On n’aime pas quand la rivière est sale.

On aime dépolluer la
rivière. C’est pour ça qu’on pratique tous les deux la pêche à
l’aimant. Nous allons vous en dire plus sur cette activité.

ouis a sons ça pour dépolluer la planète terre, il y a trop de

13ans, il
pêche dans la
Vienne à Bonneil-
Matour, chaque mercredi pendant
4 heures. Il pêche des pièces de
voitures, des roues, des pièces de
vélo. Selon lui, pour être efficace, il
faut un bon aimant, une bonne
corde pour pêcheur, et puis il faut de
la précision pour récupérer le fer. Nous fai-
déchets sous l’eau. Et puis ça nous occupe et on prend
l’air ! Un aimant simple coûte entre 30 à 50€. Le bull-
dog (l’aimant), vaut de 100€ à 300 €. On a décou-
vert la pêche à l’aimant sur Youtube. Moi,
Théo, je pêche à l’aimant dans la Creuse avec
mes frères. J’aime passer du temps avec mes
frères et ça nous occupe, j’aime être en exté-
rieur.
Louis et Tom.

La Rédaction : Louis Arrivé,

Iscia Bastard, Maël Berton,
Léa Brunner, Rosy Champare,
Adrien Chenault-Gachet, No-
han Deschamps, Ben Antoine
Djambae, Benoit Lenoir, Clara
Perdriau, Lucas Perrin, Léa
pinard, Camille Rambault,
Chloé réau, Brian Thomas—
Deugnier, Théo Velluet, Tom
Velluet.

Directeur de publication :
Agathe Gautier et Séverine
Lenhard.
Maquette :
Lenhard Séverine
Crédits photo ©Splash,
2019
Collège René Descartes.,
98, Bd Blossac, 86100 Châ-
tellerault .
Juin 2019
Imprimé par nos soins au
collège à 100 exemplaires
 Camper c’est bien sauf quand il y a des soucis. Moi, Brian j’aime le camping, j’ai
déjà campé plusieurs fois avec mes parents. Moi Rosy je n’ai pas eu la chance de
partir en camping mais j’aimerais bien ! Brian a interviewé son père, William, 35
ans et Rosy a interviewé Simon Grilly, 29 ans, qui travaille dans un camping.
illiam fait du camping tous
les ans. Il aime la piscine et
le toboggan, partout où il va,
il y a toujours une piscine
dans le camping. Il participe souvent
aux animations proposées par le cam-
ping. Il dort toujours en toile de tente
sinon, pour lui, ce n’est pas du cam-
ping !
Simon Grilly a 29 ans et travaille dans
un camping situé aux Mathes à la Pal-
myre, une petite station balnéaire en
Charentes Maritime près de Royan et
de la côte sauvage.
Simon nous explique qu’il y a 165 em-
placements sur le camping. En juillet et
en août cela représente environ 800
personnes lorsque le camping est com-
plet.
Simon nous a dit qu’il y a des règles à
respecter. Ils ont un règlement inté-
rieur qui est affiché dans le camping.
Les principales règles sont, par
exemple, de ne pas faire de bruit de
23h30 à 7h du matin et de devoir se
présenter à l’accueil lorsque l’on pé-
nètre pour la première fois à l’ inté-
rieur, ou encore de ne pas faire de
feux ou barbecues en dehors des es-
paces prévus à cet effet. Les campeurs
sont en général respectueux des lieux.
Cependant il y a parfois quelques ex-
ceptions, par exemple des enfants ou
des adolescents qui salissent ou dété-
riorent les espaces communs, les sani-
taires.
Le camping possède surtout des mobil-
homes mais aussi des chalets et des
lodges toilés (bungalows) .Il y a aussi
des emplacements nus pour les vacan-
ciers qui viennent avec leurs propres
tentes, caravanes ou camping-cars.
Il y a de nombreux métiers différents
dans un camping qui vont exiger cha-
cun des qualités différentes. Cepen-
dant il y a une qualité essentielle pour
tous : il faut être poli et chaleureux
avec les vacanciers. En effet, Ils sont
tous en contact avec les vacanciers, il
faut donc avoir une conduite irrépro-
chable. Simon, lui, est responsable de
la réception du camping, il supervise
donc son équipe de réceptionnistes, il
les recrute et gère leurs plannings. Il
valide aussi les réservations des vacan-
ciers qui souhaitent venir dans le cam-
ping et répond au téléphone et aux e-
mails. Il accueille les vacanciers, il
veille à ce que leurs séjours se passent
bien jusqu’à leurs départs. Il fait aussi
la vente de souvenirs, de glaces, de
boissons. L’hiver, lorsque le camping
est fermé, il prépare la saison pro-
chaine : il recrute l’équipe de saison-
niers, fait de nouvelles brochures pour
présenter le camping, améliore le cam-
ping en faisant faire des travaux.
Selon lui, le plus difficile à gérer est de
satisfaire tout le monde. Certains va-
canciers viennent pour se reposer et
se couchent tôt le soir alors que
d’autres viennent pour faire la fête et
se couchent tard. Nous essayons de
faire en sorte que tout le monde soit
satisfait et s’amuse sans toutefois gê-
ner les autres. Il nous a raconté une
anecdote : un jour, une famille est
arrivée un samedi d’été au camping
après avoir fait 6h de route, ils étaient
partis de Paris et venaient passer une
semaine de vacances. Cependant ils se
sont trompés dans leurs dates de va-
cances et sont venus en avance !
Comme nous n’avions plus de loge-
ments disponibles ils sont repartis à
Paris et sont revenus la semaine sui-
vante ! Oups ! Rosy et Brian

