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2017
SA MAJESTE LE ROI MOHAMMED VI, QUE DIEU LE GLORIFIE
SOMMAIRE
6 MOT DU PRESIDENT
ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE
INTERNATIONAL ET NATIONAL 8
> Monde : Poursuite de la reprise économique
> Afrique Subsaharienne : Un environnement
économique globalement favorable
> Maroc : Des fondamentaux économiques solides
14 LE GROUPE BANQUE
CENTRALE POPULAIRE
> Présentation du groupe
> Valeurs d’un modèle bancaire unique
> Histoire du groupe en quelques dates
ACTIVITE DU GROUPE
> La banque de détail mutualiste profondèment
26 > Distinctions
> Chiffres clés
> Stratégie du groupe
ancrée dans ses régions
> La banque de financement et d’investissement de
référence au Maroc
> La banque de l’International
60 GOUVERNANCE D’ENTREPRISE
Au terme de l’année 2017, le groupe Banque clientèle et réaffirme son engagement pour le
Centrale Populaire réaffirme sa position de financement de notre économie, en portant
leader et affiche une importante progression une attention très particulière au tissu des
de ses agrégats économiques et financiers, petites et moyennes entreprises. Notre banque
reflet de la dynamique de croissance et de améliore ainsi son positionnement en matière
performance amorcée dans le sillage du plan de distribution de crédits, avec près de 24%
stratégique Elan 2020. de part de marché.
Notre groupe poursuit en 2017 son Par ailleurs, dans la droite ligne de l’exécution
développement économique, illustré par de notre plan stratégique, nos filiales nationales
une croissance de 4,5% de son produit net et internationales confirment leur contribution
bancaire et porté tant par le dynamisme de ses croissante à la création de valeur, impulsant une
activités bancaires nationales que par celui de évolution manifeste de l’empreinte stratégique
ses filiales au Maroc et à l’international. du groupe. En effet, ces filiales participent à
près de 40% de l’additionnel du produit net
Ainsi, la Banque au Maroc, véritable moteur
bancaire. En s’appuyant sur la force du groupe
de mobilisation de l’épargne nationale,
et grâce au développement de synergies tant
confirme sa position de leader historique
commerciales qu’opérationnelles, les filiales
en collectant un additionnel de plus de 12
opérant dans le domaine des métiers financiers
milliards de dirhams de dépôts auprès des
spécialisés affichent une progression de plus de
clients particuliers résidents ou Marocains du
14% de leur activité. Leurs offres et expertises
monde. D’autre part, fort du premier réseau
accompagnent ainsi la sophistication et le
de distribution bancaire du royaume, celui
développement de l’économie marocaine.
d’une banque mutualiste profondément ancrée
dans ses régions, notre groupe renforce son 2017 a été également marquée par l’accélération
dynamisme commercial au service de sa des activités de notre groupe à l’international.
Mohamed BENCHAABOUN
Président Directeur Général
MONDE
Aux États-Unis, la croissance du PIB s’est établie autour Zone Euro Emerg & en dév
de 2,3% en 2017 (vs. 1,5% en 2016) et ce, en raison Etats-Unis Afrique subsaharienne
de l’amélioration du marché de l’emploi (baisse graduelle 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017p
du taux de chômage) et du maintien d’une politique
budgétaire moins expansionniste que prévu. Evolution du cours du pétrole en moyenne annuelle
(USD/baril)
En zone euro (principale partenaire économique du
Maroc), la reprise aura progressivement gagné en vigueur 111,2 111,7
108,6
sur les trois dernières années jusqu’à atteindre un taux de 97,0 99,0
croissance de 2,4% en 2017 (vs. 1,8% en 2016). Une 79,4
AFRIQUE SUBSAHARIENNE
L’évolution de l’environnement par des facteurs exceptionnels, avec des taux variant entre 7,6% pour
économique mondial est devenue en l’occurrence un rebond de la la Côte d’Ivoire, 6,8% pour le Sénégal,
globalement plus favorable pour production pétrolière au Nigeria et 5,3% pour le Mali, 5% pour le Togo
l’activité en Afrique subsaharienne. un assouplissement des conditions et 4,2% pour le Niger. Tandis que,
Cela s’explique par l’amélioration de sécheresse en Afrique orientale & dans la zone CEMAC (Communauté
du commerce mondial, une australe. économique et monétaire des
croissance plus forte que prévu Etats de l’Afrique centrale), l’activité
Par ailleurs, il convient de souligner que
de l’activité en zone euro et en continue d’être globalement atone
les perspectives d’activité des pays
Chine - deux économies qui, pour avec un taux de croissance agrégé
importateurs de produits pétroliers
rappel, entretiennent de forts liens de seulement 0,3% (vs. -0,6% en
sont globalement meilleures, avec
commerciaux et d’investissement 2016). Cette situation s’explique
une croissance agrégée de 3,9% en
avec l’Afrique - et une reprise des prix essentiellement par le fait que le
2017 (vs. 3,4% en 2016), contre une
des produits de base, notamment taux de croissance de l’un des Etats
croissance moyenne de seulement
des produits pétroliers. membres, la Guinée équatoriale en
0,8% pour les pays exportateurs
l’occurrence, continue à se rétracter :
Au terme de l’exercice 2017, une de produits pétroliers (vs. -1,5%
-7,4% en 2017 contre -9,7% en
amélioration de la croissance a été en 2016).
2016. Elle est aussi attribuable,
enregistrée dans la zone Afrique
Par sous-région, le taux de croissance mais dans une moindre mesure, au
subsaharienne se situant autour de
en zone UEMOA (Union économique Gabon qui affiche une croissance de
2,7% (Vs. 1,4% en 2016). Cette
et monétaire ouest-africaine) se serait seulement 1% contre 2,1% en 2016.
reprise s’expliquerait essentiellement
stabilisé à 6,4% (vs. 6,3% en 2016),
7,0
5,9 6,3 6,4 -6,5
6,3 6,2
6,1 2017p -6,2
6,3 -13,9 -3,4
5,1 5,3 5,1 2016 -5,3
4,4 4,4 -4,2
-12,2
4,4 4,7
2015 -5,7
-6,1
3,4 -3,9
3,6 2014 -5
2,7 -3,9
2,7 -1,5
2013 -6,6
1,9 -2,4
1,4 3,4
1,3 2012 -5,8
0,3 -1,8
0,5
2011 -2,0
-0,8
-0,6 -2,5
2010 -4,6
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017e -0,8
Source : FMI et Direction Analyses & Recherches de la Banque des Marchés des Capitaux
MAROC
selon le HCP.
2017e
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
PRESENTATION DU GROUPE
Le groupe Banque Centrale Populaire (GBCP) est un groupe financier mutualiste et universel qui tire sa force de la
singularité de ses valeurs de solidarité et de mutualité marquées dans son organisation et son fonctionnement unique
au Maroc. En effet, le GBCP se compose de Banques Populaires Régionales (BPR) à vocation coopérative, de la
Banque Centrale Populaire - organe central de forme de société anonyme cotée en Bourse-, de filiales spécialisées, de
fondations et de banques et représentations à l’étranger.
Les Banques Populaires Régionales sont de forme coopérative. C’est cette dimension qui marque la singularité
institutionnelle du groupe au sein du système bancaire marocain, notamment du fait des particularités suivantes :
- le capital des BPR est détenu par leurs clients sociétaires et par la Banque Centrale Populaire ;
- la collectivité des sociétaires est représentée par le Conseil de surveillance chargé du suivi et du contrôle des
activités de la BPR.
Cotée en Bourse depuis le 8 juillet 2004, la Banque Centrale Populaire (BCP) agit notamment en qualité de compensateur
central du groupe, gère les excédents de trésorerie des Banques Populaires Régionales et assure le refinancement ainsi
que la gestion des services d’intérêt commun pour le compte des organismes de la Banque.
6
7 3
2 4
8 1 5
BANQUES POPULAIRES
REGIONALES BANQUE D’AFFAIRES
MICROFINANCE ASSURANCE & ASSISTANCE
ET ACTIVITES DE MARCHE
FONDATIONS
METIERS EXTERNALISES METIERS SPECIALISES FILIALES BANCAIRES
A L'INTERNATIONAL
ATLANTIQUE FINANCE
BANQUE POPULAIRE
MAROCO-GUINEENNE
BANQUE POPULAIRE
MAROCO-CENTRAFRICAINE
SOLIDARITE
Solidarité, Proximité,
Citoyenneté et Performance
sont les valeurs qui caractérisent la
marque Banque Populaire. Ces valeurs
trouvent leur source dans le modèle
coopératif et mutualiste du groupe,
PERFORMANCE proclament ses atouts identitaires, reflètent
sa culture, portent sa vision, renforcent la
PROXIMITE
cohésion entre ses différentes entités et
traduisent ses engagements pour le
développement économique et
social de l’ensemble du
continent africain.
CITOYENNETE
Le groupe Banque Centrale Populaire veille à mettre en œuvre des actions qui s’inscrivent
dans une démarche globale de développement durable.
L’engagement citoyen du groupe est essentiellement porté par ses trois fondations. La
Fondation Banque Populaire promeut la culture et la scolarisation, notamment celle des
filles dans le monde rural. La Fondation Création d’Entreprises encourage l’esprit
entrepreneurial aussi bien pour la clientèle locale que pour les MDM. Attawfiq
CITOYENNETE Micro-Finance, quant à elle, contribue à l’inclusion bancaire et financière en
accompagnant les micro-entrepreneurs.
Tirant parti de l’expérience réussie de sa filiale marocaine Attawfiq Micro-Finance, le
groupe a créé la holding Atlantic Microfinance For Africa (Amifa) pour piloter son ambitieux
programme de microfinance en Afrique. Sa création est consécutive aux conventions
conclues entre le groupe et les Etats, notamment, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la
République de Guinée, Madagascar, le Sénégal et le Rwanda, portant sur le
développement des activités de microfinance dans ces pays.
25 mai
1926
Dahir portant création
2000
Réforme du Crédit Populaire du
du modèle organisationnel Maroc portant sur :
de la Banque • la valorisation de la dimension
régionale des BPR
• l’élargissement des prérogatives
du Comité Directeur
2 février
1961
Refonte du CPM 1972
Ouverture à l’international,
avec la création de la Banque
Chaabi du Maroc (BCDM) à
Paris (devenue Chaabi Bank)
1990 2004
Création de filiales Introduction en
métiers spécialisées Bourse de
la Banque Centrale
Populaire
2008
• Prise de contrôle de
la banque d’affaires
Upline Group
• Obtention du
passeport européen
pour Chaabi Bank
2016
• Fusion BCP et BP El Jadida
• Obtention de l’agrément de BAM pour la création d’une
banque participative
• Signature d’accords de coopération avec : Commercial Bank
of Ethiopia, Banque Africaine de Développement (BAD) et Africa
Finance Corporation (AFC)
• Signature de deux conventions de partenariat avec l’Etat et les
opérateurs économiques malgaches
2009 2015
• Participation minoritaire croisée
OCP/BCP
2014 • Prise de
participation
majoritaire de la
• Fusion entre la Fondation Banque • Désengagement de l’Etat du BCP dans les BPR
Populaire pour le Micro-Crédit et la capital de la BCP
Fondation Zakoura Micro-Crédit • Obtention de l’agrément pour
• Prise de participation majoritaire la création de Atta’mine Chaabi
de 53 % dans le capital de Maroc
Leasing
2010
• Prise de participation de la Banque
Centrale Populaire dans des Banques
internationales : British Arab
Commercial Bank (Royaume-Uni),
Union des Banques Arabes et
Françaises (France) et Banca UBAE
(Italie)
• Fusion de la Banque Centrale
Populaire et de la Banque Populaire
de Casablanca
2012
• Ouverture du capital à la
BPCE et IFC
(filiale de la Banque
Mondiale)
• Prise de contrôle de
Banque Atlantique dans sept
pays de l’Union Économique
et Monétaire Ouest-Africaine
1 2
PRODUIT NET BANCAIRE 16,4 MILLIARDS DE DIRHAMS (+4,5%) TAILLE DU RESEAU 4 392 POINTS DE DISTRIBUTION
Au terme de l’année 2017, le groupe Banque Centrale Populaire réaffirme sa position de leader et affiche une progression de ses
principaux indicateurs financiers, tout en confirmant l’amélioration de sa profitabilité.
Porté par le dynamisme économique du groupe, le produit net bancaire consolidé poursuit son évolution et augmente de 4,5%, grâce
notamment à la croissance des activités des filiales spécialisées et internationales.
Ainsi, le résultat net consolidé du groupe s’apprécie de 12,3% à 3,4 milliards de dirhams. Le RNPG, quant à lui, progresse de 7,5%
à 2,8 milliards de dirhams.
Consolidant son leadership et affichant des performances économiques renouvelées, le groupe illustre la consistance de sa
trajectoire stratégique et la robustesse de ses fondamentaux.
MAINTIEN D’UNE POLITIQUE DE RISQUE TOUJOURS PRUDENTE, GARANTE D’UNE SOLIDITE FINANCIERE AFFIRMEE
Au titre de l’année 2017, le groupe confirme la réduction de son coût du risque qui baisse de près de 7% à 3,1 milliards de dirhams. Le groupe réaffirme, par
ailleurs, sa politique prudente de provisionnement – garante de sa solidité financière – et renforce sa provision pour risques généraux à 3,5 milliards de dirhams.
Le fonds de soutien a également été doté pour atteindre près de 3,6 milliards de dirhams. Le taux de couverture du groupe s’élève ainsi à 80% à fin
décembre 2017, contre 76% à fin décembre 2016. Par ailleurs, les fonds propres du groupe se sont renforcés de 5% à 43,5 milliards de dirhams.
Côté volume, le flux transactionnel a totalisé 63,6 MMDH, en progression de 25,9% par rapport à une année
auparavant. Par compartiment, le marché central a drainé 39,5 MMDH (vs. 32,1 MMDH en 2016), dont 31,8% est
réalisé par trois valeurs : ATTIJARIWAFA BANK (5,5 MMDH), ITISSALAT AL MAGHRIB (3,8 MMDH) et BCP (3,3 MMDH).
Quant au marché de blocs, il a enregistré un total volume de 24,1 MMDH, contre 18,4 MMDH en 2016.
Au 30 décembre 2017, la valeur de marché de l’ensemble des sociétés cotées a atteint 626,97 MMDH, en hausse de
7,8% par rapport à fin 2016. En plus de l’impact de l’appréciation de la valeur de quelques titres, cette progression intègre
l’impact des augmentations du capital de LABEL VIE, LAFARGEHOLCIM MAROC et MANAGEM.
Evolution du titre BCP FORCE RELATIVE BCP VS MASI VS. INDICE DES BANQUES EN 2017
Le titre BCP clôture l’année 2017 sur une
croissance cantonnée à +3,2% pour se situer
à 294 DH. Au cours de l’année, la BCP a
atteint un plus haut historique de 332 DH.
En ce qui concerne les flux, la BCP a été
la troisième valeur la plus dynamique sur le
marché central. Avec un total volume de 3
333,4 MDH, le titre accapare 8,4% du flux
transactionnel global de la cote casablancaise.
Côté capitalisation boursière, le titre BCP
ressort à la troisième position avec une valeur
de marché de 53,6 MMDH.
Source : Bourse de Casablanca & Analyses et Recherches de la Banque des Marchés des Capitaux
Porté par le plan « Elan 2020 », le groupe Banque Centrale Populaire réaffirme sa posture volontariste et son ambition de se
hisser au rang de groupe financier mutualiste et universel de référence à l’échelle du continent africain.
« Elan 2020 » regroupe une vision et des orientations fortes, traduisant les ambitions du groupe d’entretenir sa dynamique
de croissance et d’appréhender les enjeux dans un environnement bancaire national et régional sous tension.
Par ailleurs, le groupe veillera à conserver une attractivité et une solidité financière de premier ordre à travers, notamment,
un renforcement de ses outils de gestion des risques et des équilibres financiers.
Le plan « Elan 2020 » s’articule autour de 4 axes stratégiques :
Axe 1 : Renforcer le leadership du groupe dans ses bastions historiques à travers une Banque de
détail mutualiste profondément ancrée dans les régions
Sur le plan national, « Elan 2020 » comporte une stratégie de valorisation du premier réseau de distribution bancaire à
l’échelle nationale. Il comporte en effet un ambitieux programme de renforcement de l’efficacité commerciale à destination de
l’ensemble des segments clients du groupe dans une optique résolument orientée client, en s’appuyant sur une rénovation
des modèles distributifs et des approches commerciales ainsi que sur une montée en compétence du capital humain.
Ce programme prévoit également de mobiliser l’innovation technologique dans une optique d’amélioration de
l’expérience client, et ce grâce au développement d’une offre bancaire omni-canal de référence.
Axe 3 : Raffermir la dimension panafricaine du groupe et étendre son empreinte stratégique sur le continent
Le plan « Elan 2020 » consacre le développement international du groupe comme un relais de croissance majeur.
En effet, le plan Elan comporte une stratégie d’extension de l’empreinte du groupe en Afrique subsaharienne et
le renforcement de son positionnement dans les pays identifiés comme stratégiques. En outre, réaffirmant son
engagement pour l’inclusion financière, le groupe poursuivra un programme de développement des activités de
microfinance à travers sa filiale dédiée AMIFA.
Axe 4 : Renforcer les fonctions support et régaliennes pour assurer une croissance maîtrisée du groupe
Afin de soutenir la réalisation des ambitions portées par « Elan 2020 », le groupe prévoit de renforcer durablement son
socle de plateformes et moyens mutualisés, en particulier le Système d’information (SI), dans le cadre d’une approche
agile et figurant parmi les priorités, dans un souci de répondre au mieux aux besoins des métiers.
« Elan 2020 » prévoit également un programme de renforcement du capital humain dont l’objectif est de faire du
développement des collaborateurs une priorité pour le groupe.
Enfin, l’exécution du plan stratégique s’appuie sur le renforcement du pilotage exécutif pour assurer la maîtrise et la
pérennité du développement du groupe autour de trois aspects principaux que sont le pilotage de la performance, la
maîtrise des équilibres financiers et bilanciels, ainsi que la gestion et la prévention des risques.
