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CODAP 2005 Division 1

PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS

SECTION C1
GÉNÉRALITÉS
C1.1 - GENERALITES Les domaines respectifs d’application de ces
différentes règles sont précisés en C1.1.3.
C1.1.1 - Objet des règles de calcul
C1.1.3 - Domaine d’application des règles de calcul
Les règles de calcul ont pour objet la détermination
des épaisseurs ou la vérification de la résistance des a) Les règles spécifiques de calcul ont chacune un
divers éléments d’un appareil à pression et de leurs domaine d’application qui est précisé par l’indication de
assemblages afin d’en prévenir la défaillance sous limites pouvant concerner les caractéristiques
l’action des sollicitations mécaniques et thermiques géométriques des éléments visés, les sollicitations prises
prévues durant son utilisation. en compte, les modes de défaillance couverts, les
caractéristiques du matériau, etc.
C1.1.2 - Organisation de la Partie Conception et
Calculs de la présente Division b) A l’intérieur du domaine d’application de chaque
règle spécifique il n’est normalement pas permis
La présente Division propose deux ensembles
d’utiliser une autre règle de calcul que celle proposée
complémentaires de règles de calcul :
par la présente Division.
– des règles spécifiques, objet de la Section C2 à
c) Hors du domaine d’application de chaque règle
C9,
spécifique ou lorsque la présente Division ne propose
– des règles relatives à la prise en compte des aucune règle spécifique, il appartient au Fabricant de
phénomènes de fatigue, objet de la Section justifier les dimensions et épaisseurs choisies au moyen
C11. de méthodes de calcul ou expérimentales largement
reconnues.
a) Les règles spécifiques de calcul sont les règles
d’usage consacré. Elles concernent les éléments et Le Fabricant peut aussi se référer à l’expérience
assemblages les plus courants, soumis aux sollicitations d’appareils déjà construits, pourvu que cette expérience
usuelles. soit réellement probante et acceptée par les parties
concernées.
Dans ces règles, la détermination des épaisseurs ou
la vérification de la résistance s’effectue au moyen de d) Les prescriptions générales relatives à la
formules ou d’abaques établis spécifiquement pour prévention de la défaillance par fissuration par fatigue
chaque cas visé. sont données en C11.1.
A l’exception des règles de la Section C8, relatives e) Les règles du chapitre C11.2 relatives à l’analyse
aux soufflets pour compensateurs de dilatation, les de la résistance à la fatigue, sont applicables, dans le
règles spécifiques ne prennent en compte que des respect de leur objet et de leurs conditions d’application,
sollicitations à caractère essentiellement statique. aux appareils dont la résistance aux effets des
sollicitations statiques est vérifiée au moyen des règles
L’application de ces règles dans le respect de leur spécifiques de calcul des sections C2 à C7 et de la
objet et de leurs conditions d’application dispense de section C9.
toute autre justification.
C1.1.4 - Sollicitations
b) Sans objet dans le cadre de la présente Division.
a) Les sollicitations appliquées à un appareil sont le
c) Les règles de la Section C11 permettent, soit de résultat des diverses actions qui, s’exerçant sur
vérifier l'acceptabilité des sollicitations variables l’appareil lui-même ou sur des éléments connexes,
susceptibles d’entraîner une défaillance par fissuration induisent des effets mécaniques, c’est-à-dire donnent
par fatigue (Chapitre C11.1), soit de vérifier la
naissance à des contraintes.
résistance des divers éléments d’un appareil aux effets
de ces sollicitations (Chapitre C11.2).

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Section C1 – GÉNÉRALITÉS

b) Ces sollicitations peuvent être : Une telle situation est constituée de la combinaison
des sollicitations suivantes :
– des sollicitations mécaniques, résultant d’une
ou plusieurs des actions suivantes : – pression de calcul, telle que définie en C1.2.2.2
a ou b,
x pression, intérieure ou extérieure
(voir C1.2), – surcharge normale de neige (voir C1.4.2.1),
x action de la pesanteur (voir C1.4.1), – action normale du vent (voir C1.4.2.1),
x actions climatiques et sismiques (voir – autres sollicitations mécaniques et thermiques
C1.4.3), s’exerçant dans des conditions normales de
fonctionnement et d’exploitation de l’appareil
x actions dynamiques (mouvements des (ces conditions normales excluent la prise en
fluides ou de pièces mobiles, chocs, etc.) compte de l’action d’un séisme).
(voir C1.4.3),
b) Situations exceptionnelles de service
x actions résultant de la dilatation des
tuyauteries, Ce sont les situations auxquelles est soumis
l’appareil dans des conditions exceptionnelles ou
Note : Bien que d’origine thermique, puisque accidentelles de fonctionnement et d’exploitation, y
résultant de l’entrave à la libre dilatation des
tuyauteries par l’appareil, ces actions doivent être compris lors des opérations de mise en route et d’arrêt.
considérées comme des sollicitations mécaniques.
Une telle situation est constituée de la combinaison
x phénomènes vibratoires (voir C1.4.5), des sollicitations suivantes :
x actions mécaniques diverses. – pression de calcul, telle que définie en
C1.2.2.2c,
– des sollicitations thermiques (voir C1.4.4),
résultant de l’entrave à la libre dilatation : – surcharge exceptionnelle de neige (voir
C1.4.2.1),
x de l’appareil par des obstacles extérieurs,
– action exceptionnelle du vent (voir C1.4.2.1),
x d’un élément par d’autres éléments de
l’appareil, – action d’un séisme (voir C1.4.2.1),

x par autobridage. – autres sollicitations mécaniques et thermiques


s’exerçant dans des conditions exceptionnelles
b) L’objet de chacune des règles spécifiques des ou accidentelles de fonctionnement et
Sections C2 à C9 et des règles des Chapitres C11.1 et d’exploitation de l’appareil, y compris lors des
C11.2 précise les sollicitations qui sont effectivement opérations de transport, de montage et de
prises en compte par ces règles. maintenance ainsi que pour les situations de
C1.1.5 - Combinaisons des sollicitations - Situations - nettoyage et de lavage.
Cycles Les enceintes « de confinement » destinées à n’être
C1.1.5.1 - Notion de situation sollicitées qu’en cas de défaillance de l’appareil ou de
l’équipement qu’elles isolent, peuvent être calculées en
Toute combinaison possible de sollicitations considérant que les sollicitations qui résultent de cette
s’exerçant simultanément, à un instant donné, sur un défaillance relèvent d’une situation exceptionnelle de
appareil à pression, constitue une situation. service.
A chaque situation est associée une répartition c) Situations d’essai de résistance
instantanée des températures dans le matériau (voir
C1.3). Ce sont les situations dans lesquelles l’appareil se
trouve pendant les essais sous pression réalisés à la fin
C1.1.5.2 - Types de situations de la fabrication, en atelier ou sur le site, et pendant les
La présente Division distingue trois types de renouvellements de ces essais.
situations : Lorsque les essais sous pression sont réalisés en
a) Situations normales de service atelier ou à l’intérieur d’un bâtiment, une telle situation
est constituée de la seule combinaison des sollicitations
Ce sont les situations auxquelles est soumis de pression et des sollicitations résultant de l’action de
l’appareil dans ses conditions normales de la pesanteur.
fonctionnement et d’exploitation, y compris lors des
opérations de mises en route et d’arrêt.

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Dans le cas d’essais sous pression réalisés à c) Il doit également permettre, dans la mesure où les
l’extérieur d’un bâtiment, il y a lieu de prendre en sollicitations qui s’exercent n’ont jamais un caractère
compte en outre, pour les situations correspondantes, les purement statique, de s’assurer de l’adaptation
sollicitations résultant des actions de la neige et du vent plastique globale – c'est-à-dire du comportement
précisées en C1.4.2.1. globalement élastique après quelques cycles de
sollicitation – des zones de discontinuité majeure dans
Ce troisième type de situation comprend également
lesquelles peuvent subsister des déformations plastiques
les situations d’essai de résistance autres que les essais
locales (voir note).
sous pression.
Note : Les notions de discontinuité majeure et d’adaptation plastique
C1.1.5.3 - Notions relatives aux cycles globale sont définies en Division 2, § C10.3.1.

Ces notions sont exposées en C11.1.2 C1.1.7.2 - Situations et cycles à prendre en compte
dans les calculs
C1.1.6 - Modes de défaillance
a) Au regard de la défaillance par déformation
C1.1.6.1 - Généralités
excessive, ou par instabilité élastique et élastoplastique,
Les modes de défaillance auxquels sont exposés les un calcul doit être effectué pour chaque situation, quel
appareils et la classification retenue au titre de la qu’en soit le type, susceptible d’être déterminante (voir
présente Division sont définis en GA3.2. note) pour le dimensionnement des divers éléments de
l’appareil.
Parmi les modes de défaillance définis en G3.2, les
modes de défaillance couverts par la présente Division Les coefficients de sécurité relatifs aux situations
sont les suivants : exceptionnelles de service ou d’essai de résistance sont
plus faibles que ceux relatifs aux situations normales de
a) Mode de défaillance de type primaire
service.
– rupture fragile, Note : Une telle situation peut être l’une de celles pour lesquelles
l’intensité de certaines sollicitations est minimale ; par exemple, la
– déformation excessive situation d’un appareil à l’arrêt (pression intérieure nulle) peut être
– instabilité plastique (éclatement), une situation déterminante.

– rupture ductile, b) Sans objet dans le cadre de la présente Division.

– instabilité élastique et élastoplastique c) Au regard de la défaillance par déformation


(flambage), progressive ou de l’adaptation plastique globale, un
calcul prenant en compte l’étendue de variation des
b) Mode de défaillance de type secondaire sollicitations entre deux situations doit être fait pour tout
– déformation plastique progressive couple de situations normales de service susceptible
d’être déterminant.
– fissuration par fatigue
d) Au regard de la défaillance par fissuration par
C1.1.7 - Méthodologie du calcul d’un appareil à fatigue, le calcul doit prendre en compte le nombre,
pression l’étendue et l’effet éventuel des superpositions de tous
C1.1.7.1 - Principes généraux les cycles résultant de la variation des sollicitations dans
les conditions de service normales définies en
a) Le calcul d’un appareil à pression doit prendre en C1.1.5.2a.
compte l’ensemble des sollicitations susceptibles de
s’exercer pendant la durée de vie pour laquelle est prévu C1.1.7.3 - Calcul par les règles spécifiques
cet appareil. a) Dans les limites de l’objet et des conditions
b) Ce calcul doit permettre de s’assurer du respect d’application de chacune d’elles, les règles spécifiques
des critères fixés par les règles, destinés à couvrir les de calcul des Sections C2 à C9 couvrent les modes de
divers modes de défaillance auxquels est exposé défaillance définis en C1.1.6.1 (à l’exception de la
l’appareil du fait de ces sollicitations, de leurs défaillance par rupture fragile) et assurent l’adaptation
combinaisons et des circonstances dans lesquelles elles plastique globale des zones de discontinuité majeure.
s’exercent (situations) ainsi que de leur caractère Les règles spécifiques de la Section C8 couvrent en
statique ou variable dans le temps. outre la défaillance par fissuration par fatigue.

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b) Les règles spécifiques des Sections C2 à C7 et C9 c) En conséquence, les modalités pratiques de


ne sont cependant conçues que pour traiter des intensités respect des prescriptions de C1.1.7.2 lors de
de sollicitations (celles de chaque situation étudiée) et l’application des règles spécifiques sont les suivantes :
ne font pas intervenir les étendues de variation de ces
– Un calcul de résistance faisant intervenir
sollicitations entre des situations différentes.
l’intégralité des règles relatives à un élément
Au regard de l’adaptation plastique globale, les seuls d’appareil doit être effectué pour chaque
cycles pris en compte par celles de ces règles situation normale de service susceptible d’être
spécifiques assurant le respect de ce critère de déterminante pour cet élément.
dimensionnement ne sont donc implicitement que ceux
– Un calcul de résistance ne faisant intervenir
qui ont pour étendue de variation des sollicitations, celle
que les règles destinées à couvrir la défaillance
comprise entre :
par déformation excessive ou par instabilité
– la situation normale de service étudiée, d’une élastique et élastoplastique, doit être effectué
part, pour chaque situation exceptionnelle de service
ou d’essai de résistance, susceptible d’être
– la situation « zéro », où toutes les sollicitations
déterminante pour l’élément concerné.
sont nulles, d’autre part.
Ces modalités pratiques se traduisent par l’indication
Les calculs ainsi effectués ne sont donc en toute
dans certaines règles spécifiques qu’elles ne doivent être
rigueur valables que pour les appareils dans lesquels
appliquées que pour les situations normales de service.
aucune sollicitation ne change de signe entre les
diverses situations normales de service. C1.1.7.4 - Sans objet dans le cadre de la présente
Division.
Cependant, le conservatisme des règles spécifiques
rend acceptable le fait de ne pas tenir compte des
éventuels changements de signe des sollicitations.

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C1.2 - PRESSION DE CALCUL Note 3 : Pour un appareil dans lequel la pression est inférieure à la
pression atmosphérique, la même règle s’applique en raisonnant sur la
C1.2.1 - Pression effective pression extérieure.

Dans l’ensemble de la présente Division, le terme b) Sans objet dans le cadre de la présente Division.
pression désigne, sauf indication contraire, la pression c) Pour une situation exceptionnelle de service : la
effective, c'est-à-dire la différence algébrique entre la pression de calcul doit être au moins égale à la plus
pression absolue intérieure et la pression grande valeur de la pression susceptible de régner dans
atmosphérique : c’est la pression indiquée par un l’appareil à un emplacement spécifié (sauf cas
manomètre installé sur l’appareil. particulier, la partie supérieure de l’appareil) du fait du
Ainsi définie, la pression effective est négative pour déréglage d’un équipement de régulation, de la
un appareil dans lequel la pression absolue est inférieure décomposition de fluides instables contenus ou de toute
à la pression atmosphérique (appareil en dépression ou autre circonstance exceptionnelle ou accidentelle
sous vide) ; il est alors d’usage de parler de pression entraînant une élévation de la pression au-delà de la
extérieure pour qualifier la valeur absolue de cette pression correspondant aux conditions normales de
pression effective négative. service.
C1.2.2 - Pression de calcul d’un appareil d) Pour une situation d’essai de résistance : la
pression de calcul est égale à celle qui régnera à la
C1.2.2.1 - Définition partie supérieure de l’appareil dans la position qu’il
La pression de calcul d’un appareil (ou d’une occupera lors de la réalisation de cet essai.
enceinte d’appareil qui en comporte plusieurs) est une Note : La valeur de la pression à laquelle doit être effectué l’essai
valeur fixée, pour chaque situation de service ou d’essai hydraulique est fixée en I1.6.
de résistance, pour servir de base à l’étude de sa
résistance à l’action de la pression. C1.2.2.3 - Pression maximale admissible d’un
appareil
Dans le cas général, elle est, ou bien fixée par le
La pression maximale admissible Ps d’un appareil
Fabricant à partir des conditions de fonctionnement de
l’appareil qui lui sont communiquées par le Donneur (ou d’une enceinte d’appareil qui en comporte
d’ordre, ou bien fixée par le Donneur d’ordre seul. plusieurs) est la pression maximale, spécifiée par le
Fabricant à un emplacement donné, pour laquelle
Dans le cas d’un Appareil Catalogue, elle est fixée l’appareil (ou l’enceinte) est conçu(e).
par le Fabricant seul, à partir des conditions de
Cette pression maximale admissible est au plus égale
fonctionnement pour lesquelles est conçu l’appareil.
à la plus élevée des pressions de calcul, fixées selon
La pression de calcul doit être définie à un C1.2.2.2a au même emplacement, correspondant aux
emplacement spécifié de l’appareil. diverses situations normales de service de l’appareil (ou
de l’enceinte).
La pression de calcul d’un appareil sert de base à la
détermination de la pression de calcul de chacun des C1.2.3 - Pression de calcul d’un élément d’appareil
éléments qui le constituent (voir C1.2.3).
C1.2.3.1 - Définition
C1.2.2.2 - Détermination de la pression de calcul
La pression de calcul P d’un élément d’appareil est
La valeur de la pression de calcul correspondant à la pression prise en compte pour la vérification de la
une situation donnée doit être fixée conformément aux résistance de cet élément, donc la pression dont la
indications suivantes : valeur est introduite dans les règles de calcul utilisées
pour cette vérification.
a) Pour une situation normale de service: la
pression de calcul doit être au moins égale à la plus La valeur de cette pression est à déterminer par le
grande valeur de la pression susceptible de régner dans Fabricant pour chaque situation de service ou d’essai de
l’appareil, dans ses conditions normales de service, au résistance de l’appareil (ou de chacune des enceintes
point de raccordement de l’organe de sécurité le d’un appareil qui en comporte plusieurs), à partir de la
protégeant contre les surpressions (elle est alors égale à pression de calcul de l’appareil et des conditions
la pression de déclenchement de cet organe de particulières de fonctionnement qui lui sont connues ; à
sécurité (voir note 2)) ou, en l’absence d’un tel organe, à chaque valeur de cette pression est associée une
la partie supérieure de l’appareil (voir note 3). température de calcul (voir C1.3).
Note 1 : Sans objet dans le cadre de la présente Division.
Note 2 : Pendant le fonctionnement des organes de sécurité, il est
admis que la pression puisse momentanément dépasser d’au plus 10%
la pression de déclenchement sans qu’il soit tenu compte de cette
surpression.

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C1.2.3.2 - Pression de calcul d’un élément d’appareil C1.2.3.3 - Pression de calcul d’un élément d’appareil
non commun à deux enceintes commun à deux enceintes
La valeur de la pression de calcul d’un élément La pression de calcul d’un élément d’appareil
d’appareil non commun à deux enceintes contiguës de commun à deux enceintes contiguës de cet appareil est
cet appareil doit être au moins égale : égale à la différence existant, dans la situation
considérée, entre les deux pressions der calcul de cet
a) Pour une situation normale ou exceptionnelle
élément, déterminées selon C1.2.3.2 en considérant
de service : à la pression de calcul de l’appareil
successivement que l’élément n’appartient qu’à l’une,
correspondant à cette situation, majorée, s’il y a lieu,
puis qu’à l’autre des deux enceintes.
des pertes de charges et de la surpression hydrostatique
maximales s’exerçant dans cette même situation sur Dans la recherche des situations susceptibles d’être
l’élément, comptées par rapport au point auquel est déterminantes pour le dimensionnement d’un tel
définie la pression de calcul de l’appareil. élément, il y a lieu de prendre en compte toutes les
combinaisons de pressions susceptibles de régner
b) Pour une situation d’essai de résistance : à la
simultanément – même de façon accidentelle – dans les
pression de calcul de l’appareil correspondant à cette
deux enceintes, notamment celles où l’une ou l’autre
situation, majorée de la surpression hydrostatique
des pressions est nulle, ou encore celles où l’une ou
s’exerçant sur l’élément dans la position de l’appareil
l’autre des pressions est négative.
durant la réalisation de l’essai.

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C1.3 - TEMPERATURE DE CALCUL Pour un appareil contenant un fluide dont la


température est inférieure à la température ambiante, la
C1.3.1 - Définition
température de calcul peut être inférieure à la
La température de calcul t d’un élément d’appareil température ambiante ; c’est cependant, pour un tel
est la température à considérer pour la détermination des appareil, la situation correspondant à la température
caractéristiques mécaniques du métal à prendre en ambiante qui est le plus souvent déterminante.
compte pour l’étude de la résistance mécanique de cet
La température de calcul ainsi fixée est celle qui doit
élément.
être utilisée pour la détermination de la contrainte
A chaque situation de l’appareil correspond une nominale de calcul définie par la réglementation
valeur de la température de calcul, à fixer par le applicable (voir Annexes GA4 et suivantes) pour une
Donneur d’ordre ou à déterminer par le Fabricant à situation normale de service sans fluage.
partir des conditions de fonctionnement indiquées par le
a2) Sans objet dans le cadre de la présente
Donneur d’ordre.
Division.
Dans le cas des Appareils Catalogue, elle est fixée
b) Pour une situation exceptionnelle de service :
par le Fabricant seul.
la température de calcul doit être fixée conformément
C1.3.2 - Détermination de la température de calcul aux indications données en C1.3.2a1).
La valeur de la température de calcul correspondant c) Pour une situation d’essai de résistance : la
à une situation donnée doit être fixée conformément aux température de calcul est la température prévue de la
indications suivantes : paroi de l’appareil dans les conditions d’exécution de
l’essai.
a) Pour une situation normale de service :
C1.3.3 - Température maximale admissible d’un
a1) Au regard des modes de défaillance autres
appareil
que la rupture fragile (voir note) ou la rupture par
fluage, la température de calcul est la température La température maximale admissible Ts,max d’un
maximale susceptible d’être atteinte au milieu de appareil (ou d’une enceinte d’appareil qui en comporte
l’épaisseur de la paroi dans la situation considérée, en plusieurs), est la température maximale, spécifiée par le
tenant compte des conditions les plus défavorables Fabricant, pour laquelle l’appareil (ou l’enceinte) est
d’échanges thermiques que peut subir l’appareil conçu(e).
convenablement entretenu.
Cette température maximale admissible est au plus
Note : La prévention de la défaillance par rupture fragile fait appel à la égale à la plus élevée des températures de calcul de
notion de « température minimale d’évaluation TME » qui est chacun des éléments constituant l’appareil (ou
différente de la notion de température de calcul (Voir Annexe MA2).
l’enceinte), fixées selon C1.3.2a et b, correspondant aux
Pour un appareil calorifugé ou protégé du milieu diverses situations normales et exceptionnelles de
extérieur par un isolant, la température de calcul est service de cet appareil (ou de cette enceinte) (voir note).
égale à la température maximale du fluide intérieur pour Note : Ainsi définie, la température maximale admissible Ts,max ne
la situation considérée. correspond pas nécessairement à la situation à laquelle correspond la
pression maximale admissible Ps définie en C1.2.2.3.

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C1.4 - SOLLICITATIONS AUTRES QUE LA C1.4.2 - Actions climatiques et sismiques


PRESSION
C1.4.2.1 - Actions de la neige et du vent
C1.4.1 - Action de la pesanteur
Les actions de la neige et du vent doivent être prises
Pour l’évaluation de l’action de la pesanteur, il doit en compte pour les appareils installés à l’extérieur des
être tenu compte : bâtiments. Les valeurs des actions normales ou
exceptionnelles de la neige et du vent sont en générale
a) du poids de l’appareil lui-même et de ses
définies par la réglementation locale du pays
éléments internes ; sauf cas particulier devant faire
d’implantation de l’appareil.
l’objet d’un accord entre le Donneur d’ordre et le
Fabricant, ce poids est à déterminer à l’état neuf, avant A cet égard, l’Annexe C1.A2 donne des
disparition des éventuelles surépaisseurs de corrosion. recommandations quant à la prise en compte de ces
actions pour les appareils implantés sur le territoire
b) du poids des éléments connexes supportés par
français.
l’appareil : autre appareil, tuyauteries, appareils de
robinetterie, organes mécaniques, charpentes, C1.4.2.2 - Actions d’origine sismique
passerelles et échelles d’accès, calorifuge, ignifuge, etc.
Lorsque requis par le Donneur d’ordre, les actions
c) du poids des produits contenus dans l’appareil et d’origine sismique doivent être évaluées et prises en
ses éléments connexes, s’ils sont liquides ou compte pour le dimensionnement de l’appareil. Toute
pulvérulents ; selon les situations, il convient de situation dans laquelle sont prises en compte ces actions
considérer : doit être considérée comme une situation
exceptionnelle.
– pour une situation normale de service : la
quantité de produit correspondant au niveau L’Annexe C1.A1 précise quelques références qui
maximal en service normal, peuvent être utilisées pour l’évaluation des actions
sismiques et le dimensionnement de l’appareil vis-à-vis
– pour une situation exceptionnelle de service :
de ces actions.
la quantité de produit correspondant au niveau
extrême effectivement possible, C1.4.3 - Actions dynamiques
– pour une situation d’essai de résistance : Les actions dynamiques provoquées par les
l’appareil entièrement rempli du fluide d’essai mouvements du fluide ou de pièces mobiles peuvent
s’il est liquide. souvent être assimilées à des actions statiques
équivalentes convenablement choisies (efforts locaux ou
d) des surcharges d’exploitation s’exerçant sur
d’ensemble, surpression locale ou générale).
certains des éléments connexes : passerelles d’accès,
supports d’appareils de levage, etc. Lorsque les actions dynamiques sont la conséquence
évidente des conditions de fonctionnement définies par
Sauf dans les cas des Appareils Catalogue, il
le Donneur d’ordre, elles sont à prendre en compte par
appartient au Donneur d’ordre de fournir au Fabricant
le Fabricant même si elles ne sont pas explicitement
les indications nécessaires : poids des éléments
citées.
connexes internes et externes supportés par l’appareil,
masse volumique des produits contenus et hauteurs de En revanche, il appartient au Donneur d’ordre de
remplissage, surcharges d’exploitation, etc. définir les actions dynamiques qui ne seraient pas une
conséquence évidente des conditions de fonctionnement
L’action de la pesanteur se traduit par des actions
de l’appareil.
intéressant l’appareil dans son ensemble, par des actions
locales s’exerçant au droit des points de fixation des En ce domaine, la référence à l’expérience constitue
éléments connexes qu’il supporte et par des réactions généralement une justification suffisante.
locales s’exerçant au droit des supports.
C1.4.4 - Sollicitations thermiques - Contraintes
Pour l’étude de la résistance d’une zone de l’appareil thermiques
éloignée des points de fixation d’éléments connexes sur
La variation de la température de l’appareil, la
lesquels s’exercent des surcharges d’exploitation, il peut
différence de température ou la différence de dilatation
être tenu compte, par accord entre le Donneur d’ordre et
des matériaux entre les éléments d’un même appareil ou
le Fabricant, de l’improbabilité de la simultanéité de ces
entre des zones voisines d’un même élément, peuvent
surcharges. Si toutes les surcharges ne peuvent s’exercer
donner lieu à des dilatations différentielles qui,
simultanément sur tous les éléments connexes
lorsqu’elles sont entravées, donnent naissance à
concernés, il suffit de prendre en compte le chargement
contraintes appelées contraintes thermiques.
possible le plus défavorable pour la zone étudiée.

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Section C1 – GÉNÉRALITÉS

Ces contraintes thermiques ont pour origine trois Vis-à-vis des vibrations dont l’origine est inhérente
sortes d’entraves à la libre dilatation : aux conditions de fonctionnement définies par le
Donneur d’ordre, le Fabricant doit prendre les
– dilatation de l’appareil contrariée par des
dispositions nécessaires pour éviter la naissance de ces
obstacles extérieurs (exemple : dilatation de
vibrations ou en supprimer les effets.
l’appareil contrariée par ses supports),
Vis-à-vis des vibrations qui ne sont pas inhérentes
– dilatation d’un élément contrariée par d’autres
aux conditions de fonctionnement définies par le
éléments de l’appareil (exemple : dilatation des
Donneur d’ordre, il appartient à celui-ci de les définir
tubes d’un échangeur à deux plaques fixes
explicitement au Fabricant afin que celui-ci puisse en
contrariée par la calandre),
tenir compte.
– dilatation d’une zone contrariée par les zones
En ce domaine, la référence à l’expérience constitue
voisines (autobridage) dont la température est
généralement une justification suffisante.
différente (exemple : paroi dont la température
n’est pas uniforme dans l’épaisseur) ou dont le Dans le cas où il n’est pas possible d’obtenir une
coefficient de dilatation est différente atténuation suffisante des phénomènes vibratoires, ceux-
(exemple : tôle plaquée). ci doivent être pris en compte dans une analyse détaillée
de la résistance à la fatigue conduite selon les règles du
Les contraintes thermiques dues à l’autobridage
chapitre C11.3.
n’ont pas à être prises en compte vis-à-vis des modes de
défaillance de type primaire, à l’exception de la
défaillance par rupture fragile ; elles doivent l’être en
C1.5 - PREVENTION DE LA DEFAILLANCE PAR
revanche vis-à-vis des risques de défaillance de type
FISSURATION PAR FATIGUE
secondaire.
C1.5.1 - Généralités
Bien que d’origine thermique, les sollicitations
résultant de l’entrave à la dilatation des tuyauteries par a) Lorsque la variabilité des sollicitations s’exerçant
l’appareil doivent être considérées comme des sur un appareil est telle qu’une défaillance par
sollicitations mécaniques. fissuration par fatigue est à craindre, il appartient au
Fabricant de s’assurer que la conception de l’appareil
Sauf dans le cas des Appareils Catalogue, il
confère à ce dernier un comportement satisfaisant vis-à-
appartient au Donneur d’ordre de définir très
vis de ce risque.
précisément les conditions d’installation, de
fonctionnement et d’exploitation de l’appareil qui b) Il importe avant toute chose que la conception des
permettent d’évaluer les sollicitations thermiques. assemblages soit appropriée (voir Annexe FA1).
Il appartient au Fabricant d’évaluer les sollicitations c) La référence à l’expérience acquise lors de la
thermiques et d’en tenir compte dans les calculs réalisation d’appareils aux conditions de
(certaines règles de la présente Division, telles les règles fonctionnement comparables, peut souvent constituer
de calcul des échangeurs à deux plaques fixes, prennent une justification suffisante (voir C1.5.2).
en compte certaines sollicitations thermiques).
d) A défaut d’expérience suffisante, l’admissibilité
Le Fabricant peut avoir intérêt à éliminer ou réduire des variations des sollicitations doit être évaluée au
les entraves aux dilatations au moyen de dispositifs moyen de la règle C11.1.
appropriés, selon les règles de l’art ou sa propre
expérience (libres déplacements des supports, Si cette règle n’est pas satisfaite, il y a lieu
installation de compensateurs de dilatation, manchons d’appliquer les règles relatives à l’analyse de la
résistance à la fatigue objet du Chapitres C11.2 (analyse
thermiques, etc.).
simplifiée) et ce dans le respect de l’objet et des
C1.4.5 - Phénomènes vibratoires conditions d’application de ces règles (voir Note).
Les pulsations de pression ou les vibrations Note : Les règles C11.2 ne prennent en compte que l’effet des
transmises par l’environnement d’un appareil peuvent variations de pression
être à l’origine de phénomènes vibratoires. Le grand e) Sans objet dans le cadre de la présente Division.
nombre de cycles qui caractérise ces sollicitations
expose les appareils qui y sont soumis à des risques de Les règles de la présente Division relatives à la
fissuration par fatigue, même pour de faibles étendues prévention du risque de fissuration par fatigue ne sont
de variation des contraintes. également pas applicables aux cas où peuvent se
développer des phénomènes de fatigue en
environnement corrosif.
Note : Les matériaux qui y sont sensibles sont principalement : les
aciers au carbone, les aciers alliés ferritiques, les aluminium et alliages
d’aluminium, le titane.

608
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C1 – GÉNÉRALITÉS

C1.5.2 - Référence à l’expérience Il appartient au Fabricant de prendre les dispositions


nécessaires pour que les caractéristiques réelles du
Le Fabricant peut justifier la tenue d’un appareil à la
matériau après traitement(s) thermique(s) restent
fatigue par référence à l’expérience acquise sur des
suffisantes pour justifier la résistance de l’appareil.
appareils similaires, soumis à des conditions de
fonctionnement comparables et ayant manifesté un a3) Cas où les caractéristiques de la zone
comportement satisfaisant en service. soudée sont inférieures à celles du matériau de base
Toutefois, dans une telle comparaison, une attention Les valeurs des caractéristiques à utiliser pour le
particulière doit être accordée aux éventuelles calcul de la résistance de l’assemblage soudé ne doivent
différences portant sur des dispositions constructives pas être supérieures aux valeurs minimales spécifiées
dont l’effet peut être néfaste : par le Fabricant pour cet assemblage soudé,
indépendamment du coefficient de soudure défini en
– construction en plusieurs éléments dont
C1.8.
l’assemblage laisse persister des solutions de
continuité au sein de la matière (par exemple : b) La valeur d’une caractéristique mécanique à la
pièces de renforcement rapportées), température de calcul t s’obtient par interpolation
linéaire entre les deux valeurs les plus proches fournies
– assemblages soudés non totalement pénétrés,
par la spécification du produit.
– variations d’épaisseur importantes et brutales
Pour une température de calcul t inférieure à la plus
entre éléments voisins,
basse température à laquelle la spécification du produit
– liaisons par goujons, donne une valeur d’une caractéristique mécanique, la
valeur de cette caractéristique mécanique à la
– assemblages filetés de tuyauteries.
température t doit être prise égale à la valeur spécifiée.
C1.6.2 - Résistance à la traction
C1.6 - CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX Les valeurs de résistance à la traction à considérer
UTILISEES DANS LES RÈGLES DE CALCUL sont :
C1.6.1 - Généralités Rm = Valeur minimale spécifiée de la résistance
a) Les caractéristiques des matériaux à la livraison à la traction à la température ambiante
doivent correspondre aux valeurs utilisées dans les = Valeur minimale spécifiée de la résistance
calculs. Toutefois comme les propriétés d’un matériau Rmt
à la traction à la température de calcul t
peuvent être affectées par les traitements thermiques ou lorsque cette température est différente de
mécaniques subis au cours de la fabrication de l’appareil la température ambiante
et notamment par les traitements thermiques après
soudage, il y a lieu d’observer les prescriptions C1.6.3 - Limite d’élasticité
suivantes : Les valeurs de limite d’élasticité à considérer sont :
a1) Cas des matériaux ne subissant pas de Rp0,2 = Valeur minimale spécifiée de la limite
traitement thermique au cours de la fabrication de conventionnelle d’élasticité à 0,2 % à la
l’appareil température ambiante
Les valeurs des caractéristiques à utiliser dans les Pour les matériaux dont la limite
calculs doivent être celles données par la spécification d’élasticité spécifiée est la limite
du produit pour l’état de référence de ce dernier. supérieure d’écoulement ReH,, la partie M
Pour la boulonnerie utilisée à l’état traité, ces valeurs définit comment déterminer la valeur de
sont celles spécifiées après traitement. Rp0,2.
t
Rp0,2 = Valeur minimale spécifiée de la limite
a2) Cas des matériaux subissant un ou
conventionnelle d’élasticité à 0,2% à la
plusieurs traitements thermiques au cours de la
température de calcul t lorsque cette
fabrication de l’appareil
température est différente de la
Les valeurs des caractéristiques à utiliser dans les température ambiante
calculs ne doivent pas être supérieures à celles qui sont t
Rp1,0 = Valeur minimale spécifiée de la limite
requises par la spécification du produit. conventionnelle d’élasticité à 1% à la
température de calcul t

609
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C1 – GÉNÉRALITÉS

C1.6.4 - Sans objet dans le cadre de la présente C1.6.7 - Coefficient de dilatation


Division.
Pour l’application des règles de calcul, la valeur du
C1.6.5 - Module d’élasticité coefficient de dilatation à la température de calcul t à
utiliser est celle donnée par la spécification du produit
Pour l’application des règles de calcul, la valeur du
même à titre indicatif, par la spécification du Producteur
module d’élasticité E à la température de calcul t à
ou par tout autre document accepté par les parties
utiliser est celle donnée par la spécification du produit
concernées.
même à titre indicatif, par la spécification du Producteur
ou par tout autre document accepté par les parties
concernées.
Pour l’application des règles de calcul des appareils
soumis à une pression extérieure, les valeurs du module
d’élasticité E à la température de calcul t à utiliser sont
celles indiquées Section C4.9.
C1.6.6 - Coefficient de Poisson
La valeur du coefficient de Poisson v à utiliser est
donnée par le tableau C1.6.6 ; elle peut être considérée
comme indépendante de la température de calcul.

Tableau C1.6.6 - Coefficient de Poisson.

Matériau v
Acier 0,30
Aluminium et alliages 0,33
Cuivre et alliages 0,33
Nickel 0,31
Nickel-cuivre 0,32
Nickel- chrome- fer 0,29
Nickel- fer- chrome 0,34
Titane 0,32
Zirconium 0,35

610
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C1 – GÉNÉRALITÉS

C1.7 - CONTRAINTE NOMINALE DE CALCUL Certaines règles de la présente Division proposent


des formules permettant de calculer directement cette
La contrainte nominale de calcul f est la valeur de la
épaisseur minimale nécessaire.
contrainte à introduire dans les formules de calcul de la
présente Division. b) Les règles de calcul de la présente Division qui ne
Note : La contrainte nominale de calcul est la valeur admissible de la
permettent pas de calculer directement l’épaisseur
contrainte primaire générale de membrane définie en Division 2 minimale nécessaire d’un élément d’appareil proposent
Section C10. des formules permettant de vérifier qu’une épaisseur
admise est suffisante pour assurer la résistance de cet
La contrainte nominale de calcul dépend des
élément.
caractéristiques mécaniques du matériau et des
coefficients de sécurité adoptés vis-à-vis de la Ces formules de vérification permettent
défaillance par déformation excessive et de la généralement aussi la détermination, par itération, de
défaillance par instabilité plastique l’épaisseur minimale nécessaire de l’élément concerné.
La contrainte nominale de calcul prend donc des C1.9.2 - Epaisseur utile
valeurs différentes selon que la situation considérée est
une situation : L’épaisseur utile est la plus faible épaisseur réelle
possible – ou épaisseur minimale – de l’élément après
– normale de service dans laquelle la défaillance disparition de la surépaisseur de corrosion, hors sous-
par rupture ou déformation excessive par épaisseurs locales éventuellement autorisées (voir
fluage n’est pas déterminante, dite « situation F1.5) ; c’est donc l’épaisseur minimale réellement
sans fluage du matériau » (voir Note), disponible pour la résistance de l’élément.
– exceptionnelle de service ou d’essai de Cette épaisseur utile est égale à :
résistance).
eu = en – c – c1 – c2 (C1.9.2)
Note : La présente Division n’est pas applicable si l’appareil est
soumis à des situations normales de service avec fluage du où :
matériau.
en = Epaisseur nominale de commande du
Les valeurs des contraintes nominales de calcul sont produit brut mis en œuvre pour la
définies par les Annexes GA4 et suivantes, en fonction réalisation d’un élément d’appareil
de la réglementation applicable.
c = Surépaisseur de corrosion définie en
C1.9.3
C1.8 - COEFFICIENT DE SOUDURE c1 = Tolérance en moins sur l’épaisseur du
produit brut, fixée par la spécification de
Pour le calcul de la résistance d’un assemblage commande
soudé bout à bout dans une situation normale de service, c2 = Réduction d’épaisseur possible en cours
la contrainte nominale de calcul doit être multipliée par de fabrication, par formage ou usinage, de
un coefficient z appelé coefficient de soudure, dont la l’élément concerné
valeur dépend en particulier de la nature, de l’étendue et
de la sévérité du contrôle des assemblages soudés (voir Cette épaisseur utile est la plus faible épaisseur
Partie I). réelle possible – ou épaisseur minimale garantie – de
l’élément après disparition de la surépaisseur de
Les valeurs des coefficients de soudure à appliquer corrosion, hors sous- épaisseurs locales éventuellement
sont définies par les Annexes GA4 et suivantes, en autorisées (voir F1.5) ; c’est donc l’épaisseur minimale
fonction de la réglementation applicable. réellement disponible pour la résistance de l’élément.
L’épaisseur utile doit être au moins égale à
C.1.9 - ÉPAISSEURS, NOTIONS ET l’épaisseur minimale nécessaire calculée ou à
DÉFINITIONS l’épaisseur admise vérifiée de l’élément.
Note : Les règles de calcul des échangeurs de chaleur à deux plaques
C1.9.1 - Epaisseur minimale nécessaire - Epaisseur tubulaires fixes imposent en outre que l’épaisseur utile n’excède pas
admise l’épaisseur admise dans les calculs de vérification, donc que ces
calculs soient effectués au moyen de l’épaisseur utile effectivement
a) L’épaisseur minimale nécessaire d’un élément prévue pour la réalisation de l’échangeur.
est la plus faible épaisseur exigée par la présente
Division pour assurer la résistance de cet élément, à
l’exception des sous- épaisseurs locales éventuellement
autorisées (voir F1.5).

611
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C1 – GÉNÉRALITÉS

C1.9.3 - Surépaisseur de corrosion Dans l’application des règles de calcul, il est admis
que l’influence de cette surépaisseur de corrosion sur les
Si un amincissement de la paroi est susceptible de se
dimensions autres que l’épaisseur soit négligée.
produire en service, par corrosion superficielle, par
érosion ou par usure, sur l’une ou sur les deux faces, C1.9.4 - Epaisseur minimum
sous l’effet des produits contenus ou du milieu ambiant,
La présente Division, étant d’application très
il doit être prévu sur l’appareil neuf une surépaisseur c
générale, ne peut donner d’indications chiffrées sur les
dite surépaisseur de corrosion suffisante pour
épaisseurs minimales à adopter pour les différents
compenser cet amincissement pendant la durée de vie
matériaux mis en œuvre.
prévue de l’appareil.
Par suite, quand le calcul conduit à une épaisseur
Dans le cas général, la valeur de la surépaisseur de
paraissant faible, l’épaisseur à adopter doit tenir
corrosion c (qui peut être nulle si la corrosion n’est
compte :
effectivement pas à envisager) doit être fixée par le
Donneur d’ordre, ou éventuellement par accord entre le – des moyens de fabrication et de soudage,
Donneur d’ordre et le Fabricant, en fonction de la nature
– des nécessités de tracer des pièces moulées, s’il
des produits venant en contact avec la paroi, de leur
température, de leur vitesse, etc. y a lieu,

Dans le cas d’un Appareil Catalogue la valeur de la – de la stabilité de forme et de la résistance aux
chocs et autres actions extérieures nécessaires
surépaisseur de corrosion est fixée par le Fabricant seul.
lors des manutentions.
Cette valeur n’est pas nécessairement la même pour
tous les éléments d’une même enceinte ; elle peut, en En ce qui concerne les appareils minces d’usage
particulier, il est souhaitable que le Donneur d’ordre
particulier, être réduite, voire nulle, sur des éléments
démontables ou facilement remplaçables (tubes fasse connaître au Fabricant, en lui passant commande,
d’échangeurs, par exemple). les épaisseurs minimales que sa propre expérience lui a
montré comme étant nécessaire pour la résistance aux
chocs ou pour la stabilité de forme.

Tolérance en moins sur l'épaisseur du produit brut

Réduction d'épaisseur possible en cours de fabrication

Surépaisseur de corrosion

Figure C1.9 - Epaisseur utile, épaisseur minimale nécessaire et épaisseur admise d’un élément d’appareil.

612
CODAP 2005 Division 1

C1.10 - NOTATIONS GÉNÉRALES - UNITÉS - C1.10.2 - Unités


TOLÉRANCES
Sauf rares exceptions où les unités sont indiquées,
C1.10.1 - Notations générales les formules proposées dans les règles de calcul sont
valables dans tout système cohérent d’unités.
Les notations particulières à chaque règle de calcul
sont indiquées dans le chapitre correspondant. Il est cependant recommandé d’utiliser le système
international d’unités, objet de la norme NF X 02-006.
Les notations générales utilisées sont les suivantes :
C1.10.3 - Tolérances
P = Pression de calcul (voir C1.2)
f = Contrainte nominale de calcul (voir C1.7) A l’exception des tolérances sur l’épaisseur traitées
en C1.9.2, il n’y a pas lieu de tenir compte des
z = Coefficient de soudure (voir C1.8) tolérances sur les autres dimensions pour l’application
e = Epaisseur minimale nécessaire calculée, des règles de calcul, pourvu que ces tolérances restent
ou épaisseur admise pour un calcul de dans les limites fixées par la présente Division.
vérification de la résistance (voir C1.9.1) A cette condition, les dimensions à utiliser dans les
D, d = Diamètres règles de calcul sont les dimensions figurant sur les
plans
R, r = Rayons
Note : La notation R est aussi utilisée pour les
caractéristiques de résistance à la traction des
matériaux (voir C1.6).
Indices e = extérieur
m = moyen
i = intérieur
E = Module d’élasticité (voir C1.6.5)
v = Coefficient de Poisson (voir C1.6.6)

613
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

SECTION C1
GENERALITES

ANNEXE C1.A1

Sans objet dans le cadre de la présente Division

614
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

615 à 619 Pages inutilisées dans le cadre de la présente Division


CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

SECTION C1
GENERALITES

ANNEXE C1.A2
RECOMMANDATIONS POUR LA PRISE EN COMPTE
DES ACTIONS CLIMATIQUES ET SISMIQUES
(Annexe non obligatoire)

C1.A2.1 - ACTIONS DE LA NEIGE ET DU VENT – Pour une situation normale de service :


Les actions de la neige et du vent à prendre en x action de la surcharge de neige
compte sont définies par les Règles définissant les « normale » seule,
effets de la neige et du vent sur les constructions :
x action du vent « normal » seule,
DTU P06-002 : Règles NV 65 - Règles définissant
(Avril 2000) les effets de la neige et du vent sur x action du vent de « vitesse critique », si
les constructions et annexes cette vitesse critique est inférieure à
(édition 2001) (P06-002) 25 m/s (voir note 1),

Ces règles précisent, en chaque point du territoire x action de la surcharge de neige


français : « normale réduite » seule, s’il y a
possibilité d’enlèvement partiel avec
– la surcharge de neige dite « normale », redistribution de la neige par le
– la surcharge de neige dite « extrême », vent (voir note 2),

– la modification de ces surcharges par x actions combinées de la surcharge de


enlèvement partiel de la neige par le vent (avec neige « normale réduite » et du vent
possibilité de redistribution lorsque cet « normal », s’il y a possibilité
enlèvement partiel est possible), définissant d’enlèvement partiel, avec ou sans
ainsi des surcharges de neige dites « normale redistribution, de la neige par le vent.
réduite » et « extrême réduite », – Pour une situation exceptionnelle de service :
– la surcharge de neige dite « accidentelle » dont x action de la surcharge de neige
se déduit la surcharge de neige dite « extrême « extrême accidentelle » seule,
accidentelle », plus forte valeur des deux
surcharges « extrême » et « accidentelle », x action du vent « extrême » seule,
– la vitesse du vent dit « normal », x action de la surcharge de neige
« extrême réduite » seule, s’il y a
– le mode de calcul de la « vitesse critique » du
possibilité d’enlèvement partiel avec
vent, vitesse pour laquelle la construction entre
redistribution de la neige par le
en résonance,
vent (voir note 2),
– la vitesse du vent dit « extrême ».
x actions combinées :
Pour un appareil installé hors du territoire français, il
– de la surcharge de neige
convient de fixer entre le Donneur d’ordre et le
« normale » et du vent « extrême »,
Fabricant, pour le site concerné, les valeurs – répondant
aux définitions des Règles NV 65 – de surcharges de – de la surcharge de neige
neige et de vitesses du vent à prendre en compte. « extrême » et du vent « normal »,
En application des prescriptions des Règles NV 65, s’il n'y a pas possibilité d’enlèvement
l’étude de la résistance d’un appareil aux actions de la partiel de la neige par le vent,
neige et du vent doit être menée en prenant en compte
les actions – tant sur l’appareil lui-même que sur les
éléments qui lui sont connexes – suivantes :

620
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

x actions combinées de la surcharge de C1.A2.2 - ACTIONS D’ORIGINE SISMIQUE


neige « normale réduite » et du vent
Les actions d’origine sismique à prendre en compte
« extrême », s’il y a possibilité
sont définies par les Règles parasismiques 1992 :
d’enlèvement partiel, avec ou sans
redistribution, de la neige par le vent. NF P06-013 : Règles de construction
(Novembre 2004) parasismique - Règles PS
– Pour une situation d’essai de résistance, dans le
applicables aux bâtiments, dites
cas d’essai réalisé à l’extérieur d’un bâtiment :
règles PS 92
x action d’une surcharge de neige égale à Ces règles précisent, en chaque point du territoire
1/3 de la surcharge de neige « normale » français exposé à un risque sismique, l’intensité
seule, nominale de séisme.
x action d’un vent de vitesse à 1/¥3 fois la Pour un appareil installé hors du territoire français, il
vitesse du vent « normal » seul (voir convient de fixer entre le Donneur d’ordre et le
note 3), Fabricant, pour le site concerné, l’intensité nominale de
x action du vent de « vitesse critique », si séisme à prendre ne compte.
cette vitesse critique est inférieure à la L’étude de la résistance d’un appareil aux actions
fois à 1/¥3 fois la vitesse du vent d’origine sismique doit être menée conformément aux
« normal » et à 25 m/s (voir note 1). prescriptions des Règles PS 92, en tenant compte de ces
Les sollicitations dues à l’action du vent doivent actions tant sur l’appareil lui-même que sur les éléments
toujours être considérées comme statiques (voir note 4). qui lui sont connexes ainsi que de la simultanéité de ces
actions avec celles de la neige (la simultanéité des
Note 1 : Ce vent de vitesse critique n’est, en pratique, à prendre en
considération que pour les appareils verticaux, d’élancement supérieur
actions du vent et d’un séisme n’a jamais à être
à 5, ne comportant pas de dispositif spécial destiné à éviter la considérée).
formation de tourbillons de KARMAN (NV 65, Annexe 8,§ 8.2, note
1). Toute situation dans laquelle sont prises en comptes
les actions d’origine sismique doit être considérée
Note 2 : En dépit de sa réduction par enlèvement partiel de la neige
par le vent, cette surcharge peut, du fait de sa redistribution, avoir,
comme une situation exceptionnelle de service.
dans certains cas, une action plus défavorable que la surcharge non Aucune action d’origine sismique n’a à être prise en
réduite.
compte pour une situation d’essai de résistance.
Note 3 : A une vitesse de vent égale à 1/¥3 fois la vitesse du vent
« normal » correspond une pression dynamique égale à 1/3 de la
pression dynamique de ce vent « normal ».
Note 4 : Les règles NV 65 tiennent en effet compte du caractère
variable de ces sollicitations et des phénomènes vibratoires qui
peuvent en résulter pour définir des actions statiques équivalentes.

621
CODAP 2005 Division 1

PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS

SECTION C2
REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES,
SPHERIQUES ET CONIQUES SOUMISES
A UNE PRESSION INTERIEURE
C2.1 - ENVELOPPES CYLINDRIQUES DE C2.1.2.2 - Assemblages soudés
SECTION DROITE CIRCULAIRE
a) A chaque assemblage soudé autre que circulaire,
C2.1.1 - Objet les fibres moyennes doivent être, aux tolérances de
fabrication près (voir F1.5), dans le prolongement l’une
a) La règle du présent chapitre permet de déterminer
de l’autre.
l’épaisseur d’une enveloppe cylindrique de section
droite circulaire soumise à une pression intérieure. Si l’enveloppe est constituée de plusieurs coquilles
d’épaisseurs différentes, le raccordement des surfaces
Une telle enveloppe peut être constituée d’un seul ou
doit se faire par des pentes n’excédant pas 1/4.
de plusieurs tronçons (viroles) assemblés par des
soudures circulaires bout à bout ; chaque tronçon peut b) A chaque assemblage soudé circulaire de deux
être d’épaisseur uniforme, avec ou sans soudure tronçons d’épaisseurs différentes, les fibres moyennes
longitudinale ou hélicoïdale, ou constitué de plusieurs peuvent être décalées, sans toutefois que ce décalage
coquilles d’épaisseurs différentes. aille, aux tolérances de fabrication près (voir F1.5), au
delà de l’alignement des faces externes ou internes. Le
b) Les formules données en C2.1.4 concernent les
raccordement des surfaces doit se faire par une pente
régions de l’enveloppe cylindrique éloignées de toute
n’excédant pas 1/3.
discontinuité (raccordement avec une autre enveloppe,
un fond ou une bride, ouverture, etc.) (1). C2.1.2.3 - Défauts de circularité
Note 1 : Dans le cas d’une enveloppe cylindrique « courte », c'est- L’ovalisation et les écarts locaux de circularité de
à-dire dont la longueur entre deux discontinuités majeures de forme
l’enveloppe doivent respecter les limites indiquées en
axisymétriques est inférieure à 1,4 Dm . e , une épaisseur plus faible F1.5.
que celle donnée par les formules C2.1.4.1 à C2.1.4.3 peut
éventuellement être justifiée au moyen des règles d’analyse des C2.1.2.4 - Sollicitations
contraintes du chapitre C10.1.
La règle du présent chapitre ne prend en compte que
Le paragraphe C2.1.5 donne des indications sur l’action de la pression intérieure.
l’épaisseur nécessaire aux extrémités de l’enveloppe.
C2.1.3 - Notations
Si l’enveloppe comporte des ouvertures, sa
De = Diamètre extérieur de l’enveloppe
résistance au voisinage de chaque ouverture doit en
outre être vérifiée au moyen des règles de la Section C5. Di = Diamètre intérieur de l’enveloppe
c) La règle du présent chapitre couvre la défaillance Dm = Diamètre moyen de l’enveloppe
de l’enveloppe par déformation excessive et par rupture e = Epaisseur minimale nécessaire de
par fluage. l’enveloppe
C2.1.2 - Conditions d’application f = Contrainte nominale de calcul du matériau
C2.1.2.1 - Epaisseur de l’enveloppe
P = Pression de calcul
La présente règle ne s’applique que si :
z = Coefficient de soudure
Dm t 5e (C2.1.2.1)
Pour une situation exceptionnelle de
service ou d’essai de résistance, ainsi que
pour une enveloppe sans soudure
longitudinale ou hélicoïdale : z = 1.

622
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C2 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES ET CONIQUES
SOUMISES A UNE PRESSION INTERIEURE

C2.1.4 - Règle de calcul b) Lorsqu’un tronçon d’enveloppe cylindrique est


assemblé à un autre tronçon d’épaisseur plus faible
a) L’épaisseur minimale nécessaire de l’enveloppe
constitué d’un matériau dont la contrainte nominale de
cylindrique est donnée par l’une ou l’autre des
calcul f1 est > f, son épaisseur utile à l’extrémité peut
formules :
être inférieure à l’épaisseur minimale théorique e0
P ˜ Di donnée par la formule :
e (C2.1.4.1)
2f ˜ z  P P ˜ Di
e0 (C2.1.5)
2f  P
P ˜ Dm
e (C2.1.4.2)
2f ˜ z pour autant que la longueur l, définie par la figure
C2.1.5, n’excède pas 0,2 Di  e0 e0 .
P ˜ De
e (C2.1.4.3)
2f ˜ z  P c) Lorsque l’enveloppe cylindrique est assemblée à
un fond bombé, il n’est jamais nécessaire d’augmenter
son épaisseur à l’extrémité au-delà de l’épaisseur
b) Au droit de la soudure longitudinale d’assemblage
minimale nécessaire donnée par les formules C2.1.4.
de deux coquilles constituées de matériaux dont les
contraintes nominales de calcul sont différentes, Lorsque l’assemblage est réalisé par soudure bout à
l’épaisseur minimale nécessaire des deux coquilles est bout, l’épaisseur de l’enveloppe au voisinage de la
donnée par ces mêmes formules, en prenant pour f la soudure doit satisfaire à la règle C3.1.7.
plus faible des deux contraintes nominales de calcul.
d) Lorsque l’enveloppe cylindrique est assemblée à
C2.1.5 - Epaisseur nécessaire aux extrémités de une enveloppe conique (à la grande base ou à la petite
l’enveloppe base), à un fond plat soudé, à une bride ou à une plaque
tubulaire, la résistance de l’assemblage peut exiger une
a) La règle C2.1.4 n’assure la résistance de
majoration locale de l’épaisseur (voir C2.3, C3.2, C6 et
l’enveloppe cylindrique que dans les régions éloignées
C7).
de ses extrémités. Au voisinage du raccordement avec
une autre enveloppe, un fond, une plaque tubulaire, une
bride, etc. la répartition des contraintes est modifiée et
l’épaisseur minimale nécessaire de l’enveloppe
cylindrique peut en être affectée.

pente < 1/3


l < 0,2 (D i + e0 ) e0

f f1 > f
e0
Di

Figure C2.1.5 - Raccordement de deux tronçons d’enveloppe cylindrique.

623
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C2 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES ET CONIQUES
SOUMISES A UNE PRESSION INTERIEURE

C2.2 - ENVELOPPE SPHERIQUES C2.2.2.4 - Sollicitations


C2.2.1 - Objet La règle du présent chapitre ne prend en compte que
l’action de la pression intérieure.
a) La règle du présent chapitre permet de déterminer
l’épaisseur d’une enveloppe sphérique, complète ou C2.2.3 - Notations
non, soumise à une pression intérieure.
De = Diamètre extérieur de l’élément
Une telle enveloppe peut être constituée de plusieurs d’enveloppe
éléments assemblés par des soudures bout à bout.
Di = Diamètre intérieur de l’élément
Le présent chapitre ne concerne pas la calotte d’enveloppe
sphérique des fonds torisphériques ni les fonds
Dm = Diamètre moyen de l’élément
hémisphériques, qui sont traités en C3.1, ni la calotte
d’enveloppe
des fonds à calotte sphérique boulonnés, qui sont traités
en C3.4. e = Epaisseur minimale nécessaire de
l’élément d’enveloppe
b) Les formules données en C2.2.4 ne concernent
que les régions de l’enveloppe éloignées de toute f = Contrainte nominale de calcul du matériau
discontinuité (raccordement avec une autre enveloppe, de l'enveloppe
ouverture, etc.).
P = Pression de calcul
Si l’enveloppe comporte des ouvertures, sa
z = Coefficient de soudure
résistance au voisinage de chaque ouverture doit en
outre être vérifiée au moyen des règles de la Section C5. Pour une situation exceptionnelle de
c) La règle du présent chapitre couvre la défaillance service ou d’essai de résistance : z = 1.
de l’enveloppe par déformation excessive et par rupture C2.2.4 - Règle de calcul
par fluage.
a) L’épaisseur minimale nécessaire d’un élément
C2.2.2 - Conditions d’application d’enveloppe sphérique est donnée par l’une ou l’autre
des formules :
C2.2.2.1 - Epaisseur
La présente règle ne s’applique que si : P ˜ Di
e (C2.2.4.1)
4f ˜ z  P
Dm t 5e (C2.2.2.1)
P ˜ Dm
C2.2.2.2 - Assemblages soudés e (C2.2.4.2)
4f ˜z
A chaque assemblage soudé, les fibres moyennes
doivent être, aux tolérances de fabrication près (voir P ˜ De
e (C2.2.4.3)
F1.5), dans le prolongement l’une de l’autre. 4f ˜ z  P
Si l’enveloppe est constituée de plusieurs éléments b) Au droit de la soudure d’assemblage de deux
d’épaisseurs différentes, le raccordement des surfaces éléments d’enveloppe sphérique constitués de matériaux
doit se faire par des pentes n’excédant pas 1/4. dont les contraintes nominales de calcul sont différentes,
C2.2.2.3 - Défauts de circularité l’épaisseur minimale nécessaire des deux éléments est
donnée par ces mêmes formules, en prenant pour f la
L’ovalisation et les écarts locaux de circularité de plus faible des deux contraintes nominales de calcul.
l’enveloppe doivent respecter les limites indiquées en
F1.5.

624
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Section C2 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES ET CONIQUES
SOUMISES A UNE PRESSION INTERIEURE

C2.3 - ENVELOPPES CONIQUES DE SECTION C2.3.2.2 - Grande base de l'enveloppe conique


DROITE CIRCULAIRE
Les règles C2.3.5 et C2.3.6 ne sont applicables que
C2.3.1 - Objet si :
a) Les règles du présent chapitre permettent de a) l'épaisseur utile de l'enveloppe conique à la
déterminer l'épaisseur d'une enveloppe conique de grande base est telle que :
section droite circulaire soumise à une pression
intérieure et de vérifier la résistance de l'assemblage e1,cône,u ˜ cos D
t 0,001 (C2.3.2.2a)
d'une telle enveloppe avec une enveloppe cylindrique de D m,1
même axe.
b) la longueur Lcône de l'enveloppe conique est au
L'enveloppe conique peut être constituée d'un seul moins égale à la longueur l1,cône.
ou de plusieurs tronçons (viroles) assemblés par des
soudures circulaires bout à bout ; chaque tronçon peut c) la longueur l1,cyl d'enveloppe cylindrique
être constitué de plusieurs éléments soudés de même participant à la résistance du raccordement à la grande
épaisseur ; les tronçons peuvent être d'épaisseurs base n'interfère pas avec la zone d'influence du
différentes. raccordement de cette enveloppe avec une autre
enveloppe, un fond, une plaque tubulaire ou une bride.
b) Les formules données en C2.3.4 concernent les Elle peut cependant interférer avec la longueur
régions de l'enveloppe conique éloignées de ses d'enveloppe cylindrique participant à la résistance d'une
extrémités. ouverture dans cette enveloppe, proche du raccordement
Si l'enveloppe comporte des ouvertures, sa résistance à la grande base (voir C5).
au voisinage de chaque ouverture doit en outre être La longueur l1,cône d'enveloppe conique participant à
vérifiée au moyen des règles de la Section C5. la résistance du raccordement à la grande base peut, elle
Les règles données en C2.3.5 et C2.3.6 permettent aussi, interférer avec la longueur d'enveloppe conique
de déterminer les épaisseurs nécessaires de l'enveloppe participant à la résistance d'une ouverture dans cette
conique et de l'enveloppe cylindrique à leur enveloppe, proche du raccordement à la grande base
raccordement à la grande base, respectivement par (voir C5).
l'intermédiaire d'une partie torique et à angle vif. d) Dans le cas d'un raccordement enveloppe
La règle donnée en C2.3.7 permet de vérifier conique  enveloppe cylindrique par l'intermédiaire
la résistance de l'assemblage enveloppe d'une partie torique, le rayon intérieur r1,t de la partie
conique – enveloppe cylindrique à la petite base. torique est tel que :
c) Les règles données en C2.3.8 concernent les r1, t d 0,3Dm,1 (C2.3.2.2d)
enveloppes coniques (non axisymétriques) raccordant
deux enveloppes cylindriques d'axes parallèles décalés. e) Dans le cas d'un raccordement enveloppe
conique  enveloppe cylindrique à angle vif :
d) Les règles du présent chapitre couvrent la
défaillance de l'enveloppe conique par déformation  l'assemblage est constitué par une soudure
excessive et par rupture par fluage. Elles assurent en bout à bout avec reprise envers assurant - par
outre l'adaptation plastique globale du raccordement meulage si nécessaire - un raccordement
enveloppe conique – enveloppe cylindrique à la grande régulier des surfaces intérieures des deux
base et à la petite base. enveloppes comme indiqué en Annexe FA1 ;
Elles couvrent également la défaillance par  la soudure d'assemblage est soumise aux
instabilité élastique et élastoplastique du raccordement contrôles non destructifs à 100 % prévus
enveloppe conique – enveloppe cylindrique à la grande dans la partie I.
base.
C2.3.2 - Conditions d’applications
C2.3.2.1 - Dimensions de l'enveloppe conique
La règle C2.3.4 ne s'applique qu'aux enveloppes
dont le demi angle au sommet D n'excède pas 60° et
telles que, dans toute section droite :
Dm
t 5e (C2.3.2.1)
cos D

625
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SOUMISES A UNE PRESSION INTERIEURE

C2.3.2.3 - Petite base de l'enveloppe conique Di = Diamètre intérieur de l'enveloppe conique,


dans la section droite considérée (voir
La règle C2.3.7 n'est applicable que si :
figure C2.3.3a)
a) Dans le cas d'un raccordement enveloppe conique
Dm = Diamètre moyen de l'enveloppe conique,
 enveloppe cylindrique par l'intermédiaire d'une partie dans la section droite considérée (voir
torique : figure C2.3.3a)
 le rayon intérieur r2,t de la partie torique (voir Di,1 = Diamètre intérieur de l'enveloppe
figure C2.3.7b) est tel que : cylindrique avec laquelle se raccorde
r2, t d 0,1Dm,2 (C2.3.2.3a) l'enveloppe conique à sa grande base
Dm,1 = Diamètre moyen de l'enveloppe
 l'épaisseur admise de la partie torique est au cylindrique avec laquelle se raccorde
moins égale à la plus grande des épaisseurs l'enveloppe conique à sa grande base
admises des deux enveloppes adjacentes.
b) Dans le cas d'un assemblage à angle vif
comportant un anneau-renfort rapporté :
 l'épaisseur utile et la largeur de l'anneau-renfort
sont respectivement au plus égales à :
x 1,5 e2,cône et l2,cône si l'anneau-renfort est
rapporté sur l’enveloppe conique,
x 1,5 e2,cyl et l2,cyl si l'anneau-renfort est
rapporté sur l’enveloppe cylindrique.
 l'anneau-renfort rapporté sur l'une des
enveloppes est solidarisé par soudure avec
l'autre enveloppe.
Figure C2.3.3a
C2.3.2.4 - Assemblages soudés
a) A chaque assemblage soudé autre que circulaire,
les fibres moyennes doivent être, aux tolérances de Dm,2 = Diamètre moyen de l'enveloppe
fabrication près (voir F1.5), dans le prolongement l'une cylindrique avec laquelle se raccorde
de l'autre. l'enveloppe conique à sa petite base
b) A chaque assemblage soudé circulaire de deux Dk = Diamètre intérieur à la grande base de
éléments d'enveloppe d'épaisseurs différentes, les fibres l'enveloppe conique à la distance l k de son
moyennes peuvent être décalées, sans toutefois que ce extrémité (voir figures C2.3.5 et C2.3.6)
décalage aille, aux tolérances de fabrication près (voir
F1.5), au-delà de l'alignement des faces externes ou Dk Di,1  2r1, t 1  cos D  2l k ˜ sin D
internes. Le raccordement des surfaces doit se faire par
une pente n'excédant pas 1/3. (C2.3.3.1)

C2.3.2.5 - Défauts de circularité Dans le cas d’un raccordement à angle vif,


prendre r1,t 0 dans cette formule.
L'ovalisation et les écarts locaux de circularité de
l'enveloppe doivent rester dans les limites indiquées en e = Epaisseur minimale nécessaire de
F1.5. l'enveloppe conique dans la section droite
considérée
C2.3.2.6 - Sollicitations
e1,cône = Epaisseur minimale nécessaire de
Les règles du présent chapitre ne prennent en l'enveloppe conique à sa grande base
compte que l'action de la pression intérieure.
e1,cône,u = Epaisseur utile de l'enveloppe conique à sa
C2.3.3 - Notations grande base
De = Diamètre extérieur de l'enveloppe conique, e1,cyl = Epaisseur minimale nécessaire de
dans la section droite considérée (voir l'enveloppe cylindrique avec laquelle se
figure C2.3.3a) raccorde l'enveloppe conique à sa grande
base

626
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e2,cône = Epaisseur admise de l'enveloppe conique à Lcône = Longueur de l'enveloppe conique, mesurée
sa petite base comme l'indiquent les figures C2.3.5,
C2.3.6 et C2.3.7
Si l'épaisseur de l'enveloppe conique n'est
pas constante, e2,cône est l'épaisseur l1,cône = Longueur d'enveloppe conique, mesurée
moyenne admise sur la longueur l2,cône. comme l'indiquent les figures C2.3.5 et
C2.3.6, participant à la résistance du
e2,cyl = Epaisseur admise de l'enveloppe
raccordement à la grande base
cylindrique avec laquelle se raccorde
l'enveloppe conique à sa petite base  Dans le cas d'un raccordement à angle
vif :
Si l'épaisseur de l'enveloppe cylindrique
n'est pas constante, e2,cyl est l'épaisseur
Dm,1 ˜ e1, cône
moyenne admise sur la longueur l2,cyl. l1, cône 1,4 (C2.3.3.2)
cos D
ej = Epaisseur minimale entrant dans la
détermination des épaisseurs minimales  Dans le cas d'un raccordement par
nécessaires e1,cyl et e1,cône des enveloppes l'intermédiaire d'une partie torique :
conique et cylindrique à leur raccordement
à la grande base ª­ ½ º
«° Dm,1 ˜ e1,cône ° »
et = Epaisseur minimale nécessaire de la partie «°1,4 ° »
torique raccordant à sa grande base une «° cos D ° »
enveloppe conique avec une enveloppe «® ¾ ,»
cylindrique «° §¨ e1,cône,u ·¸ D° »
«° ¨ r1, t  ¸ ˜ tg ° »
l1,cône MAX « ¨ 2 ¸ 2° »
f = Contrainte nominale de calcul du matériau °
de l'enveloppe conique «¯ © ¹ ¿ »
«­ ½ »
f1,cyl = Contrainte nominale de calcul du matériau «°° Dm,1 ˜ e1,cône °° »
de l'enveloppe cylindrique adjacente à la «®0,7 ¾ »
«° cos D ° »
grande base «¯° ° »
¬ ¿ ¼
f2,cyl = Contrainte nominale de calcul du matériau
de l'enveloppe cylindrique adjacente à la (C2.3.3.3)
petite base La valeur ainsi définie place la limite
ft = Contrainte nominale de calcul du matériau de la zone d'enveloppe conique
de la partie torique de raccordement à la participant à la résistance du
grande base raccordement au plus éloigné des
points situés respectivement à :
fr = Contrainte nominale de calcul du matériau
du renfort à la petite base Dm,1 ˜ e1,cône
x 1,4 de l'intersection
fmin,1 = MIN ^ f , f1, cyl , f t ` cos D
des fibres moyennes de l'enveloppe
Si le raccordement à la grande base est à conique et de l'enveloppe
angle vif : cylindrique,
f min,1 MIN ^ f , f1, cyl `
Dm,1 ˜ e1,cône
x
MIN ^ f , f 2,cyl `
0,7 de la ligne de
fmin,2 = cos D
tangence enveloppe conique  partie
torique,
(voir figure C2.3.3b).

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l1,cyl = Longueur d'enveloppe cylindrique, l2,cône = Longueur d'enveloppe conique, mesurée


mesurée comme l'indiquent les figures comme l'indiquent les figures C2.3.7a, b, c
C2.3.5 et C2.3.6, participant à la résistance et d, participant à la résistance du
du raccordement à la grande base. raccordement à la petite base.
 Dans le cas d'un raccordement à angle  Dans le cas général :
vif :
l2,cône = l2,cône,n
l1,cyl 1,4 Dm,1 ˜ e1,cyl (C2.3.3.4)  Dans le cas où la longueur l2,cône,n
interfère avec la longueur l1,cône
 Dans le cas d'un raccordement par d’enveloppe conique participant à la
l'intermédiaire d'une partie torique : résistance de raccordement à la grande
base, prendre pour l2,cône une valeur
ª­ ½ º réduite :
«°1,4 D ˜ e ° »
«° m,1 1,cyl
°° » l2,cône = l2,cône,r = Lcône  l1,cône
«° § »
«® ¨ e1,cône,u ·¸ D ¾ ,»
° ˜ tg ° »  Dans le cas où la longueur l2,cône,n
l1,cyl MAX «° ¨¨ r1,t  2 ¸¸ 2° interfère avec la longueur d’enveloppe
«° © ¹ °¿ »
«¯ » conique prise en compte (voir Note)
«­° ½° » pour la vérification de la résistance
«® 0,5 Dm,1 ˜ e1,cyl ¾ » d’une ouverture proche de la petite
«°̄ °¿ »
¬ ¼ base (voir C5), prendre pour l2,cône une
valeur réduite :
(C2.3.3.5) l2,cône = l2,cône,r
La valeur ainsi définie place la limite déterminée comme l’indique la figure
de la zone d'enveloppe cylindrique C2.3.3d.
participant à la résistance du Note : La valeur de cette longueur et celle de la
raccordement au plus éloigné des longueur l2,cône,r ou l2,cyl,r sont, dans ces cas,
points situés respectivement à : interdépendantes. Leur détermination peut donc
être faite au mieux des besoins de la vérification
x 1,4 Dm,1 ˜ e1,cyl de l'intersection des de la résistance de chacune des deux
discontinuités voisines concernées.
fibres moyennes de l'enveloppe
conique et de l'enveloppe l2,cône,n = Valeur normale de la longueur l2,cône :
cylindrique,
Dm,2 ˜ e2,cône
l 2,cône,n (C2.3.3.6)
x 0,5 Dm,1 ˜ e1,cyl de la ligne de cos D
tangence enveloppe cylindrique 
partie torique,
(voir figure C2.3.3c).

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l2,cyl = Longueur d'enveloppe cylindrique, l2,cyl,n = Valeur normale de la longueur l2,cyl :


mesurée comme l'indiquent les figures
C2.3.7a, b, c et d, participant à la résistance l 2,cyl,n Dm,2 ˜ e2,cyl (C2.3.3.7)
du raccordement à la petite base.
 Dans le cas général : lk = Longueur, mesurée le long de l'enveloppe
conique comme l'indiquent les figures
l2,cyl l2,cyl,n C2.3.5 et C2.3.6, définissant la position du
diamètre Dk :
 Dans le cas où la longueur l2,cyl,n
interfère avec : Dm,1 ˜ e1,cône
lk 0,5 (C2.3.3.8)
x la zone d’influence du cos D
raccordement de l’enveloppe
cylindrique avec un fond, une P = Pression de calcul
plaque tubulaire, une bride ou r1,t = Rayon intérieur de la partie torique
avec une autre enveloppe conique raccordant, à sa grande base, une
de même axe à la grande base, enveloppe conique avec une enveloppe
x la longueur d’enveloppe cylindrique
cylindrique prise en compte (voir r2,t = Rayon intérieur de la partie torique
Note) pour la vérification de la raccordant, à sa petite base, une enveloppe
résistance : conique avec une enveloppe cylindrique
- d’une ouverture proche du s = Rapport des épaisseurs admises des deux
raccordement étudié (voir enveloppes à la petite base (anneau-renfort
C5), rapporté éventuel compris)
- du raccordement de
Si l’assemblage ne comporte pas d'anneau-
l’enveloppe cylindrique à la
renfort rapporté :
petite base d’une autre
enveloppe conique de même e2,cône
axe, s (C2.3.3.9)
e2,cyl
- du raccordement de
l’enveloppe cylindrique avec z = Coefficient de soudure
une enveloppe sphérique ou Pour une situation exceptionnelle de
une autre enveloppe service ou d'essai de résistance, ainsi que
cylindrique ou conique d’axes pour une enveloppe sans soudure
concourants, longitudinale, z = 1.
prendre pour l2,cyl une valeur réduite :
D = Demi-angle au sommet de l'enveloppe
l2,cyl = l2,cyl,r conique
déterminée comme l’indique la figure
C2.3.3d.
Note : La valeur de cette longueur et celle de la
longueur l2,cône,r ou l2,cyl,r sont, dans ces cas,
interdépendantes. Leur détermination peut donc
être faite au mieux des besoins de la vérification
de la résistance de chacune des deux
discontinuités voisines concernées.

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0,5 D m,1 . e 1,cyl


e 1,cyl

l 1,cyl
L.T.
1,4 D m,1 . e 1,cyl

0,5 D m,1 . e 1,cyl e 1,cyl

.
L.T
1,4 D m,1 . e 1,cyl

l 1,cyl

L.T.

.
L.T

a) Cas ou l1,cyl est déterminée par la distance b) Cas ou l1,cyl est déterminée par la distance
0,5 Dm,1 ˜ e1, cyl . 1,4 Dm,1 ˜ e1,cyl .

Figure C2.3.3b - Détermination de la longueur l1,cyl.

630
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L.T.

l 1,c

.
ôn
1,4

L. T
e
0,7
D m cos
,1

Dm os D
.e 1

,1 .
c
,cô

e1
D
ne

,cô
ne

L.T.
e
ôn
e 1,c

.
L.T
0,7

l 1,c
D m cos D

ôn
e
,1
.e
1
1,4

,cô
ne
D
m,
1
.e D
co
1,c
s
ôn
e

e
ôn
e 1,c

a) Cas ou l1,cône est déterminée par la distance b) Cas ou l1,cône est déterminée par la distance
Dm,1 ˜ e1,cône Dm,1 ˜ e1,cône
0,7 . 1,4 .
cos D cos D

Figure C2.3.3c - Détermination de la longueur l1,cône.

631
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Note 1
e2,cyl

D m,2
l 2,cyl,r ( < D m,2 . e 2,cyl )

Dm,2 . e2,cône
l 2,cône,r < cos D

Note 2
Lc
ôn
e

n e

e 2,

Note 1 : Longueur d'enveloppe cylindrique participant à la résistance du raccordement avec une autre enveloppe, ou prise en compte pour la
vérification de la résistance d'une ouverture.
Note 2 : Longueur d'enveloppe conique participant à la résistance du raccordement à la grande base, ou prise en compte pour la vérification de la
résistance d'une ouverture.

Figure C2.3.3d

632
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C2.3.4 - Règle de calcul de l’épaisseur de b) Lorsqu'un tronçon d'enveloppe conique est


l’enveloppe conique assemblé à un autre tronçon d'épaisseur plus faible
constitué d'un matériau dont la contrainte nominale de
a) Dans toute section droite, l'épaisseur minimale
calcul f1 est supérieure à f, son épaisseur utile à
nécessaire de l'enveloppe conique est donnée par l'une
l'extrémité peut être inférieure à l'épaisseur minimale
ou l'autre des formules :
théorique e0 donnée par la formule :
P ˜ Di 1
e (C2.3.4a1) P ˜ Di 1
2 f ˜ z  P cos D e0 (C2.3.4b)
2 f  P cos D
P ˜ Dm 1 pour autant que la longueur l, définie par la figure
e (C2.3.4a2)
2 f ˜ z cos D
C2.3.4, n'excède pas 0,2 Di  e0 e0 cos D .
P ˜ De 1
e (C2.3.4a3)
2 f ˜ z  P cos D

e0
f f1 >f

pente < 1/3


l < 0,2 ( D i + e0 ) e0 Di l < 0,2 ( Di + e0 ) e0
Di cos D cos D

D f1 > f D e0 pente < 1/3

Figure C2.3.4 - Raccordement de deux tronçons d'enveloppe conique.

633
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C2.3.5 - Raccordement d’une enveloppe conique et b) enveloppe conique :


d'une enveloppe cylindrique à la grande base par
­ § P ˜ Dk 1 ·½
une partie torique e1,cône MAX ® e j , ¨ ¸¾ (C2.3.5.1b)
¯ © 2 f ˜ z  P cos D ¹¿
C2.3.5.1 - Les épaisseurs minimales nécessaires de
l’enveloppe cylindrique, de l’enveloppe conique et de la L'épaisseur utile de l'enveloppe conique doit être au
partie torique sont données par les relations : moins égale à e1,cône sur une longueur, mesurée à partir
a) enveloppe cylindrique : de la ligne de tangence de l’enveloppe conique et de la
partie torique (voir figure C2.3.5), au moins égale à
­ § P ˜ Di,1 ·½ l1,cône .
e1,cyl MAX® e j , ¨¨ ¸¾
¸ (C2.3.5.1a)
¯ © 2 f1,cyl˜ z  P ¹¿ c) partie torique :
L'épaisseur utile de l'enveloppe cylindrique doit être et e1,cône (C2.3.5.1c)
au moins égale à e1,cyl sur une longueur, mesurée à partir
de la ligne de tangence de l’enveloppe cylindrique et de C2.3.5.2 - L’épaisseur ej intervenant dans les relations
la partie torique (voir figure C2.3.5), au moins égale à C2.3.5.1a et C2.3.5.1b est donnée par la formule :
l1,cyl .
P ˜ Dm,1 ˜ E
ej (C2.3.5.2.1)
2 f min,1 ˜ J

dans laquelle :
­° § 1 Dm,1 tg D § 0,0005 · D ·¸½°
E MAX ®(1) , ¨  ¨¨ 0,1  ¸ ¾
°̄ ¨© 3 e j 1  1 cos D © P f min,1 ¸¹ 60 ¸¹°¿
D m,1 (C2.3.5.2.2)
D i,1 U
J 1 (C2.3.5.2.3)
§ 0,2 ·
1,2 ¨¨1  ¸
e 1,cyl © U ¸¹
l 1,cyl

Le coefficient U est donné par la formule :


O ˜ r1, t D (C2.3.5.2.4)
U
L.T. Dm,1 ˜ e j 1  1 cos D

e 1,cône r 1 ,t dans laquelle :


lk

2, 5
§r D ·
Dk ¨ 1,t i,1 ¸
O 0,02  0,006 ¨ ¸ (C2.3.5.2.5)
e ¨ 0,12 ¸
1,c
ôn © ¹
e

Dans les formules C2.3.5.2.2 et C2.3.5.2.4, la valeur


D de D doit être exprimée en degrés.
l 1,

T.
L.

ne

Les valeurs de E et U données respectivement par ces


Lc

deux formules étant fonction de l’épaisseur ej, le calcul


ôn

de cette épaisseur au moyen de la formule C2.3.5.2.1 est


e

itératif. A cet égard, toute valeur arbitraire attribuée à ej


Figure C2.3.5 - Raccordement à la grande base pour calculer E et U constitue une approximation
d'une enveloppe conique par une partie torique. acceptable de la valeur exacte de ej si la valeur qui
résulte de l'application de la formule C2.3.5.2.1 n'est pas
inférieure à cette valeur arbitraire.

634
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C2.3.6 - Raccordement à angle vif d’une enveloppe b) L'épaisseur utile de l'enveloppe cylindrique doit
conique et d'une enveloppe cylindrique à la grande être au moins égale à e1,cyl sur une longueur au moins
base égale à l1,cyl, et l'épaisseur utile de l'enveloppe conique
doit être au moins égale à e1,cône sur une longueur au
a) Les épaisseurs minimales nécessaires de
moins égale à l1,cône, ces deux longueurs étant mesurées
l’enveloppe cylindrique et de l’enveloppe conique sont
à partir de l’intersection des fibres moyennes des deux
respectivement données par les relations C2.3.5.1a et
enveloppes (voir figure C2.3.6).
C2.3.5.1b.
c) Les épaisseurs d'enveloppe cylindrique et/ou
L’épaisseur ej intervenant dans ces relations est
conique peuvent être augmentées au voisinage du
donnée par la formule C2.3.5.2.1 dans laquelle le
raccordement et réduites au-delà, à condition que :
coefficient J est égal à 1 (voir Note).
 les épaisseurs moyennes d'enveloppes sur les
Note : Cette valeur est celle que prend J quand le rayon r1,t de la
partie torique est pris égal à zéro dans la formule C2.3.5.2.4.
longueurs l1,cyl et l1,cône soient au moins égales
respectivement aux valeurs e1,cyl et e1,cône (voir
La valeur du coefficient E qui résulte de l'application figure C2.3.6),
de la formule C2.3.5.2.2 est alors donnée par le
 les épaisseurs utiles d'enveloppes soient en tout
graphique C2.3.6.
point au moins égales aux épaisseurs
minimales nécessaires données par les règles
C2.1.4 (enveloppe cylindrique) et C2.3.4
(enveloppe conique).

D m,1 D m,1
D i,1 D i,1

Note 1
l 1,cyl

e1,cyl
e1,cyl
l 1,cyl

Dk
e
ôn
lk

c
1,
e
Dk
Note 1
D
l 1,c

lk

ne
ôn


e 1,
e
Lc

D
ôn
e

l 1,

n e
Lc
ôn
e

a) Cas où les épaisseurs sont constantes b) Cas où les épaisseurs sont variables
sur les longueurs d'enveloppe participant à la sur les longueurs d'enveloppe participant à la
résistance du raccordement. résistance du raccordement.
Note 1 : Surfaces égales.

Figure C2.3.6 - Raccordement à angle vif à la grande base d'une enveloppe conique.

635
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Section C2 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES ET CONIQUES
SOUMISES A UNE PRESSION INTERIEURE

60°
5

55°

50°
4

45°

40°

3 35°

30°

25°

2 20°

15°

10°

0
0,001 0,01 0,1 P / fmin,1

Graphique C2.3.6 - Valeurs du coefficient E pour un raccordement à angle vif


à la grande base d'une enveloppe conique.

636
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Section C2 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES ET CONIQUES
SOUMISES A UNE PRESSION INTERIEURE

C2.3.7 - Raccordement d'une enveloppe conique et – le coefficient ks est donné par la relation
d'une enveloppe cylindrique à la petite base C2.3.7.2.3 ou par le graphique C2.3.7.2.3.
Le coefficient ks0 qui, dans la relation
C2.3.7.1 - La présente règle s'applique aux assemblages
C2.3.7.2.3, rend compte de l'influence du
à angle vif (voir figure C2.3.7a) et aux assemblages par
rapport s des épaisseurs admises de
l'intermédiaire d'une partie torique (voir figure C2.3.7b).
l’enveloppe conique et de l’enveloppe
L'assemblage peut comporter un renfort incorporé cylindrique, est donné par la formule
(figure C2.3.7c). Un assemblage à angle vif peut C2.3.7.2.4.
comporter un anneau-renfort rapporté sur l’enveloppe
Lorsque s 1: ks ks0 1
conique (figure C2.3.7d) ou sur l’enveloppe cylindrique.
 le coefficient de soudure z n’est à prendre en
C2.3.7.2 - La résistance de l'assemblage est vérifiée en
compte que si l'enveloppe concernée comporte
s'assurant que la relation C2.3.7.2.1 est satisfaite.
une soudure longitudinale.
Dans cette relation :
 si fr est supérieur à f et f2,cyl, prendre pour fr
 le coefficient k est donné par la formule la plus grande des deux valeurs f ou f2,cyl.
C2.3.7.2.2 (dans laquelle l’angle D doit être
 les surfaces S, Scyl, Sr et G sont définies par les
exprimé en degrés) ou par le graphique
figures C2.3.7a à C2.3.7d qui illustrent
C2.3.7.2.2,
quelques-unes des configurations les plus
usuelles à partir desquelles il est possible de
traiter d'autres configurations.

ª
º

k ˜ k s « S f ˜ z  0,5 P  S cyl §¨ f 2,cyl ˜ z  0,5 P ·¸  S r f r  0,5 P » t P ˜ G
«¬ © ¹ »¼
(C2.3.7.2.1)

P P
k 1  2,92 ˜10 3 D  7,84 ˜10  2 D  3,70 ˜10  2 D
f min,2 f min,2
2 (C2.3.7.2.2)
2 P 3 D 12 § D ·
 2,21 ˜10 D  1,65 ˜10  9,94 ˜10 ¨ ¸
¨P f ¸
f min,2 P f min,2 © min,2 ¹

­° § § P f min,2 · · ½°
ks MIN ® 1 ; ¨ k s0  s 1  k s0 ¨
¨ 0,1
¸¸ ¾
¸¸ (C2.3.7.2.3)
°̄ ¨
© © ¹ ¹ °¿

1  1,80858s  2,70972s 2  0,097955s 3


ks0 (C2.3.7.2.4)
1,53075  2,77213s  3,04456s 2

637
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Section C2 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES ET CONIQUES
SOUMISES A UNE PRESSION INTERIEURE

k
1
D

10°

20°

30°

40°

50°
0,9
60°

0,8

0,7
0,001 0,01 0,1 P / fmin,2
Graphique C2.3.7.2.2 - Valeurs du coefficient k.

638
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SOUMISES A UNE PRESSION INTERIEURE

ks

0,1 0,05

0,1 0,02 P / f min,2

0,95 0,01

0,5

0,005
0,002
0,9

0,2
0,001
0,85

d 0,01
0,8

0,75

0,7
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 s

Graphique C2.3.7.2.3 - Valeurs du coefficient ks.

639
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SOUMISES A UNE PRESSION INTERIEURE

Dm,2 Dm,2
Scyl

cyl

e2,cyl e2,cyl
l 2,cyl

l 2,cyl D m,2
0,1
en
,cô
l2

e2 e
,c c ôn
ôn
e e 2,

l 2, c
ôn
e

e
n

Lc
L

ôn
e

a) Raccordement à angle vif b) Raccordement par une partie torique.

Figure C2.3.7 - Raccordements à la petite base d'une enveloppe conique.

640
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SOUMISES A UNE PRESSION INTERIEURE

Dm,2 Dm,2
Scyl

e2,cyl e2,cyl
l 2,cyl

l 2,cyl
S

l 2,c
ne

er
,cô

Lc
ôn
e

l2

e
ôn

ôn
e
Lc

e2 ne
,c cô
ôn
e e 2,

c) Raccordement avec renfort incorporé et épaisseurs d) Raccordement avec anneau-renfort rapporté


variables

Figure C2.3.7 - Raccordements à la petite base d'une enveloppe conique. (suite)

641
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SOUMISES A UNE PRESSION INTERIEURE

C2.3.8 - Enveloppe conique raccordant deux C2.3.8.3 - A la petite base, la résistance de l'assemblage
enveloppes cylindriques d'axes parallèles décalés doit être vérifiée au moyen des règles C2.3.7, en prenant
pour angle D la même valeur Dmax.
C2.3.8.1 - Les présentes règles concernent les
enveloppes coniques (non axisymétriques) raccordant C2.3.8.4 - En tout point, l'épaisseur minimale nécessaire
deux enveloppes cylindriques non coaxiales satisfaisant de l'enveloppe conique est donnée par la relation :
aux conditions suivantes :
e MAX ^ e1,cône , e2,cône ` (C2.3.8.4)
 les axes de ces enveloppes sont parallèles et
leur entraxe G n'est pas supérieur à la différence
de leurs rayons extérieurs,
 leurs raccordements avec l'enveloppe conique
s'effectuent selon une section perpendiculaire à
leurs axes (voir figure C2.3.8.4). D max
C2.3.8.2 - A la grande base, les épaisseurs minimales
nécessaires de l'enveloppe conique et de l'enveloppe G
cylindrique doivent être déterminées au moyen des
règles C2.3.5 (si le raccordement s'effectue par
l'intermédiaire d'une partie torique) ou C2.3.6 (si le
raccordement est à angle vif), en prenant pour angle D la
plus grande valeur Dmax que présente l'angle des
génératrices des deux enveloppes (voir figure C2.3.8.4). Figure C2.3.8.4

642
CODAP 2005 Division 1

643
CODAP 2005 Division 1

PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS

SECTION C3
REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION
INTERIEURE
C3.1 - FONDS BOMBES C3.1.2 - Conditions d’application
C3.1.1 - Objet C3.1.2.1 - Dimensions des fonds
a) Les règles du présent chapitre permettent de Les dimensions des fonds doivent être telles que :
déterminer l’épaisseur des fonds bombés de révolution
a) Fonds elliptiques :
soumis à une pression sur leur face concave.
Di
Ces règles concernent les fonds suivants : x 1,7  d 2,2
2 hi
– Fonds elliptiques, traités en C3.1.4,
– Fonds torisphériques (fonds à méridienne en x De t 12,5 e
anse de panier), traités en C3.1.5,
x épaisseur utile t 0,001 De
– Fonds hémisphériques, traités en C3.1.6.
b) Fonds torisphériques :
Ces fonds peuvent être en un seul élément sans
soudure ou constitués de plusieurs éléments assemblés x R d De
par soudure bout à bout. Dans le cas d’un fond
torisphérique ou hémisphérique, ces éléments peuvent x 0,06 Di d r d 0,2 Di
être d’épaisseurs différentes.
x r t 2e
b) Les règles C3.1.4, C3.1.5 et C3.1.6 permettent de
déterminer l’épaisseur d’un fond sans ouverture. x De t 12,5 e
Si le fond comporte des ouvertures, sa résistance au x épaisseur utile de la région
voisinage de chaque ouverture doit en outre être vérifiée périphérique t 0,001De .
au moyen des règles de la Section C5.
c) Fonds hémisphériques :
Le paragraphe C3.1.7 donne les règles à respecter
pour l’assemblage d’un fond bombé avec une enveloppe ª º
cylindrique. x De t 6 MAX «§¨ e ·¸ ; §¨ e1 ou e2 ·¸»
¬«© ¹ © ¹»¼
Le paragraphe C3.1.8 donne les règles à respecter
pour l’assemblage d’un fond bombé avec une bride ou C3.1.2.2 - Fonds constitués de plusieurs éléments
un collet. soudés
c) Les règles du présent chapitre couvrent la a) Un fond elliptique ou torisphérique ne doit
défaillance du fond par déformation excessive, par comporter, dans la région à faible rayon de courbure,
rupture par fluage et par instabilité élastique et que des soudures situées, aux tolérances de fabrication
élastoplastique. près, dans un plan méridien ou dans un plan parallèle à
l’axe du fond dont la distance à cet axe est au plus égale
Elles assurent en outre l’adaptation plastique globale à 0,2De.
de la région à faible rayon de courbure des fonds
elliptiques ou torisphériques. Par région à faible rayon de courbure, il faut
entendre la région du fond dont la distance à l’axe est
supérieure à 0,4De (région 2 de la figure C3.1.2.2a).

644
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

Deux exemples de fonds dont les soudures A chaque assemblage soudé, les fibres moyennes
remplissent cette condition sont donnés par les figures doivent être, aux tolérances de fabrication près (voir
C3.1.2.2b et c. F1.5), dans le prolongement l’une de l’autre.
A chaque assemblage soudé d’éléments de même Si le fond est constitué d’éléments d’épaisseurs
épaisseur, les fibres moyennes doivent être, aux différentes, le raccordement doit se faire par des pentes
tolérances de fabrication près (voir F1.5), dans le n’excédant pas 1/4.
prolongement l’une de l’autre.
C3.1.2.3 - Défauts de forme
Un fond torisphérique constitué de plusieurs
Les défauts de forme des fonds doivent respecter les
éléments soudés d’épaisseurs différentes doit satisfaire
limites indiquées en F1.5.
aux conditions indiquées en C3.1.5.2a.
C3.1.2.4 - Sollicitations
b) Dans le cas d’un fond hémisphérique, la
disposition des soudures est indifférente. Les règles du présent chapitre ne prennent en
compte que l’action de la pression intérieure.

a) Fond elliptique b) Fond torisphérique


Figure C3.1.1.

a) b) c)
1 - Région où la disposition des soudures est indifférente pour l’application des règles de calcul.
2 - Région où la disposition des soudures n’est pas indifférente pour l’application des règles de calcul.

Figure C3.1.2.2 - Position des soudures d’un fond elliptique ou torisphérique


constitué de plusieurs éléments soudés.

645
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

C3.1.3 - Notations C3.1.4 - Fonds elliptiques


De = Diamètre extérieur du fond L’épaisseur minimale nécessaire d’un fond elliptique
est celle, donnée par la règle C3.1.5.1, du fond
Di = Diamètre intérieur du fond torisphérique équivalent dont les rayons r et R sont
= Epaisseur minimale nécessaire d’un fond donnés par les formules :
e
d’épaisseur uniforme ª º
ou « »
Di ««  0,08»»
1
r (C3.1.4.1)
Epaisseur minimale nécessaire de la région § D ·
périphérique d’un fond torisphérique « 2 ¨¨ i ¸¸ »
constitué de plusieurs éléments soudés ¬« © 2 hi ¹ ¼»
d’épaisseurs différentes ª § D · º
R Di «0,44 ¨¨ i ¸¸  0,02» (C3.1.4.2)
e1 = Epaisseur minimale nécessaire d’un fond «¬ © 2 hi ¹ »¼
hémisphérique au droit de la soudure
d’assemblage avec l’enveloppe cylindrique Pour un fond elliptique conforme à la norme
(voir figure C3.1.7.4) § D ·
NF E 81-103 (Décembre 1997) ¨¨ i 1,9 ¸¸ , ces
e2 = Epaisseur minimale nécessaire d’un fond © 2 hi ¹
hémisphérique au droit de la soudure formules s’écrivent :
d’assemblage avec une bride ou un collet à
collerette soudée en bout (voir figure r = 0,183 Di (C3.1.4.3)
C3.1.8.5) R = 0,856 Di (C3.1.4.4)
es = Epaisseur minimale nécessaire de la C3.1.5 - Fonds torisphériques
calotte sphérique d’un fond torisphérique
C3.1.5.1 - Fonds torisphériques d’épaisseur uniforme
f = Contrainte nominale de calcul du matériau
du fond a) L’épaisseur minimale nécessaire d’un fond
torisphérique en un seul élément ou constitué de
hc = Hauteur du bord cylindrique d’un fond plusieurs éléments soudés de même épaisseur est
elliptique ou torisphérique donnée par la relation :
hi = Flèche intérieure théorique d’un fond
ª º
MAX «§¨ es ·¸ ; §¨ e y ·¸ ; §¨ eb ·¸»
elliptique
e (C3.1.5.1a)
P = Pression de calcul «¬© ¹ © ¹ © ¹»¼

R = Rayon intérieur de la calotte sphérique b) L’épaisseur es est donnée par la formule :


d’un fond torisphérique ou du fond
torisphérique équivalent à un fond P˜ R
es (C3.1.5.1b)
elliptique 2 f ˜ z  0,5 P
ou dans laquelle z = 1 si le fond est constitué d’un seul
Rayon intérieur d’un fond hémisphérique élément sans soudure.

r = Rayon de carre d’un fond torisphérique c) L’épaisseur ey est donnée par la formule :
(rayon intérieur de l’élément torique dans
E §¨ 0,75 R  0,2 Di ·¸
P
un plan méridien) ou du fond torisphérique ey (C3.1.5.1c)
© ¹ f
équivalent à un fond elliptique
z = Coefficient de soudure. dans laquelle le coefficient E est donné par le graphique
C3.1.5 ou par les formules du tableau C3.1.5.1c.
Pour une situation exceptionnelle de
service ou d’essai de résistance : z = 1. d) L’épaisseur eb est donnée par la formule :
0,55 0, 667
§D · §P·
eb 0,0433 §¨ 0,75 R  0,2 Di ·¸ ¨ i ¸ ¨ ¸
© ¹ ¨ r ¸ ¨ f ¸
© ¹ © ¹
(C3.1.5.1d)
Lorsque ey > 0,005 Di, il n’y a pas lieu de tenir
compte de la valeur de eb dans la relation C3.1.5.1a.

646
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

e) Lorsque le fond est constitué d’éléments dont les


matériaux ont des contraintes nominales de calcul
différentes, la valeur de f à introduire dans les formules
ci-dessus est la plus faible valeur de ces contraintes
nominales de calcul.
Tableau C3.1.5.1c
Le présent tableau donne les formules permettant de calculer la valeur du coefficient E entrant dans la formule C3.1.5.1c de calcul de
l’épaisseur minimale nécessaire ey de la région périphérique d’un fond torisphérique soumis à une pression sur sa face concave pour couvrir sa
défaillance par déformation excessive
La valeur du coefficient E est donnée par ces formules en fonction de l’épaisseur e de la région périphérique du fond, du rayon R et du rapport
r / Di aussi doit-elle être déterminée par approximations successives lorsqu’il s’agit de calculer l’épaisseur ey.
Les formules du Tableau C3.1.5.1c sont par contre d’application directe lorsqu’il s’agit de calculer la pression admissible d’un fond dont
l’épaisseur est connue, e étant alors l’épaisseur utile de la région périphérique du fond.

r
Pour = 0,06, la valeur du coefficient E est donnée par la formule :
Di

§ ·
E E 0,06 N ¨  0,3635Z 3  2,2124Z 2  3,2937Z  1,8873¸ (C3.1.5.1c1)
© ¹
r
Pour 0,06 < < 0,1, la valeur du coefficient E est donnée par la formule :
Di

ª§ º
« r ·¸ § r · »
E 25 «¨¨ 0,1  E  ¨¨  0,06 ¸¸ E 0,1 »
(C3.1.5.1c2)
Di ¸¸
0,06
«¨© ¹
¨ Di
©
¸
¹ »
¬ ¼
r
Pour = 0,1, la valeur du coefficient E est donnée par la formule :
Di

§ ·
E E 0,1 N ¨  0,1833 Z 3  1,0383 Z 2  1,2943 Z  0,8370 ¸ (C3.1.5.1c3)
© ¹
r
Pour 0,1 < < 0,2, la valeur du coefficient E est donnée par la formule :
Di

ª§ · § r · º
10 «« ¨ 0,2  ¸E ¨  0,1 E 0, 2 »»
¸
r
E 0,1  ¨ (C3.1.5.1c4)
¨ Di ¸ D ¸
«¬ © ¹ © i ¹ »¼

r
Pour = 0,2, la valeur du coefficient E est donnée par la relation :
Di

ª§ · º
E E 0, 2 MAX «¨ 0,532  1,843Y  78,375Y 2 ¸ ; §¨ 0,5 ·¸» (C3.1.5.1c5)
«©
¬ ¹ © ¹»¼

Les coefficients Y, Z et N sont donnés par les formules :

­§ · ½
°¨ e ¸ § · ° 1
Y MIN ® ; ¨ 0,04 ¸¾ (C3.1.5.1c6) N 1,006  (C3.1.5.1c8)
¨R¸ © ¹ ª º
°© ¹ °
«6,2  §¨ 90 Y ·¸ »
4
¯ ¿
«¬ © ¹ »¼
Z  log Y (C3.1.5.1c7)

647
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

C3.1.5.2 - Fonds torisphériques constitués de Lorsque ey > 0,005 Di, il n’y a pas lieu de tenir
plusieurs éléments soudés d’épaisseurs différentes compte de la valeur de eb dans la relation C3.1.5.2.
a) Un fond torisphérique constitué de plusieurs c) L’épaisseur minimale nécessaire de la région
éléments soudés disposés comme l’indique la figure centrale de la calotte sphérique du fond est l’épaisseur es
C3.1.5.2a et satisfaisant aux conditions indiquées sur la donnée par la formule C3.1.5.1b.
figure C3.1.5.2b, peut avoir dans la région centrale de la
Si la région centrale de la calotte sphérique et la
calotte sphérique une épaisseur plus faible que dans la
région périphérique du fond sont constituées de
région périphérique.
matériaux dont les contraintes nominales de calcul sont
Le raccordement entre les épaisseurs différentes doit différentes, l’épaisseur minimale nécessaire des deux
se faire sur la face interne et par une pente n’excédant éléments au droit de leur soudure d’assemblage est
pas 1/4. donnée par cette même formule, en prenant pour f la
plus faible des deux contraintes nominales de calcul.
b) L’épaisseur minimale nécessaire de la région
périphérique du fond est donnée par la relation :

ª º
e MAX «§¨ e y ·¸ ; §¨ eb ·¸» (C3.1.5.2)
«¬© ¹ © ¹»¼

dans laquelle ey et eb sont les épaisseurs calculées


respectivement au moyen des formules C3.1.5.1c et
C3.1.5.1d.

a) b)
1 - Région centrale de la calotte sphérique en un seul élément ou constituée de plusieurs éléments soudés de même épaisseur ; la disposition des
soudures est indifférente pour l’application de la règle de calcul.
2 - Région périphérique du fond en plusieurs éléments soudés de même épaisseur ; la disposition des soudures doit satisfaire à la condition
C3.1.2.2a.

Figure C3.1.5.2 - Fond torisphérique constitué d’éléments soudés d’épaisseurs différentes.

648
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

C3.1.6 - Fonds hémisphériques C3.1.7.3 - Fonds elliptiques ou torisphériques


a) L’épaisseur minimale nécessaire d’un fond a) L’assemblage d’un fond elliptique ou
hémisphérique est donnée par l’une ou l’autre des torisphérique avec une enveloppe cylindrique est le plus
formules : généralement réalisé par soudure bout à bout.
P ˜ De
e (C3.1.6.1) Il peut aussi être réalisé, dans les limites fixées en
4 f ˜zP Annexe FA1, par assemblage à recouvrement par
double soudure ou par soudure unique.
P˜R
e (C3.1.6.2) b) A l’assemblage par soudure bout à bout d’un fond
2 f ˜ z  0,5 P
et d’une enveloppe cylindrique, les fibres moyennes
dans lesquelles z = 1 si le fond est constitué d’un seul peuvent être décalées, sans toutefois que ce décalage
élément sans soudure. aille, aux tolérances de fabrication près (voir F1.5), au-
b) Au droit de la soudure d’assemblage de deux delà de l’alignement des faces externes ou internes. Le
éléments du fond constitués de matériaux dont les raccordement des surfaces doit se faire par une pente
contraintes nominales de calcul sont différentes, n’excédant pas 1/3.
l’épaisseur minimale nécessaire des deux éléments est c) La hauteur hc du bord cylindrique du fond doit
donnée par ces mêmes formules, en prenant pour f la être suffisante pour satisfaire aux conditions
plus faible de deux contraintes nominales de calcul. d’assemblage indiquées en Annexe FA1.
c) Au voisinage de la soudure d’assemblage du fond
d) L’épaisseur utile ec, définie par la figure C3.1.7.3,
avec une enveloppe cylindrique ou avec une bride ou un
du bord cylindrique doit être au moins égale à
collet à collerette soudée en bout, l’épaisseur du fond
l’épaisseur minimale nécessaire du fond e.
doit satisfaire aux conditions indiquées en C3.1.7.4 et
C3.1.8.5. e) De plus, si la longueur l, définie par la figure
C3.1.7.3, est telle que :
C3.1.7 - Assemblage d’un fond bombé avec une
enveloppe cylindrique
l ! 0,2 Di  ec,0 ec,0 (C3.1.7.3e)
C3.1.7.1 - Objet
e1) l’épaisseur utile ec du bord cylindrique doit
Le présent paragraphe indique les règles à respecter en outre être au moins égale à l’épaisseur minimale
pour l’assemblage d’un fond bombé avec une enveloppe théorique ec,0 donnée par la formule :
cylindrique.
P ˜ Di
Lorsque le fond et l’enveloppe cylindrique sont ec,0 (C3.1.7.3.1)
assemblés par soudure bout à bout, la zone d’influence 2f P
du raccordement de l’enveloppe cylindrique avec une
e2) lorsque le fond est assemblé à l’enveloppe
autre enveloppe, un autre fond, une plaque tubulaire ou
cylindrique par soudure bout à bout :
une bride peut s’étendre jusqu’à la ligne théorique de
raccordement fond-enveloppe cylindrique (ligne de x si l’épaisseur utile de l’enveloppe
tangence LT). cylindrique est < ec (figure C3.1.7.3.1a),
l’épaisseur utile du bord droit à son extrémité
Il en est de même de la longueur d’enveloppe
peut être inférieure à l’épaisseur minimale
cylindrique participant à la résistance d’une ouverture
théorique ec,0, pour autant que
proche du fond (voir C5).
la longueur lc n’excède pas
C3.1.7.2 - Notations complémentaires
0,2 Di  ec,0 ec,0 .
Les notations suivantes viennent en complément à
celles listées en C3.1.3 : x si l’épaisseur utile de l’enveloppe
cylindrique est > ec (figure C3.1.7.3.1b),
D = Diamètre intérieur de l’enveloppe l’épaisseur utile de cette enveloppe à son
cylindrique extrémité peut être inférieure à l’épaisseur
fs = Contrainte nominale de calcul du matériau minimale théorique es,0 donnée par la
de l’enveloppe cylindrique formule :
P˜D
ª º es,0 (C3.1.7.3.2)
fmin,1 = MIN «§¨ f ·¸ , §¨ f s ·¸» (C3.1.7.2) 2 fs  P
¬«© ¹ © ¹»¼ pour autant que la longueur ls n’excède pas
0,2 D  es,0 es,0 (une telle configuration
n’est possible que si fs < f – voir figure
C3.1.7.3b2).

649
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

C3.1.7.4 - Fonds hémisphérique Lorsque la soudure n’est pas située dans le plan de la
ligne de tangence (figure C3.1.7.4.2), le raccordement
a) L’assemblage d’un fond hémisphérique avec une
des faces internes doit se faire par un angle au moins
enveloppe cylindrique doit être réalisé par soudure bout
égal à 165°.
à bout.
b) L’épaisseur utile du fond au droit de la soudure
La soudure peut être ou non située dans le plan de la
d’assemblage avec l’enveloppe cylindrique doit être,
ligne de tangence.
que le fond soit en un seul élément sans soudure ou
La transition d’épaisseur entre l’enveloppe constitué de plusieurs éléments soudés, au moins égale
cylindrique et le fond doit se faire par des pentes à:
n’excédant pas 1/3.
P˜R
e1 (C3.1.7.4)
Lorsque la soudure est située dans le plan de la ligne 2 f min,1 ˜ z  0,5 P
de tangence (figure C3.1.7.4.1), les fibres moyennes de
l’enveloppe cylindrique et du fond peuvent être c) L’épaisseur utile de l’enveloppe cylindrique à son
décalées, sans toutefois que ce décalage aille, aux extrémité peut être inférieure à l’épaisseur minimale
tolérances de fabrication près (voir F1.5), au-delà de théorique es,0 donnée par la formule C3.1.7.3.2, pour
l’alignement des faces externes ou internes. autant que la longueur ls, définie par la figure C3.1.7.4,
n’excède pas 0,2 D  es,0 es,0 .

650
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

a) Epaisseur utile b) Epaisseur utile de l’enveloppe cylindrique > ec.


de l’enveloppe cylindrique < ec.
1 - Assemblage par soudure bout à bout.

a) Assemblage par double soudure. b) Assemblage par soudure unique.


2 - Assemblage à recouvrement.

Figure C3.1.7.3 - Assemblage d’un fond elliptique ou torisphérique avec une enveloppe cylindrique.

651
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

a) Sans décalage des fibres moyennes. b) Avec décalage des fibres moyennes.
1 - Soudure d’assemblage dans le plan de la ligne de tangence.

a) Transition d’épaisseur sur b) Transition d’épaisseur sur


une seule face de l’enveloppe cylindrique. les deux faces de l’enveloppe cylindrique.
2 - Soudure d’assemblage hors du plan de la ligne de tangence.

Figure C3.1.7.4 - Assemblage d’un fond hémisphérique avec une enveloppe cylindrique.

652
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

C3.1.8 - Assemblage d’un fond bombé avec une bride C3.1.8.3 - Assemblage d’un fond elliptique ou
ou un collet torisphérique avec une bride ou un collet emmanché-
soudé
C3.1.8.1 - Objet
a) L’assemblage peut être réalisé par double soudure
Le présent paragraphe indique les règles à respecter
non pénétrante ou à pénétration partielle ou par
pour l’assemblage d’un fond bombé avec une bride
soudures à pleine pénétration.
relevant des règles du chapitre C6.2 (joint intérieur au
cercle de perçage des trous de boulons) ou du chapitre La hauteur hc du bord cylindrique du fond doit être
C6.5 (joint portant de part et d’autre du cercle de suffisante pour satisfaire aux conditions d’assemblage
perçage des trous de boulons) ou avec un collet pour indiquées en Annexe FA1.
bride tournante.
b) L’épaisseur utile ec du bord cylindrique doit être
C3.1.8.2 - Notations complémentaires au moins égale à l’épaisseur minimale nécessaire du
fond e.
Les notations suivantes viennent en complément à
celles listées en C3.1.3 : c) De plus, si la longueur l, définie par la figure
C3.1.8.3, est telle que :
B = Diamètre intérieur de la bride ou du collet
ffl = Contrainte nominale de calcul du matériau l ! 0,2 Di  ec,0 ec,0 (C3.1.8.3)
de la bride ou du collet
l’épaisseur utile ec du bord cylindrique doit en outre être
ª º
fmin,2 = MIN «§¨ f ·¸ , §¨ f fl ·¸» (C3.1.8.2) au moins égale à l’épaisseur ec,0 donnée par la formule
¬«© ¹ © ¹»¼ C3.1.7.3.1.
h = Longueur de la collerette de la bride ou du d) Lorsque le fond est assemblé à une bride avec
collet joint intérieur au cercle de perçage des trous de boulons
Pour une bride ou un collet à collerette dont la résistance est vérifiée au moyen de la règle
cylindrique : h = 0. C6.2.7 (bride « monobloc »), l’épaisseur utile ec du bord
cylindrique doit être au moins égale à l’épaisseur g0
Pour une bride emmanchée-soudée sans
admise pour la vérification de la résistance de la bride et
collerette avec joint intérieur au cercle de
la longueur l doit être au moins égale à
D  g g
perçage des trous de boulons calculée au
moyen de la règle C6.2.7 : voir C6.2.4.3. l0 i 0 0 .

a) Collet b) Bride avec joint intérieur au c) Bride avec joint intérieur au cercle
cercle de perçage des trous de de perçage des trous de boulons
boulons calculée au moyen de la calculée au moyen de la règle C6.2.7.
règle C6.2.6 ou bride avec joint
portant de part et d’autre du cercle
de perçage des trous de boulons.
Figure C3.1.8.3 - Fond elliptique ou torisphérique assemblé avec une bride ou un collet emmanché-soudé.

653
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

C3.1.8.4 - Assemblage d’un fond elliptique ou e) Lorsque le fond est assemblé à une bride avec
torisphérique avec une bride ou un collet à collerette joint intérieur au cercle de perçage des trous de boulons
soudée en bout dont la résistance est vérifiée au moyen de la règle
a) A l’assemblage par soudure bout à bout d’un fond C6.2.7 (bride « monobloc »), les épaisseurs utiles du
avec une bride ou un collet à collerette, les fibres bord cylindrique du fond et de la partie cylindrique de la
moyennes peuvent être décalées, sans toutefois que ce collerette doivent être au moins égales à l’épaisseur g0
décalage aille, aux tolérances de fabrication près (voir admise pour la vérification de la résistance de la bride et
F1.5), au-delà de l’alignement des faces externes ou la longueur L, définie par la figure C3.1.8.4, doit être au
internes. Le raccordement des surfaces doit se faire par moins égale à :
une pente n’excédant pas 1/3.
l0 Di  g 0 g 0 (C3.1.8.4e)
La hauteur hc du bord cylindrique du fond doit être
suffisante pour satisfaire aux conditions d’assemblage C3.1.8.5 - Assemblage d’un fond hémisphérique avec
indiquées en Annexe FA1. une bride ou un collet à collerette soudée en bout
b) L’épaisseur utile ec du bord cylindrique, définie a) La soudure peut être ou non située dans le plan de
par la figure C3.1.8.4, doit être au moins égale à la ligne de tangence.
l’épaisseur minimale nécessaire du fond e. La transition d’épaisseur entre la collerette et le fond
c) L’épaisseur utile eh de la collerette, définie par la doit se faire par des pentes n’excédant pas 1/3.
figure C3.1.8.4, doit être telle que : Lorsque la soudure est située dans le plan de la ligne
ª º de tangence (figure C3.1.8.5.1), les fibres moyennes
eh t MIN «§¨ e ·¸ ; §¨ ec,0 ·¸» (C3.1.8.4.c) peuvent être décalées, sans toutefois que ce décalage
«¬© ¹ © ¹»¼ aille, aux tolérances de fabrication près (voir F1.5), au-
delà de l’alignement des fibres externes ou internes.
L’épaisseur minimale théorique ec,0 est donnée par la
formule C3.1.7.3.1. Lorsque la soudure n’est pas située dans le plan de la
ligne de tangence (figure C3.1.8.5.2), le raccordement
d) De plus, si la longueur l, définie par la figure des faces internes doit se faire par un angle au moins
C3.1.8.4, est telle que : égal à 165°.
l ! 0,2 Di  ec,0 ec,0 (C3.1.8.4d) b) L’épaisseur utile du fond au droit de la soudure
d’assemblage avec la collerette doit être, que le fond
d1) l’épaisseur utile du bord cylindrique doit être au soit en un seul élément sans soudure ou constitué de
moins égale à l’épaisseur minimale théorique ec,0 sur la plusieurs éléments soudés, au moins égale à :
longueur hc.
P˜ R
d2) si eh d ec (figure C3.1.8.4a), eh peut être
e2 (C3.1.8.5b)
2 f min,2 ˜ z  0,5 P
inférieure à l’épaisseur minimale théorique eh,0 donnée
par la formule : c) L’épaisseur utile de la partie cylindrique de la
collerette peut être inférieure à l’épaisseur minimale
P˜B
eh,0 (C3.1.8.4d2) théorique eh,0 donnée par la formule C3.1.8.4d2, pour
2 f fl  P autant que la longueur lh, définie par la figure C3.1.8.5,
pour autant que la longueur lh n’excède pas n’excède pas 0,2 B  eh,0 eh,0 .
0,2 B  eh,0 eh,0 (une telle configuration n’est d) Lorsque le fond est assemblé à une bride avec
possible que si ffl < f - voir figure C3.1.8.4a2). joint intérieur au cercle de perçage des trous de boulons
dont la résistance est vérifiée au moyen de la règle
d3) si eh > ec (figure C3.1.8.4b), eh peut être C6.2.7 (bride « monobloc »), les épaisseurs utiles de la
inférieure à l’épaisseur minimale théorique eh,0, pour partie cylindrique de la collerette et du fond doivent être
autant que la longueur lh n’excède pas au moins égales à l’épaisseur g0 admise pour la
0,2 B  eh,0 eh,0 (une telle configuration n’est vérification de la résistance de la bride sur une longueur,
mesurée à mi-épaisseur comme l’indique la figure
possible que si eh,0 > ec,0 – voir figures C3.1.8.4b2 et
C3.1.8.5, au moins égale à :
b3).
l0 2 R  g 0 g 0 (C3.1.8.5d)

Cette longueur peut interférer avec la longueur


d’enveloppe sphérique participant à la résistance d’une
ouverture proche de la bride (voir C5).

654
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

a) Epaisseur de la collerette inférieur à l’épaisseur du bord droit.

b) Epaisseur de la collerette supérieure à l’épaisseur du bord droit.

Figure C3.1.8.4 - Fond elliptique ou torisphérique assemblé avec une bride ou un collet à collerette coudée en bout.

655
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

1 - Soudure d’assemblage dans le plan de la ligne de tangence.

2 - Soudure d’assemblage hors du plan de la ligne de tangence.

Figure C3.1.8.5 - Fond hémisphérique assemblé avec une bride ou un collet à collerette soudée en bout.

656
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Section C3 – RÈGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

E
1,8 Détail A

r / Di =
1,6

0,06

1,4 0,07

0,08

1,2 0,09

0,10

1,0
0,12

0,14

0,8
0,16
Détail A

0,18
0,6

0,20

0,4

0,001 0,010 0,100

§ D · P
¨ 0,75  0,2 i ¸
© R¹ f

Graphique C3.1.5 - Valeurs du coefficient E pour les fonds torisphériques.

657
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

C3.2 - FONDS PLATS CIRCULAIRES SOUDES C3.2.2 - Conditions d’application


C3.2.1 - Objet C3.2.2.1 - Fond à bord tombé
a) Les règles du présent chapitre concernent les a) L’épaisseur utile ef du fond doit être au moins
fonds plats circulaires soudés à l’extrémité d’une égale à l’épaisseur minimale nécessaire e sur le
enveloppe cylindrique soumise à une pression diamètre :
intérieure.
x Deq lorsque le rayon intérieur r du bord tombé
Ces règles s’appliquent aux fonds suivants : est > ef,
– Fonds à bord tombé, traités en C3.2.4, x Di lorsque le rayon intérieur r du bord tombé
– Fonds raccordés à l’enveloppe cylindrique par est d ef.
un assemblage soudé à angle vif, traités en b) Dans le cas d’un fond à bord tombé de rayon
C3.2.5, intérieur r > ef, si l’épaisseur du bord tombé n’est pas
– Fonds à rainure périphérique de décharge, constante, elle doit assurer une transition régulière entre
traités en C3.2.6. l’épaisseur du fond et l’épaisseur de l’enveloppe
cylindrique.
b) Ces fonds peuvent comporter une ouverture,
centrée ou non centrée, d’un des types suivants : c) L’assemblage du bord tombé du fond et de
l’enveloppe cylindrique doit être réalisé par une soudure
– Ouverture de tubulure de section droite circulaire bout à bout.
circulaire, d’axe perpendiculaire au fond, fixée
sur celui-ci par des soudures résistantes, Les fibres moyennes peuvent être décalées, sans
toutefois que ce décalage aille, aux tolérances de
– Trou de tube mandriné ou vissé, avec ou sans fabrication près (voir F1.5), au-delà de l’alignement des
soudure d’étanchéité, faces externes ou internes. Le raccordement des surfaces
– Trou taraudé obturé par un bouchon vissé. doit se faire par une pente n’excédant pas 1/3.

c) Les règles C3.2.4, C3.2.5 et C3.2.6 permettent de d) Le rayon intérieur r du bord tombé doit être tel
déterminer l’épaisseur d’un fond sans ouverture ou que :
comportant une ouverture dont le renforcement est r t 0,25 es (C3.2.2.1d)
assuré par une surépaisseur généralisée du fond.
C3.2.2.2 - Fond raccordé par assemblage soudé à
Le renforcement d’un fond comportant une
angle vif
ouverture de tubulure soudée peut aussi être assuré par
adjonction d’anneaux-renforts ou par augmentation de L’assemblage du fond et de l’enveloppe cylindrique
l’épaisseur de la tubulure (ces modes de renforcement doit être réalisé conformément aux dispositions de
pouvant être associés) conformément à la règle du l’Annexe FA1.
chapitre C5.3.
C3.2.2.3 - Fond à rainure périphérique de décharge
d) Les règles du présent chapitre couvrent la
a) L’épaisseur utile er à fond de rainure périphérique
défaillance du fond par déformation excessive
de décharge doit être telle que :
(coefficient C1).
ª º
«§ · §¨ f s ·¸»
Les règles C3.2.5 et C3.2.6 assurent en outre
l’adaptation plastique globale du raccordement fond- e r t MAX «¨ es ¸ ; es
f ¸»»
(C3.2.2.3a)
© ¹ ¨
enveloppe cylindrique (coefficient C2). « © ¹¼
¬
e) Les détails d’exécution de l’assemblage par
soudure du fond avec l’enveloppe cylindrique sont b) L’assemblage du fond et de l’enveloppe
précisés en Annexe FA1. cylindrique doit être réalisé par une soudure circulaire
bout à bout.
c) Le rayon rd de la rainure périphérique de décharge
doit être tel que :
rd t 0,25 es (C3.2.2.3c)

658
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

C3.2.2.4 - Enveloppe cylindrique C3.2.2.6 - Sollicitations


a) L’épaisseur de l’enveloppe cylindrique doit Les règles du présent chapitre ne prennent en
satisfaire à la règle C2.1.4. compte que l’action de la pression.
b) Dans le cas d’un fond à bord tombé de rayon C3.2.3 - Notations
intérieur r > ef, l’épaisseur utile de l’enveloppe
Di = Diamètre intérieur de l’enveloppe
cylindrique doit avoir, au voisinage du fond, sur une
cylindrique
longueur, mesurée comme l’indique la figure C3.2.4.1,
au moins égale à : Lorsque l’épaisseur de l’enveloppe
cylindrique n’est pas constante au
ls 0,5 Di  es es (C3.2.2.4b) voisinage du fond, Di est le diamètre
intérieur du tronçon d’enveloppe
une valeur moyenne au moins égale à l’épaisseur d’épaisseur moyenne es (voir figure
admise es. C3.2.4.1b).
c) Dans le cas d’un fond : Deq = Diamètre équivalent d’un fond à bord
– à bord tombé de rayon intérieur r d ef, tombé de rayon intérieur r > ef, défini par
la figure C3.2.4.1
– raccordé par assemblage soudé à angle vif,
d = Diamètre de l’ouverture :
– à rainure périphérique de décharge,
x Pour une ouverture de tubulure soudée
l’épaisseur utile de l’enveloppe cylindrique doit être, au sur la face extérieure du fond (voir
voisinage du fond, au moins égale à l’épaisseur admise figure C3.2.3a) :
es sur une longueur, mesurée comme l’indiquent les
figures C3.2.4.2, C3.2.5 et C3.2.6, au moins égale à : d = di
x Pour une ouverture de tubulure
ls Di  es es (C3.2.2.4c) emmanchée-soudée (voir figure
C3.2.3b) :
d) La longueur ls, définie en b et c, d’enveloppe
cylindrique participant à la résistance du fond ne doit – lorsque f b t f : d di
pas interférer avec la zone d’influence du raccordement
de cette enveloppe cylindrique avec une autre – lorsque fb < f :
enveloppe, un autre fond, une plaque tubulaire, une
§ f ·
bride. Elle peut cependant interférer avec la longueur d d i  2eb ¨1  b ¸ (C3.2.3.1)
d’enveloppe cylindrique participant à la résistance d’une ¨ f ¸
ouverture proche du raccordement avec le fond plat © ¹
(voir C5). x Pour un trou de tube mandriné : d est
C3.2.2.5 - Ouverture le diamètre du trou.
a) Le diamètre d de l’ouverture doit être tel que : x Pour un trou taraudé : d est le diamètre

d d 0,6 Di  es (C3.2.2.5a)
mesuré à fond de filets du taraudage.
Lorsque l’ouverture est celle d’une
b) La position de l’ouverture doit être telle que : tubulure soudée en bout d’une collerette
extrudée ou si le diamètre de l’ouverture
x Pour un fond à bord tombé de rayon intérieur n’est pas constant dans l’épaisseur du
r > ef : fond, le diamètre d est à mesurer comme
Deq  d indiqué en C5.1.3.
X d (C3.2.2.5b1)
2 di = Diamètre intérieur de la tubulure
x Pour un fond à bord tombé de rayon intérieur e = Epaisseur minimale nécessaire du fond
r d ef, un fond raccordé par assemblage eb = Epaisseur utile de la tubulure
soudé à angle vif ou un fond à rainure
périphérique de décharge : ef = Epaisseur utile du fond

Di  d er = Epaisseur utile du fond à fond de rainure


X d (C3.2.2.5b2) périphérique de décharge
2

659
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

es = Epaisseur admise de l’enveloppe fs = Contrainte nominale de calcul du matériau


cylindrique au voisinage du fond de l’enveloppe cylindrique
Pour un fond à bord tombé de rayon ª º
intérieur r < ef, si l’épaisseur de fmin = MIN «§¨ f ·¸ ; §¨ f s ·¸» (C3.2.3.2)
l’enveloppe cylindrique n’est pas ¬«© ¹ © ¹»¼
constante au voisinage du fond, es est
P = Pression de calcul
l’épaisseur moyenne admise de
l’enveloppe cylindrique sur la longueur : r = Rayon intérieur du bord tombé

l s 0,5 Di  es es X = Distance du centre de l’ouverture au centre


du fond
mesurée comme l’indique la figure E = Diamètre relatif de l’ouverture :
C3.2.4.1b.
d
f = Contrainte nominale de calcul du matériau E (C3.2.3.3)
du fond Di  es

fb = Contrainte nominale de calcul du matériau


de la tubulure

a) Tubulure soudée sur la face extérieure du fond. b) Tubulure emmanchée-soudée.

Figure C3.2.3 - Ouverture de tubulure soudée dans un fond plat.

660
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

C3.2.4 - Fonds à bord tombé c) Dans le cas d’un fond sans ouverture, la relation
C3.2.4b1 s’écrit :
C3.2.4.1 - Fonds à bord tombé de rayon intérieur
r > ef ­ª º ½
°« Di  es » °
a) L’épaisseur minimal nécessaire du fond est ° « 0,40825 A1 D ;
» °
donnée par la formule : °° ¬ i
¼ °°
C1 MAX ® ¾ (C3.2.4c)
P ° ª« § ·º °
° « 0,299 ¨ 1  1,7 s ¸ »» °
e C1 ˜ Deq e
(C3.2.4a)
f °« ¨ Di ¸
© ¹ »¼ °
°¯ ¬ °¿
b) Dans le cas d’un fond avec ouverture, centrée ou
non centrée, le coefficient C1 est donné par la relation les valeurs correspondantes de C1 sont données par le
C3.2.4b1, dans laquelle : graphique C3.2.4.

ª º
« es »
A1 B1 «1  B1 » (C3.2.4b2)
« 2 §¨ Di  es ·¸ »
« © ¹ »¼
¬

2 4
3 f §¨ es ·¸ 3 §¨ Di ·¸ P
B1 1 
P ¨ Di  es ¸ 16 ¨ Di  es ¸ f
© ¹ © ¹

3 2 Di  es es
2

4 Di  es 3
(C3.2.4b3)

­ ª º½
°° ª D  es ª § ºº «
C1 MAX ® « i 2·
« A1 ¨ 0,40825  0,14 E  0,38 E ¸  0,075 E  0,285 E » » ; «0,299
2
§
¨1  1,7 es
¨
·

¸ 1  0,303 E
¸

» °°
»¾
° ««¬ Di «¬ © ¹ »¼ »» «
¼ ¬ ©
Di
¹ »¼ °°
°¯ ¿
(C3.2.4b1)

a) Enveloppe cylindrique d’épaisseur b) Enveloppe cylindrique d’épaisseur variable au voisinage du fond.


constante au voisinage du fond.
Figure C3.2.4.1 - Fond plat à bord tombé de rayon intérieur r > ef.

