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PARTIE I - DISPOSITIONS TECHNIQUES
Chapitre 1 : Contexte de la mission
1.1 Contexte géomorphologique et hydrographique
La Ville de Mbuji Mayi peut être globalement considérée comme un plateau incliné E-O, en pente
douce montante depuis la Mbuji Mayi (+/- 520 m) vers l’Ouest à la cote altimétrique approximative 700
à 720 m. Elle correspond schématiquement à un rectangle d’environ 18 km selon un axe E-O et 8.5 km
selon plus grand axe N-S (voir Figure 1 ci-dessous). Elle est encadrée :
À l’Est par la rivière Mbuji Mayi qui s’écoule du Sud vers le Nord à la cote altimétrique moyenne
de 520 m ;
Au Nord par la rivière Muya qui s’écoule de l’Ouest à la cote altimétrique approximative 560 m
vers l’Est où elle se jette dans la Mbuji Mayi (cote 518 m) ;
Au Sud par la rivière Kanshi qui s’écoule également de l’Ouest à la cote altimétrique approximative
620 m vers l’Est où elle se jette dans la Mbuji Mayi (cote 530 m) ;
Ces 3 rivières constituent l’essentiel du réseau hydrographique (eaux de surface) sachant que la Mbuji
Mayi est la rivière principale, les 2 autres étant nettement secondaires.
La partie de la ville concernée par la campagne de forages correspond à la moitié Ouest de celle-ci
(réseaux 3/4, 11, 9, 8, 5, 6, 10).
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1.2 Contexte géologique et hydrogéologique et informations géophysiques
L’altération karstique de ces calcaires dolomitiques de Mbuji Mayi a été grandement facilitée par l’aspect
généralement fortement fissuré et diaclasé de ceux-ci. Elle conduit à l’infiltration des eaux de pluie au
travers de ces fissures et à la dissolution du calcaire ; en conséquence il en résulte la formation des cavités
ouvertes souterraines.
La sismique réflexion a permis de sérier les couches géologiques de la région de Mbuji Mayi de la manière
suivante respectivement : 400 m/sec pour la couche superficielle composée de sable argileux fin dont
l’épaisseur moyenne avoisine 20 mètres, le grès tendre fin dont la vitesse de propagation des ondes sonores
est de 800 m/sec et dont l’épaisseur dépasse les 50 m ; tandis que le substratum calcaro-dolomitique
présente la vitesse de 1000 m/sec. Ces différents résultats ont été issus du levé BRGM effectué en 1974.
La nappe aquifère est localisée dans la formation calcaire dont les 3 cours d’eau décrits ci-dessus
constituent les niveaux de base (ou exutoires). Compte tenu des relativement faibles débits des rivières
Muya et Kanshi par rapport à leur bassin hydrographique, il faut considérer que :
Le taux d’infiltration des eaux de pluies dans les terrains de surface est relativement élevé ;
L’essentiel du flux d’eau souterraine est orienté Ouest-Est en direction de la Mbuji Mayi, ce qui
expliquerait également les débits très élevés des sources observées le long de celle-ci.
Les données piézométriques acquises lors de la campagne précédente semblent indiquer que le niveau
statique de la nappe aquifère varie selon la position du forage sur le plateau comme suit :
En bordure Nord (réseau 7) et Sud (réseau 2) de celui-ci : profondeur moyenne de 90 m (variant
entre 84 et 93 au moment de la précédente campagne de forages) ;
Au centre du plateau (réseau 4 et 11) et à l’Ouest (réseau 6) : profondeur moyenne de 150 m (variant
de 135 à 166 m au moment de la précédente campagne de forages).
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La différence de niveau piézométrique est liée à la localisation des forages à une cote altimétrique plus
élevée de 60 à 70 m.
De même que pour les données piézométriques, les données des débits de pompage sont indicatives étant
donné l’absence d’essais de pompage permettant leur détermination. Il ressort toutefois de la précédente
campagne de forages que :
Les puits productifs montrent des débits élevés (de l’ordre de 45 m³/h) ;
Les puits équipés dans des zones de calcaires « compacts » pouvant être à priori considérés comme
non productifs montrent cependant des débits d’une dizaine de m³/h.
Ces débits de pompage ne préjugent pas des débits auxquels le foreur peut être confronté en cours
d’exécution des forages.
o Lors des précédentes missions de forages, 15 forages ont été réalisés, seulement 4 d’entre
eux ont pu être équipés et sont productifs.
A noter que les rapports, comme les forages, n’ont pas été de qualité avec des informations croisées qui
se contredisent.
Les informations issues du rapport du maître d’œuvre Bureau étude Gauff lors du suivi des forages sont
ainsi remises à titre indicatif.
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: Synthétise les données techniques des forages exécutés campagne nommée « water facility »
niveau
Profondeur
N° NOM ASUREP ETAT Latitude Longitude QUARTIER COMMUNE Altitude hydrostatiqu
foré
e en m
1 Luzumu 1 R1-Lubilanji Abandonné, eau trouble. Non fonctionnel 6° 9' 18,234" S 23° 38' 45,982" E Nyongolo Kanshi 558,0 40 49,2
2 Luzumu 2 R1-Lubilanji Bon; +/- 40 m3/h 6° 9' 20,527" S 23° 38' 52,040" E Nyongolo Kanshi 539,0 37 55,0
3 Kanshi F1 R2-Disanka Bon =/- 45 m3/h ; pompe à 94,5 m 6° 9' 32,573" S 23° 33' 51,538" E Kanshi Kanshi 607,0 89 142,0
6 Katu FI R4-Nzaba forage sec, pompe à 194 m 6°8'37,808" 23°32'5,393" Citandayi Bipemba 677,0 158 200,5
Les principaux enseignements qui ressortent de cette campagne de forages sont les suivants :
Les formations (argilo-) sableuses et gréseuses superficielles constituent les « morts-terrains » non
productifs ;
La formation dite « gréseuse » est directement sus-jacente au calcaire. Cette formation, a priori
considérée comme indurée, présente un degré de déconsolidation / altération très important. Il en
résulte qu’elle doit être considérée comme un niveau très instable, généralement non productive, à
isoler ;
Les calcaires ne sont pas aquifères sur toute leur hauteur, le niveau hydrostatique pouvant
s’équilibrer sous leur toit ou plus en profondeur ;
Les calcaires présentent un degré de fracturation et de karstification variables mais qui peut être
très important.
Les principales difficultés rencontrées lors de l’exécution de la campagne de forages précédente sont
d’ordres :
Logistiques défaillantes -> approvisionnement du chantier insuffisamment anticipé,
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insuffisamment équipés (Mbuji Mayi est enclavé, éloigné de tout et demande une forte
organisation, préparation, …) ;
Techniques
o Inadéquation et/ou usure prématurée du matériel de forage disponible tant du point de
vue des caractéristiques de la sondeuse que des accessoires ;
o Spécifications techniques des fournitures insuffisantes ou sous-dimensionnées pour le
travail requis (par exemple pour les tubages de stabilisation des terrains meubles, épaisseurs
de casing) ou des tubages d’équipement ne respectant pas les spécifications techniques.
Méthodologiques
o Manque d’attention portée à la stabilisation des « morts-terrains » sur TOUTE leur
hauteur ;
o Inadéquation de la technique de forage dans les calcaires instables, manque de savoir-faire
technique du personnel (expérience de foration dans ces genres de formations géologiques)
1.4 Conclusions
Par sa remise de prix, le contractant reconnait avoir pris connaissance de tous les éléments nécessaires à
cette dernière et ne pourra se prévaloir de leur méconnaissance pour réclamer une modification de son
offre.
Ne pourront jamais être invoquées comme causes de force majeure, la nature du terrain et/ou de la roche
et/ou la disposition quelconque des formations géologiques (en particulier son degré de fracturation et/ou
de karstification) qui entraîneraient des difficultés de forage.
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Chapitre 2 Conditions préparatoires d’exécution
2.1 Connaissance du site et conditions de travail
Toute carence, erreur ou omission du contractant dans l’obtention de ces renseignements ne pourra
qu’engager sa responsabilité et demeurer à sa charge.
Lors du démarrage des travaux et pendant leur durée, le contractant doit construire à ses frais un bureau
pour le maitre d’œuvre et son Ingénieur de contrôle et suivi, installer les panneaux de chantier (sécurité,
signalisation, …).
Le panneau de chantier sera disposé à côté du bureau de chantier du maitre d’œuvre. Les modalités
concernant le panneau de chantier seront transmises par le PROGEAU – Mbuji Mayi.
Le contractant sera autonome et fera siennes toutes les dépenses afférentes à son approvisionnement
en eau et en électricité.
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Les paramètres de rabattement spécifiques, débits critiques, débit d’exploitation, ainsi que les
paramètres hydrodynamiques (transmissivité en m2/sec, coefficient emmagasinement) seront
retournés.
En plus du débit d’exploitation, la côte d’installation de la pompe sera retournée en considérant un
pompage de 12 h/jour (à confirmer en fonction des débits).
