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RÉSUMÉ DU PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE

Titre du projet: TERMINAL À CONTENEURS DE DAKAR


Numéro du projet: P-SN –DD0-002
Pays: SÉNÉGAL
Département: OPSM
Division: OPSM.3

a) Brève description du projet et principales composantes environnementales et sociales

Dans le cadre de ses efforts de développement économique et social, le Gouvernement de la République du Sénégal a
lancé un appel à manifestation d’intérêt pour une mise en concession à long terme portant sur la construction et
l’exploitation de terminaux à conteneurs. L’adjudicataire de la concession, DP World FZE, a signé un accord de
concession d’une durée de 25 ans le 7 octobre 2007 (avec effet à partir du 1er janvier 2008) avec la République du
Sénégal (représentée par le Ministère de l’Économie maritime et le Port autonome de Dakar – PAD). Le graphique 1
présente le site du port.

Graphique 1 : Contexte géographique du port de Dakar et de son terminal à conteneurs

DP World gère 49 terminaux maritimes et 12 nouveaux aménagements dans 31 pays, et emploie environ 30 000
personnes. Elle fait partie des quatre premiers opérateurs internationaux de terminaux maritimes, avec une
performance d’environ 46,8 millions d’EVP1 en 2008. Depuis 2008, DP World Dakar exploite le terminal à
conteneurs existant, avec une performance de 14 500 EVP et un effectif de 361 personnes. Ce terminal est d’une
superficie de 18 hectares (ha).

Connu sous l’appellation d’extension du Terminal à conteneurs (TAC), le «Projet» constitue la première phase de
l’extension du terminal à conteneurs existant. Au titre de cette phase, DP World Dakar entend procéder à des
aménagements, à la réhabilitation et à la construction de nouvelles infrastructures sur «le site». L’objectif du projet
est de rendre l’ensemble du terminal à conteneurs (c’est-à-dire le terminal existant et son extension) compétitif par la
modernisation du matériel, l’augmentation de la capacité de stockage et l’accroissement des opérations. Les
projections concernant la capacité de manutention potentielle s’établissent à 31 735 EVP à la fin de 2010. Au nombre
des autres avantages attendus du projet figurent la création de nouveaux emplois pour les populations locales, la
stimulation de l’économie et les avantages indirects pour des entreprises tierces (par exemple les fournisseurs, les
sous-traitants), du fait de l’effet multiplicateur du projet.

1
Équivalent-vingt-pieds. Les boîtes d’une longueur standard de vingt pieds et de quarante pieds sont utilisées à
travers le monde.
Le coût de cette première phase du projet est estimé à 210 millions d’euros, les principales composantes étant le
matériel (24 %), les travaux de génie civil et d’aménagement (24 %) et les frais de concession (22 %). La Banque
africaine de développement (BAD) a été invitée à apporter un concours représentant 50 % de l’emprunt total, à
égalité avec la Standard Chartered Bank (SCB). La BAD se propose d’octroyer un prêt de rang privilégié de 47,5
millions d’euros, avec une échéance de huit ans, pour le financement partiel des dépenses d’investissement.

Les principaux effets environnementaux et sociaux potentiels identifiés pour ce projet ont trait aux risques de
pollution associés aux activités de construction et d’exploitation menées sur le site, qui pourraient entraîner des
incidents de pollution (par exemple des épandages accidentels), ainsi qu’à la gestion des déchets, à la circulation des
véhicules, aux activités d’entretien et à la présence des travailleurs. La nécessité d’atténuer les effets
environnementaux et sociaux a guidé aussi bien la conception du projet que la prescription des mesures précises à
mettre en œuvre par DP World Dakar et ses entrepreneurs. Lorsque les effets négatifs sont inévitables, des
techniques de gestion, des outils, des mécanismes de contrôle et des directives permettront de ramener les effets
résiduels à des niveaux acceptables. Toutes les parties participeront à la vérification, au suivi et à l’audit des progrès
réalisés à cet égard.

Cette approche d’équipe, fondée sur l’utilisation de techniques bien planifiées et pratiques de gestion
environnementale et social e, constitue la meilleure façon de garantir l’application des meilleures pratiques sur le site,
ainsi que le succès de l’exécution du projet et son acceptation par toutes les parties. Le graphique 2 présente les
principales caractéristiques du projet.

Graphique 2: Plan du terminal à conteneurs existant et du «projet» d’extension

Extension du TAC
(TAC 3)
b) Principaux effets environnementaux et sociaux

S’agissant du contexte, le port est situé dans une zone industrielle, sans récepteurs sensibles, c’est-à-dire sans zones
protégées ni zones résidentielles dans le voisinage du site.

Risques et effets potentiels sur l’environnement naturel

ƒ Topographie, sols et géologie

La construction d’un réseau de routes de contournement et de bâtiments sur le site et les travaux de revêtement du
terminal entraîneront une modification de la topographie à l’intérieur du périmètre du site et dans la zone
environnante. Il s’agit certes d’une modification à long terme, mais il n’y a pas de récepteurs sensibles dans la zone,
et tous les aménagements seront entrepris au sein de la zone industrielle existante.

L’impact général sur le transport sera l’amélioration de la fluidité de la circulation sur les routes aménagées, ce qui
réduira les risques d’accident, tandis que l’état des sols se stabilisera au point d’éliminer ou de réduire à un niveau
minimal les émissions de poussières et les phénomènes de lessivage et d’érosion des sols dénudés.

L’exploitation de carrières par l’entreprise chargée des travaux de construction pour extraire des matériaux (dans le
cadre des travaux de rechargement) pourrait entraîner des effets «hors site» et indirects.

Un autre risque négatif potentiel a trait à la pollution du sol par les liquides dangereux utilisés sur le chantier et pour
le matériel, les équipements et les engins des entrepreneurs (par exemple les lubrifiants, les huiles, les graisses, les
solvants de nettoyage, les fluides caloporteurs), en cas de fuite consécutive à un accident ou à un manque d’attention
lors de l’entretien d’un moteur. Il pourrait y avoir également des déperditions sur le sol lors du ravitaillement en
carburant sur le site de construction. Les effets seraient alors la contamination des surfaces, du sous-sol, des eaux
souterraines ou de toute caractéristique de l’eau sous-jacente telle qu’une surface de saturation (ce risque étant élevé
dans les zones arides). Ces effets pourraient être aggravés encore par toute pluie qui pourrait entraîner un
ruissellement des eaux vers les récepteurs mentionnés ci-dessous.

ƒ Qualité de l’air

Au cours des travaux de construction, des émissions atmosphériques pourraient provenir des sources primaires
suivantes :
¾ Les émissions de poussières et de matières particulaires émanant des excavations des couches de surface
pour jeter de nouvelles fondations ;
¾ Les émissions de poussières transportées au gré des vents et émanant des travaux de construction sur le site
en général et des matériaux de construction granulaires (par exemple le sable) stockés en plein air ;
¾ Les émissions de poussières et de matières particulaires résultant de la circulation des véhicules et du
matériel roulant du site sur des aires dénudées ;
¾ Les gaz d’échappement émanant du matériel roulant, et notamment des véhicules utilisés pour livrer du
sable, des roches et du gravier au site.

Au cours de la phase d’exploitation, les émissions atmosphériques seront causées principalement par la circulation
des véhicules. La dispersion des émissions dans l’atmosphère, à partir de sources statiques, se fait sur des distances
d’environ 400 mètres, en fonction de la prévalence et de la vélocité des vents. Dans le contexte de l’environnement
existant et des conditions météorologiques actuelles, les effets de telles émissions seront mineurs et temporaires, dans
la mesure où ils seront limités à la phase des travaux de construction. Au cours de la phase d’exploitation, les effets
proviendront de l’intensification de la circulation normale des camions.

ƒ Bruits et vibrations

Les travaux de construction pourraient entraîner les bruits suivants:


¾ Les bruits et vibrations générés par le matériel roulant et les engins (par exemple le bruit provenant des
moteurs, du pompage de l’eau, de l’utilisation normale des groupes électrogènes), qui pourraient entraîner
des nuisances pour les travailleurs et les visiteurs;
¾ Les bruits générés par le trafic et d’autres perturbations tard dans la nuit (en termes de nuisances), du fait de
la circulation des véhicules dans les villages et les zones résidentielles situés hors du site, à destination ou
en provenance du site.
Toutefois, le nombre de récepteurs sensibles est très modeste, et il n’y a pas de résidents permanents dans la zone
industrielle. Les effets sur les êtres humains et les autres récepteurs sont jugés temporaires et mineurs.

