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MEMOIRE DE MASTER
Thème
Promotion : 2010/2011
Jury de soutenance :
Hamedi (CH13)Chaabane
Je dédie ce modeste travail à :
♥♥ Ma chère mère ♥♥
A mon cher père, le plus noble qui par son courage a consacré tous
ses effort, et ses moyens pour m’aider à accomplir ce mémoire, et pour
me faire réussir.
Hamedi (ch13)Chaabane
Sommaire
Liste des figures
Liste des tableaux
Liste des symboles
INTRODUCION GENERAL
Introduction 17
1. Problématique 17
2. Objectif et plan de travail 17
3. Description de l'ouvrage 19
COMMENTAIRES 250
PARTIE II : ETUDE D’UNE VARIANTE EN CHARPENTE METALLIQUE
COMMENTAIRES 383
2- ETUDE DU VENT
R : la force résultante .
: Force horizontale correspondant à la résultante des forces agissant sur les parois de la
construction et de la force composante horizontale appliquée a la toiture.
Fu : force de soulèvement représentant la composante verticale des forces appliquées à la
toiture.
: Pression du vent qui s’exerce sur un élément de surface ‘J’
: L’aire de l’élément de surface j.
: Les forces de frottements éventuels .
Cd : coefficient dynamique de la construction.
W (zj) : pression nette de l’élément de surface ‘J’calculé a la hauteur relative de ce même
élément.
: Pression dynamique du vent.
Cpe : coefficient de pression extérieur.
Cpi : coefficient de pression intérieur.
: Pression dynamique de référence pour construction permanente .
: Pression dynamique de référence pour construction temporelle.
Ce : coefficient d’exposition au vent.
ZJ : distance vertical a partir du sol au centre de l’élément j verticalement.
Cr : coefficient de rugosité.
Ct : coefficient de topographie.
: Facteur de pointe .
Iv : intensité de la turbulence.
Z : hauteur considérée .
: Facteur de terrain.
: Coefficient de pression correspondant a 1m2 .
: Coefficient de pression correspondant a 10m2 .
S : surface chargé de la paroi considérée .
3- CHARPENTE METALLIQUE
A :Section brute d’une pièce.
Anet :Section nette d’une pièce .
Aw :Section de l’âme .
As : Aire de la Section résistante a la traction du boulon .
E : Module d’élasticité longitudinale.
F : Force en générale.
Ft.Rd :Résistance d’un boulon en traction.
Fb.Rd :Résistance a la pression diamétrale .
G : La charge permanente .
I :Moment d’inertie.
L :Langueur.
Msd :Moment fléchissant.
MRd :Moment résistant.
Mp: Moment plastique.
Mcr :Moment critique.
Nsd :effort normal.
Nt sd :effort normal de traction.
Nc sd :effort normal de compression.
Npl : effort normal plastique.
Nu :effort normal ultime.
Nj : Force d’adhérence avec le béton.
Q :charge d’exploitation.
Wpl :Module de résistance plastique.
Wel :Module de résistance élastique.
b :Largeur de l’âme.
beff :Largeur efficace .
ci :Coefficients.
d :entraxe, diamètre .
d0 :diamètre de perçage des trous de boulon.
f :flèche d’une poutre.
fy :Limite d’élasticité de l’acier.
fyb : Limite d’élasticité d’un boulon.
fu :Contrainte de rupture d’une pièce.
fub :Contrainte de rupture d’un boulon.
fcj : résistance caractéristique en compression sur cylindre du béton à j jours.
fj : résistance de contacte de la liaison.
fcd :valeur de calcul de la résistance en compression sur cylindre du béton de fondation .
h :hauteur.
i :Rayon de giration.
ks :coefficient fonction de la dimension des trous de perçage.
kj :facteur de concentration
n :Nombre de boulon.
m :Nombre de plants de cisaillement.
rc : rayon de raccordement âme /semelle du poteau.
tw :épaisseur de l’âme.
tf :épaisseur de la semelle.
twc :épaisseur âme poteau.
tfc :épaisseur semelle poteau.
t :épaisseur platine.
vi :distance de la fibre inférieure a l’axe neutre d’une section .
vs :distance de la fibre extrême supérieure a l’axe neutre d’une section.
: Coefficient de réduction de flambement .
w : Facteur de corrélation .
M :Facteur de moment uniforme équivalent.
C :Coefficient de sécurité sur les propriétés du béton .
M i :Coefficient de sécurité.
Mb : Coefficient de sécurité de boulon.
MS :Coefficient partiel de sécurité.
λ :Élancement .
:Élancement réduit.
:Facteur d’imperfection.
: Coefficient de frottement .
:Contrainte normale .
e :contrainte limite de cisaillement en élasticité .
:Coefficient de réduction élastique de l’acier.
: facteurs de distribution .
Introduction général
1. Introduction
Un bâtiment au sens commun est une construction immobilière, réalisée par intervention
humaine, destinée d'une part à servir d'abri, c'est-à-dire à protéger des intempéries des
personnes, des biens et des activités, d'autre part à manifester leur permanence comme
fonction sociale, politique ou culturelle. Un bâtiment est un ouvrage d'un seul tenant composé
de corps de bâtiments couvrant des espaces habitables lorsqu'il est d'une taille importante.
2. Problématique
Les matériaux entrant dans la composition de la structure jouent incontestablement un rôle
important dans la résistance des constructions aux séismes. Leur choix est souvent le fruit
d'un compromis entre divers critères tel que; Le coût, la disponibilité sur place et la facilité de
mise en œuvre du matériau prévalant généralement sur le critère de la résistance mécanique.
Ce dernier est en revanche décisif pour les constructions de grandes dimensions. Il y a de
manière générale, dans notre pays un réel besoin de mise en place de procédures de
normalisation et l’homologation des matériaux ainsi que le contrôle des points de leur
production.
Mon projet de fin d’étude consiste à étudier un bâtiment (R+5) a usage d'habitation sera
implanté dans une région classée en Zone II. A (wilaya de Sétif), de moyenne sismicité selon
Le Règlement Parasismique Algérien (R.P.A99 version 2003).
Dans ce projet on a basé sur le choix du matériau de construction, on propose deux matériaux
de construction :
- Le béton armé.
- La charpente métallique.
Ce projet de fin d’étude a pour but la comparaison entre les structures en béton armé et en en
charpente métallique pour les bâtiments d’habitation. Pour chacune des solutions, toutes les
phases de conception ont été abordées, du pré dimensionnement, au métré et chiffrage en
passant par le dimensionnement et les plans de mise en œuvre.
17
3.2. plan de travail
- 1ère Partie -
La première partie du projet de fin d’étude consiste en une étude structurelle d’une variante en
béton armé, l’étude est subdivisée en sept chapitres.
- 2ème Partie -
La deuxième partie du projet de fin d’étude consiste en une étude structurelle d’une variante
en charpente métallique, l’étude est subdivisée en huit chapitres.
18
Dans ce paragraphe on va faire un pré dimensionnement et une descente de charges pour
chaque type d’élément.
- 3ème Partie –
Chapitre XIV :
4. Description de l'ouvrage:
19
4.3. Les plans d’architecture :
20
21
22
23
Partie I :
Etude d’une variante en béton armé
Chapitre I:
Présentation de la variante
1.1 Introduction:
On peut définit le béton comme l'association de deux matériaux, béton et acier ayant le même
taux de dilatation, basé sur leur possibilité d'adhérence, les aciers résistent aux efforts de
traction extension, tandis que le béton, à la compression.
Cette association permet de limiter les déformations des ouvrages, à la condition que le béton
adhère parfaitement aux ferraillages et permet aux ouvrages en béton armé de supporter des
charges plus importantes et de résister aux efforts variés que les bétons ordinaires ne
supporteraient pas.
Le calcul d'un ouvrage en béton armé ne se limite pas à la seule maîtrise du calcul du béton
armé. Outre une bonne maîtrise de la mécanique des milieux continus et de la résistance des
matériaux, cela nécessite aussi la compréhension des phénomènes physiques qui engendrent
les efforts sur l'ouvrage (hydrostatique, mécanique des sols, effets du vent sur les structures,
phénomènes vibratoires, rhéologie des matériaux, limites des modèles de calcul, etc.).
Les progrès scientifiques et techniques accomplis à ce jour ont permis de réduire les quantités
de matière nécessaires à la construction des ouvrages, et donc de réaliser des économies
substantielles.
Pour la première variante on a opté pour une ossature formée par le système porteur classique
poteaux – poutres en béton armé.
62
1.2.2 Choix du contreventement.
Les fondations sont les parties de l’ouvrage qui sont en contact avec le sol auquel elles
transmettent les charges de la superstructure ; et constituent donc une partie essentielle de
l’ouvrage puisque de leur bonne conception et réalisation découle la bonne tenue de
l’ensemble. Le choix de type de fondation se fait suivant trois paramètres :
- La nature et le poids de la superstructure.
- La qualité et la quantité des charges appliquées sur la construction.
- La qualité du sol de fondation.
Vue la nature du sol du présente projet qui est classé par le laboratoire géotechnique comme
un sol ferme, et vue le nombre limité d’étages on peut opter pour des semelles superficielles ;
isolé sous les poteaux, et filantes sous les voiles.
1.2.4 Le remplissage :
Le cloisonnement de notre bâtiment se fait en briques creuses liés les uns aux autres par
des joins de mortier traditionnels, on a deux types de mur, des murs extérieurs de 30cm
d’épaisseur (pour assurer la sécurité d’incendie et l’étanchéité de la pluie et de la neige) et des
murs intérieurs de 10cm d’épaisseur (pour la séparation entre les chambres).
62
1.2.5 L’acrotère :
Elément coulé sur place encastré dans le plancher terrasse ayant pour rôle la protection
de la ligne de conjoncture entre lui-même et la forme de pente contre l’infiltration des eaux
pluviales, il joue le rôle de garde-corps.
1.2.6 Les escaliers :
Sont à doubles volées ou à trois volées coulé sur place prenant appuis sur béquilles des
paliers (intermédiaires).
Dans le domaine des constructions, un état limite est celui pour lequel une condition requise
d’une construction ou d’un de ses élément est strictement satisfaite et cesserai d’être en cas
de modification défavorable d’une action et dans ce cas la structure ne répond plus aux
fonctions pour lesquelles elle est conçue .on distingue deux états limites.
62
- Etat limite de résistance qui concerne le non rupture de l'ouvrage.
- Etat limite ultime de stabilité des formes (flambement) qui concerne les pièces
élancées soumises à l'effort de compression axiale.
- Etat limite de service :
Il correspond à des critères dont le non respect ne permet pas à l'élément d'être exploité dons
des conditions satisfaisantes, il comprend trois cas.
- Etat limite de service d'ouverture des fissures.
- la corrosion des armatures insuffisamment protégés, comprenette la durabilité de l'ouvrage,
des fonctions d'étanchéité ou des critères esthétique d'aspect extérieur peuvent également ne
pas être respectés.
- Etat limite de service de déformation : des déformations trop importantes de l'ouvrage
peuvent créer des désordres, fissuration des cloisons ou de carrelage sur une dalle trop fléchie
par exemple.
1.3.3.4 Sollicitations :
Ce sont les efforts provoqués en chaque point et chaque section de la structure par les actions,
ils sont exprimés sous terme de forces et moments.
62
1.3.3.5 Combinaisons d’actions :
- Pour les planchers :
Elles sont soumises uniquement aux actions des charges permanentes et d’exploitations pour
cela les combinaisons considérées sont :
A l’E.L.U :
A l’E.L.S :
Dons le cas des actions sismiques les combinaisons à pour fournir une meilleure résistance
sont :
D’après R.P.A.99 V. 2003 : on a :
03
- Etat limite service :
Les hypothèses de calcul sont :
* Les calculs ont fait qu’en cas de fissuration préjudiciable.
* Le coefficient d’équivalence
* Les contrainte de compression, dans le béton, et contrainte de compression, et traction dans
les aciers sont supposés proportionnelles à la déformation élastique «εbu < 2 ‰ ».
Le béton armé est le matériau principal utilisé pour la réalisation de la structure de notre
ouvrage. Il est obtenu en robant dans le béton des aciers disposés de manière à équilibrer les
efforts aux quels le béton résiste mal.
1.4.1 Béton :
Le béton est constitué par un mélange de proportions convenables de granulats (sable,
gravier) avec du ciment et de l’eau et éventuellement des adjuvants.
1.4.1.1 Compositions :
Il existe plusieurs méthodes pour la formulation du béton, parmi ces méthodes : Faury,
Dreux-Gorisse, Bolomey, Féret, Joisel, Valette …….etc.
Le béton utilisé dans la réalisation de notre projet est un béton ordinaire confectionné à
partir du sable, gravier (8/15mm et 15/25mm), ciment CPJ CEM II/A 42,5MPa et l’eau de
gâchage.
On a utilisé la méthode de Faury pour la détermination le dosage de chaque
composant, après faire les calculs on a trouvé les valeurs ci-dessous :
Ciment 350 kg/m3
Sable 801 kg/m3
Gravillon 8/15mm 445 kg/m3
Gravier 15/25mm 534 kg/m3
L’eau 175 l.
03
1.4.1.2 Résistance Caractéristique en Compression fcj BAEL91: (art A.2.1, 11)
v
.
1.4.1.3 Résistance Caractéristique à la Traction ftj : BAEL91 (art A.2.1, 12)
La résistance caractéristique à la traction du béton à j jours est conventionnellement définie
par la relation :
06
c- Diagramme Déformation-Contrainte Du Béton (parabole rectangle):
BAEL91 (art A.4 .3, 4)
1). Etat limite ultime :
Pour les vérifications à l'état limite ultime, on doit utiliser pour le béton un diagramme
dit «parabole- rectangle», et dans un but de simplification, en utilisant le diagramme
rectangulaire présenté dans la figure (6) suivante:
Le coefficient est fixé à 1 puisque la durée probable d’application de la combinaison
d’action considérée est supérieure à 24 h.
Et à : 0,9 lorsque cette durée est comprise entre 1h et 24 h.
Et à : 0,85 lorsqu'elle est inférieure à 1 h.
0,85 : est un coefficient de minoration pour tenir compte de l'altération du béton en surface et
de la durée d'application des charges entraînant une diminution de la résistance.
γb: est un coefficient de sécurité qui tient compte d'éventuels défauts localisés dans le béton.
.......Pour les situations accidentelles.
..........Pour les autres cas.
On a alors :
(Action courante)
(Action accidentelle)
00
1.4.2 Acier: (art. A.2.2.)
L'acier est alliage fer – carbone, il réponde aux efforts de traction, de compression, de
cisaillement, et de torsion. Il ne réagit pas chimiquement avec le béton, il a le même
coefficient de dilatation thermique que celui du béton, et il présente une bonne qualité
d'adhérence avec le béton.
On distingue deux types d'acier selon leur état de surface :
- Les barres à haute adhérence (HA) de nuance .
- Les ronds lisses, de nuance .
- Treillis soudés en fils lisse .
Le module d'élasticité longitudinale : .
a- Diagramme expérimental:
Ce diagramme est fondé sur les résultats des essais de traction sur des
éprouvettes en acier, il est présenté dans la figure (7) suivante:
Avec:
OA : la zone élastique,
AA’ : la zone plastique,
A’B : la zone d’auto durcissement,
BC : la zone de striction,
C: le point de rupture.
03
b- Diagramme de calcul:
Le diagramme de calcul contraintes (σs)-déformations (ξs) à considéré dans le
calcul à l’état limite ultime est conventionnellement définie par la figure (8) .
Pour les vérifications à l’état limite de service, l’acier est supposé linéairement
élastique .
Le diagramme de calcul se déduit du diagramme caractéristique par une
affinité parallèle à la droite de Hooke, et de rapport : 1⁄γs
03
c- La contrainte limite de traction des aciers :
-Si la fissuration est peu nuisible, il n’y a aucune vérification concernant.
02
Définitions des différentes droites de déformation possibles en flexion simple à l’ELU et des
Pivots repérés dans la figure 10 ci-dessus :
- Dans le domaine (1) le diagramme passe par le point A qui correspond à un
allongement de 10‰ de l’armature la plus tendue supposée concentrée en son centre
de gravité,
- Dans le domaine (2) le diagramme passe par le point B qui correspond à un
raccourcissement de 3.5‰ de la fibre de béton la plus comprimée,
- Dans le domaine (3) le diagramme passe par le point C qui correspond à un
raccourcissement de 2‰ du béton à une distance de la fibre la plus comprimée égale à
3/7 de la hauteur totale h de la section.
02
Chapitre II :
Pré dimensionnement
2.1. Introduction
Une fois la conception est faite, c’est à dire la disposition des éléments porteurs verticaux et
horizontaux étant choisie, il faut fixer leurs dimensions. Chaque élément doit être
dimensionné, vis à vis des conditions de résistance et de déformation .
Le pré dimensionnement a pour but “ le pré-calcul “des sections des différents éléments
résistants. Il sera fait selon les règles du BAEL 91 et le RPA 99/version2003, pour arriver à
déterminer une épaisseur économique afin d’éviter un surplus d’acier et du béton .
Notions sur les charges réglementaires:
Les charges réglementaires sont en général :
- Les charges permanentes qui présente le poids mort.
- Les charges d’exploitation ou surcharges.
- Les charges permanentes:
Il s'agit de prendre en compte le poids réel des éléments mis en œuvre pour construire le
bâtiment. Là encore, afin d'uniformiser et faciliter les procédures de calcul, le législateur
fourni des listes des poids volumiques en fonction des matériaux utilisés. Ces listes sont
disponibles dans le Document Technique Règlementaire (D.T.R) des charges permanentes et
charges d'exploitations.
- Les charges d’exploitation:
Tout bâtiment entre dans une catégorie réglementaire et doit être capable de supporter les
charges et sollicitations correspondant à une utilisation "normale ."
Pour faciliter la prise en compte de ces chargements, sans avoir à les recalculer
Systématiquement, le législateur a choisi de définir des charges réglementaires. Celles-ci sont
présentées dans le D.T.R des charges permanentes et charges d'exploitations.
2.2. Pré dimensionnement de plancher
Les dalles sont des plaques minces dont l’épaisseur est faible par rapport aux autres
dimensions et qui peuvent reposer sur 2,3ou 4 appuis. Ce type d’élément travail
essentiellement en flexion. La hauteur du plancher doit satisfaire la condition suivante :
Avec:
ht : hauteur totale du plancher.
L : longueur de la portée maximale de la grande travée dans le sens des poutrelles
b) Isolation phonique:
Selon les règles technique « CBA93 » en vigueur en l’Algérie l’épaisseur du plancher doit
être supérieure ou égale à 13 cm pour obtenir une bonne isolation acoustique.
Condition vérifiée
Donc on prend
Donc :
-
2.3. Pré dimensionnement des poutres :
En ce qui concerne les poutres, il est préférable de prévoir des poutres plutôt hautes car elles
sont plus économiques, plus facile à ferrailler et à bétonner tout en respectant les critères
architecturaux. Il est aussi conseillé d’assurer au maximum que possible la continuité des
poutres pour minimiser le ferraillage utilisé.
Les poutres utilisées seront de section rectangulaire .
Soient :
L : longueur de la portée maximale de la grande travée .
h : hauteur de la poutre .
b : largeur d’une section rectangulaire
Pour leur pré dimensionnement, à appliquer la formule suivante:
Les sections transversales de nos poutres sont schématisées dans la figure (14) ci-dessous
Suivant l’article 7.5.1 des règles RPA99 v2003, les conditions suivantes doivent être vérifiées
:
Donc les sections adoptées passent vis-à-vis les conditions imposées par les RPA.
On adopte : .
Soit :
2.7. Pré dimensionnement des poteaux
Le poteau est un élément essentiel de la structure, généralement vertical, dont la longueur est
grande par rapport aux autres dimensions transversales. Selon les règles CBA93, article
B.8.4.1, l’effort dans le poteau doit vérifier que:
Avec:
Nu, est l’effort normal ultime pondéré, que l’on déduit après descente de charges.