Au terme de la mission, le contractant constituera un dossier consolidé reprenant une copie du journal
de chantier et des dossiers de chaque forage réalisé productif ou non, qu’il fournira au maitre d’œuvre
délégué et maitre d’œuvre en deux exemplaires dont un original au plus tard 15 jours après la réception
technique provisoire du dernier forage, bien reliés dans des fardes indiquant clairement leur contenu
en trois exemplaires.
La dernière tranche de paiement ne sera réglée dans sa totalité qu’après remise du dossier ci-dessus et
après la réception provisoire complète.
La main d’œuvre nécessaire à l’exécution des travaux est recrutée par le contractant. Ce dernier sera
responsable de la compétence professionnelle et technique de ses employés et doit sélectionner, pour
l’exécution du travail en vertu du présent marché, des personnes fiables qui œuvreront effectivement à
l’exécution des travaux, respecteront les us et coutumes locales et se conformeront à la législation du
travail en vigueur en RDC et aux normes de conduites morales et éthiques les plus élevées.
En particulier, le contractant mettra du personnel qualifié répondant aux exigences d’expérience reprises
à l’annexe matériel de forage pour le responsable de mission, responsable de la coordination générale du
marché et point de contact du maitre d’œuvre et du pouvoir adjudicateur, pour le maître foreur et pour
le chef mécanicien.
Le contractant est tenu d’assurer la police du chantier pendant la durée des travaux et de prendre dans
l’intérêt de tout le personnel du chantier, toutes mesures requises en vue de garantir leur sécurité.
Il se conformera aux dispositions légales et réglementaires régissant les travaux de forage, la construction,
l’hygiène, la sécurité du chantier, la protection du travail, …
Le contractant devra s’assurer contre tout vols de matériel, d’outillage ou détérioration. Il mettra en œuvre
tous les moyens nécessaires pour sécuriser la zone.
Les frais de gardiennage seront pris en charge dans sa prestation ainsi que d’éventuels frais d’éclairage
nocturne.
Afin de respecter les délais d’exécution, l’organisation doit prévoir au minimum une équipe autonome
pour les opérations de forage/développement, une pour les essais de pompage et une autre en charge de
la construction de la margelle + tête de forage.
- Du Maître d’Œuvre, chargé de l’animation et de la sensibilisation des bénéficiaires des points d’eau,
de l’implantation préliminaire des ouvrages et de la validation des facturations ;
- Du Maître d’Œuvre délégué chargé du suivi et du contrôle technique ;
- Du contractant chargée de la réalisation, la logistique et de l’équipement des forages.
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Cette coordination impose le respect strict d’un calendrier d’exécution des forages, de coordination et
de réunions régulières, notamment hebdomadaires.
L’ensemble de moyens du titulaire sera placé sous l’autorité d’un Chef de mission expérimenté
(Ingénieur hydrogéologue ou équivalent) qui sera l’interlocuteur du Maître d’Œuvre délégué et du
Maître d’Œuvre dont le Curriculum vitae sera présenté dans l’offre technique.
Les travaux seront conduits sur place par un Chef de chantier, parfaitement qualifié en matière de
travaux de forage.
Le Curriculum vitae de ce dernier, ainsi que celui du foreur seront présentés dans l’offre technique.
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Chapitre 3 : Prescriptions techniques
3.1 Généralités
L’objectif général est une campagne de 6 forages au maximum, idéalement 1 par réseau à approvisionner.
Ils seront équipés en tubage métallique Inox de 219 mm pour permettre une installation de pompes
immergée de 6’’.
Il s’agit d’un marché à lot unique avec une tranche ferme et 6 tranches conditionnelles.
Les forages sont désignés ci-dessous tous situés dans la Ville de Mbuji Mayi
Tableau 1 : Localisation prévisibles des forages à envisager
N°ordre Profondeur
RESEAU Altitude au sol
Lot exécution NOM Latitude Longitude estimée à
CONCERNE en m
des forages forer
Les forages seront réalisés aux alentours des emplacements mentionnés par les coordonnées GPS.
L’emplacement des forages dans les quartiers sera cependant communiqué par ordre de service
de commencement des travaux ;
A noter : Après étude géophysique (si demandée par le maitre d’œuvre) et après validation des résultats,
le maitre d’œuvre se réserve le droit de modifier les implantations, en temps utile et si nécessaire, sans que
le contractant puisse prétendre à une indemnisation.
Les forages auront une profondeur estimée de 160 à 230 mètres selon le cas et seront réalisés selon les
prescriptions techniques décrites ci-dessous.
Ils seront exécutés selon l’ordre établi ci-dessus.
Le contractant établira son planning d’exécution des forages suivant cet ordre et tout changement devra
être préalablement approuvé par le maître d’œuvre.
On notera
Que les profondeurs annoncées sont prévisionnelles et pourront varier en fonction des
caractéristiques lithologiques des couches traversées et de la cote du substratum de l’aquifère ;
Que le débit minimum souhaité (attendu) est de l’ordre de 25 m3/h. les forages productifs existants
campagne « water facility » sont de l’ordre de 40m3/h. Un essai de pompage sera réalisé sur tous
les forages jugés exploitables.
Tranche conditionnelle 1 et 2
La conditionnalité sur les forages supplémentaire (tranches conditionnelles 1 et 2) sera levée en fonction
du coût du marché au plus tard après l’équipement du second forage de la tranche ferme.
Tranche conditionnelle 3
La mise en œuvre de l’étude géophysique (trainée, sondage) sur les nouveaux forages à réaliser
Les conditionnalités sur les études géophysique trainée sera levée en fonction de l’approche
méthodologique, du matériel proposé et des résultats, interprétations exécutées en cours de campagne
Tranche conditionnelle 4
La mise en œuvre d’étude géophysique (sondage paramétrique sur 4 forages existant productifs dans
l’ancien projet « water facility » réseaux concernés R2, R1, R7 et R3/R4 exploitant le même forage.)
Les conditionnalités sur les études géophysique sondages sera levée en fonction de l’approche
méthodologique, du matériel proposé et des résultats, interprétations exécutées en cours de campagne.
Tranche conditionnelle 5
La conditionnalité sur les forages de reconnaissance sera fonction de la pertinence des résultats escomptés
en cours de campagne.
Tranche conditionnelle 6
Equipement de l’ancien forage existant au réseau R6 projet « water facility » en vue de son exploitation,
phase B, opérations d’équipement de tubage PVC, de pompage d’essai, de réalisation de margelle etc…
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Le contractant est responsable de la préservation de l’Environnement, en particulier et sans que cette liste
soit exhaustive, par la non création de zone de stagnation d’eau, notamment par le comblement de la fosse
à boue, la collecte des huiles de vidange, l’enlèvement de ferrailles et détritus, le maintien en état de
propreté du chantier, le non déversement de produits polluants, la lutte anti-érosion, ….
Toutes les dispositions seront prises notamment pour collecter les huiles pouvant résulter du compresseur
ou groupe électrogène. Un bac de rétention sera disposé.
En cas de déversement de produit polluant, des mesures immédiates et adéquates devront être prises,
notamment l’utilisation d’absorbant, membranes étanche à disposer pour endiguer la pollution.
Avant de commencer les travaux de forages, le contractant devra mobiliser l’ensemble des équipements
et fournitures nécessaires à la bonne exécution de la campagne de forages.
Ces équipements et fournitures devront répondre aux prescriptions techniques du présent cahier des
charges, en quantités requises pour garantir l’approvisionnement continu des chantiers durant toute la
durée des travaux.
Les prestations et charges relatives à l’installation (dépôt, stockage, fourniture, bureau de chantier,
panneau de chantier, …) et au repli du chantier de chaque point de forage incombent au contractant. Les
prestations comprises dans cette installation de chantier sont reprises au prix 1.2 du bordereau des prix.
L’installation et le repli du chantier de chaque point de forage seront faits dans le respect de
l’environnement.
Si, pour des raisons mécaniques, de manque de matériel à temps ou toute autre cause incombant à la
responsabilité du prestataire, le rapport du maitre d’œuvre délégué à l’appui, que le forage ne peut plus
progresser tout en étant en deçà de la profondeur moyenne requise de 200 m, que l’équipement (tubage
et pompe) ou l’exploitation font défaut, le maitre d’œuvre réclamera la réalisation d’un nouveau forage
aussi près que possible de l’ancien. Les prix relatifs à l’exécution du forage ainsi interrompu ainsi que son
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rebouchage seront entièrement à charge du contractant qui ne pourra réclamer aucune indemnité de
compensation.
Le contractant mettra alors le forage hors service et bouchera le trou à ses frais. Toutes les quantités
du bordereau exécutées jusqu’à l’abandon du puits seront à la charge du contractant.
Le maitre d’œuvre réclamera la réalisation d’un nouveau forage aussi près que possible de l’ancien.
Celui-ci sera rémunéré conformément aux prix unitaires du bordereau des prix et selon les quantités
mises en œuvre et pour autant que les objectifs fixés par le présent DAO soient atteints.
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Si les circonstances de chantier requièrent une réunion intermédiaire supplémentaire. Le
demandeur en informera toutes les parties au moins 24 h à l’avance. Il en fixera l’ordre du jour, la
date et l’heure en tenant compte des disponibilités des parties concernées.
