovx da<paXeïs^ — 5. d-nà] èiti — i4- [ô] oin. Codd.
!

I
i
DE 1,’INTEHROGATOIRE DES MALADES. 197

I
KOLia(poLvrii sait Ka\ S-otppMv Kcà àviwp.svoç oh Xéyei, K(x.7a(pavYjs Sè

I
Kct) é'Tspcüs èaltv' àXkà kou y)Ss v zss'îpct si tco zrpoaysvotTO , aa-

}5 (pcüs âv rj^Yj SioLyivcoaKoiTO v voaos. Ka} Xrjôdpycp Sé tis KaOs^saOcu

;
fxs'XXojv SrjX6$ èaltv (XTr 0 )c p iv
6 p.sv os XrjOr} ts Sv Xsyst kou àactCpsia

'6 yX(x)Tlr)S. OvTCO fxsv ovv sv 'nfvpsTOis' ctvsv Ss tovtcov a7:cLap.ovs KCtï 5

S 7TiXr]-<i^ias 'apoaSoKav, OXcos Ss si avpLTtavTct tou 'üSOLpa.Kpoval ikov

TpôiïO'ü saTiv, svOévSs av tis paov i) âXXœs HonoLpLOLvOdvoi *


toc, Sè kcltol

I
^CûpOLKCt Kcà b^VTVTl (pCOVïjs KOU TpOLyyTÏ]Tl * TW (lèv yàp (pÛlVOVTt

xai bpOoTTVOÏKW b^s'ÎOL V (pCüVrfy TW Ss SpLTrVM KOU TW jSpOLyyôoSsi Koà


I

(8 TW U7TO JtOLTOLppOV TS IS^OIXSVO) TpOtyVTSpOL. Oi Ss TY] yXoûaai^ TSOtpOL- 10

!0 ttXyjktiko) TSOLVTsXœs d(pù)vol sîatv. HpwTOu p.sv Sï] y


Oüs stpyjTou

I
auTOî^ TivoL ypi^ tov voaovvTot spwiav Tssp] dv ypY) sîSsvou, sttsitol

Ss KOÙ TOUS TSOLpOVTOLSy St KCoXvfJLOlTOL sïv TSapOL TOV VOaOVVTOS pLOLvôOL-


vstv. Ta Sè KCoXopLOLTa saViVy ij a(poSpoüS TSoipotKpovoüv tis v doro-

dans ses paroles que se révèlent la hardiesse ou la tristesse d’un indi-


I

j
vidu ;
mais ces états ne se manifestent pas moins dans d’autres circons-

I
tances; toutefois, si le médecin a déjà l’expérience d’un pareil état,

5 la maladie lui sera clairement révélée. Celui qui doit être pris de lé-

thargus se laisse deviner à ces signes : il oublie ce qu’il dit ,


et sa

6 langue n’articule pas distinctement. C’est ainsi que les choses se passent
dans les fièvres; mais, quand il n’y a point de fièvre, il faut s’attendre

j7
aux spasmes et à l’épilepsie. En général, on constate aisément, en
partant de ces données ou par une autre voie, si tous ces signes ap-
I

ji partiennent au genre délire; quant à l’état de la poitrine, il se révèle

par faculté et la rudesse de la voix; en effet, dans la phthisie et dans

1^ f orthopnée la voix est aiguë, tandis qu’elle est plus rude dans fem-
pyème, dans fenrouement, et chez celui qui est en proie à un catarrhe.
,8 Les personnes qui ont la langue paralysée sont complètement aphones.
|9 Donc le médecin, comme il a été dit, interrogera d’abord le malade
I sur certaines choses nécessaires à savoir; ensuite il questionnera les as-
0 sistants ,
s’il ne peut pas apprendre ces choses du malade lui-même. Les

j
empêchements sont : un délire violent, l’apoplexie, le léthargus, la ca-

2. ijèr) ('.odd. — Ib. eî téo] avTM 'aotpa.xp. Codd. — -j. xaTOtpavddveiv


;
Codd. — 6. Ôaci)s Sri (jvyLTiavvx rà toü Codd. — 8. to pév Codd.

I
198 RUFUS D’ÉPHÈSE.
7rXr7XT05, V XriOapyiKOs, v kolto)(^05, v aC^ojvos , v aXXa’5 ipAiOios^

il àaOevrîs narotvTczTTOLdiv, >7 cüs avfx(pspov gti vxtcrlu (pOéyysa-^oii ,

Savrsp Toj ex 'ûjvsvp.ovo? ctipLOppoyou' xcù Cvrèp 'sracSiov xoà aXXor

èpOô'Tïi’ïéov, xa.) Cvrèp tov ayoLv 'ürpSŒ^vzov ,


xol) ’Jvrip toC (jd) ouo~

5 yXoûŒcrov tgv GpLGyA^aa'Gv.

ÈpWTïlTSOV Sè 'SfpMTGV uèv TGV ypGVGV àlïO GÛ VG'TZÎV ïjp^OLTG' U


xa} yàp zsphi ty\v ïao’iv (Tju.(^épei, xol) zrpGs tgjv xpicri'fiG)v

SioLyvcocriv *
eJapxoT yoLO âv eh to tXs 'SS’sptG^Gvs clg'ïwv ÇvActŒO'eiv.

Ka} pLsv [xafj'srpè? Trjv GArjv Sidyvwa-iv Trjs vgg-gv p-éyj. gZzags E
10 TGV 'TffpôjTGV ypGVGV SîSévCtl * Ta yàp OlCtOL (J'jyLTz'lwpiOLTOL £7lt tg7s dvi-

^pvTGis ypGVGis crrjfuxtvGvariv àXXa ,


oIgv ïxTSpGS 'TSph [Jikv Trjs ç
xa) Trjs Ç' è7Ti(Çavû$ zsvpeTw, xaxos' [leià toC'TO Sè ïjSyi xpio-iuGS’

xa) GÛpa xa) SiaycoprjfxaTa xarà àpyàs fxèv vSaTCjSri xa) wtià 7i<j(jgv

xaxGV* 'nspoe'kri'kvSoŒi Sè vTTOTrlGTepGv' cos aTzb tmv pivdjv d'tà^sis

toché, l’aphonie, ou encore un état de stupidité, une faiblesse radi-


cale, la nécessité reconnue de garder le silence, ainsi que cela a lieu

dans l’hémorragie du poimion; on doit aussi recourir aux assistants

quand il s’agit d’un petit enfant ou d'un individu très-vieux; enfin,


quand on ne parle pas la même langue que le malade , on se sert d'un

interprète.

D’abord on s’informera de l’époque 011 a commencé la maladie; car 11

cela importe pour le traitement et pour la connaissance des jours cri-

tiques; cela suffirait à surveiller le retour périodique de ces jours. Sa- I:

voir le jour précis où la maladie a débuté est aussi d’un grand secours
pour toute la diagnose de la maladie car , les mêmes symptômes appa- ,

raissant à des époques non fixes, ne présagent pas les mêmes choses;

par exemple l’ictère ,


survenant dans la fièvre avant le sixième ou le sep-
tième jour, est mauvais; plus tard, il est déjcà critique; au début, les

urines et les selles aqueuses et crues sont moins mauvaises; plus tard,
elles sont plus suspectes; de même, les épistaxis survenant au quatrième
jour et simples [modérées?) sont fâcheuses; au quatrième jour, les bé-

3 . aîyioppoycf) M; poppo-^ù) V. — 4 . , seu 77 pro 01 fere seniper). — 9. cr>

fié om. \. — 4 -5 . ôpoyXœaffoh’M; ôpo- zjpôs codd. — io-j 1 . àtucpyojj codd.


y^oûaaà'v 4 .— 8. è^upHsT Codd. [ei, seu i 2. xpiaïur cotld.
DE L’INTERROGATOIKE DES MALADES. 199

^aXeTToù al jeTapTaïai na\ «TrAaT* Xd^poi Sè alp-oppayiat TsrapTa^ai

J 3 SvŒKpnot, xairoi vdispov Kpivov(rai, Ta0Ta Sr) yLCtOriarj tïjv zspoû-

Tïjv vfxépav èv ^ voa-etv rip^aro èp6p.evo?, Ka\ b^vTrjTa Ka\ pisyeOos

vocTOv, ei Ta p.èv Tayéws Ka\ àSpoœs Çaivono toôv Seivwv TSposK-

prjyvvpLSva, Ta Sè aypXrj ts Ka\ èv yjpôv(*)' ndï TffspioSoj Sè coaav- 5

Tù)5 pLaOrfo'^ Ka\ eî evQv$ TZTayp.évws Tsapo^èvsi v vocros, v xaTOL ptèv

dpyàs aTaKTCjûç, varispov [^è] ei$ Ta^iv Ttvà iSpvsTai' Ka\ TpiTalov

Sk Xvariv nai Tivœv dXko)v vofrripidTCov (xeTa^oXrfv ts 7ta\ àcjCpaksiav

14 p.aOrjo'Yi èvSévSs, T^v pièv ovv dpyr/v tv$ voœov OTTriviKa b avOpcoitos

15 voae'ïv rjp^aTO sis TOtravTa ypvcrlâs dv spcoTrjOijvai. — To 10

Sè yLSTOL TOVTO SpCOTYlTSOV SI TCJV (7 VVy{ScôV Tl TW dvQpWTTW VOO-rjpidTWV

sa-Ti TO vvv crvpL^êïjxbs, 37 ov ?cat TffpoTSpov ysysvvp-évov '


tsoWo)

y dp TOVTTiTTav VTTO Twv avTwv dXl'a-KOVTai nai Tsdcryo’UGi Srj Ta


aÔTa Ka\ S-spansvovTai wo'avTcos' dirsp àv xa\ Sslcrai b laTpbs [cJ?]

yaks'KWTaTa SiaxwXvcrai xa) cbs ovts TSpoa^popws B-spairsuopiSva 15

morragies abondantes sont difficiles à juger [impropres à jager?)\ ce-


13 pendant, plus tard, elles sont critiques. Vous saurez également ces choses

en demandant quel jour a commencé la maladie; vous serez renseigné sur


l’acuité et la grandeur de la maladie ,
si les phénomènes fâcheux éclatent

rapidement et tous ensemble ou , si ,


au contraire , ils arrivent lentement
et successivement par ce que vous saurez d’une période vous reconnaî-
;

trez si la maladie redouble, dès le début, d’une façon régulière, ou si,

d’abord irrégulière, elle s’a(lèrmit dans un certain ordre; par là encore,


vous connaîtrez d’avance la solution de la fièvre tierce, la transforma-
14 tion ou l’innocuité de certaines autres maladies. Je dis donc qu’il est

utile
,
pour toutes ces choses de s’informer du moment précis où
, a com-
] 5 mencé la maladie. — Après cela ,
on demandera si le mal qu’on a sous

les yeux est de ceux qui sont habituels à la personne que l’on soigne,
ou si c’est la première fois qu’elle en est atteinte ;
car ,
en général
beaucoup d’individus sont repris des mêmes maladies, éprouvent les
mêmes souflrances et réclament le même traitement; le médecin pour-

7 . [<5é] om. Codd. —8 . Je] xalM — avOpèuccv Codd, — 1 a. 'csoXXd M. —


Ib. fxeTaSoXfjs Je (tc M) Jcai ccu^aXei'as i 1 5. larpoç ^aXerrcoTOCTa nai SiaxcoXva-ai
Codd. — 10 . dv] èv Codd. — ^ I. 7ù5v cos Codd.
200 HUFÜS D’ÉPHÈSE.
[o^T£ éTTnrjSsi'cos ’
olaaol sCpicrKOviai^ ovts ;^flfX£7rà Tovrco [yt] tc5

ivOpCdirCf) OVTCt ,
OVTS dvSTTlTrjSsiVS Tfi 'SSapOVO'^ v 6(7M ^-SpOtTTSVO-

fjLSva • pLeyicrlov yap èv airaariv èOio-fios ^p6s re to pàov tùjv

Seivwv àvoLdy^écrOoLi 7ccù r^rpos 7ï)f tccriv. Si6 fxoi Sok'Jo hola^s av 16

5 TivcL Kcà (puaiv 7ï)v ixctalou zspos SKOLo-loL épojTYj'nxi •


ov yàp trrar-

TSS 7S£(pVK0LpLev IpGlTy 7W ,


àÀXà K'Xl Tsdvv OLAArjACüV SlCL-

Çépopisv sis GTiovv ypriixcL '


tgvtg (àsv yàp si sQsagis g-kotîs'kjBou

üTTCôs 'ûïpGS Ta? 'ûTs'ypsis eysi, svprfasis STSpct éjspGis Ka) suttsttIh

GVT et xcà S6(J7TS7llct * TGVTG Ss TOt (pdptXOLXOL G(TOL TSivGVtJl KCLOcLp(TS'j)S

10 SVSKCt, XOLl GVpGVpLSVCL, aAACt (XAAOIS TOL CS XOU SIS SfJLSTGV GpfJL'jûVTO,

TG)V XOLTGôTSptxéüVy TOL Ss X(x] XOLTG) VTIGVTX TG)V àvG)TSpiXG)V *


GAG)S

Ss Ol'SsV TOOV TGlGVT'jJV XxOsal ÏJXGS , Üo1 S sis SVX SaBs'Ïv y.GyOV Ty
1"
ioLTpy. Xp»7 ovv xx) TSXpOL TGV XCtfJLVGVTOS {XXvOxvSlV G7TG)S TJpGS

sxxa'lGv ^idxsiTai i] TSGfix, 71 (titLgv’ xdi si Sn tivgs Çocpixdxov

15 TSSÎpxv syoi arx(prj , [jdiSs txvt)]v TnxpaAiTTSïv '


gvtccs yàp dv tis tx

rait redouter, comme très-difficiles à combattre et comme ne devant pas


être traités avantageusement ni opportunément, des accidents qui ce-

.
pendant ne sont pas fâcheux pour tel individu, et dont il n’est pas, dans
la maladie présente inopportun d’entreprendre
,
la cure car, chez tout
; le

monde, l’habitude est d’un grand secours pour supporter les accidents
terribles et pour arriver à la guérison. Je tiens donc pour très -bon de 16

s’informer quelle est ,


pour toutes choses ,
la nature de chacun attendu ,

que nous ne sommes pas tous formés de la même manière, mais que
nous différons beaucoup les uns des autres pour n’importe quelle chose;
en effet, à considérer ce qui regarde la digestion, on trouvera que les

mêmes substances sont bien digérées par les uns, et mal par les autres;
de même pour les médicaments : ceux qu’on prend en vue de se purger
ou de pousser aux urines ne se comportent pas semblablement chez tous
les malades tantôt ; les purgatifs font vomir, et tantôt les vomitifs évacuent
par le has; en un mot, aucune de ces substances n’a une propriété tel-

lement constante, que le médecin puisse les ranger dans des catégories
toujours identiques. Sachez par les malades quel est, pour chacun d’eux ,
17

l’effet des aliments et des boissons; et, s'ils ont l’expérience manife.sic

I. [oùrs.... evp.] om. (loflcl. — Jb. e] om. Coclfl. — lo. êfisra Codd.
! DK L’INTERUOGATOIRE DES MALADES. 201
]

tîroXAà èirnvyycivoi y
si 'ssvdono kou tov xoifjtvoPTOS stt} toTs ol'to'kojs

\ 18 ayrw c7vyi^ou'vov(7iv. To Sè a-vfXTrav spcoTctTCô àpcLys svœi'zoç î? àno-


^
(T nos écrit koli ^f>i^c6Srjs rj otSiypoSy Kcà tovs énl énctcrlois sOicryLOvs'

(jisyot yàp xcà toSs ovy ria-o-ov Trjs Ç>vcreœs xcà Tœv s9i(7fÀÔJv SfjLTTSi-

pov sivoLi •
xa\ yoLp crniov to crvvriOss dXvTrorspov 'cspocrailpovTCLi tov 5

aXXoJs âv So^oLVTOS sivai jSsXTidlov' xa) o) Sr) TpoTto) pLspieXsTrjxoLa-tv

19 OLVTO XoL[i^divsiv, xcà tsXvOqs xa) crxsvaai'av. Ka) Ta avvrfôri TsâvTa

20 d^si'vo) xa) tw voœovvti xa) tw vyiatvovTi. Ko) TSpoyvoûCTQsiri Ss

dv Tl dxpi^éG-lspov èx twv êdi(7(Xcov Tsspi ts xpiaiv tov àvOpoo-

TTOV, xa) SiaXs^iv xa) padvpu'av xa) r^vTivaovv dXXtjv svépyeiav' 10

TOL yàp vyiatvovTi Stà sOovs ovSsv èv toas vocrois êivicrr^pLOv Srj-

21 Xo7. Kai TOVTù)v ovx scriiv 6 ti TSapà éavTOv ^vvano âv p.a6s7v 6

iaTpos si (Jiv 'srvvOâvono v tov voaovvTOs v STSpov tivos tmv sra - -

de quelque médicament, cette expérience n’est pas non plus à négliger;


I

en efl'et, on réussira le plus souvent dans le traitement, si on s’enquiert


18 auprès du malade de ce qui lui arrive d’une façon extraordinaire. En
somme, il faut demander au malade s’il a ou non bon appétit, s’il est ou

j
non altéré, et s’informer de ses habitudes pour chaque chose; car il n’im-
porte pas moins au médecin d’être versé dans la connaissance des habi-

tudes que dans celle de la nature de chacun ; en elfet ,


l’aliment habituel

est moins susceptible de nuire que l’aliment inaccoutumé qui d’ailleurs

paraîtrait de la meilleure qualité ;


il faut tenir compte aussi de la manière
dont on a coutume de le prendre de ,
la quantité et du mode de prépa-
I 19 ration. Tout ce qui est habituel est préférable pour le malade comme
^
*20 pour celui qui est bien portant. La connaissance des habitudes permet
de tirer un pronostic plus exact en ce qui touche le discernement du ma-
lade, le genre de sa conversation, son état de bien-être, et toute autre

de ses facultés ; en elfet les phénomènes habituels dans l’état de santé


21 ne fournissent aucun signe pour les maladies. — Il n’est pas possible

au médecin de savoir ces choses par lui-même, et s’il n’interroge soit

8. Jiai èv & Srj Tpoirçt) Codd. — 9. Codd. — 1 2. Kai om. V. — Ib. tovtois
Codd. — Ib. Hpi'aiv Hat uXt(7 :v TOV Codd. Codd. — Ib. avrov Codd. et sic fere
— 11. vyiaivovTa Codd. — Ib. eTr/crrjfxa semper.
202 RUFÜS D’ÉPHÈSE.
povTOüv • Scr1s eycoye B-OLupLOL^co KoLXXifxdyov tou iccipou os \l6vos tôôv

eixTrpoo-Osv d)v ys Srj tcqÙ Xoyov ctv tis Tffoirj(Tct.iTO , ouk e(p(X(T}cs Se7v

èponav où^svy ours 'srspl Ta? âXkas voo-ovs , outz 'srspi Tot TpxvfjLaTa,

xxi pLcUXicrlx TOC TVS xe(paXii$ * dpxew yàp xxi toc stt) éxdaV^ arjixeiot,

5 To TS tscLBos arjpLrjvai xxt t^v ahixv avrov, œv xx\ TSpoyivco-

crxzcrOai TsdvTX xcà BspaiveuzcrOou OLpLZivov' znz] ptriSè toc? vyoufxz-

vaç 'Zspo(pdG‘Zis t6ov vocrœv àvxyKxi(*.)s èpcûToicrBxi ,


oiov Stahrj$ tz

dyœyt]v xa\ toc aXXa zniTriSzvuLXTa, xdï zi xoTTtdo-avTt a-vvz^rj voo-ri-

croLL
y
xxï zi \pvyzvTi ' (x^Sèv yàp âv tovtcov p.aBz'iv tov ixToov zi tol

10 crïi(jLz7a dxpi^ÔJS zxpLZAZTrfcrai Ta (tvixttittIovtol txTs vocrois. Éyo; 22

Sz rjyovf/at fjLzv xat Tsxpd zxutou Svvolg-Oxi tivx ‘zrroXXoc tôjv zv txU
voarois z^zvpi'axziVy xdXkiov Si yz xx\ (Tx(pZG-1zpov tqU zpwTrjpLx-
crtv ’
zi yàp txvtx cpLoXoyzï to7s arv(JL7r1ojpt.acri
,
pdov Ta TSxpôvTx
ziSzvxi * TOVTO pièv yàp zi (pai'ri 6 voœôûv rrjv SiairaVy oix r\v zp.-

le malade, soit quelqu’un de ceux qui l’assistent; aussi j’admire Calli-

maque d’avoir, seul de tous les médecins qui nous ont précédé et dont
on puisse tenir compte, soutenu qu’il ne fallait faire aucune espèce
d’interrogation, ni pour une maladie quelconque, ni pour les bles-

sures, ni surtout pour les plaies de tête, attendu que les signes suf-
fisent, dans chaque cas, pour révéler à la fois la nature de la maladie et

sa cause ,
nature et cause qui prévalent pour asseoir le pronostic et diri-

ger le traitement; il ne lui semble même pas nécessaire ni qu’on inter-


roge sur les causes premières qui précèdent les maladies, par exemple
sur la manière de vivre et sur les occupations habituelles , ni qu’on s’en-

quière si le mal vient de fatigue ou de refroidissement; il prétend, en *


effet, que le médecin n’a rien k apprendre de toutes ces choses ,
s’il étudie
avec soin les symptômes qui se révèlent dans les maladies. Je pense que 22
le médecin peut par lui-même découvrir beaucoup de choses dans les ma-
ladies; mais il s’instruira mieux et plus sagement en interrogeant, car, si

le résultat de ses interrogations concorde avec sa propre observation des


symptômes, il lui sera plus facile d’apprécier la condition présente; par
exemple, si le malade avoue qu’il a dépassé, soit en boissons, soit en

7. T(j3 vôaù) Kaï (XV


a} . Codd. — 9-10. fxâdoi (>odd. — 11. xot< Tsxpd] oirep V.
7 iixi eî ê«fieÀ£T. om. V. — 9. — 12. èv toTç Codd.

/
DE L’INTERROGATOIRE DES MALADES. 203

TTpoadsv, vTîep^s^lriKsvcu (tltov Kcà TffOTOv 'Zffpoar(popà, 'nroLd/^si Sè

olot sÎKo? énl TffXvo-ptovïjs, cra(pMS âv ytvcûcTKOipLSv oti 'csXrjap.ovrj

èc/hv V vocros, xoà ^pos tovto é^evpi'dKOiptev âv rriv o\yiv ïoLcrtv


'

TOVTO Sè el 'üôovrjo'OLi (xèv trroAAà (pair] y


'üsdaysi Sk oïa sîkoç tov

'ZSOV ïfaavTa ,
xa\ èvOévSe sôneTédlspov Trjv ts vodov, otl kottos èaViv 5

23 do-6p.e0ay xa\ 7ï]v èoïKv'ïav tç3 x6itcû S-epanstav 'zspocjdZoyLev. Kaî


Ta pkv TOiavTa syei tivql xal 'Sfapd Tdrv avpLTrlcoixdTCov svSsi^iv tqv
yivoôŒKSorOar ypovov Sk Tfj$ voaoVyXa) s9io-ubv tov 'sfpbs sxaa-la,

xa) pvŒiv Tîjv éxdcrlov é^ai'psTOv y Tavra ou (xoi Soxeï yvwvai tis

èpcoTtfo-aç y
xa) eïvai zsavTbs dXXov xaiptcorspov Tfi Tsy^vrj elSévai. — 10

24 Ka) p-èv Sy] éiépa tmv voa-rjpdTCôv î) Sidyvœcris stt) toïs svSoQev xa)

tg7s ê^coOsv (JvvtG-lapévois * xai' 'sjcos Soxeï yaXe'Kd'iepov eïvai [r)]

iwv êvSoOev n Twv ê^œOev* xa) yàp si rpépoi b dvOpMTioSy to ph


• Sid '^/vyp'S V (poêov TpépsiVy Ssivbv vcrarovy to Sè iÎtto Tris eïcrco ah (as y

aliments ,
sa mesure habituelle ,
et qu’il éprouve ee qu’il est naturel d’é-
I

.
prouver dans une réplétion ,
nous reconnaîtrons clairement que la ma-
i

f
ladie est une réplétion ,
et ,
de plus nous trouverons tous
,
les moyens de
I

la guérir ;
ou ,
si le malade déclare qu’il a eu beaucoup de fatigue ,
et si

les souffrances sont en rapport avec celles que cause la fatigue ,


nous
serons plus aisément en mesure de reconnaître une maladie provenant
23 de la fatigue, et d’appliquer le traitement convenable à cet état. Cer-
taines de ces cboses-là, on pourrait les apprendre aussi par l’observation
des symptômes ; mais quant k savoir le moment où a commencé la ma-
ladie, quelles sont toutes les diverses habitudes du malade, et cjuelle est

sa nature particulière, on ne peut pas le savoir sans le demander, et,

à mon avis ,
il est de la première importance pour l’art de le savoir. —
24 La diagnose d’une maladie est différente suivant C|u’elle vient de causes
intérieures ou de causes extérieures; les causes internes semblent pro-
duire des affections, en quelque sorte, plus fâcheuses que les causes

I
externes : ainsi, qu’un homme tremble, le tremblement produit par le
froid ou par la crainte est moins fâcheux que le tremblement cpii résulte
de l’action de quelque cause intérieure ;
si quelqu’un est pris de délire
I

2. cpXs-y(iov^s et Codd. — 12. érépov et crwialapérov Codd. — i 2.

7 . rototuTot èyci' rtvâ Codd. — 11- [17]


orn, Codd. — i 3 . e«] ov V.
204 lUJFUS D’EPHESb:.
yjxksTCOJTspov' xou £1 'zsapa(ppovoLK^ ,
10 (Jièv stt) yLsOr) xcà (papiidKCf)

Tiv) iffOLpoLXpovcrl iX(p evioLTÔiepov, 70 ^£ aXkœs, Suayepéc/l epov


Ovio) Sk ên) 'srdvTcov svprjcsis xa) lov ipoTrov ifjs ^-spctTrei'ots ovSèv 25

éotxoTa * xoTTOûv yàp yivop.évo)v, iwv ptèv Std '^t^oXX>7 r laXaiTTO)-

5 piavj TÔjv Sè vtto 'ZsXrjo'pLOvrjs j


to7s {J.èv ovv crvp.^ép£L dvdiravcris ,
xcà

V7TV0S , XOt) Tpl\pis pUxXctXV ,


^CU XoVlpOL ^eppLOi, To7? <5'i ISGVOÇ xoù

éyprfyopcTis , xa) r) oiXXï] xévcocris iirda-a. — E/? locrovSe Sia(p£p£i 2G


tÇ iaipS xcà iclç ahi'as àvepcorav, xa) ovx scrltv elSévai (àïj êpco-

irfaavTa, Scrie xa) stt) tcov a-rjpiei'ojv èpojiYjiiov, si p.év ti ise'kiSvov

10 elri J
pirj Sià zi^Xriy^v v ^Xixi'av, ^ Sià Spav hovs’ là yàp àXXcos
èv 'zsvpeio7ç iseXiSva B-àvaiov arjixai'ver £Î Sè yXcoŒO'a ^rjpà, f/ï)
Ss-

Si^lirjxoTi ri io-yypws Siax£yù)py)x6ii ,xa) si p-éXaiva, fxyj it (léXav èSt]-

Soxoïi’ où yàp âv sî'ri là lOiàSe vTroirla , — £lcra\no)s Sè xa) iirsp) 27

TCüv êxxptvop.£vo)v èv ia7$ vocrots èpoôiàio) ,


ovpcov re xa) Siaycopti-

il guérira plus vite lorsque c’est à la suite d’ivresse ou de l’ingestion


de quelque médicament qui dérange l’esprit; mais le mal sera plus re-

belle, si c’est à une autre cause que tient ce délire. De cette façon, vous 25

trouverez que le traitement diffère pour tous les cas; en effet, comme
la fatigue est causée chez les uns par un excès de travail, chez les

autres par la réplétion, aux premiers conviennent le repos, le som-


meil une friction douce et des bains chauds
, ;
aux seconds la fatigue ,
le

maintien dans l’êtat de veille et toute autre espèce d’évacuation. — Il 26


importe tellement au médecin de connaître les causes ,
et il lui est si im-
possible de les connaître sans interroger, qu’il doit faire des questions
même au sujet des symptômes; par exemple, s’il existe quelque point
livide, il demandera si cela tient k un coup, tà l’âge ou à la saison, car,

en dehors de ces causes, la lividité, dans les lièvres, est un signe de


mort; il en est de même de la langue sèche chez un individu qui n’est
pas en proie à la soif, ou qui n’a pas eu des déjections abondantes, et
de la langue noire, si on n’a pas mangé quelque chose de noir; car, dans
les cas que je viens d’énumérer, ces états de la langue n’auraient rien
de suspect. — De même ,
il faut interroger sur les excrétions dans les 27
maladies : sur les urines, les selles et les crachats; car il importe, pour

I 2. £1 (j.éÀotva firÎToi fxéXav èSriS. M ;


uai e< fxéXav èSrjSoxoTt V.
DE L’INTEIUAGGATOIRE DES MALADES. 205

fjLOLTCüv Tictl 'ZsIvéXœv ' {léyoL yàp Koà èv toJtozs Sievrivoyev sis to

'Zs'krjÔos avTCüVy Koù Svvayuv Koà ypoiàv, Kcà toc 'TgpoadppLCt'roL OLVTœv

I
28 eiSévoLi 'ssoact t£ Kcà 'usoiarnh ncà 'niy^vUoL 'cspocnipOr). — ÉpwTai^ J'i

1 KOU 'srspi VTTvcüv si sKOiptrlOï} ^ où, Ka.] gttcos 'SSpOS ts vttvov KOÙ

àypv'iTvioLV (JVvr{6cos sysi ,


kcl\ sÏ tivol (pao-pLOLTa aÜTW v èvvnvict 5
j

yiyvono, ws kœk tov'zoôv Svvoipsvov tov iarpov o-vXkoyi^saBou, —


29 Ilaî^Ta p.sv ovv èiï\ 'zsacnv ovk k'aliv ypoiCpsiv, dXXà ocrov (jïipLijvcu'

TS TM XoyOt) KOi) VTTOfÀVrja-ai tov ioLTpbv fJLÏ]Sèv TSapaXlTTsIv tmv toiov-


tmv '
^vpwvi pev yoLp tm E(p£cr/w tsolXouœI^ vyiaivsiv ^okovvti

è(pdvï] TOiovSs èvvTvviov * èSoKSi sivou Siol oXïjs vvktos èv Xi'ixvr] p.s- 10

Xaivrj TffOTip.ov vSœtos '


Koï tovto avarias siors TSpos tov yvpivoLcrlrfv *

O Sè èv ovSsv\ ^spLSVQs TO èvvTTviov, rjyaysv avTov Tffpbs tovs tsovovs,

KOÙ OV7TM pLSŒOVVTl aVTM ddOpLOL TS èlï klU lll] SI ,


Kcà dlïOpioL KOU TSOiX-

pbs bXov TOV (tIyIOovs, xoà olvtikol psv dKpoLTris ^v ysipMV kol\ tsoSmv,

30 avTiKOL d(pMvos, ov TSoXv Sè VG-lspov dizoBvrio-KSi. Ovk dv poi SoKs't 15

savoir à quoi s’en tenir sur leur abondance, leur puissance et leur cou-

I
leur, d’apprendre comment se nourrit le malade, en quelle quantité, de

j
28 quelle espèce d’aliments il use, et à quelle heure il mange. — On doit
aussi interroger touchant le sommeil ,
pour savoir si le malade dort ou
I

I
non quelles sont
;
ses habitudes ,
eu égard au sommeil et à la veille ;
s’il

a des visions ou des songes; attendu que le médecin peut tirer des

29 conclusions de ce qu’on lui répondra. — Il n’est pas nécessaire de dé-


crire tous les cas qui peuvent se présenter, mais autant qu’il en faut
i 4 pour indiquer par le discours et pour rappeler que le médecin ne doit
n laisser de côté aucune de ces considérations ;
en voici des exemples ;

- 1 Myron d’Ephèse, lutteur, paraissant en bonne santé, eut une vision en


songe; il lui sembla toute la nuit être dans un marais noir rempli d’eau
potable; en se levant, il dit cela au gymnaste, qui n’en tint aucun compte
et l’envoya aux exercices ; Myron n’en avait pas encore accompli la moi-
tié qu’il fut pris d’essoufflement, de gêne et de palpitation de toute la

• poitrine ;
aussitôt il ressentit de la faiblesse aux mains et aux pieds , de-
30 vint aphone, et peu après il mourut. Je crois qu’il ne serait pas mort, s’il

2 . Svvcifuv] An 0(7fxrjv? — lâ. \t-év om. V. — i 5. <5 o«î3 Codd.


206 RUFUS D’ÉPHÈSE.
aLTroOoLvs'iv et croCpov lov yviivctalov eTvye^ xaî Tivct jiivœcriv oLiyLaios

àQpôav OLV7U 'crpos tov zsôvov èp.'nxo-vnicm'io. — kXkw Sé tivi êv 31

TffvpejiÇj o^el 'zsoXkctKiç àvnp aWioé ê7ri(ponÔJV koliol tovs vt:vovs

zsaXctleiv sSotcsi noù ayx^iv aôiov * Ka) ovios eiire 'usphç tov tarpov

5 TO èvvTTviov •
O Sè ovSè olvtos èvs6v(JLy{Sr] olov ti vv Tffptv alpLOppcty/a

XoLËpùj en. pivcov éxpi'ôrj "n vocros. — <5'è Sokovvtl èv tÇ) Kavarlpo) 32

TffOTapœ vrjyecTOou eh vSepov éTeAevTt]cre xfovi^ova-a. >) v6ao$. —


Ilavv êè èp.CLVTOv TselOco xoltol tovs xvfxoùs tov$ êv tw <j'jûyiaTi Sô^aç 33
èvviiviwv éyytyveaOou ,
a-npiouvovaas xoà àyaOoL xoà xolxol tw àvBpojiïyi
10 wv xcLTci\r]'^ii aXkx] oCx eali uv àxovŒavTi. — To Se tS. avyyevij 34

Tœv voo-ïifJLCcTCüv àpd ye éTepœOev êcriiv eîSévcu, ^ xa) Tavia èpo>-


TïfaoLVTi SïIttov; Kai ovx ctv tis (patrj ÇolvXov to èpœTYiuoL, ei fx-ij xai

70 Sictyvôjvat to evyLeTOLyeipicr’l ov vocrripLOL xoà to Sva-fieTaxeipialoVy

d)s op6ô)S vTrei'XriTrlou zsdv to avyyevh SvatctTOTepov eivai tov /ur)

15 (Tvyyevovs. Ka) fÀiijv xat TsepioSov yeyevvfxévnv, xcà {xeTOLalacrtv, 35

avait eu affaire à un gymnaste prudent, et qui lui aurait pratiqué, pour


combattre la douleur, une large saignée. — Un autre individu, pris de 31

fiève aiguë , eut en dormant


, , à plusieurs reprises ,
un songe dans lequel
il lui semblait qu’un Ethiopien arrivait pour lutter avec lui et l’étouff ait ;

il raconta ce songe à son médecin; mais celui-ci ne comprit pas ce qu’il


signifiait
,
jusqu’à ce qu’une épistaxis violente eut jugé la maladie. — Chez 32

un autre , à qui il semblait en songe qu’il nageait dans le fleuve Cayster,

une maladie chronique se termina par l’bydropisie. — Je suis tout à 33


fait persuadé que les hallucinations des songes tiennent aux humeurs
qui prédominent dans notre corps, et qu’elles nous annoncent les biens
et les maux; hallucinations et présages dont on ne saurait avoir aucune
notion ,
si on n’interrogeait pas le malade. —Y a-t-il un autre moyen de 34
savoir ce qui concerne les maladies qu’on apporte en naissant, si ce
n’est, n’est-il pas vrai, en interrogeant? Personne ne dira que c’est là

un interrogatoire de peu de valeur, à moins qu’on ne soutienne aussi

qu’il est inutile de savoir quelle maladie est facile à traiter et quelle

ne l’est pas; car on admet, à juste titre, qu’une maladie congéniale est
plus difficile à guérir que celle qui est accidentelle. Il importe aussi 35

'zs'xÀaïov V. — Ib. oÜTCos Codd. 6-’ÿ. Te? Sè... v voaos om. V. — : O. grf om. \ .
DE L’INjTEHHOGATOlRE DES MALADES. 207

xai (7V(X7rlcofÂ0LTa b-nbact ëiiTTpocTÔev o-vfÀTïeTrlcüKSi ,


xa\ tolvtol

'
srvôofjisvov eî^évai • xcà ealiv ov [Jiixpov 6(peXos , xoù eîs 'zspoppiicriv,

36 xcà eh B-epctTretav ê7ric7xe(p9évTOL. — lëlpcoTïiTeov Sè xcà Tponov


SioLiTrjs ^ xéy^prjTCLL b vocrôov, oC)(^ biroTS vyiou'ver tovto fxèv yàp
eïprncLt 'SfpoTepov virèp avTOVy tol vvv Sa ottw ? èv tt} vocrc*) 5

xai (pdpfxaxa, et Ttvct 'n^pocrevyfvsxTO ,


xaï ttjv B-epctTrstav t^v c7V(jl-

TTCtcnxv rivTivct TsdepiXTzevTctt ,


xcà ottcos £7tÎ éxdcriois SiotTiÔépievos

(pctlveTCtt •
xaiyàp 'üspbs to yLeOappLocracrdcu Ta 'actpovTOL xcà 'Zirpbs tg

(xrjSèv xivricTOLt jœv 'urpiv ovtcüv, xcàt 'sspoç to s^svpsTv et ti TSoipaXé-

37 XoiTTS TÔ)v ^eovTCjJv y^py{(7tpLOv rà Totavra eîSévai. — EpwT» 7 T£Oî^ Se 10

xa\ et TffpocrvpTo to gitiov v ov * xa) yàp ovSè tovto ^riyu Svvoltov

elvoLi 'zsapà éctvTOv yiyvcSaxeiv, xou'tol xoLTCLyeXctaloTOLTOv SoxeH tôôv

épcüTrjfJLOLTCüv Tjsapà to7s Sy]plotixo7s ,


et fJLtj ev6vs Tts à\pàfXSfOs tov

38 vocTOVvTos eiSei'rj oti êSrfSoxev, àXXà £T£poK TSvvOdvoiTO, Ejao} ^£

xa) TOVTO àSvvoLTOv Soxe7 Siayvœvou (jlv èpcoTtfcTCtvTa ,


dcrirep xcà tsïj-
\

I
d’apprendre, en interrog’eant ,
ce qui en est des périodes déjà passées,

;
des métastases et de tous les autres symptômes que le malade a éprouvés
'
antécédemment ; le résultat n’est pas d’un petit avantage pour qui con-

36 sidère la prognose et la thérapeutique. — On doit encore faire des

questions touchant le régime dont s’est servi le malade, non pas quand
il était en bonne santé, car on a déjà pris ce renseignement, mais quel
était ce régime quand il était malade ;
quels médicaments il a pris s’il

en a usé; quel a été l’ensemble du traitement auquel il a été soumis,


et comment il s’est comporté vis-à-vis de toutes ces choses; car il con-
vient d’être tenu au courant de ces particularités, pour réformer l’état

présent, pour ne rien mettre en mouvement de ce qui est passé, enfin

37 pour découvrir si on a omis quelque chose de ce qu’il fallait faire. — Il

faut encore demander si le malade a pris des aliments ou non je soutiens ;

en effet, qu’il est impossible de savoir cela par soi-même, quoique le

vulgaire regarde comme tout ce qu’il y a de plus risible qu’un médecin,


dès qu’il a palpé un malade ne sache pas
,
aussitôt qu’il a mangé ,
et qu’il

38 soit obligé de le demander. Cependant ,


sans interroger, il me paraît im-

possible de savoir aussi quand, de quelle qualité et en quelle quantité,

l{. vy. Hat 70VTO Codd. — 5-6. ^<T?TâTo] «a/ Tavra V. — 9 'craptov^cov Codd.
.
208 RUFUS D’ÉPHÈSE.
vincL TffpoarjpixTO ,
Koà zsoïov ti kol\ 'zs6(JOv' b yap rfi pcofxrj xai tyj

d(76evsta TSxpLOupépsvos éir) 'usoXkoh 'csoXkciKiç ê^oLTraTvOrfa-STOti *

Kctï yàp To iHctvbv 'U^poaapdp.evoç ov^ luctvwi èppwaOrj ,


koa to

'ZSpO(7<ipOL(j0oU 'TIVOL 'üsXsOV £ppOÛ(7£V âv , fÀOLAlCrI OL £l ^lOL 7ffXïl(7(À0VnV

5 àaO£V£'i. — ^poôivi'ïéov Sk na\ t/ to ri^talov ctCrd) tôjv crni'cov •


tovto 39

yàp £(t1iV OTTTp 'CSpO TOO KpOLTl'o-loV Svt](T£V, £7T£) TIOl) 'Urhl ETŒl paOV

ToCdïjSovs • oC y dp Srj pLaacopLévcp p.£v to drjSès Koà koltqltti'vovti da-ÔEvrj

'USOLpéyEl Tnv éKCtTEpOV èvépy£lOLV ,


'ESé'zloV’Tl Sk Kcà dvOiSlSoV'Tl ,
ovy^

bpLoioLv OLV 'üSOLpdo-yoi- — Kaî to EvSioLy^copiirov Sè èpûûzrjTéov, xat 40

10 TO OVpOVfXSVOV, xoà TO b^VvÔpLEVOV, Xcà TO aXXcüJ 'OSùôS Ç6£lp6p.evOV •

éxcLc/lco ydp 'lOLVTd è(/hv xcà ou xaBoXov’ coq-Ie èiïouvéa-ctiyLi dv xcà

ÎOLTpOV TGV VVV ‘ZSpôû'ïOV èvTVyyjXVOVTOL TÔ5 VOŒOVVTl ,


£Î dlTO éoLV-

TOV (JLGVOV TSOIgItO Trjs S-£pCt7T£l'a5 TÏJV £Vp£(7lV, dXXoL TIVOL XOÀ TÔjV

le malade prenait ses aliments; car, en s’en rapportant seulement tà la

force et à la faiblesse apparentes ,


on sera souvent trompé ,
et pour beau-
coup de malades; il arrive en effet que tel individu n’est pas assez for-
tifié en prenant la quantité d’aliments qui paraît suffisante, et que tel

autre, qui n’en aura pas pris davantage, est trop fortifié, surtout s’il est

malade de réplétion. — Demandez aussi quels sont les aliments qui 39


plaisent le plus au malade, attendu qu’il tire quelquefois plus de profit

de ces aliments que de ceux qui sont meilleurs, parce qu’il les digère

mieux que d’autres pour lesquels il a de la répugnance; ne croyez pas,

en effet, qu’un aliment [solide ou liquide] qui déplaît quand on le

mâcbe et qu’on l’avale, communique, sous l une et l’autre forme, ses


propriétés à un faible degré ,
et qu’il n’en est pas ainsi lorsque le même
aliment est digéré et distribué dans le corps. — Demandez encore ce qui 40
procure desselles et des urines faciles, ce qui cause des aigreurs ou d’autres
accidents ; car chaque individu présente sous ce rapport des différences
, ,

et il n’y a rien de général; aussi j’approuverais le médecin qui, arrivant


pour la première fois auprès d’un malade, ne voudrait pas h lui tout

seul trouver le traitement, mais appellerait en consultation quelqu’un

2 . TsoXXâxis Hai è^airenvO. V. — <5tî om. V. — ^


q. av om. V.
DE L’INTERBOGATOIRE DES MALADES. 209

êfiT^ei'pcov TOU xdyLvovTOs ds crvy.^ov\r)v kciXoI, yLÔCkia’loL [lèv ionpov,

si êè p.r], ncà îSioûtïiv' ovtcü yàp ou SiafJLOLpTïfosTou zou crupL(p£pov-

41 Tos . — Oc70L TS dXyrjp-onct ècrhv stt) touç vocrots yiyvopLsvct Kcà zoLuza

êpcoTav * écrit txèv yàp xoCt ézépœOi crvvTexpLalpecrQctl tivol àXyouvTct

Koà a-levctypiOLTi xa) l^orj ,


xcà piTrldo-piaTt ,
xdï diroplix, xoà xXt-

(TSi (7CO[XOLTOS, xoà XpOlà, xoà XenlozriTi, xa) xslpcôv a\|/£« *


<5 'ï;XoT

yàp To oSvvwyLSvov eùQûs * xoà olÙtoç Se b xdpLVOûv zsié^ei pLaXicrla

Ta dXyovvTa, œcrie xcà zàs d(pwvovs bSvvcts èx zcov toiovtcov ovx

dv dyLOLpTCLvotç crvXXoyil6[Àevo$ '


dXXà écrit p.èv xd^ oi'xzcov Siol-

yiVWGXetV tous TSOVOUS TWV VOŒOVVTCjJV •


Xp^ StOLTTVvôd- !

vecrSat, xoà oùSe touto tsoôs è^apxsT zspos z^v oXrjv Stdyvœcrtv
(bç zsoXXo) yjSri (xoiXocxt'ix xai zpv(pfi ovSév zt zsou xofJt\p6zepov

42 oSvvrjv VTiexptvavzo zcov êv zoi7$ zpayœSiais oifJLCo^ovzcvv. Xp>) Sè

xoà zd àXXot ênt^XeTTeiv * et crcoÇipcov xoà dvSpeXoç xoà êyxpotzins

à àvOpooTTos • ou yàp dv oùzos yé zt t^jeuSoizo zœv zffsp) zvv vocrov. 1

' qui aurait l’habitude du malade, surtout un médecin, et, à son défaut,
une personne du monde; de cette façon il ne se trompera pas sur les

— On
j

|4 1 bons moyens à employer. fera aussi des questions sur les dou-
leurs qui surviennent dans les maladies ; on peut ,
il est vrai ,
sans inter-
! rogation, juger qu’un homme souffre, par les gémissements, les cris,
l’agitation, la gêne, la position du corps, la couleur, la maigreur, et par le

I mouvement de ses mains, car les attouchements révèlent aussitôt le siège

du mal; en effet, le malade lui-même presse surtout les parties doulou-


reuses; de sorte qu’à l’aide de tous ces signes vous pourrez reconnaître

sûrement même les douleurs muettes ;


mais il importe de distinguer les
t vraies souffrances des vaines lamentations pour cela interrogez aussi
;

les malades, les moyens précités ne suffisant pas pour toute la diagnose,
puisque beaucoup de malades, par mollesse et par délicatesse, jouent
des douleurs qui ne sont pas moins affectées que celles qu’on fait pa-
12 raître dans les tragédies. Considérez encore les autres circonstances,
par exemple si l’individu est raisonnable, viril, maître de lui, car alors

6. «yj/ei, lire av èdéXi^s ditlzadat' Sri- éale V. — 9. oimoiv c conj.; tûDi'

Codd. — 8 .dXy. œ<j1 e Kdî àXyoîivT'x. Codd. — 11. è^apn. Haï 'Zûpôs Codd.
i4
210 KUFUS D’ÉPHÈSE.
Étts; Sè Ka\ iJSepioSovs tol 'ZSoXkœ iypvdiv ol 'zsàvoi ,
xcà toüto 43

êûôJTtjTSOv •
ov yàp Sriirov tous {xh aXkovs TSOLpo^vo-fiovs dvoLyKotïov

'zsvvÔdveaôai 'zsYjvUa yi'yvovrou, tov$ Sè tcov dXyrjfxaTCOv 'srapaXe/-

TTStv. — E;:^Oi Sè dv tivol xpdcLv xcù Ta jccLid xotXiotv êpcoTdv, ottcjs 44

5 SiaxsiTOLi TCü dvOpwTtCf), àpd ye evSiaydprnos êaliv ^ ov. Kaî xà 45

'Sfep) Tdç dXXoLS èKKpheiç cüo-auTO)? *


ko.) ydp i<5'pcü> xat oJpov kol)

ëfxeTOs to7s (xèv paSiœs, to7s Sè y^aXeTrdnspov Sisiai.

E/$ (xèv ovv Tas KOivoLS v6œov$, ko.) (xdXicrloi Tas 'srvpSTGüSeis 40

10 eirj To ekxos, p.rj STvye Sr) b xvcov XvarŒwv *


'nroXv ydp SiaÇépei *
xf)

fxèv ydp svaip.6v ti ê^apxst (pdppiOLxov v crjroyyos o^st (Ss^psypLévos

TÔj Ss xavcri's xe xct) si Tsaw puxpbv si'ri to sXxos , xol) Spifxscûv (pap-

adxcüv TSpoŒCtywyri , xcà Tïfprjcrt? tov sXxovs sis 'SfoXv, xcà Tsoyict

d'^/ivQiov, xcà dpialoXoy^i'oL xcà Xvxiov xcà tcjv TSOTapu'œv xapxivcov

il ne trompera pas sur les phénomènes de sa maladie. Comme les souf- k':

frances ont le plus souvent aussi des périodes, on s’en informera égale-

ment; car alors il ne convient pas de demander à quelles époques ont


lieu les autres paroxysmes et de négliger les retours des douleurs. —
Il
y a encore une certaine utilité à faire des questions relativement au 4

ventre, pour savoir comment il se comporte, et s’il est libre ou non.


Il en est de même pour les autres excrétions; car les sueurs, les urines, kl

les vomissements, arrivent facilement chez les uns, plus difficilement


chez les autres.
En conséquence, surtout dans les fièvres, mais aussi dans les autres ki

maladies générales on fera de telles interrogations


,
et d’autres semblables ; >


en ce qui concerne les plaies, s’il s’agit d’une morsure faite par un
chien ,
on s’informera si le chien était enragé ou non ; car cela importe
beaucoup dans : le second cas un médicament pour
,
les plaies saignantes,

ou une éponge trempée dans du vinaigre suffisent, tandis que, dans le

premier, il faut brûler; si même la plaie est très-petite, on doit avoir re-

cours aux médicaments âcres, et laisser la blessure longtemps ouverte;


on donnera aussi pour boisson l’absinthe, l’aristoloche, le petit ner-

« . ÉTTi Coda. — Ib. 'îseploSoi Codd. ^fZ£Toy|Codd. — \o.ëtv^v Codd. —


— 3. Toùç Sè dXXovç xôûv Codd. — y. i i. tivettfiov V.
DE L’INÏEEUOGATOIBE DES MALADES. 211

TO
O (jKopSiov KO.) 'ZS£Tpo(jéXtvov, xoà V yeviioLv^ xol-

Aovfxévrj pilot ^ (Jiéyot o(peXo? xa] el ptsTa^v tw éWs^opco xotOv'-

potis' si ^ep.Yj, xiv^vvos cnraa-Orivat ,


xai '&ûLpaÇ>povrjo-oti ,
xot) Ssîa-ott

M TO iiSœp, xoà dno'XéaSai. OiSot yovv Ttva StiyOévTot ptèv vtto Xva-

(7 Ô)VT 0 S xvvo$, èv ovSev) [(^ij X6yo) ^éptevov to eXxos, xolitoi 'uioXXot 5

48 pèi’ iwv iotTpôûv 'osapoLXsXevopLévoôv, 'sro)Xà Sè tôov oixstcov. Èxs7vo$

pèv otTiéOoLvev ov sroXo vc/lspov 'Zffotôoov oiolmp sv tï} vocrco tolvtt^

'nsdaypv<Tiv *
)? Ss yvvï) avTov Tpi\iy]vos xvov(7ol, êptiyn yotp avTÔj eti

TO sXxos sypvTt, sSeicrs, xoà avTn to vSoop, œale ei p.r) Siot 'layéoov

éxsXeva-aptsv èx^otXe7v to êpt^pvov, Soxs7 ptoi âv otTToXécjQai 'iphitcti tw 10

49 aiÎTW. — Ta iwv dtXXcov S-ripi'cov SrfyptotTa xot] 'srXrjyàs dtpicrlot

xoà TotvTa dvaxpivoiptev y dp etieX^ûv Ta


'
i yikv si 'zsp)v avptTrIcoptaTot

'
prjy^avcoptEvot to éxotcrlœ isspocrCpopov, paov S-EpotTTEvaoptEv *
optœs Ss

ovv £0-1] xoà TOOTiwy crrjpLsi'oov TExptotptJts ,


xoà ptri XéyovTOs tov

prun une décoction d’écrevisses


, ,
la germandrée aquatique ,
le persil et

la racine appelée gentiane; il est aussi fort utile de jjurger, dans l’inter-

i
valle, avec de l’ellébore; sinon, on a à redouter les convulsions, le

j47 délire, l’horreur de l’eau et la mort. J’ai connu quelqu’un qui, mordu
j
par un chien enragé ne voulut ,
tenir aucun compte de sa plaie ,
quoique
|48 médecins et amis eussent insisté pour qu’il y fît attention. Il mourut
peu de temps après avec tous les symptômes propres à la rage, et sa
femme qui ,
était enceinte de trois mois ayant eu des rapports avec son ,

mari pendant qu’il avait sa plaie, fut prise d’horreur de l’eau; je crois
j

qu elle serait morte de la même manière ,


si nous n’avions pas ordonné

I

|49 en licâte de la faire avorter. Il est très-bon aussi d’adresser de sembla-


I hles questions pour les diverses espèces de plaies ou de morsures faites

1
par les autres animaux nuisibles, car, avant le développement des symp-
tômes, on disposera d’avance ce qui convient pour chaque cas, et aussi
on traitera plus facilement; toutefois, pour ces espèces d’accidents, on
pourrait former ses conjectures d’après les symptômes, lors même que
le mordu ne parlerait pas ; mais quand,
il s’agit de la morsure d’un chien

3. Tictï 'zsctpctÇipcov ,}tat Codd, — 5. èxcia'lœ 'apoaOopcv , p^ov Q-epoL'trevaé-

om. Codd. — 1 3. prjx^veipevos t< 5 pevos Codd.

• 4 .
212 nUFUS D’ÉPHÈSE.
Sriy(9év'Tos '
êirt Sè kvvi ovk eali zrp)v âv to zfdôrjfÀa éXBeiv. —
()aoi Se èv 'ssoXép.w Tnpœa-KOvroLt TO^evpaa-iv v 'koyxptiç, Ta pèv s^ù) 50

Siao-yovioL ,
Kcà ocjol viio to Seppta. KpvTrlerai iSovTt hou dyi^otfxsvoj

HOLTo[Sr]Xdi èc/hv’ Ta Sk eï(7Cx) xpv(pdévTa ,


êpcoTrjréov ,
si Ta (3éXrj

5 Tvyoi Tis olvtoT? s^eXHVcras, àpaiyeavv Tfj dniSi ê^sfkHvcrsv, v p.6vov

Tov oïcrlSv • Xddoi yàp âv Hcà tov 'csdvv epcirsipov inzovcra v olhIs.

^iQuep hoÙkws '!irapoLHsXevovTat toU alpaTicozous oi îaTpo) (pépeiv 51

Ta To^evpiOLTOL épLTreTTriyoTOL cü$ âv elSelev olCto) xopLi^ofjLevot (xrl ti

èyKOL'ïaXei(p0ev tw eXxei^ hou 6l(jlol epLTrei'poôs HopuZoïvTO. kvayHoîiov 52

10 Sé 'Uiov Ha] 'Sfspi yjpidpaios 'TSpoiïvvQdveo'Bai tôjv To^svfxaTCov' tsoX-

Xo] yàp è^evpov OdppLana ois Ta /SeXr? yplovies, nâv 'usdvv puHpov
Tpoo(jrj ,
â7:oHTe(vov(7iv. E/ Sa zspoeiSsi'npLSv, idya ti na) 'zsoptcrai- 53

psv âv éndcilov (pappLanov ïapa. Tooto p.èv S)) to spdmpLa ov tou 54

TpavpLaTiov ècrTiv, âXXd tivos aîypaXoÔTOv v aÙTopoXou. — Ta Sè 55

enragé, on ne sait rien [si on n’interroge pas] tant que la maladie n’est
pas déclarée. — En ce qui concerne les blessures qui sont faites à la 50

guerre par une flèche ou par une lance, le médecin reconnaît manifes-
tement ,
par la vue et par le toucher, ce qui sort au dehors ou ce qui
est caché sous la peau mais quand l’arme
;
,
s’est cachée profondément ,
il

faut, au cas où l’on a déjà tenté l’extraction, s’assurer, en interrogeant


le blessé, si on a retiré l’arme avec la pointe, ou seulement la hampe,
car il arrive au plus expérimenté de ne pas s’apercevoir qu’il a laissé la

pointe au fond de la plaie. Aussi les médecins recommandent-ils avec 51

raison aux soldats de supporter [jusqu’à leur arrivée] les traits qui se
sont enfoncés dans les chairs, afin qu’eux, médecins, en les pansant,
puissent s’assurer qu’il n’est rien resté dans la plaie et qu’en même
temps ils les traitent en hommes expérimentés. On doit encore s’infor- 52
mer des substances qui enduisaient les traits, car beaucoup de peuples
ont trouvé des poisons dont ils enduisent les traits et qui tuent, lors
même que la blessure est très-petite. Si nous savons cela d’avance, nous 53

pourrons préparer le remède qui convient contre chaque espèce de poi-


son. Ce n’est pas, bien entendu, à nos blessés, mais soit aux prison- 54

niers, soit aux déserteurs, qu’il faut faire ces questions. — Dans les 55

5. rv^ot avToîç -tU avTcp Codd. — Ib. èie^é’knvaev Codd. — 11 . é^evpôvTSs Cqdd.
DE L’INTERROGATOIRE DES MALADES. 213

èv K£(paXr} Tpavfj.OLTa œSs, -^p)) àvoLKplveiv, Kcà pLaXtcrla et (xt]Sèv

(pctvepbv KOLKov eïri ocrlw, a(pMvos o ^Xtjyets ysvoiTO kol) spié-

(70U TO p.kv olÔtUol Gnlov r\ (pXéypa, ydX^v Ss vc/lspov, ncà stu-

'srupé^ai 'zsvpeTM b^ei koÙ zsoLpctKpovarliKM' kIvSvvo$ yàp pyjypLoc

56 sysiv TO bc/lovvy v koltol avTo to sXkos, v érépcodi. To7s Sè ovSè sX- 5

! Kos TO 'srapoLTTOLv yiyvsTcu, àXXà v'KoppriyvvTcu to bcrlovv, Kcà Tsd-

57 crypvatv oJa, eïprjTou. KaTa yovv tov ^dp.iov ovtcos scryev * riv p.sv ênt-

ywpios avTOÏs >; eopTj) êv j)


SiaaldvTSç dXXv'Xovs (3dXXov(ji XiSois'
êvTOLvdoL Sè TsX-nyeiç ovtoç b dvOpcoTTOS TpoLvpLOL p-kv ov^sv scjyev Ç>ct-
j

\ vepov y
ct(poôvo5 Sè yiyvBTOu Kcà IXiyyid, ncà psTa ov tsoXv pèv lo
'

vyiYjç sivoLi êSoKsty eUocrIfj Sè psTa tovto vpépœ Tjsapadppovziv dp-


yeTCU * d)s ovv eîasKXrjôriv Kcà slSov a-vvsyfis pèv dTs^épsvov olvtov

TÎjs Ks(pOLXijsy TpopdSrj T£ ovTa Kcà TffOLpaKpovcrl i)iov, vp6pr]v [e/]

I
êTrXtjyr] Trjv KsÇxdXiijv ovtos TffOTSy twv Sè (prjcrdvTCoVy B-appcSv sÇ)ï]v

d8 (TVVT£Tpt(p6oLl TO bal OVV (XVTOV. ^TTeiTOL pSydXï]V TOpr)V TSpÔvTSS XOLTà 15

plaies de tête ,
les interrogations sont également nécessaires ,
surtout s’il

n’y a aucun mal apparent à l’os, si le blessé perd la voix, vomit d’abord
des aliments, du phlegme et plus tard de la bile, s’il est pris, en outre,
d’une fièvre aiguë avec délire; car il est à craindre, dans ce cas, que
)6 fos 'ne soit brisé, au niveau de la plaie ou à une autre place. Chez
d’autres il n’y a pas de plaie extérieure, mais l’os est brisé en dessous,
j

j>7 et ils présentent tous les symptômes que je viens d’énumérer. C’est pré-

I
cisément ce qui arriva chez le Samien : un jour de fête nationale, dans
laquelle on a coutume de se lancer mutuellement des pierres en se te-
^
, nant à une certaine distance*, notre homme fut atteint; il n’eut aucune
plaie apparente, mais il fut pris d’aphonie et de vertige, et, peu après,

j
il parut en bonne santé; mais le vingtième jour, ,
il commença à délirer;
je fus appelé, et, constatant qu’il touchait continuellement sa tête, qu’il

tremblait et qu’il délirait, je demandai s’il n’avait pas été blessé à la


tête, et, comme on me répondit affirmativement, j’assurai hardiment
8 que le crâne avait été brisé. Je pratiquai alors une grande incision sur

2-3. èfiéaoiTo Codd. — 7 4. otp] Sé eTrXiiyr? tyiv «eC^aArfv M; rjpdfxrjr STrArf^-

I
Codd. — 5. eT^po) Codd. — ^-yo-êfr^ev (lau ry)v hsÇxxX-^v V. — i4. B-appôi)

1
OVTOS (davepov Codd. — i3-i4. vpéprjv Codd.
21 ^ RUFÜS D’ÉPHÈSE.
0 yLCtkiarla. VTrlsTO tous yispos, etipopisv èppcoybs êir) pirixtcrlov

To baloCvy Kcù To Xoittov IcSpLeOoL S(7TTsp Tût xe(paXo«Xûtt77a. Touto 59

(À£v 0VTCO5 £(T)f£v * y^prj Ss Tov £v Kc(paXfi TpctvpLctTi'av àvepwiav


TO cr^ijpLcl T£ TOV ^éXovs xoà piéyeOos xoà a-xXrjpoTriTOL* dirb y dp
5 TÔJV Ïœcjûv [3oXcov tol TSepiCpepri xcà (xsydXoL xaï crleped pSXkov pricr-

aovaiv' TOL [(^è] b^éct fJLaXXov TiTpojuxst. Kai icryyv tov (SdXXovTos 00

êpcoTov, xct) TspoOvpilav eîs ty)v TsXv^ynv, xoà si to ISsXos olvwOsv

BITS ovv 'ZffaXtfxQ^rjÔèv sTpcocrsv' èv 'Zitolcti


yàp svprfŒSi? fiéyct to 6(ps-

Xos, ij Tl xcà Sia(^£pov, Tffpos ts tol (x(pOLvrj xoà tol sp.(^aLvrj è^OLpoiy-

10 fXOLTa, Kat Ta pièv a(psvS6vi^ tôûv èx y^ipbs îayvpoTspo.^ to Sè av 01

ûfTro fjLïjyavrjfxaTOJV îayvpoTOTa' wc/ls ovx olv sïrj TffOLpaiTrjTSOv ovSè

TOVTOL. TsXos ys fÂVv èpo)T)néov xoà tol stt) ttj TsXn)y^ crr]p.sïoL tol 02

spLTTpoa-dsv sipriyLeva’ si y dp ti èxslvcov ŒVfjL^ou'vsi ,


Tsdvv yp^ tsi-

a-lsvsiv xoLXov ti êvsîvai Ty> bcr'lœ.

15 Tût ^SV ovv TOV VOO-OVVTOS xoà TWV 'mOLpOVTOJV SpOÛTriyLOLTOL TOLVTOL 63

le point où le blessé portait surtout les mains, je trouvai que l’os était

brisé dans une très-petite étendue, et je traitai, du reste, l’individu

comme dans les fractures du crâne. C’est ainsi que les choses se sont 59
passées; il faut aussi, dans les plaies de tète, s’enquérir de la forme,

du volume et de la consistance des projectiles; car, à force égale de


jet, les projectiles qui sont arrondis, grands et durs, brisent surtout,
tandis que les aigus divisent plutôt les parties. On s’informera aussi 60
de la force de celui qui a fait lablessure, de l’impétuosité qu’il y a
mise, et de la direction du projectile, s’il est venu d’en haut ou par

ricochet; en effet, ces questions sont toujours d’un grand profit, ou au


moins de quelque avantage pour ,
les brisures ,
soit apparentes ,
soit ca-

chées. La fronde lance les projectiles plus vigoureusement que la main, 61

et les machines les lancent avec le plus de vigueur, de sorte qu’il ne faut
pas négliger ces considérations. Enfin on doit aussi s’informer des symp- 6:^

tomes que j’ai énumérés plus haut (p. 2 i3, 1. i suiv.), car, s’il en existe

quelqu’un, soyez persuadé que l’os est endommagé.


Telles sont les questions, ou d’autres analogues, qu’il faut faire aux 63

5. Cocld. — 6. [^é] om. Codrl. lO. aÇ^svêovv rd êà tô5v Codd, — Ib. /«r^-

— 8. ifiyovv Codd, — 9. rîrot Codd. — «ai atÎTa' Codd. — 11. h)(yp 6 'repa Codd.
DE L’INTERROGATOIRE DES MALADES. 215

xa) 6 Tl TOVTCov èyyvTdTO) èuUv * aXXa Kcà kcltol eÔvrj èc/Uv' oïov

eï Tis d(ptK0iT0 sis Trjv ^svrjv, 'üSvvOdvsaQcii Tffepi twv v^olt^w


bT.oldi écrit, xoù si tivol s^atpsTOVs sysiSvvdp.sis , oïcu svpicTKOVTou

'TSoXkoLL' al yisv yacrlspa vndyovaai, al Ss t^v ovprjaiv, al tivss

'apbs Tffs'^tv Tffovrjpa), al Ss xajd îjTrap xai cnrXyjva xaxovpyovcrat 5

al Sé TIVSS xa\ XlBov sv vs(ppoîs xal xvcrlsi TiKTOvcrai, dXkai Sk

dXka zsapsypp.svai , ai pisv xaxà, al Sè àyaOd' to pisv y dp sv Asov-


tLvois rfjs ^iKsXias vSwp duoKTsivsi Tobs TSiovTas, ko) to sv ^svsm
Tïis ApxaSias to xaXovpisvov vSoop 'ETvyos *
to Ss sv YsXsiTopic*} tvs

ApxaSias, si tis sv avT^ XovcraiTO, ovx âv ovSè bcrptris àvdcryoïTO 10

oivov * TO Ss sv Trj Avyxtjcrl iSi sis (JLsdriv spL^dXXsi *


to Sè sv XaXxiSt

Tris Apsôovcrris zroSdypav syLTioisi, Ocrai Ss STSpai (pvcrsis svpicrxov-

Tai Tffapd sxdcriois tcov vSdTCov xa) xapno^v xaï dspcov, ovSsv soi-

xviai Tais chs STriTrav xaBscrlrixviais , yprj TffvvOavopLSvov TSapd tcov

STriyoûpicjôv v Tffsipd^ovTa sv xpôvw siSsvai * Sidyvwcris y dp dxpi^vs 15

malades ou à ceux qui les assistent mais ;


il
y en a aussi qui regardent
la nationalité :
par exemple, si l’on arrive en un pays étranger, on
demandera ce que sont les eaux ;
si elles ont des vertus particulières
comme il s’en trouve beaucoup; les unes relâchent le ventre, les autres

I poussent aux urines celles-ci sont mauvaises pour la digestion


:
,
celles-là
I
pour le foie et la rate ; il
y en a qui engendrent des pierres dans les

reins et dans la vessie ;


enfin les unes produisent un effet ,
les autres un
autre, bon ou mauvais : ainsi, il
y a, chez les Léontins, en Sicile, une
e^peau qui tue ceux qui en boivent, et une autre, à Phénée, en Arcadie,
qu’on appelle Slyx, et qui a la même propriété; ceux qui se baignent à
Clitorium, en Arcadie, dans une certaine eau, ne sauraient plus sup-
porter même l’odeur du vin; dans le Lynceste, y a une eau qui enivre;
il

\ à Chalcis l’eau de la fontaine Arétbuse donne la goutte. Toutes les vertus

analogues qui existent dans les eaux, dans les fruits et dans l’air, vertus
qui ne ressemblent en rien à celles qu’on rencontre ordinairement, il faut
les apprendre en interrogeant les habitants du pays ou pour ,
les avoir

expérimentées soi-même pendant assez de temps ; car il n’y a pas d’autre


I
i 1 . dXXa èè Hcti édvn V ;
âXka êè xarà — lo. avToïs Codd. — i3-i4. ovSè aî

Kai éOvyj M. — 6. Hvcie V ;


xirrlsai M. èniHXjîm V. — i /(. Hadeal as . Codd.
216 RUFUS D’ÉPHÈSE.
aX\n ovK iarliVy êKe\ oCSè voan'uLOLTa. èm^rjyLia eahv sVepo)? eiSe-

vou • zsoXvs yàp nàv tovtois ô 'sroLpdXoyos koltol éK^xcrltiv ycooav. Er 65

yovv Tri ApaÊcov yi'yvsTOU v 6 (rrjp. 0L, 6 (pis, o (irjpiou'vei éXXrjviaVi vsv-

pov. È(j1i Sè Tsdyoç 6 crov yop^rj ,


o KiveÏTOu xcà dvaal psipST^i èv 66

5 Tfi a-aprc), Ôjo-Trep râ epTiSTot, pLoiXio-la Ss kolto. pLrjpovs Kcà xvrftxoLSy

drap xai otXX^ tou (TVijloltos. Èyd) yovv èv Aîyûizlo) slSov avOpomov 67

ApdËiov syovTCt T^v vocjov TrjvSsyxa) ottots 'Ufpoxvnl eiv pieXXoi y

cbSuvaTO xai èTrupsacs '


xoù dvdSsi dxrnep tol èp.'îïurjpLCLTOLy P-éypt

Sr} ^isX 0 d)V épiv^ïjo-é ts xoù Sieo-OLTrri. ÈxeîvM (xèv xoLTa xvr{(Àriv gut^s 68

10 è'aye' v S-spctTreiOL Sè aÙTou xoltol Ojt/(paX&r *


dXXu Sé tivi xaToi iSov-

^ôjvct. Ilvvdavousv!^ Sé (lOt ei <JvvrjOr)ç êahv Àpot^/ois v voaos, 69

sÇaaxov pièv xcà Apa^tovs gvtco voo-eïvy xoCi twv dÇixvoupiévcov Sè

^évcüv TsoXXov? èviGysaQcLi Trj vo(7Ci) TsiôvTct? TOU vSœtos' tgüto yàp

fxdXi(j1 oL ahiov eivou.

moyen d’arriver avec certitude à cette connaissance, attendu qu’il n’y

en a pas d’autre non plus pour connaître les maladies endémiques; en


effet il
y a aussi, sous ce rapport, des choses extraordinaires dans chaque
contrée. Par exemple il existe en Arabie une maladie particulière Yophis , 65

[dragon?), ce qui, en grec, s’exprime par nerf. Cet opliis , épaiscomme 66

une corde à hoyau, se meut et se retourne dans la chair comme un


reptile, surtout dans les cuisses et dans les jambes, mais aussi dans
d’autres parties du corps. J’ai vu, en Egypte, un Arabe affecté de cette 67

maladie : lorsque le malade devait se pencher [hors du lit?] il éprouvait


de la douleur, puis il fut pris de fièvre ; il se forma un gonflement comme i
celui qui accompagne les abcès, jusqu’à ce qu’enfm ïophis, rompant la
^
peau tombât en humeur
, et en pourriture. Voilà ce qui se passa à la jambe OS
'

chez ce malade, et la guérison [c est-à-dire la sortie du serpent?) eut lieu

par le nombril; chez un certain autre ce fut par l’aine. Je demandai si 69

cette maladie était fréquente en Arabie : il me fut répondu que cette

maladie s’observe chez les Arabes, mais que beaucoup d’étrangers en


sont atteints parce qu’ils boivent de l’eau, attendu que c’était là [sui-
vant leur dire] la cause principale de la maladie.

9. ÊKetvœv [lév Codd. — 1 o. a/A)) Xot èvia')(ea 6 oii tï) l'daw 'csiôviei tûO ùêa-
Codd. — 12. Apa^h-) Codd. — 1 3 . -nroA- tos Codd.
DE L’INTERROGATOIRE DES MALADES. 217
I

70 Mi»p/a Sa âv kol) aAXa ToiovTOTponot Icr'lops'tv é^avpois, ai p.6vov

<7Spo0vp.6ïo aïs To ê^avpaïv koÙ (SovOrjpictTct [t^] èTZiywptoL aKaalois'

ojanap Alyvirltois [al(jï\ c7vppLOÜa-pLoi 7S Koù apiaTOi xoù }cXvcrpLo\, 70Îs

Sa y a Kcà aip.cnos d(paipa(Tais jTo7s Sè al Stoi tôjv éXXa^opœv KaOctpaais.


71 ovv (xot <jaÇ>ï]S rj yvcopui ècrViv' wtco âv è(pixé(79ai (dovXrjiai * Ta 5

(xavToi avpLTzavTay ovTa Xoyos avTctpKrjs, ovja yjpLvos Ixavos


vai Ta xa\ è^evpa'ïv *
to Sa Ka(pdXaiov tyjs yvcopDis avpadav xa) vtto-

72 ËXrjOèv TÔJ îajpw aypi âv 'Sfdp.TTav to Saov. — E/ Sa tis (prjaaia p.a

avavTi'a yiyvwaxaiv iTmoxpccTai ,


os Sj? Tay^vrjv aXayav a^avptjxavai

Sià ^s SvvrfaaTai b îaTpos d(pix6piavos aïs TSÔXiv, ^s ânaipos éali, 10

Tirap) Tùjv CSaTWv aïSévai , xaï Tffap) tôûv cSpœv, ottcos Ta toïs dvOpw-
TTOis al xoiXi'ai aypva-i, xa) aï (piXovroTOi aïai, xa\ aï éScoSo), xa)

Tirapi Tcov vo(7V(JidTCov oTroîa iTTiSripLa^v aïOicrlai, xa) al yvvalxas oiiws

TSpos Tobs tSxovs SidxaivTai ,


xa) o(ja dXXa èxa'ivos vTracjyaTO t^

70 Vous trouveriez à raconter mille autres faits de même nature, pour


peu que vous ayez à cœur de vous enquérir des remèdes propres à
chaque pays : comme sont, chez les Egyptiens, le syrmaîsme les vomis-
sements et les lavements; chez d’autres peuples, les évacuations san-
guines; chez d’autres encore, les purgations avec les deux ellébores.
71 Maintenant donc, selon moi, l’idée est claire pour quiconque veut ap-
prendre ce dont il s’agit; mais ni un gros livre ni le temps ne suffi-

raient à enseigner et à enregistrer tous les cas qui peuvent se présenter ;

le principe de la connaissance trouvé et soumis au médecin renferme


72 tout ce qu’il faut.
, — Si quelqu’un m’objectait que je suis en contradic-
^tion avec Hippocrate [Des airSj des eaux et des lieux, S i), qui affirme
avoir trouvé le moyen à l’aide duquel un médecin, arrivant dans une
ville dont il n’a pas encore l’expérience ,
en s’en tenant à l’art et sans

interroger les gens du pays mais en étudiant par lui-même reconnaîtra


, ,

comment sont les eaux et l’air, dans quel état se trouvent les cavités

thoraciques et abdominales des habitants ; si ces habitants aiment à boire


s’ils sont grands mangeurs, et quelles maladies sévissent endémique-

2. 'zspodvfiôjv Codd. — 2. [rd] om. av à(pix. Codd. — 8. v^j7C7£< éfzé (’odd. —


Codd. — 3 . kiyvm'ioiç avppaiafJiovs Te 9. è^evptxévcti M; è^svpiaxévai V. — 1 1\-

xai épérovs xai KAua’fiovj Codd. — 5.6 't< p. 2 i 8 ,


1 . 1 . rf? tê V.
2i8 RUFÜS D’ÉPHÈSE.
épcoTcov Tùjv è'Tii')(wpio)v, aXXà tïrapà éavTov fJiavOdvsiv •

TavTa Sè eï ris 'Sfpo(pspcüv, ènipLépL^pono p.oi œs tôî àpla'lcf)

icLTpwv Tsspi Tûjv (xeyi'dlœv crvyyiyvMG-JiOVTi ,


Xéyco 'orpos êasl-

VOV OvSév [À£ TCJV SKSl'vOV (XTlfÀCl^SlV, dWo. Ta fxév TlVCt xcù OVTCûS

5 eùpeOrjvoLi 'zsept ts wpwv koltolctI cta-ews ,


xcà (pucrecü? G^p-aTOs, xol\

SicLiTris TpOTTCjôv, xcà vS(XT:œv Trjv xoivyjv dpSTrjv ts xa.) xclxiolv, xcà

voGïjpdTœv T^v xotvrjv iSéav, ttjs Sè ÎGlopi'/xs Trjs 'zsapd rcov évoi-

X0VV70JV eîs T))v SidyvoûGiv ypïj%eiv, xa) paXiala oaa djona xa)

^éva éxcLG%i? virapyst. Toi» pèv Go(p{apa70? xa) Tsaw dyapai tov 73

10 dvSpa, xa) 'ZSoXkay^ xaXws avTW è^svpynai ’


'ZirapaxsXsvopat Sè priSè

Tûiv êpcdTrjpoLTMv d(piGlaGOai tov pekXovra bpQœs vusp aTzdvTwv

yvcüGScrBai.

ment; comment se comportent les femmes par rapport aux accouche-


ments, et d’autres choses encore; si, dis-je, on voulait, par cette citation,

me reprocher de ne pas être d’accord, sur des points très-importants,


avec le plus illustre des médecins, je répondrais que je n’ai nulle envie
de blâmer ce qu’a dit Hippocrate; je reconnais que, par la voie qu’il

indique, on peut acquérir, entre autres choses, certaines notions sûr la

constitution des saisons, sur la nature du corps, sur la manière de vivre,


sur les qualités bonnes ou mauvaises communes aux eaux, sur la cons-
titution commune des maladies; mais je soutiendrais aussi qu’on a be-
soin, pour la diagnose, de se renseigner auprès des habitants d’une
contrée ,
surtout s’il s’agit de faits étranges et particuliers à chaque pays.
J’admire sans réserve Hippocrate pour son art ingénieux; il l’a souvent
conduit à de belles découvertes; néaimioins je recommande au méde-
cin qui veut être instruit de toutes choses, de ne pas négliger non plus
les interrogations.

1. èpcûTav Codd. — 2. 'zspocrÇ). Codd. tc5v\. — Ib. xaTaal aaéoûv om. V. — 6.

— Ib. èTzipép<poiT ôpoiœs V. — 3 . [fzr?] xa/anteûJ. om. V. — 7. Hoivi\v xa< îèiav

om. Codd. — 4 . f*e] p-év Codd. — 5. te] Codd. — Ib. Tas èè îcrloptois to7s Codd.
ANEnirPA<ï>oi:
i!TN0^I2 nEPI 2 <PTrMnN.

[Upooi(JLiov.]

1 Tvv 'Zffspi (j(pvy(XMv 'ZffpoLyfÀOtTSi'ctv SeovTws av Tts s'm^ptxyLOi

2 STTSi TOLVTrjs dpLvyoLvov êqh Konà TpoTTOv SspaTTSveiv. UpcvTOv

Sé (pcta-iv Aîytpiiov àpyouov ypdxl^apTa, ov 'üsep\ (i(pvyp.wv èmypd-^/ai

70 VTQ, àWoL 'uiepï 'urotAfxœv * y^yvoYjcrs yàp^ cos sIkos , b àvnp, eï tis

vTrdpyei ^lotÇfopà a-(pvypiOv ts koll 'ZSaXp.ov, kolQoûs é^rjs v7ZO^ei^op.ev,

TSpco'TOv eii^ovTss li scrli aOvypios.

a . Ôpos' Tl écrit cj(ppy^6s;

1 ^(pvyfxbs TOtvvv écrit SiOLcrlo'k^ kol) crvcrloXri actpSioLS Koà dpTt]-

OUVRAGE ANONYME
(attribué à rufüs).

TRAITÉ ABRÉGÉ SUR LE POULS.


PRÉAMBULE.

1 II faut étudier avec soin l’art d’interroger le pouls, car autrement il

2 est impossible de traiter convenablement les malades. On dit qu’Egi-

mius médecin ancien


, ,
le premier qui avait écrit sur cette matière ,
a pris
pour titre Des palpitations
, et non Du pouls; il ignorait vraisemblablement
y a une différence entre la palpitation et le pouls ainsi que nous le
s’il ,

démontrerons dans la suite (p. 220, cbap. 11); mais disons d’abord ce
qu’est le pouls.

1. DÉFINITION : QC’EST-CE QUE LE POULS?

I Le pouls est la diastole et la systole du cœur et des artères, car ces

4 . TovTov P. — 5. (ncdpyoi P.
220 HUFUS D’EPHESE.
piwv, (xova yàp TotvTa lœv êv vfjLÏv t^v or(pvyy.iKr)v jiivria-iv Tcivenou,

Tflt Sè aXXa, ocra, ^oxe7 Koà olÙtol cr(pvy{UKÔ05 KivslcrOou, cos ai 'srep:

Tov £yx£(paXov pLrjviyy£s éir] 'cwv xnai'Scov ^\£ir6p£vai ,


xaTOL p.£TOxnv

nôùv dprrjpiMv xivovvTai.

(3'. Tlspi riva [lépri ylyverai rsaXfxo? xai (nvacrpios xai rpèpos;

T) ClyLOiÇjûrai Sè tû5 cr(pvypLr^ o Te 'üuaXpibs xa) b cnzaayîbs xa\ b rp6- 1

{los' xa) y dp xa) ravra Sox£i riaiv ovrcj yiyv£(jdai , w(TTï£p xa) b

a(pvypibs, £X Te SiaaloXrjs xa) cruŒloXrjs. AtaÇ^opà Sè èv avroïs 2

ùnâpy£i zsX£iG-1r)' Upa^ayopaç ptèv oùv üTreXa^e ravra dXXrfkcov

^ia(pép£iv rso(r6rr)ri ,
ovxéri Sè xa) rffotorrjrt' yiyv£(jOai ydp èx pièv

10 rov aÇvypLOVy fxdXXov avrov 'srepi rr/v xt'vrjcriv èTZiraQévros ,


rbv

rsaXpLOv, èx Sk rov rsaXp.ov rov rp6p.ov. Kai ravra (xèv b Upai^ayo- 3

pas, dv^p ovy^ b rvywv ovr£ èv ro7s xarà r^v iarpixrjv S-£œpr]'pLac7iv,

ovr£ èv ry> aXkw (3io)' b Sè HpolptXos dxpi€é(7l£pov ènidltjo-as rw


roTTp} èv rsoiorrjri pidXXov avrwv rds ^^a(popas £vp£v yiyv£(j^ai ydp *

parties sont les seules qui jouissent en nous du mouvement spliy "inique ;

les autres, qui semblent posséder ce mouvement, comme nous le voyons


pour les membranes du cerveau chez les enfants, sont mues parce
qu’elles participent au mouvement des artères.

• 2. DANS QUELLES PARTIES OBSERVE-T-ON LES PALPITATIONS, LES SPASMES


ET LE TREMBLEMENT ?

Ces phénomènes ont été assimilés au pouls, et même, suivant quel- 1

ques-uns ,
ils sont ,
comme le pouls ,
le résultat de la diastole et de la systole.

11 y a cependant une grande différence; ainsi Praxagore soutenait qu’ils 2


diffèrent par la quantité et non par la qualité ;
il disait que la palpitation

vient du pouls augmenté d’intensité, et que le tremblement vient de la

palpitation poussée à l’extrême. Telle était l’opinion de Praxagore, qui 3


n’était pas un bomme ordinaire ,
ni en médecine ni dans les autres
sciences; mais Héropbile, qui avait étudié le sujet avec plus de soin,
trouvait plutôt les différences dans la qualité suivant lui, le pouls n’existe
;

9. ylveaOai P et sic semper.


TRAITÉ ABRÉGÉ SUR LE POULS. 221

Tor a-(pvyixov 'zsep) {iovols dprrjpi'as Tia) KctpSi'oLv, tov 'sraXpibv kol

ibv aTracrpiov koli tov Tpopov 'srspi fjtva$ re xoù vsvpa’ xa\ tov

(xèv (TÇivyfÀOV cTVyysvvdcrÔou tm Çwsü Kcâ o-vvaTvoOvïjcrKeiv , tolvtcl Se

ov’ Koù TOV pLsv cr(pvypLOV, TffXrjpovpiévcov Te xaï xevovpiévo)v tmv


dpTrjpiôjv, TOLvra Sè ov' xoù tov p.èv a-(pvyp.bv dirpoaipSTCos rjptîv 5

zsdvTOTe 'ZSctpoiXoXovQe'ÏVy ène\ xa) (pvaixôjs v-rdpyei ,


tolvtol Sè elvcti

xol) èv Tfi ï]pLSTép(x TSpooLipéa-ei ,


dnoTriecTdévTwv TUoXXdxis xcà [3 a-

pVvOévTCOV TÔJV (xepôjv,

y' TIcüs yiyvsTai aÇvyfjLÔs;

I
I
r/yveTai Sè cr(pvyfjLos ovtws *
>7 xapSta, OTav èivKTTido-nTai ex tov

TSvevp.ovos To 'esvevp.ay 'nrpcoTïj avTO Séy^eTai eîs t^v dpialepdv avTtjs 10

xoiXiav, eha èiuavyiT^ecrovG-a é(pe^rj$ avTaïs Ta'iç dpTïjpiais èiriyo-

2 priyeu '^vpêaivei ovv, êir) p.èv Trjs (TvpLTrldarecüs TffXrjpovp.évcov tôjv

i èv TW (TWfJLaTi dpTT/jpiwv, TOV (j(pvy[iov duoTeXelcrOai , xevovpiévwv

Sè, Tvv a-VG-loXïfv' al fxèv ovv dpTH]piai, xaQws elirov, tov a(pvyyLov

i
que pour les artères et pour le cœur, tandis que la palpitation ,
le spasme
et le tremblement se passent dans les muscles et dans les nerfs ;
le pouls
I

naît et meurt avec l’animal ;


il n’en est pas ainsi des phénomènes susdits ;

le pouls se produit par la réplétion et la déplétion des artères ;


il n’en
est pas ainsi pour les palpitations, les spasmes et le tremblement; le
pouls est toujours involontaire, c’est un fait purement naturel, mais les

autres phénomènes dépendent de notre volonté , car souvent les parties

sont comprimées ou surchargées à notre gré.

f
3 COMMENT SE PRODUIT LE POULS
. ?

1 Le pouls se produit de la manière suivante : le cœur, après avoir


attiré le pneuma du poumon, le reçoit d’abord dans sa cavité gauche,

2 puis, retombant sur lui-même, il le distribue aux artères. Remplies par


suite de cet affaissement du cœur, les artères de tout le corps produi-
sent le pouls; quand elles se vident, il
y a systole; ainsi lè pouls, comme
2 . xoLi -tov Tpofxov om. F G. — 4-5. 5, ravTaêè oii] Hic repet . œAïipovfx. xai
TÔJV dpTripiôSv (7(pvyp.6v om P . .
— xevovpévœv F . — Ib . -qpTv om P . .

'
5-8 . ravra Sè TÔiv pspœv om G . . — 6 'ZSapaxôXovOot
. F .
222 RUFUS D’ÉPHÈSE.
OLTïO'Tskovcri zsXrjpov(ÀSvai xcà Ss^opLsvai to 'zsvevyia, r) Kctp^ia xe-

vovpLSvr} ,
xctBœs é^ij? v-no^zi^op-zv * oîxz'ïov oùv xoà lov opov dTTz^ùj-

xapev avToO, (j(pvypov 'kéyov'ves zivai SiacrloXvv xcà crvcrloXrjv

xapSias xoù dpjvptôjv. '^vyxznat Ss b (r(pvypo$ ex ts ^lOLcrloXrjs 3

5 xai (JVG-'loXrjs * êTre) Sè laoypovws xcip^ia tz xol) dpTïjpi'aTov cr(pvypbv

diroizXovcri ,
xoà Sid tolÎto viroXap^avovcn ayzSov ÔLTzawzs, oti 'usX-n-

povpzvcûv dp(pOTZpù)v bpoiws ylyvz'iai, ^ovXopou 'csoLpoL&lrjGai i^v


'srXoLVïjv oLVTÔüv '
OTI pzv yàp îaoypovov zx twv dpTtjptœv xoà Trjs

xoipSi'oLS Tov a-(pvypov yiyvopzuov xoLTocXapËoLvopzv, (pavzpov, bri Sè

10 TÔJV dprripiœv TsX-npovpzvoov, Trjs Sz xapSias xzvovpzvrj^ ,


tovto yi-
yvzTOLi y
èËovXoprjv dvoLTTzp'irziv tovs [3ovXopzvov$ poiSz'îv zii) Tr)v dvoL-

Toprlv *
'iva Sz pn So^co (pOovzpos zîvoli xoà f^d<rxoLvo $ ,
Sid avvTopcov

TSOipa(jlr](70t). —H xapSiOL tw (jyripaTt xojvoziS'ns v'rdpyzi xoà to pèv 4

TffXaTV pzpo$ oiVTrjs, zv w Tsdpzc/h xoà tol o-lopoLTOL TÔJV xoiXiÔJV av-

15 Tris, TCü Tsvzvpovi TjSpoa'JTz(puxz xoà pzTa^ù tcov Tzcro-dpœv avTOv

Xo^œv xzÎTar b y dp zis Xo^bs, [3pot,yvTOLT05 tcov Xoitkov vivdpycov,

je l’ai dit, a lieu dans les artères quand elles se remplissent et qu’elles
reçoivent le pneuma, et dans le cœur, lorsqu’il se vide, comme je vais le

démontrer ;
nous avons donc donné une définition convenable du pouls
en disant ; Le pouls est la diastole et la systole du cœur et des artères.
Le pouls est composé de diastole et de systole; comme les artères et le 3

cœur battent en même temps, et qu’à cause de cela presque tous les

médecins pensent que le pouls se produit également dans le cœur et

dans les artères, par la réplétion, je veux les convaincre d’erreur : nous
constatons, il est vrai, que les battements spbygmiques du cœur sont
isochrones à ceux des artères; cela est évident; mais les battements ont ^
lieu pour les artères quand elles se remplissent, et pour le cœur quand il

se vide; je renvoie à Y anatomie ceux qui veulent s’en assurer; mais, pour
ne pas paraître envieux et malveillant, je traiterai la question en peu
de mots. — Le cœur a une forme conique; la partie large, sur laquelle 4

s’ouvrent les orifices de ses cavités ,


est attachée au poumon et se trouve

placée entre les quatre lobes, car un petit lobe, le cinquième, remplit

2 . )cai om. F. — i 3. aufiariV.


TRAITÉ ABRÉGÉ SUR LE POULS. 223

T^V TphïlV TOV S-WpaKOS £VpV)(^CüplOtV èKTTÔT^XrjpWKSV' TO Sk o^v

xai 'iffapoLfÀïjxs? olvù) 'sspos tw dlépvM, ov)(^ Saris (TvvSeSéaOoLi ,


Sa-TTsp

5 xote JJ ^dicris tw 'TSV£V[IOvi, âXkd èaltv dirôXvTOv. liepié^sTai Sè

'aoLV'ïOLypOev jj xapSia, vpiévi tS xaXovpiévoj 'i^epixoLpSiM *


oùios Sè ov

(lovov tS 'zsvevp.ovi 'uspocnié(^vxzv^ àpy(pp.£vos oltto 'iSv 'ssXoiTVTépcjv, 5

dXXà xcà TW o-lépvM, èv oh pLépeaiv £Ç>otp.£v to Trjs xctpSias o^v

6 dTToXvTOûç xs'icrQou. '^vp.Ëaivsc Toiyapovv, orav êx tov 'zjrvsvfxovos

è'ïïiŒ'iïdia'Jnai to TffvsvpLot, 'srXrjpovpLévrjv TSOLviayaOsv olvtyjv sis tol

nsXdyicL ycops'tv, xai TffoXv dTib tou


' alépvov dÇ>£Xxsadai * otolv Sè

TSctXiv a-vpLTrécr^ xoà xsvœOsÏŒa sis to (puaixov cryJiyLOL dvaSpdpiJj 1

TOTS Tffpoa-dXXsTai tw a-lépvœ xcà t^v tsXjjj^v tsois'i' xcà ovtcû avpi-

TTtTrlovcTot TOV (j(puyyLov diïOTsXs'ï.

V . Ilepi TÔôv xcLTà ràs vXixias a<pvypü)v.

1 ToJtWI» OVTCOS èy^OVTCOVy SpOVfXSV TSpSTOV TOLS SlCtCpOpOLS TWV


(pvcrtxSs éxda-1^ jjXixi'a TSctpSTiopLévœv a-(puyfxSv, stïsitol tols yivo-

pLSvas stt) tSv TSvpso'crovTcov, xcà (jlstoi, TauTa tous supiaxopiévovs 1

xaT(X Ta TsdOrj ,
tsXsvtquov Sè tous TScipd to7s dpyjxlois xaTOvopca-

la troisième cavité du thorax; la partie allong-ée en pointe se dirige en


avant, vers le sternum, mais elle n’y est point attachée, comme la base
l’est au poumon : elle est, au contraire, flottante. Le cœur est entouré
membrane qu’on appelle péricarde; cette membrane
de tous côtés par une
quicommence sur la partie large du cœur, n’est pas fixée seulement au
poumon mais aussi au sternum là où nous avons dit que flottait la pointe
,

l6 du cœur. Il arrive donc que le cœur, exactement rempli par le pneuma


qu’il a attiré du poumon, se porte sur les côtés et s’éloigne notablenient
du sternum; quand il retombe sur lui-même, et que, se vidant, il revient
à sa forme naturelle, il se rapproche vivement du sternum, le frappe;

par conséquent, c’est en s’affaissant qu’il produit le pouls.

4. DES ESPÈCES DE POÜLS SUIVANT LES AGES.

1 Les choses étant ainsi ,


nous traiterons d’abord des différences natu-
relles du pouls suivant les âges ensuite du pouls dans ; les fièvres ; en troi-
sième lieu, du pouls dans les maladies ^[locales] ;
enfin des espèces de
224 RUFUS D’ÉPHÈSE.
dOévTOLS. — Tc5r {xèv oûv âpTiyevùJP 'usdl^wv b (j(pvy[ioç Cnapyei 2

^pctyyç 'ssoiv'zeXws xoà où Stœpta-pisvos sv ts Tfj a-valoXfj xoù rfi Sia-

(jloXfj, Tovtov tov <j(pvy(Àbv Hp6(ptXo? aXoyov crwecrloLvat (prjo-iv' 3

aXoyov Sè kolXsi (jCpvypLov tov syovTa 'zspos tivol dvaXoyi'av * ovie

5 yàp TOV SnzXolcriov, ovze tov vpnoXiov, ovts ezepov tivol Xoyov iyei
OVTOS, dXXd sait /3potyvs TffotvTeXâ)s xa) tôj (j-sysOsi (BsXcvrjs xsvtï]'-

fiazi èpioicos tjfjLtv CttottittIsi * Sib xoà TSpôjTOv avzbv Hpo(pfXo? dXo-

yov SsovTCûs eiirev , — Hpo^aivovcrns Sè Trjs inXiKictç xa\ tov acSpiotTOS 4

sis av^ï](jiv épyppLévov, xoà b (r(pvypibs Tffpbs Xoyov (xsysOvvsTctt

10 trrpos Xoyov t^v SiaaloXrjv tvs avcrloXîjs Xa,pi^dvù)v TsXctTVTSpav


ûTS Xonrbv ecrUv olÙtoIs xcà èÇ>ap(jt.6(Jou Tspbs diroSsi^iv ex tov tsoSi-

CTfÀOV Tris ypapLfXOLTixrjs' b p.èv yàp TffpcoTOs én) tcov dpTiyevôJv

TSalSœv svpKTxôyisvos o-Çvyfxbs pvOfxbv Xrf->l/ST 0Li zbv tov (àpoLyvovX-

XàËov '
xcà yàp sv t)j SiacrloXfi xoà Tri crvaloXri ^pctyys viroipysi,

15 xoà Sià TOVTO Si'ypovos vos'ïzai • b Ss tûov zrpbs OLv^rja-iv ovtwv dvoL-

Xoys'i TW TS TScjLpà sxsivois tsoS\ Tpoyaiw' scrli Sè oùtos Tpiypovos,

pouls auxquelles les anciens ont donné un nom particulier. — Le pouls 2


des nouveau-nés est tout à fait petit; on n’y distingue ni la diastole ni

la systole. Hérophile dit que ce pouls est sans proportion définie; or il 3

appelle ainsi un pouls sans analogie avec un autre; en effet, ce pouls

n’a point de proportion avec un autre, ni celle d’un cà deux, ni celle d’un
à un et demi, ni aucune autre; mais il est absolument petit; il ne paraît
pas plus grand qu’une piqûre d’aiguille; c’est donc avec raison qu’Héro-
pliile a le premier appelé ce pouls sans proportion. — Quand l’enfant 4

croît en âge et que le corps prend du développement, le pouls grandit


en raison de l’âge; c’est-à-dire que, comparée à la systole, la diastole est

alors plus étendue; on peut, du reste, établir la proportion en se ser-

vant, comme moyen de démonstration, de la mesure métrique; en effet

le premier pouls qu’on puisse constater chez l’enfant nouveau-né prend


le mètre d’un pied à syllabes brèves; il est bref dans la diastole et dans
la systole, aussi on lui reconnaît deux temps (v/ pyrrhiqae); chez les

Individus plus âgés, le pouls a de l’analogie avec ce que les grammai-

2. Hat SeSiopiafxévos F. — 6-7. ?tev- rrjs ypapp. 'zsoSiapov F. — i3. t6v o?t>.

TïjpccTos rjpTv F. — 11-12. diroS. tov £K P. — i/J. «ai a^aloXrj F.


TRAITÉ ABRÉGÉ SUR LE POULS. 225

i 7 t^v fxèv Siota-loXvv stt) Suo ^povovs XapËdvwv, stt\ svct Sè 7vv <7V-

1
5 ŒloXrjv, — O Sk 7WV dxfJta^ovTMv t(x7$ vXiTu'ais év (X[i(p07époi? ïaos

vT^dp’/ety ev t £ 7^ Siao-loXfi Kcà 7tj crvaloXfi, (jvyxpivopLsvos tw


noLXovyiévoj cT'KOvSsiCf) â? 7Ôjv SiavXXd^Cjûv tsoSwv ixciKp67CL76s scriiv’

0 sa-liv oCv (TvyKei'piSvos


sk yjpbv(i)v 7 So-crdpcov. Tov 70 v 70 v cr(pvy{xov 5

—O
^

7 Hpo(pAo? Sid ïaov TiaXet, Se 70jv 'nrapot 7ip.a^ 6 v 7 ù)v kol\ cry^eSbv
I

rjSv yep 6 v 7 Ct)v Kcà olv 705 èn 7 piôjv crvyKei 7 ou yjpbvwv, 7 riv avo-loXrjv

8 W Staa-loXrjs SnrXrjv TSOLpaXoLpËclvcov Ticà y^povico 7 spoLv. — Kai


0 V 701 fJièv 01 Ka 7 (x 7sXd70 s 70l7s ‘nXiKiouç év 7 W vyicttveiv TSOLpenb-

j
pevoi cT(pvyp.o\, é^rjs Sè XeyéoSoôG-oLv ol è^] 7 wv 7SvpeG-(r 6 v 7 Cov. 10

e'. lispi 7ÔÔV èv TSvpsToTs cripvyptwv.

i
1
T&tv oùv àpypp.évœv TSvpéa-creiv b a(pvyiios 7S0LV7eXœs puKpbs ècrh

\
xai v7ToSeSvxd)ç supiaxopLevos èv dfJi(po7spoi$ ev 7e 7fj Siao-loXfj xcà

7Yj (jV(j1oXri, Güs (jyeSov 7S07e Kcà ptoyis viroTTiTrleiv '


év Sè 7ri éiri-

i Scaei X0L70L bXi'yov TffapoLv^ei ,


7r\v SiolœIoXïjv 7yj 5 avŒloXri$ Xap.- 15

riens appellent un trochée (- c») : il a trois temps : la diastole en a deux,


5 et la systole un. — Dans le pouls des adultes, la diastole est égale à la

systole; on la compare à un spondée ( — )


,
qui est le plus long des pieds

6 de deux syllabes, et présente quatre temps. Hérophile appelle ce pouls


— Le pouls
j

I
7 composé de temps égaux. des hommes sur le déclin et de
ceux qui approchent de la vieillesse a trois temps ;
la systole est double de

|8
la diastole et dure plus longtemps - ïamhe). — Telles sont, 'en ré-

f
sumé, les différences que présente le pouls aux divers âges dans l’état

i de santé; je vais maintenant parler du pouls dans les fièvres.

i 5. DU POULS DANS LES FIEVRES.

!
1 Quand la fièvre commence, le pouls est tout à fait petit et profond
dans les deux temps, c’est-à-dire dans la diastole et dans la systole, de
I

sorte qu’on le sent à peine; mais, dans la période d’augment, il se fait


graduellement mieux sentir; la diastole devient plus grande et a une plus

^
c\)yHgiv... cTiovè.om P. — 5 .H£t- rcov 'zsvp. — ïlept twv èv toTs 'tsvp. —
[levoç —
Codd. -7-8. tvv SiaaloXriv rrjs O a<p vitoS. êicoHOfievos év àfiÇ>oT. év
ava7ohJs FR. — lO-i 2 . içfjç Sè ol éi:i Tri F. — i5. Tsrap'xv^STat P.

J 5

i
226 nUFUS D’ÉPIIÈSE.

^dvoôv [Lzilfivd Te «a) y^poviwTépoLv Sià Tr,v tov zsvsôfÀono? dvdGaaiv'

SV «5e Tï} dKpLTj SV d[j.(pOTspots Ïœos 'jTïdpy^si sv Te t^ Sia^loArj xoà


Trj crvcrloXfi ,
olts xcà tov 'ZffupSTOV t))v îaoTYiTct dirsiXv^pOTOs. Ér Ss 2

T37 TSOLpctKfxrj T^v fxèv (jva-'lo'kvv Trjs SiaaloXijs XapL^dvsi y^povicoTspoLv,

b V Sè B-spfJictcri'a, Ti^Xsovcc^si pLdXkov v êv toU dxpois, Sigti sv p.èv tol7s

dp^^cCis (T)(^sSbv OLTracra. sv to7s (xsa-ois ‘ZffXsovct^st ,


cos TffOAXdxts xdï

'73Spi>^V)(^Sa9ctl CTVpiËsêvKS T<X dxpOL' OTS Ss SÎCTIV SV T0l 7> STuSoCTSari y

'nrspt fjtèv rd fjtso-a tsXsIwv sctTiv )? 3-ep|uaa-/a, sv «5'è to7s dxpois

bXiycoTspa' dH(xt]v Sè xoù c/ldcriv tov zsvpsTOv Xaix^dvovTOs , xdi

0 ri B-sp(jLa,(7iot èTïlariç svpicrxsTCLi sv ts to7ç dxpois Ka\ to7s (xsaois.

Ka) OÛTOl (JLSV oî KOLTd TSXdTOS To7s T:rvpSTloVŒl TSa.pS'ÏÏOpSVOl, 3

(j(^vy\Loi.

ç'. Ilepi Tœv èv toTs cr<pvypLcov.

Tcüv Sè'xctTà Ta TsdOr] yivopLsvœv (j(pvyfjtwv ztoXXmv xai ^iot(p6pCi)v 1

5 vTTctpyovTœvy -srepî tcov sv to7s b^éai TsdOsŒi 'srapSTTop.svcov spovfÀSv .

longue durée que la systole, à cause de la montée du pneuma; tandis

que, dans l’acmé, la systole est semblable à la diastole, la fièvre étant

devenue uniforme. Dans la période de décroissance, la systole dure plus 2

longtemps que la diastole, et la chaleur devient plus forte aux extrémi-


tés; remarquez, en effet, que, dans les fièvres au début, la chaleur se
concentre presque entièrement vers les parties centrales, en sorte que
souvent les extrémités sont froides, tandis que, dans la période d’aug-
ment, la plus grande partie de la chaleur est encore retenue au centre,
et y en a peu aux extrémités quand la fièvre est à son apogée et cà sa
il ;

période d’état, la chaleur est répandue également au centre et aux extré-


mités. — Telles sont, en résumé chez les ,
fébricitants, les qualités du pouls. ^

6. Dü POOLS DANS LES MALADIES.

Les espèces de pouls dans les maladies sont nombreuses et variées; 1

il ne sera ici question que du pouls dans les affections aigues. —


2-3. êv êè TV S. Kaiava'l. F. — 6. an. èv èè toTs P fiéca TnXetco èaVi v Q"-


;

V 3-epfxa«r/a èv P. — 7. P. cTr/jr?? evp. xat êè to 7s [èniavs eCp. scr.


8. txéffa 'usXéoûv v Q-. opoîci^s sêpiaxerai ma!i. delcta) F. — i 3 Ta
. cm. F.
TUAiTÉ ABRÉGÉ SUR LE POULS. 227

2 Tœv 7 olvvv (ppsvniKÔJv b ^potyys ê&h Kcà ev'zovoç Stà Tijv

a-vvsxrj 70 V rnsvp-aros sk Trjs àypvirvioLS Kcvrjo-iv, jcoli Tffpoa-TTi'nlœv

jf)
ol(Ç>^, Ô)s av 'ü^podiïéGOi rij X^^pf dirb to^ov TSTafiévri vevpà, Kcà

3 7Saiv7sXws êXayiG-1ois ptépscTi 7ns yeipos np-wv z^pocnriTrlet. — Tâ>i^

Sa Xriôotpyncôüv ô cr(pvyp6s sait payas ts xa\ ^idx.evos ,


xa7a ts prjKOs 5

xa) xa 7 a 7ffXct70S vp'ïv zspoaniTrlst ,


70v [SdOovs voovpévov' ^lo xai

4 71 VZS è7 bXpr\(y^v ehraïv 70v GCpvypov dcrdpa70v. — Tuv Ss aap-


Siaxôjv b a(pvyp6s êo-li pt)ip67Spos pèv 7éXsov 70v 7Ô)v (ppevi7ixœv,

sv 70 POJ 7 spos pdXXov xa) olovsï pucoSéalepos , Sais xa) dXXo7s


5 dXXoïs pépsai 7ffpocr7Ti7r1siv 7p àÇ>Yj. Tolîto Sè ylyvz7ai 70v 'urveu- 10

pa 70 s 7S07S pèv v(p£(Tiv Xap^dvov70s xa\ èiroyrjv, 7S07S Sè TndXiv

I
0 £TTi 7 aa’tv. — Tù)v Sè zsXavpmxœv t £ xa\ Tffspnrvsvpovixôjv êv bXi-

yois pév 7i(riv ic/hv t) SLa(^opdy pavots 7o7s dyav èpiieiptxo'ïs

I
xa7aXr)7c'lrj '
b^vs 7£yàp xa) o-(poSpbs o)s èrr] 7o 'ssXeïarlov avpla-xe-

7 7ai xa\ 70LS TSpocr^oXds àvwpdXws TSoXXdxis Tsoiovpavos. — Twi/ 15

Sk èTTiXr]7r1ixô)iK76üv pèv yiyvopévœv dvev cnrao-pœv 7S xa) crvvoXxrjs

2 Le pouls des phrénéiiqaes est petit et fort , à cause du mouvement continuel


que l’insomnie imprime au pneuma ; en frappant les doigts ,
il donne la

sensation d’une corde d’arc tendue; il touche les doigts par une très-
3 petite surface. — Le pouls des léthai^giques est grand et vide, suivant
la largeur et la longueur; il faut supposer la profondeur; aussi cer-

tains auteurs ont-ils été jusqu’à dire que ce pouls est sans corps. —
'

4 Le pouls des cardiaques est beaucoup plus petit que celui des phréné-

I tiques, mais il est plus fort et, pour ainsi dire, plus musculeux ; il frappe
5 les doigts tantôt à un point, tantôt à un autre. Ce phénomène tient à ce

que le pneuma tantôt diminue et s’arrête, et tantôt reprend son cours.


I
0 La différence entre le pouls des pleurétiques et celui des péripneumoniques
\
est très -petite; les médecins expérimentés peuvent seuls la saisir; le

plus ordinairement il est vif, fort, et il frappe souvent irrégulièrement.

7 — Chez les épileptiques qui n’ont ni spasmes ni contraction des par-


ties, le pouls est grand et vide; ordinairement il frappe d’une manière

1. ^pct^vs è<y 1 i nai sut.] hrevis est er- paXlov nat F. — i2. èè et re om. F. —
roneus et non hene robiisius G. — 5 . cr0. i 5 dvùjpâXovs P.
. — i 6. ysvopév. P. —
fisyag P. — 6. StoTi kolÎ F. — 9. Sè Kui 16-p. 228, L 2, (rnaapœVé., ènï room.F.
228 HUFUS D’ÉPIIÈSF.

TÔüV yispr^v G (j(pvyyLÔç ècrh (xéya? ts Kcà ^iolksvos ,


a-vveyyj? te xa) i

SeSiG)yyiévoç én) to 'TsXsïoIov • Tœv Sè yiyvoyLevcov fÀSTa aTtaayLÔûv b |

G^\jy\i.bs èa-h fxsyoLS Te xa) Sidxsvos [xovov 'ü^apctiî\y}(7 Icos tc5 'tôîv i

Xrjdapyixôûv a^^vyyLM. — Koù outoi fxèv ol xoltol tol zsdOr) côç eV) 8 I

5 TO 7s'ksï(T%v 'srctpenoixsvot crCpvypLOi'.

Kjc rîvcûv avvéor'l yjxsv à (T^vy^ôs.]

Tvcoulsov Sè OTi zsas o-(pvyp.bs crvvéaliTXsr èx ^eyéOov? xa.) tcz- 1

yovs xoù '^sXrjpoTïjTos xa) pv9p.ov. Ka) p.éyas ptév èahv b xa) xarà 2 !

pLïjxoç xa) 'üsXâ'ios xa) [3d9o$ à^ioXoycos ttj dÇ)fi TSpoo-TriTilMv. UXt]- 3

10 prjs Sé éarhv b aCpoSpœs xa) olove) vsvpixcos Ttiv à(p^v 'ZsXria-a-cov. i

¥tUpv9fJios Sé êcrliv b èv éxd(7lrj vXixi'a t))v (pvcjixvv dixoXov9{av acS- 4 '

^ù)v * xa) OVTOS fièv Xéysrai evpv9piOs crÇvypios *


‘Zffapdppv9(xos Sé \

èaliv b TavTtiv auv'DTpwv. Tayvs Sé êcriiv b Tayéœç d(paXX6~ b <

continue et rapide; chez ceux qui ont des spasmes, il est seulement |

grand et vide comme celui des lélkargiques. — Telles sont les espèces 8

de pouls qu’on rencontre le plus ordinairement dans les maladies.

7, DE QDELS ÉLÉMENTS SE COMPOSE LE POOLS. j

Il faut savoir que dans toute espèce de pouls


, ,
on distingue la gran- 1 I

deur, la rapidité, la plénitude et le rhythme. Le pouls grand est celui 2

dont on sent au toucher, d’une manière marquée, la longueur, la largeur


et la profondeur. Le pouls plein est celui qui frappe les doigts avec force 3 j

et qui est tendu comme un nerf. Le pouls dont le rhythme est régulier 4 1

est celui qui, dans chaque âge, conserve la marche naturelle : on l’ap- <

pelle eurhythmique on nomme, au contraire, pararrhythmique celui qui *


(

ne conserve pas cette marche. Le pouls rapide est celui qui se retire ra- 3 i

2-5. T 40 V èh cr^yyfzo/] nai ovtoi (y(p\)yy. 6 s F. — 8. 6 s Codd. — 8. xai t

\ièv oî xaxà to zscidos «arà to


'

'csXsÏ(7 1 ov xaTa -sjAaTOS F. — 1 i-p. 229, 1 . i. xai '

‘crapeirdfzei'ot G<p\jyy.ot 'JSctpa.TiX.nniùiç tû5 ovtoç tî75 y^eipôs] XéysTCU êè 0 *

T^v XrjdapyiKCSv' ruv êè yiyvofxévœv <î(p\)yp.6$ o'jtus (lisez oütos) eïjpvdpos, !

fZ£Tà !7T:aa\JMv o erÇtvypôs èch péyas xai TsapâppvOpos êé ènliv à irtyim è.<paXk6- <

êiàxtvoi F, et partim G. — Cei. 7, tit. \LZvoi tÿjs ystpos F G. — i 3 -p. 22g,


Ilepi ovoy.â'twv F; om. P. — 6. THaç ô 1 . 1. êÇaXXopevos P.
TIUITÉ ABHÉGÉ SUR LE POULS. 229

fÀ$vo$ 'ivs
’ Tavo5 Sk 'srvKvoTrjTOs Sia(pspst •
to [xèv yàp idyfos

xarà pii'av SvvaTcti dpTnpias voeïciOai zspOŒ^o'kriV, to Sk zsvkvov

XOLTOL 'ZsXelovs • ooTCü yovv 'kéyop.ev Tayyv tivol tov êv h\iyw yjpôvw

fxrjxos dvvovray 'zsvxvov Se tov (jvveyws stt) tov oiVTov tottov Tsapct-

() yivopisvov. — Ta Sè yévyj tôüv o-(pvyfÀMv eicri xaTd p.ev t^v rjpepicoLv

'ZSvxvoTïis xcà dpaiorrjs, èv w TCtyos xoà (dpctSvTr]?, xoltol Sè tov

TOVOV G-(poSp6T-nÇ xoà d(ÀvSpOTri5 , XOLTOL Sè TO awpLOL Tris dpTïipiOLS

7 (Tx'krjpcTYis xoà {xcCkaxoTYjs. — OvToi pièv ovv ovTOôs' Sè 'srept

TÔfv VTïo Tœv TjSOikoLtwv dvaysy pa(xp.éva)v cr(pvy(xcov tgov dvayxouoTct-

TCÜV xai èv (TVVYlQeiOL ovtcôv épOVpLSV. ]

I
î;'. révï) Tôôv (Tipvyfjiûûv.
I

1 AèysTat Tis aCpoypibs pLVOvpi^œv, où tsclKiv Svo Sioi(popai' b (xèv

:
ydp 'cspoŒ'reawv pteyoïs ts xcà a(poSpoSj eha tols é^rjs SiacrloXds

\
(TfJuxpOTépas "koLpËdvcüVy TsXevTouov zstxkiv éôcnvep xoà TSpÔTepov

\
pidement des doigts ;
la rapidité et la fréquence diffèrent ; la rapidité peut
se reconnaître à l’aide d’un seul battement pour constater ;
la fréquence
I

il en faut plusieurs; nous appelons rapide un homme qui, en peu de

I
temps parcourt une longue distance, et prompt au retour {fréquent) ,
celui

,

j) qui revient coup sur coup au même point. Les espèces de pouls
sont, par rapport au repos, caractérisées par la fréquence et la rareté;

I
par rapport au mouvement, par la rapidité et la lenteur; par rapport à
ï
l’intensité, par la force et la faiblesse; par rapport au corps de l’artère,
(' par la dureté et la mollesse. — Telles sont les espèces de pouls; nous

li
allons parler maintenant des pouls les plus importants , et dont les noms
i
sont les plus usités parmi ceux que les anciens ont décrits.

i
8. DES DIVERSES ESPECES DE POULS.

11 y a un pouls qu’on appelle myure , et dont il existe deux espèces :

dans l’une, les pulsations, d’abord grandes et fortes, vont en diminuant


graduellement pour revenir ensuite àda force et à la grandeur qu’elles

Ix.’tônov om. P. — S.fiépom. — P. 5-6. Se ante tov et ante to om. F. — 9 oÇvy- .

Post v(i£piav et posl ixpcuoTyjs sign. lac. F. pcov Tsepï Tu>v F. — 1 , èv — 3F. 1

—6 . èv y om. P. —6
7 Kai rayos
- . iia-ià Sè panpoTépas Codd.; longiores G. — Ib. èè
TOV TOVOV jSpaS. (7Ç>oêpÔTrfS P. — 6-7 . TsrtX. P. — Ib. TspoT.] rdy^iov F ;
cilus G.
230 RUFÜS irÉPHÈSE.
[léyas 'zspocré'ïïecrs, Kcà a(poSp6s * o (jfxixpbs 'ûrpocTTTsaœv kol) làn

é^ijs 'crpoo'ê’oXà? pteyolXas oLTîepyacrcLpLBvos ,


zsdXiv koli oCto$ ScTTisp

'sspoTspov crpAxpo? zspocréTTecrev' ovtos ovv 6 cr(pvyp.o$ zvpicrKzian fxsv

'syoTS Koà 7 o7s vyicu'vovcri Çvœixvs 'ZsapctKo\ov9'x)v. Ôtclv Se STr) vo- 2

5 (jovvTùJv sCps9^ y b (xèv Trj cpuxpoTrni zs\eovdil,Oûv tous [lekXov’zoLs

(ppevLTiKOvç yevécr9ai 'mpoSr)'ko7 , u Sè èv t>; p.eyoLkô'TYni 'cs'keovd^wv

lovs sis \rj9oLpyov êpinecrovpiévovs» — Aeyerat Sè xcù 'csapep.TTi'TrlMv 3

ar(pvyfÀOS, brotv 'zs'keiovas Siolct^oaols xcà avcrlokoLS dTrepyacydfxsvos

èdo-rj, xoà SevTspav Stao-loXrjv zsvxvoTspav sTrevéyx^. Ovtos b (j(pvy- 4

]0 fÀOS yiyvzTOLi ptev tsots xdï to7s vyiai'vovai TSapaxoAov9ô}v’ gtolv

Sè êir) vo(70vvTù)v evpe9fi , ovSévx tgvov a-rifJLai'vsi, — AéysTOu Si tis 5

a^vyfXGs xdi SixpOTOS, gtolv StauldcrcL t] OLpTnplcL psi^ovoL Stao-loX^v,

éTe'poLv STTSvéyxrj (SpoLyvTépav. Ovtos b crÇvypLos yiyvsTai èià fisv 0

TÔJV vyictivovTCov «TTO Spopicov 37 yvpLvaaicov, i] dXXo ti g-vvtgvcos viiôüv

15 dTTspyacrdvTCüV stt] Sè voctovvtwv èv tois dva^daeai (xd^ialoL tôüv

présentaient clans le principe clans l’autre ; ,


au contraire , les battements
d’abords petits, vont en augmentant, puis reviennent, en diminuant, à
l’état primitif; ce pouls est habituel chez quelques gens bien portants.
Quand on l’observe chez les malades, celui où la petitesse domine in- 2

clique que l’individu sera pris de phrénitis, celui où la grandeur domine


indique qu’il va être pris de léthargus. — Le pouls est appelé interci- 3

dent, lorsque, à la suite de plusieurs systoles et diastoles, il s’arrête, et il

accomplit, après le repos, une diastole plus rapprochée que la précé-

dente. Quelquefois on observe ce pouls en bonne santé; chez les ma- 4


lades, il indique une absence de tonicité. — Le pouls est appelé d/cro/c 5

lorsque l’artère, après avoir accompli une grande diastole, en fait une
plus petite. Ce pouls se montre chez les individus bien portants à la suite (>

de courses, d’exercices gxmnastiques ou de tout autre effort brusque;


chez les malades, il se rencontre particubèrement à la période d’aug-

1 . Oî F. 2-3. TsdXlV dicTTiep KOI Tflt- TV! {isyctAsioTnTi TOUS SIS /^TjOapyov. Aé-
yjiov a^iiKpbs 'uspoacnzccv ovtos ô c<p. F ; yezai aÇvypos xal Tsoipeinziiî'lœv ozav
et citas et parvas G. — à. om. F. — TsXeîovas F — i i • «5e anle tis om. F.

5-8. fxéXXovTois ôppÔLv TspoSvXoT. ô Sèèv — 1 2 . xat om. F.


TUAITÉ ABRÉGÉ SUR LE POULS. 231

I
7 'zsvpso-cTOV'TOJv evpi'(7K£Tat. — Aeyerat tis crCpvyfxbs xoà SopxaSi^œv,

'

oTav fxéya? 'n^poŒiîsaœv evdvs fSpayv$ '^opocnrso-r} , chs Soxeïv 'Zffpb

I
8 ToC avalocXvvai tsIsov tvv dpTrjpLav 'usdXiv èTviSualaaOai. Ovtos b
<j(pvyp.b5 zùpicjKZ'ïcu pLccXicrla èv to 7$ 'zsep\ ^bv B-oopanct voaripicta-iv.
j

'

0 — AéysTOLt Sè Kcà cr(pvypLb$ (xvppLrjxt%œv *


outos Sé écriiv ô avveyôôs 5
'

xa\ XsTïlcos SioLG-'leXkopLSvos, cbs SoKBÎv pLvpfxrjKOS en) yeipb?ylyve(j9ai

I
'zsepi'ïïOLTOv * xaà cryeSbv en) nfdvTCov èv tw TeXevTav eyphneiau . —
ilO '^Gyjnos Sè nrdvTœv kol) ^payvTaTos éahv ô xaXovaevos crxcoXrixi-

jll Icov. OûTOs Aè ovTOtJ (jpLixpbs xoà àcrOevris vndpyet xcà àpLvSpbsy Sale

!
en) pièv 70V ixvpp.rixl^ov70s xoà (SpoLyvTdrov TSavTeXœs vndpypvios 10
voeÏTai V Siolc/1oXy\ xoà avaloXijy in) Sè tovtov ovSè bXœs, àXXà oïov
I

i
eiXvo-is \iQvov xoà xvXiapibç 70v njvev[jL0L70s èv tous àpTrjpiais àno-
i TeXe'iTûu.

Ta
I

Séxa yèvyj rSv aCpvyptSv èx tSv Apyiyèvovs' a, to nfOLpd to


Tsocrbv 7r)5 SioLaloXijs * [3', to zsctpd to nsoibv Tïjs xivrjaeoôç * y' to 15

7 ment, dans les fièvres. — Le pouls est appelé caprisani quant à un


grand battement succède immédiatement un petit battement, en sorte
que l’artère semble se reprendre pour une nouvelle diastole avant d’avoir
8 entièrement achevé la systole. Ce pouls est surtout observé dans les af-

I
9 lections de poitrine. —
y a aussi un pouls qu’on appelle
Il

c’est celui dont les pulsations sont fréquentes et petites, et c|ui donne,

sous le doig^t, la sensation de la marche d’une fourmi : on le trouve


10 presque toujours chez les agonisants. — Le pouls le plus faible et le

iM plus petit est celui qu’on nomme vermiculaire. Ce pouls est si petit,

l si faible, si obscur, qu’il n’est pas possible de distinguer la diastole de


: la systole, distinction qu’on peut faire encore dans le pouls ybrmicaw/,
qui est cependant très-petit; on ne sent dans les artères cju’une ondu-
lation, qu’un mouvement rotatoire du pneuma.

Les dix espèces de pouls, d’après Arcbigène, sont déterminées :

1 ° par la quantité de la diastole; 2 ° par la qualité du mouvement; 3° par

5. Haiom. F. — 7. >cai om. F. — 8. èaliv ô om. F. — -9. wcr7e] ot < P. — 1 1 . ovto F.

3
232 RUFÜS D’ÉPHÈSE,
'sroLpoL 70 V lôvov 7ï]$ Svvdtpiscos '
S' , 70 TSapoL 70 7S0(J0v 7rjs Ts'kr^yijs •

'
s , 70 Tsapà 70V ypovov 7fj$ T^cTvy^las *
ç ,
to TSapoL 7vv avalacnv *

X! , 70 <BSapà 7^v bpLa\67r)70L xa) dvcopiaXiav * tj', to zfapOL 7^v 7ct^iv

xai d7Ct^tav * 0' to Tsapà to TffXrjOos xcà to xevov *


l
,
to TSctpd 7ov

5 pv9pLov.

l’intensité de la force; 4“ par la quantité du battement; 5° par la durée


du repos ; 6 ° par la consistance [de l’artère] 7 par l’égalité et l’inéga-
;

lité ; 8 ° par la régularité et l’irrégularité ; 9 ° par la plénitude et la va-

cuité; 10 ° par le rliytbme.

Voir à l'Appendice la notice et le commentaire rédigés par M. DaremLerg , sur le Traité da pouls.
(c. E. R.)

J
I

! TOT AÏTOY [POWOY*]


; ONOMASmN TDN KATA AN0POnON HPOTON.

Clinch, p. 46-47-

] Et Ttÿ TYlv Hidapiol txrjv péXXot èièayQy\ae<j(iaLi ,


àvâyKy] -crpo rrjs 'rsdans StSaaKaÀiois

padeîv 7(2v ts yopèwv B-iyydveiv èitiGlnpovois , èxda1ii]S re toütwv to ovopa. Xéyeiv.

2 Ért firjv xai oî ypafiparialai 'uspb 7rjs dvayvdaeœs xai Tris dXXrjs èièaaxaXias ,
xal tyiv

I
Tcov cri oiyslwv ôvopotcriav opoicas TspoSiSdaHovcriv' dXXà pi)v xai êv tt) yecopsTpia, rî

ècrTi ypappri, xctï t/ èxiZdveia, kcÙ èTtheèov, xai cryrjpa rptycovov, xal xvxXos , nai 5

3 "T® Spoia' eîêévai Sè Seï ô ti ëxaalov avTcov écrit rè xai ôpBœs ovapd^erai. Kat stti tc5v

4 dXXav Te Ttyvôùv tyiv Tspoyvooatv xai ovopcKTioLv upo'icûs 'zspoêiSdaxovcriv. Avayxcuà-

I
TixTov ovv Toîs Trjv itXTpixbv Téyyr]v potvddvovcri TspoSièor/drjvai tt)v cri oiy^eiwcriv cbs

47 XP"^ JtaXeïv eKacr1ov\ popiov tou crdpaTos' holÏ


y dp b ^eiÔTaTos îitnoxpdTrjs èv Tcp
Ilepi TOTtwv TÔüV HdTa dvBpoùicbv (§ 2 )
(pr]Giv où'tûüs* «Oucrts èè adpaTos dpyjb èv 10

5 îrjTpixij Xoyov. » Ka/ vpeïs ovv dp^dpevoi dnb twv drcXovcrl époùv , xai ê^oùBev bpcopé-
vcov, Trfv Tspbyvcoatv xai ovopaaiav ôpot'jos TrroinaopeBa [p. i34 , 1- i
; P- i34 , 1* 6 ].

,
6 — Éo-7i §è Ta péyiala péprj tov aèpaTos , xe<paXr), x.ai avxbv, xcà Q-dpa^, xaiyeîpes,
xai axéXt] * Q-dipaxa y dp ov pbvov toc octto tcov xXeibcov péxpi tcov vxoy^ovSpt'cov xa-

j 7 Xovpev, dXXd xai tô avpxav dxo twv xXeiScov péy^pi tcov alSoîcov. — Ke(paXrjv Sè 7tai 15
i
8 TO TSTptxcopévov xaXovpev xaTd éauro xai avv tQ Trrpoadxcp. Kat Toè dXXa opoicos crvp-

9 xepiXapëdvopev ovopd^ovTCs. Tov oùv TeTptx^opévov to pèv êpnpoaBev xaXenai


^péypa èm ov TÉTaxTai ri xaXovpévrj a1e(pdvYt, Tsepi r\v toùs Gle(pdvovs TiBepev,
îviov Tb oTtiaco' Ta éxaTepcoBev tov ^péypaTos }tp6TaÇ>oi, xai Jiôpaai' to èv péaco
xaTd ô êrf pdXiala elXovvTai aï Tpîyes , xopv(pv’ vxb Sè Tcp [SpéypaTi xenat Tb psTco- 20
10 nov. Aï Sè Tsapd tous «poTa^ous Tdv Tpv/œv è7t(pvaeis , tovXot, yaÏTai Sè, aï ôxicrBev
i-!2 xaTd Tb Iviov. Ô Sè Toîi peTcoxov èa-yjaTr) pùTts, èitiGxvviov. Ta Sè TeTpiyjopéva tov

peTcôxov, 6<Ppves‘ tovtcov r\ peaoTr]s, peaoÇipvov [p. i35, 1. i-i4] — drib ou 4 pis

I
TéTaTat [p. , 7] , 187 i. ^s TO dxpov G^aipiov xaXenai [p. i38, 1. 2
]
*
to Sè vxoxet-
13 pevov, Sid<Ppaypa [p. 137 , 1. i 1 ]. Àtto Sè tov aCpatptov Tb xaBrjxov aapjicoSes èxi Tb 25
14 xeîAos, xicov [p. i38, 1. 1 -2 ]. MuloJTffpes Ta xoiXcopaTa e| èxaTÉpov pépovs, Std

oa(pprjGis [p. 137 , 1.


-
7 8 ]. ÜTepuyta ptvbs XéysTat Tb Tas xoiXdTH]Tas
48 |

I
10 TavTas Trrepiéxjov [p, i38,l. ii-i3].To^è vxb Trj xiovi xoïXov Tb èrcdvco yeiXovs,
II-
18 ÇiXTpov xaXeÏTat. Tldv Sè Tb psTd tyiv p7va tov dvco x^i^ovs , vxbpptvov. — ElTa;^etAr7

11 - 12 . ôpcopévcov] ôpcopev B; pepoov Cl. — i/i. to Cl. — 16 . JiaTà éavTÔ om. Cl.
!
— 21 . <5è xai ai B Cl.

Sur cct abrégé du traité Du nom des parties du corps voir la Préface. — Les chiffres
i mis entre crochets renvoient au traité Du nom des parties du corps (ci-dessus, p. 1 vv3 et suiv.).

I
23/1 RUFUS D’ÉPMÈSE.
Cliiicli, p. 4S-4g-Jo.
Svo, S)v Ta [f/èv] dupa, 'dspà^eiXa' to Sè <JV(xS/.rjp.ct tcov '/^stXâiv, 'zspotj'lopiov [p. i 38
I. 2-5]. — I^TTo èè raïs ô(Pp^aiv VTTÔxstvTat oî o(p0aAfjto<* avTOvs Sè tovs 6(p0aXpoiis 19

Ta axé-ïïovra, ^XéÇiapa, œv ^o pèv dvœOev, to Sè xctTuOev. Ai Sè crufiSoXai aî êv tç3 20


ènipiveiv yiyv6p.evai ,
'lapaoi. Al Sè -tpiyeç , aî èx tcov ^XeZàpav èxTis^vxvïai ,
j3Xe(pa- 21

5 pi'Ses. Tâ Sè 'zsépaja tcüv 'lapoœv, xavOoî, œv ô pèv 'zspbs'irj pivi p.éyas , b Sè 'uspbs tü 22

xpoTCt(p(f) pixpàs. — Ko'paj al 6-^eis' yXrjvai Tct péaa tc5v oÇdaXucov Sià cov opcop-ev- 23
ol Sè biptv pèv œ ^XéTTopev, xbprjv Sè xai yXi^vnv, to sïSœXov to èv t^ 6>|/e;. Ta Sè 24

(xerà TavTa fieXava, ^ yXavxà, 7) yapWTià, arcb rrjs xpoiàs xaXenai. Ipts Sè b xvxXos 25
ô avvân'lœv to Xevxbv [p. i35,l. i4-p. i38,l. 10 ]. Ta Sè ixb lols 6<p0aX[ioïs, 20
10 VTTconia [p. 187 ,
1. 6 - 7 ]' — oiç vTràxsiVTai i'navaa'1 âasis Tivèf, ai JcaXovvTai prjX.a,

ois èpnOptùipev. Âtto Sè tô5v prjXuv al xaXo^pevai 'urapeiat, xaî ciayôves, xaï yvâOoi, 27
œv al yévves aTtoXifiyovaiv eîs to duo^v Tris xaiw yvddov * ctTrô ov yéveiov to p-éy^pi

TOU Jtâ-ïw ytlXous 'ü5tpi<pepis ts xaï è^éyov. To Sè Hxltov utto to yéveiov aap7iœSes, 28

dvOspeobv, ol Sè Xevxavlav * ol Sè dvOepecSva pèv touto •


Xevxavlav Sè to -crpoff xXciSl
15 xoïXov ovopd^ovaiv [p. 189 ,
1. 2 -8 ]. — i^Ta xaXoîlvTai al èTiavaal daeis al éxa- 29

répov fxépous tc5v Jtpo'idf^aw 'zspbs roTs jéppaai 'ae<pv7cmai • wv Ta pèv Tprf paTa, Tsopoi

djcovaliJioï , Std wv d)io6oy.ev. Ta Sè èx xpeprj


|
itai aapxdjSrj ,
XoSol' toc Sè ypvSpéSr} 30

xai dvoiidmui , 'zs'lepûyta" eXixes Sè, rà èvrevdev Gvvd'x'JovTa ty\v 'ûS£pi(pépeiav ’


dvdé-
Xixes Sè Ta èv péaœ vTrepaipovTa perd t^v é'Xtxa -wapà t^v xoiXôrt]Ta' xôyyr) Sè to
20 ccTTo Tris dvdéXixos xoTXov’ to Sè d-nsvawlas Tfjs xàyyrjs, ê^appa 'ssapà to 'zsépas tov

xpoTd(pov Tpdyos'TO Sèdvrixpv toutov ’zsayvTépas Trjs dvdéXixos, dvTiTpayos[\). \ 38 ,

1. G-p. 189 , 1. 1 ]. — 2To'pa 77 'apctirn Toprj zœv yeiXœv, jcaï 17 X^oi-xri evpvycùpla 31

'Tsdaa péy^pi Tfjs Çdpvyyos. Év Sè jÿ alàpan dXXa ts riva xaî ol ôSôvTSS , œv ol pèv 32
epTipoadev Topeîs xaXovvrai , oxtù) tov dpidpov xtTidpypvT£S’ xvvoSovtbs pèv ol perd
25 avTovs Téaoapss ‘
ol Sè Xomoî TsdvTCS e'hioai pvXai TSpoaayopevovTai • toutwv ol êaya-
Toi xaî êvSoTepœ acoÇ>povia1rjpes réacrapes, ohives bvixadpyôptQa (ppoveïv (pvovTai.

Ta Sè Tsspî TOUTOUS TseptéTïovra aapxia, ovXa. H Sè ovvSecris tcov aapxfSv, yaXivos 33-3
xaXeÎTat. TpaVe^aj Sè Ta TsXajéa tüv yop<pio}v. OXpioxoi Sè, xaî (pajvlai al xoiXôtv- 35-3

Tes TCûv yvddoov, eîs as èpTrenyjyaeriv ol bSovres. Tfjs Sè yXcoaarjs pî^a pèv ri êxÇivats’ 37

30 av’/rjv Sè to è<pe^fjs' TspàyXcoaoov Sè to êpTtpooOev Tsapdaeipa Sè Ta èxaTepcaOev. ;

'î'Tî’OT'Awcro-fs TO vnojiaTù)' èniyXœocrîs Sè to évSov ènî tov ^pbyy^ov zrcSpaytyvbpevov 38 *


|

Tîjs Tpayeias dpTrjpias, oTav Tt xaTanivwpev , vnèp tov prjSèv èpitlirleiv eîs tov Tsvev- ^ ^
pava" dvaTTvebvTCOv Sè xaî peTecopôv èahv, d)s pv ènixœXveiv tyiv tov TSvevpaTOS
âvoSov. Oûpayôs f) vnepœa to vTcepdvw Tfjs yXœcrons TseptÇepés. To Sè èvTevBev iiaTd 39-4
35 Tdavct) pépn è}ixe}cpa\pévov aapxiov, xiovîs' ol Sèyapyapeôfva, ol Sèa1a(pvXyiv [p. 139 , 50

1. 1 i-p. i4i, i. 3]. — ‘ŸTïojcenai Sè avTV fi tov (Spbyy^ov xe(paXij. — É^t7 S Tpa- 41-4
y^nXos’ TO Sè avTo }iai Setprj, oû to pèv épxpoaBev (SpSyy^os xaî Tpay^eîa dpTtipla. H 43
Sè JtaTd pécFov èxavdalaais , Xdpvy^. To Sè oxiacù avyriv , xaî îviov. To Tspbs 44-4

Ta?s JcXetaî iio'iXov dvTUcdpSiov, jcaî oÇayi^. Ta Sè duo tov TevovTos ènî tous œpovs 40

la. xaTO) yvdBuv to yéveiov d(^’ ou — i 3. îmoxiov B Cl. — 16 - 17 . '^dpot..,


alàpa péy^pi B Cl. — i3. Tsepi<pépeTai B. èx Sè èxxpepfj 0111 . Cl.
I

ABREGE DES TRAITES ANATOMIQUES. 235


Ciiiicli, 5i-5a.
4-48 xaO-^xovToc. èxMfiiSes. — -
^

Ù^oi Sè ai xeÇ>aXai tmv (Spa^iopcov. ÙfxoTtXixrai Sè, ^à

|49 èxtxeipeva iw véiw 'üs’kajia oola, wv 77 Sià (léaov VTrspo^rj p<ix^s. kxpwpia Sè 01
l50 (TvvSeapoi 7Ô0V xXsiSœv, xaî rcSv cèpoTrAarcop è^opévœs Sè xai ai xaTaxXeîSes ’

[p. i 42 ,
i. i-i3]. Macr;^aAî7 , 77 Otîo tcS âpw xoiXoths, eh i\v TOîTroÀAà ô œpos
ôj-52 oXiaBaivei [p. i43, 1. 2-3]. — È^fjs ^pa)(iùûv [p. i43, 1. 5]. H Sè yaivia tou T)

âpdpov, èni ijv xXivôpevoi alrjpiiôpeSa, dyxœv, v (SXéxpavov [p. i43, 1.


-
9 10 ].
5|-54 — To Sè ivTSvdev 77 'arjyvs' TSepaiveTai Sè eh tov xapT:ôv, èali to pera-

|55 xdpTiiov. ¥>^rjs c'irjdos y^eipds, oi Sè PTcoBévap utto tov péyav Sdx7vXov, perà ôv ri xoi-

I56 Xôtiis 7rjs y^eipôs. èiaxTvXoùv Sè ô pév ns péyas o à^pealnxcds tô5u âiXXcov • 0 Sè Xiyjxvos

O 'zspÜTOs Tûov SaxTvXcov rea<xctpo)v' ô Sè péaos, ô Sè 'zsapdpeaos , ô Sè pixpôs. Tou- 10


tü>v Tct ôc/ld, (TXVTaliSes , v (pdXayyes' xôvSvXoi Sè al avyxapnai' dXXà 'uspôiroi pèv
58 'crpo;idy^uAo 7 ,
reXevracoi Sè peraxovSvXot. Ai Sè tcov ovvywv dpyai, piiœvvy^ta' Tût

59 (5^ 'isépara tmv SaxTvXcov, payes xaï xopv(pai. Qévap Sè to ft£Tût|ù Sidcrlripa tou Xiy^a-
'
51
60 rou 7iai tou peydXov SaxTvXov. AojieT Sé pot iTzjcoxpdrrfs (
Fract. S 4 )
'dav to -tûAûtTÙ


|

01 Tïjs yeipos Q-évap ôvopd^eiv. Àtto Sè tôSv xXeiSœv to pèv ép-npoaBev, alrjBos Jiaï i 5
alépvov vœrov Sè to è^oniaBev dnà tou avy^évos’ perdÇipevov Sè pera^û' érzena Sè
:
02 ôaÇves. Ai Sè utto T<j3 alriBei aap7iwSeis vriepo’yal, pa<ylo\ xaï TnBot, œv t<x dxpa 3 -
77
-

'

03 Xat [p. i43, 1. 1 2-p. i45,l- 6]* nAeupà <5è 7iaXehai 'zsdv'ib utto t 7J patjydXrj' Ta Sè

ôcid, TsXevpaï, 7ia'i artaBai’ œv al TspuTai auvd'i:'! ovcnv dXXriXais eh t4 réppa tou
04 cx'lépvov, xotTût d 77 xapSia ècrTiv, al [4?] Ç>péves" ol Sè^spoxapSiov, olSè xapSiav. MsTct 20
00 d èaVi TO alopa Trjs xoiXias. Td Sè peTcc TavTa tcov TsXevpcov peaoT:Xevpiai. Nd0af
07 Sè T^Xeupai al pb avvdTcl ovoai dXXrjXais. \6vSpoi Sè TsépaTa tovtcûv' SrtoyôvSpia Sè,
08 TOL UTTO Toiïs yôvSpois pv^Sy). — Koi^ta Sè r\ yaalrip' to Sè èv pécrcç èniyda'] piov, to
-70 èxi Trjs yaolpôs Séppa. ÙpÇiaXos to èv péacù xoTXov. Td Sè Tsepixetpevov Séppa tm
71 6pÇ)aXw ypaïa, xaTa 0 pvTiSovpevov touto yrjpas aripaivei. Td Sè vTîoxdTCo tou op- 25
72 (paXov vnoydal piov, xai rjTpov.To Sè viib toutw péy^pi tû5v alSoioùv, èniaeiov, rj £(^ 77 -

73 €aiov. — Td)!» aiSolcùv tou pèv dppevos , to pèv èxxpepès , cr'lvpa’ to Sè pi) êxxpepès,
ix6a‘lr)pa, 77 Tsepiveos' to Sè dxpov toutou TSàaBr] [p. i45, i. 8-p. i46, 1. 12 ].

74 Oayeos Sè èv œ ol StSvpor œv to pèv dvœ 7t£[ 0 aA ^, 7 to Sè xdTco TSvBprjv xaXeÎTai' to

;f75
52
Sè yaXœpevov tou oayéov XaxxoneSov [p. i46, 1. i5-p. i47, U 3]. T77? Sè yv- 30 —
76 vatxôs XTeis pèv to âvœ. ILyiopa Sè v TSpcüTri tout!* ^d Sè èv péacp pvœSes aapxiov,
-78 pvpTov, 77 vvpÇ>rj. MvpToy^eiXa Sè Ta éxaTepcoBev T/lepvyœpaTa. —T 775 pdyeœs tol

ôald a<p6vSvXoi’ r\ Sè Tzdca GvvBeais tô5v <j<PovSvXœv dxavBa' rj$ to xaTCOTepœ ooÇvs'

79 TO Sè TeXevTatov Trjs pdyeœs lepov oaloxiv' ol Sè u 7roo- 0 dr«5 uAoy. Toutou t 6 dxpov,

80 xoxxv^ xaXehai [p. i46, 1. 11 -p. 147 , i* 2>\Tiris Sè ôoCpûos Tsapà e7cdTepayXovToi' 35
81 TSvyai Sè [Tût] perd Trjv ôa(bèv oaoxœSn [a] xai £^£^pava xaXelTai . — Bou^ûov£5 ^£ ai
82 dpyai tcov pnpœv [p. i48, 1. 5-8]. Twu Sè prjpœv Ta pèv eîaœ pépr) Tsapapr\pia , Ta

83 Sè peTa^v TovTCüv Tspos tov Tseplveov,TsXiydSes.Oi Sè 'uspos toïs yôvaat pves, èmyov-
84 viSes' Tût Sèoald èrriyopaTiSes. \TnioxpdTr)S (voy. p. ex. Offic.î 9 )
touto pvXnv 7iaXeï.
-80 Fo'uu ^£ èoli TO dpBpov tov prjpov, to Tspos Trj 7ivripry ri Sè cvyxapyf/is , i'yvva. Fût- 40
al poxviqpia Sè ô péyas pus o omaBev Trjs xvijprjs ,
drco ou to •roAaTÙ vevpov to Tspos
236 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Clincli, 52 .

Tff 'Ts'lépvyj. T&jy ès oalcov to (tèv oTiiaœ «yrf/xrj, to èè êyLiipoadev dvTiKurjfitov. Tà Sè 87-

dnpa '&pds toTs 'zsoaï a^vpâ' dal pctya'koi êè ovx ôpdœs oyofza^ovTaj * etai pèv yàp,
dXXà ovK èp(pavs7s. ïlTépva. to oiuadev 'aspiÇxxvès tov 'usoêôs' to êè è(pe^v$ xolXov 80
TO Sè perd toüto xaXencu 'zseSîov, ou to èndvœ rapaos. Ilë^a Sè 17 Tnaaa Q-éats tou 00

'ZSoSos. àdmuXoi Sè,ôpoiœs [to7s] rîjs ’^eipos ovofxot^oyTat [p, 1 48 ,


l.
9 -p. 1 49 ,
1- 1 i]- 91

Un manuscrit grec du Vatican (ancien fonds, n” 1 2 , P 236*’) contient, sous ce

titre : È?c tou ÈÇscfÎou Poo^oü, des centons pris dans les traités Du nom des par-

ties du corps et De l’anatomie des parties du corps, mais rangés sans ordre. Cet
abrégé ne paraît même pas complet. Il commence par : Ai ^XeÇtapiSes xat Tapooï
ôvopdiovTat [p. i36, 1. 2 ]. Topeîs Xéyouoi ràs spirpoadev Téaaapas oSôvtas , x.r.X.

[p. iSg,!. i3-p. i4o, 1. 4], puis Ùpos [p. i42, 1. 8]; les doigts ['crpo;fOi;(5üAo<,

p. 1 44 ,
1. 6] ;
l’urètre [p. 1 46 , 1. 1
3] ;
les tuniques des yeux [p. 1 36 , 1. 1 et

i54,l. 1
]; les nerfs [p. i63, 1. 12 ]; le thorax [p. i35, 1. 2 ]; le breyma, Vinion,
les sourcils, le nez , les pupilles, de nouveau les dents, la poitrine, le ventre, les

organes génitaux, la glose sur TsapîaÔpta [p. 174 , 1.


3] : tous ces extraits ne con-

sistent qu’en lambeaux de phrase. Après cela viennent des centons de l’anatomie
générale [p. i84], les cheveux [p. i35, 1.
9 ]; les parties extérieures des yeux,

les gencives, les alvéoles, le nombre des vertèbres, l’omoplate, le métacarpe.

Le texte, qui ne m’a présenté aucune variante utile à relever, se rapproche or-
dinairement beaucoup plus de celui de l'Abrégé que de celui du traité original.

Pour ne rien laisser de côté, j’ajoute que notre abréviateur a emprunté aussi
quelques passages aux chapitres anatomiques ^qu’Oribase a tirés de Galien’et de
Soranus, par exemple, sur la rate [t. III, p. 3o6, 1. i3-p. 307 , 1. 2
]
et sur les
dimensions du vagin [ibid. p. 378 , 1. i- 6 ]. D’où l’on peut, ce semble, conclure,
ce qui est du reste confirmé par le contexte, que les extraits du Vatican provien-
nent, pour Rufus, comme pour Galien et pour Soranus, non des auteurs eux-
mêmes, mais des abrégés ou des extraits qui se lisent dans le XXIV® livre de la

Collection médicale d’Oribase.


SCHOLIES
SUR

LE TRAITÉ DU NOM DES PARTIES DU CORPS.

I. SCHOLIES COLONNA.
Ces scliolies proviennent d’un manuscrit (bibliothèque du Vatican fonds ,

Colonna, n° 12) dont personne jusqu’ici n’a parlé; je les ai copiées en


1849; elles ont un grand intérêt ,
puisqu’elles nous fournissent plusieurs

fragments inédits du livre de Soranus Sur les noms des parties du corps ,
ou Sur les étymologies des noms des parties du corps, deux titres qui sont
donnés, l’un par notre manuscrit, l’autre par V Etymologique d’Orion, et

qui répondent évidemment au même ouvrage.


lé Etyrnologicum Orionis le Gudianum , V Etymologicum Magnum eiZo- ^

naras, contiennent (sans compter les quatorze passages parallèles ano-


nymes indiqués ci-dessous à propos des Scliolies Colonna) trente-sept
articles empruntés nominativement à Soranus, mais qui ne sont pas re-

produits dans le manuscrit Colonna, ou qui s’y trouvent avec des chan-
gements considérables de rédaction Afin de réunir tous les débris
connus des Etymologies de Soranus, je reproduis, à la suite des extraits
du manuscrit Colonna, ces articles en les rangeant par ordre alphabé-
tique.

Les concordances que j’ai établies, soit entre les Scliolies Colonna et
les trois Etymologiques soit entre ces Etymologiques eux-mêmes, prou-
vent que plus d’une glose anonyme dans ces recueils et se rapportant

*
Pour les deux premiers Etymohgiciues j’ai suivi de Sturz, qui contient les
l’édilion
corrections de Larcher sur Orion; pour le troisième, de Gaisford, qui a plus de
l’édition
réputation que de mérite ,
car le savant philologue n’a presque pas amélioré le texte.
Mon ami, M. Ermerins, à qui j’ai soumis mes doutes et mes conjectures, m’a fourni plu-
sieurs restitutions probables, mais, sur beaucoup de points, il désespère du texte en l’ab-

sence de bons manuscrits. — ^ Si l’oncompare les passages de Soranus tirés des Etymolo-
giques avec ceux que donne le manuscrit Colonna, on sera porté à croire que ce manuscrit
abrège le texte des Etymologies. D’un autre côté on remarquera que
, le Grand Etymologique
reproduit presque toujours les gloses de Soranus sans en indiquer l’auteur.
238 i\UFUS D’ÉPIIÈSE.
à l’anatomie, a été tirée des Étymologies de Soranus*. Sans doute aussi
beaucoup d’autres gloses anatomiques, pour lesquelles le rapproche-

ment n’est pas possible, du moins en ce moment, ont la même origine.

Les découvertes récentes, les progrès de la critique, le bon exemple


donné dans les nouvelles éditions d’Hésychius par M. Schmidt, et d’Ero-

tien par M. Klein ,


rendent chaque jour plus urgente une étude appro-
fondie et comparative des sources d’après lesquelles ont été rédigés nos
Glossaires et nos Étymologiques.

Rufus , ci-dessus ,
p. 1 35 , 1. 9 . l'onAot •] —Ù Sè Ecopavos èv tôj ITept ovofixatôjv

(lovo^iëXcf) ccTTo /oüAou rov 'aoXXoùs holï 'zsuhvoùç éyowoç ‘vsôha.i ^asov- ovopd^ecrdai

avTovs (pnaiv. — Eljm. Magn. voce 472 iovlos , 33


P. 1 35 , 1. 1 1 — Ô Swpayds
.
pvTiSss‘] Çiijaiv oti ènl 'lœv xvvüv ovios ô tottos

5 'uspoy^eipôxepoç pâWov Sè (ts?) 'apoSn^oTepés èaliv.

P. i36, 1. 1
,
jSAév^apa*] Ô av'iôs (Pnaiv èv aÙTW* 'zsapà («arà?) oaov toO
^Xé-novro? dcyi Ç>dpyj,r\ è'Koupopévœv [sublatis : 'zsapà tô aipeadai jœ èv ^Xéneiv — Cf.

Etym. Magn.v. ^XéÇ>apov) dvco 7Ôov l3}.eÇ>dpcov jSXéTropev.

P. i36 ,
1. 7. Kopn. Ka< yXrtw'l Kdpat pèv oîovei yJSpai Tives ovaai Sid œv

10 70 èpoJTiKov (lis. ôpaTPtôv avec Eiym. Magn. voc. xôprj, 52g, 37 )


Tsvsvpa, ri Siôti

TsapOévoiç èp(pepMS xadapds xaï dpidvrov, é’>l/aiç Sè oiov dva\(/sv,v Ç>Ci)a<2>àpr](Tev[?]

}ictdà pév (pnaiv ô Sfiopavdî • xal drio tou ûs éaoTilpov ràs oypei$ xai Ta 'zspàacûTza Seix-
vvvai tô5v sis aCrriv aTroS'XsxôvTOOV ’
— yXrivai Sè tw Sià avTMv yaXnvovadai rov vovv
TsoiHÎXia Twv ôpaTÔiv . — Etym. Magn. v. yXi/ivn initio,et Plafo, Alcih.l, p. i33a.
15 P. i38, 1.
7 . Aoêds’] ô auTo's (prjaiv' Tsapà to èXXap^dvsaOai avrcvv papTvpov-

fzévovs Tivds.

P. i38, 1. i3. rpdyos'J ô auTOS * dirà tov y^ovSpcSSrjs xai Tpayavos^ elvai.

P. i3g, L 2 .
pfjiAa*] Ô avTos èv tm avTM’ Stà Tœv (lis. to) èm tôjv èpvOpnSvTcov

èüixévai Toïs oTccopinoïs pt]Xois^^.

20 P. i3g, 1. 6. yévsiov'] Ô avTÔs <Pn<Jtv' dno tov Sià auToù Tayévrj Siaal sXXsaSat

dppévcûv xaï S-nXsiœv, xai aTsXœv xa'i TsXsiwv — Etym. Orion. voce.


On peut ie constater pour plusieurs des étymologies qui se trouvent chez Meletius,
De slractura kom. éd. Cramer, dans Anecd. Oxon. t. III.
"
On a renvoyé aux Etymologiques sous le sigle Cf. {conférez) toutes les fois que le texte

de ces Etymologiques est conforme, à de très-légères différences près, au texte des scholies
du manuscrit Colonna. — * C’est un nouvel exemple à ajouter à ceux qui sont rassemblés
dans le Trésor grec. — '*
Les deux scholies sur nôpn et sur pr]Xa sont données dans un grand
désordre par le manuscrit, le copiste ayant entremêlé le texte et les scholies, et avant rat-

taché une partie de la première à la seconde.


SCHOLiES. 239

P. i/io, 1. 6. TpaTre^a*] Hœpavôs <Pr)<7iv ou )(^opryyds TpoÇ>rjs holi vtiVo. HaQàiïep

aï Tpâne^oti.

Xpsî<^s popiœv (cap. Viii, t. III, p. 872 ,


écl. de Kühn) ètà ttjv ^pos rà$ (çdrvas êp-

Çiépeiav, aTs ;i^pr?Tai rà l3o(7HT]poi7a^.

P. i4i , 1. 3. yapyapewva*] ô avTos Çirjaiv’ î'mroxpd'ms (voyez par ex. Epid. in, 15

t. III, p. 52 )

êià To yapyccpi^stjQai wepï'avTov.

20

x'Xetaîv. — Etym. Magn. voce nctTctKXsis, dgS , 21 .

P. 1 /1 . 3 ,
l. 10 ciôXéKpavov] ÙavTÔs' Kazà
. KrcliKoiis ùXénpavov dvù rov coXév^s
Hpâvov, Tov 'Tffijx^os Ke(pctXyiv.

P. id 4 , 1* 3 .
péycts'] ô (Xvt 6 s‘ iTuroHpocTns [Offic. 4 ; t. III, p. 286) péyav pèv 25
aÙTov 7 caXeï, Ta.X'^vos Sè èvvctTO) (lis. êv tw a) Hep; poplœv ([, 9 et 17;
;i^pe/a5

t. III, p. 22 et 5 o) dvrïxsipa, ws dvTÏ rrjs oXns x^rpos êvvdpsvov^. Cf. Etyni. —


Magn. voce dvridveipa , 111, 4 1

P. 1 44 , 1. 4 Xi^o-vos
. •
]
Ô 'EiOûpavàs ‘
zrapâ to êià avrov rd éXïypara XapSdveiv * * êià

èè TOU î ypaixléov (c’est-à-dire il vaut mieux écrire Xi^- au lieu de Xsrxavôs)' :idX- 30
Xiov yàp èzvpoXoyovaiv êvtoi 'zsspï (lis. zsotpà) to éx^aQai KaOeKTcov.
P. 1 46, 1. 2 . dp0aAdff’] Ô "ZcopoLvos' è'ïïet 'zspb 7rj$ dTioToprfs oÇ>dXM [ÇfaXXip?^ lép

ottêoîù)^ êoiKev. (Cf. Etym. Orioii.; 116 , 24 .) 01 Sè d-no Tifs eîs [to é']pêpuoy èp-

(p-joews. — Cf. Ety.n. Mapn. voce, p. 626 4i ,


Celte scliollc n’apparlient probablement pas à Soranus; elle n’est pas dans la teneur
des autres. — 'La seconde partie de cette scbolie ne peut être de Soranus, puisque
Galien y est nommé, ear Soranus est antérieur à Galien. —
^ La seconde partie
de cette
scbolie, puisqu’il
y est question de Galien, ne peut être attribuée à Soranus. Dans
Y E lym. Macjn. \occ dvudvstpa Galien n’est pas nommé. Il n’est pas non plus certain que.
la première partie appartienne à Soranus. —

Il faut probablement lire : Xetxo-vôs • O
une explication marginale de (daXXw.
2^0 ÏUIFUS D’EPHESE.
P. 1 ^ 6 , 1. 6 7 aîSoiuv'^
- . Ù avTos" wapdt ttIjv aiêco’ yv(xv(d(Tai yàp nxvTa xai ôvo-
(idcrcu aiSov(ie6cf —^ àiro tov dvoiSatveiv è-Ki avvovatas opfi'JjvrMV . — Etjm. Magn.
voce aîêoTa.
P. 46 1. 9 v'nôa'lrjpa.'l
1 ,
. O avrôs (prjaiv irkOa'lTnpt dito rov -crapàTo îvœSes elvai
5 rœv VTtoxeipévcov
P. i46, 1. 11 . 'usoadiq-] Ù avTos’ oîoveï TSpôaBr] ,
Sià to ètimpoxetaBai — Cf.

Etym. Magn., voce tspôaBepa, 690 ,


26 ,
etElym. Gud. \oce 'apoadtj.

P. 147 ,
I. 1 1. Ô avTOS’ vvpÇri ênei toïs pspvxocri poSiois éoixe' pvprov
êè 0.7:0 Tov TŸjs pvppivYis xopTïov' A.Ç>poShvs yop ÇiîXov to (pvrôv.

10 P. 1 4 ,
1. 2 . îepov Ô(t1ùîjv''\ Ô oCtÔs' 4 to [xéyeBos’ hpov yâp èah to péya-
17 [oT<] TO Halarov tcov ctiovSvXmv, Sià to xaî lepàv âyxiipav XéycaBoi jg vcfloTg (lis.

Trjv iloloTov) dÇ)iepévnv’ ri oti Q-eo7s iepovpyeTToi (Cf. Etym. Magn. voce tspov
oa'lovv, 468 , 27 - 28 ). ÀpyoTepoy êé Sià to Tpijpa êy^eiv, oBsv xai Tpr^rov càvo-

pdcBv, xai êià [to êià] avTov SisipscrBai vevpa.


15 P. i48, 1. 3. x6xxvyo''\ Ô avTÔs* dr:o rrjs 'zspos to pdp^os tov xoxxvxos ^ x6x-
xvyos êpÇepeias.
P. 1 45 , 1. 4-5. 'zsXr^dSes^-'^ Ô avTÔs (p-nar xai tô êiaSaiveiv , èianXiaaeiv Ôpvpos
(Od. VI, 3i8)e77rei;-

eu êè TffXioaovTO TsdSeaaiv.

II. SGHOLIES
TIRÉES DU MANUSCRIT DE LA BIBLIOTHEQUE LAURENTIENNE DE FLORENCE^.

20 P. 1
37 , 1. 8 pv^as'] Mo|a èa1iv drtoxdBappa tov èyxetpdXov, œale xov^ileaBai to
.

r\yovpevov Trjs pépos.


xai oapxœSris vnoTïtpeXos , ataSn-
P. i4o, 1. 9 yXœaorjs’] TXôoacrd èoli (pXeSûêvs
.

Ttxr) yypœv' (Tvv£p[ye7] ydp Trj xaxaTiôaei xai Trji êiapBpctxrei Trjs ÇXirvrjs.

P. i4i, 1. 6. (pdpvy^'^ (Pdpvy^ èa'h y^ovSpœèrjs Sià ou to Tsvevpa etaTtvéopev


25 (Jvvepyos xai 'apôs Trjv (pœvrjv.

III. SCHOLIE
TIRÉE DU TEXTE MEME DE RUFUS.

P. 147 , 1. 4-5. TsXiydêes‘'\ xai to SiaSaiveiv, StanXiaasiv ‘ xai to TSspiêdSnv, dp-

'
Ce mot manque dans le Trésor grec. — ^ Par la place qu’elle occupe dans le manus-
crit ,
cette scliolie se rapporte à un mot qui, dans le texte abrégé et remanié (voir la

Préface), correspond à pecroprjpia, p. iZi 8 1. 10 tandis que TsXiydêes se lit dans notre

;

texte , p. i4v, 1. 4-5. Voyez la dernière ligne de cette page-ci. * Voir, dans la Préface,
la description des manuscrits de Rufus, iv, 1 .
'
SCHOLIES. 2'ii

I
(pmXi^. HoÇioxXrjs Sè [eV Tpnr1oXé[iCf) Frag. n° 538, Dindorf; Oxon. 1860 . — Cf.

i
Etym. Maçjn. voce 'ZsXicrcrectdou] xa\ èiti SpctxovTœv èTtoir]asv'

«
[ApaKorre] B-cupdv 0Lp.(pnùà^ eiXrjÇoTe,

àjffiiep âv d éÇi-n 'zsepi€eSXr]}t6r£ tov 3-atpdvC

ÉTYMOLOGIES DE SORANüS
TIRÉES

DE VETYMOLOGICUM ORIONIS, DE VETYMOLOGJCUM MAGNU3I

\
ET DE ZONÂRAS.

1 . Etym. Gud. 91 , 35 : Àpriip/a] oïov deprrjpia tis oùcjot. èv yj


6 â^p TrjpdTai' 5
>avsvpaTos ydp èahv êsxuxos (lis. êsxTixrfj, cocrTrep 17 Ç>Xè\(/ aïpcnos. Où'tco AtSvpog.

01 vecoTspot Sé <pa(7iv îarpcov zsaïSes (pXé^a (xèv otlpcnos, dpTYipiav Sè 'zsveup.aros dy-

yeîov’ — y) dXrvpiot ns oZa^L ou âXXeadcti Soxsï zjdXpovs 'zsoiovact. OZtco Y,ù)pav 6 s.

Cf. Etym. Orion. voce; Etym.Magn. voce; mais les différences sont assez grandes.
2. Etym. Orion. 34 : Bpéypa*] Kvpioùs èd nSiv vr^nicov, 'zsotpà to Zypov elvcti xai

dyraXov to [zépos. Où'tù) ^copavos èv raïs ÈTvizoXoytats toü gcoucctos tov dnSpércoo.

3 . Etym. Magn. 221 , 26 : Tcipyapsœv] œs (xèv ïy:T:o)ipdTr]s [Pron. 23; t. III,

j
p. 178), 17 Xeyofzévy} <T?a<pvXyj‘ dyro tov yjy^ov tov yivopévov èv t^ 3-epaTre/a avTÎjs'
'

— œs Sè Swpayos, to âxpov tov Xdpvyyos' Sè tt\v pèv (yla(pvXi\v d-no tov “tix^ov

TOV yivofzévov èv rr? B-epaitela avTyjs, to êè âxpov tov Xdpvyyos^] dyro tov opo(ppa- 15

I
Sovs ijy^ov tov èv Trj xaTCtxl âxjsi (lis. yciXTaxoasi) yivopévov.

4. Etym. Orion. 4o ; Tév£tov'~\ to pécrov xai è^é-yov Tÿjs xaTCo yévvos, dxo tov Sià

oLVTov Tàyévv èia<rl éXXtaBai tôSv dppévcvv xctï tc5v Q-yjXvxuv, xal dTeXîov xai TeXdœv
1 y\XixiÔùv. OvT03 Sfiopavo?.

5. Etym. Orion. 53 (Cf. Etym. Magn. 3 18, 5o): Èôetpar] aî èiupsXdas d^iov- 5>0

[
‘ Il me paraît évident que les mots xal to Sia^aiveiv tov B-aipov, placés dans les édi-
lions et dans les manuscrits de Rufus entre 'CJ’Ai;)^a(5 s? et Tïfÿ 5 e yuraixo? (p. 147, 1 4 - 5 ), (
.

sont une scholie marginale, maladroitement inlroduite dans le texte. Ils ne se relient pas
au membre de phrase précédent; de telles explications, sous cette forme, ne sont pas dans
les habitudes de Rufus. Cette scholie n’est peut-être elle-même que le débris d’une scholie
plus étendue; ce xal to, par lequel elle commence, le donnerait à penser. ^ Les mots —
placés entre crochets, et dont il est facile d’expliquer l’omission par suite d’un opo<OTé-
XsvTov, proviennent du Grand Etymologique de la bibliothèque de Florence, dont
M. Miller viej^f^d’imprimer les nombreuses et importajites variantes dans ses Mélanges de
grecque (Paris, 1868, Imprimerie impériale, p. 74). Avant la publication de
littérature

ces Mélanges le savant académicien avait bien voulu me communiquer les citations iné-

dites de Sorauus qui se trouvent dans le manuscrit de Florence. (Note rédigée par M. Da-
remherg, en 1869.) '

16
2^2 RUFUS D’ÉPIIÈSE.
fxsya; 7pr/^es‘ êdstv yàp to édovs ti TSoteîv. — Ô Sè 'E.côpctvôs (pn]aiv éBzipav -crapà

70 e’I éBonç peïv oïov •

K<ct<tô) o’ IpepôevTt xaXàs écr'leAXev èBetpcts^


xal èHTtin'leiv eV< twi; (paÀoLxpovpévuv.

5 6 . Etjm. Orioii. :Èpëpvov']<xT:d Tov ëvSov ^pveiv xa(a'j^taBai[cLEtym.Magn.

voce) , ri évSov éyeiv tï\v ^opèv, 7I êvSov elvai (Sporov, clos évêo^pvov. Où'tco Ecopavôs.
7. Etym. Orion. 56 : Évrepa*] dno tov oià a-hcùv psiv tiiv TpoOriv xsti to avTffs
TsepiT'Jœaa’ ri ài:o tov eîXovaBai (cf. Etym. Matjn. 3 10, 12 , voce évTspov) oîov iv-

T£Àa Tol èvToç elXovpevoL. Où'tw 1,copav6s.

10 8. Etym. Orion. 56 : Ètt/ttAov?.] oïov (lis. dno tov) èTiiTiXtiv xy.i smzo^.rjs sivai.

OvTCo ^copavôs. — Cf. Etym. Magn. voce.


9. Etym. Orion. 82 : Kiovîs'] rjus XéysTai xai yapyap$d)v Tffapà t'2 iitnoxpdTSi

êià TOV yivépevov -crépi avTOv vx,^v êv t 2 yapyrtpi^eaBai. 0< èk al y(pvXi\v , drro tov

avveyjüs xaTaald^eaBai f? dno tov to dnpov avTfjs Ç>ai'v£aBai dpoiov p'xyt. Kioris êè

15 77TO< -creepà tvv xÿ<yiv tcov vypcov, ri Tsapà to niovos éyyiv tvtiov xetTa éavTr\v ovaav

èiupijxri. OvTCO Ecopavds.

10. Etym. Gud. 333 33 , ; K.oXa(pi^Ci} xal KoXai^os*] -crapà to xoXov d<peïaBixt xavi

TOV TVTtlopévov pépovÇy riyovv daBevès xai Taxeivov Tspos tcc Xonrâ (iéprixôXos yàp
*

TO Totireivov xaî prj ôXôxXnpov. O Sè Atticov otto tov xoXd-\pou. To <5è dvopa èXXrjvixov
20 Tsapà Èxiydppœ [Agrostin. fragm. 3; ed. Lorenz.)

d)s Tayy x6Xa.Ç)os TSspixaTsT êetvos.


OvTCt) ^œpavôs. —H ctTro tov [toü$] xovSvXovs d\^eTaBai èv èxsivo) t2 pépei. Kov-
ovXos' x6Xa<pos, ri SiSoiiévri Sixtcov péawv èaxTvXwv TsXnyri. AXXot Sè Tsapà to xi>-

Xveiv TO (P'2s. — Cf. Etym. Magn. voce.


25 11. Etym. Aîagn. 528,21 : Koi»<5üAo5 *] -crapà ttiv xap^/ii» tc5v SaxTvXoov, ûaavtl

xdvSvXoi^ ovTss" Tsepî avTOvs yàp 17 xdp\(/is t2v SaxTvXoùv iyyivsTrti. Kai 17 TsXriyil

Sè ôpcovvpœs T(W ayyipciTt twv xovSvXwv XéyeTai xôvSvXos' xai xôXaÇios, ri SiSopévv

Sià p.éaù}v Sa7iTvX(i)v TsyXnyn. E.TvpoXoyeÎTai Sè ô xôvSvXos xaî oütotç' xévSvXôs

Tis wv, ô sis Ta xevà Svôpevos tùov pam^opéveov • xevà Sè aapxôSv rà pépri. Ovt'j)

30 Swpaydÿ^.
12. Etym. Orion. 81 et Etym. Magn. 535 , : Kpara] 77711 xe^aXriv, dxo tov xpd-

Tovs, (bs èvTaîBa tov riyspovncov TvyydvovTOÇ' ^ Tsapa t6 xpaiveiv xaî ^aaiXeveiv
tov 6X0V adopaTO?’ oBev xaî xpaviov' xaî xépaTa, Ta ex tov xpaviov Çvopsva. Ovt4)
^copavds.

* oîov et le vers sont fournis par ÏFlym. Magn. de Florence. Je ne pense pas qu’il s’agisse

ici d’un Soranus poëte , comme semble l’admettre M. Miller dans son Index Scriptoram voce
Soranus mais d’une citation de poëte inconnu, soit par Soranus, soit plutôt par l’auteur
de YElym. Orionis; car le vers se rapporte plutôt à la première qu’à la seconde partie de
la scholie, et il a été sans doute déplacé par les copistes. M. Dübner propose éale-^zv an
lieu de êaleXXsv. — ^ F. Icgend. xaprrvXoï. (c.e.r .)
— Le texte vulgaire porte ^poÿ.
Comme deux manuscrits donnent upavos-, et qu’on peut très-bien s’expliquer que le s ait été
rattaché à OV7C05 au lieu de l’être à wpauoî, Gaisford a eu raison selon mol, de lire Soipfxi'dÿ. ,
. SCHOLIES. 243

13. Etjin. Ma(jn. 54 i, l'J • Kp6Toi(por] xvpiws STii tô5v ^^u>v tôûv nepcnoipopœv,

Stà To e| a'jTÔSv ’iôôv pspuv Çivsadat xépcna, olovsi xepaToOvsïi ovreç’ r) 6ti xpovovai
ri\v d<priv 'BoiXXopsvoi , olov xpovTaÇ:oi' œs êè At: oXXôêcûpos , 6ti avyxexpÔTnvTou

àpÇ>OTépaùdsv’ ùs êè ATrtaov, on Trjs x 6 p(xr]s ditloviat, rov^sah 7fj$ xe(P(xXfjs. O'jtw


llcopoivos^. —Ô 'zsatpà rhv x 6 par\v, x 6 pcjixÇ) 0 Sy xaî x 6 pTCt(pos' xai èv vxepdéaei, ’
5
xpéraÇios. H on tvs xôpans êcr7< • xoparj' xpôar]' xaî xpôaas' xaî to xpoads

oijxwç èr^poXoyehai dxoToO xéXovs’ (^rjcrl yàp [Swpayo??], 4 xe(paXri to xsXevxaïov,

b xpoaàs xaXeîxat. H ôxi b xpovàpevos els aixov, xd<^ov è/et, xaî êpnXrfXxos yivexai,
*
us TO (
Od. XXI, 122 )

xd(pos ê' èXe xsdvxas Ayaiovç. ] 0


14. Etym. Orion. g3: Aaifids*] xsapd to Xdetv 6 èali axtoXabeiv. Oilxus flpaxAe/-
oris’ b êè lîcopavôg Xéysi * XrjpSv XéysaBai to dizoXavalixcos ^Xéxsiv. — Elym. Macjn.
558, 33 : Aa’jxaviv' b Xaipoç' dxb ty\ç dnoXavascos. — Etym. Ala^n. 558, 34 :

Aaipos' Tsapà to Xiav pdv (même étym. pour Xoipbs Etym. Magn. voce Xoiyôs)’
î7 Tsapà TO Xdxlœ, b arjpaivsi to xaxd êtyprjs (pXéyopar ^ Tsapd to Xdeiv, 6 èaliv 15
dxoXavew.
15. 'Etym, Magn. 563 , 48 : Ai7pû5*] to dp^XvwT'l cû '
X"npri yàp Xéyexai to avviald-
pevov èv t'2 bOÔaXpcjj Xevxbv bypbv, xaî dp^Xxiwx! eiv Tsapaaxzba^ov' Tsapà to Xdct)

to jSA^TTW )iaî Trjv pii dTiayôpevatv ' êaliv eîs to Xiyvvs{^]. [Ovtw? o] Hpa}cXeiêns • ô

êè'^œpavos Xéyei Xrjpdv Xéyeadat to d'KoXa\ia'lix&$ (^Xéneiv Tsapd to Xdeiv, o èaliv 20


dnoXaveiv' xaî Opvpos {Od. xix, 229 )

koTiaipovTa Xdcov'
ëvBev xaî Xaipôs’ èxeiêri xaî tôSv èêeapaTcov xaî tcüv tsotcûv o-jtù)$ dxoXavst^.
16. Etym. Orion. 92 ; Aoé’d»*] to xaTCO tSsv ooTœv, œs Xéyei '^wpavbç, êTzeiêii

papTvpbpevol tivi XapëavSpeôa avTÔov '


oî êèÔTi XcoScopevol Tivas aTioTépvovat Tavxa 25
Ta péprj . — Cf. Etym. Alagn. voce Xo^ot, p. 669 , i5.

17. Etym. Magn. 572 , 36 : Aoyyaêes'^ xd ènî tc5v 6(pdaXpôûv Xevxd. KaXXipay^os
(fragm. 182 , éd. Ernesti) •

Salis dXnpovs
Avyd^etv xadapaTs ov êvvaxai Xoydaiv. 30
Eipnxai êè oiov Xoydêes , èv aïs ai xopai Xoy^âiai ,
xaî oiov Xéy^os eîaîv auxals *
j}

oüov Xevxdêes, xaxd avyyéveiav xov x Tspbs xdÿ'ri oxi Xo^ovvxai èv t<5 ^Xénsiv xaxd
Tas èxialpotpds' èv Qvvodrjpais *

Ao^ôûv xds Xoyydêas.


OoTü) '2i(j3pavôs. — Cf. Etym. Orion. voce Xbyyrj p. g 4 , 25; il a des différences 35
notables.


Cf. Etym. Gud. voce, où on lit, mais sans doute à tort, Ovxcos iXpos. Voyez Rilsclil
De Qro et Orione, Vratisl. i834 , p. 3o. — - Si l’on compare ces diverses gloses sur Xrjaco
'

Xatpos, on reconnaîtra aisément qu’il


y a eu quelque confusion dans les extraits primitifs
et

de la part des*copistes cela est surtout évident par le passage où VElym. Magn. semble
;

prendre ÈpaxAe/^ 77 S comme signifiant ici d’Héraclée (Soranus d’Héraclée), faute évitée
par r£/j»i. Orion.

16.
RUFUS D’ÉPHÈSE.
1 . Elym. Orion. 92 , et Etym. Magn. voce. Auth) *] 'zsotpà to Xvsiv eh èàxpva. toùç

co7ra$, AuwTryj t<5 oZact, rj êià to Xvfiacveadai êià avrcov tous cortas. Ovtîo ^copcxvôs.

ü êè Hpct}Siav6$ Çrjat ®apct to Xvco Xvrj nat Aottt?.

10. Etym. Gud. 38i, 3i ; Mao-7o/'] xvpicûs ènt tô5v yjvaixeiwv , o7oi> paar^roi ,

5 oZtoi yàp àXXrjXoïs rpoÇi-ih àxo tov tyiv pial axa, Toviéali Hiv Tpo<^v tcov yevvo-
pévœv (tç? ysvvùûpévcf)?) TsapiyeiVy œno rjs xai to pâarfpct’ jj àro tov ‘ZspoGpiXT'leadai

xai TrpoaÇveadai tovtois TspwTOis rà ^péÇuy [


77
]
oïov Tsaalol, and tov Tudactcrdar 77

[
cr
]
7racr 7 o / Tives SvTes , d-xo tov [a]xâv ccvtov> toc ^pé(pri. — O^è liœpavôs (di]aiv vxo tüv
Q-nXalopév'jûv èvKJxâadcti -
77 T^apà to p65 to ^rjTCo Tsapdywyov pd^co xai pacrlos, Ôv
10 èxi{y]TOV(uv ot TSaïSes. AZvaTsci xoci zrccpà to ccvto pdiu pdloc,ri ^rjTOvpévrj TpoOtj , às
fT'^î^cù oyjla.. — Cf. Etym'. Orion. voce; Etyin. Magn. voce paaloç, 67 / 79 1 , t .

20. Etym. Orion. i 00 : Maay^dXn •] dxo tov yaXdaBai eh paalov’ v Tsapà to ayjà

a-yÿao}, ayiiXrj ,
d's aliicrco, (rli/iAn, Jtoci peTCtBéaei tov rj eh â, GydX-n, xai -xrXeoi'acrp'ÿ

Tv$ pâ <rvXXa€rf$ ,
pacyydXn 17 Xiav xaTiyovaa ocTiva dv ayij • — 7I dT.o tov xeyaXà-

15 (jBai eh pacylév^' rj eî^ rjv yjxXS.Tai ô pv$' ^ dxo Tris dXéas tvs êid Trjv xapm)v tov
oœpaTos. OvTCi) ^copavôs. Cf. Etym. Magn. voce; p. Sjh, 195-197. —O Sè llpa-

xXeiSrjs dxo tov paaleveiv ti vvo ocCttiv, êxeiSr) oî vÇaipovpevoi ti vtïo avT-?iv xpvxlov-
Giv. — Cf. Etym. Magn. voce; p. 674, 197-199 et Etym. Gnd. voce.
21. Zonaræ Lexicon, ed. Tittmann , p. i347 • V uvvuvvpcos dxd tov pe-
20 pepiaBai, pépv >cai péXy]' 77 dxo psTaCpopds Tœv peX'xv, èxeiSri Tsacpà èviois è^ôxovv

oî dvBpcûxoi peTa dppoviocs avvealdvai' ovtcû xal Ta awpaTa. OvTœ 1.oûpav 6 s. — Cf.

Etym. Magn. voce, p. 577 1. 8 ms. de Flor. add. Ovto)


, , ’S.œpavôs.

22. Etym. Orion. 1 00 Xlnviyyes^ XéyovTat Sià to péveiv


; èv avTaïs tov èyxéÇaXov.

OvTU) 'S.ùjpavos Xéyei. — Cf. Etym. Magn. voce.


25 23. Etym. Orion. 100 ; MveAos*] oiov pvy^eXos, Tsapd to èv pvy^ô) eiXeTaBai, rf

dXaioveveaBai (1. da<paXi^eGBat) y fj XeTov eivai, rj èv pepvxoTt OGlécp Tvyyjiveiv- Ovtw


'ï.œpavôs. — Cf. Etym. Magn. voce.
24. Etym. Orion. 100 : MuwTifp*] dxo tov tyjv pv^av èià avTov è^iévai, ^ d-xo toC

pvias Tivàs èxï èavTov éyeiv, toüt£<t7 ; Tsopovs y v dxo (oti î/tto?) tov vyepovixov t£-

30 Taypévos Trjs aiGBnGeù3 s['))' oBev xai pvxTtjpî^eiv Xéyopev tovs èv tw êia-xal^eiv Tivàs
tovtô TS03 S TO pipos èxiG'xôüVTas OvTCOs 6 avTOS Sdwpayo'ÿ. . — Cf. Etym. Magn. voce.
25. Elym. Orion. 1
17 : Opacris'] d-xo tov opiGis eJvat xai Ta TsépaTa tcov GùopcxTCàv

xaTaXapëdveiv. Ovtci) ^copavds. — Cf. Etym. Magn. voce.


26. Etym. Orion. 1
1 7 : Ù(ppves'\ tjtoi cvxoÇipves eÎGiVy rj ùxopves’] Tsapà to Çpov-
35 pe 7v xai poeaBai Tas œ-xas dxà Te tcov op^pccv xaï tô5 v Z-xepBev têpcioTav * rj ùxoTpves
[arxoTpty^es ou uixoÇipves^) y aî èxi tSiv cûxô5 v Tse(pvxv 7aiy 77 olov iv-xopoÇves [lis.

oTi côxopotpves) eÎGiVy oïov 6 po<poi Tœv ùxœv'^. Ovtci) Xcvpavàs.

* Les mots rj TSapà to <yyS> paalov sont donnés par le manuscrit de Paris, dont
les extraits suivent l'Etym. Orion. p. 187 . —
Ce sont bien les mêmes dérivations dans
Etym. Magn., mais la rédaction et les développements sont tellement différents, que 1rs

sources ne sont probablement pas les mêmes. Dans le manuscrit de Florence, f£trm-
Magn. a aussi OvTœ ScopavoV.
SCHOLIES. 245

27. Etym. Orion. 117: OvAov] ri auvéyovaa. rà$ ôSôvTas oâp^. Clvopaalau [<5è]

Sià To rpvÇispôv’ oùXov yàp to dnaXôv' 'Sapà to eikéïv (l. avec Etym. Magn. ei-

XeTaOai) 'aepi tovs oê6v^as



'xpÔTiwyà.p rivi Teiy^ovs êy^si id^iv eis êiaxpciTyiaiv 7Ôov

ôSovTCOV ri 6ii ovXi)v éyti rnv èniyivopévriv èn vSv Çvopévœv oSovtmv SictKoiii'iv.

O'jTùû '^copavos. — Cf. Etym. Magn. voce. 5


28. Etym. Orion. 1 2^:IlciXaia1'>î']B-n'^D}icos ,6Te[67i")) avv(iyovTaiof[S']ê<xKTvXoi

oïov 'sreXaa'Jyî 'tu ovaa' 6ti tséXas ax>vr\yctye Ta ocrldolov (77 toj?) tous SocktvXovs. Ka<
êoy^pv Xéyerai, oti 'tsXay la tyj yeipi perpovpev' 'tsoieïèè dito rov peydXov êaK'tôXov

-crpob Tov Xiyavov anpov o 'zsoiet èaxzôXovs èénoL^. Aéyezai Sè èiiï Trjs 'zsotXai-

a1ris^,œs'ï>ci)pavos Xéyet.È. Sè cmdapy) ê-/ci Soy^paç zpeh , oTov 'maXaia'làç ,SaxzvXovs lO


<jS*. Atto Sè zov piHpov Siïa'lapévciiv zœv SaxzvXœv, eus ’tov dvzly^eipos , Xéyerai aiti-

dapri Siàzo ditoo'itaapov 'nsoiéïv' ws (ô?) Sè \pvat'!t'Kos ,Sid to ffitactOoLuiaîreiveadou zr)v

j^eîjoa. (Cf. Etym. Magn.voce 'isaXaia'iri et les notes corresp.) IIo;er Sè So’yjkaszpe'is
!
^a;dTuXoü5 i|3'. To Sè dito too oXeKpdvov 'zspos pèv to tov péaov SaxTvXov dxpovrj^eus

(1. dxpov TSrîy^eus) péTpov, Tspos Sè tov pixpoîi peTaxôvSvXos, o èali psTcc tov péaov 1 5
xôvSvXov' TOV yàp SaxTvXov o pèv 'crpuTos SdxTvXos (1. xôvSvXos] XéyeTou TSpoxôv-
I SvXos^, 6 Sè pcTct TovTOv peaoxovSvXos o Sè psTUTOv peooxôvSvXov [leTaxôvSvXos.
Àtto Sè TOV oXexpdvov 'tspos tov tov pixpov peTaxovSvXoVyTSvyùv, ùv b 't3rjyys['))y
I

oTtiOapai pèv Svo y Sb^pai Sè é^y SdxTvXoi Sè xS' îlvyùv, ùs . dito Tris Tsvyprjs' èitel

(ij? ua-itep ô Tsrjyys 'zspos èxTeTap,évovs pcTpetTai SaxTvXovs, ovtu xaî ô Ttsvyùv, dXXà 20
avvealctXpévovs üa'le èXdT'lov\a\ eivctt touto[v] to fX£Tà(?) tov Tffrjy^sus. \aus Sè b
(to?) péxpi '^vyrjs èx'ZSoSiis[E\.'tsvypris yïjTOi tsoSos). Sè ovôpaTt xé^pTiUon Ôpri-

pos [Od. X, 517) *

BoTpoy opv^ai, daov Te TSvyovaiov, évda xal êvBct.

H Sè ôpyvid Gvv tu TsXdTet tov alnBovs êyei 'zsvy^eis S' . TriXixavTai xaTa péyedos 25
aïyelpes ovaai xdTU exToBelaai , ovx dÇnxvovvTai [éws] tùv yovdTuv, dXXd ditoSéovai

GTtidapriv. Atb xai tov (1. Tovj paxpb^eipa Sb^avTa xey^prjadai (1. xexXrjadai) , eî Te

Actpelos r)v b Taldaitovy eï Te 'Eép^n]^, urj Sià to è(pdTi1 eodai tuv ycvdTUv ovtus ôvo~
pdaBaiy Sià Sè to èitiprixial ov èxTeïvat Triv Svvapiv Trjs ^aaiXeias. Ovtu Swpavos èv
j

TÔ) Tsepi liTvpoXoyiuv TOV dvBpûnov^. 30


29. Ilpdcr0epa] TSpooBépaTa tüv aiSoiuv rjyovv TàaiSoToc [xa<] ot dp^ets, -crapà
i è-iii

TO dXX-^Xots èv TOLts avvovGiais 'Xspoa'JiBeaBou r) Sid to Tsepi rd èp-rcpèoBia pépr? eivcu.


Ovtu ^upavds^.
30. Etym. Orion. 129 : lluyuv'^ uoTtep k'iioXXbSupos , du 'zsrj^iv riXinias ct)]-

* TSpos TOV Xiyavbv à«po^a;tToAouï i Cod. Paris ;


ijrpos tov crpixpoTCCTOV dxpov S.
Séxa, Larciier. C’est probablement la vraie leçon. — ^ èni Trjs TffaXataBrjs] to TsXdytov,
Cod. Paris. —
^ xai pi^oSdxTvXos
add. Cod. Paris. — * Cette scholie nous est arrivée
en un grand désordre. Il est probable que les mots H Sè aitiBapri 1. 10 ,
et '^pbs
ToO peGOxdvSvXos l. 17, sont des additions oiseuses, des gloses ineptes dans la
glose. De même, pour le membre de
phrase à peu près inintelligible lous tixoSds, :

(1. ai ), où il faudrait, au moins, retrancher èx TffoSrjs Tsvyprjs ïjTOt. ® Cette schohe —


m’est fournie par M. Miller. Voy. plus haut, p. a4i, note 2.
246 aUFÜS D’ÉPHÈSE.
yLatvet, œs êè oXâoi, 6ti èni to ehe7v Xéyei (1, âyei)' hioLvol yàp oî yeveicovres zspos

To Xéyeiv. Swparoj. — Cf. Elym. Ma^n. voce, où le ms. de Florence a Ovrco 2w-
pavôs.
31. Elyin. Orion. i45 : Sioydre?-] oxi ceiov^ai 'aepiayàptvcti holI avvâyovTai ai 1

5 elaiv CTtoKctTCi} Tffs yévvos. 01 êè, -crapà to aiyciv, aïs èaVi cyiyâv }caî Xéyetv dvotyofié-

'>ais^‘ rj [oTt?] Sià utv sXxSTai Haï dysTai rà èaBiopsva. Où'tco Ecopavos.
32. Etym. Orion. i45 : 2«éA77*] Stà ttiv ayjaw' èiéayialai yàp àno dXXriXuv'
^ 'tsapd TO HsXevdov, Sià rjs ^aêt^opev' 'aXeovdcravTOs tou ct, (TnéXevdos , xaï avy-

HOTtrj , axéXos' ij 'zsapà tô HarefJHXrjJcévai , xaï (jxXrjpàrepov elvai tûv vitspOev.


10 O'jTù) 'ï.ûjpavôs. — Cf. Etym. Magn. voce axéXos, où le ms. de Florence a Outoj
^ùjpavos.

33. Etym. Orion. i45 : '^Tffdos’] Ôti ëalr^xev d^aXeoiov' œs êè dXXot ot< e’v atîr^

TO nyzpovixov ëa'lnX'^v’ r) oTi êid avToU Ta aiTia êicijSeïrai , oiov (titIuSos. ^œpavôs

ooTù). — Cf. Elym. Ma(jn. voce.


15 34. Etym. Orion. 169 :
<^Xéypa’] xarà àj;T/ 0 pa<7<v éa'h yàp yf/vy^pov’ Ç>Xéyco,

ÇfXé^œ, Ç>Xéypa. To êè TSixpov Ç>Xéypa Xéyejai, oïov '/oXri’ ovêè yàp dnoxpiBeiaa
TffrjyvvTai^?). Ovtco Xéyei '^œpavos, STvpoXoyôûv rov avOpooitov àXov. — CL Etym.
Magn. voce.
35. Etym. Orion. 1 63 : XaAtrct*] rà CTioxaTCt} tS>v yvddœv, oïov yaiXivd Tiva ovra,
20 OTi yaivovTai êià avTWv, v ëxdeais (ëxTacus?) yiverai. Hcopavos oijTUs.

36. Etym. Orion. i63 : XoAa^e?*] cctto t^s yyoecos' y) êià to xaTà (pvaiv êéy^saôai
TO y^oXœêes cctto toû ijTiaTos. Oû'tcü Hoopavos. — Cf. Etym. Magn. voce; p. 8i3 21 - 24 .

37. Etym. Orion. 167 ; ’^œXis’] Tsapà to èptpvaaaOai xaTà ty\v ope^iv tô5v d^po-

êiaiœv, xaï [otc?] (pôazi (ôvaüêés ecr7i. Outw "Zcopavos . Cf. Etym. Magn. voce i|/<i)A 7f.
25 38. Etym. Orion. 1 69 : i^iAérar] al y^sïpes, duo tov êià avTÔSv ôXovaôai Tàs zspi-

^eis, TooTéaït TsXt^povaSai. Ovtco Hcopavôs. — Cf. Etym. Èlagn. voce, et Zonaræ
Lexicon, voce. Ce lexique ajoute al dyxvXat, ^ Tsnyyis tûv y^etpcov avant al y^eîpes.

^
Après quoir£tjm. Magii., voce (uaycov, ajoute ùpos, ce qui indique ou que la glose

est tirée d’Oriou (voy. Ritschl ,


De Oro et Orione Vratisl. i834, p. ag-ôo) , ou qu’il faut

lire Hcopavos comme dans Orion lui-même.

X. B. La suite de ce volume ayant été préparée et publiée par le continuateur de l’édiliou,

c’est à lui que toutes les notes devront être attribuées, à moins d’indication contraire.
IMITÉ DE LA GOUTTE
D’APRÈS UNE VERSION LATINE DU MOYEN AGE

PUBLIÉE PAR M. EM. LITTRE.

Rufus d’Eplièse est un médecin qui 'a vécu du temps de


Trajan. Habile et érudit, il avait composé divers traités, et
entre autres des commentaires sur les œuvres d’Hippocrate. Il

est fréquemment cité par Galien ,


qui en faisait grand cas.

Mais cette puissante recommandation ne l’a pas sauvé du sort


qui a frappé tant de productions de la littérature ancienne;
ses livres ont péri presque complètement, et nous ne possé-
dons de lui que peu de chose.
Ce peu qui reste s’accroîtra du morceau que je mets sous les

yeux du lecteur, non pas, il est vrai ,


dans la langue de l’auteur
(Rufus avait écrit en grec), mais traduit en latin et conservé
sous cette forme. C’est dans le n® 621, Supplément, de la Bi-

bliothèque royale b que se trouve l’opuscule Sur la goutte. Ce


manuscrit^est très-beau et très-ancien (du vif ou viif siècle);
il contient une traduction latine de la Synopsis d’Oribase, de
laquelle le texte grec est encore inédit^, et, à la fin, quelques
fragments, entre autres celui de Rufus.
Est-il bien certain que ce morceau appartienne au célèbre
médecin d’Ephèse? Le manuscrit le lui attribue par ces mots
placés à la fin '.finit Rufi de podagra féliciter. Deo gratias. A la

vérité, la lecture de l’opuscule ne suscite aucune doute sur la

légitimité de cette attribution; mais il n’en est pas moins heu-


reux de pouvoir fournir une preuve extérieure et décisive.
Notre opuscule sur la goutte a été mis à contribution par
Aétius dans sa compilation [De re medica libri XVI). Aétius en
transcrit presque textuellement les chapitres xxx et xxxi, et

‘Aujourd’hui u° 102 33 de l’ancien fonds. Notre texte commence au f°2 63 ( c e r.).


. .

“ M. Littré écrivait ceci en i 845 La Synopsis


. a été publiée en 1873. (c. e. R. )
2^8 RUFUS D’ÉPHESE.
nomme Ru fus comme fauteur des passages qu’il copie. Ainsi

f authenticité de notre opuscule latin est parfaitement établie f


En regard des deux chapitres ci-dessus indiqués, on trouvera
le texte d’Aétius; je fai cité, afin qu’on pût comparer avec l’o-

riginal la traduction latine. Le traducteur paraît comprendre


suffisamment le grec; mais la langue latine est pour lui un
instrument rebelle, et il écrit à une époque de décadence com-
plète. En effet, il n’a plus guère le sentiment des cas, et, à

chaque instant, des erreurs sont par lui commises à cet égard.
Les conjugaisons ne sont pas à l’abri de la confusion ;
il trans-

forme fréquemment la seconde en troisième : oportit, dolit, ad-

miscis ,
débit. A côté de ces traces manifestes de barbarie, on
reconnaît l’influence constante des locutions grecques sur le

traducteur; et cette influence s’est exercée avec d’autant plus


de force, qu’il rendait un original correct en une langue qui
était en voie de perdre son caractère sa syntaxe ,
et ses formes.

Vu du manuscrit, il n’est pas sans intérêt de noter


f antiquité
quelques mots portant la marque de la transition vers les
idiomes modernes salemoria, saumure; sablones, sablons;
:

ienticla, lentille; pecula, italien pegola, poix.

Le manuscrit est d’une belle écriture et parfaitement lisible,

sauf en un très-petit nombre de lignes où quelques mots sont


effacés. Mais les manuscrits latins d’un âge reculé sont géné-
ralement très-défectueux. Le nôtre ne fait pas exception à la

règle; il offre donc nombre de passages douteux, obscurs, j,

inintelligibles. De plus,, il est unique, circonstance toujours


défavorable pour la critique. Dans les notes succinctes que j’ai
jointes au texte, j’ai eu pour but de signaler les endroits diffi-

ciles, d’en corriger quelques-uns, de proposer des conjectures


pour quelques autres, en un mot de rendre plus commode la

lecture de fopuscule retrouvé de Rubis. É. Littré.

‘ Un argument de plus en laveur de cette thèse, c’est le rapprochement des

Iragments de Rufus extraits de Rhazès, notamment E 289. Voir aussi la Préface,

H, VIT. (g. e. r.)


RÜFI EPHESII
DE PODAGRA.
N. B. Les notes relatives au texte latin et non signées sont de M. Littré.

I. Prologus. — 2. 3 De exeixitationibus.
Signa ad cognoscendam podagram. — .

— 4 . De frictionibus. — 5 . De
De aquarum naturalium calida-
balneo. — 6.

rum et pbarmacodon [vi] L —


7. De speciebus, quæ in aqua in balneo sunt

adhibendæ. —
8. De difFerentiis^ fomentationum. 9. De cibls,in primo de —
oleribus. —
1 o. De piscibus. 1 1 De avibus. 1 2 —
De carnibus. [12 bis. De
. — . —
pane.] i 3 —
De vino. i 4. —
Quomodo oportet^ cibare in accessione podagricos.
.

— i 5 De salsamentis.
.

16. De deambulationibus et vigiliis. 17. De ca- —
thartico — 18. Quæ non oportet in cathartico podagricum accipere. — 1 9. Quæ
sunt quæ arthriticis® danda sunt ad purgandum. — 20. Quæ vomitum® movent.
— 2 De vomitu.
1 . —
2 2. De drimyphagia’ et variis — 28* Quia de
cibis. colo in

1 Farmacodon. J’ai ajouté [vi] pour — Oportit, partout pour — Ca-


^ i e. ^

justifîer ces génitifs; remarquez le gé- tartico,partout sans — h. ® Artriticis,

nitif grec pbarmacodon. — ^ DifTeren- partout — Vomica. Movunt.


sans h. ®

tias. Fumentationum partout upouro. ,


— Drimifagia
’ et varies cibos.

RÜFUS D’ÉPHÈSE.

TK4ITÉ DE LA GOUTTE.

1. Prologue. — 2. —
Diagnostic de l’affection. — 3 . Des exercices. 4 . De la
friction. — Du
5. bain. — 6. Propriétés des eaux naturelles ou médicinales.
7. Des herbes avantageux de mettre dans
qu’il est eaux douces. — les 8. Des
diverses espèces de fomentations. — Légumes. — Poissons. — 9. 10. 11. Oi-
seaux. — Viandes de boucherie. — [12 Le
12. — 3 Les bis. pain.] i . vins. —
i 4 . Alimentation des goutteux pendant les accès. — i 5 . Salaisons. — 16. Des
promenades et des veilles après les repas. — 17. Purgatifs. — 18. Purgatifs
qu’il ne faut pas administrer aux goutteux. — 19. Purgatifs utiles aux goutteux.
— 20. Remèdes cjui purgent par vomissement. — 21. Du vomissement. —
22. Aliments âcres; aliments divers. — 28. Que l’on devient goutteux aussi
250 RUFUS D’ÉPHÈSE.
pedibus descendens podagram facit. — 24. Quæ innainiiiaüonem lolluiil, —
25 . De clysteribus. —
De potionibus.— 27. De antidotls.
26. 28. De subito —
non est subtrahenda potio. 29. De curationibus. —
3 o. Desecunda curalione. —
— 3 i. De cauteribus'. —
32 Aüo modocuratio; deenchristis^ . 33 In su- — .

perpositione rbeumatis^, cura. 34 De infrigdatis^ articulis. —


35 Quæ ca- - — .

lefaciunt. —
36 Ad Immidas nimis podagras.
. 37. De fomentationibus. —
1 . PROLOGES.

Arthriticas passiones sic utique quisquam bene poterit eu- i

rare, quia rheuma est et hunioris superfluitas habens caloris


et siccitatis penuriam. In primis quidem, etsi^ modica in arti- 2

culo, ubi se fulserit rheuma, timeri^^ oportet. Statim ergo ne- 3

5 que nimis lædit neque male babet; mox autem [si] iterum
atque iterum fuerit regressus dolor, amplius infuses invenies

* Cautères. — - Incristis, ^y;^ptcr7 a, lexiques latins; cependant frlgdor y est.


topiques. — ^ Reumatis partout sans /i. — Si et; je pense qu’il faut lire etsi.
— Infrigdatos articulos.
,

Remarquez — ® Temeri. Ledit, et ailleurs, e simple,


le verbe infrigdare; il n’est pas dans les Habit, souvent. — ’Adque; j’ai ajouté [si].

par le côlon. — 24. Moyen (le supprimer les flatuosités. — 26. Des lavements.
— 26. Des médicaments administrés par en haut. — 27. Médicaments com-
posés contre la podagre. — 28. Il ne faut pas cesser tout d’un coup de faire

prendre les potions. — 29. Des modes de traitement. — 3 o. Autre manière


de traiter la goutte. —3 1 . Cautères à poser, escarres à produire sur les articu-
lations. — 32 . Autre mode de traitement, par les onctions et les emplâtres.
33 Traitement à suivre quand
. il
y a complication de douleurs rhumatismales.
— 34. Réfrigération des articulations. 35 Cataplasmes réchauffants. — .

