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Storia della Filosofia
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SYMBOLISME ET INTERPRÉTATION CHEZ DESCARTES
ET CARDAN
1 P. Arnold, Le ' songe ' de Descartes , dans « Cahiers du Sud », 1952, n° 312,
pp. 274-91; Histoire des Rose-Croix et les origines de la Franc-maçonnerie , Paris, Mer
cure de France, 1955, pp. 273-299.
2 A. T., X, p. 214.
3 A. T., X, p. 200.
4 Sur ces ouvrages voir P. Arnold, pp. 42-43, p. 82, ch. IX et p. 115, pp. 247-248,
pp. 296-297.
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28 FRANCESCO TREVISANI
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SYMBOLISME ET INTERPRÉTATION CHEZ DESCARTES ET CARDAN 29
12 H. Gouhier, p. 140.
13 H. Gouhier, pp. 140-141.
14 H. Gouhier, p. 91.
15 H. Gouhier, p. 93.
16 H. Gouhier, pp. 89-99.
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30 FRANCESCO TREVISANI
17 A. T., X, p. 182.
i» Ibid.
i» A. T., X, p. 184.
so Ibid .
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SYMBOLISME ET INTERPRÉTATION CHEZ DESCARTES ET CARDAN 31
2i A. T., X, p. 217.
22 A. T., X, p. 184.
23 A. T., X, p. 186.
24 A. T., X, p, 185.
25 A. T., X, p. 184.
26 Commentarti Collegii Conimbricensis, in quatuor libros, de Coelo, Me te orolo-
gico s, Parva Naturalia, et Ethica Aristotelis Stagiritae , Lugduni 1604. Les références
d'E. Gilson, Index Scolastico-cartésien (Paris, Alean, 1913, artt. 420-422), ne nous
renseignent que sur l'aspect physiologique du sommeil.
27 Conimbr., De Somniis, cap. IV, col. 41.
28 Ibid.
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32 FRANCESCO TREVISANI
29 Conimbr ., De Divinatione per somnium , cap. II, col. 50; Aristote, Parva natu-
ralia , 463 b 10 - 15.
30 Cùm igitur isthaec somnia alia quae non pauca ita ceciderint, utique dicendum
videtur, quòd reliqua similem exitum non habeant, id non somniorum vanitati , sed
inscitiae asscribendum: aut certè causam esse , quia nos ipsi vel somnia obliviscimur,
vel pro nihilo habenda ducimus' Conimbr ., De Divin. per somnium, cap. I, col. 50,
et puis: Hische ergo exemplis patet, quàm flexiloqua et obscura sint tum insomma,
tum eorum coniectationes , cap. I, col. 49.
31 Conimbr De Somniis , cap. IV, col. 42.
32 Conimbr ., De Somniis , cap. V, col. 43.
33 De divinatione per somnium , 463 b 15-20; trad, de J. Tricot, Parva Natur alia y
Paris, Vrin, 1951.
34 De divinatione per somnium , 464 a 20-25.
35 De divinatione per somnium , 464 b 5.
36 H. Gouhier, pp. 96-103.
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SYMBOLISME ET INTERPRÉTATION CHEZ DESCARTES ET CARDAN 33
les choses sensibles quelques images qui puissent évoquer les choses
divines (Sensibilia apta concipiendis Olymplicis) 37 , avec la seule diffé-
rence qu'ici le schéma est renversé, les images s 'imposant de leur force
comme divines, après que Descartes en a eu l'épreuve par leur douceur
et par l'Enthousiasme des jours précédents. Les images oniriques sont
donc divines pas parce qu'elles évoquent simplement quelque chose de
divin, mais bien plutôt parce qu'elles ont été envoyées « d'enhaut ».