L’établissement de tous les états d’avancement lors de la phase de mobilisation, les réunions de réception
des équipements et fournitures (au départ et à l’arrivée à Mbuji Mayi), ainsi que toutes les réunions de
chantier sont prises en charge par le contractant dont le montant sera repris dans les prix unitaires du
bordereau de prix.
3.2.1 Préalables
Pour rappel, de manière générale, le déroulement des opérations reste d’abord et avant tout un devoir de
résultat, à savoir d’équiper le forage en diamètre final de 219 mm extérieur à la profondeur moyenne de
200 m le tout afin d’autoriser la mise en place d’une pompe électrique submersible de diamètre 6’’ (ou 150
mm).
Les choix techniques, sur terrain, sont avant tout de la responsabilité du contractant, mais l’ensemble des
équipement techniques mentionnés dans le DAO (notamment tubage à avancement) doivent être présent
sur terrain.
L’orientation du DAO est donnée afin d’assurer un équipement minimum attendu en se donnant tous les
outils techniques disponibles pour parvenir aux résultats.
Concernant la structure géologique générale des zones à forer, elle est constituée de :
+/- 20 m de dépôts meubles principalement sableux à sablo-argileux ;
Jusqu’à une profondeur moyenne de 100 m (variant entre 60 et 120 m) : dépôts +/- indurés de
grès avec nombreux niveaux altérés sableux ;
Dans l’axe du plateau, les calcaires sont attendus à une profondeur moyenne de 100 m, profondeur
estimée retenue pour la suite de la description de la mission ;
Sous les grès, sur une profondeur comprise entre 60 et 120 m : calcaires +/- fissurés et karstifiés.
Sur les forages, le niveau du toit de la nappe aquifère, est attendu à une profondeur maximum de l’ordre
de 150/180 m selon la localisation du point de forage. On notera que les venues d'eau des premiers
mètres dans la partie superficielle de l’aquifère (zones des grés) ne seront pas captées (généralement
mineur) ;
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3.2.2.1 Conditionnalité Etude géophysique.
L’étude géophysique est conditionnelle, si commandée, elle démarrera par l’étape préliminaire
paramétriques, à savoir un étalonnage des sondages électriques au droit des 4 forages productifs
existants de l’ancienne campagne nommée « water facility » de manière à ajuster les résultats des
résistivités vraies des terrains rencontrées au regard du log de forage.
Par la suite, si nécessaire, sera réalisé sur certain site une trainée, plutôt orientée Nord-Sud, et un ou
plusieurs sondages au droit des sites des futurs forages.
La trainée nous retournera l’information de la répartition horizontale des résistivités et l’extension des
principales formations du sous-sol.
Le sondage sera disposé après concertation sur la zone la plus intéressante au regard des sites pré
établis et de la trainée. Le sondage nous retournera la répartition verticale des résistivités en vue
d’établir une " coupe " du sous-sol.
La dernière phase consistera à l’interprétation des données et rapport de recommandations.
L’hypothèse que la résistivité du sous-sol ne varie pas ou peu à l’horizontale dans la zone du sondage
sur une distance au moins égale à la profondeur d’investigation du sondage sera à valider pour
déterminer si un ou plusieurs sondages sont nécessaires.
L’information sera croisée avec le rapport de géophysique réalisé par le passé par le bureau d’études
français IDD et l’exploitation des photos satellites mises à disposition.
A noter : Pour la mise en œuvre, de manière générale la longueur du fil de trainée devra être d’au moins
1000 m (vu les profondeurs de 200 m attendues en moyenne) et l’écartement entre électrodes de
mesures M et N proposés à 50 m.
Les électrodes seront généralement des piquets en aciers idéalement en cuivre ou en plomb à défaut
en acier. Les électrodes seront suffisamment grosses, longues, profondément enfoncées, recouvertes
si besoin d’eau salée pour assurer un meilleur contact. On notera que les résistivités vraies rencontrées
sur terrain pour les calcaires sont généralement de l’ordre de 1000 Ωm
A terme, pour chaque forage l’implantation la plus appropriée à la vue de multi critères sera proposé au
maitre d’œuvre, l’information sera rassemblée dans un tableau général reprenant les coordonnées GPS
et sur carte.
Compte tenu de ces caractéristiques, les travaux seront réalisés en 2 étapes : exécution d’un avant-trou
puis du forage proprement dit.
Etape 1 : l’avant-trou
La précédente mission de forage a montré que la réussite de l’exécution des forages de production est
conditionnée par la réalisation d’un avant-trou jusqu’au sommet des calcaires. L’objectif de cet avant-
trou est de stabiliser les terrains non productifs instables sur toute leur hauteur et ainsi prévenir tout
éboulement lors du forage des calcaires sous-jacents.
Sur base des données géologiques disponibles, ces terrains généralement non productifs sont
constitués de sables meubles et de grès plus ou moins indurés pouvant être très instables.
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Le forage proprement dit consiste à forer les calcaires en diamètre utile fond de trou minimum de 305
mm ou 12’’ avec pose d’un tubage définitif de minimum 219 x 8 mm pour permettre l’installation de
pompe 6’’ jusqu’à la profondeur estimée au cas par cas (voir Tableau 1) avec une profondeur maximale
du trou de 230 m.
Dans l’hypothèse où l’instabilité des calcaires nécessite l’exécution du forage avec un tubage acier à
l’avancement, celui-ci servira de tubage d’équipement, crépiné sur la hauteur supposée productive et
aveugle jusqu’en surface. Il aura un diamètre de 219 x 8 mm. Il sera mis en place avec un taillant
rétractable avec un diamètre ouvert minimum supérieur à 235 mm et entraîné en rotation (table de
rotation) ou par battage sur le sabot du tubage.
Afin de laisser à chaque soumissionnaire la possibilité de faire valoir son savoir-faire et son expérience,
les prescriptions techniques sont constituées des prescriptions et recommandations suivantes :
Prescriptions techniques minimales obligatoires : il s’agit des prescriptions minimales imposées au
contractant pour l’exécution des travaux et auxquelles tous les soumissionnaires sont tenus de
pouvoir répondre. Ces prescriptions ont été fixées par le maitre d’œuvre, sur base de l’expérience
des précédentes campagnes de forages, afin de donner un maximum de garantie de réussite de
ceux-ci.
En particulier, les contractants qui privilégient l’exécution du forage au rotary à la boue devront
obligatoirement disposer d’une sondeuse et des équipements connexes permettant de passer au
marteau fond de trou.
Si le contractant souhaite proposer une alternative :
a. Cette alternative ne l’autorise pas à se soustraire aux objectifs fixés pour chaque forage et
aux prescriptions minimales obligatoires associées ;
b. La mise en œuvre de cette alternative ne pourra se faire qu’après validation écrite par le
maitre d’œuvre.
Recommandations : il s’agit de lignes guides ou de prescriptions suggérées par le maitre d’œuvre sur base
de son expérience lors de la précédente campagne afin d’aider les soumissionnaires dans leur analyse
technique de l’exécution des forages. Ces recommandations ne constituent donc pas une obligation. Le
choix du contractant de les suivre ne l’exonère pas de ses obligations de résultats. Il ne pourra se prévaloir
de les avoir suivies pour justifier d’une impossibilité technique d’exécution, les choix techniques définitifs
et leur mise en œuvre restant de sa seule décision et responsabilité.