36 (Remèdes) contre
.
la podagre très-humide. — oq. Fomentations.

1 . PROLOGUE.

Les affections articulaires pourront se guérir, attendu qu’elles con- 1

sistent en une fluxion et une surabondance d’humidité impliquant dé-


faut de chaleur et de sécheresse. D’abord , lors même que l’affection est 2

légère, dès que la fluxion s’est manifestée, il y a lieu de s’inquiéter.


Ainsi, aux premières atteintes, la douleur n’est pas excessive et il n’y a 3
pas grand mal; mais bientôt après, si les accès se renouvellent coup sur
coup, on constatera une invasion croissante (des humeurs) dans les ar-
TUAITÉ DE LA GOUTTE. ‘251

4 articules ,
et non est jam facile curare. Et quia ad inagnitu-
dinem ciborum feruntur ^ maxime et pessimos utunt^ cibos,

5 talia incurrunt. Minimis ergo cum doloribus-^ homo in arti-

culis incipit pati, et maximi qui de subito incurrunt, do-

G lores ab ipso adsumuntur. Quod autem maximum est, stante 5

rheumate^ ab articulis, mutatur in aiio periculo, et mox mo-


ritur, aut peripneumonicum facit aut apoplecticum ,
aut ali-

7 quam aliam acutam^ incurrunt passionem. Tempus est ergo ut

dicamus alia omnia, quod rectius, quæ expediunt in banc


ægritudinem facere, curationes expedientes pandamus. 10

2. DE COGNOSCENDA® PASSIONE.

1 Si ergo articulus alicui indoluerit, interrogandus est si non


^ A. m. c. furantur. — ^ Uient. — «teux, il se les attire par son intempé-
^ Doloribuscum; j’ai transposé ces deux «rance.» — ® Reuma; le grec portait

mots. Inquipit. — ^ Maxime. Cette sans doute àTro<77dyTos to£î peufxaTos, la

phrase est obscure;je pense qu’elle veut Jluxion ayant ahandonné les articulations.

dire: «Au début, les douleurs sont le — ® Aliqua alla acuta. —


’ Qod; sans

« plus petites ,
et les grandes douleurs doute quo. — ^
Cognoscendam passio-
«qui assaillent soudainement le goût- nem.

4 ticulations, et la guérison deviendra, dès lors, assez difficile. Ceux qui


prennent une nourriture trop copieuse et malsaine sont exposés à cette
5 aggravation. Donc le malade commence par éprouver des douleurs très-

faibles dans les articulations


,
puis des souffrances très-aiguës viennent
6 subitement l’assiéger. L’accident le plus grave, c’est lorsque la fluxion
abandonne l’articulation du malade; un autre danger le menace, et

bientôt après l’emporte; ou bien il est atteint de péripneumonie, ou


7 d’apoplexie, ou de quelque autre affection aiguë. C’est donc le moment
de donner toutes les autres explications, afin que, par le détail des mé-
dicaments, nous puissions mieux exposer ceux qu’il est utile d’admi-
nistrer contre cette maladie.

2. DIAGNOSTIC DE L’AFFECTION.

I Si une articulation est endolorie, on devra demander au malade s’il


‘252 RUFÜS D’ÉPHÈSE.
percussit alicubi locum qui doletb Quod si negaverit, absti- 2

nendus est mox a cibis, et clyster^ est adbibendus, et vena

est incidenda non longinquo. Hæc jubeo fieri. Diæta^ autein, 3-4

quam quidem a cibis est abstinendus ,


ut non ex ipsis plus ge-

0 neretur sanguis et pigriora fiant articula. Clyster^ ut adhibeatur 5

jubemus, quia evacuationem fieri expedit ventri. Et utile ^ est 0

incidere venam®, et mediocriter ad inferiora deducendus est

venter; si autem evacuationem sanguinis fecerit, maximum


adjutorium est; non enim nimiam adhuc permittit ægritudi-

10 nem accedere. Etsi jam perfecte pausaverit in eis passio, non 7

oportet credere; revertitur enim iterum in tempore necessitatis,

quia, ut aliæ ægritudines, circuitus"^ suos ita habet. Illi autem, 8

qui non observando contemnunt quæ dicimus, non modicas

^ Dolit, partout un i.
— ^ Clysteris. nuisible au sens, et introduit par une
— ^ Dieta partout un e. — ^ Clysteris. faute de copiste, à cause du quia qui
— ®
,

Et quia butile. Quia m’a paru précède. — ® Vena. — ’ Circuitos.

ii’a pas heurté la partie qui souffre. S’il dit que non \ il faut aussitôt le 2

mettre à la diète, lui faire prencffe un lavement et le saigner non loin


(de l’endroit où est la douleur). Revenons sur ces prescriptions. II faut 3 4

s’abstenir de nourriture afin de ne plus former de nouveau sang et

d’éviter que les articulations deviennent plus paresseuses. Nous prescri- 5

vous le lavement parce qu’il est bon d’évacuer le ventre. La saignée est 0

utile, mais médiocrement^ dans les parties inférieures; il faut relâcher

le ventre^; s’il
y a évacuation de sang, ce sera d’un grand secours, car
les progrès du mal seront ainsi. arrêtés. Lors même que l’affection a 7

cessé complètement chez ces malades ,


on ne doit pas les croire guéris

pour cela ,
car les accès reviennent avec le temps ,
attendu que cette ma-
ladie a ses périodes comme les autres. Ceux qui, n’observant pas leur 8

état, ne tiennent pas compte de notre dire, s’exposent à des affections

*
C’est-à-dire douleur est bien un accès de goutte.
si sa
’ On a ponctué
en traduisant ad inferiora ; deducendus
: est venter. . .

^ Probablement ùndyeiv SeT ttv yacrlépoc.


TRAITÉ DE LA GOUTTE. 253

9 incurrunt passiones. Jubernus ergo ,


antequam secunda aul

I
tertia revertatur accessio, nullo modo prætermittere debent
ilO ea quæ ad bæc smit inventa. Ergo mox post phlebotomiam ^

initiiis est adhibenda frictio ,


et laboribus desiccandum est cor-
I

pus, et cibi adsumendi sunt, qui facile digerantur, et quid- S


1

cpiid^ desiccat corpus, adripiendum est.


I

I
'
3. DE EXERCITATIONIBUS.

!
1 Si enim in manibus articuli aut in superioribus membris

I
nodi male habent, in pedibus labor est injungendus ad am-
I
bulandum et currendum et cavaliicandum et omnis^ in coxis,

'

2 frictio et inferius amplius. Si autem circa pedes articuli male 1

habent, manibus est agendum, varios motus et labores exer-


j

|3 cere oportet; bæc ergo faciendo desiccatur corpus. Quando


autem jam videtur abundanter^ laborasse, tune jam totum

^ Flebotomo. Desiccanclus. — ^ Quid- changé en frictio et, — ^ Habundanter.


quit. — ^ Omnem. Frictiones, que j’ai Exercidia. Sunt procuranda.

9 très-graves. Nous leur enjoignons donc, avant le retour du second et du


troisième accès, de ne négliger aucunement les recettes en usage pour
0 de tels cas. Ainsi, immédiatement après la saignée, il est bon d’opérer
une friction , de dessécher le corps par un exercice laborieux , de prendre
des aliments faciles à digérer, et de s’attacher particulièrement à dessé-
cher le corps.
D
3. DES EXERCICES.
1

1 En effet, si les articulations des mains et des membres supérieurs sont


en mauvais état par suite de nodosités, il faut faire travailler les pieds
1 au moyen de la promenade, de la course et de l’équitation, effectuer
b des frictions sur les cuisses et plus bas. Si, au contraire, ce sont les ar-
I
ticulations des pieds qui sont atteintes, il faut agir avec ses mains, se
1 donner du mouvement de diverses façons et par divers travaux, car c’est

|3 ainsi que l’on se desséchera le corps. Lorsque fon paraît avoir abon-
!
damment travaillé {avec certains membres) ,
c’est le moment de se livrer
I

ii

I
25 /i RUFüS D’ÉPHÉSE.
corpus ad exercitia fortissima et desiccativa est procurandum
Arthritici^ autem majora mala in nervis patiuntur, qui^ et su- 4

periores et inferiores articulos languent, et ideo hi sollicite


sunt curandi.

'
4 . DE FRICTIONE.

5 Frictiones autem laudo in primis siccas, deinde quæ sunt 1

cum oleo factæ^. Sit autem hoc non multum, sed quantum 2

manus malaxentur ad tangendum, non autem lubricentur


ad fricandum Et non sit recens oleum ,
sed quam vetustissi- 3

mum; cui addere oportet, quæ desiccent vel calefaciant in

10 ipso oleo, qualia sunt aut ireos aut hypericu^, aut sal® mul-

tum, aut mel modicum. Hæc omnia arthriticis utilia "


sunt. 4

^ Artritico. — ^ Qui autem; j’ai ef- forme grecque, ïptSoi, Citepinov, huile
face autem. — Fatas. — ^ Frecan- d’iris ou de mille-pertuis. — ® Sale. —
dum, presque un e.
partout — ^ Ireos ’ Hutilia, très-souvent,
aut ypericu. Remarquez ces génitifs de

à des exercices généraux très-violents et de nature siccative. Les goût- 4


teux éprouvent de plus grandes souffrances dans les nerfs, lorsque leurs
articulations supérieures et inférieures sont à la fois attaquées, et, par ce

motif, réclament des soins très-attentifs.

>1
4- DE LA FRICTION.

Je loue les frictions, sèches d’abord, puis avec de l’huile h Qu’elles ne 1--
soient pas trop prolongées, mais continuées seulement jusqu’à ce que
les mains soient devenues molles au toucher sans être glissantes sous la

friction. Ne pas employer de l’huile nouvelle, mais plutôt la plus an- 3


cienne possible, à laquelle on ajoutera des ingrédients siccatifs et ré-

chauffants, tels que l’iris ou le mille-pertuis, ou du sel en abondance,


ou encore du miel en petite quantité. Tout cela est d’un bon effet pour 4

^
Cp. Orihase, Coll. rnèd. VI, xiii, 2.
TRAITÉ DE LA GOUTTE. 255

5 Utile est autem adeps suinus aiit aprunus\ siccior enim est.

0 Non enim existimo ad rationem esse, remissa axungia fricare ,

[non] debere- ex ea articidos (hæc enim ad manum semper),

sed magis subinde oleo; ut^ autem aliquibus medicaminibus


7 quando et istis. Optimum autem et hoc ab bis fricare , in quo 5

8 sunt fortiores dolores. Bene autem ad podagras , et omnes^


articules dolentes, et hepatis dolores, [et]^ membra con-
9 tracta, utere® adipe porcina vetustissima; solvis enim super
carbones, et addis laricem'^ et butyrum, æqualia pondéra, et
perunguis ex eo loca dolentia. 10


Suinos aut aprunos. — ^ J’ai sens en est peut-être qu’il faut, dans
ajouté [non] et mis entre parenthèses l’axonge comme dans l’huile, incor-
hæc... semper. Le sens me* paraît porer des substances qui en augmentent
être « Je ne pense pas qu’il soit rai-
: l’efficacité. — ^ Omnibus articulis dolen-

«sonnahle de s’abstenir de l’axonge, tibus et epatis doloribus. — ^ J’ai ajouté


«qu’on a toujours sous la main, mais [et]. — ® Rede; je propose ulere. —
«je pense que l’huile doit être em- Nous avons traduit sans ajouter et et

«ployée de préférence. » — ^ Ce mem- en lisant membra contractare de adipe


bre de phrase est tout à fait altéré. Le p. (c. E. R.)
— ’ Larice.

5 les goutteux. Un remède non moins efficace, c’est la graisse du porc ou

j
6 celle du sanglier, qui est encore plus siccative. Je ne pense pas qu’il soit

i raisonnable de négliger de frictionner les articulations avec l’axonge (car


on en a toujours sous la main), mais on doit employer l’huile plus sou-
I

vent, comme aussi certains (autres) médicaments, lorsqu’on en dispose.

I
7 Le mieux , c’est d’en frictionner la partie où les douleurs sont le plus fortes.

I
8 II est encore bien, pour la podagre et toutes les affections articulaires et

I les coliques hépatiques ,


de traiter les membres avec de la graisse de
9 porc^ très-ancienne. Vous la faites fondre sur des charbons (ardents),
même
I

I
vous y ajoutez du mélèze et du beurre en quantités de poids ,
et

! vous en oignez les parties endolories.

*
Cp. Oribase, Coll. méd. XV, 2. Si l’on adopte les corrections de M. Littré, on devra
traduire : . . . les coliques hépatiques et les contractions des membres, de recourir à la

graisse, etc.
256 RUFUS D’ÉPHÈSE.

5. DE BALNEO.

Balnea autem, ut simpliciter dicam, non laudo huic pas- i

sioni esse utilia ,


nisi propter laborem et tardam digestionem
vel repletionem \ et quando nimis sicciora sunt articula; ete-

nim hoc aliquando expedit. Et si urgueat corpus, balneum^ 2

5 utere, vel quando noctu fluxus fit seminis, vel mulieri mis-
cetur. Alia^ autem omni sunt occasione prohibenda. 3

6. DE AQUARÜM NATÜRALIÜM CALIDARÜM AUT PHARMACODON^ [vi].

Si autem mittas in aquam medicatas herbas, et si aquas l

naturales calidas utantur, quales sunt^ aspbaltodes aut sulfu-

reæ aut stypteriodes ,


in aquis ut lavent® fréquenter, non pec-

10 cant; et de maritima aqua si sit balneum'^, utile est in bis

* Replitionem. — ^ L’accusatif est [vi]. — ® Asfaltodes. Solforeas. Stiptirio-


souvent ici avec le verbe uti. — ^ Aliæ. des. — Labent; un
® presque partout.
Probibendæ. — Farmacodon
^ ;
j’ai ajouté ’ Balneus. Jubat ;
un b presque partout.

5. DU BAIN.

Je ne citerai pas les bains, absolument parlant, comme efficaces dans l

cette affection ,
si ce n’est pour combattre la fatigue ou une digestion trop

lente, ou la pléthore, ou enfin l’excès de sécheresse des articulations;


en effet, dans ces divers cas, ils réussissent assez souvent. Recourez 2

encore aux bains lorsque le corps éprouve une souffrance (pressante),


s’il
y a des pollutions nocturnes ou s’il
y a eu acte vénérien. En toute 3

autre circonstance, il faut les interdire (aux goutteux).

6. PROPRIÉTÉS DES EAUX NATURELLES OU MÉDICINALES.

Si VOUS mettez dans de feau des plantes médicinales, et si vous ein- 1

ployez des eaux chaudes naturelles, telles que les eaux chargées d’as-
phalte, de soufre ou d’alun, du moment qu’on prendra des bains fré-

quents, elles ne feront pas de mal; et, si l’on prend des bains d’eau de
TRAITÉ DE LA GOUTTE. 257

2 lavare. Juvat autem beiie etiam, ut in his natent; exercitantur


enim in his benc articuii.

7, QUALES EXPEDIÜNT HERBAS IN AQÜAS DÜLCES MITTERE.

1 Quod si naturales aquæ^ non sint, taies ^ species sunt mit-


tendæ in aquam dulcem, qualia sunt elelisphacos , laurus,
agnos, mirta, salicis folia tenera, sal^, ut salemoriam ^ facias 5

2 acrem^ et maxime ubi non est maritima. Omnia enim hæc quæ
dicta sunt desiccativa virtute balnea faciunt; hæc ergo in
3 nimia ^ extensione expediunt. Sed nec frigida tune juvant la*

vacra'^; quod si his quibus diximus consueverint, similiter et

aliis horis frigida^ lavare magis lædent. 10

^ Aquas, — ^ Quales. Mittencla in j a excès d’humeurs. — ’ Labacra. —


aqua dulce. Elelisfacos. — — ^ Sales. Oris frigidum. Cette phrase obscure
^Salemoria,qui manque dans Ducange, signifie sans doute : «Si l’on prend ha-
estnotre mot saumure. — Acram. — ^ « bituellement les bains ci-dessus indi-
^
Nimio extunon. Ce mot est inintelli- «qués, et qu’on veuille néanmoins se
gible; j’y ai substitué extensione; cor- «baigner dans l’eau froide à d’autres
rectionfort douteuse sans doute; cepen- «heures, le bain froid fera encore plus
dant le sens me paraît être : cjuand il «de mal.»

2 mer, on s’en trouvera bien. 11 sera même bon d’y nager, car cet exercice

est salutaire pour les articulations.

7. DES HERBES QU’IL EST AVANTAGEUX DE METTRE DANS LES EAUX DOUCES.

1 Que si l’on n’a pas d’eaux naturelles, les sortes d’ingrédients à


mettre dans l’eau douce sont les suivants : la sauge, le laurier, l’agnus,
le myrte ,
les feuilles tendres de saule ,
le sel pour faire de la saumure
2 surtout le sel non marin. Tout cela donne aux bains des propriétés sic-

3 catives, et produit un bon résultat quand il


y a excès d’humeurs L Seu-
lement il ne faut pas que les bains soient froids, car, lorsque les malades
se seront habitués aux bains que nous avons prescrits, les bains froids
pris dans d’autres moments leur feront encore plus de mal.

*
Fort, legcnd. in nimio œslu non expediunt .. Ft ne produit pas un bon résultat lors-
qu’il
y a beaucoup d’inflammation.

1 7
ï>58 RUFUS D’ÉPIIÉSE.
8. DE DIFFERENTIIS* FOMENTATIONUM.

Laudo autem et sablonum vaporationes ,


et coriis aut pannis 1

circiimdata lavacra-, et laconica balnea. Siccis vaporibus^ uten- 2

tibus bene facit quem Græci^ pitbon vocant. Nos autem cum 3

pinea intrabuttea^, ut, exitu circumdato^, et cum sarmentis

5 pinea calefacta sublato"^ igné, intus desudent, ut aqua non spar-


gatur. Est autem etvaporatio ad ignem omne^ fricare corpus et 4

detergere et sublinire aut subunguere irino oleo aut cyprino.


Nunc ergo post hæc ad cibos est veniendum. qui bis utiles^ sunt. 5

^ Differentias. Remarquez la forme ® Axitu circumdata. Je conjecture exitu.


sablones; le mot latin est sabulones. — ’ Sublata. Cette phrase est fort obs-
^ CircumJatis lavacris. — Varibus. ^ cure. Je pense qu’il s’agit de quelque
Ce mot me paraît altéré; je propose de moyen de donner un bain de vapeur
lire en place vaporibus. — ^ Greci. -»/- aqueuse; mais je n’en comprends pas
Qos tonneau vaisseau.
, ,
— On ne trouve
® le mécanisme. — ® Onmem. — ^ Quæ
dans Ducange ni pinea ni intrabuttea. bis utilia.
F. legend. intra —
buitam. (c. e. R.)

8. DES DIVERSES ESPECES DE FOMENTATIONS.

Je recommande la transpiration causée par le (bain de) sable *, les 1

bains que Ton prend en s’enveloppant de cuir ou de draperie, et les bains

de Laconie^. L’emploi des bains de vapeur à sec est efficace.' C’est ce 2

que les Grecs appellent le tonneau^. Quant à nous, avec une pomme de 3

pin placée dans un tonneau, enveloppé à son orifice et chauffé avec du


sarment, après avoir ôté le feu, nous faisons transpirer (nos malades) à

l’intérieur en veillant à ce que l’eau ne se répande pas 11 y a encore un 4


mode de transpiration qui consiste en frictions sur tout le corps ,
en lo-
tions détersives, en liniments et onctions modérées® à riuiile d’iris ou
de troëne. Il faut arriver maintenant aux aliments qui peuvent faire du 5

bien à ces sortes de malades.

'
Cp. Oribase, Coll. mèd. II, viii.
^ Cp. Oribase, Coll. mèd. X, v et notes,
ihid. II, p. 878.
Cp. Œuvres d’Orihase, t. II, p. 896. A sec c’est-à-dire sans eau, n l’air chaud.
^

“ Rapprochez Œuvres d’Hippocrate t. VIII, p. 654 où la vieille traduction d’un ,


texte
grec perdu parle de vases remplis d’eau chaude. Voyez aussi t. II, p. 472.
® Cp. Orlb. Coll. mèd. X vu
, , 21: dXîîOecrdai Seï èXaicp 7 vp.ué 7 pcf).
t { Fragm. d’Agathinus.)
î

I
TRAITÉ DE LA GOUTTE. 250
I

9. DE OLERIBUS.
j

j 1 Olera existimo nihil posse juvare; sed causa ventris mol-


I
liendi sunt aliqua ministranda, et quia alia siml frigida et

I humida, alia vero sunt caustica ,


sunt acria, sunt et quæ dedu-
i

\
cunt urinas.

*
10. DE PISCIliüS.
j

1 Piscesautem utiles sunt sicciores, quales ^ sunt triglæ ,


scor- 5

pæna, et odilcon; molles autem carnes habent, quales sunt


j

1 cossyphos^, cichlæ^, scarus^, merula; omnia hæc juvant, quia


2 hæc et siccius juvant et facile digeruntur. Optimi sunt et gari
j

I
1 Qiialia. TpiyXv , nom de poisson, d’un poisson de mer. — ^ Scaros. Me-
Scorpena. Odilcon m’est tout à fait in- rola. Merula est la traduction de Koct-
connu. — ^ Cossifos. K 6 7 avÇ>os nom
( , <70(^05, et, par conséquent, figure à tort
I

du merle, est aussi le nom d’un poisson dans le texte. — ® Cari,


de mer. —
I

^ Ciclæ. K/;i^A 7? turdus nom


, ,

‘ 9. LEGUMES.

1 Mon avis est que les légumes ne sont guère d’un bon effet; néan-
I moins il faut en faire manger, quelques-uns en vue de ramollir le ventre,

I
d’autres, parce qu’ils sont froids et humides (rafraîchissants et liumec-

n tants), d’autres caustiques, d’autres âcres; il


y en a aussi qui sont diu-
[
I rétiques.
I

) 10. POISSONS.

1 Les poissons convenables sont les poissons assez secs; tels sont les

1
mulets \ le scorpion de mer ou la scorpène^, l’odilcon; tels sont encore
I certains poissons à chair molle: par exemple, les merles marins, les

\ 2 tourdes, les scares, et une autre espèce de merle. Tout cela est bon
'
comme desséchant et facile à digérer; mais les meilleures chairs (dans
* cette maladie), ce sont encore celles du garus (anchois), du homard-


Dans Oribasc, Coll. méd. II, l, 3 et ailleurs, on a traduit TpiyXai par rougets.
^
Cp. Oribase, Coll. méd. II, i.vin , 07 .

<7*

I
2(')Ü RUFUS D’ÉPIIÈSE.

ol pngiiri et aslaci; olenim hæc sicciora siinl. Non antein laïulo 3

neqiic pclamidas ^ ncque aliquid aliud, bcne carnosos midlo


pisces; quæ enimpinguia surit, et indigesta sunt et conturbant
ventrem et plilegmatica^ sunt et bumectant, qualia sunt an-
5 giiillæ. Et médiocres, selachiori^ et paludestres pisces omnes. 4

11. DE AVIBDS^

De avibus nibil est quod non oportet laudare, præter qui i

in aquis vel paludibus degunt; etenim isti nec vita bona vi-

vunt^, sed bumida et infusa, nec facile digenintur. Nam ii<'‘ 2

qui in siccis locis vivunt et de frumento nutriuntur, multuin


10 laudo; etenim digeruntur et nutriunt bene.

1 Pilamiclas. Aliut, partout. Je crois matlca, — ^ Silacion. To aeXi^tov , les

que la phrase signifie : «Je ne recom- poissons cartilagineux. Et mediocves \cui


a mande pas le jeune thon pelamidas ) ,
dire : « sont médiocrement bons pour les
« ni rien
(

de semblable; je recommande «goutteux.» — * Abibus, — ® Voua vi-

« les poissons bien en chair. » — * Fieu- bunt, — ^


Hii. Yibunt,

pagums, de l’écrevisse de mer, qui est plus desséchante. Je ne recom- 3


mande pas le jeune thon, ni aucun des poissons charnus \ qui sont gras
indigestes, troublent le ventre, engendrent la pituite et sont humectants,

tels que les anguilles (de mer). Sont pareillement médiocres les pois- 4
sons d’espèce cartilagineuse, et généralement tous les poissons d’eau
dormante.

1 1 . OISEAUX.

Quant aux oiseaux, on doit les recommander tous, excepté ceux qui 1

vivent dans l’eau et dans les marais ; en effet , ceux-ci n’ont pas une nour-
riture saine (pour nos malades), mais humectante et aqueuse; de plus,
ils sont d’une digestion difficile. Mais ceux qui vivent en des lieux secs 2

et se nourrissent de froment, je les recommande fort; ils sont à la fois

digestifs et nourrissants.

'
Les poissons gras sont indiqués plus bas (22,1) parmi les aliments destines à être
rejetés à la suite d’un vomissement provoque.
TUAITE DE LA GOUTTE. 2(U

12, DE GAFiNIBUS.

î Caro auteiii laudancla est porcina in tota diæta ad fortitii-

dineiii homiimm reddendani ,


quia et atliletis hæc sola oirer-

2 tiir^ nunc autem, olim non, sic est. Sed apud'^ omnes nii-

tribilis est, at ventri attendentes ^ ;


nam humidiores ventres^
3 siccioribus, ignitiores vero frigidioribiis temperantur. Ego 5
I

I
autem dico de porcinis carnibus^, quia non existimo expedire
eas neque podagrico neque artbritico neque alii nulli qui ner-

vorum passionibus vexantur, forti nutriri'' cil^o, et maxime


I
si humida sint; cito enim et aliam aliquam læsioncm ingerit.
4 Pro qua re pessimam existimo esse porcinam carnem? quia lo

5 et bumida est et conturbat ventrem. Hædos^ autem et agnos


et vitulos multo melius digerunt^.; etenim digeruntur omnia

*
Je pense que cela veut dire «La : peut-être dire : «Mais il faut faire at-
« viande de porc se donne aujourd’hui «tention à l’état Hu-
du ventre.» —
« aux athlètes; elle ne se donnait pas midiorem ventrem. Ignitiorcm.—^ Por-
t( autrefois, » — ^ Aput. Notribilis. — cinas carnes, — ® Nolrici. — ’ Edos.
^ Adinvenlre adtendentes. Cela veut — ^ Digeruntur,

12. VIANDES DE BOUCHERIE.

I La viande de porc esta recommander en toute espèce de régime quand

I
il s’agit de forlilier; c’est pourquoi l’on donné exclusivement de celte

viande aux athlètes. Maintenant, du moins, il en est ainsi, mais non


I

I 2 jadis. Elle est nourrissante pour tout le monde, pourvu, cependant, que
Ion lasse attention à l’état du ventre; car, lorsque celui-ci est porté à
j

riiumidilé, il est tempéré par les desséchants; porté à l’inflammation,


3 il l’est par les rafraîchissants. Toutefois, à mon avis, la viande de porc
n’est avantageuse ni aux goutteux ni aux arthritiques; et, plus généra-
lement, les personnes qui ont des affections nerveuses ne doivent pas
prendre une nourriture forte, surtout si elle est humectante, car il en
-1 résulte hienlôt l’ingérence de quekjue autre affection. Quelle raison don-
nerai-je pour condamner la viande de porc,^ c’est qu’elle est humectante
5 et quelle trouble le ventre. Le chevreau, l’agneau, le veau, se digèrent

I
262 RUFUS D’ÉPHESE.
quæcumque crescunt, æqiie ^ non adhuc conturbant sicut por-

cina.

[12'’“.] DE PANE^.

Panes vero comedencli sunt, clibanites^, quia optime est i

coctûs, et bene fermentatiis, de farina confectus et non satis

5 miindus, sed iinius^ farinæ de tritico trimestri.

l 3 . DE VINO.

Vinum autem bibat rubeum, non satis vetustum neque 1

novellum. [Ad] diversos autem neque rubeum neque novellum 2

vinum laudo, neque in aliorum hominum diæta^ neque in


præsentia, non digerendo. Taies ergo ^ cibi et potiones ar- 3

10 thriticis utiles sunt, in usu accepti

^ Equæ. — ^ Le copiste a sans cloute tière. — ^ Uni farinius de trittico tri-

ici oublié le numéro du chapitre. — mestrem. — ^ Aliis hominibus dietam.


^ KXi^avhns pain cuit dans une tour- — ® Cibos. — ’ Accepta.

beaucoup mieux; et, en effet, ces animaux digèrent toutes sortes de vé-

gétaux, et ne troublent pas (le ventre) autant que le porc.

[12 *"*.] LE PAIN.

Il faut manger du pain cuit dans un four chauffé de tous côtés parce 1

que la cuisson en est parfaite, qu’il soit bien levé, fabriqué avec une fa-

rine qui ne soit pas trop pure, mais avec celle du blé de trois mois'.

l 3 . LES VINS.

On boira du vin rouge ni trop vieux ni trop jeune. Pour les personnes I-

quelconques, je ne recommande ni le vin rouge ni le vin jeune; fiin et

l’autre sont indigestes pour tout le monde, et particulièrement pour les

malades dont il s’agit ici. Tels sont les aliments et les boissons usuels 3
propices aux g<èulteux.

^
Cp. Oribase, Coll. méd. 1, viii, i et la note à la fin du t. I p. 663.
,

’ Peut-être qui a trois mois d’emmagasinaqe. Cp. Oribase, Coll. méd. I, i, 8.


TRAITÉ DE LA GOUTTE. 263

l4. (JUOMODO OPOr.TET GIBARE IN ACCESSION IBUS PÜDAGRlCOS.

1 In inllammationibns aquam magis qiiam vinmn laudo, et


2 ova magis quam cames. Adhibere autem nullam novam ^ est

fomentationem noviter cibato^; periculum^ enim contra tra-

3 here carnes adbuc fomentando crudum^ cibo.Minoratur autem


4 ex frigdore. Primo ergo ofTerimus mulsam quam vinum bibere , 5

5 cotyla una hoc ;


et potio et medicamen est. Et postea de supra-
dictis^ad manducandum ministrabis® cibos per singulos dies,

1
G considerando magis qui"^ expédiant ventri. Si enim solutus non
!
est, opus est elixis uti omnibus^; et ex oleribus beta et malva

I
et lapathium ^ et mercurialis et molle cnicu ; iottas autem J o


Nova est fumentatio, — ^ Exerci- est le carthamus tinctorius, plante pur-
tati. Je pense qu'on doit lire cibato, et gative dont on extrayait une huile bonne
traduire : «Il ne faut pas faire des fo- à manger. Molle cnicu signifiera la par-
rt mentatlons aussitôt après le repas. » Ce tie tendre de la plante, à moins que le
qui me décide, ce sont, dans la phrase texte ne soit altéré et c{u on ne doive lire

qui suit, les mots cruduni cibo. — oleum cnici. — On lit dans Ducange :

^ Periculus, partout. Contra trahire. « Juttà. Régula magistri c. xxvii : Statim


— —
,

Crudu. ® ® Me-
Supra dictos. « temperatain uno vaseposcacalida,aut,
nistrabis. — Omnia.
’ Quid. — ** — «si voluerint fratres, cum jiitta, (juæ
’ Lapatium. Mercurialem. Remarquez « semper amplius propter sitientes fieri

le génitif grec cnicu, hvÎ7iov. Le cnicus «debet in pulmentariis fortioribus, aut

;
l4. ALIMENTATION DES GOUTTEUX PENDANT LES ACCES.

1 En cas d’inflammation, je recommande l’eau plutôt que le vin, et des


!
2 œufs plutôt que la viande de boucherie. Ne pas administrer de fomenta-
tions aussitôt après le repas; car on risquerait de contracter les tissus

en les faisant pendant que la nourriture est encore crue (sc. non digé-
-4 rée). Or l’atténuation résulte du froid (?). D’abord donc nous proposons
de boire du vin miellé plutôt que du vin seul, la valeur d’une cotyle. Ce
5 mélange est toutensemble une boisson et un médicament. Ensuite
vous ferez manger chaque jour les aliments précités, en ayant surtout
iG égard au bon état du ventre. Car, s’il n’a pas été relâché, il faut employer
toutes sortes d’aliments bouillis : en fait de légumineux, la bette, la
mauve, la patience, la mercuriale mâle, la partie molle du cnicus; on
2G4 HLIFUS D’ÉPHÈSE
gallinæ sorbat et conchiilas^ maritimas. Si aiitem soliitiis est 7

venter, non opiis habet hæc; sed consiclente^ dolore,


, et panes
et carnes dandæ snnt. Optimum est autem, quemadmoduin s

et ad alias omnes diætas, panis^ minus et modicus cibus, si-

5 quidem temperandus est venter de prædictis rebus.

l5. DE SALSAMENTIS.

Et salsamenta aut pontica aut gadirica^. Sin minus, suffi- i-ü

ciunt ex aliis rebus saisi cibi^.

l6. DE DEAMBULATIONIBÜS ET VIGILIIS POST CIBOS.

Deambulandum aut quiescendum est; qui'enim post pran- l

dium cibo accepte dormiunt, quia humectantur ex eo, non

«galleta, aut calices sitienlibus porri- et que iotta gallinæ signifie un lait de
«gantur. Putat Menardus jiitlarn esse poule. Dans tous les cas, la forme iotla

a potionem ,
confectam ex lacté spissio- est à ajouter dans le glossaire de Du-
« rem idque
, elicit ex Gloss. Isid. verbis, cange. — ‘ Conculas. — ^ Considerato
ajnila lac lare ; ita ut non modo juUa dolore. — ^ Pane. Modicum. Cibum.
« reponat, sed et Zactare nomen neutrius — ^ Ponticos aut gadericos. Pontica,
ngeneris efficiat. » Il me paraît qu’ici le salaisons du Pont; yaSeipixâ, salaisons
sens du mot iotta ou jutta est déterminé, de Cadix. — ® Salsos cibos.

avalera des laits de poule et des coquillages marins. Si, au contraire, le 7

ventre est relâché ,


ces aliments ne sont pas nécessaires ; mais ,
une fois

la douleur calmée, on mangera du pain et de la viande. La meilleure 8

nourriture, dans ce régime comme dans tous les autres, c’est une petite
(juantité de pain et une alimentation modérée, si Ton veut régler le

tempérament du ventre, composée des choses énumérées plus haut.

'
l5. SALAISONS.

En fait de salaisons ,
adopter celles du Pont ou celles de Cadix. A leur \-i

défaut, il suffît de saler les aliments de n’importe quelle autre façon.

iG. DES PROMENADES ET DES VEILLES APRES LE REPAS.

Il faut se promener ou prendre du repos; car, pour ce (|ui est de I

dormir (aussitôt) après avoir pris un repas, comme il en résulte de


TRAITÉ DE LA GOUTTE. 265

i> lauclo; post^ cibos aut deambulare clebct^ aut quiescerc. Certe
j

3 si mcricliare ,
ante prandium meridiet. Diæta igitiir ar-

4 tliritico talis esse debet. Sin minus omnia deinceps paidatim


,

dicenda sunt; non enim oportet unum vocare^, ut omnia

5 neque in diæta neque in curatione scribenda sunt Suffîciunt

autem quanta in commemoratione medico talia dicere.

17. DE CATHARTICO.

1 De cathartico autem, quo^ oportet arthriticos purgare, sic

2 cognoscendum est. Optimum enim existimo bis in anno car-

I
3 tharticum debere accipere. In primis igitur purget intrante^
primum vere'^ antequam ebulliant bumores et effusi discur-

^ Nisi post. J’ai supprimé nisi. Ce — eu dans l’original nvi èyHa.Xeïv Szi et

. dernier mot est peut-être le commence- que le unum vocare ut signifiât : « Il ne


ment d’un membre de phrase dont le reste « faut pas faire un reproche de ce que. . . r.
I

serait omis. c. E. R. — ^ Débit partout. — ® Est. — ® Quihus. — ’ Extimo. —


— ^ Bult. —(

^ Il
)

se pourrait qu’il y eût


,

* Purgit intrantrante. — ® Vir.

l’humidité, je n’en suis pas partisan; après avoir mangé, on devra se

I
2 promener ou se reposer. Du reste, si l’on veut faire sa méridienne,

3 qu’on la fasse avant le repas. Tel est le régime à suivre pour les gout-
4 teux. Nous ne sommes pas tenus de donner un détail com[)let, et il ne
faut point qu’on nous fasse un reproche^ de n’avoir pas tout décrit en
I
5 fait de régime et de traitement. Il nous suffisait de rappeler les notions
médicales qui précèdent.

17. PURGATIFS.

1 Quant aux purgatifs on reconnaîtra de ,


la manière suivante ceux qu’il

2 faut administrer aux goutteux. J’estime qu’il est très-bon pour le gout-

3 teux d’être purgé deux fois par an. 11 se purgera d’abord au commen-
cement du printemps^, avant que les humeurs entrent en ébullition
et se répandent dans les articulations ^ et la seconde fois k l’automne*


Nous traduisons d’après ringénieuse conjecture de M. Littré.
’ Même prescription chez Galien , cité par Oribase, Coll. méd. VII ,
xxiii ,2,3.
* Cp. Oribase, Euporistes IV, exx, 3.
266 RÜFUS D’ÉPHÈSE.
rant per articiilos, seciinda aiitem vice autumno in Pleiadi-

biis, anteqiiam frigor adveniens congelet^ sangiiinem. Purgare 4

aiitem his medicaminibus ,


qiiibus phlegma- educitiir et qiii-

biis choiera; ii ergo liumores purgandi sunt bis catharticis,

5 qiiæ arthriticis expediunt. Nam hæc quæ aquosos^ purgant 5

humores, in hora^ quidem relevare videntui’ ægrotos, postea


autem magis nocent, et sunt omnino syntectica^.

l8. QCÆ SUNT QUÆ® NON OPORTET IN PÜRGATIONE DARE ARTHRITICO


cathartica’.

Scammonia, tithymallus, silvatica vitis, euphorbium, et l

coccus cnidius^, et his similia.

19. QUÆ SONT QCÆ ARTHRITICO DANDA SL^T AD PURGANDCM.

10 Dabis autem arthriticis maxime ellebomm nigrum usque 1

‘ —
Pliadibus. Congelit. - Flegma, cum. Scamonia tithymallos sllvaticam
, ,

partout — Hi qui
Hii. ^ acosos. — vitem. —® Coco guidiu. Kdxxos xvi-

^ Ora. — Sinüclicæ.
® '^wT-nxiixé. baie du dapliné-cnidium, purgatif
colliquatifs. — Quod. — ® ’ Catarti- drastique.

à l’époque des Pléiades, avant que les premiers froids fassent congeler
le sang. Purger avec les médecines qui font évacuer la pituite et la k

bile. Ces humeurs doivent donc être purgées au moyen de ces purgatifs,
qui sont avantageux aux goutteu;:. Quant aux médicaments qui purgent 5
les humeurs aqueuses chez les goutteux, sur le moment, ils paraissent
bien soulager les malades, mais ils leur font ensuite plus de mal (que
de bien) ; ils sont tout à fait colbquatifs.

18. PURGATIFS QU’IL NE FAUT PAS ADMINISTRER AUX GOUTTEUX.

La scammonée,la tithymale, la vigne sauvage , l’euphorbe, le kermès 1

de Guide, et les médicaments analogues.

1 9. PURGATIFS UTILES AUX GOUTTECX.

Vous donnerez aux goutteux principalement de l’ellébore noir jusqu’à 1


TRAITÉ DE LA GOUTTE. 207

Il ,
cui admisces^ sal et cocci gnidii modice semen; purgat
2 enim phlegma et choleram^ mediocriter. Dabis et polypo-
dium, et hoc ^ educit phlegma et choleram mediocriter; dahis
3 igitur et hoc^ <ii, purgat enim mitius. Et si vis elleborum
nigrum coquere cum ptisanæ succo® et dare, bene facis, et 5

4 polypodium similiter. Optimum autem catharticum ad ar-

thriticos purgandos est colocynthidis ^ enteriones < iv; pul-

ver super sparsus mulsæ aut aquæ hæc enim ;


potio subacido-
2
5 nicos etiam résolûtes educit humores. Sed et circa nervorum
6 passion es ^nullum ex bis estmalitiosum medicamen. Maximum lO

autem ego scio et manifestum adjutorium ad arthriticos esse,

quod^^ recipit colocynthidis interiones < xx, agaricu <x,


^ < Exprime drachme, — nés
la poids. est le génitif grec d' èvTspiciovv qui
^ Admiscis, partout. Sale et cocco gni- dedans, signifie le la partie intérieure,

diu. — Choiera. Polipodium. —


^ — Passionihus ^ Hic. ® nullus. Malitiosus. —
Choiera. — Hune. — Ptysanæ
® Qui. Coloquentidæ. —
® sucos. Agaricu, dya-
Succus ptisanæ 'autrdvrjs est la piKov. Ce mot est au génitif grec ainsi
décoction d’orge
,

filtrée. — ’
,

Optimus. que la plupart des autres noms de plantes


,

Catarticus. — * Coioquintidæ. Enterio- ou de médicaments.

drachmes, auquel vous ajouterez une légère dose de sel et de ker-


mès de Guide. Cette médecine fait évacuer modérément la pituite et la

2 bile. Vous donnerez aussi du polypode, plante qui fait aussi évacuer

modérément la pituite et la bile; vous en ferez prendre une dose de


3 2 drachmes, car il purge assez doucement. Si vous voulez faire une décoc-
tion d’ellébore noir et l’administrer, vous vous en trouverez bien ;
le po-
4 lypode pareillement. Un très-bon purgatif à l’usage des goutteux, c’est
encore l’intérieur de la coloquinte à la dose de 4 drachmes, saupoudré
d’une poussière de vin miellé ou d’eaii. Celte potion fait évacuer les
5 humeurs acidulées, même après leur résolution. Du reste, dans les

G affections nerveuses , aucun de ces remèdes ne sera nuisible. Pour ma


part, je connais une recette excellente pour les goutteux; elle com-
prend’ : intérieur de la coloquinte, 20 drachmes; champignon agaric.

C’est la tepà Pov(pov dvTÎSocus. Rapprochez ce texte de la vieille traduction latine


reproduite dans les Œuvres d’Oribase, t. V, p. 891. Voir aussi, plus loin, les fragments 46
et 61.
208 RÜFUS D’ÉPHÈSE.
chaiîiæclryos^ <c x, opopanacos <: viii, opu cyrcnaïcu^ <: viii,

sagapenii < viii, petroselinu c.v, aristolochiæ ^ rotuiulæ


<c V, piperis albi < v, cinnamomu <: iv, nardostachyos ^
<; IV, smyriies <c jv, crocu civ; mel autem tantum mittis^,
5 ut misceantur omnia. Oportet autem hoc medicamen frequen- 7

ter dare. Cathartica ergo non subilanea*' danda sunt, sed s

maxime subinde hoc^ dabis catbarticum, ex quo quam plu-


rime dandum est c iv in mulsa aut aqua; et salis admisces
oochlearium® unum, et melius et cito et facilius purgat. Ilæc 0

10 ergo sunt cathartica quæ podagricis et artbriticis expediunt.

20. PER VOMITU.M **


QUÆ PURGANT MEDICAMENTA.

Per vomitum purgat maxime elleborus albus; sed non exis- i

^ Camedreos. — -— Cyrinaicu. mettre, — ^


Subetaneas. SuJ)i lança pa-
^ Arlsto'ocia rotunda. Piper albu.— raît être ici opposé à subinde, cl siyni-
^
Nardoslacios. Smyrnis, par iotacisme, fier qu’il ne faut pas donner le purgatil

pour smyrnes, myrrhe. —


crfzüpvîjÿ, une fois pour toutes.— Hune. (}uam

^ Remai'quez, dans un texte aussi an- plurime, au plus. — Cocliarium. —


®

cien, mittere avec le sens français de ® Vomica [bis).

lü drachmes; germandrée, 10 drachmes; suc de panax, 8 di'achmes;


suc deCyrène, 8 drachmes; assa fœtida, 8 drachmes; persil sauvage,
5 drachmes; aristoloche ronde, 5 drachmes; poivre blanc, 5 drachntes;
cinnamome, 4 drachmes épi de nard, 4'drachmes myrrhe, 4 drachmes;
; ;

safran, 4 drachmes. Vous mettez du miel en quantité sulTisante pour mé-

langer le tout. Il faut prendre fréquemment ce remède. Ç)n ne doit donc 7-8
pas administrer ces médecines tout d’un coup, mais avoir soin par-dessus
tout de les donner par intervalle, à la dose maximum de 4 di'achmes,
dans du vin miellé ou deTeau. Vous y ajouterez une cuillerée de sel, ce 0

tjLii contribue à purger mieux, plus promptement et avec plus de facilité.

’l'els sont les purgatifs avantageux et aux goutteux et aux arthritiques.

20. REMÈDES QUI PURGENT PAR VOMISSEMENT.

(iC qui purge le mieux en laisant \oinir, c’est reliébure blanc, mais 1
TRAITÉ DE LA GOUTTE. 269

.2 tinio oportero ;
cvitancliis est crgo ut aliqiiod ^ pessimiim
mcclicamen; et si oporteat dare,'antea detur, quam ægritudo
3 fortissima fiat. Si autem ex hoe periculum esse existimaveris

levius aliqiiod^ medicamen [ad vomitum faciendum ^ re-

quins, quale est bulbus narcissi, in quo non est abqua ma- .3

litia; dabis autem bibere aqua ubi coquitur; aut stapbisagria^


4 trita in mulsaV quantum grana sunt ^v, bibq<t. Optimum est

autem cucumeris^' domestici semen cum staphisagria ;


minus
5 enim suffocat. In autem pedum dolore^, aut si in inferioribus

partibus artbritis dominaverit, humoris ^ per vomitum pur- 10

gatio utilior est; in superioribus^ autem si fuerit locis, per


ventrem melius educendus est bumor.
2 1. DE VOMITU.

!
I Quemadmodum et vomitus quidem ,
et bos laudo ad arthri-
^ Alicum. — ^ Leviorem alicum. — — M. Daremberg a lu sur le manuscril ;

’ Ad vomica. Ici les lettres sont effa- adv...ca. (g.e. r.) — ^ Facienda. —
cées; on distingue seulement un a à la ^ Stafidagria, et plus bas. — ° Cocu-
j

fin du mot; d’après le sens je crois qu’il meris. — Dolores. Artritcs. — ® IIu-

I y avait vomica; c’est


,

un mot que notre mor. Vomica. — ® Superiora. Loca.

;
manuscrit emploie en place de vomitus.
I

-
;
I

2 j’estime qu’il ne faut pas (l’employer). Il faut i’éviteij comme étant

i très-nuisible; et, si l’on doit en user, que ce soit avant que la maladie
3 ait pris tout son développement. Pour peu que vous y trouviez quelque
danger, essayez d’un médicament plus léger pour faire vomir, tel que
l’oignon de narcisse, qui est parfaitement inoffensif et que l’on prend en
décoction; ou bien encore la stapbisaigre broyée dans du vin miellé, en

4 potion à la dose de i5 grains. Une autre médecine excellente, c’est la

graine de concombre des jardins ,


mélangée avec la stapbisaigre, car elle

-b suffoque très-peu. Lorsqu’il y a douleur aux pieds, et (généralement)


I

j
si la goutte se porte surtout aux membres inférieurs , la purgation des

I
humeurs par les vomissements est plus efficace ;
si elle attaque les mem-
bres supérieurs, il vaut mieux faire évacuer les humeurs par le ventre.
I

2 ) . DU VOMISSEMENT.
j

1 En même temps que (pour d’autres affections) je préconise le vomisse-


,
270 lUJFüS D’ÉPHÈSE.
ticos et fréquenter jubeo ut fiant. Nunc igitur post cœnamf 2

Nunc autem coctionem dabis aquæ^, ubi decoxeris origanum 3

quantum très cotylæ^ sunt, temperatum cum oxymelle. Das 4

bibere et aut hysopu^ aut thymu similiter, et de raphanis^


5 solis intinctis in oxymelle salso. Qui autem vult post cœnam 5

vomere, consistente® prope dolore, in declinatione vomat; et

quæcumque desiderat, ante danda sunt ad’ edendum ab aliis

cibis^, et sic uteris.

22. DE DRIMYPHAGIA ET VARIIS CIBIS *.

Sint autem in cibo et^ raphani et cepæ, et salsamenta, et l

10 sinapi, et legumina, et pingues carnes et pisces pingues, et

^ Gêna, partout e. Dans le chapitre ner. X, 2.)


— ^ Aqua. Coctio signifie

précédent, il s’agit des vomissements ici une décoction. — ^ Cotylas. —


provoqués par des vomitifs ; ici et dans ^ Ysopu. Tymu. Ce sont encore des
le chapitre suivant, des vomissements génitifs grecs , xiaaÛTtoxt , ,
ici em-
provoqués après un repas. Cette inter- ployés partitivement. — ^ Rafanis.
prétation est justifiée par ce passage de Intinctas. Gela veut dire sans doute :

Galien au sujet du traitement de la scia- «et des navets, qui, seuls, seront
tique et de la goutte : « Il faut provô- « trempés dans l’oxymel salé. » — ® Con-
«quer les vomissements d’abord avec sistentes. Dolores. — ’ Alios cihos. —
« les aliments , en second lieu à l’aide ® Drimifagia et varies cihos. — ® Et et.

« des médicaments vomitifs. » [Sec. ge- Rafanos. Gepas. Salsamentata. Senajie.

ment pour les goutteux, et je leur recommande de le provoquer souvent.


Mais ici ce doit être après le repas. Vous donnerez une décoction dans 2-

de l’eau où vous faites cuire de l’origan à la dose de 3 cotyles tempérée ,

au moyen de foxyrael. Vous ferez boire de fliysope ou du thym et des 4

raiforts pris isolément, et trempés dans de l’oxymel salé. Si fon veut

vomir après le repas ,


la douleur étant presque calmée on vomira à son ,

déclin, et tout ce que le malade désire, il faut le lui donner d’abord,


pour qu’il prenne ensuite d’autres aliments : c’est dans ces conditions
que l’on emploiera (ces vomitifs).

22. ALIMENTS ÂCRES; ALIMENTS DIVERS.

On prendra pour nourriture des raifoiis, des oignons, des salaisons, I

de la moutarde et des légumes, de la viande de boucherie grasse, du


TRAITÉ DE LA GOUTTE. 271

pemmata omnia ^ de caseo et melle^ et oleo facta; et novis-

sime fomentationes impositæ ^ jejuno vomitum^ provocabis,

2 ut venter, quod suscepit, reddat. Deambulans aut qiiiescens

3 sit. Bibere absinthii succum^ dabis ad magnitudinem fabæ

4 in aquæ cyathis tribus*^. Pro qua re autem jubeo absinthium 5

bibere? quia mihi videtur quod et digestion es faciat et uri-

nas movere’^ expédiât, quæ ambo oportet arthriticis movere;


talis enim communicatio est et colo quæ et articulis est.

23. QUIA 11° DE COLO ARTHRITICI FIUNT.

1 Miilti quidem in articulo^® ulcus profundum habent et diu-

2 turnum; hi a dïarrhæa^^ moriuntur. Multi autem ex hoc in- lo

3 testino dolentes articules fortiter dolebunt. Non ergo negli-

^ Omnes. — ^ Mel. Factas. — ^ In- testin. — ® Ei. li, les articulations ar-
posltos. Jejunus. — ^ Vomicam. — ticuli. Cliolo. — Fort, legend. et. On a
® Absent! suco. — ® Aqua cyathos- traduit d’après cette correction, (c.

très. — ’ Movire. Quod ambos. — e. R.) — F. leg. colo. (c. e r.) —


® Cholo, quod. Colum, le gros in- Diarria.

poisson à chair grasse, de la, pâtisserie faite de fromage, de miel et

d’huile. En dernier lieu, on pratiquera des fomentations administrées à


jeun, puis on provoquera un vomissement, afin que le ventre rende ce

ï 2 qu’il aura absorbé. Que le malade se promène ou qu’il reste en repos,


1
3 vous lui ferez boire du jus d’absinthe le volume d’une fève dans trois

4 cyathes d’eau. Or pourquoi est-ce que je prescris de boire de l’absinthe?


Parce que je trouve que cette plante favorise les digestions et quelle est
j

I
avantageuse comme diurétique, double résultat à poursuivre pour le
traitement de la goutte, car il
y a une relation intime entre le côlon et
les articulations.

2 3. QUE L’ON DEVIENT GOUTTEUX AUSSI PAR LE CÔLON.

1 Beaucoup de personnes ont un ulcère profond et de longue durée cà

2 une articulation (au côlon?). Ces malades meurent de la diarrhée. Un


grand nombre d’entre eux, qui se plaignent de souffrir à cet intestin,
3 éprouveront une vive douleur dans les articulations. Tl ne faut donc pas
272 rUIFüS D’ÉPHÈSE.
genda est digestio, neqiie^ ventositas consueta qui eis solet
accidere. Periculum est enim hæc continere.

24. QUÆ SUNT QUÆ INFLATIONE.M TOLLÜXT.

Expedit ergo, ut ea, quæ inflationes adjuvant, adsumantur, 1

qualia sunt ruta, cyminu, anisu^ et anethi semen. Hæc iii 2

5 aqua cocta potui danda sunt. Et [ad^] ventriculuin oleo apo- 3

bregmata bicere, et sicca trita et in arnacicla^ sparsa inmitterc

supra.

2 5. DE CLYSÏERE^

Laudo autem et clysteres ad arthriticos, maxime his qui- 1

bus durum® fit stercus. Ex qua re? ut, unde articuli lædun- 2

10 tur, educatur. Tune ergo parati ad clysteres esse debemus, ut 3

evacuetur, aut aliquid”^ aliud. Communes ergo clysteres sunt ^

^ Ne quæ. Solit. — ^ Anissu; génitif nacis, peau d’agneau. — ® Clysteres.


grec, xv(iivov, dvhov. Aneti. — ^ J’ai ® Durus. — ’ Aliquit.
ajouté ad. dito^peyiia, lotion. — Ar-

négliger la digestion ni les gaz qui peuvent survenir d’une façon continue
chez cette sorte de malades; leur persistance offre du danger.

24. MOYEN DE SUPPRIMER LES FLATUOSITES.

Il est avantageux, dans ce cas, de prendre les (médicamenls) qui 1

aident à la sortie des gaz. Tels sont la rue, le cumin, l’anis et la graine .

d’aneth. Ces plantes sont prises sous forme de décoction. 11 est bon aussi 2_3p

de faire des lotions au ventre avec de l’huile ou bien des frictions à sec
avec une peau d’agneau.

2 5. DES LAVEMENTS.

Je recommande aussi les lavements pour les goutteux, surtout pour |

ceux dont les excréments sont durs. Dans quel but? afin de faire sorlir 2

les matières qui blessent les articulations. Nous devons donc préparer 3
des lavements ayant pour objet de faire évacuer, ou quelque autre re-

mède (analogue). Les lavements communs sunt simples; d’aulres sont A


TRAITÉ DE LA GOUTTE. 273

simplices, alii autem ut meclicamen præcipiic ;


^ ea quæ parti-

cipant ægritudini, hæc scribo; etenim sunt qui stercus solum


5 educent; nam alii^ alio modo inedicantur. Non satis credo
6 esse otiosum^, quod antiques medicos scio usos fuisse. Sunt

ergo pliarmacodes clysteres hæc : aqua, in qua colocynthis^ 5

decoquitur, et niger elleborus, et absinthium^, et abrotonus,

et centauria ,
et ruta ,
et hysopus ,
et iris ,
et git , et tblaspi

et nitrum^ magis quam sal, et sal”^ amplius esse debet quam


in aliis clysteribus ,
et mel amplius, oleum autem minus et
I

,
7 ipsum vêtus Oportet autem, quando tibi videtur talem 10

I
clysterem^ adhibere, antea aliquo leni^® clystere uti; etpostea

8 acrem injicies^L Prius enim considerare debes virtutem ho-

^ Cette phrase signifie sans doute : « Je lavement avec la coloquinte est noté par
« note principalement les médicaments Galien, Sec. généra y X,— Absen- 2. ®

«qui ont de l’action sur la goutte» (par- tius.Aprotanus. Ysopus. Ireus. Gitter.
ticipant ægritudini). — ^ Alias. — ^ Op- Thlaspeus. — — ® Nitrus. Sales. ’ Salis.

tiosum. «Je ne crois pas indifférent — Veterem. — Taie


Alios clysteres. ^ ®

«l’emploi de ces moyens, puisque les — Lene. Après


clystere. ma- uti le

« anciens médecins s’en sont servis ;


» tel nuscrit ajoute oporlit, évidemment inu-
est le sens que me paraît avoir cette tile. — Enices.
phrase obscure. — ^ Coloquentida. Le

médicamenteux je décris principalement ceux qui ont du rapport


;
à la

!
maladie (dont il s’agit); et en effet ce sont ceux qui feront évacuer les
excréments seuls; car telles autres maladies exigent une autre médica-
5 mentation (par le lavement). Je ne crois pas trop peu actif tout (îave-
1
ment) que je sais avoir été employé par les médecins de l’antiquité.

0 Voici donc des lavements médicamenteux : eau, dans laquelle on a fait

une décoction de coloquinte, d'ellébore noir, d’absinthe, d’aurone, de


I

centaurée, de rue, d’hysope, d’iris, de nielle, de cresson-tblaspi ; ajou-

I
tez-y du nitreplus que de sel et du sel plus que dans les autres lavements,
du miel en plus grande quantité aussi, mais de l'huile en quantité
I 7 moindre et qui soit vieille. Or il faut, lorsque vous jugez opportun
l’emploi de ce lavement, le faire précéder d’un lavement doux. Vous
I
8 donnerez ensuite à prendre celui-ci, qui est âcre. Car il faut, avant tout.
T/k RUFUS D’ÉPHÈSE.
niinis-, iiimis enim subitaiiea evaciiatio^ fada, iiliqne sangui-

nolenta. Posthæc lac - dabis polum, ut morclicata inteslina y

mitiget. Et diætas cave. Utique isti clysteres magis eos jiivant lO-i

quibus superiores articuli laborant, et quibus in lumbis^


diiiturni siint dolores, et qui iscbiadici^^ sunt; qui autem siib-

lerius, minus juvantur.

26. POTIONES QUÆ PER OS® DANTÜR.

Sunt autem et aliæ species curationis :


quæ in potionibns 1

dantur médicamenta. Scio enim et podagricos et sciaticos et 2

qui vocantur artbritici^’, liberatos fuisse potionibus istis, et

aliquibiis jam inviscatos poros’’ résolûtes fuisse. Oportet au- 3

tem non mox et de subito juvari se a tali medicamine spe-

rare^; etenim et in alio juvant tempore, quia et ægritudo

neque acuta est neque sic facile amputatur^. Ad impinguandos 4

* Evacuatlone. — Lactem.
^ Miliglt, — ^ Lumbos. — * Isciatici. — ® Ore.
Arlnticos. — Poros

,
sreapous co«crefio/t5.
,
— ® Sperit. — ® Anputatur.

tenir compte de la force du malade, et une évacuation trop brusque est

toujours sanguinolente. Après cela, vous ferez boire du lait pour adoucir 9

les intestins affectés de morclication. \eillez aussi au régime. Ces lave- 10-

menls soulagent toujours beaucoup les personnes dont les articulations

supérieures sont malades, ou qui ont des douleurs prolongées dans les

lombes et qui souffrent de la sciatique; mais celles dont la goutte affecte

les articulations inférieures en éprouvent moins de soulagement.

26. DES MÉDICAMENTS ADMINISTRES PAR EN HAUT.

Il
y a aussi un autre mode de traitement, qui consiste dans les mé- I

dicaments pris en potion. Je sais , en effet


,
que des podagres , des gens 2

affectés de sciatique et des goutteux, ont été délivrés par ces potions,
et que certaines d’entre elles ont eu pour effet de résoudre des concré-
tions visqueuses. Seulement il ne faut pas attendre de ce traitement un 3

résultat prompt et immédiat ; ces remèdes agissent plus tard, attendu

que falîection n’est pas aiguë et ne se laisse pas entamer aussi facile-

ment. A ceux qui veulent engraisser, on fera prendre une potion coin- 4
j
TRAITÉ DE LA GOUTTE. 275

ergo bibentes boc facit : cbamæieuces ^ decoctio pota etquin- ,


^

!
quefolium e radice^, aut helicbrysu comæ, et meu^ radix
discocta in aqua et pota juvat; et hypericon ^ similiter, et

cbamæpitys ,
et chamædrys; agaricum^ aulem ab omnibus
aliis plus magis juvat; potandum est autem cum oxymelle*^ 5

|5
quantum oboli sunt duo. Et asari decoctio pota hoc idem
præstat, et urinas provocat, et cito magis juvat; potest enim
et diffundere bumores viscosos consistentes ,
et glutinos dis-

solvere, et liberare viscosos.

27. DE ANTIDOTIS COMPOSITTS AI) PODAGRAM.

2 Invenimus igilur et alias compositas potiones. Ex quibus


est primus diacentauriu'^ ,
qui recipit : centauria, gentiaha^, 10
j

^ Cameleuces. Quinque folia. Quin- peganu hk 'avyclvov composition qui


quefolium ,
la quintefeuille. — ^ Radices. avait
,

pour base
,

la rue, 'zs'^yavov. Quel-


j

!
Elicrissu, génitif grec, éXt^pijaov. Go- ques-unes de ces dénominations sont res-
mas. — ^ Meu, fxifou, génitif grec; le tées dans la pharmacie moderne, par

i

méum. Radices discoctas. ^ Ypericon. exemple diacode de diacodion èid nœ-


Camipithes. Caniedria. — ® Agaricus. Stù)v
,

préparation qui a pour base le pavot.


,

I
Potandus. — ® Oximeîli. Obuîi. — ’’
Atd — ®
,

Gentianes. Aristolocia , partout. Ana


I
xeyTatipe/ov , composition qui avait pour est employé encore aujourd’hui en phar-
!
base la centaurée, comme plus bas dia- macie, et signifie de chacun.

posée comme il suit : décoction de tussilage, de racine de quintefeuille


ou de têtes d’hélicliryse ;
une décoction de racine de méum, prise en
I

potion, est encore d’un bon effet; de même le mille-pertuis, l’ive-mus-

cade et la germandrée; le champignon agaric est tout ce qu’il y a de

;
plus efficace; il faut en boire dans de i’oxymel la valeur de deux oboles.
5 La décoction de nard sauvage offre le même avantage et provoque les

urines; son effet est assez prompt; il consiste à faciliter l’écoulement des

I
humeurs épaisses stationnaires, à dissoudre les concrétions et à chasser

I les humeurs visqueuses.

27. MÉDICAMENTS COMPOSES CONTRE LA GOUTTE.

2 Nous trouvons encore d’autres potions composées. Au premier rang


'
se place la potion à la centaurée, qui comprend ; centaurée, gentiane,

18.

!
276 nUFUS D’ÉPHÈSE.
cjristolocliia rotiuula, ana lib. iiii; prasiu, petroselinu, careu,

scordiu, ana lib. ni; mel., lib. vi; conficis et iiteris. Item alium, 3

(liapegaïui, qui recipit ;


gentiana, aristolochia rotunda, ana
< iiii; centauria, chamædrys b ana < xiiii; rutæ silvestris

5 semen^, une. ii; mel, lib. v; conficis et uteris. Et aliæ^ qui- k

dem, quas Aiicistœ auctor laudat; scripsit^ enim in libris con-

fectionum sic : chamædrys, n; aristolochia rotunda, -î-

viiii; gentiana, viii ;


absinthium^, vu; centauria, i;

hypericu®, v; pbu, -f- mi; meu, ni; petroselinu, -j- ii;

10 agaricu, i; mel, quod sufficit. Item aliud : cbamædryos’^, 5

gentianæ, centauriæ, aristolochiæ, petroselinu, stœchados^,


agaricu., cyclaminu, in^; cyperu, lib. i; lini semen, lib. vs^®;

*
Caniedrios. — - Ici est un signe qui sentiu. — ® Ypericu, Fu. — ’ Canie-
a beaucoup de ressemblance avec celui dria. Gentiana. Centauria. Aristolocia.
de l’once, et que je crois en elFet dési- — * Stycados. — ® Ici manquent un
gnercepoids. Je l’ai remplacé par le mot mot de peu de lettres et le signe du
iinc'iœ .
— ^ Alias. Je ne sais ce que peut poids, illisibles dans le manuscrit. —
être Aucistæ auctor. — ^ Scribsit. Came- S mis après un chiffre exprime une
drios. -j- est le signe de l’obole. — ^ Ab- demie; vs =5 |.

aristoloche ronde, 4 livres^ de chacune; poireau, persil sauvage, carvi,


scordiuin (ou germandrée) , 3 livres de chacun; miel, 6 livres; préparez
et employez. En voici une autre, à la rue, comprenant :
gentiane, 3
aristoloche ronde, 4 drachmes de chacune; centaurée, germandrée,
i 4 drachmes de chacune; graine de rue sauvage, 2 onces miel, 5 livres;
préparez et employez. Il est encore d’autres potions que recommande k

l’auteur de \ Aiicisla (?); il écrit en effet, dans ses livres Des préparations
(médicinales), la potion ainsi composée :
germandrée, lo oboles ;
aristo-

loche ronde, g oboles; gentiane, 8 oboles absinthe, 7 oboles; centau- ;

rée, 1 obole; mille-pertuis, 5 oboles; phou, 4 oboles; méum, 3 oboles;

persil sauvage, 2 oboles; agaric, 1 obole; miel, quantité suffisante. —


Autre potion :
germandrée, gentiane, centaurée, aristoloche, persil sau- 5

vage, lavande-stœchade ,
agaric, cyclamen, 3 [livres de chacun] ^;jonc-
souchet, 1 livre; graine de lin, 5 livres 1/2; aloës, 5 livres 1/2; miel,

*
Ne serait-ce pas plulôt drachmes ?
-
Ou ? drachmes '/

^
Pieslilulioii roiijeclnralo.
TRAITÉ DE LA GOUTTE. 277

6 aloe,lib. vs; mel, quod sufFicit. Item aliiid : chamædryosb


gentianes, aristolochias ,
centauriæ, rutæ, æqiialis pensa; mel,

7 quod sufficit; dosis, < ii. Item aliud : nardostachyos^, myr-

I
rhæ, gentianæ, chamædryos, æquale pondus; mel, quod
j
8 sufficit; dosis, < ii. Item aliud : agaricum^ datum quolidie 5

9 multum juvat. Hiera purgat bene, data per singulos menses;

aut epilhymu^ et rheuponticu pulver, das scripulos duo per


singulos dies in mulsa, et unctiones^, et omnia quæ expë-
10 diunt. Item aliud : spica nardi, scrq3uli ^ viiii; rheu, -j- i s;

I
aristolochia rotunda ,
-i-'Vi; gentiana, ^m ;
smyrnes’^, -f- vi; 10

11 lauri bacca * purgata, lib. i; das scripulos duo. Observet'-^


autem ab omnibus, quibus^® non expedit uti; totum oportet
scire maxime quæ^^ edenda sunt.

jl2 Et non oportet de subito removere potiones aut de semel,

* Camedrios.Centauria. Ruta.Æquali. iotacisme, pour o-fxvpyr?? myrrhe, —



,

— ^ Nardostacios. Murra. Gentiana. * Uaca. ® Observit. Le sens est : «Il

Camedrios. Æquali. Pondéré. — ^ Aga- «faut s’abstenir de tout ce qui ne con-


ricu. Dato. Cottidie. lera. — '*•

Epi- «vient pas.» — Quorum. Totum,


thimu. Reuponlicu. — ® Unctionibus. qui suit, doit signifier en somme.
:

— ® Scripulos. Reu. — ’ Smyrnis,par Que.

— Autre
,

G quantité suffisante. :
germandrée, gentiane, aristoloche, cen-
taurée, rue, à poids égal; miel, quantité suffisante; à prendre à la dose

^7 de 2 drachmes. — Autre : épi de nard, myrrhe, gentiane, à poids égal ;

js. miel, quantité suffisante; dose, 2 drachmes. —


Autre L’agaric donné :

'

9 une fois par jour est d’un très-bon effet. Le remède sacré, pris une fois

par mois, purge bien; ou encore la poudre de fleur de thym et de


rbapontic (rhubarbe); vous en donnez 2 scrupules une fois par jour
dans du vin miellé, ou bien en onctions, et de toutes les façons où
0 elle peut convenir (?). — Autre : épi de nard, 9 scrupules; rhubarbe
1 obole 1/2; aristoloche ronde, 6 oboles; gentiane, 3 oboles; myrrhe,
1 6 oboles; baie de laurier épurée, 1 livre; dose, 2 scrupules.

2 Évitez tout ce qu’il n’est pas avantageux d’employer; il faut surtout sa-

*
Lecture conjecturale.
278 RUFUS D’ÉPHÈSE.
neque diurctica existimo confestim resolvere, quæ consuetus
erat bibere; sed paulatim subtrabendum est; sin minus, peri-
culum apoplexiæ fit, aiil aliam aliquam invictam incurrit pas-
sionem, quemadmodum scio Clemmagniti ^ contigisse. Ille 13

5 enim artbriticus erat, bibit igitur antidotum diacentauriu, et,

cum se leviorem sensisset, cessavit^ bibere; et ad passiones et

spasmos cum incurrisset, capitis apoplectus factus, mortuus


est. Scio autem et alium ex bac ipsa accidentia^ facta; sed iste 14

pingue et multum purgans, ipso^ evasit; et, cum removisset


10 usum clysteris de subito, mortuus est. Necesse est ergo ut 15

consuetos humores ad extrabendum paulatim deducat, ne,


dum resederint pessimi humores, collecti subito inférant mor-
tem.

^ Je ne sais comment restituer ce nom ce mol estropié je substitue ipso, par


propre —
altéré. Contegisse. - Cessabit. cela meme; mais cette restitution n’est
— Accedentia. Pingues. —
^ ^ loso. A rien moins que sûre.

voir complètement quels sont les aliments à prescrire. On ne doit pas re-

noncer brusquement à une potion ou dès que Ton n’en a pris qu’une fois ;

je ne suis pas d’avis non plus que l’on cesse les diurétiques que Ton est

habitué à boire, mais il faut les supprimer graduellement, sans quoi on

s’expose k fapoplexie ou à quelque autre atfection insurmontable, comme


j’ai appris qu’il en est advenu à Clemmagnitès (?). Affecté de la goutte, 13
il prenait la potion à la centaurée; puis, se sentant soulagé, il interrom-
pit le traitement : bientôt il éprouva des douleurs spasmodiques, et,

atteint d’une apoplexie de la tête, il en mourut. Je connais encore un 14

, autre malade qui fut victime du même accident; seulement, comme il

avait des humeurs, il se purgea beaucoup et se tira d’affaire; puis, avant

cessé tout d’un coup les lavements, il mourut. Il est donc nécessaire 15

d’évacuer graduellement les humeurs invétérées pour s’en débarrasser,


dans la crainte que ces matières très-nuisibles, séjournant dans le corps,

ne viennent, par suite de leur accumulation, à causer subitement la mort


du malade.
TRAITÉ DE LA GOUTTE. 279

28. QUI A AON ül’ORTEÏ DE .SUBITO PAÜSABE, UT NON


BIBANT POTIONES \

1
1 Opliimim est ergo, ut clictum est, non de subito removere^
2 potiones bis medicaminibus. Sed si et satis videtur, ut non-
dum expédiât ei bibere quæ erat consuetus bibere ,
non igi-

i tur tantum bibat, sed nec per singulos dies; sed aliquid ex

i hoc minuendo semper subtrahat amplius ,


et, non subducat de
subito.
1
!
29. DE CüRATIONIBUS.

1 Bonum est autem ut et abud purgetur; majoribus ab bis

I
2 medicaminibus purgandus est. Et si tibi videtur quia sanguis
superabundat^ in veritate, solvenda est vena, et vomitum
:

faciès, etsi per hæc dolor non quieverit; neque enim sit inli- lo

3 nitiones neque altero modo existenteL Ergo consuetudinis

!
1 Cette rubrique serait mieux placée mobere. — ^ Superhabundat. — Le
quatorze lignes plus haut, au-dessus des texte est ici très-altéré. Je n’ai pu y rien
j

mots Et non oportet. .


. (
c. E. R. )
— ^ Re- comprendre , ni même y rien deviner. Je

. .
t
, ! .l.
,
— ,

28. IL NE FAUT PAS CESSER TOUT D’UN COUP DE FAIRE PRENDRE LES POTIONS.

Le mieux est donc, je le répète, de ne pas renoncer subitement aux

2 potions composées des médicamenis précités. Mais, si l’on juge que le


j

malade en a pris suffisamment, supposé qu’il ne lui soit pas encore


W é avantageux de reprendre sa boisson habituelle, il faut, dans ce cas, ne
plus prendre autant de la potion, ni même en prendre tous les jours;
mais il faut qu’il en diminue constamment la dose et ne la supprime
pas subitement.

29. DES MODES DE TRAITEMENT.

1 11 est bon de varier les purgatifs (?) ; le malade doit être purgé avec
2 des remèdes plus réellement surabondance
forts (?). Si l’on voit qu’il
y a
de sang, il faut saigner et faire vomir, lors même que ces moyens ne
devraient pas apaiser la douleur; et en elTet on ne peut pour cela se
3 dispenser de recourir aux onctions et à d’autres traitements. Ainsi donc
280 RUFUS D’EPIIESE.
modus^ utique malus est, si de subito minuitur. Hoc ergo 4

commemorato ex omnibus curatio et diæta dicta est a me,


et non utique mibi videntur interrogante aliquo , omnia
dicta a me [non]^^ fuisse.

3o. ALIO MODO CURATIO AD PODAGRAS.

Digne^ igitur alio modo curationes'inveniuntur ad malain i

crois qu’il y a quelque lacune. Du moins grec de la partie d’ Aétius où se trouve


la phrase qui suit est sans liaison avec ce notre passage étant encore inédit, j’ai

qui précède. — Nous traduisons mais mis à contribution les manuscrits 2 192
sous toutes réserves en lisant : Neque et 2194 de la Bibl. nationale, k^iov
enim sine inlin. (c. e.r.) — ‘ Modum. Sé 6 VovZos, xcti erépovs Tpd-

,

Malum. 2
Commemoratio. Dictum. Tiovç eipiaxeiv (SovdvpaTûov •T^rpos to
— ^ Videtur. Interrogans. Aliquis. — Xenov vôaripa.'Èyù) pèv oZv èiti 7 œv xar*
^ J’ai ajouté [non] ;
mais le texte est TSoSas âpdpœv pevftari^opévcov êiratvco et

mauvais, la phrase obscure et le sens Tis là (pXéSta rà avœdev xarrovia èiti tous
bien douteux. — L’addition de non nous TSoSas êjnépvec œs TSpoç xà èv xvnpan
semble inutile. (
— Âétius,
c. e. r.) ® neKiprjct)\Léva. ^aiveTai yàp è^oyxovpeva
liv, XJI, chap. XXIV, a inséré ce cha- xà pôpia xaüxa dxpiSœs paXiala èv xw
pitre dans son ouvrage. Je reproduis ici xarp <5 Tœv ÇXsypovœi” êvevpsdrj xe x(à

le texte grec, tant pour établir l’au- èv xvxXci) TÔov ÇXe€ô5 v, xai 'nrXtjprj aï-

thenticité de ce morceau de Rufus, que paros xà ÇXé^ia. éparai oTtàpyovja. 01


pour montrer comment notre traduc- yàp TOtovToi pâXXov (^XéyovTai Zito xt?s

teur latin s’est acquitté de son olFice. On oSvv 7]s , xai yjxipoxxji xoTs yf/vy^poTs. Ei oZv
verra des différences entre le texte grec xàs Ç>Xé€as tis èxrépvet ùs è-nt twv xip-

et la traduction latine ;'mais peul-éti-e awVf oox dv &Ti êvvriTai èTTtppeîv to tsXîî-

ne doivent-elles pas êlie •îutièi'ement Bos oXpciTos ù)s TO Tsptv ù)s xaî ÇXeypo-
mises sur eompte du traducteur,
le vâs Tsoiéï», xai pàXiala èv x^ alparcoSeï
Aétius ayant pu remanier quelque peu Tsoêâypçc. Érrr Sè xwi» dXXcov dpBpœv, otov

ce morceau ,
qu’il s’appropriait. Le texte îcjy^tœv P evpaT 1^0 pévuv xaï tcov Tsepl tsv-

les moyens curatifs sont toujours nuisibles, si la cessation de leur emploi


est trop brusque. Cette recommandation faite, c’est d’après toutes sortes 4

d’autorités que j’ai indiqué le traitement et le régime, et, si l’on me de-

mande mon avis, (je répondrai que) je n’accorde pas indifféremment la

meme elïicacité à toutes les prescriptions que j’ai données.

00. AUTRE MANIÈRE DE TRAITER I.A GOUTTE.

11 est d’aulrcs moyens estimables de frailcr celle luneslc maladie; nous 1


TRAITÉ DE LA GOUTTE. 281

passionem, et laudamus ad pedum articulos, et laudo si quis

venam super planta incidit\ quemadmodum in sufFraginibus^

2 aut tibiis cirsos factos. Videtur enim modicum de ægri-


et

j
3 tudine, et intumescit^ fortiter. Si autem aliquis eam perinci-
I
dat, jam non potest supercurrere alter sanguis, ut inflam-

mationem faciat, et maxime si de sanguinis abundantia^ fit

podagra, cujus signa taliasunt : rubrus fit color circa pedem^,


! tumores autem exurgunt in pedibus ,
et venæ intumescunt,

I
'advv Ç>a/v£Tai rà (pXé€ict ’
si êè comme aujîaravant de façon à causer de
fxri, Hat STTl TOVTCüV êHTé(lV£lV xpv Tcè? Hvp- l’inflammation surtout s’il y a podagre
,

Tovpévag ÇiXéSag. — Il vaut la peine , dit sanguine. Lorsque la fluxion affecte les
Rufus, de trouver d’autres modes de autres articulations, telles c[ue les han-

j
traitement contre cette funeste maladie. ches et les coudes ,
les petites veines ne
S’il s’agit de fluxion aux articulations sont pas du tout saillantes. S’il en est au-

des pieds je ,
recommande l’excision d’en trement , il faut ,
dans ce cas aussi exci- ,

haut des petites veines qui descendent ser les veines devenues flexueuses. (Trad.

1

1
dans les pieds, comme pour combattre G. E. R.) ^ Le texte grec montre c[u’il

les varices crurales car on voit ces par- s’agit non d’incision, mais d’excision,
ties se
;

gonfler sensiblement, surtout dans — ^ Suffragines. Cirsos, xipaovs, va-


le temps de l’inflammation ;
des rou- rices. Factas. — ^ Intumiscit, et plus

I
geurs se manifestent autour des veines bas un i aussi. Je crois c[ue cette phrase

j
et l’on voit les petites veines se remplir signifie : «A peine la maladie se mon-

I
de sang. Les malades ainsi affectés « tre-t-elle un peu que la veine se gonfle
I éprouvent de l’inflammation sous l’ac- fortement.» Cela manque dans le grec
P tion de la douleur, et beaucoup de sou- d’Aétius. — Habundantia. Taies, Cette
i
lagement au moyen des réfrigérants. En .description de la goutte est, dans le
conséquence, si fon excise les veines, grec cl’ Aétius, placée auparavant.L’ordre
comme dans
j

le cas des varices, la sura- de notre traducteur me paraît préfé-



I

bondance de sang ne pourra plus affluer rable. ^ Pede.

lesrecommandons contre la goutte aux articulations des pieds; je re-


! commande aussi de faire une incision à la veine sous la plante, comme
2 lorsque les varices affectent les jarrets ou le tibia. Car on voit ces parties

se gonfler légèrement au début de la maladie, puis d’une façon plus


i3 sérieuse. Si fon fait une incision profonde à la veine, dès lors le sang ne
peut plus s’y renouveler, de sorte inflammation surtout quand
c[u’il
y a ,

la podagre provient de la pléthore, auquel cas le diagnostic est celui-ci :

'

rougeur autour du pied , formation de tumeurs sur la même partie ,


gonfle-
282 RUFUS D’EPHÈSE.
et totiis pes ignitus est, clolet, et, cum infrigdalur, gaïulent.

In aliis^ autem articulis similia patientibus non videtur vena; 4

sin minus, et in his incidi debet.

3l. DE CAUTERIIS" AÜT ESCHARIS IN ARTICÜLIS IMPONENDIS.

Sed^ et escharæ super articules imponendæ sunt, maxime l

* Totis. Ici le grec d’Aétius spécifie xai, xsplv yevéadai xsœpovs. TvcûgIsov
davantage. Je suis porté à croire que le pévxoi, Çnaïv ô Vov^os, d)s suc xô5v
texte de Rufus ayant eTri <5è tôjv dXXcav vTTopv^cov dpBpwv xacofisvoov xà ytvopsva
dpOpoùv, le traducteur a lu oXœv ; de sorte èXxrj èvacaxd sîaev. ÀAA’ oxav ai ovXaî
que dans la traduction il faudrait lire : (Tvvèpdp,(i)(TCv , icyyyv psycalinv xsapsyovac

in aliis autem articulis; ce qui rendrait xocs dpdpocs, cos prjxsxc vTîoèéy^scrdai xo

toute spécification inutile. — ^ Cautères. sncppsovxa xsspcxlœpaxa. — Cp. Cœl. Au-


Escas Inponendas.
,
— ^ Ce cliapitre est rel. p. 566. (Daremberg.) — Il faut pro-
aussi dans Aétius, liv. XII, cliap. xxv : duire des escarres, les unes au-dessus
Èa^âpas Toivvv êfxSXvréov ,
làç pèv de f articulation oùil
y a fluxion, les
dvootépo) TOU pev[i(XTi^o(iévov dpdpov, làs autres tout auprès, et les produire de
êè ê'yyvTépù) • fidXia'lct èè uaî xavTvpîcfi ‘
préférence avec un cautère, ou, à son
eî êè pri ,
ÇappdKois. IIoAu ye p.r)v dpei- défaut, avec des médicaments. Il vaut
vov icp Kavxriptcp * xaï yàp ô^vxepov mieux le faire avec un cautère ,
car celui-
Siaxalei xai ^t]p6xepov. Ka/siu èè ;^pj) ci brûle d’une manière plus pénétrante
xaOôXov èxt xôùv TOUS xs6èa.i pevpaxt- et plus sèche. Il faut cautériser en gé-
^opévœv xztpl xà a<^vpà éxaxépœs êv- néral les parties du pied où il y a fluxion
èodev Hcci êicodev tou xsoSos, èpsiSovxss aux deux chevilles intérieure et exté-

xovs xavxrjpas xaxà xœv èxeTae xexaypé- rieure, en appuyant les cautères contre
vœv (^Xeêéüv dvojxépco pdXXov xœv <jÇ>v- les veines qui passent là, plutôt même
pœv |Spa;^u. Kaieiv xs 7tai xov psxa^v xov un peu au-dessus des chevilles. Brider
peydXov xs xai xov xsXricrlov SaxxvXov aussi la région située entre le grand
xov xsoèos xonov, ôQsv pdXiala èioyjcov- orteil et le doigt voisin, surtout si fon
psvat ai (pXéSes ôpœvxai, xai pdXXov ai un gonflement des veines, no-
constate
péyialai. Ticri èè xai avxà (7vp(pépst èia- tamment des plus grosses. Pour quelques
xaisiv xà dpdpa, uxe vnopv^a xsdvv ôpà- malades , il faut même cautériser les ar-

ment des veines, inflammation de tout le pied accompagnée de douleur


et soulagement obtenu par les réfrigérants. Lorsque cette maladie ^

alfecte les autres articulations, la veine n’est pas saillante. S’il en est au-
trement, il faut aussi l’inciser.

3l. CAUTÈRES A POSER, ESCARRES À PRODUIRE SUR LES ARTICULATIONS.

Il laul aussi produire des escarres sur les arliculalions, surtout celles 1
TRAITÉ DE LA GOUTTE. 283

2 cum cauteriis factæ\ sin minus, medicamentis. Plus autem


melius est cum cauteriis^; etenim acutius incendunt et sic-

3 dus. Quæ autem^ oportet observare, qui uritur, ut non cito^


s[anenturj escharæ; aliquibus autem expedit^, ut ulcéra sanari

non permittantur. 5

32. ALIO MODO GURATIO DE ENCHRISTIS® ET EMPLASTRIS.

1-2 Est igitur alii”^ alia species curationum. Sed^ artbriticis de-

siccativa médicamenta sunt invenienda; fortia^ autem nimis

ticulations , lorsqu’on les trouve surchar- bien qu’avec peine, escaras. Je lis donc
gées de mucosités , avant qu’il s’y forme sanentur escharæ ce qui d’après ; , le grec
des talus. Il faut savoir, toutefois, dit d’Aétius, signifierait: «Il faut observer
Rufus que ,
les plaies engendrées par la « que dans ces cas les cautérisations
, ,

cautérisation des articulations chargées « sont de difficile guérison. » Cependant


de mucosités sont d’une guérison diffi- le sens du latin me paraît être qu’il ne
cile. Mais , lorsque les cicatrices se réu- faut pas guérir promptement ces plaies;
nissent, elles procurent une grande force et ce sens est d’accord avec la phrase
aux articulations qui de cette façon ne
,
, , suivante, laquelle manque dans Aétius.
reçoivent plus ies superfluités aflluentes. Or cette dernière phrase doit certai-
(Trad. c. e. r.) — ^ Scaras. Inponendas. nement appartenir à Rufus; elle ne
Cateriis. Factas. — ^ Cauteria. Incen- peut être du fait de quelque erreur du
duntur. — ^ Atem. Le grec d’Aétius a, traducteur. Il ne serait donc pas impos-
sur le lieu de la cautérisation, des dé- sible qu’ Aétius, faisant hâtivement sa
tails qui ne sont pas ici. Mais rien ne compilation , eût mal compris la remar-
prouve qu’ils aient appartenu au texte de que de Rufus. — ® Expediunt. — ^ Incris-
Rufus etqu’ils ne soient pas une addition tas. — ’ Ali alias. — * Sed non. J’ai sup-
d’Aétius. — ^ Ici des mots effacés ; je crois primé non qui est en contradiction avec
distinguer un s après cito ; puis on lit tout le reste du chapitre. — ® Fortes.

qui sont causées par les cautères, ou, à leur défaut, les médicaments.
2 11 est préférable de recourir aux cautères, car ils brûlent d’une manière

3 plus pénétrante et plus sèche. Il faut avoir soin (jue l’articulation ainsi
brûlée ne guérisse pas trop vite. Dans certains cas, il est avantageux de
ne pas laisser les plaies se cicatriser.

32. AUTRE MODE DE TRAITEMENT PAR LES ONCTIONS ET LES EMPLATRES.

Il existe une autre sorte de traitement. Pour les goutteux, il


y a lieu
de faire un choix parmi les remèdes dessiccatifs; s’ils sont très-actifs.
284 RUFUS D’ÉPHÈSE.
desiccando ,
subtracto hiimore liquido, duriliam générant de
liumore spisso ,
et faciunt poros. Erasistratus autem jussit in 3

articulis ponere humorum virtutes, ut reprimatur ^ plénitude

venarum. Sunt autem adjutoria : sunt quæ inlinuntur, snnt 4

5 quæ in linteo ducuntur et sic imponuntur; omnia autem quæ


desiccare possunt ,
qualia sunt Andronos^ et Polyidis^ tro-

chisci. Sed et sulfur cum aceto, et stypteria et myrices^ folia 5

trita cum gaila et myrrha et aceto Inlinis autem ® cubitos 6

dolentes, brachia, genicula, coxas, pedes, tibias, et alia loca

10 quæ dolent similiter. Hæc ergo prohibent rheuma supercur- 7

rere in articulis. Et emplastra quæ desiccant similiter, qualia 8

sunt hicesiu'^, et diaiteas^ et quæcumque sunt de asphalte^


^ Repræmatiir. Galien Sec. gen. ,
X , iii, trocliisque jadis célèbre dont Galien
parle d’un épithèmed’Erasistrate propre donne la composition. Sec. gen. V, xi.

à résoudre les concrétions goutteuses. — ^ Trociscus. Solfor. Stiptiria. My-


— AvSpoûvos Tpoyjaxoç ou àvèpœviov ricis, — ^ Murra. Acetum. — ® Autm.
était une composition ainsi nommée Cobitos. Brada. Genocula. — ’ Icesiu,
d’après le médecin Andron, et qu’on îxeaiov. C’est le nom d’un emplâtre;
peut voir dans Paul d’Egine, IV, xxv. voy. Galien , Sec. gen. IV, xiv. — ® Diæ-
A peu près la même dans Celse que teas. Le diaitéas était un emplâtre dans
dans Paul d’Egine, cette composition lequel entrait le saule, héa —
® As-
.

est très-dilîérente dans Aétius, XIV. — palto. Calciteos.


^ HoXvdèov o(ppa.yls est le nom d’un

par suite d’une dessiccation excessive, après avoir épuisé l’humeur


fluide, ils donnent de la dureté à l’humeur épaisse et produisent des
calus. Erasistrate prescrivait de porter l’action des humeurs sur les arti- 3

culations, afin de réprimer la pléthore. Voici donc les remèdes à em- 4

ployer : il
y a les linimenls, notamment ceux qui sont étendus sur un
linge et que fon applique de cette façon; puis tous les dessiccatifs, tels

que d’ Andron
et de Polyide. Il
y a aussi (un liniment
les trochisques 5

ainsi composé) : soufre et vinaigre, alun, feuilles de bruyère triturées


avec de la galle, de la myrrhe et du vinaigre. V^ous appliquez ce lini- 6
ment sur les parties malades, soit les coudes, les bras, les genoux, les
cuisses; les pieds, les tibias et autres régions analogues où se produit la

douleur. Ces substances empêchent la fluxion d’affecter les articula- 7

tions. Citons encore entre autres emplâtres dessiccalifs \'hicésiiim,h


, ,
cliai- 8
9 TRAITÉ DE LA GOUTTE. 285

et pice et clialcitide confecta. Sufficiant hæc de enchristis ^ et

10 emplastris dixisse. Non enim peccas, si résina iniinas totnm


11 corpus et articulos. Et quand o non linis^, siccis uteris fric-

tionibus, et sinapi superspargis aut cardamum; etenim ex 5

bis magnum adjutorium fit ,


si solum eis ante evacuationem

12 aliquis voluerit uti. Usque hic ergo curationem dixi ad totam


artbritidem^ passionem ,
ut omnino sanus esse videatur, qui

præsumit sustinere et non recedit aut per mollitiem aut per


negligentiarn. 10

33. IN SÜPERPOSITIONE^ RHEUMATICA CüRATIO.

1 Deinceps autem ad dolores rheumaticos adjutoria sunt di-

2 cenda et ad inflammationes articulorum. Oportet enim et

^ Incrista. Emplastra. Resinam. — «Traitement, quand il


y a complication
- Lenis. Senape. — ^ Artritem. — de douleurs rhumatismales. »

Superpositionem. Ce litre veut dire :

téas, et tous ceux qui se coraposent de bitume, de goudron et de cala-


-10 mine. En voilà assez sur les liniments et sur les emplâtres. Vous ne ferez

pas mal de pratiquer une onction générale de résine sur tout le corps ,
et

j
11 notamment sur les articulations. A défaut de liniment, vous pouvez re-
courir aux frictions sèches et saupoudrer de farine de moutarde ou de
I

I
cresson; car ces remèdes sont d’un grand secours, pourvu que l’on ne
les emploie pas autrement qu’avant la déplétion.

12 Tel est le traitement que j’ai à prescrire contre toutes les affections
articulaires, et je crois pouvoir garantir la guérison cà quiconque voudra
f le supporter, et ne sera pas arrêté par la mollesse ou la négligence.

33. TRAITEMENT A SUIVRE QUAND IL Y A COMPLICATION DE DOULEURS


RHUMATISMALES h

1 Maintenant nous avons à parler des remèdes contre les douleurs


2 rhumatismales et contre l’inflammation des articulations. Il faut les cal-


Traduclioii proposée par M. Littré.
280 RUFU8 D’ÉPHÈSE.
hæc mitigare velociter, sicut convenit. Aliquibus enim suflicit,

si solum mediocriter par[egorica^ adhibeantur. Opojrtet ergo 3

hæc adhibere doloribus; ante quidem per clysterem'^ venter

est subducendus molli clystere, post hæc cibo^ et potu ab-


5 stinere in primis diebus. Si autem replelis cibo dolores in- 4

choaverint, vomere jubés; et, si videris eum sanguine^ esse


repletum, phlebotomas. Prohibitiones enim istæ inflamma- 5

tiones pedum minuimt.

34. DE IXFRIGDANDIS® ARTICLLIS.

Arliculi autem si infrigdari se quærunt, cataplasma adbibes l

10 apium cum pane tritum; et porcacla® similiter. Similiter au- 2

tem et polygonus”^, et papaveris folia, et strycbnus^, et elxine

id est vitrago^, et cotylédon^®, et hyoscyamus, et plantago,

^ Ce que j’ai mis entre crochets est ef- — ® Le mot correct est porcilaca.
face; j’ai restitué d’après le sens générai. ’ Poligonia. — ® Strignu. — ® Vitrago
— " Clystere. — ^ Cibos. Incoaverint. ou vitriaria, ou urceolaris, pariétaire,
— * Sanguinem. Flebolomas. — ® In- éX^ivrj. — Cotilidona. Yoscyamu.
f'rigdandos. Articulos. Adhibis. Appiu. Plan tagine. Peristereone.

mer promptement par les moyens convenables ;


car, pour certains ma-

lades, il suffit d’administrer des adoucissants à faible dose\ Il s’a^t 3

donc de les appliquer sur les douleurs; mais, auparavant, on doit don-
ner un lavement émollient pour faire évacuer le ventre, puis, pendant
les premiers jours (du traitement) ,
prescrire l’abstinence en fait de boire
et de manger. Si le malade a l’estomac plein au moment où commencent 4

les douleurs, vous le faites vomir; s’il


y a pléthore manifeste, vous
saignez. Les moyens prohibitifs diminuent l’inflammation des pieds. 5

34. RÉFRIGÉRATION DES ARTICULATIONS.

Si les articulations demandent à être rafraîchies, vous faites un cala- 1

plasme d’acbe triturée avec du pain ou d’euphorbe péplide, indilférem-


ment. On emploie aussi pour le faire la renouée, les feuilles de pavot, 2

la morelle à fruits noirs, la pariétaire ou helxiné, le cotylet ou nombril

*
On tradnlt d’après la roslilution conjecturale de M. Littré.
TRAITÉ DE LA GOUTTE. 287

ot peristereonis folia, et coniii ^ comæ; bis cnim et panis

3 miscendus est, siciit dictiim est. Melius autem est, si cum


alpbitis^ misceatur vêtus cata plasma; et ipsa alphita sola cum
4 aceto soluta, cataplasma impone. Sed et si cum succo^ supra-
5 dictarum herbarum alpbita teras et inlinas, bene facit. Et 5

adbuc crocu et opiu et rbamnu^ succus et psilliu, et alia bis

G similia. Non est autem inutile et ptygma^ imponere de oleo


7 roseo et aqua infusum^. Omnia autem non oportet nimis in-
frigdare; convertimlur enimintus inflammationes per nimium
frigdorem ,
ut graciliores videas esse articulos convcrsos ,
lo

et dolores sint fortiores ,


et intus inflammationes consistunl.

35. QUÆ CALEFACIUNT CATAPLASMATA ^

1 Qui autem calefacientibus juvanlur rébus, bis cataplasma

^ Coniu génitif grec, xœvtou, ci- plusieurs doubles. — ® Infusas. Après


giië. Comas.
,

— ^ Allita, partout pary! infusas il


y a adponere; j’ai supprimé
Veteres. Cataplasmas. — ^ Sucos. — ce mot inutile et provenant d’une er-
^ Ramnu. Succos. — F. legend. apiii, reur de copiste. — ’ Les parties tumé-
ache. (
c. E. R.) — ® Compresse pliée en fiées s’affaissent. — ® Cataplasmas.

de Vénus, la jusquiame, le plantain, les feuilles de verveine et la tête

de la ciguë. Toutes ces plantes doivent être mélangées avec du pain,


3 comme on vient de le dire. Mais il est préférable de mélanger les vieux
cataplasmes avec de la fleur de farine. Cette farine jetée seule dans du
4 vinaigre, vous appliquez le mélange en cataplasme. Triturer la farine

avec le jus des plantes précitées, pour en faire un Uniment, est encore
5 une bonne recette. Citons aussi le suc du safran, de fâche (î^), du ner-
G prun, du plantain-psyllium et d’autres plantes analogues. Il n’est pas

mauvais d’appliquer une compresse imbibée d’buile aux roses et d’eau.

7 II ne faut pas exagérer le rafraîchissement, car une fraîcheur trop in-


tense porte l’inflammation à l’intérieur, et il en résulte un affaissement
des articulations tuméfiées, une recrudescence de la douleur et une in-

flammation qui se fixe à l’intérieur.

35. CATAPLASMES RÉCHAUFFANTS.

1 Lorsque les malades se trouvent bien d’être réchauffés, il faut leur


288 RUFUS D’ÉPHÈSE.
adhibendum^ est de pane in mulsa cocta, aut farina simiiiter
hordeacea cocta; simiiiter et lini seminis et feni græci^ farina.
Utiliora enim sunt, si in ficorum decoctione ea quæ prædicta 2

sunt coquantur. Et ipsæ^ ficus cum vino tritæ cataplasma 3

5 imponatur; et orobus id est ervum muccinatum et tricosci-

natum^, farina in mulsa cocta cataplasma imponas; et lolii

farina simiiiter.

36. AD NIMIUM HÜMIDAS PODAGRAS.

Quibus autem bumidi sunt articuli, desiccativis® uteris 1

adjutoriis, quale est cyperus coctus in nielle, et aleus’ cum


10 aceto, et asphaltus^ cum bordei farina coctus, et pecula^ si-

militer^® cocta cum bordei farina. Ea quæ dicta Fortiora sunt. 2

’ Adbibenda. Coctum. Hordiacia. — aleum ail; la forme aleus est à ajouter.



,

^ Greci. Decoclionem. — ^ Ipsos. Ficos. **


Aspaltu. —
Ducange a pegula et
®

Tritos. — ^ Orobu. Herbum. Muccina- pegola poix, en italien pegola. La forme


,

tum paraît signifier nettoyé; il n’est pas de notre manuscrit doit être ajoutée; le c

dans Ducange. Quant à tricoscinatum au lieu du^ montre quelle est antérieure

il
y est sous cette forme incorrecte, tri- aux formes recueillies par Ducange et

cocinare, cribler. — ^ Mulsaccota. — qu’elle sert de transition entre pix an-


® Desiccatibis. Mel. — ’ Ducange a cien et pegola moderne. — SemiUter.

mettre un cataplasme de pain et de vin miellé cuit, ou de farine d’orge


cuite, ou encore de graine de lin et de fenugrec. Ce qui est meilleur 2

encore, c’est une décoction de figues dans laquelle on fait entrer les

plantes précitées. On applique aussi un cataplasme de figues triturées 3


avec du vin; avec l’orobe, c’est-à-dire fers nettoyé (?) et criblé jeté

dans du vin miellé cuit, vous faites encore un bon cataplasme'; de


même avec la farine d’ivraie.

36. [remèdes] contre la podagre très-humide.

Pour ceux qui ont les articulations humides, vous aurez recours aux 1

médicaments dessiccalifs, tels que le souebet cuit dans du miel, f ail jeté
dans du vinaigre, et le bitume cuit avec la farine d’orge. Ces remèdes sont 2

*
Cp. Oribase, Coll. mèd. IX, xxxviii.
TRAITÉ DE LA GOUTTE. 289

3-4 Mitiora cnim sunt, qiiæ sequntiir. Mediocriter autem desic-

cat lenticla ^ in frixoria frixa, et farina ciim nielle^ cataplasma

iniposita; orobus frixus, farina ejus similiter; autprasium^

5 cum sevo caprino malagmæ modo impositus. Heliotropimn

viride partes duas ,


seburà ^ hircinum partem unam admisces , 5

et imponis; quod si siccat^medicamen ovorum'^ vitella addis.


,

6 Aut sébum caprinum aut vervicinum cum stercore caprarum


et crocodili snperpones mixta.

Sy. FOMENTATIONES.

1 Solutis enim articulis et diffusis humoribus existentibus^,

fomentationes stypticæ^ adbibendæ sunt, qualia sunt salicis 10

foiia, aut corticis decoctio^®, et schænus, et myrta, et cu-

^ La forme latine est lenllcula, len- la ligne au-dessous; genre d’erreur fré<

tille. — ^ Mel. — Prasiu. Capruno. quent dans les manuscrits. Je les ai

,
— * Modum. Eliutropiu. — ® Sebu. supprimés. — ® Siccat est sans doute
Hircinu. Après admiscis [sic] le manus- pour siccatur, et doit signifier se sèche.
crit a ovarum (51c) vitella. Ces mots me — ’ Ovarum. Sebu. Caprunu. Berbi-

;

paraissent de trop; ils proviennent sans cinu. Stercus. Corcodilis. ® Existen-



I

doute d’une erreur du copiste, qui les tes. ® Stipticas.’Adhibendas. — De-


aura répétés ,
parce qu’ils se trouvent à coctionem. Scinu.

-4 les plus actifs. En voici maintenant qui sont plus doux. La dessiccation
est modérée avec un cataplasme de lentilles frites dans la poêle et de
I
farine mélangée avec du miel; ou encore celui de poireau mélangé avec
ï 5 de la graisse de chèvre, appliqué comme cataplasme émollient. Vous
\ faites un mélange de deux parties d’héliotrope vert contre une partie de
graisse de bouc, et vous posez le cataplasme. Si le médicament est trop

; 6 sec, vous y ajoutez des jaunes d’œufs. Il y a aussi un cataplasme composé


de graisse de chèvre ou de brebis mélangée avec la fiente de chèvre et
j

:
de crocodile.

i
37 . FOMENTATIONS.


; 1 Lorsque les articulations sont relâchées et que les humeurs sont dif-

Ij
fuses, on a recours aux fomentations astringentes, telles qu’une décoc-
tion de feuilles ou d’écorce de saule, de jonc, de myrthe, de cyprès.

'9
200 RUFUS D’ÉPHÈSE.
p^essus^ etsulfur vivum cum aceto calido mediocriter. Agen- 2

dum est et in his, ut non indurescant articula ;


propter quod
inihi videtur post istas fomentation es molliter refricare, et

pinguioribus unctionibus unguere. Omnes ergo in inflamma- 3

5 tione positos in requiete^ habere oportet. Hæc est enim in 4

inflammationibus podagræ curatio.


Finit Rufi de podagra^ féliciter. Deo gratias.

* Copressu. Solfor. Vivu. — ^ Requiaem. — ^ Podagras.

du soufre vif^ mélangé avec une quantité de vinaigre médiocrement


chaud. Il faut s’attacher, en employant ces médicaments à , éviter l’indu- 2

ration des articulations. C’est pourquoi je trouve bon, après f emploi de

ces fomentations, de rafraîchir doucement et d’appliquer des liniments


.assez gras. 11 faut que les malades, dans la période d’inflammation, se 3

tiennent dans un repos absolu. Tel est le traitement de la goutte lors- ^


qu’il
y a inflammation.

^
Probablement le Q-s7ov âitvpov d’Oribase. {Synopsis, II, lvi, 66.)
POr<tOY E$E2I0Y
ER TÛN rAAHNOÏ

1 .

ITspr iieXaîvïjs ^ •
(Galien, éd. Chart. III, p. i65; éd. Kühn, V,
p. io5.)

Tmv Sè vecoTspcov ^ ctpiala. yéypaTrlai 'srept (JtsXayxoXi'as tôj

É^£<7/w Pov(p(p. Kou' Tis evXoyœs âv (pani, yL7]Sèv èvSetv to7ç tcoltoL

Ç>v(7iv àK0V0V(7iVy ovx, êptaliKMS dvTiXéyeiv zspooupovp.évoi5 y oTrep

éniTrXe^G-l ov ovx bXiyot tôov vecoTspMv iarpr^w è^vXcücjaVy xa\ [lol-

Xicrla oi xotXovvTes éoLVTOvs Eipaa-io-1 pazeiovs xoà Ao-KXvTriaSst'ovs 5

xoà fjLeSoSixovSy x.t.X.

‘ Galien vient de nommer Plistonius ,


Praxagore et Philotime.

FRAGMENTS

DE RUFUS D’ÉPHÈSE
EXTRAITS DE GALIEN.

,
SUR L’ATRABILE, LIV. VII.

Celui de tous les modernes qui a le mieux écrit sur la mélancolie,


c’est Rufus. On peut alTirmer à bon droit qu’il ne laisse rien à désirer

à ceux qui le suivent naturellement (de bonne volonté?) sans


, parti pris

de le contredire et de le chicaner, ce qui est trop souvent la prétention


de beaucoup de médecins contemporains, et surtout de ceux qui se font
appeler Erasistratiens, Asclépiadiens et Méthodiques.

'!)•
‘292 RUFUS D’ÉPHÈSE.

Mepî Hpdo-ecov xai Swapecos rcov difkœv (papfxdxMv, ç'. (Ed. Cliarl. XHI,

p. i44; éd. Külin, XI, p. 796 .)

Ka} pièv Srj Koà Pov(poj È(psa-ico turoXXà ptèv xàv to7s 3-s- 1

potTrevTixoïs ysypoLirlai (pdppLotxoL, xou 'urep'i BoTai^ôîr Sè

Si* é^apL£Tpcov èiïwv c7vyx£nou rsTlapa.

rispt (7vvdé(ject)s (pcLppàxcov x&v xa^à totxoxjs. A'. (Ed. Cliart. XIII, p. 334 ;

éd. Külin, XII, p. 425 .)

Tb Sè oLTtb TpayoTTCoycovos avTixpvs vp.7v êSoxsT 'srept tov Xa- 1

5 Savov XeXiyOai, Kaz yoLp G-vpL7Te(pœvï]T0Li 'urpo? ’ïolç ^OlCLv^oLÇ Sia- 2

Oéaeis àppiOTlsiv * xa) 77 yévea-is aviov xarà tol yéveia iwv Tpdywv

£v Tiari ywpiois è'Kiyiyvz'iai, Ar]Xo7 Sè touto xa) Pov(po$ b E(p£<7zos 3

Sià iôûvSq tmv èi:d)v*

AXXo }>é 'usov 711TOL yaXcLV Èpép^cov Xrjhavov eiipois '1

10 Aîyœv àpÇi yévsior rô y dp xoLzadipiov ai^i,

SUR LES TEMPÉRAMENTS ET VERTUS DES MEDICAMENTS SIMPLES, LIV. VI.

Quant à Rufus d’Ephèse, il a parlé de beaucoup de médicaments dans 1

ses Thérapeutiques, et il a laissé sur les Plantes un ouvrage en quatre


livres écrit en vers hexamètres.

SUR LA COMPOSITION DES MEDICAMENTS SELON LES LIEUX, LIV. I.

Le résidu de la harhe-de-houc (salsifis?) nous a semblé donner lieu à 1

une explication se rapportant clairement au ladanum. En effet, il a été 2

reconnu qu’elle concorde avec des dispositions de même nature, et son


origine, dans certains pays, se rattache au menton des. boucs. C’est ce 3

que fait voir Rufus cf Ephèse dans les vers qui suivent :

«Tu trouveras une autre variété dedadanum dans la contrée des 4


FRAGMENTS EXTRAITS DE GALIEN. 29o

K/(t7oü âvdrjévTOs sTté^iievai awpa 'CîérrjXa.

Toû §’ «TTO XoLyyrjevTOç àveirXijcjdrjaav oXoi(prj5


5 [335]
Aïyes vTvai XcLCTii^cn yeveià(7i, 'aXsvpà ts 'zsàvTa.

6 Oü (xèv hy vovaois TÔhs xàXXiov, dXX’ àpa 'usvoii)

È^O)(pv, ovvsxcc 'Zü'oAAà pLspuypLéva (pâpp.aK sypuaiv 5


kpi^pàGi oîà TS yaioL (pvet 'üsehîoujiv Èpép.£cûv \

Même ouvrage, Z'. (Éd. Ch. XIII, p. 55i; éd. K. XIII, p. 92 .)

1 AXXo dvœSvvov zsÔtkt^iol^^ w ^pwptar 'zs’apà PovÇ>ov ^ ptar^pa-

yopov (pXoïov Z. S', XiËolvov Z, s, 'üssirépecos Xsvkov /S' ç", Kpo-


KOV jL s'y VOO-KvdpLOV (T%SppLOLTOS S' y OlïOU p.ï]K(»)VO$ <S y
C7(XVpvriS

jL s'y vdpSov rpiûüGoXoVy xa,(Ji'as pLsXou'vtjs Z. S'y Xelot zsoiïiŒaç àva- 10

^ Le texte qui suit la citation des vers datif, 'uspbç aîfioTilvïxoùs xal xoiXiaxovs

de Rufus ,
dans Galien n’est pas du tout
,
SvaevTepixoùs xoti prjyfiaTa «ai aTida^aroL.

l’explication de ces vers comme Kûhn 'zsÔTifia Kuhn. Corrige. F. legend. 'zsà-

paraît le croire
,

dans son Index. — - Sé- Tt(iov.

Erembi, adhérant au menton des boucs; car c’est un grand plaisir pour
5 les chèvres que de brouter le bout des feuilles du ciste en fleur. Les
chèvres remplissent ainsi d’une couche laineuse leur menton barbu et

G leurs flancs. Ce n’est pas contre les maladies que cette plante est le plus

eflicace, mais c’est plutôt l’exhalaison quelle produit qui est excellente :

I
aussi a-t-on beaucoup de médicaments composés que la terre produit
dans les plaines des Erembi.

LIV. \T1.

1 Autre potion calmante, dont je me sers d’après (la prescription de)

Rufus : Ecorce de mandragore, 4 drachmes; cèdre, 5 drachmes; poivre


blanc, 2 drachmes 1
/
2 ; safran, 5 drachmes; graine de jusquiame,
4 drachmes; suc de pavot, 5 drachmes; myrrhe, 5 drachmes; nard,
3 oboles; casse noire, 4 drachmes; vous pilez le tout, puis vous en faites
destrochisques sucrés d’une demi-drachme chacun. Ayez soin de les ran-
294 RUFUS D’ÉPHÈSE.
XoifÀ^avs yXvKsU TpoyiaKOVs àvoL a, xcà aTToBov votiSol Xol€^,

SiSov avv vSoLTi 3-epfxâ} xvolOois Sva-iv, yoXepiôJo-tv {jSolti ypvypfjj.

nept àvTihÔ 7 Ct}v B', 3 '.


|
(Éd. Chart. XIII, p. 900; éd. Kûlin,
XIV, p. 117.)

(Citation du poëme ïambique de Daniocrate^ sur les antidotes.)

To §’ o0§£v écrit ovhè (xiyp àirXovv, «

OC§’ avTO yfj (pépei ns, ovh* oit itérai.

5 AiyvTchoi hè tovto 7ù)v B-sôjv tictiv 2

ÈTri6v(u6i)(rt, crKSvdcravTes œs (^pàcjco.

Asvhyjv XaGôvrss crlaÇiiha tïjv An:apWTàn/]v, 3

Aipovcri Tov (pXoïàv re xal tô o-Trépp àtTrav,

Tyv adpxa §’ avrifs XeorpiSr/crarrres xaXcos

10 \(j1d(ji hpaypàs Axhxàs his hcbhexct,

Teppivdivrjs ts tolxjto rys xexavpévYjs

'Ï>avpvrj5 T£ të', xivvapcùpov B',

lyoï'vov iS', xai xpôxov p.i'a, (SBsXXtov

^ Damocrate, mentionné plusieurs fois p. i35 et Kùhn, Achliiam. Spec. 6 ;

par Pline le naturaliste sous les noms de 1826 .) Ses poésies médicales ont ete
Servilius Damocrates, a dû composer 'ce reunies, en i833, par Clir. F. Harless
poëme sous le règne d’ Auguste ou de (Bonn,, gr. in-4“).
Tibère. (Voir Fabric. Bibl. gr. t. XIII,

ger à l'abri de ITiumidité; faites-en prendre dans de l’eau chaude la valeur


de deux cyathus, et, pour les cholériques, dans de l’eau froide.

TRAITÉ DES ANTIDOTES, LIV. II, CH. II.

Le cuplii n’est pas une mixtion simple, ce n’est pas non plus unpro- 1

duit végétal ni un suc exprimé (une résine?). Les Egyptiens l’emploient 2

comme encens en l’honneur de quelques-unes de leurs divinités, et le

préparent de la manière suivante :

Ils prennent du raisin sec blanc et très-gras, ils en enlèvent la peau 3


et tous les pépins, en pilent bien la chair dans la proportion de
2^ drachmes, ajoutent une égale quantité de térébenthine brûlée,
12 drachmes de myrrhe, 4 de cinnamome, 12 de jonc, i de safran.
FRAGMENTS EXTRAITS DE GALIEN. 295

Ovvyas Spa;^. y' y àGisakadou |3' S",

Nap§0(r7a;^t»os y\ Kal nacriixs y' rrjs naXrfs,

Kadopas Kvirelpov y' hpay^p.às, àpmxjOitwv


Éx xôôv peyitjlcov naî Xfnapœv rcLÙTais iaas,

0' §è KaXdpLOV rov pLvpsipixov Spap^pà?,


MéXiros TÔ (j.érpiov, '^avrsXws oivov ^payÿ.
l\ BâéAAroî^, olvov, (T(j.vpva.v eh S-vlSiov

BaXôvTSs, eïf rpi^ovcuv œs (xéXiros 'usàyoe


iTypov 'üîoifjfTaty xcci 'üfpoonx.'H^ohôvTee p.éXi

'ÏYjv cr7a(^i§a Gvvrpi^ovcyiv, elra XeTct hè I

Airccvra xarapl^avres , èx tovtov 7ivxXovs


3
Bpa.'/eïs 'üSoiovvTse ^vpuàxTi rois Q-eoTs.
5 Poîj(pos aèv oÜTCi) heiv é(pa.axe (Txevàcrai,

kvijp apiGloe èmixàs t’ èv lYf 'ïiyyip y x.t.A.

6
Et? TÔ iTnroKpaToti? 'üsepi ÔTrôpvj/pa, A'. (Ed. Chart. VIII, p. 535 i

éd. Kühn,XVI,p. 196.)

1 Ol 'sraXaioi xot) vscoTspoi rov l7ï7T0xpdT0V$ é^rjyrjTct} pu) vov- 1

^ Rapprocher de ce morceau iaiSja- — ^ Voir Littré, Trad. d'Hippocr. t. V,


opsis d’Oribase, livre III,
220, qui S p. 48 o, et surtout la note 9, dont nous
donne une formule en partie semblable avons tiré parti dans la traducRon de ce
pour la préparation du Cupbi dit lunaire, morceau.

d’onglets de bdellium (?) , 2 1/2 de genêt épineux, 3 de nard en épi,


3 de belle casse, 3 drachmes de soucliet pur, même dose de baies de
genévrier grosses et grasses, 9 de roseau odorant, une quantité modé-
4 rée de miel, une très-petite dose de vin. Après avoir mis du bdellium,
du vin et de la myrrhe dans un mortier, ils pilent bien , de façon à ob-
tenir l’apparence d’un miel liquide; puis ils ajoutent du miel, ils
y
réunissent le raisin pilé, ensuite ils battent tout le mélange, et ils en font
de petites rondelles avec lesquelles ils encensent les dieux.

5 Telle est la manière dont Rufus disait qu’il fallait faire cette prépa-
ration, Rufus, cet homme supérieur, si consommé dans l’art (médical).

6
GOMMENTAIRE SUR LE TRAITE DES HUMEURS D’HIPPOCRATE, LIV. 1.

l Les commentateurs anciens et modernes d’Hippocrate, ne comprenant


296 RUFUS D’ÉPHÈSE.
(ravies li rsoie crrjfxai'vet lo 6vo(xa ifjs épp/\pscüs, trroXXa fjLt} -crpe-

nSviws eîpriKacriv, Ô pkv yàp Vkavmas xa) tlpaxXetSrjs b Tapav- 2

t7vos xa\ Zev^ts, oî ispâ^ioi rsdvia le tou 'nraXatoC (rv'yypdpp.aia

è^ïjyrjcrdpLsvoi y
h]yo\jviat i^v eppt^piv sivai lapayrfv itva, biav b

5 xctfÀVCov fjL-n SvvaTai èv év) iqtïw avvecrlcivai, àXkà dXkoie dWojs

xivs7Tai.Pov(pos b È(pso-tos xa\ 2aêTi^o? ^ èx iwv veœiépcov (àï] tovto 3

etvai T)jv êppi^'iv (pacriVy dXXd le^ Seivoiepov, loviéa-h vexpôjSés

Tl crviX7rlco(j.a, OTrep a-vfjiêaivei biav tis éyyvs^ œs oïecrOai TeXevTrj-

aai, ^i(7Spy^eTai ydp, (pacriv, eis aùihv Séos ti tmv ispocrOe TffeTTpay- ii

10 (JLSVMv, ù)s Seip.aTos fxecrlbv aviov ytveaOai xa\ (ppoviiSos xa\ totê
(xrjTs crni'ov ti (xrjTe tsotov Xa{jLË(xv£iV) dXXà Tsavia (fo^e'ï(rBai xa\

vnoTrIov eyeiv {irj fiSvov tov iaTpbv, dXXd xa) zsdvias tovs rsap-

ovTas xa\ vTreprjTOvvTas avTw.

^
Professeur de Stratonicus, qui fut procliement de Rufus et de Sabinus.
à son tour celui de Galien. Nous con- (Dietz, Scliolia in HIppocr. etc., t, II,

naissons un autre exemple de ce rap- p. 23 g. )


— - F. legend. àXAa ye.

pas ce que signifie le mot éppiipis (projection), ont émis beaucoup d’opi-
nions erronées à ce sujet. Glaucias Héraclide de Tarente et Zeuxis les pre-
, , 2

miers qui aient commenté l’ensemble des œuyres hippocratiques, pensent


que le mot êppiypis désigne un certain trouble qui se produit lorsque le

malade ne peut rester en place, mais cherche à chaque instant une nou-
velle position. Rufus d’Ephèse et Sabinus, parmi les modernes, préten- 3
dent que ce n’est pas cela, mais bien un symptôme plus alarmant,
c’est-à-dire mortel, en ce sens qu’il a lieu lorsque l’on s’imagine que l’on
va mourir. Une frayeur s’empare du malade en songeant à ses actions 4

passées. Il est rempli de crainte et de souci, et dès lors ne veut plus ni

boire ni manger. Tout l’épouvante, et sa défiance s’adresse non-seulement


au médecin qui le traite, mais encore à tous ceux qui l’entourent et le

servent.
FRAGMENTS

DE RUFUS D’ÉPHÈSE
EXTRAITS D’ORIBASE.

Extraits analytiques de la Collection médicale \

— —

!
7

Liv. I , ch. XL. — Des figues.

Elles sont meilleures que les autres fruits d’arrière-saison. Les an-
ciens (oi 'üfaXaiot) en donnaient à manger aux athlètes.

1
8

— DE LA MANIÈRE DE BOIRE LE
!

'

Llv. II, ch. LXi. LAIT. (Traité du Régime, Tsepï

êtdhvs, liv. V, au milieu.)

Celui qui veut boire du lait doit s’abstenir des autres aliments et
boissons jusqu’à ce que le lait soit digéré. Le prendre dès le matin,
aussitôt trait; éviter ensuite tout exercice violent. Le lait purge avec 5
avantage. Utile surtout dans les maladies chroniques de la poitrine, ainsi
que dans les expectorations de matières purulentes. Contre les humeurs
corrosives et pour relâcher le ventre, le boire mêlé avec du miel. Il fa-

vorise aussi les évacuations quand on y met du sel. Contre la dyssenterie


le flux de bile, et, en général, contre toutes les affections du jéjunum, 10
prendre du lait bouilli. Le faire bouillir à petit feu.

Ch, LXTii. — Du meilleur miel. (Même traité, liv. II, des Boissons,

vers la fin.)

On cite le miel de l’Altiquc comme le meilleur. 11 en est d’autres

*
Sur ces fi’agmcnls, voir la préface, IV, 2.
298 RUFUS D’ÉPHÉSE.
qui le valent, par exemple celui de l’Hymelle. Mauvais miel : celui de
Marathon, de Milet, d’Aphidna, celui de Sicile. Bon miel : à Chios, à
Syros , à Cytlmos, à Syphnos, et en d’autres Cyclades, sur le mont Hybla
en Sicile, en Crète, et en Béolie, près d’OEclialie.

10

Liv. IV, cil. II. — De l\ préparation des aliments. (Même traité,


liv. vers la fin.) .

5 Les mets rôtis dessèchent; les mets bouillis humectent. Les mets
diffèrent aussi en raison des assaisonnements. Manière de reconnaître la

ladrerie, d’accélérer la cuisson. Préparation des sauces; de la viande


destinée aux vieillards; préparation des poissons, des oiseaux, des
liuîtres, du coing-.

11

Liv. V, ch. III. — De l’eaü. (Même traité, liv. II, des Boissons.)

10 Les eaux sans écoulement (eau de puits, etc.,) sont denses et in-
digestes; celles qui coulent sur une pente, ténues, digestives et diuré-

tiques. L’eau des lacs est de tout point mauvaise. Exception en faveur
des eaux des marais d’Egypte. L’eau de pluie excellente, surtout au
printemps et en hiver. L’eau de neige ou de glace, indigeste, est nui-

15 sible aux nerfs, à la poitrine et aux côtés, produit des convulsions, oc-
casionne des crachats sanguinolents. L’eau de source a des qualités
diverses, suivant l’exposition. L’eau du Nil est d’une qualité supérieure,

bien que les eaux du Midi soient, en général, assez médiocres. Influence
de la pente et de la nature du sol sur les qualités des eaux. Influence des
20 mines, des plantes, des canaux. Les eaux de bonne qualité doivent être

chaudes en hiver et froides en été, n’affecter le palais d’aucun goût par-


ticulier, s’échauffer et se refroidir vite. Qualités merveilleuses de cer-
taines eaux (exemples curieux). Pour rendre l’eau potable, on la fait

bouillir dans un vase de terre ,


puis refroidir, et on la boit après l’avoir

25 fait chauffer de nouveau. Procédé pour l’usage d’une armée : la faire

filtrer dans des fossés garnis de terre glaise.

12

Ch. VII. — Sur le vin. (Même traité, liv. II, des Boissons.)

Levin est précieux comme soutien de la santé, lorsqu’on ne s’allirc


i

j
FRAGMENTS EXTRAITS D’ORIBASE. 299

I
pas, en en abusant, un mal quelquefois irrémédiable. Mauvais elFets

immédiats de l’excès du vin. Effets secondaires.

13

Ch. IX. — Dd vin doux cuit (®epi cxipalov). (Même traité, liv. IL)

Ce vin a la propriété de réchauffer, mais moins que le vin (naturel);

il reste dans l’estomac, il épaissit le sang, il gonfle le foie et la rate.

1^1

Ch. XI. — Sun LE VINAIGRE. (Même traité, liv. IL)

Le vinaigre est d’un usage très-fréquent, et même indispensable pour 5

certains assaisonnements. Est excellent pour l’entrée de l’estomac


[eÙKaphtcüTctTov) favorise la digestion, combat la pituite. Le meilleur
vinaigre est celui qui provient des vins forts et âpres.

15

Ch. XII. — Sur la boisson faite avec du marc de raisin (piquette).


(Même traité, liv. IL)

Mode de préparation. Cette boisson, bien bouillie, est un diurétique


actif; non bouillie, elle se change en mauvais vinaigre. Dioscoride y 10
ajoute du sel, la conserve dans des vases de terre cuite,* conseille de
ne pas lui faire dépasser l’année \ vu quelle se gâte rapidement.

16

Liv. VI, ch. xxxviii. — Do coït et aussi du régime.

Le coït refroidit le corps. Effets différents des rapports entre homme


et femme, et des rapports entre hommes. Avantages du coït^. Considé-
rations relatives au régime dans ses rapports avec cet acte. Temps le 15
plus favorable. Inconvénients à éviter. Observations recueillies par Rufus.

17

Liv. Vil ,
ch. XXVI. — Des médicaments purgatifs.

Ne pas purger tout individu dans quelque état qu’il se trouve. Eviter

*
On propose pv ts ^prjaQcu au lieu de la vulgate )(^prj(79oLt re.
^
Celle partie du chapitre pourrait bien être un extrait du traité de Rufus intitulé
Médecine populaire. (Cp. plus loin, fragments extraits de Rhazès, fol. 27 L)
300 RUFUS D’ÉPHÈSE.
de purger ceux qui ont de l’embonpoint ou une complexion plitliisique.

Epoques défavorables : les changements de saison; les levers ou cou-


chers des constellations telles qu’Arcture, les Pléiades; les solstices,
les équinoxes, la canicule. Administration du -purgatif par le haut ou par
5 le bas, suivant les complexions. Les meilleures saisons pour purger sont
le printemps et fautomne. Signes qui dénotent la nécessité d’une pur-
gation. Pxégime à suivre en cas de purgation. Provenance des principaux

purgatifs. Médicaments purgeant par le haut, par le bas. Nomenclature


des purgatifs avec l’indication de la dose, et l’appropriation aux diverses
10 maladies. Préparation, mélanges, conditions extérieures et accessoires,

auxiliaires. Effets de l’ellébore blanc; son emploi.

18

Liv. Vlll, ch. XXI. — Comment on vomit avec facilité. (Traité des Emétiques,

dédié à Potamonien.)

Régime préliminaire. Estomac rempli modérément. Aliments appro-


priés : raifort, oignon, etc. Boissons tièdes. Un peu de sommeil. Se
laver le visage après le vomissement, et se faire frictionner les membres
15 inférieurs. (Cp. Synopsis à' O rlhtxse I, xviii.)

19

Ch. XXIV. — Des injections.

Injections administrées au moyen du clystère. Lavements éinoilients.

Moyen d’augmenter la force du lavement. Prendre en considération

l’càge, le genre de vie, la capacité des intestins, la gravité des affections

ou des accidents. Lavements càcres (âp/fxsfe xAucrpoi). Signes par-

20 ticuliers qui indiquent l’affection de chaque partie (intestinale), et

emploi suivant les circonstances ,


de la canule percée latéralement ou de
la canule percée à son extrémité. Injections dans le vagin. (Cp. Synopsis

d'Oribase, I, xix.)

20

Ch. xxxix. — Des suppositoires.

Emploi des suppositoires (^aAaria) réservé pour ceux qui ne peuvent


25 supporter les lavements. Individus qui ne se prêtent pas au (raiteinenl
par les suppositoires. Mode d’administralion.
FRAGMENTS EXTRAITS D’ORIBASE. 301

21

Ch. XL. LiNIMENTS (pour L’ANUS^).

Les liniments sont employés chez ceux dont l’anus est très-resserré,
ou dont les parties sont assez délicates et faibles. Enumération des

principaux liniments. Soins préliminaires. Retour à l’administration des


suppositoires.

22

Ch. XL VII. — (Purgatif) sacré a la coloquinte. (Extrait du traité

sur les maladies des articulations ou la goutte.)

Primitivement inventé contre la pleurésie. Ne purge pas très-rapide- 5

ment. Dose. Efficace contre les douleurs articulaires, contre la goutte.

Composition

23

Livres incertains^, ch. ii. — Du régime des jeunes filles.

Les filles qui restent vierges plus longtemps qu’il ne convient tombent
en proie à un grand nombre de maladies causées le plus souvent par
la pléthore. 11 faut attacher une grande importance au régime des filles lo
nubiles. Nourriture légère, exercices fréquents. Les chœurs de danse
et de chant ont un bon effet hygiénique pour les jeunes filles. Elles

doivent boire de l’eau. Veiller au premier mouvement des règles, qui

est souvent pénible et critique. Aider la menstruation au début. Eviter


les emménagogues en dehors de l’abstinence, du repos et de quelques If)

!
légères fomentations.

2/1

Ch. iii. — De la grossesse^.

Nécessité de prescrire un régime pour les femmes enceintes.

*
Sur l’attribution de ce chapitre à Rufus et sur son placement, voir Œuvres d’Oribase
vol. II, notes, p. SSg.
^ La suite du texte, attribuée à Rufus parRasarius et Matthei, ne doit pas être de cet
auteur: MM. Daremberg et Bussemaker en ont fait l’observation. {Œuvres d’Oribase
t.II, p. 911.) Cp. le traité de Podagra, cliap. xix, ci-dessus, p. 267, et plus loin le
fragment 46.
* Sur les livres incertains, voir Œuvres d’Oribase, t. III, p. ii et 82.
* On trouvera dans les Œuvres d’Oribase t. III, p. 6 g 4 , les raisons qui nous font at-
tribuer ce fragment, ainsi que le cbap. vi, à Rufus.
302 RÜFÜS D’ÉPHÈSE.

25

Ch. VI. — Des signes de la conception, et dü régime [des femmes enceintes].

Si la femme a eu des rapports sexuels au commencement ou vers


la fin des règles. Si elle a des maux de cœur. Lorsque la conception est
présumable, elle doit se reposer, autant que possible, dormir, éviter
toute espèce d’agitation physique ou morale, s’abstenir de légumes verts
5 et de bains, recourir aux promenades sans se fatiguer. Après la première
quinzaine, augmenter la force de l’alimentation et les exercices. Enter
les sauts, l’enlèvement de fardeaux trop lourds, les mouvements trop
brusques ,
les bruits trop forts ,
les émotions violentes. Ne pas suppri-
mer, mais ne pas trop multiplier non plus les rapports sexuels. User mo-
10 dérément des bains. Eviter l’éternument. Appliquer des cataplasmes sur
le ventre. Provoquer et entretenir fappétit par des mets agréables, par
de longs voyages. Un bon exercice, c’est le chant et la déclamation. Trai-

tement pour le gonflement des pieds.

26

Ch. IX. — Sur les rapports sexuels.

Régime à suivre quand on se livre fréquemment aux rapports sexuels.

15 Bains chauds, promenades modérées, frictions douces, alimentation


nourrissante, mais légère, boissons tempérées, sommeil suffisant. Eviter
les émotions fortes, les bains de vapeur, les sueurs, les vomissements,
l’ivresse, et généralement tous les excès. (Cp. plus loin le fragment 4 1
)

27

Ch. XII. — De la manière d'Élever les enfants*.


Soins à donner à l’enfant aussitôt après l’accouchement. Couper le

20 cordon ombilical. Déterger le corps de l’enfant, le saupoudrer avec du


sel, l’emmaillotter; lui donner à sucer du miel écumé, lui faire avaler

quelques gouttes d’hydromel tiède, le faire teter, mais, autant que pos-

sible, seulement le quatrième jour. Bander le nombril aussitôt que le

cordon sera tombé.

*
Les chapiires xii, xiii et xiv, nous semblent devoir être attribués à Rufus tout aussi

bien que le chapitre vi, qui se termine ainsi : «J’exposerai plus loin tous les autres soins
qu’on doit prendre lors de raccoiichement.»
FRAGMENTS EXTRAITS D’ORIBASE. SOS

28

Ch. XIII. Dü CHOIX D’UNE NOURRICE*.

S’assurer une nourrice avant la naissance de l’enfant; la choisir entre

vingt-cinq et trente-cinq ans, bien constituée, bien portante, un peu


corpulente, ayant des seins d’une grandeur moyenne, sobre, propre,
non colère. Régime à lui faire suivre. Aliments et boissons à éviter pour
elle. Elle devra s’abstenir des rapports sexuels ,
se livrer à certains tra- 5

vaux à titre d’exercices. Moyens d’éviter un mauvais lait.

29

Ch. XIV. — De la nourrice ^


Durée de l’allaitement (jusqu’à la troisième année de l’enfant). Résumé
du chapitre précédent.

30

Ch. XX. — De la manière d’Élever l’Enfant.


Précautions à prendre pour faire baigner le nourrisson. Ce soin

doit être confié à la sage-femme plutôt qu’à la nourrice. Le premier 10


aliment à donner à l’enfant est le miel, puis le lait, puis enfin des

viandes légères. Ne pas le Tenir trop souvent dans les bras. Le laisser
crier afin de lui faire expulser la salive et le mucus mais ;
toutefois cal-

mer ses cris lorsqu’ils risquent de lui donner des convulsions. Eviter par-
dessus tout de f effrayer par un grand bruit, par des cris dans ses 15
oreilles, par des surprises trop brusques, telles que des apparitions su-

bites de spectres, etc. Si f enfant est effrayé, on le rassurera et Ton tâ-

chera de fendormir.

31

Liv. XXV, ch. i". — Des noms des parties de l’HOMme.


Utilité de la connaissance de ces noms en médecine. Tête, cou,
thorax, et leurs parties. Bras ,
côtes, vertèbres, siège, jambes \ 20

Voir la note précédente.


* Sur les parties mentionnées dans ce chapitre et omises dans le traité de Rufus portant
le même titre, voir les notes qui accompagnent le texte et la traduction dans les Œuvres
d’Orihase t. III, p. 383 et suiv.
oü^ RUFUS LVÉPHÈSE.

32

Liv. XLIV, cil. XVII. Du BUBON.

Bubon (ordinaire) du cou, des aisselles ou des cuisses, avec ou sans


lièvre. Bubon pestilentiel souvent mortel ,
particulier à la Libye, à l’Égypte

et à la Syrie. C’est parfois la suite d’une affection des parties génitales.

33

Ch. XX. — De l’Épinyctis.

Petit ulcère se produisant spontanément sous la forme d’une vésicule

5 rougeâtre. Très-dd*uloureux, surtout la nuit. Traitement : suc de silpliium


délayé dans de l’eau, etc.

34

Cil. xxviii. — De l’Ébésipèle.

Les érésipèles qui surviennent aux plaies sont tous de mauvaise na-
ture. De même ceux qui rentrent (à(^avi^6(isvct) et ceux qui sont suivis
de fièvre. Un érésipèle sur la poitrine disparaissant avec dyspnée , somno-
10 lence et rougeur des pommettes, peut dégénérer en péripneumonie et

causer promptement la mort.

35

Liv. XLV, ch. VIII. — Du ganglion.


On distingue les ganglions indolents et ceux d’espèce maligne, qui
sont le siège de douleurs périodiques ou irrégulières. Les ganglions situés
au carpe se dissipent quand on les comprime.

36

Ch. XI. — - Des acrochordons et des carcinomes.

15 Citation, par Rufus, d’un fragment du médecin Xénophon concer-


nant une variété maligne et cancéreuse de l’acrochordon ;
excroissance

noire, raboteuse, volumineuse, arrondie. Ces carcinomes, considérés


isolément, tantôt s’accroissent, tantôt diminuent; le plus souvent ils

restent simples. Ils affectent les lèvres, les oreilles, le nez ou le cou, le

20 siège, les parties génitales, les paupières, le tbénar de la main, les ais-
FRAGMENTS EXTRAITS D’ORIBASE. 305

!
selles, le pubis, le sein, surtout celui des femmes. Ces tumeurs doivent

n’être excisées qu’avec la plus grande circonspection ,


afin d’éviter qu elles
I

ne s’ulcèrent.
37
Clî. XXVIII. — De l’Éléphantiasis.

Les anciens ne nous ont rien appris sur l’éléphantiasis, appelée ca-
cochymie par Straton. On a distingué les variétés dites léontiasis, saiy- 5
riasis, termes qui désignent plutôt les différents degrés précédant l’élé-

phantiasis. Description des symptômes ; bosselures livides et noires sur

la face, aux bras, aux jambes, au dos, à la poitrine, au ventre, etc.; tu-

méfaction des lèvres, putréfaction des chairs, chute des ongles, etc.
I
Son origine est aussi profonde que celle du carcinome. 10

38
Ch. XXX. — Des dépôts.

Parmi les maladies, y en a qui sont calmées par le traitement


il

médical ,
et d’autres par suite de dépôts ou de la substitution d’autres
affections. 11 ne faut pas toujours détourner ou combattre certaines
;
transformations du mal qu’on entreprend de traiter. Exemples. Il
y a
donc tels accidents (énumérés plus bas) qu’il faut réprimer, et d'autres 15

!
qu’on doit moins contrarier que favoriser. Nouveaux exemples avec dé-
veloppements. La fièvre quarte guérit de l’épilepsie ,
de la mélancolie
de la lèpre. Heureux effets de quelques autres fièvres; des tumeurs qui
se forment contre les oreilles. La dyssenterie est bonne dans certaines

fièvres. A l’état chronique, elle guérit l’épilepsie, les vertiges, les dou- 20
leurs de tête, la mélancolie, etc. Bienfait des hémorroïdes, des varices,
i

des suppurations, de l’inflammation locale, de la goutte, des efflores-


cences survenant à la peau.
J Dangereux effets de certaines transformations ou successions mor-
" bides, telles que l’hydropisie survenant dans les affeclions de la rate ou 25
du foie, la péripneumonie succédant à la pleurésie, etc.

Méthode à suivre pour savoir si l’on doit provoquer ou conjurer un


dépôt ou la substitution d’une maladie à une autre.

39
Liv. XLIX, ch. XXVI. — Banc d’Hippocrate.
Hippocrate a donné à la machine inventée par lui tantôt le nom de
madrier (^éXov), tantôt celui de planche ((rp^iSiov). Plus tard, on l’a nom- 30
306 RUFUS D’ÉPHÈSE.
méc banc (^dâpov), en y ajoutant des pieds. Description, d’après Pasi-
crate. (Voir dans les œuvres d’Oribase, t. IV, page 698, la figure repré-
sentant cette machine, avec une explication d’après M. Littré \)

40
Liv. LI, ch. xLi. — De l’ulcère pestilemiel.
Il existe un ulcère dit pestilentiel, accompagné d’inflammation grave,

5 de fièvre aiguë et de délire. Induration dans faine, annonce de la mort


du malade. Ces affections sont contractées principalement dans le voisi-

nage des marais.

Extraits analytiques de la Synopsis

41

Liv. I", ch, VI. — Sur les rapports sexuels.


Avantages qu’on retire de ces rapports : évacuation de la pléthore,
allégement du corps, développement de la croissance et de la virilité.

10 Ils dissipent les idées fixes [crvvsdlYjKÔTa XoyKjpôv), calment la colère,

guérissent la mélahcolie, diminuent les accès de délire, sont très-

efficaces contre les affections causées par la pituite. Chez certains, ils

excitent f appétit, font cesser les pollutions nocturnes. Natures plus ou

moins aptes à ces rapports. Régime qui les favorise et les rend profi-

15 tables. (Voir la vieille traduction latine. Œuvres d’Oribase, t. V, p. 807.


Cp. Collection d’Oribase, liv. VI, ch. xxxviii, et livres incertains, ch. 9.)

* Sur le «banc d’Hippocrate,» cp. Littré, Œuvres complètes d’Hippocrate, t. IV,

p. 4 o à44 297, 385 Voir aussi Hippocrate, Fractiir. i 3 t. III, p. 466 , Artic. 72-76,
, . ,

et Mochl. 38 Ce fragment de Rufus, conservé par Oribase, se retrouve in extenso, aux


.

paragraphes 189 à 198 , dans la compilation médicale de Nicétas, dont l’archétype présumé |
est à Florence (Plut. LXXIV, n“ 7) et que possède notre Bibliothèque nationale dans
deux copies du xvi° siècle ( ancien fonds n*” 2447 2248 )., Bien que le nom de Rufus —
ne soit pas répété en tête des huit chapitres qui suivent le vingt-sixième il n’est pas dou- ,

teux pour nous que cette suite appartient à notre auteur. (Du reste, dans la compilation
de Nicétas tout le texte renfermé dans ces chapitres est placé sous le nom de Rufus.) Ce fait
,

est surtout manifeste dans la disposition adoptée par le copiste érudit (Christophe Auver)
qui a exécuté le codex 2247 (fol. 222 a- 226 a). La collection de Nicétas contient, au
paragraphe 229, un autre morceau assez étendu sur le banc d’Hippocrate, attribué par
le compilateur byzantin au médecin Apollonius de Cltiumet publié par Dietz en i834.
Voir, dans la préface (H, iv, ms. 1), l’article relatif au manuscrit de Florence contenant
Nicétas.
^ Œ'iuvres d’Orihase, t. V, p. 1.
FRAGMENTS EXTRAITS D’ORIBASE. 307

/ 42
Ch. XVIII. — Comment on vomit avec facilité.

I
Exposé des diverses méthodes à pratiquer. Aliments de nature hu-
'

mide et sucrés, tisane au miel, purée de fèves, viandes grasses. Eviter


une mastication prolongée. Vins d’un goût sucré, pris tièdes, etc. (Voir
!
la vieille traduction latine, Œuvres d’Orihase, t. V, p. 821. Cp. Collec-

tion d’Oribase, VIII, xxi.) 5

— Des lavements.
1

Ch. XIX.

1 Deux sortes de lavements, les uns émollients, les autres acres


! Parmi les premiers figure feau simple, assez chaude, la dé-

; coction de fenugrec, de mauve, de graine de lin, de 'son, etc. Lave-

j
ments d’huile pure en cas d’inflammation ou de coliques produites par
! des flatuosités. Lavements de lait en cas d’ulcération et d’inflammation 10
1
des intestins, des reins, delà vessie ou de l’utérus.
! Emploi des lavements âcres en cas de sciatique et d’orthopnée, etc.;
contre f empoisonnement par les champignons, contre les ascarides et
I

autres vers inlestinaux; en cas d’ulcération des intestins. (Voir la vieille

traduction latine. Œuvres d’Oribase, t. V, p. 823. Cp. Collection médi- 1 &

cale, VIII, XXIV.)

'

44
!
Liv. in, ch. Lxxxviii^ [in extenso). — P^les couleurs, tachf.s livides.

Onction entatique (réactive?) plus énergique :

Myrrhe, soufre, carthame (moelle), 1 drachme de chacun; nigelle,

l2 drachmes; pyrèthre, 2 oboles; 3 o grains de poivre noir; 20 grains de


Maphné-cnidium bien épluché. Après avoir concassé, piler le tout en- 20
isemble, en
y joignant 1 drachme d’oignon marin (scille). Lorsque le

mélange est bien effectué, faire fondre un peu de cire dans de fliuile de
[ricin et du miel, verser [fonction sur la partie malade] et frotter. La
dose du miel et de f huile sera d’une cotyle pour chacun. Certains se frot-

tent aussi le siège de cette onction avant le coït, avec un linge, afin de 25
le rendre parfaitement propre. (Voir la vieille traduction latine, tome V
des Œuvres d’Oribase, p. 869.)

*
Traduit ici pour ta pi'emière fois , ainsi que tes fragments 45, 46 et h']-

10,

!
*308 RUFUS D’ÉPHÈSE.

45

Liv. III, ch. CLXviii (m extenso). Savon pour enlever les RioEsh

Une personne frottée de ce .savon verra les parties ridées de sa

peau bien tendues. On pile avec des figues grasses de la vigne blanche
et de la farine d’ers, de l’os de sèche brûlé; arroser le tout d’un peu de
5 miel. (Voir la vieille traduction latine, t. V des Œuvres cVOr'ibase,

p. 882.)

46

Liv. III, ch. ccx [in extenso).

[
Remède ]
sacré de Rufus. Sicyonie ou coloquinte (
son inté-
rieur), 20 drachmes; germandrée, 10 drachmes; champignon agaric,

10 drachmes; assa fœtida, 8 drachmes; suc de panax, 8 drachmes; persil

10 sauvage aristoloche ronde


,
,
poivre blanc, 5 drachmes de chacun; cinna-
mome ,
cannelle (tige) , épi de nard , safran , myrrhe polium 4 drachmes
,
,

de chacun. Mélanger le tout, hacher menu, arroser de miel, faire dé-

poser et faire prendre 4 drachmes au plus. (Voir la vieille traduction

latine. Œuvres d’Oribase ,t.\ ,1^. 891. Cp. ci-après fragment 55 (liv. IV
15 Euporistes, ch. cxliv, même vol., p. 798, où le texte est entaché de

plusieurs lacunes qui le défigurent). On rapprochera de ce morceau le

texte d’Aétius (III, cxv; voir plus loin, fragment 61), celui de Paul
d’Égine (VII, viii; plus loin, fragment 119), et enfin la vieille traduc-

tion latine du traité perdu de Rufus, de -Podagra, au ch. xix, ci-dessus,

20 p. 267.

47

Liv. III, ch. ccxvii [in extenso).

[Antidote] simple. Coloquinte, 2 drachmes; marrube, germandrée,


stéchas, 10 drachmes de chacun; gentiane et champignon agaric,

12 drachmes de chacun; résine de palmier, nard (épi), safran, cinna-


mome ,
8 drachmes de chacun laurier-casse Heur de jonc poivre blanc
; ,
,

poivre long, scille grillée , 6 drachmes de chacun; racine de centaurée,


4 drachmes. Piler le tout, mélanger dans une décoction de panax avec

de la résine de palmier et du miel bien cuit.

Cp. plus loin les fragments de Rufus extraits d’Aétius, VIII, vi, frag. n* 78.
FRAGMENTS EXTRAITS D’ORIBASE. 309

48
Liv. IV, ch. XL. De la manière de boire du lait.

Celui qui boit du lait ne doit pas prendre d’autres aliments avant
que le lait absorbé soit digéré et qu’il ait passé par le bas. Le prendre
le matin, aussitôt trait; éviter les exercices violents, se reposer sans

dormir, absorber des portions successives au fur et à mesure de l’éva-

cuation. Le lait bouilli est d’un bon effet contre les flux bilieux, etc. 5
Manière de faire bouillir le lait.

49
Liv. VI, ch. XXV. De la peste.

Grande variété des accidents qui peuvent accompagner la peste,*

signes avant-coureurs de la peste. Usage des purgatifs en cas de pituite,

et de la saignée en cas de surabondance de sang. S’appliquer à ramener


la chaleur du fond du corps aux extrémités. 10

50
Liv. VIII, ch. XLIX. Du GLAUCOME ET DE LA CATARACTE (v7ro;^ü|Xa).

Différences qui distinguent ces deux affections. Tous les glaucomes


sont incurables, toutes les cataractes ne sont pas curables. Traitement
de la cataracte par la saignée ,
la purgation ,
les évacuations. Deux for-

mules.

51

Liv. IX, ch. XXV. De L’induration des reins ^

Cette induration ne cause pas de souffrance, mais plutôt la sensa- 15


tion d’un poids qui serait fixé dans la région iliaque. Autres caractères.
Traitement par les émollients ,
les frictions , les diurétiques et les lave-

ments laxatifs.

52
Ch. XXVIII. De L’INFLAMMATION DE LA VESSIE

Gravité de cette affection. Caractères généraux. Traitement par la


saignée, les embrocations, les lavements laxatifs. Fomentations, bains 20
de siège de graine de lin ou de fenugrec, cérats.


Cp. plus haut, p. 3i, le passage correspondant du Traité des maladies des reins el de
la vessie.


Passage correspondant, Maladies de la vessie, plus haut, p. 3 .
7
3.10 RUFUS D’ÉPHÈSE.

53
Ch. XXXV. Traitement du diabète.

Traiter celle maladie en provoquant des vomissements aussitôt après


avoir bu. Suivre un régime très-froid, manger des herbes potagères
cuites, etc. Bains de vapeur dans un tonneau, avec inspiration d’air

froid. Cataplasme diversement composé sur l’hypocondre. Au début,


5 saignée au pli du bras. Dans certains cas ,
emploi de remèdes^ narco-
tiques.

Extraits du traité intitulé des Euporistes oü


MÉDICAMENTS FAGILES SE PROCURER ET DÉDIÉ À EüNAPE^

5T
PRÉAMBULE [extraits in extenso).

Rufus, homme d’un grand talent, a écrit un livre adressé aux per-

sonnes qui ne sont pas du métier. Cependant ce livre ne renferme pas

tout ce qu’à mon avis on doit savoir, mais seulement ce que le vulgaire

10 peut faire
J’entreprendrai donc, suivant la nature de mes forces et comme lu

le désires, d’exposer les divers modes de traitement et tous les remèdes


faciles à préparer, tirant cette exposition en partie des écrits de Galien,
où l’on trouve l’indication de ces remèdes , en partie de ceux de Rufus
15 d’Epbèse et d’autres médecins, en faisant un choix de ce qui rentre
dans mon dessein, et de ce dont j’aurai moi-même fait l’expérience. . .

, î
Liv. IV, ch. cxLiv. Le (remède) sacré. 1

Même morceau que dans la Synopsis d’Oribase, liv. lll, ch. cc,\.

(Fragment 46.) Voir la remarque relative à ce passage, p. 3o8.

Œuvres d’Oribase, t. V, p. 56o-56i.


POY«^OY E'I'ESIOY
EK THS

TOT AETIOY 2TN0¥Eiii:.

56
A', tk|'. Hï^yavov*.

1 To (xèv àypiov sk Trjs 7STclpTr]s sali tol^scos tcüv 3-spfÂ.aiv6vTù)v

2 xat ^rjpoitvSvTOJv *
to Sè ^vp-£pov êx tï}$ TpiTtjs. tlah Ss oô (xôvov

Spipiiy àXXà xaà 'usixpovy ç5 xcà to lépLVsiv Te xcà Sia.(pops'iv sysi

3 lovs 'usaysh xcà y\iayjpov$ yvfxovs, xoà Si’ ovpoûv SkxsvoH, Ka} pLYjv

Sn xcà XsTrlofJLspés sali xai â(pvaov, xoà Sià tovto xcà 'Uipos 5

^ Cp. Oribase, Coll. m.éd. XV, i (Extrait de Galien), § 21 ; Euporistcs, II, i, 9 .

! FRAGMENTS
I-

DE REFUS D’ÉPHÈSE
EXTRAITS D’AÉTIUS.

56

Synopsis médicale, liv. I, ch. cccxxvii. — La rue.

1 La rue sauvage appartient à la quatrième classe des échai^ffants et


des desséchants tandis que la rue cultivée n’appartient qu’à la troisième.
,

2 Le goût de cette plante n’est pas seulement âcre, mais aussi amer, ce
qui lui donne des propriétés incisives des humeurs visqueuses ,
favora-
3 hles à leur perspiration et à l’évacuation de l’urine. En outre ,
elle est

subtile et chasse les vents ; et


,
par la fnême raison , elle convient contre
312 RUFUS D’ÉPHÈSE.
sfJLTTvevfÀOLTœaets dpixorlsi. Ka) Tas tirpos à(ppo<5'/cr/a 'Zffpodvfxtas éiré- 4

)(^si, KCf.] ^rjpoLi'vei yevvatcüs' eali ydp tcov ia-yvpcos ^rjpOLivovTOôv

(pappLOLKCOv, Pov(po$ Se (prjcn * to0 yièv àypiov 'csrjydvov v Svvafjus 5

SicLTivpôs êcrli xa\ élxojTix^ xoà [lolXiorla xvcrleoûs, Aià tovto xoà ol 6

5 To 'üSoSaypixov zsivov'ies (pclpfxaxov (to Sid tov dypi'ov TffiiydvovYy

TffOvrjpcSs SioLTiôevTai tï)v xvcjIiv. Ôa-ot S* âv VT^eviyxWŒiv avih 7

ê7riÇ>av£(7lepov cbÇfeXovvTou * àyadov yàp 'srpos râ dpOpnixd, E/ Sè 8

piia-yeis tov vp.épov, dc7(^a\é(Tlepov, xaiTOi xoà avTO to vpLspov (3Xol-

^epbv xvalecos, dXX^ ^tIov. Xpdpieôa Sè tÔ) dypi'œ, è(p* &v xotreyf/vy- g

10 fJiévov Tl (xsi^ovcos l3ovX6(jLeda dvciOolX-^ai *


v TffvevfxoLTias vSépovs xa)

TOV$ dvd adpxoL cbÇieXet xa) tov$ vtto êyiSvrjs rj [xvyaXrjs StjyôévTOLSj

xoà pidXXov vv xvovcroL rj fxvyaXv Sctxri ^


xdï pcolXicrl ol êir) vTTO^vy/cüv

lcryvpbv Sè xdi Tirpbs rbv tov pafxœvos birbv TSoQévTOL, xoà TUpbs 10

dxôviTOv {JL£T^ oïvov. To Sè vfÀSpov Tffyfyavov TSpOLVvei xoà Ta Tm 11

^ ÎNous reproduisons le chapitre en entier. Cp. Orib. ColZ. méd. liv. inceitains,

ch. Lxxvi, à la fin. — ^ Ces derniers mots n’ofFrent pas un sens satisfaisant.

les flatuosités. De plus ,


elle réprime les désirs aphrodisiaques et des- 4

sèche très-bien, car c’est un desséchant des plus énergiques. Rufus s’ ex- 5

prime ainsi : La rue sauvage a pour efifet d’enflammer et de produire des


ulcères, surtout à la vessie. Voilà pourquoi ceux qui boivent le remède 6

antipodagrique (lequel a pour base la rue sauvage), sont affectés doulou-


reusement à la vessie. Quant à ceux qui seraient capables de le sup- 7

porter, ils s’en trouveront évidemment


contre les affections arthritiques. Si vous y mêlez de la rue cultivée, feflét
très-bien, car ce remède est bon
^8

sera encore plus sûr, bien que cette espèce soit encore défavorable cà la

vessie, mais moins. Nous employons la rue sauvage pour les personnes 9

chez lesquelles nous voulons réchauffer telle partie refroidie; elle est

utile aux gens sujets aux flatuosités et hydropiques ,


aux personnes atteintes

d’anasarque, ou piquées soit par une vipère, soit par une musaraigne,
notamment si la musaraigne, auteur de la morsure, est pleine, et sur-

tout ? C’est un antidote énergique contre le suc de 10

pavot et contre l’aconit, lorsqu’on le prend avec du vin. Quant à la

rue cultivée, elle calme les frissbns des fièvres périodiques, si on la boit II
I
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 313

i 'srsptSScov pi'yv 'zsivôyievov 'üspo Trjs êma-ripiaa-i'oLs, koi én) xoXiKœv

à'kyvp-ci'^^^ zsivopievov t£ ko\ èviéyievov, Kcà stt) vcrlepiKrjs 'aviyos.


I

i
12 Ka} o^uSspJcès êcrdtopLsvov * koli ^iol tovto oî X>'^ypd(^oi auve^ô^s

1 13 OLVTOV aTToyevofJLSvoi f
d^vTSpov ^Xénova-i. Koù fxéXiri Sè tov yyXbv

14 fJLi^as oiXvTiov o^vcoTtès êpydasi (pdppLaKOv. lèorjôst Sè Koà ^vcrovptats 5

(X£7* éXai'ov é’^ôp.svov, Koà zsvpiwp.évns tv$ Hvaiscos * ^or)OsX yàp


15 eÏTïep 71 HOU âXXo tovtoiç, ÉttI Sè OŒ(pvos oSvvrjs hou Svœttvoïhôjv

16 Sodèv [jl£t’ b^vpiéXiTOs TSOLpay^prjpiOL wvr^crev. É7t< Sk XrjÔapytHÔJv tsi-

17 véfjisvov Hoù ^là HXva1ripo$ êviéptevov, àyoiOov (j(p6SpOL. Kaî Xbioûg-olvtol

18 Sa xpn P-S70L poSivov hou o^ovs, olvtôjv.t^v He(pctXrlv, Avei Sè 10

HOt) TOÙ$ TôJV îdX^^V TSOVOVÇ 7Slv6p.£VOV, HOU Hd70L-nXaL(JGhp.£VQV Hcà

1
19 êviéfJLSvov. Koi,Ta7rXota-Œ6{X£vov Sè £ 7t } zsoSotypiHÔov hoï 7wv 70l yôvaioL

|20 èp.(pv(7CopLévùJVy 70LXV ovivr)(Ji, hou 7ols bSvvaç tolx^ TSpoLvvsi, ÉiO-xd-

poLS Sè Haï 70LÇ «710 àvBpdnwv lax^ dCpialrjai ,


HaTaTiXacTcropLevov pterà

fÀsXiTOs îî Œla(pi'Scüv. 15

'

avant la manifestation [de l’accès] ;


dans le cas des coliques, [on l’em-
ploie] en potion et en lavements, comme aussi dans celui de l’étrangle-
1
12 ment hystérique. Elle aiguise la vue lorsqu’on la prend comme aliment.
Voilà pourquoi les peintres qui en mangent d’une ifianière continue ont

13 une vue meilleure [que les autres personnes]. Le suc de cette plante mé-
|14 langé avec du miel produit aussi un médicament favorable à la vue. Cuite
1 dans l’huile, elle est encore d’un bon effet contre la dysurie et contre

P
l’inflammation de la vessie ; car elle ne ne le cède à aucun remède dans
15 ces diverses affections. Dans
douleurs au flanc, lorsqu’il y a dyspnée,
les

16 pris avec du miel, ce remède soulage instantanément. Pour les léthar-


;17 giques, il est excellent pris soit en potion, soit en lavement. On peut
encore , après avoir pilé la rue avec de l’huile aux roses et du vinaigre
|l8 leur en frotter la tête. Elle peut dissiper les douleurs sciatiques prise soit
,

19 en potion, soit en lavements, soit en cataplasmes. Employée, sous cette


dernière forme pour les podagres et ceux qui ont les genoux enflés ,
elle
J ,

•^20 opère promptement et fait bientôt disparaître les douleurs. Enfin elle fait

tomber les escarres , employée dans un cataplasme où l’on fait entrer du


I miel et des raisins secs.
314 RUFUS D’ÉPHÈSE.

57

B', -îîrç-'. Ilepr yàXctHTOs, sk tov Pov<pov xat FaXt^vov \

AiTirjv eyei to yaXa, ypeiav, (isv érépav ù)s TpoÇ>i7v, Tiijv Se i

éiépOLv 0J5 (pctppLCLKQv To ’ïOivvv CyteivoToiTOv yoiXa KaOotpov sait 2

xoù siXixpivès, ovre znKpSjïjTOs, ovt£ b^vTmos, ov9* àXvxôiYjios

cvie SptpLVTtjTOS , ovTS Sv(7ût)Sia$ pLSTéyov àXX’cü? âv etiroi ti$ evco-

5 Ses V âoa-piOVf eiirep âpa (jp.ixpOTclir)s tivos èp.(pouvov evcoSias. Et/- 3

êrjXov Sè OTi Kcà yevofiévoi$ èaTiv inSv ,


(3pay^e7oLV syov yXvxvTtjTa*

'û^pcjTOv Sè àvayKOLÎov è'iïKTxé’^fOLcjBcLi jàs Sia(popàs avTOv.

58
Ticrt TO yàXa dppôBiov.

Ka< 'srpos TOUS xavôotpiSa^ 'ssiov'msy rj j3ov7rpr](7liv y


xcù, oXœs -crpos 1

^ Cp. Oribase, Coll. méd. II, lix-lxi. moins différente, dans les textes corres-

Les passages d’Aétius que nous ne re- pondants de Galien. Les passages rappor-
produisons pas ont été notés par M. Da- tés à la fois par Oribase et par Aétius
remberg [Œuvres d’Orib. 1. c.) comme sont placés ici entre guillemets. — * Sic
se retrouvant, sous une forme plus ou F ; xavdaplSas Fd.

57

Liv. II, ch. Lxxxvi. Extraits de Rufus et de Galien sur le lait.

Ün emploie le lait de deux manières, comme aliment et comme re- I

mède. Le lait préférable pour la santé, c’est celui qui est pur, clair, 2

auquel on ne trouve ni acidité ni goût aigre, salé ou amer, ni mauvaise


odeur, mais qui est, pour ainsi dire, ou d’une odeur agréable, ou même
inodore , ou ne laisse percevoir qu’une odeur agréable ,
mais très-peu
prononcée. Il paraît évidemment bon à ceux qui le goûtent, lorsqu’il 3

est un peu doux (sucré?). Il faut examiner d’abord les variétés de lait.

58

Ch. xcii. Sujets auxquels le lait convient.

Le lait est encore très-efficace pour ceux qui ont avalé une cantha- 1
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 315

Tût a-yfTTOvTa hol) êXfiovvTa rà (pdpfxaxoi, xa) t*rpo5 Sè tov voaxvapov,

S$ t / sait àvTiCpdppLOLxov' olvtixol yàp xoà sv(f>pove(7lépov5 'ssoisX

TOv$ 'Gsdrjyovt as' zspos Sè Tas 'vov (papvyyos éXxdcrsts, ocrât yiyvov-

Tai, xa) èi:’ dXkais pèv '&oXkaîs ahi'ais xdï crvvdyyais , xa\ 'rots

2 To è(prfp-epov Xa^ovcrtv àvaxoyyykl^SG-Bai crvfji(p£pet. ILvo/aevov Sè 5

peydXcos b(pekeï lovs (XTp6(povs xa) rovs ^rjpoTSpous, xa) tous Svcra-

3 vaxopu'alovs. AyaOhv Sè xa) •zspos Ta xarà tovs o(pBdXp.ous pzvp.aia


Spipéa xa) Tût vTTOcrCpdypiaTa^ ’
xa) (xévTOt xa) xarà tcov (3Xe(pdpcüv

ë^ù)9ev èTrntOépsvov vttvovv psXXovTCüv olpta poSivM xa) d)6j, 'usérlsi

Tas (pXsypovâs avTcov, xa) STTSiSav Ta ;taTa t>)v sSpav ekxri TSapri- 10

yopziv ^ovXï)BwyiSv , oSvvdpsva Stà Spipsïs lyc/ypas xa) (pXeyfxovds,


4 OyTûü Sè xa) Tffpos to. xarà rà aîSo'ia sXxr] ypcop-sBa, xa) TsdvB’

àTiXôûSTa Tsaprjyopi'as Ssopava Sià (pXeypov^Vy 57 Srj^iv, Hj xaxorjBeiav,

^ vTio(j<Ppd'yficna (
obstructions ) P. Cett3 leçon pourrait se soutenir.

ride ou un taon, et d’un efi'et absolu pour combattre les poisons pro-
duisant la décomposition et l’ulcération ;
de même contre la jusquiame,
attendu que (le lait) est un contre-poison; il rend aussi le calme à ceux
qu’une passion agite; on l’emploie encore contre les ulcérations qui se
produisent au pharynx ; en beaucoup d’autres cas, notamment dans les

2 angines, et pour ceux qui ont absorbé de l’éphémère h On se trou-

vera très-bien de faire boire du lait aux personnes qui ne peuvent s’ali-

menter, qui ne peuvent boire, qui ne peuvent se refaire (à la suite d’une


3 maladie). Il est utile contre les humeurs âcres et les congestioijs san-
guines qui se portent aux yeux; notamment, appliqué extérieurement
sur les paupières, au moment où l’on va s’endormir, avec un mélange
d’eau de rose et d’œuf, il
y calme l’inflammation de même lorsque nous ;

voulons conjurer les ulcères au siège, accompagnés de suppuration âcre


et d’inflammation.

4 Nous l’employons encore contre les ulcères situés sur les parties géni-
tales, et généralement contre toutes les affections qui réclament un soula-
gement à l’inflammation, à la corrosion ou à la malignité delà maladie.

*
É^rfpepoy, plante vénéneuse, colchicum aiilumnale ou bien un poison composé, ainsi
nommé parce qu’il lue en un jour. (Voir Thésaurus l. gr, &. v.
316 RUFUS D’EPHESE.
Aià Tovio xcà 'loh xapKivwSecri 'sspocrCpépeTai puyvvfxevov toTs 5

àvœSvvois (papfÀOLKOiSy olot p.(xkialct Siot 'nro(x(p6'kvyG$ èc/li. Uaprjyo- 6

ptxbv (/.èv ovv èdh xaBoXov to yaAa, âStixTOv p.èv eypv Tinv (pvaiv,

'zso'kv Sè (JiaWoVf O'ïolv èxSoLTiavriawpLev to 'Zs\éov iris bpp<joSov$ vypo-


5 Trnos, èv v eVepa p.y]yjxv^,

59
^y' ITept TpÔTroü koli xaipov yprjorecos xai pérpov

KsÇidXotiov Sè zsolvt) jSov'XopiévM yotXoLXio'iio’ïsîVy twv oAkœv 1

arnicôv xcà ^otmv OLTcéyzcrQou ,


piéypiç âv 'mz(p6^ tz xcà Stay^coprjOrj *

zi yOLp pLY} 'ZSp07lz(p9zVT0$ CtVTOV TpoÇ>}}v ZTZpCtV TIS 'CffpOC7(pZpr]TOLt,

dvdyxr] avTO tz SioL(p6aprjvai , C7VvSioL(p6aprivai tz u xai to zspOŒayOév.

] 0 ApiZlVOV Sz ZCoOzV Tsivziv VZÔËScLk'TOV, xcà 'CÔJV 'USXziOVOÛV 'üsàvwv Tn- 2

vixotvTa d(paipz7v, vcrvyrj Sz f3aS/^ziVy xoà pLZTOL^v dypvTrvcos dvcL~

‘ Cp. Oribase, CoU. méd. II, lxi.

C’est aussi pour ce motif qu’il est en usage, dans les cas d’affection 5

cancéreuse, mélangé aux remèdes anodins, surtout ceux qui sont admi-
nistrés à l’état mousseux. On voit que le lait, d’une manière générale, G
est un calmant, sa nature étant exempte d’action corrosive, surtout si

nous épuisons la substance séreuse dans la cuisson ou par quelque autre


procédé.

59

Cll. XCIII. De la manière D’EMPLOYER le lait, du MOjMENT opportun


ET DE LA QUANTITÉ A PRENDRE.

Une précaution capitale, lorsqu’on veut se mettre au lait, c’est de 1

s’abstenir de toute autre nourriture, de toute autre boisson, jusqu’à


ce que le lait absorbé soit digéré et même évacué; car, si l’on prenait

quelque autre aliment avant que le lait fût digéré, il arriverait néces-

sairement qu’il se corromprait, ainsi que l’aliment pris à sa suite. Le 2


meilleur moment pour le boire, c’est à l’aurore, quand on vient de le

traire. 11 faut alors éviter une trop grande fatigue, marcher tranquille-
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 317

TraveerOoLi * ovtco yàp 'zsotovvii to 'ZSoOèv Sictywpeîy avve^dyov èauiM

3 Hcù Ta dyprifrla, AsTraf Sè eiirep ti koÙ dXXo Siay^œprja-ai to 'uspoù'ïov

4 Xrj(p9èvy SioLyoûpri(TCLV705. Se y aXko 'zsLvziv. }Lcvï(xpyà.s pÀv oûv Siot-

ycopeï xadoupov ypujal^s, ovx èx too oXov oÏxov, àW ocra èv t^

5 xoiXia xcà -êvrépois èaTi, xoù to7s 'nrXvo-id^ova-t (xépsa-i, MeTa Sè 5

TavTOL àva(péps70Li rjSïj eîs Tas (pXéGas, xoà Tpé(psi xdXkiarla, xoù

ovxéTt Staycüpe7y aXXà xaOialtja-t tï)v ycta-lépct, »

6 MfiTpov Sè TO TjSpocr(pep6p.evov bpi^eiv sttI tsolvtwv olSuvoltov,

7 Scrnep ovSè ania ovSè îzroTà^, âXX’ cSs âv ev(p6pcü5 (pépet. «IIpo?

Sè TOUS SdxvovTOLs yypiovs, xoù p.d\i(TloL lovs êpL7re7rXoL(7{xévovs zsivziv 10

crvfJLÇ)épsi fÀST^ bXtyov fxéXnos* » xoù y dp y^pr)(7ip.d>Tepov xoù pvTrltxco-

TSpoVy xoù SiayojprjTixooTepov yivsTou « pu'a-ysiv Sè xoù aCpéov xoù

8 ohov yXvxéos* » evcrlopLaydlepov y dp tovto yivsTai. « AïoLyœpvTixco-

TSpov Sè xoù TO dXcov TSpoa-XdpLGoLvov aXX’ (XTepnéalspov. »

^ ovSè 'ao’ié. Corrigo.

ment et par intervalles, se reposer sans dormir, car c’est le moyen de


3 le faire passer par en bas, entraînant avec lui les matières nuisibles. 11

est bon, si l’on a d’autre lait, d’attendre que la première portion soit
4 évacuée, puis, l’évacuation ayant eu lieu, d’én boire une seconde. Ainsi,
comme premier effet, il purge d’abord avantageusement, agissant non
sur le corps entier mais sur le bas-ventre ,
les intestins et les autres par-

5 lies avoisinantes. Ensuite il se répand dans les veines, il alimente très-

bien et n’est plus évacué, mais, au contraire, tend à resserrer le ventre.

Quant à la quantité à prendre, il est impossible de la déterminer


f) d’une manière générale, pas plus que [celle de toute autre] nourriture
ou boisson, mais (il faut en prendre) autant que l’on peut en supporter
aisément. Contre les humeurs corrosives, contre l’obstruction (de l’eslo-
7 mac), il est bon de le boire avec un peu de miel, ce qui le rend plus
efficace, plus détersif et d’une action plus grande sur les selles; le mé-
langer encore avec du vin nouveau cuit et du vin d’un goût sucré, car
ce mélange le rend encore plus stomachique. Son action comme éva-
8 cuant est plus forte, si l’on
y met du sel, mais alors il est moins agréable
à boire.
318 RUFUS D’ÉPIIÈSE.

60
r' f)' IIep(' à(ppohi(7ieov\

^vatxov fÂSV spyov r; crvvovata écrit' ' oôSèv Sè tcjv (pucriKcov f^Xa- l

€sp6v • trrapà Sè t^v dfjiSTpov ts ?ca] crvveyyj yprja-tv tlou Kcnà xaipov
70V où 'urpoarfjcovTa 7SOLpaXoLpêoLvop.évY], ^Xa£epà yi'vsrai *
'sroXXçD Sè

fxdXXov (BXa^epà v (Tvvey^v^ yprjais yivzicLi to7s to vsvpôj^ss daÔevès

5 ëyovcriVy 37 S-cSpaxa v veÇ>pov$y ii o(j(pvv, 37 ^ TUoSas. Eo-7&) 2


Sé (TOI 7eKp.rjpiOL xa\ 7ci.Se. '^ùp.nci.Tct ydp rj îcryys 70v àvBpcimov 3

daOevsal épa yive7cti év 7rj y^prjaer v Sè î(jyys èali 70 èv vp-Tv ep-

(pv70v B'eppov. ÔBev ai 'sre'-ipets oùx dyaOa) 7w pia-yopevœ^y xa) 4

s^coypoi yiyvov7ai, xa\ outs dxpt^ÔJf bpÔJCJiVy oij7e dnovovaiv cos ypn,

10 ov7e dXXïjv 7ivd aïaBrjaiv êppcopévrjv xéx7rjv7ai. Kai pèv Srj xa\ 5

STnXtfcrpovss oi 70iov70t xa) 7popoûSeis ela) ,


xa\ Ta dpOpa gSvvï)-

po), pdXicrla 7 oùv îcTytccv, xa) oi pèv vs(ppt7txot ytvov7a^y oi Sè

xat xa7a xvcrltv vocrtjpa* 70Îs Sè xa) a1opa7a dCpOoùSr] yive7ai, xa)

^
Cp. Oribase, Coll. méd. VI, xxxvni. — ^ Fort, legencl. toTs yuayofiévois.

60
Liv, III, cb. VIII. — Sur les rapports sexuels.

L’acte vénérien est un acte naturel. Aucune des choses naturelles 1

n’est nuisible, mais cet acte, eflectué d’une façon immodérée, trop pro-
longée, mal à propos, peut devenir préjudiciable, principalement pour
ceux qui sont faibles en ce qui touche le système nerveux, la poi-

trine, les reins, le flanc, Taine ou les pieds. Voici des indices auxquels 2
on reconnaîtra le mal. Toute force humaine s’amoindrit par Tusage 3
qu’on en fait; or, la force, c’est la chaleur naturelle qui existe en nous.
Par suite, les digestions ne sont pas bonnes chez ceux qui se livrent 4

[avec excès] au coït; ils devieonent pâles, leur vue et leur ouïe s’altè-

rent, aucun de leurs sens ne conserve sa force. Ils perdent la mémoire, 5

contractent un tremblement (convulsif), ont des douleurs articulaires,


surtout dans le côté. Les uns deviennent néphrétiques ,
d’autres y ga-
gnent une maladie de la vessie; d’autres encore ont la bouche remplie
d’aphthes, souffrent des dents et ressentent une inflammation du gosier.
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 310

0 oSovTWV 'csovoi ,
ica) yapyapscovcov (pXeyfJiOvai'. IIoXXoî Sè avSpes,

£ 7t} to 7$ 'ZiroX'Xo7s d(ppoSia-{otSy xol) aJp.a dvsTrlva-av, to fxév t< Trj

/Siai'a KotToy^rj ts Koà êvraasi tov 'srpsvfzaTOSy to Sé Tt rri koivooviol

T cov «TTo B-GÔpctjios èiz\ TGvs opys7s (pepoftévcov (pXs^MV kou dpTtjptcov,

1 Flii;)) Sk i^KialoL êni tol7s pLi^eai 'zslvsi aipLOL, Ttj ts olXXt^ tov (too- 5

I
p.aTOs vypÔTtiTi xai t6j ^(jogv TSOvs7a-Qcu èv Tri pu'^ei, Kcà Tks

8 sîcôSviaç KaTCt) xadcLpcrsis. Claie xâv Tvyjfj yvva7xa 'srlvaai alpLot^

9 [xéya lapta tolis xaOdpcrsaiv avTrj yivsTai, Aid TavTOL p.sv Ta elprj-

fxéva TSapoLKsXevovTcu tcov îoLTpœv oi dyaSoi, ijv ts Tsdpsah' ti tôjv

I
eiptjfjLsvcüv voar^yLCiTcoVy rjv ts TSpoaS6Kip.ov Stk TYjv (^vaix^v daSé- 10

j
vsiOLV TOV dvOpwTiov, dnsysaOcLi t^v dTppoSialcjûv,

10 -^X?^ TovTCüv Ta? jSXa^ds xoï Tas avp.'raOsias , oaov


\ SvvaThv vfÀiv sÎ7ts7v, Sik ^paysœv sipv'xapLSV prjTéov Ss vvv xaï

1
1 1 Tas ù)(psXstas. Oo ykp zsdvTY) dvcü(psXv xdï Tsdcri xaTa Ta d<ppoSi(rid
1 saltVy sdv xa\ tov xaipov Trjs yprjo'sojs xa\ to piéTpov xa\ ty}v vyi- 15

i 0 Beaucoup d’hommes, à la suite de coïts multipliés, crachent le sang,

soit en raison de leurs violents efforts pour retenir et suspendre leur


I

! souffle, soit parle concours des veines et des artères entraînées de la

!
poitrine vers les testicules,

I
7 Quant à la femme, il est très-rare qu’elle crache le sang à la suite du
! coït, d’abord parce que son corps a une autre humidité [que celle de
l’homme], puis parce qu’elle fatigue moins dans cet acte, et enfin h
'
8 cause de ses fréquentes purgations (sanguines) par en bas. Aussi, lors-

j
qu’une femme, par hasard, crache le sang, ses menstrues lui apportent
9 un remède très-efficace. Par les motifs qui précèdent, les bons médecins
ont soin de prescrire ,
soit qu’il survienne quelqu’une des affections sus-
I

i énoncées, soit qu’il y ait lieu de les redouter, vu la faiblesse naturelle


I de l’individu, l’abstention des plaisirs vénériens.
10 Jusqu’ici nous avons parlé des mauvais efi’ets (de ces actes), des
i affections qui les accompagnent, et cela aussi sommairement qu’il nous
était possible de le faire; maintenant nous reste à parler des avantages
il

|ll qu’ils En effet, ils


comportent. ne sont pas absolument nuisibles, ni pour
I
tout le monde pour peu que l’on
,
considère l’opportunité de l’acte ,
la me-
sure à y mettre et la constitution sanitaire de la personne qui l’accomplit.
320 RUFUS D’ÉPUÈSE.
eiv^v xaTo[(7la(7tv 70v (rxoTteiv èOéXoïs. « ÙÇ>sXsiai êè ai 12

SX 7ù)v à(^po^i(7lct)v siaiv a'iSs' 7ffXr}o-(ÀOvrfv ts xevœaaiy xaï éXa(ppov

Tsois'iv 70 o\ov GÔJiia, xai sh av^r^aiv 7Sp07pé^aiy xa\ dvSpcoSécr'le-

pov à7T0(prjvat. » Sè axXrjpa ë^si ex Sia'ksip.p.dL7Wv 'aXeiévcov, t] 13

5 ^(^priais b(pskip.o$' p.a'kd(j(7Si yàp Ta opyava xa) dvsvpvvsi 70vs ts6-

povsy xa{ 71 70V (p\éyyLa70s èxxaOaipsi , xa) a-vve<7lr]x67a Ss 7ov

'koyia-p.ov StaXvsiy xa) bpyàs pisyialaç èTravirjcji. A<o xa) 7w fxeXay- 14

yoXixw xa7ïiÇ>e7, xa) pua-avSpcünM bv7i, ws 71 pLsyicrlov ïap.a ênnï]-

SsiÔ7a70v fxiayeo-Oai. Kai xa6i'(j1tj(7i Sè sis to (jœCppovéar'lepoVy xa) 15

10 Toy? xa7’ aXkov 7p6'7TOv èxpLavév7a$ , xai 7ivas êniXrjTrlovs STravae,


xa) (SapvvofÀSvovs 7rjv xs(paXrjv xa) d\yovv7as 7rj pLS7aBoXrj 70v v^d-

axsiv. \i:TTOxpd7ris Ss, év) Xàyo), 7o)s ctTro (pXsyfxa70s vo(rrf{JLao-iv et- 16

vai xpd7i(7la Ta d(ppoSi'(7ia s(pïj\ IloXXoi Ss xa) ex voœcov d7po<^oi 17

dvsxoixi(r9r)(Tav stf) 7rj yjprjosi av7wv, 0< svirvovalspoi dv7) Svœ^ 18

* Hippocrate, Épidémies, VI, V, i5, t. V, p. 820 ,


érl. Littré.

Les avantages qu’il procure sont les suivants : il évacue la pléthore, il 12

rend tout le corps léger, provoque la croissance et augmente la virilité.

Pour les tempéraments durs (portés à la constipation?), pratiqué avec 13


de nombreux intervalles, son emploi est d’un bon effet, car il ramollit

les organes, élargit les pores, purge quelque peu la bile, délie l’esprit

épaissi; enfin il produit un mouvement de détente sur les plus grandes


colères V C’est encore pour la même raison que le mélancolique à la 14

tête basse, au naturel misanthrope, trouvera le meilleur remède dans


l’acte vénérien. Il ramène aussi à un état d’esprit plus sain les personnes 15

affectées d’une autre maladie mentale ;


il a fait cesser l’épilepsie chez plu- a

sieurs, ainsi que les lourdeurs et douleurs de tête, à l’époque de l’entrée


dans l’âge de puberté. Hippocrate a dit en un seul mot qu’il est excel- 16

lent contre les maladies qui dépendent de la bile. Bien des individus 17

émaciés par suite d’une maladie, se restaurent" par le moyen de cette

pratique. Certains autres y gagnent une respiration facile, de gênée 18

*
Traduction du texte d’Oribase : «Dissipe les idées fixes et adoucit les passions in-

domptables.»
* Le grec donne un temps passé dans toute cotte phrase, mais c’est sans doute pour
marquer l’efTet habituel do l’acte aphrodisiaque.
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTïUS. 321

TTvoval épcov èyévov'TO, xoà svcmooTspoi dvTi àirocThcjôv, oi Sè bvsi-

p(f)yp.ô)v (Tuveyœv aTrrj'XXdyvo'av.

19 ^va-eis Sè 'srpos d(ppo^iC7 ia êniTrjSsioi al S-eppLOTepat xa) vyp 6 -

Tspai, xa) 'cr'kéov tuv âW^v eis tvv yprjcjiv svÇ>opoi* rixiGla Ss al

fripai xa\ xpvypat' xa) v (jlsv dxfxalSvTCov svSstos, v Sè tôjv ysp 6 v~ 5

I
20 TfiJt» ovSafxd)?. Ùpa Sè to pLsv sap êniTrloetov, ddsTOv Sè to (pOivo-

liôJpov xa) TO ^-époç' dXk’ ovSs 6 yetptojv êTTiTrjSstos tw il^vy^etv.


I

21 Ka} Si'ana B-spp.OT£pa xa) vypOTSpa eh \ayvelav ev(pop05,

i, Svcr(popo? Se v ^rjpai'vovcra xa) xpuyovcra' al y dp vypal Si'anat 'urpos

! 22 pLt^eiSTM dSvvdiCf) pitaryeaSai è-rvnriSeioi. Xpï) loivuv t^v p.ev Slanav 10

1 23 vypdv xa) B-ep(Xvv vndpyeiv, Efr; Sè dv 'usbvwv pièv pLerpioTris xa)

|24 crhov evœyi'a.


Olvos ptèv ovv ealco xtppbs Tri ypoia, XeTilos Sè Trj av-

|25 alda-ei' aproi xaOapo) hrviTat 'srpoaÇ^aroi. Kpe'aTa êpi'Ç>cov xa) dpvôjv

j
xa) ypipcov* 'ss1y)vcov, dXexTOplSeç , dTTayÿjve$ , 'urépSixes
I

qu’elle était, d’autres le goût de la nourriture, qu’ils avaient perdu,


j

I
d’autres encore, la cessation de pollutions nocturnes continues.
19 Quant aux- natures plus particulièrement aptes à l’acte vénérien, les

;
plus chaudes et les plus humides y sont aussi plus disposées que les

I autres; les natures sèches et froides y sont le moins propres; la fleur de


'20 l’âge s’y prête très-bien, la vieillesse nullement. La saison favorable est

,
le printemps ; les saisons contraires , l’automne et l’été ;
l’iiiver ne s’y prête
pi pas non plus à cause de son efi’et réfrigérant. Le régime le plus chaud et

'
le plus humide est le plus favorable, et celui qui l’est le moins, c’est le

régime desséchant et refroidissant; car le régime humide convient bien


|!2 au point de vue de cet acte, à celui qui en est incapable h II faut donc
|l3 que le régime soit humide et chaud. On doit éviter les excès de travail
'4 et rechercher une nourriture appétissan te. Le vin doit être couleur paille
5 et léger, le pain de pur froment, cuit au four. On prendra de la viande
de jeune bouc, d’agneau, de porc; en fait de volailles, des poulets, des
coqs de bruyère, des perdrix, des oies et des canards; en fait de pois-

*
Cette phrase offre à peine nn sens. Celle d’Oribase, dans le passage correspondant,
est beaucoup plus logicjue : «Le régime approprié au coït el le traitement de ceux qui ne
peuvent pas en user se révèlent maintenant à nous.» (Trad. Bussemaker et Daremberg.)

2 1

I
322 RUFUS D’ÉPIIÉSE.

vrjcrcrou' l)(6vojv Sè, oi ztoXvtto^ss koli oua fxaXaxScrapxa Xéyeiou'


Xctyjxvwv Sèy oppuvov, êpva-ipiov, ev^ooptov, yvyyvXis SicreC^Oos xoli

Taxspà yevopiévv • ravra yâp cbç ÇoLp(xoLxœSrj Si'SoTai, Ù(77Tpi'ù)v Sè, 26

xvapLOi, èpé^ivôoi y
(poL(Jt]Xot, 'Tjs laoï Xo^oï zsvsvpa'zôs ts

5
êfXTriTTXcovTes y xcà à(p9ovloiv Tpo(prjs zirocpoL<7xevoi^ovTes. MsydXcos 27

ênaivcj xoà Tinv xoLXXi'alrjv Gla(pvXr)v sis rrjv vvv Siatzav' vypcu'-

vei yàp , xott aiparos xa) 'avsvparos èpLTriTrXriŒi to aùjpa. »


« Tbv ^ Sè psXXovTOL d(ppoSia-i'ois y^prjaOai 'SfXrja-fXOvàs tzrpoo-(pa- 28

Tovs (pvXctmsGQm XP^? à7re\f//a?, xa) [léOas, xa) èvSelas. Kaxov 29

yàp S7î) 'Zffspmcopaai [xhyscrOai , xa) diro yvpvaaicüv xa) XovTpdjv,


IQ
Ka) xoTTOVS TS (pvXaxTsoVy xa) spsTOvs ysysvvrjpLsvovs xa) Siappoi'as 30

yaulpos 'cspo<j(pdTOvs' Tas yàp y^povioxjs scrliv ots ^rjpai'vsi Ta dÇ)po-

SicTia. )) ¥^dXXi(jlov Ss TO picryopLSvov stt) (jltiois picrysaSai , p.ri sp- 31

* Oribase, Synopsis, I, vi.

sons, des poulpes et tout ce qui porte le nom de mollusques; en fait de


légumes, de l’ermin, de l’érésymon, de la roquette, des raves cuites

deux fois et bien ramollies. En effet, tous ces aliments ont un caractère

thérapeutique. Comme légumes secs, on prendra des fèves, des pois 26

chiches, des haricots, de l’ers, des poist toutes cosses^ ayant pour
double effet de provoquer des flatuosités et de fournir une nourriture
abondante. Je recommande aussi le raisin de premier choix pour le ré- 27

gime dont il s’agit en ce moment, car il rend le corps humide et le

remplit de sang et de flatuosités


Celui qui se dispose à pratiquer l’acte vénérien doit se tenir en garde 28'

contre les plénitudes récentes, les indigestions, l’ivresse, aussi bien que
le défaut d’alimentation. En effet, il est dangereux de s’y livrer avec des 29
superfluités dans le corps, ou en sortant soit du gymnase, soit du
bain. Il faut aussi éviter la fatigue, les vomissements qui viennent de se 3C

produire, ainsi que les évacuations, seulement quand elles sont subites,
car l’exercice vénérien tarit les diarrhées chroniques. Le meilleur ino- 3l

ment, c’est après avoir mangé sans s’être chargé l’estomac; car, dans ces


Le mot Aoêo/, cosses, est pris dans le sens, inconnu jusqu’ici, de «légumes à cosses.»
^ Ici encore le passage d’Aétius est complété par celui d’Oribase.
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIÜS. 323

•n'k‘nOév 70L' yàp TSpos


Koà îo-)(vv crvyL(^épet* xoà al yiyvopisvai

32 ^(7(Tov ytyvovTat. Ka) si (xèv stt] tw àpi(j]y} ns Tffpoôvfxrjdsi'v ,


dva-
Travasadai ypv xaTao-lfj ro aniov' si Ss stt) tm Ssinvcp,

33 V7TV0VV àvdyjiYj TSpoç oXiyov. a Kai ^ Ta? o-(po<^pds ^s éTuÔvixi'as ovk

èitaivùû, àWà KsXsvct) ‘ZsXéov dvTéysiv Ka\ p.SXkov oiç vocrrjpLd scrU » 5

paov SK Tris p^^pïTO'e&J? (SXaTrlopsvov.

6P
pis'.ïspà Po'(j(^ov TSpôs ps’kayyo'kias. iepà SK TÔôv '^spi p.sXoLyy^okiKœv

(Ed. et cod. Paris. i883 = P.) Pov(pov. (Cod. bodl. 708.)

1 ^o'koKvvSiSoç svTspiœwSy yo. KoXoKvvd iSos svTspicovrjs ovyy


S, y^aixanrhvos Z, i, X^pat- K .
yapLanriTvos ovyy. /, ottottoi-

Spvos Z Kaaias Z s' dyapiKOv, vaKOS ovyy, n\ (Tayairrlvov ovyy.

TSpaaiov dvà Z t, onoTrdvaKOS s'y TSSTtépscoç paxpov ovyy. s', kiv- 10

yo. a!, o-ayairvvov y TSSTpous'kivoo vapcofxov ovyy. S' , vapSoaldyyos

^
Oribase, Coll. méd. 1. c. — ^ Voir ia préface, IV, 3. — Le numérotage des
paragraphes ne se rapporte qu’à la première rédaction.

! conditions, l’acte contribue à fortifier, et le refroidissement (du corps)

I
32 est moins à craindre. Si l’on désire [se livrer à cet acte] après déjeuner,

il faut s.e reposer jusqu’à ce que la nourriture soit passée; si c’est après
33 dîner, il faut dormir un moment. Je ne suis pas pour les désirs trop

ardents; je recommande plutôt de les combattre, surtout à ceux qui sont

malades par suite d’excès vénériens,


i

61
I

j
Ch. Gxv. emède SACRÉ DE Rüfus CONTRE Remède sacré de Refus, tiré de ses

LES accès de mélancolie. LIVRES SUR LES MÉLANCOLIQUES.

1 Coloquinte (moelle) , 2 dr. 1/2; Coloquinte (moelle), 20 onces;


ivetfe, 10 drachmes; germandrée, ivette, 10 onces; suc de panax,
10 drachmes; casse, 5 drachmes; 8 onces assa fœtida 5 onces poivre
; , ;

champignon agaric et marrube long 5 onces cinnamome, 4 onces


, ; ;

10 drachmes de chacun suc de pa- ;


nard en épi ,
safran ,
myrrhe trogli-

nax , 1 ...; assa fœtida, persil sauvage, tide ,


polium 4 onces de chacun
, ;
for-

2 1
32^ RUFU8 D’ÉPHÈSE.
dpic7lo\o)(^ta5 aloyyvX)]?, 'aeiré- xpSxov, crpLvpvris TpcjyXiTiSos

ptciûs XeuKOv OLVOL /L e * KlVOtfXCOpiOV, (sic) y


'üSoXiov àvà ovyy. S'’ àvct-

vapSoal diyvos , KpoKOV, a-pivpvrjs XdpËave pLsXiTi xcà SlSov ovyy.

TpcoyXiTiSos y 'ZSOaIov, olvol jL S'’ S'y Tr\v TsXstav Socriv {iSTa fxeXi-
yf

5 OLvaXdpËaLve (JLéXnt’ xa) SiSov xpctTOv xoà dXôî>v, ^yei ti Tsphs

Spcty^yLOLÇ S\ T^v TeXslav ^ocriv Tïjv yvGÔpLVv <TV(JL(pépov TO ctysiv


yf

pLerà pLsXtxpdtTOv , kol) dXœv. E;^e/ «770 xe(poLXijs TOL 'ffXs'tala. Ô6ev 2

yotp^ Tl Tffpos Tr]v yvoj(xyjv iXtyyoïs xcà xcLpv^api'cLis xcà

(popov, To âysiv^ dirb xs(paXijç tol yXavxd>p.ct(7i zrpopLspLsXsTcofjiévoiSy

10 zsXelaloL. ÔOev îXlyyoïs, xcà kol- sttiXvttI ixo7? y


TSOLpcnvXr)XTixo7s 3

pV^cLpiais, Kcà yXoLVxcüfjiacTi TSpoa- TSdSetJl TOVTO TO (pCLppLCtXOV iSlCJS

'
fJLSfÀsXsTOÜfJLSVOlS ,
STT iXï17t 1 IXoTs y
TSpoo-dyovTes icofjLsdcL. Kai si Ssi

'srapaXvTiKoTs^ 'ssdOeai tqvto to fjLvvpLVv dvcLxaXso-cLaOat twv ps-


^
(pdpfJiOLxov iSloôs TSpOGCtyeiv XayypXtxôJV ov puxpœs xa'i v tv-
15 elcûBa, el Séoi (JLvrffjiïjv avaxoïXé- ypv(T0L d)(péXsioL ej avTOv yivezcu.

^ ydp adcl, P.' — ^ réfiveiv P. rà wA. om. P. — ^


'ssapa-n'k-cKTixoU P. (Même
sens. )
— ^
'tspoddyovTes èiTervy^opev xai si Séot P.

aristoloche ronde ,
poivre blanc , mer une liaison du tout avec du miel
5 drachmes de chacun cinnamome, ; et administrer une dose complète de
nard en épi safran , , myrrhe trogli- 4 onces dans de l’hydromel et de

lide, polium, 4 drachmes. Former l’eau salée. Il est de quelque utilité,


une liaison du tout avec du miel et pour le diagnostic, de promener
administrer une dose complète de cette onction à partir de la tête. Par
4 drachmes dans de l’hydromel et suite, si nous l’appliquons particuliè-
de l’eau salée. Il est de quelque uti- rement contre les vertiges , les lour- 2

lité, pour le diagnostic, de prome- deurs de tête, les glaucomes observés


ner cette onction à partir de la tête. de longue date, les cas d’épilepsie,

Par suite ,
j’ai l’habitude d’appliquer de paralysie locale nous parvenons , 3

ce remède particulièrement contre à les guérir. S’il faut rappeler le

les vertiges, les lourdeurs de tête, souvenir de ce que nous avons dit

les glaucomes observés de longue dans les Mélancoliques on en tirera


date , les cas d’épilepsie ,
de paralysie sous ce rapport, un avantage consi-

locale, s’il faut rappeler le souvenir dérable et prévu. En effet, tel re-
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 325

/i (TOLcrdai. T(W Sè fJLs'kay)(pXtJi(p où Tà (lèv yàp àXXà (pdppLaxa àXXot

a-pLtxpà Jia) V 7vyov<ja d)(péXsta, àXXojs (TvyKsnai holI zrpos srspa.

avTOv yiyvz'sai * Sto 'ssoXXajcU vocrrfp.oLTCt STrnrjSstoTOLTa coS^ otv

b JcaOoLpaTeov olvtm. Tà;pt,èv yotp TLS yprjcTCitTO * zrpos rà pLsXayyp-

aXXa (pdpiioLKct ,
diXXoL dXXcos (7 K£v~ Xixd écrit TOVTCf) yprjcrQai si xoù 5

OL^ovTai^, Kcà zipos i'ïzpcL tivol SK Trjs^ ijpiépcts bcrov KvdpLOv zrXrj-

voa-rffxaTa êTrnv^eioTspa. • si Sé 6oS TÏJS dvTlSoTOV où KCtOdpCTSOûS

71$ yprjaôou (SovXono zfpbs t« ydpiv fxsydXœs yàp’ ovi'vrjcnv sis

fÂsXayyoXiKx y
- éa-Ti yprjo-ipLOv Tas zrs^sts xat to d(pv(70v. AoksÏ

TOVTO * ypïiaQcx) Sè Kcà éxdalris Ss pioi STTt TOLis vyistvoAs zsdo'ais 10

i](Âépa$^ barov xvoipiou zsXyjQqs 7ijç KaÔdp(7S(7l C7vpi(pspsiv Tsivsiv pLa-

dvTiSoTOv^y où xaddpascos ycipiv *


Xdyrjs o-nsppLaTOS oùyy. /3\

(xéyctXoL^ yàp bvivriaiv sis Tas

6 TSs-^siSy Koà TO d(pv(70v Syst, Ao-


xs7 Sé (ÀOi, STï\ Ta7s ysvvaiats^
^ xctTOLCTKevd^STOLi P. — ^ Réclaction de P : si êé t< 5 jS. -zs. t. fz. tovto avzt^
K(xd' êKacr'lrjv ripépav. — ^ tcov dvTtSàrœv P. — ^ psydXùJs P. — yevva/at? , dans
le sens de bon. Cp. fragm. 6/j , § 28 : ÈxxoïTpol ysvvcticas. — ® F. leg. èndalris.

k [de ma pratique]. Pour l’individu mède est composé de telle autre

affecté de mélancolie, il n’est pas façon , en vue de telle ou telle autre


d’une efficacité médiocre et quel- maladie, suivant telle application.

conque aussi doit-on


; le faire servir Or, dans les affections mélancoli-
souvent de purgation à cette sorte de ques, on peut employer celui-ci à
i 5 malades. En effet, tel remède est la dose de la grosseur d’une fève par
composé de telle autre façon en vue jour, à titre d’antidote et non pas
de telle ou telle autre maladie, sui- de purgation. 11 est d’une grande
vant telle application; or, dans les efficacité en ce qui regarde la di-

affections mélancoliques, on peut gestion, pour éviter les flatuosités.


employer celui-ci à la dosedela gros- Je suis d’avis qu’après toutes les
seur d’une fève par jour, à titre d’an- purgations hygiéniques il est utile

tidote et non pas de purgation. Il est de boire deux onces [d’une décoc-
très-bon pour faciliter la digestion tion] de graine de mauve.
b et conjurer les flatuosités. Je suis

d’avis qu’après tonies les purgations


l
326 RUFUS D’ÉPHÈSE
KOi0dp(JSGt (7V[xÇ>épetv 'üsivziv (xa-

cnrépixot /S'

62
pid''^. Ilept èfJLSTûüv.

(( YiTTSlSï] èv 70ÏS (TVVTOVOlî SpLeTOts 'SfoWoLKlS (XJO7T0L TIVOL 'SSOLpCt- i

Ko\ovds;'tv eïœOsv, KotXcos e-^ei 'iponovs siTreïv 'srpoTspovy ottcos svsœUv


5 evTïSTws ép.s'iv, Kal yàp (p\éyp.a. nevoi^ b épiSTos kol) KOv(pi%ei ks(^ol- 2

Xnv, xoà Tov zspoOvpLCOTépoûs (payovTCty v oïvov 'zsXelovoç Xa^ovicL


iSXaËrjvai KcoXvei, » Bor]9e7 Sè v St* êpLSTÔov Kocdapcris^ xdï to7s Ctts- 3

pdyoLv é^oyxcü(7S(Ti 'zov crcopLctTOs* àprfyst Kcà to7s VTrepËjLAXovTcos

KOLTia-yywpLévoiç. Ta? Sk pevpLotTixàs^ SictSéaeis 'ssdcras (piXs7 b êpis- 4

^ Dans ia copie de M. Daremberg, ev<pop§. ovXx. y xcti péXiTOs (zt7ixov tô


suit cette note écrite au crayon, et pres- dpxovv. Galien s’en servait babitueile-
que effacée : Cod. i883, p. 5g5 (0', jS'). ment dans la mélancolie ;
quelques-uns
ÀvtîSotos !epà P[ovÇ>ov] • xoXoxvvdiSos des Go^püv ont dit qu’elle purgeait les

èvTepiœvv$ 'urexépeus (?) ^apaiSpvos, iXei^civTicovTOLS. — ^ Cp. Orib. 3ynop5W,


paalvX (?) ovyy. S, xpôxov ovyy.
,

(3', I, XVIII. — ^ ;^;ve7Ed. Corrige ex Orib,


SaxpiSriv ovXx. dppœviaxov oCXx. e, — ^ ai . . xaOdpaets P. — ^ xai Tas p. P.

