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Partie de campagne chic, casse-croûte urbain entre amis, pique-nique ludique pour les
enfants ou encore barbecue au jardin pour toute la tribu : les thèmes ne manquent pas pour
profiter du plaisir de la cuisine au grand air. Les recettes fraîches et festives non plus !
L'ouvrage Cuisine de plein air publié par les éditions Solar vous propose de célébrer l'été
sous toutes ses facettes : pour chaque occasion, des idées inventives qui actualisent les
traditionnels du pique-nique (cakes salés, terrines, salades, quiches, sandwichs, grillades
et brochettes) ou qui s'accordent à la tendance du « snacking » (dips, bouchées, crostinis,
tapas et tartines).
En plus des recettes et menus, découvrez des conseils pratiques qui vous aideront à
élaborer un pique-nique thématique (buffet tex-mex, grillades de fruits de mer...), à préparer
vos plats à l'avance ou encore à vous équiper judicieusement... Bref, tous les ingrédients
pour réussir vos repas et déjeuners sur l'herbe.
D'après Marseille Plus
Après la bière blanche, la bière verte ! À base de malt et d’arôme naturel de citron vert, cette boisson
à déguster bien fraiche est brassée comme une bière classique sans toutefois en avoir le goût, bien
présentée dans une bouteille incolore à l’étiquette discrète et disponible dans un emballage
cartonné multicolore, elle est vendue à un prix raisonnable.
À qui va telle plaire avec sa faible teneur en alcool et son petit gout acidulé ? Certainement pas aux
vrais amoureux de la bière ; la cible marketing semble privilégier les amateurs de sorties nocturnes
dans les endroits branchés, les boites ou clubs privés. D’ailleurs, un jeune créateur de mode très en
vue a été choisi comme ambassadeur de cette nouveauté et il va lancer, pour promouvoir le produit
une collection de T-shirt en série limitée.
Cela suffira-t-il à créer l’envie ?
Trois nouveaux projets de quotidien gratuit sont en chantier. Arrivés en Belgique il y a dix
ans, le gratuits ont fragilisés leurs confrères payants. Les éditeurs et les investisseurs
s’inclinent devant leur succès, en tentant de répliquer. Dernier en date, le président du
groupe de communication Habas a décidé de lancer son quotidien gratuit avant l’été. Son
originalité ?
Il sera distribué le soir pour éviter la concurrence frontale avec les autres quotidiens, en
général disponibles au petit matin.
Cette multiplication de projets a une explication très simple : alors que certains quotidiens
perdent de l’argent, les gratuits en gagnent, grâce à leur large distribution et à leur marché
publicitaire croissant, qui assurent leur rentabilité.
Prochaine étape, le développement d’hebdos et de mensuels gratuit ; la sixième chaine de
télévision va investir dans les mensuels « Homme en ville » et « Femme en ville ». De quoi
fragiliser encore un peu plus la presse traditionnelle, et surtout ses circuits de distribution.
D’après le Nouvel observateur
Les 15-25 ans restent la cible privilégiée des cigarettes « lorsqu’on gagne un très jeune
fumeur adulte, sa consommation augmente avec l’âge, expliquant récemment une
responsable d’une grande entreprise de cigarettes. Les méthodes actuelles vont du travail
sur la présentation des paquets aux images glissées dans les salles obscures.
L’institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) note que « le nombre
de films français laissant apparaitre une marque de tabac semble indiquer au mieux une
méconnaissance de la loi, et au pire une action voulue de placement du produit ».
La dernière stratégie en date, selon le magasine Heath Attairs, de l’université de Harvard,
est d’attirer les plus jeunes en leur offrant des saveurs plaisantes.
Ainsi, les cigarettes à la cerise, popularisées au Japon par le manga Nana, ou celles au
chocolat ou à la vanille, font un malheur en France.
D’après l’Express
QUESTION 14 : cet article a pour sujet
A) la présence de la cigarette au cinéma.
B) le drame de la consommation de tabac chez les jeunes.
C) les artifices utilisés par les cigarettes pour conquérir un public jeune.
D) une étude sur les cigarettes parfumées réalisée par l’Université de Harvard.
QUESTION 15 : l’INEPS constate
A) qu’il devrait y avoir plus de films sur les méfaits du tabac.
