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Théorème sur la convergence normale d’une série de Fourier :

Soit f : R → C une fonction périodique de période T , continue et lisse par morceaux (C 1 par morceaux).
=⇒ Alors pour tout t ∈ R, la série de Fourier SN f (t) converge normalement (et donc uniformément), vers
f (t) quand N → +∞.

Exercice 2 : Démonstration du théorème sur la convergence normale


Soit f une fonction 2π-périodique de L2 (0, 2π), continue et C 1 par morceaux.
On souhaite démontrer que la série de Fourier de f , SN f , converge normalement vers f .

1. Démontrer l’assertion suivante


P∞ : " Montrer la convergence normale de SN f est équivalent à montrer la
convergence de la série n=−∞ |cn | ", où cn sont les coefficients exponentiels de la série de Fourier SN f .
2. Exprimer les coefficients de Fourier complexes cn en fonction des coefficients de Fourier c0n de la dérivée
de f .
3. P
En utilisant l’inégalité de Cauchy-Schwarz et le résultat de la question ci-dessus, montrer que la série

n=−∞ |cn | converge.

Correction de l’exercice 2

X
1. Prenons tout d’abord le cas général de la série de fonctions fn (t). On rappelle que, par définition,
n=0

X ∞
X
cette série est normalement convergente sur I si la série kfn k∞ = sup |fn (t)| converge, c’est à dire
n=0 n=0 t∈I
si il existe une suite mn > 0 telle que :

X
|fn (t)| ≤ mn , ∀t∈R avec mn < ∞
| {z } n=0
majoration des |fn (t)| par une suite mn (indépendante de t) | {z }
mn est le terme général d’une série convergente


X
Ici on s’intéresse à la série de Fourier de f , à coefficients exponentiels, c’est à dire : SN f (t) = cn eint .
n=−∞
Dans ce cas là, les fonctions fn (t) sont donc : fn (t) = cn eint .
Ici on cherche à majorer |fn (t)| = |cn eint | par une suite qui ne dépend pas de t. Et on a :

|cn eint | ≤ |cn |



X
Par conséquent, la série SN f (t) est normalement convergente si la série |cn | est convergente, c’est à
n=−∞

X
dire si |cn | < ∞.
n=−∞

2. Les coefficients de Fourier c0n de la dérivée de f sont donnés par :


Z T
1
c0n = f 0 (t)e−int dt
2π 0
Z T !
1  −int π
 −int
= f (t)e −π
+ in f (t)e dt (IPP)
2π 0
n n
or e−inπ = e−iπ = (−1)n et einπ = eiπ = (−1)n .

Donc f (t)e−int −π = 0 et ainsi :


!
Z T
1
c0n = in f (t)e −int
dt
2π 0

= incn

−1 0
Les coefficients de Fourier c0n de la dérivée f 0 sont donc donnés par c0n = incn ⇐⇒ cn = 1 0
in cn = n cn i.

3. D’après la question 2. on a donc :


+∞ +∞ +∞
X X −1 0 X 1 0 X 1
0
|cn | = n cn =

n cn = |c0 | +

n cn

n=−∞ n=−∞ n=−∞ n6=0

Par application de l’inégalité de Cauchy-Schwarz on obtient :


+∞ X 1  X 1/2  X 1/2
X
c0n ≤ |c0 | + 1 0 2
|cn | = |c0 | + |cn | <∞
n=−∞
n n2
n6=0 n6=0 n6=0

X 1 +∞
X 1
car 2
= 2 2
< ∞ et car l’inégalité de Bessel-Parseval, appliquée à la dérivée f 0 donne :
n n=1
n
n6=0

+∞ Z 2π
X 1
|c0n |2 ≤ |f 0 (t)|2 dt < ∞, vu les hypothèses sur f .
n=−∞
2π 0

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