Br, est la section de béton réduite de 2cm suivant chaque coté, c'est-à-dire:
α, est coefficient qui déponde de l’élancement de l’élément poteau λ par la formule suivante :
Dont:
Pour les sections rectangulaires il est préférable de prendre λ < 35, de ce fait, on va prendre :
λ = 35, ce qui conduit à:
Suivant l’article B.8.4.1 du BAEL91, et puisque la moitié des charges est appliquée avant 90
jours, les valeurs de α sont à diviser par 1.1, c'est-à-dire β(λ) sera multiplier par 1.1.
A partir de l’équation(*), on peut faire sortir Br comme suit:
Où : représente le taux d’acier dans la section du poteau. Pour notre cas on va retenir le
ferraillage minimal pour un poteau, qui est selon l’article 7.4.2.1 des règles RPA, pour la zone
sismique -a a égale à : 0.8%.
Donc on peut simplifier la formule de Br, comme suit:
La descente de charge est l’opération qui consiste à calculer toutes les charges qui reviennent à
un élément porteur depuis le dernier niveau jusqu’à la fondation. Les charges considérées
concernent les charges permanentes et les charges d’exploitations.
2.7.1.1. Charge Permanente
2.7.1.1. a. Plancher terrasse inaccessible -Tableau (1) :
- Tab(1) -
2.7.1.1. b .Plancher étage courant – Tableau (2) :
Donc on aura :
3 n
2n
’
- volumes des poutres
Poutres principales
Poutres secondaire :
- volume des poteaux
Le volume des poteaux sera pris en compte dans le calcul, en fur et à mesure que leurs
sections réelles seraient fixées.
Le tableau suivant présente la descente de charges du poteau P5 (B2)
Charge
Charge permanente
Plancher Surface de d’exploitation
chargement Q Q Volume
(m²) Eléments ou Densité G (KN)
(niveau) (KN/m2) (KN)
surface
plancher 14,4 6.38 KN/m² 91,872
Poutres
0,5805 25KN/m3 14.513 x 1.10
Principales
Terrasse 14,4 1,00 14,4 Poutres
0,378 25KN/m3 9.45 x 1.15
secondaire
Total
14,4 14,4 118,703+ 65,25 Br
terrasse
5ème Poutres
14,4 2,50 36 0,5805 25KN/m3 14.513 x 1.10
étage Principales
Poutres
0,378 25KN/m3 9.45 x 1.15
secondaire
poteau 3,06 Br m3 25KN/m3 76,5 Br
Total
5 eme 14,4 36 100.847 +65,25 Br
étage
plancher 14,4 4.60KN/m² 74,016
Poutres
0,5805 25KN/m3 14.513 x 1.10
4 ème Principales
14,4 3,85 55,44
étage Poutres
0,378 25KN/m3 9.45 x 1.15
secondaire
poteau 3,06 Br m3 25KN/m3 76,5 Br
Total
4 ème 14,4 55,44 100.847 +65,25 Br
étage
Poutres
3 ème 0,5805 25KN/m3 14.513 x 1.10
14,4 5,05 72,72 Principales
étage
Poutres
0,378 25KN/m3 9.45 x 1.15
secondaire
poteau 3,06 Br m3 25KN/m3 76,5 Br
Total
3 ème 14,4 72,72 100.847 +65,25 Br
étage
plancher 14,4 4.60KN/m² 74,016
Poutres
0,5805 25KN/m3 14.513 x 1.10
2 ème Principales
14,4 6,10 87,84
étage Poutres
0,378 25KN/m3 9.45 x 1.15
secondaire
poteau 3,06 Br m3 25KN/m3 76,5 Br
Total
2 ème 14,4 87,84 100.847 +65,25 Br
étage
Poutres
1 er 0,5805 25KN/m3 14.513 x 1.10
14,4 7,00 100,8 Principales
étage
Poutres
0,378 25KN/m3 9.45 x 1.15
secondaire
poteau 4,08 Br m3 25KN/m3 102,00 Br
Total
1 er 14,4 100,8 100.847 +65,25 Br
étage
622,940+484,50
Total 100.8
Br
- Tab(5) -
Ainsi on trouve après descente de charges que :
Donc on peut calculer l’effort normal ultime dans le poteau P5 (B-2) comme suit :
Suivant l’article 7.4.1 des règles RPA, les dimensions de la section transversale du
poteau, doivent vérifiées les conditions suivantes pour la zone -a:
Vérification de la compatibilité des dimensions entre poteaux et poutres :
Cette vérification sera conduite selon la figure.7.4 de l’article 7.5.1 des règles RPA,
intitulée « dimensions à respecter par les poutres » : (Voir figure.24)
2.8. Pré dimensionnement des balcons :
L’estimation de l’épaisseur de balcon se fais par la condition suivante :
L
. Donc donc on adopte
- Vérification de la flèche :
Suivant les règles B.A.E.L 91 mod99 (chapitre 11.2), les flèches admissible pour les
éléments supports en console :
Pour vérifier la flèche, on considère une bande de la dalle de largeur m avec une
épaisseur .
Evaluation des charges de balcon :
G
Charge unitaire
(KN/m²)
1.Revêtement en carrelage ( 2 cm). 0,2 KN/ m3.cm 0.40
2.Mortier de pose (2 cm). 0,2 KN/ m3.cm 0.40
3.Lit de sable (3 cm) 18 KN/m²/cm 0.54
4.Dalle en béton armé (e =15 cm) 25 KN/m3 3.75
5. Enduit en ciment (2 cm) 22 KN/m3 0.44
Total 5.53
- Tab(6) -
Surcharge d’exploitation :
La charge à l’ELS :
La déformation verticale maximale que peut subir la console à l’extrémité, est donnée par :
Chapitre III :
Calcul des éléments secondaire
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
3.1.Introduction :
Dans toute structure on distingue deux types d’éléments:
• Les éléments porteurs principaux qui contribuent aux contreventements directement.
• Les éléments secondaires qui ne contribuent pas au contreventement directement.
Ainsi l’escalier et l’acrotère sont considérés comme des éléments secondaires dont
l’étude est indépendante de l’action sismique (puisqu’ils ne contribuent pas directement à la
reprise de ces efforts), mais ils sont considérés comme dépendant de la géométrie interne de la
structure
Les planches de notre ouvrage sont à corps creux du type (16+4) cm, ce type de plancher est
utilisé dans les locaux d’habitation et de service, ils ont une bonne isolation thermique et
phonique. La poutrelle sera calculée comme une poutre continue sur plusieurs appuis
soumise aux charges suivantes :
60
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
La combinaison de charge :
- Cas d’étage courant :
b) Condition 2 :
Les moments d’inertie des sections transversales sont les mêmes pour les différentes travées.
On pour toutes les travées Condition vérifiée
61
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
c) Condition 3 :
Les portées successives sont dans un rapport compris entre 0,8et 1,25
Condition vérifiée
d) Condition 4 :
La fissuration est non préjudiciable Condition vérifiée
On exprime les moments max en travées et sur appuis en fonction de Mo (moment dans la
travée isostatique de référence).
a) Travée de rive :
b) Travée intermédiaire :
62
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
1) cas de 02 travées :
0 0.6M0 0
2) cas de 03 travées :
0 0.5M0 0.5M0 0
- L‘effort tranchant:
63
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
- Tab(7) -
64
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
65
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
3.2.4.Calcul de ferraillage:
On commence par rechercher a quel cas correspond un problème donne, en
considérant tout d'abord le cas limite ou l'axe neutre est situe au raccord entre
nervure et table :
66
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Donc l'axe neutre est dans la table de compression. Comme le béton tendu n'intervient pas
dans les calculs de résistance, on conduit le calcul comme si la section était
rectangulaire de largeur constante égale a la largeur de la table .
a) En travée:
b) En appui :
67
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Donc :
- En appui :
68
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Puisque la première condition est non vérifiée, on doit donc faire une vérification de
la flèche comme suit, on examinant la condition suivante :
Avec :
: est la flèche admissible, elle ce calcul selon l’article B.6.5.3 du BAEL91 comme
suit :
Pour :
- l’inertie de la section :
69
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
70
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
71
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Avec un espacement
Donc pour la dalle de compression, on adopte un triller soudé d’un quadrillage à maille de
20 cm suivant les deux sens.
72
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
3.2.7.Schémas de ferraillage:
Les figures suivantes présentent le ferraillage des poutrelles calculé précédemment :
73
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Suite au rôle « garde corps » de l’acrotère, cette dernière est soumise, selon l’article
7.7 du DTR BC-22, à la charge variable suivante :
74
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Les règles RPA99v2003, recommandent dans l’article 6.2.3 la prise en compte d’un
effort horizontal de calcul Fp, agissant sur les éléments non structuraux et qui se calcul par la
formule suivante :
Avec :
A : coefficient d’accélération de zone, obtenu à partir du tableau 4.1 des mêmes
règles, pour la zone sismique -a, et le groupe d’usage 2, ce coefficient prend la valeur
suivante :
Cp : facteur de force horizontale, donné par le tableau 6.1 des mêmes règles, et pour le
cas des éléments en console, il prend la valeur suivante :
Donc :
75
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Remarque :
Le moment MG est tellement petit, que l’on peut le négliger devant MQ et ME,
On à :
Donc, dans ce qui suit, on va considérer comme moment fléchissant MQ, et comme
effort tranchant VE.
Puisque le poids propre G, favorise la stabilité de l’acrotère, donc il ne sera pas majoré dans
les combinaisons suivantes :
76
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
D’après l’article A.4.3.5 des règles CBA93, les sections sollicitées en flexion
composée avec compression, doivent être vérifiés vis-à-vis de l’état limite ultime de stabilité
de forme ELUSF, mais si la condition suivante est vérifiée :
Ces sections peuvent être vérifiées uniquement en flexion composée, à condition qu’on
prenne en compte forfaitairement les effets de second ordre, on additionnant l’excentricité e2 à
e1 et ea.
Dont :
e1 : est l’excentricité du premier ordre, avant application des excentricités additionnelles, elle
est donnée par :
77
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
On vérifie la condition :
Avec :
e2 : excentricité forfaitaire qui tient compte l’effet du second ordre lié à la déformation de la
structure, est elle se calcul comme suit :
Où :
Φ : rapport de la déformation finale de fluage à la déformation initiale instantané,
généralement il est pris égal à 2,
α : rapport entre moments, calculer par :
Donc :
Par conséquent :
78
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Cela veut dire que le centre de pression est en dehors du noyau central, donc la section est
partiellement comprimée, ainsi le calcul de ferraillage s’effectuera en flexion simple sous le
moment fictif Muf qui se calcul comme suit :
Donc :
79
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Le ferraillage réel en flexion composée se déduit, donc du ferraillage fictif comme suit :
Le ferraillage minimal en flexion composée est la plus grande des deux valeurs
obtenues par l’application de la règle de millième et la condition de non fragilité :
Donc :
L’espacement des armatures principales sera de 20 cm, ce qui vérifie la condition suivante :
Donc :
80
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Avec :
Avec :
Où :
81
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Donc on trouve :
On calcul Yser, la distance entre le centre de pression et l’axe de la fibre la plus comprimé
(supérieure) :
Pour z, on choisie parmi les trois solutions précédentes celui qui donne :
Alors on prend : ,
Par conséquent :
82
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Conclusion :
Le ferraillage adopté à l’ELU, est valable pour l’ELS.
3.3.8. Vérification à l’effort tranchant (ELU) :
Avec :
Donc :
Cela veut dire que ce n’est pas nécessaire de prévoir des armatures transversales.
83
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
84
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
85
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
86
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Avec :
- Tab(8) -
87
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Avec :
g1 : est le poids propre de l’ensemble paillasses marches,
g3 : le poids du garde-corps,
g2 : est le poids du revêtement, et qui se calcul comme suit (en tenant compte la
déclivité de chaque type de revêtement) :
Avec :
P1 : poids du revêtement sur marches :
Donc :
Ce qui donne :
88
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Epaisseur G
N° Constituants Charge unitaire
(cm) (KN/m²)
1 Enduit ciment 2 18 KN/m3 0.36
2 Briques creuses 15 9 KN/m3 1.35
3 Enduit plâtre 2 0.10 KN/m²/cm 0.2
Total 1.91
- Tab(9) -
Les charges calculées dans le tableau(9), se distribuent linéairement on les multipliant par la
hauteur h=2.86, ce qui donne :
89
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
90
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
On à : , .
91
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Ferraillage minimal :
Armatures de répartition :
92
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Avec :
On à : ,
- l’inertie de la section :
Par conséquent :
93
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Dont :
Avec :
94
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
95
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
96
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
97
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
On à : , .
Ferraillage minimal :
98
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Armatures de répartition :
On à : , .
99
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Armatures de répartition :
Avec :
On à : ,
- l’inertie de la section :
100
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Par conséquent :
On à : ,
- l’inertie de la section :
Par conséquent :
Conclusion :
101
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Dont :
Avec :
102
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
103
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
104
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
105
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Les couples de torsion appliquées à la poutre sont les moments d’encastrement des paliers,
c'est-à-dire :
Par analogie avec l’effort tranchant le moment de torsion est maximal au niveau des appuis,
donc la valeur max à l’ELU vaut :
106
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
a) Armatures longitudinales :
Ferraillage en travée :
On à : , .
107
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Ferraillage minimal :
En plus de la condition de non fragilité et la règle de millième on ajoute pour les
poutres la section d’acier minimale recommandée par les règles RPA99v2003 :
Ferraillage minimal :
108
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
St : est l’espacement des cours s’armatures transversales, qui est donné par l’article 7.5.2.2 des
règles RPA comme suit :
Zone nodale :
Avec est le plus petit des diamètres longitudinales c.-à-d. 1.6 cm,
Donc on adopte :
Donc on adopte : et .
109
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Avec :
110
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Où :
: est la section des armatures longitudinales engendrés par la torsion, et que l’on note ,
U : le périmètre de l’aire Ω, et qui se calcul comme suit :
b) Armatures transversales :
On adopte alors pour les armatures transversales 3T10 avec At = 2.36 cm², c'est-à-dire
3 brins de 10 ce qui donne un cadre et un épingle de 10.
Selon l’article A.7.2.2 du BAEL on doit vérifier la condition suivante :
111
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
En travée :
Armatures transversales :
On doit vérifier que :
112
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
3.4.8.1. RDC
113
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
- Tab(10) -
114
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
- Tab(11) -
3.4.8.2. Etage courant
115
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
- Tab(12) -
116
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
- Tab(13) -
117
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
118
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
- Tab(14) -
119
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
E.L.S :
120
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
ELU :
ELS :
121
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
donc pivot A
On adopte
Espacement : .
Les armatures de répartition :
Avec :
122
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Le moment d’inertie :
Et par conséquent :
123
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
Donc le ferraillage adopté à l’ELU est vérifié vis-à-vis l’action horizontale du séisme.
124
CHAPITRE II CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
125
Chapitre IV :
Etude sismique
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
4.1.Introduction :
Le séisme est un évènement naturel, dont on ne peut stopper sa récurrence. Ses
effets sur l’environnement dépendent de sa sévérité, des conditions de sol et de la
vulnérabilité des éléments exposés. Les effets engendrés sur l’environnement sont
parfois désastreux, il est responsable de la destruction de villes entières, causant la
mort de milliers de personnes et de pertes économiques parfois insurmontables par le
pays touché.
Les connaissances actuelles de ce phénomène sont telles que, s’il n’est possible
de prédire l’instant et le lieu auquel un séisme se produira, il est cependant possible
d’identifier les zones à haut risque sismique. Selon la carte de la sismicité de l’Algérie
du nord, les grandes telles que Alger, Oran, Annaba, Constantine…..etc. se trouvent
particulièrement exposées au risque sismique. Le parc immobilier de ces dernières est
constitué de bâtiments anciens, dont le système constructif est généralement constitué
de murs porteurs quelque fois de structures en poteaux poutres en béton armé.
Seulement du point de vue résistance au séisme la majorité des constructions n’a pas
fait l’objet d’une conception ou d’un calcul parasismique. Le développement et
l’application de la réglementation parasismique algérienne n’a débuté qu’à le séisme
de 1980, donc ces anciens quartiers sont constitués de constructions ne répond pas
aux normes sismiques actuelles.
Les tremblements de terre sont une menace pour l’homme principalement à
travers leurs effets directs sur les ouvrages (tels que la ruine partielle ou totale) et
peuvent par ailleurs provoquer des effets secondaires comme les incendies et les
explosions.
127
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
Comme ils sont aussi dangereux par leurs effets induits sur les sites naturels tels que
les glissements de terrains
Les vibrations du sol (horizontales et verticales) provoquées par le passage des
ondes sismiques entraînent les constructions dans leurs mouvements.
Les déplacements à la base de la construction provoqués par ces dernières engendrent
des forces d’inertie qui sont proportionnelles au poids de la construction.
De ce fait, plus la construction est lourde et plus l’action sismique est importante
128
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
129
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
Dans la zone eurocode, cette méthode est plus connu sous le nom de « méthode
d’analyse par forces latérales », ou « analyse dynamique simplifiée », car dans les
structures dont la réponse est constituée essentiellement du 1er mode de vibration, on
peut trouver de façon approchée les sollicitations sismiques en ne considérant que le
seul premier mode.
Le règlement parasismique algérien assimile l'action sismique sur un ouvrage à
un effort tranchant à la base V appliqué à la base. Cet effort est évalué à l'aide de la
formule suivante:
130
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
Coefficient "A":
Coefficient d'accélération de zone, il représente l'accélération du sol et dépend
de l'accélération maximale possible de la région, de la période de vie de la structure
et du niveau du risque que l'ont veut avoir.
La définition de l'accélération maximale, résulte d'un processus statistique et
correspond à l'acceptation d'un certain niveau de risque, il en découle que
l'accélération maximale de calcul devrait être plus grande pour les structures
considérées comme plus précieuses ou plus importantes à divers points de vue.
Dans le RPA, on définit une accélération de référence qui correspondant à un
niveau standard de risque accepté ; A est compris entre 0,05 g (0,5 m/s²) dans les
zones très faiblement sismiques et 0,35 g (3.5 m/s²) dans les zones très sismiques.
Coefficient "D":
Coefficient dit; facteur d'amplification dynamique moyen, il est établi en
fonction de la période de la structure, de la nature du sol et des degrés
d'amortissement de la structure (si l'amortissement augmente, l'amplification
diminue).
Dans le RPA le coefficient d'amortissement est désigné par ζ (%), ce dernier
représente à un facteur multiplicateur prés; l'énergie sismique capable d'être dissipée
dans la structure.
On remarque aisément qu'on devrait avoir une infinité de valeur pour ce facteur,
mais pour simplifie les calcules, il a été amené à prendre des courbes enveloppes et à
supprimer la partie descendante de la courbe vers les valeurs faibles de la structure
(voir fig 4.1 du RPA), et ceci pour tenir compte des formules forfaitaires (utilisation
de formules empiriques) de calcule de la période T.
Pour l'amortissement, le RPA donne la valeur de ζ (%) (Pourcentage
d’amortissement critique), en fonction du matériau constitutif, du type de structure et
de l’importance des remplissages .
131
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
Coefficient "R":
Coefficient de comportement de la structure, ce facteur exprime la capacité de la
structure à entrer dans le domaine plastique, donc à absorber de l'énergie.
Il dépend du type de la structure et de ces contreventements, il permet de
différencier les systèmes selon leur capacité d'absorption de l'énergie (ductilité).
Ainsi des systèmes plus ductiles, ont des valeurs inferieur de R, car on compte
sur leurs capacités de déformation au-delàs des limites élastiques sans pertes de
résistance.
Coefficient "Q":
Ce coefficient désigne le facteur de qualité de la structure, il est donné en
fonction de l'hyperstaticité et de la surabondance du système, de ses symétries en
plan, de sa régularité en élévation et de la qualité de contrôle pendant la construction.
132
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
Il est évident que les critères de symétrie, de régularité géométrique ainsi que la
qualité de contrôle permettent d'éviter des conséquences fâcheuses dans le cas d'un
séisme et constituent ainsi des critères de qualité dont il convient de tenir compte,
d'après le RPA, ce Coefficient est donné par la formule empirique suivante:
3) Principe de la méthode :
Les forces réelles dynamiques qui se développent dans la construction sont
remplacées par un système de forces statiques fictives dont les effets sont considérés
équivalents à ceux de l’action sismique.
