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La véritable nature du mental

Disons que M. X (individu lambda) est dans les rues de


Londres. Donc M. X réalise que tout ce qu’il connait, toute
son expérience ou toute sa connaissance et son expérience
est réfractée à travers le prisme de son mental.

Il ne peut être certain que ce qu’il voit là-bas est un monde


extérieur fait de matière car tout passe par le filtre des
pensées et des perceptions. Donc cette reconnaissance
survient chez M. X.

Tant que je ne connais pas la nature de mon mental, tant


que je ne sais pas ce qui est vrai concernant mon mental,
je ne peux rien savoir de ce qui est vrai au sujet du monde
que je perçois.

Donc M. X a cette incroyable reconnaissance, qu’il ne peut


rien y avoir de plus intéressant ou d’important que de
connaître la nature de son mental. Je ne peux savoir ce
que sont les choses tant que je ne connais pas la nature
de mon mental. Et à ce moment-là, le mental de M. X se
détourne des objets de la pensée et de la perception et se
demande : « Quelle est la nature essentielle de mon
mental, de quoi est-il fait ? »

A l’évidence, il n’est pas fait de pensées car les pensées


vont et viennent, tandis que mon mental reste toujours
présent.
Il ne peut être fait de perceptions, de sentiments ou de
sensations parce que ceux-là vont et viennent, toujours,
mais il y a un élément de mon mental, un élément
irréductible, essentiel de mon mental qui est constant et
ça doit forcément être ce dont est fait mon mental.
En pensant de la sorte, le mental de M. X est en train de
remonter, il ne s’en rend pas compte mais son mental est
en train de revenir à sa nature essentielle et irréductible.

Et à un certain moment, il y a cette reconnaissance de ce


que la conscience est la nature fondamentale de mon
mental et l’on commence à réfléchir sur la nature de la
conscience, bien sûr, c’est la conscience qui à cette
réflexion, la conscience se regarde en quelque sorte, nous
sommes conscients d’être conscients.
Et il y a cette reconnaissance de ce que juste dans
l’expérience même d’être conscient, il n’y a aucune
limitation. Je ne peux parvenir aux confins ou la fin du fait
d’être conscient. L’expérience d’être conscient ne peut être
morcelée. C’est une totalité infinie, indivisible, à jamais
présente. C’est la reconnaissance que ce que je suis est
éternel, infini.

Et puis, nous retournons à l’expérience du monde et nous


réalisons que le monde qu’autrefois nous avions situé à
l’extérieur de nous-mêmes est une apparition à l’intérieur
de cette conscience illimitée et à jamais présente et tout ce
qui apparait dans la conscience est fait de la conscience.

Et c’est là, la reconnaissance que tout ce dont je fais


l’expérience est l’être infini de Dieu, en langage religieux
ou dans le langage que nous utilisons ici, est l’activité de
la conscience, une modulation ou une coloration, une
« auto-coloration » de la conscience.

Q : Mais à partir de cette reconnaissance, du fait d’être


conscient d’être conscient, il semblerait qu’il y ait
encore un processus de déconstruction à faire pour le
corps et le mental ?

Oui exactement. La première étape est la reconnaissance


que je suis la conscience.
La seconde étape est la reconnaissance de la nature infinie
de la conscience.
Et la troisième étape, ces deux premières étapes font
toutes deux parties de la voie orientée vers l’intérieur, la
voie védantique, le mental se dirigeant vers l’intérieur, et
puis la troisième étape est, c’est la voie tantrique ou la voie
orientée vers l’extérieur, le réalignement de tous les
aspects de notre expérience avec cette nouvelle
compréhension.

Il y a eu cette reconnaissance, ce que je suis


essentiellement, c’est la conscience infinie. Et de mon
expérience, nous allons commencer à explorer
l’expérience, l’expérience objective, et nous réalisons
qu’elle apparait non à la conscience mais DANS la
conscience.

Puis non juste dans la conscience mais EN TANT QUE la


conscience. Donc il y a un réalignement progressif de la
manière dont on pense, ressent, agit, perçoit et relie à cette
nouvelle compréhension. C’est le processus qui a lieu
après la reconnaissance de notre véritable nature.

Cela est la partie de cet enseignement que j’ai appelé tout


à l’heure l’approche tantrique. L’approche qui inclut toute
l’expérience objective. Alors que l’approche védantique, la
voie orientée vers l’intérieur, commence par l’exclusion de
toute expérience pour ne se concentrer que vers l’intérieur,
je ne veux pas dire à l’intérieur du corps mais à l’intérieur
de la nature du mental.

Comme vous l’avez dit, M. X a des habitudes quant à sa


manière de penser, de ressentir, d’agir, de percevoir et
d’être en relation qui se sont développées tout au long de
sa vie, et ces habitudes survivent à la reconnaissance de
notre véritable nature.
Si vous aviez été sur une voie progressive et que vous aviez
passé 40 ans sur des pratiques préliminaires, alors un
certain nombre de ces pratiques aurait été réaligné au fur
et à mesure avant de rencontrer les enseignements de la
voie directe.

Après la reconnaissance de notre véritable nature, pour


nous tous, il y a des habitudes, des habitudes au niveau
de notre façon de penser, de notre façon de ressentir, de
sentir le corps, des habitudes dans la façon d’être en
relation les uns avec les autres, de percevoir le monde, qui
continuent à avoir cours selon l’ancien paradigme.

Il est évident que ce que je suis essentiellement est la


conscience illimitée, tout apparaît en elle et est constituée
d’elle mais ce n’est pas une reconnaissance qui a lieu une
fois pour toute. Il y a des couches et des couches
d’habitudes dans le mental et dans le corps. Et mon
expérience est que ces couches sont progressivement
exposées à la lumière de la conscience. Je trouve, à
présent, que mon mental est constamment éclairé par une
compréhension neuve. Cette compréhension prend un
certain temps avant de pénétrer profondément les
anciennes structures de pensées et de ressentis. Elle
continue de se développer, de se révéler et de coloniser
notre expérience. Pas juste nos sentiments mais même nos
pensées.

En fait, je ne pense pas qu’on puisse jamais dire que cette


colonisation ou cette imprégnation de notre expérience par
la lumière de la conscience s’achève un jour. J’espère que
non.

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