B) qu’il y a trop de films ou l’on peut apercevoir des marques de cigarettes.
C) qu’il y a trop d’acteurs connus qui font de la publicité pour les cigarettes.
D) qu’il devrait y avoir davantage d’information au sujet de la loi anti-tabac.
QUESTION 16 : aujourd’hui, pour attirer les jeunes, on
A) vend des cigarettes avec des parfums agréables.
B) donne des paquets de cigarettes avec des magazines.
C) distribue gratuitement des parfums avec chaque paquet acheté.
D) commercialise des cigarettes avec de nouvelles formes et couleurs
Les textes longs
La recherche a du ressort
L’intervention mise au point par un laboratoire de chimie européen devrait ouvrir la voie à la
fabrication de produits « auto-cicatrisant ». Un caoutchouc de synthèse recyclable peut
paraitre un matériau banal. Mais si, après avoir été cassé, ce même matériau peut se
ressouder tout seul à plusieurs reprises, sans la moindre colle et à températures ambiante,
c’est une tout autre affaire. Les photos, montrant les propriétaires du nouveau matériau ont,
en effet, de quoi étonner. On croirait un tour de magie. Dans un premier temps, la lanière
élastique est coupée volontairement. Aussitôt après, les deux morceaux sont remis en
contact et la lanière retrouve peu à peu son état initial. On peut l’étirer sans qu’elle se
recasse à l’endroit où elle avait été coupée. Le tour est joué. Il a fallu tester de très nombreux
mélanges avant de parvenir à fabriquer ce matériau, composé en grande partie d’huiles
végétales. L’avancée majeure tient d’ailleurs à la composition chimique du matériau. A la
différence de caoutchouc qui est constitué de longues chaines de grosses molécules reliées
entre elles par des liaisons fortes, le nouvel élastique contient une myriade de petites
molécules d’acides gras. Ce sont elles qui sont actives dans l’auto cicatrisation.
D’après le Figaro
Considérés par certains comme un diseur de bonne aventure technologique. Ray Kurzweil
est une vedette de la prospective scientifique. Ses prédictions ont le don de diviser : cela
va du désaccord le plus véhément à une admiration éperdue frisant le culte du héros en
passant par le scepticisme le plus froid. Il imagine sans ciller un monde futur où,
notamment, de minuscules robots annuleront les effets de la pollution et où l’humanité
“pourra vivre éternellement sans vieillir”.
Selon ses estimations, nous serions capables, d’ici à la fin des années 2030, de télécharger
le cerveau humain sur un ordinateur, stockant ainsi « toute la personnalité, la mémoire, les
talents et le passé d’une personne ».D’ici là, êtres humains et machines non biologiques
pourraient avoir si parfaitement fusionné que les différences entre eux seraient devenues
négligeables. Dès 2045, l’intelligence humaine, améliorée, pourrait commencer à s’étendre
dans l’univers.
Si le rythme du progrès technologique continue de s’accélérer, comme le prédit Kurzweil, il
est probable que le débat sur la singularité connaîtra lui aussi une croissance exponentielle.
Tant cela fait le lien entre des thèmes extrêmement controversés (Dieu, la crise
énergétique, le génie génétique) et des concepts de science-fiction (l’intelligence artificielle,
la réalité virtuelle, l’ingénierie moléculaire).
D’après Courrier international
L’association Ormano a vu le jour en 1999, au nord-est de Madagascar, dans une région riche en
forêts et en mangroves (zone marécageuse en bord de mer) mais menacée de défrichement.
Conçues non seulement pour préserver ces espaces remarquables, mais aussi pour faire découvrir
aux enfants leur environnement, cet organisme porte un superbe projet d’éducation à la nature.
Les actions sont directement menées par les professeurs qui accompagnent leurs élèves au coeur
de la forêt et leur apprennent à voir et à comprendre l’étroite indépendance entre toutes les
formes de vie qui la peuplent. Les observations sont reprises dans des fiches, servent à faire des
posters ou à confectionner des dictionnaires de nature. Cette démarche conduit aussi les parents
à participer et être sensibilisés.
Ces actions, localisées au départ, sont reprises progressivement par d’autres provinces de
Madagascar et, par un effet de répétition et de multiplication, deviennent d’autant plus efficace.