Trois axes prioritaires constituent le ciment de la stratégie de développement du groupe pour les années à venir : une banque
de détail mutualiste profondément ancrée dans les régions, une banque de financement et d’investissement de référence au
Maroc et une banque universelle multi-métiers à l’échelle du continent.
Ces piliers sont aujourd’hui ancrés au sein de deux Pôles stratégiques et exécutifs qui portent la nouvelle organisation
managériale.
SOCIETAIRES
BANQUES POPULAIRES
REGIONALES INSTITUTIONNELS FLOTTANT
BCP S.A.
Entreprise
Banque d’Affaires Métiers spécialisés en Afrique
Banque Transactionnelle
Banque des Marocains du Monde
BANQUE DE MARCHE DES CAPITAUX Banque d’Affaires en Afrique
• Salle des Marchés
• Capital Market Sales
Banque Privée • Structuration
• Gestion d’actifs
• Intermédiation boursière
• Activité titres au sein de Mediafinance
Banques Assurances
PRINCIPALES FILIALES
En outre, MAI a pu mettre en place une large gamme de MAI a aussi participé, avec la Fondation Banque Populaire,
produits lui permettant de développer des partenariats à l’opération « Plages propres » (Sidi Rahal, Al Haouzia,
avec de grands acteurs institutionnels et de grandes Arekmane et Ras El Ma).
Le groupe a historiquement contribué à l’émergence Autre fait marquant de 2017 : le lancement d’une carte
de l’activité monétique au Maroc et a déployé, durant dédiée aux professions libérales, « La Pro Titanium ».
ces dernières années, d’importants dispositifs destinés à Valable à l’international, elle présente également des
vulgariser l’usage des cartes monétiques par les Marocains. avantages extra-bancaires : protection contre la fraude,
Le stock des cartes monétiques émises pour le compte service limousine « Careem », et bien d’autres offres.
des particuliers résidents a ainsi atteint plus de 3,5 millions,
dont plus de 280 000 cartes distribuées en 2017.
Avec une part de marché de 27,9% sur les cartes locales
actives au paiement, la Banque Populaire a dépassé le
seuil de 1 million de cartes actives, avec un volume de
plus de 4,7 milliards de dirhams de paiements à l’échelle
nationale.
En effet, la volonté du groupe d’encourager l’usage des
cartes de paiement, y compris à l’étranger, a été actée par
un ensemble d’actions, notamment l’internationalisation
de la carte « La Gold » (« La Gold devise » et « La Gold
dotation ») et le lancement du programme d’animation à
points pour la carte « La Prima CMI », en sus du maintien
des programmes d’animation des cartes « Ailes » (destinées
aux femmes) et « 1825 » (conçues pour les jeunes).
ATTAMINE CHAABI
La Mutuelle Attamine Chaabi (MAC) est le nouvel acteur du marché de la bancassurance, née du rapprochement de
2 grands groupes, la Mutuelle centrale marocaine d’assurances (MCMA)* et la Banque Centrale Populaire, qui ont décidé
de mettre en commun l’expertise métier du premier et la force de distribution du second.
Compagnie d’assurances au capital de 50 millions de dirhams, la Mutuelle Attamine Chaabi est agréée pour pratiquer
toutes les opérations d’assurance vie et santé.
La Mutuelle Attamine Chaabi commercialise des produits d’assurance vie-capitalisation, de retraite complémentaire pour
les particuliers et professionnels, ainsi qu’une solution de retraite groupes et entreprises, des produits de prévoyance, le
décès emprunteur, et plus récemment une solution d’assurance santé.
*La Mutuelle centrale marocaine d’assurances (MCMA) a été créée il y a 50 ans par la Mutuelle agricole marocaine d’assurances (MAMDA). Elle est pionnière
au Maroc dans la bancassurance et l’un des acteurs incontournables du marché de l’assurance.
www.gbp.ma
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MAROC LEASING
Pionnière du crédit-bail au Maroc avec une expérience de plus d’une cinquantaine d’années, Maroc Leasing est une
société cotée à la Bourse des Valeurs de Casablanca.
Maroc Leasing accompagne les entreprises marocaines dans la réalisation de leurs projets d’investissement, à travers le
financement en crédit-bail mobilier et immobilier.
Elle offre par ailleurs une panoplie de produits lui permettant de répondre à la quasi-totalité des besoins de clientèle en
matière de financement en leasing.
Maroc Leasing compte, dans son tour de table, aux côtés du groupe Banque Centrale Populaire (53,11%), le Crédit
Immobilier et Hôtelier (CIH, 34%).
L’exercice 2017 a été marqué principalement par la mise en place des desks et agences régionales, notamment à
Rabat, Tanger et Agadir. Ce qui permettra d’améliorer le dispositif d’animation commerciale et donnera un nouvel élan à
l’évolution de l’activité de Maroc Leasing.
DAR AD DAMANE
DAR AD DAMANE est une institution de garantie créée en 1989 par l’ensemble des établissements bancaires.
Société anonyme de droit privé et membre de l’Association professionnelle des sociétés de financement (APSF),
DAR AD DAMANE a pour missions principales :
• de faciliter à l’entreprise, la PME et la TPE en particulier, l’accès au financement en garantissant :
- les crédits d’investissement bancaires et de leasing ;
- les crédits de fonctionnement finançant le cycle d’exploitation.
• d’accompagner l’entreprise dans chacune des étapes de son existence : de sa création à son développement ou sa
mise à niveau.
Développement de l’activité
La proximité avec les clients,
l’optimisation constante de leurs
intérêts et le dynamisme des équipes
ont permis à la Banque Privée de
continuer à développer son activité et
son portefeuille à travers l’amélioration
des avoirs confiés et le recrutement
de nouveaux clients patrimoniaux.
Cette dynamique a concerné toutes
les régions du Maroc et a été favorisée
par l’accompagnement sur mesure
qu’offre la Banque Privée à la clientèle L’offre de produits de la Banque une prise en charge plus optimale,
en tenant compte de ses besoins Privée a aussi enregistré une évolution la formulation d’offres de produits
particuliers présents et futurs, de la marquée sur la gamme de produits et de services plus sophistiquées,
situation patrimoniale de chacun des des marchés financiers, en particulier personnalisées et anticipatives, ainsi
clients gérés mais aussi du contexte de la bancassurance. qu’une meilleure qualité de services
et des spécificités régionales qui et de prestations conformes au
Concrétisation de projets standard en la matière.
peuvent avoir un impact.
stratégiques
Le portefeuille clientèle de la Banque Plan de développement ancré
Privée, qui est essentiellement Pour servir les ambitions du plan dans les régions et ouvert sur
constitué de dirigeants d’entreprises stratégique « Elan 2020 », la
l’international
ainsi que de chefs de famille seniors, Banque Privée a identifié des projets
a été élargi pour couvrir une nouvelle stratégiques structurants, aussi Conformément à son plan de
clientèle plus jeune, très active, avertie bien propres à son métier que développement stratégique avec
et consommatrice d’outils et moyens transversaux. Ces projets déployés des objectifs de croissance et de
de communication modernes et en cours d’année concernent rentabilité ambitieux, la Banque
nomades. principalement la connaissance Privée a construit cette année les
des clients, la disponibilité sans bases de sa nouvelle dimension
Dans ce contexte, la Banque Privée
interruption des informations pour les qui intègrent de manière centrale
s’est attelée à revisiter son offre de
clients via les différentes plateformes, l’ancrage dans les régions du Maroc
produits et de services pour satisfaire
l’optimisation du bilan patrimonial, et l’ouverture sur l’International. Cette
les besoins classiques mais aussi
l’aide à la décision en matière d’offre démarche est motivée par la ferme
les plus récents suscités par le
de services, ou encore la maîtrise des volonté d’accompagner la clientèle
changement de la typologie de la
risques opérationnels. patrimoniale nationale et internationale
clientèle, la formulation de besoins
La combinaison des retombées du groupe au Maroc, sur le continent
atypiques ou complexes, ou encore
de ces projets devrait directement africain et dans les autres régions
l’évolution des marchés.
profiter à la clientèle fortunée à travers d’implantation.
Financement structuré
En 2017, la BFI a poursuivi la consolidation de sa position
de tout premier plan en matière de project finance et
propose à ses clients une gamme complète de solutions
de financement intégrées et innovantes.
Elle a ainsi concrétisé des opérations de financement
d’envergure dans des secteurs porteurs de croissance
au Maroc, notamment dans le domaine des énergies
renouvelables pour des capacités de production allant
jusqu’à 201 MW.
La BFI a également poursuivi l’optimisation de ses ressources
en devises par la mise en place d’un emprunt obligataire
vert « Green Bond » d’un montant de 135 millions d’euros
auprès de la Société financière internationale « SFI » et de
Proparco, destiné au refinancement de projets à vocation
environnementale.
En outre, la BFI étudie les opportunités liées au
financement d’un nombre important de projets en cours
de développement dans différents secteurs d’activités
(énergie, infrastructures, santé, etc.).
De par son statut et la nature de ses activités, CIB Offshore fait bénéficier sa clientèle installée à l’intérieur de la zone
franche d’exportation, ainsi que les opérateurs résidents éligibles, d’un nombre important d’avantages en matière
d’exonérations fiscales et de liberté de change.
CIB Offshore met à la disposition de sa clientèle une carte complète de produits et services :
- ouverture et gestion des comptes en devises ;
- opérations de transfert et de rapatriement de fonds ;
- opérations de placement en devises et de couverture des risques de change ;
- opérations de forfaiting, mobilisation des créances à l’exportation ;
- financement en devises des opérations de commerce international, émission des garanties, cautions et avals ;
- assistance, conseil et financement des investissements et de l’exploitation des entreprises en zones franches ;
- clearing, financement des opérations de trade, forfaiting, placements, refinancements, co-financements et risk
sharing pour le compte des filiales bancaires en Afrique subsaharienne.
En 2017, CIB Offshore a continué à renforcer son dispositif commercial et à étoffer son offre par le lancement des
financements en leasing et factoring en devises.
Réunion de kick-off
du 06 juin 2017
Afin d’accompagner l’ambition de porter la part de Entrée du fonds DPI dans le tour de table d’ABI
l’international à hauteur du 30% de son activité, le groupe Injection de 100 millions de dollars dans ABI par le fonds de
a décidé d’élever la Banque de l’International au rang private equity britannique Development Partners International
de direction générale. Cette réorganisation a également (DPI). L’opération implique la reconfiguration de l’actionnariat
donné lieu à la création d’une filiale de consulting interne de la holding comme suit : le groupe BCP 68,46%, DPI
– BP Shore Consulting – et à la redéfinition du rôle d’ABI 20,2% et Atlantic Financial Group (AFG) 11,5%.
vis-à-vis de ses différentes filiales. Signature de convention avec l’Etat de Côte d’Ivoire
Les bonnes performances enregistrées par la holding Remise par le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de
la Promotion des PME de Côte d’Ivoire et Banque Atlantique
ABI sont le reflet de la nouvelle stratégie de l’international,
Côte d’Ivoire de chèques à des femmes entrepreneures,
issue du Plan « Elan 2020 » du groupe. En effet, ABI
affiche en 2017 une croissance organique de son total
bilan de 17% portant sa contribution au PNB du groupe
à 17%, et un résultat net en hausse de 45% par rapport
à 2016.
1. CHIFFRES CLES
BANQUE :
Crédits Distribués : (1 950 063 millions de FCFA) +26%
Ressources Collectées : (1 966 091 millions de FCFA) +17%
Produit Net Bancaire : +16%
Total Bilan : +17%
ASSURANCES :
Produit Net D’assurance : (9,7 milliards de FCFA) +26%
Résultat Net : 2,2 milliards +133% en variation
C. ASSURANCES
I. ATLANTIQUE ASSURANCES (COTE D’IVOIRE)
En 2017, Atlantique Assurances a maintenu sa position de challenger sur un marché très dynamique du fait de l’arrivée régulière
de nouveaux acteurs.
Portée par l’entrée en activité de 4 nouvelles agences et la création du service maritime et transport, Atlantique Assurances
a réalisé des résultats en ligne avec ses objectifs en générant un chiffre d’affaires en hausse de 13%. Le résultat technique a
progressé de 19,9%, le résultat net est sorti bénéficiaire et le résultat d’exploitation a évolué de 78,4%.
Atlantique Assurance Vie (AAVIE) occupe en 2017 la 7e place en ce qui concerne le chiffre d’affaires avec des placements
et provisions techniques qui représentent 3% des parts de marché.
AAVIE a montré en 2017 une bonne dynamique de progression. Son chiffre d’affaires a connu une nette hausse et ses
placements ont évolué de 23%.
En 2017, AAVIE a multiplié les synergies avec Banque Atlantique et renforcé sa collaboration avec la filiale bancaire du
groupe visant à booster son activité commerciale. Ainsi, la compagnie a-t-elle positionné dans le top des ventes ses produits
de bancassurance « Atlantique Emprunteur » et « Ma Retraite » commercialisés à travers le réseau Banque Atlantique.
Dans un contexte peu favorable et confronté à une concurrence active, GTAC2A-IARDT a réalisé des résultats satisfaisants
qui lui ont permis de conserver son rang de 4e compagnie d’assurance non vie du marché togolais, une place qu’elle occupe
depuis 2014.
L’inflexion du modèle économique vers la rentabilité amorcée par GTAC2A-IARDT a permis à la compagnie d’enregistrer,
en 2017, plus de 1 000 nouveaux clients, portant ainsi le nombre de contrats à 14 141.
Son chiffre d’affaires en hausse est passé à 5 058 millions de FCFA contre 4 188 en 2016. Son résultat net en 2017 s’établit
à 290 millions de FCFA.
GTAC2A-VIE est le leader en assurance vie au Togo. GTAC2A-VIE a enregistré en 2017 des résultats satisfaisants en dépit
de l’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché.
La compagnie a affiché en 2017 un résultat d’exploitation de 1 250 millions de FCFA, en progression de 2,3% par
rapport à l’année précédente ; des provisions techniques en hausse de plus de 9% et des placements de 9,30%, soit
33 366 millions de FCFA.
GTAC2A-Vie concentre ses moyens et activités pour accompagner au mieux et satisfaire les besoins de protection d’épargne
patrimoniale et de retraite de ses clients particuliers et entreprises.
En 2017, la compagnie et son directeur général ont reçu le Prix d’excellence de « meilleure entreprise régionale » et « meilleur
manager de l’année », décernés par le comité Socrates de l’organisme britannique Europe Business Assembly.
Son activité au cours de l’exercice 2017 a été marquée par plusieurs réalisations importantes dans les secteurs clés
de l’économie du pays. Elle a ainsi financé des projets dans divers domaines : le transport pour 4,6 millions USD, le
logement pour 1,1 million USD, l’industrie manufacturière pour 6,1 millions USD, l’agro-alimentaire à travers l’extension
d’une usine de minoterie pour 10,5 millions USD, ainsi que dans le secteur des produits pétroliers pour un montant de
54,6 millions USD.
Sous l’impulsion du groupe BCP, la Banque Populaire Maroco-Guinéenne a lancé son plan stratégique 2018-2020 visant
à déployer les meilleures pratiques du groupe en matière de process et d’organisation commerciale.
La BPMC a consolidé son positionnement de partenaire des entreprises en participant au financement de divers projets
locaux dans les secteurs de l’hydrocarbure à hauteur de 11 milliards FCFA et de l’agro-alimentaire (palmeraie/huilerie)
à hauteur de 2,5 milliards FCFA. En outre, elle a continué à mobiliser ses efforts auprès des États en souscrivant
notamment au bon émis par le Trésor gabonais pour 1 milliard.
L’année 2017 a été également marquée par une augmentation importante du capital de la BPMC. Celui-ci est en effet
passé de 10 milliards à 15 milliards FCFA.
CHAABI BANK
Chaabi Bank s’est dotée, en 2017, d’une fonction coverage & trade, qui vise à consolider ces activités de trade et de
financement autour de l’axe Paris-Casablanca-UEMOA, en créant une synergie forte entre Chaabi Bank, la BCP et ABI.
En effet, le groupe souhaite mettre au service des importateurs et exportateurs, ainsi que des multinationales opérant
entre l’Europe et l’Afrique, la capillarité de son réseau et la proximité de ses équipes de chaque côté de la Méditerranée.
Le Crédit Populaire du Maroc (CPM) est un groupement • M. Larbi LARAICHI : Président du Conseil de
de banques régi par la loi 12-96 portant réforme du Crédit surveillance de la Banque Populaire de Meknès ;
Populaire du Maroc et placé sous la tutelle d’un Comité • M. Abdelhadi BERRADA EL AZIZI : Président du
Directeur du Crédit Populaire du Maroc. Conseil de surveillance de la Banque Populaire de
Le CPM est groupement ayant une organisation à trois (03) Marrakech-Beni Mellal ;
dimensions, représentant chacune une composante de la • M. Abdellah BOURKADI : Président du Conseil de
structure du groupe : surveillance de la Banque Populaire de Fès-Taza ;
• fédérale, incarnée par le Comité directeur ; Au cours de l’exercice 2017, le Comité Directeur a tenu
•
capitalistique, représentant la Banque Centrale quatre réunions en dates des :
Populaire ; • 21 février 2017 ;
• et coopérative, groupant les Banques Populaires • 26 juillet 2017 ;
Régionales. • 08 novembre 2017 ;
I. Le Comité Directeur du CPM • 13 décembre 2017.
Le Comité directeur est l’organe suprême du Crédit Populaire II. Système de gouvernance au niveau de la BCP
du Maroc (CPM). Il est composé de manière paritaire de
La Banque Centrale Populaire (BCP) est une société
représentants des conseils de surveillance des Banques
anonyme à Conseil d’administration. Elle est l’organe
Populaires Régionales (BPR) et de représentants du Conseil
central du groupe. La BCP est un établissement de crédit,
d’administration de la Banque Centrale Populaire (BCP).
habilité à réaliser toutes les opérations bancaires, à travers
Le Comité directeur a pour principales attributions : son réseau de centres d’affaires, succursales et agences
• de définir les orientations stratégiques du groupe ; bancaires. Elle est cotée en bourse depuis le 8 juillet 2004.