énergiques il est utile de boire


2 drachmes d’une décoction de
graine de mauve.

V
62

Ch. cxix. Sur les vomissements.

Comme les gens qui sont obligés de faire des efforts pour vomir i

éprouvent habituellement un grand nombre d’accidents, il convient


d’exposer d’abord les moyens de vomir avec facilité. [En effet, le vomis- :2

sement évacue la pituite, allège la tête et écarte les inconvénients d’un


repas mangé trop avidement ou d’une absorption immodérée de vin.

La purgation par les vomissements est utile aussi dans le cas où le corps 3

grossit démesqrémenf ; elle est encore d’un bon usage pour les gens éma-
ciés. Le vomissement est aussi d’une sérieuse efficacité pour les alfec- 4
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 327

Tos s^iacrOotiy oiov ë\KOûo-iv ve(ppôjv net) kvg'Isms, kou SolktvXIov , xa\

1 UV aXkœv y.opicovy ê'ks(pavTtôovTds ts, xa) xapxi'vovs , xcà tols dXXas ^


xa.')(Z^icL<5 TOU crùjpaTGSf xcà tols àpOpnixoLÇ SiaOéaeis' to7s ts v^pco-

7Tixo7$ xûltolXXïjXos , xoà ijAXic/lct toî? olvol o'dpxoL êyovcn tov vSspoVy
j

ixTepixoU Te'’^ xcà éniXrjTrhxoïs to7$ dirb (j%p.d-)(ov Trjv dpx^v.^vs

Siadscecos XcL^ovari * toT? ydp èv rfi xe(paXr} ^iddecriv ëypVŒiv

5 êTTiXïjTrl ixo7$ àxccTdXXrjXos 6 épsTos, làori6s7 Sè xcà Tp6(xois, xoà

'GSccpéa-eaiVy àTTOTrXrj^ious , bpOo'ïïvolais ,


p.eXcLyypXlais , Xiyrivoj^ecTtv.

6 i.vavi lovv'iou Sè €(àsto) a7(xonos àvoLycoy^ , 'nsvi^eaiv vcrl sp'ixoL7$

voLVTicoSsa-i J^va-ecri, Xsnroôvyiiai? , ,7o7s Cnb nffviypLOv^ crvvsyœ? 10

hyXovyiévoiç , xoà to7s virb Trjs Tvy^ovarjs 'uspoTpda-eœs oSvvcop.£vots

iY}v xe(poLXy)v, xoà to7$ V7ro\p/av vvroyvcrscos sy^ovcri ,


xoà zsacriv œïïXôjç

io7s 'srep} tov$ ôÇOaXfxoùs 'ssdOecriv.

7 (kI^ctIco TOL 7Spoa-oty6(JL£vot ê(X£Tixà fxèv cr1pvÇ)và xoà ^rjpd’

3 aXXd Ta p.kv, yXvxv7£pOL, Ta Spip.v'T£pOL, AopceT^ Sè èv 'ïovtois 15

^ Add. P. — ^ L’édition a ici un alinéa. — ^ 3-ü(xot7P. — ^ Ed. om. ^oxeï... ^Xcapov.

lions fluxionnaires ,
telles que l’ulcération des reins, de la vessie, de
l’anus et des autres parties (du corps) ;
il guérit l’éléphantiasis ,
les can-
cers, les cachexies du corps et les alFections articulaires; il est d’une
bonne application pour les hydropiques ,
et surtout pour ceux qui sont
affectés d’anasarque, pour les personnes atteintes de la jaunisse, les
'I épileptiques chez qui l’épilepsie a son point de départ dans l’estomac;
car, pour les épileptiques dont le mal commence dans la tête, le vomis-
5 sement n’est pas applicable. Il est avantageux contre les tremblements
(nerveux), les paralysies, l’apoplexie, des attaques d’asthme, la mélan-
^ colie, les dartres. Les vomissements servent à combattre les crachements

de sang, la suffocation de la matrice, les nausées, les syncopes; ils sou-


lagent les personnes gênées par des étouffements, et celles qui, pour le

premier motif venu, souffrent de la tête, ou qui éprouvent un soupçon


de cataracte et généralement toutes les affections de l’œil.

^
Les aliments propres au vomissement ne doivent être ni âpres ni
^ secs, mais tantôt sucrés, tantôt âcres. Parmi ces aliments, une certaine
328 UUFUS D’ÉPHÈSE.
poL(pav\ç svSoKiyLBLV KO,) sv^co^ov Hcà T:ap{)(œv 'ZSccXaihs Hcà opiydvov
yXœpov xolÏ KpoyLp-vov hXiyov, xctï zjpoLo-ov. ^vv£pys7 Se toT? êfis- 9

to7$ Kcà 'urliadvï]^ ixeknos ti TüpocrXct^ovcroL, kol) toL Xtnapà tcüv |

Hpecüv, AXXà apLCüS où yprj oi(p£'^ria'ctvTa tol eipvp-éva 57 Ta TOiatJTOLy 10

5 Tovs yvXovs ccvtcjv povovs 'kap.Gdveiv, dXXa oXovs tov$ oy?iOvs koliol-

TTivsiv, Mï]Ss fxèv 'Zjsp} T 17 V (xda-ïjo-iv énnïoXv êvSiaTpiËstv ypi) tov H


èp.£Ïv p.éXXov'ict' Trj ptév toi é^écrsi, pLOiXaxà TsdvTOL ealco. ArjXov 12

TZtOV Kcà TCÔV OÏVCÛV TOVS yXvKVTSpOVS aîp£T£OV, OVTOl yàp èlUTïO-

Xa(j1 iKCüT£poi* xa) yXiotpôj yprj(j6a,i 'usotw, Xp)} Sè xcà dpLvySa,Xa £Îs 13

10 \xéXi jSdTrlovTOL^ êa‘9i£iv’ xcà tsXclxovvto$ y£V£or$ai TrjvixavTa, xoà

arixvov tÔ cTirippa jSpéyovTas ,


piéXni 'uspO(j(p£p£G0ou. Kai rj pi^oL 14

Se Tov Yjyiépov cjixùov, xcà zséiTovos pi'^ot X£ia ^£tol piéXùTOS, xivel

£(jl£t6v. » Ka} xeXrixrjs pi^a X£icû6£7(jot ocrov iv p.£XixpdTw 15

xol] TSo0£to-OLy xoLOcdpovdiv âvct) Icryypœs' Sal£ èviOTe xcà ÙTi£pxd-

15 OoLpdiv è7ioiXoXovQ£7v. ((0< Sk la-yypOTépois (3ovX6p.£voi ypriaOcLi, 16

^
'w7iaadvr) Ed. ,
liic et ubique. — - Sic Orib. et P; ^d-iilovTas Ed.

réputation semble être acquise au raifort, à la roquette, aux salaisons


vieilles, à l’origan vert, à l’oignon et au poireau, ces deux derniers pris

en petite quantité. Ce qui favorise encore les vomissements, en fait de 9

farineux, c’est la ptisane mélangée de miel, ainsi que les parties grasses
de la viande. Toutefois ne vous bornez pas à n’en prendre que le suc 10

(ou le bouillon), mais avalez la viande elle-même. Celui qui se dispose 11


"
tà vomir ne devra pas prolonger la mastication; seulement, tous les ali-

ments devront être ramollis par la cuisson. Quant aux vins, il faut évi- 12

demment choisir les plus sucrés, car ces sortes de vins ont plus de ten-

dance à surnager dans l’estomac que les autres. La boisson qu’on prendra 13

doit être tiède. On mangera aussi des amandes trempées dans du miel, î4

avec du gâteau plat et des pépins de concombre bien mûr (ou de pas-
tèques) que I on aura fait macérer et triturés avec du miel. La racine
de concombre pur et celle de pastèque broyée provoquent aussi le

vomissement. Dê même la racine de celtique triturée, à la dose de 15

7 drachmes et avalée dans de l’hydromel, purge fortement par en


haut.

C’est à ce point que bien souventil en résulte une purgation excessive. 16

/'
FRAGMENTS EXTRAITS D’AETIÜS. 329

V0tpKt(T(70U [3oX^OV é'>i^rfo’0tVTe$ év uSoLTI, TW tlSV d(ps4^ÏJ[À0tTl KSpCLV-

vvovcri Tov olvov, avi:ov Sè tov ^oX^bv scrOiovŒtv é'^rrjOévTct piST*

i
èXctiov Koù àXwv j3pa)(y'TaTot. Ylporpéirei Sè els êpeTov^ xa) (xvpov

I
ïptvov, xcà ‘ZSoXkœ pSXkov tÔ xvTrpivov, sï tis Sicc)(^p{crcts tovs Solx-

;
18 7v\ov$ speTi^Oi^, » EjtzeToi^ Sè àXvTTWç xtvsï xct) ùao-œitov d(p£-\prjfjiaf 5

xa} <xTpa(pa^/ov tou auéppaTOs'^ xcà B-vpov, xcà xvixou^ cntippcL

Xeicoôèv (jvv arjcrctpi^, (xsToi peXixpctTQv TsXeicrlou TSivop-evov , xcà


:
19 xoipSdpov cntéppct. Opioloôç ëXaiov crrjadpuvov , pa(pdvtvov, vapxiG-

20 a-ivov, Sct.(pvo£iSovs^ (pvXXcc Tp/a èaSiopsva,. KdXXialov Sè


I

xa) TOUTO' pa(pavov d(p£\l/tjp,a xa) îcjya^^v diro^psypa iv javT^ 10

,21 pi^a? xa) yXidvas, SiSou Tsivziv, Ta pèv ovv TsXeÏG’la xa) TSepiep-
i

yoTSpa TCûv épsTiXMv, TffapaiTriTSOv' Sotsov Sè tols pa(paviSas vr)-

122 crhcn^ ts potier iTïjxod i ,


xa) 'uspoepécracriv d'TO S£i':rrvov, Éterlcoerav Sè

al pa(paviSs$ Spipsiai cr(p6Spa' xa) xaTaTsrprjo'dcoerav sis XsTrId tss-

* èpeSiaei P, fort, melius. — - kcù — ^ Les lexiques : hvikiov. — ^ S<x<p-

àrp. TOü om. Ed. Les lexiques ne


CTTT. voeiSfi P. — ^ vn^ahs Ed. vYtalYjs P.
connaissent que le mot àrpd(pa^us , vos. Corrige.

Ceux qui veulent des moyens encore plus efficaces font bouillir un
oignon de narcisse dans de l’eau, coupent le vin avec'cette décoction,
et mangent l’oignon lui-même après l’avoir fait bouillir avec de l’huile
117 d’olive et du sel pendant quelques instants. Une chose qui provoque
aussi le vomissement, c’est l’huile aromatisée d’iris, si l’on s’en enduit
I

118 les doigts et qu’ensuite on y plongeant. Un


s’irrite [le gosier] en les

autre vomitif anodin est obtenu par une décoction d’hysope, de graine
I

d’arroche, de thym, de la semence de trèfle triturée avec du sésame,


avalée avec une très-grande quantité d’hydromel, ainsi que de la graine
119 de cresson. On peut encore employer de l’huile de sésame, de raifort,
de narcisse, des feuilles jaunâtres de faux-laurier (?) que l’on mangera.
20 Voici un excellent vomitif : décoction de raifort, que vous ferez boire

|21 après
y avoir mêlé une infusion de figues sèches, et laissé tiédir. Il faut

conseiller d’éviter les vomitifs trop raffinés et donner (tout simplement)

des raiforts à jeun à ceux qui ont fait diète avant (de prendre le re-

122 mède) ,
et à ceux qui viennent de vomir en sortant de table. On devra

I
choisir des raiforts très-piquants, les couper en tranches très-minces,

I
330 RUFU8 D’ÉPHÈSE.
ictkcL • àT^Q^peyéa-Bco ’ Sè Ta T(jLY]'(xonoL â(p’ éaTiépoLs èv o^ei kol) fxsXni •

ècrOiécrOc*)'^ Sè 'urXrja-Bst.s^’ Koù S7zippo(ps7TO^ crvve)(^ôjs tov h^vp.éXnos '

sha [3(xSi'a-a$ vpé(xa oaov œpas /


3 ', kol) vScop ^Xiapbv tsiwv 'crXe^crloVf

élÀSiTco SolktÛXov V 's/Jepov Kodéaei.

63
px'. HKStiac/a pa<pcLvihù}v §i’ èXXe^ôpov Xsvxov

5 'Exsvd^ovTOLi Sè Kcà aXXov TpOTrbv ai ^ pa(pav/^£s stt} tôjv ^povi'œv 1

zsaBôjv, Ka\ fxo^Xsias i(7)(vpoTépa$ SeopLsvcov^ êXXe^opov yàp jou


XevKov KOI xaXXi'alov tcov KapÇtiwv jC ç sîs pa(pavi'Sas Kaianzi-
' povTai^* 'SSpoSiaKevTovp.évoJv KaXdpcp rœv pa^pavi'Scov ,
STrena eîs Ta
xevTrfptaTa xaBispiévcov tùjv tov éXXs^opov KapÇ>i'cov, pLSi'vavTa Se

^ dLT:oëpe^éadù)aav xà 'créxaAa P. — XXVI. Voir dans les Œuvres d’ Oribase,

- èa'hécBoiaav P. — ^ 'tsXeïoBos Ed. t. II, p. 8oo, la note sur la page i44,


'sXrjaBos P. Corrigo non sine dubio. — 1. 8. — ® Om. P. f. melius. — ’ Fort,
^ £T:tppoÇ>eiTCi)(Tav P. —
Morceau ^ legend xapTticûv. Si Ton maintient le mot
transcrit avec raison par M. Daremberg, du texte
,
qui manque dans les lexiques

comme étant de Rufus bien que le texte


, on le traduira par brins d’ellébore, ce qui
d’Aétius le donne sans indication de d’ailleurs est admissible, en raison de la

^ source. Cp. Oribase, Coll. méd. VII, première phrase. — ® xcna-neipeTai P.

faire baigner ces tranches du soir (au lendemain) dans l’oxymel, les

prendre ayant l’eslomac rempli ,


et les avaler aussitôt après une gorgée
d’oxymel, puis marcher doucement environ deux heures; enfin, après
avoir hu beaucoup d’eau tiède, on se fera vomir à l’aide de ses doigts
ou d’une barbe de plume.

63
Ch. cxx. — Préparation des raiforts A l’ellÉrore blanc.

On prépare encore les raiforts d’une autre façon pour le cas des allée- 1

lions chroniques et d’une énergique action purgative :


grains d’ellébore
blanc de premier choix, 6 drachmes, enfoncés dans des raiforts. L’on
a préalablement percé de trous les raiforts avec une plume; puis les

grains d’ellébore sont introduits dans ces trous. Ces grains y séjournent
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 331

I
TawTa oXvv vvjnoL èv tous pa(pavia-t tyI éTTiova-rj vpLSpd STicttpovTai

.èyKOLTCtkt'TovTOL Tvv Svvdpuv avTMV TOUS poL(pctv{(Tiv * s1to(. tols pa(poc-

vi'Sûis xpv ^toLTSfJLveiv Koà à'7vo^pé)(eiv tw o^VfJLéXiTt^ dos Tffpoei'prjTat

'

2 xol\ SiSSvai bp.oL(f3S èaOUtv, Asi Sè koltolvobiv dxpiËdos pufi ti tov

!
(pXotov TOU êXXsGopov^ èvoLTropiévT^ tous paS^ctvi(ji. 5

64
pvQ' . Uspi xXvcrpœv^.

!l ïlXei'alûJV Tdov'êTTÏ Xvfxrj crvvia-ictpisvûov tm Çww xocxdov TSpo^svos

|2 yi'yvsTou V Tïjs yaalpbs êm'a-yeans, làdpos y dp xs(paXrjis TirapSTreTai

:
xat axoToSivi'ay dvoLTpOTzrf ts tov a-lopidiyov y
airapoLypLos épt.eTOü^ris

voLVTi'ai T£ xou dvops^iai y (/ioyiOLTOS ^rjpOTxjs xoà 'SfixpoTrjSy êpvyoù

dï]Ss7s xoà ^popLcoSsis xa) TffvevixaTot^ Sva-œSrjy vnvoi pLeTScopot xa) 10

|3 drjSeUs êpLorveupLOLTMa-eis y alpoCpoiy siXeol, ^Xr)Boi)pixds ts xoà dpOpi-

^ w$ 'Tsp. ôm. Ecl. add. P.


— ^ Sur M. Daremberg, d’après la citation d’Ori-
l’esprit du mot eXXé^opoç, voir Littré, base. Gp. Orib. Coll. méd. VIII, xxiv
I

Œuvr. d’Hippoc. t. II p. 274 note 17.


, et Syn. I, xix. — ^ 'mvevpaxos Ed. Cor-
I

— ^ Chapitre
,

attribué à Ru'füs par rigo.

toute une nuit et n’en sont ôtés que le jour suivant, après avoir déposé
leur vertu dans les raiforts. Ensuite il faut couper les raiforts et les

faire baigner dans l’oxymel, comme on l’a dit plus haut [fragm. 62 ,
S 22]
1

2 et donner le remède à prendre de la même manière. Il faut bien veiller

à ce qu’il ne reste rien dans les raiforts de l’écorce de l’ellébore.

6a
Ch. cLix. — Des lavements.
l Un très-grand nombre des maux qui affectent l’être animé ont pour
’2 cause l’embarras du ventre. En effet, de là viennent les lourdeurs de
tête, les étourdissements, les troubles de l’estomac, les vomissements
spasmodiques, les nausées, le manque d’appétit, la sécheresse et l’amer-

I
tume de la bouche, les éructations désagréables et fétides, les gaz
:
d’une mauvaise odeur, le sommeil troublé et pénible, les flatuosités,


les coliques, les iléus. Cet embarras engendre des affections plétho-
532 f RUFUS D’EPHESE.
TiKOLs xoù TSoSaXyixoLs Kcà îary^taSiKOLs voaovs yevv^, 'UJctpœjKova-d ts
éiTTctwoL ,
Koà KOLKorjOéarlepoL kou ypovicjTspoL avroTeXov^a, saO' ore

Sè Kcà oXéOpia» Xps/a Sk ylyvsiai xXva-picov xcà èn\ ézépcov SictBé- ^

asojVy ex ptépovs 'zsoiridôp.eOoL pLvrffxrjv.

5 t( Tœv fxèv ovv êvtepLSvœv xXva-fxcov, ol fxév eicrtv àiiXoï xoù dirct-

Xoiy ol Sa Spip.e7$, ol Sa âXXïjv yjpzioxv 'üsapéyovdi xa\ Svvapitv.

« Tôjv (xav oùv dnoiXôjv, vSwp avTo xol 6* aurb zioiaX xopuSrjs avaxct

xOTïpioov, èv GvvayaoTL 'srupeTOÎs xal xaxorjOaon xct\ xavarccSaori ,


xoà

aul 'Twv éx yLOLXpds àa^avaicxs àvciXcx\x^oxvo\xavwv e(p’ &v Svcryapels



1 0 al âpoSoi yiyvov'ïai, SapfxoTapov Sa èvricropav » èp.'itvavp.a'voX yàp
yXiapov, TSpaXalc*} Sa ypriaopaBa a7ri' xaToy^f}^ axXrjpcov xoTrpiœVj

xoltt] 'tôjv éXxoûSï) xal SaxvwSnj Gvvaiaôacnv 'srepi toc av'zapa ayôvTcov.

ï[apaiTa7(j9ai fxév loù^ tû vSpaXaiov, ènaiSoLv xa(paXyj$ jSdpos /), v

a16(xayps dvaTpeTTono, v dvopa^ia xpaioirj ^. PoSivov Sa dvT\ jov

Forte Icgendum Kcno’^rjs . — ^ Forte supplenclum Ssi. — ^ xpaTetrj Ecl. Cor-

riques ,
articulaires ,
goutteuses et sciatiques ,
en augmente l’intensité et

îa malignité, leur donne un caractère chronique , et quelquefois les rend

mortelles. L’utilité des lavements se fait sentir encore dans d’autres

cas dont nous donnerons plus loin le détail.

Des lavements, les uns sont simples et émollients, les autres tàcres,

d’autres ont une action et un emploi différents.


^

Parmi les lavements émollients, l’eau simple agit pour enlever les

matières fécales dans les fièvres continues, de mauvaise nature et ar-

dentes, ainsi que pour les personnes qui se remettent d’une grande fai-

blesse et chez lesquelles les défécations sont laborieuses. Nous les don-

nerons avec de l’eau plutôt chaude : l’eau tiède développe des gaz.

Nous administrons un mélange d’huile et d’eau contre la rétention de

matières dures, et lorsque les malades éprouvent comme une sensation

ulcéreuse et mordicante dans les intestins. Toutefois on évitera ce me-


'

lange lorsqu’il y aura lourdeur de tête, ou que l’estomac sera troublé,


ou enfin que dominera le manque d’appélit. L’eau de rose, injectée avec
'
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 333

êXoLlOV GVV TW vSoLTl éviéfJLSVOVy STrtTrjSsiOV SV TS nOLVGwSsGt 'ZSVpSTOh

Koà 'ssvpcjGSGiv vTTSp^a'XXovGais 'Zirspl T(x fxsGûL, 7tcà plolXigIo, tsrepf to

xôjXov. Ke(paXî)i' Sè GvpLTrXrjpoï, xai sg1iv oXiadripov Tovv^ps-

XoLtOV. ÈpL^V^éov Sè po^ivov sXaiOV TéTOtpTOV (lépos TOÙ vSoLTOS, aùv

djco Sè Koà 'mliGOLvrjs évi'sfxsv to poSivov, stt) twv xavGCoSsal x- 5

7 C0V 'SfvpsTCüVy V Sïj^ecos Tffsp} Ta svTspa GUvsSpsvovcrtjf. Xafxaifxrf-

Xivov ^ Sè sXouov ncà woo 76 7 S TSvppov noà to Xsvkov gvv


Gdvv)5 èvlsfJLSV sh VVX70L STt) 7CJV SlOLXaœV 7SVpS 7 œV, XsXsV0V7S5 aiÎTO

Kpœtsiv TSaGOLv 7 vv vvx 7a' xoù y dp vttvov sTTciysi iiSuv^ xoà Ta <xï-

710L70V 7ffVpS70V 7YJ é^rjs CTOi; £aL»TW S^OtySi. ^OV7VpOV Sè [IsQ^ vSot.70S 10

p.sv êviépLSvov Srf^siç xoù a1p6(pov$ Tffaprjyopeï’ ôX/yov Ss sivou xp>7

TO f3oV7VpOV S'il) 70 U 7 0 V, U
Cj ITofer Sè Kcà £(p’ d)V SlOL (pXsypLOVrjV 70V

direvOvapiévov xoL7sys7cu Ta Gxv^aXotf xcà êni pvTrapwv éXxojGsœv


6 7SSp\ 70 £V7SpOV. Ka) d(p£tf^rjpLOt Ss 7vXscOS èv vSoL7l é(p9ri$ XsTTOVS

èviéaOct) STTi 7ÔJV èx (pX£y(j,ot70$ dvoLTrlopLSvOiW 7Svps7œv xcà sti] 7Ô)v 15

’ ^afiaifinihov Ecl. Corrigo.

'

de l’eau ordinaire, remplace avantageusement l’huile dans les fièvres >

ardentes et dans les inflammations excessives localisées au milieu des

|1 intestins, notamment au côlon. Ce liquide remplit la tête, il est moins


2 glissant que le mélange d’huile et d’eau. Il faut introduire fhuile de
rose pour quantité d’eau, puis, en y joignant un mélange
un quart de la

i d’œuf et de suc de ptisarie, nous injectons fhuile de rose dans le cas des
!3 fièvres très-ardentes ou de mordications aux intestins. L’huile de camo-
mille, un hlanc et un jaune d’œuf mélangés avec du suc de ptisane,

;
forment un lavement que nous donnons, le soir, contre les fièvres
ardentes, en prescrivant de le garder toute la nuit, car il procure un
sommeil agréable, et, le lendemain, entraîne avec lui les causes de
4 la fièvre. Le beurre pris avec de feau conjure les mordications et les
i
coliques, mais il faut, dans cette circonstance, que le beurre soit en pe-
0 tite quantité. Il agit bien aussi chez ceux dont les matières sont retenues

1
par finflammation du rectum, et qui ont des ulcères sordides dans les

P intestins. La décoction de fenugrec pelé et bouilli dans de l’eau sera

I
donnée en lavement dans le cas des fièvres dépendant de.Ia pituite, et
334 RUFUS D’ÉPHÈSE.
^aXaxôjjf xa) yvvaixGoSôjv (7 cü[àqltcüv, xcà èn\ tôjv ^oLxvofJtévcov tô

svzepov. Ke(paXï)i» <5“^ crvyiTr'kr^poî ixavcos * Sto év 'avps 7 o 7s si fxïj


1'

«TraW? ei'v v xs(paXv, ov ypricrléov avT^. MaXdyvs â(pe\(/r;f/a 1«'

dppiSlsi STTi alpoÇojv xa) SrjypLWv, xcà pLoXialct eî ^tjpbv viroxenou ^

5 (jxvËotXov, )) Aiv0(77rsp(À0u Sè d(ps\prjfjia £7Ti <7CJ[X(ZTœv xa) voŒ-nyLCVTùJv 1'

xaia^rjpwv dpfxoSiov * yprfcripLOv Sè xa) Sri^sa-i xa) dcraiç, xa) stt)

Tœv (j(p6Spa Sr>l^cüVTCov’ xeCpaXvv 7js\r)po7 [ikv, cvy ofxotcos Sè 7 rj

TrjXei. ïlTia-dvvs yvXos Svvaiat cr'xvËoLXa SiaXvcrai crxXrjpà xa) 2i

Ta svTspa, xa) Sayptovs^ TSapriyoprjdai. Avxov~ Se yyXoçxa) 2

10 Sïf^eoov p.év èali 7Sapr)yopY]7ix6$, '^[dXiala Se dpfjLÔ^ei xapSiaxGÎSy 2.

xa) Sia(popovp.évois a-vyxoTrItxÔJS' TSpoçyàp to Tpé(peiv xa) tïjv Sv-

vapuv avaxTacrdat to èviéfxevov * eji Sè xa) oXiœQov to7s ônoxeifié-


vois (TXvËdXots Tsapeye^ai. liiTvpcov Sè yvXos zsvpe7o7ç xaTa^rfpots 2.

xa) xcoXlxoas bSvvais, xa) éXxcSxrecriv êvTepcüv dppLoSios' pvTrlei yàp

15 yct)p)s Srj^eoüs.AvSpdyvïjs Sè yvXos 'ssvpe7o7s yjpY)Gip.coia70ç, èit) Srjy- 2

^ Fort, legend. êrjyfxoùs. — ^ Xvhos Ed. Corrige.

pour les personnes molles ou les femmes, ainsi que dans le cas des dou-
leurs intestinales aiguës. Ce lavement porte la plénitude dans la tèle;
1'

aussi ,
dans les fièvres , lorsque la tête n’est pas exempte de mal , il faut

éviter de le donner. On emploie avec succès le suc ou la décoction de 1

mauve dans les coliques et les tranchées, mais surtout si les matières

sont sèches. La décoction de graine de lin est d’un bon usage pour les 1'

personnes et pour les maladies tendant à la sécheresse. Elle est encore


*
utile dans les douleurs aiguës ,
dans les cas d’inappétence et de soif ex-

cessive; elle remplit la tête', mais non de la même façon que le fenu-
grec. Le suc de ptisane réussit à dissoudre les matières dures, à nettoyer 2(

les intestins et à conjurer les tranchées. Le suc de fleurs d’iris est propre 2

cà détourner aussi les tranchées. Ce lavement est surtout favorable dans 2;

fa maladie cardiaque et à ceux que la transpiration lait tomber en syn-

cope, car il est nutritif et fortifiant; de plus, il lubrifie les matières

amassées. Une décoction de son est eflicace contre les fièvres sèçhes, les 2.

coliques et les ulcères intestinaux, car elle nettoie sans causer de douleurs
aiguës. Le suc de pourpier est excellent contre les fièvres, dans le cas 2
FRAGMENTS EXTRAITS D’AETIUS. 335

(xuv xûà 'zsvpcoa-ecovy tcjv tê aXXcos yiyvoyiévwv, xcà ê(p’ &v St* ex-

xpKTiv axXvpôjv V SptfÀSCov crxvGdXcüv v SaxTvXio$, v to d7rsv9v(7(JLS-

vov ^Xa^èv, épva-iTTsXoLTœSïj ^ictBeaiv àvsSé^aTO. Mtyvvvou eVi


j25
126 T0V70JV ypv Tor yvXov xoà d)0Vy xcà poSivov, Ka« xolt^ îSiav Sè o

yvXbs 7VS 0LvSpdyyr)5 èmTrf^sios TffvpoSascüs èpva-meXoLTCüSovs èv 5

27 ^d6ei 'STSpt Ta evTSpa avveSpevova-tis, FaXa Sè èvisrat éXxdcjewç


ovarjç xcà (pXeyfxovrjs Tffsp) Ta svTspa, xoà ve(ppo7s xcà xvcrlsi xcà

28 vdlépoL. Oppos Sè ydXaxTOS êviéfJLSvos èxxoTtpoï [xèv yevvoLtcos xcà

è^dyei tol èv to 7$ évrépois svpicrxopLevoL zsep ni (61x01,7 et zsdv7or pvTrlet

Sè xcà 70L pV7TCtp(67epCt 7ÔùV èv 70is èv7épOlÇ éXx(6v' Ss TSV710LS 10

Gxevct^écjQc»),

29 ÈXaiov Sè xct6* aÜTO èvié(xevov B-epfxbv dpfxôSiov èn) (pXsypiOLi-

v6v7cov èv7ép(x)v' èTrnrl^siov Sè xcà ènï 7wv ècryoi7oyïjp(ov è(p^ c6v

:30 (TxXr)pvv£7cti To arxuËaXov, M.eXlxp0L70v Sè dpfxo^si èvié[X£vov èir) 7Ô0 V


7spao7£pwv xcà èni 7Ô6v yvvouxœScov c7Coixd7Cüv, xcà è7r\ 7Sctpctxp.ct- 15

1,6v70ûV ois d7T£v0v(T(X£VOV V XÔoXoV X0i7£yl^VX70tl.

j
de douleurs et d’inflammation (d’intestins), comme d’autres accidents,

i et aussi dans celui où, par suite de l’excrétion de matières dures ou


! âcres, l’anus ou le rectum lésé a contracté une affection érésipélateuse.

^!26 II faut, dans ce cas, y mêler un œuf et de l’huile de rose. Administré


isolément, le suc de pourpier combat l’inflammation érésipélateuse im-
i27 plantée profondément dans les intestins. On donne des lavements de lait

lorsqu’il
y a ulcération et inflammation des intestins, des reins, de la
28 vessie ou de l’utérus. La partie séreuse du lait fait bien évacuer et

chasse toutes les matières qui peuvent se trouver dans les intestins; elle
nettoie aussi les résidus sordides des ulcères intestinaux; mais on devra
I
le préparer sans présure.
'19 L’huile ,
employée seule et chaude en lavements, est utile contre l’in-

flammation d’intestins; elle est très-bonne aussi pour les personnes

1
parvenues à l’extrême vieillesse chez lesquelles les matières sont dures.
>0 L’administration de l’eau miellée convient aux personnes molles et effé-

1
minées ou sur le retour, chez qui le rectum ou le côlon s’est refroidi.
336 RUFUS D’ÉPHÈSE.
T^riydvov Sk dÇ>é\l/rjfjta àvriSov xot) KVfxivov fisz’ êXou'ov Siot- 31

XvTtxà 'ZSvsvyLCLTCov èaU' Sib HcoXixdïs évleroti. ^Ivai Sèxp» è'Tï\ TOU- 32

Tcov, Svo {£v ^épr] TOU à(p£^yjixaL705 êvisTai, ev Sè tou éXaiov,

TtfXsœs Sè b p(,uXo? l3ov7vpù) xcà TSpe^ivBivrj ^ pLiyvvpLSvos ^ cb$ elvcti 33'

5 tÔ 'ïi'ioLp'iov TOU yxiXou énaTépcov 'crapvyoprntKOüTOLTov sali t&jv

zTepi TO evTspov o-1p6(pù)v ^ 'ZffaXp.cov. Kai yàp STriTroXv ép-piévei 3li.

dSrjKTCüs ,
Kcà ê^dyei Ta 'ZSspnléfxaTOL dTctpdyçoi. 'K.piia-tfJiùJTOLTOv Se 35

èa1t Koà stt) tô5u 'Sfep) T))u valépoLv Srj^eojv, ÏItiœcIvïis Sè yvXM pu- 3C:

yvvTat /SouTupou xai fxéXi 'uïolvv èXctyia-lov' Kcù yi'yveTat yptjcnpLov

10 £7t} tù)v Std eXxct)(7iv èv'ïépwv xctTeypfxévwv aKv^dXcovy xa\ £7ri tôîu

pvTTOLpMv éXxcjv èv 'lois èv'iépois. ^y]y(ivivQv Sè ëXouov (xeid /Soutu- 3"},

pou xa,] Tsps^ivôivrjs y^pricri'fjLCûs èvieicu èiù tôûv xoikixwv dXyrjpLctTCov.

Eu/ot£ Sè 'su'crarjs vypds jL y y v dcrÇ^dXTOv Z. <5^', Xsou'vovtss ctvv tôj 3^

'ssrjyoLvivù) èXcLio) èvisp.ev • xdi 'zsavei zàs oSvvas xcà (pXéypia, xevoi

^ Tepe^ivdhrfs Ed. Corrige ex lat. Cornarii versione.

Une décoction de rue, d’anethelde cumin, mélangée avec de l’huile, 31,

a la propriété de dissiper les gaz; aussi, l’administre-t-on contre les co-


liques. La proportion, dans ce cas, est de deux parties de cette décoc-
tion et d’une d’huile.

Le suc de fenugrec mélangé avec du heurre et de la téréhenlhine, cha- 3é

cun dans la proportion d’un quart de ce suc, sert à combattre les coliques
aiguës ou les palpitations. En effet, ce lavement séjourne longtemps 3^,

sans causer de douleur, et chasse les matières sans agiter le malade. Il 35

est encore très-utile contre les douleurs de l’utérus. On mélange aussi 3(

avec du suc de ptisane du beurre et du miel en très-petite quantité, ce

qui fait un lavement très-efficace contre la rétention des matières causée

par l’inflammation des intestins , et contre les ulcères sordides siégeant

dans ces organes. L’huile de rue, mélangée avec du beurre 3'


et de latéré-
benthine, forme un lavement utile contre les coliques. Quelquefois 3'

nous administrons un mélange de 3 drachmes de poix liquide ou de


4' drachmes d’huile d’asphalte, préparé avec l’huile de rue. Ce la-

vement fait cesser les douleurs et sert à évacuer doucement la pituite.


FRAGMENTS EXTRAITS J3’AÉTIUS. 337

39 aXiiTtcos. Ér/oT£ Sè oïvCf) yXvKSi spiot pvTiapà éyl/vo'OLVTSS Kcà SirjOri-

(TOLVTSÇ crvpLTrXsHopsv TÔJ 'us'nyoLvlvœ éXoLiWy èvieyiev ctvio’ koÙ 'usavei

Tas hSvVCtS TOV Koo'kov , CÜS shoLl TOV (JiSV oïvov fXSTpOL y TOV Sè èXoLi'ov

40 péTpoL j6'. Et: Sè [e/^] Kpeixaalrlpcjv rj Kvaleojs oSvvri TSOLpsiri y


Kcà

41 'zssTpoaéXivov XeiozaTOv èpLTraara-éaSœ tôî 'uir)yoLvivcp èXaiw, Ètt} Sk 5

àXyr](À(X7Cov àno(r1r]{xoLTi}icoVy ^ àXynyLCLTWv éXKw^wv êv 7o7s êv7spoi$ y

l^Oi)7vpov jU£Ta fxdvvns èv(ep.evy v p.veXbv êXaCpstovy ^ {loayeiov p.£7’

42 êXoLi'ov, Kot7a4/vxp^^ ov7Ck)v 7 cjv vocrvp-OL7COVy xa\ voôBpwv akyri-

pd7 WVy yakêd.vr]v p.s70L tov l2ov7vpov èvU\izvy cos elvai 7ri$ yctXËdvr)ç

jL ol 70V Sk (3ov7wpov yp. Çy V crlvpoLKOS b^oXovs y ps7oi (3ov7vpov. 10

43 Sè Spifxédi KXv(7poL(ji ypdfxsdot sttl t £ ia-ytaSiKMV, XrjOap-

yiKœVy bpSoTTVOÏxœVy 55 xoù 7Ôjv HOL70LyljVypCOV VO(7ï]pd7COVy èlïi T£

7WV S-ÛLvdaipiOV (pdppLOLKOV siXï)(p67COVy xoà il>V^lV v B-p6piëo)ŒtV

i44 dvaipovv7Cn)v, É7rr (xèv ovv 7cov xa7e'^>vyiJ.évoûv oXov to acopiOLy dno-
* e/addo, cum lat. versione. — ^ Oribase, Synopsis, I, xix, i4-

;19 Quelquefois aussi nous faisons cuire des laines grasses dans du vin
I
doux, puis, après les avoir lavées, nous les enduisons d’huile de rue, et
nous en tirons un iavement'qui fait cesser les coliques; la proportion

0 est de 3 parties de vin contre 2 d’huile. S’il


y a douleur aux créinasters
ou à la vessie, on répandra du persil sauvage haché très-menu dans
1 riiuile de rue. Dans le cas des douleurs causées par des abcès ou des
ulcères siégeant dans les intestins, nous donnons en lavement du beurre
mélangé avec de la manne ou de la moelle soit de cerf, soit d’agneau
\î mélangée avec de l’huile. Lorsqu’il s’agit de maladies froides et de dou-
leurs sourdes, nous donnons en lavement du galhanum mélangé avec
du beurre dans la proportion de i drachme de galhanum, 6 grammes
de beurre; ou encore un mélange de beurre et de 3 oboles de gomme
de styrax.
Nous employons les lavements âcres en cas de sciatique, de léthargie,
d’orthopnée, dans les maladies froides, chez ceux qui ont pris un poison
mortel, et contre les poisons agissant par refroidissement ou coagu-
lation*. Quand il s’agit de personnes ayant tout le corps refroidi ou

Trad. lat. de Cornarius : Et in his qaœ propter friç^iditateTn mit concretionem in griimos
occidüiit. (Col. 179, éd. 15/19.)
338 RUFUS D’ÉPHÈSE.
7rXï7«TCüt», îcT-^iOL^LXwv TZKcù veCppiiiKwv, Kct&loplov o^o\ovs S' Xei'ovs

(JLST* êXoLi'ov èvieyiev. N/rpoi» Sè àvi\ àXwv 'sspocj^dXXoyLSv orav /Sot»- !i^

XooyLtQa Sh v 7pt$ ijspoOvpuav êpLiroteiv 'srpbs t^v aTéOxpia-iv' ol yàp

dXss àOpocos (lèv SdKvovcriv, ov TuCtpapLévei Sè avTÔov ij Sïj^t$ ènt-

5 TToXv. ^^OLKWTiKov Sè KeÇ>aXrj5 xa\ crvpLTrXtjpcoTDibv to vtTpov, xdi ho

dvaTpsnhxbv (jlopidypv' toTs Sè àXcp\v ovSèv toioCtov 'arpoaearli.

çî ApacTfpfà ^ Sé ê(7Tiv éirl tôûv ^pctyéoûs prjOévTCov' ydpoç to «tto gl~ hl

Xovpcov, ^-dXoLGGOLy dXfÀr}, d(ps^pïjpa xsvTOvp/ov, xoXoxvvÔ/Sos, dpta-

loXo^vs, Gixvov dypLOV, pi%rjs,^ dyapixov, B-vfxov ,


yapanriTvos,
10 xéyy^pvos. Ov70i y dp xcù aip-OL dyovGt, xcà acù'i^ ys tovtgj xovÇ>t- 48

^ovGi jdç Sta9éGSt$.

65
pl'. Ilepi ^aXdvcüv”.

BaXdi'ois^ y^pcopeÔa 'STOts d^Séveiav id>v xapvévTcov ov i

^ Orib. Coll. méd. VIII, xxiv, 3. — VIII, xxxix; Syn, l,xx.) — ^ Oribasp,
’ Cliapitre attribué à Rufus d’après les Coll. méd. — * fièv addo.
citations d’Oribase, (Cp. Orib. Coll. méd.

atteintes d’apoplexie, de sciatique, de néphrétique, on donnera 4 oboles


de castoréum préparées avec de l’huile. Nous administrons du nitre au 45

lieu de sel lorsque nous voulons produire par deux ou trois fois l’exci-

tation cà l’évacuation; car le sel exerce tout d’un coup son action irri-

tante, mais cette action ne dure pas longtemps. D’autre part, le' nitre 4C

est dangereux pour la tête


,
qu’il remplit, et pour l’estomac, qu’il trouble;
4’’
tandis que rien de tout cela n’arrive avec le sel. Sont efficaces (dans ce

genre) les substances que nous allons énumérer sommairement ci-après :

garon extrait des silures, eau de mer, eau salée, décoction de centaurée,
de coloquinte, d’aristoloche, de racine de concombre sauvage, d’agaric,

de thym, d’ivette, de millet. Ces substances activent le sang et soulagent 4>

les affections qui s’y rapportent.

65
Ch. cLx. — Des suppositoires.

Nous employons les suppositoires tantôt pour les malades (|ul, en


FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 339

SvvoLyiévœv ^prjarOoti KXvo-fÀacn ,


-croTe to -crpôs tÔ OL-nevQvarixé-

vov^ Ta (ncv^aXot shai, na\ ptv SeïcrOai xXv(i(jiaTO$, pLocXiala Sè éni

'zsvpsTCOv (j(poSp6jv Kcà Sia.KCL6)v xa] àvdCpopov èyovi:oiv vXrjv, èÇ)^

wv énl [3Xo[Ëri5 èarTiv in twv xXv(7(xcjv *


^XuttcStoltoc ykp st:),

70 Ü 1 CÛV è^dysTOu Ta éyxsi'pLSvoc ‘ZgepiilcopiaTOL^ Sià tûûv jBaXdvcüv *


ypV' 3

C7 t(ji 0t Sè ToU 'zsspl x£(paXvv \pvxpoï$ 'srd&i zsdOea-i xaTa(popi-

2 xo7s xdi ‘zsapd^pocrir T iveicti Se amôjv 'csoXXoix)s xcà è(p’ rZv

TO èveOev Sià xXvcrlijpos ovx sxxpiveTai.

3 'Exevd^sTat Sè Ta (2aXdviot Si0L(p6pci)5’ xai y dp Sid pLéXnos éCpOov

4 £vp’ œv yidXXov 'zsvevp.dTCôcjts èvoyXe^. Kal B-u(jlos Sè Xeios avv é(p6d) 10

pLsXni dvotXaixËdvsTOLi ,
xa,) xvxXdpuvoç Xeia crvv tw pLsXnt, xa)

dil/ivOiov V dGpoTOvoVy S B-eppiov dXevpov jU£Ta [léXnoç (tooto Sè

\
iir) éXpu'v6ct)v eTrtTïlSeiov), v vo'ctcotzov, xa) Tpayopi'yavov ,
xa) èiïi-

6v(JiOV (TVV TW (leXiTl (tOOTO STt) (JTOpidxOV dvaTpOTTrjs^ XP^'^^P-^^)y

^ a7rst»ôticT(xéî>a E(l. Je corrige otTreuOu- (Littré.) — ^


>rsspn1 œ^evct Ed. Cor-

I

i
<jfjL£vov\ cette correction est nécessaire rigo ex lat. vers. ^ àvairpoTtrj Ed. et

pour le sens et pour la construction. Orib. Corrigo.

raison de leur faiblesse, ne peuvent supporter l’usag-e des lavements,


tantôt à cause que des matières dures sont dans le rectum, et pour se

dispenser d’administrer un lavement, mais surtout dans le cas des fièvres


j

très-fortes et ardentes, ainsi que pour ceux chez qui la matière tend à
;
remonter, et sur lesquels (par suite) femploi du lavement produit un
effet nuisible ;
car, dans toutes ces affections , les excréments accumulés
j

I
sont chassés de la façon la plus lénilive par le moyen des suppositoires.

Ils sont encore utiles à ceux qui ont des affections froides dans la tête

jou qui sont atteints de cataphora et de démence. Ils sont très-bons aussi

pour les personnes qui ne rendent pas le lavement qu’elles ont pris.

On préparera les suppositoires de diverses façons, par exemple avec


jdu miel cuit pour les personnes dont la respiration est embarrassée. On
mélange encore du thym pilé avec du miel cuit, de la cyclame pilée
avec du miel, de l’absinthe ou de l’aurone, ou encore de la bouillie

jchaude avec du miel (suppositoire particulièrement efficace contre les

ibelmintlies) , ou enfin de fbysope, du thym-origan (origan de bouc?)


't de la fleur de thym avec du miel (remède utile en cas d’inversion de

2 '.I .
3'iO RUFUS D’ÉPHÈSE.
>; kLkkos xvi'Seios [j.eTà ptjTivris fripas v p-sknoç é<pBov, v 'TSvpeOpov

avv^ Trj ^ïjpà pynivrf , 77 vôlttv avv Trj ^rjp^ prnivri, 17 xsvTavpiov aiiv

'fftcrcTY} xoà KVpw (javTa Sè y^prjcjipoL èir) 'crapéaeœs tcov fjLopi'cov), ^


da(poLATO$ ,
7sd.va.K0s pi'lvs ^payy ,
va-crwirov, yak^dvn xa\ ptni'v)]

5 ^r]pd' ^prfcrtpiov Sè xoà tovto stt} tmv TSapsBévTCov oXov to acopia,

xa) ^là TOVTO xdï t^v oiTroxptTix^v Svvapnv xaTanecrovcrav èyovTwv'

TSOiZL Sè xd) êir)^ Tsapéaeœs tov OLTTSvOvcjpLévov’ ssoieï Ss xa) en)

à(7xapi^Ci)v. ÈvSs)(^£Tai Sèy ol'vt) tov piéXtTOs, Ttj ^ripa pvTlvp y^prj- 5

^Bai, d)s sïprjTat, v 7Si'(7C7rj 77 avxo) Xnrapô) XsiOTaTcp , ^ ald(piSi


10 dvev TGJV yiydpTGûv, 77 aaircov^^. KaXXi'a-lrj Sè BdXavos yi'yvsTai êx 0

TÔüv (pvXXcüv Trjs Xivo^cüœI 0)s yXcopcdv A£avBévTCjûv xdï àvairXadBév-

Twv xa) ^rjpaivofJL£Vù)v. Étt} Sè vnm'œv xa) y^ovSpos dXos êvTi'B£Tat.

^ TYiv pro avv Ed. Corrigo. — - «tto Ed. Corrige. — ^ Fort, legend. câ-ncovi.

Eestomac) des baies de Gnide mélangées avec de


; la résine sèche ou avec
du miel cuit, du pyrètbre mélangé avec de la résine sèche, de la cen-

taurée avec de la poix et de la cire, tous suppositoires d’un bon effet en


cas de relâchement des parties [du corps] ; de l’asphalte, une petite quan-
tité de racine d’opopanax, de l’hysope, du galbanum et de la résine

sèche, remède qui convient à ceux qui ont tout le corps en résolution,
et, par suite, éprouvent un grand affaiblissement dans l’action de rejeter
les matières; il agit aussi contre la paralysie du rectum, de même contre

les ascarides. On peut, à la place du miel, employer la résine sèche, 5

comme on l’a dit, ou delà poix ou des figues grasses hachées très-menu,
QU bien encore du raisin sec sans les pépins, ou du savon. Le meilleur 6

suppositoire est celui cpie l’on compose avec des feuilles encore vertes

de mercuriale broyées, pétries et desséchées. Pour les enfants, on ap-

plique un grain de sel.


FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS.

66
p^s'. Ilepi vSàrcov ^

1 Tœv 'zstvoyiévojv vSd-roûv zsév'ze eîcr\v al xaÔôXov Sia(popar 6(x-

€pi6v TS yàp, xa\ zsriya'iovy xa) (ppsaTiov, xai 'ssoTapuov, xa\ Xi[x-

2 vaiov, ^atvsTai Sè tovtcüv to (xèv 6(xGpiov, xov<p6TaTOv xa) sùfjtSTa-

ëXyjTOTaTOVf xai toÏs dXXoïs 'SsdSsa-L 'z^iveadat xdXXia-lov, tffapa-

XpripiOL tjdovpievov xdï è^aipovpisvov' 'srvpSTÔj Sè xa) yoXépa, xa)


îxiepixoï? àvdpp.oa1ov' TpairsTai ydp paSlwç xa) dTToypXoÙTai^
3 EvÔstov Ss (pdppLaxov bÇdaXpLixoU , oaa psvfxaTa éaliv, ^ éXx65v
101 $ Sk b^vSspxé(7tv ou xaidXXrjXov, ovSs iai$ 'zsXvœsœi iwv pteiaX-

XixûJv ÇfappLaxMV’ alvi^iv ydp syei isXetCx) lov isriyaiov' Sib ovie

pvTrlety ovTS paSi'cos, ovis ^péyeiy xa) id$ èxxpiaeis êpLnoSi%si.

I 4 Xpovi%ov Sèy alvÇ^vôiepov xa) [3paSviTopc6iepov yiveiai, xa) ^va-


!

I
^ Cp. Oribase, Coll. méd. V, iii, et Synopsis , IV, xli. — ^ Mot inconnu des
!
lexiques.

y . .

I
66
I

Ch. CLXV. Sur, LES EAUX.

1 Cinq différences distinguent généralement les eaux potables entre


elles. Il
y a l’eau de pluie, l’eau de source, l’eau de puits, l’eau de ri-
I

'2 vière, et enfin l’eau des étangs. De toutes ces eaux, celle de pluie est évi-
demment la plus légère et la plus facile à modifier, comme aussi la
I
meilleure à boire pour la plupart des affections, si, aussitôt tombée, on
la filtre et qu’on la mette en réserve; mais elle ne convient pas en cas
de fièvre,, de choléra ou de jaunisse, car elle se transforme aisénient
] en bile. C’est un remède bien approprié aux affections des yeux, soit

fluxions, soit ulcères; mais il ne convient pas à ceux à qui on veut


rendre la vue claire, ni au lavage des médecines minérales, car elle est

plus astringente que feau de source; aussi n’est-elle pas très-bonne pour,
nettoyer, ni pour faire cuire, ni pour humecter, et entrave-t-elle les dé-

jections. En vieillissant, elle devient aigre, lourde* et indigeste; elle

'
Littéràlement : d’une marche lente.
3^2 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Sia^œpriTiKcÔTspov ’ (SpaSuTepov Sè 'ufSTlsTai xct) olvol^iSoioli' ysvva
Sè xoci KaTappovs , (xdiXiG-la si \pv^pov 'csivono,

Tœv Sè 'nsr]y(xiwv v^aiwv, ogcl^ olI zsriyou 'uspos apKTOvs êppcoyoLaiv 5

SH 'üSSTpwv XsiëoiJtspai y
[tïrpos]^ tov rjXiov àiisal poLfXfxévov, à'iépapvd
5 T£ Hcà jBpaSuTTopa t« TOiavTa vScliol * Hcà ^paSs'œs ^spp.alvs'zcx.i is

Kcà ’^vySTai. Ocra Ss 'zupbs Tas avaroXas sppœyaaiv al 'nsniyal, na) G

Sià zTCüpov^ Tivosy i]


y VS HaOapas Sivôs^Tai, 3-spp.ai'vsTai ts na) xf/u-
y^srai zayicrla. Taura scrhv apio-la, si {irj tis an* bysTœv Ttvcjv
avTOÏs Hanta 'uspoayiyvono,

fO To (ppsaTtov \puypoVy ysoüSsSy SucrsHHptTOv, SvcravdSoTOv, nal 7

Stà TOVTO 'ïoîs HavaovpLSvots crlopLayov v yacilépa sntTv^sioTspov

Tov 'srrjya.i'ov.

IloTapita7a Sè vSara na\ Xifivata, 'üsdvra Ta Hanày nyXvv tov Nsi- 8

Xœov’ TOVTO yàp zsacats tois dpsTaîs HSH6<7pLï}Tat, Kaî yàp hoÏ tsi- 0

15 voyLSvov vSv, hoÏ (xéTpiov yjpovov sv HoiXia StaTpi'Ëst. A^<xf/or ts 10

^ oacov Ed. Corrige. — -


'apos adflo ex Oribas.^ 3j/iops. IV, xli, 4 .
— ^
z^àpov
'

Ed. Sic leg, Cornarius. Corrige ex Orib,

met beaucoup de {çmps à passer et à se faire évacuer; elle eng-endre aussi


des catarrhes, surlout si on la boit froide.

Quant à l’eau des sources, lorsque ces sources jaillissent d’un roeber f)

en coulant vers le nord, du côlé opposé au soleil, elle est dure et lourde;

cetle eati est, de plus, longue à écliaulfer et à refroidir. Celle que les G

fontaines font jaillir dans la direction de l’orient, qui subit une certaine
infiltration h travers le tuf ou une terre pure, qui s’échauffe et se re-

froidit très-rapidement, est la meilleure eau, à moins quelle ne soit al-

térée par une canalisation malsaine.


L’eau de puits est froide, terreuse, difficile h digérer et à évacuer, cl, 7

pour ces motifs, plus favorable que l’eau de source cà ceux qui éprouvent
des cuissons à l’orifice de l’estomac ou dans l’eslomac lui-même.
Les eaux de rivière et d’étang sont toutes mauvaises, excepté celle S

du Nil; car celle-ci possède toutes sortes de vertus. Elle est une 1>

boisson agréable, et fait un séjour modéré dans le bas-ventre. Elle IG


FRAGMENTS EXTRAITS D'AÉTIUS. 343

èaTi, xaà si ^pv^pov Tes Tsivoe^ àXvTïWTOLTOv, kcli sis Tséi^ev kcli àvd-

JJ Socnv ’^prjarep.ovy 66sv evcippLOcrlov, Kcà pot)(xaXsovy Ttcà sv)(^povv. To


<5'è Tuv aXkwv 'nroTafÀGüv vScop Sva-KOLTspyaalcv, xoù xoLTcü^rjpov, xoà

J2 ^eypâfSsSy xa\'p.dXi(TloL otolv p.o)(^6ïjpà tlvol x^p/a ^eo^svri. Apesévovs

Ss elae tôjv zsoTapcov, xod oaoi Seà zrrjycûv àsvvdcov psovai, Kcà 5

oaoi àpeysh siaev âXkois TSOTapoîs*


13 To Sk 'kipvoiîov vScM)py Sid TS TOL TSspe^ TéXpotTct, iXvcoSes xcà

fiapv ÙTtdpyoVy Sid ts t^v aldaev xdi OLKevrja-éoLVy oJov vsvexpcopé-

vov xoà (TScrriTios' ScjIs ov^sttots TSOipovTOS vSaTOs éTSpov psiaSo-

Tsov TOÎJTO Toes oLoSevovo-i, 10

14 Ka< 'CT£pl Sè Tvv ynv xoà tol xXlpoLTOiy Se<x(popcti tôjv vSdrœv
Ts'ks'îcj'l CLi ye'yvovTOU * (juvropcos Sè seTrs'eVy to Tfi ysvasi awrippo-

apévovy xoà to ex Trjs TSsépOLSTœv èvoixovvTœv pctpTvpovpevovy âpe-

alov vyrjTSOv * to ydp Tayéoi'S èxOeppcavopsvov ts xaà ’^vyopevovy


xcà paSicos exf/ooi^ xpéa ts xcà Ta dXka TsdvTOi xoà tol gitIol sv Tfi 15

'

n’excite pas Ja soif, et, Jane* froide, elle est très-inolTensive; enfin elle

favorise la digestion et la déjection; de là vient son efficacité; de plus,


I

I
l elle est salutaire , fortifiante et d’une bonne couleur \ Quant à f eau des
autres rivières, elle est difficile à traiter, desséchante, altérante, sur-
I

|2 tout lorsqu’elle traverse des terrains malsains. Mais les meilleures


rivières sont celles qui ont des sources perpétuelles et qui ne se mé-
I

1
langent point avec d’autres rivières.
3 L’eau des étangs doit aux marécages qui l’environnent d’être vaseuse
et lourde, et, en raison de sa stagnation et de son immobilité, est, pour
I

ainsi dire, morte et putréfiée; aussi, comme elle ne se renouvelle ja-

mais, il faut f administrer aux (tempéramenis) faibles.

!4 Quant aux terrains et aux expositions, il existe encore une foule de

I différences entre les eaux. Pour parler sommairement, celle qui aura

I
été appropriée au goût et aura supporté f épreuve des riverains devra

j
être tenue pour la meilleure; car, si elle s’échauffe et se refroidit promp-
j
tement, si elle cuit sans difficulté la viande et toutes sortes d’aliments,

I

La Iraduclion lalinc de Cornarlus suppose un texte différent : Uncle concinniim et ro-
huslum et bene coloratam corpus Jacit.
!
344 RUFUS D’ÉPHÈSE.
yotalpl 'zsé'tlei. Ocra, Sè tcov vSaTCüv gIv-^iv 37 akyLVptSa, v vnpcj- 1

Siav, V 'Tffayjj^rnay v aXXo ti 'ssapspi(pa{vsi yevop.évoiç , zsovripd, Kai 1

Tcc SvGOGua^ xa\ OGa èTtinayov iGyei, xa\ imoGlaGiv SuGwSti xa\ *

Glepeàv, xa\ ocra zspoaTrrfyvvTai toÎs yjxkxeloiç XiQwSws, xa) caa

5 (SSéXXas Tpé(pei, v TOiavra Tivà fxoyOrjpà Çcüa, xa) Ta GlaGifxa,

xa] Ta éXœSrj, xa) Ta èv fxsTaXXoïs ypVGOv xa] dpyvpov, v gIvtzIîj-

piasy 37 Bsi'ov, 37 TMv opLotœv, 6aot$ ts êpL 7:s(pvxaGi pi%ai ovx èiu-

TrjSeioty xa] oh yenvia S-sp/aà vSaja rjyovv avioCpiri, zsavia. la

TOiavTa 'Tffovrjpd.

10 ApiGlov oCv To TOlOÎjTOv vôcop ’


'cspo&^riGav'iaç èv xepa[iiois dy- 1

y £1015, xa] ypv^avTas, xa] 'sraXiv S-epudvavTas , 'Tslveiv. Èr Sk laU li,

bSotTtopiais 37 alpaiOTtéSw (366pov5 bpvxTSOv è^e^rjs dirb t&)v v\ptjXo-

TctTùJv £Î5 Ta xaTavTï} xa] Stà tovtcov dxTSOv to vSù)p êpiËdXXovTas


£15 Toi)5 (369pov5 oXov5 yrjv yXvx£7av xa] Xmapav dÇ>^ r?» oi xépa-

elle les fera bien digérer dans le ventre. Mais toutes les eaux: qui ma- lî

nifestent une action astringente, salante, nitreuse, épaississante ou

quelque action analogue sur ceux qui les goûtent, devront être réputées
nuisibles. Celles qui ont une odeur désagréable, celles dont la surface 1(

est crémeuse, celles qui laissent un dépôt nauséabond et solide, celles

qui, en s’attachant aux vases d’airain, forment une croûte pierreuse,


celles qui nourrissent des sangsues ou quelques animaux de même es-

pèce, mais nuisibles les eaux stagnantes, marécageuses, celles qui ar-

rosent des mines d’or, d’argent, d’alun, de soufre ou de substances


semblables; les eaux dans lesquelles se rencontrent des sources non p

potables, ou qui sont dans le voisinage de thermes, ou encore qui sont


thermales elles-mêmes, toutes ces sortes d’eaux sont nuisibles.
La meilleure eau sera donc celle qui se trouvera dans les conditions
!'<

suivantes : ne la boire qu’après l’avoir fait bouillir dans des vases de


terre cuite, puis refroidir, puis chauffer de nouveau. Dans les marches It

(militaires) ou dans un camp, il faut creuser des fosses continues du


point le plus élevé vers la partie déclive et les faire traverser par l’eau
après y avoir jeté de la terre douce et grasse, par exemple celle dont on

*
Sur l’emploi des sangsues chez les anciens et le caractère venimeux qui leur a été
attribué quelquefois, voir Œuvres d’Orihase, t. II, p. 790.
i

FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 345

(jioi yi'yvovTotr de) yotp êv lois ^oSpois èyy.aTOikel'ïïeiou v tov


I

i vSoLTO$ JcaKia.

! 19 KaOo'kov Sè oLTrav vScop (BpaSviropov, Kcà SvcrTrenlov, xa) Ç>V(7ÔJ-

I
20 Ses, Kcà p.ctki(jloL to ^vypbv, xaToippov zsairnixov. E/ Se XciyoLvoL

t)s ^poa-(pep6pevos 'tsivoi vScjp, xtvSvvos [xdXXov dyôjpa^, xcà 5

poLV, Koà XeirpOLS, ê^otvdrjpiOLTOt xcà Xiy^ijvas, 'üsnvpidaeLS Kcà eXxrj

j21 ariTiopeva, ëpiï-niOLS xoù aonvpida-eis. Èx tovtcüv jivd tov divOpM-

7T 0 V ëyei* xdi zfpocréTi ovpot SaxvcoSrj xa) Siaycop^'puxTOt xcà [xoiXXov

!
et viTpœSes eïrj to tiScop, ÀvdppLOcrlov Sè xa) 3-cSpaxt xa) vXxcopiévrj

I
dpTrjpid TO viTpcüSes, xa) ve(ppots xa) xvalet, xa) 'csdaiv ëXxeai. 10

22 ^oï]6e7 Sè TÔj pèv viTpcoSeï Ta dpL^XvvovTa Ta an t'a xa) oivos' tw


Sè 'n^ayeï, Ta Tép.vovTa xa) XenIvvovTa, olov axopSa xa) Ta zsapa-
TTXrfaia' tw Sè aTV7r1r]picoSei ,
oivos XeT^loraios, ovprizixbs xazd
zsdvza, xa) zsdvza Ta Ta$ èxxptaeis zspozpéTtovza.
I

|23 Aoxe7 Sè vSôjp àp(x6^etv xeCpaXijs dXyrip.aaiv, dpL^Xvcom'ais , êni- 15

* d)(ô5pav Ed- Corrigo.

i
l'ait des poteries; car les eaux laisseront toujours leurs mauvaises qua-
lités dans ces fosses.
j

En général, toute eau qui passe lentement, est indigeste ,


donne des
,!0 flatuosités, et surtout si elle est glacée, produit le rhume. Si l’on boit

j
de l’eau en y ajoutant des légumes, il est plus particulièrement à
craindre qu’il n’en résulte de la gourme, la gale, la lèpre, des exan-

I
thèmes, des lichens, l’herpès, le satyriasis ou quelque autre afi’ection

l'I dérivant de celles-là. Il en résulte encore des urines et des selles cui-
santes, notamment si l’eau est nitreuse. Une eau de cette nature ne
convient pas à la poitrine ni à la trachée-artère affectée d’ulcères, non
|2 plus qu’aux reins et à la vessie, ou à toute autre partie ulcérée. On
i
corrige l’eau nitreuse avec des aliments de qualité émoussante et du vin ;

l’eau épaisse, avec ceux qui ont la propriété de diviser [les humeurs vis-

i
queuses] et d’atténuer [les humeurs épaisses] , comme par exemple l’ail

i
et ses analogues ; l’eau astringente ,
avec du vin très-léger, tout à fait

! diurétique et avec tous les aliments de nature à provoquer les déjections.

L’eau paraît convenir aux maux de tète, à ramblyople, à l’épilepsie.

i
340 RUFUS D’ÉPHESE.
'kriTi'l iKoïs ,
àpOpntKoUy 'zpopico^ecri ,
'ZifapaXeXvp.svois y kcS^ olÙ'ïo xol\

fxsTix (jLsXtros 'ZSpOTcivopLSvov, OiKel6^epov Sa 'vais valepixcos 'csviyo- 2/i

IxavoLis ,
Kcà Toïs ypkœSas yavvcocTiVy i) piaXav xaï 'ZirvpcüSes, vÇ>^ wv I

(/iopLCL KOi'Xias SoLKvsTaiy Kcà av âvco^ xQiXiW, xai vrfcrlei, xai to7s

5 iSpwTixo^s véois, Bvadpxoïs , xoà toÏs 'uuyLaXœSacji 'üsSiai ,


xa\ to7s

vnspxct9oupo(ÀSvoiSy xcli to7s aip.opp(x.yov<7iv êx rpavfxoïTOs y v p-v-

XTrfpcovy 57 érépov zottoü. ¥iù6aTs7 Sa xcù xavcrcoSai zjvpar^ av xoLipœ 25

SiSopavov. Et;^£T£< Sè xcà to?*? bvatpooTlovan GuvayœSy xoà yovop^

potxo7s 'suvopavov. Ei Sè xai vrjyppavot xai zspocFav'rXovpavoi y


d)(pa- 20

10 XovvTai. Kai yvvai^i pocSSao-L xai xi7lcjaais‘^ *


apposai xai to7s Xv- 27

^ouo-; xai 7 o7$ to criopa SvacSSas aypvŒiy \pvypov 'csivopavov.

XXiapov Sè dppoSiov ê7viXr]n1ixo7$ y xa(paXaXyixo7$ , o(pôaXpicoa-iVy 28


^
ouXoïs bSovTMv àvaGi^pcoaxopévois y xai bSovo-i lajpappavois [cJ'fà]

' a'jTvvcf) EJ, Cornarius a dû lira aO- sens plausible et est plus voisin de la

Tovcf). Il traduit : Robusto ventri. Je cor- leçon manuscrite, (Littré,) — ^ xïjtcÂ)-

rigo aZ T7J âvct) noiXia, ce qui donne un crat? Ed. Corrige, — ^ <5<àaddo, (LittrÉ,)

aux aiïcclions articulaires, au tremblement nerveux, à la paralysie,

employée seule ou mélangée avec du miel. Elle est encore plus efficace 24

pour les sullbcations utérines et pour les personnes chez qui se produit
un excès de bile noire ou jaune, ce qui est mordicant pour Eorificc de
restomac; elle est bonne derechef pour le ventre supérieur, pour le

jéjunum; pour les jeunes gens qui ont un embonpoint accompagne


de sueurs; pour les personnes de tout âge qui sont trop grasses ou
que l’on a purgées à l’excès; pour ceux qui ont des hémorragies pro-
venant d’une blessure, des narines ou autre lieu. Elle convient encore 25
contre la lièvre ardente, si on la donne à propos; elle ne convient pas
moins, prise comme boisson, contre les pollutions nocturnes conti-
nuelles et la gonorrhée. En natation et en affusions, on s’en trouve bien 20

pareillement. Elle réussit aux femmes sujettes à un excès de flux ou aux 27


envies; elle est encore d’un bon usage, bue froide, pour ceux qui ont le

hoquet et pour ceux dont l’haleine est fétide.

L’eau tiède convient contre l’épilepsie, la céphalalgie, fophlhahnie, 28


la corrosion des gencives, pour les dents déviées par des abcès des gen-
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 347

ovXmv «71-00*7 7 |^(XTa Kcà alyLCi(T(70V(7iy Kcà (pdpvyyi ijXHCdfxév)] ,


'zsa-
I

I
pia6p.(o)v pevpLOLTi «tto Ks(paXvSy pLSAayyoXla 'csvpœSeï^ xoù ypXépa

!29 kolt’ àpxàs Kcà êpLsa-otanv èv 'SfvpsTM x^XciJ^si^ AppLo^ee Sè to ;^Xfapoi'

vScüp xa) OTOLV TM tf^vypM xcoXvpLct eiri xoù Toh sXxrj eycva-i 'urep] to

SioL(ppaypia, xoù toU otlpta 'sslvovcri, xoù prjyptacri to7s èv tm 3

xoTi TO.S 'srAeopa? v\iévi.


I

|30 OspfÀOv Sè vScop dppto^et ottou Set èxxpiaiv Tffapacrxevdcrai xoù

i
07700 Xeirluvai ti, xoù ottoo Siaysou , ^ ttj^ou, ^ dTraXvvou, 37 «tto-

|31 nXvvoLi, V arviiTré^ou, v Sia(poprj(7ai fSovXopLsOa. Ka66Xov ptèv oùv

! TavTot SvvoLTOLi TO Ssppiov TffivopLSvov ‘


xctTOL (xépos Ss (JLV^av ciysiv, 10

I
xoù dvaxpsfji\psi auvepysîvy xoù bSvvrjv TSoicoiv zspavvsiv, xoù p.d-

XktIo, èv o7z*o;i(^oi^<5'p/of5 xoù èvTepots èpvyrjv xivrjcroLi, xoù (pvo-av

1^2 'uspo(jxaXé(7(y,(79oLi ^
xoù ovpov dyaysîv xoù SiOLycopripLot. AyaOov Sk
'

xa\ Tssé-^/ou xoù dvoL^ovvai ,


xoù 3-pè\pat xoù ov^ijaot * ywoixeicov dyo)-
yôv* vsvpois xoù da-OpLoaiv èiriTii^siov, xoù TsXevpiTiSi ,
xoi Tiïspt- 15
I

j>3 TTVSVfJLOVlO, xo) (TVVOyXYJ. EfT£ OÙV Tps(p£l ,


£iT£ OU TpèÇst ,
£LT£ Tïjs

j
cives et saignant; contre luicération du pharynx, la fluxion aux amyg-
dales descendant de la tête, la mélancolie brûlante, le flux de bile au
!9 début, et les vomissements survenant dans la fièvre bilieuse. L’eau
tiède convient aussi dans certains cas où l’eau chaude serait impossible,
et pour ceux qui ont des ulcères vers le diaphragme, qui crachent le

sang, ou qui ont des déchirures dans la membrane ceignant la plèvre.

'0 L’eau chaude convient lorsqu’il s’agit de préparer la déjection ou


quand nous voulons atténuer, dissoudre, faire fondre ou amollir, net-
|l toyer, favoriser une coction ou une diaphorèse. En général on obtient
^
ces divers résultats en buvant de feau chaude; plus particulièrement,
j
c’est encore un moyen d’activer la sécrétion nasale, de concourir à fex-
pectoraîion, de soulager toute espèce de douleur, et surtout de provo-
I

quer la sortie par en haut des gaz formés dans les hypocondres et dans
1

les intestins, de solliciter les flatuosités et de faire uriner ou aller à la

2 selle. L’eau chaude est également efficace pour la coction ,


la diffusion de
1 aliment, la nutrition, f accroissement; elle favorise le flux des femmes;
elle est favorable dans le cas des maladies nerveuses et de l’asthme, de
3 la pleurésie, de la péripneumonie et de l’angine. Quant à savoir si elle

I
348 UUFUS D’ÉPHÈSE.
Tfjo(pij5 û)(^rj(JLa, ov 's^poxenou ^yjTïj<7ai èviavOct. O Sh sÎTreïv dvay- 34

KOLiov, 'zov'TO èa'liv d)5 v^oLios ywp)s 'ZS£(pSrjvai Tpo<pr)v olSvvoltov '

œo-TTsp ovSè v^oLTOs é'^ïidïjvai ti xpvo-i'p.oj$ Svvoltgv. Tb Sè 35

âTTO KOvi'oLÇ vScop ‘Zffivôp.svov (TTrXyjvixovs œÇsXeïy xoà stTt$ dpTov éx


5 7010VT0V vSaTOs (jxevoLcroLs oiÙtoU Sonj ,
îxavôos œ(peXe7,

67
E', 'Tûy' TsTapra/ov dxpi^yjs hiiyvœcis.

Oi (xsv ovv aTTo air'krivbç Trjv dpxvv Xa^ovTSS TSTOLpTuloi , i

TSpoi. KazdSiiXoi Sè yiyvoviai Trj xoà 'laXs dirs-^iaiSy xa.) 2

Ty fjLr} paSi'cos tïjv yaalépa VTroxcopsTv, xa) 7y lov (tkXyjvoç oyxy,

xa) Ty £7t’ dpKrlspàxXi'vsa-Oat fxdXXov. Ki'vSuvos Sè stt) tovtois to7s 3

10 crrjfÀSioiaiv Ty XP^'^V dvOpwKov ùSépy 'zsepi’mzG‘S,7v^. Ett) 4

VTraTi (pXeypaivovTi, Xsvxoxpoot eî<ri, xa) vSaXéot zsavi) Ty o-w-

^ Leçon de P. L’édition porte : K/v^uvos è. xcù vS. 'zsspni. tw rov dvOp. et

omet èiti T. T. cTJ7fi.

nourrit ou si elle ne nourrit pas, et si elle est simplement un véhicule de


la nourriture, ce n’est pas le moment d’aborder cette question. Tout ce 34

qu’il faut dire ici, c’est que les aliments ne peuvent être digérés sans
eau, de même que sans eau rien ne peut être bouiUi pour une desti-
nation utile. L’eau bue après qu’on l’a fait passer par la cliauv fait du 35

bien aux personnes malades de la rate, et le pain préparé avec celte


sorte d’eau est d’une grande elFicacité pour ces malades.

67
Liv. V, ch. Lxxxiii. Diagnostic exact de la fièvre quarte.

Les lièvres quartes prenant leur principe dans la rate sont celles qui i

durent le plus longtèmps. Ces fièvres sont reconnaissables au teint (du 2

malade), à la difficulté de ses digestions et de ses évacuations, au gon-

flement de sa rate et à la tendance à se coucher de préférence sur le

ces signes se ma- 3


y a danger qu’avec le temps, lorsque
côté gauche. Il

nifestent, il ne devienne hydropique. Lorsque la fièvre qimrlc est ac- 4

compagnéc d’inflammation du foie, ceux qui font sont blêmes; 1 liv-


FRAGMENTS EXTRAITS D’AETIUS. 349

5 /[XctTf, xa) ovpa tovtoi? GCtvScLpct’/Çjû^)! ,


ncà é^épvOpa, Ka: d'TrlGpiévoiç

0 Sè Tov Ss^iov vTzo'x^ovSpi'ov \ oyxos vi^OTVinlei. OüTOi xoà ovcnrvooüai


pâX'AOv Tù)v G7t\)ivixœv, Koù VTroGïfa-crovai, xoà TsXevTcovTes , eis

à(puxTOV$ vSspous èpLTri'nlovcri.

G8
TsTapra/oy B-spaiTefa.

1 A>p tv0/ov Sà doTo^peypLot tovs^ jri xoïkia èvoyXovv'iois yypLOvs 3

ditoppvTtlsi, xoà Tfi 'cr£v(/£f (jvvepyei' 66ev ovSè crieXi^ovcriv ol -sr/-

2 vovTSç TOV dyptvO/ov, Ilpotvvei Sè xa) tols èv riTiOLTi xoà aiï\)iv) (^Xey-

3 [lovàç, xoà ovpa dyei, xaï yvvaixeta xaTafirfvia (pépei, Ka)^ crwv-
Ôei'as Sè TÇJ vocrovvTt vTrapypvatjs , xa) Tfi xaTa xoCkiav xevooast
yatpov(7)js TYjç xai Sïjxtixôjv îywpoyv voroyiyvoptevcov, vso- 10

ëM\tov yakaxTOç ovelov ptèv^ 37 Ï'K'kzIov eSœxd Ttcriv ois pidXXov

rj^ovXrfOrjv xaQdpai, aîyeiov Sè dXXoïs, ^id to a-vvrjOss 7ca\ eVTTO-

‘ Tta P. naï olti'I. èk u. v. t. vTzoy^. P. est peut-être une interpolation.


Ecl. — ^ TOV Ed. toTI? P. Corrigo. — fièv forte delendum cum P.
^ (pépei. Kat om. Ed. Ç>^pe< addition de
,

dropisie les affecte par tout le corps, leurs urines sont couleur vermillon
1-6 très-rouge. Si l’on palpe l’hypocondre droit, on y sent une tumeur. Ces
malades respirent plus difficilement que ceux qui souffrent de la rate ;

ils ont un peu de toux, et finissent inévitablement par devenir liydro-

,
piques.
j

U 68
Cil. LXXXIV. Tr.iitement de la fièvre qd.vrte.

1 Une infusion d’absinthe balaye les humeurs qui sont à charge au

ventre et favorise la digestion; c’est pour cette raison que ceux qui boi-
,2 vent de l’absinthe ne salivent pas. Ce remède calme aussi l’inflammation

du foie et celle de la rate; il est diurétique et provoque les menstrues.


3 Lorsque le malade s’était fait une habilude de son mal que ,
la constitution

aimait l’évacuation par le ventre ,


et s’il survenait des sérosités mordicantes

j’ai donné quelquefois du lait d’ànesse ou de jument nouvellement trait

à ceux que je préférais purger, et du lait de chèvre aux autres, à cause de


350 KÜFÜ8 D’ÉPHÈSE.
pi(j1ov.Tps7$ Sè xoTvXa> àpi^dixevoç èSiSovv, 'üspodyœv^ è'K\ xoTÛXas 4

,
sTTena SiaXmwv p.iav 'cszpio^ov^ b\ioiws tjpyptxriv Sl'tto rpiauv xotv-
j

Aâîr, xat xoTuX)jv xa6’ éxdclrjv 'srpoali6e)s^, dvrfeiv èiï) Ta> ç ETreiTa
. 5'

C(paLipôjv xcL'ik pLtav xotvavv xolO^ éxdalvv vfiépav, xot) 'zsdXiv d(pt- ^

5 aldpLïjv èiï) Svo 'srepioSovs. Kai a/aa v t£ v6<jo5 SisXéy^vTO, xol) to 0

crcjpa zspocreiéBpcLTïlo^ . ^vyyiJ-Ov Ss ehott ypv to ov to yd/.a 7

'^spoo-dyofxsv. Ei Sé tivi (ài) b^vveTai, p.rj'is xvKjaoviau, (jljjts xoL7a 8

xoiXi'oLv ôpfJLdTOLi, xcà êv Trj v'KOTtlw viÀspa dvj] toC po^pv/^acTos,

ovufjLSTpov SiSovcu OTpo 'ZffoXXïjs Ttjs Spas • xa.) xpujfjLoùs oXi'yovs èm-
10 ^OTSOv. Er dx(xf} Sè gvtos tov voarfp-aTOs ^ ‘zupopavei'a'ris Sï]Xov6ti 9

cTapecrldir]? züsypscos, fxrjSsvbs tojv orTîXdyyvœv (Be^OLfXfxévov ,


7o7s et-

Oiapiévois xa7a tov xaipbv 7ïj$ vysias, xa) ^vy^pbv vScüp SéScoxa.

XleXXova-iis crvveyyv? Ttjs eΌ^oXfjs dSpoov gctov xGTvXas Svo' xa) 10


'SÇ/oaâyuv P. — ^ 'zspoTidsts Ed. CoiTijro ex Cornario. — ^ èréOpe-lo Ed.
'zpoaezédpoLvrai P. Corrip^o.

l’usage commun el de la facilité qu’on a de se le procurer. Je commen- 4

çais par une dose de 3 cotyles, allant ensuite jusqu’à 6, puis, après une

certaine période d’interruption, je reprenais la dose primitive de 3 co-

tyles, et, ajoutant i cotyle chaque jour, je revenais à la dose de 6. Après .7

cela, je réduisais la dose chaque jour d’une cotyle, puis je prescrivais

l’ahstenlion pour deux périodes. J’obtins ainsi ce double résultat que la 0

maladie se dissolvait et que le malade s’alimentait. Seulement il faut 7

s’assurer du bon état de l’animal dont on emploie le lait. Si ce lait ne .s t

s’aigrit pas dans l’estomac, s’il ne donne pas des renvois nidoreux, s’il

ne fait pas irruption dans le ventre \ même dans un jour suspect, en


place de la décoction d’orge, il convient de le faire prendre longtemps
avant (f accès) de plus on y joindra quelques bouchées de pain. Lorsque
; ,
9

la maladie est parvenue h son acmé, c’est-à-dire que la digestion est visi-
blement avancée", sans que les entrailles soient lésées, je donne aussi

de l’eau froide à ceux qui ont l’habitude d’en boire étant en sauté. Aux 10

'
Cornarius : Si, . .necpie ptr venlrcm erumpit.
’ Cornarius : Apparente ninnifestissima concoctione.
FHAGMENTS EXTRAITS D’AÉTTUS. 351
i

0LSta>l^evcrlcM)$ dnécrl ps-^pot 's^oXXov? tov piyôja-ai ovk bXiydxiç xal tmv
i l ‘ZSvpsTwv é^otXsiÇ>6évT(jüv, Afjisivov êè xoà e^coOsv B-spp.aivsiv tô (JMpict

I xvTrpi'voj, V aixvcovi'çp, v y)^evxivM^y 'zspb fxèv tmv Tsapo^vcryLcov, Sale

I
fxrj piyovv, 'ssavop.évoôv Sale fxn éx tSv e^wQev 'srpoaninlovTOüv

I
xoLTa^vy^eaOou. 5

! 69
^s'. Ilepi Xoipov^.

I lïaWa Sè yévono^ êv Xotp.S Ta SetroTarot , xoà ovSèv aTTOxpvTrle-


lOLL^ Sairep xolO* exotalov voaijpLOL' Ta yàp Ts'ke'tala xaï 'üJoixiXa, xai

'Sfapa(ppoavvoLi Sia(popoi yt'yvovTat ,


xaï yp'kris éfJLeToï ,
xaï vitoyov-

i
^pic*)v èvidaeis xaï 'zsovoi, xaï i^pSres zsoXkoï, xaï dxpcoTrj-

picov, xaï Sidppotai ypXSSeis, Xeirlaï, (pvaSSeiç, xaï oûpa rots (xèv 10
j

^
rj yAsux. om. Ed. add. P qui ieg. yAu;£. Corr. (Littré.) — - Cp. Oribase,
Synopsis, VI, xxv. — ^
'zsavrà yévn'Tûu Orib. — d-noxpénl eadai P.

"
i

approches de l’accès, j’en fais prendre coup sur coup 2 colyles, et in-

failliblement il m’est arrivé plus d’une fois de soustraire les malades au


il frisson et de dissiper les fièvres, après une onction générale. Il est pré-

férable aussi de réchauffer le corps extérieurement avec une friction


j

d’huile de troène, de coloquinte ou de moût de vin, soit avant le pa-


j

roxysme, pour faire cesser le frisson, soit au déclin de la fièvre pour


éviter un refroidissement causé par les choses extérieures.
j

I •
69
Ch. xcv. — Sur la peste.

1 La peste amène avec elle toute espèce de maux très-dangereux, et


rien n’y est caché \ comme dans chacune des autres maladies ; des acci-
! dents multiples et très-variés s’y produisent (tels que) délire de diverses
i
sortes, vomissements de bile, gonflement et douleurs aux liypocondres,
^

sueurs surabondantes, refroidissement des extrémités, flux de ventre


bilieux, ténus et accompagnés de vents, urines aqueuses, ténues chez

^ d.TïOHpô'n'le'tcu. Il est probable que le compilateur Aétius avait sous les yeux au lieu de ,

I
labonne leçon «Troiiewprpiyor, conservée par Oribase, une copie fautive portant ànoxe-
Kpvppévov.

i
352 RUFUS D’ÉPHÈSE.
vSaTcoSï] ,
asttIol, loîç Ss ypXcûS-n ,
ro7$ Sè (/.éXava., virocrldasis xolkol?

£)(pvTct, xcà èvcLiœpyjyLCLTOL Ktxxialot, àno pivôjv aipaTOs ald^eis,


xoLvyicnoL èv S-copaxt, y'kœaa’CLi xoLTOLUsÇpvypLsvat^, àypvTrvia., ottol-

a-pLo) (Bicaoiy Koà dXXa Sè 'SOvripoL èX^xv ,


x.cù dvdpaxcoSv. Ka) z^dv- 2

5 SsivoL yévoiT* âv èv Xoip.w, xœid Te to dXXo a-cop-a xa\ èv zspoGdmw


xcà TSapicrBploiç. E / ti$ avveToe eïv, Tspoyvdxrei tgv peXXovia 3

rj^siv èxèïvov Xoipov, Tzpoo-éycov tous Spous Tsovrjpous ts ovaous xoù

to7s àXoyoïs zrpooLTToXovpévois^. E / pev yàp g TSepiéycov tjpds à>)p 4

ahiGs ytyvono tgv Xotpov, tôov ztIvvôjv zsdvTœv [xai] hpviBwv £T£-

10 pcüv^ V ^-vrjdis ealou zspGTSpov’ ei Se èx twv dorb Trjs yijs poyOri-

pœv dvaOvpidaecov tovto Gvp^OLiii , tôjv TeTpazèSuv ’i^oôœv v (pBopà

yiyveTOLi TSpoTepov, Otolv Sè tolvtol èvdvpriOrisy zspGcréTi Se xdxelvo 5

èvQvpoVy TZOTCLirn pèv v zsapovcra Spot tgv hovs , tsgtoltigv Sè to

(jvpzotv £Tos' èvTevOev yàp^ tols Siolitols evprfo-ets zsote’îaOou xdX-

^
««TaTreOpjy fz. Ed. Corrigitur ex Orib. Orib. iibi 'zspoaTzoXXvfiévots . — ^ Ed. om.
et Cornarii. lat. vers. — -
'zspocraXXopé- 'zsdvTCov et érépow. add. P. Addo xai. —
VOIS Ed. 'apoGaitoXopévoiç P. Corrigo ex ^ èvraxiOa nai P.

les uns, bilieuses chez les autres, noires chez d’autres encore, ayant des
sédiments mauvais et des énéorèmes très-mauvais; saignements de nez,
chaleurs ardentes dans la poitrine, langue brûlée, insomnie, spasmes

violents, ulcères malins, charbonneux. 11 y a dans la peste des syinp- 2

tomes terribles qui se manifestent sur le visage, aux amygdales et sur


lout le reste du corps. Si l’on est sagace, on reconnaîtra à l’avance l’in- 3

vasion de la peste en ayant égard aux saisons malfaisantes et aux ani-


maux qui périssent antérieurement (aux hommes). En effet, si c’est 4

bien l’air dont nous sommes environnés qui engendre la peste, les vo-

latiles et les autres sortes d’oiseaux seront les premiers atteints; si elle

a pour origine des émanations miasmatiques sortant de la terre, ce seront

les quadrupèdes. Quand vous aurez tenu compte de ces pronostics, vous 5

aurez encore à considérer la nature de la saison courante, et celle de

l’année entière; car c’est en partant de ces données que vous trouverez
moyen d’établir très-bien le régime; comme par exemple si telle saison
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 353

AialoL’ olov Trjs fjièv Spois sÏTîep àpOôjç yiyvop-évy] [^ripa$ virap-

yovarjsYy dXX^ ei (xsv vypà ysyévrjTou , àvdyKri xoà t^v StatTav èiii-

^rjpoLivsiv, ïvoL To VTTsp^otXXov vypov dvaXi'cTKrjTtxi, lipodeTn^Xéneiv

Sè xa) Ta éTTiTrjSevfÀOLTot tmv dvOpcÔTrœv, p.rj 'usotz eh vyieiav où Œvp.-

(pépcoai^, xai tolCtol xcoXveiv, Ri7ri[xeXrjTéov Sè xat Trj$ yaalpos' ei Sè 5

^ xoiXi'a (pXéyfjLOL eypi^ é(xeTo7$ xevovv' oh Sè to alpax VTrep^dXXei y

8 (pXé^a Tspivsiv, Aya9}) Sè xcà rj Sid tcjv ovpcov xddapais, xcà oaoLt

9 ela\v àXXoLi [xa] >î]^ xoltol 'usdv to awpLOL xdOapŒts, E/ Sè xava-ov-

pevo? b âvSpCûTtoç eïrj, xcà (pXb^ dy^pi crlrj'ôovç dvloi, [oi3«] dico

TpoTTOV iljvxTïfptOL TOis crlrjôeŒi TSpOŒoiyetv, xcà to TSopiOL \pvy^pbv 10

TSpOCT^pépeiVy XCLTOt, pixpov TSpOŒTpépOVTCLS' vtxcopevov y dp iÎtto tyjç

TsXelovos èv Tfi xoiXtgt S-sppoTtjTOSy avppoyOrjpsvsTOLi ,


xa) dvct-

xoLiei TsXei'ovoL^' dXXd xa) dyav pepdOrjxev b îctTpos^y xcà zsoXvv xcà

0 ddpbov^ SiSov eu y d)Ç tw TsXrjQei crÊéaai ty}v Ç>X6ya, EiSè b xctvaos eypi

^
Hæcadclo ex Orib. — ^ av(iÇ>épov(u 'zs'kéœv Orib; fort, melius. — ^ ayetv
E(l. Corrige. — ^ ocra... à'AAa Ecl. Cor- (ie(iddr}xev 6 iarpos add. P. — *’
icai

rigo ex Orib. Hai V addo ex Orib. — ddpàov orri. P, f. melius.

i
devait être sèche, du moins dans l’ordre régulier, et qu’elle devînt hu-

I
mide, il faut alors adopter le régime desséchant afin que l’excès d’humi-
ji dité soit absorbé. On devra aussi avoir égard aux occupations des indi-
7 vidus, qui compromettraient leur santé, et les leur interdire. Prendre
soin du ventre; si l’estomac contient de la pituite, l’évacuer par des vo-
5 missements. Les personnes chez qui le sang sera surabondant, oA les
saignera. La purgation par les urines est encore une bonne cliose,
g
ainsi que toutes les autres, et notamment celle qui se fait par tout le

i' corps. Si le malade a une fièvre ardente et que le feu remonte j usqu’à
la poitrine, il ne sera pas hors de propos d’appliquer des réfrigérants
sur la poitrine et d’administrer de la boisson froide, non pas par petites
I

I
quantités, car, surpassée par la supériorité de la chaleur du ventre, elle
contribue à la souffrance du malade et augmente le feu qui le dévore.
I Mais le médecin apprend ,
par une complète expérience, à la donner en
i
abondance et tout d’un coup ,
afin d’éteindre le feu par la grande quan-
1
lité du lifjiiide. Si la fièvre ardente occupe l’inférieur, tandis que les

u3
354 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ta evSov, [Ta]^ ctKpct Sè Kcà tol è'KiTroXrjç ^v)(^poL stv ,
Kcà rb Ctto^Sv-

Spiov (juvTei'voiTO , Kcà V yctcrlvp Tas (TvvTrf^eis, Tas (xèv avco 'cséyi-

7ioi‘^, T0L5 Sè xaTCo, dypvTTvi'a Sè eïrj, Jtoà 'srapaÇpocrJr»?, xai yX^Ja-

(TV? TpctyvTrjTss , TOVTOts Se7 S-sppLao-fxaTot 'cspoa(pépeiv, Sale

5 éXxvo‘9rjvai to B-epptov èn] t^v èTTiÇiclvsictv tov (jcSponos, xa) ws

oïovTS aAXcü TpoTTM pLïiyoLvaa-Oai dvdyeiv to B-eppov èx tov (3d6ovç

'srpbs rà e^co.

70
6' Ilept peXayypXias.
ç'f

YIolvtcov (xèv ovv tôjv 'üroLpeTTOfÀSvcjv êxdalw tjvfXTTlwfidTCov Tas 1

ahlaç £Î7Ts7vy àSvvdTOV' àmopioLV ydp ^nsoXkriv iyei Ta zsXeîala,


10 oïov, SioL t/ (xèv^ (pevyovŒiv cos Seivà, (xrj oviol Ssivà, Ta Sè Stcoxovaiv
cbs yprjcrlà, p.ïj ovtol y^prjald' xoti Sid ti'ô ptèv tovs oîxsi'ovs (po^ehctty

b Sè bXovs TOVS dvôpcoTTOvs , xcà Ta 'lOiavTct,. Tœv 'zsXsi'crlcov Sè ids 2

^ éacù P. Tà addo. — -
’zsé(n:£i Ed. Corrigo ex Orib. — ^ F. 1. êià t/ [tœ] (lèv.

extrémités et la surface seraient froides en même temps que l’hypocondre


serait tendu, que le ventre chasserait des matières colliquatives ,
les unes
par en haut, les autres par en bas, qu’il y aurait insomnie, délire, ru-
gosité de la langue; il faut alors recourir aux topiques réchauffants, afin

d’attirer la chaleur à la surface du corps, et


,
par tous les autres moyens
praticables, de faire remonter la chaleur du fond du corps à sa partie

extérieure.

Liv. YI„cb, IX.


'

— Sdr l.v mélancolie.


JJ
Dire les causes de tous les symptômes qui accompagnent chacun des I

cas, c’est là une chose impossible; car une foule de questions douteuses

se présentent, comme par exemple pourquoi (les mélancoliques) voient


des dangers où il n’y en a pas, poursuivent commes des avantages tels

objets qui n’ont rien d’avantageux; pourquoi tel malade a peur de son
entourage et tel autre de tous les hommes pris en masse, etc. Mais, pour 2
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 355

3 oihlaç^ (TV[X7z1co[Â0LTCov eÎTieïv zov iajpbv ov ^aXeTrov. Olovy b Soxœv

éavTov xepdyiov eivaiy Tîjr ^ijpoTtjTa tovto zfda-^ei* vf/Lip^pèî yàp


4 Koù ^rjpbs b pieXay)(o\iKb5 xvyios OpLOLCjjç kou to éaviov Sépfxa

SoKCüV shoii raïs ^rjpous Si(p6spai$ optoiov' b Se oiSpievos

Ks(pOLkvVy ï(TOô$ Sià KOv(poi:Y]Ta TO dva(psp6p£vov 'üSVBvpoL 'csape'i- 5

5 oLVTrj, Aià t/ Ss hpéyoviai oi psXayxo)<iKo'i 'srXeiovcov crnioûv

G V oTi \f/ü;^£Ta« auTO^? to alSpot rijs yaalpoç. Aià ii Sè evioi avTMv

7 ohoTTOTOLi; 3? OT< T^ 4^op(^pot' BsppoLvOïjvou t/ Sè duOKTlV-

vvovat C7(pà$ aviovs; v oti peilovcov kolkôjv vnoXap^dvovcjiv diraX-

XdilecrBaiy si prj dpaSo^a TOtavrrj ùnoyiyvs’ïai aurons, on to «tto- 10


j

I
8 6vrf(7)csiv sdTi KaXbv, âa-nsp tcjv (Soip^dpcov êvi'ois, Aid t/ Se d7rs\p/ai
^
,
avvsxëîs aÙToh ylyvov^ou; S on 3-oXspbv kol) 'csspnlcopdTCov zsXéov

éaTiv avTûûv to <7Cü«a, xdï Std tovto ko.) SvciKpOLTOS v ycLorlnpy xf/op^o-

* T(xs a/r/a? post ehsTv locat P. — problèmes ,


qui rappellent ceux d’Aris-
j

^ Cp. Arhtol. De somno elvig. p. 457. — tbte, ne se retrouvent ni de près ni de



I

^ Ita P. et Corn. aixri)(^£iv Ed. ^ rjv loin dans les problèmes médicaux qui lui
I

j
addo. (Littré,) — ^ Cp. Aristot. i&tV/. Ces sont attribués. — ®
-srAéoyaddo. (Littré.)

i
ce qui est d^expliquer la raison d’être de presque tous les symptômes,
1
3 le médecin peut le faire sans difficulté. Ainsi, celui qui s’imagine êire

I
un pot de terre doit cette illusion à la sécheresse; car froide et sèche est

14 riiumeur mélancolique. Il en est de même de celui qui se figure avoir


I la peau desséchée et semblable à du parchemin. Citons encore celui qui

I
croyait c[u’il n’avait pas de tête (?), peut-être à cause de la légèreté que

5 le souffie porté en haut y produisait. Pourquoi les mélancoliques ônt-ils


un fort appétit? sans doute parce que l’orifice de leur estomac est froid.
5 Pourquoi certains d’entre eux sont-ils grands buveurs de vin? sans doute
7 parce que le froid demande à être réchauITé. Pourquoi se donnent-ils la
mort? sans doute parce qu’ils supposent cju’ils se délivrent ainsi de
I

I
maux plus grands; à moins qu’il ne leur vienne cette pensée qu’il est

|l beau de mourir, comme cà certains peuples barbares. Pourquoi ont-ils

des apepsies continuelles? sans doute parce que leur corps est bourbeux
et plein de superfluités, et que, pour cette raison, leur ventre n’est pas
bien tempéré, se trouvant entièrement refroidi par l’humeur mélanco-
350 RUFUS D’ÉPHÈSE.
(xévri Sià 'üSOLvios èx tov yLeXoLyyoXtxov yyy.ov. Aiolt] Sè at xoiAiai cüs 9

sTTiTTOLv (xvto7$ ^ïjpai'vovTai ; v oti Ta 'avsvpoLTo. to7s avco tïïep} Ta


VTToyovSpiOL 'cspoialcnat^y na\ ov Tsavu xdiw Siaycopeî. Avayxv 10

TOi'vvv Si* avTO TOVTCüv xcà TOL$ yoL<j7époL$ elvai fripas' èx Sè 'sroXktjs

5 T^5 è77i(7yéo-£Ct)Sy dSpooL 'sroTe xcà 'CffepnSTtixoTOL Siaywpovcri.

'^xapSoLiivxiCLi Sk xoà è^6<^Bctkpoi xoà 'SJayyy^eiXoi œs èiriTzav 11

yiyvovTctt Sià to 'csctyy 'zsvtvp.OL' y.s'kctyy^poes Ss Sid Trjv yycnv tov yy-

yov' Sûl(7£7$ Sè oi TsXelovs olvtwv, Siol to TsXijOos tôûv Tsayéwv TsepiT-

TOôpCLTWv. ^ayyyy^ucrcroi o)$ èTibioLv eîa), xa\ TpavXo)^, xcà îayyô- 12

10 (pcûvot Tcp dxpOLTe7 Trj$ y'kvacrns' aî yàp avvTOvi'ai Tris xivrfaecos

XOLTOL TO 'sfvsvp.a. ylyvovTOLi • Tsdv Sè to crvvTOvœs xivrjOèv dTropp£7

Tctyéws.

'Ev7T£Tès fJi^V TM jSoV AO p.£V(y^ XCl] TMV AOIT^MV C7V(À7r1 COpOLTCOV dlTO- 13

Sovvai TOLS ahl'cLS, èx TOVTMV Opp.M(X£V(jJ. M£XoLtV£Tai Sè O XVfÀOS OVTCÛS 1^

^ avvialaiai P. — - 'usav'Xo) P — ^ Leçon de P. (post ^ovXo(iévCf)) : 'ssoaayûs


peA. ô yv^o$ ên7ôos.

lique. Mais pourquoi leurs cavités abdominales sont-elles absolument (

desséchées? sans doute parce que les vents (chez eux) se produisent
dans la partie supérieure des hypocondres ,
et ne peuvent pas du tout

s’échapper par en bas. Il en résulte nécessairement que leur ventre est i(

sec; et, par suite de l’empêchement (que les matières éprouvent), leurs
selles se font coup sur coup et de matières de colliquation.
Leurs yeux deviennent clignotants et saillants, leurs lèvres très- i

épaisses à cause de l’épaisseur de leur souffle; ils ont le teint noir, ce


^
qui vient de la diffusion de l’humeur (mélancolique). Ils sont le plus

souvent velus à cause de la gi’ande quantité des superfluités épaisses. Ils p


parlent vite, bégayent et ont la voix grêle, ne pouvant régler l’usage
de leur langue car ,
les efforts que celle-ci fait pour se mouvoir dépendent
du souffle; or tout ce qui est mû avec effort s’échappe précipitamment.
Il est aisé à quiconque le voudra d’expliquer les causes de tous les |

autres symptômes, en partant des explications qui viennent d’ètre don-


nées. L’humeur devient noire tantôt lorsqu’elle est outre mesure tantôt 1
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 357

-sroT£ [lèv vTrepOepiÀOiivofxevos^ trroTè Sè vTrepxf/v^ûfJtevos * olov 'zsd-

(TyovŒi y dp 71 oî xa.t6fÀevoi dvOpOLKes, SiavyécrlaTOt fxèv ovtss ttj

pXoy), a^svvvfJLSvris Sè^ tvs (pXoybs


( (XTropLsXoti'vovTaiy toiovtov ti

15 xai r/ Tssp) to (pOLiSpov XpdjpLOt tov atfxaTos êpydlsToti, Ôpco-

fxév ys xdir] 70jv êxTCs tssXiSvol yiyv6{xsvoL 7ivd acôpuxTOL xcà pie- 5

1
10 XaivofJLeva. vtto vf/ufecü?. H êè VTTspêoXjj too S’SpfÀOÙ TsdXiv ^rjpdvaaa

Koù SoltïclvyIo'olœol Tas vyp67Y}T0t5 vÇ>^ d)v 7ps(^£7ai TO ^£pp.Qv pLsXat-

vet TOUS yypLOvs, SaTiep xcà b vXiostovs xoipTToùs xcà tol 7œv avOpco-

i
TTOJV aOJpLOLTa.

17 Tà (Jièv dùv 7Spb 7rjs S-spaTjre/as £Îs TOaovTOv Sieyvcoxévctt ypv 10


18 TOV îotTpov, A <5'’
dv 715 (xolOmv eyoi jSorjOsTv 7015 ovtco vocrovaiv,

rjSr] xaip05 VTïOTi'Ôeaôou^' Sia(pspet Sè eîs Tïjv B-spotirsiav où apuxpd

19 oSev 7vv dpx^v scrys to vScrrjyLa. T lyvcoaxsiv ypv 701'vvv cbs SitIov

\
70 p.eXayypXix6v' 7ivh ptèv yàp aÙTwv èx (pÙG-£0)5 xoà Ttjs è^apyris

xpd(7£0)5 eyovŒi to (xeXayyoXixov Tivès Sè èx Sioli 7Y)5 (potùXv? eh Me- 15

^ vTio9ep(i. P. — ^ pèv Ed. Gorrigo ex P. — ^ imideQÔat P,

échauffée tantôt refroidie. En effet, ce qui arrive au charbon en com-


bustion, lequel est très-brillant lorsqu’il est en feu, puis, le feu une

i
fois éteint, devient noir, se produit ici : le refroidissement l’effectue sur
5 la couleur éclatante du sang. Ne voyons-nous pas, à l’extérieur, certains
0 corps devenir livides et noirs par l’action du froid ? En revanche l’excès

1

du chaud desséchant , et consumant les liquides dont s’alimente le chaud
brunit les humeurs, comme le soleil fait des fruits et du corps hu-
main.
7 II faut donc que le médecin, avant d’entreprendre un traitement,
8 fasse le diagnostic sur ces données. Quant aux notions qu’il doit acquérir

pour guérir ceux qui sont affectés de cette maladie, le moment est venu
de les exposer. 11 importe pour ,
le traitement, d’examiner à fond comment
9 la maladie a commencé. Il faut savoir qu’il y a deux espèces de mélan-
colies. Quelques-uns parmi les mélancoliques le sont de nature et en
vertu de leur tempérament congénital d’autres au contraire,, ,
le sont de-
358 RUFUS D’ÉPHÈSE.
pov Tinv 3jLpOL(Tiv èTïSKirjcJcivTO' xoù ec/U TO slSos lOVIO vcoOpbv xou

xoLTrj(pè$ àst\ Oti Ss virepOTrlriasMs Tris ^avÔrjs '^V '^OLpa- 2 (


*
(ppOŒVvi^ TsoLpoLTTtTtlovfji, ^pamiTepoi xol) opyilcoTepoi twv aXkœv
sÎ(t\, xcà Ts’krjxTOLi J
Koù Ta TsdvSsivct TffpdTlovTss xaTa Tov xatpbv

5 èxsîvov [xdXiŒ^ct, èv w CirsponldTai r)


XP^^V
avTtj xai aTTOcr^ecjQ^ , xaTr)(peis, ènihjT^oi xcu è'7ti(po^oi yevopLSvoi.

OTav (xèv yàp oXov to (JCVfjLcc /uLsXayxoXixbv è'x^ to aifxot,T^v dpx^v 2:

Tris B-epaTTSias àiib (p'keëoTopu'as Tffpocrrixev. Ôtolv Sè Ta xaTa p.6vov

Tbv êyxé(paXov, où xp^'i^^ (pAe^OTÔfxias b xapivcov, ei p.r{Ti yè tsqXvoli-

10 p^os eïrj, xoà ydptv Tffpo(pvXaxris Tr)v à(pCLips(Jiv Tüoiovpisda, H S* ovv 23

Sidyvcoais dirb TœvSé cjol yiyvéa-dco' TSOTspov o\ov to aœp-a pe-


Aayxo)<txbv êx^t ^b dïpa, ii xoLTà Tbv syxé(paAov povov v6poto-1a{

TIS TOIOVTOS

^
’Xypôs add. Ed. La suite du texte d’Aétius est donnée dans le ms. P. comme
étant de Galien.

venus à la suite d’un mauvais régime. Cette seconde variété se produit


toujours avec lenteur et sourdement. Par suite de la combustion exces- 20

sive de la bile jaune, ils tombent dans la démence; ils sont plus auda-
cieux, plus irascibles qu’on ne l'est d’ordinaire, enclins à frapper, et

peuvent se porter à des excès dangereux, surtout dans le moment où a

lieu cette combustion exagérée de labile. Puis, avec le temps, et lorsque 21

ce feu s’est éteint, ils deviennent sombres, tristes et craintifs. Lorsque 22


tout le corps est rempli d’un sang mélancolique, il faut que le traitement

débute par la saignée; mais, lorsqu’il n’y a que le cerveau d’envahi, le

malade n’a pas besoin d’être saigné, à moins qu’il ne soit surchargé de
sang et que nous n’en ôtions par mesure de précaution. Voilà donc quel 23

sera votre diagnostic, selon que tout le corps aura été envahi par le sang

mélancolique, ou que cette humeur n’occupera que le cerveau.


bUAGMEN ÏS EXTRAITS D’AETIUS. 350

71
!

i'. ©epaTTSta (isXay^oXias.


j

;
I
Kotvà Sé iarh kolv b èyKé(^oiXos 'TffpcoTOTraSfj , x.âv rà vTioypvSptoty

!
2- Ta vTTaxTiKà iris yaolpos ^OYjOrjpLct'ïOL, Jlpwiov p.ev oùv et>7r£\{//as

(ppoviiSct ii0e(j0ot,i xprj' eTiena Sè KcSctipoiv TS'pwToi^ plv èià S-upiw


I

\
mi dXoïj" lOVTWv yoLp d Kai bXlyov éfcdalvs vfjt.époL5 Xctp.^(xvoi,

dt)(p£kd^cll TÔÏ yieTpLWÇ Kcà vcrvyri viraysiv^.

'^
72

1 Fi[X£iTCü(Tav Sè éx piei^ovcov Siotarl^piOLTœv , xa) diro (Jitimv, dXXà

2 duo paÇavtScüv vïjctIsis^, v optydvov^ v S-vpLOV. M») pLsvTOi toTs

^
La suite du texte donné dans i’é- Nous croyons cette attribution d’autant

dition sous le nom de Posidonius est moins admissible que ,


cette suite men-
présentée dans P comme une continua- tionne la purgation dite tepà VovÇ>ov.
tion de Rufus et M. Daremberg semble
,
Rufus n’aurait-il pas écrit tepà épri ou
s’étre rallié à cette dernière attribution en ,
simplement tepà? Cp. frag. 78 ,
S 8 .

prenant copie de la citation qui dans P, ,
- Autre morceau de Rufus tiré du même
offre des variantes presque à chaque mot. cliap. d’Aétius. vfjcy7tsEd. Corrige.

71
Ch. X. — Traitement de la mélancolie.
1 Que le cerveau soit afl'ecté en premier ou que ce soient les liypo-
condres, on emploie des moyens curatifs communs aux deux cas, des-

2 linés à relâcher le ventre. D’abord il faut veiller à procurer une bonne

I
digestion , ensuite purger avec du thym et de l’aloès ,
car ces deux sub-
stances ,
prises chaque jour à petite dose, procurent un relâchement mo-
déré et anodin.

72
Autre fragment de rufus, extrait du même chapitre.
1 On fera vomir (les malades) à des intervalles assez longs et au moyen
de certains aliments^; mais, si c’est au moyen du raifort, ils devront être
2 à jeun; de même, si c’est au moyen de l’origan ou du thym. 11 ne faut


Coriiai-ius : Vomant ex longioribiis iniervallis ellam a cibo.

I
360 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Spacr'l)) plots êpLSTiKols xs^pricrSoLt ,
(3\a^spà yàp tol TOiavia, sttÎ

TOVTCOV TalouTTCopi'av 'zspoc/liBéviOL Trj yoLO-lpï xa\ TM a-lopdyo), rjoij

'sspOTTeTcovrjXQCTi voctca). OpMVTat y dp Tives èx tmv Sp<x(Tl ixcorépcov 3 •

spiSTixcov, aXtŒXOfÀSvoi Trj (xsXoLyyoXi'ot, Eu ys (Xïjv siSévai yprj oit 4

5 TSoXko) TÔJV OVTM VQCrOXiVTMV, SV piSV TM XOLipM Trjs BspûLTTStOLS , OÙSév

Tl M(p£\r]dyicT 0LV à(p£9évT£5 Sk , xaT éol Yj (T cLv To TspoSepaTTsveŒOoLi

xakMs iayv(7(X(jr]s tvs ÇvasMS xoLTa tmv vocryifxoLTMV âaOsvMv Trj

jSorjOettx ysyevrjpLsvMv. AïoTTsp ypr} àveaiv StSôvai Trj (pvaei* eoixs 5

yàp (jvvTctkaiTTMpeïcTOcLL TcCis ^-epoLTetats' ia-yvsiv Ss èv Trj àvoLTiav-

1 0 (T£l , xa) XpOLT£Ïv TMV VOC7ïjp.(XTMV rj^TJ TSpoXeXzTYlvvOévTMV.

73
ly'. [rispt £7rjA);T^/a5]. At§acrKaA/a xai éppijvdoL Poutou eis to
aÙTÔ HsÇdXaiovK

Xp >7 Tolvvv Tovs TScla-ypvTOLS , èv CSpoTiocTi'a fjLsv fxaxpà avvéystvy 1 .

^ Ce morceau dans ,
l’édition et dans sente sous le nom de Posidonius; le

Cornarius, fait partie d’un texte pré- manuscrit P l’attribue à Rufus , avec le

pas user d’émétiques trop énergiques, car ils seraient nuisibles, causant

dans ces affections une grande fatigue à l’estomac et à l’œsophage ,


déjà

travaillés par la maladie elle-même. On voit certains malades , à la suite 3

de vomitifs trop actifs, être saisis par la mélancolie. Il faut bien savoir 4

que des personnes affectées de cette maladie n’éprouvent aucune amé-


lioration pendant le temps du traitement; puis, laissées à elles-mêmes,

elles ressentent l’effet salutaire du traitement antécédent, la nature triom-


phant de maladies devenues faibles par la cure qui avait été instituée. -

Aussi faut-il donner quelque relâche à la nature (car celle-ci semble 5

prendre sa part de la fatigue causée par le traitement) ,


la fortifier en la

laissant se reposer, enfin la faire triompher des affections qui ont déjà
été atténuées.

73
Ch. XIII. De L’ÉPILEPSIE.
(Doctrine et explication de Rufus concernant cc chapitre.)

11 l'aul que ceux qui sont malades (de l’épilepsie) soient maintenus 1
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 361

iy^etpovvTOLsSè Tri B-spoLTreigtyei (xrj^èv xcoXvoi, Ç>Xe^OTO[ÀSÏv xoli Sia-

XiTTOvTas v(xépa$ S' ^ e ,


OLvaXa^eîv to (TÔjpLa, xa) ovtm xaOapTiXM^

vTTOxevovvy [lakiala pÀv Si’ êXXsGôpov p-éXavoSy v xoXoxvvBlSo$

2 eh’ oùv xa\ Sià crxappwviaç. Aet Sè tov pèv èXXeGopov^ tov (pXoïov

^ïjpbv x6\f/avTa$y xat ŒrfcravTaSy SiSovai peToi peXixparov oœov a y

tf péXni é(p9M dvaXa^ovTas per’ oXi'yov TseirépecjOÇy xaTaitoTia Si-

3 Sovai. Se xoXoxvvBlSos to cnvéppa ê^eXd)v^y xaTaXmwv Sk t^v

svTSpicSvriVy TtiXiicrov oïvov yXvxéoSy xa\ ea oXtjv Tr)v vvxTay ëcüOev

Sè Sir)B)jaa$ to yXvxv xai yXidvaÇy SiSov TSiveiv' pzTOL Sè t^v av-

4 TOLpxrj xdOapcTiVy Xoveiv avTOVs, Tj; Sè Tphri aixvaaléov v'Koypv-

5 Spiov xa\ psTaCppsvov psT’ àpvyfiv. EîTa Slaalrjcr avT as vpépas

i
Tivdsy xa) dvaXa^ovTas to aôjpay xaQalpeiv Trj Sid Trjs xoXoxvv-

I
titre que nous reproduisons, Oribase — i
naO. addo cum Orib. et S. —
[Synopsis, VIII, iii, 7 , fin), à Philu- “ , àvaXa(jLSâvov7a$ (riidaUion
j

mène. Le ms. S. et le texte d’Oribase d’ Oribase et de S). — ^ Autre rédaction


: doivent dériver d’une source commune, dans Orib. et dans S.

j
à un régime dans lequel entre une grande absorption d’eau et qu’on
inaugure le traitement par la saignée, si rien ne s’y oppose, en laissant

I
un intervalle de quatre ou cinq jours pour que le corps reprenne des
forces; puis on fait évacuer au moyen de purgatifs, principalement avec
I

fellébore noir ou la coloquinte, ou encore avec la scammonée. Après


avoir pilé la peau desséchée de fellébore et l’avoir tamisée, on fait

prendre cette préparation mélangée de mélicrat à la dose d’une drachme


(alias de 5 cyathes); ou bien avec du miel cuit, mélangé d’un peu de
poivre, on fait des pilules. Après avoir extrait la graine de la colo-
1
quinle et avoir laissé f intérieur, vous la remplissez de vin d’un goût
sucré, et laissez (déposer) toute la nuit, puis vous filtrez le mélange
^ sucré dès l’aurore, faites tiédir et donnez cette potion à boire. Lorsque.
> la purgation a fait assez d’effet, faites prendre un bain au malade. Au
troisième jour (du traitement), il faut lui appliquer des ventouses sca-

rifiées sur les liypocondres et dans le dos. On laisse passer quel-


ques jours pour que le corps reprenne des forces, puis on purge avec
362 RUFUS D’ÉPHÈSE.
OiSos Etza [xeioL toDto crinvctaléov Ks(pct\^v^, kol] if}

é^rjs KOLTanXoLTl £tv otVTrjv âpTco T^'^/nyiévù} fjiSToi {leXtKpaTOv , avXXe-

Xetcopévov ‘ZSiKpoiç àpvySdXoïç j? ép'KvXkov v xaAct(xiv6ov v v^vo-

(jfjiov, V 'üTvydvov. Kai tovto 'usoirnéov stt) Tps7s iifjLspas‘ xdï jt/erà

5 TavTOL ^vpdv fjLsv Tï)v K£(paX^v, xdi xoLTaypi'eiv avTnv z^evxsSdvov

ÔTTCü êv o^Ei SirifXfJiévCf), v cniovSvXeiov , v é'pTrvXXov, >7 eVa(pe\(/^-

(TOLi* xai SioL(r1r](7(xvTa^ 'üsakiv SiSovai Tf)$ iepd$ /L y' (àovols. EJtœ
'üslotppiiKOÏs ypriaOcti, xcà àTio(p\£y[iCLTt(7{io7ç , ncà èppivots, Kvxki-

yiivov yvXov tous puriv èyyéovTSS, v avTÎjv tïjv pt%0Lv ^tipàv Xsi'olv

10 £|fz(pL»(TâîrT£? , V sXotTrfpiov. piSTOL ydXoLKTOs. Kai SitxŒlïfcras xXv^e Ttp

Stâ xevravpiou , xoù xoXoxvvôiSos^. Elra^ (TivoLTriis tvv x£(paXy{v xoù 1

SpipLvCpayi'ais ypco éx SiaXeipipcLTCov.

^
Ed. et P raAî 7 i'où add. Le ms. S et mune à Orib. et à S. — * Addition de
Oribase suppriment ce mot, qui ne si- P: xaï tô5v éTépav 'ZspoeipndévTCov ô^ioius
gnifie rien ici. — ^ ncti iviov Sè é^üs (interpolation?). — ® S ajoute : ti)»>

Orib. et S. — ^ Sicto'7‘)jaavTots êè zsdtAiv lepàv avdis êiSôvai, puis continue comme


— xal èppivois]. Autre rédaction, com- Oribase.

l’hiéra à la coloquinte. Ensuite on ventousera la tète (et la nuque), et

le lendemain on y appliquera un cataplasme de mie de pain bouilli et


de mélicrat trituré avec des amandes amères ou du serpolet, du cala-
ment, de la menthe ou de la rue. Il faut faire cela pendant trois jours,

puis raser la tête et la frictionner avec du suc de peucédane (fenouil de

porc) délayé dans du vinaigre, mélangé d’une décoction de grande berce,

de serpolet ou d’iris; puis on laisse encore un intervalle de temps, et

l’on donne 3 drachmes seulement de l’hiéra. On a recours ensuite aux

sternutatoires, à l’évacuation de la pituite, aux nausées, en injectant du

jus de cy clame dans les narines ou la racine même de la plante pulvé-

risée, ou l’élatérion mélangé de lait. Après un nouvel intervalle, faites

jDrendre un lavement à la centaurée et à la coloquinte, employez ensuite


les sinapismes appliqués sur la tête. 11 faut aussi recourir en temps utile I

aux aliments âcres E

*
Traduclion de la leçon donnée par l’édition : « Ensuite appliquez un sinapisme sur la

tête et ayez recours, par Intervalles, à l’absorption des aliments âcres.»


FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 363

74
ih'. Ô(7ct ëXéyyet toùs è'jviXrjTi'hKOVs^,

l ÈXéy)(^si èiïi'k-mv'liTiovs VTzodviitojfievos , kqÙ xaTaniTrlsiv avrovs

usapaŒxsvdicjVy d(7(p(xXTOs, yayoLTrjs XtOos^, xépas aiyeiov, xoti v

bafÀ^ Toù alys/ou VTicnos onicopiévov, Kcà avTo to vTrap êa-Oiofxsvov.

75

xy'. lispi pvrjpys dTToXcoXvtois, ex rov Povtpov xqlI FdXrjvov^.

1 H lijs (ÀvrfpLfis j3X(xGr] (patverai wXXdiKis èv voarrfpLctai Ttaiyiyvo-

I piévriy a-vptëe^XapLpLsvov xoà tov Xoyi(7(xov, ^(Tris p.èv^ ^KxBéaewç dp,-

(pOTSpois rijs otvTïjs ovarjSy êTrtTSTOLpévrjs Sè ottots Trj pvrfp^ (tvv-

^
Fragment attribué à Rufus dans le quable, revient particulièrement à Rufus-
manuscrit P. Il est sans attribution dans Les passages que nous avons retrouvés

I

l’imprimé. - Cp. Oribase Coll. ,


mécl. plus ou moins textuellement dans Ga-
X, XIX, 7. — ^ Ni l’édition, ni les ma- lien [Loc. ajf. III, VII, p. 43e et s. éd.
nuscrits consultés, ni le texte corres- Cb., p. 160 et s. éd. Kijbn) sont placés
j

i pondant d’Oribase [Sjnopsis, VHI, i) entre guillemets. — Galien, p. 432.


I
n’indiquent ce qui dans ce texte remar-
,

74

Cb. XIV. — Recettes pour reconnaître les épileptiques.


Un moyen de faire découvrir l’épilepsie, c’est une fumigation d’as-
phalte, qui prédispose les malades à tomber, ou de jayet, ou de corne
de cerf, ou encore l’odeur du foie de chèvre brûlé ,
et le foie lui-même
pris en nourriture *.

75

Ch. xxiii. — Sur la perte de la mémoire.


On voit souvent la perte de la mémoire survenir dans une maladie,
I
en même temps que la raison s’est altérée, attendu que ces deux facultés
éprouvent la même affection ,
et, lorsque cette affection s’aggrave, on perd
en même temps et la mémoire et la raison ,
état que l’on nomme folie.

*
Voir, sur ce sujet, OCuvres d’Orihase, l. Il, p. 888.
304 RUFUS D’ÉPHÈSE.
aTiokwXe Koà 6 Xoyio'iJLos, oirep ovofxd^eTcti yiVpoôcTis, K'noXkviai 2

Sè âp.(pco TavTa xcnà^ tovs Xtjôclpyovs ts xoà Ta xapcoSrj zsdBr)

'üsâvicL. » Ôt£^ xa\ V SrspoLTreiot éir) 'rœv 'nfpoeiprjpiévcov 'zsoiBœv àvcn- 3

yeypoLppiévrj -srapaXaia^areTaf v^rj èvic/lrjKO'rœv iwv vocrrjptdTcov (^xdï

5 yàp xcà tovto yi'verai ^ èx Xotpiov' Sarirep ovv xcà crvvéTzea-e

yevoftév^ èv ABrjvais Xoipwy tcûv fxèv vocrrjfxdTCüv'j^' et Sè d7T0(7Xï]i\^si

'Zfforè SX Tires tôjv slpr]yLévœv voœïiplcltoûv cjs èni'ïïav Xvoyiévwv , è(ti-

cr1afJL£vcov Se eîs XïjBrjr, stt) tovtojv axoTielcrBai yjp^ t))v fxdXXov

£7rixpaT0vcrav 'isoiOTVTOL ovtcûs. Movn yisv vypoTrjs T^Xeovaa-aa-a, ^a- 4

10 Beïs xoà fxoïxpovs vnvovs êpy(xlsTotf (xovrj Sè ^yjpàivs TsXeovexTOV(7(x

àypxj'TvioLS épyd^STai^ E/ v yl/uy^poTtjs Tffpocjyi'veTai p.sB’ vypoTrj- 5

TOSy IxoLvœs Ta xctTa(popixà xcà xapwSr) TsdBrj (jvvi'ala.vTai’' si

vypoTïjs TSpodyivsTCu p.ST^ oXi'yrjs yjyv^scosy al Trjs p.vrjp.v^ S'Kiyi-

yvovTai jSXdËai xa) aî pLcopoocrsis. Ovarjs TSoXXijs Sta(popas sv tu 0

15 (idXXov Ts xa) ^tIov tûjv xpdoscovy 'csoixiXia zsoXvsi^ris ylyvsiai

^
Ita Gai. Hai Ecl. — ^ Cornarius : Unde. . . comme s’il avait lu odev. — ^ P place
toute cette parenthèse après le troisième rocrî7|xdTioy (1. 7).

L’une et l’autre faculté sont anéanties dans les léthargus et générale- 2

ment clans toutes les affections carotiques. Quelquefois le traitement 3

prescrit pour les cas précités s’applique même quand ces cas surviennent

dans le cours des maladies; car cela arrive, et aussi dans la peste,
comme on le vit dans la peste qui affligea Athènes. Si ces accidents sur-

viennent à la suite desdiles maladies au moment de leur solution, en se


caractérisant par l’oubli, il faut examiner la qualité réellement prédo-

minante. L’humidité surabondante agissant seule occasionne un som- ^

meil profond et prolongé; la sécheresse excessive, considérée isolément,


cause des insomnies. Maintenant, si le froid vient s’ajouter à l’huau- 3

dité, il en résulte la constitution d’un état léthargique et somnolent;


mais ,
si c*est fhumidité qui vient s’ajouter à un peu de froid, il en résulte

une lésion de la mémoire et les idioties. Comme il existe une grande ^

différence en plus et en moins parmi les divers tempéraments, il est une


non moins grande variété de causes pouvant altérer les fonctions psy-
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 365

7 'iwv jSXanlovTCüv Tas èvspyei'as ahicov, « Jlap(x.(pvXixTleiv ’

ojjv ypn 70 VS vnvovs twv àT:6Xoi)\sK6TOJv tïjv p.vri[iy]v v ttjv awiatv"


8 àTïœXetcL yàp rijs crvvécreoôs v {xojpûûcri's êal i. HoTspov'^ vnvœSeis el~

ah oi KapLvovres a^oSpa, ÿ (xsTptos olvtoÎs èaTiv b vttvos' ovtcjô yap


9 âv ê^evpois Tr)v èTTtKpdTOvaav SvaKpaai'av, ÈjriOecoprjTéov Sè ko,) 5

TSOTSpOV èKKpivZTOLl TSoXkOL piVCJV KCÙ alopLOLTOS SK TrjS 3is(paXi7S

10 xoLTa(pepop.évœv, v ^ripà (pouverai Ta pLeprj TavTa. » E/ fjisp oCv^ ypv^is

!
fxovT] éaTt, B-epptahsiv fiovov Tffpoarfxsty pévTOt ^rjpouveiv^' si

I
1 psTa ^rjpoTVTOS^, S-eppahsiv povov xai vypai'veiv, a Èyco y’ oùv olSâ
1 Tiva pvrjpyiv bXlyov Ssh aTroXéaavTa ko\ tov Xoyiapov (SXa^évTa 10

Sià (ptXonoviav xai dypVTrvi'av, Sià padrfpaTa, STspov Sè apne-

XovpyovéTr) to7s xaTa Ttjv dpirsXovpylav tsovois, Ta aÙTà ’ZSaBov'ra.

2 Ka\ 'srpo(pavcvs éxaTspos avTcov vnb pèv tcov B-sppaivovTOJv ts xai


i

^ Galien, p. 434. — ^ -©poTepov Ed. (xerâ vypÔT 7]Tos 77 yévono, eî êè


— ^ Oribase, Synopsis, VIII, i, 1.
— psrâ ^vpoTrjTos Q-sppaiveiv xai xiypcti-
I

j
^ |üï7<îè vypatvetv add. P. — ^ eî Sè veiv P.

i7 chiques. Il faut, en conséquence, préserver avec soin le sommeil de ceux


I
qui ne jouissent plus de leur mémoire ou de leur inlelligence ;
car la perle
jS de l’intelligence, c’est ce que l’on nomme idiotie. (11 faut observer) si les

;
maladès sont tout à fait en somnolence ou bien si leur sommeil est mo-
i
déré; ce sera un moyen de reconnaître le côté prédominant de leur
1^ mauvais tempérament. On devra encore considérer s’ils rejettent par le

; nez ou la bouche une grande quantité des (humeurs) descendant de la

j) tête, ou bien si ces parties paraissent demeurer sèches. S’il


y a froid
seul, il convient de réchauffer seulement, sans dessécher ni humecter;
I

mais, s’il
y a froid accompagné de sécheresse, il faut réchauffer et hu-

S mecter. Pour ma part, je connais ^ quelqu’un qui perdit ou peu s’en faut
la mémoire et la raison par suite d’un excès de travail et de veilles con-
j

I
sumées dans les sciences, et un aulre individu, un vigneron, qui tomba
I
dans le même état à la suite de fatigues éprouvées dans l'exercice de sa
|l profession. Chacun d’eux, bien évidemment, était devenu malade sous
!

*
C’est Galien qui parle.
i
3GG RUFUS D’ÉPHÈSE.
^ijpotivovTCüv sGXaTrleTOy V7ib Sè tmv vypaivovTCov ixfjLa ico S-sp-

imtvsiv, d)0eXeiTO. »

Tov'twv 'cspoSiwptap.évwv^, Trjs B-epoLTretas êy^œfxeOoi. E/ (xèv èiri i: i

xoiOoLpcTsan' Tiariv, v aXXats dfJLSTpois kzvw<jz(jiv rj avyxoTTois S-pav-

5 crBzla-r]? Svvctp.zws èmyevono jSXct^v ttjs fjLvrjpLV?, 7 rj dvaXzTrlixij

dvaycüyfi ^ xeyprjadou 'zspocrrjKZi puiSèv erspov 'n^spispya^ofxévovç.


,

Pcüvvvp.évù)v y dp tcov crctjpLctTCov Koà crvXXeyofJiévôûv tôjv Svvdfizcüv, \[

dTTOKaBicrloLTOLi xaï >7 pivrjpLr}. Cï'javiws Sè xaï Sid yijpas scrycnov, et 1'

STTtyévotTO f^Xdêrj iris fxvrjaris, où ypin isepiepyd^ecrOai , fxovrj ij? xa-


10 iciXXrjXo} Staliri dpxovyiivovs. Oaots Sè (xKpviSiov èxXeiTTOi rj (Àvrjfxtjy V
Ta S^ dXXoL vyictlveiv Soxovcriv, èiù loùiwv zspoŒSoxdv Set eTZiXrj^i'av

diriyiyveaBoLi , v 'ZsdpecrtVy v ^oà dnouXe^lav, xcà SXcjs péya 11 ev-

^
'spoaSicùp. Ecl. Corrigo. — - Après dvappnri^opévov[?) êt^ œv pèv Tspoa-nXé-
àvaycoyij, dans P, intercalation de cette aecos pèv(f. 1. TspocfuXa^opévov) èxeivots,
<^lose : y vpvocffia xai
ÀvaX7jyl/SCi)s (T^oiyeïa tayvos pèv yiyvopévv^ tt7 Çvaet, uale
TpoÇai Si’ œv pèv Hadaipopévuv twv aoo- dpot. êoxsTv êpvpari ts xai àpvvrvpiots
pciTOûv xai Tov SiciHovv70s avToi 'zsvevpoLTOs t)a(pa.X.€ïcQai.

l’action d’un excès de chaleur et de sécheresse : ils ont tous deux élé

guéris sous la double influence des humectants et de la chaleur.


Ces divers points préalablement déterminés, nous allons parler du h
traitement. Si certaines purgations ou des évacuations immodérées ol)- E
tenues autrement, ou encore des défaillances, ont amené une (ïéperdi-

tion de force, suivie elle-même d’oblilératioTi de la mémoire, il convient


de recourir k un régime réconfortant, sans poursuivre d’autre objet*.

En effet, le corps étant fortifié et les forces rassemblées, la mémoire se là;

remet à fonctionner. Il en est de même pour l’extrême vieillesse; s’il


y
Ifi*

survient lésion de la mémoire, il ne faut pas aller chercher autre chose


qu’un régime convenable^. Si la mémoire se perd tout d’un coiip et que 17

la santé générale reste bonne d’ailleurs, il


y a lieu de présumer que les

personnes dans ce cas seront affectées d’épilepsie, de paralysie ou d'a|X)-

*
Traduction de la glose de P inséi’ée dans le texte : «Éléments du régime réconfortant :

exercices et alimentation tels que, le corps étant purgé et le souille (vital) le pénétrant,
étant excité et y adhérant, et la vigueur naturelle reprenant le dessus, il semble consoliflr

comme par un retranchement et un rempart.


^ Voir, sur le régime salubre des vieillards, Oribasc, t. III, p. 167.
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 367

18 potç sTc’ OLViœv Kcinhv. Tovtois fxèv ovv ê^apxovaiv 'zsore Kcà al t6jv

spoaSoxovp.évMv
'S
vocrrjp^ctTCov 'Zffpo(pvXaHa'i ,
èv c5
yàp K(Skùop.sv èX-

19 Oetv T^v vocTOVy êx tovtov xai in pLVïfpLYj dvaa-œ^eTai. KœXvst Sè toc

'sspoetpvp-éva voo-rfyLaTa TSpanov (lèv -n XeTrIvvovaa xai Tp.rjTixv ^v-

20 vafxts^f eneiTa Sè xa\ xaQdpcreiç àpp.6Sioi ,


xa\ Ta 'usapa'TT\rj(7ia. E/
èx vo(TY}(jLdTù)v d)$ eïpriTai 'zsoaxrfi^st 'zrroTè, olov \ri9dpyoVy i)

XotpLOv, è'îïiyeipetv 'orpoa-rlxei àyœvicnixooTspov Tfi tovtcov S-epa-

\
TTc/a.

bl To 'è
(5 xe(paXatov iris îdcreoôç èaUv èv tw B-epptaiveiv avrôjv to

!
(7V(JL7rav a-ôjfxa evSoQév ts xa\ e^coOsv Tffpbs to pLSTpov 7rj$ èxTpOTTvs


2 70V xaià (pvcTiv. SeppLacrpLara 'è
<5 cbs STTinav toïs toiovtoiç appLoSta,

B-épovs fJLsv eXaiov xaQ’ aùio B'SpfxoVf yeiftcovos Sè ipivov avv o^ei

i
Spi(xv7£p(jj y èvi'oTS êpTTvXXov, V aTTovSvXi'oVy V xaXapu'vÔov av7w èvs-
yf

,3 ^prjfÀSvcov. E(j7 i dè ots xai viTpov épêdXXovTSSy xa\ zasTtépscoSy v

* êtctiTaV. (Fort, melius.)


I

|S plexie, et, absolument parlant, leur état est grave. Pour cette classe

! de malades, il suffit d’appliquer les mesures de précaution qu’exige la

!
perspective d’une maladie , car, de cette façon , en même temps que nous
|) empêcherons la maladie de venir, la mémoire sera sauvée. Or, parmi

i
les choses qui préviennent lesdites maladies, il
y a d’abord l’action atté-
1
nuative et incisive, puis des purgations bien appropriées, et moyens
\) analogues. Mais ,
si le mal provient de quelques maladies ,
ainsi qu’on

l’a dit, comme par exemple d’un létliargus, d’une peste, il faut tâcher

;
de lutter plus vigoureusement dans l’administration des remèdes.
'

Le point capital de la médicamentation consiste à réchauffer le corps


des malades dans toutes ses parties par des moyens externes et in-

ternes, en restant dans les conditions d’une dérivation naturelle. Les


I

!
réchauffants convenables à ces sortes de maladies sont, en général, pour

I
l’été, l’huile d’olive chaude employée toute seule, et, pour l’hiver, l’huile

d’iris avec du vinaigre un peu fort (âcre), que l’on administre aussi

quelquefois dans une décoction de serpolet, de berce ou de calament.


i 11 arrive encore que l’on y met du nilre, du poivre ou des baies de
368 RUFUS D’ÉPHÈSE.
S(x(pvi'Sœv. AyaOov Sè xai to xoLcrlopiov avv ekoLiw, ivic») 'crpoo'a- 24

y6[xevov. V>or]SeX Sk tovtois (xsi^ovcos ij Sià Trj$ îepas PovÇov xa- 25

6oLpC7tS^. E(TTi yàp) (pt](7)v, OTS TOVTù) {XOVCp XaSoLlpWV TOVTOIS TOL pé- 20

yicrla œÇsXrjo'Sv év tous Ka^apo’scr/. M> 7 J'èv 'iwv y^prjarlôov rruvoLTiQ- 27

5 (pépstv éavTïj' apye'ïo.iyàp avcodev dirb x£(^akris xoltolœttSlv eirena

xcù Ta dXkct (xépioL Siépyeiai^ ov^ev (Staiov, ovSèv àXyeivov ê7rt(pé-

povaoL, ov (pXoycoaiVf où xapSiaXyi'av,ov Siyl^av, dû Sk 'uspos Xoyovirjç

X£VÙ)C7£CÜ$ XOV(pl%£t, OdsV XCÙ (t 1 6[ÀOiy^Os'^ pCÜVVVTOLl £Tt] T>7 XOLOdpŒSl ^ 28

Sais xoà èiuielveaSoLi t^v TCüt» a-ni'cüv ope^iv. lisTrio-leuTai Ss piSToi 29

10 T^v Sid T fis hpa$ xdOapcriv, xcà to tov éXeÇiavTOS piviap-a^ Ttj

fJLVïfpL^ ^oridziv TSiv6p.evov bcrov Z. ol' ptsTa pLsXixpdroVj xoà xépas

êXd(p£iov ôpioi'cos, xoà to xac/loptov Sè ôpLOi'œs pteTOL Tt)v xdOapaiv

^
Addition de P qui doit peut-être en- Corrige ex Corn. — ^ Rédaction de P,
trer dans le texte d’Aétius : xaî 'sspos- après pîvianoc. : 'usivoyLCvov Saov xo^hi-
ypâÇri avTfjs axavacria êxi tcov fx.eXay- pia |S' perà fieXixpdjov , pvrjp^ ^orjdeî,

y^oXixùSv. Plus loin : œ<péXrjaa P. Corn, xal jcépois . .

C’est Rufus qui parle. — ^ alopoLTos Ed.

laurier. Une bonne recette, c’est le castoréum mélangé avec de l’huile 2

d’olive, appliqué sur la nuque. On soulage encore mieux ces malades 2!

avec la purgation hiéra de Rufus \ En effet, on a vu souvent, dit-il, 2

ce remède seul avoir une très-grande efficacité dans ce genre d’affection


(Traité des purgations). (11 ajoute) qu’il n’entraîne avec lui aucun élé- 2

ment utile ,
car il commence par dégager la tête en agissant par en haut,
ensuite il traverse les autres parties (du corps), sans jamais introduire

rien de violent ni de douloureux, tel que l’inflammation, la cardialgie,

la soif; mais toujours il soulage au fur et à mesure de l’évacuation.


De là vient que l’on fortifie l’estomac, par le moyen de celte purga- 2

tion, à ce point qu’il en résulte une recrudescence d’appétit. 11 est 2

constant qu’ après une purgation hiéra on guérit (la perte de) la mé-
moire avec une potion de raclure d’ivoire à la dose de deux cuillers,

mélangée dans une drachme de mélicrat ;


de même ,
la corne de cerf
prise dans du mélicrat; de même encore le castoréum administré à la

*
Cette phrase doit être de Galien. Cp. ci-dessus, p. SSg, n. i. Glose probable, insérée
dansle textcdeP : «On en a donné précédemment la préparation à propos des mélancoliques.»
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 369

0 'csivofJisvov,
ocTOv a (xerà fÀsXiKpaTov , (xetlovcos (SovOet Meyhirj

Se xoù V Tov Xevxov éXXs^opov ziocriç, ovy^ S(77rep oiovroLi tivss to

1 sayaTOV Tns yOikXci tis bpBôjs Kcà àp^no évTSvdsv. T/ yàp


^s7 fioLTCpà Koà 'croXXà xapiveiv, è^ov ijSrj TSctpoL^ toü fxsyi'alov j3ori6yfpLa-

\î 70$ 70L (xéyia-la 7ri$ îdcfzois ëy^etv; Ô6sv (jlïjSsv vCpopcopiévovs, SiS6-‘

I
voLt ypn 70 V êXXéêopOv Tffpiv xaOsiB^vou^ 7œ vocrrfp.a7t 70V xap.vov7a

1
xai [zsph ar]^ s^t7vXov 7^v îa-yyv épyoLŒnTOU 70v ^0Y]Qrjpa70$,

b ÙÇ>éXipLa Sè xcà Ta Si’ êXXe^ôpov Xevxov xcà xoLf/lopioo 7slapp.ixoL


'
Tspoa-ayôpLSvoL 70us piar)y p.e70L 7 ol $ xevœcFeis xcà rà spptva 7Spocf<x-

y6(xevoL 7cà$ piert ,


xcà à7ro(pX£yfJiOL7i(7piOt.
I

l'i Tpo(pv Sè \pa(papà êTrnrlSsios, xcà tsocjcos B‘£p(xoiv7tx:n xa\ Xe-

) Ti' 1 vv7 ixrf. Kaycivœv Sè côs èniTroLv 7sdv7Cüv 7 Ôjv il^vy^ovrcov à7royj/j

sait, xdi oncopas, xcà 7poLyvfJ.d7Cov, 7vpœv 7S xcà yclXoLX70$, xoà

7 MV TSctyvv6v7cov 7£ xal 7ffvevp.a7ovv7Càv ai7i'o)v^ Ta (àsv yàp ^-oXo7,


‘ Ita P 'zsepi Ed. — ^ xctTvQrjvai Ed. œger per morbum excolelur. KarrjQéù) est
Corrigo ex conjectura. Cornarius a dû inconnu. — ^ 'zsptv «y ad do ex conj.
lire x&rndndrjvou. Il traduit :
priiisquaw:

'

dose d’une drachme dans du mélicrat, réussit assez bien. Un remède


excellent, c’est une potion d’ellébore blanc, non pas comme plusieurs
le prétendent dans le dernier période, mais bien plutôt au début du
traitement. En effet, quelle nécessilé de prolonger et d’aggraver la ma-
ladie lorsqu’on peut, dès son début, au moyen d’un remède souverain,
obtenir une guérison parfaite? ConséquemmeQt il faut donner de l’ellé-
,

bore sans aucune défiance, avant que le malade soit mis à bas par la

maladie, et que (son état) ne paralyse les effets du traitement. Or les

sternutatoires à l’ellébore blanc, aucastoréum, etc., sont d’une grande


efficacité lorsqu’on les porte sous les narines, après les évacuations,
ainsi que les errliins appliqués de même, et les apophlegmatismes.
Gn doit préférer des aliments sans densité, réchauffants, atténuatifs.
Il faut s’abstenir, en général, de tous les légumes refroidissants, des
fruits d’automne ,
des friandises de dessert, de fromage, de laitage, de
toute nourriture épaississante et flatueuse, car tout cela ou bien trouble
370 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Ta zsrjyvvGt to 'ZSvsv(àol. Tfjs Sè ^piyLViépas liXrjç, sk SiOLalrjfxdL- 3G

7CÜV 'nrpoaoL'yéaOcûy olov aKopSa, B-vfx^pot, bpi'yavov, yXrjycoVy xol\

pa(pavi'Ses* (psiSea-dai Ss xat tovtgov tov TsXrjOovSy àsi Sè t^v dm- '

y dp pidXXov
*
'UJapaCpvXdjI sarOoLi 'ZSclvtoôs ai aTreyf/iai Trj yvœpLrj

5 xaxov^. Olvos Sè tovtois dppoStoSy XenloSy Xsvxbs xa) fztj 'srdvv 31

TffaXaiSs’ TY)
y dp fxsTpLa S-eppéirjTi y
dXXa t£ Swazai ovx bXiya
xai dvÔpcüTTOv jjftepMo-aiy xa\ 'zspbs bpyripiaTa^ oîxelav êp-

yda-aadai ,
xivncriv avT^ Si^ov$ êtxfxsXv na\ xa9s(7Tr]xv7av, IIoXü-

710(7 l'a Se vSaTOSy xa) tâtoXXm pdXXov oïvovy TSavTos^ xolxktIov'

10 vypai'vei ydp cr(p6Spa t^v xs(paXvvy v Sè vypÔTTjs rj TffXsicr'lïj èaViv

iniXïiapLOvealcxTr]. ittvos avppeTpos etrlcoy xa) pirj èiz) TsXriapov^ 3î

TsapaXafÂ^avéa-dco. Kcppo^KTicov Sk aTtaviandiv vypncris ealoy ovts â(

ydp Trj 6Xyj vysia XvaiTsXs7y ovts to7s Tris ’^/vyjns Xoyi(Tpo7sy dXXd

xa) dOvfÀi'av èp7rais7. ^7racrpL(jj ts ydp Tsds sali Gvyysvr)s b xaTa k

Tds avvovGi'as Gnapaypbs y xa) ri êmyiyvopévrj xaTa^v^is Tsr{-

^ KdHai P. — ^ op^v<TiiaTa Ecl. caÇ^iapaza P. Corrige. — ^


'arvrî P, f. mel.

le soufile, ou le condense. Par intervalles on relèvera les aliments avec 3

des ingrédients assez âcres, tels que l’ail, la sarriette, l’origan, la menthe
et le raifort; mais il faut en user avec mesure et toujours se tenir en

garde contre les indigestions, car rien n’est plus funeste à l’intelligence.

Le vin qui vaut le mieux, c’est le vin léger, blanc et pas trop vieux. Grâce 3

à sa chaleur modérée, il a, entie autres qualités, celle de purifier l’ànie

humaine, d’imprimer une juste mesure à la danse, lui donnant un mou-


vement musical et constant. L’absorption d’une grande quantité d’eau, et 2

encore bien pis de vin est tout ce qu’il y a de plus mauvais car il en ré-
, , ;

sulte que la tête est excessivement humectée, et fexcès d’humidité est ce

qui contribue le plus à oblitérer la mémoire. Il faut dormir modérément


et ne pas se livrer au sommeil après un repas copieux. On doit goûter le /

plus rarement possible les plaisirs vénériens; ils ne sont favorables ni «à

la santé générale ni aux raisonnements de l’âme, et bien au contraire


ils lui ôtent sa vigueur. D’abord les mouvements violents qui accom- /

pagnent le coït sont de la famille des spasmes, ensuite le refroidissement


FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 371

42 yvvcTi' iffcos Kcà vapKo’î tïjv Suxvoiclv. Msrà Sk tols xctOapasis iolç t£

HOlOo^IKOLS xcà Tas TOTTtxàÇy Kcà aiVaTTlCTlXOS ToC Ivlox) èlTlTnSeiOÇ'

43 Koà fxsTà Tov cnva.TVi(T^ov XovTpov 'UfapaXa.p.^avopevov. Aireyl^iav Sè

xol] xoTtov (pv'koLXTSOv 'zsavid'naLdiv iwv Te dXkwv crcopLOLTCov, xoti p.d-

IktIol Tris xeCpaXris ncà avTris Trjs Sicavolas' èyxct'ù'reis ts arCpoSpàs 5

44 xcà -^v^eis, àyi^oTepOLi yàp TsXrjpwTixoà^ Tris xsCpaXris’^. ^vXaxTsov


Sè xa) TOL TSCLyyvovTCt toôv ctitioûv, xcà tol êxTTvevpLOLTOvvTa, xcà toc

45 vypctlvovTCL, E?c tovtcov Sé tis opfxœfxevos f xcà ên] vyiaivévTcov fxèvy

vypoTSpav Sè t^v xe(paXr]v xexTri{À£vcov, Trjv Sioutolv VTOTVTïdcreiev,

ws dv Tis xdXkic/ict pLvrjpLOvevoi. 10

76
xh'. Ilepi XvcTCTolrjxTœv rjTOt vhpo(p6^cov, èx tmv Tdkrjvov
xolI Pov(pov xai Uoaeihoovhv ^

1 ^Aidyvcocrts Sé coi salco tov dTrtiXXdyOoti tov xivSvvov tov dv-

^ dfiÇiOTepa y. 'ufXr^pœTtxà P. — ^ P Cette addition de P n’est guère admis-


ajoute xa.} avTvs tvs Stavoias, sans doute sible. — ^ Cp. Orib. Coll. méd. livres in-
à l’imitation de la phrase précédente, certains, § ii8, t. IV, p. 628, et Paul

42 qui lui succède ralentit et engourdit la pensée. Après qu’on a donné des
purgations générales et locales , les sinapismes à la nuque sont encore

43 une bonne chose, et, apçès les sinapismes, un bain. Il faut éviter par-

dessus tout l’indigestion et la fatigue de n’importe quelle partie du corps


mais surtout celle de la tête et de la pensée elle-même; les échaulfements
et les refroidissements excessifs ,
car les uns comme les autres ont pour
44 résultat de remplir la tête. Il faut éviter aussi une alimentation épaissis-

45 santé, llatulente, humectante. Tels sont les principes dont il faut partir,

même lorsqu’il s’agit de gens en santé, mais dont la tête est trop hu-
mide, pour décrire le régime le plus favorable au fonctionnement de la

mémoire.

76
Cll. XXIV. — Sdr les gens mordus par un chien enragé ou hydrophobes.
l Vous userez du diagnostic suivant pour vous assurer que la personne
372 RUFUS D’ÉPIIÈSE.

6pù)7TOv. Ex TOvrœv HOLidTï'kai'le to sakos xctpvois ^aaiAiKoïç asio- 2

7(X70i5' Trj é^rjs STTiXva-as 'üSctpâ.Qov TO xoltcxt: Aà(7 (JLOL eh (Spôjatv

àXeKTpvovi V dXsjCTOpt^i. E/ yàp (payovo-a opvis (xrj diioQdvoi, 3

TOT£ eh ovXvv dye ^o eXuos, cbs d7ir)XkcLyp.évov too xivSvvov tou

'ssdcrypvTOS. Xp&î eh Sidyvojcnv tcü aÙTW eÇ dpyjns' el ydp Ça- 4

yova-a opvis to ex tôîu xapvcov èv tv 'SîpcoTtj vuépa êTUTiOépevov


Tù) eXxei xaTctT^'kao-p.a ,
ptri ànoBdivoi, yiyvwcrxe i^tto 'kv<j(JÔjv’ios

SvyOrîvai * eî Sè dnoBcivoi ,
lOVvavTiov n d)S èitinav ydp tou 'cspwioM
ovS* dÇerat' eî Sè uVo Xipov f^iao-dèv Çdyoi, TeXevTtfo-ei ,
et ye

d’Églne, 1. V, ch. iii. J’ajoute raÀrfrou de Rufus figure au premier rang en tête

d’après la table des chapitres, placée du chapitre et à l’avant-dernier dans la


dans l’édition ,
en tête du livre VI. On ne table; 3° Le ms. P ne le mentionne pas
peut pas admettre sans réserves ce texte en tête du chapitre. De ces diverses cir-
parmi les fragments de Rufus. Mais constances il
y aurait lieu de conclure que
M. Daremberg l’avait transcrit comme Rufus ou n’a rien dans ce chapitre, ou
tel ;
de plus ,
il est précédé de la rubrique tout au moins n’est pas l’auteur de sa
PovÇov dans l’édition. Notre hésitation partie finale. En tout état de cause ,
le

s’explique par les faits suivants :


1° H y texte d’un nouvel auteur ne peut com-
est fait mention du purgatif appelé lepà mencer à la division indiquée par fé-
PovÇiov (Cp. p. 359 ,
note 1
);
2° Le nom dition (
oî yàp . .
. )
— *
Orihase , loc. cit.

mordue est à l’abri du danger. Formez un cataplasme de noix royales' 2

hachées très-menu , après un jour, vous l’enlèverez et le donnerez à

manger à un coq ou à une poule. Si le gallinacé, après l’avoir mangé, 3

ne meurt pas alors faites ,


cicatriser la plaie ,
considérant le malade comme
hors de danger. Employez ce diagnostic dès le principe, car, si l’animal, 4

après avoir mangé le cataplasme de noix royales appliqué sur la plaie

pendant le premier jour, ne meurt pas empoisonné, soyez assuré que


le chien auteur de la morsure n'était pas enragé; et, s’il en meurl,
tirez-en la conclusion inverse, car, dans ce cas, tout d’abord il ne voudra
pas du tout y toucher, et, si la faim le contraint cà le faire, il mourra,


Sur les Hap'ja ^afXiXiHa, voir Gallcii, Alim. fac. II, 28; Kühn, t. VI, p. 609, Geopon.
X, 73, Cp. Œuvres d’Oribase, notes, t. I,
etc. p. 553 ; Boissonade, dans les Notices et

Kxtraiis des manuscrits t. XI, p. 287 et suiv.


FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 373

5 XvtIcjv en? o
kvcüv. Touto ovv KaO’ éKdalriv àXkddcreiv Xp>)?

ov (^OLyovcTCL V opvis (XV àTToddvoi.

0 ^vvovXoT^ Sè To sXkos KctXXicrlcL Kcà dar(p(xXéa-1aToc v B-vpiaKv

7 dvTl'SoTOS pSTCL pO^lvOV dviS(xévï]» '^VVOvXcüOévTCOV Ss TMV éXxMV^,


éXXéêopov TGV Xevxbv StSovai, Tffpbs dvacjKBvvv zscxv'zbs tou TsdOovs. 5

8 Kai yàp ot Xvo-o-ôjvtss xvvss tovtov (xerà dXCptTcov (payovTSs êpova-t,

0 kol) OLVTtKa (TCüÇ>povov(7iVy dnrj'XXayévTSs tvs Xvaarjs. Tévono S’ âv

TO Séov, xcà £Î xaTco KotOai'pois tj? Vov(pov lepa otolv ti xcoXvïj Aa^eri^

rbv èXXéGopov, SiSovou Sè xat è(p’ v(xépav Trjslepds, ovx ehxdôapo-iVy

dXX* OTi dXs^i'xoLXOv (pdppoLXOv, oaov xapuQv 'üsqvtlxou to (xéyeOo$y 10

(xeid xvdOov d(p£'tpvp-otTO$ éX£Xicr(pdxou ^


tî?5 crtSrjptTiSos TSocts, Tfjs

10 vpoLxX£Ïas xaXov(X£vrjs. 'KpcovTai Sè aurr} tiv£? xa\ (x6v^ ,


xoà (pctcxlv

1 1 îxavôjs I3orj0£'iv' Sid tovto xcà dXvcrcrov tolutvv bvo(xd^ov(7t. Acanotv

<5e £v^£icxs xcLi 'usXr](X(xovàL$ Ç>vXa<TO-6(X£vov ,


xcà (xdXXov tols èvS£i'as'


(jvvaXoTEd. Corrigo. — ^ Fort, legend, avvov^^œQévros roü eXKovs.

5 du moins si le chien était enragé. Il faut donc renouveler chaque jour


ce (cataplasme) jusqu’à ce que le volatile qui en aura mangé ne meure pas.
G La plaie se cicatrise très-bien et très-sûrement avec le remède à la

7 thériaque étendue d’eau à la rose. Les plaies une fois cicatrisées, donnez
8 de l’ellébore blanc pour remettre entièrement le malade. En elTet, les

chiens enragés qui en mangent dans la bouillie vomissent, et tout aus-


9 sitôt ils redeviennent sains ,
et sont débarrassés de la rage. Il serait en-
™ core nécessaire, si vous purgiez par en bas avec l’hiéra de Rufush
lorsqu’une circonstance quelconque interdit l’usage de l’ellébore, de
boire ce purgatif chaque jour (non pas en vue de purger, mais comme
remède auxiliaire), la valeur d’une noix pontique (ou noisette), mé-
langé avec un cyathus de décoction de sauge ou de la plante ferrée
10 appelée aussi héraclée. Quelques médecins emploient aussi cette der-
nière seule, et prétendent qu’elle est d’une efficacité suffisante. On lui

11 donne encore, pour cette raison, le nom à'alysson (antirabique). 11 faut

observer un régime excluant le trop de nourriture, et surtout le trop


Pour la composition de ce remède, voir, à l’index du présent volume, l’article Remède
sacre.
374 RUFUS D’ÉPHÈSE.
sTTnetvovcri yotp svSeioLi Ta? kclkIols iwv ^Trep ov^ccfxùjs êirni]-

Seiov sAKSi zsovYjpw^, OOev psTpia^eiv Sst tvv Tpo(pr}v, cüs âv xoù 12

'sséi\^£ta xaX^JjSy xcà avyyiiô'ia'iov yévrnai to (7 Ôûp.OL, YiTTifJLeXe^aOai <5'i‘i3

xa\ Siaycopifaecov tcov -zrrpo? v[xépav xa\ ovprfaecov. Tol»to Sè zsotovai 14

5 xai al 's^postpripiévat pt^ai, xa\ GxdvSi^ êcrStopLevrj^^, xa) (xapaSpov. 15

To xprjOpiov xa] t^v yaalépa xa) Ta ovpa xiva 7 . Tb Sè xiyœpiov, 10

p-okiala TO dypiov, xai ev<rl 6 p.aypv èaltv ùyibv êaOiopLsvov* xa-

Xovai Sè avrb evioi aépiv , v zsixpi^a^, ŸiTtnrjSeioç Sa xa) b tyjs 17

xpdpL^tls^ àcrndpayos , xa] ô eXeios^, xa] to XavraGov to x)] 7ra 7ov,

10 xa] TO dypiov, xa] to bZu'kd'naQov. Ka} tô>v iyOvoov, ol aTiaXôaapxoi , \s

xa] oLcrldxoi ,xdi xapx7voi, xa] èyivoi 'GSpôa^a'ioi psi’ olvoiiskiios'

xpaœv Sè, Ta dxpsa' xa] opviGes 'srdvjes ol opeiot^ xa] evireTrloiy

^
Hovnpojv Ecl. Corr. (Littré). — ^ èadiônevos P. — ^ Ita P. xpi7r/<5a Ed.
^ Hpdppvs Ed. Corr. — “ ëhos Ed. Corrigo ex Cornarii verïione.

peu, car le trop peu auguienle la malignité des humeurs, ce qui n’est
jamais favorable à une plaie de mauvaise nature. 11 faut donc bien régler 12

l’alimentation, de façon que les digestions soient régulières et que le

corps se garnisse d’humeurs d’une bonne nature. 11 faut aussi veiller 13

aux selles, qui (doivent être) quotidiennes, et aux urines. On obtient 14

ce résultat avec les racines [des plantes] mentionnées plus haut, avec du
cerfeuil mâché ainsi que du fenouil. Le critbmuin excite le ventre et 15

les urines; la chicorée, surtout la chicorée sauvage, mangée crue, est


favorable à l’orifice de l’estomac. Quelques personnes fappellent aussi 16
seris ou plcris. Une bonne recette, c’est la jeune pousse de chou, l’as- 17

perge de marais \ la patience des jardins et la patience sauvage, foxy-


lapatbum (patience acide, oseille?^). En fait de poissons, ceux à chair 18

tendre, les homards, les crabes, les oursins, sont avantageux ,


assaisonnés
au vin miellé; en fait de viandes, les extrémités des animaux; tous les
oiseaux de montagne, qui sont digestifs et de bon suc; le vin ténu,

'
Cornarius : «Brassicæ asparagus et asparagus paluslris.u
- Sur le lapathum (lapais, etc.) et roxylapathura ,
voir Hugonis Sokrli mcdici in 11
privres Aelii libros scholia en tête de la traduction latine de Cornarius, éd. 1049 , 'oce
Lapalhum.
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 375

I 9 xa) ev-)(vyLor olvos Xenlos xoà Xevxbs, (xv 'ssotvv TSaXaios. Hpo(pv-

}<axr}$ Sè x<xpiv xai’ êviavTov êyyi'iovTOS tov xaipov, '&poxada(pe~

a9ûLt Se7 TY} iepa* xat éva-loLcrtjs Sè Trjs rifxépas, Xa(xGavsiv Tris B-rj-

ptax^s dvTiSoiov ,
êÇ>* vfÂspas Tpe7$.
i

I
77
I "

! kï}'. Uspi (TTTaCTfJLûJV )) Tsxàvwv

'

1 ToC? yikv oOv £7tÎ a(poSpd ^rjpoTïjTi^ (77iacTp.ovs ^ ovx dv tis idcratro

I
-nroTS* to7s Sè Stà 'srXrjdos v (pkeyp.ov^v y lyvoyiévovs , îda-ei, to fxèv

^
'aXvÔos xevMv^y tïjv Sè Ç>Xey[xovr}v, to7s îSloi? aùins (3oi]ôifpiax7i ,

|2 BepotTTevcov^, Ti'vstoli Sè xoà^ ŒTracrptbs xdTrt zwv a(p6Spot, (TirapaTlo-

3 (lévcüv ê(ÂeTo7$, xcà xocdlalarou èpLeOévTCov tojv Xvttovvtcov. ^ori6s7 Sè lO

to7s èiû 'TsXyjBovs^ cnrco(xévois 'zsivop.evos xevTOLvpiov tov Xeiï^ovo yv'

^
L’édition ni Cornarius n’indiquent reproduisons, sous le nom deRufus.
aucune attribution. Le ms. S présente ^ c><poèp3.ç ^ïipàrtjTos P. — ^ xevovv Seï
I

tout le chapitre comme étant de Galien , P. — om. P. — ® hciî add. P. — ® e.

et P en place la seconde moitié ,


que nous -wA. add. P. f. 1. e. 'aXi^dei ut infra.

9 blanc, pas très-vieux. Par mesure de précaution, il faut chaque année,


quand approche le moment critique ,
se purger d’avance avec l’hiéra

et, le jour venu, prendre l’antidote à la thériaque tous les trois jours.
I

'
77
Cb. XXXVIII. — Sur le spasme ou le tétanos L
1 Les spasmes compliqués d’une grande sécheresse, jamais on ne les
guérira ; mais ceux qui proviennent de la pléthore ou de l’inflammation
on les guérira en évacuant ces humeurs surabondantes et en traitant
2 l’inflammation par les remèdes quelle réclame. Le spasme a lieu aussi
chez ceux auxquels les vomissements donnent des mouvements con-
3 vulsifs, et s’apaise après qu’on a rejeté ce qui causait le trouble. On
guérit ceux qui ont des spasmes causés par la pléthore en leur faisant
boire de la centaurée ténue, du séséli mélangé avec de l’oxymel ou de
376 RUFUS D’ÉPHÈSE.
XbSf a-écreXi o^vfxéXtTos v b^vxpaTov, Kaalopiov Sè où fxôvov /j

zuvéfxevov, dXkà Hct\ e^coOev (jvyxptofxevov , dpfjLoSiov. TaîÎTa Sè 5

'sspO(j(pépop.ev 7oh ènl zs'krjOei (nTCOfxévots.

78
H', ç'. 'S,(xïjyfxoLTa -crpotrcoTrot» «at (rliX^œ (xara^.

^fjLtjypa èn TÔJP Pov(pov 'Tffpbs pvTiSwaiv' avveyjüs yâp tovto 1

(T(JLriXO{x&vov To pC(jov 'srapaTSiveTai. 2t>xa XinapcoTOLTa xcù j^pvcû- 9

VIOLS pi% 0Lv XeXe7ria-p.évrjv ^tjpàv^, xcà crrjTrtoLS Qc/lpcuxov^ opoËœv aXsu-
pov ëxoLolov, iSi'a xorpas^y instTOL xol) olpiOL xottIcov, 'orapsala^s (xéXi-

TO? TO (7VpL(ÀSTpOV ,
XOt) OVTGü^ XP^‘

^ Gp. Oribase, Synopsis, liï, clxviii. — ^ ÀeXeTTiopévYjs fripas P. — ^ oalpaxa


P. qui om. xoii. — ^ xexavpévov P. — ® oîItcos add. et Jegit P.

Toxycrat. On se trouve bien du castoréum administré non-seulement en k

boisson, mais aussi en onction. Tels sont les médicaments que nous 5
employons contre les spasmes qui ont pour cause la surabondance des
humeurs.

78

Liv. VIII, ch. VI. — Savons pour le visage et cosmétiques.


,n-

Savon pour enlever les rides. Extrait des écrits de Rufus. — Une per-

sonne frottée continûment de ce savon verra les parties ridées de sa 2

peau bien tendues. Prenez figues grasses et racine de vigne hachées à

sec, os de sèche brûlé, farine d’ers, toutes choses pilées séparément,


puis ensemble, et arrosées convenablement de miel; puis employez ‘.

C[). plus haut, fragment 45,


FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 377

79 '

r, . Ilepi txripou, èn tmv Pov(pov kolI Tol)<y)vov. AiSacrHaXi'a.

1 Xp)J Si SîSévat OTt G IKTSpOS KOLTa Tpetç TpOTTOVS XaÔoXlKCOTepOVS

ylyveicti, v y<6ycf) Hpicrews 'zwv xoLVcrcoSsarl ctrcov tffvpeTMv, Trjs (pv-

aecos (bOrio-dcTYis axnovç KpniKœs èrà to Sép\iOL àno tûüv dyyeicüv

2 vyovv TMV (pXsGûJVy Koù \vcjCLcrr)5 tovs 'zsvps'vovs. F lyve'Tou Si iovto

Kûà èv vfÀepous Kpi<jip.Qis rjyovv xarà tvv Z' vp^époLv ^ t^v ^ 5

3 lOL 37 iS\ ^y)(j\v yovv lirTroxpOLTris^ èv S' TpLrip.aTi tmv d(po-

piŒfXMv xeÇ>aXa/(jj ^S' ' aOxodois [ai»^] èv to7$ 'srupeTOÎs S'^ 37

70 B-' 17 70 lOL 37 70 tS' ïx7spos è'JuyivYi70u ,


dyaSov, 0v {xiv 70

4 Se^ibv VTToyovSptov (TxXrjpbv yèvY]7ai.)) Ù(7av7ù)s (prjŒiv^' ïx7spos

5 zspb 705 X! S-avaaipLOv, 237pte?’a Si 70V70V xcà yvùJpt(7(X0L7a dicb 7ou 10

TO XSdat 7bv 7Svpe7bv 7bv ïx7£povy xcà 07i èv 0yiépou5 xpKrifxoïs

^
Les fragments 79 et 80 sont iné- 624 ,
éd. Littré. — ^ Hippocrate omet
dits. Voir la préfacé, IV, 3 Cp. Galien,
. aussi àv. Je l’ajoute à cause du subjonctif
éd. Kuhn, à l’index art. ic/mw. — ^ Hip- èTtiyivnrai. — ^rj
è' om. Hippocr. —
pocrate, Aphor. section IV, § 64; t. IV, ^ Même section, S 62.

79

Livre X, ch. xvii. — L’ictère (Extrait de Rufus et de Galien.)

1 II faut savoir que l’ictère se produit suivant trois modes généraux.


Le premier est en raison d’une crise ayant lieu dans les fièvres ardentes,

lorsque la nature les a poussées critiquement hors des vaisseaux, c’est-à-


2 dire des veines, vers le derme, et les a résolues. Cette jaunisse se produit
durant les jours critiques, savoir, le septième, ou le neuvième, ou le
3 onzième , ou le quatorzième. Hippocrate dit ,
section IV des Aphorismes
chapitre lxiv : «« L’ictère survenu dans les fièvres le quatrième, le septième

le neuvième, le onzième ou le quatorzième jour, est de bon augure,


4 pourvu que fhypocondre droit ne soit pas dur. » Il dit pareillement que
5 fictère C|ui se manifeste avant le septième jour est mortel. Les signes et

les caractères de ce mode résultent de ce fait que l’ictère résout la fièvre

et de ce que, dans les jours critiques, les urinés et les excréments sont
378 RUFUS D’ÉPHÈSE.
xa) TOL oùpoL TOVTCov Kcù T(à Siaywprjpia'ïcl dai xonà <^uœiv. ÏI ^lOL G

SvaxpoLcjioLv S-epfjijjv tov vT^ajoSy tvv tov oXou (tcoixoltos êx)(p-

\ova-r]v 70 cup-a *
ô 70iov70$ yiyvsTat xai psjà 'snjpsrovy xai

syei 70L oOpa xcà Ta SiaycoptjpaTa ypXooStj xa) ycopU jSdpovs tov

5 VTTaTOS. Kaî Si* spÇpoL^iv, xcà (jrjpsïoL tovtov *


to jSdpos syei xcltol 7

70 VTTapy xcà 70 pkv ^\ov (Jùjpct XOLTOL^S^pSypévOV V7T0 7rjç ^avOris

yp'kijs, 70L Sè ovpûL xcà Ta SiaycoptjpaTtx sîaiv Xsvxày ex tov Sv~

vacrdoLi StoL tols èp(ppd^eis viuivai ttjv yoX'nv, v sh Ta evTspa xcà

ypooL^eiv 70 SicLywpripcLy v ds tovç ve(ppov$ xcà ypoct^eiv tol oJpa.

10 ^60ev oyvépoLolai ïxTSpos; cbvopoLalad Se dirb êpÇepeias 7rjç 8

TSpos 70 ^coov b xoLkenoLi îxTrj '


sait Sè àypia yaXrj^ ;^py<7z^o:^Tas

eypvaa 70v$ b(pdaXpov$, IxTSpos Si éo-liv dvdyyais^ Tffspi to ard)pa 9

'TOV yoXcoSovs yypovy 7ïj$ SiaxpiTixrjs Svvdpscûs èxTSTOvcoxvias xa«^

Staycüpt^eiv xcà SiomépiTeiv eh Ta? ŒvvrfOeis èxxpicreiç ov Svvot-

15 pévï)$, WeitXctve'tfrQcu Se VTToXriTrl éov vttœtos elvou Trjv SidSeŒiv èn) 10

^ Dans X et dans Cornarius, le cha- è^(p. — “ yali) mss. xtt), mot inconnu,
pitre XVII ne commence qu’ici. Texte — ^ Ita X : àvâXvaisV. — ^ exr. xai

de X : hc'ïtpos xaXeÏTai ri ùvàyiaal ai àno om. X ,


liabet P. exTeTovrjx. legit P.


naturels. Le deuxième mode est dû à une dyscrasie chaude du foie» la- 0

quelle répand la bile dans le sang de tout le corps; ce mode se produit

avec la fièvre; il comporte des urines et des excréments bilieux, sans


pesanteur du foie. Le troisième mode a pour cause folDstruction, et il se
7^,
manifeste par les indices suivants : le foie devient lourd , et tout le coi’jis
^
est inondé de bile jaune, les urines et les excréments sont blancs, par
suite de ce que les obstructions empêchent la bile de descendre, soit

dans les intestins pour colorer les matières ,


ou dans les reins pour co-
lorer l’urine.

D’où vient le nom d’ictère ? De fanalogie de cette affection avec f ani- 8


mal appelé [fouine], espèce de belette sauvage qui a des yeux cou-
leur d’or. L’ictère est une diffusion de riiumeur bilieuse dans le corps , 9

se produisant alors que la force séparative de cette bumeur a été dimi-


nuée et n’est plus capable de la diviser et de la répartir par ses voies se-

crétives habituelles. 11 faut considérer comme une erreur l’opinion que le iO


I

FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 379

tsÔlviojv 'Tcüv ixTepiKcov, Oparai yàp Ta 'üSoXkdms p.y]Sevos 'osz'KOv-

Qoiqs tou yItioltos avayuais ^ stt) to Ssp[À(x yiyvopLSvris

[2 êv TOUS Kpt(T£a-i Tcov voa-rjp-(^TOJv. Oparat Si xal


y^P^^ TffvpeTOv
éxxo^ovpLSvov êviOTS 70 (xJfÀa, xolto, tivol Sia(p9opàv" àXkoKOTOv,

3 oTTo/a Kcâ ioGoXojv S-rjpi'cov Sûlkvovtcov ylyverai. Arjyôs'is y dp tis 5

ÙTTO éyi'Svïjs Tï\v ypoiOLV oXou tou crcofxocTOs scry^s T!rpa(7(7oeiS)j ,


xoti

4 tsLvwv (juv&xd>^ ^-nptOLxrjs Tayicxla îdBrj, Saupotcjibv oùv oùSèv

TOtauTVV a-upL^rjvat tsots TSOLpoLTpo'ïïnv Tùjv êv TW o-c6[xaTi yypLwVy


'

5 ws ÎKTepwQrjvai to Tsdv awyiOL, Aià touto Si Suvoltov ^ xcà Sid t^v

TOIOLUTYIV âXkolWCTlV TOU rl'îlOLTOS Trj$ KOLTOL (pUdlV XpddZWS T^V TOtOLU- 10

Tï]v yevécrSoLi xaLKoyyp.ioLv ^ xa\ (patveTai C7a(pws èvioTZ opiotov wypo ~


Xsuxoïs Tsôais 6Xov to awpia ^ yiyvSpLSvov, êvtOTS Si xcà (jLoXi^SwSes *

wairep ye xoù Sià tov a-nX^va ai TOtauTat yivovTai al p^pofai (X£-

XdvTSpai TÔJV êv rj-naTL aTOvouvTWv, SrjXov oti tou cJTrXrjvbs xaTOL to

^ Ita X. àvdXvGis P. — ^ SiaÇ>opàv P. — ^ Ata t. om. X, qui legit Any. Jt. f.


,

!
melius. ^ Rédaction de X : ;tat (paiv. a. èv. 6p. ù-^pàXsvxov -sjoAAot'? d. t. cr.

1 foie est affecté chez tous les ictériques. On voit souvent, sans que le foie

éprouve aucune affection , se produire une diffusion de la bile jaune


2 dans le derme, pendant la période critique des maladies. On voit quel-

quefois aussi , indépendamment de toute fièvre, le sang troublé parla


bile à la suite d’une altération provenant d’une cause étrangère , telle que
3 la morsure d’une bête venimeuse. En effet, une personne mordue par
une vipère eut tout le corps d’une couleur jaune verdâtre, et, s’étant
mise à boire d’une manière continue de la thériaque, fut promptement
4 guérie. 11 ne faut donc pas s’étonner qu’il
y ait parfois une telle aberra-
5 tion des humeurs du corps, qu’il se produise un ictère général. 11 est
possible aussi, pour cette raison et à cause de l’altération survenant
dans le tempérament naturel du foie, qu’il se produise un genre de
cacochymie consistant en ce que tout le corps devient manifestement,
tantôt semblable aux herbes de couleur jaune clair, tantôt couleur
plomb , et cette teinte tire plutôt sur le noir, si la maladie est dans la

raie, que si elle affecte le foie, d’autant plus que la rate attire à elle,
380 RUFUS b’ÉPHÈSE.
avvrjOes eXKSiv eU solvtov sk tov vitoltos tov fxeXoLy)(^oXiKbv yyyiôv,

xai éxxaôaipsiv to aiyia.

TevrjcTSTai Sé tso'ïz ïxTspos xcà Si* à'ïQvicLv Trjs yoXrjSoyov xv- 10

al SMS sXxsiv sis éoLV'rrjv to ypXœSss xoliol to avvridss, xoà ’iavTns

5 SvvapévYis xcà Stà. tooto àxdOctp'rov to ctîpct xaraXsinovaris,

Fijy^MpeV Sè xoà zrXrjpMÛsiaav Trjv yoXvSôyov xvahv pv SvvaaOou 17

xsvoôOs'ivai Sià Tïjv v'nepTrXripMaiv, 'zsois Se Si* sp<ppct^iv n oltovIclv

TM v eîs ^TTOLp e$ avTrjs dvoLalopcopévcov dyysicov, ovy êX^eiv'^ to

ypXcoSes vypov, Yintaxoïrsiadai Toivvv év to7s iXTSptxois zsaOripctaiv 18

10 dvayxouoTctiov sali Trjv tmv Siaywpovpsvwv iSéav' sirï sviwv pèv

y dp ixcLVMS xeypœapsva tî? ^avO^ X^'^V SiayMpripaLTOL (paiveiai,

xaOoLTTsp STspois TOI O'JpoL. E(p’ cSv pèv y dp XoyCf) xpiascos dyaSris sv 19

TSvpSTois dT^oaxri^si b yoXcoSrjs yvpos T!rpbs to Ssppa, Ta SiayM-

prfpoLTa xoà Ta oüpa xoLTd (pvaiv sysiv (pOLivsTai. Ôaois Sè dnvpéTOis 20

15 apta TOV (Sotpovs Tivd oiiadr]aiv eivou xotTd to Ss^ibv vTroyovSpiov

ixTSpos sysvsTO^, ëp(ppoL^iv vyvTSOv ehat Trjs ypXrjSoypv xvaiscüs.

^
Ita X. eô'^œpct P. — ^ aAA’ o*J;^ é^et P. — ^ èyîvero P.

suivant son habitude, l’humeur atrabilaire qui provient du foie, et purifie

le sang.

11 y aura encore ictère à cause de fimpuissance de la vésicule biliaire 16

à faire venir à elle, comme dans fétat normal, la matière bilieuse, et


à purifier le sang par suite de cette attraction. 11 arrive encore que la 17

vésicule soit trop pleine et ne puisse se vider à cause de son trop plein

même; et quelquefois aussi, à cause de l’obstruction ou de fatonie des


vaisseaux débouchant de cette poche dans le foie, la liqueur bilieuse
ne peut 'y être attirée. 11 est donc très -nécessaire, dans les affections 18

ictériques, de considérer l’aspect des déjections; ainsi, chez certaines


personnes , ce sont les excréments qui sont colorés par la bile jaune ;

chez d’autres, ce sont les urines. En effet, lorsque, dans les fièvres, en 19

raison d’une crise heureuse, fbumeur bilieuse se répand dans le tissu

cutané, les selles et les urines ont une apparence naturelle. Lorsque les 20

malades exempts de lièvre


, ,
ont un ictère avec sensation d’un poids dans
riiypocondrc droit, f obstruction de la vésicule bi-
il
y a lieu de croire à
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 381

21 Ôaois Se (3apovç v oSvvrj? aïo-Brioris '&epi to V7coy(6vSpiov yévrjrai,

22 Tov cnv'krjvoL ahiov Trj$ xaKoyvpLiots slvat vofxiarléov. M»/t£ Sk^ bSv-

vï)Sy j3dpov$ OLÎaOricrews yiyvop-évris 'sssp) tol vnoyôvSpta^^y

fjLïjTS Se 'ZffvpSTOÙ 'ürporjyna-ùtpLévoVy tov aip.aTOs èv tsûlvt\ tm (jcûiicni

Tspos TO yp\wSes TpoL'révTOSy ïxTepos yi'vsTat, xvrjapicoSéa-lepov [>

23 (xaXXov Sè tovtois yiyveTou to Séppia. xcà ^rjpoTSpov, E(p’ Se ô

peXayyoXixbs crvvaveSoôrj tm OLifiaTi, yaXeTrOTepcàç eypvaiv

ol TOiovTOi •
‘TffOLpaKoXovBs't^ yàp oLVTo'is Sva-Ovpu'ot 'SsapdXoyos , xcà

Srf^eis zrspi t^v yadlépot, SvcTTrvoid ts xoà dT^oalpoÇ»^ '^ffpbs Tà

24 aiTi'a, Koà usXdvcov ovpwv ëxKpia-is yiyvzTOLi, Éi^/ore Se ncà yXiou- lO

vovTai èx SioiXei'fxpLaTcov tivôjv t« crcopLaTo,^, tol Se (txv^olXol yoiX-

25 xavOltei xoltol Trjv ypoidv. Ka) [xdXialoL^ tovtois, ^rjpou'veTai r; xoi-

i2G Xi'oL. ToTs Sè SioL T^v œypoLv ypXriv yiyvop-évois ixTepixo7$, Srj^is

(jièv ovSepu'oL Twv TSep\ t^v yacriépa, dXX’ ovSè toctolvtyi ditoal po(pv

TSpbç Ta (TtTtcf dpiGXvTépOL p.iv toi £7t} zsocrbv^ yi'yveTOLi v tôjv 15

' êè om. P, liabet X. — ^ to vtzo- — ^ fzaAAoi; X ,


fort, melius. — ® è-ni

’^ovêpiov P. — ^ £T*a«oA. P. — TO 'zsoaôivT*; fort, legendum êirc ràaov.


aôSfia X, fort, melius (5c. xarà to o-.)

21 liaire. Si la sensation d’un poids ou d’une douleur est éprouvée dans l’hypo-
condre gauche on doit supposer que
,
la rate est la cause de la cacochymie
22 constatée. Chez les personnes qui tout en ne sentant ni poids
, ,
ni dou-

leur aux hypocondres, ni fièvre préalable (le sang s’étant tourné en bile

dans tout leur corps), sont affectées de l’ictère, il


y a démangeaison plus
23 vive et sécheresse plus grande de la peau. Mais celles chez qui l’humeur

atrabilaire se répand dans le sang sont dans un état encore plus fâcheux :

elles éprouvent en effet un abattement excessif, des mordications dans le

' ventre de la dyspnée


, ,
le dégoût de la nourriture ; leurs urines sont noires.

24 Quelquefois aussi leur corps devient chaud par intervalles ;


leurs selles

25 affectent ia couleur de la couperose. C’est surtout chez cette sorte de ma-


26 lades que le ventre se dessèche. Quant à ceux qui ont l’ictère à cause de

la bile jaune clair, ils n’éprouvenf aucune mordication dans le ventre ni


une aussi grande aversion pour les aliments; toutefois leur appétit est
382 '
RUFUS D’ÉPHÈSE.
crnlcov ope^iSf xa\ Ta yikv aKv^oika Xsvxà eKSl^oiai, là Sè ovpa

xpojci%ovTOiy d^^voevia^ fÀSvioi Sictpivovcnv.

Yioivôûs Se isàcri loU ixiepixols (7V(x€ai'vst oxvos ispo$ làs xivtj- 97

Gst$y xcà nspos pièv Ta? yXvxslaç ipo(pà$ àXkoipicjJs eypvari, làs

5 'snxpàs où isdvo olttoœI pé(poviai , xoà isz(pavioL(jto)p.évoi sîœi' xvyj-

crptos le a-vvsSpsvsi lov isclvios a-copLOtioSy xoà iSpoiKTi-SvcTytpôùç. Ta 28

Xevxà lœv bÇOaXpLcov xoà là Gvvzyyi\oviOL toT? xpoi(x(pois loü


zrpoacüTTGv (xeprj y
xoà là p.rj\oL SiOLdtipLOLivet irîv dfypoirjia, xai ai

vTrb ir)v yXwi^av^ (pXé^es 'srsTrXrjpcopévai evplcrxoviai, xai Staarrj-

10 fjiaivovai lov mXeovd^ovia yjj\i6v.

80
i-q' ITept 3-epaTre/a? iwv ixispixcov ^

Oi fJLsv oùv Xoyo) xpi'ascàs dyaOti? yevSfÀSvoc, txiepov èoviieXtia 1

Xvaei iwv 'Sfvpsioov paala isavoviai Xovipoh ypcoptévcov loôv isaa-

* âyXiavTOi X, à^Xlavra P. Corrige Galien, Comp. mecZ. 5cc. Zoc. IX, i, t. XIII,
ex Cornarii vers. lat. — - xaï Tct firjXa p. 5 g 5 éd. Ch., t. XIII, p. 228, éd. K.
— yXûTlav om. P, liabet X. — ^ Cp. Voir aussi Orib. Euporistes, IV, c.

plus faible, leurs selles sont blanches; leurs urines, couleur safran,
restent troubles et nuageuses.

Il
y a des caractères communs à toutes les sortes de jaunisse; ce sont 27

la répugnance à se mouvoir et l’indifférence pour les aliments doux


[sucrés], mais nulle aversion pour ceux qui sont amers, enfin des imagi-
nations étranges, une démangeaison par tout le corps et beaucoup de
difficulté à transpirer. Le blanc de l’œil ,
les parties qui avoisinent les 28

tempes, les joues, montrent une teinte jaune; les veines placées sous la

langue sont remplies et accusent une surabondance d’humeur.

80

Ch. XVIII. — Traitement de l’ictère.

Ceux qui se trouvent dans un état de crise heureuse, par la dissipation 1

de la fièvre, voient leur ictère cesser très-facilement lorsqu’ils usent de


FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 383

'^ov'TOàv yXvTiécov vSdtTCov, êXaiov t£ Sia(pof>VTiHOv )iai Tsdv-

•TCûv.TMv àpûLiovvTCov To Sspfiay oTTotov èoU To y^otfÀatfÀrjXivov eXaioVy

dvrlSivoVy ïpivovy yXevKivov, àiiapctKivov , xa\ v XiËavct)T)s Sè zsÔol^

2 é^OfJiéprj Tçü èXaicp Siot(popy]Tixov avTb, êpyd^STat ixavùjs, Kai


<TV(i7T0L(7av Sè Si'anav è7c\ 'tovtcov 'ssoieïcrOou ‘zspoo'msi, vypoTspOLV 5

3 TS dfxa xcà (JL£Tpi'coç XeTrIvvsiv 'zsdyps yvfJLÔJv Swap-évriv, Ett} Ss

T uv dXXcov yiyvop.£VûJv IxrépcjVy zfpôjTOv fxév êah Sua Ta iiéyialot.

4 ^Oï]Qrjp.ouTOLy (pX£^oiopLlcL xcà xdOapcTis. È(p’ dv pièv oùv èaViv 'uiXij-

Oos toD aifÀOLTOS crvv Tfi ypXv tw acopLOLTty xcà èÇ>* œv


'üS£p\ TO »?7rap 57 Toi^ o-TrXrjvot oSvvri^y v Sidzctcris évoyXotv^, ovSèv 10

5 Tris Ç>X£^OTO[ÀtCt$ èTTlTV^SlOTSpOV, £Ï pLYjSèv ^T£pOV XCoXv£l^. M£pL£-

pl(7(X£VOV Sè X£VOJT£OV, OTTÊp TOL» (XV X<XTa^Xt]9ïJVCtl 7Y\V SvvafÂlV VTTO

Trjs dOpoas X£vcüa’£Ci)5 '


Tri yàp^ dOpoa X£voû(J£i avyx£vovTai to

^
Ita X. êiaÇtoprjTix^ xal Tpiipei P. — PX. Corrigo:; f. leg. eVo;^Ae{ — ^ et p.
^ xcà V hScivù) Tris êè Tsôa X xoà y\ Xt€d- èr. om. P. ® — yàp. . . eTcexcu om. X
vo\j TrjSc TsôoL P. Corrigo. — ;

^ Ita X; habet codex a Cornario latine versus,


crépi Tov o-ttA. to rjTT. P. — ^ èvoyXeln (
Voir la préface IV, 3.)

bains d’eau douce et de friction d’huile diapliorétique et de toutes subs-


tances rendant la peau plus poreuse, telles que l’huile de camomille,
d’aneth, d’iris, de glycin [vin doux], [de suc de] marjolaine; la plante
appelée libanotis, en décoction dans l’huile, est aussi d’un bon effet
pour la perspiration. Il convient aussi d'instituer pour ces malades un
régime général, à la fois humectant et de nature à produire une atté-

nuation modérée des humeurs épaisses. Pour les ictériques d’une autre
espèce, y a d’abord deux remèdes de premier ordre, la saignée et la
il

purgation. Pour ceux qui ont une surabondance de sang mélangé de


bile dans tout le corps , comme pour ceux qui sont affligés d’une dou-
leur dans la rate ou dans le foie accompagnée de distension ,
il n’y a pas

de traitement plus convenable que la saignée, si rien autre ne s’y op-


pose. Il faut tirer le sang par petites quantités afin de ne pas trop réduire
,

les forces du malade par une évacuation de sang faite tout d’un coup ;

car une évacuation faite tout d un coup a pour effet d’évacuer en même
temps le pneuma vital et le pneuma psychique, ce qui amène la mort.
38a ^ RUFUS D’ÉPHÈSE.
ziKov Kcà \pv^ixov 'üSvevyLCL, e? wv b S-aVotTO? eneiai. Aià toCto *
0

ovv avTOiJS ovK àOpows xevovv, aXAà xccià [xépos b iTnroxpdjïjs avfx-

Êov\evei ,
dvaXoyi'ctv rrjs Swapiecos otTcoLVTas yiyveaSai tols xevcoa-eis,

Ovx dv£7rny{Seios Sè ovSè b xXvcrlvp, et ys rj (pXe^oTOpu'a xoSkvono, 7

5 MeTa Se tvv (p'Xe^OTopu'av ^ œ(pe'XipiO$ zsoLpctkv'ir'léos b xXvcr'lrjp, êx tê 8

Tris Tcov Gxv^akwv xevcocreoos evirvoiav ^ èiriCpépwv, xcà èpeSi^wv id

evTepa, xoà ScIxvoôv ëXxei eV avrà 7 Y}v 'ïwv vypwv eVî i^v èTu(pd-

veiOLv yevopiévrjv ctvvSo(jiv. Ai Sè xaBapcrets pLoXkov oîxeioTepaî tivos 9

Ss <pr}(Tt PovCpoç, Xpjj Sè 7oh èSéc7p.a.(Ti, xdï 'csop.aa-t xa) (pctppidxoïs 10

10 'espoXeTtlvveiv^ tovs yyp.ovÇy xdi êx(ppdTleiv Ta? épL(Çpd^ets, eha Si-

SüVQu (pdppLaxov Zoivdrjç XoXrjs v (ÀeXaivïjs dycoyôv. IcryypcoTepa Sè 1

ecjlœ Ta SiS6p.evoL loU îxieptxoî? xaOapTrjpioL * Sid y dp t)jv ^rjpoTviTa

Trjs xoiXioLS, Ta daOevéalepa 'twv xaOctpTnpiœv ovSkv en), tovtcov

eVepyeT^* Sib ov ypn x,(n^ dpyds xadalpeiv nrpip Xenlvvai toîs éx-
15 (ppaxTtxoïç TVP dycLyeHp olùt^p èn) Ta ëp'cepcL. Ér/oT£ y dp 12

1
X et la traduction latine de Corna- ëyiTivoiav P. ^ Ita P; Àei:1vveiv X. —
rius omettent cette phrase. P la donne. ^ èvepyel om. P, habet X.
Serait-ce une interpolation? — ^ Ita X;

C’est pourquoi Hippocrate conseille de saigner ces malades, non pas 0

en une seule fois , mais par quantités partielles ,


afin de proportionner la

perte de sang à leur force. Le lavement ne serait pas une mauvaise chose 7

au cas où la saignée serait impossible. Après la saignée, le lavement 8

est utile,- car, par suite de l’évacuation des matières, il amène une res-

piration plus facile, il irrite les intestins , et, parla mordication, il


y attire

les humeurs répandues à la surface. Quant aux purgations , elles sont plus 9

appropriées que tout le reste, comme le dit Rufus. Il faut, par la nourri- lO

ture, par les boissons et par les médicaments, atténuer préalablement les

humeurs et dégager les obstructions


,
puis donner un remède qui évacue
la bile jaune ou noire. Les purgatifs donnés aux ictériques doivent être 1

assez énergiques; car, en raison de la sécheresse du ventre, les purgatifs

faibles ne seraient d’aucun effet pour eux aussi ne ; faut-il pas purger dès
le principe et avant d’avoir, par des substances désobstruantes, atténue
la bile et de f avoir attirée dans les intestins. En effet, on se trouve quel- 12
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 385

j3Xdt^ri$ peyio-lr)ç oihtOL yiyvsTou Ta KctQapirjpict KOLT^ àpyjx)t> SiSofxeva.

3 WpocryiKEi TOi'vuv loîs sji(ppaKTiKoU 'srpozepov Key^prjdQoii to7s ptjOr]-

[4 (jop.ivoi$ psTOi iSpayy.


Ka) fxsTà to XsttIvvou kol) èK(ppd^ai cô$ zspo-

[5 eipr)Tai SiSovoLi TO Tict'raXk’n'kov xadctpTrfpiov îcryypov. É(p’ Sè

ovSèv i]vvc7e^ TO TSpœTOv SoOkv KctOapTiKov, ctvdis icryypov Tl TCOV

ÈK^pcüiTiKœv (papp.diiOûv TSOTicra? èx SsvTépov, TsdXiv p.eB’ vpspas

y xdOvps l^iOLioTepovy (pr/criv b Pov(pos, Sq-ts ên) TeXei tïjs xaBâp-


Gect)S, dpot Srf^et cr(poSpOTclTi^ sxxpi'vou xvavi%ov(jav (xdXXov,

16 vTrep ^OLvdrjv. ((Éyà)^ fxèv oCv, (^rja-h, eî xoà 'nsvpSToç zsctpctKoXovQeï

ToU xdfxvovcrtv, ^iScopu to toiovtov xctdctpTrfptov oiov cnrôpovs TOvaSs 10


0LvSpdyyr)s (nréppLa, ^ovyXojacroVy yap.oLiSpvos, TpKjdv^ctXa, yjxyLou-
I

I
tt/tuo?, Sanaa-xrjvà ïa, 'aovpayyiov^, oivOos, èiriOvyLOv xai asp.-

TisaOivs^y Kpddov psTa v^aTO? eh èmoTpiTWdiv'^ '


ehot Xol^mv
j

'
aiÎTOo Tov ^copov, B-ès îocTOLKyjxp^ , b^vÇ^oi'vixov, xaai'ois (picrlovXav'^

‘ ItaX; Svr}<y£ P. (Fort, melius. Cp. autre médecin. » C’est peut-être une in-

S 26,) — ^ Le passage compris nitre terpolation. — ^


'zsovpdyyiov n’est pas
guillemets est omis clans X et dans la dans le Th. l. gr. — ^ Mot méconnais-
traduction latine. Apres les mots èyœ p. sable. — ^ oLTtoTphcjùGiç n’est pas dans le
oZv, Ç>rj(7 h, X continue ainsi : MtWyco eù- Th. l. gr. — ® îoaaKyap n’est pas dans
(pàpSiov, x.T.X. comme ci-dessus, attri- le Th. l. —
gr. ’ (pial ov^a forme grecisce
buant à Rufus ce que P attribue à « un du latin fîstula.

3 quefois très-mal de purger tout d’abord. 11 faut donc employer avant tout
'

4 les désobstruants dont nous allons parler bientôt. Après avoir atténué
ainsi qu’on vient de le dire, je fais prendre un fort purgatif en rapport
j

ii5 [avec le mal]. Si un premier purgatif ne produit pas d’effet,' vous faites

I prendre, deuxjours après une nouvelle potion désobstruante puis au bout


,
,
,

de trois jours, un purgatif plus énergique, dit Rufus, de telle façon qu’à
la fin de la purgation, la bile, rejetée avec accompagnement d’une vive
t) mordication ,
est plutôt azurée [ou verdâtre] que jaune. «Pour ma part,

dit-il, si la fièvre s’empare du malade, je donne un purgatif ainsi com,-


posé; graine de pourpier, buglose, germandrée, trisandale (?), ivette,
violette de Damas, fleur de pourangion (?) fleur de thym mélangez avec
;

de l’eau jusqu’à réduction au tiers. Ensuite, prenant de cette composition,


vous y mettrez du sucre de violette, de l’oxypbénice (
?) , de la tige de
380 RUFIJS D’ÉPHÈSE.

xeTCdOoLpiÀSvriv dvà ovyy. a, fxclvvoi Sp, xcà [Kxkd^OLç 'usolviol ôfxov,

rffdXiv croLXxéXicrov, ehct S-i? paîov ^ fidp(jLOLpov $. a', xai êx tov

SiappoSov ^ovXd zsov^^ xaSctpiixov Ç. y' 17 'tsXeiov 17 sXoltIov côç rj

SxivayLL? oLiraneî tov xd^ivovios , xa\ ovtcjs XP^- ”

5 ÈiTspos Sè (prjcTtv îcLTpos' Mlaye ev(p6p^iov, èT^iOvyLOv^, aXotis^ 17

TffSTpoareXi'vo'V a-TreppLot, xod Sctvxov, si dirupSTOs sïr) b voacov, xcl-

ÔoLi'pco TOUS îxTspixovs. Apiorla Sè avTOvs xaSaipsi xoù tovto * tss- 18

Trépecos yctxpov ypotypLOLTa S-', TSSTtépswç yéXcLvos ypoipyoLTOL s\

axapycovéas yp. ç ,
dysos yp. S', yapaOpov (nrépya ypdyyoL a! S,

10 (TsXlvov aTrépya ypdyyixTOL (3' S, xapwov yp. S', dviacrov yp. y y

xa) yéXiTOç to dpxovv axsva^s^ décrie ysvéaBai pviTov Tsdyps' v Séais

xapvov zrovTixov to yéyeOos yerà xoyXsctplov b^ovs Xevxov xol\

vSoLTOS B-eppLOv Th icrov. ÉTri ^s to3v^ psXoiyyoXixôôv TspodiiXsKSiv 19

Tp S6 œsi STTiOvpov XeicoTdrov yp. y'. 'ECpoSpa Sè xaXov xa) tovto *


20


F.le^. prjov ^dpSapov . — - ètiroêtctp- ^ axevaie om. X, habet P. — ® Les
poêov ^ovXâ Tso\j P. — ^ Rédaction de paragraphes 1 9 et 20 manquent dans
X : M/ccyo) £v(popSiov, ê-rridupov, dX. 'zssTp. P. Ils existent dans X et dans la traduc-
X. êavHov ciréppaTos , xadaipu) t. iht. — tion de Cornarius.

fausse canelle nettoyée, 1 once de chacun; manne, 6 drachmes. Après


avoir mélangé le tout, vous tirez au clair; ensuite vous y mettez du

réam (?) brillant, 1 sextaire, et de l’extrait d’eau de rose (?) 3 sextaires


plus ou moins, selon la force du malade, puis employez. »

Un autre médecin dit : Mélangez euphorbe, fleur de thym, aloès, 17

graine de persil et de daucus [athamante], si le malade n’a pas de

lièvre; ce remède purge les ictériques. Voici encore qui les purge très- 18

bien: Poivre long, 9 grammes; poivre noir, 5 grammes; scammonée,

6 grammes, cumin-ammi, 4 grammes; graine de fenouil, 1 gramme ;

graine d’ache, 2 7 grammes; graine de 4 grammes; grains d’anis,


carvi,

3 grammes; miel, quantité suffisante pour former une pâte épaisse. La


dose sera de la grosseur d’une noix «pontique avec une cuillerée de
vinaigre blanc et une d’eau chaude. Pour les mélancoliques, il faut 19

ajouter à la dose 3 grammes de fleur de thym bien réduite en poudre.