Question 17 : l’association Ormano a pour but principal
A) de créer des vocations écologiques.
B) d’éduquer les écoliers à leur milieu naturels.
C) d’encourage la fabrication de produits naturels.
D) d’inciter les autorités à la conservation des forêts.
Question 18 : les professeurs engagés dans cet organisme
A) luttent contre la déforestation régionale.
B) organisent des séminaires pour les parents.
C) publient des ouvrages sur l’environnement.
D) se concentre sur l’apprentissage des enfants.
Question 19 : l’initiative de l’association Ormano
A) a suscité un intérêt mitigé.
B) a été suivi par d’autres régions.
C) a été reconnu par d’utilité publique.
D) a été subventionnée par le conseil région.
Les textes longs
Un patrimoine à défendre
Paillasse, fougasse, couronne lyonnaise ou bordelaise… leurs noms fleurent bon la
boulangerie d’antan. « A chaque région son pain », vantent les organisateurs de la fête du
pain en France. Oubliées depuis l’après-guerre, ces spécialités régionales renaissent à
nouveau, soutenues parla nécessité d’enrayer la chute chronique des ventes de pain. Au
début du XXe siècle, on en mangeait jusqu’à 650 grammes par jour, soit quatre fois plus
qu’aujourd’hui. Un phénomène lié à la diversité alimentaire du monde moderne mais aussi
à l’abaissement de la qualité de cet aliment sous l’effet de sa standardisation. Le retour des
formes régionales tenterait ainsi davantage de réconcilier les Français avec leur artisan
boulanger que de renouer avec une tradition centenaire. Rétrospectivement, on tend à
exagérer, idéaliser, sentimentaliser l’assise régionale du pain, note l’historien américain
Steven Kaplan, qui juge l’apparition des pains spéciaux comme un levier marketing
répondant avant tout à des paris commerciaux.
Néanmoins, l’historien poursuit sa croisade pour le bon goût. Dans le journal le Monde, il
s’est livré récemment à un vibrant plaidoyer pour la croûte française cuite à point, dont la
disparition marquerait un pas « vers l’américanisation, l’innombrable pain mou, tranché,
sous cellophane ».
D’après Directmatin
QUESTION 17 : d’après l’historien, il faudrait
A) entreprendre une modernisation des procédés de panification.
B) s’aligner sur l’expertise américaine en matière de conditionnement.
C) répondre de manière plus adéquate aux impératifs de la mondialisation.
D) préserver les caractéristiques, qui garantissent la qualité du pain français.
QUESTION 18 : cet article rapporte
A) le lancement d’un nouveau concept marchand.
B) une journée de formation au métier de vendeur.
C) l’organisation des soldes dans un grand magasin.
D) l’ouverture de nouvelles boutiques dans un centre commercial.
QUESTION 19 : l’expérience consiste à
A) accumuler les coupons de réduction.
B) s’unir en vue d’acheter à meilleur prix.
C) acheter uniquement en périodes de soldes.
D) marchander avec l’intention d’obtenir un rabais.
La fougasse, ou fougace, est un pain provençal à croûte molle, à mie épaisse et
moelleuse, réalisé à partir de farine blanche ou bise, de levure de boulanger et d'huile
d'olive, pouvant être légèrement sucré ou agrémenté d'oignons, d'olives noires, d'anchois
et de lardons
Antan : D'autrefois, du temps passé.
Panification
Ensemble des opérations par lesquelles on fait le pain.
Les textes longs
Innovation
QUESTION 17 : pour écarter les risques d’obésités chez les enfants, les parents
doivent
A) exclure tous les aliments gras.
B) leur interdire tous les aliments sucrés.
C) privilégier des plats légers et liquides.
D) leur faire apprécier les saveurs simples.
QUESTION 18 : la télé favorise l’obésité des enfants parce qu’ils
A) mangent trop vite, assis devant le poste.
B) distinguent mieux les saveurs des aliments.
C) ne se rendent pas compte qu’ils n’ont plus faim.
D) ne respectent pas les horaires de repas habituels.
QUESTION 19 : les risques d’obésité baissent sensiblement si les enfants
A) pratiquent une activité sportive très intense.
