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PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C1
GÉNÉRALITÉS
C1.1 - GENERALITES Les domaines respectifs d’application de ces
différentes règles sont précisés en C1.1.3.
C1.1.1 - Objet des règles de calcul
C1.1.3 - Domaine d’application des règles de calcul
Les règles de calcul ont pour objet la détermination
des épaisseurs ou la vérification de la résistance des a) Les règles spécifiques de calcul ont chacune un
divers éléments d’un appareil à pression et de leurs domaine d’application qui est précisé par l’indication de
assemblages afin d’en prévenir la défaillance sous limites pouvant concerner les caractéristiques
l’action des sollicitations mécaniques et thermiques géométriques des éléments visés, les sollicitations prises
prévues durant son utilisation. en compte, les modes de défaillance couverts, les
caractéristiques du matériau, etc.
C1.1.2 - Organisation de la Partie Conception et
Calculs de la présente Division b) A l’intérieur du domaine d’application de chaque
règle spécifique il n’est normalement pas permis
La présente Division propose deux ensembles
d’utiliser une autre règle de calcul que celle proposée
complémentaires de règles de calcul :
par la présente Division.
– des règles spécifiques, objet de la Section C2 à
c) Hors du domaine d’application de chaque règle
C9,
spécifique ou lorsque la présente Division ne propose
– des règles relatives à la prise en compte des aucune règle spécifique, il appartient au Fabricant de
phénomènes de fatigue, objet de la Section justifier les dimensions et épaisseurs choisies au moyen
C11. de méthodes de calcul ou expérimentales largement
reconnues.
a) Les règles spécifiques de calcul sont les règles
d’usage consacré. Elles concernent les éléments et Le Fabricant peut aussi se référer à l’expérience
assemblages les plus courants, soumis aux sollicitations d’appareils déjà construits, pourvu que cette expérience
usuelles. soit réellement probante et acceptée par les parties
concernées.
Dans ces règles, la détermination des épaisseurs ou
la vérification de la résistance s’effectue au moyen de d) Les prescriptions générales relatives à la
formules ou d’abaques établis spécifiquement pour prévention de la défaillance par fissuration par fatigue
chaque cas visé. sont données en C11.1.
A l’exception des règles de la Section C8, relatives e) Les règles du chapitre C11.2 relatives à l’analyse
aux soufflets pour compensateurs de dilatation, les de la résistance à la fatigue, sont applicables, dans le
règles spécifiques ne prennent en compte que des respect de leur objet et de leurs conditions d’application,
sollicitations à caractère essentiellement statique. aux appareils dont la résistance aux effets des
sollicitations statiques est vérifiée au moyen des règles
L’application de ces règles dans le respect de leur spécifiques de calcul des sections C2 à C7 et de la
objet et de leurs conditions d’application dispense de section C9.
toute autre justification.
C1.1.4 - Sollicitations
b) Sans objet dans le cadre de la présente Division.
a) Les sollicitations appliquées à un appareil sont le
c) Les règles de la Section C11 permettent, soit de résultat des diverses actions qui, s’exerçant sur
vérifier l'acceptabilité des sollicitations variables l’appareil lui-même ou sur des éléments connexes,
susceptibles d’entraîner une défaillance par fissuration induisent des effets mécaniques, c’est-à-dire donnent
par fatigue (Chapitre C11.1), soit de vérifier la
naissance à des contraintes.
résistance des divers éléments d’un appareil aux effets
de ces sollicitations (Chapitre C11.2).
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Section C1 – GÉNÉRALITÉS
b) Ces sollicitations peuvent être : Une telle situation est constituée de la combinaison
des sollicitations suivantes :
– des sollicitations mécaniques, résultant d’une
ou plusieurs des actions suivantes : – pression de calcul, telle que définie en C1.2.2.2
a ou b,
x pression, intérieure ou extérieure
(voir C1.2), – surcharge normale de neige (voir C1.4.2.1),
x action de la pesanteur (voir C1.4.1), – action normale du vent (voir C1.4.2.1),
x actions climatiques et sismiques (voir – autres sollicitations mécaniques et thermiques
C1.4.3), s’exerçant dans des conditions normales de
fonctionnement et d’exploitation de l’appareil
x actions dynamiques (mouvements des (ces conditions normales excluent la prise en
fluides ou de pièces mobiles, chocs, etc.) compte de l’action d’un séisme).
(voir C1.4.3),
b) Situations exceptionnelles de service
x actions résultant de la dilatation des
tuyauteries, Ce sont les situations auxquelles est soumis
l’appareil dans des conditions exceptionnelles ou
Note : Bien que d’origine thermique, puisque accidentelles de fonctionnement et d’exploitation, y
résultant de l’entrave à la libre dilatation des
tuyauteries par l’appareil, ces actions doivent être compris lors des opérations de mise en route et d’arrêt.
considérées comme des sollicitations mécaniques.
Une telle situation est constituée de la combinaison
x phénomènes vibratoires (voir C1.4.5), des sollicitations suivantes :
x actions mécaniques diverses. – pression de calcul, telle que définie en
C1.2.2.2c,
– des sollicitations thermiques (voir C1.4.4),
résultant de l’entrave à la libre dilatation : – surcharge exceptionnelle de neige (voir
C1.4.2.1),
x de l’appareil par des obstacles extérieurs,
– action exceptionnelle du vent (voir C1.4.2.1),
x d’un élément par d’autres éléments de
l’appareil, – action d’un séisme (voir C1.4.2.1),
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Section C1 – GÉNÉRALITÉS
Dans le cas d’essais sous pression réalisés à c) Il doit également permettre, dans la mesure où les
l’extérieur d’un bâtiment, il y a lieu de prendre en sollicitations qui s’exercent n’ont jamais un caractère
compte en outre, pour les situations correspondantes, les purement statique, de s’assurer de l’adaptation
sollicitations résultant des actions de la neige et du vent plastique globale – c'est-à-dire du comportement
précisées en C1.4.2.1. globalement élastique après quelques cycles de
sollicitation – des zones de discontinuité majeure dans
Ce troisième type de situation comprend également
lesquelles peuvent subsister des déformations plastiques
les situations d’essai de résistance autres que les essais
locales (voir note).
sous pression.
Note : Les notions de discontinuité majeure et d’adaptation plastique
C1.1.5.3 - Notions relatives aux cycles globale sont définies en Division 2, § C10.3.1.
Ces notions sont exposées en C11.1.2 C1.1.7.2 - Situations et cycles à prendre en compte
dans les calculs
C1.1.6 - Modes de défaillance
a) Au regard de la défaillance par déformation
C1.1.6.1 - Généralités
excessive, ou par instabilité élastique et élastoplastique,
Les modes de défaillance auxquels sont exposés les un calcul doit être effectué pour chaque situation, quel
appareils et la classification retenue au titre de la qu’en soit le type, susceptible d’être déterminante (voir
présente Division sont définis en GA3.2. note) pour le dimensionnement des divers éléments de
l’appareil.
Parmi les modes de défaillance définis en G3.2, les
modes de défaillance couverts par la présente Division Les coefficients de sécurité relatifs aux situations
sont les suivants : exceptionnelles de service ou d’essai de résistance sont
plus faibles que ceux relatifs aux situations normales de
a) Mode de défaillance de type primaire
service.
– rupture fragile, Note : Une telle situation peut être l’une de celles pour lesquelles
l’intensité de certaines sollicitations est minimale ; par exemple, la
– déformation excessive situation d’un appareil à l’arrêt (pression intérieure nulle) peut être
– instabilité plastique (éclatement), une situation déterminante.
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C1.2 - PRESSION DE CALCUL Note 3 : Pour un appareil dans lequel la pression est inférieure à la
pression atmosphérique, la même règle s’applique en raisonnant sur la
C1.2.1 - Pression effective pression extérieure.
Dans l’ensemble de la présente Division, le terme b) Sans objet dans le cadre de la présente Division.
pression désigne, sauf indication contraire, la pression c) Pour une situation exceptionnelle de service : la
effective, c'est-à-dire la différence algébrique entre la pression de calcul doit être au moins égale à la plus
pression absolue intérieure et la pression grande valeur de la pression susceptible de régner dans
atmosphérique : c’est la pression indiquée par un l’appareil à un emplacement spécifié (sauf cas
manomètre installé sur l’appareil. particulier, la partie supérieure de l’appareil) du fait du
Ainsi définie, la pression effective est négative pour déréglage d’un équipement de régulation, de la
un appareil dans lequel la pression absolue est inférieure décomposition de fluides instables contenus ou de toute
à la pression atmosphérique (appareil en dépression ou autre circonstance exceptionnelle ou accidentelle
sous vide) ; il est alors d’usage de parler de pression entraînant une élévation de la pression au-delà de la
extérieure pour qualifier la valeur absolue de cette pression correspondant aux conditions normales de
pression effective négative. service.
C1.2.2 - Pression de calcul d’un appareil d) Pour une situation d’essai de résistance : la
pression de calcul est égale à celle qui régnera à la
C1.2.2.1 - Définition partie supérieure de l’appareil dans la position qu’il
La pression de calcul d’un appareil (ou d’une occupera lors de la réalisation de cet essai.
enceinte d’appareil qui en comporte plusieurs) est une Note : La valeur de la pression à laquelle doit être effectué l’essai
valeur fixée, pour chaque situation de service ou d’essai hydraulique est fixée en I1.6.
de résistance, pour servir de base à l’étude de sa
résistance à l’action de la pression. C1.2.2.3 - Pression maximale admissible d’un
appareil
Dans le cas général, elle est, ou bien fixée par le
La pression maximale admissible Ps d’un appareil
Fabricant à partir des conditions de fonctionnement de
l’appareil qui lui sont communiquées par le Donneur (ou d’une enceinte d’appareil qui en comporte
d’ordre, ou bien fixée par le Donneur d’ordre seul. plusieurs) est la pression maximale, spécifiée par le
Fabricant à un emplacement donné, pour laquelle
Dans le cas d’un Appareil Catalogue, elle est fixée l’appareil (ou l’enceinte) est conçu(e).
par le Fabricant seul, à partir des conditions de
Cette pression maximale admissible est au plus égale
fonctionnement pour lesquelles est conçu l’appareil.
à la plus élevée des pressions de calcul, fixées selon
La pression de calcul doit être définie à un C1.2.2.2a au même emplacement, correspondant aux
emplacement spécifié de l’appareil. diverses situations normales de service de l’appareil (ou
de l’enceinte).
La pression de calcul d’un appareil sert de base à la
détermination de la pression de calcul de chacun des C1.2.3 - Pression de calcul d’un élément d’appareil
éléments qui le constituent (voir C1.2.3).
C1.2.3.1 - Définition
C1.2.2.2 - Détermination de la pression de calcul
La pression de calcul P d’un élément d’appareil est
La valeur de la pression de calcul correspondant à la pression prise en compte pour la vérification de la
une situation donnée doit être fixée conformément aux résistance de cet élément, donc la pression dont la
indications suivantes : valeur est introduite dans les règles de calcul utilisées
pour cette vérification.
a) Pour une situation normale de service: la
pression de calcul doit être au moins égale à la plus La valeur de cette pression est à déterminer par le
grande valeur de la pression susceptible de régner dans Fabricant pour chaque situation de service ou d’essai de
l’appareil, dans ses conditions normales de service, au résistance de l’appareil (ou de chacune des enceintes
point de raccordement de l’organe de sécurité le d’un appareil qui en comporte plusieurs), à partir de la
protégeant contre les surpressions (elle est alors égale à pression de calcul de l’appareil et des conditions
la pression de déclenchement de cet organe de particulières de fonctionnement qui lui sont connues ; à
sécurité (voir note 2)) ou, en l’absence d’un tel organe, à chaque valeur de cette pression est associée une
la partie supérieure de l’appareil (voir note 3). température de calcul (voir C1.3).
Note 1 : Sans objet dans le cadre de la présente Division.
Note 2 : Pendant le fonctionnement des organes de sécurité, il est
admis que la pression puisse momentanément dépasser d’au plus 10%
la pression de déclenchement sans qu’il soit tenu compte de cette
surpression.