Environnement marin: écologie, eau et sédiments

Les travaux de construction entrepris dans le cadre du projet n’affectent pas «directement» l’environnement de la
zone immergée. Le Port autonome de Dakar (PAD) a déjà achevé les travaux dans la zone immergée (dragage des
fonds à – 13 mètres et construction de la cote de fondation des quais). C’est la raison pour laquelle le dragage
primaire et les autres activités connexes ne sont pas inclus dans le projet TAC.

Les précipitations peuvent entraîner un ruissellement des eaux pouvant canaliser les eaux de surface et les eaux usées
contaminées vers le port. Toutefois, l’écologie naturelle de la zone immergée concernée est assez pauvre. La
pauvreté de la diversité écologique s’explique par le fait que le port est situé dans un environnement hautement
perturbé. L’intense trafic des navires, la présence de déchets et certains épandages accidentels de substances
polluantes dans l’eau, dans le cadre d’autres opérations portuaires, ne favorisent pas la prolifération d’un large
éventail d’espèces marines.

Il est cependant nécessaire de veiller à ne pas détériorer la qualité de l’eau. Le projet pourrait avoir des effets négatifs
indirects, par exemple le transfert des polluants ayant contaminé les sols proches de la zone immergée. Les
poussières transférées dans les eaux en accroissent la turbidité et ont un impact sur les espèces marines présentes. Il
en est de même des épandages de carburant, dans la mesure où les métaux lourds ont une capacité d’accumulation
dans la chaîne alimentaire de l’écosystème, entraînant des perturbations et des dégâts pour les espèces limitées
disponibles (par exemple les poissons).

ƒ Déchets

Le Groupe DP World exige que tous nos sites (et les entrepreneurs) établissent la différence entre les déchets
«inactifs» (c’est-à-dire «non dangereux», parfois appelés déchets «normaux», «domestiques» ou «ordures
ménagères») et les déchets «actifs» («dangereux»), qui ont des propriétés néfastes pour la santé humaine ou
l’environnement naturel. Les déchets inactifs sont notamment les débris propres de sols, de roches, de structures en
béton, d’ouvrages de maçonnerie et de brique, alors que les déchets actifs comprennent les acides, les agents de
conservation du bois, les boues huileuses, les huiles de vidange, les plastiques, etc.

Les deux types de déchets doivent être isolés l’un de l’autre sur le site, c’est-à-dire stockés en toute sécurité et
éliminés séparément pour éviter une contamination croisée. Quant aux «déchets associés aux soins médicaux» (par
exemple les éléments tranchants, souillés de sang), qui constituent une autre catégorie de déchets dangereux, ils
doivent être traités séparément par un prestataire spécialisé et être toujours éliminés conformément à la législation en
vigueur.

Au cours de la phase d’exploitation, DP World Dakar gèrera ses déchets conformément à la législation sénégalaise et
aux meilleures pratiques internationales prescrites par les prêteurs, étant entendu que lorsque DP World publiera sa
norme environnementale No 2 sur la «gestion des déchets», DP World Dakar sera tenue de traiter les eaux d’une
manière conforme aux meilleures pratiques, en adoptant une approche ordonnée axée sur l’approche ordonnée
«éviter, réduire, réutiliser, récupérer et éliminer».

Le PAD est chargé d’appliquer la législation nationale en matière de déchets. La responsabilité des déchets rejetés
sur terre ferme par les navires accostant au port incombe au PAD.

Le PAD dispose déjà de procédures officielles pour les déchets rejetés sur terre ferme par les navires. Par exemple,
les navires entrant au port doivent prendre contact avec l’une des sociétés agréées (par le PAD) pour la gestion des
déchets. Cette société récupère les déchets directement du navire lorsqu’il arrive à quai. Ses véhicules font l’objet des
vérifications courantes en matière de sécurité et de sureté à l’entrée du site de DP World. Les navires doivent
exprimer leurs besoins avant leur arrivée au port. DP World Dakar n’accepte pas et n’assure pas elle-même la
manutention des déchets rejetés sur terre ferme par les navires, et renvoie toute demande/requête directement au
PAD.

DP World Dakar communiquera ces besoins au PAD avec lequel il collaborera, le cas échéant, pour améliorer
constamment les mesures et les activités relatives à la gestion des déchets provenant des navires, en conformité avec
la réglementation internationale pertinente et les principes :

• de l’Annexe 1, Chapitre II du Règlement 12 de MARPOL 73/78


• de l’Organisation maritime internationale (OMI) MEPC.3/Circ.4/Add.1, 20 décembre 2004.

Tant le PAD que DP World Dakar connaissent l’existence de directives internationales telles que le « Manuel
complet de l’OMI sur les installations portuaires de réception ».DP World poursuivra ses stratégies en matière de
gestion des déchets, conformément à son contenu et à ses principes, et cette gestion sera améliorée au plus tard à la
fin de 2009, avec la publication, par l’équipe « Sureté globale et environnement » de DP World, de la « Norme
environnementale N° 2 » sur la « gestion des déchets » (et un manuel directif d’accompagnement prévoyant
notamment des technique de minimisation), qui énoncera les normes globales minimales pour tous les sites de la
société.

DP World Dakar ne gère que les déchets qu’il produit sur place. Les déchets liquides sont récupérés dans des puits,
et pour ce qui est des eaux usées, des fosses septiques sont utilisées, avant qu’elles ne soient pompées dans des
camions et transportées par une société agréée (par ex. : Mbaye Ndiaye). Les eaux de surface sur le site de DP World
sont récupérées par un réseau de collecteurs relié au réseau général d’assainissement du port.

Les déchets solides sont ramassés sur le terminal dans des poubelles situés partout sur le site. Les dockers ramassent
les poubelles et les déposent dans des conteneurs qui sont vidés par une société de ramassage agréée (en l’occurrence
Dakar Assainissement Plus). Les huiles moteur et hydrauliques usagées ainsi que les liquides ayant servi au
refroidissement sont récupérées dans des bidons hermétiquement fermés jusqu’à leur ramassage par la société agréée
(SRH).

D’autres types de déchets tels que les batteries et les pneus sont actuellement stockés à l’atelier/garage. GD World
gère ses déchets en conformité avec les dispositions de l’Article 8 du Code de l’environnement du Sénégal, qui
prévoit des dispositions pour le plan d’action national pour la gestion des déchets. Le Chapitre III du Code, intitulé
Gestion des déchets, contient toutes les règles relatives à l’élimination des déchets et au respect de l’environnement.
Les mêmes régime, gestion et contrôle seront appliqués aux déchets du projet.

Les PPE nécessaires, tels que les gants, seront fournis aux travailleurs pour la manipulation des déchets.

ƒ Aspect visuel

Le Sénégal ne dispose pas de lois ni d’orientations pour les changements apportés aux aspects visuels et les effets sur
le paysage. La construction d’une nouvelle infrastructure dans un environnement industriel n’entraîne généralement
pas d’effets négatifs significatifs. Dans le cas présent, la construction aura principalement des effets bénéfiques, dans
la mesure où le site du projet est constitué d’une série de chantiers de construction ou de démolition, ou de
fondations. Une fois réceptionné et opérationnel, le projet sera intégré en toute harmonie dans le site TAC existant.

Risques et effets potentiels sur le plan social

En raison de son emplacement géographique, le projet a des effets négatifs réduits sur les populations locales, dans la
mesure où il est implanté sur un site classé comme une «zone industrielle» et où il n’y a pas de zones résidentielles
dans le voisinage. Les effets sociaux du projet pourraient se présenter succinctement comme suit:

¾ La croissance du trafic, à la faveur de l’acheminement par route des engins et matériels de construction vers
le site, pourrait être considérée comme un aspect social négatif. En effet, la circulation dans la zone tout
autour du Port de Dakar et à l’intérieur de la zone d’implantation du projet (môle 8) s’accroîtra, et les
embouteillages pourraient augmenter à certaines heures de pointe, ce qui pourrait entraîner des nuisances
pour certains résidents et travailleurs. Toutefois, ces effets sont jugés temporaires et sont donc des effets à
court terme par leur nature.
¾ La qualité de la chaussée des routes pourrait se détériorer, générant des bruits supplémentaires liés à
l’augmentation du trafic. Cependant, il est probable que cela affecte plutôt la durée des bruits, et non leur
intensité.
¾ S’agissant de la qualité de l’air, les risques pour la santé, faibles du reste, pourraient être considérés comme
un impact social négatif, dans la mesure où l’augmentation du trafic entraîne des émissions de particules
(par exemple des émissions de PM10) dans l’air, à cause des gaz d’échappement et de l’assèchement des
surfaces. Le transport du matériel de construction contribue également à de telles émissions. Une fois
encore, l’augmentation du trafic est relativement de faible ampleur, dans le contexte de la cité de Dakar, et
de courte durée, dans la mesure où une telle augmentation est liée aux travaux de construction.

