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Pr.

CHERAIT Yacine Résumé ; Cours OBA 2018

CHAPITRE II

Résumé du cours sur les Fondations isolées

DEFINITION DES FONDATIONS : Les fondations sont les parties de l’ouvrage qui transmettent au sol,
les charges de la superstructure. Les éléments des fondations transmettent les charges au sol, soit
directement (cas des semelles reposant sur le sol ou des radiers), soit par l’intermédiaire d’autres
organes (cas des semelles sur pieux par exemple). Ils doivent assurer deux fonctions essentielles:
Reprendre les charges et surcharges supportées par la structure;
Transmettre ces charges et surcharges au sol dans de bonnes conditions, de façon à assurer la
stabilité de l’ouvrage.

Le report et la répartition des charges à un niveau convenable du sol, eu égard à sa nature et à ses
caractéristiques mécaniques, posent à l’étude des fondations trois préoccupations essentielles:

L’implantation des fondations liée aux notions de nature des sols, de constructions voisines,
d’affouillements et d’érosion dus à l’eau, de défectuosités cachées du terrain, d’ouvrages existants
en sous-sol, mais aussi d’un point de vue générale, liée au type de construction et à la disposition
des éléments qui servent de point d’appui;
La résistance du sol sur lequel sont reportés les charges mettant les fondations à l’abri des
ruptures;
Le tassement et déformation du sol qui doivent rester dans les limites acceptables, évitant à la
construction des désordres gênants à son exploitation et a fortiori des dommages compromettant
sa stabilité.

Ces considérations doivent être indépendamment remplies et conduisent à des titres divers avant
l’exécution des travaux, à prendre des précautions pour que les fondations aient les qualités requises.
Selon la nature des sols et l’importance du problème à résoudre, l’étude nécessite la mise en œuvre de
travaux préliminaires permettant de déterminer le type et les caractéristiques des fondations. Parmi
ceux-ci figurent les techniques d’investigation sur le terrain décrites aux paragraphes suivants.
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RECONNAISSANCE DES SOLS : Quelle que soit l’importance d’une construction, on doit identifier le
sol qui supportera les fondations et pouvoir en estimer les capacités de résistance. Un barrage–voûte
qui cède est une catastrophe que l’on a connue; des centaines de maisons qui se fissurent à cause de
glissement de terrain, sont des incidents très fréquents (à l’instar des milliers de logements touchés par
ce phénomène dans la wilaya de Constantine). Aussi, tout projet quel qu’il soit doit commencer par une
reconnaissance approfondie des sols, laquelle, le plus souvent, doit être accompagnée d’essais In-situ et
en laboratoire.

Rapport de sol : En général, il est établi pour une opération conséquente. Pour un petit bâtiment, on
peut se contenter d’une estimation. Sinon on aura recours aux services d’un géotechnicien ; il
effectuera des essais de sol et son rapport indiquera les diverses couches : leur nature, leur épaisseur,
la présence éventuelle d’eau ; il donnera une évaluation des tassements différentiels, et la contrainte
admissible du sol.

Dans certains cas, les contraintes limites du sol, sous fondations superficielles, peuvent être fixées à
l’avance au vu des sols rencontrés, des réalisations existantes. Ces contraintes doivent s’inscrire dans le
cadre des valeurs suivantes:
- Roches saines, non désagrégées ni fissurées: 0,5 à 3MPa
- Terrain non cohérent à capacité moyenne: 0,05 à 0,25MPa
- Terrain argileux: 0,02 à 0,20MPa.

CONCEPTION DES FONDATIONS SUPERFICIELLES :


Les systèmes de fondations doivent être réalisés selon les méthodes et les dispositions techniques
contenues dans les documents techniques règlementaires (D.T.R) en vigueur. Le listing des D.T.R tels
qu’édités par le ministère de l’habitat est repris dans le tableau suivant :

Tableau 2.1 : DTR Algériens relatifs aux calculs des fondations.

Référence du DTR Intitulé

D.T.R. – B.E.1.31 Règles d’exécution des travaux de fondations superficielles.


D.T.R. – B.C.2.33.1 Règles de calcul des fondations superficielles.
D.T.R. – B.C.2.31 Dénominations provisoires des sols et des roches.
D.T.R. – B.C.2.32 Méthodes de sondages et d’essais de sols.
D.T.R. – B.E.2.31 Travaux de fondations profondes.
D.T.R. – B.C.2.33.2 Méthodes de calcul des fondations profondes.

D.T.R. – B.E.1.1 Travaux de sondages et d’essais de sol.

Conception d’ensemble :
En général, on dit qu’une fondation est superficielle lorsque sa plus petite dimension est plus grande
que la profondeur minimale de son niveau. Le rapport de ces dimensions doit vérifier l’inégalité
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(profondeur/largeur < 4). Toutefois, cette définition n’est pas valable pour les immeubles comprenant
des sous–sols. Dans ce dernier cas, on parle de fondation superficielle lorsqu’elle est placée directement
sur le dernier sous-sol.