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Section C1 – GÉNÉRALITÉS
C1.2.3.2 - Pression de calcul d’un élément d’appareil C1.2.3.3 - Pression de calcul d’un élément d’appareil
non commun à deux enceintes commun à deux enceintes
La valeur de la pression de calcul d’un élément La pression de calcul d’un élément d’appareil
d’appareil non commun à deux enceintes contiguës de commun à deux enceintes contiguës de cet appareil est
cet appareil doit être au moins égale : égale à la différence existant, dans la situation
considérée, entre les deux pressions der calcul de cet
a) Pour une situation normale ou exceptionnelle
élément, déterminées selon C1.2.3.2 en considérant
de service : à la pression de calcul de l’appareil
successivement que l’élément n’appartient qu’à l’une,
correspondant à cette situation, majorée, s’il y a lieu,
puis qu’à l’autre des deux enceintes.
des pertes de charges et de la surpression hydrostatique
maximales s’exerçant dans cette même situation sur Dans la recherche des situations susceptibles d’être
l’élément, comptées par rapport au point auquel est déterminantes pour le dimensionnement d’un tel
définie la pression de calcul de l’appareil. élément, il y a lieu de prendre en compte toutes les
combinaisons de pressions susceptibles de régner
b) Pour une situation d’essai de résistance : à la
simultanément – même de façon accidentelle – dans les
pression de calcul de l’appareil correspondant à cette
deux enceintes, notamment celles où l’une ou l’autre
situation, majorée de la surpression hydrostatique
des pressions est nulle, ou encore celles où l’une ou
s’exerçant sur l’élément dans la position de l’appareil
l’autre des pressions est négative.
durant la réalisation de l’essai.
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Section C1 – GÉNÉRALITÉS
Ces contraintes thermiques ont pour origine trois Vis-à-vis des vibrations dont l’origine est inhérente
sortes d’entraves à la libre dilatation : aux conditions de fonctionnement définies par le
Donneur d’ordre, le Fabricant doit prendre les
– dilatation de l’appareil contrariée par des
dispositions nécessaires pour éviter la naissance de ces
obstacles extérieurs (exemple : dilatation de
vibrations ou en supprimer les effets.
l’appareil contrariée par ses supports),
Vis-à-vis des vibrations qui ne sont pas inhérentes
– dilatation d’un élément contrariée par d’autres
aux conditions de fonctionnement définies par le
éléments de l’appareil (exemple : dilatation des
Donneur d’ordre, il appartient à celui-ci de les définir
tubes d’un échangeur à deux plaques fixes
explicitement au Fabricant afin que celui-ci puisse en
contrariée par la calandre),
tenir compte.
– dilatation d’une zone contrariée par les zones
En ce domaine, la référence à l’expérience constitue
voisines (autobridage) dont la température est
généralement une justification suffisante.
différente (exemple : paroi dont la température
n’est pas uniforme dans l’épaisseur) ou dont le Dans le cas où il n’est pas possible d’obtenir une
coefficient de dilatation est différente atténuation suffisante des phénomènes vibratoires, ceux-
(exemple : tôle plaquée). ci doivent être pris en compte dans une analyse détaillée
de la résistance à la fatigue conduite selon les règles du
Les contraintes thermiques dues à l’autobridage
chapitre C11.3.
n’ont pas à être prises en compte vis-à-vis des modes de
défaillance de type primaire, à l’exception de la
défaillance par rupture fragile ; elles doivent l’être en
C1.5 - PREVENTION DE LA DEFAILLANCE PAR
revanche vis-à-vis des risques de défaillance de type
FISSURATION PAR FATIGUE
secondaire.
C1.5.1 - Généralités
Bien que d’origine thermique, les sollicitations
résultant de l’entrave à la dilatation des tuyauteries par a) Lorsque la variabilité des sollicitations s’exerçant
l’appareil doivent être considérées comme des sur un appareil est telle qu’une défaillance par
sollicitations mécaniques. fissuration par fatigue est à craindre, il appartient au
Fabricant de s’assurer que la conception de l’appareil
Sauf dans le cas des Appareils Catalogue, il
confère à ce dernier un comportement satisfaisant vis-à-
appartient au Donneur d’ordre de définir très
vis de ce risque.
précisément les conditions d’installation, de
fonctionnement et d’exploitation de l’appareil qui b) Il importe avant toute chose que la conception des
permettent d’évaluer les sollicitations thermiques. assemblages soit appropriée (voir Annexe FA1).
Il appartient au Fabricant d’évaluer les sollicitations c) La référence à l’expérience acquise lors de la
thermiques et d’en tenir compte dans les calculs réalisation d’appareils aux conditions de
(certaines règles de la présente Division, telles les règles fonctionnement comparables, peut souvent constituer
de calcul des échangeurs à deux plaques fixes, prennent une justification suffisante (voir C1.5.2).
en compte certaines sollicitations thermiques).
d) A défaut d’expérience suffisante, l’admissibilité
Le Fabricant peut avoir intérêt à éliminer ou réduire des variations des sollicitations doit être évaluée au
les entraves aux dilatations au moyen de dispositifs moyen de la règle C11.1.
appropriés, selon les règles de l’art ou sa propre
expérience (libres déplacements des supports, Si cette règle n’est pas satisfaite, il y a lieu
installation de compensateurs de dilatation, manchons d’appliquer les règles relatives à l’analyse de la
résistance à la fatigue objet du Chapitres C11.2 (analyse
thermiques, etc.).
simplifiée) et ce dans le respect de l’objet et des
C1.4.5 - Phénomènes vibratoires conditions d’application de ces règles (voir Note).
Les pulsations de pression ou les vibrations Note : Les règles C11.2 ne prennent en compte que l’effet des
transmises par l’environnement d’un appareil peuvent variations de pression
être à l’origine de phénomènes vibratoires. Le grand e) Sans objet dans le cadre de la présente Division.
nombre de cycles qui caractérise ces sollicitations
expose les appareils qui y sont soumis à des risques de Les règles de la présente Division relatives à la
fissuration par fatigue, même pour de faibles étendues prévention du risque de fissuration par fatigue ne sont
de variation des contraintes. également pas applicables aux cas où peuvent se
développer des phénomènes de fatigue en
environnement corrosif.
Note : Les matériaux qui y sont sensibles sont principalement : les
aciers au carbone, les aciers alliés ferritiques, les aluminium et alliages
d’aluminium, le titane.
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Section C1 – GÉNÉRALITÉS
Matériau v
Acier 0,30
Aluminium et alliages 0,33
Cuivre et alliages 0,33
Nickel 0,31
Nickel-cuivre 0,32
Nickel- chrome- fer 0,29
Nickel- fer- chrome 0,34
Titane 0,32
Zirconium 0,35
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Section C1 – GÉNÉRALITÉS
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Section C1 – GÉNÉRALITÉS
C1.9.3 - Surépaisseur de corrosion Dans l’application des règles de calcul, il est admis
que l’influence de cette surépaisseur de corrosion sur les
Si un amincissement de la paroi est susceptible de se
dimensions autres que l’épaisseur soit négligée.
produire en service, par corrosion superficielle, par
érosion ou par usure, sur l’une ou sur les deux faces, C1.9.4 - Epaisseur minimum
sous l’effet des produits contenus ou du milieu ambiant,
La présente Division, étant d’application très
il doit être prévu sur l’appareil neuf une surépaisseur c
générale, ne peut donner d’indications chiffrées sur les
dite surépaisseur de corrosion suffisante pour
épaisseurs minimales à adopter pour les différents
compenser cet amincissement pendant la durée de vie
matériaux mis en œuvre.
prévue de l’appareil.
Par suite, quand le calcul conduit à une épaisseur
Dans le cas général, la valeur de la surépaisseur de
paraissant faible, l’épaisseur à adopter doit tenir
corrosion c (qui peut être nulle si la corrosion n’est
compte :
effectivement pas à envisager) doit être fixée par le
Donneur d’ordre, ou éventuellement par accord entre le – des moyens de fabrication et de soudage,
Donneur d’ordre et le Fabricant, en fonction de la nature
– des nécessités de tracer des pièces moulées, s’il
des produits venant en contact avec la paroi, de leur
température, de leur vitesse, etc. y a lieu,
Dans le cas d’un Appareil Catalogue la valeur de la – de la stabilité de forme et de la résistance aux
chocs et autres actions extérieures nécessaires
surépaisseur de corrosion est fixée par le Fabricant seul.
lors des manutentions.
Cette valeur n’est pas nécessairement la même pour
tous les éléments d’une même enceinte ; elle peut, en En ce qui concerne les appareils minces d’usage
particulier, il est souhaitable que le Donneur d’ordre
particulier, être réduite, voire nulle, sur des éléments
démontables ou facilement remplaçables (tubes fasse connaître au Fabricant, en lui passant commande,
d’échangeurs, par exemple). les épaisseurs minimales que sa propre expérience lui a
montré comme étant nécessaire pour la résistance aux
chocs ou pour la stabilité de forme.
Surépaisseur de corrosion
Figure C1.9 - Epaisseur utile, épaisseur minimale nécessaire et épaisseur admise d’un élément d’appareil.
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SECTION C1
GENERALITES
ANNEXE C1.A1
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SECTION C1
GENERALITES
ANNEXE C1.A2
RECOMMANDATIONS POUR LA PRISE EN COMPTE
DES ACTIONS CLIMATIQUES ET SISMIQUES
(Annexe non obligatoire)
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PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C2
REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES,
SPHERIQUES ET CONIQUES SOUMISES
A UNE PRESSION INTERIEURE
C2.1 - ENVELOPPES CYLINDRIQUES DE C2.1.2.2 - Assemblages soudés
SECTION DROITE CIRCULAIRE
a) A chaque assemblage soudé autre que circulaire,
C2.1.1 - Objet les fibres moyennes doivent être, aux tolérances de
fabrication près (voir F1.5), dans le prolongement l’une
a) La règle du présent chapitre permet de déterminer
de l’autre.
l’épaisseur d’une enveloppe cylindrique de section
droite circulaire soumise à une pression intérieure. Si l’enveloppe est constituée de plusieurs coquilles
d’épaisseurs différentes, le raccordement des surfaces
Une telle enveloppe peut être constituée d’un seul ou
doit se faire par des pentes n’excédant pas 1/4.
de plusieurs tronçons (viroles) assemblés par des
soudures circulaires bout à bout ; chaque tronçon peut b) A chaque assemblage soudé circulaire de deux
être d’épaisseur uniforme, avec ou sans soudure tronçons d’épaisseurs différentes, les fibres moyennes
longitudinale ou hélicoïdale, ou constitué de plusieurs peuvent être décalées, sans toutefois que ce décalage
coquilles d’épaisseurs différentes. aille, aux tolérances de fabrication près (voir F1.5), au
delà de l’alignement des faces externes ou internes. Le
b) Les formules données en C2.1.4 concernent les
raccordement des surfaces doit se faire par une pente
régions de l’enveloppe cylindrique éloignées de toute
n’excédant pas 1/3.
discontinuité (raccordement avec une autre enveloppe,
un fond ou une bride, ouverture, etc.) (1). C2.1.2.3 - Défauts de circularité
Note 1 : Dans le cas d’une enveloppe cylindrique « courte », c'est- L’ovalisation et les écarts locaux de circularité de
à-dire dont la longueur entre deux discontinuités majeures de forme
l’enveloppe doivent respecter les limites indiquées en
axisymétriques est inférieure à 1,4 Dm . e , une épaisseur plus faible F1.5.
que celle donnée par les formules C2.1.4.1 à C2.1.4.3 peut
éventuellement être justifiée au moyen des règles d’analyse des C2.1.2.4 - Sollicitations
contraintes du chapitre C10.1.
La règle du présent chapitre ne prend en compte que
Le paragraphe C2.1.5 donne des indications sur l’action de la pression intérieure.
l’épaisseur nécessaire aux extrémités de l’enveloppe.
C2.1.3 - Notations
Si l’enveloppe comporte des ouvertures, sa
De = Diamètre extérieur de l’enveloppe
résistance au voisinage de chaque ouverture doit en
outre être vérifiée au moyen des règles de la Section C5. Di = Diamètre intérieur de l’enveloppe
c) La règle du présent chapitre couvre la défaillance Dm = Diamètre moyen de l’enveloppe
de l’enveloppe par déformation excessive et par rupture e = Epaisseur minimale nécessaire de
par fluage. l’enveloppe
C2.1.2 - Conditions d’application f = Contrainte nominale de calcul du matériau
C2.1.2.1 - Epaisseur de l’enveloppe
P = Pression de calcul
La présente règle ne s’applique que si :
z = Coefficient de soudure
Dm t 5e (C2.1.2.1)
Pour une situation exceptionnelle de
service ou d’essai de résistance, ainsi que
pour une enveloppe sans soudure
longitudinale ou hélicoïdale : z = 1.