Un double schéma se présente à partir du modèle Sensibilia apta
concipiendis Olympicis. Au premier schéma appartiennent les symboles
construits sur la phrase « intellectus utitur quibusdam corporìbus sensi -
bilibus ad spiritualia figur anda » 38 , dont « ventus spiritum significai,
motus cum tempore vitam, lumen cognitionem, calor amorem, activitas
instantanea creationem » 39 ne sauraient être que des items , au second
appartiennent les symboles envoyés directement « d'enhaut » et dont les
hiéroglyphes ou les symboles oniriques ne sont que des items aussi. En
conclusion: s'il y a des images que l'esprit construit pour concevoir des
choses spirituelles, il y en a d'autres envoyées par Dieu soit pour « don-
ner aux hommes une préconnaissance des choses cachées ou futures »
(comme les Conimbricenses l'enseignent), soit pour nous témoigner sim-
plement sa présence, par exemple, les hiéroglyphes 40 et tout ce qui agit
par « harmonia ».
Ce n'est pas tout; le modèle Sensibilia apta concipiendis Olympich
pouvant englober les Semina scientiae aussi en tant qu'exprimés sous la
maîtrise de la raison (comme le font les philosophes: I schéma), ou
bien sous la maîtrise de l'imagination (comme le font les poètes, qui
écrivent poussés par l'Enthousiasme et par la force de l'imagination: IIe
schéma): Mirum vider i pos sit, quare graves sententiae in scriptis poe-
tar um, magis quam philosophorum. Ratio est quod poetae Jier enthu-
siasmum et vim imaginationis scripsere: sunt in nobis semina scientiae,
ut in silice, quae per rationem a philosophis educuntur per imaginationem
a poetis excutiuntur magis que elucent 41 .
Une première clef pour mieux comprendre l'ensemble des Olympica ,
le récit des rêves inclus, consisterait pourtant à admettre qu'entre semina
scientiae et ratio ou imaginatio il y ait le même rapport qui joue entre
37 A. T., X, p. 218.
38 A. T., X, p. 217.
s® A. T., X, p. 218.
40 A. T., X, p. 229.
A. T., X, p. 217.
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34 FRANCESCO TREVISANI
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SYMBOLISME ET INTERPRÉTATION CHEZ DESCARTES ET CARDAN 35
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36 FRANCESCO TREVISANI
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SYMBOLISME ET INTERPRÉTATION CHEZ DESCARTES ET CARDAN 37
Divination, si G. Naudé devait libérer des auteurs tels que Cardan, Porta,
Scaliger de toute accusation de magie 517 . Pourtant on ne voit pas pour-
quoi Descartes aurait pu confondre Magie, Astrologie et Divination, si
déjà ses livres d'écolier lui avaient appris à bien les distinguer.
Deuxièmement, le couple poésie/rêve tranche à jamais la question,
car ce qu'on peut attendre de ce couple, comme on vient de le dire, ce
n'est que la Révélation ou des images délivrées par les semina scientiae
ou bien par les symboles oniriques.
C'est principalement chez Synèse qu'on retrouve le couple poésie/
rêve: « Aussi, que l'ont ait dû quelque-fois au sommeil la découverte d'un
trésor, je n'en suis pas étonné; que l'on se soit endormi ignorant, et
qu'après avoir eu un entretien avec les Muses on se soit réveillé poëte
habile, comme cela est arrivé de notre temps à quelques-uns, je ne vois
là rien de si surprenant » 58 . Cela pouvant se faire parce que « l'imagi-
nation est comme le miroir dans lequel se réfléchissent, pour être perçues
par l'animal, les images qui ont leur siège dans l'âme » 59 . Si les images
oniriques sont des signes 60, se livrer à la divination par songe (« science
qui poursuit l'exacte vérité, et qui inspire assez de confiance pour qu'on
n'aille pas la reléguer à un rang inférieur »)(n, devient la tâche du poète
et du philosophe en même temps 62 .