Distance de la sous face de la fondation au sol extérieur :


Les caractéristiques mécaniques du sol varient avec les conditions climatiques, (risque de gel, remblai
hétérogène), on doit placer les fondations à un mètre environ. En haute altitude, cette distance peut
dépasser les 1,5m. Afin d’être certain que le sol sous la semelle ne sera pas remanié ou qu’il correspond
bien au su bon sol, en encastre la semelle d e 0,5 à 1 fois sa plus petite dimension. On peut admettre
des valeurs plus faibles dans le cas de semelles de grande dimension.

Dimension minimale d’une semelle encastrée :


La dimension minimale d’une semelle encastrée est de 60cm, dimension minimale permettant le travail
d’un ouvrier.

Dosage en ciment des bétons de semelles :


On utilise généralement les dosages suivants pour la confection des semelles:
Béton de propreté: dosage minimal : 150 kg/m3
Béton pour semelle non armée:
250 kg/m3 en terrain sec,
300 kg/m3 en terrain humide,
Béton pour semelle armée:
300 kg/m3 en terrain sec,
350 kg/m3 en terrain humide.

Charges à considérer : Le dimensionnement vis-à-vis de leur comportement mécanique (ferraillage)


s’effectue à l’état limite ultime.
La combinaison à considérer est essentiellement:

1,35G  1,5 Q

Si il y a lieu de tenir compte de l’action sismique E , les fondations doivent être dimensionnées selon
les combinaisons suivantes:

GQE
0,8 G  E

Et ce compte tenu de l’application de la résistance ultime du sol  sol d’un coefficient de sécurité de 2.

Types de semelles :
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Concernant la forme des fondations, les critères du choix sont d’ordre technique et économique. La
figure suivante présente les formes les plus courantes des semelles isolées.

Figure 2.1. Formes courantes des semelles isolées

DIMENSIONNEMENT DES SEMELLES ISOLEES :


On cherchera toujours à réaliser une semelle sensiblement homothéthique de celle du poteau. Dans le
cas d’un poteau rectangulaire, la semelle sera parallèpipédique ou en tronc de pyramide. Sa surface de
base sera déterminée par la condition de portance du sol sous sollicitations pondérées et en tenant
compte du poids de la semelle.

Efforts normaux  Poids semelle


 por tan ce du sol
Section semelle
La hauteur de la semelle est déduite de la condition de rigidité qui s’écrit:

  B  b  A  a 
h  Max   ;    enrobage c 
  4   4  

 A, B ; a, b désignent respectivement les dimensions de la semelle et du poteau.

CALCUL DES ARMATURES SELON LA METHODE DES BIELLES :


Cette méthode mise au point à la suite d’essais expérimentaux entrepris par le laboratoire SECURITAS,
suppose que les armatures jouent le rôle de tirant, équilibrant les composantes horizontales des efforts
de compression dans les bielles de béton inclinées qui transmettent l’effort du mur au sol d’assise.
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Figure 2.1

Semelles rectangulaires
Sens x-x :
Les armatures auront une section par unité de longueur de semelle égale à:

 A  a
Ax  Nu  
 8 dx  s 

s 
fe
s
 s 1,15

Sens y-y :
Les armatures auront une section par unité de longueur de semelle égale à:

B  b
Ay  Nu  
 8 dy  s 
La contrainte de cisaillement d’adhérence pour n barres de diamètre  doit vérifier la condition:

 B  b 1
 s,u  P      0,6 2 ft28
 2B b  n  

  1 Pour les ronds lisses et 1,5 pour les barres hautes adhérences.
Si la condition n’est pas vérifiée, il faut obligatoirement doter les barres de crochets d’extrémités.

Ancrages des barres


En pratique, on commence par calculer la longueur de scellement droit définit par l’équation:

 fe
ls 
4 s

Ensuite on procède aux vérifications suivantes:


Si:
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ls  b' , toutes les barres doivent être prolongées jusqu’aux extrémités de la semelle et
4
comporter des ancrages courbes;
b'  ls  b' , toutes les barres doivent être prolongées jusqu’aux extrémités de la semelle mais
8 4
peuvent ne pas comporter des crochets;

ls  b' , on n’utilise pas de crochets et on peut arrêter une barre sur deux à la longueur de 0,71b'
8
ou alterner des barres de longueurs 0,86b' .

Figure 2.3: Emplacement des barres.