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Section C2 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES ET CONIQUES
SOUMISES A UNE PRESSION INTERIEURE
f f1 > f
e0
Di
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Section C2 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES ET CONIQUES
SOUMISES A UNE PRESSION INTERIEURE
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Section C2 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES ET CONIQUES
SOUMISES A UNE PRESSION INTERIEURE
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Section C2 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES ET CONIQUES
SOUMISES A UNE PRESSION INTERIEURE
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CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C2 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES ET CONIQUES
SOUMISES A UNE PRESSION INTERIEURE
e2,cône = Epaisseur admise de l'enveloppe conique à Lcône = Longueur de l'enveloppe conique, mesurée
sa petite base comme l'indiquent les figures C2.3.5,
C2.3.6 et C2.3.7
Si l'épaisseur de l'enveloppe conique n'est
pas constante, e2,cône est l'épaisseur l1,cône = Longueur d'enveloppe conique, mesurée
moyenne admise sur la longueur l2,cône. comme l'indiquent les figures C2.3.5 et
C2.3.6, participant à la résistance du
e2,cyl = Epaisseur admise de l'enveloppe
raccordement à la grande base
cylindrique avec laquelle se raccorde
l'enveloppe conique à sa petite base Dans le cas d'un raccordement à angle
vif :
Si l'épaisseur de l'enveloppe cylindrique
n'est pas constante, e2,cyl est l'épaisseur
Dm,1 e1, cône
moyenne admise sur la longueur l2,cyl. l1, cône 1,4 (C2.3.3.2)
cos D
ej = Epaisseur minimale entrant dans la
détermination des épaisseurs minimales Dans le cas d'un raccordement par
nécessaires e1,cyl et e1,cône des enveloppes l'intermédiaire d'une partie torique :
conique et cylindrique à leur raccordement
à la grande base ª ½ º
«° Dm,1 e1,cône ° »
et = Epaisseur minimale nécessaire de la partie «°1,4 ° »
torique raccordant à sa grande base une «° cos D ° »
enveloppe conique avec une enveloppe «® ¾ ,»
cylindrique «° §¨ e1,cône,u ·¸ D° »
«° ¨ r1, t ¸ tg ° »
l1,cône MAX « ¨ 2 ¸ 2° »
f = Contrainte nominale de calcul du matériau °
de l'enveloppe conique «¯ © ¹ ¿ »
« ½ »
f1,cyl = Contrainte nominale de calcul du matériau «°° Dm,1 e1,cône °° »
de l'enveloppe cylindrique adjacente à la «®0,7 ¾ »
«° cos D ° »
grande base «¯° ° »
¬ ¿ ¼
f2,cyl = Contrainte nominale de calcul du matériau
de l'enveloppe cylindrique adjacente à la (C2.3.3.3)
petite base La valeur ainsi définie place la limite
ft = Contrainte nominale de calcul du matériau de la zone d'enveloppe conique
de la partie torique de raccordement à la participant à la résistance du
grande base raccordement au plus éloigné des
points situés respectivement à :
fr = Contrainte nominale de calcul du matériau
du renfort à la petite base Dm,1 e1,cône
x 1,4 de l'intersection
fmin,1 = MIN ^ f , f1, cyl , f t ` cos D
des fibres moyennes de l'enveloppe
Si le raccordement à la grande base est à conique et de l'enveloppe
angle vif : cylindrique,
f min,1 MIN ^ f , f1, cyl `
Dm,1 e1,cône
x
MIN ^ f , f 2,cyl `
0,7 de la ligne de
fmin,2 = cos D
tangence enveloppe conique partie
torique,
(voir figure C2.3.3b).
627
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l 1,cyl
L.T.
1,4 D m,1 . e 1,cyl
.
L.T
1,4 D m,1 . e 1,cyl
l 1,cyl
L.T.
.
L.T
a) Cas ou l1,cyl est déterminée par la distance b) Cas ou l1,cyl est déterminée par la distance
0,5 Dm,1 e1, cyl . 1,4 Dm,1 e1,cyl .
630
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L.T.
l 1,c
.
ôn
1,4
L. T
e
0,7
D m cos
,1
Dm os D
.e 1
,1 .
c
,cô
e1
D
ne
,cô
ne
L.T.
e
ôn
e 1,c
.
L.T
0,7
l 1,c
D m cos D
ôn
e
,1
.e
1
1,4
,cô
ne
D
m,
1
.e D
co
1,c
s
ôn
e
e
ôn
e 1,c
a) Cas ou l1,cône est déterminée par la distance b) Cas ou l1,cône est déterminée par la distance
Dm,1 e1,cône Dm,1 e1,cône
0,7 . 1,4 .
cos D cos D
631
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Note 1
e2,cyl
D m,2
l 2,cyl,r ( < D m,2 . e 2,cyl )
Dm,2 . e2,cône
l 2,cône,r < cos D
Note 2
Lc
ôn
e
n e
cô
e 2,
Note 1 : Longueur d'enveloppe cylindrique participant à la résistance du raccordement avec une autre enveloppe, ou prise en compte pour la
vérification de la résistance d'une ouverture.
Note 2 : Longueur d'enveloppe conique participant à la résistance du raccordement à la grande base, ou prise en compte pour la vérification de la
résistance d'une ouverture.
Figure C2.3.3d
632
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e0
f f1 >f
633
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dans laquelle :
° § 1 Dm,1 tg D § 0,0005 · D ·¸½°
E MAX ®(1) , ¨ ¨¨ 0,1 ¸ ¾
°̄ ¨© 3 e j 1 1 cos D © P f min,1 ¸¹ 60 ¸¹°¿
D m,1 (C2.3.5.2.2)
D i,1 U
J 1 (C2.3.5.2.3)
§ 0,2 ·
1,2 ¨¨1 ¸
e 1,cyl © U ¸¹
l 1,cyl
2, 5
§r D ·
Dk ¨ 1,t i,1 ¸
O 0,02 0,006 ¨ ¸ (C2.3.5.2.5)
e ¨ 0,12 ¸
1,c
ôn © ¹
e
T.
L.
cô
ne
634
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C2.3.6 - Raccordement à angle vif d’une enveloppe b) L'épaisseur utile de l'enveloppe cylindrique doit
conique et d'une enveloppe cylindrique à la grande être au moins égale à e1,cyl sur une longueur au moins
base égale à l1,cyl, et l'épaisseur utile de l'enveloppe conique
doit être au moins égale à e1,cône sur une longueur au
a) Les épaisseurs minimales nécessaires de
moins égale à l1,cône, ces deux longueurs étant mesurées
l’enveloppe cylindrique et de l’enveloppe conique sont
à partir de l’intersection des fibres moyennes des deux
respectivement données par les relations C2.3.5.1a et
enveloppes (voir figure C2.3.6).
C2.3.5.1b.
c) Les épaisseurs d'enveloppe cylindrique et/ou
L’épaisseur ej intervenant dans ces relations est
conique peuvent être augmentées au voisinage du
donnée par la formule C2.3.5.2.1 dans laquelle le
raccordement et réduites au-delà, à condition que :
coefficient J est égal à 1 (voir Note).
les épaisseurs moyennes d'enveloppes sur les
Note : Cette valeur est celle que prend J quand le rayon r1,t de la
partie torique est pris égal à zéro dans la formule C2.3.5.2.4.
longueurs l1,cyl et l1,cône soient au moins égales
respectivement aux valeurs e1,cyl et e1,cône (voir
La valeur du coefficient E qui résulte de l'application figure C2.3.6),
de la formule C2.3.5.2.2 est alors donnée par le
les épaisseurs utiles d'enveloppes soient en tout
graphique C2.3.6.
point au moins égales aux épaisseurs
minimales nécessaires données par les règles
C2.1.4 (enveloppe cylindrique) et C2.3.4
(enveloppe conique).
D m,1 D m,1
D i,1 D i,1
Note 1
l 1,cyl
e1,cyl
e1,cyl
l 1,cyl
Dk
e
ôn
lk
c
1,
e
Dk
Note 1
D
l 1,c
lk
ne
ôn
cô
e 1,
e
Lc
D
ôn
e
l 1,
cô
n e
Lc
ôn
e
a) Cas où les épaisseurs sont constantes b) Cas où les épaisseurs sont variables
sur les longueurs d'enveloppe participant à la sur les longueurs d'enveloppe participant à la
résistance du raccordement. résistance du raccordement.
Note 1 : Surfaces égales.
Figure C2.3.6 - Raccordement à angle vif à la grande base d'une enveloppe conique.
635
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60°
5
55°
50°
4
45°
40°
3 35°
30°
25°
2 20°
15°
10°
0
0,001 0,01 0,1 P / fmin,1
636
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C2.3.7 - Raccordement d'une enveloppe conique et – le coefficient ks est donné par la relation
d'une enveloppe cylindrique à la petite base C2.3.7.2.3 ou par le graphique C2.3.7.2.3.
Le coefficient ks0 qui, dans la relation
C2.3.7.1 - La présente règle s'applique aux assemblages
C2.3.7.2.3, rend compte de l'influence du
à angle vif (voir figure C2.3.7a) et aux assemblages par
rapport s des épaisseurs admises de
l'intermédiaire d'une partie torique (voir figure C2.3.7b).
l’enveloppe conique et de l’enveloppe
L'assemblage peut comporter un renfort incorporé cylindrique, est donné par la formule
(figure C2.3.7c). Un assemblage à angle vif peut C2.3.7.2.4.
comporter un anneau-renfort rapporté sur l’enveloppe
Lorsque s 1: ks ks0 1
conique (figure C2.3.7d) ou sur l’enveloppe cylindrique.
le coefficient de soudure z n’est à prendre en
C2.3.7.2 - La résistance de l'assemblage est vérifiée en
compte que si l'enveloppe concernée comporte
s'assurant que la relation C2.3.7.2.1 est satisfaite.
une soudure longitudinale.
Dans cette relation :
si fr est supérieur à f et f2,cyl, prendre pour fr
le coefficient k est donné par la formule la plus grande des deux valeurs f ou f2,cyl.
C2.3.7.2.2 (dans laquelle l’angle D doit être
les surfaces S, Scyl, Sr et G sont définies par les
exprimé en degrés) ou par le graphique
figures C2.3.7a à C2.3.7d qui illustrent
C2.3.7.2.2,
quelques-unes des configurations les plus
usuelles à partir desquelles il est possible de
traiter d'autres configurations.
ª
º
k k s « S f z 0,5 P S cyl §¨ f 2,cyl z 0,5 P ·¸ S r f r 0,5 P » t P G
«¬ © ¹ »¼
(C2.3.7.2.1)
P P
k 1 2,92 10 3 D 7,84 10 2 D 3,70 10 2 D
f min,2 f min,2
2 (C2.3.7.2.2)
2 P 3 D 12 § D ·
2,21 10 D 1,65 10 9,94 10 ¨ ¸
¨P f ¸
f min,2 P f min,2 © min,2 ¹
° § § P f min,2 · · ½°
ks MIN ® 1 ; ¨ k s0 s 1 k s0 ¨
¨ 0,1
¸¸ ¾
¸¸ (C2.3.7.2.3)
°̄ ¨
© © ¹ ¹ °¿
637
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SOUMISES A UNE PRESSION INTERIEURE
k
1
D
10°
20°
30°
40°
50°
0,9
60°
0,8
0,7
0,001 0,01 0,1 P / fmin,2
Graphique C2.3.7.2.2 - Valeurs du coefficient k.
638
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SOUMISES A UNE PRESSION INTERIEURE
ks
0,1 0,05
0,95 0,01
0,5
0,005
0,002
0,9
0,2
0,001
0,85
d 0,01
0,8
0,75
0,7
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 s
639
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Section C2 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES ET CONIQUES
SOUMISES A UNE PRESSION INTERIEURE
Dm,2 Dm,2
Scyl
cyl
e2,cyl e2,cyl
l 2,cyl
l 2,cyl D m,2
0,1
en
,cô
l2
e2 e
,c c ôn
ôn
e e 2,
l 2, c
ôn
e
e
n
cô
Lc
L
ôn
e
640
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C2 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES ET CONIQUES
SOUMISES A UNE PRESSION INTERIEURE
Dm,2 Dm,2
Scyl
e2,cyl e2,cyl
l 2,cyl
l 2,cyl
S
l 2,c
ne
er
,cô
Lc
ôn
e
l2
e
ôn
ôn
e
Lc
e2 ne
,c cô
ôn
e e 2,
641
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C2 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES ET CONIQUES
SOUMISES A UNE PRESSION INTERIEURE
C2.3.8 - Enveloppe conique raccordant deux C2.3.8.3 - A la petite base, la résistance de l'assemblage
enveloppes cylindriques d'axes parallèles décalés doit être vérifiée au moyen des règles C2.3.7, en prenant
pour angle D la même valeur Dmax.