Les prescriptions techniques minimales obligatoires et les recommandations sont formulées pour :
L’atelier de forage et ses principaux accessoires (pompe à boue, compresseurs, ...). Ces
prescriptions sont reprises à l’annexe matériel de forage selon que le contractant envisagera la
technique au rotary et/ou au marteau fond de trou. La technique de forage du forage proprement
dit est laissée à l’appréciation du foreur qui devra toutefois pouvoir l’exécuter au Marteau Fond de
Trou (MFT) si la technique au rotary à la boue ne permet pas d’atteindre les objectifs fixés ;
Pour l’exécution des forages. Il s’agit des objectifs minimums en termes de profondeur et de
diamètre, des prescriptions techniques pour les outils de forage (selon la technique retenue), des
consommables (tubage acier, équipement,) et de la mise en œuvre (cimentation, …). Celles-ci sont
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détaillées de manière exhaustive dans le descriptif technique ci-dessous :
3.2.3. Exécution de l’avant-trou
Préforage
Diamètre 610 mm ou 24’’
Profondeur 12 m 20 m
Tricône, trilame,
Outil de forage
tarière…libre
Tubage acier définitif 1 (TA1)
Diam extérieur x épaisseur
508 x 4 mm 508 x 5 mm
min
Qualité de l’acier min ST 37.0 ou équivalent
Type de tubage Chanfreiné / soudure
Cimentation
Densité de 1,8 à 1,9
Mélange
100 kg ciment pour 45 L d’eau
Canne d’injection par
Mise en œuvre Libre
l’extrados
Avant-trou
Diamètre utile fond de
Minimum 381 mm ou 15’’ 444 mm ou 17’’1/2
l’avant-trou1
Ancrage minimum de 2 à 3 m
Profondeur
dans les calcaires
Outil Libre rotary ou MFT
Ligne de sonde
Forage au rotary
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Tricône à pastilles en carbures
Outil de forage de tungstène pour traverser les
grès et le sommet des calcaires
Stabilisateur Minimum 2
Poids total des masses tiges 10
Masse tige
tonnes
Diam extérieur 140 mm (5.5’’)
Tige
Minimum
Forage au Marteau fond de trou
Marteau Min 10’’ 12’’
Diam extérieur 140 (5.5’’) Diam extérieur 168 ou
Tige (*)
Minimum (6’’5/8) mm
Additifs
Non toxique et compatible avec
Qualité
un usage alimentaire
Polymères biodégradables
Type d’additifs
plutôt que bentonite
Tubage acier définitif
(TA2) 355,6 mm DE / 343.6 mm DI
Résultat Obligatoire
Diam extérieur x épaisseur 355,6 DE/343.6 DI mm soit
min min 6 mm
Diam intérieur min 314 mm
Sabot (***) (permettant le passage d’un outil
de 311 mm ou 12’’1/4)
Qualité de l’acier min ST 37.0 ou équivalent
Type de tubage Chanfreiné/soudure
Cimentation
2 parts de ciment pour 1 part
Mélange
d’eau (****)
Libre Canne d’injection par
Mise en œuvre
(*****) l’extrados
A l’identique, les 2 techniques de forage au rotary ou au marteau fond de trou sont envisageables
Exécution du forage proprement dit au rotary
Si le contractant envisage d’exécuter le forage au rotary à la boue, il devra répondre aux
prescriptions techniques relatives à :
L’atelier de forage déjà décrites à l’annexe matériel de forage ;
L’exécution du forage proprement dit, reprise dans le tableau et décrite en détail ci-dessous :
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Ligne de sonde
Tige (*) Diamètre extérieur 140
Marteau 7’’1/8 ou 181 mm
Tubage acier à l’avancement (TA3)
219 DE /203 DI (soit 8’’5/8) 8 mm
Diam extérieur x épaisseur d’épaisseur (tubage acier entraîné ou
min battu) crépiné sur la hauteur supposée
productive
Sabot Sabot avec épaulement de battage
Qualité de l’acier INOX de nuance 304
Usiné, norme DIN4922 à visser,
Type de tubage
manchons M/F
(1) La responsabilité du contractant est d’assurer une progression jusqu’à la profondeur attendue
finale et la pose d’un tubage finale au diamètre extérieur 219 mm.
Le contractant s’assurera de posséder le taillant rétractable afin de rentrer dans le tube au
diamètre intérieur 203 et d’aléser suffisamment pour descendre le tubage de DE 219 mm
(*) les diamètres extérieur/intérieur minimum sont requis d’une part pour garantir la résistance
des tiges et d’autre part, pour limiter les pertes de charge à l’intérieur de la ligne de sonde ;
Le diamètre extérieur de 140 mm ou supérieur est recommandé pour favoriser la vitesse de
remontée dans l’espace annulaire.
L’avancement des paramètres de foration (taux de pénétration) sera suivi et noté par le contractant pour
chaque longueur de tige de forage sur un log de forage.
Lors de la foration à la boue, la viscosité et la densité de cette dernière seront contrôlées régulièrement à
l’aide d’un viscosimètre (entonnoir de Marsh) et de la balance Baroid (ou équivalent) (Kit de contrôle de
la boue à prévoir)
Au cours du forage, les cuttings seront prélevés tous les 3 mètres dans les morts terrains et tous les 1
mètre dans la formation réservoir aquifère. Les échantillons seront lavés au chantier, gardés dans des
sachets solides prévus à cet effet. Sur la face externe de ces derniers, et à l’intérieur, il sera placé des
étiquettes en papier carton de préférence indiquant le début (de…) et la fin de passe (à …) en mètres de
profondeur du forage, et ce de façon ininterrompue depuis la surface jusqu’au fond du forage.
Les échantillons ne doivent pas être prélevés sur le tamis vibrant, mais directement dans la boue à la sortie
du forage. L’échantillon final est ensuite essoré, séché. Le poids de l’échantillon prélevé sera de 500 g
environ.
Les échantillons seront lavés au chantier, gardés dans des sachets solides prévus à cet effet, à la disposition
du contrôleur qui décidera de leur conservation ou non.
Une coupe schématique indicative des forages est donnée à la figure ci-dessous, mais selon les
caractéristiques géologiques et hydrogéologiques rencontrées en cours de forage, le contractant, avec la
validation du maitre d’œuvre ou sur proposition de ce dernier pourront adapter l’équipement du forage
pour en optimiser l’exploitation et en garantir la pérennité.
La mise en œuvre de l’équipement du forage est envisagée selon 2 cas de figure : calcaire stable/calcaire
instable
Equipement dans les calcaires stables :
Si les calcaires sont suffisamment stables pour être forés au rotary à la boue ou au MFT classique sans
tubage à l’avancement (TAA) jusqu’à la profondeur requise, le foreur disposera d’un trou ouvert de
diamètre utile minimum de 305 mm ou 12’’.
Dans ce cas, le contractant descendra la colonne de tubage d’équipement à la profondeur atteinte par
le forage. Des centreurs métalliques seront soudés ou emboités au minimum tous les 10 m sur la
hauteur des tubes acier inox crépinés de plus 10 m et tous les 25 m sur la partie aveugle.
La colonne sera constituée de :
tubes crépinés sur la hauteur productive estimée à 40 m par forage (le forage de reconnaissance
indiquera les zones à équiper de tubes crépinés) ;
tubes aveugles jusqu’en surface dépassant d’au moins 50 cm
Les tubes TA1 et TA2 seront soudés entre eux. Les soudures seront particulièrement soignées ;
L’alignement des tubes doit être impeccable. Un intervalle de 2 à 3 mm doit être laissé entre les pièces
à souder. Les soudures seront sans gros bourrelets à l’intérieur ;
Les Tubes TA3 seront à visser manchon M/F ;
26
L’espace annulaire sera équipé du massif filtrant sur toute la hauteur crépinée avec plus de 10 m au-
dessus. Le massif filtrant sera mis en place et le puits développé par air-lift simple tube ou par pompage
jusqu’à obtention d’eau claire (décision à valider avec le maitre d’œuvre).
Equipement dans des calcaires instables :
Si le degré de fracturation des calcaires rend l’exécution du forage au rotary à la boue ou au MFT
classique impossible en raison de son instabilité, il faudra poursuivre le forage avec un tubage à
l’avancement selon les modalités décrites précédemment ci-dessus, le tubage acier à l’avancement
(TA3, diamètre 219 x minimum 8 mm) servant de tubage d’équipement du forage.
La colonne de tubage sera constituée de :
Tubes crépines sur la hauteur supposée productive estimée à 40 m par forage (le forage de
reconnaissance indiquera les zones à équiper de tubes crépinés) ;
Tubes aveugles jusqu’en surface dépassant d’au moins 50 cm.
Dans ce cas, le foreur ne disposera plus de l’espace annulaire nécessaire pour la mise en place du
massif filtrant. Selon la profondeur à partir de laquelle il aura dû forer au MFT avec le TA3, le
contractant complètera ou non avec du gravier filtrant. Dans le cas de pose de gravier, il sera disposé
en remontant jusqu’à minimum 10 m au-dessus du niveau des crépines.
Le reste de l’équipement du forage sera réalisé comme pour l’équipement dans les calcaires stables
(développement, bouchon d’argile, cimentation…).
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28
3.2.8. Modalités de la mise en place du massif filtrant
Pour la mise en place du massif filtrant, il s’effectuera par gravité en utilisant un tube conducteur
muni en sa partie supérieure d’une trémie (entonnoir) servant à l’alimentation continue du gravier.
Ce système sera alimenté en eau à partir de la pompe à boue. Le tube conducteur aura un diamètre
de 1’’1/2 ou plus. Il sera placé en fonds de forage puis remonté au fur et à mesure de la montée du
gravier, dans l’espace annulaire autour de la crépine, dont on contrôlera en permanence la position à
l’aide d’une sonde. Tout autre dispositif devra au préalable être proposé et validé par le maitre
d’œuvre.
Une fois atteint le niveau requis, 10 m au-dessus des crépines, il sera procédé au développement du
forage.
Au cours du développement, le niveau du gravier filtre sera suivi et contrôlé. Dans le cas d’une
modification du niveau de gravier au cours du développement, un ajout sera effectué pour atteindre
l’objectif fixé.
Une fois le développement validé, interviendra la phase de remblaiement de l’espace annulaire par un
coulis de ciment et tout venant.
Avant la mise en place du coulis de ciment sera surmonté sur le massif filtrant auparavant un bouchon
d’argile gonflante de minimum 6 m de type organite ou sobranite. Le bouchon d’argile devra gonfler
pendant un minimum de 24 h avant l’opération de cimentation.
3.2.9. Modalités de la mise en place du coulis de ciment
Le coulis de ciment sera mis en place par refoulement avec une canne d’injection à l’extras-dos du
tubage descendu dans l’espace annulaire.
L’eau devra être claire sans matériaux organiques.
Le coulis de ciment sera préparé à la densité 1,8 à 1,9 (100 kg de ciment pour 45 litres d’eau). le
contractant ajustera les proportions pour que la fluidité du mélange garantisse son injection. Tout
autre méthode de mise en œuvre sera obligatoirement à valider avec le maitre d’œuvre. Un échantillon
sera prélevé en début et fin de chaque opération de cimentation en vue de visualiser la prise du coulis
et éventuellement réaliser des éprouvettes tests.
