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Lp R2MV S6

Rapport des sorties :

KETTARA ET HEJJAR

Encadré par :
Mr. MOUGUINA

Réalisé par :
M’HAINI ABDELILAH
AIT ABDELMOULA AYOUB
|
Sommaire

GISEMENT DE KETTARA

I. Introduction
1. Le but
2. Cadre géologique et localisation
3. Outils de travail
4. Les gisements de type sulfures massifs
volcanogenèse (Vms)

II. Secteur étudier : KETTARA


1. Historique
2. Cadre géologique
3. Corps minéralisé
4. Minéralisation

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LE GISEMENT DE HAJJAR-GUEMASSA

I. Situation géographique
II. Cadre géologique du gisement de HAJAR
III. Minerais exploités par la mine de HAJJAR
1. Minéraux sulfurés
2. Oxydes de fer, de cobalt et de titane

IV. Méthodes d’extraction et de traitement des


minerais sulfuré
V. Caractérisation géologique du compartiment
sud-est du corps principal de HAJJAR
VI. Conclusion

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GISEMENT DE KETTARA
I) INTRODUCTION

I-1) Le but :
Le but de la sortie était de faire une étude Géologique des gisements de type VMS (volcan génique massif
Sulfurés) à l’objectif de synthétiser et comparer des principaux caractères géologique, gîtologues et
métalloginiques de ces gisements.

I-2) Cadre Géologique et Localisation :


Le Maroc se trouve dans la partie nord occidentale de la plaque Africaine. Il représente l’un des rares
secteurs du monde où on peut aborder la plupart des problèmes des sciences de la terre.
Au cours de sa longue histoire géologique, le Maroc est affecté par plusieurs cycles orogéniques
(panafricain, hercynien, alpin…). Ces cycles sont à l’origine de la configuration actuelle du pays en 3
domaines allant du plus récent au Nord au plus ancien au Sud (Le domaine rifin, Le domaine atlasique et le
Domaine Anti-Atlasique).
Le gisement de kettara est situé dans la zone des Jbilets centrales, à 32 km au NNW de Marrakech sur la
route de Safi. Le secteur minéralisé s’allonge suivant une direction N60 et il est représenté par une suite de
petits mamelons sur 2km.

I-3) Outils de travail :

Les GPS : pour prendre les cordonnées (x,y) d’un point, pour alimenter la base de données
Les Boussoles : prendre les mesures de la stratification,,Schistosité,,Faille…
Les marteaux
Carte topographique de la région

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I-4) Les Gisements de type Sulfures Massifs Volcanogenèse (VMS) :

Les VMS (en Français : sulfures massifs, ou gisements exhalatifs sulfurés) sont des gisements
hydrothermaux, caractérisés par un processus de formation mieux compris, en de raison leur structure,
leur minéralogie et leur composition simples, et ils ont également fait l’objet de nombreuses études durant
les dernières décennies. La plupart des gisements ont une structure très caractéristique, composée d’un
corps de forme lenticulaire ou stratiforme de sulfures massifs lités, repose sur un ensemble appelé «
stockwork» ayant grossièrement une géométrie conique, et formé d’un ensemble de veines minéralisées qui
recoupent la roche encaissante très altérée. La proportion des métaux varie au sein du gisement : les
sulfures massifs en position supérieure sont riches en Zn et Pb (dans les gisements qui contiennent ce
métal) alors que le stockwork est enrichi en Cu et Au.

II) SECTEUR ETUDIER : KETTARA

II-1) historique :
Avec son chapeau de fer bien développe et sa situation sur la route Marrakech-Safi, le gisement de Kettara
fut le premier amas sulfure découvert dans le massif des Jebilet. La mise en valeur du gisement a connu
trois stades successifs (Huvelin, 1977), conformément à la zonalité verticale du gisement :
1. De 1938 à 1963, exploitation du ≪ chapeau de fer ≫ pour l’oxyde de fer (limonite, minerai de
fusion) et surtout pour ses poches d’ocre d’excellente qualité.
2. 1955 à 1966, exploitation de la pyrite de la zone de cémentation. Le minerai extrait était utilisé dans
la fabrication de l’acide sulfurique, avec récupération du cuivre provenant de la chalcocite et de la
covelline.
3. 1964 à 1982, exploitation du minerai primaire pour le soufre de la pyrrhotite (usine de production
d’acide sulfurique à Safi).

