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Département de géologie

Master Changement climatiques, Adaptation

Circulation océanique et leur interaction avec


le climat

Réalisé par : Encadré Par :


 Hanane Bougha  Pr. Kili Malika
 Salaheddine Bouzar
 Othmane Khalouki
 Bakouch Aicha
 Fatima ELghazouani
 Hajjaji Loubna

née Universitaire : 2018/2019


Anné
table Des matières

Contenu Page
Introduction générale 1

Chapitre 1 Descriptions des courants marins 2


I. Formation des courants océaniques 3
1. le rôle des vents 3
2. le rôle de la Température 3
3. le rôle de la Salinité 4
II. Les courants de surface 5
1. Mécanisme de création des courants de la surface 5
2. Le Gulf Stream 7
III. Courant de profondeur 8
1. La circulation thermohaline 8

2. La formation d’eau profonde en Atlantique Nord 8

3. La formation d'eau profonde en Antarctique 9


Chapitre 2 : Circulation générale océanique 11
I. Le mécanisme de la circulation océanique 12
1. Le mécanisme de la circulation océanique de surface 12
2. Le mécanisme de La circulation océanique profonde ou thermohaline 13
3. Conclusion 15
II. Le rôle de l’océan dans le climat 16
1. L’océan, thermostat de la Planète 16
2. Le rôle de la circulation thermohaline dans la régulation du climat 17
3. De l’océan au nuage 18
III. Les impacts du changement climatique sur L’océan 19
1. Acidification de L’océan 19
2. La biodiversité marine en déclin 20
3. un océan sous Pression 21
Conclusion 22
Bibliographie 23
Liste des tableaux

Numéro Titre Page


Tableau 1 Répartition de l’énergie solaire 3
Tableau 2 densité de l’eau de la mer en fonction de la salinité 5

Listes des figures

Numéro Titre Page


Figure 1 Schéma de la surface éclairée de la terre par le soleil 3
Figure 2 Température des eaux des océans en degré Celsius 4
Figure 3 densité de l’eau de mer en surface en Kg/m3 4
Figure 4 variation de la température, la salinité et la densité des eaux des 5
océans en fonction des altitudes
Figure 5 Principaux courants océaniques de surface (d'après DUXBURY in 5
DEGENS). ("+" zones de haute pression et "-" zones de basse
pression)

Figure 6 Principe de circulation océanique de surface 6


Figure 7 Gulf Stream 7
Figure 8 Circulation thermohaline Atlantique (en bleu les courants 8
océaniques profonds)
Figure 9 Formation de glace de mer en hiver 9
Figure 10 L’effet de la spirale d’Ekman 12
Figure 11 Pompage d’Ekman 13
Figure 12 Principe schématique de la circulation thermohaline (et de sa 13
relation avec les vents de surface)
Figure 13 Circulation océanique globale 15
Figure 14 Echange énergétique entre les océans et l’atmosphère 16
Figure 15 Pompe à carbone physique 17
Figure 16 cycle de L’eau 18
Figure 17 Mécanisme simplifié de l’acidification des océans 19
Figure 18 Conséquences de l’augmentation du CO2 sur les écosystèmes marins 20
Figure 19 Conséquences physiques de l’augmentation du CO2 dans 21
l’atmosphère
Introduction
Les masses d’eau océaniques sont, à des degrés divers, entraînées par des courants
qui, si on les considère dans leur ensemble et à l’échelle de la planète, constituent la
circulation générale océanique. En surface, cette circulation a comme moteur essentiel
l’entraînement de l’eau par le frottement des vents. Il est donc normal que les courants océaniques
de surface suivent les principales directions de la circulation générale atmosphérique. Il
y a lieu cependant de tenir compte des obstacles que constituent les continents et qui n’ont pas leur
équivalent dans l’atmosphère, ainsi que de la force de Coriolis. Du fait de cette dernière, la
circulation océanique se résout en immenses tourbillons, en particulier ceux des parties nord des
océans Pacifique et Atlantique, qui tournent dans le sens des aiguilles d’une montre, et ceux des
parties sud de ces mêmes océans et de l’océan Indien, qui tournent dans le sens inverse. La seule
région où un courant peut faire un tour complet de l’axe terrestre sans rencontrer d’obstacle est la
bordure nord du continent antarctique longée par sa grande dérive d’ouest. Il existe une circulation
générale profonde, moins bien connue car d’accès plus difficile aux mesures. Elle est
essentiellement contrôlée par la plongée d’eaux superficielles froides et peu salées en provenance
d’un nombre limité de points des zones polaires (mer de Norvège, mer du Labrador) : cette
circulation est dite thermohaline.

Du point de vue climatique, tous ces courants ont pour conséquence essentielle la redistribution
de l’énergie thermique fournie par le rayonnement solaire, ce qui tempère les contrastes
géographiques de température. Cette redistribution explique en effet 40 % des transferts d’énergie
des régions équatoriales vers les régions polaires, le reste, soit 60 %, étant le fait de la circulation
atmosphérique. Si cette redistribution par les mouvements des masses océaniques n’existait pas, elle
devrait s’opérer par les mouvements atmosphériques qui en seraient d’autant augmentés.
Le climat de certaines régions étant très dépendant de l’énergie thermique transportée par les
courants océaniques, des modifications de ceux-ci, par exemple par ouverture de détroits ou
fermeture d’isthmes au cours des temps géologiques, ont pu avoir une influence importante sur ces
climats.