Un certain nombre d’«avantages» sociaux significatifs découlent du projet, notamment les avantages suivants:
¾ La création directe et indirecte d’emplois pour les populations de Dakar (et des zones environnantes) au
cours de la phase de construction, ainsi que pendant la phase d’exploitation. La création directe (par DP
World) et indirecte (par les entrepreneurs) d’emplois aura des effets positifs indirects de grande portée, y
compris l’amélioration de la situation économique des familles des personnes recrutées. L’effectif actuel de
361 employés (données de 2008) devrait passer à 426 (d’ici décembre 2009), puis à 433 d’ici la fin de 2010.
¾ L’achèvement du projet injectera de l’argent dans l’économie sénégalaise, grâce à la stimulation et à la
génération d’activités et opérations économiques.

Par contre, il y a des risques d’accident pour les employés qui ne respectent pas les consignes de sécurité (par
exemple, le 2 avril 2009, un agent s’est blessé au doigt, en dépit du port de gants). À l’issue de l’enquête ouverte sur
cet incident, des recommandations ont été faites pour renforcer les règles de sécurité par une sensibilisation et une
formation quotidiennes à la sûreté et à la sécurité.

Les risques pour la santé ont trait à l’invasion de moustiques et à la menace de grippe liée au changement climatique
qui est plutôt une préoccupation de portée nationale et internationale, et non un problème lié spécifiquement au
projet. Toutefois, ces risques sont pris en considération.

c) Programme de renforcement des effets positifs et d’atténuation des effets négatifs

Solutions et mesures d’atténuation des effets sur l’environnement naturel

ƒ Topographie, sols et géologie

S’agissant des effets potentiels hors site, le contrôle étroit des techniques de gestion aidera à s’assurer que seules les
carrières reconnues officiellement sont exploitées pour l’extraction des matériaux et que les activités entreprises à ce
titre sont conformes aux dispositions du Code environnemental sénégalais (qui est l’instrument officiel régissant
l’exploitation des carrières). Le contrôle documentaire, notamment sur la base du formulaire de «contrôle des
quantités utilisées», revêt une grande importance, dans la mesure où il sera possible d’éviter l’extraction de
matériaux excédentaires et les émissions de poussières et/ou de matières particulaires.

Par ailleurs, le «Plan de gestion environnementale» (PGE), utilisé par Eiffage Sénégal (la société chargée des travaux
de construction), stipule que «le basalte sera extrait de la carrière de Diack, et le sable de la carrière de Diakhirate.
L’exploitation de ces carrières doit être autorisée par l’ingénieur. L’exploitation ne peut pas commencer avant que
l’autorisation requise par la réglementation en vigueur ait été obtenue».

Un certain nombre de mesures proactives seront prises pour minimiser les risques et réduire la possibilité d’effets
négatifs. Il s’agit notamment des mesures suivantes:

¾ Le «Plan de gestion environnementale» (PGE) de la société Eiffage Sénégal, applicable au site, comporte
une section consacrée à la gestion des déchets solides, section qui stipule que : «les déchets émanant du site
de construction seront stockés dans une zone réservée expressément à cet effet avant leur élimination (…).
Les filtres à huile seront stockés dans des conteneurs fermés hermétiquement, tandis que les batteries seront
stockées et conservées en attendant leur évacuation et leur élimination conformément à la réglementation
en vigueur (…). Les huiles de vidanges seront stockées et conservées dans des bacs de rétention. Le
périmètre de la zone sera clos (avec des haies métalliques) (…)». En outre, l’entrepreneur établira une
procédure pour la récupération des huiles de vidange.
¾ En ce qui concerne le ravitaillement en carburant, le réservoir de stockage du carburant sera entouré d’un
bassin d’endiguement secondaire imperméable, d’une capacité égale à celle du réservoir. L’utilisation du
réservoir doit être strictement conforme aux instructions et procédures pour éviter tout risque d’épandage de
carburant pendant le ravitaillement (les directives pour les réservoirs de carburant sont clairement énoncées
dans le PGE de la société Eiffage Sénégal).
¾ Pour ce qui est de la gestion des hydrocarbures, la section du PGE consacrée aux dispositions applicables au
gasoil stipule que : «le réservoir de stockage du gasoil est installé près de la base du site de construction où
il est conservé (...). La surface des aires de ravitaillement est en béton, et les précautions d’usage et les
autres mesures techniques appropriées sont prises pour éviter tout risque de pollution. L’utilisation du
réservoir de carburant devrait être strictement conforme aux instructions et procédures pour éviter tout
risque d’épandage de carburant pendant le ravitaillement. Une fiche de suivi de la maintenance des
réservoirs d’hydrocarbures sera également remplie par un agent HSE de la société Eiffage Sénégal sur le
site.
Afin de réduire au minimum les risques de pollution du sol par des épandages accidentels de substances liquides et
les fuites provenant du matériel utilisé sur le site, l’entrepreneur a été invité par DP World Dakar à installer une «aire
de maintenance» spécialement pour les engins et véhicules utilisés. Dans cette aire, il sera possible de recueillir de
telles substances dangereuses et de récupérer les déchets et/ou de traiter ceux-ci d’une manière appropriée.

En prévision des accidents potentiels au cours desquels des polluants liquides pourraient faire l’objet d’un épandage
direct sur le sol, des équipements et matériels permettant de faire face à un tel épandage seront gardés à un endroit
immédiatement accessible pour réduire à un niveau minimal le risque de pénétration (il peut s’agir de matériaux
absorbants, de sable ou de sciure). Le chef HSE (Eiffage Sénégal) procédera régulièrement à la vérification de
l’effectivité de ces deux mesures.

Le lessivage par les eaux de pluies peut entraîner la pollution des sols, en cas de ruissellement sur des sols et surfaces
contaminés. Afin de réduire ce risque, les épandages seront signalés immédiatement au chef de HSE de la société
Eiffage Sénégal sur le site, et toute propagation de substances dangereuses sur le sol sera interrompue et maîtrisée
dans la mesure du possible (le rôle du chef HSE de la société Eiffage Sénégal consiste en partie à gérer tous les
incidents de pollution). Un nombre suffisant de trousses anti-épandage appropriées devront être disponibles sur le
site pendant les phases de construction et d’exploitation.

Toutes les parties œuvreront de concert pour garantir l’application des bonnes pratiques pour ces questions, et tous
les enseignements tirés seront partagés lors de réunions appropriées.

ƒ Qualité de l’air

Afin de réduire au minimum les effets négatifs potentiels des activités du site sur la qualité de l’air, la circulation du
matériel roulant et des engins sur le site devrait être réduite au minimum par l’entrepreneur (par exemple par le biais
des «descriptions d’emploi pour le matériel», le suivi par le chef HSE de la société Eiffage Sénégal), afin de
minimiser les émissions de poussières et de gaz polluants dans l’atmosphère.

Le matériel, les engins et les équipements utilisés sur le site doivent être entretenus sur une base régulière, et un tel
entretien doit être bien géré et documenté. Un véhicule bien entretenu permet des économies accrues de carburant et
est moins susceptible d’émettre des gaz d’échappement au-delà des niveaux jugés tolérables. Les véhicules neufs
dotés de pots catalytiques produisent moins d’émissions polluantes, et l’entrepreneur est encouragé à utiliser de tels
véhicules, le cas échéant. La tenue de «fiches de suivi» pour l’entretien des véhicules permettra de garantir le respect
de ces directives, sous la supervision du Directeur technique de la société Eiffage Sénégal, et le suivi à cet égard sera
assuré par le chef HSE.