• d’exercer un contrôle administratif, technique et La BCP est l’organisme central bancaire des BPR. A ce
financier sur l’organisation et la gestion des organismes titre, elle coordonne la politique financière du Groupe,
du CPM ; assure le refinancement des BPR et la gestion de leurs
• de définir et contrôler les règles de fonctionnement excédents de trésorerie ainsi que les services d’intérêt
communes au groupe ; commun pour le compte de ses organismes
• de prendre toutes les mesures nécessaires au bon A. Règles de fonctionnement du Conseil
fonctionnement des organismes du CPM et à la d’administration :
sauvegarde de leur équilibre financier.
Le Conseil d’administration détermine les orientations
COMPOSITION DU COMITE DIRECTEUR DU CPM
de l’activité de la BCP et veille à leur mise en œuvre
• M. Mohamed BENCHAABOUN : Président du Comité par l’organe de direction. Il se saisit de toute question
directeur du CPM ; intéressant la bonne marche de la BCP et règle par ses
• Mme Mouna LEBNIOURY : Président du directoire de la délibérations les affaires qui la concernent. Il procède aux
Banque Populaire de Tanger Tétouan ; contrôles et vérifications qu’il juge opportuns.
• M. Noureddine BELMAHJOUBI : Président du directoire Au cours de l’exercice 2016, le Conseil d’administration a
de la Banque Populaire de Marrakech Beni-Mellal ; tenu six réunions en dates des :
• M. Jalil SEBTI : Président du directoire de la Banque - 21 février 2017 ;
Populaire de Rabat-Kénitra ;
- 26 mai 2017 ;
• M. Abdelhadi BENALLAL : Président du Conseil
- 29 juin 2017 ;
de surveillance de la Banque Populaire de Tanger-
Tétouan ; - 26 juillet 2017 ;
Nom Fonction
M. Mohamed BENCHAABOUN Président Directeur Général
Mme Zineb ABBAD EL ANDALOUSSI Administrateur Indépendant
M. Adriano ARIETTI Administrateur indépendant
M. Alberto ROSSETTI Administrateur Indépendant
M. Mostafa TERRAB Président Directeur Général OCP-S.A.
Banque Populaire de Rabat-Kenitra Représentée par son Président du Directoire M. Jalil Sebti
Banque Populaire de Marrakech-Béni Mellal Représentée par son Président du Directoire M. Noureddine BELMAHJOUBI
Banque Populaire de Tanger-Tétouan Représentée par son Président du Directoire Mme Mouna LEBNIOURY
Banque Populaire de Oujda Représentée par son Président du Directoire M. Samir KLAOUA
Caisse Interprofessionnelle Marocaine de
Représentée par son Président Directeur Général M. Khalid CHEDDADI
Retraite
Banque Populaire du Centre Sud Représentée par son Président de Directoire M. Mohamed BOULGHMAIR
Représentée par M. François PEROL Président du Directoire de la Banque
BPCE MAROC
Populaire et Caisse d’Epargne
Mutuelle Centrale Marocaine d’Assurances
Représentée par M. Hicham BELMRAH Président du Directoire de la MCMA
(MCMA)
En application des critères d’indépendance retenus par Le Comité des risques est chargé notamment d’assister
Bank Al-Maghrib N° 5/W/16 relative à la désignation le Conseil d’administration dans son rôle de surveillance
d’administrateurs ou membres indépendants au sein de des risques auxquels la Banque Centrale Populaire est
l’organe d’administration des établissements de crédit, le exposée, du respect de la stratégie et des politiques
Conseil d’administration de la Banque Centrale Populaire générales de gestion des risques et de la conformité à la
comprend en son sein trois administrateurs indépendants. réglementation relative aux risques.
Il s’agit de : COMPOSITION DU COMITE DES RISQUES
• M me
Zineb Abbad El Andaloussi Nom et prénom Qualité
• M. Adriano ARIETTI
M. Alberto ROSSETTI PRESIDENT
• M. Alberto ROSSETTI
INTRODUCTION
Le groupe Banque Centrale Populaire a toujours considéré du contrôle permanent en élargissant les domaines
la gouvernance des risques comme un pilier important de couverts ;
sa stratégie de développement lui permettant d’atteindre •
accompagner le développement en Afrique
ses objectifs et de diversifier ses activités dans un cadre subsaharienne en poursuivant les travaux de
optimal et sécurisé. convergence du dispositif du risk management aux
La pratique de la gestion des risques au sein du groupe normes du groupe ;
repose sur trois composantes principales. D’abord, une En dépit de l’ampleur des défis et malgré un contexte
culture du risque bien ancrée, ce qui suppose une économique devenu structurellement difficile, le groupe
responsabilisation de tous les échelons de l’organisation. maintient une assise financière solide et un niveau élevé
Ensuite, une gouvernance adaptée à la dimension et à de maîtrise et de couverture des risques. Les ratios
la complexité de l’activité bancaire. Et enfin un dispositif prudentiels de solvabilité demeurent au-delà de l’exigence
de gestion des risques considéré comme un élément réglementaire.
indissociable de la stratégie de développement.
En matière de provisionnement, en plus du respect
Pour accompagner les ambitions de développement des règles édictées par la circulaire 19/G relative aux
portées par le plan « Elan 2020 » tout en s’adaptant au créances en souffrance, la banque applique une politique
durcissement de plus en plus pressant de la réglementation prudente et proactive pour l’anticipation et la couverture
bancaire nationale qui cherche à s’aligner en permanence des risques non avérés à travers, d’une part, l’activation
sur les standards internationaux en la matière, la filière des mécanismes de solidarité qui lui sont propres, et
Risque continue de transformer en profondeur son cadre d’autre part, le renforcement continu du matelas de
de mesure, de gestion et de maîtrise des risques. provisions pour risques généraux. Cette politique procure
A ce propos, les actions menées durant l’année 2017 ont davantage de résilience face aux situations de crise ou de
permis de confirmer cet engagement à travers les axes dégradation de la conjoncture.
suivants : Dans la continuité de cette dynamique, les axes stratégiques
• poursuivre la construction du dispositif du risk appetite retenus pour les filières risques portent sur les aspects
framework par l’opérationnalisation du processus de suivants :
limites individuelles, la mise à jour des limites sectorielles • implémenter les outils destinés à accompagner la
et le renforcement du dispositif se rapportant aux vision Elan 2020 de la Banque de détail ;
activités de marché ; • affiner et généraliser le dispositif d’appétence au
• contribuer au projet de mise en œuvre des nouvelles risque ;
normes comptables IFRS9, ainsi que la participation • poursuivre les chantiers se rapportant à la réorganisation
active dans le processus de concertation mené par des filières engagements à travers le développement
BAM dans le cadre du projet de revue de la circulaire des centres d’expertise et l’exploitation optimale des
19G ; outils mis en place dans le domaine de la gestion des
• fluidifier et sécuriser les processus de prise de risques ;
décision sur l’ensemble des marchés (Banque de • continuer la mise à niveau du dispositif de gouvernance
détail, Corporate, filiales subsahariennes) ; des risques des filiales subsahariennes pour l’aligner
• renforcer les actions de surveillance des risques à sur les standards du groupe en vue d’assurer un
travers les revues de portefeuille, le suivi permanent développement maîtrisé ;
des créances sensibles et la prise en charge par les • contribuer à l’adéquation des fonds propres et à
fonctions remedial des dossiers complexes ; leur optimisation en vue d’accompagner le plan de
• augmenter l’efficience et la valeur ajoutée du dispositif développement du groupe.
La banque est dotée d’une organisation en ligne avec • les instances de gouvernance et de pilotage (comité
les meilleurs standards internationaux. Sa structure de directeur, conseil d’administration, comité d’audit,
gouvernance intégrée lui permet de repérer les risques comité gestion des risques, comité placement…) ;
auxquels elle est confrontée, de mettre en œuvre un • la fonction Risques groupe et les autres fonctions
système de contrôle interne adéquat et efficace et d’établir dédiées et ou impliquées dans le suivi des risques
un système de suivi et de réajustement. (risque crédit, risque marché, risques financier et
La responsabilité du contrôle, de la mesure et de la opérationnel) ;
supervision des risques est partagée entre : • les instances relevant du contrôle interne.
Inspection Générale
Comité d’Audit
Conseil d’Administration de la BCP
Top Management
- Pilotage de la politique
des entités de la filière - Déontologie et - Supervision des - Préparation du rapport - Politique du Groupe
Risque éthique Groupe activités de placement d’audit BCP en matière de CP et RO
- Suivi des indicateurs - Revue du dispositif de - Appréciation des - Préparation de l’arrêté - Coordination des
risques conformité, du LAB et performances et des des comptes (Créances projets significatifs
- Approbation et suivi de gouvernance risques des placements en souffrance, et/ou transverses sur le
des limites effectués Provisionnement) périmétre du CP et RO
- Validation de
la Watch List
Cette gestion des risques a pour principaux objectifs de : Cela se traduit par :
• contribuer au développement des activités et de la • des principes clairs de gouvernance, de contrôle et
rentabilité par la définition de l’appétit aux risques du d’organisation des risques ;
groupe ; • la détermination et la formalisation de l’appétit pour le
• contribuer à la pérennité du groupe par la mise en place risque du groupe ;
d’un dispositif de maîtrise et de suivi des risques ; • des outils de maîtrise des risques efficaces ;
• concilier l’indépendance de la gestion des risques par • une sensibilisation aux risques à chaque niveau de
rapport aux métiers et une collaboration étroite avec l’entreprise.
les pôles d’activité qui sont responsables, en premier
ressort, des opérations qu’ils initient.
Par ailleurs, la banque est engagée dans un projet • ou des signaux significatifs de détérioration potentielle
structurant visant la construction d’un système de notation de la qualité du risque de contrepartie (dépassements
retail. Les travaux de déploiement des modèles dans le SI chroniques, comptes faiblement mouvementés,
de la banque sont bien avancés pour une mise en place dossiers échus et non renouvelés, échos défavorables
effective en 2018. sur le marché, difficultés sectorielles, non-respect de
covenants significatifs, baisse importante du niveau de
Le système de notation constitue le cœur du dispositif l’activité, dégradation remarquable de note…)
de gestion des risques de crédit et repose sur une série
L’ensemble des clients repérés dans ce cadre font
de modèles appropriés à chaque catégorie d’actifs. La
l’objet d’un suivi permanent qui consiste à échanger
notation consiste à attribuer une note à chaque contrepartie
périodiquement, avec les gestionnaires de la relation,
selon une échelle interne dont chaque niveau correspond
des informations sur chaque situation en vue d’entamer
à une probabilité de défaut. Elle constitue un des critères
les négociations qui s’imposent pour la régularisation
clés de la politique d’octroi de crédit. La notation est
éventuelle de la créance. Les cas réapparus de façon
attribuée au moment du montage du dossier de crédit et
récurrente pendant 3 mois et n’enregistrant pas d’évolution
est révisée au moins une fois par an. De plus, une attention
favorable de leur situation sont inscrits en watch list, après
est accordée à la cohérence entre les décisions prises et
décision du comité idoine.
le profil du risque dégagé par chaque note ainsi que ses
composantes, en l’occurrence les différentes informations En cas d’inscription d’un client en watch list, il continue à
qualitatives et quantitatives que la grille comprend. être suivi pour une période minimale de trois mois au cours
de laquelle il fait l’objet d’une évaluation basée (elle aussi)
La notation constitue également un axe important dans
sur des critères qualitatifs et quantitatifs. Au vu des résultats
l’évaluation de la qualité des expositions de la banque, à
de cette évaluation :
travers l’analyse du portefeuille noté et l’évolution de sa
distribution. Un suivi particulier est assuré, par ailleurs, pour • le risque de la contrepartie est qualifié de « faible »,
les contreparties présentant une détérioration de la qualité « modéré » ou « élevé » ;
du risque (notes F, G et H) qui font l’objet d’un examen au • des décisions sont prises en conséquence.
niveau des Comités Risques.
Marché des particuliers
En outre et dans le cadre des travaux de maintenance
Le suivi des créances sensibles relevant du marché des
continue de l’outil de notation des entreprises, le groupe
particuliers est assuré dans le cadre des comités de
a défini une batterie de tests permettant de jauger la
surveillance à travers :
performance des modèles de notation en matière de
discrimination, de prédiction de la défaillance et de stabilité. • l’analyse du taux des impayés sur le portefeuille
Ces tests, connus sous le nom de backtesting, sont opérés global ;
afin de s’assurer de la viabilité des modèles de notation et • l’analyse de la qualité de la nouvelle production ;
de mettre en place des actions correctives le cas échéant. • l’évolution des dépassements.
La concentration individuelle des risques fait l’objet d’un suivi Risques de concentration sectorielle
minutieux par la banque pour, d’une part, obéir aux règles En tirant parti des différents outils de gestion des risques
prudentielles imposées par l’exigence de la Division des pour construire progressivement le dispositif d’appétence
Risques et, d’autre part, assurer la diversification nécessaire au risque de crédit, le processus de fixation des limites
à la dilution des risques. A ce titre, et en plus de l’attention sectorielles a été revu en profondeur au cours du premier
particulière qui est accordée aux engagements dès que leur semestre 2016. L’objectif recherché étant d’orienter la
niveau dépasse 5% des fonds propres de chaque entité, politique commerciale de la banque tout en lui assurant une
le groupe a mis en place un processus d’examen des maîtrise adéquate de ses risques.
100 premiers risques au sens contrepartie ou groupe de
contreparties liées (environ 500 contreparties hors filiales). La nouvelle démarche, qui s’appuie sur des normes
qualitatives et quantitatives, consiste à combiner la mesure
Ce processus, qui est dupliqué au niveau de chaque BPR, du degré de sinistralité des secteurs avec leurs potentiels
permet : de développement. Cela permet de définir des orientations
• de développer et fidéliser davantage nos relations stratégiques en termes de part de marché global sur un
avec les entreprises dont le profil de risque est de secteur ou sous-secteur donné et devrait se traduire par
bonne qualité par l’anticipation sur leurs besoins ; un développement ciblé et maîtrisé.
• d’identifier les affaires dont les indicateurs de risque Ce nouveau dispositif, approuvé par le comité Gestion des
commencent à se dégrader en vue de les prendre Risques Groupe, constitue désormais une composante
en charge dans le cadre du processus qui régit les importante du processus de planification, et a fait l’objet
affaires sensibles. d’une première application au niveau de la note de cadrage
Pour assurer tous les aspects liés à l’identification et budgétaire 2017-2020.
la gestion des groupes, le groupe BCP dispose d’une La mise à jour des limites sectorielles s’opère une fois par
solution permettant la remontée au quotidien de l’ensemble an. Leur monitoring est assorti de mesures en fonction du
des informations se rapportant à un groupe, à savoir sa niveau de la limite atteinte.
composition, ses engagements agrégés et détaillés, les
actifs pondérés, les ressources, la notation et les flux Dans le cadre du monitoring des limites, des mesures de
confiés. limitation des pouvoirs sont mises à jour annuellement et
font l’objet de notification aux différents délégataires.
Compte tenu de l’utilité grandissante de cette solution
dans les différents domaines, notamment la gestion de la En ce qui concerne les autres mesures, il y a lieu de
relation commerciale, le suivi des expositions et les revues préciser qu’en plus du suivi opéré dans le cadre de la
de portefeuille, le circuit de décision et les déclarations watch list pour les dossiers relevant des secteurs risqués,
règlementaires, une grande importance a été accordée des revues de portefeuille sont réalisées pour affiner
dans le courant de 2016-2017 à l’achèvement du chantier davantage les politiques de financement sur les secteurs
de mise à jour de cette base et la finalisation du cadre en question.
réglementaire interne régissant ce domaine.
Portefeuille noté :
L’usage de la notation couvre, au 31 décembre 2017, le portefeuille CPM éligible sur la base des critères retenus
(contreparties à engagements à l’exception des sociétés financières ou immobilières à activité non récurrente, et les
entreprises en création). L’encours global des clients notés s’élève à près de 93 milliards de DH (hors PNU) dont
74.3 milliards de DH par décaissement. Le taux de mise à jour de la notation du portefeuille CPM sur la base des exercices
2015 et 2016 est de l’ordre de 93% en encours.
% %
40 38%
40 34%
35%
28%
28% 29% 26%
22%
20% 19%19% 19%
20 16% 20
12%
9% 9%
7% 6% 4%
6% 4% 5%
2% 1% 1% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 1%
0 0
A B C D E F G H A B C D E F G H
Nombre Nombre
Encours Encours
*GE : Entreprise avec un chiffre d’affaires supérieur ou égale à 50 millions de dhs *PME : Entreprise avec un chiffre d’affaires compris entre 3 et 50 millions de dhs
L’analyse du portefeuille du segment PME-GE affiche une distribution rassurante des risques. En effet, le portefeuille, en
nombre et en encours est concentré sur les notes se situant entre les classes A et E.
Les notes A, B et C concentrent 69% des entreprises GE notées en nombre, correspondant à 64% d’encours en
décembre 2017. Pour les PME, les classes B, C et D représentent 67% en nombre et 59% en encours en décembre
2017.
%
L’analyse de la distribution des TPE/PRO fait ressortir
60
une concentration sur les classes de notation B-E, ce
qui révèle un niveau de risque maîtrisé pour ces deux 40
42% 41%
segments.
23% 21%
20
Les classes B-E concentrent 89% des TPE/PRO avec 13%13% 12% 13%
6% 7%
88% de l’encours total sur ce segment. 1% 1% 3% 4% 0% 1%
0
A B C D E F G H
Nombre
Encours
3%
4,
5
2% 1% %
4,4
0
4,7%
A B C D E F G
7,1%
Nombre
Encours
57,
9%
%
,7
10
Pour la concentration par secteur et par marché, la BP OUJDA BP MEKNES BP NADOR - AL HOCEIMA
4,3%
7,7%
14,9%
9,
1%
10
,6% %
12,6
La banque, établissement financier de premier plan et Cette politique est déclinée à travers des circulaires et des
intervenant important en matière de produits financiers, est dispositifs régissant les activités de marché, notamment :
dotée d’un dispositif de gestion des risques de marché qui • un dispositif de séparation des portefeuilles des
couvre l’ensemble des activités sur les opérations liées au activités de négociation de celles à caractère bancaire,
portefeuille de négociation ou destinées à la couverture de traduisant les prérogatives des circulaires 26/G/2007
ses éléments. Les risques de marché issus du portefeuille et 8/G/2010 relatives au calcul des exigences en
bancaire font l’objet d’un suivi et d’un encadrement adaptés fonds propres au titre des risques de marché.
dans le cadre de la gestion des risques structurels de taux • un système de délégation de pouvoirs encadrant les
et de liquidité. attributions déléguées aux responsables des activités
de marché en vue de :
1- STRATEGIE RISQUES
- sécuriser les opérations et limiter les risques ;
En vue de sécuriser le développement des activités de - se conformer à la réglementation bancaire en matière
marché, la banque a développé dans le cadre de sa de contrôle interne et de gestion prudentielle ;
stratégie globale de gestion des risques, une culture de - optimiser les circuits décisionnels ;
maîtrise et de surveillance rigoureuse des risques de
- améliorer la rentabilité.
marché.