Les forces sismiques horizontales équivalentes sont considérées appliquées
successivement suivant les deux directions des axes principales du plan horizontal de
la structure.
133
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
4) Modélisation :
Le modèle du bâtiment à utiliser dans chacune des deux directions de calcul est plan
avec les masses concentrées au centre de gravité des planchers et un seul degré de
liberté en translation horizontale par niveau,
La rigidité latérale des éléments porteurs du système de contreventement est calculée
à partir des sections non fissurées pour les structures en béton armé.
Seul le mode fondamentale de vibration de la structure est à considérer dans le calcul
de la force sismique totale.
5) Domaine d’application :
La méthode statique équivalente s’applique aux bâtiments ou blocs qui présentent
des régularités en plans et en élévations avec une hauteur totale qui ne dépasse les 65
m en zones I et II-a et 30 m en zones II-b et III, si non ces bâtiments ou blocs
doivent respecter les conditions présentés dans l’article 4.1.2 des règles RPA99-
v2003.
134
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
Une charge statique est une charge dont l’amplitude, la direction et le point
d’application ne varient pas avec le temps, de sorte qu’on ne tient pas compte des
effets d’inertie (la masse multipliée par l’accélération).
Une charge dynamique, quant à elle, est une charge dont l’amplitude, la
direction et le point d’application varient avec le temps et peuvent donc engendrer des
effets d’inertie.
Le but premier de la dynamique des structures consiste à déterminer les
variations dans le temps des contraintes et des déformations engendrées par un
chargement dynamique quelconque, dans ce cas l’analyse statique des structures
représente un cas particulier de l’analyse dynamique.
3) Principe de construction pour assurer un bon comportement sismique :
Dans le but d'assurer un bon comportement de la structure durant un séisme
violent, on doit tenir compte de certains principes de construction :
La simplicité et la symétrie du bâtiment.
L'élévation du bâtiment.
La continuité et l'uniformité de la structure.
Le choix de matériaux de construction.
Le contrôle des modes d'effondrement.
135
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
136
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
137
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
138
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
N.B: le minimum des modes à retenir est de trois « 3 » dans chaque direction
considérée.
c) Principe :
Par cette méthode, il est recherché pour chaque mode de vibration le maximum
des effets engendrés dans la structure par les forces sismique représentés par un
spectre de réponse de calcul. Ces effets sont par la suite combinés pour obtenir la
réponse de la structure.
La résolution d'un problème dynamique permet de trouver les caractéristiques
dynamiques (mode de vibration, vecteurs propres, pulsations) avec précision
satisfaisante, parmi ces méthodes on peut citer différentes méthodes numériques:
la méthode de JACOBI ;
la méthode de STODOLA - VIANELLO ;
la méthode de HOLZER ;
la méthode de RAYLEIGH;
Les caractéristiques de la structure sont déterminées par l’équation de mouvement
suivant :
Matrice de masse :
139
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
Matrice de rigidité :
140
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
2) Domaine d’application :
Elle s’applique au cas par cas pour les structures de grande importance par un
personnel qualifié, ayant justifié auparavant les choix des séismes de calcul et des lois
de comportement utilisés, ainsi que la méthode d’interprétation des résultats et des
critères de sécurité à satisfaire.
Dans notre cas, et d’après la carte et le tableau cité précédemment : Sétif se situe
dans une zone de sismicité moyenne ‘ZONE IIa’.
141
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
43.2.Classification de l’ouvrage :
La classification des ouvrages se fait sur le critère de l’importance de
l’ouvrage relativement au niveau sécuritaire, économique et social.
Groupe 1A : ouvrages d’importance vitale.
Groupe 1B : ouvrages de grande importance.
Groupe 2 : ouvrages courant ou d’importance moyenne.
Groupe 3 : ouvrages de faible importance.
4.3.3.Vérification de la régularité:
Cette vérification sera conduite suivant les conditions prescrites par l’article 3.5 des
règles RPA99v2003 comme suit :
Régularité en plan :
142
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
Régularité en élévation :
Conclusion :
Les critères de classification des ouvrages selon leur configuration dictés par l’article
3.5 des règles RPA99-v2003 nous montre que la structure étudiée présente une
irrégularité en plan, donc on doit utiliser la méthode dynamique modale spectrale
pour l’analyse sismique.
4.4.1. Introduction :
La structure rendre le calcul dynamique manuellement très laborieux, et nécessite
beaucoup de temps et d’efforts, donc on va calculer les efforts sismiques par la
méthode dynamique modale spectrale en servant d’un logiciel de calcul sur ordinateur
pour l’analyse modale et sismique, et qui va nous donné les résultats suivantes :
Les périodes naturels de la structure pour chaque mode de vibration,
Les formes modales (les déformés),
Les valeurs propres,
Les masses modales (pourcentage de participation des masses modales),
Les moments d’inertie massiques,
Les coordonnées des centres de gravité et de rigidité des différents étages,
Les déplacements horizontaux des CDG d’étages sous les forces sismique,
La répartition des forces sismiques en étages, les forces pseudo-élastiques ainsi
que les forces d’interaction.
Ainsi que d’autres résultats dynamiques que nous les exposerons dans les prochaines
articles.
143
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
144
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
Dans un premier lieu, on va présenter pour les trois premiers modes de vibration, la
déformée de la structure non rigidifiée par les voiles de contreventement, puis dans un
autre lieu, la déformée de la structures après mise en place des voiles de contreventement
dans les deux directions longitudinale et transversale de la structure.
145
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
Mode (2) :
Mode (3) :
146
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
147
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
Les formes modales qui découlent de l’analyse modale de la structure avec cette
disposition:
Mode (1) :
Mode (2) :
Mode (3) :
148
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
4.4.5.L’analyse sismique :
L’étude sismique de la structure consiste à évaluer les efforts de l’action
accidentelle (séisme) sur notre structure. Et comme étape primaire on introduit
les données du spectre de réponse.
4.4.5.1.Définition du spectre :
Le spectre de réponse est une courbe de réponses maximales en termes de
déplacements, de vitesses et d’accélérations pour un système à un seul degré de liberté
soumis à une excitation, donnée par des valeurs successives de fréquences propres.
a)Classification du site :
- Tab(15) -
Selon le rapport géotechnique, le sol est classé par le laboratoire de sol comme sol
ferme. Il peut être classé dans la catégorie de site "ferme", type S2.
b) Le coefficient de comportement R :
Sa valeur est donnée par le tableau 4.3 des mêmes règles en fonction du système de
contreventement. Pour le cas des structures contreventées par un système mixte
portique/voiles avec interaction, on à :
c) Le facteur de qualité Q :
Q : facteur de qualité, il est déterminé par la forme :
Pq : est la pénalité à retenir selon que le critère de qualité q soit satisfait ou non. Sa
valeur est donnée par le tableau IV.1des règles RPA99 v2003.
149
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
Critère « q » Observation Pq
1. Conditions minimales sur les files
Non observé 0.05
de contreventement
2. Redondance en plan observé 0
3. Régularité en plan Non observé 0.05
4. Régularité en élévation observé 0
5. Contrôle de la qualité des
observé 0
matériaux
6. contrôle de la qualité de l’exécution observé 0
Total 0.10
- Tab(16) -
Donc :
f) Le pourcentage d’amortissement critique ξ(%) : fonction du matériau
constitutif, du type de structure et de l’importance des remplissages structure
. (TAB.IV.2)
’
Concernant le nombre de modes à considéré dans l’analyse modale spectrale, il est
calculé par la formule de l’article 4.3.4 b des règles RPA suivante :
K ≥ 3 avec : TK ≤ 0.20s
Où :
N : est le nombre de niveaux au dessus du sol,
150
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
- Tab(17) -
Masses modales
Masses modales
Masses modales [Kg] participantes
Mode participantes
Cumulées
UX [kg] UY [kg] UX [%] UY [%] UX [%] UY [%]
1 1354.48 407144.60 0.05 77.18 0.05 77.18
2 489799.01 434.72 75.60 0.06 75.65 77.24
3 61351.14 191908.51 0.00 0.90 75.65 78.15
4 1223.11 487821.46 0.03 13.03 75.68 91.17
5 412086.40 16139.55 14.09 0.04 89.77 91.21
6 85053.98 217294.20 0.67 0.04 90.43 91.26
7 295.26 332974.50 0.01 4.32 90.44 95.58
8 20.97 881.80 0.00 0.15 90.44 95.73
- Tab(18) -
151
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
Remarque :
Lors de la lecture des données du tableau 31, on remarque que le taux de participation
des masses modales dans les deux directions dépasse les 90% dès le 6eme mode de
vibration, ce qui signifie que les 6 premiers modes sont suffisants pour donner une
réponse combinée proche du comportement réel de la structure des deux blocs.
Centre Centre
de de ex0 ey0
Etage Masse [kg]
gravité rigidité [m] [m]
G (x,y,z) [m] R (x,y,z) [m]
RDC 229 365.96 9.31 5.85 3.50 9.52 5.87 2.91 0.21 0.03
1 211 722.43 9.29 5.86 6.80 9.52 5.87 6.39 0.23 0.01
2 211 722.43 9.29 5.86 9.86 9.52 5.87 9.45 0.23 0.01
3 211 722.43 9.29 5.86 12.92 9.52 5.87 12.51 0.23 0.01
4 211 722.43 9.29 5.86 15.98 9.52 5.87 15.57 0.23 0.01
5 198 093.93 9.29 5.71 19.11 9.45 5.87 18.70 0.16 0.16
- Tab(20) -
Avec :
152
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
Déplacement dû aux
Déplacement absolus Déplacements relatifs
forces sismique
k[mm] k[mm]
ek[mm]
ek(x) ek(y) k(x)[mm] k(y)[mm] k (x)[mm] k(y)[mm]
RDC 1.517 2.275 7.585 11.375 7.585 11.375
Etage 1 3.546 5.149 17.73 25.745 10.145 14.37
Etage 2 5.798 8.179 28.99 40.895 11.26 15.15
Etage 3 8.007 10.993 40.035 54.965 11.045 14.07
Etage 4 10.044 13.414 50.22 67.07 10.185 12.105
Etage 5 11.885 15.459 59.425 77.295 9.205 10.225
- Tab(21) -
153
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
154
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
4.6.Vérifications divers :
4.6.1.Vérification de la résultante des forces sismique à la base :
Selon l’article 4.3.6 des règles RPA99v2003, la résultante des forces sismiques à la
base Vdyn obtenue par la combinaison des valeurs modales lors de l’analyse modale
spectrale, ne doit pas être inférieure à 80% de la résultante des forces sismiques à la
base Vstat déterminée par la méthode statique équivalente.
Malgré que la méthode statique équivalente soit inapplicable pour la structure, on doit
faire cette vérification seulement pour la détermination d’un seuil minimal de la force
sismique appliquée à la base de la structure.
155
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
Avec :
W : poids de la structure, comprend la totalité des charges permanentes, en plus 20%
des charges d’exploitation RPA99-V2003
On a:
A : est le coefficient d’accélération de la zone, donné par le tableau 4.1 des mêmes
règles. Pour la zone sismique II-a et le groupe d’usage 2 on à :
R : coefficient de comportement (R = 5),
Q : facteur de qualité (Q = 1.10)
D : facteur d’amplification dynamique moyen, fonction de la catégorie de site, du
facteur de Correction d’amortissement ( ) et de la période fondamentale de la
structure (T)
Avec :
T2 : période caractéristique, associée à la catégorie du site et donnée par le
tableau 4.7 des règles RPA. Pour la catégorie de site S2 on à :
: Facteur de correction d’amortissement donnée par la formule :
Donc :
Avec :
: Hauteur mesurée en mètres à partir de la base de la structure jusqu’au dernier
niveau (N).
156
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
Donc :
Conclusion :
La condition de l’article (4.3.6) des règles RPA99v2003 est vérifiée dans les deux
sens
Donc :
Par conséquent les déplacements relatifs d’étages sont confortables et non gênantes.
157
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
k = 0.10
Où :
Pk: Le poids total de la structure et des charges d’exploitation associés au
dessus du niveau
k, c'est-à-dire :
158
CHAPITRE IV L’ETUDE SISMIQUE
Ces résultats nous permettent d’affirmer que le bâtiment est stable vis-à-vis du
renversement.
159
Chapitre V :
Ferraillage des éléments porteurs
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Après avoir déterminer les sollicitations, on passe a la détermination des sections d’aciers
nécessaires à la résistance et à la stabilité des éléments constructifs de notre ouvrage. Le
calcul des sections sera mené selon les règles du calcul de béton armé (BAEL et R.P.A.99).
Les règles R.P.A.99 v2003 « Règles Parasismiques Algériennes » ont pour but de
fixer normes de conception et de calcul des constructions en zone sismique, pour des
ouvrages courants. Les objectifs ainsi visés sont d’assurer une protection acceptable des vies
humaines et des constructions vis à vis de l’effet des actions sismiques par une conception et
un dimensionnement appropriés.
Les poutres sont soumises aux moments fléchissant et des efforts tranchants donc elles
sont calculées à la flexion simple.
Les poteaux sont soumis à des efforts normaux, des efforts tranchants et à des
moments fléchissant et seront donc calculés en flexion composée.
5.1.Ferraillage des poutres :
5.1.introduction :
poutres sont des éléments non exposée aux intempéries et sollicitées par des moments de
flexion et des efforts tranchants, Donc le calcul se fera en flexion simple avec les sollicitations
les plus défavorables.
Selon le R.P.A 99 :
161
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Condition de ferraillage :
Le ferraillage adopté doit respecter les pourcentages extrêmes d’acier prescrits par le
L'espacement maximum entre les armatures transversales est déterminé comme suit :
ϕ : La valeur du diamètre des armatures longitudinales à prendre est le plus petit diamètre
utilisé
Ferraillage minimale :
Condition de non fragilité :
La section d’acier longitudinale ne doit pas être inférieure à la valeur suivante :
162
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
,
Pour les poutres secondaires
Disposition constrictives :
Les premières armatures transversales doivent être disposées à 5 cm au plus du nu de
l'appui ou de l'encastrement.
Le diamètre minimum est de 12 mm.
La longueur minimale des recouvrements est de 40ϕ en zone II.
163
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Donc pivot A.
Ferraillage minimale :
Donc pivot A.
164
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Ferraillage minimale :
N.B :
Les poutres encastrées dans les voiles par l’une ou les deux extrémités, aurons un
ferraillage sur appui différent des autres poutres de plancher. Cette distinction est faite à cause
des moments sur appuis engendrés dans ces poutres par les combinaisons sismiques, et qui
sont relativement élevés à cause de la grande différence de rigidité entre les voiles et ces
poutres, ce qui à développer des encastrements parfait qui favorise un moment d’encastrement
intact. Ce qui nécessite de les conférer un ferraillage sur appui distincte des autres poutres
Les sollicitations As As
Section As min Description
MELS calculé adopté
en [cm²] M ELU [cm2] des barres
corresp [cm2] [cm2]
1er
30 x 45 44.05 31.94 3.11 6.75 7.69 5 HA 12
niveau
2ème
30 x 45 44.27 32.11 3.13 6.75 7.69 5 HA 12
niveau
165
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
3ème
30 x 45 44.77 32.49 3.16 6.75 7.69 5 HA 12
niveau
4ème
30 x 45 44.92 31.86 3.18 6.75 7.69 5 HA 12
niveau
5ème
30 x 45 54.48 39.79 3.88 6.75 7.69 5 HA 12
niveau
- Tab(26) –
Les
As
Section sollicitations As min Asadopté Description
calculé
en [cm²] M ELS [cm2] [cm2] des barres
M ELU [cm2]
coresp
2ème
30 x 35 18.75 13.55 1.3 5.25 6.03 3 HA 16
niveau
3ème
30 x 35 19.03 13.75 1.32 5.25 6.03 3 HA 16
niveau
4ème
30 x 35 18.97 13.7 1.31 5.25 6.03 3 HA 16
niveau
5ème
30 x 35 13.88 9.96 0.96 5.25 6.03 3 HA 16
niveau
- Tab(27) –
166
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Les
As
Section sollicitations As min Asadopté Description
calculé
en [cm²] M ELS [cm2] [cm2] des barres
M ACC [cm2]
coresp
2ème
30 x 45 99.90 55.38 6.67 6.75 7.69 5 HA 12
niveau
3ème
30 x 45 94.89 54.77 6.98 6.75 7.69 5 HA 12
niveau
4ème
30 x 45 93.87 53.88 6.90 6.75 7.69 5 HA 12
niveau
5ème
30 x 45 83.70 62.65 6.10 6.75 7.69 5 HA 12
niveau
- Tab(28) –
Les
As
Section sollicitations As min Asadopté Description
calculé
en [cm²] M ELS [cm2] [cm2] des barres
M ELU [cm2]
coresp
2ème
30 x 35 52.17 28.23 3.71 5.25 6.03 3 HA 16
niveau
167
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
3ème
30 x 35 53.43 29.38 3.8 5.25 6.03 3 HA 16
niveau
4ème
30 x 35 51.19 29.01 3.64 5.25 6.03 3 HA 16
niveau
5ème
30 x 35 29.81 16.94 2.08 5.25 6.03 3 HA 16
niveau
- Tab(29) -
Les
As
Section sollicitations As min Asadopté Description
calculé
en [cm²] M ELS [cm2] [cm2] des barres
M ELU [cm2]
coresp
3 HA 16
RDC 30 x 45 124.56 67.07 9.41 6.75 9.43
+3 HA12
3 HA 16
1er niveau 30 x 45 123.88 72.06 9.36 6.75 9.43
+3 HA12
2ème 3 HA 16
30 x 45 122.50 77.00 9.24 6.75 9.43
niveau +3 HA12
3ème 3 HA 16
30 x 45 121.53 80.25 9.16 6.75 9.43
niveau +3 HA12
4ème 3 HA 16
30 x 45 120.25 79.47 9.05 6.75 9.43
niveau +3 HA12
5ème 3 HA 16
30 x 45 119.97 89.35 9.03 6.75 9.43
niveau +3 HA12
- Tab(30) -
168
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Les
As
Section sollicitations As min Asadopté Description
calculé
en [cm²] M ELS [cm2] [cm2] des barres
M ELU [cm2]
coresp
3 HA 16
RDC 30 x 35 79.23 32.45 5.76 5.25 8.29
+2 HA12
3 HA 16
1er niveau 30 x 35 94.84 35.82 6.98 5.25 8.29
+2 HA12
2ème 3 HA 16
30 x 35 95.58 38.72 7.04 5.25 8.29
niveau +2 HA12
3ème 3 HA 16
30 x 35 90.77 40.84 6.66 5.25 8.29
niveau +2 HA12
4ème 3 HA 16
30 x 35 75.99 42.65 5.51 5.25 8.29
niveau +2 HA12
5ème 3 HA 16
30 x 35 49.75 26.21 3.53 5.25 8.29
niveau +2 HA12
- Tab(31) –
5.1.5.Vérification à L’ELS :
La section étant soumise à un moment Mser, la contrainte à une distance x de l’axe neutre
est :
169
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
- En travée :
On à , et
Et par conséquent :
- Sur appui :
On à , et
Et par conséquent :
170
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
5.1.6.Armatures transversales :
Avec :
Les quantités d’armatures transversales dans toutes les sections doit être supérieurs à la
valeur limite décrit par l’article 7.5.2.2. Du RPA99 V2003 :
171
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Donc
Les règles BAEL91mod.99 préconise dans les articles A.5.1,2.2 et A.7.2,2 de vérifier
les conditions suivantes :
On doit vérifier la flèche maximale en travée des poutres, en basant sur les conditions de la
flèche imposés par l’article B.6.5, 1 des règles BAEL91 mod.99 comme suit :
Application numérique:
Donc les conditions précédentes sont vérifiées, il n’est pas nécessaire de calculer la flèche.
172
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Elles sont adoptées pour les poutres de grande hauteur. Une poutre est considérée comme
étant de grande hauteur si la hauteur ha de son âme vérifie :
Vu : désigne la valeur de calcul de l'effort tranchant vis-à-vis de l'état limite ultime, le bras de
levier est pris forfaitairement égal à la hauteur utile d multipliée par 0,9.