B) font des efforts physiques réguliers et prolongés.
C) font des activités qui brulent d’abord les glucides.
D) mangent léger quand ils regardent longtemps la télé
B" pour Q 19 : preuve :
- pour combattre l'obesité, il faut bruler les lipides, alors que les sports qui demande de
l'effort violent ne brulera que les glucides.
- l'ideal serai de la natation, de la marche ou du velo : on le trouve dans la réponse B
Les textes longs
B/C/D
Ce jour-là le téléphone a sonné vers midi : une infection urinaire à 2 km de son cabinet,
dans le 5 éme arrondissement de Paris. Le temps de prendre son matériel et le docteur
Roland Pineda a sauté sur son vélo. « J’y étais en moins de dix minutes », assure-t-il : «
quelle que soit l’urgence, je pars à bicyclette ». Comme cette autre fois où trois habitants du
13 éme arrondissement avaient été intoxiqués à l’oxyde de Carbonne. SAMU, pompiers,
police et le docteur Pineda avaient été prévenus : « je suis arrivé cinq minutes avant tout le
monde ».
Pour Roland Pineda, médecin généraliste et urgentiste à l’hôpital des Gardiens de la paix,
le vélo, « c’est un choix idéologique ». Il « hait » la voiture : elle « pollue », « rend irritable
», parce qu’elle coupe le conducteur des autres usagers de la rue. Bref, « c’est tout sauf
convivial et fraternel ». À la différence du vélo, synonyme de gain de temps et de « sensation
de liberté »
QUESTION 17 : le docteur Pineda se sert de son vélo
A) à l’occasion.
B) en toute occasion.
C) seulement en cas d’urgence
D) si la situation n’est pas trop urgente.
QUESTION 18 : selon le texte, l’un des avantages du vélo sur la voiture est que
A) c’est plus écologique.
B) c’est plus économique.
C) c’est plus facile à garer.
D) c’est meilleur pour la forme.
QUESTION 19 : selon le docteur Pineda
A) le seul avantage de la voiture, c’est sa rapidité.
B) la voiture isole les êtres humains les uns des autres.
C) la voiture apporte une grande liberté à ses utilisateurs.
D) il est urgent de réduire le nombre de voitures dans les villes
Les textes longs
B-D-B-A
Ce sont des voyageurs sans bagages. Chaque matin à l’aube, ils envahissent les quais de
la gare de Vendôme pour aller travailler dans la capitale. Paris, à deux cents kilomètres de
là. Provinciaux la nuit, Parisiens le jour, ils sont de plus en plus nombreux à tenter de
concilier épanouissement professionnel et qualité de vie. Ils ont fui Paris, ses loyers
inabordables et son quotidien trop stressant. À la SNCF, on les appelle les « navetteurs»
avec une pointe d’irritation dans la vois, car ses néo ruraux ont pris la fâcheuse habitude de
dénoncer les hausses de tarifs.
À force de se fréquenter matin et soir dans le train, certains ont développé un sens particulier
de la convivialité, et il n’est pas rare de voir des petits groupes se former au gré des
conversations ou des parties de tarot improvisés, ni d’observer les écrans de portables des
bosseurs acharnés s’allumer, tandis que des dormeurs en manque de sommeil terminent
leur nuit écroulés dans leur siège.
Malgré ces comportement différent, tous s’accordent à préférer leur vie de navetteur
confortable à celle des banlieusards stressés, même si certains reconnaissent ne profiter
de la nature que la nuit en hiver. Et lorsqu’ils débarquent à la gare, on les voit se mettre
sans tarder au rythme de la capitale : marche rapide, mine fermé, ils attrapent un journal
gratuit avant de devenir de « vrai » parisiens.
D’après Libération
QUESTION 24 : quel titre conviendrait le mieux à cet article ?
A) quand les Parisiens rêvent de vie au vert
B) Train, boulot, dodo : un nouvel art de vivre ?
C) du confort des transports ferroviaires matinaux.
D) Paris-Province : une concurrence qui s’affirme.
QUESTION 25 : les voyageurs dont il est question dans ce texte
A) poussent à la délocalisation de leurs entreprises.
B) recherchent des appartements bon marché à Paris.
C) vivent à la compagne pour des raisons professionnelles.