Dans son PGE, la société Eiffage Sénégal a pris l’engagement suivant, au titre des «émissions de poussières» : «(…)
Le sable sera stocké sous bâche (…)». Il est nécessaire de fournir aux conducteurs des véhicules des masques anti-
poussières, étant donné qu’ils sont exposés aux émissions de poussières dans l’atmosphère. Il s’agit là d’une
exigence concernant le matériel de protection individuelle (PPE), au sens du chef HSE de la société Eiffage Sénégal.

En plus de qui précède, DP World encouragera l’entrepreneur à pulvériser d’eau les routes non revêtues sur
lesquelles un grand nombre de travailleurs mènent des activités, y compris des activités en amont et en aval. La
sélection des sections à pulvériser se fera à l’issue de discussions et de l’examen des activités menées.

ƒ Bruits et vibrations

Le personnel exposé aux bruits émanant du matériel sera doté d’écouteurs protecteurs (exigence PPE, prescrite par le
chef HSE de la société Eiffage Sénégal). Pour réduire à un niveau minimal les bruits générés par les moteurs, ceux-ci
feront l’objet d’un entretien régulier, conforme à la législation et bien documenté, en utilisant à cet effet les «fiches
de suivi» qui peuvent être auditées.

Pour diminuer les nuisances dues aux bruits et vibrations causés par la circulation des véhicules, les chauffeurs
doivent rouler à une vitesse appropriée et n’emprunter que les routes en bon état.

ƒ Environnement marin: eau, sédiments et écologie

Afin d’éviter les transferts des polluants par voie aérienne ou aquatique, la société Eiffage Sénégal veillera à:

¾ Contrôler les épandages accidentels de substances polluantes sur le sol, en procédant au nettoyage complet
de ces substances avant qu’elles puissent atteindre les eaux ;
¾ Sécuriser les substances dangereuses en les stockant le plus loin possible de l’eau, afin de prévenir la
pollution potentielle des voies d’eau, en prenant soin de se conformer aux normes établies par la législation
en vigueur ;
¾ Appliquer tous les protocoles sur la gestion des accidents et des situations d’urgence;
¾ Recouvrir les matériaux secs stockés (par exemple les tas de sable) et pulvériser avec de l’eau toute surface
pouvant constituer une source importante d’émissions dispersées au gré des vents, en particulier lorsque les
émissions de poussières et de matières particulaires peuvent atteindre les eaux ;
¾ Gérer et restreindre la circulation des engins et véhicules tout autour des quais. Pour les véhicules qui
doivent travailler dans ces zones, il est nécessaire de promouvoir la sensibilisation des chauffeurs à ce sujet
lors de la formation HSE des conducteurs travaillant sur le site, conduite par l’agent HSE de la société
Eiffage Sénégal. DP World Dakar apportera également son concours à cette formation.

Dans la zone du projet, les eaux de pluies sont traitées grâce à un système complet de drainage comportant des
caniveaux, des conduites souterraines, des exutoires, etc. Le Directeur technique de DP World Dakar a confirmé que
les eaux de ruissellement orientées vers les canalisations sont traitées dans des bassins de décantation, sur la base du
principe de décollement, avant d’être orientées vers les exutoires pour leur déversement dans la mer. Le principal
système de déversement est constitué de canalisations couvertes, équipées d’un mur d’amont et d’une valve murale.
Cette valve fonctionne comme un mécanisme de prévention du refoulement des eaux de mer vers le système de
drainage, pendant la marée haute. De même, le rechargement du terminal sera en pente pour permettre la canalisation
des eaux de ruissellement vers le système de drainage, où ces eaux seront traitées avant leur déversement dans la
mer, en passant par les exutoires. Un plan de drainage détaillé du site est disponible et sera utilisé par toutes les
parties. Les nouvelles spécifications pour la zone d’extension seront intégrées dans les autres documents et les
programmes de formation, et notamment dans le plan de riposte aux situations d’urgence.

ƒ Déchets

Le PGE établi par la société Eiffage Sénégal pour la phase de construction définit les mesures à mettre en œuvre.
Le chef HSE veillera à l’application de ces mesures. Pour ce qui est de la gestion des déchets solides, «des
poubelles seront placées sur le site de construction pour les ordures ménagères (…). Les batteries usagées ne
seront stockées sur le site que temporairement avant d’être détruites, conformément à la réglementation en
vigueur, par une société agréée (SRH) (…)».

Les principes suivants, applicables à la gestion des déchets, seront intégrés et documentés sur le site :

¾ Stockage: Tous les déchets doivent être stockés dans les zones de stockage désignées à cet effet, qui seront
isolées des systèmes de drainage des eaux de surface, des nappes d’eau libres (par exemple les laveries). Ils
doivent être stockés dans des bacs pour éviter tout épandage. Ces bacs doivent être recouverts pour éviter
les émissions de poussières et d’ordures dispersées au gré des vents et l’entrée des eaux de pluies dans ces
bacs. Si possible, des bacs distincts doivent être fournis pour permettre le triage des déchets à récupérer ou
pour prévenir la contamination croisée. La plupart des déchets actifs/dangereux doivent être placés dans des
sacs fermés et stockés séparément des autres déchets normaux. Il importe que tous les bacs fournis pour les
déchets aient des marquages clairs indiquant le type d’ordure à y mettre et que les déchets ne puissent pas
s’y accumuler (c’est-à-dire y être stockés pendant longtemps).

¾ Suivi et documentation: Au cours de la phase d’exploitation en particulier, les responsables S&E et les
responsables techniques doivent veiller à la gestion appropriée et à la bonne organisation des déchets, en
tant que pratique opérationnelle normale au titre de laquelle des audits des déchets peuvent être entrepris à
intervalles réguliers pour déterminer:
• les quantités de matériaux amorphes perdues;
• les quantités de déchets de chaque type produites;
• la façon dont les déchets sont manipulés et stockés; et
• le coût de l’élimination des différents types de déchets.

Il convient de prendre note des points ci-dessous aux fins de documentation, lorsque le prestataire concerné
vient ramasser les déchets:
• S’assurer que le prestataire est agréé (par exemple qu’il dispose d’un permis valable n’ayant pas
expiré) et/ou autorisé à procéder au ramassage des déchets ;
• Décrire de manière exacte les déchets ramassés, en indiquant la quantité, l’heure et la date de
ramassage. Relever également le numéro de la plaque d’immatriculation du camion de ramassage,
au cas où il serait nécessaire d’effectuer une enquête ou de faire référence au ramassage. Ce serait
une bonne pratique d’enregistrer le nom du chauffeur et de lui demander de signer la fiche de
ramassage des déchets, une fois remplie ;
• Remplir correctement la fiche de ramassage des déchets (souvent appelée «note de transfert des
déchets»).

¾ Contrôles ponctuels : Il pourrait être indiqué d’effectuer quelques «contrôles ponctuels» sur le prestataire
chargé du ramassage des déchets pour vérifier que les déchets arrivent effectivement à la destination
convenue (par exemple la décharge municipale). De tels contrôles revêtent une très grande importance, dans
la mesure où le producteur des déchets (DP World) est habituellement juridiquement tenu de s’assurer que
l’élimination des déchets se fait d’une manière appropriée.

Pour ce qui est des déchets rejetés sur terre ferme par les navires, DP World Dakar maintiendra la communication
avec le PAD sur les procédures actuelles et continuera à informer les navires que le terminal maritime ne peut pas
accepter de tels déchets. Le suivi permanent de cette situation, afin de s’assurer que des déchets illicites ne sont pas
laissés sur le quai par les navires, est inclus dans la matrice ou le tableau du PGES.

ƒ Aspect visuel

L’entretien amélioré est un aspect important des pratiques environnementales sur le site, dans la mesure où il permet
d’accroître l’efficience et la sécurité du site. Il est nécessaire de garder le site en ordre, de le sécuriser et d’y
aménager des voies d’accès appropriées, avec une bonne signalisation. Dans la planification de la disposition du site,
tous les bureaux/cabines et équipements temporaires doivent être répartis physiquement de manière à minimiser les
intrusions visuelles. Dans les zones côtières, il convient de tout mettre en œuvre pour minimiser l’impact aussi bien
sur les complexes industriels voisins que sur les usagers des espaces récréatifs.

DP World Dakar entend aménager des «espaces verts» dans les zones situées tout autour des bâtiments
administratifs, ce qui contribuera à améliorer le site, en plus de susciter chez les employés un sentiment de bien-être.
Toutefois, ces espaces verts ne devraient pas accroître indûment la demande d’eaux douces aux fins d’arrosage.