Introduction Page 1
chapitre 1 : Descriptions Des courants
marins

Chapitre 1 : Descriptions des courants marins Page 2


I. Formation des courants océaniques
Courant marin ou courant océanique, masse d’eau qui se déplace sur de très longues distances
(plusieurs milliers de kilomètres), à la surface ou en profondeur des mers et des océans du globe
terrestre. Cette immense masse d’eau en perpétuel mouvement interagit avec l’atmosphère et influence
le climat. Les courants marins sont régis par :

1. Le rôle des vents:

Les vents qui soufflent à la surface des mers et des océans entraînent les eaux de surface dans leur
direction. L’effet direct du vent se fait ressentir jusqu’à une profondeur d’une centaine de mètres.

2. Le rôle de la Température :

À l’instar de l’air de l’atmosphère, l’eau de l’océan est un fluide en mouvement constant organisé
en courants (horizontaux ou verticaux). Les courants marins sont plus réguliers et plus lents que les
courants aériens (les vents). Ces deux types de courants sont toutefois provoqués par le même
phénomène naturel : les variations de la quantité d’énergie solaire reçue à la surface terrestre. En effet,
la Terre reçoit en permanence de l’énergie en provenance du Soleil ; le flux de rayonnement solaire
reçu est inégalement réparti à la surface terrestre suivant les latitudes : les régions tropicales reçoivent
plus d’énergie que les régions polaires.

Figure 1 : Schéma de la surface éclairée de la terre par le soleil

Tableau 1 : Répartition de l’énergie solaire

Chapitre 1 : Descriptions des courants marins Page 3


Figure 2 : Température des eaux des océans en degré Celsius

Cette répartition inégale de température à la surface terrestre tend à créer des déséquilibres
thermiques dans l’atmosphère, mais aussi dans les mers et océans.il en résulte que La densité de l'eau
de mer est affectée puisque la densité de l’eau augmente lorsque sa température diminue.

Figure 3 : densité de l’eau de mer en surface en Kg/m3

3. Le rôle de la Salinité :

Dans les régions polaires, sous la banquise, les eaux liquides de surface sont très salées, car le sel, non
piégé par la glace, se concentre dans l’eau liquide des océans.

Les premiers cristaux de glace apparaissent à -1,9°C lors d’un refroidissement brutal au début de
l’hiver polaire. Le processus de congélation provoque une séparation de l’eau et du sel. La glace qui se
forme est donc constituée de cristaux d’eau douce et de gouttelettes d’eau salée. Celles-ci vont migrer
progressivement vers le bas avant d’être rejetées dans l’eau de mer. La densité de l'eau de mer
augmente lorsque sa salinité augmente.

Chapitre 1 : Descriptions des courants marins Page 4


Tableau 2 : densité de l’eau de la
mer en fonction de la salinité Figure 4 : variation de la température, la salinité et la densité
des eaux des océans en fonction des altitudes

II. Les courants de surface


1. Mécanisme de création des courants de la surface

Ces courants sont produits directement ou indirectement par la différence du bilan radiatif
solaire à la surface du globe. Les radiations solaires générant des différences de température vont créer
des vents qui vont entraîner la surface
surface de l'eau par friction induisant des déplacements horizontaux. Par
réchauffement ou par refroidissement des masses d'eau, par évaporation ou par précipitations, ces
mêmes radiations, en changeant la température et la salinité vont provoquer des modifi
modifications de
densité qui induiront des déplacements verticaux.

L’effet direct du vent se fait ressentir jusqu’à une profondeur d’une centaine de mètres. Les vents à
l’origine des courants de surface sont principalement les vents dominants : les vents d’est ssubtropicaux
(les alizés), les vents d’ouest aux moyennes latitudes, ou les vents d’est polaires.

Figure 5 : Principaux courants océaniques de surface (d'après DUXBURY in DEGENS).

("+" zones de haute pression et "--" zones de basse pression)

Chapitre 1 : Descriptions des courants marins Page 5


Les vents d'ouest
est et alizés déterminent sous l'action de la force de Coriolis (du nom du mathématicien
français Gaspard Coriolis,1792-1843)
1843) de larges systèmes circulaires centrés approximativement à 30°
N et 30° S. Ces courants circulaires tournent dans le sens des aiguilles
aiguilles d'une montre dans l'Atlantique
Nord et le Pacifique Nord, et en sens inverse dans l'Atlantique Sud, le Pacifique Sud et l'Océan Indien.

Force de Coriolis

m : masse de l'objet (en kg)

Vecteur vitesse de rotation de la terre (m/s)

^ : produit vectoriel
ve

Vr : Vitesse de l'objet tel que le voit un


observateur depuis la Terre (en m/s)

La rotation de la Terre déplace ces systèmes vers la bordure ouest des océans plaçant ainsi les courants
les plus forts le long des côtes Est des continents. Ces courants
courants venant des zones intertropicales
transportent des eaux chaudes, transférant ainsi la chaleur des zones équatoriales vers les pôles. (par
exemple le Gulf Stream est plus puissant que le courant des Canaries)

Figure 6 : Principe de circulation océanique de surface

Chapitre 1 : Descriptions des courants marins Page 6


2. Le Gulf Stream

Le Gulf Stream (« courant du golfe » en anglais) est un courant océanique qui prend sa source entre
la Floride et les Bahamas et se dilue dans l'océan Atlantique vers la longitude du Groenland.