Quand toutes les barres sont de même diamètre et, soit isolées, soit groupées en
paquets égaux, la formule devient : τu désignant la somme des périmètres utiles des barres ou
des paquets.
Le périmètre utile ui est pris égal au périmètre minimal circonscrit à la section droite du
paquet. Pour un diamètre de barre ϕ, on obtient ainsi :
- πϕ pour une barre isolée ;
- (π + 2) ϕ pour un paquet de deux barres ;
- (π + 3) ϕ pour un paquet de trois barres accolées deux à deux.
173
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Remarque :Il est rappelé que les paquets de plus de trois barres ne peuvent être
utilisés que s'ils ne sont soumis à aucune sollicitation d'entraînement. La contrainte
d'adhérence τse doit être inférieure à la valeur limite ultime :
Et Ψ= 1.5 pour les armatures à hautes adhérence. Dans notre cas on a deux
nappes 6HA14 :
Il n’y a pas de glissement entre les barres d’acier et le béton (bonne adhérence).
174
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
175
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
- Tab(33) -
176
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
177
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
5.2.1.Introduction
Les poteaux sont des éléments structuraux assurant la transmission des efforts des poutres
vers les fondations, est soumis à un effort normal « N » et à un moment de flexion « M » dans
les deux sens longitudinal, transversal. Donc ils sont calculés en flexion composée
Selon le R.P.A 99 : et 0 et
- Exigences et recommandation de ferraillage imposé par RPA99 V2003 :
- Les armatures longitudinale :
Se qui donne :
- La distance entre les barres verticales dans une face ne doit pas dépasser 25cm en zone IIa.
- Les jonctions par recouvrement doivent être si possibles, à l’extérieur des zones nodales
zone critique).
178
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
- Les armatures transversales : (article 7.4.2.2) les armatures transversales des poteaux sont
calculées à l'aide de la formule :
t : est l'espacement des armatures transversales, cet espacement est fixée comme suit:
t ≤ Min (10 ; 15cm) dans la zone nodale
179
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Etapes de calcul :
En premier lieu, on va chercher le poteau le plus sollicité sous les sollicitations suivantes :
- Effort normal maximal (compression), moment fléchissant correspondant,
- Moment fléchissant maximal, effort normal correspondant.
Puis on examine les conditions imposées par le BAEL91 mod99, pour déterminer le mode de
travail de poteau, soit en flambement ou en flexion composée.
Ensuite on procède un exemple de calcul bien détaillé pour la détermination de du ferraillage
de la section du poteau en utilisant l’organigramme mentionné à l’annexe (1).
A) Poteau soumis à et :
180
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Où :
Donc
Vérification du flambement :
181
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
182
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Nous voyons que la section d’armature est négative, nous sommes obligés de prendre
le ferraillage minimal imposé par le BAEL91 mod99 et RPA99 V2003 :
183
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Où :
Donc :
Vérification du flambement :
Donc le poteau sera justifié en flexion composée. L’excentricité finale vaut la valeur
suivante :
184
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
185
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Donc la section d’armature finale pour la section du poteau (30x35) cm² est :
A) Poteau soumis à et :
186
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Donc : la poutre est plus raide que les poutres dans le sens de flambement
considéré. D’après les abaques de SAHMEL, La longueur de flambement
Où :
Donc
Vérification du flambement :
187
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
188
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Nous voyons que la section d’armature est négative, nous sommes obligés de prendre
le ferraillage minimal imposé par le BAEL91 mod99 et RPA99 V2003 :
189
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Où :
Donc :
Vérification du flambement :
Donc le poteau sera justifié en flexion composée. L’excentricité finale vaut la valeur
suivante :
190
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
191
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Donc la section d’armature finale pour la section du poteau (30x35) cm² est :
192
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Le ferraillage transversal se fera selon l’article 7.4.2.2 des règles RPA99 V2003, les
armatures transversales des poteaux sont calculées à l’aide de la formule suivante :
t : est l'espacement des armatures transversales, cet espacement est fixée comme suit:
Dans la zone nodale :
On adopte
Hors la zone nodale :
On adopte
Application numérique :
Ferraillage minimal :
193
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
t : est l'espacement des armatures transversales, cet espacement est fixée comme suit:
Dans la zone nodale :
On adopte
Hors la zone nodale :
On adopte
Application numérique :
Ferraillage minimal :
Suivant l’article 7.4.3.2 des règles RPA, on considère un poteau soit court sauf si la condition
suivante est vérifiée :
t : est l'espacement des armatures transversales, cet espacement est fixée comme suit:
Hors la zone nodale :
On adopte
194
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Application numérique :
Ferraillage minimal :
A cause de la fragilité des zones nodales face aux actions sismiques, le règlement RPA99
V2003 recommande de prévoir des armatures transversales constituées de deux U superposés
formant un carré ou un rectangle. (Voir figure.109)
195
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Selon l’article A.5.1, 21 des règles BAEL91 mod.99, la contrainte limite ultime de
cisaillement pour une fissuration peu préjudiciable est la suivante :
Selon l’article A.5.1, 21 des règles BAEL91 mod.99, la contrainte limite ultime de
cisaillement pour une fissuration préjudiciable est la suivante :
196
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Avec :
On a une symétrie dans la répartition des armatures d’aciers dans la section du béton, donc :
On calcule :
197
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
On calcule Yser, la distance entre le centre de pression à l’axe neutre de la fibre supérieure de
la section la plus comprimé:
Nous voyons que la contrainte dans l’acier est négative, cela indique que la section
n’est pas partiellement comprimée, mais elle est entièrement comprimée. Donc il est
nécessaire de refaire la vérification pour une section entièrement comprimée.
198
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Pour cela il faut d’abord déterminer la position du centre de gravité résistant qui est situé à
une distance Xg au-dessus du centre de gravité géométrique.
Donc :
Les contraintes dans le béton valent sur la fibre supérieure et sur la fibre inférieure :
La section est effectivement entièrement comprimée parceque les deux contraintes sont
positives.
On vérifie enfin que la plus grandes de ces deux contraintes ne dépasse pas la contrainte
admissible du béton.
199
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Donc, on peut dire que le ferraillage adopté à l’ELU, vérifie les contraintes produites à l’ELS
200
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
201
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
202
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Le voile est un élément structural de contreventement soumis à des forces verticales et des
forces horizontales. Donc, le ferraillage des voiles consiste à déterminer les armatures en
flexion composée sous l’action des sollicitations verticales dues aux charges permanentes (G)
et aux surcharges d’exploitation (Q), ainsi que sous l’action des sollicitations horizontales
dues aux séismes. Pour faire face à ces sollicitations, on prévoit trois types d’armatures :
1. Armatures verticales
2. Armatures horizontales
3. Armatures transversales
A la base du voile sur une hauteur critique, des cadres sont disposés autour de ces armatures
afin d’assurer la ductilité de ces zones.
Le ferraillage vertical sera disposé de telle sorte qu’il puisse reprendre les contraintes induites
par la flexion composée, en tenant compte des prescriptions composées par
a) L’effort de traction engendré dans une partie du voile doit être repris en totalité par les
armatures dont le pourcentage minimal est de 0.20%, de section horizontale du béton tendu.
b) Les barres verticales des zones extrêmes devraient être ligaturées avec des cadres
horizontaux dont l’espacement ne doit pas être supérieur à l’épaisseur des voiles.
c) à chaque extrémité de voile, l’espacement des barres doit être réduit du dixième de la
longueur de voile (L/10), cet espacement doit être inférieur ou égal à 15 cm (st 15cm).
d) Si des efforts importants de compression agissent sur l’extrémité, les barres verticales
doivent respecter les conditions imposées aux poteaux. Les barres du dernier niveau doivent
être munies de crochets à la partie supérieure. Toutes les autres barres n’ont pas de crochets
(jonction par recouvrement).
Comme dans le cas des armatures verticaux, les armatures horizontales doivent respecter
certaines prescriptions présentées ci-après :
Les armatures horizontales parallèles aux faces du mur doivent être disposées sur chacune des
faces entre les armatures verticales et la paroi du coffrage et doivent être munie de crochets à
203
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
(135°) ayant une longueur de 10ϕ. Dans le cas où il existe des talons de rigidité, les barres
horizontales devront être ancrées sans crochets si les dimensions des talons permettent la
réalisation d’un ancrage droit.
b) L'espacement des barres horizontales et verticales doit être inférieur à la plus petite
des deux (2) valeurs suivantes :
- S ≤1,5 a
- S≤ 30cm
c) Les deux nappes d'armatures doivent être reliées avec au moins 4 épingles au mètre carré.
Dans chaque nappe, les barres horizontales doivent être disposées vers l'extérieur. Le
diamètre des barres verticales et horizontales des voiles (à l'exception des zones
d'about) ne devrait pas dépasser 1/10 de l'épaisseur du voile.
- 40ϕ pour les barres situées dans les zones où le renversement du signe des efforts est
possible
- 20 ϕ pour les barres situées dans les zones comprimées sous l'action de toutes
les combinaisons possibles de charges.
On va utiliser la méthode simplifiée pour le calcul de ferraillage, c'est une méthode simplifiée
basée sur les contraintes. Elle admet de faire les calculs des contraintes en supposant un
diagramme linéaire. on distingue deux groupes de voiles :
Etape de calcul :
Si a et b sont des signe négatif on aura une section entièrement tendue (SET).
204
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Si a et b sont des signe positif on aura une section entièrement comprimée (SEC).
Si a et b sont des signe contraire on aura une section partiellement comprimée (SPC).
a b L
Tang
L a
1
b
Dans le cas on a deux contraintes de traction longueur tendue est égale à (L)
l’effort de traction est égale à :
205
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
On va faire un exemple de calcul bien détaillé du ferraillage d’un seul voile ( L= 1.5 m) pour
différent sollicitations. Mais le ferraillage des autres voiles sera mentionné dans un tableau
qui récapitule le ferraillage des différents voiles.
206
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
5.3.3.1.Ferraillage vertical :
- Calcul de l’élancement :
- Calcul de l’excentricité :
Donc :
207
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Donc,
208
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
La section d’armature tendue doit être inférieure à celle imposée par RPA99 V2003 pour une
zone tendue dans le voile :
² ²
Donc cette quantité d’armature pour les deux nappes, la section d’armature pour une
seule nappe est la moitié de la section calculée donc :
- Aciers de couture :
- Le ferraillage final :
- La quantité minimale dans la zone d’about doit être supérieure ou égale à 4HA10.
- La quantité minimale dans la zone courante doit être supérieure à 0.1% de la section
du voile.
- L’espacement en zone d’about égale la moitié d’espace en zone courante
209
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
- Le pourcentage minimal :
é ²
Dans la zone courante et la zone d’about on adopte des cadres de 8mm pour attacher
les aciers de flexion, et pour garder un espacement constant entre les nappes d’acier. Les
deux nappes d’armatures doivent être reliées avec au moins 4 épingles au mètre carré.
Dans ce qui suit on va récapituler, les résultats de ferraillage des différents voiles
210
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Nmax Mmax σa σb
Groupe
[KN.m] [KN.m] [MPa] [MPa]
211
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
Asv
6.57 3.16 13.14 6.67 2.78 2.10
cm2]
As Total
13.97 12.16 23.90 21.67 10.34 9.66
[cm2]
Asmin
3.6225 3.6225 6.0375 6.0375 3.0429 3.0429
BAEL [cm2]
As adopte
14.00 12.37 25.50 21.73 12.56 12.56
[cm2]
4T14 4T12 8T16 8T14
Description + + + + 16T10 16T10
10T10 10T10 12T10 12T10
Sv about 10 10 15 15 10 10
[cm] Âme 20 20 20 20 20 20
barre hors T10 T10 T10 T10 T10 T10
Sh [cm] 10et 15 10et 15 10et 15 10et 15 10et 15 10et 15
- Tab(37) -
Dans les schémas suivants, on va détailler le ferraillage du voile traité dans l’exemple de
calcul :
212
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ELEMENTS PORTEURS
- Tab(38) -
213
Chapitre VI :
Etude de l’infrastructure
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
6.1. Introduction :
Les fondations d’une construction sont constituées par les parties de l’ouvrage qui sont
en contact avec le sol auquel elles transmettent les charges de la superstructure. Un choix
judicieux du système de fondations doit toujours satisfaire les exigences concernant la
sécurité (capacité portante) et l’aptitude au service. De plus, des considérations d’ordre
économique, esthétique et d’impact sur l’environnement sont à respecter. L’ingénieur des
structures est généralement confronté à plusieurs solutions possibles et doit opérer des choix
concernant le :
Pour le choix de type de semelle, nous supposons en premier lieu, que les semelles de
notre projet sont des semelles isolées. Le dimensionnement du coffrage de ces semelles
s’effectuera à l’état limite de service sous l’effort normal maximal dans les éléments les plus
chargés statiquement.
215
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
216
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
On sait que Les dimensions des semelles isolées sont homothétiques aux dimensions
du poteau supporté, c'est-à-dire :
A l’aide de ces sollicitations maximales on déduit les dimensions en plan des semelles.
Après calcul, on n’aura les résultats présentés dans le tableau suivant
- Tab(40) -
Ces résultats nous permettent de tracer le plan de coffrage des semelles des deux blocs, et
évaluer le taux de surface des fondations :
217
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
218
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
219
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
Nous voyons que la surface totale des semelles isolées dépasse la moitié de la
surface d’emprise du bâtiment. Donc, nous adoptons un radier générale
Définition :
Le radier général est défini comme étant une fondation superficielle, travaillant comme
un plancher renversé, soumis à la réaction du sol diminuée du poids propre du radier dont les
appuis sont constitués par les poteaux de l’ossature .
220
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
Nous avons :
A L’ELS:
221
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
A L’ELU:
Donc la surface de radier est égale : max (Sbat, SELU, SELS)= Sbat + Sdébord
6.3.3.Vérification :
La vérification se fera pour une bande de 1m. La fissuration est très préjudiciable.
6.3.3.2.Vérification au poinçonnement :
222
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
Nous doit vérifier que sous l’effet de sous pression hydrostatique, le bâtiment ne soulève pas.
Et
Le radier est sollicité par les efforts normaux et les moments fléchissant d’où la vérification
du radier est concentrée à la vérification des contraintes du sol sur le radier.
223
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
D’où
h : profondeur de l’infrastructure
A L’ELU :
A L’ELU :
Avec :
224
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
138.15 170.25
Sens Sens
x-x 66.43 y-y 6.63
ELU
120.22 129.35
110.45 142.56
Sens Sens
ELS x-x 38.74 y-y 6.63
92.52 108.58
225
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
Moment à la
Sens N
base
- Tab(42) -
6.4.Ferraillage du radier :
Le radier fonctionne comme un plancher renversé dont les appuis sont constitués par
les poteaux de l’ossature.
Pour le ferraillage, afin de simplifier les calculs nous considèrerons le panneau le plus
sollicité, et nous généraliserons le ferraillage pour le reste des panneaux.
La charge ultime et la charge de de service seront calculées pour une bande de 1mètre
linéaire (b=1m) :
226
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
Les valeurs des coefficients et sont donnés en fonction du rapport α par un tableau
suivant (Annexe E.3 du BAEL)
Remarque :
En tenant en compte du semi encastrement de cette dalle au niveau des nervures, les moments
seront minorisés en leurs affectant un coefficient de réduction aux appuis ainsi ,le moment en
travée doit être vérifier par la condition suivante
- Tab(43) -
227
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
A l' ELS
Sens x-x Sens y-y
- Tab(45) -
228
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
229
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
En utilisant le diagramme de la flexion simple cité dans l’annexe (1), pour le calcul de
ferraillage :
230
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
- Ferraillage minimale :
Condition de non fragilité :
La section d’acier longitudinale ne doit pas être inférieure à la valeur suivante :
- Tab(46) -
Le débord du radier est assimilé à une console de longueur L= 50 cm, le calcul de ferraillage
sera pour une bande de largeur de 1 mètre
231
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
- Ferraillage minimale :
Condition de non fragilité :
232
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
233
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
Selon le BAEL91 mod99 article 14.II.3 .L'écartement des armatures d'une même nappe ne
doit pas dépasser les valeurs du tableau ci-dessous, dans lequel h désigne l'épaisseur totale de
la dalle.
234
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
235
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
236
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
Pour le ferraillage on prend le moment max sur appuis et en travées pour les deux sens.
6.7.3. En travée :
237
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
238
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
6.7.4.Ferraillage en appui :
239
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
Avec :
D’après le RPA 99, les armatures transversales ne doivent pas dépasser la valeur de :
En zone nodale :
En zone courante :
240
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
Les quantités d’armatures transversales dans toutes les sections doit être supérieurs à la
valeur limite décrit par l’article 7.5.2.2. Du RPA99 V2003 :
Donc
Les règles BAEL91mod.99 préconise dans les articles A.5.1,2.2 et A.7.2,2 de vérifier
les conditions suivantes :
241
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
Travée Appui
130.74 130.74 174.73 174.73
[cm²] 18.85 18.85 18.85 18.85
Y[m] 0.098 0.098 0.098 0.098
I[m4] 8.3181336 8.3181336 8.3181336 8.3181336
15 202 15 202
C.V C.V C.V C.V
- Tab(50) -
Soit donc
242
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
6.8.Schéma de ferraillage :
243
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
244
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
245
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
246
CHAPITRE VI ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
247
Commentaires
COMMENTAIRES
Le calcul du béton armé est bien trop complexe pour être traiter en quelques pages dans
cet article. La première partie présente seulement une initiation pour le calcule de structure en
béton arme. La conclusion est consacré pratiquement à des commentaires et des points de vue
sur le projet apportant des améliorations d’une part et soulignant des entraves d’autre part.
CHAPITRE I : Présentation de la variante :
On a constaté dans notre projet deux schémas statiques du même type d’escalier (escalier à
deux volées), dont on a fait le calcul pour chaque schéma. mais Il est préférable de choisir le
cas le plus défavorable et le sollicité avec les charges les plus élevées des deux, afin d’obtenir
le ferraillage pour les deux cas, uniformiser les plans de ferraillages et avoir un gain de temps
pour la réalisation.
249
COMMENTAIRES
En ce qui concerne le changement des dimension de poteaux, on a opté pour une section
rectangulaire (30 x 35) pour tout les niveaux au lieu d’ une section carre (30x 30), valeur la
plus optimisé par le pré dimensionnement, afin de vérifier les forme modal des 3 premiers
modes de vibration.
250
COMMENTAIRES
Pour le choix de type des fondations, on a supposés en premier lieu, que les semelles
de notre projet sont des semelles isolées (fig. 117). mais comme la surface totale des
semelles isolées dépasse la moitié de la surface d’emprise du bâtiment. Donc, on a adopté
un radier nervure. (fig.118 )
D’après l’article 10.1.2.de RPA V 2003, le ossature au dessous du niveau de base de ce projet
, formée de poteaux courts donc elle doit comporter un voile périphérique continu entre le
niveau des fondations ,ce voile doit avoir les caractéristiques minimales ci-dessous :
- épaisseur 15cm ;
- les armatures sont constituées de deux nappes.
- Le pourcentage minimum des armatures est de 0,10% dans les deux sens
Apres plusieurs lectures ce voile périphérique dans les zones sismique joue un rôle très
important il participe dans le contreventement de la structure en créant une boite rigide à sa
base (fig. 119).
251
COMMENTAIRES
252
Partie II :
Etude d’une variante
en charpente métallique
Chapitre VII :
Présentation de la variante
7.1. Introduction :
L’acier est un matériau issu de la réduction du minerai de fer ou du recyclage de ferrailles. Le
fer est un élément très répandu dans l’écorce terrestre dont il représente 5 % mais on ne le
trouve pas à l’état pur. Il est combiné avec d’autres éléments et mêlé à une gangue terreuse.
