Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
Environnement Physique
&
Santé des Enfants en Tunisie
(CEHI TN 04)
Avril 2006
Remerciements
Sommaire
INTRODUCTION
PARTIE II : Résultats
Chapitre 1 : Caractéristiques de la population de l’étude
Chapitre 2 : Environnement physique
Chapitre 3 : Santé des enfants
Chapitre 4 : Indicateurs environnementaux
CONCLUSION
INTRODUCTION
L’environnement de l’être humain (personne ou groupe social) se réfère d’une part à
l’ensemble des conditions de vie socioéconomiques et d’autre part à la qualité écologique du
milieu extérieur dans lequel l’Homme vit. En effet, le niveau de richesse économique, de
tolérance communautaire, de maîtrise du stress, d’égalité et de justice sociale dans un pays,
influencent fortement l’état de santé de sa population. D’autre part, la qualité de l’air, de l’eau de
boisson, des aliments, du sol, de l’habitat, ainsi que le niveau de bruit et la fluidité de la
circulation sont des paramètres de plus en plus impliqués actuellement dans la détermination de
l’état de santé global dans un pays.
Ainsi les recherches menées par l’OMS sur la charge globale de morbidité montrent
clairement le rôle prépondérant que joue le déterminant environnemental dans la genèse de l’état
de santé d’une population. En utilisant un indicateur combiné et innovateur (année de vie corrigé
selon l’incapacité), on calcule que 25 à 33 % de la charge globale de la morbidité mondiale est
attribuée à des problèmes de santé environnementale. Quarante pour cent de cette charge de
morbidité est supportée par les enfants de moins de 5 ans qui ne représentent pourtant que 10 %
de la population mondiale. En dehors des maladies infectieuses prévenues par la vaccination,
cette charge globale de morbidité est secondaire à cinq problèmes de santé majeurs :
Cette typologie de la souffrance humaine illustre le phénomène de transition des risques dans
les pays en voie de développement. Ces pays sont en effet confrontés à une double charge de
morbidité; n’ayant pas encore fini leur « agenda » de lutte contre les maladies infectieuses, ils
sont de plus en plus menacés par l’émergence de nouveaux problèmes de santé non
transmissibles tels que les accidents de la route et l’asthme.
La relation entre cette charge de morbidité et les facteurs d’exposition environnementale est
aujourd’hui bien établie. Des données probantes de plus en en plus nombreuses s’accumulent
pour établir des associations significatives et des relations de causalité entre des paramètres de
l’environnement familial, social et ambiant avec des indicateurs de bien être, de morbidité et de
mortalité. Ces relations sont certes modulées par les effets du contexte général socio-
économique et démographique et des actions de prévention et de contrôle de la santé. Citons à
titre d’exemple l’influence de la qualité de l’air sur la prévalence des affections respiratoires
chroniques, le rôle de la qualité des aliments ingérés dans la hausse de l’incidence de la diarrhée,
et enfin l’effet de la complexité et de la non sécurité du trafic routier dans l’explosion des
accidents de circulation.
Enfin, toutes les conventions internationales inscrivent dans leurs textes, le droit des
enfants à un environnement sain, sécurisant et épanouissant. Pour toutes ces considérations
(vulnérabilité, exposition multiple, marginalisation et droit fondamental), les enfants constituent
d’une part un groupe à haut à risque environnemental et d’autre pat un traceur pour le monitoring
de toute stratégie de promotion de la santé, basée sur une démarche ergonomique entre la
personne humaine et son environnement.
La présente étude, inscrit la Tunisie (ainsi qu’Oman) dans l’étude pilote CEHI pour la
région de l’Est de la Méditerranée.
Les interrelations entre l’ « Environnement » et la « Santé » ont été illustrées par un cadre
conceptuel appelé « MEME » : Expositions Multiples / Effets Multiples. Ce modèle, développé
par les experts de l’OMS, met en interaction quatre composantes fondamentales :
• L’exposition de la personne, dans son ménage, dans sa communauté et dans son milieu
ambiant (de façon proximale et distale).
• Le résultat de santé évoluant dans un continuum passant d’un état de «bien être» à la
«morbidité» et enfin à la «mortalité».
• Le contexte influençant aussi bien l’exposition que les résultats de santé. Il est de nature
soit socioéconomique soit démographique.
• Les actions préventives et correctrices qui ciblent soit les facteurs d’exposition soit les
résultats de santé.
Ainsi, le modèle « MEME » débouche sur une relation « Dose / Effet » entre l’exposition et
le résultat de santé. Plus le niveau d’exposition baisse, plus l’état de santé s’améliore et vice
versa, plus le niveau d’exposition s’élève, plus l’état de santé se détériore.
Contextes
Conditions sociales
Conditions économiques
Conditions démographiques
Actions Actions
Préventives de contrôle
Actions
Citons un exemple de chaque catégorie de ces indicateurs. En ce qui concerne les maladies
de périnatalité, la «proportion des enfants de 0 à 14 ans vivant dans la pauvreté» est un indicateur
de contexte. Pour les «traumatismes physiques», la «proportion des enfants de 0 à 14 ans vivant
à proximité d’une route à haute densité de trafic» est un indicateur d’exposition. La «mortalité
des enfants de 0 à 4 ans par infections respiratoires aigues» est un exemple des indicateurs de
résultats de santé. Enfin, le « taux de raccordement à des services sanitaires de base -eau, eaux
usées- » serait un indicateur d’action en matière de lutte anti-diarrhéique.
Cependant, en Tunisie, les données élémentaires pour le calcul de tous ces indicateurs ne
sont pas disponibles. Lorsqu’elles existent, ces données sont, soit disparates, soit anciennes, soit
non représentatives pour le niveau national. En effet, les recherches éco-épidémiologiques sont
d’apparition assez récente dans notre pays. D’où le besoin d’une étude nationale globale et
représentative pour l’estimation du niveau de ces indicateurs de santé environnementale. Une
telle étude fournira des informations pouvant servir non seulement à décrire l’état des lieux en
matière de santé environnementale dans notre pays mais aussi à établir les priorités pour une
planification rationnelle des interventions environnementales ainsi que l’identification des axes
stratégiques pour la mise à niveau de la Direction d’Hygiène du Milieu et de Protection de
l’Environnement selon la cartographie et l’intensité des risques environnementaux.
Cette recherche sur la santé environnementale des enfants s’est fixée les objectifs
suivants :
2. Décrire l’état des lieux en matière de salubrité environnementale des enfants tunisiens de
0 à 14 ans
PARTIE I :
Protocole de recherche
&
Déroulement de l’étude
2. Population à l’étude
La population à l’étude est un échantillon représentatif des enfants de 0 à 4 ans de la
Tunisie (les enfants de moins de 5 ans qui n’ont pas fêté encore, le jour de l’enquête, leur
cinquième anniversaire). Le choix de cette population a été motivé d’une part par la vulnérabilité
de cette tranche d’age aux problèmes de santé attribuables à la salubrité environnementale dans
les trois milieux de développement (domicile, communauté et environnement ambiant) et d’autre
part par le souci de mesurer les indicateurs de santé environnementale dont la plupart se réfèrent
à ce dénominateur. Bien que la présence d’un enfant de 0 à 4 ans soit le critère d’inclusion des
ménages à la population d’étude, la liste de toutes les personnes vivant dans le ménage en
particulier des enfants de 0 à 14 ans (concernés par une partie des indicateurs) a été établie ce qui
nous a permis d’avoir la possibilité d’exprimer les indicateurs de santé environnementale par
rapport à d’autres dénominateurs et de nous intégrer dans l’étude internationale.
Par ailleurs, si nous avions choisi comme critère d’inclusion « la présence d’un enfant de
0 à 14 ans » nous aurions risqué d’avoir des familles où la tranche d’âge 0-4 ans (et que nous
considérons comme prioritaire) ne soit pas représentée. En outre, la précaution que nous avons
prise de majorer la taille de l’échantillon nous permet d’avoir avec ce critère, suffisamment
d’enfants de 0 à 14 ans.
En ce qui concerne la base de sondage, le pays a été divisé en sept zones géographiques:
le Grand Tunis, le Nord Est, le Nord Ouest, le Centre Est, le Centre Ouest, le Sud Est et le Sud
Ouest. Un choix raisonné d’un gouvernorat a été effectué au niveau de chaque zone selon les
deux critères suivants: d’une part la représentativité du gouvernorat pour sa zone et d’autre part
l’expérience des équipes locales dans des travaux antérieurs de recherche opérationnelle. La liste
suivante présente la sectorisation du pays en sept zones et le choix raisonné de sept gouvernorats.
La taille de l’échantillon a été calculée au sein de chaque zone selon les hypothèses
suivantes : un niveau de confiance de 95 %, une prévalence estimée de la variable dépendante de
50 % (afin de maximaliser le produit P x Q), une précision de 10 % et un effet grappe de 2. Une
majoration de l’effectif de l’ordre de 5 % a été opérée afin de remédier à d’éventuels refus de
participation ou de manque de notification des données. Ainsi, 210 ménages par zone ont été
nécessaires soit un total de 1470 ménages au niveau national.
Au niveau de chaque gouvernorat, 30 grappes ont été tirées d’une manière aléatoire
couvrant proportionnellement les différentes « Imadats » (l’Imada est la plus petite unité
administrative en Tunisie). Plus une Imadat est peuplée, plus elle aura une chance d’être tirée au
sort et de contribuer par plus de ménages dans l’échantillon régional. La liste des grappes par
gouvernorat est présentée en l’annexe.
Dans chaque grappe, 7 ménages ont été sollicités pour participer à l’étude ; le choix s’est
fait en parcourant les rues de l’imadat (quartier) sollicitant les habitants de proche en proche, et
en partant d’un point central (marché, mosquée, école).
Le module 1 dresse la liste de toutes les personnes vivant à domicile. Pour les enfants de
moins de 5 ans, la morbidité par « diarrhée » et par « infections respiratoires aiguës » est
détaillée. Pour les enfants de moins de 15 ans, l’exposition à des traumatismes et
particulièrement à des accidents de circulation est étudiée. Enfin, des informations à propos du
revenu, du confort et des dépenses du ménage ont été demandées à la famille.
Le module 2 est focalisé sur la qualité du logement, étudie la nature des matériaux de sa
construction (particulièrement de la cuisine), l’adéquation de l’espace, les conditions et les
caractéristiques du logement sur les plans : physique et de sécurité, la qualité de l’air à
l’intérieur, les habitudes et les moyens utilisés pour la cuisson et la conservation des aliments, la
Le module 3 est axé sur l’eau et l’hygiène du système sanitaire à travers les sections
suivantes : approvisionnement en eau, consommation et coût, sources secondaires, continuité
d’approvisionnement, hygiène des pratiques et des installations, évacuation des eaux usées,
gestion des déchets domestiques.
5. Analyse de données
Après chaque sortie, les dossiers de l’étude étaient remis au coordinateur régional de
l’enquête pour enregistrement et vérification de la qualité et de la validité des données
(éventuellement des clarifications ont été demandées aux enquêteurs). Lorsque le dossier est
validé par le coordinateur, il est transmis à l’agent de saisie des données.
Les dossiers ont été saisis sur le logiciel Epi Info 6. Un masque de saisie spécifique à
l’étude (fichier.REC), accompagné d’un fichier de contrôle (fichier.CHK) afin de minimiser les
erreurs de saisie, ont été fournis aux régions afin de leur permettre d’assurer la saisie de données
localement. A la fin de la phase de saisie, le fichier des enregistrements ont été nettoyés et
contrôlés par des opérations logiques. Les sept fichiers des zones de l’enquête ont été fusionnés
pour une analyse globale en un premier temps et une analyse stratifiée par zone dans un
deuxième temps (à la demande des régions).
Chapitre II : Déroulement de
l’enquête
Notre enquête s’est déroulée conformément au protocole prévu avec respect quasi-
intégral du calendrier pré-établi.
1. Phase préparatoire
Cette phase s’est échelonnée sur une période allant du mois de Mars au mois de
Novembre 2004. C’est ainsi, qu’un atelier regroupant le représentant de CEHA et l’équipe de
pilotage de l’enquête a été organisé en Mars 2004 en vue d’adapter le questionnaire proposé par
CEHA à la réalité tunisienne.
Le protocole de l’enquête a été rédigé au courant des mois de Juillet et d’Août 2004.
Au total, 1 468 ménages ont été enquêtés sur 1 470 prévus. La validité et la qualité des
données recueillies ont été jugées globalement satisfaisantes par les différentes équipes
régionales de recherche. Par contre, la fiabilité des données collectées a été jugée plutôt douteuse
concernant uniqueemnt deux varibales relatives aux dépenses des ménages et à la consommation
d’eau. Enfin, il y a eu signalement par les enquêteurs aux autorités concernées de huit familles
vivant dans de mauvaises conditions et nécessitant, en conséquence, aide et soutien.
La publication des résultats sous forme d’une monographie (présent rapport) a ainsi été
rendue possible, tenant compte des remarques, suggestions et commentaires des participants à ce
séminaire.
Cependant, certains problèmes ont été rencontrés par les équipes de recherche, entachant
probablement la qualité des données recueillies et/ou entravant le déroulement de l’enquête.
C’est ainsi que le questionnaire a été jugé trop long et non adapté à la réalité tunisienne pour
certains items avec une mauvaise formulation de certaines questions (problème de traduction).
Certaines contraintes ont été également vécues lors de la saisie des données (erreurs dans le
masque de saisie). Par ailleurs, la délimitation géographique des « imada » a été parfois
laborieuse. Enfin, des difficultés liées à la logistique ont été rencontrées par certaines équipes de
recherche.
Quoi qu’il en soit et malgré toutes ces difficultés, l’enquête s’est globalement déroulée
dans des conditions satisfaisantes. Un fait important mérite d’être souligné : la bonne
coopération des ménages relevée par les équipes de recherche, comme en témoigne d’ailleurs le
taux de participation record à l’enquête.
PARTIE II :
Résultats de l’enquête
Plan
Chapitre 1 :
Caractéristiques de la population de l’étude
L’étude CEHI TN 04 a intéressé 7 gouvernorats, 1 468 ménages (210 ménages par gouvernorat
sauf pour Gafsa 208 ménages) et 7 848 personnes (effectifs variant de 963 personnes à 1 261 par
gouvernorat).
On a retrouvé que 65,8 % des ménages étaient urbains et y vivaient 62,9% de la population
totale.
En milieu urbain, le ratio moyen « personnes par ménage » était de 5,1 ± 1,83 et la médiane de
5. Tataouine avait le ratio le plus élevé alors que Ben Arous, Bizerte et Le Kef avaient le ratio le
plus bas.
En milieu rural, le ratio moyen « personnes par ménage » était de 5,8 ± 2,24 et la médiane était
de 5. Le ratio le plus élevé a été retrouvé à Gafsa et le plus bas était celui du gouvernorat de Ben
Arous et du Kef.
Tableau 3 : Répartition selon les gouvernorats des ratio « enfants de 0 à 4 ans / ménage » de
1468 ménages participant à l’étude « CEHI TN 04 »
Gouvernorats Milieu urbain Milieu rural Total
Ratio moyen Ratio Ratio moyen Ratio Ratio moyen Ratio
±ET Médian ±ET Médian ±ET Médian
Ben Arous 1,2 ± 0,41 1 1,3 ± 0,49 1 1,2 ± 0,41 1
Bizerte 1,2 ± 0,39 1 1,3 ± 0,53 1 1,2 ± 0,44 1
Kef 1,2 ± 0,39 1 1,2 ± 0,51 1 1,2 ± 0,47 1
Sousse 1,3 ± 0,53 1 1,4 ± 0,54 1 1,3 ± 0,53 1
Gafsa 1,3 ± 0,49 1 1,4 ± 0,64 1 1,3 ± 0,54 1
Gabès 1,2 ± 0,60 1 1,3 ± 0,61 1 1,2 ± 0,60 1
Tataouine 1,3 ± 0,53 1 1,3 ± 0,50 1 1,3 ± 0,52 1
Total 1,2 ± 0,48 1 1,3 ± 0,55 1 1,3 ± 0,51 1
ET : Ecart Type
Pour les 1 468 ménages, le ratio moyen « enfants de 0 à 4 ans /ménage » était de 1,3 ± 0,51 et la
médiane était de 1. Pour tous les gouvernorats, ce ratio variait entre 1,2 et 1,3 enfants de 0 à 4
ans /ménage.
Le ratio moyen « enfants de 0 à 4 ans /ménage » était de 1,2 ± 0,48 en milieu urbain et de 1,3 ±
0,55 en milieu rural.
En milieu urbain, le ratio moyen « enfants de 0 à 14 ans /ménage » était de 2,3 ± 1,08 avec
une médiane de 2. Ben Arous et Bizerte avaient les ratio les plus bas (respectivement 2,0 ± 0,88
et 2,0 ± 0,91 enfants de 0 à 14 ans/ ménage) et Tataouine avait le ratio le plus élevé (2,8 ± 1,42).
En milieu rural, le ratio moyen « enfants de 0 à 14 ans /ménage » était de 2,7 ± 1,34 avec une
médiane de 3. Le Kef avait le ratio le plus bas (2,3 ± 1,05) et Tataouine celui le plus élevé (3,2 ±
1,56 enfants de 0 à 14 ans/ ménage).
Pour les 1 468 ménages, le nombre moyen de chambres par ménage était de 2,9 ± 1,22 et la
médiane était de 3. Le nombre moyen le plus bas était retrouvé au gouvernorat du Kef (2,3 ±
1,07) et le plus élevé à Tataouine (3,4 ± 1,5 chambres/ ménage).
En milieu urbain, le nombre moyen de chambres par ménage était de 3,1 ± 1,16 avec une
médiane de 3. La valeur la plus basse a été retrouvée à Sousse (2,4 ± 0,9) et la valeur la plus
élevée a été retrouvée à Tataouine (3,8 ± 1,62 chambres par ménage).
En milieu rural, le nombre moyen de chambres par ménage était de 2,6 ± 1,25 avec une
médiane de 2. Le nombre moyen le plus bas a été retrouvé au Kef (1,9 ± 0,93) et le plus élevé a
été retrouvé à Tataouine (3,0 ± 1,16 chambres par ménage).
Pour les 1 468 ménages, le ratio moyen personnes par chambre était de 2,4 ± 1,46 et la médiane
était de 2. Le ratio le plus bas a été retrouvé à Ben Arous et le plus élevé au Kef.
En milieu urbain, le ratio moyen personnes par chambre était de 2,0 ± 1,11 avec une médiane
de 2. A Ben Arous, il a été de 1,6 ± 0,59 personnes/ chambre alors qu’à Sousse, il était de 2,5 ±
1,4.
En milieu rural, ce ratio était de 3 ±1,75 personnes par chambre avec une médiane de 3. La
valeur la plus basse a été retrouvée à Gabès et la valeur la plus élevée au Kef.
c. Tableau récapitulatif
Tableau 7: Répartition du nombre des chambres/ménage et du ratio « personnes/ chambre »
de 1 468 ménages participant à l’étude « CEHI TN 04 »
Milieu urbain Milieu rural Total
Nombre de Ratio Nombre de Ratio Nombre de Ratio
chambres/ personnes/ chambres/ personnes/ chambres/ personnes/
ménage chambre ménage chambre ménage chambre
Min-Max 1-12 0,5-10 1-8 0,6-11 1-12 0,5-11
Moyenne ± ET 3,1 ± 1,16 2,0 ±1,11 2,6 ± 1,25 3,0 ± 1,75 2,9 ± 1,22 2,4 ±1,46
Q1-Q3 2-4 1,25-2 2-3 1,67-3,33 2-4 1,33-2,5
Médiane 3 2 2 3 3 2
Min : Minimum Max : Maximum ET : Ecart Type
Le nombre moyen de chambres par ménage était de 2,9 ±1,22 pour les 1 468 ménages et le ratio
moyen « personnes par chambre » était de 2,4 ± 1,46.
2. Equipements
a. Equipements selon le milieu
Pour les 1 468 ménages de l’étude « CEHI TN 04 », 98,2 % avaient de l’électricité, 22,3 %
possédaient une voiture alors qu’uniquement 5,9 % des ménages avaient un ordinateur.
En milieu urbain, 26 % des ménages possédaient une voiture, 8,2 % des ménages avaient un
ordinateur et seulement 5,4 % utilisaient un chauffe eau électrique.
En milieu rural, uniquement 15,3 % des ménages possédaient une voiture et 1,6 % étaient
équipés d’un ordinateur et d’un chauffe eau électrique.
En milieu urbain, Tataouine avait le taux le plus élevé des voitures (37,3 %) et Gabès celui le
plus bas (21,4 % des ménages). La proportion des ménages du milieu urbain ayant un ordinateur
En milieu rural, 15,3 % des ménages avaient une voiture et on constate une grande variation de
ce taux entre les gouvernorats (40,5 % à Tataouine et 7,8 % à Sousse).
Pour les machines à laver, le un huitième des ménages en avait une avec aussi une grande
variation entre les gouvernorats (20,8 % des ménages à Sousse et 4,5 % au Kef).
3. Dépenses
a. Dépenses selon le milieu
Tableau 10: Dépenses mensuelles selon le milieu d’un échantillon de 1 468 ménages
participant à l’étude « CEHI TN 04 »
Minimum Maximum Moyenne±ET Q1 Q3 Médiane
Milieu urbain
Dépenses totales 60 2000 379 ± 211 250 500 320
Alimentation 20 1000 214 ± 116 120 300 200
Logement 00 400 82 ± 67 35 100 55
Etudes 00 350 33 ± 39 10 50 25
Milieu rural
Dépenses totales 20 1500 219 ± 161 100 300 190
Alimentation 15 1300 140 ± 109 70 180 108
Logement 00 300 35 ± 31 20 50 25
Etudes 00 200 20 ± 30 00 25 10
Total
Dépenses totales 20 2000 324 ± 209 180 400 300
Alimentation 15 1300 189 ± 119 100 250 160
Logement 00 400 66 ± 62 25 81 50
Etudes 00 350 29 ± 37 00 40 20
ET : Ecart Type Q1 : Premier Quartile Q3 : Troisième Quartile
La moyenne des dépenses mensuelles totales des 1 468 ménages, était de 324 ± 209 Dinars
avec une médiane de 300 Dinars. En milieu urbain, elle était de 379 ± 211 Dinars et en milieu
rural de 219 ± 161 Dinars.
La moyenne des dépenses mensuelles pour l’alimentation des 1 468 ménages, était de 189
±119 Dinars, la médiane était de 160 Dinars. En milieu urbain, elle était de 214 ± 116 Dinars
contre uniquement 140 ± 109 Dinars en milieu rural.
La moyenne des dépenses mensuelles pour le logement des 1 468 ménages était de 66 ± 62
Dinars avec une médiane de 50 Dinars. En milieu urbain, elle était de 82 ± 67 Dinars contre
uniquement 35 ± 31 Dinars en milieu rural.
La moyenne des dépenses mensuelles pour les études des 1 468 ménages était de 29 ± 37
Dinars ; quant à la médiane, elle était de 20 Dinars. En milieu urbain, elle était de 33 ± 39 Dinars
et de 20 ± 30 Dinars en milieu rural.
Tableau 11: Dépenses mensuelles selon les gouvernorats d’un échantillon de 1 468 ménages
participant à l’étude « CEHI TN 04 »
Gouvernorats Dépenses Dépenses Dépenses Dépenses
totales alimentation logement études
Moy ET Méd Moy ET Méd Moy ET Méd Moy ET Méd
Ben Arous 537 201 525 282 102 300 139 79 120 38 35 30
Bizerte 298 244 250 146 126 120 58 58 40 34 46 25
Kef 189 137 150 143 108 100 25 20 20 16 27 10
Sousse 329 182 300 235 144 210 76 62 50 34 30 28
Gafsa 362 193 300 197 94 200 55 42 49 19 28 10
Gabès 286 157 253 148 86 140 45 30 36 23 33 14
Tataouine 268 152 250 172 90 150 67 49 50 51 48 50
Total 324 209 300 189 119 160 66 62 50 29 37 20
ET : Ecart Type Moy : Moyenne Méd : Médiane
La moyenne des dépenses mensuelles totales des ménages du gouvernorat de Ben Arous était
trois fois plus élevée que de celle du gouvernorat du Kef (respectivement 537 ± 201 Dinars et
189 ± 137), les médianes étaient respectivement de 525 et de 150 Dinars.
La moyenne des dépenses mensuelles pour l’alimentation au gouvernorat de Ben Arous était
le double du celle du gouvernorat du Kef (respectivement 282 ± 102 et 143 ± 108), les médianes
étaient respectivement de 300 et de 100 Dinars.
La moyenne des dépenses mensuelles pour le logement par ménage au gouvernorat de Ben
Arous était cinq fois plus élevée que celle au gouvernorat du Kef (respectivement 139 ± 79 et 25
± 20 Dinars), les médianes étaient respectivement de 120 et de 20 Dinars.
La moyenne des dépenses mensuelles pour les études par ménage au gouvernorat de Tataouine
était le triple du gouvernorat du Kef (respectivement 51 ± 48 et 16 ± 27 Dinars), les médianes
étaient respectivement de 50et de 10 Dinars.
Tableau 12: Dépenses mensuelles selon les gouvernorats des 906 ménages du milieu urbain
participant à l’étude « CEHI TN 04 »
Gouvernorats Dépenses Dépenses Dépenses Dépenses
totales alimentation logement études
Moy ET Méd Moy ET Méd Moy ET Méd Moy ET Méd
Ben Arous 547 195 550 288 98 300 143 78 120 39 35 30
Bizerte 361 262 300 173 134 120 73 63 50 42 52 30
Kef 279 169 250 212 138 200 36 26 30 22 31 10
Sousse 352 152 300 240 116 230 91 67 70 42 33 30
Gafsa 386 193 350 210 93 200 63 46 50 20 29 10
Gabès 306 157 300 158 86 150 50 32 40 27 35 20
Tataouine 289 156 250 185 93 150 73 51 50 54 51 50
Total 379 211 320 214 116 200 82 67 55 33 39 25
ET : Ecart Type Moy : Moyenne Méd : Médiane
En milieu urbain, la moyenne des dépenses totales mensuelles au gouvernorat de Ben Arous
était deux fois plus élevée que la moyenne du gouvernorat du Kef (respectivement 547 ± 195
Dinars et 279 ± 169 Dinars), la médiane était respectivement de 550 et de 250 Dinars.
La moyenne des dépenses mensuelles pour l’alimentation au gouvernorat de Ben Arous était
le double du celle du gouvernorat de Gabès (respectivement 288 ± 98 et 158 ± 86), la médiane
était respectivement de 300 et de 150 Dinars.