Ce courant marin est propulsé et contrôlé par une combinaison d'interactions dont les forces
éoliennes, les différences de densité de l'eau (température, salinité), les apports d'eau douce
continentale, pluviale et la géographie des côtes. À noter que de légères différences d'altitude peuvent
être mesurées par rapport à ce qui correspondrait à la surface moyenne d'équilibre statique des océans,
mais ces différences moyennes d'altitude sont la conséquence des phénomènes dynamiques précités et
non leurs causes .

Figure 7 : Gulf Stream

Chapitre 1 : Descriptions des courants marins Page 7


III. Courant de profondeur

1. La circulation thermohaline
La convection thermohaline affecte l'ensemble des océans. Cependant la formation d'eaux
profondes est très localisée et n'a lieu que dans deux régions du globe :

 l'Atlantique Nord (mer de Norvège, et dans une moindre mesure mers du Groenland et du
Labrador) ;
 l'Antarctique (mer de Weddell et, dans une moindre mesure, mer de Ross).
Le moteur de la circulation thermohaline est la variation de densité des eaux, induite par des
changements de température et de salinité. Les mécanismes à l'origine de la plongée des eaux de
surface en Atlantique Nord et en Antarctique sont différents. Dans l'Atlantique Nord, c'est le
refroidissement des eaux salées, donc denses, et chaudes du Gulf Stream dans les mers de Norvège et
du Groenland qui induit la plongée des masses d'eau. La formation de la glace de mer favorise la
plongée de l'eau, mais ce n'est pas le mécanisme prépondérant. Dans l'Antarctique, le phénomène a
pour origine la combinaison entre le refroidissement des eaux de surface et la formation de la glace de
mer.

2. La formation d’eau profonde en Atlantique Nord

La formation d'eau profonde en Atlantique Nord se produit de manière irrégulière et très localisée,
essentiellement en mer de Norvège, et dans une moindre mesure en mer du Labrador et en mer du
Groenland.

Figure 8 : Circulation thermohaline Atlantique (en bleu les courants océaniques profonds).

La formation d'eau profonde dans l'Atlantique Nord est liée au refroidissement des eaux très salées,
remontées par le Gulf Stream, depuis la mer des Caraïbes. Lorsque les eaux du Gulf Stream arrivent en
mer de Norvège, elles subissent un brusque refroidissement. Ces eaux étant déjà très denses, à cause
de leur salinité élevée (35,25‰), le refroidissement augmente encore la densité, ce qui est suffisant

Chapitre 1 : Descriptions des courants marins Page 8


pour les faire plonger. En hiver, la formation de la glace de mer, au Nord de la mer de Norvège,
favorise ce phénomène.
Le NADW (North Atlantic Deep Water) forme une langue d'eau, caractérisée par une forte salinité,
entre 2.000 et 3.500 mètres de profondeur, dans tout l'océan Atlantique.

Même si l'effet dominant pour expliquer la salinité de l'Atlantique est celui de l'évaporation, cette
salinité est aussi liée à la très forte évaporation en Méditerranée (salinité de 38,5 psu -practical salinity
unit- à la sortie, à Gibraltar, avec une eau qui s'écoule sous forme de nappe). Certains affirment même
que s'il n'y avait pas la Méditerranée, la circulation thermohaline serait moins intense.
3. La formation d'eau profonde en Antarctique
La formation d'eau profonde en Antarctique génère les Eaux Antarctiques Intermédiaires et Eaux
Antarctique de Fond (EAI et EAF). Cette convection participe au rajeunissement, par mélange, des
eaux de fonds péri-antarctiques (eaux de fonds venant de l'Atlantique).

Mais cette convection thermohaline antarctique est moins intense et efficace que son équivalent
Nord-Atlantique.

Le débit d'origine Antarctique est de l'ordre de 10 millions de m3 par seconde alors que le débit
d'eau profonde qui vient de l'Atlantique Nord est de l'ordre de 20 à 30 millions de m3 par seconde.

Figure 9 : Formation de glace de mer en hiver

La formation d'eau profonde en Antarctique a lieu lors des automnes et des hivers australs (entre
avril et octobre), en mer de Weddell et, dans une moindre mesure, en mer de Ross (la couverture de
glace passe de 3 à 20 millions de km2).
Cette eau profonde se forme grâce à l'interaction entre l'eau de surface et la glace de mer. Lorsque la
glace commence à se former, elle est poussée au large par les vents qui soufflent de l'intérieur du
continent Antarctique vers la mer.

Ce phénomène libère des étendues d'eau, nommées polynyas côtiers, dans lesquelles l'eau de mer
est refroidie par la surface, sous l'action du vent, et de la glace se forme.