La réduction de cet oxyde nécessite l’emploi d’un combustible : du charbon de bois jusqu’au
XVIII e siècle, puis du charbon de terre. Le métal ainsi obtenu est de la fonte qui contient
96 % de fer et 3 à 4 % de carbone et à partir de laquelle on produit de l’acier. L’utilisation de
l’acier dans la construction remonte à la fin du XIX e siècle, bien que les métaux ferreux
soient connus depuis environ quarante siècles. C’est vers le milieu du siècle dernier que
l’acier a pu être produit de façon industrielle et s’imposer ainsi à partir des années 1890
comme le matériau de la construction métallique, avec des caractéristiques physiques bien
supérieures au fer grâce à la présence de traces bien dosées de carbone et d’autres éléments
chimiques. L’assemblage s’est d’abord fait avec des rivets puis, à partir des années 1930, par
la soudure ou le boulonnage. La sidérurgie n’a cessé de perfectionner les qualités de ses
aciers. La masse volumique de l’acier est de 7850 kg/m3. Un mètre cube d’acier pèse donc
près de 8t
A fin d’enrichir mes connaissances du domaine j’ai opté pour la deuxième variante pour une
ossature formée par un ensemble de portiques ( poteau poutre) en profils en acier.
255
7.2.3. Les fondations
le premier choix des fondations pour cette variante les semelles isolées. Ce choix est influencé
par la légèreté des bâtiments en charpente métallique par rapport aux bâtiments en béton
armé.
7.2.4. Le remplissage :
Le cloisonnement de notre bâtiment se fait en briques creuses liés les uns aux autres par
des joins de mortier traditionnels, on a deux types de mur, des murs extérieurs de 30cm
d’épaisseur (pour assurer la sécurité d’incendie et l’étanchéité de la pluie et de la neige) et des
murs intérieurs de 10cm d’épaisseur (pour la séparation entre les chambres).
256
7.3.2.Caractéristique des matériaux
Les caractéristiques des aciers utilisés pour notre construction sont :
L’acier utilisé pour les profiles de la structure, est de nuance S235 laminées à chaud:
- Résistance limitée d’élasticité
- Module d’élasticité longitudinale
- Module de cisaillement.
pour le béton armé les caractéristiques des matériaux sont les mêmes que la première variante.
7.3.3.Moyens d’assemblages
a) Assemblages boulonnés
- Par boulons H.R (haute résistance) à serrage contrôlé dans les encastrements
- Par boulons ordinaires dans les autres cas
b) Assemblages soudés
- Les produits d’apport de soudage seront conforme aux normes y afférentes.
257
Lorsque l’on utilise une analyse globale plastique, les éléments peuvent avoir des sections
transversales de n’importe quelle classe, à condition que le calcul de ces éléments prenne en
compte la limitation éventuelle de la résistance de la section par le voilement local.
Classification
Quatre classes de sections transversales sont définies :
a. Classe 1
Sections transversales pouvant former une rotule plastique avec la capacité de
rotation requise pour une analyse plastique.
b. Classe 2
Sections transversales pouvant développer leur moment de résistance plastique, mais avec
une capacité de rotation limitée.
c. Classe 3
Sections transversales dont la contrainte calculée dans la fibre extrême comprimée de
l’élément en acier peut atteindre la limite d’élasticité, mais dont le voilement local est
susceptible d’empêcher le développement du moment de résistance plastique.
d. Classe 4
Sections transversales dont la résistance au moment fléchissant ou à la compression
doit être déterminée avec prise en compte explicite des effets de voilement local.
258
Φpl: rotation à l'état plastique
- Les réductions de la résistance dues aux effets de voilement local des sections
transversales de classe 4 peuvent être prises en compte à l'aide de la méthode des largeurs
efficaces
- Le classement d'une section transversale dépend des dimensions de chacun de ses parois
comprimées,
- Les parois comprimées à considérer dans une section transversale comprennent toute
paroi totalement ou partiellement comprimée par l'effort axial et u le moment fléchissant
présent dans la section sous le cas de charge considéré.
- Les différentes parois comprimées d'une section transversale (telle qu'une âme ou une
semelle) peuvent en générale, être de classe Différentes.
- La classe d'une section transversale est normalement, la classe la plus haute ' la plus
défavorable) de ses parois comprimées.
- En alternative le classement d'une section transversale peut être défini en mentionnant à la
fois la classe de la semelle et celle de l'âme.
- Il convient de tirer les proportions limites de parois comprimées pour les classes 1.2 et 3du
tableau 5.3.1 de l'Eurocode 3 par contre il a lieu de considérer de classe 4 toute paroi dont
les proportions sont au-delà de limite de la classe 3
7.3.4.2.Conditions sur les sections transversales pour une analyse global élastique :
- Lorsque l'on utilise une analyse globale élastique, le rôle de la classification des sections
transversale est d'identifier à quel niveau la résistance d'une section transversale est limitée
par sa résistance au voilement local.
- Si toutes les parois comprimées d'une section transversale sont de classe2, cette section peut
être considérée comme capable d'atteindre son moment de pleine résistance plastique.
- Si toutes les parois comprimée d'une section transversale sont de classe 3. La résistance de
celle-ci peut être fondée sur une répartition élastique des contraintes dans la section ces
contraintes étant plafonnées à la limite d'élastique dons les fibres extrêmes.
- Dans le cas d'une section transversale de classe 3 pour laquelle la limite d'élasticité est
d'abord atteinte dons la fibre extrême tendue, Les réserves plastiques de la zone tendu de
la section peuvent être utilisées, au moyen de la méthode présentée dons LENV 1993-1-3
EUROCODE3: partie 1.3, pour déterminer sa résistance.
259
Dans le projet d'ENV1993-1-3 Eurocode 3:partie 1.3 de janvier 1991, la méthode
présentée peut être rapportée de la manière suivante. Dans une section de classe 3, lorsque
la limite d'élasticité fy est d'abord atteinte dans la fibre tendue, les réserves plastiques de
la zone tendue peuvent être utilisées jusqu'a ce que la contrainte dans la fibre comprimée
atteigne à son tour fy (résistance élastine plastique de la section).ces réserves augmentent
la résistance de calcul de la section qui demeure néanmoins en classe 3, notamment dans
le cadre de l'analyse global.
Le calcul de la résistance de la section implique normalement un processus itératif pour
déterminer la hauteur plastifiée de la zone tendue conduisant à fy dans la fibre comprimée,
dans le cas de la flexion composée, on pourra déterminer le moment résistant en présence
de l'effort axial fixé à sa valeur de calcul Nsd.
7.3.4.3.Principe de calcul
Le calcul de la structure comporte une étude élémentaire qui concerne les éléments
individuels (lisse, panne, potelet….etc.) et globale qui concerne le système constructif .pour le
calcul de chacun des éléments constituants notre salle, on procédera de la façon suivante:
260
-Evaluation des charges appliquées sur les éléments appliquées sur les éléments puis la
recherche de la combinaison la plus défavorable en appliquant le règlement en vigueur
EUROCODE 3.
-pré dimensionnement des éléments suivant la condition de rigidité ou l'élancement générale.
-vérification de la résistance, la stabilité et de la rigidité en se basant sur les formules de la
résistance matériau (RDM) et les différentes règles.
La vérification consiste à s'assurer qu'en aucun point, la contrainte ne dépasse pas la limite
élastique ( ) et que la flèche ne dépasse pas la limite de déformation (fa).
Finalement l'étude permet de réaliser un bâtiment d’habitation avec des mesures respectées
ainsi que la vérification des conditions suivantes:
- La stabilité
- La résistance
- Le comfort
261
Chapitre VIII :
Evaluation des charges
8.1. Introduction :
263
8.2.2.Plancher étage courant :
8.2.4. Acrotère:
264
8.2.5. Les escaliers :
Volée :
- Escaliers :
- Balcon :
265
8.4. Effet de la neige:
L’accumulation de la neige sur la terrasse produite une surcharge qu’il faut prendre en compte
pour les vérifications des éléments de la structure.
= (RNVA formule 1)
D’Où :
A. Calcul de Sk :
La charge de la neige sur le sol SK par unité de surface est fonction de la localisation
géographique et de l’altitude du site.
Notre site est classé en zone A selon la classification de RNVA99, donc S K est donné par la
formule suivante :
Donc
B. Détermination de µ :
Le coefficient de forme de la toiture ne peut pas réduit à une valeur inférieure à 0,8 car il y a
un obstacle qu’il l’acrotère donc µ = 0,8
Donc:
266
8.5. Etude de vent :
8.5.1.Introduction :
Le calcul doit être effectué séparément pour les deux directions du vent qui est
perpendiculaire aux parois de la construction.
L’effet du vent sera évalué par le calcul de la force résultante R qui se décompose en deux
forces.
Une force globale horizontale qui correspond à la résultante des forces horizontales
agissantes sur les parois verticales de la construction et de la composante horizontale
appliquée à la toiture.
Une force de soulèvement qui représente la composante verticale des forces appliquées à
la toiture.
267
Le document technique règlementaire DTR fournît les procédures et principes généraux
Pour détermination des actions de vent sur l’ensemble d’une construction et sur les
Différentes parties.
Le règlement DTR s’applique aux constructions dont la hauteur est inferieure à 200 m.
8.5.2.Principes généraux :
• On admet que le vent peut souffler dans toutes les directions horizontales sous un angle
vestale pouvant varier de ± 10" par rapport au plan horizontal.
• Les actions exercées par le vent sont classées comme des actions libres variables.
268
• L'action du vent est supposée soit comme une pression, soit comme une force.
• L'action du vent est supposée perpendiculaire aux surfaces allongées exposées (parois
verticales; toiture). Pour ces mêmes surfaces, l'action du vent peut aussi être tangentielle
(force de frottement).
b) Nature de la structure :
On distingue les constructions peu sensibles aux excitations dynamiques et les constructions
sensibles aux excitations dynamiques.
• Les constructions peu sensibles aux excitations dynamiques sont celles pour lesquelles le
coefficient dynamique Cd est inférieur à 1,2.
• Les constructions sensibles aux excitations dynamiques sont celles pour lesquelles le
coefficient dynamique Cd est supérieur ou égale à 1,2.
-On a un terrain de catégorie IV (Zone urbaine dont au moins 15% de la surface est occupée
par des bâtiments de hauteur moyenne supérieure à 15m).
• Le facteur du terrain : .
• Le paramètre de rugosité :
• Hauteur minimale :
-Le site étant supposé plat, la valeur du coefficient de topographie sera telle qu'indiqué dans le
tableau 2.5.
269
8.5.5.Zone du vent : [RNV99P : 46]
Le site d'implantation se trouve dans la wilaya de Sétif. Donc, on est dans la zone I du vent,
d’où :
KT : Facteur de terrain
Ct : Coefficient de topographie
Cr : Coefficient de rugosité
: Hauteur considéré
270
On calcul la valeur de la pression dynamique
a) Parois verticales
271
Pour le calcul des valeurs de Cpe on se réfère au dont il convient de diviser les parois comme
l’indique la figure(128)
272
b) Terrasse
La hauteur de l’acrotère nous avant une toiture plate Selon RNV. chap5 P65
D’après on a
Utilisant la formule de Taylor-Young au premier ordre par interpolation linéaire entre les
valeurs et donné par le tableau (5.2 Chap5 p66 de NV99)
pour déterminer
ZONE F G H I
Cpe -1.56 -1.06 -0.7 ±0.2
- Tab(54) -
273
8.5.9.2.Détermination du coefficient de pression intérieure Cpi :
Dans notre cas, on a bâtiment avec cloison intérieure pour, les valeurs suivant peuvent être
utilisées : et
274
8.5.9.3.Calcul de la pression du au vent :
-Notre structure est de catégorie Ι (ChapII .RNV99), donc la pression due au vent sera
calculée par la formule :
-Les résultats sont donnés dans les tableaux (55,56 Et 57) ci- dessous
Parois verticales :
Pour la toiture
275
8.5.9.4.Les forces de frottement :
Les constructions pour les quelles les forces de frottement doivent être calculé, sont celles
pour les quelles le rapport d /b ≥3, soit le rapport d /h≥ 3.
Où :
- : est la dimension de la construction perpendiculaire au vent.
- : est la hauteur de la construction .
- est la dimension de la construction parallèle au vent .
On a
276
8.5.9.5.Résultante des pressions agissant sur la construction :
-L’ensemble des résultats est porté dans les deux tableaux (58 et (59) suivants (voire aussi la
figure 133)
277
8.5.10.Vent perpendiculaire au pignon (sens V2 du vent) :
Pour le calcul des valeurs de Cpe on se réfère au dont il convient de diviser les parois comme
l’indique la figure ci-dessous Fig .134
278
Le Tableau. 60 donne les valeurs de Cpe pour les parois verticales
Zone A B C D E
Cpe -1 -0.8 -0.5 +0.8 -0.3
- Tab(60) -
279
b) Terrasse
La hauteur de l’acrotère hp=0.6 m nous avant une toiture plate Selon RNV. chap5 P65
ZONE F G H I
Cpe -1.56 -1.06 -0.7 ±0.2
Tab(61) -
-Notre structure est de catégorie Ι (chap2 RNV), donc la pression due au vent sera calculée
par la formule :
-Les résultats sont donnés dans les tableaux (62,63 et 64) ci- dessous
280
Parois verticales :
Pour les 5 premiers niveaux :
Pour la toiture
281
8.5.10.3.Les force de frottement :
Les constructions pour les quelles les forces de frottement doivent être calculé, sont celles
pour les quelles le rapport soit le rapport .
Où :
: est la dimension de la construction perpendiculaire au vent
: est la hauteur de la construction
Est la dimension de la construction parallèle au vent
On a :
282
8.5.10.4.Résultante des pressions agissant sur la construction :
L’ensemble des résultats est porté dans les deux tableaux (65, 66) suivants (voire aussi la
figure 14) :
283
284
Chapitre IX :
Choix des profiles
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
Pour le cas des plancher on vas étudié le plancher de dernier niveau puis on généralise les
résultats sur les autres niveaux.
286
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
Charge pondérée :
287
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
288
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
Semelle :
L’âme :
289
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
290
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
b) Section mixte :
B
S Aa Avec (calcul des structures métalliques selon EC3 P316)
n
section d’acier IPE180
section de béton
: le coefficient d’équivalence acier/ béton
m
120 10
S 23.95 103.95cm 2
15
c) La position de l’axe neutre
La position de l’axe neutre de la section mixte par rapport à l’axe neutre de solive est
donnée par la formule suivante :
b.t t h 120 10 10 18
d . d 10,77cm
n 2.S 15 2 103.95
Remarque : l’axe neutre est situé dans la section de béton .
d) Moment d’inertie de la section mixte :
(Calcul des structures métalliques selon EC3 P317)
bt 3 bt t h
2
I I A Ad 2
d
12n n 2
291
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
- Traction :
292
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
293
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
:
k) Contraintes finales :
294
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
295
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
c- Coefficient de réductions :
Pour les bacs d’acier dont les nervures sont perpendiculaire à la poutre d’appui, le coefficient
de réduction pour la résistance au cisaillement est calcul à partir de :
Ou :
: Nombre de goujon pour une nervure.
296
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
297
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
298
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
Semelle :
L’âme :
299
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
On adopte IPE270 comme poutre maîtres pour l’ensemble de notre bâtiment pour facilite
l’assemblage avec les solives.
9.3. Les consoles (poutre en porte-à-faux) :
300
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
- Charges pondérée:
301
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
Semelle :
L’âme :
302
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
Le profil convient comme une console. Pour les connecteurs de ce plancher on garde
les mêmes connecteurs que le plancher précédent.
9.4.Pré dimensionnement des poteaux :
Dans les construction métallique les poteaux sont des éléments verticaux qui doivent
reprendre les efforts de compression, de flexion et les transmettre aux fondations puis au sol.
Leurs sections doivent présenter une bonne résistance à la compression dans toutes les
directions.
9.4.1.Descente de charges
9.4.1.1.Evaluation des charges
- Terrasse inaccessible
- Etage courant
- Poutres
303
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
304
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
305
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
9.4.2.Dimensionnement à la compression
;
Longueur de flambement
Elancement maximal :
9.4.3.Vérification du flambement :
Il faut vérifier que :
Avec :
A 1……….Classe 1
306
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
On adopte : ;
Elancement maximal :
9.4.5.Vérification du flambement :
Nbrd Nu
l (m) lf (m) Y
(KN) (KN)
4.08 2.86 29.05 48.69 0.52 0.49 0.71 0.76 977.23 946.01
- Tab(69) -
307
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
- Tab(70) -
Pour le dimensionnement de la marche (g) et la contre marche (h) on utilise les dimension
trouver dans le chapitre II
308
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
309
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
Détail 1
Vue en plan
- Charges pondérée:
9.5.1.2.Condition flèches :
Centre de gravité : On décompose la surface A en surface dont on connaît la position du
centre de gravité.
310
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
Moment d’inertie : Le moment d’inertie d’une aire par rapport à un axe est la somme de son
moment d’inertie pare rapport a l’axe parallèle passant par le centre de gravité, et du produit
de l’aire par le carré de la distance du centre de gravité à l’axe :
La tôle pliée considérée comme une cornière posée sur deux appuis avec 2 porte-à-faux,
chargée uniformément répartie.
Réactions d’appuis :
311
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
9.5.2.Limon:
Une volée contient deux limons. Tel que chaque limon doit être supporté la moitie des
charges exercées sur la volée. La figure suivante représente la distribution des charges sur un
limon :
- Charges pondérée:
312
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
Semelle :
L’âme :
313
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
314
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
Semelle :
L’âme :
Avec :
315
CHAPITRE IX CH0IX DES PROFILES
Conclusion : Le choix de limon IPE140 convient comme poutre porteuse pour l’escalier
316
Chapitre X :
L’étude sismique
CHAPITRE X L’ETUDE SISMIQUE
Comme a il était montré dans le chapitre 4, le bâtiment étudié ne satisfaisait pas les
conditions d'application de la méthode statique équivalente donnée par le règlement
parasismique algérien a cause de l’irrégularité en plan donc on a opté pour
l’application de la méthode dynamique spectrale.
318
CHAPITRE X L’ETUDE SISMIQUE
Mode (1) :
Mode (2) :
Mode (3) :
319
CHAPITRE X L’ETUDE SISMIQUE
Selon le rapport géotechnique, le sol est classé par le laboratoire de sol comme sol
ferme. Il peut être classé dans la catégorie de site "ferme", type S2.
a) Le coefficient de comportement R :
Sa valeur est donnée par le tableau 4.3 de RPA v2003 en fonction du système de
contreventement. Pour le cas des structures contreventées par un système Mixte
portiques/palées triangulées en V, on à :
b) Le facteur de qualité Q :
Q : facteur de qualité, il est déterminé par la forme :
Pq : est la pénalité à retenir selon que le critère de qualité q soit satisfait ou non. Sa
valeur est donnée par le tableau IV.1des règles RPA99 v2003.
Critère « q » Observation Pq
1. Conditions minimales sur les files de
Non observé 0.05
contreventement
2. Redondance en plan observé 0
3. Régularité en plan Non observé 0.05
4. Régularité en élévation observé 0
5. Contrôle de la qualité des matériaux observé 0
6. contrôle de la qualité de l’exécution observé 0
Total 0.10
- Tab(71) -
Donc :
c) Le pourcentage d’amortissement critique ξ(%) : fonction du matériau
constitutif, du type de structure et de l’importance des remplissages structure
. (TAB.IV.2)
320
CHAPITRE X L’ETUDE SISMIQUE
’
Concernant le nombre de modes à considéré dans l’analyse modale spectrale, il est
calculé par la formule de l’article 4.3.4 b des règles RPA suivante :
K ≥ 3 avec : TK ≤ 0.20s
Où :
N : est le nombre de niveaux au dessus du sol,
TK : la période de mode K (le dernier mode à considérer).