C2.3.8.1 - Les présentes règles concernent les
enveloppes coniques (non axisymétriques) raccordant C2.3.8.4 - En tout point, l'épaisseur minimale nécessaire
deux enveloppes cylindriques non coaxiales satisfaisant de l'enveloppe conique est donnée par la relation :
aux conditions suivantes :
e MAX ^e1,cône , e2,cône ` (C2.3.8.4)
les axes de ces enveloppes sont parallèles et
leur entraxe G n'est pas supérieur à la différence
de leurs rayons extérieurs,
leurs raccordements avec l'enveloppe conique
s'effectuent selon une section perpendiculaire à
leurs axes (voir figure C2.3.8.4). D max
C2.3.8.2 - A la grande base, les épaisseurs minimales
nécessaires de l'enveloppe conique et de l'enveloppe G
cylindrique doivent être déterminées au moyen des
règles C2.3.5 (si le raccordement s'effectue par
l'intermédiaire d'une partie torique) ou C2.3.6 (si le
raccordement est à angle vif), en prenant pour angle D la
plus grande valeur Dmax que présente l'angle des
génératrices des deux enveloppes (voir figure C2.3.8.4). Figure C2.3.8.4
642
CODAP 2005 Division 1
643
CODAP 2005 Division 1
PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C3
REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION
INTERIEURE
C3.1 - FONDS BOMBES C3.1.2 - Conditions d’application
C3.1.1 - Objet C3.1.2.1 - Dimensions des fonds
a) Les règles du présent chapitre permettent de Les dimensions des fonds doivent être telles que :
déterminer l’épaisseur des fonds bombés de révolution
a) Fonds elliptiques :
soumis à une pression sur leur face concave.
Di
Ces règles concernent les fonds suivants : x 1,7 d 2,2
2 hi
– Fonds elliptiques, traités en C3.1.4,
– Fonds torisphériques (fonds à méridienne en x De t 12,5 e
anse de panier), traités en C3.1.5,
x épaisseur utile t 0,001 De
– Fonds hémisphériques, traités en C3.1.6.
b) Fonds torisphériques :
Ces fonds peuvent être en un seul élément sans
soudure ou constitués de plusieurs éléments assemblés x R d De
par soudure bout à bout. Dans le cas d’un fond
torisphérique ou hémisphérique, ces éléments peuvent x 0,06 Di d r d 0,2 Di
être d’épaisseurs différentes.
x r t 2e
b) Les règles C3.1.4, C3.1.5 et C3.1.6 permettent de
déterminer l’épaisseur d’un fond sans ouverture. x De t 12,5 e
Si le fond comporte des ouvertures, sa résistance au x épaisseur utile de la région
voisinage de chaque ouverture doit en outre être vérifiée périphérique t 0,001De .
au moyen des règles de la Section C5.
c) Fonds hémisphériques :
Le paragraphe C3.1.7 donne les règles à respecter
pour l’assemblage d’un fond bombé avec une enveloppe ª º
cylindrique. x De t 6 MAX «§¨ e ·¸ ; §¨ e1 ou e2 ·¸»
¬«© ¹ © ¹»¼
Le paragraphe C3.1.8 donne les règles à respecter
pour l’assemblage d’un fond bombé avec une bride ou C3.1.2.2 - Fonds constitués de plusieurs éléments
un collet. soudés
c) Les règles du présent chapitre couvrent la a) Un fond elliptique ou torisphérique ne doit
défaillance du fond par déformation excessive, par comporter, dans la région à faible rayon de courbure,
rupture par fluage et par instabilité élastique et que des soudures situées, aux tolérances de fabrication
élastoplastique. près, dans un plan méridien ou dans un plan parallèle à
l’axe du fond dont la distance à cet axe est au plus égale
Elles assurent en outre l’adaptation plastique globale à 0,2De.
de la région à faible rayon de courbure des fonds
elliptiques ou torisphériques. Par région à faible rayon de courbure, il faut
entendre la région du fond dont la distance à l’axe est
supérieure à 0,4De (région 2 de la figure C3.1.2.2a).
644
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
Deux exemples de fonds dont les soudures A chaque assemblage soudé, les fibres moyennes
remplissent cette condition sont donnés par les figures doivent être, aux tolérances de fabrication près (voir
C3.1.2.2b et c. F1.5), dans le prolongement l’une de l’autre.
A chaque assemblage soudé d’éléments de même Si le fond est constitué d’éléments d’épaisseurs
épaisseur, les fibres moyennes doivent être, aux différentes, le raccordement doit se faire par des pentes
tolérances de fabrication près (voir F1.5), dans le n’excédant pas 1/4.
prolongement l’une de l’autre.
C3.1.2.3 - Défauts de forme
Un fond torisphérique constitué de plusieurs
Les défauts de forme des fonds doivent respecter les
éléments soudés d’épaisseurs différentes doit satisfaire
limites indiquées en F1.5.
aux conditions indiquées en C3.1.5.2a.
C3.1.2.4 - Sollicitations
b) Dans le cas d’un fond hémisphérique, la
disposition des soudures est indifférente. Les règles du présent chapitre ne prennent en
compte que l’action de la pression intérieure.
a) b) c)
1 - Région où la disposition des soudures est indifférente pour l’application des règles de calcul.
2 - Région où la disposition des soudures n’est pas indifférente pour l’application des règles de calcul.
645
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
r = Rayon de carre d’un fond torisphérique c) L’épaisseur ey est donnée par la formule :
(rayon intérieur de l’élément torique dans
E §¨ 0,75 R 0,2 Di ·¸
P
un plan méridien) ou du fond torisphérique ey (C3.1.5.1c)
© ¹ f
équivalent à un fond elliptique
z = Coefficient de soudure. dans laquelle le coefficient E est donné par le graphique
C3.1.5 ou par les formules du tableau C3.1.5.1c.
Pour une situation exceptionnelle de
service ou d’essai de résistance : z = 1. d) L’épaisseur eb est donnée par la formule :
0,55 0, 667
§D · §P·
eb 0,0433 §¨ 0,75 R 0,2 Di ·¸ ¨ i ¸ ¨ ¸
© ¹ ¨ r ¸ ¨ f ¸
© ¹ © ¹
(C3.1.5.1d)
Lorsque ey > 0,005 Di, il n’y a pas lieu de tenir
compte de la valeur de eb dans la relation C3.1.5.1a.
646
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
r
Pour = 0,06, la valeur du coefficient E est donnée par la formule :
Di
§ ·
E E 0,06 N ¨ 0,3635Z 3 2,2124Z 2 3,2937Z 1,8873¸ (C3.1.5.1c1)
© ¹
r
Pour 0,06 < < 0,1, la valeur du coefficient E est donnée par la formule :
Di
ª§ º
« r ·¸ § r · »
E 25 «¨¨ 0,1 E ¨¨ 0,06 ¸¸ E 0,1 »
(C3.1.5.1c2)
Di ¸¸
0,06
«¨© ¹
¨ Di
©
¸
¹ »
¬ ¼
r
Pour = 0,1, la valeur du coefficient E est donnée par la formule :
Di
§ ·
E E 0,1 N ¨ 0,1833 Z 3 1,0383 Z 2 1,2943 Z 0,8370 ¸ (C3.1.5.1c3)
© ¹
r
Pour 0,1 < < 0,2, la valeur du coefficient E est donnée par la formule :
Di
ª§ · § r · º
10 «« ¨ 0,2 ¸E ¨ 0,1 E 0, 2 »»
¸
r
E 0,1 ¨ (C3.1.5.1c4)
¨ Di ¸ D ¸
«¬ © ¹ © i ¹ »¼
r
Pour = 0,2, la valeur du coefficient E est donnée par la relation :
Di
ª§ · º
E E 0, 2 MAX «¨ 0,532 1,843Y 78,375Y 2 ¸ ; §¨ 0,5 ·¸» (C3.1.5.1c5)
«©
¬ ¹ © ¹»¼
§ · ½
°¨ e ¸ § · ° 1
Y MIN ® ; ¨ 0,04 ¸¾ (C3.1.5.1c6) N 1,006 (C3.1.5.1c8)
¨R¸ © ¹ ª º
°© ¹ °
«6,2 §¨ 90 Y ·¸ »
4
¯ ¿
«¬ © ¹ »¼
Z log Y (C3.1.5.1c7)
647
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
C3.1.5.2 - Fonds torisphériques constitués de Lorsque ey > 0,005 Di, il n’y a pas lieu de tenir
plusieurs éléments soudés d’épaisseurs différentes compte de la valeur de eb dans la relation C3.1.5.2.
a) Un fond torisphérique constitué de plusieurs c) L’épaisseur minimale nécessaire de la région
éléments soudés disposés comme l’indique la figure centrale de la calotte sphérique du fond est l’épaisseur es
C3.1.5.2a et satisfaisant aux conditions indiquées sur la donnée par la formule C3.1.5.1b.
figure C3.1.5.2b, peut avoir dans la région centrale de la
Si la région centrale de la calotte sphérique et la
calotte sphérique une épaisseur plus faible que dans la
région périphérique du fond sont constituées de
région périphérique.
matériaux dont les contraintes nominales de calcul sont
Le raccordement entre les épaisseurs différentes doit différentes, l’épaisseur minimale nécessaire des deux
se faire sur la face interne et par une pente n’excédant éléments au droit de leur soudure d’assemblage est
pas 1/4. donnée par cette même formule, en prenant pour f la
plus faible des deux contraintes nominales de calcul.
b) L’épaisseur minimale nécessaire de la région
périphérique du fond est donnée par la relation :
ª º
e MAX «§¨ e y ·¸ ; §¨ eb ·¸» (C3.1.5.2)
«¬© ¹ © ¹»¼
a) b)
1 - Région centrale de la calotte sphérique en un seul élément ou constituée de plusieurs éléments soudés de même épaisseur ; la disposition des
soudures est indifférente pour l’application de la règle de calcul.
2 - Région périphérique du fond en plusieurs éléments soudés de même épaisseur ; la disposition des soudures doit satisfaire à la condition
C3.1.2.2a.
648
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
649
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
C3.1.7.4 - Fonds hémisphérique Lorsque la soudure n’est pas située dans le plan de la
ligne de tangence (figure C3.1.7.4.2), le raccordement
a) L’assemblage d’un fond hémisphérique avec une
des faces internes doit se faire par un angle au moins
enveloppe cylindrique doit être réalisé par soudure bout
égal à 165°.
à bout.
b) L’épaisseur utile du fond au droit de la soudure
La soudure peut être ou non située dans le plan de la
d’assemblage avec l’enveloppe cylindrique doit être,
ligne de tangence.
que le fond soit en un seul élément sans soudure ou
La transition d’épaisseur entre l’enveloppe constitué de plusieurs éléments soudés, au moins égale
cylindrique et le fond doit se faire par des pentes à:
n’excédant pas 1/3.
PR
e1 (C3.1.7.4)
Lorsque la soudure est située dans le plan de la ligne 2 f min,1 z 0,5 P
de tangence (figure C3.1.7.4.1), les fibres moyennes de
l’enveloppe cylindrique et du fond peuvent être c) L’épaisseur utile de l’enveloppe cylindrique à son
décalées, sans toutefois que ce décalage aille, aux extrémité peut être inférieure à l’épaisseur minimale
tolérances de fabrication près (voir F1.5), au-delà de théorique es,0 donnée par la formule C3.1.7.3.2, pour
l’alignement des faces externes ou internes. autant que la longueur ls, définie par la figure C3.1.7.4,
n’excède pas 0,2 D es,0 es,0 .
650
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
Figure C3.1.7.3 - Assemblage d’un fond elliptique ou torisphérique avec une enveloppe cylindrique.
651
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
a) Sans décalage des fibres moyennes. b) Avec décalage des fibres moyennes.
1 - Soudure d’assemblage dans le plan de la ligne de tangence.
Figure C3.1.7.4 - Assemblage d’un fond hémisphérique avec une enveloppe cylindrique.
652
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
C3.1.8 - Assemblage d’un fond bombé avec une bride C3.1.8.3 - Assemblage d’un fond elliptique ou
ou un collet torisphérique avec une bride ou un collet emmanché-
soudé
C3.1.8.1 - Objet
a) L’assemblage peut être réalisé par double soudure
Le présent paragraphe indique les règles à respecter
non pénétrante ou à pénétration partielle ou par
pour l’assemblage d’un fond bombé avec une bride
soudures à pleine pénétration.
relevant des règles du chapitre C6.2 (joint intérieur au
cercle de perçage des trous de boulons) ou du chapitre La hauteur hc du bord cylindrique du fond doit être
C6.5 (joint portant de part et d’autre du cercle de suffisante pour satisfaire aux conditions d’assemblage
perçage des trous de boulons) ou avec un collet pour indiquées en Annexe FA1.
bride tournante.
b) L’épaisseur utile ec du bord cylindrique doit être
C3.1.8.2 - Notations complémentaires au moins égale à l’épaisseur minimale nécessaire du
fond e.