661
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

C1

0,42

es/ Di =

0,0025 0,003
0,40
0,004
0,005
0,0065
0,008
0,38 0,01
0,0125
0,015
0,02
0,025
0,36 0,03
0,04
0,05
0,065
0,08
0,34

0,32

0,30
Détail A
0,001 0,010 0,100
P / f (C3.2.4.1)
P / fmin (C3.2.5 et C3.2.6)
Graphique C3.2.4 - Valeurs du coefficient C1 pour les fonds plats sans ouverture.

Détail A

662
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

C3.2.4.2 - Fonds à bord tombé de rayon intérieur – Le coefficient C2, relatif aux fonds sans
r d ef ouverture, est donné par le graphique C3.2.5.1.
Un fond à bord tombé de rayon intérieur r d ef doit es P
être assimilé à un fond raccordé par assemblage à angle Lorsque les valeurs et
de
Di f min
vif ; son épaisseur minimale nécessaire est donnée par la
règle C3.2.5. conduisent à une valeur de C2 inférieure à
0,15, le second terme de la relation C3.2.5a1
n’est jamais déterminant.
– Le coefficient k2, relatif aux fonds avec
ouverture centrée, est donné par la formule :
2 3
§ d · § d ·
k2 1  A 2 ¨¨ ¸¸  B2 ¨¨ ¸¸ (C3.2.5b1)
© Di ¹ © Di ¹
dans laquelle les coefficients A2 et B2 sont
respectivement donnés par les graphiques
C3.2.5.2 et C3.2.5.3.
– Le coefficient k’2, relatif aux fonds avec
ouverture excentrée, est donné par la formule :

Figure C3.2.4.2 X Di
k2 1  0,0015 (C3.2.5b2)
Fond plat à bord tombé de rayon intérieur r d ef. Di  e s es

Dans le cas d’un fond sans ouverture :


C3.2.5 - Fonds raccordés par assemblage soudé à k2 = k’2 = 1
angle vif
Dans le cas d’un fond avec ouverture centrée :
a) L’épaisseur minimal nécessaire du fond est
donnée par les relations : k’2 = 1
– Pour une situation normale de service : P
c) L’expression C 2 ˜ k 2 ˜ Di peut être
­§ · § ·½
f min
°° ¨ P¸ ¨ P ¸°° calculée directement, sans utiliser les graphiques
¸ ; ¨ C 2 ˜ k 2 ˜ k 2 ˜ Di
'
e MAX ® ¨ C1 Di ¸¾
f ¸ ¨ f min ¸° C3.2.5.1, 2 et 3, au moyen de la méthode présentée en
°¨
°¯ © ¹ © ¹°¿ C3.2.5d.

(C3.2.5a1)
– Pour une situation exceptionnelle de service ou
d’essai de résistance :

P
e C1 ˜ Di (C3.2.5a2)
f

b) Dans ces relations :


– Le coefficient C1 est donné :
x pour un fond sans ouverture : par la
relation C3.2.4c ou par le graphique
C3.2.4.
x pour un fond avec ouverture, centrée ou Figure C3.2.5
non centrée : par la relation C3.2.4b1, Fond plat accordé par assemblage soudé à angle vif.
dans lesquelles f doit être remplacé par fmin. (les détails d’exécution de l’assemblage
sont précisés en FA1)

663
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

C2

1,00
e s / D i = 0,0025
0,95
0,003
0,90 0,004
0,005
0,85 0,0065

0,80 0,008
0,01
0,75 0,012

0,70

0,65

0,60

0,55

0,50
0,015
0,45
0,02
0,40
0,025
0,35
0,03
0,30
0,04
0,25 0,05
0,06
0,20

0,15

0,001 0,010 0,100 P / fmin

Graphique C3.2.5.1 - Valeurs du coefficient C2 pour les fonds plats sans ouverture.

664
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

A2

4,50

e s/D i = 0,08 0,01 0,0125 0,015 0,02 0,025 0,03 0,04 0,05 0,065

4,00

0,0065

3,50

3,00

2,50
0,005

0,004

2,00 0,003

0,0025

1,50

0,001 0,010 0,100 P / fmin


Graphique C3.2.5.2 - Valeurs du coefficient A2 pour les fonds plats avec ouverture centrée.

665
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

B2

5,50

e s/D i = 0,008 0,01 0,0125 0,015 0,02 0,025 0,03 0,04 0,05 0,065

5,00

4,50

0,0065

4,00

3,50

3,00

2,50

0,005

2,00

0,004
1,50
0,003

0,0025
1,00
0,001 0,010 0,100 P / fmin

Graphique C3.2.5.3 - Valeurs du coefficient B2 pour les fonds plats avec ouverture centrée.

666
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

d) Calcul direct de l’épaisseur minimale nécessaire e = Epaisseur minimale nécessaire du fond


du fond pour assurer l’adaptation plastique globale du
es = Epaisseur admise de l’enveloppe
raccordement fond-enveloppe cylindrique.
cylindrique au voisinage du fond
d1) L’épaisseur minimale nécessaire d’un fond
f = Contrainte nominale de calcul du
plat sans ouverture ou avec une ouverture centrée,
matériau du fond
raccordé par assemblage soudé à angle vif à une
enveloppe cylindrique soumise à une pression intérieure fs = Contrainte nominale de calcul du
pour assurer l’adaptation plastique globale du matériau de l’enveloppe cylindrique
raccordement fond-enveloppe cylindrique (contrainte
ª º
MIN «§¨ f ·¸ ; §¨ f s ·¸»
maximale n’excédant pas 3fmin), est donnée en C3.2.5
fmin = (C3.2.5d2)
par la formule : «¬© ¹ © ¹»¼
P P = Pression de calcul
e C 2 ˜ k 2 ˜ Di (C3.2.5d1)
f min v = Coefficient de Poisson (supposé avoir la
même valeur pour les matériaux du fond
dans laquelle les coefficients C2 et k2 sont à déterminer et de l’enveloppe cylindrique)
au moyen des graphiques C3.2.5.1, 2 et 3, tracés pour
Q = 0,3. d3) Calcul de l’épaisseur
La méthode proposée ci-après permet de calculer Après calcul des expressions du tableau C3.2.5d,
e sans faire appel à ces graphiques. l’épaisseur minimale nécessaire du fond pour assurer
Les conditions d’application de la méthode sont l’adaptation plastique globale du raccordement fond-
celles indiquées en C3.2.2. enveloppe cylindrique est alors est donnée par la
formule suivante:
d2) Notations
§ N a·
Di = Diamètre intérieur de l’enveloppe e Di  es ¨  S  ¸ (C3.2.5d3)
© S 3¹
cylindrique
d = Diamètre de l’ouverture, déterminé
comme indiqué en C3.2.3

667
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

Tableau C3.2.5d

Di §3 D  es es ·¸ 2
F ¨ U ˜g 
3
(1) g (11) f1 i  2J H
Di  es ¨8 16 es Di  es ¸
© ¹

ª3 2º

(2) H 4

12 1  v 2 es
(12)
§ es
G « f1  2 J ¨¨
·
¸
¸
»H
Di  es «8
¬ © Di  es ¹ »
¼

3 f min Di2 B
(3) J  1 (13) a
P 4 Di  es es A

2 2  v ˜ g F
U

(4) (14) b
3 1  v2 A

d
E
(5) Di  es (15) c
G
A
Pour un fond sans ouverture : E 0.

(6) f0
1 ª
«3  v 

2 3  v E 4  1  v 2 1  E 2 º
»
(16) N
b a2

2 ¬« 1  v  1  v E 2 »¼ 3 9

fk
1  v 1  E 2
1  v  1  v E 2 c a ˜b a 3
(7) (17) Q  
2 6 27
Pour un fond sans ouverture : f 0 f k 1.

f1
© ¹ 2
> @
f 0  2 §¨1  g 2 ·¸  1  v  1  v f k §¨1  g 4 ·¸
1
© ¹
N3

(8) (18) K
 2 1  v 1  f k g 2 ˜ ln g Q2

Pour un fond sans ouverture : f1 2 g 2  g 4 .

Si Q t 0:

(9)
§ 3 U ˜ Di
A ¨¨
© 4 e s
·
¹
ª
 2 J ¸¸ 1  v « f k  1  v
¬ D
es º
»
i  es ¼
(19) S 3
¬

Q ª«1  1  K 1/ 2 º
»¼

Si Q < 0 :

ª§ 3 U ˜ Di · º ª 1/ 2 º
 J ¸¸ H 2  2  v ˜ g g » H  3 Q «1  §¨1  K ·¸ »
3
(10) B «¨¨ S
¬«© 8 es ¹ 2 ¼» « © ¹ »
¬ ¼

668
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

C3.2.6 - Fonds à rainure périphérique de décharge Dans le cas d’un fond sans ouverture :
a) L’épaisseur minimale nécessaire du fond est er
k1 0,450  0,148 (C3.2.6.b2)
donnée : ef
– Pour une situation normale de service : par la
relation C3.2.6a1,

­ § · ½°
°§¨ ·
¨
¸
°¨ C1 ˜ Di P ¸ ; P ¸ °
¨ C 2 ˜ k 2 ˜ k 2' ˜ Di ¸ ;
°¨ f ¸¸ ¨¨ f min ¸ °
°°¨© ¹ ©
¸ °
¹ °
e MAX ® ¾
° §¨ · °
° ¨ k ˜ D P ¸¸ °
° ¨ 1 i f ¸ °
° ¨© ¸
¹ °
°¯ °¿

(C3.2.6a1)
– Pour une situation exceptionnelle de service ou
d’essai de résistance : par la relation :

ª º
«§¨ P
· §
¸ ¨ P
·»
¸
e MAX «¨ C1 ˜ Di ¸ ; ¨ k1 ˜ Di ¸»
«¨ f ¸¸ ¨¨ f ¸¸»
«¨©
Figure C3.2.6
¬ ¹ © ¹»¼ Fond plat à rainure périphérique de décharge.
(C3.2.6a2)
b) Dans ces relations :
– les coefficients C1, C2, k2 et k’2 sont définis en
C3.2.5b,
– le coefficient k1 est donné par la formule :

ª er º ª § er · º
k1 «0,450  0,148 » «1  ¨¨ 0,574  0,276 ¸E»
¬ ef ¼ «¬ © ef ¸¹ »¼

(C3.2.6.b1)

669
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

C3.3 - FONDS PLATS CIRCULAIRES C3.3.2 - Conditions d’application


BOULONNES
C3.3.2.1 - Fond
C3.3.1 - Objet
a) Le diamètre de la région centrale du fond,
a) Les règles du présent chapitre concernent les d’épaisseur minimale nécessaire e, doit être au moins
fonds plats circulaires boulonnés soumis à une pression égal à (voir figures C3.3.1.1 et C3.3.1.2) :
intérieure.
x 0,7 G pour un fond avec joint intérieur au
b) Ces fonds peuvent comporter une ouverture, cercle de perçage des trous de boulons,
centrée ou non centrée, d’un des types suivants :
x 0,7 C pour un fond avec joint portant de part et
– Ouverture de tubulure de section droite d’autre du cercle de perçage des trous de
circulaire, d’axe perpendiculaire au fond, fixée boulons.
sur celui-ci par des soudures résistantes,
b) Les trous de passage des boulons doivent être
– Trou de tube mandriné ou vissé, avec ou sans circulaires ; leur diamètre dh doit être au plus égal à
soudure d’étanchéité, celui de la série moyenne de la norme NF EN 20273
– Trou taraudé obturé par un bouchon vissé. (Juin 1992) (voir Annexe C6.A4).

c) La règle C3.3.5 concerne les fonds constituant C3.3.2.2 - Ouverture


l’un des éléments d’un assemblage dont le joint est situé a) Le diamètre d de l’ouverture doit être tel que :
à l’intérieur du cercle de perçage des trous de boulons,
relevant des règles du chapitre C6.1 (figure C3.3.1.1). E d 0,6 (C3.3.2.2)
La règle C3.3.6 concerne les fonds constituant l’un b) La position de l’ouverture doit être telle que les
des éléments d’un assemblage dont le joint porte de part deux conditions suivantes soient satisfaites :
et d’autre du cercle de perçage des trous de boulons,
relevant des règles du chapitre C6.4 (figure C3.3.1.2). – G d 0,96  E
d) Ces règles concernent les fonds sans ouverture ou – l’ouverture est entièrement située dans la
comportant une ouverture dont le renforcement est région centrale du fond définie en C3.3.2.1.
assuré par une surépaisseur généralisée de la région
C3.3.2.3 - Sollicitations
centrale du fond.
Les règles du présent chapitre ne prennent en
Le renforcement d’un fond comportant une compte que l’action de la pression intérieure et des
ouverture de tubulure soudée peut aussi être assuré par efforts exercés par les boulons.
adjonction d’anneaux-renforts ou par augmentation de
l’épaisseur de la tubulure (ces modes de renforcement
pouvant être associés) conformément à la règle du
chapitre C5.3.
e) Les règles du présent chapitre couvrent la
défaillance du fond par déformation excessive.

670
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

Figure C3.3.1.1 - Fond plat circulaire boulonné avec joint intérieur au cercle de perçage des trous de boulons.

Figure C3.3.1.2 - Fond plat circulaire boulonné avec joint portant de part et d’autre
du cercle de perçage des trous de boulons.

671
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

C3.3.3 - Notations G = Diamètre du cercle sur lequel s’applique


A = Diamètre extérieur du fond la force de compression du joint
C = Diamètre du cercle de perçage des trous Pour un assemblage avec joint intérieur
de boulons au cercle de perçage des trous de
boulons, G est défini en C6.1.5.
CF = Coefficient correctif pour tenir compte de
l’espacement des boulons : Pour un assemblage avec joint portant de
part et d’autre du cercle de perçage des
ª § ·º trous de boulons, G est défini en C6.4.5.
« ¨ SC ¸»
« ¨ ¸»
MAX « 1 ; ¨ n HG = Force de compression du joint dans une
CF ¸» situation sous pression
« ¨ 2 d  6 ep ¸»
« ¨ b
m  0,5 ¸» Pour un assemblage avec joint intérieur
¬ © ¹¼
au cercle de perçage des trous de
(C3.3.3.1) boulons, HG est définie en C6.1.6.
d = Diamètre de l’ouverture (voir C3.3.4.1) Pour un assemblage avec joint portant de
part et d’autre du cercle de perçage des
db = Diamètre nominal d’un boulon
trous de boulons, HG est définie en
dh = Diamètre des trous de passage des C6.4.6.
boulons dans le fond
kM, = Coefficients relatifs à un fond avec joint
E = Module d’élasticité du matériau du fond kp intérieur au cercle de perçage des trous de
pour la situation considérée boulons avec ouverture centrée (voir
C3.3.4.2a)
e = Epaisseur minimale nécessaire de la
région centrale du fond k’M, = Coefficients relatifs à un fond avec
k’p ouverture non centrée (voir C3.3.4.2.c)
ep = Epaisseur admise de la région
périphérique d’un fond avec joint portant k1, k2 = Pour un assemblage avec joint portant de
de part et d’autre du cercle de perçage des part et d’autre du cercle de perçage des
trous de boulons trous de boulons, rigidités k,
respectivement, du fond et de l’élément
e0 = Epaisseur admise de la région centrale auquel il est assemblé (voir C3.3.6)
d’un fond avec joint portant de part et
d’autre du cercle de perçage des trous de MA = Pour un assemblage avec joint intérieur
boulons au cercle de perçage des trous de boulons,
moment s’exerçant sur le fond dans une
e1 = Epaisseur minimale nécessaire de la situation sous pression
région périphérique d’un fond avec joint
intérieur au cercle de perçage des trous de MP,0, = Pour un assemblage avec joint intérieur
boulons (voir figure C3.3.1.1) MP,G au cercle de perçage des trous de boulons,
moments s’exerçant sur le fond dans la
f = Contrainte nominale de calcul du situation sous pression
matériau du fond pour la situation
considérée M1, M2 = Pour un assemblage avec joint portant de
part et d’autre du cercle de perçage des
Pour la situation d’assise du joint, f est la trous de boulons, moments M relatifs,
contrainte nominale de calcul pour une respectivement, au fond et à l’élément
situation normale de service à auquel il est assemblé (voir C3.3.6), pour
température ambiante. la situation sous pression considérée
f1 = Coefficient relatif à un fond avec joint m = Coefficient de serrage du joint, défini en
portant de part et d’autre du cercle de C6.1.5 et C6.4.5
perçage des trous de boulons avec
ouverture centrée (voir C3.3.4.2b) n = Nombre de boulons
P = Pression de calcul pour la situation sous
pression considérée

672
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

W’A = Force exercée par l’ensemble des boulons C3.3.4 - Considérations générales relatives aux fonds
à prendre en compte pour le calcul d’un avec ouverture
fond avec joint intérieur au cercle de
C3.3.4.1 - Diamètre de l’ouverture
perçage des trous de boulons dans la
situation d’assise du joint, définie en Le diamètre d de l’ouverture est défini comme suit :
C6.1.6
– Pour une ouverture de tubulure soudée sur la
X = Distance du centre de l’ouverture au face extérieure du fond (voir figure C3.3.4a), d
centre du fond est le diamètre intérieur di de la tubulure :
E = Diamètre relatif de l’ouverture : d di
x Pour un fond avec joint intérieur au – Pour une ouverture de tubulure emmanchée
cercle de perçage des trous de soudée (voir figure C3.3.4b) :
boulons :
x lorsque la contrainte nominale de calcul
d ft du matériau de la tubulure pour la
E (C3.3.3.2)
G situation considérée est t f :
x Pour un fond avec joint portant de d di
part et d’autre du cercle de perçage
des trous de boulons : x lorsque ft  f : le diamètre d est donné
par la formule :
d
E (C3.3.3.3) § f ·
C d d i  2 e t ¨¨1  t ¸¸ (C3.3.4.1)
© f ¹
G = Excentrement relatif de l’ouverture :
dans laquelle et est l’épaisseur utile de la
x Pour un fond avec joint intérieur au
tubulure.
cercle de perçage des trous de
boulons : – Pour un trou de tube mandriné : d est le
diamètre du trou.
2X
G (C3.3.3.4) – Pour un trou taraudé : d est le diamètre mesuré
G
à fond de filets du taraudage.
x Pour un fond avec joint portant de
Lorsque l’ouverture est celle d’une tubulure soudée
part et d’autre du cercle de perçage
en bout d’une collerette extrudée ou si le diamètre de
des trous de boulons :
l’ouverture n’est pas constant dans l’épaisseur du fond,
2X le diamètre d est à mesurer comme indiqué en C5.1.3.
G (C3.3.3.5)
C
v = Coefficient de Poisson du matériau du
fond

a) Tubulure soudée sur la face extérieure du fond. b) Tubulure emmanchée soudée.


Figure C3.3.4 - Ouverture de tubulure soudée dans un fond plat.

673
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

C3.3.4.2 - Coefficient relatifs aux fonds avec Les valeurs du coefficient k’M sont données par le
ouverture graphique C3.3.4.
a) Les coefficients kM et kP, relatifs aux fonds avec k P'
1  1,5  1,2 E  3 E 2 E ˜ G (C3.3.4.2c2)
joint intérieur au cercle de perçage des trous de boulons
avec ouverture, sont donnés par les formules : Les coefficients D1, D2 et D3 sont respectivement
donnés par les formules :
1  v  1  v E 2
1  v 1  E 2
kM (C3.3.4.2a1) D1  0,997  1,199 E  4,812 E 2  6,280 E 3

(C3.3.4.2c3)
kp 1 
3  v E 2
(C3.3.4.2a2)
1  v D2 0,001  0,335 E  3,509 E 2  9,713E 3

Dans le cas d’un fond sans ouverture : (C3.3.4.2c4)

kM kp 1 (C3.3.4.2a3) D3  0,008  0,135 E  9,817 E 2  5,910 E 3

b) Le coefficient f1 relatif aux fonds avec joint (C3.3.4.2c5)


portant de part et d’autre du cercle de perçage des trous Dans le cas d’un fond avec ouverture centrée :
de boulons avec ouverture, est donné par la formule
'
C3.3.4.2b1, dans laquelle : kM k p' 1 (C3.3.4.2c6)
– le coefficient f0 est donné par la formule :
C3.3.5 - Fonds avec joint intérieur au cercle de
ª
º perçage des trous de boulons
« 2 3  v E 4  §¨1  v 2 ·¸ §¨1  E 2 ·¸ »
f0



3v  ©

1 v  1 v E2
¹© ¹»
»
C3.3.5.1 - Considérations générales
a) La résistance de la boulonnerie de l’assemblage
« »
¬ ¼ doit être préalablement vérifiée au moyen de la règle
C6.1.6.
(C3.3.4.2b2)
b) La présente règle doit être appliquée pour
– le coefficient km est donné par la formule chacune des situations définies en C6.1.4 : situation
C3.3.4.2.a1. d’assise du joint et situations sous pression.
Dans le cas d’un fond sans ouverture : c) La règle C3.3.5.2 est applicable :

f

G 2 2C 2  G 2 (C3.3.4.2b3)
– à un fond avec joint annulaire en élastomère ou
1
C 4 métallique creux, moyennant les adaptations
indiquées en Annexe C6.1.A2.
c) Les coefficients k’M et k’p, relatifs aux fonds avec
ouverture non centrée, sont donnés par les formules : – à un fond assemblé par boulons à griffes ou par
boulons basculants, moyennant le respect des
'
kM
1 E
1  E  G

1  D1 ˜ G  D 2 ˜ G 2  D 3 ˜ G 3 dispositions de l’Annexe C6.2.A2.

(C3.3.4.2c1)

C2 G2 ª 1  vº C4  G4 § · G2
 « 1  v   2 1  v ¨¨1 
1 C
f1 f0  2 » ¸¸ ln
C2 ¬ kM ¼ 2C 4
© kM ¹ C
2 G

(C3.3.4.2b1)

674
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

C3.3.5.2 - Règle de calcul c) L’épaisseur minimale nécessaire e1 de la région


périphérique du fond pour la situation d’assise du joint
a) L’épaisseur minimale nécessaire e de la région
est donnée par la formule :
centrale du fond pour la situation d’assise du joint est
donnée par la formule :
6MA 1
e1 (C3.3.5.2c)
6MA 1 SG f
e 3 kM ˜ '
kM (C3.3.5.2a1)
SG f dans laquelle le moment MA est donné par la formule
C3.3.5.2a2.
dans laquelle le moment MA est donné par la formule :
d) L’épaisseur minimale nécessaire e1 de la région
ª 1  v C2  G2 Cº
 1  v ln »
G périphérique du fond pour une situation sous pression
MA WA' «
4 «¬ 2 A 2 G »¼ est donnée par la formule :

(C3.3.5.2a2) 6 M P,G 1
e1 (C3.3.5.2d)
Pour un fond sans ouverture, la formule C3.3.5.2a1 SG f
s’écrit :
dans laquelle le moment MP,G est donné par la formule
6MA 1 C3.3.5.2b3.
e (C3.3.5.2a3)
SG f C3.3.6 - Fonds avec joint portant de part et d’autre
du cercle de perçage des trous de boulons
b) L’épaisseur minimale nécessaire e de la région
centrale du fond pour une situation sous pression est C3.3.6.1 - Considération générales
donnée par la formule : a) La résistance de la boulonnerie de l’assemblage
doit être parallèlement vérifiée au moyen de la règle
M P,G G2 ˜P C6.4.6.
kM ˜ kM
'
 k p ˜ k p'
6 M P,0 1 SG 32 b) Lorsque le fond étudié est assemblé avec une
e 3
SG f M P.G G ˜P2 bride inversée, la règle C3.3.6.2 n’est applicable que si :

SG 32 M 1 ˜ k 2  M 2 ˜ k1 t 0
(C3.3.5.2b1) Si tel n’est pas le cas, l’épaisseur du fond doit être
dans laquelle : calculée au moyen de la règle C3.3.5, la résistance de la
boulonnerie de l’assemblage étant vérifiée au moyen de
– le moment MP,0 au centre du fond est donné par la règle C6.1.6, moyennant les adaptations indiquées en
la formule : C6.4.2.1c.
S ª 1  v G2 º c) La résistance du fond ne doit être vérifiée que
M P,0 G 3 « 1  v  » P  M P,G pour chacune des situations sous pression définies en
32 «¬ 2 A 2 »¼
C6.4.4.
(C3.3.5.2b2) Cette disposition reste applicable lorsque, en
– le moment MP,G à la périphérie du fond sur le application des dispositions b), le calcul de l’épaisseur
diamètre G est donné par la formule : du fond relève de la règle C3.3.5.
C3.3.6.2 - Règle de calcul
§S 2 · G ª1  v C  G Cº
2 2
M P,G ¨ G ˜ P  HG ¸ «  1  v ln » a) La contrainte maximale radiale dans la région
© 4 ¹ 4 ¬« 2 A 2 G »¼
périphérique du fond est donnée par la formule :
(C3.3.5.2b3)
6Mr
V r,C CF
Pour un fond sans ouverture, la formule C3.3.5.2b1 S C  n ˜ d h e p2
(C3.3.6.2a)
s’écrit :

6 M P,0 1
e (C3.3.5.2b4)
SG f

675
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

b) L’épaisseur minimale nécessaire e de la région f) Le moment M2 est le moment M relatif à l’élément


centrale du fond est donnée par la formule : auquel est assemblé le fond, donné par la formule
indiquée au tableau C3.3.6.
P
e C3 ˜ C (C3.3.6.2b) g) k1 est la rigidité k du fond, donné par la formule :
f
S A
c) Le coefficient C3 est donné par la relation k k0 E ˜ e p3 ˜ ln (C3.3.6.2gl)
6 C
C3.3.6.2c1 dans laquelle :
dans laquelle :
1 3 ª 2 § 2 4 HG · Cº 12 M r
A3  « G  2 ¨¨ G  ¸¸ ln »  S 1 1
4 4C 2 ¬ © S P ¹ G ¼ S C3 ˜ P k0 E ˜ ep3 (C3.3.6.2g2)
6 1 v kM ˜ kM
'

(C3.3.6.2c2)
Pour un fond sans ouverture, cette formule s’écrit :
Dans le cas d’un fond sans ouverture, la relation
C3.3.6.2.c1 s’écrit : S 1
k0 E ˜ e03 (C3.3.6.2g3)
C3 MAX ^ 0,40825 A3 , 0,299 ` 6 1 v
(C3.3.6.2c3)
d) Le moment Mr est donné par la formule : h) k2 est la rigidité k de l’élément auquel est
assemblé le fond, donné par la formule indiquée au
M 1  M 2  M 1
k0 tableau C3.3.6.
Mr (C3.3.6.2d)
k1  k 2 i) Pour chacune des situations sous pression
étudiées, la contrainte V r,C et l’épaisseur minimale
e) Le moment M1 est le moment M relatif au fond,
donné par la formule C3.3.6.2e1. nécessaire e doivent satisfaire aux conditions suivantes :
Pour un fond sans ouverture, cette formule s’écrit : x V r,C d f

S 2C 2  G2 C2  G2 x e d e0
M G2 P  HG
32 C 4C

(C3.3.6.2e2)

­ ª § º ª ½
° º
C3 MAX ® « A3 ¨ 0,40825  0,14 E  0,38E 2 ·¸  0,075 E  0,285 E 2 » ; «0,299 §¨1  0,303 E ·¸» °¾
° « © ¹ » «¬ © ¹¼» °
¯ ¬ ¼ ¿
(C3.3.6.2c1)

§¨1  v ·¸ C  G  2 §¨1  v ·¸ E 2 ˜ ln C
2 2

S k p' C © ¹ C2 © ¹ G
M C3 ˜ f1 ' P  HG
32 kM 4 §¨1  v ·¸  §¨1  v ·¸ E 2
© ¹ © ¹
(C3.3.6.2e1)

Tableau C3.3.6 - Formules de calcul du moment M2 et de la rigidité k2.

Elément auquel est


Moment M2 Rigidité k2
assemblé le fond

Bride normale C6.5.5d C6.5.5g

Bride inversée C6.6.5d C6.6.6g

676
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

k’M

3,50

E = 0,6
0,55
0,5
0,45

0,4
3

0,35

0,3

2,50

0,25

0,2
2

0,15

1,5 0,1

0,05

1
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1 G

Graphique C3.2.5.3 - Valeurs du coefficient B2 pour les fonds plats avec ouverture centrée.

677
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

C3.4 - FONDS A CALOTTES SPHERIQUE C3.4.2 - Conditions d’application


BOULONNES
C3.4.2.1 - Calotte sphérique
C3.4.1 - Objet
a) Le rayon intérieur de la calotte sphérique doit être
a) Les règles du présent chapitre concernent les tel que :
couvercles boulonnés constitués d’une calotte sphérique
R d 1,2 B
et d’une bride sans collerette (voir figure C3.4.1),
soumis à une pression intérieure s’exerçant sur la face b) La calotte sphérique peut être constituée d’un seul
concave de la calotte sphérique. élément sans soudure ou de plusieurs éléments
assemblés par des soudures bout à bout.
b) La règle C3.4.4 permet de déterminer l’épaisseur
de la calotte sphérique. La région centrale de la calotte peut avoir une
épaisseur plus faible que la région périphérique (voir
Si cette calotte sphérique comporte des ouvertures, figure C3.4.1a). Au raccordement des deux régions
sa résistance au voisinage de chaque ouverture doit en d’épaisseurs différentes, les fibres moyennes peuvent
outre être vérifiée au moyen des règles de la Section C5. être décalées, sans toutefois que ce décalage aille, aux
c) La règle C3.4.5 permet de vérifier la résistance de tolérances de fabrication près (voir F1.5), au-delà de
la bride lorsque le fond constitue l’un des éléments d’un l’alignement des faces externes ou internes. Le
assemblage dont le joint est situé à l’intérieur du cercle raccordement des surfaces doit se faire par une pente
de perçage des trous de boulons, relevant des règles du n’excédant pas 1/4.
chapitre C6.1. Au droit de tout autre assemblage soudé, les fibres
d) La règle C3.4.6 permet de vérifier la résistance de moyennes doivent être, aux tolérances de fabrication
la bride lorsque le fond constitue l’un des éléments d’un près, dans le prolongement l’une de l’autre.
assemblage dont le joint porte de part et d’autre du c) Les défauts de forme de la calotte sphérique
cercle de perçage des trous de boulons, relevant des doivent respecter les limites indiquées en F1.5.
règles du chapitre C6.4.
C3.4.2.2 - Bride
e) Les règles du présent chapitre couvrent la
défaillance par déformation excessive de la calotte La bride doit respecter les conditions indiquées en :
sphérique et de la bride. – C6.2.2.1a, b et c lorsque le joint est situé à
f) Les détails de l’assemblage par soudure de la l’intérieur du cercle de perçage des trous de
calotte sphérique avec la bride sont précisés en Annexe boulons,
FA1. – C6.5.2.1a, b et c lorsque le joint porte de part
et d’autre du cercle de perçage des trous de
boulons.
C3.4.2.3 - Sollicitations
Les règles du présent chapitre ne prennent en
compte que l’action de la pression intérieure et des
efforts exercés par les boulons.

a) Calotte d’épaisseur non uniforme. b) Calotte d’épaisseur uniforme.


Figure C3.4.1 - Fond à calotte sphérique boulonné.

678
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

C3.4.3 - Notations HD = Force résultant de l’action de la pression


sur la surface du cercle de diamètre B
A = Diamètre extérieur de la bride
HG = Force de compression du joint dans une
B = Diamètre intérieur de la bride
situation sous pression
C = Diamètre du cercle de perçage des trous de
Pour un assemblage avec joint intérieur
boulons
au cercle de perçage des trous de
CF = Coefficient correctif pour tenir compte de boulons, HG est définie en C6.1.6.
l’espacement des boulons :
Pour un assemblage avec joint portant de
ª § ·º
part et d’autre du cercle de perçage des
« ¨ SC ¸» trous de boulons, HG est définie en
« ¨ ¸»

C6.4.6.
CF MAX « 1 ; ¨ n ¸»
« ¨ 6e ¸» HT = Force résultant de l’action de la pression
« ¨ 2 d b  m  0,5 ¸» sur la surface annulaire comprise entre les
« ¨ ¸»
¬« © ¹¼» cercles de diamètre G et B
Pour un assemblage avec joint intérieur au cercle de
(C3.4.3.1) perçage des trous de boulons, la somme des forces
db = Diamètre nominal d’un boulon HD, HG et HT est la force WP définie en C6.1.6 (voir
figure C3.4.5).
dh = Diamètre des trous de passage des boulons
dans la bride Pour un assemblage avec joint portant de part et
d’autre du cercle de perçage des trous de boulons, la
E = Module d’élasticité du matériau de la bride somme des forces HD, HG et HT et de la force HR
pour la situation considérée définie en C6.4.6 est la force WP définie en C6.4.6
e = Epaisseur admise de la bride (voir figure C3.4.6).
Pour une bride avec joint intérieur au Hr = Composante radiale de la force de
cercle de perçage des trous de boulons, voir membrane s’exerçant dans la calotte
C6.2.4.2. sphérique à sa périphérie
eD Epaisseur minimale nécessaire de la région hD = Différence entre les rayons du cercle de
périphérique de la calotte sphérique perçage des trous de boulons et du cercle
sur lequel s’applique la force HD
es = Epaisseur minimale nécessaire de la région
centrale de la calotte sphérique hG = Différence entre les rayons du cercle de
perçage des trous de boulons et du cercle
f = contrainte nominale de calcul du matériau sur lequel s’applique la force de
de la bride pour la situation considérée. compression du joint HG
Pour la situation d’assise du joint, f est la hT = Différence entre les rayons du cercle de
contrainte nominale de calcul pour une perçage des trous de boulons et du cercle
situation normale de service à température sur lequel s’applique la force HT
ambiante.
hr = Distance algébrique, mesurée
fD = Contrainte nominale de calcul du matériau parallèlement à l’axe du fond, entre le
de la calotte sphérique pour la situation centre de gravité de la section droite de la
considérée bride et le point d’application de la force
G = Diamètre du cercle sur lequel s’applique la Hr
force de compression du joint Le sens positif de hr est celui de la force
Pour un assemblage avec joint intérieur au WP (voir figures C3.4.5 et C3.4.6).
cercle de perçage des trous de boulons, G Les distances hD, hG, hT et hr, ainsi que, dans le cas
est défini en C6.1.5. d’un assemblage avec joint portant de part et d’autre
Pour un assemblage avec joint portant de du cercle de perçage des trous de boulons, la
part et d’autre du cercle de perçage des distance hR définie en C6.4.6, sont indiquées sur les
trous de boulons, G est défini en C6.4.5. figures C3.4.5 et C3.4.6.

679
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

A 1 ª3 6 K 2 ln K º
« 1  v  1  v 2
(C3.4.3.2) EY
K = = »
B K 1 ¬ S S K 1 ¼
k1, k2 = Pour un assemblage avec joint portant de
part et d’autre du cercle de perçage des (C3.4.3.4)
trous de boulons, rigidités k, Le graphique C6.A3.6 donne les valeurs
respectivement, de la bride du fond et de du coefficient EY pour v = 0,3.
l’élément auquel elle est assemblée (voir
C3.4.6) v = Coefficient de Poisson du matériau de la
bride
kF = Coefficient de correction de contrainte :
C3.4.4 - Calcul de l’épaisseur de la calotte sphérique
x Pour B d 1000 mm : kF = 1
a) L’épaisseur minimale nécessaire de la région
x Pour 1000 mm  B  2000 mm : périphérique de la calotte sphérique est donnée par la
formule :
2 § B ·
kF ¨1  ¸ (C3.4.3.3)
3 © 2000 ¹ 5P ˜ R
eD (C3.4.4a)
6 fD
4
x Pour B t 2000 mm : kF =
3 L’épaisseur utile de cette région périphérique doit
être au moins égale à eD sur une longueur, mesurée
MA = Pour une assemblage avec joint intérieur comme l’indique la figure C3.4.1a, au moins égale à
au cercle de perçage des trous de boulons,
moment s’exerçant sur la bride dans la R ˜ eD .
situation d’assise du joint
MP = Pour un assemblage avec joint intérieur au Cette longueur peut interférer avec la longueur
cercle de perçage des trous de boulons, d’enveloppe participant à la résistance d’une ouverture
moment s’exerçant sur la bride dans une proche de la bride (voir C5).
situation sous pression b) L’épaisseur minimale nécessaire de la région
M1, = Pour un assemblage avec joint portant de centrale de la calotte sphérique est donnée par la
M2 part et d’autre du cercle de perçage des formule :
trous de boulons, moments M relatifs, P ˜ R
respectivement, à la bride du fond et à es (C3.4.4b)
2 fD ˜ z  0,5P
l’élément auquel elle est assemblée (voir
C3.4.6), pour la situation sous pression Si la région centrale et la région périphérique de la
considérée calotte sphérique sont constituées de matériaux dont les
m = Coefficient de serrage du joint, défini en contraintes nominales de calcul sont différentes,
C6.1.5 et C6.4.5 l’épaisseur minimale nécessaire des deux éléments au
droit de leur soudure d’assemblage est donnée par cette
n = Nombre de boulons même formule, en prenant pour fD la plus faible des
P = Pression de calcul pour la situation sous deux contraintes nominales de calcul.
pression considérée C3.4.5 - Vérification de la résistance de la bride
R = Rayon intérieur de la calotte sphérique (joint intérieur au cercle de perçage des trous de
boulons)
W’A = Force exercée par l’ensemble des boulons
à prendre en compte pour le calcul d’une C3.4.5.1 - Considérations générales
bride avec joint intérieur au cercle de a) La résistance de la boulonnerie de l’assemblage
perçage des trous de boulons dans la doit être préalablement vérifiée au moyen de la règle
situation d’assise du joint, définie en C6.1.6.
C6.1.6
b) La présente règle doit être appliquée pour
z = Coefficient de soudure chacune des situations définies en C6.1.4 : situation
Pour une situation exceptionnelle de d’assise du joint et situations sous pression.
service ou d’essai de résistance : z = 1. c) Si l’assemblage concerne deux enceintes d’un
même appareil, les dispositions de l’Annexe C6.1.A1
sont à respecter.

680
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

d) La règle C3.4.5.2 est applicable : c) Dans les formules ci-dessus :


– à la bride d’un assemblage à joint annulaire – les forces HD, HT et Hr sont données par les
en élastomère ou métallique creux, formules :
moyennant les adaptations indiquées en
S
Annexe C6.1.A2, HD B2 ˜ P (C3.4.5.2.c1)
4
– à une bride assemblée par boulons à griffes
ou par boulons basculants, moyennant le
respect des dispositions de l’Annexe
HT
S
4
G 2

 B2 P (C3.4.5.2.c2)
C6.2.A2.
S § ·
C3.4.5.2 - Règle de calcul Hr ¨B 4R 2  B 2 ¸ P (C3.4.5.2.c3)
4 © ¹
a) La contrainte maximale circonférentielle dans la
bride pour la situation d’assise du joint est donnée par la – les distances hD, hT et hG sont données par les
formule : formules :

EY M A C  B
Vș CF (C3.4.5.2a1) hD (C3.4.5.2.c4)
2
e2 B
dans laquelle le moment MA est donné par la formule : 2C  B  G
hT (C3.4.5.2c5)
4
MA WA' ˜ hG (C3.4.5.2a2)
C  G
b) La contrainte maximale circonférentielle dans la hG (C3.4.5.2c6)
2
bride pour une situation sous pression est donnée par la
formule : d) Pour chacune des situations étudiées (situation
d’assise du joint et situations sous pression), la
Hr E MP contrainte V ș doit satisfaire à la condition :
Vș  Y2 CF (C3.4.5.2.b1)
S A  B e e B
kF ˜ V T d f
dans laquelle le moment MP est donné par la formule :
MP H D ˜ h D  H T ˜ hT  H r ˜ h r  H G ˜ hG

(C3.4.5.2.b2)
Le moment MP peut être positif ou négatif.

681
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

Situation d’assise du joint Situation sous pression

Note 1 : Centre de gravité de la section droite de la bride.


La section à prendre en compte est la section droite totale de la bride,
surface du trou de boulon non déduite.

Figure C3.4.5 - Forces et moments s’exerçant sur la bride d’un fond à calotte sphérique boulonnée
avec joint intérieur au cercle de perçage des trous de boulons.
(Les forces WA' , WP et H G sont définies en C6.1.6 - Sur cette figure, la distance hr est négative).

682
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

C3.4.6 - Vérification de la résistance de la bride d) Le moment M1 est le moment M relatif à la bride


(joint portant de part et d’autre du cercle de perçage du fond, donné par la formule :
des trous de boulons)
M H D ˜ hD  H T ˜ hT  H r ˜ hr  H G ˜ hG
C3.4.6.1 - Considérations générales
(C3.4.6.2d)
a) La résistance de la boulonnerie de l’assemblage
doit être parallèlement vérifiée au moyen de la règle Le moment M peut être positif ou négatif.
C6.4.6.
e) Dans les formules ci-dessus :
b) La règle C3.4.6.2 n’est applicable que si :
– les forces HD, HT et Hr sont données par les
M 1 ˜ k 2  M 2 ˜ k1 t 0 (C3.4.6.1b) formules :

Si tel n’est pas le cas, la résistance de la bride doit S


HD B2 ˜ P (C3.4.6.2e1)
être vérifiée au moyen de la règle C3.4.5, la résistance 4
de la boulonnerie de l’assemblage étant vérifiée au
moyen de la règle C6.1.6, moyennant les adaptations HT
S
4
G 2

 B2 P (C3.4.6.2e2)
indiquées en C6.4.2.1c.
c) La résistance de la bride ne doit être vérifiée que S § ·
Hr ¨B 4 R2  B2 ¸ P (C3.4.6.2.e3)
pour chacune des situations sous pression définies en 4 © ¹
C6.4.4.
– les distances hD, hT, et hG sont données par les
Cette disposition reste applicable lorsque, en formules :
application des dispositions de b), la vérification de la
résistance de la bride relève de la règle C3.4.5. C  B
hD (C3.4.6.2e4)
C3.4.6.2 - Règle de calcul 2

a) La contrainte maximale radiale dans la bride est 2C  B  G


hT (C3.4.6.2e5)
donnée par la formule : 4
6Mr C  G
Vr CF (C3.4.6.2a) hG (C3.4.6.2e6)
S C  n ˜ dh e 2
2

b) La contrainte maximale circonférentielle dans la f) Le moment M2 est le moment M relatif à l’élément


bride est donnée par la formule : auquel est assemblé le fond, donné par la formule
indiquée au tableau C3.4.6.
Hr Ey Mș
Vș  2 CF (C3.4.6.2b) g) k1 est la rigidité k de la bride du fond, donné par
S A  B e e B la formule :
c) Les moments Mr et MT sont donnés par les S
k E ˜ e 3 ˜ ln K (C3.4.6.2g)
formules : 6
C h) k2 est la rigidité k de l’élément auquel est
ln
M 1  M 2  M 1
k1 B assemblé le fond, donnée par la formule indiquée au
Mr
k1  k 2 ln K tableau C3.4.6.
i) Pour chacune des situations sous pression
(C3.4.62c1)
étudiées, les contraintes V r et V ș doivent satisfaire aux
Mș M 2  M1
k1
(C3.4.6.2c2)
conditions suivantes :
k1  k 2
x Vr d f

x kF ˜ V ș d f

683
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE

Tableau C3.4.6 - Formules de calcul du moment M2 et de la rigidité k2.

Elément auquel est


Moment M2 Rigidité k2
assemblé le fond

Bride normale C6.5.5d C6.5.5g

Bride inversée C6.6.5d C6.6.5g

Plaque tubulaire formant bride C7.A5.4 f C7.A5.4hl

Note 1 : Centre de gravité de la section droite de la bride.


La section à prendre en compte est la section droite totale de la bride, surface du trou de boulon non déduite.

Figure C3.4.6 - Forces s’exerçant sur la bride d’un fond à calotte sphérique boulonné
avec joint portant de part et d’autre du cercle de perçage des trous de boulons dans une situation sous pression.
(Les forces WP, HG et Hr et la distance hR sont définies en C6.4.6 - Sur cette figure, la distance hr est négative).

684
CODAP 2005 Division 1

685
CODAP 2005 Division 1

PARTIE C
CALCUL

SECTION C4
REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES,
SPHERIQUES, CONIQUES ET DES FONDS BOMBES SOUMIS A
UNE PRESSION EXTERIEURE
C4.1 - ENVELOPPES CYLINDRIQUES DE C4.1.2.5 - Notations
SECTION DROITE CIRCULAIRE
e = Epaisseur admise de l’enveloppe
C4.1.1 - Objet et domaine d’application cylindrique
Les règles du présent chapitre permettent de vérifier De = Diamètre extérieur de l’enveloppe
l’épaisseur des enveloppes cylindriques de section cylindrique
droite circulaire soumises à une pression extérieure.
L = Longueur déterminée selon C4.1.4
Une telle enveloppe peut être constituée de plusieurs
h2 = Flèche intérieure d’un fond bombé
éléments assemblés par des soudures bout à bout. Il n’y
(profondeur théorique de la partie
a pas lieu de tenir compte d’un coefficient de soudure
bombée) (voir Note)
dans les calculs.
Note : Notation et définition identiques à celles de la
L’enveloppe peut être munie d’anneaux raidisseurs norme NF E 81-100 : Décembre 1997.
rapportés qui doivent alors satisfaire aux règles de C4.5.
P = Pression extérieure de calcul
Les règles du présent chapitre couvrent les modes de
défaillance par déformation excessive et par instabilité Pa = Pression extérieure maximale admissible
élastique et élasto-plastique sous l’action de la pression de l’enveloppe cylindrique
extérieure. K = Coefficient égal à :
C4.1.2 - Conditions d’application des règles 1 pour une situation normale de service,
C4.1.2.1 - Température de calcul 1,35 pour une situation exceptionnelle de
La température de calcul ne doit pas excéder la service ou d’essai de résistance.
température la plus élevée figurant sur l’abaque relatif E = Module d’élasticité à la température de
au matériau concerné. calcul donné par l’abaque relatif au
C4.1.2.2 - Défauts de circularité matériau concerné

L’ovalisation et les écarts locaux de circularité de f = Contrainte nominale de calcul


l’enveloppe doivent rester dans les limites indiquées en
F1.5. C4.1.4 - Détermination de la longueur L

C4.1.2.3 - Ouvertures L est la longueur mesurée parallèlement à l’axe de


l’enveloppe entre deux éléments raidisseurs consécutifs.
Si l’enveloppe cylindrique comporte des ouvertures, (Sauf cas particulier traité en C4.8.3).
il y a lieu de s’assurer que ces ouvertures n’affectent pas
la résistance de l’enveloppe à l’action de la pression Un élément raidisseur peut être :
extérieure. a) Un anneau raidisseur rapporté satisfaisant aux
C4.1.2.4 - Sollicitations autres que la pression règles de C4.5.

Les règles du présent chapitre ne prennent en La longueur L est alors à mesurer à partir d’un plan
compte que l’action de la pression extérieure. perpendiculaire à l’axe de l’enveloppe passant par le
centre de gravité de l’ensemble constitué par l’anneau
raidisseur et les longueurs d’enveloppe participantes
éventuelles (voir C4.5 et figure C4.1.4a).

686
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Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

b) Un fond bombé La longueur L est alors à mesurer (voir C4.7) :


La longueur L est alors à mesurer à partir d’un plan – à partir de l’intersection des surfaces
perpendiculaire à l’axe de l’enveloppe, situé à une externes des deux enveloppes si la jonction
distance du plan de raccordement de la partie bombé ne comporte pas d’anneau raidisseur
h rapporté,
avec le bord cylindrique égale à : 2 (voir figure
3 – à partir d’un plan perpendiculaire à l’axe de
C4.1.4a et b). l’enveloppe passant par le centre de gravité
c) La jonction d’une double enveloppe sur de l’ensemble constitué par l’anneau
l’enveloppe cylindrique. raidisseur et les longueurs d’enveloppes
participantes éventuelles si la jonction
– Lorsqu’une pression intérieure s’exerce dans comporte un anneau raidisseur rapporté.
l’enceinte entre les deux enveloppes, la
longueur L est à mesurer à partir de la limite La jonction doit satisfaire aux règles de C4.7.
de la zone d’enveloppe sur laquelle s’exerce Dans le cas d’un raccordement par l’intermédiaire
cette pression (voir figure C4.1.4c). d’une partie torique, le rayon de raccordement doit être
La jonction n’a pas à satisfaire aux règles de au plus égal à 1/10 du diamètre extérieur de l’enveloppe
C4.5 (mais sa résistance aux sollicitations cylindrique.
qu’elle supporte doit bien entendu être e) Une bride d’assemblage soudée à l’enveloppe et
vérifiée). satisfaisant aux règles de C4.5.
– Lorsqu’une dépression règne dans La longueur L est alors à mesurer à partir du plan de
l’enveloppe cylindrique intérieure, la joint (voir figure C4.1.4b).
jonction doit, pour être considérée comme
élément raidisseur, satisfaire aux règles de f) Une plaque tubulaire, un fond plat soudé ou une
C4.5 ; la longueur L est alors à mesurer à structure intérieure (plateau de colonne, chicane, etc.)
partir d’un plan perpendiculaire à l’axe de convenablement raidie.
l’enveloppe passant par le centre de gravité La longueur L est alors à mesurer à partir de la limite
de la jonction (voir C4.5 et figure C4.1.4d). de la zone d’enveloppe sur laquelle s’exerce la pression.
d) La jonction de l’enveloppe cylindrique avec une Les figures C4.1.4a à d illustrent les définitions ci-
enveloppe conique de même axe. dessus et précisent comment mesurer L.

Figure C4.1.4a

687
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Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

Figure C4.1.4b

Figure C4.1.4c - Appareil à double enveloppe - Pression s’exerçant dans l’enceinte entre les deux enveloppes.

688
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Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

Figure C4.1.4d - Appareil à double enveloppe - Dépression dans l’enceinte intérieure.

C4.1.5 - Règle de calcul Si la valeur de A se situe à gauche de la courbe


correspondant à la température de calcul, calculer B par
Pour l’application de la présente règle, E et f doivent
la formule :
être exprimés en MPa ; la valeur de Pa est obtenue dans
la même unité. A˜E
B (C4.1.5.1c)
C4.1.5.1 - Enveloppes cylindriques telles que 2
De/e t 10 d) Calculer la pression extérieure maximale
admissible Pa de l’enveloppe par la formule :
La vérification de la résistance de l’enveloppe
cylindrique s’effectue comme suit : 4 B
Pa K (C4.1.5.1d)
L D 3 De / e
a) Calculer les valeurs et e .
De e L’épaisseur admise e est suffisante si :

b) Déterminer, en fonction de ces valeurs, la valeur Pa t P


du coefficient A à l’aide de l’abaque C4.9.1.
C4.1.5.2 - Enveloppes cylindriques telles que
Si la valeur de L/De est supérieure à 50, entrer dans De/e  10
cet abaque à la valeur :
La vérification de la résistance de l’enveloppe
L/De = 50 (C4.1.5.1b1) cylindrique s’effectue selon la procédure indiquée en
Si la valeur de L/De est inférieure à 0,05, entrer dans C4.1.5.1 jusqu’à la détermination de la valeur du
l’abaque à la valeur : coefficient B.

L/De = 0,05 (C4.1.5.1b2) La pression extérieure maximale admissible Pa de


l’enveloppe est donnée par la relation :
c) Déterminer, en fonction de A et de la température
de calcul, la valeur du coefficient B à l’aide de l’abaque ­°ª§ 2167
, · º ª 2f § 1 · º½°
Pa MIN ®«¨  0,0833¸ B ˜ K» , « ¨1  ¸ »¾
relatif au matériau concerné. °̄«¬© De / e ¹ »¼ «¬ De / e © De / e¹ »¼°¿
Si la valeur de A se situe à droite de l’extrémité de la (C4.1.5.2)
courbe correspondant à la température de calcul,
L’épaisseur admise e est suffisante si :
prendre pour B la valeur qui correspond au point
extrême de cette courbe. Pa t P

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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

C4.2 - ENVELOPPES ET FONDS SPHERIQUES Pa = Pression extérieure maximale admissible


de l’enveloppe sphérique ou du fond
C4.2.1 - Objet et domaine d’application
K = Coefficient égal à :
Les règles du présent chapitre permettent de vérifier
l’épaisseur des enveloppes sphériques, des fonds 1 pour une situation normale de service,
hémisphériques et des calottes des fonds à calotte
1,35 pour une situation exceptionnelle de
sphérique boulonnés soumis à une pression extérieure.
service ou d’essai de résistance.
L’enveloppe sphérique ou le fond peuvent être
E = Module d’élasticité à la température de
constitués de plusieurs éléments assemblés par des
calcul donné par l’abaque relatif au
soudures bout à bout. Il n’y a pas lieu de tenir compte
matériau concerné
d’un coefficient de soudure dans les calculs.
Les règles du présent chapitre couvrent les modes de
défaillance par déformation excessive et par instabilité C4.2.4 - Règle de calcul
élastique et élastoplastique sous l’action de la pression
extérieure. Pour l’application de la présente règle, E doit être
exprimé en MPa ; la valeur de Pa est obtenue dans la
C4.2.2 - Conditions d’application des règles même unité.
C4.2.2.1 - Température de calcul La vérification de la résistance s’effectue comme
suit :
La température de calcul ne doit pas excéder la
température la plus élevée figurant sur l’abaque relatif a) calculer la valeur du coefficient A par la formule :
au matériau concerné.
0, 125
C4.2.2.2 - Défauts de circularité A (C4.2.4a)
Re / e
L’ovalisation et les écarts locaux de circularité de
l’enveloppe ou du fond doivent rester dans les limites b) déterminer en fonction de A et de la température
indiquées en F1.5. de calcul, la valeur du coefficient B à l’aide de l’abaque
relatif au matériau concerné.
C4.2.2.3 - Ouvertures
Si la valeur A se situe à droite de l’extrémité de la
Si l’enveloppe sphérique ou le fond comportent des courbe correspondant à la température de calcul,
ouvertures, il y à lieu de s’assurer que ces ouvertures prendre pour B la valeur qui correspond au point
n’affectent pas la résistance de l’enveloppe ou du fond extrême de cette courbe.
vis-à-vis de l’action de la pression extérieure.
Si la valeur A se situe à gauche de la courbe
C4.2.2.4 - Sollicitations autre que la pression correspondant à la température de calcul, calculer B par
la formule :
Les règles du présent chapitre ne prennent en
compte que l’action de la pression extérieure. A˜ E
B (C4.2.4b)
2
C4.2.3 - Notations
b) calculer la pression extérieure maximale
e = Epaisseur admise de l’enveloppe admissible Pa par la formule :
sphérique ou du fond
B
Re = Rayon extérieur de l’enveloppe ou du Pa K (C4.2.4c)
Re / e
fond
L’épaisseur admise e est suffisante si :
P = Pression extérieure de calcul
Pa t P

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C4.3 - FONDS BOMBES ELLIPTIQUES ET C4.3.3 - Notations


TORISPHERIQUES
e = Epaisseur admise du fond
C4.3.1 - Objet et domaine d’application
en = Epaisseur nominale de la tôle qui sert à la
Les règles du présent chapitre permettent de vérifier fabrication du fond
l’épaisseur des fonds bombés de révolution, elliptiques Note : Notée E dans la Norme NF E 81-100 :
ou torisphériques, soumis à une pression sur leur face Décembre 1997.
convexe (Figures C4.3.3a et b).
De = Diamètre extérieur du fond
Ces règles s’appliquent aux fonds suivants :
Note : Notations et définitions identiques à celles de
a) fonds torisphériques tels que : la norme NF E 81-100 : Décembre 1997.

Di Di = Diamètre intérieur du fond


1,7 d d 2,2 (C4.3.1-1)
2h 2 Ri = Rayon intérieur de la calotte sphérique
d’un fond torisphérique
et
Re = Rayon extérieur de la sphère équivalente
0,001 D e d e d 0,08 De (C4.3.1-2)
rc = Rayon de carre d’un fond torisphérique
b) fonds torisphériques tels que : (rayon intérieur de l’élément torique dans
un plan méridien)
x Ri d D e
Note : Notations et définitions identiques à celles de
la norme NF E 81-100 : Décembre 1997.
x rc t 0,06 D e
h2 = Flèche intérieure d’un fond elliptique
x rc t 3 e (profondeur théorique de la partie
bombée)
x 0,001 D e d e d 0,08 D e
Note : Notations et définitions identiques à celles de
Ces fonds peuvent être en un seul élément sans la norme NF E 81-100 : Décembre 1997.
soudure ou constitués de plusieurs éléments de même P = Pression extérieure de calcul
épaisseurs assemblées par des soudures bout à bout. Il
n’y a pas lieu de tenir compte d’un coefficient de f = Contrainte nominale de calcul
soudure dans les calculs.
Les règles du présent chapitre couvrent les modes de
défaillance par déformation excessive et par instabilité
élastique et élastoplastique sous l’action de la pression
extérieure.
C4.3.2 - Conditions d’application des règles
C4.3.2.1 - Température de calcul
La température de calcul ne doit pas excéder la
température la plus élevée figurant sur l’abaque au
matériau concerné.
C4.3.2.2 - Défauts de forme Figure C4.3.3a - Fond elliptique.
Les défauts de forme des fonds doivent rester dans
les limites indiquées en F1.5.
C4.3.2.3 - Ouvertures
Si le fond comporte des ouvertures, il y a lieu de
s’assurer que ces ouvertures n’affectent pas la résistance
du fond à l’action de la pression extérieure.
C4.3.2.4 - Sollicitations autres que la pression
Les règles du présent chapitre ne prennent en
compte que l’action de la pression extérieure.

Figure C4.3.3b - Fond torisphérique.

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C4.3.4 - Règles de calcul La valeur du coefficient C1 est donnée par la


formule :
Le fond doit satisfaire aux deux règles suivantes :
§ D ·
a) L’épaisseur admise du fond doit être au moins C1 0 , 45 ¨¨ i ¸¸ (C4.3.4b)
égale à la valeur ey donnée par la formule C3.1.5.1c, en © 2 h2 ¹
prenant pour la détermination de cette valeur une
pression intérieure de calcul égale à 1,2P. Pour les fonds elliptiques conformes à la norme
NF E 81-103 : Décembre 1997, (Di / 2h2 = 1,9),
b) la pression extérieure maximale admissible de la
C1 = 0,855.
« sphère équivalente » au fond, calculée selon C4.2.4,
doit être au moins égale à P. C4.3.5 - Raccordement fond-enveloppe cylindrique
Le rayon extérieur Re de cette sphère équivalente est L’épaisseur utile du bord cylindrique du fond doit,
égal à : sauf justification particulière, être au moins égale à
– pour un fond elliptique : Re = C1 . De l’épaisseur admise de l’enveloppe cylindrique adjacente
vérifiée selon C4.1.
– pour un fond torisphérique : Re = Ri + en

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C4.4 - ENVELOPPES CONIQUES DE SECTION De = Diamètre extérieur du tronçon


DROITE CIRCULAIRE d’enveloppe conique considéré, à sa
grande base (voir figure C4.4.3)
C4.4.1 - Objet et domaine d’application
H = Longueur, mesurée parallèlement à l’axe,
Les règles du présent chapitre permettent de vérifier
du tronçon d’enveloppe conique
l’épaisseur des enveloppes coniques de section droite
considéré (voir figure C4.4.3)
circulaire de demi-angle au sommet D inférieur ou égal
à 60°, soumises à une pression extérieure. La longueur H est à mesurer comme suit :
Une telle enveloppe peut être constituée de plusieurs a) Pour un anneau raidisseur rapporté :
éléments assemblés par des soudures bout à bout. Il n’y
– à partir d’un plan perpendiculaire
a pas lieu de tenir compte d’un coefficient de soudure
à l’axe de l’enveloppe passant par
dans les calculs.
le centre de gravité G de
Lorsque le demi-angle au sommet D n’excède pas l’ensemble constitué par l’anneau
45°, l’enveloppe peut être munie d’anneaux raidisseurs raidisseur et les longueurs
rapportés qui doivent alors satisfaire aux règles de C4.6. d’enveloppe participantes
éventuelles (voir C4.6).
Les jonctions enveloppe conique-enveloppe
cylindrique à la grande base et à la petite base doivent b) Pour une jonction enveloppe conique-
satisfaire aux règles de C4.7. enveloppe cylindrique (voir C4.7) :
Les règles du présent chapitre couvrent les modes de – à partir de l’intersection des
défaillance par déformation excessive et par instabilité surfaces externes des deux
élastique et élastoplastique sous l’action de la pression enveloppes si la jonction ne
extérieure. comporte pas d’anneau raidisseur
rapporté,
C4.4.2 - Conditions d’applications des règles
– à partir d’un plan perpendiculaire
C4.4.2.1 - Température de calcul à l’axe de l’enveloppe passant par
La température de calcul ne doit pas excéder la le centre de gravité G de
température la plus élevée figurant sur l’abaque relatif l’ensemble constitué par l’anneau
au matériau concerné. raidisseur et les longueurs
d’enveloppe participantes
C4.4.2.2 - Défauts de circularité éventuelles si la jonction comporte
L’ovalisation et les écarts locaux de circularité de un anneau raidisseur rapporté.
l’enveloppe doivent rester dans les limites indiquées en D = Demi angle au sommet de l’enveloppe
F1.5. conique
C4.4.2.3 - Ouvertures P = Pression extérieure de calcul
Si l’enveloppe conique comporte des ouvertures, il y
a lieu de s’assurer que ces ouvertures n’affectent pas la C4.4.4 - Règle de calcul
résistance de l’enveloppe à l’action de la pression La vérification de la résistance d’un tronçon
extérieure. d’enveloppe conique est à effectuer au moyen de la
C4.4.2.4 - Sollicitations autres que la pression règle C4.1.5 en assimilant ce tronçon d’enveloppe
conique à une enveloppe cylindrique de diamètre
Les règles du présent chapitre ne prennent en De
compte que l’action de la pression extérieure. extérieur et de longueur Leq, soumise à la
cos D
C4.4.3 - Notations pression extérieure P.
e = Epaisseur admise du tronçon d’enveloppe La longueur Leq a pour valeur :
conique considéré
§ H ˜ tg D ·
Un tronçon d’enveloppe conique est la Leq H ¨1  ¸ (C4.4.4)
partie d’enveloppe comprise entre deux © De ¹
éléments raidisseurs consécutifs (jonction
enveloppe conique-enveloppe cylindrique L’application des règles données en C4.7 peut
satisfaisant à C4.7 ou anneau raidisseur conduire à majorer l’épaisseur de l’enveloppe conique
rapporté satisfaisant à C4.6). au voisinage de ses raccordements avec les enveloppes
cylindriques adjacentes.

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Figure C4.4.3.

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C4.5 - ELEMENTS RAIDISSEURS DES Ll, L2 = Longueurs d’enveloppe de part et d’autre


ENVELOPPES CYLINDRIQUES DE SECTION de l’élément raidisseur considéré,
DROITE CIRCULAIRE mesurées comme indiqué en C4.1.4
C4.5.1 - Objet et domaine d’application Lorsque l’élément raidisseur est une
bride L2 = 0.
Les règles du présent chapitre permettent de vérifier
la résistance des éléments raidisseurs des enveloppes L1  L2
cylindriques de section droite circulaire soumises à une l = (voir figure C4.5.3)
2
pression extérieure.
xl, = Longueurs d’enveloppe participantes,
Elles concernent les éléments raidisseurs suivants : x2, x3 d’épaisseurs moyennes admises el, e2, e3
– anneau raidisseur rapporté (dont les (voir figures C4.5.5)
dispositions constructives sont précisées en x xl et x2 sont données par la formule :
C4.8),
– jonction d’une double enveloppe cylindrique xi ^
MIN 0,55 De ˜ ei , Li / 2 `
sur une enveloppe cylindrique dans laquelle
règne une dépression,
x x3 = 0,55 De ˜e3
– bride d’assemblage soudé à l’enveloppe.
Ar = Section droite de l’anneau raidisseur
C4.5.2 - Conditions d’application des règles rapporté. Dans les figures C4.5.5, Ar est la
C4.5.2.1 - Matériaux surface doublement hachurée :
Lorsqu’un élément raidisseur comprend un élément
rapport (anneau raidisseur, jonction de double I = Moment d’inertie de la section droite de
enveloppe, bride) constitué d’un matériau différent de l’élément raidisseur, déterminés selon
celui de l’enveloppe, l’abaque à utiliser pour C4.5.5
l’application de la règle de calcul est celui qui, pour la
In = Moment d’inertie nécessaire de la section
valeur de B calculée par la formule C4.5.4a, conduit à la
droite de l’élément raidisseur
valeur de A la plus élevée.
P = Pression extérieure de calcul
Si, dans la détermination du moment d’inertie I, la
participation de l’enveloppe n’est pas prise en compte, K = Coefficient égal à :
l’abaque à utiliser dans la règle de calcul est celui relatif
1 pour une situation normale de service,
au matériau de l’élément rapporté.
1,35 pour une situation exceptionnelle de
C4.5.2.2 - Température de calcul
service ou d’essai de résistance.
La température de calcul ne doit pas excéder la
E = Module d’élasticité à la température de
température la plus élevée figurant sur l’abaque de
calcul du matériau correspondant à
C4.9.2 retenu en application de C4.5.2.1.
l’abaque retenu en application de
C4.5.2.3 - Défauts de circularité C4.5.2.1 ; la valeur de E est donnée par le
tableau C4.9.2
Au droit d’un élément raidisseur, l’ovalisation et les
écarts locaux de circularité de l’enveloppe doivent rester
dans les limites indiquées en F1.5.
C4.5.2.4 - Sollicitations autres que la pression
Les règles du présent chapitre ne prennent en
compte que l’action de la pression extérieure.
C4.5.3 - Notations
eeq = Epaisseur moyenne admise de
l’enveloppe cylindrique sur la longueur l.
el, = Epaisseurs moyennes admises sur les
e2, e3 longueurs xl, x2, x3.
Figure C4.5.3
De = Diamètre extérieur de l’enveloppe
cylindrique dans le plan de l’élément
raidisseur considéré.

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C4.5.4 - Règle de calcul C4.5.5 - Détermination du moment d’inertie


Pour l’application de la présente règle, P et E Le moment d’inertie I est celui de la section droite
doivent être exprimés en MPa. de l’élément raidisseur par rapport à son axe neutre yy
parallèle à l’axe de l’enveloppe.
La vérification de la résistance d’un élément
raidisseur s’effectue comme suit : Cette section est composée de :
a) Calculer B par la formule : – la section de l’élément rapporté,
3 P ˜ l ˜ De 1 – la section d’enveloppe directement associée à
B (C4.5.4a) l’élément rapporté,
4 l ˜ eeq  Ar K
– la section des longueurs d’enveloppe
b) Déterminer, en fonction de B et de la température participantes.
de calcul, la valeur du coefficient A à l’aide de l’abaque
retenu en application de C4.5.2.1. Elle est constituée des surfaces hachurées
et des figures C4.5.5, de
Si la valeur de B est inférieure à la plus petite valeur centre de gravité G.
figurant sur l’abaque, calculer A par la formule :
La participation de l’enveloppe peut ne pas être prise
2B en compte ; le moment d’inertie I est alors celui de la
A (C4.5.4b)
E section droite de l’élément raidisseur rapporté seul, de
section Ar ; G est alors le centre de gravité de cette
c) L’élément raidisseur est suffisant si son moment
section droite.
d’inertie I est au moins égal à :

In
2

De l ˜ eeq  Ar A (C4.5.4c)
12

Figure C4.5.5a Figure C4.5.5b

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* Si cet angle excède 45°, se reporter à


la figure C4.5.5c.
Figure C4.5.5c Figure C4.5.5d

Figure C4.5.5e Figure C4.5.5f

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C4.6 - ANNEAUX RAIDISSEURS DES H1, H2 = Longueurs des tronçons d’enveloppe


ENVELOPPES CONIQUES DE SECTION conique adjacents à l’anneau raidisseur
DROITE CIRCULAIRE considéré, mesurées parallèlement à l’axe
comme indiqué en C4.4.3
C4.5.6.1 - Objet et domaine d’application
H1 est la longueur du tronçon adjacent à
Les règles du présent chapitre permettent de vérifier l’anneau raidisseur côté grande base de
la résistance des anneaux raidisseurs des enveloppes l’enveloppe conique, H2 est la longueur
coniques de section droite circulaire soumises à une du tronçon adjacent à l’anneau raidisseur
pression extérieure. côté petite base.
Les dispositions constructives auxquelles doivent H1  H 2
h = (voir figure C4.6.3)
satisfaire ces anneaux raidisseurs sont précisées en 2 cos D
C4.8.
L’emploi de tels anneaux raidisseurs est limité aux
enveloppes coniques dont le demi-angle au sommet D
n’excède pas 45°.

C4.6.2 - Conditions d’applications des règles

C4.6.2.1 - Matériaux
Lorsque l’anneau raidisseur rapporté est constitué
d’un matériau différent de celui de l’enveloppe,
l’abaque à utiliser pour l’application de la règle de
calcul est celui qui, pour la valeur de B calculée par la
formule C4.6.4a1, conduit à la valeur de A la plus
élevée.
Si, dans la détermination du moment d’inertie I, la
participation de l’enveloppe n’est pas prise en compte,
Figure C4.6.3
l’abaque à utiliser dans la règle de calcul est celui relatif
au matériau de l’anneau raidisseur rapporté. D = Demi-angle au sommet de l’enveloppe
conique
C4.6.2.2 - Température de calcul
x1, x2 = Longueurs d’enveloppes participantes,
La température de calcul ne doit pas excéder la
d’épaisseurs moyennes admises e1 et e2
température la plus élevée figurant sur l’abaque retenu
(voir figure C4.6.5) :
en application de C4.6.2.1.
­°§ De · § H i · ½°
C4.6.2.3 - Défauts de circularité x i = MIN ®¨¨ 0,55 ei ¸¸ , ¨ ¸¾
°̄© cos D ¹ © 2 cos D ¹ °
¿
Au droit d’un anneau raidisseur, l’ovalisation et les
écarts locaux de circularité de l’enveloppe doivent rester Ar = Section droite de l’anneau raidisseur
dans les limites indiquées en F1.5. rapporté. Dans les figures C4.6.5, Ar est la
C4.6.2.4 - Sollicitations autre que la pression surface doublement hachurée :

Les règles du présent chapitre ne prennent en


compte que l’action de la pression extérieure. I = Moment d’inertie de la section droite de
l’anneau raidisseur, déterminé selon
C4.6.3 - Notations C4.6.5
eeq = Epaisseur moyenne admise de In = Moment d’inertie nécessaire de la section
l’enveloppe conique sur la longueur h droite de l’anneau raidisseur
el, e2 = Epaisseurs moyennes admises de P = Pression extérieure de calcul
l’enveloppe conique sur les longueurs xl
et x2 K = Coefficient égal à :

De = Diamètre extérieur de l’enveloppe 1 pour une situation normale de service,


conique dans le plan de l’anneau 1,35 pour une situation exceptionnelle de
raidisseur considéré service ou d’essai de résistance.

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E = Module d’élasticité à la température de 2B


calcul du matériau correspondant à A (C4.6.4b)
E
l’abaque retenu en application de
C4.6.2.1 ; la valeur de E est donnée par c) L’élément raidisseur est suffisant si son moment
l’abaque relatif au matériau concerné d’inertie I est au moins égal à :
C4.6.4 - Règle de calcul
In
De
2
h ˜ e eq
 Ar A
(C4.6.4c)
Pour l’application de la présente règle, P et E
12
doivent être exprimés en MPa.
C4.6.5 - Détermination du moment d’inertie I
La vérification de la résistance d’un anneau
raidisseur s’effectue comme suit : Le moment d’inertie I est celui de la section droite
de l’anneau raidisseur par rapport à son axe neutre yy
a) Calculer B par la formule : parallèle à l’axe de l’enveloppe conique.
3 Q ˜ De 1 Cette section est composée de :
B (C4.6.4a1)
4 h ˜ eeq  Ar K
– la section de l’anneau raidisseur rapporté,
Dans laquelle : – la section d’enveloppe directement associée
à l’anneau rapporté,
ªH  H § H 2  H 22 · tg D º
Q P« 1 2
 ¨¨ 1 ¸
¸ » – la section des longueurs d’enveloppe
«¬ 2 cos 2 D © 3 De ¹ cos2 D »¼ participantes.
(C4.6.4a2) Elle est constituée des surfaces hachurées
et des figures C4.6.5, de
b) Déterminer, en fonction de B et de la température centre de gravité G.
de calcul, la valeur du coefficient A à l’aide de l’abaque
retenu en application de C4.6.2.1. La participation de l’enveloppe peut ne pas être prise
en compte ; le moment d’inertie I est alors celui de la
Si la valeur de B est inférieure à la plus petite valeur section droite de l’anneau raidisseur rapporté seul, de
figurant sur l’abaque, calculer A par la formule : section Ar ; G est alors le centre de gravité de cette
section droite.

Figure C4.6.5a Figure C4.6.5b

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C4.7 - JONCTIONS ENVELOPPE CONIQUE- C4.7.2.5 - Jonction à la grande base


ENVELOPPE CYLINDRIQUE
Les règles données en C4.7.4.1 et C4.7.4.2 ne sont
C4.7.1 - Objet et domaine d’application applicables que si :
Les règles du présent chapitre permettent de vérifier a) la longueur Lcône de l’enveloppe conique est au
la résistance à l’action de la pression extérieure des moins égale à ll,cône,
jonctions d’une enveloppe conique de section droite
b) la longueur ll,cyl d’enveloppe cylindrique
circulaire avec une enveloppe cylindrique de même axe,
n’interfère pas avec la zone d’influence du
à la grande base et à la petite base.
raccordement de cette enveloppe avec une autre
Le raccordement des enveloppes peut être à angle enveloppe, un fond, une plaque tubulaire, une bride, etc.
vif ou bien réalisé par l’intermédiaire d’une partie
C4.7.3 - Notations
torique ; dans ce cas, le rayon de raccordement doit être
au plus égal à 1/10 du diamètre extérieur de l’enveloppe eeq = Epaisseur moyenne admise des
cylindrique. enveloppes au voisinage de la jonction,
sur la longueur hj
La jonction peut comporter un anneau raidisseur
rapporté permettant de satisfaire aux règles de C4.7.4.3 ev = Epaisseur minimale nécessaire des
ou C4.7.5.2 (voir Note) ; les dispositions constructives enveloppes au voisinage du raccordement
relatives à un tel anneau sont précisées en C4.8. à angle vif à la grande base
Note : Ces règles sont transposables, en s’inspirant des indications et = Epaisseur minimale nécessaire des
données en C4.5, au cas où l’enveloppe cylindrique comporte, au
voisinage de la jonction, une bride ou une jonction de double
enveloppes au voisinage du raccordement
enveloppe. à la grande base par une partie torique
Les règles du présent chapitre couvrent les modes de ecyl = Epaisseur admise de l’enveloppe
défaillance par déformation excessive, par déformation cylindrique adjacente à la jonction à la
progressive et par instabilité élastique et élastoplastique petite base
sous l’action de la pression extérieure. Si l’épaisseur de l’enveloppe cylindrique
C4.7.2 - Conditions d’application des règles n’est pas constante, ecyl est l’épaisseur
moyenne admise sur la longueur l2,cyl.
C4.7.2.1 - Matériaux
ecône = Epaisseur admise de l’enveloppe conique
Lorsque les deux enveloppes adjacentes à la jonction à sa petite base
étudiée sont constituées de matériaux différents ou
lorsque la jonction comporte un anneau raidisseur Si l’épaisseur de l’enveloppe conique
constitué d’un matériau différent de celui des n’est pas constante, ecône est l’épaisseur
enveloppes, l’abaque à utiliser pour l’application des moyenne admise sur la longueur l2,cône.
règles de calcul C4.7.4.3 ou C4.7.5.2 set celui qui, pour e1, e2, = Epaisseurs moyennes admises des
la valeur de B calculée par la formule correspondante, e3 enveloppes sur les longueurs x1, x2 et l3
conduit à la valeur de A la plus élevée.
Dm,l, = Diamètres moyen et extérieur de
Si, dans la détermination d’un moment d’inertie I, la De,l l’enveloppe cylindrique adjacente à la
participation des enveloppes n’est pas prise en compte, jonction à la grande base
l’abaque à utiliser dans les règles de calcul est celui
relatif au matériau de l’élément rapporté. Dm,2, = Diamètres moyen et extérieur de
De,2 l’enveloppe cylindrique adjacente à la
C4.7.2.2 - Température de calcul jonction à la petite base
La température de calcul ne doit pas excéder la L = Longueur d’enveloppe cylindrique
température la plus élevée figurant sur l’abaque retenu adjacente à la jonction considérée,
en application de C4.7.2.1. mesurée comme indiqué en C4.1.4
C4.7.2.3 - Défauts de circularité H = Longueur du tronçon d’enveloppe
Au droit de la jonction, l’ovalisation et les écarts conique adjacent à la jonction considérée,
locaux de circularité des enveloppes doivent rester dans mesurée parallèlement à l’axe, comme
les limites indiquées en F1.5. indiqué en C4.4.3
C4.7.2.4 - Sollicitations autres que la pression Lcône = Longueur de l’enveloppe conique entre
ses deux bases, mesurée selon une
Les règles du présent chapitre ne prennent en génératrice comme l’indiquent les figures
compte que l’action de la pression extérieure. C4.7.4.1, C4.7.4.2 et C4.7.5.1

700
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Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

l1,cyl = Longueur d’enveloppe cylindrique, x du raccordement de


mesurée comme l’indiquent les figures l’enveloppe cylindrique avec
C4.7.4.1 et C4.7.4.2, participant à la une enveloppe sphérique ou
résistance du raccordement à la grande une autre enveloppe
base : cylindrique ou conique
d’axes concourants,
x l1,cyl = 0,5 D m,1 ˜ e t
prendre pour l2,cyl une valeur réduite :
lorsque le raccordement est réalisé par
l 2, cyl l 2, cyl,r
une partie torique.
déterminée comme l’indique la figure
x l1,cyl = D m,1 ˜ e v C4.7.3.1.
lorsque le raccordement est à angle vif. Note : La valeur de cette longueur et celle de la
longueur l2,cône,r ou l2,cyl,r sont, dans ces cas,
l1,cône = Longueur d’enveloppe conique, mesurée interdépendantes. Leur détermination peut donc
comme l’indiquent les figures C4.7.4.1 et être faite au mieux des besoins de la vérification
C4.7.4.2, participant à la résistance du de la résistance de chacune des deux discontinuités
voisines concernées.
raccordement à la grande base :
l2,cyl,n = Valeur normale de la longueur l2,cyl :
Dm,1 ˜ e t
x l1,cône = l 2,cyl,n Dm,2 ˜ ecyl
cos D
lorsque le raccordement est réalisé par l2,cône = Longueur d’enveloppe conique, mesurée
une partie torique. comme l’indiquent les figures C4.7.5.1,
participant à la résistance du raccordement
D m,1 ˜ e v à la petite base.
x l1,cône =
cos D Dans le cas général :
lorsque le raccordement est à angle vif. l2,cône = l2,cône,n
l2,cyl = Longueur d’enveloppe cylindrique,
x Dans le cas où la longueur l2,cône,n
mesurée comme l’indiquent les figures
interfère avec la longueur l1,cône
C4.7.5.1, participant à la résistance du
d’enveloppe conique participant à
raccordement à la petite base
la résistance de raccordement à la
Dans le cas général : grande base, prendre pour l2,cône
une valeur réduite :
l 2,cyl l 2, cyl,n
l2,cône = l2,cône,r = Lcône – l1,cône
Dans le cas où la longueur l2,cyl,n interfère
avec : x Dans le cas où la longueur l2,cône,n
interfère avec la longueur
– la zone d’influence du d’enveloppe conique prise en
raccordement de l’enveloppe compte pour la vérification de la
cylindrique avec un fond, une résistance d’une ouverture proche
plaque tubulaire, une bride ou avec du raccordement étudié (voir C5),
une autre enveloppe conique de prendre pour l2,cône une valeur
même axe à la grande base. réduite :
– la longueur d’enveloppe
l2,cône = l2,cône,r
cylindrique prise en compte (voir
note) pour la vérification de la déterminée comme l’indique la figure
résistance : C4.7.3.1.
x d’une ouverture proche du Note : La valeur de cette longueur et celle de la
raccordement étudié (voir C5), longueur l2,cône,r ou l2,cyl,r sont, dans ces cas,
interdépendantes.
x du raccordement à la petite Leur détermination peut donc être faite au mieux des
base de l’enveloppe besoins de la vérification de la résistance de chacune
cylindrique avec une autre des deux discontinuités voisines concernées.
enveloppe conique de même
axe,

701
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l2,cône,n = Valeur normale de la longueur l2,cône : Ar = Section droite de l’anneau raidisseur


rapporté. Dans la figure C4.7.6.2, Ar est la
Dm,2 ˜ e2,cone

surface doublement hachurée :

l2,cone,n k
cos D
I = Moment d’inertie de la section droite de la
l3 = Longueur développée d’enveloppes
jonction, déterminé selon C4.7.6
mesurée sur la paroi extérieure comme
l’indique la figure C4.7.6.2, d’épaisseur In = Moment d’inertie nécessaire de la section
moyenne admise e3 droite de la jonction
hj = Longueur développée d’enveloppes P = Pression extérieure de calcul
mesurée sur la paroi extérieure comme
K = Coefficient égal à :
l’indiquent les figures C4.7.3.2 et C4.7.3.3,
d’épaisseur moyenne admise eeq 1 pour une situation normale de service,
Pour une jonction à angle vif sans anneau 1,35 pour une situation exceptionnelle de
raidisseur rapporté : service ou d’essai de résistance.
L H k = Coefficient donné par le graphique
hj 
2 2 cos D C4.7.3.4

rt = Rayon intérieur de la partie torique E = Module d’élasticité à la température de


raccordant, à la grande base, une enveloppe calcul du matériau correspondant à
conique avec une enveloppe cylindrique l’abaque retenu en application de C4.7.2.1 ;
la valeur de E est donnée par le tableau
D = Demi-angle au sommet de l’enveloppe C4.9.2
conique
f, f1,cyl, = Contrainte nominale de calcul
x1 = Longueur d’enveloppe cylindrique f2,cyl, ft, respectivement du matériau :
participant à l’inertie de la jonction, fa, fr
mesurée comme l’indiquent les figures – de l’enveloppe conique (f ),
C4.7.6.1 et C4.7.6.2, d’épaisseur moyenne – de l’enveloppe cylindrique adjacente
admise e1 : à la grande base (f1,cyl),
x1 0,55 De ˜ e1 – de l’enveloppe cylindrique adjacente
à la petite base (f2,cyl),
formule dans laquelle :
– de la torique de raccordement à la
­° De,1 pour la grande base, grande base (ft),
De ®
°̄ De,2 pour la petite base. – de l’anneau raidisseur rapporté à la
petite base (fa),
Si la longueur x1 s’étend au-delà de la
limite indiquée sur les figures C4.7.6.1 et – du renfort à la petite base (fr).
C4.7.6.2, prendre pour x1 une longueur Lorsque f2,cyl, fa ou fr sont supérieurs à
réduite ne dépassant pas cette limite. f, prendre f2,cyl, fa ou fr = f pour
x2 = Longueur d’enveloppe conique participant l’application de la règle C4.7.5.1.
à l’inertie de la jonction, mesurée comme fmin = MIN {(f ) , (f1,cyl), (ft)}
l’indiquent les figures C4.7.6.1 et C4.7.6.2,
d’épaisseur moyenne admise e2 : Si le raccordement est à angle vif :
fmin = MIN {(f ) , (f1,cyl)}
De
x2 0,55 ˜ e2
cos D

formule dans laquelle :

­° De,1 pour la grande base,


De ®
°̄ De,2 pour la petite base.

Si la longueur x2 s’étend au-delà de la


limite indiquée sur les figures C4.7.6.1 et
C4.7.6.2, prendre pour x2 une longueur
réduite ne dépassant pas cette limite.

702
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Dm,2
G
Dm,2 ˜ econe

cos D

13 G
x Pour 4 d G d 16 : k 
12 48
x Pour G ! 16 : k 0,75

Graphique C4.7.3.4 - Valeurs du coefficient k.

Figure C4.7.3.1

703
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a)
b)

d)
c)
G = Centre de gravité de la section droite, définie en C4.7.6.2, de l’ensemble constitué par
l’anneau raidisseur et les longueurs d’enveloppes participantes.
(1) L’anneau raidisseur peut être rapporté sur l’enveloppe cylindrique ou sur l’enveloppe conique.

Figure C4.7.3.2 - Définition de hj pour une jonction enveloppe conique-enveloppe cylindrique à la grande base.

704
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b)
a)

c) d)
G = Centre de gravité de la section droite, définie en C4.7.6.2, de l’ensemble constitué par
l’anneau raidisseur et les longueurs d’enveloppes participantes.
(1) L’anneau raidisseur peut être rapporté sur l’enveloppe cylindrique ou sur l’enveloppe conique.

Figure C4.7.3.3 - Définition de hj pour une jonction enveloppe conique-enveloppe cylindrique à la petite base.

705
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C4.7.4 - Jonction enveloppe conique-enveloppe les épaisseurs utiles :


cylindrique à la grande base
– de l’enveloppe cylindrique, sur une longueur
C4.7.4.1 - Dans le cas d’un raccordement à angle vif, au moins égale à :
les épaisseurs utiles :
l1,cyl 0,5 Dm,1 ˜ e t (C4.7.4.2a2)
– de l’enveloppe cylindrique, sur une longueur
au moins égale à : – de la partie torique,
l1,cyl Dm,1 ˜ e v (C4.7.4.1a1) – de l’enveloppe conique, sur une longueur,
mesurée selon une génératrice, au moins égale
– de l’enveloppe conique, sur une longueur, à:
mesurée selon une génératrice, au moins égale
à: Dm,1 ˜ e t
l1,cône (C4.7.4.2a3)
cos D
Dm,1 ˜e v
l1,cône (C4.7.4.1a2) doivent être au moins égales (voir figure C4.7.4.2) à la
cosD
valeur et donnée par la formule :
doivent être au moins égales (voir figure C4.7.4.1) à la P ˜ De,1
valeur ev donnée par la formule : et C1 (C4.7.4.2a4)
2 f min
P ˜ De,1
ev C2 (C4.7.4.1a3) Le coefficient C1 est donné par le graphique C2.3.5.
2 f min  P
b) Lorsque le rayon intérieur rt de la partie torique
Le coefficient C2 est donné par le graphique C2.3.6. est inférieur à 0,01 De,1, il y a lieu d’appliquer la règle
C4.7.4.1.
C4.7.4.2 - Dans le cas d’un raccordement par une partie
torique :
a) Lorsque le rayon intérieur rt de la partie torique
est tel que :
0,01 De,1 d rt d 0,1 De,1 (C4.7.4.2a1)

Figure C4.7.4.1 Figure C4.7.4.2

706
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C4.7.4.3 - Outre les vérifications selon C4.7.4.1 ou Dans le cas d’une jonction avec anneau raidisseur
C4.7.4.2, la résistance de la jonction doit être vérifiée rapporté, si la section Ar de l’anneau s’étend au-delà des
comme suit (pour l’application de cette règle, P et E longueurs l2,cyl et l2,cône, prendre, pour l’application de la
doivent être exprimés en MPa) : présente règle, une section réduite ne dépassant pas ces
limites.
a) Calculer B par la formule :
Si la jonction comporte un renfort rapporté (figure
3 Q1 ˜ De,1 1 C4.7.5.1a), l’épaisseur utile de ce renfort doit être au
B (C4.7.4.3a1)
4 h j ˜ eeq  Ar K plus égale à 1,5 ecône et sa largeur doit être au plus égale
à l2,cône.
Dans laquelle :
C4.7.5.2 - Outre la vérification selon C4.7.5.1, la
ªL  H § H2 De,1 · º résistance de la jonction doit être vérifiée comme suit
Q1 P«  ¨¨  ¸¸ tg D » (pour l’application de cette règle, P et E doivent être
«¬ 2 © 3De,1 4 ¹ »¼ exprimés en MPa) :
(C4.7.4.3a2) a) Calculer B par la formule :
Si Q1 d 0, il n’y a pas lieu de poursuivre la 3 Q2 ˜ De,2 1
vérification. B (C4.7.5.2a1)
4 h j ˜ eeq  Ar K
b) Déterminer, en fonction de B et de la température
de calcul, la valeur du coefficient A à l’aide de l’abaque Dans laquelle :
retenu en application de C4.7.2.1. ªL º
H § H2 De,2 ·
Q2 P«   ¨  ¸ tg D »
2 cos2 D ¨© 3De,2 ˜ cos2 D 4 ¸¹
Si la valeur de B est inférieure à la plus petite valeur
«2 »
figurant sur l’abaque, calculer A par la formule : ¬ ¼
(C4.7.5.2a2)
2B
A (C4.7.4.3b) b) Déterminer, en fonction de B et de la température
E
de calcul, la valeur du coefficient A à l’aide de l’abaque
c) La résistance de la jonction est suffisante si son retenu en application de C4.7.2.1.
moment d’inertie I est supérieur ou égal à :
Si la valeur de B est inférieure à la plus petite valeur

In
2
De,1
h j ˜ eeq  Ar A
(C4.7.4.3c)
figurant sur l’abaque, calculer A par la formule :
12 2B
A (C4.7.5.2b)
C4.7.5 - Jonction enveloppe conique-enveloppe E
cylindrique à la petite base c) La résistance de la jonction est suffisante si son
C4.7.5.1 - La jonction doit satisfaire à la relation moment d’inertie I est supérieur ou égal à :
C4.7.5.1.

S f  0,5 P  S cyl f 2,cyl  0,5 P  Ar f a  0,5 P
In
2
De,2 hj ˜ eeq  Ar A
(C4.7.5.2c)
 S r f r  0,5 P t P . G 12
(C4.7.5.1)
Les surfaces S, Scyl, Sr et G sont définies par les
figures C4.7.5.1 qui illustrent quelques-unes des
configurations les plus usuelles à partir desquelles il est
possible de traiter d’autres configurations.

707
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a) b)

c) d)
(1) L’anneau-raidisseur peut être rapporté sur l’enveloppe cylindrique ou sur l’enveloppe conique.

Figure C4.7.5.1 - Jonctions enveloppe conique-enveloppe cylindrique à la petite base.

708
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C4.7.6 - Détermination du moment d’inertie I C4.7.6.1 - Si la jonction ne comporte pas d’anneau


raidisseur rapporté, cette section est celle des longueurs
Le moment d’inertie I est celui de la section droite
d’enveloppes participantes (surface hachurée
de la jonction par rapport à son axe neutre yy parallèle à
des figures C4.7.6.1).
l’axe des enveloppes.

a) b)

c) d)
Figure C4.7.6.1 - Jonctions enveloppe conique-enveloppe cylindrique sans anneau raidisseur rapporté.

709
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C4.7.6.2 - Si la jonction comporte un anneau raidisseur La participation des enveloppes peut ne pas être
rapporté dont la position satisfait aux conditions des prise en compte ; le moment d’inertie I est alors celui de
figures C4.7.6.2, cette section est composée de : la section droite de l’anneau raidisseur rapporté seul, de
section Ar ; G est alors le centre de gravité de cette
– la section de l’anneau raidisseur rapporté,
section droite.
– les sections d’enveloppes directement
associées à l’anneau rapporté et à la jonction, C4.7.6.3 - Si la position de l’anneau raidisseur rapporté
ne satisfait pas aux conditions des figures C4.7.6.2, cet
– la section des longueurs d’enveloppes
anneau doit être considéré comme un élément raidisseur
participantes.
de l’enveloppe sur laquelle il est rapporté et non comme
Elle est constituée des surfaces hachurées un élément contribuant à la résistance de la jonction.
et des figures C4.7.6.2,
de centre de gravité G.

a) b)

c) d)
(1) L’anneau raidisseur peut être rapporté sur l’enveloppe cylindrique ou sur l’enveloppe conique

Figure C4.7.6.2 - Jonctions enveloppe conique-enveloppe cylindrique avec anneau raidisseur rapporté. (suite)

710
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C4.8 - DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES Toute section droite de l’anneau raidisseur doit avoir
RELATIVES AUX ANNEAUX RAIDISSEURS une inertie satisfaisante à celle des règles de calcul de
RAPPORTES DES ENVELOPPES C4.5, C4.6 ou C4.7 qui s’applique.
CYLINDRIQUES ET CONIQUES
Les dimensions d’un anneau raidisseur doivent
C4.8.1 - Dispositions générales satisfaire aux conditions indiquées dans les figures
C4.8.1 : bien que les figures représentent des anneaux
Sauf cas particulier traité en C4.8.3, l’anneau
raidisseurs extérieurs à l’enveloppe, les conditions
raidisseur doit intéresser la totalité du pourtour de
indiquées s’appliquent également aux anneaux
l’enveloppe.
raidisseurs intérieurs à l’enveloppe.

Figure C4.8.1a

Figure C4.8.1b

Figure C4.8.1c

711
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Si b ' ! 1,1 De ˜ e , l’ensemble des deux anneaux


ne doit pas être considéré comme constituant
un seul anneau raidisseur
Figure C4.8.1d Figure C4.8.1e

Figure C4.8.1f Figure C4.8.1g

712
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C4.8.2 - Dispositions particulières aux anneaux b) Les passages qui pourraient être ménagés dans un
raidisseurs extérieurs à l’enveloppe anneau raidisseur tels que ceux montrés sur la figure
C4.8.3a, ne doivent pas conduire à une longueur d’arc
La liaison soudée entre l’anneau raidisseur et
non soutenue supérieure à celle donnée par le graphique
l’enveloppe doit satisfaire aux conditions suivantes :
C4.8.3.
– La longueur totale des cordons de soudure,
Cette condition ne s’applique pas :
de chaque côté de l’anneau raidisseur, doit
être supérieure à la moitié de la – si l’enveloppe est soutenue par un dispositif
circonférence extérieure de l’enveloppe. efficace (voir exemple sur la figure C4.8.3b),
– La distance séparant deux cordons de – ou si, dans le cas d’une enveloppe cylindrique,
soudure consécutifs ne doit pas être les 3 conditions suivantes sont réalisées
supérieure à 8 fois l’épaisseur admise de simultanément :
l’enveloppe (voir figure C4.8.2).
1) L’arc d’enveloppe non soutenu est
C4.8.3 - Dispositions particulières aux anneaux inférieur à 90°.
raidisseurs intérieurs à l’enveloppe
2) Les arcs d’enveloppe non soutenus de 2
a) La liaison soudée entre l’anneau raidisseur et anneaux consécutifs sont décalés de
l’enveloppe doit satisfaire aux conditions suivantes : 180°.
– La longueur totale des cordons de soudure, 3) La longueur L utilisée pour la
de chaque côté de l’anneau raidisseur, doit vérification de l’épaisseur de
être supérieure au tiers de la circonférence l’enveloppe est la distance entre
intérieure de l’enveloppe. éléments raidisseurs comptés de 2 en 2
(voir figure C4.8.3c).
– La distance séparant deux cordons de
soudure consécutifs ne doit pas être
supérieure à 12 fois l’épaisseur admise de
l’enveloppe (voir figure C4.8.2).

Anneau extérieur : d d 8 e ; Anneau intérieur : d d 12 e


Figure C4.8.2

713
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Note 1 : Fond elliptique, torisphérique ou hémisphérique.


Note 2 : Anneau raidisseur non interrompu.

Figure C4.8.3c
De ˜ cos D/e pour une enveloppe conique
De /e pour une enveloppe cylindrique

L/De pour une enveloppe cylindrique


H/De pour une enveloppe conique
Graphique C4.8.3

714
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a : Anneau raidisseur
b : Enveloppe

1. Le moment d’inertie de ces sections doit satisfaire celle des règles de calcul C4.5.4, C4.6.4, C4.7.4.3 ou
C4.7.5.2 qui s’applique.
2. La longueur d’arc d’enveloppe non soutenue doit être inférieure à la valeur donnée par le graphique C4.8.3.
3. Passage affaiblissant la section de l’anneau raidisseur.
4. Si la longueur d’arc d’enveloppe non soutenue est supérieure à la valeur donnée par le graphique C4.8.3, le
moment d’inertie de la section 5 doit satisfaire celle des règles de calcul C4.5.4, C4.6.4, C4.7.4.3 ou
C4.7.5.2 qui s’applique.

Figure C4.8.3

715
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C4.9 - ABAQUES DE CALCUL DES APPAREILS SOUMIS À UNE PRESSION EXTERIEURE


C4.9.1 - Détermination du coefficient A

L/D0

50
De / e

80

60
50
40

30
25
20

15

10
8

6
5
4
10

0,1
1000
800

600
500
400

300
250
200

150
125
100
De / e

0,05
0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4.9.1 - Détermination du coefficient A

716
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C4.9.2 - Détermination du coefficient B

1000

d150°C (E = 199 900 MPa)


100

260°C (E = 186 200 MPa)

370°C (E = 168 900 MPa)

425°C (E = 157 200 MPa)

480°C (E = 143 400 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-1

717
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

d150°C (E = 199 900 MPa)

260°C (E = 186 200 MPa)


100

370°C (E = 168 900 MPa)

425°C (E = 157 200 MPa)

480°C (E = 143 400 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-2
Pour une température supérieure à 150°C, l’Abaque C4-3 doit être utilisé
en lieu et place de l’Abaque C4-2

718
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1000

379 MPa t414 MPa

345 MPa

100
310 MPa

t 262 MPa à 276 MPa compris

(E = 200 000 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-3 (en fonction de Rp0,2)


Note : Ces courbes ne doivent pas être utilisées au-delà de 150°C auquel cas il faut utiliser les courbes de l’abaque C4-2

719
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

Class 2 (40°C)

Class 1 (40°C)

100 Class 1 (150°C)

Class 2 (150°C)

(E = 206 800 MPa)

(E = 198 600 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-4

720
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

95°C (E = 206 200 MPa) ” 40°C (E = 208 200 MPa)

150°C (E = 204 100 MPa)

100 205°C (E = 199 300 MPa)

290°C (E = 192 400 MPa)

340°C (E = 188 200 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-5

721
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

100 95°C ” 40°C

150°C
205°C

E = 206 800 MPa E = 194 400 MPa

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-6

722
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

d95°C (E = 199 900 MPa)

205°C (E = 190 300 MPa)

345°C (E = 173 100 MPa)

100

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-7

723
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

40°C (E = 204 700 MPa)

100

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-8

724
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

d40°C (E = 193 100 MPa)

100
205°C (E = 178 600 MPa)

370°C (E = 164 100 MPa)

480°C (E = 154 400 MPa)

10
650°C (E = 140 000 MPa)

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-9

725
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

d40°C (E = 193 100 MPa)

100 205°C (E = 178 600 MPa)

370°C (E = 164 100 MPa)

480°C (E = 154 400 MPa)

650°C (E = 140 000 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-10

726
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1000

d40°C (E = 193 100 MPa)


100

205°C (E = 178 600 MPa)

315°C (E = 168 900 MPa)

425°C (E = 159 300 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-11

727
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

d40°C (E = 193 100 MPa)

100
150°C (E = 182 000 MPa)

205°C (E = 182 000 MPa)

315°C (E = 168 900 MPa)

425°C (E = 159 300 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-12

728
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1000

|20°C (E = 195 000 MPa)

205°C (E = 183 000 MPa)

100 350°C (E = 172 000 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-13

729
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

d20°C (E = 195 100 MPa)

95°C (E = 190 300 MPa)

100
205°C (E = 182 700 MPa)

345°C (E = 173 100 MPa)

510°C (E = 159 900 MPa)

650°C (E = 142 700 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-14

730
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

d20°C (E = 201 300 MPa)

150°C (E = 192 400 MPa)

100

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-15

731
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

100

d40°C (E = 206 800 MPa)

205°C à 315°C (E = 196 500 MPa)

425°C (E = 181 300 MPa)

10 540°C (E = 172 400 MPa)

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-16

732
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

100

d315°C

40°C (E = 206 800 MPa)

95°C (E = 204 100 MPa)

205°C (E = 197 200 MPa)


10
315°C (E = 188 900 MPa)

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-17

733
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

d 40°C (E = 178 600 MPa)


100

95°C (E = 178 600 MPa)

315°C à 480°C

205°C (E = 178 600 MPa)

480°C (E = 141 300 MPa)

10
425°C (E = 153 800 MPa)

315°C (E = 168 200 MPa)

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-18

734
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

100 d 40°C (E = 212 000 MPa)

95°C (E = 212 000 MPa)

540°C (E = 184 800 MPa) 205°C à 315°C (E = 203 400 MPa)


425°C (E = 197 200 MPa)

595°C (E = 175 800 MPa)

650°C (E = 175 800 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-19

735
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

d40°C (E = 203 400 MPa)

100
205° C (E = 203 00 MPa)

315°C à 345°C (E = 189 600 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-20

736
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

d 40°C (E = 195 100 MPa)

100 100°C (E = 195 100 MPa)

205°C (E = 184 800 MPa)

370°C (E = 174 400 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-21

737
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

205°C (E = 183 400 MPa) d 40°C (E = 196 500 MPa)

100 315°C (E = 183 400 MPa)

425°C (E = 171 000 MPa)

540°C (E = 158 600 MPa)

595°C (E = 158 600 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-22

738
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

d 40°C (E = 205 500 MPa)

100°C (E = 205 500 MPa)

205°C (E = 188 200 MPa)


100
315°C (E = 188 200 MPa)

425°C (E = 175 100 MPa)

540°C (E = 175 100 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-23

739
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

d 40°C (E = 191 700 MPa)


100 95°C (E = 191 700 MPa)

205°C (E = 181 300 MPa)

425°C à 540°C (E = 161 300 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-24

740
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

d 40°C (E = 208 900 MPa)

95°C (E = 199 900 MPa)

100 205°C (E = 190 300 MPa)

315°C (E = 182 000 MPa)

425°C (E = 175 800 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-25

741
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

d 40°C (E = 196 500 MPa)

100 95°C (E = 196 500 MPa)

205°C (E = 182 700 MPa)

425°C (E = 172 400 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-26

742
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

d 40°C (E = 210 000 MPa)


95°C (E = 210 000 MPa)

100 205°C (E = 201 000 MPa)

315°C (E = 201 000 MPa)

540°C (E = 179 000 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-27

743
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

d°C (E = 196 500 MPa)

95°C (E = 192 000 MPa)

100
205°C (E = 187 000 MPa)

315°C (E = 182 000 MPa)

425°C (E = 175 000 MPa)

540°C (E = 167 000 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-28

744
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

d°C (E = 214 400 MPa)


95°C (E = 213 000 MPa)

205°C (E = 207 500 MPa)

100
315°C (E = 202 000 MPa)

425°C (E = 195 800 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-29

745
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

d 40°C (E = 207 000 MPa)

150°C (E = 193 000 MPa)

100

260°C (E = 163 000 MPa)

425°C à 650°C (E = 187 000 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-30

746
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

|0°C (E = 196 000 MPa)


95°C (E = 196 000 MPa)
100

175°C (E = 186 000 MPa)

260°C (E = 186 000 MPa)

370°C (E = 177 000 MPa)

425°C (E = 177 000 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-31

747
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

|0°C (E = 196 000


95°C (E = 196 000 MPa) MPa)
100

175°C (E = 186 000 MPa)

260°C (E = 186 000 MPa)

345°C (E = 172 000 MPa)

425°C (E = 172 000 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-32

748
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

°C
100

” 40°C (E = 208 000 MPa)

205°C (E = 193 000 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-33

749
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

d 40°C (E = 204 800 MPa)


205°C (E = 193 700 MPa)
95°C (E = 204 800 MPa)

425°C (E = 180 600 MPa)

100
650°C (E = 165 500 MPa)

760°C (E = 152 400 MPa)

790°C (E = 152 400 MPa)

730°C(E = 165 500 MPa)


815°C (E = 152 400 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-34

750
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

d 40°C (E = 204 100 MPa)

150°C (E = 183 400 MPa)

260°C (E = 183 400 MPa)

100

370°C (E = 175 800 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-35

751
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

150°C (E = 204 100 MPa)


d 20°C (E = 228 900 MPa)
315°C (E = 190 000 MPa)

100

705°C (E = 172 400 MPa)


870°C (E = 153 100 MPa)

925°C (E = 137 200 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-36

752
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

d40°C (E = 116 500 MPa)

95°C (E = 100 700 MPa)


100

205°C (E = 89 600 MPa)

315°C (E = 78 600 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-37

753
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

d40°C (E = 115 100 MPa)

95°C (E = 98 600 MPa)


100

205°C (E = 89 600 MPa)

315°C (E = 77 900 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-38

754
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

40°C (E = 107 000 MPa)


100

205°C (E = 95 100 MPa)

315°C (E = 86 200 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-39

755
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE

1000

d40°C (E = 99 300 MPa)


100

150°C (E = 92 400 MPa)

260°C (E = 79 300 MPa)

370°C (E = 68 300 MPa)


10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-40

756
CODAP 2005 Division 1

1000

d 40°C (E = 100 600 MPa)

150°C (E = 86 200 MPa)


100

260°C (E = 75 200 MPa)

370°C (E = 66 900 MPa)

10

0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A

Abaque C4-41

757
CODAP 2005 Division 1

PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS

SECTION C5
REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES
COMPORTANT DES OUVERTURES
C5.1 - ENVELOPPES CYLINDRIQUES, Il peut être réalisé par une augmentation générale ou
SPHERIQUES, CONIQUES ET FONDS BOMBES locale de l’épaisseur de l’enveloppe, par l’adjonction
SOUMIS A UNE PRESSSION INTERIEURE ET d’anneaux-renforts ou, s’il s’agit d’une ouverture de
COMPORTANT DES OUVERTURES ISOLEES tubulure, par augmentation de l’épaisseur de la tubulure.
Ces modes de renforcement peuvent être associés.
C5.1.1 - Objet et domaine d’application
Les règles du présent chapitre couvrent les modes de
Les règles du présent chapitre permettent de vérifier
défaillance par déformation excessive, par rupture par
la résistance des enveloppes soumises à une pression
fluage et par déformation progressive sous l’effet de la
intérieure au voisinage d’une ouverture.
pression intérieure.
Lorsque cette ouverture est voisine, au sens du
C5.1.2 - Conditions d’application des règles
paragraphe C5.2.1, d’une ou plusieurs autres, il y a lieu
d’appliquer en outre les règles de C5.2. C5.1.2.1 - Diamètre de l’ouverture
Les présentes règles s’appliquent : Le diamètre d de l’ouverture ne doit pas excéder :
– aux enveloppes cylindriques de section droite ª º
circulaire, MIN « Dm ; 16 Dm ˜e » (C5.1.2.1)
¬« ¼»
– aux enveloppes sphériques,
C5.1.2.2 - Position de l’ouverture
– aux enveloppes coniques de révolution,
Outre la condition de distance à une autre ouverture
– aux fonds bombés elliptiques, torisphériques
mentionnée en C5.2.1, les règles du présent chapitre ne
ou hémisphériques,
s’appliquent qu’aux ouvertures dont la position satisfait
– aux fonds à calotte sphérique boulonnés, aux conditions suivantes :
satisfaisant respectivement aux conditions a) ouverture dans une enveloppe cylindrique ou
dimensionnelles indiquées en C2.1, C2.2, C2.3, C3.1 et conique ou un fond à calotte sphérique :
C3.4.
La distance x de l’ouverture à une discontinuité de la
Elles concernent les ouvertures suivantes : paroi doit satisfaire aux conditions indiquées au tableau
C5.1.2.2.
– ouvertures de tubulures de section droite
circulaire fixées sur l’enveloppe par des b) ouverture dans un fond bombé elliptique ou
soudures résistantes, torisphérique :
– trous de tubes mandrinés ou vissés, avec ou L’ouverture - y compris la zone éventuelle de
sans soudure d’étanchéité, largeur x0 - doit être entièrement située dans la région
centrale du fond (région dont la distance à l’axe est au
– ouvertures obturées par un tampon autoclave.
plus égale à 1,4 De ; voir figure C5.1.2.2l ).
Le renforcement d’une enveloppe comportant une
ouverture doit être le même sur tout le pourtour de celle-
ci.

758
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

Tableau C5.1.2.2 - Distance minimale d’une ouverture à une discontinuité de la paroi.

Discontinuité Figure Condition à respecter

Raccordement enveloppe
cylindrique-fond bombé elliptique, C5.1.2.2a
torisphérique ou hémisphérique

Raccordement enveloppe
cylindrique-enveloppe conique de même C5.1.2.2b
axe à la grande base
Ouverture dans une enveloppe cylindrique

­° § ½°
x  x 0 t MAX ® ¨ 0,2 Dm ˜ e ¸ ; 3e ¾
·
Raccordement enveloppe
C5.1.2.2c °̄ © ¹ °¿
cylindrique-fond plat ou plaque tubulaire

Raccordement enveloppe
C5.1.2.2d
cylindrique-soufflet de dilatation

Raccordement enveloppe
C5.1.2.2e
cylindrique-bride

Raccordement enveloppe
cylindrique-enveloppe conique de même C5.1.2.2f
axe à la petite base

Raccordement enveloppe x t l cyl


C5.1.2.2g
cylindrique-enveloppe sphérique

Raccordement enveloppe
cylindrique-enveloppe cylindrique ou C5.1.2.2h
conique d’axes concourants

­§ · ½
Raccordement enveloppe °¨ Dm,cyl ˜ e ¸ °
¸ ; 3e ¾
Ouverture dans une

x  x 0 t MAX ®¨ 0,2
enveloppe conique

conique-enveloppe cylindrique de même C5.1.2.2i


axe à la grande base °¨ cos D ¸ °
¯© ¹ ¿

Raccordement enveloppe
conique-enveloppe cylindrique de même C5.1.2.2j x t l 2,cône
axe à la petite base
un fond à calotte
Ouverture dans

sphérique

­°§ °½
x  x 0 t MAX ®¨ 0,2 Dm ˜ e ¸ ; 3e ¾
Raccordement calotte ·
C5.1.2.2k
sphérique-bride °̄© ¹ °¿

759
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

Raccordement Raccordement par


à angle vif une partie torique
Figure C5.1.2.2a Figure C5.1.2.2b
Ouverture dans une enveloppe cylindrique, Ouverture dans une enveloppe cylindrique,
proche du raccordement avec un fond bombé proche du raccordement, à la grande base,
elliptique, torisphérique ou hémisphérique. avec une enveloppe conique de même axe.

Figure C5.1.2.2c
Ouverture dans une enveloppe cylindrique,
proche du raccordement avec un fond plat ou une plaque tubulaire.

760
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

Figure C5.1.2.2d
Ouverture dans une enveloppe cylindrique,
proche du raccordement avec un soufflet de dilatation.

Bride sans Bride à Bride à collerette Bride à collerette


collerette collerette cylindrique tronconique

e1) Bride emmanchée ou vissée. e2) Bride monobloc. e3) Bride tournante.

Figure C5.1.2.2e
Ouverture dans une enveloppe cylindrique, proche d’une bride.

761
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

Raccordement Raccordement par


à angle vif une partie torique

Figure C5.1.2.2f
Ouverture dans une enveloppe cylindrique,
proche du raccordement, à la petite base, avec une enveloppe conique de même axe.

Figure C5.1.2.2g Figure C5.1.2.2h


Ouverture dans une enveloppe cylindrique, Ouverture dans une enveloppe cylindrique,
proche du raccordement avec une proche du raccordement avec une autre enveloppe
enveloppe sphérique. cylindrique ou une enveloppe conique (axes concourants).

762
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

Raccordement Raccordement par


à angle vif une partie torique

Figure C5.1.2.2i
Ouverture dans une enveloppe conique,
proche du raccordement, à la grande base, avec une enveloppe cylindrique de même axe.

Figure C5.1.2.2 j
Ouverture dans une enveloppe conique,
proche du raccordement, à la petite base, avec une enveloppe cylindrique de même axe.

763
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

Figure C5.1.2.2k
Ouverture dans un fond à calotte sphérique,
proche du raccordement de la calotte avec la bride.

Figure C5.1.2.2l
Position d’une ouverture dans un fond bombé elliptique ou torisphérique.
(pour une ouverture avec anneau-renfort rapporté, voir aussi C5.1.2.5b)

764
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

C5.1.2.3 - Tubulures soudées – Tubulure soudée sur une enveloppe


sphérique ou sur un fond bombé, dont
a) Les règles du présent chapitre s’appliquent aux
l’angle de l’axe avec la normale à la paroi au
ouvertures de tubulures soudées suivantes :
centre de l’ouverture n’est pas supérieur à
– Tubulure soudée sur une enveloppe 45° et dont la position satisfait à la condition
cylindrique, dont l’axe et celui de indiquée par la figure C5.1.2.3d.
l’enveloppe sont concourants ou non, et dont
b) Les épaisseurs admises et et e’t d’une tubulure
l’angle de l’axe avec un plan perpendiculaire
soudée ne doivent pas être supérieures à :
à l’axe de l’enveloppe n’est pas supérieur à
45° (figure C5.1.2.3a et b). kt ˜ e
Si l’axe de la tubulure et celui de l’enveloppe La valeur du coefficient kt est donnée par le
cylindrique ne sont pas concourants, la graphique C5.1.2.3.
position de la tubulure doit satisfaire à la
condition indiquée par la figure C5.1.2.3b. L’épaisseur de la tubulure doit aussi respecter les
limitations indiquées, en fonction du type d’assemblage
– Tubulure soudée sur une enveloppe conique, tubulure-enveloppe, à l’Annexe FA1.
dont l’axe et celui de l’enveloppe sont
concourants et dont l’angle de l’axe avec la
normale à la paroi au centre de l’ouverture
n’est pas supérieur à 45° (figure C5.1.2.3c).

Figure C5.1.2.3a - Tubulure soudée obliquement sur une enveloppe cylindrique (axes concourants).

Figure C5.1.2.3b - Tubulure soudée sur une enveloppe cylindrique (axes non concourants).

765
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

Figure C5.1.2.3c - Tubulure soudée obliquement Figure C5.1.2.3d - Tubulure soudée obliquement
sur une enveloppe conique (axes concourants). sur une enveloppe sphérique ou un fond bombé.

d § d ·
Pour 0,2 d d 0,6 : k t 2,5 ¨¨1  ¸¸
Dm © Dm ¹

Graphique C5.1.2.3

766
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

C5.1.2.4 - Ouvertures obturées par un tampon C5.1.3 - Notations


autoclave.
e = Epaisseur admise de l’enveloppe au
Une ouverture obturée par un tampon autoclave peut voisinage de l’ouverture.
être circulaire, elliptique, ovale ou oblongue.
Si l’épaisseur de l’enveloppe n’est pas
Dans le cas d’une ouverture non circulaire, le constante, e est l’épaisseur moyenne
rapport du plus grand au plus petit diamètre de admise sur la longueur L (voir figure
l’ouverture doit être au plus égal à 1,5. Pour une C5.1.4b2).
ouverture ovale, le plus petit rayon de courbure doit être
et = Epaisseur admise de la tubulure.
au moins égal à 1/8 du grand diamètre.
Si l’épaisseur de la tubulure n’est pas
La longueur l t' du dépassement intérieur de la constante, et est l’épaisseur moyenne
tubulure ou de la collerette ne doit pas excéder : admise sur la longueur l (voir figure
C5.1.4b2 et b3).
0,5 d m' ˜ e t' (C5.1.2.4)
= Epaisseur admise du dépassement
e t'
intérieur de la tubulure.
Si la collerette est forgée, son rayon intérieur doit
être au moins égal à 1,5e. Si l’épaisseur du dépassement n’est pas
Le dépassement intérieur d’une collerette forgée ne constante, e t' est l’épaisseur moyenne
peut être considéré comme constituant un renforcement admise sur la longueur l’.
(voir figures C5.1.4b8 et b12).
Ri = Rayon intérieur de l’enveloppe ou du
C5.1.2.5 - Renforcement local d’une ouverture fond au droit de l’ouverture.
a) Pour être compté comme participant au Pour une enveloppe conique, le rayon Ri
renforcement d’une ouverture, un élément rapporté est mesuré comme l’indique la figure
(anneau renfort ou tubulure) doit être solidarisé avec C5.1.2.3c.
l’enveloppe par des soudures résistantes ; un tube
Pour un fond elliptique, le rayon Ri est le
mandriné ou vissé ne peut constituer un renforcement,
rayon intérieur du fond torisphérique
même s’il comporte une soudure d’étanchéité.
équivalent :
b) Les limitations d’emploi des anneaux-renforts
Di
plaqués sur l’enveloppe, en fonction des conditions de Ri 0,45 Di ˜ (C5.1.3-1)
service et de la catégorie de construction de l’appareil, 2 h2
sont indiquées à l’Annexe FA1.
Pour un fond elliptique conforme à la
L’épaisseur utile d’un anneau-renfort rapporté doit norme NF E 81-103 (Décembre 1997) :
être au plus égale à 1,5e et sa largeur doit être au plus
égale à : Ri 0,855 Di (C5.1.3-2)

MAX ^ L , 50 mm ` Dm = Diamètre moyen de l’enveloppe ou du


fond au droit de l’ouverture :
Toutefois, la largeur d’anneau-renfort à prendre en
compte pour le calcul de la surface Sr ne doit pas être Dm 2 Ri  e (C5.1.3-3)
supérieure à L.
Dm,cyl = Diamètre moyen de l’enveloppe
Un anneau-renfort rapporté sur un fond elliptique ou cylindrique sur laquelle se raccorde, à la
torisphérique ne doit pas déborder de la partie centrale grande base, une enveloppe conique
du fond définie en C5.1.2.2b. comportant une ouverture (voir figure
C5.1.2.2i).
C5.1.2.6 - Sollicitations autres que la pression
De, Di = Diamètre extérieur et intérieur d’un fond
Les règles du présent chapitre ne prennent en bombé.
compte que l’action de la pression intérieure.
Elles ne tiennent pas compte de l’action des forces et
moments extérieurs pouvant s’exercer sur les tubulures.

767
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

d = Diamètre de l’ouverture, mesuré comme lt = Longueur de tubulure disponible,


l’indiquent les figures C5.1.4b. mesurée comme l’indiquent les figures
C5.1.3c, d, e, f et g, qui illustrent
Lorsque l’ouverture est celle d’une
quelques cas dont il y a lieu de s’inspirer
tubulure soudée en bout d’une collerette
pour traiter d’éventuelles autres
extrudée ou renforcée par une pièce
configurations.
forgée, les indications de ces figures sont
à corriger, si le rayon r est supérieur à l = Longueur de tubulure participant à la
e/2, selon celles de la figure C5.1.3a. résistance de l’ouverture (voir figures
C5.1.4b) :
Lorsque l’ouverture est celle d’une
MIN ­® §¨ d m ˜ e t ·¸ , l t ½¾ (C5.1.3-7)
tubulure vissée, d doit être mesuré à fond
de filets du taraudage de la paroi. l
¯© ¹ ¿
Lorsque le diamètre de l’ouverture n’est
l' = Longueur du dépassement intérieur de
pas constant dans l’épaisseur de la
tubulure participant à la résistance de
paroi, d est la valeur moyenne de ce
l’ouverture (voir figures C5.1.4b) :
diamètre (voir figure C5.1.3b).
Lorsque l’ouverture n’est pas circulaire, ­§ ·
½
l ' MIN ®¨ 0,5 d m' ˜ e t' ¸ , l t' ¾ (C5.1.3-8)
d est : ¯© ¹ ¿
– pour une ouverture dans une = Longueur du dépassement intérieur de la
enveloppe sphérique ou un fond l t'
tubulure.
bombé : la plus grande dimension
de l’ouverture, lcyl = Longueur d’enveloppe cylindrique
participant à la résistance du
– pour une ouverture dans une raccordement de cette enveloppe avec :
enveloppe cylindrique ou conique :
la plus grande dimension de – une enveloppe conique de même
l’ouverture mesurée dans un plan axe, à la petite base (figure
passant par l’axe de l’enveloppe. C5.1.2.2f) ; lcyl est alors la longueur
l2,cyl définie en C2.3.
di = Diamètre intérieur de la tubulure.
– une enveloppe sphérique (figure
dm = Diamètre moyen de la tubulure : C5.1.2.2g), une autre enveloppe
dm d i  et (C5.1.3-4) cylindrique ou une enveloppe
conique d’axes concourants (figure
d m' = Diamètre moyen du dépassement C5.1.2.2h) ; lcyl est alors la
intérieur de la tubulure : longueur l d’enveloppe cylindrique
prise en compte pour la
d m' d i  e t' (C5.1.3-5) vérification, au moyen des règles
du présent chapitre, de la résistance
h2 = Flèche intérieure d’un fond elliptique.
de l’enveloppe sur laquelle elle se
L = Longueur d’enveloppe, mesurée à mi- raccorde.
épaisseur de la paroi comme l’indiquent
l2,cône = Longueur d’enveloppe conique
les figures C5.1.4b, participant à la
participant à la résistance du
résistance de l’ouverture.
raccordement avec une enveloppe
Dans le cas général : cylindrique à la petite base (figure
C5.1.2.2j), définie en C2.3.
L k0 Dm ˜ e (C5.1.3-6)
x = Distance, mesurée à mi-épaisseur de
Dans le cas d’une ouverture proche l’enveloppe, comme l’indiquent les
d’une discontinuité de la paroi – c'est-à- figures C5.1.2.2a à k, entre l’ouverture et
dire une ouverture dont la distance x à une discontinuité de forme de la paroi.
une discontinuité est inférieure à la Du côté de l’ouverture, x est à mesurer à
valeur xp indiquée au tableau C5.1.3 – la partir du point où est mesurée la
valeur de L est donnée par ce tableau. longueur L (voir figures C5.1.4b).
X0 = Distance définie par les figures C5.1.3h.

768
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

xp = Valeur de x en dessous de laquelle f, ft, fr = Contrainte nominale de calcul,


l’ouverture doit être considérée comme respectivement du matériau de
proche d’une discontinuité de la paroi ; l’enveloppe, de la tubulure, de l’anneau
xp est donnée par le tableau C5.1.3. renfort.
D = Demi-angle au sommet d’une enveloppe z = Coefficient de soudure.
conique.
Pour les situations exceptionnelles de
k0 = Coefficient donné par le graphique service ou d’essai de résistance, prendre
C5.1.3. z = 1.
P = Pression de calcul.

b1) Tubulure mandrinée. b2) Tubulure soudée.

Figure C5.1.3a - Définition de d pour une tubulure Figure C5.1.3b - Définition de d lorsque le diamètre de
extrudée ou renforcée par une pièce forgée. l’ouverture n’est pas constant dans l’épaisseur de la paroi.

769
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

c1) Bride emmanchée-soudée ou vissée. c2) Bride monobloc


(1) Longueur de tubulure participant à la résistance de
la bride monobloc, définie et notée l0 en C6.2.7.2.

c3) Bride monobloc calculée en bride indépendante. c4) Bride tournante.


(voir C6.2.4.4)

Figure C5.1.3c - Longueur d’une tubulure à bride.

770
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

Figure C5.1.3d - Longueur d’une tubulure Figure C5.1.3e - Longueur d’une tubulure
comportant une ouverture. fermée par un fond bombé.
(1) Longueur de tubulure participant à la résistance de
l’ouverture dans la tubulure, définie et
notée L au présent chapitre.

Figure C5.1.3f - Longueur d’une tubulure Figure C5.1.3g - Longueur d’une tubulure
avec réduction de diamètre. avec augmentation de diamètre.
(1) Longueur de tubulure participant à la résistance du (1) Longueur de tubulure participant à la résistance du
raccordement à la grande base du cône, définie et raccordement à la petite base du cône, définie et
notée l1,cyl en C2.3. notée l2,cyl en C2.3.

771
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

d
G
Dm ˜ e
13 G
Pour 4 d G d 16 : k 0 
12 48
Graphique C5.1.3 - Valeurs du coefficient k0.

Figure C5.1.3h - Définition de x0.

772
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

Tableau C5.1.3 - Valeurs de L pour une ouverture proche d’une discontinuité de la paroi.

Discontinuité Figure xP L

Raccordement enveloppe
cylindrique-fond bombé elliptique, C5.1.2.2a
torisphérique ou hémisphérique
Raccordement enveloppe
cylindrique-enveloppe conique C5.1.2.2b
Ouverture dans une enveloppe cylindrique

de même axe à la grande base


Raccordement enveloppe k0 Dm ˜ e x
cylindrique-fond plat C5.1.2.2c
ou plaque tubulaire
Raccordement enveloppe
C5.1.2.2d
cylindrique-soufflet de dilatation
Raccordement enveloppe
C5.1.2.2e
cylindrique-bride
Raccordement enveloppe
cylindrique-enveloppe conique C5.1.2.2f
de même axe à la petite base
x  l cyl
Raccordement enveloppe
cylindrique-enveloppe sphérique
C5.1.2.2g 1  k 0 Dm ˜ e
(2)
Raccordement enveloppe
cylindrique-enveloppe cylindrique ou C5.1.2.2h
conique d’axes concourants
Raccordement enveloppe
Ouverture dans
une enveloppe

conique-enveloppe cylindrique C5.1.2.2i k0 Dm ˜ e x


conique

de même axe à la grande base


Raccordement enveloppe
k0 Dm ˜ e  l 2,cône,n x  l 2,cône
conique-enveloppe cylindrique C5.1.2.2j
de même axe à la petite base (1) (2)
Ouverture dans un
fond à calotte
sphérique

Raccordement
calotte sphérique-bride
C5.1.2.2k k0 Dm ˜ e x

(1) l2, cône,n : valeur normale de la longueur l2, cône , définie en C2.3.3.
(2) La valeur de la longueur L et celle de la longueur lcyl ou l2,cône étant ici interdépendantes, leur détermination peut être faite
au mieux des besoins de la vérification de la résistance de l’ouverture et de la discontinuité dont l’ouverture est proche.

773
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

C5.1.4 - Règle de vérification de la résistance d’une c) Lorsque l’ouverture considérée est située sur un
enveloppe comportant une ouverture joint soudé :
a) Aucune vérification n’est à effectuer pour les – d’orientation quelconque sur une enveloppe
ouvertures telles que : sphérique, un fond bombé ou un fond à calotte
sphérique,
d d 0,14 Dm ˜ e (C5.1.4a)
– longitudinal ou hélicoïde sur une enveloppe
b) Pour toute ouverture telle que : cylindrique ou conique,
il y a lieu de remplacer f par f . z dans la relation
d ! 0,14 Dm ˜ e (C5.1.4b1) C5.1.4b.
il y a lieu de s’assurer que la relation : d) Lorsque l’ouverture est celle d’une tubulure

comportant une soudure longitudinale, il y a lieu de
S f  0,5 P  S t f t  0,5 P  S r f r  0,5 P t P . G remplacer ft par ft . z dans la relation C5.1.4b.
(C5.1.4b2) La présente règle C1.5.4d n’a pas lieu d’être
appliquée aux tubulures disposées sur une enveloppe
est satisfaite.
cylindrique ou conique lorsque l’angle T défini par la
Lorsque ft ou fr sont supérieures à f, prendre ft ou figure C5.1.4d est supérieur ou égal à 45°.
fr = f pour la vérification de cette relation.
Les surfaces S, St, Sr et G sont définies par les
figures C5.1.4b1 à b12 qui illustrent quelques-unes des
configurations les plus usuelles à partir desquelles il est
possible de traiter les autres configurations couvertes
par les règles.