• une politique de gestion des produits dérivés décrivant
Les principes directeurs de la stratégie risques permettent de : le processus de lancement, de suivi et de gestion
• maîtriser les risques sur les expositions ; d’un produit dérivé. Elle encadre ainsi les attributions
• sécuriser le développement des activités de marché du déléguées aux différentes fonctions intervenant dans
groupe dans le cadre des orientations stratégiques du ce processus et les principales limites auxquelles cette
plan moyen terme et des dispositions réglementaires ; activité est assujettie.
• adopter les meilleures pratiques sur le plan de la 3- DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUES
gestion des risques pour l’ensemble des activités de
DE MARCHE
marché.
Ces principes directeurs sont traduits en fonction du niveau Acteurs et entités impliqués dans la gestion des
de tolérance de la banque face aux risques de marché. Ils risques de marché
sont déclinés à travers une politique de gestion prudente et
un dispositif structuré. La maîtrise des risques de marché est assurée par des
instances de gouvernance ad-hoc appuyées par les
2- POLITIQUES ET PROCEDURES acteurs suivants :
La politique de gestion des risques de marché définit le « La Banque des Marchés » : elle constitue la première
cadre global de la gestion des risques liés aux activités ligne d’autocontrôle. En matière de risque, ses attributions
de marché. Elle intègre, au sein d’un dispositif cohérent, comprennent :
l’ensemble des outils/processus de gestion des risques • la proposition des limites de risque pour chacun des
ainsi que les principes et lignes directrices adoptés par la portefeuilles sous gestion en fonction des objectifs de
banque pour orienter son exposition aux risques sur les rendement et de tolérance au risque. Ces limites de
activités de marché. Cette politique prend appui sur un risque sont soumises, après analyse et calibration par
corpus réglementaire interne comprenant un ensemble de le Risk Management au Comité Gestion des risques
circulaires, de procédures et de normes encadrant la prise Groupe pour validation ;
de risques sur les activités de marché.
• la soumission pour approbation, suivant un dispositif
La politique de gestion des risques de marché met l’accent sur : de délégations de pouvoirs régi par une circulaire
• les rôles et les responsabilités des organes de interne, des transactions qui dépassent son niveau de
gouvernance et de gestion ainsi que les missions des compétence.
entités opérationnelles impliquées dans la gestion des « Le Middle Office » : il réalise le contrôle de premier niveau
risques de marché ; et exerce quotidiennement des actions de suivi en toute
indépendance par rapport aux opérationnels des activités
%
PTF Obligataire
20
de données. Cela permet de suivre, au jour le jour, les
PTF Change brut
risques de marché pris par la banque sur les activités de
39%
trading dans les conditions normales du marché. PTF Money Market
PTF Repo
La méthode retenue pour le calcul de la VaR est celle d’un
15%
modèle historique basé sur les scenarii historiques des PTF Titres de Propriété
1 - STRATEGIE RISQUES
La stratégie de gestion du risque global de taux et de 2 - POLITIQUES ET PROCEDURES
liquidité obéit à l’objectif de maîtrise des risques inscrit dans
La politique globale des risques fait partie des plans de
le processus de développement planifié et adopté par le
développement et du suivi des activités classiques de la
groupe.
banque. Elle est approuvée périodiquement par les organes
Cette stratégie repose sur les principes directeurs suivants : d’administration et de direction dans le cadre des comités
• orienter les activités de développement dans le cadre et réunions habituels de gestion de l’établissement. Son
d’un Plan moyen terme (PMT) en tenant compte des fondement est traduit par des textes de réglementation
risques de taux et de liquidité. interne à travers des circulaires et des normes cadrant
l’étendue et les conditions d’exercice des activités de
• maintenir une structure stable et variée de nos dépôts
maîtrise et de suivi des risques.
avec une maîtrise du potentiel de croissance de nos
engagements. Pour le cas spécifique des risques structurels, les organes
• améliorer progressivement le gap global de taux en de gouvernance sont directement impliqués dans la
vue de maintenir un équilibre des différentes activités définition de la politique globale lors de la présentation
en ce qui concerne le profil de taux et de liquidité. de la note d’orientation stratégique au Comité directeur.
Ces orientations permettent de fixer des objectifs en
• développer les actifs à taux variables pour immuniser
matière de risques en accompagnement des plans de
une partie du bilan suite à une évolution défavorable
développement.
des taux d’intérêt.
Le risque de liquidité fait l’objet d’une politique formalisée
qui présente les principales composantes du dispositif
d’identification, de normalisation et de suivi du risque de
liquidité aussi bien dans le cadre d’activités normales que
dans le cadre d’un plan de relève en cas de survenance
d’une crise de liquidité.
Risque de liquidité
Ce risque peut découler de la structure du bilan en raison
des décalages entre les échéances réelles des éléments
de l’actif et du passif, des besoins de financement
des activités futures, du comportement des clients,
d’une éventuelle perturbation sur les marchés, ou de la
conjoncture économique.
La gestion du risque de liquidité vise à garantir au
groupe l’accès aux fonds nécessaires afin d’honorer ses
engagements financiers lorsqu’ils deviennent exigibles. La
gestion de ce risque se traduit par le maintien d’un niveau
suffisant de titres liquides et un approvisionnement en fonds
stables et diversifiés. Le portefeuille titres est constitué
L’analyse du risque global de taux est complexe, en raison Le total des actifs du CPM s’est établi à 312 milliards de
de la nécessité de formuler des hypothèses relatives au dirhams à fin décembre 2017 contre 291 milliards de dirhams
comportement des déposants concernant l’échéance de en décembre 2016, soit une augmentation de 7,4%.
dépôts remboursables contractuellement sur demande et En décembre 2017 et par rapport à décembre 2016, les
sur les actifs et les passifs non sensibles directement au taux emplois devant être refinancés en cash représentent plus de
d’intérêt. Lorsque les caractéristiques comportementales 15,4 milliards de dirhams. Il s’agit principalement des crédits
d’un produit sont différentes de ses caractéristiques clientèle (+8,4 MMDH) et du portefeuille titres de transaction et
contractuelles, elles sont évaluées afin de déterminer le de placement (+5,7 MMDH). Ces montants, ainsi que la baisse
Les principales circulaires internes qui régissent les risques • des homologues au niveau des filiales qui veillent à la
opérationnels sont les suivantes : mise en place de la méthodologie et des outils risques
opérationnels en synergie avec le dispositif adopté au
• politique de gestion des risques opérationnels groupe : sein du groupe.
définit la politique générale de gestion des risques
opérationnels aussi bien au sein du CPM qu’au sein
des filiales du groupe ;
Les fonds propres mettent en évidence le niveau de solvabilité et la capacité du groupe à couvrir les risques non avérés,
tout en offrant aux déposants et aux créanciers la protection nécessaire. Le groupe détient des capitaux suffisants qui
lui procurent la flexibilité nécessaire pour prendre de l’expansion, tant par la croissance interne que par des acquisitions
stratégiques. Ses ratios des fonds propres élevés sont attribuables, principalement, au report quasi-systématique des
résultats dégagés.
Le processus d’évaluation de l’adéquation des fonds propres fait partie intégrante des analyses de cohérence de nos plans
stratégiques qui interviennent au minimum une fois par an lors de l’examen des impacts du Plan moyen terme sur les fonds
propres et les ratios prudentiels.
Depuis 2007, la banque calcule ses fonds propres selon les normes Bâle II. Par conséquent, en plus de couvrir les risques
relatifs au « Pilier I » portant sur les risques de crédit, les risques de marché et les risques opérationnels, l’adéquation des
fonds propres couvre également d’autres risques importants du « Pilier II », notamment le risque de taux d’intérêt sur le
portefeuille bancaire et le risque de concentration.
A partir de 2014, les nouvelles normes Bâle III concernant les fonds propres ont été adoptées par Bank Al-Maghrib. Cette
nouvelle réglementation, en plus de maintenir des minimas élevés pour les ratios Tier 1 et Tier 2 (9% et 12% respectivement),
instaure des critères d’éligibilité plus sévères, notamment pour les augmentations de capital financées par la banque, les
participations croisées avec les établissements de crédit, les intérêts minoritaires… Néanmoins, notre groupe a été en
mesure de respecter ces exigences en agissant de façon proactive pour se conformer à ces standards réglementaires.
1 - FONDS PROPRES
Le Crédit Populaire du Maroc (CPM) dispose d’une assise financière solide liée à la consistance de ses fonds propres
réglementaires. En application de Bâle III, les fonds propres du CPM ont atteint 31 531 millions de dirhams en décembre
2017 contre 27 228 millions de dirhams en décembre 2016, soit une progression de 15,8%. Cette amélioration est liée
principalement à un renforcement des fonds propres complémentaires.
Gouvernance
Niveau 3
Contrôles
Risques opérationnels périodiques
Informations et communications
Au-delà des tâches de contrôles opérationnels assignées à chaque agent dans le cadre de l’exercice de ses fonctions,
un contrôle a posteriori, réalisé par des fonctions dédiées et indépendantes vient donner l’assurance raisonnable quant à
la maîtrise des processus selon le niveau d’acceptation des risques par l’organe exécutif, approuvé par l’organe délibérant.
L’aboutissement des plans d’action retenus pour répondre aux dysfonctionnements détectés par les résultats de contrôle
ont pour objectif de contribuer à un environnement propice à la réalisation des performances attendues par le plan
stratégique « Elan 2020 ».
Par ailleurs, l’année 2017 a été marquée par une plus grande maturité du dispositif de contrôle permanent dans sa nouvelle
version de système centralisé indépendant, notamment par :
• l’amélioration du niveau de réalisation du plan de contrôle sur l’activité bancaire domestique, et de la professionnalisation
des équipes de contrôle permanent ;
• la poursuite de la normalisation du dispositif de contrôle permanent pour de nouveaux domaines d’activité dont le
déploiement est prévu en 2018 ;
• la mise en place d’un outil informatique, leader en matière de gestion du contrôle permanent, déployé dans un premier
temps sur le périmètre de la BCP, avec l’ambition d’être utilisé progressivement au niveau de toutes les entités du groupe ;
• de lancer les travaux de mise en conformité du groupe - de restructurer la Conformité groupe avec une
avec la nouvelle circulaire de Bank Al-Maghrib relative attention particulière portée sur le suivi des filiales
au devoir de vigilance incombant aux établissements au Maroc et à l’étranger ;
de crédit (la circulaire 5/w/2017 du 15 juillet 2017). - de redéfinir les domaines d’intervention de la
• d’assister et d’accompagner les fonctions chargées conformité ;
de la conformité au sein des Banques Populaires - d’enrichir les référentiels de la charte (charte,
Régionales et des filiales ; codes, politique LAB, circulaires, procédures, …) ;
• d’animer la filière Conformité à travers l’organisation - d’améliorer les reportings de conformité (des filiales
des journées de la conformité. Trois rencontres ont vers les holdings, et holdings vers la BCP) ;
été ainsi organisées, la première à Casablanca, la - de renforcer la surveillance consolidée des entités
deuxième à Paris avec les succursales européennes. du groupe ;
La troisième rencontre, qui a concerné les filiales - de revoir la stratégie LCB/FT du groupe.
L’année 2017 a été caractérisée, sur le plan de la objectif de promouvoir les nouvelles offres auprès des
communication, par la confirmation du positionnement différents marchés.
du groupe Banque Centrale Populaire en tant qu’acteur
Le volet communication digitale a été marqué, pour
financier national et régional de tout premier plan, fortement
sa part, par le lancement des comptes officiels de
engagé dans les politiques de développement de ses
la banque sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter,
différents pays de présence.
YouTube…) pour bonifier l’image de marque du groupe
Durant cet exercice, la communication institutionnelle a été auprès des différentes cibles de la banque, notamment
marquée par la poursuite du déploiement de la campagne les jeunes, réputés friands de ces nouveaux moyens de
« Histoires Populaires », permettant ainsi de raffermir la communication. Une opération de crowdsourcing, qui
perception déjà très positive du marché à l’égard de la fait partie des bonnes pratiques actuelles en matière de
marque. Cette sympathie s’est encore manifestée lors de web 3.0, a été organisée à cette occasion, invitant les
l’édition 2017 des Morocco Awards, à l’occasion de laquelle internautes à partager leurs idées allant dans le sens de la
le groupe a remporté le très convoité « Prix du public », simplification et de l’amélioration de l’expérience bancaire.
décerné sur la base des votes des consommateurs qui ont
La communication interne a quant à elle poursuivi sa
ainsi désigné leur marque préférée.
mission d’information et d’accompagnement avec, pour
Au registre de la communication commerciale, l’exercice principal objectif, de fédérer l’ensemble des collaborateurs
a été marqué par le lancement de plusieurs campagnes autour des valeurs et des ambitions du groupe.
dont « Al moukawil chaabi » destinée aux TPE, celle
Par ailleurs, le groupe a continué à soutenir la tenue
relative à la banque digitale portée par le hashtag
d’événements économiques, sportifs, culturels et artistiques
« #PopulaireEtDigitale », le jeu-concours « #MonProjetBP »
de portée à la fois nationale et internationale, et d’apporter
destiné aux entrepreneurs MDM, ou encore « Libertis Pro »,
son appui aux différents organismes publics et privés
une campagne qui s’adresse aux professions libérales.
opérant dans des domaines variés, et cela parallèlement aux
Toutes ces opérations, qui ont par ailleurs eu une forte multiples actions que mènent ses fondations – reconnues
résonnance auprès des cibles respectives, ont pour d’utilité publique – en matière de responsabilité sociétale.
47 % 53 %
55 ans et plus 6% 12 %
Entre 35 à 49 ans 16 % 20 %
Entre 25 à 34 ans 22 % 18 %
Inférieur à 25 ans 3% 3%
• 76% des agents du Crédit Populaire du Maroc
F M (BCP et BPRs) sont des cadres et managers.
• L’âge moyen de l’effectif CPM est de 38 ans.
L’âge moyen de l’effectif du groupe est de 38 ans
Au niveau du front office, (agences et centres
d’affaires), il se fixe à 35 ans.
• 92% de la population ayant moins de 30 ans est
PYRAMIDE DES ANCIENNETES
concentrée au niveau du front office (agences et
20 ans et plus 7% 12 % centres d’affaires).
Entre 12 à 19 ans 6% 6%
• L’ancienneté moyenne de l’effectif CPM est de
13 ans.
Entre 5 à 11 ans 20 % 19 %
• Au niveau du front office (agences et Centres
Entre 2 à 4 ans 8% 8%
d’Affaires), elle se situe autour de 10 ans.
Inférieure à 2 ans 6% 8%
• La population ayant plus de 10 ans d’ancienneté
F M représente 44% de l’effectif global.
Une politique idoine de recrutement et de
Focus CPM développement
275 collaborateurs ont pu également suivre des cursus de Le groupe vise à diversifier les modalités de diffusion des
formation spécifiques en préparation à leur évolution, dans formations et à offrir les meilleurs contenus répondant aux
cadre de l’accompagnement des parcours de carrière. standards internationaux. De manière innovante, il met à
profit le e-learning pour la formation et le développement
Par ailleurs et dans le cadre de l’accompagnement du des collaborateurs.
changement des projets stratégiques inscrits dans le plan
« Elan 2020 », le Pôle de développement du capital humain Au niveau du CPM, l’effort de formation a enregistré
a déployé une dizaine d’actions de formation phares 27 400 participations et 38 300 J/H, dont 62% concernent
visant la montée en compétences des collaborateurs le domaine commercial.
CPM par rapport aux nouveaux processus, nouveaux Package attractif entre rémunération et avantages
systèmes d’information ou encore de développement des sociaux
compétences commerciales. Ces actions ont connu
6415 participations et 6970 jours hommes de formation. Le groupe œuvre pour assurer une simplification et plus
grande lisibilité des paramètres de la rémunération qui
Favoriser le développement et l’engagement des se base essentiellement sur l’ancienneté, le niveau de
collaborateurs responsabilité et la performance du collaborateur.
À partir d’une meilleure connaissance des collaborateurs, Tous les collaborateurs bénéficient de manière transparente
de leurs compétences et aspirations, la Banque et équitable des avantages sociaux proposés par la
Populaire s’attache à leur proposer des expériences et banque. La priorité est de consolider les acquis sociaux et
parcours de développement personnalisés et adaptés de les faire évoluer notamment par :
aux besoins du groupe.
• le renforcement de la cohésion du groupe à travers la
C’est ainsi que la BCP Academy poursuit son ouverture mise en œuvre du plan de développement social ;
sur les formations managerielles orientées vers le •
la poursuite de l’amélioration du système
développement personnel et la culture managériale, « Vie sociale » ;
offrant à nos managers les meilleures conditions pour
• la réalisation de nouveaux centres d’estivage avec
approfondir et consolider leur savoir-faire, accompagner
le développement du niveau de qualité de ceux qui
les changements et faire preuve de leadership. C’est
existent déjà ;
dans ce cadre que deux programmes d’envergure ont
été déployés dans le courant de 2017 : • le développement de l’animation de la vie sociale
au profit des collaborateurs, de leurs familles et des
•
programme d’accompagnement et de retraités.
co-développement entre pairs ainsi que les coachings
L’année 2017 a été marquée par la création d’une • assurer la communication autour de développement
entité dédiée au développement durable, la poursuite durable du groupe
du déploiement et de l’opérationnalisation du Système • assurer la veille réglementaire et technique pour
de gestion des risques environnementaux et sociaux s’assurer que l’action du groupe est en conformité
(SGES) et la mise en œuvre du plan d’action avec la réglementation en vigueur.
environnemental & social relatif à l’opération green En parallèle de la création de la fonction développement
bonds. durable, un plan d’actions a été mis en place, avec un
ensemble de projets structurants, ayant pour objet de
1. CREATION D’UNE ENTITE VOUEE AU structurer et normaliser la démarche RSE du groupe afin de
DEVELOPPEMENT DURABLE l’aligner aux standards nationaux & internationaux.