Solutions et mesures d’atténuation des effets sur le plan social

Les effets positifs sur le plan social, tels que la création d’emplois et la promotion des activités commerciales,
peuvent être renforcés en maximisant le nombre de Sénégalais membres du personnel et prestataires.

Les autres risques sociaux sont les accidents au lieu de travail qui pourraient survenir au cours des phases de
construction et d’exploitation. Pour limiter ces risques, il importe de renforcer la formation du personnel (par
exemple des séances d’imprégnation et d’information permanente des équipes de travail), de mettre à disposition
tous les matériels de protection appropriés, de suivre les directives de DP World pour la sécurité au lieu de travail
(notamment les directives pour les «normes pour le risque fatal», applicables à l’échelle mondiale), et de veiller à ce
que les consignes de sécurité soient scrupuleusement suivies par toutes les parties.

Pour ce qui est des risques pour la santé, plusieurs solutions seront mises en œuvre :

¾ Contre le paludisme: distribution gratuite de moustiquaires et de traitements préventifs ;


¾ Pour les employés qui violent les consignes de sûreté et de sécurité, ils doivent systématiquement suivre une
nouvelle formation avant d’être autorisés à revenir travailler sur le site.

Possibilité d’un vaccin contre la grippe (cela est actuellement envisagé).

Une «formation d’imprégnation» systématique est dispensée par un agent HSE de la société Eiffage Sénégal à
l’intention des visiteurs, des consultants, des opérateurs de la société Eiffage Sénégal, des agents des sous-traitants,
etc. avant qu’ils ne soient autorisés à entrer sur le site de construction. Cette imprégnation est assurée sur la base
d’une brochure d’accueil consacrée à l’hygiène, à la sécurité et à l’environnement. Cette brochure couvre les
problèmes d’hygiène sur le site, les recommandations et les obligations en matière de sécurité, les mesures à prendre
pour préserver l’environnement, et une séance de sensibilisation sur le sida. Une fiche de suivi de l’imprégnation est
remplie par l’agent HSE de la société Eiffage Sénégal.

Eiffage Sénégal (qui est une société internationale dotée d’une politique et d’un cadre pour les questions sociales,
qu’elle applique en faveur de son personnel et des communautés locales) contribuera également de différentes
manières au bien-être social général des ouvriers de construction et du personnel, y compris par :
¾ le parrainage d’initiatives de sensibilisation sur le VIH/sida ;
¾ l’octroi de dons pour des célébrations religieuses;
¾ le parrainage et l’appui à l’organisation de manifestations sportives;
¾ l’appui à l’initiative de nettoyage des plages locales (de juin 2007 à juin 2009 à Dakar).

La direction et le personnel de DP World Dakar appuieront et encourageront ces activités.

DP World Dakar produira un rapport annuel sur ses propres activités et initiatives dans le domaine social. La portée
de telles activités et initiatives sera naturellement étendue pour bénéficier à toutes les parties et à tous les employés
du projet d’extension du TAC. Au nombre des activités prévues en 2009 figurent les suivantes:

¾ gestion administrative de l’IPM (Institution de prévoyance maladie);


¾ installation du projet de l’IPM;
¾ restaurant des employés;
¾ exercice de référenciation sociale;
¾ assistance et conseils aux employés;
¾ projet de construction d’une coopérative et de logements pour le personnel de DP World Dakar;
¾ gestion de l’assurance-maladie;
¾ gratifications aux employés à l’occasion des grandes fêtes religieuses.
¾

DP World Dakar a conduit une enquête sur la fatigue et la sécurité au volant chez les membres du personnel, en
raison des longues distances entre leurs domiciles et le site. En conséquence, le site consentira des investissements
pour acquérir un à deux minibus ou grands bus pour assurer en toute sécurité le transport du personnel. Le personnel
recruté au titre du projet d’extension du TAC pourra naturellement bénéficier d’un tel moyen de transport, s’il y a
lieu.

d) Programme de suivi et initiatives complémentaires

Afin de se conformer aux dispositions de la législation sénégalaise sur les aspects environnementaux et sociaux, aux
exigences des prêteurs et à celles de DP World (en tant qu’entité industrielle et opérateur international aux normes
internes élevées, etc.), DP World Dakar a produit un «plan de gestion environnementale et sociale» (PGES) pour le
projet. Ce plan couvrira aussi bien la phase de construction que la phase d’exploitation, mais dès que l’extension
devient opérationnelle, les normes, les orientations et les exigences de DP World (prescrites par exemple par les
équipes mondiales chargées des questions techniques, des acquisitions, et de la sécurité et de l’environnement)
influenceront substantiellement et régiront les activités normales du terminal. Le PGES a été produit par le personnel
de DP World, avec le concours d’une équipe de spécialistes internationaux et locaux de l’environnement, des
questions sociales, de la sécurité, de la santé et des ressources humaines.

Le PGES est donc un document convenu avec les parties intéressées (par exemple les entreprises adjudicataires des
marchés de construction), qui fournit les informations utiles sur les mesures d’atténuation techniques, opérationnelles
et institutionnelles ; les questions relatives à la gestion (par exemple le calendrier et les programmes, le coût
estimatif) ; et les initiatives de suivi des aspects environnementaux et sociaux. Le but général du PGES est
d’éliminer, d’éviter et d’atténuer les effets négatifs potentiels ou de les réduire/minimiser à des niveaux acceptables.

Les autres principaux buts du PGES du projet sont de:

¾ documenter les approches et les stratégies de contrôle et de gestion, ainsi que les mesures à prendre pour
éviter, réduire et minimiser, s’il y a lieu, les effets environnementaux et/ou sociaux négatifs identifiés au
cours des enquêtes préparatoires ;
¾ mettre en relief, décrire, expliquer et promouvoir les effets positifs du projet ;
¾ informer les prêteurs, les intervenants et les autres parties intéressées du projet et des approches et stratégies
à adopter et à mettre en œuvre par DP World Dakar ;
¾ répartir les responsabilités entre les organisations, les institutions et le personnel en matière d’atténuation et
de suivi des effets environnementaux et sociaux ;
¾ fournir un tableau ou une matrice pratique (des engagements et des mesures à prendre), à utiliser pendant la
phase de construction pour documenter les activités, vérifier que les solutions et mesures recommandées
sont mises en œuvre, et confirmer les progrès réalisés.

L’efficacité globale des mesures d’atténuation sera évaluée dans le cadre du suivi assuré au cours de la phase de
construction. Les programmes de suivi seront conçus de manière à mesurer le degré de conformité du projet avec les
directives et cibles environnementales pertinentes. Le suivi de la bonne conduite et du respect sur le site des
obligations environnementales et sociales sera assuré par le représentant de Sogreah sur le site. Sogreah est un
cabinet français d’études techniques qui est expérimenté et a fait ses preuves au niveau international. Il est chargé de
la «supervision» du site de construction, conformément aux plans approuvés ; des réunions hebdomadaires sur le
site ; de l’approbation des factures ; ainsi que de la réception provisoire des travaux, en présence du principal
entrepreneur chargé des travaux de construction (Eiffage Sénégal) et de l’opérateur chargé de l’exploitation du site
(DP World Dakar).

L’efficacité globale du PGES fera régulièrement l’objet d’un audit au cours de la phase de construction du projet.
Une liste de contrôle des questions environnementales sera remplie quotidiennement par le directeur du site et
l’agent HSE de la société Eiffage Sénégal. Une fois par semaine, le chef de Sogreah procèdera à l’inspection du site
avec ces responsables.

Des réunions formelles (au moins sur une base hebdomadaire) se tiendront régulièrement entre DP World et les
responsables de l’entrepreneur sur le site. En tout cas, en raison de la nature des sites de construction, il est probable
que ces parties communiquent entre elles sur une base quotidienne. Tous les résultats des exercices de vérification et
de suivi des progrès seront enregistrés sous forme de tableau numérique dans une matrice ou un tableau (PGES de
DP World Dakar) et documentés dans le «registre du site» au titre du programme de l’entrepreneur pour le suivi des
aspects environnementaux et sociaux. Les informations à enregistrer sont notamment les observations faites sur le
terrain en ce qui concerne les conditions météorologiques ; les activités menées dans le voisinage ; et toutes autres
informations pertinentes susceptibles d’influencer les résultats du suivi.