Figure C5.1.4d

774
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

Dans le cas où la largeur de l’anneau-renfort


rapporté est supérieure à L, la surface Sr est la
surface ci-contre (ce cas n’est
possible que si L  50 mm).

Figure C5.1.4b1 - Ouverture de tubulure soudée normale à la paroi d’une enveloppe cylindrique
avec anneau-renfort rapporté et tubulure dépassante.

Figure C5.1.4b2 - Ouverture de tubulure soudée normale à la paroi d’une enveloppe cylindrique
avec épaisseurs variables sur les longueurs l et L.

775
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

Figure C5.1.4b3 - Ouverture de tubulure renforcée par une pièce forgée sur une enveloppe cylindrique
(voir figure C5.1.3a pour la détermination de d).

Figure C5.1.4b4 - Ouverture de tubulure soudée obliquement sur une enveloppe cylindrique
(axe de la tubulure et de l’enveloppe concourant), sans anneau-renfort rapporté.

776
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

Figure C5.1.4b5 - Ouverture de tubulure soudée obliquement sur une enveloppe cylindrique
(axe de la tubulure et axe de l’enveloppe concourants), sans anneau-renfort rapporté.

777
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

Figure C5.1.4b6 - Ouverture de tubulure mandrinée dans une enveloppe cylindrique.

Figure C5.1.4b7 - Ouverture de tubulure obturée par un tampon autoclave dans une enveloppe cylindrique.
(Cette figure illustre le cas où l t  d m ˜ e t )

778
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Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

Figure C5.1.4b8 - Ouverture à collerette forgée vers l’intérieur, obturée par un tampon autoclave,
dans une enveloppe cylindrique.

Figure C5.1.4b9 - Ouverture de tubulure soudée obliquement sur une enveloppe conique
(axe de la tubulure et axe de l’enveloppe concourants), sans anneau-renfort rapporté.

779
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Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

Figure C5.1.4b10 - Ouverture de tubulure soudée normale à la paroi d’une enveloppe sphérique
ou d’un fond bombé, avec anneau-renfort rapporté et tubulure dépassante.
(dans le cas où la largeur de l’anneau-renfort rapporté est > L,
la surface Sr doit être comptée comme indiqué sur la figure C5.1.4b1)

Figure C5.1.4b11 - Ouverture de tubulure soudée obliquement sur une enveloppe sphérique
ou un fond bombé, sans anneau-renfort rapporté.

780
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

Figure C5.1.4b12 - Ouverture à collerette forgée vers l’intérieur, obturée par un tampon autoclave,
dans une enveloppe sphérique ou un fond bombé.

781
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Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

C5.2 - ENVELOPPES CYLINDRIQUES, d’ouvertures de tubulures, par augmentation de


SPHERIQUES, CONIQUES ET FONDS BOMBES l’épaisseur de ces tubulures. Ces modes de renforcement
SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE ET peuvent être associés ; ils doivent satisfaire aux
COMPORTANT DES OUVERTURES VOISINES conditions indiquées en C5.1.2.5.
C5.2.1 - Objet et domaine d’application Les règles du présent chapitre couvrent les modes de
défaillance par déformation excessive, par rupture, par
Les règles du présent chapitre permettent de vérifier
fluage et par déformation progressive sous l’effet de la
la résistance des enveloppes soumises à une pression
pression intérieure.
intérieure et comportant des ouvertures voisines.
C5.2.2 - Conditions d’application des règles
Deux ouvertures doivent être considérées comme
voisines lorsque leur distance x, mesurée à mi-épaisseur C5.2.2.1 - Distance entre ouvertures voisines
de la paroi comme l’indiquent les figures C5.2.2.2, 3 et
Les règles du présent chapitre ne s’appliquent
4 et C5.2.4 est inférieure à :
qu’aux ouvertures telles que :
L1  L2 (C5.2.1-1)
­§ · ½
Les présentes règles s’appliquent : °¨ Dm,1  Dm,2 ¸ °
°¨ 0,2 e¸ ; °
– aux enveloppes cylindriques de section droite °¨ 2 ¸ °°
§ · °
circulaire, ¨ x  x0,1  x0, 2 ¸ t MAX ®¨© ¸ ¾
¹
© ¹ ° §d · °
– aux enveloppes sphériques, °
°
¨ min
¨¨ 2
¸
¸¸
; 3e °
°
– aux enveloppes coniques de révolution, °¯ © ¹ °¿
– aux fonds bombés elliptiques, torisphériques
ou hémisphériques, (C5.2.2.1-1)

– aux fonds à calotte sphérique boulonnés, relation dans laquelle :


­° ½°
MIN ®§¨ d1 ·¸ ; §¨ d 2 ·¸¾
satisfaisant respectivement aux conditions
d min (C5.2.2.1-2)
dimensionnelles indiquées en C2.1, C2.2, C2.3, C3.1 et °̄© ¹ © ¹°¿
C3.4.
Elles concernent les ouvertures suivantes : C5.2.2.2 - Ouvertures voisines dans une enveloppe
cylindrique
– ouvertures de tubulures de section droite
circulaire fixées sur l’enveloppe par des Les règles du présent chapitre s’appliquent sans
soudures résistantes, limitation aux ouvertures voisines dont les centres sont
situés sur la même génératrice de l’enveloppe
– trous de tubes, mandrinés ou vissés, avec ou cylindrique (voir exemple sur la figure C5.2.2.2a).
sans soudure d’étanchéité,
Elles s’appliquent aussi aux ouvertures dont les
– ouvertures obturées par un tampon autoclave. centres ne sont pas sur la même génératrice de
l’enveloppe cylindrique. S’il s’agit de tubulures
Ces ouvertures doivent, individuellement, satisfaire
soudées, leurs axes doivent être dans des plans
aux conditions indiquées en C5.1.2.1 à C5.1.2.4.
perpendiculaires à l’axe de l’enveloppe (voir figure
Les présentes règles doivent être appliquées même C5.2.2.2b).
si :
C5.2.2.3 - Ouvertures voisines dans une enveloppe
conique
d1 d 0,14 Dm,l ˜ e (C5.2.1-2)
Les règles du présent chapitre s’appliquent aux
où : ouvertures situées sur la même génératrice de
l’enveloppe conique (voir exemple sur la figure
d 2 d 0,14 Dm,2 ˜ e (C5.2.1-3) C5.2.2.3).

Le renforcement d’une enveloppe comportant des C5.2.2.4 - Ouvertures voisines dans une enveloppe
ouvertures voisines peut être réalisé par une sphérique ou un fond bombé
augmentation générale ou locale de son épaisseur, par S’il s’agit de tubulures soudées, leurs axes doivent
l’adjonction d’anneaux-renforts rapportés ou, s’il s’agit être dans un même plan (voir figure C5.2.2.4).

782
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

Figure C5.2.2.2a - Ouvertures voisines de tubulures soudées obliques situées


sur la même génératrice d’une enveloppe cylindrique.

Figure C5.2.2.2b - Ouvertures voisines de tubulures soudées, non situées sur la même génératrice
d’une enveloppe cylindrique, axes dans des plans perpendiculaires à l’axe de l’enveloppe.

783
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

Figure C5.2.2.3 - Ouvertures voisines de tubulures soudées,


sur la même génératrice d’une enveloppe conique.

Figure C5.2.2.4 - Ouvertures voisines de tubulures soudées sur une enveloppe


sphérique ou un fond bombé (axes des tubulures dans un même plan).

784
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Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

C5.2.2.5 - Sollicitations autres que la pression Di = Diamètre intérieur d’un fond bombé.
Les règles du présent chapitre ne prennent en d1, d2 = Diamètres des ouvertures voisines,
compte que l’action de la pression intérieure. mesurés comme l’indiquent les figures
C5.2.4c et d.
Elles ne tiennent pas compte de l’action des forces et
moments extérieurs pouvant s’exercer sur les tubulures. Lorsqu’une ouverture est celle d’une
tubulure soudée en bout d’une collerette
C5.2.3 - Notations
extrudée, ou renforcée par une pièce
e = Epaisseur admise de l’enveloppe au forgée ou celle d’une tubulure vissée, ou
voisinage des ouvertures voisines. lorsque son diamètre n’est pas constant
dans l’épaisseur de la paroi, il y a lieu,
et,1 , = épaisseurs admises des tubulures. pour mesurer d1 ou d2, de tenir compte
et,2
Si l’épaisseur des tubulures n’est pas des indications données en C5.1.3.
constante, et,1 ou et,2 est l’épaisseur Lorsqu’une ouverture n’est pas
moyenne admise, respectivement sur la circulaire, d1 ou d2 est la plus grande
longueur l1 ou l2.
dimension de l’ouverture mesurée dans
e’t,1 , = Epaisseurs admises du dépassement un plan passant par les centres des deux
e’t,2 intérieur des tubulures. ouvertures.
Si l’épaisseur du dépassement n’est pas di,1, = Diamètres intérieurs des tubulures.
constante, e’t,1 ou e’t,2 est l’épaisseur di,2
moyenne admise, respectivement sur la dm,1 = Diamètres moyens des tubulures :
longueur l’1 ou l’2.
dm,2
d m,1 d i,1  et,1 (C5.2.3-6)
Ri = Rayon intérieur d’une enveloppe
cylindrique ou sphérique ou d’un fond d m,2 d i,2  et,2 (C5.2.3-7)
bombé au droit des ouvertures voisines.
Pour un fond elliptique le rayon Ri est le d’m,1, = Diamètres moyens du dépassement
rayon intérieur du fond torisphérique d’m,2 intérieur des tubulures :
équivalent :
1 d i,1  et,1
' '
d m, (C5.2.3-8)
D
Ri 0,45 Di i (C5.2.3-1) '
d m,2 d i,2  e t,2
'
(C5.2.3-9)
2 h2

Pour un fond elliptique conforme à la h2 = Flèche intérieure d’un fond elliptique.


norme NF E 81-103 (Décembre 1997) : L1, L2 = Distances, mesurées à mi-épaisseur de
Ri 0,855 Di (C5.2.3-2) l’enveloppe, sur lesquelles s’étend
l’influence des ouvertures :
Ri,1 , = Rayons intérieurs d’une enveloppe
Ri,2 conique au droit de chaque ouverture, L1 k 0,1 Dm,1 ˜ e (C5.2.3-10)
mesurés comme l’indique la figure
C5.2.2.3. L2 k 0, 2 Dm,2 ˜ e (C5.2.3-11)
Dm,1 , = Diamètres moyens de l’enveloppe au droit
Dm,2 de chaque ouverture : L’ = Longueur d’enveloppe, mesurée à mi-
épaisseur de la paroi comme l’indiquent
– pour une enveloppe cylindrique ou les figures C5.2.4d, participant à la
sphérique ou un fond bombé : résistance de deux ouvertures voisines
Dm,1 Dm,2 2 Ri  e (C5.2.3-3) avec ligament peu résistant :
L' x'  k ' L1  L2 (C5.2.3-12)
– pour une enveloppe conique :
Dm,1 2 Ri,1  e (C5.2.3-4)

Dm,2 2 Ri,2  e (C5.2.3-5)

785
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Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

l1, l2 = Longueurs des tubulures participant à la


résistance de l’enveloppe :

­°§ ·
l1 MIN ®¨¨ d m,1 ˜ e t,1 ¸¸ ; l t,1 ½°¾
°̄© ¹ °¿

(C5.2.3-13)

­°§
l 2 MIN ®¨¨ d m,2 ˜ e t,2
·
½°¾
¸¸ ; l t , 2
°̄© ¹ °¿

(C5.2.3-14)
l’1, l’2 = Longueurs du dépassement intérieur des
tubulures participant à la résistance de
l’enveloppe :
d1 d2
G ou
l '1 MIN ­®§¨ 0,5 d ' m,1 ˜ e' t,1 ·¸ , l ' t,1 ½¾ Dm,1 ˜ e Dm,2 ˜ e
¯© ¹ ¿
13 G
(C5.2.3-15) x pour 4 d G d 16 : k 0,1 ou k 0, 2 
12 48
l ' 2 MIN ­®§¨ 0,5 d ' m,2 ˜ e' t,2 ·¸ , l ' t,2 ½¾ Graphique C5.2.3 - Valeurs des coefficients k0,1 ou k0,2.
¯© ¹ ¿
F = Coefficient égal à :
(C5.2.3-16)
x 1 pour des ouvertures voisines dans
lt,1, lt,2 = Longueurs des tubulures mesurées une enveloppe conique, une
comme indiquées en C5.1.3. enveloppe sphérique ou un fond
l’t,1, = Longueurs du dépassement intérieur des bombé ou sur la même génératrice
l’t,2 tubulures. d’une enveloppe cylindrique.
x = Distance entre deux ouvertures voisines, 1  cos 2 T
mesurée à mi-épaisseur de l’enveloppe x pour des ouvertures
2
comme l’indiquent les figures C5.2.2.2, voisines dans une enveloppe
3 et 4 et C5.2.4. cylindrique et non situées sur la
x’ = Distance définie par les figures C5.2.4d1 même génératrice.
et d2. k’ = Coefficient à utiliser pour le calcul de
x0,1, = Distances définies, pour chacune des L’ :
x0,2 ouvertures voisines, par les figures x si L1  L2  x' d 2 L1  L2 :
C5.1.3h.
x'
X = Distance mesurée à mi-épaisseur de k' 2
l’enveloppe, entre les centres de deux L1  L2
ouvertures voisines dans une enveloppe
cylindrique, non situées sur la même x si x' d L1  L2 : k ' 1
génératrice. X est définie par la figure
P = Pression de calcul.
C5.2.2.2b.
f1, ft,1, = Contrainte nominale de calcul,
T = Angle défini par la figure C5.2.2.2b.
ft,2, fr respectivement du matériau de
k0,1,k0,2 = Coefficients donnés par le graphique l’enveloppe, de chaque tubulure, de
C5.2.3. l’anneau-renfort.
z = Coefficient de soudure.
Pour les situations exceptionnelles de
service ou d’essai de résistance, prendre
z = 1.

786
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

C5.2.4 - Règles de vérification de la résistance d’une desquelles il est possible, en s’aidant au besoin des
enveloppe comportant des ouvertures voisines figures C5.1.4b, de traiter les autres configurations
couvertes par les règles.
a) Chaque ouverture, considérée comme isolée, doit
satisfaire aux règles de C5.1.4. d) Si la règle c n’est pas satisfaite, le ligament
séparant deux ouvertures voisines est dit « peu
b) Aucune vérification n’est à effectuer pour des
résistant ». Il est alors possible de justifier la résistance
ouvertures dans une enveloppe cylindrique ou sphérique
d’une enveloppe comportant de telles ouvertures en
ou un fond bombé, entièrement ou partiellement situées
s’assurant que les relations C5.2.4d1 et C5.2.4d2 sont
à l’intérieur d’un cercle de diamètre :
simultanément satisfaites. (Voir Note 1)
2 2 Ri  e e (C5.2.4-b1) Note 1 : La présente règle repose sur la vérification simultanée :
– de ce que la résistance du ligament est au moins égale à 85% de
et dont la somme des diamètres n’excède pas : la résistance exigée en application de la règle C5.2.4c,

2 Ri  e e
– de la résistance globale de l’enveloppe comportant les deux
0,2 (C5.2.4-b2) ouvertures voisines, vérifiée sur une longueur totale
L’ = x’ + L1 + L2, plafonnée à 2 (L1 + L2).
pour autant qu’aucune autre ouverture ne soit voisine
d’une des ouvertures concernées. Lorsque ft,1 ou ft,2 ou fr sont supérieures à f, prendre
ft,1 ou ft,2 ou fr = f pour la vérification de ces relations.
c) Pour les ouvertures non concernées par la règle b,
la résistance du ligament séparant deux ouvertures La présente règle de calcul n’est cependant
voisines doit être vérifiée en s’assurant que la relation : applicable que si :
– aucune autre ouverture n’est voisine des deux
S §¨ f  0,5 P ·¸  S t,1 §¨ f t,1  0,5 P ·¸  S t,2 §¨ f t,2  0,5 P ·¸ ouvertures voisines considérées,
© ¹ © ¹ © ¹
– aucune des deux ouvertures voisines
 S r §¨ f r  0,5 P ·¸ t P §¨ G . F  G1  G 2 ·¸ considérées n’est proche (au sens du tableau
© ¹ © ¹
C5.1.3) d’une discontinuité de la paroi,
(C5.2.4c1)
– la distance x’ est au plus égale à : 2 (L1 + L2).
est satisfaite.
Les surfaces S’, S’t,1, S’t,2, S’r, G, G1, G2, G’1 et G’2
Lorsque ft,1 ou ft,2 ou fr sont supérieures à f, prendre sont définies par les figures C5.2.4d1 et d2 qui illustrent
ft,1 ou ft,2 ou fr = f pour la vérification de cette relation. deux cas à partir desquels il est possible, en s’aidant des
figures C5.2.4c et, au besoin, C5.1.4b, de traiter les
Les surfaces S, St,1, St,2, Sr, G, G1 et G2, sont définies
autres configurations couvertes par les règles.
par les figures C5.2.4c1 à c6 qui illustrent quelques-
unes des configurations les plus usuelles à partir

S ' f  0,5P  S ' t,1 f t,1  0,5P  S ' t,2 f t,2  0,5P  S ' r f r  0,5P t P G . F  G1  G2  G '1  G ' 2

(C5.2.4d1)
S f  0,5P  S t,1 f t,1  0,5P  S t,2 f t,2  0,5P  S r f r  0,5 P t 0,85 P G . F  G1  G 2

(C5.2.4d2)

787
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Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

e) Si le ligament séparant les deux ouvertures est La présente règle C5.2.4f ne s’applique que si les
traversé par un joint soudé : angles T1 ou T2, définis par la figure C5.2.4f, sont :
– d’orientation quelconque sur une enveloppe – pour l’application des relations C5.2.4c1 et d2 :
sphérique ou un fond bombé,
 45°, (C5.2.4f 1)
– longitudinal ou hélicoïdal sur une enveloppe
cylindrique ou conique, – pour l’application de la relation C5.2.4d1 :

il y a lieu de remplacer f par f . z dans les relations  45° ou > 135° (C5.2.4f 2)
C5.2.4c1, d1 et d2.
f) Si l’une des ouvertures (ou les deux) est celle
d’une tubulure comportant une soudure longitudinale il
y a lieu de remplacer ft,1 ou ft,2 par ft,1 . z ou ft,2 . z dans
les relations C5.2.4c1, d1 et d2.

c d

Figure C5.2.4 f

788
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Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

Figure C5.2.4c1 - Ouvertures voisines de tubulures soudées sur la même génératrice d’une enveloppe cylindrique
(l’axe de la tubulure M et l’axe de l’enveloppe sont dans un même plan.
L’axe de la tubulure N est perpendiculaire à celui de l’enveloppe, mais pas nécessairement concourant).

Figure C5.2.4c2 - Ouvertures voisines de tubulures soudées, non situées sur la même génératrice
d’une enveloppe cylindrique ; axes dans des plans perpendiculaires à l’axe de l’enveloppe.

789
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Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

Figure C5.2.4c3 - Ouvertures voisines de tubulures mandrinées dans une enveloppe cylindrique,
situées ou non sur la même génératrice de l’enveloppe.

Figure C5.2.4c4 - Ouvertures voisines dans une enveloppe cylindrique :


ouverture de tubulure obturée par un tampon autoclave et ouverture de tubulure soudée normale à la paroi
(ouvertures situées ou non sur la même génératrice de l’enveloppe cylindrique).
(Cette figure illustre le cas où lt,1  d m,1 . e t,1 )

790
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Figure C5.2.4c5 - Ouvertures voisines de tubulures soudées situées sur la même génératrice d’une enveloppe conique
(les axes des tubulures et l’axe de l’enveloppe sont dans un même plan).

Figure C5.2.4c6 - Ouvertures voisines de tubulures soudées sur une enveloppe sphérique ou
un fond bombé (les axes des tubulures sont dans un même plan).
La figure représente la section BB définie par la figure C5.2.2.4.

791
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Figure C5.2.4d1 - Ouvertures voisines dans une enveloppe cylindrique avec ligament peu résistant.
Ouvertures de tubulures soudées, normales à la paroi,
situées ou non sur la même génératrice de l’enveloppe cylindrique.

Figure C5.2.4d2 - Ouvertures voisines dans une enveloppe sphérique ou un fond bombé avec alignement peu résistant.
Ouvertures de tubulures soudées, normales à la paroi.

792
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

C5.3 - RENFORCEMENT LOCAL D’UNE Elle assure en outre, pour les fonds raccordés par
OUVERTURE DE TUBULURE DANS UN FOND assemblage soudé à angle vif, l’adaptation plastique
PLAT CIRCULAIRE SOUS PRESSION globale du raccordement fond-enveloppe cylindrique.
INTERIEURE
C5.3.2 - Conditions d’application
C5.3.1 - Objet
C5.3.2.1 - Fond
La règle du présent chapitre permet de vérifier la
a) Le fond doit satisfaire à celles des conditions
résistance d’un fond plat circulaire soumis à une
indiquées en C3.2.2.1, C3.2.2.2, C3.2.2.3 ou C3.3.2.1
pression intérieure et comportant une ouverture, centrée
qui s’appliquent.
ou non centrée, de tubulure soudée sont le renforcement
est assuré par adjonction d’anneaux-renforts ou par b) L’épaisseur utile ef du fond (s’il s’agit d’un fond
augmentation de l’épaisseur de la tubulure (ces modes soudé) ou de sa région centrale (s’il s’agit d’un fond
de renforcement pouvant être associés). boulonné) doit être au moins égale à l’épaisseur
minimale nécessaire e du fond sans ouverture :
Elle concerne les fonds suivants :
– Fonds soudés à l’extrémité d’une enveloppe ef t e (C5.3.2.1b)
cylindrique, objet de la règle C3.2, C5.3.2.2 - Tubulure
– Fonds assemblés par boulonnage, objet de la a) La tubulure doit être de section droite circulaire,
règle C3.3. d’axe perpendiculaire au fond et fixée sur celui-ci par
Dans le cas d’un fond boulonné dont le joint est des soudures résistantes.
situé à l’intérieur du cercle de perçage des trous de b) Le diamètre d de l’ouverture et la distance X de
boulons, la règle doit être appliquée pour chacune des son centre au centre du fond doivent respecter les
situations sous pression susceptibles d’être conditions indiquées au tableau C5.3.2.2.
déterminantes, ainsi que pour la situation d’assisse du
joint définie en C6.1.
La présente règle couvre la défaillance du fond par
déformation excessive.

Tableau C5.3.2.2.

Type de fond d X

Deq
à bord tombé de rayon intérieur r > ef d d
2
soudé
Fond

à bord tombé de rayon intérieur r d ef d 0,5 Di  es


Di  es
raccordé par assemblage soudé à angle vif d d
2
à rainure périphérique de décharge

avec joint intérieur au cercle de perçage G


d 0,5 G d d (*)
boulonné

des trous de boulons 2


Fond

avec joint portant de part et d’autre du cercle C


d 0,5 C d d (*)
de perçage des trous de boulons 2

(*) De plus, l’ouverture doit être entièrement située dans la région centrale du fond, définie en C3.3.

793
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

C5.3.2.3 - Renforcement local de l’ouverture e = Epaisseur minimale nécessaire du fond


sans ouverture, donnée par celle des
Le renforcement local d’une ouverture doit être le
règles C3.2.4, C3.2.5, C3.2.6, C3.3.5 ou
même sur tout le pourtour de celle-ci.
C3.3.6 qui s’applique.
Pour être considéré comme participant au
ef = Epaisseur utile du fond (s’il est soudé)
renforcement d’une ouverture, un élément rapporté
ou de sa région centrale (s’il est
(anneau-renfort ou tubulure) doit être solidarisé avec le
boulonné).
fond par des soudures résistantes ; un tube mandriné ou
vissé ne peut constituer un renforcement, même s’il es = Epaisseur admise de l’enveloppe
comporte une soudure d’étanchéité. cylindrique au voisinage du fond, définie
en C3.2.
L’épaisseur utile d’un anneau-renfort rapporté doit
être au plus égale à ef et son diamètre extérieur doit être et = Epaisseur utile de la tubulure.
au plus égal à 2d.
f = Contrainte nominale de calcul du
C5.3.2.4 - Sollicitations matériau du fond pour la situation
considérée.
La règle du présent chapitre ne prend en compte que
l’action de la pression et, pour les fonds boulonnés avec fr = Contrainte nominale de calcul du
joint intérieur au cercle de perçage des trous de boulons, matériau de l’anneau-renfort pour la
des efforts exercés par les boulons. situation considérée.
C5.3.3 - Notations ft = Contrainte nominale de calcul du
matériau de la tubulure pour la situation
C = Diamètre du cercle de perçage des trous
considérée.
de boulons.
Pour la situation d’assise du joint, f, fr et ft sont les
Di = Diamètre intérieur de l’enveloppe
contraintes nominales de calcul pour une situation
cylindrique, défini en C3.2.
normale de service à température ambiante.
Deq = Diamètre équivalent d’un fond soudé à
G = Pour un fond boulonné avec joint
bord tombé de rayon intérieur r › ef,
intérieur au cercle de perçage des trous
défini en C3.2.
de boulons, diamètre du cercle sur lequel
d = Diamètre de l’ouverture : s’applique la force de compression du
joint, définie en C6.1.5.
x Pour une ouverture de tubulure
soudée sur la face extérieure du P = Pression de calcul.
fond (voir figure C5.3a) : Pour la situation d’assise du joint : P = 0.
d di r = Rayon intérieur du bord tombé.
x Pour une ouverture de tubulure X = Distance du centre de l’ouverture au
emmanchée-soudée (voir figure centre du fond.
C5.3b) :
C5.3.4 - Règle de calcul
– Lorsque f t t f : d d i
La résistance du fond est vérifiée en s’assurant que
– Lorsque ft  f : la relation :

d
§ f ·
d i  2e t ¨¨ 1  t ¸¸ (C5.3.3)

S f  S t  S t' ff
t
 Sr
fr
f
t 0,5 S (C5.3.4)
© f ¹
est satisfaite.
Lorsque l’ouverture est celle d’une
tubulure soudée en bout d’une collerette Les surfaces S f , S t , S ' t , S r et S sont définies par
extrudée (voir figure C5.3c), le diamètre les figures C5.3a, b et c qui illustrent trois
d est à mesurer comme indiqué en configurations caractéristiques.
C5.1.3.
Lorsque ft ou fr sont supérieures à f, prendre ft ou
di = Diamètre intérieur de la tubulure. fr = f pour la vérification de la relation C5.3.4.

794
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

Figure C5.3a - Tubulure soudée sur la face extérieure d’un fond plat, sans anneau-renfort rapporté.

Figure C5.3b - Tubulure emmachée-soudée sur un fond plat avec anneau-renfort rapporté.
(La figure illustre le cas où ft  f )

795
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES

Figure C5.3c - Tubulure soudée en bout d’une collerette extrudée.


(d est le diamètre moyen de l’ouverture mesuré sur l’épaisseur e comme indiqué en C5.1.3, figure C5.1.3a)

796
CODAP 2005 Division 1

797
CODAP 2005 Division 1

PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS

SECTION C6
RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES
À BRIDES BOULONNÉES
SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
C6.1 - ASSEMBLAGES A BRIDES AVEC JOINT  d’un fond à calotte sphérique boulonné assem-
INTERIEUR AU CERCLE DE PERÇAGE blé à une plaque tubulaire formant bride.
DES TROUS DE BOULONS - SITUATIONS A
Un tel assemblage peut comporter un élément inter-
ETUDIER - CARACTERISTIQUES DU JOINT -
médiaire (par exemple, plaque tubulaire) pincé entre
VERIFICATION DE LA BOULONNERIE
brides. Dans ce cas, si l’assemblage concerne deux en-
C6.1.1 - Objet ceintes, les dispositions de l’Annexe C6.1.A1 sont à
respecter.
a) Les règles du présent chapitre concernent les as-
semblages soumis à une pression intérieure et dont le c) Les assemblages à brides normalisées peuvent être
joint est situé à l’intérieur du cercle de perçage des trous utilisés sans vérification de leur résistance dans les
de boulons. conditions indiquées en Annexe C6.A1.
Note : De manière alternative à la présente procédure, la méthode d) Les présentes règles sont applicables :
proposée par la norme NF EN 1591 peut être utilisée dans le cadre de
la présente Division notamment lorsque le respect d’un critère  aux assemblages à joint annulaire en élastomère
d’étanchéité est requis.
ou métallique creux, moyennant les adaptations
Elles s’appliquent aux assemblages à joint plat ou à indiquées en Annexe C6.1.A2,
joint annulaire métallique plein d’un des types indiqués
 aux assemblages par boulons à griffes ou par
au tableau C6.1.1 ou d’un type équivalent.
boulons basculants, moyennant le respect des
b) Ces assemblages peuvent être constitués : dispositions de l’Annexe C6.2.A2,
 de deux brides relevant des règles du chapitre  aux assemblages à lèvres soudées, moyennant
C6.2 (brides normales), les adaptations indiquées en Annexe C6.2.A3.
 d’une bride normale et d’une bride inversée re- e) Les règles du présent chapitre couvrent la défail-
levant des règles du chapitre C6.3, lance par déformation excessive de la boulonnerie.
 d’une bride, normale ou inversée, assemblée à : Il appartient au Fabricant de s’assurer par ailleurs de
l’adéquation de l’assemblage (nature du joint, caractéris-
x un fond plat boulonné relevant de la règle tiques des portées de joint, etc.) à l’ensemble des condi-
C3.3.5, tions de fonctionnement de l’appareil, en particulier pour
x un fond à calotte sphérique boulonné rele- ce qui concerne la qualité d’étanchéité requise.
vant de la règle C3.4.5,
x une plaque tubulaire formant bride rele-
vant de la règle de l’Annexe C7.A4,

798
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

Tableau C6.1.1 - Types de joints concernés par les règles

Joints plats non métalliques

 Sans enveloppe

 Avec enveloppe non métallique

Joints plats métalloplastiques

 Non ondulés

 Ondulés

 Spiralés

Joints plats métalliques

 Lisses

 Striés

 Ondulés avec ou sans garnissage

Joints annulaires métalliques pleins

799
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

C6.1.2 - Condition d’application fb = Contrainte nominale de calcul des boulons


ou goujons pour une situation sous
C6.1.2.1 - Assemblage
pression
a) L’assemblage doit être de révolution.
fb,A = Contrainte nominale de calcul des boulons
b) Les boulons ou goujons doivent être répartis ré- ou goujons pour la situation d’assise du
gulièrement sur le cercle de perçage. joint
Leur nombre doit être au moins égal à 4. fb,A est la contrainte nominale de calcul
pour une situation normale de service à
C6.1.2.2 - Sollicitations
température ambiante.
Les règles du présent chapitre ne prennent en G = Diamètre du cercle sur lequel s’applique
compte que l’action de la pression intérieure et des la force de compression du joint (voir
efforts à exercer sur le joint. C6.1.5)
Elles ne prennent pas en compte les efforts agissant G0 = Diamètre extérieur de la surface de
sur l’enveloppe cylindrique. (voir Note) contact d’un joint plat sur sa portée
Note : L’Annexe C6.A5 propose une méthode simplifiée de prise en HG = Force de compression du joint dans une
compte de ces efforts. situation sous pression
Elles ne prennent pas en compte non plus les diffé- m = Coefficient de serrage du joint (voir
rences de dilatation pouvant exister entre la boulonne- C6.1.5)
rie et les éléments assemblés, qui peuvent être négli-
gées tant que, pour une situation donnée : n = Nombre de boulons ou goujons

 la différence de température entre la boulon- P = Pression de calcul pour la situation sous


nerie et les éléments assemblés n’excède pas pression considérée
50°C, WA = Force minimale à exercer par la boulonne-
 si la température de calcul est t 120°C, le rie dans la situation d’assise du joint
coefficient de dilatation des éléments assem- WA' = Force exercée par la boulonnerie à pren-
blés n’excède pas de plus de 10% le coeffi- dre en compte pour le calcul des éléments
cient de dilatation de la boulonnerie. assemblés dans la situation d’assise du
C6.1.3 - Notations joint.
WP = Force de traction s’exerçant sur la bou-
Ab = Section totale de la boulonnerie :
lonnerie dans une situation sous pression
Ab = n . ab (C6.1.3.1) w = Largeur de contact du joint sur sa portée
(voir C6.1.5)
Ab,min = Section minimale nécessaire de la boulon-
nerie y = Pression d’assise du joint (voir C6.1.5)
ab = Section d’un boulon ou goujon : C6.1.4 - Situations à étudier
x pour un boulon ou goujon à filetage à La règle C6.1.6 ainsi que les règles concernant les
filet triangulaire au profil ISO éléments assemblés doivent être appliquées pour cha-
(NF ISO 68-1 : Mars 1999) : section cune des situations suivantes :
résistante définie par la norme a) La situation relative au serrage initial du joint
NF ISO 262 : Mars 1999 (voir An- avant mise sous pression, dite situation d’assise du
nexe C6.A4), joint.
x pour un boulon ou goujon à filetage Dans cette situation, l’assemblage est soumis uni-
d’un autre type : section à fond de quement à l’effort résultant de la compression du joint
filet, nécessaire pour réaliser l’étanchéité attendue.
x pour un boulon ou goujon à tige La compression minimale y à exercer sur le joint,
allégée : section de la tige cylindrique dite pression d’assise du joint, dépend de la nature de
non filetée. celui-ci.
b = Largeur efficace du joint (voir C6.1.5.)

800
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

La situation d’assise du joint est unique pour un as- c) La section minimale nécessaire de la boulonnerie
semblage donné ; elle doit être considérée comme une est donnée par la relation :
situation normale de service à température ambiante.
­° ª W º ª§ W · º ½°
b) La ou les situations normales de service, excep- Ab,min MAX ® « A » , «¨¨ P ¸¸ » ¾
tionnelles de service ou d’essai de résistance suscepti- °̄ «¬ f b,A »¼ «¬© f b ¹ max »¼ °¿
bles d’être déterminantes pour l’assemblage, dites
(C6.1.6c)
situations sous pression.
§W ·
Dans ces situations, l’assemblage doit résister à dans laquelle ¨¨ P ¸¸ est la plus grande valeur du
l’action de la pression qui tend à écarter les deux élé- © f b ¹ max
ments, tout en maintenant sur le joint un effort de §W ·
compression suffisant pour assurer l’étanchéité. rapport ¨¨ P ¸¸ pour l’ensemble des situations sous
© fb ¹
Le rapport m entre la compression minimale du
pression étudiées.
joint et la pression intérieure est une caractéristique du
joint dite coefficient de serrage du joint. d) La section totale de la boulonnerie doit être telle
que :
C6.1.5 - Caractéristiques du joint
Ab t Ab,min (C6.1.6d)
a) Les valeurs de la pression d’assise y et du coeffi-
cient de serrage m doivent être indiquées par le four- e) La force exercée par la boulonnerie à prendre en
nisseur du joint ; à défaut il est possible d’utiliser les compte pour le calcul des éléments assemblés dans la
valeurs données en Annexe C6.A2. situation d’assise du joint est donnée par la formule :
b) La largeur efficace du joint b et le diamètre G du Ab  Ab,min
cercle sur lequel s’applique la force de compression du WA' f b,A (C6.1.6e)
2
joint sont définis par le tableau C6.1.5.
f) Dans le cas d’un joint plat, lorsque la portée de
C6.1.6 - Vérification de la boulonnerie
joint n’est pas à emboîtement double ou qu’aucune
a) La force minimale que doit exercer la boulonne- disposition mécanique (telle qu’un anneau ou emboî-
rie dans la situation d’assise du joint est donnée par la tement limiteur d’écrasement) ne protège le joint
formule : contre un serrage excessif, la force WA' doit vérifier la
WA S b˜G ˜ y (C6.1.6a)
relation :

b) La force de traction s’exerçant sur la boulonnerie WA' d 2 S w ˜ G ˜ y (C6.1.6f)


dans une situation sous pression est donnée par la for-
mule :
S
WP G2 ˜ P  HG (C6.1.6b1)
4
dans laquelle :
HG 2S b ˜ G ˜ m ˜ P (C6.1.6b2)

801
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

Tableau C6.1.5 - Largeur efficace du joint b et diamètre G du cercle


sur lequel s’applique la force de compression du joint.

1 - Joint plat
a) Faces plates

x Largeur de base du joint b0 :


w
b0
2

b) Faces surélevées
x Largeur efficace du joint b :
 si b0 d 6,3 mm : b = b0
(1)
 si b0 > 6,3 mm : b 2,52 b0

x Diamètre G :
c) Emboîtement simple (2)
G = G0 - 2b

d) Emboîtement double

(1)
Dans cette formule, la largeur b0 doit être exprimée en millimètres.
(2)
Si b0 d 6,3 mm, G est alors le diamètre moyen de contact du joint sur sa
portée.

2 - Joint annulaire métallique plein

w
x b
8

x G = diamètre moyen du joint

802
CODAP 2005 Division 1

803
CODAP 2005 Division 1

PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS

ANNEXE C6.1.A1
ASSEMBLAGE À BRIDES DE DEUX ENCEINTES D’UN MÊME
APPAREIL AVEC JOINTS INTÉRIEURS AU CERCLE DE
PERÇAGE DES TROUS DE BOULONS
(Annexe obligatoire)
C6.1.A1.1 - OBJET  de la pression et de la température de calcul de
chacune des deux enceintes.
a) La présente Annexe indique les modalités
d’application des règles des chapitres C6.1, C6.2 et C6.3 c) La règle C6.1.A1.2 précise les situations à étudier
et de la règle C3.4.5 aux assemblages à brides de deux pour l’assemblage.
enceintes sous pression intérieure d’un même appareil
Les règles C6.1.A1.3 et C6.1.A1.4 indiquent respec-
avec joints intérieurs au cercle de perçage des trous de
tivement les modalités particulières de vérification de la
boulons.
boulonnerie et de détermination des moments s’exerçant
Un tel assemblage peut être, par exemple : sur les brides.
 l’assemblage d’une plaque tubulaire fixe pincée d) Ces règles sont applicables :
entre brides (voir figure C6.1.A1.1),
 aux assemblages dont l’un des joints (ou les
 l’assemblage, côté plaque glissante, de la boîte deux) est annulaire en élastomère ou métallique
d’extrémité d’un échangeur à plaque glissante creux, moyennant les adaptations indiquées en
(voir figure C7.2.A1.1). Annexe C6.1.A2,
b) Dans le cas le plus général, l’assemblage est ca-  aux assemblages par boulons à griffes ou par
ractérisé par des valeurs différentes : boulons basculants, moyennant le respect des
dispositions de l’Annexe C6.2.A2.
 des caractéristiques de chacun des deux joints,

Figure C6.1.A1.1 - Exemples d’assemblage de plaque tubulaire fixe pincée entre brides.

804
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

C6.1.A1.2 - SITUATIONS À ETUDIER C6.1.A1.4 - MOMENTS S’EXERÇANT SUR LES


BRIDES
Les situations à étudier pour l’assemblage sont :
a) Le moment MA s’exerçant sur chaque bride dans
 la situation d’assise des joints,
la situation d’assise des joints est donné par celle des
 les diverses situations sous pression de formules C6.2.5.1a, C6.2.5.2a, C6.3.5a ou C3.4.5.2a2
l’assemblage, caractérisées chacune par les qui s’applique, en utilisant la valeur de WA' définie en
valeurs de la pression de calcul susceptible de C6.1.A1.3c.
régner simultanément – même de façon
accidentelle – dans chaque enceinte et les b) Le moment MP s’exerçant sur chaque bride dans
valeurs correspondantes de la température de une situation sous pression est donné par celle des
calcul. formules C6.2.5.1b, C6.2.5.2b, C6.3.5b ou C3.4.5.2b2
qui s’applique, moyennant les adaptations suivantes :
C6.1.A1.3 - VÉRIFICATION DE LA BOULON-
NERIE b1) Dans la formule C6.2.5.1b, la valeur de WP
à utiliser est celle définie en C6.1.A1.3b.
La boulonnerie doit être vérifiée au moyen de la rè-
gle C6.1.6, moyennant les adaptations suivantes : b2) Dans les formules C6.2.5.2b, C6.3.5b et
C3.4.5.2b2 :
a) La force minimale WA que doit exercer la bou-
lonnerie dans la situation d’assise des joints est la plus  les forces HD et HT sont à calculer pour cha-
élevée des deux valeurs calculées au moyen de la for- que bride avec la valeur de P qui lui corres-
mule C6.1.6a pour chacune des brides. pond au moyen des formules données dans la
règle concernée,
b) La force de traction WP s’exerçant sur la
boulonnerie dans une situation sous pression est la plus  la force HG est à calculer pour chaque bride
élevée avec la valeur de P qui lui correspond au
des deux valeurs calculées au moyen de la formule moyen de la formule :
C6.1.6b1 pour chacune des brides.
S
c) La section de la boulonnerie doit être vérifiée au HG WP  G2 ˜ P (C6.1.A1.4)
4
moyen des relations C6.1.6c et d et la force WA'
calculée au moyen de la formule C6.1.6e, en utilisant dans laquelle la valeur de WP à utiliser est
celle définie en C6.1.A1.3b.
les valeurs de WA et WP définies ci-dessus.

d) La force WA' ainsi calculée doit, s’il y a lieu, vé-


rifier la relation C6.1.6f pour chacun des deux joints.

805
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS

ANNEXE C6.1.A2
ASSEMBLAGES À BRIDES À JOINT ANNULAIRE
EN ÉLASTOMÈRE OU MÉTALLIQUE CREUX
(Annexe obligatoire)
C6.1.A2.1 - OBJET b) Les joints concernés sont caractérisés par :
a) La présente Annexe indique les modalités  l’effort linéique minimal Y2 à exercer sur le
d’application des règles des chapitres C6.1, C6.2 et joint dans la situation d'assise du joint,
C6.3, des règles C3.3.4 et C3.4.5 et de la règle de
l’Annexe C7.A4 aux assemblages à brides dont le joint,  l’effort linéique minimal Ym à maintenir sur le
intérieur au cercle de perçage des trous de boulons, est joint pour assurer l’étanchéité dans les diverses
annulaire en élastomère (avec ou sans armature métalli- situations sous pression.
que) ou métallique creux (avec ou sans enrobage élas-
Les valeurs des efforts Y2 et Ym dépendent de la na-
tomère ), et dont les faces sont, après serrage initial du
joint, en contact métal-métal (directement ou par ture du joint, la valeur de Ym peut aussi dépendre de la
l’intermédiaire d’un anneau intercalaire métallique) à pression et de la température.
l’intérieur du cercle de perçage (voir figure Ces valeurs doivent être indiquées par le fournisseur
C6.1.A2.1). du joint (pour les joints annulaires en élastomère sans
armature métallique, ces efforts sont négligeables et
leurs valeurs peuvent être prises = 0).

Figure C6.1.A2.1 - Assemblages à brides avec joint annulaire en élastomère ou métallique creux.

806
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

C6.1.A2.2 - RÈGLES DE CALCUL d) Le coefficient CF correctif pour tenir compte de


Les règles des chapitres C6.1, C6.2 et C6.3, les rè- l’espacement des boulons est donné par les relations
gles C3.3.4 et C3.4.5 et la règle de l’Annexe C7.A4 suivantes :
s’appliquent moyennant les adaptations suivantes : x pour un joint annulaire en élastomère sans
a) Le diamètre G du cercle sur lequel s’applique la armature métallique :
force de compression du joint est le diamètre moyen du
ª § SC ·º
joint. « ¨ ¸»
CF MAX « 1 , ¨ n ¸»
(C6.1.A2.2d1)
b) La force minimale que doit exercer la boulonne- « ¨ 2d b  12e ¸»
rie dans la situation d’assise du joint est donnée par la « ¨ ¸»
formule : ¬ © ¹¼

WA = S G . Y2 (C6.1.A2.2b) x pour un joint annulaire d’un autre type :


c) La force de compression du joint dans une situa- ª § SC ·º
tion sous pression est donnée par la formule : « ¨ ¸»
CF MAX 1 ,
« ¨ n ¸»
¨ 2d b  1,5e ¸» (C6.1.A2.2d2)
H G = S G . Ym (C6.1.A2.2c) «
« ¨ ¸»
¬ © ¹¼
Dans ces relations :
 pour une plaque tubulaire formant bride, e est
l’épaisseur admise de la partie formant bride,
notée efl, définie en Annexe C7.A4,
 pour un assemblage par boulons à griffes,
remplacer 2db par l.

807
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

C6.2 - BRIDES AVEC JOINT INTÉRIEUR AU La règle C6.2.6 permet de vérifier la résistance des
CERCLE DE PERÇAGE DES TROUS DE brides dites « indépendantes », à la résistance desquel-
BOULONS les ne participe pas l’enveloppe cylindrique ou pour
lesquelles la participation de l’enveloppe cylindrique
C6.2.1 - Objet
est négligée (voir C6.2.4.3).
a) Les règles du présent chapitre permettent de vé-
La règle C6.2.7 permet de vérifier la résistance des
rifier la résistance d’une bride constituant l’un des
brides dites « monobloc », à laquelle participe
éléments d’un assemblage :
l’enveloppe cylindrique.
 soumis à une pression intérieure,
Le tableau C6.2.1 précise les règles à utiliser pour
 dont le joint est situé à l’intérieur du cercle de chaque type de bride.
perçage des trous de boulons, Si l’assemblage concerne deux enceintes d’un
relevant des règles du chapitre C6.1. même appareil, les dispositions de l’Annexe C6.1.A1
sont à respecter.
b) Les règles s’appliquent aux brides des types sui-
vants : d) Les présentes règles sont applicables :
 brides tournantes (voir figure C6.2.1.1),  aux brides directement assemblées à un fond
bombé elliptique, torisphérique ou hémisphé-
 brides vissées (voir figure C6.2.1.2), rique, moyennant le respect de la règle C3.1.8,
 brides emmanchées-soudées (voir figure  aux brides des assemblages à joint annulaire
C6.2.1.3), en élastomère ou métallique creux, moyennant
 brides à collerette soudée en bout ou mono- les adaptations indiquées en Annexe C6.1.A2,
bloc avec l’enveloppe cylindrique (voir figure  aux brides assemblées par boulons à griffes ou
C6.2.1.4). par boulons basculants, moyennant le respect
Elles ne concernent pas les brides des fonds à ca- des dispositions de l’Annexe C6.2.A2,
lotte sphérique boulonnés qui sont traitées en C3.4.  aux brides à lèvres soudées, moyennant les
L’Annexe C6.2.A1 traite le cas particulier des bri- adaptations indiquées en Annexe C.2.A3.
des tournantes en segments démontables. e) Les règles du présent chapitre couvrent la défail-
c) La résistance de la boulonnerie de l’assemblage lance par déformation excessive de la bride.
doit être préalablement vérifiée au moyen de la règle Elles assurent en outre, pour les brides à collerette,
C6.1.6. l’adaption plastique globale :
La règle C6.2.5 permet de déterminer les moments  du raccordement plateau-collerette (règles
s’exerçant sur la bride. C6.2.6 et C6.2.7),
 du raccordement collerette-enveloppe cylin-
drique (règle C6.2.7).

808
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

Tableau C6.2.1 - Règles de calcul à utiliser.

Règle de Règle de
Type de bride Figure détermination vérification de
des moments la résistance

a) à collerette tronconique C6.2.1.1a


1 - Bride
b) à collerette cylindrique C6.2.1.1b
tournante
C6.2.5.1

Brides « indépendantes »
c) sans collerette (1) C6.2.1.1.c

a) avec étanchéité sur l’enveloppe


2 - Bride vissée C6.2.1.2a C6.2.6
cylindrique
(avec ou sans
collerette)
b) avec étanchéité sur la bride C6.2.1.2b

a) à collerette tronconique C6.2.1.3a

b) à collerette cylindrique C6.2.1.3b

3 - Bride c) assemblée par double C6.2.6


emmanchée soudure non pénétrante ou C6.2.1.3c ou
soudée à pénétration partielle C6.2.7 (2) (3)
sans
C6.2.5.2
collerette

Brides « monobloc »
d) assemblée par soudures
C6.2.1.3d
à pleine pénétration

4 - Bride à collerette
a) à collerette tronconique C6.2.1.4a C6.2.7 (3)
soudée en bout
ou monobloc
avec l’enveloppe
cylindrique b) à collerette cylindrique C6.2.1.4b

(1) Les brides tournantes sans collerette en segments démontables sont traitées en Annexe C6.2.A1.
(2) L’une ou l’autre de ces deux règles peut être indifféremment utilisée dans les conditions indiquées en C6.2.4.3.
(3) Si les conditions C6.2.7.2 a et b ne sont pas satisfaites, il est possible de justifier la résistance de la bride au moyen de la règle C6.2.6
(voir C6.2.4.4).

809
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

a) Bride à collerette tronconique. b) Bride à collerette cylindrique. c) Bride sans collerette


Figure C6.2.1.1 - Brides tournantes.

a) Avec étanchéité sur l’extrémité de l’enveloppe b) Avec étanchéité sur la bride.


cylindrique. (1) Dans le cas d’un taraudage conique, B est le diamètre sur flancs
mesuré à mi-longueur de serrage LT.

Figures C6.2.1.2 - Brides vissées (avec ou sans collerette).

810
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

(1) Limite de la zone d’influence du raccordement de l’enveloppe cylindrique avec une autre enveloppe, un fond, une plaque tubulaire ou une autre
bride lorsque la bride est calculée au moyen de la règle C6.2.7 (bride « monobloc »).
(2) Limite de la zone d’influence du raccordement de l’enveloppe cylindrique avec une autre enveloppe, un fond, une plaque tubulaire ou une autre
bride lorsque la bride est calculée au moyen de la règle C6.2.6 (bride « indépendante »).

Figure C6.2.1.3 - Brides emmanchées-soudées.


(Les détails d’exécution des assemblages soudés sont précisés en FA1)

811
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

a) Bride à collerette tronconique. b) Bride à collerette cylindrique.


(1) Limite de la zone d’influence du raccordement de l’enveloppe cylindrique avec une autre enveloppe, un fond, une plaque tubulaire ou une autre
bride lorsque la bride est calculée au moyen de la règle C6.2.7 (bride « monobloc »).
(2) Limite de la zone d’influence du raccordement de l’enveloppe cylindrique avec une autre enveloppe, un fond, une plaque tubulaire ou une autre
bride lorsque la bride est calculée au moyen de la règle C6.2.6 (bride « indépendante »).

Figure C6.2.1.4 - Brides à collerette soudée en bout ou monobloc avec l’enveloppe cylindrique.

812
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

C6.2.2 - Conditions d’application C6.2.2.3 - Sollicitations


C6.2.2.1 - Bride Les règles du présent chapitre ne prennent en compte
que l’action de la pression intérieure et des efforts exer-
a) La bride doit être de révolution.
cés par les boulons.
b) Les trous de passage des boulons doivent être cir-
Elles ne prennent pas en compte les efforts agissant
culaires ; leur diamètre doit être au plus égal à celui de la
sur l’enveloppe cylindrique (voir Note).
série moyenne de la norme NF EN 20-273 (voir Annexe
C6.A4). Note : L’Annexe C6.A5 propose une méthode simplifiée de prise en
compte de ces efforts.
c) La bride peut être constituée de plusieurs éléments
assemblés par soudure à pleine pénétration ; il n’y a C6.2.3 - Notations
alors pas lieu de tenir compte d’un coefficient de sou- A = Diamètre extérieur de la bride
dure dans les calculs.
A2 = Diamètre extérieur de contact d’une bride
d) Le rayon r du congé de raccordement plateau- tournante sur le collet
collerette d’une bride à collerette doit être tel que :
B = Diamètre intérieur de la bride
r t MIN > 0,25 g 1 , 5mm @
B2 = Diamètre intérieur de contact d’une bride
tournante sur le collet
C = Diamètre du cercle de perçage des trous
de boulons
CF = Coefficient correctif pour tenir compte de
l’espacement des boulons :

ª § SC ·º
« ¨ ¸»
Figure C6.2.2 CF ¨
MAX « 1 , ¨ n ¸»
« 6e ¸»
« ¨¨ 2d b  ¸¸»
¬ © m  0,5 ¹¼
e) Dans le cas d’une bride à collerette de forme inha-
bituelle, il y a lieu de choisir des valeurs de g1 et h défi- (C6.2.3.1)
nissant une collerette tronconique simple équivalente au D = Diamètre intérieur de l’enveloppe cylin-
profil réel de la collerette. drique
f) Au droit de l’assemblage circulaire d’une bride à db = Diamètre nominal d’un boulon
collerette soudée en bout avec l’enveloppe cylindrique,
les fibres moyennes peuvent être décalées, sans toutefois e = Epaisseur du plateau de la bride (voir
que ce décalage aille, aux tolérances de fabrication près C6.2.4.2)
(voir F1.5), au-delà de l’alignement des faces externes f = Contrainte nominale de calcul du matériau
ou internes. Le raccordement des surfaces doit se faire de la bride pour la situation considérée
par une pente n’excédant par 1/3.
fs = Contrainte nominale de calcul du matériau
L’épaisseur de la collerette doit satisfaire à la règle de l’enveloppe cylindrique pour la situa-
C6.2.4.4c. tion considérée
g) D’autres conditions, particulières à la règle utilisée Pour une bride à collerette monobloc
pour la vérification de la résistance de la bride, sont
avec l’enveloppe cylindrique : fs = f.
indiquées en C6.2.4.3, C6.2.4.4 et C6.2.7.2.
C6.2.2.2 - Enveloppe cylindrique Pour la situation d’assise du joint, f et fs sont les
contraintes nominales de calcul pour une situation
L’épaisseur de l’enveloppe cylindrique doit satisfaire normale de service à température ambiante.
à la règle C2.1.4.

813
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

G = Diamètre du cercle sur lequel s’applique hL = Différence, pour une bride tournante ou
la force de compression du joint WA' ou une bride visssée avec étanchéité sur
l’enveloppe cylindrique, entre les rayons
HG, défini en C6.1.5 du cercle de perçage des trous de boulons
G1 = Diamètre du cercle sur lequel s’applique et du cercle sur lequel s’applique la force
la force d’appui WA' ou WP : d’appui WA' ou WP de la bride sur le collet
ou le filetage de l’enveloppe
x d’une bride tournante sur le collet :
hT = Différence, pour une bride autre que tour-
A2  B2 nante ou vissée avec étanchéité sur
G1 (C6.2.3.2)
2 l’enveloppe cylindrique, entre les rayons
du cercle de perçage des trous de boulons
x d’une bride vissée avec étanchéité sur et du cercle sur lequel s’applique la force
l’enveloppe cylindrique sur le filetage
de l’enveloppe : HT

G1 = B Les distances hD , hG , hL et hT sont indiquées sur la


figure C6.2.5.
g0 = Epaisseur admise de la collerette à son
extrémité h0 = B ˜ g0 (C6.2.3.3)
g1 = Epaisseur admise de la collerette à son A
raccordement avec le plateau K = (C6.2.3.4)
B
Pour une bride à collerette cylindrique :
kF = Coefficient de correction de contrainte :
g1 = g0.
x pour B d 1000 mm : kF 1
HD = Force résultant de l’action de la pression
sur la surface du cercle de diamètre B x pour 1000 mm < B < 2000 mm :
HG = Force de compression du joint dans une
2 § B ·
situation sous pression, définie en C6.1.6 kF ¨¨ 1  ¸ (C6.2.3.5)
3 © 2000 ¸¹
HT = Force résultant de l’action de la pression
sur la surface annulaire comprise entre les x pour B t 2000 mm : 4
cercles de diamètres G et B kF
3
La somme des forces HD , HG et HT est la force WP M = Moment s’exerçant sur la bride dans la
définie en C6.1.6 (voir figure C6.2.5). situation considérée
h = Longueur de la collerette M = MA ou MP selon qu’il s’agit de la
Pour une bride à collerette cylindrique situation d’assise du joint ou d’une situa-
soudée en bout ou monobloc avec tion sous pression.
l’enveloppe cylindrique : h = 0. MA = Moment s’exerçant sur la bride dans la
hD = Différence, pour une bride autre que tour- situation d’assise du joint
nante ou vissée avec étanchéité sur MP = Moment s’exerçant sur la bride dans une
l’enveloppe cylindrique, entre les rayons situation sous pression
du cercle de perçage des trous de boulons
et du cercle sur lequel s’applique la force m = Coefficient de serrage du joint, défini en
HD C6.1.5
n = nombre de boulons
hG = Différence, pour une bride autre que tour-
nante ou vissée avec étanchéité sur P = Pression de calcul pour la situation sous
l’enveloppe cylindrique, entre les rayons pression considérée
du cercle de perçage des trous de boulons
et du cercle sur lequel s’applique la force WA' = Force exercée par l’ensemble des boulons
de compression du joint WA' ou HG à prendre en compte pour le calcul de la
bride dans la situation d’assise du joint,
définie en C6.1.6

814
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

EF = Coefficient relatif aux brides « mono- C6.2.4 - Considérations générales


bloc » donné en Annexe C6.A3
C6.2.4.1 - Situations à étudier
EFL = Coefficient relatif aux brides « indépen-
Les règles doivent être appliquées pour chacune des
dantes » donné en Annexe C6.A3
situations définies en C6.1.4 : situation d’assise du joint
§ 1Q · et situations sous pression.
K 2 ¨¨1  2 ln K ¸¸  1
3 © 1 Q ¹ C6.2.4.2 - Epaisseur du plateau de la bride
ET =
S § 1 Q 2 ·
K  1 ¨¨1  K ¸¸ L’épaisseur e du plateau de la bride à utiliser dans les
© 1 Q ¹ règles C6.2.6 et C6.2.7 est définie par le tableau
C6.2.4.2.
(C6.2.3.6)
Dans ce tableau :
§ 1Q ·
K 2 ¨¨ 1  2 ln K ¸¸  1 x ep et ep,1 sont les épaisseurs utiles du plateau de
3 © 1Q ¹
EU = la bride, mesurées comme l’indiquent les figu-
S 1  Q K 2  1 K  1 res,

(C6.2.3.7) x e1 et e2 sont respectivement données par les for-


mules :
EV = Coefficient relatif aux brides « mono-
bloc » donné en Annexe C6.A3 § A B ·
12 ¨¨ I 1  I 2 ¸
EVL = Coefficient relatif aux brides « indépen- © A  A 1 ¸¹ (C6.2.4.2.1)
e1
dantes » donné en Annexe C6.A3 V1 A  B
ª3 K 2 ln K º
« 1  Q  1  Q 2
1 6
EY = » A1 V1
K 1 ¬« S S K  1 ¼» e2 e1
B e p  V1 (C6.2.4.2.2)
(C6.2.3.8)
dans lesquelles :
Le graphique C6.A3.6 donne les valeurs des coeffi-
cients ET, EU et EY pour Q = 0,3. A1 est le diamètre de l’emboîtement de centrage d’une
bride tournante,
e ˜ E F  h0 e3 ˜ E V
O =
E T ˜ h0

E U ˜ h0 ˜ g 02 1
2
e p,1
AB
A B

 e P2  e p,1
2
AA  AA
1

1
V1
A  A1
(C6.2.3.9) 2
e p,1
AB
A B

 e p  e p,1 A  A1
e ˜ E FL  h0 e ˜ E VL
3
OL = 
E T ˜ h0 E U ˜ h0 ˜ g 02 (C6.2.4.2.3)

(C6.2.3.10) I1
AB
6
2
e p,1 e p,1 >
 3V1 V1  e p,1 @
Q = Coefficient de Poisson du matériau de la
bride. (C6.2.4.2.4)
M = Coefficient relatif aux brides « mono-
bloc » donné en Annexe C6.A3.
I2
A  A1
6

e p  e p,1 > ep  ep,1 2  3 ep  V1 V1  ep,1 @
(C6.2.4.2.5)

815
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

C6.2.4.3 - Brides emmanchées-soudées sans collerette b) Lorsque ces conditions ne sont pas satisfaites, la
résistance de la bride peut être justifiée au moyen de la
a) La résistance d’une bride emmanchée-soudée sans
règle C6.2.6.
collerette assemblée par double soudure non pénétrante
ou à pénétration partielle (figures C6.2.1.3c1 et c2) peut Une bride à collerette cylindrique doit être alors as-
être indifféremment vérifiée en négligeant la participa- similée à une bride sans collerette.
tion mécanique de l’enveloppe cylindrique à la résis-
tance de la bride (règle C6.2.6) ou en tenant compte de Pour une bride à collerette tronconique, g0 est
cette participation (règle C6.2.7), pour autant que les l’épaisseur admise de la collerette à l’extrémité de la
conditions C6.2.7.2a et b soient satisfaites. longueur h.

Les dimensions minimales nécessaires du cordon de c) Que la résistance de la bride soit vérifiée au
soudure plateau-enveloppe cylindrique sur la face arrière moyen de la règle C6.2.6 ou au moyen de la règle
de la bride sont différentes selon la règle utilisée (voir C6.2.7 :
Annexe FA1). c1) L’épaisseur utile de la collerette doit être au
b) Une bride emmanchée-soudée sans collerette as- moins égale à :
semblée par soudures à pleine pénétration (figure P˜D
C6.2.1.3d) doit être assimilée à une bride à collerette es,0 (C6.2.4.4.1)
2 fs  P
monobloc avec l’enveloppe cylindrique.
c) Lorsque la résistance de la bride est vérifiée au c2) Dans le cas d’une bride à collerette soudée en
moyen de la règle C6.2.7 : bout telle que :

x g0 est l’épaisseur admise de l’enveloppe cylin- f < fs


drique, si la longueur l, définie par la figure C6.2.4.4, est telle
x le cordon de soudure plateau-enveloppe cylin- que :

B  eh,0
drique sur la face arrière de la bride doit être
considéré comme une collerette tronconique l ! 0,2 e h,0
(dont les dimensions g0 , g1 et h sont définies
par les figures C6.2.1.3c2 et d), sous réserve x l’épaisseur utile eh de la collerette, définie par
que : la figure C6.2.4.4, doit en outre être au moins
égale à l’épaisseur minimale théorique eh,0 don-
h et g1  g 0 t MIN > 0,25g 0 , 5mm @ née par la formule :
Dans le cas contraire, ou si le cordon est usiné P˜B
avec un rayon r satisfaisant à la condition e h,0 (C6.2.4.4.2)
2f  P
C6.2.2.1d, la bride doit être assimilée à une bride
à collerette cylindrique. x si l’épaisseur utile de l’enveloppe cylindrique
C6.2.4.4 - Brides à collerette soudée en bout ou mo- est < eh (figures C6.2.4.4.1a et 2a), l’épaisseur
nobloc avec l’enveloppe cylindrique. utile de la collerette à son extrémité peut être
a) La résistance d’une bride à collerette soudée en inférieure à l’épaisseur minimale théorique eh,0,
bout ou monobloc avec l’enveloppe cylindrique doit être pour autant que la longueur lh n’excède pas
vérifiée au moyen de la règle C6.2.7, pour autant que les 0,2 B  eh,0 e h,0 .
conditions C6.2.7.2 a et b soient satisfaites.
g0 est alors l’épaisseur admise, sur la longueur l0 dé-
finie en C6.2.7.2a, de l’enveloppe constituée de la partie
cylindrique de la collerette et de l’enveloppe cylindri-
que.

816
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

1 - Bride à collerette tronconique. 2 - Bride à collerette cylindrique.

Figure C6.2.4.4 - Brides à collerette soudée en bout.

817
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

Tableau C6.2.4.2 - Épaisseur e du plateau de la bride

1. Bride tournante sans emboîtement de centrage


Bride vissée avec étanchéité sur l’enveloppe cylindrique

e = ep

2. Bride tournante avec emboîtement de centrage


2.1 - Bride à collerette

e = ep,1

2.2 - Bride sans collerette

e MIN > e1 , e 2 @ (1)

(1) e1 et e2 sont respectivement données par les


formules C6.2.4.2.1 et C6.2.4.2.2.

818
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

Tableau C6.2.4.2. - Épaisseur e du plateau de la bride (suite)

3. Bride vissée avec étanchéité sur la bride


Bride emmanchée-soudée
Bride à collerette soudée en bout ou monobloc avec l’enveloppe cylindrique
3.1 - Face plate ou surélevée

e = ep

3.2 - Emboîtement simple

a) femelle
e > @
MIN e p , e p,1

b) mâle
e = ep

3.3 – Emboîtement double

a) femelle
e >
MIN e p , 1,1e p,1 @

b) mâle
e = ep

3.4 – Gorge pour joint annulaire

e >
MIN e p , 1,1e p,1 @

819
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

C6.2.5 - Moments s’exerçant sur la bride  la distance hD est donnée par les formules sui-
C6.2.5.1 - Brides tournantes et brides vissées avec vantes :
étanchéité sur l’extrémité de l’enveloppe cylindrique x pour une bride vissée avec étanchéité sur
a) Le moment s’exerçant sur la bride dans la situa- la bride, une bride emmanchée-soudée à
tion d’assise du joint est donné par la formule : collerette ou une bride emmanchée-soudée
sans collerette assemblée par double sou-
MA W A' ˜ h L (C6.2.5.1a) dure non pénétrante ou à pénétration par-
tielle :
b) Le moment s’exerçant sur la bride dans une situa-
tion sous pression est donné par la formule : CB
hD (C6.2.5.2c3-1)
2
MP WP ˜ hL (C6.2.5.1b)
x pour une bride emmanchée-soudée sans
c) La distance hL est donnée par la formule : collerette assemblée par soudures à pleine
C  G1 pénétration ou une bride à collerette sou-
hL (C6.2.5.1c) dée en bout ou monobloc avec l’enveloppe
2 cylindrique :
C6.2.5.2 - Autres types de brides C  B  g1
hD (C6.2.5.2c3-2)
a) Le moment s’exerçant sur la bride dans la situa- 2
tion d’assise du joint est donné par la formule :
 les distances hT et hG sont données par les
MA W A' ˜ hG (C6.2.5.2a) formules :
b) Le moment s’exerçant sur la bride dans une situa- 2C  B  G
hT (C6.2.5.2c4)
tion sous pression est donné par la formule : 4
MP H D ˜ hD  H T ˜ hT  H G ˜ hG C G
hG (C6.2.5.2c5)
(C6.2.5.2b) 2

c) Dans ces formules :


 les forces HD et HT sont données par les
formules :
S
HD B2 ˜ P (C6.2.5.2c1)
4

HT
S
4
G 2

 B2 P (C6.2.5.2c2)

820
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

Type de bride Situation d’assise du joint Situation sous pression

1 - Tournante

2a - Vissée avec étanchéité sur


l’enveloppe cylindrique

2b - Vissée avec étanchéité sur la bride

3a - 3b - Emmanchée-soudée à collerette

3c - Emmanchée-soudée sans collerette


assemblée par double soudure non
pénétrante ou à pénétration partielle

3d - Emmanchée-soudée sans collerette


assemblée par soudures à pleine pénétra-
tion

4 - A collerette soudée en bout ou mono-


bloc avec l’enveloppe cylindrique

Figure C6.2.5 - Forces et moments s’exerçant sur une bride.


(Les forces W A' , W P et H G sont définies en C6.1.6)

821
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

C6.2.6 - Vérification de la résistance des brides C6.2.6.2 - Détermination des contraintes


« indépendantes »
a) La contrainte maximale méridienne de flexion
C6.2.6.1 - Objet dans la collerette est donnée par la formule :
a) La présente règle permet de vérifier la résistance 1 M
des brides des types suivants :
VH CF (C6.2.6.2a)
OL ˜ g12 B1
 brides tournantes, avec ou sans collerette, en
dans laquelle :
une seule pièce,
 brides vissées, avec ou sans collerette, x lorsque B t 20 g1 : B1 = B

 brides emmanchées-soudées à collerette, x lorsque B < 20 g1 : B1 = B + g1

 brides emmanchées-soudées sans collerette Pour une bride sans collerette :


assemblées par double soudure non pénétrante VH = 0
ou à pénétration partielle dont la résistance est
vérifiée en négligeant la participation mécani- b) La contrainte maximale radiale dans le plateau est
que et l’enveloppe cylindrique (voir C6.2.4.3). donnée par la formule :
Elle permet également de vérifier la résistance des 4e ˜ E FL  3h0 M
brides relevant de la règle C6.2.7 lorsque les conditions Vr CF (C6.2.6.2b)
3O L ˜ e 2 ˜ h0 B
indiquées en C6.2.7.2 a et b ne sont pas satisfaites (voir
C6.2.4.4.b). Pour une bride sans collerette :
b) Lorsque la résistance d’une bride est vérifiée au Vr = 0
moyen de la présente règle, la zone d’influence du rac-
cordement de l’enveloppe cylindrique avec une autre c) La contrainte maximale circonférentielle dans le
enveloppe, un fond, une plaque tubulaire ou une autre plateau est donnée par la formule :
bride peut s’étendre jusqu’à la limite (2) indiquée sur la
EY M K2  1
figure C6.2.6.1. Vș CF  V r
e2 B K2 1
Il en est de même de la longueur d’enveloppe parti-
cipant à la résistance d’une ouverture proche de la bride (C6.2.6.2c1)
(voir C5).
Pour une bride sans collerette, cette formule s’écrit :
EY M
Vș CF (C6.2.6.2c2)
e2 B

Figure C6.2.6.1 - Limite de la zone d’influence d’une discontinuité de l’enveloppe cylindrique


pour une bride calculée au moyen de la règle C6.2.6.

822
CODAP 2005 Division 1

C6.2.6.3 - Valeurs admissibles des contraintes c) Si les conditions a et b ci-dessus ne sont pas
satisfaites, la résistance de la bride peut être vérifiée au
Pour chacune des situations étudiées (situation
moyen de la règle C6.2.6.
d’assise du joint et situations sous pression), les
contraintes VH , Vr et V T doivent satisfaire aux condi- d) Une collerette tronconique ne doit pas présenter
tions suivantes : une pente supérieure à 1/1 ; si tel n’est pas le cas, pren-
dre pour g1 une valeur telle que cette condition soit
x kF . VH d 1,5 f respectée.
x kF . Vr d f C6.2.7.3 - Détermination des contraintes
x kF . V T d f a) La contrainte maximale méridienne de flexion
dans la collerette est donnée par la formule :
VH  Vr
x kF d f M M
2 VH CF (C6.2.7.3a)
O˜ g12 B1
VH  Vș
x kF d f dans laquelle :
2
Pour une bride sans collerette, seule est à satisfaire la x lorsque B t 20 g1 : B1 = B
condition :
x lorsque B < 20 g1 et M = 1 : B1 = B + g1
kF . V T d f
x lorsque B < 20 g1 et M > 1 : B1 = B + g0
b) La contrainte maximale radiale dans le plateau est
C6.2.7 – Vérification de la résistance des brides donnée par la formule :
« monobloc »
4 e ˜ E F  3 h0 M
C6.2.7.1 - Objet Vr CF (C6.2.7.3b)
3O ˜ e 2 ˜ h0 B
La présente règle permet de vérifier la résistance des
brides des types suivants : c) La contrainte maximale circonférentielle dans le
plateau est donnée par la formule :
 brides emmanchées-soudées sans collerette as-
semblées par double soudure non pénétrante ou EY M K2  1
Vș CF  V r (C6.2.7.3c)
à pénétration partielle dont la résistance est vé- e2 B K2 1
rifiée en tenant compte de la participation mé-
canique de l’enveloppe cylindrique (voir C6.2.7.4 - Valeurs admissibles des contraintes
C6.2.4.3), Pour chacune des situations étudiées (situation
 brides emmanchées-soudées sans collerette as- d’assise du joint et situations sous pression), les
semblées par soudures à pleine pénétration, contraintes VH , Vr et VT doivent satisfaire aux condi-
tions suivantes :
 brides à collerette soudée en bout ou monobloc
avec l’enveloppe cylindrique. x k F ˜ V H d 1,5 MIN > f , f s @
C6.2.7.2 - Conditions d’application
x kF . Vr d f
a) L’épaisseur utile de l’enveloppe constituée de la
partie cylindrique de la collerette et de l’enveloppe cy- x kF . V T d f
lindrique doit être au moins égale à l’épaisseur admise VH  Vr
g0 sur une longueur, mesurée comme l’indiquent les x kF d f
2
figures C6.2.1.3c2 et d et C6.2.1.4, au moins égale à :
VH  Vș
l0 D  g 0 g 0 x kF
2
d f

b) Cette longueur l0 ne doit pas interférer avec la


zone d’influence du raccordement avec une autre enve-
loppe, un fond, une plaque tubulaire ou une autre bride.
Elle peut cependant interférer avec la longueur
d’enveloppe participant à la résistance d’une ouverture
proche de la bride (voir C5).

823
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS

ANNEXE C6.2.A1
BRIDES TOURNANTES EN SEGMENTS DÉMONTABLES
(Annexe obligatoire)

C6.2.A1.1 - OBJET c) La règle doit être appliquée pour chacune des si-
tuations définies en C6.1.4 : situation d’assise du joint et
a) La règle de la présente Annexe permet de vérifier
situations sous pression.
la résistance d’une bride tournante sans collerette en
segments démontables constituant l’un des éléments La résistance de la boulonnerie de l’assemblage doit
d’un assemblage : être préalablement vérifiée au moyen de la règle C6.1.6.
 soumis à une pression intérieure, Si l’assemblage concerne deux enceintes d’un même
appareil, les dispositions de l’Annexe C6.1.A1 sont à
 dont le joint est situé à l’intérieur du cercle de respecter.
perçage des trous de boulons,
d) La présente règle est applicable aux brides tour-
relevant des règles du chapitre C6.1. nantes en segments démontables des assemblages à joint
b) Une telle bride peut être constituée d’une seule ou annulaire en élastomère ou métallique creux, moyennant
de deux couronne(s) coupée(s) diamétralement en deux les adaptations indiquées en Annexe C6.1.A2.
segments (voir figure C6.2.A1.1). e) La présente règle couvre la défaillance par défor-
mation excessive de la bride.

a) Une couronne en deux segments. b) Deux couronnes, chacune en deux segments.


Figure C6.2.A1.1 - Brides tournantes en segments démontables.

824
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Annexe C6.2.A1 – BRIDES TOURNANTES
EN SEGMENTS DÉMONTABLES
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

C6.2.A1.2 - CONDITIONS D’APPLICATION C6.2.A1.4 - VÉRIFICATION DE LA RÉSISTANCE


DE LA BRIDE
a) Les conditions indiquées en C6.2.2.1 a, b et c et
C6.2.2.3 sont à respecter. a) Le moment M s’exerçant sur la bride est donné par
la règle C6.2.5.1.
b) La coupure entre les deux segments d’une même
couronne doit être disposée au milieu de l’intervalle b) La contrainte maximale circonférentielle dans une
entre deux trous de boulons. segment de la bride est donnée par les formules suivan-
tes :
Les deux couronnes d’une bride en quatre segments
doivent être assemblées de telle façon que les coupures x pour une bride en deux segments démontables :
entre les segments de chaque couronne soient décalées
EY M (C6.2.A1.4.1
de 90°. Vș 2 CF
e 2 B )

x pour une bride constituée de deux couronnes,


C6.2.A1.3 - NOTATIONS
chacune en deux segments démontables :
Les notations utilisées dans la présente Annexe sont
EY M (C6.2.A1.4.2
définies en C6.2.3. Vș 0, 75 CF
e 2 B )
L’épaisseur e d’un segment de la bride est définie par
le tableau C6.2.A1.3 dans lequel : c) Pour chacune des situations étudiées (situation
d’assise du joint et situations sous pression) la contrainte
x ep, ep,1, ep,2 sont les épaisseurs utiles des seg-
V T doit satisfaire à la condition :
ments de la bride mesurées comme l’indiquent
les figures, VT d f
x e1 et e2 sont respectivement données par les for-
mules C6.2.4.2.1 et C6.2.4.2.2.

825
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Annexe C6.2.A1 – BRIDES TOURNANTES
EN SEGMENTS DÉMONTABLES
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

Tableau C6.2.A1.3. - Épaisseur e d’un segment de bride tournante en segments démontables

1. Bride sans emboîtement de centrage


1.1 - En deux segments démontables

e = ep

1.2 - En quatre segments démontables

e > @
MIN e P , e p,2

2. Bride avec emboîtement de centrage


2.1 - En deux segments démontables

e MIN > e1 , e 2 @ (1)

2.2 - En quatre segments démontables

e > @
MIN e1 , e 2 , e p,2 (1)

(1) e1 et e2 sont respectivement données par les formules C6.2.4.2.1 et C6.2.4.2.2.

826
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

827
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS

ANNEXE C6.2.A2
ASSEMBLAGES PAR BOULONS À GRIFFES OU PAR
BOULONS BASCULANTS
(Annexe obligatoire)

C6.2.A2.1 - OBJET Elle est applicable :


La présente Annexe indique les modalités  aux assemblages de deux enceintes d’un même
d’application des règles des chapitres C6.1 et C6.2, des appareil, moyennant le respect des dispositions
règles C3.3.4 et C3.4.5 et de la règle de l’Annexe C7.A4 de l’Annexe C6.1.A1,
aux assemblages par boulons à griffes (voir figures
C6.2.A2.1.1) ou par boulons basculants (voir figure  aux assemblages à joint annulaire en élastomère
C6.2.A2.1.2). ou métallique creux, moyennant les adaptations
indiquées en Annexe C6.1.A2.

Détail des types d’accrochages courants

Figure C6.2.A2.1.1 - Assemblages par boulons à griffes.

Figure C6.2.A2.1.2 - Assemblage par boulons basculants.

828
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Annexe C6.2.A2 – ASSEMBLAGES PAR BOULONS À GRIFFES
OU PAR BOULONS BASCULANTS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

C6.2.A2.2 - ASSEMBLAGES PAR BOULONS À a) Le nombre minimal nécessaire de boulons est don-
GRIFFES né par la relation :
C6.2.A2.2.1 - Conditions d’application ­°ª W º ª§ Wp · º ½°
n min MAX ®« A » , «¨¨ ¸ »¾
¸
a) Le diamètre G du cercle sur lequel s’applique la
°̄«¬ Wb,A »¼ «¬© Wb ¹ max »¼ °¿
force de compression du joint, doit être tel que :
G d C (C6.2.A2.2.3a)

b) L’assemblage doit être équipé d’un dispositif ren- § Wp ·


dant les boulons imperdables lorsqu’ils sont desserrés et dans laquelle ¨¨ ¸
¸ est la plus grande valeur du
© Wb ¹ max
garantissant leur équidistance lors du serrage.
§ Wp ·
C6.2.A2.2.2 - Notations rapport ¨¨ ¸ pour l’ensemble des situations sous pres-
¸
© Wb ¹
Les notations suivantes complètent ou modifient
sion étudiées.
celles listées en C6.2.3 :
Il appartient au Producteur des boulons d’indiquer et
C = Diamètre du cercle sur lequel s’applique la
garantir :
force exercée par les boulons, défini par la
figure C6.2.A2.1.1 x ou bien les valeurs des charges Wb et Wb,A,
l = Largeur circonférentielle de contact d’un x ou bien les valeurs des charges Wb,L, W b,t L ,
boulon sur la bride, le fond ou la plaque tubu-
laire Wb,R et W b,t R .
nmin = Nombre minimal nécessaire de boulons Dans ce second cas, les valeurs des charges Wb et
Wb = Charge admissible d’un boulon pour une Wb,A sont données par le tableau C6.2.A2.2.
situation sous pression à la température de
b) Le nombre de boulons doit être tel que :
calcul t
n t nmin (C6.2.A2.2.3b)
Wb,A = Charge admissible d’un boulon pour la situa-
tion d’assise du joint (charge admissible à la c) La force exercée par les n boulons à prendre en
température ambiante) compte pour le calcul des éléments assemblés dans la
situation d’assise du joint est donnée par la formule :
Wb, L , Wb,t L = Valeur minimale garantie de la charge
limite d’un boulon, respectivement à la n  n min
WA' Wb,A (C6.2.A2.2.3c)
température ambiante et à la tempéra- 2
ture t (effort provoquant une déforma-
tion permanente perceptible) d) La force WA' doit, s’il y a lieu, vérifier la relation
Wb,R , Wb,t R = Valeur minimale garantie de la charge C6.1.6f.
de ruine d’un boulon, respectivement à e) Le coefficient CF correctif pour tenir compte de
la température ambiante et à la tempéra- l’espacement des boulons est donné par la relation :
ture t (effort provoquant la rupture d’un
élément du boulon ou l’ouverture ou le ª § SC ·º
glissement du boulon par déformation) « ¨ ¸»
CF ¨
MAX « 1 , ¨ n ¸»
C6.2.A2.2.3 - Règles de calcul « 6e ¸»
« ¨¨ l  ¸¸»
Les règles des chapitres C6.1.et C6.2, les règles ¬ © m  0,5 ¹¼
C3.3.4 et C3.4.5 et la règle de l’Annexe C7.A4
s’appliquent moyennant les adaptations suivantes : (C6.2.A2.2.3e)
Dans cette relation, pour une plaque tubulaire for-
mant bride, e est l’épaisseur admise de la partie formant
bride, notée efl, définie en Annexe C7.A4.

829
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Annexe C6.2.A2 – ASSEMBLAGES PAR BOULONS À GRIFFES
OU PAR BOULONS BASCULANTS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

Tableau C6.2.A2.2 - Charge admissible d’un boulon à griffes.

Boulons en acier non allié ou Boulons en acier


allié non austénitique austénitique

ª§ Wb,t L · § Wb, R ·º Wb,t R


Normale de service Wb MIN «¨ ¸,¨ ¸¸»
Situation
«¬¨© 3 ¸ ¨© 4 ¹»¼
Wb
sous pression ¹ 4
(à température
Exceptionnelle
de calcul t) Wb,t L Wb,t R
de service ou Wb Wb
d’essai de résistance 2 3

ª§ Wb, L · § Wb, R ·º Wb,R


Situation d’assise du joint Wb,A MIN «¨¨ ¸¸ , ¨¨ ¸¸» Wb,A
¬«© 3 ¹ © 4 ¹¼» 4

C6.2.A2.3 - ASSEMBLAGES PAR BOULONS C6.2.A2.3.2 - Règles de calcul


BASCULANTS
Les règles des chapitres C6.1 et C6.2, les règles
C6.2.A2.3.1 - Condition d’application C3.3.4 et C3.4.5 et la règle de l’Annexe C7.A4
s’appliquent moyennant les adaptations suivantes :
L’assemblage doit être conçu (par exemple : lamage
et rondelle d’appui sous les écrous) de façon qu’il ne a) Le diamètre A est le diamètre défini par la figure
puisse y avoir glissement des boulons. C6.2.A2.1.2.
b) Il y a lieu de s’assurer que le dispositif
d’articulation du boulon présente une résistance au
moins égale à celle de sa partie filetée.

830
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

831
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS

ANNEXE C6.2.A3
ASSEMBLAGES À BRIDES À LÈVRES SOUDÉES
(Annexe obligatoire)

C6.2.A3.1 - OBJET b) Le diamètre G est le diamètre défini par la figure


C6.2.A3.1.
La présente Annexe indique les modalités
d’application des règles des chapitres C6.1 et C6.2 aux c) La force HG à exercer sur le joint dans une situa-
assemblages à brides dont les faces sont en contact mé- tion sous pression est donnée par la formule :
tal-métal (directement ou par l’intermédiaire de joints
métalliques à lèvre) à l’intérieur du cercle de perçage HG
S
4
DL2  G 2 P (C6.2.A3.2)
des trous de boulons et dont l’étanchéité est assurée par
soudure des lèvres de la bride ou des joints (voir figure dans laquelle DL est le diamètre intérieur de la soudure
C6.2.A3.1). périphérique d’étanchéité, défini par la figure C6.2.A3.1.
Les règles des chapitres C6.1 et C6.2 s’appliquent
moyennant les adaptations suivantes :
a) Seules les situations sous pression sont à étudier.

a) Brides à lèvre incorporée. b) Brides avec joints métalliques à lèvre.


Figure C6.2.A3.1 - Brides à lèvres soudées.

832
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

833
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

C6.3 - BRIDES INVERSÉES AVEC JOINT La règle C6.3.6 permet de vérifier la résistance des
INTÉRIEUR AU CERCLE DE PERÇAGE DES brides dites « indépendantes », à la résistance desquel-
TROUS DE GOUJONS les ne participe pas l’enveloppe cylindrique ou pour
lesquelles la participation de l’enveloppe cylindrique
C6.3.1 - Objet
peut être négligée (voir C6.3.4.3).
a) Les règles du présent chapitre permettent de véri-
La règle C6.3.7 permet de vérifier la résistance des
fier la résistance d’une bride inversée constituant l’un
brides dites « monobloc », à laquelle participe
des éléments d’un assemblage :
l’enveloppe cylindrique.
 soumis à une pression intérieure,
Le tableau C6.3.1 précise la règle à utiliser pour cha-
 dont le joint est situé à l’intérieur du cercle de que type de bride.
perçage des trous de goujons, Si l’assemblage concerne deux enceintes d’un même
relevant des règles du chapitre C6.1. appareil, les dispositions de l’Annexe C6.1.A1 sont à
respecter.
b) Les règles s’appliquent aux brides des types sui-
vants : d) Les présentes règles sont applicables aux brides
inversées des assemblages à joint annulaire en élasto-
 brides emmanchées-soudées (voir figure mère ou métallique creux, moyennant les adaptations
C6.3.1.1), indiquées en Annexe C6.1.A2.
 brides à collerette soudée en bout ou monobloc e) Les règles du présent chapitre couvrent la défail-
avec l’enveloppe cylindrique (voir figure lance par déformation excessive de la bride.
C6.3.1.2).
Elles assurent en outre, pour les brides à collerette,
c) La résistance de la boulonnerie de l’assemblage l’adaptation plastique globale :
doit être préalablement vérifiée au moyen de la règle
C6.1.6.  du raccordement plateau-collerette (règles
C6.3.6 et C6.3.7),
La règle C6.3.5 permet de déterminer les moments
d’exerçant sur la bride.  du raccordement collerette-enveloppe cylindri-
que (règle C6.3.7).

834
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

Tableau C6.3.1 - Règle de calcul à utiliser.

Type de bride Figure Règle à utiliser

Brides « indépen-
a) à collerette tronconique C6.3.1.1a
C6.3.6

dantes »
b) à collerette cylindrique C6.3.1.1b

c) assemblée par double C6.3.6


1 - Bride soudure non pénétrante ou à C6.3.1.1c ou
emmanchée pénétration partielle C6.3.7 (1) (2)
soudée
sans
collerette
d) assemblée par soudures à

Brides « monobloc »
C6.3.1.1d
pleine pénétration

C6.3.7 (2)
2 - Bride à collerette a) à collerette tronconique C6.3.1.2a
soudée en bout
ou monobloc
avec l’enveloppe
cylindrique b) à collerette cylindrique C6.3.1.2b

(1) L’une ou l’autre de ces deux règles peut être indifféremment utilisée dans les conditions indiquées en C6.3.4.3.
(2) Si les conditions indiquées en C6.3.7.2a et b ne sont pas satisfaites, il est possible de justifier la résistance de la bride au moyen de la règle
C6.3.6 (voir C6.3.4.4).

835
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

(1) Limite de la zone d’influence du raccordement de l’enveloppe cylindrique avec une autre enveloppe, un fond, une plaque tubulaire ou une
autre bride lorsque la bride est calculée au moyen de la règle C6.3.7 (bride « monobloc »).
(2) Limite de la zone d’influence du raccordement de l’enveloppe cylindrique avec une autre enveloppe, un fond, une plaque tubulaire ou une
autre bride lorsque la bride est calculée au moyen de la règle C6.3.6 (bride « indépendante »).

Figure C6.3.1.1 - Brides inversées emmanchées-soudées.


(Les détails d’exécution des assemblages soudés sont précisés en FA1)

836
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

(1) Limite de la zone d’influence du raccordement de l’enveloppe cylindrique avec une autre enveloppe, un fond, une plaque tubulaire ou une
autre bride lorsque la bride est calculée au moyen de la règle C6.3.7 (bride « monobloc »).
(2) Limite de la zone d’influence du raccordement de l’enveloppe cylindrique avec une autre enveloppe, un fond, une plaque tubulaire ou une
autre bride lorsque la bride est calculée au moyen de la règle C6.3.6 (bride « indépendante »).

Figure C6.3.1.1 - Brides inversées emmanchées-soudées.


(Les détails d’exécution des assemblages soudés sont précisés en FA1)

837
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

(1) Limite de la zone d’influence du raccordement de l’enveloppe cylindrique avec une autre enveloppe, un fond, une plaque tubulaire ou une
autre bride lorsque la bride est calculée au moyen de la règle C6.3.7 (bride « monobloc »).
(2) Limite de la zone d’influence du raccordement de l’enveloppe cylindrique avec une autre enveloppe, un fond, une plaque tubulaire ou une
autre bride lorsque la bride est calculée au moyen de la règle C6.3.6 (bride « indépendante »).

Figure C6.3.1.2 - Brides inversées à collerette soudée en bout ou monobloc avec l’enveloppe cylindrique.

838
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

C6.3.2 - Conditions d’application f) Au droit de l’assemblage circulaire d’une bride à


collerette soudée en bout avec l’enveloppe cylindrique,
C6.3.2.1 - Bride
les fibres moyennes peuvent être décalées, sans toutefois
a) La bride doit être de révolution. que ce décalage aille, aux tolérances de fabrication près
(voir F1.5), au-delà de l’alignement des faces externes
Le rapport entre ses diamètres extérieur A et intérieur
ou internes. Le raccordement des surfaces doit se faire
B doit être tel que :
par une pente n’excédant par 1/3.
A
K d2 L’épaisseur de la collerette doit satisfaire à la règle
B C6.3.4.4c.
b) La longueur d’engagement des filets d’un goujon g) D’autres conditions, particulières à la règle utilisée
à filetage à filet triangulaire au profil ISO pour la vérification de la résistance de la bride, sont
(NF ISO 68-1 : Mars 1999) doit être au moins égale à : indiquées en C6.3.4.3, C6.3.4.4 et C6.3.7.2.
ª §
Rp vis ·º C6.3.2.2 - Enveloppe cylindrique
MAX « 0,8d b , ¨ 0,8d b ¸»
«
¬
¨
©

Rp bride ¸»
¹¼
L’épaisseur de l’enveloppe cylindrique doit satisfaire
à la règle C2.1.4.
relation dans laquelle : C6.3.2.3 - Sollicitations
db = Diamètre nominal du goujon Les règles du présent chapitre ne prennent en compte
R p vis = Valeur minimale garantie de la limite que l’action de la pression intérieure et des efforts exer-
cés par les goujons.
conventionnelle d’élasticité (voir
Note) à la température ambiante du Elles ne prennent pas en compte les efforts agissant
matériau du goujon sur l’enveloppe cylindrique (voir Note).
Rp bride = Valeur minimale garantie de la limite Note : L’annexe C6.A5 propose une méthode simplifiée de prise en
conventionnelle d’élasticité (voir compte des ces efforts.
Note) à la température ambiante du C6.3.3 - Notations
matériau de la bride
A = Diamètre extérieur de la bride
Note : Limite conventionnelle d’élasticité à 1% pour les aciers austéni-
tiques, à 0,2% pour les autres matériaux. B = Diamètre intérieur de la bride
Pour des goujons à filetage d’un autre type, les C = Diamètre du cercle de perçage des trous
contraintes de cisaillement dans les filets du goujon et de goujons
les filets du taraudage de la bride doivent être vérifiées
au moyen des règles de l’Annexe C10.A1. D = Diamètre intérieur de l’enveloppe cylin-
drique
c) La bride peut être constituée de plusieurs éléments
assemblés par soudure à pleine pénétration ; il n’y a e = Epaisseur du plateau de la bride (voir
alors pas lieu de tenir compte d’un coefficient de sou- C6.3.4.2)
dure dans les calculs. f = Contrainte nominale de calcul du matériau
d) Le rayon r du congé de raccordement plateau- de la bride pour la situation considérée
collerette d’une bride à collerette doit être tel que : fs = Contrainte nominale de calcul du matériau
r t MIN > 0,25 g 1 , 5mm @ de l’enveloppe cylindrique pour la situa-
tion considérée.
Pour une bride à collerette monobloc
avec l’enveloppe cylindrique : fs = f.
Pour la situation d’assise du joint, f et fs sont les
contraintes nominales de calcul pour une situation
normale de service à température ambiante.
Figure C6.3.2
e) Dans le cas d’une bride à collerette de forme inha-
bituelle, il y a lieu de choisir des valeurs de g1 et h défi-
nissant une collerette tronconique simple équivalente au
profil réel de la collerette.

839
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

G = Diamètre du cercle sur lequel s’applique kF = Coefficient de correction de contrainte :


la force de compression du joint WA' ou
x pour A d 1000 mm : kF 1
HG, défini en C6.1.5
x pour 1000 mm < A < 2000 mm :
g0 = Epaisseur admise de la collerette à son
extrémité 2 § A ·
kF ¨¨ 1  ¸¸ (C6.3.3.3)
g1 = Epaisseur admise de la collerette à son 3 © 2000 ¹
raccordement avec le plateau
4
Pour une bride à collerette cylindrique : x pour A t 2000 mm : kF
3
g1 = g0.
M = Moment s’exerçant sur la bride dans la
HD = Force résultant de l’action de la pression situation considérée
sur la surface du cercle de diamètre D
M = MA ou MP selon qu’il s’agit de la
HG = Force de compression du joint dans une
situation d’assise du joint ou d’une situa-
situation sous pression, définie en C6.1.6
tion sous pression
HT = Force résultant de l’action de la pression
MA = Moment s’exerçant sur la bride dans la
sur la surface annulaire comprise entre les
situation d’assise du joint
cercles de diamètres G et D
MP = Moment s’exerçant sur la bride dans une
La somme algébrique des forces HD , HG et HT est la situation sous pression
force WP définie en C6.1.6 (voir figure C6.3.5).
P = Pression de calcul pour la situation sous
h = Longueur de la collerette pression considérée
Pour une bride à collerette cylindrique WA' = Force exercée par l’ensemble des goujons
soudée en bout ou monobloc avec à prendre en compte pour le calcul de la
l’enveloppe cylindrique : h = 0. bride dans la situation d’assise du joint,
définie en C6.1.6
hD = Différence entre les rayons du cercle de
perçage des trous de goujons et du cercle DR 1 ª 3 1  Q K  1 º
= 2 «
1 » (C6.3.3.4)
sur lequel s’applique la force HD K ¬ S EY ¼
hG = Différence entre les rayons du cercle de EF = Coefficient relatif aux brides « mono-
perçage des trous de goujons et du cercle bloc » donné en Annexe C6.A3
sur lequel s’applique la force de compres-
sion du joint WA' ou HG EFL = Coefficient relatif aux brides « indépen-
dantes » donné en Annexe C6.A3
hT = Différence entre les rayons du cercle de
§ 1 Q ·
perçage des trous de goujons et du cercle K 2 ¨¨1  2 ln K ¸¸  1
3 © 1 Q ¹
sur lequel s’applique la force HT ET = (C6.3.3.5)
S § 1 Q 2 ·
Les distances hD , hG et hT sont indiquées sur la figure K  1 ¨¨1  K ¸¸
C6.3.5. © 1 Q ¹

h0 = A ˜ g0 (C6.3.3.1) ª K 2 1  Q  1  Q º
E TR = ET « » DR (C6.3.3.6)
«¬ K 1  Q  1  Q »¼
2

K A
= (C6.3.3.2)
B § 1Q ·
K 2 ¨¨ 1  2 ln K ¸¸  1
3 © 1Q ¹
EU =
S 1  Q K 2  1 K  1
(C6.3.3.7)

840
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

E UR = EU ˜ DR (C6.3.3.8) C6.3.4.3 - Brides emmanchées-soudées sans collerette

EV a) La résistance d’une bride emmanchée-soudée sans


= Coefficient relatif aux brides « mono-
collerette assemblée par double soudure non pénétrante
bloc » donné en Annexe C6.A3
ou à pénétration partielle (figures C6.3.1.1.c1 et c2) peut
EVL = Coefficient relatif aux brides « indépen- être indifféremment vérifiée en négligeant la participa-
dantes » donné en Annexe C6.A3 tion mécanique de l’enveloppe cylindrique à la résis-
tance de la bride (règle C6.3.6) ou en tenant compte de
ª3 K 2 ln K º
« 1  Q  1  Q 2
1 6
EY = »
cette participation (règle C6.3.7), pour autant que les
K 1 «¬ S S K  1 »¼ conditions C6.3.7.2a et b soient satisfaites.

(C6.3.3.9) Les dimensions minimales nécessaires du cordon de


soudure plateau-enveloppe cylindrique sur la face arrière
de la bride sont différentes selon la règle utilisée (voir
Le graphique C6.A3.6 donne les valeurs des coeffi-
Annexe FA1).
cients ET, EU et EY pour Q = 0,3.
b) Une bride emmanchée-soudée sans collerette as-
EYR = EY  DR (C6.3.3.10) semblée par soudures à pleine pénétration (figure
C6.3.1.1d) doit être assimilée à une bride à collerette
e ˜ E F  h0 e3 ˜ E V
OR =  monobloc avec l’enveloppe cylindrique.
E TR ˜ h0 E UR ˜ h0 ˜ g 02
c) Lorsque la résistance de la bride est vérifiée au
(C6.3.3.11) moyen de la règle C6.3.7 :
e ˜ E FL  h0 e 3 ˜ E VL x g0 est l’épaisseur admise de l’enveloppe cylin-
ORL = 
E TR ˜ h0 E UR ˜ h0 ˜ g 02 drique,

(C6.3.3.12) x le cordon de soudure plateau-enveloppe cylin-


drique sur la face arrière de la bride doit être
Q = Coefficient de Poisson du matériau de la considéré comme une collerette tronconique
bride (dont les dimensions g0, g1 et h sont définies
M par les figures C6.3.1.1c2 et d), sous réserve
= Coefficient relatif aux brides « mono-
que :
bloc » donné en Annexe C6.A3
h et g 1  g 0 t MIN > 0,25g 0 , 5mm @

C6.3.4 - Considérations générales Dans le cas contraire, ou si le cordon est usiné


avec un rayon r satisfaisant à la condition
C6.3.4.1 - Situations à étudier C6.3.2.1d, la bride doit être assimilée à une bride
Les règles doivent être appliquées pour chacune des à collerette cylindrique.
situations définies en C6.1.4 : situation d’assise du joint C6.3.4.4 - Brides à collerette soudée en bout ou mo-
et situations sous pression. nobloc avec l’enveloppe cylindrique
C6.3.4.2 - Epaisseur du plateau de la bride a) La résistance d’une bride à collerette soudée en
L’épaisseur e du plateau de la bride à utiliser dans les bout ou monobloc avec l’enveloppe cylindrique doit être
règles C6.3.6 et C6.3.7 est définie par le tableau vérifiée au moyen de la règle C6.3.7, pour autant que les
C6.3.4.2. conditions C6.3.7.2a et b soient satisfaites.

Dans ce tableau, ep et ep,1 sont les épaisseurs utiles g0 est alors l’épaisseur admise, sur la longueur l0 dé-
du plateau de la bride, mesurées comme l’indiquent les finie en C6.3.7.2a, de l’enveloppe constituée de la partie
figures. cylindrique de la collerette et de l’enveloppe cylindri-
que.

841
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

b) Lorsque ces conditions ne sont pas satisfaites, la c2) Dans le cas d’une bride à collerette soudée en
résistance de la bride peut être justifiée au moyen de la bout telle que :
règle C6.3.6.
f < fs
Une bride à collerette cylindrique doit alors être as-
similée à une bride sans collerette. si la longueur l, définie par la figure C6.3.4.4, est telle
que :
Pour une bride à collerette tronconique, g0 est
l’épaisseur admise de la collerette à l’extrémité de la l ! 0,2 A  eh,0 e h,0
longueur h.
x l’épaisseur utile eh de la collerette, définie par
c) Que la résistance de la bride soit vérifiée au
moyen de la règle C6.3.6 ou au moyen de la règle la figure C6.3.4.4, doit en outre être au moins
C6.3.7 : égale à l’épaisseur minimale théorique eh,0 don-
née par la formule :
c1) L’épaisseur utile de la collerette doit être au
moins égale à : P˜A
e h,0 (C6.3.4.4.2)
2f  P
P˜D
es,0 (C6.3.4.4.1)
2 fs  P x si l’épaisseur utile de l’enveloppe cylindrique
est < eh (figures C6.3.4.4.1a et 2a), l’épaisseur
utile de la collerette à son extrémité peut être
inférieure à l’épaisseur minimale théorique eh,0,
pour autant que la longueur lh n’excède pas
0,2 A  eh,0 e h,0 .

842
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1 - Bride à collerette tronconique. 2 - Bride à collerette cylindrique.


Figure C6.3.4.4 - Brides inversées à collerette soudée en bout.

843
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Tableau C6.3.4.2 - Épaisseur e du plateau d’une bride inversée.

1. Face plate ou surélevée

e = ep

2. Emboîtement simple

a) femelle
e > @
MIN e p , e p,1

b) mâle
e = ep

3. Emboîtement double

a) femelle
e >
MIN e p , 1,1e p,1 @

b) mâle
e = ep

4. Gorge pour joint annulaire

e >
MIN e p , 1,1e p,1 @

844
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

C6.3.5 - Moments s’exerçant sur la bride  la distance hD est donnée par les formules sui-
a) Le moment s’exerçant sur la bride dans la situa- vantes :
tion d’assise du joint est donné par la formule : x pour une bride emmanchée-soudée à colle-
rette ou une bride emmanchée-soudée sans
MA W A' ˜ hG (C6.3.5a) collerette assemblée par double soudure
b) Le moment s’exerçant sur la bride dans une situa- non pénétrante ou à pénétration partielle :
tion sous pression est donné par la formule : CD
hD (C6.3.5c3-1)
MP H D ˜ hD  H T ˜ hT  H G ˜ hG (C6.3.5b) 2
Le moment MP peut être positif ou négatif. Dans ce cas, la distance hD est toujours néga-
tive.
c) Dans ces formules :
x pour une bride emmanchée-soudée sans
 les forces HD et HT sont données par les formu- collerette assemblée par soudures à pleine
les : pénétration ou une bride à collerette sou-
S dée en bout ou monobloc avec l’enveloppe
HD D2 ˜ P (C6.3.5c1) cylindrique :
4
C  A  g1
HT
S
4
G 2
 D2 P (C6.3.5c2) hD
2
(C6.3.5c3-2)

La force HT est toujours négative. Dans ce cas, la distance hD peut être positive
ou négative.
 les distances hT et hG sont données par les for-
mules :
2C  D  G
hT (C6.3.5c4)
4
C G
hG (C6.3.5c5)
2
La distance hT peut être positive ou négative.

845
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Type de bride Situation d’assise du joint Situation sous pression

1a-1b - Emmanchée-soudée à
collerette

1c - Emmanchée-soudée sans
collerette assemblée par
double soudure non pénétrante
ou à pénétration partielle

1d - Emmanchée-soudée sans
collerette assemblée par
soudures à pleine pénétration

2 - A collerette soudée en bout


ou monobloc avec l’enveloppe
cylindrique

Figure C6.3.5 - Forces et moments s’exerçant sur une bride inversée.


(Les forces W A' , W P et H G sont définies en C6.1.6 – Sur cette figure,
la distance hD est négative et la distance hT positive)

846
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C6.3.6 - Vérification de la résistance des brides Pour une bride sans collerette :
« indépendantes »
VH 0
C6.3.6.1 - Objet
b) La contrainte maximale radiale dans le plateau est
a) La présente règle permet de vérifier la résistance des donnée par la formule :
brides des types suivants :
4e ˜ E FL  3h0 M
 brides emmanchées-soudées à collerette, Vr (C6.3.6.2b)
3O RL ˜ e 2 ˜ h0 B
 brides emmanchées-soudées sans collerette as-
semblées par double soudure non pénétrante ou à Pour une bride sans collerette :
pénétration partielle dont la résistance est véri-
Vr 0
fiée en négligeant la participation mécanique de
l’enveloppe cylindrique (voir C6.3.4.3). c) Les contraintes maximales circonférentielles dans
Elle permet également de vérifier la résistance des le plateau sont données par les formules :
brides relevant de la règle C6.3.7 lorsque les conditions x sur le diamètre extérieur de la bride :
indiquées en C6.3.7.2a et b ne sont pas satisfaites (voir
C6.3.4.4b). E YR M K 2  1 ª 2e ˜ E FL  3h0 º
V ș,A Vr « »
b) Lorsque la résistance d’une bride est vérifiée au e2 B K 2  1 ¬ 4e ˜ E FL  3h0 ¼
moyen de la présente règle, la zone d’influence du rac-
cordement de l’enveloppe cylindrique avec une autre (C6.3.6.2c1)
enveloppe, un fond, une plaque tubulaire ou une autre x sur le diamètre intérieur de la bride :
bride peut s’étendre jusqu’à la limite (2) indiquée sur la
figure C6.3.6.1. EY M 2 K 2 ª 2e ˜ E FL  3h0 º
V ș,B Vr « »
Il en est de même de la longueur d’enveloppe parti- e 2 B K 2  1 ¬ 4e ˜ E FL  3h0 ¼
cipant à la résistance d’une ouverture proche de la bride
(C6.3.6.2c2)
(voir C5).
Pour une bride sans collerette, ces formules
C6.3.6.2 - Détermination des contraintes
s’écrivent :
a) La contrainte maximale méridienne de flexion
E YR M
dans la collerette est donnée par la formule : V ș,A (C6.3.6.2c3)
e2 B
1 M
VH
ORL ˜ g12 B
(C6.3.6.2a) EY M
V ș,B (C6.3.6.2c4)
e2 B

Collerette cylindrique Collerette tronconique


Figure C6.3.6.1 - Limite de la zone d’influence d’une discontinuité de l’enveloppe cylindrique
pour une bride inversée calculée au moyen de la règle C6.3.6.

847
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C6.3.6.3 - Valeurs admissibles des contraintes b) Cette longueur l0 ne doit pas interférer avec la
Pour chacune des situations étudiées (situation zone d’influence du raccordement avec une autre enve-
d’assise du joint et situations sous pression), les loppe, un fond, une plaque tubulaire ou une autre bride.
contraintes VH , Vr , VT,A et VT,B doivent satisfaire aux Elle peut cependant interférer avec la longueur
conditions suivantes : d’enveloppe participant à la résistance d’une ouverture
proche de la bride (voir C5).
x kF . _VH_ d 1,5 f
c) Si les conditions a et b ci-dessus ne sont pas satis-
x kF . _Vr_ d f faites, la résistance de la bride peut être vérifiée au
moyen de la règle C6.3.6.
x kF . _V T,A_ d f
d) Une collerette tronconique ne doit pas présenter
x kF . _V T,B_ d f une pente supérieure à 1/1 ; si tel n’est pas le cas, pren-
dre pour g1 une valeur telle que cette condition soit
VH  Vr respectée.
x kF d f
2
C6.3.7.3 - Détermination des contraintes
V H  V ș,A a) La contrainte maximale méridienne de flexion
x kF d f
2 dans la collerette est donnée par la formule :
Pour une bride sans collerette, seules sont à satisfaire M M
VH (C6.3.7.3a)
les conditions : OR ˜ g12 B
x kF . _V T,A_ d f b) La contrainte maximale radiale dans le plateau est
donnée par la formule :
x kF . _V T,B_ d f
4e ˜ E F  3h0 M
Vr (C6.3.7.3b)
3O R ˜ e 2 ˜ h0 B
C6.3.7 - Vérification de la résistance des brides « mo-
nobloc » c) Les contraintes maximales circonférentielles dans
le plateau sont données par les formules :
C6.3.7.1 - Objet
La présente règle permet de vérifier la résistance des x sur le diamètre extérieur de la bride :
brides des types suivants : E YR M K 2  1 ª 2e ˜ E F  3h0 º
V ș,A Vr « »
 brides emmanchées-soudées sans collerette as- e2 B K 2  1 ¬ 4e ˜ E F  3h0 ¼
semblées par double soudure non pénétrante ou
à pénétration partielle dont la résistance est vé- (C6.3.7.3c1)
rifiée en tenant compte de la participation mé- x sur le diamètre intérieur de la bride :
canique de l’enveloppe cylindrique (voir
C6.3.4.3), EY M 2 K 2 ª 2e ˜ E F  3h0 º
V ș,B Vr « »
 brides emmanchées-soudées sans collerette as- e 2 B K 2  1 ¬ 4e ˜ E F  3h0 ¼
semblées par soudures à pleine pénétration,
(C6.3.7.3c2)
 brides à collerette soudée en bout ou monobloc
avec l’enveloppe cylindrique.
C6.3.7.2 - Conditions d’application
a) L’épaisseur utile de l’enveloppe constituée de la
partie cylindrique de la collerette et de l’enveloppe cy-
lindrique doit être au moins égale à l’épaisseur admise
g0 sur une longueur, mesurée comme l’indiquent les
figures C6.3.1.1c2 et d et C6.3.1.2, au moins égale à :

l0 D  g 0 g 0

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C6.3.7.4 - Valeurs admissibles des contraintes x k F ˜ V ș,A d f


Pour chacune des situations étudiées (situation
d’assise du joint et situations sous pression), les x k F ˜ V ș,B d f
contraintes VH , Vr , V T,A , et V T,B doivent satisfaire aux
conditions suivantes : VH  Vr
x kF d f
k F ˜ V H d 1,5 MIN > f , f s @
2
x
V H  V ș,A
x kF ˜ V r d f x kF d f
2

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C6.4 - ASSEMBLAGES À BRIDES AVEC JOINT C6.4.2 - Conditions d’application


PORTANT DE PART ET D'AUTRE DU CERCLE
C6.4.2.1 - Assemblage
DE PERÇAGE DES TROUS DE BOULONS -
SITUATIONS À ÉTUDIER - a) L’assemblage doit être de révolution.
CARACTÉRISTIQUES DU JOINT -
b) Les boulons ou goujons doivent être répartis régu-
VÉRIFICATION DE LA BOULONNERIE
lièrement sur le cercle de perçage.
C6.4.1 - Objet
Leur nombre doit être au moins égal à 4.
a) Les règles du présent chapitre concernent les as-
c) Lorsque l'un des éléments de l'assemblage est une
semblages soumis à une pression intérieure et dont le
bride inversée ou un fond à calotte sphérique boulonné,
joint porte de part et d'autre du cercle de perçage des
les règles du présent chapitre ne sont applicables que si :
trous de boulons.
M 1 ˜ k 2  M 2 ˜ k1 t 0
Elles s’appliquent aux assemblages à joint plat non
métallique. Si tel n'est pas le cas, l'assemblage relève de l'appli-
b) Ces assemblages peuvent être constitués : cation des règles du chapitre C6.1 moyennant les adapta-
tions suivantes :
 de deux brides relevant des règles du chapitre
C6.5 (brides normales), c1) La force minimale WA que doit exercer la
boulonnerie dans la situation d'assise du joint est donnée
 d’une bride normale et d’une bride inversée re- par la formule C6.4.6a.
levant des règles du chapitre C6.6,
c2) Pour les situations sous pression, le diamètre
 d’une bride, normale ou inversée, assemblée à : extérieur du joint G0 et sa longueur de contact sur sa
portée w sont définis par la figure C6.4.2.1.
x un fond plat boulonné relevant de la règle
C3.3.6, c3) Les règles C6.1.6 e et f sont sans objet.
x un fond à calotte sphérique boulonné rele-
vant de la règle C3.4.6,
x une plaque tubulaire formant bride rele-
vant de la règle de l’Annexe C7.A5,
 d’un fond à calotte sphérique boulonné assemblé
à une plaque tubulaire formant bride.
c) Les présentes règles ne sont pas applicables aux
assemblages comportant un élément intermédiaire pincé
entre brides (par exemple, plaque tubulaire) et concer-
nant deux enceintes.
d) Les assemblages à brides normalisées peuvent être Figure C6.4.2.1 - Diamètre extérieur du joint G0
utilisés sans vérification de leur résistance dans les et largeur de contact du joint sur sa portée w
conditions indiquées en Annexe C6.A1. lorsque l’assemblage relève des règles
du chapitre C6.1 (voir C6.4.2.1c).
e) Les règles du présent chapitre couvrent la défail-
lance par déformation excessive de la boulonnerie.
Il appartient au Fabricant de s'assurer par ailleurs de C6.4.2.2 - Joint
l'adéquation de l'assemblage (nature du joint, caractéris- a) L'épaisseur du joint doit être au moins égale à
tiques des portées de joint, etc.) à l'ensemble des condi- 1,5 mm.
tions de fonctionnement de l'appareil, en particulier pour
ce qui concerne la qualité d'étanchéité requise. b) Le diamètre intérieur du joint Gi doit être tel que :
Gi d C  d h  10 mm

c) Le diamètre des trous de passage des boulons dans


le joint ne doit pas être supérieur au diamètre dh des
trous de passage des boulons dans les éléments assem-
blés.

850
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

C6.4.2.3 - Sollicitations dh = Diamètre des trous de passage des bou-


lons ou goujons dans les éléments assem-
Les règles du présent chapitre ne prennent en compte
blés
que l’action de la pression intérieure et des efforts à
exercer sur le joint. fb = Contrainte nominale de calcul des boulons
ou goujons pour une situation sous
Elles ne prennent pas en compte les efforts agissant
pression
sur l’enveloppe cylindrique. (voir Note)
Note : L’Annexe C6.A5 propose une méthode simplifiée de prise en
fb,A = Contrainte nominale de calcul des boulons
compte de ces efforts. ou goujons pour la situation d’assise du
joint
Elles ne prennent pas en compte non plus les diffé-
rences de dilatation pouvant exister entre la boulonnerie fb,A est la contrainte nominale de calcul
et les éléments assemblés, qui peuvent être négligées pour une situation normale de service à
tant que, pour une situation donnée : température ambiante.
 la différence de température entre la boulonne- G = Diamètre du cercle sur lequel s’applique
rie et les éléments assemblés n’excède pas la force de compression du joint dans une
50°C, situation sous pression (voir C6.4.5)
 si la température de calcul est t 120°C, le coef- Gi = Diamètre intérieur du joint
ficient de dilatation des éléments assemblés
n’excède pas de plus de 10% le coefficient de G0 = Diamètre extérieur de la surface de
dilatation de la boulonnerie. contact du joint sur sa portée
HG = Force de compression du joint dans une
situation sous pression
C6.4.3 - Notations
HR = Réaction d'équilibrage des forces s'exer-
Ab = Section totale de la boulonnerie : çant sur les éléments assemblés

Ab = n . ab (C6.4.3.1) hR = Différence entre les rayons du cercle sur


lequel s'exerce la réaction HR et du cercle
Ab,min = Section minimale nécessaire de la boulon- de perçage des trous de boulons ou gou-
nerie jons (voir C6.4.6)
ab = Section d’un boulon ou goujon : k1 , k2 = Rigidités k de chacun des deux éléments
assemblés (voir C6.4.6)
x pour un boulon ou goujon à filetage à
filet triangulaire au profil ISO M1 , M2 = Moments M relatifs à chacun des deux
(NF ISO 68-1 : Mars 1999) : section éléments assemblés (voir C6.4.6) pour la
résistante définie par la norme situation considérée
NF ISO 262 (voir Annexe C6.A4),
m = Coefficient de serrage du joint (voir
x pour un boulon ou goujon à filetage C6.4.5)
d’un autre type : section à fond de fi-
n = Nombre de boulons ou goujons
let,
P = Pression de calcul pour la situation sous
x pour un boulon ou goujon à tige pression considérée
allégée : section de la tige cylindrique
non filetée. WA = Force minimale à exercer par la boulonne-
rie dans la situation d’assise du joint
b' = Largeur efficace du joint pour la situation
d'assise (voir C6.4.5) WP = Force de traction s’exerçant sur la bou-
lonnerie dans une situation sous pression
b'' = Largeur efficace du joint pour une situa-
tion sous pression (voir C6.4.5) y = Pression d’assise du joint (voir C6.4.5)
C = Diamètre du cercle de perçage des trous
de boulons ou goujons

851
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

C6.4.4 - Situations à étudier C6.4.5 - Caractéristiques du joint


a) La règle C6.4.6 de vérification de la boulonnerie a) Les valeurs de la pression d’assise y et du coeffi-
doit être appliquée pour chacune des situations suivan- cient de serrage m doivent être indiquées par le fournis-
tes : seur du joint ; à défaut il est possible d’utiliser les va-
leurs données en Annexe C6.A2.
a1) La situation relative au serrage initial du
joint, avant mise sous pression, dite situation d’assise du b) La largeur efficace du joint b' pour la situation
joint. d'assise est donnée par la formule :
Dans cette situation, l’assemblage est soumis uni- b' 4 b0' (C6.4.5b1)
quement à l’effort résultant de la compression du joint
nécessaire pour réaliser l’étanchéité attendue. dans laquelle :
La compression minimale y à exercer sur le joint,  b0' est la largeur de base du joint, donnée par la
dite pression d’assise du joint, dépend de la nature de
celui-ci. relation :

La situation d’assise du joint est unique pour un as- b0' MIN > G 0  C , C  Gi @ (C6.4.5b2)
semblage donné ; elle doit être considérée comme une
situation normale de service à température ambiante.  la largeur b0' doit être exprimée en millimètres.

a2) La ou les situations normales de service, ex- c) La largeur efficace du joint b'' pour une situation
ceptionnelles de service ou d’essai de résistance suscep- sous pression est égale à :
tibles d’être déterminantes pour l’assemblage, dites
b" = 2,5 mm
situations sous pression.
d) Le diamètre G du cercle sur lequel s'applique la
Dans ces situations, l’assemblage doit résister à
force de compression du joint dans une situation sous
l’action de la pression qui tend à écarter les deux élé-
pression est donné par la formule :
ments, tout en maintenant sur le joint un effort de com-
pression suffisant pour assurer l’étanchéité. G C  d h  2b " (C6.4.5d)
Le rapport m entre la compression minimale du joint
et la pression intérieure est une caractéristique du joint
dite coefficient de serrage du joint.
b) Les règles concernant les éléments assemblés ne
doivent être appliquées que pour chacune des situations
sous pression définies ci-dessus.

a) G0  C t C  Gi b) G0  C d C  Gi

b0' C  Gi b0' G0  C
Figure C6.4.5 - Largeurs du joint b0' et b'' et diamètre G du cercle sur lequel s'applique
la force de compression du joint dans une situation sous pression.

852
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

C6.4.6 - Vérification de la boulonnerie c) La section minimale nécessaire de la boulonnerie


est donnée par la relation :
a) La force minimale que doit exercer la boulonnerie
dans la situation d’assise du joint est donnée par la for- ­° ª W º ª§ W · º ½°
mule : Ab,min MAX ® « A » , «¨¨ P ¸¸ » ¾
°̄ «¬ f b,A »¼ «¬© f b ¹ max »¼ °¿
WA S b' ˜ C ˜ y (C6.4.6a)
(C6.4.6c)
b) La force de traction s’exerçant sur la boulonnerie
§W ·
dans une situation sous pression est donnée par la for- dans laquelle ¨¨ P ¸¸ est la plus grande valeur du
mule : © f b ¹ max
S §W ·
WP G2 ˜ P  HG  HR (C6.4.6b1) rapport ¨¨ P ¸¸ pour l’ensemble des situations sous pres-
4 © fb ¹
dans laquelle : sion étudiées.
d) La section totale de la boulonnerie doit être telle
HG 2S b " ˜ G ˜ m ˜ P (C6.4.6b2) que :
1 M 1 ˜ k 2  M 2 ˜ k1 Ab t Ab,min
HR (C6.4.6b3) (C6.4.6d)
hR k1  k 2

Dans cette formule :


x la distance hR est donnée (voir figure C6.4.6)
par la formule :
G0  C  d h
hR (C6.4.6b4)
4
x M1 et M2 sont les moments M relatifs à chacun
des deux éléments assemblés, donnés par les
formules indiquées au tableau C6.4.6,
x k1 et k2 sont les rigidités k de chacun des deux
éléments assemblés, données par les formules
indiquées au tableau C6.4.6.
Figure C6.4.6 - Définition de la distance hR
Dans le cas d'un assemblage constitué de deux brides
normales dont les dimensions B et g1, définies en C6.5.3,
sont identiques, la formule C6.4.6b3 s'écrit :
M
HR (C6.4.6b5)
hR

dans laquelle M est le moment donné par la formule


C6.5.5d.

Tableau C6.4.6 - Formules de calcul des moments M et des rigidités k.

Elément Moment M Rigidité k


Bride normale C6.5.5d C6.5.5g
Bride inversée C6.6.5d C6.6.5g
Fond plat boulonné C3.3.6.2e1 C3.3.6.2g1
Fond à calotte sphérique boulonné C3.4.6.2d C3.4.6.2g
Plaque tubulaire formant bride C7.A5.4f C7.A5.4h1

853
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C6.5 - BRIDES AVEC JOINT PORTANT DE PART  brides emmanchées-soudées (voir figure
ET D'AUTRE DU CERCLE DE PERÇAGE DES C6.5.1.2),
TROUS DE BOULONS
 brides à collerette soudée en bout ou monobloc
C6.5.1 - Objet avec l’enveloppe cylindrique (voir figure
a) Les règles du présent chapitre permettent de véri- C6.5.1.3).
fier la résistance d’une bride constituant l’un des élé- Elles ne concernent pas les brides des fonds à calotte
ments d’un assemblage : sphérique boulonnés qui sont traitées en C3.4.
 soumis à une pression intérieure, c) La résistance de la boulonnerie de l’assemblage
doit être parallèlement vérifiée au moyen de la règle
 dont le joint porte de part et d'autre du cercle de
C6.4.6.
perçage des trous de boulons,
d) Les présentes règles sont applicables aux brides
relevant des règles du chapitre C6.4.
directement assemblées à un fond bombé elliptique,
b) Les règles s’appliquent aux brides des types sui- torisphérique ou hémisphérique, moyennant le respect
vants : de la règle C3.1.8.
 brides vissées (voir figure C6.5.1.1), e) Les règles du présent chapitre couvrent la défail-
lance par déformation excessive de la bride.

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(1) Dans le cas d’un taraudage conique, B est le diamètre sur flanc mesuré à mi-longueur de serrage LT.

Figure C6.5.1.1 - Brides vissées (avec ou sans collerette).

a) Bride avec ou sans collerette assemblée par b) Bride sans collerette assemblée par
double soudure non pénétrante ou soudures à pleine pénétration.
à pénétration partielle.
Figure C6.5.1.2 - Brides emmanchées-soudées.
(Les détails d’exécution des assemblages soudés sont précisés en FA1 - Dans le cas d'une bride assemblée par double
soudure non pénétrante ou à pénétration partielle, les dimensions minimales nécessaires des soudures sont celles don-
nées pour le cas où la participation mécanique de l'enveloppe cylindrique est négligée)

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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

a) Bride à collerette tronconique. b) Bride à collerette cylindrique.

Figure C6.5.1.3 - Brides à collerette soudée en bout ou monobloc avec l’enveloppe cylindrique.

856
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

C6.5.2 - Conditions d’application C6.5.2.2 - Enveloppe cylindrique


C6.5.2.1 - Bride L’épaisseur de l’enveloppe cylindrique doit satisfaire
à la règle C2.1.4.
a) La bride doit être de révolution.
La zone d'influence du raccordement de l'enveloppe
b) Les trous de passage des boulons doivent être cir-
cylindrique avec une autre enveloppe, un fond, une
culaires ; leur diamètre dh doit être au plus égal à celui plaque tubulaire ou une autre bride peut s'étendre jusqu'à
de la série moyenne de la norme NF EN 20-273 (voir :
Annexe C6.A4).
x l'extrémité de cette enveloppe si la bride est vis-
c) La bride peut être constituée de plusieurs éléments sée ou emmanchée-soudée assemblée par dou-
assemblés par soudure à pleine pénétration ; il n’y a ble soudure non pénétrante ou à pénétration
alors pas lieu de tenir compte d’un coefficient de sou- partielle,
dure dans les calculs.
x la face postérieure du plateau de la bride si la
d) Le rayon r du congé de raccordement plateau- bride est emmanchée-soudée assemblée par
collerette d’une bride à collerette doit être tel que : soudures à pleine pénétration ou à collerette
r t MIN > 0,25 g 1 , 5mm @ soudée en bout ou monobloc avec l’enveloppe
cylindrique.
Il en est de même de la longueur d'enveloppe partici-
pant à la résistance d'une ouverture proche de la bride
(voir C5).
C6.5.2.3 - Sollicitations
Les règles du présent chapitre ne prennent en compte
Figure C6.5.2 que l’action de la pression intérieure et des efforts exer-
cés par les boulons.
e) La collerette d’une bride à collerette tronconique
soudée en bout ou monobloc avec l’enveloppe cylindri- Elles ne prennent pas en compte les efforts agissant
que ne doit pas présenter une pente supérieure à 1/1; si sur l’enveloppe cylindrique. (voir Note)
tel n'est pas le cas, prendre pour g1 une valeur telle que Note : L’Annexe C6.A5 propose une méthode simplifiée de prise en
cette condition soit respectée. compte de ces efforts.

f) Au droit de l’assemblage circulaire d’une bride à C6.5.3 - Notations


collerette soudée en bout avec l’enveloppe cylindrique, A = Diamètre extérieur de la bride
les fibres moyennes peuvent être décalées, sans toutefois
que ce décalage aille, aux tolérances de fabrication près B = Diamètre intérieur de la bride
(voir F1.5), au-delà de l’alignement des faces externes C = Diamètre du cercle de perçage des trous
ou internes. Le raccordement des surfaces doit se faire de boulons
par une pente n’excédant par 1/3.
CF = Coefficient correctif pour tenir compte de
L’épaisseur de la collerette doit satisfaire à la règle l’espacement des boulons :
C6.5.4.3.
ª § SC ·º
g) Lorsque la bride étudiée est assemblée avec une « ¨ ¸»
bride inversée ou un fond à calotte sphérique boulonné, CF ¨
MAX « 1 , ¨ n ¸»
la règle C6.5.5 n'est applicable que si : « 6e ¸»
« ¨¨ 2d b  ¸¸»
¬ © m  0,5 ¹¼
M 1 ˜ k 2  M 2 ˜ k1 t 0

Si tel n’est pas le cas, la résistance de la bride doit (relation C6.5.3.1)


être vérifiée au moyen des règles C6.2.6 ou C6.2.7, la D = Diamètre intérieur de l’enveloppe cylin-
résistance de la boulonnerie de l’assemblage étant véri- drique
fiée au moyen de la règle C6.1.6, moyennant les adapta-
tions indiquées en C6.4.2.1c.