En fin d’opération un délai minimum de 48 h est attendu avant la reprise du forage.
Pour TA2, le coulis ciment remontera jusqu’à 5 m dans le tubage définitif de l’avant-trou.
L’espace annulaire entre le tubage d’équipement et le tubage définitif de l’avant-trou pourra
ensuite être comblé avec les cuttings de forage jusqu’à 3 m sous le niveau inférieur du local
technique dans lequel seront installés les équipements électromécaniques de surface, le
dernier mètre étant cimenté depuis la surface.
L’espace annulaire entre le tubage définitif de l’avant trou et le trou foré sera comblé par un
coulis de ciment sur les 12 premiers mètres, puis en remontant l’espace sera comblé par du
tout-venant jusqu’à rejoindre le TA1. La dernière partie est à remplir de coulis de ciment ;
Pour TA1, le coulis de ciment sera sur toute la partie des 12 ml forés et équipés ;
Pour TA3, le coulis de ciment n’a pas de raison d’être si l’on fore à l’avancement. Si l’on reste
en MFT ou Rotary en 305 mm sans effondrement il pourrait y avoir une partie au-dessus du
bouchon d’argile à placer.
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3.2.10. Modalités de la phase de développement du puits
Le développement sera effectué à l’air lift à l’aide d’un tube plongeur et n’interviendra qu’après la pose du
gravier filtre, mais dans la continuité.
Le développement devra être effectué par soufflage à l’air comprimé dès la fin de la mise en place des
dispositifs de descente du gravier, en présence de l’atelier de forage. Le niveau du gravier sera suivi et
complété si nécessaire, avant la cimentation ou le remblaiement de l’espace annulaire par du tout-venant.
Les opérations de développement seront conduites de la manière suivante :
Soufflage continue à l’air comprimé pour évacuer les plus grosses particules ;
Arrêt brusque de manière à faire retomber la colonne d’eau afin d’accentuer l’effet de pistonnage ;
En fin d’opération d’air lift, un pompage fractionné et pistonnage à la pompe immergée sera également
effectué. Le pompage sera augmenté graduellement dès que l’arrivé de sable sera stabilisé, suivi d’arrêt
brusque.
Le suivi de la qualité de l’eau (turbidimètre ou contrôle de la tâche de sable), du débit et du niveau
dynamique sera effectué. En cas de présence de sable toujours marquée, l’air lift pourra reprendre
selon l’alternance de phases soufflage/arrêt brusque/soufflage
On considère comme terminé lorsque la tâche de sable restera inférieure à 1 cm pour un
seau de 10 litres d’eau (ou 0,2 g/10 l d’eau) après 30 minutes de décantation ou sur une
mesure directe à l’aide d’un tube de turbidité pour une mesure ne dépassant pas 5 NTU ;
Test immédiatement après le début d’un pompage et lorsque le débit spécifique (débit par
unité de longueur de crépine) n’augmentera plus.
Lors des phases de pompage, le contractant prendra soin d’évacuer les eaux suffisamment loin de
l’ouvrage et dans un lieu approprié pour éviter tout ré infiltration vers le forage et formation d’un bourbier
(en aval à plus de 100 ml).
Le développement se fera sur toute la longueur de la crépine en commençant par les parties les plus basses
et se poursuivra jusqu’à l’obtention d’une eau claire. La fin du procédé de développement sera constatée
par l’Ingénieur représentant du maitre d’œuvre, en accord avec le contractant.
La durée du développement ne sera en aucun cas fixé préalablement, mais l’on peut considérer un
minimum de 5 à 6 h d’air lift et d’aux moins trois paliers de pompage d’1 h 30.
La profondeur de l’ouvrage ainsi que le niveau d’eau seront mesurées avant et après le développement
avec une sonde piézométrique.
Les derniers couples de mesures débit/niveau dynamique serviront de base pour fixer le débit et le
programme de pompage d’essai.
Toutes les observations faites lors du développement seront consignées dans le Journal de chantier.
le contractant devra disposer sur le chantier du matériel nécessaire pour la mesure :
- des débits (bac de 20, 50 et 100 litres et un chronomètre) ;
- des niveaux d’eau et de gravier, (sondes à prévoir) ;
- des profondeurs du forage ;
- des longueurs des tubages.
Les essais de débit seront exécutés à l’aide d’une pompe électrique immergée de dimension suffisante
pour les besoins, à savoir :
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- D’une capacité au moins égale au débit souhaité. le contractant devra donc disposer de plusieurs pompes
de 4 et 6 pouces, pour une plage pouvant aller de 20 à 60 m3/h pour une hauteur manométrique totale
(HMT) possible de 200 mètres.
Le diamètre de la pompe sera de 6’’ pour une colonne de refoulement d’un minimum de 4”.
Il est fortement recommandé, pour faciliter les installations, d’avoir un tubage d’exhaure flexible à raccord
mâle fileté gaz.
Les eaux issues des pompages d’essai, comme des opérations de développement du forage seront
envoyées en aval du forage à au-delà de 100 m par un tuyau souple.
Le niveau statique de la nappe sera systématique relevé avant le début des essais.
Les mesures de niveaux dynamiques de la nappe pendant le pompage et pendant la remontée se feront à
la sonde piézométrique selon la fréquence indicative suivante, au minimum :
Pour les pompages d’essais par paliers (descente et remontée) et les pompages de longue durée :
- entre 0 et 10 minutes : toutes les minutes ;
- entre 10 et 2 heures : toutes les 5 minutes ;
Le débit de référence sera le débit mesuré après air lift et par pompage fin de développement
jusqu’au débit stabilisé sans entrée de sable
Sans aucune exception, pendant le temps de pompage, aucun arrêt ne doit avoir lieu, sinon le
contractant recommencera l'essai intégralement après rétablissement du niveau statique initial ;
De la même manière le débit devra rester autant que possible stable. Une variation marquée du
débit entrainera une reprise du palier ;
31
La variation du débit s’effectuera par vannage. Afin de déterminer la position de fermeture de la
vanne au débit souhaité un test sera effectué pour calibrer l’ouverture de la vanne ;
Le contrôle du débit effectué soit par un débitmètre électromagnétique, soit à l’aide d’un débitmètre
à lecture instantanée positionner en série avec la colonne de refoulement ;
En cours de pompage sera mesurée la conductivité, la température ;
Si en cours de paliers il s’avère que le forage poursuit sa phase de développement, le palier sera
repris ;
Il importe donc de respecter la qualité du développement et d’assurer rapidement la validation des
paliers avant de retirer les équipements.
La reprise d'un tel pompage est à la charge du contractant et l'irrégularité de l'essai de pompage
sera immédiatement communiquée au Maître d'Œuvre et obligatoirement notée dans le Journal de
chantier.
Une fois le pompage par paliers effectué, les paliers validés, une proposition du débit maximale
critique et d’exploitation sera transmisse en y joignant autant que possible la courbe caractéristique
Rabattement = f(débit).
Toutes les mesures enregistrées brutes et exploitées seront intégralement fournies au maitre
d’œuvre délégué
Les données sont contresignées par le maitre d’œuvre, une version électronique PDF et sous Excel
exploitable.
Après la fin du pompage, l’enregistrement des données de remontée sera effectué sur une durée
de 6 h supplémentaires.
Le débit de pompage sera celui déduit du débit d’exploitation déterminé préalablement grâce à
l’essai de pompage par paliers. Débit validé par le maitre d’œuvre délégué.
Durant toute la phase de pompage le débit devra être le plus stable possible. Toute variation
rendant non exploitable le test devra obligatoirement être repris à la charge exclusive du
contractant.
Les mesures seront reportées sur un graphique où le rabattement sera exprimé en fonction du
logarithme du temps : rabattement (ou rabattement spécifique) = f(log(temps)), le temps étant
exprimé en secondes (ou en minutes) et le rabattement en mètres.
La méthodologie de mise en œuvre, ainsi que les dispositions matérielles appropriées pour la
conduite des opérations seront clairement indiquées en détail dans l’offre de l’entreprise.
Une fois le pompage de longue durée réalisée, toutes les mesures brutes enregistrées et exploitées
seront intégralement fournies au maitre d’œuvre délégué.
La courbe rabattement en fct du log (temps) sera retourné et la détermination du coefficient de
transmissivité m2/sec indiquée, ainsi que d’éventuelles informations sur la présence de limite
étanche.
Les données sont contresignées par le maitre d’œuvre, dans une version PDF et une version
électronique sous Excel exploitable.
A titre indicatif, les mesures seront toutes les 30 secondes entre 0 et 5 min, puis toutes les minutes
de 5 à 15 min, puis toutes les 2 min de 15 à 30 min, 3 min de 30 à 1 h, toutes les 5 min de 1 h à 2
h, 10 min de 2 à 6 h puis 30 min de 6 h à au-delà.
Le contrôle du débit sera effectué dès les premières minutes par un autre opérateur et régulièrement
durant le pompage au début de toutes les 5 min, puis 10 min au-delà de 2 h et 30 min au-delà de 6
h.