Pour expliquer la formation d'eau profonde en Antarctique, il faut prendre en compte trois
phénomènes liés.

 L'eau au contact de l'air froid perd de la chaleur. Ainsi, elle est plus froide donc plus dense.

Chapitre 1 : Descriptions des courants marins Page 9


 La glace de mer est très peu salée, beaucoup moins que l'eau de mer. Ainsi, lorsque la glace se
forme, l'eau résiduelle est beaucoup plus salée, donc plus dense.
 L'eau de mer se refroidit également par perte de chaleur au cours de la cristallisation de la glace
(chaleur latente de cristallisation). Cette chaleur est perdue dans l'atmosphère par la masse d'eau
qui reste à sa température de solidification, soit -1,9°C (car il s'agit d'eau salée) (à titre
d'exemple, le flux de chaleur en direction de l'atmosphère est de 300 W/m2 pour un polynya
côtier).
La combinaison de ces trois phénomènes permet la formation d'eau profonde en Antarctique.

Chapitre 1 : Descriptions des courants marins Page 10


chapitre 2 : circulation générale
océanique

Chapitre 2 : Circulation générale océanique Page 11


I. Le mécanisme de la circulation océanique :
La circulation océanique peut être conceptuellement divisée en deux composantes : une
circulation rapide de surface, et une circulation large et plus lente : la circulation thermohaline
thermohaline.

1. Le mécanisme de la circulation océanique de surface

Engendrée
ngendrée par les vents alizés, On appelle transport d’Ekman le déplacement global des couches
d’eau surfaciques (profondeur < 150m) de l’océan, perpendiculairement
perpendiculairement à la direction du vent. Ce
déplacement est provoqué par la force de Coriolis et s’exprime dans l’hémisphère Nord par un
déplacement vers la droite, et l’inverse dans l’hémisphère Sud.

Dans un premier temps, le vent, en soufflant, bouge la couche surfacique


surfacique de l’océan ; mais comme la
Terre tourne, la force de Coriolis la dévie (vers la droite pour l’hémisphère Nord sur la figure). Cette
déviation se propage vers le bas : les couches inférieures sont entrainées par frottement avec une
vitesse qui diminuee en fonction de la profondeur; elles sont également déviées vers la droite par
rapport à la couche supérieure (force de Coriolis). La force de Coriolis étant proportionnelle à la
vitesse, plus on est en profondeur, plus le rayon de giration est petit et moins
moins les couches sont déviées.
On obtient donc une spirale de vecteurs de déplacement et l’on constate alors un déplacement global
moyen de l’eau sur la hauteur de la colonne perpendiculaire à la direction du vent. C’est le transport
d’Ekman :

Figure 10 :

Selon la trajectoire des vents, on pourra avoir divergence ou convergence de matière, ce qui
crée les deux situations
tuations de pompage et de ventilation :

Chapitre 2 : Circulation générale océanique Page 12


A. Le pompage d'Ekman :

Est le transport vers le haut des eaux de mer sous l'effet des vents de surface d'une dépression.
Sous l'effet du vent, l'eau entre la surface et la thermocline est mise en mouvement et déviée par la
force de Coriolis vers l'extérieur de la dépression. Cela crée donc une divergence. La couche d'eau au
centre de la dépression est donc moins épaisse et pour compenser cette perte de masse, l'eau des
profondeurs remonte vers la surface: il y’a remontée des eaux (upwelling).

Figure 11 : Pompage d’Ekman

B. Ventilation:

Dans un anticyclone, le transport d'Ekman se fait vers le centre du système ce qui crée une
convergence de matière. Comme l'épaisseur d'eau devient plus grande au centre de l'anticyclone qu'à
l'extérieur, le poids de la colonne exerce une pression vers l'extérieur des eaux de profondeurs qui est
compensée par une descente de l'eau de surface au centre (downwelling).

2. Le mécanisme de La circulation océanique profonde ou thermohaline :

La circulation thermohaline gouvernée en majeure partie par la densité de l’eau.

Figure 12 : Principe schématique de la circulation thermohaline (et de sa relation avec les vents de
surface)

Chapitre 2 : Circulation générale océanique Page 13


Contrairement à une idée largement répandue, le mouvement de convection océanique ne s'initie
pas à l'équateur par les masses d'eau chaudes de surface, mais par les eaux froides de surface des
hautes latitudes (notées B). Leur température n'est plus suffisante pour contrer les effets de la salinité :
la densité augmente alors et les eaux plongent vers le fond : c'est la plongée convective. Nous verrons
plus loin les raisons précises de cette augmentation de densité. Cette plongée convective est le
véritable moteur de la circulation thermohaline, car elle va "aspirer"; en amont des masses océanique
de surface, mais cette fois-ci chaudes (provenant des zones équatoriales et tropicales, notées A), car
leur faible densité les rend propice à de tels mouvements horizontaux. Attention cependant : cette
aspiration n'est pas suffisante pour entraîner un mouvement convectif de l'équateur aux pôles (distance
trop importante !), mais les eaux chaudes équatoriales sont apportées par le couplage avec les vents de
surface.