857
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

db = Diamètre nominal d’un boulon K = A


(C6.5.3.2)
B
dh = Diamètre des trous de passage des bou-
lons dans la bride kF = Coefficient de correction de contrainte :
E = Module d'élasticité du matériau de la bride x pour B d 1000 mm : kF 1
pour la situation considérée
x pour 1000 mm < B < 2000 mm :
e = Epaisseur admise du plateau de la bride
2 § B ·
f = Contrainte nominale de calcul du matériau kF ¨¨ 1  ¸ (C6.5.3.3)
de la bride pour la situation considérée 3 © 2000 ¸¹
fs = Contrainte nominale de calcul du matériau x pour B t 2000 mm : 4
de l’enveloppe cylindrique pour la situa- kF
3
tion considérée
k1 , k2 = Rigidités k, respectivement, de la bride et
Pour une bride à collerette monobloc
de l'élément auquel elle est assemblée
avec l’enveloppe cylindrique : fs = f. (voir C6.5.5)
G = Diamètre du cercle sur lequel s’applique M1 , = Moments M relatifs, respectivement, à la
la force de compression du joint HG, défi- bride et à l'élément auquel elle est assem-
M2
ni en C6.4.5 blée (voir C6.5.5), pour la situation consi-
g1 = Epaisseur admise de la collerette d'une dérée
bride à collerette soudée en bout ou mo- m = Coefficient de serrage du joint, défini en
nobloc avec l’enveloppe cylindrique à son C6.4.5
raccordement avec le plateau
n = Nombre de boulons
Pour une bride à collerette, vissée ou
emmanchée-soudée assemblée par double P = Pression de calcul pour la situation sous
soudure non pénétrante où à pénétration pression considérée
partielle : g1 = 0. EY = ª3 K 2 ln K º
« 1  Q  1  Q 2
1 6
»
K 1 ¬« S S K  1 ¼»
HD = Force résultant de l’action de la pression
sur la surface du cercle de diamètre B
(C6.5.3.4)
HG = Force de compression du joint dans une
situation sous pression, définie en C6.4.6 Le graphique C6.A3.6 donne les valeurs
HT = Force résultant de l’action de la pression du coefficient EY pour Q = 0,3.
sur la surface annulaire comprise entre les Q = coefficient de Poisson du matériau de la
cercles de diamètres G et B bride
La somme des forces HD , HG et HT et de la force HR C6.5.4 - Considérations générales
définie en C6.4.6 est la force WP définie en C6.4.6
(voir figure C6.5.5). C6.5.4.1 - Situations à étudier

hD = Différence entre les rayons du cercle de La résistance de la bride ne doit être vérifiée que
perçage des trous de boulons et du cercle pour chacune des situations sous pression définies en
sur lequel s’applique la force HD C6.4.4.

hG = Différence entre les rayons du cercle de Cette disposition reste applicable lorsque, en applica-
perçage des trous de boulons et du cercle tion des dispositions de C6.5.2.1g, la vérification de la
sur lequel s’applique la force de compres- résistance de la bride relève des règles C6.2.6 ou C6.2.7.
sion du joint HG
hT = Différence entre les rayons du cercle de
perçage des trous de boulons et du cercle
sur lequel s’applique la force HT
Les distances hD , hG et hT ainsi que la distance hR
définie en C6.4.6 sont indiquées sur la figure C6.5.5.

858
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

C6.5.4.2 - Brides emmanchées-soudées sans collerette De plus, dans le cas d’une bride à collerette soudée
en bout telle que :
Une bride emmanchée-soudée sans collerette assem-
blée par soudures à pleine pénétration (figure C6.5.1.2b) f < fs
doit être assimilée à une bride à collerette monobloc
avec l’enveloppe cylindrique. si la longueur l, définie par la figure C6.5.4.3, est telle
que :
Le cordon de soudure plateau-enveloppe cylindrique
sur la face arrière de la bride doit être considéré comme l ! 0,2 B  eh,0 e h,0
une collerette tronconique (dont les dimensions g0 , g1 et
h sont définies par la figure C6.5.1.2b), sous réserve x l’épaisseur utile eh de la collerette, définie par
que : la figure C6.5.4.3, doit en outre être au moins
h et g1  g 0 t MIN > 0,25g 0 , 5mm @ égale à l’épaisseur minimale théorique, eh,0
donnée par la formule :
Dans le cas contraire, ou si le cordon est usiné avec
un rayon r satisfaisant à la condition C6.5.2.1d, la bride P˜B
e h,0 (C6.5.4.3.2)
doit être assimilée à une bride à collerette cylindrique. 2f  P
C6.5.4.3 - Brides à collerette soudée en bout ou mo- x si l’épaisseur utile de l’enveloppe cylindrique
nobloc avec l’enveloppe cylindrique est < eh (figures C6.5.4.3.1a et 2a), l’épaisseur
L’épaisseur utile de la collerette doit être au moins utile de la collerette à son extrémité peut être
égale à : inférieure à l’épaisseur minimale théorique eh,0,
pour autant que la longueur lh n’excède pas
P˜D
es,0
2 fs  P (C6.5.4.3.1) 0, 2 B  eh,0 eh,0 .

1 - Brides à collerette tronconique. 2 - Brides à collerette cylindrique.


Figure C6.5.4.3 - Brides à collerette soudée en bout.

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C6.5.5 - Vérification de la résistance de la bride  les distances hD, hT et hG sont données par les
a) La contrainte maximale radiale dans le plateau est formules :
donnée par la formule : C  B  g1
hD (C6.5.5e3)
6M r 2
Vr CF (C6.5.5a)
S C  n ˜ d h e 2 2C  B  G
hT (C6.5.5e4)
b) La contrainte maximale circonférentielle dans le 4
plateau est donnée par la formule : C G
hG (C6.5.5e5)
EY Mș 2
Vș CF (C6.5.5b)
e2 B f) Le moment M2 est le moment M relatif à l'élément
auquel est assemblée la bride étudiée, donné par la for-
c) Les moments Mr et MT sont donnés par les formu- mule indiquée au tableau C6.5.5.
les :
g) k1 est la rigidité k de la bride étudiée, donnée par
C la formule :
ln
k1
Mr M 1  M 2  M 1 B (C6.5.5c1)
S
k1  k 2 ln K k E ˜ e 3 ˜ ln K (C6.5.5g)
6
k1
Mș M 2  M 1 (C6.5.5c2) h) k2 est la rigidité k de l'élément auquel est assem-
k1  k 2 blée la bride étudiée, donnée par la formule indiquée au
tableau C6.5.5.
d) Le moment M1 est le moment M relatif à la bride
étudiée, donné par la formule : i) Lorsque la bride étudiée est assemblée à une autre
bride normale dont les dimensions B et g1 sont identi-
M H D ˜ hD  H T ˜ hT  H G ˜ hG ques :
(C6.5.5d) Mr = M1 = M2 , MT = 0 , V ș 0
e) Dans cette formule : j) Pour chacune des situations sous pression étudiées,
 les forces HD et HT sont données par les formu- les contraintes Vr et V ș doivent satisfaire aux conditions
les : suivantes :
S x Vr d f
HD B2 ˜ P (C6.5.5e1)
4
x kF . V ș d f
HT
S
4
G 2
B 2
P (C6.5.5e2)

Tableau C6.5.5 - Formules de calcul du moment M2 et de la rigidité k2.

Elément auquel est


Moment M2 Rigidité k2
assemblée la bride étudiée

Bride normale C6.5.5d C6.5.5g

Bride inversée C6.6.5d C6.6.5g

Fond plat boulonné C3.3.6.2e1 C3.3.6.2g1

Fond à calotte sphérique boulonné C3.4.6.2d C3.4.6.2g

Plaque tubulaire formant bride C7.A5.4f C7.A5.4h1

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1 - Bride vissée

2a - Bride emmanchée-soudée avec ou sans collerette


assemblée par double soudure non pénétrante où à
pénétration partielle

2b - Bride emmanchée-soudée sans collerette assemblée


par soudures à pleine pénétration

3 - Bride à collerette soudée en bout ou monobloc avec


l’enveloppe cylindrique

Figure C6.5.5 - Forces s'exerçant sur un bride dans une situation sous pression.
(Les forces WP, HG et HR et la distance hR sont définies en C6.4.6)

861
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C6.6 - BRIDES INVERSÉES AVEC JOINT Pour des goujons à filetage d’un autre type, les
PORTANT DE PART ET D'AUTRE DU CERCLE contraintes de cisaillement dans les filets du goujon et
DE PERÇAGE DES TROUS DE GOUJONS les filets du taraudage de la bride doivent être vérifiées
au moyen des règles de l’Annexe C10.A1.
C6.6.1 - Objet
c) La bride peut être constituée de plusieurs éléments
a) Les règles du présent chapitre permettent de véri-
assemblés par soudure à pleine pénétration ; il n’y a
fier la résistance d’une bride inversée constituant l’un
alors pas lieu de tenir compte d’un coefficient de sou-
des éléments d’un assemblage :
dure dans les calculs.
 soumis à une pression intérieure, d) Le rayon r du congé de raccordement plateau-
 dont le joint porte de part et d'autre du cercle de collerette d’une bride à collerette doit être tel que :
perçage des trous de goujons, r t MIN > 0,25 g 1 , 5mm @
relevant des règles du chapitre C6.4.
b) Les règles s’appliquent aux brides des types sui-
vants :
 brides emmanchées-soudées (voir figure
C6.6.1.1),
 brides à collerette soudée en bout ou monobloc
avec l’enveloppe cylindrique (voir figure Figure C6.6.2
C6.6.1.2). e) La collerette d'une bride à collerette tronconique
c) La résistance de la boulonnerie de l’assemblage soudée en bout ou monobloc avec l'enveloppe cylindri-
doit être parallèlement vérifiée au moyen de la règle que ne doit pas présenter une pente supérieure à 1/1 ; si
C6.4.6. tel n'est pas le cas, prendre pour g1 une valeur telle que
cette condition soit respectée.
d) Les présentes règles couvrent la défaillance par
déformation excessive de la bride. f) Au droit de l’assemblage circulaire d’une bride à
collerette soudée en bout avec l’enveloppe cylindrique,
C6.6.2 - Conditions d’application les fibres moyennes peuvent être décalées, sans toutefois
C6.6.2.1 - Bride que ce décalage aille, aux tolérances de fabrication près
(voir F1.5), au-delà de l’alignement des faces externes
a) La bride doit être de révolution. ou internes. Le raccordement des surfaces doit se faire
b) La longueur d’engagement des filets d’un goujon par une pente n’excédant par 1/3.
à filetage à filet triangulaire au profil ISO L’épaisseur de la collerette doit satisfaire à la règle
(NF ISO 68-1 : Mars 1999) doit être au moins égale à : C6.6.4.3.
ª §
Rp vis ·º g) La règle C6.6.5 n'est applicable que si :
MAX « 0,8d b , ¨ 0,8d b ¸»
«
¬
¨
©

Rp bride ¸»
¹¼
M 1 ˜ k 2  M 2 ˜ k1 t 0

Si tel n'est pas le cas, la résistance de la bride doit


relation dans laquelle : être vérifiée au moyen des règles C6.3.6 ou C6.3.7, la
db = Diamètre nominal du goujon résistance de la boulonnerie de l'assemblage étant véri-
fiée au moyen de la règle C6.1.6, moyennant les adapta-
R p vis = Valeur minimale garantie de la limite tions indiquées en C6.4.2.1c.
conventionnelle d’élasticité (voir
Note) à la température ambiante du
matériau du goujon
Rp bride = Valeur minimale garantie de la limite
conventionnelle d’élasticité (voir
Note) à la température ambiante du
matériau de la bride
Note : Limite conventionnelle d’élasticité à 1% pour les aciers austéni-
tiques, à 0,2% pour les autres matériaux.

862
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a) Bride avec ou sans collerette assemblée par b) Bride sans collerette assemblée par
double soudure non pénétrante ou soudures à pleine pénétration.
à pénétration partielle.
Figure C6.6.1.1 - Brides inversées emmanchées-soudées.
(Les détails d’exécution des assemblages soudés sont précisés en FA1 – Dans le cas d'une bride assemblée par double
soudure non pénétrante ou à pénétration partielle, les dimensions minimales nécessaires des soudures sont celles
données pour le cas où la participation mécanique de l'enveloppe cylindrique est négligée.)

a) Bride à collerette tronconique. b) Bride à collerette cylindrique.


Figure C6.6.1.2 - Brides inversées à collerette soudée en bout ou monobloc avec l’enveloppe cylindrique.

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C6.6.2.2 - Enveloppe cylindrique G = Diamètre du cercle sur lequel s’applique


L’épaisseur de l’enveloppe cylindrique doit satisfaire la force de compression du joint HG, défi-
à la règle C2.1.4. ni en C6.4.5

La zone d'influence du raccordement de l'enveloppe g1 = Epaisseur admise de la collerette d'une


cylindrique avec une autre enveloppe, un fond, une bride à colerette soudée en bout ou mono-
plaque tubulaire ou une autre bride peut s'étendre bloc avec l’enveloppe cylindrique à son
jusqu'à : raccordement avec le plateau

x l'extrémité de cette enveloppe si la bride est Pour une bride à collerette emmanchée-
emmanchée-soudée assemblée par double sou- soudée assemblée par double soudure non
dure non pénétrante ou à pénétration partielle, pénétrante ou à pénétration partielle :
g1 = 0.
x la face postérieure du plateau de la bride si la
bride est emmanchée-soudée assemblée par HD = Force résultant de l’action de la pression
soudures à pleine pénétration ou à collerette sur la surface du cercle de diamètre D
soudée en bout ou monobloc avec l'enveloppe HG = Force de compression du joint dans une
cylindrique. situation sous pression, définie en C6.4.6
Il est de même de la longueur d'enveloppe participant HT = Force résultant de l’action de la pression
à la résistance d'une ouverture proche de la bride (voir sur la surface annulaire comprise entre les
C5). cercles de diamètres G et D
C6.6.2.3 - Sollicitations La somme algébrique des forces HD , HG et HT et de la
Les règles du présent chapitre ne prennent en compte force HR définie en C6.4.6 est la force WP définie en
que l’action de la pression intérieure et des efforts exer- C6.4.6 (voir figure C6.6.5).
cés par les goujons.
hD = Différence entre les rayons du cercle de
Elles ne prennent pas en compte les efforts agissant perçage des trous de goujons et du cercle
sur l’enveloppe cylindrique. (voir Note) sur lequel s’applique la force HD
Note : L’annexe C6.A5 propose une méthode simplifiée de prise en
compte des ces efforts. hG = Différence entre les rayons du cercle de
perçage des trous de goujons et du cercle
C6.6.3 - Notations sur lequel s’applique la force de compres-
A = Diamètre extérieur de la bride sion du joint HG
B = Diamètre intérieur de la bride hT = Différence entre les rayons du cercle de
perçage des trous de goujons et du cercle
C = Diamètre du cercle de perçage des trous
sur lequel s’applique la force HT
de goujons
D = Diamètre intérieur de l’enveloppe cylin- Les distances hD , hG et hT ainsi que la distance hR
drique définie en C6.4.6 sont indiquées sur la figure C6.6.5.

dT = Diamètre à fond de filet des trous de gou- A


K = (C6.6.3.1)
jons B
E = Module d'élasticité du matériau de la bride kF = coefficient de correction de contrainte :
pour la situation considérée
x pour A d 1000 mm : kF 1
e = épaisseur admise du plateau de la bride
x pour 1000 mm < A < 2000 mm :
f = Contrainte nominale de calcul du matériau
de la bride pour la situation considérée 2 § A ·
kF ¨1  ¸ (C6.6.3.2)
fs = Contrainte nominale de calcul du matériau 3 ¨© 2000 ¸¹
de l’enveloppe cylindrique pour la situa-
4
tion considérée x pour A t 2000 mm : kF
3
Pour une bride à collerette monobloc
avec l’enveloppe cylindrique : fs = f.

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k1 , k2 = Rigidités k, respectivement, de la bride et Le cordon de soudure plateau-enveloppe cylindrique


de l'élément auquel elle est assemblée sur la face arrière de la bride doit être considéré comme
(voir C6.6.5) une collerette tronconique (dont les dimensions g0, g1 et
lT = Profondeur des trous de goujons h sont définies par la figure C6.6.1.1b), sous réserve
que :
M1 ,
h et g 1  g 0 t MIN > 0,25g 0 , 5mm @
= Moments M relatifs, respectivement, à la
M2 bride et à l'élément auquel elle est assem-
blée (voir C6.6.5), pour la situation consi- Dans le cas contraire, ou si le cordon est usiné avec
dérée un rayon r satisfaisant à la condition C6.6.2.1d, la bride
n = Nombre de boulons doit être assimilée à une bride à collerette cylindrique.

P = Pression de calcul pour la situation sous C6.6.4.3 - Brides à collerette soudée en bout ou mo-
pression considérée nobloc avec l’enveloppe cylindrique

EY = ª3 K 2 ln K º
L’épaisseur utile de la collerette doit être au moins
« 1  Q  1  Q 2
1 6 égale à :
»
K 1 «¬ S S K  1 »¼
P˜D
es,0 (C6.6.4.3.1)
(formule C6.6.3.3) 2 fs  P
Le graphique C6.A3.6 donne les valeurs De plus, dans le cas d’une bride à collerette soudée
du coefficient EY pour Q = 0,3. en bout telle que :
Q = Coefficient de Poisson du matériau de la f < fs
bride
si la longueur l, définie par la figure C6.6.4.3, est telle
C6.6.4 - Considérations générales que :
C6.6.4.1 - Situations à étudier
l ! 0,2 A  eh,0 e h,0
La résistance de la bride ne doit être vérifiée que
pour chacune des situations sous pression définies en x l’épaisseur utile eh de la collerette, définie par
C6.4.4.
la figure C6.6.4.3, doit en outre être au moins
Cette disposition reste applicable lorsque, en applica- égale à l’épaisseur minimale théorique eh,0 don-
tion des dispositions de C6.6.2.1g, la vérification de la née par la formule :
résistance de la bride relève des règles C6.3.6 ou C6.3.7.
P˜A
e h,0 (C6.6.4.3.2)
C6.6.4.2 - Brides emmanchées-soudées sans collerette 2f  P
Une bride emmanchée-soudée sans collerette assem-
x si l’épaisseur utile de l’enveloppe cylindrique
blée par soudures à pleine pénétration (figure C6.6.1.1b)
doit être assimilée à une bride à collerette monobloc est < eh (figures C6.6.4.3.1a et 2a), l’épaisseur
avec l’enveloppe cylindrique. utile de la collerette à son extrémité peut être
inférieure à l’épaisseur minimale théorique eh,0,
pour autant que la longueur lh n’excède pas
0,2 A  eh,0 e h,0 .

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1 - Brides à collerette tronconique. 2 - Brides à collerette cylindrique.


Figure C6.6.4.3 - Brides inversées à collerette soudée en bout.

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C6.6.5 - Vérification de la résistance de la bride x pour une bride emmanchée-soudée sans


collerette assemblée par soudures à pleine
a) La contrainte maximale radiale dans le plateau est
pénétration ou une bride à collerette sou-
donnée par la formule :
dée en bout ou monobloc avec l’enveloppe
6M r cylindrique :
Vr
§ lT · 2 (C6.6.5a) C  A  g1
¨¨ S C  n ˜ d T e ¸¸ e hD (C6.6.5e3-2)
© ¹ 2
b) La contrainte maximale circonférentielle dans le Dans ce cas, la distance hD peut être positive
plateau est donnée par la formule : ou négative.
EY Mș  les distances hT et hG sont données par les for-
Vș 2
(C6.6.5b)
e B mules :

c) Le moment Mr est donné par la formule C6.6.5c1. 2C  D  G


hT (C6.6.5.e4)
4
Le moment MT est donné par la formule :
C G
hG (C6.6.5e5)
Mș M 2  M 1 k1 (C6.6.5c2) 2
k1  k 2
La distance hT peut être positive ou négative.
d) Le moment M1 est le moment M relatif à la bride
inversée, donné par la formule : f) Le moment M2 est le moment M relatif à l'élément
auquel est assemblée la bride inversée, donné par la
M H D ˜ hD  H T ˜ hT  H G ˜ hG (C6.6.5d) formule indiquée au tableau C6.6.5.
Le moment M peut être positif ou négatif. g) k1 est la rigidité k de la bride inversée, donnée par
la formule :
e) Dans les formules ci-dessus :
S
 les forces HD et HT sont données par les formu- k E ˜ e 3 ˜ ln K (C6.6.5g)
6
les :
h) k2 est rigidité k de l'élément auquel est assemblée
S
HD D2 ˜ P (C6.6.5e1) la bride inversée, donnée par la formule indiquée au
4 tableau C6.6.5.

HT
S
4
G 2  D 2 P (C6.6.5e2)
i) Pour chacune des situations sous pression étudiée,
les contraintes Vr et V T doivent satisfaire aux conditions
suivantes :
La force HT est toujours négative.
 la distance hD est donnée par les formules sui-
x Vr d f
vantes : x kF . V T d f
x pour une bride emmanchée-soudée avec
ou sans collerette assemblée par double
soudure non pénétrante ou à pénétration
partielle :
CD
hD (C6.6.5e3-1)
2
Dans ce cas, la distance hD est toujours néga-
tive.

C
ln
Mr
S
16
2 2

G  C C  G P  H G ˜ hG  M 2  M1
k1 B
k1  k 2 ln K
(C6.6.5c1)

867
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

Tableau C6.6.5 - Formules de calcul du moment M2 et de la rigidité k2.

Elément auquel est


Moment M2 Rigidité k2
assemblée la bride inversée

Bride normale C6.5.5d C6.5.5g

Fond plat boulonné C3.3.6.2e1 C3.3.6.2g1

Fond à calotte sphérique boulonné C3.4.6.2d C3.4.6.2g

Plaque tubulaire formant bride C7.A5.4f C7.A5.4h1

868
CODAP 2005 Division 1

1a - Bride emmanchée-soudée avec ou sans


collerette assemblée par double soudure non pé-
nétrante ou à pénétration partielle

1b - Bride emmanchée-soudée sans collerette


assemblée par soudures à pleine pénétration

2 - Bride à collerette soudée en bout ou monobloc


avec l’enveloppe cylindrique

Figure C6.6.5 - Forces s’exerçant sur une bride inversée dans une situation sous pression.
(Les forces WP, HG et HR et la distance hR sont définies en C6.4.6 - Sur cette figure, les distances hD et hT sont négatives)

869
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

3$57,(&
&21&(37,21(7&$/&8/6

$11(;(&$
87,/,6$7,21'(6$66(0%/$*(6¬%5,'(61250$/,6e(6
$QQH[HLQIRUPDWLYH

&$2%-(7 E Pour une situation exceptionnelle de service ou


d’essai de résistance, la pression de calcul n’excède pas
La présente Annexe définit les conditions dans les-
1,5 fois la pression maximale admissible donnée par ces
quelles un assemblage à brides normalisées en acier peut
tableaux (voir Note 2).
être utilisé dans la construction d’un appareil soumis à
une pression intérieure sans qu’il soit nécessaire F Pour une situation dans laquelle l’assemblage est
d’effectuer un calcul de vérification de sa résistance. soumis aux actions simultanées d’une pression intérieure,
d’un effort axial et d’un moment de flexion s’exerçant
Ces conditions ne prennent en compte que la résis-
dans un plan contenant l’axe de l’assemblage, la pression
tance mécanique de l’assemblage aux effets des sollicita-
de calcul équivalente (voir Annexe C6.A5) n’excède pas
tions statiques ; il appartient au Fabricant de s’assurer
les limites fixées en Dou E
par ailleurs de l’adéquation de l’assemblage (nature du
joint, caractéristiques des portées de joint, etc.) à G Le joint est d’un des types autorisés, pour chaque
l’ensemble des conditions de fonctionnement de ISO PN, par le tableau C6.A1.
l’appareil, en particulier pour ce qui concerne la qualité
H La boulonnerie d’assemblage des brides est d’une
d’étanchéité requise.
catégorie de résistance au moins égale à celle fixée, pour
 chaque ISO PN en fonction du type de joint, par le ta-
bleau C6.A1.
&$5Ê*/(
I La différence de température entre brides et bou-
Un assemblage à brides en acier conforme aux nor-
lons n’excède pas, pour une situation donnée, 50°C.
mes :
J Si la température de calcul est ≥ 120°C, le coeffi-
− NF E 29-203 : dimensions des brides et collets,
cient de dilatation du matériau des brides n’excède pas
− NF E 29-204 (Novembre 1992) : nuances d’aciers de plus de 10 % le coefficient de dilatation du matériau
pour brides, des boulons.
− NF E 29-900-2 à 6 : dimensions des joints. Note 1 : Si un assemblage à brides normalisées constitue l’assemblage
de deux enceintes sous pression intérieure d’un même appareil, les
peut être utilisé sans calcul de vérification de sa résis- conditions indiquées doivent être satisfaites pour chacune de ces deux
tance dans la construction d’un appareil à pression si enceintes.
l’ensemble des conditions suivantes sont satisfaites (voir Note 2 : Pour les brides en acier austénitique, la norme NF E 29-005
Note 1) : propose deux séries de valeurs de pression maximale admissible ; la
série à utiliser est celle des valeurs basées sur la limite conventionnelle
D Pour une situation normale de service, la pression d’élasticité à 1 % (notée p0,01 dans la norme).

de calcul n’excède pas la pression maximale admissible Note 3 : Cette Annexe s’appuie sur les anciennes normes françaises.
donnée, pour chaque ISO PN, en fonction du matériau Dans le cas d’une application s’appuyant sur d’autres normes, il
des brides et de la température de calcul, par les tableaux convient de transposer la méthodologie sur la base des éléments four-
nis par ces normes.
de la norme NF E 29-005 (voir Note 2).

869-1
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

Tableau C6.A1.

&$7e*25,(0,1,0$/('(5e6,67$1&(
,6231 7<3('(-2,17$8725,6e
'(/$%28/211(5,( (Noir Note 1)
6.10.16 - Plat non métallique avec ou sans enveloppe Basse
- Plat non métallique avec ou sans enveloppe Basse
- Spiralé
20.25
- Métalloplastique ondulé Moyenne
- Métallique ondulé avec ou sans garnissage
- Plat non métallique avec ou sans enveloppe Basse
- Spiralé
- Métalloplastique ondulé Moyenne
40
- Métallique ondulé avec ou sans garnissage
- Métalloplastique non ondulé
Haute
- Métallique plat lisse ou strié
- Plat non métallique avec ou sans enveloppe Basse
- Spiralé
- Métalloplastique ondulé Moyenne
50 - Métallique ondulé avec ou sans garnissage
- Métalloplastique non ondulé
- Métallique plat lisse ou strié Haute
- Annulaire métallique
- Plat non métallique avec ou sans enveloppe
- Spiralé
Moyenne
- Métalloplastique ondulé
100 - Métallique ondulé avec ou sans garnissage
- Métalloplastique non ondulé
- Métallique plat lisse ou strié Haute
- Annulaire métallique
Note 1 : La catégorie de résistance de la boulonnerie se définit ici par le rapport entre les valeurs minimales garanties de la limite conventionnelle
d’élasticité (à 1% pour les aciers austénitiques, à 0,2% pour les autres matériaux) à la température ambiante, du matériau de la vis ( P)vis et du

matériau de la bride ( P)bride :


Catégorie de résistance
Basse Moyenne Haute
de la boulonnerie
(5p )vis
≥1 ≥ 1,4 ≥ 2,5
(5p )bride

869-2
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

3$57,(&
&21&(37,21(7&$/&8/6

$11(;(&$
&2()),&,(17'(6(55$*((735(66,21
'¶$66,6('(6-2,176
$QQH[HLQIRUPDWLYH

3UHVVLRQ
&RHIILFLHQW
1DWXUHGXMRLQW G¶DVVLVH
GHVHUUDJH
YRLUWDEOHDX&  \
P
03D 
Elastomère non entoilé, sans forte proportion de fibres d’amiante :
∗ dureté shore < 75 0,50 0
∗ dureté shore ≥ 75 1,00 1,4
-2,1763/$71210e7$//,48(6

Elastomère avec entoilage coton 1,25 2,8


Elastomère avec entoilage amiante, avec ou sans armature
métallique :
∗ 1 pli 2,75 25,5
∗ 2 plis 2,50 20,0
∗ 3 plis 2,25 15,2
Fibre végétale 1,75 7,6
Amiante-élastomère avec ou sans armature métallique, avec ou sans
enveloppe PTFE ou similaire :
∗ épaisseur 1 mm 3,25 39,8
∗ épaisseur 2 mm 2,50 21,7
∗ épaisseur 3 mm 2,00 12,6
(interpoler pour les épaisseurs intermédiaires)
0e7$//23/$67,48(6

Amiante enrobé d’une enveloppe métallique non ondulée :


∗ aluminium recuit 3,25 38,0
-2,1763/$76

∗ cuivre ou laiton recuit 3,50 44,8


∗ fer ou acier doux 3,75 52,4
∗ monel 3,50 55,2
∗ acier allié type 5% Cr – 0,5% Mo 3,75 62,1
∗ acier inoxydable 3,75 62,1

869-3
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

COEFFICIENT DE SERRAGE ET PRESSION D’ASSISE DES JOINTS (suite)


3UHVVLRQ
&RHIILFLHQW
1DWXUHGXMRLQW G¶DVVLVH
GHVHUUDJH
YRLUWDEOHDX&  \
P
03D 
Amiante enrobé d’une enveloppe métallique ondulée ou
métal ondulé avec garniture d’amiante :
0e7$//23/$67,48(6 VXLWH 

∗ aluminium recuit
2,50 20,0

-2,1763/$76

cuivre ou laiton recuit


2,75 26,0
∗ fer ou acier doux
3,00 31,0
∗ monel ou acier allié type 5% Cr – 0,5% Mo
3,25 38,0
∗ acier inoxydable
3,50 44,8
Métal enroulé en spirale avec garniture amiante, PFTE ou
similaire, graphite, … :
∗ acier non allié 2,50 69,0
∗ acier inoxydable ou monel 3,00 69,0
Joints métalliques lisses :
∗ aluminium recuit 4,00 60,7
∗ cuivre ou laiton recuit 4,75 89,6
∗ fer ou acier doux 5,50 124,1
∗ monel ou acier allié type 5% Cr – 0,5% Mo 6,00 150,3
-2,1763/$760e7$//,48(6

∗ acier inoxydable 6,50 179,3


Joints métalliques striés :
∗ aluminium recuit 3,25 38,0
∗ cuivre ou laiton recuit 3,50 44,8
∗ fer ou acier doux 3,75 52,4
∗ monel ou acier allié type 5% Cr – 0,5% Mo 3,75 62,1
∗ acier inoxydable 4,25 69,6
Joints métalliques ondulés :
∗ aluminium recuit 2,75 25,5
∗ cuivre ou laiton recuit 3,00 31,0
∗ fer ou acier doux 3,25 38,0
∗ monel ou acier allié type 5% Cr – 0,5 % Mo 3,50 44,8
∗ acier inoxydable 3,75 52,4
-2,176$118/$,5(60e7$//,48(63/(,16
∗ fer ou acier doux 5,50 124,1
∗ monel ou acier allié type 5% Cr – 0,5% Mo 6,00 150,3
∗ acier inoxydable 6,50 179,3

869-4
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

3$57,(&
&21&(37,21(7&$/&8/6

$11(;(&$
&2()),&,(176E)/E9/E)E9ME7E8(7E<3285/(
&$/&8/'(6%5,'(6
$QQH[HREOLJDWRLUH

D Les graphiques C6.A3.1 à 5 donnent les valeurs Le coefficient βF est donné par le graphique C6.A3.3.
des coefficients βFL et βVL, relatifs aux brides « indé-
Le coefficient βV est donné par le graphique
pendantes », et des coefficients βF, βV et ϕ, relatifs aux
C6.A3.4.
brides « monobloc », utilisés dans les règles de calcul des
brides. Le coefficient ϕ est donné par le graphique C6.A3.5.
Le coefficient βFL est donné par le graphique E Le graphique C6.A3.6 donne, pour ν = 0,3, les va-
C6.A3.1. leurs des coefficients βT , βU et βY dont les formules
sont données dans les règles.
Le coefficient βVL est donné par le graphique
C6.A3.2.

869-5
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS • Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À
BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

Annexe C6.A3 – COEFFICIENTS βFL , βVL , βF , βV , ϕ , βT , βU ET βY POUR LE CALCUL DES BRIDES

Graphique C6.A3.1 - Valeurs du coefficient βFL relatif aux brides « indépendantes » pour ν = 0,3.

 3 + $  21 + 11$   3 + 2$   9 + 5$ 
&18 
6  + &21  84  + &24  210  −  360 
β FL = −         (C6.A3.1)
1/ 4
 
 (1 + $ )
3
 &
 ( ) 2 
 3 1 −ν 
&

Les coefficients $, &, &18, &21 et &24 sont respectivement donnés par les formules 1, 2, 20, 23 et 26.

869-6
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

Graphique C6.A3.2 - Valeurs du coefficient βVL relatif aux brides « indépendantes » pour ν= 0,3.
1 & 24 3& 21
− − − &18
β VL = 4 5 2 (C6.A3.2)
( )
3 1 −ν 2 

1/ 4

 (1 + $)
3

 & 

Les coefficients $, &, &18, &21 et &24 sont respectivement donnés par les formules 1, 2, 20, 23 et 26.

869-7
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS • Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À
BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
Annexe C6.A3 – COEFFICIENTS βFL , βVL , βF , βV , ϕ , βT , βU ET βY POUR LE CALCUL DES BRIDES
Graphique C6.A3.3 - Valeurs du coefficient βF relatif aux brides « monobloc » pour ν = 0,3.

Les coefficients $, & et (6 sont respectivement donnés par les formules 1, 2 et 45.
(C6.A3.3)

Pour les brides à collerette cylindrique : βF = 0,908920


869-8
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
869-9

Graphique C6.A3.4 -Valeurs du coefficient βV relatif aux brides « monobloc » pour ν = 0,3.

(C6.A3.4)
Les coefficients $, & et (4 sont respectivement donnés par les formules 1, 2 et 43.
Pour les brides à collerette cylindrique : βV = 0,550103
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS • Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À
BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

Annexe C6.A3 – COEFFICIENTS βFL , βVL , βF , βV , ϕ , βT , βU ET βY POUR LE CALCUL DES BRIDES

Graphique C6.A3.5 - Valeurs du coefficient ϕrelatif aux brides « monobloc » pour ν= 0,3.
(La valeur minimale de ϕest :ϕ= 1)
& 36
ϕ= (C6.A3.5)
1+ $

Les coefficients $ et &36 sont respectivement donnés par les formules 1 et 38.

869-10
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

Graphique C6.A3.6 - Valeurs des coefficients βT, βU et βY pour ν= 0,3.

Pour . ≤ 3, une valeur approchée de βY est donnée par la formule :


3 . +1
βY = (C6.A3.6)
π . −1

869-11
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS • Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À
BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE

Annexe C6.A3 – COEFFICIENTS βFL , βVL , βF , βV , ϕ , βT , βU ET βY POUR LE CALCUL DES BRIDES

)2508/(6  ¬  '211$17/(69$/(856'(6&2()),&,(176


87,/,6e6'$16/(6)2508/(6&$¬

J1
$= −1 (1)
J0

4
( )
 K 
& = 48 1 − ν 2   (2)
 K0 

1 $
&1 = + (3)
3 12

5 17 $
&2 = + (4)
42 336

1 $
&3 = + (5)
210 360

11 59 $ 1 + 3 $
&4 = + + (6)
360 5040 &

&5 =
1
+
5$

(1 + $)3 (7)
90 1008 &

1 17 $ 1
&6 = + + (8)
120 5040 &

215 51 $  120 + 225 $ + 150 $ 2 + 35 $3  1


&7 = + +  (9)
2772 1232  14 &

31 128 $  66 + 165 $ + 132 $ 2 + 35 $3  1


&8 = + +  (10)
6930 45045  77 &

533 653 $  42 + 198 $ + 117 $2 + 25 $3  1


&9 = + +  (11)
30240 73920  84 &

29 3$  42 + 198 $ + 243 $ 2 + 91 $3  1
&10 = + −   (12)
3780 704  84 &

31 1763 $  42 + 72 $ + 45 $ 2 + 10 $3  1
&11 = + +  (13)
6048 665280  84 &

1 71 $  88 + 198 $ + 156 $ 2 + 42 $3  1
&12 = + +  (14)
2925 300300  385 &

761 937 $  2 + 12 $ + 11 $ 2 + 3 $3  1
&13 = + +  (15)
831600 1663200  70 &

869-12
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

197 103 $  2 + 12 $ + 17 $2 + 7 $3  1
&14 = + −  
& (16)
415800 332640  70 

233 97 $  6 + 18 $ + 15 $ 2 + 4 $3  1
&15 = + +  (17)
831600 554400  210 &

(
&16 = &1 ⋅ & 7 ⋅ &12 + & 2 ⋅ &8 ⋅ & 3 + & 3 ⋅ &8 ⋅ & 2 − & 32 ⋅ & 7 + &82 ⋅ &1 + & 22 ⋅ &12 ) (18)

[ (
&17 = & 4 ⋅ & 7 ⋅ &12 + & 2 ⋅ &8 ⋅ &13 + & 3 ⋅ &8 ⋅ & 9 − &13 ⋅ & 7 ⋅ & 3 + &82 ⋅ & 4 + &12 ⋅ & 2 ⋅ & 9 )] &1 (19)
16

[ (
&18 = & 5 ⋅ & 7 ⋅ &12 + & 2 ⋅ &8 ⋅ &14 + & 3 ⋅ &8 ⋅ &10 − &14 ⋅ & 7 ⋅ & 3 + & 82 ⋅ & 5 + &12 ⋅ & 2 ⋅ &10 )] &1 (20)
16

[ (
&19 = &6 ⋅ & 7 ⋅ &12 + & 2 ⋅ &8 ⋅ &15 + & 3 ⋅ &8 ⋅ &11 − &15 ⋅ & 7 ⋅ &3 + &82 ⋅ & 6 + &12 ⋅ & 2 ⋅ &11 )] &1 (21)
16

[ (
& 20 = &1 ⋅ & 9 ⋅ &12 + & 4 ⋅ &8 ⋅ & 3 + & 3 ⋅ &13 ⋅ & 2 − & 32 ⋅ & 9 + &13 ⋅ & 8 ⋅ &1 + &12 ⋅ & 4 ⋅ & 2 )] &1 (22)
16

[ (
& 21 = &1 ⋅ &10 ⋅ &12 + & 5 ⋅ &8 ⋅ & 3 + & 3 ⋅ &14 ⋅ & 2 − & 32 ⋅ &10 + &14 ⋅ &8 ⋅ &1 + &12 ⋅ & 5 ⋅ & 2 )] &1 (23)
16

[ (
& 22 = &1 ⋅ &11 ⋅ &12 + & 6 ⋅ & 8 ⋅ & 3 + & 3 ⋅ &15 ⋅ & 2 − & 32 ⋅ &11 + &15 ⋅ &8 ⋅ &1 + &12 ⋅ & 6 ⋅ & 2 )] &1 (24)
16

[ (
& 23 = &1 ⋅ & 7 ⋅ &13 + & 2 ⋅ & 9 ⋅ & 3 + & 4 ⋅ &8 ⋅ & 2 − & 3 ⋅ & 7 ⋅ & 4 + &8 ⋅ & 9 ⋅ &1 + & 22 ⋅ &13 )] &1 (25)
16

[ (
& 24 = &1 ⋅ & 7 ⋅ &14 + & 2 ⋅ &10 ⋅ & 3 + & 5 ⋅ &8 ⋅ & 2 − & 3 ⋅ & 7 ⋅ &5 + &8 ⋅ &10 ⋅ &1 + & 22 ⋅ &14 )] &1 (26)
16

[ (
& 25 = &1 ⋅ & 7 ⋅ &15 + & 2 ⋅ &11 ⋅ & 3 + &6 ⋅ &8 ⋅ & 2 − & 3 ⋅ &7 ⋅ &6 + &8 ⋅ &11 ⋅ &1 + & 22 ⋅ &15 )] &1 (27)
16

1/ 4
& 
& 26 = −   (28)
4

5
& 27 = & 20 − &17 − + &17 ⋅ & 26 (29)
12

1
& 28 = & 22 − &19 − + &19 ⋅ & 26 (30)
12
1/ 2
& 
& 29 = −   (31)
4
3/ 4
& 
& 30 = −   (32)
4

869-13
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

3$
& 31 = − &17 ⋅ & 30 (33)
2

1
&32 = − &19 ⋅ &30 (34)
2

& 26 ⋅ &32  & ⋅ & 28 


&33 = + & 28 ⋅ &31 ⋅ & 29 −  30 + & 32 ⋅ & 27 ⋅ & 29  (35)
2  2 

1
& 34 = + &18 − & 21 − &18 ⋅ & 26 (36)
12

& 35 = &18 ⋅ & 30 (37)

1
&36 = (& 28 ⋅ &35 ⋅ & 29 − & 32 ⋅ & 34 ⋅ & 29 ) (38)
&33

 & ⋅ & 35 & ⋅ & 34  1


&37 =  26 + & 34 ⋅ &31 ⋅ & 29 − 30 − & 35 ⋅ & 27 ⋅ & 29  (39)
 2 2  & 33

(1 = &17 ⋅ & 36 + &18 + &19 ⋅ & 37 (40)

( 2 = & 20 ⋅ & 36 + & 21 + & 22 ⋅ & 37 (41)

( 3 = & 23 ⋅ & 36 + & 24 + & 25 ⋅ & 37 (42)

3 + & 37 + 3& 36 2 ( 3 + 15( 2 + 10 (1


(4 = − (43)
12 10

 3 + $  21 + 11 $   3 + 2 $
(5 = (1   + (2   + (3   (44)
 6   84   210 

 7 $ 3 $ 1 $  1 $ 1
( 6 = (5 − &36  + + − − − &37  + +  (45)
 120 36 &  40 72  60 120 & 

869-14
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

3$57,(&
&21&(37,21(7&$/&8/6
$11(;(&$
&$5$&7e5,67,48(6'(/$%28/211(5,(¬),/(7$*(
0e75,48(¬),/(775,$1*8/$,5($8352),/,62
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Caractéristiques de la boulonnerie à filetage métrique à filet triangulaire au profil ISO Diamètre des trous de
(NF ISO 68-1 : Mars 1999) à pas gros (1) (d’après les normes NF ISO 261 et NF ISO 262 de Mars 1999) passage de boulons,
série moyenne
Section résistante suivant
Diamètre Diamètre Diamètre du 2
Pas
nominal sur flancs noyau de la vis π  G2 + G3  NF EN 20273
Gb (2)
S
G2 = Gb- 0,6495 S G3 = Gb - 1,2268 S
Db =   (Juin 1992)
4  2  Gh (1)
 1,75 10,863 9,853 84,3 13,5
14 2 12,701 11,546 115 15,5
 2 14,701 13,546 157 17,5
18 2,5 16,376 14,933 192 20
 2,5 18,376 16,933 245 22
22 2,5 20,376 18,933 303 24
 3 22,051 20,319 353 26
27 3 25,051 23,319 459 30
 3,5 27,727 25,706 561 33
33 3,5 30,727 28,706 694 36
 4 33,402 31,093 817 39
39 4 36,402 34,093 976 42
 4,5 39,077 36,479 1120 45
45 4,5 42,077 39,479 1306 48
 5 44,752 41,866 1473 52
52 5 48,752 45,866 1757 56
 5,5 52,427 49,252 2030 62
60 5,5 56,427 53,252 2362 66
 6 60,103 56,639 2676 70
68 6 64,103 60,639 3055 74
 6 68,103 64,639 3460 78
76 6 72,103 68,639 3889 82
 6 76,103 72,639 4344 86
(1) Dimensions en millimètres. (2) Employer de préférence les diamètres dans les cases grisées.

869-15
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

869-16
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

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&$2%-(7 &$5Ê*/('(&$/&8/
La présente Annexe propose une méthode simpli- La vérification de la résistance est à effectuer au
fiée de calcul de la résistance d’un assemblage à brides moyen de celle des règles qui s’applique à l’assemblage
pour une situation dans laquelle il est soumis aux ac- concerné, en substituant à la pression de calcul 3 XQH
tons simultanées : SUHVVLRQGHFDOFXOpTXLYDOHQWH 3eq donnée par la for-
− d’une pression intérieure 3, mule :

− d’une force axiale ), comptée positivement 4) 16 0


lorsqu’elle tend à séparer les deux brides, 3eq = 3 + + (C6.A5)
π* 2
π *2
− d’un moment de flexion 0 s’exerçant dans un
plan contenant l’axe de l’assemblage. dans laquelle * est le diamètre du cercle sur lequel
s’applique la force de compression du joint.


869-17
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

869-18
CODAP 2005 Division 1

PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS

SECTION C7
REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A
PLAQUES TUBULAIRES
C7.1. - DISPOSITIONS PARTICULIERES C7.1.3 - Désignation des échangeurs
APPLICABLES AUX ECHANGEURS DE
C7.1.3.1 - Dimensions caractéristiques
CHALEUR
Un échangeur est défini par deux dimensions
C7.1.1 - Objet et domaine d’application
caractéristiques :
Cette Annexe rassemble un ensemble de règles de
conception, fabrication, contrôle et utilisation  son diamètre Di,
s’appliquant de façon usuelle aux échangeurs  sa longueur L0,
multitubulaires.
toutes deux exprimées en mm (voir figure C7.1.3.1).
Cet ensemble de règles garanti une bonne cohérence
entre les calculs thermo-hydrauliques, les calculs de C7.1.3.1.1 - Diamètre
vérification de l’absence de risque de vibration et les L’échangeur est défini par le diamètre intérieur de la
calculs mécaniques (voir logigramme C7.1.1). calandre, dans sa partie courante.
C7.1.2 - Conditions d’application Lorsque la calandre d’un échangeur est réalisée à
C7.1.2.1 - Catégorie de construction l’aide d’un tube et non d’une tôle roulée (‡  610 mm),
il est habituel d’utiliser le diamètre extérieur à la place
La catégorie de construction de l’échangeur est du diamètre intérieur.
choisie conformément aux dispositions de G7.
Dans le cas d’un échangeur de type « Rebouilleur »
C7.1.2.2 - Classe de l’échangeur l’appareil est défini par deux diamètres intérieurs : celui
Indépendamment de la catégorie de construction, la de la calandre au niveau de la plaque tubulaire di et celui
présente Annexe définit deux classes d’échangeurs : N de la partie formant réservoir Di.
et R. Cette notion se surimpose à la notion de catégorie Le diamètre limitant la zone perforée de la plaque
de construction. tubulaire (noté D0 dans la Section C7 et souvent
Le choix de la classe de l’échangeur est fait par le dénommé OTL) peut également être considéré comme
Donneur d’ordre ou conjointement par le Donneur une dimension diamétrale caractéristique de
d’ordre et le Fabricant. La classe de l’échangeur peut l’échangeur.
également être proposée par le Fabricant, pour les C7.1.3.1.2 - Longueur
échangeurs de « catalogue », par exemple.
Dans le cas d’un échangeur à tubes droits,
La classe N correspond aux échangeurs dont les l’échangeur est défini par la longueur L0 des tubes
conditions d’exploitation et de maintenance sont
mesurée hors tout.
normales et relativement bien connues.
Dans le cas de tubes en U, l’échangeur est défini par
La classe R correspond aux échangeurs dont les
la longueur droite des tubes ayant le plus grand rayon de
conditions d’exploitation sont difficiles et justifient de
cintrage.
choisir des conceptions permettant de faciliter la
maintenance de ces appareils.

870
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

Logigramme C7.1.1

Règles d’application
Non obligatoires Obligatoires
Etablissement des données techniques de construction
– Conditions de fonctionnement
– Conditions d’installation
– Risques de corrosion
– Risques d’encrassement
– Facteurs potentiels de défaillance et conséquence
d’une défaillance

ª
Conception générale
– Choix de la classe de l’appareil
– Choix de la technologie et de la conception des
C7.1 Section M
composants
– Choix des matériaux
– Choix des joints : types et matériaux

ª ©
Calculs thermo-hydrauliques
– Dimensionnement thermique et hydraulique CX
– Vérification de l’absence de risque de vibration

ª ©
Calculs mécaniques C7.2 à C7.4
– Règles de calcul des plaques tubulaires C7.A1 à C7.A6,
C7.A7
– Règles de calcul des autres composants C7.A8, C7.A9
Section C

ª
Règles de fabrication Partie F

ª
Règles d’inspection Partie I

ª
Notice d’instruction XX

871
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.1.3.2 - Types d’échangeurs C7.1.4 - Conception


Les échangeurs peuvent être désignés par une C7.1.4.1 - Épaisseurs minimales des parois soumises
combinaison de 3 lettres, ces lettres désignant à pression
respectivement :
Les épaisseurs minimales des parois soumises à
– le type de boîte avant, pression (calandres, boîtes) ne doivent pas être
inférieures à celles résultant de l’application des règles
– le type de calandre,
de la partie C. De plus, en aucun cas, pour les
– le type de la boîte arrière. échangeurs de la classe R, ces valeurs ne doivent être
inférieures aux valeurs du tableau C7.1.4.1.
Le tableau C7.1.3.2 donne les notations utilisées
pour cette désignation.
Les conceptions représentées correspondent aux
échangeurs les plus fréquemment utilisés.

Tableau C7.1.4.1 - Limites inférieures d’épaisseurs des parois soumises à pression


des échangeurs de la classe R.
(surépaisseur de corrosion non comprise)

Diamètre de
Ep (en mm) tous matériaux
l’échangeur (en mm)
d 200 3
200 < Di d 350 4

350 < Di d 750 6

750 < Di d 1 500 8

1 500 < Di d 2 500 10

2 500 < Di d 3 000 12

872
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

Figure C7.1.3.1 - Dimensions caractéristiques.

873
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

Tableau C7.1.3.2 - Types d’échangeurs.


BOÎTE AVANT CALANDRE BOÎTE ARRIERE

A E L

Un passage Plaque tubulaire fixe (voir A)


Boîte avec fond démontable

F M

Deux passages Plaque tubulaire fixe (voir B)

G N

Ecoulement partagé Plaque tubulaire fixe (voir N)


B

H P

Double écoulement partagé Tête glissante

J S

Boîte avec fond non Ecoulement divisé Tête flottante


démontable

C K T

Boîte avec plaque monobloc Type rebouilleur Tête flottante

N X U

Ecoulement transversal Faisceau en U


Boîte avec plaque monobloc

D W

Boîte haute pression Plaque tubulaire glissante

874
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

Figure C7.1.3.2 - Exemples de désignation.

875
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.1.4.2 - Plaques tubulaires - Epaisseurs minimales C7.1.4.3 - Faisceau tubulaire


a) Tubes fixés sur la plaque tubulaire par une C7.1.4.3.1 - Tubes
soudure de résistance. L’épaisseur minimale de la
Les tubes doivent être définis par une norme, une
plaque (surépaisseurs de corrosion déduites) est
Approbation Européenne de Matériaux ou un rapport
déterminée par les règles données en C7.
d’Evaluation Particulière de Matériaux s’appliquant à ce
b) Tubes fixés par dudgeonnage seul. L’épaisseur type de produit, compte tenu des tolérances
minimale de la plaque tubulaire (surépaisseurs de dimensionnelles spécifiques à la fabrication
corrosion déduites) est déterminée par les règles d’échangeurs.
données en C7. En aucun cas, ces valeurs ne doivent
Pour certains types particuliers d’échangeurs
être inférieures à :
(récupérateurs, échangeurs de « catalogue », ….) des
 en classe N, à 0,75 de, produits différents peuvent être utilisés.
 en classe R, à de. C7.1.4.3.2 - Epaisseur minimale des tubes
c) Dans le cas de plaques tubulaires avec plaquage Pour les échangeurs de la classe R, les épaisseurs
ou revêtement et tubes dudgeonnés avec rainures, ces minimales recommandées pour les diamètres les plus
rainures doivent être situées en dehors du placage ou du courants sont données dans le tableau C7.1.4.3.2.
revêtement, sauf cas particulier et par accord entre le
Fabricant et le Donneur d’ordre.
Une rainure complémentaire peut être demandée
dans le placage ou le revêtement pour assurer
l’étanchéité.

Tableau C7.1.4.3.2 - Épaisseurs minimales des tubes pour les échangeurs de la classe R.

Aciers non alliés


Aciers inoxydables
ou faiblement alliés
Autres métaux ou alliages
Aluminium et alliages
d1 * d2 ** e d1 * d2 ** e
12,7 (1/2s) 1,22 12,7 (1/2s) 0,89
14 1
15,88 (5/8s) 1,24 15,88 (5/8s) 1
16 1,5 16 1
19,05 (3/4s) 1,65 19,05(3/4s) 1,24
20 1,6 20 1,5
25 2,0 25 1,5
25,4 (1s) 2,11 25,4 (1s) 1,65
30 2,0 30 1,5
31,8 (1s¼) 2,8 31,8 (1s¼) 1,65
38,1 (1s½) 2,77 38,1 (1s½) 2,11
50,8 (2s) 2,77 50,8 (2s) 2,11
* d1 = diamètre extérieur du tube en mm et en (pouces).
** d2 = diamètre extérieur du tube en mm.

876
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CALCUL
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.1.4.3.3 - Disposition des tubes La section de passage qui permet la circulation du


fluide est exprimée en % de la section totale disponible
Les dispositions des tubes les plus habituellement
à l’intérieur de la calandre (voir figure C7.1.4.4.1.2).
utilisées sont données par la figure C7.1.4.3.3.
La valeur de la flèche correspondante (voir figure
C7.1.4.3.4 - Pas des tubes
C7.1.4.4.1.2) et l’orientation des chicanes dans la
Le pas, calculé en C7, doit, sauf justification, calandre sont déterminées par le Fabricant lorsque celui-
respecter les valeurs données par le tableau C7.1.4.3.4. ci assure le dimensionnement thermo-hydraulique de
l’appareil.
Les plaques supports (ou supports de tubes) sont
Tableau C7.1.4.3.4 - Pas minimal des tubes utilisées lorsque la circulation principale dans
de (mini) Classe N Classe R l’échangeur est perpendiculaire aux tubes. Elles
supportent généralement l’ensemble des tubes. Cette
d 14 1,25 1,3 disposition concerne les échangeurs type G, H, K et X.
d 30 1,2 1,25
d 50,8 1,15 1,2

C7.1.4.4 - Chicanes et composants du circuit extra


tubulaire
C7.1.4.4.1 - Chicanes transversales et plaques supports
Les chicanes sont de formes variables et leurs
dispositions les plus courantes sont représentées sur la
figure C7.1.4.4.1.1.

Figure C7.1.4.4.1.2.

Figure C7.1.4.3.3 - Disposition des tubes.

877
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CALCUL
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

Figure C7.1.4.4.1.1 - Chicanes.

878
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CALCUL
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.1.4.4.2 - Ecartement des chicanes transversales et Pour les échangeurs verticaux de la classe N, et par
des plaques supports accord entre le Donneur d’ordre et le Fabricant, ces
valeurs peuvent être augmentées de 30%.
Les écartements entre chicanes sont déterminés par
le calcul thermo-hydraulique de l’échangeur. Les b) En l’absence de plaque-support arrière d’un
valeurs sont communiquées par le Donneur d’ordre ou faisceau de tubes en U, les 2 dernières chicanes doivent
déterminées par le Fabricant lorsque celui-ci assure ce être positionnées de telle sorte que la somme des
calcul. longueurs a, b et c (voir figure C7.1.4.4.2) soit au plus
égale à la valeur l donnée par l’une des formules
Cependant les longueurs de tube non soutenues
précédentes.
minimales et maximales conseillées sont indiquées ci-
dessous : Nota : Pour les échangeurs verticaux de la classe N,
ces valeurs peuvent être augmentées.
 La distance intérieure minimale entre deux
chicanes, ou deux plaques-supports, ne C7.1.4.4.3 - Dimension des chicanes transversales et
doit pas être inférieure à 0,2 Di, (pour les plaques supports
rebouilleurs : 0,2 di ) a) Diamètre
 Cette distance ne doit pas être supérieure aux Le jeu entre diamètre intérieur Di de la calandre et le
valeurs suivantes : diamètre de la chicane ou de la plaque support est donné
dans le tableau C7.1.4.4.3a.
x Tubes en aciers non alliés et alliés, ou en
nickel et alliages de nickel : b) Epaisseur
l d (55 de + 500) mm Les épaisseurs minimales des chicanes et des
plaques supports transversales sont données dans le
x Tubes en aluminium et alliages tableau C7.1.4.4.3b.
d’aluminium ou en cuivre et alliages de
cuivre : c) Perçage

l d (44 de + 500) mm Le diamètre des trous de passage des tubes dans les
chicanes est égal au diamètre nominal du tube augmenté
Dans le cas où le phénomène de fluage ou des de l’une des valeurs suivantes :
phénomènes de vibration sont à prendre en compte, les
 Maximum 0,8 mm si la longueur de tube non
longueurs données par ces formules peuvent être
soutenue est au plus égale à 900 mm ou si le
modifiées.
diamètre nominal du tube est supérieur à
31,8 mm,
 Maximum 0,4 mm dans les autres cas.

Figure C7.1.4.4.2 - Ecartement des chicanes.

879
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CALCUL
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

Tableau C7.1.4.4.3a - Jeu des chicanes et des plaques supports (en mm).

Diamètre de 350 < Di 450 < Di 750 < Di 1 000 < Di 1 250 < Di 1 500 < Di
Di d 350
l’échangeur d 450 d 750 d 1 000 d 1 250 d 1 500 d 3 000
Jeu
2,5 3 4 4,5 6 8 10
théorique

Tableau C7.1.4.4.3b - Épaisseurs des chicanes et des plaques supports (en mm).

Longueur de tube non soutenue


Diamètre de l’échangeur l d 350 350 < l 750 < l 1 000 < l 1 250 < l 1 500 < l
d 750 d 1 000 d 1 250 d 1 500 d 3 000
Classe R - Toutes nuances

Di d 350 3 4 5 6 9 9

350 < Di d 750 4 5 6 9 9 12

750 < Di d 1 000 5 6 8 9 12 15

1 000 < Di d 1 500 6 9 12 15 15

1 500 < Di d 3 000 9 12 15 18 18

Classe N - Toutes nuances

Di d 220 2 3 3 4 4 5

220 < Di d 350 3 4 4 5 5 6

350 < Di d 750 4 5 5 6 6 8

750 < Di d 1 000 5 6 6 8 8 10

1 000 < Di d 1 500 6 8 8 10 10 12

1 500 < Di d 3 000 8 8 10 10 12 12

880
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CALCUL
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.1.4.4.4 - Support de tête flottante C7.1.4.4.6 - Tirants et entretoises


Une plaque support spécifique ou tout autre a) Les tirants ont pour but de maintenir en position
dispositif doit être prévu pour soutenir le faisceau les chicanes et plaques supports à leur écartement. Ils
tubulaire près de la tête flottante d’un échangeur de type sont fixés soit sur les chicanes, soit les chicanes sont
T ou S. maintenues par un jeu d’entretoises.
Dans le cas ou une plaque support est utilisée à cet b) Dans le cas d’un échangeur à tête flottante ou
effet, son épaisseur doit être au moins égale à celle qui glissante, les tirants sont fixés sur la plaque tubulaire
est donnée dans le tableau C7.1.4.4.3b pour une fixe.
longueur de tube non supportée de :
c) Le diamètre et le nombre des tirants, donnés dans
1000 < 1 d 1250 le tableau C7.1.4.4.6c en fonction du diamètre intérieur
Di de la calandre, le sont à titre indicatif.
C7.1.4.4.5 - Chicanes longitudinales
a) Les chicanes longitudinales équipent les Tableau C7.1.4.4.6c - Nombre et diamètre
échangeurs de type F à deux passes dans la calandre et des tirants (en mm).
les échangeurs de type G (écoulement partagé) ou H
(double écoulement partagé). Diamètre
b) Pour les échangeurs de type F, le Fabricant doit Diamètre intérieur
Nombre Classe
adopter des dispositifs adaptés pour assurer l’étanchéité de la calandre
entre la génératrice de la calandre et la chicane. Un joint R N
de type multi-lamellaire métallique ou élastomère est
conseillé. Di d 220 2 8

c) Pour les échangeurs de types G et H, le jeu 220 < Di d 350 4 6


acceptable et le type de joint à prévoir doivent être 10
précisés par le Donneur d’ordre ou définis par le 350 < Di d 750
Fabricant lorsque celui-ci assure le dimensionnement 6
750 < Di d 1 000
thermo-hydraulique de l’appareil.
d) Les épaisseurs minimales des chicanes 1 000 < Di d 1 250 8 12 8
longitudinales sont données dans le tableau C7.1.4.4.5
1 250 < Di d 1 500 10
en fonction du diamètre Di de la calandre.
1 500 < Di d 3 000 12 14 10
Tableau C7.1.4.4.5 - Épaisseurs des
chicanes longitudinales (en mm).

Diamètre de
Classe R Classe N
l’échangeur

Di d 350 3
6
350 < Di d 1 000 4

1 000 < Di d 1 500 5


8
1 500 < Di d 3 000 6

881
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CALCUL
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.1.4.4.7 - Dispositifs anti by-pass (circuit C7.1.4.5 - Boîtes et assemblages boulonnés


préférentiel)
C7.1.4.5.1 - Cloisons de passe dans les boîtes
a) Plats anti by-pass.
L’épaisseur des cloisons de passe doit être au moins
Pour les échangeurs à tête flottante ou glissante égale à la valeur donnée dans le tableau C7.1.4.5.1.
(type P, S et T) présentant un espace important entre le
faisceau tubulaire et la calandre, il peut être nécessaire
d’installer des plats fixés aux chicanes transversales et Tableau C7.1.4.5.1 - Épaisseurs des cloisons de
destinés à éviter des circuits préférentiels (voir figure passes (en mm)
C7.1.4.4.7a).
b) Pour les échangeurs multi-passes, en fonction de Di R N
la circulation du fluide extérieur aux tubes et de la
coupe des chicanes, il peut être nécessaire d’installer d 220 4 3
des ronds ou des plats destinés à limiter des circuits
préférentiels du fluide (voir figure C7.1.4.4.7b). d 350 6 4
c) L’emplacement et les caractéristiques de ces
dispositifs sont définis par le Donneur d’ordre, lorsque d 750 8 6
celui-ci assure le dimensionnement thermo-hydraulique
de l’appareil. d 1500 10 8
d) Dans le cas de calandres de type F (voir tableau
C7.1.3.2), le Fabricant doit adopter les dispositions > 1500 12 10
constructives adaptées pour assurer l’étanchéité entre la
génératrice de la calandre et le bord longitudinal de la
chicane. C7.1.4.5.2 - Assemblages boulonnés
a) Le dimensionnement des assemblages est
déterminé par les règles de calcul données dans la
Section C6.
b) Le nombre d’éléments de boulonnerie doit être un
multiple de 4, éventuellement de 2 pour les assemblages
haute pression.
c) La boulonnerie est constituée par des tiges filetées
ou des goujons et leurs écrous. L’utilisation de vis est
admise pour les échangeurs de classe N lorsque la
pression est au plus égale à 30 bar.
d) Le diamètre nominal ne sera pas :
 inférieur à 12 mm pour la classe R,

Figure C7.1.4.4.7a  inférieur à 8 mm pour la classe N.


C7.1.4.5.3 - Joints et emboîtement des joints
La qualité des joints est spécifiée par le Donneur
d’ordre ou proposée par le Fabricant en fonction des
conditions de service de l’appareil, en particulier pour
les échangeurs de « catalogue ».
 en classe R : l’usinage des brides devant
recevoir les joints doit être à emboîtement
(simple ou double).

Figure C7.1.4.4.7b

882
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CALCUL
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.1.4.5.4 - Fonds plats et assemblages boulonnés Ces conditions de calcul doivent être précisées par le
Donneur d’ordre ou déterminées par le Fabricant
a) Lorsque l’étanchéité entre passes du circuit intra-
lorsque celui-ci assure le dimensionnement thermo-
tubulaire est importante, les conditions d’assise du joint
hydraulique de l’appareil.
doivent tenir compte de la présence d’une ou de
plusieurs barrettes pour assurer le niveau d’étanchéité C7.1.4.5.5 - Plaque tubulaire/calandre ou boîtes
souhaité et doivent être pris en compte dans le d’extrémités
renforcement de l’assemblage boulonné.
Dans les fonds plats et les plaques tubulaires
Dans ce cas, l’épaisseur de fonds à adopter ne doit possédant un revêtement de protection (placage,
pas être inférieure à la valeur donnée par la formule : revêtement par soudage ou doublage) les rainures de
logement des joints d’étanchéité avec les cloisons de
1/ 3
ª D4 ˜ P DJ ˜ hJ S r º
passe doivent également posséder un revêtement sur
e «0,056 J  698 » toutes les faces de ces rainures, dont l’épaisseur est au
« E » moins égale à l’épaisseur spécifiée.
«¬ E dB »
¼
C7.1.4.6 - Dispositifs de manutention et de montage
(C7.1.4.5.4)
a) A la demande du Donneur d’ordre, des
dans laquelle : dispositifs, doivent être prévus dans la plaque tubulaire
DJ = Diamètre moyen de la portée du joint des faisceaux démontables des échangeurs de la classe
(mm) R, pour faciliter leur extraction de la calandre. Ces
dispositifs doivent être démontés durant le service.
P = Pression de calcul (MPa)
b) Pour les faisceaux démontables, de type U, T, S,
E = Module d’élasticité du métal (MPa) il peut être nécessaire de prévoir un dispositif tel que
hJ = Distance entre le cercle de perçage et Dj glissières, galets, etc. pour faciliter le démontage de ces
(mm) faisceaux, en particulier lorsque les faisceaux sont
montés dans une calandre de type K.
Sr = Section totale des boulons (mm2)
c) Vis de décollement de joint : pour faciliter le
dB = Diamètre nominal des boulons démontage des joints, les assemblages boulonnés
Si le coefficient de serrage m du joint est au plus peuvent être munis de vis de décollement.
égal à 3, la valeur minimale déterminée par cette Le nombre et leur diamètre, conseillés, sont donnés
formule peut être diminuée de 20%. par le tableau C7.1.4.6c.
b) Lorsque l’étanchéité est moins importante (cas
général) les hypothèses de calcul peuvent être
différentes pour éviter un renforcement de l’assemblage
boulonné, par exemple :
 choix d’un joint différent pour la ou les
barrettes,
 jeu entre cloison(s) et plaque tubulaire ou
fond plat, augmenté.

883
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CALCUL
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

Tableau C7.1.4.6c - Vis de décollement de joints.

Nombre de vis
Diamètre de
Diamètre des vis
l’échangeur Classe
(en mm)
(en mm)
R N
Di d 350 12 2 0 ou 2

350 < Di d 750 16 4 2 ou 4

750 < Di d 1 000 18 4 4

1 000 < Di d 2 000 20 4 4

2 000 < Di d 3 000 24 6 4


Les dispositifs de montage sont donnés, à titre indicatif, suivant la figure C7.1.4.6c.

Figure C7.1.4.6c - Dispositif de décollement des joints.

884
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.2 - ÉCHANGEURS A TUBES EN U d’extrémité (configurations a, b, c, e, f ) ou assemblée


avec celles-ci par brides avec joint(s) intérieur(s) au
C7.2.1 - Objet
cercle de perçage des trous de boulons (configurations
a) Les règles du présent Chapitre concernent les b, c, d, e, f ).
échangeurs de chaleur comportant une seule plaque
La règle C7.2.8 permet d’adapter ces règles au cas
tubulaire liée à un faisceau de tubes en U. (voir figure
des plaques tubulaires assemblées par bride avec joint(s)
C7.2.1.1)
portant de part et d’autre du cercle de perçage des trous
Elles s’appliquent aux 6 configurations de plaque de boulons (configurations b’, d’, e’).
tubulaire suivantes, illustrées par la figure C7.2.1.2 :
c) Les tubes, la calandre et la virole de boîte
– Configuration a : plaque monobloc avec la d’extrémité doivent en outre satisfaire aux règles de
calandre et la virole de boite d’extrémité, calcul des autres Sections de la présente Division qui les
concernent.
– Configuration b : plaque monobloc avec la
calandre et démontable côté boîte d’extrémité, L’assemblage à brides des plaques tubulaires
formant bride, démontables relève des règles :
– Configuration c : plaque monobloc avec la – du Chapitre C6.1 lorsque le joint est situé à
calandre et démontable côté boîte d’extrémité, l’intérieur du cercle de perçage des trous de
ne formant pas bride, boulons (configurations b, c, d, e, f ),
– Configuration d : plaque démontable des deux – du Chapitre C6.4 lorsque le joint porte de part
côtés, pincée entre brides, formant bride ou et d’autre du cercle de perçage des trous de
pas, boulons (configurations b’, d’, e’).
– Configuration e : plaque monobloc avec la L’échangeur doit, par ailleurs, satisfaire aux règles
virole de boîte d’extrémité et démontable côté de fabrication données en Annexe FA4.
calandre, formant bride,
Les détails d’exécution des assemblages par
– Configuration f : plaque monobloc avec la soudures de la plaque tubulaire avec la calandre, la
virole de boîte d’extrémité et démontable côté virole de boîte d’extrémité et les tubes sont précisés en
calandre, ne formant pas bride. Annexe FA1.
Lorsque la plaque tubulaire est assemblée par bride, d) Les règles du présent Chapitre couvrent :
le joint d’étanchéité peut être intérieur au cercle de
– la défaillance par déformation excessive de la
perçage des trous de boulons, comme indiqué sur la
plaque tubulaire,
figure C7.2.1.2 (configurations b, c, d, e, f ) ou situé de
part et d’autre de celui-ci, comme indiqué à la figure – la défaillance par glissement entre tubes et
C7.2.8.1 (configurations b’, d’, e’). plaque tubulaire.
b) Les règles C7.2.5, C7.2.6 et C7.2.7 permettent Elles assurent, en outre l’adaptation plastique
respectivement de vérifier la résistance de la plaque globale du raccordement plaque tubulaire-calandre-
tubulaire, des tubes, de la calandre et de la virole de virole de boîte d’extrémité lorsqu’elles sont monobloc
boîte d’extrémité lorsque la plaque tubulaire est ou assemblées par bride avec joint portant de part et
monobloc avec la calandre ou la virole de boîte d’autre du cercle de perçage des trous de boulons.

Figure C7.2.1 - Echangeurs à tubes en U.

885
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

ec es

Pt Ps Gc Pt Ps
Ds As (1)
Dc Ds A C e
e Gs A (2)

Configuration a : Configuration d :
Plaque monobloc avec la calandre et Plaque démontable des deux côtés, pincée entre brides.
la virole de boîte d’extrémité. (1) plaque tubulaire ne formant pas bride
(2) plaque tubulaire formant bride

es

ec

Gc Pt Ps
Ds A A Dc Pt Ps
Gs
C e C e

Configuration b : Configuration e :
Plaque monobloc avec la calandre et Plaque monobloc avec la virole de boîte d’extrémité et
démontable côté boîte d’extrémité, formant bride. démontable côté calandre, formant bride.
es

ec

Gc Pt Ps
Ds G1 A A Dc Pt Ps
Gs
C e G1 e C

Configuration c : Configuration f :
Plaque monobloc avec la calandre et Plaque monobloc avec la virole de boîte d’extrémité et
démontable côté boîte d’extrémité, ne formant pas bride. démontable côté calandre, ne formant pas bride.
Figure C7.2.1.2 - Configurations de plaque tubulaire d’échangeurs à tubes en U.
Nota : Si la plaque tubulaire est assemblée par bride avec joint(s) portant de part et d’autre du cercle de perçage des
trous de boulons (configurations b’, d’, e’) : voir figure C7.2.8.1.

886
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.2.2 - Conditions d’application Une ou plusieurs rangées non perforées pour


cloison(s) de passes sont cependant admises pourvu que
C7.2.2.1 - Plaque tubulaire
leur largeur UL, définie en Annexe C7.A2, soit au plus
a) La plaque tubulaire doit être plane, circulaire et égale à 4 fois le pas p des tubes :
d’épaisseur uniforme. Une éventuelle diminution locale
UL d 4 p
d’épaisseur de la plaque tubulaire pour rainure(s) de
cloison(s) de passes est prise en compte dans les calculs. f) Le diamètre D0 de la zone perforée doit respecter
les conditions suivantes :
b) Une diminution locale d’épaisseur à la périphérie
de la plaque pour portée(s) de joint(s) ou rainure(s) de Ds  D c
décharge est admise à condition que l’épaisseur utile – pour la configuration a : D0 t 0,7
2
subsistante eu, p à l’intérieur du diamètre effectif De soit
au moins égale à 0,8 fois l’épaisseur utile eu de la plaque Ds  Gc
– pour les configurations b, c : D0 t 0,7
tubulaire (voir figure C7.2.2.1). 2
eu, p t 0,8 eu Gs  Gc
– pour la configuration d : D0 t 0,7
c) Lorsque la plaque tubulaire forme bride 2
(configurations b, e), la résistance de la partie de plaque G s  Dc
formant bride doit être vérifiée au moyen de la règle de – pour les configurations e, f : D0 t 0,7
2
l’Annexe C7.A4.
g) Lorsque les tubes sont assemblés à la plaque
d) L’épaisseur de la plaque tubulaire doit être
tubulaire par dudgeonnage seul, l’épaisseur de la plaque
suffisante pour assurer une réalisation correcte de
tubulaire soit être au moins égale à :
l’assemblage tubes-plaque (voir Annexe FA4).
– 0,75 dt si l’échangeur est en classe N :
e) La plaque tubulaire doit être uniformément
e t 0,75 dt.
perforée sur une zone quasi circulaire de diamètre D0,
selon un réseau triangulaire équilatéral ou carré. – dt si l’échangeur est en classe R : e t dt.

Dc Gc Gc

eu, p eu eu, p eu e u, p eu
Ds Ds Ds

Configuration a. Configuration b. Configuration c.

Gs Gs Gs

eu, p eu eu, p eu eu, p eu


Gc Dc Dc

Configuration d. Configuration e. Configuration f.


Figure C7.2.2.1 - Réduction locale d’épaisseur à la périphérie de la plaque tubulaire.

887
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.2.2.2 - Tubes et = Epaisseur nominale des tubes


a) Les tubes doivent être tous de même épaisseur Epaisseur fixée par la norme du tube, hors
uniforme dans leurs parties droites, de même diamètre corrosion et tolérance
et même matériau.
f = Contrainte nominale de calcul du matériau
b) Lorsque l’assemblage tubes-plaque est réalisé par de la plaque tubulaire pour la situation
soudage, cet assemblage doit être d’un des types 9.1a, b, considérée
c1, d ou 9.2a1, a2 définis en FA1.9 (d’autres types
fc = Contrainte nominale de calcul du matériau
d’assemblage sont traités en Annexe C7.A8).
de la virole de boîte d’extrémité pour la
C7.2.2.3 - Calandre et virole de boîte d’extrémité situation considérée
La calandre et la virole de boîte d’extrémité doivent fs = Contrainte nominale de calcul du matériau
être de révolution au voisinage de la plaque tubulaire. de la calandre pour la situation considérée
Lorsque leur assemblage à la plaque tubulaire est G1 = Diamètre moyen de contact de la bride
monobloc, elles doivent être cylindriques et d’épaisseur tournante sur la plaque tubulaire (voir
uniforme au voisinage de la plaque tubulaire. figure C7.2.3)
C7.2.2.4 - Sollicitations Ce diamètre est le diamètre G1 défini en
C6.2.3.
Les présentes règles ne prennent en compte que les
pressions, supposées uniformes dans chaque enceinte. Gc = Diamètre du cercle sur lequel s’applique
la force de compression du joint côté
C7.2.3 - Notations
virole de boîte d’extrémité
Les notations D0, E*, v*, hg' , P, P* et U utilisés dans
Gs = Diamètre du cercle sur lequel s’applique
les calculs sont définies à l’Annexe C7.A2. la force de compression du joint côté
A = Diamètre extérieur de la plaque tubulaire calandre

C = Diamètre du cercle de perçage des trous Ces diamètres sont le diamètre noté G défini en
de boulons C6.1.5.

Dc = Diamètre intérieur de la virole de boîte kc = Rigidité en flexion de la virole de boîte


d’extrémité d’extrémité

Ds = Diamètre intérieur de la calandre ks = Rigidité en flexion de la calandre

dt = Diamètre nominal des tubes Mo = Moment de flexion agissant au centre de


la plaque tubulaire
Diamètre fixé par la norme du tube, hors
corrosion et tolérance MP = Moment de flexion agissant à la
périphérie de la plaque tubulaire
E = Module d’élasticité du matériau de la
plaque tubulaire pour la situation Pe = Pression effective agissant sur la plaque
considérée tubulaire :

Ec = Module d’élasticité du matériau de la Pe = Ps – PE (C7.2.3-1)


virole de boîte d’extrémité pour la Ps = Pression de calcul côté calandre (pression
situation considérée extérieure aux tubes) pour la situation
Es = Module d’élasticité du matériau de la considérée
calandre pour la situation considérée Pt = Pression de calcul côté tubes (pression
e = Epaisseur admise de la plaque tubulaire intérieure aux tubes) pour la situation
considérée
ec = Epaisseur utile de la virole de boîte
d’extrémité au voisinage de la plaque En cas de dépression, ces pressions sont
tubulaire comptées négativement.

es = Epaisseur utile de la calandre au voisinage


de la plaque tubulaire

888
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

Wc = Force de traction s’exerçant sur les boulons xt = Coefficient de perçage de la plaque


lorsque la plaque tubulaire est assemblée tubulaire côté boîte d’extrémité :
par bride à la virole de boîte d’extrémité 2
(configuration b), pour la situation d’assise § d  2e t · (C7.2.3-3)
xt 1  N t ¨¨ t ¸
¸
du joint © De ¹
Ws = Force de traction s’exerçant sur les boulons Ec = Coefficient de coque de la virole de boîte
lorsque la plaque tubulaire est assemblée d’extrémité
par bride à la calandre (configuration e),
pour la situation d’assise du joint Es = Coefficient de coque de la calandre

Ces forces de traction sont la force notée Qc = Coefficient de Poisson du matériau de la


W’A en C6.1.6e, donnée par la formule virole de la boîte d’extrémité
C6.1.6e. Qs = Coefficient de Poisson du matériau de la
xs = Coefficient de perçage de la plaque plaque tubulaire
tubulaire côté calandre :
2
§d ·
xs 1  N t ¨¨ t ¸¸ (C7.2.3-2)
© De ¹

B2 G1 A2

=
=

Figure C7.2.3 - Définition du diamètre G1 pour une plaque tubulaire pincée entre brides.

889
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.2.4 - Considérations générales C7.2.4.3 - Caractéristiques de la plaque tubulaire


C7.2.4.1 - Situations à étudier a) Les règles de l’Annexe C7.A2 permettent de
déterminer :
Les règles de calcul doivent être appliquées pour
chacune des situations (normales de service, – le diamètre de la zone perforée D0,
exceptionnelles de service, d’essai de résistance)
– la profondeur effective de la rainure de cloison
susceptibles d’être déterminantes pour le
dimensionnement des divers éléments de l’échangeur. de passes éventuelle hg' ,
Il y a lieu d’étudier notamment, si elles sont – le coefficient de ligament de base P,
susceptibles de se produire - même accidentellement -
– le coefficient de ligament équivalent P*,
les situations dans lesquelles :
fonction de la profondeur relative d’expansion
1 - la pression côté tubes (Pt) s’exerce seule (Ps = 0), des tubes U,
2 - la pression côté calandre (Ps) s’exerce seule – le module d’élasticité équivalent de la plaque
(Pt = 0), tubulaire E*,
3 - les pressions côté tubes (Pt) et côté calandre (Ps) – le coefficient de Poisson équivalent de la
s’exercent simultanément. plaque tubulaire Q*,
Cette situation est toujours à étudier lorsque l’un b) Chaque fois qu’elles apparaissent dans une
des deux côtés est en dépression (Pt ou Ps formule, les valeurs de P*, E* et Q* à utiliser doivent
négative). être déterminées pour la valeur concernée de l’épaisseur
Note : Cette seule situation peut être prise en de la plaque tubulaire et pour la valeur de U appropriée.
compte pour le calcul, sous réserve de La valeur définitivement retenue pour U doit être au
justification et de l’accord des parties concernées. moins égale à celle utilisée pour la détermination de la
C7.2.4.2 - Modalités d’exécution des calculs valeur P*.
a) Les règles de calcul permettent de vérifier une C7.2.4.4 - Détermination des rapports de diamètres
disposition donnée des éléments constitutifs de Us et Uc et du moment MTS
l’échangeur (plaque tubulaire, tubes, calandre, virole de
a) Rapport Us pour la calandre :
la boîte d’extrémité). Les calculs sont à effectuer pour
l’échangeur corrodé, sauf pour les tubes pour lesquels le Ds
– pour les configurations a, b, c : Us
diamètre extérieur dt et l’épaisseur et doivent être D0
utilisés.
Gs
b) Du fait que la règle de calcul est itérative, une – pour les configurations d, e, f : Us
D0
valeur e d’épaisseur de plaque tubulaire doit être admise
pour calculer les contraintes dans les éléments de b) Rapport Uc pour la virole de la boîte d’extrémité :
l’échangeur (plaque tubulaire, tubes, calandre, virole de
Dc
la boîte d’extrémité), puis vérifier qu’elles n’excèdent – pour les configurations a, e, f : Uc
D0
pas les valeurs admissibles indiquées. Il est
recommandé d’utiliser une épaisseur admise initiale au Gc
moins égale à celle donnée par la formule suivante : – pour les configurations b, c, d : Uc
D0
§ 1 ·§ D · c) Moment MTS du aux pressions Ps et Pt agissant sur
e ¨ ¸¨ 0 ¸P (C7.2.4.2b)
¨ 4 P ¸ ¨ 0,8 f ¸ e l’anneau périphérique non perforé :
© ¹© ¹
Si la contrainte calculée dans un élément de
l’échangeur excède la valeur admissible, les calculs
M TS
D0 2 ª
16 ¬«
§ 2 · § 2 · º
« U s  1 ¨ U s  1¸ Ps  U c  1 ¨ U c  1¸ Pt »
© ¹ © ¹ »¼
devront être repris en utilisant une épaisseur supérieure,
ou en modifiant d’autres paramètres, jusqu’à ce que la (C7.2.4.4c)
contrainte calculée dans chaque élément de l’échangeur
soit inférieure ou égale à la valeur admissible.

890
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.2.4.5 - Détermination des coefficients relatifs à la – pour la configuration d :


calandre et à la virole de la boîte d’extrémité
1  Q*
lorsqu’elles sont monobloc avec la plaque tubulaire F E ln K (C7.2.4.6b3)
E*
Note : Ces coefficients ne s’appliquent pas lorsque la
calandre ou la virole de la boîte d’extrémité sont – pour les configurations e, f :
assemblées par bride avec la plaque tubulaire. 1  Q*
F Oc  E ln K (C7.2.4.6b4)
a) Coefficients relatifs à la calandre Es, ks, Os, Gs, Zs : E*
C7.2.5 - Vérification de la résistance de la plaque
Es
4

12 1  Q s2 (C7.2.4.5a1)
tubulaire
D s  e s e s C7.2.5.1 - Détermination du moment maximal de
flexion agissant sur la plaque tubulaire
E s es3
ks Es C7.2.5.1.1 - Détermination du moment de flexion M*
6 §¨1  Q s2 ·¸
(C7.2.4.5a2)
agissant sur l’anneau périphérique non perforé
© ¹
a) pour la configuration a :
6 Ds § e 2 E s2 ·
Os k s ¨1  eE s  ¸ (C7.2.4.5a3) M* M TS  Z c Pt  Z s Ps (C7.2.5.1.1a)
e3 ¨ 2 ¸
© ¹
b) pour la configuration b :
Ds2 § Qs ·
Gs ¨¨1  ¸¸ (C7.2.4.5a4) §¨ C  G ·¸
4 E s es © 2 ¹
 Zs Ps  ©

M* M TS Wc (C7.2.5.1.1b)
Zs U s ks E s G s 1  e E s (C7.2.4.5a5) 2 S D0
b) Coefficients relatifs à la calandre Ec, kc, Oc, Gc, Zc : c) pour la configuration c :

Ec
4

12 1  Q c2 (C7.2.4.5b1)
§¨ G  G ·¸
M TS  Z s Ps  ©
1 c¹
D c  e c e c M* Wc (C7.2.5.1.1c)
2 S D0
E c ec3
Ec
kc

6 1  Q c2 (C7.2.4.5b2) d) pour la configuration d :

§¨ G  G ·¸
§ e 2 E c2 ·
M TS  ©
6 Dc c s¹
Oc k c ¨1  eE c  ¸ (C7.2.4.5b3) M* Wmax (C7.2.5.1.1d)
e3 ¨ 2 ¸ 2 S D0
© ¹

Gc
Dc2 § Qc
¨¨1 
·
¸¸
Wmax MAX Ws ; Wc si la plaque tubulaire forme
(C7.2.4.5b4)
4 E c ec © 2 ¹ bride.
Zc U c kc E c G c 1  e E c (C7.2.4.5b5) Wmax 0 si la plaque tubulaire ne forme pas bride.

C7.2.4.6 - Détermination du rapport de diamètre K e) pour la configuration e :


et du coefficient F de la plaque tubulaire
§¨ C  G ·¸
 Z c Pt  ©
a) Rapport de diamètre K : s ¹
M* M TS Ws (C7.2.5.1.1e)
A 2 S D0
K (C7.2.4.6a)
D0
f) pour la configuration f :
b) Coefficient F : §¨ G  G ·¸
M TS  Z c Pt  ©
1 s¹
– pour la configuration a : M* Ws (C7.2.5.1.1f)
1  Q* 2 S D0
F Os  Oc  E ln K (C7.2.4.6b1)
E*
– pour les configurations b, c :
1  Q*
F Os  E ln K (C7.2.4.6b2)
E*

891
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.2.5.1.2 - Détermination des moments de flexion b) Pour chacune des situations étudiées, la contrainte
agissant sur la plaque tubulaire longitudinale de membrane V t ne doit pas, en valeur
a) Le moment de flexion Mp agissant à la périphérie absolue, excéder la valeur admissible pour l’assemblage
de la plaque tubulaire est donné par la formule tubes-plaque, ft,j , déterminée selon C7.A3.3 :
suivante : V t d f t, j (C7.2.6b)
2
D0 C7.2.7 - Vérification de la résistance de la calandre
M*  F ˜ Pe
32 (C7.2.5.1.2a) et de la virole de boîte d’extrémité à leur
Mp raccordement avec la plaque tubulaire
1 F
b) Le moment de flexion M0 agissant au centre de la Cette vérification n’est à effectuer que si la calandre
plaque tubulaire est donné par la formule suivante : ou la virole de la boîte d’extrémité sont monobloc avec
la plaque tubulaire (configurations a, b, c, e, f ).

3  Q* P
2
D0 Elle n’est à effectuer que pour chacune des
Mo Mp  (C7.2.5.1.2b)
64 e situations normales de service étudiées.
c) Le moment de flexion maximal M agissant sur la C7.2.7.1 - Détermination des contraintes dans la
plaque tubulaire est donné par la formule suivante : calandre à son raccordement avec la plaque
tubulaire (configurations a, b, c)
M = MAX [ (Mp) ; (Mo) ] (C7.2.5.1.2c)
La calandre doit être d’épaisseur constante es au
C7.2.5.2 - Détermination de la contrainte de flexion voisinage de la plaque tubulaire, sur une longueur au
a) La contrainte maximale de flexion dans la plaque moins égale à :
tubulaire est donnée par la formule suivante :
l s,min 1,8 D s  e s e s (C7.2.7.1)
6M
V 2 Cette longueur ne doit pas interférer avec la zone
§ · (C7.2.5.2a)
P * ¨ e  hg' ¸ d’influence du raccordement de la calandre avec une
© ¹ autre enveloppe, un fond ou une bride. Elle peut
b) Pour chacune des situations étudiées, la contrainte cependant interférer avec la longueur de calandre
maximale de flexion V doit satisfaire à la condition participant à la résistance d’une ouverture proche du
suivante : raccordement avec la plaque tubulaire (voir C5).

V d 2f a) La contrainte longitudinale de membrane est


(C7.2.5.2b) donnée par la formule :
C7.2.5.3 - Détermination de la contrainte de
Ds2
cisaillement V s,m Ps (C7.2.7.1a)
4es Ds  es
a) La contrainte maximale de cisaillement dans la
plaque tubulaire est donnée par la formule suivante : b) La contrainte longitudinale de flexion est donnée
par la formule :
§ 1 · § D0 ·
W ¨ ¸¨ ¸P ª § ·º
¨ 4P ¸ ¨ e ¸ e (C7.2.5.3a) 6 « 1 v* D0 §¨ e Es ·¸ ¨ D02 ¸»
© ¹© ¹ Vs,b ks Es Gs Ps  6 1 Mp 
32 ¸¸»»
Pe
es2 « E* e3 ¨© 2 ¸¹ ¨¨
«¬ © ¹¼
b) Pour chacune des situations étudiées, la contrainte
de cisaillement W doit satisfaire à la condition suivante : (C7.2.7.1b)
W d 0,8 f (C7.2.5.3b) c) La contrainte équivalente est donnée par la
formule :
C7.2.6 - Vérification de la résistance de l’assemblage
tubes-plaque tubulaire V s, eq MAX V s, m  V s,b  Ps ; V s,m  V s,b
a) La contrainte longitudinale de membrane dans les
tubes est donnée par la formule : (C7.2.7.1c)

Pt 1  x t  Ps 1  xs
Vt (C7.2.6a)
x t  xs

892
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.2.7.2 - Détermination des contraintes dans la Option 2 : augmenter l’épaisseur es de la calandre ou


virole de la boîte d’extrémité à son raccordement l’épaisseur ec de la virole de boîte d’extrémité (en tenant
avec la plaque tubulaire (configurations a, e, f ) compte de la variation éventuelle des diamètres Ds et
Dc). Reprendre les calculs en C7.2.4.4.
La virole de la boîte d’extrémité doit être
d’épaisseur constante ec au voisinage de la plaque Option 3 : cette option n’est utilisable que si :
tubulaire, sur une longueur au moins égale V s, eq d 3 f s et V c, eq d 3 f c .
respectivement à :
Elle propose un calcul élasto-plastique simplifié
l c,min 1,8 Dc  ec ec (C7.2.7.2) utilisant, pour celle(s) des deux enveloppes cylindriques
pour laquelle la contrainte équivalente excède la valeur
Cette longueur ne doit pas interférer avec la zone admissible indiquée en a, un module d’élasticité réduit
d’influence du raccordement de la virole de boîte reflétant le transfert de charge qui résulte de la
d’extrémité avec une autre enveloppe, un fond ou une déformation plastique à leur raccordement avec la
bride. Elle peut cependant interférer avec la longueur de plaque tubulaire. Ceci peut conduire à une augmentation
la virole participant à la résistance d’une ouverture de la contrainte de flexion V dans la plaque tubulaire.
proche du raccordement avec la plaque tubulaire (voir
C5). Le calcul de la contrainte de flexion V dans la plaque
tubulaire doit être repris, à partir de C7.2.4.5, en
a) La contrainte longitudinale de membrane est procédant comme suit :
donnée par la formule :
a) Pour la configuration a :
Dc2
V c, m Pt (C7.2.7.2a) x Si V s ! 1,5 f s
4ec Dc  ec
:

b) La contrainte longitudinale de flexion est donnée 1,5 f s


Remplacer Es par : E s* Es et
par la formule : V s, eq
ª § ·º recalculer ks, et Os.
§ ·
Vc,b
6 «E G P  6 1  v* D0 ¨1  e Ec ¸ ¨ D02 ¸»
2
ec
kc
« c c t
E* e ©3 ¨
2 ¹¸ ¨¨Mp  32 Pe ¸¸» x Si V c ! 1,5 f c :
«¬ © ¹»¼
1,5 f c
(C7.2.7.2b) Remplacer Ec par : E c* Ec et
V c, eq
c) La contrainte équivalente est donnée par la recalculer kc, et Oc.
relation :

>V @
b) Pour les configurations b et c :
V c, eq MAX c, m  V c, b  Pt ; V c, m  V c, b
1,5 f s
(C7.2.7.2c) Remplacer Es par : E s* Es et recalculer
V s, eq
C7.2.7.3 - Vérification des contraintes dans la ks, et Os.
calandre et la virole de la boîte d’extrémité
c) Pour les configurations e et f :
a) Pour chacune des situations normales de service
étudiées, les contraintes équivalentes Vs,eq et Vc,eq 1,5 f c
doivent satisfaire aux conditions : Remplacer Ec par : E c* Ec et
V c, eq
V s, eq d 1,5 f s , V c, eq d 1,5 f c (C7.2.7.3a) recalculer kc, et Oc.
b) Si ces conditions ne sont pas satisfaites, trois Si V d 2 f : les épaisseurs e, es et ec sont acceptables
options, combinables entre elles, sont possibles pour et le calcul est terminé.
ramener ces contraintes à des valeurs acceptables :
Si V ! 2 f : les calculs doivent être repris en
Option 1 : augmenter l’épaisseur de la plaque utilisant les options 1 ou 2.
tubulaire et reprendre les calculs en C7.2.4.3.

893
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.2.8 - Echangeurs à plaque démontable avec C7.2.8.2 - Conditions d’application


joint(s) portant de part et d’autre du cercle de
a) Les conditions d’application indiquées en C7.2.2
perçage des trous de boulons
sont à respecter, en considérant la plaque tubulaire
C7.2.8.1 - Objet comme monobloc avec la calandre ou la virole de boîte
d’extrémité.
a) La présente règle s’applique aux échangeurs dont
la plaque tubulaire est assemblée par bride avec la b) Lorsque la plaque tubulaire forme bride, la
calandre ou la virole de boîte d’extrémité avec joint(s) résistance de la partie de plaque formant bride doit être
portant de part et d’autre du cercle de perçage des trous vérifiée au moyen de la règle de l’Annexe C7.A5.
de boulons (voir figure C7.2.8.1) :
L’épaisseur utile eu,p de la plaque tubulaire à sa
– configuration b’ : plaque tubulaire monobloc périphérie, définie en C7.2.2.1b, doit alors être au moins
avec la calandre et démontable côté boîte égale à l’épaisseur ef1 de la partie de plaque formant
d’extrémité, formant bride, bride utilisée pour cette vérification :
– configuration d’ : plaque tubulaire démontable eu,p t ef1 (C7.2.8.2b)
côté calandre et côté boîte d’extrémité, pincée
entre brides,
– configuration e’ : plaque tubulaire monobloc
avec la virole de boîte d’extrémité et
démontable côté calandre, formant bride.

894
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

(2)
ec es (1)

l s,min
l c,min

Dc Pt Ps Ds

Configuration b’ :
Plaque monobloc avec la calandre et formant bride côté boîte d’extrémité.

(2)
ec es (1)

l s,min
l c,min

Dc Pt Ps Ds

Configuration d’ :
Plaque démontable des deux côtés, pincée entre brides.

(2)
ec es (1)

l s,min
l c,min
Pt
Dc Ps Ds

Configuration e’ :
Plaque monobloc avec la virole de boîte d’extrémité et formant bride côté calandre.

Figure C7.2.8.1 - Echangeur à plaque démontable avec joint(s) portant de part et d’autre du cercle
de perçage des trous de boulons. (configurations b’, d’, e’)
(1) Calandre - (2) Virole de boîte d’extrémité

895
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.2.8.3 - Règles de calcul La règle C7.3.8 permet de vérifier la résistance des


viroles de boîtes d’extrémités au voisinage des plaques
Les règles de C7.2.3 à C7.2.7 sont à appliquer en
tubulaires lorsqu’elles sont monoblocs avec celles-ci
considérant l’assemblage à bride de la plaque tubulaire
(configuration a).
avec la calandre ou la virole de boîte d’extrémité
comme un assemblage monobloc, avec les La règle C7.3.9 permet de traiter le cas des
modifications suivantes : échangeurs dont la calandre, au voisinage des plaques
tubulaires, lorsqu’elles sont monoblocs avec celle-ci,
– lorsque la plaque tubulaire est assemblée par
comporte une surépaisseur ou est constituée d’un
bride à la virole de boîte d’extrémité
matériau différent.
(configurations b’, d’),
La règle C7.3.10 permet d’adapter ces règles au cas
1 E c ec3
kc Ec des plaques tubulaires assemblées par bride avec joint(s)
6 §¨1  Q c2 ·¸
2 (C7.2.8.3-1) portant de part et d’autre du cercle de perçage des trous
© ¹ de boulons (configuration b’).
– lorsque la plaque tubulaire est assemblée par c) Les tubes, la calandre, les viroles de boîtes
bride à la calandre (configurations d’, e’). d’extrémités et l’éventuel soufflet de dilatation doivent
en outre satisfaire aux règles de calcul des autres
1 Es e s3
ks Es Sections de la présente Division qui les concernent.
6 §¨1  Q s2 ·¸
2 (C7.2.8.3-2)
© ¹
L’assemblage à bride des plaques tubulaires
démontables relève des règles :
– du chapitre C6.1 lorsque le joint est situé à
C7.3 - ECHANGEURS A DEUX PLAQUES FIXES l’intérieur du cercle de perçage des trous de
boulons (configurations b, c),
C7.3.1 - Objet
– du chapitre C6.4 lorsque le joint porte de
a) Les règles du présent chapitre concernent les
part et d’autre du cercle de perçage des trous
échangeurs de chaleur comportant deux plaques
de boulons (configuration b’).
tubulaires fixes reliées par un faisceau de tubes droits.
(voir figure C7.3.1.1) La calandre peut comporter un L’échangeur doit, par ailleurs, satisfaire aux règles
soufflet de dilatation. de fabrication données en Annexe FA4.
Elles s’appliquent aux 3 configurations de plaques Les détails d’exécution des assemblages par soudure
tubulaires suivantes, illustrées par la figure C7.3.1.2 : des plaques tubulaires avec la calandre, les viroles de
boîtes d’extrémités et les tubes sont précisés en Annexe
– Configuration a : plaques monobloc avec la
FA1.
calandre et les viroles de boîtes d’extrémités,
d) Les règles du présent chapitre couvrent :
– Configuration b : plaques monobloc avec la
calandre et démontables côté boîtes – la défaillance par déformation excessive des
d’extrémités, formant bride, plaques tubulaires, des tubes et de la
calandre,
– Configuration c : plaques monobloc avec la
calandre et démontables côté boîtes – la défaillance par glissement entre tubes et
d’extrémités ne formant pas bride. plaques tubulaires,
Lorsque la plaque tubulaire est assemblée par bride, – la défaillance par instabilité élastique et
le joint d’étanchéité peut être intérieur au cercle de élastoplastique des tubes et de la calandre.
perçage des trous de boulons, comme indiqué à la figure
Elles assurent en outre l’adaptation plastique globale
C7.3.1.2 (configurations b, c), ou situé de part et d’autre
du raccordement plaques tubulaires-calandre ainsi que
de celui-ci, comme indiqué à la figure C7.3.10.1
du raccordement plaques tubulaires-calandre-viroles de
(configuration b’).
boîtes d’extrémités lorsque ces dernières sont monobloc
b) Les règles C7.3.5, C7.3.6 et C7.3.7 permettent avec les plaques ou assemblées par bride avec joint
respectivement de vérifier la résistance des plaques portant de part et d’autre du cercle de perçage des trous
tubulaires, des tubes et de la calandre lorsque les de boulons.
plaques tubulaires sont monoblocs avec la calandre ou
la virole de boîte d’extrémité (configurations a, b, c) ou
assemblées avec celles-ci avec joint(s) intérieur(s) au
cercle de perçage des trous de boulons (configurations
b, c).

896
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

Figure C7.3.1.1 - Echangeur de chaleur à 2 plaques fixes.

897
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

ec es

Pt Ps
Dc Ds A
e

Configuration a :
Plaque monobloc avec la calandre et la virole de boîte d’extrémité.

es

Gc Pt Ps
Ds A
C e

Configuration b :
Plaque monobloc avec la calandre et démontable côté boîte d’extrémité, formant bride.

es

Gc Pt Ps
Ds G1 A
C e

Configuration c :
Plaque monobloc avec la calandre et démontable côté boîte d’extrémité, ne formant pas bride.

Figure C7.3.1.2 - Configurations de plaque tubulaire d’échangeurs à deux plaques fixes.


Nota : Si la plaque tubulaire est assemblée par bride avec joint(s) portant de part et d’autre du cercle de perçage des
trous de boulons (configurations b’) : voir figure C7.3.10.1.

898
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.3.2 - Conditions d’application d) L’épaisseur des plaques tubulaires doit être


suffisante pour assurer une réalisation correcte de
C7.3.2.1 - Plaques tubulaires
l’assemblage tubes-plaques (voir Annexe FA4).
a) Les deux plaques tubulaires doivent être planes,
e) Les plaques tubulaires doivent être uniformément
circulaires et identiques (même épaisseur uniforme,
perforées sur une zone quasi circulaire de diamètre Do,
même matériau et même assemblage avec la calandre et
selon un réseau triangulaire équilatéral ou carré.
les viroles de boîtes d’extrémités). Une éventuelle
diminution locale d’épaisseur des plaques pour Une ou plusieurs rangées non perforées pour
rainure(s) de cloison(s) de passes est prise en compte cloison(s) de passes sont cependant admises pourvu que
dans les calculs. leur largeur UL, définie en Annexe C7.A2, soit au plus
égale à 4 fois le pas p des tubes :
b) Une diminution locale d’épaisseur à la périphérie
des plaques pour portée(s) de joint(s) ou rainure(s) de UL d 4p (C7.3.2.1e)
décharge est admise à condition que l’épaisseur utile
subsistante eu,p à l’intérieur du diamètre effectif De soit f) Diamètre Do de la zone circulaire perforée doit
au moins égale à 0,8 fois l’épaisseur utile eu, mesurée être tel que :
hors rainure(s) de cloison(s) de passes, des plaques D0 t 0,85 De (C7.3.2.1f )
tubulaires (voir figure C7.3.2.1) :
g) Lorsque les tubes sont assemblés à la plaque
e u, p t 0,8 e u (C7.3.2.1b) tubulaire par dudgeonnage seul, l’épaisseur de la plaque
c) Lorsque les plaques tubulaires forment bride tubulaire doit être au moins égale à :
(configuration b), la résistance de la partie de plaques – 0,75 dt si l’échangeur est en classe N :
formant bride doit être vérifiée au moyen des règles de e t 0,75 dt.
l’Annexe C7.A4.
– dt si l’échangeur est en classe R : e t dt.
L’épaisseur utile eu,p des plaques tubulaires à leur
périphérie, définie en b, doit alors être au moins égale à
l’épaisseur efl de la partie de plaques formant bride
utilisée pour cette vérification :
e u, p t efl (C7.3.2.1c)

Dc Gc Gc

eu, p eu eu, p eu e u, p eu
Ds Ds Ds

Configuration a. Configuration b. Configuration c.

Figure C7.3.2.1 - Réduction locale d’épaisseur à la périphérie des plaques tubulaires.

899
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.3.2.2 - Tubes C7.3.3 - Notations


a) Les tubes doivent être droits et tous identiques Les notations D0, E*, v*, D*, hg' , P, P*et U utilisés
(même épaisseur uniforme, même diamètre et même
matériau). dans les calculs sont définies à l’Annexe C7.A2.

b) Lorsque l’assemblage tubes-plaque et réalisé par Dc = Diamètre intérieur des viroles de boîtes
soudage, cet assemblage doit être d’un des types 9.1a, b, d’extrémités
c1, d ou 9.2a1, a2 définis en FA1.9 (d’autres types De = Diamètre effectif des plaques tubulaires :
d’assemblage sont traités en Annexe C7.A8).
x pour la configuration a :
C7.3.2.3 - Calandre
Ds  Dc
a) La calandre doit être cylindrique, de section droite De (C7.3.3.1)
circulaire. 2

b) Pour l’application des règles C7.3.5 à C7.3.8 : x pour les configurations b, c :

b1) la calandre doit être d’épaisseur uniforme es Ds  Gc


De (C7.3.3.2)
et constituée d’un même matériau, 2
b2) les amorces des ondes extrêmes du soufflet DJ = Diamètre intérieur en haut d’onde du
de dilatation doivent être situées à une distance des soufflet de dilatation (voir figure
plaques tubulaires au moins égale à (voir figure C7.3.3.2)
C7.3.3.1) :
DS = Diamètre intérieur de la calandre
ls,min 1,8 Ds  es es (C7.3.2.3b2) dt = Diamètre nominal des tubes

c) Les conditions d’application particulières au cas Diamètre fixé par la norme du tube, hors
où la calandre, au voisinage des plaques tubulaires, corrosion et tolérance
comporte une surépaisseur ou est constituée d’un Ec = Module d’élasticité du matériau des
matériau différent sont indiquées en C7.3.9.2. viroles de boîtes d’extrémités pour la
C7.3.2.4 - Viroles de boîtes d’extrémités situation considérée

a) Les viroles de boîtes d’extrémités doivent être Es = Module d’élasticité du matériau de la


cylindrique, de section droite circulaire au voisinage des calandre pour la situation considérée
plaques tubulaires. Et = Module d’élasticité du matériau des tubes
b) Les diamètres Dc, Ds et Gc doivent être tels que : pour la situation considérée

– pour la configuration a : e = Epaisseur admise des plaques tubulaires,


mesurée hors rainure(s) de cloison(s) de
0,9 Ds d Dc d 1,1 Ds (C7.3.2.4b1) passes
– pour les configurations b et c : ec = Epaisseur utile des viroles de boîtes
d’extrémités au voisinage des plaques
0,9 Ds d G c d 1,2 Ds (C7.3.2.4b2) tubulaires
C7.3.2.5 - Sollicitations es = Epaisseur utile de la calandre
Les présentes règles ne prennent en compte que les et = Epaisseur nominale des tubes
pressions, supposées uniformes dans chaque enceinte, et
les efforts résultant des différences de dilatation entre le Epaisseur fixée par la norme du tube, hors
faisceau tubulaire et la calandre. corrosion et tolérance
Fi = Coefficient donné en Annexe C7.A6
Fq = Coefficient donné en Annexe C7.A6
f = Contrainte nominale de calcul du
matériau des plaques tubulaires pour la
situation considérée

900
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

fc = Contrainte nominale de calcul du kc = Rigidité en flexion des viroles de boîtes


matériau des viroles de boîtes d’extrémités :
d’extrémités pour la situation considérée
x pour la configuration a :
fs = Contrainte nominale de calcul du
matériau de la calandre pour la situation E c ˜ ec3
kc Ec ˜ (C7.3.3.9)
considérée 6 (1  Q c2 )
ft = Contrainte nominale de calcul de
x pour les configurations b, c :
matériau des tubes pour la situation
considérée kc 0
Gc = Diamètre du cercle sur lequel s’applique ks = Rigidité en flexion de la calandre :
la force de compression du joint côté
boîtes d’extrémités Es ˜ es3
ks Es ˜ (C7.3.3.11)
H = Coefficient donné en Annexe C7.A6 6 ¨§1  Q s2 ·¸
© ¹
J = Rapport des rigidités axiales entre le
soufflet de dilatation et la calandre : L = Distance entre faces intérieures des
plaques tubulaires :
1
J (C7.3.3.4)
K L L t  2e (C7.3.3.12)
1 s
Kj
Lt = Distance entre faces extérieures des
plaques tubulaires
J = 1 s’il n’y a pas de soufflet de
dilatation. Nt = Nombre de tubes
Kj = Rigidité axiale du soufflet de dilatation Pe = Pression équivalente agissant sur les
(voir C7.3.4.4) plaques tubulaires, définie en C7.3.4.5
Cette rigidité est notée Ks en C8. Ps = Pression de calcul côté calandre (pression
extérieure aux tubes) pour la situation
Ks = Rigidité axiale de la calandre :
considérée
S es Ds  es Es Pt = Pression de calcul côté tubes (pression
Ks (C7.3.3.5)
L intérieure aux tubes) pour la situation
Ks,t = Rapport des rigidités axiales du faisceau considérée
tubulaire et de la calandre : En cas de dépression, ces pressions Ps et
Ks Pt sont comptées négativement.
K s,t (C7.3.3.6)
Nt ˜Kt ta = Température ambiante

Kt = Rigidité axiale d’un tube : ts,m = Température moyenne de la calandre pour


la situation considérée
S e t d t  e t E t
Kt (C7.3.3.7) tt,m = Température moyenne des tubes pour la
L situation considérée
Kw = Module de la fondation élastique Pour le calcul de J ou J*, les
équivalente au faisceau tubulaire : températures ts,m et tt,m doivent être
4 Nt ˜Kt exprimées en °C.
Kw (C7.3.3.8)
S De2 Ces températures ne doivent pas être
confondues avec les températures de
calcul des éléments concernés.


0, 25
§ 2 Kw ·
0, 25
ª 2º
X ¨ ¸ De «6 §¨1  v * 2 ·¸ N t E t ˜ e t d t  e t De »
¨ D* ¸ 2 « © ¹ E * ˜ L ˜ e3 »
© ¹ ¬ ¼
(C7.3.3.13)

901
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

X = Coefficient relatif au rapport des rigidités Ec = Coefficient de coque de la virole de boîte


entre la plaque tubulaire et le faisceau d’extrémité :
tubulaire donné par la formule C7.3.3.13
xs = Coefficient de perçage des plaques x pour la configuration a :
tubulaires côté calandre :
2 Ec
4

12 1  v c2 (C7.3.3.17)
§d ·
xs 1  N t ¨¨ t ¸
¸ (C7.3.3.14) Dc  ec ec
© De ¹
x pour les configurations b, c :
xt = Coefficient de perçage des plaques
tubulaires côté boîtes d’extrémités : Ec = 0
2 Es = Coefficient de coque de la calandre :
§ d  2e t ·
xt 1  N t ¨¨ t ¸ (C7.3.3.15)
© De
¸
¹
Es
4

12 1  vs2 (C7.3.3.18)
Z = Coefficient d’encastrement élastique de la Ds  es es
plaque tubulaire à sa périphérie :
J = Dilatation thermique différentielle entre
ks  kc les tubes et la calandre pour la situation
Z (C7.3.3.16)
D *
0, 25 considérée :
§2 K · 0, 75
¨ w¸
© ¹ ª º
Les faibles valeurs de Z correspondent à J «D t,m ¨§ t t,m  t a ¸·  D s,m §¨ t s,m  t a ¸·» L
«¬ © ¹ © ¹»¼
l’appui simple, les fortes valeurs de Z
(Z > 5) correspondent à l’encastrement (C7.3.3.19)
de la plaque tubulaire. vc = Coefficient de Poisson du matériau des
Ds,m Coefficient moyen de dilatation du viroles de boîtes d’extrémités
matériau de la calandre entre 20°C et la vs = Coefficient de Poisson du matériau de la
température ts,m calandre
Dt,m = Coefficient moyen de dilatation du vt = Coefficient de Poisson du matériau des
matériau des tubes entre 20°C et la tubes
température tt,m

DJ

Figure C7.3.3.2 - Soufflet de dilatation.

902
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

(2) l c,min ls,min


(1)

ec es

Pt Ps
Dc Ds

Configuration a :
Plaques monobloc avec la calandre et les viroles de boîtes d’extrémités.

(2)
es (1)

ls,min

Gc Pt Ps Ds

Configuration b : joint intérieur au cercle de perçage des trous de boulons.


Plaques monobloc avec la calandre et démontables côté boîtes d’extrémités, formant bride.

(2)
es (1)

l s,min

Gc Pt Ps Ds

Configuration c :
Plaques monobloc avec la calandre et démontables côté boîtes d’extrémités, ne formant pas bride.

Figure C7.3.3.1 - Géométrie des échangeurs à deux plaques fixes.


(Cette figure n’a pour but que d’illustrer les notations)
(1) Calandre - (2) Virole de boîte d’extrémité

903
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.3.4 - Considérations générales Si l’une quelconque des contraintes calculées excède


sa valeur admissible, la disposition envisagée doit être
C7.3.4.1 - Situations à étudier
modifiée et les calculs de Pe et de vérification des
Les règles de calcul doivent être appliquées pour contraintes dans tous les éléments entièrement repris.
chacune des situations (normales de service,
Quatre options, combinables entre elles, sont
exceptionnelles de service, d’essai de résistance)
possibles :
susceptibles d’être déterminantes pour le
dimensionnement des divers éléments de l’échangeur. Option 1 : augmenter uniquement l’épaisseur de
l’élément concerné.
Il y a lieu d’étudier notamment, si elles sont
susceptibles de se produire – même accidentellement – Option 2 : modifier l’épaisseur d’un ou plusieurs
les situations dans lesquelles : autres éléments.
1- la pression côté tubes (Pt) s’exerce seule Option 3 : augmenter l’épaisseur de la calandre
(Ps = 0), sans dilatation thermique (J = 0), uniquement au voisinage des plaques tubulaires, comme
indiqué en C7.3.9.
2- la pression côté calandre (Ps) s’exerce seule
(Pt = 0), sans dilatation thermique (J = 0), Option 4 : modifier d’autres paramètres
(caractéristiques du soufflet de dilatation, disposition
3- les pressions côté tubes (Pt) et côté calandre des chicanes transversales,…).
(Ps) s’exercent simultanément, sans dilatation
thermique (J = 0), b) Toute augmentation ou diminution d’épaisseur
d’un des éléments de l’échangeur conduit à une
4- la dilatation thermique (J) s’exerce seule modification des contraintes dans tous les éléments. De
(Pt = 0, Ps = 0), ce fait, la vérification finale de la résistance des divers
5- la pression côté tubes (Pt) s’exerce seule éléments de l’échangeur doit être effectuée en utilisant
(Ps = 0), avec dilatation thermique (J), les épaisseurs réellement retenues pour ces éléments.

6- la pression côté calandre (Ps) s’exerce seule C7.3.4.3 - Caractéristiques des plaques tubulaires
(Pt = 0), avec dilatation thermique (J), a) Les règles de l’Annexe C7.A2 permettent de
déterminer :
7- les pressions côté tubes (Pt) et côté calandre
(Ps) s’exercent simultanément, avec dilatation – le diamètre de la zone perforée D0,
thermiques (J).
– la profondeur effective de la rainure de
Nota : Les seules situations 3, 4 et 7 peuvent être cloison de passes éventuelle hg' ,
prises en compte pour les calculs, sous réserve de
justification et de l’accord des parties concernées. – le coefficient de ligament de base P ,
Pour les situations d’essai de résistance la dilatation
– le coefficient de ligament équivalent P *,
thermique est nulle (J = 0) sauf dispositions
particulières exceptionnelles d’essai. fonction de la profondeur relative
d’expansion des tubes U ,
L’annexe C7.A7 donne des indications plus
détaillées pour la détermination des situations à étudier. – le module d’élasticité équivalent des plaques
tubulaires E*,
C7.3.4.2 - Modalités d’exécution des calculs
– le coefficient de Poisson équivalent des
a) Les règles de calcul permettent de vérifier une plaques tubulaires v*,
disposition donnée des éléments constitutifs de
l’échangeur (plaques tubulaires, tubes, calandre, viroles – la rigidité en flexion des plaques tubulaires
de boîtes d’extrémités). D*.
Une valeur e d’épaisseur des plaques tubulaires doit b) Les valeurs de P *, E*, v* et D* à prendre en
être admise pour calculer la pression équivalente Pe et compte dans les calculs doivent être déterminées pour la
les contraintes dans les éléments de l’échangeur valeur concernée de l’épaisseur des plaques tubulaires et
(plaques, tubes, calandre et viroles de boîtes pour la valeur de U appropriée.
d’extrémités), puis vérifier qu’elles n’excèdent pas les
valeurs admissibles indiquées. La valeur définitivement retenue pour U doit être au
moins égale à celle utilisée pour la détermination
de P *.

904
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.3.4.4 - Rigidité axiale du soufflet de dilatation c) Pour chacune des situations normales de service
étudiées, la contrainte de flexion V due aux actions
La valeur de la rigidité axiale du soufflet – après
simultanées des pressions Pt et Ps et de la dilatation
disparition de la surépaisseur de corrosion éventuelle –
doit être : thermique J doit satisfaire à la condition :

– ou bien indiquée et garantie par le x pour les configurations a, c :


Producteur du soufflet, V d3 f (C7.3.5.1c1)
– ou bien calculée au moyen des règles
données en C8.7, dans lesquelles l’épaisseur x pour la configuration b :
à utiliser est l’épaisseur e2 définie en C8.3,
diminuée de la surépaisseur de corrosion
V d 2,25 f (C7.3.5.1c2)
relative aux ondes du soufflet. Aucune limitation de la contrainte de flexion V due
C7.3.4.5 - Détermination de la pression équivalente aux actions simultanées des pressions Pt et Ps et de la
Pour chacune des situations étudiées, la pression dilatation thermique J n’est imposée pour les situations
équivalente Pe agissant sur les plaques tubulaires est exceptionnelles de service ou d’essai de résistance.
donnée par la formule C7.3.4.5. C7.3.5.2 - Contrainte de cisaillement
C7.3.5 - Vérification de la résistance des plaques a) La contrainte maximale de cisaillement dans les
tubulaires plaques tubulaires est donnée par la formule :
C7.3.5.1 - Contrainte de flexion § 1 ·§D ·
W ¨ ¸¨ 0 ¸P (C7.3.5.2a)
a) La contrainte maximale de flexion dans les ¨ 2P ¸ ¨ 2e ¸ e
plaques tubulaires est donnée par la formule : © ¹© ¹
2 b) Pour chacune des situations étudiées, la contrainte
1,5 Fm §¨ De ·
¸ P de cisaillement W doit satisfaire à la condition :
V (C7.3.5.1a1)
P * ¨ e  hg' ¸ e
© ¹ W d 0,8 f (C7.3.5.2b)
1 C7.3.6 - Vérification de la résistance des tubes
où : Fm (C7.3.5.1a2)
6H
C7.3.6.1 - Contrainte longitudinale de membrane
La valeur minimale de V est obtenue lorsque la
a) La contrainte longitudinale de membrane dans les
valeur du coefficient Z est proche de 0,52. Il est possible tubes est donnée par les formules :
de se rapprocher de cette valeur en modifiant
l’épaisseur de la calandre au voisinage des plaques x pour les tubes périphériques :
tubulaires comme indiqué en C7.3.9.
V t,o
1
x t  xs
> Ps ˜ xs  Pt ˜ x t  Pe ˜ Fq @
b) Pour chacune des situations étudiées, la contrainte
de flexion V due aux pressions Pt et Ps agissant seules
(C7.3.6.1a1)
(c’est-à-dire calculée avec la valeur de Pe obtenue en
prenant J = 0 dans la formule C7.3.4.5) doit satisfaire à x pour les tubes intérieurs les plus chargés :
la condition :
x
V t,i
1
> Ps ˜ xs  Pt ˜ x t  Pe ˜ Fi @
pour les configurations a, c : x t  xs
V d2 f (C7.3.5.1b1) (C7.3.6.1a2)
x pour la configuration b :
V d 1,5 f (C7.3.5.1b2)

­ª º
J ˜ K s,t °« § · 2vs 1  J DJ2  Ds2 »
Pe ® xs  2vt ¨ 1  xs ¸   P
1  J ˜ K s,t ˜ Fq °« © ¹ K s,t 2 J ˜ K s,t Ds2 » s
¯¬ ¼
(C7.3.4.5)
½
ª º °
« x  2v ¨§1  x ·¸  1 » ª º
Pt  K W ˜ J ¾
« t t
© t
¹ J ˜ K s,t » «
¬ »
¼
¬ ¼ °
¿

905
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

b) Pour chacune des situations étudiées, les C7.3.7 - Vérification de la résistance de la calandre
contraintes longitudinales de membrane V t,o et V t,i ne
C7.3.7.1 - Vérification de la résistance de la
doivent pas, en valeur absolue, excéder la valeur calandre loin des plaques tubulaires
admissible pour l’assemblage tubes-plaque f t, j
La calandre doit être d’épaisseur constante es au
déterminée selon C7.A3.3 : voisinage des plaques tubulaires, sur une longueur au
moins égale à (voir figure C7.3.3.1)
V t,o d f t, j , V t,i d f t, j (C7.3.6.1b)

c) Pour chacune des situations dans lesquelles les


ls,min = 1,8 Ds  es es (C7.3.7.1)
contraintes longitudinales de membrane V t,o et V t,i Cette longueur ne doit pas interférer avec la zone
sont négatives (tubes en compression), la valeur d’influence du raccordement de la virole de boîte
absolue de ces contraintes ne doit pas excéder la valeur d’extrémité avec une autre enveloppe, un fond ou une
admissible au flambage f t,bk déterminée selon bride. Elle peut cependant interférer avec la longueur
C7.A3.4 : de la virole participant à la résistance d’une ouverture
proche du raccordement avec la plaque tubulaire
V t,o d f t,bk , V t,i d f t,bk (C7.3.6.1c) (voir C5).
C7.3.7.1.1 - Contrainte longitudinale de membrane
C7.3.6.2 - Contrainte équivalente
a) La contrainte longitudinale de membrane dans la
a) La contrainte équivalente dans les tubes les plus calandre est donnée par la formule :
chargés est donnée par la relation C7.3.6.2.1, dans
laquelle : De2
V s,m Pt  Pe (C7.3.7.1.1a)
x V t,ș est la contrainte circonférentielle 4es Ds  es
moyenne, donnée par la formule : b) Pour chacune des situations dans lesquelles la
Pt d t  2e t  Ps ˜ d t contrainte V s,m est négative, la valeur absolue de cette
V t,ș (C7.3.6.2a1)
2e t contrainte ne doit pas excéder la valeur admissible au
flambage f s,bk :
x V t,r est la contrainte radiale moyenne, donnée
par la formule : V s,m d f s,bk (C7.3.7.1.1b1)
Pt  Ps
V t,r  (C7.3.6.2a2) donnée par la formule :
2
es ˜ Es
f s,bk K
4 Ds  es
b) Pour chacune des situations étudiées, la (C7.3.7.1.1b2)
contrainte équivalente V t,eq due aux pressions Pt et Ps
agissant seules (c’est-à-dire calculée avec la valeur de dans laquelle :
Pe obtenue en prenant J = 0 dans la formule C7.3.4.5) x K = 1 pour une situation normale de service,
doit satisfaire à la condition :
x K = 1,35 pour une situation exceptionnelle
V t,eq d f t (C7.3.6.2b) de service ou d’essai de résistance.
c) Pour chacune des situations dans lesquelles J est
différent de 0, la contrainte équivalente V t,eq doit
satisfaire à la condition :
V t,eq d 1,5 f t (C7.3.6.2c)

V t,eq
MAX V t,i  V t,ș , V t,i  V t,r , V t,ș  V t,r , V t,o  V t,ș , V t,o  V t,r (C7.3.6.2.1)

906
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.3.7.1.2 - Contrainte équivalente C7.3.7.2.2 - Contrainte équivalente


a) La contrainte équivalente dans la calandre est a) La contrainte équivalente dans la calandre à son
donnée par la relation : raccordement avec les plaques tubulaires est donnée par
V s,eq, m
MAX V s, m  V s,ș , V s, m  V s,r , V s,ș  V s, r la relation :
V s,eq
MAX V s,m  V s,b  Ps , V s,m  V s,b
(C7.3.7.1.2.1)
dans laquelle : (C7.3.7.2.2a)

x V s,ș est la contrainte circonférentielle dans laquelle V s,m est donnée par la formule
moyenne, donnée par la formule : C7.3.7.1.1a.
b) Pour chacune des situations normales de service
Ps ˜ Ds
V s,ș (C7.3.7.1.2.2) étudiées, la contrainte équivalente V s,eq doit satisfaire à
2es
la condition :
x V s,r est la contrainte radiale moyenne, donnée V s,eq d 3 f s (C7.3.7.2.2b)
par la formule :
Aucune limitation de la contrainte équivalente V s,eq
Ps
V s,r  (C7.3.7.1.2.3) n’est imposée pour les situations exceptionnelles de
2
service ou d’essai de résistance.
b) Pour chacune des situations étudiées, la contrainte
C7.3.8 - Vérification de la résistance des viroles de
équivalente V s,eq, m due aux pressions Pt et Ps agissant
boîtes d’extrémités au voisinage des plaques
seules (c’est-à-dire calculée avec la valeur de Pe obtenue tubulaire
en prenant J = 0 dans la formule C7.3.4.5) doit satisfaire
à la condition : Cette vérification n’est à effectuer que si les viroles
de boîtes d’extrémités sont monobloc avec les plaques
V s,eq, m d f s tubulaires (configuration a).
Les viroles de boîte d’extrémité doivent être, au
c) Pour chacune des situations dans lesquelles J est
voisinage des plaques, cylindriques, de même épaisseur
différent de 0, la contrainte équivalente V s,eq, m doit
constante ec et constituées du même matériau, sur une
satisfaire à la condition : longueur au moins égale à (voir C7.3.3.1) :
V s,eq, m d 1,5 f s
l c,min 1,8 Dc  e c ec (C7.3.8)
C7.3.7.2 - Vérification de la résistance de la calandre
Cette longueur ne doit pas interférer avec la zone
à son raccordement avec les plaques tubulaires
d’influence du raccordement de ces viroles avec une
C7.3.7.2.1 - Contrainte longitudinale de flexion autre enveloppe, un fond ou une bride. Elle peut
cependant interférer avec la longueur de virole
La contrainte longitudinale de flexion dans la
participant à la résistance d’une ouverture proche du
calandre à son raccordement avec les plaques tubulaires
raccordement avec l’une des plaques tubulaires ou
est donnée par la formule :
brides d’assemblage (voir C5).
2
ks 1 § De · C7.3.8.1 - Contrainte longitudinale de membrane
V s,b ¨ ¸ Pe (C7.3.7.2.1.1)
k s  k c I1 ¨© 2es ¸
¹ La contrainte longitudinale de membrane dans les
viroles de boîtes d’extrémités est donnée par la
dans laquelle : formule :
ª§ 2 · § 1  v * ·º
I1 H f «¨¨ Fq,f ¸¸  ¨¨1  ¸» Dc2
X ˜ Z ¸¹¼» V c,m Pt (C7.3.8.1)
¬«© X ˜ Z ¹ © 4ec Dc  ec
(C7.3.7.2.1.2)

H f et Fq,f étant les valeurs des coefficients H et Fq


pour Z = f données en Annexe C7.A6.

907
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.3.8.2 - Contrainte longitudinale de flexion b) Une telle disposition peut permettre :


La contrainte longitudinale de flexion dans les – d’abaisser les contraintes dans les plaques
viroles de boîtes d’extrémités à leur raccordement avec tubulaires, la calandre ou les viroles de
les plaques tubulaires ou avec les brides d’assemblage boîtes d’extrémités à des valeurs acceptables,
est donnée par la formule :
– d’optimiser l’épaisseur des plaques
2 tubulaires en rapprochant la valeur du
kc 1 § De ·
V c,b ¨ ¸ Pe (C7.3.8.2) coefficient d’encastrement élastique Z de sa
k s  k c I1 ¨© 2ec ¸
¹ valeur optimale Z = 0,52,
dans laquelle I1 est donné par la formule C7.3.7.2.1.2. – de résoudre les problèmes d’incompatibilité
de matériaux entre calandre et plaques
C7.3.8.3 - Contrainte équivalente
tubulaires.
a) La contrainte équivalente dans les viroles de
C7.3.9.2 - Conditions d’application
boîtes d’extrémités à leur raccordement avec les plaques
tubulaires ou avec les brides d’assemblage est donnée Les conditions d’application indiquées en C7.3.2
par la relation : sont à respecter, à l’exception des conditions indiquées

V c,eq MAX V c,m  V c,b  Pt , V c,m  V c,b en C7.3.2.3b qui sont à remplacer par les conditions
suivantes :
(C7.3.8.3) a) Les deux tronçons de calandre voisins des plaques
tubulaires doivent être de même diamètre, de même
b) Pour chacune des situations normales de service épaisseur constante es,1 et constitués du même matériau.
étudiées, la contrainte équivalente V c,eq,1 doit satisfaire
'
à la condition : Leurs longueurs l s,1 et l s,1 , qui peuvent être
différentes (voir figure C7.3.9.3), doivent être au moins
V c,eq d 3 f c (C7.3.8.3b) égales à :
Aucune limitation de la contrainte équivalente V c,eq
ls,min,1 1,8 Ds  es,1 es,1 (C7.3.9.2a1)
n’est imposée pour les situations exceptionnelles de
service ou d’essai de résistance. '
l s,1 , l s,1 t ls,min,1 (C7.3.9.2a2)
C7.3.9 - Echangeurs dont la calandre, au voisinage
des plaques tubulaires comporte une surépaisseur ou b) Au raccordement des tronçons d’épaisseurs
est constituée d’un matériau différent différentes, les fibres moyennes peuvent être décalées,
sans toutefois que ce décalage aille, aux tolérances de
C7.3.9.1 - Objet fabrication près (voir F1.5), au-delà de l’alignement des
a) La présente règle indique comment appliquer les faces externes ou internes. Le raccordement des surfaces
règles C7.3.4 à C7.3.8 au cas des échangeurs dont la doit se faire par une pente n’excédant pas 1/3.
calandre, au voisinage des plaques tubulaires, comporte c) lorsque la calandre est munie d’un soufflet de
une surépaisseur ou est constituée d’un matériau dilatation, les amorces des ondes extrêmes doivent être
différent (voir figure C7.3.9.3). situées à une distance des plaques tubulaires au moins
égale à ls,min,1.