Un (1) échantillon d’eau de 5 litres sera prélevé sur chaque forage en cours d’essais de pompage sur les
forages de longue durée (à mi-parcours).
L’échantillon sera conservé dans des glacières réfrigérées à 4° C en attendant l’acheminement vers le
laboratoire d’analyses agréé.
Les échantillons seront prélevés sur des flacons en verre à bouchon facilement stérilisables. Des bouteilles
PVC ou bidons plastiques seront possibles si neufs emballées dans le paquet original. Les bouteilles seront
à vider sur terrain en présence du maitre d’œuvre.
le contractant supportera les frais des analyses de laboratoire. Il aura à charge les prélèvements, la
conservation et le transport des échantillons d’eau jusqu’au laboratoire chargé des analyses. Le rapport du
laboratoire consignera les informations liées aux opérations de prélèvement, conservation et transport.
Ces informations permettront d’apprécier la qualité des résultats d’analyse.
33
au minimum l’analyse d’Escherichia coli, entérocoque et streptocoque, nombre de coliforme
thermotolérant dans 100 ml, nombre de streptocoques fécaux dans 100 ml
3.2.13 Désinfection
Pour la désinfection, une solution chlorée préparée à base d’hypochlorite de calcium en poudre ou en
tablette sera utilisée. L’hypochlorite sera livré sur le chantier dans des sacs ou tout autre contenant scellé
d’usine. D’anciennes poudres déjà ouvertes sans la présence du Maître d’Œuvre ne seront pas autorisées.
Pendant le stockage, l’hypochlorite de calcium ne devra pas être exposée directement à l’atmosphère ou
aux rayons solaires.
La désinfection sera réalisée immédiatement après la fin des tests de pompage d’essai réalisés et après les
prélèvements d’eau pour analyses. Une quantité d’hypochlorite de calcium 70 % sera introduite dans le
forage de manière à atteindre une concentration en chlore libre de 50 mg/l.
le contractant s’assurera que l’agent désinfectant soit appliqué de façon uniforme tout au long de la
colonne d’eau contenu dans le forage. Le mélange de l’hypochlorite de calcium sera réalisé en versant
dans le forage un volume d’eau chlorée égale au volume d’eau contenu dans le tubage du forage. La
solution chlorée sera introduite dans le forage par l’une des méthodes suivantes :
- Un tuyau perforé rempli d’hypochlorite de calcium en granulé sera introduit jusqu’au fond du forage
puis graduellement remonté et agité de manière à ce que le chlore se dissolve tout au long de la hauteur
de la colonne d’eau contenue dans le forage ;
- En versant une solution chlorée dans le forage par l’intermédiaire d’un tube ou d’une trémie d’une
longueur suffisante pour atteindre le fond du forage. Le tuyau sera graduellement remonté de manière
à ce que la solution se mélange sur toute la hauteur de la colonne d’eau contenue dans le forage.
La réalisation des superstructures sera à exécuter uniquement sur les forages dits positifs en fonction des
résultats du pompage d’essai après approbation du maître d’œuvre
34
rarement de qualité, souvent vite rouillé et non fonctionnel). Une presse étoupe (caoutchouc) sera
disposée entre les deux brides (étanchéité).
Trois trous d’accès devront être réalisés sur le haut des brides et un trou supplémentaire sur le
côté :
1) Un trou de 4” centré, pour la colonne d’exhaure. On placera, en guise de colonne
d’exhaure, un mamelon 3”, ainsi que deux bouchons de part et d’autre pour fermeture ;
2) Un trou, accolé au précédent, pour permettre le passage du tubage pour suivi
piézométrique (sonde de niveau 10 mm) DN 25 mm souhaité
3) Un trou pour la disposition d’un coude PVC 1”1/2. Un autre coude y sera disposé
permettant l’aération du puits sans intrusion d’eau.
Sur l’un des côtés du tube d’acier, à 25 cm du bas, on laissera le passage d’un trou de PVC DN 40,
en guise de fourreau pour la voie de pénétration du câble d’alimentation électrique de la pompe.
Toute proposition alternative est envisageable et souhaitée en cas d’anomalie et pour autant qu’elle
soit soumise à l’approbation du maitre d’œuvre délégué.
Un forage au réseau R6, ASUREP SANKAYI réalisé lors de la campagne précédente « water facility » n’a
pas été équipé bien que la présence d’eau ait été formellement confirmée.
Les motifs du non équipement du forage (tubage) ne sont pas explicites. Le rapport de Gauff ne parle
que d’échec sans plus d’information. Après discussions avec plusieurs personnes présentes, on relève que
le puits aurait été insuffisamment rectiligne pour descendre le tubage PVC.
Concernant l’information disponible, il est mention d’un puits de 203 m, avec un casing 14 pouces présent
sur l’avant trou jusqu’à 90 m de profondeur.
La partie dans les calcaires est donc laissée nue. Aucun test de pompage n’a été effectué mais le niveau
piézométrique a été mesuré à 166 m.
L’option de récupération propose d’évaluer la possibilité de l’exploiter soit idéalement en l’équipant d’un
tubage PVC, soit d’envisager son exploitation paroi nue via une colonne souple.
Le soumissionnaire remettra une proposition méthodologique lors de la remise de son offre. Elle
comportera au minima les étapes suivantes :
35
Phase A) Diagnostic (à réaliser en tranche ferme)
- Un contrôle par sonde pour déterminer la profondeur du puits, sonde piézométrique pour le
niveau d’eau ;
- Un test de type « caliper » afin de déterminer le diamètre du trou sur toute sa hauteur ;
- Une inspection par vidéo caméra en vue de déterminer si des obstacles sont présents, l’état des
parois (à nu dans l’eau dans la partie des calcaires)
- Effectuer un test de soufflage air lift en vue de nettoyer et vérifier la bonne tenue des parois.
- Remise d’un rapport final sur la possibilité d’envisager son exploitation
Phase B) Exploitation (En tranche conditionnelle)
Après la phase A, en fonction des résultats et proposition une phase B pour l’exploitation pourra
s’envisager, elle comportera :
- L’équipement par une colonne PVC 200 PN16 minimum si le diagnostic en a confirmé la
possibilité,
- La réalisation d’un pompage d’essai sur puits tubés ou en paroi nue, test à réaliser à l’identique des
essais de puits du présent cahier des charges + analyse de l’eau certifiée ;
Dans le cas de pompage d’essai concluant :
- L’aménagement d’une margelle et tête de forage et désinfection sont à prévoir.
Ces différentes opérations d’équipement, de développement, de pompage d’essai et de construction de
la margelle, la désinfection et l’analyse d’eau sont à réaliser conformément aux prix 6, 7, 8 9, 10, 11 et
16 repris dans le bordereau IX.
A noter : La mobilisation de l’équipement tubage PVC pour ce forage réseau R6 est laissé à la libre
appréciation du contractant. Soit celui-ci l’achemine lors de la mobilisation générale, soit il prévoit
l’acheminement en cours de campagne.
36
Chapitre 4 : PROVENANCE ET QUALITE DES MATERIAUX
4.1. Dispositions générales
Préalablement à leur mise en œuvre, le contractant soumettra à l’approbation du Maître d’Œuvre les
matériaux qu’il compte employer avec indication de leur nature et de leur provenance.
Tous les matériaux reconnus défectueux devront être évacués par le contractant et à ses frais.
Nonobstant l’agrément du Maître d’Œuvre pour la qualité des matériaux et pour leur lieu d’emprunt,
le contractant reste responsable de la qualité des matériaux mis en œuvre. Il lui appartient de faire
effectuer à ses frais, toutes les analyses et tous les essais de matériaux dans des laboratoires agréés,
ainsi que spécifié par le Maître d’Œuvre (celui-ci doit contrôler et valider tous les certificats issus de
ces analyses & essais).
Il appartient au titulaire d’effectuer toutes les démarches d’obtention de toute autorisation ou accord
et de régler les frais, redevances ou indemnités pouvant résulter de l’exploitation des carrières ou
gisements et de l’emprise des installations de chantier.
Le contractant ne saurait se prévaloir de l’autorisation du maitre d’œuvre en ce qui concerne les lieux
d’emprunt pour se retourner contre lui dans le cas d’une action intentée par des tiers, du fait de
l’exploitation des carrières ou gisements.
Tous les tubes utilisés seront de qualité homogène neuf pour (TA3) et soit neuf, soit d’excellent état,
sans défaut, pour (TA1) et (TA2).
A la réponse de l’appel d’offre, un document de fournisseur du type de matériaux devra être annexé.
Lors de la livraison technique, ces documents seront exigés avec le cachet de livraison du fournisseur.
Les documents doivent pouvoir renseigner des quantités, qualités, caractéristiques, types, poids,
procédés de fabrication, marquages effectués, ….
L’origine des matériaux (pays) devra être systématiquement précisée dans les fiches techniques.
Les tubes seront stockés et gardés par le contractant. Tout tube présentant des défauts, détériorations,
ovalisations, trace de chocs sera refusé.
4.2.1.1 Tubages pleins (TA1) seront en acier carbone de diamètre DN extérieur 508 ou 20 ” et
d’épaisseur de 4 mm minimum, de longueur standard 6 m
Les tubages seront issus d’usine, du type soudé spirale conçus pour la construction
soudée.