La moyenne des dépenses mensuelles pour les études des ménages du gouvernorat de
Tataouine était deux fois et demi plus élevée que celle du Kef (respectivement 54 ± 51 et 22 ± 31
Dinars), la médiane était respectivement de 50 et de 10 Dinars.
Tableau 13: Dépenses mensuelles selon les gouvernorats d’un échantillon de 502 ménages du
milieu rural participant à l’étude « CEHI TN 04 »
Gouvernorats Dépenses Dépenses Dépenses Dépenses
totales alimentation logement études
Moy ET Méd Moy ET Méd Moy ET Méd Moy ET Méd
Ben Arous 234 129 200 114 41 100 35 25 28 8 8 10
Bizerte 172 134 120 91 83 60 27 28 20 19 26 10
Kef 136 75 120 102 55 80 18 11 20 13 25 5
Sousse 290 220 220 226 184 180 50 40 40 22 19 20
Gafsa 306 185 250 167 90 150 36 23 30 17 24 10
Gabès 248 149 200 128 85 120 34 21 30 16 29 0
Tataouine 236 140 200 153 82 145 56 43 50 47 44 50
Total 219 161 180 140 109 110 35 31 25 20 30 10
ET : Ecart Type Moy : Moyenne Méd : Médiane
En milieu rural, la moyenne la plus élevée des dépenses totales mensuelles a été retrouvée à
Gafsa et la plus basse était au gouvernorat du Kef (respectivement 306 ± 185 Dinars et 136 ± 75
Dinars), la médiane était respectivement de 250 et de 120 Dinars.
La moyenne la plus élevée des dépenses mensuelles pour l’alimentation était celle du
gouvernorat de Sousse et la plus basse a été retrouvée au gouvernorat de Bizerte (respectivement
226 ± 184 et 91 ± 83), la médiane était respectivement de 180 et de 60 Dinars.
La moyenne la plus élevée des dépenses mensuelles pour le logement a été retrouvée au
gouvernorat de Tataouine et la plus basse était au gouvernorat du Kef (respectivement 56 ± 43 et
18 ± 11 Dinars), la médiane était respectivement de 50 et 20 Dinars.
La moyenne des dépenses mensuelles pour les études au gouvernorat de Tataouine était six fois
plus élevée que celle de Ben Arous (respectivement 47 ± 44 et 8 ± 8 Dinars), la médiane était
respectivement de 50 et 10 Dinars.
Tableau 14 : Répartition selon le genre humain de 7 848 personnes vivant dans 1 468
ménages participant à l’étude « CEHI TN 04 »
Gouvernorats Milieu urbain Milieu rural Total
Masculin Féminin Total Masculin Féminin Total Masculin Féminin Total
urbain rural population
Ben Arous 468 50,5 459 49,5 927 14 38,9 22 61,1 36 482 50,1 481 49,9 963
Bizerte 323 49,8 325 50,2 648 172 46,6 197 53,4 369 495 48,7 532 51,3 1 017
Kef 160 44,3 201 55,7 361 337 50,4 331 49,6 668 497 48,3 532 51,7 1 029
Sousse 332 48,8 348 51,2 680 237 49,3 244 50,7 481 569 49,0 592 51,0 1 161
Gafsa 399 49,9 400 50,1 799 208 48,5 221 51,5 429 607 49,4 621 50,5 1 228
Gabès 407 52,0 375 48,0 782 203 49,9 204 50,1 407 610 51,3 579 48,7 1 189
Tataouine 389 52,5 352 47,5 741 251 48,3 269 51,7 520 640 50,7 621 49,2 1 261
Total 2478 50,2 2460 49,8 4938 1422 48,9 1488 51,1 2910 3900 49,7 3948 50,3 7 848
En milieu urbain, la proportion de la population masculine était légèrement plus élevée que
celle de la population féminine (50,2% contre 49,8%). Pour le genre masculin, la proportion la
plus élevée a été retrouvée parmi la population de Tataouine (52,5%). Pour le genre féminin, la
proportion la plus élevée a été retrouvée parmi la population du Kef (55,7 %).
En milieu rural, la proportion du genre féminin était légèrement plus élevée que celle du genre
masculin (51,1% contre 48,9%). La proportion la plus élevée de la population masculine a été
retrouvée parmi la population du Kef (50,4%) alors que pour le genre féminin, la proportion la
plus élevée a été retrouvée parmi la population de Ben Arous (61,1%).
II. Age
1. Age selon le milieu
Tableau 15 : Distribution de l’age selon le milieu de 7 848 personnes vivant dans 1 468
ménages participant à l’étude « CEHI TN 04 »
Gouvernorats Milieu urbain Milieu rural Total
n= 966 n= 502 n= 7 848
Moyenne ± ET Médiane Moyenne ± ET Médiane Moyenne ± ET Médiane
Ben Arous 22,1 ± 17,48 21 25,2 ± 22,33 28 22,2 ± 17,68 22
Bizerte 23,4 ± 19,19 25 21,4 ± 18,80 16 22,7 ± 19,06 23
Kef 22,4 ± 18,97 23 22,5 ± 19,34 18 22,4 ± 19,20 18
Sousse 22,5 ± 19,27 23 22,7 ± 19,94 16 22,6 ± 19,54 18
Gafsa 22,5 ± 18,63 18 24,1 ± 20,15 22 23,0 ± 19,18 19
Gabès 23,0 ± 18,83 20 23,1 ± 20,15 19 23,0 ± 19,28 19
Tataouine 20,7 ± 16,94 16 19,6 ± 17,52 13 20,3 ± 17,19 15
Total 22,3 ± 18,41 19 22,2 ± 19,37 17 22,3 ± 18,77 18
ET : Ecart Type
En milieu urbain, l’age moyen le plus bas a été retrouvé à Tataouine (20,7 ± 16,94 ans ) avec
une médiane de 16 ans et le plus élevé à Bizerte (23,4 ± 19,19 ans) avec une médiane de 25 ans.
En milieu rural, l’age moyen le plus bas a été aussi retrouvé à Tataouine (19,6 ± 17,52 ans)
avec une médiane de 13 ans et le plus élevé à Ben Arous (25,2 ± 22,33 ans) avec une médiane
de 28 ans.
Tableau 16 : Distribution de l’age selon le genre humain de 7 848 personnes vivant dans 1 468
ménages participant à l’étude « CEHI TN 04 »
Moyenne ± ُET Q1 Q3 Médiane
Milieu urbain
Masculin 22,7 ± 18,97 4 38 17
Féminin 22,0 ± 17,81 6 34 21
Milieu rural
Masculin 22,7 ± 20,00 5 37 16
Féminin 21,7 ± 18,75 6 32 17
Total
Masculin 22,7 ± 19,35 4 38 17
Féminin 21,9 ± 18,17 6 33 19
ET : Ecart Type Q1 : Premier Quartile Q3 : Troisième Quartile
L’age moyen de la population totale masculine de l’étude « CEHI TN 04 » était de 22,7 ±19,35
ans avec une médiane de 17 ans et celui de la population féminine était de 21,9 ± 18,17 ans avec
une médiane de 19 ans.
L’age moyen de la population urbaine masculine était de 22,7 ± 18,97 ans et celui de la
population féminine était de 22 ans ± 17,81.
L’age moyen de la population rurale masculine était de 22,7 ± 20 ans et celui de la population
féminine était de 21,7 ± 18,75.
3. Catégories d’age
Tableau 17 : Répartition selon les catégories d’age de 7 848 personnes vivant dans 1 468
ménages participant à l’étude « CEHI TN 04 »
Gouvernorats Total [0 – 4] ans [5 – 9] ans [10 – 14] ans [15 – 19] ans ≥ 20 ans
N n % n % n % n % n %
Ben Arous 963 245 25,4 99 10,3 85 8,9 39 4,1 494 51,3
Bizerte 1017 255 25,1 118 11,6 80 7,9 35 3,4 529 52,0
Kef 1029 256 24,8 130 12,6 86 8,4 41 4,0 506 49,2
Sousse 1161 281 24,1 149 12,8 120 10,3 40 3,4 571 49,2
Gafsa 1228 270 22,0 147 12,0 134 10,9 68 5,5 609 49,6
Gabès 1189 260 21,9 161 13,5 117 9,8 59 5,0 592 49,8
Tataouine 1261 274 21,7 192 15,2 153 12,2 100 7,9 540 43,0
Total 7848 1841 23,5 996 12,7 775 9,9 392 5,0 3841 48,9
Tableau 18 : Répartition selon le niveau d’instruction de 7 848 personnes vivant dans 1 468
ménages participant à l’étude « CEHI TN 04 » en %
Milieu urbain Milieu rural Total population
Niveau M F T M F T M F T
d’instruction n=2478 n=2460 n=4938 n=1422 n=1488 n=2910 n=3900 n=3948 n=7848
Primaire 34,3 36,5 35,4 42,8 38,7 40,7 37,4 37,3 37,3
Secondaire 28,3 24,6 26,5 17,4 13,8 15,6 24,4 20,5 22,4
Supérieur 5,3 4,3 4,8 2,7 1,0 1,9 4,4 3,1 3,7
Analphabète 4,1 10,1 7,1 10,2 22,4 16,5 6,3 14,7 10,6
NC 27,8 24,3 26,0 26,7 23,7 25,2 27,4 24,0 25,7
NP 0,2 0,2 0,2 0,1 0,3 0,2 0,2 0,3 0,2
M : Masculin F : Féminin T : Total NC : Non Concernés (enfants non scolarisés) NP : Non Précisé
Uniquement 3,7 % de la population totale avaient suivi des études supérieures alors qu’un
dixième de la population était des analphabètes (6,3 % de genre masculin et 14,7 % de genre
féminin).
Dans la population urbaine, le taux d’analphabétisme était de 7,1 % (4,1 % de genre masculin
et 10,1 % de genre féminin).
En milieu rural, 16,5 % de la population étaient des analphabètes (10,2% de genre masculin et
22,4 % de genre féminin).
Le taux d’analphabétisme dans la population totale était de 6,3 % des hommes et de 14,7 %
chez les femmes.
Pour le genre masculin, le taux d’analphabétisme était de 2,5 % à Ben Arous et il était quatre
fois plus élevé au Kef (11,3 %)
Pour le genre féminin, ce taux était de 6,4 % à Ben Arous et il était trois fois plus élevé à Gafsa
(20,8%).
En milieu urbain, 7,1 % de la population était analphabète avec un taux de 8,8 % à Gafsa et de
4,2 % à Ben Arous .
Pour les 7 848 personnes de l’étude « CEHI TN 04 », seulement 3,7 % ont effectué des études
supérieures, 4,4 % de genre masculin et 3,1 % de genre féminin.
Pour le genre masculin, 8,9 % de la population masculine de Ben Arous ont effectué des études
supérieures contre uniquement 1,8 % du gouvernorat du Kef.
Pour le genre féminin, 5,6 % de la population féminine de Ben Arous ont effectué des études
supérieures contre uniquement 1,9 % des femmes de Tataouine et du Kef.
En milieu urbain, 4,8 % de la population ont effectué des études supérieures. A Ben Arous,
cette proportion était le triple de celle du gouvernorat de Sousse (respectivement 7,6 % et 2,4 %).
En milieu rural, 1,9 % de la population ont effectué des études supérieures. La proportion la
plus élevée a été retrouvée à Gafsa (3,5 %) et la plus basse à Bizerte (0,5 %).
Tableau 23: Répartition selon le niveau socio- économique de 5 824 personnes (sauf les
enfants âgés moins de 6 ans) vivant dans 1 468 ménages participant à l’étude « CEHI TN 04 »
(en %).
Milieu urbain Milieu rural Total population
Revenu Masculin Féminin Total Masculin Féminin Total Masculin Féminin Total
n=1788 n=1860 n=3648 n=1041 n=1135 n=2176 n=2829 n=2995 N=5824
Très élevé 2,0 0,5 1,2 0,5 0,0 0,2 1,4 0,3 0,9
Assez élevé 8,1 3,2 5,6 4,2 0,1 2,1 6,6 2,0 4,3
Elevé 10,8 2,6 6,6 3,4 0,3 1,7 8,1 1,7 4,8
Moyen 9,6 3,2 6,3 8,4 0,9 4,4 9,2 2,3 5,6
Faible 22,0 2,3 12,0 35,9 2,2 18,3 27,1 2,3 14,3
Nul 5,0 54,2 30,1 7,3 61,1 35,3 5,8 56,8 32,0
Retraités 8,8 0,8 4,7 4,7 0,3 2,4 7,3 0,6 3,9
NC 32,2 32,5 32,3 33,9 33,8 33,9 32,8 33,0 32,9
NP 1,6 0,8 1,2 1,7 1,4 1,6 1,6 1,0 1,3
NC : Non concernés (élèves) NP : Non Précisé
Le tableau ci dessus montre que 5,8 % de la population masculine active n’avait aucun revenu.
Cette proportion était plus élevée en milieu rural (7,3 %) qu’en milieu urbain (5,0 %).
En plus, le revenue a été jugé faible chez 14,3 % des personnes actives (les deux genres
confondus) avec aussi une prédominance rurale (18,3 % contre 12,0 en milieu urbain).
Chez les hommes, cette proportion était de 27,1 % avec un taux de 35,9 % en milieu rural et 22
% en milieu urbain.
Tableau 24 : Répartition selon le genre humain de 1 841 enfants âgés de 0 à 4 ans vivant
dans 1 468 ménages participant à l’étude « CEHI TN 04 »
Milieu urbain Milieu rural Total
Gouvernorats M F T M F T M F
N n % n % N n % n % N n % n %
Ben Arous 245 134 56,5 103 43,5 237 2 25,0 6 75 8 136 55,5 109 44,5
Bizerte 255 85 52,1 78 47,9 163 43 46,7 49 53,3 92 128 50,2 127 49,8
Kef 256 39 42,4 53 57,6 92 85 51,8 79 48,2 164 124 48,4 132 51,6
Sousse 281 86 49,4 88 50,6 174 60 56,1 47 43,9 107 146 52,0 135 48,0
Gafsa 270 109 59,2 75 40,8 184 44 51,2 42 48,8 86 153 56,7 117 43,3
Gabès 260 96 56,5 74 43,5 170 45 50,0 45 50,0 90 141 54,2 119 45,8
Tataouine 274 96 59,3 66 40,7 162 60 53,6 52 46,4 112 156 56,9 118 43,1
Total 1841 645 54,6 537 45,4 1182 339 51,4 320 48,6 659 984 53,4 857 46,6
M : Masculin F : Féminin T : Total
Un peu plus que la moitié des enfants âgés de 0 à 4 ans était de genre masculin (53,4%). A
Tataouine, on a trouvé la proportion la plus élevée (56,9 %) et au Kef, la proportion la plus basse
(48,4 %).
En milieu urbain, 54,6 % des 1 182 enfants âgés de 0 à 4 ans étaient de genre masculin. A
Tataouine, on a trouvé la proportion la plus élevée (59,3 %) et au Kef, la proportion la plus basse
(42,4 %).
En milieu rural, 51,4 % des 659 enfants âgés de 0 à 4 ans étaient de genre masculin. La
proportion la plus élevée a été retrouvée à Sousse (56,1%) et la plus basse à Ben Arous (25%).
II. Age
Tableau 25 : Distribution de l’age selon les gouvernorats de 1 841 enfants âgés de 0 à 4 ans
vivant dans 1 468 ménages participant à l’étude « CEHI TN 04 »
[0 -1[ [1- 2[ [2 – 3[ [3 à 4 [ [4 à 5[
Gouvernorats Total n % n % n % n % n %
Ben Arous 245 32 13,1 34 13,9 79 32,2 47 19,2 53 21,6
Bizerte 255 51 20,0 49 19,2 43 16,9 54 21,2 58 22,7
Kef 256 46 18,0 43 16,8 54 21,1 41 16,0 72 28,1
Sousse 281 35 12,5 50 17,8 64 22,8 67 23,8 65 23,1
Gafsa 270 28 10,4 41 15,2 65 24,1 67 24,8 69 25,6
Gabès 260 38 14,6 37 14,2 61 23,5 52 20,0 72 27,7
Tataouine 274 34 12,4 40 14,6 81 29,6 59 21,5 60 21,9
Total 1841 264 14,3 294 16,0 447 24,3 387 21,0 449 24,4
La tranche d’age de 4 à 5 ans représentait le quart de la population totale des enfants âgés de
moins de cinq ans et 28,1 % de la population infantile du gouvernorat du Kef.
Les enfants âgés de moins de un an représentaient 14,3 % de la population totale des enfants
âgés de moins de cinq ans et le cinquième de la population infantile du gouvernorat de Bizerte.
III. Milieu
Tableau 26: Répartition selon le milieu de 1 841 enfants âgés de 0 à 4 ans vivant dans 1 468
ménages participant à l’étude « CEHI TN 04 »
Total Milieu urbain Milieu rural
n=1182 n=659
Gouvernorats N n % n %
Ben Arous 245 237 96,7 8 3,3
Bizerte 255 163 63,9 92 36,1
Kef 256 92 35,9 164 64,1
Sousse 281 174 61,9 107 38,1
Gafsa 270 184 68,1 86 31,9
Gabès 260 170 65,4 90 34,6
Tataouine 274 162 59,1 112 40,9
Total 1841 1182 64,2 659 35,8
Les deux tiers de la population totale des enfants âgés de zéro à quatre ans vivaient en milieu
urbain (64,2 %).
La proportion la plus élevée des enfants vivant en milieu urbain a été retrouvée à Ben
Arous (96,7%) et celle la plus basse au gouvernorat du Kef (35,9%).
Tableau 27: Tableau récapitulatif des caractéristiques démographiques de 1 841 enfants âgés
de 0 à 4 ans vivant dans 1 468 ménages participant à l’étude « CEHI TN 04 »
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 1182 n= 659 n= 1841
Age (ans) Masculin Féminin Masculin Féminin Masculin Féminin
n % n % n % n % n % n %
[0 - 1[ 82 6,9 83 7,0 52 7,9 47 7,1 134 7,3 130 7,1
[1 - 2[ 101 8,5 87 7,4 56 8,5 50 7,6 157 8,5 137 7,4
[2 - 3 [ 172 14,6 130 11,0 69 10,5 76 11,5 241 13,1 206 11,2
[3 - 4 [ 137 11,6 121 10,2 68 10,3 61 9,3 205 11,1 182 9,9
[4 -5 [ 153 12,9 116 9,8 94 14,3 86 13,1 247 13,4 202 11,0
Total 645 54,6 537 45,4 339 51,4 320 48,6 984 53,4 857 46,6
Parmi les 1 841 enfants âgés de moins que 5 ans, 53,4 % étaient des garçons (54,6 % dans la
population urbaine et 51,4 % dans la population rurale).
Tableau 28 : Répartition selon le genre humain de 3 612 enfants âgés de 0 à 14 ans vivant
dans 1468 ménages participant à l’étude « CEHI TN 04 »
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 2244 n= 1368 n= 3612
Gouvernorats T M F T M F T M F
N n % n % N n % n % N n % n %
Ben Arous 429 214 51,8 199 48,2 413 5 31,2 11 68,8 16 219 51,0 210 49,0
Bizerte 453 144 52,2 132 47,8 276 84 47,5 93 52,5 177 228 50,3 225 49,7
Kef 472 67 39,4 103 60,6 170 155 51,3 147 48,7 302 222 47,0 250 53,0
Sousse 550 151 47,3 168 52,7 319 117 50,6 114 49,4 231 268 48,7 282 51,3
Gafsa 551 199 54,2 168 45,8 367 95 51,6 89 48,4 184 294 53,4 257 46,6
Gabès 538 193 54,8 159 45,2 352 96 51,6 90 48,4 186 289 53,7 249 46,3
Tataouine 619 186 53,6 161 46,4 347 133 48,9 139 51,1 272 319 51,5 300 48,5
Total 3612 1154 51,4 1090 48,6 2244 685 50,1 683 49,9 1368 1839 50,9 1773 49,1
M : Masculin F : Féminin T : Total
Un peu plus que la moitié des enfants âgés de 0 à 14 ans était de genre masculin (50,9%).
Gabès comptait dans sa population, la proportion la plus élevée de garçons (53,7 %) et le Kef
celle la plus basse (47 %).
En milieu urbain, 51,4 % des 2 244 enfants âgés de 0 à 14 ans étaient de genre masculin. La
proportion la plus élevée des garçons a été retrouvée à Gabès (54,8 %) et la plus basse au Kef
(39,4 %).
En milieu rural, il y avait autant de filles que de garçons sauf à Ben Arous où deux tiers des
enfants âgés de 0 à 14 ans étaient de genre féminin.
II. Age
Tableau 29: Distribution selon l’age de 3 612 enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans 1 468
ménages participant à l’étude « CEHI TN 04 »
Age (ans) [0 -5[ [5- 10[ [10 – 15[
Gouvernorats Total n % n % n %
Ben Arous 429 245 57,1 99 23,1 85 19,8
Bizerte 453 255 56,3 118 26,0 80 17,7
Kef 472 256 54,2 130 27,5 86 18,3
Sousse 550 281 51,1 149 27,1 120 21,8
Gafsa 551 270 49,0 147 26,7 134 24,3
Gabès 538 260 48,3 161 29,9 117 21,8
Tataouine 619 274 44,3 192 31,0 153 24,7
Total 3612 1841 51,0 998 27,6 775 21,4
Tableau 30: Répartition selon le milieu de 3 612 enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans 1 468
ménages participant à l’étude « CEHI TN 04 »
Total Milieu urbain Milieu rural
Gouvernorats N n % n %
Ben Arous 429 413 96,3 16 3,7
Bizerte 453 276 60,9 177 39,1
Kef 472 170 36,0 302 64,0
Sousse 550 319 58,0 231 42,0
Gafsa 551 367 66,6 184 33,4
Gabès 538 352 65,4 186 34,6
Tataouine 619 347 56,1 272 43,9
Total 3612 2244 62,1 1368 37,9
Les deux tiers de la population totale des enfants âgés de 0 à 14 ans vivaient en milieu urbain.
La proportion la plus élevée des enfants vivant en milieu urbain a été retrouvée à Ben
Arous (96,3%) et celle la plus basse au gouvernorat du Kef (36 %).
Tableau 31: Tableau récapitulatif des caractéristiques démographiques des 3 612 enfants
âgés de 0 à 14 ans vivant dans 1 468 ménages participant à l’étude « CEHI TN 04 »
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 2 244 n= 1 368 n= 3 612
Age (ans) Masculin Féminin Masculin Féminin Masculin Féminin
n % n % n % n % n % n %
[0 – 5[ 654 28,7 537 23,9 339 24,8 320 23,4 984 27,2 857 23,7
[5 -10[ 276 12,3 316 14,1 204 14,9 200 14,6 480 13,3 516 14,3
[10 -15[ 233 10,4 237 10,6 142 10,4 163 11,9 375 10,4 400 11,1
Total 1154 51,4 1090 48,6 685 50,1 683 49,9 1839 50,9 1773 49,1
Un peu plus que la moitié des 3 612 enfants étaient de genre masculin (50,9 %). La tranche
d’age la plus représentée aussi bien pour le genre masculin que pour le genre féminin était celle
de moins de 5 ans (proportion respective 27,2% et 23,7%).
Le quatre cinquième des 1 468 informateurs étaient de genre féminin, la proportion la plus
élevée a été retrouvée à Bizerte (90 %) et la plus basse à Gafsa (67,8%).
En milieu urbain, 82,8 % des informateurs étaient de genre féminin avec 89,3% à Bizerte et
75,4 % à Tataouine.
En milieu rural, les trois quarts des informateurs étaient de genre féminin (74,5 %), avec un
taux de 100% à Ben Arous et 45,2 % à Gafsa.
II. Age
1. Age selon le milieu
L’age moyen des 1 468 informateurs était de 34,4 ± 8,6 ans avec une médiane de 34 ans.
L’age moyen le plus bas a été retrouvé à Bizerte (32,3 ± 6,1 ans) et le plus élevé à Gafsa (36,1 ±
9,8 ans).
En milieu urbain, l’age moyen le plus bas a été retrouvé à Sousse (32,8 ± 6,1 ans) et le plus
élevé à Tataouine (35,2 ± 11,0 ans).
Tableau 34: Distribution de l’age selon le genre humain de 1 468 informateurs ayant participé
à l’étude « CEHI TN 04 »
Moyenne ET Q1 Q3 Médiane
Milieu urbain
Masculin 39,6 8,77 35 44 40
Féminin 33,2 7,61 28 37 33
Milieu rural
Masculin 40,5 11,09 34 44 39
Féminin 32,5 7,57 28 36 32
Total
Masculin 40,0 9,84 34 44 39
Féminin 33,0 7,60 28 37 32
ET : Ecart Type Q1 : Premier Quartile Q3 :Troisième Quartile
L’age moyen des informateurs de genre masculin était de 40 ± 9,84 ans avec une médiane de 39
ans. Celui du genre féminin était de 33 ± 7,6 ans avec une médiane de 32 ans.
L’age moyen des informateurs de genre masculin était légèrement plus bas en milieu urbain
qu’en milieu rural (39,6 ans contre 40,5 ans).
L’age moyen des informateurs de genre féminin était légèrement plus élevé en milieu urbain
qu’en milieu rural (33,2 ans contre 32,5 ans).
Un peu plus que la moitié des 1 468 informateurs étaient âgés entre 30 et 39 ans (51,3%) et
uniquement 2 % étaient âgés de plus que 60 ans.
Le un tiers des informateurs de Bizerte étaient âgés de moins de 30 ans (34,3%) ; à Gabès, les
deux tiers étaient âgés entre 30 et 39 ans (61,5 %).
A Gafsa, le un quart (27,4%) des informateurs étaient âgés entre 40 et 49 ans et c’est à
Tataouine qu’a été retrouvée la proportion la plus élevée d’informateurs âgés de plus que 50 ans
(8,1%).
Seulement 7 % des informateurs avaient fait des études supérieures (13,3 % de genre masculin et
5,4 % de genre féminin) alors que 15,9 % étaient analphabètes (8,2 % de genre masculin et 17,9
% de genre féminin).
En milieu urbain, on a retrouvé autant de personnes qui avaient suivi des études supérieures
(9,1 % avec 16,3 % des hommes et 7,6 % des femmes) que d’analphabètes (9,1 % avec 3 % des
hommes et 10,4 % des femmes).
En milieu rural, 2,8 % avaient un niveau supérieur alors que presque le tiers était analphabète
(29,1% avec 14,8 % des hommes et 34% des femmes).