D) s’accommodent de la distance les séparent de leur travail.
QUESTION 26 : Le personnel ferroviaire mentionné dans cet article
A) regrette le nombre mentionné décroissent de voyageurs.
B) déplore les revendications tarifaires des voyageurs
C) encourage l’usage du train par des tarifs attrayants.
D) dénonce la recrudescence de la fraude dans les trains.
QUESTION 27 : selon cet article,
A) arrivées à Paris, les provinciaux se muent en Parisiens.
B) les provinciaux, rêvent secrètement de devenir Parisiens.
C) les banlieusards revendiquent leur appartenance à Paris.
D) les Parisiens contestent la venue massive des provinciaux.
Les textes longs
Aussi en péril la sécurité internationale. Tel est le leitmotiv d’un document établi
conjointement par les services du haut représentant de l’Union européenne et de la
Commission, qui sera présenté
prochainement aux chefs d'État, au cours de la réunion du Conseil européen.
Selon ce rapport, les changements climatiques représentent un « multiplicateur de menaces
»
qui exacerbe les tendances, les tensions et l’instabilité existantes. Aussi l’Union doit - elle
se donner les moyens de répondre à ces risques en renforçant ses capacités de recherche,
d’analyse, de suivi et d’alerte rapide et en améliorant ses outils de protection civile et de
gestion de crises face aux catastrophes à venir.
Le texte distingue plusieurs formes de menaces liées aux changements climatiques.
Certains ont pour cause la recrudescence prévisible des conflits sur l’accès aux ressources.
« La pénurie d'eau en particulier, est susceptible de provoquer des troubles civils et des
pertes économiques substantielles, même dans les économies solides », écrivent les
auteurs, qui mentionnent aussi « les tensions liées à l'approvisionnement énergétique »,
dont la multiplication accroîtra l’instabilité. Les conflits pourraient également s’intensifier
autour des ressources situées dans les régions polaires, rendues exploitables par le
réchauffement.
Les régions côtières, où vit près d’un cinquième de la population mondiale, sont
particulièrement
menacées pour les pertes de territoires. « Les mégalopoles, et leurs infrastructures de
soutien,
telles que les installations portuaires et les raffineries de pétrole, sont souvent implantées
en bord
de mer ou dans les deltas des rivières », note le rapport, qui s'inquiète des conséquences
de l'élévation du niveau de la mer. De plus, le recul des côtes et la submersion de vastes
zones pourraient entraîner des pertes de territoires, et même la disparition de pays entiers.
Autre conséquence possible, l'accroissement des migrations risque de créer des situations
difficiles.
Selon les Nations Unies, on dénombrera d’ici à 2020 des millions de migrants
environnementaux.
D'après Le Monde
QUESTION 24 : Cet article présente
A) les effets actuels du réchauffement climatique.
B) les efforts écologiques consentis par les pays européens.
C) les dangers majeurs engendrés par le réchauffement climatique.
D) les solutions envisagées pour lutter contre le réchauffement de la planète.
QUESTION 25 : Selon le rapport présenté dans l'article, cette transformation peut
A) inciter les pays développés à vivre en autarcie.
B) menacer l'équilibre mondial, déjà quelque peu instable.
C) resserrer les liens de coopération entre les pays.
D) aggraver la situation économique des pays du Sud. (C-D-C-D)
Les textes longs
Faire la brocante :
Déambuler parmi les étals des brocanteurs à la recherche d'objets usagés, chiner.
Barbecues : utile de cuisson
Les bric-à-brac : bazar
Elles se préparent pendant toute la semaine avant d’envahir les trottoirs de villages et de
quartiers entiers, attirent les cadres supérieurs et les chômeurs et offrent un supplément
d’âme à la promenade dominicale. Les brocantes sont devenues bien plus que le rendez-
vous des chineurs et des collectionneurs : les affaires qui s’y traitent sont souvent de nature
plus affective que pécuniaire. Retrouver un exemplaire de son livre de lecture de cours
préparatoire n’a pas de prix. Le fait de l’avoir payé 5 euros ne fait que rajouter un peu de
folklore.
Le succès des brocantes et autres vide-greniers qu’il faut compter par milliers chaque
semaine a donné naissance à un loisir à part entière mais en marge de l’économie officielle.