Les notations suivantes viennent en complément à
celles listées en C3.1.3 : c) De plus, si la longueur l, définie par la figure
C3.1.8.3, est telle que :
B = Diamètre intérieur de la bride ou du collet
ffl = Contrainte nominale de calcul du matériau l ! 0,2 Di ec,0 ec,0 (C3.1.8.3)
de la bride ou du collet
l’épaisseur utile ec du bord cylindrique doit en outre être
ª º
fmin,2 = MIN «§¨ f ·¸ , §¨ f fl ·¸» (C3.1.8.2) au moins égale à l’épaisseur ec,0 donnée par la formule
¬«© ¹ © ¹»¼ C3.1.7.3.1.
h = Longueur de la collerette de la bride ou du d) Lorsque le fond est assemblé à une bride avec
collet joint intérieur au cercle de perçage des trous de boulons
Pour une bride ou un collet à collerette dont la résistance est vérifiée au moyen de la règle
cylindrique : h = 0. C6.2.7 (bride « monobloc »), l’épaisseur utile ec du bord
cylindrique doit être au moins égale à l’épaisseur g0
Pour une bride emmanchée-soudée sans
admise pour la vérification de la résistance de la bride et
collerette avec joint intérieur au cercle de
la longueur l doit être au moins égale à
D g g
perçage des trous de boulons calculée au
moyen de la règle C6.2.7 : voir C6.2.4.3. l0 i 0 0 .
a) Collet b) Bride avec joint intérieur au c) Bride avec joint intérieur au cercle
cercle de perçage des trous de de perçage des trous de boulons
boulons calculée au moyen de la calculée au moyen de la règle C6.2.7.
règle C6.2.6 ou bride avec joint
portant de part et d’autre du cercle
de perçage des trous de boulons.
Figure C3.1.8.3 - Fond elliptique ou torisphérique assemblé avec une bride ou un collet emmanché-soudé.
653
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
C3.1.8.4 - Assemblage d’un fond elliptique ou e) Lorsque le fond est assemblé à une bride avec
torisphérique avec une bride ou un collet à collerette joint intérieur au cercle de perçage des trous de boulons
soudée en bout dont la résistance est vérifiée au moyen de la règle
a) A l’assemblage par soudure bout à bout d’un fond C6.2.7 (bride « monobloc »), les épaisseurs utiles du
avec une bride ou un collet à collerette, les fibres bord cylindrique du fond et de la partie cylindrique de la
moyennes peuvent être décalées, sans toutefois que ce collerette doivent être au moins égales à l’épaisseur g0
décalage aille, aux tolérances de fabrication près (voir admise pour la vérification de la résistance de la bride et
F1.5), au-delà de l’alignement des faces externes ou la longueur L, définie par la figure C3.1.8.4, doit être au
internes. Le raccordement des surfaces doit se faire par moins égale à :
une pente n’excédant pas 1/3.
l0 Di g 0 g 0 (C3.1.8.4e)
La hauteur hc du bord cylindrique du fond doit être
suffisante pour satisfaire aux conditions d’assemblage C3.1.8.5 - Assemblage d’un fond hémisphérique avec
indiquées en Annexe FA1. une bride ou un collet à collerette soudée en bout
b) L’épaisseur utile ec du bord cylindrique, définie a) La soudure peut être ou non située dans le plan de
par la figure C3.1.8.4, doit être au moins égale à la ligne de tangence.
l’épaisseur minimale nécessaire du fond e. La transition d’épaisseur entre la collerette et le fond
c) L’épaisseur utile eh de la collerette, définie par la doit se faire par des pentes n’excédant pas 1/3.
figure C3.1.8.4, doit être telle que : Lorsque la soudure est située dans le plan de la ligne
ª º de tangence (figure C3.1.8.5.1), les fibres moyennes
eh t MIN «§¨ e ·¸ ; §¨ ec,0 ·¸» (C3.1.8.4.c) peuvent être décalées, sans toutefois que ce décalage
«¬© ¹ © ¹»¼ aille, aux tolérances de fabrication près (voir F1.5), au-
delà de l’alignement des fibres externes ou internes.
L’épaisseur minimale théorique ec,0 est donnée par la
formule C3.1.7.3.1. Lorsque la soudure n’est pas située dans le plan de la
ligne de tangence (figure C3.1.8.5.2), le raccordement
d) De plus, si la longueur l, définie par la figure des faces internes doit se faire par un angle au moins
C3.1.8.4, est telle que : égal à 165°.
l ! 0,2 Di ec,0 ec,0 (C3.1.8.4d) b) L’épaisseur utile du fond au droit de la soudure
d’assemblage avec la collerette doit être, que le fond
d1) l’épaisseur utile du bord cylindrique doit être au soit en un seul élément sans soudure ou constitué de
moins égale à l’épaisseur minimale théorique ec,0 sur la plusieurs éléments soudés, au moins égale à :
longueur hc.
P R
d2) si eh d ec (figure C3.1.8.4a), eh peut être
e2 (C3.1.8.5b)
2 f min,2 z 0,5 P
inférieure à l’épaisseur minimale théorique eh,0 donnée
par la formule : c) L’épaisseur utile de la partie cylindrique de la
collerette peut être inférieure à l’épaisseur minimale
PB
eh,0 (C3.1.8.4d2) théorique eh,0 donnée par la formule C3.1.8.4d2, pour
2 f fl P autant que la longueur lh, définie par la figure C3.1.8.5,
pour autant que la longueur lh n’excède pas n’excède pas 0,2 B eh,0 eh,0 .
0,2 B eh,0 eh,0 (une telle configuration n’est d) Lorsque le fond est assemblé à une bride avec
possible que si ffl < f - voir figure C3.1.8.4a2). joint intérieur au cercle de perçage des trous de boulons
dont la résistance est vérifiée au moyen de la règle
d3) si eh > ec (figure C3.1.8.4b), eh peut être C6.2.7 (bride « monobloc »), les épaisseurs utiles de la
inférieure à l’épaisseur minimale théorique eh,0, pour partie cylindrique de la collerette et du fond doivent être
autant que la longueur lh n’excède pas au moins égales à l’épaisseur g0 admise pour la
0,2 B eh,0 eh,0 (une telle configuration n’est vérification de la résistance de la bride sur une longueur,
mesurée à mi-épaisseur comme l’indique la figure
possible que si eh,0 > ec,0 – voir figures C3.1.8.4b2 et
C3.1.8.5, au moins égale à :
b3).
l0 2 R g 0 g 0 (C3.1.8.5d)
654
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
Figure C3.1.8.4 - Fond elliptique ou torisphérique assemblé avec une bride ou un collet à collerette coudée en bout.
655
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Figure C3.1.8.5 - Fond hémisphérique assemblé avec une bride ou un collet à collerette soudée en bout.
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Section C3 – RÈGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
E
1,8 Détail A
r / Di =
1,6
0,06
1,4 0,07
0,08
1,2 0,09
0,10
1,0
0,12
0,14
0,8
0,16
Détail A
0,18
0,6
0,20
0,4
§ D · P
¨ 0,75 0,2 i ¸
© R¹ f
657
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
c) Les règles C3.2.4, C3.2.5 et C3.2.6 permettent de d) Le rayon intérieur r du bord tombé doit être tel
déterminer l’épaisseur d’un fond sans ouverture ou que :
comportant une ouverture dont le renforcement est r t 0,25 es (C3.2.2.1d)
assuré par une surépaisseur généralisée du fond.
C3.2.2.2 - Fond raccordé par assemblage soudé à
Le renforcement d’un fond comportant une
angle vif
ouverture de tubulure soudée peut aussi être assuré par
adjonction d’anneaux-renforts ou par augmentation de L’assemblage du fond et de l’enveloppe cylindrique
l’épaisseur de la tubulure (ces modes de renforcement doit être réalisé conformément aux dispositions de
pouvant être associés) conformément à la règle du l’Annexe FA1.
chapitre C5.3.
C3.2.2.3 - Fond à rainure périphérique de décharge
d) Les règles du présent chapitre couvrent la
a) L’épaisseur utile er à fond de rainure périphérique
défaillance du fond par déformation excessive
de décharge doit être telle que :
(coefficient C1).
ª º
«§ · §¨ f s ·¸»
Les règles C3.2.5 et C3.2.6 assurent en outre
l’adaptation plastique globale du raccordement fond- e r t MAX «¨ es ¸ ; es
f ¸»»
(C3.2.2.3a)
© ¹ ¨
enveloppe cylindrique (coefficient C2). « © ¹¼
¬
e) Les détails d’exécution de l’assemblage par
soudure du fond avec l’enveloppe cylindrique sont b) L’assemblage du fond et de l’enveloppe
précisés en Annexe FA1. cylindrique doit être réalisé par une soudure circulaire
bout à bout.
c) Le rayon rd de la rainure périphérique de décharge
doit être tel que :
rd t 0,25 es (C3.2.2.3c)
658
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660
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
C3.2.4 - Fonds à bord tombé c) Dans le cas d’un fond sans ouverture, la relation
C3.2.4b1 s’écrit :
C3.2.4.1 - Fonds à bord tombé de rayon intérieur
r > ef ª º ½
°« Di es » °
a) L’épaisseur minimal nécessaire du fond est ° « 0,40825 A1 D ;
» °
donnée par la formule : °° ¬ i
¼ °°
C1 MAX ® ¾ (C3.2.4c)
P ° ª« § ·º °
° « 0,299 ¨ 1 1,7 s ¸ »» °
e C1 Deq e
(C3.2.4a)
f °« ¨ Di ¸
© ¹ »¼ °
°¯ ¬ °¿
b) Dans le cas d’un fond avec ouverture, centrée ou
non centrée, le coefficient C1 est donné par la relation les valeurs correspondantes de C1 sont données par le
C3.2.4b1, dans laquelle : graphique C3.2.4.
ª º
« es »
A1 B1 «1 B1 » (C3.2.4b2)
« 2 §¨ Di es ·¸ »
« © ¹ »¼
¬
2 4
3 f §¨ es ·¸ 3 §¨ Di ·¸ P
B1 1
P ¨ Di es ¸ 16 ¨ Di es ¸ f
© ¹ © ¹
3 2 Di es es
2
4 Di es 3
(C3.2.4b3)
ª º½
°° ª D es ª § ºº «
C1 MAX ® « i 2·
« A1 ¨ 0,40825 0,14 E 0,38 E ¸ 0,075 E 0,285 E » » ; «0,299
2
§
¨1 1,7 es
¨
·
¸ 1 0,303 E
¸
» °°
»¾
° ««¬ Di «¬ © ¹ »¼ »» «
¼ ¬ ©
Di
¹ »¼ °°
°¯ ¿
(C3.2.4b1)
661
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
C1
0,42
es/ Di =
0,0025 0,003
0,40
0,004
0,005
0,0065
0,008
0,38 0,01
0,0125
0,015
0,02
0,025
0,36 0,03
0,04
0,05
0,065
0,08
0,34
0,32
0,30
Détail A
0,001 0,010 0,100
P / f (C3.2.4.1)
P / fmin (C3.2.5 et C3.2.6)
Graphique C3.2.4 - Valeurs du coefficient C1 pour les fonds plats sans ouverture.
Détail A
662
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
C3.2.4.2 - Fonds à bord tombé de rayon intérieur – Le coefficient C2, relatif aux fonds sans
r d ef ouverture, est donné par le graphique C3.2.5.1.
Un fond à bord tombé de rayon intérieur r d ef doit es P
être assimilé à un fond raccordé par assemblage à angle Lorsque les valeurs et
de
Di f min
vif ; son épaisseur minimale nécessaire est donnée par la
règle C3.2.5. conduisent à une valeur de C2 inférieure à
0,15, le second terme de la relation C3.2.5a1
n’est jamais déterminant.
– Le coefficient k2, relatif aux fonds avec
ouverture centrée, est donné par la formule :
2 3
§ d · § d ·
k2 1 A 2 ¨¨ ¸¸ B2 ¨¨ ¸¸ (C3.2.5b1)
© Di ¹ © Di ¹
dans laquelle les coefficients A2 et B2 sont
respectivement donnés par les graphiques
C3.2.5.2 et C3.2.5.3.