Voici encore une recette excellente: Vous prenez une grosse courge; 20
FRAGMENTS EXTRAITS D’AÉTIUS. 387

KoXoKivSiSoL (ÀsydXrjv TprjoSco àvœSev xcà èKKevoûaas to (TTrepjtJta,

èd(70LS Sè yva,(paXœ(7ou ^ êv aCrfi oXov efx^aXs oïvov 'nsoLAatov yXv-


xseos, Koà SOL StoLvvxTspsva-at * scoOsv Sè SnjOrfa-as àxptGôjs Sià pa-

xlûûv (?) Tov oïvov, Koà ^’Spixdvaç ^iSov 'csiveiv to7$ ^avdoyôXoïs ,

21 ÉttI Sè Tœv {jLsXayy^oXtKCüv 'Zirpoasypsiv ^ y^pj) tm yXvxeî oivw, eV/- 5

Bv[xov ypdfÀpLona ç ,
xaï tovtov tov oivov èfÀ^dXXeiv^ Trj koXokvv-

22 BlSi, xoù Si^ovai^ ws 'ssposi'prj'tOLi, Kal v Tijs xvKXapu'vov Se pi^a

^ïjpd Xei'oL SiSopiévr] pLerà Ta èx(ppctXTiK0L (SovOrflxaTct, êTrnrjSsiOTdTV

écrltv éxxaÔatpsiv iol cTTzXdyyya xou Tinv êv oXo) ^éppxLTi yoX^v


èxKpivei iSpcüTcov • oOev crvvepye7v yp^ (xerà 'ssoa-iv 7 rj tcov îSpco- 10

\2Z TCüv èKXplrrei Sià crKSTm? xoà B-dXyl^scos en] xXi'vrjs. H TsXei'a Socrts,

24 [leTOL {leXiKpdiov. XTtOTriTrlovŒYjç Sè (pXeyp.ovri$ 'srspi ti (xépo$

TÔJv cnrXdyyycov 'srpwTOv épi^poya75 xoà xoLTOLTvXdŒpLCtcTi Ksyp^crBcu

* Dans X on a écrit d’abord xva<p. puis remplace le signe jL par le mot ovXhSs.
changé le x en 7. — ®
'apoexf/eiv Seï P. — ® Tsepi rt aii'kdyyvov X-
— epgaAery P. — ^ èiaèiè. P. — ^ P

vous faites un trou à sa partie supérieure vous en retirez les pépins en


,
y
laissant la masse moelleuse; vous remplissez la courge de vieux vin
sucré que vous y laissez passer la nuit. Le lendemain dès l’aurore après ,

avoir filtré soigneusement le vin à travers un morceau d’étoffe, vous le

faites chauffer et le donnez à prendre aux malades qui ont la bile jaune.
^
21 Pour les mélancoliques, il faut, en outre \ faire dans du vin sucré une
I décoction de 6 grammes de fleur de thym , mettre ce vin dans une co-
loquinte et le faire prendre comme on fa dit précédemment. La racine
B 22
de cyclame desséchée et réduite en poudre donnée
,
à la suite d’une mé-
dicamentation désobstruante, est excellente pour purger à fond les en-
trailles et fait secréter la bile contenue dans tout le tissu cutané, par le

moyen de la transpiration; aussi faut-il, après la potion prise, favo-


riser la sortie de la sueur au moyen de couvertures et d’une certaine
23 chaleur maintenue dans le lit du malade. La dose complète est de
I 24 4 drachmes avec du mélicrat. Lorsque finflammation survient sur

[
quelque point des entrailles, il faut d’abord recourir aux embrocations

*
Ou bien «au préalable,» suivant la leçon du ms. P.
388 RUFÜS D’ÉPHÈSE.
Koà fiera ravra x-npwraiç xa\ èTtiBéfiacri rois 'srpb$ (pXsyfiovas rœv

cnr'kdyyycjôv rspoetprjfiévois. Kpe^crcrov fiiayeiv


^
tw dleupcp Xi^a~ 25

vcoriSos rsoasy cryoivov dvSos, d^ivOiaSy dpTrjfiicri'a? , d^porSvov,

'zsrjydvov, xapSafidfÀOV f y^afxanrhvos , axopSiov, rsoXtov-, x°^fiai-

5 Spvos ’
rovTCov exacrlov fiiyvvfxevov ovpd re xivel, OTiep rivbs, côs

fieyialov è(Tltv dyaBbv xa) rois (pXeyfxova7s rœv (m\dyyyct)v aw-


tsas7. Ka) (Tixvaiç Sè xey^pva-Bai ,
ên) fxèv rov riTtaros rsdtjypvros ^ 26

xov(pats, rfforè Sè xa\ fier^ èyyapd^ews * £7ri Sè rov aiüXrjvbç rsdvrois

fier^ èyyapd^ewç * aï yàp xovÇ>ai rbv cnrXijva ovSèv bvlvrjcriv. <I>ap- 27

10 (laxa Sè rsivofieva èxÇpaxrixd ro7s îxrepixo7ç êTTnrfSsia fidXiala * Sè‘^

Ta ^tovpriTixd êahv, oïov creXi'vou dÇé-^^rjfia, d^idvrov^, xa) rd bfioia.

81 - 82-83
IA'. Ke^aAarà riva. IB'. xS' xai xe.

*
'cspoa[Liayeiv P. — ^ toc om. X. dans X et Cornarius d’une part, et de
— ^ Après dêiâvTov, P continue ainsi : l’autre, dans P, où le texte est évidem-
<7HoloT:evSpiov , âvuSiov Hat roTs ôpoioiç , ment interpolé.
H. T. A. La suite du chapitre est différente

et aux cataplasmes, puis aux liniments et applications décrits précé-

demment contre l’inflammation d’entrailles. Il est encore préférable de 25


mélanger dans de la farine de froment la libanotis, la fleur du jonc
' odorant, de l’absinthe, de l’aurone, de la rue, du cardamome, de
l’ivette, du scordium, du polium. Chacune de ces plantes ainsi mélangée 20
provoque l’urine, ce qui produit le meilleur effet contre l’inflammation
d’entrailles. On emploiera aussi les ventouses simples dans les affections 27
du foie , et quelquefois aussi avec scarification ; mais dans celles de la

rate, toujours avec scarification, car les ventouses simples ne soulagent


aucunement la rate. Les potions désobstruantes sont bonnes aussi contre
l’ictère, surtout les diurétiques, tels que la décoction d’ache, de fougère-
adiante, etc.

81 - 82-83
Liv. XI, chapitres divers^; liv. XII, ch. xxiv et xxv^. (Pour mémoire.)


Le texte grec de ces chapitres a été inséré ci-dessus, p. 85 à 1 26 Le
. livre XI sera com-
plété dans l’Appendice, section III. — ^ Le texte grec et la traduction française ont été
insérés ci-dessus, p. 280 ,
not. 5 et p. 282 , not. 3.
POT»1>OY E^ESIOY
EK TON

AAESANAPOY TOT TPAAAIOY.

84
ir, t'. llept rà)v èv tois ve(ppois (JMvic'la.p.évodv 'isadwv *.

1 Oi TiKTOiJLSvoi 'srepi tovs vs(ppovs Xi'Ôot, vtto yXicry^pCiJv xv^ôjv


xa) 'ufOLyécov^ OTrlcüfJLSvcüv tvv yévsaiv sypv(7i, Trj$ èv toU vs(ppo7s

2 S-spfÀOiŒias 'srupcij^ovs vTTOLpyova-yjs. Èaliv ovv vXixbv ahiov >; 'sra-

yvTspot v'k’n, usoiriTixov Sk, v 'nrvpœSïjs B-epptacrioL, Sairsp xa) êiri

3 TÔjv éxTos bpoôpiévojv. E« 'srupo? yàp xaà 'TOiS.crSs vXris STTtTYjSei'ots 5

*'Cp. Rufus, Maladies de la vessie et des reins, ci-dessus, p. i-io8. Sur ces
textes d’Alexandre de Tralles, voir la Préface, IV, é. — ^ «ai 'zsayéœv om. A.

FRAGMENTS
DE RUFUS Ü’ÉPHÈSE
EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES.

(THÉRAPEUTIQUES.)

84

R LES AFFECTIONS QUI ONT LEUR SIEGE DANS LES REINS.

1 Les pierres qui se forment dans les reins ont leur origine dans les

humeurs visqueuses et épaisses qui s’y sont desséchées, l’échauflement


2 des reins ayant été porté jusqu’à l’inflammation. La cause matérielle est
donc l’épaississement de la matière, et la cause effective, la chaleur fé-

3 brile, ainsi que cela se voit dans les choses extérieures. En effet, c’est

au moyen du feu et de toute matière jouissant des mêmes propriétés


390 KUFUS D’ÉPIIÈSE.

ovcn]5, oi ràs KSpctfxovs êpya^ofÀSvoi ovtcos cltiolvicl zsoiova-tv ,


co$

[jLriSè V7TO vSaros Svvol(j6oli SiaAvOrjval 'sroTS. Tovtcov oùv ^ ovtcoç 4

è)(6vTCx)v ,
(ppovTtcrléov ê(j1t jotï/re vXrjv TSa^^juTepOLv yevvàaOou trrep}

Tovs vs(ppGvs , pLïjTS 'STvpctjSsis avToùs KoÀ Sv(TKp(XTOvç yi'vsadat^. E/ 5

5 ydp TL TOVTcov eïr], ov auarlai'r} Xi'ôos tsots.

85
ta’. Ilspt hiayvcixTsœs.

^LctyivwGKZ Sè d^pi^œs ovtoûs , si tw ovtl Xidos èaTiv o TSOiœv i

rrjv oSvvrjv. Ka; yàp rà avrà arvpLËctivsi crï]pis7oL xa) toïs xœXixsvo- 2

pLSvois KOI to7s êyovcri XiOov sv vs(ppoïs. Ka ) pLaXiala T^spl tol? 3

àpypLS SicüipLvsTOu Svaryspôjç '


xcù ydp ên) dpi(pOTSpcûv ^ tcjv tuolOcjv

10 éfjLSTOi y/vovTai, xcà sTtoyjn yacrlpbs xoà Tt^vsvpLCtTOûcrsts xa) Sia-

TacrsLç dypL tov (rlopidiypv xoà tov virotro? * si Ss xat cnjpL^aivei tol

* oZv om. A, E(i. adtl. B. — ^ yiyveadai B^liic et passim. — ^ è% àfi(î. B.

que lui, que ceux qui fabriquent des poteries arrivent toujours à ce

résultat, que leur ouvrage ne peut être détruit même par Teau. Puis- ^
qu’il en est ainsi, il faut éviter et qu’une matière trop épaisse se forme

dans les reins et que ceux-ci s’^enflamment et contractent un mauvais


tempérament. Si ces accidents sont évités ,
il ne se formera jamais de 5

pierre.

85
Clu XI. — Diagnostic.
Vous diagnostiquerez exactement de la manière suivante si c’est réel- l

lement la pierre qui cause de la douleur. Et en effet, les mêmes indices 2

se manifestent et chez ceux qui ont des coliques et chez ceux qui ont une
pierre dans les reins. C’est surtout au début de la maladie que le dia- 3
gnostic est difficile, car, dans l’une comme dans l’autre afl’ection, il sur-

vient des vomissements ,


une obstruction du ventre des ,
ventosités et une

distension qui monte jusqu’à l’orifice de l’estomac et au foie, et, si les

mêmes accidents affectent les deux sortes de malades, du moins le mé-


FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES. 391

avT:èL oLii(poiépots ,
àXkcL lov leyylTriv loLTpbv ovx. âv a(x9oi L MaAÀOî^
tcÜv kcüXikôjv, xoà aTZSTiloi
yàp Koà TsXziovzç ol épiSTo) stt) tcou

" Ç)X sy[jLaTùjSsi$ èv énoyf} Ttjs yotcilpos Kcù 'ssvsvyid7wv. Ê-Tri Sè tôjv
I

ve(ppnmôjv ov roarovTOv * âXÀa xoà B-spanevopievoi 'ssoXXolkis sk-

fi KpivovcTi Éc7^^ OTS <5'è Hcà toli S-spoLTreuOrivou 'avevpuxTcov 5

SKKpicns ytvsTou ,
Koà tïjs yctcri poç ÙTtoycôprjcris , ovrep ov^i 6 Xms toi$

xcvXoj^ dXyoùa-i arvpL^aivsi. As7 Sè xoù Ta ovpa X0LT0Lvoe7v s7ti(jlsXcos’

7 ^v yàp (xsyicrltjv Sidyvœcriv èv tov70i$ d^piêdos ècrliv evpsîv.

'^XeyfjLa7ixcü7£pa yàp xoà TsXeicov v vTrocrlaa-is yi'vs7ou 7o7s xcoXi-

: 9 xo7$y êXoL7lcov Sè 70Ïs ve(ppi7ixo7s. Ka} si xoL7avorf(7£is àxpi^ôos, 10

ypotfÀfjtcJSrj 7ivà £vpvcr£is èv 7o7s ovpotç, àVep 7o7s xcoXix£vo prévois

ov (7 vplGou'vov(7i ,
xoù juaXXor ôSvvrj j3ap£7a xoà èp£iSov(TOL xolO^ ëvct

lü 70TT0V 7o7s V£(ppi7tXo7s y


07T£p 707s XCoXlXo7s OV (7VpiGai'v£l, Ov70) pLSV

ovv ^iayivco(TX£iv <5'eî' 70vs ^ xai Siaxp7vai dXXrfXcov v£(ppi7ixovs

7£ xoù ^ XiOoV £y0V70iÇ xoù xwXixovs, 15

^
Xccdrj A. — ^ iKKpivei A. F. leg. èHxphei. — ^ tov$ om. A, Ed. ,
add. R. —
«ai om. B, Ed. add. A.

i\ decin ne devra pas prendre le change. Chez ceux qui ont des coliques,
les vomissements sont plus fréquents; ils compromettent davantage la

digestion ;
ils sont plus pituiteux en obstruant le ventre et les gaz qui
5 s’y forment. Chez les néphrétiques, les accidents n’ont pas lieu au même
I fi degré, mais les malades une fois traités évacuent souvent. Autre diffé-
rence : il arrive que l’évacuation des gaz a lieu indépendamment du trai-

l
* tement, ainsi que celle des matières, ce qui n’arrive en aucune façon
t
7 pour ceux qui souffrent au côlon. 11 faut aussi se préoccuper sérieu-

sement des urines, lesquelles fournissent un diagnostic très-précieux.


. 8 Le sédiment est plus pituiteux et plus abondant chez ceux cpii ont dc.s

9 coliques, moindre chez les néphrétiques. Si vous y regardez attentive-


ment, vous y reconnailrez des parties sablonneuses qui ne se rencontrent
pas dans les urines des encoliqués. De plus, la douleur éprouvée par
les néphrétiques est plutôt une douleur pesante et fixée en un seul
10 point, ce qui n’est pas le cas des encoliqués. Tels sont les inovens de
diagnostiquer et de distinguer entre eux les néphrétiques et les enco-
liqués.

!
392 RUFUS D’ÉPHÈSE.

86
rispi S-£pa~£ias kidi'jûvrwv.

Ç)£pa7:eveiv Sk^ Set tovs i’/(pvT0L5 /JQov, èv [lev to7s 'srapo^u- l

c7(Jio7s, ^lOL TÔjv xoà zraptiyop£7v ^vvayiévwv, kol\ 'zspouht


. yf
^
^pvTrlsiv KO.) vTTeçdyeiv tov XiOov. Ap^rlov ovv dTrdvTcov to aqv- 2

rpov •
ov yàp p.6vov zsaprjyopû âXXà xoà B-epoLiteùeiv Svi’aroLt.

5 Tous [xev yàp xooXixoùs p.Lvov ‘zsap'nyopsd ‘ZSOAaclkis, tov$ Sè vs(ppt~ 3

TixGvs xoLi^ âpt(pOT£pa wfpsXeT. AAotÇfj Sè xoltcl tov tottov, ya- 4

uaifJLr{Xct) xeypyjo-Qùxjctv èv tw AovTp'^ , xoà év S-eppt.^ 'srXeiovt xa\

év Trj éfJL^dcrsi iir) ZjXetovx yjpivov ^la.Tpi^i'ïOidOiv, AeT hh cC 5

fxôvov dinoL^ Xovsiv t>;5 vuépoLs, dXXà xoà SevTepov xoà Tphov, -zïïoX-

10 XoLXi? xoà els TO \puypov, si 3-s'po$ sîv, dva^iËa^sWOcüj-av. Mstoî 0

Sè TO XolËs7v Ta o-d^avoL, TOivéTOocroLV to ^e"aa twv xoXvpMdSojv,


yiSTOL (jsXlvov J7 ^poiyéoç dviaov. E/ STZip.svoi'^ tol Trjs oovvr^s, 1

XOl) piTjS^ oXcOÇ SXXpiCJLS TOV XîSoV ySVOlTO, TSlV£TO)(TOLV Xoàl TO ^SUOL

*
Sè oni. B. — - eTiifiévei AB.

86

Cil. XII. — Tryitemext de la pierre [qui se forme dans les reins].

11 faut traiter ceux qui ont la pierre, dans la période du paroxysme, 1

avec les remèdes de nature laxative et calmante, puis briser et extraire

les calculs. Le meilleur de ces remèdes, c’est le bain; non-seulement il -

calme, mais il peut même amener la guérison. Pour les encoliqués, il ne 3

fait souvent que calmer; mais pour les néphrétiques, il procure ce double
résultat. Gomme onction locale, on emploiera la camomille dans le bain 4

et on y restera plus longtemps (que les autres malades), et dans une


plus grande quantité d’eau. On devra se baigner, non pas seulement 5

line fois, mais deux et trois fois par jour, et, en été, prendre des bains
froids. Après avoir mis le peignoir, on boira du jus de colombade 0
">
(plante aquatique) mélangée de persil en petite quantité. (?) Si la dou-
leur persiste, et que le calcul ne soit pas du tout sorti, on boira du jus
FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES. 303

Tïjs piZvs 'i;? 'UfsvTaCp'jXXov jSoTotnïjs, ht 'ZSepi^e^Xyjixévoi Ta ad^avcr

8 'üsdvv y dp piSTa tou vSéo$ Ka\ to ^paaliKov eyet. ŸjKtoç Ss tou Xou-

9 Tpou Se7 XapL^dvsiv olvto kolO^ éoLUTO kou iibt^ b^vfÀéXnos. E/ <5'i (jl^

sÙTTOprfasis Tris TffevTaÇ>vXXov t^v pit^cLv sùpeïp, kou tou rjpuyyiou

)7 èpu(ji\iou Kcà TSpioviTiSoSy 'osdvu pLsyotXcos to ^épLoi. To^oieî tàsl- 5

î
\Q vop-evov. ii^Oi)9sv Sè KsyprjcrOoJoroiv^ p,ap(7L7rot$ Sid tôôv TSiTupoôv

TÔJv (JiTivoôv, puxXtaloi Kcà TOU X>éyLCLTOs Ti]$ xapLOU[ÀvXou kol] dXOûu'as

kol\ (xeXiXùJTOüv, Kai êXatou yafxoupuiXi'vou’ (ruvsyéalspov Sa d[xst-

11 Êécrdœa-av. E/ Sè [ir) 'usoLpaiai Tshupa, toTs poLKeai toU èpivéois


criaov, dTToËpsyovTOLS aÙTot TSOTa aU aXauov yXuxù, dXXoTa aïs 10

yoLyLCLiyi'nXivov, koÏ outco B-apptottvovTas dXXdcraaiv tjuvayacrl apov

12 'ï'ïïdyaiv Sa Saï Koï tiov yacrlapoL KXua-pLao-i pui] to7s Tsdvu Spupéaiv,

dXXd pdXXov to7s ayoua-iv êXaiou TsXaiovos kou to7s Suvctpavois ,

I 13 yaXdv kol) B-pSoïlaiv èKTOs tou Spipua-a-aiv. Toioütov Sa écrit to Trjs

,
dXôaioLs Ksp-ot', TrjXads Ta kol) îa-ydSoov kol) TSiTupov kol) yapcupriXcov, 15

j
^ xe^pcadoûaav A.
I

!
de ia racine de quintefeuille avant de quitter le peignoir. Il en résultera
tout à la fois une sensation agréable et une action très-bienfaisante.

8 Après le bain, on devra prendre ce médicament seul et avec de l’oxymcl.


I
9 Si vous ne pouvez pas vous procurer facilement de la racine de quinte-
feuille, vous prendrez de l’éryngium ou de l’érysimum ou encore de la

10 bétoine en très-grande quantité, et vous en boirez la décoction. Pour


fusage extejme, le malade se servira de sachets* remplis de son de blé,
bouilli surtout avec de 1a camomille, du mélilot et de l’huile de camo-
11 mille; on les alternera souvent. Si l’on n’a pas de son, on le remplacera
par des chilFons de laine (lue l’on plongera dans de l’huile douce ,
quel-
quefois aussi dans de l’huile de camomille, et, faisant chauft'er ainsi, on
12 renouvellera continuellement cette application. 11 faut aussi relâcher le

ventre par des lavements qui ne soient pas trop âcres, mais plutôt mé-
langés d’huile d’olive et de nature à détendre et à désagréger, sans pour
13 cela piquer par l’âcreté. Telle est, par exemple, la décoction passée de
guimauve, defenugrec, de figue, de son, de camomille, ainsi que l’huile
394 RUFIJS D’ÉPHÈSE.
Kai TO sXouov TO -)(jx^Guii-n\ivov •
£7rî Ss 'ïwv ^e^[ioiéowv 'ssdvu, koÙ

oî Trj$ 'mlia-dvr}? ^ (Jlstol poSi'vov Kcà yjxyLoup.ri\ov Koà xpoKCov

cbcov avyxslpLSvot^. IioLpïjyopov<Ji yàp xcà evKpctcTictv 'nsspiTîoiovcri l-i

lois TOTTOf?, Kcà -crpos TO zscSziv (popGVfisvoi k'jjXvovœiv éXhxearQai

5 T >7 SidQécjei Too? XiBiôjviCLÇ (jvvsyôjs. E/ Sè êm^svei Ta rrjç oSuvrjs, 15

HOLt 6 XtSos Svasxxpnosj epyou sttÏ tol IcryypôiepOL TÔîr ISoridrip.dTOûv'

TOiovTOv Sé écrit to ^ Tpdyov dïpLOL * Sel Sè avTo -^Ivyeiv xolacj$, xdt

fJiSTOL TO ypvyflva.i xoirleiv xcà crrjBeiVy xcà ovtù) StSovai to7s éypvcrt

Xi'Bov. Ka'f Tovs TeTliycts^ Sè ôpLOi'cos xpv^avTa xat xo^pai^ra SiSovm^. 16

1 0 Ae7 Sè ^ avTCûv XctpL^dvetv Ta z/lepd xdï tovs tsoSols, xdi ovtco Tsctp-

éyeiv TW TsdaypvTt, xiTW èv XooTpÿ» [)?]


év Trj tov ^i^v^pov Ss^ol-

(Àsvrj. KdXXiov Sè âv eis oîv6p.eXi v xovS7tov Xeidxj^s to ^orfBvp-OL. P/

M)) ovv xoLTa(ppovr}o-^5 ’


sait yàp îcryypàv. 18

1 Kai ô TJ75 'üsliaâviDS '/yXos AB. — Xeli:et t< A en marge. Rien ne manque.
- Cp. fragm. de Rufus dans Oribase, — ^ Goupyl propose T£T7<y as
: <5è ôfjtot'ciJs

5y/i. I, XIX, lo (fragm. n°43). — ^ tov ^r^pâvavTa x. k. — ® avxàv codd.;cor-


add. AB. — ^ xéThyas B en marge; rection de Goupyi.

extraite de cette dernière plante; pour les (tempéraments?) particulière-


ment chauds, la crème de ptisane (orge mondée), combinée avec (l’eau)

de rose, la camomille et des jaunes d’œufs. Ce lavement procure du calme 14

et rétablit un bon tempérament dans les parties (malades), et, administré

en vue d’agir sur l’affection , empêche les néphrétiques d’être continuelle-


ment en proie à leur mal. Si la douleur persiste et qu’on ait de la peine à 15

faire sortir la pierre, recourez à des moyens plus énergiques. Tel est le

sang de bouc; seulement il faut le bien dessécher, et, après l’avoir des-

séché, le broyer, le tamiser, et le donner ainsi préparé à ceux qui ont la

pierre. On dessèche de la même façon des cigales, on les pile, puis on les 16

fait prendre; ou du moins on détache leurs ailes et leurs pattes et on


les donne ainsi préparées au malade dans le bain (ou) dans le réservoir

réfrigérant. Ce sera encore mieux si l’on broie le médicament dans du 17

vin miellé ou du con(Utnni \ 11 faut en faire grand cas; il est énergique. 18

'
Sur le coiidilam au vin poivré, voir Oribase, CoU. mal. V, xxxui, 8. Cp. BoUsonaflc,
Notices et Extraits des mss. t. .\1 , p. ipo.
FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES. 395

l|-20
Tolvtol fxsv oûv d'iï'ka. Tœv Sè (TVvOéTCov dpicrlov êali toSs' vap-

d)(vos , 'SfSTrépscos àvà yo a!, kclgIols, ŒVpiyyos^ xocriov dvà yo

'21 j3', Sl^vSoLTOÇ SiSoV vvmos^ xoà 'üSpOû't. ^pCLarllKCûTOi'ïOV Sk xcà Œ(p6SpCt

ia-yvpSraTov sait iSorfdvpiot to Sioi tov Tpaysi'ov aiptoLTOs ovtco SiSo-

aevov' ^Tav àp^rjTai 'üirspxdlsiv v crloL^pulv, XoTrdSa xaiv^Vy

l3ûiXe sis avTrjv vScop xa) àTTO^saoVy Sais to ysôj^ss àTio^akelv, xa\

(T^^d^OLS TOV Tpdyov (3dXe tov oCip.OLTCs avTOv to ptéa-ov, œo'ls (xv'ts

TO 'STpMTOV ptJJTS TO VtrlspOV XcL^s'ïv, XOÙ SOLdCLS TSOLyrivCU ,


XOtTOtTepLS

sis XsnloLy [xovov év Trj XondSiy axeircLo-OLs Sk SixTvcp Xenlcj v oOévrj

dpoLia, sis vTTOu'Opiov Tonov tlOsti, wœIs vnb tov vXiov xcà tïjs crs- 10

Xsvï)s xctTctXdp.li SfjO CL t xaï ^npctvOrjvcti ,


xctXws Ç>vXaTlopsvos pv

jSpayrj ’
xoà Xstcoaots èiripsXœs sys èv Tffv^i'Si. Ka) siri Tris ’ypdasœs

Si%v xoyXidptov SV TsXrjpss psTa yXvxsos xprjTixov. Tooto psv


TOtovTÔv ècj'li * xcà vps7s ^s ovx SV oXiycp yipbvcjô Tr]v tovtov Tsslpav

siXtj(papsv. ïlpoŒïfxsi Sè dxpdiov sivou Tri inXixia tov aÇa^opsvov l

^ êlêov êi' vSûiTos vvKTOs A. — ^ 70V Tpdyov TOV (rÇ>a^6(jt,evov A.

!-20 Voilà pour les remèdes simples. Quant aux composés, le meilleur est
celui-ci : Nard en épi, poivre, une once de chacun; casse, roseau, cos-
j

tus, deux onces de chacun; faites prendre dans de l’eau la nuit et le ma-
21 tin. Ce remède est très-actif et tout à fait énergique lorsqu’on le prend
dans du sang de bouc de la manière suiv^ante : lorsque le raisin com-
'
inence à noircir, on met dans un plat neuf de l’eau que l’on y fait bouillir

I
^ jusqu’à ce qu’on en ait chassé toute la partie terreuse, puis, après avoir

I
égorgé un bouc, on y verse la partie moyenne de son sang en évitant
d’en prendre ni la première ni la dernière on le laisse se solidifier, ;

puis on le coupe en petits morceaux dans le plat, on recouvre celui-ci

d’un léger filet ou d’un linge perméable, puis on le met dans un endroit ^

exposé à l’air libre , de façon à ce qu’il reçoive les rayons du soleil et de


la lune, afin que son contenu se dessèche et qu’il se conserve bien sans
se liquéfier. On le broie ensuite avec soin et on le serre dans une boîte.
22 Lorsqu’on en a besoin, on en donne une cuillerée pleine dans du vin
23 sucré de Crète. Te! est ce médicament; pour notre part, ce n’est pas

,
24 d’hier que nous en avons éprouvé relTicacité. Il convient de choisir un

I
390 RUFUS D’ÉPHÈSE.
'zpctyov ’
sïrj S’ âv 6^ toiovtos 'asp) to 'ré'toip'iov sios. OJXAa Sè lou 25

pLapdOpov Seï 'UîpoiroipcL^d'kXsiv Tpdyw, e'jc*)^ioLs ydpiv^ dpic6(xov xe

Koà 'vœv T010V7MV. Éycü Sè (Xi'^OLS yiyyiGépecos rpcoyXiTiv KSKav- 20

p.évr)v, sis Tcts pieydXas oSvvaSy olSct ê^ovprjG-avTOL 'sroLpLfxeyéOri XiBov,

3 01; Siûiûpv-iptx» é^éco(ja * èSeiKvv Sè xo 'us'krjOos tmv TptrifxdTœv xo auv-

sœIos ê^ovprjÔèv avTu fxopiov. ToDxo xo (pdpp.ctxov jsxexà xoo 3-pu- Tt

ttIsiv Koà àvœSvvov écrit, xdi dXkovs ovk sa crwicrlaa-Sai XtOovs,

oSsv xdï Ssov KaXs'tTai.

87
ly . Koi^STtov vs(^pmxàv.

E/ Ss lÀn) sx^is xô aJfxa tov ipdyov, xéy^prjcro x&î Stà tov xov- 1

10 Siiou’ sysi Ss ovTù). '^apSodldyvos , (^ov ,(7 ap^iÇ>dyov , ^stIovixvs,

dcrdpov , \ 1 v 0 cr 7rsppi 0 v ,
'sssTpoo's'kivov ,
dvd yo a!, xoc/iov, (pvXXov^

‘ ô om. A fort. niel. — “F. supplend. paAaé’aôpou.

})Ouc dans la force de l’à<^e, c’est-à-dire àg-é de cpiatre ans environ. Il 25

faut avoir soin, avant qu’on le tue, de lui faire manger du fenouil, de

l’amomum et d’autres plantes de cette nature afin de donner une bonne


odeur (à son sang). Quant à moi, je sais qu’ayant fait un mélange de 26

gingembre et de myrrhe troglodytique torréfiée, pour combattre les

grandes douleurs, mon malade a essayé de rendre avec ses urines un


très-gros calcul c|ue j’ai extrait après f avoir divisé en le brisant; et le

morceau rendu avec l’urine fit voir f ensemble des diverses cassures. Ce 27

remède a le double avantage de désagréger la pierre sans douleurs et

d’empêcher qu’il ne s’en forme d’autres; aussi f appelle-t-on la main


de Dieu.

87

Ch. Xin. CONDITUM NÉPHRÉTIQUE.

Si VOUS n’avez pas de sang de bouc, c’est le cas d’employer le remède 1

au comliliim. Voici ce que c’est ; Nard en épi, valériane, sarxipliage

(probablement la saxifrage), béloine, asarum, graine de lin, persil sau-


FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES. 397

àvoL yo s% KO)(Xt(xpiov /SaXXe tov ^rjpi'on ?covS7tov, kou 'csivé’ioô

2 “crpo ù)poi$ dpialov. Spunisi Xi'ôovs xcà oLTzovpeia-Oou 'ssoieî, cbs

(Xï]X£Ti crvyycôpz'ïv c7viHcr1oL(j6ai 'klOovç.

88
th'. Ilepi dvcühvvôûv.

1 Tovtois xol) to7s byiolois tovtojv èv tolTs zJspKj'ldo’so'i xeyprj-

(rOai Kcà ^dûv Xi'Ocov êo-(prjvojpiévcov, ov xoltol tov Trjs Cysi'ois ypovov, 5

2 StoL rb fJttj Sv(7XpoL70vs yivsaOcu tov$ vedppGV?. E/ Sè èTrtpiévsi

è^vvrj, xoù (JLsyas xivSvvoç xaraËXrjOrjvou Svvapuv Ctto t£ tcüv

àypvTTviwv, xcà Tris ènipiovov oSvvrjs, epypv xa\ stt) tols dvTiSoTOvs

oacti (XSTOL To Tffapriyope7v xcà vnvov épLTTOtsîv eyovcri, xcà tol Xs-

TrlvvovTa xoà B-pvTrIsiv SvvdipLevct XiOovs, oïa. ècrViv rj ts ^l'Xœvos xai 10

>7 TSavaxeiot xaXovfxévri, xoà v B-rjpiaxr} p.rj 'üSaXcLioL oùcict xolO^ éavT^v,

vage une once de chacun costus feuille (de faux cannellier?) \ une j once
, ; ,

de chacun; versez une cuillerée de cette préparation réduite en poudre


2 sèche dans le conditum, et buvez une heure avant le déjeuner. 11 désa-

grégé les pierres, fait uriner, et il est constant qu’il empêche les calculs

de se reformer.
88
I

Ch. XIV. — Sur les calmants.


1 On doit employer ces moyens et d’autres semblables dans les crises

de souffrances et les calculs étant enclavés, mais non pendant le temps


2 de la santé, de peur de rendre les reins dyscrasiques. Mais, si la douleur
est persistante, et qu’il
y ait grand risque que la vigueur (du malade)
aille en décroissant, sous l’influence des insomnies et d’une souffrance
opiniâtre, il faut recourir et aux médicaments qui calment la douleur et

procurent le sommeil, et aux substances qui sont de nature à atténuer


et à désagréger les calculs; telles sont, par exemple, la (préparation)
de Philon^, celle qu’on nomme la panacée, la thériaque encore fraîche

*
J’ai ajouté fJiaXaSdOpoii en raison des propriétés diurétiques de ce simple. (Cp. Orib.
Coll. XV, I, i6.) Peut-être faut-il lire 'ZSevT£(pvXXov. La quintefeuille est prescrite plus
bas, frag. 89 , § 6.

Décrite dans les Euporistes d’Oribase, t. IV, p. i/ii; t. V, p. 79-?.


398 RUFUS D’ÉPHÈSE.
)7 fiejà Trjs Q>iXcüvos (juyvufxévr). ^éXTtov yctp èc/li 'Ssctp)iyoprj(Tai ts 3

xol) OLvaxaXea-dpevov 7)]v Svvapuv, ovtcos stt) iol laryypoTepa xoà

XiBovs S-pvTrletv Svvdpsva 'VsdXtv ipyefjOai.

89
le . Ilept (pXeëorofx/as.

Et Sè xa\ 'ZsXïjBos vTToXdË^ç eivai v (pXeypovrjv âpLct rij tov Xt'Bov 1

5 ê(x(ppd^ei, irjv (pXsGoToptav 'üsdiv'rws 'aapctXdpËave 'sspoTepov •


oünoj

yoLp oùx âv dpidpTpç '7Spocr(pspœv (SorfOrjpLa. X.otXda£rjü$ yàp ye- 2

vopi£vr]s xcà 'Tœv 'csôpwv dpaicoBévrcov, sTt fxdXXov Ta 'ZS’poa-Ç’epS-

fÀSvot l3ori6tffÀaTa to ïSiov èTTiSei^ovTat spyov. OlSa ptèv ovv xaï sv 3

(àovov tôjv yeypaptpévMv jSorjBïiuciTœv dpxeUv -srpo? reXeiav S-epa-

10 TTsiav TOV TsdÔovs* épLvrjfJLOvsvaa Sè Sia(p6pù)v, Sià to dTTOprfa-avTOL

évbsy éTépo) SwnBrjvou ypriactaBai. Aonrbv Sè xcà TSpbç to [xé- k

yeBos TŸjs v 6 (70 v xcà Trjv Svvotp.iv xoà tvv è'^iv tov xdpvovTOs è^ev-

employée seule ou mélangée avec la composition de Philon. Il est pré- 3

férable, en effet, de rétablir d’abord le calme et de faire revenir les

forces du malade avant de recourir derechef aux remèdes plus forts et

pouvant désagréger les calculs.

89

Clî. XV. Sun LA saig.nÉe [dans les affectioxs des reins].

Si vous avez lieu de croire qu’il y a pléthore ou inflammation en même I

temps qu’obstruction calculeuse administrez avant tout la saignée; car de


,

cette façon vous ne manquerez pas de soulager votre malade. Par la détente 2

qui se produira, et grâce au dégagement des pores, les remèdes appli-


qués manifesteront encore mieux leur action propre. J’ai reconnu qu’un 3

seul des médicaments décrits plus haut suffit pour la guérison radicale
de cette affection, et si j’en ai rapporté plusieurs, c’est parce que, faute de
pouvoir employer l’un, on pourra recourir à un autre, Il reste main- 4

tenant à découvrir, d’après la gravité de la maladie, d’après le degré de


FRAGMENTS EXTRAITS LTALEXANDRE DE TRALLES. 399

picrKSiv SK Tœv Sioi(p6p(x)v \y{ -tiroT’] ^ èaVi Svvoltov to KaroiXXtjAov.

5 Éi^ Sè tS twv iSoYjOrjpLaTcov rsXrfdsi^ rtvà p.èv B-pctvsiv tov$

TsyiBsvTOLS Xidovs, aXkovç’^ Sè yevvacrdoti 'csXsiovoLS 'iffapotcrKSVol-

lovŒi * T^v yàp 'ZSOttjTtKrjv ahictv av^ovcu tôjv XiBcov, SvaKpd-

70VS OtVTOVS KOLl TuVpCO^SlS Slà TCJV BsppiaiVOVTCOV ÂTTSpyalofXSVOl , CVS 5

6 svyepôûs érépovs bnlav SvvctcrBoti XiQovç. Ottcü? oùv {àv tovto ys'vono,

(jTTOvScL^etv yp^ (psvysiv Ta Tsdvv 3-ep|uà kou Spipcsa tcvv jSorjOrjpLd-

7CVV' si Sè àvdyKïj Tts avpi^fi dcTraÇ rj S)s tovtois ypvo-dpsvovy kol)

è'ïïnvypv'Tct tov ctkotïov, Ssi isdXiv d(pt(7lacrÔcti avTœv, kol) per), coç ol

zroXXo) Tsoiovcjt, KsyprjcrOcLi B-éXsiv olvto 7$ èv 7w t^s vysicLS yjpbvcv, 10

TffpoÇvXaKÎjs ydpiv, eVi to p-n crvvdyscrôcu TffOLyvTspoiv v 4>vy^porspav

vXï]v éniTïj^etoLv oûcrav 'nfpos tvv tmv XiBcvv ysvscnv, àXXd TOvvavTiov
ês7 aTTOvSd^Siv xot) sôxpacn'ûtv èpLiroisiv kol) to7s Xenluvovcnv dvsv tov

Tsdvv B-epptoLtvetv KsyprjciBon , Senrsp to b^upteXi kol) to d^i'avTov kol)

TO ^époL TOV éXetov dcr'KOLpdyov ^ kol) dypcocrlov^, kol) tj pt^a tov 15

^ t/ 'csot
^
addo. — ^ F. legend. deAAa. Je traduis d’après celte correction. — ^ F.
leg. dypwalzœ?.

i
force et la constitution du malade, quel remède correspond le mieux à

5 chaque cas. Dans la multitude des remèdes, certains ont pour effet de
briser les calculs déjà produits, et d’autres d’en produire de nouveaux,

augmentant la cause efficiente des calculs en portant chez le sujet la dys-

crasie et l’inflammation à cause de leurs propriétés échauffantes , de telle

0 façon que d’autres calculs pourront se cuire chez lui. Pour éviter cela, il

faut avoir soin de proscrire les remèdes très-échauffants et trop âcres; et,

si l’on ne peut se dispenser de les employer, après les avoir administrés


une fois ou deux et avoir obtenu l’effet qu’on en attendait, s’en abstenir
dès lors ,
loin d’imiter beaucoup de médecins qui ont l’habitude de s’en

servir dans l’état de santé à titre de préservatifs ,


pour empêcher l’accumu-
lation de matières trop épaisses ou trop froides qui favoriseraient la for-

mation des calculs; il faut, au contraire, s’appliquer à bien disposer le

tempérament et employer des remèdes atténuant sans trop écbauffer,


tels que l’oxymel, Radiante, le suc d’asperge de marais et de chiendent,
la racine du persil sauvage ,
le suc de l’érvngium ,
de la racine de quin-
400 RUFUS D’ÉPHÈSE.
(js'Xivov, Kcà rjpvyyiovy xai Trjs 'stsvtolÇvaXov pt%r]s, xcà tcv àpvo-

y\rJ)(j(jo\) Tris pi'ivs, net) twv (pvXkwv, xcà s'il ptaXXov tov xapirov,

xol) rœv èpe^lvOwv b Ço)/zo5, yXvxvcrt%is b xetpT^os, OLp.vySaXoi. AXXà 7

fxrjSè TOVTOis avvsycüs, dXXà tots {jlovov bre tis vivovoict crvvctyscjBai

5 'urapsiïi TüctyvTSpav vXrjv èv toÏs vs(ppois. Jliveiv Sk Se7 'srpb 'zsctar]? 8

TpoCpfjs svxpoLTOv' ovSèv yàp gvtcos àiiephlovs ipyct^eTcti xcà evxpd-

Tovs TOv$ veÇ>pov$, dûs SvvaaQai en iIxtsiv XlOovs * t<w yàp


To 'üSvpwSe? CLinojv Ctto 'irjç evxpacrlcts à'ïïocj^évvv'zcti. Aib xaXdis 9

'ZffoiovŒiv 01 'cSLvovTes xcà èv TM fxéacp Trjs Tpo(pi]s vSoltos 37 oïvov

10 "^l^VxOévTOS , ^ pOCTOLTOV V /«TOI»* TO yàp XOvStTOV TSCLVt\ TpSlTCp

TSOipouTelcjOai Ss7, Senrsp xcà to vSpoyapov^ xcà zscLvtcl tÀ ^là Tse-

'jrépscx)$. Kai ov fxovov Sè rà SpipLsa, àXXà xcà tmv èSe- 10

crptaTcov (pevyeiv Se7^ olov àXvxct, hpiov, crepu'SoLXiv, d)à crxXrjpà,

TffXotxovvTots f xcà ocra Sià yàXaxTos sy^i Ttjv crxsva,(7i'a.v, xcà avTO

15 TO ycàXoL xol) tov Tvpov. lictpatTeicrSojcTav Sè xa) tovs Tsàvu [léXaLvcts 11

tefeuille, de la racine du plantain et de ses feuilles et mieux encore celui

de son fruit, le bouillon aux pois chiches, le fruit de la pivoine, les

amandes. Du reste, il ne faut pas employer ces médicaments d’une façon 7

continue, mais alors seulement que l’on suppose trop abondante la

matière épaisse contenue dans les reins. Avant de prendre n’importe 8

quelle nourriture, il faut boire quelque chose de bien tempéré, car rien

ne contribue autant cà tenir les reins à l’abri de l’excès des humeurs et

dans une bonne disposition , à ce point qu’ils ne peuvent plus produire

de calculs, et, avec le temps, leur chaleur se consume sous l’influence


d’une disposition convenable. Aussi fait -on bien de boire, même en 9

prenant ses repas, de l’eau ou du vin rafraîchi, du vin aux roses ou à

la violette \ car il faut absolument interdire le conditmn, comme aussi

le mélange d’eau et de garum et généralement toutes les boissons poi-

vrées. On doit éviter non-seulement les substances acres , mais encore les 10

aliments incrassants ,
tels que les salaisons , le gâteau au miel et au sésame
les pâtes en fleur de farine, les œufs durs, la galette et tout ce qui est

préparé avec du lait, le lait lui-même et le fromage. On proscrira aussi 11

* Voir, sur CCS vins, Orihase, Coll. méd. V, xxxiii.


FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES. 401

I
Koà aCaltipovs tcjv oivcüv, kol) to êni ar1 pù)(jLvi}$ ?ca9evSeiv é)(^ov(7ï]5

\l2 z/lspoL 'zôôv yy]v'7)v



'csdvv ydp êKOspixcttvet ravrct tovs vs(Ç>povs. Kot\

TO '(œIoloScu eVî 'cso\v (pv'kctTledôcu Ss7, (ritovSd^eiv Sk [laXkov î? ki-


j

;13 veîaSou v JcaOe^ecrOai. ^svyeiv Ai Ss7 Koà ^paSvcriiiav koli to


i
|Liî) 'ürérlovTct ^ èaOlsiv, xa\ tov 'Zffo'kvv io-ixov xoti tcjv iyOvcov Ta

I
xrjTCüSyjf olov S-vvvov$, ‘ZSriXctfxvSoL? ^
crxofxGpovs, xs(p(xXovs xcà tol

14 balpaxo^sppiOLy 'ssX^v xievlov xcù èyivov. liwv Ai èyjvwv xoà avv-

sycos Agi Xa^x^olvstVy èdv êali Svvoltov * f/gTOt yàp tov eCxpaa/av
|l5 '&£pi7TOis7v xae to SiovprjTixov eyei. Acrlaxov Ai xa) xripvxiou cttïol-

|l0 VL(jûs Agi Xotfx^otvetv. Ta Ai 6o9pecL xaOoXov 'usoLpoLne^c-Oai , xcà tcov lO

j
xpsœv Ta Xnrotpà xot) tcjv opvécov * Ô(JLOi'ojs xa) tmv év XlpLvi^ SiatTOt)-

i:7 (xévœv avveyœs èaSieiv, Hpoa'(p£péaOœa-av Ai xa) yrjvwv Ta dxpa

\
xa) 7ù)v crlpovOi'cov Ta Xnrapày yXcjpoiis 'Ufvpyhaç xa) Ta oyioia,

8 Tcûv Ai OTVWpôJv éa-di£TCü(7av xa) tcov cnxvcov Ty)v êvTspicovrjv TffpcoTrjv

9 pLaXiala, xa) 'cssTrévcov. ’^ijxa Ai Çnpà xa) yXwpà TSpocrCpepéaôciJCTav,


F. legend. 'rsz(pdévxa.

les vins noirs et âpres; on défendra au malade de coucher sur un lit

2 garni de plume d’oie. Tout cela échauffe les reins. li faut se garder de
3 rester longtemps debout, et avoir soin de se mouvoir ou d’être assis. On
! évitera encore de prendre des aliments trop longs à passer, ou de manger
quand on ne digère pas, ainsi que les saucisses en trop grande quantité et,

parmi les poissons , ceux de grosse taille ,


tels que le thon ,
la pélamyde , le

p, maquereau, le muge, les crustacés, à l’exception des petits coquillages et

|l
4 des oursins. Quant à ces derniers, on en mangera d’une façon continue,
si c’est possible, car, outre qu’ils entretiennent (les reins) en bonne dispo-
5 sition, c’est de plus un diurétique. On mangera rarement du homard et

G du buccin. 11 faut interdire absolument les huîtres ,


ainsi que la viande
i

I de boucherie et la chair d’oiseau quand elles sont grasses ; il ne faudra


î
pas non plus manger continuellement de la chair des animaux qui vivent
,7 dans les étangs. On fera manger les membres de l’oie, les parties

grasses de l’autruche, les oiseaux verts qui perchent dans les tours,

8 et d’autres semblables. En fait de végétaux, on mangera la courge, prin-

\
.9 cipalement la moelle, et les pastèques h On admettra aussi les ligues

'
On a trarhiil ici 'SJ'£7roi'£ç comme l’a fait M. Dareraberg (Ocibase, Coll. méd. t. ï,p. 4-).
^02 nUFUS D’ÉPHÈSE.
Kou (jloLÇvXtjv, Koù (ÀïjXa, xct) poSoLKiva, xa) dTTtSiot, fÀtjT£ 'zrroAXà,

(Xv't£ (TVVe^ÔüS.

To(7avTa ^ xaSoAov xoà koliol ixépos elpriaBw croi xol-tol yLsOoSov 20

5 êTnalrjp-Ovixvv êxreOévTa. t^TreiSotv Sè xcti iives t6jv dpycuoiépwv 21

xcà TCüv Ta (pvatxd -crépi dvTiTzaOsicts ypaypdvTôov é^sOevTo riva xai

T0V5 ‘nSrj TS^OévTas iTTCtyysXkôpLeva punlsiv -srapa^ofw? Xi'ôovs, xat

Tov XoiTïov (JLïjx£Ti 7Ut£<j6ou (jvyycopelv, dvctyxctiov èvopuŒo. xoà

TOVTCüv èxQéddcu Tivdy xoà' (xdXicrl et Sid tovs (piXapeTOüs é'vsxa tov

10 (TÔJcrctt dvOpoôTZOv, xcà SvvrjBvvoLi vixrjacti tsclBos. KaXoi^ y dp vixdv 22

xoà TSCLCTYj (xrjyctv^ ^oriBeïv.

Err èk xcà b ^qiotoltos T oiXri vos (jlïjSs vopu'a-as shoti ids èircp- 23

Sds, SX TOV zroXXov ypovov xoà tvs ptoexpas zrsi'pas, evps pLsyctXws

SvvolctBou clvtcls. Kxvœov ovv avTOv XéyovTos êv fi -srepi tvs xolB' 2 -i

^ Cet alinéa, les suivants et tout le fragment 90 manquent dans la traduction

latine de Torino.

sèches et les ligues vertes , le raisin, les pommes, les brugnons, les

poires (?) ,
mais ni en grande quantité, ni d’une façon continue.
Voilà en détail tout ce que j’avais à vous exposer suivant la méthode 20
scientifique. Mais, comme quelques-uns de nos devanciers et de ceux qui 21

ont décrit les faits physiques relatifs à l’antipathie ^


ont exposé certains

remèdes présentés comme de nature à balayer des calculs déjà formés et à

empêcher qu’il ne s’ en forme d’autres, j’ai pensé qu’il était nécessaire de

faire connaître à mon tour quelques-uns de ces remèdes , et surtout pour le

profit des amis de la vertu , afin qu’ils puissent sauver les hommes et vaincre
le mal. Il est beau de vaincre et de guérir, par quelque moyen que ce soit. 22

Ce n’est pas tout^ le très-divin Galien, après avoir pensé que les 23

enchantements n’étaient pas (efficaces), a trouvé, à la suite dun grand


laps de temps et d’une expérimentation prolongée, qu’ils avaient beau-
coup de puissance. Écoutez plutôt ce qu’il dit dans son traité sur la mé- 24

*
Probablement le traitement par les remèdes d’une action inverse des causes de la ma-
ladie , ce qui est, en eOet , le principe curatif de l’école dite méthodique.
’ Ceci n’est certainement pas de Rufus; car Rulus est antérieur à Galien,
,
FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES. 403

Ôixvpov ioLTpiKïj? ê^éOsTO 'nrpotyp.oLTSicts '


eyei Sè ovtcos ’
'r^Èvioi

j
yovv oïovTat toT? tcüv ypotôjv (xvÔois sloiHevai Ta? STry^às, Sa-
7rep KOLyo) p-éypt 'Sfo'kXoïj
'
tm xpôvcj) <5^ iJtto êvapy^s (paivo-

6 (Jiévcov è7rei(76r]v eivcti Svvap.iv èv aviaU. Ètt/ ts yàp 'rœv vtto aKop-

\1 ttIov >zs\r)yévT(j)v êTreipdOriv ù)(ps\eia$. OvSèv Sè ^tIov Kan) tcov 5

èpTrayévTCüv oalôûv èv Tfi (pdpvyyt St’ STTtjjSrjs evôvs dvanivopévœv.


I

js Ka) TffoXXà yevvaïa xaO^ è'Kaalov slcrt, Ka\ èircpSa) Tvyyavov(rai tov
(TKOTIOV. 5?
j

I9 E/ ovv Ka\ b S-siOTaTOs TaXvvbs papTvpsT, xa\ âXXoi 'ZUoXXo)

j
rœv 'ssaXaiœvy t/ xœXvsi Kat vpd$ âivsp syvcopev èv 'uielpais, xa\ ocra 10

I
V7TO (piXcüv yvijŒiGûv, TavTa èK^écrOai vpïv;

I
90
I
iç'. ^V(TlKà.
I

I IloXXà pèv oùv elai xa) aXXa, ovSèv Sè ovtcüs co$ b èx ^ov xv-

5 decine au temps d’Homère ^ Il s’exprime ainsi : « Quelques-uns s’imaginent


que les enchantements ressemblent à des contes de vieilles femmes ;

moi-même je l’ai cru longtemps ;


puis ,
en mûrissant ,
convaincu par des
faits d’une évidence éclatante ,
j’ai reconnu qu’ils possédaient une vertu.
16 Dans le cas de la blessure causée par un scorpion, j’ai fait l’épreuve de

7 leur utilité. J’en dirai autant du cas où des os s’arrêtent dans le pharynx,

18 ils sont rejetés aussitôt après une incantation. Je pourrais citer encore
t beaucoup de détails importants où les enchantements sont suivis de
succès. »

p
9 Si donc le très-divin Galien porte ce témoignage et avec lui un grand

1
nombre d’autres anciens, qu’est-ce qui nous empêche d’exposer les faits

que nous avons acquis par notre propre expérience ou par l’autorité de
t nos amis ? /

90
Cb. XVI. — Remèdes naturels.
1 II
y a encore beaucoup d’autres (remèdes), mais aucun n’égale l’an-


Fragment rapporté dans les Œuvres de Galien, éd. de Paris, t.X, p. ÔyS. Cp. dans
Fabric, Gr. éd. 1708, t. III, p. 535 [Galeni scripta , n° lôg), De incantatione etc.
hOli aUFÜS D’ÉPHÈSE.
Tvpiov ^aAXOv SaxivAios '
iysi Sè gvtgj' n^vaixa. Kol^Ùv ^aXxov 2

ixavGV^ V xvTTpivov, 'ssvp] To (Tvvo'kov fXi) cvvoyiiXrjcrcLV'ia to èv

ainw T(W psTaWo) tov yotXxov evpt<Tx6fjievov 'sroi'rjo-ov ysvéaOou d)s

\p)j(p/Say wcris (pavrjvat èv ^ax^v'klù)' xcà yXv^ct$ èn^ avTris Xsovtol

5 xoLi c', xa\ ddlépay xvxXco tovtov ypa-^ov to ovofia toîj 3-»;p/ou,

xoi] èyxXeiWoLS SaxTvXiSi'cv, (popet zsapoi tçü ptxpœ icnpix^p

SaxTvXœ. n

91

llept (pXeyixovŸjs rÿ? èv v£<ppots.

Oti fxèv V (pXeypovt) Œvvlala.'iai xotOoXov 'usXrjSos vXrjs éTrtppsva-oiv 1

èv TOi$ [ÂOpi'oiÇj xoi [laXiala to7s aoLpxcoSsariVy anctaiv œpLoXoyniou.

10 Kai XP^ TOVTO £7Ti<7ltjp6vù)s axoTTSiv ‘


apa to èitippevdOLv t^ 'ZsXrjSeï 2

^ Ita AC; vixavôv B Ed. — Nota de hune restituant. » Nous renouvelons l’ap-
Goupyl Vox utraque, meo judicio, a
: « pel du savant médecin helléniste, c;i
descriptore perversa est. Hoc autem sig- l’appliquant à tout le morceau,
nificare voluimus ut viri docti locum

neau de cuivre chypriote. Voici la citation : « Remèdes naturels, ün prend 2

un morceau de cuivre d’une grosseur sulTisante, qui n’ait pas encore

été soumis au feu; la (portion) de bronze que l’on trouve dans le mi-

nerai, vous la ferez réduire aux proportions d’une petite pierre, de façon

qu’elle se voie dans un anneau, et vous y graverez la figure d’un lion, ,

de la lune, et d’une étoile; vous y tracerez en exergue le nom du susdit i

animal, et, après l’avoir montée sur un anneau d’or, vous porterez celui-
ci au petit doigt médical ‘. *

91 .

Ch. XVII. — Inflammation des reins.

Que l’inflammation consiste généralement dans une surabondance de 1

matière qui se répand dans les (diverses) parties (du corps) et surtout

dans les parties charnues, c’est un fait universellement admis. Il s’agit 2

*
Nous hasardons cette expression sous les plus expresses réserves.
I

TTCïGrur.iN JliXllLUl^ D ijxi â.

(jl6v(*) Xv7re7, v 'zsoiô'vri'zi {J.6 vy} , ^ tm crvvafjtCpOTSpw ;


'zsXrjQei (àsv, cos

GTOLv avTO )(^pt](Tlbv vTcdpypv 70 oiJp.a, Sià pirjSèv dXXo v TurXrlOovs

I
OLV70 povov 7ï]v s(ÀÇ>poi^iv êpydcTïjTai Koà SioLTelvY^ TS xoà eh
j
èiralp^ 70 (xopiov; ïlot67r]Ti Sè d)ç 07ccv fjiêv oXiyov vTidpyri

ypXœSes xai dyav Spipiù , ^ TffOLyv ko.) yXtaypoVy 37 yscoSes kolÏ pis- 5

i3 XayyoXiKGV ’
Éàr Sè kol\ tsoXv vTidipyr} 70 èmppevcroiv kou kolko-

yypLOVy crvpëai'vet 7r]viKav70L xa7oc, d(x(p67Spot Xv7re7cr6oti 70 ptopiov,

Kcà Siût7Siv6(X£vov V7T0 70V TjsXrjQovs , xot) dviojpsvov vTio 7rjs oyXovcrrjs

aV7M 7S0lÔ7r]70S. ^KOT^elv OVV Se7 7S07epOV oXoV 70V <7(j0pLOL70S

:
êntppeî, v oltto 7ivos vTrepHeipiévov pioptov, oiov a-7:\r]vos, v ï)7ra.7os, 10

37 dXkov pLoplov * pLeyi'alrj


y dp èx 70V70V ylve70Li SiaCpopd 7rj$ Sspa-
i5 ireloLÇ. E/ ydp bXov 70 (JwpLCt (pa:voi70 TisXriOœpixov, bXov Se7 zspo-

voe7crSau 7Sp67epov, eha 70v piepovs * el pisv alpia TsXeovct^ov (pavetrj ,

I Sià (Ç>Xe^07opi'as * si Sè xoDcoyvpLiot 71 s, Siè. xaQdpçrews 7yjs 70v xpct-

0 70VV70L xcnOaipeiv SvvctpLSvr]?. lioiov Sè 7nv xdOapaiv, TSpo- 15

maintenant d’envisager scientifiquement cette question : Est-ce c|ue la

substance ainsi répandue incommode par sa quantité seule , ou par sa

j
seule qualité, ou enfin par l’une et l’autre tout ensemble? Par sa quan-
tité seule, lorsque, le sang étant bon par lui-meme, ce n’est pas par une
autre cause cjue par sa surabondance qu’il occasionne de l’engorgement,

qu il distend et soulève la partie affectée ? Par sa qualité seule , comme


!!
y lorsqu’il est quelque peu bilieux, trop âcre, épais et visqueux ou terreux
||3 et atrabilaire ? Si la substance répandue est cà la fois et surabondante

I et cacochyme, il arrive alors que la partie malade l’est à un double


titre: elle est distendue par suite de cette surabondance et lésée en
I

iKi raison de la qualité nuisible qui l’afilige. 11 faut donc examiner si celte

matière prend sa source dans tout le corps ou si elle provient de quelque


||

partie située au-dessus du rein, telle que la rate, le foie, etc. ;


carde cette

l.]5 question de provenance dépend la diversité du traitement. Si le corps est

if tout entier envahi par la pléthore, il faut d’abord s’occuper de son


l|; ensemble, puis de chacjue partie. y a bien évidemment surabondance
S’il

!'
de sang, pratiquez une saignée; s’il y a cacochymie, administrez une
[i G purgation qui enlève l’humeur prédominante. Faites précéder la pur-

:J

i
406 RUFÜS D’ÉPHÈSE.
Sianrfa-as avTov âa(paXù)s xoà svXvtov 'srpoxonacrxevdta-ois 7^ ts

'ZsliddvYi ,
KOLi î^Ouai, xa) ivTv^ois, xoà 'sdat loîs vypaiveiv xa\

êTTixtpvdv SvvoLpiévois. E/ Sè 'ssayjj d'n xoà (jiYjSèv syov Spip.v, tous 7

Sà o^vpiéXnos Tpo(pa7s xoà 0L7T0^ép.cL(7i toÎs Xsnivvsiv xoà ts{àvsiv

5 Suvctpiévois. AXX’ STTStSàv œs èiii to 'ZüoXv tol tsplvovtol xol\ SolxvojSïj 8

VTTctpysi, xoà TSapo^vvei tol (pXeypLOLivovTa fxépia, (JTrovSoL^eiv Ssi

TSavToiois eTïiXéyecjOai ocjol to dSrjxTOv E/cr} pèv ovv xoà dXXoL 9

Xs7t1vv£iv SvvctfJLSvay pirjSèv Spipv piriSè dvioLpov xsxTi]^évoL, âXX*

OvSèv OVTOôS TO vSoipès {JLsXl'xpOLTOV. OvTOûS OVV TffpoXsTrlvVOLS TOL 10

10 Tffaysot, î? èTiixepdaoLS tol Spipiéa, tots tôjv Xvttovvtoov Tsoiei t^v

xdBapcnVy sî (patvoiTO croi xoltol to (jvvau(p6T£pov Xvorovv^, xoà uv

SvvoLaOou (JLovrjv Trjv Svvapuv sis to TSSpiysvécjOou Trjs xaxoyypu'as

^svystv yoip Ss7 tolvtol tsclvtol (pXsypictcvsiv ^vvoLfxsvoL xa) xctBctipsiv, U


xol) fJiOLXialot SV Trj dpyri , sti dozéiélcov ovtcov tcov yvpLÔjv, xoà ttjs

15 (pXsypLOvrjs to ^sov eypva-rjs, dXX^ ovSèv ovroos cos Tût Tffsp) vs(ppoùs

^
Sic AB. crvvafiÇ). }.VTîoOra naLaw XvT:ovv7a Hat C.

galion d’un régime sOr et rendez le corps bien bbre au moyen de pti-

sane, de poisson, de chicorée et de tous ingrédients de nature cà bmnecter


et à mélanger. Si la matière est épaisse sans avoir aucune âcreté , traitez 7

par une alimentation à l’oxymel et par des décoctions atténuantes et

dissolvantes. Mais , comme les dissolvants sont presque toujours mordi- 8

cants , et qu’ils causent un picotement sur les parties enflammées ,


il faut

avoir soin de choisir les médicaments exempts de propriétés mordicantes.

y a certes plusieurs atténuants qui n’ont rien d’âcre ni de nuisible;


Il 9

mais rien n’égale, à cet égard, le mélicrat mélangé d’eau. Après avoir 10

ainsi atténué préalablement les parties épaisses et tempéré les parties


acres, vous en venez à la purgation, si vous trouvez que le malade a

une double alîection [


5 c. pléthore et humeurs âcres] et qu’une action
unique ne peut vaincre la cacochymie. Car il faut éviter tels remèdes 1

pouvant enflammer en même temps que purger, surtout au début du


traitement, les humeurs étant encore incuites et î’inflammalion pro-
duisant partout du feu , mais nulle part autant qu’aax reins et dans la
FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES. 407

2 Koà Kvahv. As^ovTai yàp Tct TffspnlûôfÀaTot éroip-œs sis oLVTà piàXXoVy

V Si(x(pope7Ta{ ti avrcov^ èàv p.rj 'srevf/r? avTOV rov (pXsypiatvovTOs

3 HûLi 'zsdcjïis T^s v\r)s evpsôfj yivopévY], Oîjtcô ptèv nâv 'utoaXt) koÙ

I
xctKÔyvfiLOS (TOI V vXri (paivonOy 'urpotTleiv Ssï ‘
si Sè pirj (pai'vonro

j
(TOI 'üSoXXrj Tis ova-OL v vXr] kcS* oXov to (T&}f/ay àXXd {âSXXov oXi'yïj

I xa\ Spip-sTcx, xct] Zéov(7(Xy.(psvysiv Sst^ tol SiovprjriKà, xdiv dSi\l/oc jfy

(4 xai TO pLsXtxpaTOv, xsy^prjaÔai Sè piôiXXov svxpdiTO) zsXslovi. Ka} y dp

|
5 TO Spipiv dfxËXvvst, xdï to ^cixvcijSes à'no’ïïXvvsi, Oiisp ST^ipévov Trjv


TS S-sppLOTijTa sTuaivoLTai, xcà TO SoLKvsiv xa\ bSvvrjv êpLirotsT r? Sè

j
p,VTt]s î; XvTTOvaa, ov Ssi (poGe7(r6ûu tïiv tsXsIovol TSpoa(^opdv tou

1
0 TüOpiaTOs. Kai ydp tovto ttXsov ù)Ç>£Xei Tds êx SpipiVTrjTOS yivo-

I
piévcts (pXsypLOvds '
Tds ydp^ Sid TsXrjOos vXrjs yivoptevots Ta Siovptj-

j
7 Tixd Tsdvu ovx d)(p£Xs7, ^vvsCpsXxovTai ydp xoà dXXnv vXrjv TSdyy-

^ Note (le Goupyl : «Asteriscum lioc valus.» Addilion de AC : èeï to f/eA<-


loco induxinius, ut qui sine causa hic npaTov nal xà êiovpr]TiKà. Fort. niel. —
adpositus sit : iccus enim non depra- ^ F. legend. êè.

12 vessie. En efl'et, ces parties reçoivent en soi les superfluités plutôt qu’elles

ne les laissent se dissiper, à moins que la cuisson de l’humeur inflam-


1 3 matoire et de toute la matière ne se soit clTectuée. En conséquence , si la

matière vous apparaît et surabondante et cacochyme ,


il faut donner du
mélicrat et des diurétiques ,
tandis que ,
si vous ne la trouvez pas sura-
I

I bondante par tout le corps mais plutôt en petite quantité, âcre et brû-
P laiite, il faut vous abstenir des diurétiques, même désaltérants, ainsi que

I
du mélicrat, et employer de préférence une boisson tempérée prise en
|14 grande quantité. En efl'et, elle affaiblit l’àcreté (des humeurs) et en-

15 traîne ce quelles ont de mordicant. C’est ce mordicant qui, se fixant,

attire à soi la chaleur et cause une mordication et douleur; or la dou-


leur est fort capable d’augmenter la fluxion sur les parties malades, à ce
point que ,
si l’àcreté est accompagnée de souffrance , il ne faut pas craindre
If) de donner trop à boire. C’est ce
qu’il
y a de meilleur pour guérir les
inflammations causées par les humeurs âcres; quant à celles qui ont
pour cause la surabondance de matière, les boissons diurétiques sont
17 loin de les guérir. Elles attirent une nouvelle quantité de matière exces-
408 RUFUS D’ÉPHÈSE.
TépOLv afxot to7s ovpois eh rà isreTiovOoTOL, rizis ov’x^ evptdKovaa
Sié^oSov, èv œij'TO^s é(À(xévsi toT? '!sdi(7)(ov(7i.

92
irj' Ilspt ^O7j0ï)^dTù)v TOTtixœv.

È^codsv fxèv SeT 'Zffpoo‘(pépeiv, eî piev ypXwSes eïrj to t>)v (p\ey- l

povvv êpya^Spsvov, Ta ypvy^etv Svvctpeva, xa) paXialct èv 'tous dp-

5 Keova-ïjs STt tvs (^Xeypovvs. IloXXà ovv eîcnv tovto zsoie7v 2

Svvapeva, dXX^ ovSèv bvTCOs œs v KvpoûTn r) XapËavovo-ot poSi'vov,

Kcà jSpay^éos o^ovs, xa) 'ssoXvyévov yvXov 37 dvSpctyyr]ç, Éi; Se tolïs 3

dvût^acTeai xcà 'lôov SioiCpop-n'vixœv ti Se7 'urpoo'Cpépeiv, oïov yapaipri-

Xovy V Tœv veapcjv aleaTcov 37 rijs Sià yvXov^ 'Sjapaxprjs

10 yevopévYjSy xoà tôjv ht 'csXéov Sia,(^ope7v SvvoLpévoov,

E/ Sè 'uîOLyv'zépct (palvoi^ô croi 37 t))v (pXeypovriv èpyct(Tctpévr) 4

* F. legend. èiayi'kov. J’ai traduit d’après cette correction.

sivement épaisse, en même temps cjue les urines, clans les parties afléc-
tées, matière qui, ne trouvant pas de passage pour s’écouler, y séjourne.

92
— Remèdes
Ch, xviii. topiques.

11 faut appliquer extérieurement, — s’il


y a de la bile dans riiuineur 1

qui produit l’inlîammation ,


— les remèdes réfrigérants ,
surtout au

début et lorsque l’inflammation est encore bouillonnante. -Il est un grand


nombre de remèdes pouvant réussir pour cet objet, mais aucun n’agit

aussi heureusement que le cérat composé (d’huile) de rose, d’un peu de


vinaigre, de jus de polygonum et de pourpier. Dans la période d’augment, 3

il faut administrer les médicaments qui favorisent la jierspiration ,


telle

que la camomille ou des graisses encore fraîches, nu enlin, durant la

période de décroissance qui survient bientôt grâce à la décoction admi-


nistrée, des remèdes poussant encore davantage à la perspiration.

Maintenant ,
si vous voyez que la matière occasionnant l’inflammation 4
FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES. 409

vXt] f
(^oïjôeTv loU olS)ik7Ws XsttIvvovœi ,
xa\ s^œdev tw t£ )(jxijlou~

(xri^Cf), Ka) KCLvrïïXda^aai Sià KpiQivov xcci ’Xivoa-Trépp.ov é'^r]$év7ù}v

eh Tû ^e'fJLOL Tov •)(jxpLOLiyLïi'kov kol\ pLsXtXcoTGüv, dyl^ivOiov, Kcù àXdai'as,

5 KO,) oXiyovt é^rip^aios, To Sè £7t} 'csoXv 'csvptdv 'zsapanov, dXXà

0 'CSpoLViépa rfi S-sppLa<n'(x xéyprj(70. ÙaTiep ovv to stt) tsoXv S-epfza/- 5


j

veiv Seî TSctpaiTe'ia-Oou Sid to p.r) eh zsvov pieTaËXriOrjvoLt t^v êv Trj

(pXeypiOvri Tffepteypixévrjv vXrjVy ovtcj kcÙ Toh ^vypvaiv èirl tsoXv

K a) TSoXXaKiç Tayiala crKXrjpovvTai tcov ve(ppô)v ai (pXeypLOvai.

7 Ilaî^Ta oCv Ta dxpa (peuyeiv Se7 êir) TsdvTwv, [laXiala Se en) ve(ppô)v

U èypvTWv ÇfXeypLOvrjv. AovTpo7s ptèv 'z:rp)v Kevôjcrai to TsXrjÔos ov Se7 lü

anovSd^eiv * Keyprjcrdat Sè //£t« Tinv tov oXov zspovoiavy Ka) XovTpo7s


j

èKSepp.aivov(Jiv d(r(paX6js dv tis yjprîcraiTO.

93
iB' Ilepi (pXeypovr\s ve(ppMV eh tsvov peTa^aXXoijarjs.

1 T^v J'è (pXeypLOVT^v {xéXXovcrav eh tsvov p.eTa^dXXeaOai ,


Siayt-
I
-T- r -: — - -

I
soit trop épaisse ,
il faudra traiter par des atténuants non mordicants , et

j
extérieurement par la camomille par des cataplasmes d’orge et de graine
,

i
de lin cuits dans une décoction de camomille et de mélilot, d’absinthe et
I

5 de guimauve en petite quantité. Proscrivez les fortes transpirations à

6 l’étuve, mais procurez au malade une chaleur plus douce. De même


, donc qu’il faut interdire les moyens trop violents de donner de la cha-

leur, parce qu’ils empêchent la matière contenue dans l’inflammation de


n se convertir en humeur purulente de même ,
aussi les réfrigérants trop
'
actifs et administrés trop fréquemment ont pour effet de durcir très-

7 promptement les inflammations des reins. Il faut donc, dans tous les cas,

éviter les extrêmes, mais surtout dans celui de T’inflammation des reins.
1
i8 On doit avoir soin de ne pas faire prendre de bains avant la déplétion
de la pléthore, mais de n’y recourir qu’ après avoir veillé à l’état général,
et encore n’emploiera-t-on avec sécurité que des bains chauds.

03
Ch. XIX. De 1,’IVFLAMMATION DES REI^S QUI ABOUTIT
À LA SUPPURATION.

1 Quant cà finflammation qui est sur le point de se convertir en humeur


410 RUFÜS D’ÉPHÈSE.
vwŒKZ 'uspoTSpov SK Tov , (xyjSspiiccs 'nrpo(poLaeco5 yivop.évris, 'usvpeTGvs

rj 'Zireptypu^sis tivols àXoyovs èiuylvecrOcti, Kcà àTOLKTOVS. Ilepi yàp 2

Tas yevéasts tou tsvov oï tsovoi kou oi 'srupeTot au/a^aivoucri fxaXXov tj


yf

yevvù)(jL£vou. EvrefTa de zrpos tovto dvaKAtvofxsvov avTov sis to vyiaî- 3

5 vov p.épos £K TOU TSeiTovOoTOS (Papous TSoXXov fidXXov avTov aîaOct-


vscrOai XsysiVy v 'zn'po tou sis (XTroarlaaiv dpyecjOai Tr)v (pXeypLovrfv.

KoITCV Sè HOl) £1 TSÜOV (pctv£l'rj


, p.y) 0LXXcty 6 Q£V OLVTO èKKpiv£(jSoU V 7T 0 - k

XclËtjs, £i piv é?c TÔôv v£(ppôjv. Kai yàp 7j 'zypoXa^ova-a oSvvrj xcà >; 5

TOU jSdpovs crvvcttddïicrts dxpiG)] tïjv SiOLyvcoa-iv xoù dvap.(pi'^oXov

10 sy^£i^ d 7roS£i'xvua-iv ôfxoï'ojs. ÉTrez^») Sè xoà ê^dXXcjv tÔtcwv tsX£iqv(jùv 6

èxxp[v£Tai Tsvov, â'ïïavToi croi aaCpâis êxTiOripLt Ta cTï]fX£7a, ù>v

Svvri(7£Tai Tis auTO xaTaXaË£Îv, 6)v èxxpiv£Tai tottcjJv to tsvov,

£LT£ dlïo V£(ppd;Vy £ÎT£ duO XVCrl£Ct)5 V OVprjTlXÔJV 'ZSOpOlVy V }Coà dlTO

TOU TffV£V(X 0 V 0 Sy V dXXoV TtVOS (xopi'ou, £ÏT£ dvaTTV£U(j1 lxd)V )? 3-p£7r7i-

I5 xôjv ’
xaï yàp £i ŒTiaviœSy dXX^ op.œs £0 auTÔJv èxxpiv£Tai tsuov.

^ ê)(£iv Ed. Gorrigo.

purulente, vous la diagnostiquerez d’abord d’après ce fait qu’il survien-

drai! , sans aucune cause préalable des fièvres ou des frissons sans raison
,

et irréguliers. En effet, c’est auv approches de la formation du pus que 2

surviennent les douleurs et les lièvres, bien plus qu’après cette foraiation.
Un second signe est que le malade, étant couché sur le côté sain, dit 3

ressentir, du fait de la partie malade une pesanteur beaucoup plus grande


,

qu’avant que l’inflammation tournât en suppuration. Enfin, si le pus se l\

montre, ne supposez pas qu’il puisse s’échapper d’un autre endroit que
des reins. En effet, la douleur qui précède et la sensation de pesanteur â

(éprouvée par le malade) donnent un diagnostic positif même temps


en
qu’une démonstration non équivoque. Maintenant, comme le pus peut t»

encore provenir de plusieurs autres endroits, je vais vous dire tous les

signes auxquels vous pourrez reconnaître d’où provient cette luuneur,


soit des reins, ou de la vessie, ou des voies urinaires, ou encore du
poumon, etc., soit des organes de la respiration ou de ceux de la nu-

trition; car, si cette provenance est rare, elle ii’en est pas moins réelle.
FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES. 411

7 Avcûdev (Àsv Gùv '10 'zsvov (pspofxevov evpi'aKSTai 'zn^dv'vœs (tvv

8 tou ovpov dvapLSfÀiypiévov âKpi^cos. E/ Sè sk tôjv kcLtcoOsv

;
sKKpivono, xaï tïjv vizoaloLaiv v(pi<jlcLvovcroLv evpriaeis èv t&î 'usvO-

9 p.évi àalSos (jlS.XXov. E/ Sè sk tôov pLéacov (xspcjv (pépono, (xsa-rj

xoà V 70 V 7SVOV evpio‘Ke 70U y xcà ovk dxpt^cos dvoLfxepu'yp.évv^ 5


'

i
10 npoo'ep^e Sè xcâ toT? dvapiep.iyp.évoi$ xolï èyi(pepop.évoi 5 èv ovpois

1 1 7sdv7Ct)s ydp p.r]vvQV(ii aoi 70v tsst^ovBotol 707sov. E/ plv ydp èx 7 ï]$
xvarlecos, svprjosts èp.(p£p6p.svoL (xopia 7ffa7a.XcoSîi '
al Sè a-OLpxojSïj,

'

12 diro 7ÙJV ve(ppâ)v. Aoitiov Sa xcà in iSid^ovcra bSvvri xoà Ta TSporiyv-

<70L(xava xoà 7ffdv7a 7 ol cjvvaSpavov7a xoà 7ov totto^ 70v 7saTT0vB67cx, 1

xoà 7 ï)v SidBaaiv SriXcocrai, xoà (pavapdv TSoiinuai Tsdvv.

94

k' Ns^pmKÔi» ^yjpiov Tspos Zvaovpiov xcù XidicLdiv.

1 AXBoliols (TTiapiioLy Xivo(77tap{ioL dvd fo xviSrjs (JirapyLOL, yp. ç,


i

I
7 Donc cette humeur, lorsqu’elle descend des parties supérieures, se ren-
8 contre toujours mélangée complètement avec de l’urine. Si elle vient des

I
parties inférieures, vous la trouverez plutôt à l’état de dépôt au fond
j
9 du vase de nuit. Si elle prend sa source dans les parties intermédiaires

10 le mélange de l’humeur [avec l’urine ] est médiocre et incomplet. Ohser-


**
vez aussi avec soin les matières contenues dans les urines et mélangées
avec elles : elles vous feront toujours reconnaître le siège de l’aflection

11 morbide. Si le mal est dans la vessie, ces matières auront l’aspect de

12 pellicules; sont-elles charnues? il est dans les reins. Au surplus, la dou-


leur locale, les faits avant-coureurs et concomitants feront reconnaître le

point affecté et la diathèse d’une façon tout à fait manifeste.

94

Ch. XX. MÉDICAMEM’ NÉPHRÉTIQUE SEC COXTUE LA DYSÏJRIE ET LA LITHIASE.

I Graine de guimauve, graine de lin, une demi-once de chacun; graine


Zjl2 RUFUS D’ÉPHÈSE.
voLpSo(j'ld-)(yos ,
Kaprco^cù.cjdpLOv dvd yp. ç\ zroLhovpov <T7rép(JL0L fo S'',

véXov fo ex!

95
xx'. kXXo w oixi avTo> xéypv(J-xi\

Ayapixov fo a!, dWaias a-Trépaa. fo S", Aiv0(j7:épuL0v fo S''^


;

KviSr)? (jirippLX xap'KO^OLkcjdpLOV ^zsoèkiovpov aTreppLCX, veXov, dvd yp.

5 ç * Si'Sov SX Tov ^vpiov yp, a, (jiSTa xpvaaThxov ^s'ixcltos v Vpvy-

yi'ov, xa\ dypdaiscos , xa\ œixvov aTreppLaios^, xai d’ipoLXivXiSos

(Sojdvvs,

96
K^'. Uspi 8-£pa7*£taj.

SspOLTTSVSlV Sè Ss7 TOUS sxxpi'vovTcts zsvov, to7s dSrj^TOis xx\ I

d'noppi’KÏsiv ^vvausvois y cov sali xcà to vSapès pLs'kixpOLioVy

10 xcà b yy'koi Tris 'Ujliadv^s ptST* bXiyov pLsXiTOS tots dSi'avTOVy

^ C’est Alexandre qui parle. — ^ cTiépyLOL Ed. Gorrigo.

d’ortie, 6 grammes; nard en épi, baume, 6 graimues de chacun; grains

de paliure, une demi-once, [poussière de] verre, i once.

95

Cil. XXI. AUTRE MÉDICAMENT QUE J’EMPLOIE MOI-MEME.

Agaric, 1 once; graine de guimauve, une demi-once; graine de lin, 1

une demi-once; graine d’ortie , baume, grains de paliure, [poussière de]


verre, 6 grammes de chacun. Faites prendre i gramme de cette poudre
avec du chrysattique (sorte de vin artificiel) bouillant ou une décoction
d’éryngium, de chiendent, de pépins de concombre et la plante elle-

même du chardon.

96
Ch. XXII. TRAITEMENT.

11 laut traiter ceux qui urinent du pus par les médicaments à la fois I

non mordicants et capables de le faire évacuer, entre autres, le me-


FfUGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES. 413

KOÙ (TTzépfJLOL TOV CTIKVOV |U£Ta ^pyCTCnl IKOV , KOÙ 0 SiOL (pUdaCL-

\iSœv rpo)(^i(7Kos , xcà to yaka lo ovstov 'uuvopisvov, Kcà (jlcIXkt'Iûl

to7s sypvai to zkKOs zfep) tvv Kvaliv, xa) v dppisvia ^ôjXos zsi-

2 vopL£Vïj, xcù 'iTTTTOvptSy KOJ, dypcoalis £Ti udXoL. Ta Sè 'srept t^v

OVpV7lXOV 'ZSOpOV, SlOL KOKkIcjûV V 1 pOyji(JX(x)V àSrix’ïOÔS ^ÏJpOUVOVTOOV 5

3 iidXXov ijirep tcov XsttIvvÔvtcov SspaTrevaai. lipoaéyeiv Sè ^sï

'ZirdvTCOS KOLl 7fi SiaiT!^ ,


KOÙ [lï] , (h$ ol 'CSoXXoï y
TOÏi (pfXppLOLKOlS pOVOlS

4 xaTaTT t^lsvsiv, ÈiTmtj^sios ovv à yvXbs Trjs 'zslicrdvris xcà tov /3p6pLOv

fjLOVGs^ fjtsToi ypucTCtlTixov V pocrdjov v oivopLéXnoSy v tov yXvxécos

TOV xprjTixoVy V XaSdvov v crxvdonoXtTOv. 10

5 E/ Sè (JLrj sysi y]Séco$ yXvxvv zirteîv b Tsdcrywv oivovy ^ v^pofJLvXov

vxvi^iovy ^ crap£(p67voVy vTVpi'ov XapL^otvsTO) y bXi'yov fxévTor ov yàp


TffoXvs xdt pevfÀOLTiXeaOcu 'zsctpao'xevd^si tol sXxri xoà (pXsyixoti'vsiv,

0 KdXXialou Sè tovtois sicr) crlaCpiSeç êcrôiépLsvai y


xoà àp.vySaXoL xoà

* F. supplend. hcù.

lierai mélangé d’eau, la décoction de ptisane accompagnée d’un peu de


miel, radiante, les pépins de concombre pris avec du vin d’Athènes, la

pastille de physalis ,
le lait d’ânesse en boisson ,
surtout pour ceux: qui
ont un ulcère à la vessie, la pilule d’Arménie \ prise en boisson, l’équi-

2 setum et surtout le chiendent. [On traite] les affections de l’urètre par des

3 pilules ou des pastilles à la fois desséchantes et non mordicantes. Il faut


aussi se préoccuper grandement du régime, et ne pas croire, comme
beaucoup de médecins, qu’il suffit de s’en reposer sur l’action des seuls

4 remèdes. On se trouvera bien de la décoction de ptisane et de folle


avoine administrée seule et avec le ebrysattique , ou le vin aux roses , ou
encore le vin miellé ,
le vin sucré de Crète , le ladanum ou le scy tbopo-

lite.

5 Si le malade n’aime pas à boire sucré, il prendra du vin [ordinaire],


ou de l’hydromélon, du dapbné-cnidium ,
du sarepbtliinon ,
ou du petit

fromage, en petite quantité toutefois, car il n’en faudrait pas beaucoup

6 pour amener une fluxion sur les ulcérations et les enflammer. Sont excel-

*
Pilule d’ellébore (cp. Œuvres d’Oribase, t. II, p. 102), ou plutôt de terre d’Ar-
ménie [ibid. p. 706).
RUFUS D’EPHESE.
alpoËiloi (JLSTa yXvKso?, si pLV Xi'dovs sypvaiv * sBos yàp tUtsiv sis

Tovs vsCppovs xai Ta d)à Sè tôûv xaTOtxiStcov bpvidcov êadiopsvtx yXtapà


*

xa) otTrctXcÔTOLTa 'zsdvv œ0sXe7, Éyw yovv oi^ct tivol gs a/aa tç5 TsyBrj- 7

vai Tacüà xaTSpp6(pei^ avrà oivev eyi^rjascos , xoù s(poL(7XS Ta pLeyiala.

5 d)(p£Xsl(76oLi y
xa) Tas Sri^eiç xa) Tas bSvva? Tas ytvop.évaç -crep) t^v
xvcj'hv SX TGV rpoTTOv TOVTOV (pspsiv SvvadBai zspacos sCpao-xe. Kal b 8

èyivGs Sè b 'u^sTïXvpLévos êaOtopisvos xa6’ éavTov v [istol ypuo-arlixov

V vSpGfJLrfXov yXvxsGs xa) xrévia 'ZffsnXvfÀSva. Ka} dalaxbs Sis(pSos 9

SV ccXXg) xa) àXXù) vSaTt ptSTa to xadapOrjvai é-ifirj9s)ç, œipeXipcu-

10 TaTos èah, 'Tôjv Ss Xaydvcov to ÏvtvËov xa) v xpdfx^r] , Tpicrs(pSo 5 10

êaOioyLévin sU olvov^ si piri to (pspopsvov 'ssvov SpipvTSpov xa) Sa-

xvœSsçsU. Ka; ol B-éppoi dvaXoL^ yprfcrtpoi, to S-pvTrlsiv synovies, 11

xa) TO crpYiXTixov idov sXxwv^ xa) ol jBXadlo) Ttjs TtfXscos êa-Btopsvoi,

^
«!XTeppd0a. Corrigo. — - F. leg. aTiaXoï.

lents contre ceux-ci les raisins secs pris comme nourriture ,


ainsi que les

amandes et les pommes de pin prises dans du vin sucré (pourvu quelles
ne soient pas pierreuses , car d’ordinaire elles engendrent des calculs
dans les reins) ;
les œufs des oiseaux de basse-cour, mangés tièdes et très-

moHets sont encore d’un très-bon


, effet. Pour ma part je connais quelqu’un
,
7

qui les avalait aussitôt pondus ,


sans les faire cuire , et m’affirmait qu’il s’en

trouvait parfaitement; il ajoutait que ,


par ce moyen, il parvenait à pou-
voir bien supporter les mordications et toutes douleurs prenant naissance

dans la vessie. L’oursin encore, que l’on mange simplement blanchi, ou î>

seul ou avec du clirysattique ou de l’bydromélon sucré; de même les

coquillages simplement blanchis. Le homard cuit dans une eau, puis 9

recuit dans une autre eau après qu’on l’a vidé, est tout ce qu'il y a de
plus efficace. En fait de légumes, l’intybe^ et le chou cuit trois fois et 10

mangé dans du vin, à moins que le pus contenu [dans les reins] ne
soit trop âcre et mordicant. Les lupins non salés* ont du bon, aidant 11

à la désagrégation [des calculs] et au nettoiement des ulcères; de même


les bourgeons du fenugrec pris comme nourriture, ainsi que le cumin


Espèce de chicorée , endives.
^ Tendres, frais, si l’on adopte la correction conjecturale ditoiXoL
FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES. 415

2 Ka\ To evvocrlov^ xvfjuvov avixfxéTpcüs. Ka) Ta xacriava Sè éilopteva

V ottIol avfjL^aXXoPTai 'csdvv, xai {xdXi(7la otolv XsttIov xa) ^oXœSs?


I

sî'rj TO (pspéfxevov* Sè 'nsa.yy xcà êa-(pvvc*)piévov ù'ndp'/zi, œs (xoXts

éxxpivsa-ûou ,
Tcov 'üSa-/v’)(ypL(»)v êSsa-pLOLTcov (peiSeaQou.

97
Kj' Ilepi a-lpayyovpias ^idyvœaecoç xoti B-spairsiaç.

1 E/ (JLSV SpifÀVTïjs Ti$ etrj év to 7$ ovpois, xcà rj 6pe^i$ êrcl to Spi- 5

jauTepoi^ xcà )(^oXcoSéa1 spov eïrj TETpcL[ip.éviT ,


Ssî Gloyd^ecrSai 'usolvtcos

'
Sià Tvv Sfj^iv T^v êx 'Tïjs Spi(XVTVTOS yiveaSoLi tï)î; alpoLyyovpi'av.

2 E/ Sè firjSèv sïr] TOiovTOVy àXXoi TOvvavTi'ov, xcà to ovpov Xevxbv (pal-

vot'co yidXXov, xa\ Ta ^pot]yt]o-dtfxsva ^^op^poTepa {xdXXovy xa\ Slana

I
xa) XovTpoL ypuypoTSpay Ss7 p.àXXov ipuypàv SvaxpaGiav ahida-Qai 10

'*

Fort, legenclum àVocr7os, insipidus. turbarunt. Suspicor enim stia1o(iov ex

Voir Théophr. de causis plant, liv. IV. Dioscoride legendum esse qiio verbo

Voici la castigatio de Goupyl sur ce mot : rjpepov xôpivov significatur.


,

— ^ oti Ed.
«Literæ a librario transpositæ locum Corrigo.

12 sans saveur \ pris modérément. Les châtaignes bouillies ou grillées sont

très-bienfaisantes, surtout lorsque [l’humeur] formée est ténue et bi-


lieuse; mais, lorsqu’elle est épaisse et obstruante, à ce point quelle

s’échappe avec peine, [il faut] éviter les aliments trop succulents.


97

Ch. XXIII. DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT DE LA STRANGÜRIE.

y a une certaine âcreté dans les urines et cjue


1 S’il l’appétit se porte

vers les aliments âcres et bilieux, il faut toujours conjecturer, en raison

2 de la mordication ,
que c’est cette âcreté qui produit la strangurie. Mais
s’il ne survient rien de tel, qu’au contraire l’urine apparaisse plutôt
j

I
de couleur blanche ,
que l’état antérieur ait plutôt marqué une tempéra-
j
ture froide, avec un régime et des bains froids également, il faut, dans ce
cas, s’en prendre plutôt à une dyscrasie froide de la vessie qui ne lui

*
Traduit d’après la correction conjecturale.
416 RUFUS D’ÉPHÈSE.
T )7 ? Kvcrleoôs, rjTtç ovk èa xpcnsTa-dai to ovpov, Avtûu p.èv olï cthlai 3

irjs cri pctyyovplaç '


ïj S-epaTre/a Sè (JV(JL(pwvCi)s yevéaOœ Tri 'zsoiovarj

ahia. Tor? (xèv yàp ùypai'vovai kol) èTTiKipvôûCTi SeX xsyprjcjBou ,


d 4

^pifjLVTtjs eïrj ,
xa) pLrjSev) B-sppiôj v dApivpôj. JïoLVidiTacTtv ovv 'srli- 5

5 advti TOVTOis yprjai'pirj xctB^ éavTvv xctï pieTOL bXtyov vSpopirjAov v

ypucroLil ixov * eaB^ bre Sè xat fjteTa ydXaxTO$ frérot ro ‘sravo-oto-Bat

TO rsoXv rrjs Spifivrr]TOç’ èire) Sia(pBeiperou ,


èoLv zsdvv éTrtxparovcTrjs

Tris ^vpds xcà Spifxelas tsoiothitos èiuSoBeir) to ydXct. Tovrois xai 0

Ta (jvveyrj XovrpoL èniTrl^eia xat rb svxparov 'srpo TpoÇ>ïjs xa) ai-

10 xvcov r) êvrepicovï] ,
x-oÀ rsénoiv, xcà ol jSXacrlo) rris rrlXecos xa) yXv-

xeïa a1a(pvXv, xa) oîvos yXvxvSy oios èc/hv 6 (èiBvvôs, xa) àirXws

eÎTieXvy ocra eTTtxipvdv Svvarat xa) rsavetv SpifxvTVTa.

98
xh'. Ilept rfjs hià ipv^iv a'IpcLyyovpîas.

E/ Sè Sid yf/uypâv ^ocrxpacjiav (jupL^rj ysvécrBai to rfjs crlpayyov- \

permet pas de triompher de l’urine. Telles sont les causes de la strangurie; 3


quant au traitement de cette affection, il faut qu’il soit en rapport avec la

cause effective. On doit recourir aux remèdes humectants et produisant 4


le mélange [des matières], s’il
y a âcreté, et proscrire tout ce qui est

échauffant ou salé. Dans ce cas-hà, la ptisane donne d’excellents résultats, 5

employée seule ou avec une petite quantité d’hydromélon ou de chry-


sattique, quelquefois aussi avec du lait, après que le plus fort de
l’àcreté est passé; car il tourne [dans l’estomac] lorsqu’on le prend pen-
dant que la sécheresse et l’âcreté [des humeurs] régnent absolument. A 0

ce traitement devront succéder des bains continus et une boisson bien


tempérée prise avant le manger, puis l’intérieur du concombre ainsi

que le concombre lui-même, des bourgeons de fenugrec, du raisin

bien sucré, du vin sucré aussi, tel que celui de Bitbynie par exemple;
en un mot, tout ce qui peut mélanger [les humeurs] et en faire cesser

r.àcreté.
98
Ch. XXIV. DE LA STRANGURIE CAUSEE PAR LE FROID.

Maintenant ,
si l’affection strangurique vient de ce ({ue le tempérament l
FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES. 417

p/a? 'ZsdBo?, dvoLyKotov écrit to7s Sspixou'veiv SwayLévoi? koltol t£

2 Si'aiTOLv Kûù (pappLaKSiav Ksy^prjcrÔai. Ohoç toivvv B-epyLO'iepos tov~

TOt$ écrTiv sTTiTrfSeios, xcà oivoyLski, xcà à-^nvOdiov, xa) olvictcltov

'Sfivop.evov xoù èaSiopLevov * xa\ èv XoLydvoiç créXivov xa) 'Zffpdaov

Sié(pdov, xcà SoLvxQs xat ^olv o B-eplicLiveiv ol^e X,^pf? tov Sdixvsiv. 5

3 AXoi(pfj Sè xsy^prjcrBcj) tm àvriBtvcp v yXevxtv^ ^ pLotpxiaTM ^ xa) to7s

4 avT 0 (pvéc7 iv vSolctiv, E(70’ ot£ Sk xa) axopStou xa) apTepucricLs oltto-

^epa zuvofisvov 'SJOiel xolXcos 'uipoç Svcrovpictv, [iv écrit zroXXv

SptpLVTïj? V (pXeypLOvri.

99
xe' riepr hvGO^pias hiayvcocrecios xai 8-spaTrstaî.

1 Trjs Sv(70vpt0LS v {xév écrit {jlst^ oSvvrjs, rj Sè aveu bSvvrjs. E/ pèv 10

, ovv fjLoXt$ éxxpivot'ïo rb oûpov xcà {lei^ oSvvvSy siSévoLt Ss7 Trjv

2 xvcritv éyetv to 'üsdBos, E/ Sk xcà (3dpovs, eXxoç eJvat 'cffspl

* Mot inconnu; f. legencl. vapxtdTCp a vctpTirj.

I
— - - - -

pèche par le froid ,


il est nécessaire de suivre un régime et de prendre
2 des remèdes de nature à lui procurer de la chaleur. Le vin un peu chaud
convient dans ce cas ,
ainsi cjue le mélange de vin et de miel ,
le vin à

l’absinthe ou à l’anis, pris comme aliment et comme boisson; parmi les


légumes, le persil sauvage, le poireau recuit, le panais et généralement
3 tout ce qui procure de la chaleur sans causer de mordication. On usera
aussi de fonction à faneth ou bien du vin dou\, ou encore du mar-
4 ciat (?) \ ou même simplement des eaux naturelles. Dans certains cas,

une potion composée d’une décoction de scordium et d’armoise produit


un bon effet sur la dysurie, quand il n’y a pas beaucoup d’âcreté ni d’in-

flammation.
99
Ch. XXV. MOYENS DE RECONNAITRE ET DE TRAITER LA DYSURIE.

y a dysurie avec douleur et dysurie sans douleur. Si f urine s’écoule


1
11

difficilement et avec douleur, il faut en conclure nécessairement que la

2 vessie est affectée. Si f écoulement en a lieu sans une [sensation de] pe-

Ou, si l’on adopte la correclion conjecturale [vapKidrov'j , du vin de gentiane.

27
418 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Kva-hv VTTQvoeiv XP^f p-Bià. Srj^sœs crCpoSpas, xa\ '&vov exxpi-

Gis yévono • eî Sè (Sdpovs GVvou'aOriGi's tis sïrj yeyevrjfxévrj , Seï

fjLaXXov VTTOvos'iv ^ (p'ksyaovrjv ain^v ex^iv v dnoGltjpiOL. E/ Sè dvsv 3

jSdpovs V oSvvriy ^ SioLTaGecos p.6vns aîaBd-voiTO 'zsep) t^v xvgIiv,

5 ytvcoGxs (pVGùj^ss 'SJOAv 'u^vevfJLa elvai to ahiov t^s èTttGx^o'ews. E/ 4

Se pLrjSepiiôtç aiaBavono ziep) kvgIiv 6 xdipvœv oSvvvs, v oyxov

S SiaTciGSCos , ytvûoaxe 'ufep) tovs vs(ppoi)$ v tous ovpvT>ipct5 eivcu

T^v 6(jL(ppct^iv V (p'keyp.ovnv ij mBov. Oitœç Sè xdï SiayiyvwGxeiv 5

dLiïOLVTCJL Ss7 KOI id^Bai ,


sïprjTai 'urpSaBev, orav irrep} Trjs ve(ppwv

10 (pXeypiovffç Kcà aTToalrlp-oiTOs xal TÔiv dXkwv yivo{iévœv èv olvtoÏs

S iotBsGsci)v SisXey6p.sBoL * xoù ravTOL vvv ypd(peiv 'üsepn'lov • op.oûç

'Zffpbs TO svx^p^^ svp/axsiv xdï évTavBa tivôjv pivrjpLOvevGCopLev K


npos pèv Tvv Sid yXiGXpovs p(,L/j^tot;5 ytvop.évr)v sp.(ppa^iv iwv ovpwv G

xoikôjs 'zsoie'ï xcu to gvvBstov b^vp.eXi, xcù to pLsXi'xpOLTOv xcà to

15 (XTro^SfÀCt Tris pdpLVOv, to «tto Tijs piirjs, xcà tou bpiydvov to Képa,

^
F. leg. {ivvy^oveiJCTOfiev.

santeur, on doit supposer l’existence d’un ulcère à la vessie, surtout cpiand

il est accompagné de picotements violents et d’excrétion de pus ; mais


s’il
y a une sensation de pesanteur, il y a plutôt lieu de supposer que la
vessie a de l’inflammation ou un abcès. Si la douleur n’est pas accompa- [

gnée d’une sensation de pesanteur, ou que le malade ressente seulement .

une distension à la vessie vous devez en conclure que la flatulence loca- *


,

lisée là occasionne cette obstruction. Si le malade n’éprouve à la vessie /’

ni douleur, ni enflure, ni distension, concluez-en que c’est dans les

reins ou dans les uretères que réside l’obstruction ou l’inflammation ou le


,

calcul. Quant aux moyens de reconnaître et de traiter tous ces divers cas

ils ont été détaillés précédemment ,


lorsque nous avons parlé de l’inflam-
mation des reins , des abcès et des autres accidents qui s’y produisent ;

il est inutile de les décrire en ce moment ; toutefois ,


pour faciliter la

recherche, nous mentionnerons ici quelques points. Contre l’obstruction i

des urines causée par des humeurs visqueuses ,


on emploie avec succès
l’oxymel composé, le mélicrat, la décoction de nerprun épineux, faite
f

i
FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TR ALLES. 419

'7 S-awjuao-fW. Kai ht {JLaWov, siirsp yj ip.(ppa^is eïri {xeydXrj ,


Sais Ta
oûpoL s’ïïé)(saOai, 'usois'î xaXcJs Kcà aspLvsi Ka\ èK^pchlsi to ^e'pa tov

|5
(pXoïov irjs aiQvpdXov, Ottod Si sait (pXsypiOvv, Tohcov oLTTsysaOat

ht , to7s Ss àSrjü'^otç KsyprjaOat Koà av(X7rs7r1 txoU , ol6v êalt hou to


I

I
vêoLpès psXlKpoLiovy Koà oaa aufJLTrsTlstv oiSs aà? (pXsyp.ovà$ , s^coOsv 5

|3
is^poaÇispopsvoL, IIpo$ Ss tovs sv vs(ppoïs XlQovç, èàv Sat psydXot,

Sais St’ ocvtSv ysvsaOat Ttjv tSv ovpœv snt'aysatv, holXcüs 'zsots't rj
1

'9 Te 'ffptovhts (3oTà[vri 'ZStvop.svTj psŸ oivopsXtTOs. AtSovott Ss oaov

Il V y' yp^ oLVTf]? Trjs pt'lï]s. Ka/ Tris 'nfsvTct(fvXXov to ^S{xol pLotXXov

:
asotsl, HûLi Tov spvaipiOVy hou spTTvXXou $tjp 0 Uy Hat to Stœ tou rpoc- 10

2 ysiov octfJiOiTOSy hou tôov TSTliyoov. Ilat'Ta Ss ToiÜTOi Hoà tovç sv Hvaist

l3 HCLTo. [Lspos TSS'KialsuTCLt B-pûiïlstv Xt'dovs. Ka) aVvOsTCOV Ss spivt]-

fjLOvsvaoLfjisv [3or]Srjp-dT0t)v,

|7 avec sa racine; celle d’origan est merveilleuse. H y a mieux encore, si


l’obstruction est forte au point d’arrêter le cours des urines, pour agir
I

efficacement, diviser [les matières] obstruantes et désobstruer: c’est une


i3 décoction d’écorce d’euphorbe. Il ne faut pas faire usage de ces remèdes

I
lorsqu’il
y a inflammation mais employer ceux qui ne causent pas de picote-
,

ments et qui sont digestifs, tels que le mélicrat trempé d’eau et tous ceux

i)
qui font mûrir f inflammation, étant appliqués à l’extérieur. Contre les

I
calculs existant dans les reins, s’ils sont assez gros pour causer l’arrêt
des urines ,
on se trouvera bien de la bétoine prise en potion avec du
0 I vin au miel. Donner 2 ou 3 onces de cette racine. La décoction de quin-
i
tefeuille réussit encore mieux, de même que celles d’érysimum, de ser-

l polet sec, celle-ci mélangée avec du sang de bouc et des cigales. Tous
ces médicaments , il est avéré qu’ils ont, en outre, la propriété de désa-
] gréger, partie par partie, les calculs de la vessie. Quant aux remèdes
composés nous les avons déjà mentionnés.
,

27.
/i20 RUFUS D’ÉPHÈSE.

100
xç'. Ilepi TWV èv Tïf XV(7lei TlXTOfxévMV Xidcjôv.

Karà 'lov avTov TpoTror xa) èv tyI xvalet tixt6(à£voi XiBoi, (VfTTTsp

xat oi èv Toh vs(ppohy TsepioSevovTai , 'usX^v OTt oi èv tv xvalei

'ktOoi ‘ZSOLiStois pLÔiWov Ti'xTOVTai rfirsp àvSpdai, xa) ovts vtto loa-
avTtjs B-eppLOTYjTO? y dXXà (JiàXXov duo 'usoLyyzépas vXrjs, x.a\ èiri-

5 TrjSsi'as eh to t/xtsiv XtBovSy xcà 'ZUrfyvvaOou éTOi'fxcos Ctto Ttjs

èfxÇvTOv B-eppLOTtiTOs. Xlpoç 'VYiv iffa^vTrjTa ovv SsT èvialoLaOcti

[xdXXov Sid Tcov XeTr'lvvovrœvy cocrle (xtj TSoXXr)v dBpol^ecrOou vXrjv

'ZSOL')(eîoLVy r\v tIxtovctiv sîxotcos xa) dBpol^ova-iv d^r](^ayiai re

diaxioiy xa) pletol 7po<pvv dxivrjai'ai.

101

x^'. 'Strjp.eîa XiBidaecos èx tcov ovpcov.

10 MdXiala ptèv aTTETrl a xa) VTToXevxa tovtois oparat Ta ovpa xarà

100

Ch. XXVI. DES CALCULS QUI SE FORMENT DANS LA VESSIE.

Les calculs c|ui se forment dans la vessie se comportent de la même


façon que ceux des reins sauf que les premiers viennent plutôt aux enfants
,

qu’aux hommes , et qu’ils sont dus ,


non pas à une aussi grande chaleur

[que ceux des reins] ,


mais plutôt à une matière trop épaisse et propre à

engendrer des pierres et à être figée sous l’action de la chaleur naturelle.


Contre l’épaisseur [des humeurs] il faut d’abord recourir aux atténuants,

afin d’empêcher une accumulation excessive de la matière épaisse, résul-


tant vraisemblablement d’une voracité désordonnée et de fimmohilité
après les repas.

101

Ch. XXVII. INDICES DE LA LITHIASE, D’APRES LES URINES.

Les urines, dans ce cas, ne présentent point de coction ,


et sont d’une
2
FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES. 421

yjpoioLv, Kcà vTToa-laa-is xoti ^œpoetSrjs. Ka) 'cspoaéri

(ptXovai KvoiaQoLi to olîSoÎov j? Sioltsi'vsiv avTO (3tatcos koÙ '


croXXa -

Kis, Koù iÔtz 'üsXéov invUoL 'sfpbs Tvv Tœv ovpcov eKKpiŒiv ènei'yovToti,

102
xYj’. Ilepi' B-epoLTteias.

1 EïpïjTai pèv oûv Kcà ëpirpoaQsv îcryvpoL ^ot]6rf(jt.oLTa 'zspbs tous

2 èv Ttéalet 'kiOovç. l^ïpr)TCLi^ xa) vvv ht SpoLaliKCOTspoty Kcà

-croAXw xot) 'Sfetpa 'nfpoa-e^spevdévTa, xcà pLOLpTvpovpsvay to ts cdystov

3 alpcL sTrixptbpiSvov ë^OûOev Sspptbv pidXtcrla 'zsoiëi, KotXXiov Sè xai

[e/^] STrdvcoTijs xva-leojs B-ricrri? ibv tpdyov * xcà ht xdXXia1ov,si èv


4 TÔî B-spfJLM àépi TOv (3otXavei'ov ovtcos sTTtSrfa-rjs. lioi'si

ëè avTb ov (xovov dna^, àXXà xcà 'zsoXXdxis xcà èx SicLXeip.p.crcos. 10

* F. legend. etpv<j6<i). addo.

2 couleur blanchâtre; le sédiment en est ‘sablonneux et' d’apparence pso-


rique. [Les personnes affectées] sont portées à se gratter dans les] parties

génitales ou à les distendre violemment ,


et cela fréquemment mais ,
sur-

tout lorsqu’elles éprouvent le besoin d’uriner.

102

Ch. XXVIII. TRAITEMENT.

1 On a indiqué précédemment des remèdes énergiques à employer contre


2 les calculs de la vessie. On en indique maintenant qui sont encore plus

efficaces, que le temps et l’expérience ont permis d’ajouter [aux autres],


et dont l’effet est attesté; ainsi, par exemple ,
le sang de chèvre, employé
3 tout chaud comme onction à l’extérieur, est excellent. Ce sera encore
mieux [si] vous placez le bouc [égorgé] au-dessus de la vessie; mais ce qui
est parfait c’est de pratiquer fonction dans f atmosphère chaude du bain
4 et de sauter dans ces conditions. Faites cela non pas une* fois seulement,
mais à plusieurs reprises et par intervalles.
'i22 RUFUS D’ÉPHÈSE.

103
nd'. Kxjcrlecûs ^idyvœais.

AiOLyi'vco(7Ke '^/copiacnv Trjs Kvc/lecos èx. ^ov 'snivpw^rj iivà. 1

^
pLopict H0L70L 10 ovpcov (poLiveo-Ooii * SicLKpiveis Ss aùià àio
lôûv (pspopiévwv «TTo 1 ÔJV (pXe^MV. Kal yàp xat ai Ç>XéËes eahv tie 2

xa) oXov 10 GÔjpia isoXkdxts, WGizp iivd xpcüpiaGW vttousvovgiv èv

5 loU àp.éipoi5 xavGOis, xai (pspsiai avicjv iffiivpcoSrf. E/ (jlsv ovv 3

tÔ ovpov XsttIov £tr] xaià irjv auGlacnv, xa\ (xdXXov SpifJLVy yivcocrxe

isiivpcoSri èx icüv (pXsËôjv slvai ”


si Sè id oOpov iffayo xaià ir)v avala-

Giv £ 111 , yivWGX£ irjv \pGJpiaGiv iris xvg1£Ws £Jvai, S£pa7T£V£iv Sè Sei 4

io7s Swapiévois xa9atp£iv, xai i£X£via7ov io7s ^rjpai'vovGi xa\ sis

10 ovXinv dyovŒi 10 éXxos. Ftah (xèv ovv SvGX£pès xa\ èyyvs àvlaiov cos 5

urjSèv ÎGxv£iv iffpos ib isdQos (3orjdrjpia. OfXMS Sè <5'eT ^oy]0£'Îv xdï 6

d7roxdpLV£tv, dXXd Siaiip xdï (papp.ax£i'axaï isaviï ipbiïcp ^orjôs'iv. Tà 7

103

Ch. XXIX. MOYENS DE RECONNAITRE LA PSORIASE DE LA VESSIE.

Vous devez reconnaître la psoriase de la vessie à la présence des par- I

ticules furfuracées qui se manifestent dans l’écoulement des urines. 11

vous sera loisible de les distinguer de celles qui proviennent des veines.

En effet, il arrive souvent que les veines, comme le corps tout entier, 2

éprouvent une sorte de psoriase, dans le cas de fièvres très-violentès

et qu’il s’en échappe des particules furfuracées. Ainsi donc, lorsque 3

l’urine est ténue dans sa composition et âcre, concluez-en que ces par-
ticules proviennent des veines; si elle est épaisse dans sa composition,
faut traiter par
y a psoriase de la vessie.
tirez-en l’indication qu’il Il les 4

moyens capables de purger et ,


en dernier beu ,
par des remèdes dessé-

chants et qui soient de nature à cicatriser l’ulcère. Cette maladie est 5

rebeUe, je dirais presque incurable, au point que nul remède ne peut


lutter victorieusement contre elle. Il n’en faut pas moins appliquer des (

médicaments sans se décourager et faire concourir le régime et la thé-

rapeutique, par tous les moyens possibles, au soulagement des ma-


lades. Le lait d’ânesse, administré avec une grande persistance, leur fera <
I

FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES. U25

yolXot TOi'vvv To oveiov 'üsdvv cjvvsyfiç Si^ofxevov tovtois oj(péXiyLOv.

8 E/ Ss fJLtj 'Zifapfi, Kcà TO afysiov SiSofJtsvop, xoù tsIvziv kol\ èdOleiv p.tj

(ÀovoVf dXXà Koù (xeTOi tivos tôov anœSôjv (xerot dpTOv rj {xeTa c&fxi-

9 SolXscos V hpiov V àXiTcos^ v x,^TpoL/. Ù(peXe7 tovtois kou wol oltol-

XoJTOLTCL Koà 'USBTtOVOJV Kcà CTlXVCüV TOL SVTOS ' èv Tpo(prj Sè CtI pO^lXoi 5

vsapol Kcà G'1ot(pi'Ses xcù (j 7répp.oi tov ctikvov zsivopLSvov, xcà ocra Sièt,

Twv TOiovTCov a-Kevd^eTai , (X£ts)(^ovtol xcà Tœv dvcoSvvcov, 37 xcôvsi'ov,

ilO V 07T10V, ^id Tvv dpiSTpov bSvvï)v. Oi; Sè crvvsyws to7s dvcoSvvots

'crarL» x£)(^pŸ}a6oLt ,
et (àv Tffpbs SvvcLynv.
I

104
X' , ^oi^Brjpa tsoiovv TSpàs ràs ypœpœZeis Ztctdécreis nul ^ptyovpicts

xai (pXsypovds.

1 '^Tpo^i'Xia, X, aixvov vp-£pov cnréppLOLTOs xoxxoi p! , dpùXov, vctp- 10

^ âXvKos Ed. Corrige. — ^ F. legend. yôvèpoM. Comp. Œuvres d’ Hippocraie

;
cd. Littré, t. II, p. 5o2 , 5o3.

8 du bien. Si l’on n’en a pas, le lait de chèvre est bon aussi, pris non-
seulement en breuvage et comme nourriture ,
mais encore comme ingré-
dient avec divers aliments, avec du pain, de la farine sémidalise, de
9 l’itrionL de la farine d’épeautre, de la farine de gruau (?). Une chose
* qui est encore d’un bon effet, ce sont des œufs tout à fait mollets et l’in-

™térieur des concombres ou des courges ; ou bien ,


comme nourriture , des
^ pommes de pin fraîches, des raisins secs, ou encore de la graine de
concombre prise en boisson et toutes choses préparées avec ces ingré-

dients, jouissant de propriétés anodines, ou avec la ciguë ou l’opium


10 dans le cas de douleurs trop vives. Il ne faut pas employer les calmants
d’une manière continue, mais rien que pour produire feffet (?).

104

Ch. XXX. REMÈDE EFFICACE CONTRE LES AFFECTIONS PSORIQÜES, LA DYSÜRIE


ET LES INFLAMMATIONS.

1 20 petites pommes de pin , 4o pépins de courge de jardin [liuércdemcnt

'
Voir une note sur ce gâteau. Œuvres d’Oribnsc, t. I, p. 562; voir aussi ibid. p. 20.
424 RUFUS D’ÉPHÈSE.
So(rldi)(yos àvà jC cl
^
(jsmvov (jTïépyict jL i', eis vSaTOs a *
expSTat

V vdpSos KO.) 70 asAivoVy eiTOL 70V d(p£\l/r/fL0i7OS fxi'yvv7ai toTs Tspo-

ysypap-piévois v Socris v^o /S^

105
/a', riepi hia^ïjTOv.

O SictGïf^rjs xaAovpsvos ècrliv 07clv dpL£7p67£pov êxxpiv£7ai to 1

5 OVpOV aV707s, TSoXkdxiS apta 7M 'ZStV£lv: ol6v 7l Xoà 707s \£l£V7£-

plCüS£a-l (7VpiË0Ll'v£l 70 70L <717 loL £KXpiV£<70ai ,


^pCLyV SvvdfL£VCt

xpa.7£776ou èv 7 fi yaalp), xcù otXAoiovaOai xa) 7pé(p£iv to aôjpa.

Aié 7iv£ç ov SiCL^d'^rjv p-6vov xaXovŒt to TsdOos, àXXà xoà £Îs ovpa 2

Sidppotav Sid 70 Sictpp£7v £v6vs to 7Sq\lcl‘^ èi:ù dpL£7pct)s

Ip 70V vypov 'Sfav7os êxxpivofxévov , xoà ^t'i^/axov to TsdOoç ùJvép.0L70Lv.

Toiov70v fxèv ovv è&li xoà Sia(p6pov 7£7vyr)X£v ov6(xa70s * yiv£7<Li 3

adoucie par la culture), amidon \ nard en épi, i drachme de chacun;


graine de céleri, i o drachmes dans i sextaire d’eau. On fait bouillir le

nard et le céleri
,
puis , de cette décoction ,
on mélange avec les ingré-

dients précités une dose de 2 cotyles (près d’un demi-litre).

105

Ch. XXXI. Dü DIABÈTE.

y a ce que l’on appelle diabète lorsque l’urine s’écoule en quantité


I
11
j
démesurée, souvent pendant que l’on boit, de même qu’il arrive aux
personnes affectées de lienterie de rendre par en bas leurs aliments sans
qu’ils puissent être retenus un seul instant dans le ventre, ni être trans- .

formés ni nourrir, le corps. Aussi certains [médecins] ne donnent pas à 2

cette maladie le seul nom de diabète, mais, en outre, celui de diarrhée


urinaire , à cause de l’écoulement immédiat des liquides absorbés. De
plus , comme les malades ont une soif immodérée vu que tout ,
le liquide

s’écoule, on a donné aussi à cette maladie le nom de dipsacos (de S/i/'a,

soif). Telles sont les dénominations diverses quelle a reçues. EUc a 3


Voir note sur l’alimenta l’amidon. Œuvres d’Oribase, l. l, p. 56 1 .

I
I

FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES. 425

'
Ed. Corrigo.

pour origine l’afFaiblissement de la puissance rétentive des reins et l’ac-

croissement de la puissance attractive, qui, par suite d’un excès d’é-


chaulFement, est amenée forcément à entraîner, non-seulement les li-

4 quides contenus dans les veines, mais même ceux de tout le corps. Voilà

pourquoi il faut combattre le mauvais tempérament qui s’y rapporte et


diriger tout le traitement dans ce sens, cherchant à rafraîchir et à fortifier

w le corps ,
puis augmentant la quantité des liquides et les mélangeant
dans tout l’organisme; d’autant plus que le corps devient nécessairement

5 plus sec par suite d’une grande dépense d’urine. Il faut donc donner à
boire à ces malades dans des proportions inusitées au point de leur faire ,

convenir qu’ils n’ont plus soif, et à manger des aliments d’une trans-
formation difficile, de façon que leur nourriture ne soit pas facile à
6 convertir en urine et à atténuer. En effet, le foie devenu trop chaud et

trop âcre rend le ventre trop sec ,


les aliments attirant à eux- et absorbant
7 son humidité. Il faut donc nécessairement donner à ces malades une
nourriture plus riche et épaississante, pour quelle puisse suffire à cette

8 dépense. Il n’y a rien de meilleur contre ces affections que l’épeautre (?)
426 RUFUS D’ÉPHÈSE.
loivxjv TouTOis sTTiTtiSsiSTaTOs fxeToi poa-dtTOv 17 ;^pL/o'aT7rxoLÎ Xoifi^a-

v6\kzvos V poSofJLv'^ov V rjSpOftv'^ov ^ bXfyov o-apeÇ^Oivov, 17 Tvpiov

rj KviSiov' HOU Xayjivwv Ïvtv^cl v Tpco^ip-oty v S-piSaHi'vtT Hoù tôjv

xpeôûv, (SovX^iov^, Hoù crlépviov, hou 'zs6^eç pdXiala tôüv (3oôjv, ^

5 p^yx^^‘ t(TiHO$y bpCpoç, ^ dXXos tiç tôjv G-nXijpo-

adpHOov, Hoù 7 WV 'Ufenovcov r; <ràp 5 êmbs tov cjTréppctTOs , hou prjXa

Ta 'srdivv yXvHsot. ^svyeiv Ss SsT Ta àXpvpà 'usdvTCt Hcà Spipsa. Ka) 9-10

prj^s)s eis tovs ^cjpovs épGoiX^ ^ àvicrov, 57 Hvpi'vovy v ^Xœs Tt jôjv

TOIOVTOÜV (TTTSppdLTCÜV V TOJV OÙpOt 'ZSpOTpeTTOV'TCOV. ^BVyéTCO Sè HOÙ \[

10 èxi'vov psTOLXapGcfvsiv ^ àpvySdXojVy 17 'ZSKjloLHiœVy 17 icrxd^^v,

(poivinoûv * TCüî> Sk Hacrl ctvcüv Xotpêdvsiv ovSèv oltottov,

^
Mot inconnu qui paraît être un diminutif du latin vulva. Torino emploie ce
dernier mot dans sa traduction. ^ —
?^7X^ Eorrigo e lat. vers.
î

mélangé avec du vin aux roses du chrysattique ou du vin aux pommes


, ,

de roses, de la liqueur au jus de pommes, ou bien avec une petite quan-

tité de [vin] sarepbtbin ou de Tyr ou de Guide (.^); en fait de légumes des ,

intybes ,
ceux qui se mangent crus , la laitue sauvage ;
en fait de viandes
le ventre [de truie], les tripes, et les pieds, surtout ceux du bœuf, ou
le groin du porc ; en fait de poissons, l’isicus(?) ,
l’orphe, et les autres à

chair dure des ;


[fruits] tendres ,
la chair qui entoure le noyau les ; pommes
tout à fait sucrées. Il faut éviter tous les abments salés et âcres. Ne vous 9-10

hasardez pas à prendre le jus exprimé de l’anis ou du cumin, ni généra- _


^

lement d’aucune graine de cette nature ou de celles qui provoquent les

urines. Evitez aussi les [fruits] épineux , ainsi que les amandes ,
les pistaches , 1

les ligues sèches , les dattes. Quant aux châtaignes , elles ne présentent
aucun inconvénient.
FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES. 427

106
AS'. Ilepi yovoppoias.

1 TovSppoia, yiverou 'cso'rè pièv vtto 'ZsXrjOovs crTreppLaros ^apvvovTos


TTjv Svvap.iv T^)^’ KaQsKTiKïiv, T^v oZcjav èv Toîs cmsppaTixoTs
*
oLyyeiois, cjs pv Karsysiv stt) 'iffXéov sti SvvaaOai to TsyOèv a-irippa

sahv OTS xa\ Sià SpipvTVTa xai XenloTrjTOL tov cnréppaTOs,

2 ÈpCüTav oOv y^pv xa\ 'zssp) Ttjs ypoas tov cnréppaTOs xa\ Trfs crv- 5

alda-ews avTOVy xat rà 'Sfporjytjo-dpsva ahia, Trfv t £ SiaiTav xa\ tov

3 TnpoXa^ovTa^ (3i'ov, E/ pèv yàp vv eîœOœs d(ppoSia-id^£iv xcà TffXetocrt

xeyprja-Oat pi^ecri, vvv Sè psTs^aXsv stt) to act)(ppovécTlepov xai


xaBdpiov, opoXoyovpévcüs iJtto TsXriOovs tovto viïopévsiv, twv popi'cov

4 pv Svvapévoûv (pepeiv to TffXijÛos, E/ Sè prjSèv sïri toloütov, yoXo)- 10

Sealepov Sè xai SpipvTSpov pdXXov (paivoiTO eïvai to êxxpivopevov

cnréppa, yi'vœa-xe pdXXov èpeOil^eaBai Trjv yov^v xa\ (pépecrOai Sta

^
F. leg. 'zsapeXdovTa. J’ai traduit en conséquence.

106

Ch. XXXII. DE LA GONORRHÉE.

1 La gonorrhée a pour origine, tantôt une surabondance de sperme


alourdissant la faculté rétentive qui existe dans les vaisseaux sperma-
tiques au point de ne plus pouvoir retenir le sperme en formation tan- ,

tôt fâcreté et la ténuité du sperme.


2 11 faut donc questionner le malade sur la couleur du sperme et sa
composition ,
ainsi que sur les causes antécédentes ,
le régime' suivi et la

3 vie passée. En effet, si, après s’être fait une habitude d’actes vénériens

nombreux et variés, on modifie sa conduite dans le sens de la conti-


nence et de la pureté , il est constant que la maladie est amenée dans ce
cas par la surabondance, les parties ne pouvant supporter cette sura-

4 bondance. Mais ,
s’il n’y a rien de tel , et que le sperme émis apparaisse
plutôt avec un caractère bilieux et âcre, c’est le lieu de reconnaître
que la semence est en état d’éréthisme et quelle est entraînée à cause
/i28 RUFUS D’ÉPHÈSE.
XsTrlÔTYjTa * d)s £7r\ 70 TffoXv Sè Kcà àaOéveiav olvtoïs eiteiou irjs

KctSeKTiKrjs SvvotfÂecos.

107

Xy'. Ilepi 3-epaTrs/as.

ÉttÎ (jlsv oùv Trj$ virb TnXïjOovs yivo(xévrjs yovoppolas , tsocvtcov 1

dTréyea-Oou (77TovScl^siv tcjv 'sroXXœv 7poÇ>ÔJVy ko.) p.dXi(jla iwv ysv-


5 vcovTCov ypXriv xoù TffXeîova 'nrvevp.oLTO,, xoù èpeOi^ovTCOv Trjv vXrjv

TspoTTSTéarlepov (pépea-Bat TSpos tol sktos. IloXXà Sé} écrit TOtavra 2

xat èv 7poÇ>a7s xcà èv (pappidxQts '


èv p.èv 7po(pctis, xwvoi, xvapioi,

spéËivBoi, [3oX^o\f ev^Ofxa, yoyyvXrj,xa] pdXiala to aTrépyia avTrjs

'suvopLSvov cücnrep xcti tou Sauxou tou (ÀsyctXou vfrépou to crréppa,

10 xat TO vSuog-çàov.

de sa ténuité; mais généralement aussi elle s’échappe à cause de la di-

minution de la faculté rétentive.

107

Ch. XXXIII. TRAITEMENT.

Dans le cas de la gonorrhée ayant pour origine la surabondance, 1

il faut s’abstenir avec soin de tous les aliments riches, et surtout de


ceux qui engendrent la bile et de nombreux gaz, comme de ceux qui
excitent la matière à se précipiter au dehors. Ün grand nombre d’aliments 2

et de remèdes produisent ces divers effets. Tels sont, parmi les aliments,
les pommes de pin(?), les fèves, les pois cbiches, les oignons, la

roquette , les radis ou les raves ,


et surtout les breuvages faits avec leurs
graines , comme aussi la graine de grand panais cultivé et la menthe.
I FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TR ALLES. ^29

108
AS'. 0<7<x èv (papiiaKOis ysvva cnrépiJLCiTa, nai 'ürctpoppà.

•l Éî^ 'Sè (pQLppLaKOts dxaXrjÇ^yjs^ to a-TreppLOt 'zsivopsvov xoù xoaJoç

zfotpoppà pter^ oivopéXnos, op^s^s v p/?a, v'v tipss xvvoç opy^iv Xé-

yovcTiv, V psi%ù)v •usa.popp.d 'mvopévn , o-aTvptov axiyxoov tol 'srspi

TOÙ$ VS(ppoÙ$ d)Ç évTOLTtxà TCJV tXîSoicôV TSlve'TOLl.

109
Ae'. Ô<ra ^rjpaivei tyjv yovYjv.

1 ToLVJct oùv xcà o(TOL TOVTOis opoiOL (pevystv <5e7 v èv èSéa-poLcrt (3dX-

2 XsiVy 17 'ssiveiv oXœs, ^(rOieiv Sk jà àvTiTiaOœs ëypvjOL 'cspos to

yovvv 'ïixTZdBcu tzrXe/ora, xcà cr^svvvvra pdXXov to cnréppa, wv


iahv 6 TS Tov dyvou xapTTOs 'sreCppvypsvos xott dÇpvxTOs, xoù rà
(pvXXot <5e xol] Ta oivOv viroal pcovvvpLevot Ta aoTa 'usoieîv SvvoLVTCti.

^ dxaXvÇns Ed. Corrigo. — ^ aoLTÔptov Codd.

108

Ch. XXXIV. — REMÈDES QUI ENGENDRENT LE SPERME ET L’EXCITENT.


1 En fait de remèdes, la graine d’ortie prise en potion est un excitant,
ainsi que le costus employé avec du vin miellé, ou la grande racine
I d’orchis , appelée quelquefois testicule de chien ,
qui ,
prise en potion ,
est

un stimulant, le satyrium, les parties des grands lézards avoisinant les


reins , administrées comme breuvage portant à l’érection du membre viril.

109

Ch. XXXV. REMÈDES POUR DESSECHER LA SEMENCE.

1 Ces remèdes et tous leurs analogues , il faut éviter de les mettre dans
2 la nourriture ou de les prendre en potion. On doit rechercher ce qui

combat la production exagérée de la semence et ce qui consume plutôt


le sperme ,
notamment le fruit de l’agnus-castus , desséché ou non ; un
430 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Spi'Sotxos cnrépfJia vSono? 'usivôp.zvov Ta aôià TSoitîv eicoSs, xoù 3

èTvé')(eiv yovoppoioLv * 69ev xcà toÎs ovetpcoTlova-t SiSotoli, OpLolws 4

— xa\ b Tvs àypias xavdËscos xapTrbs, si tsXsi'ùüv 'SfoÔs)?'^ sïr) ,


^ïjpoLivei

Tï]v yovrjv. Opy^is, ovtivss Xéyovaiv, ^ èXarlcdv pi'la 5

5 TSivopiévï] èiïéysi to aTiéppict, fxoXv^Sos jats yf^oats ènniOéfJLSvos, tovs

bvsipcoTlovTOLS ovivn]Gi, ^vfxCpai'as v p/?a xai to a-neppa toU bvsi- G

pwyp.o'is xaXojs Tsois'iy àpsTpoTspov Sè (pepopLsvois èv oÏvm [xéXavi

aCalïjpM 'ssivop.évr). Ka; TSSpixXvp.évov tol (pvXXoL xou b xapTros Çr;- 7

palvsi TO a-Trépfxotf xai Tivds Çctcriv àyovovs ysvé(j6ai tovs èiv) to

10 TSoXi) TSivOVTOLS.

^La.66Xov oùv TOL -^vypvTOL xcà ^rjpou'vovTa, è(p^ d)v xol) TsXrjOos 8

sali ansppaTOs , xaï dadsvvs V xoiBsxTixy) Svvapus, sntXsysaOoLi Ss7,

xai SV Tpo(pdis xol) sv (pappLoixoïs I\oLpctiTs7a6oLt Ss Ta (pvadSri psToL 9

1
'jsuBeïs. Corrige. — ^ Supplendum censeo xvvôs ut supra habetur. Goupyl est

du même avis. Cp. frag. io8.

lit de ses feuilles et de ses fleurs produit le même effet. La graine de 3


laitue bue avec de feau n’est pas moins efficace et arrête la gonorrhée;
aussi la fait-on prendre aussi contre les pollutions nocturnes. Il en est de 4
même du chènevis; si l’on en boit une bonne cpiantité, il dessèche la

semence. Citons encore l’orchis, que l’on nomme quelquefois testicule 5

[de chien], ou petite racine qui, prise en potion, retient le sperme; du


plomb appliqué sur les régions lombaires est un remède utile contre les

pollutions nocturnes. La racine du nénuphar et sa graine sont d’un bon 0


effet dans le même cas ,
et ,
dans celui des écoulements immodérés , [
cette

•même racine] prise en potion dans du vin noir et âpre. Le fruit et le 7

feuillage du chèvrefeuille dessèchent encore le sperme , et l’on prétend


même que certains sont devenus impuissants pour en avoir pris en potion

une grande quantité.


Donc, en général, les substances refroidissantes et desséchantes, soit 8

comme aliments ,
soit comme remèdes , sont à rechercher pour traiter
ceux chez qui il
y a surabondance de sperme et amoindrissement de la

faculté rétenlive. Il faut éviter celles qui ont le double caractère de fla- 9
I

FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES. m


Tov B-spfÀai'vsiv, Ta a(pvcroL ^ ê'jriXéysaOai fxeToi tov fjii? 'uravu S sp -
-

10 fjLottvsiv. E/ Sè XeTrIbv Kcà êpi[xv to aTréppia Tvyrj shai, SiSovcti p.kv

Set jca) TÔJV elprjpiévoûv oaa "^jvyeiv xcà ^rjpou'veiv Svvolvtoli (StorjOrf-

lu pLOLTOLy (xocXicrla Sè ty} Tpo(pfi 'üSponéyeiv, Aéovjat yàp ovrot tÔ)v

I
êniKipvcjvTGOv Kcà éfÀ"(pvy6vTCüv 'usdvv, xcà XovTpwv evKpaTWVy Sale 5

'actyyvOetaoLv vpépLOL tvv yovrjv xdï evKpa’xov yivopiévrjv (iriKSTt (pé-

;12 peaOoLi. Tô 'Sfrjyavov xoà S-epfxbv VTrdpyov 'TffOLyvveiv yov^v


fjLSfJLOLpTvpvTOLi * Sib KOI SCpeXst 'Zffpbs tÔ ja>) (jvveySs bvetpSileiv re

I
KOI èxTïjicsiv T^v yov^v, Kcà bXïjv Sè olvtov ovatav ov (xovov t^v

Kpdaiv, oÎKeiws 'srpbs tovto eyeiv, 10

110
Xç’ Ilepi ‘Z^pia-wiapov.

1 Ta aiÎTa Sè xoà êir] tSv èyovTOôv 'uspicnnayibv Set 'sroietvy xcà


j

^ dÇivaaa. Ed. Corrige.

tulentes et d’ échauffantes ,
et choisir, au contraire ,
celles qui ont le double
j

!
10 caractère inverse. Maintenant, s’il arrive que le sperme soit ténu et âcre,
il faut administrer, parmi les remèdes précités ceux qui sont de nature
,

à le rafraîchir et à le dessécher, et se préoccuper surtout de l’alimenta-

1 11 tion. Ces malades ont besoin de ce qui opère le mélange [des humeurs],
de tout ce qu’il
y a de plus rafraîchissant et de bains convenablement
ij . composés, de façon que la semence, devenant insensiblement plus épaisse
et mieux proportionnée dans ses diverses parties, ne soit plus suscep-

12 tibia d’écoulement. Que la rue, étant chaude, épaississe la semence,


c’est un fait avéré; aussi est-elle efficace pour combattre les pollutions
nocturnes continues et l’atténuation de la semence, et c’est dans toute sa
substance et non pas seulement dans son tempérament quelle possède
cette bienfaisante qualité.

110

Ch. XXXVI. DU PRIAPISME.

1 II faut traiter de la même façon ceux qui sont affectés de priapisme ;


432 HUFUS D’ÉPHÈSE.
oL7té‘)(£(70ou fjLsv Tojv S-spfjLOTSpcov êSso-poLTcov Kcà àvaXîiStv Svvapévcüv
^
Tvv vXvv eîs 'Zi^vsvfJiotTa xai àvaa1o(jis7v Tas dpTripi'oLs Tas sla-ËaXXovaoLç

eh To alSo7ov ŒVpoLyyM^és tê èv xai STTiTrj^etcüs eypv trrpos to vtto-

SeyeaBou Ta Siazeiveiv avTO xcà (pvaôiv Svvdp.eva 'usvevyLOLioL. Ùa-le 2

5 ov (Àovov TÔJv B-epftoLivovTcov, âXXà xai tcüv yXiayjpov yvpLov Ti'xTetv

Svvafxévcov, rj xa\ ^ TOiOVTCdv ÇeiS'eaBai Ssï tov 'ssd.ŒypvTOL 'srdarjs ts

S- éas aîa-ypds Koà opuXi'as xai (pavTCta-i'as zycta-rjSy Sais 'ZffavTayodsv

èxxàiïleaBai 'ssdaoLv xlvrjaiv vno[Xtfxvrfaxstv SvvcLp.évr)v t^v (pvaiv

STTeyeipeaBou. IloXXoi ovv toCto Ç>vXoL^dpLSvoi ,


TeXeicos dTzrjXXdyrjaav 3

10 Tov 'csdOovs. Oaoi Sè pierà rov ty}v Si'anav eyeiv B-eppt^v xa\ vypdv 4

Sais TixTsaBoLi 'zsdXiv to a7TSpp.a, xdï tSv sTTiSvp-iSv Tœv ctîaypôjv

ovx STTavaavio , oOto^ xcà ptSTOL S-araTor opBbv svpsBrjaav syov'zss xoà

sxTSTapLsvov TO pLopiov. KrjpcüTv oùv poSlvri xaXSs toJto^s 'srofeî' 5


^
pLSioL ypvypov o^aTos dvaxoTrlopLsvr) xcà bXiyov o|ol/s. Ta Ss 'zsdvv G

15 yl/vypvTO, TSCLpanslaBoLi ,
xcà p.dXia1ct Ta a1v(pov7CL xcà votpxcoTixdy

*
On ne connaît qu àva.(y'lo[i6ù). — ^ xaxà Ed. Corrigo. Nil deest, nt opinor,
sed tantum xal pro «ara legendum. — ^ dX/yoïj Ed. Corrigo.

ils doivent s’abstenir d’aliments trop chauds pouvant résoudre ,


la matière
en gaz et élargir les artères qui introduisent dans le pénis , organe garni
de trous nombreux et disposé pour les recevoir, les gaz propres à le dis-
tendre et à le gonfler. Aussi faut-il sevrer le malade non-seulement de 2

ce qui échauffe , mais , en outre ,


de ce qui peut engendrer une humeur
visqueuse ou produire des effets analogues, tel que spectacles, conver-
sations, pensées obscènes; de façon à écarter autour de lui tout mou-
vement qui pourrait raviver par le souvenir la surexcitation de la nature.

Beaucoup [de malades], grâce à cette précaution, ont été complète- 3

ment guéris. Ceux qui ,


tout en observant un régime chaud et humide 4

de nature à favoriser une nouvelle formation de sperme , ne mettent pas


de terme à leurs désirs lubriques ceux-là , ,
même après la mort ,
on leur
trouve le membre viril roide et distendu. Le cérat à la rose réussit bien 5

à ces individus, battu dans de l’eau fraîche mélangée d’un peu de vinaigre.
Proscrire tout ce qui est très-refroidissant , surtout les astringents et les 6
narcotiques , afin d’éviter que la maladie ne se complique d’une perspi-
FRAGMENTS EXTRAITS D’AEEXANÜRE DE TRALLES. 43S

i
7 Sià 70 fxr) 70 TSctOo? SvaSia(p6pYi70v yevéaBcti, \\ivé7 C0 (jav Sè 7ffav7ot

Ta Svvdixeva fJLS7pià[^eiv 7^v yovrjv, xoù yLoXio-lct 7ïjs v\j[x<^cti(xs 7o

I cnréppiOL xa\ 7r,v pt^av * Tsdvv yàp àv7nrctSù)S Tffpos 70lv70l

I
7£7rjp-)170Ll, KO.)' OV (ÀOVOV Hpo[(TSl 7Lv\ Spa, àXkOL X<x\ oXïJ 7Yj 0V(7l'a

^
8 av 7 ïj$» Kivrf(7£i Sè KeypriaOcocrav xoà ài^aTp/\f/£f 7mv dvo) (xepôjv xcà 5

,
eh dX7rjpas yvfÀva^eo-Ocüdctv xoà cr(poupav^^, dmKTTrdcrOou 7))v vXrjv,

kol\ 70 (pucTôj^e? 'srvevfxa Sia(pop£7ordoti.

• n
(à', a', [lepi nw'kiKfiç

I Aeivojj 71 TsdBoi xa\ bSvvripov 'o xcoXikï} ^idOeais, TSpoç 70V70is

\ 2 xa\ 70 SvaSLdyvœcrlov eyovcrcx,. Ka) 70 fxsv êni(pép£tv 7 olç oSvvas

(rÇ)oSpOL5, £1x070)$ 7W xdXw 7Sp0(Tyiv£70U , Sid 70 7SVXV0V eivai xcà 10

i
Tsa^v ^ou v£vpS)^£$ 70 xwXov,xa\ (XïjSèv 7wv èxe7 a-vp }£ov7ù)v^

I
8 prS)$ Sia(pop£Ïa-Bai Svvol7ov,, xaOdirep £ 71 ) 7mv Xenlœv èv7£po)v. To
^ dprrjpixs Ed. — Goupyl propose cette correction : kolI Sià tôov dXTujpœv xal
I

I
<y(pixipas yvpv. dviiOT:. Tr)v <jXy}v... — - Ific f. su])plend. Stà to. — ^ (rvppvévT. B.

'

7 ration difficile. Que les malades prennent en potion tout ce qui peut
modérer la semence, notamment la graine du nénuphar et sa racine; car

l’efficacité de ces substances est un fait qui a été observé ,


non-seulement
;
en raison de leur tempérament, mais encore dans son essence même.
8 Qu’ils aient recours aussi à l’exercice fréquent et au frictionnement des
parties supérieures, qu’ils s’exercent avec les haltères et la paume, afin de
1 tirer en sens contraire la matière [spermatique] et de provoquer l’évacua-
tion des gaz flatulents.
111
Livre IX , ch. f\ — de l’ affection dite colique.

1 L’alfection dite colique est un état dangereux ,


faisant beaucoup
2 soulfrir, et, qui plus est, fort difficile à diagnostiquer. Quant au pre-
mier point, c’est-à-dire les soulfrances quelle occasionne, elles tiennent
à ce que le côlon est dense ,
épais ,
nerveux ,
et à ce que rien de ce qui
s’y accumule ne peut être facilement évacué ,
comme il arrive pour les

3 intestins grêles. En ce qui touche la difficulté de la diagnostiquer, elle

28
^34 HUFUS D’ÉPHÈSE.
Sè SvcrSlayv 00(7^1 iKov ^
êKe7 'zsd\iv ,
sk toD xcà dXXoïç (xopi'ois

TOioLVTCt av(xn1cû{X(XTa o-vfxGaivsiv, oïct 7o7s to hmXov dXyovaiv. Ùttcûs 4

oijv yLï) TSAOLvoLaOcii 7is (xéXXcûv tv^acütIt^ Tffsp: T)jv S-spaTTsiaVj

dvayxaÏGV êcriiv siSévcù xai Sianpiveiv vçid? 'urpOTSpov, et to jcôjXSv

5 s<j1iv TO Tffdcryov, ^ dXXo ti pLOpiov, xoà tIvss sÎ(t\v êv olvtm avfx-

ËcLi'vovaou Siol6s<7Si$, kcù 07î0)s éxdalrjv avTœv StdOsaiv xctT* iSiav

SsX Sia,yivcû(7KSiv^. OvSè ydp pu'a tU èaliv èv avTœ a-vviarictpievïi 5

SidOecFis, dXXd TSoXXcà xoà TSOinlXau. Ka) y dp Sid il^vy^povs yvfxovs 6

xoù ypXdSst^y iiTOi (pXéypiOLTO$ Tffspiovo-idv^ TixTopLsvov èv avTÔjj ^

10 éTspcûOev êTTippéovTO? xa\ Sid (pXsyp.ov^v xoà Sid ^rfpdv xônpov Icryo-

(jLSvyjv xa\ TffvevpidTWv TsXeiSvcov xoà TffayvTSpGJv evcrloLaiv xott Si'

dXXa pivpioLy ov {Àovov Std 'SjpcoTOTzddsioLV to toiovtov yivzTcn TsdBos,

dXXd xoà xoLTd crvpLTrddeioLv tÔùv ysiTvidvTCov avTÔj ptopicov. Kaî ydp 7

xol] xvcrlscûs (pXeyfJLOLivovcrrjSf xoà ve(ppd>v, xoà t^'tzoltos, xoà cjTrXrjvbs,

15 xa) Sia(ppdyp.oiTOS , xoà xotXioLS xoà Xayôvos. AXXd Tas p.èv xond 8

^ Sic AB. Edit.: êiayvua'Uxov . — - êeïytv. B. — ^


Sic AB. Ed. : 'zsspi ovcxiav.

provient de ce que d’autres parties manifestent des symptômes analogues


à ceux qui accompagnent les douleurs du côlon. Donc, afin que, sur le 4

point de s’engager dans la voie de l’erreur, on ne soit pas aveuglé en


fait de traitement, il est nécessaire de savoir et de discerner tout d’abord
si c’est bien le côlon qui est affecté, ou si ce n’est pas telle ou telle

autre partie, puis quels sont les divers états dans lesquels il se trouve,

enfin quels sont les moyens de diagnostiquer chaque état en par-


ticulier. C’est qu’en y en a plus d’un, et ils sont même nombreux
effet il 5

X et variés. Les humeurs froides et bilieuses [amassées dans le côlon], ou G

l’invasion de la pituite formée dans cet intestin ou


y affluant d’ail-
leurs, enfin finllammation ,
f arrêt d’excréments secs, f obstruction de
gaz abondants et trop épais ,
en un mot ,
mille autres causes , et non pas
seulement une affection originaire [de cet organe], mais une sorte de
communauté de sensations avec les parties qui favoisinent, telles sont les

raisons d’être de cette maladie. Ajoutons-y l’inflammation delà vessie, 7


des reins, du foie, de la rate, du diaphragme, de la cavité intestinale,

des flancs. Du reste, les obstructions du ventre et des intestins produites 8


FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES. 435

(TVfXTrSsioiv a-v^ëaivov(7ût? èTïiGxéaeti yao'lpos Ka\ zœv èvrépœv,

ovSk K(*)\iKOiç Seï KaXstv SiaQécreis, i7rsp} &v èv tôj '^sp) siXsdov,
'

OTTsp -vives Koà yop^a-if^ov sîcjûQckji Koke'ÏVy èKsicre SeiyOrfae'vai

VVV yOLp 'ZïTSpl TMV XOLTOL 'nüprjô'VOTVCX.OsiCLV EV OLVTr^ (ÀOVCp (TW ic/l &.p.SV WV

9 'cspOKshai SioiXaGs^v. ÈTveiS^ Se toL (Tvpi^ou'vovTO, 'csdOi) toÎs to xmaov 5

dXyov(Tiy x(ù TOUS ve(ppovs, 'zsoXknv eypvaiv opLOioTrjza, üale'zspos

7W SldKpKTlV OLVTÔJV XclpLV£lV eoS* 076 KOÀ 70VS £71 IG’1 rjp.OV(XS loLTpOVS

ecriiv àv(xyK(uov Tsep) toutol» Siak(T^e'îv 7jsp6j70v, oivœs p-èv éo/xacriv

dXXrfkois, TKXzd 71 Se Sia,Ç)épov7ai ,


Scrie Siayvœadév70s éxa.7épov

TffdOovs, pvSepiav Tffspl 7r)v B-eponvelav TsXdvw vpds VTVopévsiv. 10

112

jS'. Ucûs hianpivovpev 7oi)s kooXikoùs ^ dwd 7œv veÇ>pi7iK^v.

'] Hpù)70v pev aï oSwai 7o7s koô\ixo7s cruveyeal epai xa) îayypo-
7£pai 7 Ôjv ve(ppi7lXWV £1(7 IV • £7V£l7a Sè xa) 01 CTVp^ai'vOV7£S ep£7o)

'
^
A /hic et ubiquc.

'
en vertu de cette sympathie ,
il ne faut pas leur donner le nom de coliques :

'
nous en parlerons en traitant de f iléus, que certains dénomment aussi

chordapsus. Pour le moment, notre dessein est de discuter les faits qui
concernent le côlon seul en vertu d’une alfection ayant pris naissance en
'9 lui-même. Comme les affections qu’éprouvent ceux qui souffrent du côlon

^ et les néphrétiques ont une grande ressemblance ,


et même si grande
que des médecins fort savants ont parfois beaucoup de peine à les dis-
cerner, il faut d’abord traiter la question de savoir à quel point de vue
elles se ressemblent entre elles ,
et en quoi elles diffèrent ,
de telle façon
que, chacun de ces deux ordres d’affections bien diagnostiqué, nous ne
soyons ,
dans le traitement ,
exposés à aucune erreur.

112

Ch. II. COMMENT NOUS DISCERNERONS LA COLIQUE DE LA nÉPHRÉtIQUE.

D’abord, dans la colique, les douleurs sont plus continues et plus


fortes que dans la népliréiique; en second lieu, les vomissements qui

2S._
/i3G KUFUS Ü’ÉPHÈSE.-
zs\zlovés slcri xoà auv£)^scrl£poi xoù Ç>X£yfji(XTa'S£i$, i) t£ yacr'irip

ê7T£y£Tai T0UT0Z5 isoAv 'us'kéov, V T 0 ?> v£(ppnixo7s , ù)(jl£ (Jiy]T£ Çvcrav

oXœs Si£^i£vai Svvcco'dcti * ov yàp ptovov £7t\ rà)v x'jt}Xix£vopi£vct)v yl-

v£Tcti >7 bSvvn 'z;r£pt avro to xôjAov, dXXa zs£piXapL^dv£i xcà éVepa
5 7S£pix£l^£va pt-épri ,
icrÔ’ 6 t£ Sè xol) Tt)v yacrlépct zsoiGav, OTrep èTt\

lœv v£(ppiTixâyv où crviJ.^atv£i. ^pYipcta-piévrj yàp èv aùio7s in b^vvrjj 2

où fJL£TOL^OL{vOV(7Ct T07T0VS dXXoVS XOÏ CtXXoVS OpaTai • wcr7e (70L(p^S

xoà éx TOVTOüV £(t1cO (701 V StOl(pOpà 'ZirpGS V£ÇpniXOVS. \oi7TGV Sè 3

xa) 70L oùpcL 'csayv7£pa (xèv £7t) tc5v xwXixwv ,


èir) Sk 'zôüv v£(^pi~ixôùv^

ÎO ù^cvïoJô^ï] (jL£v èv 701? dpyjii?, TSpolovTO? Sk 70V ypovov ypoufjLOjSrj

d)(77T£p éni 7ÔüV XOûXlXÔOV OÙ (JVpL^OlV£l. Kaî STTÎ [xèv 7ÔÛV XwXlXÔôV^ I

£ÙBv? [⣠70 70 GVp.^rjvOl 7 t]V yOClIépO £XXpl'v£a9oi, 7SOpOV7l'xO xoà


r) bSvVY] 7S0V£70l, 07T£p £7l\ 7WV V£(ppL7lXÔüV OÙX àxoXov6£7 , oXXà

•xa) pi£70 7>)v ixxpiGtv oùSèv ^7lov èitip-évovGo (polv£7oi. Ka} av7ri 5

15 fjièv oÙ7Ô)v in SidxpiGis. Kaz ^£7 zspoG£yov70? xa) Si£y vo)xÔ7o? dxpi- 6

surviennent sont plus fréquents ,


plus prolongés ,
pituiteux; ; le ventre est

aussi plus obstrué que dans la néphrétique , au point que les flatuosités

ne peuvent pas du tout passer ; car, lorsqu'il


y a colique proprement dite,
la douleur ne se produit pas seulement au côlon lui-mème, mais elle

gagne, en outre, les parties environnantes, parfois même tout le ventre,

ce qui n’a pas lieu dans la néphrétique. La douleur s'attache aux reins et 2

on ne la voit pas voyager d’un point sur un autre : cela vous fournira

un moyen non équivoque de différencier [la colique] et la néphrétique.

Au surplus, les urines sont plus épaisses dans la colique, tandis que, chez 3
les néphrétiques, elles sont aqueuses au début, puis avec le temps elles,

deviennent sablonneuses, ce qui n’a pas lieu chez ceux qui sont affectés

de la colique. Dans cette dernière affection, aussitôt après l’évacuation 'i

alvine, la douleur cesse instantanément, tandis que, chez les néphré-

tiques, cet effet nest pas immédiat, et l’on voit la douleur persister même
après l’évacuation. Tels sont les moyens de distinguer ces deux affections.

De plus, après avoir considéré attentivement et diagnostiqué avec préci- 0

slon [l’état du malade], on doit aborder le traitement avec la meme


FRAGMENTS EXTRAITS D’ALEXANDRE DE TRALLES. 437

'

7 ovTMs S7TÏ T^v ^-epaTTetav ëpyecrSat. To yàp cos ’éjvyev etz).

tïjXdcov'tcov 'gsolOôjv KctTOLToXp.àv zspo(j(pépeiv (3orj9rf(JictTa, ueyta-lcov

8 xoLKCOv €(tS* 6ts KOLi ^-avct'TWv ahiov yivsTCU. TvMpis'ïs «5'e Kct] làs
'

ha(pôp(M)s crufi^aivova-oLS 'srspl to xôfXov Siadécrsis ovtcos.

I
1 13

IB', o|'. llspi d(xÇ>rj(xspivov\

(f

1
Ot« Tî]v yévecTiv b àfi(pY)p.épivos TSvpeTos èmo (pXéypLctTQs syei^ 5

2 •TsSi(7tv œpoXoyrjTcu. Ka) yoLp ovrs ol TiyvpsTo} (^clivovtcli tovtois

ovTSs b^s7?y ovre Sr^rjoSsis (r(p6SpoL, ovts SictKaés ti Kcà ^rjpbv ëyovo-i

xoLTOL T^v à(ùr)v evSiiS OLTrlopLevots , dXXà (jlôlXXov tqXs ypovi^ovcnv


j

'

3 dvaSiSopLSVv (poLivsTOLi EK Tov fidOovs KOLTrvcSSyjç B-Eppota-iot. Ka} ol

|4 Tctysia, zroXvv Sè y^povov ndXXov KctTéyovcra, Kaî ol lSpô)T£s Sè ol

yiyvofXEvoi avTots ovSettote (potvEpovcrt SidXsipLfxoLy olov è<7li -croA-

i
‘ Cp, Galien, Méthode ihérapeiitique , à Glaacon, 1, vil.

7 attention. Lorsqu’il s’agit de maladies aussi graves, une application témé-


raire de remèdes choisis trop légèrement peut devenir la cause des plus

8 grands maux, et même de la mort. C’est donc ainsi que vous reconnaîtrez
les affections qui se produisent de diverses manières dans le côlon.

113

Livrai XII, ch. lxxvii. — fièvre quotidienxe.

1 Que la lièvre quotidienne tire son origine de la pituite, tout le monde


2 en convient. En effet, il est constaté que ces sortes de lièvres ne sont pas
aiguës, qu’ elles ne donnent pas une grande soif, qu elle ne rendent pas
tout de suite [la peau] brûlante et sèche au toucher, mais plutôt ciu’on
voit se produire en ceux chez qui elle devient chronique une chaleur
13 fumeuse ejui vient des profondeurs. Le plus généralement, le pouls est
petit et faible, l’acmé ne se produit pas vite et se prolonge beaucoup.
14 Les sueurs qui surviennent à ceux qui ont cette fièvre n’amènent
jamais d’intermittence, ce que fon observe souvent dans le cas de la
/J 38 RUFUS D’ÉPHÉSE.
acIkis îSqÎv èn\ TpiTctiov (paivopisvov, >; 'leTOipTaiov. 2a(pgV7epov Sé 5

(701 xa) KOL 7 dSr]\ov êcrlou tÔ eiSos tov 'sruperov xai èx twv 'u^povyr]-

G-a^évœv ht p.àWov, si ptv 'c^apspyco?, a>Àct ptsTà 'nroXArjs dxpi^si'as

STTi^rjTfjcrou xot) ê^srcldou ŒTTOvSdasis ôlttcivtol * xcà yàp à7rs\f//a< ds


5 stt) to TSoXi) ,
xaï dSSnÇayi'ai ^
xcà 'kov'zpuv dixsTpojv ypïfcjsis, xcà

YITroLTOs S’ sa-S^ OTS xcà crlopiOLyov 'ü7por]yshai xaTaxpv^ts. Tovtois 0

O'jv 'S7po(7éysiv xcài xct7ctvos7v dxpi^ws Ss7 rbv to eUo$ TOV TSVpSTOV
yivwuxsiv èOé'kovTa. ÎIot£ y,sv y dp Tsocvrct tol arjpLS^a dpca zsctpsiai, 7

7S07S Es ov. ÉTri [isv ydp tcûv yvrjcri'cijv ctitCLVTCt cjysEov s'jphxsictt *
8

10 S7c\ Es 7WV voOoôVy ov ‘ZSoivTct, dXkd Tiva (xèv ctvrœv TÂ^ctpsiat , Ttvd
> > \ ^ \ \ I /
ovx OLSi aict Tas tots. xaï TsXsi'crIr] Tis SV avTOis svpicrxsTai v

EiaÇopd xaï xard tEv S-spanstaVj xaï xaTa to siEos. H \isv oEv

Eidyvcücris ovTco yiyvs(7$co’ slpr]Tai Es xaï tw ^siootclto) T aXnivr^


sttÏ tsXsov, xaï Pov0m, xaï TSoXko7s tôjv dXkcôv TffaXatâjv.

lièvre tierce ou de la lièvre quarte. Mais vous verrez mieux: et tout à fait 5

clairement en quoi consiste cette variété de lièvre si, loin d’y mettre de

la négligence, vous apportez une exactitude rigoureuse dans la reclierclie


et dans l’examen de tous les faits ; car le plus souvent elle a pour

antécédents de mauvaises digestions, un appétit vorace, un usage immo-


déré du bain, un refroidissement du foie et de l’estomac. Il faut tenir 0

grand compte de ces circonstances et les observer avec exactitude lorsque


i on veut reconnaître de quelle espèce de fièvre il s’agit. Tantôt ces divers E
symptômes apparaissent tous ensemble, tantôt non. Iis se manifestent 8^

à peu près tous dans le cas des lièvres légitimes ;


dans celui des fausses

fièvres, certains d’entre eux surviennent mais certains autres pas tou-

jours ; en un mot, il existe dans ces fièvres la plus grande diversité, et

quant au traitement et quant à la spéci H cation. Voilà ce qu’il en est du


diagnostic; il en a été traité tout au long par le très-divin Galien, par
Rufus et par beaucoup d’autres médecins de fantiquité.
POT<I>Or E«1>E2I()T
EK T^2N

riAYAOÏ TOT AiriNHTOÏ'.

114
B', As'. Ék t6ûv Poi(^oi) 'urspi Xoi(jlov^.

[ UdvTOL âv yévono èv loifÀM Ta Ssivotoltol, kcl\ ovSev dnofcsKpi^-

fiévov, ù)Œ77ep xaO* skolcjIov vôcrrjuoL^

2 XpVO-lbv Ss KCU TO0TO 'S^pO'KQTKJpLCt *


okOYlS pLSprj /3' âp.p.ù)VlOLXOV

^vyLictyLOLTOi p.éprj j3' ap.vpvrjç fiépos sv, 'lov’vo Xeicoa-avres év oïvoj

^
Sur ces fragments de Paul d’Egine, par les mots KciTOodev '&pos rà ê^co (t. V,
voir la préface, IV, 5. — ^ Cp. Orib. p. 3o3,l. 2 ); vient ensuite le texteque
Synopsis ,Yl, xx\. — ^ Même texte (pie nous donnons, et cjui est particulier à

dans Oribase jusqu’à la plirase finissant la compilation de Paul d’Égine.

FRAGMENTS

DE REFUS D’ÉPHÈSE
EXTRAITS DE PAUL D’ÉGINE.

lia

Livre II ,
ch. xxxv. -
— Sur la peste.

1 Tous les accidents les plus terribles peuvent avoir lieu dans la peste,

et il n’y a rien de spécial comme dans chaque autre maladie


2 Voici un bonpropoma\ Aloès, 2 parties; encens de gomme d’ammo-
niaque, 2 parties; myrrhe, une partie; broyer le tout, puis en fai

’ Sur le sens du mot -crpoTropa, voir Œuvres d'Orihase, t. I, p. 649-


HUFUS D’ÉPHÈSE.
svôüSei Soiéov, G(70v KvdSov riincrv, SiiXovoti kolO^ yîfxépav. Ovx olSa 3

(^(prjalv b Poî/(po?) oo‘'liç fjLeTOL tovtov tov t^otov otîp^ VTrepSé^ios éyé-

vsTO Tov XoifÀOv •


TavTa (lèv b Vov(poç.

115
r', y . Uspi 'urnvpidcysœs.

AXXo^' N/rpOL/, (péxXvs, pLvpo^ctXoLvcov, dvci Xt. a, alaÇiSos dypîas 1

Xi. a s', Ttjv xe(poLXinv Gp.riye oïvco olvtol dvaXvcroLç'^, E/ <5'è to dXXo 2

(jÔjpLCL xvrja-pibv ex^h Zvpov


'
'cspos Se Ta? CyporépoLS 'a^iTvpidaeis
dXpLp dTTOxXv^e v B-sp(JL‘'jüv dno^épLarj tovtov Tse'îpav s^xov TSoXXrjv,

116
xjS'. IJepf yXctvKœ(xoLTOs nai v77o;j^VjuaTOS *
èx tHjv PovÇiov

YX avxcjôp.a Se xcà viïô'/yp.OL oi [xèv dpx^uoi ev Tt vyovvTO ehoLi * 1

'
Rubrique de S AAAo TaÀvvov, Vov-
: Nous indiquons les principales variantes
Çov Ap^iyévovs.
,
— ^ Ita S ;
auro Xvaas verbales mais non les différences de re-
,

S. — ^ Cp. Orib. Synopsis VIII, XLix. daction.

prendre dans du vin aromatique la valeur d’un demi-cyathus chaque jour.


Je ne sache pas, dit Rufus, de malade qui ne se soit tiré d’affaire avec 3
cette potion. C’est ainsi que s’exprime Rufus.

115
Liv. III, cb. III. — Dartres farineuses a la tête.

Autre recette. Prenez nitre, lie de vin brûlée, myrobolan, une livre 1

de chacun; staphisaigre ,
une livre et demie; frictionnez la tète avec du
vin dans lequel vous aurez fait dissoudre ces substances. Si d’autres par- 2

lies du corps éprouvent une démangeaison ,
[vous les frictionnerez] à sec.

Quant aux dartres à la tête accompagnées d’humidité, faites-les dispa-

raître en les lavant avec de la saumure ou une décoction de lupins.

116
Cb, XXII. — Du glaucome et de la c.vt.aracte.

Les anciens médecins croyaient que le glaucome et la cataracte étaient 1


FTiAGMENTS EXTRAITS DE PAUL D’ÉGINE. m
oi valspov Ta p.kv yXcLVKMfxaTot tov xpval ot'kXosiSovs vypov 'ssdBrj

êvopu^ov VTTo vypoTtjTOS (ÀSTa^otXXop.svov £7t} to yXavxov * Ta Sè

vTToyvfÀûLTa, vypcov 'üsctpéyyya-iv ^ ‘ZSr)yvvyLévcôv [xsTa^v tov xspct-

2 ToetSov$^ Koà TOV xpvalaXXosiSovs. Edli Sè tscLvtcil tol ^ yXoLVXojyLaTct

3 OLvioLTOL, Ta Se V7T0yv(X0LTa laTCtt ov tscIvtol. ^epoŒeveiv Sè tov$ vtto- 5

yyaei zysipcop-évovs , TSpo tov (rvcrlrjvcti to zsdOoSy oCipLOLTOS stt^ dy-


xcovos d(patpS(7Si, xa\ xaBdparsi, xcà xsvcôp.0L(7i SpipiVTépois , xaBanep
TOi$ Sià xevTOLVpiov d(pe\p)/fJiotTO$ , v cnxvov TSixpov, xcà xolXlolç

X vaei arvveyealépay xcà crixvas t6j iviw ts pocj^dXkeiv p,eTOL xoltol-

4 (jy^acrpLOv. Asî Sè xcà vSpOTTOTs'ïv Tffotp’ oXrjv tï)v SiouTav, xcà xeypv- 10

5 (rOai Tpo(paîs XeTrIvvovcrais, ^vvoi'aei Sè, ypovov SieXÔovTOS , xcà

() d7ToÇ>XeypiaTi(7pios ^ Sid Tivœv tjfxepcjp. Ôcrots Sè Tffapopdcrsis yi-

vovTCLt, olov xœvœiTLWv Tffpo(pctivopLévcüv, ex Tivos xaLXoyypLiaç , i]

*
'ZsapéfiTCoaiv OriJj. — payoeiSovs Orib. — ^ rà addo ex Oi’lb. — ^ otTro-

ÇtÀsypaTiapoïs Ed. Corrige ex Orib.

une seule et même chose; mais les modernes sont d’avis que les glau-
comes sont des affections de l’humeur cristalline
,
passant sous l’influence
de l’humidité à la couleur glauque G tandis que les cataractes sont un
2 épanchement d’humeurs coagulées entre la cornée et le cristallin. Tous
les glaucomes sont incurables et toutes les cataractes ne sont pas curables.
3 On traite ceux qui sont attaqués de la cataracte ,
avant que l’affection ait

pris de la consistance ,
par une évacuation de sang au pli du bras par ,
la

purgation et par des évacuants plus ou moins .âcres comme estime décoc-
tion de centaurée ou de concombre amer, enfin par l’emploi assez fréquent
4 de laxatifs ;
on applique aussi des ventouses scaritiées sur l’occiput. Pendant
toute la durée du traitement, on s’astreint à boire de l’eau et Ton se sert

5 d’aliments atténuants. Après un certain temps, il est utile d’employer


6 aussi des apophlegmatismes , à quelques jours d’intervalle. Lorsqu’il se
produit un trouble dans la vue, faisant l’effet de moucherons que l’on


Voir, sur les mots yXav7cos et yXotv^copa .
, Sichel, Mémoire sur le glaucome Bruxelles
i842, p. i24*i 54, et Littré, Œuvres d’Hippocrate t. IV, p. 5o2, note i. M. Littré, avec
M. Sichel, traduit yAa;i;££0 f>ta par cataracte. Nous adoptons ici, comme dans tous les cas
prêtant à la controverse, la traduction donnée dans les OEuvres d’Oribase par MM. Bus-
makcr et Daremberg. Toutefois, le mot yXav7tos nous a paru comme à M. , Littré, signifier
plutôt bleuâtre, glauque ou gris.
442 RUFU8 D’ÉPHÈSE.
^(qXcoSsœI ép(jûv (X7(JLÔjv àvctSiSoixércoVy to Sià rifs àX6r]s 'üUHpbv Sco-

(joaev (pdpyLOLKOv xccià. avvé)(^£ictv v ^cà Sià, toviov xotOdpœpsv. Éi; 7

Sè to7s bÇdaXpLoïs, (papfxdxoïs y^pnialéov, to (xèv zspwTOv^ olttXoIs,

xaBémzp fxéXiTi xoà èXaio) crvv pLCtpddpov * vcrlepov Sè hol)

5 to7s crvvôéTOis, olov êali xou toSs •


arayairrfvov Spayixàs ottov

xvpiivouKOv , èXXe^épov Xevxovj dvd, Spotyp-às ç ‘


oi Sè xa\ èv peXiios

KOTvXaiç oKTcS. lip£7s Sèy (prj(j\v Ùpi^cto'ios , Tœ VTTOyeypOLppévo) 8

ypcSpeOcL' KaLvxoLXiSœv x. t. X^.

117
fxe'. Ilepi TCüv xarà rovs ve(ppov5 nui tyjv xv^liv TSOLdwv *

xaï TSpœxov Tsepl Xidiàaewç.

Tci^iv Tïjs StSctcTxaXi'as vpd$ dva.yxd‘iei TSOLpe^tévat tôjv vo- i

10 o-rjpotTCiüv )) crvyyévstoL' xoivov ydp sali xœXixojv ts xol) twv Xi^ov'^

èyôvTOJv èv tm veCppô), to ts xolt’ STréyeaOixt tov yaalspa.

^
Ceci est dans Oribase, Sjnop. VIII, xlîx, 17. — ' Sic IFG; MQœv reli(|ui

codd. et Ed.

aurait devant les yeux, par suite des mauvaises humeurs ou de vapeurs
bilieuses qui surviendraient, nous donnerons le médicament amer à

Ealoès, d’une façon continue, ou même nous purgerons à l’aide de ce 7

médicament. Dans les affections des yeux, il faut d’abord se servir de

remèdes simples, par exemple, d’une combinaison de miel, d’huile et

de suc de fenouil; plus tard on aura recours à des médicaments com-


posés comme le suivant :
gomme sagapène, 2 drachmes; suc de cyrène,
ellébore blanc, 6 drachmes de chacun, d’autres ajoutent :
pris dans 8

8 cotyles de miel. Quant à nous, dit Oribase, nous employons le mé-


dicament ci-après ; suc de petit boucage, etc.

117
Liv. III, cil. XLV. — Des affections des reins et de la vessie,
ET premièrement DE LA LITHIASE.

L’affinité des maladies nous force k rompre l’ordre de notre ensei- l

gneinent; car il
y a un point commun aux coliques et à la présence des
calculs dans les reins, c’est qu’au début le ventre est obstrué, les dou-
FRAGMENTS EXTRAITS DE PAUL D’ÉGINE. 443

xoù bSvvoLdOaij xal avopexieiv, xcà àiveTrlsiv, xa\ crlpo-

2 (povaBoti. \Siov Se y
to ’toÏs fxsv kooXikoIls êTrnsTotiJifjiévoL Tavra 'csavra.

fxâXXov yivedOat, to7s vs(pptTixo7s v'^lov xcà to7s (jlsv xoûKl-

xo7?y xcLuèi T'nv Ss^tàv Xayôjvoc (xàXXov eivai 'v^v oSvvrjv xcà àviévcu

l-xéypt (/lofÀCtyov^y xcà v7ia.TOSy xcà (nrXrjvbs^y xcà Triv xoirpov èiré- 5

yecjQat 'üSclv'ïzKws y chs (pvcrag S'ts^isvoUy ots Sè 'Zffpbs àvdyxr)v

èxxpivovcTiVy (pvcroôSr] olv'V))v ehoUy ^oX^hcp 'csapa'TiXvcrictv^y xal 'csoie

xcà CctXwSss èxxplvsardat (pXéyixot, xai to ovpov 'UîXsxov xa\^ Ç>Xey-

3 fXOLTCüSe? êxSi'SocrOat^. To?? Sè vs(ppiTtxo75 , ty}v ptèv oSvvrjv xclt^ aviwv


7CÛV ve(ppcjv ècrlïjpi'ydat'^ I3ape7av Sixriv crxoXo'ïïOs êpiTTSTTapfJiévov, tqv lO

T£ xctTSvOv ^iSvfxov o^vvdcrdai y


xcà votpxrj yiverai piripov zov xaT^

4 ïlxxplvst T£ xaï aoTOjuaTCü? ptèv xarà to cnvdviovy 'zsolvtoj? Sè

5 Ç7ri xXvo-pLOLŒi, Tf)v xoiXiav, (pvaaç t£ )iol] xoTrpov yoXœSécrlepov. Ta


^£ ovpa bXlyoL xcà ypaf/fÀCcSr/ (xdXXov exSiSocrOcu ,
xcà crIvCpecrOou tgv

^ \xéy^pnov g7 .T. — - yacr7po? X. — ® ^ HK f. mel. — ^ iKupiveadac DGF.


^
Sic H K. fXï/T£ rel. et Ecl. — ^ —
Sic ’ èveGlrjpî^Oai IL.

H KG T. 'üS(xpaiïhf)oiœs rel. et' Ed. —

leurs sont vives, on manque d’appétit, on digère mal et l’on a des tran-
2 chées. Quant aux caractères particuliers, celui des coliques consiste en

ce que tous ces accidents sont plus aigus ,


et celui de la néphrétique , en
ce qu’ils le sont moins; celui des coliques, en ce que la douleur siège
au liane droit et monte jusqu’à l’orilice de l’estomac, au foie et à la rate,

et que l’excrément est complètement arrêté au point que ,


les vents mêmes
ne peuvent s’échapper, et que l’évacuation, quand elle est procurée par
la force des médicaments ,
s’accompagne de ventosités et produit des
selles c{ui ressemblent à la bouse ;
quelquefois aussi on rend une pituite
3 vitreuse, et Ton urine un liquide très-abondant et pituiteux. Dans la né-
phrétique, une douleur pesante siège dans les reins eux-mêmes, don-
nant la sensation d’une broche que l’on y enfoncerait; le testicule du
4 côté de la douleur est douloureux et de ce côté aussi la cuisse est en-
,

gourdie. Le malade a rarement des selles naturelles, mais en tout cas à


5 f aide de lavements, et ses défécations sont accompagnées de ventosités
et de bile. Ses urines sont d’ordinaire peu abondantes et sablonneuses.
4^4 RUFUS D’ÉPHÈSE.
ovpYjiiKOv 'üshpov, TaincL tcov èv loîs ve(ppoî$ Xi'Ôcjv TeKpLtjptCLy re- 5

Xei'ois (xôiXXov dv^paai ytvopLSva.


H Se Ka-TOL Kvaliv tôjv XîBœv 'ZsaiSioiç (xôlXaov ylveaBai 7

(ptXsT. 'Eijp.eîoL Sè Kcà ToiÎT^wr, ccTisnlôv Te xoà CttÔXsvxov ovpov jweTct 8

5 yliap-fÀCoSovs VTToarldcreœs. l^vwviai (jvvsyœs, Koà iprjXaifrJja-i to al- Q

Soliov KOt êvTetvovai , xa) avvsypôs^ eh ovpov èiïsiyovTai ,


xa\ crlpay-

yovpovaiv.

TXixbv pièv ovv aïriov Trjs tôjv Xi'Bcov yeveaecos ècrliv 'csayys 10

xa\ yecüSrjs yopLos *


'uronntxbv <5'è, 'ZSvpcoSris Bspfxacn'a tcov ve(ppùjv

10 >7 T)Js xva1ecü$. AXX^ s’ttI ptêv tôjv vs(ppojv, Toh ^pvTT%V(ji tovs ii

XiBovs’ xa\ 'répLvovai yprja-Bat Ç>apfxdxots, dvev tov S-sppLai'vetv stti-

(pavcjs. Toiavrai Sé eîcriv ahe Taw iSaaiXixœv daTrapdyœv pi^ai 12

xa) TOV fSoLTOv, xa] vaXos re xsxavpevos , xa\ ày pofcrl ecos pi^a, xa\

àSlavTOv, xa\ (3SéXXiov, SdCpvrjs re tïjs pi^rjs b (pXotb>, xa\ àXBaias

'
o-u;^î;â)?DACJEFGXTVQa).

et ses voies urinaires sont contractées. Tels sont les indibes de la présence 6

des calculs dans les reins, indices plus accentués chez les hommes Faits.

Quant à la hxation des calculs dans la vessie, elle a plutôt lieu chez 7

les jeunes enfants. Les signes de leur présence sont les suivants: Lrine 8

crue et blanchâtre avec sédiment sablonneux;. Continuellement, ils se 'J

grattent le membre génital, ils


y
portent la iiiain et le mettent en érec-
tion; continuellement aussi ils ont besoin d’uriner et éprouvent la stran-
gurie.

La cause matérielle de la formation des calculs, c’est l’existence d’une lO

humeur épaisse et terreuse; la cause effective, une chaleur brûlante


lies reins et de la vessie. Dans le cas de la lithiase des reins, il faut em- 1

ployer d,es remèdes qui divisent et morcellent les calculs sans produire
d’inllammation manifeste. Telles sont les racines de l’asperge royale 12

et de la mûre sauvage*, le verre brûlé ^ la racine de chiendent, la

fougere-adiante , la résine [du palmier], l’écorce de la racine du laurier,

*
Ou (le la loiico.^
^ Cp. Oribasc, Ccil. XV, i, a5
FRAGMENTS EXTRAITS DE PAUL D’EGINE. 445

TO airépyLOL, na\ tùjv êpe^lvÔMv ol fxéXavss koxkoi ^ oi'TS Tœv cnïôyycjov

Xi'Ooi, xol] to a-KiXkntxQv o^os, xcù (pou, xoà p.rjov, kou aa-apov, xa\

xoLpirncnct, xcà crap^iCpayès to Sè aiov xcà èa0i6p.evov xou 'Sfivo-

13 [levov, crxoXvpLOv zs pi'^oL, xcà èpûcriULOv, xcà zsptovhiç. AovTpo7$ zs

avveyws yprfo'Ocoa-av * x(x\ [jLszà zo Xovzpov £v6ù$ zivà zwv sipyj- 5

14 ptévcov 'üSivézcx}a‘ctv. ^yi^poyous zs xcà x<xzoŒ\cL(j\icicn xcà zffvplcus,

xcà èyxctOl(Ty.cL(Ti ,
zoïs yaXoLfrl ixo7s ze xa) 'Sïaprjyopovcn yprjo-léov,

15 SX zcov xcoXixcov avzà (j.eza(pépovzès. '^vvOsza Sè 'u^ôy.ctzct 's^rjydvov

I
dypi'ov, xcà y.otXo[yrj? àypicLS xaà creklvov zàs picots é^^yj'o'OLs yez^

|l6 oïvov xcà zo vypov èxQXi’if/cts uSolzl zs^ xepdaoLÇ SiSov xoyX. f3'. Ka- 10

zcltvXclœIov Ss zouzo [3ciXaol(ÀOv JcapTTOv, XlQov zou èv a-Tvôyyoi? , yXrf-


i

ywvos ^ripd$, p-aXoLyriç dypicLS zou (j'népyaizo^ Ïctol x6\pa$, ^/Sou xo-
I

17 yXidptov, fxsz* oïvou xsxpotcryLévou xoyXtapi'cov ^ Kaf zo ^rjpavOèv^


Sè zpdyeiov dïfxct, xot) ol zszliyes^ ^vpo) X^P^'^ zslepwv xcà zôjv

• xptoi Ed. Coït, ex H K. ^


~ 'zsapy^yopelv èvva.pévois H K. — ^ ts add. J F H K B.
— '*
Fin de la collation de Q. — ®
'séx'hyes Ed.

la graine de l’a^thée, les bourgeons des pois chiches, les graviers de


l’éponge, le vinaigre au jus de scille, la valériane-phou ,
le méum,
j
l'asarum, le bois de carpèse, le sarxiphage, le sium, pris comme
aliment ou comme boisson ,
la racine de chardon comestible et la bé-

il3 toine. On prendra continuellement des bains, et, immédiatement après


|il4 chaque bain, on boira quelqu’un des remèdes précités. On aura aussi
recours aux embrocations, aux cataplasmes, aux fomentations, aux bains
de siège, aux laxatifs et aux calmants, ceux-ci, en les empruntant au trai-

15 tement de la colique. On emploiera des boissons composées de rue sau-


vage ,
de mauve sauvage ,
après avoir fait dans du vin une décoction de
racines de mauve sauvage et de céleri, puis, la liqueur ainsi formée et

1
1 6 trempée d'eau on en donne deux cuillerées.
,
On applique un cataplasme de
fruit du baume, des graviers des éponges, de sèche, de graine de mauve
sauvage ,
le tout pilé par parties égales ; on en donnera une cuillerée mé-
17 langée avec deux cuillerées de vin. On donnera encore le sang de bouc
desséché et les cigales sèches auxquelles on a ôté les ailes et les pattes, ou

I
RUFUS 13’ÉPHÈSK,

zToSù)v, xa) ot tï]x6ai6oi , oîvofxéXnos év tov XovTpoù Sspiifl

Ss^apLSV^ Si^6crBœ(7av. Kai Ta Si’ avTÔov (jxevct^opievct avvOs'ca (pdp- ig

fjLaxa, vre ve(ppriTiKrj (povaxct, xcà rà tcpos tol/to crvvTiOsfJLSva xor~

S'iTct. Kai 6 ’TpùûyACjûS'ÎTiç Sè tgjv aycLv £7:aivop.évrjôv 'virapyei 3 or]~ 19

5 OvpLCLTœv. E<r7f Se crlpovOiov dTrdvTCov tmv bpvéoüv to crpuxpGTaTOVy 20

ttrX>)r TOV Xeyopiévov jSao-tXi'crxov ,


fxixpov yàp^ èxeivov fiovov fÀStlSv

ècrhv, xcà 'zspoa-eoixo? olvtcS ypôctv pLera^v Té(ppov xcà yXcopov'^f

Xs7r1époLpL(pov, èv^ Tolyoïç fxdXicjla xcà ÇpctypioU SiouTœyievov *


6

TOLoiyevOev oXov, cSpiov ts (jvveyjos ècrOioyLevov, tovs ts yeyovoTas

10 X160VS e^ovpvÔrivai TSoie'î xa\ tov Xo/ttol/ yevvdcrQai xcokvei, Kaî 21

xavOévTOs Se tovtov oXov avv toU TslepoU )? Té(ppcL TsSiacL

xaO’ éoLVT riV Te xcà pterà TSeTrépecos xcà (pvXXov avp.fJLe'Tpov^ Si’ evxpa-

Top.éXiTOS ^ Tffivopiévrj to olvto TfféÇfvxev Spàv, IIpo? Sè tï)v b^vTVTa


, 22

Tcov bSvvcov xai t^v àypVTïvlav, rj Te GWTeipct, xcà v ^l'Xwvos, dyaOà

*
ôv add, KG. — - Tt(ppàs xai x,^copasG. — ^ toTs add. E. — ^ (pvÀÀcov crvppé-

Tpwy HK; (TUfifxeTpoy G. — ^ F. leg. eijKpdiTOV péXnos utHK I; sCxpaTCp f/,éAjT<Iegit E.

les dissolvants de la pierre, employés avec du vin miellé dans l’eau chaude
du bain. 11 y a aussi les remèdes composés préparés avec les précédents, tels 18

que la néphrétique, les condita accommodés contre cette [maladie]. 19

Le roitelet troglodite est au nombre des recettes renommées. Citons encore 20


le moineau sti'utliium, le plus petit des oiseaux, le susdit roitelet excepté
car il ne le cède qu à celui-ci en petitesse; il lui ressemble par la couleur
du plumage qui ,
est entre le gris cendré et le jaune ; il a un tout petit bec ;

il vit principalement dans les murs et dans les haies vives. Cet oiseau, salé

tout entier et mangé cru d’une façon continue , fait rendre avec les urines

les calculs déjà formés, et empêche qu’il ne s’en forme d’autres. Brûlé tout 21

vivant avec ses ailes, sa cendre bue seule et avec du poivre ainsi que des
feuilles en quantité modérée dans du miel bien tempéré, a par nature
,
la

même efficacité. Contre les douleurs aiguës et l’insomnie, le médicament 22


dit «le Sauveur» et le médicament de PliilorC sont de bons remèdes.

'
Voir la formule de ce médicament dans Oribasc, Euporisfes IV, cxli, t. V, p. yO"?.
FRAGMENTS EXTRAITS DE PAUL D’ÉGINE. 447

23 <pap(ÀaK(x. Kai (pXe^OTOju/a Sè 'ssoLpOLkr)(pBsî(ja Tïjv bSvvriv 'nsoXkdKis

è^sKOv(piis, za-^eîoLv lov XiOov 'csoiovp.évrj Trjv ëxxpicriv.

|24 HpoÇvXaxTixà Sè Trjs tôüv XIQcûv yeviaecûs scrico, zfpôÜTOv p.sv,

svyypiSs Ts xa) (7vpL(xeTpos Tpo(p>), xoà yvpivdcria, 0(77rpi'œv ts '&av-

TOi'cjv xcà icôv (jnoiScov rf/s (Tvvsypvs sîpyéaBœcroLv ypYjascos, Tupov 5

I
T£ xa,\ ydXaxTOs, xoà tcov Sà av'cov axsua^optévcov otvov ts

(léXoLVOS, X, T. X. L

118
E', y' Ilepi Xvijao^Y)XT(jôv x<xi rov vhpoipo^ixov 'nfâBovç^.

1 O Sé ys Pov(pos fJteXayyoXiûts avTOÎs sï^o^ to toiovtov ài:£(pnvdL70

\
yiveaOoLi lov lov tov yvpbv êxsïvov pu'piyjcrafxévov xaBdorsp éTspov$

ïapLSv p.eXcLyypXixoî)s dXXovs dXXot (po^ovpLSvovs * v'tis ahiœ avv- lo

ipéysi xoà TOÎs (pdaxova-iv olvtov^ oUfjQou tov SdxvovTa xvvolsv to'Ïs

^
M. Daremberg n’a pas transcrit la rapporté plus haut, d’après Aétl us, VI,
suite de ce chapitre dans la pensée, sans xxiv. Voir aussi Oribase, Coll. méd. liv.


I

doute, quelle ne devait pas être attri- incert. § 1 18, t. IV, p. 62 3 . olCtoü

buée à Rufus. — ^ Cp. le fragment 76, Ed. Correction de M. Littré.

23 L’emploi de la saignée a souvent enlevé la douleur en accélérant la sortie


du calcul.

|24 Les préservatifs de la formation des calculs seront d’abord une nourri-
ture succulente et modérée ,
l’exercice ,
l’abstention de l’emploi continu
fl de toutes les sortes de graines légumineuses et des céréales, du fro-
mage, du lait et de tous les aliments qu’il sert à préparer.

118

Liv, V, cb. ni. — Des gens mordus par cn chien et de l’ affection

HYDROPHOBIQDE.

1 Quant à Rufus, il a fait voir que c’est là pour ces malades une variété
de la mélancolie, le venin [rabique] imitant cette humeur, de même que
nous savons que les objets de crainte des mélancoliques varient suivant
les individus. Cette raison confirme l’opinion de ceux qui prétendent que
uus RUFUS D’ÉPHÉSE.
vS(X(7lV £ÎK0Vl%S(j9ai. Ss êfJLTTSCTOV’TCOV SIS TO ZffCtÔoÇ ,
OvSsVÛL Ï(7(X£V 2

TSspia-oûQévTOLy 'ürXîjv Icrloplct? ëvct ^ Svo pt£fÀa6t{>cot(À£v, xai avToii?

ovx aTTO Tov Xvcro-wvTGs K\)vos SrjyOév'Tctç âXAix vivo Siy^OévTOç rivos

IXSTSlXriCpOTOLÇ >.np os Sk 'trjs TOV TsdOoVS XOLTaTTSipaÇ , -usoaXo) xol\ twv 3

5 iÎtto tov xvvos SïjyÔévTMv TSspiecrcjOria-OLv. KpxTSOv oùv Ttjs S-epa- 4

TTsicts êvTSvÔsv • dXX* êrre) TSoXXctxis ex tov uvfjlrjvat tecos to

vSpo(poëixov 'Zü'dûos Ta tzroXXà yàp -zssp) t^v T£(jaapaxocr1rfv

vpépav siwOev svcrxrfTrlsiv, tkj) Sè xa\ psTix ç pévas, la-ISpriTai Sè

Tiai xa\ pETa én1à o-va-ldvai^ Ttvh oiï]6évT£$ pv XvtIôlv tov xvva

10 TOV SaxovTa, (TvvovXô)a-a{ ts (77rovSd(7avT£s to sXxos, avTOi tov Tsd-

Bovç ahioi xaT£Œ'lrix£i(Tav, T^Se tï} Soxipaaia xpyiadpevos evpifcreis

TSOTÉpov XvtIôjvto? shi TO Srjypa,'i] ov. Kdpva [BaariXixà XsiOTpt- 5

Grfo-as è'TipsXôûs xaTduXaaGZ to é'Xxos * t^ Sè é^0s Xaëo)v avTix zsd-

paOss £15 (dpœcTiv àXéxTopi, v dXoxTOpi'Si '


xdï to pèv 'ûfpôjTOv ovy

^ fjL£TetXrj(p6Tos Ed. Corrigo.

Je malade voit dans les e'auv l’image du' chien qui a fait la morsure. De 2

tous ceux qui tombent dans cette affection ,


nous savons qu’aucun n’en
réchappe, sauf un ou deux cas consignés dans l’histoire, et encore ces
malades n’avaient-ils pas été mordus par un chien mais ,
c’était d’une per-
sonne mordue elle-même qu’ils avaient pris leur mal. Du reste [si fon 3

prend] falfection dès son premier accès, il


y a beaucoup d’exemples de
morsures par un chien auxquelles on a survécu. Il faut donc commencer 4

le traitement dès ce moment-là. Mais ,


comme il arrive souvent que l’affec-

tion hydropliohique ne se déclare par sur-le-champ (assez généralement

elle reste en suspens durant quarante jours environ , et, dans ceidains cas,

jusqu’à six mois et ,


même sept à ce que l’on rapporte) ,
quelques-uns jugeant ,

non enragé le chien qui a fait la morsure et s’appliquant à la faire cicatri-

ser, deviennent eux-mêmes les auteurs de l’affection. Voici une épreuve


dont remploi vous fera découvrir si la morsure provient ou non d un
animal atteint de Ja rage. Vous pilez avec soin des noix royales dont vous 5

faites un cataplasme que vous appliquez sur la plaie. Le lendemain ,


vous

le donnez à manger à un coq ou à une poule. Tout d’al)ord, le gallin.ace


I

FRAGMENTS EXTRAITS DE PAUL D’ÉGINE. 4^9

a\|/£Ta< •
eî Ss vtïo Xtfxov zstsaOkv (paytj ,
(tkottvjo-ov *
eî (xèv yàp [xîj

XvtI^v eïri 6 Saxcov xvcov, ^tfa-eTou to bpviOiov * eî Sè XvtIcov t>7

èniova-p rsôvrf^eTou * xaï tots 'zgpb$ àvoLŒlop.wa’tv è'neiyov tov é'X-

xov$ • 'Hfct'kiv Sè fJL£T^ bXlycLs vixépas Tfi Soxifiacrla xéypv(TO * xaitei^oLv

àTToOûLvrj TO bpviStov, TrjvixavTOL to eXxos eî? ovXvv aye rbs àmjX- 5

6 Xaypévov xivSvvov toC xafxvovTO?, TavTVv [lev oOv tj}v SoxtfjLOicrtav

Ôpiêaatos 'UfapaStScüa-iv *
eî Sè Siol tmv eîpvp-évcov (7ïjp.ei'oJv àxpi^ôjs

Xvriàv tov xvva, toU âvaalopLCOTixo^? auTixa, ypricrléov


*
yvoiy)\i.ev

'cspwTOv fxèv oCv èali twv àvaalopLCOTixœv, to Sià 'usla-atis xcà o^ovs

SpipivroLTOv , xcà bicoTCcivaxo? év t ^ Tffep) vevpOTpcüjcov dxpi^cjs 10

7 eîpvp-évov, E/ Sè Tpv(pep6ypcos b Stiyde)? eïv, àveiiov oloto îpivw ^

^aXadyLCû, rj Tivi toiovtm* 17 'ZSpoivvpictacL? tol ëXxrj GxbpSœ xoltcl-

uXoLCTCTey TOVTO xài èa-yapoV.

8 Eitjpbv éa-yapcüT txbv tcjv XvdoroSyj'xTCûv, — AXcov bpvxTÔJv

jL v', yatXxiTew? jL tç', axi'XXv? tç, TSvydvov yXcopov /C S', îov 15

,
‘ Ecl. ê<7x,^poTs. Corrig. Littré.

n y voudra pas toucher; mais observez si, pressé par la faim, il vient à en
I
manger; car, si le chien qui a fait la morsure n’est pas enragé, l’oiseau

conservera la vie ,
sinon il mourra le jour suivant. Dans ce dernier cas
procédez à l’ouverture de la plaie. Renouvelez cette épreuve après quel-
ques jours d’intervalle. Lorsque l’oiseau ne mourra pas amenez la cicatri- ,

i
C sation [de la plaie] ,
considérant le danger comme écarté. Telle est l’épreuve

qu’Oribase rapporte. Si, au moyen des indices précités, nous reconnais-


^ sions que le chien était atteint de la rage , il faudrait aussitôt recourir aux:

recettes usitées pour l’ouverture [des plaies]. La première de ces recettes

c’est un composé de poix, de vinaigre très-acide et de suc de panacée,

tel qu’on l’a décrit exactement dans le chapitre des blessures affectant les

7 nerfs. Si la personne mordue avait la peau fine ,


il faudrait amortir ce

[médicament] avec du vin d’iris, du baume, ou quelque autre analogue.


Vous pouvez encore, après une fomentation préalable, appliquer sur les

plaies un cataplasme d’ail ;


cela produit aussi une escarre.
8 Remède sec pour la formation d’une escarre dans le cas des morsures de

chiens enragés. — Sel fossile , 8 drachmes calamine ou pierre de cuivre


;

1 drachmes ; scille , 1 drachmes ;


rue verte , 4 drachmes ; raclure de

29
450 RUFUS D’ÉPHÈSE.
^v(j1ov Z, S'y ZüpoLŒiov aTTSpfxaTOS jC a y XP^y ^pcoTOv ^rjpov iW
ê(7xo^p<^0rjy eha (jl£tol poSi'vov Ïvol èKTrécrœaiv aî èdxàipai * Çv’kac'-

aétjôoj Sè oLKOLTGvXcoTa Ta (lépr] stt) vp.épa$ pt,^' to èXdxtfJ^ov,

KaTaVXa<7|aa XvctgoSïIxtois svpsa (pvXajl ov Ta crlopua. 9

5 — KpopLfJLVcp p.sTOL àXœv Kcà 'sfïjydvov KOLTOLTrXaa-as , ^ 7 tX(p{(f)


<

fxsTà dAÔJv, V Tctpi'xsi^ TSaXaiM, rj Ts(pp(x KX-nyLOiTivi^ (ÀSTa êXai'ov, 37

(7x.6pSa, V dKTïjs (pvXXa, v iiSvoŒfJLOVf v pLsXia-o-oÇfLiXXoVf exolctIov

[xol9’ eai/To]^ 17 f/£Ta dXcjv, v xdpvct fiaaiXind cjvv KpopLp.vœ, xcti

dX(j\ Koù (iéXiTi, ^ Ts(^p(x (7vxrj5 xrjpôJTrj dvaXrj(pÔ£i'a-r}. Kiiovi^eiv 10

10 Sk TO ëXxoç é\pévTots èv vSclti ;^ajaa/|ar;Xoî^, xai tvv tov dypi'ov Xa-


ttcLQov pl^cLv. Tivès Sè xcà xoLVTHipiois criSïjpo7s to eXxoç xctiovdi. 11

WpoTTOTl^eiv Sk avTOvs ctTrXa fjLsv, to Xvxtovy xcà to d\pw9tov, xa} 12

TOV G7T0V TGV (JiXÇilOv ,


xcu p(^a|aa/<5'pL»r, xai dxopSiGv, xcà TffoXtov

CTVvOeTOL Sk TOLVTCl', XOLpXtVCOV TffOTafXtCOV, £7t] xXrjpLOLTlSûJV Xevxrjs

15 dpinéXGV xûlvÔsvtcüv èv xvnpt'vM dyyei'cp v p^aXxÿ, xoxXidpta jS',

^ Mot inconnu poiu' To.pt)(^œ. — ^ x. é. addo ex conj.

rouille, 4 drachmes; graine de marrube, 1 drachme. Employez d’abord


à sec, afin que l’escarre se forme, puis avec du vin aux roses, afin de
faire tomber les escarres. Maintenez les parties [malades] sans les laisser

se cicatriser pendant quarante-deux jours au moins.


Cataplasmes pour maintenir les plaies ouvertes dans le cas des morsures de 9

chiens enragés. — Faites un cataplasme d’oignon avec du sel et de la rue,

ou encore de silpbium avec du sel , ou de vieille salaison. On emploie


aussi la cendre de sarment avec de fhuile, ou l’ail, ou les feuilles 'de su-

reau, ou la menthe, ou la mélisse, chacun d’eux [seul] ou avec du sel.

On emploie encore les noix royales avec de foignon , du sel et du miel


ou de la cendre de bois de figuier retenue dans du cérat. Laver la plaie 10

• avec une décoction de camomille et de racine de patience sauvage. Quel- 1

ques-uns brûlent aussi la plaie avec des cautères au fer [rouge]. Faire 12

boire d’abord à ces malades des médicaments simples, le nerprun, f ab-


sinthe, le jus de silpbium, la germandrée, le scordium, le polium; des

médicaments composés : écrevisses de rivière grillées sur des sarments

de vigne blanche dans un vase de cuivre ou d’airain, la valeur de 2 cuil-


FRAGMENTS EXTRAITS DE PAUL D’ÉGINE. ^51
I

yevTiâws Tris Xei'as xoyXidpioC y ^ perà otvov dxpctTOV tsol-

113 \aiov KO, j3' *


Tirortle vfÀépas S', Ttvès Sè xoù TsépSiKOs aiparos xo-

tl4 ykidpta. j8'. Actfi^avs Sè tovs xdpxlvovs av^avoptévyis aeXrjvrjs, TSph

115 ri' -flXiov dvaaysiv, ToTs Sè fin auBrifiepov TSOTiaBeiai SnrXrjv 3i'Sov

116 Trjv SSa-iv* êaB^ ors Sè xdtt TptTrXijv. Ka< n Si* èy^iSvwv Se B-rjpioixrj 5

117 xaXôjs âv SoBelri» YicLBot,ipeiv Sk to Sid Tris a-ixvcovi'as StSSvTct xctB*

. npépoLv Toü Ç>apfictxov fiSToi d<ps\ptjfiaTOS éXeXicr(pdxov n Tris criSri'pi-

118 TiSos Tris vpaxXei'as, nv xoà StdXvacrov xolXo\j(ji. T<ri? Se xcà tou

i rlnaTos TOU Solxovtos xvvos eSoacLv (poLye'îv.

11 9 AlaiTOL Sè TOiûLUTrj TSCLpaXafi^aveGBo) ^ vtis bfiôü fièv d'fi^Xuvet xcà 10

i 7 ^evvvet Trjv tou iou Suvafiiv, èfioü Sè xoà xooXuei Trjv sis to jSixBos
(

120 Ço'pdv, Aûvocrai Sè toutcov éxdTSpov ohou yXuxéws dxpdTOu tsolXoliou

I
[xai] ^ ^cûpoTSpou ydXatXTOS tsoœis y coa-auTOJs Sè xoà (ixSpSwy xoà

121 xpofifivoôv, xoà TSpciGCùv èScûSrf. E< Sè firj xolt* dpyds TffocpaXrjCpBsirj

Ta XeyBévTa fionBrffiaTa SioiTiva êfinoSiafibvy Th fièv Tffepi(7apxi%eiv 15

!
^ xo-)(}.iâpia a! Ed. Fort, legend. xo^Xidptov a! — ^ xai addo.

========================================^^
I

1
lerées; racine de gentiane pilée, 3 cuillerées (?) avec 2 cyathus de vin
il 3 vieux lion trempé vous prendrez
: cette potion pendant quatre jours. Quel-
|l4 ques-uns prescrivent encore 2 cuillerées de sang de perdrix. Vous prendrez
|l5 les écrevisses tandis que la luné est dans sa période dé croissance, avant
le lever du soleil. Si la potion n’est pas administrée le jour mêrne [de la
I

i
6 morsure] , vous doublerez la dose ;
quelquefois il faut la tripler. La thé-

;
7 riaque de vipère serait encore bien efficace. Purger avec le concombre en
I
donnant le médicament tous les jours dans une décoction de sauge ou

i 8 d’héraclée ferrée , appelée aussi dialysson. Certains font manger au malade


le foie du chien qui l’a mordu.
9 Quant au régime que l’on adoptera, il devra tendre, soit à émousser et
à consumer la force du vénin, soit à l’empêchér de pénétrer plus avant
0 dans les tissus. Ce double objet est rempli par une potion composée de
vieux vin sucré non trempé [et] de lait bien pur, comme aussi d’aliments

1 à l’ail ,
aux oignons et aux poireaux. Si par suite d’un empêchement quel-
,

conque, ces remèdes n’ont pas été administrés dès le principe, il ne faut
pas manquer de faire une incision autour de la plaie , d’y poser des ven-

29.
452 RUFUS D’ÉPHÈSE.
xcà (TiKvd^etv v kolisiv to é'Xxo? fin 'ZSapaXenrléov (pOdaavros nStj

Tov îov ^œprjacu zsapà to j3d6oç. Ta7s sipiip-évais Sè (xeTacrvyxpnt- 22

xaU àywyctïç ypijcrSai. zspo<7yeyovÔTO$ SijXovoTt tou uSpo(po~ 23

^txou TsdSous xdBctpcriv t£ t^v Sià Trjs hpds xa) tvv Sià tov cryialov

5 ydXaxTOS TSOLpaXrjTrléov, îSponOTïOiioLS tê xa\ SpcoTraxia-piOvs , xai

(7lVa7TlC7(JL0V$ XOLTOL p.épOs'^ è(p^ 6X0V TOV (TCÔpOLTOS. kvV(J ip.WT CLTOV Sè 24

TsdvTwv èXXe^opiapLOS èyvcjdOr] TsXeovdxis TSctpaXap£oLv6y.£vos,

119
Z', rj' . Wspi T&v ispwv àvTÎhÔTWv • rj PovÇov hpà.

'^vxvwvias ïjTOi xoXoxvvOiSos èvTepicovvs SpaxfÀO,) x, yjxpai- 1

Spvoç ^pcty^» GOLyoLTirivov Spcty, rj'y TSSTpoo-eXivov ^poty» e', dpialo-

JO XoyioLs cr1poyyvXt]$ ^pay^. s, Tsenépews Xevxov ^pa.y» s'y xirvapLcopov

Spay, S' ' V xacrcTioLS ^poty- v'y aBdyvos, xpôxoVy TSoXioVy a-pLvpvrjÇy

àvct ^paypLÔJv Teaadpcov^ (xéXtTOS to dpxovv.

^
'TSctpa.XriTtl éov Ed. Corrigo. — ^ xai fort, supplendum.

touses ou de la brûler, car le virus rabique a bientôt fait de pénétrer dans


la profondeur. En outre, on devra employer ceux des remèdes précités qui 25
renouvellent le sang par l’évacuation des humeurs. Si l’affection hydro- 23
phobique ne survient pas ,
il faut administrer une purgation à l’hiéra ou
bien au lait caillé ,
appliquer des sudorifiques des emplâtres de poix des , ,

sinapismes sur la partie malade [et] par tout le corps. Le plus efficace de 24 ,

tous les traitements a été reconnu être une fréquente administration d’el- f

lébore.

119

Liv. VII , ch. VIII. — Sur les remèdes sacrés. — Le remède sacré de rufüs.