Donc : K ≥ 3 = 7.34 on adopte : K = 8 modes
T = 0.14s < 0.20s condition vérifiée
321
CHAPITRE X L’ETUDE SISMIQUE
Masses modales
Masses modales
Masses modales [Kg] participantes
Mode participantes
Cumulées
UX [kg] UY [kg] UX [%] UY [%] UX [%] UY [%]
1 261327.26 4573.72 0.05 77.18 70.22 0.00
2 0.00 342386.9 75.6 0.06 70.22 74.25
3 41857.15 135955.41 0.00 0.9 71.65 74.25
4 386176.07 9356.97 0.03 13.03 94.68 74.25
5 0.00 493265.57 14.09 0.04 94.68 96.11
6 0.01 16.11 0.67 0.04 94.68 96.11
7 46.51 95.94 0.01 4.32 94.7 96.11
8 0.01 0.47 0.00 0.15 94.7 96.11
- Tab(73) -
Remarque :
Lors de la lecture des données du tableau 31, on remarque que le taux de participation
des masses modales dans les deux directions dépasse les 90% dès le 5eme mode de
vibration, ce qui signifie que les 5 premiers modes sont suffisants pour donner une
réponse combinée proche du comportement réel de la structure des deux blocs.
Masse Ix Iy Iz
Etage
[kg] [kgm2] [kgm2] [kgm2]
RDC 150371.19 1633118.28 5715777.52 7198920.14
1 148116.48 1562739.45 5570975.92 7067678.31
2 148116.48 1534811.28 5560128.36 7028950.17
3 148116.48 1562739.45 5570975.92 7067678.31
4 148116.48 1562622.02 5570975.92 7067560.87
5 153034.14 1521326.88 5286443.92 6740559.14
- Tab(74) -
322
CHAPITRE X L’ETUDE SISMIQUE
Centre Centre
de de
Etage gravité rigidité ex0 [m] ey0 [m]
- Tab(75) -
Avec :
: Déplacement dû aux forces sismiques Fi,
R : coefficient de comportement de la structure (égale à 5 pour le contreventement
mixte avec justification d’interaction portiques voiles)
Le déplacement relatif d’étage Δk se calcul selon le même article par la formule
suivante :
323
CHAPITRE X L’ETUDE SISMIQUE
Déplacement dû
aux forces sismique Déplacement absolus Déplacements
ek[mm] k[mm] relatifs k[mm]
k
ek(x) ek(y) k(x)[mm] k(y)[mm] (x)[mm] k(y)[mm]
RDC 2.21 2.54 8.84 10.16 8.84 10.16
Etage 1 5.28 5.59 21.12 22.36 12.28 12.2
Etage 2 9.31 9.43 37.24 37.72 16.12 15.36
Etage 3 13.89 13.69 55.56 54.76 18.32 17.04
Etage 4 18.66 18.00 74.64 72.00 19.08 17.24
Etage 5 23.25 22.03 93.00 88.12 18.36 16.12
- Tab(76) -
Effort tranchant à
724.54 445.22
la base Vbase
- Tab(77) -
Le diagramme des efforts tranchant de niveau est schématisé dans la figure suivante:
324
CHAPITRE X L’ETUDE SISMIQUE
- Tab(78) -
325
CHAPITRE X L’ETUDE SISMIQUE
Avec :
326
CHAPITRE X L’ETUDE SISMIQUE
Donc :
Avec :
: Hauteur mesurée en mètres à partir de la base de la structure jusqu’au dernier
niveau (N).
CT : Coefficient, fonction du système de contreventement, du type de remplissage. Il
est donné par le tableau 4.6 des mêmes règles, on à :
327
CHAPITRE X L’ETUDE SISMIQUE
CT = 0.05
Par conséquent on n’aura :
Donc on calcul le facteur d’amplification dynamique moyen (D)
On a :
Donc :
Conclusion :
-La condition de l’article 4.3.6 des règles RPA99v2003 est non vérifiée pour le bloc
(A) dans le sens transversal (X), donc on doit multiplier tous les paramètres de la
réponse sismique (forces, déplacements, …) dans cette direction par le facteur suivant
Donc :
Par conséquent les déplacements relatifs d’étages sont confortables et non gênantes.
328
CHAPITRE X L’ETUDE SISMIQUE
Où :
Pk: Le poids total de la structure et des charges d’exploitation associés au
dessus du niveau
k, c'est-à-dire :
329
CHAPITRE X L’ETUDE SISMIQUE
Ou
W: Poids du bâtiment.
L : la dimension en plan du bloc dans la direction considérée.
Mr: Moment déstabilisant de renversement, engendré par l’action sismique
horizontale, ses valeurs à la base pour les deux bloques sont calculés dans le tableau.
330
CHAPITRE X L’ETUDE SISMIQUE
’
Après la comparaison entre les forces sismiques et les forces due au vent on conclus
que le séisme est le plus prépondérant. Donc pour les charges horizontales, on ne tient
compte que les forces sismiques.
En ce qui suit, nous présenterons les vérifications nécessaires pour justifier la stabilité
de notre structure vis-à-vis de l’action sismique.
331
Chapitre XI :
Vérification des profiles
CHAPITRE XI VERIFICATION DES PROFILES
11.1. Introduction
Tout élément de structure lors de son service rester doit dans le domaine élastique.
Pour ce faire, nous devons limiter les contraintes et les déformations. D’où apparition
de notion de contraintes et déformations admissibles, pour le choix final des éléments
de l’ossature métallique une vérification est nécessaire pour les profilés trouvés lors
du pré-dimensionnement. Pour cette étude nous prendrons les combinaisons d’actions
qui donnent les efforts les plus défavorables
333
CHAPITRE XI VERIFICATION DES PROFILES
11.2. Données
11.2.1. Données - Caractéristiques – Barres:
Nom de la Liste des AX AY AZ IX IY IZ
section barres [cm2] [cm2] [cm2] [cm4] [cm4] [cm4]
7 8 32 35A44
2 CAE 47 52 57A65
86.05 0 0 64.13 1796.2 9158.8
150x15 114 127A137
661A684
237 239 240
242A246 477
479A509P10
480A510P10
CONSOLE
482A487 23.95 14.32 9.55 4.9 1316.96 100.85
492A497
502A507
512A526
685
66A72
97A113
138A144
157A174
POTEAU 187A222
112.53 81.21 26.32 75.3 18263.5 6309.56
HEA 300 276A414P46
281A419P46
286A424P46
527 528
555A563
73A96
115A126
PMAITRESSE
145A156 45.94 27.54 18.04 14.93 5789.78 419.87
IPE270
175A186
223A234
1A6 9A31
48A51 53A56
247A275
277A280
282A285
287A321
323A326
PSOLIVE
328A331 23.95 14.32 9.55 4.9 1316.96 100.85
IPE 180
333A367 33
34 45 46 235
236 369A372
374A377
379A413
415A418
420A423
334
CHAPITRE XI VERIFICATION DES PROFILES
425A476
651A656
658A660
- Tab(81) -
- Tab(82) -
335
CHAPITRE XI VERIFICATION DES PROFILES
336
CHAPITRE XI VERIFICATION DES PROFILES
uniforme
3A6 9A426P139
50 51 53 54
75A84 116 118
122 124 146 152
154 225A234
charge 249A253
1:G PZ=-5.13
uniforme 284A422P46
285A423P46 288
295A299 333
334 341A345
379 380
387A391 425
73 74 223 224
charge
1:G 433A437 PZ=-2.23 AL=0.0
uniforme
468A472
force sur 27 271 317 363
1:G FZ=-8.58 X=0.35
barre 651A656
force sur 27 271 317 363
1:G FZ=-8.58 X=1.35
barre 651A656
force sur 27 271 317 363
1:G FZ=-8.58 X=1.95
barre 651A656
force sur 27 271 317 363
1:G FZ=-8.58 X=2.95
barre 651A656
surfacique
7:N 534 PZ=-0.79 PY=0.0
uniforme
- Tab(83) -
337
CHAPITRE XI VERIFICATION DES PROFILES
11.2.4. Combinaisons
Type Nature
Combinaison Nom Nature Définition
d'analyse du cas
Combinaison
9 (C) ELU ELU permanente 1*1.35+2*1.50
linéaire
Combinaison
10 (C) ELS ELS permanente (1+2)*1.00
linéaire
Combinaison
11 (C) (CQC) 0.8G+EX ACC sismique 1*0.80+4*1.00
linéaire
Combinaison
12 (C) (CQC) 0.8G+EY ACC sismique 1*0.80+5*1.00
linéaire
Combinaison
13 (C) (CQC) G+Q+EX ACC sismique (1+2+4)*1.00
linéaire
Combinaison
14 (C) (CQC) G+Q+EY ACC sismique (1+2+5)*1.00
linéaire
- Tab(84) -
338
CHAPITRE XI VERIFICATION DES PROFILES
11.3.1.Tableau efforts
MX
FX [kN] FY [kN] FZ [kN] MY [kNm] MZ [kNm]
[kNm]
MAX 10.25 4.38 44.25 0.01 9.76 3.23
Barre 652 656 379 474 363 656
orig. auto x=2.95 orig. orig. auto x=1.35
Point auto x=1.35 (+)
(392) (+) (46) (374) (+)
14 (C)
Cas 9 (C) 9 (C) 9 (C) 9 (C) 14 (C) (CQC)
(CQC)
11.3.2.Note de calcul
CALCUL DES STRUCTURES ACIER
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------
NORME : EN 1993-1:FR-NA:2007, Eurocode 3: Design of steel structures.
TYPE D'ANALYSE : Vérification des pièces
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------
FAMILLE : POUTRE SOLIVE
PIECE : 388 Barre_388 POINT : 3 COORDONNEE : x =
1.00 L = 4.10 m
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------
CHARGEMENTS :
Cas de charge décisif : 13 GQEX (1+2+4)*1.00
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------
MATERIAU :
ACIER E24 fy = 235.00 MPa
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
339
CHAPITRE XI VERIFICATION DES PROFILES
PARAMETRES DE DEVERSEMENT :
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
PARAMETRES DE FLAMBEMENT :
en y : en z :
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
FORMULES DE VERIFICATION :
Contrôle de la résistance de la section :
N,Ed/Nc,Rd = 0.00 < 1.00 (6.2.4.(1))
My,Ed/My,c,Rd + Mz,Ed/Mz,c,Rd = 0.84 < 1.00 (6.2.5.(1))
Vy,Ed/Vy,T,Rd = 0.00 < 1.00 (6.2.6-7)
Vz,Ed/Vz,T,Rd = 0.17 < 1.00 (6.2.6-7)
Tau,ty,Ed/(fy/(sqrt(3)*gM0)) = 0.00 < 1.00 (6.2.6)
Tau,tz,Ed/(fy/(sqrt(3)*gM0)) = 0.00 < 1.00 (6.2.6)
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
DEPLACEMENTS LIMITES
Flèches
uy = 0.00 mm < uy max = L/250.00 = 16.40 mm Vérifié
Cas de charge décisif : 10 ELS (1+2)*1.00
uz = 4.10 mm < uz max = L/250.00 = 16.40 mm Vérifié
Cas de charge décisif : 10 ELS (1+2)*1.00
u inst,y = 0.00 mm < u inst,max,y = L/250.00 = 16.40 mm Vérifié
Cas de charge décisif :
u inst,z = 0.99 mm < u inst,max,z = L/250.00 = 16.40 mm Vérifié
Cas de charge décisif :
340
CHAPITRE XI VERIFICATION DES PROFILES
11.4.1.Tableau efforts
MX
FX [kN] FY [kN] FZ [kN] MY [kNm] MZ [kNm]
[kNm]
MAX 0.02 0 91.19 0.08 61.3 0
Barre 83 225 183 120 85 115
auto
auto extr. orig. orig.
Point x=2.40 extr. (107)
x=1.20 (+) (122) (75) (109)
(+)
14 (C) 13 (C)
Cas 9 (C) 9 (C) 9 (C) 5
(CQC) (CQC)
11.4.2.Note de calcul
CALCUL DES STRUCTURES ACIER
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------
NORME : EN 1993-1:FR-NA:2007, Eurocode 3: Design of steel structures.
TYPE D'ANALYSE : Vérification des pièces
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------
FAMILLE : POUTRE MAITRESSE
PIECE : 175 POINT : 3 COORDONNEE : x =
1.00 L = 4.80 m
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------
CHARGEMENTS :
Cas de charge décisif : 9 ELU 1*1.35+2*1.50
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------
MATERIAU :
ACIER E24T fy = 235.00 MPa
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------
341
CHAPITRE XI VERIFICATION DES PROFILES
My,N,Rd = 113.75 kN*m Mz,N,Rd = 22.78 kN*m Vz,T,Rd = 300.32 kN Tt,Ed = -0.00 kN*m
Classe de la section = 1
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------
PARAMETRES DE DEVERSEMENT :
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------
PARAMETRES DE FLAMBEMENT :
en y : en z :
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------
FORMULES DE VERIFICATION :
Contrôle de la résistance de la section :
N,Ed/Nt,Rd = 0.00 < 1.00 (6.2.3.(1))
My,Ed/My,c,Rd + Mz,Ed/Mz,c,Rd = 0.82 < 1.00 (6.2.5.(1))
Vy,Ed/Vy,T,Rd = 0.00 < 1.00 (6.2.6-7)
Vz,Ed/Vz,T,Rd = 0.32 < 1.00 (6.2.6-7)
Tau,ty,Ed/(fy/(sqrt(3)*gM0)) = 0.00 < 1.00 (6.2.6)
Tau,tz,Ed/(fy/(sqrt(3)*gM0)) = 0.00 < 1.00 (6.2.6)
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------
DEPLACEMENTS LIMITES
Flèches
uy = 0.00 mm < uy max = L/250.00 = 19.20 mm Vérifié
Cas de charge décisif : 10 ELS (1+2)*1.00
uz = 5.18 mm < uz max = L/250.00 = 19.20 mm Vérifié
Cas de charge décisif : 10 ELS (1+2)*1.00
u inst,y = 0.00 mm < u inst,max,y = L/250.00 = 19.20 mm Vérifié
Cas de charge décisif :
u inst,z = 1.86 mm < u inst,max,z = L/250.00 = 19.20 mm Vérifié
Cas de charge décisif :
342
CHAPITRE XI VERIFICATION DES PROFILES
11.5.1.Tableau efforts
FX [kN] FY [kN] FZ [kN] MX [kNm] MY [kNm] MZ [kNm]
MAX 0.00 0.00 14.94 0.04 0.01 0.00
Barre 246 507 243 514 238 512
Point orig. (35) orig. (335) orig. (83) orig. (59) orig. (174) extr. (92)
13 (C) 13 (C) 13 (C)
Cas 9 (C) 9 (C) 9 (C)
(CQC) (CQC) (CQC)
343
CHAPITRE XI VERIFICATION DES PROFILES
11.5.2.Note de calcul
PARAMETRES DE DEVERSEMENT :
z = 0.00 Mcr = 82.51 kN*m Courbe,LT - XLT = 0.80
Lcr,low=2.40 m Lam_LT = 0.69 fi,LT = 0.81 XLT,mod = 0.83
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------
PARAMETRES DE FLAMBEMENT :
en y : en z :
Ly = 1.20 m Lam_y = 0.34 Lz = 1.20 m Lam_z = 1.25
Lcr,y = 2.40 m Xy = 0.93 Lcr,z = 2.40 m Xz = 0.41
Lamy = 32.36 kyy = 1.00 Lamz = 116.95 kyz = 1.25
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------
FORMULES DE VERIFICATION :
Contrôle de la résistance de la section :
N,Ed/Nc,Rd = 0.00 < 1.00 (6.2.4.(1))
My,Ed/My,c,Rd + Mz,Ed/Mz,c,Rd = 1.03 > 1.00 (6.2.5.(1))
Vy,Ed/Vy,T,Rd = 0.00 < 1.00 (6.2.6-7)
Vz,Ed/Vz,T,Rd = 0.22 < 1.00 (6.2.6-7)
Tau,ty,Ed/(fy/(sqrt(3)*gM0)) = 0.00 < 1.00 (6.2.6)
344
CHAPITRE XI VERIFICATION DES PROFILES
11.5.3.Note de calcul2
345
CHAPITRE XI VERIFICATION DES PROFILES
PARAMETRES DE DEVERSEMENT :
z = 0.00 Mcr = 125.31 kN*m Courbe,LT - XLT = 0.82
Lcr,low=2.40 m Lam_LT = 0.64 fi,LT = 0.78 XLT,mod = 0.85
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
PARAMETRES DE FLAMBEMENT :
en y : en z :
Ly = 1.20 m Lam_y = 0.31 Lz = 1.20 m Lam_z = 1.14
Lcr,y = 2.40 m Xy = 0.94 Lcr,z = 2.40 m Xz = 0.46
Lamy = 29.06 kyy = 1.00 Lamz = 107.35 kyz = 1.02
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
FORMULES DE VERIFICATION :
Contrôle de la résistance de la section :
N,Ed/Nc,Rd = 0.00 < 1.00 (6.2.4.(1))
My,Ed/My,c,Rd + Mz,Ed/Mz,c,Rd = 0.79 < 1.00 (6.2.5.(1))
Vy,Ed/Vy,T,Rd = 0.00 < 1.00 (6.2.6-7)
Vz,Ed/Vz,T,Rd = 0.18 < 1.00 (6.2.6-7)
Tau,ty,Ed/(fy/(sqrt(3)*gM0)) = 0.00 < 1.00 (6.2.6)
Tau,tz,Ed/(fy/(sqrt(3)*gM0)) = 0.00 < 1.00 (6.2.6)
Contrôle de la stabilité globale de la barre :
Lambda,y = 29.06 < Lambda,max = 210.00 Lambda,z = 107.35 < Lambda,max = 210.00
STABLE
My,Ed/Mb,Rd = 0.93 < 1.00 (6.3.2.1.(1))
N,Ed/(Xmin*N,Rk/gM1) + kyy*My,Ed/(XLT*My,Rk/gM1) + kyz*Mz,Ed/(Mz,Rk/gM1) = 0.93 < 1.00
(6.3.3.(4))
N,Ed/(Xmin*N,Rk/gM1) + kzy*My,Ed/(XLT*My,Rk/gM1) + kzz*Mz,Ed/(Mz,Rk/gM1) = 0.48 < 1.00
(6.3.3.(4))
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Profil correct !!!
346
CHAPITRE XI VERIFICATION DES PROFILES
11.6.1.Tableau efforts
PARAMETRES DE DEVERSEMENT :
z = 0.00 Mcr = 16.29 kN*m Courbe,LT - XLT = 0.56
Lcr,upp=3.30 m Lam_LT = 1.13 fi,LT = 1.25 XLT,mod = 0.57
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
347
CHAPITRE XI VERIFICATION DES PROFILES
------------
PARAMETRES DE FLAMBEMENT :
en y : en z :
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------
FORMULES DE VERIFICATION :
Contrôle de la résistance de la section :
N,Ed/Nt,Rd = 0.00 < 1.00 (6.2.3.(1))
My,Ed/My,c,Rd + Mz,Ed/Mz,c,Rd = 1.38 > 1.00 (6.2.5.(1))
Vy,Ed/Vy,T,Rd = 0.00 < 1.00 (6.2.6-7)
Vz,Ed/Vz,T,Rd = 0.00 < 1.00 (6.2.6-7)
Tau,ty,Ed/(fy/(sqrt(3)*gM0)) = 0.00 < 1.00 (6.2.6)
Tau,tz,Ed/(fy/(sqrt(3)*gM0)) = 0.00 < 1.00 (6.2.6)
Contrôle de la stabilité globale de la barre :
My,Ed/Mb,Rd = 0.44 < 1.00 (6.3.2.1.(1))
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------
Profil incorrect !!!
donc la résistance de la section n' est pas vérifier pour IPE140. On adopte : IPE 180
pour les poutres des escalier ;
11.6.2.Note de calcul
348
CHAPITRE XI VERIFICATION DES PROFILES
kN
Nb,Rd = 387.88 kN My,c,Rd = 39.11 kN*m Mz,c,Rd = 8.13 kN*m Vz,Ed = -11.96 kN
My,N,Rd = 39.11 kN*m Mz,N,Rd = 8.13 kN*m Vz,T,Rd = 152.64 kN Mb,Rd = 24.26
kN*mTt,Ed = 0.00 kN*m Classe de la section = 1
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
PARAMETRES DE DEVERSEMENT :
z = 0.00 Mcr = 36.30 kN*m Courbe,LT - XLT = 0.60
Lcr,low=3.30 m Lam_LT = 1.04 fi,LT = 1.15 XLT,mod = 0.62
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
PARAMETRES DE FLAMBEMENT :
en y : en z :
Ly = 3.30 m Lam_y = 0.24 Lz = 3.30 m Lam_z = 0.86
Lcr,y = 1.65 m Xy = 0.99 Lcr,z = 1.65 m Xz = 0.69
Lamy = 22.25 kyy = 1.00 Lamz = 80.40 kyz = 1.57
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
FORMULES DE VERIFICATION :
Contrôle de la résistance de la section :
N,Ed/Nc,Rd = 0.00 < 1.00 (6.2.4.(1))
My,Ed/My,c,Rd + Mz,Ed/Mz,c,Rd = 0.48 < 1.00 (6.2.5.(1))
Vy,Ed/Vy,T,Rd = 0.00 < 1.00 (6.2.6-7)
Vz,Ed/Vz,T,Rd = 0.08 < 1.00 (6.2.6-7)
Tau,ty,Ed/(fy/(sqrt(3)*gM0)) = 0.00 < 1.00 (6.2.6)
Tau,tz,Ed/(fy/(sqrt(3)*gM0)) = 0.00 < 1.00 (6.2.6)
Contrôle de la stabilité globale de la barre :
Lambda,y = 22.25 < Lambda,max = 210.00 Lambda,z = 80.40 < Lambda,max = 210.00
STABLE
My,Ed/Mb,Rd = 0.77 < 1.00 (6.3.2.1.(1))
N,Ed/(Xmin*N,Rk/gM1) + kyy*My,Ed/(XLT*My,Rk/gM1) + kyz*Mz,Ed/(Mz,Rk/gM1) = 0.77 < 1.00
(6.3.3.(4))
N,Ed/(Xmin*N,Rk/gM1) + kzy*My,Ed/(XLT*My,Rk/gM1) + kzz*Mz,Ed/(Mz,Rk/gM1) = 0.41 < 1.00
(6.3.3.(4))
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Profil correct !!!