908
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.3.9.3 - Notations complémentaires C7.3.9.4 - Règles de calcul


Les notations suivantes viennent en complément à La résistance des plaques tubulaires, des tubes, de la
celles listées en C7.3.3 : calandre et des viroles de boîtes d’extrémités est à
vérifier au moyen des règles C7.3.5 à C7.3.8 moyennant
Es,1 = Module d’élasticité du matériau des
les modifications suivantes :
tronçons de calandre d’épaisseur es,1, pour
la situation considérée. a) Calculer les coefficients J et Ks,t en remplaçant,
dans leurs formules respectives (formules C7.3.3.4 et
Es,1 = Epaisseur utile de la calandre au
voisinage des plaques tubulaires. C7.3.3.6), Ks par K s* ,

Fs,1 = Contrainte nominale de calcul du b) Calculer la rigidité en flexion de la calandre ks en


matériau des tronçons de calandre remplaçant, dans la formule C7.3.3.11, es par es,1 et Es
d’épaisseur es,1 , pour la situation par Es,1,
considérée.
c) Calculer la pression équivalente agissant sur les
K s* = Rigidité axiale équivalente de la plaques tubulaires Pe en utilisant, dans la formule
calandre : C7.3.4.5, les valeurs de J et Ks,t ainsi calculées et la
valeur de Fq correspondante et en y remplaçant J par J*,
S Ds  es
K s* donnée par la formule C7.3.9.3.2,
L  ls,1  ls,' 1 ls,1  ls,' 1
 d) Utiliser, dans l’ensemble des calculs, les valeurs
es ˜ Es es,1 ˜ Es,1 J, Ks,t, ks et Pe calculées ci-dessus,
(C7.3.9.3.1) e) Remplacer dans la règle C7.3.7.2 de vérification
de la résistance de la calandre au voisinage des plaques
l s,1 , ls,' 1 = Longueurs des tronçons de calandre
tubulaires, es par es,1 pour le calcul de V s,m et V s, b et fs
d’épaisseur es,1
par fs,1 pour la vérification de V s,eq .
D s,m,1 = Coefficient moyen de dilatation du
matériau des tronçons de calandre
d’épaisseur es,1 entre 20°C et la
température ts,m
J* = Dilatation thermique différentielle entre
les tubes et la calandre pour la situation
considérée, donnée par la formule
C7.3.9.3.2

ª º
§t · § · § ' · § ' ·
J* ¨ t, m  ta ¸ D t, m ˜ L  ¨ ts, m  ta ¸ « D s, m ¨ L  ls,1  ls,1 ¸  D s, m,1 ¨ ls,1  ls,1 ¸ » (C7.3.9.3.2)
© ¹ © ¹ « © ¹ © ¹»
¬ ¼

es,1 < 1/3 < 1/3 es,1


es

< 1/3
< 1/3
Es,1 Es
'
l s,1 f s,1 fs l s,1
Ds
D s,m,1 D s,m
L

Figure C7.3.9.3 - Calandre surépaissie au voisinage des plaques tubulaires.

909
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.3.10 - Echangeur à plaque démontable avec joint b) La résistance de la partie de plaque formant bride
portant de part et d’autre du cercle de perçage des doit être vérifiée au moyen de la règle de l’Annexe
trous de boulons C7.A5.
C7.3.10.1 - Objet L’épaisseur utile eu,p de la plaque tubulaire à sa
périphérie, définie en C7.3.2.1b, doit alors être au moins
a) La présente règle s’applique aux échangeurs dont
égale à l’épaisseur ef1 de la partie de plaque formant
la plaque tubulaire est monobloc avec la calandre et
bride utilisée pour cette vérification :
assemblée par bride avec la virole de boîte d’extrémité
avec joint portant de part et d’autre du cercle de perçage e u, p t ef1 (C7.3.10.2b)
des trous de boulons (configuration b’ – voir figure
C7.3.10.3) : C7.3.10.3 - Règles de calcul
C7.3.10.2 - Conditions d’application Les règles de C7.3.3 à C7.3.8 sont à appliquer en
considérant l’assemblage à bride de la plaque tubulaire
a) Les conditions d’application indiquées en C7.4.2
avec la virole de boîte d’extrémité comme un
sont à respecter, en considérant la plaque tubulaire
assemblage monobloc, avec la modification suivante :
comme monobloc avec la virole de boîte d’extrémité.
1 E c ec3
kc Ec
6 §¨1  v c2 ·¸
2 (C7.3.10.3)
© ¹

(2)
ec es (1)

l s,min
l c,min

Dc Pt Ps Ds

Figure C7.3.10.1 - Echangeur à plaque démontable avec joint portant de part et d’autre du cercle
de perçage des trous de boulons (configuration b’).
(1) Calandre - (2) Virole de boîte d’extrémité

910
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.4 - ECHANGEURS À UNE PLAQUE FIXE ET Lorsque la plaque tubulaire flottante est assemblée
UNE PLAQUE MOBILE par bride, le joint d’étanchéité peut être intérieur au
cercle de perçage des trous de boulons, comme indiqué
C7.4.1 - Objet
sur la figure C7.4.1.3 (configuration B) ou situé de part
a) Les règles du présent chapitre concernent les et d’autre de celui-ci, comme indiqué à la figure
échangeurs de chaleur comportant une plaque tubulaire C7.4.9.2 (configurations B’).
fixe et une plaque tubulaire mobile reliées par un
b) Les règles C7.4.5 et C7.4.6 permettent
faisceau de tubes droits.
respectivement de vérifier la résistance de la plaque
Elles s’appliquent aux échangeurs des types tubulaire fixe et des tubes.
suivants, illustrés par la figure C7.4.1.1 :
Les règles C7.4.7 et C7.4.8 permettent
– Echangeur à tête flottante intérieure, respectivement de vérifier la résistance de la calandre et
de la virole de boîte d’extrémité au voisinage de la
– Echangeur à tête flottante extérieure. plaque tubulaire fixe lorsqu’elles sont monobloc avec
L’Annexe C7.A9 traite le cas particulier des celle-ci (configurations a, b, c, e, f ).
échangeurs à plaque glissante.
La règle C7.4.9 permet d’adapter ces règles au cas
Les règles s’appliquent aux configurations de des plaques tubulaires assemblées par bride avec joint(s)
plaques tubulaires suivantes : portant de part et d’autre du cercle de perçage des trous
de boulons (configurations b’, d’, e’, B’).
a1) Plaque tubulaire fixe (voir figure C7.4.1.2) :
c) Les tubes, la calandre et les viroles de boîtes
– Configuration a : plaque monobloc avec la d’extrémités doivent en outre satisfaire aux règles de
calandre et la virole de boîte d’extrémité, calcul des autres Sections de la présente Division qui les
– Configuration b : plaque monobloc avec la concernent.
calandre et démontable côté boîte L’assemblage à bride des plaques tubulaires
d’extrémité, formant bride, démontables relève des règles :
– Configuration c : plaque monobloc avec la – du chapitre C6.1 lorsque le ou les joint(s) est
calandre et démontable côté boîte (sont) situé(s) à l’intérieur du cercle de perçage
d’extrémité, ne formant pas bride, des trous de boulons (configurations b, c, d, e,
– Configuration d : plaque démontable des f, B, C),
deux côtés, pincée entre brides, – du chapitre C6.4 lorsque le ou les joint(s)
– Configuration e : plaque monobloc avec la porte(nt) de part et d’autre du cercle de perçage
virole de boîte d’extrémité et démontable des trous de boulons (configurations b’, d’, e’).
côté calandre, formant bride, L’échangeur doit, par ailleurs, satisfaire aux règles
– Configuration f : plaque monobloc avec la de fabrication données en Annexe FA4.
virole de boîte d’extrémité et démontable Les détails d’exécution des assemblages par soudure
côté calandre, ne formant pas bride. des plaques tubulaires avec la calandre, les viroles de
Lorsque la plaque tubulaire fixe est assemblée boîtes d’extrémités et les tubes sont précisés en Annexe
par bride, le joint d’étanchéité peut être intérieur au FA1.
cercle de perçage des trous de boulons, comme indiqué d) les règles du présent chapitre couvrent :
sur la figure C7.4.1.2 (configurations b, c, d, e, f), ou
situé de part et d’autre de celui-ci, comme indiqué à la – la défaillance par déformation excessive des
figure C7.4.9.1 (configurations b’, d’, e’). plaques tubulaires et des tubes,
a2) Plaque tubulaire mobile (voir figure – la défaillance par glissement entre tubes et
C7.4.1.3) : plaques tubulaires,
– Configuration A : plaque de tête flottante – la défaillance par instabilité élastique et
intérieure ou extérieure, monobloc avec la élastoplastique des tubes.
virole de boîte d’extrémité, Elles assurent en outre l’adaptation plastique globale
– Configuration B : plaque de tête flottante du raccordement plaque tubulaire fixe-calandre-virole
intérieure démontable, formant bride, de boîte d’extrémité lorsqu’elles sont monobloc ou
assemblées par bride avec joint portant de part et d’autre
– Configuration C : plaque de tête flottante du cercle de perçage des trous de boulons.
intérieure démontable, pincée entre brides.

911
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

a) Echangeur à tête flottante intérieure.

b) Echangeur à tête flottante extérieure.

Figure C7.4.1.1 - Types d’échangeurs à une plaque fixe et une plaque mobile traité par les règles.

912
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

ec es

Pt Ps Gc Pt Ps
Ds As (1)
Dc Ds A C e
e Gs A (2)

Configuration a : Configuration d :
Plaque monobloc avec la calandre et Plaque démontable des deux côtés, pincée entre brides.
la virole de boîte d’extrémité. (1) plaque tubulaire ne formant pas bride
(2) plaque tubulaire formant bride

es

ec

Gc Pt Ps
Ds A A Dc Pt Ps
Gs
C e C e

Configuration b : Configuration e :
Plaque monobloc avec la calandre et Plaque monobloc avec la virole de boîte d’extrémité et
démontable côté boîte d’extrémité, formant bride. démontable côté calandre, formant bride.
es

ec

Gc Pt Ps
Ds G1 A A Dc Pt Ps
Gs
C e G1 e C

Configuration c : Configuration f :
Plaque monobloc avec la calandre et Plaque monobloc avec la virole de boîte d’extrémité et
démontable côté boîte d’extrémité, ne formant pas bride. démontable côté calandre, ne formant pas bride.
Figure C7.4.1.2 - Configurations de plaque tubulaire fixe
Nota : Si la plaque tubulaire est assemblée par bride avec joint(s) portant de part et d’autre du cercle de perçage des
trous de boulons (configurations b’, d’, e’) : voir figure C7.4.9.1.

913
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

ec

Pt Ps Pt Ps A
Gc
Dc A C e
e

Configuration A : Configuration B :
Plaque de tête flottante intérieure ou extérieure, monobloc Plaque de tête flottante intérieure formant bride.
avec la virole de boîte d’extrémité.

Détail A

A Pt Ps
Gc
G1 e C

Détail A
(1) (2)

(1) Contre-bride en 2 ou 4 segments. (2) Anneau intermédiaire en 2 segments.


Configuration C :
Plaque de tête flottante intérieure ne formant pas bride.
Figure C7.4.1.3 - Configurations de plaque tubulaire mobile.
Nota : Si la plaque tubulaire est assemblée par bride avec joint portant de part et d’autre du cercle de perçage des trous
de boulons (configuration B’) : voir figures C7.4.9.2a.

914
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.4.2 - Conditions d’application c) Une diminution locale d’épaisseur à la périphérie


d’une plaque pour portée(s) de joint(s), emboîtement(s)
C7.4.2.1 - Plaques tubulaires
de centrage ou rainure(s) de décharge est admise à
a) Les deux plaques tubulaires doivent être planes, condition que l’épaisseur utile subsistante eu,p à
circulaires, de même épaisseur uniforme et même l’intérieur du diamètre effectif De ou De,f soit au moins
matériau. Une éventuelle diminution locale d’épaisseur égale à 0,8 fois l’épaisseur utile eu, mesurée hors
des plaques pour rainure(s) de cloison(s) de passes est rainure(s) de cloison(s) de passes, des plaques tubulaires
prise en compte dans les calculs. (voir figures C7.4.2.1.1 et C7.4.2.1.2) :
b) Les diamètres effectifs de la plaque tubulaire fixe eu,p t 0,8 e (C7.4.2.1c)
De et de la plaque tubulaire mobile De,f doivent être tels
que : d) Lorsqu’une plaque tubulaire forme bride
(configurations b, e et B), la résistance de la partie de
0,9 De d De,f d 1,1 De (C7.4.2.1b1) plaque formant bride doit être vérifiée au moyen des
règles de l’Annexe C7.A4.
le diamètre effectif De,f de la plaque tubulaire mobile
étant (voir figure C7.4.2.1.2) : L’épaisseur utile eu,p de la plaque tubulaire à sa
périphérie, définie en c, doit alors être au moins égale à
– pour la configuration A : le diamètre intérieur
l’épaisseur ef1 de la partie de plaque formant bride
Df de la virole de boîte d’extrémité côté plaque
utilisée pour cette vérification :
mobile :
eu,p t ef1 (C7.4.2.1d)
De,f Df (C7.4.2.1b2)
– pour les configurations B et C : le diamètre Gf
du cercle sur lequel s’applique la force de
compression du joint de l’assemblage de la
plaque mobile (diamètre noté G défini en
C6.1.5) :
De,f Gf (C7.4.2.1b3)

Dc Gc ou G s

e u, p eu e u, p eu
Ds Ds ou Dc

Configuration a. Configuration b ou e.

Gc Gc ou Gs

e u, p eu e u, p eu
Gs Ds ou Dc

Configuration d. Configuration c ou f.
Figure C7.4.2.1.1 - Réduction locale d’épaisseur à la périphérie de la plaque tubulaire fixe.

915
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

De,f = Df

eu, p eu

Configuration A.

De,f = Gf De,f = Gf

eu, p eu eu, p eu

Configuration B. Configuration C.
Figure C7.4.2.1.2 - Réduction locale d’épaisseur à la périphérie de la plaque tubulaire mobile.

e) L’épaisseur des plaques tubulaires doit être b) Lorsque l’assemblage tubes-plaque est réalisé par
suffisante pour assurer une réalisation correcte de soudage, cet assemblage doit être d’un des types 9.1a, b,
l’assemblage tubes-plaque (voir Annexe FA4). c1, d ou 9.2a, a2 définies en FA1.9 (d’autres types
d’assemblage sont traités en Annexe C7.A8).
f) Les plaques tubulaires doivent être uniformément
perforées sur une zone quasi circulaire de diamètre D0, C7.4.2.3 - Calandre et viroles de boîtes d’extrémités
selon un réseau triangulaire équilatéral ou carré.
a) La calandre et les viroles de boîtes d’extrémités
Une ou plusieurs rangées non perforées pour doivent être de révolution au voisinage des plaques
cloison(s) de passes sont cependant admises pourvu que tubulaires.
leur largeur UL, définie en annexe C7.A2, soit au plus
b) Les diamètres Dc, Ds, Gc et Gs doivent être tels
égale à 4 fois le pas p des tubes :
que :
UL d 4p (C7.4.2.1 f) – pour la configuration a :
g) Le diamètre D0 de la zone circulaire perforée doit 0,9 Ds d Dc d 1,1 Ds (C7.4.2.3b1)
être tel que :
– pour les configurations b, c :
D0 t 0,85 De (C7.4.2.1g)
0,9 Ds d Gc d 1,2 Ds (C7.4.2.3b2)
h) Lorsque les tubes sont assemblés à la plaque
tubulaire par dudgeonnage seul, l’épaisseur de la plaque – pour la configuration d :
tubulaire doit être au moins égale à
0,9 Gs d Gc d 1,1 Gs (C7.4.2.3b3)
– 0,75 dt si l’échangeur est en classe N :
e t 0,75 dt – pour les configurations e, f :

– dt si l’échangeur est en classe R : e t dt 0,8 Gs d Dc d 1,1 Gs (C7.4.2.3b4)

C7.4.2.2 - Tubes C7.4.2.4 - Sollicitations


a) Les tubes doivent être droits et tous identiques Les présentes règles ne prennent en compte que les
(même épaisseur uniforme, même diamètre et même pressions, supposées uniformes dans chaque enceinte.
matériau).

916
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.4.3 - Notations f = Contrainte nominale de calcul du matériau


des plaques tubulaires pour la situation
Les notations D0, E*, v*, D*, hg' , P, P*, v et U considérée
utilisés dans les calculs sont définies à l’Annexe C7.A2. fc = Contrainte nominale de calcul du matériau
Dc = Diamètre intérieur de la virole de boîte de la virole de boîte d’extrémité côté plaque
d’extrémité côté plaque tubulaire fixe tubulaire fixe pour la situation considérée
De = Diamètre effectif de la plaque tubulaire fs = Contrainte nominale de calcul du matériau
fixe : de la calandre pour la situation considérée

x pour a configuration a : ft = Contrainte nominale de calcul du matériau


des tubes pour al situation considérée
Ds  Dc
De (C7.4.3.1) Gc = Diamètre du cercle sur lequel s’applique la
2 force de compression du joint de
x pour les configurations b, c : l’assemblage de la plaque tubulaire fixe
côté boîte d’extrémité
Ds  Gc
De (C7.4.3.2) Gs = Diamètre du cercle sur lequel s’applique la
2
force de compression du joint de
x pour la configuration d : l’assemblage de la plaque tubulaire fixe
côté calandre
Gs  Gc
De (C7.4.3.3) Ces diamètres sont le diamètre noté G
2
défini en C6.1.5.
x pour les configurations e, f :
H = Coefficient donné en Annexe C7.A6
Dc  Gs Kt = Rigidité axiale d’un tube :
De (C7.4.3.4)
2
S et d t  et E t
Ds = Diamètre intérieur de la calandre Kt (C7.4.3.5)
L
dt = Diamètre nominal des tubes
Kw = Module de la fondation élastique
Diamètre fixé par la norme du tube, hors équivalente au faisceau tubulaire :
corrosion et tolérance
4 Nt ˜ Kt
Ec = Module d’élasticité du matériau de la virole Kw (C7.4.3.6)
S De2
de boîte d’extrémité côté plaque tubulaire
fixe pour la situation considérée kc = Rigidité en flexion de la virole de boîte
Es = Module d’élasticité du matériau de la d’extrémité côté plaque tubulaire fixe :
calandre pour la situation considérée x pour les configurations a, e, f :
Et = Module d’élasticité du matériau des tubes
E c ec3
Ec

pour la situation considérée kc (C7.4.3.7)
6 1  vc2
e = Epaisseur admise de la plaque tubulaire,
mesurée hors rainure(s) de cloison(s) de x pour les configurations b, c, d :
passes
kc 0
ec = Epaisseur utile de la virole de boîte
d’extrémité au voisinage de la plaque ks = Rigidité en flexion de la calandre :
tubulaire fixe
x pour les configurations a, b, c :
es = Epaisseur utile de la calandre au voisinage
de la plaque tubulaire fixe Es ˜ es3
Es
et = Epaisseur nominale des tubes
ks

6 1  vs2 (C7.4.3.8)

épaisseur fixée par la norme du tube, hors x pour les configurations d, e, f :


corrosion et tolérance
ks 0
Fi = Coefficient donné en Annexe C7.A6
Fq = Coefficient donné en Annexe C7.A6

917
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

L = Distance entre faces intérieures des plaques Z = Coefficient d’encastrement élastique de la


tubulaires : plaque tubulaire fixe à sa périphérie :
L Lt  2e (C7.4.3.9) ks  kc
Lt = Distance entre faces extérieures des plaques
Z
2 K D *
w
0, 25 0, 75
(C7.4.3.13)

tubulaires les faibles valeurs de Z correspondent à


Nt = Nombre de tubes l’appui simple, les fortes valeurs de Z
(Z > 5) correspondent à l’encastrement de
Pe = Pression de calcul agissant sur la plaque la plaque tubulaire.
tubulaire fixe, définie en C7.4.4.4
Ec = Coefficient de coque de la virole de boîte
Ps = Pression de calcul côté calandre (pression d’extrémité :
extérieure aux tubes) pour la situation
considérée x pour les configurations a, e, f :
Pt = Pression de calcul côté tubes (pression
intérieure aux tubes) pour la situation Ec
4

12 1  v c2 (C7.4.3.14)
considérée Dc  ec ec
En cas de dépression, ces pressions Ps et Pt
sont comptées négativement. x pour les configurations b, c, d :

X = Coefficient relatif au rapport des rigidités Ec = 0


entre la plaque tubulaire fixe et le faisceau Es = Coefficient de coque de la calandre :
tubulaire donné par la formule C7.4.3.10
x pour les configurations a, b, c :
xs = Coefficient de perçage de la plaque
tubulaire fixe côté calandre :
Es
4

12 1  vs2 (C7.4.3.15)
2
xs
§d
1  N t ¨¨ t
·
¸¸ (C7.4.3.11) Ds  es es
© De ¹
x pour les configurations d, e, f :
xt = Coefficient de perçage de la plaque
tubulaire fixe côté boîte d’extrémité :
Es = 0
2 vc = Coefficient de Poisson du matériau de la
§ d  2e t · virole de boîte d’extrémité côté plaque
xt 1  N t ¨¨ t ¸¸ (C7.4.3.12)
© De ¹ tubulaire fixe.
vs = Coefficient de Poisson du matériau de la
calandre


0, 25
§ 2 Kw ·
0, 25
ª 2º
X ¨ ¸ De «6 §¨1  v * 2 ·¸ N t E t ˜ e t d t  e t De » (C7.4.3.10)
¨ D* ¸ 2 « © ¹ E * ˜ L ˜ e3 »
© ¹ ¬ ¼

918
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

(2) l c,min ls,min


(1)

ec es

Pt Ps
Dc Ds

Configuration a :
Plaque monobloc des deux côtés.

(2)
es (1)

ls,min

Gc Pt Ps Ds

Configuration b :
Plaque formant bride côté virole de boîte d’extrémité.

(2)
es (1)

l s,min

Gc Pt Ps Ds

Configuration c :
Plaque ne formant pas bride côté virole de boîte d’extrémité.

Figure C7.4.3 - Géométrie des échangeurs côté plaque tubulaire fixe.


(Cette figure n’a pour but que d’illustrer les notations)
(1) Calandre - (2) Virole de boîte d’extrémité

919
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

(2)
(1)

Gc Pt Ps Gs

Configuration d :
Plaque démontable des deux côtés, pincée entre brides.

(2)
ec (1)

l c,min
Pt
Dc Ps Gs

Configuration e :
Plaque formant bride côté calandre.

(2)
ec (1)

l c,min
Pt
Dc Ps Gs

Configuration f :
Plaque ne formant pas bride côté calandre.

Figure C7.4.3 - Géométrie des échangeurs côté plaque tubulaire fixe. (suite)
(Cette figure n’a pour but que d’illustrer les notations)
(1) Calandre - (2) Virole de boîte d’extrémité

920
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.4.4 - Considérations générales c) Toute augmentation ou diminution d’épaisseur


d’un des éléments de l’échangeur conduit à une
C7.4.4.1 - Situations à étudier
modification des contraintes dans tous les éléments. De
Les règles de calcul doivent être appliquées pour ce fait, la vérification finale de la résistance des divers
chacune de situations (normales de service, éléments de l’échangeur doit être effectuée en utilisant
exceptionnelles de service, d’essai de résistance) les épaisseurs réellement retenues pour ces éléments.
susceptibles d’être déterminantes pour le
d) L’épaisseur de la plaque tubulaire mobile sera
dimensionnement des divers éléments de l’échangeur.
prise égale à celle de la plaque tubulaire fixe.
Il y a lieu d’étudier notamment, si elles sont
C7.4.4.3 - Caractéristiques de la plaque tubulaire
susceptibles de se produire – même accidentellement –
fixe
les situations dans lesquelles :
a) Les règles de l’Annexe C7.A2 permettent de
1 – la pression côté tubes (Pt) s’exerce seule
déterminer :
(Ps = 0),
– le diamètre de la zone perforée D0,
2 – la pression côté calandre (Ps) s’exerce seule
(Pt = 0), – la profondeur effective de la rainure de
3 – les pressions côté tubes (Pt) et côté calandre (Ps) cloison de passes éventuelle hg' ,
s’exercent simultanément.
– le coefficient de ligament de base P ,
Cette situation est toujours à étudier lorsque l’un
des deux côtés est en dépression (Pt ou Ps – le coefficient de ligament équivalent P *,
négative). fonction de la profondeur relative
Note : Cette seule situation peut être prise en d’expansion des tubes U ,
compte pour le calcul, sous réserve de – le module d’élasticité équivalent des plaques
justification et de l’accord des parties concernées.
tubulaires E * ,
C7.4.4.2 - Modalités d’exécution des calculs
– le coefficient de Poisson équivalent des
a) Les règles de calcul permettent de vérifier une plaques tubulaires v*,
disposition donnée des éléments constitutifs de
– la rigidité en flexion des plaques tubulaires
l’échangeur (plaque tubulaire fixe, tubes, calandre,
D*.
virole de boîte d’extrémité côté plaque tubulaire fixe).
b) Une valeur e d’épaisseur de la plaque tubulaire b) Les valeurs de P *, E * , v* et D* à prendre en
fixe doit être admise pour calculer les contraintes dans compte dans les calculs doivent être déterminées pour la
les éléments de l’échangeur (plaque tubulaire fixe, valeur concernée de l’épaisseur de la plaque tubulaire
tubes, calandre et virole de boîte d’extrémité côté fixe et pour la valeur de U appropriée.
plaque fixe), puis vérifier qu’elles n’excèdent pas les
valeurs admissibles indiquées. La valeur définitivement retenue pour U doit être au
moins égale à celle utilisée pour la détermination de
La plaque tubulaire mobile doit avoir la même P *.
épaisseur que la plaque tubulaire fixe.
Si l’une quelconque de contraintes calculées excède C7.4.4.4 - Détermination de la pression de calcul
sa valeur admissible, la disposition envisagée doit être Pour chacune de situations étudiées, la pression de
modifiée et les calculs de vérification des contraintes calcul Pe agissant sur les plaques tubulaires a pour
dans tous les éléments entièrement repris. valeur :
Trois options, combinables entre elles, sont x Echangeurs à tête flottante intérieure :
possibles :
Pe Ps  Pt (C7.4.4.4-1)
Option 1 : augmenter uniquement l’épaisseur de
l’élément concerné. x Changeurs à tête flottante extérieure :
Option 2 : modifier l’épaisseur d’un ou plusieurs Pe  Pt (C7.4.4.4-2)
autres éléments.
Option 3 : modifier d’autres paramètres (disposition
des chicanes transversales, …).

921
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.4.5 - Vérification de la résistance des plaques x pour les tubes intérieurs les plus chargés :
tubulaires
C7.4.5.1 - Contrainte de flexion V t,i
1
> Ps ˜ xs  Pt ˜ x t  Pe ˜ Fi @
x t  xs
a) La contrainte maximale de flexion dans les
plaques tubulaires fixes est donnée par la formule : (C7.4.6.1a2)

2 b) Pour chacune des situations étudiées, les


1,5 Fm §¨ De ·¸ contraintes longitudinales de membrane V t,o et V t,i ne
V Pe (C7.4.5a1)
P * ¨ e  hg' ¸ doivent pas, en valeur absolue, excéder la valeur
© ¹
admissible pour l’assemblage tubes-plaque f t, j
1
où : Fm (C7.4.5a2) déterminée selon C7.A3.3 :
6H
V t,o d f t, j , V t,i d f t, j (C7.4.6.1b)
La valeur minimale de V est obtenue lorsque la
valeur du coefficient Z est proche de 0,52. c) Pour chacune des situations dans lesquelles les
contraintes longitudinale de membrane V t,o ou V t,i
b) Pour chacune des situations étudiées, la contrainte
de flexion V doit satisfaire à la condition : sont négatives (tubes en compression), la valeur absolue
de ces contraintes ne doit pas excéder la valeur
x pour les configurations de plaque tubulaire admissible au flambage ft,bk déterminée selon C7.A3.4 :
fixe a, c, d, f, lorsque la plaque tubulaire
mobile est de configuration B ou C : V t,o d f t,bk , V t,i d f t,bk (C7.4.6.1c)
V d2 f (C7.4.5b1) C7.4.6.2 - Contrainte équivalente
x pour toutes les autres configurations, dans a) La contrainte équivalente dans les tubes plus
lesquelles l’une ou l’autre des deux plaques chargés est donnée par la relation C7.4.6.2.1.
tubulaires forme bride avec joint intérieur au
§ V t,i  V t,ș , V t,i  V t,r , V t,ș  V t,r , ·
MAX ¨¨ ¸
cercle de perçage des trous de boulons :
V t,eq ¸¸
V d 1,5 f ¨ V t,o  V t,ș , V t,o  V t,r
(C7.4.5b1) © ¹
C7.4.5.2 - Contrainte de cisaillement (C7.4.6.2a1)
a) La contrainte maximale de cisaillement dans la dans laquelle :
plaque tubulaire fixe est donnée par la formule :
x V t,ș est la contrainte circonférentielle
§ 1 ·§D · moyenne, donnée par la formule :
W ¨ ¸¨ 0 ¸P (C7.4.5.2a)
¨ 2P ¸ ¨ 2e ¸ e Pt d t  2e t  Ps ˜ d t
© ¹© ¹ V t,ș (C7.4.6.2a2)
2e t
b) Pour chacune des situations étudiées, la contrainte
de cisaillement W doit satisfaire à la condition : x V t,r est la contrainte radiale moyenne, donnée
W d 0,8 f (C7.4.5.2b) par la formule :
Pt  Ps
C7.4.6 - Vérification de la résistance des tubes V t,eq  (C7.4.6.2a3)
2
C7.4.6.1 - Contrainte longitudinale de membrane
b) Pour chacune des situations étudiées, la contrainte
a) La contrainte longitudinale de membrane dans les
équivalente V t,eq doit satisfaire à la condition :
tubes est donnée par les formules :
x pour les tubes périphériques : V t,eq d f t (C7.4.6.2b)

V t,o
1
x t  xs
> Ps ˜ xs  Pt ˜ x t  Pe ˜ Fq @
(C7.4.6.1a1)

922
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.4.7 - Vérification de la résistance de la calandre b) Pour chacune des situations normales de service
au voisinage au voisinage de la plaque tubulaire fixe étudiées, la contrainte équivalente V s,eq doit satisfaire à
Cette vérification n’est à effectuer que si la calandre la condition :
est monobloc avec la plaque tubulaire fixe
V s,eq d 3 f s (C7.4.7.3b)
(configurations a, b, c ).
La calandre doit être d’épaisseur constante es au Aucune limitation de la contrainte équivalente V s,eq
voisinage de la plaque tubulaire, sur une longueur au n’est imposée pour les situations exceptionnelles de
moins égale à (voir figure C7.4.3) : service ou d’essai de résistance.

ls,min 1,8 Ds  es es (C7.4.7) C7.4.8 - Vérification de la résistance de la virole de


boîte d’extrémité au voisinage de la plaque tubulaire
Cette longueur ne doit pas interférer avec la zone fixe
d’influence du raccordement de la calandre avec une Cette vérification n’est à effectuer que si la virole de
autre enveloppe, un fond ou une bride. Elle peut boîte d’extrémité est monobloc avec la plaque tubulaire
cependant interférer avec la longueur de calandre fixe (configurations a, e, f ).
participant à la résistance d’une ouverture proche du
raccordement avec la plaque tubulaire (voir C5) La virole de boîte doit être d’épaisseur constante ec
au voisinage de la plaque tubulaire, sur une longueur au
C7.4.7.1 - Contrainte longitudinale de membrane moins égale à :
La contrainte longitudinale de membrane dans la
calandre est donnée par la formule : l c,min 1,8 Dc  ec ec (C7.4.8)

Ds2 Cette longueur ne doit pas interférer avec la zone


V s,m Pt  Pe (C7.4.7.1)
4es Ds  es d’influence du raccordement de la virole de boîte
d’extrémité avec une autre enveloppe, un fond ou une
C7.4.7.2 - Contrainte longitudinale de flexion bride. Elle peut cependant interférer avec la longueur de
la virole participant à la résistance d’une ouverture
La contrainte longitudinale de flexion dans la proche du raccordement avec la plaque tubulaire (voir
calandre à son raccordement avec la plaque tubulaire C5).
fixe est donnée par la formule :
C7.4.8.1 - Contrainte longitudinale de membrane
2
ks 1 § De ·
V s,b ¨ ¸ Pe (C7.4.7.2.1) La contrainte longitudinale de flexion dans la virole
k s  k c I 1 ¨© 2es ¸
¹ de boîte d’extrémité à son raccordement avec la plaque
tubulaire fixe est donnée par la formule :
dans laquelle :
Dc2
ª§ 2 · § 1  v * ·º V c,m Pt (C7.4.8.1)
I1 Hf «¨¨ Fq,f ¸¸  ¨¨1  ¸¸» 4ec Dc  ec
¬«© X ˜ Z ¹ © X ˜ Z ¹¼»
C7.4.8.2 - Contrainte longitudinale de flexion
(C7.4.7.2.2)
La contrainte longitudinale de flexion dans la virole
Hf et Fq,f étant les valeurs des coefficients H et Fq pour de boîte d’extrémité à son raccordement avec la plaque
Z = f données en Annexe C7.A6. tubulaire fixe est donnée par la formule :
C7.4.7.3 - Contrainte équivalente 2
kc 1 § De ·
V c,b ¨ ¸ Pe (C7.4.8.2)
a) La contrainte équivalente dans la calandre à son k s  k c I 1 ©¨ 2ec ¸
¹
raccordement avec la plaque tubulaire fixe est donnée
par la relation : dans laquelle I1 est donné par la formule C7.4.7.2.2.

V s,eq MAX V s, m  V s,b  Ps , V s,m  V s,b


(C7.4.7.3a)

923
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

C7.4.8.3 - Contrainte équivalente C7.4.9.2 - Conditions d’application


a) La contrainte équivalente dans la virole de boîte a) Les conditions d’application indiquées en C7.2.2
d’extrémité à son raccordement avec la plaque tubulaire sont à respecter, en considérant la plaque tubulaire
fixe ou avec la bride d’assemblage est donnée par la comme monobloc avec la calandre ou la virole de boîte
relation : d’extrémité.

V c,eq
MAX V c,m  V c,b  Pt , V c,m  V c,b b) Lorsque la plaque tubulaire fixe forme bride, la
résistance de la partie de plaque formant bride doit être
(C7.4.8.3a) vérifiée au moyen de la règle de l’Annexe C7.A5.
b) Pour chacune des situations normales de service c) Pour la plaque tubulaire mobile formant bride,
étudiées, la contrainte équivalente V c,eq doit satisfaire à avec joint portant de part et d’autre du cercle de perçage
des trous de boulons (configuration B’ – voir figure
la condition : C7.4.9.2a) :
V c,eq d 3 f c (C7.4.8.3b) – l’assemblage à bride doit être vérifié au moyen
du chapitre C6.4,
Aucune limitation de la contrainte équivalente V c,eq
– la résistance de la partie de plaque formant
n’est imposée pour les situations exceptionnelles de bride doit être vérifiée au moyen de la règle
service ou d’essai de résistance. C7.A5.
C7.4.9 - Echangeurs à plaque démontable avec d) L’épaisseur utile eu,p de la plaque tubulaire à sa
joint(s) portant de part et d’autre du cercle de périphérie, définie en C7.4.2.1, doit alors être au moins
perçage des trous de boulons égale à l’épaisseur ef1 de la partie de plaque formant
C7.4.9.1 - Objet bride utilisée pour cette vérification (voir figure
C7.4.9.2b) :
a) La présente règle s’applique aux échangeurs à tête
flottante intérieure dont la plaque tubulaire fixe est e u, p t e f1 (C7.4.9.2)
assemblée par bride avec la calandre ou la virole de
boîte d’extrémité avec joint portant de part et d’autre du C7.4.9.3 - Règles de calcul
cercle de perçage des trous de boulons (voir figure Les règles de C7.4.3 à C7.4.8 sont à appliquer en
C7.4.9.1) : considérant l’assemblage à bride de la plaque tubulaire
– configuration b’ : plaque tubulaire monobloc fixe avec la calandre ou la virole de boîte d’extrémité
avec la calandre et démontable côté boîte comme un assemblage monobloc, avec les
d’extrémité, formant bride, modifications suivantes :

– configuration d’ : plaque tubulaire démontable – lorsque la plaque tubulaire est assemblée par
côté calandre et côté boîte d’extrémité, pincée bride à la calandre (configurations b’, d’) :
entre brides, E s e s3
1
ks Es
6 §¨1  Q s2 ·¸
– configuration e’ : plaque tubulaire monobloc 2 (C7.4.9.3-1)
avec la virole de boîte d’extrémité et © ¹
démontable côté calandre, formant bride.
– lorsque la plaque tubulaire est assemblée par
b) La plaque tubulaire flottante forme bride avec bride à la virole de boîte d’extrémité
joint portant de part et d’autre du cercle de perçage des (configurations d’, e’) :
trous de boulons (configuration B’ - voir figure
C7.4.9.2a). 1 E c e c3
kc Ec
6 §¨1  Q c2 ·¸
2 (C7.4.9.3-2)
© ¹

924
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

(2)
ec es (1)

l s,min
l c,min

Dc Pt Ps Ds

Configuration b’ :
Plaque monobloc avec la calandre et formant bride côté boîte d’extrémité.

(2)
ec es (1)

l s,min
l c,min

Dc Pt Ps Ds

Configuration d’ :
Plaque démontable des deux côtés, pincée entre brides.

(2)
ec es (1)

l s,min
l c,min
Pt
Dc Ps Ds

Configuration e’ :
Plaque monobloc avec la virole de boîte d’extrémité et formant bride côté calandre.

Figure C7.4.9.1 - Echangeur à plaque tubulaire fixe démontable avec joint(s) portant de part et d’autre du cercle
de perçage des trous de boulons (configurations b’, d’, e’).
(1) Calandre - (2) Virole de boîte d’extrémité

925
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES

Figure C7.4.9.2a - Plaque mobile formant bride avec joint portant de part et d’autre du cercle
de perçage des trous de boulons (configuration B’).

Dc ou Ds Ds
De,f = Gf

eu, p eu eu, p eu eu, p eu


Ds ou Dc Dc

Configuration b’ ou e’ Configuration d’ Configuration B’

Figure C7.4.9.2b - Réduction locale d’épaisseur à la périphérie de la plaque tubulaire fixe (configurations b’, d’, e’)
et de la plaque tubulaire mobile (configuration B’).

926
CODAP 2005 Division 1

927
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS

ANNEXE C7.A1
TERMINOLOGIE DES ÉCHANGEURS DE CHALEUR À
PLAQUES TUBULAIRES
(Annexe obligatoire)

C7.A1.1 - OBJET Une plaque tubulaire est dite fixe lorsqu'elle ne peut
se déplacer par rapport à la calandre ; elle est dite
La présente Annexe a pour objet de préciser la
mobile dans le cas contraire.
terminologie spécifique aux échangeurs de chaleur à
plaques tubulaires utilisée dans les règles de la Section Une plaque tubulaire fixe peut être (voir figure
C7. C7.A1.3.2) :
– monobloc avec la calandre et la virole de boîte
d'extrémité,
C7.A1.2 - TYPES D'ÉCHANGEURS
– monobloc d'un côté et démontable de l'autre,
Les types d'échangeurs de chaleur à plaques
formant bride ou pincée entre brides,
tubulaires concernés par les règles de la Section C7 sont
les suivants (voir figure C7.A1.2) : – démontable des deux côtés, pincée entre brides.
a) Echangeurs à tubes en U, comportant une seule Une plaque tubulaire mobile peut être (voir figure
plaque tubulaire fixe et un faisceau de tubes en U, C7.A1.3.3) :
b) Echangeurs à une plaque fixe et une plaque – monobloc avec la virole de boîte d'extrémité
mobile, reliées par un faisceau de tubes droits : (échangeurs à tête flottante ou glissante),
b1) Echangeurs à tête flottante intérieure, dont la – démontable (échangeurs à tête flottante),
plaque tubulaire mobile est solidaire d'une boîte formant bride ou pincée entre brides,
d'extrémité intérieure à l'enceinte côté calandre,
– sans liaison à sa périphérie (échangeurs à
b2) Echangeurs à tête flottante extérieure, dont la plaque glissante).
plaque tubulaire mobile est solidaire d'une boîte
b) Faisceau tubulaire :
d'extrémité coulissante avec garniture d'étanchéité entre
l'enceinte côté calandre et l'extérieur, Constitué par l’ensemble des tubes de
l’échangeur (2) fixés sur la ou les plaques tubulaires par
b3) Echangeurs à plaque glissante, avec garniture
expansion ou par soudage ou par combinaison des deux
d'étanchéité entre les enceintes côté calandre et côté
procédés (voir F20), les chicanes et les plaques-
tubes,
supports.
c) Echangeurs à deux plaques fixes, comportant
Le faisceau tubulaire peut être constitué de tubes
deux plaques tubulaires fixes reliées par un faisceau de
droits reliant deux plaques tubulaires ou de tubes en U
tubes droits.
fixés sur une seule plaque.
c) Calandre (3) :
C7.A1.3 - TERMINOLOGIE
Enveloppe qui entoure le faisceau tubulaire et qui
Les éléments constituant un échangeur (voir figure délimite l'enceinte « côté calandre ».
C7A1.3.1) sont les suivants :
La calandre d'un échangeur à deux plaques fixes
a) Plaque tubulaire (1) : peut être munie d'un soufflet de dilatation (4).
Plaque métallique perforée exécutée à partir d’une
pièce forgée ou d’une tôle sur laquelle sont fixés les
tubes du faisceau tubulaire.

928
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A1 – TERMINOLOGIE DES ÉCHANGEURS DE CHALEUR À PLAQUES TUBULAIRES

d) Boîte d'extrémité (5) : f) Chicane (8 et 9) :


Enveloppe qui délimite, à l'extrémité du faisceau Plaque destinée à diriger, dans la calandre, la
tubulaire, l'enceinte « côté tubes ». circulation du fluide à l’extérieur des tubes.
Constituée d’une virole (6) fermée par un fond Une chicane peut être transversale (8)
soudé ou un couvercle boulonné, elle peut être (perpendiculaire aux tubes du faisceau) ou longitudinale
démontable ou monobloc avec la plaque tubulaire. (9) (parallèle aux tubes du faisceau).
e) Cloison de passes (7) : Les chicanes transversales supportent latéralement
les tubes ; lorsqu'une chicane n'est destinée qu'à assurer
Plaque de séparation, dans une boîte d'extrémité, des
cette fonction, elle est aussi qualifiée de plaque-support.
passes du fluide circulant à l'intérieur des tubes.
La fonction des chicanes peut être assurée par
Un échangeur peut être monopasse (il n’y a alors pas
d’autres dispositions.
de cloison dans les boîtes d’extrémité) ou multipasse
(les boîtes d’extrémité peuvent alors comporter une ou g) Tête flottante :
plusieurs cloisons).
Ensemble, plaque tubulaire mobile – boîte
Dans le cas d'une boîte d'extrémité démontable, d’extrémité, susceptible de se déplacer
l'étanchéité entre cloison de passes et plaque tubulaire longitudinalement à l’intérieur de la calandre.
est généralement réalisée par un joint qui peut être logé
h) Tête glissante :
dans une rainure usinée dans la plaque tubulaire.
Ensemble, plaque tubulaire mobile – boîte
d’extrémité, susceptible de se déplacer
longitudinalement à l’extérieur de la calandre.

929
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A1 – TERMINOLOGIE DES ÉCHANGEURS DE CHALEUR À PLAQUES TUBULAIRES

Figure C7.A1.2 - Types d'échangeurs à plaques tubulaires.

930
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

Figure C7.A1.3.3 - Plaque tubulaire mobile.

931
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

PARTIE C
CALCUL

ANNEXE C7.A2
CARACTÉRISTIQUES DES PLAQUES TUBULAIRES
(Annexe obligatoire)

C7.A2.1 - OBJET C7.A2.3 - NOTATIONS


La présente Annexe à pour objet de déterminer les AL = Surface totale des rangées non perforées
caractéristiques des plaques tubulaires utilisées dans les de la plaque tubulaire (voir figure
règles de calcul de la section C7 : C7.A2.3.5)
– diamètre de la zone perforée D0, AL U L1 LL1  U L2 LL 2   (C7.A2.3)
– profondeur effective de la rainure de cloison de ct = Surépaisseur de corrosion relative à la
passes éventuelle h’g, plaque tubulaire côté boîte d’extrémité.
– profondeur relative d’expansion des tubes U , DO = Diamètre du cercle limitant la zone
perforée de la plaque tubulaire
– coefficient de ligament de base P ,
D* = Rigidité en flexion de la plaque tubulaire
– coefficient de ligament équivalent P * , (voir C7.A2.10)
– constantes élastiques équivalentes E* et v*, dt = Diamètre nominal des tubes
– rigidité en flexion D*. Diamètre fixé par la norme du tube, hors
corrosion et tolérance
E = Module d’élasticité du matériau de la
C7.A2.2 - CONDITIONS D’APPLICATION plaque tubulaire pour la situation
C7.A2.2.1 - Plaque tubulaire considérée
a) La plaque tubulaire doit être plane, circulaire et Et,T = Module d’élasticité du matériau des tubes
d’épaisseur uniforme. pour la situation considérée à la
température de calcul T de la plaque
b) La plaque tubulaire doit être uniformément tubulaire
perforée sur une zone quasi circulaire selon un réseau
triangulaire équilatéral ou carré. (voir figure C7.A2.3.3) E* = Module d’élasticité équivalent de la plaque
tubulaire (voir C7.A2.9)
Elle peut cependant comporter une ou plusieurs
rangées non perforées pour cloison(s) de passes, dont e = Epaisseur admise de la plaque tubulaire,
les largeurs UL1, UL2, … ne doivent pas excéder 4 fois le mesurée hors rainure(s) de cloison(s) de
pas p des tubes : passes. (voir figure C7.A2.3.4)

U L1 , U L2 , ... d 4 p (C7.A2.2.1b) et = Epaisseur nominale des tubes


Epaisseur fixée par la norme du tube, hors
C7.A2.2.2 - Assemblage tubes-plaque tubulaire
corrosion et tolérance
Lorsque l’assemblage tubes-plaque est réalisé par
f = Contrainte nominale de calcul du matériau
soudage, cet assemblage doit être d’un des types 9.1a, b,
de la plaque tubulaire pour la situation
c1, d ou 9.2a1, a2 définis en FA1.9 (d’autres types
considérée
d’assemblage sont traités en Annexe C7.A8).
ft,T = Contrainte nominale de calcul du matériau
des tubes pour la situation considérée à la
température de calcul T de la plaque
tubulaire

932
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A2 – CARACTÉRISTIQUES DES PLAQUES TUBULAIRES

hg = Profondeur de la rainure de cloison de C7.A2.5 - CARACTERISTIQUES GEOME-


passes éventuelle (voir figure C7.A2.3.4) TRIQUES DE LA PLAQUE TUBULAIRE

hg' = Profondeur effective de la rainure de a) Le diamètre D0 de la zone perforée d’une plaque


cloison de passes éventuelle tubulaire est le diamètre du cercle circonscrit au
faisceau tubulaire (voir figure C7.A2.3.1) :
LL1, LL2, … = Longueur des rangées non perforées
(voir figure C7.A2.3.5) D0 2ro  d t (C7.A2.5a)
lt,x = Profondeur d’expansion des tubes (voir
b) La profondeur effective de la rainure de cloison
figure C7.A2.3.2)
de passes éventuelle est donnée par la formule :
p = Pas de tubes (voir figure C7.A2.3.3)
ro = Distance entre l’axe de la plaque tubulaire h' g
ª§
«¬©
·
¹

º
MAX «¨ hg  c t ¸ ; 0 »
»¼
(C7.A2.5b)
et l’axe du tube le plus éloigné (voir figure
C7.A2.3.1)
T = Température de calcul de la plaque
tubulaire pour la situation considérée C7.A2.6 - PROFONDEUR RELATIVE
D’EXPANSION DES TUBES
UL1, UL2, … = Largeurs des rangées non perforées de
la plaque tubulaire, mesurées entre a) Dans le cas de tubes assemblés par expansion, la
axes des tubes adjacents (voir figure profondeur relative d’expansion U est donnée par la
C7.A2.3.5) formule :
P = Coefficient de ligament de base de la l t,x
plaque tubulaire (voir C7.A2.6) U (C7.A2.6a)
e
P* = Coefficient de ligament équivalent de la
La valeur de U peut être :
plaque tubulaire (voir C7.A2.7)
v* = Coefficient de Poisson équivalent de la a1) ou bien choisie constante. La valeur de lt,x
plaque tubulaire (voir C7.A2.8) dépend alors de l’épaisseur de plaque tubulaire
finalement retenue en application de la règle de calcul
U = Profondeur relative d’expansion des tubes concernée,
(voir C7.A2.5)
a2) ou bien déterminée à partir d’une valeur fixée
de lt,x. La valeur de U doit alors être calculée au moyen
C7.A2.4 - CONSIDERATIONS GENERALES de l’épaisseur admise de la plaque tubulaire.

a) Les valeurs de P * , E*/E et v* sont à déterminer b) La formule C7.A2.5 s’applique lorsque


l’assemblage des tubes par expansion est complété par
pour l’épaisseur admise e de la plaque tubulaire et pour une soudure d’étanchéité, sous réserve que le Fabricant
la valeur de U, qui peut être fixée ou déterminée à partir s’assure que cette soudure n’affecte pas la résistance de
de e et ltx. l’assemblage par expansion.
b) Les présentes règles s’appliquent pour les c) Dans le cas de tubes assemblés par soudage :
assemblages soudés tubes-plaques courants, tels que
représentés à la figure C7.A2.3.2. D’autres types U 0 (C7.A2.6c)
d’assemblages sont proposés à l’Annexe C7.A8.

C7.A2.7 - COEFFICIENT DE LIGAMENT DE


BASE
Le coefficient de ligament de base P d’une plaque
tubulaire, à utiliser dans les calculs de résistance au
cisaillement, est donné par la formule :
p  dt
P (C7.A2.7)
p

933
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A2 – CARACTÉRISTIQUES DES PLAQUES TUBULAIRES

C7.A2.8 - COEFFICIENT DE LIGAMENT C7.A2.9 - CONSTANTES ELASTIQUES


EQUIVALENT EQUIVALENTES
Le coefficient de ligament équivalent P * d’une Les valeurs du module d’élasticité équivalente E* et
du coefficient de Poisson équivalent v* d’une plaque
plaque tubulaire, à utiliser dans les calculs de résistance
tubulaire sont respectivement données, en fonction de
à la flexion, est donné par la formule :
P * et e/p :
p*  d *
P* (C7.A2.8.1) x pour les plaques perforées en réseau
p*
triangulaire équilatéral : par les Figures
dans laquelle : C7.A2.9.1,
x d* est le diamètre équivalent des trous de la x pour les plaques perforées en réseau carré : par
plaque tubulaire, donné par la relation : les Figures C7.A2.9.2.
ª§ E t,T f t,T · º
d* MAX «¨¨ d t  2e t U ¸¸ , d t  2e t »
¬«© E f ¹ »¼ C7.A2.10 - RIGIDITE EN FLEXION

(C7.A2.8.2) La rigidité en flexion D* d’une plaque tubulaire est


donnée par la formule :
x p* est le pas équivalent des tubes, donné par la
formule : E * ˜ e3
D*
12 §¨1  v * 2 ·¸
p (C7.A2.10)
p*
© ¹
ª º
MIN «§¨ AU ·¸ , §¨ 4 pD0 ·¸» (C7.A2.8.3) dans laquelle e est l’épaisseur de plaque tubulaire
1 4 ¬«© ¹ © ¹¼»
utilisée dans la règle de calcul concernée.
SD02

Dans le cas d’une plaque tubulaire ne comportant


aucune rangée non perforée :
p* p (C7.A2.8.4)

934
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A2 – CARACTÉRISTIQUES DES PLAQUES TUBULAIRES

D0

l t,x
e
UL p ro

et

dt

Figure C7.A2.3.1 - Géométrie de la zone perforée Figure C7.A2.3.2 - Définition de la profondeur


d’une plaque tubulaire. d’expansion des tubes lt,x.

p p

p
p

Réseau triangulaire équilatéral. Réseau carré.


Figure C7.A2.3.3 - Pas des tubes.

e
hg

Figure C7.A2.3.4 - Profondeur de la rainure de passe hg' .

935
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A2 – CARACTÉRISTIQUES DES PLAQUES TUBULAIRES

UL2
D0 D0

UL1 L L1 UL1 L L1

AL U L1 LL1 LL 2 LL1  U L1

AL U L1 LL1  U L2 LL 2

a) Une rangée. b) Deux rangées.

D0

UL2 L L2

UL1 L L1

UL3 L L3

AL U L1 LL1  U L2 LL 2  U L3 LL3

c) Trois rangées.
Figure C7.A2.3.5 - Configurations typiques de rangées non perforées.

936
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A2 – CARACTÉRISTIQUES DES PLAQUES TUBULAIRES

E*/E v* e/p
0,8 0,7
t 2

0,7 1
0,6

0,5
0,6
0,5

0,5
0,25
0,4

0,4

0,3 0,15

0,3

0,2
e/p
0,2
d 0,1
0,25
0,1
0,1 0,5
t2
d 0,1
0 µ* 0 µ*
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6

a) Valeurs de E*/E. b) Valeurs de Q*.

E*/E = D 0  D1 ˜ P *  D 2 ˜ P *2  D 3 ˜ P *3  D 4 ˜ P *4

e/p D0 D1 D2 D3 D4
d 0,10 0,0353 1,2502 - 0,0491 0,3604 - 0,6100
0,25 0,0135 0,9910 1,0080 - 1,0498 0,0184
0,50 0,0054 0,5279 3,0461 - 4,3657 1,9435
t 2,00 - 0,0029 0,2126 3,9906 - 6,1730 3,4307

Q* = E 0  E1 ˜ P *  E 2 ˜ P *2  E 3 ˜ P *3  E 4 ˜ P *4
e/p E0 E1 E2 E3 E4
d 0,10 - 0,0958 0,6209 - 0,8683 2,1099 - 1,6831
0,15 0,8897 - 9,0855 36,1435 - 59,5425 35,8223
0,25 0,7439 - 4,4989 12,5779 - 14,2092 5,7822
0,50 0,9100 - 4,8901 12,4325 - 12,7039 4,4298
1,00 0,9923 - 4,8759 12,3572 - 13,7214 5,7629
t 2,00 0,9966 - 4,1978 9,0478 - 7,9955 2,2398
Figures C7.A2.9.1
Valeurs des constantes élastiques E* et Q* pour les plaques perforées en réseau triangulaire équilatéral.
(les formules donnant E*/E et Q* ne sont applicables que si : 0,10 d P* d0,60)

937
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A2 – CARACTÉRISTIQUES DES PLAQUES TUBULAIRES

E*/E v*
0,8 0,4

e/p
0,7 t2
1
0,5
0,6 0,3

0,5 0,25

0,4 0,2

0,3 0,15
e/p
d 0,1
0,2 0,25 0,1
0,5
t2

0,1

d 0,1
0 µ* 0 µ*
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
a) Valeurs de E*/E. b) Valeurs de Q*.

E*/E = D 0  D1 ˜ P *  D 2 ˜ P *2  D 3 ˜ P *3  D 4 ˜ P *4

e/p D0 D1 D2 D3 D4
d 0,10 0,0676 1,5756 - 1,2119 1,7715 - 1,2628
0,25 0,0250 1,9251 - 3,5230 6,9830 - 5,0017
0,50 0,0394 1,3024 - 1,1041 2,8714 - 2,3994
t 2,00 0,0372 1,0314 - 0,6402 2,6201 - 2,1929

Q* = E 0  E1 ˜ P *  E 2 ˜ P *2  E 3 ˜ P *3  E 4 ˜ P *4
e/p E0 E1 E2 E3 E4
d 0,10 - 0,0791 0,6008 - 0,3468 0,4858 - 0,3606
0,15 0,3345 -2,8420 10,9709 - 15,8994 8,3516
0,25 0,4296 - 2,6350 8,6864 - 11,5227 5,8544
0,50 0,3636 - 0,8057 2,0463 - 2,2902 1,1862
1,00 0,3527 - 0,2842 0,4354 - 0,0901 - 0,1590
t 2,00 0,3341 0,1260 - 0,6920 0,6877 - 0,0600
Figures C7.A2.9.2
Valeurs des constantes élastiques E* et Q* pour les plaques perforées en réseau carré.
(les formules donnant E*/E et Q* ne sont applicables que si : 0,10 d P* d0,60)

938
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

939
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS

ANNEXE C7.A3
VALEURS ADMISSIBLES DE LA CONTRAINTE
LONGITUDINALE DE MEMBRANE
DANS LES TUBES D’ECHANGEURS
(Annexe obligatoire)

C7.A3.1 - OBJET
La présente Annexe a pour objet de déterminer les L = Distance entre faces intérieures des plaques
valeurs admissibles de la contrainte longitudinale de tubulaires
membrane dans les tubes d’échangeurs afin de prévenir lt,bk = Longueur de flambage des tubes, égale à :
leur défaillance :
x si certains tubes ne sont supportés par
– par glissement entre tubes et plaque tubulaire aucune chicane transversale (figure
(règle C7.A3.3), C7.A3a) :
– par instabilité élastique et élastoplastique l t,bk 0,5 L (C7.A3.2.2)
(flambage) des tubes droits lorsqu’ils sont en
compression (règle C7.A3.4). x si tous les tubes sont supportés par au
moins une chicane transversale
(figures C7.A3b et c) :
C7.A3.2 - NOTATIONS
­ ª§ º½
° · § '·
«¨ 0,7l1 ¸ ; ¨ 0,7l1 ¸ ;» °
at = Hauteur de gorge de la soudure
d’assemblage tubes-plaque, définie en FA1 ° «© ¹ © ¹ »°
Cette hauteur de gorge est notée g en FA1. l t,bk
°
> @
MIN ® 0,5 L ; MAX « §¨ l 2 ·¸ ; §¨ l 2' ·¸ ; » ¾
« © ¹ © ¹ »
°
° « » °°
° §l ·
dt = Diamètre nominal des tubes « ¨ 3¸ »°
° ¬ © ¹ ¼¿
Diamètre fixé par la norme du tube, hors ¯
corrosion et tolérance (C7.A3.2.3)
Et = Module d’élasticité du matériau des tubes Les longueurs l1 , l1' , l 2 , l 2' et l 3 sont
pour la situation considérée définies par les figures C7.A3b et c.
et = Epaisseur nominale des tubes lt,x = Profondeur d’expansion des tubes, définie
Epaisseur fixée par la norme du tube, hors en C7.A2
corrosion et tolérance = Valeur minimale garantie de la limite
Rpt
f = Contrainte nominale de calcul du matériau conventionnelle d’élasticité - à 1 % pour les
de la plaque tubulaire pour la situation aciers austénitiques, à 0,2 % pour les autres
considérée matériaux - du matériau des tubes à la
température de calcul de la situation
ft = Contrainte nominale de calcul du matériau considérée
des tubes pour la situation considérée

ª§ · º
fmin = MIN «¨ f ¸ ; §¨ f t ·¸» (C7.A3.2.1) C7.A3.3 - VALEUR ADMISSIBLE POUR
«¬© ¹ © ¹»¼ L’ASSEMBLAGE TUBES - PLAQUE TUBULAIRE
La valeur admissible pour l’assemblage tubes-plaque
tubulaire ft,j de la contrainte longitudinale dans les tubes
est donnée par les formules suivantes :

940
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCUL Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR
A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A3 – VALEURS ADMISSIBLES DE LA CONTRAINTE LONGITUDINALE DE MEMBRANE
DANS LES TUBES D’ECHANGEURS

a) Tubes assemblés par expansion avec trous dans la – l’élancement, donné par la formule :
plaque tubulaire :
l t,bk
– lisses : Ft (C7.A3.4a2)
rt
ª§ · º
f t, j f min
« ¨ l t, x
˜ MIN « ¨
¸
»
¸ ; 0,6 » (C7.A3.3a1)
– l’élancement critique, donné par la formule :

« ¨ 2d t ¸ »
¬© ¹ ¼ Ct
2S 2 Et
(C7.A3.4a3)
– avec une rainure : Rpt

f t, j 0,6 f min (C7.A3.3a2) – le coefficient de sécurité au flambage, donné


par la formule :
– avec deux rainures ou plus :
f t, j 0,8 f min (C7.A3.3.3) Fs
ª§ · º
MAX «¨ 3,25  0,5 Fq ¸ ; 1,25 »
«¬© ¹ »¼

b) Ces formules s’appliquent lorsque l’assemblage
des tubes par expansion est complété par une soudure (C7.A3.4a4)
d’étanchéité, sous réserve que le Fabricant s’assure que
cette soudure n’affecte pas la résistance de l’assemblage Dans laquelle Fq est déterminé selon l’Annexe
par expansion. C7.A6.

c) Tubes assemblés par soudage : Si le coefficient Fs est supérieur à 2, prendre


Fs = 2 dans les formules C7.A3.4b1 et
ª§ º C7.A3.4b2.
«¨ a t ·¸ § ·»
f t, j MIN «¨ f min ; ¨ f ¸»
e t ¸¸ © t ¹»
(C7.A3.3.4) b) La valeur admissible au flambage des tubes est
«¨© ¹ donnée par la formule :
¬ ¼
– si Ct d Ft :
Il est possible d’utiliser pour ft,j une valeur
supérieure à celle donnée par les formules ci-dessus ­ª º ½
°°« 1 S E t » ª º °°
2
(sans toutefois excéder la valeur ft ), tirée d’essais
f t,bk MIN ® 2 » « t »¾
; f
destructifs de l’assemblage tubes-plaque, dont les «
°« Fs Ft » ¬ ¼ °
modalités d’exécution et d’interprétation des résultats ¯°¬ ¼ ¿°
doivent être approuvées par le service ou l’organisme
d’inspection. (C7.A3.4b1)
– si Ct ! Ft :
C7.A3.4 - VALEUR ADMISSIBLE AU ­ª ½
§ º
FLAMBAGE °°« R
p, t ¨ Ft ·¸» ª º °°
La valeur admissible au flambage ft,bk de la
f t,bk MIN ®« ¨1  2 C ¸» ; «¬ f t »¼ ¾
°« Fs ¨ t ¸ °
contrainte longitudinale de compression dans les tubes © ¹»¼
°¯¬ °¿
droits d’échangeurs à deux plaques tubulaires est à
déterminer comme suit : (C7.A3.4b2)
a) Calculer pour les tubes :
– le rayon de giration, donné par la formule :

d t2  d t  2 e t 2 (C7.A3.4a1)
rt
4

941
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCUL Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR
A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A3 – VALEURS ADMISSIBLES DE LA CONTRAINTE LONGITUDINALE DE MEMBRANE
DANS LES TUBES D’ECHANGEURS

L L

a) Echangeurs sans chicane ou avec une chicane ne supportant pas tous les tubes du faisceau.

l'1 l2

l1 l1
l'1
l1 l1
l2 l3
l'1

l'2 l2
l'1 l'2

b) Echangeurs avec plusieurs chicanes ne supportant pas tous les tubes du faisceau.

l1 l1
l2
l'1 l'2
l'1

l1 l1 l2
l2 l3
l'1 l'2 l'1

c) Echangeurs avec une ou plusieurs chicanes supportant tous les tubes du faisceau.

Figure C7.A3 - Définition des longueurs permettant de déterminer lt,bk.

942
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

943
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS

ANNEXE C7.A4
PLAQUES TUBULAIRES FORMANT BRIDE
AVEC JOINT INTERIEUR AU CERCLE DE PERÇAGE
DES TROUS DE BOULONS
(Annexe obligatoire)

C7.A4.1 - OBJET d) La règle est applicable :


a) La règle de la présente Annexe permet de vérifier – aux assemblages à joint annulaire en
la résistance de la partie formant bride d’une plaque élastomère ou métallique creux, moyennant les
tubulaire constituant l’un des éléments d’un adaptations indiquées en Annexe C6.1.A2,
assemblage :
– aux assemblages par boulons à griffes ou par
– soumis à une pression intérieure (pression de boulons basculants, moyennant le respect des
calcul P positive), dispositions de l’Annexe C6.2.A2.
– dont le joint est situé à l’intérieur du cercle de e) La règle couvre la défaillance par déformation
perçage des trous de boulons. excessive de la partie formant bride de la plaque
tubulaire.
relevant des règles du chapitre C6.1.
b) Elle concerne les configurations de plaque
tubulaire suivantes, illustrées par la figure C7.A4.1 : C7.A4.2 - CONDITIONS D’APPLICATION
– Configuration b : plaque fixe monobloc avec la a) La partie formant bride de la plaque tubulaire doit
calandre et démontable côté boîte d’extrémité, être de révolution.
– Configuration e : plaque fixe monobloc avec la b) Les trous de passage des boulons doivent être
virole de boîte d’extrémité et démontable côté circulaires ; leur diamètre doit être au plus égale à celui
calandre, de la série moyenne de la norme NF EN 20273 : Juin
1992 (voir Annexe C6.A4).
– Configuration B : plaque mobile de tête
flottante intérieure démontable. c) Pour les plaques tubulaires de configurations b et
e, le diamètre intérieur Dex de la partie formant bride
c) La résistance de la boulonnerie de l’assemblage
doit être tel que :
doit être préalablement vérifiée au moyen de la règle
C6.1.6. Dex d G (C7.A4.2)
d) La règle de la présente Annexe ne prend en
compte que l’action de la pression intérieure et des
efforts exercés par les boulons.

944
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A4 – PLAQUES TUBULAIRES FORMANT BRIDE AVEC JOINT INTERIEUR AU CERCLE DE PERÇAGE
DES TROUS DE BOULONS

A
C A
Dex = Dce C

Ps

G = Gc
Pt

P = Pt

Pt

Dex = D0
P = Ps
Ps
Dex = Dse G = GS G = Gf

C
A

G Gc G Gs G Gf

Dex Ds,e Dex Dc,e Dex Do


P Pt P Ps P Pt si Ps t 0

P Pt  Ps si Ps  0

Configuration b : Configuration e : Configuration B :


Plaque fixe monobloc avec la Plaque fixe monobloc avec la virole Plaque de tête flottante intérieure.
calandre. de boîte d’extrémité.

Figure C7.A4.1 - Configurations de plaque tubulaire formant bride traitées par la règle.

945
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A4 – PLAQUES TUBULAIRES FORMANT BRIDE AVEC JOINT INTERIEUR AU CERCLE DE PERÇAGE
DES TROUS DE BOULONS

a) Face plate. b) Face surélevée. c) Emboîtement simple mâle.

ª º ª º
efl MIN « §¨ efl,1 ·¸ ; §¨ efl,2 ·¸» efl MIN « §¨ efl,1 ·¸ ; §¨ efl,2 ·¸»
¬ © ¹ © ¹ ¼ ¬ © ¹ © ¹ ¼
d) Emboîtement double femelle. e) Gorge pour joint annulaire.

Figure C7.A4.3 - Définition de efl.

946
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A4 – PLAQUES TUBULAIRES FORMANT BRIDE AVEC JOINT INTERIEUR AU CERCLE DE PERÇAGE
DES TROUS DE BOULONS

C7.A4.3 - NOTATIONS P = Pression de calcul, définie par la figure


C7.A4.1
A = Diamètre extérieur de la plaque tubulaire
Ps = Pression de calcul côté calandre (pression
Dex = Diamètre intérieur de la partie formant bride
extérieure aux tubes) pour la situation
de la plaque tubulaire, définie par la figure
considérée
C7.A4.1 (Dex = Dc,e ou Ds,e ou Do)
Pt = Pression de calcul côté tubes (pression
C = Diamètre du cercle de perçage des trous de
extérieure aux tubes) pour la situation
boulons
considérée
Dc,e = Diamètre extérieur de la virole de boîte
En cas de dépression, les pressions Ps et Pt sont
d’extrémité à son raccordement avec la
comptées négativement.
plaque tubulaire
Ds,e = Diamètre extérieur de la calandre à son W A' = Force exercée par l’ensemble des boulons à
prendre en compte pour vérifier la
raccordement avec la plaque tubulaire
résistance de la partie formant bride de la
D0 = Diamètre du cercle limitant la zone perforée plaque tubulaire dans la situation d’assise
de la plaque tubulaire (voir C7.A2) du joint, définie en C6.1.6
efl = Epaisseur admise de la partie formant bride v = Coefficient de Poisson du matériau de la
de la plaque tubulaire, définie par la figure plaque tubulaire
C7.A4.3
f = Contrainte nominale de calcul du matériau
C7.A4.4 - REGLE DE CALCUL
de la plaque tubulaire pour la situation
considérée a) La règle doit être appliquée pour chacune des
situations définies en C6.1.4 : situation d’assise du joint
Pour la situation d’assise du joint, f est la contrainte
et situations sous pression.
nominale de calcul pour une situation normale de
service à température ambiante. b) La contrainte maximale radiale sur le diamètre
Dex de la partie formant bride de la plaque tubulaire est
G = Diamètre du cercle sur lequel s’applique la
donnée par la formule :
force de compression du joint, défini par la
figure C7.A4.1 (G = Gc ou Gf ou Gs) 6 M
Vr (C7.A4.4b)
Gc = Diamètre du cercle sur lequel s’applique la S Dex ˜ efl2
force de compression du joint de
l’assemblage d’une plaque fixe côté boîte c) Pour la situation d’assise du joint, le moment M
d’extrémité est le moment MA donné par la formule C7.A4.4c.
Gf = Diamètre du cercle sur lequel s’applique la ª 2 A2 º
« ˜ »
« 1  v A  1  v Dex
force de compression du joint de 2 2
l’assemblage d’une plaque de tête flottante »
« »
Gs = Diamètre du cercle sur lequel s’applique la « »
«ª 1  v A 2  G 2 Aº »
force de compression du joint de ' Dex « «  1  v ln » »
MA WA
4 « «¬ »
2 2 G »¼
l’assemblage d’une plaque fixe côté A
calandre « »
« ª1  v A 2  C 2 º»
Les diamètres Gc , Gf et Gs sont définis en C7.2, C7.4 « 2A 2 « »»
« « 2 A2 »»
« 1  v A  1  v C
et C7.3. 2 2 « »»
« 1  v ln
A
« »»
HG = Force de compression du joint dans une ¬ ¬ C ¼¼
situation sous pression, définie en C6.1.6
(C7.A4.4c)

947
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A4 – PLAQUES TUBULAIRES FORMANT BRIDE AVEC JOINT INTERIEUR AU CERCLE DE PERÇAGE
DES TROUS DE BOULONS

d) Pour une situation sous pression, le moment M est e) Pour chacune des situations étudiées (situation
le moment MP donné par la formule C7.A4.4d. d’assise du joint et situations sous pression), la
contrainte V r doit satisfaire à la condition :

Vr d f (C7.A4.4e)

ª ª º
 G 4 º» »
«S
1  v 2 A 2 ˜ Dex  Dex
2 4
B «§¨ G 2  2
Dex ·
¸  G 1  v ln
2 A
 P
«16 «© ¹ » »
«
G 4 A2
¼ »
2
2A ¬
M B,P
1 v A  1  v D
2 2 «
ª1  v A 2  G 2 º
»
ex «
«  H G ex
D
«
« 2 2

 1  v ln »
A

»
»
« 4
¬
A
¼ »
¬ ¼
· D ª 1  v A2  C 2 A º»
 2
2 A2
1  v A  1  v C 2
§S
¨
¨ 4
G2 ˜ P  H G ¸ ex «
¸ 4 « 2 A2
 1  v ln

© ¹ ¬ ¼

(C7.A4.4d)

948
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

949
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS

ANNEXE C7.A5
PLAQUES TUBULAIRES FORMANT BRIDE
AVEC JOINT PORTANT DE PART ET D’AUTRE
DU CERCLE DE PERÇAGE DES TROUS DE BOULONS
(Annexe obligatoire)

C7.A5.1 - OBJET C7.A5.2 - CONDITIONS D’APPLICATION


a) La règle de la présente Annexe permet de vérifier a) La partie formant bride de la plaque tubulaire doit
la résistance de la partie formant bride d’une plaque être de révolution.
tubulaire constituant l’un des éléments d’un
b) Les trous de passage des boulons doivent être
assemblage :
circulaires ; leur diamètre dh doit être au plus égal à
– soumis à une pression intérieure (pression de celui de la série moyenne de la norme NF EN 20273 :
calcul P positive), Juin 1992 (voir Annexe C6.A4).
– dont le joint porte de part et d’autre du cercle c) Pour les plaques tubulaires de configuration b2 et
de perçage des trous de boulons, e2, le diamètre intérieur B de la partie formant bride doit
être tel que :
relevant des règles du chapitre C6.4.
D ex d G (C7.A5.2c)
b) Elle concerne les configurations de plaque
tubulaire suivantes, illustrées par la figure C7.A5.1 : d) Lorsque la plaque tubulaire est assemblée avec
– Configuration b’ : plaque fixe monobloc avec une bride inversée ou un fond à calotte sphérique
la calandre et démontable côté boîte boulonné, la règle C7.A5.4 n’est applicable que si :
d’extrémité, M 1 ˜ k 2  M 2 ˜ k1 t 0 (C7.A5.2d)
– Configuration e’ : plaque fixe monobloc avec
la virole de boîte d’extrémité et démontable Si tel n’est pas le cas, la résistance de la partie
côté calandre, formant bride de la plaque tubulaire doit être vérifiée au
moyen de la règle C7.A4.4, la résistance de la
– Configuration B’ : plaque mobile de tête boulonnerie de l’assemblage étant vérifiée au moyen de
flottante intérieure démontable. la règle C6.1.6, moyennant les adaptations indiquées en
C6.4.2.1c.
c) La résistance de la boulonnerie de l’assemblage
doit être parallèlement vérifiée au moyen de la règle e) La règle de la présente Annexe ne prend en
C6.4.6. compte que l’action de la pression intérieure et des
efforts exercés par les boulons.
d) La règle couvre la défaillance par déformation
excessive de la partie formant bride de la plaque
tubulaire.

950
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A5 – PLAQUES TUBULAIRES FORMANT BRIDE AVEC JOINT PORTANT DE PART ET D’AUTRE
DU CERCLE DE PERÇAGE DES TROUS DE BOULONS

A
C A
Dex = Dce C

Ps

G = Gc
Pt

P = Pt

Pt

Dex = D0
P = Ps
Ps
Dex = Dse G = GS G = Gf

C
A

G Gc G Gs G Gf

Dex Ds,e Dex Dc,e Dex D0

P Pt P Ps P Pt si Ps t 0

P Pt  Ps si Ps  0
Configuration b’ : Configuration e’ : Configuration B’ :
Plaque fixe monobloc avec la Plaque fixe monobloc avec la virole Plaque de tête flottante intérieure.
calandre. de boîte d’extrémité.
Figure C7.A5.1 - Configurations de plaque tubulaire formant bride traitées par la règle.
e fl

B
C
A

Figure C7.A5.3 - Définition de efl.

951
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A5 – PLAQUES TUBULAIRES FORMANT BRIDE AVEC JOINT PORTANT DE PART ET D’AUTRE
DU CERCLE DE PERÇAGE DES TROUS DE BOULONS

C7.A5.3 - NOTATIONS M1, = Moments M relatifs, respectivement, à la


M2 partie formant bride de la plaque tubulaire
A = Diamètre extérieur de la plaque tubulaire
et à l’élément auquel elle est assemblée
Dex = Diamètre intérieur de la partie formant bride (voir C7.A5.4) pour la situation considérée
de la plaque tubulaire, défini par la figure
m = Coefficient de serrage du joint, défini en
C7.A5.1 (Dex = Dc,e ou Ds,e ou D0)
C6.4.5
C = Diamètre du cercle de perçage des trous de
n = Nombre de boulons
boulons
P = Pression de calcul, définie par la figure
CF = Coefficient correctif pour tenir compte de
C7.A5.1
l’espacement des boulons :
Ps = Pression de calcul côté calandre (pression
ª § SC ·º extérieure aux tubes) pour la situation
« ¨ ¸»
« ¨ ¸» considérée
CF MAX « 1 , ¨ n
¸»
« ¨ 2d b  6e fl ¸» Pt = Pression de calcul côté tubes (pression
«¬ ¨ m  0,5 ¸» intérieure aux tubes) pour la situation
© ¹¼ considérée
(C7.A5.3) En cas de dépression, les pressions Ps et Pt sont
Dc,e = Diamètre extérieur de la virole de boîte comptées négativement.
d’extrémité à son raccordement avec la v = Coefficient de Poisson du matériau de la
plaque tubulaire plaque tubulaire
Ds,e = Diamètre extérieur de la calandre à son
raccordement avec la plaque tubulaire
C7.A5.4 - REGLE DE CALCUL
D0 = Diamètre du cercle limitant la zone perforée
de la plaque tubulaire (voir C7.A2) a) La résistance de la partie formant bride de la
plaque tubulaire doit être vérifiée pour chacune des
db = Diamètre nominal d’un boulon situations sous pression définies en C6.4.4.
dh = Diamètre des trous de passage des boulons b) La contrainte maximale radiale sur le diamètre C
dans la plaque tubulaire de la partie formant bride de la plaque tubulaire est
E = Module d’élasticité du matériau de la donnée par la formule :
plaque tubulaire pour situation considérée 6Mr
V r,C CF (C7.A5.4b)
efl = Epaisseur admise de la partie formant bride S C  n ˜ d h efl2
de la plaque tubulaire, définie par la figure
C7.A5.3 c) La contrainte maximale radiale sur le diamètre
Dex de la partie formant bride de la plaque tubulaire est
f = Contrainte nominale de calcul du matériau donnée par la formule :
de la plaque tubulaire pour la situation
considérée 6 MB
V r,D (C7.A5.4c)
G = Diamètre du cercle sur lequel s’applique la S C ˜ e fl2
force de compression du joint HG, défini en
C6.4.5 d) Le moment MD est donné par la formule :
kB
HG = Force de compression du joint dans une MD M 1  §¨ M 2  M 1 ·¸ (C7.A5.4d)
situation sous pression, définie en C6.4.6 © ¹ k1  k 2
k1, = Rigidités k, respectivement, de la partie
k2 formant bride de la plaque tubulaire et de
l’élément auquel elle est assemblée (voir
C7.A5.4)

952
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

e) Le moment MD est donné par la formule i) k2 est la rigidité k de l’élément auquel est
C7.A5.4e. assemblée la plaque tubulaire, donné par la formule
indiquée au tableau C7.A5.4.
f) Le moment M1 est le moment M relatif à la partie
formant bride de la plaque tubulaire, donné par la j) Pour chacune des situations sous pression
formule C7.A5.4 f. étudiées, les contraintes V r,C et V r, B doivent satisfaire
g) Le moment M2 est le moment M relatif à aux conditions suivantes :
l’élément auquel est assemblé la plaque tubulaire, donné
x V r,C d f
par la formule indiquée au tableau C7.A5.4.
h) k1 est la rigidité k de la partie formant bride de la x V r,D d 1,5 f
plaque tubulaire, donnée par la formule :
S A
k kD  E ˜ efl3 ˜ ln (C7.A5.4h1)
6 C
dans laquelle :
§¨1  v ·¸ C 2  §¨ 1  v ·¸ D 2
S © ¹ © ¹ ex
kD E ˜ efl3
6 § 2·§ 2 2 ·
¨ 1  v ¸ ¨ C  Dex ¸
© ¹© ¹
(C7.A5.4h2)

ª ª º
 G 4 º»
«S
1  v 2 C 2 ˜ Dex  Dex
2 4
«§¨ G 2  Dex
2 · C »
«16 C ¸  G 2
1  v ln  P »
«© ¹ G 4 C 2 »
2C 2
« ¬ ¼ »
MD
1  v C  1 v D
2 2 «
C ª«1  v C 2  G 2 C º»
»
ex «
« H G
4 « 2 C2
 1  v ln

 M r
»
»
« ¬ ¼ »
¬ ¼
(C7.A5.4e)
ª § · º
S « ¨ 2G2 C¸ § 2 2 · 2 C  G  Dex »
2 2 2
M 2
« Dex ˜ C ¨1  2 ln  ¨ G  Dex ¸ » P
16 « ¨ C  Dex
2 G ¸¸ © ¹ 2C »
¬« © ¹ ¼» (C7.A5.4 f)
§ ·
 HG
C ¨ C 2  G 2  2 D 2 ˜ ln C ¸
2 · ¨ G¸
ex
§
4 ¨ C 2  Dex ¸ © ¹
© ¹

Tableau C7.A5.4 - Formules de calcul du moment M2 et de la rigidité k2.

Elément auquel est assemblée la


Moment M2 Rigidité k2
plaque tubulaire

Bride normale C6.5.5d C6.5.5g

Bride inversée C6.6.5d C6.6.5g

Fond à calotte sphérique boulonné C3.4.6.2d C3.4.6.2g

953
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS

ANNEXE C7.A6
COEFFICIENTS FQ, H ET FI POUR LE CALCUL DES
ÉCHANGEURS À DEUX PLAQUES TUBULAIRES
(Annexe obligatoire)

Les Figures de la présente Annexe donnent les Le coefficient H est donné par les Figures C7.A6.2.1
valeurs des coefficients Fq, H et Fi utilisés dans les et C7.A6.2.2.
règles C7.4 et C7.3 de calcul des échangeurs à deux
Le coefficient Fi est donné par les Figures C7.A6.3.1
plaques tubulaires.
et C7.A6.3.2.
Le coefficient Fq est donné par les Figures
C7.A6.1.1 et C7.A6.1.2.

954
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A6 – COEFFICIENTS Fq, H ET Fi POUR LE CALCUL DES ÉCHANGEURS À DEUX PLAQUES TUBULAIRES

Fq
15
Z
0
14
0,1
13
0,2
0,3
12
0,4
0,5
11 0,6
0,7
0,8
1
10
1,5
9 2
3
4
8
8

8
7

4
Voir graphique
C7.A6.1.2
3

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 X

Figure C7.A6.1.1 - Valeurs du coefficient Fq.

Pour X > 5 : Fq D q ˜ X  0, 2622


Z 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7
Dq 0,7109 0,6659 0,6314 0,6034 0,5804 0,5614 0,5454 0,5319

0,8 1 1,5 2 3 4 8 infini


0,5199 0,5004 0,4668 0,4457 0,4207 0,4064 0,3819 0,3533

955
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A6 – COEFFICIENTS Fq, H ET Fi POUR LE CALCUL DES ÉCHANGEURS À DEUX PLAQUES TUBULAIRES

Fq
4 Z

0,1
3,5
0,2
0,3
0,4
0,5
3 0,6
0,7
0,8
1

1,5
2,5 2
3
4
8

8
2

1,5

0,5

0
0 1 2 3 4 5 X

Figure C7.A6.1.2 - Valeurs du coefficient Fq pour X d 5.


Les valeurs de Fq sont données par le tableau C7.A6.1.2.

956
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A6 – COEFFICIENTS Fq, H ET Fi POUR LE CALCUL DES ÉCHANGEURS À DEUX PLAQUES TUBULAIRES

H
24
Z
23

22 0,52

21 0,4
0,6
20
0,3
19 0,7
18 0,2
0,8
17

16 1 0,1

15

14 0
1,5
13
2
12
3
11 4
8
10

8
9

5 Voir graphique
C7.A6.2.2
4

0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 X
Figure C7.A6.2.1 - Valeurs du coefficient H.

Pour X > 5 : H DH ˜ X  EH
Z 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,52
DH 0,7269 0,8244 0,9134 0,9949 1,0684 1,1354 1,1194
EH - 0,2870

0,6 0,7 0,8 1 1,5 2 3 4 8 infini


1,0205 0,9425 0,8835 0,8010 0,6915 0,6365 0,5815 0,5540 0,5130 0,4719
0

957
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A6 – COEFFICIENTS Fq, H ET Fi POUR LE CALCUL DES ÉCHANGEURS À DEUX PLAQUES TUBULAIRES

H
6
Z

5,5
0,52

0,6
5 0,4

0,7
0,3
4,5
0,8
0,2

4 1
0,1

3,5 1,5
0
2
3 3
4
8
2,5

2 8

1,5

0,5

0
0 1 2 3 4 5 X
Figure C7.A6.2.2 - Valeurs du coefficient H pour X d 5.
Les valeurs de H sont données par le tableau C7.A6.2.2.

958
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A6 – COEFFICIENTS Fq, H ET Fi POUR LE CALCUL DES ÉCHANGEURS À DEUX PLAQUES TUBULAIRES

Fi
1,1
Voir graphique
1,0 C7.A6.3.2

0,9

0,8

0,7

0,6

0,5

0,4

0,3

0,2

0,1

0,0

-0,1

-0,2
Z
-0,3

8
-0,4
4
-0,5 2
1
-0,6
0,7
-0,7 0,5

-0,8 0,3
0,2
-0,9
0,1
-1,0

-1,1 0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 X
Figure C7.A6.3.1 - Valeurs du coefficient Fi.
Les valeurs de Fi pour X d 13 sont données par le tableau C7.A6.3.

Pour X > 13 : Fi  D i ˜ X  Ei
Z 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5
Di 0,04646 0,04088 0,03678 0,03366 0,03129 0,02937
Ei 0,16435 0,14555 0,13250 0,12330 0,11535 0,10970

0,6 0,7 1 2 4 infini


0,02783 0,02656 0,02385 0,01979 0,01737 0,01473
0,10500 0,10120 0,09295 0,08120 0,07410 0,06700

959
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A6 – COEFFICIENTS Fq, H ET Fi POUR LE CALCUL DES ÉCHANGEURS À DEUX PLAQUES TUBULAIRES

Fi
1,1

1,0

0,9

0,8

0,7

0,6

0,5

0,4

0,3

0,2

0,1

0,0

-0,1

-0,2
Z
-0,3
8

4
-0,4 2
1
0,7
-0,5 0,5
0,3
0,2
-0,6 0,1
0
-0,7

-0,8
0 1 2 3 4 5 X

Figure C7.A6.3.2 - Valeurs du coefficient Fi pour X d 5.


Les valeurs de Fi sont données par le tableau C7.A6.3.

960
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A6 – COEFFICIENTS Fq, H ET Fi POUR LE CALCUL DES ÉCHANGEURS À DEUX PLAQUES TUBULAIRES

Tableau C7.A6.1.2 - Valeurs du coefficient Fq pour X d 5.

Z
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 1 1,5 2 3 4 8 infini
X
0 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000

0,2 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000

0,4 1,001 1,001 1,001 1,001 1,001 1,001 1,001 1,001 1,001 1,001 1,001 1,001 1,000 1,001 1,001 1,001

0,6 1,004 1,004 1,004 1,003 1,003 1,003 1,003 1,003 1,003 1,003 1,003 1,003 1,002 1,002 1,002 1,001

0,8 1,012 1,011 1,011 1,011 1,010 1,010 1,009 1,009 1,009 1,008 1,007 1,007 1,005 1,005 1,004 1,002

1 1,029 1,027 1,026 1,024 1,023 1,022 1,022 1,021 1,020 1,018 1,016 1,015 1,012 1,011 1,008 1,005

1,2 1,059 1,055 1,052 1,049 1,047 1,044 1,042 1,041 1,040 1,036 1,031 1,028 1,024 1,021 1,016 1,010

1,4 1,108 1,099 1,092 1,087 1,081 1,077 1,073 1,071 1,067 1,063 1,054 1,048 1,041 1,037 1,029 1,019

1,6 1,178 1,163 1,151 1,140 1,132 1,124 1,118 1,113 1,108 1,100 1,086 1,077 1,065 1,059 1,047 1,033

1,8 1,274 1,249 1,228 1,212 1,199 1,188 1,178 1,169 1,162 1,150 1,128 1,114 1,099 1,089 1,072 1,053

2 1,396 1,358 1,326 1,303 1,283 1,267 1,252 1,240 1,229 1,212 1,182 1,163 1,140 1,127 1,104 1,079

2,2 1,541 1,487 1,445 1,411 1,384 1,360 1,341 1,325 1,311 1,287 1,247 1,221 1,192 1,175 1,145 1,111

2,4 1,704 1,633 1,577 1,533 1,498 1,468 1,443 1,422 1,404 1,374 1,322 1,290 1,253 1,231 1,195 1,152

2,6 1,882 1,791 1,723 1,668 1,624 1,587 1,556 1,530 1,508 1,471 1,408 1,369 1,322 1,297 1,253 1,201

2,8 2,067 1,958 1,875 1,810 1,758 1,713 1,676 1,646 1,619 1,574 1,501 1,454 1,400 1,369 1,317 1,256

3 2,251 2,126 2,031 1,955 1,895 1,844 1,802 1,766 1,735 1,684 1,599 1,546 1,484 1,448 1,388 1,317

3,2 2,433 2,294 2,186 2,102 2,034 1,977 1,929 1,888 1,854 1,797 1,701 1,641 1,571 1,531 1,463 1,385

3,4 2,610 2,456 2,339 2,245 2,171 2,108 2,056 2,012 1,973 1,910 1,805 1,739 1,662 1,617 1,543 1,455

3,6 2,778 2,613 2,486 2,386 2,305 2,237 2,181 2,133 2,091 2,023 1,909 1,837 1,753 1,704 1,623 1,529

3,8 2,941 2,765 2,630 2,522 2,436 2,364 2,304 2,252 2,208 2,135 2,012 1,935 1,844 1,793 1,705 1,603

4 3,096 2,911 2,768 2,655 2,564 2,488 2,424 2,369 2,322 2,244 2,113 2,031 1,935 1,880 1,787 1,678

4,5 3,467 3,260 3,099 2,973 2,870 2,784 2,711 2,650 2,597 2,508 2,360 2,266 2,157 2,094 1,987 1,862

5 3,826 3,596 3,419 3,278 3,164 3,069 2,987 2,919 2,859 2,762 2,597 2,494 2,372 2,301 2,182 2,043

961
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A6 – COEFFICIENTS Fq, H ET Fi POUR LE CALCUL DES ÉCHANGEURS À DEUX PLAQUES TUBULAIRES

Tableau C7.A6.2.2 - Valeurs du coefficient H pour X d 5.

Z
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,52 0,6 0,7 0,8 1 1,5 2 3 4 8 infini
X

0 0,808 0,809 0,809 0,809 0,810 0,810 0,810 0,811 0,811 0,812 0,814 0,816 0,819 0,823 0,838 1,334

0,2 0,808 0,816 0,823 0,830 0,838 0,846 0,852 0,859 0,866 0,879 0,912 0,943 0,999 1,051 1,214 1,333

0,4 0,808 0,823 0,838 0,852 0,866 0,882 0,893 0,906 0,918 0,943 1,000 1,051 1,140 1,214 1,420 1,333

0,6 0,810 0,832 0,853 0,874 0,894 0,917 0,932 0,950 0,968 1,001 1,076 1,141 1,248 1,333 1,546 1,334

0,8 0,813 0,843 0,871 0,897 0,923 0,952 0,971 0,994 1,015 1,056 1,145 1,219 1,337 1,425 1,607 1,335

1 0,820 0,857 0,892 0,924 0,955 0,990 1,012 1,038 1,063 1,110 1,209 1,290 1,413 1,502 1,556 1,337

1,2 0,834 0,877 0,918 0,956 0,992 1,032 1,057 1,086 1,114 1,166 1,273 1,358 1,483 1,571 1,525 1,341

1,4 0,856 0,906 0,953 0,997 1,037 1,081 1,109 1,141 1,172 1,227 1,340 1,428 1,553 1,639 1,508 1,347

1,6 0,890 0,948 1,000 1,049 1,093 1,142 1,172 1,207 1,239 1,298 1,416 1,504 1,629 1,645 1,501 1,356

1,8 0,940 1,005 1,064 1,117 1,165 1,217 1,249 1,287 1,321 1,382 1,503 1,593 1,715 1,636 1,503 1,369

2 1,012 1,084 1,149 1,206 1,258 1,314 1,348 1,387 1,423 1,486 1,609 1,698 1,724 1,640 1,514 1,387

2,2 1,113 1,192 1,262 1,324 1,379 1,438 1,474 1,514 1,551 1,616 1,741 1,829 1,737 1,655 1,533 1,411

2,4 1,252 1,338 1,413 1,479 1,537 1,599 1,635 1,677 1,715 1,781 1,905 1,924 1,763 1,683 1,562 1,442

2,6 1,441 1,534 1,613 1,683 1,743 1,807 1,844 1,887 1,925 1,991 2,114 1,963 1,802 1,721 1,600 1,479

2,8 1,668 1,791 1,880 1,951 2,013 2,078 2,116 2,158 2,196 2,262 2,183 2,018 1,854 1,771 1,648 1,525

3 1,885 2,057 2,189 2,290 2,366 2,433 2,470 2,511 2,548 2,596 2,256 2,087 1,917 1,832 1,705 1,578

3,2 2,087 2,307 2,486 2,629 2,742 2,847 2,903 2,959 2,963 2,698 2,344 2,168 1,991 1,903 1,771 1,638

3,4 2,273 2,539 2,762 2,948 3,100 3,248 3,329 3,290 3,092 2,815 2,445 2,260 2,075 1,983 1,844 1,706

3,6 2,445 2,751 3,015 3,240 3,431 3,621 3,722 3,444 3,236 2,945 2,556 2,362 2,168 2,071 1,925 1,779

3,8 2,604 2,944 3,243 3,504 3,729 3,959 3,902 3,610 3,391 3,085 2,676 2,472 2,268 2,165 2,012 1,859

4 2,754 3,122 3,451 3,742 3,997 4,262 4,092 3,785 3,555 3,233 2,803 2,588 2,373 2,265 2,104 1,943

4,5 3,101 3,525 3,911 4,258 4,568 4,898 4,593 4,246 3,986 3,622 3,137 2,894 2,651 2,530 2,348 2,166

5 3,434 3,904 4,332 4,719 5,069 5,442 5,105 4,718 4,428 4,022 3,481 3,210 2,939 2,804 2,601 2,398

962
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

Tableau C7.A6.3 - Valeurs du coefficient Fi pour X d 13.

Z
0,0 0,1 0,2 0,3 0,5 0,7 1,0 2,0 4,0 infini
X
0,0 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000

0,5 0,998 0,998 0,998 0,998 0,998 0,998 0,998 0,999 0,999 0,999

0,8 0,986 0,987 0,987 0,988 0,988 0,989 0,990 0,991 0,993 0,996

1,0 0,966 0,968 0,969 0,970 0,973 0,974 0,976 0,980 0,984 0,990

1,3 0,905 0,911 0,916 0,920 0,927 0,932 0,938 0,949 0,957 0,971

1,5 0,837 0,848 0,857 0,865 0,877 0,886 0,896 0,914 0,928 0,949

1,8 0,683 0,707 0,726 0,742 0,766 0,784 0,803 0,836 0,861 0,896

2,0 0,546 0,582 0,610 0,633 0,668 0,693 0,719 0,766 0,800 0,846

2,3 0,300 0,357 0,401 0,436 0,489 0,526 0,565 0,632 0,681 0,745

3,0 -0,306 -0,210 -0,137 -0,080 0,005 0,065 0,128 0,234 0,309 0,408

3,3 -0,507 -0,407 -0,331 -0,270 -0,181 -0,118 -0,053 0,059 0,138 0,242

3,5 -0,608 -0,510 -0,434 -0,374 -0,286 -0,224 -0,159 -0,048 0,031 0,135

3,8 -0,708 -0,616 -0,546 -0,491 -0,408 -0,350 -0,289 -0,185 -0,111 -0,013

4,0 -0,741 -0,657 -0,592 -0,541 -0,465 -0,411 -0,354 -0,258 -0,189 -0,098

4,2 -0,751 -0,675 -0,617 -0,571 -0,502 -0,454 -0,403 -0,315 -0,253 -0,170

4,3 -0,748 -0,677 -0,622 -0,579 -0,514 -0,468 -0,420 -0,338 -0,279 -0,201

4,4 -0,740 -0,674 -0,623 -0,582 -0,522 -0,479 -0,434 -0,357 -0,302 -0,228

4,5 -0,728 -0,666 -0,619 -0,581 -0,525 -0,485 -0,443 -0,372 -0,321 -0,252

4,6 -0,711 -0,655 -0,611 -0,576 -0,525 -0,488 -0,449 -0,383 -0,336 -0,273

4,8 -0,669 -0,622 -0,585 -0,557 -0,514 -0,483 -0,451 -0,396 -0,357 -0,304

5,0 -0,618 -0,577 -0,548 -0,525 -0,491 -0,466 -0,441 -0,397 -0,365 -0,323

5,3 -0,564 -0,520 -0,489 -0,467 -0,440 -0,424 -0,407 -0,378 -0,357 -0,330

5,5 -0,541 -0,494 -0,462 -0,438 -0,408 -0,390 -0,376 -0,356 -0,342 -0,323
5,8 -0,521 -0,471 -0,436 -0,410 -0,376 -0,355 -0,337 -0,315 -0,307 -0,299
6,0 -0,515 -0,463 -0,426 -0,399 -0,363 -0,340 -0,320 -0,293 -0,282 -0,276
6,3 -0,514 -0,459 -0,420 -0,391 -0,352 -0,327 -0,304 -0,272 -0,256 -0,244
6,5 -0,516 -0,460 -0,420 -0,390 -0,348 -0,322 -0,298 -0,263 -0,245 -0,230
7,0 -0,529 -0,469 -0,426 -0,394 -0,350 -0,321 -0,294 -0,254 -0,232 -0,210
8,0 -0,564 -0,499 -0,452 -0,417 -0,368 -0,336 -0,306 -0,260 -0,234 -0,205
10,0 -0,642 -0,567 -0,512 -0,471 -0,414 -0,377 -0,342 -0,289 -0,257 -0,224
13,0 -0,771 -0,680 -0,613 -0,563 -0,494 -0,449 -0,405 -0,341 -0,302 -0,261

963
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS

ANNEXE C7.A7
DÉTERMINATION DES SITUATIONS
À ÉTUDIER POUR LE CALCUL DES ÉCHANGEURS
À DEUX PLAQUES FIXES
(Annexe informative)

C7.A7.1 - OBJET b) Pour chacune de ces situations, noter, comme


indiqué au tableau C7.A7.2, les valeurs de :
Il n'est généralement pas possible de déterminer a
priori les situations susceptibles d'être déterminantes – la pression de calcul :
pour le dimensionnement des divers éléments d'un
échangeur à deux plaques tubulaires fixes par x côté calandre Ps,
application des règles de calcul données en C7.3. x côté tubes Pt.
La procédure générale C7.A7.2 précise comment – la dilatation thermique différentielle J (ou le
dresser, en application de la règle C7.3.4.1, la liste de cas échéant J*),
l'ensemble des situations à étudier et noter les valeurs de
leurs paramètres caractéristiques (pressions, – la température de calcul :
températures, dilatation thermique différentielle). x des plaques tubulaires t,
La procédure simplifiée C7.A7.3, applicable aux
x des tubes tt,
seules situations normales de service, indique comment
déterminer 8 situations "enveloppes", permettant ainsi x de la calandre ts,
de limiter le nombre de situations à étudier.
x des viroles de boîtes d'extrémités tc.
Les notations utilisées dans la présente Annexe sont
définies en C7.3. c) Pour chacune de ces situations, les règles de
calcul doivent être appliquées en utilisant, pour chaque
élément de l'échangeur (plaques, tubes, calandre, viroles
C7.A7.2 - PROCÉDURE GÉNÉRALE de boîtes d'extrémités), les valeurs des caractéristiques
mécaniques de son matériau à sa température de calcul.
Dans le cas général, les situations à étudier et leurs
paramètres caractéristiques doivent être déterminés
selon la procédure suivante : C7.A7.3 - PROCÉDURE SIMPLIFIÉE PARTI-
a) Dresser la liste de toutes les situations : CULIÈRE AUX SITUATIONS NORMALES DE
SERVICE
– normales de service,
Dans le cas des seules situations normales de
– exceptionnelles de service, service, il est admis de n'étudier qu'un nombre restreint
de situations, déterminées selon la procédure suivante :
– d'essai de résistance,
a) Dresser la liste de toutes les situations normales
effectivement susceptibles de se produire - même
de service, comme indiqué en C7.A7.2a.
accidentellement - en tenant compte des 7 combinaisons
listées en C7.3.4.1. b) Pour chacune de ces situations, noter les valeurs
des paramètres caractéristiques, comme indiqué en
C7.A7.2b.

964
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A7 – DÉTERMINATION DES SITUATIONS À ÉTUDIER POUR LE CALCUL DES ÉCHANGEURS À DEUX PLAQUES FIXES

c) Pour l'ensemble de ces situations, déterminer : c2) La valeur maximale de la température de


calcul de chacun des éléments de l'échangeur :
c1) Les valeurs extrêmes (avec leurs signes)
entre lesquelles Pt, Ps et J varient : tmax , tt,max , ts,max , tc,max
Pt,min d Pt d Pt,max cette valeur maximale étant donnée (voir tableau
C7.A7.2) par les relations :
Ps,min d Ps d Ps,max
tmax = MAX > t1 , t 2 , ... , t n @
Jmin d J d Jmax
ces valeurs extrêmes étant données (voir tableau > @
tt,max = MAX t t,1 , t t,2 , ... , t t, n

= MAX > t s,1 , t s,2 , ... , t s,n @


C7.A7.2) par les relations :
ts,max
> @
= MAX > t c,1 , t c,2 , ... , t c,n @
Pt,max = MAX Pt,1 , Pt,2 , ... , Pt,n
tc,max
Pt,min = MIN > Pt,1 , Pt,2 , ... , Pt,n @
d) Les situations normales de service à étudier sont
Ps,max = MAX > Ps,1 , Ps,2 , ... , Ps,n @ les 8 situations "enveloppes" définies par le tableau
C7.A7.3.
Ps,min = MIN > Ps,1 , Ps,2 , ... , Ps,n @ Certaines de ces situations "enveloppes" pouvant
Jmax = MAX > J 1 , J 2 , ... , J n @
être fictives, le recours à cette procédure simplifiée peut
conduire à des épaisseurs plus élevées que celles
Jmin = MIN > J 1 , J 2 , ... , J n @ obtenues par application de la procédure générale
C7.A7.2.

965
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A7 – DÉTERMINATION DES SITUATIONS À ÉTUDIER POUR LE CALCUL DES ÉCHANGEURS À DEUX PLAQUES FIXES

Tableau C7.A7.2
Situations à étudier pour un échangeur soumis à (n + p + q) situations :
– n situations normales de service : 1 à n,
– p situations exceptionnelles de service : (n + 1) à (n + p),
– q situations d'essais de résistance : (n + p + 1) à (n + p + q).

Situation Pt Ps J t tt ts tc

1 Pt,1 Ps,1 J1 t1 tt,1 ts,1 tc,1


de service
Situations
normales

2 Pt,2 Ps,2 J2 t2 tt,2 ts,2 tc,2


| | | | | | | |
n Pt,n Ps,n Jn tn tt,n ts,n tc,n
exceptionnelles

n+1 Pt,n+1 Ps,n+1 Jn+1 tn+1 tt,n+1 ts,n+1 tc,n+1


de service
Situations

n+2 Pt,n+2 Ps,n+2 Jn+2 tn+2 tt,n+2 ts,n+2 tc,n+2


| | | | | | | |
n+p Pt,n+p Ps,n+p Jn+p tn+p tt,n+p ts,n+p tc,n+p

n+p+1 Pt,n+p+1 Ps,n+p+1 tn+p+1 tt,n+p+1 ts,n+p+1 tc,n+p+1


d'essais de
Situations

résistance

n+p+2 Pt,n+p+2 Ps,n+p+2 tn+p+2 tt,n+p+2 ts,n+p+2 tc,n+p+2


| | | | | | |
0 (*)
n+p+q Pt,n+p+q Ps,n+p+q tn+p+q tt,n+p+q ts,n+p+q tc,n+p+q

(*) Sauf dispositions particulières exceptionnelles d'essai.

Tableau C7.A7.3
Situations "enveloppes" normales de service à étudier

Situation Pt Ps J t tt ts tc
E0 Pt,min Ps,min Jmin
E1 Pt,max Ps,min Jmin
E2 Pt,min Ps,max Jmin
E3 Pt,max Ps,max Jmin
tmax tt,max ts,max tc,max
E4 Pt,min Ps,min Jmax
E5 Pt,max Ps,min Jmax
E6 Pt,min Ps,max Jmax
E7 Pt,max Ps,max Jmax

966
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

967
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS

ANNEXE C7.A8
CAS PARTICULIERS D'ASSEMBLAGES SOUDÉS
TUBES-PLAQUE TUBULAIRE
(Annexe obligatoire)

C7.A8.1 - OBJET C7.A8.3 - TUBES SOUDÉS SUR GORGE USINÉE


SUR LA FACE EXTÉRIEURE DE LA PLAQUE
La présente Annexe indique les modalités
TUBULAIRE
d'application des règles des chapitres C7.2, C7.4, C7.3
et de l’Annexe C7.A2 aux échangeurs dont l'assemblage Les règles des chapitres C7.2, C7.4, C7.3 et de
tubes-plaque tubulaire par soudage est d'un type autre l'Annexe C7.A2 s'appliquent moyennant les adaptations
que ceux indiqués dans les conditions d'application suivantes :
C7.2.2.2, C7.4.2.2, C7.3.2.2 et C7.A9.2.
a) L'épaisseur de la plaque tubulaire est à mesurer à
Elle concerne les types d'assemblage tubes-plaque fond de gorge de soudage des tubes.
suivants :
b) La profondeur effective h g' de la rainure de
– tubes soudés sur gorge usinée sur la face
extérieure de la plaque tubulaire (assemblage cloison de passes éventuelle est donnée par la relation :
type 9.1c2 de l'Annexe FA1), traités en
C7.A8.3, hg'
ª
© ¹
º
MAX « §¨ hg  c t  hw ·¸ ; 0 » (C7.A8.3.1)
– tubes assemblés par soudure d’angle sur la face ¬« ¼»
intérieure de la plaque tubulaire : dans laquelle hw est la profondeur de la gorge de
x tubes emboîtés soudés sur gorge usinée soudage des tubes.
(assemblage type 9.2a3 de l’Annexe FA1),
traités en C7.A8.4,
x tubes semi-emboîtés (assemblage type
9.2b de l’Annexe FA1), traités en
C7.A8.5,
– tubes assemblés par soudure bout à bout sur la
face intérieure de la plaque tubulaire :
x sur lèvre en surépaisseur de la plaque
(assemblage type 9.2c1 de l’annexe FA1),
traités en C7.A8.6,
x sur gorge usinée (assemblage type 9.2c2
de l’Annexe FA1), traités en C7.A8.7. Figure C7.A8.3

C7.A8.2 - NOTATIONS

Les notations hg, ct, hg' , r0, D0, p, p*, P et P*


utilisées dans cette Annexe sont définies à l’Annexe
C7.A2.
d = Diamètre des trous de la plaque tubulaire

968
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A8 – CAS PARTICULIERS D'ASSEMBLAGES SOUDÉS TUBES-PLAQUE TUBULAIRE

C7.A8.4 - TUBES EMBOITÉS SOUDÉS SUR


GORGE USINÉE SUR LA FACE INTÉRIEURE
DE LA PLAQUE TUBULAIRE
Pour l’application des règles des chapitres C7.2,
C7.4, C7.3 et de l’Annexe C7.A2, l’épaisseur de la
plaque tubulaire est à mesurer à fond de gorge de
soudage des tubes.

Figure C7.A8.5

C7.A8.6 - TUBES ASSEMBLÉS PAR SOUDURE


BOUT À BOUT SUR LÈVRE EN SURÉPAISSEUR
DE LA PLAQUE TUBULAIRE SUR SA FACE
INTÉRIEURE
a) Les règles des chapitres C7.2, C7.4 et C7.3
Figure C7.A8.4 s'appliquent sans modification.
b) Les règles de l'Annexe C7.A2 s'appliquent
moyennant les adaptations suivantes :
C7.A8.5 - TUBES SEMI-EMBOÎTÉS SOUDÉS SUR
LA FACE INTÉRIEURE DE LA PLAQUE b1) Le diamètre D0 de la zone perforée de la
TUBULAIRE plaque tubulaire est donné par la formule :

a) Les règles des chapitres C7.2, C7.4 et C7.3 D0 2ro  d (C7.A8.6.1)


s’appliquent sans modification.
b2) Le coefficient de ligament de base P de la
b) Les règles de l’Annexe C7.A2 s’appliquent plaque tubulaire est donné par la formule :
moyennant les adaptations suivantes :
pd
b1) Le diamètre D0 de la zone perforée de la P (C7.A8.6.2)
p
plaque tubulaire est donné par la formule :
D0 = 2r0 + d b3) Le coefficient de ligament équivalent P* de
(C7.A8.5.1) la plaque tubulaire est donné par la formule :
b2) Le coefficient de ligament de base P de la
p * d
plaque tubulaire est donné par la formule : P* (C7.A8.6.3)
p*
pd
P (C7.A8.5.2)
p

b3) Le coefficient de ligament équivalent P* de


la plaque tubulaire est donné par la formule :
p* d
P* (C7.A8.5.3)
p*

Figure C7.A8.6

969
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A8 – CAS PARTICULIERS D'ASSEMBLAGES SOUDÉS TUBES-PLAQUE TUBULAIRE

C7.A8.7 - TUBES ASSEMBLÉS PAR SOUDURE


BOUT À BOUT SUR GORGE USINÉE SUR LA
FACE INTÉRIEURE DE LA PLAQUE
TUBULAIRE
Les règles des chapitres C7.2, C7.4, C7.3 et de
l’Annexe C7.A2 s'appliquent moyennant les adaptations
suivantes :
a) L'épaisseur de la plaque tubulaire est à mesurer à
fond de gorge de soudage des tubes.
b) Les adaptations relatives à l’Annexe C7.A2
indiquées en C7.A8.6 b sont à respecter.

Figure C7.A8.7

970
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

971
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS

ANNEXE C7.A9
ÉCHANGEUR A PLAQUE GLISSANTE
(Annexe obligatoire)

C7.A9.1 - Objet C7.A9.2.2 - Tubes, calandre et viroles de boîtes


d’extrémités
a) Les règles de la présente Annexe’ concernent les
échangeurs de chaleur comportant une plaque tubulaire a) Les tubes doivent respecter les conditions
fixe et une plaque tubulaire mobile reliées par un indiquées en C7.4.2.2.
faisceau de tubes droits, du type échangeur à plaque
b) la calandre et les viroles de boîtes d’extrémités
glissante, illustré par la figure C7.A9.1.
doivent respecter la condition indiquée en C7.4.2.3a.
Les configurations possibles de plaque tubulaire fixe
C7.A9.2.3 - Sollicitations
sont celles définies en C7.4.1a1 et illustrées par la
figure C7.4.1.2. Les règles de la présente Annexe ne prennent en
compte que les pressions, supposées uniformes dans
b) La règle C7.A9.5 permet de déterminer
chaque enceinte.
l’épaisseur des plaques tubulaires.
C7.A9.3 - Notations
La règle C7.A9.6 permet de vérifier la résistance des
tubes, qui doivent en outre satisfaire aux règles de calcul Les notations utilisées dans la présente Annexe sont
des autres Sections de la présente Division qui les définies en C7.4.3.
concernent.
C7.A9.4 - Situations à étudier
c) La calandre et les viroles de boîtes d’extrémités
doivent satisfaire aux règles de calcul des autres Les situations à étudier sont celles définies en
C7.4.4.1.
Sections de la présente Division qui les concernent ;
aucune vérification de leur résistance au voisinage des C7.A9.5 - Epaisseurs des plaques tubulaires
plaques tubulaires n’est à effectuer.
L’épaisseur des plaques tubulaires ne résulte pas de
d ) Les règles de la présente Annexe couvrent : l’application d’une règle de calcul ; elle ne dépend que
– la défaillance des tubes par déformation du respect des conditions indiquées en C7.A9.2.1.
excessive ainsi que par instabilité élastique et C7.A9.6 - Vérification de la résistance des tubes
élastoplastique,
C7.A9.6.1 - Contrainte longitudinale de membrane
– la défaillance par glissement entre tubes et
plaques tubulaires. a) La contrainte longitudinale de membrane dans les
tubes est donnée par la formule :
C7.A9.2 - Conditions d’application
Ps ˜ xs  Pt ˜ x t
C7.A9.2.1 - Plaques tubulaires Vt (C7.A9.6.1a)
x t  xs
a) Les deux plaques tubulaires doivent être planes,
circulaires et de même épaisseur uniforme. Une b) Pour chacune des situations étudiées, la contrainte
éventuelle diminution locale d’épaisseur des plaques longitudinale de membrane V t ne doit pas, en valeur
pour rainure(s) de cloison(s) de passes est admise. absolue, excéder la valeur admissible pour l’assemblage
tubes-plaque f t, j déterminée selon C7.A3.3 :
b) La plaque tubulaire fixe doit respecter la
condition indiquée en C7.4.2.1d.
V t d f t, j (C7.A9.6.1b)
c) les deux plaques tubulaires doivent respecter les
conditions indiquées en C7.4.2.1e, f, g et h.

972
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

c) Pour chacune des situations dans lesquelles la x V t,r est la contrainte radiale moyenne, donnée
contrainte longitudinale de membrane V t est négative par la formule C7.4.6.2.3.
(tubes en compression), la valeur absolue de cette
contrainte ne doit pas excéder la valeur admissible au b) Pour chacune des situations étudiées, la contrainte
équivalente V t,eq doit satisfaire à la condition :
flambage f t,bk déterminée selon C7.A3.4 :
V t,eq d f t (C7.A9.6.2b)
V t d f t,bk (C7.A9.6.1c)

C7.A9.6.2 - Contrainte équivalente


a) La contrainte équivalente dans les tubes est
donnée par la relation :
V t,eq
MAX V t  V t,ș , V t  V t,r , V t,ș  V t,r
(C7.A9.6.2a)
dans laquelle :
x V t,ș est la contrainte circonférentielle
moyenne, donnée par la formule C7.4.6.2.2,

Figure C7.A9.1 - Echangeur à plaque glissante.

973
CODAP 2005 Division 1

PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS

SECTION C8
RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS
POUR COMPENSATEURS DE DILATATION
C8.1 - OBJET ET DOMAINE D’APPLICATION On les nomme anneaux de renforcement intermédiai-
res si elles sont situées entre deux ondes, anneaux de
a) Les règles du présent chapitre permettent de véri-
renforcement d’extrémité si elles se trouvent sur la der-
fier la résistance des soufflets pour compensateurs de
nière demi-onde du soufflet.
dilatation, le nombre de cycles de déplacement et les
variations de pression que peuvent supporter ces souf- c) La partie cylindrique tangente à la partie torique
flets. de la première et de la dernière onde est appelée man-
chette. La manchette peut être entourée d’un anneau
Ces règles s’appliquent aux soufflets à une ou plu-
cylindrique appelé ceinture, destiné à éviter la déforma-
sieurs couches de même épaisseur et de même matériau,
tion de la manchette sous l’effet de la pression inté-
formés d’une ou plusieurs ondes identiques, renforcées
rieure.
ou non (voir Note), et dont chaque onde est symétrique,
sauf éventuellement les ondes d’extrémité. Lorsque la manchette n’est pas tangente au tore inté-
Note : Dans le cas des soufflets multicouches comportant une couche
rieur de l’onde, la zone de raccordement doit faire
intérieure en matériau résistant à la corrosion différent du matériau des l’objet d’une justification particulière, soit par une mé-
autres couches, il appartient au fabricant du soufflet de s’assurer de la thode de calcul reconnue soit par des essais significatifs.
tenue à la fissuration par fatigue de la couche intérieure et de tenir
compte de l’influence de cette couche sur la raideur du soufflet. d) Les règles du présent chapitre couvrent les modes
de défaillance par déformation excessive, par fatigue et
La présence d’éventuels dispositifs directement
par instabilité élastique et élasto-plastique sous l’action
soudés sur les ondes (tels que bossages pour évents ou
de la pression et des déplacements.
vidange) n’est pas prise en compte dans les présentes
règles. Elles ne couvrent pas le mode de défaillance par rup-
ture par fluage, ni l’intéraction fatigue-fluage ; elles ne
b) Les soufflets renforcés sont équipés de pièces cir-
sont donc applicables que lorsque la température de
culaires épousant à l’extérieur la forme du creux de
calcul n’est pas supérieure à :
l’onde afin d’éviter que celui-ci ne se déforme sous
l’effet de la pression intérieure. Le contact doit se faire  370°C pour les aciers non alliés et alliés non
au moins sur la partie torique du creux de l’onde. austénitiques,
Ces pièces circulaires s’appellent anneaux de renfor-  425°C pour les aciers austénitiques.
cement et peuvent être monobloc ou constituées de deux
parties reliées par un système de maintien : boulons, e) Ces règles s’appliquent aux soufflets comportant
pattes d’assemblage, etc... une ou plusieurs soudures méridiennes ; elles
s’appliquent également aux soufflets monocouches à
ondes en U non renforcées comportant des soudures
circonférentielles au sommet ou à la base de chaque
onde.

974
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C8 – RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS POUR COMPENSATEURS DE DILATATION

f) Les règles s’appliquent aux soufflets constitués de d) Hauteur de l’onde


deux demi-ondes symétriques reliées à leur sommet par
Les règles s’appliquent si H d 0,33 Di
un tronçon d’enveloppe cylindrique (figure C8.1).
Pour l’application des règles, un tel soufflet est à C8.2.2 - Sollicitations
considérer comme un soufflet constitué des deux demi- a) Les règles s’appliquent aux soufflets soumis à une
ondes assemblées directement par une soudure circu- pression intérieure ou extérieure et à des variations cy-
laire. cliques de déplacement axial. Des règles complémentai-
L’enveloppe cylindrique intermédiaire doit satisfaire res sont données en C8.8 pour le cas où le soufflet doit
aux prescriptions des chapitres C2.1 et C4.1 ; elle doit absorber des déplacements latéraux ou angulaires.
être à ses extrémités en même matériau que le soufflet Elles ne prennent pas en compte les effets des vibra-
sur une longueur au moins égale à 0,5 De ˜ e v tions éventuelles.
(ev = épaisseur minimale nécessaire du tronçon Un effort de torsion dans le soufflet est admissible à
d’enveloppe cylindrique). condition que la contrainte de torsion dans la manchette
reste inférieure à 0,2 fs.
b) Dans la règle donnée en C8.5, la pression est sup-
posée constante. Cependant des variations de pression
peuvent être admises dans la mesure où elles produisent
un endommagement par fatigue faible comparé à celui
produit par les variations du déplacement axial.
c) Dans la règle donnée en C8.6 l’endommagement
par fatigue dû aux variations de pression est pris en
compte.
C8.2.3 - Soufflets comportant des soudures
Lorsqu’un soufflet comporte des soudures méridien-
Figure C8.1 nes ou circonférentielles, celles-ci doivent satisfaire les
conditions indiquées en Annexe FA3.

C8.2 - CONDITIONS D’APPLICATION DES RÈ- C8.2.4 - Conditions de montage


GLES Le soufflet doit être monté de telle sorte que la résis-
C8.2.1 - Géométrie de l’onde tance à l’effet de fond (c’est à dire la résistance à l’effort
longitudinal exercé par la pression dans toute enceinte
a) Epaisseur cylindrique fermée) soit assurée par une autre structure
L’épaisseur de l’onde doit être constante. Cependant jouant le rôle de butée, pour que le soufflet lui-même
des variations d’épaisseur, notamment celles qui sont puisse ainsi s’allonger ou se contracter sous l’effet des
dues au mode de fabrication, sont admises. seuls déplacements imposés à ses extrémités.

b) Partie cylindrique au sommet de l’onde Dans le cas où l’une des extrémités du soufflet doit
se déplacer latéralement par rapport à l’autre, le nombre
Si le soufflet comporte une courte partie cylindrique des ondes doit être au moins égal à deux pour que le
de longueur m au sommet de l’onde, cette longueur m ne déplacement imposé se fasse par rotation des ondes,
doit pas excéder 5 fois l’épaisseur e1. comme indiqué en C8.8.
c) Manchette Si l’épaisseur du soufflet est faible par rapport à celle
Si le soufflet est prolongé par une manchette cylin- des enveloppes cylindriques entre lesquelles il est mon-
drique non ceinturée de longueur b et d’épaisseur infé- té, les précautions nécessaires doivent être prises pour
rieure à celle de l’enveloppe cylindrique sur laquelle elle que le soufflet ne soit soumis à aucun effort de torsion ni
est montée, cette longueur b ne doit pas excéder la à aucun effort latéral excessifs.
valeur 0,5 nc ˜ Di ˜ e1 .

975
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C8 – RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS POUR COMPENSATEURS DE DILATATION

Figure C8.3a - Géométrie des ondes.


(Cette figure n’a pour but que d’illustrer les notations)

Figure C8.3b - Soufflet à ondes en U non renforcées. (voir Note)


Note : Les assemblages soufflet-enveloppe cylindrique ne sont représentés qu’à titre d’exemple ; d’autres types d’assemblages sont possibles.

976
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C8 – RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS POUR COMPENSATEURS DE DILATATION

par boulonnage par patte d’assemblage soudée


Assemblage des anneaux de renforcement en plusieurs parties. (Vue suivant A)

Figure C8.3c - Soufflet à ondes en U renforcées. (voir Note)


Note : Les assemblages soufflet-enveloppe cylindrique ne sont représentés qu’à titre d’exemple ; d’autres types d’assemblages sont possibles.

977
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C8 – RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS POUR COMPENSATEURS DE DILATATION

C8.3 - NOTATIONS Nsp = Nombre de cycles spécifié


e1 = Plus faible épaisseur admise d’une couche Ce nombre de cycles est à fixer par le Don-
après mise en forme, sans surépaisseur de neur d’ordre, en prenant garde à ne pas
corrosion superposer de façon excessive son coeffi-
cient de sécurité à celui pris par le fabricant
e2 = Plus forte épaisseur admise d’une couche
en application des présentes règles de
après mise en forme, avec surépaisseur de
calcul.
corrosion
Vm,m (P), = Contraintes méridiennes de membrane
ec = Epaisseur admise de la ceinture
Vm,m ('l) dues respectivement à la pression P et
De = Diamètre extérieur de la fibre moyenne de au déplacement axial 'l
l’onde
Vm,f (P), = Contraintes méridiennes de flexion
Di = Diamètre intérieur de la fibre moyenne de Vm,f ('l) dues respectivement à la pression P et
l’onde au déplacement axial 'l
De  Di VT,m (P) = Contrainte circonférentielle de mem-
Dm = = Diamètre moyen de la fibre brane due à la pression P
2
moyenne de l’onde 'V = Variation de contrainte à utiliser pour la
r = Rayon des parties toriques de la fibre vérification de la tenue à la fatigue des
moyenne du profil de l’onde soufflets à ondes en U (C8.5)

De  Di Veq(P) = Contrainte équivalente de membrane +


H = = Hauteur de l’onde flexion due à la pression P (C8.6)
2
Valt = Contrainte alternée à utiliser pour la vérifi-
b = Longueur de la manchette cylindrique non cation de la tenue à la fatigue selon la règle
ceinturée (figures C8.3) générale de calcul (C8.6)
b’ = Longueur de la partie cylindrique à la base Ks = Raideur axiale du soufflet
de l’onde
Eo = Module d’élasticité de référence de la
Si le soufflet ne comporte qu’une onde, courbe de fatigue du graphique C8.6 rela-
prendre b’ = 2b dans les formules. tive au matériau du soufflet
m = Longueur de la partie cylindrique au som- Es = Module d’élasticité du matériau du soufflet
met de l’onde à la température de calcul
l = 4r + m + b’ = Longueur de l’onde selon Eb = Module d’élasticité du matériau des bou-
l’axe, les flancs de l’onde étant parallèles lons à la température de calcul
(figures C8.3)
Er = Module d’élasticité du matériau de l’anneau
L = Longueur maximale de l’onde pour la situa- de renforcement à la température de calcul
tion considérée
Qs = Coefficient de Poisson du matériau du
lb = longueur d’un boulon (figure C8.3c) soufflet
no = Nombre d’ondes fs = Contrainte nominale du matériau du souf-
nc = Nombre de couches flet
Ap, As = Aires définies par les figures C8.5.2.1 et fc = Contrainte nominale du matériau de la
C8.6.2a ceinture
Ab = Section d’un boulon (figure C8.3c) fb = Contrainte nominale du matériau des bou-
lons
Ar = Section d’un anneau de renforcement (fi-
gure C8.3c) fr = Contrainte nominale du matériau des an-
neaux de renforcement
P = Pression de calcul
Rs = Valeur minimale de la résistance à la trac-
'l = Variation maximale de la longueur d’une tion du matériau du soufflet à la tempéra-
onde de soufflet au cours d’un cycle (tou- ture ambiante
jours comptée positivement)

978
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C8 – RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS POUR COMPENSATEURS DE DILATATION

Rst = Valeur minimale de la résistance à la trac- C8.4 - PRINCIPES DES RÈGLES DE CALCUL
tion du matériau du soufflet à la tempéra-
Les règles de calcul données en C8.5 et C8.6 sont
ture de calcul
basées sur des principes analogues :
Rst1, = Valeurs minimales de la résistance à la
Rst2 traction du matériau du soufflet aux tempé-  Détermination, par une analyse élastique re-
ratures t1 et t2 posant sur la théorie des coques minces, des
contraintes dues à la pression et au déplace-
Tf = Facteur correctif de température pour la ment axial.
tenue à la fatigue du soufflet
 Combinaison de ces contraintes pour détermi-
 Si le déplacement cyclique est dû à des ner une contrainte équivalente de fatigue.
variations de température entre t1 et t2 :
 Détermination, au moyen d’une courbe de fa-
Rst1  Rst 2 tigue expérimentale, d’un nombre de cycles
Tf de fatigue dépendant de la contrainte équiva-
2 Rs
lente obtenue ci-dessus.
 Si le déplacement cyclique s’effectue à La règle donnée en C8.5 utilise des formules de cal-
température constante : cul simples ; celle donnée en C8.6 nécessite une analyse
des contraintes.
Rst
Tf Si les cycles supportés par le soufflet ne sont pas
Rs
tous identiques, il y a lieu d’appliquer la règle C8.6, et
Y = Coefficient de correction de hauteur de calculer le dommage cumulé en accord avec la règle
d’onde, égal à : de MINER (voir C10.2).
2
ª 1 º
0,3  « » C8.5 - RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS À
«¬10,48P  3,2 »¼
1,5
ONDES EN U
où P doit être exprimé en mégapascals C8.5.1 - Domaine d’application
(MPa).
La présente règle s’applique aux soufflets non ren-
U = Rapport de l’effort de pression supporté par forcé ou renforcés, à une ou plusieurs couches de même
les ondes à celui supporté par les anneaux matériau et de même épaisseur, et dont les ondes sont
de renforcement : formées de parties toriques de même rayon moyen re-
 lorsque les anneaux de renforcement ne liées par deux parties planes ou coniques comme
comportent pas de boulonnage : l’indiquent les figures C8.5.1a et b.