Une structure organisationnelle dédiée au développement 2. OPERATIONNALISATION DU SGES AU
durable a été créée au sein du Pôle Conformité groupe afin NIVEAU DES BPR ET FILIALES
de pouvoir déployer la politique RSE de la banque et piloter
ses projets et ses actions dans ce domaine. L’année 2017 a été marquée par l’opérationnalisation du
Système de gestion environnementale & sociale (SGES)
Les principales missions de cette fonction consistent à :
au niveau de toutes les BPR et les filiales concernées.
• participer à la définition de la politique de développement L’application informatique SGES est déployée et est
durable du groupe ; opérationnelle au niveau des BPR.
•
mettre en place et piloter un plan d’action
Cette application permet d’automatiser l’ensemble du
développement durable ;
processus d’évaluation des risques environnementaux &
• mener des actions de formation et de sensibilisation sociaux :
en matière de développement durable à destination de
• identification du projet,
l’ensemble du personnel ;
• vérification de la liste d’exclusion,
• assurer le reporting développement durable ;
• catégorisation,
CHAABI LLD
A l’instar de la maison mère, Chaabi LLD continue de s’inscrire dans la démarche de responsabilité sociale et
environnementale (RSE) dont les engagements majeurs sont :
• l’accompagnement de ses fournisseurs dans la mise en place et le développement d’une démarche RSE citoyenne ;
• la conduite écoresponsable, notamment par l’intégration progressive de véhicules hybrides dans le parc, tout en
assurant la sensibilisation de ses clients ;
• la mesure de l’empreinte carbone de ses véhicules.
Par ailleurs, Chaabi LLD, après avoir passé en décembre 2016 l’audit de certification ISO 9001 version 2015, a œuvré
pour la mise en place de l’ISO 14001, v 2015 et l’OHSAS 18001, afin de répondre aux exigences légales et règlementaires
ainsi qu’à la maîtrise de l’impact environnemental lié à son activité.
Considérée doyenne des fondations au Maroc, elle incarne les valeurs et la responsabilité sociétale et environnementale
du groupe Banque Centrale Populaire. Elle accompagne à ce titre l’évolution socioculturelle du Maroc et contribue au
développement du système éducatif et à la préservation de l’environnement et du patrimoine matériel et immatériel de
notre pays.
La FBP apporte ainsi son soutien aux diverses ONG nationales actives pour l’émancipation culturelle, artistique et sociale
des Marocains à travers un accompagnement concret de projets d’envergure ou de petite dimension.
Articulée autour de ces créneaux prioritaires, l’activité de la FBP s’étend à toutes les régions du Maroc et contribue, de
ce fait, à promouvoir et à préserver les particularités culturelles typiques des différentes contrées du pays.
Au-delà des frontières, la FBP s’emploie à consolider les liens socio-culturels qu’entretiennent les Marocains du monde
(MDM) avec leur pays d’origine à travers des opérations de médiation culturelle de haut niveau.
• la sortie d’un livre sur l’histoire du CPM intitulé « La Banque Populaire : une histoire, des valeurs », qui met en exergue
les particularités et les atouts qui ont permis au CPM de devenir ce qu’il est aujourd’hui, à savoir une institution de
référence au Maroc et dans ses autres pays d’implantation ;
• la réalisation, en collaboration avec la fonction Communication BCP et des partenaires externes, d’un film
documentaire portant sur une partie de l’histoire contemporaine du Maroc et couvant la deuxième moitié du 19e
siècle et la première moitié du 20e siècle. L’objectif de ce film est de lever le voile sur des événements à caractère
politique, économique et socio-culturel qui ont jalonné l’histoire du Maroc ;
- le programme de réhabilitation des écoles en milieu rural dans les régions de l’Oriental et Tadla Azilal ;
Compte tenu du fait que la culture constitue un axe d’intervention prioritaire dans sa stratégie, la FBP a apporté son
soutien aux différents festivals, Mawazine à Rabat, Musiques sacrées à Fès, Ahwach à Meknès, Rai dans l’Oriental, la
Taktouka Jabalia dans le Tangérois, les Arts et poésies hassanis du désert marocain, ou encore les soirées de musique
andalouse célébrées dans différentes villes du Maroc…
Dans les domaines du théâtre et du cinéma, la FBP a soutenu plusieurs évènements : la 12e édition du Festival Art, théâtre
et culture, le Festival international du théâtre universitaire, le Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan,
le Festival cinéma et mémoire commune de Nador, le Festival international du cinéma africain de Khouribga, le Festival
international du cinéma de femmes de Salé, ainsi que le festival international du cinéma africain de Tanger-Tarifa…
En ce qui concerne le volet du social, la FBP, en dehors de ses actions habituelles, s’est impliquée, au côté de la
Fondation Mohamed V, dans des opérations exceptionnelles en faveur des personnes ayant un handicap mental ou ayant
des capacités spécifiques, en faveur des couches de population nécessiteuses, ou encore de la scolarité des enfants
résidents dans des zones montagneuses ou enclavées…
Dans le cadre de l’opération « Plages Propres », la FBP apporte depuis 2001 une forte contribution, en synergie avec
la fonction Achats et Moyens Généraux BCP, pour la mise à niveau des sites balnéaires de Haouzia, de Sidi Rahal et
d’Arekmane, en assurant la maintenance des infrastructures, le nettoyage, la réalisation des supports de communication
et articles de sport ainsi que la sécurité, la médication et les soins d’urgence.
Depuis plus de 25 ans, sa mission consiste à encourager l’initiative privée et à promouvoir la création d’entreprises. La FCE
offre aux porteurs d’idées et de projets des prestations de services variées allant de l’information à l’accompagnement
pour la finalisation du plan d’affaires.
La FCE propose également aux entrepreneurs récemment installés un suivi personnalisé par l’intermédiaire d’experts
spécialisés par secteur d’activité et disposant de compétences éprouvées en matière financière, managériale, juridique, etc.
Son rayonnement sur la scène nationale et internationale lui a permis d’acquérir, à partir de l’an 2000, le statut d’utilité publique.
Grâce à ses représentations, la Fondation Création d’Entreprises déploie, en synergie avec des partenaires stratégiques
et opérationnels comme le CRI, Maroc PME, l’OFPPT, l’ANAPEC, les universités et les associations locales, des actions
régionales pour dynamiser l’esprit entrepreneurial auprès des populations ciblées.
La FCE est présente auprès de tous les acteurs de la création d’entreprises et souhaite mener une stratégie de promotion
qui embrasse toutes les formes d’entrepreneuriat. A cet effet, elle a mis en place une convention de partenariat avec
Attawfiq Micro-Finance pour promouvoir, via l’organisation de manifestations appropriées, le statut d’auto-entrepreneur
auprès des micro-entrepreneurs.
Par ailleurs, la Fondation Création d’Entreprises offre depuis 2008 aux Marocains du monde un accompagnement pour
entreprendre. C’est ainsi qu’elle a été associée à trois programmes internationaux visant la promotion des investissements
de la diaspora, notamment ACEDIM, DiaMed et Maghrib Entrepreneur.
• l’organisation à Tanger de la troisième édition du forum « Entreprendre Région » sous le thème « Appui à
l’entrepreneuriat pour une région en marche », évènement fédérateur des principaux acteurs régionaux à la recherche
de potentialités d’investissement et de mesures de création d’entreprises ;
• l’organisation à Dakhla, en partenariat avec la « Fondation Dakhla Moubadara », du deuxième appel à projets régional.
6 porteurs de projets dans les énergies renouvelables, l’éducation, l’environnement et le tourisme, ont été primés à
cette occasion.
1.2. BANQUES POPULAIRES REGIONALES Les comptes consolidés de la Banque Centrale Populaire
regroupent l’ensemble des entreprises sous contrôle exclusif,
Les Banques Populaires Régionales (BPR) sont des contrôle conjoint ou sous influence notable hormis celles
établissements de crédit habilités à effectuer toutes les dont la consolidation présente un caractère négligeable pour
opérations de banque dans leurs circonscriptions territoriales l’établissement des comptes consolidés de la BCP. Une
respectives. Elles sont organisées sous la forme coopérative à filiale est consolidée à partir de la date à laquelle le CPM
capital variable, à Directoire et Conseil de Surveillance. obtient effectivement son contrôle. Les entités temporairement
1.3. CREDIT POPULAIRE DU MAROC contrôlées sont également intégrées dans les comptes
consolidés jusqu’à la date de leur cession. Il est à noter que
Le Crédit populaire du Maroc (CPM) est un groupement de les BPR sont intégrées, à partir de 2010, dans le périmètre de
banques constitué par la Banque Centrale Populaire et les consolidation de la BCP.
Banques Populaires Régionales. Il est placé sous la tutelle d’un
comité dénommé Comité Directeur du Crédit Populaire du Maroc. Entreprises contrôlées : Filiales
1.4. COMITE DIRECTEUR Les entreprises contrôlées par le CPM sont consolidées par
intégration globale. Le CPM contrôle une filiale lorsqu’elle est
Le Comité Directeur est l’instance suprême exerçant en mesure de diriger les politiques financières et opérationnelles
exclusivement la tutelle sur les différents organismes du CPM. d’une entité afin de bénéficier de ses activités. Le contrôle
Ses principales attributions sont : est présumé exister lorsque le CPM détient, directement ou
• Définir les orientations stratégiques du Groupe indirectement, plus de la moitié des droits de vote de la filiale.
• Exercer un contrôle administratif, technique et financier sur
l’organisation et la gestion des organismes du CPM Il est attesté lorsque le CPM dispose du pouvoir de diriger les
politiques financières et opérationnelles de l’entité en vertu d’un
• Définir et contrôler les règles de fonctionnement communes
au Groupe accord, ou de nommer, de révoquer ou de réunir la majorité
des membres du conseil d’administration ou de l’organe de
• Prendre toutes les mesures nécessaires au bon
fonctionnement des organismes du CPM et à la sauvegarde direction équivalent.
de leur équilibre financier. La détermination du pourcentage de contrôle prend en compte
1.5. MECANISME DE GARANTIE les droits de vote potentiels qui donnent accès à des droits
de vote complémentaires, dès lors qu’ils sont immédiatement
Le Crédit Populaire du Maroc dispose d’un fonds de soutien
exerçables ou convertibles.
destiné à préserver la solvabilité de ses organismes. Ce fonds
2.2.1.1. ENTREPRISES SOUS CONTROLE CONJOINT : CO-ENTREPRISES
de soutien est alimenté par la BCP et les BPR par le versement
d’une contribution fixée par le Comité Directeur. Les entreprises sous contrôle conjoint sont consolidées par
intégration proportionnelle ou par mise en équivalence. Le CPM
2. RESUME DES PRINCIPES COMPTABLES possède un contrôle conjoint lorsque, en vertu d’un accord
APPLIQUES PAR LE GROUPE BANQUE contractuel, les décisions financières et opérationnelles nécessitent
CENTRALE POPULAIRE l’accord unanime des parties qui se partagent le contrôle.
2.1. CONTEXTE 2.2.1.2. ENTREPRISES SOUS INFLUENCE NOTABLE : ASSOCIÉES
Les titres de participation sur lesquelles la BCP n’a aucun Les logiciels développés en interne, lorsqu’ils remplissent les
contrôle ne sont pas intégrés au niveau du périmètre même si critères d’immobilisation, sont immobilisés pour leur coût direct
leur contribution remplit les critères présentés ci-avant. de développement qui inclut les dépenses externes et les frais
de personnel directement affectables au projet.
Il est à noter que le CPM a choisi la consolidation selon l’optique
de la maison mère.
2.3.2. EVALUATION ET COMPTABILISATION ULTERIEURES
2.2.2.2. EXCEPTION
Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées
Une entité ayant une contribution non significative doit intégrer à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes
le périmètre de consolidation si elle détient des actions ou parts éventuelles de valeur.il est également possible d’opter pour la
dans des filiales qui vérifient un des critères ci-dessus décrits. réévaluation postérieurement à la comptabilisation initiale.
2.2.2.3. LA CONSOLIDATION DES ENTITÉS AD HOC
2.3.3. AMORTISSEMENT
La consolidation des entités ad hoc et plus particulièrement des
Le montant amortissable d’une immobilisation est déterminé
fonds sous contrôle exclusif a été précisée par le SIC 12. En
après déduction de sa valeur résiduelle. Seuls les biens
application de ce texte, la Fondation Banque Populaire pour le
donnés en location simple sont réputés avoir une valeur
micro crédit a été intégrée dans le périmètre de consolidation.
La durée d’utilisation retenue est la durée de vie utile de l’actif. La juste valeur est le montant pour lequel un actif peut être
La dette financière est comptabilisée au coût amorti. échangé, un passif éteint, entre deux parties consentantes,
2.4.2.2. CONTRATS DE LOCATION SIMPLE informées et agissant dans le cadre d’un marché concurrentiel.
Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements La juste valeur est le prix coté sur un marché actif lorsqu’un
effectués au titre des contrats de location simple sont enregistrés tel marché existe ou, à défaut, celle déterminée en interne
dans le compte de résultat linéairement sur la période de location. par l’usage d’une méthode de valorisation, qui incorpore le
maximum de données observables du marché en cohérence
2.5. PRETS ET CREANCES, ENGAGEMENTS DE
avec les méthodes utilisées par les acteurs du marché.
FINANCEMENT ET DE GARANTIE
2.6.2. PRIX COTES SUR UN MARCHE ACTIF
2.5.1. PRETS ET CREANCES
Lorsque des prix cotés sur un marché actif sont disponibles, ils
La catégorie « Prêts et créances » inclut les crédits à la clientèle
sont retenus pour la détermination de la juste valeur de marché.
et les opérations interbancaires réalisées par le Groupe, les
Sont ainsi valorisés les titres cotés et les dérivés sur marchés
participations du Groupe dans des crédits syndiqués.
organisés comme les futures et les options.
Les prêts et créances sont comptabilisés initialement à leur 2.6.3. PRIX NON COTES SUR UN MARCHE ACTIF
juste valeur qui est, en règle générale, le montant net décaissé
Lorsque le prix d’un instrument financier n’est pas coté sur un
à l’origine, et comprend les coûts d’origination directement
marché actif, la valorisation est opérée par l’usage de modèles
imputables à l’opération ainsi, que certaines commissions perçues
généralement utilisés par les acteurs du marché (méthode
(frais de dossier, commissions de participation et d’engagement),
d’actualisation des flux futurs de trésorerie, modèle de Black-
considérés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.
Scholes pour les options).
Les prêts et créances sont évalués ultérieurement au coût
Le modèle de valorisation incorpore le maximum de données
amorti, et les intérêts, ainsi que les coûts de transaction et
observables du marché : prix de marché cotés d’instruments ou
commissions inclus dans la valeur initiale des crédits concourent
de sous-jacents similaires, courbe des taux d’intérêt, cours des
à la formation du résultat de ces opérations sur la durée du
devises, volatilité implicite, prix des marchandises.
crédit, calculée selon la méthode du taux d’intérêt effectif.
La valorisation issue des modèles est effectuée sur des bases
Les commissions perçues sur des engagements de financement
prudentes. Elle est ajustée afin de tenir compte du risque de
préalables à la mise en place d’un crédit sont différées, puis
liquidité et du risque de crédit, afin de refléter la qualité de crédit
intégrées à la valeur du crédit lors de son attribution. Les
des instruments financiers.
commissions perçues sur des engagements de financement
dont, la probabilité qu’ils donnent lieu au tirage d’un prêt est 2.6.4. MARGE DEGAGEE LORS DE LA NEGOCIATION DES
INSTRUMENTS FINANCIERS
faible, ou dont les utilisations sont aléatoires dans le temps et dans
leur montant, sont étalées linéairement sur la durée de l’engagement. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments
financiers (day one profit) :
2.5.2. ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT • Est immédiatement constatée en résultat si les prix sont
cotés sur un marché actif ou si le modèle de valorisation
Les engagements de financement sont comptabilisés à leur n’incorpore que des données observables du marché ;
juste valeur, qui est généralement le montant de la commission • Est différée et étalée en résultat sur la durée du contrat,
d’engagement perçue. Elles sont comptabilisées conformément lorsque toutes les données ne sont pas observables sur le
aux règles énoncées ci-dessus. marché ; lorsque les paramètres non observables à l’origine
le deviennent ; la part de la marge non encore reconnue est
Les actifs et passifs monétaires correspondent aux actifs et À compter de la dépréciation de l’actif, la rubrique « Intérêts
aux passifs devant être reçus ou payés pour un montant en et produits assimilés » du compte de résultat enregistre la
numéraire déterminé ou déterminable. Les actifs et passifs rémunération théorique de la valeur nette comptable de l’actif
monétaires libellés en devises sont convertis dans la monnaie calculée au taux d’intérêt effectif d’origine utilisé pour actualiser
fonctionnelle de l’entité concernée du Groupe au cours de clôture. les flux jugés recouvrables.