Tableau 37: Répartition selon le niveau socio économique de 1 468 informateurs ayant
participé à l’étude « CEHI TN 04 » en %
Milieu urbain Milieu rural Total population
Revenu Masculin Féminin Total Masculin Féminin Total Masculin Féminin Total
n=166 n=800 n=966 n=128 n=374 n=502 n=294 n=1174 n=1468
Très élevé 4,8 0,5 1,2 0,8 0,0 0,2 3,1 0,3 0,9
Elevé 19,3 5,1 7,6 12,5 0,3 3,4 16,3 3,6 6,1
Assez élevé 13,9 3,3 5,1 6,3 0,0 1,6 10,5 2,2 3,9
Moyen 17,5 4,3 6,5 23,4 1,1 6,8 20,1 3,2 6,6
Faible 27,1 3,3 7,3 44,5 1,9 12,7 34,7 2,8 9,2
Nul 3,0 81,9 68,3 7,0 96,8 73,9 4,8 86,6 70,2
Retraité 1,8 0,5 0,7 0,8 0,0 0,2 1,4 0,3 0,5
NP 12,7 1,3 3,2 4,7 0,0 1,2 9,2 0,9 2,5
NP : Non Précisé
D’après le tableau ci dessus, 34,7 % des nos informateurs du genre masculin avaient un revenu
faible. Cette proportion a été de 27,1 % en milieu urbain contre 44,5 % en milieu rural. En plus,
86,6 % des informateurs du genre féminin étaient des femmes au foyer et cette proportion était
plus élevée en milieu rural (96,8 %) qu’en milieu urbain (81,9 %).
Chapitre 2 :
Environnement physique
Le nombre moyen de pièces pour les 1 468 ménages était de 3,3 pièces par ménage et celui des
pièces pour dormir était de 1,9 pièces ; la superficie approximative de l’habitat était de 95,1 m2.
La moyenne la plus élevée du nombre de pièces et de pièces pour dormir par ménage était
retrouvée à Tataouine (4 pièces et 2,2 pièces pour dormir) alors que les valeurs les plus basses
étaient retrouvées au Kef (2,3 pièces et 1,5 pièces pour dormir).
La moyenne de la superficie approximative la plus élevée était retrouvée à Sousse (127 m2) alors
que la valeur la plus basse était retrouvée au Kef (59,8 m2)
Le nombre moyen de pièces par ménage était plus élevé en milieu urbain qu’en milieu rural (3,5
pièces par ménage contre 2,9) de même pour les pièces à dormir (2 pièces par ménage contre
1,8). Quant à la superficie approximative, elle était de 103,1 m2 en milieu urbain contre 79,6 m2
en milieu rural.
Parmi les 1 468 informateurs de notre étude, 43 % avaient jugé que les dimensions de leurs
maisons étaient acceptables alors que 14,3% les avaient considéré comme très insatisfaisantes.
En milieu urbain, 46,3 % des informateurs avaient considéré que les dimensions de leurs habitat
étaient acceptables contre 36,9 % en milieu rural.
En milieu rural, 20,7 % des informateurs avaient jugé que ces dimensions étaient très
insatisfaisantes contre seulement 11 % en milieu rural.
Tableau 41: Ancienneté, type et propriété de logement par les 1 468 ménages de l’étude
« CEHI TN 04 ».
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 966 n= 502 n= 1 468
n % n % n %
Ancienneté du bâtiment
< 5 ans 82 8,5 52 10,4 134 9,1
5-10 ans 118 12,2 87 17,3 205 14,0
10-15 ans 191 19,8 92 18,3 283 19,3
15-20 ans 175 18,1 95 18,9 270 18,4
≥ 20 ans 400 41,4 176 35,1 576 39,2
Type de bâtiment
Résidence privée 657 68,0 343 68,3 1000 68,1
Résidence partagée 165 17,1 145 28,9 310 21,1
Appartement 135 14,0 4 0,8 139 9,5
Masure / Gourbie 1 0,1 7 1,4 8 0,5
Autres 8 0,8 3 0,6 11 0,7
Propriété
Propriété personnelle 387 40,1 251 50,0 638 43,5
Propriété familiale 274 28,4 189 37,6 463 31,5
Louée 239 24,7 23 4,6 262 17,8
Propriété conjointe 49 5,1 21 4,2 70 4,8
Occupée sans payement du loyer 12 1,2 12 2,4 24 1,6
Maison de fonction 5 0,5 5 1,0 10 0,7
En milieu urbain, 41,4% des 966 logements étaient bâtis il y a plus que 20 ans; 68% des
maisons étaient des résidences privées. Les maisons étaient dans 40,1% des cas une propriété
personnelle.
En milieu rural, 35,1% des 502 logements étaient bâtis il y a plus que 20 ans; 68,3% des
maisons étaient des résidences privées. Les maisons étaient une propriété personnelle dans 50 %
des cas.
2. Matériaux de construction
Tableau 42: Matériaux de construction des logements de 1 468 ménages de l’étude « CEHI
TN 04 ».
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 966 n= 502 n= 1 468
n % n % n %
Toit de la maison
Béton 807 83,5 402 80,1 1209 82,4
Briques 130 13,5 57 11,4 187 12,7
Pierres et boue 14 1,4 14 2,8 28 1,9
Autres 15 1,6 29 5,8 44 3,0
Sol de la maison
Sol dur (carreau, ciment) 962 99,6 481 95,8 1443 98,3
Terre battue 34 3,5 65 12,9 99 6,7
Murs de la maison
Briques 665 68,8 215 42,8 880 59,9
Pierres 235 24,3 194 38,6 429 29,2
Béton 61 6,3 82 16,3 143 9,7
Autres 5 0,6 11 2,3 16 1,2
Le toit des 1 468 logements était en béton dans 82,4% des cas, alors que le sol était fait de
matières dures dans 98,3% des maisons .Quant aux murs, ils étaient en brique dans 59,9% des
logements.
En milieu urbain, le toit était en béton dans 83,5% des logements, alors que le sol était fait de
matières dures dans 99,6% des maisons .Quant aux murs, ils étaient bâtis en brique dans 68,8%
des logements .
En milieu rural, le toit était en béton dans 80,1% des habitats, en alors que le sol était fait de
matières dures dans 95,8% des maisons .Quant aux murs, ils étaient bâtis en brique uniquement
dans 42,8% des logements.
Parmi les 1 468 maisons observées, 32,7 % avaient une véranda ou un balcon, 28,6% avaient une
cour de cuisine et uniquement 16,1% avaient un jardin.
En milieu urbain, 39,9% des 966 maisons avaient une véranda ou un balcon, 32,7% un cour de
cuisine et uniquement 16% avaient un jardin.
En milieu rural, 20,7% une véranda ou un balcon, 20,7 % des 502 maisons avaient une cour de
cuisine et uniquement 16,1% avaient un jardin
4. Lieu de cuisine
Tableau 44: Lieu de cuisine dans les logements de 1 468 ménages de l’étude « CEHI TN 04 ».
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 966 n= 502 n= 1 468
n % n % n %
Une pièce séparée 930 96,3 422 84,1 1352 92,1
Même pièce pour vivre ou dormir 18 1,9 48 9,6 66 4,5
En plein air 2 0,2 23 4,6 25 1,7
Un bâtiment séparé 14 1,4 9 1,8 23 1,6
NP 2 0,2 0 0,0 2 0,1
NP : Non Précisé
Il ressort du tableau précédent que 4,5 % des familles visitées lors de notre étude cuisinaient dans
la même pièce que pour dormir.
Ce phénomène était cinq fois plus observé en milieu rural (9,6%) qu’en milieu urbain (1,9 %).
Pour les 1 468 logements, 49,7% avaient une route pavée menant à la maison. Il y avait à
proximité de 36 % des maisons une route à trafic massif et à proximité de 33,9 % des logements
des déchets solides
En milieu urbain, la route menant à la maison était pavée dans deux cas sur trois. Il y avait à
proximité d’environ la moitié des maisons, une route à trafic massif alors que des déchets solides
étaient retrouvés dans un logement sur trois
En milieu rural, uniquement le un quart des routes menant aux maisons étaient pavés. A
proximité d’une maison sur cinq, il y avait une route à trafic massif et de deux habitats sur cinq,
des déchets solides
En milieu urbain, 66,3% des logements étaient froides et difficiles à chauffer en hiver contre
78,3 % en milieu rural et 10,6% des maisons étaient infectées par des moisissures contre 17,3%
en milieu rural.
En milieu rural, 68,3 % des maisons étaient inconfortablement chaudes en été contre 51,6% en
milieu urbain
b. Bruit
Tableau 47: Bruit et logement dans les 1 468 ménages de l’étude « CEHI TN 04 ».
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 966 n= 502 n= 1 468
n % n % n %
Au minimum une forme de bruit 406 42,0 97 19,3 503 34,3
Bruit de circulation 166 17,2 27 5,4 193 13,1
Vibrations 119 12,3 33 6,6 152 10,4
Bruit des voisins 97 10,0 32 6,4 129 8,8
Bruit de construction ou entreprise proche 24 2,5 5 1,0 29 2,0
La tableau ci dessus montre que 34,2% des informateurs avaient signalé un dérangement par au
moins une forme de bruit. Il s’agissait d’un bruit de circulation ou d’un aéroport proche dans
13,1 % des cas .
En milieu urbain, deux informateurs sur cinq signalaient un dérangement par une forme de bruit
contre une personne sur cinq en milieu rural. Il s’agissait d’un bruit de circulation pour 17,2 %
des ménages alors que ce taux n’était que de 5,4% des ménages en milieu rural..
c. Eclairage
Tableau 48: Lumière et source d’éclairage dans les 1 468 ménages de l’étude « CEHI TN
04 ».
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 966 n= 502 n= 1 468
n % n % n %
Lumière
Absence de fenêtres 54 5,6 48 9,6 102 6,9
Absence d’éclairage de certaines pièces 13 1,3 15 3,0 28 1,9
Source d’éclairage
Electricité 966 100,0 489 97,4 1455 99,1
Autres 0 0,0 13 2,6 13 0,9
Parmi les 1 468 logements visités, 6,9% avaient des pièces sans fenêtres, ce taux était de 5,6% en
milieu urbain et de 9,6% en milieu rural.
Quant à la source d’éclairage, elle était essentiellement de l’électricité, aussi bien en milieu
urbain et en milieu rural.
d. Poussière
Tableau 49: Poussière et logement dans les 1 468 ménages de l’étude « CEHI TN 04 ».
Milieu urbain Milieu rural Total
n=966 n=502 n=1 468
n % n % n %
Quotidiennement 666 68,9 288 57,4 954 65,0
Deux fois par semaine 164 17,0 113 22,5 277 18,9
Une fois par semaine 126 13,0 97 19,3 223 15,2
Autres 10 1,1 4 0,8 14 1,1
Le nettoyage du sol se faisait quotidiennement dans 65 % des 1 468 maisons et une fois par
semaine dans 15,2 % des logements.
En milieu urbain, le nettoyage du sol se faisait quotidiennement dans 68,9 % des logements et
une fois par semaine dans 13 % des maisons.
En milieu rural, le nettoyage du sol était quotidien pour 57,4% des logements et une fois par
semaine pour 19,3% des maisons.
e. Déchets solides
Tableau 50: Les déchets solides et leurs types de collecte dans les 1 468 ménages de l’étude
« CEHI TN 04 ».
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 966 n= 502 n= 1 468
n % n % n %
Type de poubelle
Récipient ouvert 571 59,1 323 64,3 894 60,9
Récipient fermé 284 29,4 51 10,2 335 22,8
Sacs plastiques 95 9,8 79 15,7 174 11,9
Autres 4 0,5 6 1,2 10 0,7
NP 12 1,2 43 8,6 55 3,7
Rythme de collecte
Quotidien 756 78,3 302 60,2 1058 72,1
Tous les deux jours 127 13,1 38 7,6 165 11,2
Deux fois par semaine 43 4,5 31 6,2 74 5,0
Une fois par semaine 7 0,7 24 4,8 31 2,1
De temps en temps 29 3,0 21 4,2 50 3,4
Pas de collecte 1 0,1 84 16,8 85 5,9
Autres 3 0,3 2 0,4 5 0,3
Type de collecte
Municipale 838 86,7 78 15,5 916 62,4
Déchets déposés dans la rue / terrain inoccupé 24 2,5 334 66,5 358 24,4
Association communautaire 30 3,1 36 7,2 66 4,5
Déchets déposés dans une enceinte 49 5,1 4 0,8 53 3,6
Déchets brûlés ou enterrés 0 0,0 41 8,2 41 2,8
Compagnie privée 3 0,3 3 0,6 6 0,4
Autres 6 0,6 0 0,0 6 0,4
NP 16 1,7 6 1,2 22 1,5
Distance de la poubelle municipale la plus proche
< 50 mètres 353 36,5 13 2,6 366 24,9
50 – 100 mètres 60 6,2 24 4,8 84 5,7
> 100 mètres 53 5,5 1 0,2 54 3,7
Ne sait pas 59 6,1 29 5,8 88 6,0
Présence de déchets solides dans la maison et son
entourage
Oui 315 32,6 203 40,4 518 35,3
Non 532 55,1 229 45,6 761 51,8
NP 119 12,3 70 13,9 189 12,9
NP : Non Précisé
Parmi les 1 468 ménages, 60,9 % mettaient les déchets solides dans un récipient ouvert. Le
rythme de ramassage des déchets solides était quotidien pour 72,1% des 1 468 ménages. La
collecte était municipale pour 62,4% des ménages. La poubelle municipale la plus proche de la
maison était à une distance < à 50 mètres pour un quart des ménages. Des déchets étaient
retrouvés dans ou aux alentours de 35,3 % des maisons.
En milieu urbain, 59,1% des ménages mettaient les déchets solides dans un récipient ouvert. Le
rythme de ramassage des déchets solides était quotidien pour 78,3 % des ménages et cette
collecte était municipale pour 86,7 % des ménages. La poubelle municipale la plus proche de la
maison était à une distance inférieure à 50 mètres pour 36,5 %.
En milieu rural, 64,3 % des ménages mettaient les déchets solides dans un récipient ouvert. Le
rythme de ramassage des déchets solides était quotidien pour 60,2 % des ménages. La collecte
était municipale pour uniquement 15,5% des ménages alors que 66,5 % des ménages déposaient
leurs déchets dans la rue. La poubelle municipale la plus proche de la maison était à une distance
inférieure à 50 mètres pour uniquement 2,4 % des ménages.
Tableau 51: Espaces de jeux dans les logements de 1 468 ménages de l’étude « CEHI TN 04 ».
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 966 n= 502 n= 1 468
n % n % n %
Mes enfants jouent souvent
A l‘intérieur de la maison 726 75,2 249 49,6 975 66,4
A la rue 127 13,1 66 13,1 193 13,1
Au voisinage de la maison 58 6,0 103 20,5 161 11,0
Ailleurs 15 1,6 39 7,8 54 3,7
A l’intérieur du bâtiment 11 1,1 9 1,8 20 1,4
Au parc 10 1,0 4 0,8 14 1,0
Mes enfants traversent la rue pour arriver à l’espace de jeux
Oui 207 21,4 48 9,6 255 17,4
Non 570 59,0 329 65,5 899 61,2
NP 189 19,6 125 24,9 314 21,4
Type de sol de l’espace de jeux
Terre battue 285 29,5 204 40,6 489 33,3
Carreau 318 32,9 39 7,8 357 24,3
Ciment 210 21,7 106 21,1 316 21,5
Herbe 128 13,3 119 23,7 247 16,8
Sol caillouteux 83 8,6 160 31,9 243 16,6
Autres 19 2,0 49 9,8 68 4,6
Présence dans l’espace de jeux
Arbres / Bushes / plantes 144 14,9 116 23,1 260 17,7
Equipements de jeux 212 21,9 41 8,2 253 17,2
Banquettes 86 8,9 12 2,4 98 6,7
Autres 76 7,9 33 6,6 109 7,4
Pour les 1 468 ménages, les enfants jouaient dans la rue dans une proportion de 13,1% et 17,4%
devaient traverser la rue pour aller à l’espace de jeux. Le sol de l’espace de jeux était de la terre
battue dans 33,3% des cas.
En milieu urbain, 13,1 % jouaient dans la rue et 21,4% devaient traverser la rue pour aller à
l’espace de jeux. Le sol de l’espace de jeux était de la terre battue : 29,5% des cas.
En milieu rural, 13,1 % jouaient dans la rue et uniquement 9,5% devaient traverser la rue pour
aller à l’espace de jeux. Le sol de l’espace de jeux, était de la terre battue : 40,6 % des cas.
Tableau 52: Prévalence selon le milieu, des ménages où l’espace de jeux des enfants est situé
à distance de la maison pour les 1 468 ménages de l’étude « CEHI TN 04 »
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 966 n= 502 n= 1 468
Gouvernorats ménages n % ménages n % ménages n %
Ben Arous 203 64 31,5 7 4 57,1 210 68 32,4
Bizerte 140 32 22,9 70 42 60,0 210 74 35,2
Kef 78 29 37,2 132 59 44,7 210 88 41,9
Sousse 133 77 57,9 77 0 0,0 210 77 36,7
Gafsa 146 108 74,0 62 54 87,1 208 162 77,9
Gabès 140 23 16,4 70 16 22,9 210 39 18,6
Tataouine 126 10 7,9 84 2 2,4 210 12 5,7
Total 966 343 35,5 502 177 35,3 1 468 520 35,4
Pour un ménage sur trois, l’espace des jeux était situé à distance de la maison et ceci aussi bien
en milieu urbain que rural. Particulièrement à Gafsa, trois ménages sur quatre (77,9 %) étaient
distants de l’espace des jeux alors qu’à Tataouine, cette proportion était uniquement de 5,7 %.
Tableau 53: Sécurité pour les enfants des logements de 1 468 ménages de l’étude « CEHI TN
04 ».
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 966 n= 502 n= 1 468
n % n % n %
Escaliers
Surface non glissante 326 33,7 50 10,0 376 25,6
Protégés par des barres 329 34,1 41 8,2 370 25,2
Non sécurisants 158 16,4 30 6,0 188 12,8
Pas d’escaliers 560 58,0 441 87,8 1001 68,2
Fenêtres
Placées à hauteur convenable 851 88,1 411 81,9 1262 86,0
Protégées avec les barres 425 44,0 72 14,3 497 33,9
Pas de fenêtres 54 5,6 48 9,6 102 6,9
Balcons
Accès contrôlé 199 20,6 14 2,8 213 14,5
Barres de sécurité à hauteur convenable 199 20,6 13 2,6 212 14,4
Surfaces non glissantes 183 18,9 12 2,4 195 13,3
Pas de balcons 581 60,1 407 81,1 988 67,3
Moustiquaires
Oui 74 7,7 21 4,2 95 6,5
Non 883 91,4 471 93,8 1354 92,2
NP 9 0,9 10 2,0 19 1,3
Présence dans le jardin
Arbres 133 13,8 71 14,1 224 15,3
Sol nature 129 13,4 74 14,7 203 13,8
Ordures / matières fécales 18 1,9 14 2,8 32 2,2
Surfaces glissantes 5 0,5 2 0,4 7 0,5
Grandes machines 3 0,3 0 0,0 3 0,2
Produits chimiques 2 0,2 0 0,0 2 0,1
Autres 18 1,9 6 1,2 24 1,6
Pas de jardins 811 84,0 421 83,9 1232 83,9
Uniquement un ménage sur quatre avait des escaliers protégés par des barres Un ménage sur
trois avait des fenêtres protégés par des barres et un ménage sur sept avait des balcons avec des
barres de sécurité à hauteur convenable.
En milieu urbain, un ménage sur trois (34,1 %) avait des escaliers protégés par des barres contre
un ménage sur 12 (8,2 %) en milieu rural Les fenêtres étaient protéges par des barres dans une
proportion de 44 % en milieu urbain contre 14,3 % en milieu rural. Les barres de sécurité des
balcons étaient à hauteur convenable dans une proportion de 20,6 % des ménages urbains contre
2,6 % en milieu rural.
Tableau 54: Participation des enfants aux activités domestiques dans les 1 468 ménages de
l’étude « CEHI TN 04 ».
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 966 n= 502 n= 1 468
n % n % n %
Rythme de participation
Régulièrement 56 5,8 34 6,8 90 6,1
Parfois 281 29,1 125 24,9 406 27,7
Rarement 75 7,8 31 6,2 106 7,2
Autres 92 9,5 32 6,4 124 8,4
Type de participation
Acheter 425 44,0 205 40,8 630 42,9
Prendre soin de ses petits frères et soeurs 297 30,7 139 27,7 436 29,7
Nettoyer 206 21,3 113 22,5 319 21,7
Laver 175 18,1 84 16,7 259 17,6
Nourrir les animaux 36 3,7 66 13,1 102 6,9
Cuire 43 4,5 33 6,6 76 5,2
Repasser 23 2,4 6 1,2 29 2,0
Appliquer des pesticides, insecticides 22 2,3 7 1,4 29 2,0
Autres 3 0,3 6 1,2 9 0,6
Les enfants participaient de façon régulière aux activités domestiques uniquement dans une
proportion de 6,1 %.
En milieu urbain, cette participation était régulière pour 5,8 % des ménages contre 6,8 % en
milieu rural. Le plus souvent, cette aide consistait à faire des achats dans 42,9 % des cas (44 %
en milieu urbain et 40,8 % en milieu rural).
Tableau 55: Prévalence selon les gouvernorats de la participation des enfants âgés de 0 à 14
ans aux activités domestiques dans 1 468 ménages de l’étude « CEHI TN 04 ».
Gouvernorats Enfants Participation Nettoyer et/ ou Prendre soin des
0-14 ans régulière laver frères
N n % n % n %
Ben Arous 429 42 9,8 129 30,1 245 57,1
Bizerte 453 28 6,2 104 23,0 125 27,6
Kef 472 61 12,9 112 23,7 122 25,8
Sousse 550 53 9,6 143 26,0 249 45,3
Gafsa 551 39 7,1 210 38,1 286 51,9
Gabès 538 50 9,3 200 37,2 260 48,3
Tataouine 619 8 1,3 249 40,2 40 6,5
Total 3612 281 7,8 1147 31,8 1327 36,7
Uniquement 7,8 % des enfants âgés de moins de 15 ans participaient de façon régulière aux
activités domestiques avec des taux variant de 12,9 % au Kef contre uniquement 1,3 % à
Tataouine. Les enfants prenaient soin de leurs frères et sœurs dans une proportion de 36,7 %
avec une grande variabilité entre les régions allant de 57,1 % au gouvernorat de Ben Arous et
uniquement 5, 6% à Tataouine. De même, 31,8 % enfants aidaient à nettoyer et à laver avec une
proportion maximale à Tataouine (40,2 %) et une prévalence minimale à Bizerte (23 %)
Tableau 56: Prévalence selon le milieu et le genre de la participation des enfants âgés de 0 à
14 ans aux activités domestiques dans 1 468 ménages de l’étude « CEHI TN 04 ».
Enfants Participation Nettoyer et/ ou Prendre soin des
0-14 ans régulière laver frères
N n % n % n %
Milieu urbain
Masculin 1154 71 6,2 311 27,0 407 35,3
Féminin 1090 95 8,7 376 34,5 433 39,7
Milieu rural
Masculin 685 51 7,4 210 30,7 246 35,9
Féminin 683 64 9,4 250 36,6 241 35,3
Total
Masculin 1839 122 6,6 521 28,3 654 35,6
Féminin 1773 159 9,0 626 35,3 674 38,0
Le tableau ci dessus montre que 9 % des filles et 6,6 % des garçons de 0 à 14 ans participaient
régulièrement aux taches ménagères. Il s’agit essentiellement de la contribution active à la prise
en charge des frères et des sœurs avec des proportions très proches entre les enfants du genre
féminin (38 %) et du genre masculin (35,6 %).
En milieu urbain, les filles étaient plus impliquées que les garçons à prendre soin des frères
(39,7% contre 35,3 %) alors qu’il n’y avait pas de différence entre les deux genres en milieu
rural
La participation des enfants au nettoyage de l’habitat et au lavage des vêtements reste encore une
activité impliquant d’une manière différentielle les enfants selon leur genre humain (35,3 % des
filles et 28,3 % des garçons).
Parmi les 1 468 ménages de l’étude, 1 165 ménages (soit 79,4%) étaient chauffés quant il faisait
froid, la proportion la plus élevée a été retrouvée parmi les ménages de Tataouine (99,5%) et la
plus faible à Bizerte (28,1% des ménages du gouvernorat).
En milieu urbain, 78,8% des maisons étaient chauffées quant il faisait froid, la proportion la
plus élevée de maisons chauffées a été retrouvée à Tataouine (100%) et la plus faible à Bizerte
(37,9% des ménages du gouvernorat).
En milieu rural, 80,5% des 502 maisons étaient chauffées quant il faisait froid, la proportion la
plus élevée de maisons chauffées a été retrouvée à Ben Arous (100%) et la plus faible à Bizerte
où uniquement 8,6% des maisons étaient chauffées en hiver.
Tableau 58: Caractéristiques du chauffage des logements dans 1 468 ménages de l’étude
« CEHI TN 04 ».
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 966 n= 502 n= 1 468
n % n % n %
Principale source d’énergie pour chauffer
Charbon 338 35,0 195 38,8 533 36,3
Pétrole bleu 202 20,9 57 11,4 259 17,6
Gaz 131 13,6 11 2,2 142 9,7
Electricité 73 7,6 6 1,2 79 5,4
Bois 4 0,4 76 15,1 80 5,4
Agriculture 8 0,8 55 11,0 63 4,3
Autres 6 0,6 4 0,8 10 0,7
Principal système de chauffage de la maison
Feu ouvert ou feu sans cheminée 254 26,3 253 50,4 507 34,5
Chauffage à pétrole 198 20,5 54 10,8 252 17,2
Chauffage à gaz 124 12,8 11 2,2 135 9,2
Chauffage électrique 72 7,5 7 1,4 79 5,4
Feu ou four avec cheminée 9 0,9 13 2,6 22 1,5
Chauffage central 6 0,6 1 0,2 7 0,5
Autres 84 8,7 51 10,2 135 9,2
Le pétrole bleu était utilisé par un ménage sur cinq en milieu urbain (20,9 %) et par un ménage
sur dix en milieu rural (11,4 %) ; alors que l’utilisation de gaz comme source d’énergie était six
fois plus fréquente en milieu urbain (13,6 %) qu’en milieu rural (2,2 %).
La principale source de chauffage était un feu ouvert ou sans cheminée utilisé par un ménage sur
quatre en milieu urbain et par un ménage sur deux en milieu rural. L’utilisation du chauffage à
pétrole était deux fois plus fréquente en milieu urbain que rural (respectivement 20,5 % et
10,8%) alors que l’utilisation du chauffage à gaz était six fois plus fréquente en milieu urbain
(12,8 % contre 2,2 % en milieu rural)
Le chauffage électrique était cinq fois plus utilisé en milieu urbain (7,5 %) qu’en milieu rural
(1,4 %).
