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On peut dire : Le bonbon que tu as mangé te fera mal au ventre mais on ne peut pas dire le
bonbon que tu mangeras t'a fait mal au ventre ! En effet comment un bonbon qu'on n'a pas
encore mangé pourrait-il faire mal au ventre ?
On appelle concordance des temps la correspondance qui existe dans la phrase complexe entre le
temps du verbe de la proposition principale et celui de la proposition subordonnée (souvent
introduite par la conjonction de subordination que).
RAPPEL IMPORTANT : une proposition subordonnée est dépendante d'une autre proposition.
Je pense que tu as compris.
que tu as compris = subordonnée)
Rappel des différents temps de l'indicatif et leur place sur la ligne de temps
Cinq cas sont possibles. Pour que tu repères bien les propositions, nous avons mis dans
les exemples en rouge la proposition principale, en vert la proposition subordonnée
Il pense que tu dis la vérité | Il pensait que tu disais la vérité | Il pensera que tu
diras la vérité ...
Les 2 faits : PENSER et DIRE se produisent en même temps.
On doit donc toujours utiliser le MEME TEMPS
Il pense que tu as dit la vérité | Il pensait que tu avais dit la vérité | Il pensera
que tu auras dit la vérité ...
La subordonnée exprime un fait qui se passe AVANT celui exprimé par la principale. DIRE -->
PENSER.
On utilise donc pour la subordonnée un temps antérieur à celui de la principale.
À chaque temps simple correspond un temps composé qui permet d'exprimer l'antériorité :
Quand un fait a lieu pendant qu'un autre se passe, on utilise le couple imparfait / passé
simple (narration) ou imparfait / passé composé. (discours direct ou oral)
L'imparfait s'occupe du décor, de l'arrière plan tandis que le passé simple (narration)
s'occupe de l'action, du premier plan.
Seuls les couples ci-dessus sont permis : On ne dit JAMAIS si je ferais mes devoirs, je
pourrais regarder la télévision.
Avec des SI jamais de RAIS
Rappel : on emploie le subjonctif pour exprimer un doute (craindre, douter), une obligation
(vouloir, exiger, falloir), une possibilité.