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Uni.e.

s pour Toulouse,
un projet commun et une liste commune.
Le PCF souhaite qu’en 2020, les élections municipales permettent de donner à Toulouse
et à sa Métropole, un avenir résolument démocratique, social et écologique. Un
changement de majorité est donc indispensable. Pour que cela soit possible, nous devons être
capables de présenter dès le 1er tour, une liste commune, issue d’un rassemblement citoyen
soutenu par les partis de gauche de Toulouse et le plus grand nombre d’habitants.e.s, pour
gagner et mettre en place une nouvelle majorité.

Nous avons agi ensemble depuis 5 ans : face au choix de Jean-Luc Moudenc, devenu le
meilleur élève d’Emmanuel Macron, qui a signé une contractualisation avec l’Etat engageant
la ville à moins de services publics, les forces de gauche ont su agir ensemble, L’opposition
municipale (écologistes, génération-s, communistes, socialistes) a souvent décidé au conseil
municipal d’agir d’une seule voix contre ces régressions.

Après de nombreuses mobilisations communes, depuis un an, cinq partis de gauche (PCF,
MRC, PS, EELV, Génération-s) rejoint plus tard par Archipel Citoyen ont décidé de travailler
ensemble pour dénoncer le bilan de Jean-Luc Moudenc. FI et le NPA ne souhaitant pas
intégrer cette démarche. Nous avons une analyse commune, sur les retards pris sur les
transports, l’incohérence des projets d’urbanisme et le manque de concertation, sur des
politiques qui aboutissent à une ville de plus en plus chère avec moins de services publics et
de maitrise publique.

Aujourd’hui, comme hier, sur la question de la gestion publique de l’eau, les forces de
gauche, écologistes et citoyenne se rejoignent dans de nombreuses luttes et dénoncent
ensemble la politique de Jean-Luc Moudenc.

Face à une droite toulousaine fragmentée, sous pression de la République en Marche et du


RN, à la merci des tractations de couloir à Matignon de Jean-Luc Moudenc, prêt à offrir
Toulouse à Macron pour conserver son siège, nous devons nous rassembler.

Un projet commun, le socle d’une liste commune : Toulouse est riche d’une histoire de
solidarité marquée notamment par l’accueil des Républicains espagnols, par la diversité de ses
habitants-es et de son tissu associatif et par des luttes communes. La droite dirige la ville
depuis près de 50 ans avec un mandat à gauche de 2008 à 2014 qui a marqué une rupture sur
l’urbanisme de la ville et sur les politiques de solidarité. Notre ville est riche de milliers de
citoyens engagés depuis des années contre les choix de la droite, dans les partis de gauche et
écologistes, dans les associations et syndicats. Nous ne partons pas de rien. L’opposition
municipale issue de la majorité de l’ancienne mandature a une connaissance des dossiers en
lien avec de nombreux citoyens.ne.s de la ville.

Aujourd’hui la droite toulousaine rend la vie plus difficile aux habitant.e.s les plus en
difficultés. Ce n’est pas acceptable : il y a un enjeu écologique, social et démocratique. Le
maire, la droite et les soutiens de Macron font de Toulouse une ville pour les « premiers de
cordée » où la » gentrification » va chasser les habitant.e.s des quartiers populaires, où toutes
les activités publiques seront menacées de privatisation. Ils veulent poursuivre ces choix.

Nous agissons ensemble depuis des années, le PCF propose maintenant de poursuivre ce
travail non seulement pour dénoncer le bilan de la droite toulousaine mais aussi pour proposer
un projet commun pour Toulouse. Les partis de gauche et écologistes comme les mouvements
citoyens doivent agir ensemble pour donner un véritable avenir démocratique, social,
écologique à Toulouse.

Nous appelons toutes celles et ceux qui partagent cette ambition à se retrouver, uni.e.s
pour Toulouse, avec les partis et les structures associatives travaillant sur les échéances
municipales pour battre la droite.

Nous proposons, dès cet été, d’élaborer ce projet commun, par la création de groupes de
travail sur les grands enjeux toulousains et métropolitains, comme celui sur la mobilité.

Co-élaborons le projet avec les habitant.e.s qui le souhaitent. Par la rencontre, l’écoute,
l’intégration des positions et propositions des citoyen.ne.s et des principales associations
thématiques de la ville, des comités de quartiers, des syndicats de Tisséo, du CCAS, de la
ville et avec l’apport des maires de gauche de la Métropole.

En septembre, l’organisation d’une journée ou de deux journées « Uni.e.s pour Toulouse »


pourrait valider un projet commun pour Toulouse.

Une liste commune : tout en respectant la démarche des différents partis de gauche, et de
structures citoyennes, nous souhaitons échanger avec vous sur le rassemblement de tous au
premier tour sur la base d’un projet élaboré ensemble, avec les forces citoyennes de Toulouse.

Nous voulons constituer une liste représentative de l’ensemble des quartiers, de la sociologie
de la ville, des différentes générations et associant l’expérience de citoyen.ne.es engagé.e.s
dans les partis et associations, avec des personnalités de Toulouse ou de nos quartiers. Une
liste de 69 noms qui seraient issus des candidatures des différents partis et collectifs citoyens.

Personne ne gagnera sans le rassemblement de tous et nous ne voulons pas attendre le


deuxième tour pour l’envisager. Pour nous, dès le premier tour, il faut le plus large
rassemblement pour battre LREM, et LR tout comme le RN. Une liste avec une prise en
compte des candidatures des partis et une démarche suscitant des candidatures hors la
décision unique des partis ou mouvements.

Liste de rassemblement citoyen soutenue par les partis de gauche et écologiste :


 deux tiers de la liste seraient proposés par les organisations parties prenantes avec une
représentation à minima (8 à 12) pour chaque parti politique inscrit dans la démarche
- un quart de ces candidatures proposées par les organisations intégrerait des
personnalités ou des représentants associatifs.
 L’autre tiers de la liste pourrait émaner des choix de l’ensemble des citoyen.ne.s
engagé.e.s à titre individuel ou avec leur organisation, qui se prononceront sur l’ensemble
des candidatures restantes ou proposeront d’autres noms.
 Sur la tête de liste, échangeons, à ce stade il y aurait trop de candidat.e.s. Face aux enjeux,
cette question ne peut être le préalable ni l’obstacle au rassemblement.

Il faut que chaque formation politique puisse s’engager dans un processus de victoire
collective sans imposer une quelconque hégémonie, ni le ou la tête de liste.

Pierre LACAZE,
Chef de file des communistes de Toulouse

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