Tableau 59: Principale source d’énergie pour chauffer dans les 1 468 ménages selon les
gouvernorats
Nombre Charbon Pétrole bleu Gaz Electricité
ménages
Gouvernorats n % n % n % n %
Ben Arous 210 36 17,1 70 33,3 42 20,0 29 13,8
Bizerte 210 10 4,8 12 5 ,7 22 10,5 14 6,7
Kef 210 5 2,4 112 53,3 8 3,8 5 2,4
Sousse 210 97 46,2 8 3,8 11 5,2 14 6,7
Gafsa 208 41 19,7 54 26,0 48 23,1 6 2,9
Gabès 210 150 71,4 0 0,0 5 2,4 9 4,3
Tataouine 210 194 92,4 3 1,4 6 2,9 2 1,0
Total 1 468 533 36,3 259 17,6 142 9,7 79 5,4
Le charbon était la principale source d’énergie pour le chauffage, utilisée par 92,4 % des
ménages de Tataouine contre uniquement 2,4 % des ménages du Kef. Par contre, le pétrole bleu
était utilisé principalement par 53,3 % des ménages du Kef contre uniquement 1,4 % des
ménages de Tataouine.
Le gaz était la principale source d’énergie pour le chauffage dans 23,1 % des ménages de Gafsa
contre 2,4 % à Gabès.
En ce qui concerne l’électricité, elle était utilisée surtout à Ben Arous (13,8 %) et
exceptionnellement à Tataouine (1 %).
Environ un ménage sur deux n’avait pas besoin de refroidir la maison en été mais quant ils les
refroidissaient, 36,9% utilisaient le ventilateur. Le climatiseur individuel était le principal
système de climatisation, utilisé par 5 % de tous les ménages.
En milieu urbain, 44% des ménages n’avaient pas besoin de refroidir leurs maisons en été mais
quant ils les refroidissaient, 43 % utilisaient le ventilateur. Le climatiseur individuel était
utilisé par 6,8% des ménages.
En milieu urbain, 58,6% des ménages n’avaient pas besoin de refroidir leurs maisons en
été mais quant ils les refroidissaient, 25,1 % utilisaient le ventilateur. Le climatiseur individuel
était utilisé par uniquement 1,6 % des ménages.
III. Cuisson
1. Sources d’énergie et types de cuisinières
Tableau 61: Sources d’énergie et type de cuisinière dans les 1 468 ménages de l’étude « CEHI
TN 04 ».
Milieu urbain Milieu rural Total
n=966 n=502 n=1 468
n % n % n %
Principale source d’énergie pour cuisiner
Gaz 960 99,4 476 94,8 1436 97,8
Bois 1 0,1 16 3,2 17 1,2
Pétrole bleu 2 0,2 2 0,4 4 0,3
Charbon 0 0,0 5 1,0 5 0,3
Electricité 2 0,2 1 0,2 3 0,2
Autres 1 0,1 1 0,2 2 0,1
Type de cuisinière
Cuisinière à gaz 956 99,0 472 94,0 1428 97,3
Feu ouvert ou cuisinière sans cheminée 4 0,4 21 4,2 25 1,7
Feu ouvert ou cuisinière avec cheminée 3 0,3 3 0,6 6 0,4
Cuisinière à pétrole 1 0,1 4 0,8 5 0,3
Cuisinière électrique 2 0,2 1 0,2 3 0,2
2. Lieu de cuisson
Tableau 62: Lieu de la cuisson dans les 1 468 ménages de l’étude « CEHI TN 04 ».
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 966 n= 502 n= 1 468
n % n % n %
Une pièce séparée 930 96,3 422 84,1 1352 92,1
Une pièce utilisée pour vivre ou dormir 18 1,9 48 9,6 66 4,5
En plein air 2 0,2 23 4,6 25 1,7
Un bâtiment séparé 14 1,4 9 1,8 23 1,6
En milieu rural, environ un ménage sur dix (9,6 %) cuisinait dans une pièce utilisée pour vivre
ou pour dormir et environ un ménage sur vingt (4,6 %) préparait leurs repas en plein air.
Tableau 63: Fumée de tabac à l’intérieur des logements dans 1 468 ménages de l’étude
« CEHI TN 04 ».
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 966 n= 502 n= 1 468
n % n % n %
Sentir l’odeur de tabac
Oui 641 66,4 316 62,9 957 65,2
Non 325 33,6 186 36,9 511 34,7
Présence d’un fumeur régulier
Toujours 244 25,3 170 33,9 414 28,2
Parfois 425 44,0 188 37,5 613 41,8
Pas du tout 287 29,7 139 27,7 426 29,0
Je ne sais pas 4 0,4 2 0,4 6 0,4
L’odeur du tabac a été ressentie dans deux ménages sur trois (65,2%). Un fumeur régulier était
présent à l'intérieur de 28,2% des maisons.
En milieu urbain, l’odeur du tabac a été ressentie dans deux ménages sur trois (66,4%). Un fumeur
régulier était présent à l'intérieur de 25,3% des maisons.
En milieu rural, l’odeur du tabac a été ressentie aussi dans deux ménages sur trois (62,9%). Un
fumeur régulier a été présent à l'intérieur de 33,9% des maisons.
Tableau 64: Tableau récapitulatif de la qualité de l’air à l’intérieur du logement dans 1 468
ménages de l’étude « CEHI TN 04 ».
Pas de Pas de Odeur Pas de cuisine
chauffage refroidissement tabac séparée
Gouvernorats Total n % n % n % n %
ménages
Ben Arous 210 33 15,7 110 52,4 190 90,5 3 1,4
Bizerte 210 151 71,9 152 72,4 76 36,2 6 2,9
Kef 210 14 6,7 107 51,0 175 83,3 20 9,5
Sousse 210 71 33,8 108 51,4 92 43,8 8 3,8
Gafsa 208 7 3,4 65 31,2 93 44,7 11 5,3
Gabès 210 26 12,4 78 37,1 201 95,7 12 5,7
Tataouine 210 1 0,5 99 47,1 130 61,9 6 2,9
Total 1 468 303 20,6 719 49,0 957 65,2 66 4,5
Un ménage sur cinq n’était pas chauffé en hiver et c’était surtout à Bizerte où 71,9 % des
ménages ne chauffaient pas leurs maisons.
Un ménage sur deux ne refroidissait pas sa maison en été et c’était aussi à Bizerte où cette
proportion était la plus élevée (72,4 %).
L’odeur du tabac était ressentie dans 65,2 % des logements et c’était surtout à Gabès où cette
proportion était la plus élevée (95,7 %).
Seulement 4,5 % des ménages cuisinaient dans la même pièce que pour dormir et cette
proportion était maximale au Kef (9,5 %)
Tableau 65: Présence d’animaux domestiques dans 1 468 ménages de l’étude « CEHI TN
04 ».
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 966 n= 502 n= 1 468
n % n % n %
Présence d’animaux domestiques 200 20,7 296 59,0 496 33,8
Animaux dans un enclos 155 16,0 226 45,0 381 26,0
Animaux errants 45 4,7 70 13,9 115 7,8
Animaux considérés comme domestiques
Des animaux de ferme 167 17,3 268 53,4 435 29,6
Le chat 80 8,3 177 35,3 257 17,5
Le chien 43 4,5 183 36,5 226 15,4
L'oiseau 114 11,8 93 18,5 207 14,1
La tortue 30 3,1 62 12,4 92 6,3
Autres 9 0,9 10 2,0 19 1,3
En milieu urbain, 4,7% avaient des animaux errants. En milieu rural, 45% des ménages
gardaient des animaux dans un enclos.
Tableau 66: Conditions favorables à la transmission des maladies par insectes dans les 1 468
ménages de l’étude « CEHI TN 04 ».
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 966 n= 502 n= 1 468
n % n % n %
Présence dans les 50 mètres qui entourent le logement
Déchets sauvages dans la rue 457 47,3 275 54,8 732 49,9
Bétail 84 8,7 236 47,0 320 21,8
Eaux stagnantes 133 13,8 86 17,1 219 14,9
Matières fécales dans la rue 35 3,6 134 26,7 169 11,5
Décharge 50 5,2 64 12,7 114 7,8
Terre irriguée 45 4,7 40 8,0 85 5,8
Bassin / Lac / Oued 35 3,6 34 6,8 69 4,7
Puits ouverts 2 0,2 19 3,8 21 1,4
Latrines publiques 5 0,5 6 1,2 11 0,7
Présence à l’intérieur ou aux alentours du logement
Mouches 848 87,8 473 94,2 1321 90,0
Moustiques 759 78,6 408 81,3 1167 79,5
Cafards 540 55,9 272 54,2 812 55,3
Rats / Souris 269 27,8 330 65,7 599 40,8
Scorpions 84 8,7 239 47,6 323 22,0
Serpents 38 3,9 191 38,0 229 15,6
Autres 42 4,3 20 4,0 62 4,2
D’après le tableau ci dessus, on remarque que les déchets sauvages, le bétail et les eaux
stagnantes ont été retrouvés à une cinquantaine de mètres des logements respectivement dans
49,9 %, 21,8% et 14,9 % des ménages visités.
En milieu urbain, les déchets sauvages ont été retrouvés aux alentours de presque un ménage
sur deux (47,3 %) alors que les eaux stagnantes ont été retrouvées presque dans un ménage sur
sept.
En milieu rural, les déchets sauvages et le bétail ont été retrouvés à une cinquante de mètres
d’un ménage sur deux (respectivement 54,8 % et 47 %) et les eaux stagnantes dans 17,1 % des
ménages
Les mouches et les moustiques ont été retrouvées dans des proportions élevées aussi bien en
milieu urbain (respectivement 87,8 % et 78,6 %) qu’en milieu rural (94,2 % et 81,3 %).
Tableau 67: Hygiène domestique et conservation des aliments dans 1 468 ménages de l’étude
« CEHI TN 04 ».
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 966 n= 502 n= 1 468
n % n % n %
Equipement de la cuisine
Lumière suffisante 866 89,6 362 72,1 1228 83,7
Réfrigérateur 855 88,5 291 58,0 1146 78,1
Plan de travail pour préparer les aliments 820 84,9 227 45,2 1047 71,3
Approvisionnement en eau froide 819 84,8 138 27,5 957 65,2
Evier pour laver les plats et la nourriture 799 82,7 152 30,3 951 64,8
Armoire pour conserver la provision 637 65,9 151 30,1 788 53,7
Armoire pour garder les objets tranchants 549 56,8 123 24,5 672 45,8
Congélateur 336 34,8 74 14,7 410 27,9
Approvisionnement en eau chaude 281 29,1 44 8,8 325 22,1
Présence dans la cuisine
Récipient des ordures 633 65,5 148 29,5 781 53,2
Désordre sur les surfaces 149 15,4 96 19,1 245 16,7
Débris de nourritures 155 16,0 82 16,3 237 16,1
Traces de cafards 85 8,8 34 6,8 119 8,1
Crottes de rongeurs 32 3,3 30 6,0 62 4,2
Fuite d’eau 30 3,1 5 1,0 35 2,4
Parmi les 1 468 ménages visités, 78,1 % avaient un réfrigérateur. Seulement 65,2% de cuisines
étaient approvisionnées en eau courante et 45,8 % avaient un armoire pour garder les objets
tranchants.
En milieu urbain, 88,5 % des cuisines étaient équipés d’un réfrigérateur et 84,8 % étaient
approvisionnées en eau courante. Un armoire pour garder les objets tranchants a été retrouvé
dans 65,9 % des cuisines.
En milieu rural, plus que la moitié des ménages avaient des réfrigérateurs (58%) et plus que le
quart des cuisines (27,5%) étaient approvisionnés en eau courante froide. Un armoire pour garder
les objets tranchants était retrouvé dans une cuisine sur quatre (24,5 %).
4. Produits chimiques
a. Usage des insecticides dans les logements
Tableau 68: Traitement des logements contre les insectes par les 1 468 ménages de l’étude
« CEHI TN 04 ».
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 966 n= 502 n= 1 468
n % n % n %
Traitement du logement contre les insectes
Oui 778 80,5 318 63,3 1096 74,7
Non 155 16,0 173 34,5 328 22,3
NP 33 3,5 11 2,2 44 3,0
Rythme du traitement
Une fois ou plus par an 759 78,6 310 61,8 1069 72,8
Moins d'une fois par an 15 1,6 8 1,6 23 1,6
NP 4 0,4 0 0,0 4 0,3
Nature du produit utilisé
Aérosol 712 73,7 297 59,2 1009 68,7
Poudre 37 3,8 28 5,6 65 4,4
Gel 4 0,4 3 0,6 7 0,5
Autres 117 12,1 32 6,4 149 10,1
Présence des enfants lors du traitement
Toujours 50 5,2 12 2,4 62 4,2
La plupart du temps 58 6,0 17 3,4 75 5,1
Parfois 184 19,0 46 9,2 230 15,7
Jamais 499 51,7 251 50,0 750 51,1
NP : Non Précisé
En milieu urbain, quatre ménages sur cinq traitaient leurs maisons contre les insectes. Le
rythme de ce traitement était annuel pour trois ménages sur quatre (78,6 %). Il s’agissait d’un
aérosol en premier lieu ; une fois sur deux, les enfants n’étaient pas présents lors de ce
traitement.
En milieu rural, 63,3 % des ménages traitaient leurs maisons contre les insectes souvent selon
un rythme annuel. L’aérosol était utilisé par 59,2 % des ménages et une fois sur deux les enfants
n’étaient pas présents lors de ce traitement.
Tableau 69: Usage des insecticides dans les jardins ou terres agricoles d’après les 1 468
ménages de l’étude « CEHI TN 04 ».
Gouvernorats Milieu urbain Milieu rural Total ménages
n= 966 n= 502 n= 1 468
Total Jardins % Total Jardins % Total Jardins %
ménages traités ménages traités ménages traités
Ben Arous 203 30 14,8 7 1 14,3 210 31 14,8
Bizerte 140 7 5,0 70 8 11,4 210 15 7,1
Kef 78 1 1,3 132 4 3,0 210 5 2,4
Sousse 133 1 0,8 77 1 1,3 210 2 1,0
Gafsa 146 7 4,8 62 6 9,7 208 13 6,3
Gabès 140 13 9,3 70 5 7,1 210 18 8,6
Tataouine 126 2 1,6 84 1 1,2 210 3 1,4
Total 966 61 6,3 502 26 5,2 1 468 87 5,9
MSP- DHMPE- Avril 2006 58
CEHI TN 04
Parmi les 1 468 ménages, seulement 5,9% utilisaient des insecticides pour traiter leurs jardins ou
terres agricoles avec des proportions de 14,8 % à Ben Arous et 1 % à Sousse.
En milieu urbain, 6,3% des ménages utilisaient les insecticides contre 5,2 % en milieu rural.
Tableau 70: Fréquence du traitement (nombre de fois par an) des jardins ou des terres
agricoles par les 87 ménages utilisant les insecticides de l’étude « CEHI TN 04 ».
Minimum Maximum Moyenne ET Q1 Q3 Médiane
Milieu urbain 1 12 1,7 1,56 1 2 1
Milieu rural 0 15 3,0 3,97 1 5 1
Total 0 15 2,1 2,57 1 2 1
ET : Ecart Type Q1 : Premier Quartile Q3 : Troisième Quartile
En milieu urbain, cette moyenne était de 1,7 fois avec un maximum de 12 et en milieu rural, la
moyenne était de 3 fois avec un maximum de 15 fois.
Etagère ouverte 8,8 11,6 9,7 6,2 12,0 8,2 4,5 12,9 7,4
Placard spécial 46,7 27,1 40,0 21,7 10,2 17,8 57,2 34,7 49,5
non accessible à l'enfant
Placard spécial 5,1 3,8 4,6 24,0 7,2 18,3 5,0 7,2 5,7
accessible à l'enfant
Aucune place spécifique 9,5 11,6 10,2 7,8 18,1 11,3 10,2 17,3 12,7
Les insecticides et les pesticides étaient conservés dans des placards spéciaux non accessibles
aux enfants uniquement pour quatre ménages sur dix (deux fois plus en milieu urbain qu’en
milieu rural).
Le lieu privilégié par les ménages pour la conservation des nettoyants et des détergents était la
cuisine aussi bien en milieu urbain (40,1 %) qu’en milieu rural (52,6 %). En ce qui concerne les
médicaments, 12 ,9 % des ménages ruraux et 4,5 % des ménages urbains les gardaient sur des
étagères ouvertes.
Tableau 72: Récipients de Conservation des produits chimiques nocifs et des médicaments
dans 1468 ménages de l’étude « CEHI TN 04 » en %.
Produits chimiques nocifs Pétrole bleu Médicaments
Récipients plastiques recyclés 21,7 18,1 20,5 32,4 27,5 30,7 13,1 9,2 11,8
Verres, boites 0,2 1,6 0,7 0,4 0,4 0,4 14,8 11,6 13,7
Emballages résistants à 0,2 1,0 0,5 0,5 0,2 0,4 0,3 0,4 0,3
l'accès des enfants
Autres 2,4 0,6 1,8 9,3 13,9 10,9 1,0 0,6 0,9
Les produits chimiques nocifs et le pétrole bleu étaient habituellement conservés dans des
récipients plastiques respectivement dans 20,5 % et 30,7 % des ménages.
En ce qui concerne les médicaments, 14 ,8 % des ménages urbains et 11,8 % des ménages ruraux
les conservaient dans des boites.
Tableau 73: Sources principales d’eau dans 1 468 ménages de l’étude « CEHI TN 04 ».
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 966 n= 502 n= 1 468
n % n % n %
Source principale d’eau
Robinet à domicile 952 98,6 304 60,6 1256 85,5
Robinet public 1 0,1 69 13,7 70 4,7
Camion citerne 3 0,3 35 7,0 38 2,6
Puits 2 0,2 34 6,8 36 2,5
Robinet dans le jardin 3 0,3 26 5,2 29 2,0
Collection d'eau de pluie 2 0,2 5 1,0 7 0,5
Autres 1 0,1 22 4,4 23 1,6
Sans réponse 2 0,2 7 1,4 9 0,6
L’approvisionnement en eau courante de 85,6 % des 1 468 ménages était fait par un robinet à
domicile et uniquement de 4,7 % des habitats par un robinet public.
En milieu urbain, 98,6% des ménages étaient approvisionnés en eau courante par un robinet à
domicile contre 60,6 % en milieu rural. Le robinet public était la deuxième source d’eau en
milieu rural (13,7% des ménages).
Tableau 74: Sources secondaires et utilisation de l’eau dans 1 468 ménages de l’étude « CEHI
TN 04 »
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 966 n= 502 n= 1 468
n % n % n %
Source secondaire d’eau
Collection d'eau de pluie 115 11,9 84 16,7 199 13,5
Puit 17 1,8 6 1,2 23 1,6
Camion citerne 2 0,2 5 1,0 7 0,5
Robinet public 1 0,1 5 1,0 6 0,4
Robinet à domicile 0 0,0 1 0,2 1 0,1
Sans réponse 7 0,7 6 1,2 13 0,9
Autres 15 1,6 2 0,4 17 1,2
Pas de source secondaire 809 83,7 393 78,3 1202 81,8
Utilisation de l’eau
Cuisine 107 11,1 94 18,7 201 13,7
Boire 45 4,7 75 14,9 120 8,2
Lessive 37 3,8 25 5,0 62 4,2
Nettoyage de la maison 20 2,1 24 4,8 44 3,0
Nettoyage des légumes 9 0,9 28 5,6 37 2,5
Bain 10 1,0 24 4,8 34 2,3
Lavage des plats 8 0,8 21 4,2 29 2,0
Lavage des mains 7 0,7 21 4,2 28 1,9
Jardinage / agriculture 6 0,6 3 0,6 9 0,6
Autres 2 0,2 1 0,2 3 0,2
MSP- DHMPE- Avril 2006 61
CEHI TN 04
La collection d’eau de pluie représentait pour 13,5% des 1 468 ménages la source secondaire
d’eau.
En milieu urbain, l’eau de pluie était considérée par 11,9 % des ménages comme la source
secondaire d’eau.
En milieu rural, la collection d’eau de pluie était considérée par 16,7% ménages comme la
source secondaire d’eau.
Tableau 75: Sources de l’eau à boire dans 1 468 ménages de l’étude « CEHI TN 04 ».
Milieu urbain Milieu rural Total
n=966 n=502 n=1 468
n % n % n %
Source principale traitée 904 93,6 328 65,3 1232 83,9
Source principale non traitée 13 1,3 113 22,5 126 8,6
Source secondaire traitée 5 0,5 16 3,2 21 1,4
Source secondaire non traitée 0 0,0 3 0,6 3 0,2
Eau embouteillée 18 1,9 12 2,4 30 2,0
Collection d'eau de pluie 1 0,1 8 1,6 9 0,6
NP 2 0,2 2 0,4 4 0,3
NP : Non Précisé
Presque 84 % des 1 468 ménages buvaient l’eau à partir d’une source principale traitée et 8,6 %
à partir d’une source principale non traitée.
En milieu urbain, 93,6% des ménages buvaient aussi à partir d’une source principale traitée
alors que 1, 9 % utilisaient l’eau en bouteille.
En milieu rural, 65,3% des ménages buvaient à partir d’une source principale traitée alors que
22,5 % buvaient à partir d’une source principale non traitée et 2,4% utilisaient l’eau en bouteille.
L’eau à boire était considérée par deux tiers des ménages (65,6 %) comme bonne aussi bien en
milieu urbain (64,4 %) que rural (68 %).
En milieu urbain, un ménage sur dix (9,8 %) considérait cette eau comme mauvaise contre un
ménage sur sept en milieu rural (15,1 %).
Tableau 77: Proportion de l’attitude « Perception bonne » de l’eau à boire dans 1 468
ménages de l’étude « CEHI TN 04 ».
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total ménage
n= 966 n= 502 n= 1 468
Total n % Total n % Total n %
ménages ménages ménages
Ben Arous 203 172 84,7 7 7 100 210 179 85,2
Bizerte 140 140 100 70 49 70 210 189 90,0
Kef 78 68 87,2 132 120 90,9 210 188 89,5
Sousse 133 65 48,9 77 60 77,9 210 125 59,5
Gafsa 146 49 33,6 62 32 51,6 208 81 38,9
Gabès 140 15 10,7 70 10 14,3 210 25 11,9
Tataouine 126 113 89,7 84 63 75 210 176 83,8
Total 966 622 64,4 502 341 67,9 1 468 963 65,6
Pour les 1 468 ménages, deux personnes interrogées sur trois considéraient l’eau à boire comme
bonne. A Bizerte, neuf ménages sur dix avaient cette perception contre uniquement un ménage
sur dix à Gabès.
Aussi bien en milieu urbain que rural, presque deux ménages sur trois avaient une bonne
perception de la qualité de l’eau à boire. A Gabès, seulement 10,7 % des ménages du milieu
urbain et 14,3 % en milieu rural la considéraient bonne.
Tableau 78: Consommation et coût annuel de l’eau de la source principale dans les 1 468
ménages de l’étude « CEHI TN 04 ».
Milieu urbain Milieu rural Total
Parmi les 1 468 ménages, la consommation moyenne annuelle par ménage d’eau en canalisation,
pour 636 ménages, était de 203 m3 et le coût moyen annuel était de 92 Dinars par an. Cette
consommation était plus élevée en milieu urbain (210 m3) qu’en milieu rural (174 m3).
Tableau 79: Consommation et coût annuel de l’eau de la source secondaire (autre que pour
boire) dans les 1 468 ménages de l’étude « CEHI TN 04 »
Milieu urbain Milieu rural Total
Parmi les 1 468 ménages, La quantité moyenne annuelle d’eau approvisionnée par vendeur ou
camion de livraison pour les 11 ménages était de 21 894 m3 et le coût moyen annuel de cette eau
était de 286 Dinars.
Pour les trois ménages du milieu urbain, la quantité moyenne était de 40 040 m3 et le coût
moyen de 360 Dinars contre 15 090 m3 des huit ménages du milieu rural et un coût de 277
Dinars.
Tableau 80: Consommation et coût de l’eau de la source secondaire : eau potable dans les
1468 ménages de l’étude « CEHI TN 04 ».
Milieu urbain Milieu rural Total
Tableau 81: Temps indispensable pour l’apport d’eau, pour les logements non raccordés au
réseau de la SONEDE, (n=141) dans les 1 468 ménages de l’étude « CEHI TN 04 ».
Nombre de Minimum Maximum Moyenne ET Q1 Q3 Médiane
ménages
Ben Arous 1 180 180 180 - 180 180 180
Bizerte 33 10 180 28 32 12 30 15
Kef 80 10 180 48 36 30 60 30
Gafsa 25 15 120 60 25 50 60 60
Gabès 2 30 180 105 106 67 - -
Total 141 10 180 47 38 20 60 30
ET : Ecart Type Q1 : Premier Quartile Q3 : Troisième Quartile
Pour les ménages non raccordés à la SONEDE (n=141), le temps moyen indispensable au
transport de l’eau, était de 47 minutes avec une médiane de 30 mn, le temps maximal était de
180 minutes.
Le temps moyen le plus long pour le transport de l’eau était retrouvé à Ben Arous (180 mn) et en
deuxième lieu à Gabès (105 mn) et le temps le plus court à Bizerte (28 mn).
5. Régularité de l’approvisionnement
a. Niveau de régularité
L’approvisionnement en eau était stable pour 83,4 % des 1 468 ménages, soit 95,3 % des
ménages en milieu urbain et uniquement pour 60,6 % des ménages en milieu rural.
Le rythme était continu pour 87,1% des ménages, soit 98,6 % en milieu urbain et uniquement
64,7 % des ménages en milieu rural.
b. Rythme d’irrégularité
Parmi les 1 468 ménages, 60 ménages, qui avaient pourtant l’eau de robinet à domicile ou dans
le jardin, rapportaient des problèmes d’approvisionnement en eau courante. Ces problèmes
étaient la plupart du temps rares (88,3%) et n’étaient quotidiens que dans 1,7 % des cas et
survenaient surtout en été (96,7%).
En milieu urbain, tous les ménages avaient un problème rare d’approvisionnement régulier en
eau survenant en été. En milieu rural, ce problème était quotidien uniquement pour 3,8 % des
ménages, surtout en été (92,3%).
c. Perception de la régularité
En milieu urbain, 54,3 % des ménages étaient tout à fait d’accord qu’il y avait un
approvisionnement adéquat de la maison en eau et 40,1% étaient aussi tout à fait d’accord que le
coût de l'eau ne limitait pas leur consommation.
En milieu rural, 43,4 % des ménages étaient tout à fait d’accord qu’il y avait un
approvisionnement adéquat de la maison en eau et uniquement 16,9 % des ménages étaient tout à
fait d’accord que le coût de l'eau ne limitait pas leur consommation.