2.9.1.2. DÉPRÉCIATION SUR BASE COLLECTIVE
Les écarts de change sont comptabilisés en résultat, à l’exception
des écarts de change relatifs à des instruments financiers Les actifs non dépréciés individuellement font l’objet d’une
désignés comme instruments de couverture de résultats futurs analyse du risque par portefeuilles homogènes.
ou de couverture d’investissement net en devises qui sont, dans Cette analyse permet d’identifier les groupes de contreparties
ce cas, comptabilisés en capitaux propres. qui, compte tenu d’événements survenus depuis la mise en
Les opérations de change à terme sont évaluées au cours du place des crédits, ont atteint collectivement une probabilité de
terme restant à courir. Les écarts de conversion sont constatés défaut à maturité qui fournit une indication objective de perte
en résultat sauf lorsque l’opération est qualifiée de couverture en de valeur sur l’ensemble du portefeuille, sans que cette perte
flux de trésorerie. Les écarts de conversion sont alors constatés de valeur puisse être à ce stade attribuée individuellement aux
en capitaux propres pour la partie efficace de la couverture et différentes contreparties composant le portefeuille.
comptabilisés en résultat de la même manière et selon la même Cette analyse fournit également une estimation des pertes
périodicité que les résultats de l’opération couverte. afférentes aux portefeuilles concernés en tenant compte de
2.8.2. ACTIFS NON MONETAIRES LIBELLES EN DEVISES l’évolution du cycle économique sur la période analysée. Les
Les écarts de change relatifs aux actifs non monétaires libellés modifications de valeur de la dépréciation de portefeuille sont enregistrées
en devises et évalués à la juste valeur (Titres à revenu variable) dans le compte de résultat, dans le poste « Coût du risque ».
sont comptabilisés de la manière suivante : En application des dispositions des normes IFRS, il est possible
Ils sont constatés en résultat lorsque l’actif est classé dans la de faire appel à son jugement d’expert pour corriger les flux de
catégorie «Actifs financiers à la juste valeur par résultat» recouvrement issus des données statistiques et les adapter aux
conditions en vigueur au moment de l’arrêté.
Ils sont constatés en capitaux propres lorsque l’actif est classé
2.9.2. DEPRECIATION DES ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES A
dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente », LA VENTE
à moins que l’actif financier ne soit désigné comme élément
Les « actifs financiers disponibles à la vente » sont dépréciés
couvert au titre du risque de change dans une couverture
individuellement par contrepartie du compte de résultat lorsqu’existe
de valeur en juste valeur ; les écarts de change sont alors
une indication objective de dépréciation durable résultant d’un ou
constatés en résultat.
plusieurs événements intervenus depuis l’acquisition.
Les actifs non monétaires qui ne sont pas évalués à la juste
En particulier, concernant les titres à revenu variable cotés sur
valeur demeurent à leur cours de change historique.
un marché actif, une baisse prolongée ou significative du cours
Les dérivés sont comptabilisés séparément en tant que dérivés Sont notamment concernées les primes liées à l’ancienneté et
et le contrat hôte selon la catégorie dans laquelle il est classé. au départ à la retraite. Ces avantages sont provisionnés dans les
comptes de l’exercice auquel elles se rapportent. La méthode
Néanmoins, lorsque l’instrument composé est comptabilisé d’évaluation actuarielle est similaire à celle qui s’applique aux
dans son intégralité dans la catégorie « Actifs et passifs avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies, mais les
financiers à la juste valeur par résultat », aucune séparation écarts actuariels sont comptabilisés immédiatement. En outre, l’effet
n’est effectuée. lié à d’éventuelles modifications de régime considérées comme
2.12. COMMISSIONS SUR PRESTATIONS DE afférent à des services passés est comptabilisé immédiatement.
SERVICES 2.13.3. INDEMNITES DE FIN DE CONTRAT DE TRAVAIL
Les commissions sur prestations de services sont comptabilisées Les indemnités de fin de contrat de travail résultent de l’avantage
de la manière suivante : accordé aux membres du personnel lors de la résiliation par le
Groupe du contrat de travail avant l’âge légal du départ en
• Commissions qui font partie intégrante du rendement
effectif d’un instrument financier : commissions de dossier, retraite ou de la décision de membres du personnel de partir
commissions d’engagement, etc. De telles commissions sont volontairement en échange d’une indemnité. Les indemnités de
traitées comme un ajustement du taux d’intérêt effectif (sauf fin de contrat de travail exigibles plus de douze mois après la
lorsque l’instrument est évalué en juste valeur par résultat). date de clôture font l’objet d’une actualisation.
• Commissions qui rémunèrent un service continu : locations 2.13.4. AVANTAGES POSTERIEURS A L’EMPLOI
de coffres forts, droits de garde sur titres en dépôt,
abonnements télématiques ou cartes bancaires, etc. Elles Le Groupe distingue les régimes à cotisations définies et les
sont étalées en résultat sur la durée de la prestation au fur régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations
et à mesure que le service est rendu. définies ne sont pas représentatifs d’un engagement pour le
• Commission rémunérant un service ponctuel : commissions Groupe et ne font l’objet d’aucune provision. Le montant des
de bourse, commissions d’encaissement, commissions de cotisations appelées pendant l’exercice est constaté en charges.
change, etc. Elles sont comptabilisées en résultat lorsque le
service a été rendu. Seuls les régimes qualifiés de « régimes à prestations définies »
sont représentatifs d’un engagement à la charge du Groupe qui
2.13. AVANTAGES DU PERSONNEL donne lieu à évaluation et provisionnement. Le classement dans
L’entité doit comptabiliser non seulement l’obligation juridique l’une ou l’autre de ces catégories s’appuie sur la substance
ressortant des termes formels du régime à prestations définies, économique du régime pour déterminer si le Groupe est tenu
mais aussi toute obligation implicite découlant de ses usages. ou pas, par les clauses d’une convention ou par une obligation
Ces usages génèrent une obligation implicite lorsque l’entité implicite, d’assurer les prestations promises aux membres du
n’a pas d’autre solution réaliste que de payer les prestations personnel. Le principal régime à prestations définies identifié
aux membres du personnel. Il y a, par exemple, obligation par le Groupe est celui de la couverture médicale des retraités
implicite si un changement des usages de l’entité entraîne une et de leur famille.
dégradation inacceptable des relations avec le personnel. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies font
Typologie des avantages au personnel : l’objet d’évaluations actuarielles tenant compte d’hypothèses
démographiques et financières.
Les avantages consentis au personnel du Groupe Banque
Populaire sont classés en quatre catégories : Le montant provisionné de l’engagement est déterminé en utilisant
les hypothèses actuarielles retenues par le Groupe et en appliquant
• Les avantages à court terme tels que les salaires, les congés
annuels, l’intéressement, la participation... l’abondement ; la méthode des unités de crédit projetées. Cette méthode
d’évaluation tient compte d’un certain nombre de paramètres
• Les avantages à long terme qui comprennent notamment
les primes liées à l’ancienneté et au départ à la retraite ; tels que des hypothèses démographiques, de départs anticipés,
• Les indemnités de fin de contrat de travail ; d’augmentations des salaires et de taux d’actualisation et
d’inflation. La valeur des actifs éventuels de couverture est
• Les avantages postérieurs à l’emploi constitués notamment
par la couverture médicale des retraités. ensuite déduite du montant de l’engagement.
2.13.1. AVANTAGES A COURT TERME Lorsque le montant des actifs de couverture excède la valeur de
Le Groupe comptabilise une charge lorsque les services rendus l’engagement, un actif est comptabilisé s’il est représentatif d’un
par les membres du personnel ont été utilisés en contrepartie avantage économique futur pour le Groupe prenant la forme
des avantages consentis. d’une économie de cotisations futures ou d’un remboursement
attendu d’une partie des montants versés au régime.
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 41 665 930 37 244 478
Prêts et créances sur les Etablissements de crédit et assimilés 19 278 732 11 876 580
Prêts et créances sur la clientèle 228 708 664 213 852 770
Immeubles de placement
Dettes envers les Etablissements de crédit et assimilés 42 162 103 33 907 629
Dettes envers la clientèle 273 475 113 259 737 639
Dettes représentées par un titre
31/12/17 31/12/16
Intérêts et produits assimilés 15 456 934 14 971 087
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 1 841 620 1 786 343
Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 876 219 615 146
31/12/17 31/12/16
Résultat avant impôts 4 872 126 4 474 504
+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 809 703 804 432
+/- Dotations nettes pour dépréciation des écarts d’acquisition et des autres immobilisations -283 -1 694
+/- Dotations nettes pour dépréciation des actifs financiers 1 359 816 1 376 128
+/- Dotations nettes aux provisions 303 435 319 148
+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence -4 441 2 815
+/- Perte nette/(gain net) des activités d’investissement -935 554 -809 857
+/- Perte nette/(gain net) des activités de financement
+/- Autres mouvements 7 136 28 692
Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres
1 539 812 1 719 664
ajustements
+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit et assimilés 3 154 983 21 009 801
+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle -3 751 119 4 258 098
+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers -8 050 784 -18 860 006
+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers 142 908 5 563 466
- Impôts versés -1 267 472 -1 749 722
Diminution/(augmentation) nette des actifs et des passifs provenant des activités
-9 771 484 10 221 637
opérationnelles
Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle -3 359 546 16 415 804
+/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations 620 455 -2 997 288
+/- Flux liés aux immeubles de placement
+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -2 165 084 -2 974 142
Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement -1 544 629 -5 971 430
+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires -293 081 1 069 526
+/- Autres flux de trésorerie nets provenant des activités de financement 4 540 463 -1 701 213
Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement 4 247 382 -631 687
Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie 210 225 -48 721
Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie -446 568 9 763 966
31/12/17 31/12/16
Portefeuille Portefeuille
Portefeuille évalué en Portefeuille évalué en
de valeur de Total de valeur de Total
transactions marché sur transactions marché sur
option option
Titres de transaction 41 468 035 41 468 035 37 226 065 37 226 065
Bons du Trésor et valeurs assimilées 20 509 515 20 509 515 19 949 773 19 949 773
Autres titres de créance 154 794 154 794 384 692 384 692
Titres de propriété 20 803 726 20 803 726 16 891 600 16 891 600
Instruments financiers dérivés de
197 895 197 895 18 413 18 413
transaction
Instruments dérivés de cours de change 197 895 197 895 18 413 18 413
TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS EN
41 665 930 41 665 930 37 244 478 37 244 478
VALEUR DE MARCHE PAR RESULTAT
31/12/17 31/12/16
Titres de créance négociables 15 234 108 16 697 991
Bons du Trésor et autres effets mobilisables auprès de la banque centrale 11 630 400 15 867 442
TOTAL DES ACTIFS DISPONIBLES A LA VENTE AVANT DEPRECIATION 42 135 763 36 480 435
Provisions pour dépréciation des actifs disponibles à la vente 423 893 487 066
TOTAL DES ACTIFS DISPONIBLES A LA VENTE, NETS DE DEPRECIATIONS 41 711 870 35 993 369
TOTAL DES PRETS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE AVANT DEPRECIATION 244 292 844 227 063 302
Dépréciation des prêts et créances sur la clientèle 15 584 180 13 210 532
TOTAL DES PRETS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE NETS DE PROVISIONS POUR
228 708 664 213 852 770
DEPRECIATION
3.4.2. Ventilation de prêts et créances sur la clientèle par zone géographique 31/12/17 31/12/16
Maroc 192 782 109 185 951 073
TOTAL DES PRÊTS CONSENTIS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE 228 708 664 213 852 770
TOTAL PRETS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE NETS DE DEPRECIATIONS 228 708 664 213 852 770
31/12/17 31/12/16
Titres de créance négociables 12 226 953 14 500 576
Bons du Trésor et autres effets mobilisables auprès des banques centrales 12 063 320 14 346 839
TOTAL DES PLACEMENTS FINANCIERS DETENUS JUSQU’A LEUR ECHEANCE 13 102 348 15 249 478
31/12/17 31/12/16
Cumul des Cumul des
Valeur brute amortissements Valeur nette Valeur brute amortissements Valeur nette
comptable et pertes de comptable comptable et pertes de comptable
valeur valeur
IMMOBILISATIONS
20 089 288 7 421 010 12 668 278 17 942 543 6 725 602 11 216 941
CORPORELLES
Terrains et constructions 12 071 290 2 973 078 9 098 213 10 556 405 2 746 836 7 809 569
Equipement, Mobilier,
3 885 524 2 395 816 1 489 707 3 366 608 2 171 648 1 194 960
Installations
Biens mobiliers donnés en
location
Autres immobilisations 4 132 474 2 052 116 2 080 358 4 019 530 1 807 118 2 212 412
IMMOBILISATIONS
1 840 796 826 636 1 014 160 1 604 945 697 862 907 083
INCORPORELLES
Droit au bail 329 422 329 422 313 592 313 592
Logiciels informatiques 941 429 826 636 114 793 854 644 697 862 156 782
Autres immobilisations
521 072 521 072 394 094 394 094
incorporelles
TOTAL DES IMMOBILISATIONS 21 930 084 8 247 646 13 682 438 19 547 487 7 423 464 12 124 023
31/12/17 31/12/16
Comptes à vue 1 383 098 808 261
Emprunts 18 913 189 22 988 520
Opérations de pension 21 865 816 10 110 848
TOTAL DES DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT 42 162 103 33 907 629
3.9.2 ventilation des dettes sur la clientèle par zone géographique 31/12/17 31/12/16
Maroc 238 924 037 229 975 253
Zone off shore 405 347 335 273
Afrique 32 988 021 28 358 304
Europe 1 157 708 1 068 809
Total en principal 273 475 113 259 737 639
GAINS OU
MONTANT AU PERTES VARIATION DE AUTRES MONTANT AU
31/12/16 LATENTS OU DOTATIONS REPRISES PÉRIMÈTRE MOUVEMENTS 31/12/17
DIFFÉRÉS
Provisions pour
riques d'exécution des 737 218 36 021 13 600 59 006 818 645
engagements par signature
Provisions pour
1 069 459 34 879 101 646 1 205 984
engagements sociaux
PROVISIONS POUR
2 652 042 93 907 482 799 179 364 81 804 68 896 3 200 084
RISQUES ET CHARGES
31/12/17 31/12/16
Produits Charges Net Produits Charges Net
OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE 13 218 327 3 639 989 9 578 338 12 752 585 3 725 549 9 027 035
Comptes et prêts/emprunts 12 415 862 3 522 892 8 892 970 11 848 153 3 670 032 8 178 121
Opérations de pensions 55 574 59 182 -3 608 44 067 4 673 39 394
Opérations de location-financement 746 891 57 915 688 976 860 365 50 844 809 521
OPERATIONS INTERBANCAIRES 428 224 1 221 174 -792 950 473 780 724 340 -250 559
Comptes et prêts/emprunts 208 088 629 952 -421 864 267 616 417 948 -150 333
Opérations de pensions 220 136 591 222 -371 086 206 165 306 391 -100 227
Emprunts émis par le Groupe 124 091 -124 091 92 434 -92 434
Actifs disponibles à la vente 1 183 550 35 687 1 147 862 1 085 518 21 590 1 063 928
Actifs détenus jusqu’à échéance 626 834 626 834 659 205 659 205
TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES
15 456 934 5 020 941 10 435 993 14 971 087 4 563 913 10 407 174
D’INTERETS OU ASSIMILES
31/12/17 31/12/16
Produits Charges Net Produits Charges Net
Commissions sur titres 314 100 4 832 309 268 268 808 5 667 263 141
Produits nets sur moyen de paiement 425 662 46 253 379 409 398 774 34 731 364 043
Autres commissions 1 862 212 223 490 1 638 722 1 734 896 273 673 1 461 223
PRODUITS NETS DE COMMISSIONS 2 601 974 274 575 2 327 399 2 402 478 314 071 2 088 407
31/12/17 31/12/16
DOTATIONS AUX PROVISIONS 5 029 598 5 826 247
Provisions pour dépréciation des prêts et créances 4 420 542 5 227 766
Provisions pour dépréciations des titres détenus jusqu'à l'échéance
(hors risque de taux)
Provisions engagements par signature 36 021 241 332
Reprises de provisions pour dépréciation des prêts et créances 3 031 703 3 604 614
Reprises de provisions pour dépréciations des titres détenus jusqu'à l'échéance
(hors risque de taux)
Reprises de provisions engagements par signature 13 600 11 868
Reprises des autres provisions pour risques et charges 222 564 293 010
Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non provisionnées 54 106 134 253
Pertes sur prêts et créances irrécouvrables provisionnées 1 376 009 1 448 711
Autres pertes
BANQUE BANQUE DE
SOCIÉTÉS DE
MAROC & DÉTAIL &
5.1 Bilan FINANCEMENT INTERCO TOTAL
BANQUE OFF ASSURANCE À
SPÉCIALISÉES
SHORE L'INTERNATIONAL
TOTAL BILAN 324 633 328 18 956 239 63 062 914 -23 107 146 383 545 335
dont
ELEMENTS D'ACTIFS
Actifs financiers disponibles à la vente 27 905 597 7 776 18 193 782 -4 395 285 41 711 870
Prêts et créances sur la clientèle 179 210 906 17 446 250 32 444 483 -392 975 228 708 664
ELEMENTS DU PASSIF
Dettes envers la clientèle 238 196 137 1 133 248 34 145 728 273 475 113
CAPITAUX PROPRES 40 361 496 1 864 377 4 573 199 -3 315 499 43 483 573
BANQUE BANQUE DE
SOCIÉTÉS DE
MAROC & DÉTAIL &
5.2 Compte de resultat FINANCEMENT INTERCO TOTAL
BANQUE OFF ASSURANCE À
SPÉCIALISÉES
SHORE L'INTERNATIONAL
Marge d'intérêt 8 179 585 616 936 1 641 635 -2 163 10 435 993
Marge sur commissions 1 541 511 45 235 1 304 381 -563 728 2 327 399
Produit net bancaire 13 032 041 859 337 3 304 761 -832 967 16 363 172
Résultat Brut d'exploitation 6 349 971 493 289 1 128 077 7 971 337
Résultat d'exploitation 3 880 877 310 697 689 010 4 880 584
Résultat net 2 607 554 206 905 597 451 3 411 910
RESULTAT NET PART DU GROUPE 2 254 711 143 209 444 822 2 842 742
ATLANTIC BANQUE INTERNATIONAL (En KCFA) 68,46% 68,46% 155 181 030 IG
ATLANTIQUE FINANCE (En KCFA) 68,40% 99,91% 360 000 IG
ATLANTIQUE ASSET MANAGEMENT (En KCFA) 68,40% 99,91% 100 000 IG
BANQUE ATLANTIQUE DU BURKINA FASSO (En KCFA) 38,37% 55,97% 11 000 000 IG
GROUPEMENT TOGOLAIS ASSURANCE VIE (En KCFA) 42,93% 65,40% 1 000 000 IG
Aux actionnaires de la
BANQUE CENTRALE POPULAIRE S.A
Casablanca
Nous avons effectué l’audit des états financiers consolidés ci-joints de la BANQUE CENTRALE POPULAIRE
et ses filiales, comprenant le bilan au 31 décembre 2017, ainsi que le compte de résultat, l’état du résultat
global, l’état de variations des capitaux propres, le tableau des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette
date, et des notes contenant un résumé des principales méthodes comptables et d’autres notes explicatives.