Les antiquaires dénoncent une concurrence déloyale mais y voient aussi une source
d’approvisionnement dans laquelle ils sont les premiers à puiser, aux toutes premières
heures de matinée. Aucun autre spectacle ne garantit une telle ambiance complice, ne
permet de se replonger avec autant de spontanéité dans des imaginaires collectifs oubliés
et de se laisser délicieusement rattraper par son histoire personnelle. Derrière la banalité
des objets sans valeur dont se séparent sans état d’âme les vendeurs, surgissent des
traces, des souvenirs, des petits morceaux de mémoire affective.
Les textes longs
« La brocante remplit l’espace laissé vacant depuis le déclin des kermesses, des fêtes de
patronage et des jeux inter-villages. Elle mobilise les différentes associations sur un même
projet et renforce les liens de voisinage », insiste Chantal Angevin, maire de Monteresson
(Loiret). Dans cette commune de 1300 habitants dont la population décuple lors de la grande
brocante de fin juillet, les droits perçus par une association auprès des exposants
permettent d’améliorer l’ordinaire de la cantine scolaire et aussi de compenser une partie
des impayés.
D’après le Monde
Question 28 : dans ce texte, il est principalement question
A) de kermesses de village.
B) de sorties de marchés aux puces.
C) de braderies de grands magasins.
D) de musées de tradition populaires.
Question 29 : ce phénomène est très populaire car on peut
A) y trouver des objets qui nous renvoient à l’enfance.
B) y voir un grand nombre d’objets de collection.
C) y pratiquer le troc comme on le faisait autres.
D) s’y rendre tous les jours de la semaine.
Question 30 : confrontés à ce phénomène, les spécialistes des objets anciens
A) estiment que cela dévalorise leur profession.
B) croient qu’il s’agit d’un effet de mode passager.
C) y voient un élargissement possible de leur clientèle.
D) profitent de la situation tout en la désapprouvant.
Question31 : ce phénomène permet par ailleurs
A) de rapprocher les habitants d’une même commune.
ةB) d’offrir de nouveaux débouchés professionnels.
C) de sensibiliser à une éthique de la consommation
D) d’apporter un nouvel essor au tourisme rural.
Les textes longs
Le rapport qui vient d'être rendu aux Nations unies sur le (piteux) état de la planète n'est
pas le produit de l'alarmisme, parfois provocateur, souvent reproché aux organisations
écologistes.
Plus d'un millier d'experts, et des plus qualifiés, ont compilé et analysé toutes les données
disponibles sur l'impact des activités humaines sur les écosystèmes qui rendent possible
la vie sur Terre.
Conclusion : ça ne peut plus durer, et ça ne durera pas, au rythme où nous dépensons les
bijoux de la famille terrestre.
L'exploitation de plus en plus frénétique des ressources naturelles a permis de rendre
meilleur le sort d'une population en croissance rapide, quoi qu'en disent les critiques du
progrès. Mais ce développement s'est fait au prix d'une dégradation accélérée de la
plupart des écosystèmes vitaux. Pour la première fois dans l'histoire de la vie sur Terre, la
pérennité de celle-ci ne paraît plus assurée.
À force de sonner l'alarme et d'empiler les rapports, on risque que plus personne n'y
prenne garde, tant la capacité humaine à se projeter dans l'avenir est limitée. Nous
n'avons pourtant plus le luxe de l'ignorance. Sauf à léguer à nos descendants un monde
invivable (littéralement), il faut relever le défi du développement durable : c'est-à-dire
enrayer la destruction des écosystèmes fragiles dont nous dépendons pour notre
existence comme un plongeur dépend de ses bouteilles d'oxygène, tout en continuant à
les exploiter pour nos besoins croissants.
Le premier pas semble le plus dur. Il nous faut changer radicalement de méthode de
calcul de la richesse. Accepter l'idée que celle-ci et le développement ne se mesurent pas
qu'en dollars par habitant. Et qu'il faut y intégrer le prix des services rendus par la nature.
Celle-ci, ou plutôt sa destruction, a un prix. Tôt ou tard, nous en paierons la facture. À
l'heure actuelle, l'humanité est menacée de faillite.
D'après Libération