L’eau courante à domicile, était pour 87,5 % des 1 468 ménages la source principale d’eau, et
elle était retrouvée dans presque tous les logements en milieu urbain (98,9%) et uniquement dans
deux tiers des habitats (65,7 %) en milieu rural. En milieu rural du Kef, seulement un logement
sur trois disposait de l’eau courante à domicile ou dans le jardin.
Un ménage sur quatre (21,7 %) consommait l’eau en bouteille. Cette consommation trois fois
plus élevée en milieu urbain (28,1% contre 9,6 % en milieu rural). C’était à Bizerte et à Ben
Arous que presque un ménage sur deux consommait l’eau en bouteilles alors qu’au Kef, cette
proportion était uniquement de 1,9 %.
Enfin, un ménage sur dix (11,9 %) transportait l’eau particulièrement en milieu rural du Kef, de
Bizerte et de Gafsa.
Tableau 86: Présence et type de réservoir d’eau (tous types d’eaux) dans les 1 468 ménages de
l’étude « CEHI TN 04 ».
Milieu urbain Milieu rural Total
n=966 n=502 n=1 468
Avoir un réservoir d’eau ou plus n % n % n %
Oui 124 12,8 139 27,7 263 17,9
Non, pas de besoin 727 75,3 257 51,2 984 67,0
Non, il y a besoin mais non disponible 104 10,8 99 19,7 203 13,8
Pas de réponse 1 0,1 3 0,6 4 0,3
Parmi les 1 468 ménages, 17,9% avaient un réservoir (pour tous types d’eaux) dans leur maison.
En milieu urbain, 12,8 % des ménages avaient un réservoir d’eau dans leur maison.
En milieu rural, 27,7% des ménages avaient un réservoir d’eau dans leur maison.
Ce réservoir était nettoyé par 35 % des ménages chaque année alors que 4,6% ne le nettoyaient
jamais. Deux tiers ajoutaient un produit chloré à l’eau du réservoir. L’eau était amenée par un
seau dans une proportion de 62,7 % et le robinet n’était utilisé que par 1,1% des ménages.
Tableau 88: Conservation de l’eau potable dans les 1 468 ménages de l’étude « CEHI TN
04 ».
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 966 n= 502 n= 1 468
Conservation de l’eau potable n % n % n %
Oui 53 5,5 94 18,7 147 10,0
Non 900 93,2 403 80,3 1303 88,8
NP 13 1,3 5 1,0 18 1,2
NP : Non Précisé
Parmi les 1 468 ménages, un ménage sur dix conservait l’eau potable séparément de tout autre
eau. Les ménages en milieu rural étaient trois fois plus nombreux à conserver l’eau potable
séparément que ceux du milieu urbain.
Tableau 89: Présence et type de réservoir d’eau potable dans les logements des 1 468 ménages
de l’étude « CEHI TN 04» (147 ménages).
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 53 n= 94 n= 147
n % n % n %
Type de réservoir utilisé
Bidon métallique ou en plastique 23 43,4 52 55,3 75 51,1
Réservoir en béton au sol 25 47,2 29 30,9 54 36,7
Autres 4 7,5 9 9,6 13 8,8
NP 1 1,9 4 4,2 5 3,4
Nettoyage du réservoir d'eau potable
Chaque année 31 58,5 39 41,5 70 47,6
Tous les deux ans 6 11,3 1 1,1 7 4,8
Tous les trois ans 1 1,9 1 1,1 2 1,4
Jamais 0 0,0 5 5,3 5 3,4
NP 15 28,3 48 51,0 63 42,8
NP : Non Précisé
Parmi les 1 468 ménages, 147 conservaient l’eau potable séparément d'une autre eau domestique.
Cette eau potable était conservée par la moitié des ménages dans un bidon en plastique ou
métallique, 47,6 % nettoyaient le réservoir d’eau potable une fois par an et 3,4 % ne le
nettoyaient jamais.
Tableau 90 : Méthode d’approvisionnement en eau potable dans les 1 468 ménages de l’étude
« CEHI TN 04 ».
Milieu urbain Milieu rural Total
n=966 n=502 n=1 468
n % n % n %
Méthode d’approvisionnement en eau potable
Robinet 928 96,1 306 61,0 1234 84,1
Tasse ou louche 8 0,8 105 20,9 113 7,7
Autres 17 1,8 79 15,7 96 6,5
NP 13 1,3 12 2,4 25 1,7
Traitement de l'eau avant de la boire
Non 903 93,4 421 83,8 1324 90,2
Javellisation 17 1,8 43 8,6 60 4,1
Non, on boit l'eau de bouteille 24 2,5 7 1,4 31 2,1
Filtrer avec un tissu ou bouillir 4 0,4 4 0,8 8 0,5
NP 18 1,9 27 5,4 45 3,1
Perception de la pureté de l'eau potable de la
principale source d'approvisionnement
Tout a fait d‘accord 629 65,1 332 66,1 961 65,4
D‘accord 182 18,8 37 7,4 219 14,9
Pas d’accord 114 11,8 66 13,1 180 12,3
Pas du tout d’accord 35 3,6 31 6,2 66 4,5
Je ne sais pas 1 0,1 19 3,8 20 1,4
NP 5 0,5 17 3,4 22 1,5
NP : Non Précisé
Pour les 1 468 ménages, 84,1% s’approvisionnaient en eau potable à partir du robinet. Cette eau
potable n’était jamais traitée par 90,2 % des ménages. Deux tiers des ménages étaient tout à fait
d’accord que cette eau était pure.
En milieu urbain, 96,1 % des ménages s’approvisionnaient en eau potable à partir du robinet.
En milieu rural, uniquement deux tiers des ménages s’approvisionnaient en eau potable à partir
du robinet.
Tableau 91: Equipements sanitaires et pratiques hygiéniques dans les 1 468 ménages de
l’étude « CEHI TN 04 ».
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 966 n= 502 n= 1 468
n % n % n %
Présence à domicile d’une baignoire ou d’une douche
Oui, privée pour ma famille 548 56,7 107 21,3 655 44,6
Oui partagée avec les autres familles 40 4,1 12 2,4 52 3,5
Ni douche ni baignoire 363 37,6 355 70,7 718 48,9
Ne sait pas 15 1,6 28 5,6 43 3,0
Lavage des mains
Lavabo près ou dans les toilettes 685 70,9 115 22,9 800 54,5
Lavabo loin des toilettes 65 6,7 20 4,0 85 5,8
Lavabo dans la cuisine 81 8,4 55 11,0 136 9,3
Lavabo dans le jardin 5 0,5 8 1,6 13 0,9
Robinet de l’arrière-cour 60 6,2 75 14,9 135 9,2
Ailleurs 66 6,9 219 43,6 285 19,4
Nulle part 0 0,0 6 1,2 6 0,4
NP 4 0,4 4 0,8 8 0,5
Commodités pour le lavage des mains
Robinet avec eau courante 885 91,6 255 50,8 1140 77,7
Eau courante chaude 332 34,4 76 15,1 408 27,8
Savon 773 80,0 307 61,2 1080 73,6
Bassin 37 3,8 82 16,3 119 8,1
Autres moyens 143 14,8 71 14,1 214 14,6
Présence de l’eau chaude courante
Oui 336 34,8 89 17,7 425 29,0
Non 626 64,8 408 81,3 1034 70,4
NP 4 0,4 5 1,0 9 0,6
Lavage des plats
Dans la cuisine 806 83,4 298 59,4 1104 75,2
Dans le jardin 10 1,0 43 8,6 53 3,6
Dans le ruisseau 11 1,2 19 3,8 30 2,0
Pas de réponse 40 4,1 81 16,1 121 8,3
Ailleurs 99 10,3 61 12,1 160 10,9
NP : Non Précisé
Une douche ou une baignoire était retrouvée chez 44,6 % de l’ensemble des ménages avec des
proportions d’un ménage sur deux en milieu urbain (56,7%) et uniquement d’un sur cinq en
milieu rural (21,4%).
La moitié des ménages avaient un lavabo près ou dans les toilettes (54,4 %) avec des proportions
de 70,9 % en milieu urbain et uniquement de 22,9 % en milieu rural.
Quant à la commodité pour le lavage des mains, 77,7 % de tous les ménages disposaient de l’eau
courante, plus que 90 % en milieu urbain et uniquement la moitié en milieu rural.
L’eau chaude courante était retrouvée uniquement chez un peu plus que le quart des ménages et
les plats étaient lavés dans la cuisine pour 75,2% des ménages.
Tableau 92: Système sanitaire dans les 1 468 ménages de l’étude « CEHI TN 04 ».
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 966 n= 502 n= 1 468
n % n % n %
Evacuation des eaux de toilettes
Raccordée au réseau des eaux usées (ONAS) 787 81,5 80 15,9 867 59,1
Latrine 63 6,5 171 34,1 234 15,9
Fosse septique 49 5,1 112 22,3 161 11,0
Aucune installation 2 0,2 78 15,5 80 5,4
Autres 65 6,7 61 12,2 126 8,6
Type de toilettes
Privées 908 94,0 314 62,5 1222 83,2
Communes avec d'autres maisons/ familles 16 1,7 51 10,2 67 4,6
Publiques 0 0,0 14 2,8 14 1,0
Ne sait pas 0 0,0 2 0,4 2 0,1
Pas de réponse 40 4,1 48 9,6 88 6,0
NP 2 0,2 73 14,5 75 5,1
Localisation de vos toilettes
A domicile 915 94,7 366 72,9 1281 87,3
Dans le bâtiment 45 4,7 51 10,2 96 6,5
En dehors du bâtiment 3 0,3 9 1,8 12 0,8
NP 3 0,3 76 15,1 79 5,4
Pratiques hygiéniques après défécation
Eau 938 97,1 404 80,5 1342 91,4
Papier toilette 25 2,6 17 3,4 42 2,9
Autres 1 0,1 9 1,8 10 0,7
NP 2 0,2 72 14,3 74 5,0
Avoir un lavabo dans ou près des toilettes
Lavabo avec du savon 775 80,2 217 43,2 992 67,6
Pas de lavabo 172 17,8 199 39,6 371 25,3
Lavabo sans savon 16 1,7 7 1,4 23 1,6
NP 3 0,3 79 15,7 82 5,6
NP : Non Précisé
Parmi les 1 468 ménages, uniquement 59,1% avaient des toilettes raccordées à l’ONAS, alors
que les proportions étaient de 81,5 % en milieu urbain et uniquement de 15,9 % en milieu rural.
Une latrine était utilisée par 15,9 % des ménages, 6,5 % en milieu urbain et 34,1 % en milieu
rural.
Des toilettes privées étaient retrouvées dans 83,2 % des 1 468 ménages avec des proportions de
94 % en milieu urbain et de 62,5 % en milieu rural.
Les toilettes étaient localisées à domicile pour 87,3 % de tous les ménages, 94,7% en milieu
urbain et 72,9 % en milieu rural.
Il y avait un lavabo dans ou près des toilettes avec du savon chez deux tiers des ménages, 80,2 %
en milieu urbain et uniquement 43,2% en milieu rural.
Chapitre 3 :
Santé des enfants
Tableau 93 : Prévalence selon les gouvernorats des cas d’infections respiratoires aigues parmi
les 1 841 enfants de 0 à 4 ans de l’étude « CEHI TN 04 »
Fièvre Toux Respiration
rapide
Gouvernorats N n % n % n %
Ben Arous 245 69 28,2 153 62,4 15 6,1
Bizerte 255 44 17,2 47 18,4 10 3,9
Kef 256 83 32,4 89 34,7 5 2,0
Sousse 281 99 35,2 120 42,7 28 10,0
Gafsa 270 77 28,5 126 28,5 39 14,4
Gabès 260 71 27,3 171 65,7 65 25,0
Tataouine 274 16 5,8 14 5,1 3 1,1
Total 1841 459 24,9 720 39,1 165 9,0
Au cours des 2 dernières semaines, 24,9 % des enfants âgés de 0 à 4 ans ont présenté un état
fébrile, 39,1% une toux et 9 % une respiration rapide.
A Sousse, 35,2 % des enfants ont eu de la fièvre contre seulement 5,8 % des enfants de
Tataouine. A Gabès, 65,7 % des enfants ont présenté une toux contre uniquement 5,1% des
enfants de Tataouine.
La notion d’épisode de souffle ou de respiration rapide a été retrouvée chez le un quart des
enfants de Gabès contre seulement 1,1% des enfants de Tataouine.
Tableau 94: Prévalence selon le milieu des cas d’infections respiratoires aigues parmi les 1
841 enfants âgés de 0 à 4 ans de l’étude « CEHI TN 04 »
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 1 182 n= 659 n= 1 841
n % n % n %
Fièvre au cours de deux 289 24,5 170 25,8 459 24,9
dernières semaines
Toux durant les deux 499 42,2 221 33,5 720 39,1
dernières semaines
Respiration rapide et/ ou 115 9,7 50 7,6 165 9,0
souffles courts
La fréquence de la toux était plus élevée en milieu urbain qu’en milieu rural (42,2 % contre
33,5%) ainsi que celle de la respiration rapide (9,7 % et 7,6 %).
Tableau 95 : Prévalence selon le genre humain des cas d’infections respiratoires aigues parmi
les 1 841 enfants âgés de 0 à 4 ans de l’étude « CEHI TN 04 »
Masculin Féminin Total
(n= 984) (n= 857) (n= 1 841)
n % N % n %
Fièvre au cours de deux 244 24,8 215 25,1 459 24,9
dernières semaines
Toux durant les deux 391 39,7 329 38,4 720 39,1
dernières semaines
Respiration rapide et/ ou 97 9,9 68 7,9 165 9,0
souffle court
La notion de toux a été retrouvée chez 39,7 % des garçons et 38,4 % des filles alors que pour le
souffle ou la respiration rapide, la fréquence était respectivement de 9,9 % et 7,9 %.
La survenue d’un épisode fébrile était plus fréquente chez les enfants âgés de 1 à 2 ans (30,6%).
La notion d’un épisode de toux au cours des deux dernières semaines était rapportée plus chez
les enfants de 1 à 2 ans avec une fréquence de 44,5 %, alors que la respiration rapide ou souffle
était plus fréquente chez les enfants de 2 à 3 ans (9,8 %).
La survenue d’un épisode de toux était plus fréquente chez les enfants de genre masculin et
vivant en milieu urbain : 42,6 %.
La notion de respiration rapide ou souffle était plus retrouvée chez les garçons du milieu rural
(9,9 %).
Tableau 98: Tableau récapitulatif de la prévalence selon le milieu et par tranche d’age des cas
d’infections respiratoires aigues parmi les 1 841 enfants âgés de 0 à 4 ans de l’étude « CEHI
TN 04 »
Urbain Rural Total
Aussi bien en milieu urbain que rural, la fréquence de la fièvre ou de la toux était plus élevée
chez les enfants de moins de deux ans. Pour la respiration rapide, la fréquence était plus élevée
en milieu urbain et chez les enfants de moins de deux ans.
Globalement et pour les enfants de moins de cinq ans, un enfant sur cinq a fait un épisode
diarrhéique au cours des trois derniers mois.
La fréquence la plus élevée d’épisodes diarrhéiques a été retrouvée parmi les enfants du
gouvernorat de Ben Arous où un enfant sur quatre a fait un épisode diarrhéique et celle la plus
basse a été observée à Tataouine (1,8 %).
Tableau 100 : Prévalence selon le milieu d’un antécédent d’épisode diarrhéique au cours des
trois derniers mois parmi les 1 841 enfants âgés de 0 à 4 ans de l’étude « CEHI TN 04 »
Milieu urbain Milieu rural Total
(n= 1182) (n= 659) (n= 1841)
n % n % n %
Episode actuel 69 5,8 41 6,2 110 6,0
Deux dernières semaines 39 3,3 18 2,7 57 3,1
Deux semaines à un mois 27 2,3 16 2,4 43 2,3
Un à trois mois 104 8,8 62 9,4 166 9,0
Total 239 20,2 137 20,8 376 20,4
Globalement et pour les enfants de moins de cinq ans, 6 % ont fait un épisode diarrhéique actuel
alors que 9 % ont fait un épisode diarrhéique un à 3 mois au paravant.
La fréquence, aussi bien des épisodes actuels que des épisodes datant de un à trois mois, était
plus élevée en milieu rural qu’en milieu urbain.
Tableau 101: Prévalence selon le genre humain d’un antécédent d’épisode diarrhéique au
cours des trois derniers mois parmi les 1 841 enfants âgés de 0 à 4 ans de l’étude « CEHI TN
04 »
Masculin Féminin Total
n= 984 n= 857 n= 1 841
n % n % n %
Episode actuel 54 5,5 56 6,5 110 6,0
Deux dernières semaines 30 3,0 27 3,2 57 3,1
Deux semaines à un mois 28 2,8 15 1,8 43 2,3
Un à trois mois 87 8,8 79 9,2 166 9,0
Total 199 20,2 177 20,7 376 20,4
Globalement, la fréquence des épisodes diarrhéiques était la même chez les garçons que chez les
filles (20,2 % et 20,7 % respectivement).
La fréquence d’un épisode actuel était plus élevée chez les filles que les garçons.
Tableau 102 : Prévalence selon l’age d’un antécédent d’épisode diarrhéique au cours des trois
derniers mois parmi les 1 841 enfants de 0 à 4 ans de l’étude « CEHI TN 04 »
[0 – 2 ans [ [2 – 5 ans [ Total
n=1 005 n= 836 n= 1 841
n % n % n %
Episode actuel 74 7,4 36 4,3 110 6,0
Deux dernières semaines 38 3,8 19 2,3 57 3,1
Deux semaines à un mois 23 2,3 20 2,4 43 2,3
Un à trois mois 88 8,8 78 9,3 166 9,0
Total 223 22,2 153 18,3 376 20,4
La fréquence globale des épisodes diarrhéiques était plus élevée chez les enfants de moins de
deux ans (22,2 % contre 18,3 % pour les enfants de deux à cinq ans) et ceci était aussi vérifié
pour l’épisode actuel (7,4 % des enfants de moins de 2 ans contre 4,3 % des enfants de 2 à 5
ans).
Tableau 103 : Prévalence selon les gouvernorats des récidives diarrhéiques parmi les 376
enfants âgés de 0 à 4 ans (ayant un antécédent d’épisode diarrhéique au cours des trois
derniers mois) de l’étude « CEHI TN 04 »
Récidives de
diarrhée
Gouvernorats N n %
Ben Arous 62 29 46,8
Bizerte 42 6 14,3
Kef 95 9 9,5
Sousse 63 25 39,7
Gafsa 46 21 45,7
Gabès 63 38 60,3
Tataouine 5 1 20,0
Total 376 129 34,3
Parmi les 376 enfants âgés de 0 à 4 ans et qui ont présenté un épisode diarrhéique au cours de
trois derniers mois, un tiers a présenté une à trois récidives au cours du dernier mois.
Parmi les 376 enfants âgés de 0 à 4 ans et qui ont présenté un épisode diarrhéique au cours de
trois derniers mois, les récidives étaient plus fréquentes chez les enfants en milieu urbain : 36,8%
contre 29,9% en milieu rural.
Tableau 105 : Prévalence selon le genre humain des récidives diarrhéiques parmi les 376
enfants âgés de 0 à 4 ans (ayant un antécédent d’épisode diarrhéique au cours des trois
derniers mois) de l’étude « CEHI TN 04 »
Masculin Féminin Total
n= 199 n= 177 n= 376
n % n % n %
Oui 75 37,7 54 30,5 129 34,3
La semaine dernière 16 8,0 16 9,0 32 8,5
Les 2 dernières semaines 30 15,1 24 13,6 54 14,4
Le mois dernier 46 23,1 22 12,4 68 18,1
Non 102 51,3 113 63,8 215 57,2
NP 22 11,0 10 5,7 32 8,5
NP : Non Précisé
Parmi les 376 enfants âgés de 0 à 4 ans et qui ont présenté un épisode diarrhéique au cours des
trois derniers mois, les récidives diarrhéiques étaient plus fréquentes chez les garçons (37,7%)
que chez les filles (30,5%).
Parmi les 376 enfants âgés de 0 à 4 ans et qui avaient présenté un épisode diarrhéique au cours
des trois derniers mois, les récidives diarrhéiques étaient plus fréquentes chez les enfants âgés de
deux à cinq ans : 35,3 % contre 32,6 % des enfants de moins de deux ans.
Parmi les 1 841 enfants âgés de moins de cinq ans, aussi bien pour les garçons que pour les filles
vivant en milieu urbain qu’en milieu rural, un enfant sur cinq a fait un épisode diarrhéique au
cours des trois derniers mois précédents et un enfant sur dix a fait un épisode diarrhéique au
cours du dernier mois.
Quant aux récidives diarrhéiques le mois précédent, elles étaient plus fréquentes en milieu urbain
et chez les garçons.
Parmi les enfants âgés de moins de deux ans, un enfant sur quatre a fait un épisode
diarrhéique au cours des trois mois précédents contre un enfant sur cinq âgé de deux à quatre
ans. Ces mêmes proportions ont été retrouvées en milieu urbain et rural.
Pour les récidives diarrhéiques le mois précédent, elles étaient plus fréquentes chez les enfants de
moins de 2 ans (7,9 % de l’ensemble des enfants) et parmi ceux vivant en milieu urbain (8,5%).
Tableau 109 : Répartition selon les gouvernorats d’une histoire d’un traumatisme physique
parmi les 3 612 enfants de 0 à 14 ans de l’étude « CEHI TN 04 »
Une seule fois Plus qu’une fois Une fois ou plus
Gouvernorats N n % n % n %
Ben Arous 429 25 5,8 0 0 25 5,8
Bizerte 453 7 1,5 0 0 7 1,5
Kef 472 9 1,9 2 0,4 11 2,3
Sousse 550 51 9,3 4 0,7 55 10,0
Gafsa 551 30 5,4 1 0,2 31 5,6
Gabès 538 60 11,2 2 0,4 62 11,5
Tataouine 619 15 2,4 1 0,2 16 2,6
Total 3612 197 5,5 10 0,3 207 5,7
Au cours des 12 derniers mois, 5,7% des enfants âgés de 0 à 14 ans étaient victimes d’un
traumatisme ou plus.
La fréquence la plus élevée était retrouvée parmi les enfants de Gabès où un enfant sur dix
(11,2%) était victime d’un traumatisme contre uniquement 1,5% des enfants du gouvernorat de
Bizerte.
Tableau 110: Répartition selon le milieu de l’exposition à un traumatisme physique chez les 3
612 enfants de 0 à 14 ans de l’étude « CEHI TN 04 »
Milieu urbain Milieu rural Total
(n= 2244) (n= 1368) (n= 3612)
n % n % n %
Une seule fois 135 6,0 62 4,5 197 5,5
Plus qu’une fois 8 0,4 2 0,1 10 0,3
Une fois ou plus 143 6,4 64 4,7 207 5,7
Au cours des 12 derniers mois et parmi les enfants âgés de 0 à 14 ans vivant en milieu urbain,
6,4 % étaient victimes d’un traumatisme ou plus contre 4,7 % des enfants en milieu rural.
Les traumatismes étaient légèrement plus fréquents chez les enfants de genre masculin (7,3 %)
contre 6,2 % de genre féminin.
Tableau 112: Lieu de traumatismes, selon le milieu, chez les 207 enfants de 0 à 14 ans de
l’étude « CEHI TN 04 »
Milieu urbain Milieu rural Total
(n= 143) (n= 64) (n= 207)
n % n % n %
Maison 101 70,6 47 73,4 148 71,5
Rue / autoroute 25 17,5 11 17,3 36 17,4
Espace de jeu 4 2,8 2 3,1 6 3,0
Ecole 4 2,8 0 0,0 4 1,9
Lieu du travail 1 0,7 0 0,0 1 0,5
Autres places 2 1,4 2 3,1 4 1,9
NP 6 4,2 2 3,1 8 3,9
Total 143 100 64 100 207 100
NP : Non Précisé
Aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural, les traumatismes étaient survenus sept fois sur
dix à la maison. Les rues et les autoroutes occupaient la deuxième position dans les lieux de
traumatisme avec une proportion de 17,4%.
Tableau 113 : Lieu de traumatismes, selon le genre humain, chez les 3 612 enfants de 0 à 14
ans de l’étude « CEHI TN 04 »
Masculin Féminin Total
(n= 134) (n= 73) (n= 207)
n % n % n %
Maison 96 71,7 52 71,2 148 71,5
Rue / autoroute 22 16,4 14 19,2 36 17,4
Espace de jeu 4 3,0 2 2,7 6 2,9
Ecole 4 3,0 0 0,0 4 1,9
Lieu du travail 1 0,7 0 0,0 1 0,5
Autres places 1 0,7 3 4,1 4 1,9
NP 6 4,5 2 2,8 8 3,8
Total 134 100 73 100 207 100
NP : Non Précisé
Aussi bien pour le genre féminin que masculin, sept traumatismes sur dix étaient survenus à la
maison. Les filles étaient plus fréquemment blessées dans la rue ou dans l’autoroute (19,2 %)
contre 16,4 % pour les garçons.
Tableau 114: Typologie des accidents, selon le milieu, chez les 207 enfants de 0 à 14 ans de
l’étude « CEHI TN 04 »
Milieu urbain Milieu rural Total
(n= 143) (n= 64) (n= 207)
n % n % n %
Chute 92 64,3 32 50,0 124 59,9
Empoisonnement 17 11,9 10 15,6 27 13,0
Accident de circulation 13 9,1 7 10,9 20 9,7
Couteau/ coupure/perforation 6 4,2 4 6,3 10 4,8
Feu / brûlure 2 1,4 4 6,3 6 2,9
Coup de feu, arme à feu 3 2,1 0 0,0 3 1,4
Autres 3 2,1 1 1,6 4 1,9
NP 7 4 ,9 6 9,3 13 6,3
Total 143 100 64 100 207 100
NP : Non Précisé
Il ressort du tableau précèdent que les chutes étaient le type de traumatisme le plus fréquent aussi
bien en milieu urbain qu’en milieu rural. En deuxième position, venait l’empoisonnent avec une
fréquence globale de 13 %. Il était plus fréquent en milieu rural (15,6 %) qu’en milieu urbain
(11,9 %).
En ce qui concerne les accidents de circulation, sa prévalence a été voisine de 10 % dans les
deux cadres de vie : urbain et rural.
Tableau 115: Typologie des traumatismes, selon le genre humain, chez les 207 enfants de 0 à
14 ans de l’étude « CEHI TN 04 »
Masculin Féminin Total
(n= 134) (n= 73) (n= 207)
n % n % n %
Chute 75 56,0 49 67,1 124 59,9
Empoisonnement 21 15,7 6 8,2 27 13,1
Accident de Circulation 11 8,2 9 12,3 20 9,7
Couteau/ coupure/perforation 8 6,0 2 2,7 10 4,8
Feu / brûlure 4 3,0 2 2,7 6 2,9
Coup de feu, arme à feu 3 2,2 0 0,0 3 1,4
Autres 2 1,5 1 1,4 3 1,4
NP 10 7,4 4 5,4 14 6,8
Total 134 100,0 73 100,0 207 100,0
NP : Non Précisé
Les chutes étaient plus fréquentes chez les enfants de genre féminin (67,1 %) par rapport à ceux
de genre masculin (56%).