L’agent HSE de la société Eiffage Sénégal sur le site tiendra deux dossiers HSE pour le site:

¾ 1. Un dossier de référence consignant les données générales sur la législation, les obligations, les définitions
d’emploi, etc.;
¾ 2. Un dossier contenant toutes les fiches de suivi, les données sur la non-conformité, la documentation
d’appui, etc.

Afin de garantir le suivi du PGES, l’agent HSE de la société Eiffage Sénégal veillera à ce que les fiches de suivi
suivantes soient remplies (le suivi assuré par l’intéressé fera à son tour l’objet d’une vérification et d’une validation
par le chef de Sogreah qui est l’administrateur général du projet) :

¾ Liste de contrôle des questions environnementales;


¾ Rapport mensuel HSE;
¾ Registre du matériel de sécurité;
¾ Formulaire d’autorisation de feu;
¾ Formulaire de non-conformité;
¾ Formulaire de suivi des huiles de vidange.

Au cas où Sogreah estime que des aspects environnementaux ou sociaux du projet violent la réglementation en
vigueur, ce cabinet demandera que le projet se conforme aux dispositions pertinentes. En cas de non-conformité
après une telle demande, Eiffage Sénégal devra interrompre les travaux jusqu’à ce qu’il soit remédié à la situation.
La même approche sera applicable aux sous-traitants de la société Eiffage Sénégal.

Le dragage d’entretien des postes à quai de l’extension du TAC, près de la nouvelle cote de fondation des quais, sera
entrepris par le PAD. Toutefois, DP World Dakar sera étroitement associé à cette activité, en:

¾ poursuivant le dialogue avec le PAD sur le calendrier, la gestion et les effets potentiels de ces activités, y
compris les mesures visant à les atténuer ;
¾ entreprenant son propre suivi indépendant de la qualité de l’eau par exemple, afin de s’assurer que les seuils
fixés par DP World et convenus aux niveaux national et international ne sont pas dépassés. Les équipes
S&E et d’études techniques de DP World Dakar seront chargées de l’organisation d’un tel suivi.

Pour ce qui est de l’ »audit externe », les activités ci-après ont été prévues :

• Deux audits d’étude environnementale et sociale indépendante (par un spécialiste local expérimenté) – qui
devraient être parachevées vers juillet-août et novembre 2009.
• Un audit de l’évaluation rétrospective du projet
• Un audit annuel des bailleurs de fonds.
Par ailleurs, le site élargi de DP World Dakar sera compris dans les séries des « études formelles de sureté et
d’impact environnemental » de DP World, entreprises sur la base d’un programme triennal glissant (chaque terminal
est visité dans ce délai), par l’équipe global de sureté et d’environnement. Ce programme prévoit des visites
hautement prioritaires en cas de besoin.

Initiatives complémentaires

Pour ce qui est des projets d’appui et secondaires, DP World entreprendra les tâches suivantes :

• Formation des directeurs HSE des entreprises pour qu’ils se familiarisent avec le site, ses
caractéristiques et les règles et règlements (dont la responsabilité du PAD en matière de
manutention et d’élimination des déchets provenant des navires)
• La formation en cours au sein de DP World (par exemple, à l’intention des opérateurs, des cours
d’imprégnation des nouveaux agents)
• Achat de matériel de protection individuelle pour tous les agents concernés. Au minimum, ce
matériel doit comprendre des casques de sécurité de haute qualité, des tenues de protection, des
harnais, des chaussures de sécurité, masques anti-poussières et des écouteurs de protection.
• Investissement dans l’équipement de protection générale du site, tel que le matériel de protection
contre l’incendie
• Investissement dans la protection environnementale (c’est-à-dire le doublement des parois des
réservoirs installés à même le sol, contenant des substances dangereuses telles que du carburant,
les boîtes à ordures et les poubelles normales, kits d’absorbants et conteneurs anti-fuites (pour le
transport de conteneurs qui fuient vers un endroit sécurisé), couverture étanche pour le stockage de
produits dangereux, signalisation, posters de sensibilisation et étiquetage, etc.).

En outre, DP World programmera, entreprendra et promouvra un certain nombre d’initiatives sociales et


communautaires de concert avec les entrepreneurs retenus. Les principales initiatives, qui s’accordent avec les
objectifs du Plan d’action social de DP World (voir également la section « e ») et ses objectifs de promouvoir la
santé, l’hygiène et le progrès social, sont les suivants :

• Distribution de moustiquaires (DP World Dakar)


• Campagne de vaccination (Entrepreneurs)
• transport communal pour les travailleurs (DP World Dakar)
• Sensibilisation au VIH/Sida (Entrepreneurs et sous-traitants)
• Dons en cours de DP World pour la distribution de nourriture aux sans-abri ; aide aux élèves, fêtes
religieuses (DP World Dakar)
• Sports et compétitions (DP World Dakar)
• Reprise des initiatives de « nettoyages de plages » (organisés par Eiffage Sénégal).

e) Arrangements institutionnels et besoins dans le domaine du renforcement des capacités


Le partage des responsabilités entre les parties prenantes dans ce projet est présenté au tableau ci-dessous.

Organisation Rôle Responsabilités


Conception générale et construction
de l’extension du terminal :
Promoteur et exploitant conformité juridique, environnement
DP World Dakar
du projet général, sûreté, aspect social, etc.
performance, formation, exploitation
du site et ressources humaines
Appui à DP World Dakar dans
Equipe de DP World venant du siège (par plusieurs disciplines : suivi et contrôle
exemple : planification des activités, sécurité du site pour s’assurer de la conformité
Siège du promoteur
générale et environnement, études techniques avec les normes de DP World qui
générales tiennent compte le mieux des
meilleures pratiques internationales
Activités internes – Etat
Entrepreneur chargé de
Sogreah (Ingénieurs consultants) d’avancement, contenu technique et
la supervision
qualité
Entrepreneur chargé des Exécution des travaux de génie civil et
Eiffage Sénégal
principaux travaux de des travaux secondaires ; sûreté et
génie civil environnement, sécurité et hygiène ;
performance de ses travailleurs et
sous-traitants ; toutes activités
déléguées par DP World Dakar dans
les documents du marché, y compris
la conformité juridique, certaines
initiatives sociales
Propriété foncière ; sécurité du port
Autorité et régulateur du Travaux de construction (achevés)
port pour ce qui concerne conduite des activités de commandant
Port autonome de Dakar (PAD)
la législation de port ; questions juridiques ; marrée
environnementale noire et réaction d’urgence ; gestion
des déchets provenant des navires
Instruments juridiques tels que le
Ministère de l’Environnement du Sénégal Régulateur
Code de l’environnement
Institution de prêt Financement et suivi de la conformité
Standard Chartered Bank (SCB)
commercial
Institution internationale Financement et suivi de la conformité
Banque africaine de développement (BAD)
de financement
Partie prenantes à l’audit En charge de toutes les questions
Entreprises proches : ICS, ORIX, SHELLL et
environnemental initial majeures liées à leurs activités sur le
SPP
et à ce PGES site.

Il y a deux niveaux de formation : la formation dispensée par DP World Dakar, et celle qui est dispensée par le
principal entrepreneur.

Les employés de DP World et ceux de ses entrepreneurs sont présents sur les sites de construction et d’exploitation.
Ce sont donc ces employés qui suivront une formation de sensibilisation à la «gestion environnementale» ainsi qu’à
l’hygiène et à la sécurité (et à tout autre aspect social lié par exemple à la santé, aux maladies, au respect des us et
coutumes locales, à l’adoption de comportements appropriés).

DP World veillera à la formation de ses agents, dans le cadre du cours d’imprégnation relatif à la sûreté et à la
sécurité, qui est axé sur la présentation détaillée des principaux risques, et à la fourniture à ces agents d’informations
sur le matériel de protection individuelle (PPE) et sur les procédures et points de rassemblement en cas d’urgence, et
les modalités d’alerte en cas de découverte d’un tel événement. La formation couvrira les principes régissant la
gestion des déchets, les emplacements où stocker les déchets et la façon de manipuler ceux-ci, ainsi que
l’identification et le nettoyage des épandages accidentels ou des fuites provenant du matériel et des équipements. En
outre, les initiatives de formation associeront l’entrepreneur, les sous-traitants et leurs agents qui suivront également
une formation permanente dans leurs domaines respectifs de compétences. Les cours de formation seront dispensés
dans les langues nationales et locales, selon le cas, pour s’assurer que l’information est bien assimilée par tous. Les
listes des participants aux différents cours de formation seront gardées dans les dossiers.