La mine est fermée depuis 1982 à cause des difficultés liées au stockage de la pyrrhotite (oxydation très
rapide), de la pauvreté en soufre du minerai (25%) et de la quantité des résidus cendreux. Ceux-ci
entrainent d’ailleurs d’importants problèmes environnementaux. La mine est fermée depuis 1982 a cause des
difficultés liées au stockage de la pyrrhotite (oxydation très rapide), de la pauvreté en soufre du minerai
(25%) et de la quantité des résidus cendreux. Ceux-ci entrainent d’ailleurs d’importants problèmes
environnementaux.

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II-2) Cadre géologique :
Le gisement de Kettara fait partie d’un ensemble d’amas sulfures à chapeaux de fer qui affleurent dans la
partie centrale du massif hercynien des Jebilet (fig.5.3.3). Tous ces gisements et indices sont encaisses
dans les métapélites ou ≪ schistes ≫, qui constituent l’unité des Jbilet centrales. Les relations de cette
unité centrale avec les unités occidentale et orientale du massif sont tectoniques, respectivement
décrochant et décor-chevauchante.

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Les Schistes du Sarhlef correspondent à une série argileuse ou s’intercalent des bancs lenticulaires de grés
et de calcaires, et sont datées du Visée moyen–supérieur. Ces métapélites sont affectées par une
schistosité sub-verticale, résultat d’un métamorphisme régional de bas degré contemporain d’une
déformation compressive d’âge post-Viseen supérieur.

II-3) Corps minéralisé :


Le corps minéralisé du gisement de Kettara situé au centre d’un anticlinal déversé vers le SE, avec un
pendage subvertical parallèle à S1, elle s’étend horizontalement sur 1,6 km suivant une direction N60,
parallèle à la schistosité régionale. C’est une lentille subverticale qui s’enracine en profondeur sur 500m et
dont l’épaisseur peut atteindre 70m.

II-4) Minéralisation :
La paragenèse minérale est dominée par la pyrrhotite (plus de 90%) à laquelle s’associent la pyrite, la
chalcopyrite, la magnétite et le galucodot (Co,Fe)AsS, alors que la sphalérite, la galène et l’arsénopyrite sont
présentes en quantités accessoires.

•Pyrrhotite : trés majoritaire dans toute la province de kettara, et montre une texture massive, très riches
en exhalites chloriteuses.

•Chalcopyrite : représente la deuxième phase sulfurée après la pyrrhotite, elle est étroitement associée à la
pyrrhotite.

•Pyrite : est distribuée d’une manière irrégulière. Généralement montre une texture brèchique , dont les
cristaux sont très fracturés et déchiquetés, sous formes des fragments anguleux.

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•Sphalérite : La sphalérite est relativement moins abondante. Présenté sous forme de cristaux automorphes
à sub- automorphes.

•Arsénopyrite : Elle se présente sous forme de petits cristaux automorphes à sub-automorphes emballés
dans des plages de pyrrhotite, et parfois associée à la chalcopyrite et la sphalérite.

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Le Gisement de HAJJAR-
GUEMASSA :
1-SITUATION GEOGRAPHIQUE
Le gisement polymétallique de Hajjar se situe dans la plaine du Haouz, à 35 Km au Sud de Marrakech.
Il est localisé dans une zone ou le socle paléozoïque est masqué par une importante couverture sédimentaire
mio-pliocène et n’affleure que localement sous forme de boutonnières. Dans cette partie du Haouz, le
paysage morphologique est constitué d’un ensemble de petites collines dont l’altitude moyenne varie de 600
à 800m.