L’empoisonnement était deux fois plus fréquent chez les garçons: 15,7% contre 8,2 % chez les
filles alors que les accidents de la circulation étaient plus fréquents chez les filles (12,3 %) contre
8,2 % chez les garçons.
1. Les chutes
a. Etude des chutes selon le milieu :
Tableau 116: Fréquence et lieux des chutes selon le milieu chez 124 enfants de 0 à 14 ans de
l’étude « CEHI TN 04 »
Milieu urbain Milieu rural Total
(n= 92) (n= 32) (n= 124)
n % n % n %
Fréquence des chutes :
Une seule fois 86 93,5 31 96,9 117 94,4
Plus qu’une fois 6 6,5 1 3,1 7 5,6
Une fois ou plus 92 100,0 32 100,0 124 100,0
Lieu des chutes :
Maison 71 77,2 25 78,1 96 77,4
Rue 11 12,0 4 12,5 15 12,1
Ecole 4 4,3 0 0,0 04 3,2
Autres 5 5,4 3 9,4 08 6,5
NP 1 1,1 0 0,0 1 0,8
NP : Non Précisé
Au total, 124 chutes étaient survenues chez les enfants de 0 à 14 ans ; les chutes se sont répétées
dans 5,6 % des cas et elles étaient survenues dans 77,4 % à la maison.
En milieu rural, 3,1 % des chutes étaient survenues plus qu’une fois. Le lieu de la chute était la
maison dans 78,1% des cas.
Tableau 117: Fréquence et lieux des chutes selon le genre humain chez 124 enfants de 0 à 14
ans de l’étude « CEHI TN 04 »
Masculin Féminin Total
n = 75 n = 49 n = 124
n % n % n %
Fréquence des chutes :
Une seule fois 70 93,3 47 95,9 117 94,4
Plus qu’une fois 05 06,7 02 04,1 7 05,6
Une fois ou plus 75 100,0 49 100,0 124 100,0
Lieu des chutes :
Maison 56 74,7 40 81,6 96 77,4
Rue 11 14,7 04 08,2 15 12.1
Ecole 04 05,3 00 00,0 04 03,2
Autres 04 05,3 04 08,2 08 06,5
NP 00 0,0 01 2,0 1 0,8
NP : Non Précisé
Au total, 75 garçons étaient victimes d’une chute. Dans 6,7% des cas, ces chutes étaient
survenues plus qu’une fois. Le lieu de la chute était la maison dans 74,7% des cas.
En ce qui concerne les filles, 49 étaient victimes d’une chute. Dans 4,1 % des cas, ces chutes
étaient survenues plus qu’une fois. Le lieu de la chute était la maison dans 81,6%% des cas.
Tableau 118: Mécanismes des accidents de circulation, selon le milieu, chez 20 enfants de 0 à
14 ans de l’étude « CEHI TN 04 »
Milieu urbain Milieu rural Total
(n= 13) (n= 7) (n= 20)
n % n % n %
Véhicule 7 53,8 2 28,5 9 45,0
Motocycle 3 23,1 3 42,9 6 30,0
Vélo (bicyclette) 2 15,4 1 14,3 3 15,0
Collision entre piéton véhicule 1 7,7 1 14,3 2 10,0
Les accidents causés par une véhicule étaient presque deux fois plus fréquents en milieu urbain
(53,8 %) contre 28,6 % en milieu rural; alors que les accidents par motocycle étaient presque
deux fois plus fréquents en milieu rural (42,9 %) contre 23,1 % en milieu urbain.
Tableau 119: Mécanismes des accidents de circulation, selon le genre humain, chez les 20
enfants de 0 à 14 ans de l’étude « CEHI TN 04 »
Masculin Féminin Total
(n= 11) (n= 9) (n= 20)
n % n % n %
Véhicule 5 45,5 4 44,4 9 45,0
Motocycle 4 36,4 2 22,2 6 30,0
Vélo (bicyclette) 1 9,1 2 22,2 3 15,0
Collision entre piéton véhicule 1 9,1 1 11,1 2 10,0
Aussi bien chez les filles que chez les garçons un accident de la circulation sur deux était du à un
véhicule.
Les accidents causés par motocycles étaient plus fréquents chez les garçons (36,4 %) contre
22,2% chez les filles alors que ceux causés par vélo étaient plus fréquents chez les filles (22,2 %)
contre 9,1 % chez les garçons.
Au total, 27 cas d’empoisonnements étaient survenus chez les enfants de 0 à 14 ans. Les
détergents étaient en cause une fois sur deux (51,9 %) et les médicaments une fois sur trois (29,6
%)
L’intoxication par les détergents étaient lus fréquentes en milieu rural (60 %) contre 47,1 % en
milieu urbain.
Tableau 121 : Mécanismes de l’empoissonnement, selon le genre humain, chez les 27 enfants
de 0 à 14 ans de l’étude « CEHI TN 04 »
Masculin Féminin Total
(n= 21) (n= 6) (n= 27)
n % n % n %
Détergents 12 57,1 2 33,3 14 51,9
Médicament 7 33,3 1 16,7 8 29,6
Gaz 1 4,8 0 0,0 1 3,7
Pesticide, insecticide, raticide,… 1 4,8 0 0,0 1 3,7
Autres 1 4,7 2 33,3 3 11,1
Chez les garçons, un empoisonnement sur deux (57,1 %) était dû à un détergent et plus qu’un
empoisonnement sur quatre était dû à un médicament (33,3 %).
Chez les filles, un empoisonnement sur quatre était dû à un détergent (33,3 %) et 16,7% des
empoisonnements étaient dus à des médicaments.
Tableau 122 : Types de soins médicaux, selon le milieu, reçus en cas de traumatismes par
les 207 enfants de 0 à 14 ans de l’étude « CEHI TN 04 »
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 143 n= 64 n= 207
n % n % n %
Secours d'urgence 97 67,8 39 60,9 136 65,7
Consultation externe 7 4,9 7 10,9 14 6,8
Admission hospitalière 11 7,7 5 7,8 16 7,7
Aucun soin 16 11,2 10 15,6 26 12,6
NP 12 8,4 3 4,8 15 7,2
NP : Non Précisé
Suite aux 207 traumatismes survenus chez les enfants de 0 à 14 ans, deux tiers (65,7%) ont
nécessité des secours d’urgence et 7,7% avaient été hospitalisés.
Le recours aux urgences était légèrement plus fréquent en milieu urbain (67,8%) qu’en milieu
rural (60,9 %)
Tableau 123: Types de soins médicaux, selon le genre humain, reçus en cas de traumatismes
par les 207 enfants de 0 à 14 ans de l’étude « CEHI TN 04 »
Masculin Féminin Total
n= 134 n= 73 n= 207
n % n % n %
Secours d'urgence 83 61,9 53 72,6 136 65,7
Consultation externe 6 4,5 8 11,0 14 6,8
Admission hospitalière 9 6,7 7 9,6 16 7,7
Aucun soin 23 17,2 3 4,1 26 12,6
NP 13 9,7 2 2,7 15 7,2
NP : Non Précisé
Le recours aux urgences et les admissions hospitalières suite aux traumatismes était plus fréquent
chez le genre féminin.
Il ressort du tableau précèdent que 7,7% des traumatismes survenus chez les enfants de moins
que 15 ans, avaient causé une invalidité permanente ; cette proportion était de 8,4% en milieu
urbain contre 6,3% en milieu rural.
Tableau 125 : Invalidité en cas de traumatismes selon le genre chez les 207 enfants de 0 à 14
ans de l’étude « CEHI TN 204 »
Masculin Féminin Total
n=134 n= 73 n= 207
n % n % n %
Pas d’invalidité 111 82,9 67 91,8 178 85,9
Invalidité 11 8,2 5 6,8 16 7,7
NP 12 8,9 1 1,4 13 6,4
NP : Non Précisé
Le taux d’invalidité permanente était de 8,2% parmi la population masculine contre 6,8% de la
population féminine.
Tableau 126 : Tableau récapitulatif des caractéristiques des traumatismes chez les 207 enfants
de 0 à 14 ans victimes d’un traumatisme. Etude « CEHI TN 04 »
Milieu urbain Milieu rural Total
n= 143 n= 64 n=207
Masculin Féminin Masculin Féminin Masculin Féminin
n % n % n % n % n % n %
Fréquence des traumatismes au cours de l’année précédente
Un traumatisme ou plus 93 65,0 50 35,0 41 64,1 23 35,9 134 64,7 73 35,3
Un seul traumatisme 88 61,5 47 32,9 39 60,9 23 35,9 127 61,4 70 33,8
Plusieurs traumatismes 5 3,5 3 2,1 2 3,1 0 0,0 7 3,4 3 1,4
Type de traumatisme
Chute 60 42,0 32 22,4 15 23,4 17 26,6 75 36,2 49 23,7
Accident de circulation 5 3,5 8 5,6 6 9,4 1 1,6 11 5,3 9 4,3
Empoisonnement 13 9,1 4 2,8 8 12,5 2 3,1 21 10,1 6 2,9
Lieu du traumatisme
Maison 67 46,9 34 23,8 29 45,3 18 28,1 96 46,4 52 25,1
Rue (rue/ autoroute) 14 9,8 11 7,7 8 12,5 3 4,7 22 10,6 14 6,8
Ecole 4 2,8 0 0,0 0 0,0 0 0,0 4 1,9 0 0,0
Evolution du traumatisme
Admission hospitalière 7 4,9 4 2,8 2 3,1 3 4,7 9 4,3 7 3,4
Invalidité 9 6,3 3 2,1 2 3,1 2 3,1 11 5,3 5 2,4
Parmi les 207 traumatismes survenus chez les enfants de moins de 15 ans inclus dans notre
étude, les deux tiers avaient intéressé des garçons aussi bien en milieu urbain que rural.
Les chutes étaient plus fréquentes chez les garçons du milieu urbain et chez les filles du milieu
rural. Les accidents de la circulation étaient plus fréquents chez les filles en milieu urbain et chez
les garçons en milieu rural.
Les admissions hospitalières suite à un traumatisme étaient plus fréquentes chez les garçons en
milieu urbain et chez les filles en milieu rural. Les traumatismes étaient invalidants
particulièrement chez les garçons du milieu urbain.
Chapitre 4 :
Les indicateurs environnementaux
NB.
Les indicateurs environnementaux de la santé des enfants ont été rapportés dans le document de l’OMS
« Making a Difference: Indicators to Improve Children’s Environmental Health » avec des indicatifs sous forme
d’une définition (exemple : « enfants âgés de 0 à 4 ans vivant dans des ménages, utilisant essentiellement la
biomasse comme source d'énergie pour le chauffage ou la cuisine»).
* : indicateur calculé
* : indicateur calculé après adaptation de sa définition originale au contexte local
* : indicateur non calculé.
1. Considérations générales :
2. Calcul de l’indicateur :
Tableau 127 : Répartition selon les gouvernorats et le milieu des enfants âgés de 0 à 14 ans
vivant dans des ménages où il y a au moins un fumeur régulier. Etude « CEHI TN 04 »
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
C tot C smoke % C tot C smoke % C TOT C SMOKE %
Ben Arous 413 267 64,6 16 14 87,5 429 281 65,5
Bizerte 276 170 61,6 177 120 67,8 453 290 64
Kef 170 108 63,5 302 188 62,3 472 296 62,7
Sousse 319 194 60,8 231 140 60,6 550 334 60,7
Gafsa 367 263 71,7 184 137 74,5 551 400 72,6
Gabès 352 266 75,6 186 139 74,7 538 405 75,3
Tataouine 347 308 88,8 272 253 93 619 561 90,6
Total 2244 1576 70,2 1368 991 72,4 3612 2567 71,1
C smoke : Nombre d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans des ménages où il y a au moins un fumeur régulier.
C tot : : Nombre total d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans le secteur
Pour l'ensemble de notre population d’enfants âgés de 0 à 14 ans, 71,1% vivaient dans des
ménages où il y avait au moins un fumeur régulier. Cette proportion était plus élevée en milieu
rural qu’en milieu urbain (respectivement 72,4 % et 70,2 %). La proportion la plus élevée a été
retrouvée à Tataouine (90,6 %) et la plus basse à Sousse (60,7 %).
Aussi bien en milieu urbain que rural, le pourcentage le plus élevé d'enfants âgés de 0 à 14 ans
vivant dans des ménages où il y avait au moins un fumeur régulier, a été retrouvé à Tataouine
(respectivement 88,8 % et 93 %) et le plus bas à Sousse (respectivement 60,8% et 60,6%).
73
72, 5 72, 4 %
72
71, 5
71, 1 % Milieu urban
71 Milieu rural
Total
70, 5
70, 2 %
70
69, 5
69
Tableau 128: Répartition selon les gouvernorats et le milieu des enfants âgés de 0 à 4 ans
vivant dans des ménages où il y a au moins un fumeur régulier. Etude « CEHI TN 04 ».
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
C smoke C tot % C smoke C tot % C SMOKE C TOT %
Ben arous 157 237 66,2 8 7 87,5 164 245 67,0
Bizerte 101 163 62 65 92 70,7 166 255 65,1
Kef 61 92 66,3 104 164 63,4 165 256 64,5
Sousse 103 174 59,2 62 107 57,9 165 281 58,7
Gafsa 130 184 70,7 65 86 75,6 195 270 72,2
Gabès 130 170 76,5 65 90 72,2 195 260 75
Tataouine 145 162 89,5 101 112 90,2 246 274 89,8
Total 827 1182 70 469 659 71,2 1296 1841 70,4
C smoke : Nombre d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans des ménages où il y a au moins un fumeur régulier.
C tot : Nombre total d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans le secteur
Figure n°2 : Répartition selon le milieu des enfants âgés de 0 à 4 ans vivant dans
un ménage où il y'a au moins un fumeur régulier.
71
70, 8
70, 6
70, 4 % Milieu urbain
70, 4 Milieu rural
Total
70, 2
70 %
70
69, 8
69, 6
69, 4
1. Considérations générales :
2. Calcul de l’indicateur :
- P tot : Surface totale de terre sol couverte dans les logements occupés.
- Favail : Population totale résidente.
Tableau 129 : Répartition selon les gouvernorats et le milieu de la surface moyenne d’espace
couvert disponible par personne. Etude « CEHI TN 04 ».
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
P tot Favail i P tot Favail i P tot Favail i
Ben Arous 19 085 927 20,6 558 36 15,5 19 643 963 20,4
Bizerte 13 369 648 20,6 4 104 369 11,1 17 473 1 017 17,2
Kef 7 069 361 19,6 5 481 668 8,2 12 550 1 029 12,2
Sousse 16 910 680 24,9 9 566 481 19,9 26 476 1 161 22,8
Gafsa 13 618 799 17,0 5 873 429 13,7 19 491 1 228 15,9
Gabès 15 656 782 20,0 7 066 407 17,4 22 722 1 189 19,1
Tataouine 13 604 741 18,4 7173 520 13,8 20 777 1 261 16,5
Total 99 306 4 938 20,1 39 821 2 910 13,7 139 127 7 848 17,7
Favail : Population totale résidente
P tot : Surface couverte totale dans les logements occupés
i: Valeur de l'indicateur
Pour l'ensemble de notre population, la surface moyenne d'espace couvert disponible par
personne était de 17,7 m2 / personne. Cette moyenne était plus élevée en milieu urbain qu’en
milieu rural (respectivement 20,1 et 13,7 m2 / personne).
C’est à Sousse que cette moyenne était la plus élevée avec 22,8 m2 / personne alors qu’elle était
la plus basse au Kef : 12,2 m2 / personne.
En milieu urbain, la surface moyenne d’espace couvert disponible par personne variait de
24,9m2 / personne à Sousse, à 17 m2 / personne à Gafsa.
En milieu rural, la surface moyenne d’espace couvert par personne était à Sousse le double de
celle du gouvernorat du Kef (19,9 m2 contre 8,2 m2 par personne)
25
20,1 m2 / personne
20 2
17,7 m / personne
13,7 m2 / personne
15
Milieu urbain
Milieu rural
Total
10
25
22,8
20 20,4
19,1
17,2
16,5 2
17,7 m / personne
15,9
15
Indicateur " surpeuplement" par
gouvernorat
12,2
Indicateur "surpeuplement" / Total
de la population
10
0
Kef Gafsa Tataouine Bizerte Gabès Ben Sousse
Arous
25 24,9
20 20 20,6 20,6
19,6 19,9
18,4 Indicateur "surpeuplement" du milieu
17 17,4 urbain / gouvernorat
17,7 m2 / personne Indicateur"surpeuplement" du milieu
15
15,5 rural / gouvernorat
13,7 13,8
Indicateur"surpeuplement"/ Total de
11,1 la population : 17,7 m2/personne
10
8,2
L’indicateur "surpeuplement" est ici : la médiane d'espace couvert disponible par personne
(m2/personne).
« Surpeuplement » = 17 ,1 m2 / personne
Tableau 130: Répartition selon les gouvernorats et le milieu de la médiane d’espace couvert
disponible par personne. Etude « CEHI TN 04 ».
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total de la population
Médiane Médiane Médiane 10 ème percentile
2 2 2
(m /personne) (m /personne) (m /personne) (m2/personne)
Ben Arous 20.0 16.0 20.0 12.5
Bizerte 20.0 10.0 16.6 4.8
Kef 20.0 6.0 10.6 2.5
Sousse 21.5 17.5 20.0 8.5
Gafsa 16.3 13.3 15.5 7.4
Gabes 20.0 14.2 18.6 7.5
Tataouine 18.0 14.6 16.6 7.5
Total 20.0 12.0 17.1 6.0
Figure n°6 : Répartition selon le milieu et les gouvernorats et de l’espace couvert disponible
par personne. Etude « CEHI TN 04 ».
60
éspacecouvert par personne(m2/ personne)
40
20
0
N = 963 500
Urbain Rural
60
éspacecouvert par personne(m2/ personne)
40
20
0
N = 210 209 210 207 208 210 209
40
20
0
N= 203 139 78 132 146 140 125
60
espace couvert par personne (m2 / personne)
40
20
0
N= 7 70 132 75 62 70 84
Tableau 131 : Répartition selon le gouvernorat et le milieu des enfants âgés de 0 à 4 vivant
dans des logements où il y a moins de 6 m2 d’espace couvert par personne. Etude « CEHI TN
04 »,
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
ne nes % ne nes % ne nes %
Ben Arous 237 3 1,3 8 3 37,5 245 6 2,4
Bizerte 163 4 2,5 92 31 33,7 255 35 13,7
Kef 92 6 6,5 164 80 48,8 256 86 33,6
Sousse 174 5 2,9 107 12 11,2 281 17 6,1
Gafsa 184 4 2,2 86 10 11,6 270 14 5,2
Gabès 170 4 2,4 90 2 2,2 260 6 2,3
Tataouine 162 4 2,5 112 13 11,6 274 17 6,2
Total 1182 30 2,5 659 151 22,9 1841 181 9,8
NE : Nombre total d’enfants de 0 à 4 ans
NES : Nombre d’enfants âgés de 0 à 4 ans vivant dans des ménages où il y a moins de 6 m2 par personne
Pour l'ensemble de notre population d’enfants âgés de 0 à 4 ans, 9,8 % vivaient dans des
ménages où il y a moins de 6 m2 d’espace couvert par personne. Cette proportion était neuf fois
plus élevée en milieu rural qu’en milieu urbain (respectivement 22,9 % et 2,5 %).
La proportion la plus élevée d’enfants vivant dans un ménage surpeuplé a été retrouvée au
gouvernorat du Kef ( 33,6 %) contre uniquement (2,4 %) à Ben Arous.
En milieu urbain, 6,5 % des enfants âgés de 0 à 4 ans du Kef vivaient dans des logements
surpeuplés contre 1,3 % à Ben Arous.
20
15
Milieu urbain
Milieu rural
9, 8 % Total
10
5
2, 5 %
c. Surpeuplement « personne/pièce »
Le « surpeuplement » peut être défini par un ratio « personnes par pièce » supérieur à 2,5. Ainsi
les enfants vivant dans un logement où il y a plus que 2,5 personnes par pièce seront considérés
comme des enfants vivant dans un logement surpeuplé.
L’indicateur est défini ainsi : « le pourcentage d’enfants âgés de 0 à 4 ans vivant dans des
logements où il y a plus que 2,5 personnes par pièce».
Tableau 132: Répartition selon les gouvernorats et le milieu des enfants âgés de 0 à 4 ans
vivant dans des logements où il y a plus que de 2,5 personnes par pièce. Etude « CEHI TN
04 »
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
n nes % n nes % n nes %
Ben Arous 237 12 5,1 8 3 37,5 245 15 6,12
Bizerte 163 21 12,9 92 43 46,7 255 64 25,1
Kef 92 9 9,8 164 83 50,6 256 92 35,9
Sousse 174 34 19,5 107 28 26,2 281 62 22,1
Gafsa 184 25 13,6 86 33 38,4 270 58 21,5
Gabès 170 23 13,5 90 13 14,4 260 36 13,8
Tataouine 162 13 8 112 32 28,6 274 45 16,4
Total 1182 137 11,6 659 235 35,7 1841 372 20,2
ne: Nombre total d’enfants résidant
nes : Nombre total d’enfants vivant dans un ménage où il y a plus que 2,5 personnes par pièce.
Parmi l’ensemble des enfants âgés de 0 à 4 ans de l'étude "CEHI TN 04", 20,2 % vivaient dans
des logements où il y a plus que de 2,5 personnes par pièce. L'indicateur « surpeuplement » était
trois fois plus élevé en milieu rural qu’en milieu urbain (respectivement 35,7 % et 11,6%). Au
Kef, le niveau de l’indicateur était sept fois plus élevé que celui de Ben Arous : 35,9 % et 6,12%.
En milieu rural, la valeur de l'indicateur « surpeuplement » la plus élevée a été retrouvée au Kef
(50,6%) et la plus basse à Gabès (14,4 %).
40
35, 7 %
35
30
25
20, 2 % Milieu urbain
20 Milieu rural
Total
15
11, 6 %
10
Pour les différentes variantes de l’indicateur « surpeuplement », les logements en milieu rural
étaient moins spacieux et plus surpeuplés qu’en milieu urbain.
III. Enfants âgés de 0 à 14 ans vivant à proximité d’une route à grand trafic
1. Considérations générales
2. Calcul de l’indicateur
Tableau 134: Répartition selon le gouvernorat et le milieu des enfants âgés de 0 à 14 ans
vivant à proximité d’une route à grand trafic. Etude « CEHI TN 04 ».
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
C tot Cnear % C tot C near % C TOT CNEAR %
Ben Arous 413 133 32,2 16 0 0,0 429 133 31,0
Bizerte 276 262 94,9 177 27 15,3 453 289 63,8
Kef 170 150 88,2 302 66 21,9 472 216 45,8
Sousse 319 30 9,4 231 53 22,9 550 83 15,1
Gafsa 367 180 49,0 184 16 8,7 551 196 35,6
Gabès 352 209 59,4 186 61 32,8 538 270 50,2
Tataouine 347 0 0,0 272 0 0,0 619 0 0,0
Total 2 244 964 43,0 1 368 223 16,3 3 612 1187 32,9
C near : Nombre d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant à 50 mètres d’une route à grand trafic
C tot : Nombre total d’enfants de 0 à14 ans de l’enquête
Pour l'ensemble des enfants âgés de 0 à 14 ans, 32,9 % vivaient à 50 mètres d’une route à grand
trafic. Cette proportion était deux fois et demi plus élevée en milieu urbain qu’en milieu rural
(respectivement 43 % et 16,3 %).
Bizerte avait le niveau de l’indicateur « proximité » le plus élevé avec une valeur de 63,8 % et
Sousse avait le niveau le plus bas : 15,1 %.
En milieu urbain, l’indicateur «proximité » était à sa valeur la plus élevé à Bizerte (94,9 %) et à
sa valeur la plus basse à Sousse (9,4 %).
En milieu rural, le niveau le plus élevé de l'indicateur «proximité » a été retrouvé à Gabès :
32,8% et le plus bas à Gafsa : 8,7%.
Cet indicateur avait une valeur nulle à Tataouine et en milieu rural de Ben Arous.
50
45 43,0 %
40
32, 9 %
35
30
Milieu urbain
25 Milieu rural
Total
20
16, 3 %
15
10
Comme nous avons calculé l’indicateur « proximité» pour les enfants âgés de 0 à 14 ans, il nous
a paru aussi intéressant de le calculer pour les enfants âgés de 0 à 4 ans.
Tableau 135: Répartition selon le gouvernorat et le milieu des enfants âgés de 0 à 4 ans vivant
dans la proximité d’une route à grand trafic. Etude « CEHI TN 04 ».
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
C near C tot % C near C tot % C NEAR C TOT %
Ben arous 75 237 31,6 0 8 0,0 75 245 30,6
Bizerte 154 163 94,5 18 92 19,6 172 255 67,5
Kef 79 92 85,9 35 164 21,3 114 256 44,5
Sousse 16 174 9,2 24 107 22,4 40 281 14,2
Gafsa 96 184 52,2 6 86 7,0 102 270 37,8
Gabès 100 170 58,8 27 90 30,0 127 260 48,8
Tataouine 0 162 0,0 0 112 0,0 0 274 0,0
Total 520 1 182 44 110 659 16,7 630 1 841 34,2
C near : le nombre d’enfants âgés de 0 à 4 ans vivant à 50 mètres d’une route à grand trafic
C tot : le nombre total d’enfants de 0 à 4 ans de l’enquête
50
44,0 %
45
40
34, 2 %
35
30
Milieu urbain
25 Milieu rural
Total
20 16, 7 %
15
10
IV. Enfants âgés de 0 à 4 ans vivant dans des ménages utilisant la biomasse
comme source principale d'énergie pour chauffer ou pour cuisiner :
« biomasse ».
1. Considérations générales :
2. Calcul de l’indicateur :
Tableau 136 : Répartition selon les gouvernorats et le milieu des enfants âgés de 0 à 4 ans
vivant dans des ménages utilisant essentiellement le charbon, le bois ou les excréments comme
principale source d’énergie pour cuisiner. Etude « CEHI TN 04 ».