Au cours de leur périple, ces courants chauds vont céder une grande partie de leur chaleur à
l'atmosphère : c'est le déstockage. Ce phénomène se fait de deux manières :
 une petite partie par transmission directe de chaleur (conduction, convection) : environ -10 w/m2
en moyenne, mais peut parfois dépasser -50 w/m2.

 la majeure partie par évaporation : -70 W/m2 en moyenne. Ce flux est d'autant plus important que
l'air est loin de la saturation et en cas de vent fort. Il est donc plus important dans les zones
tropicales (-150 w/m2) qu'aux hautes latitudes (-30 W/m2), et peut grimper à -200 W/m2 pour le
Gulf Stream.

Le déstockage des masses d'eau chaudes, essentiellement par évaporation, entraîne une
augmentation graduelle de la salinité, alors que la température de l'eau diminue. C'est cependant la
température qui l'emporte sur la salinité; la densité reste donc encore suffisamment faible pour
maintenir les masses d'eau en surface (même si la base du courant chaud s'approfondit). Cependant,
en-dessous d'une température "seuil" (généralement autour de 2°C), l'équilibre est rompu : la salinité
l'emporte enfin et entraîne les masses d'eau refroidies et salées vers le fond. Nous avons donc
l'explication de la plongée convective.

On peut préciser que le gel de la surface océanique en hiver est un autre facteur augmentant
fortement la salinité (car le réseau cristallin de la glace n'incorpore pas le NaCl), ce qui accentue la
plongée convective. On comprendra aisément que ce phénomène est crucial dans l'océan glacial
arctique.

Mais revenons à ces masses chaudes et salées de surface, en déplacement vers les hautes latitudes.
Un nouveau phénomène d'"aspiration" va avoir lieu aux zones équatoriales, mais ce sont des eaux
froides et peu salées des profondeurs (notées C) qui vont alors remonter lentement : c'est la remontée
convective. A leur tour, ces eaux vont se réchauffer au contact de l'énergie solaire, et aspirée vers les
hautes latitudes, vont progressivement céder cette chaleur à l'atmosphère. La boucle est bouclée !

Pour se rendre compte de l'importance des forces en jeu, il faut bien comprendre que rien n'oblige
initialement les eaux profondes à remonter. En effet, leur densité est de toute façon plus forte que celle
des eaux de surface. Ce sont les forts vents de surface qui, en repoussant vers les hautes latitudes les
masses d'eau de surface, vont "aspirer" les eaux profondes. Puis le déséquilibre thermohalin des eaux
froides de surface, aux hautes latitudes, va prendre le relais : le mouvement océanique global est donc
la résultante d'un couplage océans-atmosphère (majoritaire) et du déséquilibre thermohalin aux hautes
latitudes (minoritaire).

Chapitre 2 : Circulation générale océanique Page 14


3. Conclusion :

La circulation océanique peut donc se résumer de la façon suivante: les eaux de l’atlantique Nord
sont refroidies en hiver tandis que leur salinité augmente du fait de la formation des banquises.ces
masses d’eau devenues plus denses; plongent dans les profondeurs; puis sont entrainées vers
l’équateur et se dirigent ensuite vers l’Océan Indien en passant entre l’arctique et l’Antarctique. Elles
se divisent alors en deux branches: l’une pénètre l’Océan Indien tandis que l’autre poursuit sa route
vers l’Est et atteint le Pacifique dans l’hémisphère Nord. Tout au long de ce périple, les masses d’eau
se sont mélangées et réchauffées. Le retour de cette grande circulation se fait par l’intermédiaire de
courants chauds proches de la surface. C’est ainsi que dans l’océan Indien et le Pacifique Nord, les
masses d’eau se situent à des profondeurs très superficielles et sont animées par un courant en surface,
se dirigeant vers l’Atlantique Nord. Le processus peut alors recommencer. Il faut près d’un millier
d’années pour parcourir ce circuit.

Figure 13 : Circulation océanique globale (modifié par Eric Denoux, d'après


http://amap.no/acia/)

Chapitre 2 : Circulation générale océanique Page 15


II. Le rôle de l’océan dans le climat
1. L’océan, thermostat de la Planète

L’océan échange en permanence avec l’atmosphère. Il stocke et redistribue d’énormes quantités


de chaleur autour du globe par l’intermédiaire des courants marins. L’océan joue ainsi un rôle
déterminant pour le climat mondial. Mais ce rôle régulateur est perturbé par le réchauffement
planétaire consécutif à l’effet de serre.

Les cinq océans: Atlantique, Pacifque, Indien, Arctique et Austral, communiquent tous entre eux.
Ils constituent l’océan global. Cette immense masse d’eau influence le climat en absorbant l’énergie
solaire et en libérant de la chaleur. En effet l’océan dispose d’une énorme capacité thermique. Il se
réchauffe et se refroidit très lentement et peut stocker une quantité de chaleur environ mille fois
supérieure à celle de l’atmosphère. Puis l’océan restitue cette chaleur à l’atmosphère sur des périodes
parfois de plusieurs siècles. Les courants marins redistribuent l’énergie thermique absorbée. La
circulation océanique est contrôlée par les vents de surface, par la rotation de la terre et par certaines
propriétés de l’océan telles que la température et la salinité. Des masses d’eaux chaudes transportent en
surface la chaleur accumulée dans les tropiques, vers les pôles, en réduisant ainsi les écarts de
température. C’est par exemple le rôle du Gulf Stream. Des courants froids circulant en profondeur font
le trajet inverse. Cette circulation globale contribue, à la manière d’un « tapis roulant », à la
redistribution de la chaleur à l’échelle de la planète, en échange permanent avec l’atmosphère.