As ˜ Es L’inclinaison D du flanc de l’onde, par rapport à son


U plan de symétrie doit être comprise au repos entre 0°
Ar ˜ E r
(voir figure C8.5.1a) et 15° vers l’intérieur (voir figure
 lorsque les anneaux de renforcement C8.5.1b), aux tolérances de fabrication près.
comportent un boulonnage : Les formules de calcul des contraintes sont valables
quel que soit le matériau du soufflet.
E s ª lb Dm º
U As «  »
Dm ¬ Ab ˜ E b Ar ˜ E r ¼ Les règles de la tenue à la fatigue données dans le
présent chapitre supposent que :
z = Coefficient de soudure pour le soufflet
 les variations cycliques de longueur du soufflet
(voir C1.7)
sont d’amplitude constante ;
 la pression appliquée est constante, ou peut être
considérée comme telle (voir C8.2.2b).
La vérification de la tenue à la fatigue ne s’applique
qu’aux aciers inoxydables austénitiques, aux alliages
nickel-chrome-fer ou nickel-fer-chrome ou nickel-
cuivre.

979
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C8 – RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS POUR COMPENSATEURS DE DILATATION

Pour les autres matériaux il y a lieu d’utiliser une – dans la partie ceinturée :
courbe de fatigue spécifique au type de soufflet considé-
Di  nc ˜ e1  ec
ré, établie selon les prescriptions données en C10.2 ou V T ,m ( P) P (C8.5.2.1a3)
d’appliquer la règle générale de C8.6. 2eeq

Hors du domaine d’application défini ci-dessus, il y a dans laquelle :


lieu d’appliquer la règle générale donnée en C8.6 ou de
procéder à des essais. fc
eeq nc ˜ e1  ec ˜ (C8.5.2.1a4)
fs
C8.5.2 - Soufflets non renforcés
C8.5.2.1 - Détermination des contraintes b) La contrainte méridienne de membrane moyenne
due à la pression P est donnée par la formule :
a) La contrainte circonférentielle de membrane
1 H
moyenne due à la pression P est donnée par les formules V m,m ( P ) P (C8.5.2.1b)
suivantes : 2nc e1
 dans les ondes :
x pour les ondes extrêmes :

V T ,m ( P)
P
L  b ' Dm  b  b ' / 2 Di  m ˜ H


2nc ˜ e1 2 H  2r S  2  b  b ' / 2  m

(C8.5.2.1a1)
x pour les ondes intérieures :

V T ,m ( P)
P
L  b ' Dm  b ' ˜ Di  m ˜ H
2nc ˜ e1 2 H  2r S  2  b '  m

(C8.5.2.1a2)

Figure C8.5.2.1

Figure C8.5.1 - Forme des ondes au repos.

980
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Section C8 – RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS POUR COMPENSATEURS DE DILATATION

c) La contrainte méridienne de flexion maximale due  Vérification des contraintes méridiennes :


à la pression P est donnée par la formule :
x pour les aciers inoxydables austéniti-
2
1 ªHº ques, les alliages nickel-chrome-fer ou
V m,f ( P) « » Cp ˜ P (C8.5.2.1c) nickel-fer-chrome, les alliages cupro-
2 n c ¬ e1 ¼
nickel ou nickel-cuivre :
Le coefficient Cp est donné par le graphique C8.5a.
V m,m ( P)  V m,f ( P) d 0,75 Rst (C8.5.2.2a3)
d) La contrainte méridienne de membrane maximale
due à la variation de longueur 'l (voir Note 1) est don- x pour les autres matériaux :
née par la formule : V m,m ( P)  V m,f ( P) d 1,5 fs (C8.5.2.2a4)
1 e22 1
V m,m 'l Es
3
'l (C8.5.2.1d) b) Pour les situations exceptionnelles de service et
2 H Cf d’essai de résistance :

Le coefficient Cf est donné par le graphique C8.5b.  Vérification des contraintes circonférentielles
(cette vérification est à effectuer pour les on-
Note 1 : Les contraintes Vm,m('l) et Vm,f('l) ci-dessus sont des
contraintes fictives, calculées dans le domaine élastique, qui n’ont de
des intérieures, les ondes extrêmes et la partie
sens que pour le calcul en fatigue. Elles peuvent atteindre des valeurs ceinturée) :
plusieurs fois supérieures à la contrainte nominale de calcul sans pour
autant être préjudiciables au bon comportement du soufflet. V T ,m ( P) d f s (C8.5.2.2b1)
e) La contrainte méridienne de flexion maximale due  Vérification des contraintes méridiennes :
à la variation de longueur 'l (voir Note 2) est donnée
par la formule : x pour les aciers inoxydables austéniti-
ques, les alliages nickel-chrome-fer ou
5 e 1
V m,f 'l
nickel-fer-chrome, les alliages cupro-
Es 2 'l (C8.5.2.1e)
3 H 2 C
d
nickel ou nickel-cuivre :

Le coefficient Cd est donné par le graphique C8.5c. V m,m ( P)  V m,f ( P) d 1125


, Rst (C8.5.2.2b2)
Note 2 : Les contraintes Vm,m('l) et Vm,f('l) ci-dessus sont des
contraintes fictives, calculées dans le domaine élastique, qui n’ont de
x pour les autres matériaux :
sens que pour le calcul en fatigue. Elles peuvent atteindre des valeurs V m,m ( P)  V m,f ( P) d 1,5 fs (C8.5.2.2b3)
plusieurs fois supérieures à la contrainte nominale de calcul sans pour
autant être préjudiciables au bon comportement du soufflet.
C8.5.2.3 - Vérification de la tenue à la fatigue
C8.5.2.2 - Valeurs maximales admissibles des
Cette vérification n’est à effectuer que pour les situa-
contraintes
tions normales de service.
Les contraintes dues à la pression doivent vérifier les
a) Détermination de la variation de contrainte.
inégalités suivantes :
La variation de contrainte à utiliser pour la vérifica-
a) Pour les situations normales de service :
tion de la tenue à la fatigue est donnée par l’une ou
 Vérification des contraintes circonférentielles l’autre des formules suivantes :
(cette vérification est à effectuer pour les on-
 lorsque le soufflet ne comporte pas de sou-
des intérieures, les ondes extrêmes et la partie
dure circonférentielle au sommet ou à la base
ceinturée) :
de l’onde :
x
> @ > @
si le soufflet ne comporte pas de soudure
méridienne : 'V 0,7 V m,m ( P)  V m,f ( P)  V m,m ( 'l )  V m,f ( 'l )

V T ,m ( P) d fs (C8.5.2.2a1) (C8.5.2.3a1)
x si le soufflet comporte une soudure mé-  lorsque le soufflet comporte une soudure cir-
ridienne : conférentielle au sommet ou à la base de
l’onde :
V T ,m ( P) d fs ˜ z (C8.5.2.2a2)
'V > @ >
1,4 V m,m ( P)  V m,f ( P)  2 V m,m ( 'l )  V m,f ( 'l ) @
(C8.5.2.3a2)

981
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b) Détermination du nombre de cycles admissible. C8.5.2.5 - Vérification de la résistance à la pression


extérieure
Le nombre de cycles admissible est donné par la for-
mule : a) Lorsqu’un soufflet à ondes en U est soumis à une
pression extérieure, il faut vérifier sa résistance selon les
1
N adm Nc (C8.5.2.3b1) règles de C8.5.2.1, C8.5.2.2 et C8.5.2.3, appliquées en
k prenant pour valeur de P la valeur absolue de la pression
dans laquelle : exercée.

x le coefficient de sécurité k, fixé par le fabri- Le coefficient de soudure z intervenant dans la rela-
cant du soufflet sous sa responsabilité, ne tion C8.5.2.2a2 doit alors être égal à 1.
doit pas être inférieur à 3 ; b) L’absence de risque d’instabilité circonférentielle
3,4 doit être vérifiée.
ª 12800 Tf º
x Nc « » (C8.5.2.3b2) Cette vérification doit être effectuée par application
¬ 'V  372 ¼ des règles de C4.1 à l’ensemble dont fait partie le souf-
Dans cette formule 'V doit être exprimé en flet entre les deux éléments raidisseurs les plus proches
mégapascals. de celui-ci.

Si la valeur de Nc donnée par cette formule Dans ce calcul, le soufflet est assimilé à un tronçon
d’enveloppe cylindrique de diamètre moyen Di et
est supérieure à 106 ou si 'V d 372 MPa,
d’épaisseur et donnée par la formule :
prendre Nc = 106.
Lorsque Tf = 1, Nc est donné par le graphi-
que C8.5.2.3.
et 3
12 1  Q s2 ˜
I xx
L
(C8.5.2.5a)

c) La tenue à la fatigue est assurée si : formule dans laquelle Ixx est le moment quadratique de
Nsp d N adm la section d’une onde par rapport à un axe passant par
(C8.5.2.3c)
son centre de gravité et parallèle à l’axe de révolution
C8.5.2.4 - Vérification de la tenue au flambage (figure C8.5.2.5).

a) La pression intérieure peut provoquer une instabi- Dans le cas d’un soufflet à ondes en U, pour lequel
lité générale se traduisant par une soudaine déformation b = 0 et m = 0.
de l’axe du soufflet analogue à l’instabilité élastique
ª 2 H  l 3 º
 0,4l H  0,2l »
d’une poutre comprimée. 2
I xx nc ˜ e1 «
Dans ce cas, la pression critique de flambage est «¬ 48 »¼
donnée par la formule :
(C8.5.2.5b)
3
S2 n Dm ª e1 º 1
Pcr Es c « »
1 Qs
2
n02 L ¬ H ¼ C f

(C8.5.2.4a)
Le coefficient Cf est donné par le graphique C8.5b.
b) La tenue au flambage est assurée si :
Pcr
x Pd , lorsque le déplacement est unique-
5
ment axial,
Pcr
x Pd , lorsqu’il y a déplacement angulaire
10
ou latéral.
Pour des compensateurs de dilatation comportant
plusieurs soufflets, la vérification de la tenue au flam-
bage de chacun des soufflets ne garantit pas nécessaire-
ment la tenue au flambage de l’ensemble. Figure C8.5.2.5

982
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Section C8 – RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS POUR COMPENSATEURS DE DILATATION

C8.5.3 - Soufflets renforcés c) La contrainte de traction dans les boulons est


donnée par la formule :
Les règles du présent paragraphe s’appliquent aux
soufflets renforcés soumis à une pression intérieure. Dm ˜ L 1
V T ,m ( P) P (C8.5.3.1c)
Si dans certaines situations, un soufflet renforcé est 2 Ab U  1
soumis à une pression extérieure, la résistance du souf-
flet dans ces situations doit être vérifiée au moyen des d) La contrainte méridienne de membrane moyenne
règles de C8.5.2, c’est à dire en considérant que les dans les ondes due à la pression P est donnée par la
pièces de renforcement n’apportent aucune résistance formule :
additionnelle au soufflet. 1 H  Y ˜l
V m,m ( P) P (C8.5.3.1d)
C8.5.3.1 - Détermination des contraintes 2nc e1
a) La contrainte circonférentielle de membrane e) La contrainte méridienne de flexion maximale
moyenne due à la pression P est donnée par les formu- dans les ondes due à la pression P est donnée par la
les : formule :
 dans les ondes : 2
1 ªH  Y ˜lº
Dm ˜ L U V m,f ( P ) « » Cp ˜ P (C8.5.3.1e)
V T ,m ( P) P 2nc ¬ e1 ¼
(C8.5.3.1a1)
2 As U 1
Le coefficient CP est donné par le graphique C8.5a.
Dans le cas d’anneaux de renforcement en deux
parties maintenues par des boulons, cette équation f) La contrainte méridienne de membrane maximale
n’est valable que si la partie utilisée comme appui pour dans les ondes due à la variation de longueur 'l (voir
les têtes de boulons ne fléchit pas en permettant un Note) est donnée par la formule :
gonflement diamétral des anneaux de renforcement. De
1 e22 1
plus, les anneaux de renforcement d’extrémité doivent V m,m 'l Es 'l (C8.5.3.1f)
résister à l’effort dû à la poussée annulaire agissant sur 2 H  Y ˜ l 3 Cf
les ondes dans le sens axial et doivent être convena-
blement arrêtés axialement pour ne pas reculer sous Le coefficient Cf est donné par le graphique C8.5b.
l’effet de cette poussée. Note : Les contraintes Vm,m('l) et Vm,f('l) ci-dessus sont des
contraintes fictives, calculées dans le domaine élastique, qui n’ont de
 dans la partie ceinturée : sens que pour le calcul en fatigue. Elles peuvent atteindre des valeurs
plusieurs fois supérieures à la contrainte nominale de calcul sans
Di  nc ˜ e1  ec
V T ,m ( P) P (C8.5.3.1a2) pour autant être préjudiciables au bon comportement du soufflet.
2eeq
g) La contrainte méridienne de flexion maximale
dans laquelle : dans les ondes due à la variation de longueur 'l est
donnée par la formule :
fc
eeq nc ˜ e1  ec (C8.5.3.1a3) 5 e2 1
fs V m,f 'l Es 'l (C8.5.3.1g)
3 H  Y ˜ l 2 Cd
b) La contrainte circonférentielle moyenne dans les
anneaux de renforcement est donnée par la formule : Le coefficient Cd est donné par le graphique C8.5c.
Dm ˜ L 1
V T ,m ( P) P (C8.5.3.1b)
2 Ar U 1
Dans le cas d’anneaux de renforcement en deux
parties, cette équation donne uniquement la contrainte
moyenne circonférentielle et n’inclut pas la contrainte
de flexion due au positionnement excentré des bou-
lons.

983
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C8.5.3.2 - Valeurs maximales admissibles des C8.5.3.3 - Vérification de la tenue à la fatigue


contraintes
Cette vérification n’est à effectuer que pour les si-
Les contraintes dues à la pression doivent vérifier tuations normales de service.
les inégalités suivantes :
a) Détermination de la variation de contrainte.
a) Pour les situations normales de service :
La variation de contrainte à utiliser pour la vérifica-
 dans le soufflet (cette vérification est à effec- tion de la tenue à la fatigue est donnée par la formule :

> @ > @
tuer pour les ondes et la partie ceinturée) :
'V 0,7 V m,m ( P )  V m,f ( P )  V m,m ( 'l )  V m,f ( 'l )
x s’il ne comporte pas de soudure méri-
dienne : (C8.5.3.3a)
V T ,m ( P) d fs (C8.5.3.2a1)
b) Détermination du nombre de cycles admissible.
x s’il comporte une soudure méridienne :
V T ,m ( P) d fs ˜ z Le nombre de cycles admissible est donné par la
(C8.5.3.2a2) formule :
 dans les anneaux de renforcement : 1
N adm Nc ˜ (C8.5.3.3b1)
x s’ils ne comportent pas de soudure : k
V T ,m ( P) d f r (C8.5.3.2a3) dans laquelle :

x s’ils comportent une soudure : x le coefficient de sécurité k, fixé par le fa-


bricant du soufflet sous sa responsabilité,
V T ,m ( P) d f r ˜ z (C8.5.3.2a4) ne doit pas être inférieur à 3 ;

 dans les boulons : ª 35700 Tf º


2,9
x Nc « »
V T ,m ( P) d f b (C8.5.3.5a5) ¬ 'V  288 ¼
(C8.5.3.3b2)
b) Pour les situations exceptionnelles de service et
d'essais de résistance : Dans cette formule 'V doit être exprimé
en mégapascals.
 dans le soufflet (cette vérification est à effec-
tuer pour les ondes et la partie ceinturée) : Si la valeur de Nc donnée par cette formule
V T ,m ( P) d fs est supérieure à 106 ou si 'V d 288 MPa,
(C8.5.3.2b1)
prendre Nc = 106.
 dans les anneaux de renforcement : Lorsque Tf = 1, Nc est donné par le gra-
V T ,m ( P) d f r (C8.5.3.2b2) phique C8.5.3.3.
c) La tenue à la fatigue est assurée si :
 dans les boulons :
Nsp d N adm (C8.5.3.3c)
V T ,m ( P) d f b (C8.5.3.2b3)

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Graphique C8.5a

985
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Graphique C8.5b

986
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Graphique C8.5c

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989
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C8.5.3.4 - Vérification de la tenue au flambage C8.6.2 - Détermination des contraintes


a) La pression intérieure peut provoquer une insta- a) La contrainte circonférentielle de membrane
bilité générale se traduisant par une soudaine déforma- moyenne due à la pression P est donnée par la for-
tion de l’axe du soufflet analogue à l’instabilité élasti- mule :
que d’une poutre comprimée.
 Dans les ondes :
Dans ce cas, la pression critique de flambage est
Ap P
donnée par la formule : V T ,m ( P) P  (C8.6.2a1)
As 2
3
S2 n Dm ª e1 º 1
Pcr Es c « » Dans le cas où le soufflet est à ondes en U non ren-
1  Q 2s n02 L «¬ H  Y ˜ l »¼ Cf forcées, la contrainte V T ,m ( P) peut être déterminée à
(C8.5.3.4a) l’aide de la formule C8.5.2.1a1 pour les ondes extrê-
mes, et de la formule C8.5.2.12 pour les ondes inté-
Le coefficient Cf est donné par le graphique C8.5b. rieures.
b) La tenue au flambage est assurée si :  Dans la partie ceinturée :
P
x P d cr , lorsque le déplacement est unique- Di  nc ˜ e1  ec
5 V T ,m ( P) P (C8.6.2a2)
2eeq
ment axial,
Pcr dans laquelle :
x Pd , lorsqu’il y a déplacement angulaire
10 fc
ou latéral. eeq nc ˜ e1  ec (C8.6.2a3)
fs
Pour des compensateurs de dilatation comportant
plusieurs soufflets, la vérification de la tenue au flam-  S’il y a des anneaux de renforcement, ils doi-
bage de chacun des soufflets ne garantit pas nécessai- vent être calculés conformément à C8.5.3,
rement la tenue au flambage de l’ensemble. dans les situations où le soufflet est soumis à
une pression intérieure. Leur résistance ne
doit pas être prise en compte dans les situa-
C8.6 - RÈGLES GÉNÉRALES DE CALCUL tions où le soufflet est soumis à une pression
extérieure.
C8.6.1 - Domaine d’application
La présente règle s’applique aux soufflets, renfor-
cés ou non, dont les ondes sont de forme symétrique et
ne comportent pas d’angle vif.
Elle prend en compte l’endommagement par fatigue
dû aux variations de déplacement axial ainsi que celui
dû aux variations de pression.
Elle est utilisable pour tous les matériaux dont la
courbe de fatigue admissible est connue (voir C10.2).
Le graphique C8.6 reproduit les courbes de fatigue
admissible des matériaux les plus utilisés pour la fabri-
cation des soufflets :
 aciers non alliés ou faiblement alliés,
 aciers inoxydables austénitiques,
 alliages nickel-chrome-fer et nickel-fer-
chrome, Figure C8.6.2a
 alliages cupro-nickel et nickel-cuivre.

990
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CALCUL
Section C8 – RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS POUR COMPENSATEURS DE DILATATION

b) Les autres contraintes sont à déterminer par une


analyse des contraintes menée selon C10.1.
On peut utiliser une méthode de calcul par différen-
ces finies, par éléments finis ou par coefficients
d’influence en décomposant l’onde élémentaire en élé-
ments de disques plans, de tores et de troncs de cône.
Il est possible de ne traiter qu’une demi-onde AB à
condition de lui appliquer les conditions aux limites
adéquates :
 Au creux de l’onde (Point A) :
x Pour le cas de chargement dû au déplace-
ment axial 'l seul :
 rotation méridienne bloquée,
'l
 déplacement axial égal à , Figure C8.6.2b
2
 déplacement radial libre.
C8.6.3 - Valeurs maximales admissibles des contrain-
x Pour le cas de chargement sous pression
seule : tes
Les contraintes dues à la pression doivent vérifier les
 rotation méridienne bloquée,
inégalités suivantes :
 déplacement axial nul,
a) Pour les situations normales de service :
 déplacement radial libre.
 Vérification des contraintes circonférentielles
 Au sommet de l’onde (Point B) : de membrane (cette vérification est à effectuer
pour les ondes intérieures, les ondes extrêmes et
x Pour les deux cas de chargement la partie ceinturée) :
(pression seule et déplacement axial seul) :
x si le soufflet ne comporte pas de soudure
 rotation méridienne bloquée, méridienne :
 déplacement axial bloqué, V T ,m ( P) d fs (C8.6.3a1)
 déplacement radial libre.
x si le soufflet comporte une soudure méri-
x L’épaisseur à prendre en compte dans les dienne :
calculs est différente selon les cas de char- V T ,m ( P) d fs ˜ z
ges : (C8.6.3a2)

 pour la pression, prendre e1,  Vérification des contraintes de membrane +


flexion :
 pour les déplacements, prendre e2.
x pour les aciers inoxydables austénitiques,
les alliages nickel-chrome-fer ou nickel-
fer-chrome, les alliages cupro-nickel ou
nickel-cuivre :

V eq ( P ) d 0,75 Rst (C8.6.3a3)

x pour les autres matériaux :


V eq ( P ) d 1,5 f s (C8.6.3a4)

991
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CALCUL
Section C8 – RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS POUR COMPENSATEURS DE DILATATION

b) Pour les situations exceptionnelles de service et a) Détermination de la contrainte alternée.


d’essai de résistance :
La contrainte alternée à utiliser pour la vérification
 Vérification des contraintes circonférentielles de la tenue à la fatigue est donnée par la formule :
de membrane (cette vérification est à effectuer
'V eq ' P , ' l
pour les ondes intérieures, les ondes extrêmes V alt (C8.6.4a)
et la partie ceinturée) : 2

V T ,m ( P) d fs (C8.6.3b1) dans laquelle 'Veq ('P, 'l) est la variation équivalente


des contraintes due aux variations de pression 'P et de
 Vérification des contraintes de membrane + déplacement 'l au cours du cycle, telle que définie en
flexion : C10.1.3.8.
x pour les aciers inoxydables austénitiques, b) Détermination du nombre de cycles admissible.
les alliages nickel-chrome-fer ou nickel-
fer-chrome, les alliages cupro-nickel ou Le nombre de cycles admissible Nadm est déterminé
nickel cuivre : au moyen de la courbe de fatigue du graphique C8.6
relative au matériau concerné en portant en ordonnée :
V eq ( P) d 1125
, Rst (C8.6.3b2) E0
 V alt ˜ pour les points du soufflet où il
Es
x pour les autres matériaux :
n’existe pas de soudure circonférentielle ;
V eq ( P ) d 1,5 f s (C8.6.3b3)
E0
 2V alt ˜ pour les points du soufflet où il
Dans les formules C8.6.3a3, a4, b2 et b3, Veq(P) Es
désigne la contrainte équivalente due à la pression P existe une soudure circonférentielle.
telle que définie en C10.1.3.7
c) La tenue à la fatigue est assurée si :
C8.6.4 - Vérification de la tenue à la fatigue
Nsp d Nadm (C8.6.4c)
Cette vérification n’est à effectuer que pour les cy-
cles résultant de la variation des sollicitations dans les C8.6.4.2 - Cas général
conditions de service normales, telles que définies en Pour chaque type de cycle appliqué en service,
C1.1.5.2a. caractérisé par une valeur particulière de ('P, 'l), la
C8.6.4.1 - Cas où les sollicitations cycliques compor- contrainte alternée Valt et le nombre de cycles admissi-
tent un seul type de cycle ('P, 'l) bles Nadm doivent être calculés comme indiqué en
C8.6.4.1.
Ce cas correspond aux appareils pour lesquels les
variations en service de la pression et du déplacement La vérification de la tenue à la fatigue doit être en-
axial présentent les caractéristiques suivantes : suite effectuée selon la règle de cumul linéraire
d’endommagement dite « règle de MINER » (voir
 elles ont une amplitude constante (respec- C10.2), en tenant compte du nombre d’occurences
tivement 'P et 'l) spécifié pour chaque type de cycle.
 elles sont concomitantes, c’est à dire qu’à
chaque variation 'P de la pression est asso-
ciée (simultanéement ou successivement) une
variation 'l du déplacement axial, l’ensemble
de ces deux variations constituant le cycle à
considérer.

992
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CALCUL
Section C8 – RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS POUR COMPENSATEURS DE DILATATION

993
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C8.6.5 - Vérification de la tenue au flambage Pour les soufflets à ondes en U, on peut utiliser les
formules suivantes :
La pression intérieure peut provoquer une instabilité
générale se traduisant par une soudaine déformation de a) Soufflets à ondes en U non renforcées :
l’axe du soufflet, analogue à l’instabilité élastique d’une
3
poutre comprimée. S nc ªe º 1
Dm « 2 »

Ks Es (C8.7a)
Dans ce cas la pression critique de flambage est don- 2 1  Q 2s n0 ¬ H ¼ Cf
née par la formule :
Le coefficient Cf est donné par le graphique C8.5b.
S
Pcr 2 K s,min (C8.6.5a) b) Soufflets à ondes en U renforcées :
n0 ˜ L
3
dans laquelle Ks,min est la raideur axiale du soufflet en S nc ª e2 º 1

Ks Es Dm « »
supposant que les couches ont l’épaisseur e1 ; elle peut 2 1  Q 2s n0 ¬ H  Y ˜ l ¼ Cf
être calculée selon C8.7 ou par une autre méthode.
La tenue au flambage est assurée si : (C8.7b)
Pcr Le coefficient Cf est donné par le graphique C8.5b.
x Pd , lorsque le déplacement est unique-
5 Des valeurs différentes de celles qui résultent des
ment axial, formules ci-dessus peuvent être utilisées à condition
Pcr d’être justifiées.
x Pd , lorsqu’il y a déplacement angulaire
10 La raideur axiale d’une onde seule est égale à Ks . n0.
ou latéral.
C8.8 - CALCUL DES SOUFFLETS SOUMIS A DES
Pour des compensateurs de dilatation comportant DEPLACEMENTS LATERAUX OU ANGULAI-
plusieurs soufflets, la vérification de la tenue au flam- RES AUX EXTREMITES
bage de chacun des soufflets ne garantit pas nécessaire-
ment la tenue au flambage de l’ensemble. Un soufflet soumis, au cours d’un cycle, à ses extré-
mités, à la superposition :
C8.6.6 - Vérification de la résistance à la pression
extérieure  d’une variation de longueur 'x,

a) Lorsqu’un soufflet est soumis à une pression exté-  d’une variation de déplacement latéral 'u,
rieure, il faut vérifier sa résistance selon les règles de  d’une variation de rotation 'M,
C8.6.2, C8.6.3 et C8.6.4, appliquées en prenant pour
valeur de P la valeur absolue de la pression exercée. Le doit être calculé au moyen des règles données en C8.5 et
coefficient de soudure z intervenant dans la relation C8.6 comme si chacune de ses ondes était soumise à une
C8.6.3a2 doit être pris égal à 1. variation de longueur équivalente :
b) L’absence de risque d’instabilité circonférentielle 'l = 'lx + 'lu + 'lM (C8.8)
doit être vérifiée comme indiqué en C8.5.2.5b. formule dans laquelle 'lx, 'lu et 'lM sont donnés par
C8.7 - DETERMINATION DE LA RAIDEUR les formules ci-après :
AXIALE D’UN SOUFFLET a) Lorsque les extrémités du soufflet sont soumises à
La raideur axiale d’un soufflet est le rapport entre une variation de longueur 'x, la variation de longueur
l’effort axial appliqué à ses extrémités et le déplacement 'lx d’une onde du soufflet est donnée par la formule :
correspondant. On peut la calculer par l’une des métho-
1
des mentionnées en C8.6.2b ; l’épaisseur à prendre en 'l x ˜ 'x (C8.8a1)
compte est e2. n0

L’effort axial Fx appliqué aux extrémités du soufflet


est donné par la formule :
Fx = Ks . x (C8.8a2)

994
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C8 – RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS POUR COMPENSATEURS DE DILATATION

b) Lorsque les extrémités du soufflet sont soumises à c) Lorsque les extrémités du soufflet sont soumises à
une variation de déplacement relatif latéral 'u, la varia- une variation de rotation relative 'M, la variation de
tion de déplacement axiale équivalente 'lu d’une onde déplacement axial équivalente 'lM d’une onde du souf-
du soufflet est donnée par la formule : flet est donnée par la formule :
3Dm Dm
'l u 'u (C8.8b1) 'lM 'M (C8.8c1)
n02 L  'lx 2n0

L’effort transversal Fu appliqué aux extrémités du Le moment MM appliqué aux extrémités du soufflet
soufflet est donné par la formule : est donné par la formule :
2 2
3 K s ª Dm º MM Ks
Dm
M (C8.8c2)
Fu « » u (C8.8b2)
2 n02 ¬ L  'l x ¼ 8
Dans ces formules 'M et M sont exprimés en radians.
Le moment Mu appliqué aux extrémités du soufflet
est donné par la formule :
2
3 Ks Dm
Mu u (C8.8b3)
4 n0 L  'lx

Figure C8.8a

Figure C8.8b

995
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C8 – RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS POUR COMPENSATEURS DE DILATATION

Figure C8.8c

996
CODAP 2005 Division 1

997
CODAP 2005 Division 1

PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS

SECTION C9
CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
C9.1 - ENVELOPPES CYLINDRIQUES, C9.1.2 - Conditions d’application des règles
SPHERIQUES ET CONIQUES SOUMISES A UNE
C9.1.2.1 - Assemblages soudés
PRESSION INTERIEURE ET A D’AUTRES
SOLLICITATIONS Les assemblages soudés doivent satisfaire aux
conditions indiquées en C2.1.2.2 pour les enveloppes
C9.1.1 - Objet et domaine d’application
cylindriques, C2.2.2.2 pour les enveloppes sphériques et
Les règles du présent chapitre permettent de C2.3.2.1 pour les enveloppes coniques.
déterminer ou de vérifier l’épaisseur des enveloppes
C9.1.2.2 - Défauts de circularité
cylindriques de section droite circulaire, des enveloppes
sphériques ou des enveloppes coniques de révolution L’ovalisation et les écarts locaux de circularité des
soumises aux actions simultanées : enveloppes doivent rester dans les limites indiquées en
F1.5.
– d’une pression intérieure,
C9.1.3 - Notations
– d’une force s’exerçant selon l’axe de
l’enveloppe (pesanteur par exemple), e = Epaisseur admise de l’enveloppe pour
l’application de la règle générale C9.1.4
– d’un moment de flexion s’exerçant dans un
plan contenant l’axe de l’enveloppe (action du ecyl = Epaisseur minimale nécessaire d’une
vent sur un appareil d’axe vertical par enveloppe cylindrique sans torsion,
exemple), donnée par la règle C9.1.5
– d’un moment de torsion autour de l’axe de ecône = Epaisseur minimale nécessaire d’une
l’enveloppe. enveloppe conique sans torsion, donnée
par la règle C9.1.5
Ces règles ne prennent pas en compte l’action des
efforts tranchants, généralement négligeable. Ri = Rayon intérieur de l’enveloppe (pour une
enveloppe conique, Ri est mesuré
Ces règles s’appliquent aux enveloppes dont le
perpendiculairement à l’axe, comme
rapport de l’épaisseur (e, ecyl ou ecône) au diamètre
l’indique la figure C9.1.3)
extérieur De est au plus égal à 0,16 ; pour une enveloppe
conique, le demi-angle au sommet D ne doit pas, en Dm, = Diamètres moyen, extérieur et intérieur de
outre, excéder 30°. D e, l’enveloppe (pour une enveloppe conique
Di Dm, De et Di sont mesurés comme
Ces règles concernent les régions des enveloppes
l’indique la figure C9.1.3)
éloignées de toute discontinuité (raccordement avec une
autre enveloppe, un fond ou une bride, ouverture, etc.)
et des points d’application des charges.
Les règles du présent chapitre couvrent les modes de
défaillance par déformation excessive, par rupture par
fluage et, lorsqu’il n’y a pas de torsion, par instabilité
élastique.
Le paragraphe C9.1.4 donne la règle générale de
calcul ; le paragraphe C9.1.5 donne une règle de calcul
plus simple, particulière aux enveloppes cylindriques et
coniques sans torsion.
Comme indiqué en C1.1.6.1, ces règles sont à
appliquer pour chaque situation susceptible d’être Figure C9.1.3
déterminante, en tenant compte notamment des
situations où la pression intérieure est nulle.

998
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

D = Demi-angle au sommet d’une enveloppe C9.1.4 - Règle générale de calcul


conique
C9.1.4.1 - Généralités
P = Pression de calcul
La règle générale de calcul permet de vérifier la
F = Force axiale autre que celle due à la résistance d’une enveloppe cylindrique, sphérique ou
pression qui s’exerce sur les fonds conique soumise aux actions énumérées en C9.1.1.
M = Moment de flexion s’exerçant dans un Pour une enveloppe cylindrique ou conique sans
plan contenant l’axe de l’enveloppe torsion, la règle donnée en C9.1.5 peut être utilisée à la
place de cette règle générale.
Les sens positifs de F et M sont indiqués sur les
figures C9.1.4.2.1 à C9.1.4.2.3. C9.1.4.2 - Calcul des contraintes de membrane ıș, ız,
et IJ
Mt = Moment de torsion autour de l’axe de
l’enveloppe C9.1.4.2.1 - Contraintes dans une enveloppe
cylindrique
ij = (enveloppe sphérique seulement) angle de
la normale à l’enveloppe, dans la section P ˜ Ri
droite considérée, avec l’axe (voir figure Vș (C9.1.4.2.1a)
e
C9.1.4.2.2)
ș P ˜ Ri2 F 4M
= (enveloppe sphérique ou conique Vz  r (C9.1.4.2.1b)
seulement) angle du plan méridien Dm ˜ e S Dm ˜ e S Dm2 ˜ e
d’action du moment M avec le plan
méridien du point considéré 2 Mt
W (C9.1.4.2.1c)
ș est mesuré à partir du point où M S Dm2 ˜ e
produit la plus grande traction
méridienne. Les signes + et - devant le terme M s’appliquent aux
contraintes respectivement aux points A et B de la
ıș = Contrainte circonférentielle de membrane, figure C9.1.4.2.1.
une traction étant comptée positivement
C9.1.4.2.2 - Contraintes dans une enveloppe
ız = Contrainte méridienne de membrane sphérique
(longitudinale dans une enveloppe
cylindrique), une traction étant comptée
positivement
P ˜ Ri2 F 1 4M 1
Vș   cos T
IJ = Contrainte de cisaillement Dm ˜ e S Dm ˜ e sin 2 M S Dm2 ˜ e sin 3 M
ı1, = Contraintes principales dans le plan
(C9.1.4.2.2a)
ı2 tangent à la surface moyenne de
l’enveloppe, une traction étant comptée
positivement
P ˜ Ri2 F 1 4M 1
E = Module d’élasticité à la température de Vz   cos T
D m ˜ e S D m ˜ e sin 2 M S D m2 ˜ e sin 3 M
calcul
(C9.1.4.2.2b)
f = Contrainte nominale de calcul
K = Coefficient égal à :
1 pour une situation normale de service, 4 M cos M 2 Mt 1
W sin T 
S D m2 ˜ e sin T
3
S D m2 ˜ e sin 2 M
1,35 pour une situation exceptionnelle de
service ou d’essai de résistance. (C9.1.4.2.2c)

999
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

C9.1.4.2.3 - Contraintes dans une enveloppe conique Pour les enveloppes cylindriques et coniques, seule
la contrainte méridienne V z peut être négative. Il suffit
P ˜ Ri 1
Vș (C9.1.4.2.3a) alors de vérifier que :
e cos a
– pour les enveloppes cylindriques :

P ˜ Ri2 1 e
Vz 
F 1

4M 1
cos T Vz d K E (C9.1.4.5a)
D m ˜ e cos D S D m ˜ e cos D S D m2 ˜ e cos D 8 Dm

(C9.1.4.2.3b) – pour les enveloppes coniques :


e ˜ cos D
Vz d K E (C9.1.4.5b)
4 M 2 Mt 8 Dm
W tg D ˜ sin T 
S Dm2 ˜ e S Dm2 ˜ e Ces vérifications ne couvrent pas le risque de
flambage d’une enveloppe soumise à un moment de
(C9.1.4.2.3c) torsion notable.
C9.1.4.3 - Calcul des contraintes principales C9.1.5 - Règle de calcul des enveloppes cylindriques
Les contraintes principales agissant tangentiellement et conique sans torsion
à la surface moyenne de l’enveloppe au point considéré a) L’épaisseur minimale nécessaire d’une enveloppe
sont données par les formules : cylindrique sans torsion est donnée par la relation :
ª
V1 0,5 «V ș  V z  V ș  V z 2  4W 2 º» ecyl MAX ^ec , e1 , e2 ` (C9.1.5a)
¬ ¼
b) L’épaisseur minimale nécessaire d’une enveloppe
(C9.1.4.3a) conique de révolution sans torsion est donnée par la
relation :
ª
V2 0,5 «V ș  V z  V ș  V z 2  4W 2 º»
¬ ¼ ­° § e · § e ·½°
ecône MAX ® ec , ¨¨ 1 ¸¸ , ¨¨ 2 ¸¸¾
(C9.1.4.3b) °̄ © cos D ¹ © cos D ¹°¿
Dans ces formules, V ș et V z doivent être (C9.1.5b)
introduites avec leur signe. c) Dans ces relations :
C9.1.4.4 - Contrainte de membrane équivalente ec = Epaisseur minimale nécessaire pour
La contrainte de membrane équivalente au point résister à l’action de la pression intérieure
considéré est donnée par la relation : seule, calculée par les formules C2.1.4.1 à
C2.1.4.3 ou C2.3.4a1 à C2.3.4a3
V eq ^
MAX V 1  V 2 , V 1  0,5 P , V 2  0,5 P ` = ªP ˜ D º
1 F 4 M
e1 « m
  » (C9.1.5c1)
(C9.1.4.4) f « 4 S Dm S D m2 »
¬ ¼
Dans ces expressions, V1 et V2 doivent être
e2 =
introduites avec leur signe. 8 D m §¨ P ˜ D m F 4 M ·
¸
  
K ˜E ¨ 4 S Dm S D m2 ¸
C9.1.4.5 - Valeur admissible des contraintes © ¹
a) En tout point de l’enveloppe, la valeur de la (C9.1.5c2)
contrainte de membrane équivalente ne doit pas Les formules C9.1.5c1 et C9.1.5c2 peuvent être
dépasser la valeur de la contrainte nominale de calcul f. utilisées en substituant De ou Di à Dm.
b) En tout point où les contraintes de membrane sont La formule C9.1.5c2 est sans objet lorsque la
négatives, il y a lieu de s’assurer que le risque de quantité sous le radical est négative.
défaillance par flambage est couvert.

1000
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

Figure C9.1.4.2.1 Figure C9.1.4.2.2 Figure C9.1.4.2.3


Contraintes dans une Contraintes dans une Contraintes dans une
enveloppe cylindrique. enveloppe sphérique. enveloppe conique.

1001
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

C9.2 - CHARGES LINÉIQUES C9.2.2.3 - Direction suivant laquelle la charge


linéique est appliquée
C9.2.1 - Objet et domaine d'application
La charge linéique considérée doit agir normalement
Les règles du présent chapitre permettent de vérifier
à l'enveloppe. Cette charge doit être appliquée suivant la
la résistance d'une enveloppe présentant une symétrie de
direction longitudinale (figure C9.2.2.3-1) ou suivant la
révolution et soumise aux actions simultanées de la
direction circonférentielle (figure C9.2.2.3-2).
pression et de charges linéiques locales agissant suivant
la direction longitudinale ou circonférentielle. Une charge linéique appliquée suivant une direction
quelconque sur une enveloppe sphérique, sur la partie
Ces règles s’appliquent aux charges linéiques qui
centrale sphérique d'un fond bombé ou sur un fond
agissent sur des enveloppes cylindriques de section
elliptique doit être considérée comme appliquée suivant
droite circulaire, sur des enveloppes coniques de section
la direction longitudinale.
droite circulaire, sur des enveloppes sphériques, sur les
parties centrales sphériques des fonds bombés ou sur Dans le cas d'un fond torisphérique, la charge
des fonds elliptiques. linéique doit être appliquée suivant une courbe
entièrement située dans la partie centrale sphérique du
Ces règles permettent de vérifier que les épaisseurs
fond (figure C9.2.2.3-3).
utiles des enveloppes sont suffisantes et de déterminer
les valeurs des charges linéiques maximales
admissibles. FL
Préalablement à l’application de ces règles, il y a
lieu de s’assurer, au moyen des règles des autres
sections de la présente Division, que les épaisseurs sont
suffisantes pour assurer la résistance à la pression seule. b
Ces règles couvrent la défaillance par déformation
excessive. Di
C9.2.2 - Conditions d'application des règles
C9.2.2.1 - Épaisseur de l'enveloppe
L'épaisseur utile eu de l'enveloppe doit être telle
eu
que :
eu
0,001 d d 0,05 (C9.2.2.1-1)
Deq
ML
C9.2.2.2 - Longueur suivant laquelle la charge
linéique est appliquée
Figure C9.2.2.3-1 - Charges linéiques appliquées
La longueur curviligne b sur laquelle est appliquée suivant la direction longitudinale.
la charge linéique doit être telle que :
b
0d d 1,0 (C9.2.2.2-1)
Deq

1002
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

Ces règles ne permettent pas de prendre compte


FL l'effet des charges qui n'agissent pas normalement à
l'enveloppe.
C9.2.3 - Notations
b = Longueur suivant laquelle est appliqué un
b effort ou un moment local additionnel
Deq = Diamètre de calcul équivalent de
l'enveloppe

Di Di = Diamètre intérieur d'une enveloppe


cylindrique ou d'un fond bombé
eu
Dk = Diamètre intérieur d'une enveloppe
conique au droit du milieu du segment
longitudinal suivant lequel est appliquée la
charge linéique
ML eu = Epaisseur utile de l'enveloppe
f = Contrainte nominale de calcul pour le
Figure C9.2.2.3-2 : Charge linéique appliquée matériau de l'enveloppe et pour la situation
suivant la direction circonférentielle. de calcul considérée
F = Force axiale globale additionnelle à
laquelle l’enveloppe est soumise ; une
force tendant à allonger la bande
d'enveloppe longitudinale à laquelle est
appliquée la charge linéique doit être
comptée positivement, une force tendant à
comprimer la bande d'enveloppe
longitudinale à laquelle est appliquée la
charge linéique doit être comptée
négativement
FL = Force linéique locale additionnelle à
laquelle l’enveloppe est soumise
FLmax = Force linéique locale maximale admissible
à laquelle l’enveloppe peut être soumise
Figure C9.2.2.3-3 : Charge linéique appliquée Hi = Hauteur intérieure d'un fond elliptique
sur un fond elliptique. mesurée à partir de la ligne de tangence
K1 = Coefficient intermédiaire
C9.2.2.4 - Sollicitations K2 = Coefficient de sécurité dont la valeur
Les règles du présent chapitre permettent de prendre dépend de la situation de calcul en cours
en compte les sollicitations suivantes : – K2 = 1,25 pour une situation normale
a) Pression intérieure ou extérieure. de service

b) Charges linéiques qui agissent normalement à – K2 = 1,05 pour une situation d'essai
l'enveloppe de l'appareil. ou une situation exceptionnelle de
service
c) Actions de toute nature qui se traduisent par des
forces résultantes appliquées suivant l'axe de l'appareil. K13, = Coefficients intermédiaires
K14
d) Actions de toute nature qui se traduisent par des
moments de flexion d'axe perpendiculaire à un plan
contenant l'axe de l'appareil.

1003
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

M = Moment de flexion global de toutes les auxquelles les enveloppes sont effectivement soumises
forces extérieures rapporté au centre de la demeurent inférieures aux valeurs ainsi déterminées.
section droite perpendiculaire à l'axe de
La règle présentée en C9.2.5 doit être utilisée dans le
l'enveloppe qui contient le milieu du
cas où les charges linéiques sont appliquées :
segment sur lequel est appliquée la charge
linéique ; un moment tendant à allonger la a) Suivant la direction longitudinale à une enveloppe
bande d'enveloppe longitudinale à laquelle cylindrique ou conique.
est appliquée la charge linéique doit être
b) Suivant une direction quelconque à une enveloppe
compté positivement, un moment tendant à
comprimer la bande d'enveloppe sphérique.
longitudinale à laquelle est appliquée la c) Suivant une direction quelconque à l'enveloppe de
charge linéique doit être compté la partie centrale sphérique d'un fond bombé.
négativement
d) Suivant une direction quelconque sur l'enveloppe
ML = Moment linéique local additionnel d'un fond elliptique.
appliqué à l’enveloppe
La règle présentée en C9.2.6 doit être utilisée dans le
MLmax = Moment linéique local maximal cas où les charges linéiques sont appliquées suivant la
admissible auquel l’enveloppe peut être direction circonférentielle à une enveloppe cylindrique
soumise ou conique.
P = Pression pour la situation de calcul C9.2.5 - Charges linéiques appliquées suivant la
considérée ; une pression intérieure doit direction longitudinale
être comptée positivement, une pression
extérieure doit être comptée négativement. La procédure suivante doit être utilisée pour les
charges linéiques appliquées à une enveloppe
Ri = Rayon intérieur d'une enveloppe cylindrique ou conique suivant la direction
sphérique ou cylindrique ou de la partie longitudinale. Cette procédure doit également être
sphérique d'un fond bombé utilisée pour les charges linéiques appliquées à une
enveloppe sphérique suivant une direction quelconque,
X = Distance entre l'axe d'un fond elliptique et
le milieu du segment sur lequel s'applique à la partie centrale sphérique d'un fond bombé ou bien
la charge linéique sur un fond elliptique. Cette procédure permet de
déterminer les valeurs maximales admissibles de la
D = Demi angle au sommet d'une enveloppe force linéique et du moment linéique qui peuvent être
conique appliquées à l'enveloppe et de vérifier la résistance de
cette dernière
O = Coefficient intermédiaire
Étape 1 : Calcul du diamètre équivalent de
Vball = Valeur limite de la contrainte de flexion l'enveloppe Deq
pour l'enveloppe
a) Pour une enveloppe cylindrique :
Vmx = Contrainte de membrane globale dans la
direction longitudinale Deq Di (C9.2.5-1)
Vmy = Contrainte de membrane globale dans la b) Pour une enveloppe conique :
direction circonférentielle
Dk
X1 = Rapport entre la contrainte de membrane Deq
cos D
(C9.2.5-2)
locale et la contrainte de flexion locale
X2 = Rapport entre la contrainte de membrane c) Pour une enveloppe sphérique ou pour la partie
globale et la contrainte admissible centrale d'un fond torisphérique :
C9.2.4 - Généralités Deq Ri (C9.2.5-3)
Les règles du présent chapitre doivent être d) Pour un fond elliptique :
appliquées pour chaque situation susceptible d'être
déterminante.
§ 2 X · ª § 2H i
2 2º
Di 2 ·
Ces règles consistent à déterminer les valeurs des Deq 1  ¨¨ ¸¸ «1  ¨¨ ¸¸ »
4 ˜ Hi © Di ¹ «¬ © Di ¹ »
charges linéiques qui provoqueraient l'apparition de ¼
l'état limite dans les sections les plus sollicitées des
enveloppes et à s'assurer que les valeurs des charges (C9.2.5-4)

1004
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

Étape 2 : Calcul des valeurs des rapports de x Calculer la valeur FLmax de la force linéique
contraintes X1, X2 et calcul de la valeur limite Vball de locale maximale admissible à laquelle
la contrainte de flexion de l'enveloppe l'enveloppe peut être soumise :
x Calculer la valeur du coefficient O : V ball ˜ eu2
FLmax (C9.2.5-12)
b K13
O (C9.2.5-5)
Deq . e u x Calculer la valeur du coefficient K14 :

x Calculer la valeur X1 du rapport entre la K14


1
contrainte de membrane locale et la contrainte (C9.2.5-13)
0.6 1  0,03 O2
de flexion locale :
X1 MIN 0 , 08 O ; 0 , 20 (C9.2.5-6) x Calculer la valeur MLmax du moment linéique
local maximal admissible auquel l'enveloppe
x Calculer la valeur Vmy de la contrainte de peut être soumise :
membrane globale dans la direction
circonférentielle : V ball ˜ eu2 ˜ b
M Lmax (C9.2.5-14)
K14
P ˜ D eq
V my (C9.2.5-7)
2 ˜ eu Étape 4 : Vérification de l'enveloppe
L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :
x Calculer la valeur X2 du rapport entre la
contrainte de membrane globale et la contrainte Fl Ml
admissible :  d 1,0 (C9.2.5-15)
Flmax M lmax
V my
X2 (C9.2.5-8) C9.2.6 - Charges linéiques appliquées suivant la
(K 2 . f ) direction circonférentielle
x Calculer la valeur du coefficient K1 : La procédure suivante doit être utilisée pour les
charges linéiques appliquées à une enveloppe
1  X 22 cylindrique ou conique suivant la direction
K1
2 circonférentielle. Cette procédure permet de déterminer
§1 · §1 ·
¨  X1X 2 ¸  ¨  X1X 2 ¸  (1  X 2 ) X1 les valeurs maximales admissibles de la force linéique et
2 2
© 3 ¹ © 3 ¹ du moment linéique qui peuvent être appliqués à
l'enveloppe et de vérifier la résistance de cette dernière.
(C9.2.5-9)
Étape 1 : Calcul du diamètre équivalent de
x Calculer la valeur limite de la contrainte de l'enveloppe Deq
flexion pour l'enveloppe :
a) Pour une enveloppe cylindrique :
V ball K1 ˜ K 2 ˜ f (C9.2.5-10)
Deq Di (C9.2.6-1)
Étape 3 : Calcul des valeurs maximales admissibles
FLmax de la force linéique et MLmax du moment b) Pour une enveloppe conique :
linéique auxquelles l'enveloppe peut être soumise
Dk
Deq
x cos D
Calculer la valeur du coefficient K13 : (C9.2.6-2)

1
K13 (C9.2.5-11)
1,2 1  0,06O2

1005
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

Étape 2 : Calcul des valeurs des rapports de x Calculer la valeur limite de la contrainte de
contraintes X1, X2 et calcul de la valeur limite Vball de flexion pour l'enveloppe :
la contrainte de flexion de l'enveloppe
V ball K1 ˜ K 2 ˜ f (C9.2.6-9)
x Calculer la valeur du coefficient O :
Étape 3 : Calcul des valeurs maximales admissibles
b
O (C9.2.6-3)
FLmax de la force linéique et MLmax du moment
Deq . e u linéique auxquelles l'enveloppe peut être soumise
x Calculer la valeur du coefficient K13 :
x Calculer la valeur X1 du rapport entre la
contrainte de membrane locale et la contrainte 1
K13 (C9.2.6-10)
de flexion locale :
1,2 1  0,60O2
X1 MIN 0,08 O ; 0,30 (C9.2.6-4)
x Calculer la valeur FLmax de la force linéique
x Calculer la valeur Vmx de la contrainte de locale maximale admissible à laquelle
membrane globale dans la direction l'enveloppe peut être soumise :
longitudinale :
V ball ˜ eu2
a) Pour une enveloppe cylindrique : FLmax (C9.2.6-11)
K13
P ˜ D eq 1 § ·
V mx  ¨F r 4˜ M ¸ x Calculer la valeur du coefficient K14 :
4 ˜ eu S ˜ D eq ˜ e u ¨ D eq ¸¹
© 1
K14 (C9.2.6-12)
(C9.2.6-5)
0,6 1  0,06 O2
b) Pour une enveloppe conique :
x Calculer la valeur MLmax du moment linéique
P ˜ D eq § · local maximal admissible auquel l'enveloppe
V mx 
1 ¨F r 4˜ M ¸
4 ˜ eu S ˜ D k cos D ˜ eu ¨ D eq ¸ peut être soumise :
© ¹
V ball ˜ eu2 ˜ b
(C9.2.6-6) M Lmax (C9.2.6-13)
K14
x Calculer la valeur X2 du rapport entre la
contrainte de membrane globale et la contrainte Étape 4 : Vérification de l'enveloppe
admissible :
L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :
V mx
X2 (C9.2.6-7) Fl Ml
(K 2 . f )  d 1,0 (C9.2.6-14)
Flmax M lmax
x Calculer la valeur du coefficient K1 :

1  X 22
K1
2
§1 · §1 ·
¨  X1X 2 ¸  ¨  X1X 2 ¸  (1  X 2 ) X1
2 2
©3 ¹ ©3 ¹
(C9.2.6-8)

1006
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

C9.3 - APPAREIL HORIZONTAL SUPPORTÉ L’enveloppe cylindrique peut comporter, au droit


PAR DES BERCEAUX OU DES ANNEAUX- des supports, des plaques-renforts soudées ou des
SUPPORTS anneaux raidisseurs rapportés.
C9.3.1 - Généralités Préalablement à l’application des présentes règles, il
y a lieu de s’assurer, au moyen des règles des autres
Deux procédures sont proposées ci-après pour la
sections de la présente Division, que les épaisseurs sont
vérification des appareils supportés par des berceaux ou
suffisantes pour assurer la résistance à la pression
d’autres dispositifs.
intérieure seule.
La première méthode (C9.3.2) permet de traiter les
Les règles données en C9.3.2.4 résultent de l’étude
appareils comportant ou non des anneaux raidisseurs
des contraintes longitudinales engendrées dans
intérieurs ou extérieurs et supportés uniquement par
l’enveloppe cylindrique par la flexion d’ensemble de
deux berceaux. Les raidisseurs peuvent être situés dans
l’appareil considéré comme une poutre sur deux appuis
le plan ou hors du plan de supportage et les appareils
simples.
peuvent être munis ou non de plaque-renfort au droit
des berceaux. Les règles données en C9.3.2.5 résultent de l’étude
des contraintes de cisaillement engendrées par la
La deuxième méthode (C9.3.3.2, C9.3.3.3, C9.3.3.3,
transmission des charges aux supports.
C9.3.3.5, C9.3.3.6) permet de traiter les appareils
comportant ou non des anneaux raidisseurs intérieurs ou Les règles données en C9.3.2.6 résultent de l’étude
extérieurs et supportés par deux ou plus de deux des contraintes circonférentielles engendrées dans
berceaux ou d’autres dispositifs. Seuls les raidisseurs l’enveloppe cylindrique et les éventuels anneaux
situés dans le plan de supportage sont pris en compte raidisseurs de cette enveloppe par cette transmission des
dans les calculs et les appareils peuvent être munis ou charges aux supports.
non de plaque-renfort au droit des berceaux.
Si l’appareil ne présente pas de plan de symétrie
C9.3.2 - Appareil sur berceaux : 1ère méthode perpendiculaire à son axe, les règles doivent être
appliquées pour chacun des deux supports.
C9.3.2.1 - Objet et domaine d’application
Ces règles doivent être appliquées pour chaque
Les règles du présent chapitre permettent de vérifier
situation susceptible d’être déterminante, en tenant
la résistance de l’enveloppe d’un appareil cylindrique de
compte, notamment, des situations où la pression
section droite circulaire, d’axe horizontal, reposant sur
intérieure est nulle et des divers états de remplissage de
deux berceaux, soumis aux actions simultanées de la
l’appareil.
pression intérieure et de la pesanteur (ou d’actions se
traduisant par des effets analogues à ceux de la Les règles du présent chapitre couvrent les modes de
pesanteur - voir C9.3.2.2.3). défaillance par déformation excessive et par instabilité
élastique.
Ces règles s’appliquent aux appareils dont le rapport
e/Rm est au moins égal à 0,003.
Ces règles concernent en particulier les régions
d’enveloppe proches des supports mais pas les régions
d’application de charges locales autres que celles dues
aux supports.

1007
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

C9.3.2.2 - Conditions d’application des règles C9.3.2.3 - Notations


C9.3.2.2.1 - Géométrie de l’appareil e = Epaisseur admise de l’enveloppe cylindrique
L’appareil repose sur deux berceaux intéressant er = Epaisseur admise de la plaque-renfort soudée
l’enveloppe cylindrique sur un angle T compris entre sur l’enveloppe cylindrique au droit d’un
120° et 180° inclus. support (figure C9.3.2.6.1)
C9.3.2.2.2 - Défauts de circularité ef = Epaisseur admise d’un fond bombé
L’ovalisation et les écarts locaux de circularité de torisphérique ou elliptique
l’enveloppe doivent rester dans les limites indiquées en Rm = Rayon moyen de l’enveloppe cylindrique
en partie F.
l = Longueur d’enveloppe cylindrique mesurée à
C9.3.2.2.3 - Sollicitations partir du plan transversal équidistant des
Les règles du présent chapitre prennent en compte : deux supports, comme l’indique la figure
C9.3.2.3
– l’action de la pression intérieure,
a = Distance de l’axe d’un support à la naissance
– l’action de la pesanteur sur l’appareil lui- de la courbure d’un fond bombé ou à la face
même, le fluide qu’il contient et les accessoires intérieure d’une plaque tubulaire (figure
internes ou externes qu’il supporte, C9.3.2.3)
– plus généralement, les actions de toute nature b = Largeur de la surface de contact de
qui se traduisent par des forces résultantes l’enveloppe et du support (figures C9.3.2.3
verticales s’exerçant dans le plan vertical et C9.3.2.6.1)
contenant l’axe de l’appareil et par des
moments de flexion d’axe perpendiculaire à ce b1 = Largeur de la plaque-renfort soudée sur
plan. l’enveloppe cylindrique (figure C9.3.2.6.1)

Les actions se traduisant par des forces résultantes x1, x2 = Longueurs d’enveloppe cylindrique données
horizontales ne sont pas prises en compte. par la formule :

C9.3.2.2.4 - Plaques-renforts xi 0,78 Rm ˜ e


La largeur b1 d’une plaque-renfort soudée sur Si la longueur x1 s’étend au-delà de la limite
l’enveloppe cylindrique au droit d’un support doit être indiquée sur les figures C9.3.2.6.1,
au moins égale à : C9.3.2.6.2 et C9.3.2.6.3, prendre pour x1 une
b  1,56 Rm ˜ e (C9.3.2.2.4) longueur réduite ne dépassant pas cette
limite.
sans toutefois excéder : b + 2a. h = Ecartement de deux anneaux raidisseurs
Une telle plaque-renfort doit intéresser l’enveloppe rapportés situés de part et d’autre d’un
cylindrique sur un angle T1 au moins égal à : T + 12°. support (voir C9.3.2.2.5)

La figure C9.3.2.6.1b illustre ces dispositions. T = Ouverture de l’arc d’enveloppe cylindrique


supporté
C9.3.2.2.5 - Anneaux raidisseurs
T1 = Ouverture de l’arc d’enveloppe cylindrique
L’enveloppe cylindrique peut être munie d’un intéressé par une plaque-renfort soudée
anneau raidisseur rapporté, intérieur ou extérieur, situé (figure C9.3.2.6.1b)
dans le plan d’un support (figures C9.3.2.6.2a et b) ou
de deux anneaux raidisseurs rapportés, intérieurs ou Ri = Rayon intérieur de la calotte sphérique d’un
extérieurs, situés de part et d’autre et à égales distances fond torisphérique
d’un support (figure C9.3.2.6.3). Di = Diamètre intérieur d’un fond elliptique
L’écartement h de ces deux anneaux raidisseurs, h2 = Flèche intérieure d’un fond elliptique
mesuré comme l’indique la figure C9.3.2.6.3, ne doit (profondeur théorique de la partie bombée)
pas être supérieur à Rm.
A = Section droite du ou des anneau(x)
Si cet écartement h est inférieur ou égal à raidisseur(s) et des longueurs d’enveloppe
1,56 Rm ˜ e , l’ensemble des deux anneaux raidisseurs cylindrique associées (section hachurée des
doit être considéré comme un anneau raidisseur unique figures C9.3.2.6.2 et C9.3.2.6.3)
situé dans le plan du support ; la figure C9.3.2.6.2c
illustre un tel cas.

1008
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Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

I = Moment d’inertie de la section A par rapport C9.A1 donne les valeurs de ces paramètres pour le cas
à son axe neutre yy parallèle à l’axe de particulier d’un réservoir horizontal à deux fonds
l’enveloppe cylindrique bombés entièrement rempli de liquide présentant un
plan de symétrie perpendiculaire à son axe.
c1, c2 = Distances des fibres extrêmes de la section A
à l’axe neutre yy E = Module d’élasticité, à la température de
calcul, du matériau de l’enveloppe
P = Pression de calcul
cylindrique
Q = Réaction d’appui d’un support
f, ff, = Contrainte nominale de calcul, pour la
Q est toujours comptée positivement. fr, fa situation considérée, respectivement du
matériau de l’enveloppe cylindrique, du
M1 = Moment de flexion longitudinale au droit fond, d’une plaque-renfort et d’un anneau
d’un support
raidisseur
M1 est compté négativement lorsqu’il fcis, = Contrainte nominale de calcul en
engendre une contrainte longitudinale de fcis,f cisaillement, pour la situation considérée,
traction sur la génératrice supérieure de respectivement du matériau de l’enveloppe
l’enveloppe cylindrique. cylindrique et du fond :
M2 = Moment de flexion longitudinale maximal fcis ou fcis,f = 0,8 ( f ou ff) pour l’acier,
entre les supports
fcis ou fcis,f = 0,6 ( f ou ff) pour les autres
M2 est compté positivement lorsqu’il
matériaux.
engendre une contrainte longitudinale de
traction sur la génératrice inférieure de K = Coefficient égal à :
l’enveloppe cylindrique.
1 pour une situation normale de service,
T = Valeur maximale de l’effort tranchant au
1,35 pour une situation exceptionnelle de
droit d’un support
service ou d’essai de résistance.
Les valeurs de Q, M1, M2 et T doivent être déterminées
k = Coefficient égal à :
par les méthodes habituelles de la statique en fonction
de la répartition des charges correspondant à la 1 si l’appareil est posé sur le support,
situation étudiée, en considérant l’appareil comme une 0,1 si le support est soudé sur l’appareil.
poutre horizontale sur deux appuis simples. L’Annexe

Figure C9.3.2.3

1009
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

C9.3.2.4 - Vérification des contraintes longitudinales a) Enveloppe cylindrique convenablement raidie :


C9.3.2.4.1 - Contraintes longitudinales dans a1) sur la génératrice supérieure de l’enveloppe :
l’enveloppe cylindrique entre les supports
P ˜ Rm M1
Les valeurs maximales de ces contraintes sont V3  (C9.3.2.4.2a1)
2e S Rm
2
˜e
données par les formules :
a) Sur la génératrice supérieure de l’enveloppe : a2) sur la génératrice inférieure de l’enveloppe :
P ˜ Rm M1
P ˜ Rm M2 V4 
V1  (C9.3.2.4.1a) 2e S Rm
2
˜e
(C9.3.2.4.2a2)
2e S Rm2 ˜ e
b) Enveloppe cylindrique non raidie :
b) Sur la génératrice inférieure de l’enveloppe :
b1) aux points A et B de la figure C9.3.2.4.2 :
P ˜ Rm M2
V2  (C9.3.2.4.1b) P ˜ Rm M1
2e S Rm2 ˜ e V'3  (C9.3.2.4.2b1)
2e K1 S Rm2
˜e
C9.3.2.4.2 - Contraintes longitudinales dans
l’enveloppe cylindrique au droit d’un support b2) sur la génératrice inférieure de l’enveloppe :
La valeur de ces contraintes dépend de la rigidité de P ˜ Rm M1
l’enveloppe au droit du support.
V'4  ' (C9.3.2.4.2b2)
2e K1 S Rm2
˜e
L’enveloppe cylindrique peut être considérée
Les valeurs des coefficients K1 et K’1 sont données
comme convenablement raidie si elle comporte des
anneaux raidisseurs au droit ou de part et d’autre du par le graphique C9.3.2.4.2 ou par les formules de
support, ou bien si le support est suffisamment proche l’Annexe C9.A2.
d’un fond bombé torisphérique ou elliptique (un fond C9.3.2.4.3 - Valeur admissible des contraintes
hémisphérique ne constitue jamais un élément raidisseur longitudinales dans l’enveloppe cylindrique
suffisant) ou d’une plaque tubulaire, c’est à dire si :
a) Les contraintes V1, V2, V3, V’3, V4 et V’4 ne
R
ad m (C9.3.2.4.2) doivent pas, en valeur absolue, excéder f.
2
b) Lorsque ces contraintes sont négatives, leur
Les valeurs maximales des contraintes valeur absolue ne doit pas, en outre, excéder la valeur :
longitudinales dans l’enveloppe cylindrique au droit
e
d’un support sont données par les formules : V cr K E (C9.3.2.4.3)
16 Rm

Graphique C9.3.2.4.2 Coefficients K1 et K’1. Figure C9.3.2.4.2

1010
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

C9.3.2.5 - Vérification des contraintes de cisaillement La contrainte de cisaillement dans l’enveloppe


cylindrique est maximale aux points E et F de la figure
C9.3.2.5.1 - Contraintes de cisaillement dans une
C9.3.2.5.2.
enveloppe cylindrique avec anneau raidisseur dans le
plan du support Cette valeur maximale est la valeur W2 donnée par la
formule C9.3.2.5.2.
La contrainte de cisaillement dans l’enveloppe
cylindrique est maximale aux points C et D de la figure C9.3.2.5.4 - Contraintes de cisaillement dans une
C9.3.2.5.1. Cette valeur maximale est donnée par la enveloppe cylindrique sans anneau raidisseur, raidie
formule : par un fond bombé torisphérique ou elliptique ou
T une plaque tubulaire (a d Rm/2)
W1 (C9.3.2.5.1)
S Rm ˜ e Les contraintes de cisaillement dans l’enveloppe
cylindrique et à la naissance de la courbure du fond
C9.3.2.5.2 - Contraintes de cisaillement dans une bombé sont maximales aux points E et F de la figure
enveloppe cylindrique avec anneaux raidisseurs de C9.3.2.5.2
part et d’autre du support
Ces valeurs maximales sont données par les
La contrainte de cisaillement dans l’enveloppe formules :
cylindrique est maximale aux points E et F de la figure
C9.3.2.5.2. Cette valeur maximale est donnée par la a) Dans l’enveloppe cylindrique :
formule : Q
W3 K3 (C9.3.2.5.4a)
T Rm ˜ e
W2 K2 (C9.3.2.5.2)
Rm ˜ e
b) Dans le fond bombé :
La valeur du coefficient K2 est donnée par le graphique Q
C9.3.2.5 ou par la formule de l’Annexe C9.A2. W '3 K3 (C9.3.2.5.4b)
Rm ˜ ef
C9.3.2.5.3 - Contraintes de cisaillement dans une
enveloppe cylindrique sans anneau raidisseur, non La valeur du coefficient K3 est donnée par le
raidie par un fond bombé ou une plaque tubulaire graphique C9.3.2.5 ou par la formule de l’Annexe
C9.A2.
Les enveloppes concernées sont celles des appareils
avec fonds torisphériques ou elliptiques ou avec plaques
tubulaires tels que a > Rm/2, ou celles des appareils
avec fonds hémisphériques.

Figure C9.3.2.5.1 Figure C9.3.2.5.2


Note : La position des points E et F a été
déterminée expérimentalement.

1011
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

C9.3.2.5.5 - Contrainte de membrane dans un fond C9.3.2.6 - Vérification des contraintes


bombé torisphérique ou elliptique servant de circonférentielles
raidisseur (a d Rm/2)
La distribution du moment de flexion
La contrainte de membrane de traction dans un fond circonférentielle au droit d’un support est illustrée par
bombé torisphérique ou elliptique servant de raidisseur les figures C9.3.2.6a et b.
est donnée par la formule :
Q
V5 K4  V f,p (C9.3.2.5.5a)
Rm ˜ ef

La valeur du coefficient K4 est donnée par le


graphique C9.3.2.5 ou par la formule de l’Annexe
C9.A2.
La valeur Vf,p est donnée par les formules :
– Fond torisphérique :
P ˜ Ri
V f,p (C9.3.2.5.5b)
2ef

– Fond elliptique :
ME = Moment de flexion maximal
P ˜ Di Di
V f,p (C9.3.2.5.5c) Figure C9.3.2.6a - Enveloppe cylindrique
4e f 2h2
sans anneau raidisseur ou avec anneau raidisseur
C9.3.2.5.6 - Valeur admissible des contraintes dans le plan du support.

a) Les contraintes de cisaillement W1, W2, W3 ne


doivent pas excéder fcis.

b) La contrainte de cisaillement W´3 ne doit pas


excéder fcis,f.

c) La contrainte de membrane V5 ne doit pas


excéder 1,25 ff .
Graphique C9.3.2.5 - Coefficients K2, K3, K4.

Moment de flexion maximal MU = K10 · Q · Rm

T 120° 130° 140° 150° 160° 170° 180°

U 93°40’ 91°08’ 87°50’ 84°10’ 79°40’ 74° 66°56’


La relation définissant l’angle U est donnée à l’Annexe C9.A2.

Figure C9.3.2.6b - Enveloppe cylindrique avec anneaux


raidisseurs de part et d’autre du support.

1012
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Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

C9.3.2.6.1 - Contraintes circonférentielles dans une b) Contrainte de compression de membrane +


enveloppe cylindrique sans anneau raidisseur flexion, maximale aux points G et H de la figure
C9.3.2.6a, dont la valeur est donnée par les formules :
Les contraintes à considérer sont les suivantes :
b1) Si l t 4 Rm :
a) Contrainte de membrane de compression,
maximale sur la génératrice inférieure de l’enveloppe, Q 3K 7 ˜ Q
V7 
4e b  x1  x 2
dont la valeur est donnée par la formule : (C9.3.2.6.1b1)
2e 2
 K5 ˜ Q
V6 k
e b  x1  x 2
(C9.3.2.6.1a) b2) Si l < 4 Rm :

Q 6 K 7 ˜ Q ˜ Rm
La valeur du coefficient K5 est donnée par le
graphique C9.3.2.6.1a ou par la formule de l’Annexe
V 7'

4e b  x1  x 2

l ˜ e2
(C9.3.2.6.1b2)

C9.A2.
La valeur du coefficient K7 est donnée par le
graphique C9.3.2.6.1b ou par la formule de l’Annexe
C9.A2.

Graphique C9.3.2.6.1a

Graphique C9.3.2.6.1b

a) Sans plaque renfort. b) Avec plaque renfort soudée.


Figure C9.3.2.6.1 - Enveloppe cylindrique sans anneau raidisseur

1013
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

c) Les contraintes V6, V7, V´7 peuvent être réduites C9.3.2.6.2 - Contraintes circonférentielles dans une
par adjonction d’une plaque-renfort soudée sur enveloppe cylindrique avec anneau raidisseur dans le
l’enveloppe cylindrique au droit du support (figure plan du support
C9.3.2.6.1b).
Les contraintes à considérer sont les suivantes :
Les valeurs de ces contraintes réduites sont données
a) Contrainte de membrane de compression,
par les formules :
maximale au point bas de la section transversale, dont la
 K5 ˜ Q valeur est donnée par la formule :
V 6,r k
 er b1
e
(C9.3.2.6.1c1)
 K5 ˜ Q
V '6 k (C9.3.2.6.2a)
A
Q 3K 7 ˜ Q
V 7,r 
4 e  e r b1 2 e  e r 2 b) Contrainte de compression de membrane plus
flexion, maximale aux points G et H de la figure
C9.3.2.6a, dont la valeur est donnée par les formules :
(C9.3.2.6.1c2)
b1) Anneau raidisseur intérieur à l’enveloppe :
Q 6 K 7 ˜ Q ˜ Rm
V '

4 e  e r b1
7,r – Contrainte dans l’enveloppe :
l e  er
2

 K8 ˜ Q K 6 ˜ Q ˜ Rm ˜ c1
(C9.3.2.6.1c3) V8 
A I
Si la contrainte nominale de calcul fr du matériau de (C9.3.2.6.2b1-1)
la plaque-renfort est inférieure à f, l’épaisseur er doit
être multipliée par le rapport fr / f dans les formules ci- – Contrainte dans l’anneau raidisseur :
dessus.
 K8 ˜ Q K 6 ˜ Q ˜ R m ˜ c2
d) Si l’épaisseur er de la plaque-renfort est V9 
A I
supérieure à 2e, il faut en outre prendre en considération
la contrainte de compression de membrane + flexion (C9.3.2.6.2b1-2)
dans l’enveloppe cylindrique aux extrémités de la b2) Anneau raidisseur extérieur à l’enveloppe :
plaque-renfort (points G1 et H1 de la figure C9.3.2.6.1b)
– Contrainte dans l’enveloppe :
dont la valeur est donnée par les formules :
 K8 ˜ Q K 6 ˜ Q ˜ Rm ˜ c1
d1) Si l t 4 Rm : V '8 
A I
Q 3K 7,1 ˜ Q
V 7,1  (C9.3.2.6.2b2.1)
4e b1  x1  x 2 2e 2
– Contrainte dans l’anneau raidisseur :
(C9.3.2.6.1d1)
 K 8 ˜ Q K 6 ˜ Q ˜ R m ˜ c2
d2) Si l < 4 Rm : V '9 
A I
Q 6 K 7,1 ˜ Q ˜ Rm
V '7,1  (C9.3.2.6.2b2.2)
4e b1  x1  x 2 l ˜ e2
Les valeurs des coefficients K6 et K8 sont
(C9.3.2.6.1d2) respectivement données par les graphiques C9.3.2.6.2a
et b ou par les formules de l’Annexe C9.A2.
formules dans lesquelles K7,1 est la valeur du coefficient
K7 donnée par le graphique C9.3.2.6.1b ou par la
formule de l’Annexe C9.A2 en remplaçant T par T1.

1014
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

a) Anneaux raidisseurs intérieurs. b) Anneaux raidisseurs extérieurs.


Figure C9.3.2.6.2 - Enveloppe cylindrique avec anneau raidisseur dans le plan du support.

Figure C9.3.2.6.2c
Exemple de dispositions d’anneaux raidisseurs situés de part et d’autre du support,
devant être considérés comme anneau unique.

1015
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

Graphiques C9.3.2.6.2a Graphique C9.3.2.6.2b


Valeurs des coefficients K6 et K10. Valeurs des coefficients K8 et K9.

C9.3.2.6.3 - Contraintes circonférentielles dans une b2) Anneaux raidisseurs extérieurs à


enveloppe cylindrique avec anneaux raidisseurs de l’enveloppe :
part et d’autre du support
 Contrainte dans l’enveloppe :
Les contraintes à considérer sont les suivantes :
 K 9 ˜ Q K10 ˜ Q ˜ Rm ˜ c1
a) Contrainte de membrane de compression dans V '10 
A I
l’enveloppe cylindrique, maximale sur la génératrice
inférieure, dont la valeur est donnée par la formule : (C9.3.2.6.3b2-1)
 K5 ˜ Q  Contrainte dans les anneaux raidisseurs :
V6 k
e b  2 x2
(C9.3.2.6.3a)
 K9 ˜ Q K10 ˜ Q ˜ Rm ˜ c 2
V '11 
Cette contrainte peut être réduite par l’adjonction A I
d’une plaque-renfort comme indiqué en C9.3.2.6.1c
(C9.3.2.6.3b2-2)
(formule C9.3.2.6.1c1).
b) Contrainte de compression de membrane + Les valeurs des coefficients K10 et K9 sont
flexion, maximale aux points I et J de la figure respectivement données par les graphiques C9.3.2.6a et
C9.3.2.6b, dont la valeur est donnée par les formules : b ou par les formules de l’Annexe C9.A2.
b1) Anneaux raidisseurs intérieurs à l’enveloppe : C9.3.2.6.4 - Valeur admissible des contraintes
– Contrainte dans l’enveloppe : a) Les contraintes de compression V6 ou V6,r dans
l’enveloppe cylindrique ne doivent pas, en valeur
 K9 ˜ Q K10 ˜ Q ˜ Rm ˜ c1
V 10  absolue, excéder f.
A I
b) La contrainte de compression V’6 dans
(C9.3.2.6.3b1-1) l’enveloppe avec anneau raidisseur dans le plan du
– Contrainte dans les anneaux raidisseurs : support ne doit pas, en valeur absolue, excéder la plus
petite des deux valeurs f ou fa.
 K 9 ˜ Q K10 ˜ Q ˜ Rm ˜ c 2
V 11  c) Les contraintes de compression et flexion V7, V´7,
A I
V7,r, V´7,r, V7,1, V´7,1, V8, V´8, V10 ou V´10 dans
(C9.3.2.6.3b1-2) l’enveloppe ne doivent pas, en valeur absolue, excéder
1,25 f.
d) Les contraintes de compression et flexion V9, V’9,
V11 ou V’11 dans les anneaux raidisseurs ne doivent pas,
en valeur absolue excéder 1,25 fa.

1016
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

a) Anneaux raidisseurs intérieurs. b) Anneaux raidisseurs extérieurs.

Figure C9.3.2.6.3 - Enveloppe cylindrique avec anneau raidisseur de part et d’autre du support.

1017
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

C9.3.3 - Appareil sur berceaux : 2ème méthode Ces règles couvrent les modes de défaillance par
déformation excessive et par instabilité élastique ou
C9.3.3.1 - Généralités
élasto-plastique.
C9.3.3.1.1 - Objet et domaine d’application
C9.3.3.1.2 - Type d’appareil
Les règles du présent chapitre permettent de
L'appareil cylindrique de section droite circulaire
vérifier :
considéré doit être de l'un des trois types notés A, B, C
a) La résistance de l’enveloppe munie ou non de qui sont définis par les figures C9.3.3.1.2-1, C9.3.3.1.2-
plaques-renforts d’un appareil cylindrique de section 2 et C9.3.3.1.2-3
droite circulaire, d’axe horizontal, reposant sur des
Les dispositifs de supportage d'un appareil doivent
berceaux.
tous être sollicités par une force verticale agissant dans
b) La résistance de l’enveloppe renforcée par des le sens descendant.
anneaux-raidisseurs internes d’un appareil cylindrique
Si l'appareil est susceptible d'être le siège de
de section droite circulaire, d’axe horizontal, soutenu au
dilatations thermiques significatives, les liaisons entre
droit des anneaux- raidisseurs internes par des berceaux,
les dispositifs de supportage et l'enveloppe ou le sol
par des pieds ou de toute autre façon.
doivent être choisies de telle sorte que l'effet des
c) La résistance de l’enveloppe munie d'anneaux- contraintes associées à ces dilatations reste négligeable.
supports externes d’un appareil cylindrique de section Si un tel choix n'est pas possible, les dispositifs de
droite circulaire, d’axe horizontal, soutenu au droit des supportage doivent être conçus de manière à présenter
anneaux-supports par des berceaux, par des pieds ou de une rigidité axiale aussi faible que possible, de façon à
toute autre façon. minimiser les contraintes associées à ces dilatations.
Ces règles sont applicables lorsque l'appareil La zone d'enveloppe située à une distance de l'axe
considéré est soumis aux actions simultanées de la d'un dispositif de supportage inférieure ou égale à :
pression intérieure ou extérieure et de la pesanteur ou
d’actions se traduisant par des effets analogues à ceux Di ˜ eu (C9.3.3.1.2-1)
de la pesanteur.
ne doit pas interférer avec la zone d'enveloppe associée
Préalablement à l’application de ces règles, il y a à la longueur d'influence d'une quelconque discontinuité
lieu de s’assurer, au moyen des règles des autres majeure.
sections de la présente Division, que les épaisseurs sont
suffisantes pour garantir la résistance à la pression
seule.

1018
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

L.T.
L.T.

1
F1 F2 = F1

Figure C9.3.3.1.2-1 - Appareil de type A : L'appareil repose sur deux dispositifs de supportage
et possède un plan de symétrie perpendiculaire à son axe

2/3 Hi L/2
L.T.

a1 l1 l1

a3
F1 F2 F3 Fn/2

Figure C9.3.3.1.2-2 - Appareil de type B : L'appareil repose sur trois ou plus de trois dispositifs de supportage
et possède un plan de symétrie perpendiculaire à son axe
L.T.
L.T.

F1 F2

Figure C9.3.3.1.2-3 - Appareil de type C : L'appareil repose sur deux ou plus de deux dispositifs de supportage
et ne possède pas de plan de symétrie perpendiculaire à son axe

1019
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

C9.3.3.1.3 - Épaisseur de l'enveloppe


L'épaisseur utile eu de l'enveloppe doit être telle eu
que : R
w1
e
0,001 d u d 0,05 (C9.3.3.1.3)
Di

C9.3.3.1.4 - Écarts de forme de l'enveloppe

l g1
La déformation locale w1 dans le sens longitudinal
doit être mesurée hors des zones soudées à l'aide d'un
gabarit droit de longueur lg1 telle que :
§ Dm ˜ e u ·
l g1 MIN ¨ 4 ˜ ; 0,95 ˜ l t ¸ (C9.3.3.1.4-1)
¨ 2 ¸
© ¹
La déformation locale w2 dans le sens circonférentiel
doit être mesurée hors des zones soudées à l'aide d'un
gabarit au rayon théorique de l'enveloppe de longueur
lg2 telle que :

w2
§ Dm ˜ e u ·
l g2 MIN ¨ 4 ˜ ; 0,95 ˜ l c ¸ (C9.3.3.1.4-2)
¨ 2 ¸
© ¹
La déformation locale w3 dans le sens longitudinal
eu

doit être mesurée au droit des cordons de soudure à


l'aide d'un gabarit droit de longueur lg3 telle que :
l g3 25 ˜ e u (C9.3.3.1.4-3) l g2

Les déformations locales mesurées doivent être


telles que:
§w w w ·
MAX ¨ 1 ; 2 ; 3 ¸ d 0,2 (C9.3.3.1.4-4)
¨ l g1 l g2 l g3 ¸
© ¹
C9.3.3.1.5 - Berceaux
L'angle d'ouverture G (figure C9.3.3.1.5) du berceau
doit être tel que :
60q d G d 180q
l g3

(C9.3.3.1.5)
Note : Les berceaux doivent être soudés au récipient dans toute la
mesure du possible.

C9.3.3.1.6 - Plaques-renforts
w3
L'épaisseur utile e2 de la plaque-renfort éventuelle
doit être telle que : eu
e2 t e u (C9.3.3.1.6-1)
La distance a2 de l'extrémité du berceau à l'extrémité
de la plaque-renfort et le diamètre intérieur Di doivent Figure C9.3.3.1.4-1 - Vérifications des écarts de forme.
être tels que :
a 2 t 0,1 ˜ Di (C9.3.3.1.6-2)

1020
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

Hi ea

a1

Di
b1
L.T.

Hi ea

a1
Di
L.T.

b2
e2
G
2 G
2

Hi ea

a1
Di

G
L.T.

b2
e2
a2

b1 G 3
2 2

Figure C9.3.3.1.5 - Différents types de dispositions constructif pour un appareil sur berceaux.

1021
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

C9.3.3.1.7 - Anneaux-supports b) Par des pieds ou par tout autre dispositif à travers
deux liaisons.
L'appareil doit être supporté au droit des anneaux-
supports : L’angle d'ouverture Ga du dispositif de supportage
doit être tel que :
a) Par des berceaux soudés ou par tout autre
dispositif. 30q d G a d 330q (C9.3.3.1.7-1)

ea

FV
RR

FH
Di

le Ga
t

Figure C9.3.3.1.7-1 - Enveloppe cylindrique munie Figure C9.3.3.1.7-2 - Appareil supporté par des
d'anneaux-supports. berceaux.

FV FV
FH
FH
Ga Ga
H

Figure C9.3.3.1.7-3 - Appareil supporté par deux liaisons.

1022
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

C9.3.3.1.8 - Anneaux-raidisseurs C9.3.3.1.10 - Procédures de calcul


L'appareil doit être supporté au droit des anneaux- Les règles du présent chapitre doivent être
raidisseurs éventuels : appliquées :
a) Par des berceaux soudés ou par tout autre a) Au droit du premier berceau ou du premier
dispositif. dispositif de supportage (i = 1) et pour chaque situation
susceptible d'être déterminante si l'appareil possède un
b) Par des pieds ou par tout autre dispositif à travers
plan de symétrie perpendiculaire à son axe (appareil de
deux liaisons.
type A ou B).
L’angle d'ouverture Ga du dispositif de supportage b) Au droit de chaque berceau ou de chaque
doit être tel que : dispositif de supportage et pour chaque situation
30q d G a d 330q (C9.3.3.1.8) susceptible d'être déterminante si l'appareil ne possède
pas de plan de symétrie perpendiculaire à son axe
(appareil de type C).
La règle présentée en C9.3.3.2 doit être utilisée dans
eu le cas où toutes les conditions suivantes sont
simultanément vérifiées :
a) L'enveloppe est supportée par un berceau.
b) L'enveloppe n'est pas munie d'une plaque-renfort.
RR

c) L'enveloppe n'est pas munie d'un anneau-


I Di

raidisseur.
La règle présentée en C9.3.3.3 doit être utilisée dans
le cas où toutes les conditions suivantes sont
simultanément vérifiées :
a) L'enveloppe est supportée par un berceau.
b) L'enveloppe est munie d'une plaque-renfort dont
la largeur b2 vérifie la condition (C9.3.3.1.10-1) dans
laquelle le coefficient K11 est donné par la formule
(C9.3.3.1.10-2).
b2 t K11 ˜ Di  1,5 ˜ b1 (C9.3.3.1.10-1)
Figure C9.3.3.1.8-1 - Enveloppe cylindrique renforcée
par des anneaux-raidisseurs intérieurs. 5
K11
0,10472 ˜ G 3 Di (C9.3.3.1.10-2)
eu
C9.3.3.1.9 - Sollicitations
Les règles du présent chapitre prennent en compte c) L'enveloppe n'est pas munie d'un anneau-
les sollicitations suivantes : raidisseur.

a) Pression intérieure ou extérieure. Les cinq règles ci-dessus font appel aux procédures
de calcul définies dans les annexes C9.A3, C9.A4 et
b) Pesanteur sur l'appareil lui-même et sur le fluide C9.A5.
qu'il contient.
c) Actions de toute nature qui se traduisent par des
moments de flexion d'axe perpendiculaire au plan
vertical contenant l'axe de l'appareil.
d) Actions de toute nature qui se traduisent par des
forces résultantes appliquées suivant un axe
perpendiculaire au plan vertical contenant l'axe de
l'appareil si l'enveloppe est supportée par des anneaux-
supports.

1023
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

La règle présentée en C9.3.3.4 doit être utilisée dans Di = Diamètre intérieur de l'enveloppe
le cas où toutes les conditions suivantes sont cylindrique
simultanément vérifiées :
Dm = Diamètre moyen de l'enveloppe cylindrique
a) L'enveloppe est supportée par un berceau.
E = Module d'élasticité du matériau de
b) L'enveloppe est munie d'une plaque-renfort dont l'enveloppe pour la situation de calcul
la largeur b2 ne vérifie pas la condition (C9.3.3.4-1). considérée
c) L'enveloppe n'est pas munie d'un anneau- eu = Epaisseur utile de l'enveloppe
raidisseur.
e2 = Epaisseur utile de la plaque-renfort
La règle présentée en C9.3.3.5 doit être utilisée si :
ec = Epaisseur de paroi équivalente à la
a) L'enveloppe est munie d'un anneau-raidisseur combinaison enveloppe plus plaque-renfort
intérieur et est supportée par un berceau.
Fcmax = Valeur maximale admissible de la force de
b) L'enveloppe est supportée par un anneau-support compression globale
supporté autrement qu'en deux points par un berceau ou
F2max = Charge maximale admissible à laquelle
par un quelconque dispositif de supportage.
l'enveloppe peut être soumise au point d
Cette règle ne permet pas de prendre en compte la de la figure C9.3.3.1.5
présence d'une plaque-renfort.
F3max = Charge maximale admissible à laquelle
La règle présentée en C9.3.3.6 doit être utilisée si : l'enveloppe peut être soumise au point e
de la figure C9.3.3.1.5
a) L'enveloppe est munie d'un anneau-raidisseur
intérieur et est supportée en deux points au droit de cet f = Contrainte nominale de calcul pour le
anneau-raidisseur par un quelconque dispositif de matériau de l'enveloppe et la situation de
supportage. calcul considérée
b) L'enveloppe est supportée par un anneau support fr = Contrainte nominale de calcul pour le
soutenu en deux points par un quelconque dispositif de matériau de la plaque-renfort et la situation
supportage. Cette règle ne permet pas de prendre en de calcul considérée
compte la présence d'une plaque-renfort.
fa = Contrainte nominale de calcul pour le
Les procédures de calcul définies en Annexe C9.A3 matériau de l'anneau et la situation de
fournissent les valeurs des charges Fi, Mi, Mij, Qi qui calcul considérée
sollicitent l'enveloppe.
Feq = Force axiale globale équivalente tenant
Les procédures de calcul définies en C9.A4 compte des contraintes de membrane
permettent de déterminer les valeurs des charges locales au voisinage d'un berceau ou d'un
maximales Fcmax, Pmax, Qmax en deçà desquelles il faut dispositif de supportage
demeurer pour conserver la stabilité de l'enveloppe.
Fi = Force verticale à laquelle l'enveloppe est
Les procédures de calcul définies en Annexe C9.A5 soumise droit du berceau ou du dispositif
fournissent les caractéristiques d'inertie de la section de supportage i
droite d'un anneau support ou d'un anneau-raidisseur.
FH = Force horizontale agissant sur l'anneau-
C9.3.3.1.11 - Notations support
AR = Aire de la section droite d'un anneau- FHmax = Valeur maximale admissible de la force
support ou d'un anneau-raidisseur horizontale qui agit sur l'anneau-support
a1 = Distance du milieu du dispositif de FVmax = Valeur maximale admissible de la force
supportage à l'extrémité de la partie verticale qui agit sur un anneau-support ou
cylindrique voisine sur un anneau-raidisseur
a2 = Distance de l'extrémité du berceau à H = Distance de la fondation aux articulations
l'extrémité de la plaque-renfort de l'anneau
a3 = Longueur de l'enveloppe cylindrique Hi = Hauteur intérieure d'un fond bombé
équivalente mesurée à partir de la ligne de tangence
b1 = Largeur suivant l'axe du berceau d'un hG = Distance de l'axe neutre de la section droite
berceau d'un anneau-support ou d'un anneau-
raidisseur à l'enveloppe
b2 = Largeur de la plaque-renfort

1024
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

K1 = Coefficient intermédiaire P = Pression pour la situation de calcul


considérée, une pression intérieure doit être
K2 = Coefficient de sécurité dont la valeur
comptée positivement, une pression
dépend de la situation de calcul :
extérieure doit être comptée négativement
– K2 = 1.25 pour une situation normale de
Pmax = Valeur maximale de la pression extérieure
service
admissible par l'enveloppe cylindrique
– K2 = 1.05 pour une situation d'essai de calculée à l'aide de la procédure décrite en
résistance ou une situation C4.1
exceptionnelle de service
Qi = Effort tranchant appliqué à l'enveloppe au
K3 à K11 = Coefficients intermédiaires droit du berceau ou du dispositif de
supportage i
K11p2, = Coefficients intermédiaires
K11p3 Qmax = Valeur maximale admissible de l'effort
tranchant
K12 = Coefficient intermédiaire
RR = Distance entre l'axe neutre de la section
K12p2, = Coefficients intermédiaires
droite d'un anneau-support ou d'un anneau-
K12p3 raidisseur et l'axe de l’appareil
K18 et = Coefficients intermédiaires utilisés pour W = Poids total de l’appareil (y compris de son
K19 le calcul des anneaux-supports ou des
contenu)
anneaux-raidisseurs
Wf = Poids du fluide
L = Longueur de la partie cylindrique de
l’appareil (partie cylindrique des fonds Wp = Module de flexion plastique de la section
inclue) droite de l'anneau-support
lc = Distance curviligne maximale entre deux w1 = Déformation locale hors des zones soudées
cordons de soudure longitudinaux dans le sens longitudinal
lg1 = Longueur du gabarit droit utilisé pour w2 = Déformation locale hors des zones soudées
mesurer la déformation locale dans le sens dans le sens circonférentiel
longitudinal hors des zones soudées
w3 = Déformation locale dans le sens
lg2 = Longueur du gabarit utilisé pour mesurer la longitudinal mesurée au droit d'un cordon
déformation locale dans le sens de soudure
circonférentiel hors des zones soudées
x = Valeur intermédiaire
lg3 = Longueur du gabarit droit utilisé pour
y = Valeur intermédiaire
mesurer la déformation locale dans le sens
longitudinal au droit des cordons de z = Coefficient de soudure ; z doit être égal à 1
soudure pour une situation d'essai de résistance,
pour une situation exceptionnelle de service
li = Distance entre deux berceaux ou deux
ou pour une zone d'enveloppe qui ne
dispositifs de supportage consécutifs
chevauche pas un cordon de soudure
lt = Longueur maximale entre deux cordons de circonférentiel
soudure circonférentiels
E = Coefficient d'influence relatif à la largeur
Mi = Moment de flexion global au droit du du berceau
berceau ou du dispositif de supportage i
J = Coefficient d'influence relatif à la distance
Mij = Moment de flexion global maximal entre entre les berceaux
les dispositifs de supportage
G = Valeur en degrés de l'angle d'ouverture d'un
Mmax = Valeur maximale admissible du moment de berceau support
flexion global
Ga = Valeur en degrés de l'angle d'ouverture du
m = Valeur intermédiaire dispositif de supportage d'un anneau
n = Nombre de berceau ou de dispositif de G2 = Valeur en degrés de l'angle d'ouverture de
supportage la plaque-renfort

1025
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

Vball = Valeur limite de la contrainte de flexion X1p2 = Rapport entre la contrainte de membrane
pour l'enveloppe locale et la contrainte de flexion locale au
point d de la figure C9.3.3.1.5
Vballp2 = Valeur limite de la contrainte de flexion
pour l'enveloppe au point d de la figure X1p3 = Rapport entre la contrainte de membrane
C9.3.3.1.5 locale et la contrainte de flexion locale au
point e de la figure C9.3.3.1.5
Vballp3 = Valeur limite de la contrainte de flexion
pour l'enveloppe au point e de la figure X21p2 = Rapport entre la contrainte de membrane
C9.3.3.1.5 globale et la contrainte admissible pour une
situation sans pression au point d de la
Vball1p2 = Valeur limite de la contrainte de flexion
figure C9.3.3.1.5
pour l'enveloppe pour une situation sans
pression au point d de la figure X21p3 = Rapport entre la contrainte de membrane
C9.3.3.1.5 globale et la contrainte admissible pour une
situation sans pression au point e de la
Vball1p3 = Valeur limite de la contrainte de flexion
figure C9.3.3.1.5
pour l'enveloppe pour une situation sans
pression au point e de la figure X22p2 = Rapport entre la contrainte de membrane
C9.3.3.1.5 globale et la contrainte admissible pour la
situation considérée au point d de la figure
Vball2p2 = Valeur limite de la contrainte de flexion
C9.3.3.1.5
pour l'enveloppe pour la situation
considérée au point d de la figure X22p3 = Rapport entre la contrainte de membrane
C9.3.3.1.5 globale et la contrainte admissible pour la
situation considérée au point e de la figure
Vball2p3 = Valeur limite de la contrainte de flexion
C9.3.3.1.5
pour l'enveloppe pour la situation
considérée au point e de la figure
C9.3.3.1.5
Vcall = Valeur maximale admissible de la
contrainte de compression longitudinale
pour le matériau de l'enveloppe

1026
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

C9.3.3.2 - Vérification au droit d’un berceau d’une Étape 2 : Calcul des valeurs maximales admissibles
enveloppe sans plaque-renfort ni anneau-raidisseur des charges globales
La procédure ci-dessous doit être utilisée si toutes x Calculer les valeurs des charges Fcmax, Pmax,
les conditions suivantes sont simultanément vérifiées : Qmax en deçà desquelles il faut demeurer pour
conserver la stabilité de l'enveloppe à l'aide de
a) L'enveloppe est supportée par un berceau.
la procédure donnée en Annexe C9.A4
b) L'enveloppe n'est pas munie d'une plaque-renfort.
Étape 3 : Vérification de la résistance de l'enveloppe
c) L'enveloppe n'est pas munie d'un anneau- entre les berceaux
raidisseur.
Cette vérification ne doit être effectuée que si les
Cette procédure doit être appliquée : deux conditions suivantes s'appliquent simultanément :
a) Au droit du premier berceau ou du premier a) L'appareil est supporté par deux berceaux.
dispositif de supportage (i = 1) et pour chaque situation
b) Les valeurs Mij et Mi des moments qui sollicitent
susceptible d'être déterminante si l'appareil possède un
l'enveloppe entre et au droit des berceaux sont telles
plan de symétrie perpendiculaire à son axe (appareil de
que :
type A ou B).
b) Au droit de chaque berceau ou de chaque M ij ! M i (C9.3.3.2-1)
dispositif de supportage et pour chaque situation
susceptible d'être déterminante si l'appareil ne possède x Calculer les valeurs des paramètres
pas de plan de symétrie perpendiculaire à son axe adimensionnels x et y :
(appareil de type C).
L
x (C9.3.3.2-2)
Cette procédure permet de vérifier la résistance de Di
l'enveloppe et de déterminer la valeur de la charge
maximale admissible au droit du berceau. Di
y (C9.3.3.2-3)
eu

x Calculer la valeur intermédiaire m :


m 1,6  0,20924 x  1  0,028702 x x  1

 0,4795 ˜ 10 3 y x  1  0,2391 ˜ 10 6 xy x  1

 0,29936 ˜ 10 2 x  1 x 2  0,85692 ˜ 10 6 x  1 y 2

 0,88174 ˜ 10 6 x 2 x  1 y  0,75955 ˜ 10 8 y 2 x  1 x

 0,82748 ˜ 10 4 x  1 x 3  0,48168 ˜ 10 9 x  1 y 3
(C9.3.3.2-4)
x Calculer la valeur du coefficient intermédiaire
K12 :
K12 MAX m ; 1,0 (C9.3.3.2-5)
x Vérifier la contrainte longitudinale entre les
berceaux :
Figure C9.3.3.2 - Enveloppe sans plaque-renfort L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :
ni anneau-raidisseur supportée par un berceau
Étape 1 : Calcul des valeurs des charges auxquelles P ˜ Di 4 ˜ M ij ˜ K12
 d f ˜z (C9.3.3.2-6)
l'enveloppe est soumise 4 ˜ eu S ˜ Di 2 ˜ eu
x Calculer les valeurs des charges Fi, Mi, Mij, Qi
auxquelles est soumise l'enveloppe à l'aide de
la procédure donnée en Annexe C9.A3

1027
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

x Vérifier la stabilité de l'enveloppe entre les 1


K10
berceaux :
Di b1 (C9.3.3.2-18)
a) Si le récipient est soumis à une pression intérieure 1  0,010472 ˜ 3 ˜ ˜G
eu Di
ou à une pression nulle :
L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si : x Calculer la valeur X1p2 du rapport entre la
contrainte de membrane locale et la contrainte
M ij de flexion locale au point d :
d1 (C9.3.3.2-7)
M max K 6 ˜ K8
X1p2  0,23 ˜ (C9.3.3.2-19)
K5 ˜ K3
b) Si le récipient est soumis à une pression
extérieure : x Calculer la valeur X1p3 du rapport entre la
L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si : contrainte de membrane locale et la contrainte
de flexion locale au point e :
P M ij
 d1 (C9.3.3.2-8) X1p3  0,53 ˜
K4
Pmax M max K 7 ˜ K 9 ˜ K10 ˜ sin 0.5 ˜ G
Étape 4 : Calcul des valeurs des charges maximales (C9.3.3.2-20)
admissibles auxquelles l’enveloppe peut être
soumises au droit du berceau considéré x Calculer la valeur X21p2 du rapport entre la
contrainte de membrane globale et la contrainte
x Calculer les valeurs des coefficients d'influence admissible au point d pour une situation sans
J et E : pression :
§a · eu 4˜Mi 1
J 2,83 ¨¨ 1 ¸
¸ (C9.3.3.2-9) X 21p2  ˜ (C9.3.3.2-21)
© Di ¹ Di S ˜ Di ˜ e u
2 K2. f

b1 x Calculer la valeur X22p2 du rapport entre la


E 0,91 (C9.3.3.2-10) contrainte de membrane globale et la contrainte
Di . eu admissible au point d pour la situation
considéré e:
x Calculer les valeurs des coefficients K3 à K10 :
§ P ˜ Di 4˜Mi ·
§ sin ( E ) · X 22p2 ¨  ¸˜ 1
K3 MAX¨¨ 2,718282  E ; 0,25 ¸¸ (C9.3.3.2-11) ¨ 4 ˜ eu ¸ K2 . f
© E ¹ © S ˜ Di 2 ˜ e u ¹

K4
1  2,718282 E cos (E ) 
(C9.3.3.2-12)
(C9.3.3.2-22)
E x Calculer la valeur X21p3 du rapport entre la
contrainte de membrane globale et la contrainte
1,15  0,0025 ˜ G admissible au point e pour une situation sans
K5
sin 0,5 ˜ G
(C9.3.3.2-13) pression :

MAX 1,7  0,011667 ˜ G ; 0 X 21p3 0 (C9.3.3.2-23)


K6
sin 0,5 ˜ G
(C9.3.3.2-14)
x Calculer la valeur X22p3 du rapport entre la
contrainte de membrane globale et la contrainte
1,45  0,007505 ˜ G
K7 admissible au point e pour la situation
sin 0,5 ˜ G
(C9.3.3.2-15)
considérée :
§ 0,8 ˜ J  6 ˜ J · P ˜ Di 1
K8 MIN¨¨1,0 ; ¸ X 22p3 ˜ (C9.3.3.2-24)
¨ 0,017453 ˜ G ¸¸ (C9.3.3.2-16) 2 ˜ eu K 2 . f
© ¹

0,65 60
K9 1 (C9.3.3.2-17)
1  6 ˜ J 2 G

1028
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

x Calculer la valeur du coefficient K11p2 au point d pour une situation sans pression :

1  X 21p2 2
K11p2
2 (C9.3.3.2-25)
§1 · §1 ·
¨  X1p2 ˜ X 21p2 ¸  ¨  X1p2 ˜ X 21p2 ¸  (1  X 21p2 ) ˜ X1p2
2 2

©3 ¹ ©3 ¹

x Calculer la valeur du coefficient K12p2 au point d pour la situation considérée :


1  X 22p2 2
K 12p2
2 (C9.3.3.2-26)
§1 · §1 ·
¨  X1p2 ˜ X 22p2 ¸  ¨  X1p2 ˜ X 22p2 ¸  (1  X 22p2 ) ˜ X1p2
2 2

© 3 ¹ © 3 ¹

x Calculer la valeur du coefficient K11p3 au point e pour une situation sans pression :

1  X 21p3 2
K11p3
2 (C9.3.3.2-27)
§1 · §1 ·
¨  X1p3 ˜ X 21p3 ¸  ¨  X1p3 ˜ X 21p3 ¸  (1  X 21p3 ) ˜ X1p3
2 2

© 3 ¹ © 3 ¹

x Calculer la valeur du coefficient K12p3 au point e pour la situation considérée :

1  X 22p3 2
K 12p3
2 (C9.3.3.2-28)
§1 · §1 ·
¨  X1p3 ˜ X 22p3 ¸  ¨  X1p3 ˜ X 22p3 ¸  (1  X 22p3 ) ˜ X1p3
2 2

© 3 ¹ © 3 ¹

x Calculer la valeur limite de la contrainte de flexion au point d pour une situation sans pression :
V ball1p2 K11p2 ˜ K 2 ˜ f (C9.3.3.2-29)

x Calculer la valeur limite de la contrainte de flexion au point d pour la situation considérée :


V ball2p2 K12p2 ˜ K 2 ˜ f (C9.3.3.2-30)

x Calculer la valeur limite de la contrainte de flexion au point d :


V ballp2
MIN V ball1p2 ; V ball2p2 (C9.3.3.2-31)

x Calculer la valeur limite de la contrainte de flexion au point e pour une situation sans pression :
V ball1p3 K11p3 ˜ K 2 ˜ f (C9.3.3.2-32)

x Calculer la valeur limite de la contrainte de flexion au point e pour la situation considérée :


V ball2p3 K 12p3 ˜ K 2 ˜ f (C9.3.3.2-33)

x Calculer la valeur limite de la contrainte de flexion au point e :


V ballp3
MIN V ball1p3 ; V ball2p3 (C9.3.3.2-34)

x Calculer la valeur maximale admissible F2max de la charge au point d de l'enveloppe :

0,7 ˜ V ballp2 ˜ Di ˜ eu ˜ eu
F2 max (C9.3.3.2-35)
K3 ˜ K5

x Calculer la valeur maximale admissible F3max de la charge au point e de l'enveloppe :

0,9 ˜ V ballp3 ˜ Di ˜ eu ˜ e u
F3 max (C9.3.3.2-36)
K 7 ˜ K 9 ˜ K 10

1029
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

Étape 5 : Vérification de l'admissibilité des charges x Vérifier la stabilité de l'enveloppe au droit du


aux points d et e de l'enveloppe berceau :
x Vérifier que les charges aux points d et e de a) Si le récipient est soumis à une pression intérieure
l'enveloppe au droit du berceau sont ou à une pression nulle :
acceptables :
L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :
L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :
2
Mi Feq § Q ·
Fi d MIN F2 max ; F3 max (C9.3.3.2-37)   ¨¨ i ¸ d 1,0
¸ (C9.3.3.2-39)
M max Fcmax © Qmax ¹
Étape 6 : Vérification de la stabilité de l'enveloppe
au droit d'un berceau-support b) Si le récipient est soumis à une pression
extérieure :
x Calculer la valeur de la force axiale globale
équivalente Feq qui agit au droit du berceau : L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :
2
S Di P Mi Feq § Q ·
Feq Fi ˜ ˜ ˜ K6 ˜ K8 (C9.3.3.2-38)    ¨¨ i ¸ d 1,0
¸
4 eu Pmax M max Fcmax © Qmax ¹
(C9.3.3.2-40)

1030
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

C9.3.3.3 - Vérification au droit d’un berceau d’une Étape 1 : Calcul des valeurs des charges auxquelles
enveloppe munie d'une plaque-renfort vérifiant la l'enveloppe est soumise
condition (C9.3.3.4-1)
x Calculer les valeurs des charges Fi, Mi, Mij, Qi
La procédure présentée ci-dessous doit être utilisée auxquelles est soumise l'enveloppe à l'aide de
si toutes les conditions suivantes sont simultanément la procédure donnée en Annexe C9.A3
vérifiées :
Étape 2 : Calcul des valeurs maximales admissibles
a) L'enveloppe est supportée par un berceau. des charges globales
b) L'enveloppe est munie d'une plaque-renfort dont x Calculer les valeurs des charges maximales
la largeur b2 vérifie la condition (C9.3.3.4-1). Fcmax, Pmax, Qmax en deçà desquelles il faut
c) L'enveloppe n'est pas munie d'un anneau- demeurer pour conserver la stabilité de
raidisseur. l'enveloppe à l'aide de la procédure donnée en
Annexe C9.A4
Cette procédure doit être appliquée :
Étape 3 : Vérification de la tenue de l'enveloppe
a) Au droit du premier berceau ou du premier entre les berceaux
dispositif de supportage (i = 1) et pour chaque situation
susceptible d'être déterminante si l'appareil possède un Cette vérification ne doit être effectuée que si les
plan de symétrie perpendiculaire à son axe (appareil de deux conditions suivantes s'appliquent simultanément :
type A ou B). a) L'appareil est supporté par deux berceaux.
b) Au droit de chaque berceau ou de chaque b) Les valeurs Mij et Mi des moments qui sollicitent
dispositif de supportage et pour chaque situation l'enveloppe entre et au droit des berceaux sont telles
susceptible d'être déterminante si l'appareil ne possède que :
pas de plan de symétrie perpendiculaire à son axe
(appareil de type C). M ij ! M i (C9.3.3.3-1)
Cette procédure permet de vérifier la tenue de
x Calculer les valeurs des paramètres
l'enveloppe avec plaque-renfort et de déterminer la
adimensionnels x et y :
valeur de la charge maximale admissible au droit du
berceau-support. L
x (C9.3.3.3-2)
Di

Di
y (C9.3.3.3-3)
eu

x Calculer la valeur intermédiaire m :


m 1,6  0,20924 x  1  0,028702 x x  1

 0,4795 ˜10 3 y x  1  0,2391 ˜10 6 xy x  1

 0,29936 ˜ 10 2 x  1 x 2  0,85692 ˜ 10 6 x  1 y 2

 0,88174 ˜ 10 6 x 2 x  1 y  0,75955 ˜ 10 8 y 2 x  1 x

 0,82748 ˜ 10 4 x  1 x 3  0,48168 ˜ 10 9 x  1 y 3
(C9.3.3.3-4)
x Calculer la valeur du coefficient intermédiaire
K12 :
K12 MAX m ; 1,0 (C9.3.3.3-5)
Figure C9.3.3.3 - Enveloppe supportée par un berceau
et munie d'une plaque-renfort vérifiant x Vérifier la contrainte longitudinale :
la condition (C9.3.3.4-1) L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :

P ˜ Di 4 ˜ M ij ˜ K12
 d f ˜z (C9.3.3.3-6)
4 ˜ eu S ˜ Di 2 ˜ eu

1031
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

x Vérifier la stabilité de l'enveloppe entre les 1


K10
berceaux :
Di b1 (C9.3.3.3-18)
a) Si le récipient est soumis à une pression intérieure 1  0,010472 ˜ 3 ˜ ˜G
eu Di
ou à une pression nulle :
L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si : x Calculer la valeur X1p2 du rapport entre la
contrainte de membrane locale et la contrainte
M ij de flexion locale au point d :
d1 (C9.3.3.3-7)
M max K6 ˜ K8
X1p2  0,23 ˜ (C9.3.3.3-19)
K5 ˜ K3
b) Si le récipient est soumis à une pression
extérieure : x Calculer la valeur X1p3 du rapport entre la
L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si : contrainte de membrane locale et la contrainte
de flexion locale au point e :
P M ij
 d1 (C9.3.3.3-8) X1p3  0,53 ˜
K4
Pmax M max K 7 ˜ K 9 ˜ K10 ˜ sin 0,5 ˜ G
Étape 4 : Calcul des valeurs des charges maximales (C9.3.3.3-20)
admissibles qui peuvent être appliquées à
l'enveloppe avec plaque-renfort au droit du berceau x Calculer la valeur X21p2 du rapport entre la
considéré contrainte de membrane globale et la contrainte
admissible au point d pour une situation sans
x Calculer les valeurs des coefficients d'influence pression :
J et E :
4 ˜ Mi 1
§a ·
X 21p2  ˜ (C9.3.3.3-21)
eu S ˜ Di ˜ eu
2 K2 . f
J 2,83 ¨¨ 1 ¸¸ (C9.3.3.3-9)
© Di ¹ Di
x Calculer la valeur X22p2 du rapport entre la
b1 contrainte de membrane globale et la contrainte
E 0,91 (C9.3.3.3-10) admissible au point d pour la situation
Di . eu considérée :
x Calculer les valeurs des coefficients K3 à K10 : § P ˜ Di 4˜ Mi ·
X 22p2 ¨  ¸˜ 1 (C9.3.3.3-22)
§ sin ( E ) · ¨ 4 ˜ eu S ˜ D 2 ˜ e ¸ K2 . f
K3 MAX¨¨ 2,718282  E ; 0,25 ¸¸ (C9.3.3.3-11) © i u ¹
© E ¹
x Calculer la valeur X21p3 du rapport entre la

K4
1  2,718282 E
cos ( E ) (C9.3.3.3-12)
contrainte de membrane globale et la contrainte
admissible au point e pour une situation sans
E pression :
1,15  0,0025 ˜ G X 21p3 0 (C9.3.3.3-23)
K5
sin 0,5 ˜ G
(C9.3.3.3-13)
x Calculer la valeur X22p3 du rapport entre la
MAX 1,7  0,011667 ˜ G ; 0 contrainte de membrane globale et la contrainte
K6
sin 0,5 ˜ G
(C9.3.3.3-14) admissible au point e pour la situation
considérée :
1,45  0,007505 ˜ G
K7 (C9.3.3.3-15) P ˜ Di 1
sin 0,5 ˜ G X 22p3 ˜ (C9.3.3.3-24)
2 ˜ eu K 2 . f
§ 0,8 ˜ J  6 ˜ J ·
K8 MIN¨¨1,0 ; ¸
¸¸ (C9.3.3.3-16)
¨ 0,017453 ˜ G
© ¹

0,65 60
K9 1 (C9.3.3.3-17)
1  6 ˜ J 2 G

1032
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

x Calculer la valeur du coefficient K11p2 au point d pour une situation sans pression :

1  X 21p2 2
K11p2
2 (C9.3.3.3-25)
§1 · §1 ·
¨  X1p2 ˜ X 21p2 ¸  ¨  X1p2 ˜ X 21p2 ¸  (1  X 21p2 ) ˜ X1p2
2 2

©3 ¹ ©3 ¹

x Calculer la valeur du coefficient K12p2 au point d pour la situation considérée :


1  X 22p2 2
K12p2
2 (C9.3.3.3-26)
§1 · §1 ·
¨  X1p2 ˜ X 22p2 ¸  ¨  X1p2 ˜ X 22p2 ¸  (1  X 22p2 ) ˜ X1p2
2 2

© 3 ¹ © 3 ¹

x Calculer la valeur du coefficient K11p3 au point e pour une situation sans pression :
1  X 21p3 2
K11p3
2 (C9.3.3.3-27)
§1 · §1 ·
¨  X1p3 ˜ X 21p3 ¸  ¨  X1p3 ˜ X 21p3 ¸  (1  X 21p3 ) ˜ X1p3
2 2

©3 ¹ ©3 ¹

x Calculer la valeur du coefficient K12p3 au point e pour la situation considérée :


1  X 22p3 2
K12p3
2 (C9.3.3.3-28)
§1 · §1 ·
¨  X1p3 ˜ X 22p3 ¸  ¨  X1p3 ˜ X 22p3 ¸  (1  X 22p3 ) ˜ X1p3
2 2

© 3 ¹ © 3 ¹

x Calculer la valeur limite de la contrainte de flexion au point d pour une situation sans pression :
V ball1p2 K11p2 ˜ K 2 ˜ f (C9.3.3.3-29)

x Calculer la valeur limite de la contrainte de flexion au point d pour la situation considérée :


V ball2p2 K12p2 ˜ K 2 ˜ f (C9.3.3.3-30)

x Calculer la valeur limite de la contrainte de flexion au point d :


V ballp2
MIN V ball1p2 ; V ball2p2 (C9.3.3.3-31)

x Calculer la valeur limite de la contrainte de flexion au point e pour une situation sans pression :
V ball1p3 K11p3 ˜ K 2 ˜ f (C9.3.3.3-32)

x Calculer la valeur limite de la contrainte de flexion au point e pour la situation considérée :


V ball2p3 K12p3 ˜ K 2 ˜ f (C9.3.3.3-33)

1033
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

x Calculer la valeur limite de la contrainte de Étape 6 : Vérification de la stabilité de l'enveloppe


flexion au point e : au droit d'un berceau
V ballp3
MIN V ball1p3 ; V ball2p3 (C9.3.3.3-34) x Calculer la valeur de la force axiale globale
équivalente Feq appliquée au droit du berceau :
x Calculer la valeur maximale admissible F2max
de la charge qui peut être appliquée au point d S Di
Feq Fi ˜ ˜ ˜ K6 ˜ K8 (C9.3.3.3-38)
de l'enveloppe avec plaque-renfort : 4 eu

1,05 ˜ V ballp2 ˜ Di ˜ eu ˜ eu x Vérifier la stabilité de l'enveloppe au droit du


F2 max (C9.3.3.3-35)
K3 ˜ K5 berceau :
a) Si le récipient est soumis à une pression intérieure
x Calculer la valeur maximale admissible F3max ou à une pression nulle :
de la charge qui peut être appliquée au point e
de l'enveloppe avec plaque-renfort : L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :
2
1,35 ˜ V ballp3 ˜ Di ˜ eu ˜ eu Mi Feq § Q ·
F3 max (C9.3.3.3-36)   ¨¨ i ¸ d 1,0
¸ (C9.3.3.3-39)
K 7 ˜ K 9 ˜ K10 M max Fcmax © Qmax ¹

Étape 5 : Vérification de l'admissibilité des charges b) Si le récipient est soumis à une pression
aux points d et e de l'enveloppe avec plaque- extérieure :
renfort L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :
x Vérifier que les charges aux points d et e de 2
l'enveloppe avec plaque-renfort au droit du P Mi Feq § Q ·
   ¨¨ i ¸ d 1,0
¸
berceau sont acceptables : Pmax M max Fcmax © Qmax ¹
L'épaisseur de l'enveloppe avec plaque-renfort est
(C9.3.3.3-40)
suffisante si :
Fi d MIN F2 max ; F3 max (C9.3.3.3-37)

1034
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

C9.3.3.4 - Vérification au droit d’un berceau d’une Étape 1 : Calcul des valeurs des charges auxquelles
enveloppe munie d'une plaque-renfort ne vérifiant l'enveloppe est soumise
pas la condition (C9.3.3.4-1)
x Calculer les valeurs des charges Fi, Mi, Mij, Qi
La procédure présentée ci-dessous doit être utilisée auxquelles est soumise l'enveloppe à l'aide de
si toutes les conditions suivantes sont simultanément la procédure donnée en Annexe C9.A3.
vérifiées :
Étape 2 : Calcul des valeurs maximales admissibles
a) L'enveloppe est supportée par un berceau. des charges globales
b) L'enveloppe est munie d'une plaque-renfort dont x Calculer les valeurs des charges Fcmax, Pmax,
la largeur b2 ne vérifie pas la condition (C9.3.3.4-1). Qmax en deçà desquelles il faut demeurer pour
c) L'enveloppe n'est pas munie d'un anneau- conserver la stabilité de l'enveloppe à l'aide de
raidisseur. la procédure donnée en Annexe C9.A4.