Sicyonie ou coloquinte (son intérieur), 20 drachmes; germandrée, J

1 0 drachmes ; assa fœtida , 8 drachmes ;


persil sauvage , 5 drachmes ;

aristoloche ronde , 5 drachmes ;


poivre blanc , 5 drachmes ; cinnamome
4 drachmes; cannelle, 8 drachmes; stachys, safran, polium, myrrhe,
4 drachmes de chacun ; miel ,
quantité suffisante.
FRAGMENTS

DE RÜFÜS D’ÉPHÈSE
EXTRAITS DE RHAZÈS.

[continent^.)

120
— De
\

Libri I tractalus i. apoplexia.


Éd. de i54a , t. I.

i 1 Ruffus dixit quod quanto magis prolongatur morbus cerebri, tanto


salvior est.

121

1 Et reperiturin lihro [Ri^i?] de memoria^ quod emplastretur principium


spinalis medullæ in apoplexia cum semine sinapis, castoreo, serapino

i
et euforbio : detur similiter de eis in potu. •
5

122

! Tr. IV. — De paralysi.

1 Dïxit Ruffus quod possibile est paralysim subito accidere ex repletione


vel ex forti frigiditate aut percussione, aut ex apostemate, vel vulnere,

]
2 vel ex gaudio aut tristitia. Et ilia quæ evenit ex percussione est deterior
omnibus aliis eo quod destruit nervos , et comitantur eam signa inducen-
3 tia ipsum morbum. Et ilia quæ accidit ex aliis causis cognoscitur ex saltu, lo
jectigatione^, tremore, stupore, gravedine motus, perturbation e sensus et

4 ejus debilitate. Et paralyticantur aliquando stomachus et intestina , et non


5 possunt retinere stercus ; et vesica similiter et matrix. Et quædam species
hujus accidit cum dolore ; et est difficilis convalescentiæ in decrepitis ; et

non accidit nisi illis qui sunt frigidæ et humidæ complexionis et plecto- 15


Sur les fragments extraits de Rhazès, voir la préface, IV, 7.
^ Ce mot n’est pas dans le Glossaire de Du Gange, qui donne seulement le verbe jecti-
Sare, sc. hac illac memhra disjiccre.

l
454 RÜFUS D’ÉPHÈSE.
ricis. Et quando membrum paralyticatum est valde extenuatum et coloris 0

crocei vel citrini , et sine aliquo sensu , impossibilis est ejus curatio. Et 7
si est modice carnosus , et color ejus non excedit colorem corporis pa-
tientis, eritmorbus curabilis. Et quando accidit paralysis post epilepsiam 8

5 vel apoplexiam, est incurabilis.

123

Ruffus dixit quqd aqua est melior quam vinum paralyticis , et aqua 1

^
sulfuris juvat multum eos cum balneantur in ea.

124

Tr. IV. — De tpjsmore.

Diæit Rujks : Aqua est laudabilior et melior vino contra tremorem ; et l

aqua frigida confortât ner vos.


10
Aqua pluvialis cum vino bibita valet contra dolorem nervorum cum 2

quis utitur ea loco alterius aquæ.

125

Tr. VI. — De gonferentibüs ad dolorem nervorum.


Ruffus : Usus balnei et inunctio ex oîeo liliaceo et narciscino sunt I

valde bona dolori nervorum et eorum mollificationi.

126

Tr. viii. — De scotomia.

15 Ruffus : Aqua est melior vino in scotomia. Radix vitis nigræ vel albæ
®
est conferens magnum juvamentum scotomiæ , cum dantur ex ea in potu
omni die une. ii ; simile facit ftunigatio facta ex galbano.

127

Tr. IX. — De cogitatione melancolica.

Dixit Ruffus in librosuo de melancolia^ : Oportet quod melancolia cure- 1

tur in principio antequam confirmetur, quia post confirmationem erit

20 ejus cura prava et difficilis, duplici de causa: primo quia plurimum do-

*
Cp. Orib. Synopsis, VllI, 7. On peut considérer ce texte d’Oribase comme extrait, ou
tout au moins comme inspiré de Rufus.
,
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZES. 455

!
ininatur liumor niger ;
secundo quod difficile erit exhibere infirmo

2 medicinas. Et signa ejus principii sunt timor, dubitatio ,


cogitatio falsa in

i 3 una re sola, et in omnibus aliis dispositionibus suis erit sanus. Et species

I
opinionum eorum sunt infinitæ :
quidam enim eorum dubitant de tono ,

et quidam solaciantur nominare mortem ,


et quidam delectantur abluere, 5
I

et quidam fastidiunt aliquem cibum aut potum aut odiunt aliquod genus ,

4 animalium ; et quidam credunt transglutire viperas et ei similia. Et mo-


rantur cum bis accidentibus per aliquod tempus , et postea fortificantur

I
omnia accidentia melancoliæ ,
et in prolongatione dierum quotidie forli-

I
5 ficantur. Et cum apparere incipit aliquod istorum accidentium , debet 10
I
0 curari. Et quando corporibus patientibus melancoliam, in illis ^ pectore
et in alia superficie corporis apparent apostemata calida dolorosa, ten-

I
7 dentia ad rubedinem cum pruritu, proximam mortem denuntiant. Et
1 bæc ægritudo magis accidit viris quam mulieribus ,
sed mulieribus erit


8 deterior ; et imaginantur pejora et earum angustiæ sunt difficiliores. Et 15

I
non accidit adolescentibus ,
sed aliquando accidit infantibus et pueris et

j
senibus et decrepitis ; multiplicatur in tantum quod non posset narrari
,
et maxime decrepitis , eo quod melancolia est eis accidens necessarium

I
et inseparabile : et sunt etiam decrepiti paucorum gaudiorum ,
malæ or-

! 9 dinationis et opinionis ,
et patiuntur multàs ventris inflationes. Et bæc 20
jlO sunt accidentia melancoliæ. Et tempus in quo minus accidit bic morbus
]
est byems eo quod ,
digestio bene celebratur in ea ;
et secundaris æstas ,

:
quia in ea laxatur venter et dissolvuntur superfluitates ; et illis quorum
venter non laxatur in æstate supervenit bæc ægritudo et movetur forti

il 1 motu. Et res nocentes melancoliæ sunt multiplicatio vini grossi et nigri , et 25


I
vinum novum ,
et carnes grossæ et maxime vaccinæ et bircinæ ; et multa
repletio cibi et vini, et dimissio exercitii faciunt accidere melancolias.

jl2 [Dico^ quodutentes bis incidunt in ypocundriacas ; sedboc consilium^


i

est juvativum melancoliæ, quia ipsa accidit ex siccitate videlicet, et est

laudabilis multiplicatio sanguinis boni bujusmodi. ]


30
13 Dixit quod multa cogitatio et tristitia faciunt accidere melancoliam.

* F. 1. mis.
® C’est sous toutes réserves et uniquement pour respecter le travail de M. Daremberg,
i
que nous laissons ici, comme fragment de Rufus, les morceaux commençant par dico. Ils nous
paraissent plutôt appartenir en propre à Rhazès, qui les aurait distingués ainsi de ses
citations d’auteurs. (Cp. le frag. 2o4, § 2 .) Au surplus le lecteur appréciera. A moins d’un
: avis spécial, les paragraphes placés entre crochets seront ceux dont nous mettons en doute
'

l’attribution à Ruüis.

,
^
Traduction du mot Sictna.
456 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Et contingit quod quidam istorum narrant et somniant præter solitum , 14
et pronosticantur futura, et eveniunt ea quæ ipsi prædicunt. Et quando 15
accidit melancolia, possibile est quod ejus notitia occultatur medico in

principio ;
sed peritus medicus et subtilis indagationis poterit eam co-

5 gnoscere in initio per maiitiam animæ per paucam eorum


,
abstinentiam
menibrorum ariditatem et propter tristitiam quæ accidit eis occasione
principii melancoliæ aut ex causa alia accidenti in bominibus. Et signa 10

quæ apparent in principio melancoliæ sunt quod morantur melancolici


libenter in locis solitariis et fugiunt hommes sine causa aliqua , sicut ac-

10 cidit sanis quando volunt inquirere de aliqua re, vel caute tenere ea
quæ debent esse cauta. Et debent cognosci signa melancoliæ. in principio 17

et demum incipere ejus curam quia ,


in principio erit facilis ad curandum ;

cum vero augmentatur et prolongatur, erit düFicilis. Et ista similiter sunt 18

signa quibus cognoscitur melancoliam jam supervenisse :


quod velociter

1 5 irascuntur, gaudent et tristantur, et magis solito more morantur soli , et

fugiunt homines. Et si cum bis apparent ea quæ dicturi sumus, firma et U)

certa debet esse opinio quod sit melancolia. Et signa erunt liæc :
quia 20
non possunt aperire oculos ,
sicut illi qui patiuntur corruptionem in eo-
rum palpebris , et habent eorum angulos strictos ; et alba oculorum

20 eminent præter solitum ;


et labia apparent grossa, coloris rubei et bruni
corporis ;
toraces eorum sunt magni , et omnia quæ sunt sub torace versus

ventrem apparent extenuata ; et sunt fortis et velocis motus , et nulla in

eis reperitur patientia ; et non possunt formare s, sed loco ejus ponunf f;
habent subtilem vocem et lingua eorum velox ad loquendum, et in

25 eorum vomitu et secessu apparet chimus niger, sed secundum plurcs


videtur flegmaticus. Sed si in eorum purgationibus apparet bumor niger, 21

significat ejus victoriam et abundantiam in eorum corporibus ,


et valdc

parum ex hoc alleviabitur morbus ; et quidam eorum magis alleviantur

eductione flegmatis quam eductione humoris nigri : et indicatur bumor


30 niger esse in eis cgestione, vomitu, urina, apostematibus exeunlibus in
superficie corporis, morphea et lentiginibus coloris nigri, scabie, distil-

latione emorroydarum ,
varicibus , et secundum plures accidunt eis va-

rices ; et illis quibus non apparet bumor niger sunt difficilis curationis ;

et licet eductione flegmatis allevietur morbus ,


niliilominus est ex humore
35 nigro ; et ideo debet adbiberi sollicitudo in eo purgando: et non quotiens
multiplicatur melancolia in corpore est morbus melancolicus ,
sed cum
spargitur et miscetur toto corpori sanguis ,
sicut bypostasis quando esi

divulsa. Sed quando residet melancolia, licet sit multa, non tanien ge- 22
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 457

nerat ægritudinem melancolicam ; et quando vides quod sanguis exit per


superficiem corporis per scabiem vel morpheam nigram , vel expurgatur

per inferiores partes per secessus videlicet et per urinam et splen


,
, mag-
nificatur et varices apparent, non erit melancolia.

Î3 [Dico etiam :
quando sanguis est permixtus melancoliæ, oportet quod 5

cerebrum nutriatur ex illo sanguine nigro ;


et quando non est permixtus,

1^4 nutrietur cerebrum nutrimento bono et claro. Et ideo melancolia move-


tur vere plurimum in illis quibus dominatur niger, quia de natura veris
est movere Lumores et facit eos ebullire sicut ebulliunt aquæ fontium et

I
turbantur illo tempore donec supernatent ea quæ subsistunt in earum 10
profundo ; et sicut accidit de musto bullienti ,
simile est de sanguine
j

15 tempore veris. Et significationes hujus morbi sunt plurimus saltus ,


soni-

, tus aurium gravedo capitis ; et hoc accidit occasione ventositatis ,


quia
,

motus melancoliæ est cum ventositate, sicut quælibet res frigida quæ
15 habet ventositatem. Et non dico de melancolia compacta , sed de ea quæ 15
non habet tantum de caliditate quod possit subtiliare vapores.]

17 Et dixit: Desiderium coitus in melancolia significat melancolicas ven-

18 tositates. Et illi qui sunt subtilis ingenii et multæ perspicationis de facili

incidunt in melancolias , eo quod sunt velocis motus et multæ præmedi-


19 tationis et imaginaüonis. Et cura laudabilis melancolicorum est laxare 20
ventrem et provocare ructationem et Vomitum.
30 [Dico quod hoc consilium est bonum in ypocundriacis et non in aliis.]

31 Et Eiijfus non nominavit nisi banc speciem melancoliæ, et miror quali-


12 ter. Galenus non dixit quod Riijfas non narravit nisi banc speciem me-
lancoliæ. 25
33 Et cum apparent in bis morbis morpbea et scabies saniosa sunt signa
14 salutis pectoris et proprie ventris et dorsi. Et illis quibus movetur melan-
colia in vere , non est corruptio sanguinis in cerebro ,
sed in venis ; et

in tantum movetur illo tempore donec perveniat ad cerebrum.


«

128

1 Dixit Raffus : Purgentur cmn epitbimo et aloe ,


quia non solum la- 30
xant, sed præstant in stomacho juvamentum. Indigent bac medicina quia
male digerunt ; et post eorum purgationem detur eis omni die parum de
2 bac medicina ; et dentur quolibet die 3o 3 ^
de succo absinthii. Et non
debet intermitti eorum purgatio cum bis quæ diximus ,
quia non accidet


Signe de l’once. Cf. De Podagra (note de M. Littré, ci-dessus, p. 276, note a).
458 RUFUS D’ÉPHÈSE.
eis mulla inflatio et non erit in eis stipticitas , et procurabitur eoruin di-

gestio
,
provocabitur urina ,
et id est laudabilius consiliuin quo possunt
uti ;
et debent paulatim se exercitare et comedere bona cibaria ; et melior
labor eis est deambulatio ;
et illi qui non possunt bene digerere utantur

5 balneo ante cibum, et eoruni cibus sit facilis digestionis et remotus a


generatione inllationum et laxans utruinque eorum ventrem ; et bibant

vinum album lympbatum cum temperantia


,
forti ; et debent sorbere de
aceto ante somnum et uti eo in salsamentis et ex hoc adjuvabitur eorum
,

digestio , et maxime quando acetum erit squilliticum. Et si possibile est , 3

10 flebotomentur in principio morbi, et post hoc restituunt ad pristinas


vires
,
purgentur cum pulpa coUoquintidæ et elleboro nigro ; et nihilo-

minus dentur omni die lenitiva ut eorum venter sit fluxibilis , et epitlii-

mum multum juvat ad hoc, et mentastrum et assarà, et aqua casei et


assiduus usus alDsintbii ; et inulti convaluerunt ab hoc morbo propter

15 quotidianum ejus usum. Et illis quorum stomachus est debilis prolii- k

beatur vomitus omnino ,


et cibentur cum cibis laudabilibus et saporis

sicut panis furfuris similæ et carnes gallinaceæ et liedinæ. Et festines 5^

ad impin guationem eorum corporum, quia quando impinguantur, remo-


ventur ab eorum malitia et fmnt hilares et convalescunt compléta con-

20 valescentia; et qui potest sustinere potum vini non indiget alia cura,
quia eo solo sunt omnia quæ sunt necessaria in cura bujus passionis ; et

prosunt ei viagia longa et indeterminata , et per hoc mutatur eorum


complexio et melioratur eorum digestio , et removentur ab eorum cogi-

tatione et efficiuntur hilares. Et semper debet inquiri prima causa prop- 0

25 terquam evenit hic morbus et quibus rebus patiens consuevit uti ; et

curetur cum contrariis et ille cujus morbi causa fuit ex arta via,
; et con-

silio amplietur, et e contrario. Et dimittatur ejus cura per aliquod tem- 7

pus et postea revertatur ad eam quia possibile,


est eos liberari a morbo
tempore quo dimittunt eorum curam. Et usus medicinai’um débilitât 8

30 naturam ; et debent calefieri eorum bypocundria assidua calefactione ; et

confortetur eorum digestio et expellantur ventositates , et irrorentur super


loca aquæ extenuativæ ventositatum , sicut aqua decoctionis mentastri et i*

'
rutæ : hæ enim mediciriæ dissolvunt inflationem et bonificant digestio-
nem. Et decoquantur similiter dictæ res cum oleo et inungantur dicta 9
35 loca ex eo ; vel madefiat ex eo lana et ponatur supra ventrem, et em-
plastrentur loca cum seminibus dissolventibus inflationes ,
quia bonum
est ; tamen hoc fiat de nocte ; et inungatur venter cum oleo liliaceo ,
et

semper servetur locus calidus et coopertus pannis ; et si locus est mul-


FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÉS. ^59

tum inflatus, et erit necessaria appositio ventosarum, apponantur, et

0 confortetur locus cum rebus aromaticis. Et postquam multum profun-


daveris his tuis curationibus , apponas emplastrum sinapis supra ventrem ^

1 quia est magni juvamenti et eradicat dolores ab interioribus. Et studeas


, ne in declinatione morbi , cum incipiunt convalescere , fluat bumor ad 5
aliquod membrum, faciens supervenire paralisim et epilepsiam, quia

!
multotiens accidit hoc ; et cum dubites de hoc ,
conforta membra prin-

cipalia , et non ponas infirmum in opinionem quod patiatur melancolias


sed cura ipsum de mala digestione , et confirma te aliquando in opinio-
nibus suis ; et facias ei solatia et gaudia'; et remove eum a cogitationibus 10

suis. .

129

Tr. X. — De quibusdam pertinentibus ad virtutes animales


COMPREHENDENTES.

1 Rujfus in libro de memoria : Oblivio quæ accidit incolumi existente cor-


’ pore significat futuram epilepsiam et apoplesiam ; et ideo debent cale-

2 fieri et subtiliari eorum conscilia ,


et dari in potu aqua mellita. Et ebrie-
1
tas et repletio aufert memoriam, et omnia quæ repleut caput nocent 15
memoriæ bonæ.

-4 Bonadigestio confert memoriæ. Complexio sicca et non liumida reddit


5 memoriam bonam. Quando vis bonificare ingenium alicujus, non incli-

nes ipsum ad caliditatem et siccitatem nisi gradatim et non immoderate, 20


quia reddit ipsum infirmum ; et tantum est diminuendum de humiditate
quantum erit ejus superfluitas, quia quando plurimum diminuitur de
humiditate corporis , supervenit siccitas complexionis et est inconveniens ,

memoriæ ; et quoniam complexio adolescentium est humida debent juvari


,

ad meliorandum eorum memoriam ; ita quod eorum cogitationon incline- 25


tur ad aliquod servitium neque ad multum studium quia multum ,
stu-

dium desiccat eorum complexionem , et eorum memoria non est stabilis

sicut memoria virorum ; et non debet forti exercitio exercitare illos quo-
rum vis bonificare ingenium ; nec exercitio inducente capiti laborem
quia ex forti exercitio multiplicatur cibus et potus eo quod multum dis- 30

solvitur de corpore , et trahuntur humiditates capiti ; et ambulatio pro-


dest eis et exercitium manuum et similium eis. Et multa ablutio aquæ
calidæ vel frigidæ est eis inconveniens, eo quod aqua frigida' reddit cor-

pus stupidum et nocet sensui ; et aqua calida mollificat nervos et debi-


460 RUFUS D’ÉPHÈSE.
litat cogitationem ; et indigent universaliter consilio subtiliativo, et cuni

sentiunt stomaclii repletionem evomant ,


et subtilietur eorum cibus post
et sit bene digeribilis per duos dies , et prætermittant cibaria narcotica
sicut lactucam et semina papaveris et res ex quibus de facili dissolvantur

5 vapores ascendentes caput , sicut allia , cepe et porri ; sed parum ex bis
possunt aliquando comedere ; et potus vini moderatus est eis convenien-
tior potu aquæ quia vinum moderate bibitum bonificat aniinam
,
et exci-

tâteam ad diligendum scientiam et facit ipsam agilis motus et bonæ


memoriæ et bene intelligibilem et reminiscibilem post oblivionem. Et 7

10 potus multæ aquæ est malus quia infrigidat et humectât et multiplicat

oblivionem ; et non multiplicetur somnus diurnus , et proprie stomaclio

existente repleto ; et universaliter multus somnus est malus memoriæ


quia aggravat et pigrescit ; et immoderatæ vigiliæ etcoitus reddunthomi-
nem obliviosum et cogitatione mobilem. Et miiltum legere juvat ad hoc, 8

15 quia reddit animæ memoriam et intellectum. Et quando bibitur rasura 9

eboris ,
addit ad memoriam ;
et purgatio etiam cucumeris asinini , et

gargarismata et sternutationes , et odor rerum trahentium flegma.

130

Tr. XII. — De ixgubo.

Raffus dixil : Quando supervenit incubus ,


incipiatur a vomitu et pur- I

gatione et subtilietur ejus dieta, et purgetur caput cum sternutationibus

20 et gargarismatibus , et postea inungatur ex castoreo et ei similibus, quod

non possit pervenire ad epilepsiam.

Tr. xiir. — De epilepsia.

Rujfas dixit in libro suo qnem composait de melancoliu : Quando super- l

venit epileptico baros quod ,


est quasi morphea alba-, tune difficilis est

ejus cura, et maxime quando in capite et collo solum est.

132

25 Rajjfys dixit : Aqua est melior epilensiæ quam vinum et aqua tepida 1

potata ; et balneum factum ex ea confert epilensiæ ,


et ad idem valet lel

ursi.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. ^01

133

^
Raffus dixit: Si ungitur corpus pueri epileptici ‘
ex pionia^trita et pul-

2 verizata et mixta cum oleo rosato, mirabiliter confert ei. Et debet uti
epilepticus cibis desiccantibus corpus et facientibus ventrem fluxibilem
et prohibentibus ipsum fieri repletum et pingue.

3 [Dico ; Et debet puerorum quibus accidit epilepsia subtiliari lac cum 5

seminibus et cibis subtiliativis ; et debet probiberi balneum pueris et

nutricibus post cibum ; et assiduent fricationem extremitatum ; et nullum


genus apii comedant et vinum vêtus rufum dulce similiter nocet eis et
j

omne illud quod replet caput ,


et minuantur pinguia in eorum cibis ; et

comedant carnes animalium leviuni carnium et multorum motuum et 10

paucæ humiditatis ,
et abstineant a fabis , lentibus ,
cepis , aleis , lacté et

|4 omnibus aliis moventibus hune morbum. Et conferunt huic morbo fes-

tucæ et grana passularum dulcium , et non appropinquent acetosis ,


quia
nocent, sed sirupus acetosus est laudabilis eo quod subtiliat superflui-
j

|5 tates et provocat urinam ; et cum utuntur aneto in cibis eorum, est valde 15

^
bonum. Et utantur pillulis factis ex epithimo ,
agarico ,
pulpis coloquin-

I
tidæ, sticados, polipo, elleboro nigro ; et acorus est valde juvativus de
I
sui proprietate ; ei sirupus de absinthio cum aqua decoctionis serpilli

alias ysopi, confert mirabiliter epilepsiacis ,


quia provocat egestionemet

I
urinam ; et gargarisma factum cum sirupo acetoso , in quo decoctum sit 20
I
mentastrum ,
serpillum vel ysopus et origanum ,
valet multum ,
quia tra-
6 hit multum flegma. Et utantur rebus purgantibus melancoliam et flegma

I
et ponant de ligno pioniæ in eorum cibis et laxationibus , et recipiant ex
eo fumum per nares cirni emboto et attrabant ejus fumum et comedant
turtures et perdices et aves de montants et eis similes desiccativas et 25
Î ,

h laxentur cumpulpa coloquintidæ , elleboro, euforbio, polipodio, turbith,


agarico et lapide armenio.]

134

Tr. XIV. — De variis mundificantibus cerebrum.

1 Dixit Ruffus in lihro de melancoîia : Quando ex spasmo humido repletur


venter humiditate, signum est malum.


epilentici, ubique in Ed.
* Pionia n’est pas dans Du Gange.
462 RUFUS D’ÉPHÈSE.

135

Tr. XVI. — De spasmo.

Dixit Ruffus in lihro suode diæta : Inflatio ventris in spasmo est signum 1

mortale.
[Dico quod vidi quamdam mulierem cujus inferior mandibula reper- 2

cutiebat assidue superiorem ,


et aliquando superidr inferiorem : et ego
5 conduxi utramque mandibulam forti ligatura
,
quod non sonarent alias^ er-

rarent ,
et nullo modo obtinere potui quin sonarent eo quod ejus corpus
in tantum inflabat, quod videbatur scindi per medium. Et principium 3

lîujus morbi fuit spasmus bumidus ; et cum morbus complevit ultimum


laborem suiun, cessavit reverberatio mandibularum , et incepit fortiter

10 frendere dentibus, et non inflabatur, et tune illico fuit mortua.]

136

Dixit Ruffus in lihro suo de melancolia : Quando patiens extensionem 1

sensit corpus suum plénum ventositate, est malum signum.

137

Ruffus in lihro de consiliis: Inflatio ventris est signum mortale in 1

spasmo.
138

15 Ruffus et Diascorides^ : Yreos curât spasmmn nervorum. Piretrum pul- i

verizatum mixtum cum oleo confert mirabiliter forti tetano , facta inunc-
tione cum eo.

139

Tr. XVII. — De subeth , litargia , congelatione , et quibusdam aliis


DISPOSITIONIBUS CEREBRI FRIGIDIS.

Ruffus dixit : Accidit ante lithargias febris magis lenta quam febris i
^

frenesis ; et est continua , et non apparet cum ea superficies corporis

20 arida et dura ; et pulsus est magnus, et adest defectus sentiendi, et color

plumbeus, et pigrities motus, et ponderositas corporis, et subeth; et

*
cum expergelit patiens ,
formidat et non recordatur eorum quæ dixerat

et ejus verba non sunt intelligibilia ; et jacet supinus ; et antequam inci-

* al Ed.
* Legcnd. Dioscorides.
I
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 463

i
dat in morbuni, sentit nimiam in capite jectigationem ; et anhelitus

|2 ejus est coartatus ,


et contrahuntur ejus hypocundria. Et secundum plu-
! ries accidit hic morbus ex multa vini potatione , esu fructuum et fastidio.

js Et quando accidit hic morbus et ejus accidentia sunt violenta, et super-

I
venit in eo multus sudor, est mortalis ,
quia sudor inducit defectum vi- 5
!'i rium. Et aliquando accidit corporibus eorum siccitas et macilentia ; et

j
cum videris patientemin suismotibus agilem et utcunqueintelligentem,
*
et habentem aliquam memoriam, et ejus anhelitus est facilis, et post

I
ejus aurem apparent minuta apostemata ,
est signum suæ convalescentiæ.

|5
Et aliquando accidit cmn hoc morbo corrosio in pulmone. 10

I
.
1^0

Tr. XVIII. — De apostematibus calidis cerebris, ut de karabite,

SCARKILOS ET DE PERMIXTIONE.

[
Dixit Riijfus : Accidit cum hirsen permixtio sensus cum febre , vigiliis

I
et tremore ; et ejus febris augmentatur in meridie et in nocte ; cum
et

I
''
patiens in declinatione paroxysmi recordatur se aliénasse , est bonum
signum; cum non recolit non est bonum signum. Et accidit birsen tem-
pore juventutis et illis qui multum comedunt; et patiens hirsen fugit 15
j

I
lucem et ejus oculi rubent' et extremitates frigescunt, et evellit pilos a

I
suis vestibus.

I
141

Tr. XXI. — De soda (migraine?).

K Ruffus : Emplastrum mentæ cum suie alias farre ordei mitigat sodam.

142
n
Ruffus dixit in libre suo quem fecit plebi : Curatur soda calidum cum
'
i oleis frigidis infrigidatis ad nivem ; et cibus istorum sit médius ,
et utan- 20
tur quiete per unum diem ,
et spargatur supra eorum capita multa aqua ;

I et emplastrentur tempora ex mirrha dissoluta in aceto, et maxime si

jî dolor est in temporibus ; et subtilis diæta addit ad sodam calidam. Et


patiens sodam frigidam balneetur primo et postea inungatur caput ejus
ex oleo laurino , liliaceo ,
rutaceo et camomille ; et caméra sua sit pro- 25
strata sansuco et balsamita , et odoret ameos vel muscum quod confert ,

,) ei valde. Et si forte in ejus stomacho abundet flegma, provocetur vomi-


[i tus , et incontinenti mitigabitur dolor. Et cognoscitur cum est a stomacho
> quia æger multum dormit. Et non debet vinum exhiberi patienti sodam.
RUFUS D’ÉPHÉSE.

143

Libri II, tr. ii. — De obtalmia.


Rujfas in lihro medicinœ popularis : Et omnia violenta et acuta facienlia '
1

32 »•
ascendere vaporem ad caput, sicut cepæ et ejus similia, inducunt obtal-
miam
144

Ruffus dixit in libro popnlari: Cum accidit obthalmia occasione solis, 1

3i T»
5 da patienti vinum ut dormiat, quia cura ejus est somnus prolixus. Si ac-
2
cidit oculis violentus dolor ex humiditate curetur , cum laxativis et trahatur

inferius fucationibus et clysteriis, et cum ligatura extremitatum , et la-

ventur cum albumine ovi quæ fluunt ad oculos. Et quando materia inci- 3

pit digeri, balneum est juvativum huic morbo; et si fluxus non cessabit,

10 ex balneo mitigatur dolor; sed necessario cessabit aliquid reumatis fluen-


tis ad oculos et totius corporis
,
quia dissolvitur a toto corpore , et quid-

quid ex eo remanet temperabitur humiditate aquæ. Si dolor est ex re- 4

pletione tunicarum et earum distensione curetur patiens cum minulione


,

et purgatione ; et confert fricare membra inferiora et ligare , et calefacere

15 oculos cum aqua dulci temperatæ caliditatis. Et si dolor accidit ex ven- 5

tositate grossa, post evacuationem corporis et attractionem materiei ad


inferius ,
insistendum est cum medicinis dissolutivis , sicut est calefactio

et instillatio cum aqua decoctionis fenugræci ; sed ante evacuationem


corporis non est facienda medicina dissolutiva ,
quia trahit potius quam
20 dissolvit. Et si accidit in oculis fortis dolor ex spisso sanguine, et occul- 6

tatur in venis , erant repletæ venæ et oculus adpassatus vel arefactus. Et

hoc curatnr cum potu vini veteris puri ,


quia calefacit et dissolvit ; et

hoc fiat post exitum baînei. Cura obtbalmiæ in principio : si dolor est

fortis, ponantur medicinæ non magnæ stipticitatis , sicut acatia, et medi-


25 cinæ digestivæ dissolutivæ cum stipticitate aliqua , sicut crocus , et succus
curcume indiani. Et medicinæ quæ dissolvunt sine stipticitate sunt myr- 9

rha, castoreum, thus masculinus. Si medicinæ sunt valde stipticæ, du- 10


cantur cum albumine ovi ,
aut cum lacté ,
aut cum aqua fenugræci quæ
sunt paucæ stipticitatis , inspissabunt materiam et minuent norbum. Et II

30 cum miligabitur dolor patiens intret balneum post ambulationem mode-


ratam post provocationera moderati fluxus
,
; et exinde collyrizetur cum
* Violentia Ed. Corrigo,
’ I.eg. ophthalmiam.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 465
I

! collyiüs forlioribiis prædiclis ,


sicut collyrio neviden, ut stiptizentur oculi

12 et coiifortentur. Et addatur prædictis collyriis parum collyrii quod dici-

I
tur stachasan, et semper ana pamm plus addatur de prædicto collyrio in

I
prædictis ; et cum utendum est eo debet optime teri
, ,
et elevari suaviter

13 palpebra, et imponi. Et cavendum est a medicinis acutis [et] violentis 5


'

in doloribus oculorum, quia eorum sensus est fortis et nocumentum


|14 proveniens ex: prædictis est forte. Et obtbalmia grossa pessima curetur

j
cuin fæce aibi vini ; et quando mitigatur dolor, curetur cum fæce crocea
i
vini ; et si dolor est violentus ,
multiplica calefacere ;
et si est paucus

|15 suflicit semel aut bis calefacere. Et debet fieri cum aqua melliloti et fe- 10

[
nugræci, et emplastretur de croco, coriandro, vitellis ovi pane madefacto
il6 in roh bene cocto. Et si apostema est violentum ,
misceantur cum bis

cortices papaveris nigri et semen papaveris albi ; et epitbima debet fieri

de croco, melliloto vel memithe , succo curcumæ, gummi arabico et aloe.


il 7 Et res quæ debent apponi supra frontem ad probibendum fluxum si est 15
multum acutus, sunt bæ ; accipe folia spinæ sanctæ, portulacam, farinam
j

jl8 bordei, psilium, solatrum. Et si non est superlluæ caliditatis, accipe pul-
19 verem molendini, myrrliam, tlius, albumen ovi. Et si €st frigidus, ac-

cipe sulphur, picem ,


fdonium et tyriacam et scief, quia valet ad obtbal-

I
miam debilem et mediocrem in principio sui. 20

145

II Riijjus diæit in lihro medicinœ popularis : In obtliabnia quæ accidit ex

pulvere vel ex fumo debent ablui


, oculi cum aqua dulci ; et patiens uta-

tur quiete et pauca comestione ,


et assiduet morari in locis calidis et obs-

\l curis; et similiter debet fieri cura in omni specie obthalmiæ. Ungantur


palpebræ cum croco et rosis et bæc est medicina juvativa, et cum quis 25
patitur obtbalmiam et accidit ei fluxus ,
laudatur, pro eo quod trahit su-

perfluitatem in inferiora ;
et ob hoc medici utuntur clysteribus in obtlial-

mia et exhibent patientibus medicinas per os et dissolvit dolores


oculorum aut potus vini puri, aut calefactio, aut balneum, aut flobo-
tbomia, aut exbibitio medicinæ. 30

146

Tr. III. — De bothorum püstulis, etc.

jl
Rufjïis diæit: Oleum foliorum ciloniorum ‘
recentium vel siccorum
juvat apostemata calida.
j

*
Ce mol n’esl pjis dans Dn Cange, où l’on trouve citro , onis.

3o

I
466 RUFUS D’ÉPHÈSE.

147

Rajf'as in libro medicinæ populai'is : Cuni in oculis accidil flegmon ma- , 1

neat capite elevalo; si potest fieri nec vocein nec soniim audiat; et fri-

cenlur pedes et ligenlur exlremitales ;


et apponantur fronli medicinæ
prohibentes descendere reuma ad oculos; et ciirentur oculis cum me-
5 dicinis desiccativis sine punclione; et si materia est falsa et corrosiva,

curentur cum lacté, albumine ovi, et aqua tepida, et velociter fiat bæc
cura priusquam perveniant ulcéra.

148

Ruffiis dixit in lihro popiiluri : Medicinæ insipidæ et quæ sunt coiu- 1

plexionis siccæ removent lacrymas.


10 Si oculi apostemantur, emplastrentur cum passulis sine arillis cum 2

aqua mellis ; et si non dissolvitur, addas cum eis radicem tritam ; et si

non dissolvitur, addas parum de stercore columbino. Curetur inflatio cum 3

cura apostematis evacuando corpus et dissolvendo superfluitatem occul-


tam in oculis, et digéré eam cum collyrio et emplastris. Sed non fiant 4

15 in boc morbo medicinæ oppilativæ nec stipticæ neque frigidæ,sed omnes


medicinæ dissolutivæ. et quæ non inducant inlîationem. Et cura duritiei 5

cum aqua
est calefacere calida et ponere supra oculos in bora somni

ovum ductum cum oleo rosato aut cum pinguedine anatis ,


et spargere

supra caput oleum multum. Et cura pruritus est balneum et spar- 6

20 gere oleum supra caput, et rectificare diætam. Et juvantpruritui et duri- 7

tiei simul medicinæ calidæ abstergentes vel provocantes lacrymas ,


quia

évacuant superlluitates malas. Et si pruritus est cum bumiditate mala, 8

curetur cum medicina Harsistratis ‘


,
quia est valde juvativa. Si carnicula 9

quæ est in angulo est diniinuta radicitus , non potest nasci appositione
jjj

25 medicinarum ; et si minuitur, collyrizetur angulus cum tbure, aloe, me-


mitbe et croco. Ad niveum pistetur galbanus cum aceto et misceaturcum 10

armoniaco^, et apponatur desuper frigidum, et eradicetur scabies cum


rebus fortiter stipticantibus. Et si cum ea est puslula et obtbalmia, eu- 11

rentur in principio : oblbalmia et postula cum medicinis convenientibus


30 eis; deinde curetur scabies cum medicinis suis. In principio eminentiæ 12

evacuetur corpus cum llobolbomia et fluxu, et ponentur ventosæ cum


searefactione in niicba et ligetur oculiis , ,
et spargantur desuper aqua salis

'
F. 1. Erasistrati.
’ F. l. ammoninco.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. ^67

Trigicla, succus endiviæ, succus virgæ pastoris et omnîa coarlanlia et

13 stipticanlia. Dixil : El medicinæ insulTIativæ provocantes lacrymas et ju-

,
vativæ prurilus ac duritiei simt liæ ; accipe viride æris, calcatur et ntrum-
i|4 que piper, zinziber et spicam. Et dixit : Hæ medicinæ juvant obscuritatem
!
visus et oppilationi; et non debenl fieri coUyria tempore qiio caput est 5

!
repletum et aer ineridionalis.

149

11 Ruffus in lihro populari: Mitigatur dolor oculorum proveniens ex per-

j
cussione cum albumine ovi et oleo rosato mixto et superposito ; et si

i
macula non participai dolore ,
calefiat cum sale ;
et si est dolor, curetur

I
cum sanguine pennarum columbæ instillato. 10

150
I

1 RuJJiis dixit in populari libro. : Pruritus et omnia pungentia oculos ace-

I
tum cum aqua lympbatum juvat, aut aqua frigida sola ; et medicinæ
desiccalivæ sine punctione, et ambulatio de mane per loca viridia et laxa-
I

;2 tio ventris valent. Refrigerativum valens pruritui supervenienti in oculis


et fluxui : Recipe tbuciæ, climiæ, auri i, celidoniæ, spumæ maris ana v, 15

I
terantur et cribrentur et condiantur cum aqua agreste et curetur cum eo.

151
I

I
Tr. IV. — De ordeolo, pediculis et sulach et morbo simili morbo vulpixo
ET REI>’VERRATIONE.

1
^
Ruffus : Ordeolum est apostema longum in extremitatibus palpebrarum
12 et est ad modum ordei. Pediculi generantur in radicibus penularum ,
et

accidunt ex multiplication e ciborum et minoratione exercitii et usu


balnei. 20
j

152

I
Ruffus in libro populari : Ordeolum ^
est apostema longum rubeum , ,
et
'
'
accidit in palpebra oculi per longitudinem.

153

1 Ruffus dixit in lihro populari: Ordeoli cura est ut lavetur cum aqua
multotiens, et dissolvatur cera, et ponatur supra radnm, et ungatur

Or'yplel.
40S UUFU8 iVÉPHÉSE.
cuin eo donec inviscatur cera ; et calefactio cimi mica paiiis confert. Si 2

vero liabet aliqiiid acuitatis, epithymetur cum aceto. Et liæc medicina 3

juvat ordeolo : recipe armoniaci partem i, boracis annenici partes vij;

misceantur et siiperponantur cum aliquantulo vi-


; vel impastetur cera

5 treoli et ; cum aqua decoctionis


superponatur vel impastetur armoniacum^
licuum et superponatur; el juvat. \'^el emplastretur cum birina ordei h

cocta cum vino mellito mixto cum ea armoniaco. De ordeolo ponatur 5

desuper aloe, et hoc est de medicinis que valent multum. Si enim rein- 0

versatio accidit ex cicatrice pustularum , non curatur nec medicina nec


10 ferro ;
et si accidit ex additione carnis, curetur cum medicinis aculis
sicut viride eris et sulfure et similibus ;
similiter et glandula.

154

Tr, VI. — De der!litate, defectu et dimixutioxe visus, etc. — De cataracta.

Raffus dixit in duohiis Jocis : Assiduatio portulæ deliilitat visum. 1

48 v‘

155

Rujfus in lihro in quo non invenhintur medici : Et signa cognitionis 1

48 c
futuræ debilitatis visus sunt quod penulares oculorum sunt coloris yris ;

15 et incipit debilitari visus noviter; et videbit patiens coram se sicut lac, et

patietur emigraneam et soda ; et cum adsunt ista , minuatur cibus et ula-

tur exercitio moderato et purgetur.

156

Riiffus diœil in libro popiilari : Débilitas visus quæ accidit ex iuspec- l

51 V»
tione solis curatur cum somno longo et vino.

157

Rujfus : Succus rutæ collyrizatus valet obscuritati visus. 1

52 r»

158

Rujfus in libro in quo non inveniuntur medici : Ad obscuritatem prove- 1

52 t*
nientem decrepitis , ambulatio suavi gressu ,
refricatio levis nec repletio
nimia cibi , nec comestio acutorum ,
et evictatio vaporosorum ascenden-
tium caput, et provocatio vomitus post comestionem. Et cum accidit cor- 2

^ F. 1. ammonidciim
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 469

1
riza in naribus temperata ,
valet obsciiritati visas ; idem faciunt sternu-

tatiüiies et gargarismata facta cum rebus educentibus flegma.

;
Dixit: Débilitas visas proveniens ex siccitate : cura ejus est dilFicilis,

et melior est instillatio olei de nenupbare ; et bumectare corpus cum


cibis, vino et balneis, et instillare ejus naribus oleum de cucurbitis dul- 5

cibus, et spargere supra caput aquam decoctionis quæ continetur in


permixtionis cura ; et fiat instillatio in oculis de albumine ovi et lacté

mulieris recentis :
quod valde juvat.

159

!
Libri 111 tr. u. — De cura doloris aurium.
Raffas iii libro ejus ad vulgiis : Raro accidit in aure dolor vebemens
valde; sed cum eo erit febris cum defectu mentis et periculo celeri : 10

tamen illud erit modice et pars major doloris auris erit vebemens et

calida, et cum eo accidit vigilia cum pulsatione, et putredo fit in eo


cito ;
unde cautus esse debes quod non fiat in ea llegmon ,
cum difficilis

sit sanalio ipsius.

Diœit : Nos imponimus auri in primo de oleo rosato vino tepido cum , 15

I
oleo communi aut succo centauree minoris aut decoctione pellis serpen-
tis ,
aut animalisquod invenilur sub ampboris videlicetfabarole , ,
cum oleo
1

I tepido ,
aut de succo absinthii cum oleo rosato et laudano ;
et fiat em-
plastrum de farina cocta cum vino et oleo modico tepido, et antequam
1 infrigidelur, removeatur et calefiat, et superponalur iterum. Quod si 20
dolor fuerit frequens ,
calefiat magis ;
diminuatur nutrimentum ,
utatur
otio, non imponatur guttatim ei aliquid nocivum, neque mundilicetur
I f

(51
cum aliquo, ne fiat causa nocumenti magni : lamen, facta attenualione

h doloris et declinatione ipsius ,


fiat emplastrum cum farina ordei et corona

regia, coctis cum vino cocto bene, et guttatim imponatur ei succus so- 25
il' lalri aut oleum amygdalinum , aut fel ;
sed melius erit caprinum ,
vacci-

ù| num, et porcinum et perdicis masculi, et misceatur cum eis oleum


rosatum. Et signa ad mitigandum dolorem auris et flegmonem
T ,
et inci-

(I dendum est kl quod Huit de auribus cilo, et violenter utendum esl bis.

160
'
l Rujjus de emptioiie servonim dixit : (Juanto idcus aurium fuerit velie- 30
^
t mentius et concavius, tanto magis conditio ejus erit pejor ;
et babelur
i signilicatio super malitiam ejus ex largitate' roraminum aurium et ex
I S æruginc felenti et subtili, quoniam dubia erit discoopertio alicujjis ossis.
/i70 RÜFUS D’ÉPHÈSE.
[Dico : In hujus simili dispositione opus erit quod imponantur auri 2

unguenta combustiva, deinde ea quæ générant carnem super ossa denu-


data ; et incipe cum bis :
quæ nisi contulerint ,
procédé cuni combus-
tivis.]

161

5 Rujf'us de emptione servoriim : Quotiens antiqua fit manatio saniei de |

aure ,
dubium erit ni aliqua pars ossium ipsius discooperiatur, et proprie
si fuerit ærugo tenuis et fetens.

162

Rajfas in libro ejus ad vulfjus : Quod si fuerit putredo, vinum vetustuni 1

'*
desiccabit eam : etiam absintbium, anetum, succus virgæ pastoris, mel,
1
0 galla trita ,
elkitran cum aceto , et urina quotiens Iota fuerit , et nitrum
cum vino. Dixit tamen ad apostema accidens cum concussione, super- 9

pone ei de farina tliuris ,


miscendo cum ea de farina tritici ; sed distem-
perentur cum albugine ovi, et superponatur auri ;
et nulla îigatio fiat

super eam exterius ne fiat causa doloris.

163

bax cum oleo calefacio \alde, et superponatur unguentum basilicon

calefactum.
J 64

Haffus : Fel taurinum mixtum cum lacLe mulieris aut lacté caprino 1

sanat aurem putridam.

165

20 Hiiffas deregimine infantiiim dixit: Imponatur auri lana involuta in alu- 1

58 r'
mine aut vino vetusto ,
aut melle , et imprimalur.
9
Dixit : In auribus infantium erat humiditas quam existimarunt impe-
liti esse saniem ; tamen in veritate est superfluitas nutrimenti : unde si

hoc videris, præcipe quod non lacteat in nocte, et major pars istiiis

25 luimiditalis tolletur et desiccabitur de aure.

166

rmJJ(L6 ad vulgiis^ : Sordicies excitât dolores in auribus et llnnilum, et I

58 r'

CVst-à-(Hic dans son Traite de médecine populaire.


FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. kl\

retardât auditum unde ;


si fuerit sicca ,
non mundificetur duni non lenia-

tur, Gum mundificatio ejus sit difficilis et dolens : unde impone eide nitro

cum aceto ;
qua lenificata ,
mundificetur ter ; deinde appone guttatim de
oleo amygdalarum amararum ,
quod dissolvet id quod fuerit g'rossum et

siccum de hujusmodi sordicie. 5

167
l De jyiedicinis iucisivis et altenuativis : Recipe nasturcii part, i ,
baurac
*
sextam partem : terantur et distemperentur cum melle ficus absque gra-
nis, et liât de eis scief longum et imponatur auri, et extrahatur in quo-
libet triduo semel, et extrahet sorditiem abundantem, et alleviabitur
auris; et confert ei impositio mellis cum licinio, et similiter de carne 10
orta.
168

1 Riijfas : Tollit tiimiturn proprie succus coparum impositus guttatim


^
auri, aut succus porrorum cum vino, aut sinapis cum ficubus pinguibus
ad faciendum emplastrum cum eis, et oleum laurinum cum vino.

2 Ad sonitum et tinnitam dixit : Sonitus et tinnitus quandoque generatur 15


3 ex vento inllativo, et quandoque extenla [sic) * sensu auditus. Unde in-
spice quod si tinnitus fuerit modicus, deinde augetur modice aut accijdit,

et impossibile est quod bat discretio inter eos, in primo tamen facto gar-

garismate, etiam masticatione , si tinnitus non diminuitur, cognosces


quod causa ipsius est teneritas sensus ; et proprie si æger fuerit teneri 20
sensus, acuti auditus: unde curetur cum eo quod stupefacit seiisum.

169
Libri IV tr. — De essextia, cvusis, sig.ms, acgidextibüs et puoxosticatioae
DEFEGlUS ODOHATUS ET ODORATUM 1MPED1EXT1UM.

I 1 Rujfiis dixit : Valet ad ulcéra naris galla, mel , semen myrti cum vino
et succo utriusque mali granati cocti donec ingrossetur. Et efficax cura
2
ad fractionem naris est quod vehementer impleatur bombice, postea
adæquelur exterius, nec extrahatur bombicinum donec formam capiat. 25
[

I
3 Cura quoque fiat ad bstulas cum rebus corrosivis et causticis ;
et uten-
dum est postea sternutamentis ,
ut expellatur quod corrosum fuerit in

, naribus.
I
Ungiientiini ad idcera naris Weci^e squ^nmm \Aumhl, plumbum, vi-


I -ire ex tenlo.
’ Ce |)aragraj)lic est peul-étrc indépeiidaiil de celui qui précède, et tpie Rliazcs attribue
à Rufus.

I
472 RUFUS D’ÉPHÈSE.
num vêtus cum oleo niyrtino : terautur insimul et super tbcuiii lentuiii
coquantur, et agitentur donec inspissetur, et reservandæ sunt in vase

æneo ad curandum cum eis. Aut ustum plumbum cum vino vel oleo 5
myrtino servetur ad curandum cum eo. Aut litargirum, cerusa, cortex 6
5 maligranati cum oleo myrtino et vino mixla fiant ad modum unguenti
ad curandum cum eo.
Ad carnem generatam in nare. Vitreolum^ æs viride et assa fœtida 7

terantur bene et imponantur nari reiterando per quinque dies ;


deinde
extralielur caro cum instrumenlo utili ad hoc. Quod si quid inllxum g
10 fuerit in naribus, insistendum est cum sternutamentis veliemenler, et

statim expelletur.

170

Tr. il. — De FtæiORE .naril.m.

Ilujf 'us : Cum fuerit recens letor naris, stillandum est in eo de succo 1

mentastri, aut sufflandum est de pulvere ipsius cum siccum fuerit. Aut,
recipe ciperum, alumen, myrrbam, zaffaranam et auripigmenlum, et

15 cum aceto imponantur naribus. Succus maligranati dulcis et muzi coqua- 3

tur in vase æneo donec ingrossetur, in quo ponantur res odoriferæ, et

de eis fiat licinium : imponatur naribus.

171

Libri V tr. 1. — De fuactione, corruptio-VE , corrosione, co.MMano\E et mai.o


COLORE DEXTIUM, EiC.

Riijfas dixit : Recipe alumen fissiim et mixtum cum myrrlia ; frica i

dentes (juoniam non corrodentur omnino et proliibet^ ne doleat gingiva.


, ,

20 Quod siinde districta fuerit veliementer gingiva insistendum est postea , 2

cum melle. Aut calefac nigellam super vas novum fictile super ignem, 3

deinde tere eam cum aceto potentissimo et imponenda est corrosioni ;

quoniam conservât corrosionem et dolorem ut non augeantur.


Dixit: Si coiTosio fuerit in dentibus nonnimia, medicinæ vehementis 4

25 desiccationis ad hoc faciunt ; si vero fuerit nimia ,


purgandum est totuin

corpus , deinde caput ,


quoniam ex bumore acuto erit. Medicinæ quoque 5

prohibentes corrosionem sunt galla, vitreolum, sal ,


nigella, piper, zin-

ziber, boracum et similia, de veliementi desiccatione ; et exjiedit uti me-


dicinis frigidis et caliclis, prout opus fuerit passioni.

*
F. 1. i>rohibc.
KHAGMEINTS EXTRAITS DE UHAZES. ^73

Î72

Rujf'as : Si ilegmon fuerit in gingiva, gargarismus liât cuni lacté asi-

nino et decoctione remm slipticarum frigidarum. Quod si sanguis e gin-

giva manaverit, insistendum e^ ciim rebus vehementis acetositatis ‘


et

alumine ;
si vero ulcéra in gingiva fuerint mollia et in ore, insistendum
est cum batitura eris ,
arsenico et myrrba ,
mistis cuni vino et tritis in eo 5

ad illiniendum ea cum eis. Si vero dubitetur ne comburatur gingiva illi- ,

niatur cum melle aut cum aceto eris viridis aut cum aqua ad iavandum
os cum eis, quoniam sanabuntur ulcéra et mitigabitur dolor uvidarundet
aliorum ulcerum oris,

[Dico : Evitandum est ne labatur inde aliquid ad gulam; et valent ad 10


gingivam butyrum et mel.]

173

Rujfiis ad commune : Desiccant humiditatem in ore galla et solatrum


coctain aceto et detenta in ore spatio longo, aut decoctio stiptica^ decoc-
tioiiis porrorum l'aclæ cum aceto, aut vinum in quo cocta fuerint folia

granatorum. 15

[Dico quod superlluitas sputi accidens ex humiditate in slomaciio cu-


randa est cum desiccatione, cum vomitu et masticalione masticis, triferæ
et yeræ^ et similiiim, et zinziberis conditi, quoniam valent nimis.]

\7U
Tr. U. — De doloiie dentiujm et gingivaiium.

l- Rujfiis : Sandaraca, id est vernix, valet ad dolorem dentis. Decoctio


^®pirorum agrestium ad Iavandum os valet ad dolorem; etiain radiv arbo- 20
.'I
ris ejus simul cum eis faciunt idem. Decoctio liliorum siivestrium ad
Iavandum os idem facit, eo quod est stiptica solutiva.

175

1 Rujfiis : Si dolor fuerit in gingiva ,


non est eradicandus dens quoniam ,

inde dolor augebilur ; si vero dolor fuerit in radice dentis, eradicatio


i
dentis alleviabit dolorem , eo quod nervus subsistens requiescit ex exten- 25

'
Ms. nccelos.
* Uvula, en grec a7«(^vÀ77. C’csl la luellc.
®
Stiplilum éfl. Corrig. ex Daremberg.
'
*
L’/ucra.
474 RUFUS D’ÉPHÈSE.
sioiie, et liumor solvitur de facili, et medicinæ ad eum perveiiiuiil ex

proximitate.

176

Libri VII tr. i. — De disposition b us linguæ.


i

Ruffas ad commune : Ulcéra fiunt proprie mala in ore inf'antium et 1

juvenum, eo quod corruptio velociter fit in eis, sic quod labuntur carnes
5 mandibularum ipsorum in majori parte. Dixit quod culla ulcéra sunt 2

attinentia albedini, et in majori parte accidunt in.ore infantium^

177

Tr. II. — De dispositiombus spaciositatis oris et palati et uvllæ et gcl-e.

Riijfus de reçjimine infantium : Culla in infantibus mortale est. In I

Ægypto quoque accidit nimis infantibus, et vocatur inde ulceratio ægyp-


tiana.

178

K) Riijfus : Fel testudinis maris valet ad ulcéra mala acuta in oribus in-

fantium. Aqua currens ex minera æris valet ad ulcéra. Elmon confectum 2

ex piscium parvorum summitate ad lavandum os valet ad ulcéra. Galla 3

Aalet ad ulcéra et pustulas. Succus uvæ acerbæ valet ad culla. Extreini- 4-

tates rubi et folia masticata valent ad culla. Succus malorum granatorum 6

1 5 acidorum coctus cum melle valet ad ulcéra oris. Alumen mixtum cum 1

nielle valet ad ulcéra oris. Tamhul proprie confortât os. Decoctio lini 8

mixta cum melle valet ad culla. Testiculi canis magni si desiccantur et 9

terunlur, faciunt ad culla malignum. Citrolum ortulanum masticatura 10

valet ad culla.

179

20 Rujfus ad commune : Insistendum est ad dissipandum corruptionera 1

cum gargarismo iaciendo cum rebus stipticis, sicut cum decoctione


myrti et spinæ sanclæ, rosarum et ypoquistidos - fiat enim decoctio ipsa-

rum cum vino ; et iliiniendum est super ipsa de ære usln et vitredo et

carta usta, et galla cum melle. Si vero passio fuerit mala, insislendimi 5

25 est cum rebus veliementioribus, sicut cum gargarismo decoclionis nien-


tastri et meritæ et similium ; et purgantur hujusmodi ulcéra benecpiando
mixtum fuerit naslurcium cum medicinis aliis sibi dignis.

C|>. un fnijimcnl cTArchigcne rapporte par Oribasc {Coll. mcd. U, \ui, 6).
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. klb

DisJcit : Et valet ad culla succus solatri ;


siiccus foliorum oiivæ aut folia

licii ;
et gargarismus fiat cum lacté asinino in primo.

[Dico : Insistendum est ad mitigandum dolorem uvulamni cum vi-

Ad culla infantium propric sumac


treolo cliimolarum et sale adliæsis eis. :

cum melle valens est ad fricandum cum eo si vero fuerit album, mel ;
5

bonum'est ei si vero rubeum, cum rebus stipticis curandum est; si


;

vero nigrum, malum est et putre factum. Et insistendum est cum rebus
desiccativis ,
sicut vitreolo et attramento rubeo.]

Rujfus : Ad culla infantium : Insistendum est quod teratur radix liqui-

ritiæ et apponatur ei aut rosæ siccæ cum pauca zajfarana, myrrha, galla 10

et thure, quoniamhujusmodi medicinæ particulares et compositæ valen-


tes sunt nimis. Si vero cum eis fuerit me! ,
satis valet ;
et dandum est

infantibus postquam curati fuerint, de bujusmodi medicinis, de melle


lymphato in potum , aut de succo granatorum dulcium.

180

liujfus ad commune: Nisi fiat minutio in squinantia, apponenda est 15


ventosa tibiis, et extrabendus est multus sanguis, quoniam dissipabitur

passio incontinenti.

[Dico : Expedit quod liât cura bujusmodi pluries; quod si opus est,

reiteranda est ventosa de uno die ad alium ; et clysterium nimis valet


ad bujusmodi passionem, cumaqua et oleo :mel quoque et nitrum altra- 20
bunt ana parum, cum nitro et sale eliam et fiat purgatio et garga-
et ;

rismus cum aqua ordei cum melle aut decoctione origani aut decoelione
, ,

menlastri et porri, eo quod mundificant flegma procédons ad tracbeam,


unde generala est bujusmodi passio. Et epithimandum est collum in
exteriori parte cum ruta cocta in aqua et oleo, et cum semine lini et 25
similibus emplastris. Si vero apparuerit in exteriore parte colli flegmon
inungendus est cum butyro cocto veteri et origano impastato cum cera
et oleo. Si vero in gula aut in uvulis fuerit apostema, et aliquid mana-
verit inde ad tracbeam , et ad inferiores partes provocaverit adustionem
vehementem, et inde ejicitur sanguis cum sputo, in primo diminuenda 30
est nutricatio, deinde comburenda est radix feniculorum cl de pulverc
adliærendum est ei in interiori parte, et de galla et rosis et alumine, et

illiniendum est cum decoctione succi granatorum acidorum cum galla et

alumine, rosis et aceto, quoniam valet ;


et si gargarismus frequens liierit

cum ptisana orriei c| decoelione Icniirniarum ,


nimis valel.] 35
476 nUFUS D’ÉPHÈSE.
Dixil : Eo quod in hujusmodi passioiie congregatnr lîegina
,
juvabilis G
Ht ei illinitio ciim hysopo ortulano, menlastro fluviali cuin vino cl nielle
coclis, qiioniam purgat flegnia cito et ipsum desiccat. Si vero hujusmodi 7

passio cum iteratione usuali infestât ,


insistendum est cum illinitione cum
5 aceto, iiilro et nielle facta, aut cum assa felida cum aqua, eo quod valet

nimis ;
et valet etiam nimis illinitio cum pice aut succo rutæ.

181

RuJJiis et Dyasco\rides\ :
Oleum yrinum valet ad squinantiam mix.tuui 1

78
cum nielle et fricatum in palato^ et etiam in gargarismo.

182

liujfïis ,
pro eo qui non invenit mediciim, dixit : Minutio lieri debet aut I

10 appositio ventosæ lingua», eo quod inde alleviabitur passio si de eis

extractus fuerit sanguis multus, et etiam scarificalio ejus; et clistere liât

acutum ,
quoniam appræsentabit cito juvamentum deinde gargarismus
;

fiat cum eo quod atiraliit flegnia. Minutio in squinantia fiat in tibia, aut 2

appositio ventosæ et gargarismus cum decoctione meniastri, sinapis et

15 similibus factis cum melücrato ut excitet apostema et ipsum extrabat,

quoniam apostema traliitur, dat sigiium sanitatis.


[Dico quod in sumnia eloipiii sui dixit quod squinantia crit ex aposté- 3

mate flegmatico in naganig ; unde in principio negotii expedit ut garga-

rismus fiat cum mellicrato.j

183

Libri IX Iractatus unicus. — De saxguine per os e.misso.

20 RuJI'us : SuccLis ozimi foliorum lalorum facit ad sputum saiiguinis.

184

Rujjus, in libro facto qiiibiis non fuerit mcdicus , dixit quod sputum I

sanguinis de pcctore cum succo ozimi cura tur ;


scorti quoque cum decoc-
lione centaureæ majoris solummodo curant ipsum.
[Dico ; Si fuerit sputum sanguinis ex incontinentia aut ruplura, cura- 2

25 tur per rcs stipticas et glutinalivas et desiccativas, absque impunctione


sed ex corrosione cum nutrinientis bonis et niedicinis generantibus car-
nem. Iliijus quoque est prima opinio in cura spuli sanguinis. Si vero 3

fuerit de peciore, opus est ad inedicinas subtiles in substantia ad mis-


FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 477

cendum ciim aliis, ad inducendum ad locum loiîgiiiquum , co quod lon-


1
o-inqiuim est iter; tamen si fuerit de stomacho, non sunt necessariæ
Imjusmodi medicinæ ad miscendum.]
/i Diæit quod medicinæ subtiles contrariæ. sunt in fine liujusmodi pas-
sioni ,
tamen aptæ sunt ad miscendum ut inducant alias ad locum in quo 5

passio lit, quoniamres stipticæ et viscosæ impediunt meatus, et inde in-

|5
ductio fit gravis : unde opus est ad res altenuativas. Miscendum est quo-

.
que in liujusmodi medicinis etiam de reluis narcoticis ut dormiant, ut
! inde fiat magis juvamentum cessante tussi et ut ingrossent sanguinem
per frigiditatem eorum ;
et inde erit maximum juvamentum; et sic com- 10
i

I
pletur totum propositum in compositione liujusmodi rerum.
Recipe opii, auripigmenti sextam partem, gummi arabici, aur. pondus
7 V; balaiistic, aur. pond, v ; terarilur et de eis fiat unus trociscus. Si vero

fuerit de pulmone addendum est in


,
eis de cinamomi ,
aur. pond, partem
'
tertiam. 15

185

Rujfiis, inlibro quinto [Consilii]^ abi Iractat de mitrimento infant ium

diæit, quod si expuanlibus sanguinem datur in potu de succo ozimi, sta-

tim cessabit sputum.

186

Libi X tr. un. — De ret.iquis msPOsiTiOMBUs pegtorîs


AC PULMONIS.

I
Rufl'as de sanie in peclore diæit quod si nascitura fuerit aut ex causa

I
pleuresis, aut ex altéra, m prmcipio suæ generatioms extensio erit in 20

I
pectore et ponderositas ;
deiiide excitabuntur febres subtiles cum tussi

sicca, sicut accidit in principio pleuresis ; sed tamen cum liujusmodi nas-
P
citura maturatur et crepatur, ex infusione saniei ipsius in pectore accidit
rigor vehemens quod inde congelantur mandibulæ ; et excitatur tussis et

calefiunt digiti et maxime interiora eorum. Si vero hujusmodi sanies 25


pauca fuerit, quandoque mundificanda est per sputum ;
sed si fuerit

multa, poterit declinare ad ptisim ;


et quandoque expellitur per meatus
t urinæ et egestionis absque læsione pulmonis, cum natura per se îiabeat
semitas occultas. Distinctio fit inter saniem et llegma ,
quoniam sanies si

apponitur igni, odor fumigationis ejus erit fetens, sed llegma non ;
et 30
I
sanies si apponatur aquæ, non natat, sed in fundo déclinât ; sed llegma
super aquani natat. Talimodo quoque cognoscitur locus saniei, quod pa-
I
tiens in hora post lioram jaceat super latus, se muLandode uiio latere ad

I
478 lUlFÜS D’ÉPHÈSE.
alterum; et cum jacel in aliqiio latere, si in superiori parte non senlitur

ponderositas suspensa esse, sanies ibi non erit. Cognoscilur etiam per 5

somnimi ipsius, qiiando patiens <^6 mutaverit de iino latere ad aliud.

187

Diæit Rujfïis in Ubro pleiiresis quod pleuresis est apostema in nervo, 1

5 alias panniculo qui est super costas, qui est cum multis nerm, et ideo

inultus est dolor ejus ;


sed quandoque tendit ad furculam, et quandoque
ad costas retrorsum ; sed cum ea accidit tussis sicca, sed quandoque
raro in primo passionis erit humida ; et febris continua, veliementior in

nocte, ac angustia anhelitus ; sed semper jacebit super latus dolens et

10 hoc mutare non poterit ;


verumtamen in majori parte passio hujusmodi
accidit in sinistro latere et raro accidit in dextro ; sed si rejecerit

sputum citrinum, male erit ei; sed sputum album et mbeum sunt

salubria ;
sed pejus sputo citrino est nigrum. Quod nisi rejecerit 2

sputum nec mitigata fuerit febris, et fuerit augustia anhelitus vehe- *

15 mentior, et sputum sistens in partibus superioribus emitti non pote-

rit, cum febre inllammosa et vehementi, morietur velociter ; sed si acci-

dens fuerit sputum in primo passionis, velociter erit crisis ejus, et per

contrariimi e converso. Sed in majori parte accidit in autumno et hveine 3

et in minori parte, in æstate. Nec accidere solet mulieribiis, et maxime 4

20 si menstrua fuerint stabilia sicut decet. Sed magis accidit ex vento boreali 5

assiduo ,
sed minus ex vento meridiano. Sed si putredo apostematis ema- 6

naverit, mitigabuntur dolores; sed melior conditio ejus erit cum leve

fuerit ei sputum, ut inde allevietur passio et requiescat inde. Sed si ac- 7

cidit in utero habentibus ,


velociter morientur. Accidit quoque ex potu 8

25 vini fortis et ex vomitu, et maxime si fuerit post ebriationem vini, et ex

fastidio multi cibi in stomacho ; sed in eis accidit infrigidatio extremita-

tum ,
et sudor erit in pectore et in collo cum dormitione ,
et veliementior

erit febris ipsorum in medio diei; sed si fuerint ejus accidenti vehemen-
tiora, crisis ejus erit velocior vel veliementior.

188

30 Pmjfus in Ubro ejus de pîeuresi : Sputum lève, carens fetore, significat

quod exitura est munda et incipit congregari proprie si invenitur postea


mitigatio accidentium. Diæit : Pleuresis est apostema in miisculo qui est 2

super costas ,
qui habet multuni sensumin se valde, et dolor ejus fendit

ad spatulas et furculum an forte tendet ad


;
inferiiis sub costis ,
cum tussicnla
I

,1

FlUGMKNTS EXTRAITS DE RHAZÈS. ^J79


I

|
5 sicca in nocte, et forte erit cum alteratione eloquii et stricto anlielitii,

N aut dormiet super latus doloris, non valendo se mutare ad aliud latus.

ji| Quod si sputum ejus fuerit flegmaticum, inorbus erit salvus ;


etiam si

|i fuerit sanguineum, minoris fallatiæ erit; sed si fuerit colericum, malum


1 erit pejus eo [quod] est melancolicum. Quod si mitigatur febris et dolor 5

post emissum sputum multum, bonum signum est; et e conversob Quod


I

si sputum non emittetur penitus persévérât ,


strictus anbelitus et sursum
stetit, et sic veliementior flamma febrilis, periculum appropinquatum

i
. est. Quod si sputum non fuerit emissum a primo die usque ad quartum,
longa erit passio. Sed si emittitur ante quartum diem, brevior erit. Et si 10

purgatio ejus non fit per sputum ad ptisim declinabit.


,

[Dico: Pleuresis est apostema calidum, et possibile est quod dissol-


vitur absque congregatione ;
cum quo non erit sputum nisi tenue et æru-
i
1
ginosum. Quod si putrefacit et non sequilur mundificatio per sputum,
I
ad ptisim declinabit. ] 15

iO Diœit Rujfus : Pleuresis magis accidit in autumno et in byeme, et in

omnibus ætatibus, et in majori parte mulieribus accidit, et proprie


r quarum menstruum fuerit detentum ; et magis accidit ex boreali aere
flanti.

189

I
Rajfus : Quando ipsa nascitura quæ vocatur dahela, apta fuerit ad 20

I
digestionem et apertionem, curanda est per appositionem emplastrorum
et per potum aquæ ordei cum melle aut cum decoctione caricarum ,
et

cum nota fuerit ejus maturatio et aperitio, quæ cognoscitur per mitiga-
tionem febris, detur in potum de decoctione prassii, ysopi ortulani et
I

caricarum cum melle ; et ut in brevi aperiatur, accipiatur in cibum de 25


B piscibus salitis, et in potum cucaia secus dormitum, aut fiat ei fumigium
i
de ysopo, ysopo ortulano et storace per embotum impositum ori suo, et

per vomitum etiam aperiatur ; tamen dubitandum est ne orificium fiat

magnum, et subito per ipsum Iluat sanies, et suffocabit patientem, et


inde periculum erit ;
unde quando lit ei aperitio , consideranda est bu- 30
jusmodi sanies ;
quod si fuerit pauca ,
et mundificari poterit per sputum
occurrendum est naturæ cum re facienti leve sputum esse, sicut melle
! cum aqua yreos ,
ysopo ortulano et ysopo tamen utatur nutrimentis
; leni-

licativis et laxativis. Quod nisi mundificata fuerit per quadraginta dies,


ad ptisim declinabit. Si vero sanies considerata fuerit multa fore quæ 35

Fort, snppleml. non, vol mnlnm.


^80 1\[]FIJS D’ÉPUÈSE.
per sputum inundificari non poterit, comburatur cum cauterio subtil!

clum ])crroratur pectus ad attrabendum sanieni ana parum cum rebus


attractivis, et laveturcum aqua mellis deinde cura , fiat in Joco ut conso-

lidetur.

190

5 Paijfus : Emplastrum valens ad pleuresim carentcni vebementi inflain-

niatione et caliditate. Recipe succi caulium, farinæ fenugreci, seminis 2

lini, bismalvæ, extremitatum camomillæ, farinæ simulæ, ana...; distein-

perenlur oinnia cum succo caulium et modico olei sisainini et superpo-

natur, quoniam mitigabit et infrigidabit apostema.

191

Libri XI tr. i. — De debilitate ac malitia viriüm stomachi, de cæterisql e

EJUS MALÎS QUALITATIBUS ET DISPOSI TJOMBUS MULTIS INDE PROVEMEXTIBUS.

10 Rujfus de melancolia dixit quod auctoritates multæ, judicant quod cou- I

dominatio frigoris in stomacbo excitât appetitum, sed condominatio


caloris deponit excitationem virtutis appetitivæ. Unde potatio aquæ fri- 2

gidæ ad appetitum facit, sed aquæ calidæ facit ad dispositionem viiiutis

appetitivæ. Ideo excitatio appetitus fit in byeme et ex vento boreali. Dixit 5-^

15 quod qui utitur itinere in nive multa, inde excitabitur appetitus niniis ;

sed forte accidens erit bolismus. Unde aquæ frigidæ potatio majoreni 5

appetitum facit quam vini.

192

Dixit Riijfus de melancolia quod cooperimentum ventris cum pannis *

dat juvamentum maximum ad facietidum bonam digestionem.


3

193

20
gore et
.1
Ruffiis de melancolia

mve multa.
: Bolismus accidit facientibus iter vebementi fi i- •

ni'

194

Dixit Rnjl'as quod hayda accidit ex tiwgma. Quod si natura eApulerit 1

cam ad inferiora, non aggravabit super patientem, et forte postca

accidit ulceratio in intestinis et fluxus ventris sicut aquositas car-

25 nium. Quod si fit diuturnum, erit sicut alias secum febris : bæc quo- 2

que accidentia gravida. Unde non expedit quod medicus non insistai 3

cum cura. Assimilitalur quoque dispositio b.æc disposition! assunientis A


I
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. m
I
inedicinam laxativam ,
et intensa eflîcit ei laxatio ; sed cura utriusque

I
passionis cum vino potenti fiat, quoniam valet. In majori quoque parte
I hoc accidit juvenibus ; sed si accidit alicui habenti corpus pingue, colo-
i) ris rubei, corporis bumidi, non evadet. Sed si accidet in autumno,
nimis malum et borribile est ;
sed cui consuetum est evenisse, salubrius 5

1
est.

195

ji Rnffas de melancolia dlxit quod potatio aquæ frîgidæ plus facit ad ap-

petitum cibarii quam potatio vini. Etiara aer frigidus ac civitas frigida

magis faciunt ad appelitum cibi.


I

196

•2 Ruffus dixit : Absinthium corroborât stomachum. Decoctio carpobal- 1

^
sami valet ad malam digestionem. Oximum desiccat quod fluens fuerit

in stomacho.
197

Ruffas et Diascorides : Cervisia dactilorum confert debili stomacho.


Menta cum stomachum, cum eum
j

calidîtate ejus calefacit stipticitate

corroborât. ] 5
198

Rujfus : Granum uvæ bonum stomachum facit.


ll|r®

199

Ruffus : Mentastrum confortât stomachum.


!ll.o

i
^Ruffus et Binmasui^ : Medicinæ facientes ad digerendum cibarium sunt
hæ, videlicet, cinamomum, dosis auri pondus i, radix squinanti et flos
ejus, et flos capparis, carvi, dosis ana pondus auri i. 20
Levisticus ,
portulaca , valent ad reumata provenientia ad stomachum
et intestina. Succus gentianæ, si in potum assumptus fuerit ii, confert

dolori stomachi. Mirabolani nigri confortant stomachum et prohibent


quod reumata non discurrant ad eum.

201

Ruffus : Lactuca valet ad punctionem accidentem in stomacho. 25



Sc. Ben Mesve (filius Mesvœ).
aS2 nUFüS Ü’ÉPHÈSE.
202

Hujfïis : Solatriim tritum bene et in emplaslro posilum valet ad i

inflammatum stomachum. .

203

Raffüs : Cinis radicum caiilium distemperatus cum sepo veteri et po- i

situs in emplastro ad dolorem laterum diuturnum ,


ipsum mitigat quod *

5 est magnæ dissolutionis.


2oa

Ruffus de melancolia : Bolismus curandus est per calefactiva , sicut per 1

niitricationes calidas et vinum non lymphatum, sedendo penes igneni.

205

[
Dico , corrigendo Ruffum ,
quod si fuerit hayda prohibe ne evoinat ,
1

sed si repletus fuerit cibariis ante corruptionem et distensionem cjus.

10 Quod si probibitus fuerit vomitus per diem corrumpetur et descende!, i

alias distendet, et invenietur inde punctio in ventre : unde detur patienti

in potum de aqua tepida cum aqua mellis. Quod si dilficilis fuerit potus 3

et descendent ad ventrem, apponatur ventri lana madefacta in oleo in

quo cocta fuerit spica , dum sit oleum calefactum et epithimatio fiat cum
15 pannis calefactis. Et soporandus est patiens nimis, dimittendo nutrica- 4

tionem. Quod si cum hoc regimine accidit vomitus et fluxus ventris, 5

notum sit tibi quod cibarium corruptum jam est in venis et excitât sicut

excitât venenum. Unde da patienti in potu de aqua calida pluries ul 0

evomat de levi. Quod si évacua verit juxta modum et cessaverit , bonum 7

20 erit. Sed si intensa fuerit passio, dum deficiat pulsus et infrigidentur 8

extremitates ,
liga manus et pedes eo quod prohibet quod transcurrat r

cum ^
materia ad ventrem, et frica extremitates oleo, pipere et nitro, et

infunde panem in succo gi’anatorum et citoniorum cum vino et aqua


frigida, et da ei, et quando id evomuerit, réitéra, sicut faciunt cum eo

25 cui datum, est venenum in potum ; et da ei in potum de vino cum aqua


frigida. Quod si dormierit, sigtium erit convalescentiæ. Quod si in ventre 9

fuerit adustio vehemens, appone stomacbo infrigidativa cum nive, cl

réitéra infrigidationem. Quod si extensus fuerit aut spasmatus aliquis lü

locus corporis, fricandus est cum oleo calefacto.]

206

30 Riijfus et Diascoi'ides : Aqua et vinum, in quibus extinguitur ferruni 1


FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 483

2 calefactum pluries, valet ad aydam. Semen acetosæ valet ad nauseam.


1 3 Spondium et succus frondium vitis mitigant eluham accident'em præ-

4 gnantibus. Fructus vitis silvestris valet ad nauseam et lamentabilem


5 interjecfcionem. Potatio aquæ et evitatio vini valent ad patientem cui
G nociva est ayda et voinitus. Aqua frigida valet ad lamentabilem interjec- 5
tionem. Caramlsih, id est pulegium cervinum, valet ad lamentabilem
inter] ectionem et ad nauseam.

207

l Riijf us : Medicus in ayda det patienti in potum de vino subtili paula-


Î3 r"
tim.

208

1 Rajfus prohibet quoejue contra aydam vomitus cibarii antequam cor- 1

:4 r»
rumpatur et id attrabant ad se venæ et inde in eis babeant qualitatem ;

sed mundificatio fiat cum aqua mellis et aqua tepida ;


deinde apponatur
2 ventri lana infusa oleo ; sed longum somnum debet patiens facere. Quod
si vomitus fuerit et solutio ventris ,
de se non sunt probibendi nisi in-

tensi fuerint ; sed ,


si intensus fuerit vomitus et solutio ventris ,
ligandæ 1

sunt extremitates et inungenda sunt membra quæ infrigidata sunt cum


oleo calefacto ; sed melius est oleum cucumeris asinini cum castoreo , et

nutricandus est. Quod si evomuerit, reiteratio fiat, etnoli dimittere rei-


terationem ,
sed nutricatio miscenda est cum fructibus bonum animum
facientibus, videlicet stipticis et vino lymphato cum aqua, eo quod facit 20
ad aydam et corrigit cbymos et corroborât virlutem sed da ei panem ad ;

comedendum cum eo. Quod si habuerit somnum statim quod assumpsit


panem et vinum signum erit sanationis.
,

[Dico: Expedit quod fiat cum pultis confectis^ debrodio carnium et


pomorum malorum et pirorum et succo et vino quoniam liæc curatio col- ,
25
ligit omnes laudabiles modos. Et bonum est quod assumât de mica panis’

de simula. ] '

'1
Diæit quod si in mirac fuerit adustio vehemens, ponendum est

8 super ventrem de oleo roseo aut de emplastrisinfrigidativis. Cum accidit

quoque de ayda, si fuerit cum vebementi evacuatione spasmus in ali- 30


quibus locis, et præsertim in musculis tibiarum dixit quod vinum curât ,

banc passionem si lymphatum fuerit cum simili quantitate aquæ.

Éd. de i5o6 : Exp. cj.


f.
pvltes confectas.
I

3i.
UUFUS D’ÉPHÈSE.

209

Ruffus: Mitigat sitim ex calore rasura cucurbitæ, portulaca, farina 1

ordei ;
malvarum viscus distemperetur cum aceto et aqua rosea , et em-
plastretur cum eis venter et epar ; sed mitigat etiam sitim in febribus
acutis semen citrullorum ,
semen portulacæ , .ç^mac coctiim et ligatum,

5 semen cucurbitæ dulcis ;


camphora pauca distemperentur, et inde fiant

trocisci et ponatur sub lingua, et de eis in potum detur ei similiter. Et 2


portandi sunt in itinere. Quod si ponuntur tamarindi sub lingua, valent 3
ad sitim. Et aquositas lactis acidi valet ad hoc. Rosæ si masticantur et 4

succus sugitur, mitigant sitim.

,
210
Tr. II. — De ructuatione , trulla et vomitü.

10 Ruffus: Portulaca valet ad vomitum. 1

l‘2<> ,

211

Libri XII Ir. un. — De medicinarüm modis multis earumque


CANONIBUS OBSERVANDIS.

Ruffus : Medullæ ossium excitant vomitum. 1

133 .

212

Ruffus, de regimine mulierum, dixit quod vomitus factus ante cibum no- 1

'

cet capiti et liabenti strictum pectus qui non consuevil vomere, et opus
fuerit quod vomat pluries, [ut] levis fiat ei postea.

213

15 Ruffus, de lihro facto ad vulgiis, diæît quod si quis sumpserit vinum iii 1

potu ad faciendum vomitum cum eo, sumat de eo superabundanler,


quonia m cum paucitate ejus vomitus erit malus valde.

214

Ruffus : Cavendus est vomitus in eo qui non fuerit inductus ad usum


^^1^

et consuetudinem ipsius; in quo fit inde débilitas in congelatis, in lia-

20 bentibus pectus strictum, in dolentibus caput, in babentibus collum


tenue, et in bis in quorum gutture generatur flegmon; sed laxandi

-tantum sunt. Sed fieri debet in flegmaticis tamen in utiliori tein- 2


,
!

FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 485

pore fit in quo vinuni superabunclans fuerit bibitum, aut in tempore in


quo accidit jectigatio cum hebetudine et tepefactione in pluribus locis

corporis cum somno et oblivione et pulsatione venarum et horripilation

extraordinarie illata cum caliditate imminente, quoniam hæc signa sunt


3 repletionis indigentis vomitu. Quod si volueris vomitum facere et atte- 5
nuare flegma, da in cibo de sinape radicibus et piscibus salitis et costo,

sed in potu de vino abundanti lymphato cum aqua et melle ; et modice


dormiat; deinde da in potu de aqua tepida abundanter, et vomat : sed
postquam vomuerit lavet faciem cum aqua frigida et os cum aceto et
aqua, sumenclo in potu de aqua calida modice; tamen super caput po- 10
nendum est de oleo rosaceo et quiescat; deinde præcipiat ad fricandum

4 pedes. Sed quicumque cum difiPicultate vomuerit, utatur vomitivis secun-


dum quod in capitulo ejus est.

5 Diæit: vomitus post potum vini superabundantis confert; sed si fuerit

in modica quantitate nocebit \


,
'
15

215

1 Raffus de potu lactis : Oportet quoque evacuantem corpus ejus evitare


\i V»
repletionem corporis de nutrimentis, quoniam repletio cito inducitur

ad corpus vacuum^.

216
Libri XIII tr. un. — De variis modis fluxium ventris et variarum

DISPOSITIONÜM INDE PROVENIENTIÜM.

il Ruffus: Semen papaveris ægyptiani sumptum cum podagra Uni, id est


I V»
cuscutæ, alias thusuc, et cartamo lenificat; sed mixtum cum attenuativis 20
”3 idem facil. Malva hortensis lenificat, et proprie rami ejus. Mal va nimis
4 solvit ventrem, et similiter acetosa. Malva quæ gyrat.cum sole si in

multa quantitate cocta fuerit et sumpta, laxat flegma crudum et cole-

ram.

217
1 Ruffus de dolore articulomm : Computandum est gummi vitis silvestris 25

'
Les deux morceaux qui suivent ce fragment de Rufus, dans la compilation de Rha-
zès, et qui ont tous deux pour rubrique De amphorismis (leg. aphorismis) pourraient bien
au commentaire de notre auteur sur les Aphorismes d’Hippocrate; mais
être rapportés
M. Daremberg n’a pas jugé à propos de les admettre ici.
^ Même observation que ci-dessus touchant un morceau portant aussi pour rubrique
De amphorismis.
486 RÜFUS D’ÉPHÈSE. -

in modico scamoneæ et aliorum generum titimali et alioruin laxalivoruiii.

Dixit quod colloquinlida nocet nervis. 2

218

Ruffiis de melancolia : Camomilla major laxat nigram sunipta in une. ter- 1

^
tiis II cum aqua mellis.
219

5 Rujfus de melancolia : Sumptio aquæ calidæ facta post descensionem 1

nutrimenti et digestionem ipsius, confortât ad emitteiidum superflu!-


tates lam per urinam quam per egestionem de singulls meatibus cor-

poris\
220
^
Ruffus : Qui indiget laxatione violenta , et non poterit sumere nutri- 1

10 menta, laxandus est cum aquositate casei, cum sale, postquam dispu-
mata fuerit; sed sal debet poni in pondéré aur. i; sed melius erit si cum
eo sumpti fuerint cucumeres asinini. Sed non durant in æstate sicul 2

durant alia laxativa.

Dixit quod confert impetigini ,


tineæ et febribus diuturnis , et hydro- 3

15 pisi et proprie cum cucumeribus asininis, et confert scabiei, panno, faciei

ulceribus crudelibus, et ulcerationibus vesicæ et renum sed tamen non


;

est componendum in ea de sale in cura hujusmodi.

221

Rujj'as de melancolia : Non est utendum aquositate lactis ovini, eoquod l

minoris laxationis est; sed coagulandum est lac cum sirupo acetoso, tali

.20 modo quod in primo buHiat lac; et in ebullitione spargendum est super

illud de sirupo acetoso. Deinde postquam colatum fuerit, bulliat secundo ,


2

quoniam si bullit secundo minoris laxationis erit ;


sed sumendmii est de
coin primo cum melle, ut velox sit caliditas, videlicet die quolibet; et
absque melle, ne horribile sit, si multa fuerit sumptio ejus : sed suma-
25 tur in tantum dum laxet suflicienter, cum in eo non sit detrimentum.

*
Ici se termine la partie de Rhazès à peu près mise en état (sauf l’indication des livres
et traités et de leurs rubriques) par les soins de M. Daremberg ou du moins sous sa di-
rection. La suite se compose d’un brouillon écrit de la main de ce savant et surchargé de
corrections philologicjues dont nous avons pu tirer un bon parti pour l’etablissement du
texte de Rhazès.
* Dans le travail exécuté sur la copie du manuscrit, faite pour M. Daremberg, on a biffé
souvent la note «Ruffus:» ou «Ruffus dixit. » Nous la rétablissons partout en conformité
de ce <jui précède.
I

FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 487

222

1 üixit : Terendum est aloe in pondéré une. *


iii et miscendum cum
j’ mentastro in quantitate une. iii, et sumatur eum aqua mellis ; et laxabit

I
nigrani ,
quoniam aloe eonfei t melaneoliæ.
i

! 223

I Diæit Ruffus quod seamonea semen urtieæ ,


et sueeus çueumeris asi-

^
nini proprie purgant eorpus et ipsum desieeant. 5

224

jl Rajfus : Gerebrum lenilieat ventrem; sparagi elixi modiee et sumpti


in eibo lenifaeiunt ventrem.

I
225

I Ruffus : Blitæ exeitant stomaelium et intestina ad emittendum quod in


^
'
• eis fuerit.

226

I Ruffïis : Aloe si sumitur in quantitate eum aqua tepida in potu, laxat 10


^
et purgat stomaebum; sed si in quantitate une. iii sumitur, purgabit per-
1 feete.

227

1 De lihro clysterium attributo Galeno; sed ego credo quod sit Ruffi. Diæit :

Primus qui eontraxit elystere avis marina erat, elysterizando se eum


rostro suo cum aqua maris ad laxandum in exitu quod comederat. 15

!
2 Diæit quod si quis cum audatia usus fuerit clysteri cum aqua pura.,

opus erit quod infirmetur in infei ioribus corporis.


;3 Diæit : Ideo elystere debet fieri in febribus acutis cum aqua et oleo ad
mitigandum ipsam flammationem et ardorem et ad liumectandum intes-
tina ;unde in bis clysteribus non debes ponere de iiitro, neque de sale 20
neque aliis similibus, neque calidis, quoniam ipsa nocent laboranti
I

febre valde.

; 4 [Dico : et ponendum est in bis clysteribus de mucilagine persilii et aqua


i ordei et similibus.]

i

L’édition : t>- On a corrigé partout en une. Ici, comme dans tous tes cas où la chose
! est indifférente, nous adoptons les corrections du texte introduites par ou pour M. Da-
1
remberg.

I
m RUFUS D’ÉPHÈSE.

228

Dixit : Operatio clysteris debet fieri juxla quod dieo, quoniam débet 1

**
patiens jacere super dorsum declinando caput inferius et sublevando pedes

superius ita quod sublimentur lumbi. Etiam clysterizator sedere debet 2

propinquus ei, incidendo prius sibi ungues manus, ne lædant anum et

5 inférant fissuram in ano ; unde imponere debet instrumentum ano ita

quod clystere non attingat intestinis gracilibus in alvo, neque superio-


ribus stomachi, nisi raro.

229

Diæit * : Ungenda sunt capita digitorum manus sinistræ cum oleo ; 1

etiam ungendus est anus cum oleo abundanter; deinde impone digituin

10 ano pluries, ut amplietur; deinde de levi imponatur canula clysteris in


eo comiter; et deinde impone instrumentum clysteris non cum perfecto
ingressu, quoniam si hoc feceris non ingredietur in toto, neque in e.x-

tremitate ipsius demanabit^ aliquod medicinæ in ipso : deinde est com-


primendum clystere efficaciter cum utraque manu immitlatur quod in eo
1 5 est. Quod si natura febricitantîs per tempus longum constipata fuerit , uten- 2

dum est decoctione furfuris cum modico nitro cum oleo cum de levi
, ,

educat substantiam; etiam clystere fiat cum decoctione blitarum et oleo;

non quod fiat cum rebus multarum ventositatum et vehementis frigoris


cum dubitativæ sint; sicut cum aqua citrullorum eo quod inflat, et sicut
20 aqua eoriandri, eo quod stupefacit.
Diæit : Decoctio bletarum confert diversis morbis, et proprie confert 3
flanci dolori.

Diæit : Clystere cum centaurea educit colerain et flegma cum violentia, 4

sed non est utendum ea in febribus ,


nisi post declinalionem. Et fiai de- 5

25 coctio ejus cum melle et oleo, cum violenter agat.


Diæit : Hoc clystere (videlicet decoctio centaureæ) confert constipa- 6

tioni ventris, oppilationibus in epate, doloribus stomachi, apostemati


splenis et doloribus articulorum et anche et apostematibus. Et non est 7

utendum centaurea ubi fuerit caliditas , sed ubi fuerint humores grossi
30 et viscosi, quoniam confert valde; et clystere pulveris colloquinti confert
dolori capitis, frenesi et ei qui non sentit, etiam inelancoliæ, emigranea'

*
Comp. avec le morceau qui va suivre, un fragment du pscudo-Galien rajiporlé par
M. Darcmberg [Œuvres d’Oribase, t. II, p. SSy).
* ne manabil.
Ed. Corrige.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 489

diuturnæ ; et dolori capitis id est haydæ vel ovo , et surditati et morbis


oculorum diuturnis qui non generantur ex huinore grosso et flegmatico.

S Dixil : Clystere factum pro colica confert pleuresi et rheumati in arti-


culis.

;) Dixit : Clystere pulveris colloquinti coqui debet ,


ut clystere centau- 5

reæ, cum melle et oleo; et similiter mentastri cum modico melle et oleo
fiat clystere.

) Dixit : Clystere aneti confert mollificationi stomachi ,


débilitât! appe-
titus cibi et ructationi mutatæ, et apostemati stomachi coquatur anetum,
;

et coletur, et cum eo coquatur ciminum cum melle et oleo ; et clystere 10

1 fiat cum eis


,
quoniam bonum erit ad dispargendum venlositates. Clys-
tere abrotani bonum est lumbricis et decoctio ejus fiat cum melle mo-
dico et oleo in clysteri, quoniam confert, et proprie vermibus latis cucur-

2 bitinis. Et fieri debet pro ethicis cum mucilaginibus et oleis, eo quod


3 humectai. Etiam clystere fiat pro patiente febrem tertianam cum oleo 15
roseo.

i’ Dixit: si clystere fit cum aqua salis et oleo roseo et mucilaginibus,


confert et cum cautela et timoré.

3 Dixit : Sed oleum roseum vegetandum est cum aqua vehementer, et

postea ponendum est in clysteri. 20

230

De quodam lihro attributo Galeno de clysteribus, et creditur esse Rajffi,

Dixit : Pars avium clysterisant se cum aqua maris uli laxatur ejus venter h
Quod si volueris educere superlluitatem grossam de corpore, noli fa-

cere clysteria levia simplicia facta de aqua, oleo melle et nitro, cum non
condominentur eis et dant nocumentum cum quantitate ipsorum. 25
[Dico : Expedit quod sit clislere habens duo meatus : unus ad immit-
tendum medicamen, aliud admittendum ventositatem; et hoc fieri potest
tali modo convenions. Fiat cannula in cujus parte interiori fiant duo
meatus divisi; quorum finis unius penes continuationem ejus cum utero

ligetur cum plumbo consolidato, ita quod sit superius, ne incurrat me- 30
dicamen. Et in hoc meatu ligato debet esse in fine ejus foramen, ut
egrediatur per illud venlositas. Tamen hoc foramen non debet pervenire
adanum; unde cum hoc instrumento, ita quod medica-
si clisterizaveris

iiien emitlitur per unum meatum et per alium mealum in quo factum est

Phrase ajoutée d’aju'ès ledlfioii de i5o6 (fol. 186 r°j.


490 UUFUS D’ÉPHÈSE.
foramen emittilur ventositas, in majori parte non infeslabitur ad egre-
diendum foras quoniam ,
clysteria non sic facta in majori parle expellun-
tur a venlositate; eo quod ipsa infeslantur duin membrum '
fuerit rectum
iinde si emissa fuerit ventositas per meatum proprium, non expellelur

5 cum violentia potenti, quoniam emissa ventosiLate in quantilate qua


emissa fuerit, remanebit venter vacuus in dispositione sua.
Dixit: Uecoctio furfuris cum centaureaet oleo in clysteri positaeducit 6

stercus vehementer et efficaciter ; et si fuerit cum febre , clystere fiat cuin


decoctione blitarum et oleo tantum.
10 : Blite confèrent valde ,
proprie in doloribus flanci. 9

Dixil: Clystere centaureæ educit flegma et coleram rubram violentia 10

veliementi, et non est consequendum nisi in violentis passionibus; unde


recipe decoctionem ejus et miscendo cum ea mel et oleum cum , eis fac

clystere, cum idem conférai constipationi ventris, doloribus slomachi,

15 apostemati splenis et dolori articulorum; et inquire ante operationem


ipsius. Quod si fuerint dolores ex humoribus tenuibus et acutis, noli eo 1*

uti; sed si fuerint ex humore grosso et frigido, administra, cum eis con-

férât valde. Et clystere coloquinti confort freneticis, ponderositati capitis 1-

et constipationi ventris, unde utendum est eo in bis. Etiam clystere men- 13

20 lastri confert pleurelicis et articulis, et decoctio ejus miscenda et cum


nielle et oleo, et fiat cum eis clystere. Et clystere aneti confert molliüca- 1^

tioni ani, débilitât! appetitus cibi, ruclatione male et apostemati stoma-


chi; unde recipe anetum cumcimino velcinamomo modico, et coquendo
ea admisce cum melle et oleo , et fac cum eis clystere ad dispargenduni
25 ventositates. Etiam abrotani armenici confert vermibus; etiam fiat cum 13

decoctione ejus mixtum cum melle et oleo, quoniam confert nimis, si

fuerint vermes in intestinis inferioribus ; tamen evitare debes clysteria

calida et violenta in pueris et senibus, et corporibus siccis, et utendum


est in eis clysteribus liumectativis et e converso. Quod si volueris conser- 16

30 vare corpus super id in quo est, cum rebus convenientibus est proceden-
dum; et si illud Iransmutare velis, procedendum est cum contrariis; et

adde de oleo in clystere juvenum cum ipsi indigeant bumectatione sub-

stanliæ siccæ, et in eis accidit magis siccitas substanliæ, et adde de melle


in clysteri senum, diminuendo de oleo. Etiam clystere fiat pro eo in quo 17

35 fuerit febris causonica, cum aqua et oleo roseo, et pro laboranti squirros,

*
Sur remploi du mol membrum, daus le sens d'inlestin, voir Œuvres d’Oribase, t II»

p. 838, 839.
I

I
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 491

coqiialur semen lini, et cum decoctione ejus fiat clystere. Etiam fiatcly-

stere cum oleo roseo sed oleum ;


cum aqua percutitur bene ut misceantur

;
insimul.Et clyslere cum papavere confert dissenteriæ et ardori veliementi

!
in intestino, quoniain mitigat ardorem et inciditfluxum ventris; quod si

fuerit consumptio condominans, coquatur semen lini; et si fueritcaliditas 5

condominans, clystere fiat cum oleo roseo et aqua.

231

De libro Ruffi de pota lactis. Diæit: Non debet patiens laborare post

potum lactis, ne in acidum lac fiat, cum lac labor convertat in acidum ;

etiam cibaria grossa magis acetosa facit quam lac ,


scilicet labor. Etiam

j
oportet quod nullo utatur nutrimento alio ,
dum idem primum non des- 10

i
cendat de stomacbo, et deficiat ructatio ejus.

j
232

Diæit de regendis infantibus, quod si sumitur lac mixtum cum pulvere


ipsa liora, tune erit convenions pro eo in cujus stomacbo caseatur.

I
[Dico : Aqua casei datur in potu pro scabie, pruritu, icteritia et simi-

libus; sed coagulatur quandoque lac cum syrupo acetoso, quandoque 15


cumearthamo, quandoque cum aqua frigida ; deinde cum colatorio sus-
i
pendendum est dum coletur aqua ejus; postquam caseatum fuerit lac in

toto, deinde in cotul. i ipsius pone salis une. i et coque illud, et dispu-

I mando cola ipsam , dando in potu de ea patienti cum opus fuei it.
]

233

Ruffus de melancolia diæit quod accidit laboranti ulcéré in intestinis 20


ejus fluxus ventris de chimo nigro qui dat significationem mortis.

234

Rujfas de melancolia : Accidit quoque laboranti ulcéré in intestinis suis


fluxus ebimi nigri quem sequitur mors.

235

Rujf'us : Et similiter caro frialhit et caro perdicum et gallinarum. Jus

!
carnium vaccinarum cum aceto factum inciclit fluxum ventris colericum. 25
492 nUFUS D’ÉPHÈSE.

236

RujJ'us .-Cortex piiieæ simipla in potu constipât. Guninii arabicum con- 1

168 t
stipât.

237

Ruffus dixil : Utendum est lacté caprino recenti cum capra sit modici 1

potus et multiitus; sed dum lac ipsius recens fuerit, expoliandiim est
163 r

5 butyrum ejus. Deinde coquatur cum virgis ferri calefaclis, dum ingros- 2

setur ad modum mellis deinde detur in potu


; , cum illud incidat rasuram

et ulcéra mirabiliter, déficiente ab eo unctuositate etiam aquositate.

238

De libro [de clysteri] attributo Galeno,et credo qaod sit Riiffi. Dixit: Si 1

164 1
fuerit ulcus melancbolicum , velociter procédé ad clysterizandum eum
10 cum aqua et sale gemme. Sin autem, clystere fiat cum spinæ egyptianæ 2

partibus iii , ellebori nigri partibus ii ,


coquantur cum aqua et sale gemme.
Quod nisi incisum fuerit, clysterizandus est cmn clysteri utriusque arse- 3

nici\ et successive clysterizandus est cum clysteribus consuetis ad hoc,

confectis de stipticis et glutinativis et decoctione corrigiolæ majoris facta

15 cum vino stiptico, et sustinendum est medicamen istud.

Dixit quod nisi fuerit caliditas in fluxu ventris et ulceribus intestino- 4

rum violentis, utendum est unguentis calidis in superficie corporis,ad


aperiendum poros corporis , et attrabendum aliquos humores ad exteriora

etiam in cibo nutrimentis stipticis et frigidis.

20 : Recipe de decoctione risi, et coquendo ipsam, dum erit ad


modum mellis cum ea fiat clystere, quoniam valde confert.

Ruffiis dixit: Pinguedo caprina ponitur in clysteri laborantis punc-

tione in intestine recto et colon, et eo quod ligatur, de levi coagulatur

et violenter facit; unde utendum est ea ad mitigandum punclionem acci-

25 dentem de fluxu sanguinis ventris. Mora immaturata siccata posita in

cibariis bona sunt ulceribus intestinorum.


Rujf'as : Centaurea major, sumpta in quantilate aur. pond, ii ,
cum vino, 8

si fuerit sine febre, sed cum aqua si fuerit febris, confert tortioni.

Ruffus dixit : Eoque coagulatur et glutinat de levi et velociter. 9

*
C’est-à-dire, soil brûlé, soit non brûlé (.^) C(). Œuvres d’Oribaso, V, 6oà; VI, /i38.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 493
I

239

Libri XIV tr. un. — De ingrossatione , extenuatione ac dîminutioxe


ET MULT1PLIGATIONE TAM IX IINIVERSO CORPORE QUAM ETIAM IX QUIBUSDAM MEMBRIS.

De libro Rujpni^ de halneo. Dixit quod umbra et receptatio in domo


^

i humectant corpus, sed sol extenuat. Tamen bibitio aquæ frigidæ impin-

guat ,
sed aquæ calidæ macrefacit. Abundantia sudoris macrefacit. Etiam
l! coitus ,
vomitus et somnus longus nimis. Tamen sumplio cibi facta in

die semel macrefacit, sed bis impinguat. 5

I
'
240

Ruffus dixit quod pingues non sustinent laborem, famem et siccita-

tem nauseativam, et ex ea cadurit in morbis malis, cum morbi ipsi sint

vehementes, cum sint apti ad eos proprie, sicut est epilempsia, para-
lysis et sudor fetens, dolor stomacbi, strictura anhelilus, fluxus ventris,
;i sincopis et febres. Etiam quando infirmanlur non sentiunt morbum velo- 10

I citer, ex tardo sensu ipsorum; sed hoc désignât quod morbi ipsorum

j
incurabiles sunt, cum sint mali ex dispositione stricture concavitatis

ipsorum et debilitate anhelitus ipsorum. Eliam minutio in eis erit diffî-


I

cllis ex abundantia pinguedinis et tenuitate venarum ipsorum; an forte

I
interficit eos laxativuni, et nisi eos interficit, contereteos. Vomitus quo- 15
i
que factus ante cibum extenuat, sed post cibum impinguat; imde qui
dixit quod vomitus post cibum extenuat pecca vit, sed cum cautela flat^

241

De libro Rujfi de balneo. Dixit : Vomitus quoque factus secundum


^ propositum humectât corpus; sed si abundanter et fréquenter fuerit,
macrefacit, quoniam juxta propositum factus muridificat stomachum et 20
bonam digestionem facit. Somnus quoque longus macrefacit corpus eo
quod tollit virtutem, sed æqualis corpus roborat et impinguat. Etiam in-
somneitas post cibum facta macrefacit nimis, et nocendo corrumpit
nulrimentum. Comestio quoque in die semel facta macrefacit nimis et

constipât ventrem excilando coleram; sed facta bis in die, e-con verso; 25


Rufi.
^
• Dans de i5oG (toi. i36 v®), le texte de Rhazcs présente une rédaction
réclition difle-
rente dans un morceau qui réunit ce fragment et le suivant.
um RUFUS i)’ÉPHÈSE.
et siimptio aqnæ caliclæ in potu macrelacit, et frigidæ implnguat. Labor 5
quoque desiccat corpus, et illud corroborât, et e converso’.

242

Rulfiis in lihro de balneo


.
:

...
Caîiditas solis et sudalio macrefaciunt et e

converso. Paucitas quoque balneationis desiccat corpus, et paucitas une-


.
*

t7i

5 tionis.

243

Fiujfus : Radix granati silvestris cum proprietale ejus impinguat; et 1

similiter balnealio cum aqua tepida.

244

Llbri XV tr. un. — De mamillarum dispositiombus.

Piiijjiis de regimine infantinm diæit quod mulieres quæ student ad inci- I

dendum lac cum medicinis patientur duritiem in mamillis , dum in eis

10 necessaria fuerit operatio cum ferro ad aperiendum eas.

245

Rajjus de reginiine iiifaiitium diæit quod si illinitio facta fuerit mamillæ 1

capræ" de ozimo foliorum latorum trito, incidit lac ipsius.

246

Libri XVI tr. un. — De dispositionibus cordis.


Riiffas dixit quodgranata acida^ conferunt etiam saltui cordis.

247

Ruffus : Medicamen conferens ad saltiim cordis, ad aiigastiam et trislitiam, 1

15 ef confortans cor. Recipe buglossæ aur. pon. x, carabæ, lapidis lazuli, me-
' lissæ, osnæ, basilici, gariofdati ana une. ii , xiloaloe crudi une. v; suc.

aur. pond, i, croci aur. pond. iiT Sed si fuerint absque caliditatc ,
pone
in code enulla une. v. Sed si fuerit cum saltu et terrore, pone buglossa*, 2

carabæ xiloaloe crudi, scordii, coriandri sicci


, assi(5/’c), sed de coriandro
20 minus et plus ponendum est ad modum caliditatis.

^
Cp. Rliazès, éd. de i5o6 (fol. 187 r"), où la védaclion dilTèrc encore de celle-ci.
® Fort. leg. cape.
^
Fd. accula.
rnAGMENTS Extraits de rhazes. 495

248
Libri XIX Ir. un. — De ydropisk
'

RuJJus dixit quod si fréquenter aliquis debilis utitiir in potu aceto


"
patietur inde hydropisim nisi super illud sequatur labor abundans.

249

De aere et regione, de secundo capitulo , dixit: Si abundans fueril fluxus

ventris ,
altérai caliditatem corporis ; sed bydropisis calida magis conve-
i
niens est quam frigida, cum sit minoris dissolulionis virtutis; et sum- 5
; marie intentio’ utriusque mala ei’it valde.

250

Hujj'us de lihro ejus de jnelanchoUa dixit : Duæ species bydropisis ,


scilicet

asclites^, et tinipanites, exténuant corpus, sed liyposarca ingrossal illud.

P
'

251

!
Buffüs de dolore articuloram : Non est aliquid utilius bydropico sicut
I balneum siccum cum an eo eveniet humiditatem abundanteni nec cale- 10
faciat cor nec illud débilité! ,
sed conforte!, cum aer frigidus tune lein-
I
poris includatur in corde.

252

Rujfus : Aqua casei confecti de lacté asinino magis conferens est aliis

in laxatione bydropisis accidentis cum caliditate; unde non est evitanda


î-
in æstate nec in vehementi caliditate, cum ipsa aperiat oppilationes epa- 15

' î'
tis et ipsum reddat ad æqualitalem ejus. Et magis confereiis erit si co-

I'
quitur et dispumetur et in ea ponitur de sale indo ; sed magis perfecta
erit si cum ea dantur cucumeres asinini, cum ipsi educant aquam et non
calefaciant omnino.

253
Libri XX tr. un. — De DisPOSinoiviBUS splenis.

Rujfus: Acetum valet ad splenem grossum. 20

*
L’enjlure.
* Lire ascites ,
derntTns. Gp. Orib. Syti. IX, xxn, S.
490 nUFUS D’ÉPHÈSE.

254

Ruffus dixit : Aqua sulfurea confert spleni.

Ruffus : Dixit Archageiiisius ^


: in passionibus diuturnis splenis fit indu- 2

ratio ad modum lapidis in eo. Sed curandum est quod apponatur ei ven- 3
tosa, et ad sugendum violenter pluries; deinde scarificelur profunde,

5 non quod sugat pluries violenter, sed fricandus est splen in balneo cum
medicinis violentis et cocluris cum cauterio in fine curæ ejus quod
factis
;

sublevetur pellicula splenis et coquatur cum cauterio in tribus locis; quo-


niam si obediens fuerit patiens liuic curæ non , erit necessaria ei alia cura.

255

De summa ad attenuandam splenem : Sumendum est gummi fisticorum 1

^
10 in potu in quantitate une. i quolibet die cum sirupo aceti^.

256

Libri XXI tr. un. — De doloribus intestinalibus.

[Riijfüs] de libro clysteriorum. Diæit : ^ccid'it colica de cibariis frigidis 1

et de frigore ventris de aere.


Dixit: Cibaria ex quibus generatur flegma vitreum si supervenerint 2

in hoc intestino ,
inde multifient ista flegmata existentia , et inde accidit
15 dolor.

Etiam calefactio nociva est liuic passioni si secuta fuerit aul bis, aul 3

ter, cum ipsa excitet ventositates magis ex dissolutione ejus facLa in hu-

more : sed tamen si frequens fuerit consecutio ipsius ,


dissolvet id quod
extenuavit et illud disparget, et acquietabit patientem.

257

20 Ruffas in libro ejus ad vulgiis, de dolore articulorum et colica: Sequitur 1

quod in quibusdam erant dolores articulorum et passi colicam moiia-


lem. Etiam in quibusdam erat dolor colicæ, et passi sunt dolores articu- 2

lorum et convaluerunt ;
quoniam si humiditates fluentes fuerinl ad
articules, inde desiccabitur egestio.


Lire Archigenes.
Fort. log. acetoso.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 497

258

Ruffus dixit : Yleos est morbus acutus ,


in quo non potest procedere

!
ventositas ad inferius; et cum eo erit nausea frequens cum debilitate

vehementi. Quod si fuerit post comestionem, vehementiora sunt acci-

denlia ipsius et vomitur stercus. Etiam cum fuerit condominans ,


infert

! ructuationem frequenlem ,
agendo in quarto etseptimo, et vidi quod
j
quidam pervenit ad vigesimum, deinde mortuus est; et pidsus fuerat^

in eo parvus et infestatus.

-|
[De memoriali Abdus^juxta quod subtraxi de significatione ;
apo-

I
slema inteslinorum fit per inflammalionem ventris et sitim cum exten-
'

sione [et] ponderositate inseparabili de loco ipso', abundantiam sangui- 10


nis in corpore et caliditatem. ]

259

1
Ruffus in libro dolorum Jlanci : Colica fit ex nutrimentis non digestis
'
bene aut ex frigore intenso, quoniam inde inflammabitur, alias inflabi-

5i tur^ hoc intestinum*, et apostemabitur. Et si ventositas debilitata fuerit

I
tam per ructuationem quam per culum diminuetur dolor. , ] 5
2 Ruffus dixit : Non egredietur cum eo ventositas omnino, et cum eo

1
erit syncopis vehemens et frequens cum debilitate non modica. Etiam
Iquando comedit, efficiuntur ejus accidentia vehementiora et ructabit

inde an forte evomet stercus et morietur in quarto aut in septimo, aut


forte perveniet ad xx”"' diem et pulsus erit in eo parvus®. 20

260

I [De memoriali et significat super apostema întestinorum sitis cum cali-

ditate ex siccitate ventris , cum subslantia in ipso loco sit inseparabilis


cum provocatione venarum et vehemeuli caliditate corporis et febris®.]

^ Ed. Gorrigo.
fuerit
® Nous reproduisons ce fragment sans nous expliquer pourquoi M. Daremberg a cru
levoir l’adjoindre à ceux de Rufus.
’ Il faut probablement voir, dans ces deux mots, une glose du traducteur latin ou plutôt
lu copiste.
''

C’est-à-dire le colon.
® Cp. supra, p. 207 ,
v“, fragm. 267 , § 3. i

* Même observation que ci-dessus (note 2 ).

32
498 UUFUS D’ÉPHÈSE.

‘26 î

Riijfus de dolorc flancoriim : Colica lU ex nutrimcnlis immaturis, siciit l

sunl fructus acerhi, aut ex frigore veliemcnli sistenti in venire; sed in


hac dispositionc remediatur colon, et cessât nausea cnm vomilu.

262

Raffiis dixil: Ruta magis convenil qnam alia in intestinis inferioribus. 1

211

263

5 Riijfus : In quodam nomine alvy crat colica de ventositate, nalura 1

ejus respondente ipso die ; cl precedenti die pluries sistenti niliiloniinus

dolore veliemcnli in ventre; cui præcepi ad iVicandum venlrem ciim


aqua calida, deinde cum oleo nardino; et dato ei^ in fdonio in potu,
convaluit. Etiam quidam alius passas est illud in itinere suo et unctus in 2i

ÎO oleo pastinace inano, et sumendo in potu de carvi, convaluit, Sed requi- 3

rendum est hoc capital um quod aqua mellis confert, nisi fuerit multæ
decoctionis,

264

Riijfiis nardina sumpta cum aqua frigida dissolvil inflationcni, |

et melioi: erit si sumitur in potu cum decoctione absintbii.

265

15 Riiffiis: Si coquitur ruta cum aneto sicco, et decoctio ejus sumitur in J>

potu, confert dolori laterum et flancorum, magis quam aliæ et inferio-

ribus intestinis.

266

Rujfüs: Hæc est decoctio conférons de yleos accidenti ex apostemate


intestinorum. Recipe aquæ foliorum solatris, foliorum malvavisci, cassiæ <

20 fistulæ^, pinguis olei amygdalæ, olei violati aquæ casei’; dissolvatur cas-

siæ fistula in eis et datur in potu.

*
Médicament composé de Pliilon. Cp. Oribase, Eupor. IV, i4i.

Ed.Jistu. Corrige ex Palladio. (L. Quiclierat, Dictionnaire lat.-fr.)
^ 11 doit manquer ici une indication de dose avec ou sans le mot ana.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 499

267

i
1 Jam invenerunt sapientes in cura hujus do-
Ruffus de libro clyslcrium:
[^ '
loris,cum calefactione et emplastris calidis juvamentum, cum ipsa
|2 sanent eumdem cum eis, unde fréquenter utendum est eis. Et noscas
quod medicinæ violentæ et proprie educentes nigram positæ in clysteri

!
forte inferunt disinteriam malam post colicam ; unde si dolor fuerit post 5

j
debilitatem stomachi, aut post ulcéra intestinorum , non sunt oportuna
3 clysteria acuta ,
sed utendum est aliis. Et ,
si fuerit tenasmon hic dolor,
^
in

extremitate intestinorum erit apostema.


I

268

j
Lihri XXII tr. ï. — De p.etentîone menstruorum.

l Rajfus : Sisimbrium provocal menstrua.

i
269

j
Tr. m. — De ulcertrus, apostematibus et inflatione et oppilatione
I
ET PRÜRITU , ETC,

jl Ruffus : Medulla ossium cervorum benefacit duritiem^, supposita aut 10


illinita in parte exteriori ejus.
j

;
270
I

jl Ruffus : Costus sumptus in potu aut ad sedendum, in decoctione con-


fert dolori ejus. Canabra [cdias canabiri) positum in emplastro confert.
-4 Decoctio calami aromatic/, ad sedendum in ea, confert dolori ejus. Cala-

! mus aromaticus ponitur in calefactionibus matricis ex causa apostematum 15


accidentium in ea et confert mirabiliter.

271

Tr. IV. — De declinatione matricis et ejus suffocatione.

jl
Ruffus : Serapinum si olfatur cum aceto suivit sufl’ocationem matricis.
• ) Radix siseleos, etiam semen, conferunt suffocationi matricis.


Sic Ed. pro tenesmus .

,
‘ Manque un mol au génitif.

32 .
500 RUFUS D’ÉPHÈSE.

272
Tr. VI. — De prægxatio.ne , tractans vera et non vera; et de aptitcdine atque i

INEPTITLDINE AD GENERANDtM.

Ruffus de extemiando pinguem : Mulier pinguis quoniam evacuatur de I

humiditate de matrice ejus, et calefacit ejus matrix, concipiet a viro et

in majori parte non concipiei; at si conceperit patietur abortum. Cum 2

est muHer pinguis et licet non patietur abortum, embrio erit extenuatus
5 et debilis.

273

Ruffus in libro ejus ad vulgus dixit: Si dormit post coitum, melius erit 1

ad prognandum.

Ruffus: Mulier pinguis non potest generare, et, si prægnans fuerit, 1

abortum patietur aut difficilis erit partus ipsius.

275
Tr. VII. — De partu et abortü et eos concomitantibus.
] 0 Ruffus dixit quod instrumentum vecasiæ quo ludunt infantes emittit 1

• • 23 (

fetum, sed non convenit prognanti quod utatur eo.

276
Libri XXIII, tr. ii. — De his qüæ ad ürinationem modos varios spectant.

Ruffus dixit in libro ejus de dolore renum^ : Mitigant ardorem urinæ jus 1

24 î

gallinarum pinguium ptisana tepida ,


cum lacté metipso ,
cum blitis , atri-

plice ,
sparagis , cucurbita ,
lactuca ,
piscibus lapidum et aqua ordei.
’15 Dixit: Lac malum liuic passioni est, quoniam transmittit urinam acu-
tam et acetosam. Ciminum quod assimilatur semini nigellæ confert valde
mingenti sanguinem coagulatum.

277

Ruffus de libro ejus ad vulgus dixit aliter: Coralliis recens provocat


urinam et mundificat sanguinem.


Il n’y a pas trace de ce passage dans le Traité des maladies des reins tel qri’il nous
est parvenu.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZES. 501
I

278

Raffus : Si bibitur sumac cum vino stiptico, incidit dyarriam urine.

279

|1_2 Riiffus in libro jlancorum^ : Aliquis morahikln dixit. Flegmon in vesica

curatur per minutionem et sessionem in aqua in qua coquatur ruta cum


aneto et radicibus maîvavisci, et per clysteria lenitiva ad mitigandum
dolorem ejus et proprie si facta fuerint clysteria de papavere, adipe gai- 5
!
linarum et modico opio ;
quoniam ego expertus sum et inveni esse con-

3 ferens. Et emplastrari debetcum similibus rebus in emplastro positis ad


4 mitigandum dolorem, cum lacté et modico stupefactivo. Etiam sedere
i debet fréquenter in pila^ et mingere in ea, et in aqua ipsius coquantur
semen lini, fenugrecum et similia de rebus lenitivis, quoniam levifa- 10
5 ciunt apostema et transmittent urinam. Et si vehemens effîcitur dolor,

emplastriun fiat cum jusquiamo, mandragora et papavere distemperatis


j

cum oleo ad emplastrandum locum cum eis; et si moram traxerint, con-


i
ficiatur emplastrum de unctuositate lanæ, cera, castoreo , et ponantur
i 6 super eam. Nec est imponendum in veretro instrumentum ,
quoniam 15
excitabit dolorem valde.
;
7 Quod si in vesica egreditur aliqua exitura ,
stude ad dispergendum et

i
dissolvendum eam; quod nisi liæc fieri potuerit, stude ut aperiatur cum
emplastris et omnibus aliis curis quæ dixi in capitulo Renum, et cum em-
'

8 piastre confecto de stercore columbino et ficubus. Et emplastrum debet 20


i
9 ponipenes collum vesicæ, quoniam exitura in majori parte fit ibi. Unde
cura fiat sicut cura renum, et cum mundificata fuerit, fiat cura cum
Q
lacté et nutrimentis mitigativis, ne efficiatur urina acuta, et cum clyste-

ribus lenitivis, et pauco potu, ne multiplicetur urina, nisi acuentur


10 Immores per paucum potum. Et si scabiosa facta fuerit vesica, expeditut 25
curetur efficaciter.
1
1 Quod si diuturna fuerit passio cura ejus , fiet per abstinentiam nutri-
mentorum acutorum quoniam hoc ,
mitigat dolorem ipsum ; unde uten-
dum est cibariis lenitivis , sicut jure gallinarum
,
portulacæ , cucurbitæ
atriplicis^ et omnium quæ diximus, et vino cocto dulci, et aqua in qua 30
infunduntur dactili et pulte confecto de lacté et simula, etiam piscibuset

^
Cp. plus haut, p. 07 et suiv. Maladies des reins, ch. vu.
®
'texte grec correspondant eis ilScop Q-eppov nadl^eiv.
: .

^ Allriplicis Ed. C’est i’arroche. — Cp. frag. 276.


502 RUFU8 D’ÉPUÈSE.
oleribus, et eis quæ abuiidanter faciimt urinam, sicut est aqua piscium,
aqua ordei, semen citrulorum et cuciirbitæ, et meloniim et similiimi quæ
non sunt intensæ calidilatis, evitatis omnino acutis et saisis, qiioniam

vulnerant eain ; et manducare debet patiens cancros et concilias et ansc-

5 res. Et non est ei alia cura præter banc.

280

Tr. ni. — De ulceribus et apostematibls et lapide renlm et vesicæ


EOREMQUE DOLORIBL’S, ETC.

Ruffus de melancholia dixit : Renes debilitantur penes senium ^


et exte- 1

nuationem senilem; et ex equitatione equorum, subito absqiie '^


consueto
usû, ac ex percussione accidenti spinali, ex labore veliementi, et exerec-

tione longa corporis; unde in bis dispositionibus diminuuiitur virtutcs

10 attractive urine; an forte in bis dispositionibus descendent bumiditates


sanguinea*, quæ erunt in causa ulcerationis.

281

De duritia accidenti in renibus de dicto Rufji. Retulit quod Oribasius in 1


^
. . . 250
libro suo^ dixit quod durities quæ fit in renibus non infert doiorem. Ta- "2
men sentit bomo esse ponderositatem suspensam in locis vacuis et inde

15 stupefit coxa et inflabitur tibia, et debilitabilur, et diminuetur urina, et


fiet cutis patientis sicut cutis laborantis corruptione complexionis.

282

Ruffus in libro doloris Jlanci et renum et lapidis^ dixit: Impossibile est 1

quod laborans dolore renum dormiat super ventrem ejus, quoniam renes
locati sunt super flancum. Quod si dolor fuerit in rene dextro dolebit epar,
2

20 cuin eo et applicabit dolor; si fuerit crudelis usque ad spinale et mirac


ventris, et infrigidabuntur extremitates , et mingent patientes abun-
danter et fréquenter cum afflictione et dolore. Et urina in majori parte 3

erit aquea et tenuis, unde si apostema efficitur vebemens, erit ruffa® et

grossa; et in bac dispositione extenuabitur agii ejus, et allîigentur

25 tibiæ eorum; et erunt bæc signa similiter in ulceribus renum.

^
Sur cette affection, voir plus haut, Maladies des reins ch. vi, p. 35.
® Cp. ci-clessus, p. 2 1. 5.
,

* Le passage cité ici est clans Rul'us, ci-dessus, p. 3i et dansOribase, Syn. 1\, xw.
'
Morceau à rapprocher du traité des Maladies des reins et de la vessie, ch. n.
^
siiffn Fd. Corrige in ruffa pro rufa.
FllAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 503

4 üiæit : Si l’uerit in renibus aposlcma ,


tibia debililabitur et corruinpelur
coniplcxio: et expcdil quod frcquenter facias abundare urinam ne accidal
hydrops.
283

1 Ruffiis de lihro doloris jlancoruni dixit : Si fuerit in renibus apostema


cum ventositalibus ,
a[>ostema accidet super testicules, calor veliemens

2 in interioribus ,
et dolor diverses dolori apostematis. Quod putreludinem
' 5

facit, quoniam veliemens erit valde et erunt febres extra ordinem cum

3 horripilatione. Quod si caput exiture declinans fuerit ad exterius ,


ilia ape-
rietur ad exterius, et curalio ejus similis est curationi ulcerum el exiture.

284

1 Rajjïis in libiv llancoriini diæil^: Flegina in vesica erit ex superfluitate


sanguinis el cum eo accidit febris levis valde, insomneitas veliemens, 10
alienatio mentis ,
voniilus coleræ simplicis et retentio urinæ; et super ve-

sicani erit durities cum dolore veliementi, pulsalione velienienti, infrigi*


datione extremitatum cum toto eo quod accidit. Morahikin interficit velociter
2 nisi maluretur et enianet. Et exitura in majori parte lit in collo vesicæ ;

3 et hoc cognoscitur quod locus ejus inllabitur cum duritie. Quod si decli- 15

nans fuerit ad exterius, emanabitad exterius; quod si fuerit ad iiiterius,

emanabit adinterius el incurabilis erit, cum vesica sit nervosa, et urina


4 eam Langat fréquenter, et urina sit abstergens et salsa. Et si scabiosa facta
fuerit vesica ,
signuni ejus erit per cortices quæ traiismittuntur per urinas.

5 Quod si diulurna fuerit passio, infert vulnus iricurabile, et mitigatur 20


dolor ejus in aliqua dispositione.

285

1 Dixit : Disjunctio vesicæ lit in majori parte ex percussioiie veliementi


super dorsum ,
unde extenuabitur spinale ejus cum utraque coxa et ma-
2 crescenl libiæ et exlenuabuntur. An forte manabit urina, an forte retine-
bitur. 25

286
1 Ruffus in lihro ejus ad vulgus dixit : Ciijus urina fuerit nigra ,
absque
morbo et dolore, in renibus ejus generabitur lapis, et projiric si fuerit

senex; unde velociter accédai ad medicum ad dandiim ei aul de lacté


Cp. ci dessus, p. i o ,
1. i


Cj). Rtiiiis, Maladies des reins el de la vessie ci-dessus, p. Sy.
504 RUFUS D’ÉPHÈSE.
aut de aliis medicinis provocantibus urinam; et uti debet quiete, quo-
niam multitude laboris générât lapidem in renibus.

287

Rujfus in lihro ad valgus : Qui mingit urinam nigram dum fuerit sanus , 1

'

lapis in renibus ejus generabitur.

288.

5 Ruffus ad vulgus dixit : Qui mingit urinam nigram cum dolore aut l
'
absque dolore, in renibus ejus generabuntur lapides post tempus modi-
cum et proprie si fuerit senex unde evitare
;
^
debet potum lactis et provo-

cativæ urinæ et paucitatem laboris, quoniam multitude bujus générât


hune morbum.
289

10 Rujf'us dixil : Intentio tua sit ad lavandum laborantes ulceribus renum j

*
et vesicæ, cum aqua casei, ita quod non ponitur in eo sal in ipsa dispo-

silione.

290

Rujfas dixit : Dactili si in multa quantitate sumuntur, excoriant vesi- I

cam et ulcerabunt eam.


, 291

15 Rujfus: Spica inda sumpta in potu cum aqua frigida confert dolori 1

254 V*
renum.
292

De duritia accidenti in renibus, de dicta RiJJi : Reiulil quod cura liât 1

cum lenitivis, sicut cum ceroto et unguentis, fricationibus ,


calefactio-

nibus, provocationibus urinæ et purgatione corporis cum clysteribus.

293
20 Rujfus^ : Et curantur apostemata renum, quod patiens jaceat super I

lectum levem ut non calefaciat ex febre vehementi, quoniam nociva est

omnibus apostematibus ; et detur ei aqua , et non provocetur urina ejus

nisi opportunum hoc fuerit ei, neque laxetur venter ejus, quoniam at-

*
Il
y a contradiction entre ce fragment et le fragment 286 ci-dessus. 11 faut sans doute
retirer le second à Rufus.
’ Cp. Maladies des reins ci-dessus, p. i et suiv.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 505

2 tractio materierum in his disposilionibus erit melior. Et si opus fuerit ad


leniendum ventrem, fac clystere cum rebus lenitivis, mucilaginosis

3 evitatis omnino violentis et acutis. Et clystere fiat cum aqua ordei et

4 oleo , et decoctione seminis iini et malvavisci et similium. Quod nisi

miligatur dolor per solutionem ventris ,


calefac eum cum oleo calido in 5

5 lana, et pone eam super locum doloris. Et expedit quod coquantur in


6 ipso oleo ruta, arthemisia et malvaviscus. Quod nisi sedatur dolor, minu-
tio fiat in cubito et emplastra locum doloriscum emplastro mitigativo
7 doloris, et de/semine lini et farina tritici et aqua mellis. Quod si opus

fuerit quod corroboretur, emplastrum recipe thuris, folii majoris, orobi 10


ceræ et olei liliorum ,
et fac de eis emplastrum et fréquenter pone illud

8 super renes. Quod si remanserit dolor, appones ventosam in loco qui est
9 inter lumbos et spinale in flanco ,
scarifaciendo leviter. Et calefac post

scarification em illud cum spongio; et sedeatpostea in pila, in cujus aqua


cocta fuerint fuerint sisamum ,
calamus aromaticus et flos squinanli^; 15
deinde calefac ipsum cum oleo calido et similibus calefactionibus unctuo-
sis, utendo in ipsis locis unguentis et lanis mellificativis cum cera et oleo

alcanne, et da ei in potu de medicinis mitigantibus dolorem, sicut de


feniculis, oppoponaco in quantitate dauik un, et de granis alcandri cum
vino etsemine papaveris sisamo semine cucumeris, semine apii in quan- 20
, ,

titate qua sustinet per très digitos ; et da ei in potu de opio ad modum


orobi^; hoc bibal cum vino cocto aut cum aqua calida.

294
^
1 Ruffus : Et expedit si fuerit in renibus apostema faciens putredinem
quod subveniat ei super hoc ut emplastretur locus cum ficubus et radice
liquiritiæ, et quod detur ei in potu de medicinis provocantibus urinam. 25
2 Quod nisi emanaverit apostema, clystere fiat cum acutis, sicut est me-
3 dicamen hoc. Recipe ellebori nigri, radicis allii et cucumeris asinini; et

coquendo ea cum aqua, pone in eis de oleo, et cum eis fac clystere, et

retineantur juxta pone, quoniam faciet emanare apostema et émanante


4 apostemate, mitigabitur dolor. Unge emplastra illud cum emplastris 30
lenitivis, donec compleatur mitigalio doloris. Deinde da ei in potu de
medicinis provocantibus urinam, dum mundificabitur putredo tota et
5 purificabitur urina. Quod nisi purificata fuerit urina ,
et fréquenter durans


Pour schœnanlhi.
' Gros comme un ers. (Cp. Rufus ,
ci-dessus, p. S ,
1. 5.)
* Cp. Maladies des reins ci-dcssus, p. i i-i3.
506 RUFUS D’ÉPHÈSE.
cum decoctione iiquiiitiæ, siciit aluiiiinis
fuerit febris, clystere fiat ei ‘

siccæ cum cimino ortensi, cum vino coclo aut vino cum nielle, aut car-
damomo cum vino; et emplastrum fac exterius cum farina oroborum
distemperata cum vino aut cum nielle; aut emplastrum cum rosis siccis,
5 lentibus et granis myrli distemperatis cum nielle et supponendum est ;

hoc emplastrum spinali fréquenter, quoniam conferl de ulceribus


renum.
Quod si vulnus fuerit corrosum ,
fac clystere cum rebus quibus clys- 0

tere fit ad dissenteriam corruptam ; et si putredo fuerit grossa et non


10 manabit, atténua eam quod sedeat paliens in aqua calida^ dando
ei in potu de decoctione fenicuiorum, apii et mentastri; et data ipsa

decoctione in potu ei, post dies'^ da in potu ei de lacté asinino et


nielle, quoniam hoc lac mundilicat vulnus bene, et diminuta putredine,
si patieiis postea inveniet ardorem in urina, da ei in potu semper de
15 lacté ovino, quoniam bonum est vulneri in renibus, et illud restaurai
corpus consmnptum ex dolore; quoniam corpus elTicitur in vulnere pul-
iiionis. Et mundificata putredine coiivalescentis ,
patienti da in cibo de 1

nutrinientis velocis digestionis , sicut de lacté


,
pultibus et aqua ordei
excoriati, amidi, pulte confecto de farina, lacté et tritico. Et da ei de 8

20 pulte confecto de orobis et fabis, et da ei postea in cibo de sparagis,


cucumere, lactuca, attriplice, blite et cæteris, quoniam hæc conferuiit

nutrimenta, mitigant punctioneni urinæ, et lenificant ventreni. Et uten- y

duiii est galliceilis, piscibus lapidum, nucibus pineis et amigdalis, et


evitet ficus, quoniam maiæ sunt liuic passioni. Etiaiii evitet salsuni, aci- 10

25 duiii et acutum ; et sequatur quieteni et ociuni , oppresionem et balnea-

tioneni. Quod si patiens sumpserit in cibo, cum inteiisione, voniat; nec |l

faciat laxationem ventris omnino, (pioniam voniitus confert liuic morbo


valde ,
quoniam attraliit superfluitales ad superiora ; et cum invaliierit
j
plus, iter faciat paulatim in loco piano et adæquato, et evitet violentuni

30 iiiotum, saltum et adoration eni; et addita in eo prerogativa virtiitis, au-

geat in suo iiinere dum revertetur ad solituni.

*
Ms. : ars.
^
Maïujup le nombre tle jours (rinlervalle.
i

1
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 507

295

Llbri XXIV tr. i. —


De disposiïionibus ani et vulvæ et testiculorum præter ea ,

QUÆ AD EMINENTIAM ET RUPTURAM PERTINENT, ET VERETR1 PRÆTER EA QUÆ AD ,

COÏTÜM SPECTANT.

l
De lihro Rujfi : Aliquis rusmen de arte. Aqua jujubarum toilit erec-
20G r«
tionem veretri.

296

1 Rujf'us : Radices neniifaris bibilæ incidimt fluxum spermalis in somnio.


2GG V»

297

1 Rujfïis : Ruta comesta nimis incidit sperma.


2GG v"

298

I
l [De medicina antiquà: Eumigandæ sunt emorroïclæ cum folîis fumiterræ 5
209
et seniine ejus ac semine cicutæ aut semine bombacis et nucleis miræ\
I 2 nigroriiin^, ameos^, rosis siccis et thure. Sed mitigant dolorem petro-
i
3 leon nigrum, adeps renum, farina ordei, si fiat inde unguentiim. Ad
dolorem ani, caules condiantur elixi cum butyro et in emplastro ponan-
tur, aut sedeat patiens in oleo sisamino, aut in aqua et oleo sisamino.in 10
4 quibus anetum decoquitur per duas horas. Inde mitigabitur dolor. Etiam
mitigal dolorem et confert hemorroïdis interioribus [hoc medicamen] ;

Recipe elkitran vel ultramarini quod ad potum darî potest une. ii ,


olei

nucleorum precoporum une. ii; misceantur cum aqua mirabiii nigro-


rum, et da ea in potu per triduum; sed in biduo manifestabitur utilitas 15
ejus. Quod si nocivum fuerit cum caliditate sua, pone oleum super caput,
et da in cibo in meridie de carnibus confectis in aqua et sale spidebeg,

scilicet pinguibus aut de liutyro, evitatis aceto, oleribus et lacté.]

299

) ; 2G9 r”
Diæerunt [Oribasius et RiiJfasY : Conferunt emorroïdis ficus ac nocenl
2 dactili ; sed ficus nigræ meliores sunt aliis. Etiam conferunt sigiæ mel et 20

'
F. 1. mirrhœ. (Cp. Œuvres d’Oribasc, p. 307, note 5 i : mirla ; p. 609 , § i-xxxni : myrla.)
^ Sci\. frue linim Iruils noirs? mûres noires ?
* Génilif grec , d^fxeoos.
'*
L’attribution h Rufus des fragments 298, 299 et 3 oo est une cpnjcclurc de M. l)a-
'I
remlKTg.

|;

i
508 RUFUS D’ÉPHÈSE.
cortex, et componuntur in piüulis bdellii : etiam nasturtium, ameos
semen porrorum
,
et serapinum.
1

Diæit: Si veliementiorsit dolor emorroïdarum clystere , fiat cum butyro 1

269
liquefacto et oleo nucum, aut cum muciilagine seminis lini, camomillæ r*

5 et fenugreci.

300

Diæit : Evitare debet laborans emorroïdis carnes anatis


,
gallinarum 1

269 V"
aqiiæ, vaccariim, pisces recentes et aves aquæ, ova, sinapem, alleum
radicem et vina fortiora, qiioniam hæc omnia excitant emorroïdas. Sed eis 2

resistit porrum, butyrum et caro caprina. Et inconveniens est eis caro 3

10 ovina.
Hæc sunt pillulæ mirabiles ad emorroïdas : Recipe mirabol. nigro, une. 4

XX, bdelii une. x, serapini, galbani, ana une. v. Dosis fiat une. ii.

[Anascara diæit: Nasturcium toUit emorroïdas.] 5

[Diæit: Oleum conferl emorroïdis. Hoc est medicamen laxativum : 0-7

15 Recipe radicis capparum\ spinæ camelorum , radicis coloquintidæ , folio-

rum oleandri, bdelii, serapini ana per convenientem terantur ; cum aqua
porrorum per xx dies, quolibet die per horam unam; deinde fiant

terectæ (tesseræ?) ad modum avellanarum, et cum eis fiat fumigium


pluries, quoniam mirabiles erunt valde ad dissipandum et tabescendum
20 eas de fissura.]

301

Tr. III. — De his quæ ad coïtum spectant.

Diæeraiit Oribasius et Raffas: Coïtus evacuat repletionem^, aleviat cor- 1 ^

274
pus, commovet ipsum ad augmentum et crementum; præbet patientiam
et robur, dissolvit amorem et mitigat appelitum, et per hoc est medica-
men melancholiæ perfecti juvamenli, etiam insipientie et alienationi

25 mentis. Etiam erit medicamen violentum ad morbos flegmaticos genera-

liler : an forte excitât appetitum cibi et non possunt sustinere ilium cor-

pora sicca ;
unde expedit quod regatur qui abundanti coïtu vull uti cum
regimine calefactivo, bumectalivo, etexercitio moderato. Elutendum est 3

coïtu cum temperie quoniam quanto magis membrum utitur eo, tanto

30 magis altrahitur ad id. Et utendum est nutrimentis abundanlis nutrica- 4

‘ En latin classique : cappari, inclécl. et capparis.


* Oribasc, Coll. mèd. VI, xxxvni , 5.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 509

tionis, el grossis et inflativis ,


sicut pastinaca, rapis, eruca, fabis, cice-

5 ribus et piscibus alias pisis. Et ego laudo uvam multipliciter manducare


in hoc casu, quoniam humectât et replet sanguinem de ventositatibus
ô et ventositas ejus facit erectionem ^
veretri. El qui aptantur ad coïtum
non debent repleri de cibariis, sed evitare malamdigestionem. 5

7 Superabundantia coïtus mala est cum abundantibus humoribus malis ;

et ulilior erit coïtus post nutrimenlum moderatum, non cum ponderosi-


tate; quoniam coïtus factus non cum hoc deponit virtutem, nec ex eo
8 infrigidatur postea corpus. Et evitare debet post coïtum laborem vomitum ,

9 et laxationem. Et coïtus incidit fluxum ventris diuturnum; unde maci- 10


lenti debent se abstinere a coïtu.

302

1 Ruffas de libro ejus misso ad vulgus dixit eis : Coïtus lædit pectus et
pulmonem, caput et nervos, et habet utilitatis, animum bonum facit,

corrigit melancholiam et maniam.


2 Dixit : Ipse nocivusest in autumno et tempore pestilentiali , et perne- 15
3 cabilis. Etiam debet fieri ante dormitionem , et melior erit ad quietem
4 et ad conception em. Similiter et malum erit si coïtus fit in fine noctis

5 ante egestum et exitum substantiæ. Et non debet fieri super repletionem


vini,neque super vacuitatem nulrimenti, neque post vomitum, laxatio -

nem et laborem, et si eo utitur ante cibum et balneum, minoris laboris 20


erit; et restituitur virtus posteum per fricalionem et nutrimenta violenta
etiam per somnum ad calefaciendum corpus et ferendum ei quietem.

303

.1 De libro Rujffi ad extenuandum pinguem. Dixit quod pingues non appe-


tunt luxuriam, nec possunt abundanter ea uti.

304

Dixit : Quando sperma multiplicatur, delectatur animal illud emittere. 25


^^^1 ^

305
1 Dixit : Corpora calida et humida apta sunt ad putrefactionem ; unde
quando abstinentia coïtus utuntur, in eis putrefiet sperma et ex eo putre-

errectionem Ed.
510 KUFUS IVÉPHÈSE.
licl sanguis cl exincle lient sanguis el urinæ colcrica\ El signum sperma- 2

lis pulrefacli per alteralionem coloris el odorem liorribilem habelur.

306

De libro Rajfide liixaria. Dixit: Si coïtas fil super vacuitaiem venlris 1

274
facilior erit; lamen débilitai; el si fit super saturilalem, malus, et super
5 ebriclalcm, pcjor erit. Verumlamen coïlus évacuai rcpletionem el allc- 9

vial corpus, faciendo ipsum sollicilum el mobile absque laxefacione et


bebeludinc, quoniam lollit calcfactionem vel cogitalionem. El conferl 3
melancholiæ ,
epilepsiæ et ponderosilali capitis.

307

Riiffus în Ubro ejus ad viilgas dixil : Coïlus conleril caput, pectus et 1

275
10 pulmonem et nervos; et in eo sunt plures ulilitates quod lælificat ani-

mum, el facil ad laboranlem melancholia el insipienlia, el débilitai si

superabundans fuerit ejus operatio. Evitetur etiam coïlus penes replelio- 9

nem factam de vino, quoniam malus erit. Etiam evitetur penes vacuila- 3

tem de cibo; etiam post laborem, vomitum et laxationem, ante et post,


15 et propric in aulumno et in tempore pestilentiæ. Et coïtus constringil, 4
alias confringil semen. Si factus fuerit anle balneum et ante cibum, 5

levior erit et minoris laboris.Quod si aliquis laborans utitur eo, non po- 0

lerit servitia ejus sequi more solito secundum consueludinem ejus. Et 7

coïtus factus in medio noctis malus erit, quoniam nondum perfecte facta

20 estdigeslio; uiide calefaciente corpore ad id traliitur nutrimentum indi-

geslum ;
et simililer coïtus factus in mane ante egestum, malus erit valde.

308

Ruffus dixit de macrefactione pingiiedinis : Non appétit ad coïtum abun- 1

275
danter, nec valebit ad id ,
licet appelai in majori parte f

309

[Rujfus] de libro composilo de dolore arliculoi'um dixit : Coïlus bonus est 1

275
25 maniæ et dolori capitis generato ex vaporibus pluribus quoniam déclarai ,

vocem et guttiir.

'
Suivent, clans la copie, deux morceaux , l’un absque aactore l’antre, attribué à Galien

par M. Darcmberg. Nous les omettons.


FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÉS. 511

310

1-2 Riijfus : Frequenlalio oquilationis incidit liixuriam. Et ego vidi plu-


275 v“
rcs utenles inseparabililer equilatiane, qui facli sunl similes eunucliis,

stériles et non g-eneranies,

311

1 Dixit RiiJJ'us in libre ejus in qiio dixit Yjwcrales : Sicut millier qua^
276 v«
vull conservarc lac debet illud mulgere frequenler, et si hoc di mil lit, 5
cessabit stalim, ita qui utilur frequenler coïtu, super eum corroborabilur
magis ,
el magis generalur sperma de eo.

312

1 Hæ sunt uncliones pro Ruffo facientes- ad erectionem veretri et appe-


276 v"
2
titum luxuriæ excitantes. Recipe mirræ ,
sulfuris, corinæ, alius medullæ
cartami, ana parlem i, nigellæ part, ii, piretri part, v, piperis, si pars 10
fuerit, une. i granaxxx, cardamomi grana xx; et liquéfiât cera pauca ciim
oleo pentadae et melle, et congregentur cum ea medicinæ, et ciun eis
3 fricentur testiculi et loca pertinentia eis. Et qui non possunt uti coïtu ex

defeclu erectionis^ veretri, frequenler utantur unctione verelri, et âges


cum aliqua parte adipis admixti cum modica parte granorum quæ vocan- 1

tur findi aut stafisagriæ, aut piretri, aut seminis urticæ; et assa fetida

facit ad erectionem.^ veretri si ponitur in foramine veretri.

313

1 De libre Riijfi : Retulit similiter costa, quod si coïtus fueril cum pue-
277 v«
I
ris, erit vebementioris laboris corporis^, quoniam instrumenlum est in-
conveniens, et indiget laborc ad faciendum descendere sperma, nec 20
habet de caliditate, lenitate et humiditate, quemadmodum in vulva.
2 Ideo vehementius laborat, nisi augens fuerit vehementior appelitiis

valde ut ejus sperma provocetur de facili.

3ia

RujJ'us : Et qui coitum sequitur ante balneationem fricetur el balnee-


,j279 r“


erreclionis Ed.
® err. Ed,, ut supiM.
^ Cp. Oribase, Coll. méd. VI, xxxvm.
512 RUFUS D’ÉPHÈSE.
tur; deîncle utalur cibariis conferenlibus et fiat coïtus ante dormi lion em
quoniam dormitio mitigat laborem factum in coïtu.

315

Libri XXVI , tr. r. — De gibbo et doloribus dorsi ac doloribus manüum et pedum ,

ANCHE GENÜUAI ATQUE TIBIARUM.

De lihro Ruffi de dolore arliculoriim : Quotiens inflantur loca podagræ, I

^
difficilis erit sanatio et manabunt ex eis parles diversi coloris.

316

5 Ruffiis dixit: Arthretica accidit laborantibus satietalibus ,


nauseativis,
^
quiele utentibus et relinquentibus exercitium. Sed accidit mulieribus ex 2

retentione menstruorum et in masculis ex relentione sanguinis emor-


roydalis et ex superabundantia coïtus. Sed arthretica calida facilior, et 3

brevior est frigida. Excilatur etiam dolor ejus si laborans ea demiserit 4

10 cibum omnino. An forte excilatur ex labore aut ex percussione. 3

317

Dixit : Corpora apta ad artbeticum^ dolorem babent venaslargas, sci- 1

licet pulsivas et non pulsivas.

318

Dixit Ruffus
^ de doloribus articaïorum. Dolor artheticus fit ex liumidi- 1

• • • • • ^84
tate augente cum et diminutione caliditatis et siccitatis , unde non debet
15 tardari dissolutio ejus dearticulis, quoniam ipsa residente in eis, diffi-

cilis fiet deliberatio ejus et pelrificabitur, et proprie in corpore quod non


utitur labore et exercitio. Non accidit quoque dolor artheticus in corpore 2

utente exercitio; sed in majori parte in corpore relinquente illud per-


fecte. Sæpe quoque inducuntur reumata de articulis ad membra interiora 3

20 si membra ipsa fuerint debilia, inferendo morbos malos.


Dixit : Inter artheticam et colicam quædam fit attribulio, ita quod 4

quidam laborantes colica passi sunt artheticam vehementer.

319

De libro Riiffi ad dolorem [articiilorum], Dixit : Laborantes dolore articu-


289 V’


Ita hic ut infra legend. arlhriticum.
* Fort, legend. injeriora.
I

! FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 513


i

. . .

lorum, si faligium sequuntur vehemens inde extendentur menibra ipso-


,

i
rum valde ,
inducenlur ad podagram imde uti debent exercitio modérai o.
,

'

320

1 Diüoit: Cum cautela debent uti coitu etbalneo; tamen balneo nalurali
''

I
debent uti salvo in tempore calido, et si dolor arlheticus fuerit acutus,
I tune balneari debent cum aqua dulci. 5

2 7}m7:Confert eis balneum siccum^ ac epelitio facta inharena, et

I
valde commendavit balneum siccum.
I
3 Dixit: Evitare debent nutrimenta humida velocioris corruptionis.

4 Diœit : Carnes omnes nocivæ sunt eis cum sint humide nutrinienti
® abundantis; |
unde in minori quantitate eis utendum est, sed siccioribus 10

ipsorum utantur, quoniam ex nutrimenlis multiplicantur superfluitates


,
non mutate ad sanguineum, unde fient ad materiam quam expellunt
membra.
I

5 Dixit : Si in articulis fuerit apostema calidum ,


patiens evitare debet
I

cibum carnium, potum vini, exercitium et balneum, sed laxandus est 15


jO et nulriendus cum oleribus. Etiam purgetur corpus ante tempus veris^,

I
et ante exercitationem passionis vomat antequam calefiant liumores et

subtilientur et émanent ad articules. Etiam hoc faciat in autumno.


1 7 Dixit : Debent laxari de colera rubea et flegmate cum elleboro nigro,

I
aloe et polipodio, quoniam educunt flegma et coleram ; sed coUoquintis 20
convenit eis

I

321

I
Dixit : Medicinæ provocantes urinam eradicant hune morbum; unde
si eis consuevit uti, relinquere non debet eas subito, sed paulatim,

1 cum augmente in exercitio et paucitate nutrimenti, ne coadunetur super-


fluitassecundum usum quo manabat ad articules manabit ad aliquod 25
,
et

membrum principale, quoniam quidam consuevit bibere ipsas medicinas,


qui dum sanatus esset, derelinquendo potum ipsarum subito ,
passus est
apoplesiam^.
2 Dixit: Minuendi sunt omnes laborantes arthetica cum caliditale, sed

!
cum frigiditate urendi sunt, quoniam ustio desiccat articules bene. 30
1 Dixit: Superpositio emplastrorum prohibitivorum fieri debet loco si

;

Ou fomentation. Cp. plus liant, le traité De Podagra S 8, p. 268.
^ Cp. De Podagra, § 17.
^ Cp. De Podagra, § ig.
“ Cp. De Podagra, § 27 in fine.

33
314 .
KUFUS D’ÉPHÈSE.
volueris proliibere* post evacnationem. Qiiod si fueril in pede, superpo- 4
iiantur tibiæ; et si fuerit in articulo focilis, bracliio superponanlur.

Dixit : Non debet fatigium sequi omnino in doloribus arliculorum 5


calidis, neque illud relinqui in frigidis : sed emplastrum sinapis posteva-
5 cuationem erit mirabile. Tamen non debet lieri in calidis. 6

Dixit: Non debent comedere olera, neque fructus bumidos, nisi 7


290 r
quando proponunt vomere, videlicet laborantes doloribus arliculorum
frigidoruin^.

322

Rujfas : Bulbus narcissi positus in emplastro cum nielle sanat dolores 1

292 I

10 arliculorum antiquos.

323

Rujfiis: Oleiim nucis inuscate confert dolori dorsi bibilum cum oleo 1

296
percoporuni^ et persicoruni.

324

Rujfus de doloribus arthreticis : Hoc est clystere potens ad podagram 1

297
artbeticam et sciaticam mirabile*; fiat clystere cum decoctione coHo-

15 quintide, ellebori nigri, absintbii, luti armenici, centaurea, yreos,nitro,


sale et melle et modico oleo vetusto et vino. Sed aille hoc debet fieri 2

clystere lene de furfure et similibus ad lavandum et abstergenduni. Sed 3

considerare debenius in virtute, quoniam boc clystere evacuat cum vio-


lentia ,
an forte educit sanguinem. Sed patiens bibere debet mane de 4

20 lacté ad niitigandum ardorem, et clystere nielius est in sciatica la\a-

lione, ac confert usque ad genua. -


1
325

Libri XXVIl tr. i. — De apostematibüs in universali.

Riiffus dixit in lihro flegmaticoi'um : Clystere vebemens et violentum 1

304
malum est omnibus apostematibüs accidentibus in inteslinis.

* Prohibent rheuma supercurrere in articalis {De Pod. S 3a ). Il s’agit sans doute de ce que
le texte du De Podagra nomme emplaslrà desiccativa.
® Cp. De Pod. S g.
^ Ce mot n’est pas dans Du Gange.
^ Cp. De Pod. S a5.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 515 .

326

Tr. Tl. — De apostemate squiros et cunüs et duro et thaïm sive PESTILENTTA

ET DE SCROFULIS ET APOSTEMATIBUS EMÜNCTORIORTJM ET 'CARNIS MOLLIS ET POST


AURES ET SOLIDIS ET GULÆ.

1
Ruffus : Folia arborls indici dissolvunt exituras in principio ipsaruni.
1 v"

327

Tr. IV. — De apost mate moi.li et veivtoso.

1 Ruffus : Ciperuni bonum est in grossatione molli. Farina lenticularum


5 V»

2 bona est eidem ingrossationi \ Hæc est illinitio bona ad ingrossationem


levem : liât cum cipero, luto, farina ordei et lenlibus assis et alimine
æqualiter. Sed fiat illinitio cnm cinere et acelo. 5

328

I
Tr. VIT. — De igné sagro sive perso et de combustura ignis et aquæ calidæ.

II Ruffus : Acelum efficacius est aliis medicinis in probibenda combus-


i) V®
tura ignis, quod in ea non fiant ampulæ.

1
329
Libri XXVIII tr. i. — De vulneribüs et ulceribus in universali.

Ruffus : Zingiber mixtum cum melle, si de eo fiunt licinia et impo-


i
nuntur fistulis, liquefaciet carnem solidam ipsarum.
1

330
[Libri XXX tr. i. — De febribus quibusdamque accidentibus eas comitantibus
t' IN GENERALI.

II
Ruffus in libro de melencolia : Febres dénigrant egestionem et urinam. 10
1

2 Diæit : Erunt multi corlices et multæ ypostaseis in iirinis eorum qui


fébricitant de repletione; et qui febricitaverint de jejunio aut labore
eorum urinæ erunt igneæ et eorum morbisolvuntiir ante quam in eis cor-
tices ; unde sufficit eis nebula alba et equalis et pendens.

331
j

l
Diocil : Urina pauca cum residentia multorum colorum est mala, et 15
b lu KUFUS D’EPHESE.
maxime in febribus cum coriza. Urina lenuis et colerica in ultime febrium 2

signiücat aposlema bxum in epate. Urina multa et aquosa in febrium 3


augmente significat apeslema in inferieribus cerperis. Urina tenuis 4

et pauca in celere sanguinis mala, et preprie in fébricitante sciatice.

5 Dixit : In que fuerit febris mediecris in fertitudine, quetiens imminet 5

cerpus ejus in sua dispesitiene et fuerit absque macie, lengum merbum


prenuntiabis.
332

Ruffus ad vulgus, in ciistodia de fehre dixit : Qued si fuerit in corpore 1

defessie interpelatim accidens, atlenualur regimen, nulle utatur cibo,

10 nisipesl ipsum tempus cum similis sit futuræ febris.

333
Tr. III. — De febribus iiuMeRAuiBus.

Dixerunt Orihasius et Ruffas : In febribus putridis, nisi fuerit satietas 1

nausealiva, et cenvenit virtus minutie ,


fiat et pest minutienem purgetur
cerpus de putrefactiene per laxativum, prevocatienem urinæ et sudoris;
qued si declinantur superfluitates ad es stemachi, utendum est vemilu,
15 nisi fuerit pauca caliditas, evaperatiene vel reseluterie in cempesitiene ;

nec est utendum raritate cerperis ante evacualienem. Tamen ægre eva- 2

cuate raritas ejus fiat cum elee camemillæ, et in ipse tempere si datur
in petu vinum aqueum, si balnee ulitur æger cum mederata dispesitiene

emittet id qued remansit in cerpere de putrefactiene ; sed in tempere


20 ascensionis universalis, nulle utatur balnee, neque vini petu, neque
raritate cerperis.

334

F ebres quæ fiunt de putrefactiene curari debent pest digestie-


[Dixit^ : 1

nem humerum cum balnee, et similiter tempera petus aquæ frigidæ fiant
pest digestienem.
25 Dixit : In tertiana nen pura, quetidiana, flegmatica et quartana, noli 2

cencedere balneatienem fieri absque digestiene, cum materie ipsaruin


sint gressæ et disselvantur per balneum. Deinde si disselvantur per pe- 3

res, inde fient eppilatienes ,


vel manabunt ad aliqua leca nebilia. Tamen 4

quetiens digestæ fuerint ,


balneari petest : verumtamen vinum nen est

*
Ce fragment, attribué à Rufus par M. Daremberg, nous semble devoir plutôt être
rapporté à Oribase, premier des deux auteurs nommés dans le fragment précédent. (Cp.
Oribase, Synopsis, vi, vu, vni, ix.)
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 517

dandum in potu in tertiana ante digestionem, quoniam auget in mate-


riam ipsius, sed post digestionem non solum dandum est in ea, sed in

omnibus aliis.

5 Chus publicana vel publicaria confert febribus acutis ,


quoties antiquæ
et cronicæ fiunt, quia non liabet comparationem in hoc. 5
6 In xi° Tractatu^ dixit : In febribus accidentibus ex putrefactione hu-
morum , cura earum misceri debet cum aliqua re precedenti ad conser-
valionem, videlicet ut tollalur causa agens morbum.]

335

Tr. XI. — De FEBrjBus singopalibüs et flegmaticis, cotidianis et nogturnis


ATQUE DIURNIS ET DE FEBRIBUS DICTIS MODUS ET EPIALIOS ET LIPARIOS SI\E RIGORES
ET MOMNOTOS ET MAGORAS.

1 Diæerunt Rujfus et filius Mesve : Pillulæ ad febrem flegmaticam vebe-


^
menter antiquam : Recipe trociscorum ex rosis une. iij, succi poHicariæ 10
une. Il, foliorum absinthii romani une. i et S ; acus astoris une. i,

I
spinæ albæ une. ii, corticis mirabolanorum citrinorum et cuscutæ ana
'
une. iiii, mirabolanorum nigrorum une. ii ,
turbit une. x, agorici une.
2 viii. Informentur cum succo feniculi, vel cum succo endiviæ, et dentur
de bis omnibus; quinque diebus secundum quod videris une. ii et S, 15
cum aliquo dictorum succorum duorum . . .
quousque eradicata fuerit

febris si Deus volueril.

336
Tr. XIII. — De dispositionibus epidimialibus.

1 Ruffus inquit in îibro de regimine : Tempore mortalitatis debet infrigi-


0 r»
dari corpus cum aqua frigida et abstinere ab exercitio ,
labore et multo
2 potu. Et non est habitandum in civitate habente plateas arctas et aerem 20
obtusum et nubilosum. In tempore epidemiæ coneris ad desiccandum
corpus calidum et humidum quanto magis
,
poteris ,
et corpus frigidum
3 et siccum est conservandum in suo statu et complexione. Et est floboto-

mandus repletus et purgandus abundans malis humoribus, et utendum


est rebus generantibus contraria illis humoribus ad liberationem et pre- 25
servationem epidemiæ.


Probablement Èv ta [tû5f -oepl 'SvpSTMv] AÔyœ.
518 RUFUS D’ÉPHÈSE.

337

Tr. XIV. — De febribus apostematüm.


Raffus in libro melanchoUæ dixit aliquas ex communicantiis capitis ad 1

stomachum ,
ex quibus est meri quod nascitur a capite et ex ipsis est

nervus , habens quantitatem ,


veniens a meri ad stomachum , et de bis
est quod os stomachi continuatur cum diapbragmate dislinguente. Hoc 2

5 autem diaphragma est ex multis nervis, et cum vulneralur aliquis, supra

caput vomet coleram propter hoc.

338

Ruffas in libro melanchoUæ dixit : In ægritudinibus capitis quæ sunt \

propter stomachum, nihil est juvantius vomitu et laxatione : et æstimo


quod frenesis non est nisi propter multas coleras existentes in stomaclio
10 propter quas leditur cerebrum, et prohihentur operationes ejus; et mors
frenetici est cum strangulatione. Et nihil in hoc video juvantius superflua 2

laxatione citrinæ coleræ; hoc enim prohihet ipsius adventum. Debes au- 3

tem incipere hoc operari cum videbis ipsius accidentia. Confert etiam in 4

hoc aliquando flobotomia ; et est possibile ut sit mala reddit enim corpus
;

15 vehementer siccum, acutum et debile.

Dixit : In adurente vero [febre] ,


quæ est propter apostema calidum in 5

ventre, quasi inflammans ut erisipilam.

339

Dixit : Opereris in his emplasmata frigida sumendo succum agrestæ 1


-

aut lactucæ supra portulucam ;


deinde pista portulacam, et exprime, et

20 infrigida cum hocpannum lineumduplicatum, etpone


nive, etinfunde in
super memhrum patientîs et cum pannus erit tepidus multa quousque
sentiatur frigiditas in membro; verum opereris hoc non in principio, sed

in augmento, cum est inflammatio et caliditas vehemens, et cave in ipsa

balneum. Si vero videris quod per hoc extinguatur, tibi inest aquam l’ri-
25 gidam ministrare et res frigidas in cibis ,
medicinis et aere.

340
Librl XXXI tr. i. — De signis et morbis in generali.

fUiffioi : Signum angusliosum est siccatio corporis, silenlium et paii- 1


FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 519
i

2 citas sollicitudinis operationis. Sed signum abundantis somni est hebe-


j

3 tudo, inflatio faciei et liumiditas oculorum. Signum satietalis eliani nau-


i

seative est superabundantia venlositalis in ventre, ructuatio et solutio


4 ventris. Etiam signutn potus abundantis aderit per inflationein in ventre,
5 ponderositatem ,
hebetudinem et dolorem capitis. Signutn indigentiæ 5

cibi habelur per debilitatein corporis, parvitatem pulsus et corriiptionem


6 coloris ^ Signum laboris vehementis habetur quod dolebit corpus quo-
tiens tangitur, nec poterit moveri nisi cum lal^ore horripilabitur ;
sudor
i in eo diminuetur cuin signis digestionis urinæ et ejus coloratione.

I
341
i

I
1 Rujfus dixit in melanchoîia : Quotiens curas aliquem morbum longuin 10
437 r»
1
et cronicuin ,
de primo die in tertio die alio curam sequi debes quan-
quam iteruin operando eandem, quia frequens curatio conturbat natu-

I
2 ram. Ideo cura debet fieri trina ilerum peracta; quoniam vidi plures

laborantes melanchoîia curalos fuisse cum studio nullum juvamentum


exinde sequi, et dimissa ipsa cura sanati sunt postea. 15

342
Tr. II. — De sudore.
1 RuJJ'us : Sudor desiccat egestionem et repletionem corporis ,
et maxime •

438 V»
in instrumentorum sensus (sic), et reddit cor hilare et adducit casum
virlutis, cum est superfluus et expellit superfluitatem tertiæ digestionis.

343

a l In libro alieno : Quotiens sudor manaverit ad modum serpentis, mor-


438 V»
talis. 20
2 Dixit : Sudor frigidus si fuerit super frontem post violentiam debili-

3 latis, signum mortis désignât. Etiam si descendit per collum et pectus


modice, cum hoc significet super solutionem virtulis animalis : unde
'

quotiens fuerit ipse similiter cum rigore deducente virlulem , signilicat

super mortem velocem. 25


4 Dixit : Sudor modicus si fuerit cum sputo frigido mortalis aderit.
,

5 Dixit : Sudor incisus malus est valde; sin autem auget in signis sa-

lutis aliquani quantilatem.

'
Color SC. saiiguinis. Même expression plus bas, Irag. 867, § 1.

9
520 RUFUS D’ÉPHÈSE.

3^4

In quarto capitalo de Expositione libri sexti : Exitus vaporis calicli de 1

corpore, si fuerit post sputum frigidum, communem cui libet nibrituro


mortem pronuntiabis in morbo acuto.
Dixit : Sudor si fuerit penes frontem et in majori parte descendit usque 2

5 ad pectus, penes mortem aderit; sudor forte incidetur ante complemen-


tum, deinde incipiet et superveniat prout opus erit. Inspice in colore 3
sudoris, natura et odore, ut penes te habeatur ejus significatio. Quotiens 4

fuerit sudor, modo calidus, modo frigidus, modo modico, modo abun-
danter, judicandum est tempus salutis, bonitatis etmalitie, prout videris
10 fortius in modo et abundantius.

Dixit : Quotiens fuerit cum siti et dolore sudor, cum anbelitu spisso 5

et puisu serino\ significat super debilitatem virtutis et super apostema


diapbragmatis et morietur cito.

Dixit : Sudor abundans ,


si fuerit cum fluxu ventris, malum signum G

15 pronuntiat et mortale, et proprie si in eo appetitus cibi defecerit.

Dixit : In epidimia jam manifestavimus quod sudor si fuerit ante 7

digestionem, non erit laudabilis, cum significet super abundantiam hu-


miditatis aut super debilitatem virtutis.

345

Tr. V. — De somxo et vigilia.

Rujfus in libro de Balneo dixit : Superfluus somnus extenuat corpus et I

^
20 illud ledit; verumtamen moderatus somnus illud calefacit et corroborât.

Sed si modicus, illud calefacit et desiccat. Somnus lemporis diescentis 2

corpus desiccat. Vigilia post cibum infert nocumentum manifestum.

346

Dixit in quæstionibus epidemiœ : Somnus longus si sequitur cibum au- 1

^
gebit in caliditatem innatam et impinguat corpus ; sed si sequitur exer-
25 cilium, aut balneum, aut evacuationem ,
et summarie in dispositione

ilia in qua corpus non sequitur nutrimentum, diminuet caliditatem in-

natam et macrefaciet corpus.

*
F. leg. sereno.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 521

347

Diæemnt Rujfus et Dyascorides : Yreos inducit ad subeth.

348

Rujfus : Radix lilii violatii provocal somnum. Solatrum sylvestre floris

ruffî si bibitur in pondéré auri i cum vino, magis inducit somnum quam
opium. Aloe babel vim somnum provocantem.

349

Tr. VI. — De syncopi.

Rujfus : Lactucæ valent ad idem. {Sc. Confortât sincopizantes. )


5

350

Tr. VIII. — De egestione et vomitu.


Rujfus, de egestione, dixit : Quotiens cibus fuerit abundans et egeslio

modica , excitabitur caliditas valde; et si fuerit e converso arescel corpus


,

et debilitabitur.

Dixit : Egestio puncliva mala erit, cum significet super liumorem


acutum et siccum et malum, quoniam désignât super violentiam inflam- 10
mationis et paucitatem bumiditatis.

351

Rujfus inquit in lihro de melancholia : Superfluilas primæ digeslionis

seu primi cibi,tunc est cum egestio est in colon, quia principium pulre-

factionis manifeste apparet in eo.

352

Rujfus : Quando stercus est minus quantitate assumptorum ,


est malum ; 1

et si est e contra, stomacbi déclarât debilitatem; et egestio mordicativa


significat humorem mordicativum ; et sicca et spuniosa signilicat vehe-
mentem inflammationem et modicam humiditatem.

353

Rujfus dixit : Quidam passus est subito laxalionem cbimi nigri cum
522 RUFUS Ü’ÉPUÈSE.
punclione' et ardore vehemenli in ventre, vertigine et syncopi violenta;
et est mortuus. Ideo in majori parte cliinium nigruiu mors sequitur ve- 2

lociter aut periculum.


Diæil: Quotiens in morbo acuto venter fuerit siccus, æger non morie- 3

5 tur nisi cmn vano eloquio et retentione loquelæ, et e converso.

354

Diæit de colera nigra : Quotiens videris coleram nigram puram emitli, i

significalio habetiir quoniain sanguis adustus est in ultimitate finali.

Diæit : Vomitus fetens, si frequens fuerit, periculosus et malus. 2

355

Tr. IX. — De urina.

Dajfiis diæit in libro giiem composait pro vulgo : Urina nigra in sainte I

10 mincta longo tempore significat lapidem generari in renibus.

356

Inqait Bujfhs : Quando urina oleaginosa apparet nigra, est bonuin


signum et significat morbi dissolutionem. Urina oleaginosa in principio 2

morbi est mala; liypostasis oleaginosa est mala. Debet medicus respicere 3

urinam per unam horam postquam mingitur; et non tangatur a sole

15 neque a vento, quia mutatur ex eis, et non debent mingi due urinæ si-

mul in uno urinali.

357

Ait Amduay secundam Ruffam Urina : nigra in passionibus renum bona 1

et in Omni morbo grosso et cronico morbi dissolutionem signüicat.

358

liujf'as inguit : Considerandum est in urina secundum multum et pa- I

20 rum, secundum colorem et saporem, spissitudinem et tenuitatem, et si

collecta fuerit eadem urina semel aut bis, aut cum dolore aut sine dolore,
et similia. Urina nigra significat corruplionem renum aut vesicæ; nigredo 2

accidit ratione caliditatis renum, et est mala in senibus decrepitis et mu- .


Punctio est sans doute pris ici dans le sens de mordication.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 523

lieribus, quonîam calor eorum est defectus, et in eis urina non denigratur
nisi qnando morbus superabundat, et malitia ejus ostendilur secundum
; 3 intensionem vel remissionem fetoris ejus. — Urina subtilis et alba signi-
'

ficat oppilationem , aut apostema, aut abundantiam multorum humorum


;
crudorum, et proprie in juvenibus, et in aliis ætatibus mala similiter; 5
et in juvenibus est nimis alias minus ^ mala ratione caloris naturalis
'

4 eorum. Et hæc quidem urina etiam causatur a vehementi frigiditate aut

5 a muUa debilitate nature. — Urina tenuis in juvenibus est pejor grossa,

0 propter caliditatem complexionis eorum. — Nebula miîiacea est mala,


,
7 vel l’umosa. Nebula tardam crisim morbi, grossa e con- 10
subtilis significat

verso ; et significat grossiciem humoris lacientis morbum mediocris vero :

8 est media in signilicatione inter utrasque. Nephilis rubea et grossa lon-

gitudinem morbi significat, et quando est nigra, signiücat malam et

9 vehementem putréfaction em. — Urina permixta cum sanie et sanguine


significat rupturam apostematis in epate aut splene, et quod materia 15
•1-11 fluxit ad vesicam. Resolutiones furfureæ in urina malæ. Non est respi-

cienda urina quæ moram trahit in sole, quoniam caliditas solis colorât

ipsam magis; et non est conservanda urina in loco pulveris, et non de-
12 bent urinæ misceri simul, sed serventur semotim. Urina nigra fortis

odoris seu gravis accidit a nimia caliditate, et si non fetuerit, signiücat 20


13 repletionem humorum frigidorum. Hypostasis similis ptisanæ collatæ^ et
grossa signiücat gulositatem et repletionem.

359

1 Rujfas dixit in libro de melancholia : Febres dénigrant egestionem et

urinam; similiter sol et exercilium et multus sudor et omnia que super-


calefaciunt corpus et dissolvunt humiditatem ejus. 25

360
1 Buffus inquit : Quando urina oleaginosa apparet, post nigram, signi-
460 r“
ücat solutionem morbi.
361

Libri XXXIII tr. i. — De aei\e et regioxibus et temporibcs anni.

1 Ait in libro melancholie^ : In vere augmen^tatur sanguis et redditur spissus


478 v“


Alias minus, variante de nimis indiquée par l’éditeur.
* colale Ed.
^ Le nom de Ilufus n’apparaît pas en tête de ce fragment; de plus, la citation qui le
524 RUFUS D’ÉPHÈSE.
et lurbiclus, et movetur in corpore cum aliis ejus superfluitatibus, sicut

aquæ fonlium in hoc tempore. Et quando sanguis est niger et melanco- 2

liens, et resolvitiir aliquid ab eo, petit cerebruni et inducit botlior, car-

bunculos, apostemata et incisionem venarum in pectore, sputum sangui-


5 nis et tusses, et deteriorantur patientes ptisim, et plures ex eis moriuntur,

et accidit in ipso multotiens paralysis, apoplesia\ dolor artbeticus^ et

squinantia; erit velociter interimens, et ulcéra de facili putrefmnt; et ut

pluries eveniunt hæc accidentia illis quibus in byeme plurima sanguinis


superfluitas generata est ,
et manifestatur bæc superfluitas in vere ,
quo-
10 niam calefit sanguis et dissolvitur.

362

Et dixit : Autumnus corrumpit digestionem et ver est sanum sed hæc; 1

accidunt ex calefactione sanguinis cum superfluit, et est malus.

363

Tr. II. — De cibo et potü.


Dixit Rujfus in lihro ejus facto ad vulgus : Scire debes quod quidam i

digerunt aliqua nutrimenta mala, juvamentum de eis sequendo magis


15 quam de nutrimentis bonis penes alios^, ex proprielatibus subtilibus
aptis in complexione eorum et complexione ipsorum nutrimentorum;
unde scire poteris boc per interrogationem eis factam, ac eis uti juxta

modum delectationis ipsorum, quoniam hoc non poterit sequi medicus


per se absque conscientia illorum. Quilibet igitur debet boc requirere 2

20 in ipso et considerare diligenter quod ei erit conveniens magis aut incon-


veniens.
364

In quinto capitula aphorisniorum , dixit : Qui in nocte sitit veliementer I

dormiat si dormire potest; postea nullo modo potu utatur, et boc erit

melius^.

précède dans Rhazès commence par les mots : In lihro Artagenes dicitur ex auctoritate As-
tasagros [sic). . M. Daremberg a été sans doute déterminé à comprendre le morceau par
ce fait qu’un liher de mehncholia cité sans nom d’auteur, lui semblait ne pouvoir être que
de Rufus d’Epbèse.
*
Ed. appoplesia.
’ Ed. arteticus. Il faudrait ,
comme plus haut ,
arlheticus pour arthrilicus.
^ ‘
Cp. Interrogatoire des malades § 3g, ci-dessus, p. 198 .

‘ Cp. Hippocr. Aphor. V, xxvii, éd.-trad. Littré, t. IV, p. 543 , n. 3. Voir aussi Damascii
Schol. in Aphor. éd. Dietz, t. II p. 46o.
,
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 525

365

1 Ruffus in libro ejus ad vulgas dixii : Comestio facta semel in die de-
82 r»
siccat corpus et constipât ventrem; sed comestio facta bis, in prandio
2 videlicet et cena , contra ilium modum agit. Etiam aquæ calidæ potus ex-
ténuât corpus.

366

] In sanitate regiminis dixit : Qui patitur satietatem nauseativam vomat 5


82 r»
dum ructatio ejus fuerit mala; quod si tardaverit dum cibi descensio facta

fuerit ad inferius, laxet ventrem sæpe et successive, et si sentit in hypo-


cundriis ponderositalem et ventosilatem, supponat eis capitale leve et

2 calidum et dormiat super ipsum. Tamen pars capitis aliis partibus cor-
poris in dormiendo sit magis elevata, quoniam declinatio ejus mala est 10
3 in digerendo, expellendo cibum ad os stomacbi. Quare pars inferior cor-

4 poris esse clebet declinantior. NuUa superabundans fiat revolutio in lecto,

ne revolvat cibum in ventrem de uno loco ad alium corrumpendo diges- ,

tionem, et si invenit aliquam inflationemin hypocundriis quando diescit,


5 ambulatio tollet eam. Habens quoque corpulentum corpus et leve, semel 15
comedat in dimidio diei; sed habens corpus macilentum, comedat bis
6 in die ,
leviter in prandio et in cena abundanter. Infantes et qui non sunt
ætatis XVIII annorum non debent gustare vinum, quoniam non debent
addere ignem super alium ignem; sed juvenes possunt potu ipsius uti

7 cum temperie, dum fiunt ætate xxx annorum. Debent tamen evitare 20
ebrietatem et superabundantiam potus vini juvenes usque ad ætatem
XL annorum ; verumtamen post ætatem xl annorum usque ad ætatem
8 senii, si bomines possunt uti potu vini, laudent Deum qui dédit illud
medicamen subveniens super congelationem senii, quoniam vinum tune
lætificat cor ipsorum, et tollit calamitatem animi. 25

367
1
In libro Ruffi de jejuno : Signum désignât jejunantis débilitas corporis,
î r»

2 parvitas venarum et corruptio coloris. Sed signum utentis abundanti cibo

habetur per fortitudinem corporis, audaciam sollicitam ejus ad agendum


et bonitatem coloris.

3 Dixit : Nutrimenlum carnis convenientis corporis bonumest, quoniam 30


auget cito carnem ipsius, et illud corroborât finaliter; quoniam omnis
res corroborans illud similis est ei rei cori oboratæ per eam.
520 PiUFUS D’ÉPHÈSE.

368

Rujfus in melanckolia dixit : Quoliens aliquis sumit cibum , non debet 1

483
super cum uti potu abundanti, quoniam ille corriimpet digcstionein. r-

Quare evitet ilium sumendo ipsum competentem ad mitigandum sitim 2


tantum. Tamen non declinet ad delectationem ,
quoniam digestio bona 3
5 fiet cum ea , sicut fit bona decoctio alicujus rei cum humiditatibus æqualis
quanlitatis.

369

Riiffus in libro vini : Qui indiget post cibum suum sedere et non dor- 1

483 V

mire, nullo labore utatur ante ipsius cibum et e converso. Qui vult abun- 9

danti potu vini uti, nullum abundantem cibum sequatur, et in eo debet


10 uti re provocativa urinæ. Et si accidit quod cibus et potus vini fiant abun- 3

dantiores ,
post eos fiat vomitus ; et si potest
,
post vomitum bibat de aqua
,

mellis, et postea vomitum sequatur, et melius erit; indeposteum, lotio

oris fiat cum aceto ;


si faciei ,
cum aqua frigida.

370

Dixit in libro polas lactis : Labor post cibum factus fastidium ejus infert. 1

4G3 V

371

15 Ruffus ad viilgus : Quilibet debet sequi laborem ante cibum secundum 1

483 ï
consuetudinem ipsius ,
in qua exinde nullum sequutum est nocumentum,
et comedere id quod convenions ei fuerit per consuetudinem, si ipse

noverit, id quod conveniens ei fuerit de nutrimentis, quod non potest


cognoscere medicus; tamen in quantitate cujus levis liât digestio, et

20 juxta modum laboris ipsius et tempora sumptionis ipsius, cibi fiant juxta

modum solitum et consuetum ipsius. Sed repletio cibi mala est undique,
quoniam si digeritur in stomacbo, de eo ,
ut diclum est, replebuntur
venæ et extendentur; et exinde inferentur morbi pîures, multiplicatis in

corpore vaporibus ex superabundantia sanguinis ,


quia pavens vapor se-

25 quitur paucitatem sanguinis; unde quotiens liæc accidit, slatim ejus vo-
mitus fiat^ antequam descendat, attenuetur regimen in die crastino. Si 3

ipse appétit uti cilii repletione, utatur diversa evacuatione. Sin autem 4

F. IJieL
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 527

impediatur morbiis, nisi potuerit seqni vomitum ob causam aliquam,


utalur somno abundanti, et postea potu modico aque calide facto sepe,
quoniam potus aque calide provocabit somnum , lavabit inteslina et dige-

5 ret. Et utatur balneo, dieta et potu vini lymphati, evitato nutrimento


quod infert ponderosilatem. 5

372

l Buffas in melancliolia dixit : Gibus sumptus modice licet fuerit malus


natura ad votum ejus alterat ex vehementi condominatione habita super


eum et e con verso.
373

1 Ruffus in libro conservationis sanitatis dixit : Ambulatio moderata lau-

dabilior est que fit post cibum, quoniam confortât super digestionem, 10

provocat urinam et egestionem et bominem penes cenam in sero


facit

2 fieri boni appelitus cibi et sumptionis ipsius. Etiam bonam digestionem


cibi cene facit; sed motus veliemens post cibum vituperabilior est e con-
verse.
374

1
Ruffus in regimine dixit : Potus malæ aquæ minoris nocumenti est in 15

eo qui eam bibere consuevit : sed penitus ipse non salvabitur de eo.

375

1 Ruffus in libro vini : Qui proponit sedere post cibum suum et bibere
''

tota ipsa die,non debet intense exercitio uti ante cibum quoniam illud ,

2 labore inferendo ei ad mictum et somnum ipsum inducet. Quotiens co-


medit qui proponit post cibum somnum sequi, laborem sequatur ante 20
cibum, sumendo præcessive ante cibum id quod provocat urinam, ad
modum apii et similium, et utendo cibo suo de eis toto ipso die in quo
3 voluerit potu vini uti. Et melius erit ejus corpori in die crastino mane.
Sed si corpus ejus fuerit debile, evitet ebrietatem, quoniam mala erit, et

5 proprie in corporibus debilibus. Quod si accidit quod replealur potu et 25


cibo abundanter, studeat removere nocumentum per vomitum, et si potest
post vomitum bibere de aqua mellis, deinde vomere bonum erit, et post
vomitum lavetur ejus os cum aqua etaceto etfaciem cum aqua frigida.

376

1 Dixit Ruffus in libro jwtiis lactis : Post cibum labor factus acidum facit

cibum.
528 RUFUS D’ÉPHÈSE.

377

Dixit Buffus in libro ipsius ad vulgus^ : Hoc est totum regimen sano- 1

rum summarie : videlicet qui appétit in sanitate sua durabilitatem sequi,


'

exercitio corporis ipsius uti debet ante cibum, ita quod ipsa negotia

fuerint consueta penes ilium ,


quia tune erit exercitium melius et magis
5 conveniens; deinde comedere id quod comedere consuevit. Et cognovit 2

id utilius fore ei evitando id quod noverit esse soli nocivum, quoniam


quilibet bomo de se magis hoc sapit quam medicus, quoniam aliquod
cibarium confert alicui corpori et nocet aliis ; et hoc ignorant medici,
non valendo illius notitiam sequi præter experientiam ipsius. Tamen 3

10 quantitatis ejus fiat ut levis sit super eum ipsius digestio juxta modum
ejus laboris, sudoris et coleræ rubræ condominantis ei; sed utatur tem-
poribus comestionis juxta solitam consuetudinem ipsius, quoniam in
quibusdam ponderosus erit cibus super stomachum valde, quotiens su-

mitur in una vice in die. Et in quibusdam adjuvamentum fit taliter; unde 4

15 summarie sequatur consuetudinem, quia virtus ipsius maxima est. Quare 5

interrogare te oportet quemlibet patientem de ipsius regimine atque


eumdem regere de regimine secuto penes eum et cognito in simili con-

ditione. Repletio facta de cibo mala est, et licet ipsum cibum digérât 6

stomaebus ,
exinde sequentur vene nocumentum et extendentur aut scin-
20 dentur patiendo ex ea laborem abundantem. Abundantia vaporum erit in 7

corpore et superabundantia ipsorum sequentur quantitatem sanguinis.


Diœit : Si sumis aliquo die de cibo ex appetitu quantitatem superabun- 8

dantem, debes slatim vomere et attenuare regimen mane crastini diei.

Si fréquenter usus fueris repletione cibi, nisi utaris speciebus évacua- 9

25 tionis, exinde abondantes erunt superfluitates in vomitivis. Qui non di- 10

gerit cibum suum sequetur ponderositatem et dolorem in stomaebo, et,

repletis ejus intestinis, ventositatem patietur, dolorem utriusque lateris,

anbelitum calidum et ponderositatem capitis, et deficiet ejus appetitus

in cibo. An forte appetet res malas in cibo sequi. Accidet etiam ei vi- 11-1

30 gilia^, cum citrinitate coloris cutis; debilitabitur virtus ipsius, lenifiet

natura ejus intense, egredietur substanlia lenis et pungens tenuis et


colerica, et forte provocabitur vomitus.

Dixit : Quotiens sequitur replelionem cibi aliquis, et volueris quod 13


Rapprocher de ce morceau tout le traité de Rufus De V l nier ro chaloire des malades cl-

dessus, p. 195, notamment les paragraphes 16 à 22.


^ l.'insomuie.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 529

vomat, ilium scquatur antequam digeratur cibus aut incipial in diges-


tione; sed evitet vomitum qui ipsum non sustinet, prout in capitulo

14 ipsius est, ex causa complexionis et creationis ipsius. Tamen sequatur


somnum abundantem et potum aquæ calidæ sæpe factum abundantem
quoniam potus aquæ calidæ provocat somnum, lavat intestina, digerit 5

cibum, bene inducit eum ad inferiora, et proprie quotiens opportuna ^

15 fuerit laxatio. Sequatur balnealionem et regimen modici cibi et potus


16 vini lymphati cum abundanti aqua. Nullus detur ei cibus dum cibus

17 sumptus non fecerit exitum et digestionem. Et relatum est ex parte tbrosis

quod homo semper sequitur sanitatem dum duraverit in sumptione nu- 10


trimenti æqualis, egredientibus ipsius superfluitatibus prout debent; unde
quotiens retinentur, debes provocare urinam et educere ventrern cum
rebus quibus utendum est in conservatione sanitatis : et jam diximus eas

18 in capitulo laxativorum. Ad raodum liujusmodi laxativi : gummi


Recipe
granorum viridium ad modum unius avellanæ, et miscendo illud cum 15
modico sale, da illud in potu penes dormitum ,
et ad modum cibariorum
laxativorum ut est jus granatorum et concularum marinarum, blitarum,
,

corrigiolæ minoris et polipodii cocti in cibario : et ad modum aloe dali


in quanlitate trium cicerum penes dormitum.

378

1 Dixil in aphorismis'^ : Senescentes laudabiliores sunt aliis hominibus 20


ad exequendum abslinentiam cibi, quos in boc sequuntur médiocres^;
sedpueri minoris abstinenliæ in boc sunt, et infantes suni minoris abs-
tinentiæ magis quam pueri; unde qui infantibus aliis fuerit fortioris ap-

2 petitus cibi, erit minoris abstinentiæ ejus. Tamen firmatur hoc in senes-
centibus, in eo qui erit in principio senii, non in eo qui ipsorum erit 25
in ultimitate ejus fmali, quoniam ipse indiget nutrimento in quolibet

modico tempore uti. Ideo non sequitur abstinentiam ipsius per longum
I
spatium temporis, quoniam dispositio ipsius est ad modum lucernæquæ
4 incipit extingui, indigens ut augeatur oleum in ea paulatim.


Ed. oportana.
* Cp. Hippocr. Aphor. 1, xiii.
^ Les hommes d’un âge moyen.
530 1\UFUS D’ÉPHÈSE.

379

Tr. ni. — De labohe et quiete.


Viuffus in lihro de hulneo dixit : Labor desiccat corpus et illud corro- i

borat valcle.

380

Dixil : Labor intensus inducit ad febres quolicns cessaverit. i

/|86

381 .

Libri XXXV, ir. i. — De veae.ms in genep.alu

A it Rujfus : Aqua calida j


uvat si in ea paiiens balneelur ; et fel bovinum 1

5 inunctum, et similiter sisimbriuin emplastratum ,


et ameos sumptiim ciim
vino, et semen lilii, et liliuni emplastratum cum aceto juvat; et cancri

fluviales cocti cum lacté et vino comesti juvant.

382
Tr. II. — De morsibüs venenosîs [et] similibus eis.

Dixerunt Rujfiis et cum cinere arboris fici et


Galenus : Emplastra locum ^
1

sale dissolutis cum vino aut cum aristologia dissoluta cum aceto et nielle.
10 Aut lava vulnus cum sale et aqua calida et pone patientera in balneo v die-, 2

bus continue. Et da bibere palientiaquam decoctionis cypressii : et sumat 3

fructum tamarisci et darsini vel cinamomi cum vino. Tyriaca valde bona /|

ad morsum rutelæ. Recipe arislolog-iæ longæ abrotani y reos


,
,
, radicis iris , 5

spicæ romanæ, piretri, dauci, ellebori nigri , cimiui, haiirac foliorum


15 silocatris, vel iambnt, baccarum lauri, coaguli leporis, darsini, cancro-

rum fluvialium, xilobalsami, carpobalsami, seminis trofolii, nucis cy-

pressi, seminis apii, ana^ ; informentur cum melle sive conficiantur dosis ;

ejus quantitas nucis cum sapa et aqua calida, et ingrediatur balneuin


et bibat vinum vêtus.

20 Dixit : Si quis acciperet iarrareth sine alis, et desiccaret, et daret ei f>

in potu quem scorpio momordit ,


præstaret ei magnum juvamentum.

383

Rujfiis : Pix liquida cum sale emplastrata contra serpentes cornutos 1

196

'
La partie malade.
"
Maïupie l’indication de la quantité.
FIUGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 531

valet, cl aur. i, cusll cimii aur. iii gentianai decoctis in rotulo aquæ
bulliUc usqiie ad consninptioneni sextæ partis, et bibat, et comedat ra-

diées; et bibat succum radicuiii, et emplastra ex squilla, farina orobi


et sale; aiit sumat ex farina orobi une. x, eum vino puro, et bibat aquam
deeoetionis eaulis naptæ. Radix rutæ silvestris aut baeeæ lauri aut aristo- 5

logia longa eum myrrlia, melle et vino juvant. Apponere supra loeum
ranas fissas juvat.

384

In libro complementi et finis dicit : Dare sueeum foliorum pomoruin


eum juval, et emplastrare loeum eumfoliis pomorum tritis, et bibere
sueeum sansuei aut gentianam, piperi et rutam, aut emplastrum fiat ex 10
fieubus, eimino et aliis.

385 '

Tr. IV. — De coagulaïiOiXE lactis et sanguinis in stoaiacho sive in vesica ,

IN MATIUCE , IN PEETORE ,
AUT IN INTESTINIS.

Ait Ruffus in libro de nutriendis injantibus : Cura laetis coagulati in sto-


maeho est sumere sueeum mentastri eum laete quoniam ,
veloeiter solvetu^.

386

Ainnt Taba, Rujfus et filins : Acetum dissolvit lae et sanguinem


coagulatum in vesiea et in aliis parlibus. 15

!
V 387

Ait Rujfus in libro niitrimenti pueroriim : Gaseus dissolvit subito lae


eoagulatum.
388

^ Libri XXXVI, tr. i. — De his quæ pertinent quoad decorationem


CAPITIS PRINCIPALITER.

Ruffiis : Si fuerit humiditas eorporis oleaginosa, erunt exinde capilli


in augmente et durabilitate, quoniam hujus modi humiditas non desie-

eabitur cito; et eausa in elongatione capillorum erit humiditas, quæ non 20


desiecabitur eito.
Dixit : Gerehrum humanum humidius est aliis cerebris animalium ;

ideo elongantiir eapilli ipsius; tamen ealvities fit ex remotione humidi-


532 RUFUS D’ÉPHÈSE.
lalis iincluosæ, quæ liumiditas est calida; idée elFiciuntur arbores olea-

g^inosæ, quod non amittunt folia. Coïtus consumit humiditatem iincluo- 3

sam de capite proprie ;


ideo eunuchus non patitur calvitiem.

389

In epidemia dixit : Qui patitur calvitiem si novo utitur coïtu, bonuin 1

"
5 sec|uetur modum, quia humectabitur exinde corpus ipsius.
Dixit: Cerebrum patientis calvitiem siccum est; et similiter pellis im- 2

minens super craneum.


390

Biijfus ad vulgus dixit : Sanat serpentis vilium sinapis, quotiens ei su- 1

perponitur in emplastro post fricationem.

391

10 In ciho alicon (5C. dXvjiOôv) dixit : Pone in gallina modicam partein 1

'

tapsiæ et fac illinitionem cum ea, quia gallina tantum inducit ad trans-

itum lapsiam.

392

Radatur caput et lavetur cum [succo] blitarum,


Ruffus ad vulgas dixit : 1

^
deinde illiniatur cum nitro, calcanto, Telle taurino, aut cum amigdalis
15 amaris et aceto; aut cum spuma maris, calcanto et aceto;sed dimittatur
super locum per lioram i; deinde lavetur cum aqua dulci :lioc fiat sæpe,
quod confert. Sed vitium antiquum tollit lotio facta cum urina.

*
393 y
*
Dixit in medicini’s inventis : Lavetur caput cum succo blitarum, farina 1

'

fenugreci et haurac ; deinde illiniatur cum slercore vaccino; sed dimit-


20 tatur super locum per horam i ;
deinde fiat lotio cum aqua blitarum et

sinapis et mirabilis erit, aut cum sapone, aut cum psilio.


\

394

Rujfus dixit : Albescunt capilli c^uotiens nutrimenlum non digeritur 1

condominabililer ; unde vapor sanguinis tune erit aqueus; et hoc cognos-


citur quod quorundam ægrorum albescunt capilli, sed post sanationem
25 ipsorum nigrescunt.
FRAGMENTS EXTRAITS DE lAHAZES. 533

395

1 In libro de medicinis inventis dixit : Teratur scjuama argenti in aceto


)3 r»
duiii liquefiet et deficiet pars media aceti. Deinde cum ea fiat iüinitio
fO
capillorum, ita quod non tangat cutem Tamen faciei et denigret eam.
coque capparum cum aceto forli, dum remaneat pars terlia. Deinde caput
lavetur et illiniatur cum eo, quia denigrabit illud per tempus longum.

396
Tr. II. De Mor.Bis cüta>eis.

)6 V»
1
Diœerunl RufJ'us et Dyascorides : Bulbus narcissi cum aceto (ritus ab-
2 slergit morfeam. Nenucha valet eliam ad eam.

397

1 liiijfus dixit : Da laboranli sera in potu de aqua casei per dies\ quod
|)7
in toto educet illud; etiam conferl ei potus laclis.

398
1
Dixerunt Rujjus et Dyascorides : Fel hircin um tollit verrucas. Aqua 10
7 r»

2 porrorum napti posita in emplastro cum sumac tollit verrucas. Nigella

cum urina distemperata et posita in emplastro tollit verrucas capitis ,


in-

versique appel la ntur clavi.

399
Tr. III. — De dispositio.mbüs faciei.

Rujfus [et] Binmusvi dixit : Frequens comestio caulium venuslal colorem.

400
1

0 r«
Rujjus dixit : Cepæ venuslant colorem. 15

2 Dixit : Gaules venustant colorernT^^

401

Tr. IV. — De tollentibus diversos malos odores corporis


ET SUPERFLUITATUM EJUS.

RuJJ'us dixit : Evitatio vini et brevis potus aquæ tollit fetorem corporis
et sudoris.


Manque riiidicalion du nombre de jours.
53 ^ HUFUS D’ÉPIIÈSE.

402
Libri XXXVII tr. i. — De simplicibus.

Rujfiis dixit : Absintliium calefacit, aperit et tlissolvit, allevial capiil, i

mimdificat visum, confortai slomachum, boniHcat colorem et provocat


iirinam. Tamen amariim et viri paiicæ cliscretionis odiunt ipsum ob hoc. 2

403-

Rujfüs ait iii libro milrinienti : In ipsa* est siiperfluitas viscosa; et ejiis l

^
5 semen constringit et foHa laxant.

404

Rujfas ait : Acetum infrigidat et subtiüat humores grossos, et siccat i

. . O J.O

corpus , et amputai sitim.

Et dixit in libro regiminis : Acetum est frigidum et extinguit ardorem 2

ignis præ omni alia medicina, et extinguit sitim et valet contra herisipi-

10 lam, et probibet Iluxum reumatis. El habentes pulmonem debilem si 3

utuntur aceio ducuntur ad hydropisim; et si excitât se post ejus potum,


non veretur; et omnia hæc signa significant infrigidationem ;
et est infla-

tivum et generativum ventositalis, et prohibet rem coagulari; provocat


appetitum, et est contrarium flegmati.

405

15 Riiffus ait : Allia calefaciunt et incidunt humores grossos et viscosos, l

^
et nocent oculorum tunicis et eorum humoribus, et reddunt visum tur-

bidum.

406

Dixit Rujfus : Allia nocent auribus, capili, puimoni et renibus. Et si l"^

in aliquo membro est morbus, movent et excitant in eo dolorem. Et bæc 3

20 est causa suæ acuitatis secundum Joannitium; et secundum gene-


ral ventositatem. Et allium novellum est melius ad provocandum urinam.
laxandum ventrem et expellendimi lumbricos.

407

Dixit Rujf'üs in Jibio niürimenti : Non babenl amigdalæ in sapore slipli- l

Sc. acelosa.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZES. 535
2
citalem aliquam radicitus; immo condominaiilior est in eis diücedo cum
attenuatione; ideo abstergunl membra occulta et conférant eis, et sub-
veniunt super rascalionem humiditatum de pulmone et pectore; et in
parte amigdalarum perficitur vehemens virtus incisiva, et non comedun-
tur ex causa amaritudinis ipsarum. Et in amigdalis est uncluosilas; ideo 5

marcescunt si per longum tempus durant, tamen unctuosilas ipsarum


est minor uncluositate nucum; ideo non valent ad solutionem ventris, et

nulrimenlum ipsarum est modicum.

408

1 üixit Rujfiis in lihro regimiiiis : Amigdalia provocant urinam, et cum


^

difficultate digeruntur. 10
409

1
[Dixit in lihro nutrirnenti : Apium ortense ,
montanum, nasicon, vide-
licet apium aquæ et sinirion mirabiliter provocant urinam: sed monta-
2 num remotum est ab æqualitate. Sinirium eliam ad usum iiabetur, et

melius est apio ortensi et acutius eo valde ; et in eo est pars aromaticis;


a ideo abundanter provocat urinam et educitmenstrua. Apium vero ortense 15
magis confert stomacho quam alia omnia, cum habeatur magis in usu.]

410

1 Ruffus dixit: Replet (


5 c. apium ortense) matricem de humiditate acuta
^ provocat urinam et non solvit ventrem.

411

De electione aquæ dixit Rujf'us in lihro regimiids^ : Aqua fluens melior

2 est aqua inclusa et superscendens aqua melior est aqua paludis. Aqua 20
pluvialis melior est aqua nivis, et quæ utitur parte orientali melior est
aqua quæ utitur parle occidentali ; etquæ utitur parle septentrionali melior
3 est aqua quæ utitur parte meridionali. Et aqua putei est modicæ tenuitatis ;

ideo quando in ventre afîuerit, liumectatio ejus in cibo et dissolutio erunt


minores, ila quod exinde accidet mala digestio, seddescensio ipsius cum 25
urina erit velocior ob causam grossitudinis ipsius et frigiditalem. Et me-
lior erit aqua putei postquam colata^ fuerit pluries et percussa, et posl-

4 quam mundificatus fuerit puteus. Unde aqua currens siibtilior est et

'
Cp. Orlbase, Coll. mc'd. 1. V, passim.
* F. ]. collala.
536 HUFUS D’ÉPHÈSE.
maçis velociler dissolvit cibiim et subvenit ad digerendimi et provocan-
dum urinam. Aqua lacus est mala, quoniam putrida est, quod in æstate 5
est calida, in hieme est frigida. Et hoc significat super malitiam aquæ; 0
ideo in æstate excitât ventrem et tardât in descensione ad vesicam et in
5 majori parte; et exinde accidit lienteria, fluxus sanguinis ventris, et re-
vertitur passio ad pleiiresim et tussim. Nocet spleni inferendo in ’eo in 7

primo apostemata et dolores. Convertitur passio ad hydropisim; pedes g


etiam ex causa splenis erunt debiles, et si in eis accidunt ulcéra, difficilis

consolidalionis erunt ,
et laboriosa fient. Sed aqua lacus de quo aqua ejus g
10 emittitur bis in anno, et alia aqua loco illius ingreditur, melior erit et
minor erit in putrefactione.

De aqua pliiviali : Aqua pluvialis levis ponderis est, subtilis, clara, 10

calida; decoquitur eo quod in ea coquitur velocius et velociter déclinât

ad calefaciendum, et indiget ad minus cum vino misceri, quod per se


15 conveniens est et bona, et omnes bonitates aquæ in ea inveniuntur, quia
valet ad digestionem, ad prdvocandum urinam, ad epar, splenem, renes
et pulmonem et nervos. Tamen non babet in se vim infrigidativam ve- 1

bementer; magis bumectat et putrefacit cito, et hoc significat super


bonitatem ipsius, quoniam alleratur cito ex tenuilate ipsius, et quod in

20 ea est non est aliquod solidum probibens; et ita cibus melior et potus
cito alterantur. Et aqua pluvialis veris et biemalis melior est et in bis 12

duabus aquis est major pars laudis meæ.

412

Rajj'us dixit : Si vis quod corrigatur mala aqua, fodifac puteos, unum 1

^ '
puteum proximum alio puteo, et unus puteus sit inferior altero; et pone
25 aquam in eis, apposito in eis lulo dulci et pingui, de quo conGcitur vas

fictile ,
et per bæc removebilur qualitas ipsius. Et omnis aqua adhibita 2

ratione ejus ad vinum non nutrit, et est difficilis digestionis, mutans


colorem, inflativa, debilitaliva, miligat sitim, infert reumata frigida,non
provocat somnum, neque aquietat cogitationem non ,
lætificat cor, et in

30 niajori parte efficitur causa ad acuitatem bumorum.

413

Dixit Rujfus : Gonsiderata ratione vini, infert excoriationem ,


mor- i

^ '
pheam et impetiginem, et quotiens bibitur aqua post cibum frigidum de
oleribus, cum fallatia erit ne excoriationem cutis, furfura, impetigines
et ulcéra putrefacta, et verrucas suspensas, lierisipilam et sirailia.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZES. 537

414

Dijcit Riiffiis : Corrigunt aquam bauracliinam ,


lac, vinum grossum,
ainidum et ovum. Corrigit aquam aluminosam vinum album et odori-

ferum.

415

Dixit RiiJI'us : Adbibita relalione ad vinum, aqua bona est laboranli


dolore capitis, caligine visus ipsius et dolore in nervis. 5

416

Rujfns dixit quia tune in ipsa dispositione nullus debet ascendere


vapor ad caput, et vapor ascendit ex vino magis.