Auger Ferrier, dans son Liber de Somnis 63 , donnait à l'interprétation
des rêves une allure scientifique. Dans la Préface de ce livre qui contient
aussi la traduction latine des ouvrages sur les rêves de Galien, Hyppocrate
et Synèse (ce dernier dans la traduction de Marsile Ficin), il se promet de
persuader les sceptiques du fait que « cette partie de la philosophie n'est
pas moins certaine que cette autre partie de la médecine qu'en grec on
57 G. Naudé, Apologia pour tous les grands personnages qui ont été faussement
soupçonnez de Magie , La Haye, A. Viae, pp. 401-402.
58 Oeuvres de Synésius, traduites entièrement, pour la première fois, en français
et précédées d'une étude biographique et littéraire , par H. Druon, Paris, Hachette,
1878, p. 352.
5» Op. cit., p. 351.
60 Op. cit., p. 349.
61 Op. cit., p. 466.
62 Op. cit., p. 367: « Et pourtant ce sont les esprits tournés vers la philosophie
que les songes viennent surtout visiter ».
63 Augerii F err er i Tolosatis Medici Liber de Somniis, Hippocratis de Insomnts
Liber, Galeni Liber de Insomnis, Synesi Liber de Somniis, Lugduni, Apud loan. Tor-
naesium, M.D.XLIX. Voir A. C. Caillet, Manuel bibliographique des sciences psy-
chiques ou occultes , Paris, Lucien Derbon, 1913, 3 voll., voix n° 3879.
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38 FRANCESCO TREVISANI
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SYMBOLISME ET INTERPRÉTATION CHEZ DESCARTES ET CARDAN 39
mais on peut croire qu'il avait lu aussi le De rerum Varietate , si tant est
qu'on considère un fait qui paraît le confirmer: entre le 10 janvier et 2
mars 1619 Beeckman cite le X livre du De rerum Varietate 73 après avoir
mentionné Mr. Peron (Descartes) à propos d'une question de musique. Tout
de suite après Beeckman essaie de donner l'explication du fait que les rê-
veurs et les malades peuvent imaginer plus exactement que les autres 74 .
Il dit avoir parfois rêvé de lire sur un livre des mots composés de
douze ou treize syllabes et de ne pas pouvoir répéter la même chose
éveillé - il assure en avoir fait l'expérience - parce que ces mots ne
sont que des produits de l'imagination. Il ajoute que dans le sommeil
on peut faire attention à une seule chose parce que tous les sens sont
suspendus et que les esprits se ramassent dans l'imagination qui devient
extrêmement forte et agile. La même chose arrive aux malades, qui peu-
vent parler et faire des choses que dans d'autres circonstances ils ne pour-
raient jamais faire. Ceux qui ne peuvent pas bien parler latin tout en
connaissant les règles, peuvent très bien le faire dans le rêve. S'ils ne peu-
vent pas le faire éveillés c'est parce qu'ils sont distraits par d'autres choses.
De même un rubis brille plus dans l'obscurité parce qu'il ramasse toute
la lumière diffusée dans le milieu. Physiologiquement ce phénomène s'ex-
plique par le fait que « tout ce qui reste caché dans le cerveau, se révélé
à travers les esprits conjoints »75. Dans le De rerum Varietate Cardan dit
que les sens intérieurs gardent les images ' sed non ut sensus y verùm ut
pars sensui iuncta ' 76. Il distingue pourtant deux sensus (interior ac exte-
rior) 77 . Leur différence consiste dans le fait que le second ne garde pas
les images des choses, tandis que le premier les garde; d'ailleurs les rêves
en sont la preuve. Beeckman aussi distingue entre sensus externi et interni ,
ces derniers nous restituant les simulacres des choses sensibles imprimées
dans le cerveau78. Tous ceux qui vivent en contemplation gardent mieux
les sens intérieurs, dit Cardan, et leurs rêves ne sont pas affligés par la
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40 FRANCESCO TREVISANI
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SYMBOLISME ET INTERPRÉTATION CHEZ DESCARTES ET CARDAN 41
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42 FRANCESCO TREVISANI
96 Ib.: « Si igitur non cognoscit, aut dormit, aut enthusiasmum patitur». Au dé-
but de la page Cardan écrit: « Reliquum est ut doceamus, cur qui divinant, enthusia-
smum patiuntur ». Plus loin: « At in enthusiasmo non dormit homo, sed vis exterior
concutitur ».