Cette procédure doit être appliquée : Étape 3 : Vérification de la résistance de l'enveloppe


entre les berceaux
a) Au droit du premier berceau ou du premier
dispositif de supportage (i = 1) et pour chaque situation Cette vérification ne doit être effectuée que si les
susceptible d'être déterminante si l'appareil possède un deux conditions suivantes s'appliquent simultanément :
plan de symétrie perpendiculaire à son axe (appareil de a) L'appareil est supporté par deux berceaux.
type A ou B).
b) Les valeurs Mij et Mi des moments qui sollicitent
b) Au droit de chaque berceau ou de chaque l'enveloppe entre et au droit des berceaux sont telles
dispositif de supportage et pour chaque situation que :
susceptible d'être déterminante si l'appareil ne possède
pas de plan de symétrie perpendiculaire à son axe M ij ! M i (C9.3.3.4-1)
(appareil de type C).
x Calculer les valeurs des paramètres
Cette procédure permet de vérifier la résistance de
adimensionnels x et y :
l'enveloppe avec plaque-renfort et de déterminer la
valeur de la charge maximale admissible qui peut être L
appliquée au droit d'un berceau. x (C9.3.3.4-2)
Di

Di
y (C9.3.3.4-3)
eu

x Calculer la valeur intermédiaire m :


m 1,6  0,20924 x  1  0,028702 x x  1

 0,4795 ˜ 10 3 y x  1  0,2391 ˜ 10 6 xy x  1

 0,29936 ˜ 10 2 x  1 x 2  0,85692 ˜ 10 6 x  1 y 2

 0,88174 ˜ 10 6 x 2 x  1 y  0,75955 ˜ 10 8 y 2 x  1 x

 0,82748 ˜ 10 4 x  1 x 3  0,48168 ˜ 10 9 x  1 y 3

(C9.3.3.4-4)
x Calculer la valeur du coefficient intermédiaire
K12 :
K12 MAX m ; 1,0 (C9.3.3.4-5)

Figure C9.3.3.4 - Enveloppe supportée par un berceau


et munie d'une plaque-renfort ne vérifiant
pas la condition (C9.3.3.4-1)

1035
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

x Vérifier la contrainte longitudinale entre les b2


berceaux : E 0,91 (C9.3.3.4-10)
Di . eu
L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :
x Calculer les valeurs des coefficients K3 à K10
P ˜ Di 4 ˜ M ij ˜ K12 pour l'appareil B1 :
 d f ˜z (C9.3.3.4-6)
4 ˜ eu S ˜ Di 2 ˜ eu § sin ( E ) ·
K3 MAX ¨¨ 2,718282  E ; 0,25 ¸¸ (C9.3.3.4-11)
x Vérifier la stabilité de l'enveloppe entre les © E ¹
berceaux :
a) Si le récipient est soumis à une pression intérieure K4
1  2,718282 E cos (E )

(C9.3.3.4-12)
E
ou à une pression nulle :
L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si : 1,15  0,0025 ˜ G 2
K5
sin 0,5 ˜ G 2
(C9.3.3.4-13)
M ij
d1 (C9.3.3.4-7) MAX 1,7  0,011667 ˜ G 2 ; 0
M max K6
sin 0,5 ˜ G 2
(C9.3.3.4-14)
b) Si le récipient est soumis à une pression
extérieure : 1,45  0,007505 ˜ G 2
K7
sin 0,5 ˜ G 2
(C9.3.3.4-15)
L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :

M ij § 0,8 ˜ J  6 ˜ J ·
MIN ¨¨1,0 ; ¸
P
 d1 (C9.3.3.4-8) K8 (C9.3.3.4-16)
Pmax M max ¨ 0,017453 ˜ G 2 ¸¸
© ¹
Les étapes ci-après de la présente procédure portent
sur deux appareils « équivalents » définis de la manière 0,65 60
K9 1 (C9.3.3.4-17)
suivante : 1  6 ˜ J 2 G2
– Le premier de ces appareils, dénommé « B1 »"
1
dans la suite, a une épaisseur d'enveloppe K10
valant eu à la place de la somme des épaisseurs Di b2 (C9.3.3.4-18)
eu de l'enveloppe et e2 de la plaque-renfort, il 1  0,010472 ˜ 3 ˜ ˜ G2
eu Di
est supporté par des berceaux ayant pour
largeur b2 à la place de b1 et pour angle x Calculer la valeur X1p2 du rapport entre la
d'ouverture G2 à la place de G (Etapes 4a et contrainte de membrane locale et la contrainte
5a). de flexion locale au point d de l'appareil B1 :
– Le second de ces berceaux, dénommé « B2 » K 6 ˜ K8
dans la suite, a une épaisseur d'enveloppe X1p2  0,23 ˜ (C9.3.3.4-19)
K5 ˜ K3
valant ec à la place de la somme des épaisseurs
eu de l'enveloppe et e2 de la plaque-renfort, il x Calculer la valeur X1p3 du rapport entre la
est supporté par des berceaux ayant pour contrainte de membrane locale et la contrainte
largeur b1 et pour angle d'ouverture G (Etapes de flexion locale au point e de l'appareil B1 :
4b et 5b).
K4
Étape 4a pour l'appareil équivalent B1 : Calcul des X1p3  0,53 ˜
valeurs des charges maximales admissibles qui K 7 ˜ K 9 ˜ K10 ˜ sin 0,5 ˜ G 2
peuvent être appliquées à l'enveloppe au droit du (C9.3.3.4-20)
berceau considéré
x Calculer la valeur X21p2 du rapport entre la
x Calculer les valeurs des coefficients d'influence contrainte de membrane globale et la contrainte
J et E pour l'appareil B1 : admissible au point d de l'appareil B1 pour
une situation sans pression :
§a · eu
J 2,83 ¨¨ 1 ¸¸ (C9.3.3.4-9)
4˜ Mi 1
© Di ¹ Di X 21p2  ˜ (C9.3.3.4-21)
S ˜ Di ˜ eu
2 K2 . f

1036
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

x Calculer la valeur X22p2 du rapport entre la contrainte de membrane globale et la contrainte admissible au point
d de l'appareil B1 pour la situation considérée :
§ P ˜ Di 4˜ Mi ·
X 22p2 ¨  ¸˜ 1 (C9.3.3.4-22)
¨ 4 ˜ eu S ˜ Di 2 ˜ eu ¸ K2 . f
© ¹
x Calculer la valeur X21p3 du rapport entre la contrainte de membrane globale et la contrainte admissible au point
e de l'appareil B1 pour une situation sans pression :
X 21p3 0 (C9.3.3.4-23)

x Calculer la valeur X22p3 du rapport entre la contrainte de membrane globale et la contrainte admissible au point
e de l'appareil B1 pour la situation considérée :
P ˜ Di 1
X 22p3 ˜ (C9.3.3.4-24)
2 ˜ eu K 2 . f

x Calculer la valeur du coefficient K11p2 au point d de l'appareil B1 pour une situation sans pression :

1  X 21p2 2
K11p2
2 (C9.3.3.4-25)
§1 · §1 ·
¨  X1p2 ˜ X 21p2 ¸  ¨  X1p2 ˜ X 21p2 ¸  (1  X 21p2 ) ˜ X1p2
2 2

©3 ¹ ©3 ¹

x Calculer la valeur du coefficient K12p2 au point d de l'appareil B1 pour la situation considérée :

1  X 22p2 2
K12p2
2 (C9.3.3.4-26)
§1 · §1 ·
¨  X1p2 ˜ X 22p2 ¸  ¨  X1p2 ˜ X 22p2 ¸  (1  X 22p2 ) ˜ X1p2
2 2

©3 ¹ ©3 ¹

x Calculer la valeur du coefficient K11p3 au point e de l'appareil B1 pour une situation sans pression :

1  X 21p3 2
K11p3
2 (C9.3.3.4-27)
§1 · §1 ·
¨  X1p3 ˜ X 21p3 ¸  ¨  X1p3 ˜ X 21p3 ¸  (1  X 21p3 ) ˜ X1p3
2 2

©3 ¹ ©3 ¹

x Calculer la valeur du coefficient K12p3 au point e de l'appareil B1 pour la situation considérée :

1  X 22 p 3 2
K12 p 3
2 (C9.3.3.4-28)
§1 · §1 ·
¨  X1 p 3 ˜X 22 p 3 ¸  ¨  X1 p 3 ˜X 22 p 3 ¸  (1  X 22 p 3 ) ˜X1 p 3
2 2

© 3 ¹ © 3 ¹
x Calculer la valeur limite de la contrainte de flexion au point d de l'appareil B1 pour une situation sans
pression :
V ball1p2 K11p2 ˜ K 2 ˜ f (C9.3.3.4-29)
x Calculer la valeur limite de la contrainte de flexion au point d de l'appareil B1 pour la situation considérée :
V ball2p2 K12p2 ˜ K 2 ˜ f (C9.3.3.4-30)
x Calculer la valeur limite de la contrainte de flexion au point d de l'appareil B1 :
V ballp2
MIN V ball1p2 ; V ball2p2 (C9.3.3.4-31)
x Calculer la valeur limite de la contrainte de flexion au point e de l'appareil B1 pour une situation sans
pression :
V ball1p3 K11p3 ˜ K 2 ˜ f (C9.3.3.4-32)

1037
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

x Calculer la valeur limite de la contrainte de x Calculer les valeurs des coefficients K3 à K10
flexion au point e de l'appareil B1 pour la pour l'appareil B2 :
situation considérée :
§ sin ( E ) ·
V ball2p3 K 12p3 ˜ K 2 ˜ f K3 MAX ¨¨ 2,718282  E ; 0,25 ¸¸ (C9.3.3.4-41)
(C9.3.3.4-33) © E ¹
x Calculer la valeur limite de la contrainte de
flexion au point e de l'appareil B1 : K4
1  2,718282 E cos (E )

(C9.3.3.4-42)
E
V ballp3
MIN V ball1p3 ; V ball2p3 (C9.3.3.4-34)
1,15  0,0025 ˜ G
K5
sin 0,5 ˜ G
(C9.3.3.4-43)
x Calculer la valeur maximale admissible F2max
de la charge qui peut être appliquée au point d
de l'enveloppe de l'appareil B1 : MAX 1,7  0,011667 ˜ G ; 0
K6
sin 0,5 ˜ G
(C9.3.3.4-44)
0,7 ˜ V ballp2 ˜ Di ˜ eu ˜ eu
F2 max (C9.3.3.4-35) 1,45  0,007505 ˜ G
K3 ˜ K5 K7
sin 0,5 ˜ G
(C9.3.3.4-45)
x Calculer la valeur maximale admissible F3max
de la charge qui peut être appliquée au point e § 0,8 ˜ J  6 ˜ J ·
de l'enveloppe de l'appareil B1 : K8 MIN ¨¨1,0 ; ¸
¸¸ (C9.3.3.4-46)
¨ 0,017453 ˜ G
© ¹
0,9 ˜ V ballp3 ˜ Di ˜ eu ˜ e u
F3 max (C9.3.3.4-36)
K 7 ˜ K 9 ˜ K10 K9 1
0,65 60
(C9.3.3.4-47)
1  6 ˜ J 2 G
Étape 5a pour l'appareil équivalent B1 : Vérification
de l'admissibilité des charges aux points d et e de 1
l'enveloppe K10
Di b1 (C9.3.3.4-48)
x Vérifier que les charges aux points d et e de 1  0,010472 ˜ 3 ˜ ˜G
ec Di
l'enveloppe de l'appareil B1 au droit du
berceau-support sont acceptables : x Calculer la valeur X1p2 du rapport entre la
L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si : contrainte de membrane locale et la contrainte
de flexion locale au point d de l'appareil B2 :
Fi d MIN F2 max ; F3 max (C9.3.3.4-37)
K 6 ˜ K8
Étape 4b pour l'appareil équivalent B2 : Calcul des X1p2  0,23 ˜ (C9.3.3.4-49)
K5 ˜ K3
valeurs des charges maximales admissibles
auxquelles l’enveloppe peut être soumises au droit x Calculer la valeur X1p3 du rapport entre la
du berceau-support considéré contrainte de membrane locale et la contrainte
x Calculer l'épaisseur équivalente d'enveloppe de de flexion locale au point e de l'appareil B2 :
l'appareil B2 : K4
X1p3  0,53 ˜
K 7 ˜ K 9 ˜ K 10 ˜ sin 0,5 ˜ G
§ § f ·2 ·
ec eu  e 2
2 2
˜ MIN ¨1 ; ¨¨ r ¸¸ ¸ (C9.3.3.4-38) (C9.3.3.4-50)
¨ © f ¹ ¸
© ¹
x Calculer la valeur X21p2 du rapport entre la
x Calculer les valeurs des coefficients d'influence contrainte de membrane globale et la contrainte
J et E pour l'appareil B2 : admissible au point d de l'appareil B2 pour
une situation sans pression :
§a · ec
J 2,83 ¨¨ 1 ¸¸ (C9.3.3.4-39) 4˜ Mi 1
X 21p2  ˜ (C9.3.3.4-51)
© Di ¹ Di
S ˜ Di ˜ ec
2 K2 . f
b1
E 0,91 (C9.3.3.4-40)
Di . ec

1038
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

x Calculer la valeur X22p2 du rapport entre la contrainte de membrane globale et la contrainte admissible au point
d de l'appareil B2 pour la situation considérée :
§ P ˜ Di 4˜ Mi ·
X 22p2 ¨  ¸˜ 1 (C9.3.3.4-52)
¨ 4 ˜ eu S ˜ D 2 ˜ e ¸ K2. f
© i c ¹
x Calculer la valeur X21p3 du rapport entre la contrainte de membrane globale et la contrainte admissible au point
e de l'appareil B2 pour une situation sans pression :
X 21p3 0 (C9.3.3.4-53)

x Calculer la valeur X22p3 du rapport entre la contrainte de membrane globale et la contrainte admissible au point
e de l'appareil B2 pour la situation considérée :
P ˜ Di 1
X 22p3 ˜ (C9.3.3.4-54)
2 ˜ ec K 2 . f

x Calculer la valeur du coefficient K11p2 au point d de l'appareil B2 pour une situation sans pression :

1  X 21p 2 2
K11p2
2 (C9.3.3.4-55)
§1 · §1 ·
¨  X1p2 ˜ X 21p2 ¸  ¨  X1p2 ˜ X 21p2 ¸  (1  X 21p2 ) ˜ X1p2
2 2

©3 ¹ ©3 ¹

x Calculer la valeur du coefficient K12p2 au point d de l'appareil B2 pour la situation considérée :

1  X 22p2 2
K12p 2
2 (C9.3.3.4-56)
§1 · §1 ·
¨  X1p2 ˜ X 22p2 ¸  ¨  X1p2 ˜ X 22p2 ¸  (1  X 22p2 ) ˜ X1p2
2 2

©3 ¹ ©3 ¹

x Calculer la valeur du coefficient K11p3 au point e de l'appareil B2 pour une situation sans pression :

1  X 21p3 2
K11p3
2 (C9.3.3.4-57)
§1 · §1 ·
¨  X1p3 ˜ X 21p3 ¸  ¨  X1p3 ˜ X 21p3 ¸  (1  X 21p3 ) ˜ X1p3
2 2

© 3 ¹ © 3 ¹

x Calculer la valeur du coefficient K12p3 au point e de l'appareil B2 pour la situation considérée :

1 X22p32
K12p3
§1 · §1 ·
2 (C9.3.3.4-58)
¨ X1p3 ˜X22p3 ¸  ¨ X1p3 ˜X22p3¸  (1 X22p3 ) ˜X1p3
2 2

©3 ¹ ©3 ¹

1039
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

x Calculer la valeur limite de la contrainte de Étape 5b pour l'appareil équivalent B2 : Vérification


flexion au point d de l'appareil B2 pour une de l'admissibilité des charges aux points d et e de
situation sans pression : l'enveloppe
V ball1p2 K 11p 2 ˜ K 2 ˜ f (C9.3.3.4-59) x Vérifier que les charges aux points d et e de
l'enveloppe de l'appareil B2 au droit du
x Calculer la valeur limite de la contrainte de berceau-support sont acceptables :
flexion au point d de l'appareil B2 pour la
L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :
situation considérée :
Fi d MIN F2 max ; F3 max (C9.3.3.4-67)
V ball2p2 K12 p2 ˜ K 2 ˜ f (C9.3.3.4-60)
Étape 6 : Vérification de la stabilité de l'enveloppe
x Calculer la valeur limite de la contrainte de au droit d'un berceau
flexion au point d de l'appareil B2 :
x

Calculer la valeur de la force axiale globale
V ballp2 MIN V ball1p2 ; V ball2p2 (C9.3.3.4-61) équivalente Feq au droit du berceau :

x Calculer la valeur limite de la contrainte de S Di


flexion au point e de l'appareil B2 pour une Feq Fi ˜ ˜ ˜ K6 ˜ K8 (C9.3.3.4-68)
4 eu
situation sans pression :
V ball1p3 K 11p3 ˜ K 2 ˜ f (C9.3.3.4-62) x Vérifier la stabilité de l'enveloppe au droit du
berceau :
x Calculer la valeur limite de la contrainte de a) Si le récipient est soumis à une pression intérieure
flexion au point e de l'appareil B2 pour la ou à une pression nulle :
situation considérée :
L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :
V ball2p3 K 12p3 ˜ K 2 ˜ f (C9.3.3.4-63)
2
Mi Feq § Q ·
x Calculer la valeur limite de la contrainte de   ¨¨ i ¸ d 1,0
¸ (C9.3.3.4-69)
flexion au point e de l'appareil B2 :
M max Fcmax © Qmax ¹

V ballp3
MIN V ball1p3 ; V ball2p3 (C9.3.3.4-64) b) Si le récipient est soumis à une pression
extérieure :
x Calculer la valeur maximale admissible F2max L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :
de la charge qui peut être appliquée au point d
2
de l'enveloppe de l'appareil B2 : P Mi Feq § Q ·
   ¨¨ i ¸¸ d 1,0
0,7 ˜ V ballp2 ˜ Di ˜ ec ˜ ec
Pmax M max Fcmax © Qmax ¹
F2 max (C9.3.3.4-65)
K3 ˜ K5 (C9.3.3.4-70)

x Calculer la valeur maximale admissible F3max


de la charge qui peut être appliquée au point e
de l'enveloppe de l'appareil B2 :

0,9 ˜ V ballp3 ˜ Di ˜ ec ˜ ec
F3 max (C9.3.3.4-66)
K 7 ˜ K 9 ˜ K 10

1040
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

C9.3.3.5 - Vérification au droit d’un dispositif de Étape 1 : Calcul des valeurs des charges auxquelles
supportage d’une enveloppe avec anneau-raidisseur l’enveloppe est soumise
ou avec anneau-support soutenu autrement qu'en
deux points x Calculer la valeur de la charge horizontale FH
appliquée aux dispositifs de supportage à l'aide
La procédure présentée ci-dessous doit être utilisée des méthodes habituelles de la statique
si :
x Calculer les valeurs des charges Fi, Mi, Mij, Qi
a) L'enveloppe est munie d'un anneau-raidisseur auxquelles l’enveloppe est soumise à l'aide de
intérieur et est supportée par un berceau. la procédure donnée en Annexe C9.A3
b) L'enveloppe est supportée par un anneau-support Étape 2 : Calcul des valeurs maximales admissibles
soutenu autrement qu'en deux points par un berceau- des charges globales
support ou par un quelconque dispositif de supportage.
x Calculer les valeurs des charges Fcmax, Pmax,
Cette procédure ne permet pas de prendre en compte Qmax en deçà desquelles il faut demeurer pour
la présence d'une plaque-renfort. conserver la stabilité de l'enveloppe à l'aide de
Cette procédure doit être appliquée : la procédure donnée en Annexe C9.A4

a) Au droit du premier berceau ou du premier Étape 3 : Vérification de la tenue de l'enveloppe


dispositif de supportage (i = 1) et pour chaque situation entre les dispositifs de supportage
susceptible d'être déterminante si l'appareil possède un Cette vérification ne doit être effectuée que si les
plan de symétrie perpendiculaire à son axe (appareil de deux conditions suivantes s'appliquent simultanément :
type A ou B).
a) L'appareil est soutenu par deux dispositifs de
b) Au droit de chaque berceau ou de chaque supportage.
dispositif de supportage et pour chaque situation
susceptible d'être déterminante si l'appareil ne possède b) Les valeurs Mij et Mi des moments qui sollicitent
pas de plan de symétrie perpendiculaire à son axe l'enveloppe entre et au droit des dispositifs de
(appareil de type C). supportage sont telles que :

Elle permet de vérifier la tenue de l'enveloppe et la M ij ! M i (C9.3.3.5-1)


tenue de l'anneau.
x Calculer les valeurs des paramètres
adimensionnels x et y :
L
x (C9.3.3.5-2)
Di

Di
y (C9.3.3.5-3)
eu

x Calculer la valeur intermédiaire m :


m 1,6  0,20924 x  1  0,028702 x x  1

 0,4795 ˜ 10 3 y x  1  0,2391 ˜ 10 6 xy x  1

 0,29936 ˜ 10 2 x  1 x 2  0,85692 ˜ 10 6 x  1 y 2

 0,88174 ˜ 10 6 x 2 x  1 y  0,75955 ˜ 10 8 y 2 x  1 x

 0,82748 ˜ 10 4 x  1 x 3  0,48168 ˜ 10 9 x  1 y 3

(C9.3.3.5-4)
x Calculer la valeur du coefficient intermédiaire
Figure C9.3.3.5 - Enveloppe avec anneau-raidisseur K12 :
soutenu autrement qu'en deux points
K12 MAX m ; 1,0 (C9.3.3.5-5)

1041
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

x Vérifier la contrainte longitudinale entre les x Vérifier la stabilité de l'enveloppe au droit du


dispositifs de supportage : dispositif de supportage :
L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si : a) Si le récipient est soumis à une pression intérieure
ou à une pression nulle.
P ˜ Di 4 ˜ M ij ˜ K12
 d f ˜z (C9.3.3.5-6) L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :
4 ˜ eu S ˜ Di 2 ˜ eu 2
Mi Feq § Q ·
x Vérifier la stabilité de l'enveloppe entre les   ¨¨ i ¸¸ d 1,0 (C9.3.3.5-14)
dispositifs de supportage :
M max Fcmax © Qmax ¹

a) Si le récipient est soumis à une pression intérieure b) Si le récipient est soumis à une pression
ou à une pression nulle : extérieure.
L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si : L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :
2
M ij P Mi Feq § Q ·
d1 (C9.3.3.5-7)    ¨¨ i ¸¸ d 1,0
M max Pmax M max Fcmax © Qmax ¹

b) Si le récipient est soumis à une pression (C9.3.3.5-15)


extérieure : Étape 5 : Calcul des caractéristiques d'inertie de la
L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si : section droite de l'anneau-support ou de l'anneau-
raidisseur
P M ij
 d1 (C9.3.3.5-8) x Calculer la valeur hG de la distance entre l'axe
Pmax M max neutre de la section droite de l'anneau et
l'enveloppe à l'aide de la procédure donnée en
Étape 4 : Vérification de la stabilité de l'enveloppe Annexe C9.A5
au droit du dispositif de supportage considéré
x Calculer la valeur du module de flexion
x Calculer les valeurs des coefficients d'influence plastique Wp de la section droite de l'anneau à
J et E : l'aide de la procédure donnée en Annexe
C9.A5
§a · eu
J 2,83 ¨¨ 1 ¸¸ (C9.3.3.5-9) Étape 6 : Vérification de la stabilité de l'anneau-
© Di ¹ Di
support ou de l'anneau-raidisseur

E 0,91
b1 x Calculer la valeur du paramètre x :
(C9.3.3.5-10)
Di . eu Ga
x 1 (C9.3.3.5-16)
x Calculer les valeurs des coefficients K6 et K8 : 360

MAX 1,7  0,011667 ˜ G a ; 0 x Calculer les valeurs des coefficients K18 et K19 :
K6
sin 0,5 ˜ G a
(C9.3.3.5-11)
K18 0,1616 ˜ x 4  0,0268 ˜ x 6  0,0101 ˜ x 8

§ 0,8 ˜ J  6 ˜ J · (C9.3.3.5-17)
K8 MIN ¨¨1,0 ; ¸
¸¸ (C9.3.3.5-12)
¨ 0,017453 ˜ G a K19 0,4224 ˜ x 3  0,0524 ˜ x 5  0,1297 ˜ x 7
© ¹
(C9.3.3.5-18)
x Calculer la valeur de la force axiale globale
équivalente Feq qui agit au droit du dispositif
de supportage :

S Di
Feq Fi ˜ ˜ ˜ K 6 ˜ K8 (C9.3.3.5-13)
4 eu

1042
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

x Calculer la valeur RR de la distance entre l'axe x Calculer la valeur maximale FHmax de la charge
neutre de la section droite de l'anneau et l'axe horizontale admissible par l'anneau :
de l’appareil :
f a ˜ Wp
a) Pour un anneau-raidisseur situé à l'intérieur de FHmax (C9.3.3.5-22)
RR ˜ K 19
l'enveloppe :
Di x Vérifier que les caractéristiques de l'anneau
RR  hG (C9.3.3.5-19) sont suffisantes :
2
Les caractéristiques de l'anneau sont suffisantes si :
b) Pour un anneau-support situé à l'extérieur de
l'enveloppe : 2
§ Fi · FH
¨ ¸  d 1,0 (C9.3.3.5-23)
Di ¨F ¸
RR  e u  hG (C9.3.3.5-20) © Vmax ¹ FHmax
2
x Calculer la valeur maximale FVmax de la charge
verticale admissible par l'anneau :
f a ˜ Wp
FVmax (C9.3.3.5-21)
RR ˜ K18

1043
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

C9.3.3.6 - Vérification au droit d’un dispositif de Étape 1 : Calcul des valeurs des charges auxquelles
supportage d’une enveloppe avec anneau-support ou l’enveloppe est soumise
anneau-raidisseur soutenu en deux points par un
dispositif de supportage quelconque x Calculer la valeur de la charge horizontale FH
appliquée aux dispositifs de supportage à l'aide
La procédure présentée ci-dessous doit être utilisée des méthodes habituelles de la statique
si :
x Calculer les valeurs des charges Fi, Mi, Mij, Qi
a) L'enveloppe est munie d'un anneau-raidisseur auxquelles l’enveloppe est soumise à l'aide de
intérieur et est supportée en deux points au droit de cet la procédure donnée en C9.A3
anneau-raidisseur par un dispositif de supportage
quelconque. Étape 2 : Calcul des valeurs maximales admissibles
des charges globales
b) L'enveloppe est supportée par un anneau-support
soutenu en deux points par un dispositif de supportage x Calculer les valeurs des charges Fcmax, Pmax,
quelconque. Qmax en deçà desquelles il faut demeurer pour
conserver la stabilité de l'enveloppe à l'aide de
Cette procédure ne permet pas de prendre en compte la procédure donnée en C9.A4
la présence d'une plaque-renfort.
Étape 3: Vérification de la tenue de l'enveloppe entre
Cette procédure doit être appliquée: les dispositifs de supportage
a) Au droit du premier berceau ou du premier Cette vérification ne doit être effectuée que si les
dispositif de supportage (i=1) et pour chaque situation deux conditions suivantes s'appliquent simultanément:
susceptible d'être déterminante si l'appareil possède un
plan de symétrie perpendiculaire à son axe (appareil de a) L'appareil est soutenu par deux dispositifs de
type A ou B). supportage.

b) Au droit de chaque berceau ou de chaque b) Les valeurs Mij et Mi des moments qui sollicitent
dispositif de supportage et pour chaque situation l'enveloppe entre et au droit des dispositifs de
susceptible d'être déterminante si l'appareil ne possède supportage sont telles que :
pas de plan de symétrie perpendiculaire à son axe
M ij ! M i (C9.3.3.6-1)
(appareil de type C).
Cette procédure permet de vérifier la résistance de x Calculer les valeurs des paramètres
l'enveloppe et la résistance de l'anneau. adimensionnels x et y :
L
x (C9.3.3.6-2)
Di
Di
y (C9.3.3.6-3)
eu

x Calculer la valeur intermédiaire m :


m 1,6  0,20924 x  1  0,028702 x x  1

 0,4795 ˜ 10 3 y x  1  0,2391 ˜ 10 6 xy x  1

 0,29936 ˜ 10 2 x  1 x 2  0,85692 ˜ 10 6 x  1 y 2

 0,88174 ˜ 10 6 x 2 x  1 y  0,75955 ˜ 10 8 y 2 x  1 x

 0,82748 ˜ 10 4 x  1 x 3  0,48168 ˜ 10 9 x  1 y 3

(C9.3.3.6-4)
x Calculer la valeur du coefficient intermédiaire
K12 :
Figure C9.3.3.6 - Enveloppe avec anneau-support
soutenu en deux points par un dispositif K12 MAX m ; 1,0 (C9.3.3.6-5)
de supportage quelconque

1044
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

x Vérifier la contrainte longitudinale entre les x Vérifier la stabilité de l'enveloppe au droit du


dispositifs de supportage : dispositif de supportage :
L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si : a) Si le récipient est soumis à une pression intérieure
ou à une pression nulle.
P ˜ Di 4 ˜ M ij ˜ K12
 d f ˜z (C9.3.3.6-6) L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :
4 ˜ eu S ˜ Di 2 ˜ eu 2
Mi Feq § Q ·
x Vérifier la stabilité de l'enveloppe entre les   ¨¨ i ¸¸ d 1,0 (C9.3.3.6-14)
dispositifs de supportage :
M max Fcmax © Qmax ¹

a) Si le récipient est soumis à une pression intérieure b) Si le récipient est soumis à une pression
ou à une pression nulle. extérieure.
L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si : L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :
2
M ij P Mi Feq § Q ·
d1 (C9.3.3.6-7)    ¨¨ i ¸¸ d 1,0
M max Pmax M max Fcmax © Qmax ¹

b) Si le récipient est soumis à une pression (C9.3.3.6-15)


extérieure. Étape 5 : Calcul des caractéristiques d'inertie de la
L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si : section droite de l'anneau-support ou de l'anneau-
raidisseur
P M ij
 d1 (C9.3.3.6-8) x Calculer la valeur hG de la distance entre l'axe
Pmax M max neutre de la section droite de l'anneau et
l'enveloppe à l'aide de la procédure donnée en
Étape 4 : Vérification de la stabilité de l'enveloppe Annexe C9.A5.
au droit du dispositif de supportage considéré
x Calculer la valeur du module de flexion
x Calculer les valeurs des coefficients d'influence plastique Wp de la section droite de l'anneau à
J et E : l'aide de la procédure donnée en Annexe
C9.A5.
§a · eu
J 2,83 ¨¨ 1 ¸¸ (C9.3.3.6-9) Étape 6 : Vérification de la stabilité de l'anneau-
© Di ¹ Di
support ou de l'anneau-raidisseur

E 0,91
b1 x Calculer la valeur du paramètre x :
(C9.3.3.6-10)
Di . eu Ga Ga
x MAX ( ;1  ) (C9.3.3.6-16)
x Calculer les valeurs des coefficients K6 et K8 : 360 360

MAX 1,7  0,011667 ˜ G a ; 0 x Calculer la valeur du coefficient K18:


K6
sin 0,5 ˜ G a
(C9.3.3.6-11)
a) Si 30q d G a d 150q ou bien si 210q d G a d 330q

§ 0,8 ˜ J  6 ˜ J · K18 0,1616 ˜ x 4  0,0268 ˜ x 6  0,0101 ˜ x 8


K8 MIN ¨¨1,0 ; ¸
¸¸ (C9.3.3.6-12)
¨ 0,017453 ˜ G a (C9.3.3.6-17)
© ¹
b) Si 150q  G a  210q
x Calculer la valeur de la force axiale globale
0,0137  0,148 ˜ 2 ˜ x  1 2
équivalente Feq qui agit au droit du dispositif (C9.3.3.6-18)
K18
de supportage :
x Calculer la valeur du coefficient K19 :
S Di
Feq Fi ˜ ˜ ˜ K6 ˜ K8 (C9.3.3.6-13)
4 eu K19 0,4224 ˜ x 3  0,0524 ˜ x 5  0,1297 ˜ x 7

(C9.3.3.6-19)

1045
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

x Calculer la valeur RR de la distance entre l'axe x Calculer la valeur maximale FHmax de la charge
neutre de la section droite de l'anneau et l'axe horizontale admissible par l'anneau :
de l’appareil :
f a ˜ Wp
a) Pour un anneau-raidisseur situé à l'intérieur de FHmax (C9.3.3.6-23)
RR ˜ K 19
l'enveloppe :
Di x Vérifier que les caractéristiques de l'anneau
RR  hG (C9.3.3.6-20) sont suffisantes :
2
Les caractéristiques de l'anneau sont suffisantes si :
b) Pour un anneau-support situé à l'extérieur de
l'enveloppe : 2
§ Fi · FH
¨ ¸  d 1,0 (C9.3.3.6-24)
Di ¨F ¸
RR  e u  hG (C9.3.3.6-21) © Vmax ¹ FHmax
2
x Calculer la valeur maximale FVmax de la charge
verticale admissible par l'anneau :
f a ˜ Wp
FVmax (C9.3.3.6-22)
RR ˜ K 18

1046
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

C9.4 - APPAREILS VERTICAUX SUPPORTES Préalablement à l’application de ces règles, il y a


PAR DES CONSOLES lieu de s’assurer, au moyen des règles des autres
sections de la présente Division, que les épaisseurs sont
C9.4.1 - Objet et domaine d'application
suffisantes pour assurer la résistance de l’enveloppe à la
Les règles du présent chapitre permettent de vérifier pression seule.
la résistance des enveloppes d'appareils verticaux
Ces règles couvrent la défaillance par déformation
soumises aux actions simultanées de la pression et des
excessive.
charges locales dues aux consoles.
C9.4.2 - Conditions d'application des règles
Ces règles s’appliquent aux consoles disposées sur
les enveloppes cylindriques de section droite circulaire C9.4.2.1 - Épaisseur de l'enveloppe
ou coniques de section droite circulaire d'appareils
L'épaisseur utile eu de l'enveloppe doit être telle
verticaux. Les enveloppes considérées peuvent
que :
comporter des plaques-renforts soudées au droit des
consoles. eu
0,001 d d 0,05 (C9.4.2.1-1)
Ces règles permettent de vérifier que les épaisseurs Deq
utiles des enveloppes seules ou bien que les sommes des
épaisseurs des enveloppes et des plaques-renforts sont C9.4.2.2 -Type de la console-support
suffisantes. La console doit être d'un des quatre types notés A,
Ces règles permettent de déterminer pour ces B, C, D définis par les figures C9.4.2.2-1 à C9.4.2.2-4.
épaisseurs ou ces sommes d'épaisseurs les valeurs des
forces admissibles maximales qui peuvent être
appliquées au droit des consoles.

g
h1 b3 h2
a1

F Vi
b1
e2
b2

Figure C9.4.2.2-1 - Console de type A.

g
h1 b3 h2
a1

F Vi
b1
e2
b2

Figure C9.4.2.2-2 - Console de type B.

1047
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

g
h1 b3 h2

a1
F Vi
b1
e2
b2

Figure C9.4.2.2-3 - Console de type C.

h2
h1 b3
a1

F Vi
b1
e2
b2

Figure C9.4.2.2-4 - Console de type D.

C9.4.2.3 - Dimensions des consoles-supports des La dimensions b2 et b3 de la plaque-renfort et la


types A, B, C hauteur h1 de la console doivent être telles que :
La distance g entre les âmes de la console et la b3 d 1,5 ˜ h1 (C9.4.2.5-2)
hauteur h1 de la console doivent être telles que :
b2 t 0,6 ˜ b3 (C9.4.2.5-3)
g
0,2 d d 1,0 (C9.4.2.3-1)
h1 C9.4.2.6 - Disposition des consoles-supports

C9.4.2.4 - Dimensions des consoles-supports du Les consoles doivent être disposées sur des
types D enveloppes cylindriques ou coniques de section droite
circulaire d'appareils verticaux.
La largeur b1 de la semelle de la console et la
hauteur h1 de la console doivent être telles que : Les consoles d'un appareil doivent être disposées de
telle sorte que l'on puisse considérer qu'elles sont toutes
b1 soumises à des chargements sensiblement égaux.
0,5 d d 1,5 (C9.4.2.4-1)
h1 La force locale verticale FVi appliquée à une
console-support doit agir parallèlement à l'axe de
C9.4.2.5 - Plaques-renforts
l'appareil.
L'épaisseur utile e2 de la plaque-renfort doit être telle
que :
e2 t eu (C9.4.2.5-1)

1048
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

C9.4.2.5 - Sollicitations FH = Force horizontale appliquée à l'ensemble


des consoles
Les règles du présent chapitre prennent en compte
les sollicitations suivantes : FHi = Force horizontale au niveau de la jonction
entre la console et le dispositif de
– L'action de la pression intérieure ou extérieure.
supportage de cette console (force
– L'action de la pesanteur sur l'appareil lui-même horizontale agissant à la base du pied i si la
et sur le fluide qu'il contient. console est supportée par un pied)
– Les actions de toute nature qui se traduisent par FV = Force verticale par l'ensemble des consoles
des forces résultantes appliquées suivant l'axe
FVi = Force verticale au niveau de la jonction
vertical de l'appareil.
entre la console et le dispositif de
– Les actions de toute nature qui se traduisent par supportage de cette console (force verticale
des moments de flexion d'axe perpendiculaire à agissant à la base du pied i si la console est
un plan vertical contenant l'axe de l'appareil. supportée par un pied)
C9.4.3 - Notations Fima = Force verticale maximale admissible à
x laquelle l’enveloppe est soumise au droit
a1 = Distance du point d'application de la de la console
charge à l'enveloppe ou à la plaque-renfort
g = Distance entre les âmes d'une console
a1eq = Bras de levier équivalent
h = Distance du centre de la console à la base
b1 = Largeur de la semelle de la console du pied qui supporte la console, valeur
b2 = Largeur de la plaque-renfort nulle si la console ne repose pas sur un
dispositif assimilable à un pied.
b3 = Hauteur de la plaque-renfort
h1 = Hauteur de la console
Deq = Diamètre de calcul équivalent de
l'enveloppe h2 = Profondeur de la console
Di = Diamètre intérieur d'une enveloppe Ixxi = Moment d'inertie central de la section
cylindrique droite du pied qui supporte la console par
rapport à un axe normal au plan vertical
Dk = Diamètre intérieur d'une enveloppe défini par l'axe de l'appareil et la direction
conique au droit d'une console d'application de FH

¦I
eu = Epaisseur utile de l'enveloppe = Somme des moments d'inertie Ixxi de
xxi
e2 = Epaisseur utile de la plaque-renfort i l'ensemble des pieds
e2eq = Epaisseur de calcul équivalente de la K1 = Coefficient intermédiaire
plaque-renfort
K2 = Coefficient de sécurité
f = Contrainte nominale de calcul pour le
matériau de l'enveloppe et la situation de – K2 = 1,25 pour une situation normale
calcul considérée de calcul

fr = Contrainte nominale de calcul pour le – K2 = 1,05 pour une situation d'essai


matériau de la plaque-renfort et la situation ou une situation exceptionnelle
de calcul considérée K13, = Coefficients intermédiaires
F = Force axiale globale additionnelle K14
appliquée à une enveloppe au droit d'un K16 = Coefficient intermédiaire utilisé en
plan de coupe perpendiculaire à l'axe de l’absence de plaque-renfort
l'appareil, une force tendant à allonger la
bande d'enveloppe longitudinale sur K17 = Coefficient intermédiaire utilisé en
laquelle est implantée la console doit être présence d’une plaque-renfort
comptée positivement, une force tendant à
comprimer cette même bande d'enveloppe
doit être comptée négativement

1049
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

M = Moment de flexion global de toutes les La règle présentée en C9.4.6 doit être utilisée dans le
forces extérieures transmis par l'enveloppe cas d'une console-support de type D disposée sur une
au droit du plan de coupe perpendiculaire à enveloppe ne comportant pas de plaque-renfort.
l'axe de l'appareil, un moment tendant à
La règle présentée en C9.4.7 doit être utilisée dans le
allonger la bande d'enveloppe longitudinale
cas d'une console de type A, B, C, ou D disposée sur
sur laquelle est implantée la console doit
une enveloppe comportant une plaque-renfort.
être compté positivement, un moment
tendant à comprimer cette même bande C9.4.5 - Règle de calcul pour une console-support de
d'enveloppe doit être compté négativement type A, B, ou C disposée sur une enveloppe ne
comportant pas de plaque-renfort
MA = Moment de renversement appliqué à
l'ensemble des consoles La procédure suivante doit être utilisée dans le cas
d'une console de type A, B, ou C disposée sur une
n = Nombre des consoles-supports
enveloppe ne comportant pas de plaque-renfort. Cette
P = Pression pour la situation de calcul procédure permet de déterminer la valeur de la charge
considérée, une pression intérieure doit être maximale admissible qui peut être appliquée au droit de
comptée positivement, une pression la console et de vérifier la tenue de l'enveloppe.
extérieure doit être comptée négativement.
D = Demi angle au sommet d'une enveloppe
Étape 1 : Calcul du diamètre équivalent de
conique
l'enveloppe Deq
O = Coefficient intermédiaire
a) Pour une enveloppe cylindrique :
Vball = Valeur limite de la contrainte de flexion
Deq Di
pour l'enveloppe (C9.4.5-1)

Vmx = Contrainte de membrane globale dans la b) Pour une enveloppe conique :


direction longitudinale
Dk
Deq
cos D
Vmy = Contrainte de membrane globale dans la (C9.4.5-2)
direction circonférentielle
Étape 2 : Calcul de la valeur FHi de la force
X1 = Rapport entre la contrainte de membrane
horizontale à la jonction entre la console et le
locale et la contrainte de flexion locale
dispositif de supportage de cette console
X2 = Rapport entre la contrainte de membrane
globale et la contrainte admissible x Calculer la valeur de la force horizontale FHi :

C9.4.4 - Généralités a) Si l'appareil est disposé sur un ensemble de pieds


et que les moments d'inertie Ixxi des sections droites des
Les règles du présent chapitre doivent être pieds sont tous connus :
appliquées pour chaque situation susceptible d'être
déterminante. I xxi
FHi FH ˜
Ces règles consistent à calculer les valeurs des ¦I
i
xxi
(C9.4.5-3)
charges transmises aux enveloppes par les consoles, à
déterminer les valeurs de ces charges qui b) Si l'appareil n'est pas disposé sur un ensemble de
provoqueraient l'apparition de l'état limite dans les pieds ou si l'appareil est disposé sur un ensemble de
sections les plus sollicitées des enveloppes et à s'assurer pieds et que les moments d'inertie Ixxi des sections
que les valeurs des charges effectivement transmises droites des pieds ne sont pas tous connus ou
demeurent inférieures aux valeurs ainsi déterminées. alternativement à l'utilisation de la formule (C9.4.5-3) :
La règle présentée en C9.4.5 doit être utilisée dans le FH
cas d'une console-support de type A, B, ou C disposée FHi (C9.4.5-4)
n
sur une enveloppe ne comportant pas de plaque-renfort.

1050
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

Étape 3 : Calcul la valeur FVi de la force verticale à x Calculer la valeur a1eq du bras de levier
la jonction entre la console et le dispositif de équivalent :
supportage de cette console
FHi ˜ h
x Calculer la valeur de la force verticale FVi : a1eq a1  (C9.4.5-13)
FVi
FV 4˜ MA
FVi  x
n >Di  2 a1  eu @
(C9.4.5-5) Calculer la valeur maximale admissible Fimax
n de la force verticale qui peut être appliquée à
Étape 4 : Calcul des valeurs des rapports de l'enveloppe :
contraintes X1, X2 et calcul de la valeur limite Vball de V ball ˜ eu2 ˜ h1 ª gº
la contrainte de flexion de l'enveloppe Fimax ˜ MIN «1 ; 0,5  » (C9.4.5-14)
K16 ˜ a1eq ¬ h1 ¼
x Calculer la valeur du coefficient O :
Étape 6 : Vérification de l’enveloppe
h1
O (C9.4.5-6) L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :
Deq . e u
FVi d Fimax (C9.4.5-15)
x Calculer la valeur X1 du rapport entre la
contrainte de membrane locale et la contrainte C9.4.6 - Règle de calcul pour une console de type D
de flexion locale : disposée sur une enveloppe ne comportant pas de
plaque-renfort
X1 MIN 0 , 08 O ; 0 ,30 (C9.4.5-7)
La procédure suivante doit être utilisée dans le cas
x Calculer la valeur Vmy de la contrainte de d'une console de type D disposée sur une enveloppe ne
membrane globale dans la direction comportant pas de plaque-renfort. Cette procédure
circonférentielle : permet de déterminer la valeur de la charge maximale
admissible au droit de la console et de vérifier
P ˜ D eq l'enveloppe.
V my (C9.4.5-8)
2 ˜ eu
Étape 1 : Calcul du diamètre équivalent de
x Calculer la valeur X2 du rapport entre la l'enveloppe Deq
contrainte de membrane globale et la contrainte a) Pour une enveloppe cylindrique :
admissible :
Deq Di (C9.4.6-1)
V my
X2 (C9.4.5-9)
(K 2 . f ) b) Pour une enveloppe conique :

x Calculer la valeur du coefficient K1 : Dk


Deq
cos D
(C9.4.6-2)
1  X 22
K1 Étape 2 : Calcul la valeur FHi de la force horizontale
2
§1 · §1 · à la jonction entre la console et le dispositif de
¨  X1X 2 ¸  ¨  X1X 2 ¸  (1  X 2 ) X1
2 2
©3 ¹ ©3 ¹ supportage de cette console
x Calculer la valeur de la force horizontale FHi :
(C9.4.5-10)
a) Si l'appareil est disposé sur un ensemble de pieds
x Calculer la valeur limite de la contrainte de
et que les moments d'inertie Ixxi des sections droites des
flexion pour l'enveloppe :
pieds sont tous connus :
V ball K1 ˜ K 2 ˜ f (C9.4.5-11) I xxi
FHi FH ˜
Étape 5 : Calcul de la valeur maximale admissible
Fimax de la force verticale à laquelle l’enveloppe est
¦I i
xxi
(C9.4.6-3)

soumise au droit de la console


x Calculer la valeur du coefficient K16 :
1
K16 (C9.4.5-12)
0,36  0,40 O  0,02 O2

1051
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

b) Si l'appareil n'est pas disposé sur un ensemble de x Calculer la valeur du coefficient K1 :


pieds ou si l'appareil est disposé sur un ensemble de
pieds et que les moments d'inertie Ixxi des sections 1  X 22
K1
droites des pieds-supports ne sont pas tous connus ou 2
§1 · §1 ·
alternativement à l'utilisation de la formule (C9.4.6-3) : ¨  X1X 2 ¸  ¨  X1X 2 ¸  (1  X 2 ) X1
2 2
© 3 ¹ © 3 ¹
FH
FHi (C9.4.6-4)
n (C9.4.6-11)
Étape 3 : Calcul de la valeur FVi de la force verticale x Calculer la valeur limite de la contrainte de
à la jonction entre la console et le dispositif de flexion pour l'enveloppe :
supportage de cette console
V ball K1 ˜ K 2 ˜ f (C9.4.6-12)
x Calculer la valeur de la force verticale FVi :
Étape 5 : Calcul de la valeur maximale admissible
FV 4˜ MA Fimax de la force verticale à laquelle l’enveloppe peut
FVi 
n >Di  2 a1  eu @
(C9.4.6-5)
n être soumise au droit de la console

Étape 4 : Calcul des valeurs des rapports de x Calculer la valeur du coefficient K16 :
contraintes X1, X2 et calcul de la valeur limite Vball de 1
la contrainte de flexion de l'enveloppe K16 (C9.4.6-13)
0,36  0,86 O2
x Calculer la valeur du coefficient O :
b1 x Calculer la valeur a1eq du bras de levier
O (C9.4.6-6) équivalent :
Deq . eu
FHi ˜ h
a1eq a1  (C9.4.6-14)
x Calculer la valeur X1 du rapport entre la FVi
contrainte de membrane locale et la contrainte
de flexion locale : x Calculer la valeur maximale admissible Fimax
de la force verticale à laquelle l’enveloppe peut
X1 MIN 0 , 08 O ; 0 ,30 (C9.4.6-7) être soumise :
x Calculer la valeur Vmx de la contrainte de V ball ˜ eu2 ˜ h1 ª gº
membrane globale dans la direction Fimax ˜ MIN «1 ; 0,5  »
K16 ˜ a1eq ¬ h1 ¼
longitudinale :
a) Si la console est disposée sur une enveloppe (C9.4.6-15)
cylindrique : Étape 6 : Vérification de l'épaisseur de l'enveloppe
P ˜ D eq 1 § · L’épaisseur de l’enveloppe est suffisante si :
V mx  ¨F r 4˜ M ¸
4 ˜ eu S ˜ D eq ˜ e u ¨© D eq ¸
¹ FVi d Fimax (C9.4.6-16)
(C9.4.6-8)
b) Si la console est disposée sur une enveloppe
conique :

P ˜ D eq 1 § ·
V mx  ¨F r 4˜ M ¸
4 ˜ eu S ˜ D k cos D ˜ e u ¨
© D eq ¸¹

(C9.4.6-9)
x Calculer la valeur X2 du rapport entre la
contrainte de membrane globale et la contrainte
admissible :
V mx
X2 (C9.4.6-10)
(K 2 . f )

1052
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

C9.4.7 - Règle de calcul pour une console de type A, Étape 4 : Calcul des valeurs des rapports de
B, C, ou D disposée sur une enveloppe comportant contraintes X1, X2 et calcul de la valeur limite Vball de
une plaque-renfort la contrainte de flexion de l'enveloppe avec plaque-
renfort
La procédure suivante doit être utilisée dans le cas
d'une console-support de type A, B, C, ou D disposée x Calculer la valeur du coefficient O :
sur une enveloppe comportant une plaque-renfort. Elle
permet de déterminer la valeur de la charge maximale b3
O (C9.4.7-6)
admissible qui peut être appliquée au droit de la Deq . e u
console-support et de vérifier l'enveloppe avec plaque-
renfort. x Calculer la valeur X1 du rapport entre la
Étape 1 : Calcul du diamètre équivalent de contrainte de membrane locale et la contrainte
l'enveloppe Deq de flexion locale :
a) Pour une enveloppe cylindrique : X1 MIN 0 , 08 O ; 0 , 40 (C9.4.7-7)
Deq Di (C9.4.7-1) x Calculer la valeur Vmy de la contrainte de
membrane globale dans la direction
b) Pour une enveloppe conique : circonférentielle :
Dk P ˜ D eq
Deq
cos D
(C9.4.7-2) V my (C9.4.7-8)
2 ˜ eu
Étape 2 : Calcul de la valeur FHi de la force x Calculer la valeur X2 du rapport entre la
horizontale à la jonction entre la console et le contrainte de membrane globale et la contrainte
dispositif de supportage de cette console admissible :
x Calculer la valeur de la force horizontale FHi : V my
a) Si l'appareil est disposé sur un ensemble de pieds
X2 (C9.4.7-9)
(K 2 . f )
et que les moments d'inertie Ixxi des sections droites des
pieds sont tous connus : x Calculer la valeur du coefficient K1 :

FHi FH ˜
I xxi 1  X 22
¦I (C9.4.7-3) K1
xxi 2
§1 · §1 ·
¨  X1X 2 ¸  ¨  X1X 2 ¸  (1  X 2 ) X1
i 2 2
© 3 ¹ © 3 ¹
b) Si l'appareil n'est pas disposé sur un ensemble de
pieds ou si l'appareil est disposé sur un ensemble de (C9.4.7-10)
pieds et que les moments d'inertie Ixxi des sections
droites des pieds ne sont pas tous connus ou x Calculer la valeur limite de la contrainte de
alternativement à l'utilisation de la formule (C9.4.7-3) : flexion pour l'enveloppe avec plaque-renfort :

FH V ball K1 ˜ K 2 ˜ f (C9.4.7-11)
FHi (C9.4.7-4)
n Étape 5 : Calcul de la valeur maximale admissible
Étape 3 : Calcul de la valeur FVi de la force verticale Fimax de la force verticale à laquelle à l'enveloppe
à la jonction entre la console et le dispositif de avec plaque-renfort peut être soumise au droit de la
supportage de cette console console

x Calculer la valeur de la force verticale FVi : x Calculer la valeur du coefficient K17 :

FV 4˜MA 1
FVi  K 17
n >Di  2 a1  eu  e2 @
(C9.4.7-5) (C9.4.7-12)
n 0,36  0,50O  0,50 O2

1053
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

x Calculer l'épaisseur équivalente e2eq de la x Calculer la valeur maximale admissible Fimax


plaque-renfort : de la force verticale qui peut être appliquée à
l'enveloppe avec plaque-renfort :
ª f º
e2eq MIN «e2 ; e2 ˜ r » (C9.4.7-13) V ball ˜ eu2 ˜ b3
¬ f ¼ Fimax (C9.4.7-15)
K17 ˜ a1eq
x Calculer la valeur a1eq du bras de levier
équivalent : Étape 6 : Vérification de l’enveloppe
FHi ˜ h La somme des épaisseurs de l'enveloppe et de la
a1eq a1  e2eq  (C9.4.7-14) plaque-renfort est suffisante si :
FVi
FVi d Fimax (C9.4.7-16)

1054
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Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

C9.5 - APPAREILS VERTICAUX SUPPORTES C9.5.2.4 - Positions des pieds


PAR DES PIEDS
Les pieds d'un appareil doivent être implantés de
C9.5.1 - Objet et domaine d'application telle sorte que l'on puisse considérer qu'ils reçoivent
tous des chargements sensiblement égaux.
La règle du présent chapitre permet de vérifier la
résistance des enveloppes d'appareils verticaux Note : Dans toute la mesure du possible, il faut utiliser au plus quatre
pieds pour soutenir l'appareil.
soumises aux actions simultanées de la pression
intérieure et des charges locales dues aux pieds. Des dispositions appropriées doivent être prises pour
Cette règle s’applique aux pieds disposés sur les interdire l'apparition de mouvements des pieds qui
fonds bombés d'appareils verticaux. Les enveloppes généreraient des contraintes de flexion additionnelles
considérées peuvent comporter des plaques-renforts dans l'enveloppe.
soudées au droit des pieds. Les pieds doivent être implantés sur l'enveloppe d'un
Cette règle permet de vérifier que les épaisseurs fond hémisphérique, sur l'enveloppe de la partie centrale
utiles des enveloppes seules ou bien que les sommes des sphérique d'un fond torisphérique ou sur l'enveloppe de
épaisseurs des enveloppes et des plaques-renforts sont la partie centrale d'un fond elliptique définie par une
suffisantes, De plus, cette règle permet de déterminer, valeur de la cote X telle que :
pour ces épaisseurs ou ces sommes d'épaisseurs, les 0 d X d 0,4 ˜ Di (C9.5.2.4-1)
valeurs des forces admissibles maximales qui peuvent
être appliquées au droit des pieds. La figure C9.5.2.4-1 illustre le positionnement des
pieds sur l'enveloppe de l'appareil.
Préalablement à son application, il y a lieu de
s’assurer, au moyen des règles des autres sections de la C9.5.2.5 - Valeurs des charges globales
présente Division, que les épaisseurs sont suffisantes additionnelles
pour assurer la résistance à la pression seule.
Un moment global additionnel M non nul peut être
Cette règle couvre la défaillance par déformation pris en considération seulement si l'appareil est soutenu
excessive. par un minimum de trois pieds. Si le moment M n'est
pas nul, les pieds doivent de plus être fixés à la
C9.5.2 - Conditions d'application de la règle fondation.
C9.5.2.1 - Épaisseur de l'enveloppe Les charges globales additionnelles F et M doivent
L'épaisseur utile eu de l'enveloppe doit être telle être telles que :
que :
4˜M
F! (C9.5.2.5-1)
e d4
0,001 d u d 0,05 (C9.5.2.1-1)
Deq
C9.5.2.6 - Sollicitations
C9.5.2.2 - Section droite des pieds La règle du présent chapitre prend en compte les
Les sections droites des pieds doivent être sollicitations suivantes :
circulaires. – l'action de la pression intérieure : la règle ne
C9.5.2.3 - Plaques-renforts doit pas être utilisée dans le cas d'un appareil
soumis à la pression extérieure,
Les plaques-renforts doivent être circulaires
– l'action de la pesanteur sur l'appareil lui-même
L'épaisseur utile e2 d'une plaque-renfort doit être et sur le fluide qu'il contient,
telle que :
– les actions de toute nature qui se traduisent par
e2 t eu (C9.5.2.3-1) des forces résultantes appliquées suivant l'axe
vertical de l'appareil,
Les diamètres d2 d'un pied et d3 de la plaque-renfort
sur laquelle s'appuie ce pied doivent être tels que : – les actions de toute nature qui se traduisent par
des moments de flexion d'axe perpendiculaire à
d 3 d 1,6 ˜ d 2 (C9.5.2.3-2) un plan vertical contenant l'axe de l'appareil.

1055
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

Di Di

d4
D D
eu e2 eu e2

d3 d3
d2
d2
d4 = d 1

d1 E

Fi Fi
Figure C9.5.2.4-1 : Pieds soutenant un appareil vertical

C9.5.3 - Notations Fimax = Force maximale admissible qui peut être


appliquée à l'enveloppe au droit du pied
d1 = Diamètre d'implantation des pieds
Hi = Hauteur intérieure d'un fond elliptique
d2 = Diamètre extérieur d'un pied mesurée à partir de la ligne de tangence
d3 = Diamètre de la plaque-renfort M = Moment de renversement auquel
l'ensemble des pieds est soumis ; M doit
d4 = Diamètre au raccordement des pieds être déterminé en appliquant les méthodes
(distance horizontale entre l'axe du fond et habituelles de la statique
le centre du pied)
n = Nombre de pied
deff = Diamètre de calcul effectif d'un pied
P = Pression pour la situation de calcul
Deq = Diamètre de calcul équivalent de considérée, une pression intérieure doit
l'enveloppe être comptée positivement
Di = Diamètre intérieur d'un fond bombé ou Pmax
d'une enveloppe cylindrique
= Pression intérieure maximale admissible
pour une enveloppe sphérique
Dm = Diamètre moyen de calcul pour Ri
l'enveloppe
= Rayon intérieur d'une enveloppe sphérique
ou de la partie centrale sphérique d'un
eu = Epaisseur utile de l'enveloppe fond bombé

f z = Coefficient de soudure, z doit être pris


= Contrainte nominale de calcul pour le égal à 1 pour une situation d'essai de
matériau de l'enveloppe et la situation de
calcul considérée résistance, pour une situation
exceptionnelle de service ou pour un fond
F = Force axiale globale à laquelle l'ensemble sans soudure qu'elle que soit la situation
des pieds est soumis, cette force doit être considérée
comptée positivement
D = Angle entre l'horizontale et la tangente au
F doit être déterminée en appliquant les fond bombé au droit du raccordement
méthodes habituelles de la statique entre l'enveloppe et le pied
Fi = Force à laquelle le pied est soumis (force E = Angle formé par l'axe du pied et l'axe
verticale agissant à la base du pied) vertical
O = Coefficient intermédiaire

1056
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

C9.5.4 - Généralités Étape 3 : Calcul de la valeur maximale admissible


La règle du présent chapitre doit être appliquée pour Fimax de la force à laquelle l’enveloppe peut être
chaque situation susceptible d'être déterminante. soumise au droit de sa jonction avec le pied-support

Cette règle consiste à calculer les valeurs des x Calculer la valeur deff du diamètre effectif du
charges transmises aux enveloppes par les pieds, à pied :
déterminer les valeurs de ces charges qui a) Pour une enveloppe sans plaque-renfort :
provoqueraient l'apparition de l'état limite dans les
sections les plus sollicitées des enveloppes et à s'assurer d eff d2 (C9.5.5-4)
que les valeurs des charges effectivement transmises b) Pour une enveloppe comportant une plaque-
demeurent en deçà des valeurs ainsi déterminées. renfort :
La règle ne permet pas de vérifier la résistance du d eff d3 (C9.5.5-5)
pied lui-même. La vérification de cette résistance doit
être effectuée à l'aide des méthodes usuelles de la x Calculer la valeur du coefficient O :
résistance des matériaux. Pour la vérification de la
d eff
résistance vis-à-vis du flambage il est recommandé de O (C9.5.5-6)
considérer que le pied est articulé au niveau de la plaque Deq . e u
de base et libre de se déplacer latéralement au niveau de
sa jonction avec l'enveloppe de l'appareil. x Calculer la valeur maximale admissible Fimax
C9.5.5 - Règle de vérification de la tenue de de la force à laquelle l’enveloppe peut être
l'enveloppe au droit de son raccordement avec un soumise :
pied
La procédure suivante doit être utilisée pour vérifier
Fimax f ˜ e u2 ˜
cos E
cos D  E

˜ 1,82  3.6 ˜ O  0,91 ˜ O 2
la résistance de l'enveloppe d'un fond au droit de son (C9.5.5-7)
raccordement avec un pied que cette enveloppe
comporte ou non une plaque-renfort. Cette procédure Étape 4 : Vérification de la résistance de l’enveloppe
permet de déterminer la valeur de la charge maximale x Calculer la valeur du diamètre moyen Dm de
admissible qui peut être appliquée au droit du pied et de l'enveloppe :
vérifier la tenue de l'enveloppe avec ou sans plaque-
renfort. a) Pour une enveloppe sphérique ou pour la partie
centrale d'un fond torisphérique :
Étape 1 : Calcul du diamètre équivalent Deq pour
l'enveloppe Dm 2 ˜ Ri  eu (C9.5.5-8)
a) Pour une enveloppe sphérique ou pour la partie b) Pour un fond elliptique :
centrale d'un fond torisphérique :
Di 2 § 2 ˜ d4 ·
2 ª § 2˜H ·

Deq Ri «1  ¨ »  eu
(C9.5.5-1) Dm 1  ¨¨ ¸¸ ¨
i ¸¸
2 ˜ Hi © Di ¹ « © D ¹ »
b) Pour un fond elliptique : ¬ i
¼
(C9.5.5-9)
Di 2 §d ·
2 ª § 2˜ H ·

Deq 1  ¨¨ 4 ¸¸ «1  ¨ i ¸¸ » x Calculer la valeur de la pression maximale
4 ˜ Hi © Di ¹ « ¨© Di ¹ » admissible Pmax pour l'enveloppe :
¬ ¼
4 ˜ f ˜ z ˜ eu
(C9.5.5-2) Pmax (C9.5.5-10)
Dm
Étape 2 : Calcul de la valeur Fi de la force à la
jonction entre le pied-support et l'enveloppe L'épaisseur de l'enveloppe ou la somme des
épaisseurs de l'enveloppe et de la plaque-renfort est
x Calculer la valeur de la force Fi : suffisante si les deux conditions suivantes sont
F 4˜M simultanément vérifiées :
Fi  (C9.5.5-3)
n n ˜ d4
Fi d Fimax (C9.5.5-11)

P ˜ S ˜ d eff 2
Fi 
4 P (C9.5.5-12)
 d1
Fimax Pmax

1057
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

C9.6 - OREILLES DE LEVAGE C9.6.2.2 - Dimensions de l'oreille de levage


C9.6.1 - Objet et domaine d'application La longueur b1 d'une oreille de levage sans plaque-
renfort à sa jonction avec l'enveloppe doit être telle que :
Les règles du présent chapitre permettent de vérifier
la résistance des enveloppes d'appareils soumises aux b1
actions simultanées de la pression et des charges locales 0d d 1,0 (C9.6.2.2-1)
Deq
dues aux oreilles de levage.
Ces règles s’appliquent aux oreilles de levage C9.6.2.3 - Plaques-renforts
disposées sur des enveloppes cylindriques de section L'épaisseur utile e2 de la plaque-renfort doit être telle
droite circulaire, sur des enveloppes coniques de section que :
droite circulaire, sur des enveloppes sphériques, sur les
parties centrales sphériques des fonds bombés ou bien e2 t eu (C9.6.2.3-1)
sur des fonds elliptiques. Les enveloppes considérées
peuvent comporter des plaques-renforts soudées au droit La longueur b3 de la plaque-renfort doit être telle
des oreilles de levage. que :
b3
Ces règles permettent de vérifier que les épaisseurs 0d d 1,0 (C9.6.2.3-2)
utiles des enveloppes seules ou bien que les sommes des Deq
épaisseurs des enveloppes et des plaques-renforts sont
suffisantes. De plus, ces règles permettent de b3 d 1,5 ˜ b1 (C9.6.2.3-3)
déterminer, pour ces épaisseurs ou ces sommes
d'épaisseurs, les valeurs des forces maximales C9.6.2.4 - Disposition des oreilles de levage
admissibles qui peuvent être appliquées au droit des Les oreilles de levages peuvent être disposées
oreilles de levage. suivant la direction longitudinale (figure C9.6.2.4-1) ou
Préalablement à leur application, il y a lieu de suivant la direction circonférentielle (figure C9.6.2.4-2).
s’assurer, au moyen des règles des autres sections de la Il faut considérer qu'une oreille de levage implantée sur
présente Division, que les épaisseurs sont suffisantes une enveloppe sphérique, sur la partie centrale
pour assurer la résistance à la pression seule. sphérique d'un fond bombé ou bien sur un fond
elliptique est disposée suivant la direction longitudinale.
Ces règles couvrent la défaillance par déformation
excessive. La force locale FR doit agir dans le plan de l'oreille
de levage.
C9.6.2 - Conditions d'application des règles
Les oreilles de levage implantées sur un fond
C9.6.2.1 - Épaisseur de l'enveloppe torisphérique doivent être situées sur la partie centrale
L'épaisseur utile eu de l'enveloppe doit être telle sphérique du fond.
que : Les oreilles de levage implantées sur un fond
elliptique doivent être situées sur la partie centrale du
eu
0,001 d d 0,05 (C9.6.2.1-1) fond associée à une valeur de la cote X telle que :
Deq
0 d X d 0,4 ˜ Di (C9.6.2.4-1)
Les figures C9.6.2.4-1 à C9.6.2.4-4 illustrent ces
dispositions.

1058
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

E
FR
FR

eu e2 a1 a2

b2
b1 b1/2
Di
b3

FR FR

a2
eu e2

b2
b1
Di
b3

Figure C9.6.2.4-1 - Oreille de levage disposée suivant la direction longitudinale.

1059
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

E
FR
FR

e2 a1 a2
eu

b1/2
b1
Di b2
b3

FR FR

a2
e2
eu

b1
Di b2
b3

Figure C9.6.2.4-2 - Oreille de levage disposée suivant la direction circonférentielle.

1060
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

FR FR

Ri
M M
F F

Figure C9.6.2.4-3 - Oreille de levage disposée


sur une enveloppe cylindrique.

X X

Hi

Figure C9.6.2.4-4 - Oreille de levage disposée


sur un fond elliptique.

1061
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

C9.6.2.5 - Sollicitations F = Force axiale globale additionnelle


appliquée à une enveloppe, une force
Les règles du présent chapitre prennent en compte
tendant à allonger la bande d'enveloppe
les sollicitations suivantes :
longitudinale sur laquelle est implantée
– Pression intérieure ou extérieure. l'oreille de levage doit être comptée
positivement, une force tendant à
– Pesanteur sur l'appareil lui-même et sur le comprimer la bande d'enveloppe
fluide qu'il contient. longitudinale sur laquelle est implantée
– Actions de toute nature qui se traduisent par l'oreille de levage doit être comptée
des forces résultantes appliquées suivant l'axe négativement
de l'appareil. FR = Force locale à laquelle l'enveloppe est
– Actions de toute nature qui se traduisent des soumise au droit de l'oreille de levage
moments de flexion d'axe perpendiculaire au FRmax = Force locale maximale admissible qui peut
plan contenant l'axe de l'appareil et la fibre être appliquée à l'enveloppe au droit de
longitudinale de l'enveloppe sur laquelle est
l'oreille de levage
implantée l'oreille de levage considérée.
Hi = Hauteur intérieure d'un fond elliptique
C9.6.3 - Notations mesurée à partir de la ligne de tangence
a1 = Excentricité de la charge K1 = Coefficient intermédiaire
a2 = Distance du point d'application de la K2 = Coefficient de sécurité
charge à l'enveloppe ou à la plaque-renfort
– K2 = 1,25 pour une situation normale
b1 = Longueur de l'oreille de levage à la de calcul
jonction avec l'enveloppe
– K2 = 1,05 pour une situation d'essai
b2 = Largeur de la plaque-renfort ou une situation exceptionnelle
b3 = Longueur de la plaque-renfort K13, = Coefficients intermédiaires
K14
Deq = Diamètre de calcul équivalent de
l'enveloppe K15 = Coefficient intermédiaire utilisé s'il y a une
plaque-renfort
Di = Diamètre intérieur d'une enveloppe
cylindrique ou d'un fond bombé M = Moment de flexion global de toutes les
forces extérieures rapporté au centre de la
Dk = Diamètre intérieur d'une enveloppe
section droite perpendiculaire à l'axe de
conique au droit d'une oreille de levage
l'enveloppe qui contient l'oreille de levage,
eu = Epaisseur utile de l'enveloppe un moment tendant à allonger la bande
d'enveloppe longitudinale sur laquelle est
e2 = Epaisseur utile de la plaque-renfort implantée l'oreille de levage doit être
compté positivement, un moment tendant à
e2eq = Epaisseur de calcul équivalente de la comprimer la bande d'enveloppe
plaque-renfort
longitudinale sur laquelle est implantée
f = Contrainte nominale de calcul pour le l'oreille de levage doit être compté
matériau de l'enveloppe et la situation de négativement
calcul considérée
n = Nombre d’oreilles de levage
fr = Contrainte nominale de calcul pour le
matériau de la plaque-renfort et la situation P = Pression pour la situation de calcul
de calcul considérée considérée, une pression intérieure doit être
comptée positivement, une pression
extérieure doit être comptée négativement.

1062
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

Ri = Rayon intérieur d'une enveloppe sphérique c) Suivant une direction quelconque sur l'enveloppe
ou cylindrique ou de la partie sphérique de la partie centrale sphérique d'un fond bombé quand
d'un fond bombé cette enveloppe ne comporte pas de plaque-renfort.
W = Poids total de l’appareil d) Suivant une direction quelconque sur l'enveloppe
d'un fond elliptique quand cette enveloppe ne comporte
X = Distance entre l'axe d'un fond elliptique et pas de plaque-renfort.
le centre de l'oreille de levage
La règle présentée en C9.6.6 doit être utilisée dans le
D = Demi angle au sommet d'une enveloppe cas où l'oreille de levage est disposée :
conique
a) Suivant la direction longitudinale sur une
E = Angle formé par la direction d'application enveloppe cylindrique ou conique comportant une
de la force FR et la normale à l'enveloppe plaque-renfort.
O = Coefficient intermédiaire b) Suivant une direction quelconque sur une
enveloppe sphérique comportant une plaque-renfort.
Vball = Valeur limite de la contrainte de flexion
pour l'enveloppe c) Suivant une direction quelconque sur l'enveloppe
de la partie centrale sphérique d'un fond bombé quand
Vmx = Contrainte de membrane globale dans la cette enveloppe comporte une plaque-renfort.
direction longitudinale
d) Suivant une direction quelconque sur l'enveloppe
Vmy = Contrainte de membrane globale dans la d'un fond elliptique quand cette enveloppe comporte
direction circonférentielle
une plaque-renfort.
X1 = Rapport entre la contrainte de membrane La règle présentée en C9.6.7 doit être utilisée dans le
locale et la contrainte de flexion locale
cas où l'oreille de levage est disposée suivant la
X2 = Rapport entre la contrainte de membrane direction circonférentielle sur une enveloppe
globale et la contrainte admissible cylindrique ou conique ne comportant pas de plaque-
renfort.
C9.6.4 - Généralités
La règle présentée en C9.6.8 doit être utilisée dans le
Les règles du présent chapitre doivent être
cas où l'oreille de levage est disposée suivant la
appliquées pour chaque situation susceptible d'être
direction circonférentielle sur une enveloppe
déterminante.
cylindrique ou conique comportant une plaque-renfort.
Ces règles consistent à calculer les valeurs des
C9.6.5 - Règle de calcul pour une oreille de levage
charges transmises aux enveloppes par les oreilles de
disposée suivant la direction longitudinale, cas où
levage, à déterminer les valeurs de ces charges qui
l'enveloppe ne comporte pas de plaque-renfort
provoqueraient l'apparition de l'état limite dans les
sections les plus sollicitées des enveloppes et à s'assurer La procédure suivante doit être utilisée pour une
que les valeurs des charges effectivement transmises oreille de levage disposée suivant la direction
demeurent en deçà des valeurs ainsi déterminées. longitudinale sur une enveloppe cylindrique ou conique,
Cette procédure doit également être utilisée pour une
La règle présentée en C9.6.5 doit être utilisée dans le
oreille de levage disposée suivant une direction
cas où l'oreille de levage est disposée :
quelconque sur une enveloppe sphérique, sur la partie
a) Suivant la direction longitudinale sur une centrale sphérique d'un fond bombé ou bien sur un fond
enveloppe cylindrique ou conique ne comportant pas de elliptique. Cette procédure traite le cas où l'enveloppe
plaque-renfort. ne comporte pas de plaque-renfort. Cette procédure
permet de déterminer la valeur de la charge maximale
b) Suivant une direction quelconque sur une
admissible qui peut être appliquée au droit de l'oreille de
enveloppe sphérique ne comportant pas de plaque-
levage et de vérifier la tenue de l'enveloppe.
renfort.

1063
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

Étape 1 : Calcul du diamètre équivalent de x Calculer la valeur du coefficient K1 :


l'enveloppe Deq
1  X 22
a) Pour une enveloppe cylindrique : K1
2
§1 · §1 ·
¨  X1X 2 ¸  ¨  X1X 2 ¸  (1  X 2 ) X1
Deq Di 2 2
(C9.6.5-1)
© 3 ¹ © 3 ¹
b) Pour une enveloppe conique :
(C9.6.5-9)
Dk
Deq x
cos D
(C9.6.5-2) Calculer la valeur limite de la contrainte de
flexion pour l'enveloppe :
c) Pour une enveloppe sphérique ou pour la partie V ball K1 ˜ K 2 ˜ f (C9.6.5-10)
centrale d'un fond torisphérique :
Étape 3 : Calcul de la valeur FRmax de la force locale
Deq Ri (C9.6.5-3) maximale admissible par l'enveloppe au droit de
l'oreille de levage
d) Pour un fond elliptique :
x Calculer la valeur du coefficient K13 :
Di 2
§ 2X ·
2 ª § 2H ·

Deq 1  ¨¨ ¸¸ «1  ¨ i ¸¸ » 1
« ¨© Di
K 13
4 ˜ Hi © Di ¹ ¹ »¼ (C9.6.5-11)
¬ 1,2 1  0,06O2
(C9.6.5-4) x Calculer la valeur du coefficient K14 :
Étape 2 : Calcul des valeurs des rapports de 1
contraintes X1, X2 puis calcul de la valeur limite Vball K 14 (C9.6.5-12)
de la contrainte de flexion pour l'enveloppe 0,6 1  0,03O2
x Calculer la valeur du coefficient O : x Calculer la valeur FRmax de la force locale
b1 maximale admissible par l'enveloppe :
O (C9.6.5-5)
Deq . e u V ball ˜ eu2
FRmax
a 2 sin E  a1 cos E
x Calculer la valeur X1 du rapport entre la K13 cos E  K14
b1
contrainte de membrane locale et la contrainte
de flexion locale : (C9.6.5-13)
X1 MIN 0,08 O ; 0,20 (C9.6.5-6) Étape 4 : Calcul de la valeur FR de la force locale
effectivement appliquée à l'enveloppe
x Calculer la valeur Vmy de la contrainte de
membrane globale dans la direction x Calculer la valeur FR de la force locale
circonférentielle : effectivement appliquée à l'enveloppe au droit
de l'oreille de levage :
P ˜ D eq
V my (C9.6.5-7) W
2 ˜ eu FR (C9.6.5-14)
n cos E
x Calculer la valeur X2 du rapport entre la Étape 5 : Vérification de la résistance de
contrainte de membrane globale et la contrainte l'enveloppe :
admissible :
L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :
V my
X2 (C9.6.5-8) FR d FRmax (C9.6.5-15)
(K 2 . f )

1064
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

C9.6.6 - Règle de calcul pour une oreille de levage x Calculer la valeur X2 du rapport entre la
disposée suivant la direction longitudinale, cas où contrainte de membrane globale et la contrainte
l'enveloppe comporte une plaque-renfort. admissible :
La procédure suivante doit être utilisée pour une V my
oreille de levage disposée suivant la direction X2 (C9.6.6-8)
(K 2 . f )
longitudinale sur une enveloppe cylindrique ou conique,
elle doit également être utilisée pour une oreille de x Calculer la valeur du coefficient K1 :
levage disposée suivant une direction quelconque sur
une enveloppe sphérique, sur la partie centrale 1  X 22
sphérique d'un fond bombé ou bien sur un fond K1
2
elliptique. Cette procédure traite le cas où l'enveloppe §1 · §1 ·
¨  X1X 2 ¸  ¨  X1X 2 ¸  (1  X 2 ) X1
2 2
comporte une plaque-renfort. Cette procédure permet de ©3 ¹ ©3 ¹
déterminer la valeur de la charge maximale admissible
qui peut être appliquée au droit de l'oreille de levage et (C9.6.6-9)
de vérifier la tenue de l'enveloppe avec plaque-renfort.
x Calculer la valeur limite de la contrainte de
Étape 1 : Calcul du diamètre équivalent de flexion pour l'enveloppe avec plaque-renfort :
l'enveloppe Deq
V ball K1 ˜ K 2 ˜ f (C9.6.6-10)
a) Pour une enveloppe cylindrique :
Étape 3 : Calcul de la valeur FRmax de la force locale
Deq Di (C9.6.6-1) maximale admissible à laquelle l’enveloppe avec
b) Pour une enveloppe conique : plaque-renfort peut être soumise au droit de l'oreille
de levage
Dk
Deq x
cos D
(C9.6.6-2) Calculer la valeur du coefficient K13 :
1
c) Pour une enveloppe sphérique ou pour la partie K13 (C9.6.6-11)
centrale d'un fond torisphérique : 1,2 1  0,06 O2
Deq Ri (C9.6.6-3) x Calculer la valeur du coefficient K14 :
d) Pour un fond elliptique : 1
K14 (C9.6.6-12)
§ 2X ·
2 ª § 2H ·
2º 0,6 1  0,03 O2
Di 2
Deq 1  ¨¨ ¸¸ «1  ¨ i ¸¸ »
4 ˜ Hi © Di ¹ « ¨© Di ¹ » x Calculer la valeur du coefficient K15 :
¬ ¼
(C9.6.6-4) ª § D eq ·
0 . 30
§ b2 · º
K 15 MIN «1  2 , 60 ¨¨ ¸ ¨ ¸ ; 2 ,0 »
Étape 2 : Calcul des valeurs des rapports de « ¸ ¨ D eq ¸ »
¬ © eu ¹ © ¹ ¼
contraintes X1, X2 et calcul de la valeur limite Vball de
la contrainte de flexion de l'enveloppe (C9.6.6-13)
x Calculer la valeur du coefficient O : x Calculer l'épaisseur équivalente e2eq de la
b3 plaque-renfort :
O (C9.6.6-5)
Deq . e u ª f º
e2eq MIN «e 2 ; e2 ˜ r » (C9.6.6-14)
¬ f ¼
x Calculer la valeur X1 du rapport entre la
contrainte de membrane locale et la contrainte x Calculer la valeur FRmax de la force locale
de flexion locale : maximale admissible à laquelle l’enveloppe
avec plaque-renfort peut être soumise :
X1 MIN 0 , 08 O ; 0 , 20 (C9.6.6-6)
K15 V ball ˜ eu2
a2  e2eq sin E  a1 cos E
x Calculer la valeur Vmy de la contrainte de FRmax
membrane globale dans la direction K13 cos E  K14 ˜
circonférentielle : b3
P ˜ D eq (C9.6.6-15)
V my (C9.6.6-7)
2 ˜ eu

1065
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

Étape 4 : Calcul de la valeur FR de la force locale x Calculer la valeur Vmx de la contrainte de


effectivement appliquée à l'enveloppe avec plaque- membrane globale dans la direction
renfort longitudinale :
Calculer la valeur FR de la force locale effectivement a) Si l'oreille est disposée sur une enveloppe
appliquée à l'enveloppe avec plaque-renfort au droit de cylindrique :
l'oreille de levage :
P ˜ D eq 1 § ·
W V mx  ¨F r 4˜ M ¸
FR (C9.6.6-16) 4 ˜ eu S ˜ D eq ˜ e u ¨ D eq ¸¹
n cos E ©
(C9.6.7-5)
Étape 5 : Vérification de la résistance de
l'enveloppe : b) Si l'oreille est disposée sur une enveloppe
conique :
La somme des épaisseurs de l'enveloppe et de la
plaque-renfort est suffisante si : P ˜ D eq 1 § ·
V mx  ¨F r 4˜ M ¸
FR d FRmax (C9.6.6-17) 4 ˜ eu S ˜ D k cos D ˜ e u ¨
© D eq ¸
¹
C9.6.7 - Règle de calcul pour une oreille de levage (C9.6.7-6)
disposée suivant la direction circonférentielle, cas où
x Calculer la valeur X2 du rapport entre la
l'enveloppe ne comporte pas de plaque-renfort
contrainte de membrane globale et la contrainte
La procédure suivante doit être utilisée pour une admissible :
oreille de levage disposée suivant la direction
V mx
circonférentielle sur une enveloppe cylindrique ou X2 (C9.6.7-7)
conique. Cette procédure traite le cas où l'enveloppe ne (K 2 . f )
comporte pas de plaque-renfort. Cette procédure permet
x Calculer la valeur du coefficient K1 :
de déterminer la valeur de la charge maximale
admissible qui peut être appliquée au droit de l'oreille de 1  X 22
levage et de vérifier la tenue de l'enveloppe. K1
2
§1 · §1 ·
Étape 1 : Calcul du diamètre équivalent de ¨  X1X 2 ¸  ¨  X1X 2 ¸  (1  X 2 ) X1
2 2
l'enveloppe Deq ©3 ¹ ©3 ¹
a) Pour une enveloppe cylindrique : (C9.6.7-8)
Deq Di (C9.6.7-1) x Calculer la valeur limite de la contrainte de
flexion pour l'enveloppe :
b) Pour une enveloppe conique :
V ball K1 ˜ K 2 ˜ f (C9.6.7-9)
Dk
Deq Étape 3 : Calcul de la valeur FRmax de la force locale
cos D
(C9.6.7-2)
maximale admissible qui peut être appliquée à
Étape 2 : Calcul des valeurs des rapports de l'enveloppe au droit de l'oreille de levage
contraintes X1, X2 et calcul de la valeur limite Vball de x Calculer la valeur du coefficient K13 :
la contrainte de flexion de l'enveloppe
1
K13
x Calculer la valeur du coefficient O : (C9.6.7-10)
1,2 1  0,60 O2
b1
O (C9.6.7-3) x Calculer la valeur du coefficient K14 :
Deq . eu
1
K14
x Calculer la valeur X1 du rapport entre la (C9.6.7-11)
contrainte de membrane locale et la contrainte 0,6 1  0,06 O2
de flexion locale : x Calculer la valeur FRmax de la force locale
X1 MIN 0,08 O ; 0,30 (C9.6.7-4) maximale admissible qui peut être appliquée à
l'enveloppe :
V ball ˜ e u2
FRmax
a 2 sin E  a1 cos E
K13 cos E  K14
b1
(C9.6.7-12)

1066
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

Étape 4 : Calcul de la valeur FR de la force locale x Calculer la valeur Vmx de la contrainte de


effectivement appliquée à l'enveloppe et vérification membrane globale dans la direction
de la tenue longitudinale :
x Calculer la valeur FR de la force locale a) Si l'oreille est disposée sur une enveloppe
effectivement appliquée à l'enveloppe au droit cylindrique :
de l'oreille de levage :
P ˜ D eq 1 § ·
W V mx  ¨F r 4˜ M ¸
FR 4 ˜ eu S ˜ D eq ˜ e u ¨ D eq ¸
n cos E
(C9.6.7-13) © ¹

Étape 5 : Vérification de la résistance de l'enveloppe (C9.6.8-5)

L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si : b) Si l'oreille est disposée sur une enveloppe
conique :
FR d FRmax (C9.6.7-14)
P ˜ D eq 1 § ·
V mx  ¨F r 4 ˜ M ¸
C9.6.8 - Règle de calcul pour une oreille de levage 4 ˜ eu S ˜ D k cos D ˜ e u ¨
© D eq ¸
¹
disposée suivant la direction circonférentielle, cas où
l'enveloppe comporte une plaque-renfort (C9.6.8-6)
La procédure suivante doit être utilisée pour une x Calculer la valeur X2 du rapport entre la
oreille de levage disposée suivant la direction contrainte de membrane globale et la contrainte
circonférentielle sur une enveloppe cylindrique ou admissible :
conique. Cette procédure traite le cas où l'enveloppe
comporte une plaque-renfort. Cette procédure permet de V mx
déterminer la valeur de la charge maximale admissible X2 (C9.6.8-7)
(K 2 . f )
qui peut être appliquée au droit de l'oreille de levage et
de vérifier la tenue de l'enveloppe avec plaque-renfort. x Calculer la valeur du coefficient K1 :
Étape 1 : Calcul du diamètre équivalent de 1  X 22
l'enveloppe Deq K1
2
§1 · §1 ·
a) Pour une enveloppe cylindrique : ¨  X1X 2 ¸  ¨  X1X 2 ¸  (1  X 2 ) X1
2 2
©3 ¹ ©3 ¹
Deq Di (C9.6.8-1)
(C9.6.8-8)
b) Pour une enveloppe conique :
x Calculer la valeur limite de la contrainte de
Dk flexion pour l'enveloppe avec plaque-renfort :
Deq
cos D
(C9.6.8-2)
V ball K1 ˜ K 2 ˜ f (C9.6.8-9)
Étape 2 : Calcul des valeurs des rapports de
Étape 3 : Calcul de la valeur FRmax de la force locale
contraintes X1, X2 et calcul de la valeur limite Vball de
maximale admissible qui peut être appliquée à
la contrainte de flexion de l'enveloppe
l'enveloppe avec plaque-renfort au droit de l'oreille
x Calculer la valeur du coefficient O : de levage
b3 x Calculer la valeur du coefficient K13 :
O (C9.6.8-3)
Deq . eu 1
K13 (C9.6.8-10)
1,2 1  0,60 O2
x Calculer la valeur X1 du rapport entre la
contrainte de membrane locale et la contrainte x Calculer la valeur du coefficient K14 :
de flexion locale :
1
X1 MIN 0,08 O ; 0,30 (C9.6.8-4) K14 (C9.6.8-11)
0,6 1  0,06 O2

1067
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

x Calculer la valeur du coefficient K15 : Étape 4 : Calcul de la valeur FR de la force locale


effectivement appliquée à l'enveloppe avec plaque-
ª § D eq ·
0 . 33
§ b2 · º renfort
K 15 MIN «1  2 , 65 ¨¨ ¸ ¨ ¸ ; 1,8 »
« ¸ ¨ D eq ¸ » x
¬ © eu ¹ © ¹ ¼
Calculer la valeur FR de la force locale
effectivement appliquée à l'enveloppe avec
(C9.6.8-12) plaque-renfort au droit de l'oreille de levage :
x Calculer l'épaisseur équivalente e2eq de la F
W
(C9.6.8-15)
plaque-renfort : n cos E
ª f º Étape 5 : Vérification de la résistance de l'enveloppe:
e2eq 0,1 «e2 ; e2 ˜ r » (C9.6.8-13)
¬ f ¼ La somme des épaisseurs de l'enveloppe et de la
plaque-renfort est suffisante si :
x Calculer la valeur FRmax de la force locale
maximale admissible qui peut être appliquée à FR d FRmax (C9.6.8-16)
l'enveloppe avec plaque-renfort :

K15 V ball ˜ eu2


a2  e2eq sin E  a1 cos E
FRmax
K13 cos E  K 14 ˜
b3
(C9.6.8-14)

1068
CODAP 2005 Division 1

1069
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

SECTION C9
CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

ANNEXE C9.A1
CALCUL DES MOMENTS ET DE L’EFFORT TRANCHANT
POUR UN RÉSERVOIR CYLINDRIQUE HORIZONTAL
REPOSANT SUR DEUX BERCEAUX
(Annexe non obligatoire)

C9.A1.1 - OBJET C9.A1.3 - FORMULES DE CALCUL


La présente Annexe propose des formules de calcul Les formules ci-dessous reposent sur l’hypothèse
des moments M1 et M2 et de l’effort tranchant T pour un simplificatrice consistant à supposer que le réservoir est
réservoir constitué d’une enveloppe cylindrique d’axe de poids propre négligeable et est rempli d’un liquide de
horizontal fermée par deux fonds bombés poids volumique « équivalent » :
(torisphériques, elliptiques ou hémisphériques),
2Q
entièrement rempli de liquide et reposant sur deux G
2 § 4h2 · (C9.A1.3-1)
berceaux. S Rm ¨L ¸
© 3 ¹
Ces formules s’appliquent si :
Les efforts qui s’exercent sur le réservoir sont les
a) Le réservoir présente un plan de symétrie suivants :
perpendiculaire à l’axe.
– charge verticale uniformément répartie sur la
b) La position des supports est telle que : longueur L de l’enveloppe cylindrique :
L 2Q
ad (C9.A1.1-1)
4 4h (C9.A1.3-2)
L 2
3
C9.A1.2 - NOTATIONS – poussée hydrostatique horizontale sur chaque
2Q fond, appliquée au centre de poussée :
= Poids total réel du réservoir plein
2 Q ˜ Rm
Rm = Rayon moyen de l’enveloppe cylindrique 4h (C9.A1.3-3)
L 2
L = Longueur totale de l’enveloppe cylindrique 3
h2 = Flèche intérieure d’un fond bombé – poids de chaque fond, appliqué à son centre de
gravité :
a = Distance de l’axe d’un support à la
naissance de la courbure du fond voisin 4Q ˜ h2
(C9.A1.3-4)
3 L  4h2

– réaction de chaque appui :


Q

1070
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

Les moments M1 et M2 et l’effort tranchant T : sont ª R 2  h2 º


donnés par les formules suivantes : «1  2 m 2 2 »
Q˜ L « L 4a »
M2  (C9.A1.3-6)
ª a R 2  h22 º 4 « 4h2 L»
« 1  m » « 1 »
2a ˜ L «¬ 3L »¼
 Q ˜ a «1  »
L
M1 (C9.A1.3-5)
« 4h »
« 1 2 » L  2a
«¬ 3L »¼ T Q
4h (C9.A1.3-7)
L 2
3

Figure C9.A1

1071
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

SECTION C9
CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

ANNEXE C9.A2
COEFFICIENTS K1 A K10
(Annexe obligatoire)

C9.A2.1 - OBJET 2 sin 2 '


'  sin ' ˜ cos ' 
La présente Annexe donne les formules des K '1 '
(C9.A2.2-6)
coefficients K1, K’1, K2, K3, K4, K5, K6, K7, K8, K9 et K10 § sin ' ·
qui apparaissent dans les formules de calcul du chapitre S ¨1  ¸
© ' ¹
C9.3.2.

C9.A2.2 - FORMULES sin D


K2 (C9.A2.2-7)
S  D  sin D ˜ cosD
S T
' 5 (C9.A2.2-1)
6 12

§ T· sinD ª D  sin D ˜ cos D º


D 0,95 ¨ S  ¸
S «¬ S  D  sin D cos D »¼
(C9.A2.2-2) K3 (C9.A2.2-8)
© 2¹
T
E S (C9.A2.2-3)
2
3 ª sin 2 D º
U est défini par la relation : K4 « » (C9.A2.2-9)
8 «¬ S  D  sin D ˜ cosD »¼
U
tg U
 S  E cot g E
1 (C9.A2.2-4)
2 1  cosD
K5 (C9.A2.2-10)
', T, D, E, U doivent être exprimés en radians. S  D  sin D ˜ cosD

2 sin 2 '
'  sin ' ˜ cos ' 
K1 '
(C9.A2.2-5)
§ sin ' ·
S ¨  cos' ¸
© ' ¹

3 § sin E ·
2
5 sin E cos3 E 1 sin E cos E ª§ sin E ·
2
1 1 sin 2 E º
¨ ¸ cos E  cos2 E     E sin E «¨ ¸   »
4© E ¹ 4 E 2 4 E 4 «© E ¹ 2 4 E »
¬ ¼
K6
ª§ sin E ·
2
1 1 sin 2 E º
2 S «¨ ¸   »
«© E ¹ 2 4 E »
¬ ¼
(C9.A2.2-11)

1072
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

­ K 6 lorsque a t Rm
°K
° 6 R
K7 ® lorsque a d m (C9.A2.2-12)
° 4 2
°¯avec interpolation lineaire pour les valeurs de a / Rm comprises entre 0,5 et 1.

ª cos2E 9 sin E § sin E ·



cosE «1   cosE  3 ¨¨ ¸¸ »
«¬ 4 4 E © E ¹ »¼ E sin E
K8  (C9.A2.2-13)
ª§ sin E ·
2
1 1 sin 2E º 2S
2S «¨¨ ¸¸   »
«¬© E ¹ 2 4 E »
¼

­°ª 1 º ½°
®«   S E cot g E » cos U  U sin U ¾
1
K9 (C9.A2.2-14)
2S °̄¬ 2 ¼ °¿

1 ­° ª3 º S E ½°
K10 ® U sin U cos U «  S E cot gE » ¾ (C9.A2.2-15)
2S °̄ ¬2 ¼ sin E °¿

1073
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

SECTION C9
CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

ANNEXE C9.A3
CALCUL DES CHARGES AUQUELLES L'ENVELOPPE
EST SOUMISE
(Annexe non obligatoire)

C9.A3.1 - OBJET b) C9.A3.5 pour le cas où l'appareil repose sur trois


ou plus de trois dispositifs de supportage et possède un
La présente annexe permet de déterminer pour un
plan de symétrie perpendiculaire à son axe (appareil de
appareil cylindrique d'axe horizontal :
type B).
a) La valeur Fi de la force appliquée à l'enveloppe au
c) C9.A3.6 pour le cas où l'appareil repose sur deux
droit d'un berceau ou d'un dispositif de supportage.
ou plus de deux dispositifs de supportage et ne possède
b) La valeur Mi du moment de flexion qui sollicite pas de plan de symétrie perpendiculaire à son axe
l'enveloppe au droit d'un berceau ou d'un dispositif de (appareil de type C).
supportage.
c) La valeur Mij du moment de flexion qui sollicite
C9.A3.2 - CONDITIONS D'APPLICATION ET
l'enveloppe entre les dispositifs de supportage si ceux-ci
PRINCIPE DE CALCUL
sont au nombre de deux.
Les procédures proposées ne s'appliquent que si
d) La valeur Qi de l'effort tranchant appliqué à
l'appareil est principalement constitué d'une enveloppe
l'enveloppe au droit d'un berceau ou d'un dispositif de
cylindrique d'axe horizontal.
supportage.
Les procédures décrites en C9.A3.4 et C9.A3.5 ne
Ces valeurs peuvent être obtenues par les procédures
s'appliquent de plus que si l'enveloppe cylindrique de
décrites en :
l'appareil est fermée par deux fonds bombés
a) C9.A3.4 pour le cas où l'appareil repose sur deux (torisphériques, elliptiques ou hémisphériques) Ces
dispositifs de supportage et possède un plan de symétrie deux procédures sont établies en assimilant le réservoir
perpendiculaire à son axe (appareil de type A). à une poutre de section droite constante et de poids
linéique q sollicitée à ses extrémités par un moment M0
dû à la poussée hydrostatique sur les fonds.

1074
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES
QUE LA PRESSION
Annexe C9.A3 – CALCUL DES CHARGES AUQUELLES L'ENVELOPPE EST SOUMISE

2/3 Hi L/2
L.T.

a1 l1 l1

a3

M0 M0

l1 l2 l n-1
F1 F2 F3 Fn-1 Fn

Figure C9.A3.2-1 - Modélisation de l'appareil.

1075
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES
QUE LA PRESSION
Annexe C9.A3 – CALCUL DES CHARGES AUQUELLES L'ENVELOPPE EST SOUMISE

C9.A3.3 - Notations x Calculer la valeur M0 du moment dû à la


poussée hydrostatique sur les fonds :
a1 = Distance du berceau support à l'extrémité
de la partie cylindrique voisine Wf Di 2
M0 q. ˜ (C9.A3.4-3)
a3 = Longueur de l'enveloppe cylindrique W 16
équivalente située à l'extérieur de la zone
d'appareil comprise entre les dispositifs de x Calculer la valeur Fi de la force reprise par
supportage l'enveloppe au droit des dispositifs de
supportage :
Di = Diamètre intérieur de l'enveloppe
cylindrique W
F1 F2 (C9.A3.4-4)
2
Fi = Force appliquée à l'enveloppe au droit du
berceau ou du dispositif de supportage i x Calculer la valeur Mi du moment de flexion au
droit des dispositifs de supportage :
Hi = Hauteur intérieure d'un fond bombé
mesurée à partir de la ligne de tangence a3 2
M1 M2 q.  M0 (C9.A3.4-5)
L = Longueur de la partie cylindrique de 2
l’appareil (partie cylindrique des fonds
x Calculer la valeur Qi de l'effort tranchant au
inclue)
droit des dispositifs de supportage :
li = Distance entre deux berceaux ou deux
L  2 ˜ a1
dispositifs de supportage consécutifs Q1 Q2 F1 ˜ (C9.A3.4-6)
4 ˜ Hi
Mi = Moment de flexion global au droit du L
3
berceau ou du dispositif de supportage i
Mij = Moment de flexion global maximal entre x Calculer la valeur Mij du moment de flexion
les dispositifs de supportage entre les dispositifs de supportage :
2
n = Nombre des berceaux ou des dispositifs de §L · § q · § L 2 ˜ Hi ·
supportage des anneaux-supports ou des M 12 M 0  F1 ˜ ¨  a1 ¸  ¨ ¸ ˜ ¨  ¸
©2 ¹ ©2¹ © 2 3 ¹
anneaux-raidisseurs
(C9.A3.4-7)
Qi = Effort tranchant appliqué à l'enveloppe au
droit du berceau ou du dispositif de C9.A3.5 - Procédure de calcul pour le cas où
supportage i l'appareil repose sur trois ou plus de trois dispositifs
de supportage et possède un plan de symétrie
q = Charge par unité de longueur de l’appareil
perpendiculaire à son axe
W = Poids total de l’appareil (y compris de son
x Déterminer la valeur de la cote a3 :
contenu)
2 ˜ Hi
Wf = Poids du fluide a3 a1  (C9.A3.5-1)
3
C9.A3.4 - Procédure de calcul pour le cas où
l'appareil repose sur deux dispositifs de supportage x Calculer la valeur q du poids linéique de la
et possède un plan de symétrie perpendiculaire à son poutre équivalente :
axe
W
q
x Déterminer la valeur de la cote a3 : 4 ˜ Hi (C9.A3.5-2)
L
2 ˜ Hi 3
a3 a1  (C9.A3.4-1)
3 x Calculer la valeur M0 du moment dû à la
poussée hydrostatique sur les fonds :
x Calculer la valeur q du poids linéique de la
poutre équivalente : Wf Di 2
M0 q. ˜ (C9.A3.5-3)
W W 16
q
4 ˜ Hi (C9.A3.4-2) x
L Calculer la valeur Fi de la force appliquée à
3 l'enveloppe au droit des dispositifs de
supportage :
W
Fi (C9.A3.5-4)
n

1076
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

x Calculer la valeur Mi du moment de flexion au C9.A3.6 - Procédure de calcul pour le cas où


droit des dispositifs de supportage : l'appareil repose sur deux ou plus de deux dispositifs
de supportage et ne possède pas de plan de symétrie
a) Pour i 1 et i n : perpendiculaire à son axe
§ a 2 l2 · Les valeurs des charges Fi, Mi, Mij, Qi qui sollicitent
Mi 0$& ¨ q . 3  M 0 ; q . 1 ¸ (C9.A3.5-5)
¨ 2 8 ¸ l'enveloppe doivent être déterminées à l'aide des
© ¹ méthodes habituelles de la statique en assimilant le
b) Pour i 2 ài n  1 : réservoir à une poutre de section droite constante. La
valeur Qi doit être prise égale à la plus grande des deux
l1 2 valeurs de l'effort tranchant calculées à droite et à
Mi q. (C9.A3.5-6) gauche du dispositif de supportage i.
8
x Calculer la valeur Qi de l'effort tranchant au
droit des dispositifs de supportage :
Qi 0,5 ˜ Fi (C9.A3.5-7)

1077
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

SECTION C9
CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

ANNEXE C9.A4
VALEURS MAXIMALES ADMISSIBLES DES CHARGES
GLOBALES
(Annexe obligatoire)

C9.A4.1 - OBJET C9.A4.2.3 - Écarts de forme de l'enveloppe


La présente Annexe donne les formules de calcul L’écart local, w1, par rapport à la forme théorique
des valeurs maximales admissibles : suivant la direction longitudinale doit être mesurée hors
des zones soudées à l'aide d'un gabarit droit de longueur
a) De la contrainte de compression longitudinale ıcall
lg1 telle que :
pour une enveloppe cylindrique de section droite
circulaire. § Dm ˜ e u ·
l g1 0,1 ¨ 4 ˜ ; 0,95 ˜ l t ¸ (C9.A4.2.3-1)
b) De la force de compression globale Fcmax qui peut ¨ 2 ¸
être appliquée à une zone d'enveloppe cylindrique de © ¹
section droite circulaire. La déformation locale w2 dans la direction
c) Du moment de flexion global Mmax qui peut être circonférentielle doit être mesurée en pleine tôle à l'aide
appliqué à une zone d'enveloppe cylindrique de section d'un gabarit au rayon théorique de l'enveloppe de
droite circulaire. longueur lg2 telle que :
d) De l'effort tranchant global Qmax qui peut être § Dm ˜ e u ·
appliqué à une zone d'enveloppe cylindrique de section l g2 0,1 ¨ 4 ˜ ; 0,95 ˜ l c ¸ (C9.A4.2.3-2)
¨ 2 ¸
droite circulaire. © ¹
La déformation locale w3 dans la direction
C9.A4.2 - CONDITIONS D'APPLICATION longitudinale doit être mesurée au droit des cordons de
soudure à l'aide d'un gabarit droit de longueur lg3 telle
C9.A4.2.1 - Matériau de l'enveloppe que :
Le matériau de l’enveloppe doit répondre aux l g3 25 ˜ eu (C9.A4.2.3-3)
exigences des Sections M2 ou M3
C9.A4.2.2 - Position de la zone d'enveloppe Les déformations locales mesurées doivent être
telles que :
La zone d'enveloppe considérée ne doit pas
interférer avec la zone d'enveloppe associée à la §w w w ·
MAX ¨ 1 ; 2 ; 3 ¸ d 0,02 (C9.A4.2.3-4)
longueur d'influence d'une quelconque discontinuité ¨ l g1 l g2 l g3 ¸¹
majeure. ©

La zone d'enveloppe considérée doit être située à C9.A4.2.4 - Sollicitations

une distance supérieure ou égale à Di ˜ eu du lieu Chaque charge globale considérée doit agir seule.
d'application d'une charge locale quelconque.

1078
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES
QUE LA PRESSION
Annexe C9.A4 – VALEURS MAXIMALES ADMISSIBLES DES CHARGES GLOBALES

w2
eu
R
w1

eu

l g3
l g1

l g2

w3
eu

Figure C9.A4.2.3-1 - Vérifications des tolérances de forme.


C9.A4.3 - NOTATIONS Qmax = Valeur maximale admissible de l'effort
tranchant
Dm = Diamètre moyen de l'enveloppe
cylindrique R = Rayon moyen de l'enveloppe cylindrique
E = Module d'élasticité du matériau de S = Limite d'élasticité pour le matériau et la
l'enveloppe pour la situation de calcul situation de calcul considérée :
considérée
a) pour un acier non austénitique
eu = Epaisseur utile de l'enveloppe (Section M2) dont la limite d'élasticité à
0,2% d'allongement est connue :
Fcmax = Valeur maximale admissible de la force de
compression globale S t
Rp0,2 (C9.A4.3-1)
K = Coefficient intermédiaire
b) pour un acier non austénitique
Ks = Coefficient de sécurité, Ks = 1,5 pour (Section M2) dont la limite d'élasticité à
toutes les situations de calcul 0,2% d'allongement n'est pas connue :
L = Longueur de la partie cylindrique de t
Rp1,0
l’appareil (partie cylindrique des fonds S (C9.A4.3-2)
inclue) 1,3

lg1 = Longueur du gabarit droit utilisé pour c) pour un acier austénitique (Section
mesurer la déformation locale dans le sens M1) dont la limite d'élasticité à 0,2%
longitudinal en pleine tôle d'allongement est connue :
lg2 = Longueur du gabarit utilisé pour mesurer t
Rp0,2
la déformation locale dans le sens S (C9.A4.3-3)
1,25
circonférentiel en pleine tôle
lg3 = Longueur du gabarit droit utilisé pour d) pour un acier austénitique (Section
mesurer la déformation locale dans le sens M1) dont la limite d'élasticité à 0,2%
longitudinal au droit des cordons de d'allongement n'est pas connue :
soudure t
Rp1,0
Mmax = Valeur maximale admissible du moment S (C9.A4.3-4)
1,25 ˜ 1,3
de flexion global

1079
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES
QUE LA PRESSION
Annexe C9.A4 – VALEURS MAXIMALES ADMISSIBLES DES CHARGES GLOBALES

w1 = Déformation locale en pleine tôle dans le §w w w ·


sens longitudinal b) Si 0,01 d 0$& ¨ 1 ; 2 ; 3 ¸ d 0,02 :
¨ l g1 l g2 l g3 ¸
© ¹
w2 = Déformation locale en pleine tôle dans le
sens circonférentiel § § w1 w w ··
D D 0 ˜ ¨1,5  50 ˜ M$& ¨ ; 2 ; 3 ¸¸
w3 = Déformation locale dans le sens ¨ ¨ l g1 l g2 l g3 ¸¹ ¸
longitudinal mesurée au droit d'un cordon © © ¹
de soudure (C9.A4.4-5)
D = Valeur intermédiaire x Calculer la valeur du coefficient ' :
D0 = Valeur intermédiaire a) Si D ˜ K  0,5 :
' = Valeur intermédiaire
0,75 ˜ D ˜ K
' (C9.A4.4-6)
Vcall = Valeur maximale admissible de la Ks
contrainte de compression longitudinale
pour le matériau de l'enveloppe b) Si D ˜ K t 0,5
0,4123
1,0 
C9.A4.4 - PROCEDURE DE CALCUL DE LA
'
D ˜ K 0,6 (C9.A4.4-7)
VALEUR MAXIMALE ADMISSIBLE ıCALL DE LA Ks
CONTRAINTE DE COMPRESSION LONGITU-
DINALE x Calculer la valeur maximale admissible ıcall de
la contrainte de compression longitudinale :
x Calculer la valeur du coefficient K :
V call S ˜' (C9.A4.4-8)
1,21 ˜ E ˜ eu
K (C9.A4.4-1)
S ˜ Dm

x Calculer la valeur du coefficient D0 : C9.A4.5 - PROCEDURE DE CALCUL DE LA


VALEUR MAXIMALE ADMISSIBLE FCMAX DE
Dm LA FORCE DE COMPRESSION GLOBALE
a) Si d 424 :
eu x Calculer la valeur maximale admissible ıcall de
la contrainte de compression longitudinale à
0,83
D0 l'aide de la procédure présentée en C9.A4.4.
Dm (C9.A4.4-2)
1,0  0,005 ˜ x Calculer la valeur maximale admissible Fcmax
eu de la force de compression globale :
Dm Fcmax S ˜ Dm ˜ eu ˜ V call (C9.A4.5-1)
b) Si ! 424 :
eu

0,7 C9.A4.6 - PROCEDURE DE CALCUL DE LA


D0
VALEUR MAXIMALE ADMISSIBLE MMAX DU
Dm (C9.A4.4-3)
0,1  0,005 ˜ MOMENT DE FLEXION GLOBAL
eu
x Calculer la valeur maximale admissible ıcall de
x Calculer la valeur du coefficient D : la contrainte de compression longitudinale à
l'aide de la procédure présentée en C9.A4.4.
§w w w ·
a) Si 0$& ¨ 1 ; 2 ; 3 ¸  0,01 : x Calculer la valeur maximale admissible Mmax
¨ l g1 l g2 l g3 ¸¹
© du moment de flexion global :
D D0 (C9.A4.4-4) S
M max ˜ Dm 2 ˜ eu ˜ V call (C9.A4.6-1)
4

1080
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

C9.A4.7 - PROCEDURE DE CALCUL DE LA


L R
VALEUR MAXIMALE ADMISSIBLE QMAX DE b) Si ! 8,7 ˜ :
L'EFFORT TRANCHANT GLOBAL R eu

x Calculer la valeur maximale admissible Qmax §e ·


1,5
de l'effort tranchant global : 0,25 ˜ S ˜ R ˜ eu ˜ E ˜ ¨ u ¸
Qmax © R¹ (C9.A4.7-2)
L R Ks
a) Si d 8,7 ˜ :
R eu

1, 25
§e ·
0,75 ˜ S ˜ R ˜ eu ˜ E ˜ ¨ u ¸
Qmax © R¹ ˜
Ks

R ª
3 1,5 º
§R· §e ·
˜ «1  42 ˜ ¨ ¸ ˜¨ u ¸ »
L «
¬ ©L¹ © R¹ »¼

(C9.A4.7-1)

1081
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

SECTION C9
CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION

ANNEXE C9.A5
CARACTERISTIQUES D'INERTIE DE LA SECTION DROITE
D'UN ANNEAU-SUPPORT OU D'UN ANNEAU-RAIDISSEUR
(Annexe non obligatoire)

C9.A5.1 - OBJET e1a = Epaisseur de l'âme d'un anneau-support ou


La présente Annexe fournit : d'un anneau-raidisseur

a) La valeur hG de la distance de l'axe neutre de la e2a = Epaisseur de la section droite d'un anneau-
section droite d'un anneau-support ou d'un anneau- support ou d'un anneau-raidisseur
raidisseur à l'enveloppe. f = Contrainte nominale de calcul pour le
matériau de l'enveloppe et la situation de
b) La valeur Wp du module de flexion plastique de la
section droite d'un anneau-support ou d'un anneau- calcul considérée
raidisseur. fa = Contrainte nominale de calcul pour le
Ces valeurs sont données par les procédures décrites matériau de l'anneau et la situation de
calcul considérée
en :
hG = Distance de l'axe neutre de la section droite
a) C9.A5.3 pour un anneau de section droite
rectangulaire. d'un anneau-support ou d'un anneau-
raidisseur à l'enveloppe
b) C9.A5.4 pour un anneau de section droite en
hH = Distance de l'axe neutre pour le moment
« T ».
plastique de la section droite d'un anneau-
c) C9.A5.5 pour un anneau de section droite en support ou d'un anneau-raidisseur à
« U ». l'enveloppe
d) C9.A5.6 pour un anneau de section droite h1 = Hauteur totale de la section droite d'un
quelconque. anneau-support ou d'un anneau-raidisseur
le = Longueur d'enveloppe participante
C9.A5.2 - NOTATIONS P = Pression pour la situation de calcul
AR = Aire de la section droite d'un anneau- considérée, une pression intérieure doit être
support ou d'un anneau-raidisseur comptée positivement, une pression
extérieure doit être comptée négativement.
b2a = Largeur totale de la section droite d'un
anneau-support ou d'un anneau-raidisseur t = Largeur de la surface de contact entre
l'anneau et l'enveloppe
Di = Diamètre intérieur de l'enveloppe
cylindrique Wp = Module de flexion plastique de la section
droite de l'anneau-support
eu = Epaisseur utile de l'enveloppe
F = Coefficient de pondération d'épaisseur

1082
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES
QUE LA PRESSION
Annexe C9.A5 – CARACTERISTIQUES D'INERTIE DE LA SECTION DROITE D'UN ANNEAU-SUPPORT OU D'UN ANNEAU-RAIDISSEUR

C9.A5.3 - PROCEDURE DE CALCUL POUR UN x Calculer la valeur Wp du module de flexion


ANNEAU DE SECTION DROITE plastique de la section droite de l'anneau :

> @
RECTANGULAIRE
e1a ˜ h1  hH 2  hH 2 § e ·
Wp  F ˜ e u ˜ l e ˜ ¨ hH  u ¸
2 © 2 ¹

(C9.A5.3-6)

C9.A5.4 - PROCEDURE DE CALCUL POUR UN


e 1a ANNEAU DE SECTION DROITE EN « T »

h1
b2a
hH

e 2a
t e 1a

h1
le

hH
Figure C9.A5.3-1 - Anneau de section droite
rectangulaire.
x t

eu
Calculer la distance hG de l'axe neutre de la
section droite de l'anneau à l'enveloppe : le
h1
hG (C9.A5.3-1)
2
x Calculer l'aire AR de la section droite de Figure C9.A5.4-1 - Anneau de section droite en « T ».
l'anneau :
AR h1 ˜ e1a (C9.A5.3-2) x Calculer la distance hG de l'axe neutre de la
§ · section droite de l'anneau à l'enveloppe :
P ˜ Di
¨f  ¸
¨
© 4 ˜ eu ¸
¹ (C9.A5.3-3)
h1 
b2a  e1a ˜ e2a 2  e1a ˜ h12
F hG (C9.A5.4-1)
fa 2 ˜ > b2a  e11a ˜ e 2a  e1a ˜ h1 @

x Calculer la longueur d'enveloppe participante x Calculer l'aire AR de la section droite de


le : l'anneau :

§ AR · AR h1  e2a ˜ e1a  b2a ˜ e 2a (C9.A5.4-2)


le 0,1 ¨¨ t  4 Di ˜ e u ; ¸
¸ (C9.A5.3-4)
© F ˜ eu ¹ x Calculer la valeur du coefficient de
pondération d'épaisseur F :
x Calculer la distance hH de l'axe neutre pour le
moment plastique à l'enveloppe : § P ˜ Di ·
¨f  ¸
¨ 4 ˜ eu ¸ (C9.A5.4-3)
§ e ˜ h  F ˜ eu ˜ l e · F © ¹
hH 0$& ¨¨ 1a 1 ; 0 ¸¸ (C9.A5.3-5)
© 2 ˜ e1a ¹
fa

x Calculer la longueur d'enveloppe participante


le :
§ AR ·
le 0,1 ¨¨ t  4 Di ˜ e u ; ¸
¸ (C9.A5.4-4)
© F ˜ eu ¹

1083
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES
QUE LA PRESSION
Annexe C9.A5 – CARACTERISTIQUES D'INERTIE DE LA SECTION DROITE D'UN ANNEAU-SUPPORT OU D'UN ANNEAU-RAIDISSEUR

x Calculer la distance hH de l'axe neutre pour le x Calculer la distance hG de l'axe neutre de la


moment plastique à l'enveloppe : section droite de l'anneau à l'enveloppe :

hH
§ e ˜ h  e 2a ˜ b2a  e1a  F ˜ e u ˜ l e
0$& ¨¨ 1a 1
·
; 0 ¸¸ hG

b2a ˜ e 2a 2  2 ˜ e1a h1 2  e 2a 2 (C9.A5.5-1)
© 2 ˜ e1a ¹ 2 ˜ >b2a ˜ e2a  2 ˜ e1a ˜ h1  e 2a @

(C9.A5.4-5) x Calculer l'aire AR de la section droite de


l'anneau :
x Calculer la valeur Wp du module de flexion
plastique de la section droite de l'anneau : AR 2 ˜ h1  e2a ˜ e1a  b2a ˜ e2a (C9.A5.5-2)

Wp
>
e1a ˜ h1  hH 2  hH 2 @ x Calculer la valeur du coefficient de
2 pondération d'épaisseur F :

§ e · § e · § P ˜ Di ·
 e2a ˜ b2a  e1a ˜ ¨ h1  hH  2a ¸  F ˜ eu ˜ l e ˜ ¨ hH  u ¸ ¨f 
¨
¸
¸
© 2 ¹ © 2 ¹ © 4 ˜ eu ¹ (C9.A5.5-3)
F
(C9.A5.4-5) fa

x Calculer la longueur d'enveloppe participante


le :
C9.A5.5 - PROCEDURE DE CALCUL POUR UN
ANNEAU DE SECTION DROITE EN « U » § AR ·
le 0,1 ¨¨ t  4 Di ˜ e u ; ¸
¸ (C9.A5.5-4)
© F ˜ eu ¹
b2a
x Calculer la distance hH de l'axe neutre pour le
e 2a

moment plastique à l'enveloppe :


§ 2 ˜ e1a ˜ h1  e 2a ˜ b2a  2 ˜ e1a  F ˜ eu ˜ l e ·
hH 0$& ¨¨ ; 0 ¸¸
© 4 ˜ e1a ¹
e 1a e 1a
h1

(C9.A5.5-5)
x Calculer la valeur Wp du module de flexion
hH

plastique de la section droite de l'anneau :

Wp >
e1a ˜ h1  hH 2  hH 2 @
t § e ·
 e2a ˜ b2a  2 ˜ e1a ˜ ¨ h1  hH  2a ¸
eu

le © 2 ¹

§ e ·
 F ˜ e u ˜ l e ˜ ¨ hH  u ¸
© 2 ¹
Figure C9.A5.5-1 - Anneau de section droite en « U ». (C9.A5.5-6)

1084
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

C9.A5.6 - PROCEDURE DE CALCUL POUR UN x Calculer la valeur du coefficient de


ANNEAU DE SECTION DROITE QUELCONQUE pondération d'épaisseur F :
§ P ˜ Di ·
¨f  ¸
¨ 4 ˜ eu ¸ (C9.A5.6-1)
F © ¹
fa

x Calculer la longueur d'enveloppe participante


le :

h1
§ AR ·
le 0,1 ¨¨ t  4 Di ˜ eu ; ¸
¸ (C9.A5.6-2)
© F ˜ eu ¹
hG

x Calculer la valeur Wp du module de flexion


plastique de la section droite de l'anneau :

t §e ·
AR ˜ hG  F ˜ eu ˜ l e ˜ ¨ u ¸
eu

Wp (C9.A5.6-3)
© 2 ¹
le

Figure C9.A5.6-1 - Anneau de section droite


quelconque.

x Calculer la distance hG de l'axe neutre de la


section droite de l'anneau à l'enveloppe.
x Calculer l'aire AR de la section droite de
l'anneau.

1085
CODAP 2005 Division 1

PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS

SECTION C10

Sans objet dans le cadre de la présente Division

1086
CODAP 2005 Division 1

1087 à 1101 Pages inutilisées dans le cadre de la présente Division


CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS

ANNEXE C10.A1

Sans objet dans le cadre de la présente Division

1102
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

1103 à 1105 Pages inutilisées dans le cadre de la présente Division


CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS

ANNEXE C10.A2

Sans objet dans le cadre de la présente Division

1106
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

1107 Page inutilisée dans le cadre de la présente Division


CODAP 2005 Division 1

PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS

SECTION C11
ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET
ANALYSE A LA FATIGUE
C11.1 - GENERALITES ET ADMISSIBILITE DES b) Cycle de sollicitation
SOLLICITATIONS VARIABLES
Toute variation d’une sollicitation (pression, force,
C11.1.1 - Introduction moment, sollicitation thermique, etc.) répondant à la
définition donnée en a est appelée cycle de
La présente Section réunit l’ensemble des règles
sollicitation.
relatives à la prise en compte des phénomènes de
fatigue. c) Cycle de contrainte
En premier lieu, le Chapitre C11.1.3 propose une Toute variation d'une contrainte quelconque
méthodologie permettant d’évaluer l’admissibilité des s'exerçant en un point d’un appareil, qui répond à la
sollicitations variables. définition donnée en a, est appelée cycle de contrainte.
Lorsque les exigences de ce chapitre ne sont pas Par extension, la notion de cycle de contrainte est
satisfaites il y a lieu alors, d’appliquer les règles également employée pour désigner la variation de
relatives à l’analyse de la résistance à la fatigue du grandeurs qui, homogènes à des contraintes, sont
Chapitre C11.2. utilisées pour rendre compte de l'état de contrainte en un
point (contrainte équivalente, variation équivalente des
Les définitions données ci-après (C11.1.2)
contraintes), lorsque cette variation répond à la
s’appliquent à l’ensemble de la présente Section.
définition donnée en a.
C11.1.2 - Notions relatives aux cycles
Les variations des contraintes, et donc les cycles qui
a) Définition les composent, doivent être déduites des variations des
sollicitations appliquées.
On appelle cycle toute évolution d’une variable se
déroulant au cours du temps selon le schéma général d) Cycles élémentaires
suivant :
d1) Pour les besoins des règles visant la
 départ d’une valeur initiale, prévention de la défaillance par fissuration par fatigue,
les variations des sollicitations ou des contraintes
 retour à la valeur initiale. doivent être décomposées en cycles simples.
Lorsqu'entre le départ et l'arrivée du cycle, la Il est généralement possible de faire apparaître de
variable ne passe que par un seul maximum et un seul multiples façons des cycles simples qui, regroupés,
minimum (l'un de ces extremums pouvant être confondu composent les variations considérées. Elles ne
avec la valeur initiale), le cycle est dit cycle simple. conduisent pas toutes à l'obtention de cycles acceptables
Dans le cas contraire, il est dit cycle complexe. au titre des dites règles.
La différence algébrique entre la valeur maximale et Seuls sont acceptables les cycles déterminés au
la valeur minimale de la variable au cours d'un cycle moyen de la méthode d'identification et de comptage
simple est appelée étendue du cycle (voir Note). donnée à l'Annexe C11.A7 ou au moyen de toute autre
méthode équivalente. Ces cycles sont appelés cycles
Note : La notion d'étendue ne doit pas être confondue avec celle
d'amplitude, utilisée dans d'autres codes d'appareils à pression. La
élémentaires.
première est égale au double de la seconde.
Ce sont ces cycles élémentaires et eux seuls qui sont
à prendre en compte dans les règles C11.1.3, C11.2 et
C11.3.

1108
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE

Ils sont caractérisés, dans tous les cas, par : c) La présente règle ne s’applique pas aux appareils
dont la paroi comporte des éléments assemblés
– leur étendue,
mécaniquement, à moins que la résistance à la fatigue
et également, si nécessaire en fonction de la règle de ces assemblages ne soit vérifiée par ailleurs au
appliquée, par : moyen des règles du chapitre C11.3.
– leur température moyenne (C11.1.3, C11.2 ou Elle s’applique néanmoins aux appareils comportant
C11.3) des assemblages à brides, pour autant que leur mode
d’utilisation ne soumette pas les éléments de
– leur valeur moyenne (C11.2 ou C11.3).
boulonnerie à des serrages et desserrages fréquents.
– leur étendue de contrainte linéarisée (C11.3) d) Les cycles à considérer dans la présente règle sont
– leur coefficient global de concentration de les cycles élémentaires de variation des sollicitations,
contrainte théorique (C11.3). définis en C11.1.2d.
d2) L'identification et le comptage des cycles Les variations de sollicitations à prendre en compte
élémentaires (de sollicitation ou de contrainte) qui sont exclusivement celles qui se produisent dans les
résultent de l'ensemble des variations des sollicitations conditions de service normales définies en C1.1.5.2a.
appliquées durant la vie d'un appareil ne peuvent pas Le nombre et l'étendue des différents cycles
être faits en appliquant la méthode de comptage à des élémentaires de sollicitation qui s'exercent doivent être
intervalles de temps pris arbitrairement.
déterminés au moyen de la méthode d'identification et
Ils doivent être faits en considérant un (ou des) de comptage donnée à l'Annexe C11.A7 ou de toute
intervalle(s) de temps approprié(s). autre méthode équivalente.
Dans le cas général, l'intervalle de temps auquel la C11.1.3.2 - Conditions d’application
méthode de comptage doit être appliquée est la totalité a) La présente règle s’applique aux aciers, aux
d'une période, dans le cas (le plus fréquent) où aluminium et alliages d’aluminium, aux nickel et
l'appareil présente un fonctionnement à caractère alliages de nickel.
périodique.
b) La température de calcul ne doit pas être
Quand tel n'est pas le cas, l'intervalle de temps à
supérieure à :
considérer est l'intégralité de la durée de vie prévue de
l'appareil. Dans le cadre de la règle C11.3, il peut aussi x 370°C pour les aciers non alliés et alliés non
être nécessaire dans un tel cas, lorsque le caractère des austénitiques,
sollicitations le justifie, d'appliquer la méthode de
comptage séparément à des subdivisions de la durée de x 425°C pour les aciers austénitiques, les nickel et
vie totale (voir C11.3.9.1). alliages de nickel,

C11.1.3 - Évaluation de l’admissibilité des x 100°C pour les aluminium et alliages


sollicitations variables d’aluminium.

C11.1.3.1 - Objet c) Aucune ouverture dans une enveloppe


cylindrique, sphérique ou conique ou dans un fond
a) La présente règle permet d’évaluer, vis-à-vis de la bombé ne doit être d’un diamètre d supérieur à 0,6 fois
défaillance par fissuration par fatigue, l’admissibilité des le diamètre moyen Dm de l’enveloppe dans laquelle elle
variations des sollicitations suivantes : est pratiquée :
Pression, intérieure ou extérieure. d d 0,6 Dm
Sollicitations résultant de la différence de température à moins qu’une analyse des contraintes ne soit effectuée
(gradient thermique) entre deux points voisins de pour les sollicitations de pression, et que les résultats
l’appareil. n’en soient utilisés pour le calcul du coefficient de
Sollicitations résultant de la différence des coefficients pondération x1 au moyen de la formule C11.1.3.5b3.
de dilatation des matériaux de deux éléments assemblés
Les diamètres d et Dm sont définis en C5.1.
par soudage.
Sollicitations mécaniques autres que la pression.
b) Sans objet dans le cadre de la présente Division.

1109
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE

d) Les points fortement sollicités en fatigue ne b) Les gradients thermiques peuvent être dus :
doivent pas être situés dans des zones présentant un
affaiblissement marqué par rapport au reste de la  soit à l’existence de situations normales de
structure, qui pourraient de ce fait être exposées à l'effet service dans lesquelles, en régime permanent,
ressort (voir Note). On peut cependant considérer en des points voisins d'un appareil sont à des
pratique qu'à moins de tracés maladroits, le risque températures différentes.
d'effet ressort est très faible en l'absence de fluage. Les différences de température caractéristiques
Note : Il y a effet ressort quand la plus grande partie d'un appareil agit Tdiff doivent être alors déduites de la
comme un ressort sur une partie affaiblie de faible étendue. Une distribution des températures dans la paroi de
concentration des déformations a alors lieu dans cette zone affaiblie,
qui peut subir des déformations plastiques importantes (non prises en
l’appareil dans chacune de ces situations.
compte dans la règle C11.1.3.5), alors que le reste de l'appareil
demeure en régime élastique.
 soit aux régimes transitoires rencontrés au
cours des phases de changement des conditions
e) Les imperfections de forme affectant les normales de service de l’appareil (phases de
assemblages soudés bout à bout doivent être telles que démarrage ou d’arrêt, par exemple).
la valeur de l’indice de contrainte K qui en résulte (voir
Les différences de température caractéristiques
C11.2) soit inférieure ou égale à 3 (Voir Note).
Tdiff résultant de ces régimes transitoires sont
Note : Il est à noter que l'indice de contrainte K relatif aux fréquemment les plus critiques ; elles peuvent
imperfections de forme de type ovalisation ou écart local de circularité
ne dépend pas seulement de l'importance de l'imperfection, mais aussi
être déterminées au moyen de la méthode
de la pression (voir Annexe C11.A6). Sa valeur est donc a priori approchée proposée en Annexe C11.A8.
différente pour chaque type de cycle à prendre en compte.
c) La différence de température Tdiff caractéristique
Pour échapper à la complexité qui en résulte, la vérification de la
condition C11.1.3.2e peut être simplifiée en prenant pour valeur de K
d’un gradient thermique est égale à :
la valeur conservatrice que donne la formule correspondante de
l'Annexe C11.A6 pour une pression nulle.
x pour un gradient thermique dans l’épaisseur de
la paroi :
f) La présente règle n’est applicable que si les
coefficients x1 et x4 définis en C11.1.3.5 ne sont pas la différence maximale, dans une même
section, entre la température de la surface
supérieurs à 1. intérieure ou extérieure et la température
C11.1.3.3 - Définitions et notations moyenne de la paroi.
C11.1.3.3.1 - Sollicitations de pression x pour un gradient thermique dans le sens de la
surface de la paroi :
La variation des sollicitations de pression au cours d'un
cycle est caractérisée par : la différence maximale de température entre
deux points « voisins », c’est à dire dont la
x pour un appareil calculé au moyen des règles
spécifiques : distance est au plus égale à 2 R ˜ e , R et e
étant les valeurs moyennes respectivement du
l'étendue de variation 'P de la pression. rayon de courbure circonférentiel moyen (voir
C11.1.3.3.2 - Sollicitations résultant d'un gradient de Note) et de l’épaisseur utile de la paroi aux
température entre deux points voisins points considérés.
a) La variation au cours d'un cycle des sollicitations Note : Le rayon de courbure circonférentiel moyen est la
longueur du segment normal à la paroi au point considéré,
résultant d'un gradient thermique entre deux points mesurée entre la surface moyenne de cette paroi et l'axe de
voisins est caractérisée par l'étendue de variation révolution.
'T diff de la différence de température caractéristique du
L'hypothèse correspondant aux valeurs de Tdiff ainsi
gradient thermique.
définies est que la contrainte maximale (voir Note) due
au gradient thermique est égale à :
2 E ˜ D ˜T diff

(les valeurs de E et D sont définies en C11.1.3.3.2e).


Note : La contrainte maximale dont il s'agit est la contrainte
géométrique définie en C11.3.5.

1110
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE

d) Pour l'évaluation de l'étendue de variation 'Tdiff, L'hypothèse correspondante est que la contrainte
la différence de température Tdiff caractéristique d'un maximale (voir Note) due à une température différente
gradient thermique doit être traitée comme une de la température ambiante est égale à :
différence algébrique.
2 E1 ˜ D1  E 2 ˜ D 2 t  20
Si T diff max et T diff min sont respectivement les
(les valeurs de E1, E2, D1 et D2 sont définies en
valeurs maximale et minimale de la différence de C11.1.3.3.3b).
température observée au cours du cycle considéré,
'T diff est donné par la formule : Note : La contrainte maximale dont il s'agit est la contrainte
géométrique définie en C11.3.5.

'T diff T diff max  T diff min (C11.1.3.3.2d ) La différence éventuelle des coefficients de
dilatation entre métaux d'une paroi plaquée ou rechargée
dans laquelle T diff max et T diff min peuvent être de ne doit pas être prise en compte.
signes opposés. b) Les caractéristiques des deux matériaux à utiliser
e) La valeur du module d'élasticité E du matériau à dans la formule C11.1.3.5d2 sont :
utiliser dans la formule C11.1.3.5.c2 est la moyenne des  les valeurs E1 et E2 des modules d'élasticité à la
valeurs de ce module aux deux points considérés, c'est- température moyenne t* du cycle, dans la zone
à-dire de ses valeurs à la température moyenne t p* du considérée,
cycle en chacun de ces points.  les valeurs D1 et D2 des coefficients moyens de
dilatation entre 20°C et cette température t*.
La valeur du coefficient de dilatation D du matériau
à utiliser dans cette même formule est la moyenne des La température moyenne t* du cycle est donnée par
valeurs de ce coefficient aux deux points considérés, la formule (voir Note) :
c'est-à-dire de ses valeurs entre 20°C et la température
t* = 0,75 tmax + 0,25 tmin (C11.1.3.3.3)
moyenne t p* du cycle en chacun de ces points.
dans laquelle :
La température moyenne t p* du cycle en un point est x tmax est la température maximale atteinte à mi-
donnée par la formule (voir Note) : épaisseur de la paroi au cours du cycle dans la
zone considérée,
t p* 0,75 t p, max  0,25 t p,mim (C11.1.3.3.2e)
x tmin est la température minimale atteinte à mi-
dans laquelle : épaisseur de la paroi au cours du cycle dans
cette même zone.
x tp,max est la température maximale atteinte au
Note : Dans un but de simplification, il est toujours possible de
cours du cycle au point considéré, substituer à la température moyenne d'un cycle, la température
maximale atteinte au cours de ce cycle ou toute température
x tp,min est la température minimale atteinte au supérieure.
cours du cycle en ce même point.
C11.1.3.3.4 - Sollicitations mécaniques autres que la
Note : Dans un but de simplification, il est toujours possible de
substituer à la température moyenne d'un cycle, la température pression
maximale atteinte au cours de ce cycle ou toute température
supérieure.
La variation au cours d'un cycle des sollicitations
mécaniques autres que la pression est caractérisée par la
C11.1.3.3.3 - Sollicitations résultant de la différence des variation équivalente des contraintes résultantes
coefficients de dilatation des matériaux de deux
'V eq R,M (voir Note) engendrée par la variation de ces
éléments assemblés par soudage
sollicitations mécaniques au point de l’appareil le plus
a) La variation au cours d'un cycle des sollicitations sollicité.
résultant de la différence des coefficients de dilatation
Note : Les notions de contrainte résultante et de variation équivalente
des matériaux de deux éléments assemblés par soudage des contraintes sont définies en Division 2, Section C10.
est caractérisée par l'étendue de variation 't de la
température de la zone concernée. Cette variation équivalente des contraintes doit être
déterminée au moyen d'une analyse de contrainte
adéquate.

1111
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE

C11.1.3.3.5 - Contrainte nominale de calcul Cette épaisseur e est la plus forte épaisseur utile des
zones de l’appareil effectivement sollicitées en fatigue.
La valeur de la contrainte nominale de calcul f à
En cas d’incertitude, prendre pour e la plus forte
utiliser dans la règle C11.1.3.5 est celle qui correspond à
épaisseur utile de tous les éléments constituant
la température de calcul de l'appareil dans la situation
l’appareil, plateaux de brides et fonds plats exclus.
normale de service dont la pression de calcul est la plus
élevée, même si cette situation n’est pas celle qui est C11.1.3.4 - Considérations générales
déterminante pour la vérification de la résistance de
a) La règle C11.1.3.5 est une règle générale
l’appareil aux effets des sollicitations statiques.
permettant de prendre en compte l’ensemble des
Dans le cas où un appareil est constitué de plusieurs sollicitations variables pouvant s'exercer.
matériaux différents, la valeur de f utilisée doit être
Cependant, pour de nombreux appareils, les
représentative des régions de l’appareil effectivement
sollicitations thermiques ou mécaniques sont faibles par
sollicitées en fatigue. En cas d’incertitude, prendre pour
rapport aux sollicitations de pression. Il est admis dans
f la valeur correspondant au matériau dont la contrainte
de tels cas de négliger en première approximation les
nominale de calcul est la plus élevée.
termes n2, n3 et n4 de la relation C11.1.3.5a. Il appartient
C11.1.3.3.6 - Coefficient de correction de température alors au Fabricant de s’assurer qu’il subsiste une marge
x pour les aciers, les nickel et alliages de nickel : suffisante entre n1 et Nadm pour tenir compte des termes
ainsi négligés.
le coefficient de correction de température Ct
est donné par le graphique C11.1.3.3, en b) Si plusieurs zones d'un appareil sont concernées
fonction de la température t, plus élevée des par des variations de sollicitations autres que la
températures de calcul de l'appareil en situation pression, les nombres de cycles n2, n3 et n4 à prendre en
normale de service. compte dans la relation C11.1.3.5a sont les valeurs les
plus élevées correspondant à chacune de ces zones,
x pour les aluminium et alliages d'aluminium : respectivement calculées au moyen des formules
l'influence de la température sur la résistance à C11.1.3.5c1, d1 et e1.
la fatigue est prise en compte au travers de la c) La sommation des nombres de cycles faite dans la
correction de module d'élasticité à appliquer, règle C11.1.3.5 suppose que les variations de pression,
pour ces matériaux, à la classe de résistance à de température et de sollicitations mécaniques ne sont
la fatigue C (voir C11.1.3.5 f ) et donc : pas simultanées.
Ct = 1 En pratique, la coïncidence de ces variations peut
Pour un appareil constitué de matériaux différents, être considérée comme d’autant plus acceptable qu’un
prendre pour Ct la plus faible des valeurs correspondant type de sollicitation est plus prépondérant par rapport
à chacun de ces matériaux. aux autres. Dans les cas où les conditions de
sollicitation ne permettent pas d’admettre cette
C11.1.3.3.7 - Coefficient de correction d'épaisseur hypothèse, il y a lieu de recourir aux règles d'analyse
Le coefficient de correction d'épaisseur Ce est donné détaillée de la résistance à la fatigue du chapitre C11.3.
par la relation :
­° ª § 25 · 0, 25 º ½°
Ce MIN ® > 1 @ , « ¨ ¸ »¾ (C11.1.3.3.7)
°̄ «¬ © e ¹ »¼ °¿

dans laquelle la valeur de l'épaisseur e doit être


exprimée en millimètres.

1112
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Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE

Ct
1

Note 1

0,9

Note 2

0,8

0,7
100 150 200 250 300 350 400 450
t (°C)
Note 1 : Aciers austénitiques, nickel et alliages de nickel Ct 1,043  4,3 . 10  4 t *
Note 2 : Aciers non alliés et alliés non austénitiques C t 1,03  1,5 . 10  4 t *  1,5 . 10  6 t * 2

Figure C11.1.3.3 - Coefficient de correction de température Ct.