417

Dixit : Aqua confert laboranti lassitudine, epilepsi et dolore artetico ^

418

Rujfiis dixit : Polus aquæ raitigat appetilum, confert in vitio quod ap-
pellatur intlalio dolorosa et ei qui laborat tremore et laboranli oppila- lo

tione"; sed malus est potus aquæ pectori, cannali pulmonis quotiens in
eis fueril putrefaclio.

419

Rajfus dixit : Aquæ potus ^ cuni hoc malus est ysophago ,


ventri, re-
nibus ,
epali, vesicæ et matrici;et bonus est præfocationi matricis et facit

descendere quod fuerit in intestinis, quotiens ea utimur calida quando- 15


que, et quandoque frigida.

420

Rujjiis dixit : Et confert (5c. aqua) laboranti tarda digeslione.


Rujjiis dixit : Confert laboranti sudore abundanli.

421

Johannitiiis dixit et RiiJJus : [Confert] mingenti urinain abundanlem.


Alias : arlhetico scil. arlhrilico:

opil. Ed.
^ .'\cjuc et polus Ed.
538 HUFUS D’ÉPHÈSE,

422

lliill'as diœit : Aqiia coiifert in tempore ascensionis Caiiis *. Confert in 1-2


^
juvenibus bonæ carnosilatis, inbmtibus et eis qui fuerint in aiigmculo

laboranlibus fluxu ventris. Secundiim aycla et siimentibus inedicamen 3


laxativum cui intenta fuit laxatio.

423

5 Dixit Riijfas : Et [sc. aqua confert) laboranti emanatione sanguinis de 1

orificiis venarum quæ sunt in inferioribus ; et bibenli vinum simplex abun-


danter in quo fuerit inflammatio, et laboranti vitio quod appellatur bolis-

mus.
'
424

Diœit Piujfiis : Aquæ potus confert laboranti febre adusta, videlicet l

10 causonica, duinnon fuerit durilies in parlibus lîYpocondriorum, quoniam


exabundanti potuipsius vomet et dissolvetur febris, etiani egrediens per
sudoreni. Etiam ei qui nocunientuin sequitur de \it\o aydæ, et laboranti 2

liquefactione spermatis.

425

Diœit B.ajj'us : Laborans liquefactione spermatis juvamentum de aqua \

^
15 sequitur in potu aut in balneatione; similiter juvamentum sequitur la-

borans fluxu sanguinis de matrice et debilis laborans vomitn lactatrix in


diebus canicularibus si venter infantis fuerit solutus, aut patilur febrem.
Confert etiam potus aquæ et interjectione lamentabili, singultu, fetore 2

oris et totius corporis.

426

20 Rujfiis diœit : Hujus et^ juvamentum sequuntur similiter de balnea- i

'
tione aquæ frigidæ, et confert puslulis, furfuri, impetigini et laboranti

superabundanti sudore, sumpta in potu aut si cum ea lit balneatio.

427

Rajfas diœit : Eeslringit (sc. potus aquæ) gingivas, corroborât nervos


^
et compescit acutum venereum. Ideo confert infantibus, quoniam inci- 2

25 piunt pili nasci in pectine ipsorum. Constipât venlrem cum proprietate, 3


Conimcncomcnf de la caniciilc.
^ est Ed.
FI\AGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 539

et conl’erl eis qui siint in augmenlo et senescentibus, et quorum veri-

k très leniuntur. Hæ operationes omnes sunt in aqua frigida.

5 Dé aqua teplda : Aqua tepicla confert epilepsiæ ,


dolori capilis obthalmiæ
,

anfiquæ, corrosioni dentium et gingivarum, et laborantibus in gingivis


apostemate de quo manat sanguis, laboranli ulcéré in palato, apostema- 5

libus uvuiarum et pulmonis, quotiens descendunt ad eos‘ de capite ma-


leriæ ,
et laboranli sanie in aure quæ non potest manare, îaboranti felore

0 narium, Iaboranti aliqua carne superflua in naribiis. Confert ori stoma-

clii quoliens fuerit debiie tussi frequenti [quæ“] accidit ex humoribus


aculis et febri acuta, et illi cui condominatur colera rubea. 10

^28

1 Diocit Ruffiis : Confert {sc. aqua tepicla) ei cui condominatur liumor


niger inflammatus, in c[uo generatur colera nigra, vel in quo accidit ajda
in principio morbi, laborantibus colera æruginosa in febre, Iaboranti
2 sudore et raritate corporis semper. Si quod inhibens fuerit de polu aquæ
frigidæ, sequuntur juvamenlum et aquæ tepidæ panniculi qui sunt in 15

3 pectore. Eliani aqua calida confert cjuotiens fit præaptalio corporis ad


laxationem, ad atténua tionem , et ad educendum Immores, liquefacien-
dum et leniendum, digerendum ,
dissolvendum , et ad aperiendum op-
pilationes^, et ad attrahendum materias ad membra.
4 Aqua calida etiam evacuat per sputum et mucillaginem narium, et 20
confert nauseæ et mitigat omnes dolores , et proprie qui fuerint in par-

libus hypocondriorum ,
in ventre et intestinis, quotiens accidunt ex ven-

5 tositatibus. Confert ad faciendum bonam digestionem, penetrationem


G nutrimenti et inductlonem ipsius ad membra. Facit bonum augmentum,
7 bonum sensum totius corporis et ieves motus ejus. Provocat menstrua; 25
confert visceribus , capili et nervis, Iaboranti pleuresi, peripneumonia,
8 dolore gutturis, saltii cordis, exituris magnis. Digerit hæc omnia vitia in

potu data, aut si balneatio fit in ea; aut caîefaclio mitigat accidentia c|uæ

fiunt ex morsu furunculorum ; excitât vomitum, compescit liorripilatio-

9 nem et totum frigorem accidentem corpori hominis. Et cum hoc confert 30


10 in herisipila, in ulceribus, et forte mitigat pruritum. Et qui æstimat c]uod
aqua salsa confert ad solutionem ventris, et quod aluminosa constipât
venlrem, peccat, quia si bibilur ad solvendum venlrem et non solvit,

'
8cil. laboranles.
* Acldo ejuœ.
® ojnl. Ecl.
540 RUFUS D’ÉPHÈSE.
hoc accidil quocl ejus epar congregabit materiaiii et inde lit liydropisis.

Unde considerandum est in dicto ipsius quod epar congregabit maleriani, 1

et non debet æstimari et quod judicetur super bonitalem aquæ de levitate

ponderis ejus tantum.

429

5 De corriçjeiidis aqais dixit : Aquæ ponderosæ naturæ générant lapidem •

et varices, et debet corrigi cuin syrupo mellis, aut ante polum ipsius su-
mantur aliqua aroiiiata provocanlia urinam. Aqua eliam in qua lavatur 2

terra mali luti, mala est, et aqua pluvialis bona est in grossitudine me-
dicinarum ad lavaiiduni eas, et in medicinis quæ accipiunt materias

10 manantes ad oculos et in ulceribus in eis. Et melior aqua fontium est 3

quæ currit super lerram aut lutum fictile.

430

Riilfas dixit in libro regiminis : Badurugi siccum inflammat et consumit


buiiiiditalem stoinacbi.

431

Dixit Riijfiis in libro regiminis : Habet superlluitatem viscosam, et est


Il »•
15 bona ad\axandum venlrem.
432

Dixit Riijfus quod blelæ sunt acutæ.

433

Et dixit in libro regiminis quod sunt vebemenlioris leniludinis ventris 1

nialva.

434

Ruffiis dixit : Garo agni lenit ventrem competenter leporina caro ;


re- 1

20 linet ventrem et provocat urinam; caro avium generaliter vebementioris


siccitatis est, magis quam caro omnium animalium; et vebemenlioris

siccitatis est caro sualiit; deinde caro perdicis masculi; deinde caro
columbæ, deinde caro gallicellorum.
Dixit : Caro anatis est bumidior carne avium in aqua degentium. 2

25 Caro animalium modici sanguinis est siccior; sed caro masculina est sic- 3

cior carne feminina. Caro salita modici nulrimenti est, quod sal dispergit k

bumidilatem ejus, constipât ventrem, et proprie si infundilur in acelo.


I

!
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 5^1

;
Diæit Biiffiis in libiv regiminis : Caro melior est qiiæ calidior erit ex

1 2 velocitate digeslionis ipsius et abundanlia niitrimentî ipsius, Caro caprina


! 3 minus niitrit quam caro vaccina et difficilioris digestionis est ea. Caro
cervina est* post eain in siccitate; caro capræ silvestris est siccior carne
cervina.

436

1 Dixit Bnffns in lihro lactis : Caro animalis nigri pili est delectabilior
'
et levior carne animalis albi pili.

437

1 Et dixit in lihro chimonim : Caro porcellorum est abundantis liumidi-


iatis et superfluitatis et caro porcorum impinguatorum, ex frigiditate et

bumiditate ipsorum, similis est ei; sed caro porcorum impinguatorum 10


est melior alia carne aliorum animalium; quam sequitur caro hædorum,
2 et postea eam sequitur caro vitulorum. Sed caro agnorum est hurnicla,

viscosa, mucillaginosa, et digestione melior carne agni annotici, quod


caro ipsius est minoris humiditatis carne agnorum parvorum.

438

1 Dixit Rujfus in lihro regiiyiinis : Siccus est (


5 c. caulis) ; ideo valet ad 15
^
ebrietatem et provocat urinam.
2 Et dixit in lihro alio : Desiccat ventrem et bonum colorem præstat.

439

l Ait Rujfus : Laxant ventrem [sc. cicera ortulana) ,


provocant urinam et
nutriunt multum.

440

Rujf'us dixit quod (


5 c. citonium) retinet ventrem et provocat urinam 20
^

per accidens ex parte suæ retentionis in ventre.

441

Et dixit Rujfus quod coriandrum infrigidat et desiccat.


^^1 ^

'
et Ed.
542 RUFUS D’ÉPHÈSE.

442

Rujfas ilixit in libro reginiinisy de cucumere ortensi : Substantia melo- 1

22 r»
nuin est tenuior, sed substantia immatura melonis est grossior, et habet
in se vires abstersivas etincisivas; ideo provocat urinam, abstergit dentes,

et proprie semen ejus siccatum et tritum si cum eo fricantur dentes. Et 2

5 condominatur ei coinplexio frigida et bumida; et si succatur semen ejus


et radix, non liabebunt in se bumectationem immo desiccationem tamen
, ;

cucumer sylvester appellalus asininus, si sicciis fructus ejus supponitur


in lana, provocat menstrua, corrumpit fétus et valet ad ictericos. Si cum 3
lacté imponitur naribus, et tollit dolorein capitis appellatum hayda.

10 I ovum imponitur naribus tali modo et ille dolor conlinet totum capul 4
et per omnia facit, ut dictum est de eo superius.

443

Dixit Rujjm : Cucurbita infrigidat et liumectat, lenit ventrem et non 1

22
pro\pcat urinam.
444

Dixit in libro regiminis : Humectât et cito digeritur, sed modici nutri-


22 x'

15 menti est, et incidit sitim.

445

Dixit Rujfiis in libro regiminis : Epar est tardioris digestionis et majoris 1

nutrimenti quain splen.


446

Ait Riijf'us : Faba et viscellus ejus nutrit multo nutrimento et inflat 1

25 r"

ventrem.
447

20 Et Riijj'iis : Faseolus calidior est; provocat menstrua, et si miscetur 1

25 x"
cum oleo nardino et si comeditur cum sinapi, probibet ejus nocumentum.

448

Et Ruffus : Faseolus est laudabilioris liumoris sed albus est abundantis ;

bumiditatis et dilFicilis digestionis; subvenit super digestiouem ipsitis

si comeditur calide cum elmori oleo et cimino, ejecta cortice ipsitis exte-

25 riori, ut non comedatur. Sed recens faseolus comedi debet cum sale, 9

pipere et origano ,
ad subveniendum super digestionem ipsius. Et utalur 3
FI\AGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 543

super eaiii polu viiii simplicis eL solidi, eL si conditur cum aceto, erit

modicæ bumidiiatis et iardæ dig-estionis ex causa sicciLatis aceti.

449

1 Dixü Piiiffiis quod sunt [sc. feniculi] grossi et mali nutrimenti; tamen
^ ^
provocant urinarn.
450

I Diæit ài lihro reqiminis : Feniculi difficilis digestionis sunt et modici 5


’ ^
nutrimenti; tamen faciunt ad provocandum urinarn. •

451

1 Dixit Bujfus : Panis farinæbrunælenit ventrem et simile stringiteum


et fermentatus lenit; et panis azimus constringit; et panis magnus est

levior parvo et pluris nutrimenti; et panis fornacis est humidior pane


clibani ; et guastella sepulta in igné stringit ventrem et panis impastatus 10
;

cum lacté est multi nutrimenti; et panis calidus calefacit et desiccat,

frigidus vero non, et panis frumenti impinguat, et panis quanto mun-


dior, tanto magis générât bumorem meliorem tamen est tardi descensus;
;

ille vero qui non est bene mundus et multi furfuris générât malum bu-
niorem et est velocis descensus. 15

452

1 Dixit Riiffas in libro regiminis : Lac melius est aliis medicinis ad opus
'
bumorum melancolicorum pustularum, ,
et morsus in aliquo membre et

2 veneni, et calidum et Inimidum forte in boc. Et babet signibcatio super

,
boc quia digeritur magis quam digeratur sanguis ,
et licet fuerit de san-
K guine, vebementioris est digestionis. 20

^ 453

1 Dixit Ruffas quod lac est unctuosum et digestum ;


inflatio ejus in cali-

ditate fit velox et levis ; ideo sitim infère et inflammatio ejus in febre fit

velox et levis.

454

1 Dixit Raffas : Sumptio ejus in quolibet die humectât corpus et infert


^
ponderositatem in capite et vertiginem et oxiremiam; et postea aut putre- 25
dinem faciet aut sanguinem bonum; retinet naturam aliquando, et atte-

2 nuat eam quandoque. Et lac cujuslibet animalis est juxta modum tenui-
54 ^ BUFUS D’ÉPHÈSE.
tatiset grossitudinis sanguinis ipsius; etquiasanguis vacciiius est grossus,

lac ejus* debet esse grossum; et si sanguis caprinus est sublilis simililer ,

lac ejus debet esse subtilis.

/l55

Dijcit Raffas : Lac jumentorum sequitur lac caprinum iii teniiitate. 1

32 r-

456

5 Rujfas : Lactuca mitigat caliditatem et ebrielatem , inducit somnuni et 1

3i r»
laxat vent rem.

Et dixit : Lactucæ infrigidant corpus et reddunt ipsum pigrum , et sunt 9

facilis digestionis, extinguunt inflammationem, miligant ebrietatem,


punctionem stomacbi et sincopim. Nocent inlestinis, laxant ventrem, 3

10 removent appetilum coïtus, et provocant somnum.

457

Dixit Rujfas : Semen lini lenit ventrem. 1

3G t*

458

Dixit Ruffiis : Granatum malum est siomaclio, vulnerat iiitestina, et 1

3S r
multiplicat sanguinem.

459

Et dixit in alio lihro : Granatum dulce lenit ventrem et excitât vento- 1

3S r*
15 sitatem modicam.

460

Et dixit in libro regiminis : Granatum acidum confert saltui stomacbi, l

38 r*
sed dulce non est velocis digestionis.

461

Dixit Riijfus quod mentastrum consumit et incidit actum vencrcum. 1

39

462

Et dixit Riijfiis in libro regiminis quod mentastrum montanuin desiccat 1

39 V
20 et suscitât appetilum cibi, provocal urinam bene et descendere facit

‘ Scil. vaccæ.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 5^l5

coleram riibeam ;
sed sylvestre calefacit, confert matrici et solvit ven-
trein competenter.
463

l Et dixit Riijfiis in libro regimïnis quocl oleum olivarum calefactivum


''

est, et dubilavitin bumiditate ejus, quoniam est medicamen ad laborem


planum et viscosum unde ego dico quod ipsum
; est calefactorium et de- 3

siccativum.
464

I Dixit IhiJJus y in libro regiminiSy quod vires ejus [sc. origani), ut vires

ysopi sunt, taiiien debiliores.


465

l Dixit Ruffiis : Daclili in primo quando fmnt in arbore multiplicant


'
urinam sed ,
inflant. 1

466

1 Dixit Rujfus in libro regiminis : Dactili pejoris nutrimenti sunt quam


ficus et velocioris digestionis et provocationis urinæ; tamen frequens
sumptio ipsorum discoriat vesicam et exinde fit dolor in ea.

467

1 Alt Rujfus in libro regiminis: Persica laxant ventrem et infrigidant, et


dessiccata sunt nulribilia et male et dilFicilis digestionis. 15

468

1 Dixit Rujfus in libro regiminis, quod pisces multorum pedum actum


^ excitant venereum, si fuerint saliti; quod si, quando pisces saliuntur,

2 lucrantur bonum\ solvunt ventrem. Tamen si lucrantur soliditatem et


3 borribilitatem figuras, non solvunt ventrem. Verumtamen pisces qui pis-

cantur in mari lucrantur de sale bonum babitum. 20


4 De aqua piscium salitorum. Aqua habita de piscibus salitis in mundifi-
catione vebementior et efficacior est aqua in qua liquefit sal et ex elficaci
violentia mundificationis ponitur in clysteribus laboranlis sciatica et

dissenteria maligna.
469

I De jure piscium : Jus vero piscium recentium laxat ventrem per se 25


solum bibitum, aut cum vino et proprie cum aqua, sale, aceto et oleo.

*
F. supplend. habiliim ut paulo inferius. (Remarque du correcteur de l’Imprimerie
nationale, M. Weil.)

35
546 RUFUS D’ÉPHÈSE.

470

De geri salito : Geti^ salitum sumptum in cibo purgal epyglotum in 1

-'tO V'
quo fuerit hiimiclitas, et positnm in emplastro atlrahit spinas inclusas in

corpore.
471

Ait Ruffus in libro regiminis : Ficus laxant venlrem et accélérant diges- 1

'i7
5 tionem, et nulriunt absque labore; et siint laudabiles et siccæ, velocis

descensus et digestionis, el earum nutrimentum est sufliciens, et sunt

calidiores et sicciores recentioribus.

472

Ruffus : Porrum calefacit corpus et mundificat pectus. 1

48 I*

473

Et dixit in cdio libro : Porrum calefacit modice et tollit oxiremiam. 1

48 r“

474

1 0 Dixit in libro regiminis : Calefacit ( 5 c. porrum) provocat urinam


^ ,
solvit

ventrem et valet ad oculos.

475

Inquit Ruffus : Infrigidat corpus [


5 c. portulaca] et débilitât visum. l

48 r

476

Dixit Ruffus y in libro regiminis , quod pulmo est modici nutrimenti valde, I

48 T*

477

Dixit Ruffus : Juxta modum levilatis ejus [sc. pulmonis) substantiæ, 1

48 »•

1 5 debuit esse velocioris digestionis ; tamen quoniam ipse nalat in superiori-


bus stomacbi, factus est tardions digestionis.

478

Ruffus : Radix conferl in flegmate", excitât vomitum, nocet capiti, 1

49 r*
oculis, denlibus et palalo.


Lcgond. fjerris anchois.
* L’édition porte /înte.
FRAGMENTS EXTRAITS DE RHAZÈS. 547

479

El diæit in allô Ubi'O quocl [sc. radix:) est tardæ digestionis. Inflat ven-
trcm, muJtiplicat flancum et calefacit.

480

Et diœit in lihro regiminis : Radix bona est ad flegma et volentem eva-


^
cuare id quocl in siiperioribiis partibus ventris fuerit; tamen inala est

oculis, dentibus et gutturi. 5

481

I Dijcit Riijfiis quocl (sc, radix) corrunipit cibum' et male est omnibus
vitiis mulierum, et générât ventositates in siiperioribus ventris.

482

l Dixit Riijj'üs in libro regiminis : Renes sunt malæ digestionis et nutri-

cationis et inoclicæ solutionis ventris.

483

1 Diæit Ruffus quocl (5c. rutlia) tollit prægnationem, sed confert usui 10
et provocat iirinani.

484

1 Et diæit Rujfus m libro regiminis quocl rutba incidit sperma et valet

ad provocanclum urinam.

485

1 Et diæit Rujfus in libro regiminis : Et melior (sc. rutba) est aliis ad in-

testina inferiora. 15

486

1 Ait Rujfus : Sinapis calefacit et laxat ventrem.

487
I Diæit Rujfus quod (sc. sisamiis) lenit ventrem.

488

1 Rujfus : Sparagi mulliplicant urinam et constipant ventrem.

35.
508 RUFUS D’ÉPHÈSE.
489
Ruffus dixit, in lihro regiminis, quod digestio splenis non cito fiL 1
55 r*

490
Dixit Ruffus, in libro regiminis, quodillud (5c. triossum) incidit vomi- 1

tum, constipât ventrem et non retinet urinam.

491
Et dixit Ruffus in libro regiminis : Ventres et intestina sunt tardæ di- I

5 gestionis, et nutrimenlum ipsius est abundans; [sed credo quod vult

dicere quod est abundantius nutrimento pulmonis, quia dictum ejus


succedit dicto pulmor^is.]
492
Ruffus, de libro vini, dixit : Aliquod vinum est calidum in tertio, et 1


aliquod infrigidat® corpus; sed nigrum abundantis nutrimenti est, pre-
10 cipue si déclinât ad dulcedinem et caret stipticitale ; et non estfortis cali-

ditatis, nisi déclinât ad amaritudinem ,


et vinum locorum frigidorum
minoris calefactionis est. Etiam album ininoris nutrimenti est ; caret 2

odore et non nocet capiti; et juxta odorem ipsius erit percussio ejus in

capite cum veloci aggressu ipsius. Et calidius vinum est croceum lucidum
, ,
3

15 et proprie si déclinât ad amaritudinem ; et vetustum fortius est super pe-


netralionem et multiplicalionem urinæ. El corpus lucratur virtutem et 4

patientiam cum velocitale quia pénétrât et inducit nutrimentum, laval

venas,bonam digestionem facit, cito inducit transmutationem ad san-


guinem, sanat appetitum caninum, colicam grossam, obthalmiam et

20 maniam. Tamen fit ex superabundantia potus ipsius apoplexia. Etiam 5-ri

febricitans non decet vinum bibere, neque laborans aposfemale aut do-
lore capitis, aut ulcéré, aut corruptione complexionis.
A
Ruffus de libro ad vulgus : Vinum auget caliditalem innatam et eam I

01 Y

suscitât; unde exinde digestio erit melior, etiam sanguis, quia levem

25 sustinentiam abundantis cibi facit.

494

mentastro. Etiam valet contra obscuritatem visus, et dissolvit flegma.


Dixit Ruffus : Ysopus laxat flegma crudum. 2

*
E<l. infrig. aliquod corp. AlUjHod hic deleo.
[

APPENDICE'.

SECTION I.

NOTES ADDITIONNELLES
I SUR
I

'
LE TRAITÉ DES MALADIES DES REINS ET DE LA VESSIE.

Page 19, 1 . 10. Ces corrections me sont fournies par Aétius, Ke<^. «7'. Ilepi
SiaTivnactvTOûv vs(Ppœv, 'Pov(pov. Comme on fa vu plus haut, le texte du Tetrahiblon
[ou de la Teti'obiblos. G. e.r.] diffère notablement de celui de notre traité. Voici

le passage tel qu’il se trouve dans Aétius : E< 'zspos ro ê^œ rpénoiTo ro epTryrjpa,
HopvÇioîjTai paXXov 17 ÇXeypovri xat Tyj x^ipi xa-raÇiavéal epov xa\ rrj oypei ^tveTtxi

TovTois Sixaicos oî iarpoi ^sipt^ovaiv év6a £KXopv(povTai (to 2196 male) paA«r7a,
xai B-epctTts^ovcTiv œs là xoivà xai xoTXct ëXxr} ' yvccaléov fiévTOi ws eïcùde TauTa
cvpiyyovtrdcu xaï Seïrai aTiovèouoTépas Trjs ènipeXsias.
Page 20, 1. 4. V et O donnent . ..to... Ticuvra^ la correction était donc toute
naturelle, et le changement du t en ô ne devait pas être un obstacle; le sens est

if ailleurs évident; il repose en outre sur la distinction qu’Hippocrate fait d’une


néphrite calculeuse et d’une néphrite purulente. L’auteur hippocratique décrit
j

quatre maladies des reins dans le traité IIep< tcov èvTo$ 'zsaBœv. (Foes p. 539-54o.)
,

Trois de ces maladies s’accompagnaient, à ce qu’il paraît, assez fréquemment, de


fl tumeurs à la région lombaire, lesquelles nécessitaient des incisions profondes,
fl Pour la première, fauteur s’exprime ainsi : Ô«oTav < 5’ àxoïèr^at) xai è^apd^ , vTto

TooToi» Tov y^pôvov Tapveiv xarà tov veÇ>pov , xaï è^sXœv to tsvos , Trjv ipappov Siov-
priTtxoîaiv irjfrdai. Il se sert à peu près des mêmes expressions pour la troisième.

Quant à la seconde, les détails sont encore plus précis; les voici : Ô^coTav yovv
épr.voç ^ ô ve(ppos d-xoïSéet 'usepï rf]v pdyiv , tovtov, orav ovtoos iyYi , idpveiv xa^à
70 è-noiSéov, p.dXtff'l a pèv ^aôehiiv roprjv xajà rov reÇ^por. Je reviens sur
ce texte d’Hippocrate dans fhistoire des maladies des reins qui doit servir d’in-
Iroduction au traité de Rufus^. — Au lieu de alavTo de Ma et V, dont j’ai fait 1771/-

alavTo, P a «Jto, leçon vicieuse dont on explique facilement l’origine.


Les diverses parties qui composent l’appendice sont le plus souvent l’œuvre de M. Da-
remberg revisée. Sous la réserve de cette révision, et sauf avis spécial, il
y aura lieu de lui
attribuer tout ce qui ne sera pas placé entre crochets et suivi des initiales du continuateur.
® Nous n’avons pas ce travail , si tant est que M. Daremberg fait mis à exécution, c. É. R.
550 RUFÜS D’ÉPHÈSE.
Page 22 , 1.8. Ma avait déjà conjecturé 'crayTos. Ainsi une partie de la con-
jecture est assurée par les deux manuscrils, et 'aayios me paraît être le seul mot
qui puisse remplir le reste de la lacune. Nous n’avons plus ce (pie Rufus avait
écrit sur l’importance qu’il
y a pour le médecin d’être versé dans l’art de connaître
les urines. — Il est évident que Rufus compare ici la maladie que les anciens
appelaient la colique avec la néphrite calculeuse; cette comparaison, qui se re-
trouve assez développée dans Paul d’Égine (III , 45) , Alexandre de Tralles (
X, i

p. 562 ), et très-abrégée dans Actuarius [Melh. med. I, 22 ), m’a suggéré les

restitutions que j’ai faites à ce passage. Alex, de Tralles dit, p. 56:? ; 'cspwiov

fièv al oêvvai to7s HoihHoTs (Tvve^éff'l e pai (plus continues), Kai h^vpôtepai
i6ùv veOpeTtxôov e/o-m; j’ai donc cru pouvoir faire Siaa'lvpdTCûv de a'I-npàiœv que
donnent Ma et V, et, dès lors, le reste de la restitution devenait assuré; on sait,

en effet, que, dans les coliques, pour me servir d'un terme aussi général que celui
des anciens, aussi bien que dans la néphrite calculeuse, les douleurs ne sont,
en général, pas continues, mais reviennent par intervalles, e;c Siacr'îrjpdTœv. Paul
d’Egine et Alexandre de Tralles admettent, comme Rufus, une colicpie (pii vient
duj/’oid, c’est-à-dire de la présence d’une humeur froide dans, l’intestin; cette affec-
tion répond assez bien à ce qu’on a appelé depuis colique venteuse. — La restitution
du mot xcircû entre ^ et STrï (Ma a seul tt/, les deux mss. ont êi:!) est trop naturelle

pour que je la discute. D’ailleurs Rufus dit, dans De appellationibiis parliwn corporis
liumani p. 38 , éd. Clincb [ci-dessus, p. iSy] ,
to êè xcoXov xaï xâ-vw xoïkia xai

vetalprjv Ôpnpos xaXeî. — Entre (puerai re et xaî èpevy pot f ai ajouté èia^upriaeis
me fondant sur ce passage d’Alexandre de Tralles [Le.) xai eVî pèv 'rcav xooXixôSv,

evOvs perà to (rvp^fjvai tvv yacriépa èxxpiveadai ,


'usapavTtxa xal 17 oêuvrj 'zsavejai.
— Ma a aie . .
.
prjaeis (sic) , P et V ont drap xal, mais P a prieras au lieu de priaeis,
ce qui est certainement une leçon vicieuse, suite d’une mauvaise lecture; la resti-

tution que j’ai faite me paraît assurée par le parallélisme des deux membres do
phrase; j’ai admis 'zsa^éevs de P au lieu de 'crayéos de Ma et V. — xVu lieu de 'crwpi-

Ma et V
èi'j)v. ont 'zsapiSelv et P a -crap’ iSi'jûv; mais il est évident qu’il faut lire

comme je l’ai fait, attendu qu’il s’agit de l’émission de petites pierres avec une
urine épaisse et abondante. 'zsœpiSiov, dérivé de 'zsœpos, mot dont Rufus se sert

volontiers pour désigner la pierre molle, est ici synonyme de tJ/appcoSrj.


Page 20 ,1. 1 . P, V et Ma ont -nrpdypa; Pa ol au Heu de roi de Ma et de V. Peut-
être cette dernière leçon vient-elle du copiste; quant à la première, il est possible

que ce soit la vraie leçon, et alors il faudrait lire -sTpay/xa èyouGiv, ce qui revien-
drait au même.
Page 26 1. 4 Entre 'zsda^ovTas fourni par les deux mss. et ras odp., j’ai seu-
, .

lement ajouté xaî en calculant l’étondue do la lacune indiquée par de Mattbæi


et Dletz. Si je m’en rapportais au manuscrit de Paris, cetto lacune serait plus

considérable; mais, outre que ce manuscrit est copié avec beaucoup d’incurie, le
sens me paraît complet. En effet, Rufus va parler du traitement de ceux qui sont
dans l’état dont il vient de parler [tous jaSe Tsdrr^ovTas) c’est-à-dire qui nont

pas des symptômes bien alarmants, mais ([ue cependant il ne faut pas négliger,
puis de ceux qui rendent des graviers en urinant et qui éprouvent des douleurs
vives. îlda^ovTas tient sous sa dépendance, et tout en les isolant, TaSe et ras
ovp. etc. J’interprélerai donc : il faut traiter ceux qui sont dans 1 état dont il
APPENDICE. — SECTION 1. 551

vient d’être question et ceux qui urinent des graviers et qui éprouvent des
(iouleurs.
Il était tout naturel de lire ici 'av[ycivov]. Cetle substance est très-souvent re-
commandée par les anciens, par Rufus en particulier, contre les maladies des
voies urinaires. P a -wr? V Spa^pàs, Ma O dypaai. L’ensemble de
la phrase, la présence de 7oîs ts, qui supposent l’indication d’un moyen médica-
menteux et non d’une dose, me portent à croire qu’il faut lire èp]dy paai dont
on retrouve, d’ailleurs, les traces dans la leçon de Ma, aussi évidentes que celles
de Sp.
Aétius m’a servi à combler les deux dernières lacunes. Voici le passage du mé-
decin d’Amide [xeÇ>. S'. ïlspï hdid)V7Cûv vs<ppô5v kpytyévov? xa)<S>i\aypiov. — 0 epa-
Tteict 7ÔÙV hdid)V7Ct)v veÇipcov, fol. 243 v° du cod. 2193 )
: xdX'kialov §è yivercu xa-
TaTTÀacrfia xai e’f dXsvpcov B-eppivcov v-\pvpévù}v èv y'Xvxeï’ piaysiv êè tw ctAeupw xaî
'aevxsSdvov plias wsXeioidjas. [Cp. ci-dessus, p. 92 , 1. 2 et suiv.]

Page 26 , 1. 7. Le texte de P est très-altéré dans tout ce passage; il a aAevp&)


3-eppw, èn’ evxeêdvov (!). Ma et P ont xaîV pliais drais. Il faut évidemment l’accu-
satif.

Page 27 , 1. 4 . Tout ce paragraphe, depuis o^a jusqu’à la fin du chapitre, se


trouve plus abrégé dans Aétius et sous le nom de Pliilagrius ,
qui viv ait après Rufus ;

Je le copie sur le ms. 244 r°] pour montrer tout ensemble comment
2 iq 3 [fol.
,

les textes se transforment sous la main des différents auteurs et avec quelle impu-

deur les anciens se copiaient les uns les autres jusqu’au point de donner comme
propres des oliservations qui ne leur appartiennent pas; cette citation établira en
même temps la sûreté de quelques-unes de mes restitutions : Olêa S* stt/ tivos
<py]aiv ô (!>i'kdypios rà pèv dXXa Sie^eXdôtfxa xov XlQov, ov tsoXXw Sè èawxépu tov dxpov
70V aîSolov i(iÇ>payév7a hyypoos xaî oXlyov èSévaev diioXéaOai 70v dvQpwnov èià
7Ylv îayovplav xaî 7yiv peylalr^v oêvvrjv. oiiv XaSlSi rjSvvTjOnpev 70 H70 V
è^eXxvoai, p.oy^Xevov7Ss vpépa 7 ^ a'ievÿj p-nXco7plêi si Sè firi ov7ù)s è^sXxvaai ^SvvnOv- •

pev, 7Sfiv£iv êtsXoytiopeda 7rjv 7oprjv èpSaXôv7es xa7a 70 (f. 1. 70v) prjxos (f.
delend.) ^aXavoîi dvcodev' xd7(i)dev yàp ov Seï {y^pr) 2196 7épveiv èneiSi) dus
7rjs
)

èitlTiav av P lyy 0V7 ai xaî valepov [Tspchepov) Sià 7vs Siaipéascôs 70 ovpov
êxxplv£7ar o7av S’ ovpnô^ ô Xldos ydXa oveiov xepavvvov T<p péXi7i ôXiycp ,

SiSovai xaî 7a dXXa yprja'1 67 s p ov ypria7as , 7ov7ov péyedos 2191 Siandv ci)s 7 a ( )

éXxT)’ Sia 70V èx 7 05 V Xldcûv (tou XlOov) yevopevov axvXpôv èv 7oTs 70tio7s’ perà
Sè 7av7a 7Spo<pvXd77eiv 70v avOpconov onœs (iri TsdXiv ol ve(ppoî XidicX'Tiv.
Page 27 ,
1. 10 . Cette restitution m’est fournie en partie par le texte d’ Aétius

cité plus haut et que j’ai souligné.


Page 27 ,
1. 1 1 . Ce passage paraît avoir beaucoup souffert. P et V le lisent

ainsi : ÈvdvpeTiyOai xaî 70 S70 * si pèv yàp avyxslpsvoi eïev oî Xldoi xaî 70 xa7a~
7Xviav7ay tandis que Ma a lu èvd. Sè ai x. 7 . si p. yàp ..... xslpsvoi slsv ol Xldoi,
xaî 70. . . (pépsiv xa7a* viav7a. Il s’agit ici de pierres agglomérées ensemble, qui,
en pesant sur l’urètre, produisent de la douleur et la suppression d’urine, mais
qu’on peut séparer à l’aide d’injections. Ce sens, qui me paraît certain, doit
mettre sur la voie des restitutions à faire. On peut très-bien admettre avec P et
V qu’il n’y a point de lacune entre svdvpsïaOai et xaî tooto; mais, comme cette
lacune est indiquée par Ma, et que je l’ai remplie par 7sapaXi6iô5]ai la lacune
552 UUFÜS D’ÉPHÈSE.
entre yàp qu’elle est figurée dans Ma, ferait supposer qu’il
et Keî(xsvot, telle

manque plus que avy. Mais P et V donnent [yàp cruy] sans aucun signe de la-
cune, et, d’ailleurs, le sens est complet avec cette leçon. En lisant xaî To[Te èalïv
dva]Ç>ép£iv xaTOLKXvcjaiVTOi ^ je crois avoir rendu au moins la pensée générale de
l’auteur; mais je ne suis pas Irès-sûr d’avoir retrouvé les mots par lesquels il

s’exprimait ^ La présence de xal et l’accent grave sur to donné par les deux ma-
nuscrits m’ont fait conjecturer xaï to[v oijpmpa 'usié^oiev y^p'^ àva]Ç>. Peut-être

aussi pourrait-on lire, comme je f avais fait d’abord, 7 taï t6[t£ èaTiv ava^Ç). Mais
7 cai me paraît alors surabondant.
Page 28 , 1. 3. Jetrouve dans le cliapilre iv d’Aétius (v de la trad. lat. p. 55o)
un passage qui reproduit presque textuellement la phrase qui nous occupe. Voici ce
passage, fol. 2/|3 v° du ms. 2198 E< êè (en marge £Ï è’ êu) èa'lvptypévos £Ïr}
: :

O XiBoç 'zs£(pvXd.y6ai y^pii to 'SsX£Ïov tsoTov Jcai t<x êiovpriTixd' Ta<> 'avpious êè xai
}tcn(XTiXéGpcL(yi xaï èyxadiapaaiv dviévai rà pépri xaï X£Voîiv rfiv yaclépa xXvapaoiv
d)5 pi] 'zsiéloivTo oi ovpvzrjpes. — Comme on l’a vu plus haut, la jdirase èvdévSe
— ëXx£aiv se trouve, dans Aétius, immédiatement après f observation attribuée
à Pbilagrius. Pour ce dernier, le précepte de donner du lait, etc., et de faire
suivre un régime comme pour les ulcères, se rapporte à la sortie de la pierre
par l’urètre. Ce précepte est justifié par les mots èid 7ov èx tô5v XiQoov y£vo-
pévccvaxvXpov èv roïs 761:01s (à cause de la déchirure qu'elle fait en passant).
Dans Rufus, il paraît que ce précepte se rapporte à la déchirure que fait la pierre
en tombant de l’urètre dans la vessie, ce qui revient bien à peu près au même;
et, pour laisser toute liberté d’interprétation ,
j’ai choisi le mot vague èxxéar]. Du
reste , dans Aétius , les idées sont bien mieux suivies et plus complètes.
Page 3o, I. 2 . M. de Matthæi conjecture 7spoa(p£p£7ai ou pîay£7ai. Je préféré
£il/£7ai; caries lithotriptiques étai:m/ généralement donnés en décoction, comme
on peut le voir. D’ailleurs Rufus dit lui-même que ces médicaments étaient cuits,

à(^e\|/r/fz£j;a.

Page 3o, 1 3. Comme on peut le voir en jetant un coup d’œil sur ce chapitre,
tel que je l’ai imprimé d’après Aétius [p. g5], le passage parallèle h celui-ci est
un peu différent et moins développé. ki:oèoxipaal éov ou (p£V}néov ou quelque
autre mot analogue me paraissent seuls devoir combler la lacune qui existe entre
Xipv. et xaï. — Entre eivai ef xaï X£vxôv il n’existe pas de lacune dans P, mais il

y en a une dans V. Pour établir le parallélisme, j’ai mis yXvxo opposé à alpoCvov;
Tsayys m’a semblé egalement le seul mot qu’on pût opposer à Xzn'los^ d’ailleurs
voy. Aétius, III, 10 . — Gopp£7poùs m’a été fourni par Aétius.
Page 3i, 1. 3. 2196 a ôSvvias, les autres oSvvrjv.
Page 3i, 1. 4 . Les manuscrits ne disent pas d’où ce chapitre est tiré. Ma con-
jecture av7as au lieu d’avToîis; mais la présence de 71 dans Aétius lève toute dif-

llculte.

Page3i, 1. 5. 2196 a le même texte que Ma; Ls autres ont 7 à îoyia et rà


crxéXr], A cause defellipse cVdxpa7£is, il faut corriger vapxcl}S£is 7dlayja.
Page 3 1 , 1. 6 . Les manuscrits oni xièepiSiai.

^
En comparant celte note avec le texte adopté par M. Daremberg, on voit cju’il ne s’est
pas arrêté à la lecture proposée ici. — c. É. n.
APPENDICE. — SECTION I. 553

Page 3i, 1. 8 . a\j[L^(xivei xo^'tois, mss.


Page 3i , 1. lO. Ilup/ars XiTzapaîs, mss.
Page 3i, !• lo. Après vtïokXv^siv on lit dans Aétius : Toîs Si’ dXQaias xaî Q-t-
Xsœs (f. 1\ t<A.) xal îayâSœv [jiéXirôs ts xal vhpov xai èXaiov xaï êvépara sis vvxta
zsapaXatJiêdvsiv St’ èXctiov dvYiOivov perà jSouTupou xaî aledrcov ^loveicov. Les mois
ÉA7r/(5es à vSaTcoOfjvai manquent.
Page 3a ,
titre du chapitre. Ce chapitre est intitulé clans Aétius : |3\ Ilspi dro-
vta$ ve(ppâ}v aîpaTcSSr] oZpa èxxpivôvrcùv ;
dans Paul d’Egine : pe' Ilepi aîpoppayias

ve<ppœv. Le commencement diffère notablement du texte de Rufus ; mais le reste

concorde à quelques variantes près. J’examinerai le passage qui suit Ne(Pp(wi; ye :

ê(Tlt èoixôras. [Lire le passage ci-dessus, p. 87 l. a5 et suiv.] Le ,

texte diffère par ces mots dans Aétius : Svtos xaî dité-nlov tov aniov, xa-
Oapd xaî vS. xaî dvvi:. èxxpiveTai Ta ovpa. Puis tout ce qui précède tsovoxjoi
manque dans Aétius. J’ai dû conjecturer TsdQovç toiovto au lieu de Tsovovai. P a
voaoîjai ce cjui est moins bon. Au lieu de p^ovs, Aétius a }iov<pi^ovrai; les mots
entre crochets après oaots sont fournis par Aétius. — iiGvydleiv pèy oZv xar’ dpy^às
toZtovs remplace toZtois cerpep. re avpÇi.; les autres restitutions sont fournies par
Aétius, qui a l’accusatif et, après péXavaç, TspoG(pépz(yBai.
Page 33, 1. G. Cette phrase est peu développée dans Aétius ; Jliveiv Sè rà jœv
alpoTil oixœv (pdppaxa xaî paXiala TSoXvyàvov yyXdv xaî avp.Ç>VTOV piivs dÇé^l/vpot
xaî rpaydxavOav èv oîvcp péXavi (Ss^psypévrjv * ïalmai Sè Tas èx veÇ>pcûv aipoppayias.
Comme on le voit, le verbe Tsiveiv, comme faisant suite h avp<pép£i, doit ûtee
introduit dans le texte de A. Puis vient une suite de médicaments dont le texte

commence et finit de la manière suivante : Kai al paTicioTov tov èxî tcùv vSdTùïv
vy]yopévov yyXos Tsivôpevos Xsvxrjs dxdvdrjs pi^ris to d^é^'vp'X xaî Ta Tsapa-
T:Xr\Gia aTiva èv T(p Tsepî alpoi:'! oïxœv Xôycp TSpoetpvTai. Ce texte a sans doute été
omis dans les manuscrits de Rufus à cause de la ressemblance des deux fins de
phrase avpÇivTov pi^ris c(^pé^|/T]pa et dxdvdns pilr\s dÇ). Peut-être aussi Aétius fa-t-il
pris ailleurs; le renvoi à ce qu’il dit des hémoptoïc[ues lui appartient et non à
l’auteur original.
Paigè 33, 1. 8 . La phrase correspondante à exiTidévat . . . SvvaTai est plus dé-
ve’oppée dans Aétius. La voici [ci-dessus, p. 88 ] : ÈT:iTidévai Sè toïs vsÇpoïs xaî Trj

ôa(pvi ê^oûdev Ta Tspos povv yvvaixsiov dvaypa(pt]a6peva ènidépaTa xaî Ta Tspbs Tas
TOV aïuaTOS Tulvaeis xaî oaa G^vtpei xaî Tff ^vpOTïjTi tovov Tsapaaytïv SvvaTai,
oTa èa'll ^ddov (pvXXa x. t. A. — Suit une liste de médicaments ;
puis vient : perà Sè
TavTa dvaTpéÇtetv Trjv e^tv ydXaxTi xaî citIois xaî xpéaaiv opviBeîois xaî vsiois dyyi-

péXoïs MS âv xaî to cryp-Tray aôopa dyeiv eis îayyv xaî ol ve(ppoî pcoGdévTSS , to olxsïov

I épyov èTUTeXôoaiv oîxeTov Sè


vypov duo TOV aïpaTos. Le texte xaî
toïs veÇpoïs èclî to SirjBeîv xaî Siaxpheiv to oppcSSss

manque dans —V
5 pr?Te x.t.X. Aétius. a xai-
poZs, p xaî povs. Il est évident, par ces leçons, que les copistes n’ont pas compris
ce que voulait dire povs, et qu’ils ont ajouté xaî ensuite.
Page 35, 1. 1 . Ce chapitre est inlitulé dans Aétius : Ilept tmv xaTa TsepioSôv
Tiva aJpa ovpovvToov, kpyjiyévovs. L’édition de Moscou et O portent : Koivrl voaos
ijnaTos xaî (pXe^os ce qui provient sans doute de la transformation en titre, soit

Voy. Aétius, III, 10.


554 RUFüS D'ÉPHÈSE.
par le copiste, soit par l’éditeur, des premiers mots du chapitre. J’ai adopté le

titre fourni par P; il est en rapport avec la dénomination consacrée par liufus
iui-méme. La marge du manuscrit d’Augsbourg a : Uco$ êiayivcljcjxeiv ^pii tov Sta-
^ïjTnv xaî SepccTTsvsiv ;
dans Ma et L, il n’y a point de titre.
Page 35 ,
1. 6. Il me semble évident que l’auteur veut ici établir la raison pour
laquelle on a appelé le diabète Atocppoia eh ovpa; celte raison, c’est que le flux

d’urine , dans le diabète, est pour les organes urinaires ce qu’est


,
, le flux de matières
crues, dans la lienterie, pour les organes digestifs. Cette comparaison est positive-
ment établie par Rufus; elle se retrouve, du reste, en termes presque semblables,
dans le traité de Galien, De locis affectis (VI, 3 , t. VIll, p. 874 ) '
Éfioi èè èoxoumv
oï ve(Ppoi 'msTXovdévcu xai xarà rovro to 'zsddo$ 6 rives pèv USepov eh àpiSa, rives Sè
êictppoioLV eis oùpa, rives Sè èia^-/\rr\v, évioi èè Siypaxov ovopd^ovaiv . . nrapaTTÀrj-

aïov S’ av xat rovro xarà veÇipovs xai xvaliv rsddos, oJov êv xoiXla. xoà èvrépois v
’XeievrepicL. — Voy. aussi Alex, de Tralles, IX, 8, p. 552 , éd. de 1 556. — C'est

en partant de ces données que j’ai 'essayé de combler les lacunes, qui sont peu
considérables si l’on en juge par les mss. PV après Xe-nlovdivres xai, le ms. A ;

a tout un feuillet blanc du même papier que celui qui a servi à faire les rac-
commodages; mais, si l’on considère le contexte, les passages parallèles des
auteurs et les deux manuscrits précités, il demeure établi qu’il ne saurait exister
une lacune etendue. — VMLO fournissent les meilleurs éléments de la solution
du problème; le texte de P est inadmissible, puisqu’il ne tient pas compte delà
lacune qui doit certainement exister entre Svopa ou œvàpa ... et ccAAà. — M. Lit-

tré, à qui j’ai soumis ce passage, pense qu’il faut lire : xai [xard peraÇo]pàv —
d)v6pa[(jav, xai ovreo ïjaAAa. Cette restitution me séduit, parce qu’elle a le mérite
très-grand de tenir un compte exact des débris du texte (car la différence d’accen-
tuation ne saurait constituer une difficulté sérieuse). Cependant je n’ose point
l’adopter, tant la phrase ainsi restituée me paraît elliptique et embarrassée; car
le sens est celui-ci : Par métaphore ils*^ ont nommé le diabète diarrhée vers les urines
d'unefaçon très-voisine de ee (jiielle est , c’est-à-dire en se servant d’une comparaison
qui exprime la nature d’une façon très-satisfaisante. En tout cas, qu’on adopte la
restitution de M. Littré ou la mienne, il faudrait écrire avrfjs au lieu de ravrijs.
En consé(pience, je me
hasarde à proposer, ainsi que je l’ai imprimé dans le
corps du chapitre, xai [on éaliv ri Xeievre]pta. On m’objectera 1 ° que je change :

pav en p/a; mais doit-on se montrer scrupuleux jusqu’à ce point devant un texte
si mutilé et si mal lu par les copistes? 2 " qu’il serait peut-être plus logique pour
nous de dire xai [otj èaV rrjs Aererrejp/a? èyyvrdroo avrv (sc. vôtros). Cela est vrai
jusc|u’à un certain point; on conviendra toutefois que, pour les Grecs, la façon de
parler que j’ai admise par nia conjecture n’a rien qui choque absolument. Et,
d’ailleurs, serait-il trop hardi d’adoj)ttr cette seconde restitution? Peut-être même,
<lans ce cas, pourrait-on lire ravrrjv au lieu de ailrn; le sens resterait le même et

la correction serait plus simple. Si l’on voulait tenir compte de la leçon ovopa,
on pourrait à la rigueur écrire ovopa ènédvxoLv. Les autres restitutions s’expliquent
<l’elles-mémes. — [Restitution recueillie dans une lettre de Fr. Dûbner à M. Da-


C’est-à-dire les anciens; conformément à ce passage de Galien (De crisibus , I, 1 2

t, IX, |). 597 ) : aAAos êé ns rsaXaids dvrip £h ovpa êidppoiav cvvopa^e.


APPENDICE. — SECTION I. 555

rcinberg, en date du 6 juillet 1869 * (ic. vÔcfov, qui est eu télé de


tout le morceau) ovcrrjs Ç>v(Tiv ts hoï ëS\poLv èyyxi'câzw tolvtvs êidppotav eis ovpa
ùvopci,\(7(xpev, Xeiovpici èè rjà vüv y* ovopa^éaBoo. Du reste, wvopaGctv est aussi bon
si l’accent est sur l’o dans les manuscrits. » Extrait d’une autre lettre : « Voyez ceci
exactement calculé sur les lacunes en faisant la part des ligatures : xai ex Tifs

xaB’ ëS]pctv êyy. t. S. e. o. œv6pa[aav ov Xeipovpiav, ctA]X(à vvv ye oifopa^écrBct), où


où'tcos n’est pas nécessaire parce que Xeiovptot précède immédiatement.»]
,

Page 54 1. 1 C’est à mon ami M. Bussemaker que je dois cette restitution,


,
.

qu’il m’a donnée comme une simple conjecture; je l’ai adoptée sans avoir, non
plus que lui, une raison bien plausible pour la justifier; on ne saurait néanmoins
lui refuser d’être ingénieuse et de reposer sur les théories des anciens. Ils devaient
admettre, en effet, que l’eau froide est le plus souvent (Tà-CToAXà) une filtration

d’une terre froide. Au lieu de x, dont j’ai fait xa<poî7, O donne à, contrairement
à tous les manuscrits.
Page 54 ,
1- 2 . Les auteurs anciens s’accordent à donner comme signes du cal-

cul vésical les urines crues, aqueuses, déposant de petites écailles pierreuses; je
ne rapporterai que les deux passages suivants, dont le premier appartient au traité

De locis affcclis (I, 1


, t. Vlll, p. 10 ) de Galien, le second à Paul d’Egine (111, 45) :

Ta TOU XiBov crrjfzefa to pèv oZpov vSctTcSSes , Zitoal dazis êé rives \l/appcoSeis èv auxw.
— ’ï.vpeTct êè xai rovrwv dneTv'lôv re xa< vTzàXevxov oùpov perd \f/ocppc6êovs vTvoc'ld-
ceoûs. Je pense que Rufus a exprimé la même opinion dans le membre de phrase
rots t’ ovpois X. T. A. , et alors je propose de lire : roïs è' oZpois Xeitloïs xaï vêapé-
(71V oZ[at perd yj/appteov (Jïjpetovvrai ou Siayivcoaxovrai ...rsouat. — Ne pourrait-on
pas encore lire Ta 'cro[AAà aripatvojpevot rots t’ ovpois — oZcxi perd yj/ocppi'eov.

UaicTi (?)... yrjs .. . éïvoii serait alors considéré comme parenthèse. Quant aux mots
rs(xi(7Ï pdXXov, leur admission me paraît certaine. C’est un fait acquis dans l’anti-

quité, et dès Hippocrate, que les calculs vésicaux sont plus frequents chez les
enfants que chez les adultes (cf. Galien, Com. 11 in H. De nat. hom. Xlll, p. i56,
t.XVI; Dehum. III, 4, p. 364 sqq. t. XVI; Aph. III, 26 , p. 634, t. XVII b; —
Pseudo-Gai. De ,
dign. et cura inorb. ren. cap. ii, ]). 65o, t, XIX b; — Arétée, De
sign. et caus. diul. II, 3, p. i38, éd. Kûhn. — Aétius, Tetrab. III, scrm. iii, 4
^et
9 ;
— Alex, de Trafics, IX, 7 ), et la cause en est toujours attribuée, .sinon
exclusivement, du moins en grande partie, aux appétits voraces et déréglés des
» enfants. — C’est précisément la considération de ce dérèglement et de cette vo-
racité qui m’a suggéré la restitution que
admise pour la lacune suivante.
j’ai

L’auteur, si je ne me trompe, a voulu dire qu’une des causes pour lesquelles les
enfants ont plus souvent la pierre que les adultes, c’est qu’il leur arrive souvent
^
de boire plus froid que ne pourrait le supporter un individu plus avancé en
âge. Les enfants des Grecs étaient sans doute comme les nôtres; ils aimaient
à boire de l’eau très-froide des fontaines ou de l’eau de glace et de neige. C’est,
du reste, le seul parti que je puisse tirer du texte de iVIoscou. En tout cas, je
crois qu’il faut changer uxrle ns en 6a1is\ alors la phrase devient très-régulière.
^*
— Je remarque aussi qn’au lieu de . , .re [ye L) pi)v donné par P, M, O et V,
A porte repeiv, leçon dont je ne saurais me rendre compte pour le sens, mais
dont la formation s’explique très-bien paléographiquement.

^
Page 61 , 1 . 4 . Cette resiitution m’est fournie par le passage suivant tiré d’ Aétius
556 RUFUS D’ÉPHÈSE.
(
ms. 2 1 98. fol. 280 v°) : Ke(p. njS'. Uspi 'aapaXvOehns xialecas, kpyjiyévovs. — Kat
èpQpsK'véov xaî èT:avTXrfTéov toÙs to'ttoüs e’Aa/o) Q-eppü 'zsnya.vtvcf} rj (uxvùiviœ yXev-
xtvcf) 'üJoXXdxts Trjs i^pépas xctl Trjs vvxtÔs. Comme la lacune est peu considérable, je
n’ai admis que quelques-uns des mots qui se trouvent dans Aétius. Si je me suis

arrêté au mot yXevxivos, c’est que je trouve dans Galien la mention d’un onguent
gleucin ayant des propriétés adoucissantes, tandis qne je ne trouve nulle part un
onguent de rue {'zsvydvivos). Ainsi Galien recommande, dans le resserrement
(les pores de la peau, entre autres onguents, le gleucin, yXevxtvov pvpov [De
sanilate tuenda, III, 10, p. 220, t. VI; dans le traité Sec. gener. VII, i 4 et le

regarde comme un des plus puissants nervins. — Dans Ma et V, il


y a pexà
)

xvpci>-

Tfj$ V ; dans P v manque. La restitution ohv-nvpds me paraît être conforme


au sens médical et aux inductions palébgraphiques , et d’abord on trouve sans
cesse dans les manuscrits et même dans les imprimés oî pour t5 , et en particulier
vaadiTtos pour olavuoç. Ainsi, pour rester dans le sujet qui nous occupe, on lit

dans le chapitre sur la phlegmasie de la vessie, tel qu’il est donné par Aétius
d’après I\ufus:«a( xvp(àTàs èTimdévai Si' va a cIjtzov xaï xvpov, x.t.X. (codd. 2191
et 2198 ). Il serait possible à la rigueur qu’il ait existé un cérat dans lequel il en-
trait de l’hysope comme ingrédient principal; mais je ne trouve nulle part la men-
tion d’un pareil cérat; d’ailleurs, le vieux manuscrit 2296 a v(tvt:ov, ce qui est
bien près d'ohvxov; Cornarius a lu ou conjecture oiavirov , car il traduit œsipi.
11 me semble même que le cérat dont il est question ici est un mélange emplas-
tique analogue à celui dont parle Paul d’Egine, VII, ch. 17 (p. 190, 1 88,
1 . .

cd. de Bâle) [fol. 181 v°, éd. d’Alde] sous le titre à'vypov vaawTtov (ieg. oiavTtov)
Tov (pappciKov axevv , et remarquez d’abord qu’il s’agit évidemment ici d’un cérat
dont la base principale était le suint de laine grasse [épia pvTiapà, olavitr^pâ), et

cependant, dans l’édition d’Alde, le titre porte vaacLiiov ,


ce qui prouve combien
l’habitude de cet iotacisme est répandue et forte. On pourrait peut-être m’objecter
qu’à propos de ce mot Paul d’Egine parle de l’tSCTo-iiTros (SoTavrj; mais, ainsi qu’il l’a

dit lui-même, l’bysope était ajouté par quelques-uns à toutes les drogues qui
composaient ce cérat, dont la base restait le suint. Le titre se rapporte donc à
oiavTios et non à ÿcracoTios; je le répète, malgré toutes mes recherches, je n’ai

pu rencontrer la mention positive d’un cérat d’hysope; cette plante était plutôt
employée à l’intérieur qu’à l’extérieur, sauf en cataplasmes ou fomentations
dans les douleurs de poitrine. Sa nature même montre bien qu’elle ne peut
guère faire la base d’un cérat. Mais voici des arguments positifs à l’appui de
ma restitution. Aétius nomme expressément les épia otavuripâ au nombre des
médicaments employés dans les maladies des reins, cod. 2198, i 5 i v®, xeÇ>. hS'
Les autres manuscrits sont d’accord pour cette leçon. Je dois faire remarquer
(|ue l’iotacisme n’a lieu, si j’en juge du moins par mes textes, que pour oiavitos

seul. Bufus, dans un chapitre sur le satyriasis, éd. de Matthæi, p. i 44 [ci-dessus,


p. 79] , indique aussi ce moyen médicamenteux. Enfin Galien parle d’un cérat fait

avec du suint; il conseille même celui del’Attique comme le meilleur; on employait


ce cérat contre les inflammations de l’hypocondre. [De meth. med. XIV, 7, t. X,
p. 965.) Celse indique aussi contre les rhagades un mélange fait avec du cérat et
du suint [œsipo] [VI,xix, 8]. Enfin le suint est considéré par tous les auteurs
anciens comme narcotique. Dans le chapitre correspondant d’Aétius [/. c.], qui
APPENDICE.— SECTION II. 557

est extrait trArcliigèiie, je ne trouve qu’un passage qui se rapporte de loin à celui
qui nous occupe Merà Sè Tas xevcÂ)a£is xal aivaiziisiv t6 re ^rpov xal tï)v o(r<pvv
:

eha Kr)p(i)Ta7s Tspavveiv t<x pépv xai pa^dypaja Ttdévai eCœSn. Peut-être perd
x-npcùrrjs commence-t-il une phrase dont 'zspavveiv ou quelque mot analogue se-

rait le verbe.

Page6i, 1 . 6. Entre aAAo [mot supprimé dans le texte publié par M. Darem-
berg] et xaalàpiov, y a une très-petite lacune dans
il et les deux manuscrits. Ma
J’ai donc considéré d'AAo comme on le trouve très-souvent dans l’énumération
,

de recettes, comme signifiant autre recette, et j’ai ajouté seulement to. Le casto-
rénm était très-employé dans les maladies de la vessie, (ians celles surtout que
les anciens [croyaient] pouvoir rapporter à l’innervation; il doit être regardé
comme un des dxoïra (pdpuaxa par excellence. (Cp. Dioscoride, B', xg .)

SECTION II.

NOTES ET NOUVELLES VARIANTES


RELATIVES

AUX PARTIES DU LIVRE XI D’AÉTîUS PUBLIÉES CI-DESSUS.

[Nous plaçons ici deux notes préliminaires de M. Daremberg sur le travail exé-

cuté par lui et laissé inachevé. Ensuite viendront, coordonnées et fondues en une
seule série, les collations de sources diverses rassemblées dans son apparatus.]
i" note. — En général, j’ai suivi le texte de A [=cod. reg. 2 196], parce que
c’est le plus ancien de nos manuscrits et parce que j’ai reconnu que ces leçons
sont toujours plus rapprochées des textes originaux employés par Aétius que les
autres manuscrits; ainsi, toutes les fois que le texte de A est conforme à celui
de Rufus,je n’hésite pas à accepter ce texte; quelquefois même les leçons de A
m’ont servi à restituer le texte original de Rufus. Comme je ne donne point une
édition d’ Aétius et que les morceaux que j’en extrais sont en quelque sorte des
pièces justificatives, je n’ai pas noté minutieusement toutes les variantes, bien
que je les aie relevées; j’ai copié mon texte sur le n“ 2193 [= C] et je l’ai cons-

titué définitivement en remplaçant, souvent sans en avertir, les leçons vicieuses

dé ce manuscrit par des leçons meilleures empruntées aux autres manuscrits que
j’ai collationnés; je me contente de signaler les leçons les plus importantes, sur-
tout quand il s’agit d’établir la transformation que les textes employés par Aétius
ont subie sous la main des copistes des manuscrits plus récents que A. Mais quand ,

j’ai changé de mon chef, j’ai toujours averti.


Page 85 , 1 . 3 . Les manuscrits ont "keievTspiav'^ la leçon de A, que j’ai adoptée,
est un des plus précieux ré.sultats de la collation de ce manuscrit.
558 RUFUS D’ÉPHÈSE.
1. i4. Tî7S, a, pro avTi}$ cæterorum codd.
1 . i 5 . J’ai admis év avToïs, parce que ces mots me sont fournis par A et

que, d’ailleurs ,
ils se trouvent dans un passage analogue quelques lignes plus haut.
1 . i6. ràp ovTot fcat. A n’a pas, comme B, C, les mots qui manquent
dans le texte original.

1 . 1 7. Au lieu de 'zsvpiÇi^eyées ê/ipai (que donnent A et le texte original)

les autres manuscrits ont -crupi ÇXéyovrat St\pei.

1 . 19-20. J’ai suivi A conforme au texte original; les autres manuscrits


ont 'zsapoiSovvTai,
1 . 20. B et C ont ei 5 Sti paAAov aoleraj; seulement C a la bonne leçon
<

à la marge. A la donne dans le corps du texte; c’est aussi celle du texte original.
1 . 2 1. |C et] Arétée [p. i 33 éd Kühn] ôXr)v. , :

2® note. — Le texte du XP livre d’Aétius était déjà imprimé quand j’ai eu commu-
nication d’un manuscrit de la bibliothèque Laurentienne de Florence (Plut, LXXV,
n” 2 1 , XIV® siècle, parchemin). J’ai collationné ce manuscrit [=d) intégralement
pour le XP livre. En général ,
il concorde avec les manuscrits de la seconde famille
dont les variantes se trouvent presque toujours au bas de mon texte. Baremenl il

concorde avec l’excellent manuscrit A, qui représente la première famille. Les


leçons qui sont propres au manuscrit 2 1 de Florence n’ont presque aucune valeur*.
Voici, comme preuve à f appui de ces propositions, un spécimen des variantes
de ce manuscrit. J’ai noté par un astérisque placé avant les leçons celles qui lui
sont propres.
Page 85 cb. i, titre. *Lh Tù)vT(x).r}vov , om, — L. 2, *vor]p,aTos. — 12. *Kai

,

om. i 5 . Sé, om.— Ib. ddpôoùs. — 18. *'avpiÇ)Xéy£(7 dai êiipa. — 19. *Kai,
om, 20. — xaï im. — 21. *Ka< <xî (pÀéSes. — Page 86 ,
1 . 2. 'zsephauis Sè Trjs

Hva'lews TTis HotXîas èppdy. — 5 . ts, om. — —


Ib. *àvctfU(jyofi.évnv. 12. om.
— i 3 . «oAuTrA. — i 4. >l/vy^p 6 T£pov. — Ib. tcov êé. — Page 87. cép£cos. —
3 . ê(pdct] I'.

COLLATION DES QUATRE MANUSCRITS DE FLORENCE (abedy.


Page 85 , 1. 1 . Éx twv TaXrfvov om. d. 1 5 . Sè om. d. — àdpôci}? abcd.
2. vo^paTos d. 16. hugItov b. — T-nv om. a. — aCroTs
3 . vSépcov d. — Î7 captSa a; ^ g bc. — nsotriTai d. — Xéyœv TspoGliSci-
bcd. — èi^axÔiv d. — 'cra.ptxitoXovÛr) d. Giv b.

7. yjêiov [sic] bc. 17. aGGcbScis a.


8 . TOU vypoü c. 18. Tsvpi(pX£y£Gdai a bd. — ad.
10. yiyvovTai abcd [passim ). — Aa- — £Ttovpvais b. — (XTTÔpriGtv a.

^pcos* abcd. 1 g. paxpov d. — 0G(Ppùv b. — xai

12. HûLi om. d. om. d.

’ On verra plus loin que j’en ai relevé plusieurs qui méiâtent une appréciation moins
sévère. — c. É. a.
^ L’astérisque placé après les variantes désigne celles qui sont jiropres à ces manuscrits
et me paraissent dignes d’être adoptées. — c. é. r.
APPENDICE. -SECTION II. 559

2 0. Post xaï adcl. d. 16. 'zspoxopity'l éov c. — «ai to ï&pov

2 1. Post «ai] ai acid, abc; è d. acd. — «ai om. bcd.


Page 86 , 1 . i. axopei h; dxoprj d. 17. «ai il/vy par OLom. d.

2. tîTXr/fjtfiupeT a; 'zsXrjyipvpi d. — to 18. Ante xrjpcoràs] «ai add. bcd.


vypov a. — 'csephctais acd. — Post Tiy^] 19. rtvûSv ad; tiW c.

«tiffVeojs [«ai] tüs acd. — pdyrjaav ad. 20. è<p* S)v abcd. — «ai om. d.
3 . à'KO’ïiBév'ies a. 2 2. Ta om. b.
5 . (xvaptayopévnv d. 2 3 . rspoafpdrov d. — «ai Tr? d.

6. Pro vsÇpcüv] vypwv ac. — Ante Titre. Ê« rœvVovÇiov om. d.

kpyppévoxi\ Kpyiyévovç cd. 25 .


yc om. S. — i(p’ œv d.
6-7. Âpy^opsvov TO 'tsoBos a. 26. TOüTo om. a. — rôûv om. a. —
10. pv^è [bis) abcd. Ante (üoTrep, «ai ad(i. ac.

12. Ta om. d. 27. râiv om. b ; rriv c.

1 3 . TîroAü-TrAacTidi^ei bd. , 28. oî rspoa'liiyydvovrss c.

1 4 . T<w« Sè d. Page 88 ,
1 . 2. rsspOBévroç a.

1 8. Q-eppaivsrcct d. — é'A«e<. d. 3 . eipmvrai cd.


20. xorvX'^Scûvos ab. 4. oCSèv d] om. b.

Page 87, 1. 1 . Pro «ai , ^ d. — Sè om. 5 . nsdvrcos* a; rsdvros d. [rsdvrss et

d. — 'zso\\>yd)vov b. — c. rsdvrws peuvent également se soutenir,


2. <JVp 07JTOV d. c. É,R.]

3 . êvrepoi I' d. [Ce signe numéricjue, 6. rsldoob.— ro'ùrovç abc.


mis à la place de è<pdà, qui est la vraie 11,0 om. acd. — xopxiS. c.

leçon, s’explique par la ressemblance 12. oîom.cd — Pro . o’potp.] copi(^6î^ 4 .

des mots é<pdd et èirld. — c. É. R.] 1 3 . xépas xexoppévov a.


— 'crpocr(pepécr0a)* d. 1 4 .

yy)^ov ac. rov S. Xoitou a.
5 . «ai om. d. — 7 xeva^ 6 psvos
< acd. 17. Post «ai] rà om. a.

— (Txevatrpévos b. 19. «ai Spuo$ ... pvpoivvs ÇivXXa

7. peraXXdrIet c. om. a; xaï 3 aA. «ai pvp(T. «. êp. Ç>. cd.


9. aiSi/ipav c. — Sid-Jivpos a; SiaTiv- 20. pvpTMv add. d. atStcov legit;
|

mox
pov cd. — i(Ty^i(jpévov ac. — dpQévTWv b. «ai om. ^aXva'iiùûv . . rvs rs. leg.

.

11. «ai om. b. 'apoa(pépetv ts b. 22. Post aixiois) «ai add. acd; ôpvt-
— «ai vnv. dvuS. h. Btov ^ t5 . d. — «ai add. ac.
1 3 . oTtlov êpeêivdivvs pcy. ri op 6 §. d. Titre. Ante alpa, to add. ad. — Ê«
1 5 . è(peipel a; d<p 7j\l/n cd. T. Àp;^. om. d.

COLLATION COMPLÈTE DES EXTRAITS DU LIVRE XI D’AÉTIUS


SUR LE MANUSCRIT d\

Page 89, 1 . 1. Pro T^] r&v. 1 0, èxxpiverai. — dxpa^ovrcov xaï pd-


4. peijaavros*. Xiala véùiv èrcï rœv dx.
5 . Pro r\ paviai] xaï p. i3. dii/ypovs.
6. Sè] xaï add. i 5 . svBécôs.

*
Nous avons intercalé dans ce relevé quelques variantes des manuscrits ABC, notées
par M. Daremberg.' Toutes les variantes non accompagnées d’un de ces sigles appartiennent a d.
— c. i.%
500 RUFUS D’ÉPHÈSE.
17 . eùQev/iati. Page 93,1. 1 . Pro XstôTaTov] Xsdvaç.
18 . ôXiyCf). — «ai om.

19. 'zsapaXafiëavofiévvs. 6. TSOToiv. — SiovprjTixd.

20. om. 9. ai om.


27. Post yv(xvd^eiv] 5è
<
acid. 15. 'urpoxevovpévov.
Page 90 ,
1 . 1 yo' a i”. — Post cJôcy] 17. éyoïcv.
OTtlcôv adcl. — Post .

/] ô^ovç. 21. Pro ;|/p7l] èeï. — tsogiv*. — «a-


Titre. Épf rœv om. k. (t^iXaypcov om. 7 aydév 7 es.
3 . 'ZSaiSiœv. 22. èv nialet. — Pro (rÇfyjvds] peyé-
5 . S>v om. 60VS.

7. ôpoTpôncas. 2 3. Post ayoucTi] T(X awaara T(wy «ap-


8. 'ZSÔpOVS. VÔVTCOV.

9. Pro eJs] èXctTlove$. 25. Post «ara] pèy adcl.


1 3 . Post 7coLt\ oî om. Page 94, 1 . 1. ovpvaavTa.
1 5 .
pa^r?. 2. Pro éri] aZdis. Kai. — TspdaaovTas.
1 6. vdpxr} êè. 4 . êi'xOpv'x'lsiv.

18. 'zspos énèoGiv. 5. yevopévœv.


19. Post eVtore] xai om. 20. ê^ccOeTaai.
8 .

22. Pro Ts] èè. i 3 . add. ante alevij. — Pro pTl]

Page 91,1. 1. èldtlov, pnSè. — £’|eA«ucra< êvvrjBeIrjpev.

3 . Post péyas] eïn] add. — Post xpv] 16. ou êeï.


Tj^y et xévci}(uv om. 17. Tovrov om. — yevopevov. —
6. xœXvei*. cr«uApoy positum post lÔTtoiç.
12. dpxslaOai om. 18. Taura.

1 3 .
'
7sapaXei(pBeir *.
] — Post 7) ] to om. crtr/wy*.

17. yrivsiov*. — Hic et infra ; aA^éa?. 22. Pro 'ujpoasvsyx.] Tsapeviiv [le-
22 . d(peypripévci)v*. gend. Tsapaiveiv].
23 . xaTai:Xd(jpa<Jiv. Page 95,1. 1. êi om. —vpépocs*. —
Page 92,1. 1 . TBpsSivdivrjv*. a'la<pZXy]v.

2. éypopévcov. 6. Ta om.
4. AetoTaT775. 7-8. Aeuxos «ai Xex'los.
6. Pro et Sè prj] rjpôov. 9 . XBXoppévn. — •\l/iXd>6pq.

7. ye om. Numéro du chapitre : 0 '. — É« tôSv om.


9. 70 V ovpv'tixov. 12. Pro <^uc7<s] eçtç.

1 2. xa'i om. — 77 3 a(pixrj.


(
i4- Btaiv. — TOÎ? TaÜTa.
i 3 . (Tvv dXÀois [yor^ melins.] 16. Pro aicrôayop.] épya^opév&w.
1 5 . Pro d(3 eyp.] Xeîa TSivopévv. 1 8. evÇ>oXSiov.
16. (Txôpêœv. 19 . TSoXXœ*.
1 7. axiWaç. — Post «ai] tou om. 2 1 . avpSaivovra.
21. Post p/^775] èapctaoviov pi^vs* 2 2-23. IdaaTo. -

add. qaœ verha delcL infra. — rpiÇvXXov. 2 5. oîov.


2 4-2 5 . daxapdyov. — xsKoppévv. 26. Pro -vf/apâjy] «ai ÇXopcov. — ts
2 5. (TTiéppa «ai 77 p/^a. — Pro Xaxd- « ai om. — Post ^e] «ai add.
6ou] «aAa'pou. Page 96, numéro du chapitre :
pro
26. Pro To Hoppi] «wpT?. — Pro 6' : i .

ê<pdd, G. ProTsAe/o<?] véoiî.


APPENDICE. — SECTION IJ. 561

10. àvaSiS. e. t. (pA. 17 Tpo(prf. 3. xaTa T^ 'jspcâzco ..... aTTovS^Xù).


1 . Pro ^è. 4. dvwBev itéxpt>

1 5 . êvspysT. 5 . tris add. ante xval.


Numéro du chapitre ;
pro tè'
]
iv'. — 9. ovpeÎTat Sè a. — xat om. (
ovpeTrat

Titre prj^è. Ts AO).



:

18. èv filial et. — 7 ûSv 'Ufopoûv. 11. èTtiyiv. om. è'jtiuvopevrja'lou

2 1 . TûSy Xidœv. [sic) A. — ETrtT. Sè éu* C.

2 3. Tpa^éûis*. i 3 . XvxoBvpias.
2 5. xcti p’fi ovpovvres om. 1 5 . avvex^s xat BC. — dvop. Sè. —
Page 97, 1. 2. édo$. Tsapa^c. îax>

3 . eîs rr)v adpxœaiv. 18. àya(r7 rjyaj BGO.


11.èittyiyveaBai.
4. 19 'CSdvTCifV.
.

Numéro du chapitre : pro <e'] « 0 '. 20-21. èx TOU atriov BC. Ces deux
— Titre : 'wpocr^uAaxT. — tou A/0ou mots (ex tou) manquentdans 2
1 96 (=A),
yjpolas. leçon qui est très -admissible. [Cp. les

7. xpo^«- notes de la page 99, sur cette même


9. èp<patvovrai. — xaî om. ligne. — èTtéxstv B C.]
yypov èxixpar. 22. èv T. oècrtT. Tût o 5pa.

i4. aoôpdTCùv. 2 2. yivofievotC.

16. Ta om. post xal. 2 5 . ênctyov 70is.

17. èpTtXaahxà. 27. Post Ajvoott., xai O. — Post T17-

19. Q-pépScp. Aeo)?] peT' èX. xaî peA. pôvov.

21. (pnalv ô kpx^. Page 100, 1. 2. èvSiSS.

24. ctvTo7s. — 'jspoa(pvXaxris. 3 . Post xuxAûi)] xal add. — dvomaûeiv.


2 5. àv yévono. — 'tsàpa Sè. — ilSoip 5 . daapov add. ante dprep.
pèv ë. 6. Tt om.
26. ovpvïtxos om. 7. Tts (pXeypovYi.
Page 98,1. 2. V (Jtéan. 9. <TX> dvBovs [axolvov de. O].
4 Pro XP"^]
. — TpvyoSùov. 10. pépv S'' TMV Sè eîp. Ç>app. 7 tvos

5. 'tsoXeptüf'rd.TVV. — 'tsepixéanj. fiépn ^']. J’ai suivi la leçon de 2191 et

6. Post (^uAaxT.] êè add. 2193 (=BC); 2196 {—k) donne pépn


7. Post êal œaav] èv oîs éwpai dt^pa- S'" t6Sv s' eip, Ç>. Ttvos, . . Cette leçon
alot 'tsap. [ut BCUX]. est très-acceptable; mais je ne saurais
9. roîs om. post xeyp- déterminer quelle est la vraie. [Cp. la
1 3 . — Aa'c". note correspondante insérée p. 1 00. ]
14. èitixctcrae, 11. To om.
1 5 . êi;w0évTa. — xcti add. ante pviav. 12. a’udè Z 17'
*. [Plus probable.]
16. êpxoïet. 1 3 . Pro 5 {à]
< TOU.

1 7 . ài/aAe/\|/ews. i 5 . Sè om.
1 8. xat ra. èiiiB. avrÇ. 17. 70ÎS xevéœai.
22. 'cspov. toTs ê-irnrjS. tcSv xaxox. 18. è(péXxetv d ABC. dÇiéXxeiv me
dBpo. semble préférable. Voir note... [Nous
26. 'tsax^Tépcp. — Toùs. — XiBovs. n’avons pas retrouvé la note annoncée.]
Numéro du chapitre :
pro <ç'] k. — — Post 3-eppou] ilSûifp add.
èx TMv om. 19 . avvexi/tfaas.

Page 99,1. 1. (laXiala. om. 22. xrjpci} 7 d.

36
5G2 KUFUS D’ÉPMÈSE.
23 . fj-ripov oni. d O. — Ce mot est médical exigent diroX. [M. Daremberg a

ajouté par A. — rà add. A vitiose. pourtant adopté «ttottA.] — aapx. oni.

27. ^ om. 5 . (Tvptpépov.

Page 101,1. 1. -rseÇiOévTCûv. — opoiecs. 7. âv om.


— Xvdeiaciôv om. 10. xa.xa.T:XdGGeiv* dXexipcp xpiSlvu.

5 . fiaXXov om. 1 1 . xctï yX. — avTCÜv tcûv ovxœv d O.


6 .
(idpccdpa ,
(jéXivov, êavKovs. En général , dans les phrases analogues
8. a1 a(^vXtvr} 'zsdvv. BGO. Le mot le ms. A a le génitif quand les autres

'sdvv n’est pas très-utile, puisque Hctd- manuscrits [ou plutôt d’autres manus-
ic(pdos signifie fortement cuit. [Ce motif crits] ont l’accusatif. Je signale cette va-

n’est peut-être pas suffisant pour rayer riante une fois pour toutes.
du texte d’Aétius un mot que donnent 12 . xo-ipavras.

presque tous les manuscrits, c. É. n.] — 16. yvcopieîs.


xpiBiva. A vitiose. 17. SpoSov.
1 0, xcù yàp paXiala B. Cette leçon est 2 1 . dTioSpeypa. — pat^avlScov.

la meilleure. 28. Pro 'zsaaleiXœdèv, [lire 'aaaliX-


Numéro du chapitre ;
pio XcûOèv,] 'Zsaa'hXodèv A; rsaa'ls.X. BO;
1 3 . tà om. — TSOLGledcùdèv C. Cornarius : In pastilhim
1 4. à-Kpaiia .
— eîai tcov om. — Ti)r Jè. redaclum.
1 5 . èv om. 29. Post ^è] xaï* add. — mox xaî om.

17. SiovprjTtxà. — olvopéXnos.


Numéro du chapitre; pro iv' ,
xS' . 3 i. dÇeip. papadp.
Èx iS)v om. Page io 3 , 1. 2. xolï a. x. ép. x. éloap.

21. îiypoTépov d; vypoTépus O. — 4. Pro drav] Sre O.


Cornarius traduit ad puris permutatio- 5 . xadtxipsadoLt om. O.
nem. La leçon que j’ai suivie est la seule 5- 6 . Tpo(prjs.

admissible. ^èom. — SoTéov Q-eppov pèvhO.


7.
22. 'TSposiprip.éva. — Post Ç>Xeyp., — (pépovTal^O.
rcov ve(ppù)v add. 10. xoL'taxeipévœv tüv 'usaayôviùiv.

24. 'zsepi] ila CO; 'crapà A. 1 3 om. O.


. opvlduv A/-
êtêSvai êè —
2 5 . 'zsvpà. Tvapœv d; XmapovO. Dans ce cas (A<7ra-
26. rà om. O; ajouté par A. pôv], c’est du bouillon gras de poule;
Page 102,1. 1. Pro pévroi] êè. avec la leçon des autres manuscrits (A<-

2. Pro 'zs(xhv\ pâXXov dO. La leçon Tiapœv), c’est du bouillon de poule


de A ['ziydhv) est préférable au point de grasse, ce qui revient au même. — \d-
vue médical. — Pro œ] chs. yava .

3 . -srAuj^aTa d; ctTToAofiaTa ABC ;


cèiro- i 5 . Pro ydp^ êè. — npos* add. at)te

Xôpa Tivâ O. À-n-oAvfxaTa signifie des rds êè.


parcelles détachées de la substance du 16-18. èpé-tois. — 'vrXrjGpovds oni.
rein. Cornarius : Sordes elotæ. Il paraît 20. XvaeidA; Xvarj BC; Xvarjs O
donc avoir lu 'aXopaxct, qui se trouve à 23 . <pavriaeTou.
la marge de 2 1 gS (
=C )
[ubi : yp. zrXv- 24. priêè. — ovpcù , prjêè.
poLTa] et de la même main que celle qui 27. dnoXotpaveïov ut cæt. codd. Çoi-

a écrit tout le manuscrit. ITA. ztvà aap- viaaovTa xaià êvvaptv. — oTovre O.
xd>êv signifierait des lavures de chairs. 3 0. êè om. O.
Il me semble que le contexte et le sens Page I o4 ,
1 . 2. pèv om.
APPENDICE. — SECTION II. 563

-y. «a< oni. 10. êpiÇ>lù)vP.

Numéro du chapitre ;
pro td'] ny' 1 1 . xaî Ta] xaî êxvT]* d; xoil om. P.
9. èlCH^ivSTOtl. 12. Pro TS] TOUS.
10. xaï êped. epTT. om. 1 3 . éy^ovxa d; êy^ox)aivP

11. alctypriv (pépsTcti x. jor. rà oùpa 1 4. Post papaSpa] xai ceéXiva add.
epsO. èpTTOisï. 1 5 . dXXo.

15. ^XditlsTCu. 17. dyaBov P.


16. èali om. — ahias ponit post Sva- 18. xai ^rjpapévrf.
ovplas. 19. yrjs èvx. Aeyop. — xpia om. —
20. xai .
om. post êè. yX\)X£ 0ô 5 .

22. xctc om. —


yXvxéœs xoli oîv. 20 po0î)r.

.
.

2 5. H£y^prj(jd(xt 'ZsXslcû. 2 3 . prjXojcvSœvtov d ; prjXoxriScovîœv C.


26. ovpsTv TSctpavayxdieiv. 24. ProToiauTa ^è] xotavxa P.
29. d(ps-<^vpa70s. Page io 8 ,
numéro du chapitre: pro
Page io 5 numéro du chapitre
, :
pro «<5 'j xi'. — Éif TcSy om. — Post kpy^iy.]
k'\ xè'. — É« T. <I). om. £ypd<Z>Y) £v xcp ç X 6 y(jù.
4. TÔov om. 3 . xsôpovs.
6. Pro ;^aTa] Totvvv. 5 . ^Xa^rj xà. . .

7. ^ovSmvos. 9. Post -crore] ifai add.


8. Post ct(^î7\^.] Kvpivov add. 1 0, crvp^a/vei.

9. êxey^. Sè rf??. — xaï om. — dÇieyf/tj- 1 2. xai om.


[XCCTl. i4. xspoay]ydyo)p£v.
»i 3 . x^pcopeda. 18. è^avxXyjxéov.
1 3 x£<paXù)Tù)v TSpâaov i^\f/rfpévcüv xai 1 9. Sè om.
oi àTiaXœraxoi iydv£s. 20. êv add. ante câp^. — otvov x£.
1 7. x(t7£X£tyôv7wv. — xcù om. 21. xai om. bis.

17-18. TsapaXap^avéadciXTCtv. — xat 23 xai om.


om. 2 5. dppôêlov [sc. Tïïpaypa?).

19. paXai.âyp. 26. è^dyovx£s.


Page 106, numéro du chapitre ;
pro 27. perà xavxa add. ante xspai!iv£iv.

X(X'] X£. 28. aitovêvXov.


G. pèv om. Page 109, 1 . 1. xsapa(p\)Xax 16 p£va.

9. Tsayyv. — êià tovç. 2. ^£Ï om.

1 1 . 'üSpâypaTos. 3 . vdxvoûs.

12. Ante Stxaal.] ev add. 6. Pro X'^p/ça Tffpoet'pîjTa*


]
Xôycç*
21 . etprfToi. xspo£Îp.
22. Pro T£. 7. Pro Te] êè. — xai ^np. om.
24. Pro post Ç)X£yp., xai. — Pro Numéro du chapitre pro xç'] xB' d,
— Êh xœv om. d
:

dXXov, érépov. — èxiayy^jai. X' A; xy' BP. C.


27. ù'i:axov£i . — xaBapialéov. 9. X^ctX. èaliv X. Q’avax.
28. Pro ^£ fXl?] T£ pî). 1 1 . Pro Te] yàp O.
29. 'zspoaèia 7 £iv£aBai xw 'üsXi/\d£i. 12. Post ^è] To om. — Post xai] to
Page 107, 1 . 2. avxrtv. om. O.
3 . vpépa. x 6 oZpov. 1 4 . Post éy^ov] èali add. AO.
Numéro du chapitre ;
pro Xê'. 1 5 . xs£pnu£i. — xij om.
9. xai otApup. om. 17. £pêpé^£iv Sè.

36 .
564 RÜFÜS D’EPHÈSE.
] 8. Post Xivogt:. ponit èva<p. — Post mine le chapitre, donnera une idée de

cèA 0 .] oyLOxi. la manière dont Oribase abrégeait dans '

2 0. 'aapaKaiXoZvTa. la Synopsis : Ka< 'avpiais Sè y^pncrdai


2 l . aVTOV 7£. ^opCpépet xaï eis Hêcop Q-eppov èyxaBileiv'
2 3. èitntlvoLi ôèivy]v'‘. — toutw éa7(ù ( 5 ’ dÇiéyl/rtpa Xivocrirépfiov xaï rrfXecos
<I)<AofxoücTou. [L'Elenchus medicorum de TÔ vSeop • xaï xvpcords ê* èitniBévai St'

Fabricius , Bi’M. ^r. vol. XIII, éd. ne v(Tcd)Ttov xaï xaa7 opiov 'zsexotnpévas.
mentionne aucun médecin grec ancien Page 111, numéro du chapitre ; pro *

portant le nom de Philomusus. La lec-


]
A^ ex TôSv om.
ture ^/Aoufzsvoü donnée par BG est la 2. SiSùùai.

plus probable, c. É. r.] 6. Pro êè] Te.


Page 1 1 oC i. 1 (Tvveil^eïv. 11. xwXxtei. — pepéptcrlai.
3 Pro afjLvpvrjs]
. [abréviation du 12. Pro xévœaiv] d<paipeaiv.
mot 0. — jSpa^t). 1 3 . Pro Je] Te. — lovs'^dayov-tas .

4. 'tÔùv KÏ.'ua'hijpicavO. xataxX'ôaei [f. mel.]


5. Tût èvéfi,, ênyad. ts x. xctTOLTiXd- 17. (jyoivou,
'
apcna. 18. dX<pixoùv.
6 . èpSaXœv. 22. éfjtTiXaaaopévrf.
7. vSpeXatov. 2 3 . Pro tS Te] to êè.

8. 'ZSVpiMV. 24. xexoppévos.


10. Pro 3 po(rdyeiv\
<c 'zspocax'téov 0 . Page 1 12 , 1. 3 . aypivov. — dppoaet.
12. 'ZSapayivéaBco*. 4. Post ^ûtppaxa] xaï add. — Te om.
Titre avant Trjv êè : Ilept xaderrjpos 5 . 'üsovxtxoxj péov. — xsplapaTos.
BC. 6. pivhparos. — xcov èpvOpcov xox-
1 3 . dvêpoSv fxèv d'JtoSoxtpd^siv, X 03 V (ut. cæt. codd. ).

1 4 . xaï om. — èitiTsivcov. 7. Sûtft/as yns, Trjs \vpvias a(ppayi-


1 5 . Post 'tffàpos, êa7 i add. êos. — 17 pi^a.
22. ôpoi(f. 8 . ÇXotos.
23 . Pro xpM 9. Point final après Kpyiyévios. —
26. è’mavyxpiiixàd; axtyxpmxàO. Pro xàppeus] xoipoXlas.
27. (Je^om. — Note sur le chapitre 10.
précédent : Ce chapitre se retrouve 1 . yXvxsus. — AaAo om.
presque textuellement dans la Synopsis 1 3 . xpoX‘ vê. — Pro fiupT. ctTre^/.
]

d’Oribase (IX, 28); les seules diffé- pvpxhov.


rences consistent en des phrases retran- 1 4 . ÂAXo. — xvddùov y om.
chées et en quelques variantes très-peu 17. Pro àprepialas] crlvxlnpias.
importantes. Je cite en preuve la phrase 18. 4 add. ante xovvlris. — paÇ>avt-

commençant par Éyco Jé xtA. On verra êeov.

qu’elle diffère notablement du texte 19. xavriav. — • êpi^iov.


d’Aétius : Éyà Sé 'tsore ôitov pïfxwyos 20. Çdppaxa.
Vfuo^ôXou s ( Atoy D, Aow b ) (lerà apupvr^i 21. êtà om.
xaî xpoxov ôXtyov [» . . ov d) êiaXvcras 22. viraxouei.
eis éXouov virédïjxa. œaitsp toÙs 'sssaaoùs 2 3 . éitoxov TO oZpov. — èxt&épet. —
^als yvvai^ï xctt 'tsapay^prifia ffr* oêvvrt Ty xa0eTi7p«T/xw.
êxavauTo xat sxotpijdï} ô dvdpcoxos. — 26. xopiadpevoi. — <aapà add. anle
La phrase que je vais citer, et qui ter- TOL dXXa.
APPENDICE.- -SECTION II. 565

2 5. Post èTT< 0 .] èici Tov ;caüAow add. Page ii 5 1 1-2. 'zsspioovvovvTa


, . .

Page 1 3 , numéro du chapitre :


pro Pro èv avToïs] alvxlixüs*.
xrj'] Aa'. 3 xsXntyicûv.
. ^ add. ante a 1 a(p, —
1. add. post Kvaleji. — Pro eVi, 4. a'ivx'lrjpias , dxaxias. — pèv xotoi-

éTt. TCOV.

h. Hat om. post — Spo^ov.


dAetJpou.. 5 . Post 4 ] 7 oTg add.
— 'usepialepov xàTtpov. lo. xat Atv.] xai om.
5 . ‘TS^pidapaai. — om. — Post
xat 1 1 .. èxiald^ov.
dÉAAo<ÿ ^pijodai add. — œs — èx. 'tsapà, i 3 . xspoiévat. — yivôfxevat.

6.
]

Pro £0(r7e] Sre.— pro yivsadat, 19. ^vpov legit; e’u7 t add. — Pro
èaliv-. perd.
7. rfjv êêpav. — «TrdffTraToy. 20. yXvxéayg, — yXiap^.
8. Pro 4 ] xat. — 'Sfpoetpnpéva. 2 1 yXapdv.
lO. pevtravra.
.

22. dviefiévvv. — rtva om.


Numéro du chapitre ; pro x 6 '] — 24. Pro 'tsexXvpévvv , xsepi, — è|r?-

Èx TcSv om. pacrfxévYfv.

1 3. tXxci)(Tets» 25. rj 70 V xvxv. om.


1 5 . Post 'zsapaxoXovdeî] Sè add. 28. xexoppévMv.
17. tocrTT. dXsvpov. 29. xpixXdaiov.
18. xaî om. — — et. (jvvexxplvexai Page 116, 1. 3 . Pro etV avvovaiav] ^
om. Gvvovoias.
1 9. 17 add. ante tou atX 4. 7Sapap.évr).
20. 17 add. ante o£»p. 7. xai om. ante xsvplaç.
2 1 . xwv xotoinmr. 9. Tseptxovalov. Idem infra, 1. i 3.
2 4 . dxo-navaoffievot. — êptpvTepov' y t- 10. 7UV TSpoyeypappévûJV.
yvopevov. 12. et Sè éu xidaoaevriTat x. èyy^po-
2 5. To ovpov. vilet. — xà om.
Page ii 4 , I. 1. GvvTT^^eœs. — xai 1 3 . <pap(idxov. — S(à om.
add. ante ot pèv. 16. Pro xàv xrjs , xw ye. — ottéo.

3 . èVt. — ùxâpyov^ êpoSov. — dvtévxss. — Pro dj, xrj.

, 4. pévei. 18. TOttTWy.


9. eto-t. 20. S* om.
I 10. èx* aèxœv. 22. xat om.

;

t 11. èyyeipia'léov^ 23 . ProtS'] A'. — y^pdaai. vrialr^s.

12. Post fièv] ovv om. 2 4* ^ «apüoü add. post veo€S.


1 4 . Post evxaiptais] rj xcus dvéasaiv 2 5. âv om. yivexai.— Xdëotev. —
add. ut cæt. codd. — et Sè èvSvxépa Sè y iy vexai.
16. dxoXeatvovcra. — Post dxovtxl.J 26. xsexoxoxt. — (?)
xsc^paxi. — pty. om.
Te om. 28. perd, add. ante —
xvdd. Sta^
17. xat
\
om. ante rr\v, — ;
'

pro. gyt-
^ J
XvéaOo).^
^ ,

pa(j<Topévî7 èpyaiopévrj. .Zq. . épcl^(Tcis ^/<5 pv.


]

22. Pro ;^i7ye/oü] yvpiov, 3 i. xexopfAJsvov. — Pro SoOeïaa, xso-


2 5 . ,^Post vapSivrj
]
fièv add. — ^ ^

at om.
j.

26-27. Tr)v x£xpa(pdpp.axoVf rj Trjv èvr Page 117,1.1. avvaxoSiSoSg. — axép-


veaÇidpiiaxov. paxos. xai om. —
28. èxiQépaai add. ante xprjcrléov. 2. xai om. ante dvlaov.
.

566 RUFUS D’ÉPHÈSE.


3 Pro (tyialeiv Sè vytd^si. 13. TOVTCÛV.

Numéro du chapitre, X'] om. 1 4 . Sè om. post rifisïs. — xai om.


6 . ToaocvTa Hctt 'srept (papiiâxœv ev- post ô't£.

prjadci} add. ante OvAaTléadoo. — jSpa- 1 6.


22. elvai TavTa om. — ^£ om.
^OV(JlV. 17. ehtov.

7. TTjv om. bis. — xai dpy. zsavreXii. 20. 6 k.py^. Sè.

8. TWt» cèpôûv. T17V* add. ante


lO. êvcêiaÇSpvTOs. Note de l’auteur de la collation à la

12. To om. ante 'Wvp. fin de ce chapitre : 0 Vide cap. x^ quod


ili. V om. bis. — dderos om. in hoc msto hic legitur. »
1 5 . ai zroixiÀîai. Numéro du chapitre pro :
X§'] Xs .

16. Pro xat tÔ] TJ. IΣpi zspiait. xai oaTjp, —Éxt. FaX. om.
17. cbpôSv 'Xay^dvùûv. [F. iegend. xai t< Page 120, 1 . 2. Tov om. — Sarépav’
TûSv cè. Xa^.] ovopa Upianov.
18. OTTOTe < 5 è. l\. avTO om.
19. Pro '^]
;ia*. 5 .
yevopévov. — Ante Époi] FaXTÎ-
20. Pro <5 è]
y dp. vov add.
2 1 . Pro SV xsxapO.] si xaQapzd. 6. Pro rsXsovdxis^ TsoXXdxis.
23 . <5 om. ante xai.-
è psxaXa^siv. — 7. om.
2 5 . Pro Sir?] èa'Uv. shs èni Tsy^ws, — 1 5 . üTidopaai.
ehs èitiyeyovœs. 21. ovS’êTi. — 'zsapax. aïuaTOS.

26. Pro d)ts vTToyeyp.^ dXXns vno- 22. Soxsiï}. — xai om. — ^SéXas.
ysypdÇdai. 20. Sid om.
Page 118, 3 dppo(5 fû6 T£pa. 1 . . 29. 4'^X*] <^'i’<jÇôvTù)v. xiuœXias. —
5 01 om. post yôpÇtoi.
. 3 0. Post v^.] ypvy^p^ add. sed xdX-
6 . xapxtvov S. 'tso’zdpiov. Xi(j 7 a . . . ^vy^p^ om.
7. T£ om. Page 121, 1 . I. 'crXcup'ÿv [fort, me-
8. Pro <Tprf|.] opé^eœs. — xai om. lias].

9. dÇsKjléov Tssuspi. Numéro du chapitre :


pro Xy'] Xs. —
1 3 . XéysTai. Éx Tcov om.
ib. TÔ (XTroiOTaTor. 9. yiyvSTai.

19. y^pnaipœraTa. — vxèp — 1 2. av 7 cov om.


Pro ydp] Sè. 16. Pro pÈr] Sè. — (Tiyacjpov.

21. ^ om. — xai add. ante mvdp. 19. 'aapr^€ov(Xl.


2 3 . T£ om. 20. ^o 7s om,
28. Pro -©XaTüT.] yXvxvTspa*. 22. xai om.
2g. Ante vnpcoS.^ tcov om. — XapSa- 24. Pro '!sXridos\ 'zsdyos.

véTcocjav. 26. xai om.


Page 119,1. 2. b om. 3 1 . Pro T£] Sè.

3 . Post TOT£ ( 5 fi] si add. Page 122, I. 1. dÇsypijpau eryoivov.

4 .
p-vpTtTrjs. 3 . Pro T£] Sè.

5 . Tspoar^saovpsva. — Pro b] x^i- 4. 70 om.


Numéro du chapitre :
pro Xa'] Xy . 7. 'usoXXdxis. — d'xsa^.

Éx Tcüv om. 8. TOVTûl*.

7. Pro pv^cbèn^ yyXùjSv. 9. Sè om.


9. xai om. post ôSapif. 10. Pro xapTTov] ÇvXXcov.
APPENDICE. — SECTION II. 567

11 , Tpo^îajcovs om. Page 125 ,


1 . 2-3, èyovaiv v-nvcp dva-
1 2 . Pro Te] êè. clavraç êiarpi'^.

1 . Tct om. 3 . Pro Tl axÿj]


1(^X0-
1 6 . fJiépv om, 4. Pro TiyoAt)] tsov.

l'j. jSovXofjisvot 'SfoTe. 5 . Alite ^Aiêar.] twv [legend. t6v\.


1 8 . KuXijsi*. — psTciÇievyeiv. 7. éyoï. — TSspiTiaTehca.

2 2 . X. pctXayp.. om. — Pro xaï\ Sè. 8. Pro xpZos] HOLipos.

2 0. ènidepa. — om. — toiSvSs. 10. êè om.


Page 12 ?», numéro du chapitre: pro i 3 . Ante rphinv] t^v add.
A^'] A^'. — Ék tûüj» om. Numéro du chapitre :
pro Ae'] Xyj'.

1 . XéyeTai. 16. ovv om.


2 . crvpSaiveiv. 1 7. S)v om.

5. Pro p.opiœv\ dyyeiœv. 18-1 g. Pro 7co/t(xis] xaIvous.


1 O. OLTJTOÎS. TO (jlSpOt. 1 9. —
^èom. Ante c7tuioü(T/a?]Tf?s* add.
11 . êè om. — Post xctTaXvovTcu] êè 20. Pro Te] êè.
add. 22, TO add. ante aireppa. — «oAox.
11 - 12 . xaî Xei:1oï om. p. èÇd-ê om.
12 . à'né-ypv'tcti. 24. xàa'lov leg. et «ai add.
15. Post avToîi?] Toïs add. Page 125 ,
1 . 25 , et page 126, 1. 1

17 , Pro oZvj Toivvv. ÙÇieXeï jusqu’à écrOiôpevov omis.

19 , 7C0V om. 5 . Pro < 5 ià] ped’.

2 3. xal om. post Çolcji. — re om, 6. èvTsivt] [f. legend. èvTdvst\.


27 TÔ transponit post Xevxoiov.
. — '7. d^oAov? om,
xopvpëoi péXaves Tpeîs 'Oivàpevot. 8. Pro /
3 '] A'.

Page 124 , 1. J. yéypoLi:lat. 9. «ai om. ante Xtdvas.


5. Tspoactyopévuiv. 1 1. «ai om.
7. •^vyàvT(av. i4« pèv om. ante y^.
II. êv om. i 5 . PostàTToAAueii»] ^laTifs é'^pasadd,
13. yyXov. — SIS tov-vo om. utcæt. codd .: — todtoi [fort. leg. tovto].
15. d<PtY](Tl. 17. Pro e’|é«pire] è^épvs.
16 . 'zsapeyy^shai. 20. pilais. — Pro Tsept] èith

19 . (pctxov. — èv om. 24. Post «ai Irjpa, hæc addit: Èvtci-


2 1 . VTTOTld. T. \|/. TùJV yovoppotxôsv. Tixov. BeToi»{«i7i» xo-^aç , aideras, péXni
2 2 . aÜTri orn^ Tsaa'UXcûdévTi dvctXa€œv, êiêov (paytiv
32. (pa.iveza.1. Tspb Tpiœv ôpœv [f. 1. œpœv], TéXos.
568 RUFUS D’ÉPHÈSE.

SECTION III.

COMPLÉMENT DU LIVRE XI D’AÉTIUS

PUBLIÉ EN PARTIE PAGES 85 RT SUIVANTES *.

®
q . A/a<ra 'zspo<PvXctTl ovcra, x. t. A.

Ap^iyévotfs crpriyfiût^, 'cspos tï\v xva'hv xoù ve(Ppoùs 'zssTiovdoTas eî»s '^dppotf
ovpeTv, w
èv toTs XovTpois îSpovvTi XP^^V' daSécrlovj awi^xeûùs, Tpvyos
oïvov xexavpévov , c77aÇ>iSos àypias, vhpov, dSdpxns, x-naaipeus , a7vx7nptas^ ayt-
<^7rjs , Q-eiov dizvpov i<ra* 'uspoaXei^uv èXato}. Éx tô5v é^wOev^, Q-pvTi7 txov Xldœv
âû. E/ xaddp(7£Cûs êah p^pe/a, tcS ^épixTi tou peydXou dito^éponos , îèios 'tsoaos

'olepœpaTt jSorjôrjpoLTOs xaï èdaas xaraxadhai rfjv üXvv xddrjpov perd tov CypoS’
Sè SsvTépoL df y' rœv -npépœv, Xa€œv xvxXaptvov pl^vs Xeias yyou>èea7dTt]s ^pSs
oGov Toïs Tpiat SaxTvXots , péXiTos xctï èXalov xaï ^ovTvpov ïcjov, oivov Sè êmXd-

aïov xctt 'usXéov œs ytvtGBai 'üSOGÔTTjta 'aoTnptov ptxpov, 'ae-népsus xôxxovs lè' , Xt-

€dvov ypvSpovs xvaptalovs , dp^oTepct XeTa xaï jSaAàr èv p(^v6pj(5/^ 'zsdvra

dxd-rrvûj 'Sfvpi é'cos etlxpaTov yévrjTai, pijS’ oXos êè ^pdaat, xai SiSov èv 'trj èpSdaci xai
S-pvÇôets ô Xldos è^ovpr}'tau

®. Swyp^p/apara ve<PpniK&Vj Ùpi^aaiov.

Kvirpivov }cy', xrjporj Tspsêivôi'vrjs ^ oc', dpapax/vov pvpov, xaï Sa^vivov dvd
‘X^a * xevravpiov , xaa7opiov , Gajvpiov, apvpvvs> ‘zse'xépecas ,
ev(popSiov dvd fo y •

xvxépov'^y 'Tsvpédpov y yX-^ycovos dvd fo' d! • dvaXa^œVy piyvve léXet' xaï oxo-
e^rt 7cS

SaXGdpov To' a' ®. Tivès êè eCÇiopSiov ro a s" ^dXXovGiv. — AAAo pdXaypa Âpyi-
yévovs, MdXaypa êé ÇrjGtv Àpytyévrjs y è^siXéyBc»} touto è<p‘ S>v XiQiwaiv veÇ>poï ^
xvg7is‘ ov oCx av eilpois xaTaXXrjXdTepov raïs TOiavrais èiaSéatoiv. TUaarjs ùypâs
haXixds KO. |3' s", «ï?pou, 'ssnvivvs Q-eiov dxvpov dvd a' s"’ vhpov l^a $% 'Ovpédpou
fo q y xpvyos oivov xexoppévov ^ |3', xapSapccpov haXixov %. a' y a7a<p'i^oç dypias

%. a y yaXSdvris^ fo' ç, toTs Sè rtixroïs raxeïatVy êpxaGoe rd ^pd Xeia,

‘ Voir la Préface , II n IV, iii et V, iii. indication contraire , toutes les variantes de d

, ,

— Le texte de ce complément a été cons- lui sont commîmes avec X. * Om. G. —


titué par le continuateur d’après une copie ® Les mots Ex 7cSv é^codev à è^ovpvTai
faite sur le ms. X, qu’il a revue sur le ms. G. manquent dans A G. ® Ghap. 6 danfle
,

Toutes les notes sont de lui. Ne sont men- ms. G. —
M. Daremberg, précédemment,
tiou nées que les variantes portant sur le sens, a suivi le numérotage des chapitres adopté
(c. É. R.). — ^ Suite et fin du chapitre. Ge par Gornarius. Nous faisons de même pour
morceau manque dans la traduction latine de lecomplément. — ’ Om. G. — * èv dXXcp
Gornarius. * —
lia C. api^ypara d, X. Sauf ovyy. S' add. G.
APPENDICE. — SECTION III. 569

EfXTrXaal pos^ veÇpntHij.

Uoie7 xù)Xixo7s ^ h)(^iaêixo7s ‘ èalï Sè k<7xXriT:idSov Séxipov. Krjpou ro'S', alipa-


xos fo' a s”, àXàrjs td d s" ^ xpoxov >avpédpov, ônoTidivaxos , ^aXëdvrjs, Xi^dvov dvd,
rd d y dppwvtdxov B-vpfdponos fo' (3\ éXa/ov 'snxXaiov fd ê'. 'Exevdacis xad ôXlyov,
dvaXaSûbv, yjpS> 3-appwi;, xdt B-avpdoeis, (prjdtv 6 kaxXriTiidSrjs. Èvlore Sè tou èXalov
rd |S' p6va.ç ^dXXopev

r Oappaxa twu èv xvdlet Xidcûv ^-pvn'hxày xdt StovprjTixd.

Ealt êè xdi (pdppctxa twv èv tï? xvalei Xidœv Q-pvxlixà’ ‘Tspaatov cTr^ppa, ixitopct-
pddpov pila xdi to aitippa^, dpTepKrias , yapatpvXov , dpapdxov, dXBatas pila xai
To oTtéppa, ^aXadpov xapnosy aiov to -crapà vêara, dypdjaleuis pila, dSiavrov,
ÇiiXeraipiov pila, cpvpviov mtéppa, ô^vpvpaivrjs pila xai ô xapitos, papddpov pila,
yXvxvaièn) , pœyes 'zsvpivot écrdtopevot , xoTvXy^êccvos pila, XevxdvOspov, XiBoi oî èx
7ÙÙV GTràyycùv, dpœpov, th]x6XiBov, XiBôcrxsppa, (TxoXoïrévêptov jSoTauï?, XiBos rüv
è^ovpniBévrcûv vd avrœv rœv 'csaay6v’:(jiv rptêsis xai >zsoTilàpsvos , ^avBias ^ Ç>iXavBpd)-
Ttov ^ordvris tô aitéppa, yrjs êvrspa 'TspôffÇtara ê<pBà Xe7a ped oïvov ^ xovShov ^
êTépov 'SfpoTcopa70s , 'TsaXto^pov (Titéppa, dpcvpov. Touto xai rd XiBàyova iiSara dxo-
xaBaipet» Jlvveyj/opéveov avTcSv, dpvyêdXrjs 'oixpas to xdppt, dpiréXov êdxpvov, xox-
xvprjXéas êdxpvov tout’ eV7< to xdppi, (r7povBiov pila perd pilrjs 'tsdvaxos xanTidpecios
(pXotov è^ovpeîv ^oùs XiBovd 'zsoie7, AtÊavcorov yôvêpos pixpos ped oîvopéXnos , dSpo-
t6vov oTtéppa perd ‘zseitépscùs ïaa' êiêov pzd oïvov toutwu îxadïov. Met’ oivov êiêovat
Xevxov dÇie-^ripèvov èpitaaaôpzvov irjpov v perd péXnos rf perd 'zspoTiôpaTOS tivos,
Mêov êè 'ssivetv xai toc êiovpt]Uxd, To7$ pèv Q-sppoTépots vèv ctxvov a-néppa,
asXivov, TSSTpoaeXivov , vaxivBov ^oXSov^ro cxéppa, Xevxov îov auéppa, xpoxov
pllav • xai xd xsapaTiXi/fcia toc èdi xuv XiBicîovtcov veÇ>pc5v eipnpéva. To7s êè il^uj^poTi-
pois rijv xpdaiv, xd xovxcov Q-eppoxepa êiêov, ôxo7ôv èa'h pe7ov Ç>ov, âxopov, jSaA-
adpov xapxos, ïpis xai xd xsapaxtXiiaia xd xspopprjBévxa èv xo7s ve<ppixixo7s,

AXXo ùptSaaiov xspos XiBiœvxas ve(ppoùs xai x'va'liv.

Wpoautxiêos j3oxdvr}$, ^v axopêoviav"^ xdXovaiv oî Pù)pa7ot, xai xstpawvav, êxt êè


xsXaxv(pvXXos opoia (JvpÇnjxcü xadxit]s To a , xseTtépews jC d ipem
,
rd d • dxoxiBeao
Xe7a èv véX^’ rj êoais xoyX. xsXrfpcopa peB’ vêpopéXtxos’ xsoxile êè êid xexdpxrjs.

kXXo ôpiSaariov.

OAo/utou pilvSf ÇXotov ditolepa' xsôxtle 'usXrjBos èÇie^rjs ifpépas d xai êiaXixdjv
vpépas î , xsdXiv xsôxtle d.

td, Kotvd (SorjBnjpccxa xvoilecûs xai vd^pwv XtBtdvxMV.

Ô^vpeXi xtpvupevov vêaxt xsapéy^etv êe7 xsoxov axtacrt xo7s XtBtcStjtv veÇ>poùs * ^

^ Cliap. 7 dansC. —
“ Ita C. yo' |S' SSa- jSoA^ou) ^ to o-tt. X. — ’ Ita X. axôpêtov
Xov» — ^ Cliap. lo pareillement dans
C. C, Corn. Scordium dans Pline, Hist. nat.
— xai TO <T7T. om. X. Corn. — ® tou Xi- XXVI, 48. — ® veÇ>po7s X.
Bov X, — ® Ita C Corn. vax. jSoA^ou
, (f. 1.
570 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Hvcriiv, oïarjTiep âv rv^coaiv ovres xpàaeœi, hui ôttoÎov 'zsots alpa yevvav êvvâftEvot,
TffOTi^e Hcci oços To cr:c(XXrjTifiôv.

Uo(xa S-eÔTTOfjLTrov 'zspos 'zsccpovs èv xxktIei rî ve(Ppoîs ^

[K]<«{'ot( Toy vpépov éx^e7n'<7as , xcovcov veapcoTctTCOv, TrîÀecos xexoppévrjs xai


crearfcrpévns xal dpv-yèdXoûv 'zsixpcov yvpvwv Hoiïpû’toiv (?) xai piy^ôévTOov ïauv oiAArj-

Xois cvv oîvœ (JxvSeXXiTt) v yovv ditb H(xp(pvXicis , v 'ZsdvTCùs yXvxéœs, xai Xdpëave
èm 'zs'lehlas vpépas.

Uspi axoXvpov piivs xai TETltyav

Ka< axdXvpov )(^py) êioovai 'Tsvxvœs, xccôe-^f/eTv Sè rot? pi^as avrcov èv oïvcp Xevx^,
HOLi AettVw ttiv (Tva'laariv xai Trjv y^poidv *
'apoaOdrcos pèv ex Tifs y fis dvetpnpévov,
et xaipos ei'rj, ^rjpbv Sè Kard tïjv âXXnv Spav tov èVous* 'zspoa<pépsiv êè ^a\|/iAé<r7e-
pov 70 7Sopa‘ ayei y dp ovpœv TffXrjdos Tsoty^éœv, ex Te 7ÔSv (pXsSôÜv diiacjuv éXxopé-
vcjùv, êx Te TcHv XidiôjvTcav popîcùv. l.xàXvpos pèv ovv xar* tStôrvTd Ttva Tffs ôXris odaias
Tris oîxeias xpdcecùs èvvapiv éy^ei èXxTixbv tcov TseTrayyapévcûv vypcov.

Opiêdfftos.

Kyadoi êè xaï oî Terliyes ^vpol Xeïot tw TSOTCp èpuaTl ouevoi xad' éavToùs xai
crvv vctpêoaldyyi' GvppeTpws êè eypvGi v Terhyes Tspos êvo s" 7f\s vdpêov
ÙLoréov êè êp’vpépas B-' xoyX.a, eha ^ xoyX., y , eha êvo tUs
etra fipépas, elra
(t
, xaî o’j7Ci)s dvaxvxXriTéov ëœs ê6creis‘^ yévœvTar a,^,y', y',^',a.

Uepi TpwyAo^yTou

x\AAa êè dXXrjs Teidyr^xe (pdcreus êt* rjv xai ttiv èvépyeiav êyei Trjv eiprjpévrfv,
fjvTiep êrj 6 TpcoyXoêvrns xaXovpevos xéxTtjTai. ErpovOicov êè tovto apixpoTaTov,
xard Ç>paypoùs xai Toiyovs TsaXaioès êiauœpevov ’
GfuxpoTaTOV êè touto èali to ^ûjv-

Çuov dTïdvTOôv ayeêbv tô5v ôpvécov, TsXbv tov ^acriXiaxov xaXovpévov TSapéoixe êè
7CÇ ^aaiXiaxcû xaxd TSoXXd, dvev tcov èv tw peTcimcp y^pvai^ôvTœv Tslepœv' evpeye-
Qéalepos êé èali pixpw b TpcoyXoêvTvs tov ^acjiXiaxov , xai peAarTepos, xai tï}v

ovpdv èyvyeppèvrjv èy^cov dei, Xevxœ xaT ealiypévr\v oxiaQev y^pwpaTi' peXdvTepos
êè xai )aXi(j'lep6s èaliv ovtos tov ^aaiXhxov. Kai tis èVi iJ/apcoTepos èv dxpa Tsept-
ypa<pi] Trjs Ts'lépvyos’ ^pa-yeias êè Tds Tslriaeis Tsoiehar xai êvvapiv êyei Çvdixbv,
d^iav S-avpaTOS. Tapiyevôeis ovv*^ xai dveÇdos êodeis, è^idcraTO tï)v vôaov TeXeicjs.
'
Kai Tivas oiêa tcov y^pvoapévcov avTtp prjxéTi SXcos ütto tov TsdQovs ôyXr\BévTas
TapiyeveTat êè xaXôos tcov Tslépoov Tsepiaipovpevos^ eha ycoadeis eis dXas êayf/iXovs.
KdTreiêdv ^ripbs yévr)Taiy ^i^pcooxeTai xaiTSavei to Tsddos TeXetcos. Apeivov êè xai dX-
Xcos èadteiv avTovs et TsXeioves eTev ‘
âÇiBovov êè , otpai to yévos avTCov eV7t TsavTayov
xaTdTbv yeipôiva (patvbpevov. AiêoTai êèxai dXXcos. Zcov^ Tspocrrjxei èpSaXeiv avv toÎs

'
Recette omise dans X, Corn, et fournie et du chapitre i3 dans X. —
® Ita X, Corn,

par C. — ^ Commencement du chapitre ii ydp C. — ’


Ita C. TsepiatpovpévovX. Les
dansC et du chapitre 12 dans X. C — *’
aj. deux leçons peuvent se soutenir; mais C est

èv dXXcf) Tspbs a' s" /C. — Tsàaets C. — presque toujours plus correct que d X. —
® Commencement du chapitre 12 dans C * ^covTa d , \i. melius.
APPENDICE. — SECTION III. 571

Tslepoïs To alpovdiov eh pUpov ^vdpiSiov, xaTteid’ oxJtus 'zsœpdatxv’ia. Kateiv, èniaKo-


novpsvov pv Aa0^ hÔvis yevoperos ènï
avve)(oSs xavaei xctl 'zspos tov dépa pévov ^ '

èniiij Haiaei Sia<Popndij oAon* sï(i)de yap todto avpSotiveiv xoù txvTœ, ico alpovdica
xaî dXXots xaiopévots. Aiànep xdXXiov pii xaTa^pietv to 'csoUpa tov ^vdpiêiov, i'va èx
êtacr1np<xTù)v tivô5v d^ovTeç to TSôopa xaOopôopev to Trjs xavaeœs péTpov. àiSovac
êè eis dita^ oXnv Trfv tov èvos alpovdiov xavdévTos Té(ppav xad’ éavT7)v i) TSpoaTtXé-
xovTocs (pvXXov ^po-yy xaï Tsenépt, riSvapaTos ydptv. To pèv ovv xcttopevov yp^jaipov
ylyveTai xcnà ras oSomopias , xotl S^eali tô5 ^ovXopévcp , péXm éÇ>6ip dvaXaêdvToc,
è'ysiv SV eToipCf). BéXTiov Sé pot êoxeï to tt?ç TOLpiyeias xcct éu xdXXiov to7s êvv<x-

pévois yùoaai xccTa Toùs dXas to alpovdiov ^ôov TspoexTiXdévTWV tS>v TsIepoSv, oi:ep
xdyu TSoiœ, (pualv 6 <t}iXdypioi. Aoyi^opai y dp êyeiv ti xai Tiiv tov ai'pctTos Ç)vaiv

ov tù TvyôvTot avvTsXéaai Svvdpsvov, èyovans ti xaï ttis xoTïpov èpaahxov oitep

è^otadeveîv xcnà Trfv xavaiv Tseidopou. Xpiiaipov Sè toïs evTiopovaiv xai otIov èadieiv
ôXôxXtjpov^ prjSèv diïoSaXXopévovs e| atÎTOu TsXijv tcSv Tslepccv povœv. TavTa pèv
ovv, 'xaT^ lêtoTTfiTOL Tvs ô'Xrjs ovaias, evepyetv eiwdev. É-7riTiptyovcr< pévToi yevvaicos
TO Trjs Xtdtdaecos èv veÇipols xaï xvalei Tsddos xaï aî xavaTixaï êvvdpeis. îlpoTepov
êè èvos pwpovevaù) drrXov Ç>appdxov Xiav èrtatvovpévov , xaï TsXeiav dvaipeaiv tov
Tsddovs êrcayyeXXopévov , xai tsws iyyiieiv (patvopévov Tspos Ta xaT lêioTriT a Trjs

dXrjs ovaias èvepysïv êvvdpevor êyei êè ovTœs.

Vlpos XidiwvTas (pdppaxov œ papTvpei Mapxiavos ô AÇipos iaTpos.

Aayoûov êéppa èniTidei ènï xepapiêos, xaï etadyaye eis (povpvov' xaï oTav xarj
d)s êvvaadai Xetovadai xaXœs, Xa€à>v xaï Xedvas, êiêov e’| avTov psT oivov vrjalet
èv Tri ip^daei tov B-eppov. E/ êè ^ovXet, êoxtprjv XaSeïv tov Çappdxov, jSocAe

è^ avTov eis oivov xaï Sp€aXe t& oïvoù, Xidov èx TsoTapov, xaï axerrdaas êa ripépas
oXiyas xaï B-pvëyjaeTai ô Xidos.
Tov üpeaSvTOv tov ivêov Tffpds XidiwvTas, Ç)aaï êé Tives, xaï tôjv é^ùôdev Xidœv
êvvaadai Q-pv€eïv, to TSpd avTov' kxopov, Çov, vTzspixov dvà /- ç\ TSpdaov
ors

anéppaTos Z. i^' , vapêova'ldyvos Z


xaaias , Xivoarcéppov , xvTzépov dvà Z, xe '
péXiTi dvaXdp^ave *
ri êoats xvdpov ^ péysdos.
ÂXXo Tdyiov, Tsoiovv è^ovprjdfjvai tmv Xidcov' prf xaTaÇrpôvei , (^riaï, Trjs evTsXeias.
'Sxôpêorv ôvvyia Tsenépectrs xoxxovs e * dpa Xedvas Tsdvv psT’ oivov Xevxoîi Tsa-
Xaiov alv(povTos ptds xpdaeoùs' êiêov Tsiveiv èv ^aXaveicp èv tco siaiévai eis tcc Q-eppà
xaï drtovov pèv Tsoteï tov TsdayovTa • èvioTS êè xaï tov Xidov drzo ptds Tsoaecos
èx<pépei.

ÙpiSaaiov veÇtpiTixoïs.

kxôpov, psiov ,
(pov ,
dadpov , aap^iÇ>dyov , Tse-xépecos péXavos, Tsriydvov artép-
paTos , ^STovixns, vapêoa'ldyyos , TSenépecos Xevxov taa’ êiêov ^vpà aitv otvco

a'IvÇiovTi rf ilêaTi.

Ùpi^aaiov veÇ>piTixo7s vtïvov èpnoiovv.

kviaov , aeXivov, TSSTpoaeXivov , vapêoa^ d-yyos , Tsenspsœs Xevxov xaï péXavos

*
Ita X. povov C. — X add. to7s pépeatv. — ^ Ita X; C donne toujours le mot xo-
X^Xidptov. — “ Ita C, Corn.; xvdd. X. — ® ItaX; axopôêcov axeXiêas C.
572 RUFUS D’EPHESE.
jiai fiaxpov, dvà Z- 1, Kiwapcofiov /C n] , (7[xvpvrj$ ^ ô-niov Z, S' , xaal oplov , aivovos
Savxov dvà Z^', voaxvdpov axéppciTos Zas"’ pa, (rctp^((pdyov , ^eTovtxns, xaalas,

xvptvov, ctxvov oTtippttioi Àe^STttapévov dvd Za • péXnt dvaXdpëave xac SlSov vi-
olet xapvov 'aovTixov péyedos St ÿSaros Q-eppov’ 'zsoisT xaï 'opos è'Xxrj.

ÂAAo TOU aÙTOù è-naivo^pevov.

Heitépecos péXavos, 'seTrépeus Xevxov, 'Tseitépeœs paxpov, aap^iÇidyov ,


^eTOvixris,
'crerpoo-eA/you, dcrdpov, xsXtixüs vapSoa'ldyyos , îaa StSov Z a, perd xovShov
B-eppov xepdaas. *

fj3', lispi rpayelov ctllpcnoç.

Ktti 'uspos veÇipmxovs xa.1 XtdtôovTCis d-napd^otTov èa'h to rpdyttov aTpa ets to
Totis Te 'cspod'ndpypv'ïcts Aueiu Xldovs , xal outws è^ovpetaBai 'Tsoteïv, xat dXXovs oSx
èdv ylveadoLf êalt Sè dvdjSvvov' Srav oZv dp^iniai r\ alaÇivXrt •usspxdietv, XdpSave
Xo-xdSa xouvrjp^, xctî (SaXdv ilScop èv cidiyj ïva to yecoSes ditoëdXrj, xai c<pd^ai
rpdyov èx TSoipvr]S dxpaïov Tssphov S' éjcSp Sé^at tou aï'paTOs to péaoVf prfTS to
'tspcoTCûs péov, ptjTC TO vG'lepov Seyôpsvos ' elTo. èdaas Tsctyrjvai, xaTûCTepe to alpa
xaXdu(p o|e< eïs TSoXXd TprjpaTCC èv tt? XoxdSi xeipevov xat oxendcras StxTZca tsvxv^
îî ôdôvif dpaia ^ xoaxivcj) tsvxv^ Tidet vitaidpov riXtovaBai xat Tffs SpSaov pii psTa-
Xapêdvstv Ç>vXaT7dpevog pt'jTS ^payrjvat, Sp€pov ytyvopévov, ^pavBévTos, Xelaxjov
èxipeXùSs, xai êye èv TSv^iSi, xai SiSov èv dvéaet XeioTaTov 'srXrfpes, psTd yXvxéœs
xprtTixov. ÈxtxaXelTat Sè to Ç>dppaxov 3-eou J^e/p. Toûto f\pels, <Prj(riv ô ^iXdypios
èv oXîyca '^sïpav ovx dSôxtpov stXrjÇiapsv èvtoTS Sè evcoStas x^P^^ TspocntXé-

xopev TouTût) (pZXXov payé y il dpcopov, rf tôSv ôpoicûv. Éyà Sè, toûto pt^as
TO Çdppaxov TW TpœyXoSZTij xexavpévc») pSTd peydXas dSvvas, ovSèv èiovptjaavu'
Ttvt TSappsyéBrj StaBpvtpas XlBov è^éucja.

ty' . kvTiSoTot Std<popot Tspds XtBtuvTas,

kvTtSoTOS iovXtavov Staxovovyijv èni èpov, Ç>7}<riv kpxiyévrj^ , TsXetaldxts èiteipa-


<rev. QpvTtlet ydp tous èv ve(ppoTs XlBous xai xvaist, xai xaTd (Spa;^ù è^ovpeîcrBat
Tsoteï. Hote7 Sè xai èitiXyiTt^ txoîs xaAws * dyet xai épprjva Std Tsdxos if ^pv^tv èxtcrxv-

péva. ' ^

Ùa7ô5v èXaÇislecv xsxavpévav fo' y', xaaloplov, 'cre-Trépews Aeuxoû, àyaptxov, dx6-
pov, dpeciis, xaatas, dpdtpov, <jap^i<pdyov , xaniidpecos pi^vs, (pXotov ,
xaXaplvBov
Tsdvaxos pt^rjs, TSVTias^ Xayuov , èpnvXXov, TSSTpoaeXtvov dvd fo* a • péXnos to
dpxovv. H So(7i$ xapûou TSovTtxov péyeBos. É-tt; pèv ve<PptTtxcov xai xaTapvvlcov
dyœyris, psT* otvopéXtTos’ èTti Sè è-KiXrjTtl txôSv peB* iiSaTos 3'eppoû* Tspos Sè Tà
toé’oAa, psT^ oïvov.
‘ .
>'' ‘-1

kvTiSoTos if Std Tpayeiov aipaTO$7

'ZvvTtBeTat Sè Tffpos XiBt&VTaç, Std tou Tpayeiov aïpaTos dvTiSoTOS TotavTrj. 'Eivcûvos
i'p t^', vapSoaldyyoç fp t^, TseTtépecos'xotvov fp' <jS', xat Tsexépecûs paxpov* fp tif',


Ita C, Corn.; xevrfv X. — ® C : èTcSv etinora : yp. Teaadptùv. — * TStfTvas C. —
" C add. èv âXXw, xotvov. ,
APPENDICE. — • SECTION III. 573
xv(iivov aîdioTiPcov fp’ ç', 'zseTpoaeXivov , êotvxov, pS 'ZsovTixoîi, xpoHov , xapc!)ov Xvyt-

c'itxov^, (Tpvpvrjs^, dxôpov, dvà fp' i^' , aïparos rpctysiov è^ripapévov xaQà 'srpoeiprj-
Tûu, fp Xç'f péÀiTog dxrjÇ>pi(xpépov t6 ixolvov' v ^ôms xctpvov 'csovtixou to péyeQoç,
perd xpdaeœs xovShov S-eppavdévTos ‘ SiSoTat Sè èv tcp jSaAave/w, èv Trji èp^daei
rov Qreppov,

AXât] kpyiyévovs.

EvSoxipsï, (prjcriVj èiti XiBidovicav xoà touto y xéy^pnpoLi Tayrr/ * êy^pifaccTo


,

^iXdTipos xûtï iovalïvos. 'NdpSov aidyyos Z/, xpoxov jCri' , arptjpvrjs Ze', xoialo-
piov jCè' , xai ô§. è' xciGiots , cypivov dvdovs, xivvapdopov dvà Z.S' xoa'lov ZjS^,
arxopSiov 'zsoXiov dvà Z, y ' dcrdpov Za^, xolI ôë.S', peiov àC ta , 'aenépec/ùs Xevxov xal
paxpov, Savxov , 'aezpoasXlvov , OTtoSaXcrdpov , pôSûov ^ripôov dvà Z a'* xapitoSaX-
o-dpov TSTpaôSoX. Ttvès Sè xal vrjcjcrrjs Q-y^Xelas ai'paTos ZjS^, yXvxvpi^yjs yyXov
(7VV péXiu dTtrj<Pptapévcû * dvaXaSàv StSov xvdpov péyedos per oivopéXtro$
xexpapévov xvdd. (3', ^ ù'Saros Qreppoîi. Taiirvv xal ôptSdaios ènaivet.

AXXo Apyiyévovs rspoi XtOiüvras.

'NdpSov aidyyos, rserpoaeXivov , Savxov dvà Z|3' •


a'ivxlnpias ay^ia1ÿ]s Z|S', xiv-
vapcSpov, xacrlas, ayolvov âvdovs, dvà Z Z, xpôxov ô€. y, erpvpvrjs ro îaov, Xeta

dvaXdpSave otvco ohavOtruj , xal SiSov oêoX. a'^, per* otvopéXtros' yevvalcos, (pr)ol,
rovrov rov <pappdxov rseiteipapai y xal ovx àv ei/pois avrov dpeivov (pdppaxov, ovre
rspos dvacxxevfjv rotavrrjs Siadéaecas, ovre rspos xccXvcnv aval daecas XiBov, ovre rspos
3-pvyj/tv rov cvvecluros XiBov, ovre rspos xaBeXxvapov, ovre rspos è^ayoiyèv xal
dvaxdBapaiv^ rrjs îXvéSovs èv ro7s oijpots, v'noa'ldBprjs y avvspyoCayis Sn]Xov6ri rfjs

Siairr\s ’
ro yàp xvpicorarov rrjs rspo^vXaxrjs èvravBa xeirat.

OiXayplov rspos XiBtdivras ro Sià rov Sapaacoviov rrjs Sevrépas Sè vi:apyo'var}S


rd^ecas Ç>V(7t.

Aapaacovlov Z,t y Saijxov artépparos jCç y


Savxov pl^rjs Zç', a'IpovBiov piirjSy xax-
Ttdpecûs pl^rjSy ÇXoïoVy xivvapdrpov dvà Zç', xaatas Zïj', xéalpoVy rsertépeus dvà
y vdpSov xeXrixrjSy ipeœsy dxôpov, dadpov, papdBpov (Txépparos , nserpoae-
Xtvovy xapSapcôpov, vdpSoaIdyyos , xvitépov , xôolov, aap^iÇidyov , oeXivov artép-
paroSy crpvpvvSy rsexépeœs Xevxov, aeaéXem ,rsdvaxos pi^vs, l^iyytSépeoûs , dvà Z S’,
XiBov avpiaxov dppévos Z iç', xal rrjs 3-rjAe/as XiBov Ztç', apvpviov axépparos
riXéxrpov, ij Xiyyovpiov , ô xdXovat aovyyivov dvà ^ tç' , ev^drpov axépparos Z ig,
péXiros ro dpxovv. ft Sàais xapvov rnovrixov ro péyeBos aSv dÇ>e-^rjpart èXeiov dcjxa-
pdyov pi^vs, rj crypivov dvBovs,dj yXvxvpi^rjs. AiSov Xovaapévœ.

Èrepov Sfà Sapaaccviov y ^tXaypiov. Trjs rpirrjs, (pncrl, rdieors Ç>appdxcov yiBwv
^pvxhxbv, Siovprjrixôv rsoiel xal rspbs veÇipirtxovs"
Aapaacaviov Z.xS', Savxov artépparos , Savxov pi^yjs, alpovBiov, xaitTràpeoas piirjs,
ÇXotoVy xaaiaSy vdpSov xeXrixrjs, dvà Zç'^, ïpeœs, peiov, dadpov, papdBpov, xap-

* Ita X, Corn. Xi^val G. — ^ apvp- ZZ, et Corn. — ®Ita C,Corn.; in dX:


viovC, Kiyyt^èpecos àdd.dX. — ® rfXadd. oaov ^la. — ® Ita G, dnoxaB. X. — ’ èv
èv dXXœ jCa' — '*
Ita G qui add. èv âXXw dXXcù Z <jS^ add. X.
574 RUFUS D’FPHÈSF.
êaixœfjiov, KvirépoVf zjSTpocxeXivov ,
xôaloxj, aeXivov ar.éppaioi , (jpvpvtjs, xpôxov
dvà ZjS', GsaéXeœs, 'usctvaxos pi^v$ ,
Tivès xaï ^lyyiSépsœs 'creTr^peo)?, dvà jL <5', pé-
Xno$ dr^ixov to dpxovv^' dvaXdpëave xat y^pcH xcidd zspoeîpr}Tou.

ÙpiSotaiov èx -cœv 'uspos ¥uva1dBiov, v ZsvoÇiXov dviîSoTos 'zspos xxtaliv xai ve^poùs
XidiœvTUs xat riXjtœpévovs'^. [Spa'jei yàp tous Xidovs xat iyid^ei rà ëXxrj.)

Katrias To' a ,
crap^i(pdyov fo è' ^ ^STOvtxns , xvTtépov ,
'tserpoaeXivov , xogIov,
TpiSôXov, dyvov OTreppaTOs, XivoaTiéppov 'msÇ’pvypévov^ dvd ^0 , CtsXivov OTtép-

fxaros fd a s", ^uAAou^, vdpSov (xldyyoç, dadpov , Stxrdpvov, êaÇiviSœv, coxtpov


GTxéppaxoi dvà To' d , Gpvpvns d. ê' , î^tyytSépeœs Glpo^iXœv fo' ç’, péXnos
X/^' . ^tëov êv XovTpCf}, 7j 'sspo Xovipov ped oivopéXnos ® v y^pvaaT'} txov xuafiou pé-
yedos

kvèpopdyjov Tspàç Xidiœvras. Spaîiovaa xarà pixpov xat èxjiptvovGa tous Xidovs
péy^pts ou xadapiast rrjv xvaltv ‘
ena Stavyès dTTOvprjaei *
to <5è péyta'lov ditoBtpa-
Tisvet, ù)s prjxéTtyiyveaBat , êyet èi oùtcos. AauKOu OTtéppaTos , dvr]aov , atxvov Gitéppa-
vos XeXsTztapévov , GsXivov aiiéppaios , TserpoaeXivov , apvpvr}s dvà jC d s", xaaias
xtvvapdpov , vdpêov xeXjtxrjs , dvà dd' Xeïa 'X3otil\Gas dvaXdpSave vêau r\Xixov

Q-éppov aptxpov, xaï Stèov vr\a1eai xaB' rjpépav, èiiï ripépas X', gÙv üêart xvdBuv
•xptSiVy xaï TOÙTO 'üsapzXd^opev, (ptjdt, pZTaTtvos B-prjoxsias Gxevd^etv^ ’ ^vXtvci) yàp
xaï oXpcp xaï vTtépcp xoitleiat exacla , xaï tou xvTtlovta Si) prîTe SaxTvXtStov éy^eiv

Gtorjpovv, p'tjts viroSripaTa rjXov Syovra GtSrjpovv. Touto œs poal-optov éXa^ov.

KbxXnTitdêov tspos XtBtüv'cas xardTiaalov.

BaXadpov xapxov, XiBov tou èv TOts CTtàyyots evptGxopévov ,


yXiïyœvos yvXov
paXdyy]ç dypias G'néppaios ,
vhpov, exa^lov ïaa xo\f/aSy GtjGas y
ditoBov , xaï êiSov
xoyXtdptov d ped o’ivov xexpapévov xvdBoiv y’.

AXXo xaxà'jtaG'lov èàxtpov.

HAÉKTpou i)toi aovyyivov fd d ,


XiBœv twu èv to7s CTrôyyots svptGxopévœv fo a ,

Gap^t<pdyov fo' d 17 êàats fp |3 œs ^ovX.et.

AXXo TOU Stà TOU xapêapivou ^uAou Tarauù Sàxtpov.

Nap^oo 7 a;^uos, Tssuépecos , ûaadynou , Tt]xoXiBou dvà fd d ,


apûpvrjs ,
-mtTpoae-
Xivov ,
xogIou, Gap^t(pdyov, xuxépou , XtvoGTtéppou dvà fp td y TseTtépeœs fo' d,
fp td , xaaias fp' ,
èXeviov fp' ptviGparos èXe^pavT iv ou fp ,
xapSapivou ^uXou
dp' t^'y péXtTos TO àp;£ouu •
77 êoGts Tptcc^oXov peià xovShou t) ùSpopéXtTos.


lia C ixavov X.
;
— ^ Cp. Œuvres d'Ori- XiTt X; Stà oivopéXiTOS y Orib. — ’’

Vient
6a5c,t. V, p. i 52. Aétius renvoie plus bas (ci- ensuite, dans cIX, ce texte -ci, omis dans
dessous , p. 58o ,
1. 1 a ce passage-ci comme C et dans Cornarius : ÀAAo- [K]ou^ap/<5os
appartenant au chap. 16
)

. — ^ lia C Oribase, (ms. ouêapt^^) «aucras xaï Xedvas èirtpe-


l. c. 'ûr£(pcoypévov , TseÇioynpévou X.
;

— * Le XcùSy TSOTt^e ped oîvou èv èpëdaet. —


Phyllon. Cp, Pline, Hist. nul. XXVII, loo. * lia C Gxsua^ôpsvov X. — ® Ita C Corn.;
,


;

d. d om. X, liabct C, qui om. yp. a' X. — èv dXXcp B-' add. C.


ap. Ji d ni Corn. — ® lia C ;
èv oivopé-
APPENDICE. — SECTION III. 575

ÂAAo êÔKifiov. KpdfjiSyis (TTcépfiaTOs Z g, jcvnépov , 'zssTpocreXivov , y}XéxTpov,

'zss'népeœs àvà fo a j
péXnoç to dpxovv ‘
r\ èoGiç xapCov tsoviixov perà xovèhou
rdtç d.Ttvpé’toiS' roTs Sè 'usvpÉTlovaiv, èv pslixpaTœ.

AAAo* KûXoxévdvv ^vpàv xaijGas , êiêov Tÿjs TéÇipaç jw^Xidpiov 'zsivstv œs ^ovXei

•fj xaTCtTtoua. 'zsoirjGas, SiSov xai rd^iov ovprfGoci 'ssoieï tov XlBov.

ÀAAo £7t; 7U)V S-eppoTspcov pdXtalot 'zsoiovv.

Kvèpé.-)(yy]v •)(yXiaa.s ^vpatvs %ov ^vXdv xai xa^a.Tio'uct z^otriaas, êiSov La, xaï

è^ovpT^GSi rov XiBov âale B-avpdaai.


ÂAAo* K.apxhovs y' e r) K' , p-ôvov d^vyovs xal èz’ oG'lpdxov ^œvTas xaijaas xac

Xedvas t?iv TéÇ>pav, êiSov xoyX. (jcstcc xovShov xcu idarj roùs XiBiœvras vs(Ppovs.

ÀAAo* <l>oü <^éaas iiSazi zsoTi^e, xai âysi zsdv'ras roiis XiBovs’ et êè cvzopeTs Trjs
piBptêdTOv 7 fjs Tov axiyxov èeyppévy\ç, èi^ov avv t« d(pe^y]pcnr 'rstiïeipaxar y^pS).

Ôpi^aa/ou^ xovSïTOv v£<Ppntxov, zsoieT y dp zspos ve(ppôSv ypoviovs zsàvovs xai


xvaleoùs, xai êvaovptas xai g 1 payyovpias , xai layovplas xai -^v^sis tovtcov rô5v
pepœv. Èxxpivsi zfd)povs , B-pvTt'î si XlBovs xai zspos 7as à'AAas StaBéaeis 7ov adzov

rpoTTov Tsoieï xaXôos.


^ap^iÇidyov La', ^eTovixrjs La, zr£7poa£Xivov fp ê' % yap^ou aldyyoç fp' y'
(piXkov fp y' , êpvGipov rp ç , 7S£xép£Ci35 fp péXi7os ^ a , oïvov JcaXov ^ S'.

AAAo Ôptê’aor/oü [zsapà Àpraj^/ot»^ ÇriGlv).

O'ivov ^ péXi70$ ^ |S', zS£T:ép£CO$ Po' a ,


aap^i(pdyov , ^£70vixii)ç pe/ou,
vdpèoxi aldyyos, zs£7poG£Xivov , xaaias dvd L jS .

Kovêi70v v£(Ppi7ixov, 7Soi£Ï ydp xai zspos 7ovs èv xval£i XiBovs. 'Eap^iÇidyov
vdpëov a'idyyos dvd fp' S', 7S£xép£wç fp' a!, xapiraalas, cpvpvris, [X£iov, dadpov
xaaias, alvovos, 7S£ 7 poa£Xlvov , dxàpov ^£ 70 vtxriç , êavxov
,
ôfxolios ,
dvd L è''^, pé-
Xnos ^ a, oivov ^ S' rj £

ÂAAo v£<Ppntx6v.

Nap^ov a'idyyos ,(2>ov , aap^iÇidyov , ^£70vixr]S , dadpov , Xivoanéppov , 7Z£Trép£Cüs ,

dvd fo' a', xôa'lov fo to s"’ xoyX. |3aAAe tou ^rjpov £Îs xovèhov, xai zsiv£70) zspo

wpaç dplalov. %px>xl£i XlBovs, xai dxovp£7aBat tsoi £7 œs pvxéu avyyœoEÏv avvlala-
cBai 70 V XlBov.

ÀAAo v£(Ppi7ixov Soxipov.

Zaêcbp, yaXayyd^, Xi^vaTixov , a£aéX£Cûs , 7S£T:ép£Ci)s Aeuwou xai paxpov , xivva-


pœpov, iCiyyië£p£CC5 , apvpviov a7réppa7os, xapvo(pvXXov ,
(pvXXov, aldyovs, pvpo-
ëaXdvov, Ç>ov, xôa'lov, axopêiov , aiXÇilov , péov ^apSapixov , zsaioivlov ’ xai zsaXiov-
pov ait£ppa70Ç , xai aap^i(pdyov , xai xaaias dvd psTa xovêhovn oïvov zsaXaiov’
êlSo7ai xai £i$ AouTpoi» xai X^pi? AouTpoü xai èaxépas 7iai zjpco'i.

* Recette donnée par G et Corn, après les d7apa-ylov X f. melins. — '*


In X legitur :

trois suivantes. C lit Svaovplais etc. au da- èv dXXcf) dvd yo N. — ^ G , Corn., %,£
tif. — Sur le conditum et autres composi- X. — Cornarius : zadoi', i. e. zaduariæ,
tions analogues, voir Boissonade, Notices galangiæ, etc. — ’ X add. èv dXXcf) êè xai
des man, t, XI, 2® part. p. 196 et suiv. — i^S>v Jtapéas, in G : èv a. jtai i^ov xapéovs.
’ C add. èv dXXo) ç . — " Ita C, om. G; Corn,: arborls nucis viscuni.
576 RUFÜS D’ÉPHÈSE.
Àyl/ivôotTov 'Zffpds hdiôûVTCts 'tsavù xaXàv.

ïleTpoaeXlvov ft! a.', (rap^iÇé'yov fp ^stovIx^s fp* t|3', êpvcripov tnrépparos


to et s", vâpSov (/ldj(yos Pp' ç ,
ÇtjXXov Pp' ç, peov 'üsovtixov Pp ç, xaXdfiov
dpcopctrixov Pp' , èix’tâpvov Pp y ,
péXnos ^ a y otvov ^ e * SîSov xpdmv Hftjlei.

kXXo Q-pvTc'hxov rœv èv vs<Ppo7s Xidcov, ôa'le èv vpéptjt pict êeï^ai rfiv (èpéXeiav

dëpoTovov /L n'y xpôxov Z. rj'y rj dvdvXlSos ^oTdvrjs >Ctç'y 'vsrjydvov y <PvXXov y y^Xcih

pcov [àyà] Z. iç'^' Xedvas xaXô5s dvaXdpëavs 'tpoyiaxovs xai SîSov Za per’ 6^pé~
Xnos‘ y^pco avTtpy Çtjffivy (7Vvex,d^Sy êah yàp xaXov u>al& ^-avpdaai.

xa'^. npos êvffovp/av.

KoXoxvvdv^ creéppa, xaddpas dTio^pe^ov USarr S7av êè paXaxov yévnTCu, Xedvas


txavùSs perd tou vêaros xa\ èm)Br\(jas y TSOTiie rov yyXoVy XP^’ 'osneipaiat.

xjS' AAAo evdéœs ^orjdovv.

ÉpirvXXov perd èpe^lvdcov sypTijaixs éxtTroXvy xai êtrjBrjeraSy tsoti^s to dÇié-^vp^L-

'

Ôpi^dcTiov J/oupi7T<xo'y.

kpœpovy xapSapeipov ^'axoivov dvOovs dvd'iC ç'% xôa'loVy xaalopiov y apypvvs


dvd Z y'^y xaaiàs Z a'®, péXnos to îxavov 17 êôats xapvov tsovtixoxÎ ri xvdpov at- '

yvxliov 70 péyedos' ped' vSpopéXiTÔs.

v'.!“
'^^‘'"kXXoToüavrovSiovpmixoü.^'’'''

Hpuyytou XenloÇiûXXov pilas éyl/rjaas sis dxo7pl7(i)aiv êiêou Tsoielv.

AAAo TOU auToûf. -


^ ^

neTpo<7eA/you , pvp7e»)v peXdvcûv dvd Z iç'y aeXivov a’7iéppa70^ dppecûs'^ Zrj^,


xeX7txov Z S'y apvpvys Z |S', péXnos to dpxovv' v Sôats Z a', jxeâ’ vSpopéXi7os, ^
oivov xexpapévov xv y. vi»\TjT5»Ar-e a,;- : 00 ;^ v:

xy'. kriXa ^ovdripa7a TsposJerxovpiav xai_Svffo SidjaXridos rf Tsdxos yiyvopévrjv^

AuCTOup/ar xai a1 payyovplav Auej® 7d èv7oaQiSia tou ;^epo‘atou è^ivov, ^pdpvrro-


OvptcSpeva Tseptaxeiiopévov <advTodsv toü xdpvovTos^ xpv av7d- Tapi^s^eiv xai
^rjpaiveiv' xai èv tso7m Sè Xrj<pOév7a per* oivôv ^r^pd-y Xeîa Serov roTs rpirri SaxrvXoïs

'croAAôjv ovpuv eiai xivr]7ixd* 'xai rrjs erapxds Sè a^rov iv vXi^' $ïipeûvopévTjs"S Sdats~^'^^

pe 7 oivov y 6aov’'Ji
*
a! dyet oâpùfv nfXrfBùs '’dX’ùit<vis:^^^^^‘^'^ , co>.u^ uojxibc^^'r

ÂAAo- ôvoi oi vxd rds ùSptas dxpù)s X'ôùVâi.So&oitplits} SSô ^ rpe7s iv' aXlyu y dpep j'
'
éypôpevoty xai TStvopévovrov ydpov'ps7dry' xv i}Sd7o^^^'^ “’' «‘‘oo'svLAonr rt c^»-^

ÂAAo* rf?s êvrepa y^ rj e y


Xedvas^- SiSov per* ohopéXivos'^^ peXixpdrovp xai iyei
c '
P > !'irTrJAÎ.v :t ;rÔT>3':'r\c 'îO'auî^ 'aS uat --Si

*
C add. èv dXXco Z AjS\ — .^rSuitc et èv d. ZaV— Sur rammi ,7 voir Boîsso-
’ -

fin du chapitre. — ® Suite et fin du chapitre, nade, Notices des man. t. XI, 2 * part.
— * Ita X ; 7p. ç'y èv dXXcp Z ç G, -- ® C
: p. ^67. *— * tarai jCt Xeieoms C hic ,

yp. y' y èv dXXcf) dvd ^y'. — ® C :7p., a, i«et ubique. .


^Ml'q
APPENDICE. — SECTION III. 577

xiyiov' é^ùùdsv Sè (^vXXov apTeiuariai , Xeâvoti fiST/i rrpvpvr}? y


èni^ptc toi» mévct, koli

TO vTzoyoLal piov, xal oJprfcrr?.

AAAo’ HepêtKtov ^ojdvriv Xectvas èiuSaXMv t& é'Aatoi» xat dvix^érras èiuTtôei èni tï]v
H valiv, ^ é\|/rfffas tj)i» ^OTavvv fisr’e’Aa/ou, ;tai adr^v pèi» dTzoppty^cts , èpicp Sè dva-
Aa^ài» tô iXoLiov, è-mniQsi, ^ 'uséitovos xaX}.i'j‘lov Séppac * crût» oXiyy^ aapxï èTiniSeï tô5

vTtoyatyl picp xaï èTtiSn]aov, xa\ ovpr\asi 6 'ssdaywv. E/ Sè ^rjpov e’in to Séppa, wpd-
SpsX^ <*wTO 3-epp<j3 xat è-TtniOet, xaî STtiSnffov. Eynadialéov Sè avTovs pdXifj'la

(lèv, eis dÇ>é\f/V(J^ot (jap-lvy^ou' eî Sè (iri, dprepicxiixs , Tsvydvov xai d'Xdaias.

ÀAAo 'asTietpapévov 'zspos alpayyovpiav.

\a€d)v yf/eopôyacpov Scrov xoy^X. |3', |3dAs adro eîs dyyeïov pex’ dxotTiSœv 'aévTS
^cocrcSv xai 'arjycivœv (^dAAwi; 'C xxi oXiyov oivoVy elrot ^paadvjcûv ê-tt’ dvdpdxuv,
'atvETCi) TO d^é\|/r?pa ô 'usdaywv, xixi Q-avpdcretg'^.

xe'. Upos roùs èvovpovvTcts xarà tovs vxvovs [pdha'la. Sè 'zscuaï

TOVTO (TvpSalvsi).

Èp{<peio$ 'ssve^pwv perpiccs ôx1yjQsî$ , xcd ;i^(wpiÿ apTov Xsi^pQzU, w$ 'zsXsialos,


èÇ>* VfJt-épas y' tou èvovpoüvTOS 7aï$ xohais SiopdovTai.

ÂAAo* Aayœoü èyxé<PaXos ^vpos 'zsivàpevos èv otvcp ^ct^et toÙs evoupouvTaÿ.


AAAo* Ôpy^tv Xayoôou ^vpàv êTtt^vtras oïvœ -nyoTt^e* rtvès Sè rov èyxé(pciXov tou
XoLycoov èv yotpelct (pxtai/) èp^aAduTSs xcà oxh^cravres , SiSôacnv èadlsiv, psTct tyI$

0UC17S’ xaiyàp auTi) xad’ avrfjv 77 yoipela. (p 6 (ja, xaiopévri xai SiSopévrj èv 'CTotcS œ<ps-
Ae7. ïlapaTrArjcr/ws Sè TSoieixai ri 'apo^areta. (pvaa. LiSov Sè rrlv TéÇ>pa.v per’ o^vxpdrov.
ÂAAo* ST^ap yr^vetov ocrov /.a perd 'ssvrlas Xayuoù, Scrov d^oAdv pi^as perd
dXÇitTcov StSov perd to dvaxXicrôrfvat avToùs èv rij xohri.
AAAo* TXùicrcrotv yrivetav éÇ>driv SiSovou, èÇ>' ripépas
y '
xoù iàrcu to TsdQoç' Tivès
Sè ôxiriv SiSovaiv.
ÀAAo xal atÎTo Xpytyévovs' "Epvpvris xaXaplvdov , dvd }ca'y Xedvas psT* otvov
evclôSovSf SiSov 'zspo Sehvov Tsiveiv.

ÂAAo TOU atÎTou •


Pa.(p(XviSa Q-aXacrcriotv xaijcrcts, SiSov t-}\v artoSov ocvTrjs oXrjv Tslvtiv.
ÂAAo* nrjyauou pdXtcr'la dyplov crxéppa (ppv^cts, SiSou Tshstv.
ÂAAo* Kctalopiov et TSOTt^e’ eî Sè SpiprjTspa xai SvxTixcaTepa eïn Tct oZpa,
TSÔTi^e Q-piSaxos artéppaTOS /La,
ÂAAo KXixTopoe Xdpvyya xaveras xai Xedvas SiSov TStveiv ervv SSaros jp vrjcr'let,

\n<

ÂAAo* Tvd<paXa Trjv dvdrjXnv, èv oïs ovpnaev TSoXXdxis 6 xdpvcûv knpdvas,

xavaasy SiSov aSv^y^ TSOTcp" xa.TayptécrQct}<rav Sè tS aîSoîov èv Tcp xaôeZSetv xtpcû-


Xlav psTot TsepSixiov yyXov , TSspiSecrpeiTùxrav Sè xai tov prjpov ôosdxo TsaXaicrlov
èvos TOV jSouêwuos èv Tcp xaQeSSeiv âyvov pa^^ov *
Sv^ôivyes Sè tscIvtcos. xoipdaQcacrav *

âOeTos y dp 17 TgoXvxocria t^ Tsddet. Tovs Sè ^Sri ypovl^ovTas Q-epâ-nevs , és tovs Std


TSapdXvaiv xvaleus oùpoui»Tas dxpoaipeTœs. àtaOépovcri Sè ovTot èxelvcov tu èxi
toZtûûv èv TW xadevSeiv povov yiyvecrdai to cjvpxlcopa, èxi Sè tôov Sid nsapdXvaiv
TOV pvos, TOV Tpay^ijXoVy Tris xvalecûs, xai èv Tcp èyprjyopévat tovto rndayeiv.
V/


lia G, Corn., anéppa X. ^ Vient ensuite, clans le ms. C, comme chapitre 22 , le
morceau publié ci-dessus (p. nS) comme chapitre 2 /1 .
578 WVFVS IVÉPTIÈSK.

kO . Ilepi rœv rrfç xvaleo.'iç è}<xu>v ^

Éyà> èèy Ç>V(^iv kp^tyévvs , i-ni ruv 'sra^aioTépcov é^Hcoaeœv tovtûj '^pcôpsvoi
ovxéTi éSetjdrjv 'zsotxiAOTépov Çappâxov tçD vTioxetpévœ y^pœpevos ô xai éyci ovtus'
y.apaiSpvos , yapanihvoç , àvà /, xa , dcâpov Z Ç', ’srcuépeœs Xevxov Z, ^iv-
vapcopov Z a', œs Xsiorara 'sroivcraç^ ÙTioTidrtpt’ êlêœpi êè xo‘^X. fz^ro yX^xecos

xexpapévov' éni'Sè tcov 'crjpeT^ôvTCVv peô' vSaTOS xvaO. (5' dvéaas SiScopi. ^v^ca>5 êe
éXxûêovs vTtapy^ovans xolï àpvXXov xoyX. jS^ xai aixvov GT:éppa70s te' |5aAàv tov
SéovTOs èÇ>ix6prjv, Hpxet pèv oZv toTs ^ovXopévois êppedôSœs y^pÿjadat toTs ^ovdv-
uaat Ta 'ZspoypaÇ>év7a vtto Pov(^ov xai kpy^iyévovs yeypappéva (pdpuaxa , -crapaSr»-

aopat §è Spœs xai hspa TsapanXi^aia xai vxo twv àpyaiwv àvaypaOévia’ éalwaav
(701 eh Tïjv y^pricriv rà TSpoypa(pévTa vTToSeiypara tcûv ypa^rjoopévcüv.

kvSpopây^ov zspos rà èv ve<^po7ç xai xvalei ëXxv.

XtvooTiéppoM , pr^x'jùvoç XevxoTi aTzéppaxos ,


mx^o\> xexadappévov , Tpayaxâvfhjç
dvà Z jS^ àpvXov Z S’ , Xeiov vêari xai âvaXa^oiv Tpoy^icrxovs xapijov tsovtixov tu
péyedos, xai Stêov Z a perâ yXvxécûs xexpapévov.
kaxXnT:id.§v$ Sè o'jtcjûs xai Hpas‘' aXXo TSoiel Tspoç tolç cuveyelç èniSv^eis xai rà>
c’tto xutylecaç aîpoppayia?.

AivoGTtéppov Tse<Ppvypévov^, cnxvov CTr^pparos xexadappévov , prjxuvoç Xevxuù


OTrépparoç ,
Tpayaxâvôtjs àvà Z ç, yXvxécjs oaov è^àpxer axeva^e xai Slèov xap'jov
wovTixoü To péyedos fiera yXvxéa}g xexpapévov xv' jS', éni üè ic5v aîpoppayovvTcav,
peô’ vêaros.
ÙpiSaaiov rspos éXxûcreis xvaleoiç [rsoieJ pèv xai \rspo$] to veÇ>piTixà, iSîcvs Sè
TsoTt^àpeva] ’
kvêpàyvvs yyXos aùv yXvxei , àypûaleœç à(pé-<lvfia ,
yàXa, oJvof
yXvxvs, Hvnapi(7aov xôpn perà crpvpvns, ôpoGov (léyedos.
Ilpos àXyvpaia xicletas' AivoaTtéppou xo-yX. a perà yXvxéùoSy GT^aapov, opfdvou
OTtéppaf ô^ay^olvov xapiios f
Xiorou xapnos^ pifiXU>voç anépfia àvà Z a çvv vSpo-
uéXm . xo)S(ûvîcov àvdovs à(péy\/V(iot.

Tov aÙTov Tspbe ëXxœaiv veÇpœv àj xialeccs.

"i^TpoSIXcùVf vfitvav haXtxi)v, ÇvaaXiSas i


,
xàpva ^aaiXixà yj' [èv àXXcp i'], xpàxov
Z t
,
XanàBoK) GTtépparoç Z v'f orriov Z y', aixvov CTTréppaTOS XeXeTtiGuévov Z )',

ceXtvov cTzépparos Z y' , péXtros àTréÇdov to àpxovv’ v SÔGts rpidj^oXov.

kXXo kvSpopày^ov T7po$ xuchv -nXxovpévvv xai Svaovpiav.

1.7po€iXia X', àpvySaXa xexaôappéva x', Çoivîxœv le' jà$ aàpxas, TpayaxàvBr\s
Z S'
,
yXvxvpllr)? yvXo\j Z (3', xpoxov S€oXov a, cpvpvTjs to taov’ àvaXaëebv yXvxv
•^pcS à)s eiprtTai.

*
Suite et lin du chapitre. — évœaas de Frontin , nommé dans Aëtius, l. Xll, Cp
C, f. melius. — ^ C add. èv àXXcp Z t^'. Fabric, B. ^r. anc. étl. t. XIII ,
elenchus mi-
— '*
Probablement Héras de Cappadoce cité dicorwn- — ® d
souvent par Galien, et non Héras, médecin
APPENDICE. — SECTION III. .^79

ÀAAo 'jspoi T(X èv 'tîj Kvalei eXxn tcai Ç>Xey{iovds.^

'SiTpoSiXta ri' P aïKvov GTxéppctTOS üÔhkoi \x , etfxvAot» "tpiûi^oXov, vdpèou alayyos


jC Cf! f asXivov CTcépp.axo$ jC (
3 ', èv USaTos ^a *
è'\pe vdcpêov crlciyjuv, askivov, eha rcp

à<pe\lcri(jLOLTi pl'yvv7(u rœ 'zspoeipyjpéva' Siêov xv jS', Q-sppcivcts 'zspos ràs èxirerctpévaç

ÂAAo* ÀfitiAou Z rj'


,
pvprcûv psXâvcùv 'csexeipcvv TÎjs aapxos Z v'f pvxuvo$ anép-
paTOs Z iç'j yXvxécos 'isporpoxov Scrov ê^apxsT’ (jxevoils xxi SîSov xapvov 'sfovTixov
péy&BoSy peià yhjxéoùs.
l^poyicfxoç ô Sià (pvaciXtSùûv ùs HpetSj 'zspos zàs èv ve(ppo7s xai xialei èiaBéasts.
Kay 'ssvov dxovpriTat ^ aJpa ^ awftaTa ^ ivcvSn -Tj 'tsctyéa, 'aoteî xai 'zspos ràs
4'Ct)p(A)êei$ êiaBécreis xoà al pctyyovpias ràs êvaexovXcliTovs èl^xcJjaets. To avro xai 'jst-

verai xai èvisTcu eh t?iv xvaliv. ^vactXièos ^ordvvs tmv xôxxcvv àpiBp^ xe' [èolxotai
êè^ dXixaxdëcp , petiovss'^ pévToi) , dpvySd}.ùùv Qraaicov XeXexiapévctiv, xp6xov,alpo-
ëtXûûv 'zse(pcoypévù)v, XaxdBov vp^pov axépparos XeXsxiapévov dvà Z.y'^, xœvelov
axépparoç , oxtov, papaBpou cncéppaxos , dvà Z y', voaxvdpov Xsvxov axéppcnos
aeXivov axéppaTos , dvà Z g', aixxtov r\pépov axéppaTos XeXeniapévov Z /jS' •
dvaXdp-
êave yXvxcî xoù êiêov Z a'^ dxvpéToig perà yÀvxécos xexpapévov xv. y' , 'csvpé^lovai
èè peB' vêcttoç' oTctv Sè a(^oêpai œaiv al 'useptcûèvviai^, êlSov xai eh ty}v xohtiv, èvie

<5è xaï êtà xaBeTvpos * cvs èvepyealdjto. Ey/oi xal xapvcov <sfovTixéov -jse(pù)ypévû)v
Zy èpSdXXovatv.

ïlpds Tcts èv veÇfpoTs xai xvalei èXxdaaeiç xat 'usàaav <5ti(Tovp/ay «ai ihioioiv xal
XiBlaatv’ KvSpdy^vrjv yvXiaas ^!\paive tov ’^vXov, xal dvdxXaaae Tpoyiaxovs, xai
êtêou Z a' -rsiveiv peB’ HêaTos B-eppov.

Tpoyiaxoç ô Sià tpayripdrcûv -rspos rà$ èv ve(ppo7s xat xvalet eXxcbaets ® *

^Ta<plêù)v xexaBappévœv fo , alpo^iXcav fo' jS', aixvov -^pépov axéppaTOS AeAe-


TTtapévov, piipTCvv x,^ph t&)v yiydpTCov, dpvySdXùov 'ssixp&v XeXentapéveav, dprjXov,
Çoivixav AzTrapwy, aeXivov iTTr^ppaTo? dvà To a! pi^xciovos anépparos Z<5', Tpaya-
xdvBrjSf xpôxov , yXvxvpi^r^s dvà Z è', apvpvrjs Z jS'* dvaÀdpêave xpoylaxovç perà
y'kvxécûs xpnTtxov, xai êiSov Za ,
pezà yXi/xécos xv. fS'.

ÂAAo êtà'tseipav ÙXvpxtov ao(pialovy 'apbs xvcliv y\\xci>pévnv

Pa 'tsovrtxov Z ê' ,
aixiiov axéppaTOS xexaBappévov Z y', voaxvdpov axéppaioç
Z |3', paXdyx\e axéppa'zos Z e', alpo^iXwv tse^caypévùov Z g , ae'Kivov axéppaTos
jC a' y dpvySdXcov 'sttxpôSv Xe’Xeittapévcvv B'’^, é^l/tjpaTi dvaXdp^ave xai SiSov «apvou
'tffovTtxov TO pèyeBos perà yXvxécvs «e«papéyou xv. y .

,
kax'Ky\xtdhov (pdppaxov èrciTeTevypivov......

Tovtcù îapev 'SoAAoOs ^p^jaapévovs veépnixovs xai Tri$ oArjs aTraAAayeyTas «5<a-

*
Ita G êonte d. — ' pei’iova d, — cèdent et à la place des mots Tpoyiaxos ô ,


;

* dvà Zy oqa. G , f. melius. ^


Ita G ;
ai lisent ici ovyy, fS'. — ^ G ajoute : èv dXXcp
TSe^TJupévaidSvvai d. — X ® et le pi^to- dvà oyyy.
^
^ ’ Ita X; o' G, Corn,
type de Corn, omettent le paragraphe pré-
580 RUFÜS D’EPHESF.
déaeù)ç • èeï e 7r< isroAAos vfxépas èTtip.év£tv tw Çnxpfxdxcp. Ospanevet xai jàs 'oepi
xvahv Siadécrets’ êlSojat êè xaî hdiwaiv , îoLjeit Sè xai xioXixovs’ êyet êè oiljcos'

Kapvcijv 'srovTixôùv xexadappévMv, dpvySâXeùv 'tsixp&v xexaBappévwVy atxûou


CTtéppatos xexaBappévov , xapûov OTiéppaTOs'^ àvà jC y ,
pijxuvos Xevxov axépfxaros-
et Sè prfye, xcavelov arréppaTos /C g', xpôxov, paXdyrjs crxépparos , ottlov dvd /Cg
voax\)dpo^ Xevxov airippajos Z, {j3', aeXivov oitéppaxoç /, • dpaXdp€ave péXm
éÇ>Bœ, xai dvdxXaaae tpoyicixovç , xai SlSov TpucSoXov perd peXixpdrov xu. y'

f -T)l
'

OOlrN ÂAXo TaXtfvov.

'Lixitov axépparos Z voaxvdpov Z g', xcovetov anéppa7os , ôxlov ,


papdBpov,
xpoxov dvd /L y y
aèXivouaTtéppaTOs Â, g ,
paXdyjjs <yxépparos Z y' y xaaias jC S* y

dpCySaXa l'y xdpva 'aovuxd /• yXvxeï xprjrixœ dvaXdp€ave xai SiSov 7pid)€oXov^.

Èrepov 'apos èXxactv ^ vs(Ppc5v xai xvoleccs.

Lapaawviov Z |S', Çoivtxœv Z i


, al po^iXu'v Z td' aixvov axéppaToç Z S', dvlaov
Z |3', dpvySdXùfv 'zsixpâiv Z jS', xpôxov Z a' y Tsort^e oëoXovs fiera yXvxé(i>$ xe-

xpapévov v^a'Jer p-?i 'tsapôvTos Sè Sapaaœvlov i^pvyytov épSaXe ‘ ypd> Sè xai ttî

3evo(piXov^ dvTcSoTM rr? 'nspoyeypappévu) rrrpoç XiBiœvras èv tü ig' xe^aXalcp' ztoieï Sè


V S>£voÇ>iXov xai ai 'srapaxXrjaioi avTff 'cspbç tov$ yjXxopévovs rrlv xvaliv xai vs(ppoSs
fiera rov xai \f^a'pfjLi'a dTrpvp£Tv. Ka< ToaavTa pèv 7g£pl (pappdxcùv e?prf<T0îy*.
. -,y. ot:"* U- ',

Aê' Su»0eroy èvraTixov 'csoiovv xai 'zspo? 'tsdpeaiv ’twv popioiv.


MO K .j,
,
~Ndxvo$y 'odvaxos pi^r]Çy £vçu>pov axépparos dvd
^ y

Z rj'y
, ,
xapSdpov aitéppaTos
,

ZS\
,

'Cj£T:ép£ci}S xoxxovs x' ’


dvaXdpëav£ rpoyîaxoïs fiera yvXov £v^dpovy xai SiSov Z a'

vtja'j£i fier’ oïvov a1xi<povTos 'isaXatov.


ÂAAo* (i^Xavos axéppaTos
y
^apaiprfXov dvBovs, o^vayo/vov axipparos
dvd Z S'y £C^co‘fiov a^éppaTos y '7ff£Tr£p£û)s Xevxov y‘aivdx£Ci)s dvd Z |3', 'zsvpéBpov Z S'
péXtii dvaXa^cbv ws êy£iv pvnov 'zsdyos ,
StSov dyro ^aXavèîov xapvov 'zsovtixov tô
péy£Bos.
AAAo‘ AiSoïov iXdÇiov ^vpov xavaas SiSov Z a fier’o/i'ou dxpdrov. HeTre/paraj.
AXXo y ^ xai avros xéyprjpai' Ùppivov axèppaips y av'ydpov, 'ZS£'i:ép£(i}s Ev^upov
axéppaTOS y aivdxEooSy alpoSiXœv, axiyxov ovpâs , aaivp'iovy aypivov dvBovç, alv-
paxos TSpdaaov axéppakos^ ala^iSctJv ïaay péXiros ro dpxovv SlSov Z a^
AAAo, w xai auros® xéypvpoci^’ AXcov xoivcov 'js£Ç>pvypévcov ^a haXtxov^^y rotJr’

èali ro' Xg y
ôpplvov axéppaTOs fp. ij3', vdpSov a'îdyvos fo' a! y axiyxov dXûv To' a'

axiyxov ovpds Z S' y app£a>$^^ fp. <jS^, ainvptov fo' /5', TSExépEœs Po a y xap^afioü
axéppaios fo' a y
papdBpov axéppaios Po a y
^tyyi€ép£cos dvd^^ Po' a y 'usEpia'l £p£SSvoi

vxliov axépparos ivpov Z y' y 'zsoXvyôvov a-xépparos ^vpov Z jS', alpo^iXav Po' a',
’^v:: »T' t. -î> c»' - . ;0 \< "fJTlGP vu

'
c ev dXXcp xaixapdùov air. dvd Zy, "intercaler <p. 126 6 après les mots
iv àXXù) ovyy. y'.
:

— * Cette recette mân- j è'xrao-iv, ' — ^ *


, 1. ,

aiîrwC,^® X,dom. ces cinq


que dans X. ® èXxœaEis C —
f. melius, — derniers mots. — Cornarius, sesqaisexta-
^
C Corn. Svo X.
Ita * Ita Corn.
,
^tvo- ;

»

;
rium. —" Les mss. écrivent généralement
ÇivXXov X; Zvfvo<piXov C. Cp. ci-dessus, dp£6}i. — dvd ne peut être conservé qu’au-
|). b’jh , 1. 5 , le passage visé ici. — ® Phrase tant que l’on supprimera les mesures iden-
omise dans X , d. — r
’ Suite du chapitre 3 à ,
tiques To -a qui précèdent.
APPENDICE. — SECTION III. 581

cü^Wfjtoü anépiiaTos Z. ç', (pvaaXîêcov Z. è' , vnepiKou (ynepparos Z ê'’ xo\|/«s, ai^acti

SiSov eis èaTtépav Ho^Xietpiov ebs ^ovXet. x >

AXXo SpaaliHov <rÇ>6êpct' 'ïipvpvrjs, zfevépeus vctpSov aIdjQjos, Tpayaxâvd-ns


dvà Z a, XiSdvov Z et c» KpçHOV Z et y alvpaKoSj yak^avr^s èetÛKOu , ôppivou
eneéppLctTos dvà Z /3', Kéyy^pvoSf .p.apdQpov <nséppaT;o$ , kivoaiiéppQV , xi/iSvs oTtép-
[lettos, (Tçaékseoi, Kvptvov ctîdtomxofi, dviaov , ev^d>iiou eneéppaTos dvà Z g, opoSou
kevxov ’TseÇpuypévov Z g a skiv ou axippetros Z y', amc(dp.ou dukuTou^Z i , dpuy~
<5aAa 'zsixpà kekeTtiapéva ts'j dpvySaka ykuxéa k! y al poêtha p ^oXSoùs cùpovs pe-
ydXovs g' péXnos to dpxovv cos Syetv Krjpcorrjs Tsdyps' êtSov Z a 'Cfpo Sehvov,
pdXial^^ per oivopéXnos oîvou avalinpov. Ilo/eî' 'espos éviaatv ^ xeti 'csXeovaapov
dOpàêiaiùov. xett pdXiala inï tcîov 'cspea^uiépcov xett dadeveov' 'ssoiiï xai 'vspo» 'tsatSo-
V- ' *
‘T»\K,3<Ï"0 'O
:o >3T)
--^T. *

\
Ttoiiav. ^

ÂXeippet'èvepyéaletTov.

ÈXaiov -craAaioTaTOü ^ a y aKcoXrtiicts TidvpdXXou ^ g' Xdp^etve êè rats xapxàs êv


Ty :^épet^^ orav dxpd^v v ^oTdvn xai èpSciXà>v to éXouovjiidsf^èv ^Xiep rip,épets K' xai '

ypeo TûS èXetlcOy rpiScov to Tseplvawv xai tt)v ôa(pvv. To aJro TSolo^aiv Kcà ai em Toïs
*, , , , ,v nwoKi» :o.' so . J
TSiTvats xapxai perà TSoXAris snnaaecos. , \

Ùpiêaaiou aaTuptanr?.
= 't ’io J»K üo/.'.C •

y -
,g
Ziyyiێps(t)s ,
aaTvpiop Tfjs dvcoTépocs piins^ dvà
, ,
Z ,
rj y aHiyxou^^^^^s^pùpas y psiou
dadpoUy TSSTpoaeXivou y xapSapdpov y aeaéXecos , dvà Z S'y eù^copov anéppaTos Z y'
xivvapcopov Z y
/ y
/ oppivou
^ ^ oTtéppa.Tos
^ ^^ ^ ^ J dvà rZ:§'ija^olvou
y xylSns axéppaTQs, dvOovs
Z a! vap^ow aldyuos Z a' , ai'paTos Tpayelou ^ypou xoyX, pealovy êiSou
Sic Z a' per' ot-
'^ ' "
vouy Tois Sè daSeveal épois psTà ydXax'wst'^ ^

ï)T3„j 3K>^ :
'

'« ?6ciH»Ur ?

AAAo ùpiSaaiou TSpos Tsdpsatv aiSoioUy pdXialà ÿèpovTiùvi^^


fXdjc
Eü^wpov axèppaTos Z ^^y l^pivoù^to^a^y dvSipayvyjs yo^a^^dva^dp^ave péXnty
ï V/1 ^ I < ' }.
*

tf ^
^ ^ UOXü 4^

Hat àtdov ofé xa^j&pw ho/a. llp os auvouaiav Sè'} (p^àiv^^ôppà^Tp^yXtt^s *


ow» jO ij. «oïrv;^ SW 'f «' -

èaBiôpsvos.
rnposl TOUS Sè dxb Tsepiepyetas SsSepévous • Aîyos B-rjXeias pupov TSou^e
.‘WTac^jt» tf» .‘•'T3JA .X ‘rfc'r. 'j yo^Ja.<% uoîo '»."
'
'^.•3 .'^ 30. Ws®' ,VJOi^RT>rfT!
C^oi^ààim^v^x^^
r» WOICSUTXXT)

UenepecoSy
>U-'>

TSSypoaeXlvou, e/Mp^ou aid


v'O,^ < IV.T> ,,«W/’.tâo
ptviapaTos ^vp^u^^TejieQivuivrjs laa^’
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péXtTt dvaXdpSave xai S'iSou Tsivçtv per oïvou. ^ , s « '


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\XXo' AaxaXa^oiTyv xauaas, Xeavas» ena extbaXcoU ëXatoVy yptaov tou de^iou
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TBodosTov peyaàaxTv/ov xai auyyivou' et dè povXeLrsauaotaUai y pxoxXuve tov dax-


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Xayoioü TStTvav rj XéovTOs alèap y^pie to aîSoïov' eha Tpia dpa rsenépea perà
yuXou TpayaKOvOrfs y yjp'ie tous SiSûppu^ x<ti rsepivatov xai çai^yv,,
p'(A^oir .la suite eHa lin 'ci-dessusi,t>p.AÉ2Ü-<fl£.'7-,})t3,o‘)T -3»j3 >
*
— .>/
-• nlx3î.ï5ipr.; ,21/iTBmoD — .aJo-^r iiom^b — .gijH'xin > L'-^a V' x.

o^pioêi Vÿ et» oAAw'p-' G; cea~^ ‘-Ua jG;rTàÿ. )t6Xu xasèv t. tout sait
<offr GôrrtâpJlitf.'i-aîf^ G ajoute ici èv éXXtp^ xdp^as lia G; alpoüQos TpcoyXivs
xal tflvf>axoSf;^X^V‘ris,èodxou',^oppiuav Ita G ubique; loa ubique d, X,
axéppaTos dvà Z févretaeûXv^^'’ e,e,--iûq^ i-
58-2 HÜFUS D’ÉPHÈSF.

SECTION IV.

EXTRAITS INÉDITS DES ÉPHODES, D’ABU DJAFAR,


TRADUITS EN GREC AU X® SIECLE

N. B. Ms. de Paris 2289 =


A; rus. 2224 = 8; ms. bodléieu 708 = 0*, ms. du
Vatican 3 oo = V. — Nous adoptons la division par paragraphes telle qu’elle

existe dans le ms, A.

AÔrOT A' lltAH K',

pç'. ITepi êpcûTos.

ô pèv êpoûs vndpx^ei vovcros ye-ysvvrjpévri èv rca êyjts(pâX(>)' éalt êè vTrspSoXrj épco- Ms. A
fol. 16 r
TO?j pSTcè (7V?.?ioyi(7pov KOLi dypvTfvtoLS, xai §ià tovto 'zsapanoXovdovmv^ olvtm (xeyi-

a'IœTepot '&ôvoi Trj$ 4'^X.^s, ô avXXoyicrpds xai ri dypvTïvia.. EItts èé its rc2v Çi-

}.o(j 6 Ç>cov ou ô epœs ùvôpa.a'lai dydi:rj5 èTiixaais^' 'osoXXdxis Sè ylvsiat v ahta rov
^pwToç dvayxaias y^pelaç tï}$ (pvaeœs eis to diiénctaBcti to ‘Tseptr'lov^ èx tov acoua-
Tos’ O Sè cotpd’iarcoç Voo<pos e^rj Sti 77 aovovaia ôvivnaiv eis toSs "jnepvixôSvTas^
avToùs ri psXaiva ^ 77 dÇipoGvvrj' è'iua'l pé(pei ydp <apds éavrilv u)v tootcov
(PpovriGtv, xai êtaX^ei t^v îayypôrrirai toü èpwTos’, xâv rd'yjx et mivovatdaei tov p?)

êpœpevov, xaï paXdoaei ctZBis Trjv GxXr\pictv, xaï TSoXXdxis ylverai 77 ahia tov ëpùJTos,
OTav èparat 77 >pvyrl TsXyiGidaai Q-éas svefSeGldTïis xai y^ctpaxTripos 7^ popÇfjs VTrcp-
(pveG'ldTTjs , Si6u éîüiSsv 77 "^vy^r^ tov Q-epaireveaBai ® xoù Q-avpd^etv èrrî TsavTt xaXXhlco
TSpdypaTi, drtô Te papydpuv xai o'ixwv rj ère'pwy ôpo/car* èàv Sè éaovTai tœ ToiavTa
xdXXiala iv tivi TüpdypaTi , vndpyovGiv ws eis to yévos to dvQpdiuvov ô ëpus ovtos
xai ri (dvGixri dyditn ,
Tore xiveTrai 77 èTndvp.ia GitevSovaa xai 77 ^vyrl Tspos Gvvovaiav
êxeivov tov tspdypaTOS^, xai ôpiXÿjoai xai TsXnpcàGai^^ *
Std to Sè TsapérreGOat tw épuri
dei Ta iG^ypérepa eîSri tcSv GvpSaivovTCûv Trjs Xoyixrjs ypvyijs, Çrjpi S'il , ô SvvaTos
GvXXoyiGpbs J yivovrai oî oÇdaXpoi avTMV xoïXoi xai TayvxivTiToi Stà to TapdT^leGBai ,

ri \l/vyrl diïb tS>v SiaXoyiGpœv, xai Tfjs èÇeGeœs Trjs Q-ecoplas îis ipa' èrti^apovvTai Sij

xai Tût l3XéÇ>apa avTœv' a! Sè ;^potat avTcSv ùypai Sià Trjv xivnGiv Trjs ^avdrjs yoXrjs,
drrb Trjs èypriyàpGeciJS' |o Sè GÇvypbs avTcov SvvaTbs pii êyœv driXoTriTa tov ÇivGtxov
GÇ>vypov, prj Sè <pvXdTlœv Tbv G<pvypbv tout’ è&7i TSeÇvppévos^^. Éàv xaTanoQrj

^ Voir la Préface, V, iv. — Les notes ré- — ® Ce texte me paraît inintelligible. Cp.
digées par M. Daremberg sont suivies de ses ci-dessus le fragment 60 ,
§ 1 4 et le fragment
initiales. Nous ne donnons que les variantes 3o2 , § 1 .
— ’ B : TT^r hyvpoTdTnv è^éùh
portant sur le sens. ® TsaxaXovôcov A, — Gtv (Tegend. ê^CüGivi). — * Tpi-neoSai B.
TsapaxoXovdel B. Corrige. ^ dnÔG'laGts — — ® B : èxeivcù tù Tspdypau. — “xai
B. — Tsepirlurpa B.
**
® B ovlvriGt tovs — : TsXriGtaGpbv A qui om. ôpiX. —" Tsenv-
77T7ûopérots xai vTepvixuv tovs avTovs. poûpévos B.
APPENDICE. — SECTION IV. 583

V <xnà 'tcüv StaXoyt(y[iô5 Vf èn)^ov6tt al 4’^X,^'^ ^vépyeiai (pBs,ipov%ai Kai al


ivépyciai Tsawosiou awpaios â(ia, Tsapércerai Sè to aœ\xa jîj eU las èvepy&iai
aÙTYjs, ôpolcos xal v tou irwftaTos els tï^v tovtov évTeXéy^eiaVf rjyovv 'zsXilpMaiv,
œaavxojs êè éXe^ev ô T aXrjvo$ al Svvâpsis iris TSapé-noviai irj npàaei tou
crâ)paTos. Kai et pif larpeudij ô êpcas sU t 6 TSSpn:oiy]By)vai auTOu' Ta H(t)Xvovxa tou
SiaXoyiapov aÙTOv, fcal YiSvvovxa xi)v -^vyiiv auTou, «ai TsepiKOTt'lovTa Tt)v cyvvéy^eiav
rrfs Siavolas avTov Sià tcov p£Teei)pii6vrù)Vf «ai aei è^épy^zxai 77 éf|co yJXrf'^, els to Tsâ-
60s T O yvùidlov, Tijv peXayy^oXtav^ «ai «aÔà ôno tou kohov tou aœpaxos, èncyslpov
rat voüaoi àviaTot, dxravToos «ai (xt:o tou ypvy^tjcov KOTtov èiteyelpovrat vovaoi SucrlaToi
Hat hyypôrepai àppaallas Hat TSctvSeivai, cb$ êahv rj peXayyoXla , àpeivorepos Sè
psTScopurpos VTidpy^et tou üovzyopévoo vov vt: 6 êvvouSv. Kai êtaXoyiapcov è^aipexat
TO otvoTtOTslv psxà TpayciiSias «ai povoovpyiaç «ai èn]yr\paai (ptXwv «ai dKOVTt^saBai
péXos îap^iHov «ai ^Xénetv ozreptêoAata y^Xospd , xal TSpoawiïa dvOinpd «ai evdaXÿj’
<Prjffl yàp ô Voü(pos oti 6 otvoi (pdppanov péyia'lôv ii^h tmv Ç>oSovpévù)v xal èpdw-
Tcot>. Eïxe Sè ô r aXrjvoÿ œs è^ dXXov tivos ôti ô x,^Aos rrjs alaÇ/oXijs eC(Ppaivet tXv
T y]v Q-Xiêepdv r) Xvxvpdv xal yapoxoïel’^y œs dx’ dvSpds TS£pi€otjTov xal ao 0 ct)-
rdxov éÇ>n(7£ xal (bs dxo tou Z 77 v vo? Xéyœv èxzïvos écrxep yàp xà Q-éppia xà xsixpà

oxav SevMvxai èv xip vSaxiytuovxai yXvxvxaxa, oilxco xal ô olvos^ dxoSicbxei xrjv xstxpo-
xïixa xïjs ’^vy^fis xal xiiv X^xrjv. KÇ>v Sè xal ô VovÇ> os 0x1 ov pôvov ô olvos xatvôpevos
avppéxpcas è^axXol xi\v ^x)'yi\v, xal dnoSidjxet è^ avxfjs^ xi)v Xvxriv, dXXà~ xal éxepa
xsdXiv Tsoiovat xà xoiavxa, d)S xà evxpaxa Xovxpà xal Q-eppà^, «ai èxl xovxoüv^ èysipet
avxovs 77 ypvyi^ avxMv, oxav etcrépyûovxat èv xôi ^aXavicp cyvppéxpcos peX^SsTv xal xpa-
ycpSsîv. <I>ao-i Sé xtves xcSv <piXoa6(pcûv 6x1 77 peX^Sta èaViv cbs 77 rsvoi) ,
6 Sè olvos <ws

(xœpa avvaSôvxùüv Sè avxâlv tout’ eV 7 ii; évoupévoûv évovvxat xal xà xdXXiala 'zspoxepti-
paxa. Arnyvcraxo Sè xal laaàx ô Ka'u<5)7S ÔTt o Ôp(^eù$ ô povcxovpyos elxev ol pèv
^aatXets dyovai ps eis xàs avXàs xal xaôéSpas avxrbv, tou rjSvveadai [éW«a] ûtt’ èpoîi
xal pexecopt^sadar èyù) Sè pexecvpt^opai xal YfSvvopai , Siôxi Svvapat dXXoiS>aai xà rjBn

aùxcùv xal xàs yvcbpas , dxà xe Q-vpoO eis tXapoxïixa^ «ai (Xtto Xvnrjs eh yapàv xal àxo
nva'loXrjs eh dxiXôxrtxaf xal d%6 a'lvyv6xr\xos eh evBvptav, xal x6v <peiSwXov xsoicb ev-

p.exdSoxov xal xov SeiXov ar^petbi;. Èv xoûxoïs ovv xaxavxa^^ 77 xspà^is xijs (xldBpns
xcov peXiapdxœv xal 77 otvonoata œs to pcovvveiv xà aupSalvovxa avxij x^
^epaxevetv xà xffdBrj^K Kai xovxo ouv xeXstovvxat oxsp éÇnpev èàv avyxaSelScûvxat

fjtexà auTWu 'ap6<jcoxa^^ evTtpocxSejcxa. Kai xavxa à ô \rjpiovpyos èvxéyvœs^ppvBpv<aev


xal xaxeaxevaaev eh xéXeiov xdXXos xal (hpaiojrjxa , Setxvvovcra èv xovxoïs 77 4'^X,^
xYjv aôxïjs (paeivôxrjxa xal Xapxpàxtjxa xal x6 xdXXos , pexà riBcov dpta7ci0v xal xapSiôov
xaBapôJv xal dpoXvvxcvv. Kai Sià xovxo eixov evior riSovtj èo 7 i 77 oïvoxoaia xal xo Sia-
XéyeaBai xal xo ôpiXeTv pexà xcov ev<^vecr 7jixcov xal (Ppovîpoov. O ^eF aXr} v6s (Pnoi


xspoaxote'iaBai avxcp B. — B : >) e’^w- 77X07^77..— ® dn avxrjs A. >— ’ ei prj
xetXev (inintelligible) yovv s^rjyBév.
fi — xal A. — * 77 B-éppv B. — ® A : ènl xov-
A om. la suite jusqu’aux mots 77 peXayyo- xov ëvioi xû5 v dvBpcb-jiœv, dyei avxovs 77

Xia exclusivement. — ^ Le ms. A continue 7^. auT. «tX. — aTeyTût B, xaxavxà A.


ainsi (cprrectis corrigendis) : xov ypcopevov Con-igo.— P [éts] ^^'épknètav xôov xsaBôiv
TouTo, <I>77<iiu dviip xis 'zsepiSônxos xal A. ^pAv'yxaBevBoviat À.T.es deux leçons
(xo<pd)xaxos è<ppaffev_^cl)s dnà xov Z^oovos d6îvcnl,ctife reiélces. — psta xov 'spov-
xxX.,— *
B : rivxfjù' xat èyw. èv xrb oi'if^

dnoStvxexai 77 xiftxpla ivs pSy «r/7


584 ItUFUS D’ÉPHÉSE.
To ofXiAett» Tov av(5pa peÔ’ <wt» 'aodel é'Axei tov tÔvoi» toû xÔTtov àno tûv (xeAôîy

avTOü* et êè avvâSet pexà xotirwi; 'srept€6Xata , ^Xoepti, xai AeifidSve?, êc/iat to xe-
Xei(t)TaTov. E/ S’ov, fii) êa'lw eh avXàs èal pcofiévas fxexà pôSoov xaî pvppivcav xaï
héoLs Hat xiTpo^aaiXiKwv, xai fxeAtcrffoipvAAwii mv to ^aponoiovv è'itiQé'kyet xa.i tt\v

^X t^epàv xapèiav tov Xvmijpov ditoStùjxei Tspos yjtpàv pexaêa'AAej


àrcœBeï Sè rrjv eh •

dxpav pédrjv xai y^paadcu tov oIvox6ti]v êv


xw xatp'2 atîxou tov üxvov. ÀTroAsuffaxw Fol.
|

Sè xaî Xovrpov perd xaOxdt vSaros éy^ovros yXvxepov xai àépos evxpocTov xai Ç>coTetpov.
Kai pnSèv ôptXrfar^ ô nsdayjav xett TsXrjcndoTji 6v Tivct picret, dXyeï ydp T-fiv

oivTov. ÈTtvpddveTO Sè xat Tsapd tw2v o iaTpos ô Bay^oi'xTjs à tov Fa^piiiX xw ôtcoIu
T poTicp ênt€apvs o âvBpw'nos vitdpyet ^apvTdTov (popTiov, ëÇn Sti ô èiti^apès dvBpco-
Ttos TO ^pos T^ ^'^XV ^tdxeiTat èxTOs tivos tüv aioBifiaeuv' to Sè
OiVTov èiti pôvij

jSapü (popTiov' avvepyovai to^to) tû péXt} xat ai ahBi^crets xai S '^vyi) eîs tô ^a&ldaat
avTÔ' aÜTr} Sé èaltv ri ôSo$ B-epaifeias t2v èpchvTuv' xai Tavrnv èÇ>avepd)aapev‘ xaî
fisx' avTÜv StcXBe Tr\v Tpt^riv xavxrjy, xaB2s vTteSeî^apev èv TsavTÎ oS2 xai tov Sia-

Xoytapov t6v TspoppnBévTa dnoStdixœv xaî Tiiv Xvimv è^wBwv^.


•OTÙ>


lltAH KA'.
3'iî ''O.
^

. Ilepr Tslappüv.
OC""

Èrrei o Tsiappos avp^aivet e| êvavuuv vnoBéaeccv xai TSoXXdxts ovpSaivet (Tuvey^ùs

aTTo'xjîs (^(Tsws tt}s o^fcnjs êv vp trdpaTi tov Çc6 oy^, ÔTav xtvnB^ Tspos to d-nchaaoBai
X^^pov ffapevSévTa^ èv tcS èyxe^pdXp feis to xuXéeiv tov pri avpëatvstv aklas r) Otto-

Béoets dppo)(/hi}pdTù}v Tsfj pèv dpyopévcov, exojpJxaxa elvat tov avp€aiveiv avTovs'
èrrei ydp ô èyxé<paXo$ tov dvBpwTiov vypÔTepoç èa'U TSapd TsdvTœv twv xai Sià
TovTo Tsepicraevovatv al vypoTrjTes ai TsepiTlai êv rp dvBpooitivp acopaTi^ fjyovv êyxe-
(pdXp , xai'xtvovvTat , di:oSic!)xovTat Sè Sià tov T^Jappov, Snep xar7oe7xaj dSixrjxévat av-
t6v, xai TSOTè pèv yivsTai ô Ts'lappos [(xtto] êpeBiauov , Trfs (pvaecos t-^v vovctov xivovpé-
vvs èxTo$ TYjs épas Tris Seovaps , ùs o yevopevos êv t 2 xaTdppp, vyovv x^ xopv^ri , rf èv
Trj TsXevpTjTtSt. êpeBiapov X^P‘^ vocov, ênetSrf ydp ô xâXa-
Kai Tsorè pèv yiverat dità

pos Tris ptvds TOV dvBpdmov xoXoêos êcr7r xdii ds êx xoOxoy Tdyiov d(pixvovvTat Tspdy-
paTa fSXaSspd ditô tSv èxTÔs èv t 2 èyxeÇdXp', œs ô xovtopTos xaî ô aÇ>oSpos 4''^X°^f
xaî o 'xaTtvbs, xat 17 drpis xai 57 dxTÎsf'xai xà opota^TôvTOûv. Ôrav Sè xaTavri^cnj
TSpdypd TO ^Xa^epbv êv T2^êyx£(pdXef} Sid rrfs (Tvveyovs^'xtvjjaecos avTOv ê^eoT to

TS vevpa'xaî Ti\v vypÔTijTa 6 Sià tov ralappov xai TSavet Tas voaovs aî jSAaÇas èTtdyovüi
xw èyxeÇ>dX(p. Tüv dito t2v eJtxôs yivopévuv, xaBùjs eiitopev. E/ Sè avveyiis yévriTat
o Tslappbs xai TspoaBeln , xp^ Xoveiv T-fjv xe<paXrjv pexa é\f/rjpdTCi>v tov yapatprfXov
xai t2v pôScûV xai xpiBris xexaBaptapévris xai (xencépSap xaî to fSaXo-apov -xai xà
ô'poia TovTCûv' TffaptjTco Sè pexà yvXbv tov ^aaiXixov' S. XéyéTat dpa^tc^i j3eSepov$.
ÈrreiSri ydp èxxértlei xô TsXrjBos tov Tslappov’ et <5è ô êyxaTey^évrjv’ êycüv vnb
TsTappov TTiv xe<paXriv S-eppriVf dXetÇéTU perd poSe^aiôv v tSvicvv psTa poSoalay
‘ToaiTav VGS- ''X r-TXiK o .
î;»,.,.-.

«T '
.
i
*
Le ms. A continué ainsi': wvtivoov^ v ovtcjJs avTov Seï SieXBeîv xai dnoSiœxets
^ pdais (f, legend. da(Ppat;cr<?) avxoü, xo Tiiv AvTtr\v. — f.
t2v ^wûjvA, f.meUus.
yapoTtotovv Ty)v B-Xi€. x. tov Xyrt. d%2aeL “ yvpovs ij drp^vf aupevBévTçof ^A.. -r~'

Sèf x.T.X. — 2
jjg ^ Leçon,de B : xai che ®
A --Sy^eÇd^cp seulement.
APPENDICE. — SECTION IV. 585

(larcov’ et Sè ypv/^pàv è'^cov riiv xe(paXijv, dXet<péT(t} (lerà xpivéXouov v to êXatov tov
\tdto-KiKov xvpivov, Tovyi^rj (?) i^youv to ;^/prj -ff to ^apatpéXetov, et Se(jS Ç>iXov.

AÔrOT E' lit AH IB'.