adame Morisset est professeur d’atelier,
depuis 38 ans, en section HAS (hygiène ali-
mentations service) à la Segpa du Collège
René Descartes. Elle enseigne aux 4ème et
3ème segpa. Elle nous confie qu’elle vient en petite voi-
ture deux portes pour ne pas consommer trop de car-
burant.
Elle est manuelle, a un esprit technique et adore l’arti-
sanat. Elle a fait un bac scientifique en classe prépara-
toire, un BTS d’économie sociale et familiale à Li-
moges, elle a passé le concours CAPLP (concours d’ac-
cès au corps des professeurs de lycée professionnel) à
Antony près de Paris. Pour enseigner en atelier il faut
toujours se former en tant que professeur de lycée et
encore compter cinq ans d’étude après le bac. Dans
son atelier, on fait des cours pratiques d’hygiène,
d’alimentaire/cuisine, d’entretien du linge, d’entretien
des locaux et du cadre de vie. Elle forme ses élèves à
la PRAP (prévention des risques liés à l’Activité Phy-
sique) pendant deux à trois mois au moins ce qui per-
met aux élèves de passer un certificat en fin de forma-
tion. Ils peuvent ainsi prouver qu’ils savent porter des
charges lourdes en toute sécurité pour eux et les
autres. Elle assure en atelier le suivi des stages de ses
Les profs on les voit tous les jours
alors on a voulu en apprendre plus
sur eux. Nous avons interrogé
Madame Lanclume et Madame
Morisset. Si vous voulez apprendre
à les connaître, lisez cet article.
élèves. Selon elle, les inconvénients sont surtout
l’usure nerveuse et aussi physique, le fait qu’on ne
quitte jamais ce métier car une fois rentré chez soi ou
en vacances on travaille aux préparations de cours et
corrections. Les avantages sont un salaire stable, des
plages de vacances qui n’existent pas dans d’autres
métiers et qui sont bien utiles pour se vider la tête et
aussi de nombreux contacts avec les gens. Elle nous
explique qu’elle aime aussi recevoir la reconnaissance
de plus en plus d’anciens élèves pour leur avoir trans-
mis des valeurs qu’ils n’ont pas oubliées et permis de
réussir leur vie.
Mme Lanclume est professeur à la segpa depuis 1
an. Quand elle était plus jeune elle était animatrice en
colonie de vacances et elle faisait des études d’anglais.
Donc quand elle est devenue adulte elle à voulu tra-
vailler avec des enfants et des adolescents. Pour son
travail, Mme Lanclume est organisée et s’avance au
maximum entre de 12h et 14h, le reste du temps elle
travaille à la maison le weekend et plutôt le matin. Elle
a fait des études pour être professeur, elle peut être
professeur de la maternelle au CM2 et aussi profes-
seur de SEGPA. Cela permet d’enseigner à des adoles-
cents pour changer un peu des enfants. Elle nous ex-
plique qu’il y a beaucoup de réunions avec l’équipe
pédagogique, qu’on peut enseigner plusieurs ma-
tières, avec des classes différentes donc on ne s’en-
nuie jamais !
Chloé et Camille