L’acier sera de qualité ST37.2 ou S 235 JR ou équivalent, de nuance acier nu, noir
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4.2.1.2 Tubages pleins (TA2) seront en acier carbone de diamètre DN extérieur 355,6 ou 14 ” et
d’épaisseur de 5.9 mm minimum, de longueur standard 6 m.
Les tubages seront issus d’usine, du type soudés long, chanfreinés, conçus pour la
construction soudée.
L’acier sera de qualité ST37.2 ou S 235 JR ou E 24.2 ou équivalent, de nuance acier nu,
noir.
4.2.1.3 Tubages pleins (TA3), seront en en acier INOX décapé et passivé suivant le grade
1.4301 ou AISI 304 ou équivalent, de diamètre DN extérieur 219,1 ou 8 ” 5/8, d’épaisseur
de 8 mm minimum, de longueur standard 6 m, jonction à visser, manchons filetage
male/femelle au standard API ou de type filetage rond.
4.2.1.4 Tubages crépinés (TA3) seront en en acier INOX décapé et passivé suivant le grade
1.4301 ou AISI 304 ou équivalent, de diamètre DN extérieur 219,1 ou 8 ” 5/8, d’épaisseur
de 8 mm minimum, de longueur standard 6 m, jonction à visser, manchons filetage
male/femelle au standard API, ou de type filetage rond.
Les crépines seront de type Nervures repoussées de 2 mm, usinées et de coefficient
d’ouverture attendue de 14.5 % de norme 4922.
4.2.2 Guide de centrage Acier
Les guides de centrage (centreurs) seront de type à ailettes. Ils seront disposés sur la partie crépinée
espacés de 10 m en acier INOX au carbone
4.2.3.1 Sabot de pied (TA2) avec épaulement de battage, adapté au tubage de 355 mm disposant
d’un diamètre intérieur utile attendu de 314 mm (permettant le cas échéant de passer à la technique
du marteau fond de trou avec battage du tubage et de laisser passer un outil de 12’’1/4)
4.2.3.2 Sabot de pied (TA3) avec épaulement de battage adapté au tubage de 219 mm
4.2.4 Ciment
Le ciment à utiliser pour la préparation du laitier et de tous les travaux de margelle sera du Ciment
Portland Artificiel normal. Il devra être livré en sac de 50 kg à l’exclusion de tout autre emballage.
Tout sac présentant des grumeaux ou ouvert sera refusé. L’entreposage devra se faire en évitant d’être
posé à même le sol. Les récupérations de poussières de ciment ou de mortier sont interdites.
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4.2.5 Gravier du massif filtrant
Le gravier pour le massif filtrant sera du gravier siliceux de nature à éviter toute dissolution, roulé
propre et calibré dont la granulométrie sera adaptée à l’ouverture des crépines et à la granulométrie
des formations de l’aquifère capté : gravier attendu de diamètre 3-5 mm
Un échantillon du massif filtrant sera remis pour validation au maitre d’œuvre.
Il sera lavé et désinfecté au chlore si besoin.
Le contractant soumettra à l’approbation du Maître d’Œuvre le gravier qu’il compte employer avec
indication de sa nature, granulométrie et provenance.
Il s’agira de billes d’argile à pouvoir de gonflement permettant de réaliser une étanchéité parfaite
entre le gravier filtre et le tout-venant.
On préconise l’usage d’argile du type sobranite ou oregonite.
Vendue généralement en sac de 25 kg.
Dans le cas d’usage de boue de forage, les produits utilisés seront d’une composition propre à ne pas
colmater les couches productives. Ils devront être auto-biodégradables.
4.2.8.2 sable grossier, gravier siliceux, matériau de dimensions diverses issus de carrière
exempt de toute matière organique
Les tubages PVC sont mentionnés uniquement pour le forage récupération réseau R6.
Dans le cas favorable d’un puits suffisamment rectiligne il est prévu la pose d’un tubage PVC
Les caractéristiques mentionnées ci-dessous sont à titre indicatif et devront se voir confirmer après la
phase diagnostique (§3.2.15 phase A).
Les tubages (crépinés et pleins) répondront à la clause d’origine et devront présenter toutes les
garanties de résistance aux efforts de cisaillement, d’écrasement, ou de traction au cours de leur mise
en place et durant l’utilisation. Le PVC aura la qualité alimentaire et ne possèdera pas d’éléments
susceptibles de se dissoudre dans l’eau ou de modifier sa potabilité (absence de métaux lourds).
Un document d’attestation du fournisseur devra être annexé à la réponse au présent appel d’offre et
sera exigé à la livraison technique.
Tubages crépinés en en PVC de diamètre nominal DN 200 ou 8”, d’épaisseur de 13.4 mm (soit
198/225 mm ou équivalent ou supérieur) de fente 1.5 mm
Les crépines en tubage PVC auront des crépines à fentes de 1mm. Elles seront fabriquées en usine
obligatoirement, de type qualité alimentaire indiquée pour le forage d’eau potable. Elles devront
répondre aux exigences DIN 4925 ou équivalent et seront dans tous les cas à visser et filetage droit.
(A visser pour la rapidité d’assemblage, la résistance à la traction et le détubage en cas d’éboulement,
non manchonné vu le risque de non verticalité ce forage).
Les types d’ouvertures devront avoir un débit de passage satisfaisant à savoir un pourcentage de vide
de l’ordre de 8.8% pour les fentes de 1.5 mm.
Les guides de centrage (centreurs) à ailettes placés sur l’équipement, espacés de 10 m sur les crépines
et plein intercalés puis de 15 m sur la colonne continue de tubage en 8” jusqu’au casing 14.
Il s’agira de centreurs à ailettes pour tubage 8 ” trou forage en 12”1/4 (à confirmer sur terrain)
Ils seront en PEHD de manière à éviter les risques de corrosion.
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Chapitre 5 : Descriptif du bordereau des prix
Définitions :
Prix à Quantités Forfaitaires (Forfait) : les quantités mentionnées dans le Bordereau de prix sont
forfaitaires et dont le prix total est forfaitaire ;
Prix à Quantités Présumées (QP) : les quantités mentionnées dans le bordereau des prix sont
prévisionnelles (présumées) et dont le prix total est non forfaitaire.
Important : les quantités présumées seront payées sur quantités réellement prestées, validées par le maitre
d’œuvre.
Prix 1 : Mobilisation/Démobilisation
Cette mobilisation couvre les coûts de transport quelle que soit l’origine géographique des fournisseurs
(RDC, Afrique du Sud, Europe, …) dont la sélection est de la seule responsabilité du contractant qui tiendra
compte de leurs délais de livraison dans son planning.
Les soumissionnaires porteront une attention particulière à l’approvisionnement des consommables
nécessaires pour assurer la continuité des chantiers. A cet égard, tous les tubages temporaires ou définitifs
devront être disponibles à la base du contractant à Mbuji Mayi avant le démarrage des travaux.
De même, le contractant devra disposer d’une réserve de carburant & lubrifiant suffisante pour garantir la
continuité de l’approvisionnement de son chantier (voir critère de sélection technique).
Tous les coûts d’approvisionnement en urgence de pièces de rechange ou équipements complémentaires
en cours de mission sont également à charge du contractant. Celui-ci ne pourra se prévaloir d’une rupture
de stock de pièces de rechange pour mettre le chantier en arrêt.
Prix 1.3. : Réinstallation sur un même site pour un nouveau point de forage
Unité : forfait
Quantité présumée : Indéterminée
Le maitre d’œuvre prévoit qu’un certain nombre de forages soit non productifs ou insuffisamment
productifs et décide en conséquence d’abandonner le forage. Il pourra alors demander au contractant de
déplacer son atelier de forage sur le même site de forage à une distance n’excédant pas 50 m du forage
abandonné.
Ce prix rémunère la réinstallation de l’atelier de forage, toutes sujétions comprises, sur un même site de
forage à moins de 50 m du forage abandonné, ainsi que la remise en état complète du site.
Le choix de la technique de forage de l’avant trou au rotary à la boue et/ou au marteau fond de trou est
laissée à l’appréciation du foreur qui devra garantir le résultat. À tout moment, en cas d’impossibilité
technique au rotary à la boue, le foreur devra pouvoir passer à la technique au marteau fond de trou pour
atteindre la profondeur requise si besoin en tubage à l’avancement
Le coût unitaire forage au rotary à la boue ou marteau fond de trou est volontairement laissé identique de
manière à laisser le contractant le choix à progresser avec la technique appropriée par la seule nécessité
du terrain et non du coût
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Prix 3. : Exécution du forage dans les calcaires stables
Le choix de la technique de forage du forage proprement dit est laissé à l’appréciation du foreur qui devra
garantir le résultat à tout moment, en cas d’impossibilité technique au rotary à la boue, le foreur devra
pouvoir passer à la technique au marteau fond de trou avec tubage à l’avancement pour atteindre la
profondeur requise.
Si l’instabilité des calcaires ne permet pas l’exécution du forage selon les modalités du poste 3, des mesures
de stabilisation doivent être prises selon les prescriptions du présent poste 4. Dans ce cas, le forage sera
exécuté au MFT à l’avancement. Toutes les opérations de retrait de la ligne de sonde, de changement
d’outil, de réinstallation de la ligne de sonde jusqu’à la profondeur atteinte par le forage sont à la charge du
contractant.