Depuis janvier 2009, DP World Dakar est devenu le premier et l’unique port en Afrique de l’Ouest à avoir obtenu la
certification ISO28000 qui concerne la gestion de la sécurité de la chaîne d’approvisionnement. Les clients ont cette
assurance supplémentaire concernant la sécurité de leurs marchandises, qui s’accompagne de la sécurité de nos
employés, prévue par d’autres politiques de la société. En effet, depuis son installation, DP World Dakar a pris des
mesures relatives à la fiabilité de ses installations, et a également obtenu en novembre 2008 la certification au titre du
Code2 international pour la sûreté des navires et des installations portuaires (ISPS).

Eiffage Sénégal veillera à ce que toute personne appelée à travailler sur le site de construction suive un programme
d’imprégnation consacré à l’environnement, à l’hygiène et à la sécurité. Ce programme est axé sur les
comportements appropriés à adopter sur le site de construction, le PPE obligatoire, les règles d’hygiène et les règles
de protection de l’environnement à respecter sur le site de construction, et la sensibilisation sur le VIH/sida.

Chaque semaine, une session HSE d’une quinzaine de minutes sera organisée pour des discussions sur les principaux
risques courus effectivement sur le site de construction. Chaque incident, même le plus petit, doit donner lieu à
l’ouverture d’une enquête, et une séance d’informations sera organisée pour sensibiliser le personnel du site sur le
problème et partager les enseignements tirés. C’est la meilleure méthode pour éviter la répétition de l’incident.

2
Le Code ISPS est la version amendée de la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer
(SOLAS), qui prévoyait une sécurité minimale pour les navires, les ports et les organismes publics.
L’apposition d’affiches sur le site de construction constitue une forme de campagne permanente et à forte visibilité
de «sensibilisation». À cette fin, Eiffage Sénégal installera sur le site de construction de grands panneaux à des
endroits appropriés pour l’affichage des:

¾ Avis de promotion des économies d’énergie ;


¾ Instructions en cas d’urgence;
¾ Avis de sécurité tout autour des réservoirs de carburant.

De plus, toute une série d’initiatives complémentaires ont été, ou sont prévues par le Comité social de DP World
Dakar au titre de son nouveau programme de responsabilité sociale (qui sera dénommé « Pratiques responsables des
affaires », au titre d’un nouveau cadre au sein de DP World). De janvier à octobre 2008, les deux principales activités
sociales déjà entreprises sont les suivantes :

• Œuvres de charité en nature :


• 4 centres islamiques en différents endroits dans le pays qui assure l’éducation des enfants
• 1 centre de soins pour enfants abandonnés – don
• 1 centre de soins pour les enfants sourds-muets – don
• 1 école primaire construire dans la zone d’activité de DP World Dakar – don
• 1 centre de traitement médical pour les enfants atteints de cancer – don

• Participation aux actions de secours dans le cadre des calamités naturelles


• La société a fait don de 50 000 dollars EU pour permettre de faire face aux conséquences
des inondations dont Dakar a été le théâtre en septembre 2008.

S’il est vrai qu’il n’a pas encore été approuvé par le siège de la société, le programme prévu à Dakar a été
programmé en détail et l’intention est d’investir et d’appuyer les initiatives locales et régionales afin de promouvoir
le progrès dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’hygiène et des perspectives sociales. Les exemples ci-
après sont prévus :

• Education
• Réfection du centre Talibou DABO qui est un centre d’éducation destiné exclusivement
aux enfants handicapés. De plus, une allocation carburant est prévue pour aider à leur
transport
• Bourse : prise en charge d’une année de scolarité pour promouvoir l’excellence et fournir
un appui financier aux élèves pauvres du secondaire qui se préparent à passer le Bac et
aux élèves de l’enseignement spécialisé

• Santé
• Contribution financière à l’achat de matériel médical pour la traumatologie et
l’orthopédie à l’Hôpital général
• Participation à la lutte contre le paludisme, l’une des principales endémies au Sénégal,
sous forme de don de moustiquaires imprégnés aux centres médicaux situés dans les
banlieues de Dakar où vivent la plupart des nos employés
• Culture
• Equipement de centres des jeunes et de centres culturels, à travers une assistance à
l’organisation de diverses activités culturelles (par ex. : festivals, expositions,
bulletins/magazines, etc.).

Sport
• Partenariat avec la société des sports du PAD, « Port Sport »

• Autres œuvres de charité et de parrainage


• Poursuite de l’appui aux organisations et institutions assistées en 2008
• Compétition nationale entre écoles, permettant d’identifier et de récompenser les
meilleurs élèves et étudiants du pays
• « Navetans », la plus grande compétition sportive et culturelle du Sénégal, se tient
pendant les grandes vacances scolaires
f) Consultations publiques et exigences en matière de diffusion de l’information

La législation sénégalaise n’exige pas expressément des consultations publiques sur les aspects environnementaux et
sociaux. Selon le Code de l’environnement du Sénégal (Loi N° 2001-01 du 15 janvier 2001, portant Code de
l’environnement) au titre II – Prévention et contrôle de la pollution est des effets nocifs. Chapitre I : Installations
classées pour la protection de l’environnement. Les caractéristiques des installations classées sont définies.

Le projet est une installation classée parce qu’il est cité à l’Article 9 comme site de construction. Les installations
classées sont divisées en deux catégories selon le danger ou la gravité des inconvénients que leur exploitation peut
présenter (Article 10). La première catégorie comprend les installations présentant de graves dangers, et la seconde,
les installations présentant un danger de moindre gravité. Le projet d’extension du terminal appartient à la seconde
catégorie, et il est, avant sa construction ou son démarrage, l’objet d’une déclaration adressée au Ministre de
l’Environnement, qui leur délivre un reçu aux conditions fixées par décret. Article 16. La demande d’autorisation
d’une installation de la première catégorie doit faire l’objet d’une enquête publique, ordonnée par décision du
représentant de l’Etat, aux conditions fixées par décret. En conclusion, ce projet relève de la catégorie 2, et n’est
donc pas soumis à une enquête publique.

Une cérémonie officielle sera organisée le 22 juin 2009 pour la réception des deux nouvelles grues à portique située
dans la zone où seront réalisés les travaux d’extension. Cette cérémonie sera couverte par les medias et les plus
hautes autorités. L’ensemble du projet a du reste bénéficié d’une large publicité dans les médias, avec un accent
particulier sur ses avantages.

Des événements médiatiques sur le projet ont déjà été organisés, notamment :

• une réception du premier lot de matériels en présence du ministre des Transports, du Directeur
général du PAD, du Vice-Président Afrique de DP World (7 mai 2008) – Voir photo 1.
• DP World parraine la participation à la 7e édition Intermodal Africa (Conférence de deux jours,
mars 2009) et fournit des informations sur le projet.

Photo 1 Réception officielle du premier lot de matériels

DP World poursuit la communication avec les autorités locales compétentes à Dakar et avec le PAD.

Dans le cadre des enquêtes environnementales et sociales, l’équipe du PGES a fait preuve de dynamisme dans
l’organisation et la conduite de visites sur le site, et dans la tenue de discussions et de réunions avec les acteurs ci-
après intervenant dans le projet:

Rôle dans le projet; type


Poste Organisation
d’intervenant
Directeur général DP World Dakar Participant ; interne
Directeur HSE DP World Dakar
Responsable technique/Chargé de projet DP World Dakar
Directeur de DP World Dakar au terminal DP World Dakar
Directeur de l’exploitation DP World Dakar
Coordinateur HSE DP World Dakar
Superviseur HSE DP World Dakar
Chef des affaires sociales DP World Dakar
Chef du centre médical DP World Dakar
Coordinateur de la main-d’œuvre et du
DP World Dakar
matériel / exploitation
Directeur des ressources humaines DP World Dakar
Cabinet chargé de la supervision;
Ingénieur des travaux résident Sogreah externe (mais agissant au nom de DP
World Dakar)
Chef, environnement, sécurité et hygiène sur Principal entrepreneur chargé des
Eiffage Sénégal
le site travaux de construction; externe (mais
Chef de la qualité sur le site Eiffage Sénégal agissant au nom de DP World Dakar)
Responsable HSE Eiffage Sénégal
Capitaine du port, Directeur de l’exploitation Autorité de régulation/propriétaire;
PAD
et de la sécurité externe et juridique
Directeur adjoint chargé de la qualité, de la Entité industrielle voisine; externe
ICS
sécurité et de l’environnement
Responsable HSE ORIX
Assistant, stocks SHELL
Chef de dépôt PN SPP

Un certain nombre de réunions sont prévues actuellement et à l’avenir pour informer les intervenants et régulateurs
de l’état actuel et des progrès réalisés au titre du projet. Il s’agit par exemple des réunions ci-dessous.