ylvie Delforge, 56 ans, est
orthophoniste depuis 32
ans. Elle commence à 8h45
et elle termine à 20h et par-
fois c’est plus tard. Elle essaye d’ai-
der ses patients à mieux communi-
quer. Pour elle, c’est un travail
d’équipe : il n’y a pas une tech-
nique qui fonctionne pour tout le
monde. Elle a choisi ce métier
parce qu’elle en a parlé avec une
orthophoniste et ça lui a donné
envie de le faire et elle ne regrette
pas du tout. Les enfants qu’elle
aide ont des difficultés à prononcer
correctement, pour trouver le bon
mot pour construire des phrases,
pour lire, pour comprendre et
écrire, des difficultés de raisonne-
ment, il y aussi des enfants malen-
tendants. Il y a des adultes qui
viennent pour des problèmes de
voix, ou suite à des problèmes neu-
rologiques. Selon elle, il faut avoir
beaucoup de patience pour exercer
ce métier. Elle aime la relation
qu’elle peut établir avec ses pa-
tients.
Romane, 24 ans, est orthophoniste
à Dissay depuis 1 an. Elle assure
Nous pensons que c’est un super métier parce que ça
aide les gens. On a interrogé Sylvie Delforge, ortho-
phoniste à Châtellerault et Romane qui travaille à
Dissay. Ce sont nos orthophonistes. Nous y allons de-
des séances pour différents types
de personnes. Elle reçoit à la fois
des enfants, des adolescents, des
adultes et des personnes âgées.
D’abord, elle effectue un bilan
quand elle reçoit un patient pour la
première fois et elle utilise ensuite
du matériel spécifique selon les
difficultés, les séances devant être
les plus adaptées possible.
Elle m’explique qu’un orthopho-
niste peut intervenir auprès d’en-
fants qui viennent de naître et qui
n’arrivent pas à avaler ou à s’ali-
menter correctement. L’orthopho-
niste peut donc intervenir tôt dans
la vie d’un enfant. Ils reçoivent aus-
si les enfants plus tard vers 2 ans /
2 ans et demi. Parfois les enfants
ne parlent pas du tout, d’autres
n’arrivent à bien articuler ou à par-
ler (bégaiement par exemple),
d’autres encore ont des maladies
graves qui les empêchent de parler
ou de communiquer correctement
(autisme, trisomie, maladies géné-
tiques…). Ils peuvent aussi recevoir
des enfants qui ont du mal à lire, à
écrire, à raisonner, à calculer… ce
sont tous les enfants DYS
puis le CM1 !
(dysphasique pour la parole et le
langage, dyslexique pour la lecture,
dysorthographie pour l’écriture,
dyscalculique pour les calculs… elle
reçoit aussi des enfants sourds ou
qui présentent une malformation.
Et plein d’autres encore.
Elle m’a dit qu’il y a de plus en plus
d’adultes qui vont chez l’orthopho-
niste. Ils peuvent venir nous voir
pour un problème de voix par
exemple ou suite à un AVC
(accident vasculaire cérébral) car
certains n’arrivent plus à parler, à
écrire… Elle m’a expliqué que de
plus en plus d’adultes et personnes
âgées viennent la voir dans le cadre
de maladies ne dégénératives
(Alzheimer, parkinson…)
Selon elle, pour être orthopho-
niste, il faut être à l’écoute et ai-
mer les autres. Il faut également
être patient car les progrès peu-
vent être lents. Il faut aussi avoir de
l’imagination et être créatif car
certains patients viennent les voir
pendant plusieurs années.
 appels, la liste Enfin elle aime partager mes con-
d’attente, les rendez naissances avec les autres profes-
- vous. Il faut donc sionnels comme des médecins, des
savoir rassurer les psychologues, des enseignants…
personnes et faire c’est très enrichissant !
de la prévention.
Elle m’explique que pour être or-
L’empathie, la pa-
thophoniste il faut d’abord passer
tience et la rigueur
un concours très sélectif : 5 à 10 %
sont donc pour elle
des candidats sont gardés. Pour se
trois qualités essen-
présenter au concours, il faut avoir
tielles !
son bac. Ensuite, c’est parti pour 5
Elle aime beaucoup ans d’étude. A la fin de ses 5 ans, il
apprendre à con- faut passer des épreuves pour fi-
naître les patients et nalement obtenir le certificat de
les aider au mieux. capacité d’orthophoniste qui nous
Même si parfois permet ensuite de travailler où
c’est difficile notam- l’on veut. Elle me confie que la
(…) Il faut aussi être organisé car
ment avec les personnes âgées ou majorité des orthophonistes sont
un orthophoniste quand il travaille
atteintes de maladies graves… des femmes.
en cabinet n’a généralement pas
Chez l’enfant et les adolescents ils Léa B. et Clara
de secrétaire ou de femme de mé-
utilisent beaucoup de jeux pour
nage ! Il faut donc prendre le
travailler indirectement.
temps de recevoir et gérer les