T^ô'. Ilepi oS^vns ve<Ppœv

Tl
M
oî veÇ>prjTtxoi épovct (pXéyptx; èxetêrf yàp Tots ve<Ppoïs to xcoXov Tsapd-
xeiTat, TO êè^xûSXov <r\jpxd(yyet Tij yaalpl, Trf <îè yaalpi to <r16pa Trjs yaclpos, Sià

TOVTO xaTOL avp£e£r]xbs to alôpa. ty\s yaaT pas aopxdayet tois veÇpots.Kat êvTevdev

dxe^ia ylveTcitf xcti oxItù) dvepovai ÇXéypa, Tdyjx êè xa't xaToi TspuTov Xôyov aupxdayei
Tols veÇipoîs TO a16pa Trjs yaalpbs vevpdjSovs ovtos, evcuad-^TCov ovtoùv dpÇtoTépœv
avpxd(jypM(Ttv éTotpu$. Ôxov ye xçti Tsdat ayeèov to 7$ p-opiois Tsdayovat to a16pa
Trjs yaalpos avprtday^ei êta to TsXo6atov tS>v veipm • xaX tclotcl pèvy èàv peTpia v
oêvvri etrj tov </lopiyoo' et è' entpeiv et rj oSvvr] xoù dpeTpos yévrfTat , daQevet to
olôpa Trjs yacrlpos, daQevovvTos <5è êrjXovÔTt Ta XenloTepa è(^éXxeTat pevpaTa, t<x

xoXXccSéalepa èvTevdev îdrSea èxi Tsdv êpovoi, Tdya ou pôvov èx toutou, dXX*
èxetèrj Stà to èxayBès Trjs Stadécrecos odêè (titicov TffXrjpovvTat oî TotovTot, ovêè xadev-
Sov<Tiv, ivTevdev ^vpoTepov xai ^avdoyoXtxœTepov yiveTat to SXov acSpa xa't êtd touto
yoXdièr)
|
épovatv.
Èff'Jt Sè xa't éTépa SidBeais toïs ve(Ppmxo7s^ to xaT iyvbv^ xe7aBai tov axéXovs
Tr}v vdpxrjv. Et pèv ô Ss^ibs ve<Ppos êyet tov XlBov, to Se^tov ^axéXos êyet t^v
vdpxrjv, et S’ dpKs'lepos, to, dptalepov axéXos éyet Trjv vdpxr)v. kXXà ^ïjtouo/
Ttves ivTavBa, tscos v<pia'laTat vdpxrjv to axéXos , tov ve<Ppov <osdayovTos ' xai Tives
XéyovaiVf ô't« vevpd elat Ç>ep6peva dxo tcov veÇ>pô5v TSapà Ta oxéXr] , xai Stà tovto
yiveTat avTi^ ^ vdpxrj. Ô Sè T aXrivos ov tovto Ç>r}(Tiv, dXX* oTt (^Xé€es ei<ri xal dp-
Ttjpiat aÎTtves ^/zsépxovatv dxooyjSas TSapà Ta axéXrj xaî TSapà tovs veÇipovs,
xai peTa tovtcov tcov dyyeitav SrjXovoTt xai vevpd Tiva (TVvaxo(pépeTat f xai èvTevBev
yiveTat 17 vdpxrj. Et Sé tis eïnot xai Stà t/ dXXov poptov Tsday^ovTos ou yiveTat
vdpxv TOV axéXovs, Xéyopev èxeiSrj ov SéyeTat'Ta axéXrj oÙTea péyaXa dyye7a
diTOTOv dXXov popiov dos dno tcov ve<ppûov, xai Stà to péyeBos tôov d^yeicov ^yiveTat

Yj (TvprtdBeta tov axéXovs Tspos tcov ve(ppcov^. kXX* èrretSi} TavTa ^eîprjxapev, peTa-
ëcopev Xotrtov xai èxi Ta éVepa, Ç>rjpi Srj^Toùs Q-epaTtevTixoùs^xavôvas. ^rjcriv^ qvv ô
Tiptos Irr'xoxpdTrj s oTt Se7 èrti tcSv TotovTCOv éAAé^opou StSôvai!^ xai avTOS pèv etxe
êXXéSopoVf ov S’ elrte oxappcoviav, dyaptxov xai Tà dXXa xaBapuxd. Ôpa Sè tscos
X ap€dvetv Trjv êvSei^iv dxo Trjs -^Xtxias. EtTre ydp' toSs véovs èXXe^opi^etv. Soxco
dxo ji Stcov péy^pt xai v' •
xai yàp èni TSaiScov ^ yepovTCOv prj (pepôvTCOv TSoXXdxis
TOV, èXXéSopov^^TOTe xey^prjpeBa to7s peptxo7s xai TOTitxo7s (SorjBrjpaoi to7s Siovprj-
Tixots^^epaTiots to7s peTa to Xerrlyvat xpi xaBaipetv Svvapévots , drroÇipd^arxai dxa-
Xvvai. ^'m^Sè TCOV vécov ou ppvov^T^ xaBapofcp xey^pripeBa'TSçi^^d^i^^ dXXà xai^j^
(pXeSoT^pia. ^sJ^ Sè prj^Tïiv Tvyovpav -^Xé^p-:^épvetVf^dXXà /^v ^'pîX^piç^ovo^^
Sri Trjv xpTalyvvv. Touto yàp èrtoinoev êv TM Tsepi StatTrjs o^écoVj^'SsXevfiiTixrjs Sta-
Béoecos vxoxetpévrjs' Trjv yàp xaTà dyxœva éTepe Ç>XéSa Stà to TsXrjoiéolepov.Eî
Sè prj vnonéorj vp7v 17 xaTà Trjv îyvvv (PAèiI/, tots I èàv prj vxoxéorj rjp7v rj xaTà
,i.ii
^ iKUilbOîv-- -‘’t ‘

‘ Voir,^sür .ce morceau, les Archives des deux coloiinesl^— **


TÎfs ve<PptTtxrjs StaBé-
missions scienù et UW, A.' H ; 1 85 1 ^97* (^scos O . — ® xaB* tiiv AO. Corrigo. — * xai
A partir du fol. 5y, le ms. A est écrit sur Stà . . . veÇ>pcov om. A,
58G WIjVUS D’EPHESE.
dyKCÎSva '2Aè\|/, è^oLHptioiiev, ti^v (XTioa/^iScc T>?y -crapà Tffv àwpat» ;^e<pa Tspvopev kou
ovToi ehlv èiti 3-epfx^ Svcrxpctffîa' xaï avrtj pâXXov »? è^rjyvais vpéaxeto ripetépcf)
t70<pi(j'lij' i)
yàp TSpcoTYi 'ZSvXri ovS’ ^rlov airopaSixà -np7v zjpoadyei VGayip/tii. VJ ydp
dXXoïs pèv ènï yj/v^ei éyévSTO oêvvrf, dXXoïs S’ èT:ï ^eppaaîci ovx éa'U toüto stt/-

Srjpov, dXXà paX.Xov aTropaêtxôv’ rà ve<Ppmxà ovy^ olêa vyiacrdévra. virép érrj v'.

Érépa oiaÇ>opà êvTavda <pa.ive7ai ,


Tivd y dp tmv ^t^Xiœv éy^ovai « veÇipiTixà,» Tivd èé
a<PpeviTixd,n xat èxdrepos Xôyos dXrjdvs ètj'liv.Vi pèv oZv è'y^oi « v£(Ppnixà, n tovto

^ ovXsTai eheïv ort âarcep y]xa'i:txi]v êiddeaiv Xéyopev xvpîoos invîxa d(jBtvif\ar) v ai-

paTonotv'tixri êvvapis, oUtcû xaî veÇipTTts xvplus Xéyejai, drav XiSos yévr^iai èv zois

ve(ppoïs vxo \f/v$£cos. oZv SeôpeOa tots 'zspos B-epa-xelav '^Xovcrico'répov ioi>

êu(pvTov Q-eppov xolï 'OoXXrjs êvvdpeœs , £7:t êà iS>v 'uspta^uiép'siv tjadévïjae to sp-
(^vTov Q-eppov, xai êià toOto ov Q-epaiteZovrai , dXXd avvaTîodvvcxsi aCTots to
‘ZsdBoi, 6 XI xal SV k<Pop lapoTs sïpvtOLi, xai aCxos pèv s'mev Znèp v éxsa, oZ ès
sine xai Znèp u xai vnèp X' xspos xà péxpa xov êpÇivxov Q-sppov • xai yàp x(p '^povM
opi^sxai TO è'p<pvxov S-sppov, dXXà xo7s èavxov péxpois. E/ Sè éy^si^ « ^psvixixd » xai

xovxo xaxovyàp êv xspsaSvxixü vXixia ottov soh


si yi'vsxai <Ppsv7xis, X^Xe

t:6v xoZxo' SrjXov yàp ôxi psyialr] aixla è^sScdaaxo xai ov (pépsc -q èvvapu xai xe-

XevxMoiv ovxor stpqxai o’ avxcp^ xai xsspi xovxov èv A^opiapo7s.

xo . Aidyvwaii^ xwXov dx:6 vs(ppwv.

Tivi Siaipépsi ri xoiXixr) oêvvn xrjs veÇipixixrjs ; xai Xsyopev 6xi èrii psv xov xûXov
èyxapaia yivsxai ri oSvvri Sià xà$ ëXixas xcov èvxépoùv, èni êè xœv vsÇipcov èn’ sJ-

Bsias, Ô vsÇiptxixri êidBeais vitoxeixai , xovxéah XiBiaais xœv vs^ppôov, xai 6xi yivs-

xai oSvvri STti xavxr) xrf XiBidasi xai ^dpos cvv aiaBriasi 'mapiyavaa, xsoxè Ss xai
oêvvriv STtdysi. Ei psv yàp èv xq xoiXoxrixi xœv vs<ppôiv yévqxai o XiBos , xôxe xax'

àpyà$ pèv ^dpos yivsxai (tvv aiaBijcrsi, Zalspov Ss rivixa psXXsi 6 XiBos è^ovps7aBai
èpyopsvos èx xfîs xoiXôxqxos xov vsÇipov xsapà xàs ovprixfjpas , xsois7 ôSvvvv dps-
xpov, iêoù pia oSvvri. AeuTepa <5è| eàv avxri ri ovaia ^ xov vs(ppov ysvrixai o XiBos" xôxe Col.

rivixa ysvvàxai, xsois7 ô^s7av x-qv oSvvqv. H xpixq oxav (pépqxai xsapà xriv xoiXoxqxa
xov vsOpov, èv avx^ xff xoiXôxqxi ^aps7av xsois7xai ôdvvqv. H xsxdpxq , r\vixa péXXst

dno xov vsÇipov èxii xà é^Ci) ô XiBos èpyppsvos xsapà xà ovpqxixà dyys7a xsois7 xsàXiv
6^s7av xrjv oSvvqVy Sois rivixa pèv èv t^ xoiXoxqxi ysvvàxai, xps7s psv 6^s7ai oSvvai
yivovxai, pia Ss (2aps7a v xsxdpxn. ÔBsv ows-y^rf Xovxpa èmxdxlopsv, i'va xov dX-
yovvxa xsapapvBqtTcopsBa èx xc5v o$éci)v oêvvcov. Tixxsxai Sè ovxos o XiBos, ov povov
èxii \livypoxspa vXrj dAAà xai èni Q-sppq Svoxpama xsspiÇpaxIovtrq xriv vXqv’ xai xo
B-avpac/Jov oxi xsoXXdxis èni S-sppq Svcrxpaaia yivôpsvos ô XiBos ^vypoxaxos ataBv
ais xsapaxoXovBs7 , xsoXXdxis Ss vno \}/v^scos yivôpsvos B-sppaoias avvaioBqais j
tvs-

xai.Touto SsavpQaivsi, ènsiSq xsov pèv ènixXsisxai xà èp<pvxov B-sppov xsixvovpévqs


xqs èniÇiavsias vno xris ^‘j^scos, xsov Sè v ^v^is èv T<j5 ^dBsi èvspyovaa dnoStûxsi
TO S-sppôv èni xà s^co. ,

Kat d)s èninav rivixa dno il/v^scss ysvvàxai ô XiBos , xai xàxs xai ^dpos yivsxai <yvv

ahBqasi" rivixa dno Q-sppafsias , xoxs dpsxpos yivsxai v oSvvq , xai aù'xq pèv v

'
A omet ici si Sè sysi . . . dÇopifypois ci t . l \ ,
j,'. ito i
,
iiulc o i .
— ' avxo O, (^urripc
place ces mois 107 v", col.
fol. 2. Voir p.suiv. ,
'laprcs A.|

Sidxpxxts ,\ ,
tjui ijiJra cid-

note 5. Cp. Hippocralc, éd. et trad. l.iUrc, yv'jjms habet. -rr," A sinsp sv xq ov'^ta.
APPENDICE. — SECTION IV. 587

'ZspoÔTn Sidyvaais tô5v ve(ppmxôùv èioBéaeœv *


SevTépa è’
17 tmv oiipcùv ou yf/ocppîa ts
Kai éni TovTOtJv éuHpiveTai , rooTéoli \(/appd)3rjs vt:6(t1 aais , ro Sè yjpôipa. 'cspbi Toy
pov Tov ‘XSoioüvTOi.' et pèv Xevxà &cnv , Ç>Xéypa, et Sè êpvdpà, aïpa Sitep èv toïs ve^ppoïs
ève’^Bèv koli ap-nvwQév te koli 'usayiwBèv xoà oUrcû 'aoirjtTCiv rbv "kiBov. Ka< ou ô XtBos
è^ovpovpevos è^éœae rà ovprjunà dy-yeta., xcù èitoîn^ae toiovtov to oZpov^. OZrci) Sè
xai êiTi 7Ô0V dXXùi)v èx tû5v y^pupajuv 70v 'rsoiovvra yypov Si(tyiyvuaxo{iLev. Kai TSoiXiv

^appi'ûc TE 'zsvpà vpia'laTai aipaTcl)Sect êalat ovpéovmv. Ù F aXrjvos èvTdvBu yivbpe-


vos pr]aiv oti olvtos eTtte 'zsvpà ypapu/a, aù [<5é] eirre xai Xe\>xà xai ^otvBà 7trX^.

Ènetêij Tavra eïprjrou, etTrcûpsv t/ sait tô peTovprjais. Kai Ttves pèv Xéyovcytv
ou peTOvpnaiv Xéyei là perd rrjv dpoZprjcnv, xaï Trjv êxxpiaiv • yiverai ydp
Pï}(uv ToiavTv us Pvatxri Stoixificts , ômi djfb pèv tc5 v vePp&v èiti rr\v xvaliv
Pepopévorj tov oZpov, to 'cra;^vTEpoy TspoœBeuai dnô te ttjs kvctVews tô pèv
Xen'lôpepéalepov èxxptveTat , to Sè tsay^Tepov èv t^ xZalei pévei- xaî oZtci) tsoisT

TOV XiBov, xaî oÜTWS èxxptveTat. Kai to pèv Trjs xvalews pavepôv èaltv, to S’ diro

TÔ)v vePpôSv èxî Tr)y xZaltv povw Tr)v pZatv ëyvacfTat. Ù SèTaXrjvbs Xéyet oTt ou
TovTo Prjcrt peroZprjcyts, dXX’ ovpov Xéyet to dito tmv vePpcov f^tey^pt Trjs xv(/leùi>s

Pepôpevov, peTàydp to èveyBrjvat, tote yivsTat to avvTaypa xaî t^te ô XiBos.


« Puis vient une discussion sur la question de savoir pourquoi les enfants ont
plus souvent la pierre que les grandes personnes, et s’ils sont, ou non, plus
chauds que les adultes ,
et pourquoi les enfants ont plus souvent la pierre dans
la vessie et les adultes dans les reins.

«On trouve ensuite une énumération des causes de la pierre; ce chapitre


se termine par une mention fort importante d’Arétée. Jusqu’ici on croyait que

cet auteur n’avait point été connu des Arabes; nos manuscrits fournissent la
preuve du contraire. Voici le texte :» Ch. Daremberg^.
OC^TCt) S* k.peTa'tos o Qravpaalàs Pv<Jtv oTt éartep dSvvaTov èaltv Tsot^aai uva
TlxTovaav pr\ trvXXaSeîv^, oZtco xaî tô TffdBos tovto tov XiBov êvffyepés èolt èv TotavTrf

YiXtxi(f Q-epanevaat ®.

îldayovatv 01 vePpoî Tptycos, xaBùss Tffpoeirtopev^, xai elrtov 01 iaTpoî ou crvp^ai-

^
O om. TE xaî Tsayt&Bev ... to ovpov. Tprjv d.TOxov Q-épevat ^ veppovs XtBtcvvTas
— ^ Suit une dissertation sur les causes de dXiBovs. (Ghron. Ther. II, 3 , p. 267 , éd.Er-
la génération des calculs; cette partie est merins. ch. d. )
— ® Le ms. A donne ici , avec
toute aristotélicienne. On remarquera seu- quelques additions et variantes, le passage
lement que fauteur compare la formation omis plus haut (voir p. précéd. note 1 ) Ei- , :

des calculs au dépôt qui s’opère au fond des itevpev ovv ô è^rjyoZpeBa, èdv ëyri vePpt-
vases dans lesquels on fait bouillir habituel- Ttxd èdv Sè êyrj Ppevntxd, Xéyopev du xaî
lement de l’eau, ch. d. — ® Voir Archives des TOVTO xanôv. Td ydp èv TSpeaèvTépa r\Xt-

missions scient, et litt. Le. — * C’est sans xi(f oTtov yj/v^eevs yiveTat Ppevius tovto-
doute par inadvertance de la part de fauteur SrjXov ydp dTt xtX. —
• ® Aliter A : Hacr;^.
ou du traducteur, ou peut-être encore du co- o. V. Sid Tpiéov yevâv TspoSïjXcoBévTùov
piste, qu’on lit : Il est plus facile d’empêcher vàaoùv xaBd xaî TSpoeix. La copie de cette
femme accouchée de concevoir, etc., au lieu
line portion, faite pour M. Daremberg sur le

dcT une femme qui a conçu de ne pas accou- 221 /i de Paris, est tout à fait incorrecte. Je
cher; carie passage d’Arétée auquel il est fait restitue le texte à faide du ms. A sauf ,
indi-
allusion est celui-ci :
prfiTEpoy pèv ydp prf- cation spéciale. *'
588 RUFUS Ü’EPIIESE.
vsi oiîiMS els 'sàv (léXos 7oH aùû(ia.Tos^, 7spw7ov fxèv t(2 d/Àoiovtrôai v^v xpâatv av-
7 ô5v, diïo S’ etSœv xaî TpÔTtœv èx psrarpoxrjs xpdaeœs xarà pôvas dxXrjs rj dxd <tüv-

Ô£Tov xadùs ûxeSeî^afxev èv dXXoSaitois xditois. To ètûxepov duo vôaov opyavixris ûs


Tct oiSr^paTa xaï aî èp<Ppd^eis • to Sè rphov dxo <5«aAuo-e&>5 xai tvs (rvve^eioLS d)s ià Tpua-
para rj èxxoTiYjç Toprjs ysvopévïfs xaï Ta opoia. Kai ènoîov ê' elSos èx tovtùjv tôûv xpiùv
dppctxj'lla (jvpëaîvei èv toïs ve^poTs' èxaviaTaxat xard tou dppœa'lov oSvvv a^oSpà
Tsapopoia tov xcohxov xsdBovs, è-xeiSri yàp ô tou vs<Ppov xsôvos xaï tov xwAou xo<-

vcùviav éyovaiv dxo tov TSepixvxXovvTos vpévos Tsdaav Ty)v xoiXiav, 17 <5è pécrov
ToijTcov êia(popot Tïjs ôSvvrjs tov ts xaiXixov xaï vs<ppntxov, oti ô tsÔvos tov ve<ppov
Tsdyetos èv tm tStim ajTov xaï dxlvrjTos , ô êè Trjs xwXtxrjs èiaBéasws paXaTlei èv
TV xotXIa Se^ia xaï dpicr'Jepa xaï Tspoxoïsï xaï valepti xaï dvépyjzTat xaï xaTépytTai^
xaï êa'h a<poSpd^T£pos zsôvos Tsapd tov veÇ>piTixov , avBts Sè (Tvp€aivei rots ve^ptTi-
xoïs vdpxcamç tov tsoSos tov dvTixpvs tov ve<Ppov Sià to xotvcovtav éx,stv to7s tsocriv
ot vs(Ppoï èx Twv aÇtv^àvTwv ÇiXeSôSv, TooTécrTi tcov tsoXXSvtcûv xaï pr) 'sraXXovrwv
Tcov Siaxeipévcov èicï tv$ pâyews, xaï èitû oti avp^dlvsi vdpxuaa dvevBev ts6vov
è(7lï,\ êià Tvv èXaT^Oiaaiv tïjs xtvvffeMS. E/ S* vxdpy^et 17 oSvvv tû3v vd^pœv xaï 77 F. »o8
**** '
daBéveia tovtuv dxà Svaxpaalaç Sei Q-SMpeTv ’
xaï el éaliv dxà Q-sppàTVTos , yhexat
TO'jTCf) vxéxxavais yàvov tovtov ts Xsti16tvs xal èXaT^wais tov Xiicovs avTov, to Sè
ovpov epu0poi; xaï xhpivov, SeT Tsoxi^eiv tov dppcoalov ydXa Svov pexd TpayaxdvBiji
^ TOV ovpov TOV ydXaxTos, TpeÇéaBu Sè xoXoxvvBvs ^ paXdy^vs ^ àvSpd^vvs, xaï
xXv^éa-Bci) peB* i/SaTOs S-eppov pexà av(rapeXalov 77 pexà vSaTos Q^eppov xaï ieXatov,
^ xXv^éaBct) pexà (pXoïov tov Tslhavvs ^ psB’ vSaxos tov dno^fTpaTos
•vf'wAA/oy

Tfjs xoXoxvvBvs "ri TOV Trjs dvSpdy^vvs. TivcoffxéTù) Sè ô* dvayiv&axoiv oti aîvMeTai
Sià tov xXvcj'lrjpos SjSe ov^ cos sis tov d^eSpwva, dXX* ei s tov xavXov Sià tov xevov
TOV TSiTpov V sTépov Tivos ôpydvov dxo ^aXxov ^ dXXov\ivos. KXv^é(TBct) Sè xaï
Si”

Siâ TOV éyprjpaTO s tcûv Ïuv Jtat Trjs yXvxvpi^vS'^ oxè'p èx tovtuv evnpo^etpov ètrU,

xexpapévov perd tivcùv èXaloov ^XiapcSv. E/ S” ëcr'li to xsdBos avTÔ5v dxo Sa-^iXeo^d-
Tvs yf/vx^poTVTGS TSapéxeTai Tcp TsdayovTi crlépvcris èniBvpias avvovmas, dSvvapia tuv
J/ otcov xaï Tcov (èpoxXdTCov , xaBùùs a^p^alvei toîs yépovcu ,*'to^ Sè ovpov Xevxdv.
iaTpeësTai Sè ô toiovtos pexà Q-eppœv dXetÇ>ùiv xaï Xèiuv xaï pàXdxc5v xaî%â t&v'
SiaXvTixcûv èpxXdaTpcûv xaï paXaxœv xaï Slà xXva'Jt^pcjv œs to èXaiov trjs SdÇvvs tS
dvvBeXaiov xaï dpvySaXe)Cai6v \dï tov THèvTa^pvi.'iXov '^"xaï to^^ xdXovpsvov xlxxivov
éXaiov, avocipéXaiOv f ij T^yapaipr\Xivov^ v to ayoïvéXaiov. XpacÔw Sè TÔis Toia(iTdi<'
dXetÇiaTs peTcc (Soeiov (SovTvpov peB” ù'SaTos tcSv SiaXvTixSv Xaydvcav œs to ÜScvp tù)v

cs.'vtXwv xaï TCÛV ^(TeXtvùùv, xaï tov TpiliôXov, xaï tov ^apiaiprjXov xaï tcûv ôpoîcûv.

<t>ri(TÏ Sè FaXr]vos èv tSts ÊxiSrj pia^^ 0•T^ 77 3-epawe/a tcûv veÇ>piTixù)v êcrliv ano
TCÛV TspaypaTCûv tov xoivov , Tovréali tcûv ^yvpva^opévoûv xat'xaTaXtpvavôvTOûv rijv

TsXrjffpovrfv xoù tov tsIvsiv t à <pdppaxa rà SiovprjTtxd,rxaï yjpàaBu rois XsTtTvtrovat


xaï paXdaoovm tovs '
vecSrépovs xaï iarxypoùs xaï Soxipovs'Tspos rtfv iarpdav <^XsSo-
Topsivtdrto Ttav Ç>Xeêcûv tcûv yovaTCûv xcà xsvovv^Siol t&v îayy^v ^otjBifpaTCfv. Toùs
Sè x^povtcravTas èv tû5 voarjpaTt ov Ssi (pXeSoTopsïv dXXd Tspâtrpéveiv eu t^ oixovopif
T^ TspoX£yBeicr)\ Tsapà tov TaXryvov'oTi Tà yvpvdj^e(7Bat cû(péXéiav Tgapéy£i<f xtvoïyàp Col.

TO TsepnlüûpadTio tov acûpaTos xaÏ Tsétlei tt}v üypoT77Ta Ti\v (pXsypaTclûSrj xalà>pif»,
xaï Xexlvvei avTrjv xaï Svvapei 5 tc) Ta péXrj tov acûparos oXa, d^eXovai Sè dxb tcûv
(

•}W . yo'3»C|’ -Jà - /' l'--

IAA r
(Tvpbaivovatv eis
^ ^ \
r.'-‘ -ntr
:
Ta. p. t. o, xat to pev èv.
APPENDICE. — SECTION IV. 589

HadapTiKÎûv là SvTO. SiovprfTixà xaî xaQalpovra. rà 'asa.y^éa xai yXhx^pa, rà eftirsirAa-

ffpéva xai xexoXXrjfJtéva èv rots vs<Ppols. «5^ ^'mtoxpdtvs èàv 'csôvos

ve(Ppéôv toU 'zsapeXOovmv êrefft TsevTT^xovTot. ov pévvvTaty jà yàp TsXetovcc tcîjv x^ovosv
vocnjpacTa èvroTat 'tspsaêvrnai (ri>v avToïs ^uvcmoBvifiaxti.

y AôroT ç' ntAH ir'. ^

Toê'. Ilepi iSSv oîèinpâ'Ttav xcHv v£(^puv.


J'

rsvvSvTdt 'aoXXdxis èv tois veÇ>poTs o/^rfpara awo 'tsepir'lcopûLTOs xypov Tssptp-


péovTOS èv av7oiSf xat ahôdvsTàt ù}$ èx tovtoûv ô âppùxx'los 'vsôvov eU Xaycvva. xai
Çptxrjs époLv 'zspocijpoiv xat 'crypeTou avve)(ovs’ xat oià tovto x^p:^
xaTaxXij^eaOat eiri

To dptalepov pépos, et ô 'srôvos èalîv èv ro7$ êe^ioTs' et Sè v oSvvv vitap^si èv toïs


apuyl spots , èiti to ês^tôv' et S’ vitdp^ei èv tô» pépst êvBa tov ve(ppbv dXye'ï aïadvais
fidpovs xat éoTtep t< xpepd'tat èv aÙTW , aeanpsicDTai oTt Tpavpd èc/hv^ et êè vosT
^dpos 'zsoXùf rexpoupôpeda oTt ditripTiadv èv aèiw to ‘zsvov xai ayeèov bi oXtyov
ditopeï to Tpavpa éXxos xai aJpa St’ ovpuv. E/ S’ èyevvi/\Br] to oïSy^pa d-xb yypov
^eppov, dxoXovBeï psB’ a>v ellxopev St\f/a cr(poSpà xai ataBincris oSvvns psy laines y ètrlt

xai TO oZpov aÙTOo èpvBpbv xai 'zsvperbs ô^vs' si Sè 77 yévvrjtyts toü otSi^paTOS d-nb
yypou yl/vypov, aîaBdvszat o appelai os ^dpovs sis Tobs vs^ppoùs avrov xai 'zsovov
yavvov xai 'Tsvperov tXapoU. Kai Set Setxvvpévrjs rrjs ahias rrjs vbaov xai tcov (Tjjpsicov

avTïis pyj 'ssapatTs7aBat Trjv Q-epaTtslav avTwv, Stort ot vs<Ppoi Svataroi eiatv èx ar\s

av^:cvv^.y(VJvàrr)^os.
|
ETrei^i) ydp rà e'iSr} xai rà Ç>dppaxa ov xaTavTcotrtv èv to7s
ve<Ppoïs , dXX’ V Svvapts avwv ràre daBsvrjç yivsrat^ Stà to prjxos TŸjs bSov^’ si Sè
V yévvnats tov oiSyjpa.TOS VTtdpy^st d-nb yypov B-eppov xai Setxvvet^ Î7 pî'i» rà 'apoij-
yrjBévTa crrjpeta, asporpsTtopev T<j3 vo<tovvti 'sstpelv to 'SJSuXvpévov \(/ZXXtov perd
poSeXaiov xai <rdxyapos, r\ Xaêdv pv^dpta^ Ç/^yCpa, aitsppa atxvov, pdvva, éypn(^bv,
xai 'eivéjo) to StvXtaBèv e| avreov, XaSùv vSoop (jlpvyvov ivSiSœv xai tôov papdBpwv
éiprjpéva xai asGvppéva Xhpa C" paXd^as èv tovtois yo C” to èvtbs to? peXaxa-
Xdpovy xai SivXiaas èTttSaXe èn’ avroTs dpvySaXéXatov yXvxv rj isXatov xai 'atvetu.
E/ <5’î7 yaal'bp tou dppdalov è-nsyeiai, éalt St’ evBsTcoTspov avTi^ èpyaXetov perd luv, .

xptBrjs xsxaBappévvs, <77iéppa xai dXBaias , pv^apiwv, ieXatov xai 7c5v opotœv. TpsÇiéaBœ-
Sè Std XsTtTÔSv Tpo(pcùv xai svTié'Klœv us 17 asl^adw ' d'its'^çéaBù) Sè tcov d(ppoSta'ioôVy xai
asapatielaBat tov ïmtd^eaBat xai xoitovaBat , xai pi) 'ssi.Data^süBay ad ^sppd etSr}

pdXtala TO péh xai ad opota xai..


^

aoe . Jlspi acov apavpdaœv aôov (pvopévoiv ev aoTs vs(ppo7s xai èv arj xZtylst.

Xa'lsov oat bxyjvtxa èv<Tni)\l/Ci)i7i aaspialdpaaa Q-sppd xai ô^vaaaa èv ao7s ve<Ppo7s,
apavpaat^ovm aovaovs Stà ar)s oixeias ^piptÎTriTo?, ùaaZaôos xai èdv èv aff xvalet
è^ixvaBuat aotavaa zseptalcSpaaa, aavarfv apavpaai^ovffiv 17 Sè ^epa-ne'ta ao7v Svo7v
pîa è&H xai oixovopta Std auv apoÇ>(ov xai Ç>appdxo}v. À AA' ovv y^pr) iéystv arfv Star,

(^opàv aS>v apavpdact)*} aœv avpSatvbvacvv èv aois'’ve<Ppots xai èv aij xvalst' si pèv
ovv ècr'lt TO apavpa èv ao7s veÇ>po7s, atcrBdveaat o voa&v asovov èv aaXs ^^oaTk, xai ab
ovpov avaov asvov y asayy y asBoiaypsvov xai asoiidxts éyet ptxpd xôppaaa xpéaaos, 77


•:'n '

.'s'}'. S) t -
{') ' :V:
* ecr7; A. — ^ tou apiêov (^r/pi aifs ôSov acov etSaw A. — ^ èp<paivsi A. — ’ pvo-
ydias A; item infra.
59Ü KUFUS O'ÉPHÈSE.
Ss ôSos TOU oupou aÙTOÜ eù^epris’ sî è' êah to Tpaupoc év tjj xualei, aiadavcTTi ô.

'üsâa-)(ù3v ôSvvvs eh to vt!okt£viov èv rij rjStj xctî Svoovpel, ^ptdet èè xai é’Xxos iv tù
dy-yeicf) èv w oCps7 pe6* âipav Trjs ovp-nceojs , xaï ÇictîvovTai èv tw ovpœ ^u(rpoLTa, TuXoi,

XcTriSes TseTaXôiSe$ , êû<70(Tpoi. ^si to'ivuv TsepKmovSdilstv eîs tyiv èmpéXeiav avToù
yevofiévov Tpav/xaTos èv to7s veÇipo7s, Sioti èàv ^poviacoeuv où BrepaxeùovTat ei prj

êvax6Xù)$’ èTteiSri yàp oî ve^Ppol ’^aüvol eîcriv. Ô7rr?i>/xa ouv èvTaùda i] ùXr} xai to tsvov
xoXXrjd^ , lyi'vovTat dirapdSexTOi tôSv (pappàxœv, è^oupéTOOs êè peO' uv iaTpevovTai. Col. ».

KaT(xxXci(7(Té(Tdcü Tolvuv O TOTios Tïjs oSùvrjs fxerà axôjyou ^eSpeypévou èv vSaTi


S-eppM xaï èXalù), eTra xaTairXacyaétjdù) peTa pôSccv ^vpô5v xaï (paxœv, xaï pvpatvo-
xôxxœv.', . (Suivent d’autres recettes, trochisques et emplâtres.)

ntAH lE'.

Tod'. Hepï oùpou aïpaTos.

H psùtJis TOU aipaTos êt' oupou yiveTai èià TsaaapôHv Tpôxùiv, TSTrj pèv dno tùü F. 109 »•

col. 1.
rfTraros prjyvupévou pépous tù5v Ç>Xe§œv aÙT 0 Ü,TSŸj Sè dn* èxxoTirjs tvs (pXeëos Trjs toû
ve^poüy TpÎTOv duo pïf|ew? pépous j
TÔiv (^Xz^ôîv tou xoiXou t65v ve(^pô5v, ifus ùxdpyei Col. J

i) odùvrt psTu^ù Tïjs xùalews xaï tc5v ve(Ppœv, TSTapTov dir’ èxxoT^rjs tcov (pXeêüv rrjs

xialews , xaï èàv êaliv ri oùprims tou ai'paTos èxTos Tsôvou ,


yivéaxopev^ oti dxb toZ
ff-xaTos èa'hv v ahta. E/ è’ éahv r] ;^potà tou ai'paTOS èpudpà, êià Tay^ous è^ép-yerat

ywph Ttvos Tffporjyyjcrecos , Texpaipopeda œs èx toutou 6ti v (pXèyp èv to7s veÇpo7s


èppdyrj Tuff pèv dno èxxrjStjpaTos hyupou, r) Tsléaews, ^ xpoùapaTOS , r\ dxo TsXift^

6ous ai'paTos xaï o^Ùtvtos payévTos tou OXeëîou è^épySTai aîpa èpudpov, êioTi èàv
dxoQTidat) Ç>Xè\l> xaï Siappay^ , où ylvexai 17 peums tou ai’paTos xaTà tsoXù y dXXà
pâXXov è^épyeTa'. e| aÙTOu Xcx'lov, ùSapœSes, ôXiyov Tspbs ôXtyov èp(patvet tyiv

X poiàv eîs TO oZpov tyiv xaTaGaÇ>e7<7av duo Xeitlou ai'paTos. T îveTai êè xaï v xévù)~
GIS TOU aïpaTOs TsdXiv èxï to7s XiBiSôgiv èv to7s ve(Ppo7s , oTav èpxXaxij eîs Tijv ôSov

Tr)v ouaav péGCoQev Trjs xualeccs xaï tcov ve<Ppcov, xaï TS0te7 TsXrjyrjv, xai tots ylvsTai
peÜGis TOU ai'paTos y pàXiald ye èàv ealiv ô X'iBos Tpayus xaï o^ùs , y'iverai 7?

xévcoais TOU ai'paTos xaBcos elnov dno tcov OXeSwv Trjs xÙGlecos è^ dvaSpcoaecos. Upov-
youvTai êè Ginpe7a tou TpaùpaTOs tou Svtos èv Trj xùa'lei' ô tsovos èv aÙTco, xaï r\ peu-

GIS TOU ëXxous y xaï TSoXXdxis è^épyzTai i^riypaTay TouTéGli xoppaTta pixpà tœvttjs
Trjs xÙG'lecos. OéXovTes oùv B-epaiteuGai tov êcppcoalov dxo Trjs oùp’nGeoos tou ai'pa-
TOSy S-ecoprjGcopev èv TSpcoTOis eî SgIiv t? oupuiGis tou ai'paTos dxo tou rjnaToSy xai

eî êetxvùei ô Tspoeîxopev Gïjpe7ov perà TsdvTCov ~ tcov GupêaivôvTCOv tco fjnaTiy

TSpOTpéTtopev TOV voGouvTa TOU Tépveiv T-Xv ^aGiXtxrjV ÇXéêav^ èx tou êe^iou pépous
TSpoGldTlovTes aÙTOv XeTc'loTpo(pe7v xaï dTioÇeùyeiv tov xqtcov xaï Tct dÇpoêÎGia
xaï îaTpeÙGopev aÙTov peTà tcov Tsporyyr\Gapévcov Tsepï Trjs xevcoGecos tou ai'paTos
TOU fjnaTos’ eî ê’ SgIiv v oùprjGis tou ai'paTos drco èxxoïtrjs (pXe^os èv to7s ve<Ppo7sy
rj èv Trj ôêcfi t^ èv péGCO tcov ve(ppcov xaï Trjs xuGlecos y xaï dnà dvaGi opcoGecos ÇXe^os
rfy ouv dveco^ecosy TspoTpé-nopev auBis tou Tépveiv jriv ^aGiXtxriv Ç>Xé$a xaï toZto eî F. 110 r'
j
col. 1.
Guvdêei O xatpos, xaï ri vXixîa, xaï ri GuvrjBeia, xaï -n êùvapis y TspoGlaGGopev aÙTOv

* Dans le cod. Phill., les mots xaï. . tso- . Tsopou au Heu à'èxTOS Tsôvou. Ch. D^n.
vou sont avant Téraprov, yivcoGXopev est — “ Mss. TSaGCÔv. — ^ Sic A, hic et infra,

remplacé par yivopévri e on lit èx tou Form*’ byzantine pour (


Ch. Dah. '
APPENDICE. SECïlON IV. 591

TOU ijpe^teTv xai àviXTiavsadai xoii 'ZSapuneTv tï\v nhy^aiv, pé.Xta'là ye y\ Trj$ avvovataç
Htvnnris’ oiKovopr^Téov^ S'avTÔv perà 'tsdincûv^ twv etSœv xat Tpo<pcSv tuv '&poXei-
yOsiac^v êv tocut^ wuAîj xaî perd Trj? B-epairsias [ïjs] etprjxocpev dmaôev 'srspt -sr7v-

(7£Ct)$ ai'pdTOÇ.

Suivent des trochisques contre i’hématurie et l’hémoptysie.

Ht AH IÇ'.
3

TT:ê'. Hep; tcov XiOkIovtoov.

H pèv yévvr}ais toü XiOov èv toTs vs^PpoTs rj èv ttj nvalei Sià êvo 'rspotrœnccv ylvs-
lai •
èv pèv oTCtv è-^VTOLt 'zsayùs yXiay^pos eh prjxos xoupov xolï y^pôvov perd
'
7!rvpciSov$ S-eppoTTjTos uTrap^^oucra êv toTs vePpoîs '&apd pvaiv, Sedrepov S’ otolv

(T vpëï^ êv rt^ odipaTi tcov vePpœv rpaupa xai êXxovTCU, prj 'zsov ['zsœ] Sè xevœdèv xa-
raXipxccvôpsvov êv roh avrôôi TsrjyvvTat xai XiOtovrat i] vXrj. ÉTri 'tjXeTov ê’ oî véoi

XiOiwat xai êni Sè 7o7^ Tsaièioiç^ œs o7i êv Tfj xiialei avTÔSv yevvd^ai êid to (jIsvos
avToJç elvai o Trjs xvalews 7pdyr\Xoç 77 ù'Ar? xwAueTat tou ê^eXdeïv êid rr\v crlévco-

,
aiv\xai touto tSiov avTols éveali to Trjs xvalecûs Q-eppov' v peyialrj ah'ta tou
yevvrjdrjvai ô Xidos êv toïs Tsaiaiv êali to 'osdyoç rov ovpou* ÈTrei ydp to ovpov tcov

TS atSùûv Tsayjj Xiav xaî Set TsdXiv vxdpy^etv to toiovtov oZpov Tsayy êxî tcov Tsaièicov
aPoSpozepov r\ yXiay^porepov êid ty\v Tspâ^iv Tfj$ êpPvTOv 3-£ppoTï7T05 êv avToïs, xai
êxeype TOUTO, to êè TsXeioTépav yXiery^poTriTa éypv êaTî layyTepov tou yevvdaQat tùv
X lBov îayypÔTepov dXyos. Et:» êè Ta7s yvvai^îv ou <7upé'a/ve< Xidlaais , et pri axavlcos
xai ptâs xaTd pids , êiôu r\ ilXri 77 St’ avTrj (pro yevvdTai 77 XiBiaaiç ovx êTuaco-

peveTai eh Tds yuvaJxas St’ ah tas TsXeialas, to pèv 6ti o TpdyriXos Trj$ xuaTecos êv
TavTais xoXo€os -rfyovv xovtos, SeÛTepov oti TsXaTeîa 77 SîoSos, Tphov oti 77 xXôiaiç
Trjs xûcleùoç eh aÙTdç oXiyri , TéTapTOv oti ri TSoatç tou uSaTOS êXaTloTepa êv Taû-
Taiç TSapd tcov TSaiScov * TSoXXdxis Sè yevvâTai o Xidos dxô Tsoaeoos tou 3-oAepou uSa-
Tos xaî TSayéùoSj Sioti Taüra Ta u^aTa êitiacopeiouaiv êv tm acopaTi yXicry^pa Tsepnlco^
paTaTsayéa, xai (rvpSalvet dno toûtcov 77 Xid lacis , TsapéirovTai Sè Tcp XiOcp aupx'lépaTa
auveyri , Tsuperos xai Sucoupia xai tsovos Sinvexris. Kai eî êyyevvr\6n ô Xidos êv to7s
vePpo7s, TseplxeiTat o tsovos, ov aîaddvtTai ô dppcûc/los êv toTs Xdycoai, Tsapopoios
Tïj vû^ei TOÜ xevTtjTv piov ,
pi) Svvdpevos ùxopépeiv tt^v vû^iv, to S’ êpiteSov 6 êalt
^éSatov cnpe7ov touto, oTav êxe^épyeTai è Xidos peTd toü oüpou. Ei S’ êv t^ xûc'let

77 yévvrjais tcov Xidcov, ataddveTai ôSûvrjs êv Trj xai xvïjcpov eh Tr)v oüpi^dpvv
code èpedi^eiv toütov ô xvricpos, cos to paXd^ai tov xauXov aÜToü xai Std y^eipos
aÙTOü TOÜTOV xpepdaai, oîôpevos oti yi ahla Tris oSûvns aÙTOü dxo tou xauXoü êoh,
pévei Sè opdtos dei. EouXôpevot Sè Q-epaiteücat tov XidtcovTa, ^scoprjccopev eî êyev-
v/\dnaav oi Xidot êv to7s veppoTs ,
xaî ÜTToSeixvüei ijp7v to TSporiyvpévov anps7ov'
iScopev TsdXiv xai eî eîciv êv tw cclopaTi yupoi SpipÛTaToi ,
xevoüpev Std tcov xevcoTi-

xcov eîScov . . .

Bains, décoction d'anis, de persil.


ïUvéTCO Sè Toù's eùpicxopévous Xidous èv to7s axôyyoïs' êprice S’ ô Poüpos xaî
ô ^io<TKopiSns,d)S Sti èdv Tsit) ô âppoodos dno tcov Xidcov toü trxôyyou oXxr)v
ptds Sptty^prjs TeTptppévcvv ped’ é\l^ripaTos xai üSaros Q-eppoü ,
S-puTilei toüs Xidous.


co'xvôpvae A. — isaaco'v mss. Fort, legend. Tsacm>\ deletis eîèwv xai.
^ ^
592 RUFUS D’ÉPHESE.
Recettes irautres breuvages. Opération pour la pierre dans la vessie; liilio-

triptes.

TTrr?'. Ilepi tyjs àèvvctfjiîas tôjv veÇipœv


[
xa <] tov xa / ovfzsvoi êtaëriTov. »
F • I U r%
col. 1.

Rien d’important qui ne se retrouve dans la traduction latine; je remarque


seulement cette phrase : Uivérco . . . -rj tc5v poiô5v ^ tô5v p-nXoKÔxKuv,
^apovp
xar Apa€as, ce qui prouve, ce me semble, que cette traduction grecque a été
faite sur l’arabe et non sur le latin. (Ch. Dar.)

Ilepi Tcov èvovpovvrcûv èv a'I poip-vah. F. 1 U r*,

col. 1,

IIoAAaxtÿ 6 avdpcûTtos ovpeT iv aipcopvrj dyvocSv, 'zsXzia'l olkis <5è toîto oup- 1 .
4.

èaivei to7s zsctia) Stà to ^ctpos tov ^-nvov avTc5v xctï to 'stAt/^os Trjs vypoTVTos, avp-
êai'vei <5è xai to7s yépovai Sià tt\v y^avvôrriTa Tr}s xva'lecos avTÔSv nai rfiv tov ao^paTos
vypÔTrjTa. laTpevovTSs êè TSpoTpéitopev tov Tsivtiv tt\v peyâXrjv Q-rjpioLxi)v ^ XaSe7v
riSvocrpovs xaï apvpvav àTtoSpéy^sw èv oïvu evôopoj xat Tsiveiv to àxoSpeypa r\ XaSèv
(SaXdvovs (ypvpvtxv Xtêavov dvâ pépos a è^r\aa.s psT oîvov xai ovpûoas èxiyee pvp-
(TtvtXaiov xa) tsivÉtci} oyx. c", ri XaSœv xvg'Iiv aîybç rj ^oo$ xsxavpévrjv, y^pHj

TavTv per’ S^ovs xai ilSaTos’ oxrivlxa êè Q-éXet xadsvêeiv xai vTtv&iv, TSivcTUi è^
avTriSf érreiTa XapêavéTco pépos xipci)X7as xai OvpaTCû TavTYiv aêv Trj y,oX^ tov ^oos xai
XpiSTCt)^ TOV xavXov èrtdvci} xai vxoxaTœ, avyyâxis <5s;^pa(70(W to7s S-eppoTs àvTiêoTots.

ntAH K'.

T^ç'. Ilspi £7ro;^f)ÿ oupoü -.

MsTé;^e< ^XâSr^s v è^éXevats tov ovpov Tfffi pèv e’| ahias tcSv ve^pcùv, v sk d0oppvs
Tris xval ecùs , Gvpèaivei êè pdXiala to7s véois îêiecs èv to7s vs(ppo7s èx tüs Q-eppoTdTvs
xpdatüis avTÔiv, to7s êè TSaiai GvpSaivei èv Trj xvalei êid txjv oltoxtov avTCÜv oixovo-
ptav xai Trjv dxaipov yprjaiv Tfjfs TpoÇifis. E/ pèv oùv Crrapyei ri èxoyri tov ovpov è^
ahias Trjs xvG'leœs TSoXXdxis ôXoTeXws èr:éyeTai' avOts êè xœXvsTat xai xpaTciTat
Tsapd Tivos èpxoêilovTos. E/ ovv TsavTsXris èxoyji tov ovpov TsavTzXcUs èoliv drro Trjs

vexpcoGscos Tris èxxpntxris êvvdpecüs Trjs èv tt? xvg'Isc, Tsxprjpiov êè tovtov Sti ovx

aiaBdv£Tai ô dppœalos ovts^ dXyovs ovts {3dpovs xai TSOTè pèv GvpSaivec dira Trjs

a"! £v(l)Geo}s Trjs êiàêov êt* ^s ëpy^STai, TSrj êè xpareTcôa/ t<? ovpov drro Trjs xvaleus F. ni
|
col. I.
ylvcTat ^ dira avyxXeiapov ovtos èxe7a£ œs drro XiBidaeors Tsrj^eoirs^ aïpaTos rsayvTà-
Tov x^vpov é'Xxovs TsoXXov ri è^ dXXov tivos èmrroXd^ovTOS èxs7 oJov dxpoyppêâivcs
Gapxos TseptTlcêpaTa rj drro avaloXrjs Trjs ôêov Trjs xvg'Iscùs, ovp€a7vov èv avTÎp oiênpa
œs TO xaXovpevov (pXsypovri, rj to oïêrjpa to axXrjpov, ^ to yavvov' xai eî vxdpy^et
TO oiênpa eis to (Saôos Trjs xoclecos, ahddvCTai ô voowv ^dpovs èvTavda oêvvns tc

* XpvtyoLTO pour ypiadro A, f. mel. — Tovpévci) TO ovpov épas xai vG'Jepov pn


® A partir de ce point M. Daremberg a fait îa-yvov Tl ovps7v" n êè a'iévœais Tris ôêov
collationner le texte sur le ms. 3oo du Va- êi’ ^s è^épy^sTai to ovpov, dxô Tris xv-
tican, qui diffère très peu de A. ’ Ré- — gIsoos, xtX. — * Rédaction de AV : xai
daction de A V ô dpp. ovx aîaB. oêvvns
: Tsn^ts aipaTOS xai ô Tsayùs yvpôs xai to
OVTS dXyovs, Tsfj pèv drro Tris <t7. t. ê. éXxos TO n d)S dXXo ti èvirroXctlov
TffoXv
êt* ns è^épy^sTat, Tsn êè avpSaivsi tw xpa- èxs7ae ors dxpoy^opêcüvss , xtX.
APPENDICE. — SECTION IV. 593
«ai 'avpsTov, é-)(ei Sè ual dyp^juviav uaï où'pov ênoyiiv, «ai échv èicdvca Trjs Hvaleœç
cnhnpbv Kai aîaQdveTcti 'tsôvov fiera rzôcXuou :cai vv^eoûs ijroi ^rjyfiaro$, rô roiovrov
Sè rdyjov Q-avaroT eî firi nspo<pOdGei Q-epct-neveadai •
eî S' ùndpyei ri ènoyi] tow oxîpov
duo avyKXeiapoo rov rsopov ov frvpëai'vei rtvï e’| &v eïnofiev, cripeiovpeOa ei nspoeyé-
vero vôffos èv roTs ve<PpoTs èv rrj KÔalei, eirrep y dp ovpeT alpa ^ rsvov ff ipcSpav

eJy^ev v Kvolts avrovj «ai persTieira. èxpurridn rà ovpov avroii, iyvtSxafiev 6ri ro
rsvov «ai 77 vXv èn^yûrjaav^ èv ry StoScp rov ovpov, xal Stà.jrovro eHoarTjdr}, 77 Sà
xpdais rçvrov ovx ialiv duo rwv xaBolov aîriœv Si’ S)v xpareXrai ro qvpov, ôniivlxa
ri rsoaôrns rovrov èXarloûOÿ. 0epai:evovres oZv ri\v ènoyiiv roy oZpovj- eirtep èaliv
dno rrjs dSvvapicts rris èxxpirixr\ç Svvdpecos rrjs èv tt? xvalei, Seï xaôt^etv rov
dppci}(j'lov èv ilSari Q-eppcp èv iaorrjri , vnoxXiveiv re rov rpdyriXov rrjs xvalecos èv
ro7s xdrci) «ai paAdrleiv perd y^sipos ro vnoydal piov Sorrep ocTroTrepTrcüv ro ovpov èv
*
r(p rpay^TjXü) rrjs
j
xècilecvs, ws rj èvépyeia rrjs èxxpirtxrjs Svvdpecos’ ovrco ydp ro
oZpov è^épyerai, eha ovrws rspoaldaacopev rov appcoalov rov rsiveiv rà B-éppd sXSn
rà eSoapoL ws r?iv peydXnv Q-npiaxrjv rriv Stà poSœv xal rriv Sià Xay^dvccv (?) «ai rà
dpota. Kai yjpdcrBai Sè nrdXtv rots BsppoTs ro7s èiSem rc7s vSvirvoots dis rd crdyei^ xal
r^ pdxep xal xacrata, Xexloxtvvapdpcp xal xapSapdpcp xal dxSpep xàl ro7s ôpolois. Kai
avyyà Sè Xovéodo) eîs (3aXaveîov xal dXet<pérco rrfv ij^nv xàl rà vÛta pefd vàpSeXaiov
^ yapatprjXeX. ij poay^X. Yi.arartXacGéaBw Sè per’ èprtXdal pov avvriBepévov dxo re
cldyovs , xaaaias , y^apaipljXov , dvridov xal rûv ôpoluv. E/ S’ êüliv S êrtdyri ^ rov odpov
è^ ai'paros rssxnyôros dj dxo rsvov rj dxô (pXvxn'Sos, Se7 Q-epaTrevecrBai peB’ Zv tixo-
pev eîs rrjv Q-epartecav rov ve<ppov xal rcov rpavpdrœv rdv yivôpévcov èv avrd , Sirj-

vexéœs Sè xaBe^éoBci) eîs dSœp Q-eppbv xal dXei(péaBco perd rô5v StaXvrtxœv dXeiÇidv,

xal xXv^éoBœ rriv ovpriBpav ^ perd ydXaxros yvvaixeiov xal îeXaiov rov re yyXov rov
Gxépparos rov rsixovos xal xaraxXaaaéoBo) ^id rdv paXaxrtxœv èpxXdal pcov. Ei
S’ vxdpy^ei 77 èxoyX rov ovpov dxo oîSriparos èv rrj xvalei xal éaliv èv dpy^rj rrjs

vôaov , Se7^ répvetv rijv ^ao’iXixriv ^Xé€a, xal rovro eî avvdSeï rj vhxla xat «aipos
xal 77 avvriBsia xal ^ Svvapis ,
éîra rsiveiv ro ijSctip rov alp(r/jvov xal r&v îvrvQœv, pa-
XaùaopèvoV èv avro7s xdXapov péXav, rsvpiàv Sè xal^rov rôrtov peS'^ ê'^rjparqs^rivos

rdv dvBécov ds ro y^apaîpnXov,, rrjv dXdatav, rd î'a, to dvrfBov xdl rd'^rovrùis^ Spoia,
rô S’ oîSnpa xaraxXdr'l eiv irtl rrjs èr:i<paveîas ijro'i’dxô rdv êxrô's perd a^pZyvov xal
poSeXalov «ai xptOaXeZpov. ÈvSèy^çràPSèJcal o Tarpès rov yv'dvai rôv^rov oîSihpa-
ro^\oxov dxo re r^s oSvvris «ai tou jSopôüJ xal rrj'^^aîoBrjaèds^^ Eî *Sè rj votros

î&yvtrs xal êxparaidBn ,


Se7 ripv'eiv (pXé^a rrjv "^èv rd pépèi exeivw^’rd^dt/lpàydXfp
rsvpiàv re rov rôxov perd crxoyyov SeSevpévdv jjrot ^eêpèypévôv ] éîs d^é^'^pa^y^a-
patpjfXov, dvnBov, dXBalas pl^vs , Xivoaxépparos xat rdv opoicov, rsoieXv Sè xal xXv-

alrjpia'perd ydXaxrps yvvatxetov xal rsliadvns perd poSeXatov, dXêi<p'eiv re tou to'ttôu
perd °xhpov ’x^J ÎMTà'drrov Xal éXdîov SiaXvrixoy , xXv^écjBci} S’ eîs rov xavXôv perd
^(opov aXBaîas , îeX^aîôv j d'îéaros Ÿvvôs xdl opvîBcov, ic'al xaBe^étrBco'^êÇi’ vSaros S-ep-
2it«'v6>o r" -V « '
soü»v T -S/''*; » ^

pov, paXaaaecruco Sero vxoxreviov xairovxavXov exirwv xaro) , xat ovpeiru ekei ecs
rô pSürp, Stori 'SoXXdxis per’^ è^épyer,at pçy[ evxoXtas. Ùr^rivixa p^uu^ ^lappaj/^, ro^ïSnpa
xal rstvércù jpayaxdvBris , xal rsixovos^tad dyyovploy^r.çrié.pp^r^ciîJprpeiyetjBcû xd^ds
îarpeuovrai rà rpav^rct rdv veÇipdv xal rà roZrcàv, oîSr^para,^p-d oùv ^taTaf^poueiTW^
f>i : r. U. - .A b A r !9ii siéTlib

'
>tàèx^ya(7 iv^'Pè:^^‘^\(7^dy(ç PsPf ds^rS^q 1 dÿ^^ Co^l^o,^ — ® xaroyii Xc:

7A V liÆu de Sê7 rspoa'lac(7ù3pev''rôid^dpbd'è^6W ràvî^


au .

* MWtC^ojÇOvs^K;- -'jO X'- . ns' ‘


ffîîr >.x>j*î
j

38
5% RUFUS D’ÉPHÈSE.
TOU xadéleadai sÇ»’ vêaros S-epptov, xai dXetÇtéadco perà t6Sv StaXvTixœv, laTpevéadcif

Sè ix TCûv àXsi<pœv êi’ œv eiTTopsv èv rÿ ziepi têSu ’KiQiùivtüJv. Qsùypovpev §'


éVepor
èàv évcodôiai perà rrjs yjp-{\atm twv eîèœv toutwv 07i hyypàv Tsoiovai rrjv èziSvpîav

xoLi êpeôi^ovat zypos xivt]Giv èv tovtois ri evxaipia rfjs xapSîas d-no pepipvris , rt

avveyjis evOpocrvvrj, (pvoi <I) < A r?


p w v ô ÇtXôaoÇos oti
j
17 èztdvpsa éyei ztvd xivoüvia
avrriv œs to auAAa^eîv zfspl èpcoTos xai pvr\pt)v iysiv rà -crépi tovtov èpcopévov ^Xé-
7TOV TS t7 <5 ù xaî ydpiev xai ÇiXeTv zjepmXéxeadai xai tj^v X^Tpa paXdaaeiv tou zsodov-
pévov xai èyxaXeïv adrov xai êirjyeîaôai tov év<7xrj'\l/avTa épcora èv t^ xapèia «ùtoù
xai èpTTvéetv co$ cr'levaypov dr.ozépzsiv èx ^ddovs xapSîaç êtà to <Céov Trjs dydnns
TttÜTa ovv xai Ta opoia zspoaliOiocn Tr\v 7dvvoiv ts xai tyiv avçrjcyiv tcov d<Ppoêt(jlù}v.


A0r02 Ç'. Fol. Ii3,
col. 1
,

[Upooipiov.] Ilepi TSadôûv tûv avpëaivôvrcov dvêpdcri Te xai yvvai^iv l-^o.

èv Toîs (jzeppoyovois popiois.

Sup^a/ue/ êè èv toîs azeppoyovois péXeai, tüv dvSpœv (^rjpi xai tôùv yvvatxùv,

stêri dppwa'liôiv dXXoSaTTcov xai dXXezdXXrjXa dXXoïovvTcov ^ Trjv èvépyetav avrcov rffv

'ZsXafxdsîcrav xai xaTaaxevaadeîaav èv avToîs * èyœ Sè èv toutw tu ëxTCO Xôyu Xé^u


Tas TOVTOùv dppuaVias xai tyiv ahîav tovtuv, xai to Tsxpiipwv to SrjXoüv èx zjotas
üXrjs èaTi'^ xai tï]v ôèbv Tfjs Q-epazetas , dpyôpevos dzo Trjs èXaTlûasus Trjs (TVvov-

aîas.

ntAH A'. Col. ».

Xayveit) eis Triv dzo (pXéypaTOS vovaov ù^éXtpos.

Aayveia ^ èaliv 17 e’ri Ta d(ppoèiGia pi^is Aù'tt? êè y\ pi^is dpÇnëdXXsTai ehe


Q-eppaivsi ehe 4-u^e<. ïlapàzsdcuv Sè ôpoXoyehai^ ou ^vpaivei ehe xai aitéppaTos
éxxpiais yiverai xai i^UTixov tovov Sia(p6pr]ais. T/ oZv Xéyopev ou xai Q-eppaîvet xai
\j/vyer dXXà xaTa zsoioTYiTa Qrsppaivei , odev ôpûpev oti e’rri Trjf xivr\cei TavTij xai èzi

TU jSpaopw Q-eppoTepov yiveTai to aüpa xai ^prpuTepov, èvTevdev xai aJpa èxxpi'
veTai.KaT’ ovdiav Sèypvyei Tfi èxxp/aei tov ^utixov tovov xai tov ozéppaTOS xai ui
zroXX^ SiaÇop-^aei. Ô oZv IriTrortpaTr?? -crpo? tyIv zsoiOTrfTa dÇieupaxùs ehrev Sti

V Xayveia zsavei to. d-nb (pXéypaTos yivbpeva vo<njpaTa tu Xez'Ivvetv Trjv vXnv, zsXyiv

ou Sei avveyus TavTrj Tyj Xayveia xeyprjaÙai , èzei \pvypoTepov to aüpa yiveTai, xai
-crpos T 0 Î 5 ov(7i xai dXXo (pXéypa TiXTei. ô Sè ixov p o s ditoal péOeTai tsdaav
p/|<v ® ùs (piXàao<pos'^ , zsXr\v evxaipus Seî xeypfj(j6a(, ùs Xéyei ô IzzoxpaT-ns prjre
vzepneTrXrjpupévos pjjTe vTiepxexevupévos.

v^'. Ilepi Tuv TpavpaTUV xai oiSrjpaTUV èv tu xavXcp. F. n5 r'

col. 1 ,

^vp^aivovcTiv èv tu xavXu TpavpaTa xai oiSïjpaTa xai ^Au;cT/^es xai yiveTai dxb 4-

^ Ita B. Rédaction de A 2up^.


: èv t. péA. * priais B. — * ùpoXbyvTat [sic) A.up.esl
Tùüv yevvûvTUV, (pvpi aiSù d.Tex.yvv. peut-être préférable à ôp. — ® priais A B.
— ^ Ita B. Rédaction de A : xai to èvep- Corrige ex conj. — ^ Rédaction de A ô
:

yovv avTOÏs x. to Texp. T. S. zsepi tou- 'Ètiix. dzoal ùs [{.]. ù] ehayàpeve’ rsâ-
.

Tuv xai Tfiv ôSbv... ^ Réd. de A Me- — : aav pfj^iv ùs ÇiX. dxecrl pé^eTO , TsXiiv,
paôrfxaTe tI êali Xayveia' oti èzi... — x.t.X.
APPENDICE. — SECTION IV. 595
HarappoUs 'fsepnlM^ciTôov in ‘TsavTos tov aœparos èv avrœ, Ta êè avpëalvovTa iv tco
KavXiù êpÇ>avfi état Tspos yvôoaiv, crecrvp-stccTai êè "n ahia tovtoov «tto Trjs Hpdcreœs
Tov dppcêcrlov. E/ ovv ei'êopev èv Tcp ;co£üAw TpavpaTa drep oyxov , B-epaTievopev êià
ravTVS Tfjs (rh^Xrjs, la^cov Tsdmpov xsHavpévov xal yl/ipvdiov koï poXt^êov, xai Xiddp-

yvpov dvà é^dyia jS', xo'kôxvvBav ^vpd-v xsxavpévrjv, yyXov yXavxtov dvà è^ayiov
[ôA«>7y ] , X. T. A.

i5v®, VI- Ilepi oîêrjpdjœv tôjv yivopévcvv èv to 7s opy^eai.

Ôjav èniGwaydcoaiv ilXai d-no tùSv TsepiTlcupdTWv tov (jcvpaTos eis toÙs Spy^eis

(TvpSaivei oiêrjpaTa, xaï et ëali to èitippéov Tssphlcopa octto B-eppàrnros , ùi:dpysi to


eiêos Tov oiêrjpaTos èpvdpov xaï cvy^pov, TsapénsTai êè avTw o^vTrjç tsovov xaï îayys
Tris vv^ecvs psTcc Q-eppÔTrjTOS’ ei êé èaliv ï? ù'Ar? \j/vy^pâ, êali to éîêos tov oiêripaTOs
d)s TO tiêos TOV (JùjpaTos ,
pii aitjdavopevos èv avTÔ) oêijvrjs pvTe vv^scos. Et ê’ vndpy^et
77 ahla TOV oiêinpaTos TSpoxaTapxTixii œs Q-Xdapa rj xpovapa xaï to. ôpoia, avTos ô
dppwalos è^r\yr\ati aoi Tsepï TovTOiv. ©spaTTSuorres ovv Ta oiêrjpaTa to crvpëaTvov drco
S-eppÔTrjTos ehsp êv ètrliv èx tov TspoXeyBévTos avpeîov , êel Tspvetv (pXé^a
^acnXtxiiv, xaï (xixvav eis Tàs TsXdTas, ei èali to oïêrjpa èv Tais êvaïv opy^eat' ei êé
écrit TO dXyelv êv èx Trjs TsXdTns Tris èv tw pépet èxeivcp , cixvav xaï xevovv^ TavTa
Tà TsepiTlcêpaTa Ta S-eppà êià tô5 v xevcvTtxdov eiêcov d)s to è'^rjpa tcùv pvpioëaXdvcvv
'

Tcav ^avdœv, x. T. X.

,iC, vtd'. Ilept dnocTTtdcjpaTos xaï xriXrjs yivopévvs èv rois opyecn.


. ] ,

ndcra Gvp^aivet diroandapaTos eis tovs vpévas Tris xoiXias xaï Ta TsXr]Gid^ovTa
avTols peTa tô5 v êpy^ecov yiveTai TSri pèv duo iGyypds xivvGeoùs œs ô ^aGldlœv to
jSapù xaï virdpyœv èpTteTtXr]Gpévos , Tsri êè dirb TsdXrjs ôpoiœs ri duo vypÔTriTos èxXé-

Tov eÎGepyopévr]s eis to péXos xaï xevœdeiGrjs d-x’ avTov eis eTepov Tonov, êiapprj^dGns
TO êtdÇ>paypaTo peTaiv dp(^OTépœv^ v êè priais tov êtaÇ)pdypaTos ov GvvdxleTai' Tsdv

yàp êiappnyvvpevov èx Tœv vevpœv ^ Tà cctto Tœv vevpœv xTiGOévTa ov GvpÇ>vovTai


ov êè GvvdrtlovTai. Ei'Trsp ovv VTidpyei drco Tœv dnoGTtaGpdTœv, èXaÇipôv èGli xaï
â' Glpé^ei TovTo ri xavGiripta, xœXvei yàp aviaGÔat êià to GVGléXXeiv Ta dxpa Tœv
peXœv xaï Tœv vpévœv, pdXiGld y’ èrrï Tœv Tsaiêœv ei êé èGliv drcoGiraGis eis tovs •
ri

» riXixtd)Tas TspoGidGGœpev tov èàv Triv TsXnGpoviiv xaï Tr\v GvvovGiav xaï tov xôt:ov

fi xaï Tas G<poêpàs xtvr\Geis. Kat rspoéXono Trjv rjpepiav xaï dvdTcavGiv, xaï TsepiG^ity^ei

fi TO dxoGTiaGpa eis to êinvexès peTa xoiXov poXiSêtvov œs to xolXov tov xoyXiapiov.


fi Tlotœv deï xaï GVvêeGpévœv êià pdxœv Gnapyavœpévœv hyvpœs to dvecvyèv tov xœ-
fi Xveiv dno TspoGdéGeœs pri^eœs’ ;i^p<cràTii) êè gÙv tovtois Triv Gxœpiav'^ tov poXi^êov
peTa Tœv Givniixœv eiêœv èyôvTœv pépos êvvdpeœs êiaXvTixiis Tœv xaTepyopévœv
êvda 77 êiappayri Spav xad' ààpav, eGlœ êè to êiaXap^avôpevov è^ dXôns, Gpvpvris
. a. XiQc^ov dpGevtxov, <pvpï TovXevxov, Xvxiov, xp6xov\dxaxias yyXov, vhoxvgI lêos ,

Rédaction de AV xaï dvéipavev ripîv



:
— - Ita B. GixvaGdTœ x. xévœGai A. —
TO TsponyriOèv Grjpelov xadœs ê<papev. ^ Rédaction de AV : xaï èxevdidv dx’ avTov
UpoGldGGœpev tov dppœGlov tov <2>Xe§o- xaï dxifpe t6xov ër. pri ovtï avTov , êtap-
TopriGat TÜv (3aG. Ç'X. xaï GixvaGai, x.t. X. prflas TO êidÇip. x. t. A. — “ Trj Gxœpia B.

38 .
596 RUFUS D’ÉPHÈSE.
^SsX)Jov xctt Tcov ô[Loiwv^. Et ê’ ad^STCit To etTrdcTTracrfxa^ «at éxXivBv ets avTO fiépos
tû5v <77rXdyx,^ù)v Tov-véali rà êvjepa, v-ndp^ei toCto Svcra’j^dès Hat ènl^apv, hcùa^bi

yàp Tov 'crao’^^ovTa è^auXovoBai Hat HiveîaQai 'üsavxe’kôos , nai cntavtœs eîs toüto 17

Hlvrjais Hat éali êvcFtajov 'zsâdos xa't oCh éiSov zovs laTpoùs S-cpanevovras év Tivt

Q-epaneta tovto ctAA’ rj 'ZSOTÎlovres (pdppaHa xadap-ixà xa't SiaXvrtxà 777 ? xotXias rà
êtcùxovra rà TSvevpaTa oTav è^a-tiXcùvzat, œs toÙs xôxxovs tov ffayatirivov "ft tov jSêsX-
Àtov V TO ^rjpopoÇrjpa to êtà cnteppdTcov rj ty)v dvTiêoTov Trjv Sid t65v dpcopdTCOv i\

Tr)v êtoaToXhov rj tyiv TpvÇ>epàv jriv peydXrjv n t» dpota, ;;^p/ety Sè êtà tôùv avtrlaTt-
xûv £tSô5v xa't al vitl tx&v , dxeyéaBü} êè tc5v TzayvTdTUiv TpoÇœv tcov ytvvdivTU>v Ta

TSvevpaTa.

*
A partir-de Aux. les substances sont à l’accusatif dans AV. — ® AV: et êè ptyzBvvzt
TO êidaTiaapU f. mel.

SECTION V.

VARIANTES NOUVELLES ET AUTRES NOTES


RELATIVES

AU TRAITÉ DU NOM DES PARTIES DU CORPS \

Pag. i33,l. 6. Post Twu] TspaypdTCOv Page i36, 1. 10. yapoiroiov O V T.


add. multi codd.; om. B V O L A Nb — Page 137, 1. 9. IxTroxp. êè to êt’ av-
TWV TSp. om. N. Tœv (pXzypaTÔiêes TseptTlœpa ôv p. x. O
7. œaavToos, om. A N Nb VTLR.
Pag. i34, 1. 11. ers om. R. — d stt. Page 13g, 1. 4. Ante yvdBot] ai add.

O (ut L). BVOLWF.


1 2 . èotxévat T ;
Sotxs Cl. et in ora N Nb 8. V7TO confirmé par BVOL WN
Page i35, 1. Nous n’avons pas les
2. NI P.
notes visées par M. Daremberg au bas 9. Post ;i^s/Aet] TspœTrj ^Xdalv (^Xd-
de cette page. alriats W ).

6. zYnte jSpeypa] xaXeÏTat add. Col. Page i4o, 1. 7. (pdTvat add. N N*


12. Post aiêœpeBa] add. V, et in ora cum W.
O : d TspÜTOs yiTÙdv ovopd^BTat Xevxos Page i4ii 1. 11. èxavvxet N.
xaî xepaTOBiêris. i5. dxpov] Ita LNN^; om. W; add.


Pour les sigles, voir la Préface, II, v. Toutes les variantes que nous avons groupées
ICI avaient été recueillies par ou pour M. Daremberg. Les autres notes, à moins d’avis
spécial, sont du continuateur.
APPENDICE. - SECTION V. 597

O in ora, ubi anpov. F rectius xarà to Page i5i, 1. 8 . -nOpostêri] ladpoeiSrj


âxpov. PNFT.
Page 1 42 ,
1. 2 . TeXevTÔiv L prier Page i5i, 1. i3. xaTooÇiepeîs FPX.
manus, P. Page i54, 1. 1. Titre : 'zsepi o(p6ctX-

6. Xevxaviav AFOTV cum L. La fxovFPVT.


forme poéticjue et ionienne est Aau- 5. XeioT^Ti . . . uTTo] huit mots omis par
xavif]. F^F^RTPX.
Page i 44 ,
1. 3 . tc5 v oiXXœv] àvtiyeip Page i56, 1. 4. F in ora : yp. vxèp
P in ora. TCûv Cpévœv êtoLxe^Ppaypéva. tov ^dtpaxos
Page i 45 , 1. 7. àlyxcopa L, pr. m., èv ois ô 'TsXeijpoov Jievoi Q-capaxos.
F. legend. oyxcopa. Page 107 ^, 1. 5. xü)Xov\ xoXov X pr.

9. là Sè ôala, 'sXevpcti om. TP X pr. m. ;


xoTXov P.
m.,NF. 12 . CPpevœv] Ita PX sec. m.; vsÇipùov
Page l 47 ^ !• 3 laxxôxouèov L;
. xol- add. X tert. m.; vvp(pôov X pr. m.
xôxeSov X pr. P R T.m.; xctxxÔTieSov Page i58, 1. 1 . (ppsvôov] AN^ in ora :

àyjXwhapov P X pr. m.; N in ora : laoos veÇipciSv.

iawç op^t^dêapov ; d op^ty^dSoipov [sic] Page i64, 1. 7 . w? (xi)...] ws fjtexct rà


F. xevà lacune ,
,
j5uis xcù t65v pvuv P.
5 Post
. 'aXi)(^dSe 5
]
ajouter à la scholie Page 166 , 1. 1 . Ce port est appelé
rapportée p. 240 sur ce passage : Gp. Apviaôs dans Pausanias (I , xviii , 5 )
, ce
Decbarme, Mjthologie de la Grèce an- qui justifierait assez la leçon de L rec-
tique, 1 879 p. 35 1 ,
tifiée ainsi : kpvtaids.
Page 149, 1 11. Fin de la collation . Page 167 , 1. 11 . 'zsctpaXshsTou X pr.

de R. m. ,P. ‘

TRAITÉ ANONYME DE L’ANATOMIE DES PARTIES DU CORPS.


(Entre le texte précédent et celui-ci, F et P contiennent un chapitre qui n’est
qu’un résumé de la première partie. )

Titre dans A Tou : avrou [sc. PovÇfov] Page 174, après la 1 . 6 : Titre dans
èx Tov êevrépov ,
xeÇ>aXr} jcat rcè èv aètij. FP : Ilepi cpdpvyyos , a'Iopd'/oVf -crAeu-

Page 1 68 1. 1 . vvv] oZv Cl.; om. F O P. povoSf (JTvXrjvos xaï rfiraTos. Deest in A.
Page 171, 1 . 1. TvxeSovas T (cum A). 1 4. oÿiws P.
1 1 . xaXovpsvov A ; Xsyopevos mXoei- Page 176, 1 8. xris y^oXrjs... ÇiépsTai]
.

è^s P. treize mots omis par AF, qui donnent en-


Page 172, 1. 8. Titre dans AP, à suite le titre Elepi ijTioLTOs [iji ^7rap A)
l’encre rouge : Hepi tôov èv cdjpciTi. puis le texte suivant : Éo-7 i êè to rj'xctp

P ajoute pep 65 v. 'TSoXijdsppov xai 'zsvpœSss xaï 'vsoXXdfV

Page 173 1 3 - 4 Lire . - ainsi la note : TpoÇijv dvapTid^ov eis éavro xai eis jà
Sic A; X-^yovaa Cl. xaTdXXnXa péprj ’
Sio xai evpœa'loTspd
6. yXcûaaiSos OV. Plus haut : èrci- èah là Se^id. Nous n’avons pas les notes
yXcaaa. comme les édd. visées à cette page par M. Daremlierg.

M. Daremberg a sur les bonnes feuilles indiqué cette page comme étant « à remplacer, »
^
, ,

sans donner ses motifs. Le principal est probablement dans les variantes et restitutions qui
vont suivre.
*
«Page à remplacer.»
598 KUFUS Ü’ÉPHÈSE.
1 1. Titre daiîs Glinch : Ilepi cmXrj- PI. VII, IV, 4. — Arétée. (Voir les index
v 6 s, dans A, crTrArfy. de Maittaire et d’Ermerins , aux mots
il\. Titre dans Clincli : Ilepi Kapèiaç, HoiXir) ,
veioup-n et yctalrip.) —Schneid.ad
om, A. Arist. Hist. Anim. Il, p. 5 o. — Mele-
Page 177, 1 . i.'mvev(iovos C\.‘, Tsvev- tius, XXI.

(lotTos V pr. m. Page 181,1. 3 Titre dans . Clincli :

Page 178, 1 6. Titre . : Uspi alopâ- Ilepi v£<ppô)v ; dans A : veÇipoi.

•^ov Cl.; dlopayos A. 4. M. Daremberg inclinait à admettre

Page 179, 1 5 'Tspbi . . Ü7T. an. yey. la suppression d'apidpip S60 ,


omis par
om. A. A. Il bon ? » en regard de
a écrit le mot «

6. Titre Hepi èwépwv : Cl. cette variante mais la note visée manque. ,

Page 180, 1. 3 . 'zsoXvetXrjTOi] tsoXvsî- Page 182,1. 1. Titre Hep} a-neppct- :

XrjHTCt V melius ? TiHÔSv[-zsôpcùv]Ci.\ anepparixoi 'csopoi A;


8. èfiTih'lei V mel. om. FP.
1 1. T^v xciTCi) «o{X/av. Sur les expres- Pag. i 83 , 1 . 1. Sur l’addition de

sions êivù) xoiXia et «arw xotXta, M. Da- par A, note au crayon de la main de
remberg a réuni une série d’indications M. Daremberg : « rpeis ou rien. »

et de renvois qui peut se placer ici (cp. 2. Les notes visées manquent.
ci-dessus, p. 167, 1 . 1). Nous reprodui- 8 'üspbi Tï\v TOTifiv om. A. Note de
.

sons cette note sans la modifier. M. Daremberg, au crayon «mauvais?» :

Oribase, t. II, p. 100 sqq. ;


t. III, 9. Note de M. Daremberg proposant

p. 2 5 et 348. — Aristot. Hisl. Anim., I, de placer êvOa xai al avv. 'tsep. avant i?

XVI, p. 495, 627, ed. Betk. — Aristot. èè xaXovpévrj pijrpa. .

Part, dfu'm., II,iii,p. 65 o, 1. 13 ;


Probl., Page i 83 , 1. 12. Titre dans Clinch :

I, xLii, p. —
864,1.49. Timæus, Plato, riepi (pXeëœv xaï dpTvpîc^v; om. O VF.
p. 73 a. — Pollux, 168 209 Il , ,
et 2 1 6. Page 184. M. Daremberg a modifié
— Scbol. e, 532 — Galenus,
II. .
aLfac., ainsi, par une note au crayon, sa tra-
I, i; Ps. part., IV, xviii, p. 332 ;
t. VI, duction du § 72 supprimée dans !e corps
p. 467; De cris., I, ii; t. IX, p. 587; du texte : « D’après Erasistrate et Héro-
Mat. med., IV, vi; 289 Comm. t. X ,
p. ;
pbile, les nerfs sont sensibles; mais,
in Vict. août., XV, p. 896;
IV, xciv; t. suivant Asclépiade , ils ne le sont pas du
CoMim. in if «m.,II, XXXVII t. XVI, p. 34 o; ; tout. »

Comm. in Aph.,\l, xx; t. XVI[I,p. 32 ; Page 1 86. Titre dans Clinch : Pou-
ib., VII, XXXIII, p. i 4 i; ib., VII, lvi, Çov È(psaîov ovopaaiciov tcov xarà âvBpoi-

p. i 64 ;
ib., VII, lvii, p. 166; Comm. Ttov y', 'zaepi balécov. Dans F. om. É(^e-
in Prognost., II,xiii; XVIII\ p. 3 i-
t. i aioo, post dvdpcoxov, add. tou «utou.
1 3 2. — Stepbanus , Comm. in Prognost., Titre dans P Tou
: «utou 'sepi oalécov y'
II , ap. Dietz , t. I
,
p. 1 5 1 . — Palladius 1. èvToadiêiov AFOV, cum L.
in Epid., VI, V, 25 ;
Dietz, t. II, p. i 47 - t’ Page 187, I. 4. iadaoetSès X pr. m.,
— Theophilus, in Aphor., IV, iv; Dietz, P; 16 (1 . TGV.
t. II, p. 387. — Damascius, in Aphor., I i’. axôvSvXos sic omnes codd., at
IV, XVIII ;
Dietz ,
l. II, p. 896. — Tbeo- supra a(p6vSvXo$.
philus, in Aphor., VI, xx; Dietz, t. II, Page 188 1. 10-1 1. avv £[xiTéÇ>vKe [le-

p. 496. — Erot. s. V. xoiXlrj et vsisiipd. çon de Cl. )


doit être remplacé par avv-
— Foes, s. V. xoiXir] ,
veictipâ et vrtSvs . £XT:s<p. que fournissent LAFXP.
Gorré, s. x.xoïXIa. — Theophrastus ,
H. Page 189, 1 . 2. (xèv APLX.
add.
APPENDICE. — SECTION VI. 599

i 4. ^u<T<v] 'spcfflv A (altération de Ces onze mots sont omis par X pr.

rpiffiv). m. , P. •
.

Page 190 ,
1. 4. Lire to7s GTïXàyyyots Page 193 ,
1. 1 , Lire aiypoLToeiSés. —
avec AF. Les notes visées dans la traduction fran-
Page 191 ,
1. 6 . KOTvXai... 01 çaise (
1. 11) ne se sont pas retrouvées.

SECTION VI.

PREMIER TEXTE ANONYME INÉDIT.

DÉNOMINATIONS DE LA NATURE DE L’HOMME ^

ONOMATOnOIIA THS AN0PDHOT <I)TSE^2S.

(
Cod. Palat. =A ;
cod. Col. = B. )

To (XTraXov, jSpéyfza* tô dvœTspov xaï è^oyKCtiTspov tov otugBoXolhov îviov^’ to

dvù) Trjs x£<paXi}s , xopv(P‘n^’ tovs prjvtyyfts, xpordÇiovs' pÿ\viy^, ri tou èyxeÇxxXov
TO 'cypSacûxov to vxo to jSpéypa^ péTCoxov ai Tsepî tovs xpOTctÇiovs èx(pve7Gai
Tplyes, tovXoi' ràs xaXvxl ovgols tovs o^pdaXpovs Sopàs, ^Xé<papa^, tols (5è® èv au-
tol7s TplyaSj Tapaovs xcù ^Xe(poipiSas Tas êvo ywvias t&v 6(pdaXpœv, xavdovs’ to tS>v

oÇ>6aXpôSv peGMTaTov ijyovv ’ to eïScûXov, yXr]vnv * to per’ avTrjv ® xàv ÔTioiov y^pépaTOS
Tvyri , 6‘^iv xai xopnv' Trjv xvxXep toutou ypapprjv tt^v ywpilovGav , tïiv otpiv, xcd to
X evxàv, tpiv’ Toi vxoxdTO) t&v 6<Z6aXpœv dveGinxoTa ôg 1S., vxo(pBdXpia, vxdt'Kici xai
prjXa. Tci TpvTïrjpaTa Trjs pivos, pvxTŸîpas ,
xai pcadœvas’ to péGov to^tcûv t&v Tpu-
xnpaTooVf êtd(Ppaypa' to ëvdev xai êvOev t6Sv pvxT^jpœv, Ts'lepvyia’ To dxpov Tris

ptvos, G<paipiov. Toî> Xdxxov tou dvo3 yeîXovs, (piXrspov^ to xo7Xov tov xaTCO
yelXovs, vijpÇiriv. Tou <wt/ou to èxixXivès, tsI ep^yiov ’
to èvTCvdsv, ëXixa xai Xo^ôv *

T(à pdyovXa, TSapeias xai^^ yvdBovs, xai Giayovas' to xaTci)T£pov tovtoùv, yéveiov,
xai dvdepeûova. Tov dvco ysiXovs Tas Tplyas ,
pvGlaxas' Ta êvo dxpa tov pvG7axoSj
i^yovv^^ T(X èv to7s SvGiv^^ ycovtacs tcov yeiXéœv, xai tov Xdxxov tov xdTCo yeîXovs
Tsdxxov TOLS TOV TScêywvos TpiyaSf vxr\vnv. Toù? TéGGapas épxpoGQev^^ oêovTas,
Tops7s' pvXovs êè xai yopÇ>lovs^^ xai Tparié^as xai JtpaTripas toùs Ao.'ttous' tov sgci}-

* Voir la préface, V, vi. Revoir aussi la B. — ® Om. B. —


— pST’ avTov
’ oTov B. ®

p. 286.Nous avons dû constituer le texte, B.— ® Fort, legend. (p/ATpor. A,om. (^/At. .

que M. Daremberg avait laissé dans la forme yeiXovs xai om. A. — oJov
his **
B.
présentée par les manuscrits. — * iviov A. — ’’ êvo codd. — A. — efXTTpocrô/ou?
— ^ Phrase placée dans A après la suivante. y ou. ÇiasB .

— * Phrase omise dans A. — ® ^XeÇaptêes


600 - KUFUS D’ÉPllFSE.
tÛtovs 'ZSdvTCiüV Ha'c val spo<^v£Îs , Gœ<Ppovia1y\pa.$' jàf -crapà xoxis oèôvxai aâpxasy
oZXa. To oTuaOev tov Tpa’/^rjXov , révovra" to êpTcpoaQev, o<payr\v, yXavKovîav xal
dvrixdpêiov '
ri xs(p(xXri to dvco^. H péan tov (Bpay^tovos, wfxos * to v-noxctTCO tovtov
KoïXoVy paaymXn’ to è<pe^rjs tov œpov, ^pay^lova' to psTÙ tovtov o^v , 00’ ova'lmpi^
lôpeBa xXivopevot'^y àyxôiva, wXénpOLVov xaï kîGvtov (sc. cubitum) •
Tct jiiSTcc tov iy-
Hœva. oald, to pèv viioxeipevov, TSrjyvv, to èTriHsipevoVy xspxtSa^' to êè èÇ>e^s
TuXaTÙ xal GvpÇ>vèSy xotpTidv •
to ôniadev tovtov, psTaxctp-Kov, 7cai TapGov’ eha
èâxTvXoi'^, ô è<p£a'lvxà)s pèv tôùv dXXwv, ô péyaç , o Sè TspcÜTOS tSiv TSGactpœv,
Xr/^avos, ô êè péaos xal dvTiy^eip^, xai ô peT’ avTOvs^ TsapdpsGOs , xal ô pixpôs'’
Ta oGlà avTCûv, axvTaXiêes, xal Ç>dXayy£s '
xal dXXcos 6 péyiGlos^ TsdvTcov Xéy£rai
dvTiy£ip xal p£i^o)v ô p£T’avTOv Xcy^avds, ô p£T* avTÔv péoos, xal êniSaTïis, ô p£T’
avTOv Tffapdp£Gos xai GÇ>dx£Xos xal dXXœs. Tà 'SpSna dpBpa, TspoxovêvXor to p£-
Ta^v TOV p£ydXov êaxTvXov xal tov Xiyavov , ^évap' Ta péaa tô)v êaxTvXcov. V7rd-
v£Bpa.To ëpTipoaB£v xal to «otTWÔev® t^s aÇ>ayii$, a'iépvov' to £^ÔtiigB£v tovtov
vôÔTov Ta £^£^fis xal ëu)ç tôSv T£X£VTaio3V Tris pdy£ws , p£Td<pp£va^° to êè T£X£VTaïov *

Tffs pdy^£ù)s , oaÇ>vs * to xaTco tov op(pdXov, xoiXla, yaa'lrip, vTzoydal ptov, xal rirpov ” •

TO Tsotovv pdXia yvpœB£v tcov alêoiwv, £niG£iov xal rjSnv, xal êÇiriSaiov •
to èxxp£-
pès TOV dpp£vos , xavXosy xal alripa’To -rsépas tov xavXov, ^dXavov^^, xal to êéppa
TOVTOV, TsoaBriv’ to êéppa tc5v êiêvpcov, àpy^iv, oî op-^£is , xal êiêvpoi xal Tsaiêoyôvor
TO T£X£VTaÎ0V ÔgI OVV TOV GTTOvêvXoV Tïjs pdy£(jOS ,
hpOV OgIoVV xal VTCOGTTÔvêvXov
TO v-Ko Taîs TsX£vpa7s^‘^ paXaxà, Xarrdpav xal xèvarGiv ‘
£<Ta Tà £vt£vB£v oGlà, Xri-
yôvas.Tov pnpov oGlà êZo , to pèv TSpôoTOV, pvpov, to êè dXXo, Tsapapripiov' to
èndvct} ÔgIovv tovtwv, rjyovv to èyy^copiœs X£yop£vov TSandêiov ^^,£T!iyovaTis , xal
ènipvpis' TO dxpov TOV pripov to Tspbs Tr)v xvrjpriv, ybvv’ to 6t;igB£v, èv y xal

xdpn'lop£v TO yovv , îyvvri' Trjs xvrjprjs OG^d êvo, S>v to êp7:poGB£v, dvTixvrjptov,
TO êè dXXo, xvrjpr] xal x£pxis'' Ta âxpa tc5v avTcov og'IûSv, G(pvpa xaAeîrar^®' to
péGov TÔiv avTcov ôg1(ûv, 4'^X,‘^bv ["}
) ,
pvs xai yaol poxvripyi ' to êpTipoGB£v tov
Tsoêos, Tapcros, TirAaTO TS£êiov, St^Ôos êè to xdTCû p£Ta to xotXov, dÇ>’ ov ol êdxTV-
Xoi, oî êè TOV 'aoêos êdxTvXol, cas xal Trjs y^£ipos ' TséXpa êè to Otto xaTca tov Tsoêos.

^
Phrase omise dans A. ^ Om. A. — — . . . TO ê. tcA. t. p. —” XrjTpov A vfjTpov
* x£pxis A. —
êdxTvXov A. ® x. dvT. — B. — TsiGiov codd. — **
A met partout le
;

om. A. —
® P£t’ avTa B; corrigo; om. A. nominatif comme ci-dessus, p. a35 1. a6. ,

— ’Pro xal ô p. quod habet A legit B ,
: Aa0païî? A. '* TSandêiov —
n’est pas dans
G<pdxeXos, ô êè per’ avTov TsAeuTaTo? xal le Thésaurus l. gr. Ce passage ne pourrait-il
pvcayf/. *
ô péyiG'los. jusqu’à «ai dXXcas, pas indiquer le point de la Grèce dont l’au-

.

addition de B qui paraît être une variante teur de ce texte était originaire.^ '*
Om.
introduite dans le texte. — ® «ai xaTca B. A. — Ce mot et les suivants sont ajoutés
p£Ta<^pova A ; corrigo om. ; B peTaÇp. par B.
APPENDICE. — SECTION Vli. 601

SECTION VIL
SECOND TEXTE ANONYME INÉDIT.
SUR LES VARIÉTÉS DE FIÈVRES,

PUBLIE D’APRÈS LE MANUSCRIT 2 200 DE LA BIBLIOTHEQUE NATIONALE L

SxoTTOP è'x,ofxev êv tsapovri [(7vy]'ypd[llJt.a^l^ 'aepï 7rjs t65v 'rsvpsTcov Sia<popa5. .

eÏTiœpev t< èa'h SiaÇ>opci.


^ia<popd èali TO xa-zd 'aXeiovcov xai èia<dep 6 v'v'j)v Tip eîSeï, èv ôtïoÎov t/ èa'h
xoLTrjyopovpevov. Uoeray^ios ri êia<popd; TpiyjSos , xoivœ^ , xaï iêicûs ,
xaî iSiahcna. T/s
ô (txot:os T)fs oArjs 'mpctypareias ,
holi 'zsàcroi S-spoLxevuxoi axonoi; xéaaapes sîai
Q-epa'XSV'tixol axonot' ô dxo tou 'usogov , xcâ tov 'zsoioîi, xai toü xaipov , xal tov rp 6 -
TTou Trjs ;^prf(Tews. Hoaayfis r\ évSei^tç tôjv Q-spaxevTixoSv gxotzcov
; 'tspé'ïri 'Uïevrayoîs '

pèv 77 êvSei^is dxo 7rjs tov tssxovÔotos tÔtcov xpdascos èaVi, to pérpov ôpi^ovact
TOV B-eppahetv rj i^vy^eiv, r] ^ripcdveiv r\ vypaiveiv' 6 xaTo. Gvlvyiav 'tspdTleiv «Jtûc*
SsvTépa êèf TOV xoivov sivou to êpyov axctai tov ’Cdiov popiois , rî xoivijv Tr\v êvvaptv
sivat yopriyzï' Tphri 77 TSapà tt)v êidxXaaiv avTOV' TSTdpTV 77 Tsapà Triv ^éaiv, fjs

pépos èaTiv, 77 Tspos rà TsXnaid^ovTU tov ^ojov popia xoivùjvia.’ xaï Tspos tovtois
dxaGiv ri tov Tris aiadriGSCàs tsogov.
Ilocra Spyava êysi ô TSvpeTÔs; êvo opyava iyei 6 -wypeTos, xal xéy^pnrai tovtois
Tspos XTjpnv TsavTOS TOV GœpaTOS' xapèiav (pripl xal ^xap’ xapèiav pèv, dvdxlovGav
avTov" ^xap êè, tvv tcov yypôov vXriv avTÔ) y^oprjryovv. Ùppa ovv ô TSvpSTos dxo
xapèias xal HxaTos. <S>eiSeTai ovv ô TSvpeTos yôvSpuv, OGlécov, vsvpcov xal tcov Xoi-
'Kûjv, il oil; Ou (petèerai ov y^ôvêpcov, ovx ôg'Isoov, ovx dXXov tivos popiov, dXXà
GVVTjjxet pèv dpTnpiav, xaTavaXÏGxei Sè Gdpxas, èxSaxava Sè TSaGav Tr)v vypoTriTa
Tcèv popicùV. ,

T/ eo-7< Gxoxos; to Tspovrrovooijpevov TéXos' xal âXXœs' gxoxos sgIi TSpoGXn-^is


4'^X,rfSf xal TffpoTijxcoGis TspoTsdeÏGa èx pera^opas tov to^otov^, tov TspdùTov pèv
Gloy^a^opévov tov tÔxov, eid' ovtcos èxixépxovTos to jSéAos.

lHÔGat Sia(popai Trjs ^-eppaGlas^ yàp dvsipévn'*' egIIv, ^ èTineTapévri , tovt


<5uo*

éaliv 77 ^t1ov 7
^ pdXXov. Ovxovv xal tov TSvpsTov èia(fopal Svo , ovGcdrSris xal èxov-
GtdiênSy xal èxl TO ^tIov xal paXXov vxdpyovai. T/ sgIi to Tspovxovoovpevov TéXos
6 dxoTSTéXeGlat tov ctko7tou,*77 dpyri xal to TéXos. Kal tî ri dpyri xal to TéXos ^
to
dp^aGOat xal TsXsicoGai.

'
Voir la préface , V, vu. Ce texte, comme paTi, plus bas (fin du foi. iSg, r'’). — ^ In
rôvopaTOTTona, était à constituer lorsqu’il texlu to^ov, in margine tou to^otov. —
nous a été confié, (c. É. r.) — ^ GVVTay- ^
dpévri ms. Corrigo.
602 RUFUS D’ÉPHÈSE.
T/s Ttiyp^aysi rj ovcr/a tou 'TSvpeTov; 'crapà Ç>vaiv 3-eppacr/a- tîïs Q-tppaat(xs
ravTVS V pèv pâXXov êa'hv, v êè ^t7 oi>. KaJ avTai pèv oZv eîaiv ai xvpiœTaTai Sia<po-
pai TOU 'üSvpezoZ- ai Sè dtAAat xarà avpëeSrixos’ tovtcov al pèv àyoypialoi , ooai 'ssapà
7 r)v (pvaiv, (hs eipy^Kapsv, stci alepeols xaï ùypoîs xal 'mveZpaai auvlalaviar al Sè

y/jùpialal, oaot 'zsapà rriv xivriaiv, xaOà (papèv, tous pèv o^sïs, tous Sè y^poviovs,
xai TOUS pèv Tsraypévovs Toùs Sè otTaxTOus* ctAAà xai cctto y^pcopaiTCov pèv, œs âv
ehœpev, tous pèv ^avBovs tous Sè êpvdpovs, tous Sè TseXiSvaiis , diro popiœv Sè,
d)s àv Çvacopev^, tous pèv 'crepjTrueupouixoùs, tous TsXevpiTPcovs eJvai 'mvperovs.
Avjai y dp xaid (JvpSeSrixàs £Îai Sia(popai , xaî ywpialat'.ov y dp det ècliv ô -crupeTos, F. i3g
'tsspmveupoviHos Sè èali psTaXapëavôpsvos eis dXXrjXa tôüv 'TsadôSv xai èni xûv o^écov •

Sè, To auTO* Svvarai ydp cctto tô5v ô^éœv eîs y^pôviov 'zseaeTv. E/xotws oZv aZrat Aé-
yoviai ywpia'lal Sid to peTaii'n:! eiv auTas [xa<] peraSaiveiv cbaavTœs dd.
rio'cTat StaÇiopai tcov 'zsvperœv; Kac Xéyopev otj tcûv 'crupeTcSu StaÇ>opai Striai, ai

pèv ovcTiœSsis, ai Sè ènotjaiwSetç, Ka< nsolas xaXeT ovaicSSzts, xai rsoiai èTrovcncSSeis ;

Kac ovaicôSets, xat oïxeiordras xai rspcloras Sia(popds xaXeï 6 F aXrj v o s rds dito roù
stSovs rov rsapd rb pdXXov xat ^rlov. Tœv ydp rsvpercov oî pév ehiv ovauSSeis , oi
Sè xard avii^sSrjxôs' xat rcov ovaicoScov, oi pèv nrepi rô eîSos, ol Sè rsepi rriv vXrjv.

Kac î7^ pèv rffspi rô eïSos SiaÇ>opd, ro pdXXov xat ^rlov 17 ydp Q-eppacjia, t\ pâXXdv
èaliv rj rjrlov' v Sè rsepi rr)v vXrjv^ r\ èxi rsveZpaGiv 17 è0’ Zypo'is , y\ èni alepsoTs.
Kcti ri pèv ini rsveZpaaiv, v Kc^Ttxri , V -ipvy^ixr}, ^ (pvoixrj' v « 5e
è<P' Zypoïs, fj sni
(pXéypaaiv, rj êÇ)’ atpari , S èxi X'^Xij , v éxi peXayyoX'ia.' ri Sè èiri alepco 7s, rj èxi
rsapeanappévrTi vypàrriri, rj èrrî veonayzî ,rj ixi avvexrixiS^. Ka< avrij pèv r) oZaiœSns
SiaÇiopd rcSv rsopercav , rsoias xaXd ovaicSSets, xaï rsoias èriovGicSSeis ;
rds xvptœrdras
xai rspwras , xai rd rsapd rô pdXXov xai rirlov, ovat'J)Scis xaXei^’ rds Sè drcb rrjs vXns
xaXeï ênovGidûSeis. TloTaiioZv elaiv ai ovGicôSsis, ij SnXovort ai rrjs outr/as avrfjs' rts

Sè 77 oCaîa rov nrvperov; r) rsapd (pvGiv Q-cppaGia, xai ravrris rotvvv ai SiaÇiopai rûv
rsvperôûv rvyydvovai. IIdc7a< Sia(popai rS>v rsvperœv ;
Svo eiaiv ai Sia^opai rcov rsvpe-

rtSv, ai oixeiôrarai xai xvpiérarat, aï rives xai Siaipovvrai èv r&rsapovri avvrdypari.


Ka; èv pèv tç5 rspdôrù) SiaXapSdvei rsepi rS>v bpoyevutv rsvpercov, Ç>ripi Sè rsepi è^- v*.

pépoûv, jcai éxrixœv. AXA’ evdécùs drtopùiv rts ènavialarai xai Xéyet T/ '
(prjs ;
ôpoyeveJs
vxdpyovGtv 6 rs éOrjpepos xai b èxrixôs ,• HapaSéSwxds pot rov d^rfpepov evridéala-
rov bvra, xai èv pta vpépa ytvbpevôv re xai rsavopevov, rov Sè éxuxôv rovrov Svata-
rov xai riaxoriQr) ; Ôpoyeveïs S’ dvayopevets tous è<Pnpépovs ; Kat Xéyopev oZv bri ôpo-
yevsTs avrovs ê<^ri eivai d>9 dp<porépovs èx rspoxarapxrixijs airias vvcvpévovs- On ràv
rsvpercov, oi pév eicrtv èrti rsvevpaaiv, oi Sè èÇ)’ Zypoïs, ol Sè èni alepeoïs' xai rsdXtv
rcov rsvpercov, oi pèv èxi rca rsenovdori , oi Sè dvev tottou* ;cct< rsdXiv oi pèv dirXoï, ol
Sè Gvvderoi. Ôri rcov voGripdrcov, rd pév eiaiv ôpotopeprj , rd Sè ôpyavtxd, rd Sè xotvd,
xai rd pèv drrXa, rd Sè avvdera, xai rd pèv peô’ ZXrjs, rd Sè dvev vXrjs, xai rj èv rsavri
rca Gcôpari, ^ èvi popica, ^ èrti Jivpica ^ dxvpço. Zrjrovpev oZv rriv ovaiav rov rsvperov'
ô pèv ydp TffupeTos, ovpëe^vxôs èalt, v <5sti'A77 ou avvSiaipeïrai. Ô rsvperos ydp oyala
èaliv, èneiSrj xai rd rsvevpara xai rd Xoi-ird ovaîai ehiv. Ovaia Sé èaltv avrov ri rsapd
<pVGtv Q-eppaata. Tt oZv; èdv rts <svyypdÇ>cov, rj èvepycov, rj ôSofxopôiv, Q-eppavQeis
rdsyjeïpasv tous rsàSas, rsvpérleiv avrov Xéyopev; OvSapcos' èrteiSrj avrrj V 3’Sp-

Ç>rjaopev ms.
' ^ et ms, ^ —
Le ms. ajoute —
E/ Sè rsepi rbv ZXrjv, répétition :

probablement fautive des mots précédents. ovvexrtxov ms. ® Sc. rotA77i;ds. — '' —
APPENDICE. — SECTION VII. 603

fxaCT/a èv (xépet yiverai, o <5e 'ssMpetos èv oAûo aœpaTi. ÀAAct 'adXiv êpouai rivés'
Tl oZv; èâv ns Xovaâpevos ^ rj oïvov 'sucbv, r\ âXXcos rsoos^ Siadsppavdrj ÔXov ro cîùopa,

TÔre 'zsvpér'l eiv Çrjaopsv tov avOpcoTzov ;


KûcI Xéyopev' Ovy^l, èireiSrf ou etlràs
èvepyelas ri tou AotiTpou B-sppctala. Tl Sé èali rsvpsrôs; èpovpsv rsdXiv on rsoperos
* eo-7t 3-epfxacr/a 'zsapà Çvatv èv oXcf) tw ad)p.a.n yivopévrj xaï ^Xditlet rds èvepyshxs.
icrléov oZv Sn ri xapSla oJov rsvyv 'ris èali rou èp(pZrov ^sppov' èxTreÇivKcitu Sè

ravrrjs dprriplat, oïov accXrjvés rives, xai èè avrwv èv rcp rsavri adypari yjapriyelrai

V 3-eppôrrjs. Éàv oùv ns ôSomopôûv Q-epp-avOi) ,


rrjv xe(pctXiiv èxxavdeis, nsdayovaiv
3 1 °. aî dprrjplai xat r^ avyyevela dnayyéXovai ri^ xapèla. ro rsdOos, xai oilrcjs aù'rn pera-

XapSdvovaa dvdn'Iei rov nrvperôv. To ydp èv avrij rsveüpa érolpcùs ûiro tou ôpolov
Q-eppov rsdayei. MsfxaôïjwaTS ydp rsoXXdnis on ro ^pérepov <7ô5p(X, èx rpiœv oCaicov
<7vvea1rjxos , èx rsvevpdrœv, è^ vypcov, èx ty'lepeœv, èv avrcp avvia'ldpevov Syei rov
rsvperàv. KaXeî Sè ô Ït:t: o x p drrj s rspéTtovaav èv Xé^ecri rn^v ôvopacrlctv.
Tls èa'h (JvpSeSnxûbs rsvperos; avpëeSifjxcos rsvperàs èaliv os ylverou xai dxoyl-
vercu ycvpis rrjs rov vrcoxeipévov (pdopds. Koc< rsœs ôpô5pev èrrï rov rsepi(ppvyyi papa-
cpov, on ylverai pèv, ovx dnoylverai èé; Kat Xéyopev on ô rsepiÇ>pvyris papacxpos

ovx dnoyjiipeîrai rfjs rov vrroxeipévov (pQopas. Èpovpev êè on rspccrov pèv ovx écrliv

dXrjdris èitt rsdvroav rô5v cjvpSe^rjxôrcôv b dnoêeêopévos Xoyos, dXX’ ènt pôvcov rœv
ywpia'lôiv. Étt/ èè rS)V d'yu>pla1 <^v , ovx Sahv. Ô Sè xard ovpësêrjxbs roiovrbs èa7iv'
rj èv rà-K(j) rsercovQon èallv ô rsvperos ^ dvev tottou rsenovBôros ' xat ei pèv èv roses

rsesovBàri èuTiv, t? èv GsXnvi, ^ èv ijsari, ri èv rsXevpco xai rois roiovrots. Kat ydp
ô rsvperos eî (pBeipet rb vsoxelpevov, ovxért (rvpSe€rix6s èa7iv, aAA’ f\ xax6r)Bes
vôoripa. Et ydp ô rsvperos é(pBeipe ro vsoxelpevov, êSet rsdv ervpSeSrixos <pBelpeiv ro

ùsoxelpevov. ÂAAot priv ovre oî èsl rsvevpaan, oZre oï èst yypoJs rsvperot, ovre ot

éxnxoi dpybpevoi rovro rsoiovaiv, dXXd povoi oî papaapœèeis. (Sri ovxéri b rsvperos
(pBelpei rb vso7telpevov, dXXd rb xaxbrjBes voernpa.
Kai ovroi oî rsvperot, rf cvvey^els eîaiv, ri êiaXelsovres , ri ô^ets, ^ ypbvioi. Et Sè
dvev rosov rsesovBoros ^ ô rsvperbs ès’ èpÇipd^ei èe/ll, xaî avrrj 77 è'pÇfpa^is rsepi

Ta Sid<popa pôpid ècr7t. Kat pri B-avpden^s on pla ovala^ èa7î ,\rsoXXai Sè xard cvpSs-
êrjxbs' oZico Sè )iaî èv xarnyoplais xai èv rsavri rspaypari.
Asopovai Sé rives rspbs rijv ovenesSn SiaÇ>opdv résv rsvperœv rriv rsapd rb elSos *

«J ÇaGÎ ydp rb fzaAAoy xai rirlov rivos Xéyerai Sia(popd, rrjs dsXrjs S-eppaolas r) rrjs

rsvpexnxrjs. Kat (^apèv on Sirlbv rb ovciùiSes' ovenesSes ydp èah rb dsb rrjs ovalas
bppdopevov, xai rb dpéexess dyov ripas èsi rrjv ovalav. 'ÈvravBa ovv ovcnwSn SiaÇiopdv
Xéyopev rb pdXXov xai ^r7ov, d)s àp.éau>s dyov ripas èsi riiv Q-eppaerlav. 'Eripeiovrat

, Sè b r aXrj V b s rb dsb rpiycov xai j^potas' ovaicsSn Sè xaXeT rriv dÇiriv, ess dyovaav
ripas els xardXrj^ptv rov xaBasI opévov , xai dXXore dXXov rcsv eiprjpévorv. È 7rt pèv
rcùv xaxoyZpcov dpyerai dsb rcsv vypœv ’ èsi Sè rœv dycsplcrlœv, rriv dpyrjv rsoieïrat
dsb rœv alepeôov.
Tl è(j7 1 avpSeSrixbs ; o ylverai xai dsoylverai , yespis rrjs rov vsoxeipévov (pBopds’
rb Sè avpSeSrjxbs èv crcsparl ecr7t ,• val. Kat b rsvperbs dpa èv creSpart ; val. Kat rsocrai

Sia<popai rôùv crcûpdroov ; rpeîs' xai èseiSrl rcûv acspdrcùv rpels ehi Sia(popar ^ ydp
rsvevpard eîexiv, ij vypd aleped, xai b rsvperbs dpa èv rsve'jpaaiv èa7iv, rj èv vypoTs,
^ èv alepeols. Aî pèv xard yévos StaÇ>opai rcov rsvperœv, rpeîs eïai yivôpevai, xar*

i
'
'GTûos ms. — ® F. legend. ovala.
604 nUFÜS D’ÉPHÈSE.
éî^os <5è 'crAe7cr7a(. Ets Tsôaa Siatpsnai o èv 'tsvevficni 'avpsrosj eis Svo‘ ^ yàp ê^rj-
pepôs èah povoy^pepos , rj ê<ptipepos 'zsoXvrjpepos' sizeiSr)
yàp ovtos èv dnephlu
yivstai aœpaTt, rj zJsptrlcûpariKW. K aï eî yévniai èv ànephlu) aûpau t / 'aoieî; povo-
rjpepov. Et <5è èv 'usepii'loopariKœ , è0rjpepov 'aoXvrjpepov. Ile??; prixéri ctp;toufzei;os

O Tsvpexbi xw xffvevpaxt, àAA’ èrïivcpépevoç xw aïpaxi, xsapeKxsivexai eis y' rj' è' ripé-

pas^, jcaï yivexai èÇ>rjpepos xsoXvrîpepos. A/à xi xaXovpev xov èÇ>jjpepov xiroXv^pepov
êiàxà (pddcravxa Xeydfivar èviôxe yàp naXoîlpev è(prjpepov pèv Sià xo xsvevpa, xaï
Çvaiv aàxoü, xüoXvrjpepov êè, êià xrjv vTToxeipévrjv v%}v. Aià xi xpeTs Sta-
xrjv îSiav F. i4i r*,

Çiopàs eï-ne xeacidpuv ovxœv yypâiv. ÀAAà xoùs pèv ènï Ç>Xéypaxi xaï fie-

XayyoXia xsvpexovs êÇ>r]crev, èÇ>’ ai'paxi êè ovxéxi. ÉTret^r) xsàs xsvpexos èreï yypü
yivopevos èirï cryi-^ei xovxov yivexai. To Sè aipa aanèv xaï xffoiovv xirvpexov, ovxéxi
pèv aipa, dXXà y^oXrj yivexai xaï ovy^ aJpa, xaï Xvexai xo ï^nxovaevov, xaï xeuadpcvv
bvxcov y^vp'vVf ovSèv dxonov xpeïs etvai Sta(popàs xsvpexâiv. Kat xaô5s èrrï darir:!
cp aïpaxi
xsvpexos yivexai; xaï (papèv, oxi i?fxe7? xsepï xœv èni irri^ei Xéyopev, ovxoi Sèxsepï xüv
dcxifjTt'lœv. AAAcos xe xaï ô. èrrï darinTcp ai'uaxi yivôpevos xsvpexos èxï xoùs xsoXvrjpépovs

èÇnpépovs dvdyexai. OQev xaï ô T aXrf vos èv xip ôySoep Xoyœ , xoùs avvôyovs e0j)-

pépovs xsoXvnuépovs xaXeï ènï darynlcp ai'paxi yivopévovs èvxbs xcjv dyyeicov ai êè

êiaXehovxes èxxbs xcov dyyeicov crfnopévox» xoùxoo yivovxai, xaï oCxéxi cbs aipd
èahv, dXX’ ùs ^avdrj ;^oAî7 .

A/à xi xeaadpcov ôvxcov yypôov, xécraapes 6y7ioi yivovxai, êia(popaï êè xi7vpexâ)v

povai xpeïs, èrreiêrj byxos avvialaxai xaï (xvij/ecos ;^vfic?i'; êùvaxai yàp xaï xo
aïpa x^pi^ crrr^ecos oyxov xsotrjcrai. üdera/ êia(^opaï xcov dnXôov oyxcov, xaï xsôQev
ëxaalos yivexai; xcov dnXcov oyxcov xéaexapes eicrï êiaOopai' (pXeypovrj , exippos,
ovpioiêrjpa, xaï èpvaheXas. Ubcrai êia<popaï xcov xarvpexcov; êùo pév eiaiv aï ovaiûêeis.
Ka/ xsoias xaXeï oùaicôêeis , xaï xsoias ènovaicoêeis ; xàs xvpicoxdxas xaï xspeoxas, xaï
xàs xüapà xb fzàAAov xaï rjxlov, oùaicoêeis xaXeï' xàs êè drrb xfjs ù'Xrjs ,
xaXeï èrrovcxicô-
êeis. Kaï xsoïai eiai xaxà avpSsêrjxbs dxcopio’^oi , xsoïai êè ;i/eop/a7a/ ;
\copicr1à pèv
cos dv xis einr) xov X,ooov ,
xb pèv Xoyixbv, xb êè âXoyov. Avxai aï êiaipopaï oCcricoêeis
ù-ndpxovaiv. Éày êè (pi^cjcopev xov <Ccoov rà pèv Àevxà cbs xv7ivoi, xà «5s péXava cbs

y^eXiêoves xaï xà opoia jiaXovvxai xaxà cjvpëeërfx6s‘ dub yàp xcov ;^pet’fiàTCi)r èXei^dv- »*•

aav. Aiàxi xaXovvxai dycopiala; dyjbpicjla êè xaXovvxai, êià xb prj yjcopi^eoQai xrjs

ovaias' xov yàp xvxvov xb Xevxbv ov ycopi^exai, cos ovêè xrjs xopcbvr\s rj xfjs y^eXi-

êbvos xb péXav. Èài> êè eiTrcopev xà pèv xsepmaxeï , xà êè ov xsepnxaxeï, xà êè toi axai,


xà êè xddffxai, xcov èp-^vy^cov eîaï xavxa oiaxà avp^eSrfxbs ycopiald. Et xoivvv èxï
xsavxbs xspdypaxos al êiaÇopaï, aï pév eicxiv ovcxtcbêeis , aï êè ènovcncbêets , xaï aï pèv
dycbpicyl oi , aï êè ycopicylai. Kat èrû xov xovpexov dpa xb avxb (pvXa’yQv,cexai , xaï yàp
xb dXvdès cTcb^exai. Eiyàp ô >^vpexbs xspàypd èah, xsavxbs êè xspdypaxos ovatcbêeis
oia0opaï aï eipripévai eiaï, xaï xov xsvpexov dpa avxai êia(popai. Tovxov yàp aï psv
eiaiv ovaicbêeis, aï êè Jtaxà avpêeêrjxbs , xaï aï pèv dyçbpialai, aï êè yœpialai. T/i^è?

Xéyovaiv ôxi xb pâXXov xaï rjxlov èv xfj vXr) evpiaxexai, xb pèv yàp pâXXov èv
avv6ycp,xb êè rjxlov èv dpÇrjpsptvçÔ^ xaï èxxixco. Avais xovxov pcaêia èalï , pexacryr\-

paxiaQeiarjs xfjs Xé^ecos, pàXXov êè xspoaledeiavs. Éi» yàp xp Xéyeiv caï ovaicbêeis

'
eis xpia fj êi^ T^p. ms. Cori'. — * dOrip. Anecdota græca, t. Ul p. 3ji, et Thésaurus ,

— Cp.
,

ms. Corrige hic et ubique. ci-dessus, I. gr. éd. Didol voce apfpnpepivos.
,

p. 437 , fragment ii3. Voir Boissonade,


APPENDICE. — SECTION VII. 605

Hcnà avyL§£^rjxos , éalf 'tspoaleBèv «to èv toî$ xarà (yviiSeSrjHos ,n Xvei tô 'Cv'^ov-

(levov. Ef fièv yàp oÙGidôèeiç avrat, ovx eîcrl natà avp^eërpcSs- Ei S' êv toîs xarà
(Tvp^eërjxos ÙTtàpyoïxyiv , oùèèv âto-nov eivcu xtxi avras eiroucrtw^eis. Ka< yàp riueis
ovcrtai^ (lèv virdp'^opsjf, àAA’ e’y tottw avpSeêTjxoTi êcrpsv. Ovrœs oZv xai al 'zsapà to
paXXov nal ^t1ov oZaiwèeis ovcrai èv to7s Jiarà avpSeSvxos Zizâpyovar Hàv tovto
pâXXov, ovaicl)§£is dv elev tw wctj TsapaHoXovdeïv TuvpeToTg. IIcoç dvaèéypvTai Ta
aispeà Tov TSvjpeTov, zspiv tôov Zypcüv, oTav Tivks , r\Bpy]nÔT£s^ dpoZs ^vpoùg xai
ipvy^poùs SV Tais xoiXtats Tfjs xapSias, èitsièàv Q-vpœBcoaiv, -7} àypvTrvtjoùVTiv, dj Ç>pov-
Tcacôotv, t6ts xaT’ avayny^v (xrfTS ^vpoùs êvvapévris dxoèé^aaBai Trjs Q-eppoTniTOs;

\f/vx,poi yàp sloi Xontov tmv vypcov ^vpavBévTCOv to TsdBos vnoSéy^ovTat Ta alepsà,
SioTi dpéacûs dysi èV avTà tt)v ovaiav tov Q-sppov xai tov \l/v^pov.

yàp TSvpsTov ovoidiêrjs sali èia(Çopà, ri Tsspï Trjv vXr]v xai to sîSos èx èvo
Toîi
pspœv avvBsTos. Ô yàp TSvpsTOs cvvBstÔv sali TSpdypa è^ vXns xai sîêovs" ilXrjs pèv,
Trjs B-spprfs êvaxpaai'as' si'Sovs èè, Trjs Toïaaês Q-sppaaias' v Sè ilXn xaï to slSos
ovaicbSsiç slai SiaÇiopat. Ô êè Tpôrtoç Trjs xivnasœs avpSs^nxvta sali tov TsvpsTov
èia<popd. To èè TsXrjBos dsi Trjs 'avpsTcloèovs ovaias èv tw tsXtiBsi xsÎTai Trjs d-xopporjs

Tœv TSspiTlœpdrwv

JlXsovdaav dj aanèv to aîpa Tiva TSoisÏTffaBrjpaTa; Ô-xrivi'xa êè TsXsovdar) to aïua,

xai Tsapaaxaprj èv to7s dyyslois xai éaliv daanès , tsois7 TsXrjBdrpav, fi avvoyov tov
èrrianrrrj^. E/ ês y s aar:rj, si pèv èrri to7s dyyslois, tsois7 tov avvoyov tov èTuannrj'
si êè svi (loplcf) TsXsovdari , xai éaliv daanès, tsois7 èpvBrjpaTa' si êè xai aanrj
tsois7 dxoalripa.
nXsovdaaaa dj aans7aa v tsois7 TiTaBrjpaTa ; si pév TsXsévaari èv to7s
dyysiois xai dvayvBri èv oXo) Tœ aépaTi, xai sait daanrjs, t3ois7 ïxTspov. E< êè tsXso-
vdaaaa aaxr^, ei pèv éaco tù5v dyysiœv, tsois7 xavaov^ *
si êè ê^co t65v dyysto^v, tsois7
TpiToXov êiaXehovTa. Et êè èv svi poptip TsXsovdarj ,
xai êiaaa-rcrj , tsois7 tov Xey6~
psvov êpnriTa’ si êè aax^ , spxrjTa tov psrà dva€pd)asœs,
Tlva anps7a Trjs psXayypXlas; opoiars xai èni Trjs psXayyoXias, anpaivsi to
dviapov, TO dXysivov, to oêvvrjpov, to èxinovov, xai to êtaSpcùTixov. Ho7ov to èv
dip7v X'^y-^v drtOTeXel^ rà dTpdrèn; tho7ov êè rà Xiyvvdrêrj, xai tso7ov rà aiBaXdrên xai
tso7ov Tà xaTtvéên; ialéov oti, èx pèv tov aipaTos, ol ocTpiot, èx êè Trjs ;i^oArji? Trjs

^avBrjs, Tà Xiyvvdiêrj , èx êè Trjs peXalvns, Tà aiBaXwêr) , èx êè tov (ùXsypaTOS , Tà


xarcvdrên. IIoToy xaXovpsv XvTinptav^ TSvpSTÔv; Ô êè Xvxrjplas xavaos pév èali xai
o^TOff. Èni êè (pXsypov^ yaalpds dvaxl opsvos , TsXsovdaas f) aartsis ô x^y°s o pe-

XayxoXtxos, Tiva tsois7 TsdBn ;


si pèv èv oXco tm adrpaTi TsXsovdasi ô psXayxoXixos
X^yos xai êaliv daanrjs, tsois7 tov peXavtrjTspov^. Et êè TsrXsovdaas aartrj^, si pèv ê^œ
TÔÔv dyysicvv, tsois7 TSTapTa7ov , si ê^ svi popici) TsXsovdar) ,
xai éaliv daarcrjs, tsois7
axippov’ si êè aanrj , tsois7 xapxivwpaTa^ dj (paysêaivdrpaTa^.
Tlôaa dyys7a tov ai'paTos j
Ialéov oti êvo dyys7d siatv èv vp7v tov aipaTos, dp-
Triplai xai (pXé^ss’ v pèv to Tsvsvpa Tssptéxovaa , ri êè to aîpa. MspaBrixapev êèoTi

* ovaiav ms. Corrigo. — ^ riBpixÔTSS ® Manqua dans les lexiques. — ’ Manque


correction conjecturale. — ’ èniTSafj ms. dans les lexiques. — ® Il vaudrait mieux lire

Conj. du copiste de M. Daremberg. — xav- èadrtn , et , plus loin èi^Xeovaas. — “ Man-



,

aiv ms. ® Fort, legend. drtoTsXs7v. — que dans les lexiques.


606 HUFUS D’ÉPHÈSE.
TaÜTOL Ta dyye7a, ^ èv 'zsé^y.ii avvavaal o^ovvtoi dXXrjXms, i) èv \t.éacù. IIi?ç yi-
vex%i ô 'srvpsTÔs; Ôxav 'zsXsovdcrr^ to aïpa èv xaTs Ç>Xe\pi, tovto prj Svvdpevov a1é-
ysadat èv avxa7s tî? avvey^eia xaT^p;i^STa( ek xàç dpxvplas- xaù eî pèv
^ ueydXv v
KoiXôrvs Tcôv dpxvp'iœv, pévet èxe7ae aley6pzvov,xai prjSèv 'TffatpSfnroSôov ytvdpevov
xf' 'srvevfiaxt' e< Sè a'iev'h siri V dpxnpia, xal x6 aipa xsoXù, xoxs xij pcôptj xov xsvev-
(laxos xovxo è^œSovpLSvov (pépexai xsepl xà xsépaxct âxiva a1 evôxaxd ehr xai xoi xsdv^
èxc7 (T<prjvoiixai xai xcoXvpoc yîvsxat xoîi xsvevpaxos.

îloOev Haï XJ3MS yivovxai xà Xoipixà votxrfpaxa, xai xis ri rtlxia xoéxcov TôJv Sè F. i48

Xoifjt,txù)v voatjP’dxcvv, ri eÎGTivori paXiala aixicr yivexai §è xsoxè xai Sià xoùs èv xc5

(jclôpaxi yypuùs èmxrièeiovs xspos crrj^'ets vxdpyovxcts , oxav d(poppyjv xé xiva xaye7av
èx TOü xsepiéyovxos xsvpsxov Xd^rj xo ’C.Cùov' xà xsoXXà 3è, èx xrjs dvcmvovs y dp
TOC xoîi 'Tsspl dépos CiTio an'neèovèèovç^ dvadvptdaeœs piavdévxos. Tk v 'rrjs (jnrreSàvos
dpyri; 77 Sè àpy^ii xrjs anxceSôvos rjxoi xsXrjdos xi vexpôov èalt pri xavdévxcùv èv xso-
Xépcp, ^ èx xéXpaxos, ^ Xipvœv, -rj ^apdôpov xivos 'zsapaxeipévov xoci dvadvçiiaaiv
ênXnxripicvSn xa\ xsovnpàv xsapaxrépTiovxos œpa Q-épovs. To è’ eivai xaj xoùs xrtxà
xo aôûfxa y^vpoùs èx xsovvpàs Siotlxris ènixriSeiovs xspos arj-^iv, dpy^rj xoîi XoipcvSovs

yivovxai xsvpsxov. OvSèv yàp xS>v ahiurv àvev xrjs xoîi xüd<Tyovxos ènixnSeiôxrixos
èv£pys7v' xséipvxe. Kat ipv^ts xsoXXdxis riveyxe Xotpixà voarjpaxa' xsvxvo7 yàp xiiv
èxtiîpdveiav, xaï àèianvevc/lovaiv 01 yvfiot, xai xrj (xrj^et xsoiovai xsvpexôv. kXXà xaï F. 149

èrri ^npôxrixi Xotptxà voerrifiaxa yivovxai, xadcirs (pnaiv Op.npos xùvas dpyoùs^ ùs
^npôxepov xsdBos xspwxov, âaxitp xai ai S-sppôxepat xoîi xüepiéy^ovxos vpas dépos
xaxao'7d(7£is' oïa xsepi xvvos èrtixoXriv dpxt. A«x pèv xrjs daxivorjs ^epp.aivovai xriv
xapSiav, ë^coOsv Sè xsepixeyypévov xm aûpaxi aùpxiavxos xov Q-epyLoîi, dnoÇiaivovat
xai paXiala xàs dpxripias és dveXxoùaas xi xov xsspiéyovxos dépos ‘ cvvSiaxiBtaQai
Sè xriv ;£ap<5/aj; xai xo èv avx^ ép.Ç>vxov B-eppov xai S-éppns dpéxpov yivofiévns xriv
'srüp£Tc6(5rî SidBeciv îay/îv.
j\axà xsoaovs xpônovs yivovxai xà Xoipixà voarjfJiaxa; xaxà Svo, fl xaxà xporxriv

xov dépos, fi xaxà dvaBvpiatxiv xrjs yrjs ,


yivexai xsloocris xS>v xexpaxroScov. Ti Sia-

(pépei xà èniSrjpa voarjfiaxa xâiv Xotpixcov; xà fièv èrriSripa xuotôxrjxi ^Xdirlei, xà Sè

Xoipixà xfj (xri-^ei. Kai xà fièv èrriSmpa ôXiyovs ^Xdx7et xai xoùs ènixnSeiovs' xà Sè
Xoiptxà, xsoXXoùs' àôale xai xoùs dvexiixriSeiovs , xai xà ÇXeyprjvavxa fxéXii xœ Xoyœ
xrjs ( 7 rj\l/eù)s dvdxilsi xov xsvpexôv. A<à xi xai èv xo7s Xotpo7s d>s èrri xo xsXe7a1ov
ôipBaXpiai xffpoxaxdpy^ovxai; 6x 1 ^ xo xsvevpa èv & ècrliv ô Xoipos xpoxtrjs xsepi avxfjs
yivopévris dvœ <^ep 6 p.evov xrjv opacjiv xapdaaei * xai yàp pdXXôv èali Xextlov xai
xvpiœxepov. ïlôos Sià crfj-^iv yivexai xsvpexàs ; Sià (rfj\(/iv, oxav oi y^vpoi crarToScriv èv
xœ ^dBei, xai dvaSoBrj xovxcov fi (xfjyj/is èv x^ napSia, xai pLoXvvei avxrjs xo êp<Pvxov
S-epfjLov, dvdrtlei xsvpexov
JloGayôis yivexai o ovvoyos, xai xso7ov xaXe7 ôp. 6 xovov, xai xsoiovs dxfiaal txoùs F. i5i

xai xsoiovs èiïaxpaal ixovs ; ô cvvoyos ff èrri ^écxei al'paxos yivexai, xai dvdyexai vno
xoùs xsoXvrifiépovs è<prip.épovs , fl èrri arj-^l/ei avxov, xai dvaÇépexai pexaëXrjBévxos
eis X,^Xfiv, vrro xov èxi crrirf/ei. Kaj xaxà xi SiaÇiépovoiv oi SiaXeinovxes xcov avvô-
^là xi èni xœv SiaXentàvxorv yivovxai piyri , xai cppixai, èni Sè xôÜv avvôxcov,

*
xsapepTioSciv ms, — ^ Fort, legend. Ka< to xsdv. — ^ vnoamieScùvœSovs. — * Cp.
11. I, 5o et XXII, 29. — xi mr.. Correction conjecturale.
APPENDICE. SECTION VIE 007

ovêayLÔSs ;
oi èiaXehovTSs kolÏ Sià to cr’/rj^a rœv toiovvtcov, dXXà Sià dviideaiv, Stix-

<pépovai TCûV (jvvà^ciûv. Ôttou yàp rj ù'Aïj é^co xœv dyyeicov •^zoi xcd twi» crapxœSœv

popicav (Tairij SiotXelnovTOt tov 'zsvperov d'uspyd^e’iai. Kai <73600.1 êtoÇopol tov avvô-
yov’ 6 pèv y dp èoliv STîtSoTixos, 6 êè ôpoTovos , ô èè 'TsopoxpaaliKOs. ILoôev yi-
vovioi o( ovvoy^oi 'zsvpe^oiy xai oî avvsyels; yivovrai 'T^dvres ëoco tcov dyyeiccv rrjs

ilXrjs (xvTtopévrjs xol 'Ceovorjs. Ka< <73600 eiSrj ovv6y^ov ; eîon êè tov ovv6y^ov Tpio,

dhpoolixos , <73oponpooliK6i f 7 to\ è'KOKpoo'hx6s' êoli êè ô pèv dx^oolixos^ ô tov-


rnv dsi éyj^v T^v B-eppooîov, â<3 ’ dpy^yjs sœs 73 époTos'
< <
73 opoHpoo'hxoç êè, ô dsi
ëywv psiovpévvv ri)v Q-sppooiov STonpooliKos êè, ô dsi ov^ov6psvoç.

Jloiov Xsyopsv ovoiov tov <


73 vpsTov ;
ovoiov êè Xéyopsv tov T3 vpsTov , Trfv ënop^iv
ovTov, Hoi TYjV vTzdolooiv Jtoi Ty)V (pvoiv.

5 V®. Hœs ylvovTOi ol s(Pripspoi 73 vpsToi;


<
ïoléov ovv oti Tovês tov si:i Tsvsvpooi yévovs

Yl xvptoos êioipsois fjês soliv' ^ y dp opyo7$ ^ Xv-kois, ^


è^i x6<30ts, ^ péOois, v

(ppovTiotv oi xvpicûs xoi ovoicêêsis tô)v sÇrjpépcov ovv'iolovTor oî y dp STii olsyvéosi

Koi TSVHvœosi TOV êéppoTOS ovvioldpsvoi T3vpsToi, dito TOV OVTOV pèv yévovs sîoiv,
TsXrjv ov Kvpiœs' insiêr} y dp tovt'i to ohio, -sî? pèv tov s(prjpspov <73oisî <î3vpSTov, <73rj

êè TOV èiti oïj^l/si. É ydp olsyvwois xoi rj '73vxvcaois èv d'KsphIcf) pèv ocèpoTi xoi pvêèv
Tifs (XTro TMV yypôiv poyOnpCOS <73SpiTlwpO XSXTTOpSVCO TOV sÇïjpSpOV Spyd^STOl <73vps-

t6v. Éy <73spix'lœpoTixw êè ocêpoTi, xoi '3sXsiolr}v œs sîprjToi poydrjpiov ‘xypœv xsxty]-


pévci) Toùs duo TOV êTspov yévovs <73vpSTOvs OTtspydlsToi , ô-ïïOTépws dv Tvyoïsv tôov
yypuv ddpoioiv ysvéodoi , si pèv s-ni tovxtos , tovs êioXshovTos , si ê’ èni to svtos ,
Toês ovvsy^s7s dttspyo^opévu]. Ka< TSœs yivovTOi oî èiti jSovScooi <z3vpsToi ^ Tpiôov ovv

dpyfùv ovocüv èv Tcp odûpoTi, Xéycù êi) êyjisÇidXov^, xopêios xoi rinoTOs , sxdo'Jrjv tmv
dpy^uv T0VTC3V 17 Çvois dêéot TSTtp’nxs. Aéêùûxs ydp tovtois toTs popiots sis ty)v twv
oixsiœv <73£piTlœpdT(3v d<n6dsoiv tovs <73postorjypévovs dêévos, œs ovpizopoxsipévovs
TOVTOIS xoi T3Xy)OldioVTOS. Tovs pèv <730pO TO C3T0 dêévos ô èyxé<PoXoS xéxTY]TOl, Toès
êè <73opd Tos poaydXos,-^ xopêlo’ tovs êè <zsspi tovs fiovScSvas, to ^7rap. Ùt:6tov ovv
dBpoi<yQrj Tl Tœv y^vpcov 'asph'lwpo poydnpov êv tivi xœv xvpiwv popiœv, xoto-
xpoTrjaov xoi daBsvricov tovto <73oir\asi , ttdvixovto 77 (pvGis èXsvBspcëaoi ^<rjTOvao

TO xvpio p6piO, STti TOÏS SOVTÏJS êvvdpSGl <730poy IVSTOl XOTO d^doloiJlV, TO èvov èv
TOVTOIS <73spiT'l(t>po ditoêiui^ot OTtovêô^ovGo , prj êvvapévt} êè, tsasIov èXsvBspiov
to7s xvpiois <T3opoay^s7v popiois, êio tyiv èv tovtois T3poysyovv7ov daBévstov xoto
5 psToêoatv dTcoyoXoxTiGoao pépos ti Trjs iSXrjs èvaxrj>poi to7s dêéai t3ois7, oîtivss œs

dpoioi xoi GopÇœêsis , stoip6toto êéyovToi. ÙBsv xoi ÎTnroxpoTrjs tovs toiovtovs
<73dvTOs, xoxovs Ç>TiGiv sîvoi , d)s fxi) XOTO d’iiëa'loGiv Trjs iSXrjs ê^œ (pspopévrjs , dXXd
6 r®. XOTO psToêoaiv TOVS ^ov^œvos è^oipovao. Koi ovêspiov duo xœv ë^œBsv ëp<poGiv
T3p0xdT0pXTlXVS TIVOS ohlOS TÔS ioTp^ <730péy0VG0 , <73pOS êlÔyvœGlV Tœv TOV xvpiœs
è(pvpepov <73vpsTov dnspyo^opévœv.

Uspi Tœv êi’ ëpœTo T3vpsGG6vTœv.

É<t7< êé Tis xoi ëxspos <73vpsTos, èx TOV Toiovês yévovs, ogIis è<ni gvvt6vois Trjs
I

xf/vy^rjs (ppovTiGi GvviGloToi’ Xéyœ êè, ogoi dpo xdXXovs, dXœxoi tsS êpœu ysy6vo-


<73opoxpoG'hxos ms. Correction de M. Weil, correcteur de l’Imprimerie nationale,
èyxsÇ>dXcf) ms.

I
608 RUFUS D’ÉPHÈSE.
aiv, <xT:oTV^6vTes diroXavaat tou èpœyLévou' œ<n:ep tsou xai Èpacial pa.Toç e’(^aj-

paae èi' êpoixa tov tou 'ïisXeÛHOu àppœaloüvTa kvTio^ov' où xa/.ô5s ê’ ouv opcos oî
TSoXkoi Tùov «aAatcoy laTpœv d-nei^.v^cttuv, (xtio ToiacjSe iLu^ixris (ppovTiêos , tov è^ij-

pepov TSupsTov (Tuvialaadai , pr) TSpoaStopiGpw tivi xaTa \6yov yprjactpevoi' ô dp


y
ëpooTi Ttvi xdToyos yeyovœs , £Î pèv aSuvccToos éy^et dTtoXaùeiv toü êpœpévou , ènùpe^é

T£ (ppovTtaas , xad’ ov ypôvov Trjs tou èpcAjpévou ditéTuyev ofijA/as, eïys xa] tsoXXSv
T^ pepcou dpiôpos, eis é^ijxovTd tsou xai toutocv tsasiouç êiéXdor xai tivss èi aù-

TÔSv, oùx èÇ>vpépCf), ctAA’ éxTtxcjj TSupeTÎp , eh TeXos èdXoùaav’ eî Sé ye tou êpcopévou
oùx eh paxpov djcoXciùaaiev, ^xov outoi Trjs Te (SpovTtSos xat tou TSupeToù dxotk-
XaT^opTes^. EjV; êé Tives xai aAAa< i^uyixai (ppovTtêes , peTa auvrovias yivopevai to7s
(^;Ao7tAovto<s ts xat Ç>i)^oypùaois xat ènï accpdrœv dei yaipouaiv ôpi}.iats’ outoi
y dp
Trj toùtcüv diioTuyla TseTtovOaat. Ka< è(pinpépci} pèv TzupeTw oî toioùtoi dXiaxovrai
ÔTtOTav Tspos ripépav duoTuyôvTes (ppovTtaœaiv '
dpCpco^ydp xat ouTot Trjs (^povTtSos
xat TOU TSupeToù XùovTat t^ tS>v ê'X'nt^opévMv èTiiTuyia.
Atà Tl d-ndvTOûv pèv toov dnd tou aÙTOü yévou$ é<prjpépcov TSupeTœv r, àpyil , duo
Tivos TSP O xaT a pyoù or] s Te xaî Ç>avepas ahias yéyovev^, oiov dypusvlas , Xùsns, t)

(pôSou, ^ B-upou, ^ éyxaùaecos, ^ pédrjs, rf xÔttou, ^ \j/ùieeo$, eUe tivos dXXns tupo-
<pd<7ecos Ç>avepds, eî xaî prj îêia TaÙTa to7s Toio7aSé eîai TsupeTo7s, dyèptcrla Sé ye
TsavTdsaatv ; Oî ê' èsî auvTovois Trjs "^vyrjs Ç>povTicrt yivôpevot TSupeTot, eî pri Tspo-

xaTapxTixrjs tivos ahias ùnapyouavs èv toùtois , tsôôs dv yvù}piade7ev, xaî Tsodev tcS

îaTpâ) V êvêei^is TCôv toioÙtcùv yevr\aeTat TsupeTÔiv ;

ksopoutn êé Tives XéyovTes ôti èalî SuvaTov tov èÇripepov^ wpas êexaoxTco xaTé- F ’.
160 r*.

yeiv, Guveyrj ovra xaî tôov dyyeicov èvTos , xaî pnëôXccs êtaXeippaTi Tsoioùpevov"
Tspos ous (papèv ou eî xaî auveyrjs èalîv, otAA’ ouv Ta toü êiaXeisovTos xéxTrjTai
îêiœpaTa. K«« ydp xaî ô auveyrjs ôpoiws Tœ êiaXehovTi Tr\v eîaêoXrjv TsoirjaeTat 'ssXrjv

TOÜ piyous , xaî Trjs Tsepi\l/ù^ecos ,


xaî tùs œpas TeTaypévas (puXd^ei. Kai ydp xadé-
xaalov Tsapo^uopov, xaî dpyrjv Xrj^'ei xaî dvd^aciv, xaî dxprjv, xaî Tsapaxprjv. Kai
&asép èaltv èv èxeivois to êtdXeippa, ouTfos èv tout ois 17 Svêoais xaî r\ puosupe^ta^.
Êj; toÙtcû ydp êia(pépei tou auvoyou , xaî ydp 0 aùvoyos , ds dpyrj s dypt TéXous,
ï(jos èaTiv, rj èuaxpaalixôs , rj TSapaxpaa'l ixos ’
toùto êè yiveTai Trj (rrj-^ei xaî êia-
Ç>oprj(7et‘ 6 êé ye dpÇ>rjpeptvos , èvêiêcov ôpaTat xaî Tsapo^ùveTat, xaî Td oîxeta tou
eïêous ÇiuXaTlorv îêièpaTa, ùs èêeiyQr] èv Trj Tsepî êia<popds TSupeTuv TaX-nvoù è^v-

yrjaei.

IIep<' V060U dp(prjpepivoù rjTot nupSeërjxoTos.

E<t7< êé Tis èv TouTcp TM yévei xaî éVepos TSupeTos où xupicos dXXd «arat aupSe- v

^rjxos , oclis TO TOU vodou xexXvpMTai ovopa’ vôdos ydp xaî 6 toioùtos opoicss tm
T ptTaicf} èÇ>rjpepos^ ovopd^eTar TsepiT^cipau êè xaî outos, où (pXeypauxM pôvM,
dXXd xaî ^avdoyoXiXM Trjv ùsap^tv ëayr^xe, xaî rj pèv tou ÇXéypaTos paXXoVf^T'îov
êè ri Trjs yoXfjs tsoiÔtijs èstxpare7 èv toÙtm' xaî êid toùto , Tspaécr'l epos pèv outos
TOU ôpoyevoùs èauTw^ xaî dxpi^oùs yeyévrjTai.

'
dsaXXaTl ovTUt ms. Fort, legcnd. dsaXXaTlopevoi. — ® In marg. yp. yiverai. —
^ Ms. dÇiripepov. — **
Manque dans les lexiques. — ® dÇ>. ms. — ® éauToù ms.
APPENDICE. — SECTION VIT 609

riepi rseprilaiov ©upsTou Sidyvoùais. SUR LA FIÈVRE QUINTANE. DIAGNOSTIC.

Oacu' Sè TÔ)v rsaXaiMV ovx ôXiyoi dis Beaucoup de médecins anciens affir-
xai rsepTclaiov 'avperov yeyévnrai abdla- ment qu’il existe aussi une fièvre quin-
ais’ xai Tivès iovtcùv œv els èali xai b tane, et l’un d’entre eux, Rufas, dans
Vov(pos èv TW rsepi rzrapralov^ oixsicp son livre relatif à la fièvre quarte , rap-
XàyCf) yevopevos , ïalopiav riva 'nsapaSi- porte un fait dont il dit avoir été témoin
Sœcxi Q-sarris yevéaOat * xai oilrœs avrbs oculaire. Voici comment il s’exprime.
Xéycàv. <I>i7 cr(
y dp' yvvri ns perd privas «Une femme, trois mois après son ac-
TOU roxerou rpels ,
rerapraico êdXœxs. couchement , fut prise delà fièvre quarte.

MrfTéW Sè TOUTOU dxpdaavros , dXX’ éri Lorsque cette fièvre n’avait pas encore
rsepi rds dpy^às dvaal pe(popévov , Sid atteint son acmé et ne que com- faisait

rséprclns rsapd^vvs to yvvaiov. Aéyw mencer ses évolutions malade éprou-


, la

TOU rerapraiov Svo êiaXehovros outos vait tous les cinq jours une recrudes-
perd rpeîs e/oé’aAAwu è<^aivero ,xai rovro cence de fièvre. J’entends par là que la
èxi rpiai rseptoSois è(pdvri yivbpevov. fièvre quarte ayant une interruption de
MsTa aè TauTa o rspdros rr)v olxelav 0u- deux jours, réapparaissait après trois

Xdrlœv rd^iv è0alvero. ÀAAà xai éSSo- autres jours , et ce fait eut lieu par trois
païov ô roiouros vrtoriBerai yiveaBai, xai périodes successives. Ensuite on vit la
èvvaraJov pœpaicù a'iparnyôi llvppdvrCf) '
première fièvre [reprendre et] garder son
ô Sé y e T aXn vbs f
ou pbvov [où^^] cours propre. Le même médecin sup-
»

h'ioprjaai zsoré (pdaxet, dXXd oèSè ôXœs pose qu’il existe aussi une fièvre septime
yevéaBat rovro vrcoriBerai. et même une fièvre nonane, dont fut
atteint le général romain Symmantus
Quant à Galien, non seulement il dit -

n’avoir jamais connu ce fait mais il ,

ajoute qu’il n’a jamais dû se produire.

Ilepî TÊTapTa/ov vàdov.

NdOov Sè TerapiaToy ô(io)^oyov(7iv â'uav'tes yiveaOai Sià to aupcnov iv "loxnois

ibv [isX<xyyo\iKdv Tvyyâveiv yvixov, dXX’ dvcifxsiiiyGai nal robrû) Hat yoXôièés
>aeph'lœ[ia, nàv toütw voOeveadai oalis tov anpiSus paov 'zss'né^pdai SvvaTai. Avo
êé ys Hat Tpeîç TSTapTaïoi èv tw dvdpcûTtlvcp acopau, xaià lov adxbv y^pôvov 'vs£<^xi-

Haai yevéoQai, tov 'üsspnlœpajoç èr\'kov6Ti tovtov ëva yevvil\oavTOS , 'tiaaovpévov


xard T£ TO 'zsotbv xal to 'zsoctov. ÀAA’ 17 pèv Svvapts tou 'aoiov ri èv tÆ voayipari xal
èv xyj üXv! (paivoaévm ovy^ opoicos toTs rptaï 'vse'Kepdrurai. ÀAAà paXÀov pèv èv rcp

'apoxardp^avri ÇiaiveTai, rjr'lov S’ èv loTs êvai, xai Sià touto aÇioSporépois pèv ô
'apôùTOs rbv eîaSoXvv 'zsotriodpevos (paivzrai, rirlov 5’
< èv rois Svcri, oî Xotnoî. Kad*
èxda^r]v pèv y dp ô rotaSe rois rsoperoïs dXovs, '&apo^vv6pevos rois rsoXXoïs rôôv

îarpSiv, è(pripép'p^ taXcanévai xpidi^aerai , xai robrwv pdXXov ôaots ri rseîpa roüXôyov


rsepi rerapraicf) ms. — ® ovy^ supplen- lat. Venise, 1608, in-fol. t. II, p. 60. Voir
dum censeo. — ® Sur les fièvres quintane, aussi Hippocrate ,Epidem . , 1 , 3 , et Galien ,

septime et nonane voir le Dictionnaire des in Epidem. comment, III, éd. Chart. t. IX,

,

sciences médicales, t. XV, 1816, p. 3 o 8 - p. 87. *


dCPnp. ms.
3 og. Cp. Canon d’Avicenne, IV 67, Irad.

39
610 RUFUS D’ÉPHÈSE.
êià (XTiovSris ê/^eiv v£và[iia'lai. Ou fzrfu ye taaiv (XKpiSœs, œs oCS" avrrj t)} rpiSfj
aHpiSéal spov iTieuSdX},ovaiv, ctAAà SoKovvTes eîSévoit, prjSèv eîoÔTSs sCoi(jK0V7ai.

UoTat Tù)v 'srvpeTcov CTrntXoxal, xaî 'aoïat êTepoyeveïs , xaï 'zsoTai ôpoeiSsTs, xaî
éTeposiScïs Tuv 'zsvpsTcov èxn:Xoxa.i ; Tœv éTri a“)j\f/eif a! pév ziaiv ôpoyeveTs , al Sè

êrepoyevels , xaî aî pèv époeiSeîs Tvyyjxvovaiv , al Sè STSposiSsTs. ÔpoyeveTs pèv


oZv Eiaiv, al ctTrô Trjs avTrjs a^jvial dpevai ,
Tov-réchv Svo Tpnaîoi, xaî -rsahv
Svo àpÇ>ripepivoî, xaî Tpeïs àpÇrjpepivoî, xaî Svo TSTapTaioi, xaî rpeîs TerapTaîof
ETepoyevEÏs Sè, ol àx' dXXrjs xaî d)^Xrjs d^ris GvvtolâpevoifWs apeis àaSnpepivoî, xaî
Tpnaiot, ri rerapraloi’ ôpoeiSeîs Sé zîaiv ol Sia).ehov7e$ toîs SiaXsinovai , xaî ol
avvey^eïs to7$ avvEyéai, xaî ol avvey^eïs roTs Sia\£'n:ovaiv. Orau ovv yévvrat jpi-

Taïos StaXelnav, xaî dpCpripepivos crvveyrls, evSrjXov ou Svo yeyàvaai 'urvperot' xaî
ovToi Tvyyavovcjiv èTsposiSeTs , xaî èrspoyeveïs' êTspoyevsïs pèv, ou ànà éTspas xaî
érépas dXrjs èyévovxo' êxspoeiSeîs Sè, ou os pèv SiaXeîncov, ês Sè avveyi^s èaliv.
Eau Sè dp<prjP’Spivds xaî rpiraîos SiaXsinovxEç Xéycovrai, SfjXov ccs éTepoyeveîs pév
sîatv, oTi èx Sia^opoov èyévovxo y^vpcSv ôpceiSeïs Sè, dpÇiôxepot SiaXsixovxes , è)é-
vovxo. Ta piyn xsœs'^ 'Züponyovvxai xaî xoTaiv î'alavxat, xaî xoToiv eirourar. npoT?-
yovvxai pèv ènî tc5u SiaXetxôvxcûv.
Ka< Sid xi fij) xsavxî piysi éixsxat xsvpexos; oxi xà xotavxa piyn Siaixais éitexat

Hoydvpaïs, èpirniXcjpévoûv xwv dvdpuTioiv xaî Siaixcûpévœv dpyôSs , xsoWdxiç Sè xaî


Xovopévùjv êxi xpo(pa7ç * oxe Sè xaî xœv èSecrpdxœv al xsoioxnxes èx xrjs ^vy^poxépas
xs xaî (p’XeypaxcoSsal épas cSai xpdaeœs, èxoïpoxdxoïs piyscuv dvexdeppdvxoïs dXi-
axovxai. i^ià xi èxî xcSv o^écov xffvpexcSv <pXvxxaivai dvd xd y^ei^v yivovxai; îo^éov
6x 1 'crepfîfAucr/s ^ adxn paSia èali’ xaî ydp èv xo7s xsspÇtydSeai xsvpexoiïs yivovxai,
xaî ovx èxtî xffdvxcov xcov xsvpexcUv xcov ô^éœv’ xai ye^ Sid xr)v èxixaaiv xrjs Q’Sppa-
erias avxai yivovxai. TéXos.

‘ xscos ms. — ’ Fort, legend. xsepiXn'i'is. — ^ Lire xaî ydp ?

SECTION VIII.

SYNOPSIS OU TRAITÉ ABRÉGÉ SUR LE POULS


PUBLIÉ PAGES 219 ET SUIVANTES.

ANCIENNE NOTICE PRELIMINAIRE, COMMENTAIRE, NOTES ADDITIONNELLES*.^

T!
DE L’ORIGINE DE LA SYNOPSIS.
Dans le Rapport que j’ai eu l’honneur d’adresser à M. le Ministre de l’instmc-

'
Voir la Préface, V, viii.
APPENDICE. — SECTION VIH. OU
lion publique, sur une mission médico-littéraire en Allemagne b j’annonce la pu-
blication de ce petit traité. J’accomplis aujourd’hui cette promesse d’autant plus
volontiers que je donnerai ainsi le spécimen d’un travail particulier dont M. le

Ministre a bien voulu me charger, sur les manuscrits de médecine grecs et latins
qui se trouvent à la Bibliothèque royale Ce travail contribuera ,
je l’espère , h
faire mieux ressortir l’importance de la littérature médicale ancienne et à inspirer
pour elle le même intérêt qui s’est attaché à la littérature classique, objet de tant

de soins et d’encouragements.
L’existence de la Sjnopsis m’a été révélée par le catalogue des papiers de Dietz ;

elle
y est mentionnée sous le n° X, Florentina; fasc. 17-21 ; 2 ; lliifi Ephesii, 'tàepï

aÇfvypcSv cxvvoyf/ecos (sic) ;


texte d’après le cocl. VII, plut. 75^; variantes d’après le

cod. Paris. 2193^. J’avais d’abord regardé ce traité comme tout à fait inconnu,
mais je me suis bientôt aperçu qu’il se trouve en latin sous le titre de : Galcno ascrip-
tus liber. Compendium pulsuuin, dans l’édition des œuvres de Galien, imprimée à
Venise par les Junte fed. sep“; lib. spur., fol. 66 )
et dans celle de Chartier
(t. VIII, p. 33o). Je crois néanmoins devoir publier le texte grec, qui est certai-
nement inédit ; d’ailleurs la traduction latine , écrite dans un langage barbare
et presque entièrement oubliée, a été si peu lue, qu’Ackermann , ordinairement
très-exact, l’a regardée comme l’œuvre originale de quelque arabisle. (Not. lit.

Gai, éd. Kûhn, t. I, p. clxvi.) Enfin la Sjnopsis est, par elle-même, assez
curieuse pour mériter l’attention des amis de l’érudition médicale; elle fournit,
du reste, des documents que je puis dire nouveaux pour l’histoire delà sphygmo-
logie; cette seule considération sufiîra, je l’espère, pour me justifier.
N’ayant pu obtenir les papiers de Dietz qui renferment cet opuscule je ,
l’ai copié
sur notre manuscrit 2198 ;
le texte est en général assez correct, mais il présente

'
Ce Rapport a été inséré dans les n"* 33 paraît assez correct, et qui est écrit par une
et 34 du Journal de Vinstruction piihlirpie belle main.
avril i845 *. ® Voici quelques échantillons de cette tra-
- Cette notice date de i846. duction. La première phrase est inintelli-
* Codex græcus papyraceus ms. f. S.XIV, gible Hoc ei quocl de pulsibus possibile es t
:

Joannicii manu exara tus ; constat foliis 244* compelentem modum circuit. Le titre du —
conlinens : i"Aetii, Telrahihlon; 2 Synopsis ''
deuxième paragraphe fait partie de la fin du
de pulsibus ; 3“ Quos qiiando et quibas purgare préambule. —
Les mots TeAeuraToy Sè toùs
debemiis; 4” Rufi , De medicamentis purgan- 'crapà Toïs dpyaiots HaTovopaadévTas ( § 4
iibus ; 5® Antylli ,
Ë libro secundo de victus ra- initio) sont rendus de la manière suivante :

iione; 6°Ejusdem, De clysterihus (publié par In fine vero pulsus qui ablati sunt denominati.
Dietz); 7° Severi iatrosophistæ , De clysie- Les termes techniques et d’autres mots en-
ribus (id.); 8“ Galeni, De consuetudinibus core sont latinisés et non traduits : edoegon

(id.). Cf. Bandini, Catal. cod. grœc. t. III, pericardion ,


palmon, hemioliam (ripiôXiov )
p. i5i. diacenus [èié.Kevos), etc. Enfin, ypappa-
^ Le ms. 2 g3 n’est pas décrit dans le ca- 7(Hrjs 'TSoèiapoo (§4, inmedio) est traduit

talogue, il n’y est qu’indiqué. Il est du xv° par grammatica manuductio. On trouvera
siècle, contient Aélius, notre Synopsis et un encore d’autres exemples dans les notes que
traité Sur les poids et mesures ; j’aurai occa- j’ai jointes à ce traité.

sion de revenir ailleurs sur ce manuscrit ,


qui

* k moins d’indication spéciale, toutes les notes contenues dans cette section sont, comme le texte»
do M. Dareinberg lui-même, (c.ù.n.)

39.
612 RUFUS D’ÉPHÈSE.
çà et là quelques leçons douteuses et quelques fautes véritables. J’ai du suppléer

à la collation du manuscrit de Florence^ par mes propres conjectures, et aussi


par l’examen attentif de la traduction latine, qui m’a fourni d’excellentes restitu-
tions. Ces vieilles traductions, souvent incompréhensibles, si on les lit seules,

rendent de véritables services quand on les compare à l’original, et qu’on en use


avec discernement et discrétion; souvent elles représentent un texte fort ancien et
même elles le représentent d’autant plus fidèlement quelles sont l’œuvre d’écri-
vains peu habiles, qui, s’attachant servilement à la lettre, la reproduisent par un
calque plutôt encore que par une véritable traduction. J’ai eu souvent l’occasion
de de cette remarque à propos des traductions latines de
vérifier l’exactitude

Galien et d’autres auteurs de Moschion en particulier.


,

Il serait assurément très-intéressant de savoir à quelle époque, sinon à quel


homme on peut rapporter la rédaction de la Synopsis : mes recherches, à cet
égard, n’ont pu me conduire à un résultat bien satisfaisant. L’auteur a une cer-
taine originalité de détails et parle quelquefois d’autorité; mais il se montre par-
ticulièrement éclectique : tantôt pour Hérophile qu’il cite , et sur lequel il nous
fournit des renseignements nouveaux, tantôt pour Erasistrate, qu’il ne nomme
pas, ne paraît point avoir de doctrine bien arrêtée. Tout ce qui n’appartient
il

pas à ces deux auteurs est en quelque sorte du domaine public, ou du moins
aucune particularité saillante ne vient révéler une époque ou marquer un progrès
dans la sphygmologie. Celte considération même me fait moins regretter de ne
pouvoir assigner une date plus ou moins précise à cet opuscule , car il est très-

embarrassant pour un historien, d’avoir un


,
fait important dont il ignore l’origine
et qu’il ne peut faire rentrer avec assurance dans l’ordre chronologique.
La Synopsis a été rapportée à trois sources différentes , mais , comme on va le
voir, sans aucune espèce de critique : à Rufus et à Galien par des copistes , à un
arabiste par Ackcrmann. Elle n’est certainement pas de Galien ,
les notions les plus

superficielles en littérature médicale suffisent pour établir cette assertion ; elle n’est

pas non plus l’œuvre d’un arabiste, d’abord parce que les arabistes n’écrivaieot
pas en grec ; en second lieu ,
et pour ne s’en tenir qu’au point de vue d’Acker-
mann ,
dans la Synopsis les doctrines sont toutes grecques et
,
pour ainsi parler,
de pur sang; d’ailleurs, Galien eût été cité, copié ou abrégé dans un traité sortant
de la main d’un arabiste. Tout au plus pourrait-on supposer, avec moins d’in-

vraisemblance, une origine byzantine, mais la méthode et le style de notre auteur


me semblent fort éloignés du style et de la méthode des Byzantins; ces derniers
d’ailleurs s’attachaient à Galien plus servilement encore peut-être que les ara-

bistes ;
on pouiTa s’en convaincre en jetant les yeux sur ce qu’Actuarius a écrit

touchant le pouls [De morb. diagn., I, 9, ed. Ideler, dans Med. et pbys. grœci
minores, t. II, p. 363 sq. ; Berolini, 1842). Quant à Rufus, si rien ne repousse,
rien n’établit non plus la conjecture du copiste-. Aucun auteur ancien ne lui at-

* Bandini, dans son catalogue, rapporte manuscrit et a profité des variantes dans la

le préambule et quelques mots de la fin ;


je présente édition du ïlepî <7 <pvy(iœv. c. É. n.j

ne saurais, d’après peu de variantes que


le * Voici l’observation à laquelle il est fait
de la va-
ces citations m’ont fournies, juger allusion ici : hyob (c’est le copiste qui parle)
leur du manuscrit de Florence. [M. Darem- 'tspoaéQn^tOL tovto to 'zsepî aÇvy(Jiû}v po-
berg a obtenu depuis une collation de ce rdê/^Aor* vopi^co S’ avro prj eïvat
I

I
APPENDICE. — SECTION VIII. G13

! tribiie un Irailé sur le pouls, et, dans celui qui nous occupe, rien ne rappelle avec
évidence son style, ses idées et sa méthode. J’ai particulièrement comparé la

I
description du cœur et des poumons cpii , se trouve au paragraphe 4 de la Sjnopsis
I
avec celle que Ilufus donne dans son traité De appellationibus partiwn corporis
liumani (éd. de Clinch, p. 87, 67, 5 g). On trouve bien quelques analogies de
j

rédaction, mais que prouvent-elles? sinon que les auteurs se rencontrent, souvent
I

même pour les expressions et pour les phrases, en traitant le même sujet h
i
Voici maintenant quelques éléments d’une détermination Ijien vague, il est vrai

!
mais raisonnable puisqu’elle ne va pas au delà de ce que prouve le contexte lui-

!
même en dehors de tout témoignage extérieur. Non-seulement Galien n’est pas
cité dans la Synopsis , et cet argument négatif est déjà considérable, mais rien n’y

j
rappelle les doctrines particulières si étendues et si subtiles du médecin de Per-
:
game; les connaissances de notre auteur sont comparativement très-bornées et
I
beaucoup moins méthodiques. Les opinions d’Hcrophile et d’Erasistrate dominent

dans ce du pouls est restreinte et assez


traité; la distinction des diverses catégories

confuse; les espèces qui ont reçu des noms spéciaux sont peu nombreuses^; les
définitions sont peu précises, les distinctions peu nettes; certains mots ne sont pas
pris dans le sens que Galien et ses prédécesseurs immédiats leur donnaient; les

au pouls dans les diverses maladies ne sont pas toujours ceux


caractères assignés
que Galien a cru reconnaître tout en un mot me porte à regarder la Synopsis
; , ,

comme appartenant à un auteur qui a précédé Galien même d’assez loin. Mais dans
quelles limites resserrer cette distance ? C’est ce qu’il ne m’est pas possible de pré-
j

ciser. Voici les seuls résultats auxquels j’ai pu arriver.

I
Les trois auteurs cités dans la Synopsis sont des auteurs fort anciens : Egimius,
!
Praxagore et Hérophile; mais on ne peut en conclure que notre auteur vivait dans
un âge aussi reculé; outre que ses connaissances témoignent de recherches déjà
I

multipliées ,
nous avons la preuve positive qu’il écrivait à une époque assez éloignée
j

I
de celle où commencèrent les travaux d’Alexandrie. Dans le chapitre vi ,
où il est
I
question des espèces de pouls connues des anciens, on trouve la mention du pouls
caprizant [Sopxaêilœv]. Or nous savons par Galien (conf. note sur la p. 281, 1, i

du texte) que cette dénomination a été donnée pour la première fois à ce pouls
'
par Hérophile. dernier était donc un ancien à l’époque de la rédaction de la
Ce
^
Synopsis; en conséquence, admettre un intervalle d’au moins cent ans
il faut,
entre notre auteur et Hérophile, qui vivait environ 800 ans avant J.-G. Mais de
j

i cent ans après Hérophile à Galien qui naquit l'an 180 après J.-C., il
y a un très-

long espace de temps, dans lequel flotte pour ainsi dire, notre Synopsis, sans qu’il
,

vov dAAà Pou(^ûu tov E^Sff/ou to yàp '


nion exprimée par le continuateur, (c. É. u.
j

I avvTaypa ovx elyev. Le ms. de Florence ^ C’est principalement sur cette partie de
place TO yàp a. O. ely^. immédiatement après la Synopsis où sont rapportés les noms-
fiovôSië^ov, auquel cas ou pourrait inter- donnés par les anciens aux diverses espèces
j

prêter ainsi cette note : «C’est moi qui ai de pouls que je fondais mes espérances ; mais,
,
I

I
«ajouté ce livre Ilepi aÇvypcov, car le vo- la mention du pouls caprizant m’a seule
«lume [que je copiais] ne [le] contenait pas. fourni un renseignement mes recherches:

«Je pense qu’il n’est pas de Galien, mais de n’ont pu me faire connaître ni la date
« Uufus d’Ephèse. » c. É . R. l’origine des autres dénominations.
j
( )

1
'
Voir, dans la Préface (p. xx\ii), l’opi-
014 RUFUS D’ÉPHÈSE.
me soit possible de l’y fixer, même à un demi-siècle près. Peut-être fait-elle partie

de cette foule de traités de seconde classe que Galien mentionne d’une manière
,

générale, mais seulement pour les blâmer, et dont il ne désigne aucun en j.arti-
culier. (Voir plus loin, note sur la p. 226,1. 10.)

RECHERCHES SUR LA SPHYGMOLOGIE ANTIQUE.


A la suite de ces considérations préliminaires je réunis, sous forme ,
d’ca;cursif5

quelques recherches sur différents points qui se rapportent plutôt à l’histoire gé-

nérale delà sphygmologie ,


qu’eües ne se rattachent, d’une manière spéciale, au
traité qui nous occupe ; d’ailleurs , ces recherches , à cause de leur étendue, seraient
mal placées dans les notes, déjà si nombreuses et si longues.

I.

La définition de a^vyyLÔs n’a pas toujours été la même aux diverses époques
et chez les différents médecins anciens. Pris dans sa signification grammaticale,
ce mot exprime simplement un battement : or c’est précisément dans ce sens res-
treint qu’il est appliqué exclusivement au mouvement des vaisseaux, par les au-

teurs de la Collection hippocratiepe , qui n’avaient aucune idée des divers éléments
constitutifs du pouls proprement dit. Suivant Galien ^ a Les anciens ou comme : , ,

«il le dit au traité De locis affcctis (II, iii, p. 76, t. VII), les très-anciens, Tsa-
« Xouôraroi^, donnaient le nom de a(pvyitos, non à tous les mouvements des artères,
« mais seulement aux mouvements violents sentis par le malade lui-même. Hip-
«pocrate a le premier introduit la coutume, qui prévalut après lui, d’appeler
<i(xÇ)vy^os tout mouvement des artères quel qu’il fût.» Ce texte prouve, d’une
part, que les anciens connaissaient déjà une partie du sens technique de ce mot,
mais qu’ils ne touchaient pas les artères; d’une autre, qu’Hippocrate , ou plutôt

les hippocratistes, avaient étendu l’emploi de et qu’ils touchaient les ar-

tères ^ Il n’en faudrait pas conclure cependant que, pour eux, le mot a<pvy^ôs
servît seul à dénommer les battements artériels ;
partageait aussi ce sens
mais il était borné aux battements anormaux à ceux surtout que , les anciens ap-

pelaient précisément a(pvy\Lol. Je dois ajouter ici qu’on trouve dans Galien lui-

même^ un passage qui contredit formellement celui que je viens de traduire; on y


lit en effet :«De tous les médecins que nous connaissons, Hippocrate a, le pre-
amier, écrit le nom du pouls [ïlpcSTOs. .. ovofia tov (j<pvypLov ypdiÇiei), il n’ignora

« pas absolument fart de finterroger, cependant il n’y fit pas de grands progrès et

a ne donna pas ce nom à tous les mouvements des œ tères; Érasistrate a suivi à j)eu

^ Quod animi mores temp. secf.,


Cf. surtout tête du traité sur le Régime des maladies ai-

cap. vni 8o4 ; Comm. in lib. Hipp.


, t. IV, p. guës; il est possible cpie Galien ait trouvé

De hum., I, 24 t. XVI, p. 2o3. , dans ce livre quelque mention du oÇvyfios ,

^ Il serait très-intéressant de savoir quels mais il est plus probable qu’il avait puisé ces
sont ces anciens médecins prédécesseurs renseignements à des sources secondaires.
d’Hippocrate. Les écrits antérieurs à ceux du * Dans Artic. 4 o, t. IV, p. 172 , il est dit

médecin de Cos avaient tous péri longtemps que comprimée devient


l’oreille

avant f époque de Galien, sauf le livre des TùiSes nai 'zsvpsTÔùSes. Voyez aussi Aphor.
Sentences cnidiennes attribué à Euriphon, et VII, 21.
dont Hippocrate a combattu la doctrine en * De dijj. puis., 1 , 2 , p. 497, t. \’IM.
APPENDICE. — SECTION VIII. 615

« près les mêmes errements ^ » Galien était certainement mal informé, ou ses sou-
venirs le servaient infidèlement lorsqu’il rédigeait ce passage. En plus de dix: en-
droits ,
il répète que les anciens ne se servaient de crÇ>vy(x 6 s que pour désigner les

battements sensibles pour le malade et visibles pour Tobservateur. Quant à Hip-


pocrate , il
y a d’abord dans Galien , ,
deux passages d’accord Qiwd anvni mores ( , etc.;

Com. in lib. De hum.) , et, de plus, les écrits hippocratiques déposent en faveur de
la première opinion du médecin de Pergame. Hecker, dans une dissertation, très-

bien faite d’ailleurs, sur la sphygmologie de Galied, et dans laquelle il est surtout

question de diverses espèces de pouls \ a donc eu tort de s’en tenir au texte que
je viens de réfuter.
Ceci me conduit à prouver par des exemples ce que j’énonçais plus haut sur un
simple témoignage, à savoir qu’Hippocrate avait touché les artères et qu’il favait

fait non-seulement pour les mouvements anormaux , mais aussi pour les mouve-
ments naturels. La première proposition résulte d’un assez grand nombre de textes ;

j’en citerai seulement quelques-uns^. « Chez Zoïle le charpentier, les (y(pxtyy.oi furent

«tremblants et obscars (vcodpoi^). — '^.(pvypoi frappant faiblement la main, lan-


«guissants, allant en s’amoindrissant, èxXsinovTSs^. » Enfin, l’auteur du IP livre des
Prorrfictiqiies (p. 4 i 4 , L 32 , éd. de B.) dit : «Il vaut mieux tâter les vaisseaux
«que de ne pas les tâter; » ce qui est en conformité avec le traité Des humeurs, iv,
t. V, p. 48 o, où l’auteur conseille au médecin de considérer les oÇvyyLoi et les

'saXpol. Cette distinction même est un fait important dans la sphygmologie hippo-
cratique, bien qu’il soit difficile d’en apprécier la valeur positive. 11 n’est pas aussi
aisé de déterminer si les hippocratistes connaissaient les mouvements naturels
des artères, et l’opinion des historiens ne semble pas être fixée sur ce point. J’ai
relevé deux passages qui me paraissent établir l’affirmative avec évidence : au
livre II Des maladies [init., p. i42 , 1. 36 , éd. de Bâle) il est dit «qu’il faut brûler
«les vaisseaux des oreilles jusqu’à ce qu’ils cessent de battre [éaT àv 'xsaôaoùvxa.i

« crtpv^oucro») ;
» dans le traité De locis in homine [init., p. 64,1. 17, mêmeéd. on (

lit : «Il y a aux tempes des vaisseaux qui battent toujours (


de/®).» Je
ne connais pas de texte qui se rapporte au mouvement naturel de l’artère radiale.

Au du traité Des épidémies (livre II, p. 3 18, 1 io,écl. de B.)


contraire, l’auteur .

regarde ce mouvement comme accidentel, anormal, êar il dit rjv aï (pXéëss :

(jÇiv^œcTiv êv xrjai yepaiv. Ce dernier texte, et beaucoup d’autres que je pourrais

'1 citer, prouvent que les observations sur le pouls naturel sont très-restreintes dans

les œuvres d’Hippocrate; le plus souvent, les battements de» artères y sontrepré-

^ Je remarque en passant qu’Érasislrate et détaillées dans la note additionnelle qui


dans le premier livre de son traité Des fiè- termine le paragraphe I. (c. É. n.)
vres revenu à cette signification res-
était * Epid., IV, p. 33 o, 1 . 47, éd. de Bâle.
treinte du mot aÇ)vyp. 6 s, et qu’il appelait le ® De morb. muL, XI, 45 , éd. p. 643 ,
1.

pouls normal xivvais xcav àpxr^picèv. (Gai. de Foës, et p. 268, 1 26-27, éd. de Bâle. .

De dijf. puis., IV, II, p. 716, t. VIII, et [yudpos signifie plus particulièrement lent,
cap. XVII, p. 761.) paresseux, c. É. r.]
^
Sphyqnioloqiœ Galeni specimen auctorc ° L’auteur du traité De faiibus p. 298 ,

J.-Fr.-C. Hecker, Berolini, 1817, in-8° de 1. 3 1 sq. éd. F. regarde au contraire ce


, , mou-
viii- 4 i pages. vement comme anormal.
® On va retrouver ces citations complétées
610 liUFUS D’ÉPHÈSE,
sentes comme des mouvements anormaux. Quoi qu’il en soit, la première asser-
tion de Galien n’en subsiste pas moins : les auteurs de la collection hippocratique
aj^pliquaient le mot <r(pvy(iôs à toute espèce de battements ,
et j’ajoute qu’ils se

servaient exclusivement de u(pvyyi6s , de pour désigner les mouvements


naturels ,
tandis que 'craAfjtds partageait aussi le sens de aÇvy^os pour les batte-
ments pathologiques, et désignait, en outre, les mouvements de parties autres
que les artères. Ainsi on lit dans les Epidémies (livre I, malade 4) 'ZüaXp.oi <5<’ :

SXov TOU (Tiüfzaro?, palpitations de tout le corps b


Le sens du mot aÇvypàs est donc assez nettement déterminé dans la collection

hippocratique; nous y trouvons de plus des observations suivies, bien que par-
tielles et incomplètes, sur les mouvements physiologiques et pathologiques des

De là
artères. à connaître la nature du pouls , à savoir l’explorer, il
y a un pas
immense qu’il n’était pas donné aux hippocratistes de franchir.
Du reste, c’est toujours ainsi, je veux dire par des faits de détail, par des
conceptions isolées ,
que se forme peu à peu la science ;
et cette unité merveil-

leuse qu’on est étonné de retrouver subitement à certaines époques , est le résultat

d’un double travail qui coordonne les nombreux éléments dispersés dans l’espace
et dans le temps. Un des rôles de l’bistorien est précisément de chercher, de re-
trouver ces éléments, d’en comprendre la valeur, d’en indiquer les relations
cachées , et de montrer enfin comment la vérité , d’abord rudimentaire , s’élève par

degrés à une complète démonstration.


Depuis Praxagore et surtout depuis Hérophile, qui créa véritablement la spbyg-
mologie, jusqu’à Galien, dont les subtilités ne furent égalées que par Solano de
Lucques et par Borden, les définitions du pouls se sont multipliées à l’infini. Le
médecin de Pergame les a rassemblées pour la plupart dans le IV® livre de son
traité Des différences du pouls. Il serait curieux et instructif à la fois de suivre, de
discuter, de comparer les unes aux autres eu elles-mêmes et par rapport aux
,

doctrines cjui les ont inspirées, ces nombreuses définitions; mais ce travail m’en-
beaucoup trop loin-. La suite de mes études me conduira, du reste, à
traînerait
publierun jour l’iiisloire de la spbygmique. Je remarque seulement ici cjue notre
auteur donne du pouls une définition purement pragmaticjue qu’il n’y mêle ,

aucune explication sur la cause première et la nature de ce phénomène.

Note additionxelle (inédite). Platon, dans le Timée, 70 C, appelle T3T/iSr](us ,

xotpêtas les mouvements violents du cœur.


ÙHoaa Sè tô5v TSopaTOiv dnprjTécr'Jepci. (zuaXpov) èv Tcp (jœpoLTi xai [cyÇ>vy(JLOv)
.
.

SV Tr? xe(paXij. (Appendice au Régime dans les maladies aiguës, S 18 t. II, p. 4 80.) ,

Dans le passage suivant, de VOJficine, § 25, t. III, p. 334, le G<puypàs doit, à


mon avis, non s’entendre des pulsations morbides, comme l’entend M. Littré,
mais des battements de cœur : Ta Sè eppéapaTa. xa'i ditOGlmplypaTct, oJov cli/iBsif

TsXsupÿ\ai, iis<paXij. . .Ta psv, G(puyp.S)v évsxsv, às arj èvasii]Tai, tol ès,Ka\ tCùv Sta~

Les Ephèmérides des curieux de h, nature


*
sciences médicales ,
article palpitation ,
par
(décembre 1, années 6 et 7, observ. i48) M. Mérat.
font aussi mention d’un cas de palpitation ^ Les éléments de ce travail forment la

de tout le corps. (
Cf. le Dictionnaire des note additionnelle qui va suivre, c. É. R.
APPENDICE. — SECTION VIII. 617

cldascûv tS)V Haxà ràs dpyt,ovtas èv Toîai xcnà vrtv }ce<paXrjv ôaléoiai, èpetaixctTcov

Xdpiv' STTi rà jSpax^écov ^ 'zs'l appéœv ^ dXXrjs xtvtjaios ola na7a Q-œprjKa, xai xe-
ÇxxXriv àTtoalrjpiypaTCi ylyverai.

^(pvyptSSés T£ xai TSyptSSes to eXxos. Fract. § 25 , t. III, p. 5 oo.

H est difficile de savoir si les TScxXpoi dont il est question dans le traité des

Maladies des femmes I, 2 5 , t. VIII, p. 66, sont des mouvements musculaires ou


desmouvements soit des vaisseaux soit du cœur; toutefois, comme il est dit que
cesmouvements cessent puis reprennent il y a lieu de penser qu’il s’agit ici de ,

mouvements musculaires.
èv 7TJ firjTp^. Epid. V, 1 1, t. V, p. 210.
OAe^es xpoTct<poùv ov^ iSpvpévai^. Epid. VI, 2 , 6, t. V, p. 280.
Ot xajà xoiXrjv TsaXpoi. Prorrh. i 44 Cp. . le commentaire de Galien.
Ke(p(xXrjs (r(pvyp6s. Coacj. 80, i 38 .

Karà (pXé^a jvv èv t <5 xpctyfiXü} aÇfvypos. Coacj. 121.


<I>A£êe5 ai èv xpoTci(poiai aÇivypoiTdèses. Coaq. 126.
^<Pvypoi vcùdpol. Coaq. i 36 ,

^Ae^sîjy a<paynlèü3v TSCcXpàs îayypoç. Coaq. 2 56 .

'^(pvypbs èv oTtoyavèpicp. Coaq. 2 y 6, 277.


Ot 7tarà xoiXinv èv TSvpeTip TsaXpoi. Coaq. 292.
Ot Tsspi op(paXdv Tffovoi TffocXpcoêess. Coaq. 294.
Ot TsaXaclûSses êi' oXov... Coaq. 34 1.

Of(Tt ê(à a(poSp6Tr)Tos a<?!\)ypoo xôxpiov è^aTtivr^s èiaywpéei ,


S-ctvdaipov. Coaq.
362 .

'I,(pvypoi 'zspos ;i^ctpa -^aipovrss


,
(3Xrj^poi , èxXehovTSS. . . Maladies des femmes II

1 20, t. VIII, p. 262.


At Ç>XéSe$ aî èv 7rjat yspoï xcà èv 7oï<n xavdoTai xcù èxl xrjaiv ô(ppiy]aiv y\avyf\v

éycoaij 'apotepov prj vc^vyaiovai. Semaines, 46, t. VIII, p. 663 .

KoLpStn xal aî xoïXat (pXéSes xivéovrai àet. Chairs, 6, t. VIII, p. 692.


Kapêirjs 'zsaXpàs. Humeurs, 9. Voir aussi Prorrhét. 3 o; Coaq.
'S,Ç>vy(iol. Appendice au Régime, 4 ;
voyez aussi i8 : naApos èv adpaTi xaî
crÇivypos èv rg xe^paXrj. Voir aussi 8 : a(pvypol xe<paXij$; .10 : 'ZSaXpos (pXsëcov. Cp.
Lieux dans l'homme, 3 .

KapSirj TsàXXeiai. Maladie sacrée 6.


ZojtAoü Tov TéxTovos Tpopcijêses aÇvypoî vcoOpot. Epidém. IV, 23 , t. V, p. i 64 .

Dans les Epidémies, IV, 43 , t. III, p. i 84 , on dit qu’il faut considérer les
aÇivypot, les rpopot, les aituapoi.
Karcè xpoT<i(povs êè a(pvypos vv. Epid. VII, 3 ,
t. V, p. 368 . Cp. p. 870, 874,
394, 488 .

Xpi) T(xs (pXéëas àxoxaieiv ras xsie^oôaas Tas d^'tas, a't (j(pô^ouat aîet xaî (xsTa|t)

TOU T£ évTOs xaî TOU xpo7d<pov 'zssÇ>6xa<7iv. Lieux dans Vh., i 3 , t. VI, p. 3o2.
IIupc5 ^£s ëXxos yiverai, ènrjv Çpixn èyyévu'cai^xaî aÇ>vyp6s. Plaies, 1, t. VI,
p. 4oo.
Ü£pi TOU èyxé(paXov. .
.
ÇXsSixv. . . a(p\>^6v7wv xaî 'rsaXXop.évwv. Maladies, II, 4 ,

t. VII, p. 10. Voyez aussi 8 p. 1 6 ;


1 2 , p. 22 ; 16, p. 29.
,

'
C’est ainsi dans l’édition Littré, c. É. r.
01 RUFUS D’ÉPHESE.
Èv TûS xpoTa0o). .. a! (p'XéSes rérctvjai xcti a(pv^ov(ji. Maladies, lli, i, l. Vil,

HTrap oîoéei kxï a^v^si ino Tïjs oêvvïis. AJf. int. 28 , t. VU, p. 2ko. Cp. p. 282,
et Lieux dans l’h. 3 .

II.

Les diverses définitions que Gaîien a données du mot -craApd? concordent


toutes en ce sens que ce mot y est désigné comme exprimant iin mouvement contre
nature, sans tension des parties analogue dans son espece à la dilatation et à la

contraction des artères et l’on peut ajouter avec l’auteur des Définitions médicales
{Défi 207, p. 4 o 3 , t, .XIX), ne durant qu’un certain temps; j’ai donc cru qu’on
pouvait réunir en une seule les diverses définitions de Galien : «Le -waApo'ÿ est
« une dilatation et un resserrement ( ou une élévation et un abaissement , Défi. méd. )
«contre nature, qui peut survenir dans toutes les parties susceptibles de se dilater;
«cette restriction est indispensable, car ni les os, ni les cartilages, ni les nerfs
«ne peuvent palpiter, puisqu’ils n’ont pas de cavité. La palpitation ne se fiait pas
a seulement sentir au cœur, mais à l’estomac, h la vessie, à l’utérus, aux intestins,
«à la raie , au foie, au diaphragme, aux paupières, etc., enfin aux artères outre le

« pouls^. »

11 n’est pas facile de concilier ce que dit Galien de la palpitation des artères

avec sa définition du mot a<pir) [£Ô $ C[ui comprenant toute espèce de mouvement
, ,

de ces vaisseaux, ne laisse point de place au TsaXfiôs. Je remarque en second lieu


que, déjà du temps de Galien, 'syaApds s’appliquait plus particulièrement aux bat-
tements anormaux du cœur, que les anciens ne j^araissent pas avoir fait rentrer
dans la définition du mot j’ajoute enfin que, jusqu’à ces derniers temps,
on a admis également des palpitations pour beaucoup d’autres parties que pour le

cœur, et spécialement pour les parties musculeuses ^ Mais


,
,
les nosologistes les plus
récents réservant le nom de palpitation pour le cœur, c’est-à-dire donnant à ce mot
une signification spéciale, qui peint, en quelque sorte, en même temps qu’elle les

dénomme, mouvements désordonnés de ce viscère, ne pouvaient l’appliquer à


les

d’autres parties, car nul ne présente des mouvements analogues; on dit seulement
encore dans le langage ordinane que les chairs palpitent. Quant à ces mouvements
plus ou moins obscurs qui se passent ordinairement dans l’intimité des tissus ou
des organes et qui se révèlent rarement à l’observation directe mouvements que
, ,

les anciens ,
et en particulier Galien ,
comprenaient sous la dénomination géné-
rale de 'sraApo/, les modernes ont nié les uns et ont rangé presque tous les autres
dans la grande classe des spasmes ou mouvements sj^asmodiques.
Galien ^ blâme Héropbile de borner le -araA/xds aux muscles. Ce reproche peut
être mérité dans les théories anciennes, mais il n’est pas fondé par rapport aux


Cf., surtout sur ce dernier point , De trem. 3, in med.; Défi, med.; De trem., etc.; et

palp. etspasmo, cap. v, p. àg/i, t. VII. passim.


® Com. in lih. Ilipp. De hum., II, a4, ' Voir fart, palpitation, par M. Méraf
p.335 t. XVI. C’est dans récHliou de Kühn
, dans le Dictionnaire précité.
que le texte grec de ce commentaire a paru ' De trem. palp. et spasmo , cap. v, t. VII,
pour la première fois. De sympt. causis II, p. 592.
APPENDICE. — SECTION VIII. 619
idées modernes car ,
il n’y a en réalité que les muscles et les parties musculeuses
qui peuvent jouir de ces mouvements appelés -craAfxoi.

Le mot o-Trao-ptds a une signification bien plus étendue que le mot français
spasme (contraction involontaire des muscles, notamment de ceux qui obéissent
à la volonté). Pour les Grecs il désigne un mouvement avec tension, contraction
et attraction ,
et s’applique non-seulement aux mouvements spasmodiques consi-
dérés en eux-mêmes, mais aux affections caractérisées, soit par la répétition des
mouvements de cette nature , soit par un état fixe de tension et de contracture.
Du reste , cette partie de les modernes
la pathologie n’est guère moins confuse chez
que chez les anciens; il est rare que les autairs soient d’accord sur les choses,
faute de s’entendre sur les mots. M. le professeur Chomel est, à mon avis, celui
qui a le mieux établi les différences et les rapprochements, dans son excellent
traité de Pathologie générale.
Le tremblement, Tpdpos, ne diffère, suivant Galien \ du •sraXpSs que par la

durée et la rapidité.

III.

J’étudierai dans ce paragraphe les deux questions suivantes qui ,


se rattachent
l’une à l’autre: i'* Quelle est, d’après les anciens, la cause première des mou-
vements du cœur et des artères? 2 ° Comment considéraient- ils la diastole et la
systole par rapport à l’activité et à la passivité ?

Galien (De dogm. Hipp. et Plat. II, 6 , t. V, p. 2 65) déclare que le cœur pos-
sède en lui-même le principe de ses mouvements , indépendants du
et qu’ils sont

cerveau. Dans le même ouvrage (V, 4, p. 289 ) et dans les Administrations ana-

tomiques (VU 8 ,p. 6i3-6i4, t. II), il cherche à démontrer cette indépendance


par la continuation des mouvements du cœur quand cet organe a été arraché de
la poitrine, ou après la section de la moelle au niveau de la première vertèbre.
Ailleurs® ilcœur est mû par la force vitale (X.M'tini) èévapis)., dont il
dit que le

regardait précisément le cœur comme le siège. Erasistrate ne partageait pas cette


opinion exclusive et dans son livre Sur les fièvres il soutenait que le cœur est mû
, ,

par la force vitale et par la force psychique (ypox^i^crf} émanée du cerveau^. Quel-
ques érasistratéens obscurs et que Galien ne nomme pas croyant que le pneuma
, ,

se meut par lui-même, et, d’un autre côté, regardant les mouvements des artères
comme purement mécaniques, ne devaient pas s’occuper du principe de l’activité
du cœur Cette théorie sur l’activité propre du pneuma ne paraît pas avoir
, ,

eu beaucoup d’écho dans l’antiquité, mais elle a été l’enouvelée de nos jours en
Allemagne pour ,
le sang, surtout par Doellinger^. Ainsi, aux diverses époques,
les mômes problèmes sont agités sous des formes différentes; la science moderne
semble être un reflet de la science antique avec des éléments retranchés ou sur-
ajoutés; les erreurs ou les vérités léguées par les générations passées servent
ainsi à l’instruction des générations présentes.

* Cf., sur 7 pàpos et (maerpés, Galien De “ Gai. An in arteriis sang, vont., cap. i,
sympt. causis , Il , 2 , in fine ; De tremore de. , t. IV, p. 706-706.
cap. VIII, mû. ; De/”, mec/., t. XIX, p. 4 1 3. ® Cf. Burdacb, Traité de physiologie,
De dijfi. puis., IV, ji, p. 714, t. VIII. p. 365, t. VI.
' Gai. lib. sup. cit. !V, 16, p. 760.
620 RUFUS D’ÉPHÈSE.
On sait qu Haller [Opéra minora, t. I, p. 187), s’appuyant sur des expériences
analogues à celles de Galien, attribuait les mouvements du cœur h une irritabilité

particulière, résidant dans l’organe lui-même, et dont le sang est l’excitant naturel.
Burdacli^ ne me semble pas éloigné de cette opinion. Muller^ et Longet^ ont,
au contraire, démontré, soit par leurs propres expériences, soit par celles des
autres physiologistes ,
que les mouvements du cœur dépendent à la fois des deux
systèmes nerveux ganglionnaire et cérébro-spinal.
Galien^ nous apprend que, dans l’antiquité , il
y avait de grandes discussions sur
la cause première du battement des artères; les uns, au nombre desquels il faut
compter Praxagore, Asclépiade®, Philotime®, et peut-être Phllonide de Sicile’,
admettaient que les artères battent par elles-mêmes qu’elles ont une faculté pul- ,

satrice innée comme le cœur; les autres, à la tête desquels se place Héropliile,
reconnaissaient que les artères jouissent d’un mouvement de diastole et de systole,
mais ils croyaient que cette faculté leur est communiquée par le cœur. Nous voyons

en outre, par le même Galien*, que cette opinion avait encore de nombreuses
subdivisions; du reste, nous trouvons dans les renseignements que nous donne
le médecin de Pergame sur cette question, des contradictions incessantes, qui

viennent de lui-même ou des auteurs dont il rapporte les définitions.


Suivant Érasistrate, l’action des artères est purement mécanique et passive;
elles se dilatent, non pour que le pneumay afflue, mais parce qu’il
y afflue, poussé
par le cœur pendant sa systole, de même ([u’une outre se remplit et se dilate quand
on y verse un liquide ainsi la réplétion des artères et leur diastole, qui en est
:

la suite, dépendent de ce mouvement du cœur; quant à la systole, c’est un simple

mouvement de retour®. Les érasistratéens ne se sont pas tous tenus au sentiment


de leur chef ainsi quelques-uns définissaient le pouls un mouvement de systole
;

et de diastole des artères et du cœur, accompli par la force vitale et psychique ;

d’autres, une force commune aux artères et au cœur. Galien, dans un passage^®,
déclare que les pneumatiques considéraient comme actifs les deux mouvements des
artères; mais ailleurs (cliap. xiv, p. 786 ) on voit qu’Athénée, le chef de cette
secte, ne faisait intervenir l’activité que dans la systole. Archigène, et quelques
autres avant lui, comparant la systole à un mouvement d’attraction ou de succion,
par houche ou par les narines, paraissent la considérer seule comme active
la

Il ne semble pas que Galien ait connu bien positivement les opinions d’Héro-

phile et d’Asclépiade sur cette question; ainsi ,dansle tTsàté Des différences du pouls

(
1 IV, chap. X, t. VIII,
.
p. 747), il affirme que, pour Hérophile, la systole était
active êvépyeia tc5v dpTvpiôov] et la diastole un mouvement de retour à la forme
( ,

* Burdach, Zi6.5up.cit., t. VI, p. 297, sq.


’De diff. puis., IV, 10, p. 748, t. VIII.
^ Manuel de physiologie t. I, p. i 48 ets. *De usu pulsiium, cap. iv, v et vi, t. V,
^ Anat. et phys. du syst. nerveux, t. II, p. 162 seq.; De diff. puis., lib. cit. p. 702,
p. 597. 708.
De diff. puis., iv, 2
*
, p. 702,1. VIII ; cf. ® De diff. puis., IV, 2, 17, p. 708, 714,
aussi De dogm. Hipp, et Plat., VI, 7, t. V, 769, t. VIII.
p. 56 i. J)e diff. puis., p. 718 et cap. v, p. 784-
® De iisu part , VI, i 3 p. 466 , , t. III. 755.
® De dogm. Hipp. et Plat. VI , 7, t. V, Il
De usu puis., cap. iv, p. 162, l. V.
p. 56 i.
APPENDICE. — SECTION VIII. 621

uatureUe; mais ailleurs (chap. xii, p. 764) nous lisons: aProlixc dans son expo-
«sition, Héropliile considère tantôt la diastole et la systole comme actives, tantôt
«la systole seule.» Asclépiade, dit-il au chapitre x du même ouvrage, p. 748,
pense que la diastole attire activement le pneuma; puis quelques pages plus loin
(chap. XII, p. 755) il déclare que cet auteur, variable dans ses opinions sur les
forces naturelles et psychiques en général et sur celles des artères en, particulier,

tantôt reconnaît et tantôt refuse des forces aux artères (IV, ii, p. 71 3 ).
Quant à Galien lui-même, il pense que le pneuma entre dans les artères pen-
dant la diastole, comme l’air pénètre dans un soufflet de forge dont on écarte les
parois, comme il s’introduit dans les poumons pendant l’inspiration; il regarde
en conséquence ce mouvement de diastole comme actif. Poursuivant ensuite sa com-
paraison du pouls avec la respiration, il dit que la systole est, comme l’expiration,
purement passive dans l’état naturel, mais que, dans l’état anormal elle devient ,

active, de même que l’expiration se change, dans les mêmes circonstances, en


exsufflation, ênÇiuariaiç, par l’action des parois thoraciques h La systole devenue
active n’est point un simple mouvement de retour, elle rétrécit la capacité natu-
relle des artères, mais jamais au point de rapprocher entièrement leurs parois"^.

Les érasistratéens étaient du même avis sur ce point


Galien considérait la systole comme servant à expulser, à travers les parois des
artères , les parties du pneuma et du sang brûlées par la chaleur innée qui se
propageait du cœur aux artères ['usepMwpa XiyvvœSes, HairvuiSes, aidaXœSes Il

croyait également que la systole du cœur a pour but principal de chasser dans le
poumon ce même 5 eph1 œpa.
<z que l’expiration expulsait tout à fait au dehors
Les pneumatiques changeant les rôles, attribuent à la diastole les fonctions de la
systole etvice versa^. Ces idées sur le 'zssphlœpa rappellent, quoique de loin, la
doctrine actuelle sur le rôle que joue l’acide carbonique dans la respiration. On le
voit, rien ne se découvre brusquement, et les progrès récents de la science, ap-
puyés sur des observations plus ou moins exactes, sont marqués, aux diverses
phases de la médecine ancienne, par des pressentiments, par des théories plus ou
moins fausses, mais qui nous font assister néanmoins au développement orga-
nique et successif de la science.

Quant à l’activité de la diastole et sans doute aussi de la systole à l’état anormal,


Galien la regarde implicitement comme dépendante du cœur, puisqu’il admet en
principe, avec Héropliile’, que le mouvement des artères est sous la dépendance
de cet organe; il a, du reste, cherché à établir ce fait par des expériences que les

*
De usupuls., cap. vi, p. 169, t. V; De pour attirer l’air des poumons, et pour ex-

diff. puis., IV, XII, p. 755, t. VIll. pulser les matières brûlées) Jcai êmXriV
“ An in art. sang. nat. contin., cap. iii, 4 xapSia. rr)v )dvie]aiv é| èvavriwv popicov
p. 709, t. IV. avyxsipévTiv êXxovaa. pèv, ixetSàv Sia-
^ De diff. puis., IV, xvii, p. 56 o, t. VIII. <j7éXXrj7Cii, Hsvovpévrj êè èv tw cvaléX-
‘ De usu puis., cap. ni, p. 161, t. V, et Xzadai.
alibi. ® De diff. puis., IV, II, p. 71.8, t. VIII.
® De progn. ex puis., II , vu ,
p. 2 98 , t. IX ;
’ De usu puis., cap. iv, p. i63-i64, t. V
on lit dans le traité de Y Utilité des parties De diff. puis., IV, ii, p. 714, t. VIII, et

(VI, II, au milieu) : Sià tovto (c’est-à-dire passim.


622 RUFUS D’ÉPHÈSE.
modernes ont reprises ,
et dont ils ont en partie , confirmé la valeur ^ Dans
, le traité

Des facultés naturelles (1 , 4 , p. 9 ,


t. Il) , il ne parle que pour cœur de la vertu,
le

de lu force sphygmirjue [aipoypixii êôvciyus]^ avant lui, Rufus avait dit^ que le cœur
est dpyft Tow a<pv^etv, le principe du pouls.
Galien considérait cœur comme actif dans la diastole, pour attirer le pneuma
le

du poumon 2 dans ,
pour expulser la matière fuligineuse (voir plus haut)
la systole,

et même dans le repos, car il admettait que la cessation des mouvements est le

résultat de la mise en équilibre des fibres agissant en sens contraire^; il croyait


même la diastole plus active que la systole. Cette opinion était bien naturelle, à

une époque ovi l’on n’avait aucune idée de période, de retour au point de départ;
en un mot, de circulation. Car il faut bien reconnaître ce fait capital dans la tbcorie
de Galien, c’est que, si, d’une part, les artères dépendent du cœur pour opérei*
activement leur diastole, d’un autre, le pneuma marche dans leur intérieur sans
que le cœur y participe beaucoup, et presque exclusivement par la double force
d’attraction et de propulsion que les artères exercent sur lui en se dilatant et en
revenant sur elles-mêmes*. Ainsi, une fois qu’elles ont reçu du cœur leur prin-
cipe d’activité , les ai’tères agissent presque seules sur le pneuma; en un mot, le

pouls dépend absolument du cœur, le cours du pneuma presque entièrement des


artères. Etrange erreur qui ne pouvait naître que d’une doctrine vitaliste, et qui
prouve combien le raisonnement peut abuser et aveugler les plus grands génies !

Pour terminer cette exposition incomplète, il est vrai, mais suffisante, ce me


semble, pour le but général que je me propose, j’ajoute que Chryserme, et avec
lui Héraclide d’Erytbrée, tous deux héropbiléens, croyaient que la force vitale
était aidée par la force psychique (provenant du cerveau) pour la production du
pouls*. Ces deux auteurs se rapprochaient en cela de l’opinion des érasistratéens
et des modernes. Hérophile, au dire de Galien [loc. snp. cit.), admettait bien aussi
que quelque chose s’ajoutait à la force communiquée par le cœur, mais nous ne
savons pas en quoi consistait ce quelque chose; peut-être faisait-il allusion, soit à

* De dogm. Hipp. et Plat., VI, vu, t. V, l’un s’opérant du centre à la périphérie par
p. 56 o sqq,; De adminisl. anat., VII, vm, l’action combinée des artères et du cœur sur

p. 609 t. IV Defœtusformat., cap. v, p. 678


, ; ,
le pneuma une petite quantité de sang,
et sur

t. IV An in arler. sang. nat. cont., cap. viii,


;
l’autre s’accomplissant dans le même sens par

p. 782 et 734 , t. IV. l’action assez mal définie du foie sur les veines,
^ De appell. part. corp. hum., éd. Clinch. et surtout par l’attraction que les parties

p. 37. [Ci-dessus, p. i 55 , 1. 12.] exerçaient sur le sang contenu dans les vais-
^ De progn. ex puis,, II vu p. 2 98 ,
,
,
t. IX. seaux. Le foie recevait le sang de la veine
* De usu part., VI, viii, p. 489, t. III. porte , comme le cœur l’attirait du poumon ;

Tous les physiologistes anciens recon-


* quant à la communication des artères avec
naissent que dans la diastole le cœur attire
, ,
les veines au moyen des capillaires , elle ne

et ne reçoit pas simplement le pneuma. Mais jouait qu’un rôle tout à fait secondaire dans
les uns, comme Éraslstrate, accordaient une la théorie de Galien; je ne puis donc m’ex-
influence réelle à la systole sur la marche de pliquer comment on a pu trouver dans cet
ce fluide; les autres, comme Hérophile et auteur une idée de la grande découverte
Galien , ne tenaient presque aucun compte de d’Harvey.
cétte influence. Le phénomène de la circu- ® Gai. De dijf. puis., IV, x, p. 743*744,
lation était, en quelque sorte, décomposé t. VIII.
en deux mouvements isolés et indépendants;
APPENDICE. — SECTION VIII. 623
cette force psychique elle-même ,
soit à l’espèce d’inspiration et d’expiration que
les anciens admettaient dans les artères et dont il a été parlé plus haut h soit enfin,
,

mais cela est beaucoup moins vraisemblable, à une espèce de locomotion des ar-
tères, que les empiriques paraissent avoir soupçonnée^, mouvement qui a beau-
coup occupé les physiologistes modernes.
Si maintenant nous examinons rapidement les opinions que les modernes ont
émises sur cette double question de la dépendance des artères et de l’activité des
mouvements de diastole et de systole, nous trouverons que la science actuelle a
passé à peu près par les mêmes recherches et les mêmes hypothèses que la science

antique.
Hastings, d’Edimbourg , multipliant les espèces de contractions dans les artères,
ne laissait presque jwint d’action au cœur, et en cela il se rapprochait de l’opinion
de Praxagore; Gorter, Hunter, Home, etc., étaient à peu près du même avis.