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2- CADRE GEOLOGIQUE DU GISEMENT DE HAJAR
Le gisement polymétallique de Hajjar se situe dans le domaine des Guemassa orientales ou domaine
d’Imarine qui fait partie de la Meseta occidentale. Ce gisement est encaissé dans un socle paléozoïque
recouvert en discordance par des séries méso-cénozoïques non déformées. D’après les données
stratigraphiques et tectoniques, le massif de Guemassa appartient à la meseta marocaine occidentale,
caractérisée par une sédimentation quasi continue du Cambrien au Westphalien et par une phase tectono-
métamorphique intra westphalienne qui s’intensifie le long des zones de cisaillement. Dans ce massif, le
socle d’âge viséen n’affleure que sous forme de boutonnière au sein d’une couverture miopliocène et
quaternaire. Le degré de métamorphisme, dans le domaine des Guemassa, indique un contexte épizonal, ce
métamorphisme régional montre une paragenèse à quartz, chlorite, albite et muscovite. Le gisement
polymétallique de Hajjar est situé sous 120 mètres environ de couverture mio-pliocène et quaternaire. La
mise en place de ce gisement est associée à une activité volcanique qui se manifeste par des roches, de
nature essentiellement felsique, affectées par une bréchification hydroclastique indiquant une mise en place
dans un milieu sous aquatique. Parmi ces roches, on distingue : des laves Rhyolitiques, des brèches
volcaniques, des faciès volcanoclastiques incluant des tufs acides et des coulées pyroclastiques.

• Présentation du gisement polymétallique de HAJAR


Le gisement à Pb-Zn-Cu de Hajjar (Douar Lahjar) est le premier de ce type (VMS) au Maroc. Il est classé
parmi les 10 premiers gisements de Zn au monde. Il forme une masse économique de 16 M/t à 8% de Zn, 2
à 3% de Pb, 0,4 à 0.6% de Cu et 60 g/t Ag (Hibti, 2001). C’est un amas sulfuré à pyrrhotite-sphalérite
encaissé dans une série volcano-sédimentaire viséenne épimétamorphique. Cet amas est caractérisé par
une paragenèse sulfurée assez particulière par sa composition à pyrrhotite presque pure et sphalérite
pauvre en fer avec chalcopyrite et galène subordonnées.

3. MINERAIS EXPLOITES PAR LA MINE DE HAJJAR


A. Minéraux sulfurés
Les sulfures sont des minerais non métalliques, se présentant largement dans la nature sous
plusieurs formes. Les différents sulfures traités dans le complexe sont :

• Pyrrhotite (Fe1-XS1+X)
• Pyrite (FeS2)
• Arsénopyrite (FeAsS)
• Sphalérite ((Zn, Fe) S)
• Galène (PbS)
• Chalcopyrite (CuFeS2)

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B. Oxydes de fer, de cobalt et de titane
En association avec les sulfures, les deux gisements représentent des teneurs variables en
oxyde de fer et de titane. Le gisement de Hajjar selon HIBTI, (1993), contient de l’hématite
(Fe2O3), de la magnétite (Fe3O4), de l’ilménite (FeTiO3), et du rutile (TiO2).

4. METHODES D’EXTRACTION ET DE TRAITEMENT DES MINERAIS SULFURE


La mine de Hajjar comporte différentes unités de traitements et de valorisation du minerai in
situ. Le traitement passe par plusieurs étapes : concassage primaire, concassage secondaire,
broyage et classification. Ensuite une étape de pré-concentration est appliquée afin d’éliminer
les silicates du minerai. Cette dernière étape est la flottation différentielle qui est l’étape clé du
traitement (Figure 4). Il suffit d’injecter de l’air avec un produit chimique dans le bassin à
flottation pour séparer les boues qui restent au fond, du minerai qui flotte à la surface sous
forme de mousse. Ce procédé se fait à l’aide de plusieurs réactifs qui sont : les moussants, les
collecteurs, les déprimants-activant et les régulateurs du pH.