L’excès de chaleur généré par les activités humaines, via l’effet de serre, est absorbé à 93 % par
l’océan, qui atténue l’augmentation de la température dans l’atmosphère. Cette absorption de chaleur
induit un léger réchauffement de l’océan. Celui-ci est sensible au moins jusqu’à sept cents mètres de
profondeur. Ce réchauffement atteint désormais les grands fonds dans les régions polaires et se propage
vers tous les bassins océaniques.

Etant donné le volume de l’océan, cela représente une gigantesque quantité de chaleur! Et même si
les émissions de gaz à effet de serre s’interrompaient aujourd’hui, les effets liés à cette augmentation de
température de l’océan se poursuivraient pendant des décennies. L’océan global joue donc un rôle de
régulation et de contrôle des grands équilibres naturels planétaires. Il modère les variations du climat.
D’ailleurs, celles-ci seraient beaucoup plus rapides, plus intenses aussi, si elles n’étaient déterminées
que par l’atmosphère.

Figure 14 : Echange énergétique entre les océans et l’atmosphère

Chapitre 2 : Circulation générale océanique Page 16


2. Le rôle de la circulation thermohaline dans la régulation du climat

La circulation thermohaline et la boucle de convoyage interviennent de plusieurs façons dans la


régulation du climat.

 Premièrement, elles transportent une quantité de chaleur importante du sud vers le nord,
équivalente à celle transportée par l’atmosphère. De là vient l’inquiétude des conséquences
potentielles d’un ralentissement de la boucle de convoyage à la suite des changements
climatiques, surtout en Europe, vers où les vents dominants transportent cette chaleur (entre
autres à travers la chaleur latente).
 Deuxièmement, elles contribuent à réguler la température sur des échelles de temps plus
longues. L’eau possède une capacité calorifique bien supérieure à l’air. Lorsque la température
de l’atmosphère change, la couche de surface de l’océan, mélangée par les vagues et la
convection, rétablit l’équilibre thermique rapidement (environ une décennie) par transport
convectif de chaleur. Le transport diffusif de chaleur vers les eaux profondes est beaucoup plus
lent. La diffusion de chaleur vers les eaux profondes s’effectue donc principalement à travers la
circulation thermohaline, qui achemine l’eau de surface vers le fond et ramène l’eau de fond –
qui porte la signature thermique du moment de sa plongée il y a un millénaire – vers la surface.
 Troisièmement, elles contribuent également à réguler les concentrations de CO2
atmosphériques. Les eaux froides qui plongent en profondeur dans les zones polaires sont très
chargées en CO2, puisque la solubilité des gaz est plus élevée dans l’eau froide que dans l’eau
chaude. La concentration en CO2 étant proportionnelle à la concentration atmosphérique, une
quantité plus importante de CO2 sera soustraite de l’atmosphère et acheminée vers le fond de
l’océan quand la concentration de CO2 atmosphérique est élevée que lors de périodes où elle est
faible. Le problème de ce mécanisme réside cependant dans la dépendance de la solubilité du
CO2 par rapport à la température. En effet, la solubilité du CO2 diminue avec la température.
Puisque l’augmentation de la concentration de CO2 atmosphérique provoque un réchauffement
de l’atmosphère et de la surface de l’océan, celui-ci peut soustraire de moins en moins de CO2 à
l’atmosphère. Nous sommes donc en présence d’une boucle de rétroaction positive, c’est-à-dire
d’un mécanisme de renforcement, qui a pu être en œuvre lors des cycles glaciaires, contribuant à
la corrélation entre le CO2 et la température observée durant les dernières centaines de milliers
d’années.

Figure 15 : Pompe à carbone physique

Chapitre 2 : Circulation générale océanique Page 17


3. De l’océan au nuage

Notre planète est la seule connue où l’eau existe sous ses trois états selon sa température:
liquide, solide (glaciers, icebergs…) et gazeux (vapeur d’eau). Sous l’effet des rayonnements du soleil,
l’eau de l’océan se réchauffe et s’évapore dans l’atmosphère. Ainsi, le rôle de l’océan dans la machine
climatique est fondamental. Nous devons y prêter une grande attention. La vapeur d’eau est
transportée par les courants aériens ascendants à une altitude où les températures plus basses
condensent la vapeur en gouttelettes d’eau ou en cristaux de glace, qui forment les nuages. Les masses
d’air sont déplacées au gré des vents. Dans certaines conditions, les gouttelettes ou les cristaux
grossissent et retombent alors sur terre sous forme de précipitations de pluie ou de neige. La neige peut
s’accumuler et former des calottes polaires et des glaciers. Pluie et neige fondue apportent l’eau douce
dans les lacs et les rivières. Une grande partie de cette eau s’infiltre dans le sol et alimente fleuves et
nappes phréatiques. Cette eau est en mouvement permanent et finit toujours par retourner à l’océan:
c’est le cycle de l’eau. De cette manière, la goutte d’eau de pluie, comme la goutte d’eau du robinet,
est déjà passée de nombreuses fois par l’océan. Transportée par la circulation océanique globale, elle
peut mettre plus de mille ans pour parcourir l’océan mondial. Néanmoins, ce trajet de la goutte d’eau
peut être profondément modifié par le changement climatique. Réservoir principal du cycle de l’eau,
l’océan est donc intimement lié au climat via ses échanges permanents avec l’atmosphère. Or, sous
l’effet du réchauffement climatique, ce cycle a tendance à s’accélérer et à provoquer davantage
d’événements climatiques extrêmes: précipitations, sécheresses, cyclones…