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
C bio C tot % C bio C tot % C BIO C TOT %
Ben Arous 0 237 0,0 0 8 0,0 0 245 0,0
Bizerte 0 163 0,0 16 92 17,4 16 255 6,3
Kef 1 92 1,1 2 164 1,2 3 256 1,2
Sousse 0 174 0,0 2 107 1,9 2 281 0,7
Gafsa 0 184 0,0 1 86 1,2 1 270 0,4
Gabès 0 170 0,0 1 90 1,1 1 260 0,4
Tataouine 2 162 1,2 5 112 4,5 7 274 2,6
Total 3 1 182 0,3 27 659 4,1 30 1 841 1,6
C bio : Nombre d’enfants âgés de 0 à 4 ans dans les ménages utilisant le charbon, le bois ou les excréments comme
principale source d’énergie pour chauffer / cuisiner
C tot : Nombre total d’enfants de 0 à 4 ans vivant dans le secteur.
Seulement 1,6 % des enfants âgés de 0 à 4 ans vivaient dans des ménages qui utilisaient
principalement le charbon, le bois ou les excréments comme principale source d’énergie pour
cuisiner.
L’utilisation de la biomasse pour cuisiner était plus fréquente en milieu rural (4,1 %) contre
(0,3%) en milieu urbain.
En milieu urbain, seulement 1,2 % des enfants âgés de 0 à 4 ans de Tataouine et 1,1 % des
enfants du Kef vivaient dans des ménages qui utilisaient la « biomasse » pour cuisiner.
4,5
4, 1 %
4
3,5
1
0, 3 %
0,5
Tableau 137: Répartition de selon les gouvernorats et le milieu des enfants âgés de 0 à 4 ans
vivant dans des ménages utilisant essentiellement le charbon, le bois ou les excréments comme
principale source d’énergie pour chauffer la maison. Etude « CEHI TN 04 ».
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
C bio C tot % C bio C tot % C bio C tot %
Ben Arous 38 237 16 6 8 75 44 245 18
Bizerte 9 163 5,5 4 92 4,35 13 255 5,1
Kef 1 92 1,1 89 164 54,3 90 256 35,2
Sousse 67 174 38,5 77 107 72 144 281 51,2
Gafsa 59 184 32,1 72 86 83,7 131 270 48,5
Gabès 127 170 74,7 83 90 92,2 210 260 80,8
Tataouine 145 162 89,5 111 112 99,1 256 274 93,4
Total 446 1 182 37,7 442 659 67,1 888 1 841 48,2
L’utilisation du charbon, du bois ou des excréments, comme principale source d’énergie pour
chauffer la maison, était encore fréquente dans notre contexte local. En fait 48,2 % des enfants
C’est à Tataouine et à Gabès qu’on retrouve que 93,4 % et 80,8 % des enfants âgés de 0 à 4 ans
vivaient dans des ménages utilisant la biomasse pour chauffer la maison.
Aussi bien en milieu urbain que rural, l’utilisation de la biomasse pour chauffer la maison dans
ces deux gouvernorats était encore fréquente : 89,5 % à Tataouine et 74,5% à Gabès en milieu
urbain.
Figure n°12 : Répartition selon le milieu des enfants de 0 à 4ans vivant dans des
ménages utilisant principalement le charbon, le bois ou les excréments comme
source principale pour chauffer la maison.
Etude "CEHI TN 04"
80
67, 1 %
70
60
50
48, 2 %
20
10
¾ indicateur « biomasse » :
L’indicateur « biomasse » est le pourcentage d’enfants âgés de 0 à 4 ans vivant dans des
ménages utilisant essentiellement le charbon, le bois ou les excréments comme principale source
d’énergie pour chauffer ou pour cuisiner .
Tableau 138: Répartition selon le gouvernorat et le milieu des enfants âgés de 0 à 4 ans vivant
dans des ménages utilisant le charbon, le bois ou les excréments comme principale source
d’énergie pour cuisiner ou pour le chauffage de la maison. Etude « CEHI TN 04 ».
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
C bio C tot % C bio C tot % C bio C tot %
Ben Arous 38 237 16,0 6 8 75,0 44 245 18,0
Bizerte 9 163 5,5 20 92 21,7 29 255 11,4
Kef 1 92 1,1 89 164 54,3 90 256 35,2
Sousse 67 174 38,5 77 107 72,0 144 281 51,2
Gafsa 59 184 32,1 72 86 83,7 131 270 48,5
Gabès 127 170 74,7 83 90 92,2 210 260 80,8
Tataouine 145 162 89,5 111 112 99,1 256 274 93,4
Total 446 1182 37,7 458 659 69,5 904 1841 49,1
C bio : le nombre d’enfants âgés de 0 à 4 ans dans les ménages utilisant le charbon, le bois ou excréments comme
principale source d’énergie pour chauffer / cuisiner
C tot : le nombre total d’enfants de 0 à 4 ans vivant dans le secteur.
Pour l'ensemble des enfants âgés de 0 à 4 ans, 49,1 % vivaient dans des ménages utilisant le
charbon, le bois ou les excréments comme principale source d’énergie pour cuisiner ou pour
chauffer la maison. Cette valeur assez élevée de l’indicateur « biomasse » était due à sa
composante « chauffer ».
La proportion d’enfants âgés de 0 à 4 ans vivant dans des ménages utilisant la biomasse était de
69,5 % en milieu rural et de 37,7 % en milieu urbain.
C’est à Tataouine que l’utilisation de la biomasse était supérieure à 90 % aussi bien en milieu
urbain que rural alors qu’elle était uniquement de 1,1 % au Kef en milieu urbain et de 21,7% à
Bizerte en milieu rural.
Figure n° 13 : Répartition selon le milieu des enfants de 0 à 4 ans vivant dans des
ménages utilisant le charbon, le bois ou les excréments comme principale
source d’énergie pour cuisiner ou chauffer la maison.
Etude "CEHI TN 04"
80
69, 5 %
70
60
49, 1 %
50
Milieu urbain
40 37, 7 % Milieu rural
Total
30
20
10
"biomasse"
100
80
60
49,1
40 %
20
0
1,6%
48,2%
"biomasse, cuisiner" "biomasse, chauffer"
"biomasse"
100
80 69, 5 %
60
40 37,7 %
20
0 0,3%
4,1 % 37,7 %
67,1 %
"biomasse, chauffer"
"biomasse, cuisiner"
Urbain Rural
V. Enfants âgés de 0 -14 ans vivant dans des ménages ne disposant pas
d’un accès continu et régulier à l’eau : « accès eau »
1. Considérations générales :
2. Calcul de l’indicateur :
Tableau 139 : Répartition selon les gouvernorats et le milieu des enfants âgés de 0 à 14 ans
vivant dans des ménages ne disposant pas d'accès à un approvisionnement en eau continu et
régulier ni dans la maison ni à cinq minutes à pied. Etude « CEHI TN 04 »
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
C acc C tot % C acc C tot % C ACC C TOT %
Ben Arous 4 413 0,9 0 16 0 4 429 0,9
Bizerte 0 276 0 0 177 0 0 453 0
Kef 0 170 0 83 302 40,1 83 472 25,6
Sousse 0 320 0 0 231 0 0 551 0
Gafsa 0 367 0 0 184 0 0 551 0
Gabès 0 352 0 5 185 4,3 5 537 1,2
Tataouine 0 347 0 16 272 5,8 16 619 2,6
Total 4 2245 0,2 104 1367 10,6 108 3612 4,1
C acc : nombres d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans des ménages qui ne disposent pas d'accès à une conduite
d’approvisionnement en eau en continu et régulier ni à la maison ni à cinq minutes à pied de la maison
C tot : nombre total d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans le secteur
Pour l'ensemble des enfants âgés de 0 à 14 ans, 4,1 % vivaient dans des ménages ne disposant
pas d'accès à une conduite d’approvisionnement en eau en continu et régulier ni à la maison ni à
cinq minutes à pied de la maison. Cette proportion était plus élevée en milieu rural : 10,6%
contre 0,2 % en milieu urbain.
C’est essentiellement dans la région rurale du Kef que ce problème a été remarquable (40,1 %).
Figure n° 16 : Répartition selon le milieu des enfants de 0 à 14 ans vivant dans des
ménages ayant un problème d'accès à l'eau.
Etude "CEHI TN 04"
12
10,6 %
10
Milieu urbain
6 Milieu rural
Total
4,1 %
4
0,2 %
0
Tableau 140 : Répartition selon les gouvernorats et le milieu des enfants âgés de 0 à 4 ans
vivant dans des ménages ne disposant pas d'accès à un approvisionnement en eau continu et
régulier ni dans la maison ni à cinq minutes à pied . Etude « CEHI TN 04 »
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
C acc C tot % C acc C tot % C acc C tot %
Ben Arous 2 237 0,8 0 8 0 2 245 0,8
Bizerte 0 163 0 0 92 0 0 255 0
Kef 0 92 0 66 164 40,2 66 256 25,8
Sousse 0 174 0 0 107 0 0 281 0
Gafsa 0 184 0 0 86 0 0 270 0
Gabès 0 170 0 4 90 4,4 4 260 1,5
Tataouine 0 162 0 6 112 5,4 6 274 2,2
Total 2 1182 0,2 76 659 11,5 78 1841 4,2
C acc : Nombres d’enfants âgés de 0 à 4 ans vivant dans des ménages qui ne disposent pas d'accès à une conduite d’approvisionnement en eau en
continu et régulier ni à la maison ni à cinq minutes à pied de la maison
C tot : Nombre total d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans le secteur
Pour l'ensemble des enfants âgés de 0 à 4 ans, 4,2 % vivaient dans des ménages qui avaient des
problèmes pour s’approvisionner en eau (pas de robinet dans la maison et la source la plus
proche est à plus de cinq minutes à pied). Cette proportion était plus élevée en milieu
rural (11,5%) contre 0,2 % en milieu urbain.
MSP- DHMPE- Avril 2006 112
CEHI TN 04
C’est principalement au Kef qu’on retrouve un taux élevé (25,6%) qui est dû au problème
d’accès à l’eau rencontré en milieu rural du gouvernorat en question (40,2 %).
Figure n° 17 : Répartition selon le milieu des enfants de 0 à 4 ans vivant dans des
ménages ayant un problème d'accès à l'eau.
Etude "CEHI TN 04"
14
12 11,5 %
10
8
Milieu urbain
Milieu rural
6 Total
4,2 %
4
0,2 %
0
1. Considérations générales :
2. Calcul de l’indicateur :
C’est le pourcentage d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans des logements dépourvus
de service d’approvisionnement en eau.
Tableau 141 : Répartition selon les gouvernorats et le milieu des enfants âgés de 0 à 14 ans
vivant dans des ménages dépourvus de services d’approvisionnement en eau. Etude « CEHI
TN 04 »
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
C tot C tot –Cserv,eau % C tot C tot – C serv, eau % C TOT C tot – C serv, eau %
Ben arous 413 4 1,0 16 0 0,0 429 4 0,9
Bizerte 276 0 0,0 177 20 11,3 453 20 4,4
Kef 170 0 0,0 302 97 32,1 472 97 21,0
Sousse 319 1 0,3 231 0 0,0 550 1 0,2
Gafsa 367 0 0,0 184 90 48,9 551 90 16,0
Gabès 352 2 0,6 186 17 9,14 538 19 3,5
Tataouine 347 24 6,9 272 65 23,9 619 89 14,0
Total 2244 31 1,4 1368 289 21,1 3612 320 8,9
C serv, eau : nombre d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans des ménages avec des services de base pour l’approvisionnement en eau.
C tot : nombre total d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans le secteur.
Seulement 8,9 % des enfants âgés de 0 à 14 ans vivaient dans des logements étaient dépourvus
de services d’approvisionnement en eau avec 21,1 % en milieu rural contre uniquement 1,2 % en
milieu urbain.
Un enfant sur cinq au Kef, et un enfant sur deux eu milieu rural de Gafsa, vivait dans des
logements n’ayant pas de l’eau de robinet à domicile ou dans le jardin.
25
21, 1 %
20
15
Milieu urbain
Milieu rural
8, 9 % Total
10
1, 4 %
0
C’est le pourcentage d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans des logements dépourvus
de services d’évacuation des eaux usées.
Tableau 142 : Répartition selon les gouvernorats et le milieu des enfants âgés de 0 à 14 ans
vivant dans des ménages dépourvus de services de base d’évacuation des eaux usées. Etude
« CEHI TN 04 »
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
C tot C tot – C serv, assain % C tot C tot – C serv, assain % C tot C tot – C serv, assain %
Ben Arous 413 0 0,0 16 0 0,0 429 0 0,0
Bizerte 276 0 0,0 177 91 51,4 453 91 20,1
Kef 170 0 0,0 302 42 13,9 472 42 8,9
Sousse 319 0 0,0 231 4 1,7 550 3 0,5
Gafsa 367 131 35,7 184 176 95,6 551 307 55,8
Gabès 352 39 11,1 186 63 33,9 538 102 19,0
Tataouine 347 11 3,2 272 20 7,4 619 31 5,0
Total 2244 181 8,1 1368 396 29 3612 576 15,9
C serv, assainissement: Nombre d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans des ménages avec des services d’évacuation des eaux usées.
C tot : Nombre total d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans le secteur.
A Gafsa, un enfant sur deux vivait dans un logement dépourvu de services d’évacuation des eaux
usées avec des proportions de 35,7 % en milieu urbain et de 95,6 % en milieu rural.
35
30 29, 0 %
25
20 Milieu urbain
15, 9 % Milieu rural
15 Total
10
8, 1 %
Tableau 143: Répartition des enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans des ménages dépourvus
de services de base pour le ramassage des ordures. Etude « CEHI TN 04 »
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
C tot C tot – C % C tot C tot – C % C tot C tot – C %
serv serv serv
Parmi les enfants âgés de 0 à 14 ans, un enfant sur dix vivait dans un logement dépourvu de
services de ramassage des ordures. Cette proportion était six fois plus élevée en milieu rural
qu’urbain (23,2 % contre 3,7 %).
Outre Ben Arous et Bizerte où le niveau de cet indicateur était nul, le gouvernorat du Gabès avait
l’indicateur le plus bas (0,2 %) et Sousse avait l’indicateur le plus élevé (22,4 %).
En milieu rural, un enfant sur deux de Sousse et de Tataouine vivait dans des logements
dépourvus de services de ramassage des ordures.
Graphique: Répartition selon les gouvernorats des enfants de 0 à 14 ans vivant dans
des ménages dépourvus en service de ramassage des ordures,
Etude "CEHI TN 04"
25
23,2
20
15
Milieu urbain
Mileu rural
11,1 Total
10
5
3,7
C’est la proportion d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans des ménages dépourvus de
services d’approvisionnement en eau, d’évacuation des eaux usées ou de ramassage des
déchets.
« Services de base » = 100 x (C tot – C serv)/ C tot
- C serv : nombre d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans des logements avec des
services de base pour l’approvisionnement en eau , l’évacuation des eaux usées ou de
ramassage des ordures.
- C tot : nombre total d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans le secteur.
Tableau 144: Répartition selon les gouvernorats et le milieu des enfants âgés de 0 à 14 ans
vivant dans des logements dépourvus d’eau courante ,de services d’évacuation des eaux usées
ou de ramassage des déchets. Etude « CEHI TN 04 »
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
C tot C tot – C serv % C tot C tot – C serv % C tot C tot – C serv %
Ben Arous 413 4 1,0 16 0 0,0 429 4 0,9
Bizerte 276 0 0,0 177 96 54,2 453 96 21,1
Kef 170 2 1,2 302 140 46,4 472 142 30,1
Sousse 319 7 2,2 231 118 51,1 550 125 22,7
Gafsa 367 155 42,2 184 180 97,8 551 335 60,8
Gabès 352 41 11,6 186 70 37,6 538 111 20,6
Tataouine 347 27 7,8 272 158 58,1 619 185 29,9
Total 2244 236 10,5 1368 762 55,7 3612 998 27,6
C ,sevr : Nombre d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans des logements ayant des services de base pour l’approvisionnement en eau,
l’évacuation des eaux usées et le ramassage des ordures.
C tot : Nombre total d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans le secteur.
Presque un quart des enfants âgés de 0 à 14 ans (27,6%) vivaient dans des logements qui
manquaient de services d’approvisionnement en eau, d’évacuation des eaux usées ou de
ramassage des déchets.
Cette proportion d’enfants était 5 fois plus élevée en milieu rural qu’en milieu urbain avec des
valeurs respectives de 55,7 % et de 10,5 %.
A Gafsa, 42,2 % des logements en milieu urbain et 97,8 % en milieu rural manquaient de
« services de base ».
Figure n° 21: Répartition selon le milieu des enfants de 0 à 14 ans vivant dans des
ménages dépourvus en services de base :
'approvisionnement en eau / évacuation des eaux usées / ramassage des
déchets)
Etude "CEHI TN 04"
60
55,7 %
50
40
Milieu urbain
30 27,6% Milieu rural
Total
20
10,5 %
10
80
60
40
15,9 %
20
0
8,9 % 11,1 %
40
29 %
20
8,1%
0
1,4% 3,7%
21,1% 23,2%
Tableau 145: Répartition selon les gouvernorats et le milieu des enfants âgés de 0 à 4 ans
vivant dans des ménages dépourvus en services d’approvisionnement en eau ou d’évacuation
des eaux usées ou de ramassage des ordures. Etude « CEHI TN 04 »
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
C tot C tot – C serv
% C tot C tot – C serv
% C tot C tot – C serv %
Ben Arous 237 2 0,8 8 0 0,0 245 2 0,8
Bizerte 163 0 0,0 92 51 55,4 255 51 20
Kef 92 1 1,1 164 79 48,2 256 80 31,2
Sousse 174 2 1,2 107 53 49,5 281 55 19,6
Gafsa 184 74 40,2 86 84 97,7 270 158 58,5
Gabès 170 19 11,2 90 34 37,8 260 53 20,4
Tataouine 162 14 8,6 112 63 56,2 274 77 28,1
Total 1182 112 9,5 659 364 55,2 1841 476 25,9
C ,sevr : Nombre d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans des logements ayant des services de base pour l’approvisionnement en eau,
l’évacuation des eaux usées et le ramassage des ordures.
C tot : Nombre total d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans le secteur.
Comme pour les enfants âgés de 0 à 14 ans, presque un quart des enfants âgés de 0 à 4 ans
(25,9%) vivaient dans des logements dépourvus de services d’approvisionnement en eau ou
d’évacuation des eaux usées ou de ramassage des ordures.
Cette proportion était six fois plus élevée en milieu rural qu’urbain (respectivement 55,2 %
contre 9,5 %).
A Gafsa, 40,2 % des enfants âgés de 0 à 4 ans du milieu urbain et 97,7 % du milieu rural vivaient
dans des logements manquant de « services de base ».
Figure n° 24 : Répartition selon le milieu des enfants de 0 à 4 ans vivant dans des
ménages dépourvus en services de base: approvisionnement en eau /
évacuation des eaux usées / ramassage des déchets).
Etude "CEHI TN 04"
60
55,2 %
50
40
Milieu urbain
30 Milieu rural
25,9 %
Total
20
9,5 %
10
1. Considérations générales :
2. Calcul de l’indicateur :
Tableau 146: Répartition selon les gouvernorats des personnes vivant dans des logements
précaires. Etude « CEHI TN 04 »
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural total
P tot P inf %° P tot P inf %° P tot P inf %°
Ben Arous 927 0 0,0 36 0 0,0 963 0 0,0
Bizerte 648 0 0,0 369 0 0,0 1017 0 0,0
Kef 361 0 0,0 668 27 40,4 1029 27 26,2
Sousse 680 0 0,0 481 0 0,0 1161 0 0,0
Gafsa 799 0 0,0 429 0 0,0 1228 0 0,0
Gabès 782 0 0,0 407 05 12,3 1189 5 4,2
Tataouine 741 6 10,8 520 0 0,0 1261 6 4,7
Total 4938 6 1,2 2910 32 11,0 7848 38 4,8
P inf : Nombre de personnes habitant des logements précaires.
P tot : Nombre total de la population
D’après le tableau ci dessus, seulement 4,8 %° des 7 848 personnes de l’étude « CEHI TN 04 »
vivaient dans des logements précaires et c’était surtout un phénomène rural (dix fois plus
fréquent qu’en milieu urbain :11 %° contre 1,2%°).
Ces logements précaires étaient retrouvés essentiellement dans le gouvernorat du Kef (40,4 %°
de la population rurale) et secondairement de Tataouine (10,8 %°de la population urbaine).
12
11,0 %0
10
Milieu urbain
6 Milieu rural
4,8 %0 Total
2
1,2%0
Tableau 147: Répartition selon les gouvernorats des enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans
des logements précaires. Etude « CEHI TN 04 »
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
P tot P inf ‰ P tot P inf ‰ P tot P inf ‰
Ben Arous 413 0 0,0 16 0 0,0 429 0 0,0
Bizerte 276 0 0,0 177 0 0,0 453 0 0,0
Kef 170 0 0,0 302 13 43,0 472 13 27,5
Sousse 319 0 0,0 231 0 0,0 550 0 0,0
Gafsa 367 0 0,0 184 0 0,0 551 0 0,0
Gabès 352 0 0,0 186 3 16,1 538 3 5,6
Tataouine 347 4 11,5 272 0 0,0 619 4 6,5
Total 2244 4 1,8 1368 16 11,7 3612 20 5,5
P inf : Nombre d’enfants âgés de 0 à 14 ans habitant des logements précaires
P tot : Nombre total d’enfants âgés de 0 à 14 ans de l’enquête
Parmi tous les enfants âgés de 0 à 14 ans, seulement 5,5 ‰ vivaient dans des logements précaires
et c’était surtout au Kef où cette proportion était de 27,5‰.
Le milieu rural comptait dix fois plus d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans des logements
précaires que le milieu urbain (11,7 ‰ et 1,8 ‰).
MSP- DHMPE- Avril 2006 123
CEHI TN 04
12 11, 7 ‰
10
8 Milieu urbain
Milieu rural
6 5, 5 ‰ Total
2
1, 8 ‰
Tableau 148: Répartition selon les gouvernorats des enfants âgés de 0 à 4 ans vivant dans des
logements précaires. Etude « CEHI TN 04 »
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
P tot P inf ‰ P tot P inf ‰ P tot P inf ‰
Ben Arous 237 0 0,0 8 0 0,0 245 0 0,0
Bizerte 163 0 0,0 92 0 0,0 255 0 0,0
Kef 92 0 0,0 164 7 42,7 256 7 27,3
Sousse 174 0 0,0 107 0 0,0 281 0 0,0
Gafsa 184 0 0,0 86 0 0,0 270 0 0,0
Gabès 170 0 0,0 90 1 11,1 260 1 3,9
Tataouine 162 1 6,2 112 0 0,0 274 1 3,6
Total 1182 1 0,8 659 8 12,1 1841 9 4,8
P inf : nombre d’enfants âgés de 0 à 4 ans habitant dans des logements précaires
P tot : nombre total d’enfants âgés de 0 à 14 ans de l’enquête
Parmi tous les enfants âgés de 0 à 4 ans, seulement 4,8 ‰ vivaient dans des logements précaires
et c’était surtout au Kef où cette proportion était de 27,3 ‰.
MSP- DHMPE- Avril 2006 124
CEHI TN 04
Le milieu rural comptait quinze fois plus que le milieu urbain d’enfants âgés de 0 à 4 ans vivant
dans des logements précaires (12,1 ‰ et 0,8 ‰) et un enfant sur deux du gouvernorat du Kef
vivait dans ce type de logement.
Figure n° 27: Répartition selon le milieu des enfants de 0 à 4 ans vivant dans des
Logements précaires
Etude "CEHI TN 04"
14
12, 1 ‰
12
10
8 Milieu urbain
Milieu rural
6 Total
4, 8 ‰
4
2
0, 8 ‰
0
1. Considérations générales :
En Tunisie on peut considérer que l’eau de robinet de la « SONEDE » est conforme aux
normes nationales de qualité microbiologique.
2. Calcul de l’indicateur :
Tableau 149: Répartition selon les gouvernorats et le milieu des personnes consommant une
eau non conforme aux normes nationales de qualité microbiologique. Etude « CEHI TN 04 »
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
C tot C non conf % C tot C non conf % C tot C non conf %
Ben Arous 927 11 1,2 36 0,0 963 11 1,1
Bizerte 648 0 0,0 369 38 10,3 1017 38 3,7
Kef 361 0 0,0 668 219 32,8 1029 219 21
Sousse 680 5 0,7 481 0 0,0 1161 5 0,4
Gafsa 799 0 0,0 429 185 43,1 1228 185 15
Gabès 782 4 0,5 407 29 7,13 1189 33 2,8
Tataouine 741 30 4,0 520 95 18,3 1261 125 9,9
Total 4938 50 1,0 2910 556 19,1 7848 616 7,8
C non conf : Nombres des personnes consommant une eau non conforme aux normes nationales de qualité microbiologique de l’eau
C tot : Nombres total des personnes de la population d’étude
On peut considérer que 7,8 % de la population totale consommaient une eau non conforme aux
normes nationales de qualité microbiologique de l’eau. Cette proportion était 20 fois plus élevée
en milieu rural qu’en milieu urbain (19,1% en milieu rural contre 1% en milieu urbain).
C’était eu milieu rural de Gafsa en premier lieu et du Kef en deuxième lieu, qu’on retrouve les
proportions les plus élevées des personnes consommant une eau non conforme aux normes de
qualité nationales (43,1 %, 32,8%).
25
20
19, 1 %
15
Milieu urbain
Milieu rural
Total
10
7, 8 %
1, 0 %
0
« Eau non conforme » : est le pourcentage d’enfants âgés de 0 à 14 ans consommant une
eau non conforme aux normes nationales de qualité microbiologique.
« Eau non conforme » = 100 x C non conf / C tot
- C non conf : nombre d’enfants de 0 à 14 ans ne consommant pas l’eau de SONEDE
(Personne ne consomme pas l’eau de robinet : personne qui n’a ni une robinet à eau
à domicile ni dans le jardin)
- C tot : nombre total d’enfants âgés de 0 à 14 ans de l’étude.
Tableau 150: Répartition selon les gouvernorats et le milieu des enfants âgés de 0 à 14 ans
consommant une eau non conforme aux normes nationales de qualité microbiologique. Etude
« CEHI TN 04 »
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
C tot C non conf % C tot C non conf % C tot C non conf %
Ben Arous 413 4 1,0 16 0 0 429 4 0,9
Bizerte 276 0 0,0 177 20 11,3 453 20 4,4
Kef 170 0 0,0 302 97 32,1 472 97 20,5
Sousse 319 2 0,6 231 0 0 550 2 0,4
Gafsa 367 0 0,0 184 90 48,9 551 90 16,3
Gabès 352 2 0,6 186 14 7,5 538 16 3,0
Tataouine 347 15 4,3 272 51 18,7 619 66 10,7
Total 2244 23 1,0 1368 272 19,9 3612 295 8,2
C non conf : Nombres des personnes consommant une eau non conforme aux normes nationales de qualité microbiologique de l’eau
C tot : Nombres total des personnes de la population d’étude
On peut considérer que 8,2 % des enfants âgés de 0 à 14 ans consommaient une eau non
conforme aux normes nationales. Cette proportion était 20 fois plus élevée en milieu rural.