(pour t < 100°C : Ct = 1)

1113
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C11.1.3.5 - Règle de calcul c) Le nombre pondéré n2 de cycles de variation de la


a) La défaillance par fissuration par fatigue n'est pas différence de température caractéristique d’un gradient
à craindre si le nombre total pondéré de cycles thermique entre deux points voisins est donné par la
élémentaires de sollicitations qui s'exercent sur formule :
l'appareil vérifie la relation : n2 = ¦ n2,i . x2,i (C11.1.3.5c1)
n1 + n2 + n3 + n4 d Nadm (C11.1.3.5a) dans laquelle :
b) Le nombre pondéré n1 de cycles de variation de la n2,i = Nombre de cycles élémentaires de
pression est donné par la formule : variation de la différence de température
caractéristique du gradient thermique,
n1 = ¦ n1,i . x1,i (C11.1.3.5b1) d’étendue 'T diff i
dans laquelle :
x2,i = Coefficient de pondération donné par la
n1,i = Nombre de cycles élémentaires de formule :
variation de la pression, d’étendue ('P)i
ª 2 E i ˜ D i 'T diff i º3
x1,i = Coefficient de pondération donné par les x 2,i « »
formules suivantes : ¬ 3f ¼

x pour un appareil calculé au moyen des (C11.1.3.5c2)


règles spécifiques : d) Le nombre pondéré n3 de cycles de variation de
ª k 'P i º la température de calcul d'une zone d'appareil
3
(C11.1.3.5b2
x1, i « » )
comportant des éléments soudés en matériaux de
¬ Pmax ¼ coefficients de dilatation différents est donné par la
formule :
formule dans laquelle
n3 = ¦ n3,i . x3,i (C11.1.3.5d1)
 Pmax est la plus élevée des valeurs
absolues de la pression de calcul dans laquelle :
de l’appareil en situation normale
n3,i = Nombre de cycles élémentaires de
de service,
variation de la température de calcul,
 k = 1 dans le cas général, d’étendue ('t)i
 k = 4/3 dans le cas où l’appareil x3,i = Coefficient de pondération donné par la
comporte une ouverture dans un formule :
fond plat soudé ou un fond plat
't i º
3
boulonné avec joint portant de part ª 2 E1,i ˜ D 1,i  E 2,i ˜ D 2,i
et d’autre du cercle de perçage des x 3,i « »
« 3f »
trous de boulons. ¬ ¼
x dans le cas où seule une partie de (C11.1.3.5d2)
l'appareil fait l'objet d'une analyse des
contraintes, x1,i est la plus élevée des e) Le nombre pondéré n4 de cycles de variation des
deux valeurs obtenues au moyen des sollicitations mécaniques autres que la pression est
formules C11.1.3.5b2 et b3. donné par la formule :
n4 = ¦ n4,i . x4,i (C11.1.3.5e1)
dans laquelle :
n4,i = Nombre de cycles élémentaires de
variation de l’intensité des sollicitations
mécaniques engendrant une variation
équivalente des contraintes résultantes

d’étendue 'V eq R, M,i

1114
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Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE

x4,i = Coefficient de pondération donné par la x la valeur de f doit être exprimée en


formule : mégapascals.

ª 'V eq R, M,i º
3

x 4,i « » (C11.1.3.5e2)
«¬ 3f »¼

f) Le nombre de cycles admissible Nadm est donné


par la formule :
3
ª C ˜ Ce º
2 ˜ 106 «C t
3 f »¼
N adm (C11.1.3.5f )
¬
dans laquelle :
x C est la classe de résistance à la fatigue de
l’appareil, égale à la valeur donné par le
tableau C11.1.3.5, pour les aciers.

1115
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Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE

Tableau C11.1.3.5 - Classe de résistance à la fatigue d'un appareil


en fonction du type de ses assemblages soudés (1)
(appareil en acier, nickel ou alliage de nickel)

Classe C
Type d'assemblage soudé
z = 1 ou 0,85
Assemblage bout à bout ou en angle à pleine pénétration, exécuté des deux
1 côtés ou d'un seul côté avec insert fusible ou sur support temporaire (non 71
fusible ou fusible éliminé après soudage).
Assemblage bout à bout ou en angle à pleine pénétration, exécuté d'un seul
2 63
côté sans support.
Assemblage bout à bout ou en angle à pleine pénétration, exécuté d'un seul 56 ou 40
3
côté sur support permanent. (Note 3)
Assemblage en angle par double soudure non pénétrante ou à pénétration
partielle dont la gorge est supérieure ou égale à 0,8e1 (Note 4).
4 63
Assemblage en périphérie d’un anneau-renfort d’ouverture rapporté.
Assemblage à recouvrement par double soudure.
Assemblage en angle par double soudure non pénétrante ou à pénétration
partielle dont la gorge est inférieure à 0,8e1 (Note 4) (Note 5).
5 56
Assemblage en angle par soudure unique non pénétrante ou à pénétration
partielle.
Assemblage à recouvrement par soudure unique (fond bombé emboîté).
6 Assemblage de tubes sur la face extérieure d'une plaque tubulaire, sur gorge 32
ou sur bord relevé.
(1) La classe C à retenir pour le calcul du nombre de cycles admissible Nadm de l'appareil est la plus faible des valeurs données par le
présent tableau pour les divers assemblages soudés que comporte cet appareil.
Seuls sont à prendre en compte les assemblages des éléments constituant la paroi de l'appareil. Il n'y a pas lieu de tenir compte des
assemblages de fixation des éléments rapportés sur cette paroi (éléments de supportage, raidisseurs, accessoires divers).
(2) La valeur 40 est à retenir lorsque l'examen visuel de l'envers de la soudure est impossible et que la pleine pénétration et la qualité de la
racine ne peuvent être assurées.
(3) La valeur la plus élevée n'est à retenir que si la soudure est multi-passes, avec passe de fond assurant la fusion complète et la pleine
pénétration en racine.
(4) e1 est la plus faible des épaisseurs utiles des éléments assemblés (dans le cas d’une ouverture avec anneau-renfort rapporté, e1 est la plus
faible des épaisseurs utiles de la tubulure et de l’ensemble paroi + anneau-renfort).
(5) Cette condition ne s'applique pas à l'assemblage d'une bride emmanchée-soudée qui relève toujours du cas 4.

1116
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C11.2 - ANALYSE SIMPLIFIÉE DE LA b) Les présentes règles sont applicables sans


RÉSISTANCE À LA FATIGUE restriction aux appareils dont la température de service
est inférieure à la température ambiante, à condition que
C11.2.1 - Objet
le matériau présente dans les zones susceptibles de se
a) Les règles du présent chapitre permettent de fissurer par fatigue (en particulier les ZAT des
vérifier la résistance à la fatigue d’un appareil soumis à soudures) une ductilité suffisante pour garantir qu’aucun
des sollicitations variables de pression. risque de rupture fragile ne puisse apparaître sous l’effet
du développement éventuel d’une fissure.
b) Ces règles sont destinées à l’analyse de la
résistance à la fatigue des éléments d’appareil dont la A cet égard, le seul respect des règles données en
résistance aux effets des sollicitations statiques est Annexe MA2 pour la prévention du risque de rupture
vérifiée au moyen des règles spécifiques des Sections fragile sous l’effet de sollicitations statiques, peut ne pas
C2 à C7 et C9 qui s’appliquent. être suffisant.
c) Ces règles ne concernent pas les soufflets pour C11.2.2.3 - Environnement
compensateurs de dilatation, objet des règles de la
Les présentes règles ne s’appliquent que si aucune
Section C8, ni les éléments de boulonnerie assurant
interaction (corrosion, sensibilisation à la fissuration)
l’assemblage mécanique d’éléments d’un appareil.
entre matériaux et fluides en contact n’est de nature à
Il est néanmoins admis de considérer que la réduire la résistance à la fatigue.
défaillance par fatigue des éléments de boulonnerie d’un
Quand tel n’est pas le cas, si aucune protection
assemblage à brides n’est pas à craindre lorsque les
contre l’agent agressif n’est prévue ou si l’efficacité de
éléments assemblés satisfont aux règles du présent
la protection ne peut être totalement garantie, il
chapitre, pour autant que le mode d’utilisation de
appartient au Fabricant, en accord avec le Donneur
l’appareil ne soumette pas ces éléments de boulonnerie
d’ordre, de réduire d’un facteur approprié (voir Note)
à des serrages et desserrages fréquents.
les caractéristiques de résistance à la fatigue utilisées
d) Le respect de la règle C11.1.3, relative à dans les présentes règles. Ce facteur doit être basé sur
l’admissibilité des sollicitations variables, dispense de l’expérience ou sur des essais représentatifs.
l’application des présentes règles. Note : Ce facteur est celui dont il convient de corriger la courbe de
fatigue applicable, par réduction, à nombre de cycles égal, de
Lorsqu’un appareil est soumis à des sollicitations l’étendue de contrainte de référence.
variables autres que la pression, il y a lieu d’appliquer
les règles d’analyse détaillée de la résistance à la fatigue Si par manque de données, une incertitude demeure
données en C11.3. L’Annexe C11.A3 permet cependant sur la validité du facteur de réduction choisi, la
une estimation simplifiée des sollicitations thermiques périodicité des opérations d’inspection en service doit
variables additionnelles admissibles. être accrue.
C11.2.2 - Conditions d’application C11.2.2.4 - Qualité des assemblages soudés
C11.2.2.1 - Matériaux Les imperfections rencontrées dans les soudures
doivent respecter les critères d’acceptation définis dans
Les présentes règles s’appliquent aux aciers, aux la Partie I.
nickel et alliages de nickel.
C11.2.2.5 - Inspection en service
C11.2.2.2 - Température
Les règles du présent chapitre supposent qu’une
a) La température de calcul ne doit pas être
inspection de l’appareil est effectuée au plus tard au
supérieure à :
terme de la moitié de sa durée de vie admissible, c’est-à-
x 370°C pour les aciers non alliés et alliés non dire quand le taux d’endommagement total atteint la
austénitiques, valeur U = 0,5.
x 425°C pour les aciers austénitiques, les nickel C11.2.3 - Notations
et alliages de nickel. Ce = Coefficient de correction d'épaisseur,
défini en C11.2.4.11.2
Cr = Coefficient global de correction de la
résistance à la fatigue, défini en
C11.2.4.11.3
Ct = Coefficient de correction de température,
défini en C11.2.4.11.1

1117
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Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE

e1 = Epaisseur utile la plus faible au droit C11.2.4 - CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES -


d’une discontinuité d’épaisseur de la DÉFINITIONS
paroi
C11.2.4.1 - Modalités de vérification de la résistance
e2 = Epaisseur utile la plus forte au droit d’une à la fatigue par analyse simplifiée
discontinuité d’épaisseur de la paroi
L’analyse simplifiée de la résistance à la fatigue
fR = Contrainte nominale de calcul de consiste à :
référence d’une zone d’appareil, définie
a) Identifier et compter les cycles de variation de la
en C11.2.4.8
pression des différents types s’exerçant sur l’appareil
Kf = Coefficient de concentration de contrainte pendant sa durée de vie prévue (voir C11.2.4.2).
effective d’une zone sans soudure, défini
b) Déterminer, au moyen de la règle C11.2.5.1, pour
en C11.2.4.6
chacune des zones de l’appareil potentiellement
Nadm = Nombre de cycles admissibles critiques définies en C11.2.4.3, l’étendue de contrainte
engendrée par chacun de ces cycles de variation de la
NC = Nombre de cycles à la limite de pression (voir C11.2.4.4).
troncature (voir C11.2.4.9)
c) Déterminer, au moyen de la règle C11.2.5.2, pour
ND = Nombre de cycles à la limite d’endurance chacune de ces zones et pour chaque type de cycle, le
(voir C11.2.4.9) nombre de cycles admissible correspondant.
n = Nombre de cycles d’un type donné (voir d) Vérifier, au moyen de la règle C11.2.5.4.1, que le
C11.2.4.2) taux d’endommagement total de chaque zone n’est pas
PR = Pression de référence d’une zone supérieur à 1.
d’appareil, définie en C11.2.4.7 Les étapes ainsi définies sont celles qui s’appliquent
t* = Température moyenne d’un cycle, définie au cas le plus général où les sollicitations de pression
en C11.2.4.11.1 s’exercent selon des cycles de types différents.

U = Taux d’endommagement total résultant de Lorsque tous les cycles de variation de la pression
l’application de tous les cycles constituant sont de même type (même étendue, même température
le spectre de calcul, défini en C11.2.5.4 moyenne), l’analyse simplifiée de la résistance à la
fatigue se réduit (règle C11.2.5.4.2) à la vérification que
u = Taux d’endommagement résultant de l’étendue de contrainte engendrée par un cycle n’excède
l’application d’un type de cycle, défini en pas l’étendue de contrainte admissible déterminée au
C11.2.4.12 moyen de la règle C11.2.5.3 ou que le nombre de cycles
'P qui s’exercent n’excède pas le nombre de cycles
= Etendue d’un cycle de variation de la
pression (voir C11.2.4.2) admissible déterminé au moyen de la règle C11.2.5.2.

'V C11.2.4.2 - Cycles de variation de la pression -


= Etendue de contrainte engendrée par un
cycle de variation de la pression (voir spectre de calcul
C11.2.4.4) Les cycles à considérer dans la présente règle sont
'Vadm les cycles élémentaires de variation de la pression,
= Etendue de contrainte admissible
définis en C11.1.2d.
'VC = Limite de troncature (voir C11.2.4.9) Les variations de pression à prendre en compte sont
'VD = Limite d’endurance (voir C11.2.4.9) exclusivement celles qui se produisent dans les
conditions de service normales définies en C1.1.5.2a.
'VG = Etendue de contrainte géométrique (voir
C11.2.4.4) Le nombre n et l’étendue de variation de la pression
'P des différents cycles élémentaires qui s’exercent
'VN,g = Etendue de contrainte nominale de gorge doivent être déterminés au moyen d’une méthode
d’une soudure non pénétrante ou à d’identification et de comptage telle que celle proposée
pénétration partielle (voir C11.2.4.4) en Annexe C1.A2.
'VT,eff = Etendue de contrainte totale effective
(voir C11.2.4.4 et C11.2.4.6)
K = Indice de contrainte d’une zone
d’appareil, défini en C11.2.4.5

1118
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Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE

Le comptage doit porter sur des cycles de même C11.2.4.4 - Étendue de contrainte
type, c’est-à-dire des cycles présentant :
Pour un cycle de variation de la pression d’étendue
– la même étendue de variation de la pression 'P 'P, l’étendue de contrainte correspondante 'V, prise en
quelle que soit leur température moyenne t*, si compte dans les présentes règles et donnée par la règle
cette température n'excède pas 100°C, C11.2.5.1, est :
– la même étendue de variation de la pression 'P a) pour les zones soudées :
et la même température moyenne t*, si cette
 dans le cas général où le risque déterminant est
température excède 100°C.
celui d’une fissuration s’amorçant en surface
Par souci de simplification, il est permis de des soudures : l’étendue de contrainte
regrouper sous un même type des cycles élémentaires de géométrique 'VG (voir définition en C11.3.5),
même étendue mais de températures moyennes
différentes supérieures à 100°C, à condition de prendre  dans les cas particuliers où le risque
pour t* la plus élevée des températures moyennes des déterminant est celui d’une fissuration,
cycles ainsi regroupés. s’amorçant en racine, de la gorge d’une
soudure d’angle non pénétrante ou à
L’ensemble des cycles élémentaires des différents pénétration partielle : l’étendue de contrainte
types qui s’exercent constitue le spectre de calcul de nominale de gorge 'VN,g (voir définition en
l’appareil. C11.3.5).
C11.2.4.3 - Zones potentiellement critiques Pour les éléments d’appareil calculés au moyen des
Les zones potentiellement critiques vis-à-vis de la règles spécifiques, la détermination de ces étendues de
défaillance par fissuration par fatigue sont : contrainte repose sur l’utilisation, pour chaque zone
potentiellement critique, d’un indice de contrainte K
 principalement : les assemblages soudés, dans défini en C11.2.4.5.
lesquels le matériau présente une résistance à la
fatigue affaiblie par rapport à celle du matériau b) pour les zones sans soudure :
de base, L’étendue de contrainte totale effective 'VT,eff (voir
– à un degré moindre, lorsqu’elles existent : les définition en C11.3.5), égale à l’étendue de contrainte
zones sans soudure fortement sollicitées : géométrique 'VG multipliée par le coefficient de
concentration de contrainte effective Kf de la zone
x zones de discontinuité majeure (voir considérée, défini en C11.2.4.6.
Note) de forme, en particulier si y sont
associées des discontinuités mineures C11.2.4.5 - Indice de contrainte
(voir Note) telles que des congés de L’indice de contrainte K est le coefficient qui
raccordement de faible rayon, permet, pour les éléments d’appareil calculés au moyen
Note : Voir définition en Division 2, Section C10. des règles spécifiques, d’estimer la valeur de la
contrainte géométrique VG (cas général) ou de la
x zones courantes (voir Note) fortement
contrainte nominale de gorge VN,g (cas de certains
sollicitées en flexion (par exemple :
assemblages en angle par soudure(s) non pénétrante(s)
région périphérique d'un fond bombé),
ou à pénétration partielle – voir tableau C11.2.4) due à
x toutes zones où existent des l’action de la pression, au point le plus sollicité d’une
discontinuités mineures. zone potentiellement critique.
Un inventaire détaillé des différentes zones Sa valeur est donnée par le tableau C11.2.4 en
potentiellement critiques figure au tableau C11.2.4. fonction de la nature de la zone considérée et, le cas
échéant, des paramètres géométriques relatifs à cette
Chaque zone potentiellement critique est
zone.
caractérisée par :
Dans certains cas particuliers (voir soudures
– son indice de contrainteK, longitudinales des enveloppes cylindriques ou coniques
– sa pression de référence PR pour la contrainte affectées d’ovalisation ou d’écart local de circularité -
nominale de calcul de référence fR, voir Annexe C11.A6), cette valeur peut dépendre de la
pression.
– le cas échéant, et seulement s’il s’agit d’une
zone sans soudure : son coefficient de
concentration de contrainte effective Kf.

1119
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE

L’indice de contrainte le plus pénalisant peut b) Lorsque K t ˜ 'V G d 'V D :


fréquemment être celui associé aux imperfections de
forme affectant les assemblages soudés bout à bout Kf = Kt
longitudinaux. Ceci peut conduire le Fabricant à c) Hors des zones affectées par la présence d’une
adopter, pour pouvoir justifier la résistance à la fatigue discontinuité mineure :
d’un appareil, des tolérances de fabrication plus faibles
que celles habituellement admises par la présente Kf = 1
Division.
Des valeurs plus précises de l’indice de contrainte K,
tirées par exemple de résultats analytiques ou
numériques spécifiques, peuvent être substituées à
celles données au tableau C11.2.4.
Pour une configuration non répertoriée dans le
tableau C11.2.4, une estimation de l’indice de contrainte
doit être faite par le Fabricant par tout moyen approprié, Figure C11.2.4.6 - Configurations typiques
sous sa responsabilité. de transition par congé de raccordement dans
C11.2.4.6 - Coefficient de concentration de une zone sans soudure.
contrainte effective
Le coefficient de concentration de contrainte C11.2.4.7 - Pression de référence
effective Kf est le coefficient qui permet d’estimer, pour La pression de référence PR d’une zone d’appareil
chaque type de cycle de variation de la pression, est la pression intérieure la plus élevée pour laquelle
l’étendue de contrainte totale effective 'VT,eff en un cette zone satisfait à celles des règles spécifiques de
point d’une zone sans soudure où une contrainte de calcul qui, pour cette zone, visent à couvrir la
pointe (voir Note) due à la présence d’une discontinuité défaillance par déformation excessive ou à assurer
mineure se superpose à la contrainte géométrique. l’adaptation plastique globale sous l’action de la
Note : Soudures longitudinales des enveloppes cylindriques ou pression intérieure seule.
coniques affectées d’ovalisation ou d’écart local de circularité (voir
Annexe C11.A6). Le tableau C11.2.4 précise, pour chaque zone, au
moyen de quelle règle spécifique doit être déterminée la
a) Lorsque K t ˜ 'V G ! 'V D , la valeur du valeur de PR.
coefficient Kf est donnée par la formule :
La détermination de PR doit être effectuée :
1,5 K t  1
Kf 1 – au moyen des épaisseurs utiles des éléments
§ K ˜ 'V G · (C11.2.4.6) constituant la zone concernée,
1  0,5 ¨¨ t ¸¸
© 'V D ¹ – en prenant pour valeur du coefficient de
soudure, s’il intervient dans la règle, la valeur
dans laquelle : z = 1,
 'VG est l’étendue de contrainte géométrique, – en prenant pour valeur de la contrainte
 'VD est la limite d’endurance relative aux nominale de calcul (ou des contraintes
zones sans soudure, dont la valeur est donnée nominales de calcul, lorsque la zone comporte
en C11.2.4.9.3, des éléments en matériaux différents dont les
contraintes nominales de calcul interviennent
 Kt est le coefficient de concentration de dans la règle de calcul) la valeur de la
contrainte théorique dont la valeur, pour un contrainte nominale de calcul de référence fR,
congé de raccordement de rayon r entre deux
parois (voir figure C11.2.4.6), est égale à : – si la règle à appliquer donne une formule de
calcul direct de l’épaisseur : en inversant cette
e1 formule pour obtenir la pression,
x pour r t : Kt = 1,4
4 – si la règle à appliquer est une règle de
e1 e vérification de la résistance : en déterminant la
x pour dr 1 : Kt = 1,8 valeur maximale de la pression pour laquelle la
8 4 règle est satisfaite.
Des valeurs de Kt plus précises peuvent être tirées
des résultats publiés dans la littérature technique.

1120
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE

Il est admis, par simplification conservatrice, de Au-delà de ce nombre de cycles ND, chaque courbe
prendre pour PR la valeur de la pression de calcul P de se divise en deux branches :
la zone concernée pour une situation normale de
– l’une, horizontale (tracée en trait pointillé sur
service. La valeur de fR à prendre en compte dans ce cas
les figures), traduit le comportement en fatigue
est celle définie en C11.2.4.8b.
sous sollicitations cycliques d’étendue
C11.2.4.8 - Contrainte nominale de calcul de constante,
référence
– l’autre, oblique (tracée en trait plein sur les
a) La contrainte nominale de calcul de référence fR figures), traduit le comportement en fatigue
d’une zone d’appareil est la valeur de contrainte sous sollicitations cycliques d’étendue variable.
nominale de calcul choisie arbitrairement pour
Les courbes sont interrompues à
déterminer la pression de référence PR de la zone
N = NC = 108 cycles, nombre de cycles à la limite de
considérée.
troncature, qui correspond à l’étendue de contrainte
La valeur de fR choisie doit être la même pour tous 'VC (limite de troncature) en deçà de laquelle aucun
les éléments de cette zone, même s'ils sont constitués de endommagement par fatigue n’est à prendre en compte.
matériaux différents.
Les coefficients de correction définis en C11.2.4.11
b) Dans le cas où, par simplification, la valeur de la permettent de prendre en compte des conditions
pression de référence est prise égale à celle de la différentes des conditions de référence.
pression de calcul P de la zone considérée pour une
situation normale de service, fR doit alors être prise égale C11.2.4.9.2 - Courbes de fatigue relatives aux zones
à la plus élevée des contraintes nominales de calcul des soudées
différents matériaux constituant la zone, à la Les courbes de fatigue relatives aux zones soudées
température de calcul de la situation considérée. sont données par la figure C11.2.4.9.2.
C11.2.4.9 - Caractéristiques de résistance à la Ces courbes intègrent l'effet statistique des
fatigue concentrations de contrainte dues au profil des soudures,
C11.2.4.9.1 - Courbes de fatigue ainsi que celui des contraintes résiduelles engendrées
par le soudage.
La résistance à la fatigue d'une zone d'appareil est
caractérisée par une courbe de fatigue : étendue de Par contre, elles n'intègrent l'effet d'aucune
imperfection de forme (décalage des fibres moyennes,
contrainte de référence 'Vref - nombre de cycles N,
ovalisation, désalignement angulaire, écart local de
valable pour les conditions de référence suivantes :
circularité) pouvant affecter les assemblages soudés
– température d 100°C, bout à bout.
– épaisseur de paroi d 25 mm. Ces courbes ont pour équation :
Cette courbe dépend, pour les zones soudées, de la 'V ref m N C (C11.2.4.9.2)
classe de résistance à la fatigue de l’assemblage définie
en C11.2.4.10. dans laquelle les constantes m et C sont données par le
tableau C11.2.4.9.2, 'Vref étant exprimée en MPa.
Cette courbe est unique pour les zones sans soudure.
Le nombre de cycles à la limite d’endurance ND a
Les courbes de fatigue comportent deux domaines
pour valeur :
séparés par le nombre de cycles à la limite d’endurance
ND, nombre de cycles qui correspond à l’étendue de ND = 5 . 106 cycles
contrainte 'VD (limite d’endurance) en deçà de laquelle
Les valeurs de la limite d’endurance 'VD et de la
le nombre de cycles admissible sous sollicitation
d’étendue constante est illimité. limite de troncature 'VC correspondant à chaque classe
de résistance à la fatigue de l’assemblage concerné sont
données par le tableau C11.2.4.9.2.

1121
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Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE

Tableau C11.2.4.9.2 - Paramètres des courbes de fatigue relatives aux zones soudées

Classe Paramètres de l’équation ('Vref)m N = C Limite Limite de


de Pour N < ND = 5 . 10 6
Pour N > ND = 5 . 10 6 d’endurance troncature
résistance
à la C = C1 C = C2 'VD 'VC
fatigue m m
(MPa3) (MPa5) (MPa) (MPa)
90 3 1,46 . 1012 5 6,41 . 1015 66,3 36,4
80 3 1,02 . 1012 5 3,56 . 1015 58,9 32,4
11 15
71 3 7,16 . 10 5 1,96 . 10 52,3 28,7
63 3 5,00 . 1011 5 1,08 . 1015 46,4 25,5
11 14
56 3 3,51 . 10 5 5,98 . 10 41,3 22,7
11 14
50 3 2,50 . 10 5 3,39 . 10 36,8 20,2
40 3 1,28 . 1011 5 1,11 . 1014 29,5 16,2
10 13
32 3 6,55 . 10 5 3,64 . 10 23,6 13,0

C11.2.4.9.3 - Courbe de fatigue relative aux zones sans C11.2.4.10 - Classification des assemblages soudés
soudure
a) Les assemblages soudés sont classés en fonction
La courbe de fatigue relative aux zones sans soudure de leur aptitude de résistance à des sollicitations
est donnée par la figure C11.2.4.9.3. variables.
Le nombre de cycles à la limite d’endurance ND a A chaque classe de résistance correspond une
pour valeur : courbe de fatigue (voir figure C11.2.4.9.2).
ND = 2 . 106 cycles Chaque classe de résistance à la fatigue est
conventionnellement désignée par un nombre égal à la
La limite d’endurance 'VD et la limite de troncature
valeur de l'étendue de contrainte admissible 'Vref ,
'VC ont respectivement pour valeur : exprimée en MPa, que donne la courbe de fatigue
'VD = 178,1 MPa, correspondante pour le nombre de cycles :

'VC = 120,4 MPa. N = 2.106 cycles

La courbe de fatigue a pour équations : b) Pour l’analyse de la résistance à la fatigue par


fissuration s’amorçant en surface des soudures, au
 pour N d ND = 2 . 106 cycles : regard de laquelle la contrainte dont l’étendue de
variation à prendre en compte est la contrainte
48000
'V ref  150 (C11.2.4.9.3.1) géométrique, la classe à retenir est celle indiquée en
N 0,513 Annexe C11.A2 en fonction du type d’assemblage
 pour N > ND = 2 . 106 cycles : concerné, des contrôles non destructifs effectués et du
parachèvement éventuel des soudures (dressage des
'V ref 10 N 6,42 ˜ 10 28 (C11.2.4.9.3.2) pieds de cordons).
c) Pour l’analyse de la résistance à la fatigue par
dans lesquelles 'Vref est exprimée en MPa.
fissuration, s’amorçant en racine, de la gorge d’une
soudure d’angle non pénétrante ou à pénétration
partielle, au regard de laquelle la contrainte dont
l’étendue de variation est à prendre en compte est la
contrainte nominale de gorge, la classe à retenir est la
classe 32.

1122
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Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE

C11.2.4.11 - Coefficients de correction de la l’épaisseur e est la plus faible des épaisseurs utiles en
résistance à la fatigue présence (dans le cas d’une zone d’ouverture de
tubulure soudée avec anneau-renfort rapporté, e est la
C11.2.4.11.1 - Coefficient de correction de température
plus faible des épaisseurs utiles de la tubulure et de
Le coefficient de correction de température Ct est l’ensemble paroi + anneau-renfort).
donné par la figure C11.1.3.3, en fonction de la
Lorsque cette zone est une zone sans soudure
température moyenne t* du cycle donnée par la
d’épaisseur variable, e est l’épaisseur utile maximale de
formule :
la zone.
t* = 0,75tmax + 0,25tmin (C11.2.4.11.1)
C11.2.4.11.3 - Coefficient global de correction de la
dans laquelle : résistance à la fatigue
 tmax est la température maximale atteinte à mi- Le coefficient global de correction de la résistance à
épaisseur de la paroi au cours du cycle dans la la fatigue Cr résultant, pour chaque type de cycle, des
zone considérée, corrections de température et d’épaisseur, est égal à :
 tmin est la température minimale atteinte à mi- Cr = Ct . Ce (C11.2.4.11.3)
épaisseur de la paroi au cours du cycle dans C11.2.4.12 - Taux d’endommagement
cette même zone.
Le taux d’endommagement ui, résultant de
C11.2.4.11.2 - Coefficient de correction d’épaisseur l’application d’un type de cycle « i » est donné par la
a) Le coefficient de correction d’épaisseur Ce est formule :
donné, pour e ” 150 mm, par la figure C11.2.4.11.2.
ni
ui (C11.2.4.12)
Pour e > 150 mm, la valeur du coefficient Ce est
celle donnée par la figure pour e = 150 mm.
N adm i
b) Le coefficient Ce n’est pas à prendre en compte dans laquelle :
(Ce = 1) lorsque l’étendue de contrainte 'V considérée  ni est le nombre de cycles qui s’exercent,
est l’étendue de contrainte nominale de gorge 'VN,g.
 N adm i est le nombre de cycles admissible
c) L’épaisseur e est l’épaisseur utile de la zone déterminé au moyen de la règle C11.2.5.2.
concernée.
Lorsque cette zone est une zone soudée constituée
de plusieurs éléments d’épaisseurs différentes,

1123
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Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE

Ce
1

0,9

Note 1

0,8

Note 2
0,7

0,6

0,5
0 25 50 75 100 125 150 e (en mm)
­ ½
° ª 0,18 º °
° ª º « §¨ 25 ·¸ » °
MIN ® 1 , «
« » ¨ ¸ »¾
Note 1 : Zones sans soudures : Ce
°¬ ¼ «© e ¹ » °
° ¬« ¼» °
¯ ¿

­° ª § 25 · 0, 25 º ½°
Note 2 : Zones soudées : Ce MIN ® > 1 @ , « ¨ ¸ »¾
°̄ «¬ © e ¹ »¼ °¿

(1) Dans les relations donnant la valeur de Ce, l’épaisseur e doit être exprimée en mm.

(2) Pour la détermination de la valeur de Ce, une zone soudée bout à bout arasée par meulage doit être considérée comme une zone sans soudure.

Figure C11.2.4.11.2 - Valeurs du coefficient de correction d’épaisseur Ce.

1124
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Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE

C11.2.5 - Vérification de la résistance à la fatigue De plus, pour certains assemblages (signalés par la
Note (17) du tableau C11.2.4), l’étendue de contrainte
C11.2.5.1 - Étendue de contrainte
'V 'V G , calculée avec les valeurs de K, PR et fR
L’étendue de contrainte 'V doit être déterminée données pour le cas où la gorge des soudures est
pour chaque type de cycle et pour chaque zone supérieure à 0,8e1, doit également être prise en compte,
potentiellement critique. associée à la classe de résistance correspondante (classe
C11.2.5.1.1 - Éléments d’appareils calculés au moyen 63).
des règles spécifiques b) L’étendue de contrainte 'V pour une zone sans
a) L’étendue de contrainte 'V pour une zone soudée soudure est donnée par la formule :
est donnée par les formules suivantes : 'P
'V K ˜ f R ˜ Kf (C11.2.5.1.1b)
a1) Dans le cas général où l’indice de contrainte PR
K est indépendant de la pression :
Cette valeur de 'V correspond à :
'P
'V K ˜ fR (C11.2.5.1.1a1) 'V 'V T,eff 'V G ˜ K f
PR

a2) Dans les cas particuliers où l’indice de c) Sans objet dans le cadre de la présente Division.
contrainte K dépend de la pression (voir C11.2.4.5) : Pour une zone d’ouverture circulaire (avec ou sans
tubulure) dans une enveloppe cylindrique ou sphérique,
Pmax ˜ K P max  Pmin ˜ K P min une valeur de 'VG plus précise (moins conservatrice)
'V fR
PR que celle donnée par la formule C11.2.5.1.1a1 peut être
obtenue au moyen des règles données en Annexe
(C11.2.5.1.1a2) C11.A1.
dans laquelle K P max et K P min sont les valeurs de C11.2.5.1.2 - Sans objet dans le cadre de la présente
K respectivement calculées pour les valeurs algébriques Division.
maximale Pmax et minimale Pmin de la pression au cours
du type de cycle considéré (voir Note).
Note : Les indices de contrainte qui dépendent de la pression sont
ceux relatifs à certaines imperfections de forme affectant les
assemblages soudés bout à bout (voir Annexe C11.A6 de la présente
Division).
La détermination de l'étendue de contrainte qui en résulte, au moyen
de la formule C11.2.5.1.1a2, nécessite que les cycles soient
caractérisés par deux paramètres de pression (Pmax et Pmin) au lieu d'un
seul ('P) dans le cas général.
Il est possible d'éviter cette complication en choisissant de déterminer
'V au moyen de la formule C11.2.5.1.1a1, en y introduisant la valeur
de K que donne la formule applicable de l'Annexe C11.A6 de la
présente Division pour P 0.

x Dans le cas d’un assemblage à pleine


pénétration ou d’un assemblage en angle par
double soudure non pénétrante ou à pénétration
partielle de gorge supérieure à 0,8e1, le tableau
C11.2.4 donne une valeur de K qui correspond
à 'V 'V G .

x Dans le cas d’un assemblage en angle par


double soudure non pénétrante ou à pénétration
partielle de gorge inférieure à 0,8e1, ainsi que
dans le cas d’un assemblage en angle par
soudure unique non pénétrante ou à pénétration
partielle, le tableau C11.2.4 donne une valeur
de K qui correspond à 'V 'V N,g . Cette
étendue de contrainte 'V 'V N,g doit être
prise en compte dans tous les cas, associée à la
classe de résistance 32.

1125
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Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE

C11.2.5.2 - Nombre de cycles admissible (voir Note) : x pour une zone sans soudure :
Note : Dans le cas où tous les cycles qui s’exercent sont de même
type, le calcul du nombre de cycles admissibles est inutile si 6,39 ˜ 1028
N adm 10
(C11.2.5.2b2)
l’admissibilité des sollicitations cycliques est vérifiée au moyen de la
§ 'V ·
relation C11.2.5.4.2.2. ¨¨ ¸¸
Pour chaque type de cycle et pour chaque zone © Cr ¹
potentiellement critique, le nombre de cycles admissible c) Si 'V < Cr . 'VC :
Nadm est donné par les formules suivantes - dans
lesquelles 'V doit être exprimée en MPa. Les cycles satisfaisant à cette condition ne sont pas à
prendre en compte.
Lorsque, dans le cas d’une zone soudée, la règle
C11.2.5.1 impose la prise en compte de deux valeurs C11.2.5.3 - Étendue de contrainte admissible (voir
'V G et 'V N,g de l’étendue de contrainte 'V Note 1) :
(assemblages en angle par soudure(s) non pénétrante(s) Note 1 : La détermination de l’étendue de contrainte admissible n’a de
sens qui si tous les cycles qui s’exercent sont de même type ; elle n’est
ou à pénétration partielle), le nombre de cycles nécessaire que si l’admissibilité des sollicitations cycliques est vérifiée
admissible Nadm à retenir est le plus faible des nombres au moyen de la relation C11.2.5.4.2.2.
de cycles admissibles calculés au moyen de celle des
formules C11.2.5.2a1 ou C11.2.5.2b1 qui s’applique, Pour chaque zone potentiellement critique, l’étendue
pour chaque valeur de 'V et des paramètres C1 ou C2 et de contrainte admissible 'Vadm - exprimée en MPa - est
Cr qui lui sont associés. donnée par les formules suivantes (voir Note 2) :

a) Si 'V t Cr . 'VD : a) Si n d ND :

 pour une zone soudée :  pour une zone soudée :


1
C1 § C ·3
N adm 3 'V adm Cr ¨ 1 ¸ (C11.2.5.3a1)
§ 'V · (C11.2.5.2a1) © n ¹
¨¨ ¸¸
© Cr ¹ formule dans laquelle C1 est le paramètre
formule dans laquelle C1 est le paramètre relatif à la relatif à la courbe de fatigue applicable, donné
courbe de fatigue applicable, donné par le tableau par le tableau C11.2.4.9.2.
C11.2.4.9.2.  pour une zone sans soudure :
 pour une zone sans soudure : ª 48000 º
'V adm Cr « 0,513  150» (C11.2.5.3a2)
1
¬ n ¼
ª º 0,513
« 48000 » b) Si n > ND :
N adm « » (C11.2.5.2a2)
« 'V  150 » 'V adm Cr ˜ 'V D (C11.2.5.3b)
«¬ C r »¼
Note 2 : Lorsque, dans le cas d’une zone soudée, la règle C11.2.5.1
b) Si Cr . 'VC d 'V < Cr . 'VD : impose la prise en compte de deux valeurs de l’étendue de contrainte
'V (assemblages en angle par soudure(s) non pénétrante(s) ou à
– si tous les cycles du spectre de calcul satisfont pénétration partielle), deux valeurs de 'Vadm, correspondant chacune à
à cette condition : la classe de résistance associée à chaque valeur de 'V, doivent être
déterminées au moyen des valeurs adéquates des paramètres C1 ou
Nadm = f 'VD et Cr.

 si tous les cycles du spectre de calcul ne La relation C11.2.5.4.2.2 doit être vérifiée pour chaque valeur de 'V
satisfont pas à cette condition : avec la valeur de 'Vadm qui lui correspond.

x pour une zone soudée :


C2
N adm 5
§ 'V · (C11.2.5.2b1)
¨¨ ¸¸
© Cr ¹
formule dans laquelle C2 est le paramètre
relatif à la courbe de fatigue applicable,
donnée par le tableau C11.2.4.9.2.

1126
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Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE

C11.2.5.4 - Critères d’admissibilité des sollicitations C11.2.5.4.2 - Cas où tous les cycles sont de même type
cycliques
La sollicitation cyclique de pression qui s’exerce est
C11.2.5.4.1 - Cas général admissible si, en chaque zone potentiellement critique,
l’une ou l’autre des relations suivantes est vérifiée :
Le taux d’endommagement total U de chaque zone
potentiellement critique, obtenu en additionnant les taux n d N adm (C11.2.5.4.2.1)
d’endommagement ui résultant de l’application de
chaque type de cycle constituant le spectre de calcul de 'V d 'V adm (C11.2.5.4.2.2)
l’appareil, ne doit pas être supérieur à 1 :
ni
U ¦ ui ¦ d1
i i N adm i (C11.2.5.4.1)

1127
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Tableau C11.2.4 - Zones potentiellement critiques et paramètres associés (Note 1)

Assemblage Règle spécifique


Indice de contrainte K
soudé à utiliser
Zone potentiellement critique correspondant pour la
(voir Annexe Conditions détermination
Valeur
C11.A2) de validité de PR

1.1.1 - avec décalage 1  A11


des fibres moyennes (Note 2)

1  A2
1.1.2 - avec ovalisation
(Note 2)
1.1 - soudure
1.1 à 1.3 e1 = e2
longitudinale
1.1.3 - avec écart local 1  A4
de circularité
(Note 2)

1.1.4 - avec 1  A11  A2  A4


imperfections de
forme combinées (Note 2)
C2.1.4
­ § 1 + A11 ·½
MAX® 1  A12 , ¨
1.2 - soudure circonférentielle bout à (enveloppe
¸¾ cylindrique)
bout de 2 tronçons, avec décalage des 1.1 à 1.4 ¯ © 2 ¹¿
fibres moyennes PR calculée pour le
1 - enveloppe (Note 2)
cylindrique ou tronçon ou
conique 1.3 - raccordement de 2 tronçons d'une d’épaisseur e1
enveloppe cylindrique par assemblage 3.1 2 C2.3.4
circulaire à recouvrement
(enveloppe
conique)
1.4 - raccordement de 2 tronçons d'une
enveloppe cylindrique par assemblage 1.5 1,5 e1 = e2
circulaire sur bord soyé

L1 d D1 ˜ e1
et
1
L2 d D2 ˜ e2

1.5 - voisinage d’un raidisseur (Note 3)


11.3
circonférentiel
L1 ! D1 ˜ e1
ou
1,8
L2 ! D2 ˜ e2
(Note 3)

2.1 - avec décalage des 1  A11


fibres moyennes (Note 2)

soudure bout
2 - enveloppe PR calculée pour
à bout entre 2.2 - avec 1  A3
sphérique désalignement 1.1 à 1.3 l’élément C2.2.4
2 éléments de angulaire (Note 2) d’épaisseur e1
(Note 4)
l’enveloppe

2.3 - avec 1  A11  A3


imperfections de forme
combinées (Note 2)

1128
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Tableau C11.2.4 - Zones potentiellement critiques et paramètres associés (Note 1) (suite)

Assemblage Indice de contrainte K Règle spécifique à


soudé utiliser
Zone potentiellement critique correspondant pour la
Conditions
(voir Annexe Valeur détermination
de validité
C11.A2) de PR

3.1 - soudure bout à bout entre 2


voir cas 2 C3.1.5.1b
éléments de la zone centrale
3 - fond
elliptique
1.1 à 1.3, ou
3.2 - zone périphérique (en un seul ou
zone sans 1,7 C3.1.5.1c
plusieurs éléments soudés)
soudure

4.1 - soudure bout à bout :


 entre 2 éléments de la zone
sphérique centrale voir cas 2 C3.1.5.1b
 de raccordement zone périphérique
– zone sphérique centrale
4 - fond
torisphérique R/De d 0,8
2
et r/De t 0,15
1.1 à 1.3, ou
4.2 - zone périphérique (en un seul ou
zone sans C3.1.5.1c
plusieurs éléments soudés) conditions ci-dessus
soudure 2,5
non satisfaites

5 - fond soudure bout à bout entre 2 éléments du


voir cas 2 C3.1.6
hémisphérique fond

6 - fond plat
soudé à bord zone sans C3.2.4.1
bord tombé 2
tombé de rayon soudure (Note 5)
intérieur r t ef

7.1 - soudure bout à bout:


– entre 2 éléments de la zone centrale C3.4.4
voir cas 2
– de raccordement zone périphérique (Note 6)
– zone centrale

7.2.1 - soudure bout à


7.1
7 - fond à bout
calotte
sphérique 7.2.2 - assemblage en en préparation
boulonné 7.2 - angle par soudure à 7.2 (Note 7)
raccordement pleine pénétration C3.4.4a
bride – calotte
7.2.3 - assemblage en gorge des soudures
angle par double t 0,8e1
soudure non 7.3
pénétrante ou à en préparation gorge des soudures
pénétration partielle (Notes 8 et 9) < 0,8e1

soudure(s)
circonférentielle(s)
8- bout à bout partie
8.1 - par une voir cas 1.2
raccordement torique – 1.1 à 1.5
partie torique (Note 10)
enveloppe enveloppe(s), avec
cylindrique – décalage des fibres
enveloppe moyennes
conique à la
grande base C2.3.6.2a
8.2 - à angle vif 2.1 et 2.2 3 et C2.3.6.2b
(Note 11)

1129
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Tableau C11.2.4 - Zones potentiellement critiques et paramètres associés (Note 1) (suite)

Assemblage Indice de contrainte K Règle spécifique


soudé à utiliser
Zone potentiellement critique correspondant pour la
Conditions
(voir Annexe Valeur détermination
de validité
C11.A2) de PR

soudure
9- circonférentielle bout à
raccordement 9.1 - par une bout partie torique – 2,5 1  A11
enveloppe 1.1 à 1.5
partie torique enveloppe, avec ou (Note 2)
cylindrique – sans décalage des fibres C2.3.7
enveloppe moyennes
conique à la
petite base
9.2 - à angle vif 2.1 et 2.2 2,5

épaisseur utile du
10.1 - par soudure bout à bout, avec ou 1,25 1  A11 fond supérieure ou
1.1 à 1.5 égale à celle de C2.1.4
10 - sans décalage des fibres moyennes (Note 2) l'enveloppe
raccordement cylindrique
fond bombé
(torisphérique
10.2 - par 10.2.1 - double soudure 3.1 2 C2.1.4
ou elliptique) –
assemblage à
enveloppe
recouvremen
cylindrique
t (fond
emboîté) 10.2.2 - soudure unique 3.2 en préparation

11 -
raccordement
fond
soudure bout à bout fond – enveloppe voir cas 2 C3.1.6
hémisphérique
– enveloppe
cylindrique
12.1 - fond à
soudure bout à bout
bord tombé
fond – enveloppe, avec 1,5 1  A11
de rayon 8.1 C2.1.4
intérieur ou sans décalage des (Note 2)
fibres moyennes
r t ef

12.2.1 - soudure à
8.3 à 8.4 C3.2.5
pleine pénétration
3
12.2 - fond gorge des soudures (Note 5)
12 - raccordé par t 0,8e1
raccordement assemblage à 12.2.2 - double soudure
fond plat soudé angle vif non pénétrante ou à 8.5 gorge des soudures
1,8
– enveloppe pénétration partielle < 0,8e1 C2.1.4
(Note 9)
cylindrique (Note 17)

12.3 - fond à
bord tombé C3.2.5
8.1
de rayon
MAX ^ 1 , 3[ ˜J `
(Note 5)
r < ef soudure bout à bout
fond  enveloppe
12.4 - fond à (Note 12)
C3.2.6
rainure de 8.2
décharge (Note 5)

1130
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Tableau C11.2.4 - Zones potentiellement critiques et paramètres associés (Note 1) (suite)

Assemblage Indice de contrainte K Règle spécifique


soudé à utiliser
Zone potentiellement critique correspondant pour la
Conditions
(voir Annexe Valeur détermination
de validité
C11.A2) de PR

4.1 et 4.2,
13.1.1 - soudure à ou zone sans
pleine pénétration soudure
(Note 14)
3 et C5.1.4
gorge des 0,5 d d 1,5
e
soudures
t 0,8e1 et
13.1.2 - double d
13.1 - avec
soudure non
(Note 15) d 0,6
13 - ouverture Dm
tubulure 4.3 gorge des
dans une pénétrante ou à règle relative à
soudée pénétration partielle soudures
enveloppe 1,8 l'élément
cylindrique, (Note 13) < 0,8e1 d'épaisseur e1
(Notes 9 et 16)
conique, (Notes 15, (Note 19)
sphérique ou un 17, 18)
fond bombé
13.1.3 - soudure
règle relative à
unique non pénétrante
1,8 pas d'anneau-renfort l'élément
ou à pénétration 4.4
(Note 9) rapporté d'épaisseur e1
partielle
(Note 19)
(Notes 13 et 18)

zone sans d
13.2 - sans tubulure 3 d 0,6 C5.1.4
soudure Dm

4.1 et 4.2,
14.1.1 - soudure à ou zone sans
pleine pénétration soudure 2k ˜ U ˜ O C3.2.4.1
(Note 14) (Note 5)
(Notes 20 et 21)
gorge des soudures t 0,8e1
14.1 - avec 14.1.2 - double (Note 15)
tubulure soudure non
14 - ouverture 4.3
dans un fond soudée pénétrante ou à 1,2k ˜ U ˜ O gorge des soudures < 0,8e1
pénétration partielle C2.1.4
plat soudé à (Note 13) (Notes 9, 16, 20, 21) (Notes 15 et 17 )
bord tombé de
rayon intérieur 14.1.3 - soudure
r t ef unique non pénétrante
1,2k ˜ U ˜ O pas d'anneau-renfort
ou à pénétration 4.4 C2.1.4
partielle (Notes 9, 20, 21) rapporté
(Note 17)

zone sans 2k ˜ U ˜ O C3.2.4.1


14.2 - sans tubulure
soudure (Notes 20, 21) (Note 5)

1131
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Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE

Tableau C11.2.4 - Zones potentiellement critiques et paramètres associés (Note 1) (suite)

Assemblage Indice de contrainte K Règle


soudé spécifique à
correspondant utiliser
Zone potentiellement critique
Conditions pour la
(voir Annexe Valeur
de validité détermination
C11.A2) de PR

4.1 et 4.2,
15.1.1 - soudure à ou zone sans
soudure ­ C3.2.5,
pleine pénétration § ª C º2 · ½
° °
MIN ® 2 , ¨¨ 2 « f » ¸¸ ¾ k ˜ U ˜ O
(Note 14) C3.2.6
°̄ ¨ ¬ C2 ¼ ¸ ° ou C3.3.6
© ¹¿
gorge des (Notes 5
15 - ouverture (Notes 20 et 21) soudures et 22)
dans : t 0,8e1
- un fond plat (Note 15)
15.1.2 - double
soudé raccordé 15.1 - avec soudure non
par assemblage à 4.3 gorge des
tubulure pénétrante ou à ­ § ª º2 ·½
angle vif ° ¸° k ˜ U ˜O
0,6 MIN ® 2 , ¨¨ 2 « f »
soudée pénétration partielle C soudures
¾
- un fond à bord ¨
°̄ © ¬ 2 ¼ C ¸¸ ° < 0,8e1 C2.1.4
tombé de rayon (Note 13) ¹¿
(Notes 15
intérieur r < ef (Notes 9, 16, 20, 21) et 17)
- un fond à
rainure
périphérique de
décharge 15.1.3 - soudure
­ § ª º2 · ½
° °
0,6 MIN ® 2 , ¨¨ 2 « f » ¸¸ ¾ k ˜ U ˜ O
- un fond plat unique non C pas d'anneau-
boulonné avec pénétrante ou à 4.4 °̄ ¨© ¬ C2 ¼ ¸¹ °¿ renfort C2.1.4
joint portant de pénétration partielle rapporté
part et d'autre (Note 17) (Notes 9, 20, 21)
du cercle de
perçage

­ § ª º2 · ½ C3.2.5,
° °
MIN ® 2 , ¨¨ 2 « f » ¸¸ ¾ k ˜ U ˜ O
C C3.2.6
zone sans
15.2 - sans tubulure
soudure °̄ ¨© ¬ C2 ¼ ¸¹ °¿ ou C3.3.6
(Notes 5
(Notes 20 et 21) et 22)

4.1 et 4.2,
16.1.1 - soudure à ou zone sans
pleine pénétration soudure C3.3.5.2b
(Note 14) (Notes
k ˜U ˜O
5 et 22)
(Notes 20 et 21) gorge des et C2.1.4
soudures
(Note 11)
t 0,8e1
16.1 - avec 16.1.2 - double (Note 15)
tubulure soudure non
16 - ouverture 4.3
soudée pénétrante ou à gorge des
dans un fond plat pénétration partielle
(Note 13) soudures
boulonné avec joint 0,6k ˜ U ˜ O
< 0,8e1 C2.1.4
intérieur au cercle
(Notes 9, 16, 20, 21) (Notes 15 et
de perçage
17)
16.1.3 - soudure
unique non
0,6k ˜ U ˜ O pas d'anneau-
pénétrante ou à 4.4 renfort C2.1.4
pénétration partielle (Notes 19, 20, 21) rapporté
(Note 17)
C3.3.5.2b
zone sans k ˜U ˜O
16.2 - sans tubulure (Notes
soudure (Notes 20 et 21) 5 et 22)

1132
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Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE

Tableau C11.2.4 - Zones potentiellement critiques et paramètres associés (Note 1) (suite)

Assemblage Indice de contrainte K Règle spécifique


soudé à utiliser
Zone potentiellement critique correspondant Conditions pour la
(voir Annexe Valeur détermination
de validité
C11.A2) de PR

17.1 - soudure à pleine pénétration 5.1 et 5.2


3
gorge des soudures
règle relative à la
t 0,8e1 paroi
17 - 17.2 - double soudure non pénétrante
5.3 d'implantation
raccordement ou à pénétration partielle
gorge des soudures (d'épaisseur e1 )
bossage  paroi
< 0,8e1 supposée sans
1,8 ouverture
(Note 9)
17.3 - soudure unique non pénétrante
5.4
ou à pénétration partielle

18.1.1 - soudure bout à


bout avec ou sans § 1 + A11 ·
décalage des fibres 1,5 ¨¨ ¸¸
moyennes (bride à
6.1 © 2 ¹
C6.2.7, C6.3.7,
collerette soudée en (Note 2) C6.5.5 ou C6.6.5
bout)
(Notes 22 et 23)

18.1.2 - assemblage en ou PR PMA


angle par soudures à (Note 24)
pleine pénétration 6.2
18.1 - (bride emmanchée
raccordement soudée sans collerette)
bride –
enveloppe 1,5 C6.2.6, C6.2.7,
cylindrique C6.3.6, C6.3.7,
18 - bride C6.5.5 ou C6.6.5
18.1.3 - assemblage gorge des soudures
(normale ou par double soudure (Notes 22 et 23)
inversée) t 0,8e1
non pénétrante ou à
ou PR PMA
pénétration partielle 6.3
(bride emmanchée- (Note 24)
soudée avec ou sans
collerette) gorge des soudures
0,9
< 0,8e1 C2.1.4
(Note 9)
(Note 17)

C6.2.6, C6.2.7,
C6.3.6, C6.3.7,
18.2 - raccordement plateau – collerette C6.5.5 ou C6.6.5
(bride à collerette emmanchée-soudée, zone sans (Notes 22 et 23)
1,5
soudée en bout ou monobloc avec soudure
l'enveloppe cylindrique) ou PR PMA
(Note 24)

19 - raccordement plaque tubulaire – calandre ou


en préparation
plaque tubulaire – virole de boîte d'extrémité

20 - assemblage soudé tubes – plaque tubulaire en préparation

1133
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Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE

Tableau C11.2.4 - Zones potentiellement critiques et paramètres associés (Note 1) (suite)

Assemblage Indice de contrainte K


soudé Règle spécifique à
correspondant utiliser
Zone potentiellement critique Conditions
Valeur pour la détermination
(voir Annexe de validité de PR
C11.A2)
sans effet de fond
2
21.1.1 - de forme (Note 26)
21.1 - par conique avec effet de fond
partie formée 2,5
(Note 26)
en extrémité 9.1
de double en préparation sans effet de fond
enveloppe (Note 7) (Note 26)
21.1.2 - de forme
torique en préparation avec effet de fond
21 - (Note 7) (Note 26)
raccordement 21.2.1 - soudure à Dm,2
enveloppe pleine pénétration d 1,2 C2.1.4
cylindrique – Dm,1
double (Note 28)
2 gorge (Note 27)
enveloppe des sans effet
(Note 25) soudures de fond
21.2.2 - double 9.2
soudure non t 0,8e1
21.2 - par (Note 26)
pièce pénétrante ou à
gorge
intermédiaire pénétration partielle 1,2 des
(Note 9) soudures
< 0,8e1

avec effet
en préparation de fond
(Note 26)

22.1 - élément de supportage (jupe,


22 - assemblage 10.1 à 10.5 2 effort transmis invariable
berceau, console)
accessoire ne
règle
participant pas à
22.2 - plaque d’usure ou d’appui ep d 1,5e relative à la
la résistance de 2
(d’épaisseur utile ep ) (Note 29) paroi sous-
l’appareil –
11.1 à 11.3 jacente
paroi sous-
jacente 22.3 - accessoire ne transmettant pas
2
d’effort en service

1134
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Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE

Notes relatives au tableau C11.2.4

Notes
(1) En dehors des notations spécifiques au présent chapitre, définies en C11.2.3 ou dans les Notes qui suivent, les notations qui
apparaissent dans le tableau sont les notations particulières à l'élément ou la zone d'appareil concerné, définies dans la règle
spécifique de calcul qui lui est propre.
(2) Les coefficients A11, A12, A2, A3 et A4 sont définis en Annexe C11.A6.
(3) x Pour une enveloppe cylindrique :
– L1 et L2 sont définis en C4.5
– D1 et D2 = diamètres moyens des tronçons de longueurs L1 et L2
x Pour une enveloppe conique :
H1 H2
– L1 et L2 (H1 , H2 et D sont définis en C4.6)
cosD cosD

Dm,1 Dm,2
– D1 et D2
cos D cos D

(Dm,1 et Dm,2 = diamètres moyens, à mi-longueur, des tronçons de longueurs L1 et L2)


Dans les deux cas, e1 et e2 sont les épaisseurs utiles moyennes de l'enveloppe sur les longueurs L1 et L2.
(4) Pour une enveloppe sphérique, l'effet de l'ovalisation n'est pas à prendre en compte.
(5) Si le fond comporte une ouverture dont le renforcement est assuré par une surépaisseur généralisée du fond, PR doit être
calculée pour le fond avec ouverture.
Si le fond comporte une ouverture renforcée localement, PR doit être calculée pour le fond sans ouverture.
(6) Pour la soudure de raccordement zone périphérique  zone centrale, la valeur à retenir pour PR est la plus faible des valeurs
déterminées au moyen des formules C3.4.4a et C3.4.4b.
(7) Dans l'attente d'une valeur plus précise, prendre la valeur conservatrice K= 3.
(8) Dans l'attente d'une valeur plus précise, prendre la valeur conservatrice K= 1,8.
(9) Cet indice se rapporte à la contrainte nominale sur la gorge de la soudure. L'étendue de contrainte qui en découle (donnée par
la formule C11.2.5.1.1a1.1) doit être associée à la classe 32 pour la vérification de la résistance à la fatigue de la zone
considérée.
(10) Si la jonction cône  cylindre comporte deux soudures, l'une au raccordement partie torique  enveloppe cylindrique et l'autre
au raccordement partie torique  enveloppe conique, la valeur de PR à retenir est la plus faible de celles calculées pour chaque
raccordement.
(11) La valeur à retenir pour PR est la plus faible des valeurs calculées pour chacun des éléments raccordés, au moyen de celle des
formules indiquées qui le concerne.
(12) Le coefficient [ a pour valeur :
x pour un fond à bord tombé de rayon r < ef :
2
ª C 2 ˜ k 2 ˜ k 2' º
[ « »
« MAX
¬ ^ C , C
1 2 ˜ k 2 ˜ k 2' ` »
¼

x pour un fond à rainure de décharge :


2
ª C 2 ˜ k 2 ˜ k 2' º
[ « »
« MAX
¬ ^ C , C
1 2
˜ k 2 ˜ k 2' , k1 ` »
¼

Dans tous les cas, le coefficient J a pour valeur :

­ § ª rd º ª rd º
2
ª rd º
3 · ½
° °
J MAX ® 0,167 , ¨¨1  a « »b « » c « »
¸
¾
°̄ ¨ ¬ es ¼ ¬ es ¼ ¬ es ¼ ¸¸ °¿
© ¹

1135
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Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE

Notes relatives au tableau C11.2.4 (suite)

Notes
2
§e · § es ·
(12) avec : a  0,0236  12,89 ¨¨ s ¸  256,3
¸
¨
¨D
¸
¸
© Di ¹ © i ¹
es
lorsque  0,02 :
Di

2
§e · § es ·
a  0,1097  3,336 ¨¨ s ¸  6,15
¸
¨
¨D
¸
¸
© Di ¹ © i ¹
es
lorsque t 0,02 :
Di

2
§e · § es ·
b 0,0077  0,2769 ¨¨ s ¸  6,615
¸
¨
¨D
¸
¸
© Di ¹ © i ¹
2
§e · § es ·
c  0,0005  0,0108 ¨¨ s ¸  0,7374
¸
¨
¨D
¸
¸
© Di ¹ © i ¹
(13) La zone potentiellement critique est la soudure d’assemblage entre la tubulure et l’enveloppe. La soudure en périphérie de
l’anneau-renfort éventuel ne doit pas être prise en compte.
(14) Une zone d'ouverture avec tubulure soudée peut être considérée comme une zone sans soudure lorsque la tubulure est
assemblée par des soudures bout à bout (assemblage type 4.1), à condition qu'aucune de ces soudures ne soit située à
l'intérieur de la zone définie par les limites suivantes (les notations sont celles du chapitre C5.1) :
x pour une ouverture dans une enveloppe cylindrique, conique, sphérique ou dans un fond bombé :

– 0,5 Dm ˜ e mesurée à mi-épaisseur le long de la paroi à partir de l'extérieur de la tubulure,

– 0,5 d m ˜ et mesurée à mi-épaisseur le long de la tubulure à partir de l'extérieur de la paroi.

x pour une ouverture dans un fond plat :


– 0,25d mesurée parallèlement au fond à partir du diamètre d de l'ouverture,

– 0,5 d m ˜ et mesurée à mi-épaisseur le long de la tubulure à partir de l'extérieur du fond.

La vérification de la résistance à la fatigue des soudures bout à bout d'assemblage de la tubulure est alors inutile.
(15) Dans le cas d'une ouverture avec anneau-renfort rapporté, e1 est la plus faible des épaisseurs utiles de la tubulure et de la paroi
au voisinage de l'ouverture, épaisseur de l'anneau-renfort comprise.

(16) Si l'ouverture comporte un anneau-renfort rapporté d'épaisseur utile er < e1, K doit être multiplié par e1/er.
(17) Pour un tel assemblage, deux vérifications de la résistance à la fatigue doivent être faites :
 l'une pour l'étendue de contrainte nominale sur la gorge 'VNg, calculée avec la valeur de K spécifiquement donnée pour
ce cas, associée à la classe 32,
 l'autre pour l'étendue de contrainte géométrique 'VG , calculée avec la valeur de K donnée pour le cas de l'assemblage par
double soudure non pénétrante ou à pénétration partielle avec gorge des soudures t 0,8e1 , associée à la classe
correspondante (classe 63).
(18) Pour une ouverture dans une enveloppe cylindrique ou sphérique, la vérification de la résistance à la fatigue pour l'étendue de
contrainte géométrique 'VG , qui doit être effectuée au titre de la Note (17), peut également être faite au moyen de la valeur de
'VG donnée par l'Annexe C11.A1.
(19) Lorsque l'élément d'épaisseur e1 est la tubulure, PR doit être calculée au moyen de la règle C2.1.4.
Lorsque l'élément d'épaisseur e1 est la paroi de l'appareil, PR doit être calculée au moyen de la règle relative à la paroi
concernée supposée sans ouverture.
(20) Cette valeur de K correspond à une ouverture centrée. Elle présente un conservatisme d'autant plus élevé que l'ouverture est
excentrée.

1136
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE

Notes relatives au tableau C11.2.4 (suite)

Notes
(21) x Pour une ouverture renforcée par une surépaisseur généralisée du fond :
k=2
2
§ eso ·
U ¨ ¸
© e ¹
eso étant l'épaisseur minimale nécessaire du fond sans ouverture et e l'épaisseur minimale nécessaire du fond avec ouverture.
x Pour une ouverture renforcée localement :
k = 1,7
U=1
x Dans tous les cas :
 le coefficient O a pour valeur :

O 1  0,4 E  0,9 E 2

 le coefficient Cf , déterminé pour le fond sans ouverture, a pour valeur :


- pour un fond plat soudé raccordé par assemblage à angle vif ou un fond à bord tombé de rayon intérieur r < ef :
Cf = C1 , déterminé au moyen de la formule C3.2.4c,
- pour un fond à rainure périphérique de décharge :
Cf = MAX {(C1), (k1)} , déterminés au moyen des formules C3.2.4c et C3.2.6b2,
- pour un fond plat boulonné avec joint portant de part et d'autre du cercle de perçage :
Cf = C3 , déterminé au moyen de la formule C3.3.6.2c3.
(22) Seules les situations sous pression doivent être prises en compte pour la détermination de PR.
(23) La règle à utiliser pour la détermination de PR est celle utilisée pour la vérification de la résistance de la bride.
(24) PMA est la pression maximale admissible, à la température de calcul, d'une bride normalisée ISO PN. Cette valeur de PR est
celle à retenir pour les brides normalisées non calculées satisfaisant aux règles de l'Annexe C6.A1. La définition de fR relève
alors de la règle C11.2.4.8b.
(25) Cette rubrique concerne les variations de la pression s'exerçant dans la double enveloppe (les variations de la pression
s'exerçant dans l'enveloppe cylindrique intérieure relèvent du cas 1.5).

(26) Le cas "sans effet de fond" est à retenir lorsque la double enveloppe est raccordée à ses deux extrémités à la même enveloppe
cylindrique.
Le cas "avec effet de fond" est à retenir lorsque la double enveloppe entoure l'un des fonds de l'appareil, et comporte donc elle-
même un fond, qui transmet l'effort de pression qui lui est appliqué au raccordement avec l'enveloppe principale. Par
conservatisme, ce cas est également à retenir si la double enveloppe n'entoure que partiellement le fond de l'appareil.
(27) Dm,1 et Dm,2 désignent les diamètres moyens respectifs de l'enveloppe principale et de la double enveloppe.

(28) La valeur à retenir pour PR est la plus faible des valeurs calculées pour l'enveloppe cylindrique intérieure et pour la double
enveloppe.
(29) e est l'épaisseur utile de la paroi sous-jacente.

1137
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Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE

Etendue de contrainte 'Vref (MPa)


10 000

1 000

63

71

32
80
100 40
90
50

56

10
102 103 104 105 106 107 108 N
6
ND = 5.10 Nombre de cycles

Figure C11.2.4.9.2 - Courbes de fatigue relatives aux zones soudées en fonction de la classe
de résistance à la fatigue.

1138
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE

Etendue de contrainte 'Vref (MPa)


10 000

1 000

100

10
102 103 104 105 106 107 108 N
6
ND = 2.10 Nombre de cycles

Figure C11.2.4.9.3 - Courbes de fatigue relatives aux zones sans soudures.

1139
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE

C11.3 - Sans objet dans le cadre de la présente


Division.

1140
CODAP 2005 Division 1

1141 à 1207 Pages inutilisées dans le cadre de la présente Division


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SECTION C11
ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET
ANALYSE À LA FATIGUE

ANNEXE C11.A1
RÈGLE ALTERNATIVE DE DÉTERMINATION
DE L’ÉTENDUE DE CONTRAINTE GÉOMÉTRIQUE
DANS UNE ZONE D’OUVERTURE DANS UNE ENVELOPPE
CYLINDRIQUE OU SPHÉRIQUE
(Annexe informative)

C11.A1.1 - OBJET K0 = Indice de contrainte de référence


La présente Annexe propose une règle permettant de Les notations 'P et 'VG sont définies en C11.2.3.
déterminer, pour une zone d’ouverture dans une
enveloppe cylindrique ou sphérique, l’étendue de Les autres notations sont définies en C5.1.3.
contrainte géométrique 'VG engendrée par un cycle de
variation de la pression, d’étendue 'P.
C11.A1.4 - RÈGLE DE CALCUL
a) L’étendue de contrainte géométrique dans une
C11.A1.2 - CONDITIONS D’APPLICATION zone d'ouverture dans une enveloppe cylindrique ou
sphérique est donnée par la formule :
a) L’ouverture doit être circulaire, sans tubulure ou
avec tubulure soudée normale à la paroi. Dm
'V G 'P ˜ K o (C11.A1.1)
b) Pour une ouverture de tubulure dans une 2eT
enveloppe cylindrique, l’épaisseur et de la tubulure doit
être telle que : b) La valeur de l’indice de contrainte de référence Ko
est donnée :
dm et
 pour d 0,4 : d2  pour une ouverture dans une enveloppe
Dm e cylindrique, par la formule :
dm et d 1,5 0 ,5 0,5
 pour 0,4   0,8 : d 3  2,5 m §d · § et · d § Dm ·
Dm e Dm 2  2 ¨¨ m ¸¸ ¨¨ ¸¸  1,25 m ¨¨ ¸¸
Ko © Dm ¹ © eT ¹ Dm © eT ¹
1,5 0,5

dm
t 0,8
et
d1 §e · §d ·
pour : 1  ¨¨ t ¸¸ ¨¨ m ¸¸
Dm e © eT ¹ © Dm ¹
(C11.A1.2)
C11.A1.3 - NOTATIONS Cette valeur, valable pour une ouverture avec
eT = Epaisseur utile moyenne de l’enveloppe tubulure non dépassante, est conservatrice pour une
(anneau-renfort éventuel inclus) sur la ouverture avec tubulure dépassante.
longueur Dm ˜ eT

Si fr < f, l’épaisseur utile de l’anneau-


renfort doit être, pour la détermination de
f
eT, corrigée du rapport r .
f

1208
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A1 – RÈGLE ALTERNATIVE DE DÉTERMINATION DE L’ÉTENDUE DE CONTRAINTE GÉOMÉTRIQUE
DANS UNE ZONE D’OUVERTURE DANS UNE ENVELOPPE CYLINDRIQUE OU SPHÉRIQUE

Pour une ouverture sans tubulure, cette formule La valeur donnée par la figure C11.A1.2 suppose
s’écrit : que le dépassement intérieur de la tubulure respecte les
0,5
conditions :
d § Dm ·
K0 2  1,25 m ¨¨ ¸¸ (C11.A1.3) et' et et lt' t d m ˜ et (C11.A1.4)
Dm © eT ¹
si tel n’est pas le cas, utiliser la figure C11.A1.1.
 pour une ouverture dans une enveloppe
sphérique :
x par la figure C11.A1.1, pour une ouverture
avec tubulure non dépassante,
x par la figure C11.A1.2, pour une ouverture
avec tubulure dépassante,
x par l’un ou l’autre de ces figures (courbe
e / eT = 0) pour une ouverture sans
tubulure.

1209
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A1 – RÈGLE ALTERNATIVE DE DÉTERMINATION DE L’ÉTENDUE DE CONTRAINTE GÉOMÉTRIQUE
DANS UNE ZONE D’OUVERTURE DANS UNE ENVELOPPE CYLINDRIQUE OU SPHÉRIQUE

K0
14

12
e t /e T = 0

10
0,25

8
0,5

1
6

0
0,01 0,05 0,1 0,5 1 5 10
dm
Dm ˜ eT

Figure C11.A1.1 - Valeurs de l’indice de contrainte de référence Ko


pour une ouverture dans une enveloppe sphérique avec tubulure non dépassante.

1210
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

K0
14

12
e t /e T = 0

10
0,25

0,5

0
0,01 0,05 0,1 0,5 1 5 10
dm
Dm ˜ eT

Figure C11.A1.2 - Valeurs de l’indice de contrainte de référence Ko


pour une ouverture dans une enveloppe sphérique avec tubulure dépassante.

1211
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

SECTION C11
ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET
ANALYSE À LA FATIGUE

ANNEXE C11.A2
CLASSIFICATION DES ASSEMBLAGES SOUDÉS
VIS-À-VIS DE LA RESISTANCE À LA FATIGUE
(Annexe obligatoire)

a) La présente Annexe définit la classification des La classe de résistance d'un assemblage dépend :
assemblages soudés en fonction de leur aptitude de
résistance à la fissuration par fatigue sous l'action de  des contrôles non destructifs (CND) effectués
sollicitations variables. sur les joints soudés,

Cette classification repose sur l'aptitude de  du parachèvement éventuel des soudures


résistance des assemblages à la fissuration s'amorçant (dressage des pieds de cordons).
en surface des soudures (voir Note 1), au regard de c) Au regard des contrôles non destructifs effectués
laquelle la contrainte dont l'étendue de variation est à sur les joints soudés, deux cas, intitulés respectivement
prendre en compte dans les règles d'analyse de la "avec CND" et "sans CND" dans les tableaux ci-après,
résistance à la fatigue du chapitre C11.2 est la doivent être distingués :
contrainte géométrique (voir Note 2).
 le cas "avec CND" est celui dans lequel les
Note 1 : Les sites d'amorçage potentiels d'une telle fissuration peuvent
être :
contrôles effectués sont les examens de type
(PT, MT, RT ou UT) et d'étendue (totale ou
– les raccordements des soudures bout à bout avec les éléments de partielle) exigés par la présente Division lorsque
paroi assemblés,
le coefficient de soudure z de l'appareil est égal
– la racine des soudures bout à bout réalisées d'un seul côté sans à 0,85 ou 1 (voir Partie I).
reprise envers,
– un micro-défaut débouchant dans une soudure arasée,
Tout assemblage sur lequel les contrôles ainsi
définis sont effectués peut bénéficier, pour la
– les pieds des cordons d'angle (que ces cordons soient ceux de vérification de sa résistance à la fatigue, de la
soudures à pleine pénétration ou ceux de soudures non
pénétrantes ou à pénétration partielle), classe définie pour ce cas, quelle que soit par
ailleurs la valeur du coefficient de soudure de
les irrégularités de surface d'un cordon survenues lors du dépôt de la
soudure.
l'appareil.
Note 2 : L'analyse de la résistance à la fatigue par fissuration,  le cas "sans CND" est celui dans lequel le seul
s'amorçant en racine, de la gorge d'une soudure d'angle non contrôle effectué est un examen visuel (VT).
pénétrante ou à pénétration partielle, au regard de laquelle la
contrainte dont l'étendue de variation est à prendre en compte est la Ce cas est celui qui s'applique de manière
contrainte nominale de gorge, s'opère sur la base d'une classe unique générale aux assemblages des appareils dont le
(classe 32) et ne nécessite donc pas le recours à une classification des
assemblages.
coefficient de soudure est égal à 0,7 (voir
Note 1).
b) La présente Annexe précise, pour les différents
types d'assemblages répertoriés dans les tableaux ci- Tout assemblage pour lequel cet examen visuel
après, la classe de résistance à prendre en compte dans est le seul réalisé relève de ce cas, quelle que
ces règles, à laquelle correspond la courbe de fatigue à soit par ailleurs la valeur du coefficient de
utiliser. Tout type d'assemblage non répertorié doit être soudure de l'appareil (voir Note 2).
classé par assimilation à un type répertorié. Le souci de Note 1 : Pour certains assemblages de tels appareils, la présente
conservatisme doit guider le choix à effectuer. Division exige cependant (voir Partie I) l'exécution de contrôles non
destructifs. Ces cas relèvent alors du cas "avec CND".
Note 2 : A ce titre, dans un appareil dont le coefficient de soudure est
égal à 0,85 ou 1, les assemblages pour lesquels aucun examen autre
que visuel n'est exigé en Partie I relèvent du cas "sans CND".

1212
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A2 – CLASSIFICATION DES ASSEMBLAGES SOUDÉS VIS-A-VIS DE LA RÉSISTANCE A LA FATIGUE

d) Les classes définies pour le cas "avec CND" g) Pour les assemblages dont la classe peut être
supposent que les soudures respectent l'ensemble des améliorée par parachèvement, le mode opératoire
critères d'acceptabilité des défauts définis dans la Partie suivant doit être respecté pour pouvoir bénéficier de
I. cette amélioration :
e) Les classes définies pour le cas "sans CND"  les pieds de cordons doivent être usinés à l'aide
tiennent compte raisonnablement de l'existence possible d'une fraise (dite "à écriquer"). La profondeur
de défauts volumiques plus importants que ceux admis d'usinage doit atteindre 0,5 mm sous toute
au titre de ces critères, donc susceptibles de réduire la dépression (caniveau) rencontrée (voir figure
résistance à la fatigue des assemblages. C11.A2).
Ces classes ne couvrent pas l'effet d'éventuels Si les réductions d'épaisseurs qui en découlent
défauts plans, dont la présence est en tout état de cause sont significatives, elles doivent être prises en
rédhibitoire. Il appartient au Fabricant de mettre en compte dans la détermination de la pression de
œuvre les techniques de fabrication appropriées référence PR .
permettant d'éviter l'apparition de tels défauts.
Il y a également lieu de s'assurer que ces
A ce titre, l'emploi de modes opératoires de soudage réductions restent compatibles avec le respect
et d'opérateurs de soudage qualifiés, ainsi, plus des règles de vérification de la résistance de
généralement, que le respect des règles de fabrication l'appareil aux effets des sollicitations statiques.
relatives au soudage données en Partie F, sont censés
permettre l'obtention d'un tel résultat.  un contrôle non destructif de surface doit être
effectué dans la région ainsi parachevée. Ce
En cas de doute sur la qualité des soudures réalisées, contrôle est facilité si une finition par polissage
il est de la responsabilité du Fabricant de procéder aux à la bande abrasive est réalisée. Il faut éviter
examens nécessaires pour s'en assurer. que subsistent des marques d'usinage parallèles
f) Une zone d'appareil ayant fait l'objet d'un à la direction de la soudure.
rechargement par soudage ou ayant subit une réparation h) L'exécution d'un traitement thermique après
par fusion d'un défaut du métal de base doit être soudage n'autorise pas à utiliser, dans l'analyse de la
considérée comme une zone soudée. Sa classe de résistance à la fatigue, une classe supérieure à celle
résistance à la fatigue est à déterminer par référence aux résultant de l'application des dispositions qui précèdent.
classes définies pour les assemblages bout à bout de
type 1.1 ou 1.2.

Figure C11.A2 - Parachèvement d'une soudure


par dressage des pieds de cordons.

1213
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VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A2 – CLASSIFICATION DES ASSEMBLAGES SOUDÉS VIS-A-VIS DE LA RÉSISTANCE A LA FATIGUE

Classe
Type d'assemblage avec sans Conditions à respecter
CND CND
1 - Assemblage bout à bout d'éléments d'enveloppes

 le rayon r de l'arrondi de
meulage doit être au moins
égal à l'épaisseur de l'élément
assemblé le plus mince.
soudure arasée
1.1 90 63
par meulage  les défauts internes
éventuellement révélés par
l'opération de meulage doivent
être réparés conformément aux
dispositions de F1.4.11

1.2a 80 63 T > 150°

soudure exécutée
des deux côtés
ou d'un seul côté avec
insert fusible
ou sur support
temporaire non fusible
ou sur support fusible
éliminé après soudage

1.2b 71 63 T d 150°

1214
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VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A2 – CLASSIFICATION DES ASSEMBLAGES SOUDÉS VIS-A-VIS DE LA RÉSISTANCE A LA FATIGUE

Classe
Type d'assemblage Conditions à respecter
avec sans
CND CND
1 - Assemblage bout à bout d'éléments d'enveloppes (suite)

1.3a 63
pleine pénétration et qualité de la
racine contrôlées par examen
1.3b soudure exécutée 56
visuel ou pouvant être assurées
d'un seul côté, par la maîtrise du MOS
sans support
envers de la soudure inaccessible
à l'examen visuel et pleine
1.3c 40
pénétration et qualité de la racine
ne pouvant pas être assurées

soudure multi-passes
avec passe de fond la latte-
1.4a 56 50 assurant la fusion support
soudure exécutée complète et la pleine doit
d'un seul côté pénétration en racine être
sur support permanent
conti-
soudure réalisée en une nue
1.4b 40 40
seule passe

assemblage
1.5 voir cas N°1.4
sur bord soyé

2 - Assemblage à angle vif enveloppe cylindrique – enveloppe conique (à la grande base ou à la petite base)

soudure meulée
les défauts internes
pour assurer un
éventuellement révélés par
raccordement régulier
2.1 90 63 l'opération de meulage doivent
des surfaces intérieures
être réparés conformément aux
et extérieures des 2
dispositions de F1.4.11
enveloppes

2.2a 80 63 T > 150°

soudure non meulée ou


meulée d'un seul côté

2.2b 71 63 T d 150°

1215
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VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A2 – CLASSIFICATION DES ASSEMBLAGES SOUDÉS VIS-A-VIS DE LA RÉSISTANCE A LA FATIGUE

Classe
Type d'assemblage Conditions à respecter
avec sans
CND CND
3 - Assemblage circulaire à recouvrement
assemblage de 2
tronçons d'enveloppe
cylindrique ou d'un
3.1 63 63
fond bombé emboîté
par double soudure
d'angle
Applicable aux cycles de pression
3.2a assemblage d'un fond voir cas N°1.4 côté convexe (soudure concernée :
bombé emboîté par soudure bout à bout)
soudure d'angle et Applicable aux cycles de pression
3.2b soudure en bout à bout 63 63 côté concave (soudure concernée :
soudure d'angle)
assemblage par soudure
3.3 unique d'un fond bombé 63 63
emboîté
4 - Assemblage de tubulure

soudure bout à bout


4.1 voir cas N° 1.1 à 1.3
(1)

soudure exécutée des deux côtés ou


4.2a 71 (3) 63 d'un seul côté sur support éliminé
après soudage, sans parachèvement
idem, avec dressage des pieds de
4.2b 90 (3) 63
cordons
soudure exécutée d'un seul côté sans
4.2c 63
support
assemblage en angle par
soudure(s) soudure exécutée d'un seul côté sans
à pleine pénétration support, avec pleine pénétration et
4.2d (2) 56 qualité de la racine contrôlée par
examen visuel ou pouvant être
assurées par la maîtrise du MOS
soudure exécutée d'un seul côté sans
support, avec envers de la soudure
4.2e 40 inaccessible à l'examen visuel et
pleine pénétration et qualité de la
racine ne pouvant pas être assurées
(1) Pour une ouverture renforcée par une pièce forgée, cette rubrique concerne aussi bien la soudure située côté enveloppe que celle située côté
tubulure.
(2) La soudure concernée est la soudure d'assemblage entre la tubulure et l'enveloppe. La soudure en périphérie de l'anneau-renfort éventuel
ne doit pas être prise en compte.
(3) Lorsque l’ouverture comporte un anneau-renfort, ces valeurs ne sont à retenir que si la largeur L de cet anneau-renfort est t 0,75 Dm ˜ e
(Dm et e sont définis en C5.1). Dans le cas contraire, la valeur à retenir est 63.

1216
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VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A2 – CLASSIFICATION DES ASSEMBLAGES SOUDÉS VIS-A-VIS DE LA RÉSISTANCE A LA FATIGUE

Classe
Type d'assemblage Conditions à respecter
avec sans
CND CND
4 - Assemblage de tubulure (suite)

assemblage en angle par


double soudure
4.3 non pénétrante ou à 63 63
pénétration partielle
(2)

assemblage en angle par


soudure unique
4.4 63 63
non pénétrante ou à
pénétration partielle

5 - Assemblage de bossage

5.1 soudure bout à bout voir cas N° 4.1

assemblage en angle par


5.2 soudure(s) voir cas N° 4.2
à pleine pénétration

assemblage en angle par


double soudure
5.3 voir cas N° 4.3
non pénétrante ou à
pénétration partielle

assemblage en angle par


soudure unique
5.4 voir cas N° 4.4
non pénétrante ou à
pénétration partielle

(2) La soudure concernée est la soudure d'assemblage entre la tubulure et l'enveloppe. La soudure en périphérie de l'anneau-renfort éventuel ne
doit pas être prise en compte.

1217
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VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A2 – CLASSIFICATION DES ASSEMBLAGES SOUDÉS VIS-A-VIS DE LA RÉSISTANCE A LA FATIGUE

Classe
Type d'assemblage Conditions à respecter
avec sans
CND CND
6 - Assemblage bride – enveloppe cylindrique

soudure bout à bout


6.1 voir cas N° 1.1 à 1.3
(bride à collerette)

6.2a assemblage en angle par 71 63 sans parachèvement


soudures
à pleine pénétration avec dressage des pieds de
6.2b 90 63
cordons

assemblage en angle par


double soudure
6.3 63 63
non pénétrante ou à
pénétration partielle

7 - Assemblage bride  calotte sphérique

7.1 soudure bout à bout voir cas N° 1.1 à 1.3

soudure exécutée des deux côtés,


7.2a 71 63
assemblage en angle par sans parachèvement
soudures
à pleine pénétration idem, avec dressage des pieds de
7.2b 90 63
cordons

assemblage en angle par


double soudure
7.3 63 63
non pénétrante ou à
pénétration partielle

1218
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A2 – CLASSIFICATION DES ASSEMBLAGES SOUDÉS VIS-A-VIS DE LA RÉSISTANCE A LA FATIGUE

Classe
Type d'assemblage Conditions à respecter
avec sans
CND CND
8 - Assemblage fond plat ou plaque tubulaire – enveloppe cylindrique

soudure bout à bout


8.1 voir cas N°1.1 à 1.3
sur bord tombé

soudure bout à bout


8.2 voir cas N°1.1 à 1.3
sur rainure de décharge

soudure unique
8.3 voir cas N°1.4
sur emboîtement

soudure exécutée des deux côtés


ou d'un seul côté sur support
8.4a 71 63
éliminé après soudage, sans
parachèvement
idem, avec dressage des pieds de
8.4b 90 63
cordons
soudure exécutée d'un seul côté
8.4c 63
sans support

soudure exécutée d'un seul côté


assemblage en angle par avec pleine pénétration et qualité
8.4d soudure(s) 56 de la racine contrôlées par examen
à pleine pénétration visuel, ou pouvant être assurées
par la maîtrise du MOS

soudure exécutée d'un seul côté,


avec envers de la soudure
inaccessible à l'examen visuel, et
8.4e 40
pleine pénétration et qualité de la
racine ne pouvant pas être
assurées

1219
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A2 – CLASSIFICATION DES ASSEMBLAGES SOUDÉS VIS-A-VIS DE LA RÉSISTANCE A LA FATIGUE

Classe
Type d'assemblage Conditions à respecter
avec sans
CND CND
8 - Assemblage fond plat – enveloppe cylindrique (suite)

assemblage en angle par


double soudure
8.5 non pénétrante ou à
63 63
pénétration partielle

9 - Assemblage enveloppe  double enveloppe

9.1a 71 63 soudure exécutée des deux côtés

9.1b 63 soudure exécutée d'un seul côté

soudure exécutée d'un seul côté


avec pleine pénétration et qualité
9.1c 56 de la racine contrôlées par
examen visuel, ou pouvant être
assemblage assurées par la maîtrise du MOS
par partie formée
torique ou conique

soudure exécutée d'un seul côté,


avec envers de la soudure
inaccessible à l'examen visuel, et
9.1d 40
pleine pénétration et qualité de la
racine ne pouvant pas être
assurées

Pour chaque assemblage 1 et 2,


assemblage par pièce
9.2 se référer à celui des cas N°8.1 à 8.5
intermédiaire
auquel cet assemblage peut être assimilé

1220
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A2 – CLASSIFICATION DES ASSEMBLAGES SOUDÉS VIS-A-VIS DE LA RÉSISTANCE A LA FATIGUE

Classe
Type d'assemblage Conditions à respecter
avec sans
CND CND
10 - Assemblage élément de supportage  enveloppe

10.1 console 71 63

La soudure de liaison à
l'enveloppe doit être continue sur
10.2 tourillon 71 63 tout le pourtour de l'élément

10.3 berceau 71 63

sans
10.4a 71 63 La soudure
parachèvement
de liaison à
l'enveloppe
doit être
jupe
continue sur
soudure à pleine tout le
pénétration pourtour de
exécutée des deux l'élément
10.4b 90 63 côtés avec
dressage des pieds
de cordons des
deux côtés.

La soudure de liaison à
10.5 pied 71 63 l'enveloppe doit être continue sur
tout le pourtour de l'élément

1221
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A2 – CLASSIFICATION DES ASSEMBLAGES SOUDÉS VIS-A-VIS DE LA RÉSISTANCE A LA FATIGUE

Classe
Type d'assemblage Conditions à respecter
avec sans
CND CND
11 - Assemblage d'accessoire ne transmettant pas d'effort sur une enveloppe

accessoire assemblé par


soudure (double ou
unique) non pénétrante
11.1 ou à pénétration totale 71 63
ou partielle
(soudure continue
ou non)

élément plaqué sur la


paroi de l'appareil
11.2 71 63
(soudure continue
ou non)

sans parachèvement
11.3a 71 63
(soudure continue ou non)

raidisseur
circonférentiel
continu
soudure continue à pleine
pénétration exécutée des deux
11.3b 90 63
côtés avec dressage des pieds
de cordons

1222
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

1223
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

SECTION C11
ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET
ANALYSE À LA FATIGUE

ANNEXE C11.A3
ESTIMATION DES SOLLICITATIONS THERMIQUES
VARIABLES ADDITIONNELLES ADMISSIBLES
(Annexe informative)

C11.A3.1 - OBJET ET CONDITIONS d) Les conditions d’application indiquées en C11.2.2


D’APPLICATION sont à respecter.
a) Les règles de la présente Annexe permettent une
estimation simplifiée de l’étendue de variation des
C11.A3.2 - NOTATIONS
sollicitations thermiques qu’il est possible d’admettre,
dans une zone donnée d’un appareil, en complément de U = Taux d’endommagement cumulé
sollicitations variables de pression dont l’admissibilité a résultant de l’application des cycles de
été établie au moyen des règles d’analyse simplifiée de variation de la pression, déterminé au
la résistance à la fatigue du chapitre C11.2. moyen de la formule C11.2.5.4.1
b) Les sollicitations thermiques concernées sont 'V = Etendue de contrainte engendrée par un
celles qui résultent : cycle de variation de la pression,
déterminée au moyen de la règle
– de la différence de température (gradient
C11.2.5.1
thermique) entre deux points voisins de
l’appareil, dont la variation est caractérisée par 'Vadm = Etendue de contrainte admissible pour les
l’étendue de variation 'Tdiff de la différence de cycles de variation de la pression,
température caractéristique du gradient déterminée au moyen de la règle
thermique (voir C11.1.3.3.2). C11.2.5.3
– de la différence des coefficients de dilatation Les notations E et D sont définies en C11.1.3.3.2.
des matériaux de deux éléments assemblés par
soudage, dont la variation est caractérisée par Les notations E1 , E2 , D1 et D2 sont définies en
C11.1.3.3.3.
l’étendue de variation 't de la température de
calcul de la zone concernée (voir C11.1.3.3.3).
c) La règle C11.A3.3 permet d’estimer l’étendue C11.A3.3 - ÉTENDUE ADMISSIBLE DE
admissible de variation de ces sollicitations thermiques VARIATION DE SOLLICITATIONS
lorsqu’elles se superposent à des sollicitations de THERMIQUES SE SUPERPOSANT AUX
pression s’exerçant selon des cycles d’un seul type. SOLLICITATIONS DE PRESSION
La règle C11.A3.4 permet d’estimer l’étendue C11.A3.3.1 - Étendue admissible de variation de la
admissible de variation de ces sollicitations thermiques différence de température caractéristique d’un
lorsqu’elles s’exercent selon des cycles – d’un ou gradient thermique.
plusieurs types – au cours desquels la pression reste
sensiblement constante. Cette étendue admissible ('Tdiff)adm est donnée par la
formule :
Lorsque la combinaison des variations des
'V adm  'V
sollicitations thermiques et des variations des 'T diff adm (C11.A3.3.1)
sollicitations de pression n’est pas conforme à l’une ou 2E ˜ D
l’autre de ces hypothèses, il y a lieu d’appliquer les
règles d’analyse détaillée de la résistance à la fatigue
données en C11.3.

1224
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A3 – ESTIMATION DES SOLLICITATIONS THERMIQUES VARIABLES ADDITIONNELLES ADMISSIBLES

C11.A3.3.2 - Étendue admissible de variation de la b) Pour chaque type de cycle, l’étendue de contrainte
température de calcul d’une zone d’appareil 'Vth engendrée par la variation 't de la température de
comportant des éléments soudés en matériaux de calcul d’une zone d’appareil comportant des éléments
coefficients de dilatation différents. soudés de coefficients de dilatation différents est donnée
par la formule
Cette étendue admissible ('t)adm est donnée par la
formule : 'V th 2 E1 ˜ D1  E2 ˜ D 2 't (C11.A3.4.2)
'V adm  'V
't adm (C11.A3.3.2) c) L’une ou l’autre de ces étendues de contrainte est
2 E1 ˜ D 1  E 2 ˜ D 2 admissible si :
ni
¦ ui ¦ d1U
C11.A3.4 - ÉTENDUE ADMISSIBLE DE
i i N adm i (C11.A3.4.3)

VARIATION DE SOLLICITATIONS
Dans cette relations :
THERMIQUES S’EXERÇANT SELON DES
CYCLES AU COURS DESQUELS LA PRESSION  ni est le nombre de cycles élémentaires de
RESTE CONSTANTE variation de la sollicitation thermique
a) Pour chaque type de cycle, l’étendue de contrainte engendrant l’étendue de contrainte ('Vth)i,
'Vth engendrée par la variation 'Tdiff de la différence de  (Nadm)i est le nombre de cycles admissible
température caractéristique d’un gradient thermique est déterminé au moyen de la règle C11.2.5.2 pour
donnée par la formule : l’étendue de contrainte ('Vth)i.
'V th 2 E ˜ D ˜ 'T diff (C11.A3.4.1)

1225
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

SECTION C11
ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET
ANALYSE À LA FATIGUE

ANNEXE C11.A4

Sans objet dans le cadre de la présente Division

1226
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

1227 à 1231 Pages inutilisées dans le cadre de la présente Division


CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

SECTION C11
ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET
ANALYSE À LA FATIGUE

ANNEXE C11.A5

Page laissée blanche dans le cadre de la présente Division

1232
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

1233 à 1235 Pages inutilisées dans le cadre de la présente Division


CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

SECTION C11
ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET
ANALYSE A LA FATIGUE

ANNEXE C11.A6
INTENSIFICATIONS DE CONTRAINTES DUES AUX
IMPERFECTIONS DE FORME AU DROIT DES ASSEMBLAGES
SOUDÉS BOUT A BOUT

(Annexe obligatoire)

C11.A6.1 - OBJET L’effet de l’ovalisation d’une enveloppe sphérique


peut toujours être négligé.
a) Les imperfections de forme affectant la paroi d’un
appareil au droit des assemblages soudés bout à bout c) Les règles C11.A6.5 et C11.A6.8 peuvent
sont la source de contraintes additionnelles, pouvant être également être utilisées pour déterminer l’intensification
très importantes, dont il importe de tenir compte dans des contraintes géométriques lorsque celles-ci sont
l’analyse de la résistance à la fatigue. calculées sans tenir compte d’un décalage des fibres
moyennes ou d’un désalignement angulaire
b) Les règles de la présente Annexe permettent,
volontairement prévu au droit d’un assemblage soudé
pour les cas où la pression est la seule sollicitation
bout à bout.
exercée, d’évaluer ces contraintes additionnelles au
moyen d’un coefficient d’intensification qu’il convient d) Les valeurs du coefficient d’intensification
d’appliquer aux contraintes géométriques (voir Note) données par les présentes règles sont surestimées
intervenant dans les règles d’analyse de la résistance à lorsque les déformations que tend à occasionner une
la fatigue lorsque ces contraintes sont calculées sur la imperfection de forme sont bridées (imperfection de
base de la géométrie nominale de l’appareil. forme très localisée, imperfection de forme affectant un
Note : Voir définition en C11.3.5.
assemblage soudé longitudinal d’une enveloppe
cylindrique courte, imperfection de forme voisine d’une
Ces règles concernent les imperfections de forme zone raidie, etc.).
suivantes :
e) L’effet des imperfections de forme au droit des
– décalage des fibres moyennes au droit d’un assemblages soudés bout à bout peut être également pris
assemblage soudé d’une enveloppe en compte, sans recourir aux règles de la présente
cylindrique, conique ou sphérique (voir figure Annexe, par utilisation directe des contraintes issues
C11.A6.6), d’une analyse de la zone concernée, menée sur la base
– ovalisation d’une section circulaire d’une d’un modèle intégrant ces imperfections de forme.
enveloppe cylindrique ou conique (voir figure
C11.A6.7),
C11.A6.2 - MODALITÉS PRATIQUES DE PRISE
– désalignement angulaire au droit d’un EN COMPTE DES IMPERFECTIONS DE FORME
assemblage soudé d’une enveloppe sphérique DANS L’ANALYSE DE LA RÉSISTANCE À LA
(voir figure C11.A6.8), FATIGUE
– écart local de circularité au droit d’un a) Au stade de la conception, la valeur des
assemblage soudé longitudinal d’une imperfections de forme réelles que présentera l’appareil
enveloppe cylindrique ou conique (voir figure après fabrication n’étant pas connue, le coefficient
C11.A6.9). global d’intensification de contrainte doit être calculé
Un assemblage soudé peut être affecté par une seule sur la base des tolérances que s’impose le Fabricant.
ou plusieurs de ces imperfections de forme.

1236
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A6 – INTENSIFICATIONS DE CONTRAINTES DUES AUX IMPERFECTIONS DE FORME AU DROIT
DES ASSEMBLAGES SOUDÉS BOUT A BOUT

Les effets de toutes les imperfections de forme E = Epaisseur utile de l’enveloppe dans la zone
pouvant affecter une zone donnée doivent être considérée
considérés comme additifs (coefficients A2 et A4 de
e1 = Plus faible des épaisseurs utiles de deux
même signe) et l’effet de l’ovalisation d’une section
éléments d’enveloppe d’épaisseurs
circulaire (coefficient A2) doit être pris en compte pour
différentes
sa valeur maximale (cos 2T = 1) à moins que
l’expérience ou des modalités particulières de e2 = Plus forte des épaisseurs utiles de deux
fabrication autorisent à adopter des hypothèses moins éléments d’enveloppe d’épaisseurs
conservatrices. différentes
En pratique la démarche à suivre est la suivante : Si les deux éléments d’enveloppe sont de même
épaisseur : e1 = e2 = e
– calculer les intensifications de contraintes
correspondant aux valeurs maximales des P = Pression (intérieure ou extérieure) agissant
tolérances de fabrication envisagées, sur l’enveloppe
– procéder à l’analyse de la résistance à la Pa = Pression extérieure maximale admissible
fatigue de l’appareil au moyen des valeurs de l’enveloppe, déterminée au moyen des
d’indices de contrainte (analyse simplifiée) ou règles de la Section C4
de contraintes géométriques intensifiées
(analyse détaillée) correspondantes, G1 = Décalage des fibres moyennes au droit
d’un assemblage soudé bout à bout (voir
– si l’admissibilité des sollicitations cycliques figure C11.A6.6)
n’est pas obtenue, reprendre le processus sur la
base de tolérances de fabrication réduites G4 = Ecart local de circularité au droit d’un
assemblage soudé longitudinal d’une
jusqu’à obtention de cette admissibilité.
enveloppe cylindrique ou conique, mesuré
b) Pour l’analyse de la résistance à la fatigue d’un comme indiqué en F1.5.5, compté
appareil déjà construit, le coefficient global positivement vers l’extérieur et
d’intensification de contrainte peut être calculé sur la négativement vers l’intérieur (voir figure
base des imperfections de forme réelles, mesurées en C11.A6.9)
l’absence de toute sollicitation de pression.
G4 est noté f en F1.5.5.
Lorsque la soudure longitudinale d’une enveloppe
cylindrique ou conique est située sur l’un des axes de la Q = Coefficient de Poisson du matériau de
section ovalisée, la mesure de Dmax ou Dmin doit être l’enveloppe
corrigée de l’éventuel écart de circularité G4 au droit de
l’assemblage soudé.
C11.A6.4 - RÈGLE GÉNÉRALE
La réalisation des mesures après exécution de
C11.A6.4.1 - Principe
l’épreuve hydraulique permet de bénéficier des
améliorations de forme que peut apporter cette épreuve a) Dans une zone affectée par une ou plusieurs
par déformations plastiques locales. imperfections de forme, la contrainte géométrique qui
résulte, dans une direction donnée, de l'effet de ces
imperfections est donnée par la formule :
C11.A6.3 - NOTATIONS
V = A . V0 (C11.A6.4)
A = Coefficient global d’intensification de
contrainte dans laquelle :

Dm = Diamètre moyen de l’enveloppe  V0 est la contrainte géométrique s’exerçant


dans la direction considérée, calculée sur la
Pour une enveloppe conique, Dm est le base de la géométrie nominale de l’appareil,
diamètre moyen de la section droite
considérée  A est le coefficient global d’intensification de
contrainte pour la direction considérée.
E = Module d’élasticité du matériau de
l’enveloppe à la température moyenne t*
du cycle étudié
La température t* est définie en
C11.1.3.3.3, C11.2.4.11.1 ou C11.3.5.22

1237
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A6 – INTENSIFICATIONS DE CONTRAINTES DUES AUX IMPERFECTIONS DE FORME AU DROIT
DES ASSEMBLAGES SOUDÉS BOUT A BOUT

b) Les contraintes concernées sont :  dans la direction longitudinale :


– pour une enveloppe cylindrique ou conique : A = 1+ A11 (C11.A6.5b2)
x dans une zone affectée par un décalage des c) Intensification de contrainte dans une zone
fibres moyennes au droit d’un assemblage d’enveloppe sphérique affectée par un décalage des
soudé longitudinal, une ovalisation de la fibres moyennes ou un désalignement angulaire au droit
section ou un écart local de circularité : la d’un assemblage soudé :
contrainte circonférentielle,
A = 1 + A11 + A3 (C11.A6.5c)
x dans une zone affectée par un décalage des
Les coefficients A11, A12, A2, A3 et A4 qui rendent
fibres moyennes au droit d’un assemblage
compte de l’effet des différentes imperfections de forme
soudé circulaire : les deux contraintes,
sont donnés par les règles C11.A6.6, 7, 8 et 9.
circonférentielle et longitudinale.
– pour une enveloppe sphérique : la contrainte
s’exerçant perpendiculairement à la direction C11.A6.6 - EFFET D’UN DÉCALAGE DES
de l’assemblage soudé affecté par un décalage FIBRES MOYENNES
des fibres moyennes ou un désalignement
Les coefficients A11 et A12 qui rendent compte de
angulaire.
l’effet d’un décalage des fibres moyennes au droit d’un
assemblage soudé bout à bout d’une enveloppe
cylindrique, conique ou sphérique sont donnés par les
C11.A6.5 - COEFFICIENT GLOBAL D’INTEN-
formules :
SIFICATION DE CONTRAINTE
3G 1
Le coefficient global d’intensification de contrainte A11 (C11.A6.6.1)
A est donné par les formules suivantes : e2

a) Intensification de contrainte dans une zone G1


d’enveloppe cylindrique ou conique affectée par un A12 (C11.A6.6.2)
2e 2
décalage des fibres moyennes au droit d’un assemblage
soudé longitudinal, une ovalisation de la section ou un Pour un assemblage comportant un décalage
écart local de circularité : volontairement prévu des fibres moyennes, la valeur de
 dans la direction circonférentielle : G1 à prendre en compte est :
– dans le cas où les contraintes V0 sont calculées
A 1  A11  A2  A4 (C11.A6.5a) en tenant compte de ce décalage volontaire : le
 dans la direction longitudinale : décalage supplémentaire résultant des
imperfections de fabrication,
A=1
– dans le cas où les contraintes V0 sont calculées
b) Intensification de contrainte dans une zone sans tenir compte de ce décalage volontaire : le
d’enveloppe cylindrique ou conique affectée par un décalage total maximum possible.
décalage des fibres moyennes au droit d’un assemblage
soudé circulaire : Une transition progressive d’épaisseur entre
éléments d’épaisseurs différentes est sans effet sur la
 dans la direction circonférentielle : valeur des coefficients A11 et A12.
A = 1 + A12 (C11.A6.5b1)

a) Epaisseurs identiques. b) Epaisseurs différentes.


Figure C11.A6.6 - Décalage des fibres moyennes au droit d’un assemblage soudé bout à bout.

1238
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VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A6 – INTENSIFICATIONS DE CONTRAINTES DUES AUX IMPERFECTIONS DE FORME AU DROIT
DES ASSEMBLAGES SOUDÉS BOUT A BOUT

C11.A6.7 - EFFET DE L’OVALISATION D’UNE Le coefficient A2 peut être positif ou négatif selon la
SECTION CIRCULAIRE D’UNE ENVELOPPE position de l’assemblage soudé étudié par rapport au
CYLINDRIQUE OU CONIQUE grand axe de la section ovalisée. En cas d’incertitude sur
l’orientation exacte de ce grand axe, prendre
Le coefficient A2 qui rend compte de l’effet de
l’ovalisation d’une section circulaire d’une enveloppe cos 2T2 = 1 ou 1, selon que le coefficient A4 qui
cylindrique ou conique est donné par la formule : s’ajoute à A2 dans la formule C11.A6.5a est positif ou
négatif.
( Dmax  Dmin )
A2 1,5 cos 2T 2 ˜ a 2 (C11.A6.7.1)
e
C11.A6.8 - EFFET D’UN DÉSALIGNEMENT
dans laquelle : ANGULAIRE DANS UNE ENVELOPPE
 Dmax et Dmin sont respectivement les diamètres SPHÉRIQUE
(intérieur ou extérieur) maximum et minimum Le coefficient A3 qui rend compte de l’effet d’un
de la section considérée de l’enveloppe (voir désalignement angulaire au droit d’un assemblage soudé
figure C11.A6.7), bout à bout d’une enveloppe sphérique est donné par la
 T2 est l’angle définissant la position de formule :
l’assemblage soudé longitudinal étudié par T3 Dm
rapport au grand axe de la section ovalisée A3 (C11.A6.8)
(voir figure C11.A6.7), 50 2e1

 a2 est le coefficient qui rend compte de la dans laquelle T3 est l’angle – exprimé en degrés – entre
modification de forme de la section ovalisée les fibres moyennes de la paroi de part et d’autre de
sous l’effet de la pression. l’assemblage (voir figure C11.A6.8).
Pour une pression intérieure, le coefficient a2 Pour un assemblage comportant un désalignement
est donné par la formule : angulaire volontairement prévu (par exemple :
assemblage fond hémisphérique – enveloppe
1
a2 cylindrique – voir figures C3.1.7.3 a et b), la valeur de
1

P 1Q2 § Dm ·
3
(C11.A6.7.2) T3 à prendre en compte est :
¨¨ e ¸¸
2E © ¹ – dans le cas où les contraintes V0 sont calculées
en tenant compte de ce désalignement
ou par la figure C11.A6.7-2, tracé pour les
angulaire volontaire : le désalignement
valeurs E = 210 000 MPa et Q = 0,3.
supplémentaire résultant des imperfections de
Pour une pression extérieure, le coefficient a2 fabrication,
est donné par la formule :
– dans le cas où les contraintes V0 sont calculées
1 sans tenir compte de ce désalignement
a2
P (C11.A6.7.3) angulaire volontaire : le désalignement total
1 maximum possible.
3Pa
Une transition progressive d’épaisseur entre
éléments d’épaisseurs différentes peut alors
permettre de réduire l’angle T3 donc le
coefficient A3 (voir figure C11.A6.8b).

Figure C11.A6.7 - Ovalisation d’une section circulaire d’une enveloppe cylindrique ou conique.

1239
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Annexe C11.A6 – INTENSIFICATIONS DE CONTRAINTES DUES AUX IMPERFECTIONS DE FORME AU DROIT
DES ASSEMBLAGES SOUDÉS BOUT A BOUT

a) Sans transition d’épaisseur entre éléments b) Avec transition d’épaisseur entre éléments
d’épaisseurs différentes. d’épaisseurs différentes.
Figure C11.A6.8 - Désalignement angulaire au droit d’un assemblage soudé bout à bout d’une enveloppe sphérique.

C11.A6.9 - EFFET D’UN ECART LOCAL DE Pour une pression intérieure, le coefficient a4 est
CIRCULARITÉ D’UNE ENVELOPPE donné par la figure C11.A6.9.1 en fonction du rapport
CYLINDRIQUE OU CONIQUE G4
et du paramètre : donné par la formule :
Le coefficient A4 qui rend compte de l’effet d’un Dm
écart local de circularité au droit d’un assemblage soudé
longitudinal d’une enveloppe cylindrique ou conique est
:

3 P 1Q2 § Dm ·
3
donné par la formule : ¨¨ e ¸¸ (C11.A6.9.2)
2E © ¹
6G 4
A4 a4 (C11.A6.9.1) ou par la figure C11.A6.9.2, tracé pour les valeurs
e
E = 210 000 MPa et Q = 0,3.
dans laquelle a4 est le coefficient qui rend compte de la
modification de forme de l’enveloppe sous l’effet de la Pour une pression extérieure, le coefficient a4 est
pression. donné par la figure C11.A6.9.3 en fonction des rapports
G4 P
et .
Dm Pa

a) Ecart vers l’extérieur. b) Ecart vers l’intérieur.

Figure C11.A6.9 - Ecart local de circularité au droit d’un assemblage soudé longitudinal
d’une enveloppe cylindrique ou conique.
(les modalités de mesure de l’écart sont données en F1.5.5)

1240
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VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A6 – INTENSIFICATIONS DE CONTRAINTES DUES AUX IMPERFECTIONS DE FORME AU DROIT
DES ASSEMBLAGES SOUDÉS BOUT A BOUT

E
1

0,8

0,6

50 20 10 5 2 1 0,5 0,2 0,1 0,05 P max (MPa)

0,4

0,2

0
10 50 100 500 1000
Dm / e

Figure C11.A6.7 - Valeurs du coefficient a2 pour une pression intérieure.


(pour E = 210 000 MPa et Q = 0,3).

1241
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VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A6 – INTENSIFICATIONS DE CONTRAINTES DUES AUX IMPERFECTIONS DE FORME AU DROIT
DES ASSEMBLAGES SOUDÉS BOUT A BOUT

E
1

G4 / Dm

0,0001
0,8
0,0002

0,0005

0,6
0,001

0,002

0,4

0,005

0,01

0,2 0,02

0
0 5 10 15 20 25 30
:

Figure C11.A6.9.1 - Valeurs du coefficient a4 pour une pression intérieure.

1242
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VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A6 – INTENSIFICATIONS DE CONTRAINTES DUES AUX IMPERFECTIONS DE FORME AU DROIT
DES ASSEMBLAGES SOUDÉS BOUT A BOUT

E
100

50

10

50 20 10 5 2 1 0,5 0,2 0,1 0,05 P max (MPa)

0,5

0,1
10 50 100 500 1000
Dm / e

Figure C11.A6.9.2 - Valeurs du paramètre : pour E = 210 000 MPa et Q = 0,3.

1243
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VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A6 – INTENSIFICATIONS DE CONTRAINTES DUES AUX IMPERFECTIONS DE FORME AU DROIT
DES ASSEMBLAGES SOUDÉS BOUT A BOUT

a4 G4 / Dm
1
0,0001
0,0002
0,0005
0,001
0,002

0,005
0,98

0,01

0,02
0,96

0,94

0,92

0,9
0 0,2 0,4 0,6 0,8
1
P / Pa

Figure C11.A6.9.3 - Valeurs du coefficient a4 pour une pression extérieure.

1244
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

1245
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

SECTION C11
ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET
ANALYSE A LA FATIGUE

ANNEXE C11.A7
IDENTIFICATION ET COMPTAGE DES CYCLES
ÉLÉMENTAIRES DE SOLLICITATION OU DE CONTRAINTE

(Annexe obligatoire)

C11.A7.1 - OBJET Dans ce graphe, seul importe de respecter l’ordre


d’apparition, dans le temps, de tous les extremums
La présente Annexe propose une méthode
rencontrés ; le respect de l’allure des variations entre
permettant de déterminer le nombre et l’étendue des
deux extremums consécutifs, de la durée des paliers
différents cycles élémentaires (voir Note 1) qui
éventuels à ces extremums, ainsi que de l’échelle des
composent un cycle complexe de sollicitation ou de
temps n’est pas utile (on peut, par exemple, se
contrainte, et qui, à ce titre, doivent être pris en compte
contenter de relier entre eux les extremums successifs
dans les règles de calcul couvrant la défaillance par
par des segments de droite).
fissuration par fatigue (règles C11.1.3, C11.2 et C11.3).
b) Marquer, dans les deux intervalles représentés, le
La méthode présentée est celle dite « du
point correspondant à la valeur maximale atteinte au
réservoir » (voir Note 2).
cours de la variation. S’il y a plus d’un point atteignant
Note 1 : Voir définition en C11.1.2. cette valeur, ne retenir que le premier de chaque
Note 2 : La présente méthode est équivalente à la méthode dite "de la intervalle.
goutte d'eau" (rainflow method).
c) Tracer le segment joignant les deux maximums
repérés et ne plus prendre en compte, dans ce qui suit,
que les variations situées sous ce segment.
C11.A7.2 - MÉTHODE
Le profil des variations ainsi isolées est celui du
C11.A7.2.1 - Principe
« réservoir » à vidanger, le segment tracé en figurant le
La méthode consiste à considérer le graphe niveau de remplissage initial.
représentatif des variations à étudier comme figurant le
d) Vidanger le réservoir en commençant par son
profil d’un réservoir que l’on vide successivement par
point le plus bas. Si plusieurs points sont situés à ce
tous ses points bas, chaque opération de vidange
niveau, l’opération de vidange peut débuter par
comptant pour un cycle élémentaire dont l’étendue est
n’importe lequel d’entre eux (les autres étant pris en
égale à la hauteur du liquide vidangé.
compte ensuite comme indiqué en e ).
L'intervalle de temps auquel la méthode doit être
Comptabiliser, pour cette opération, un cycle
appliquée dépend du caractère des sollicitations (voir
élémentaire, d’étendue égale à la hauteur de liquide
C11.1.2d).
vidangée.
C11.A7.2.2 - Mode opératoire
e) Répéter autant de fois que nécessaire l’opération
a) Tracer le graphe représentatif des variations de la d en ne considérant à chaque fois que les points bas du
grandeur étudiée (voir Note) au cours de l'intervalle de réservoir au dessus desquels le liquide n’a pas été
temps considéré, pour deux occurrences consécutives vidangé par une opération précédente, et ce jusqu’à
de cet intervalle. obtention de la vidange complète.
Note : La grandeur dont les variations sont à considérer peut être une f) Récapituler les résultats obtenus, en établissant la
sollicitation ou une contrainte. Elle est définie dans la règle appliquée
liste des cycles élémentaires identifiés, avec leur
(C11.1.3, C11.2 et C11.3), et dépend éventuellement du type des
sollicitations exercées. nombre et leur étendue.

1246
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITE DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A7 – IDENTIFICATION ET COMPTAGE DES CYCLES ÉLÉMENTAIRES DE SOLLICITATION OU DE CONTRAINTE

g) Selon la règle dans le cadre de laquelle la h) Regrouper, par ordre d'étendue décroissante (voir
présente méthode est appliquée (C11.1.3, C11.2 et Note), les cycles élémentaires dont toutes les
C11.3), déterminer, pour chaque cycle élémentaire caractéristiques, mentionnées en g, sont identiques.
identifié, les caractéristiques complémentaires
Ces cycles sont dits de même type.
suivantes :
Note : Le regroupement par ordre d'étendue décroissante présente
 Règle C11.1.3 : l'avantage de faire apparaître ceux des cycles susceptibles d'intervenir
pour une part importante dans l'endommagement en fatigue, par
x la température moyenne du cycle (voir rapport à ceux susceptibles de jouer un rôle secondaire ou
Note 1) conformément à la définition négligeable. Il ne faut cependant pas perdre de vue que
appropriée (voir C11.1.3.3.2 et l'endommagement dû à un type de cycle ne dépend pas seulement de
son étendue mais également de son nombre d'occurrences.
C11.1.3.3.3), si le cycle est un cycle de
sollicitation thermique. Par souci de simplification, il est permis de
regrouper sous un même type des cycles de même
 Règle C11.2 : étendue mais dont les autres caractéristiques sont
x la température moyenne du cycle (voir différentes, à condition de retenir :
Note 1) définie en C11.2.4.11, si cette  pour température moyenne de ces cycles
température excède 100°C, (lorsque celle-ci est à considérée) la plus
x la valeur moyenne (pression moyenne) du élevée des températures moyennes de chacun
cycle, si un indice de contrainte d'eux,
dépendant de la pression est à déterminer,  pour valeur moyenne de ces cycles (lorsque
à moins d'avoir recours, pour cet indice, à celle-ci est à considérer) la plus élevée des
la détermination simplifiée qu'en autorise valeurs moyennes de chacun d'eux.
la présente Division (voir Note en
C11.2.5.1.1).  pour coefficient global de concentration de
contrainte théorique de ces cycles (lorsque
 Règle C11.3 : celui-ci est à considérer) le coefficient global
x la température moyenne du cycle (voir de concentration de contrainte théorique le
Note 1), si cette température excède plus faible de chacun d'eux,
100°C,  pour étendue de contrainte linéarisée de ces
x la contrainte moyenne (voir Note 2) ou la cycles (lorsque celle-ci est à considérer)
sollicitation moyenne au cours du cycle, l'étendue de contrainte linéarisée la plus
si le cycle concerne une zone sans élévée de chacun d'eux.
soudure, La figure C11.A7 et les tableaux associés illustrent
x le coefficient global de concentration de le mode opératoire ainsi défini.
contrainte théorique propre au cycle (voir
C11.3.5.18), si le cycle concerne une
zone sans soudure,
x l'étendue de contrainte linéarisée du cycle
(voir C11.3.9.2), si le cycle est élasto-
plastique.
Note 1 : La température moyenne s'obtient à partir des températures
maximale et minimale atteintes entre l'instant initial et l'instant final
du cycle. Ces températures sont à déduire des données de
fonctionnement de l'appareil.
L'instant initial et l'instant final du cycle sont ceux qui correspondent
respectivement à l'origine et à l'extrémité du segment figurant la
surface libre du liquide dont la vidange donne lieu au cycle
considéré.
Il est possible de se dispenser de déterminer la température moyenne
d'un cycle en lui substituant, dans un but de simplification, la
température maximale atteinte au cours du cycle ou toute température
supérieure.
Note 2 : La contrainte moyenne doit être déterminée conformément à
la définition appropriée, qui dépend du caractère des sollicitations
(voir C10.3).

1247
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITE DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A7 – IDENTIFICATION ET COMPTAGE DES CYCLES ÉLÉMENTAIRES DE SOLLICITATION OU DE CONTRAINTE

Sollicitation

a5

a6

a1
ou contrainte

A3
a4
a2
5 6

3 4 Temps

1
er
1 intervalle 2ème intervalle

Inventaire des cycles élémentaires identifiés Inventaire des cycles élémentaires


regroupés par type (voir Note)
Caractéristiques des cycles
Numéro de (voir Note) Nombre de
l'opération cycles Température
Etendue
de vidange Température élémentaires moyenne
Etendue de même type
moyenne

1 a1 t1 1 a1 t1

2 a2 t2 1 a2 t2

3 a3 t3 1 a3 t3

4 a4 t4 2 a6 = a5 = a3 t5

5 a5 = a3 t5 1 a4 t4

6 a6 = a3 t6 = t5

Note : Par souci de simplification, l'exemple donné ici illustre un cas dans lequel les cycles élémentaires ne sont caractérisés que par leur
étendue et leur température moyenne, et sont donc regroupés par type sur la base de ces deux seules caractéristiques.
Dans un cas plus général, il peut être nécessaire de faire intervenir d'autres caractéristiques, comme indiqué en C11.A7.2.2g et h.

Figure C11.A7 - Comptage des cycles élémentaires

1248
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

1249
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS

SECTION C11
ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET
ANALYSE A LA FATIGUE

ANNEXE C11.A8
ÉVALUATION DES EFFETS THERMIQUES EN RÉGIME
TRANSITOIRE

(Annexe informative)

C11.A8.1 - OBJET La différence de température Tdiff intervient


notamment dans la règle C11.1.3 : Evaluation de
a) La présente Annexe propose une méthode
l’admissibilité des sollicitations variables et dans
d’évaluation approchée des effets thermiques maximaux
l’Annexe C11.A3 : Estimation des sollicitations
occasionnés par les phases de fonctionnement d’un
thermiques variables additionnelles admissibles.
appareil en régime transitoire, c’est à dire les phases
durant lesquelles la paroi de l’appareil subit des
variations de température dues à des variations de la
température du fluide au contact avec cette paroi. C11.A8.2 - CONDITIONS D’APPLICATION

Au cours de ces phases, apparaissent des différences a) La variation de température du fluide prise en
de température (gradients thermiques) entre points compte dans la présente Annexe est celle indiquée à la
voisins de la paroi engendrant des contraintes figure C11.A8.2.
thermiques. La différence de température Tdiff engendrée
b) L’effet thermique calculé est la différence spatiale pouvant être obtenue soit en fin de variation de la
de température entre deux points voisins de l’appareil température du fluide, soit au-delà, il faut être prudent
Tdiff - différence de température caractéristique du dans l’application de la méthode si, à un régime
gradient thermique - qui détermine la contrainte transitoire donné, succède un autre régime transitoire
thermique maximale (voir Note) engendrée au cours du avant qu’un régime permanent n’ait pu s’établir. Dans
temps par la variation de température du fluide. un tel cas, il y a risque que la superposition des effets
des deux régimes conduise à une valeur de Tdiff plus
Note : La contrainte maximale dont il s'agit est la contrainte
géométrique définie en C11.3.5.
élevée que celle déterminée par la présente méthode.

Cette différence de température Tdiff rend compte du b) La différence de température Tdiff obtenue par la
maximum des deux effets suivants : méthode de la présente Annexe est représentative d’une
paroi ayant une face en contact avec le fluide, l’autre
– effet de gradient de température dans étant calorifugée (conditions adiabatiques).
l’épaisseur de la paroi : pour cet effet, Tdiff est
la différence entre la température de la surface c) Pour l’évaluation de la différence de température
en contact avec le fluide et la température Tdiff au droit d’une discontinuité d’épaisseur :
moyenne de la paroi, c1) La méthode suppose que, de part et d’autre de
 effet de discontinuité de la température la discontinuité :
moyenne de la paroi à la jonction d’éléments  le matériau est le même,
d’épaisseurs différentes (discontinuité
d’épaisseur (voir Note)) : pour cet effet, Tdiff est  le coefficient d’échange thermique fluide-paroi
la différence des températures moyennes de la à la même valeur.
paroi de part et d’autre de la discontinuité. Si tel n’est pas le cas, il y a lieu d’effectuer les
Note : Dans la présente Annexe, le terme « discontinuité d’épaisseur » calculs avec la valeur la plus défavorable (voir Note).
désigne aussi bien une variation brutale d’épaisseur (par exemple, au
droit d’un piquage) qu’une variation avec transition progressive.

1250
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Annexe C11.A8 – ÉVALUATION DES EFFETS THERMIQUES EN RÉGIME TRANSITOIRE

Note : La valeur la plus défavorable du coefficient d’échange C11.A8.3 - NOTATIONS


thermique h peut être soit la plus faible, soit la plus élevée des deux
valeurs existant de part et d’autre de la discontinuité, selon les valeurs a = Diffusivité thermique du matériau
de la vitesse de variation de la température et de la durée du régime
transitoire. Il est donc généralement nécessaire de faire les calculs O
successivement avec chacune des deux valeurs. a
U ˜ Cp
c2) La valeur obtenue pour Tdiff est d’autant plus
élevée que : Cp = Capacité calorifique
– le rapport e2 / e1 est plus grand, e1 = Epaisseur la plus faible au droit d’une
discontinuité d’épaisseur de la paroi (voir
– l’épaisseur e2 est plus forte. figure C11.A8.3)
Il en découle que, parmi les diverses discontinuités e2 = Epaisseur la plus forte au droit d’une
existant dans un appareil, la plus pénalisante n’est pas discontinuité d’épaisseur de la paroi (voir
nécessairement celle qui présente le plus grand rapport figure C11.A8.3)
e2 / e1 ou qui concerne la plus forte épaisseur e2. En cas
d’incertitude sur la discontinuité à considérer, on peut h = Coefficient d’échange thermique fluide-
soit appliquer le calcul à toutes celles susceptibles d’être paroi
déterminantes, soit prendre pour e2 et e2 / e1 les valeurs
maximales rencontrées dans l’appareil.
c3) Les discontinuités pour lesquelles la
transition d’épaisseur s’effectue sur une longueur
supérieure à 2 R ˜ e ne doivent pas être prises en
compte (R et e étant les valeurs moyennes
respectivement du rayon de courbure circonférentiel
moyen (voir Note) et de l’épaisseur utile de la paroi
dans la zone de discontinuité considérée).
Figure C11.A8.3
Note : Le rayon de courbure circonférentiel moyen est la longueur du
segment normal à la paroi au point considéré, mesurée entre la surface NB = Nombre de Biot - sans dimension (voir
moyenne de cette paroi et l’axe de révolution. Note) - donné par la formule :
c4) Les discontinuités non exposées aux régimes
e2
transitoires pris en compte peuvent être ignorées (par NB h (C11.A8.3.1)
exemple : tubulures où le fluide ne circule pas). O
d) Les paramètres représentatifs des phénomènes NF = Nombre de Fourier en fin de variation de
thermiques : température du fluide - sans dimension
(voir Note) - donné par la formule :
– coefficient d’échange thermique h,
'tfl
– conductivité thermique du matériau O, NF a (C11.A8.3.2)
e22
– diffusivité thermique du matériau a,
U = Masse volumique du matériau
sont supposés invariables en fonction de la température.
Il est acceptable de retenir, pour le calcul, les valeurs Note : Le calcul des nombres sans dimension NF et NB exige
d’introduire dans leurs expressions des grandeurs exprimées en unités
moyennes rencontrées au cours du régime transitoire.
cohérentes. En système S.I, a, O et h sont généralement exprimés
respectivement en m2 . s-1, W . m-1 . K-1 et W . m-2 . K-1, auquel cas
'tfl doit être exprimé en s et e2 en m.

Figure C11.A8.2

1251
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Annexe C11.A8 – ÉVALUATION DES EFFETS THERMIQUES EN RÉGIME TRANSITOIRE

'tfl = Durée de la variation de température du C11.A8.4 - DÉTERMINATION DE LA


fluide (voir figure C11.A8.2) DIFFÉRENCE DE TEMPÉRATURE
CARACTÉRISTIQUE
'Tfl = Ecart entre la température initiale et la
température finale du fluide (voir figure La valeur de la différence de température
C11.A8.2) caractéristique Tdiff s’obtient de la manière suivante :
Tdiff = Différence de température caractéristique a) Calculer les valeurs des nombres sans dimension
du gradient thermique entre deux points NF et NB associés à la discontinuité d’épaisseur
voisins de l’appareil, déterminant la considérée et aux conditions du régime thermique
contrainte thermique maximale engendrée transitoire appliqué (voir Note).
par une variation de la température du
fluide présentant l’allure indiquée à la Note : Si le régime transitoire appliqué est un « échelon » (saut
instantané de température du fluide), 'tfl et donc NF sont nuls ; Tdiff
figure C1.A8.2 ; cette valeur est associée à
est alors déterminé par le premier terme de la relation C1.A8.4 :
une évaluation de la contrainte thermique Tdiff = 'Tfl . CT . La détermination de Cv est sans objet.
maximale (VT)max donnée par la formule :
b) Calculer le rapport e2 /e1 caractérisant la
(VT)max = 2 E . D . Tdiff (C11.A8.3.3)
discontinuité d’épaisseur.
dans laquelle E est le module d’élasticité,
c) Compte tenu des valeurs obtenues pour NB et
et D le coefficient de dilatation du
matériau, les valeurs de E et D étant e2 /e1, déterminer :
déterminées à la température moyenne du
 la valeur du coefficient CT à l’aide du
régime transitoire définie en C1.5.3.3.2
graphique C11.A8.4.1,
O = Conductivité thermique du matériau
 la valeur du coefficient Cv à l’aide du
graphique C11.A8.4.2.
d) La différence de température caractéristique Tdiff
est donnée par la relation :

­ § 'T ·½
°§ · ¨ ¸°
T diff MIN ® ¨ 'T fl ˜ Cș ¸ , ¨ fl
C v ¸¾
°© ¹ ¨ NF
©
¸°
¹¿
¯
(C11.A8.4)

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Annexe C11.A8 – ÉVALUATION DES EFFETS THERMIQUES EN RÉGIME TRANSITOIRE

Graphique C11.A8.3 - Valeurs du coefficient CT.

1253
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Annexe C11.A8 – ÉVALUATION DES EFFETS THERMIQUES EN RÉGIME TRANSITOIRE

Graphique C11.A8.4 - Valeurs du coefficient Cv.

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1255
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