Figure 16 : cycle de L’eau

Chapitre 2 : Circulation générale océanique Page 18


III. Les impacts du changement climatique sur L’océan
1. Acidification de L’océan

Environ un tiers du dioxyde de carbone (CO2) généré par les activités humaines a été absorbé
par l’océan depuis le début de la révolution industrielle. Ce phénomène contribue à modérer le
réchauffement global de la planète. Sans cette faculté, la quantité de CO2 dans l’atmosphère
serait beaucoup plus importante que celle observée aujourd’hui. Les conséquences sur le climat
en seraient aggravées.

Une partie du CO2 atmosphérique se dissout au contact de l’océan. On le retrouve ensuite dans
l’eau sous différentes formes, dont l’acide carbonique. Cette réaction chimique est à l’origine des
changements dans les équilibres chimiques de l’eau de mer. Il en résulte, d’une part, une augmentation
en ions hydrogène, responsables de l’acidification et, d’autre part, une diminution d’ions carbonates,
des éléments essentiels aux végétaux et animaux marins pour fabriquer leurs squelettes et autres
structures calcaires. Ce qu’on appelle acidifications de l’océan est la diminution de son pH, qui est
l’unité de mesure de l’acidité d’un liquide. L’acidification a augmenté de 26 % depuis le début de la
révolution industrielle (1800). Mais certains modèles de prédiction prévoient une augmentation de 150
% de l’acidité d’ici à 2100. Le rythme actuel de l’acidification de l’océan est donc dix fois plus rapide
qu’à aucune autre période des 55 millions d’années qui nous ont précédés. Les conséquences de ce
phénomène n’ont commencé à être étudiées qu’à partir de la fin des années 1990 et elles restent encore
assez mal connues. Des expériences ont montré que certaines algues du phytoplancton, comme les
coccolithophoridés munis de plaques calcaires, et certains animaux à squelettes calcaires, présentent
des anomalies lorsqu’ils se développent dans un milieu acidifié. Les écosystèmes marins, c’est-à-dire
toute la biodiversité et les réseaux trophiques, dont dépendent les sociétés humaines, sont susceptibles
d’être affectés par l’acidification accélérée de l’océan. L’acidification est un changement majeur en
cours dans l’océan. Le réchauffement des eaux de surface en est un autre. Or, ce dernier contribue à
réduire la capacité de l’océan à absorber du CO2. De ce fait, la concentration de CO2 dans
l’atmosphère augmente et aggrave son impact sur le climat.

Figure 17 : Mécanisme simplifié de l’acidification des océans

Chapitre 2 : Circulation générale océanique Page 19


2. La biodiversité marine en déclin

La perte de biodiversité marine fragilise l’écosystème océanique et sa capacité à résister


aux perturbations, à s’adapter aux changements climatiques et à jouer son rôle de régulateur
écologique et climatique au niveau planétaire.

L’océan abrite des millions d’espèces. Cette biodiversité marine est indispensable à la bonne
santé des océans. Milieu vivant, l’océan participe à la régulation du climat. Les changements
climatiques, causés par l’homme, ont des conséquences directes sur les espèces marines. Ils
en modifient l’abondance, la diversité et la distribution, mais également leur alimentation, leur
développement et leur reproduction, ainsi que les relations entre ces espèces.
• La hausse des températures induit des comportements variables selon les espèces. Certaines
s’adaptent aux changements de température, d’autres migrent vers les pôles ou vers de
nouvelles zones. D’autres encore disparaissent, comme certains coraux qui peuvent blanchir
et mourir rapidement par rupture de la symbiose avec les algues unicellulaires qu’ils abritent
et qui contribuent à leur nourriture.

• L’acidification de l’océan, due à l’augmentation de l’absorption de dioxyde de carbone


(CO2) atmosphérique, impacte directement les organismes marins qui ont un squelette ou une
coque calcaire: phytoplancton, crustacés, mollusques…

• Les événements climatiques exceptionnels appauvrissent les milieux naturels par l’érosion,
et les inondations, par exemple. Ils altèrent les conditions de la vie marine en zone littorale,
notamment dans certains habitats côtiers tels que les mangroves et les herbiers, qui sont
propices non seulement à la reproduction des espèces mais également à la captation du CO2.
Le poisson est la première source de protéine animale pour un milliard de personnes sur la
planète. Sans tenir compte ni de la surpêche, ni de la pollution, le seul changement climatique
impacte lourdement les ressources alimentaires des populations humaines, principalement
dans les pays en voie de développement. La perte de biodiversité signifie également une perte

Figure 18: Conséquences de l’augmentation du CO2 sur les écosystèmes marins

Chapitre 2 : Circulation générale océanique Page 20


3. un océan sous Pression

L’Océan reçoit et stocke l’énergie solaire ainsi que le surplus de chaleur générée, directement ou
indirectement, par les activités humaines. L’océan représente ainsi un immense réservoir de chaleur,
supérieur à la capacité thermique des continents et mille fois plus important que celui de l’atmosphère.