Ces états financiers font ressortir un montant de capitaux propres consolidés de 43.483.573 KMAD dont un
bénéfice net consolidé de 3.411.910 KMAD.
Responsabilité de la direction
La Direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de ces états financiers,
conformément aux Normes Internationales d’Information Financière (IFRS). Cette responsabilité comprend
la conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des
états financiers ne comportant pas d’anomalie significative, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs,
ainsi que la détermination d’estimations comptables raisonnables au regard des circonstances.
A1. ETAT DES PRINCIPES ET METHODES compromises, les intérêts ne sont plus décomptés et
D’EVALUATION comptabilisés. Ils sont constatés en produits à leur
encaissement.
Les établissements de crédit sont tenus d'établir à la fin de - Les pertes sur créances irrécouvrables sont constatées
chaque exercice comptable des états de synthèse aptes à lorsque les chances de récupérations des créances en
donner une image fidèle de leur patrimoine, de Leur situation souffrance sont jugées nulles.
financière, des risques assumés et de leurs résultats.
- Les reprises de provisions pour créances en souffrance
Dans le cas où l'application de ces principes et de ces sont constatées lorsque celles-ci ont connu une évolution
prescriptions ne suffit pas à obtenir des états de synthèse une favorable (remboursements effectifs ou restructuration de la
image fidèle, l'établissement de crédit doit obligatoirement fournir créance avec un remboursement partiel ou total).
dans l'état des informations complémentaires (ETIC) toutes
3.2 DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE
indications permettant d’atteindre l'objectif de l'image fidèle.
CRÉDIT ET LA CLIENTÈLE :
A1.2 PRESENTATION Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle
Les états financiers contiennent les comptes du siège social et sont présentées dans les états de synthèse selon leur durée
les agences du réseau Casablanca et El Jadida. initiale ou la nature de ces dettes :
- Dettes à vue et à terme envers les établissements de crédit
A1.3 PRINCIPES GENERAUX
- Compte à vue créditeurs, comptes d’épargne, dépôts à
Les états financiers de la Banque Centrale Populaire terme et autres comptes créditeurs.
respectent les principes comptables généraux applicables aux
établissements de crédits. Ils sont présentés conformément au Sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction
Plan Comptable des Etablissements de Crédit. de la nature de la contrepartie, les opérations de pension,
matérialisées par des titres ou des valeurs.
3.1 CRÉANCES ET ENGAGEMENTS PAR SIGNATURE :
Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte
• PRÉSENTATION GÉNÉRALE DES CRÉANCES de dettes rattachées en contrepartie du compte du résultat.
Les créances se présentent principalement en deux catégories ;
les créances sur les établissements de crédits et les créances
3.3 PORTEFEUILLE TITRES :
sur la clientèle ; elles sont ventilées selon leur durée initiale et • PRÉSENTATION GÉNÉRALE
leur objet économique. Les opérations sur titres sont comptabilisées et évaluées
conformément aux dispositions du Plan Comptable des
Les créances sont ventilées comme suit : Etablissements de Crédit.
- Créances sur les établissements de crédit et assimilés à vue Les titres sont classés d’une part, en fonction de la nature
et à terme ; juridique du titre (titre de créance ou titre de propriété), d’autre
- Crédits de trésorerie et de consommation, crédits à part, en fonction de l’intention (titres de transaction, titres
l’équipement, crédits immobiliers et autres crédits ; d’investissement, titres de placement, titres de participations).
- Créances acquises par affacturage. • TITRES DE TRANSACTION
Les engagements par signature comptabilisés en hors bilan Sont des titres acquis en vue de leur revente à brève échéance
correspondent à des engagements irrévocables de financement et dont le marché de négociation est jugé actif.
et à des engagements de garantie. Ces titres sont enregistrés à leur valeur d’achat, frais de
Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des transaction exclus, coupon couru inclus. A chaque arrêté
valeurs, sont enregistrées sous les différentes rubriques de comptable, la différence résultant des variations de prix de
créances concernées (Etablissements de crédit, clientèle). marché est portée au compte de produits et charges.
Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte • TITRES DE PLACEMENT
de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. Sont considérés comme des titres de placement, les titres à
• CRÉANCES EN SOUFFRANCE SUR LA CLIENTÈLE
revenu fixe ou à revenu variable détenus dans une optique de
placement pour une période indéterminée et que l’établissement
Les créances en souffrance sur la clientèle sont comptabilisées peut être amené à céder à tout moment.
et évaluées conformément à la réglementation bancaire en vigueur.
Aucune condition n’est exigée pour classer les titres dans cette
Les principales dispositions appliquées se résument comme suit : catégorie.
Les créances en souffrance sont, après déduction des Les titres de créances sont enregistrés au pied de coupon. La
quotités de garantie prévues par la réglementation en vigueur, différence entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement
provisionnées à hauteur de : est amortie sur la durée résiduelle du titre.
- 20% pour les créances pré-douteuses ; Les titres de propriété sont enregistrés à leur valeur d’achat
- 50% pour les créances douteuses ; hors frais d’acquisition.
- 100% pour les créances compromises. A chaque arrêté comptable, la différence négative entre la
Les provisions relatives aux risques crédits sont déduites des valeur de marché et la valeur d’entrée des titres fait l’objet d’une
postes d’actifs concernés. provision pour dépréciation. Les plus-values latentes ne sont
- Dès le déclassement des créances saines en créances pas enregistrées.
La différence de change sur les comptes tenus en devises est Les intérêts courus sur les capitaux effectivement prêtés ou
enregistrée en compte de résultat. empruntés sont constatés dans les comptes de créances et dettes
rattachées les ayant générés par la contrepartie du compte de
Les produits et les charges en devises étrangères sont convertis résultat.
au cours du jour de leur comptabilisation.
Les intérêts assimilés sont constatés en produits ou en charges
3.5 Immobilisations incorporelles et corporelles dès leur facturation.
• COMMISSIONS
Les immobilisations incorporelles et corporelles figurent au bilan
à la valeur d’acquisition diminuée des amortissements cumulés, Les produits et charges qui rémunèrent une prestation de
calculés selon la méthode linéaire sur les durées de vie estimées. service, sont constatés en tant que commissions dès leur facturation.
Les immobilisations incorporelles ventilées en immobilisations Les commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation.
d’exploitation et hors exploitation sont amorties sur les durées suivantes : 3.9 CHARGES ET PRODUITS NON COURANTS
Les immobilisations corporelles ventilées en immobilisations
d’exploitation et hors exploitation sont composées et sont Ils représentent exclusivement les charges et les produits à
amorties sur les durées suivantes : caractère extraordinaire et sont par principe rares puisque de
nature inhabituelle et de survenance exceptionnelle.
BILAN
31/12/17 31/12/16
PRODUITS D'EXPLOITATION BANCAIRE 10 949 327 10 932 202
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 844 074 852 340
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 4 401 283 4 151 948
Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 777 128 917 608
Produits sur titres de propriété 1 129 875 1 045 276
Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location 84 101
Commissions sur prestations de service 535 360 498 215
Autres produits bancaires 3 261 523 3 466 714
CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE 4 859 771 5 005 718
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 2 706 912 2 409 965
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 787 039 950 193
Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis - -
Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location - 42
Autres charges bancaires 1 365 820 1 645 518
PRODUIT NET BANCAIRE 6 089 556 5 926 484
Produits d'exploitation non bancaire 1 598 452 1 835 461
Charges d'exploitation non bancaire 166 907 -
CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION 2 919 715 2 671 671
Charges de personnel 998 469 952 684
Impôts et taxes 46 296 45 717
Charges externes 1 509 786 1 342 530
Autres charges générales d'exploitation 100 457 87 466
Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et
264 707 243 274
corporelles
DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CREANCES
2 642 550 2 998 511
IRRECOUVRABLES
Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 823 133 1 850 831
Pertes sur créances irrécouvrables 751 818 785 423
Autres dotations aux provisions 1 067 599 362 257
REPRISES DE PROVISIONS ET RECUPERATIONS SUR CREANCES
1 109 042 1 276 556
AMORTIES
Reprises de provisions pour créances et engagements par signature
1 002 405 1 128 576
en souffrance
Récupérations sur créances amorties 11 243 85 944
Autres reprises de provisions 95 394 62 036
RESULTAT COURANT 3 067 878 3 368 319
Produits non courants 67 745 11 963
Charges non courantes 28 103 612 044
RESULTAT AVANT IMPOTS 3 107 520 2 768 238
Impôts sur les résultats 876 645 742 916
RESULTAT NET DE L'EXERCICE 2 230 875 2 025 322
(+) Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières 1 123 1 867
(+) Dotations aux provisions pour risques généraux 954 542 313 997
(+) Dotations aux provisions réglementées - -
(+) Dotations non courantes - -
(-) Reprises de provisions 57 553 7 615
(-) Plus-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 215 083 -
(+) Moins-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles - -
(-) Plus-values de cession sur immobilisations financières 8 623 563 401
(+) Moins-values de cession sur immobilisations financières - -
(-) Reprises de subventions d’investissement reçues - -
(+) CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT 3 169 988 2 013 444
(-) Bénéfices distribués 1 093 528 1 127 290
(+) AUTOFINANCEMENT 2 076 460 886 154
31/12/17 31/12/16
31/12/17 31/12/16
1. (+) Produits d'exploitation bancaire perçus 10 186 549 11 340 883
2. (+) Récupérations sur créances amorties 11 243 85 945
3. (+) Produits d'exploitation non bancaire perçus 1 442 492 1 284 023
4. (-) Charges d'exploitation bancaire versées (6 350 805) (8 131 683)
5. (-) Charges d'exploitation non bancaire versées (29 243) (612 044)
6. (-) Charges générales d'exploitation versées (2 655 008) (2 428 397)
7. (-) Impôts sur les résultats versés (876 645) (742 916)
I. Flux de trésorerie nets provenant du compte de produits et charges 1 728 583 795 811
Variations des :
8. (+/-) Créances sur les établissements de crédit et assimilés (9 062 436) 12 110 931
9. (+/-) Créances sur la clientèle (6 079 896) (559 870)
10. (+/-) Titres de transaction et de placement (5 630 586) (11 466 202)
11. (+/-) Autres actifs (384 549) (442 301)
12. (+/-) Immobilisations données en crédit-bail et en location - -
13. (+/-) Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 14 521 914 10 553 440
14. (+/-) Dépôts de la clientèle (3 603 086) (3 957 246)
15. (+/-) Titres de créance émis - -
16. (+/-) Autres passifs 1 697 011 (781 978)
II. Solde des variations des actifs et passifs d'exploitation (8 541 628) 5 456 774
III. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D'EXPLOITATION (I+II) (6 813 045) 6 252 585
17. (+) Produit des cessions d'immobilisations financières 3 929 929 3 215 146
18. (+) Produit des cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles 246 501 -
19. (-) Acquisition d'immobilisations financières (4 022 986) (2 460 238)
20. (-) Acquisition d'immobilisations incorporelles et corporelles (1 126 639) (927 786)
21. (+) Intérêts perçus 778 385 801 785
22. (+) Dividendes perçus 1 129 875 1 045 276
IV. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D' INVESTISSEMENT 935 065 1 674 183
23. (+) Subventions, fonds publics et fonds spéciaux de garantie reçus 271 054 -
24. (+) Emission de dettes subordonnées 4 000 000 -
25. (+) Emission d'actions - -
26. (-) Remboursement des capitaux propres et assimilés - (1 500 000)
27. (-) Intérêts versés (33 233) (113 599)
28. (-) Dividendes versés (1 093 527) (1 127 289)
V. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES DE FINANCEMENT 3 144 294 (2 740 888)
VI. VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE (III+IV+V) (2 733 686) 5 185 880
VII. TRESORERIE A L'OUVERTURE DE L'EXERCICE 8 321 838 3 135 958
VIII. TRESORERIE A LA CLÔTURE DE L'EXERCICE 5 588 152 8 321 838
TITRES NON COTES 220 262 38 840 438 21 472 279 1 471 188 62 004 167 56 442 154
Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées 38 840 438 - 38 840 438 35 901 888
Titres De Propriété - 21 472 279 785 490 22 257 769 19 547 423
TOTAL 276 119 38 840 438 21 472 352 1 547 459 62 136 368 56 775 830
NT NT
d' évaluation
NT NT
NEA NEA
II-Dérogations aux méthodes d'évaluation
III-Dérogations aux règles d'établissement et de
présentation des états de synthèse
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 796 093 59 094 11 207 843 980 427 047 55 518 1 056 481 510 362 470
Droit au bail 139 651 2 950 - 142 601 - - - - 142 601
Immobilisations en recherche et développement - - - - - - - - -
Autres immobilisations incorporelles d’exploitation 656 442 56 145 11 207 701 379 427 047 55 518 1 056 481 510 219 869
Immobilisations incorporelles hors exploitation - - - - - - - - -
IMMOBILISATIONS CORPORELLES 5 777 824 1 081 583 73 773 6 785 633 2 283 412 209 189 39 533 2 454 088 4 331 545
IMMEUBLE D’EXPLOITATION 1 442 049 55 916 65 223 1 432 742 736 116 47 942 33 854 750 204 682 538
Terrain d’exploitation 267 926 27 995 23 401 272 520 - - - - 272 520
Immeubles d’exploitation bureaux 1 173 048 27 921 41 822 1 159 147 735 082 47 936 33 854 749 163 409 984
Immeubles d’exploitation logement de fonction 1 075 - - 1 075 1 034 7 - 1 041 35
MOBILIER ET MATERIEL D’EXPLOITATION 684 414 89 760 71 774 103 544 065 40 565 71 585 580 188 522
Mobilier de bureau d’exploitation 197 626 15 420 - 213 045 146 767 11 363 - 158 130 54 915
Matériel de bureau d’exploitation 42 103 1 910 - 44 013 30 385 2 102 - 32 488 11 525
Matériel informatique 340 933 71 589 - 412 521 294 518 19 238 - 314 778 97 744
Matériel roulant rattaché à l’exploitation 2 951 141 71 3 022 2 848 115 71 2 893 129
Autres matériels d’exploitation 100 801 700 - 101 501 69 546 7 746 - 77 292 24 209
AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES
672 417 28 565 1 733 699 249 439 193 45 068 1 289 482 973 216 276
D’EXPLOITATION
IMMOBILISATIONS CORPORELLES HORS
2 978 945 907 342 6 747 3 879 539 564 037 75 614 4 320 635 331 3 244 208
EXPLOITATION
Terrain hors exploitation 1 484 071 611 387 1 326 2 094 132 - - - - 2 094 132
Immeubles hors exploitation 1 193 625 255 015 5 421 1 443 219 415 367 49 254 4 320 460 301 982 918
Mobilier et matériel hors exploitation 81 095 17 041 - 98 136 49 309 6 767 - 56 075 42 061
Autres immobilisations corporelles hors exploitation 220 154 23 899 - 244 052 99 361 19 593 - 118 955 125 098
TOTAL 6 573 917 1 140 677 84 981 7 629 613 2 710 459 264 707 40 589 2 935 598 4 694 015
DEPOTS DE LA CLIENTELE
(en milliers de DH)
SECTEUR PRIVE
DEPOTS Secteur Entreprises 31/12/17 31/12/16
public Entreprises non Autre
financières financières clientèle
COMPTES A VUE CREDITEURS 2 062 170 1 949 456 8 538 587 26 054 043 38 604 256 37 513 528
COMPTES D'EPARGNE - - - 7 290 598 7 290 598 6 878 901
DEPOTS A TERME 23 124 843 211 478 450 9 955 537 11 300 322 16 854 295
AUTRES COMPTES CREDITEURS 38 593 24 928 1 319 692 1 137 520 2 520 733 1 877 406
INTERETS COURUS A PAYER 480 10 679 7 024 159 969 178 152 303 925
TOTAL 2 124 367 2 828 274 10 343 753 44 597 667 59 894 061 63 428 055
31/12/17 31/12/16
Instruments optionnels vendus 693 3 544
Comptes de règlement d’opérations sur titres - -
Dettes sur titres 1 863 978 -
Versement à effectuer sur titres non libérés 47 571 69 421
Provisions pour service financier aux émetteurs - -
Sommes réglées par la clientèle à reverser aux émetteurs - -
Créditeurs divers 1 081 473 1 108 531
- Sommes dues à l’Etat 565 466 455 426
- Sommes dues aux organismes de prévoyance 88 112 81 772
- Sommes diverses dues aux actionnaires et associés 38 1 493
- Sommes dues au personnel - -
- Fournisseurs de biens et services 2 605 2 520
- Divers autres Créditeurs 425 252 567 320
Comptes d’ajustement de hors bilan 19 418 55 757
Comptes d’écart sur devises et titres 427 698
Gains potentiels sur opérations de couverture non dénouées - -
Gains à étaler sur opérations de couvertures dénouées - -
Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc (créditeur) 3 120 -
Charges à payer et produits constatés d’avance 477 883 486 656
- Charges à payer 410 276 411 644
- Produits constatés d’avance 67 607 75 012
Comptes transitoires ou d’attente créditeurs 171 624 244 569
TOTAL 3 666 187 1 969 176
PROVISIONS DEDUITES DE L'ACTIF 5 810 171 835 001 1 069 696 -4 988 5 570 488
Créances sur les établissements de crédit et assimilés -
Créances sur la clientèle 5 461 888 823 103 1 002 405 -4 988 5 277 598
Titres de placement et d'investissement 10 554 10 775 9 738 11 591
Titres de participation et emplois assimilés 337 729 1 123 57 553 - 281 299
Immobilisations en crédit-bail et en location - -
PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF 3 075 992 1 066 505 37 842 3 264 4 107 919
Provisions pour risques d'exécution d'engagements par signa- 570 361 30 - 3 264 573 655
ture
Provisions pour risques de change 81 409 9 572 - - 90 981
Provisions pour risques généraux 2 205 343 954 542 - 3 159 885
Provisions pour pensions de retraite et obligations similaires 37 309 - 37 309
Provisions pour autres risques et charges 181 570 102 361 37 842 - 246 089
Provisions réglementées - -
TOTAL GENERAL 8 886 163 1 901 506 1 107 538 -1 724 9 678 407
31/12/17 31/12/16
SUBVENTIONS ET FONDS PUBLICS AFFECTES -
Subventions d’investissement reçues -
- Subventions d’investissement reçues -
- Subventions d’investissement reçues inscrites au CPC -
Fonds publics affectés -
- Fonds publics affectés -
FONDS SPÉCIAUX DE GARANTIE 3 643 620 3 206 799
Fonds de garantie à caractère mutuel - -
- Fonds de garantie à caractère mutuel - -
- Autres fonds spéciaux de garantie
- Fonds de soutien CPM 3 643 620 3 206 799
NEANT
Intérêts courus à payer
TOTAL
DETTES SUBORDONNEES
(en milliers de DH)
APPARENTES
MONTANT NON ETS.