97 De rerum Varietale , 1. XIV, p. 529: « Idem dico, cùm quis fortem à Deo petit,
ectasim et enthusiasmum, si rectè pet er e debet, pati necesse est ».
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SYMBOLISME ET INTERPRÉTATION CHEZ DESCARTES ET CARDAN 45
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44 FRANCESCO TREVISANI
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SYMBOLISME ET INTERPRÉTATION CHEZ DESCARTES ET CARDAN 45
114 Synesiorum Somniorum , 1. II, cap. XVIII, p. 197: «Est autem modus unus
praecipuus, cur rem ignotam ex somno discimus? Ut animal, quod neque vidimus
nunquam, nec de eo audivimus, aut legimus, et eius modi est tunc actio vel proprie-
tas: visto est non dubia ».
us a. T., X, p. 181.
u6 Synesiorum Somniorum , 1. II, cap. XVIII, p. 199.
117 A. T., X, p. 194.
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46 FRANCESCO TREVISANI
us a. T., X, p. 195.
n9 Synesiorum Somniorum , 1. II, cap. XVIII, p. 197.
120 A. T., X, p. 185.
121 Synesiorum Somniorum, 1. I, cap. XXX, p. 60.
i22 Synesiorum Somniorum , 1. I, cap. XXX, p. 63.
123 A. T., X, p. 185.
124 De rerum Varie tate, I. XIV, p. 540.
125 Synesiorum Somniorum , 1. I, cap. XXVIII, p. 56 et 1. II, cap. I, pp. 162-163;
De rerum Varietate , 1. XVI, p. 654 et p. 658.
126 De rerum Varietate , 1. XVI, p. 650: « Dicebat enim Philosopbus, quae inso-
lenti quadam specie sunt, et quae rara, in genus referri non debent. Ex hoc tgitur se-
cundum pendere videtur, ut solum imagines rerum fingant, sonos, formas, larvas, odo-
res, succubos qui tactu percipiantur : quoniam sensus in his fallitur, cùm nihil sit quod
sentiatur». Et p. 658: « Ergo daemones tn alta regione habitant, hominesque imaginibus
admonent ac terrent, praesertim per somnum, quod in vigilia vix nos afficere pos s int.
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SYMBOLISME ET INTERPRÉTATION CHEZ DESCARTES ET CARDAN 47
Genij igitur, non corpore , sed vi nobis astant, aliquidque in nobis possunt, si nos con
senserimus. Rarissimè enim ad nos veniant, et si veniant vix manere possunt: breve
tamen tempus , longum videri faciunt sua arte varietateque imaginum, volubilitatequ
formar um et actionum ». Et puis: « Ex quibus perspicuum est , non angelos aut dae
monas in urceis vider't , sed spectra à daemonibus immissa, vel et in somnis : bosqu
videre, non illos: praesertim autem infantes videre, sicut et somnia et ectasim pati
non aequaliter omnibus commune est, sic audiunt voculas ex pelvi ».
127 A. T., X, p. 186.
128 A. T., X, p. 182.
129 A. T., X, p. 186.
130 De rerum V ariet at e, 1. XIV, p. 538: «Fulgura autem exhalationem sulphu-
ream ostendunt: inde mores huic similes proportioneque respondentes. Indicio sun
montes qui his abundant ». Et puis: « Quae ergo damnum afferunt, omnis mala: quae
splendorem citra iacturam, felicitatem ».
131 Synesiorum Somniorumy 1. I, cap. XXV, p. 52: « Fulgura et tonitrua mutatio
nem status significant ».
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