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5-CARACTERISATION GEOLOGIQUE DU COMPARTIMENT SUD-EST DU
CORPS PRINCIPAL DE HAJJAR
• Modélisation géologique du compartiment Sud-Est du corps principal
La modélisation géologique est définie comme étant l’ensemble des méthodes mathématiques qui
permettent de modéliser de façon unifiée la géométrie et les propriétés physiques des objets
géologiques. Pour établir un modèle conceptuel de données géologiques, la connaissance des
différentes procédures et instructions sur laquelle se base le suivi géologique est nécessaire. Le
logiciel VULCAN est un outil de modélisation et de planification minière qui suit une procédure avancée
dans la réalisation des modèles géologiques, et propose une option « Batch » pour la superposition
des couches afin d’aboutir à une vision en trois dimensions du corps modélisé. Le modèle ainsi établi
traite les données de la description lithologique des sondages. La modélisation d’objets géologiques en
3D permet d’avoir une meilleure compréhension de l’environnement géologique en question.
Cependant, la construction de
modèle géologique 3D se heurte à certains problèmes découlant de la complexité des données
géologiques à savoir :
• Le caractère hétérogène des données qui sont souvent regroupées en secteur, ce
qui cause des problèmes de généralisation et de corrélation.
• Elles sont de sources différentes (lithologie ou type de roche, analyses
chimiques, teneurs, degré de fracturation, etc.)
• Elles résultent d’observations directes (données géo scientifiques recueillies par
le géologue sur une carotte de sondage et les levés géologiques).
Par conséquent un modèle qui possède un grand nombre d’objets géologiques différents
devient rapidement très complexe et lourd à gérer. Par exemple, pour un modèle possédant
deux objets, il est facile de déterminer les relations spatiales entre les objets simplement à
l’aide d’une analyse visuelle. Par contre, si le modèle possède plusieurs objets différents, la
tâche sera beaucoup plus difficile et laborieuse à accomplir.
La Compagnie Minière de Guemassa dispose de licences d’utilisation du logiciel VULCAN et
l’utilise en routine pour la modélisation des différents corps minéralisé du gisement de Hajar et
pour le suivi des travaux d’exploitation de ces corps (Fig. 15).

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• Morphologie globale du corps minéralisé
Après avoir constitué la base de données relative aux différents sondages réalisés
au niveau du compartiment Sud-Est du corps principal du gisement de Hajar, nous
l’avons introduite au logiciel VULCAN afin de calculer un modèle géologique en trois
dimensions de la minéralisation et de son encaissant. Les résultats de ce calcul sont
présentés sur les figures 16 et 17 qui montrent deux vues différentes du modèles
produit. Sur la figure 16, le modèle géologique 3D est observé à partir du Nord-
Ouest. Il montre une vue de profil de la minéralisation représentée en rouge qui
illustre clairement son évolution verticale et son enracinement en profondeur. Cette
minéralisation s’apparente à un corps lenticulaire de faible épaisseur dont la partie
supérieure plonge vers le Nord-Ouest et le segment inférieur est incliné en sens
inverse c.-à-d. vers le Sud-Est. La figure 17 présente le même modèle vu du Nord.
Avec cet angle d’observation, le corps minéralisé modélisé est visualisé en vue de
face c.-à-d. dans le sens de sa largeur et son extension verticale.

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6-CONCLUSION
La mine de Hajjar est un pôle minier d’une grande importance économique. La zone au
voisinage de la mine est formée essentiellement de roches sédimentaires d’âge mio-pliocène et
du quaternaire. Le climat de la région est aride. L’oued N’fis et ses affluents avals en plus de
quelques puits et sources constituent les seules ressources en eau pour plusieurs villages de
la zone.

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