La trottinette « free style » est un sport pour les garçons et pour les
filles. Nous, on fait de la trottinette tous les jours depuis 1 an. On
aime en faire pour les sensations et la vitesse. Nous avons interro-
gé Enzo, passionné de trottinette.

nzo a 14 ans, il est en 4ème au protections, mais il vaut mieux en

collège Descartes. Il adore faire
de la trottinette, il en fait depuis ses
6 ans, tous les samedis et les di-
manches. Il sait faire des figures,
comme les whips : un whip c’est
quand on fait tourner le desk
(l’endroit où on met les pieds). Il a
acheté sa trottinette 400 €. Selon lui,
on n’est pas obligé de porter des
porter quand même pour ne pas se
blesser (surtout quand on fait des
figures un peu compliquées).
Nous avons découvert qu’il existe
des concours de trottinette free
style et aussi des clubs dans cer-
taines villes de France (Paris, Mont-
pellier, Marseille, Lille)
Maël et Théo
 Tout le monde a déjà vu des
graffitis au collège ou dans la rue,
il y en a souvent sur les murs. Moi,
j’aime bien le graff parce qu’il y a
de la couleur et de jolis dessins.
J’ai interrogé Raike et son frère
qui sont tous les deux passionnés
de graff’.

aike, 13 ans, tague souvent son pseudo-
nyme et des personnages de fiction. Il fait
du graffiti depuis ses 8 ans. Il apprit avec son
frère. Il a commencé sur feuille avant de
taguer sur les murs et dans les gares. Pour la cou-
leur, il utilise des bombes de peinture, des stylos
indélébiles et des extincteurs remplis de peinture
(mélange d’eau et de peinture). Il ne fait pas du graff
tout seul mais est aidé par son grand frère qui lui en
fait depuis 11 ans. Quand on fait des graffs il faut se
protéger : avec un masque respiratoire et des gants.
J’ai appris qu’il fallait obligatoirement avoir une
autorisation pour pouvoir faire des graffitis dans la
rue, sinon on peut avoir une amende bien salée !
Nohan

Pour nous, la pé-

tanque, c’est fait
pour s’amuser et se
détendre. Nous
avons interrogé un
joueur de pétanque,
le père d’Adrien qui
est passionné par
cette activité.

l joue à la pétanque au travail, pendant sa
pause déjeuné. Il joue souvent entre copains,
avec ses voisins et parfois avec des gens incon-
nus. Il aime la pétanque parce que ça le dé-
tend. Son père s’entraine pour s’améliorer mais il
ne fait pas de compétition, il joue pour le plaisir.
Parfois, il s’amuse même à rajouter des règles !
Benoit et Adrien
 Si vous aimez le skate, cet article
est fait pour vous ! Nous faisons
toutes les deux du skate de
temps en temps. On a interrogé
une skateuse, Lucia, 14 ans et un
skateur, Léo, 15 ans : dans ce
sport, pas de différences entre
les filles et les garçons.

éa, 15 ans, aime faire du faut un skate

skate pour faire diffé-
rentes figures. Léo pra-
tique le skate depuis
l’âge de 13 ans. Il fait du skate 2 à
3 fois par semaine. Malheureuse-
ment, Léo a été blessé à la che-
ville droite (entorse) lors d’une
figure. Il nous explique qu’il fait
du skate avec son meilleur ami et
d’autres personnes qu’il ne con-
naît pas. Léo nous a confié qu’il a
déjà cassé une roue et sa
planche. Il aime les skates avec
des têtes de mort dessinées. Par
contre, Léo ne les customise pas
parce qu’il n’aime pas le faire.
Selon lui, pour faire du skate il
de bonne
qualité et des
roues solides.
Lucia a 14 ans, elle a eu son pre-
mier skate à l’âge de 10 ans. Elle
venait de temps en temps au
skate parc et depuis 1 an elle y
est très régulièrement. Elle n’a
jamais cassé de skate, il y a juste
des traces d’usures. Par contre,
elle s’est déjà cassé le poignet il y
a 1 an. Depuis elle met toujours
les protections qui sont très im-
portantes. Sa plus belle figure est
le pop shove-It (faire décoller la
planche du sol et lui faire effec-
tuer un tour de 180) et le ollie (il
s’agit d’un saut effectué avec la
planche). Elle n’a pas customisé
son skate mais son casque avec
des autocollants. Selon elle, pour
être une bonne skateuse il faut
du courage, de la persévérance
et de la motivation sinon on ne
peut pas y arriver !

Léa P. et Iscia