– Le coefficient k’2, relatif aux fonds avec
ouverture excentrée, est donné par la formule :
Figure C3.2.4.2 X Di
k2 1 0,0015 (C3.2.5b2)
Fond plat à bord tombé de rayon intérieur r d ef. Di e s es
(C3.2.5a1)
– Pour une situation exceptionnelle de service ou
d’essai de résistance :
P
e C1 Di (C3.2.5a2)
f
663
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C2
1,00
e s / D i = 0,0025
0,95
0,003
0,90 0,004
0,005
0,85 0,0065
0,80 0,008
0,01
0,75 0,012
0,70
0,65
0,60
0,55
0,50
0,015
0,45
0,02
0,40
0,025
0,35
0,03
0,30
0,04
0,25 0,05
0,06
0,20
0,15
Graphique C3.2.5.1 - Valeurs du coefficient C2 pour les fonds plats sans ouverture.
664
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A2
4,50
e s/D i = 0,08 0,01 0,0125 0,015 0,02 0,025 0,03 0,04 0,05 0,065
4,00
0,0065
3,50
3,00
2,50
0,005
0,004
2,00 0,003
0,0025
1,50
665
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B2
5,50
e s/D i = 0,008 0,01 0,0125 0,015 0,02 0,025 0,03 0,04 0,05 0,065
5,00
4,50
0,0065
4,00
3,50
3,00
2,50
0,005
2,00
0,004
1,50
0,003
0,0025
1,00
0,001 0,010 0,100 P / fmin
Graphique C3.2.5.3 - Valeurs du coefficient B2 pour les fonds plats avec ouverture centrée.
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Tableau C3.2.5d
Di §3 D es es ·¸ 2
F ¨ U g
3
(1) g (11) f1 i 2J H
Di es ¨8 16 es Di es ¸
© ¹
ª3 2º
(2) H 4
12 1 v 2 es
(12)
§ es
G « f1 2 J ¨¨
·
¸
¸
»H
Di es «8
¬ © Di es ¹ »
¼
3 f min Di2 B
(3) J 1 (13) a
P 4 Di es es A
2 2 v g F
U
(4) (14) b
3 1 v2 A
d
E
(5) Di es (15) c
G
A
Pour un fond sans ouverture : E 0.
(6) f0
1 ª
«3 v
2 3 v E 4 1 v 2 1 E 2 º
»
(16) N
b a2
2 ¬« 1 v 1 v E 2 »¼ 3 9
fk
1 v 1 E 2
1 v 1 v E 2 c a b a 3
(7) (17) Q
2 6 27
Pour un fond sans ouverture : f 0 f k 1.
f1
© ¹ 2
> @
f 0 2 §¨1 g 2 ·¸ 1 v 1 v f k §¨1 g 4 ·¸
1
© ¹
N3
(8) (18) K
2 1 v 1 f k g 2 ln g Q2
Si Q t 0:
(9)
§ 3 U Di
A ¨¨
© 4 e s
·
¹
ª
2 J ¸¸ 1 v « f k 1 v
¬ D
es º
»
i es ¼
(19) S 3
¬
Q ª«1 1 K 1/ 2 º
»¼
Si Q < 0 :
ª§ 3 U Di · º ª 1/ 2 º
J ¸¸ H 2 2 v g g » H 3 Q «1 §¨1 K ·¸ »
3
(10) B «¨¨ S
¬«© 8 es ¹ 2 ¼» « © ¹ »
¬ ¼
668
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
C3.2.6 - Fonds à rainure périphérique de décharge Dans le cas d’un fond sans ouverture :
a) L’épaisseur minimale nécessaire du fond est er
k1 0,450 0,148 (C3.2.6.b2)
donnée : ef
– Pour une situation normale de service : par la
relation C3.2.6a1,
§ · ½°
°§¨ ·
¨
¸
°¨ C1 Di P ¸ ; P ¸ °
¨ C 2 k 2 k 2' Di ¸ ;
°¨ f ¸¸ ¨¨ f min ¸ °
°°¨© ¹ ©
¸ °
¹ °
e MAX ® ¾
° §¨ · °
° ¨ k D P ¸¸ °
° ¨ 1 i f ¸ °
° ¨© ¸
¹ °
°¯ °¿
(C3.2.6a1)
– Pour une situation exceptionnelle de service ou
d’essai de résistance : par la relation :
ª º
«§¨ P
· §
¸ ¨ P
·»
¸
e MAX «¨ C1 Di ¸ ; ¨ k1 Di ¸»
«¨ f ¸¸ ¨¨ f ¸¸»
«¨©
Figure C3.2.6
¬ ¹ © ¹»¼ Fond plat à rainure périphérique de décharge.
(C3.2.6a2)
b) Dans ces relations :
– les coefficients C1, C2, k2 et k’2 sont définis en
C3.2.5b,
– le coefficient k1 est donné par la formule :
ª er º ª § er · º
k1 «0,450 0,148 » «1 ¨¨ 0,574 0,276 ¸E»
¬ ef ¼ «¬ © ef ¸¹ »¼
(C3.2.6.b1)
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
Figure C3.3.1.1 - Fond plat circulaire boulonné avec joint intérieur au cercle de perçage des trous de boulons.
Figure C3.3.1.2 - Fond plat circulaire boulonné avec joint portant de part et d’autre
du cercle de perçage des trous de boulons.
671
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
672
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
W’A = Force exercée par l’ensemble des boulons C3.3.4 - Considérations générales relatives aux fonds
à prendre en compte pour le calcul d’un avec ouverture
fond avec joint intérieur au cercle de
C3.3.4.1 - Diamètre de l’ouverture
perçage des trous de boulons dans la
situation d’assise du joint, définie en Le diamètre d de l’ouverture est défini comme suit :
C6.1.6
– Pour une ouverture de tubulure soudée sur la
X = Distance du centre de l’ouverture au face extérieure du fond (voir figure C3.3.4a), d
centre du fond est le diamètre intérieur di de la tubulure :
E = Diamètre relatif de l’ouverture : d di
x Pour un fond avec joint intérieur au – Pour une ouverture de tubulure emmanchée
cercle de perçage des trous de soudée (voir figure C3.3.4b) :
boulons :
x lorsque la contrainte nominale de calcul
d ft du matériau de la tubulure pour la
E (C3.3.3.2)
G situation considérée est t f :
x Pour un fond avec joint portant de d di
part et d’autre du cercle de perçage
des trous de boulons : x lorsque ft f : le diamètre d est donné
par la formule :
d
E (C3.3.3.3) § f ·
C d d i 2 e t ¨¨1 t ¸¸ (C3.3.4.1)
© f ¹
G = Excentrement relatif de l’ouverture :
dans laquelle et est l’épaisseur utile de la
x Pour un fond avec joint intérieur au
tubulure.
cercle de perçage des trous de
boulons : – Pour un trou de tube mandriné : d est le
diamètre du trou.
2X
G (C3.3.3.4) – Pour un trou taraudé : d est le diamètre mesuré
G
à fond de filets du taraudage.
x Pour un fond avec joint portant de
Lorsque l’ouverture est celle d’une tubulure soudée
part et d’autre du cercle de perçage
en bout d’une collerette extrudée ou si le diamètre de
des trous de boulons :
l’ouverture n’est pas constant dans l’épaisseur du fond,
2X le diamètre d est à mesurer comme indiqué en C5.1.3.
G (C3.3.3.5)
C
v = Coefficient de Poisson du matériau du
fond
673
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
C3.3.4.2 - Coefficient relatifs aux fonds avec Les valeurs du coefficient k’M sont données par le
ouverture graphique C3.3.4.
a) Les coefficients kM et kP, relatifs aux fonds avec k P'
1 1,5 1,2 E 3 E 2 E G (C3.3.4.2c2)
joint intérieur au cercle de perçage des trous de boulons
avec ouverture, sont donnés par les formules : Les coefficients D1, D2 et D3 sont respectivement
donnés par les formules :
1 v 1 v E 2
1 v 1 E 2
kM (C3.3.4.2a1) D1 0,997 1,199 E 4,812 E 2 6,280 E 3
(C3.3.4.2c3)
kp 1
3 v E 2
(C3.3.4.2a2)
1 v D2 0,001 0,335 E 3,509 E 2 9,713E 3
f
G 2 2C 2 G 2 (C3.3.4.2b3)
– à un fond avec joint annulaire en élastomère ou
1
C 4 métallique creux, moyennant les adaptations
indiquées en Annexe C6.1.A2.
c) Les coefficients k’M et k’p, relatifs aux fonds avec
ouverture non centrée, sont donnés par les formules : – à un fond assemblé par boulons à griffes ou par
boulons basculants, moyennant le respect des
'
kM
1 E
1 E G
1 D1 G D 2 G 2 D 3 G 3 dispositions de l’Annexe C6.2.A2.
(C3.3.4.2c1)
C2 G2 ª 1 vº C4 G4 § · G2
« 1 v 2 1 v ¨¨1
1 C
f1 f0 2 » ¸¸ ln
C2 ¬ kM ¼ 2C 4
© kM ¹ C
2 G
(C3.3.4.2b1)
674
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
(C3.3.5.2a2) 6 M P,G 1
e1 (C3.3.5.2d)
Pour un fond sans ouverture, la formule C3.3.5.2a1 SG f
s’écrit :
dans laquelle le moment MP,G est donné par la formule
6MA 1 C3.3.5.2b3.
e (C3.3.5.2a3)
SG f C3.3.6 - Fonds avec joint portant de part et d’autre
du cercle de perçage des trous de boulons
b) L’épaisseur minimale nécessaire e de la région
centrale du fond pour une situation sous pression est C3.3.6.1 - Considération générales
donnée par la formule : a) La résistance de la boulonnerie de l’assemblage
doit être parallèlement vérifiée au moyen de la règle
M P,G G2 P C6.4.6.
kM kM
'
k p k p'
6 M P,0 1 SG 32 b) Lorsque le fond étudié est assemblé avec une
e 3
SG f M P.G G P2 bride inversée, la règle C3.3.6.2 n’est applicable que si :
SG 32 M 1 k 2 M 2 k1 t 0
(C3.3.5.2b1) Si tel n’est pas le cas, l’épaisseur du fond doit être
dans laquelle : calculée au moyen de la règle C3.3.5, la résistance de la
boulonnerie de l’assemblage étant vérifiée au moyen de
– le moment MP,0 au centre du fond est donné par la règle C6.1.6, moyennant les adaptations indiquées en
la formule : C6.4.2.1c.
S ª 1 v G2 º c) La résistance du fond ne doit être vérifiée que
M P,0 G 3 «1 v » P M P,G pour chacune des situations sous pression définies en
32 «¬ 2 A 2 »¼
C6.4.4.
(C3.3.5.2b2) Cette disposition reste applicable lorsque, en
– le moment MP,G à la périphérie du fond sur le application des dispositions b), le calcul de l’épaisseur
diamètre G est donné par la formule : du fond relève de la règle C3.3.5.
C3.3.6.2 - Règle de calcul
§S 2 · G ª1 v C G Cº
2 2
M P,G ¨ G P HG ¸ « 1 v ln » a) La contrainte maximale radiale dans la région
© 4 ¹ 4 ¬« 2 A 2 G »¼
périphérique du fond est donnée par la formule :
(C3.3.5.2b3)
6Mr
V r,C CF
Pour un fond sans ouverture, la formule C3.3.5.2b1 S C n d h e p2
(C3.3.6.2a)
s’écrit :
6 M P,0 1
e (C3.3.5.2b4)
SG f
675
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
(C3.3.6.2c2)
Pour un fond sans ouverture, cette formule s’écrit :
Dans le cas d’un fond sans ouverture, la relation
C3.3.6.2.c1 s’écrit : S 1
k0 E e03 (C3.3.6.2g3)
C3 MAX ^0,40825 A3 , 0,299 ` 6 1 v
(C3.3.6.2c3)
d) Le moment Mr est donné par la formule : h) k2 est la rigidité k de l’élément auquel est
assemblé le fond, donné par la formule indiquée au
M 1 M 2 M 1
k0 tableau C3.3.6.