Le volume d’eau océanique se dilate du fait de l’élévation de la température. À quantité égale, l’eau
chaude occupe un volume supérieur à celui de l’eau froide. Ainsi, sous les effets du surplus de chaleur
emmagasiné par les océans et de la fonte des glaciers qui augmente son contenu en eau, le niveau
global de la mer augmente. Depuis 1992, il a déjà augmenté en moyenne de trois millimètres par an.
Cette tendance s’accélère. Cependant, cette augmentation peut varier d’un lieu à l’autre de la planète
sous l’influence des vents et des courants océaniques. Un autre facteur de modération serait le
soulèvement très lent de certaines masses terrestres, encore en cours, lié à une diminution du poids des
glaciers qui ont disparu depuis la dernière glaciation. Mais cet effet resterait très local. Plus la
température à la surface de l’océan s’élève, plus elle réchauffe l’air et augmente la quantité d’eau qui
s’évapore vers l’atmosphère. Transportée au gré des vents, une partie de cette vapeur d’eau se retrouve
au-dessus des continents. Ainsi, le cycle hydrologique atmosphérique a changé. Il est devenu plus
perturbé. Parmi ces changements, une tendance à l’augmentation des précipitations intenses et à des
sécheresses accrues apparaît dans certaines régions du monde. L’augmentation de la chaleur
océanique, couplée aux interactions avec l’atmosphère, semble avoir impacté aussi la circulation
générale de l’atmosphère. Les grandes structures de vents semblent se déplacer en latitude, avec une
bande tropicale qui se serait élargie et des systèmes de vents d’ouest qui se seraient intensifient en
Atlantique nord. Une tendance à l’augmentation de l’intensité des cyclones dans ce même bassin
océanique, pour lequel nous disposons de plus d’observations, commence à se percevoir. Une
augmentation des inondations est également observée. L’élévation du niveau de la mer,
l’intensification des vents, les tempêtes et les cyclones affectent tout particulièrement les régions
côtières. La détérioration des milieux naturels affaiblit encore leur résistance aux graves conséquences
du changement climatique: l’érosion du littoral, la perte de biodiversité et la migration des
populations. Elles y creusent les inégalités écologiques, économiques et sociales.

Figure 19: Conséquences physiques de l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère

Chapitre 2 : Circulation générale océanique Page 21


Conclusion

Les grands courants de surface de l’océan sont essentiellement engendrés par le frottement des vents
sur sa surface et dépendent donc directement des mouvements atmosphériques. Les différences de
température et de salinité des masses d’eau sont à l’origine de la circulation thermohaline, notamment
caractérisée par une plongée des eaux denses.

 Ces mouvements des masses d’eau se conjuguent pour contribuer à une redistribution de la
chaleur à la surface du globe (ex. le « Conveyor belt »).
 Pour toutes ces masses fluides, la force de Coriolis constitue une contrainte
essentielle qui explique l’existence générale de mouvements tourbillonnaires à
toute échelle ainsi que le mécanisme des upwellings.

Le changement climatique est invisible à l’œil nu, difficilement décelable au quotidien. Tout comme
l’élévation de la température de l’air, de la mer ou celle du niveau de l’océan. Mais ses effets sur les
phénomènes naturels sont terriblement concrets. La bande côtière est en première ligne face aux
effets du dérèglement climatique.

Ces multiples altérations, cumulées sur les écosystèmes marins, rendent à leur tour l’océan
très vulnérable aux changements climatiques. En effet, plus les écosystèmes océaniques
s’appauvrissent, moins ils sont capables de s’adapter aux effets du changement climatique.
Cette situation grave est trop peu prise en compte.

Conclusion Page 22
Bibliographie
National Oceanic and Atmospheric Administration, NOOA (USA) :
http://www.noaa.gov.

Kirschvink, J. L. 2002. Quand tous les océans étaient gelés. La Recherche, 355, 26-30.

Stommel, H. 1961. Thermohaline circulation with two stable regimes of flow. Tellus, 13, 224-
230

Sebastian Weissenberger. Le système climatique et son évolution à l’échelle géologique


https://ocean-climate.org/?page_id=3811.

http://la.climatologie.free.fr/ocean/ocean.htm

https://www.aquaportail.com/definition-13384-circulation-thermohaline.html

http://acces.ens-lyon.fr/acces/thematiques/paleo/systemclim/gulf-
stream/pages_gulfstream/dosscientif/descriptgulfstream/circuthermohal

Alain Foucault .Climatologie et Paléoclimatologie. Dunod, Paris, 2009

Albert Jambon et Alain Thomas.Géochimie Géodynamique et cycles

Bibliographie Page 23

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