GLOBAL APPARENTE DE CRED ESES ESES NON AUTRES 31/12/17 31/12/16
& ASSIM FINANCIERES FINANCIERES APPARENTES
DETTES SUBORDONNEES 5 040 995 4 890 095 - 115 800 - 35 100 5 040 995 1 001 116
DETTES SUBORDONNEES A DUREE DETERMINEE 5 000 000 4 849 100 - 115 800 - 35 100 5 000 000 1 000 000
Titres subordonnés à durée déterminée - - - - - - - -
Emprunts subordonnés à durée déterminée
auprès des établissements de crédit
21 400 - - - - 21 400 21 400 -
Emprunts subordonnés à durée déterminée
auprès de la clientèle
4 978 600 4 849 100 - 115 800 - 13 700 4 978 600 1 000 000
DETTES SUBORDONNEES A DUREE
INDETERMINEE
- - - - - - - -
Titres subordonnés à durée indéterminée - - - - - - - -
Emprunts subordonnés à durée indéterminée
auprès des établissements de crédit
- - - - - - - -
Emprunts subordonnés à durée indéterminée
auprès de la clientèle
- - - - - - - -
INTERETS COURUS A PAYER 40 995 40 995 - - - - 40 995 1 116
CAPITAUX PROPRES
(en milliers de DH)
31/12/17 31/12/16
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNES 36 332 840 41 197 813
Engagements de financement en faveur d'établissement de crédit et assimilés 1 579 504 1 545 533
Crédits documentaires import - -
Acceptations ou engagements de payer - -
Ouvertures de crédit confirmés 1 579 504 1 545 533
Engagements de substitution sur émission de titres - -
Engagements irrévocables de crédit-bail - -
Autres engagements de financement donnés - -
Engagements de financement en faveur de la clientèle 16 964 074 25 079 166
Crédits documentaires import 4 215 593 3 978 360
Acceptations ou engagements de payer 1 787 320 1 559 815
Ouvertures de crédit confirmés 10 961 161 19 540 991
Engagements de substitution sur émission de titres - -
Engagements irrévocables de crédit-bail - -
Autres engagements de financement donnés - -
Engagements de garantie d'ordre d'établissements de crédit et assimilés 8 246 764 5 395 306
Crédits documentaires export confirmés 976 305 904 689
Acceptations ou engagements de payer - -
Garanties de crédits données - -
Autres cautions, avals et garanties donnés 7 270 459 4 490 617
Engagements en souffrance - -
Engagements de garantie d'ordre de la clientèle 9 542 498 9 177 808
Garanties de crédits données 1 110 166 1 222 122
Cautions et garanties en faveur de l'administration publique 3 626 185 3 619 568
Autres cautions et garanties données 4 162 236 3 625 728
Engagements en souffrance 643 911 710 390
Autres titres à livrer
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE REÇUS 11 184 511 12 403 135
Engagements de financement reçus d'établissements de crédit et assimilés 9 955 6 303
Ouvertures de crédit confirmés 9 955 6 303
Engagements de substitution sur émission de titres - -
Autres engagements de financement reçus - -
Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit et assimilés 10 821 034 12 141 020
Garanties de crédits - -
Autres garanties reçues 10 821 034 12 141 020
Engagements de garantie reçus de l'Etat et d'organismes de garantie divers 353 522 255 812
Garanties de crédits 353 522 255 812
Autres garanties reçues - -
Autres titres à recevoir
31/12/17 31/12/16
ENGAGEMENTS DONNES
Titres achetés à réméré
Titres à livrer
- Marché primaire
- Marché gris
- Marchés réglementés
- Marché gré à gré
T
- Autres N
N
ENGAGEMENTS REÇUS
EA
EA
Titres vendus à réméré
N
N
Titres à recevoir
- Marché primaire
- Marché gris
- Marchés réglementés
- Marché gré à gré
- Autres
31/12/17 31/12/16
ACTIF
Valeurs en caisse,Banques centrales,Trésor public, Service des chèques postaux 49 712 69 562
Créances sur les établissements de crédit et assimilés 18 453 920 11 638 889
Créances sur la clientèle 4 704 555 5 029 340
Titres de transaction et de placement 832 999 792 066
Autres actifs 878 1 699
Titres d'investissement 91 542 106 540
Titres de participation et emplois assimilés 3 568 867 3 081 178
Créances subordonnées - -
TOTAL ACTIF 27 702 474 20 719 274
PASSIF
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 8 367 707 14 527 543
Dépôts de la clientèle 2 660 029 1 928 228
Autres passifs 16 674 738 4 263 503
TOTAL PASSIF 27 702 474 20 719 274
HORS-BILAN
ENGAGEMENTS DONNES 11 135 588 8 905 847
ENGAGEMENTS RECUS 4 266 468 5 078 765
31/12/17 31/12/16
INTERETS PERCUS 6 022 485 5 921 896
* Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 844 074 852 340
* Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 4 401 283 4 151 948
* Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 777 128 917 608
INTERETS SERVIS 3 493 951 3 360 158
* Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 2 706 912 2 409 965
* Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 787 039 950 193
* Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis - -
MARGE D'INTERET 2 528 533 2 561 738
Opérations de couverture
31/12/17 31/12/16
OPERATIONS DE CHANGE A TERME 22 731 429 23 118 018
Devises à recevoir 853 387 8 596 371
Dirhams à livrer 548 799 2 540 801
Devises à livrer 10 642 478 8 967 191
Dirhams à recevoir 10 686 765 3 013 655
Dont swaps financiers de devises - -
ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DERIVES 3 135 740 5 085 943
Engagements sur marchés réglementés de taux d'intérêt - -
Engagements sur marchés de gré à gré de taux d'intérêt - -
Engagements sur marchés réglementés de cours de change - -
Engagements sur marchés de gré à gré de cours de change 3 135 740 5 085 943
Engagements sur marchés réglementés d'autres instruments -
Engagements sur marchés de gré à gré d'autres instruments - -
31/12/17 31/12/16
PRODUITS SUR TITRES DE PLACEMENT (DE PROPRIETE) 51 426 70 837
- Dividendes sur titres OPCVM - -
- Dividendes sur autres titres de propriété 35 233 53 512
- Autres produits sur titres de propriété 16 193 17 325
PRODUITS SUR TITRES DE PARTICIPATION ET EMPLOIS ASSIMILES 1 078 449 974 439
- Dividendes sur titres de participation 11 701 13 259
- Dividendes sur participations liées 1 048 753 944 860
- Autres produits sur titres de propriété 17 994 16 320
31/12/17 31/12/16
CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION 2 919 715 2 671 671
CHARGES DE PERSONNEL 998 469 952 684
Salaires et appointements 303 508 297 908
Primes et Gratifications 407 615 384 359
Autres rémunérations du personnel 25 328 16 408
Charges d'assurances sociales 54 473 52 505
Charges de retraite 183 197 179 464
Charges de formation 20 908 19 971
Autres charges de personnel 3 440 2 069
IMPOTS ET TAXES 46 296 45 717
Taxe urbaine et taxe d'édilité 6 979 6 318
Patente 21 271 21 595
Taxes locales 837 1 092
Droits d'enregistrement 744 1 454
Timbres fiscaux et formules timbrées 8 6
Taxes sur les véhicules 14 3
Autres impôts et taxes, droits assimilés 16 443 15 249
CHARGES EXTERIEURES 364 503 309 211
Loyers de crédit-bail 27 900 38 754
Loyers de location simple 55 441 40 929
Frais d'entretien et de réparation 187 134 148 535
Rémunérations du personnel intérimaire 800 515
Rémunérations d'intermédiaires et honoraires 59 470 47 854
Primes d'assurance 7 732 7 626
Frais d'actes et de contentieux 834 684
Frais électricité, eau, chauffage et combustible 25 192 24 314
CHARGES EXTERNES 1 145 283 1 033 319
Transport et déplacement 47 837 43 791
Mission et réception 10 988 8 028
Publicité, publication et relations publiques 111 361 105 052
Frais postaux & de télécommunication 97 023 113 345
Frais de recherche et de documentation 19 897 20 159
Frais de conseil et d'assemblée 1 500 1 533
Dons et cotisations 35 389 41 713
Fournitures de bureau et imprimés 9 929 11 453
Autres charges externes 811 359 688 245
AUTRES CHARGES D'EXPLOITATION 100 457 87 466
Frais préliminaires - -
Frais d'acquisition d'immobilisation - -
Autres charges à répartir sur plusieurs exercices 83 690 76 378
Pénalités et délits -
Rappels d'impôts autres qu'impôts sur les résultats -
Dons libéralités et lots -
Subventions d'investissement et d'exploitation accordées -
Charges générales d'exploitation des exercices antérieurs 16 767 11 088
Diverses autres charges générales d'exploitation -
DOTATIONS AUX AMORTISSEMENT ET AUX PROVISIONS DES IMMOBILISATIONS
264 707 243 274
CORPORELLES ET INCORPORELLES
31/12/17 31/12/16
Gains sur titres de transaction 1 497 901 2 176 982
Pertes sur titres de transaction 345 666 916 982
RESULTAT SUR TITRES DE TRANSACTION 1 152 235 1 260 000
Plus-values de cession sur titres de placement 573 582 450 575
Reprises de provision sur dépréciation des titres de placement 9 737 48 437
Moins-values de cession sur titres de placement 545 88 967
Dotations aux provisions sur dépréciation des titres de placement 10 775 9 717
RESULTAT SUR TITRES DE PLACEMENT 571 999 400 328
Produits sur engagement sur titres -
Charges sur engagement sur titres -
RESULTAT SUR ENGAGEMENTS SUR TITRES -
Produits sur engagement sur produits dérivés 289 612 139 863
Charges sur engagement sur produits dérivés 230 131 76 801
RESULTAT SUR ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DERIVES 59 481 63 062
Produits sur opérations de change 883 276 632 907
Charges sur opérations de change 560 095 330 812
RESULTAT SUR OPERATIONS DE CHANGE 323 181 302 095
REINTEGRATIONS DEDUCTIONS
I - RESULTAT NET COMPTABLE
. Bénéfice net 2 230 876
. Perte nette
II - REINTEGRATIONS FISCALES 1 867 802
1- Courantes 1 847 150
- charges sur exercices préscrits 11 722
- TVA / crédits immobiliers au personnel 1 802
- excédents d'amortissements 38
- dons non déductibles 348
- abandons de créances 107
- assainissements non déductibles des petites créances -
- cadeaux et articles publicitaires 1 945
- PRG 954 542
- impôts sur les sociétés 876 645
2- Non courantes 20 653
- amendes et pénalités de toutes nature et majorations non déductibles 1 455
- divers 19 197
III - DEDUCTIONS FISCALES 1 504 653
1- Courantes 1 097 683
- abattement sur les produits de participation 1 097 683
- reprise provisions ayant fait objet de réintegrations
2- Non courantes 406 970
- autres déductions -
- subvention fonds de soutien -
- reprise provisions ayant fait objet de réintegrations 406 970
TOTAL 4 098 678 1 504 653
IV - RESULTAT BRUT FISCAL
. Bénéfice brut si T1 > T2 (A) 2 594 025
. Déficit brut fiscal si T2 > T1 (B)
V - REPORTS DEFICITAIRES IMPUTES (C) (1)
. Exercice n-4
. Exercice n-3
. Exercice n-2
. Exercice n-1
VI - RESULTAT NET FISCAL
. Bénéfice net fiscal ( A - C) 2 594 025
OU
. Déficit net fiscal (B)
VII - CUMUL DES AMORTISSEMENTS FISCALEMENT DIFFERES
VIII - CUMUL DES DEFICITS FISCAUX RESTANT A REPORTER
. Exercice n-4
. Exercice n-3
. Exercice n-2
. Exercice n-1
(1) Dans la limite du montant du bénéfice brut fiscal (A)
31/12/17 31/12/16
AUTRES PRODUITS BANCAIRES 3 261 523 3 466 714
Plus values sur cession de titres de placement 573 582 450 575
Commissions sur produits dérivés - -
Gains sur produits dérivés de cours de change 289 612 139 863
Produits sur opérations de change 883 276 632 907
Divers autres produits bancaires 1 505 315 2 194 932
Quote-part sur opérations bancaires faite en commun - -
Produits des exercices antérieurs 7 391 17 922
Divers autres produits bancaires 1 497 924 2 177 010
Reprise de provisions pour dépréciation des titres de placement 9 738 48 437
AUTRES CHARGES BANCAIRES 1 365 820 1 645 518
Moins values sur cession de titres de placement 545 88 967
Charges sur moyens de paiement 10 478 7 790
Diverses charges sur titres de propriété - -
Frais d'émission des emprunts - -
Autres charges sur opérations sur titres 345 667 916 982
Pertes sur produits dérivés de cours de change 230 130 76 825
Autres charges sur prestations de services 18 546 19 468
Charges sur opérations de change 621 051 402 341
Diverses autres charges bancaires 128 628 123 428
Quote-part sur opérations d'exploitation bancaires - -
Cotisation au fonds de garantie des déposants 128 626 123 428
Produits rétrocédés - -
Charges des exercices antérieurs 2 -
Diverses autres charges bancaires - -
Dotations aux provisions pour dépréciation des titres de placement 10 775 9 717
PRODUITS D'EXPLOITATION NON BANCAIRES 1 598 452 1 835 461
Produits sur valeurs et emplois assimilés - -
Plus-values de cession sur immobilisations financières 8 623 563 401
Plus-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles 215 082 -
Immobilisations produites par l'entreprise pour elle même - -
Produits accessoires 1 363 533 1 260 700
Subventions reçues - -
Autres produits d'exploitation non bancaires 11 214 11 360
CHARGES D'EXPLOITATION NON BANCAIRES 166 907 -
Charges sur valeurs et emplois assimilés -
Moins-values de cession sur immobilisations financières -
Moins-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles -
Fonds de soutien CPM 166 907
II. INDICATIONS DU REGIME FISCAL ET DES AVANTAGES OCTROYES PAR LE CODE DES
INVESTISSEMENTS OU PAR DES DISPOSITIONS LEGALES SPECIFIQUES
A. TVA collectée
B. TVA à récupérer EN RAISON DE L'UNICITE
. Sur charges FISCALE LE TABLEAU EST
. Sur immobilisations
DISPONIBLE AU NIVEAU CPM
C. TVA dûe ou crédit de
TVA = (A-B)
MONTANTS MONTANTS
RESEAU
(en nombre)
31/12/17 31/12/16
Guichets permanents 331 329
Guichets périodiques
Distributeurs automatiques de banque et guichets automatiques de banque 378 332
Succursales et agences à l'étranger 53 44
Bureaux de représentation à l'étranger 7 6
COMPTES DE LA CLIENTELE
(en nombre)
31/12/17 31/12/16
Comptes courants 60 663 58 396
Comptes chèques des marocains résidant à l'étranger 159 751 153 082
Autres comptes chèques 839 508 781 235
Comptes d'affacturage 276 245
Comptes d'épargne 262 352 242 529
Comptes à terme 16 868 16 463
Bons de caisse 14 13
Autres comptes de dépôts 28 586 26 813
31/12/17 31/12/16
Effectifs rémunérés 2 806 2 837
Effectifs utilisés 2 806 2 837
Effectifs équivalent plein temps 2 806 2 837
Effectifs administratifs et techniques (équivalent plein temps) 1 344 1 360
Effectifs affectés à des tâches bancaires (équivalent plein temps) 1 462 1 477
Cadres (équivalent plein temps) 2 249 2 244
Employés (équivalent plein temps) 557 593
dont effectifs employés à l'étranger 28 22
MONTANT AU 31/12/17
Par décaissement Par signature
CREANCES 7 215 895 643 911
PROVISIONS 5 351 170 573 655
Aux actionnaires de la
BANQUE CENTRALE POPULAIRE S.A
Casablanca
Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons effectué l’audit
des états de synthèse ci-joints de la BANQUE CENTRALE POPULAIRE, comprenant le bilan, le compte de
produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau des flux de trésorerie, et l’état des informations
complémentaires (ETIC) relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2017. Ces états de synthèse font ressortir
des capitaux propres et assimilés de 32.275.993 KMAD dont un bénéfice net de 2.230.875 KMAD.
Responsabilité de la direction
La direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de ces états de synthèse,
conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Cette responsabilité comprend la conception,
la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des états de
synthèse ne comportant pas d’anomalie significative, ainsi que la détermination d’estimations comptables
raisonnables au regard des circonstances.
Responsabilité des auditeurs
Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit. Nous
avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au Maroc. Ces normes requièrent de notre
part de nous conformer aux règles d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir une assurance
raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d’anomalie significative.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant
les montants et les informations fournis dans les états de synthèse. Le choix des procédures relève du
jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation du risque que les états de synthèse contiennent des
anomalies significatives. En procédant à ces évaluations du risque, l’auditeur prend en compte le contrôle
interne en vigueur dans l’entité relatif à l’établissement et la présentation des états de synthèse afin de
définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur
l’efficacité de celui-ci.