349
CHAPITRE XI VERIFICATION DES PROFILES
11.7.1.Tableau efforts
FX [kN] FY [kN] FZ [kN] MX [kNm] MY [kNm] MZ [kNm]
MAX 1592.75 22.22 15.18 0.54 20.6 39.18
Barre 191 165 195 194 163 139
Point extr. (54) orig. (39) orig. (69) auto x=3.06 extr. (51) extr. (35)
13 (C) 14 (C) 13 (C)
Cas 5 9 (C) 9 (C)
(CQC) (CQC) (CQC)
350
CHAPITRE XI VERIFICATION DES PROFILES
11.7.2.Note de calcul
CALCUL DES STRUCTURES ACIER
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
NORME : EN 1993-1:FR-NA:2007, Eurocode 3: Design of steel structures.
TYPE D'ANALYSE : Vérification des pièces
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
FAMILLE : Poteaux
PIECE : 191 POINT : 3 COORDONNEE : x = 1.00 L = 4.08 m
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
CHARGEMENTS :
Cas de charge décisif : 13 GQEX (1+2+4)*1.00
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
MATERIAU :
ACIER E24T fy = 235.00 MPa
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
PARAMETRES DE DEVERSEMENT :
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
PARAMETRES DE FLAMBEMENT :
en y : en z :
Ly = 4.08 m Lam_y = 0.17 Lz = 4.08 m Lam_z = 0.58
Lcr,y = 2.04 m Xy = 1.00 Lcr,z = 4.08 m Xz = 0.80
Lamy = 16.01 kyy = 0.74 Lamz = 54.49 kyz = 0.47
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
FORMULES DE VERIFICATION :
Contrôle de la résistance de la section :
N,Ed/Nc,Rd = 0.60 < 1.00 (6.2.4.(1))
My,Ed/My,c,Rd + Mz,Ed/Mz,c,Rd = 0.13 < 1.00 (6.2.5.(1))
(My,Ed/My,N,Rd)^ 2.00 + (Mz,Ed/Mz,N,Rd)^3.01 = 0.03 < 1.00 (6.2.9.1.(6))
Vy,Ed/Vy,T,Rd = 0.00 < 1.00 (6.2.6-7)
Vz,Ed/Vz,T,Rd = 0.01 < 1.00 (6.2.6-7)
Tau,ty,Ed/(fy/(sqrt(3)*gM0)) = 0.00 < 1.00 (6.2.6)
Tau,tz,Ed/(fy/(sqrt(3)*gM0)) = 0.00 < 1.00 (6.2.6)
Contrôle de la stabilité globale de la barre :
Lambda,y = 16.01 < Lambda,max = 210.00 Lambda,z = 54.49 < Lambda,max = 210.00
STABLE
N,Ed/(Xmin*N,Rk/gM1) + kyy*My,Ed/(XLT*My,Rk/gM1) + kyz*Mz,Ed/(Mz,Rk/gM1) = 0.84 < 1.00
(6.3.3.(4))
N,Ed/(Xmin*N,Rk/gM1) + kzy*My,Ed/(XLT*My,Rk/gM1) + kzz*Mz,Ed/(Mz,Rk/gM1) = 0.82 < 1.00
(6.3.3.(4))
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
DEPLACEMENTS LIMITES
351
CHAPITRE XI VERIFICATION DES PROFILES
Déplacements
vx = 0.00 mm < vx max = L/300.00 = 13.60 mm Vérifié
Cas de charge décisif : 10 ELS (1+2)*1.00
vy = 0.02 mm < vy max = L/300.00 = 13.60 mm Vérifié
Cas de charge décisif : 10 ELS (1+2)*1.00
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Profil correct !!!
11.8.1.Tableau efforts
MX MY
FX [kN] FY [kN] FZ [kN] MZ [kNm]
[kNm] [kNm]
MAX 538.8 0 1.07 0 0 0
Barre 673 681 669 671 135 681
orig. orig.
Point orig. (4) orig. (12) extr. (61) extr. (314)
(123) (122)
14 (C) 13 (C) 13 (C)
Cas 9 (C) 9 (C) 13 (C) (CQC)
(CQC) (CQC) (CQC)
352
CHAPITRE XI VERIFICATION DES PROFILES
11.8.2.Note de calcul
CALCUL DES STRUCTURES ACIER
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
NORME : EN 1993-1:FR-NA:2007, Eurocode 3: Design of steel structures.
TYPE D'ANALYSE : Vérification des familles
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
FAMILLE : 7 CONTREVENTEMENT
PIECE : 662 Barre_662 POINT : 2 COORDONNEE : x = 0.50 L = 2.37 m
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
CHARGEMENTS :
Cas de charge décisif : 14 GQEY (1+2+5)*1.00
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
MATERIAU :
ACIER E24 fy = 235.00 MPa
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
PARAMETRES DE DEVERSEMENT :
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
PARAMETRES DE FLAMBEMENT :
en y : en z :
Ly = 4.73 m Lam_y = 1.10 Lz = 4.73 m Lam_z = 0.49
Lcr,y = 4.73 m Xy = 0.53 Lcr,z = 4.73 m Xz = 0.89
Lamy = 103.61 kzy = 1.47 Lamz = 45.88
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
FORMULES DE VERIFICATION :
Contrôle de la résistance de la section :
My,Ed/My,c,Rd = 0.02 < 1.00 (6.2.5.(1))
N,Ed/Nc,Rd + My,Ed/My,c,Rd = 0.28 < 1.00 (6.2.9.3.(1))
Contrôle de la stabilité globale de la barre :
Lambda,y = 103.61 < Lambda,max = 210.00 Lambda,z = 45.88 < Lambda,max = 210.00
STABLE
N,Ed/(Xmin*N,Rk/gM1) + kyy*My,Ed/(XLT*My,Rk/gM1) = 0.52 < 1.00 (6.3.3.(4))
N,Ed/(Xmin*N,Rk/gM1) + kzy*My,Ed/(XLT*My,Rk/gM1) = 0.52 < 1.00 (6.3.3.(4))
-------------------------------------------------------------------------------------------------------
Profil correct !!!
353
Chapitre XII :
Les assemblages
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
12.1.Introduction
Un assemblage est un dispositif qui permet de réunir et de solidariser plusieurs pièces entre
elles, en assurant la transmission et la répartition des diverses sollicitations entre les pièces.
La résistance d’un assemblage doit être déterminée sur la base des résistances individuelles
des éléments d’attache ou des soudures.
Pour réaliser une structure métallique ; on dispose de pièces individuelles, qu’il
convient d’assembler :
- Soit bout a bout (éclissage, rabotages).
- Soit concourantes (attaches poutre/poteau, treillis et systèmes réticulés)
Pour conduire les calculs selon les schémas classiques de la résistance des matériaux ,
il y a lieu de distinguer ,parmi les assemblages :
- Les assemblages articulés : qui transmettent uniquement les efforts normaux et les
tranchants.
- Les assemblages rigides : qui transmettent en outre les divers moments.
Les principaux modes d’assemblage sont :
- Le rivetage (pas trop utilisé dans nos jours) ;
- Le boulonnage ;
- Le soudage ;
- Le collage ;
-Les devers formes d'assemblage que l'on rencontre; sont les assemblages:
- Poteau poutre
- Poutre solive
- Diagonale de contreventement
- Ancrages des poteaux
-Les assemblages principaux des systèmes structuraux sont assurés par des boulons à haute
résistance .Puisque le site est en zone sismique, seul les assemblages rigides sont autorisé ( les
assemblages semi rigides ne sont pas admis). (Voir RPA 8.1.1).
Le boulonnage consiste le moyen d’assemblage le plus utilisé en construction métallique du
fait de sa facilité de mise en ouvre et des possibilités de réglage qu’il ménage sur site, pour le
cas le choix à été porté sur le boulon de haute résistance (HR) il comprend une vis à tige
filetée, une tête hexagonale ou carrée et un écrou en acier à très haut résistance.
Les platines d’extrémité sont utilisées pour les assemblages poutre –poteau et poutre -poutre
355
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
Les boulons sont habituellement entièrement filetés et les dimensions couramment utilisées
sont les suivant :
Diamètre du boulon 16 mm
M8.8
Surface de class .
356
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
357
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
Platine d’extrémité
Hauteur
Largeur
Epaisseur platine
Limite d’élasticité
Résistance ultime en traction
Dimension de la soudure :(Poutre –platine)
Avec :
358
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
Ou :
359
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
Note de calcul
360
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
Général
Assemblage N° : 2
Nom de l’assemblage : Angle de portique
Géométrie
Poteau
Profilé : HEA 300
Poutre
Profilé : IPE 270
Boulons
d= 16 [mm] Diamètre du boulon
Classe = HR 8.8 Classe du boulon
FtRd = 101.74 [kN] Résistance du boulon à la traction
nh = 2 Nombre de colonnes des boulons
nv = 4 Nombre de rangéss des boulons
h1 = 53 [mm] Pince premier boulon-extrémité supérieure de la platine d'about
Ecartement ei = 70 [mm]
Entraxe pi = 70;70;140 [mm]
361
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
Platine
hp = 430 [mm] Hauteur de la platine
bp = 135 [mm] Largeur de la platine
tp = 20 [mm] Epaisseur de la platine
Matériau : ACIER
fyp = 235.00 [MPa] Résistance
Jarret inférieur
wd = 135 [mm] Largeur de la platine
tfd = 12 [mm] Epaisseur de l'aile
hd = 140 [mm] Hauteur de la platine
twd = 8 [mm] Epaisseur de l'âme
ld = 300 [mm] Longueur de la platine
= 25.0 [Deg] Angle d'inclinaison
Matériau : ACIER
fybu = 235.00 [MPa] Résistance
Raidisseur poteau
Supérieur
hsu = 262 [mm] Hauteur du raidisseur
bsu = 146 [mm] Largeur du raidisseur
thu = 8 [mm] Epaisseur du raidisseur
Matériau : ACIER E24
fysu = 235.00 [MPa] Résistance
Inférieur
hsd = 262 [mm] Hauteur du raidisseur
bsd = 146 [mm] Largeur du raidisseur
thd = 8 [mm] Epaisseur du raidisseur
Matériau : ACIER E24
fysu = 235.00 [MPa] Résistance
Soudures d'angle
aw = 5 [mm] Soudure âme
af = 8 [mm] Soudure semelle
as = 5 [mm] Soudure du raidisseur
afd = 5 [mm] Soudure horizontale
Coefficients de matériau
M0 = 1.00 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
Efforts
362
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
Résultats
Résistances de la poutre
CISAILLEMENT
2
Avb = 33.34 [cm ] Aire de la section au cisaillement EN1993-1-1:[6.2.6.(3)]
Vcb,Rd = Avb (fyb / 3) / M0
Vcb,Rd = 452.32 [kN] Résistance de calcul de la section au cisaillement EN1993-1-1:[6.2.6.(2)]
Vb1,Ed / Vcb,Rd 1,0 0.21 < 1.00 vérifié (0.21)
Pression diamétrale :
= 0.0 [Deg] Angle entre la platine d'about et la poutre
Flambement :
dwb = 220 [mm] Hauteur de l'âme comprimée [6.2.6.2.(1)]
p = 0.93 Elancement de plaque [6.2.6.2.(1)]
363
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
Résistance finale :
Fc,wb,Rd,low = Min (Fc,wb,Rd1 , Fc,wb,Rd2 , Fc,wb,Rd3)
Fc,wb,Rd,low = 344.98 [kN] Résistance de l'âme de la poutre [6.2.6.2.(1)]
Résistances du poteau
PANNEAU D'AME EN CISAILLEMENT
Mb1,Ed = 93.29 [kN*m] Moment fléchissant dans la poutre droite [5.3.(3)]
Mb2,Ed = 0.00 [kN*m] Moment fléchissant dans la poutre gauche [5.3.(3)]
Vc1,Ed = 0.00 [kN] Effort tranchant dans le poteau inférieur [5.3.(3)]
Vc2,Ed = 0.00 [kN] Effort tranchant dans le poteau supérieur [5.3.(3)]
z= 325 [mm] Bras de levier [6.2.5]
Vwp,Ed = (Mb1,Ed - Mb2,Ed) / z - (Vc1,Ed - Vc2,Ed) / 2
Vwp,Ed = 286.71 [kN] Panneau d'âme en cisaillement [5.3.(3)]
Pression diamétrale :
twc = 9 [mm] Epaisseur efficace de l'âme du poteau [6.2.6.2.(6)]
beff,c,wc = 281 [mm] Largeur efficace de l'âme à la compression [6.2.6.2.(1)]
2
Avc = 37.28 [cm ] Aire de la section au cisaillement EN1993-1-1:[6.2.6.(3)]
= 0.81 Coefficient réducteur pour l'interaction avec le cisaillement [6.2.6.2.(1)]
kwc = 1.00 Coefficient réducteur dû aux contraintes de compression [6.2.6.2.(2)]
2
As = 19.33 [cm ] Aire de la section du raidisseur renforçant l'âme EN1993-1-1:[6.2.4]
Fc,wc,Rd1 = kwc beff,c,wc twc fyc / M0 + As fys / M0
Fc,wc,Rd1 = 907.47 [kN] Résistance de l'âme du poteau [6.2.6.2.(1)]
Flambement :
dwc = 208 [mm] Hauteur de l'âme comprimée [6.2.6.2.(1)]
p = 0.89 Elancement de plaque [6.2.6.2.(1)]
364
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
Flambement :
dwc = 208 [mm] Hauteur de l'âme comprimée [6.2.6.2.(1)]
= 0.87 Coefficient réducteur pour le flambement de l'élément [6.2.6.2.(1)]
Résistance finale :
Fc,wc,Rd,low = Min (Fc,wc,Rd1 , Fc,wc,Rd2)
Fc,wc,Rd = 850.15 [kN] Résistance de l'âme du poteau [6.2.6.2.(1)]
365
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
366
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
1
2
Fc,wb,Rd - Ftj,Rd = 344.98 - 215.89 129.10 Ame de la poutre - compression
2
1
Ft,wc,Rd(3 + 2 + 1) - Ftj,Rd = 378.33 - 215.89 162.45 Ame du poteau - traction - groupe
1
3
Fc,wb,Rd - Ftj,Rd = 344.98 - 329.46 15.52 Ame de la poutre - compression
3
2
Ft,wc,Rd(4 + 3 + 2) - Ftj,Rd = 418.05 - 215.89 202.17 Ame du poteau - traction - groupe
367
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
368
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
Vj,Rd = nh 1 Fvj,Rd
n
[Tableau 3.4]
Vj,Rd = 486.21 [kN] Résistance de l'assemblage au cisaillement [Tableau 3.4]
[ + fu/(w*M2)
2 2 2
3*( +II )] 132.48 < 343.53 vérifié (0.39)
Rigidité de l'assemblage
k1 = Coefficient de rigidité du panneau d'âme du poteau en cisaillement [6.3.2.(1)]
369
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
Sj,ini = E z / i (1 / k1 + 1 / k2 + 1 / keq)
2
[6.3.1.(4)]
Sj,ini = 70302.13 [kN*m] Rigidité en rotation initiale [6.3.1.(4)]
Sj = Sj,ini / [6.3.1.(4)]
Sj = 26076.16 [kN*m] Rigidité en rotation finale [6.3.1.(4)]
370
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
Général
Assemblage N° : 8
Nom de l’assemblage : Angle de portique
Géométrie
Poteau
Profilé : HEA 300
= -90.0 [Deg] Angle d'inclinaison
hc = 290 [mm] Hauteur de la section du poteau
bfc = 300 [mm] Largeur de la section du poteau
twc = 9 [mm] Epaisseur de l'âme de la section du poteau
tfc = 14 [mm] Epaisseur de l'aile de la section du poteau
rc = 27 [mm] Rayon de congé de la section du poteau
Ac = 112.53 [cm2] Aire de la section du poteau
Ixc = 18263.50 [cm4] Moment d'inertie de la section du poteau
Matériau : ACIER E24
fyc = 235.00 [MPa] Résistance
Poutre
Profilé : IPE 200
= 0.0 [Deg] Angle d'inclinaison
hb = 200 [mm] Hauteur de la section de la poutre
bf = 100 [mm] Largeur de la section de la poutre
twb = 6 [mm] Epaisseur de l'âme de la section de la poutre
tfb = 9 [mm] Epaisseur de l'aile de la section de la poutre
rb = 12 [mm] Rayon de congé de la section de la poutre
rb = 12 [mm] Rayon de congé de la section de la poutre
2
Ab = 28.48 [cm ] Aire de la section de la poutre
4
Ixb = 1943.17 [cm ] Moment d'inertie de la poutre
Matériau : ACIER E24
fyb = 235.00 [MPa] Résistance
371
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
Boulons
d= 14 [mm] Diamètre du boulon
Classe = HR 8.8 Classe du boulon
FtRd = 74.52 [kN] Résistance du boulon à la traction
nh = 2 Nombre de colonnes des boulons
nv = 3 Nombre de rangéss des boulons
h1 = 70 [mm] Pince premier boulon-extrémité supérieure de la platine d'about
Ecartement ei = 70 [mm]
Entraxe pi = 70;100 [mm]
Platine
hp = 360 [mm] Hauteur de la platine
bp = 100 [mm] Largeur de la platine
tp = 20 [mm] Epaisseur de la platine
Matériau : ACIER
fyp = 235.00 [MPa] Résistance
Jarret inférieur
wd = 100 [mm] Largeur de la platine
tfd = 12 [mm] Epaisseur de l'aile
hd = 140 [mm] Hauteur de la platine
twd = 8 [mm] Epaisseur de l'âme
ld = 300 [mm] Longueur de la platine
= 25.0 [Deg] Angle d'inclinaison
Matériau : ACIER
fybu = 235.00 [MPa] Résistance
Raidisseur poteau
Supérieur
hsu = 262 [mm] Hauteur du raidisseur
bsu = 146 [mm] Largeur du raidisseur
thu = 8 [mm] Epaisseur du raidisseur
Matériau : ACIER E24
fysu = 235.00 [MPa] Résistance
Inférieur
hsd = 262 [mm] Hauteur du raidisseur
bsd = 146 [mm] Largeur du raidisseur
thd = 8 [mm] Epaisseur du raidisseur
Matériau : ACIER E24
fysu = 235.00 [MPa] Résistance
Soudures d'angle
aw = 5 [mm] Soudure âme
af = 8 [mm] Soudure semelle
as = 5 [mm] Soudure du raidisseur
afd = 5 [mm] Soudure horizontale
Coefficients de matériau
M0 = 1.00 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
M1 = 1.00 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
M2 = 1.25 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
M3 = 1.25 Coefficient de sécurité partiel [2.2]
Efforts
Etat limite : ultime
Cas : Calculs manuels
Mb1,Ed = 40.76 [kN*m] Moment fléchissant dans la poutre droite
Vb1,Ed = 34.15 [kN] Effort tranchant dans la poutre droite
Résultats
Résistances de la poutre
CISAILLEMENT
2
Avb = 25.20 [cm ] Aire de la section au cisaillement EN1993-1-1:[6.2.6.(3)]
372
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
373
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
374
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
375
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
376
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
377
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
On adopte :
- Cordon AB
On prend
- Cordon CD
On prend
378
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
- Longueur de cordons
On prend
d) Calcul cordons de soudure ;
On prend
379
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
380
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
12.6.1.Note de calcul
Autodesk Robot Structural Analysis Professional 2010
Général
Assemblage N° : 7
Nom de l’assemblage : Pied de poteau encastré
Géométrie
Poteau
Profilé : HEA 300
Lc = 0.00 [m] Longueur du poteau
= 0.0 [Deg] Angle d'inclinaison
hc = 290 [mm] Hauteur de la section du poteau
bfc = 300 [mm] Largeur de la section du poteau
twc = 9 [mm] Epaisseur de l'âme de la section du poteau
tfc = 14 [mm] Epaisseur de l'aile de la section du poteau
rc = 27 [mm] Rayon de congé de la section du poteau
2
Ac = 112.53 [cm ] Aire de la section du poteau
381
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
Platine de prescellement
lpd = 500 [mm] Longueur