Semelle circulaire sous pilier circulaire : Le diamètre minimum D de la semelle est déterminé par la
condition de portance du sol:

4P
 P   sol D
 D2   sol
4

La hauteur de la semelle est déduite de la condition de rigidité, qui s’écrit pour les semelles circulaires:

D d
h   enrobage (c)
4

Détermination des armatures

Cas des armatures constituées par deux nappes orthogonales


Ainsi donc, les armatures dans les deux sens, seront déterminées conformément aux formules
suivantes:

Ax  P
D  d  Ay  P
D  d
3 dx  s 3 dy s

d x, d y  : hauteurs utiles dans les deux directions.

Cas d’armatures constituées par des cerces


Si on opte pour des armatures en cerces, la section d’acier Acerce est déduite à partir de l’expression
suivante:
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Acerce  P
D  d  ; d  dx  d y
6 ds

Pour les semelles circulaires, on pourra adopter l’une des deux répartitions suivantes:

Dispositions constructives : Pour les semelles circulaires, il est d’usage de disposer les armatures
selon les trois configurations suivantes:

D  1mètre : on disposera les barres avec un écartement constant dans chaque direction, on négligeant
dans les calculs les deux barres d’extrémités (a cause de la courte longueur),

1 m  D  3 m : on divisera deux diamètres perpendiculaires en trois parties égales et on placera:


 dans la zone centrale: 0,50 Ax; et 0,50 Ay

 dans les deux autres zones: 0,25 Ax; et 0,25 Ay

D  3 m : on divisera deux diamètres en cinq parties égales et on placera:


 dans la zone centrale: 0,30 Ax; et 0,30 Ay

 dans les zones intermédiaires: 0,25 Ax; et 0,25 Ay

 dans chaque zone latérale: 0,10 Ax; et 0,10 Ay


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Solidarisation des éléments verticaux : les longrines

En zone sismique l’action dynamique vient du sol d’assise, ainsi il est fondamental de liaisonner tous
les points d’appui d’un même bloc qui doivent être solidarisés par un réseau bidirectionnel de longrines
ou tout dispositif équivalent tendant à s’opposer au déplacement relatif de ces points d’appui dans le
plan horizontal.

La liaison peut également être assurée par le plancher du vide sanitaire dont la sous face n’est pas
distante de plus de 120cm de la base de la fondation. Les dimensions minimales de la section
transversale des longrines, en fonction du site, sont illustrées sur le graphique suivant :

Sites S2 et S3 Site S4

Section : (25x30) cm² Section : (30x30) cm²

Les longrines doivent être conçues et calculées pour résister à un effort traction pur sous l’action d’une
force égale à :

N
F     20 KN
 
dans l’expression ci-dessus les notations sont les suivantes :
N = effort normal de compression maximal apporté par les points d’appui solidarisés (les poteaux par
exemple) ;
α = coefficient qui dépend de la zone sismique et de la catégorie de site considéré, dont les valeurs sont
présentées dans le tableau suivant :
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Site Zone
I II III
S1 - - -
S2 - 15 12
S3 15 12 10
S4 12 10 8

Le ferraillage minimal doit être de 0,6% de la section de la longrine. Enfin l’espacement les armatures
transversales seront constituées par des cadres dont l’espacement St doit répondre à la condition
suivante :

S t  Min 20 cm ; 15l 

VII.4.1 : Exemple de ferraillage de longrines

Une construction en portiques auto stables a été implantée en zone


II sur un site S2, Le calcul statique conduit à un effort normal de
compression maximal sous poteau de 180 tonnes. On demande de
dimensionner les longrines et de déterminer le ferraillage
correspondant.
Section poteau : (25x25)cm²
Nuance des aciers : FeE400

Solution
Dimensions de la longrine : on adoptera pour la section de la longrine les valeurs minimales imposées par la
réglementation, soit :
B  25 x 30 cm2
Force maximale dans les poteaux : N 180 t
Effort de traction dans les longrines :
L’effort de traction dans les longrines se déduit à partir de l’effort de compression maximal dans les poteaux selon
l’expression suivante :
N 1800
F   120 KN  Fmin  20 KN
 15

Section d’armatures :
La longrine travaille en traction simple, la résistance du béton est ainsi carrément négligée, et la totalité de l’effort
F sera équilibrée uniquement par les armatures.

D’où une section d’acier de :


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F 120000
A   344,8 mm 2
 f e   400 
   
  s   1,15 
soit une section adoptée de Aadoptée  4 12  4,52 cm2
Vérifications :
Aadoptée  4,52 cm2  Amin  0,006B  0,00625 x 30 4,5 cm2

Armatures transversales :
Choix du diamètre : il doit vérifier l’inégalité suivante :
 12
t  l   4 mm,  t   6
3 3
Les armatures transversales seront constituées par des cadres 6 , espacés de :
St  Min20 cm ; 15l  Min20 cm ; 15.1,218 cm
soit un cadre à mettre chaque les 15cm.

Figure - Schéma de ferraillage de la longrine.

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