Mr (C3.3.6.2d)
k1 k 2 i) Pour chacune des situations sous pression
étudiées, la contrainte V r,C et l’épaisseur minimale
e) Le moment M1 est le moment M relatif au fond,
donné par la formule C3.3.6.2e1. nécessaire e doivent satisfaire aux conditions suivantes :
Pour un fond sans ouverture, cette formule s’écrit : x V r,C d f
S 2C 2 G2 C2 G2 x e d e0
M G2 P HG
32 C 4C
(C3.3.6.2e2)
ª § º ª ½
° º
C3 MAX ® « A3 ¨ 0,40825 0,14 E 0,38E 2 ·¸ 0,075 E 0,285 E 2 » ; «0,299 §¨1 0,303 E ·¸» °¾
° « © ¹ » «¬ © ¹¼» °
¯ ¬ ¼ ¿
(C3.3.6.2c1)
§¨1 v ·¸ C G 2 §¨1 v ·¸ E 2 ln C
2 2
S k p' C © ¹ C2 © ¹ G
M C3 f1 ' P HG
32 kM 4 §¨1 v ·¸ §¨1 v ·¸ E 2
© ¹ © ¹
(C3.3.6.2e1)
676
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
k’M
3,50
E = 0,6
0,55
0,5
0,45
0,4
3
0,35
0,3
2,50
0,25
0,2
2
0,15
1,5 0,1
0,05
1
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1 G
Graphique C3.2.5.3 - Valeurs du coefficient B2 pour les fonds plats avec ouverture centrée.
677
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
678
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
679
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
A 1 ª3 6 K 2 ln K º
« 1 v 1 v 2
(C3.4.3.2) EY
K = = »
B K 1 ¬ S S K 1 ¼
k1, k2 = Pour un assemblage avec joint portant de
part et d’autre du cercle de perçage des (C3.4.3.4)
trous de boulons, rigidités k, Le graphique C6.A3.6 donne les valeurs
respectivement, de la bride du fond et de du coefficient EY pour v = 0,3.
l’élément auquel elle est assemblée (voir
C3.4.6) v = Coefficient de Poisson du matériau de la
bride
kF = Coefficient de correction de contrainte :
C3.4.4 - Calcul de l’épaisseur de la calotte sphérique
x Pour B d 1000 mm : kF = 1
a) L’épaisseur minimale nécessaire de la région
x Pour 1000 mm B 2000 mm : périphérique de la calotte sphérique est donnée par la
formule :
2 § B ·
kF ¨1 ¸ (C3.4.3.3)
3 © 2000 ¹ 5P R
eD (C3.4.4a)
6 fD
4
x Pour B t 2000 mm : kF =
3 L’épaisseur utile de cette région périphérique doit
être au moins égale à eD sur une longueur, mesurée
MA = Pour une assemblage avec joint intérieur comme l’indique la figure C3.4.1a, au moins égale à
au cercle de perçage des trous de boulons,
moment s’exerçant sur la bride dans la R eD .
situation d’assise du joint
MP = Pour un assemblage avec joint intérieur au Cette longueur peut interférer avec la longueur
cercle de perçage des trous de boulons, d’enveloppe participant à la résistance d’une ouverture
moment s’exerçant sur la bride dans une proche de la bride (voir C5).
situation sous pression b) L’épaisseur minimale nécessaire de la région
M1, = Pour un assemblage avec joint portant de centrale de la calotte sphérique est donnée par la
M2 part et d’autre du cercle de perçage des formule :
trous de boulons, moments M relatifs, P R
respectivement, à la bride du fond et à es (C3.4.4b)
2 fD z 0,5P
l’élément auquel elle est assemblée (voir
C3.4.6), pour la situation sous pression Si la région centrale et la région périphérique de la
considérée calotte sphérique sont constituées de matériaux dont les
m = Coefficient de serrage du joint, défini en contraintes nominales de calcul sont différentes,
C6.1.5 et C6.4.5 l’épaisseur minimale nécessaire des deux éléments au
droit de leur soudure d’assemblage est donnée par cette
n = Nombre de boulons même formule, en prenant pour fD la plus faible des
P = Pression de calcul pour la situation sous deux contraintes nominales de calcul.
pression considérée C3.4.5 - Vérification de la résistance de la bride
R = Rayon intérieur de la calotte sphérique (joint intérieur au cercle de perçage des trous de
boulons)
W’A = Force exercée par l’ensemble des boulons
à prendre en compte pour le calcul d’une C3.4.5.1 - Considérations générales
bride avec joint intérieur au cercle de a) La résistance de la boulonnerie de l’assemblage
perçage des trous de boulons dans la doit être préalablement vérifiée au moyen de la règle
situation d’assise du joint, définie en C6.1.6.
C6.1.6
b) La présente règle doit être appliquée pour
z = Coefficient de soudure chacune des situations définies en C6.1.4 : situation
Pour une situation exceptionnelle de d’assise du joint et situations sous pression.
service ou d’essai de résistance : z = 1. c) Si l’assemblage concerne deux enceintes d’un
même appareil, les dispositions de l’Annexe C6.1.A1
sont à respecter.
680
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
EY M A C B
Vș CF (C3.4.5.2a1) hD (C3.4.5.2.c4)
2
e2 B
dans laquelle le moment MA est donné par la formule : 2C B G
hT (C3.4.5.2c5)
4
MA WA' hG (C3.4.5.2a2)
C G
b) La contrainte maximale circonférentielle dans la hG (C3.4.5.2c6)
2
bride pour une situation sous pression est donnée par la
formule : d) Pour chacune des situations étudiées (situation
d’assise du joint et situations sous pression), la
Hr E MP contrainte V ș doit satisfaire à la condition :
Vș Y2 CF (C3.4.5.2.b1)
S A B e e B
kF V T d f
dans laquelle le moment MP est donné par la formule :
MP H D h D H T hT H r h r H G hG
(C3.4.5.2.b2)
Le moment MP peut être positif ou négatif.
681
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
Figure C3.4.5 - Forces et moments s’exerçant sur la bride d’un fond à calotte sphérique boulonnée
avec joint intérieur au cercle de perçage des trous de boulons.
(Les forces WA' , WP et H G sont définies en C6.1.6 - Sur cette figure, la distance hr est négative).
682
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
x kF V ș d f
683
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Section C3 – REGLES DE CALCUL DES FONDS SOUMIS A UNE PRESSION INTERIEURE
Figure C3.4.6 - Forces s’exerçant sur la bride d’un fond à calotte sphérique boulonné
avec joint portant de part et d’autre du cercle de perçage des trous de boulons dans une situation sous pression.
(Les forces WP, HG et Hr et la distance hR sont définies en C6.4.6 - Sur cette figure, la distance hr est négative).
684
CODAP 2005 Division 1
685
CODAP 2005 Division 1
PARTIE C
CALCUL
SECTION C4
REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES,
SPHERIQUES, CONIQUES ET DES FONDS BOMBES SOUMIS A
UNE PRESSION EXTERIEURE
C4.1 - ENVELOPPES CYLINDRIQUES DE C4.1.2.5 - Notations
SECTION DROITE CIRCULAIRE
e = Epaisseur admise de l’enveloppe
C4.1.1 - Objet et domaine d’application cylindrique
Les règles du présent chapitre permettent de vérifier De = Diamètre extérieur de l’enveloppe
l’épaisseur des enveloppes cylindriques de section cylindrique
droite circulaire soumises à une pression extérieure.
L = Longueur déterminée selon C4.1.4
Une telle enveloppe peut être constituée de plusieurs
h2 = Flèche intérieure d’un fond bombé
éléments assemblés par des soudures bout à bout. Il n’y
(profondeur théorique de la partie
a pas lieu de tenir compte d’un coefficient de soudure
bombée) (voir Note)
dans les calculs.
Note : Notation et définition identiques à celles de la
L’enveloppe peut être munie d’anneaux raidisseurs norme NF E 81-100 : Décembre 1997.
rapportés qui doivent alors satisfaire aux règles de C4.5.
P = Pression extérieure de calcul
Les règles du présent chapitre couvrent les modes de
défaillance par déformation excessive et par instabilité Pa = Pression extérieure maximale admissible
élastique et élasto-plastique sous l’action de la pression de l’enveloppe cylindrique
extérieure. K = Coefficient égal à :
C4.1.2 - Conditions d’application des règles 1 pour une situation normale de service,
C4.1.2.1 - Température de calcul 1,35 pour une situation exceptionnelle de
La température de calcul ne doit pas excéder la service ou d’essai de résistance.
température la plus élevée figurant sur l’abaque relatif E = Module d’élasticité à la température de
au matériau concerné. calcul donné par l’abaque relatif au
C4.1.2.2 - Défauts de circularité matériau concerné
Les règles du présent chapitre ne prennent en La longueur L est alors à mesurer à partir d’un plan
compte que l’action de la pression extérieure. perpendiculaire à l’axe de l’enveloppe passant par le
centre de gravité de l’ensemble constitué par l’anneau
raidisseur et les longueurs d’enveloppe participantes
éventuelles (voir C4.5 et figure C4.1.4a).
686
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Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
Figure C4.1.4a
687
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Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
Figure C4.1.4b
Figure C4.1.4c - Appareil à double enveloppe - Pression s’exerçant dans l’enceinte entre les deux enveloppes.
688
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
689
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
690
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
691
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
692
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
Figure C4.4.3.
694
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695
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
In
2
De l eeq Ar A (C4.5.4c)
12
696
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697
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
C4.6.2.1 - Matériaux
Lorsque l’anneau raidisseur rapporté est constitué
d’un matériau différent de celui de l’enveloppe,
l’abaque à utiliser pour l’application de la règle de
calcul est celui qui, pour la valeur de B calculée par la
formule C4.6.4a1, conduit à la valeur de A la plus
élevée.
Si, dans la détermination du moment d’inertie I, la
participation de l’enveloppe n’est pas prise en compte,
Figure C4.6.3
l’abaque à utiliser dans la règle de calcul est celui relatif
au matériau de l’anneau raidisseur rapporté. D = Demi-angle au sommet de l’enveloppe
conique
C4.6.2.2 - Température de calcul
x1, x2 = Longueurs d’enveloppes participantes,
La température de calcul ne doit pas excéder la
d’épaisseurs moyennes admises e1 et e2
température la plus élevée figurant sur l’abaque retenu
(voir figure C4.6.5) :
en application de C4.6.2.1.
°§ De · § H i · ½°
C4.6.2.3 - Défauts de circularité x i = MIN ®¨¨ 0,55 ei ¸¸ , ¨ ¸¾
°̄© cos D ¹ © 2 cos D ¹ °
¿
Au droit d’un anneau raidisseur, l’ovalisation et les
écarts locaux de circularité de l’enveloppe doivent rester Ar = Section droite de l’anneau raidisseur
dans les limites indiquées en F1.5. rapporté. Dans les figures C4.6.5, Ar est la
C4.6.2.4 - Sollicitations autre que la pression surface doublement hachurée :
698
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699
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700
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701
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702
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Dm,2
G
Dm,2 econe
cos D
13 G
x Pour 4 d G d 16 : k
12 48
x Pour G ! 16 : k 0,75
Figure C4.7.3.1
703
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
a)
b)
d)
c)
G = Centre de gravité de la section droite, définie en C4.7.6.2, de l’ensemble constitué par
l’anneau raidisseur et les longueurs d’enveloppes participantes.
(1) L’anneau raidisseur peut être rapporté sur l’enveloppe cylindrique ou sur l’enveloppe conique.
Figure C4.7.3.2 - Définition de hj pour une jonction enveloppe conique-enveloppe cylindrique à la grande base.
704
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
b)
a)
c) d)
G = Centre de gravité de la section droite, définie en C4.7.6.2, de l’ensemble constitué par
l’anneau raidisseur et les longueurs d’enveloppes participantes.
(1) L’anneau raidisseur peut être rapporté sur l’enveloppe cylindrique ou sur l’enveloppe conique.
Figure C4.7.3.3 - Définition de hj pour une jonction enveloppe conique-enveloppe cylindrique à la petite base.
705
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
C4.7.4.3 - Outre les vérifications selon C4.7.4.1 ou Dans le cas d’une jonction avec anneau raidisseur
C4.7.4.2, la résistance de la jonction doit être vérifiée rapporté, si la section Ar de l’anneau s’étend au-delà des
comme suit (pour l’application de cette règle, P et E longueurs l2,cyl et l2,cône, prendre, pour l’application de la
doivent être exprimés en MPa) : présente règle, une section réduite ne dépassant pas ces
limites.
a) Calculer B par la formule :
Si la jonction comporte un renfort rapporté (figure
3 Q1 De,1 1 C4.7.5.1a), l’épaisseur utile de ce renfort doit être au
B (C4.7.4.3a1)
4 h j eeq Ar K plus égale à 1,5 ecône et sa largeur doit être au plus égale
à l2,cône.