Burdach [lib. cit. p. 36i), au contraire, et en cela il est d’accord avec Mûller
lih. cit. p. 160 ), déclare que les deux mouvements de diastole et de systole sont
[

purement mécaniques. «Le pouls, dit-il plus loin (p. ,3o5), se rattache au cœur,
« il h’est essentiellement autre chose <]ue la propagation au système entier de

« l’ébranlement communiqué au sang et à la paroi de l’artère par le choc de l’ondée


«venant du cœur.» MM. Brachet et Fouilloux^, M. Poiseuille et M. Mactendie^
professent la même opinion. Ce dernier surtout l’a étayée sur un grand nombre
d’expériences. (Voir ses Leçons sur les phénomènes physiques de la vie.) L’opinion
d’Ërasistrate a donc prévalu dans la science; et, si les physiologistes regardent la
systole et la diastole artérielles comme dépendantes de l’action du cœur, cette dé-
pendance est pour eux purement mécanique et provient de la continuité matérielle

<Ies artères avec le cœur, continuité qu’on peut très-bien comparer à celle des tuyaux
d’une pompe avec le corps de pompe lui-même. Le pouls est le résultat néces-
saire de la dilatation des artères et de leur retour sur elles-mêmes, par l’afflux et

l’écoulement alternatif du sang sous la pression du cœur, tandis que ,


pour Galien
et , avant lui pour ,
les sectateurs d’Hérophile la dépendance qui rattache
,
le pouls
au cœur est le produit de la propagation d’une force active résidant dans le cœur
lui-même; en d’autres termes, pour Galien, le pouls n’est pas le produit d’une
impulsion mécanique mais d’une force communiquée.
,

Ces opinions appartiennent d’ailleurs à deux principes qui dominent la physio-


logie antique , surtout celle de Galien , et la physiologie actuelle. Pour les modernes
le système nerveux est l’unique foyer des forces actives de la vie
,
qui se propagent
sans interruption dans toute l’économie , à travers les rameaux périphériques atta-
chés au centre céphalo-rachidien , comme les branches le sont au tronc , et unis
entre eux par d’incessantes anastomoses. Pour Galien au , contraire , il
y avait trois
foyers de vie, le cerveau, le foie et le cœur®; le cœur, comme il le dit très-bien

lui-même, à propos d’une expérience que je rapporte plus bas, distribue aux ar-
tères la force vitale, comme le cerveau distribue aux nerfs et par conséquent aux

*
Voir aussi p. précéd. , note 5 , à la fin. Précis élément, de phys., t. II, p. 38.
^ Gai. De diaqnos. puis., I, i, p. 771 ,
® Aristote, les stoïciens et les pneumati-
l. VIII. ques , regardaient le cœur comme le centre
* Physiologie unique de Ge.
p. 48. la
624 RUFUS D’ÉPHÈSE.
parties auxquelles ils se rendent, la force psjchiqiie. On le voit donc a priori, les
modernes ne peuvent accorder comme lui une force particulière aux artères
laquelle leur serait communiquée par le cœur; c’est à une autre source qu’ils vont
chercher cette force quand ils la leur accordent. Déjà Harvey, Vésale, plusieurs
autres physiologistes et après eux tous Haller h avaient réfuté cette dépendance
, ,

vitale que Galien admettait dans les artères et ils avaient démontré le fausseté de ,

l’expérience sur laquelle il appuyait son opinion et qu’il avait répétée plusieurs
fois, particulièrement sur l’artère inguinale des chèvres^. Voici cette expérience,
qui est peu connue : Après avoir lié l’artère pour empêcher l’hémorragie , Galien
l’incisait longitudinalement, introduisait dans son intérieur un tuhe en cuivre ou
une plume, lâchait la ligature et voyait le pouls continuer au-dessous du tuhe;
pour la contre-épreuve ,
il liait fortement l’artère sur l’extrémité supérieure du tuhe
lâchait également la ligature de sûreté , et il assure que le pouls cessait au-dessous
du tuhe or ; c’est précisément la vérité de cette assertion que les expérimentateurs
cités plus haut nient j^ositivement^.
Ce qui précède ne me laisse presque rien h ajouter sur l’opinion que les mo-
dernes se sont faite de l’activité ou de la passivité des artères dans la diastole et
dans la systole. Comme conséquence naturelle des doctrines mécaniques que je
viens d’exposer, ils ne reconnaissent dans ces vaisseaux que des mouvements
passifs ;
ils admettent bien en eux une certaine tonicité , une certaine force mus-
culaire, mais ils refusent à ces propriétés toute participation au double phéno-
mène de dilatation et de resserrement qui caractérise le pouls. Les physiologistes
ne s’accordent pas aussi bien pour le cœur ainsi les uns avec Bichat et Bur- :
,

dach [lib. cit. p. 286 et suiv.), regardent les mouvements de diastole et de systole
comme des phénomènes d’activité vitale ; les autres avec Oesterreicher et Mùller ,

[lib. cit. t. I", p. i36) n’admettent de force active que dans la systole, ce qui, du
reste, est en rapport avec la théorie générale de la circulation.

*
Elementa physiol., t. II, p. 2Z12-2Z13. blement fixée sur la plume par des fils de
^ An in art. sang. nat. contin., cap. viii sûreté , le pouls cessait absolument au delà
t. IV, p. 782 sq. ;De admin. anal., VII, xvi, du tube. Nous nous sommes assurés que
p. 646 , t. IL cette absence du pouls tenait à la présence
® J’ai voulu vérifier par moi-même les ré- d’un caUlot qui obstruait l’entrée du tube.
sultats auxquels Galien dit être arrivé , bien Si donc, dans la première partie de l’expé-
assuré d’avance que j’en trouverais une au- rience, nous n’avons observé qu’un ralen-
tre explication que la sienne si je parvenais tissement dans les battements artériels, c’est

à les reproduire. En répétant sur un chien , que nous n’avions pas laissé s’écouler un
avec mon ami M. , le docteur Bernard , une espace de temps assez long pour la formation
expérience analogue à celle que je viens de du caillot; je me propose de reprendre cette
raconter, nous avons constaté les faits sui- expérience sur un cheval pour la rendre plus
vants : 1° ajDrcs avoir introduit dans la caro- concluante. Du reste les résultats auxquels
tide un tube en plume du même calibre que je suis arrivé sont d’accord avec ce que l’on

cette artère, le pouls diminuait sensiblement sait de l’influence, sur la formation des cail-
d’intensité au delà de ce tube, tandis qu’en lots ,
d’un corps étranger Introduit dans les

deçà il conservait toute sa force et sa fré- voies de la circulation , surtout chez certains
quence; 2° après avoir, soit lié fortement, animaux.
soit divisé circulairement la carotide, préala-
APPENDICE. — SECTION VIII. 625

Noire auteur est loin de se prononcer d’une manière très-nette sur toutes ces
questions ,
et ce n’est guère que par induction qu’on peut arriver à connaître par-
tiellement son sentiment; ainsi, au paragraphe premier, il se contente de dire que
le cœur et les artères sont les seules parties qui aient un mouvement sphygmique
xîvnaiv). On en peut conclure, ce me semble, qu’il admettait en
principe, comme
Hérophile, la dépendance des artères; mais à quel titre? C’est
ce qu’il est impossible de décider, car on ne voit pas clairement non plus s’il re-
connaissait quelque puissance active dans les artères; il se sert des mots très-

vagues 73 X 7) pov (levai ,


Hevo^(ievai ,
<y<pvy(iov dicoTeXoviyi (§ 3); en cela, il se rap-
proche de la doctrine mécanique d’Érasistrate. Pour exprimer la systole du cœur,
il emploie des mots qui ont tous une signiGcation passive, ou du moins qui n’ex-
priment pas une véritable activité; ainsi il dit (même paragraphe), v xapSia...
èTiiav(n:eaovaa (retombant sur lui-même) , èÇ>e^rjs avTaïs laU dprn plais èTtiyppy]ye'ï

(fournit) 1:0 'Uivev(ia, ce qui semble un nouveau tribut payé à la doctrine d’Éra-
A. la fin du même paragraphe, il représente la systole du cœur comme
sistrate.

un mouvement de retour à la forme naturelle, oxav èè 'zsdXiv av(iité(7yj xaî xevœ-


deïcra ets to (pvaixov cryrj(ia dvaSpd(iri ;
quant à la diastole ,
il la considère évidem-
ment comme un mouvement actif et en quelque sorte comme le principe, la

source de tous les autres ; il dit que la diastole attire le pneuma du poumon
è’KiGTiday^’tai èx tov zivev(iovos (S 3, init,]; c’est, comme on l’a vu plus haut,
l’opinion de Galien.

NOTES.
Page 219, ligne 3 Aiyl[iiov] Galien parle plusieurs fois d’Égimius; dans le
.

traité Des différences da pouls (I, ii, t. VJJI, p. 4 ^ 8 éd. Kübn), on lit «l’au- , :

« leur du livre Des palpitations (


'ssepï 'zsaX(iôov ) ,
inscrit sous le nom d’Égimius
«que ce soit Égimius d’Élée (ou Élie en Arcadie, ÔAeîbs) ou un autre qui ait
«pris ce nom, appelle, contre la coutume non-seulement des médecins mais du
«vulgaire, TsaXpàs (palpitation) tout mouvement des artères.» Plus loin (chap. ii

du livre même ouvrage, p. 716), Galien répète que, dans son traité 'zsepi
IV du
'zsaXpôSv, Égimius nomme -craAftdi; ce qu’on appelle habituellement a(pvy(i 6 enfin, v',

au chapitre xi du même livre (p. ySi et 762), Galien déclare que, même de
son temps ,
on ne savait pas positivement si le traité ITepi ’zsaX(iœv était authen-
tique, et si Égimius avait réellement écrit le premier sur le pouls. Notre auteur
paraît du reste exprimer ce même doute par le mot Çaalv, on dit. Il n’est cepen-
dant pas vraisemblable qu’il y ait eu d’autres Égimius médecins, et que cette
conformité de nom ait pu donner lieu à une confusion. Galien cite ,
il est vrai
dans son traité De Sanitate tuenda (II, xii, t. VI, p. i 5 g), un auteur du même
nom et qui avait écrit sur la gymnastique , mais il ne le distingue pas de celui
qui nous intéresse. Je trouve aussi dans Athénée (XIV, p. 643 f) la mention d’un
Égimius qui avait écrit sur la pâtisserie, et qui est cité par Callimaque, gram-
mairien du III® siècle avant J.-C. Cet Égimius pourrait être le nôtre, car on sait

que les médecins anciens s’occupaient beaucoup plus que les modernes de détails
culinaires. Enfin Pline [Hist.
, nat., VU , 48 , i ) , en se référant à Anacréon compte ,

parmi les gens qui ont vécu longtemps ,


un Égimius qui aurait poursuivi sa car-
rière jusqu’à 200 ans. Une s’agit certainement pas dans ce dernier cas, du , même
626 RUFUS D’ÉPHÈSE..
auteur que celui dont parle Galien. Quoi qu’il en soit, l’incerlitude où l’on était,

à l’époque de Galien et même à celle de notre auteur, sur l’authenticité du traité


ïlepi 'craAfiwv, et l’inscription de ce traité, témoignent, à mon avis, en faveur
d’une origine fort ancienne. Le médecin du nom d’Égimius auquel on attribuait
le Ilspi 'waApÆr, et qu’on croyait en outre . , avoir écrit le premier sur le pouls , a
dû vivre quelque temps avant l’école d’Alexandrie. Haller [Bibl. vied.,t. I, p. aS)
le place avant Hippocrate et même avant Euryphon : cette erreur vient sans doute
de quelque inadvertance; Hecker se rapproche plus de la vérité en supposant
qu’il florissait vers l’époque de la peste d’Athènes et peu après Hippocrate
{
Gesch.
(1er Heilkunde, t. II, p. 879 ), mais cette date est peut-être encore trop reculée.
Ligne à. J’ai suivi la leçon de F. ;
P a tovtov : ce mot se rapporterait à Egi-
mius et pourrait ainsi subsister, bien que superflu.
Ligne 5. F a vTiâpyei, iotacisme.
Ligne 7 Voir dans . la Notice préliminaire, § 3, ce cpae je dis sur la définitiçn

du mot crCpvyyLÔs.

Page 220 ligne , 3. Moschion, surnommé le correcteur, le réformateur (ô êiop-

dcûTns ) parce qu’il avait réformé quelques points de la doctrine d’Asclépiade , com-
prenait les méninges dans la définition du pouls ;
en d’autres termes ,
il pensait
que ces membranes jouissent tl’un mouvement spbygmique comme les artères

(Gai. De diff. pals., VII, xvi, t. VIII, p. 758). Je retrouve aussi dans les Défini-
tions médicales attribuées à Galien la définition suivante : « Le pouls est un mou-
« vement involontaire et naturel de diastole et de systole du cœur, des artères du ,

«cerveau et des méninges.» (Déf. 110 ,


t. XIX, p. 875 .)
Ligne 8. Praxagore de Cos, fils de Nicharque, fut le dernier médecin de la

famille des Asclépiades ,


le dernier du moins dont la renommée se soit étendue.
A la fois grand médecin et grand anatomiste, il appartenait à la secte logique ou
rationnelle [’koyixv) dont Hippocrate passe pour le fondateur (Gai. Int. sea Med.,
S 4 , t. XIV, p. 683); il vivait vers l’an 335 avant J. -G. Gomme maître d’Héro-
phile, il est pour ainsi dire le précurseur de l’école d’Alexandrie. Nous connaissons
surtout Praxagore par Galien qui en fait un grand éloge [De trem. palp. et spasino
cap. I, t. VII, p. 584 et 585), bien qu’il le blâme en certains endroits, surtout

à propos du pouls. N’ayant point ici à faire connaître toutes les opinions de Praxa-
gore je m’occuperai seulement de celles qui regardent le pouls. Dans
,
le traité

Des différences du pouls (I, ii, t. VIII, p. 4g8), Galien avance que Praxagore et
Héropbile appelaient aÇivypos tout mouvement sensible des artères , et que depuis,

eux , cet usage prévalut. Ce texte renferme deux assertions inexactes : Praxagore
et Héropbile n’ont pas les premiers fixé le sens de aOvyiiôs, je crois avoir dé-

montré (§2 de la Notice préliminaire)., d’après les sources originales et d’après


Galien lui-même, que c’est à Hippocrate ou du moins aux hippocratistes qu’il faut
rapporter cette manière de considérer le <j(pvyp.6s. Les raisons que j’ai fait valoir
à l’appui de mon opinion me paraissent subsister devant le texte que je viens de
citer, comme devant celui que j’ai discuté dans cette notice. D’un autre côté, nous
lisons clans le même traité Des différences du pouls (IV, iii, p. 728 ), cette phrase

qui se retrouve presque textuellement dans la Sjnopsis : «pour Praxagore, la pal-

« spasme
pitation , le et le tremblement sont des affections des artères ne ,
diflérant

«du pouls que par la grandeur (tû3 peyédei) et non jar l’espèce (tw yévei).*
APPENDICE. — SECTION VIII. 627

Galien ajoute que son disciple Hérophile l’avait sévèrement repris de cette con-
fusion au commencement de son livre Sur le pouls. De ces deux passages rap-
prochés, il semble résulter que Praxagore comprenait le -îs'aApd?, etc., dans la

définition du (Tf^tiypos; mais Galien lui-même nous fournit la preuve du contraire


car il dit : « Pour Praxagore ,
le aÇfvypos est un mouvement naturel des artères ;

i
« la palpitation ,
le tremblement et le spasme sont des mouvements contre nature. »

I
[De trem. palp. et spas., cap. v, t. VII, p. 5 9 8.) Comment, avec cette dernière
manière de voir, aurait-il pu désigner par le mot (jÇ>vypos toute espèce de mou-
j

I vement sensible des artères? Comment, d’un autre côté, aurait-il pu, sans se con-
tredire, concevoir comme des affections des artères, la palpitation, le spasme, le

tremblement, ou leur conserver leur dénomination spéciale, s’il avait donné au

I
mot (rÇ>vypô$ toute l’extension que suppose Galien ? Praxagore explique donc lui-
I même comment il entendait l’expression, tout mouvement sensible; pour lui elle

n’avait pas une autre valeur que pour Hippocrate c’est-à-dire quelle signifiait tout ,

mouvement naturel, physiologique ou pathologique des artères; la dilTiculté re-


posait donc exclusivement sur le mot sensible, Jcivvcrtv ahdvrûv, introduit par Galien
sans aucune explication restrictive.
Praxagore s’imaginait que les artères se changent en nerfs à leur terminaison
opinion que Galien a pris la peine de réfuter longuement. {De dogm. Hip. et Plat.
I, VI, t. V, p. 188 et suiv.) Il est encore l’auteur de cette étrange erreur qu’il
n’y a jioint de sang contenu dans les artères (Gai. De diagn. puis., IV, xu, t. VIII,

p. 9/i 1) ;
erreur propagée , fortifiée par Érasistrate ,
et si bien enracinée , que Galien
ne l’a réfutée qu’en partie dans son ouvrage intitulé : Le sang est-il contenu natu-
rellement dans les artères? et cju’elle s’est même perpétuée jusqu’à la découverte
de la circulation.

Ligne i 3 . Hérophile de Chalcédoine vivait sous Ptolémée Soter, vers l’an 3 o 5 ;

il est placé, avec son maître Praxagore, dans la secte rationnelle; il est surtout

célèbre comme anatomiste; tout ce que nous connaissons de ses doctrines nous
est arrivé par des sources secondaires et particulièrement par Galien. On trouve
sur Hérophile des renseignements étendus et exacts dans une monographie éru-
dite , mais qui manque peut-être trop de critique , due au professeur Marx de
Goettingue, et intitulée : Herophilus , eine Beitrag zur Geschiehte der Mediein (Carls-

I
ruhe, i 838 ,
in-8°, io 3 p.). Hérophile s’était beaucoup occupé du pouls, il avait
même composé un livre sur ce sujet. (Gai. De diff. puis., IV, iii, iv, t. VIII,

p. 723 et 7 2 6.) Ce livre, attaqué par Héraclide de Tarente, était, au dire de Ga-

lien , écrit très-obscurément suivant la coutume de son auteur. Hérophile défi-


nissait le pouls : Tout mouvement des artères qui se fait sentir durant le cours
delà vie. [De diff'. puis., IV, ii, t. VIII, p. 716-717. Nous verrons plus bas (note sur
)

la p. 2 29 1. 1
1 ),
quelles divisions il admettait , et à la p. 633 ( note sur la p. 2 2 5 ,
1. 1 o),

ce qu’il avait écrit sur le rhythme. J’ai dit, dans le S 2 de la Notice préliminaire, ce
qu’il pensait sur la cause première des battements des artères. J’ajoute ici quelques
détails sur un point particulier, qui ne saurait trouver place dans le reste des notes.
Hérophile pensait , et Galien partage cette opinion que les artères ne tirent pas
,
l’air

seulement du cœur, mais de toutes les parties du corps , 'zsctvTa^édev. (d/i in arter.

sang. nat. cont., cap. viii, t. IV, p. ySi.) Cette doctrine était, du reste, celle de
toute l’antiquité; elle remonte jusqu’aux premières écoles philosophiques de

4 o.
628 RUFUS D’ÉPHÈSE.
ia Grèce. Ainsi Empédocle croyait que l’air pénètre dans ies vaisseaux à travers

un grand nombre d’orifices qu’il supposait placés dans les narines. (Arist. De Bes-
piratione cap. iii.) Je sais qu’on peut interpréter le texte d’Empédocle de diverses
manières (cf. surtout Karsten, Vet. phil. qui ante Plat. Jlor. reliq., 2® vol. v. 277-
279 et notes) mais je me suis arrêté au sens que je lui donne, et qui est en partie
,

nouveau, par des considérations qu’il .serait trop long et inutile de développer
ici. Platon admettait un double courant à travers les chairs et le poumon. Timée,
(

t. p. 2 1 1 ,
éd. de M. Th.-H. Martin.) Enfin les auteurs hippocratiques des traites
De la Maladie sacrée et De la nature des os reconnaissaient aussi cette respiration

cutanée. On sait que c’est la seule qui existe chez les insectes.
Page 2 2 î, ligne 4 . Le passage suivant, que je copie dans Burdach [lib. cit. t. V,

p.428) peut expliquer, à quelques égards,


,
ce que dit Hérophile sur la persistance

des 'aaXpoi et des anacrpol après la mort : «Le mouvement intérieur et oscilla-
« toire des muscles soumis à Un lambeau
la volonté dure pendant quelque temps.
«de chair qu’on vient de couper à un animal récemment mis à mort, produit,
«quand on le met dans l’oreille, la sensation d’un bourdonnement, qui cesse
«lorsque la chair est complètement morte. De même, il arrive quelquefois que

«les spasmes toniques persistent jusqu’au moment de la putréfaction sous la

« forme de tétanos et de trisme des mâchoires.


Le mouvement péristaltique des intestins peut être observé pendant des heures
«

« animaux mis à mort dans nos boucheries. Méry pratiqua l’opé-


entières sur les
« ration césarienne sur une femme qui était morte en mal d’enfant et trouva que ,

«les intestins jouissaient encore d’un mouvement très-vif. Suivant Magendie, ce


« mouvement devient si fort au moment de la mort, qu’on peut le sentir à travers

« les parois du bas-ventre qu’il détermine les évacuations alvines lorsque déjà la
,

«vie est éteinte depuis quelques minutes, et qu’il ne cesse d’être sensible ainsi
«qu’au bout d’un quart d’heure.
J’ai moi-même observé plusieurs fois ces faits ,
en assistant aux expériences de
M. Magendie.
Ligne 7. J'ai suivi la leçon qui se trouve en interligne [dans P]; le texte pri-

mitif porte dnoTteiadévrœv,


Lignes 7-8. Il
y a dans le texte primitif ^apvdévrœv corrigé en ^apvvdévjuv
comme ccttott. , et par la même main. Toute cette phrase qui commence par xai
Tov et finit par rœv pspcov manque dans la traduction latine.

Page 222 ligne 5 ,


. «On admet ordinairement, dit Mùller [lib.cit. p. 100), que
« le pouls est isochrone dans toutes les artères. Au voisinage du cœur, les batte-
« ments des artères sont isochrones à la contraction des ventricules ,
puisque ces

«battements sont produits et par la systole des ventricules et par l’ampliation que
«l’elfart du sang fait acquérir aux artères. Mais à une plus grande distance, le

«pouls des artères n’est pas isochrone aux contractions du cœur et il s’eu éloigné,

«d’après Weber, de 1/6 à 1/7 de seconde.» Bacchius et Galien [De dijf. puis., IV.

VI, p.782-733) étaient du même avis que l’auteur de la Synopsis. Galien avait

reconnu de plus que les artères ne battent pas toutes en même temps dans l’état

de maladie; on conçoit, du reste, que les anciens ne pouvaient apprécier que des
différences notables.
Je remarque aussi que, dans ce passage, notre auteur prend une fols a<^vyp 6 s
APPENDICE. — SECTION VIII. 629

clans le sens restreint et primitif de battement (tov (x(pvyfiov (XTïoisXeïodat'j. Voir


Notice prélhninaire , $ i®'', initio.

Ligne 7. Le texte porte opoiods et la traduction latine a : similiter; j’ai cru


néanmoins pouvoir lire ôpoü, car il ne s’agit pas, ce me semble, de la similitude,

mais de la simultanéité de la réplétion des artères et du cœur. Le pouls cardiaque


et le pouls artériel ayant lieu en même temps, il s’ensuivait, pour la plupart des

médecins que ,
le premier était produit par la réplétion du cœur, comme le second
par celle des artères. Si l’on conservait ôpo/co?, il faudrait rapporter ce mot à
yivsTat, et entendre que le pouls se produit de la même manière pour le cœur
et les artères, par la réplétion.
Ligne 8. Le pouls des artères ou leur mouvement de diastole proprement dit

est isochrone au battement du cœur, sauf la réserve faite dans l’avant-dernière


note. Ce battement provient du choc de la pointe du cœur pendant la contraction

ou systole des ventricules. Telle est la doctrine de Mûller [lib. cit. p. iSy); telle

est celle de notre auteur (voyez aussi la du paragraphe); Burdach [lib. cit. fin

p. 2 54) admet, au contraire, comme prouvé que le battement du cœur dépend de

la diastole de cet organe de même que celui des artères vient de leur dilatation.
Galien s’est beaucoup occupé de cette question ;
il avait répété plusieurs fois la
même expérience pour savoir comment
cœur bat, s’il frappe la poitrine en le

s’approchant du' sternum pendant la diastole ou pendant la systole si les artères ,

se dilatent quand le cœur se contracte, et vice versa. Pour cela il mettait le cœur
à nu^près avoir enlevé le sternum et ouvert le péricarde sans blesser la plèvre; il
découvrait en même temps une grande artère, l’artère inguinale par exemple,
pour constater la simultanéité des mouvements de diastole et de systole du cœur
et des artères ,
et sans doute aussi l’isochronisme de leurs battements ; mais
chose singulière ! dans ce passage [De administ. anat, VU, xiv, t. II, p. 635), où
il rapporte longuement cette expérience , il ne dit rien des résultats auxquels elle
^

l’a conduit; il ne les laisse même pas pressentir. Dans le traité Des différences du
pouls (IV, VI, t. VllI, p. 782), il aborde quelques-unes de ces questions au point
de vue historique, et montre en même temps sa propre opinion : suivant les éra-
sistratéens ,
le cœur se dilate et se contracte alternativement avec les artères ;
quant
non pas
à celles-ci, recevant le pneuma qu’il leur. envoie, elles entrent en diastole,
toutes à la fois, mais successivement et de proche en proche, à commencer par
celles qui sont le plus voisines du cœur et au fur et à mesure que le mouvement

se communique par la marche du pneuma, car elles n’ont aucune force [êvvaptv)
ni par elles-mêmes ni par le cœur. (Voyez aussi lib. cit., IV, ir, p. 702-708.) Au
contraire, les herophiléens , et Galien se déclare formellement pour leur opinion,
pensaient que les artères et le cœur se dilatent et se contractent en même temps;
d’un autre côté, ils soutenaient que toutes les artères battent ensemble à i’état

normal; Bacchius, et peut-être aussi Athénée, le chef des pneumatiques [De diff.
pals., IV, XIV, p. 756 ), était du même avis sur la simultanéité des mouvements
homonymes dans les artères et dans le cœur. L’opinion des érasistratéens sur ce
dernier point est généralement adoptée de nos jours; celle des hérophiléens est
représentée par Burdach : croyant en effet que le cœur bat pendant la diastole
(voir ci-dessus), et reconnaissant en même temps la simultanéité du pouls dans,
le cœur et dans les artères, cet auteur admet implicilemeot la même simulta-

/
030 RUFUS D’ÉPHÈSE.
néilé dans les mouvements de diastole et de systole. Pour compléter la théorie
de Galien et d’Hérophile ,
il importerait de savoir avec lequel des mouvements de
diastole ou de systole ils faisaient coïncider les battements du cœur contre le
sternum ,
ou, ce qui revient au même, de connaître leur doctrine sur la simul-

tanéité des battements des colères et du cœur. Je n’ai trouvé aucun texte posilifà
cet égard. Seulement, dans le traité Des différences da pouls (IV, v, p. 729), Ga-
lien déclare que ce qu’il dit du cœur, il le dit des artères, et réciproquement;
d’où l’on pourrait conclure qu’il rapporte le choc du cœur à la diastole, puisqu’il
admet la coïncidence de la diastole des artères avec leurs battements; mais , comme
j’ai relevé un certain nombre de passages où évidemment il ne comprend pas les
artères dans ce qu’il dit du cœur, el vice versa, ma conclusion n’est pas inatta-

quable. Après ce qui précède, on ne s’étonnera plus que l’auteur de ia Synopsis


dise :
« presque tous , trompes par les apparences pensent cjue
,
le pouls se produit
« par la réplétion simultanée des artères et du cœur » mais on ne peut com-
;

prendre comment tant d’ingénieuses recherches ont pu conduire Galien à un


résultat si opposé à celui cpie des recherches analogues ont fourni à presque tous
les expérimentateurs anciens et modernes.
Ligne 1 1. kvaiopri n’est point ici synonyme de notre mot anatomie, mais il est

pris dans son sens le plus large, c’est-à-dire dans celui d’ouverture pour voiries
parties profondes, et il comprend la physiologie expérimentale aussi bien que
l’anatomie proprement dite b L’auteur de l'Introduction, ou le Médecin, ouvrage
attribué à Galien, entendait avaTopié dans le sens de démonstration ou description
des parties ; il blâmait même ceux qui employaient ce mot pour exprimer l’étude
des formes extérieures; que n’eût-il pas dit, si on l’eût pris, comme on le fait de
nos jours, dans le sens de structure, d’organisation ? Rufus se sert habituellement
d'dvaTopLi] pour exprimer l’art de la dissection. Je remarque, en finissant cette

note, que notre auteur renvoie à la physiologie expérimentale, comme à une


étude tout à fait habituelle : c’est qu’en effet cette partie de la science a été très

en honneur parmi les anciens, à dater de l’époque de l’école d’x\lexandrie , et, sur

ce point comme sur tant d’autres, la science antique contient en germe presque
tous les travaux des modernes. J’ai démontré, je crois, cette vérité dans mu Dis-
sertation sur Galien (Paris, i 84 i, in- 4 °).
Ligne i 3 . In codd, KœvoeiSr^s ,
pinea forma dans la traduction latine, ce qui
signifie sans cloute de la forme d’un pignon (fruit du pin), c’est-à-clire conique.
Ligne 1 5 . J’ai montré dans une note de ma traduction des Œuvres choisies d’Hip-

pocrate {p. 458 ) que l’auteur du traité De l’Anatomie (éJ. de Triller, dans Opuscula,
t. II 289 et 262 ) connaissait la division du poumon en cinq lobes trois à droite
,
p. ,

et deux à gauche (mais sans doute dans le même sens que Galien), tandis que
l’auteur des Coacjues (Sent. 4oo®) croit que les deux poumons^ sont divisés chacun

en trois lobes, un supérieur, un médian, un inférieur. On lit dans Ai’istote [Hist.

anim., I, xvi, 6) «Le poumon est toujours divisé en deux (poumon droit et pou-
:

« mon gauche). Cette division n’est pas également manifeste chez les vivipares; elle

‘ Voir dans la Préface (p.xxviu) la signifi- ® La page 87 de l’ancienne édition, qui


cation cpii, dans ce passage, nous j)araît de- commence ici, a été complètement refondue

voir être attribuée au mot ctraTopr?. (c. é. r.) par M. Daremberg.


APPENDICE. — SECTION VIII. 631

«l’est très-peu chez l’homme. Le poumon de l’homme n’est pas subdivisé comme
« celui de certains vivipares. » Rufus {De
hum,, éd. Clinch. p. 57, appell. part. corp.

édition actuelle, p. 176, 1. 4) dit simplement qu’il y a cinq lobes au poumon.


Galien comme on l’a vu admet également cette division en cinq lobes deux à
, , ,

gauche et trois à droite; il s’est particulièrement occupé du cinquième, qu’il décrit

minutieusement. Gomme tous les auteurs ne sont pas d’accord sur ce qu’il en-
tendait par ce cinquième lobe, il importe de le déterminer positivement. Il nous
suffira de renvoyer ici aux passages qui regardent le cinquième lobe et qui se
lisent dans le chapitre iv du livre VI de V Utilité des parties, en ajoutant que les
diverses particularités qu’on y remarque sont toutes confirmées par l’abréviateur
de Galien, Théophile. [De fahrica corp. hum., III, v et xi,p.
g 4 et 102 ed. Green- ,

hill, Oxford, i842, in-8'’.


)
Galien a aussi parlé de ce cinquième lobe dans le
Manuel des dissecl., VII, xi, t. Il, p. 626. «Au premier abord, dit-il, et pour les

«anatomistes peu exercés, le poumon droit ne semble composé que de deux lobes
«comme le poumon gauche; mais un examen plus attentif fait bientôt connaître
« le cinquième lobe, qui est petit et qui semble une production des deux autres; on
« le découvre facilement en dirigeant son attention sur la veine cave qu’il contient ^
, ;

« l’excavation qu’il présente pour la recevoir est surtout visible sur l’animal. » Il

importe aussi de rappeler ces parties remarquables du traité de Y Utilité des parties

(VI, IV, p. «Vous ne trouverez pas d’animal chez lequel le nombre des
391) :
'

« lobes de la partie droite ne dépasse d’au moins un celui de la partie gauche

«(observation confirmée par les recherches modernes). Tous les animaux n’ont
« pas de chaque côté deux lobes comme l’homme mais tous en ont un particu- ,

«lier placé sous la veine cave. » Si l’on s’en tenait à la lettre de ce texte, on serait
tenté d’admettre que Galien a décrit les poumons humains et que son cinquième
lobe est notre lobe médian, ainsi que quelques auteurs paraissent l’avoir cru
(voyez notamment Hoffmann, l. c. p. loo-ioi), mais il n’en est rien; pour le
médecin de Pergame le singe et l’homme sont identiques du moins au point de
, ,

vue anatomique ainsi quand il parle de l’homme c’est le singe qu’il faut en-
:
,
,

tendre; la description des parties le prouve sgiahondamment. Nous allons le voir


spécialement pour le poumon d’ailleurs, Galien montre bien lui-même qu’il a
:

étudié cet organe sur un singe et non sur un homme, puisque, en parlant du sillon
que présente le cinquième lobe, il ajoute «Ce sillon s’observe surtout quand :

« l’animal est vivant. »

Il me suffira de rapprocher de la description de Galien celle du lobe accessoire de


Cuvier [lobule sous-cardiaque de M. de Blainville) pour démontrer clairement qu’il
,

y a identité parfaite entre ce lobule et notre cinquième lobe. Le lobule sous-car-


diaque ne s’aperçoit pas au premier abord , car il est entièrement recouvert par les
autres lobes et par le cœur ; ce n’est qu’après avoir écarté ces parties qu’on l’a-

perçoit dans toute son étendue. Situé dans la cavité droite de la poitrine, petit,
triangulaire,il présente un bord inférieur, qui repose sur le diaphragme à sa
partiemoyenne par une surface assez large et également triangulaire; deux bords
supérieurs, Tim externe, mince, libre, l’autre interne, excavé pour embrasser
l’artère pulmonaire et se prolongeant derrière le cœur. Son sommet est à la racine

*
Note additionnelle : Comniient ce lobe soutient-il la veine cave dans l’attitude pen-
chée des animaux
632 RUFUS D’ÉPHÈSE.
des autres lobes , dont il semble en elFet une production , comme le dit Galien ;

le lobule s’étend ainsi de sa base à son sommet, depuis le diaphragme jusqu’à


l’oreillette. Il est en contact avec le lobe inférieur par sa face externe convexe, et
en grande partie avec le cœur par sa face interne concave; sur cette face, au ni-
veau de la veine cave, il présente un sillon Irès-distinct, et semble en effet sup-

porter cette veine pendant le trajet qu’elle parcourt à travers la poitrine avant
d’entrer dans le péricarde et lorsqu’elle y a pénétré; cette dépression si marquée
et la position de tout le lobule ont donc pu induire Galien en erreur sur ses

usages (il ne peut en effet supporter la veine cave chez les animaux qui marchent
à quatre pattes), et nous expliquent sa recommandation de le chercher en diri-
geant son attention sur la veine cave. Ainsi tout concorde dans cette comparaison ,

et le doute n’est plus possible : Galien n’a pas décrit le lobe médian, mais le
lobule sous-cardiaque ,
qui se retrouve chez tous les mammifères au dire de Cu-
vier. 2 ®éd. publiée par M. Duvernoy, t. VII, p. 2 4.) H reste
[Leçons d’anatom. comp.
une difficulté dans la description de Galien; cet auteur n’admet que deux lobes
pour le poumon droit, tandis que, chez les singes, il y en a toujours trois, comme
chez l’homme, et même souvent cjuatre, indépendamment du lobule, il est dif-
ficile d’admettre qu’ü avait précisément décrit le poumon sur un exemplciire qui
faisait exception à la règle générale. Comme cette opinion ,
qui se retrouve dans
toute l’antiquité, est commune à beaucoup d’anatomistes de la renaissance, h
Vésale, par exemple, il faut bien admettre une raison plus générale : le lobe

médian, sur l’homme, mais surtout sur le singe, est coupé obliquement, en bi-

seau, et en quelque sorte aux dépens du lobe supérieur qui repose sur lui pai'

imbrication et le recouvre presque tout entier; des adhérences assez prononcées


sur l’animal récemment mis à mort unissent ces deux lobes ; le médian n’est pas
toujours, du que la séparation des deux
reste, isolé dans toute son étendue, tandis
lobes inférieur et supérieur, en rattachant le lobemédian à ce dernier, est trans-
versale, profonde, parfaitement nette, et s’aperçoit au premier coup d’œil. C’est
sans doute à ces différences si tranchées qu’est due l’erreur des anatomistes qui
n’ont reconnu que deux lobes au poumon droit même chez l’homme. ,

Page 2 24, ligne i. Cette manière de considérer le pouls des nouveau -nés
d’après Hérophile est en contradiction avec ce qui est dit quelques lignes plus
bas sur le même sujet : ici notre auteur déclare avec Hérophile que le pouls est ov
Sicopicrpévos év ts axial oXrj xai i9j êictaloX^, c’est-à-dire qu’on ne peut y dis-

tinguer ni la diastole ni la systole; qu’il est aXoyos, sans proportion, sans analogue,
en d’autres termes, qu’il ne peut être mesuré; là, au contraire, nous trouvons
précisément cette mesure sans que l’auteur nous avertisse s’il l’a donnée de lui-

même ou d’après Hérophile; y a donc une contradiction, une erreur, ou


il un
défaut d’explication : il faut bien admettre qu’il y a contradiction de la part d’He-
rophile, car nous retrouvons dans Galien [Sjnopsis de pulsihus cap. xii, t. IX,
p. 40,3 sq.) qu’il regardait le temps de la diastole comme égal à celui de la systole
chez les nouveau -nés; cette contradiction ne doit pas nous étonner après le ju-

gement sévère que Galien porte sur les doctrines rhythmiques d’Hérophileh [De
proejn. ex puis., II, iii, p. 279 , t. X.)
'
Peut-être cette contradiction n’cst-elle sitôt (jue l’on pet^ distinguer un rhyllmie
qu’apparente et l’auteur veut-il dire qu’aux- dans le pouls des enfants du premier âge.
APPENDICE. — SECTION VIII. 633

Par le mot ^pa)(vs, bref, dont se sert notre auteur pour caractériser le pouls
des nouveau-nés ,
il exprime son peu d’étendue sous le doigt. La comparaison avéc
une piqûre d’aiguille rend très-bien ce fait. C’est, du reste, le sens de (Spa^vs dans
la spbygmologie antique; il est vrai qu’un peu plus bas (Spa^ijs exprime la briè-

veté du temps mais , il est alors employé dans le langage prosodique. Galien ap-
pelle le pouls des nouveau-nés très-frétjiient , 'zsvKvÔTctTos. [Sjn. puis., cap. xv, p. 47 2 ,

t. IX; De cous, puis., III, V, p. 118, t. IX.) Il nous apprend aussi qu’Héropbile
le regardait comme grand, particularité dont il n’est pas fait mention dans le

traité qui nous occupe; Arcbigène, au contraire, le considérait comme petit,

faible, mais rapide et fréquent; Magnus niait sa rapidité. [De caus. puis., I, vu,
p. i8, t. IX; Sjn. puis. cap. viii, p. 452 , t. IX.) Je ne discuterai point ici les

diverses opinions qui ont été émises sur cette espèce de pouls, aux différents
âges; je dirai seulement que l’extrême fréquence et la confusion de celui des nou-
veau-nés est généralement admise par les observateurs modernes. (Cf. Compendium
de méd. pratique, à f article pouls.)
Page 2 25 ,
ligne /|. Le texte sur lequel la traduction latine a été faite portait
sans doute aoaloXrj 'usapa^X-^dels 'tsoèi aTtovêatcp os «.t. A.; car on lit dans
cette traduction : « et systole comparatus j^ede vocato spondeo qui utique, etc. » Cette
addition me paraît nécessaire pour la régularité du sens et de la phrase.
Ligne 10. Tout ce qui précède sur la mesure du pouls aux divers âges est un
chapitre en grande partie nouveau dans l’histoire de la spbygmologie ancienne. On
savait, par de nombreux témoignages rassemblés par Marx dans le livre mentionné
ci-dessus (note suiTap. 220, ), qu’Hérophile avait écrit sur ce sujet à
l. i 3 propos
du rhythme. Mais les historiens, ne connaissant pas ou dédaignant la traduction
latine de la ’E.vvoypts, n’ont jamais paiié d’une mesure précise. Peut-être les amis
de l’érudition médicale me sauront quelque gré d’avoir exhumé un opuscule qui
fournit des données nouvelles à cet égard. Si l’on compare le texte de la
avec les renseignements que nous donne Galien on trouvera que la doctrine de ,

notre auteur et celle d’Héropliile ne concordent pas absolument dans les prin-
cipes, mais quelles se rapprochent par les détails. Dans la la mesure du
pouls est toute métrique; le mot pvdpos y est pris dans le sens de mètre; l’auteur
compare la diastole et la systole à deux syllabes par conséquent la durée
,
du pouls
ne peut dépasser quatre temps ,
attendu qu’une syllabe ne peut être marquée que
par une longue ou deux brèves . c’est, en effet, dans ces limites restreintes que
les diverses espèces de pouls sont mesurées'. Mais Galien, et en cela il est d’ac-

cord avec Pline [H. N. XI, xxxviii) , Censorinus [De die nat., cap. xii) , Vitruve [De
architect., I, 1), Ach. Tatius [Isag. ad Arati Phœnom, éd. de i 63 o, p. i 36 ), nous
apprend qu’Héroplnle se servant, comme point de comparaison, du rhythme
j3roprement dit assimilaitla diastole au levéi^oipais]
,
et la systole uu frappé [Bréais).
Ür on sait que, dans la musique et dans la prosodie des anciens, le levé et le frappé

le rhytlime observé est le bracbysyllabique. respond, par la durée de son émission, soit
(c. É. R. ) à une longue, soit à une brève. Cp. dans
' Il convient de faire quelques réserves Longin, Prolegom. in Hephæstiouis Enchiri-
sur cette assertion. Toute syllabe est longue dion, éd. Gaisford p. 142 : Ai pèv [|Spa-
,

ou brève, et, par suite, toute syllabe cor- povo^povoi. (c. É. R.)
634 RUFUS D’ÉPHÈSE.
pouvaient être composés d’un ou de plusieurs instants syllabiques ou espace de ,

temps employé à prononcer une brève. {Voj. d’ Anacharsis cap. xxvii, p. 7b et


suiv., t. III, éd. Lequien; voy. aussi Dissert, sur le rhythme chez les anciens, par

M. Vincent, Paris, chez Dupont, i 845 ,


in-8", 19p.) Galien nous donne même
un exemple de cette manière de mesurer le pouls, puisque, selon lui, Héropbile
regardait la systole chez les vieillards comme dépassant de dix temps celle des
nouveau-nés. (Cf., sur tout ce qui précède. Gai. Syn. de puis., cap. xii, p. 463-465
et suiv. t. IX.) Ailleurs [De progn. ex puis., II, m, p. 278 sq. t. IX; cf. aussi

De diff. puis., IV, nr, p. qiS, t. VIII) nous lisons de plus que le même Héropbile
trouvait la systole chez les vieillards cinq fois plus longue que la diastole. D’un
autre côté nous avons vu par la note précédente, qu’Héropbile considérait le pouls
,
,

des nouveau-nés comme le fait l’auteur de la Synopsis et nous pouvons conclure


également de notre texte qu’il professait la même opinion que lui poiu: le pouls
spondaïque.
Aux diverses époques de la médecine on a cherché à faire revivre cette doc-

trine, et cela se conçoit aisément, car elle a je ne sais quoi de singulier, ou, si

l’on veut, d’ingénieux et de séduisant qui attache l’imagination. Je citerai parti-

culièrement comme l’ayant professée, Avicenne, Savonarola, Fernel, et, dans


des temps plus rapprochés de nous , Marquet qui s’en est montré le défenseur le

plus persévérant et peut-être le plus original dans un opuscule assez rare et in-
titulé : Nouvelle méthode pour apprendre , par les notes de la musique, à connaître le

pouls de l’homme, et les divers changements qui lui arrivent depuis sa naissance jusqu’à
sa mort (Nancy, 1747, 34 p. in- 4 ° et 12 tableaux). Une seconde édition a été pu-
bliée à Amsterdam en 1 760 ou 1 769 avec des additions par le gendre de Marquet,
Buc’hoz qui lui-même avait soutenu sa thèse sur cette question An a musica pul-
,
;

suum diagnosis , etc. Voici quelques phrases qui feront connaître et apprécier les idées
de Marquet: «Le cœur, dit-il, tient le même rang, et fait les mêmes fonctions
«dans l’homme, que le balancier dans une montre ou dans une horloge; les
«veines et les artères tiennent lieu de roues, et les nerfs sont les cordages qui
« font agir la machine hydraulique. » (
Préface. ) Gette première phrase nous peint
Marquet comme un partisan déclaré de Viatro -mécanisme qui régnait alors. «Le
«pouls naturel, dit-il plus loin, parcourt 3 , 600 pulsations ou cadences de menuet
«dans une heure, et le pouls tendu en parcourt 6,000 dans le même espace de
«temps.» (P. 24.) LejDouls lent a depuis 6 jusqu’à 12 temps entre chaque pul-
sation. (P. 27-28.) Enfin Marquet rivalisant de subtilité avec les anciens admet
, ,

un pouls « double ou récurrent , battant véritablement deux coups à chaque pul-


« sation, et dans le même instant. . . semblable à deux ondes qui s’entre-choquent
«dans un étang.» Non-seulement il suppose ce pouls, mais il prétend l'avoir ob-

servé une fois sur un vieillard; il l’a même noté pm' deux blanches sur une même
ligne ou sur deux lignes parallèles (p. 82).
Pline, en parlant de la doctrine d’Hérophile sur le pouls [Hist. nat.,XlX,v, 1),
nous ap^ rend que la secte de ce médecin fut abandonnée parce qu’il fallait, pour
en faire partie, être versé dans les connaissances littéraires; cette réflexion s’ap-
plique très-bien, dans un autre sens, à la méthode de Marquet. Comment, en
effet, être assez exercé dans la musique pour amver à la précision dont il se
vantait; comment aller battre la mesure au lit des malades, comment surtout
APPENDICE. — SECTION VIII. 635
arriver par ce moyen à la détermination des caractères essentiels et de la valeur
séméiologique du pouls? Marquet lui-même paraît, du reste, avoir compris le vice

et l’insuffisance de sa méthode, car il parle autant des autres caractères c[ue de


la mesure du pouls ,
et ne donne aucune règle positive ne détermine ni ,
le temps

ni la valeur relative des notes. En un mot, dans cette méthode, la confusion le

dispute à l’inexactitude et à i’arhitraire. Sans doute il faut admettre qu’il y a , dans


le pouls normal et dans plusieurs espèces de pouls anormaux, un rhythme, une
véritable cadence; mais appliquer cette connaissance générale, soit, comme le

voulaient les anciens, à mesurer comparativement la diastole et la systole, soit,


avec les modernes , à déterminer le nombre des temps en lesquels se décompose
la durée totale d’une pulsation ,
me paraît une entreprise impossible dans le premier ,

cas , à cause de l’extrême rapidité du mouvement de l’artère , et, dans le second tout ,

au moins inutile ,
si ce n’est également impraticable ,
surtout s’il s’agit d’un pouls
très-fréquent, rapide, irrégulier, inégal ou intermittent. Compter les pulsations,

en étudier les caractères intrinsèques, les modifications de régularité ou il’égalité

positivement appréciables, mène, au contraire, à des résultats beaucoup plus


précis ,
attendu que les caractères fournis par la fréquence ,
la dureté ou l’inter-

mittence, par exemple, tiennent à des états pathologicpes assez tranchés pour
qu’on puisse saisir entre eux et les modifications du pouls une certaine relation,
une dépendance dont on peut ordinairement se rendre compte. J’ajoute enfin,
comme dernière considération, que la mesure exacte des temps du pouls, en ad-
mettant quelle fût possible ne conduirait pas à des renseignements diagnostiques
,

ou pronostiques plus certains que la considération générale de la lenteur ou de


du rbytbme, qualités qui sont dans un rapport étroit avec les autres
la rapidité et
caractères bien plus significatifs que présentent les pulsations artérielles, comme
il a été dit plus haut.y a quelque analogie entre la théorie rhytbmique des an-
Il

ciens et l’application ingénieuse que l’immortel Laennec a fait de la musicpie à


la détermination de l’espèce de chant qui se passe dans les artères pendant le

bruit de soufflet.
Page 226, ligne 5 . On lit dans la traduction latine : acalor vero in ventre su-
<{ perabiindabat ma^is quam in extremis, etc.;» cette restitution, parfaitement en
harmonie avec les doctrines anciennes, a éclairci pour moi un passage auquel je
ne trouvais d’abord aucun sens raisonnable. Un peu plus haut, on lit : 'rsctp’ èxei-
VOIS 'zsoSl Tpo)(^a.lcf}; ces mots -srap’ èxeivois se rapportent certainement aux gram-
mairiens dont la mention est sous-entendue; il faut également suppléer par la
pensée le mot xaXovpévcp; la traduction latine a: proportionalis est pedi, qui apud
eos theo (?); ce mot vient sans doute d’une abréviation pour ti'ochœo.

Ligné 10. La Notice préliminaire de la Synopsis était déjà rédigée et imprimée


lorsque j’ai cru, en relisant ce passage, trouver une trace assez évidente de métho-
disme dans l’expression èv to 7s fxécrot?, pour désigner les hypocondres, ou les

parties supérieures du ventre. Je vais d’abord chercher à établir cette assertion,


j’en tirerai ensuite les conséquences. Galien [De methodo medendi, XI, xv, t. X,
p. 785), après avoir blâmé les méthodiques de l’abus qu’ils faisaient, dans le trai-
tement des fièvres continues des cataplasmes et des affusions sur les hypocon-
,

dres, nous apprend qu’ils appelaient cette région rà fxecra. Voici le texte : v yàp
Tcov fxéacov tou crcbpaTos, ebs ovtoi HaXovcri, 'rspôvoKx péyia'lov pèv xolhov èrcl
030 RUFUS D’ÉPHÈSE.
lôiv fiî] (pXeSo'toixndévToov èaTiv, ov ^éyialov ê’ éni tcov (pXeSoToyLrjdévTccv. Dans un
autre passage (p. 8 o 4 )
Galien nous apprend ce que les méthodiques entendaient
par Ta yLéaa : Tà S' siprjfjLéva xcnaTtXâapona 'zsdvd’ ëXxec Ta 'aepnià -crpos tô
TÛv poptùûv àadevéa'lepov, 071 TSep dv ^ tovto tcSv xctTa rà péaa tou aupaios,
eïr’ oZv VT^oipf sUz yaal^p , ehe Ç>péves , sïre peadpaiov, /) vriahs , ri xœXov, ri
ve<ppoi. Cœlius Aurelianus [Acut. morb,, éd. Alm. II, vi et xii, p. 82, 83 106; ,

Cliron., IV, viiT, p. 53 g) donne aux mots media, mediœ ou medianœ partes la
même signification. Philumène, qui appartenait à la secte méthodique, se sert
aussi de péaa. pour exprimer les mêmes parties. (Orihase, xlv, 24 ,
p. 64 66
, , éd.
Mai.) Ce mot se retrouve encore dans un livre attribué à Galien [De tvpis cap. iv,
t.VII, p. 467), mais, à mon avis, dans un sens moins précis; il en est de même
pour un passage d’Arétée. [Chronic. curât. I iv, p. 3 io 3 i 1, éd. de Kùhn ) Tà , ,

péaa avait donc passé pour ainsi dire dans ,


, le langage scientifique ordinaire avec
une valeur beaucoup moins spéciale que celle que lui avaient donnée primiti-
vement les méthodiques. Quant à notre auteur, il prend certainement Ta pécra
dans le sens vraiment technique. Si donc cette expression entendue de cette ma- ,

nière, appartient particulièrement au méthodicisme , ne peut-on pas en conclure


avec quelque vraisemblance que la Synopsis est due à un écrivain méthodique?
Or on sait que Thémison, fondateur de la secte, florissait dans la seconde moitié
du dernier siècle avant J.-C. ;
la date de notre opuscule se trouve donc resserrée
V dans des limites beaucoup plus étroites que celles que je lui avais assignées
d’abord dans ma Notice préliminaire. Ce résultat est, en outre, d’autant plus im-
portant que Galien ,
si j’ai bonne mémoire ne paide d’aucun méthodique ayant
,

écrit sur le pouls. Ce qui me paraît encore confirmer ma nouvelle opinion sur
l’origine de la Synopsis, c’est que l’on trouve plus d’un rapprochement entre ce
traité et l’ouvragede Cœlius Aurelianus. A la page 227, 1 7, j’en ai signalé un, .

auquel je n’osaîs pas alors accorder beaucoup d’importance; dans le même para-
gi'aphe, notre auteur appelle le pouls des léthargiques ,
péyas t£ xai Siâxevos.
Cœlius, d’après Soranus, dit que ce pouls est magnus, tardus, inanis (p. 78).
Enfin on retrouve la même analogie pour le pouls des péripneumoniques [Cœlius
p. i 38 ). Les caractères assignés par Galien pour ces deux espèces de pouls dif-

fèrent complètement.
Ligne 9. oXiycojépa] Cette forme pai'aît être rare chez les autem’s du beau temps
de la littérature grecque. On n’en trouve qu’un exemple dans le Thésaurus; il

appartient à un auteur hippocratique. [De his quæ ad virgines spectant, p. 662,


1.33 éd. Foes, Genève.) Cette leçon même n’est pas très-assurée, car le cod. val.
,

donne XvxvpoTepv au lieu à'oXiyœTépv ce qui fournit un sens très-raisonnable.


La forme oXt^ÔTcpos ne paraît pas plus usitée.
Page 227, ligne i. La traduction latine représente un autre texte que celui que
j’ai sous les yeux, et se rapproche ainsi des idées de Galien; elle porte en effet :

a phreneticorum vero pulsus bi'evis est, erroneus et non bene robustus. » Galien dé-
finit de la manière suivante le pouls des pbrénitiques ; piKpôs èali • axavicbrcna
è’ d^Orj Tsorè péyas , xai tÔvov pcTpicos éy^et xa'f axXrjpos xrtï vevpœZr]? ialiv. .

èyei èé T< «ai «ü(aaTÔ)^e$, èvioTS Sè kcù ûito^pépeiv aoi èo^ei. [De caus. puis., IV,

XIV, p. 184 ,
t. IX; Synopsis ad Teui.,p. 483 , t. VIII.) Tôvov perpiœs êysi répond
cà non bene robustus; et je lirais alors ovk eZ^ovos; — axXnpos xai vcvpcbSrrs me
APPENDICE. SECTION VIII. 637
!

semblent exprimer les qualités que notre auteur peint avec une certaine élégance
par la comparaison de la corde d’un arc; enfin crroneus est sans doute la tra-
duction du mot xv(x.cndoSnis [undosus ondoyant) oublié dans la je n’ai
pas cru, du reste, pouvoir changer le texte sur ce seul rapprochement.
Ligne 7. Si l’on s’en tient à la lettre même du texte, ce ne serait pas seulement
le pouls des lélkargiffues mais le pouls en général que certains médecins regar-
deraient comme sans corps [dadopaTov). Cette opinion rappellerait les disputes
élevées entre les stoïciens et leurs adversaires sur la question de savoir si la vertu

si le bonheur, si l’âme, si la voix ont un corps. (Laert. Zeno; Gai. adscriptus lih.
quod qualitates incorporeœ siint, t. XIX, p. 433 sq.
)
Mais l’ensemhle de la phrase
et les théories anciennes sur les trois dimensions du pouls me portent à croire
qu’il s’agit seulement du pouls des léthargiques et qu’il faut traduire ce et non le

pouls ,
comme
y avait rovrov tov aÇ>. ; il peut très-hien exister une altération
s’il

de texte dans ce passage. D’ailleurs, tov seul dans le sens de toutoi; serait un
ionisme trop prononcé pour notre auteur.
Ligne 9. Je ne sais s’il s’agit ici du morbus cardiacus proprement dit, maladie
sur laquelle les historiens sont loin de s’accorder (cf. Quitzmann, Vorstiidien z. e.
philos. Gesch. d. Med., Carlsruhe, i 843 ,
2® cahier, p. i 38 ), ou simplement des

affections du cœur en général. Quoi qu’il en soit, je ne retrouve dans aucun au-
teur l’épithète de pvcbSrts appliquée au pouls. Sans doute l’auteur comparait l’ar-

tère àun muscle qui donne au toucher un sentiment de plénitude et de rénitence.


Le traducteur latin a mis morosior. Je ne sais d’où a pu lui venir cette leçon qui ,
J

j
ne me paraît avoir aucun sens ;
c’est peut-être une faute de copiste pour miisca-

losior.

l Ligne i 4 - Je ne sache pas que Gahen ait donné cette épithète au pouls; je
suppose cpiô^vs a ici la même signification que ra;^é?; peut-être même faut-il lire

ce mot (ùxys‘, mais ce ne sont pas les caractères généralement assignés par les
anciens au pouls des péripneumoniques. Du reste, notre auteur concorde avec
Galien en ce seul point, qu’il regarde avec lui ce pouls comme inégal. (Gai. De
I
caus. puis., IV, XII, p. 180, t. IX; De puis, ad Teutr., p. 48 , t. VIIL) Cœlius
!
Aurelianus [Acut., II, xxvii, p. i 38 , éd. Alm.) dit que le pouls des péripneumo-
niques est vehemens et celer, ce qui se rapporte aux caractères assignés dans la
Synopsis.

;
Ligne 16. Je que dans Cœlius [Chronic., 1 iv, p. 291) cette division
n’ai trouvé ,

I de ou sans spasmes. Voici le texte Ejus passionis species duœ esse


l’épilepsie avec :

probanliir : alia quæ somno similis altissimo videtur; alia quœ diverso raptu corpus

ajficit. Peut-être dans ce cas notre auteur entend-il Gitanpos non dans le sens
, , ,

général que lui donnaient les anciens ,


mais dans la signification spéciale de con-
vulsions, et, en cela, son observation se rapproche de la vérité. La définition que
Galien donne de l’épilepsie [De locis affectis, III, ix, p. 178, t. VIII), sa ma-
nière de concevoir le spasme, ne lui permettaient ni d’admettre cette division, ni
de prendre le mot GTioiapos dans une acception restreinte. (Voir la note sur la

p. 226 1. 10.)
Page 228, ligne 6. Cette division du pouls est donnée presque textuellement
par Hérophile que cite Galien [De puis, diff., II, vi, p. 692, t. VIII); voici ce

;
texte : o Hpd(p<Aos Hazà yévoç zàç dXXas Sta<popàs tcûv aÇvyyLÔûv èxdéfxevos otlzws’

I
638 RUFUS D’ÉPHÈSE.
[léyeBoi, rctyos, a(poèp6xr]s , pvdp.6s. Il n’y a qu’une seule différence, c’est que,

dans notre texte, 'z^Xvpvs remplace aÇ>oSp6s', il semblerait au premier abord, par
la phrase qui suit dans la Synopsis, que 'nyArjprf? est pris ici comme synonvme de
(7Ç>oSp6s, mais ce serait détourner ce mot de sa signification primitive; et l’on
doit admettre que notre auteur reconnaissait véritablement un pouls plein, puis-

qu’il dit que le pouls des léthargiques et des épileptiques est vide, SictHevos (S 6).

Arcbigène avait admis un pouls plein dans le sens littéral du mot; de là la guerre
que lui déclare Galien. [De iliffer. puis., II, iii sq. t. VIII, p. 56 g sq.) Ce dernier
niait qu’il
y eût un pouls plein, et soutenait que c’était le même que le pouls
(7(poSpôs, mais il ne substituait pas ces deux mots Tun à l’autre. La division des

diverses espèces de pouls admises dans notre traité est loin d’être aussi complète
et aussi méthodique que celle de Galien. Je ne puis m’arrêter ici à pénétrer les
subtilités de l’une et à montrer les irrégularités de l’autre; ce travail m'entraî-
nerait beaucoup trop loin.

Cl} Cl)

Ligne 9. In cod. P : â^iàXoyos {sic).

Ligne 12. In cod. 'csapapvdpos (sic). L’interprète latin ayant omis les mots ô
ravTvv traduit pararrhythmus vero est, qui cito desilit a mann{l).
Page 229, ligne 5 Le Cod. Flor. porte en
. Tévn rwv oOvypôjv, la traduc-
titre

tion latine a De generibus pulsuum; admis ce titre, parce qu’il n’est


n’ai point

pas justifié par la division que l’auteur lui-même donne en tête du paragraphe 4.
Ligne 6. Le texte primitif a: xoù rcty^os, xajà Sè tov tÔvov ^paSvTrjs, x.t.X.
La que je propose me paraît justifiée par le contexte lui-même. 11 me
restitution
semble évident en effet que ^paSvTrjs qui est l’opposé de Tciy^os a été transposé
,
, , ,

car on ne peut le faire rentrer dans la catégorie du tôvos; d’un autre côté, Tciy^os
et ^paSvrrjs étant des qualités absolues, et dépendantes du mouvement et non

du repos, j’ai ajouté xarà Sè xivvcnv. Dans la traduction latine, ^paSvTvs n’est pas
représenté; le reste de la phrase répond d’ailleurs au texte grec primitif; je ne
sais d’où vient cette différence. Notre auteur considère dans ce passage la 'zsvx-

vÔTuis (fréc[uence, densité par rapport au temps) autrement que Galien, Pour ce
dernier, le pouls 'îsvxvôs est celui dans lequel le repos qui précède la diastole est
de courte durée; il déterminait donc la 'tsuxvotvs d’après un seul battement,
une suite de batte-
tandis cjue, dans la Synopsis, la 'zsvxvôttis est caractérisée par
ments qui se succèdent presque sans intervalle. Cette manière de voir est* plus
rapprochée, jusqu’à un certain point, de celle des modernes, mais celle de Ga-
lien est plus rigoureuse, plus logique, puisque les anciens ne mesuraient pas la

fréquence du pouls par un espace de temps déterminé. Du reste, notre auteur


ne se tient pas à sa définition, car, en parlant du pouls intercurrent, 'aapepTThloùv,
il prend le mot 'csvxvôs dans le sens de Galien [StaaloXiiv rsoxvotipctv èitevéyx-i
in codiceP ènevéyxc). Je n’ai pu trouver en français que le mot court pour rendre
cette expression. D’après Haller [Elem. phys., t. 269), Kepler, ce vir ad in-
II, p.

veniendum natus est le premier qui ait mesuré par les minutes les pulsations
artérielles. J’ajoute, pour en finir avec ces définitions, qu’on ne voit pas bien
quel sens l’auteur de la Synopsis attachait au mot riyoç. Pour quelques médecins
anciens et entre autres pour Archigène,la rapidité ,
Ta;i^vTr)? , dépendait seulement
de la longueur du temps , mais Galien la faisait consister dans le rapport entre la
APPENDICE. — SECTION VIII. 639
longueur du temps et l’espace parcouru [De dignosc. puis., II, i, p. 823 ,
t. VIII);
Théophile adopte la même opinion.
Ligne 1 . Il n'est pas toujours facile de déterminer ce que les anciens enten-
daient par un pouls mynre si l’on s’en tient à l’étymologie du mot ils le com-
: ,

paraient à une queue de rat. On verra plus bas que dans cette comparaison on
,
, ,

ne considérait pas seulement le corps de l'artère, mais l’amoindrissement successif


d’une des qualités de l’artère dans une série de pulsations; en un mot, cette com-
paraison était tantôt réelle, tantôt figurée. Notre auteur ne définit pas le pouls
mynre, il se contente de décrire deux espèces de la même forme. Voyons d’abord ce
que dit Galien à ce sujet, nous comprendrons mieux ensuite le texte qui nous
occupe. Je ferai observer d’une manière générale que le pouls mynre rentre dans
la catégorie de Vinégalité; on admettait une inégalité selon un seul battement , ;caTà

[xiotv TüXvyy^v (Gai. De progn. ex puis.. Il, iv, p. 279 ,


t. IX; Synopsis puls.,\\ni,
t. IX, p. 5o8), inégalité dans laquelle ia diastole n’est pas uniforme dans toute
sa durée; cette inégalité se subdivise, à son tour, en inégalité selon la position
[xarà Q-é(uv) et selon le mouvement [naTa xÎvv(tiv, Gai. passim, et Théophile, De
puis., éd. Ermerins, Lugd. Bat. i84o, in- 8 °, p. 3i). En d’autres termes, dans
Dnégalitë xarà Q-éaiv, le calibre de l’artère ne présente pas les mêmes dimensions
pendant toute la durée de la diastole ;
par exemple ,
dans le pouls mynre propre-
ment dit, l’artère va en diminuant du cœur à la périphérie comme une queue de
rat; dans l’inégalité xa-rà xivrjaiv, le mouvement de la diastole ne présente pas la
même intensité pendant toute la durée; exemple : le pouls dicrote et le pouls ca-
prizant, tels que les entendait Galien. 11 y avait une autre espèce d’inégalité qu’on
appelait xarà zseptoêovs (Théopb. Ub.cit. p. 33) ou êv âdpohpaTi in acervo (Gai. ,

Progn. ex puis. loc. sup. cit.) ou encore <7vcr1r]paTixiiv dvoopaXIccv. Suivant Galien,
cette dernière dénomination était surtout usitée par les médecins modernes. Un
pouls inégal, suivant les périodes, est celui qui, pour me servir de la définition
de Théophile, frappe inégalement les doigts à toutes les diastoles. Galien, pous-
sant la subtilité jusqu’à ses dernières limites, admettait encore l’inégalité ou l’é-

galité dans l’inégalité. Dans le premier cas, les battements inégaux se succèdent
sans ordre, sans retour périodique ; en un mot, l’inégalité est absolue et complète;
dans le second cas, des pulsations inégales se reproduisant par séries semblables
entre elles l’inégalité n’est
, ici que relative et partielle. (Gai. De diff. puis., I, x et

XI, p. 623 sq. t. VIII.) Voici d’abord ce que je trouve dans les Définitions médicales
(Défi 226 p. 4io, t. XIX) sur le pouls myure : «On dit que ce pouls est xarà
,

aQ-éatv quand, sous le doigt, on sent la partie supérieure de l’artère plus


«dilatée que l’inférieure, et vice versa; mais le plus ordinairement on appelle

« pouls myure celui dans lequel les pulsations vont en diminuant ou de grandeur

«ou de fréquence ou de rapidité (inégalité régulière, xutù zscpioSovs).)) Galien,


dans la Synopsis de pulsibus (cap. xxiii, t. IX, p. 4o8), admet des pouls myures
xarà Q-éaiv et xarà 'zseptoSovs; mais, dans le traité De differentiis pulsuum [loc.

cit), il ne parle plus que de la seconde espèce de myures, qu’il distingue, du


reste, en myures qui vont en s’amoindrissant [èxXchovzes , déficientes) et myures
récurrents ['zsaXcvSpopovvTes). On ne saurait mieux représenter matériellement
cette dernière espèce du pouls myure que par deux cônes réunis par leur sommet.
L’auteur de la Synopsis ne paraît reconnaître que des myures récurrents ; sa pre-
(jlio RUFUS D'ÉPHÈSE.
mière espèce répond à celle de Galien; sa seconde, encore moins admissible,
par deux cônes réunis par leur base.
serait figurée

Ligne i3. Les manuscrits ont fxawpoTépa? la traduction latine alongiores, mais ;

évidemment il
y a une faute dans le texte primitif, et l’on doit lire (xiKpoTépaç.
Page 2 00 ,
ligne 7 Galien
. [De diff.puls., I, xi, p. 525, t. VIII; cf. aussi Progn.
ex pals., Il, v,p. 2 89 ,
t. IX) dit que, dans le pouls ‘aapepTth'lwv (
in tercurreni), l’iné-

galité ne porte que sur la fréquence, xfvxvôrrjs (c’est-à-dire qu’après un certain


nombre de battements y en a un précédé d’un repos très-court), tandis que,
il

dans le pouls intermittent, èxXehuv, elle porte sur la rareté et la petitesse, ce


qui revient à la définition de notre auteur : le pouls intercurrent ou intercidenl est

le pouls éclipsé ou intercadant de Marquet [lib. cit. p. 29 ).

Ligne 9 L’emploi du verbe èdw dans le sens neutre paraît être très-rare. Pour
.

plus de régularité, il faudrait lire alij au lieu de ècia-g; mais dans un auteur qui

n’est pas du grand siècle, dont l’époque est incertaine, et dont le style est peu

connu, il ne faut pas se hâter de rejeter une leçon parce qu’elle s’éloigne des
habitudes ordinaires, surtout quand elle donne un sens suffisant; car elle peut

constituer une de ces nombreuses irrégularités dont on a des exemples positifs : le

traducteur latin avait lu aussi êctari ,


car il a demiserit.
Ligne i3. L’auteur ne considère pas ici le pouls dicrote comme le font Galien
et Théophile, mais comme paraît l’avoir fait Archigène, qui le comparait au re-
bondissement du marteau sur l’enclume { De progn. ex puis. II , viii , t. IX ,
p. 3o6 )
et comme le font les modernes. Galien, croyant pouvoir mesurer la systole, con-
cevait ainsi le pouls dicrote, qu’il plaçait dans le genre des pouls rentrants, dvdeX-
Hopévwv sïaù) [loc. sup. cit. p. 3o3) diastole complète; commencement de systole; :

rejmse de la diastole et par conséquent deuxième battement moins fort que le


premier; petit repos; enfin systole complète. Pour Théophile (p. 3g), le petit
repos avait lieu après le premier battement, .et le reste en conséquence. On pour-
rait en quelque sorte représenter le pouls dicrote selon Galien et selon Théophile
par les deux figures suivantes :

TL (
Galien ) Théophile).

Pour ces deux auteurs ,


le pouls dicrote rentrait dans la catégorie de l’inégalité

xajà pioLv xsXvyév et xctjà xlvt]aiv, tandis que, pour ceux qui n’admettaient pas la

possibilité de sentir la systole , il appartenait à l’inégalité nctrà xsepioèovs.


Page 23 1 ,
ligne 1 . Cette définition du pouls caprizant est précisément celle qui,
dans les idées de Galien, conviendrait au dicrote; seulement notre auteur ne
paraît pas bien assuré qu’il y ait véritablement une reprise au milieu de la systole,
et, par conséquent, que ce soit un pouls inégal xcnà pictv 'üs^yiyvv, puisqu’il se sert

de cette formule œs Soxeh. Pour Galien, le pouls caprizant est celui dans lequel
l’artère, interrompue dans son mouvement de diastole, se reprend sur elle-même
pour l’achever plus grande et plus rapide qu’elle ne l’avait commencé. C’est Hé-
rophile qui, comparant ce pouls au saut des chèvres, lui a imposé son nom. [De
diff. puis., I, xxYiii, p. 556, t. VIII.) Appliquant aussi la mesure prosodique à la

détermination des espèces de pouls appelées dicrote et caprizant, Stark marque


le pouls dicrote par un trochée — et le caprizant par un ïambe — [Allgcmeine
APPENDICE. SECTION VIII. 641

Pathologie, 2® éd. Leipzig, i 836 IP,


vol. p. i 83 ); comme on le voit, cette dé-

termination toute moderne et rationnelle diffère notablement de la manière dont


les anciens appréciaient ces deux espèces de pouls.
Ligne 8. J’ai seulement une remarque à faire sur le pouls Jormicant et sur le

vermiculaire : c’est què Galien semble rapporter au pouls Jormicant ce que dit

notre auteur de l’extrême confusion du pouls vermiculaire. [De diff'. puis., I, xxvi,

p. 553 ,
t. VIII; cf. aussi Hecker, Sphjgmologia galenica.)
Ligne 9. Le texte porte ot<, et la traduction latine quod. Ici oti signifierait de

sorte que, mais je ne connais pas d’exemple d’un pareil emploi de ce mot; la
phrase est intraduisible en laissant otz; j’ai donc cru pouvoir sans témérité ad-
mettre Sale.
Ligne i 4 . Je retrouve dans un petit traité sur le pouls, inscrit sous le nom de
Galien [De puis, ad Antonium disciplinæ studiosum ac pliilosophum t. XIX, p. 634
sq. une énumération analogue de dix espèces de pouls mais avec quelques dé-
) ,
,

veloppements de plus et des modifications qui tiennent plus à la forme qu’au

fond. Galien n’attribue nulle part une pareille division à Archigène elle est peut- ;

être apocryphe. Toutefois, ce qui pourrait faire croire qu’elle est réellement d’ Ar-
chigène, c’est la mention du pouls vide et plein.

Ce centon manque dans la traduction latine et dans le manuscrit de Florence^;


dans ce dernier, à la suite de la Synopsis, on lit les vers suivants, par lesquels
le copiste se recommande à la faveur d’un Mécène inconnu :

Xeipos 'zsôvos 'aéÇivHSv œSi [sic) xai péyas,


Kôxos êè fuxpos Haï êôais dpvSpéa [sic)
S’ w aoÇ>Sv '7ffpd)Tia7e xaï rcov pryrôpüov
M4 fzov 'zsapô^l/ei tov (Spa^vrarov 'zsovov.

Note additionnelle. Fragment inédit sur le pouls. M. Daremberg a donné —


une analyse sommaire du petit traité Ilepi af^oypcov, de Georgius Sanginatius,
«consul romain et comte palatin» du xv® siècle, dans les Archives des Missions,
t. II, p. 547. De cet opuscule, qui est encore inédit et dont notre Bibliothèque
nationale possède deux bons exemplaires (11°' 2242, fol. 1-6 et 2276, fol. 208 b-

2 1 2 2) , nous rapporterons ici un extrait dans lequel l’auteur, comme dans le reste

de son opuscule a suivi de très-près , le traité précité du Pseudo-Galien Ilept aÇvy-


pœv.[T. VIII, p. 333 éd. Chart.; t. XIX, p. 629 éd. Kùbn.) Dans le ms. 2276
, , ,

le traité de Sanginatius précède immédiatement celui de Galien, Ilepi a(pvypœv,

adressé à Teuthra. (c. É. r.)

(Cod. Paris. 2242 = A; cod. Paris. 2276 = B; texte du pseudo-Gallen = Gai.)


T< èali 'cspcoTov yévos aÇ>vypov ; To zsapà to 'Tsoaov^ èiaaldaecvv
'
to èè 'zsoaov

Nous le considérons comme absolument


^ nationale a omis l’indication de l’opuscule
distinct du traité 'usepï aÇvypSv. On ren- De pulsibus sous le n° 2276 et, sous le
contre assez fréquemment dans les manus- n° 2242, celle du petit poème cité précé-

crits ces annexes à un texte principal extraites demment (Préface, p. ix) sur les parties du
d’un auteur ancien. (Cf. notre Notice sur le corps humain.
philosophe Damascius , 1861, p. 38 .) c.é. r. * tSv TzaaSv AB.
^ Le catalogue imprimé de la Bibliothèque * tsaaSv A B.

4i
6^2 HUFUS D’ÉPHÈSE.
Tpi^œs Q-£ù)peh(u , prjHos, ^ddos, xai •zs^.dTOS. Eihotus oZv ovtos aZ^erai xaià ràç
rpsTs Siaffidaeis ,
xaï vTiepSàç to pérpov pé^as Xé-yerai. Tpia Sé eiai rà 'ZSotovvTa
70V péyav 7? Svvapis,^ ^civovaa y^potâ, 77 x'tTenslyovaoi. opyavàrrjs, Si' ov yevvârai
7ovvavTiov, xai ô ptxpo$ aÇvypos.
Ti èalt èsvTepov yévos (rÇ>vypov ;
To -crapà to Trroiôv^ Trjs xtvinaecos rrjs àpTrj-

pîas, Tïjs 7£ êiaaloXÿjs xcil avaloXrjs tov 'zsvevpovos èv œ Q-eccpeÏTai ô Tayvs^ xai
^paSùs xaï ô (jvppSTpos aÇ>vyp6$.
T/ ècxli rphov yévos a-Çivypov; To -:ffapà tov tovov rfjs êvvdpeùjs , èv Z B-eupeTiat
ô dpoSpos, ô a<poêpos jcai ô avppsrpos ‘
ri
y dp 'zsvxvor'os TspoXa^ovaa to péyedos
tsoisItov aÇioêpàv' ot£ y dp èxixpaTniaei 77 êvvapis tcov ahiôov tots pâXXov ytverat
ô aÇioSpos (j(pvyp6s.
T/ èaTi réraprov yévos <j(pvypùv; To ®apà Tr)v aZa'laciv tou opydvov, Xéya êrj

7fjs apTuiploLS TOV aœpaTos , èv 5 Q-soopeÏTai ô (jxXripos , ô ôpaXos^ xai 6 crviiperpos.


[r/y£Ta/ êè (TxXvpos Sid êvêeiav vypov 77 Std "^v^iv, rj êid oêvjfnv tov vt^c^coxotos

vpévos.‘^]

T< ££t7< Tsépxlov yévos cÇvypov; Ilapd to tsogov tô5v ripspiôùv^, èv w Q-eu-
psÎTai ô Tsvxvbs xai dpaiôs' ô y dp ^paêvs ® y^povos rrjs vpsptois anpatvei tov tsvxvZv
xai TOV dpaiov.
Tl £(t7{ ëxTov yévos GÇivypov ; To TSapd tyiv opaAoTTjTa, xai dvwpaXiav, iiTis ’ Q-eci)-

peÎTai xai èv évi a<pvypw xai èv TaXetoaiv èv évi pèv œs èxi tov ^op«a<5/^orTos **

xai tov SixpoTov' eî Sè èv TsXeioai ypôvù) yivopévw XéycTai avGTTtpaTixri xai dvco-
paXi'a’ èxeï êè xai ctTa|/a, œs èxi Trjs Tsapep-rixlovcnis vpévos TS^riyrjs" tovto êè
ytvsTai ^apovpévrjs xai Q-XiSopévris Ttjs êvvdpecas vt:6 tivwv ahiœv.
Tt èaltv ëêêopov yévos GÇvypov ;
To Tsapd Triv Td^iv xai aTa^iav TpvdévTos
ydp œs dvœpdXov èx tc5 v^ xaTa 'useptoêovs iGœv xai dviaœv TavTa yiverar oi»t£*®

TsdXiv B-eœpeÎTai xaTd ptav TsXnyrjv, xaTd Tds dvTaTïoêàaeis.


Ti èa'hv Syêoov yévos al^vypov; Tô TSapà to TsXrjdos xai to xevov, TOVTéa'h Tœ
TSapd Tïjs àpT77p/as ayvpaTt “ Tffav ydp dyyeïov df 'zyXrjpés èaliv rj xsvôv.

Ti èali êvaTov^^ eiêos a(pvypov ;


To Tsapà ttiv Q-sppaaiav Tr\v dvaêiêopéviiv êid
TOV acêpaTos TŸjs dpTïjpias , èv 5 B-eœpeÏTai to tsowv Tfjs vTioxetpévvs ilXvs êx tvs
d(Pr}s TOV aœpaTOS, œs oïov to êvGxpaTOV xai êaxvœêes xai evxpaTov , xai êiaTOVTo
a<pv^ov(jiv aî dpTripiat, êtà to (pvXXdTl taQai avppéTpœs tyiv xaTd <pvaiv Q-eppÔTriTa

Tïjs T£ xapêias xai Tsdai to 7s tovtov pépeai.


Ti ècrh êéxaTov^'* yévos GÇ>vypov ;
To Tffapd tov dpiÔpov èv œ^^ psTpsÏTai d) àva-

' TSOGOV Gai. “ XypaTt Gai.


Tsayys AB. Tout ce paragraphe dans B comme
^ paXaxos Gai. dans Galien se rapporte au dixième genre,
* A part les deux lignes entre crochets, et se trouve placé après le paragraphe sui-

tout ce passage se retrouve en substance dans vant.


le TSSpi G<Pvypœv du Pseudo-Galien. Les mots <7(pu^ouo’/v a/ ctpT. jusqu’à (i£-

® eipvpévœv A B. p£Gt sont placés, dans Galien, après l’ei-

‘ ^payvs GaL posé des dix genres de pouls.


’ AB.
riToi Neuvième ‘genre dans B et dans Ga-
’ SopxaXl^. A. lien.
* TO A. èvopdiv Tphriv A. Corrigé d’après Ga-
'* ovTœs Gai. lien. B : è^œ ëvopdiv Tphriv.
APPENDICE. — SECTION IX. 643

Xoyov Trjs dvraTtoSôaecos , pv6(ios y dp èahv dvaXoyloLç y^pôvœv" Sdev yiviiaKovrau


oi êtaXelnovrss xat oî 'tsctpep’niTilovtes , jt.t.X.

SECTION IX.

FRAGMENT ADDITIONNEL DE PAUL DÉGINE

RELATIF AUX MALADIES DES REINS ET DR LA VESSIE

Livre III, suite et fin du chapitre xlv.

Nous reprenons la dernière phrase restée inachevée dans le corps de ce volume


(p. 447, L 3 ). — Le texte a été constitué avec les variantes recueillies pour
M. Daremberg. On n’indique que celles qui portent sur le sens. (Voir, pour les

sigles, la Préface, p. xlvi.) — c. É. r.

IIpo(^t/Aa«Tr«à iris tôSv XîOcov yevsGecos éalœ, 'zspôôTov pèv, sd^vpos re xtxè

(TvppeTpos 7poÇ)ï^ , xcù yvpvdcria, ôaitpiœv Te 'csavTolwv xaï tœv anœSuv Tris cwe-
yovs eipyécrdcoaotv^ yprjcrecos, rvpov re xaï ydXaxTos, xaï tôjv Si’ avrov trxeva^o^
ftévcov Sxj/ùûv. Otvov Te péXavos xaï xpeojv TsXrjdovs, xaï TsdvTWv dnXœs^ tôSv Titayy-

yyficüv dnoyii, xaï t6ov âyav Q-eppcov xaï êpipéaiv vêpoydpcov, Ç>ripï xaï xovêhaiv,
xaï Tcov TsaparrXncriœv. Od yap^ravra toÙs prjTrco yevopiévovs Xidovs xioXvei cvcl rivai,
dXXd Haï Tovs yeyovôras B-pv7r7etv ^ èxxplvstv rséÇfvxe. îlivéTûoaav Sè to ô^v-
peXt perd rivos tS>v auXoval épwv èiovpriTixwv , dSidvrov, asXlvov, dypdia^ews
dÇe\f/ri paras, xaï perd iSaXaveTov vr\a7eis rspo rov oivov evxparov ilêcop rsivérœtrav
xaï^ tû5 péacf) rov dpialov ^vypov ir:ippoQieirwaav, eî prj ri xfcXvet^. îlX9j66s re xa-

xoyyplas avvaiaBavàpevoi , êià (pXeSoroptas ^ xaOdpcrectJS xevoijcrdœcTav. ïldvrcûv Sè

xdXXialov eïs rspo<pvXaxvv rcov XtBoov, to peTa ^aXaveîov, rspïv oïvov i) rpo(prjs

trépas XaSeTv, iiScop evxparov rsivsiv. Kod rovs èv xvalei Sè XïBovs énï rôSv rsaiSionv

rois hyyporépois xarepydar) (3orjBrjpao:v, ex r&v eipnpévcûv èxXéycov avrd.Ÿnepav-


^nBévros Sè rov XiBov rV xaï xarà rov rpdyriXov^ èp(ppayBévros rris xéal ews rœ Sia-
(7ei(jprp xat xaBernpiapi^^ ^ xaï'"rrj XiBoropia œs èv rois yeipdvpyovpéi>ois eîp-éicerai

yprjaléov

'
Voir la Préface, V, ix. — “ Om. DBA D. — ’ Nous adoptons la leçon de DJ,
C JEGXTV^. — ^ êalù) add. II K, fort, au lieu de la vulgate : tw aeiapwv xaBe-
melius. — H yàp rovrccv dnoyè ov p6- rnpicfpcf) Il sera intéressant de se re-
vov B fort. mel. — A C E G V, fort,
® «di; porter au passage visé ici (1. VI, ch. lx),

,

mel. ® xcoXvoi D R K B X G A C J E V, qui traite de la lithiase au point de vue


fort, tnel. — Om. A C J.
’’
* SdxrvXov — opératoire.

4 «
HUFUS D’ÉPIIÈSE.

Ilepi ((^Xs'yixovfjs.

El Sè (pXeyyLOVYi t65v ve(ppci5v Tfjs nva'leœs eïn, 'irj ts Kaxà rôt» tÔtiov y.&iè. jSâpovs
zsvpœaei naï dXyrjSoSvi xcti tw 'zsvpétleiv xai 'zsapaiiaieiv, ?£«< èpeïv y^oXœSrj anpara,
Hat pii êvvaaôai ovpeTv* xaï pâXiala jrjs iiva'leoos (pXeypaivovayis Staytvcûcntopévn.
^t>XeëoTopr}Téov avrixa, xai to7s 'üsapapvBovpévoiç alov^paai re xa'i xaT ait Xctapaui
/^prialéov èià 'zsyiyàvov xat dvrjôov xai TrjXecos xat dXdaias pi^riç , HX^apaai ts pa-
Xaxoîs xai èvépaat Si’ èXaiov Hat prjHCOvo$ nai a^éaTOÇ yrivos, èTii Sè Trjs Hva'Jecos,

Haï OTt'tov o^oXov S', p£^à apijpvns^ nat npoHov ,


nai èXatov ,'zsapaTiep‘K'léov 7i^ èSpa,
Haï To peXiKpazov aCzoùs zspoTiozia'léov, ditéyovzaç züv Tsaw SiovpririHCov naï
zsoXXoîj zsôpazoç fZsXijv eî pri Spipv naï y^oXcSSes avroTs vypov rriXeovd^oi^

tots yàp
Haï zsoT'p zsXsiovi y^piialéov, naï ddpôœs ên zivoç züv dSrimœv SiovpriziHwv. II<vé-
Tuaav Sè Xivéarceppov pe. jS', dpvXov pe. a HoyXtdpiov èv ilSazi ,
zov ze ainvov naï zov
zséTïovos zo GTiippa XapSavézcoaav. HvpcSSovs Sè Gwaïudi^Gecos oilaris zsepï zovs ve-

(Ppoiis, èm^Xrizéov avzoîs panri oîvopoSîvov rj vSpopoStvov , ri priXivov, rf Hvpoizriv


Sià Hnpov Haï poSlvov Haï y^apaipriXivov ^ prjXivov naï npoHcov cocov avyneipévov
aùv S^ei jSpap^eî' rî yvXœ zsoXvyovov^. E/ç valepov Sè naï zij Sià yvXœv perd y^apat-

prjXtvov ypnioléov. knéysGdai Sè naï zccv âyav B-eppôov Sià zvv eis zavov peza^oXriv,
Haï zœv dyav yl/vy6vzœv * aHippoüvzai ydp vt:o zovzcov paSi'cos oî ve(ppoi. Kovzpüv
Sè zrjs (pXeypovrjs èvia'lapévms dziéyeiv avzoijç xaï Siaizri zv 'zsvpsHzixij ze xaï
d(pXeypdvzCf) zspoaayopevopév^ yprialéov.

Wepï diToa'lripazos >iaï èXxù)aeùi)s zœv ovpvzixùSv popicov.

kXytipaza zeepï Xayôvas, dvœpaXo'i z£ (ppixai xaï zôvp£zoï azanzoï anpaivovaiv

dnoalaaiv èv V£<ppdïç' ziiv Sè xazà xvaliv zspos zdïç dpnpévois ri xazà zdv zonov
oSvvri SnXoï. Tov Sè zS£TtovB6za v£^pov £vpria£iç èx zov zov dvBpwrtov ènï zo vyiès
dvax£xXtpévov zsX£vpov xazà zo dvziH£Îp£vov dXy£lv, wcTTrep di:oH£Hp£papévüv^ zov
v£Ç>pov’ èÇ>’ a>v zolç èyxaBiapaai Si’ vSp£Xaiov yprjG'léov xaï xazaTzXdapaoi Sià yv-
p£Wè xaï èXatov xaï pnztvns, ri ôpoSîvov dX£vpov p£zà péXizos ri xapSapcopov , ri

zs£pia'l£pdç xoTtpov p£zà iGydSct)v. Hvov Sè Si’ ovpc/)v dBpàœs èxxpiBèv SnXoî zriv
prj^tv zov dnoali/ipazos xaï êXxos èv zw popiw. Èx£tSri Sè xaï ycopïg ditoG'li^pazos
éXxovvzat zà ovprizixà Sià prj^iv dyy£i'ov, ri Siâ ^pôôaiv'^ èx Spip£las vXriSf rj XiBov
'papa^éGavzos. ^topialéov zriv èv v£(Ppoïs èXxutaiv zrjs xazà zriv xvahv, ri zovs
ovprj7vpas w<5e. Net^pcor pèv éXxcoBévzcov xazà zàs ipôas oSvvwvzai p£zà ^dpovs^
xaï dxoXvzûJS ovpovai xaï zo zsvov dvap£ptypévov zoTs ovpois £vpiax£zai, aapxœSôov
popiù)v èv avzoîs èp^£popévù)v. Tî]5 Sè Hval£ 0ùs éXxuBdGris xzéva xaï (rnoydal piov
aÇioSpœs ôSvvœvzai xaï Svaovpiovmv, xaï zo zsvov p£zà zriv ovpnaiv v(pildv£i xdzœ,
xaï X£TiiSas èv avzw SvGœS£is v zs£zaXù)S£is èpÇiépovzat. Al Sè zsizvpcûS£is v^oald-
a£ts yf/opiôcv SnXovai zriv xitaliv. Tc5v Sè ovpnzTiIpcov éXxœBévzœv, xaï 77 pl^ts zov

zrvov p£za^v zsoos iy£i' xaï zpiyo£iSrj paXXov èpÇ>£p£zat zoTs ovpois, xaï o zsàvos

xazà zo p£za^v yoûptov^ v£<ppov xaï xvg7£cos yiv£zai. Ej Sè zsvov ri aîpa èxxptvEzai

'
oSpejv Vulg.; corrigé d’après V. — ^ p£zà ® dTiox£Hp£pœp. Vulg. Correct, de V. —
KC (sc. ^iyytë£p£ù)s) DE;^. — * zsX£ovd- ’ ^tdé’pajcrty Vulg. Corr. de G. — * X,^p^ov
^£i T, zsX£ovda£i D. pépos a' D. — — Vulg. Corr. de D.
^ zsoXvyœvov Vulg. Correction de V. —
APPENDICE. SECTION IX. 0^5

kolï T'/f? Tioy oiipœv èjcSôaeœs , ovSevos tôjv. eiprfpévcov, cxAAà tov aiêoiov Srj-

XovTOCi ri éXKOoais. ILpoizoual éov roivvv roùs èXHccdévrois rà ovprjriHà, [to] psXt-
HpccToVy r) TO Trjîs TTfAe&)5 d(pé\l/ripci^ crùv ^ péXiUj rj aixvou cnzépp.aTi (jvv yXxiKeï'
Toïs êè 'U5VOV oijpovaiv, ttiv app-eviav jSwAoy^ SoTéov, r\ va.pBri>iOiv xavOévTœv Trjv

T£(ppav, oaov rpicri SotXTvXoïs àpcti perà yXvxéci)$. Kai >7 yaXaxioTzocjict §è (leydXoos

TOVTOVS ôvivncxiv, (JvvOeTa êè iolüto,' Xivoaizépp.ov , aixuov (Txéppajos , rpayaxdvQris


dvd Z jS', dfitjXov jL ê' *
xpoyicKovs dvdT:Xct.aat.

AAAo* 'ïiXpo^iXovs k ,
gikvov ripiépov xoyXidpict p! , tov cnéppaTos dpvXov xa ,

dvaXdp^avs eh xojvXas jS\ dr;o^éparos vdpêov Z. e , aeXivov axéppa Z e . ô êè


kpy^iyévrjs èv Trj ^spos KtIixov STturloX^ , rris êvcrovpias STteiyavcrns <Prjaî Xap^dve-
crdai pvxœvos Xsvxrjs TseÇicaapévris anéppa Xsiov Za ,
ep'xatrcropévrjv dÇ>£4'^paTi oy^ot-

vov, 17 xaXapov, ^ yXvxvpi^rjs. Tà? êè èXxdiê£is oêvvas Tsapaip£'ÏTa.i tovto’ aixvov


(xxéppa’^ x£xnQappévov dpiQpœ X' , alpo^iXia , dpvyêaXoL TSixpd X£X£vx(xapéva XZ

xpôxov oaov ypM(jat,vrj(7liS'apoa<p£pé(y6œ xctd' êpépotv p£rd ydXaxTOs t) TSpoTpôxov.


^poLVT£pov ê' àv yivono"^ d dvù tôov alpo^iXwv paXdyris a'xéppaTOs îaov Xdëoi.
iytd^£iv êè êvvaTCti , <Pnai ,
xdç èv xva'l£i èXxœa£is xai to 7iv<pi ,
xixl aî xvÇ>o£iê£7$ dv-
TiêoToi. Èyd) êè èxi tôov TsaXcuoTépcov tovtm ypd)p£vos ovxéu êê£yidriv tsoixiXù)T£-

pov^. Xotpaiêpvos , yapanriTVos dvd Zoiê' , dadpov, TS£Tiép£w? X£vxov dvd Z xiv-
voLudjvov Za ù)s évï Ae/oTarov êiêupi xoyXidpia (3', êid xpriTixov yXvxéos. Et êè tsv-
péaaop, vêaTos^ xv. y' , ê-^^£Ci)s <5e èXxwêovç v-napyovaris , xa\ dpvXov xoyXid.pioL^,

xa( atxvov axéppocTa^^ td 'srpoaêdXXcov tov êéovTos è(pixvovpai. Taùra pèv èx tcov^^
kpyiyévovs ‘ Kai Td êid (pvaaXiêcov^'^ êè (pdppaxa, rf t£ êid tov axéppaTos T?js
dypias paXdyrjs dvTiêoTOs xai y) êid TpayrjpdTMv £vyprj<77£T. Èxid£T£ov êè xai xaTd
TOV T3£pivaiov xai ^Tpov xrjpcOTds pèv êid t£ olavxov^^ tsXvtov xai ^ovTvpov, xai
crIéaTOS yrivcov xai a'ivpaxoç, ds êè t-^v xvahv èyyéovTas êtd xXvaliipiêiov f*sAt-
xpaTov vêapéalaTOv, 7) ydXa fxsTa èXayjalov péXiTos, ri 'p£Td aixvov a-néppaTos , -fl

ToX£vxov TOV ù)ov p£Td TffopÇioXvyos r) Tcov dpripévci)v (pappdxœv tivos. r£vopévov^^
êè TOV èXxovs £V£T£ov TOV êid ydpTov Tpoyiaxov, ^ tov ^vOtviov^^, 7tai xaTaTiXdxl £iv
êid (poivixœv xai ala^piêonv p£xd xrjxiêos, dxaxias, vrtoxva'liêoç , alvxlnpias.

Ilept aîpoppayias v£(ppMv.

Atovovvt£s 01 v£Ç>poi TSoXXdxis ov êvvavTai xd ovpa ïayj£iv, dXX' £vpvx£poi 6vt£s


yaXôùot Tl TOV aipaxos èx tUs Ç>Ae^ô?, xai dXXas êè 'zsayyTnxas^^ èôoaiv. Aipoppayovai
v£(Ppoi TSoXXdxis xai xaxd xS£pioêov xaQdx£p aipoppoiê£s , x£VùùdévT£s êè vxoxov-
(pi^ovxar è<P’ œv ovêèv <5e7^’ Tsap£voyX£'ïv xayéoûs, avdis a1 £XXopévov tov aïpaxos. Et
êè èntpév£d^, Ç>X£SoTopriT£Ov dd dyxœvos )iai xo7$ xspos aipon'l oixovs^"^ x£ xai'xds


d<p£yf/7ipaTi Vulg. Corr. de G. — ^ Du V. — axéppaxos Vulg. (XTcéppa D. Corr.
—"
;

mot avv, T passe aux mots t^ tô5v ovpwv conjecturale. toü B. — Ç)V(xaXXî-
êtàêù) (84 lignes plus loin). — ^ Voir ci- êcùv DC. — vaadjTtov Vulg. olavxov V,
dessus, p. 4i3, note. — '*
atxvov anéppa man. secunda in rasura. — v£popévov
X£Kadappéva BACV. Fort, legend. cnx. Vulg. Correction conjecturale. Cp. ci-des-
axèppaxa x£xadappéva. ® yévoixo V. — sus, pMio, 1. 18. — TÔSv Bidvvcùv D;
— ® zsoixiXXoT. Vulg. Corr. de DBA C. BiOvvov A C BvOivov B, — xsayyxd-’®


;

’ TSvpé(7(T£i
D. * üêaTi Vulg. Gorr. — xas Vulg. Corr. de D BAG V. — &v ov
de D (non certaine). ® Ita Vulg. dpii- — ;
ê£tD. —
'* èiupévoi
H K. — aipoxlvh
*'•'

Xov XV. |S' D; dp. xo. jS' C; dp. êvo xo. xovs H K.
646 RUFUS D’ÉPHÈSE.
diXXas aîfiûppoLytas (pcuppaxoïs êni te ve<^p'2v xai tris aîpoppa.yo\tar]s y^pv<r1éov x\j-

aléœs. ’M.âXicr'l a Sè <yvpÇ)6tov pt^av xal tpoLydxavdav oïvcp ^e€peypévvv êotéov^ avtoïs
tsoXvyôvov te xai txpvoyXùXjaov yyXov (jùv ô^vxpâtu i\ dpvyêaXoc tsixpoi petà yXu-
Jiéws. H TOUTW^’ ayjGlris Z,a^, tpayaxdvdvs Kopeœs o^oXol e, yXvxeï xata-
nXdt'letv te dprj Xvcret, Si* ô^vxpdtov xai poSîvov. H tô5 êià t2v (poivixcov «ai ai-

Xtyvttov petà dxax'ias ’h vrcoxvalîSos éipopévœv èv oïvcp a1vÇ>ovt: ôçvxpdtù). Éiri


Sè tris xvalecos atpoppayovarjs xai aixvais xatâ xevedrvœv «ai layiœv y^prjuSpeda^.
Aiopia7éov Sè to aipoppctyoHu uopiov t^ te xatd tov tôrtov oSvvrj «ai t2 dvapiyvrj- -,

adai^ t2 ovpCf) to aïpa irj pii ,


xaddxep èrù tov tsvov'’ XéXextai. &popSco6évtos Sè tov
aïpatos èv tv xvalei, yv2aei pèv toUto t2 te ddpocos ènicry^edrivai to oZpov petd
trfv tov OLï'patos ovpriaiv, «ai t2 aîpdXo-nds tivcts 2s eixbs Sie^iévat, ri Sialpovs
vypaoias. AiSov Sè to® Képct tris dptepiatas ts'iveiv, xai tov èXiy^pvaov rj xovv^rjs, il

pctÇidvov anéppa, ri oxov aiX(pîov r\ xvpvvaïxov ri aeXivov yyXov èv o^ei xexpapévov


ëxaalov, Y! Xayctiov tsitvav rj veëpov ri èpi^ov èv ô^vuéXttt, ^ o7axtiiv avv èXatù) «ai

axàyyovs ê^ù)dev-è^ dXpns i) alaxtris Sotéov B-epprfs. Et Sè prj Xvoito, tépvetv tov
tsepivatov Sanep ènî t2v Xidi2vtccv. Kai xouiadpevov tovs B-pôpëovs tspoanxovtœs
B-eponreveiv.
. Ôaa dxXd tspos aïpoppayiav^

Péoo yXvxvaiSos tov èpvQpov xoxxov, pdpvov ÇivXXa, pnSiov pî^ris, Hxovpiv,
xevtctvplov peydXov pi^av, ôxàv xvprivaïxov^^, <jiX(piov, xôvv^ccv, d^pivOiov, paÇ>dvov
ffxéppa, jSotToo y^vXoVj aeXivov yyXov, èv o^ei xvpva èxaalov. H Sieis oivœ Sid tov
avXiaxov, èviei^^ trjv xvaliv' alpoppctyovans xvalews tsoti^eiv pov tsovttxov, ri <ra-

pioiv yriv ri Xnpvtav'- oÇipccyîSa xai tà avvôeta boa toTs aipoxl oïxols

Ilspi axXnpids ve(pp2v.

Oera Sè (TxXrjpôtntes xatd toiis^^ veÇ>povs yivovtai, oSvvas pèv ovxéti tsapéy^ovai
Soxeï Sè cûcnrep^^ avtoJs èx t2v xevedvœv «pe'fxaCTÔat. Kai vapxuSeis pév eïaiv Icryjoiv^^,

à«paT 2 rs axeXwv, ovpovai Sè oÀ/ya. Sè bXriv è^iv toïs vSatovpévois pdXiola


èoixacTi. Tovtovs drraXvveiv^^ xripootaïs ,
xcti paÀaypacTi, Tp/\|/£<rt «ai tsvpidpaai^'^, xai
ovprittxd tspo(T<pépetv, xai triv yarrlépa vnoxXv^etv.

Ilepi Sia^ritov.

ù SiaSrjtns tay^eîa t2v tffivopévcvv ecr7i Sié^oSos, ovpovpévœv toiovtwv oJaxep


èxoQn^^. A<ô«ai Siip2(rtv dpétpcvs, oBevxai Scyf/axos èxXrjdri to tsddos , avvnjl dpevov
dtjQevovGns pèv tris xadextixris tuv ve<pp2v Svvdpecos^^, èpporpévns Sè paXXov tris

éXxtixris, xai bXov è^ixpa^ovans tb crœpa Stà S-eppaaîav dpetpov. IIpos TauTï;^ ovv
èvial dpevoi^^ tds tpoÇàs tsXeiovds te xai SvopetaêXrjtovs xai pri xaBvypovs S2aopev,

*
SiSov D. — ® Sc. y^prialéov, nisl leg. ms. Corrigo. — " èvie7v ms. Corrigo. —
sil tovto, ut D qui infra — Om. DHKB
: ri tb. — ^ jC S' Xipvtav ms. Corrigo. **

D. — xai H K. — delendum. — “ Om. DV. —


,

* y^pva2peBa Vulg. AC V; ® fort,

Corr.de DH K. — dvapepiyBai H K. — Ta hy^îa H


® — dxoXvetv K. fort. mel.
•’
DHKBACV. — t2 D. — ” tsvpidapaai Vulg. Corr. de H
taiov Aid. Coït. » K.
— Ce paragraphe, avec son
Aid. ® — èxeSôBn D. — Om. D H K B V titre, '*

une
rst de D. — xripvvaïxbv
addition — èvial2pev.
'® prave, *° Fort, legend.
APPENDICE. SECTION IX. 647

oiov âXina {xeràt pocrarov, ^ poêop,yjXov, r) vêpopi]Xov 17 oivov 7'2v pri 'taaXcuœv

^ éXXcos Qreppcôv Tivos, XoL^dvcciv Sè ïvTV^ot, (jéptv, Q-pièanlvoLS , xai iyBxtc^v toÙs

'ZSeTpctiovs ,
xaï tcov avôjv -vovs tsàSas re xal zàs pyjTpas, dniovs tê xai pijXtx, xat
poids, xai 'üsiveiv yj/v^pov. ïlpo’no'iialéov êè adioits 'zsoXvyôvov yyXov xai èXéviov^
èv oivco péXavi, xai Ç>oivixù)v dndëpeypa^, xai pvpTCOv. KaTaxXacr7éov êè oxoyôv-
èpiov^ xai vs<Ppoxis dXÇnov èv o^vpoêi'vct) xai (^vXXa dpnéXov xai xorvXrjSdvos, xai
èX^îvrjs xai dv^pd’^vi/]s. lêpôjTcts ts 'ssoisïv aÙToîs xai èpéTovs ctTro •\l/vy^pov ‘zsoaecüs

xai TÔ)v êiovpvTixôûv 'Tsav'ioi'jùv dxéyeaQai, xai' dpyds Sè xai (pXeëoTopeïv, ovSèv
d.7onov.

Uepi alpaÿyovpias xai Svcrovpîas.

Mr/xe (pXeypovrjs , pvTe Xi'dov, pvTS dXXov tivos twv eiprip-évcov 'sapôvTos , si (^.èv

SpipvTfjs etrj xard to ovpov xai ri oXn é^is rj xai rà Xonrà aïip-s'ïa, yoXy)v‘^ èp<paivei^.

^idra^THV ^ Svaovpia ^ al payyovpia avvialarar xai SeP to7s dXXoïovai Tavrrjv'xai


xaraxipvùiaiv xey^priaQat 'tsliactvns te ïyQvaiv xai ^aXavelois xai xrj avp-
Ç>œvCf) êiahri xuv èpipéœv dxey^opévovs , xai oïvov xai yvpvaatcov xai Q-vpou xai
^paSuanias. E/ Sè xcÔv ts oiipcùv ri XsxloTns ts xai Xsvxorris xai xà Xoixà ayjpsTa
ypvypdv dysi Svaxpaaiav , oivôs xs Q-sppos dppôast xai xovSîxa xai xd’’ Siovprixixd

xœv (pappdxcùv xs xai ^pwpâxwv, syxaBiapaxa xs ^sppoxspa' xspbs Sè xw XsvxiS


xai xsayyxspcûv^ (paivopsvùi)v xœv odpoov, (pXsypaxtxov Snolrixlsov sp(ppdiavxa
xov xpdyri^ov xrjs xbalsws’ xai Ssï ô^vpsXixi xai xo7s St’ Caaœnov, xai
y}.y^y^cûvos rj opiydvov, dj S-vpov, rj aiXÇ>iov, svs-^nQs7ai psXixpâxcp , xai iv ^po^ous
Q-sppoxépais' shs Sè xsayùs y^vpos^^, sîxs HBos, sïxs ^pôp^os^'-, xi xcov xoiovxcov
èp(ppa^av spTtoSt^oP^ xfj xcov oilpcov SiôSù) xaBsxnpt^siv avxoùs , si prj (pXsypovrj xov
poplov xsapsiri' xds Sè èv xsvpsxo7s Svaovpias îdaBat èv ^poyrj Sid xsriyavivov^^, ^
dvnBivov ^ xsaXaiov èXalov' èTisyopévns Sè xrjs xoiXias^'*, èvtéaBwaav x-/iXsois ^ paXd-
yris dipsrf/rjpaxi, ÈyxaBi^éaBcvadv xs^^xaî ovxoP^ oi xspoXsyBsvxss sis vSpsXaiov xi

xcov sipnpévcov siScov, sis dÇ>é\}/rjpa avv xtjo e’Aa/iw’’. Knpcoxrj Sè avxo7s dpuôastsv avxv •

dypias paXdyris pi^ai èv aixvoôvicp avv ôXiyco üSaxi s\f/bpsvap^ scos ov 0pvycoaiv xai
avxai pèv pvrtlovxap^, xcp Sè èXaico piyvvvxat yyXos xcrrjydvov xo xsxapxov pépos
xai xnpov xai xaalopiov x6 aüxapxss^^.

kvxiSoxos vs0)pixix(ôv xai ïay^iaxixcov'--.

Kvxsptcovris , onoTtàvaxos dvd fo a ’


ri Sùais Z ^Lconvpov-^ dXXo’ xvvoyXcoa-

* yyXcp xai sXsvtcp — dno- (sic) H K. ^ prend ici avec xrj xcov ovp. SiôSco. (Cp. ci-
Spsypaxi II K, fort. md. — ^ viroy^ovSpia dessus, p. 645, note 2 .) — ** xsriyaviov
D. — '
;^oAw(5ej
(pro D. — èp-;(,oAio<5r7?) ® Vulg.. xsrjydvov D. Corr. de V. — yaalpos
(paivoixoT>;èp(paivoi HKBACV. — ® Sri H K .— >5
^éDIIKV.— Om.C.— rj

Vulg. Corr. de DHKAC. — Om.A. — ’ sis d<pé-^. XI xcov sip. eiS. aùv èXatco HK,
® xsayyxépcp Vulg. Corr. de BV. — xai * fort. mel. — '* xnpcoxrj Vulg. Corrige. —
xcp Si’ o^vpsXtxos xsy^pffadai H K. Les deux 19
é'\l/ovxai Vulg. , et mss. Corrige. — pi-
leçons peuvent se soutenir, mais celle de H K xlovxat Vulg. Corr. de D. — xo dpxovv
est préférable. — xs. Vulg. Corr. de H K. — Autre paragraphe ajouté par le

H K. —“ Q-pôpScoais D. — èpxoSi^si ins. D. — Za) 7Tup/ou ms. Cp. Fabric. Bibl.


DK; xïjv XI ovp. SioSov D. Le lus. T x-e- (jr., I. Mil, p. 455-456.
648 RUFUS Ü’ÉPHÈSE.
aov , Haal ôpecüs , oittov îaov. AAAo aavdéœvos^’ xôalov, vapèoa^d'^Mos , Mvo~
cn:ép(iov, akSoLiaç citéppot , 'csakioipov dvà ro' a'* IwAoêaAcrafzov , fo s", xvlSns^
(T-néppa. fo' n' '
V S6 (TIs fo a .

IIep< 'zsapoLXvQeiarjs xvGleœs.

H 'zso'tP pèv êvaovpta, •worè êè tc5 v ovpœv àxoxtaios éxxpicris^ eTteiai, êv tw


'Sept 'sapaX’jcreœs èpTipoaSev eipriTat

Hep; èvovpovvTCOv.

\dX(xms Tov KOLToi tov Tpd^rjXov Trjs xvaleus püôs®, toüto to 'zsdQoç èpyd^siai’’

^10 Toïs 'usaiaiv ùs pdXia'la. (jvpSaiveiv etc/)6ev^. Koivôos^ pèv oZv toTs Tovovaiv ûs
pdXia'l'i^^ y^pr^aléov, oiov oîvzX-aitù Q-eppÇ xac toTs 'zsapcntXrjcriois , (pvXaTlopévovs

xai^^ TU îayypœs ^v^ovra, 'ssspiddXirovTas Sè pâXXov avToùs œs oïov re. Ka< y dp rj

y^/v^is oïov 'rsa.paXvereœs êpÇ> 0L(Tiv èpyd^STCU. ^vaixœs èè ravra êpS‘ dXéxTopos Xa-
pvyya xaucas^'^ êos 'ZSieTv vrialet èv vSau y^Xiap^, -rj XevxavÔépov dvdrj ôpoîcos, v

Xayœov opy^iv èTU^Zcov^^ sis oîvov eZd>Sri 'zsisTv Sos’ xaî xaXapivôrjv, xat crpvpvav^^
Sos 'üUsTv 'sspb TOV ès'mvov y\ TSriydvov dypiov cnzéppa (Ppv^as êos tsisïv stiI rpsTs
vpépas. Karay^ptécrdci} êè xat to alêoïov avTov xtpcoXta^^ perd yyXov Tsspêixidêos.

*
Fabricius ne cite pas Xantliéon dans eiœdev], B : avpSaîvei. — ® tivos D; va-
son Elenchus medicorum veterum. [L. /.). — riante à noter comme singularité paléogra-
xvrjêrjs ms. Corrigo. — ^ E/ ês tsots D phique. — d)S paX. om. H K, fort. mel.

,

fort. mel. * ovprjats Vulg. Corr. de D. —" psv HK, fort. mel. — xavaa Vulg.
— ® sîprjpsvCf) Viilg. Corr. de D. Ce para- Corr. de V. — èiu^vov Vulg. Corr. de
graphe figure de nouveau dans le ms. D et DBC. — ** èv otv(p svd}êr)T>. — (sc.

cette fois-ci, dans la forme même du texte ^lyytSepi) DH ; variante fréquente dans les
de fédit. aldine. — ®
f^’ mss. médicaux. (Cp. ci-dessus, p. 644, n. 2 .)

minus recte. — ’ ytvsTai D. — * Pro crvpS. — '® xipcùXiav Vulg. Corr. de H K.

SECTION X.

FRAGMENTS DE REFUS
EXTRAITS DTBN EL-BEÏTHAR, DJARI EL-MOÜFFRIDAT
(traité des simples ^)

495.
112 . ÉPITHYM.

Refus : La plus forte dose d’épithym est de dix drachmes avec du vin cuit ^


Voir la Préface, V, x. — Cette section fait suite à la page 548.
* Le n° 102 3 du fonds arabe de Paris ajoute : «réduit en poudre.» — (D' L. L.)
APPENDICE. — SECTION X. 049

496.
'

Il 3. ABSINTHE.

RüPUS Elle
: est échauffante, apéritive ,
résolutive; elle dessèche la tête, éclaircit
la vue, emhellit le teint et fait secréter Turine. Cependant son amertume déplaît
aux gens faibles.
497.

l 6 l. ONAGRE.

Refus, dans le troisième chapitre de la Mélancolie : C’est cette plante de la-

quelle on dit que la terre dans laquelle elle pousse jouit de la propriété d’appri-
voiser les animaux féroces, et cela parce quelle adoucit le caractère. Elle est un
peu froide ,
et ce qui chez eUe rappelle le vin n’est pas bien prononcé.

498.

453. L’AIL.

Rufus : humeurs grossières et visqueuses. Il nuit à la vue en ce


Il incise les
qu’il brûle les les humeurs de l’œil, et trouble la vision.
tuniques et Rufus dit —
autre part: Il nuit à l’oreille, à la tête, au poumon, aux veines. S’il existe de la
douleur quelque part, il l’aggrave. —
Rufus, dans un autre endroit L’ail en- :

gendre des vents. Il convient mieux à l’état frais pour provoquer l’écoulement de^
l'urine, relâcher le ventre et expulser les vers intestinaux.

499.

467 . FROMAGE.

Rufus : Il développe la pituite, échauffe le ventre, provoque la soif et des rap-


ports acides. S’il est digéré, il est très-nourrissant. Préparé par la cuisson, il vaut
mieux que préparé par la présure. Le frais vaut mieux que l’ancien. Cuit, il vaut
mieux que cru. Toutes les variétés en sont mauvaises et nuisibles. A l’état frais

il est laxatif et sert d’antidote contre la léthargie.

500.

548. THYM.

Rufus Le thym et la sarriette éclaircissent


: la vue et atténuent la pituite. Le
thym est plus actif en cela que la sarriette.

501.

696 . POIS CHICHE.

Rufus : Il nourrit suffisamment. Il détermine de la tuméfaction dans les chairs.

Il fait dans le corps ce que fait le levain dans la pâte et le vinaigre dans la terre.

502.

755 . PAIN.

Rufus : Le pain de son relâche le ventre. Celui de fleur de farine le resserre.


650 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Le pain fermenté relâche, et le pain azyme constipe. Les grands gâteaux, sont
plus légers que les petits et plus nourrissants. Le pain de fourneau est plus hu-
mide que celui de four. Le pain cuit sous la cendre constipe. Le pain préparé
avec du lait est Le pain chaud échauffe et dessèche; le pain re-
très-nourrissant.
froidi agit différemment. Le pain fait avec du vieux froment engraisse. Le —
MEME, autre part Le pain sur lequel on a répandu de la graine de pavot fait
:

dormir. Celui sur lequel on a répandu de la graine de nigelle et de cumin est


dessiccatif et ne gonfle pas au contraire il dissipe le gonflement. Le pain mou est
; ,

plus nourrissant et plus humectant. Il passe plus promptement. Le pain sec agit
d’une façon contraire.

503 .

767. MOUTARDE.

Refus : Elle relâche le ventre.

504 .

792. LAITUE.

Refus dans son Traité da régime : La laitue est salutaire contre toutes les af-
fections qui proviennent de l’ivresse, si on la prend en buvant du vin. Elle est

bonne contre l’irritation de l’estomac, mais elle nuit aux intestins et provoque le

dévoiement. — Le meme, autre part : La laitue relâche le ventre.

505 .

81 3 . VINAIGRE.

Rhazès dans le Continent^ : Au dire de Refus, le vinaigre subtilise les humeurs


grossières, resserre le ventre et calme la soif. Il dit aussi dans son Livre du ré-

gime : Le vinaigre est froid; il éteint l’inflammation plus promptement que tout

autre moyen. Les sujets qui ont les poumons faibles et qui usent habituellement
du vinaigre ,
marchent promptement à l’iiydropisie. Ceux qui fatiguent après son
ingestion, n’ont rien à en redouter. Il tuméfie et engendre des flatuosités. Il

excite l’appétit et aide à la digestion. Il combat la pituite.

506 .

820. VIN.

Si les accidents s’aggravent [dans le cas des convulsions causées par l’abus du
vin] , il faut renoncer pour longtemps au vin et n’en boire que modérément le

reste de l’existence. Ün a recours aussi aux grandes hiéras , dont la meilleure est
celle de Rufus. En voici la formule : On prend de la lavande stœchas récente el

triturée, 2 drachmes; de la petite centaurée, 1 drachme; de la pulpe de colo-


quinte, 2 daneks; de l’agaric, 4 daneks; de l’euphorbe, 1 danek; du gingembre,
de l’agalloche, du castoreum, de chacun 1 danek. Cette boisson évacue les hu-

meurs des nerfs, du cerveau et de la moelle épinière*. Elle est également salu-

*
Voir ci-dessus notre fragment ho à.
-
La suite est, soit de Rufus, soit plutôt du compilaleur arabe, (c. É. u.
APPENDICE. — SECTION X. 651

taire dans toutes les maladies telles que l’épilepsie, l’apoplexie, la paralysie, le

coma, la stupeur, les convulsions et les contractures de nature humide. Ce re-


mède n’a pas son pareil. Parfois on remplace la coloquinte par son poids d’extrait

d’élatérium ,
si l’on a de la coloquinte cariée et trop vieille.

507.

83o. PÊCHE.

La pêche sèche se digère difficilement.

508.

855. — Grive.
Menhadj. Au dire de Refus, c’est le meilleur des oiseaux champêtres (quanta
la chair). Vient ensuite celle des merles, des cailles, des perdrix, des francolins,
des perdreaux , des tourterelles, des pigeonneaux, des colombes et des ramiers.
Elle est chaude et sèche h

*
Restent à publier les fragments compris fragment de l’auteur arabe Douisben-Tenim.
dans le Traité des simples d’Ibn el-Beïthar, — Raphanüs; — Apium; — Chod; — Co-
aux chapitres dont les titres suivent : Mes- riandre; — Poire; — Lait (morceau de
piLus; — Gingembre (pour mémoire), fausse plusieurs pages). Voir ces fragments dans les
attribution à Rufus, par Sontheimer, d’un Not. et exir. des Mss. t. XXV, i" partie.
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CORRECTIONS ET ADDITIONS.
N. B. — Toutes les observations non signées sont du continuateur.

Page 3 Rapprocher de . cette page le fragment 298, extrait de Rliazès (p. 5 o/i-

5o5 ).

P. 6, 1. 10. Voyez Soranus, 76, 18; Orib. Sjn. VII, 24 VII, 29. (Ch. Dar.) ;

P. 12 , 1. 11. Rapprocher le fragment 294.


P. 16,1. 11. XiTzapov]. Fort, legend. Xncapov. Cp. Rhazès, fragm. 276.
P. 20, 1. 2. Voy. Schol. sur Galien, cod. de Mynas, p. i 85 de la copie (?),
autre passage de Rufus sur les ulcères, p. 189. (Ch. Dar.)
P. 22,1. 10. Voy. Clinch. p. 62. Cp. Alex, de Tralles, XI, p. 662 ; Aét. I, 1 22 ;

Paul d’Ég. III, 45 (Ch. Dar.) .

P. 26 à ,
la marge inférieure : Voy. Orib. t. III, p. 686 , 1. 32-33. (Ch. Dar.)
P. 3i, 1. 5. anpajeTs <5è] tcov addendum (?) (Ch. Dar.)
P. 33 , note sur la 1. 7 , après codd. ajouter Ma. (Ch. Dar.)
P. 43. 1. 5 . Voy. Orib. t. IV, èKXojcti, câp. i 46 ou i 4 y; Aét. ii 2 -i 25 ;
So-
ranus, p. 244, 1 . i 3 .
(Ch. Dar.)
P. 5 1 notes , ,
col. 2 , 1. 4 ,
après a) ,
ajouter A.
P. 59 , notes, col. 2 , 1. 4 , lire yàp.
P. i4o, 1 . 12, ü7T£p] e-TTi. Après Kct.ict’nivwp.ev ajouter tÎTrèp (voy. l’abrégé).
(Ch. Dar.)
P. 227, 1 6 . : Toü ^ctdovs voovpévov]. Annotation manuscrite portée sur une
épreuve tov |S. : voovp. (?) Tandis que l'on ne sent pas sa profondeur. — Cette
correction est probable. Cp. p. 229, 1. 2.

P. 2 33 , 1.
7 : dXXcov T£ T£;^V(wy]. Note de la même main : dXXœv Sè t. Correction
plausible.
235 1 20 ai
P. (?)]. N. de la
, . : même main : «xaï ai (^p.?» Bonne conjecture.
238 sur la note de la p. i 36
P. , ,
1. 1, 'usapà [«aroc?] oaov . . .]. Annotation de la

même main Omiserim potins. :

Même page, sur la note delà p. 189, 1 .


6, [ùXikimv]. Annotation de la même
main : ? riXixlaç.

P. 2 4 o, 1. 2-3 : avvep[ye7] yàp tt?]. Annotation de la même main : (jvvepysï


SèTij} (Bonne correction. M. Daremberg avait écrit Govép\_yei\, qui est peu pro-
bable, c. É. R.) ,

Même page, 1 . 24 : x^vSpcl)êr]s]. Annotation de la même main : to y^ovSpéoSes^


(Cette correction n’est pas absolument nécessaire. c.É. r.)

P. 280, note 5 . Variantes du ms. C d’Aétius (ms. de Paris, n° 2 1 98 : L. 4 du


— —
)

texte grec, après yaXeTiov^ tovto add. L. 7, c5 ? 'zspos] âùaxep. L. 1 2 , om. tÎTrap-
654 RüFUS D’ÉPHÈSE.
^ovTOL, — L. i5, êxTéfjivot. — L. i 6 , Svvctno. Om. to. — L. 20 ,
après h'^iœv]
àyyèv(j)v. — Pro -wept 'zsapoLTiX-nfflœv.

P. 282 ,
note 3. Variantes du même ms. L. 3, pèr] Sè. — L. 5, tois xavrrj-
piots. — L. ^ ^ ènâtepoL . — L, 10 ,
êvèoBév re. — L. i 2 ,«a/e<v êè. — L. i4,o0ev]
évdix. — L. 17 orav. ,
— Ligne avant-dernière, lire rcè èiupp.
P. 32 3 îepà PovÇov.
. Un manuscrit que j’ai consulté à la bibliothèque de Saint-
Marc (cl, II, cod, 171) et rempli d'Excerpta medica, contient plusieurs des frag-
ments d’Aétius que nous rapportons. Je donnerai seulement les variantes impor-
tantes. P. 3 2 3 1 8, om. oCyy. P, 32 4 1 9, xfpopeXeT.
, . L. 10, zsapa- i . — , .

Xy)K7iKolç. — L. 12, 'zapotrdysiv eixdev (cp. rédaction de P), FJ ëéoi. — L. i 3 ,

après T(îîr] ac!d. Sè. — L. 1 4 ,


pixpà mel. — P. 325 ,
1 . 4 , xotBaptéov. — L. 6 ,
cvy-
xsivTai. On voit que, dans notre fragment 61, la rédaction dn codex Venetus
semble avoir été faite avec les deux sources dont procèdent le ms. de Paris et

celui d’ Oxford. — P. 327, 1 . 2 ,


à'AÀa? ajouté comme dans P. — L. 4 , om. tov.
— L. 8, avant hyr}vd}ëe<7 iv\ «ai to 7s add. — L. ii, èvoy^Xovaévoiç. — P. 828,
1 . 1, rapiypv xsaXctiov «at ôpiyavov y\œpov. — L. 4 , à(pe^if\a(tvias . L. 5 add.

,

ante 'toits. — L. 6, ctAA’ ovèè. L. 7. ëfjXov Sé tsoo om. — f. mel. L. 11, xsé-
'novos — holï utHvov . L. i 4 ,
JiOLÏ 'Züod.] xaï om. mel. — 829,
f. P. 1. 3 ^payindrcov.
— om. —
,

L. 3 ,
civToits add. post. êè. L. 9 rpia ,
— L. 1 1, Asa'ra?. L. i 3 . 'spo-
mel, —
ripia'liDxôai ,
f, L. i 4 , xaTaTspvéadœaoLV. — 33 o P. , 1. 1 , rà Tjxrjfxara àÇ). éffTr.]


ravTCi. L, 2 , 'ixArjdos... èxial po<p£hù). — Post — (Tvvey^cûs] èx add. L. 4 »

TvXœv — Z y. — L.
i? 'tsrepœv. L. 7, 8, xcLxaTtJpovtes. — Après ênsna, rédaction
différente sAAeêdpou ; t 4 tov xcip<prj 'mrjyvvpsvoc toTs xevTïjpaaiv. — 33 P. i, 1 . 1 .


vvxTOL oAr?v. om. — è'itctipov'tai L. 2 ,
post pa0ai>.] rà «dp 0 r? piitleiv add. —
L. 4 ,
pro êeï êè x. d«p.] IIpo(T£«Téo»> f. mel.
P. 35g, fragm. 71 de: Cp. fragm. 78 , S 8 lire ; ...S 5,
,
n, 1 , au lieu ,

P. 38 g et suiv. (Fragments extraits d’Alexandre de Tralles.) Cette partie de


notre publication était imprimée lorsque nous avons eu connaissance d’une nou-
velle édition d’Alexandre, avec traduction allemande, donnée à Vienne, par le

ly Puschmann. Ce travail nous a suggéré quelques remarques dont nous présen-


terons les suivantes , à titre de spécimen. P. 38g du présent vol. (liv. VIII) ,
liv. XI
de l’édit, de Vienne, ligne 5 ,
dpœpévùûv]. Le D'' P. conjecture et adopte opœpev,
d’après la trad. lat. — P. 3 90, 1 . 5 , £07] le D’’ P. lit d'irshu ce qui confirme notre
traduction. — L. 10, £fz£To<] , éd. de \ . : éperoi ,
bis. Nous maintenons notre ac-
centuation. —
P. 3 g 1,1. JO. L’éd. de V, ne ponctue pas après ve(pptuxo7s ce qui ,

ne peut être qu’une inadvertance. L. i 3 après v£<ppiTixo7s il faut restituer avec — , ,

l’éd. de V. ; 6maB£v pâÀXov xai 'zs£pi tos Àayôvaç, ènl êè tùûv xcûhxœv épxpoaBev
'sXéov o'niaB£v. Kat a 7 v\|/t 5 êè zs£pl tov oêpr\Tixbv yiv£Tcti Tsôpov to7ç v£<Ppntxo7s.
— - P. 3g2 ,
1. JO, l’éd. de V, adopte èp^i^a^éaBacrav.
P. 463, titre du fi-agm. j 4 o, lire: cei'ebri.
P. 489 ,
1 , 22 ,
lire : laxetur.
TABLE ALPHABÉTIQUE
DES MATIÈRES
CONTENUES

DANS LES ŒUVRES DE REFUS D ÉPHÈSE.

A
Abcès, pages 465, 5i4, 5i8; — intes- Aigreurs, 484 .

tinal , 497 ;
— aux reins , 1 o4 ; — (ou Aiguillette , 9.
clous à la vessie , 1 3 ;
— venteux Ail , 12, 288 , 44 g et suiv. , 534 , 64 g.
5i 5.
)

Ailes du nez, 137. — de l’oreille, i 38.

Abou-Djafai\ , extrait de ses Éphodes Aines, i48.


582 . Aisselle, i 43 .

Absinthat, 576. Alcyonium, 26.


Absinthe, 6 , 1 1 , i 5 , 29 , 48, 62 , 271 , Alexandre de Tralles. Fragments de
273 276 33g, 349 388,
, , , 4 og, ses Thérapeulicfues , 38 g et suiv. —
45 o, 48 j, 487, 534,G^i9. — note additionnelle sur ce texte,
Accouchement, 5 oo. 654 —
cité, 55 o.
.

Ache, 8 287 386, 535. , , Alimentation des néphrétiques, 16 et

Aconit, 73. suiv.


Acore (Faux). Voir Faux acore. Aliments, 298, 524 529. ,

Acrochordons, 3 o 4 . Aloès, 276,359,386,439,442,487.


Acroposthé, 46 i . Althée, 445.
Acte vénérien. Voir aux mots Rapports Alun, 284.
sexuels. Alvéoles, 4 o. i

Actuarius, cité, 55 o. Alysson, 373.


Adiante, 399 4 i 3 , . Amaigrissement, 4 g 3 .

AÉtius. Fragments deRufus extraits de Amandes, 17, 4 oo, 4 i 4 , 534 .



S8L Synopsis, 1. XI, 3 10 . — cité, 54g amères, 362.
et suiv. — Notes sur XI de le 1. sa Amidon 16 58 424.
, , ,

Synopsis, bb']. — Complément ciu Ammoniaque, 43 g.


1. XI, p. 568.— Variantes d’Aétius re- Amnios (Membrane de 1 ’), 166.
cueillies dans un ms. de Venise, 654. Amour, 582 .

Agaric. Voir Champignon agaric. Amphidion, 160.


Agneau (Viande d’), 17 ,
261 . Amygdales, i 4 i, i 55 173. ,

Agnus, 257. — CASTUS, 429. Anatomie, 222, 63 o.


.Aigles (
Veines appelées), i 6 ;>. Anchois, 269 , 546 .
656 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Andromaque médecin 578. , ,
Arsenic, 3 o.
Anecdota GRÆCA 85 ig 5 287, 56 , , , ^ , Artachius (?), médecin, 575.
582, 599, 601, 64 i. Artères, 177, 183,219 et suiv.; —
Aneth, 5 38 272 336
,
,-
, , 417. appelées autrefois veines, i 63 ;

Angles de l’œil, i 36 . ombilicales,

167; — pulmonaires,
Ams, 272 , 386 , 426. 162 ; spermatiques, 70.
Anneau, 4 o 4 . Arthritique, ou douleurs articulaires,

Annulaire (Doigt) i 44 , . 25 o, 496.


Antennes de l’utérus, 160. Articulaires (Douleurs). Voir Goutte.
Aisthélix, i 38 . Articulations (
Affections des ). Voir
AnthÉréon. Voir Menton. Goutte.
Anti-cardion, i 42 . As DE l’astragale (partie du pied),
AntiCxNÉmion , 149. 193.
Antilode, i 38 . Asarum, 396 , 445.
AnTI.M AIN (Pouce) , 189. AsclÉpiade, cité, 112, i 84 , 674, 578,
Antisternum, 178. 579 -

Anus, 180. Asclépiadiens , 291.


Aortes, i 55 , i 63 . Asperge, 17, 55 , 58 , 874, 899, 487,
Apéritifs, 48 1. 547; — royale, 444 -

Aponévroses, i 85 . Asphalte, 34 o.
Apophlegmatismes 369,441. ,
Asphodèle, 26.
Apophyse coracoïde, 188. Assa fcetida, 268 , 3o8, 828 , 452.
Apophyse des vertèbres. Voir Épine. Assesseur (Os), i55.
Apophyses mastoïdes, i 5 i; odon- — Astragales. Voir Vertèbres. — (abso-
toïdes, i 55 ;
— sllloïdes, 162; — lument), ig 3 ; — (cheville du pied),
transverses, 190. 192, icj 3 .

Apoplexie, 261, 453 . Astringents, 69.


Arabie, 216. Atarachius. Voir Artachius.
Arcade sourcilière, 187. AthÉnÉe, médecin, 629.
Archigène cité, 88, 90, 108, 117,
, Atrabile, 291, 486 .

119, 281, 497, 578; (remède — AuchÈne. Voir Cou.


d’), 578. Aucista (?), 276.
ArétÉe cité, 84 , 587. Aünée, 37.
Aréthuse, 21 5 . Auriculaire (Doigt), i 44 .

Argalou (-nraX/oypop) , 27. Aurone, 6, 278, 339, 388 .

Aristoloche, 210, 276, 277, 3 o 8 , Autruche 4 o 1 ,

338 ;
— ronde, 268, 27^, 824, 452 . Avant-barbe, 189.
Aristote, cité, i 38 . i 4 i, i 63 . Avant-bouche, i 38 .

Armarinte, 7, i 4 , 26, 61. Avant-bras 43 189. ,


1 ,

Armoise, 5 , 6 , 43 4 g , , 80, 417. Avant-lèvres, i 38 .

Arroche, 81. Axonge, 2 55 .

Bacchius, médecin, 629. Bains pour la suppuration des reins


Baies de Cnide, 34 o. 1 8 ; — pour les calculs de la vessie
TABLE ALPHABÉTIQUE. 657

56,392; — pour la goutte, 266; — Blépharides. Voir Cils.


pour mémoire ,871;
la perte de la — Blessures, 212, 5 i 5 .

pour la jaunisse, 383 pour la ; — Blette, 17, 81 , 488.


strangurie, 4i6; pour la lithiase — Bolismus, 4 80, 482.
des reins, 445 . Bord antérieur du maxillaire supérieur,
Bains chauds, 83 , 409; — de sable, 187; — libres, i 36 .

2 58 ;

de siège, 7; — secs ou Bouche (Affections de la), 474 ;
— du
bains de vapeur, 36 495. ,
ventre, i45.
Banc d’Hippocrate , 3o5 . Bouillie, 58 81. ,

Barbe-de-bouc, 292. Bouillon d’agneau, 58 — de ; che-


Base de l’encéphale, 1 5 3 ; — du cœur, 1 55 . vreau, 5 o; — de chou, 72; — de
Bassins (des yeux), 187. coquillages marins, 72; — de vo-
Battements de coeur, 494. laille , 58 , 72.
Baume, 4 i 2 445 44 g. , ,
Bourses, 1 46 ,
i 82.
Baumier (Fruit du), 56 . Bouton d’or, 43 .

Bdellium, 26, 295. Branches de tenailles, i 36 . ,

Berle, 26. Bras, i 35 i42, i 43 i44, i88.


, ,

Bétoine, 396, 445. Bregma. Voir Sincipüt.


Bette, 43 71, 81. ,
Brillant [
yX vn '^
)
i 36 .

Beurre, 48 333 ,
. Bronches, i4o, 42 i 55 i , .

Bile, i 65 176; — érugineuse, 65 i Bronchies. Voir Bronches.


65 —
;


,

— jaune, i 65 ;
noire, i ;
Brugnons, 4 o 2 .

porracée, i 65 . Bruyère, 284.


Bitume, 288. Bryone, 6, 12.
Blanc de l’oeil, i 54 . Bubons, i 48 3o4 ,
-

Bléphares. Voir Paupières. Buglosse, 12, 385 .

c
Cabaret (plante), 26. Canards, 82 1.

Cacochymie, 3 o 5 . Canaux d’écoulement, 187; — vari-


Cæcum, 167, 180. queux ou déférents 182. ,

Cælius Aurelianus, 636 , Canines, i4o.


Calamine, 44 g. Cannelle, 8, 56 3 o 8 452 Voir aussi , , .

Calaminthe, 29, 362. Fausse cannelle.


Calcanéum. Voir Talon. Canthes, i 36 .

Calculs ou pierres de la vessie, 4 g, Capillaire, i 3 , 26, 78.


420, 444. Caramisch, 483 .

Callimaque, médecin, 202. Carcinomes, 3 o 4 -

Calmants, 897, 671. Cardamome, 388 .

Calvitie, 532 . Cardia, 45 i .

Camomille, 25 , 4 g, 3 g 3 , 4o8, 4og, Cardialgie, i 45 .

45 o, 486 . Cardiaques, 227.


Camphre, bons effets, 484 - Cardiogmes, i 45 . *

Canal cholédoque, 176; — vertébral, Cardousses, 29.


J 90, Carotide, i 63 .

42
658 KUFÜS D’ÉPHÈSE.
Carotte, 9, 58 . Centons, pris dans les traités du nom
Carpe (le) i 44 189. , des parties du corps, 286.
Carpèse, 445. CÉRAT, 6 4 o, 48, ;
— à la rose, 482.
Carpobalsamüm 4 8 1 , CÉRÉ.ALES, 34.
Carthame, 807. CÉRUMEN, l65.
Cartilage, i 36 ,
i 64 , i 84 ;
— pro- CÉRUSE, 78.
'

prement dit. Voir Chondres. Cerveau, 46 1 , 463 .

Carvi, 276, 386 . Cervelet, i 53 .

Casse, 8, 56 296, , 396; — noire, Cervicale (Région), 142.


293. Cervoise de dattes, 48 1.

Castoreum, 4 o,' 6 i, 81, 338 , 368 , Chair, 64 i -

369, 557. Chaleur, synon)Tne de pneuma, 166.


Cataplasme pour l’inflammation des Chalcis, 21 5 .

reins 5 409 ,
de Clirysippe pour
,
— ;
Champ, claie ou plante du pied. Voir
le même objet — pour
, 6 ;
l’ulcère des Plante du pied.
reins, 11 , i4; — pour la gravelle, Champ, partie du pied, 198.
25 — pour
;
la diarrhée d’urine, 87 ; Champignon agaric, 267, 278, 276,
— pour l’inflammation delà vessie, 3o8, 323, 338, 412.
4o — pour
;
l’hémorragie de la Chardon, 4i 2 445. ,

,42; — pour
vessie la paralysie de Châtaignes, 4 i 5 .

62 — pour
la vessie t ;
la réfrigération Chef, tête i 35 , .

des articulations, 286; — pour la Chènevis, 43 o.


podagre humide, — 289; pour Cheveux,' 682.
l’épilepsie, 862; — pour l’hydro- Chevilles, 149.
pliobie, 872, 448 45 o; — pour , la Chevreau (Viande de), 17, 261.
mélancolie, 388 — pour ;
la lithiase Chèvrefeuille, 78, 43 o.
des reins, 445; — réchauffants, Chicorée, 374-
287. Chien (Morsure d’un — ), voir Mor-
Cataracte, 809, 44 o, 468 . sure.
Catarrhe (peufiaTtapd?) de la vessie, Chiendent, 8 , 26,49,399,418,444.
119. Chir Voir Bras et Mains.
Cautères, 282; — au fer rouge, 4 5 o. Chondres, i 45 .

Cavernes, artères, i 55 , i 63 . Chordapsus, 435.


Cavités cotyloïdes, i 48 , 191 ; — glé- Chorion, 167.
noïde, 42, 188;i iliaques, i 48 ; — Choroïde ( tunique- ) 171.

,

— pneumatique du cœur, 177; Chou, 8i, 874, 4 i 4 482, 54 i. ,

sanguine du cœur, 177. Chrysattique 4i2, 4 i 3 4 i 4 , , , 4 i 6 ,

Caystre, fleuve, 206. 428.


CÈDRE (Résine de), 8. Chrysippe (Cataplasme de), sa compo-
CélatÉrion, 362. sition, 6.

CÉLERI, l 5 , 26, 42, 55 , 424, 445. Chyle, 166.


Cendre de figuier, 45 o de sarment, ;
— Chyme, 166.
45 o. Ciel, i 4 i.

Centaurée, 6, 62, 278 etsuiv., 3 o 8 ,


Cigales, 58 , 3g4 , 445 .

338 340, 862, 875, 44 i;


,
— Ciguë, 78, 287.
grande centaurée, 42, 492. Cils, 36i .
TABLE ALPHABÉTIQUE. 659

CiNNAMOME, 56 , 268, 294,008,324, CoLOMBADE, 3 g 2.


452. Colon, [xctrco «0<A/a), 22, 167 i8o,
Circonvolutions de l’encéphale, i 53 . . 271, 433, 586 .

Cire, 34 o. Colonne, i 38 4 i. , i

Ciste, 2g3. CoLONNETTE. Voir Luette.


CisTRE, 8, 26, 56 , 62. Voir Méum'. Coloquinte, 12, 62, 267, 278, 3 o 8 ,

CiTONiuM (?), 54 1. 323 338 36 i, 362 452 486


, , , , .

Claie. Voir Plante du pied. Voir aussi Remède sacré de Rufus.


Claies. Voir Cils. C01MMISSURES ,
i 38 .

Clavicules, i42, 188. Conception, 3 o 2 .

Clefs, 142. Concombre, 8, 9, i 3 17, 48 55 , , ,

Clemmagnites (?), 278. 58 269,412, 4 i 3 4i6,423,44i,


, ,

Cléophante, fils de Cléombrote, mé- 45 1, 542 sauvage, 81, 338


; — .

decin, 32 . CoNDiTUM, 3 g 4 446 néphrétique, , ;



Clitarque cité, 160. 396 .

Clitoris. Voir Nymphe. Conduit acoustique, 38 j .

Clitorium en Arcadie, 21 5 . Condyles, i 44 191. ,

Cloison, 137. Conjonctive, 187.


ClystÈre, g 3 — pour suppuration
;
la Conque, i 38 .

des reins, 12, 102 — pour ;


les cal- Consolide, 33 , 87.
culs des reins,28 — pour ;
l’inflam- Contagion de la rage ,211.
mation des 6,99; — pour
reins, la Continent de Rhazès, 453.
dureté des reins
3 101; — pour , 1 , Contre-poison, 53o.
la diarrhée d’urine, — pour 3 g; CoNYZA, 43.
l’hémorragie du 44; — pour pénis, Coqs de bruyère ,821.
les tumeurs ou dans abcès situés la Coquillages, 29, 4i4.
vessie,48 — pour de la psoriase la Cordons (nerfs, tendons), i55, i63;

;

vessie, 5 g — pour ; 72 le satyriasis , ;


ombilical, 167.
— pour goutteux, 272; — pour
les Coriandre, 42 , 54 1 .

, la jaunisse 384 — , ;
notions diverses Corne de cerf, 363, 368.
sur les clystères, 3 oo, 807, 33 1, Cornée, i54, 170 transparente, ;

487, 492. 36
i .

Cnémé. Voir Tibia. CoRONALE suture 1 5 1


( ) ,
.

Coccyx, i48. Corses ou crotaphes. Voir Tempes.


Cochon de lait (Viande de), 17. Coryza, 187.
Cœur, i 55 176, 219, 222, 4 g 4
, , CosTus, 3 g 5 897, 429, 499. ,

495. Côtes, i 45 igo.



,

Coings, 5 g. Côtés, i 45 du visage, ; i 3 g.


Coins, i4o. CoTYLE de l’ôme, 142.
Coït. Voir Rapports sexuels. Cotylédons, 87.
Col du foie, i 58 — de la langue, CoTYLEs. Voir Cavités cotyloïdes.
— de
;

i4o; l’utérus, 160; — de la COTYLET, 286.


vessie, i 46 , i 58 . Cou, i 35 42. 1


,

Colique, 433 , 443 , 4g6, 498; Coude, i 43 .

différence de la colique et de la né- Courge, 17, 8j, 386, 428 .

phrétique , 435, 586 . Couronne (corps ciliaires), 171,


060 KÜFÜS D’ÉPHÈSE.
Couronnes, i36, i4o. CüGur.BiTE, 542.
Crabes, 29, 58 . Cuisses, i48.
Crachement de sang (Épithèmes pour CcLLA. Voir Bouche (Affections de la).

le), — 33; (traitement du), 47 Ô. Cumin, i4, 29, 55, 62 , 336, 4i4,
Crâne, 186; — (fracture du) , 21 3. 426 ;
— ammi, 386.
Crantères, 139. CuPHi, 294 .

Crémaster, 68, 161. CuscuTA, 485.


Cremnos (bord escarpé). Voir lèvres de Cutanées (Maladies), 533 .

MYRTHE. Cycéon, 36.


Cresson d’Alep, 45 ;
— thlaspi, 278. Cyclamen, 276.
Crinière, i 35 . Cyclame, 339, 362, 387.
Cristallin, 172. Cyprès, 289.
Crithmum, 374. Cyprine (Huile) ou huile d’alcanna, 7.

Crotaphites (Muscles), i 52 . Cypsèle. Voir Cérumen.


Cubitus, i 43 , 189. Cyrène, 442.

Dactyles. Voir Doigt. Diarrhée d’urine, 35 4 a 4 , .

Danse , bien réglée avec une dose mo- Diastole du cœur et des artères , 219
dérée de vin blanc pas trop vieux, et suiv.

370. Dictame ,
1 2 , 29.
Daphné-cnidiüm, 4 i 3 . Digestifs, 48 1.

Dartres farineuses à la tête, 44 o. Dioscoride, cité, 591.


Dattes, i 3 , 17, 37,58, 5o4 , 5 'i 5 . Diploé, i 5 i.

Daucus (de Crète), 9, 12, 29, 386 . Dipsacos, 424.


Délire, 21. Diré. Voir Cou.
Delphys, 160. Diurétiques 8 , , 12, i 3 , 58,576.
Dent (première vertèbre du cou) , i 55 . Doigts, i 44 »

Dents, 189; —
(affections des), 472; Doriens, i 43 — d’Italie, 162 .


;

de sagesse, i4o. Dos, 45


i .

DENYS,fils d’Oxymac{ue,cité, 162 , i 63 . Douleurs rhumatismales, 285.


Dépôts, 3 o 5 ;
— dans la vessie, 55 . Dracontides (Veines dites) ,
162.
Désaltérants, 484 - Durera 479- ,

Désobstruants, 385 . Duodénum, 167, 176, 179.


Diabète. Description, 85, 42 4, 646 ;
Dure-mère, i 53 16g. ,

traitement, 85, 3 io, 424 , 592 . Dysurie causée par l’accroissement des
Diagnose, diagnostic, 196. calculs de la vessie, 5 o; description
DiaitÉas (emplâtre), 2 85 . et traitement, io4 417, 647 ; en cas
,

Dialysson, 45 1 . de fièvre, io 5 ; —
(remède pour la)
Diaphragme, 187, i 45 , i 56 , 178. 423 , 576.

E
Eau à boire de préférence dans la li- eaux potables suivant les pays , 2 5 ;

tliiase des reins, 3 o; variété des qualité des eaux suivant leur origine ,
TABLE ALPHABETIQUE. 661

298, 34 1, 535; — meiileure que le animaux), aliment, 548; — des


vin pour les paralytiques, 454; — victimes, 58 i .

bons et mauvais effets de l’eau dans Entrainement, 498.


la perte de la mémoire, 46o. Épanthisme, 162.
Eau chaude, 347 , 486; — froide, Épaules de l’utérus, 160 .

481, 483; — lourde, 54o; — de Épeautre ,425.


pluie,34i, 454 — de 34 puits , 2 Ephébée, éphébéon. Voir Pubis.
— de
; ;

342; — de
rivière et d’étang, Éphodes ou Viaticum d’Ahou-Djafar,
rose,332; — de saumure, 545 — ;
582 et suiv.
de source, 342; — sulfureuse ou Épi de nard. Voir Nard en épi.
soufrée, q 496; — 4 346 5 , tiède, ,
Épicharme, cité, i43.
539. Épicondyle, 189.
,

Écailleuses (Sutures ) , 1 5 1 . Épidémie, 517.


Écrevisses, 211; — de mer (crabes?), Épiderme, 137.
260; — de rivière,45 o. Épigastre, i46.
Egimiüs (alias Egidius) médecin ,219, ,
Épiglotte [alias Épiglosse ) , i4o,
613,625. 173.
Égypte, 216, 217. Épigonatis. Voir Rotule.
Égyptiens, 294; — (médecins), i 5 i. Épigounides. Voir Triceps crural.
Éléphantiasis, 3 o 5 . Épilepsie, 824, 36 o, 46 o; — chez les

Ellébore, 3 i, 211, 36 i, 452 — enfants, 46 1.

blanc, 268, 33 o, 36 q, 442;


;

— Épileptiques, 227.
noir, 12,
62, 266, 273, Épimylis. Voir Rotule.
Eluha. Traitement, 483. Épine du tibia, 191; — cartilagi-

Embonpoint Traitements pour et contre neuses, 190; — dorsale, 142, i48;


1 ’), 493 .
(

.
— du nez, 187 .
Embrocations, 38 61, 78, 387, 445 , . Épinyctis, 3 o 4 .
Emménagogues, 3 oi. Épiploon, 187 18) ,

Émonctoire du mucus, 187, 187. Épiscynion,i 35 .

Empédocle, i66, 628. Épithym, 648.


Emplâtre 288 463 482 5 8 53 o;
, , 1 Épitrochlée, 189.

, , ,

néphrétique, 669; — de poix, Éponges, 445; — employées dans les

452 . fomentations , 11 .

Encens (Arbre à), 42. Équisetum, 4 i 3 .

Encéphale, i 53 1 64, 169. , Équitation nuisible à la génération,


Enchantements, 4 o 2 . 5 i 1.

Endémiques (Maladies) 216 , . Érasistrate, cité, i 84 , i 85 284 466,


, ,

Endives, 4 i 4 . 608, 6 i 5 .

Enfants; sont plus sujets que les Érasistratéens , 291 .

grandes personnes aux calculs de la Érembi, 293.


vessie, et moins aux calculs des Érésipèle, 3 o 4 .

reins, 90, 555; — (pouls chez les), Ermin, 822.


2 24 ; — (manière d’élever les), 3o2, Errhins, 869.
3o3. . Ers, 6, i 4 16, 45 288, 322
, , .

Engraissement, 498. Éryngium, 899, 4 12.


Entrailles (anatomie), 179; — (des Erysimum, 822 , 4 19.
662 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Escarre, 44 g. proches du texte de Rufus sur les

Esquinancie, 470. du corps, 287.


parties
Estomac, 482. — [xoi'Xia ava)), 167; Etymologicüm Orionis. Extraits, 287.
— ((r 7 ofxa;^o?) 55 i 174; — (œso- Eudème, cité, i42, i 52 162.
phage), 178*, —
, ,

(ventre), 178; — Eunuques, 182.


,

(affections de T), 48o. Euphorbe, 266, 386 4 ig, 48 1, 484 , ,

Eternuement, 584 . 546 .

Ethiopien, 206. Euporistes d’Oribase, 3 io.


Etron, i 46 Voir Hypogastre.
. Euryode de Sicile, médecin, 20.
Etymologicüm Gudiancm. Extraits, Euryphron, cité, 147.
287. Excréments, 52 1; — liquides (ou sé-
Etymologicüm magnum. Extraits rap- crétions), i 65 .

Face, 189; — (coloration de la), 588 . septime, 609; — nonane, 609.


Farine, 18, 45 — de froment, , 299; Figues, 11, 45 , 288 898 ,
, koÿ . , 546 ;

6, 888; — 428; — d’épeautre, d’ers, — grasses, 876.

876; — de de 6 — graine lin, 5 . Fil. Voir Pénis.


25 —
,

de gruau, 428; — de lupin, ; Filet, i4o.


sémidalite, 428. Flancs, i 48 .

Fausse cannelle, 8, 56 ,
886. Flatuosités, 272.
Fausses CÔTES, i 45 , i 5 o. Flèches empoisonnées, 212.
Faux acore, 8, 26, 56 . Fleur de farine, 58 287; , — d’iris,

Favoris, i 85 , 189. 334 .

Fémur, 191. Flueurs blanches', i 65 .

Fenouil, 7,
8, '9, i 29, 58
5 , 25 ,
Flux. Voir Flueurs blanches. — de

,

886 442, ; de cheval, 4 g ; de — ventre, 485 4 gi, 4 g 5 , .

mer, 9, 58 de porc, 862. ;


— Fluxion dans les articulations, 280.
Fente (bouche), 189. Foetus, 166.
Fenugrec, 5 86, 4g, 58 886, 898, , Foie (anatomie), i 58 , 175-, — (ali-


,

4i4 , 4 i 6. ment), 542; de chèvre brûlé,


Férule, plante, 12. 363 .

Fesses. Voir Siège. Folie, 363 .

Feu sacré, 5 i 5. Folle AVOINE, 4 i 3 .

Fèves, 822, 542; — (mamelles dites), Fomentations, 11, 17, 18, 28, 81, 89,
i 45 . 45 59,62, 80, 81, 2 58 271, 289,
, ,

Fiente de chèvre , 289 — de ; crocodile 445 .

289. Fond de l’utérus, 160; — des tes-

Fièvre, io 5 , 161, 228, 5 1 5 ,


601 et ticules , 147; — du cœur, i 55 .

suiv. ;
— flegmatique (ou bilieuse?) . Fossette jugulaire, i42.
5 1
6; — putride (? ) ,
5 1 6 ; —
quoti- Fougère adiante, 444 .

dienne, 487, 5 i 6 — ; quotidienne Fourchette du sternum, 188.


(fausse), 608; — tierce, 488 ,
5 16. Fractures du crâne, 218.
quarte, 848 , 488 , 5 16; — quarte Frein, i4o.
(fausse), 609;
— quintane, 609; F RiARiTH ,
oiseau , 49 1
TABLE ALPHABÉTIQUE. 603

Frictions, i8, 19, 3 o, 3 i, 61, 83 ,


Front, i 35 .

2 53 , 2 54 ,
383 , 44 o. Fumigation, 363 .

Fromage, 64 g. Fusca, 446 .

G
Gabriel de Bagdad, 584 . Glandes, i 4 i, i 84 — ; axillaires, i 86 ;

Galbancm, 6 i 4 337, 34 o. , ,
— inguinales, i —86 ;
latérales de
Galien (Fragments de Pmfus extraits l’isthme, 174 ; — parotides (?), i 56 .

de) , 291 et suiv. Glaucias, cité, 296.


Galien, cité, 85, 112, 119, 121, Glauconie, 809, 324 44o. ,

4o2, 58o, 583, 585, 587, 602, Glotte, alias Glosse. Voir Langue.
6o4 609 ,618.
,
Gloutes. Voir Siège.
Galle, 284. Gnathes. Voir Côtés du visage.
Ganglions, 3 o 4 — du mésentère, Gomme adragant, 33 , 88 — arabique,
— —
; ;

i56, 184. 492 « listicorum , » 4g6 ;


saga-
— de
;

Gargarisme, 474. pène, 442; styrax, 337.

Gargaréôn, i 4 i. Goné, 160.


Garon, 338 . Gonorrhée, 64 , 70, 121, 427.
Garus, 289. Voir aussi Anchois. Gorge, 189.
Gaster, 187. Voir aussi Ventre. Gouet, 12.
Gattilier ayvos 12, 27, 62. Gouffre, 189, 142.
Gaz. Voir Vents.
[ )

Goutte (Traité de la), 249 et suiv.; —


Gencives, i4o (aiFections des), 478. 496 8 1 2.
,

Géneion, 189. Grain de raisin (partie du corps), 178.


Génération, 5oo. Graine de lin, 334 896. Voir Lin. ,

Genêt épineux, 298. Graisse, i 64 , i 84 — de bouc, 289;


;
^

Genévrier, 298. — de brebis, 289; — de chèvre,


Genou, i 48 . 289; — d’oie, 89; — de porc 288. ,

Gentiane, 211, 278, 276, 277, 3 o 8 , Grammaire, i 33 .

48 i, 481. Voir aussi Vin de gen- Grande centaurée. Voir Centaurée


tiane et INIarciat ou Narciat. (
grande )
Géométrie, i 33 . Grande circonférence de l’iris, i 36 .

Germandrée, 268, 278, 276, 277, Grandes lèvres, làj .

3 o 8 323 388 48 o, 482;


, aqua-
, , — Graviers, 24.
tique ,
2 11. Grenade, 44 4 94, 544 ,
.

Gesses à fleurs jaunes, 16. Grive, 65 1.


Gingembre, 3g6, 499, 5i8. Groin du porc, aliment, 426.
Giroflée, 88, 80. Grossesse, 3 oi.
Gland (partie du corps), i 46 . Guimauve, 8 , 38 898 409,
, , 4 i 1 , 4 1 2.

H
Hallucinations nocturnes, 206. Hébé. Voir Pubis.
Haricots, 16, 822, 842. Hélichryse, 278.
Hayda, 480, 482, 483 . Héliotrope, 289.
C64 RUPUS D’ÉPHÈSE.
Hélix, i 38 . Homard, 29, 4 i 4 ; — pagurus, 260.
Helxiné. Voir Pariétaire. Homère, cité, i 4 i, 142, 187, 606.
Hématurie, absente chez les personnes Homme (Nom des parties de T). Voir
qui n’ont que de petits graviers dans Parties de l’homme.
les reins, 24; description et trai- Houxfi’elon, 27.
tement, 32 590; périodique, , — Huile, 288; danelh, 383 de— —
88 . camomille, 383 3 g 3 cyprine ou — ;


,

7; — de
;

Hémorragie de la vessie 4 1 1 1 1 d’alcanna, 383 glycin,



, ,


; ;

du pénis, 44 des ;
reins, 645 . 61, 367, 383 — de
d’iris, 7, ;

Hémorroïdes, 007. 6 —
laurier, 367, 3 545 d’olive, g3 ,

— aux
; ;

HÉpar. Voir Foie. 48 287; — de rue,


roses, ,

Hépatitis, 161. 337 — de ; sicyone, 6 1

Héraclée ferrée, 45 1. Humérus. Voir Bras.


Héraclide de Tarente, cité, 296. Humeur 54 —
cristalline, i prosta-
182; —
;

Héras, médecin, 678. tique, de vitrée l’œil, i54.


Hérisson de mer, 8,29,88; — de terre, Hydromélon, 4 i 3 4 i 4 4 16. , ,

58 . . Hydrophobie, 211, 871, 447.


Hérophile, cité, 67, 149, i 53 , i 54 v
Hydropisie 3 , 1 , 4q5 .

i 55 189, 162, 171, 184,


,
i 85 ,
Hypocondres, 45 178. i ,

220, 224, 225 613,626. ,


Hypodermis. Voir Nymphe.
Hicésium, 284. Hypodiris, i4 2.
Hiéra. Voir Remède sacré. — à la co- Hypogastbe, i 46 .

loquinte. Voir Remède sacré de Hypoglosse, Hypoglotte. Voir alias

Rufus. Plancher de la bouche.


Hiéroscopie, i 58 . Hypogloutes, i 48 .

Hippocrate, cité, 17, 20, i 43 , i 44 ,


Hypothénar, i44.
i 48 , i 55 , 160, 162, 217, 218,- Hysope, 270, 273, 339, 34 o.
377, 384 , 549, 585 ,
6 o 3 607. ,
Hystera. Voir Utérus.

Ibn el-Beïthar (Fragments de Rufus Inflammation des reins, 2, 98, 4 o 4 ;

extraits d’) ,
648 . — de la vessie, 109, 428.
Ictère. Voir Jaunisse. Inion. Voir Nuque.
Idiotie, 365. Injections pratiquées lorsqu’il y a hé-
Iléon, 191. morragie du pénis, 44; adminis- —
Iles du sacrum ou Ischions , 1 9 1 r tration des injections et des lavements
Ignya. Voir Jarret. 3 oo.
Iléus, 435 , 497 . Insomnie ,21.
Ilithyie, 166 , Intercôtes ou espaces intercostaux
Impuissance, 128. i 45 .

Incantation, 4 o 3 . Intermittence dans le traitement (Uti-

Incision du périnée, 56. lité de 1 ’) ,


5i3.
Incisives, 189. Interrogatoire des malades, 198 et s.

Incube, 4 60. Intestin borgne. Voir Cæcum. — grêle,


Indicateur (Doigt) ou Index, i 44 . I
57, 1 80.
TABLE ALPHABÉTIQUE. 665
Intestins , 22, 167 ;
— (
affections des )
IsiGUS, 426.

496. Isthme de Tutérus, 160.


Intybes. Voir Endives. Itrion, 42 3 .

Iris, partie de l’œil, i 36 , 171; — Iules. Voir Favoris.


plante ,6,7, 11, 1 3 , 55 , 254,2 IVE MUSCADE, 278.
449. Ivette, g, 8, i 5 , 29, 323 , 338 385 ,
.

IsAAC, 583 , Ivraie, 288.


Ischion, i 48 .

Jacinthe, 55. Jeunes filles, 3 oi.


Jambes, i 35, i48. Jonc, 289, 294, 3 o 8 , 388 .

Jambonneaux, 58. Jonc-souchet, 276.


Jarret, i48. Jougs ou arcades zygomatiques, 102.
Jéjunum, 157, 179. Julien le diacre (Remède de), 572.
Jaunisse, 877. Jumeaux (partie de la jambe), i/jg.

Jayet, 363. Voir aussi Testicules.


Jeûne, 52 5. JuSQUIAME, 25, 4o, 287, 298.

K
Kermès végétal [kôkkos), 26 , 266 . des expressions aix» HotXia et Kaico
Ko<A/a (à'vw). Voir Gaster. — (hcctco fwiÀ/cCf 5 g 8 .

Voir CÔLON. — Mentions diverse

L
LaccopÈdon, 147. Larynx, i 4 o, i 4 i, i 42 , lyâ-
Laccoschéas, 147. Laurier, 27, 287, 368 , 44 L
Ladanum, 292 , 4 13. Laurier-casse, 3 o 8 .

Laines grasses, 387. Lavande stoechade, 276.


Lait,i 65 274 809, 3i4, 4i6,452,
, , Lavement. Voir Clystère.
486 491,543;
, coagulé (ou caillé) — Laxatifs, 486 .


dans l’estomac, 53 1; d'ânesse, Légumes divers, 289, 270; recom- —
28, 349,418,422; — de brebis, mandés dans les maladies des reins
33; — de 28, 34q, chèvre, 4 28, ^
7*
492 — de jument, 28, 349-
; Lentille, i 4 , 289; — de l’œil, 172.
Laiteron, 29. Lentisque, 42.
Laitue, 17, 81, 43o 48 1 544 65o; Léontiasis, 3o5.

, , ,

sauvage, 426 . Léontins, en Sicile, 2 i 5 .

Lambdoïde (Suture), i 5 i. Léthargie, 462.


Langue, i4o, 172; — (affections de Léthargiques, 227.
la) , 474. Léth argus, 364 .

Lapathum, 874, Leucanie, 189, 142.


Lapins, 4 4 i * Levisticus 81 , /]
666 RUFÜS l ’ÉPHÈSE.
Lèvres de myrtlie, 147 . Littré (Em.). Reproduction de son tra-

Libanotis, 383, 388. vail sur le De poclagra, avec traduc-


Lichaxos. Voir Indicateur (Doigt). tion française, 247 et suiv.

Lie de vin, 44o. Liurie , 35 .

Ligament, i63, i85. Lobe ou lobule, i 38 .

Lin, 5, 6, 3g, 276, 409 , 4ii, 4i2, Lobes du poumon, 63 1.


544. Lombes, i 45 , 169.
Liniment, 3oi, 388; — pour les Lotus, 42 ,
78.
néphrétiques, 568. Lourdeurs de tête, 824.
Liqueur au jus.de pommes, 426 ~ Luette,
. i 4 i, 178.
Liseron à feuilles d’althée, 42 . Lupin, 28.
Litharge, 73 . Lyncestide, 21 5 .

Lithiase, 420 , 442 . Lyre, i 33 .

Maceron, 29 58 , . Mélilot, 409.


Machaire, 52 . Mélisse, 45 o.
Maillets. Voir Chevilles. Melon, 542 .

Main, i 44 —
de Dieu, 3 g 6 . Membranes, enveloppes minces situées

;

Maladies endémiques ,216. dans le corps, i 64 ; aiachnoïde,


Malagme parfumé, 7. i 54 ; — blanche, i 36 — ; cborioïde,
Mamelles, i 45 ; — (affections des), 1 54 ;
— kératoïde ,
1 3 6.
494. Mémoire (Perte de la), 363 , 459.
Mandragore, 25 , 4 o, 298. Méninges, i 53 , 169.
Manne, 387, 386 . Menstrues, 28, i 65 .

Marc de raisin, 299. Menthe, 82, 862, 45 o, 48 i; — sau-


Marciat (.3 417.
)
, vage, 48 1 , 544.
Marcien l’Africain, médecin, 671. Menton, 189.
Marjolaine, 383 . Mercuriale, 71,840.
Marrube, 49, 3 p 8 323 45 o. , , Mères des nerfs vevpop [
-^ Tpai ) 169.
Maschalé. Voir Aisselle. Merles marins, 289.
Masticateurs ( Muscles ) , 162. Mésarée Mésaréon 1 5 6
, , , 187.
Matrice, 160, 83 Voir aussi Utérus. Mésentère, 187, 176, 181.
i .

Mauve, 5 17, 71, 80, 81, 325 485 Mésoméria. Voir Cuisses.

, , ;

sauvage, 445 Mésophrye, i 34 . .

Médecin (Devoirs du) appelé auprès .Métacarpe, i 44 -

d’un malade, 195 et suiv. Métacondyles i 44 .

Médius, i 44 . Métaphrène, i 45 .

Mélancolie, 354 887, 454 5 19; , ,


— Métatarse, 198.
(
remède sacré de Piufus pour la ), 3 2 5 ; Méthodiques, 291.
description, 354 et suiv., 454 et Méum, 275, 276, 445.
suiv.; traitement, 35 g, 887, 487, Microcosme, 168.
519. AIiel, i 3 , i 4 , 18, 28, 45 , 254 , 297.
Mélèze, 2 5 . Migraine, 5 18.
Mélicrat, 4,6,12, 4 , 368 4o6 , , 4 1 3. Mille-pertuis, 26, 284 , 278, 276.
TABLE ALPHABÉTIQUE. 667

Miller (Emm.). Extraits de son tra- Moschion, cité, 626.


vail complémentaire sur YÉtymolo- Moustaches, 189.
gicum magnum, 24 i et suiv. Moutarde, 62, 270,650.
Millet, 338 . Mucus, i65.
Mirag, 483 . Mulet, poisson, 259.
MnésithÉe, cité, 166. Mûre sauvage, 444 .

Moelle de cerf, 499 ;


— dorsale, i 53 , Muscle, 84 i .

i64 170;
, épinière, 169 —
d’os, ;
— Museau de tanche , orifice antérieur de
164 i 85 484 ;
,
rachidienne, i 64
, — . l’utérus, 160.
Moignon de l’épaule, 142, 188. Myrobolan, 44o, 481.
Molaires, i4o. Myron d’ÉpHÈse, lutteur, 2o5.
Morelle, 73, 286. Myrrhe, 27, 89, 268, 277, 284,
Morsure d’un chien (enragé ou non), 298,294, 295, 807, 3 o 8 439,452; ,

210, 371, 447; d’un serpent, — — troglitide, 32 3 824, 896. ,

532; —
venimeuse, 53 o. Myrthe, partie du corps. Voir Nymphe.
Mort (Cas de) , 22. — plante, 14,87, 89, 287, 289.
Mortaise articulaire, 193. Myxa, 187.
Mortiers, i 4 o. Myxes, 187.

N
Narcisse, 269. sensitifs,i 53 ; tendons, i 84 ; — —
Nard, 26, 293; en épi, 268, 277, — moteurs ou volontaires (-crpoaipeTiiia),
295 3 o 8 ,323,395, 396,412,424. i 53 i 63 — Volontaires, i 63 .

— celtique, 62; — sauvage, 275. Nerprun, 42


, ;

, 78 , 287, 4 i 8 , 45 o; —
Natation, 62. (petit), 211.
Nausées, 483. Nez, 187, 187,471 et suiv.
Navet, 81. NiarÉe ou Neæra, bas-ventre, 187.
Nénuphar, 73, 43 o, 433 , 607. Nielle, 278.
Néphres. Voir Reins. j>JlGELLE, 62 , 807.
Néphrétique ou maladie des reins, Nitre, 278, 338 , 367, 44o.
traité de Rufus 1 et suiv. frag- , ;
— Nodosités, 288.
ments d’Aétius, 85 et suiv.; (médi- — Noisettes, i 4 , 17.
cament sec pour la), 4ii; (diffé-
— Noix royales, 872, 448 45 o. ,

rence de la colique et de la), 435 , Nombril, i 45 de Vénus, 287. ;



588 ;
— description et traitement, Nomenclature des parties du corps
443 . humain 1 34 Abrégé de ce traité
,
. —
NÉPHRITIS, 159. 233 . — Traité analogue, 899.
Nerfs, i 63 , 170; 454 —[vevpa), ; Nourrice (Rôle de la), 3 o 3 .
(enflure des), — pneumogas-
689; Nuque, i 35 .

triques, i 55 ;
— 171 —
optique, ;
NyxMPHe, partie du corps, i 38 , lày-

0
Occiput, i 35 ,
i 5 o, 186. Odilcon, poisson, 289.
Odeur (Mauvaise) du corps, 533. Odorat (Altération de 1 ’), 471. '
668 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Œil, i 36 i 54 , 170, 464 , 467. Oreilles, i 38 ; — (affections des),
— ou
,

Œsophage, i 55 , 174. 469 et suiv; oreillettes du


OEüfs, 4 i 4 423. ,
cœur, i 56 , 177.
Oie (Graisse d’), 3 g; — (chair d’), Organes génitaux, 67.
3 ai, 4 oi. Orge, 11, 16, 87, 4o, 42.
Oignon, 270, 45 o, 45 1; — marin, Orgelet, etc., 467.
307; —
de narcisse, 269. Oribase (Fragments de Rufus extraits

Oiseau (Chair d’), 260. d’); analyse,


297 et suiv.; —
Olécrane, i 43 . cité, 442, 449, 554, 574, 58 1.

Olivier nain, 1 1. Origan, 12, i 5 4 g, 35 g, 4 ig, 545 , .

Olympus le Sophiste (Remède d'), Orobe, 288. Voir aussi Ers.


^ 79 ' Orphe, poisson, 426.
Ombilic. Voir Nombril. Orrhon, partie des organes génitaux
Ome. VoirTÈTE DG BRAS et Moignon de de l’homme, i46.
L’ÉPAULE. Orteils, i 49 -

Omoplates, i42, 188. Ortie, 4i 2 429.


Omphale. Voir Cordon ombilical et Os (Nature de 1’), i84. Voir Ostéo-
Nombril. LOGIE.
Onagre, plante, G49. Os ETHMOÏDE, 187; — hyoîde 55 , i ;

Onctions pom' l’inflammation de la des îles, — ou tem-


i 48 ;
pétreux
vessie, 4o; — pour le satyriasis, poraux, — i 5 ig — i; scaphoïde, 3 ;

81, 58 i; — pour la goutte, 283; sacré.Voir Sacrum; — sous-sphon-


— entatique (réactive?) pour les dyle. Voir Sacrum ; — temporaux, 1 5 o.
pâles couleurs, 307; — pour la Oseille, 874.
strangurie , 4 1 7 ; — pour la lithiase OsPHYs. Voir Lombes.
421. Ostéologie, 186 et suiv.

Ongles, 44 i . Oules. Voir Gencives.


Ophis, maladie, 216. OuRAQüE, voie urinaire, 167.
Ophrïes. Voh’ Sourcils. Oursins, 4oi, 4 i 4 .

Opiithalmie, 464. Outres (Mamelles dites), i 45 .

Opium, 8. OxiMUM, 481.


Opopanax, 8, 62, 34 o. Oxymel, 275 875 899 , , , 4 18.
Orchis. Voir Testicules. OxïPHÉNICE, 385 .

P
Pain, 262 543 , 64 g- pénis, 64 66; ,
— de l’utérus, 65 .

Palais, i 4 i. Panacée, 897, 44 g-


Pâles couleurs, 807. Panais, 417.
Paliure, 4i 2. Panax, 3 o 8 823. ,

IlaAfzds, emploi de ce mot, GiG et suiv. Pancréas, 187.


Palpitations (-rjaApto/), 219 et suiv,; Panicaut (rjpvy^'iov) 29.
— (accidentelle) du cœur, i 65 ; Papille, i 45 .

— de l’hypocondre, 65 ; — des Pappes, poils du menton, i 3 g.


muscles, 65 ;
— des nerfs, 65 ;
Paralysie en général, 81, 324 453 .

de l’orifice de l’estomac, 65 ;
— du de la vessie, 5 g ,
108.
TABLE ALPHABETIQUE. 669

Parameria. Voir Cuisses,* Petite sphère, extrémité du nez,


Parasires, partie latérale de la langue, i 38 .

i 4 o. PeucÉdane. Voir FeiVoüil de porc.


Parastates, 68, iôq; — glanduleux, Phalanges de la main, i 44 189; *

182. du pied, 194.
ParencÉphale , 169. Voir aussi Cer- Phalangines, phalangettes, 189.
velet. Pharyngéthron, i 4 i. ,

— de Judée, 37,73.
Pariétaire, 286; Pharynx, 189, 174.
Parties du humain, 33 corps i et suiv. PhÉnée, en Arcadie, 21 5 .

o
3 3 599 ,
— de et suiv. ;
étymologies Philagrius, 90, 98, cité, i’ 23 , 55 i;

leursnoms, 2/n — ; notes addition- (remède de), 873.


nelles, 96; — de 5 honteuses la Philistion, cité, 162.
femme 60 — ,
du 1 ;
supérieure Philomèle, 4o.
pavillon (de l’oreille). Voir Ailes de Philon (Médicament de), 897, 446.
l’oreille. Philtre partie de la lèvre supérieure
,

Pasicrate ,
cité ,
3o6 . ,i i 38 .

Pastèques, 18, 4oi. PniLUMÈNEjcité, io 5 636 ,' .

Patelles (AoTra^es), 58 . Phlegme, 16 4.


Patience, 17, 71, 81,37/1; — sau- Phou, 276.
vage, 37445 o. , Phrène. Voir Diaphragme.
Paul d’Égine ( Fragments de Rufus PhrÈxNES, i 56 .

"
extraits de), 43 p et suiv., 643 et PhrÉnÉtiqües, 227.
suiv.; — ^ cité, 55 o. Phthisie, 20.
Paume de la main, i 44 . Physalis, 4 i 3 . ‘

Paupières, i 36 . Pie-mère, 169.


Pavot, 7, 25 , 3 p, 4o, 73, 286, 298. .Pied, 149.
Pêche, fruit, 545, 65 1. Pieds de bœuf, 426.
Pèchus, i 43 . Voir aussi Avant-bras. Pierres des reins 90 , 889 ,569,591.
Peigne. Voir Pubis (chez la femme). Voir Reins. —,

de la vessie 53

, ,

Pénis, i 46 ;
— (cas de palpitation du), 569, 591. Voir Calculs, Vessie.
64 , 71 ; — (érection du), 507, ponce, 3 o. —
Remèdes pour briser
(

5 ii; — (affections du), 594. i la), 26.


Pépins de concombre, 4i 2. Pilule d’Arménie, 4 i 3 .

Perdrix, 821, 491. Pin, 26.


Péricarde, 177, 228. Pince étroite pour l’extraction de la

PÉRICRÂNE, i 5 o. pierre, 27.


PÉRINÉE, 147. Pigeon (Fiente de), 45 .

Péripneumonie, 227, 281. Pignons, 17.


PÉRITOINE, 157, 181. Pituite vitreuse, 496.
PÉRONÉ, 192. Pivoine, 42, 4oo.
Persil, 8, 211, 3 o 8 , 386 , 892, 896; Plagiostoaies ou poissons luisants, 17.
— sauvage, 268, 276, 828, 417, Plancher de la bouche, i4o.
452 . Plantain, 78,287, 4 oo; — psyllium,
Perte de mémoire. Voir Mémoire.
la 287.
Peste, 809, 35 43 p; d’Athènes, 1 ,
— Plante du pied, 1/19, 198.
364 . Platon, cité, 628.

670 RUFUS D’ÉPHÈSE.
Pleurésie, 227, 477. — intercident , 280 ; — myure ,229,
Plèvres, i 56 , 178. 689; —
des nouveau-nés, 682; —
Plichades. Voir Périnée. pararrhythmique, 228; plein, —
Plomb appliqué sur les régions lom- 228 ;
— rapide , 22 8 — vermicu-
;

baires, 4 3 O. laire, 281.


Pneuma, 166, 184, 223. Poumons, 178; aliment, 546 — , .

Podagre. Voir Goutte. Poupée, partie de l’œil, i86.


Poils follets, i 35 , 139. POURANGION, 885 .

Pointe du cœur, i 55 ;
— du nombril, Pourpier, 17, 87, 78, 884 885 , .

i 46 . Praxagore, cité, i6i, 1 68, 1 65 166, ,

Poireau, i 4 , 8i, 276, 289, 417, 220, 6i8 626. ,

45 i, 546 .
Prèle, plante antihémorragique, 42 .

Poires, 87, 89, 402. Prépuce, i 46 .

Pois, 822; —
chiches, 822, 4 oo, 445 ,
Présure de lièvre, etc. 48. ,

54 i, 649. Priapisme, 119, 48 1.


Poissons, 25 g, 874; — à chair molle, Procardion, i 45 .

17, 58 , 83 .
Procondyles, i 44 .

Poitrine , 1 45 ; — affections de ) , 477. Projectiles divers, 21 4 .

Poivre, 867, 395; blanc,


(

— 224, Projection (^ppo|/«s), sens de ce mot


268, 293, 3 o 8 452; long, 3 o 8 ,
— ,
dans Hippocrate, 296.
823, 386 noir, 386 ;
— .
Promenade, 827.
Poix, 34 o, 449. Pronostic médical, 201.
PoLiüM, 6, 8, 29, 3 o 8 3 a 3 , , 824, Propoma, 489.
388 45 o, 452
, . Prostate, 182.
Pollutions nocturnes, 128. Prosthé. Voir Prépuce.
Polypes, 545 . Psoas, muscles en dedans des lombes,
POLYPODE, 267. 159.
Pommes, 402,426; — du pharynx. PsORiASE de la vessie, 87, 428.
Voir Glandes. — de pin, 4 i 4 , 423. Pterna. Voir Talon.
Pommettes, 189. Ptisane, 1 5 , 86 , 48, 334, 894, 4 1 8,
Porte-grain de raisin, i 4 i. 4 16.
Portes des veines, 175. Pubis en général , 1 94; — chez l’homme
Portier. Voir Pylore. i 46 ; —
chez la femme, 147.
Potion à la centaurée, 278. * Pupille de l’œil, i36,'i72.
Pouce, i 44 - » Purée de légumes, 58 .

Poule (Graisse de), 89. - -


Purgatif, 299, 888, 4 o 5 487, 487; ,

Poulet, 821: — ,
plante, 17. . — à l’hiéra, 452 à l’hiéra de ;

PouLiOT, 29. Piufus. Voir Remède sacré de Rufus.
Poulpes, 822. Pus, 409.
Pouls, i 83 , 219 et suiv.; parties addi- Pustules, 465 .

tionnelles ,610 ; — caprizant ,281 ; Pyges. Voir SiÉge.


280 — eurhythmique, 228
dicrote, ; Pylore, 187, 179.
— formicant, 281; — grand, 228;
;

Pyrèthre, 807, 84o.


TABLE ALPHABÉTIQUE. 671

Q
Quarte (Fièvre). Voir Fièvre. Qüintefeuille , 276, SgS, 4oo, 4.19.

Quiintane (Fièvre). Voir Fièvre.

R
Rachis, i 45 , 169. Règles. Voir Menstrues.
Racine, partie de la langue, i 4 o. Reins. Traité des maladies des — et de
Raclure d’ivoire, 368 . la vessie, par Rufus, 1, 63 ; notes
Radis, 546 . additionnelles, 549 " ^^7» textes

Radius, 149, 189. Voir aussi Rayon. inédits d’Aétlus sur le même sujet,

Rage, 211. 85 - 1 26 et 568 - 58 ] ; textes d’Alexan-

Raie, poisson, 17. dre de Tralles, 388 - 4 — i 2 ;


(indu-
Raifort, 9, 12, 43 , 81, 270, 33 o, ration des), 309; — (lithiase des),

359. 442 et suiv. ,



5 o 2 et suiv. ; textes

Raisin, 17, i4i,322, 4o2,4i6,48i; des Ephodes, 585-590; — (hémor-


— sec, 294, 4i4, 4 2 3. ragie des), 645 — (anatomie des)

;

Rapports sexuels, 200, 3o2, 3 o 6 ,


i 58 , 181 ;
aliment, 547.
3i8, 370. Remède digestif, 48 1 — contre les
Rate (place delà), 1 58 175 176; , ,
— battements de cœur, la
;

maladie noire,
gonflement et autres affections de et pour fortifier le cœur, 494.
(

la),495 496; , —
aliment, 542 548 . Remède sacré ou hiéra 277,482; , ,

Râteliers, alvéoles des dents, i4o. de Rufus pour les goutteux, 267,
Raves, 822. 3 o8 , 3 10; — pour la mélancolie,
Rayon, du bras, 43
os supérieur i ; — 828, 359; —
pour l’épilepsie, 862;
os externe de la jambe, i49< — pour la perte de la mémoire,
Réchauffants, 867. 368 — pour l’hydrophobie, 878,

;

Rectum, 187, 180. 378; composition de ce remède,


Réfrigérants,, 72. 267, 3 o 8 , 3 io, 452 .

Regard, région sous-olphthalmique Renards, muscles en dedans des


lombes, 189.
Régime en cas d’ulcère de la vessie, 16 Renouée ,33,37,42,73, 286.
et suiv. —à suivre dans les mala- Résine, 62, 34 o; de cèdre, 8; —
;

dies des reins, 17; — lacté, 48; — — de palmier, 3 o 8 344 , .

à suivre dans le cas de la pal pitation Rétention d’urine, 106, 892.


du pénis, 74; — pour éviter la for- Rétine, i 54 171, 1172. ,

mation de nouveaux calculs, g4, Réum, 385 .

568 ;
— lorsqu’il
y a lithiase des Rkapontic, 42, 277.
reins, 98; — après l’extraction des RhazÈs (Fragments de Rufus extraits
calculs, 97; — dans les affections de), 453 - 548 .

delà vessie, 117; — des gens en Rhinobate, poisson, 17.


santé, 828, 568 . Rhubarbe, 277.
Région cervicale, sous-nasale, etc. Voir Rhumatismes, 288; ou plutôt ca- — ,

Cervicale sous-nasale , , etc. tarrhe delà vessie, 119.


672 RUFUS D’ÉPHÈSE.
I\hythmique (lu pouls, 224, 633 . les appétits vénériens, 78, 82;
Rides (Composition pour elTacer les), — pour dissiper les flatuosités, 272;
3 o8 . — en lavements, 278; — sauvage,
Riz, 492. description et usages, 3 11, 445 — ;

Rocher, os, i 55 . en cataplasme, 362, 45 — em-o;


Roitelet troglodite, 446 , 670. ployée comme diurétique , 388 847 , ;

Ronce, 42 43 , . — pour combattre les pollutions


Roquette, 81, 822. nocturnes et l’atténuation du sperme
Roseau, SgS; odorant, 296, /199. — 43 1, 807; — (suc de), pour l’affai-

Roses (Huile aux), 7, 87, 48 ;


— blissement de la vue, 468 ; — pour
sèches, i 4 - les douleurs de côté, 498.
Rotule, i48 192. , Rüfus (Vie et ouvrages de), préface;
Rouille pour former des escarres, 4oo. — son Art d’interroger les urines,
Rue (Huile de), 5 336 employée , ; — cité par lui-même , 22 ;
— , cité

pour les affections des reins , 6 , 12, (outre les fragments publiés) , 882 et
i 4 ; — pour les affections de la suiv. ,891, 609.
vessie, 26, 38 ; — pour combattre

Sabinus, 296. Sauveur (médicament dit le — ), 446 .

Sacrum, i 48 190. , Savons, 876.


Safran, 89, 55 268, 287, 294 , ,
3o8 ,
SCAMMONÉE, 266, 36 1, 386 .

823 824 452., ,


ScARE, poisson , 289.
Saignée, pour les affections des reins, ScHOLiES Colonna, sur le traité du nom
87, 3 g 8 — pour , 4o5 ;
le satyriasis, des parties du corps, 287.

78 — pour
;
la goutte ,
252 ; — pour SciLLE, 307, 3 o 8 449. ,

la mélancolie, 358 — ; pour l’épi- Sclérotique, i 36 i 54 , , 170.


lepsie, 36 — pour i; la jaunisse, Scolopendre sagittée, 43 .

383 — pour ;
la lithiase, 447 - ScoRDiuM, 276, 388 417, 45 o. ,

Saillie longitudinale des muscles. ScorpÈne, poisson, 289.


Voir Tendons. Scrotum, i 46 182. ,

Saisons ( Influence des ) sur la santé , 523 . ScYTHOPOLiTE plante (?), 4 i 3


,
.

Salaisons, 264, 270. Sèche, 876, 445 .

Salive, i 65 . Secrétions, i 65 .

Sang,! 64 ,
i 83 ;
— de bouc, 894, Sel, 2 54 , 287, 449 , 45 o.
445, 572; — de chèvre, 421; — Sénevé, 847.
de perdrix, 45 1. Sentences cnidiennes, citées, 189.
Sanginatius (Georges). Extrait de son Serpolet, 62, 862, 419.
traité inédit Hep; oÇvyyiôûv 64 , 1 • Sésame, 547.
Sarephthinon , 4 i 3 . SÉsÉLi, 26 , 875.
Sarxiphage, 396, 445. Sexes (Différences de conformation des),
Satyriasis 64 et suiv. ,
, 70 , 119, 3 o 5 . 189.
Satyrium, 429. SlAGONES. Voir CÔTÉS DU VISAGE.
Sauge, 287, 373. S1CYONE, Huile de — ,
ou de sycionie,
Saule, 287, 289. 4 o.
TABLE ALPHABÉTIQUE. 673

SiCYONiE, moelle delà coloquinte, 452 . Spondée, 2 25 .

Siège, i 48 . Stachys, 452 .

Signes ou diagnostics en général Staphisaigre, 44o.


5 i 8. StÉchas plante 3 o 8 , , .

Sillon, i 38 . Sternum, i 45 .

SiLPHiüM, 43 , 45 o. Sternutatoires, 369.


Sinapismes, 36 2, 371, 452 . Stéthos. Voir Poitrine. — de la

SiNciPUT, i 35 ,
i 5 o. main, i 44 ;
— du pied, 149.
Singe (Dissection du) ,
1 34 , 1 49. Strabon, cité, 3 o 5 .

SiüM, 445. Strangurie absente chez les femmes


Six de l’astragale, iq 3 . affectées delà lithiase des reins, 28;
Soda, migraine(?), 463 . — propre aux hommes qui ont des
Soif (Moyens de combattre la), 484 ;
pierres volumineuses dans les reins ;

— éprouvée pendant la nuit, 52 4- description et traitement, io 4 4 i 5



, ,

SoLATRUM, plante, 482. 647 ;



causée par le froid , 4 1 6 ;

Soléaires, 149. (remède pour la), 477.


Sommeil et veille, 620. Strombe, 29.
Sommet, partie du crâne, i 35 . Struthium, 446.
Son, 3 q 3 . Styrax 7, 48 ,
.

Sonde, 4 o, 44 5 o. ,
Styx , 2 1 .

SoRANUS d’Éphèse. Fragments inédits Substitutions, 3 o 5 .

de son livre sur les noms des parties Suc de Cyrène, 268; depanax, 268. —
du corps', 287. Sucre de violette, 385 .

SoucHET, 288. Sueurs, 36, 4i,.i65, 819.


Souci, plante, 1x2. Suif, i 84 .

Soufre, 284, 290, 807. Suint, 4 o, 48 . ,


r .
,

Sourcils, i 35 . Sumac plante


, , 484 . , ;

Sous-cloison, i 38 . Suppositoires, 3 oo, 338 .

Sous-fil. Voir Col de la vessie. Suppuration des reins, 4 09.


Sous-nasale (Région), i 38 . Sureau, 45 o.
SoüS-OPHTHALMiQUES (Régions), 187. Surôme. Voir Région cervicale.
Sous-opiques (Régions), 187. Susfaciale (Région), i 35 .

Spasme, 21, 81, 220, 875, 462. Suture bipariétale, i 5 o; — du crâne,


Sperme, 67, 182,427,507. i 65 , i 5 o, 186; — du visage, 187; —
Sipuypds, emploi de ce mot, 616 et écailleuses du crâne, i 5 o.
suiv. Symmantüs (?), général romain, 609.
Sphincter, 180. Syncope 5 2 ,
1

Sphondyles. Voir Vertèbres. Syrmaïsme médication (


égyptienne )

Sphygmologie antique, 61 4 . 217.


Splen. Voir Rate. Systole du cœur et des artères, 219 et
SplÉnttis ,161. suiv.

T
Tables, parties plates des molaires, Talon, 149, 198.
I
4 O. Tamarin, 42.

43
074 RUFUS D’ÉPHÈSlv
Tarse ,
1 36 ,
1 44 , 193. Tige. Voir PÉNIS.
Tithymalle, 266.
'

Tempes, i35 .

Ténasmos, 499. Tonneau (Bains de vapeur pris dans


Tendon d’Achille, 149; — (to'po<). un), 258 .

Voir Cordons. — [révovres,) i4a, Topiques froids, 44 .

i64 i 85 ,
. Torpille, 17.
Térébenthine, 294 deChio, 6 4 — ; ,
i . Tourde, poisson, 25 g.
Terre de Gimole, y 3 d’Érétrie, ;
— Trachée-artère, 1 42 1 55 174.

, ,

73 d’Arménie, 4 i 3 . TrachÈle. Voir Cou.


;

Testicules (anatomie), 147, i 83 ; — Tragus, partie de l’oreille, i 38 .

(tête des), i 55 ; (veines nourricières — Trait d’union (Suture dite), i5i.


des), 161; — (affections des) , 695; Tramis, partie dü pénis, i 46 .

— de chien ou orchis (plante) , 429 ,


Travail (effets du) sur la santé, 53 o.
43 o. Tremblement, 220, 454 -

Tétanos, 376. Tribolus ou tribulus, 29, 73.


Tète (anatomie), i 35 ; (affections — Triceps crural, i 48 .

de la), 53 1; des testicules, i 55 ; — Triossum 548 (?), .

— du cœur, i 55 de la rate, ;
— Tripes, 4 26, 548 .

1 58 ;
— de l’humérus ,188; du bras Trisandale, 385 .

1 88 ;
— de 98 — du l’astragale , 1 ;
Trochée, 2 2 5 .

fémur, 195. Trochisques, 293, 579; d’Andron, —


Tétines, 45 i . 284 ;

de Polyide, 284.
Thapsie (L niment au suc de) 63 532 , ,
. Trochlée, 189.
Thénar, i 44 . Troglodite, oiseau. Voir Roitelet.
Théophile, cité, 64 o. Trois de l’astragale, ig 3 .

Thériaque, 376, 379, 397, 45 1. Trompes deFallope, 160.


Thon, 260. Tronc ou thorax, i 35 .

Thorax, 20, 35 177. 1


,
Trous cribleux ou de l’ethmoïde, partie
Thore. Voir Sperme. du crâne, i 5 i; borgnes, partie du —
Thryptiques, 397, 569. crâne , 1 52 ; — (
grand ) occipital ,169.
Thcsuc. Voir Guscuta. Tumeurs dans les reins, 3 i; — dans
Thym pour provoquer le vomissement la vessie, 44.

chez les goutteux, 270; — (fleur de) Tunique, nom donné aux enveloppes

en poudre, 277; — (lavement au), épaisses des organes, i 64 ; cho-
338 ;
— (suppositoires au), 33 p; — rioïde de l’encéphale, — i 53 , i 54 ,

(fleur de) prise comme purgatif de l’œil, — i54; 54 lenticulaire, i

— des
;

dans la mélancolie, 35 387; — p, 6 — première-


testicules ,
1 1 ;

dans la jaunisse, 385 386 — , ;


effets blanche, 170; — seconde. VoirüvÉE.
divers, 64p. — hyaloïde — choroïde , 1 7 1 ; , 1 7 1 ;

Thymus, glande du mésareon, i 56 .


— arachnoïde, 171.
Tibia, i 48, i 4 g, 191. Tus.silage, 275.

U
Ulcères des reins , 1 4 , 48 ;
— à la tilentiel, 3 o 6 ;
— du 471; — nez, in-

vessie , 5 1 ,
1 1 3 , 4 1 8 , 499 ; — pes- testinal, 4gi; — mélancolique, 492.
TABLE ALPHABETIQUE. 675

üpÈne ,
partie de la barbe dite le collier rouge, sanguinolente, 21,87,
iSg. 628; — 54 422, ténue, 21, , 5i6

,

Uretères (anatomie) , 24, i 46 , i 58 , 523 ; 28, 189, 422, épaisse,


181; — (affections des), 4 18. 436 — ; 160, n; purulente, 11, 4

Urètre anatomie ) ,
23 , 1 46 ;
— section — blanche, 420, 523 — 4 i 5 , fur-
— euse 822,
( ( ;

de r), 127 — (affections de T) 4 i 3. furacée , 422 huil


523 — nuageuse, 828.
; , ; ,

Urine l’une des sécrétions ou humeurs


, ;

i 65 ;
— (rétention d’ ,)
106, 692; Usage du en 298, 548vin général, ;

émises pendant le sommeil, 577, — pour provoquer vomissement, le

692, 648 — (états divers des), 484, 826.


5 oo et suiv.;
;

— rousse, — 9; Utérus, 28, 160,499.


aqueuse, 9, 21, 82, 54 436 5 i 6 UvÉE, 171.
622; —
, , ;

— noire, 21, 22, 5 o 3 ,


ÜVULE. Voir Raisin.

Vagin, i6o i 83 . Vertex, i 35 .

Vaisseaux spermatiques, 70,


,

i 58 ;
— Vertiges, 324 454 ,
-

pneumatiques, i 63 . Verveine, 287.


Valériane, 396. Vésicule biliaire, i 58 , 176.
Valériane-phou, 445. Vessie (Maladies delà), 1-6 3 , 88-126,
Veau (Viande de), 261. 5 oi- 5 o 3 , 568 - 58 i: — (calculs de la)
Veille. Voir Sommeil. ou lithiase, 49, 96 420, 442 869 , , ,

Veines, 161, 177, i 83 artérieuse, ;


— 572-874, 891, 643 (pierres ; —
162; —
cave (la), 161; généra- — molles dans la), 53 ; psoriase —
trices, 169 , 182 ;
— nourricières des de la ) ,
(

1 57 ; — paralysie de la )
testicules , 1 61; — ombilicales ,167. 59, 108, 648; — (inflammation de
(

Veine-porte, i 58 . la), 87, 109, 809, 644 — ;


(caillots

Ventouses pour l’inflammation des dans 42 — hémorragie de


la) , ; (
la )

reins, 7;— pour 80; le satyriasis, 4 111; — ahcès


1 , ou tumeurs (
,
clous
— pour 36 — pour
l’épilepsie, 1; la à la), 44 — de , ii 3 ; (ulcères la),
cataracte,44 — pour 1; l’hydropho- 3 878, 644 — (régime à
ii ,
; suivre
bie, 452 . dans —
les affections de la), 117^

Ventre, 46 462 — i (ou , ; rare grêle) (rhumatisme ou plutôt catarrhe de


157 — de jambe, 48 — de
; la i
;
truie, la )1
9,
1 ; —
dyscrasie froide de la ) (

426. cause de la slrangurie 55 4 5 .

177; —
,

Ventricules du cœur, 55 i , Viandes diverses ou indéterminées, 17,


droitou 56 — gauche ou
veineux, i ;

34, 261, 54 i; de chevreau, 17,
artérieux 55 — de ,
i ;
l’encéphale ,
— de cochon de 17
261, 54 1; lait, ;

i 53 . — d’agneau, 261, 821, 54 o 17, ;

Vents, i 65 , 462. — de veau, 261; — de 261, porc,


Verge. Voir Pénis. 821, 54 — de jeune bouc, 821,
1;

Verre en poussière, 4 i 2 ; — brûlé, 444 . 54 — de canard 54 o — de


1 ; , ;
cerf,
Verrue, 533 . 54 1.

Vertèbres, 1 47, 190; — du cou, 187; Vides du thorax, i 56 .

— du dos , 1 90 ; — des lombes ,190. Vieille (sc. peau du ventre) , i 46 .


076 RÜFUS D’ÉPHÈSE.
Vigne (Feuilles de) 87 , ; — (racine de) 87; —dans un liniment, 2 84 ;

876; —
sauvage, 266. pour produire des escarres, 449; —
Vin rouge ni trop jeune ni trop vieux pour les affections du foie, 498; —
pour les goutteux 2 6 2 sucré 7, , ;
— (effets divers du), 584 , 65 o.
i4, 25 26, 80, 57; , sucré de — ,

Violette, 55 78; de Damas, 885 — .


,

Crète, 4 18; blanc parfumé, 12, Vomissement provoque chez les néphré-
44o; mou — ( ctTraAoÿ ) , i4;— mielle, tiques , — pour
1 8 ;
les ulcères des

17, 4i8; — noir, 88; — doux cuit, reins, 19; — pour la diarrhée d’u-’

299;— pas blanc léger, trop vieux, rine, 86; — pour les pierres molles
mouvements de
règle les danse, la de la vessie,55 — pour la psoriase

870; — aux
;

426, 45 o; roses, 4 i 8 ,
de la vessie — pour , 5 g; le satyriasis

— ou de Tyr ou de Cnide
sarepbthln (?) 78; — (remèdes qui purgent par),
418 426 , Sabephthinon voir aussi ) ;
268 — pour
•'
goutte, 269
prescrit la

417; —
;


;

— (moyen de
(

à l’absinthe, à l’anis, faciliter le) , 800 807, ,

"417; — de 417; — aux gentiane, 826 484 — ;


prescrit pour la mélan-
pommes de 426; — roses, _ cbrysat- colie, 85 g , 482; — accidentel et
Chrysattique); —
tique (voir trai- fétide, 52 2.

tement pour les affections causées Vomitifs, 484.


par l’abus^du vin), 65 o. Vue ou pupille, partie de l’œil , 186; —
Vinaigre, employé dans les lavements, (altération de la), 468.
-1 8 ;
— pour
à éviternéphrétiques les Vulve, 147.
1 8 ;
— employé dans un cataplasme
'

X
Xanthéon (médecin inconnu), 648. XÉnophon, médecin, cité, 8 o 4 .

XÉNOPHiLE, cité,'574, 58 o.

. . ^ Z
Zenon, médecin, cité, 166, 588 . Zona RAS, cité, 2 44 .

Zedxis , commenlateur d’Hippocrate, ZoPïRE, 64 7.


296.

^
(

I i V G-

I
TABLE DES MATIÈRES.

Pages.
Préface i

I. Rufiis d’Éphèse ii

II. Écrits conservés x


III. Autres écrits mentionnés dans les auteurs ou conservés en fragments, xxxiii
IV. Fragments de Rufus xl
V. Appendice lu

OEUVRES DE RUFUS D’ÉPHESE.

Traité des maladies des reins et de la vessie (Texte et traduction française). i

Sur le satyriasis et la gonorrhée. [Idem.) 64


Aétius ,
livre XI ;
parties à rapprocher des textes précédents de Rufus. (Texte
seul.) 85
Indication des lieux parallèles de Rufus et d’Aétius 127
[I]. Du nom des parties du corps humain. (Texte et traduction française.). i 33

II. Des Os. [Idem.) j86


De l’Interrogatoire des malades. [Idem.) .> 198
Ouvrage anonyme (attribué à Rufus). Traité abrégé sur le pouls. [Id^.). 219
Du même [Rufus], livre I®*^ des dénominations des parties de l’homme.
(Texte seul.) 2 33
Scholies sur le traité du nom des parties du corps. [Idem.) 236
Étymologies de Soranus (
Idem) 24
Traité de la Goutte d’après une version latine, avec traduction française. . 247
Fragments de Rufus d’Éphèse extraits de Galien. (Texte et traduction fran-
çaise. ) 291
Fragments extraits d’Oribase. (Extraits analytiques.) 297
Fragments extraits d’Aétius. (Texte grec avec traduction française faite pour
la première fois. ) 3 1

Fragments extraits d’Alexandre de Tralles. [Idem.) 889


Fragments extraits de Paul d’Égine. [Idem.). 487
Fragments extraits de Rhazès, (D’après la traduction latine de Ferraguth.j. 453

APPENDICE.

Section 1. — Notes additionnelles sur le traité des maladies des reins et


de la vessie 549
Section II. — Notes et nouvelles variantes relatives aux parties du livre XI
d’Aétius publiées ci-dessus, p. 85 et suiv 587
678 ,
RUFÜS D’ÉPHÈSE.
Pages.
. Section 111. — Complément du livre XI d’Aétius. (Texte seul.) 568
Section IV.— Ephodes, d’Abu
Extraits inédits des en Djafar, traduits grec
au X® siècle. [Idem.) 582
Section —
V. au
Variantes nouvelles et autres notes relatives Traité du
nom du
des parties corps . 696
Section — Premier anonyme
VI. texte Dénominations de
inédit. la nature
de riiomme. (Texte seul.) 699
Section — Second
VII. anonyme
texte Sur inédit. de les variétés fièvres.

[Idem.) 601
Section — Synopsis ou
VIII. abrégé
Traité Ancienne
sur le pouls. notice
préliminaire, commentaire, notes additionnelles 610
Section IX.— Fragment de Paul d’Égine,
(additionnel) relatif aux ma-
de
ladies des reins et (Texte
la vessie. seul.) 643
Section X. — Fragments de Rufus dTbn extraits el-Beïthar *.
. . , 648

Corrections et additions 653

Table alphabétique 655


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