Un enfant sur trois en milieu rural du Kef et un enfant sur deux en milieu rural de Gafsa
consommaient une eau non conforme aux normes de qualité.
25
19,9 %
20
15
Milieu urbain
Milieu rural
Total
10
8,2 %
1,0 %
0
« Eau non conforme » : c’est le pourcentage d’enfants âgés de 0 à 4 ans consommant une eau
non conforme aux normes nationales de qualité microbiologique.
Tableau151 : Répartition selon les gouvernorats et le milieu des enfants âgés de 0 à 4 ans
consommant une eau non conforme aux normes nationales de qualité microbiologique. Etude
« CEHI TN 04 »
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
C tot C non conf % C tot C non conf % C tot C non conf %
Ben Arous 237 2 0,8 8 0 0,0 245 2 0,8
Bizerte 163 0 0,0 92 10 10,9 255 10 3,9
Kef 92 0 0,0 164 55 33,5 256 55 21,5
Sousse 174 1 0,6 107 0 0,0 281 1 0,3
Gafsa 184 0 0,0 86 40 46,5 270 40 14,8
Gabès 170 2 1,2 90 5 5,5 260 7 2,7
Tataouine 162 9 5,5 112 20 17,9 274 29 10,6
Total 1182 14 1,2 659 130 19,8 1841 144 7,8
C non conf : Nombres des personnes consommant une eau non conforme aux normes nationales de qualité microbiologique de l’eau
C tot : Nombres total des personnes de la population d’étude
Le un cinquième des enfants du Kef et la moitié des enfants du milieu rural de Gafsa
consommaient une « eau non conforme ».
25
19, 8 %
20
15
Milieu urbain
Milieu rural
Total
10
7, 8 %
1, 2 %
0
3. Calcul de l’indicateur :
L'indicateur « sécurité, salubrité » est un indicateur composite et chaque variable sera calculée à
part.
- Csec : nombre d'enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans un logement non sécurisant :
Logement non sécurisant: physiquement fragile et probablement dangereux aux
occupants par une construction inadéquate :
- Le toit de la maison est construit par une matière autre que le ciment, les
briques, le béton et la pierre.
- Les murs de la maison sont construits par une matière autre que le ciment,
les briques et la pierre (plaques en métal ou en plastique, boue, chaume).
- Le sol de la maison n'est pas dur.
- Une maison rudimentaire: une maison de type masure /gourbi ou tente.
- C tot : nombre d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans le secteur.
Parmi tous les enfants âgés de 0 à 14 ans, 4,2 % vivaient dans un logement non sécurisant par
une construction inadéquate. Cette proportion était trois fois plus élevée en milieu rural (7,1%
contre 2,5% en milieu urbain).
C’est à Gabès qu’on retrouve la valeur la plus élevée de cet indicateur aussi bien en milieu
urbain que rural.
Figure n°31: Répartition selon le milieu des enfants de 0 à 14 ans vivant dans un
ménage non sécurisant.
Etude "CEHI TN 04"
8
7,1 %
7
5
4,2% Milieu urbain
4 Milieu rural
Total
3
2,5 %
2
Parmi tous les enfants âgés de 0 à 14 ans, 13% vivaient dans des logements humides ou avec des
moisissures visibles. Cette proportion était trois fois plus élevé en milieu rural (34,6 % contre
10,2% en milieu urbain).
C’est à Sousse où cet indicateur « exposition » avait le niveau le plus élevé (40,2%), un enfant
sur trois en milieu urbain et deux enfants sur trois en milieu rural vivaient dans un logement
humide ou avec des moisissures visibles.
40
35
34,6 %
30
25
Milieu urbain
20 Milieu rural
Total
15 13 %
10,2 %
10
40
35
34,6 %
30
25
Milieu urbain
20 Milieu rural
Total
15 13 %
10,2 %
10
Tableau 154: Répartition selon les gouvernorats et le milieu des enfants âgés de 0 à 14 ans
vivant dans un logement mal ventilé. Etude « CEHI TN 04.
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
C tot C vent % C tot C vent % C tot C vent %
Ben Arous 413 21 5,1 16 9 56,3 429 30 7,0
Bizerte 276 51 18,5 177 52 29,4 453 103 22,7
Kef 170 23 13,5 302 58 19,2 472 81 17,7
Sousse 319 85 26,6 231 68 29,4 550 153 27,8
Gafsa 367 47 12,8 184 31 16,8 551 78 14,2
Gabès 352 82 23,3 186 35 18,8 538 117 21,7
Tataouine 347 19 5,5 272 11 4,0 619 30 4,8
Total 2245 328 14,6 1368 264 19,3 3612 592 16,4
C tot Nombre total d’enfants âgés de 0 à 14 ans
Csec : Nombre d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans un logement mal ventilé
La proportion des enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans des logements mal ventilés était de
16,4% avec 14,6 % en milieu urbain et 19,3 % en milieu rural. A Sousse, un quart des enfants
vivaient dans ce type de logements ainsi que la moitié des enfants du milieu rural de Ben Arous.
25
20 19,3 %
16,4 %
15
14,6 %
Milieu urbain
Milieu rural
Total
10
Tableau 155: Répartition selon les gouvernorats et le milieu des enfants de 0 à 14 vivant dans
un logement surpeuplé. Etude « CEHI TN 04 »
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
C tot Csurp % C tot Csurp % C tot Csurp %
Ben Arous 413 5 1,2 16 6 37,5 429 11 2,6
Bizerte 276 8 2,9 177 64 36,2 453 72 15,9
Kef 170 13 7,6 302 150 49,7 472 163 34,5
Sousse 319 6 1,9 231 34 14,7 550 40 7,3
Gafsa 367 6 1,6 184 29 15,8 551 35 6,4
Gabès 352 12 3,4 186 3 1,6 538 15 2,8
Tataouine 347 13 3,7 272 43 15,8 619 56 9,0
Total 2245 63 2,8 1368 329 24,0 3612 392 10,8
30
25 24 %
20
Milieu urbain
15 Milieu rural
Total
10,8 %
10
5
2,8 %
Tableau 156: Répartition selon les gouvernorats et le milieu des enfants de 0 à 14 ans vivant
dans un logement manquant un des équipements de base. Etude « CEHI TN 04 »
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
C tot Ceqpt % C tot Ceqpt % C tot Ceqpt %
Ben Arous 413 5 2,9 16 6 31,2 429 11 3,9
Bizerte 276 8 0,7 177 64 32,2 453 72 13,0
Kef 170 13 3,5 302 150 38,7 472 163 26,0
Sousse 319 6 3,1 231 34 19,9 550 40 10,2
Gafsa 367 6 2,9 184 29 53,3 551 35 19,8
Gabès 352 12 3,6 186 3 16,7 538 15 8,2
Tataouine 347 13 6,0 272 43 20,2 619 56 12,3
Total 2245 63 3,3 1368 329 29,9 3612 392 13,4
C tot Nombre total d’enfants âgés de 0 à 14 ans
Csec : Nombre d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans un logement sans équipements de base
Parmi tous les enfants âgés de 0 à 14 ans, 13,4 % vivaient dans un logement où il manque un
équipement de base (toilette, cuisine séparée ou dans la maison, eau de robinet à domicile ou
dans le jardin). Cette proportion était le double au Kef (26 %).
On retrouve une grande disparité entre milieu urbain et rural (respectivement 3,3% et 29,9%). En
milieu rural de Gafsa, un enfant sur deux vivait dans une maison mal « équipée ».
Figure n° 36 : Répartition selon le milieu du total des enfants de 0 a 14 ans vivant dans des
ménages insuffisants en équipements
Etude "CEHI TN 04"
35
29,9 %
30
25
20 Milieu urbain
Milieu rural
15 Total
10,8 %
10
5
3,3 %
Tableau 157: Répartition selon les gouvernorats et le milieu des enfants de 0 à 14 ans vivant
dans un logement non sécurisant ou insalubre. Etude « CEHI TN 04 »
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
C tot Csalb % C tot Csalb % C tot Csalb %
Ben Arous 413 37 8,9 16 11 68,8 429 48 11,2
Bizerte 276 74 26,8 177 109 61,6 453 183 40,4
Kef 170 41 24,1 302 208 68,9 472 249 52,8
Sousse 319 169 52,9 231 157 67,9 550 326 59,3
Gafsa 367 63 17,2 184 106 57,6 551 169 30,7
Gabès 352 135 38,4 186 85 45,7 538 220 40,9
Tataouine 347 51 14,7 272 85 31,2 619 136 21,9
Total 2245 570 25,4 1368 761 55,6 3612 1331 36,8
C tot Nombre total d’enfants âgés de 0 à 14 ans
Csec : Nombre d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans un logement non sécurisant ou insalubre
C’était surtout au gouvernorat de Sousse et du Kef que cette proportion était d’un enfant sur
deux pour l’ensemble du gouvernorat et d’un enfant sur trois en milieu rural.
En milieu urbain, un enfant sur quatre contre un enfant sur deux en milieu rural vivait dans ce
type de logement.
60
55,6 %
50
40
36,8 %
Milieu urbain
30 Milieu rural
25,4 % Total
20
10
"ventilation"
18
16,4 %
16
14
12
10
8
"sécurité" 6 "exposition"
4
2 13,4 %
4,2 %
0
10,8 %
13,4 %
"surpeuplemen" "équipement"
"exposition"
35
30
25
20
15
"sécurité" 10 "équipement"
5
"ventilation" "surpeuplement"
Tableau 158: Répartition selon le gouvernorat et le milieu des enfants de 0 à 4vivant dans un
ménage non sécurisant ou insalubre. Etude « CEHI TN 04 »
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
C tot C unsafe % C tot C unsafe % C tot C unsafe %
Ben Arous 237 21 8,9 5 2 62,5 245 26 10,6
Bizerte 163 45 27,6 59 29 64,1 255 104 40,8
Kef 92 18 19,6 111 67 67,7 256 129 50,4
Sousse 174 86 49,4 71 18 66,3 281 157 55,9
Gafsa 184 33 17,9 47 45 54,6 270 80 29,6
Gabès 170 61 35,9 38 12 42,2 260 99 38,1
Tataouine 162 21 12,9 34 23 30,4 274 55 20,1
Total 1182 285 24,1 365 196 55,4 1841 650 35,3
C tot Nombre total d’enfants âgés de 0 à 14 ans
Csec : Nombre d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans un logement non sécurisant ou insalubre
Un enfant de 0 à 4 ans sur deux en milieu rural et un enfant sur quatre en milieu urbain vivaient
dans une maison insalubre ou non sécurisante.
Au gouvernorat de Sousse, un enfant de 0 à 4 ans sur deux vivait dans des ménages non
sécurisants ou insalubres (55,3 %).
Figure n° 40 : Répartition selon le milieu du total des enfants de 0 à 4 ans vivant dans
des ménages non sécurisants ou insalubres.
Etude "CEHI TN 04"
60
55,4 %
50
40
35,3 %
Milieu urbain
30 Milieu rural
24,1% Total
20
10
tabagisme passif
100
60
49,1
40
tabagisme passif
100
71,2
accès eau 80 70 biomasses
60 69,5
40 37,7
Tableau 159: Répartition selon les gouvernorats et les milieux des enfants âgés de 0 à 4 ans
ayant présenté des symptômes d’infections respiratoires aigues au cours de 15 derniers jours.
Etude « CEHI TN 04 ».
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
M ari C tot % M ari C tot % M ari C tot %
Ben Arous 146 237 61,6 7 8 87,5 153 245 62,4
Bizerte 27 163 16,6 25 92 27,2 52 255 20,4
Kef 45 92 48,9 52 164 31,7 97 256 37,9
Sousse 85 174 48,9 52 107 48,6 137 281 48,8
Gafsa 96 184 52,2 49 86 57 145 270 53,7
Gabès 116 170 68,2 57 90 63,3 173 260 66,5
Tataouine 13 162 8,0 3 112 2,7 16 274 5,8
Total 528 1182 44,7 245 659 37,2 773 1841 42
M ari : Nombre d’enfants âgés de 0 à 4 ans ayant présenté des symptômes d’infections respiratoires aigues (IRA) au
cours des 15 derniers jours (fièvre, toux ou dyspnée).
C tot : Nombre total d’enfants âgés de 0 à 4 ans vivant dans le secteur
Parmi notre population d’enfants âgés de 0 à 4 ans, 42 % avaient présenté des symptômes d’IRA
au cours de 15 derniers jours. Cette proportion était plus élevée en milieu urbain : 44,7% contre
37,2 % en milieu rural.
Gabès et Ben Arous affichaient les proportions les plus élevées aussi bien en milieu urbain que
rural où deux enfants sur trois avaient fait une IRA sauf que ce taux était de 87,5 % en milieu
rural de Ben Arous.
50
44,7 %
45
42,0 %
40
37,2 %
35
30
Milieu urbain
25 Milieu rural
Total
20
15
10
Tableau 160: Répartition selon les gouvernorats et le milieu des enfants âgés de 0 à 1 an ayant
présenté des symptômes d’infections respiratoires aigues au cours de 15derniers jours. Etude
« CEHI TN 04 »
Parmi les nourrissons âgés de moins de 1 an, 42 % avaient présenté des symptômes d’IRA au
cours de 15 derniers jours. Cette proportion était de 44,2% en milieu urbain et de 38,4% en
milieu rural.
A Sousse deux nourrissons sur trois avaient présenté des symptômes d’IRA au cours de 15
derniers jours (63,5%).
L’indicateur « IRA » était de 71,4 % en milieu urbain de Gabès et de 66,7 % en milieu rural de
Gafsa.
Figure n° 44 : Répartition selon le milieu des enfants de moins de 1 an ayant présenté des
symptômes des infections respiratoires aigues au cours de 15 derniers jours .
Etude "CEHI TN 04"
45
44,2 %
44
43
42 %
42
41
Milieu urbain
Milieu rural
40
Total
39
38,4 %
38
37
36
35
1. Considérations générales :
2. Calcul de l’indicateur :
Tableau 161: Répartition selon les gouvernorats et le milieu des enfants âgés de 0 à 4 ans
ayant présenté un épisode diarrhéique au cours des trois derniers mois. Etude « CEHI
TN 04 ».
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
C tot Mdiar % C tot Mdiar % C tot Mdiar %
Ben Arous 237 57 24,1 8 5 62,5 245 62 25,3
Bizerte 163 26 15,9 92 16 17,4 255 42 16,5
Kef 92 31 33,7 164 64 39,0 256 95 37,1
Sousse 174 46 26,4 107 17 15,9 281 63 22,4
Gafsa 184 28 15,2 86 18 21,0 270 46 17,0
Gabès 170 48 28,4 90 15 16,7 260 63 24,2
Tataouine 162 3 1,8 112 2 1,8 274 5 1,8
Total 1182 239 20,2 659 137 20,8 1841 376 20,4
Mdiar: Nombre d’enfants âgés de 0 à 4 an, ayant présenté un épisode diarrhéique au cours des trois derniers mois.
C tot : Nombre total d’enfants âgés de 0 à 4 ans vivant dans le secteur.
Parmi les enfants âgés de 0 à 4 ans, un enfant sur cinq avait présenté un épisode diarrhéique au
cours des trois derniers mois et ceci aussi bien en milieu urbain que rural.
Un enfant sur trois du milieu urbain du Kef et deux enfants sur trois du milieu rural de Ben
Arous avaient présenté un épisode diarrhéique.
20,9
20,8 %
20,8
20,7
20,6
20,5
20,4 % Milieu urbain
20,4 Milieu rural
Total
20,3
20,2 %
20,2
20,1
20
19,9
III. Prévalence des blessures physiques chez les enfants âgés de 0 à 14 ans :
« blessure»
1. Considérations générales :
2. Calcul de l’indicateur :
Tableau 162: Répartition selon les gouvernorats et le milieu des enfants âgés de 0 à 14 ans
victimes d’une façon involontaire de blessures physiques. Etude « CEHI TN 04 »
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
C inj C tot % C inj C tot % C inj C tot %
Ben Arous 24 413 5,8 1 16 6,3 25 429 5,8
Bizerte 4 276 1,4 3 177 1,7 7 453 1,5
Kef 6 170 3,5 5 302 1,7 11 472 2,3
Sousse 39 320 12,0 16 231 6,9 55 551 10,0
Gafsa 21 367 5,7 10 184 5,4 31 551 5,6
Gabès 40 352 11 22 185 12 62 537 12,0
Tataouine 9 347 2,6 7 272 2,6 16 619 2,6
Total 143 2245 6,4 64 1367 4,7 207 3612 5,7
Minj: Nombre d’enfants âgés de 0 à 14 an, ayant présenté un traumatisme physique ayant nécessité un traitement
médical.
C tot : Nombre total d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans le secteur.
L’incidence la plus élevée a été retrouvée à Gabès (12,0 %) et la plus basse à Bizerte (1,5 %).
En milieu urbain de Sousse, 12 % des enfants de 0 à 14 ans avaient présenté une blessure
physique (traumatisme/empoisonnement) contre uniquement 1,4 % à Bizerte (1,4%).
En milieu rural, l'indicateur «blessure » était de 12 % à Gabès et de 1,7% aussi bien à Bizerte
qu’au Kef.
Figure n° 46: Répartition selon le milieu des enfants de 0 à 14 ans qui ont été
Victimes des traumatismes physiques accidentelles
(traumatisme/ empoisonnement).
Etude" CEHI TN 04"
7
6,4 %
6 5,7 %
5 4,7 %
4 Milieu urbain
Milieu rural
3 Total
1. Considérations générales :
• Type d’indicateur : impact sur la santé
• Problèmes de santé : les maladies respiratoires
• Définition: taux d’enfants âgés de 0 à 4 ans qui avaient présenté une
respiration rapide ou souffle(dyspnée) au cours des 15 derniers jours.
2. Calcul de l’indicateur :
Tableau 163: Répartition selon les gouvernorats et le milieu des enfants âgés de 0 à 4 ans qui
avaient présenté de la dyspnée au cours de 15 derniers jours. Etude « CEHI TN 04 »
Gouvernorat Milieu urbain Milieu rural Total
Mdyp C tot % Mdyp C tot % Mdyp C tot %
Ben Arous 14 237 5,9 1 8 12,5 15 245 6,1
Bizerte 4 163 2,5 6 92 6,52 10 255 3,9
Kef 0 92 0,0 5 164 3,0 5 256 1,9
Sousse 23 174 13,0 5 107 4,7 28 281 9,9
Gafsa 24 184 13,0 15 86 17,4 39 270 14,4
Gabès 48 170 28,0 17 90 18,9 65 260 25,0
Tataouine 2 162 1,2 1 112 0,9 3 274 1,2
Total 115 1182 9,7 50 659 7,6 165 1841 8,9
Minj: Nombre d’enfants âgés de 0 à 14 an, ayant présenté une dyspnée au cours de quinze derniers jours.
C tot : Nombre total d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans le secteur.
La prévalence de la dyspnée chez les enfants âgés de 0 à 4 ans était de 8,9 % et était plus élevée
en milieu urbain : 9,7 % contre 7,6 % en milieu rural. Un enfant sur quatre de Gabès a présenté
une « dyspnée » et c’était surtout en milieu rural que ce taux a atteint 28%. Cet indicateur
« dyspnée » était très bas à Tataouine et n’a pas dépassé 1,2%.
12
10 9,7 %
8,9 %
8 7,6 %
Milieu urbain
6 Milieu rural
Total
Traumatisme
45
40
35
30
25
20
15
5,7
10 %
5
IRA 0 8,9 % Dyspnée
42 %
20,4 %
Diarrhée
Traumatisme
45
40
35
30
25
20
15
6,4
10
4,7
5
urbain
IRA 0
9,7 Dyspnée
7,6 rural
44,7 37,2
20,2
20,8
Diarrhée
Le tableau 164 synthétise les principaux résultats de l’étude CEHI TN 04, stratifiés selon le
milieu (urbain / rural) avec leurs intervalles de confiance à 95 %.
• Enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans des 0,2 [0,0-0,4] 1,2 [0,7-1,8] 0,6 [0,3 – 0,8]
logements précaires
MSP- DHMPE- Avril 2006 150
CEHI TN 04
• Enfants âgés de 0 à 4 ans vivant dans des 0,1 [0,0-0,4] 1,2 [0,6-2,3] 0,5 [0,2 – 0,9]
logements précaires
• Personne consommant une eau potable non 1,0 [0,8-1,3] 19,1 [17,7-20,6] 7,8 [7,3 – 8,5]
conforme aux normes nationales de qualité
microbiologique.
• Enfants âgés de 0 à 14 ans consommant une 1,0 [0,7-1,5] 19,9 [17,8-22,1] 8,2 [7,3 – 9,1]
eau potable non conforme aux normes
nationales de qualité microbiologique.
• Enfants âgés de 0 à 4 ans consommant une eau 1,2 [0,7-1,9] 19,8 [16,8-22,9] 7,8 [6,6 – 9,1]
potable non conforme aux normes nationales
de qualité microbiologique.
• Enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans un 25,4 [23,6-27,2] 55,6 [52,9-58,2] 36,8 [35,3 – 38,3]
logement non sécurisant et insalubre.
• Enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans un 2,5 [1,9-3,2] 7,1 [5,8-8,5] 4,2 [3,6 – 4,9]
logement non sécurisant
• Enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans un 10,2 [9,0-11,5] 34,6 [32,1-37,1] 13 [12,0 – 14,1]
logement avec un risque d’exposition à un
agent pathogène
• Enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans un 14,6 [13,2-16,1] 19,3 [17,3-21,4] 16,4 [15,2 – 17,6]
logement peu ventilé
• Enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans un 3,3 [2,6-4,1] 29,9 [27,6-32,4] 13,4 [12,3 – 14,5]
logement manquant en équipements de bases
• Enfants âgés de 0 à 14 ans vivant dans un 2,8 [2,2-3,6] 24,0 [21,8-26,4] 10,8 [9,8 – 11,9]
logement surpeuplé
• Enfants âgés de 0 à 4 ans vivant dans un 24,1 [21,7-26,6] 55,4 [33,1-37,5] 35,3 [33,1 – 37,5]
logement non sécurisant et insalubre.
Indicateurs d’impacts
• Prévalence des infections respiratoires aigues 44,7 [41,8-47,5] 37,2 [33,5-40,9] 42,0 [39,7 – 44,2]
chez les enfants âgés de 0 à 4 ans.
• Prévalence des infections respiratoires aigues 44,2 [36,8-51,9] 38,4 [29,2-48,2] 42,0 [36,2 – 48,1]
chez les enfants âgés de 0 à 1 ans.
• Prévalence de l’asthme chez les enfants âgés 9,7 [8,1-11,5] 7,6 [5,7-9,8] 8,9 [7,7 – 10,3]
de 0 à 4 ans
• Prévalence de la diarrhée chez les enfants âgés 20,2 [18,0-22,6] 20,8 [17,8-24,0] 20,4 [18,6 – 22,3]
de 0 à 4 ans
• Prévalence des blessures physiques chez les 6,4 [5,4-7,4] 4,7 [3,6-5,9] 5,7 [5,0 – 6,5]
enfants âgés de 0 à 14 ans
CONCLUSION
Outre les déterminants biologique, sanitaire et comportemental, la santé humaine est de
plus en plus influencée par la qualité de l’environnement physique, responsable selon une
récente estimation de l’OMS du tiers de la charge globale de morbidité qui est supportée
particulièrement par les enfants. En Tunisie, les données relatives à la salubrité de
l’environnement et à l’ampleur des problèmes de santé environnementales sont rares, disparates,
non actualisées et méthodologiquement peu valides. L’étude CEHI TN 04 s’est fixée trois
objectifs essentiels :
En ce qui concerne la méthodologie de l’étude CEHI TN 04, il s’agit d’une étude éco-
épidémiologique, nationale, basée sur la communauté, réalisée auprès d’un échantillon des
ménages tirés aléatoirement dans 7 gouvernorats du pays selon un plan de sondage en grappes, à
deux degrés et à probabilité proportionnelle. Les données ont été collectées à travers un
recoupement de deux sources: un questionnaire du chef du ménage et une grille d’observation de
l’habitat, développés par le « Centre for Environnemental Health Activities » (CEHA) du
« WHO Eastern Mediterranean Regional Office » (EMRO). Les indicateurs de santé
environnementale ont été calculés selon le modèle « MEME » de l’OMS : Expositions Multiples
/ Effets Multiples.
• L’étude CEHI TN 04 a été réalisée auprès de 1 468 ménages (966 ménages urbains et
502 ménages ruraux) dans les sept gouvernorats suivants représentatifs de l’ensemble des
districts tunisiens (Ben Arous, Bizerte, Kef, Sousse, Gafsa, Gabes, Tataouine)
• Ces ménages ayant participé à l’étude ont été composés de 7 848 personnes (4 938 en
milieu urbain et 2 910 en milieu rural) dont 1 841 enfants de 0 à 4 ans (1 182 en milieu
urbain et 659 en milieu rural) et 3 612 enfants de 0 à 14 ans (2 244 en milieu urbain et 1
368 enfants en milieu rural)
Qualité de l’eau
• La qualité de l’eau à boire a été perçue bonne seulement dans 65,6% des ménages
• La proportion des ménages consommant l’eau embouteillée a été de 21,7 %
• La proportion des ménages transportant l’eau a été de 33 % en milieu rural
contre seulement 0,9 % en milieu urbain.
Le tableau 165 résume ces principaux résultats de l’étude CEHI TN 04 avec leurs intervalles de
confiance à 95 %.
• La lutte contre le tabagisme passif dans les ménages ainsi que l’utilisation de la
biomasse dans le chauffage des maisons
• La prise en considération de la dimension de la sécurité des enfants lors de la
réalisation des projets d’urbanisation des quartiers et d’aménagement des
résidences.
• Le renforcement des efforts nationaux en matière d’amélioration de la qualité de
l’eau à boire en milieu urbain et de l’accessibilité au réseau de distribution de
l’eau contrôlée en milieu rural
Cette étude pilote CEHI TN04 n’est que le point de départ d’une action permanente de
surveillance éco épidémiologique nationale dans le cadre d’un observatoire de santé
environnementale dont la mission est d’une part de suivre la tendance des indicateurs de santé
environnementale et d’autre part d’évaluer l’impact des mesures de protection et de promotion
de la santé environnementale en application par les différents intervenants dans ce domaine.
MSP- DHMPE- Avril 2006 153
CEHI TN 04