Rôle dans le projet; type


Poste Organisation
d’intervenant
Directeur des ressources humaines Eiffage Sénégal Principal entrepreneur chargé des
travaux de construction ; externe
Chef des affaires sociales Eiffage Sénégal (mais agissant au nom de DP World
Dakar)
Responsable de « Phosphates de Thiès » Phosphate de Thiès Intervenant externe
Autorité de régulation/propriétaire;
Cellule anti-pollution PAD
externe et juridique
Autorité de régulation; externe et
Direction nationale de l’environnement À confirmer
juridique
g) Coût estimatif

L’estimation du coût des initiatives liées aux aspects environnementaux et sociaux a été faite par DP World Dakar et
couvre certains investissements consentis par l’entrepreneur chargé des travaux de construction, par exemple les
initiatives sociales visées au point No 10.

No Libellé Description/contenue Coût estimatif Durée


(en USD)
1. Formation des directeurs Temps alloué et programme 6 020 7 jours
HSE de l’entrepreneur par le de travail
Département HSE de DP
World Dakar:
2. Formation du personnel du Temps alloué pour la 99 000 15 % du temps
Département de gestion formation permanente et total alloué, par an
technique de DP World produits livrables
Dakar
3. Salaire de l’ingénieur HSE Paiement du salaire 120 000 Sur une période de
de l’entrepreneur 5 ans
4. Formation d’opérateurs sur Jours de formation 15 000 6 jours chacun, à
le site hauteur de 10
participants
5. Matériel de protection Casques de sécurité, gilets 50 000 Période de 5 ans, à
individuelle de sécurité, harnais, hauteur de 100
chaussures de sécurité, USD par personne
masques anti-poussières,
écouteurs, etc.
6. Matériel de protection pour 1. Équipement et matériel 25 000 Pendant la durée
les zones communes anti-incendie; (dont: du projet
2. Digues de protection 1. 5,000; et
des réservoirs de 2. 20 000)
carburant, poubelles,
traitement et
élimination des déchets,
couverture des zones de
stockage des substances
dangereuses pour les
mettre à l’abri de l’eau,
signalisation et
étiquetage, etc.
7. Fourniture de matériel de Par exemple les trousses 15 000 Pendant la durée
lutte contre la pollution anti-épandage, la remorque du projet
anti-épandage (pour le
transport des conteneurs
avec des fuites)
8. Études et enquêtes 1. Audit environnemental 90 000 Pendant la phase
et social (x2); (dont: de construction
2. Audit d’évaluation ex- 1. 60 000; et
post (x1) 2. 10 000

9. Suivi indépendant et dragage Temps alloué, 10 000 Les deux


d’entretien par DP World échantillonnage et analyse prochaines
Dakar en laboratoire campagnes
(probablement avec le d’entretien, à
concours d’un prestataire hauteur de 5 000
spécialisé) USD dans chaque
cas
10. Activités sociales Distribution de 125 000 5 ans, à hauteur de
moustiquaires, campagne de 25 000 USD par
vaccination, transport en an.
commun des opérateurs,
sensibilisation sur le
VIH/sida, dont à l’occasion
des grandes fêtes
religieuses, des
compétitions sportives, de la
reconduite de l’initiative de
«nettoyage des plages»
(société Eiffage).

Don permanent de DP
World pour la distribution
de nourriture aux sans abris
et l’assistance aux enfants
scolarisés
COÛT ESTIMATIF TOTAL 540 020

h) Calendrier de mise en œuvre et établissement de rapports

Programme

Le calendrier général des travaux de construction au titre du projet est présenté ci-dessous:
Le tableau ci-dessous présente les principaux repères et les principales initiatives environnementales et sociales (en
italique dans le texte).

Catégorie/libellé Description Date d’achèvement


Construction – Quais 1 et 3 du
TAC
LOT 1 Lettre d’attribution du marché 19.11.08
Signature des contrats 19.12.08
Mobilisation et préparatifs par l’entrepreneur 02.04.09
Préparation des enquêtes PGES Mai 2009
PHASE 1, quai 3 du TAC Mise en œuvre du plan 20.06.09
Phase 1.1 04.06.09
Résumé analytique du PGES 12.06.09
PGES Juin 2009
Modifications du quai 3 existant du TAC 25.05.09
Deuxième phase du TAC 06.07.09
Audit de l’évaluation indépendante #1 Juillet/août/2009 (date
estimative)
PHASE 2, quai 1 du TAC Phase 2.1 16.10.09
Audit de l’évaluation indépendante #2 Novembre 2009 (date
estimative)
Phase 2.2 26.01.10
TRAVAUX DE FINITION 29.12.09 – 26.01.10
RÉCEPTION & DÉBUT Février 2010
D’EXPLOITATION
INITIATIVES Formation permanente À partir de juin 2009
ENVIRONNEMENTALES ET
SOCIALES
ÉTABLISSEMENT DE RAPPORTS Rapports HSE de l’entrepreneur Sur une base mensuelle
Rapport annuel de suivi aux prêteurs À partir de janvier 2010, sur
une base annuelle
Audit et vérification internes À partir de juillet 2009, sur
une base hebdomadaire

Établissement de rapports et exigences en la matière

Les rapports à établir sont énumérés sommairement ci-dessous:

Rapport de référence sur les aspects environnementaux et sociaux, exigés par les prêteurs:
¾ Résumé analytique du plan de gestion environnementale et sociale (juin 2009);
¾ PGES intégral (juin 2009);
¾ Rapport annuel de suivi (à présenter en janvier de l’année suivant le démarrage des travaux de
construction), à soumettre par DP World Dakar aux prêteurs. Il s’agit d’une exigence minimale, et
les prêteurs peuvent demander des mises à jour plus fréquentes et effectuer des visites sur le site
pour évaluer la performance et les progrès.

Établissement de rapports systématiques, hebdomadaires et réguliers:


¾ Rapport mensuel HSE (établi par l’entrepreneur principal pour DP World Dakar) ;
¾ Matrice/tableau rempli du PGES de DP World Dakar (responsabilité: équipe S&E, DP World
Dakar) ;
¾ PGE de l’entrepreneur, y compris la gestion des déchets, l’entretien, etc. ;
¾ Fiche de suivi de l’entretien des réservoirs d’hydrocarbures (agent HSE, Eiffage Sénégal) ;
¾ Fiche de suivi de l’entretien des véhicules (Directeur technique, Eiffage Sénégal) ;
¾ Fiche de suivi de la formation d’imprégnation documentant tous les participants à cette formation ;
¾ Autres listes de contrôle et formulaires de suivi de l’entrepreneur (par exemple la liste de contrôle des
questions environnementales, le registre du matériel de sécurité, le formulaire d’autorisation de feu, le
formulaire de non-conformité, le formulaire de suivi des huiles de vidange, la note de transfert des déchets
ou des informations similaires).

Rapports à soumettre à l’avenir:


¾ Rapports d’audit des évaluations environnementales et sociales (deux fois au cours de la phase de
construction) ;
¾ Rapport d’audit de l’évaluation ex-post;
¾ Rapport sur le suivi indépendant du dragage d’entretien (demandé par DP World Dakar) ;
¾ Évaluation de la sécurité et de l’environnement par DP World. Cette évaluation n’est pas encore
programmée, mais l’équipe mondiale chargée des questions de sécurité et d’environnement
s’engage à effectuer une visite d’évaluation tous les trois ans.

i) Contacts

Pour des observations ou de plus amples informations sur le projet, bien vouloir contacter:

M. Samba SOW
Directeur, HSE
Sécurité et environnement
DP World Dakar
Tél. : +221 33 8890868
Cell:+221 76 3380914
samba.sow@dpworld.com
www.dpworld.com

Guido Heremans
Directeur général
DP World Dakar
guido.heremans@dpworld.com

DP WORLD DAKAR
18 Boulevard de la République 8, étage – BP 6657 Dakar Sénégal
Tél. : 221 33 889 08 20 / Fax. : 221 33 889 08 21

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