Prix 4.1 : Exécution du forage au MFT avec tubage à l’avancement
Unité : mètre linéaire – ml
Quantité présumée : 40 ml
Le prix 4.1 rémunère au mètre linéaire, toutes sujétions comprises :
L’exécution du forage avec tubage à l’avancement jusqu’à une profondeur moyenne estimée de
200 m des calcaires instables, en diamètre alésé fond de trou attendu de l’ordre de 235 mm
L’installation du tubage acier (TA3) d’un diamètre extérieur de 219 mm, équipé d’un sabot de pied
de battage, est mentionné aux prix 5.1.3, 5.1.4 et 5.1.7 ci-dessous, relatifs à la fourniture du puits.
Prix 5. : Fourniture et pose des tubages
Prix 5.1 : fourniture et pose des tubes aveugles acier diam 508 mm (20’’)
Unité : mètre linéaire – ml
Quantité présumée : 12 ml
Ce prix rémunère au mètre linéaire, toutes sujétions comprises :
La fourniture et l’installation d’un tubage d’acier aveugle définitif (TA1) de diamètre minimum
DN extérieur 508 x 4 mm, à souder, de qualité d’acier ST37.2 ou équivalent, de nuance acier nu
Prix 5.2 : fourniture et pose des tubes aveugles acier diam 355 mm (14’’)
Unité : mètre linéaire – ml
Quantité présumée : 100 ml
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Ce prix rémunère au mètre linéaire, toutes sujétions comprises :
La fourniture et l’installation jusqu’à la profondeur maximale de l’avant-trou du tubage (TA2) acier
DN ext 355 ou 14 ”, d’épaisseur 6 mm minimum, de longueur standard 6 m, à souder, équipé
d’un sabot de pied disposant d’un diamètre intérieur utile minimum de 314 mm (permettant le cas
échéant de passer à la technique du marteau fond de trou avec battage du tubage). La qualité de
l’acier est ST37.2 ou équivalent, de nuance acier nu
Prix 5. 3. fourniture et pose des tubes aveugles acier diam 219 mm (8’’5/8)
Unité : mètre linéaire – ml
Quantité présumée moyenne : 140 ml
Ce prix rémunère au mètre linéaire, toutes sujétions comprises :
La fourniture et l’installation du tubage (TA3) acier INOX de grade 304 DN extérieur 219,1 ou
8 ” 5/8, d’épaisseur de 8 mm minimum, de longueur standard 6 m, jonction à visser, manchons
filetage male/femelle au standard API ou filetage rond, de norme 4922
Prix 5.4 fourniture et pose des tubes crépinés acier diam 219 mm
Unité : mètre linéaire – ml
Quantité présumée moyenne : 60 ml/forage
Ce prix rémunère au mètre linéaire, toutes sujétions comprises :
La fourniture et installation du tubage crépiné (TA3) acier INOX de grade 304 DN extérieur 219,1
ou 8 ” 5/8, d’épaisseur de 8 mm minimum, de longueur standard 6 m, jonction à visser,
manchons filetage male/femelle au standard API ou filetage rond, de norme 4922
Prix 5.5 fourniture et pose des guides de centrage
Unité : pièce
Quantité présumée moyenne : 6 pièces
Ce prix rémunère la fourniture et pose, toutes sujétions comprises, des guides de centrage en INOX de
types ailettes à disposer sur la partie crépinée tous les 10 m de type diélectrique.
Prix 5.6 fourniture et pose des sabots de pied pour tubage TA2
Unité : pièce
Quantité présumée moyenne : 1 pièce
Ce prix rémunère la fourniture et pose, toutes sujétions comprises, du sabot de pied avec épaulement
pour le tubage TA2.
Prix 5.7 fourniture et pose des sabots de pied pour tubage TA3
Unité : pièce
Quantité présumée moyenne : 1 pièce
Ce prix rémunère la fourniture et pose, toutes sujétions comprises, du sabot de pied de battage pour le
TA3
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Prix 6. : Equipement de l’espace annulaire
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Prix 6.6: comblement de l’espace annulaire de l’avant-trou
Unité : mètre linéaire – ml
Quantité présumée : 100 ml
Le prix rémunère au mètre linéaire, toutes sujétions comprises :
Le comblement de l’espace annulaire, avec les cuttings de forage ou du tout-venant, compris entre
le tubage d’équipement (TA3) et le tubage de l’avant-trou (TA2), du sommet de la cimentation
jusqu’à 1 m sous la surface
Prix 7 : Développement du puits
L’objectif du développement est double : stabilisation du niveau de gravier (avec complément si besoin) et
obtention d’eau claire. La poursuite du développement jusqu’à l’obtention des objectifs, est laissée à
l’appréciation du maitre d’œuvre.
Prix 7.1. : Développement du puits à l’air lift
Le puits devra être développé par air-lift avec des arrêts brusques.
Unité : heure – h
Quantité présumée : 8 h/forage
Ce prix rémunère en régie horaire, force motrice et toutes sujétions comprises :
La fourniture et l’installation d’air-lift ou de pompage ;
Le développement du puits jusqu’à l’obtention de l’objectif 5 NTU au tube de turbidimètre. Il
inclut toutes les opérations y afférentes conformément au CCPT
Prix 8 : Construction
Prix 11 : Désinfection
Le maitre d’œuvre délégué peut décider de l’abandon d’un puits, celui-ci sera remblayé de la manière
suivante :
gravier filtrant sur la hauteur aquifère plus de 10 m (estimation 50 ml) ;
bouchon d’argile sur 10 m au-dessus ;
cutting jusqu’en surface
A noter que tout abandon de puits imputable à la responsabilité du contractant est remblayé selon les
mêmes modalités à charge exclusive du contractant.
Prix 12.1 : Remblayage du puits sur la hauteur aquifère au tout venant
Unité : mètre cube – m3
Quantité présumée : 2,5 m3
Le prix rémunère au mètre linéaire, toutes sujétions comprises :
La fourniture, le transport et la mise en œuvre de sable très grossier, gravier siliceux issu de tout
venant sur la hauteur de l’aquifère plus 10 m
Prix 12.2 : Remblayage du puits bouchon d’argile sobranite
Unité : sac de 25 kg
Quantité présumée : 10 sacs
Le prix rémunère au mètre linéaire, toutes sujétions comprises :
La fourniture et la mise en œuvre d’un bouchon d’argile de type sobranite sur 5 ml
Prix 12.3 : Remblayage du puits par cutting
Unité : mètre linéaire – ml
Quantité présumée : 110 ml
Le prix rémunère au mètre linéaire, toutes sujétions comprises :
Le comblement avec les cutting du forage du sommet du bouchon d’argile jusqu’en surface de forage,
arrosage et tassement final au Pillon à main de la tête de forage.
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Prix 13. : Conditionnalité : Etude géophysique par résistivité
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Prix 15 : Récupération d’un forage existant (Réseau R6)
Prix 16.1 fourniture et pose des tubes aveugles PVC diam 200 mm
Unité : mètre linéaire – ml
Quantité présumée moyenne : 140 ml
Ce prix rémunère au mètre linéaire, toutes sujétions comprises :
La fourniture et l’installation du tubage PVC DN 200 ou 8 ” PN 16 bars ou supérieur de norme
DIN 4925, tubes filetés M/F (vue le risque de déviation on privilégiera les tubes droits)
Ce prix rémunère au mètre linéaire, la fourniture, le transport et la pose de tubages plein DN
200 mm et PN 16 bars
Prix 16.2 fourniture et pose des tubes crépinées PVC diam 200 mm
Unité : mètre linéaire – ml
Quantité présumée moyenne : 65 ml
Ce prix rémunère au mètre linéaire, toutes sujétions comprises :
La fourniture et l’installation du tubage PVC DN 200 ou 8 ” PN 16 bars ou supérieur de norme,
crépine de 1 mm usinées, DIN 4925, tubes filetés M/F (vue le risque de déviation on
privilégiera les tubes droits)
Ce prix rémunère au mètre linéaire, la fourniture, le transport et la pose de tubages crépiné 1 mm
DN 200 mm et PN 16 bars
Prix 16.3 fourniture et pose de centreurs à ailettes PVC ou PEHD diam DN 200 mm et trou 12
pouces
Unité : Pièce– pièces
Quantité présumée : 8
Ce prix rémunère à la pièce, toutes sujétions comprises :
La fourniture et l’installation de centreurs à ailettes de 8’’/ 12’’1/4 (diamètre du trou à vérifier
sur terrain après la phase A diagnostic)
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Ce prix rémunère à la pièce la fourniture, le transport et la pose de centreurs à ailettes
Prix 16.4 fourniture et pose de tube de fond décanteur et bouchon vissé de fond en 8 "
Unité : pièce– pièces
Quantité présumée : 1
Ce prix rémunère à la pièce la fourniture, le transport et la pose du tube décanteur et du bouchon de fond,
toutes sujétions comprises :
La fourniture, le transport et la pose du tube PN 200 de fond décanteur d’un mètre et du
bouchon vissé de fond en 8"
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