bpd = 500 [mm] Largeur
tpd = 30 [mm] Epaisseur
Matériau : ACIER E24
fypd = 235.00 [MPa] Résistance
fupd = 365.00 [MPa] Résistance ultime du matériau
Ancrage
Classe = HR 8.8 Classe de tiges d'ancrage
fyb = 640.00 [MPa] Limite de plasticité du matériau du boulon
fub = 900.00 [MPa] Résistance du matériau du boulon à la traction
d= 30 [mm] Diamètre du boulon
2
Ab = 5.61 [cm ] Aire de section efficace du boulon
nH = 2 Nombre de colonnes des boulons
nV = 2 Nombre de rangéss des boulons
eH = 150 [mm] Ecartement
eV = 400 [mm] Entraxe
Plaquette
lwd = 60 [mm] Longueur
bwd = 60 [mm] Largeur
twd = 10 [mm] Epaisseur
Coefficients de matériau
M0 = 1.00 Coefficient de sécurité partiel
Semelle isolée
L= 700 [mm] Longueur de la semelle
B= 700 [mm] Largeur de la semelle
H= 900 [mm] Hauteur de la semelle
382
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
Béton
Classe BETON25
fck = 25.00 [MPa] Résistance caractéristique à la compression
Mortier de calage
tg = 20 [mm] Epaisseur du mortier de calage
fck,g = 25.00 [MPa] Résistance caractéristique à la compression
Cf,d = 0.30 Coef. de frottement entre la plaque d'assise et le béton
Soudures
ap = 10 [mm] Plaque principale du pied de poteau
ap1 = 20 [mm] Plaquette
Efforts
Cas : Calculs manuels
Résultats
Zone comprimée
COMPRESSION DU BETON
fcd = 16.67 [MPa] Résistance de calcul à la compression EN 1992-1:[3.1.6.(1)]
fj = 15.56 [MPa] Résistance de calcul du matériau du joint sous la plaque d'assise [6.2.5.(7)]
c = tp (fyp/(3*fj*M0))
c= 67 [mm] Largeur de l'appui additionnelle [6.2.5.(4)]
beff = 149 [mm] Largeur efficace de la semelle de tronçon T [6.2.5.(3)]
leff = 435 [mm] Longueur efficace de la semelle de tronçon en T [6.2.5.(3)]
2
Ac0 = 646.06 [cm ] Zone de contact de la plaque d'assise avec la fondation EN 1992-1:[6.7.(3)]
2
Ac1 = 2968.00 [cm ] Aire de calcul maximale de la répartition de la charge EN 1992-1:[6.7.(3)]
Frdu = Ac0*fcd*(Ac1/Ac0) 3*Ac0*fcd
2
Ac1 = 2968.00 [cm ] Aire de calcul maximale de la répartition de la charge EN 1992-1:[6.7.(3)]
j = 0.67 Coefficient réducteur pour la compression [6.2.5.(7)]
fjd = j*Frdu/(beff*leff)
fjd = 23.82 [MPa] Résistance de calcul du matériau du joint [6.2.5.(7)]
383
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
Cisaillement
PRESSION DU BOULON D'ANCRAGE SUR LA PLAQUE D'ASSISE
Cisaillement par l'effort Vj,Ed,y
d,y = 0.52 Coef. d'emplacement des boulons en direction du cisaillement [Tableau 3.4]
b,y = 0.52 Coef. pour les calculs de la résistance F1,vb,Rd [Tableau 3.4]
k1,y = 2.50 Coef. d'emplacement des boulons perpendiculairement à la direction du cisaillement [Tableau 3.4]
F1,vb,Rd,y = k1,y*b,y*fup*d*tp / M2
F1,vb,Rd,y = 342.19 [kN] Résistance du boulon d'ancrage à la pression sur la plaque d'assise [6.2.2.(7)]
F2,vb,Rd = b*fub*Abv/M2
F2,vb,Rd = 126.22 [kN] Résistance du boulon au cisaillement - sans effet de levier [6.2.2.(7)]
Fv,Rd,sm = M*MRk,s/(lsm*Ms)
Fv,Rd,sm = 106.03 [kN] Résistance du boulon au cisaillement - avec l'effet de levier CEB [9.3.1]
384
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
Fv,Rd,cp = k3*NRk,c/Mc
Fv,Rd,cp = 54.85 [kN] Résistance du béton à l'effet de levier CEB [9.3.1]
GLISSEMENT DE LA SEMELLE
Cf,d = 0.30 Coef. de frottement entre la plaque d'assise et le béton [6.2.2.(6)]
Nc,Ed = 2024.58 [kN] Effort de compression [6.2.2.(6)]
Ff,Rd = Cf,d*Nc,Ed
Ff,Rd = 607.37 [kN] Résistance au glissement [6.2.2.(6)]
CONTROLE DU CISAILLEMENT
385
CHAPITRE XII LES ASSEMBLAGES
Rigidité de l'assemblage
Moment fléchissant Mj,Ed,y
beff = 149 [mm] Largeur efficace de la semelle de tronçon T [6.2.5.(3)]
leff = 435 [mm] Longueur efficace de la semelle de tronçon en T [6.2.5.(3)]
k13,y = Ec*(beff*leff)/(1.275*E)
k13,y = 30 [mm] Coef. de rigidité du béton comprimé [Tableau 6.11]
leff = 250 [mm] Longueur efficace pour un boulon pour le mode 2 [6.2.6.5]
m= 188 [mm] Pince boulon-bord de renforcement [6.2.6.5]
3 3
k15,y = 0.850*leff*tp /(m )
k15,y = 1 [mm] Coef. de rigidité de la plaque d'assise en traction [Tableau 6.11]
386
Chapitre XIII :
Etude de l’infrastructure
CHAPITRE XIII ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
13.1. Introduction
Les fondations sont les parties de l’ouvrage qui sont en contact avec le sol auquel elles
transmettent les charges de la superstructure ; et constituent donc une partie essentielle de
l’ouvrage puisque de leur bonne conception et réalisation découle la bonne tenue de
l’ensemble.
Données de site :
- Le terrain est plat
- La contrainte admissible recommandée est de : 1.9 bars
- le laboratoire conseille de projeter les fondations dans sol à partir de 1.5 m de
profondeur.
Pour le choix de type de semelle, nous supposons en premier lieu, que les semelles de
notre projet sont des semelles isolées. Le dimensionnement du coffrage de ces semelles
s’effectuera à l’état limite de service sous l’effort normal maximal dans les éléments les plus
chargés statiquement.
La surface de semelle se calculera comme suit :
388
CHAPITRE XIII ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
389
CHAPITRE XIII ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
Ces résultats nous permettent de tracer le plan de coffrage des semelles des deux blocs, et
évaluer le taux de surface des fondations :
On observant les taux d’occupation de surface des semelles sont inférieurs à la moitié de la
surface totale, ainsi les semelles sont suffisamment espacées se qui éloigne la possibilité de
chevauchement. Par conséquent la solution de semelles isolées sous poteaux plus adéquate et
la plus économique, ainsi la cohérence entre les points d’appuis désiré par l’RPA sera assurée
par un réseau de longrines dimensionnés à cet effet.
390
CHAPITRE XIII ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
13.3.Exemples de calcul :
13.3.1.Ferraillage de la semelle
Il s’agit du calcul de ferraillage dans les deux directions de la semelle ,
sous les sollicitations maximales à l’ELU.
Après la détermination des dimensions en plan de la semelle par la condition de portance du
sol, on passe à l’évaluation des dimensions en élévation, ces dimensions doivent vérifier la
condition de rigidité suivante qui nous assure, si elle est vérifiée, que la répartition des
réactions du sol, sur la sous face de la semelle, est linéaire :
391
CHAPITRE XIII ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
Ou :
Donc on adopte
L’espacement des barres sera de 15 cm.
Le tableau ci-dessous récapitule les résultats de ferraillage pour les déférentes types de
semelle :
As As
A=B a=b
Semelle Nu [KN] d [m] calculé adopté description
[m] [m]
[cm2] [cm2]
1 2.3 0.5 2025.02 0.45 29.10 30.16 15T16
2 2 0.5 1745.15 0.40 23.51 24.13 13T16
3 1.65 0.5 1025.25 0.35 12.10 14.07 7T16
- Tab(92) -
392
CHAPITRE XIII ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
Sous la combinaison on à
les sollicitations suivante :
Avec
Avec :
A: est la petite dimension de la semelle,
M ,N: sont les sollicitations maximales, obtenues sous la combinaison .
393
CHAPITRE XIII ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
Donc
La notation utilisée dans l’inégalité ci-dessus est montrée dans la figure suivante :
La valeur de la réaction du sol, appliquée sur l’aire délimitée par , et qui doit être soustraie
de la charge, dont :
394
CHAPITRE XIII ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
les barres peuvent être arrêtées en tiroir comme il est indiqué sur la figure
suivante
d u d d u
395
CHAPITRE XIII ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
396
CHAPITRE XIII ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
On à :
Donc :
On adopte 12T16
Le fut est considéré comme un poteau court
Avec :
-
397
CHAPITRE XIII ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
- L’espacement entre les armatures transversales t sera pris égal à 5cm dans les zones
nodales (critiques).
- L’effort tranchant de calcul Vu maximal dans les poteaux courts est tiré à partir des
résultats de calcul par le logiciel Robot, et il est égal à
Donc :
On adopte 4 brins de 10 mm, ce qui donne une section d’acier transversale égale à :
Ferraillage minimal :
398
CHAPITRE XIII ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
Pour notre cas, on à un sol ferme, donc longrine aura comme section transversale :
13.5.3 . Sollicitations :
Les longrines doivent être calculés pour résister à la traction sous l’action d’une force égale à
:
Avec :
: égale à la valeur maximale des charges verticales de gravité apportées par les points
d’appuis solidarisé,
: Coefficient fonction de la zone sismique et de la catégorie de site considérée, sa valeur est
obtenue à partir du tableau 10.1 des règles RPA. Pour la zone II-a et le site de catégorie S2 il
prend la valeur de 15.
Combinaison
15 135.00
15 62.51
- Tab(93) -
13.5.4. Ferraillage longitudinal:
Puisque longrine est supposée soumise uniquement à la traction simple centré, la totalité de
l’effort de traction est repris par les armatures qui subissent toutes la même contrainte à cause
de la symétrie, on peut donc assimilée longrine à un tirant qui est dimensionné en respectant
les conditions suivantes :
399
CHAPITRE XIII ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
Donc :
Condition de non-fragilité :
La quantité minimale d’acier recommandée par le règlement BAEL91v99, pour une section
de béton donnée B, doit être telle que :
Finalement, l’acers adopté doit vérifier les quatre conditions simultanément, c'est-à-dire :
Donc, on prend :
400
Commentaires
COMMENTAIRES
La liaison entre la dalle et les solives est assurée par des connecteurs de diamètre 19 mm,
espacées de 20 cm entre eux.
402
COMMENTAIRES
Un bâtiment bien assemblé et surdimensionné est mieux qu’un bâtiment mal assemblé et donc
bien dimensionné. Car un mauvais assemblage conduit à l’effondrement immédiat de ce
dernier. Dans ce chapitre, on a conclu qu’un assemblage approprié assure la transmission des
efforts entre les éléments de la structure et par conséquent homogénéise d’avantage la
structure .
403
Chapitre XIV :
Comparaison techno-économique
CHAPITRE XIV COMPARAISON TECHNO-ECONOMIQUE
14.1.Introduction
Dans ce chapitre,on étudie les deux variantes afin de les comparer pour connaître lequel est
le plus est le plus économique,on verra par la suite les les avantages et les incovénients de
chaque technique de construction.
14.2.Le métré :
Le métré est un document administratif établit par le métreur sur des feuilles spéciales.
Le métré est composé de calculs de surfaces , de volumes et des poids qui permettent de
déterminer les quantités de matières à mettre en œuvre..
Le métré à donc pour but l'évaluation des ouvrages en partant de leur mesurage
suivant les cas : avant, pendant et après l'exécution des travaux.
Longueur
Elément Section Volume [m3]
total [m]
Les poutres principales 30x45 309.63 41.800
Les poutres secondaires 30x35 352.76 37.040
Les poteaux 30x35 348.86 36.630
Les voiles L x 0.20 17.28 46.863
les escalier (Vole) 0.17x1.40 31.42 7.478
les escalier (Palier) 0.20x3.00 5.70 3.420
Les balcons 0.15x1.20 23.80 4.284
L'infrastructure (radier) 0.30x9.90 20.20 59.994
L'infrastructure (nervure) 0.50x0.50 66.00 16.500
Total 254.009
- Tab(94) -
405
CHAPITRE XIV COMPARAISON TECHNO-ECONOMIQUE
Longueur Poids
Elément Section total unitaires Poids [kg]
[m] [Kg/m]
Volume
Hauteur
Elément Section unitaires Volume [m3]
[m]
[m3]
Fondation S1 4x(2.30x2.30) 30+20 1.73 6.908
Fondation S2 8x(2.00x2.00) 25+20 1.24 9.900
Fondation S3 4x(1.65x1.65) 20+20 0.80 3.191
L'infrastructure (fut) 0.50x0.50 DIFF - 4.200
L'infrastructure
0.25x0.30 95.85 - 7.189
(longrine)
Total 31.387
- Tab(97) -
406
CHAPITRE XIV COMPARAISON TECHNO-ECONOMIQUE
- Tab(98) -
14.3. Le devis :
Le devis quantitatif estimatif (DQE) est un document, en principe non contractuel, utilisé
dans les marchés à bons de commande destiné à permettre la comparaison des prix. Il
effectue la somme des produits des quantités estimées par les prix unitaires.
407
CHAPITRE XIV COMPARAISON TECHNO-ECONOMIQUE
408
CHAPITRE XIV COMPARAISON TECHNO-ECONOMIQUE
- Tab(101) -
14.4.Conclusion :
Après avoir établie la comparaison entre les deux variantes étudiées on observe quelques
annotations :
- Les structures en charpente métallique sont plus légères que celle en béton armé, cette
légèreté implique une réduction d’efforts tranchants et de moments de renversement à
la base de la structure.
- La structure en béton armé est plus lourde ce qui réduit la période.
- Le fait que la structure soit légère le type de fondation diffère à son tour, d’ailleurs on
conçoit un radier général pour la structure en béton armé et des semelles isolées pour
la charpente métallique.
Toute fois le paramètre le plus important dans une étude comparative est le cout final de la
réalisation du projet, les deux variantes présentes en même temps des atouts et des
inconvénients.
La structure métallique est plus rentable si le projet étudiée est à usage libéral ou
d’importances vitales, ou les projets sont à destination publics.
La structure en béton armé est plus rentable si le projet est à usage d’habitation ou d’un projet
qui n’est pas gigantesque.
409
Conclusion générale
CONCLUSION GENERALE
Le projet qu’on a mené nous a permis d’utiliser des logiciels de calcul, outils devenus
indispensables pour l’étude des ouvrages en béton armé. Grâce au logiciel ROBOT, on a
effectué des dimensionnements et des calculs de différents éléments des structures porteuses.
Par conséquent, on ‘a été amené à exploiter, moyennant certaines vérifications, des résultats
pour le dimensionnement des éléments de la structure. on s’est également familiarisé avec les
règlements et règles de construction en béton armé.
411
Bibliographie
BIBLIOGRAPHIE
Règlements :
413
BIBLIOGRAPHIE
Livres et cours:
1. H. THONIER
« Conception et calcul des structures de bâtiments « Tomes 1, 2, 3 et 4, Presses de l’école National
des ponts et chaussées française 1992
2. J .MOREL
« Conception et calcul des structures métalliques selon l’EUROCODE 3 », éditions Eyrolles, Paris,
1994.
3 . J. PERCHAT et J.ROUX
Pratique du BAEL 91 « cours avec exercices corrigés »,éditions EYROLLES,
4 . Cours et TD de la département de Génie Civil Université FERHAT ABBAS SETIF.
5 . PROJET DE FIN D’ETUDES
Logiciels :
414
Annexes
Annexe 1 : Organigrammes de calcul
Organigramme (1) : Pour les principales étapes du ferraillage en flexion simple .
Données :
416
Organigramme (2) : Pour connaitre si la section est entièrement tendue, entièrement
comprimée, ou partiellement comprimée (tendue) .
Données :
417
Organigramme (3) : Pour les principales étapes du ferraillage en flexion composé .
Données :
418
Annexe 2 : plans de coffrage
419
420
421
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424
425
426
427
ً دراســة مقارنــة تقنٌــة و اقتصادٌــة النجاز مبنــى سكنــ: األطروحة
بوقرٌنة السعــٌد. أ:المؤطر شعبــان:االسم حامــدي:اللقب
:ملخص
طابق أسضً بىالٌت سطٍف انمصنفت ضمن+هزه انمزكشة عباسة عن دساست تقنٍت إلنجاص بناٌت سكنٍت راث خمست طىابق
انهذف من هزا انمششوع هى انمقاسنت بٍن هٍاكم. حسب معاٌٍش انمقاومت نهضالصل انجضائشٌتII.a انمنطقت انضنضانٍت
نكم من انتقنٍتٍن كم مشاحم انذساست تم انجاصها من انتحذٌذ, انخشسانت انمسهحت و انهٍاكم انمعذنٍت النجاص انمبانً انسكنٍت
. انمبذئً نألبعاد إنى انكشف انكمً وانتقذٌشي مشوسا بانتصمٍم وانجاص انمخططاث اإلنشائٍت
Abstract
This brief is a study of a residential building with ground floor + five floors located i Setif region,
this region is ranked as seismic zone IIa according to the RPA-99/2003 version. The aim of this project
is the comparison between the reinforced concrete and the metal structures for residential buildings,
for each solution all phases of technical design were addressed from the initial selection of dimensions
to the costing and the meter through design and structural plans making
Résumé :
Le présent mémoire, étudie un bâtiment en R+5 à usage d’habitation. Il est implanté à la wilaya de
SETIF. Cette région est classée en zone sismique IIa selon le RPA-99 /version 2003. L’objectif de ce
projet est la comparaison entre les structures en béton armé et en en charpente métallique pour la
réalisation des bâtiments d’habitation. Pour chacune des deux solutions, toutes les phases de
conception ont été abordées, du pré dimensionnement, au métré et chiffrage en passant par le
dimensionnement et les plans de mise en œuvre.