Dans laquelle :
C4.7.5.2 - Outre la vérification selon C4.7.5.1, la
ªL H § H2 De,1 · º résistance de la jonction doit être vérifiée comme suit
Q1 P« ¨¨ ¸¸ tg D » (pour l’application de cette règle, P et E doivent être
«¬ 2 © 3De,1 4 ¹ »¼ exprimés en MPa) :
(C4.7.4.3a2) a) Calculer B par la formule :
Si Q1 d 0, il n’y a pas lieu de poursuivre la 3 Q2 De,2 1
vérification. B (C4.7.5.2a1)
4 h j eeq Ar K
b) Déterminer, en fonction de B et de la température
de calcul, la valeur du coefficient A à l’aide de l’abaque Dans laquelle :
retenu en application de C4.7.2.1. ªL º
H § H2 De,2 ·
Q2 P« ¨ ¸ tg D »
2 cos2 D ¨© 3De,2 cos2 D 4 ¸¹
Si la valeur de B est inférieure à la plus petite valeur
«2 »
figurant sur l’abaque, calculer A par la formule : ¬ ¼
(C4.7.5.2a2)
2B
A (C4.7.4.3b) b) Déterminer, en fonction de B et de la température
E
de calcul, la valeur du coefficient A à l’aide de l’abaque
c) La résistance de la jonction est suffisante si son retenu en application de C4.7.2.1.
moment d’inertie I est supérieur ou égal à :
Si la valeur de B est inférieure à la plus petite valeur
In
2
De,1
h j eeq Ar A
(C4.7.4.3c)
figurant sur l’abaque, calculer A par la formule :
12 2B
A (C4.7.5.2b)
C4.7.5 - Jonction enveloppe conique-enveloppe E
cylindrique à la petite base c) La résistance de la jonction est suffisante si son
C4.7.5.1 - La jonction doit satisfaire à la relation moment d’inertie I est supérieur ou égal à :
C4.7.5.1.
S f 0,5 P S cyl f 2,cyl 0,5 P Ar f a 0,5 P
In
2
De,2 hj eeq Ar A
(C4.7.5.2c)
S r f r 0,5 P t P . G 12
(C4.7.5.1)
Les surfaces S, Scyl, Sr et G sont définies par les
figures C4.7.5.1 qui illustrent quelques-unes des
configurations les plus usuelles à partir desquelles il est
possible de traiter d’autres configurations.
707
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Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
a) b)
c) d)
(1) L’anneau-raidisseur peut être rapporté sur l’enveloppe cylindrique ou sur l’enveloppe conique.
708
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Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
a) b)
c) d)
Figure C4.7.6.1 - Jonctions enveloppe conique-enveloppe cylindrique sans anneau raidisseur rapporté.
709
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Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
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C4.7.6.2 - Si la jonction comporte un anneau raidisseur La participation des enveloppes peut ne pas être
rapporté dont la position satisfait aux conditions des prise en compte ; le moment d’inertie I est alors celui de
figures C4.7.6.2, cette section est composée de : la section droite de l’anneau raidisseur rapporté seul, de
section Ar ; G est alors le centre de gravité de cette
– la section de l’anneau raidisseur rapporté,
section droite.
– les sections d’enveloppes directement
associées à l’anneau rapporté et à la jonction, C4.7.6.3 - Si la position de l’anneau raidisseur rapporté
ne satisfait pas aux conditions des figures C4.7.6.2, cet
– la section des longueurs d’enveloppes
anneau doit être considéré comme un élément raidisseur
participantes.
de l’enveloppe sur laquelle il est rapporté et non comme
Elle est constituée des surfaces hachurées un élément contribuant à la résistance de la jonction.
et des figures C4.7.6.2,
de centre de gravité G.
a) b)
c) d)
(1) L’anneau raidisseur peut être rapporté sur l’enveloppe cylindrique ou sur l’enveloppe conique
Figure C4.7.6.2 - Jonctions enveloppe conique-enveloppe cylindrique avec anneau raidisseur rapporté. (suite)
710
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Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
C4.8 - DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES Toute section droite de l’anneau raidisseur doit avoir
RELATIVES AUX ANNEAUX RAIDISSEURS une inertie satisfaisante à celle des règles de calcul de
RAPPORTES DES ENVELOPPES C4.5, C4.6 ou C4.7 qui s’applique.
CYLINDRIQUES ET CONIQUES
Les dimensions d’un anneau raidisseur doivent
C4.8.1 - Dispositions générales satisfaire aux conditions indiquées dans les figures
C4.8.1 : bien que les figures représentent des anneaux
Sauf cas particulier traité en C4.8.3, l’anneau
raidisseurs extérieurs à l’enveloppe, les conditions
raidisseur doit intéresser la totalité du pourtour de
indiquées s’appliquent également aux anneaux
l’enveloppe.
raidisseurs intérieurs à l’enveloppe.
Figure C4.8.1a
Figure C4.8.1b
Figure C4.8.1c
711
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712
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
C4.8.2 - Dispositions particulières aux anneaux b) Les passages qui pourraient être ménagés dans un
raidisseurs extérieurs à l’enveloppe anneau raidisseur tels que ceux montrés sur la figure
C4.8.3a, ne doivent pas conduire à une longueur d’arc
La liaison soudée entre l’anneau raidisseur et
non soutenue supérieure à celle donnée par le graphique
l’enveloppe doit satisfaire aux conditions suivantes :
C4.8.3.
– La longueur totale des cordons de soudure,
Cette condition ne s’applique pas :
de chaque côté de l’anneau raidisseur, doit
être supérieure à la moitié de la – si l’enveloppe est soutenue par un dispositif
circonférence extérieure de l’enveloppe. efficace (voir exemple sur la figure C4.8.3b),
– La distance séparant deux cordons de – ou si, dans le cas d’une enveloppe cylindrique,
soudure consécutifs ne doit pas être les 3 conditions suivantes sont réalisées
supérieure à 8 fois l’épaisseur admise de simultanément :
l’enveloppe (voir figure C4.8.2).
1) L’arc d’enveloppe non soutenu est
C4.8.3 - Dispositions particulières aux anneaux inférieur à 90°.
raidisseurs intérieurs à l’enveloppe
2) Les arcs d’enveloppe non soutenus de 2
a) La liaison soudée entre l’anneau raidisseur et anneaux consécutifs sont décalés de
l’enveloppe doit satisfaire aux conditions suivantes : 180°.
– La longueur totale des cordons de soudure, 3) La longueur L utilisée pour la
de chaque côté de l’anneau raidisseur, doit vérification de l’épaisseur de
être supérieure au tiers de la circonférence l’enveloppe est la distance entre
intérieure de l’enveloppe. éléments raidisseurs comptés de 2 en 2
(voir figure C4.8.3c).
– La distance séparant deux cordons de
soudure consécutifs ne doit pas être
supérieure à 12 fois l’épaisseur admise de
l’enveloppe (voir figure C4.8.2).
713
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Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
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Figure C4.8.3c
De cos D/e pour une enveloppe conique
De /e pour une enveloppe cylindrique
714
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
a : Anneau raidisseur
b : Enveloppe
1. Le moment d’inertie de ces sections doit satisfaire celle des règles de calcul C4.5.4, C4.6.4, C4.7.4.3 ou
C4.7.5.2 qui s’applique.
2. La longueur d’arc d’enveloppe non soutenue doit être inférieure à la valeur donnée par le graphique C4.8.3.
3. Passage affaiblissant la section de l’anneau raidisseur.
4. Si la longueur d’arc d’enveloppe non soutenue est supérieure à la valeur donnée par le graphique C4.8.3, le
moment d’inertie de la section 5 doit satisfaire celle des règles de calcul C4.5.4, C4.6.4, C4.7.4.3 ou
C4.7.5.2 qui s’applique.
Figure C4.8.3
715
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
L/D0
50
De / e
80
60
50
40
30
25
20
15
10
8
6
5
4
10
0,1
1000
800
600
500
400
300
250
200
150
125
100
De / e
0,05
0,00001 0,0001 0,001 0,01 0,1 A
716
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1000
10
Abaque C4-1
717
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
1000
10
Abaque C4-2
Pour une température supérieure à 150°C, l’Abaque C4-3 doit être utilisé
en lieu et place de l’Abaque C4-2
718
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1000
345 MPa
100
310 MPa
10
719
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Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
1000
Class 2 (40°C)
Class 1 (40°C)
Class 2 (150°C)
10
Abaque C4-4
720
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1000
10
Abaque C4-5
721
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1000
150°C
205°C
10
Abaque C4-6
722
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1000
100
10
Abaque C4-7
723
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1000
100
10
Abaque C4-8
724
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1000
100
205°C (E = 178 600 MPa)
10
650°C (E = 140 000 MPa)
Abaque C4-9
725
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1000
10
Abaque C4-10
726
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1000
10
Abaque C4-11
727
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1000
100
150°C (E = 182 000 MPa)
10
Abaque C4-12
728
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1000
10
Abaque C4-13
729
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1000
100
205°C (E = 182 700 MPa)
10
Abaque C4-14
730
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1000
100
10
Abaque C4-15
731
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
1000
100
Abaque C4-16
732
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1000
100
d315°C
Abaque C4-17
733
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1000
315°C à 480°C
10
425°C (E = 153 800 MPa)
Abaque C4-18
734
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1000
10
Abaque C4-19
735
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1000
100
205° C (E = 203 00 MPa)
10
Abaque C4-20
736
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1000
10
Abaque C4-21
737
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1000
10
Abaque C4-22
738
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
1000
10
Abaque C4-23
739
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
1000
10
Abaque C4-24
740
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
1000
10
Abaque C4-25
741
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
1000
10
Abaque C4-26
742
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
1000
10
Abaque C4-27
743
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Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
1000
100
205°C (E = 187 000 MPa)
10
Abaque C4-28
744
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
1000
100
315°C (E = 202 000 MPa)
10
Abaque C4-29
745
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
1000
100
10
Abaque C4-30
746
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
1000
10
Abaque C4-31
747
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
1000
10
Abaque C4-32
748
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1000
°C
100
10
Abaque C4-33
749
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ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
1000
100
650°C (E = 165 500 MPa)
10
Abaque C4-34
750
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
1000
100
10
Abaque C4-35
751
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
1000
100
10
Abaque C4-36
752
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
1000
10
Abaque C4-37
753
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
1000
10
Abaque C4-38
754
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
1000
10
Abaque C4-39
755
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C4 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES CYLINDRIQUES, SPHERIQUES, CONIQUES
ET DES FONDS BOMBÉS SOUMIS A UNE PRESSION EXTERIEURE
1000
Abaque C4-40
756
CODAP 2005 Division 1
1000
10
Abaque C4-41
757
CODAP 2005 Division 1
PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C5
REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES
COMPORTANT DES OUVERTURES
C5.1 - ENVELOPPES CYLINDRIQUES, Il peut être réalisé par une augmentation générale ou
SPHERIQUES, CONIQUES ET FONDS BOMBES locale de l’épaisseur de l’enveloppe, par l’adjonction
SOUMIS A UNE PRESSSION INTERIEURE ET d’anneaux-renforts ou, s’il s’agit d’une ouverture de
COMPORTANT DES OUVERTURES ISOLEES tubulure, par augmentation de l’épaisseur de la tubulure.
Ces modes de renforcement peuvent être associés.
C5.1.1 - Objet et domaine d’application
Les règles du présent chapitre couvrent les modes de
Les règles du présent chapitre permettent de vérifier
défaillance par déformation excessive, par rupture par
la résistance des enveloppes soumises à une pression
fluage et par déformation progressive sous l’effet de la
intérieure au voisinage d’une ouverture.
pression intérieure.
Lorsque cette ouverture est voisine, au sens du
C5.1.2 - Conditions d’application des règles
paragraphe C5.2.1, d’une ou plusieurs autres, il y a lieu
d’appliquer en outre les règles de C5.2. C5.1.2.1 - Diamètre de l’ouverture
Les présentes règles s’appliquent : Le diamètre d de l’ouverture ne doit pas excéder :
– aux enveloppes cylindriques de section droite ª º
circulaire, MIN « Dm ; 16 Dm e » (C5.1.2.1)
¬« ¼»
– aux enveloppes sphériques,
C5.1.2.2 - Position de l’ouverture
– aux enveloppes coniques de révolution,
Outre la condition de distance à une autre ouverture
– aux fonds bombés elliptiques, torisphériques
mentionnée en C5.2.1, les règles du présent chapitre ne
ou hémisphériques,
s’appliquent qu’aux ouvertures dont la position satisfait
– aux fonds à calotte sphérique boulonnés, aux conditions suivantes :
satisfaisant respectivement aux conditions a) ouverture dans une enveloppe cylindrique ou
dimensionnelles indiquées en C2.1, C2.2, C2.3, C3.1 et conique ou un fond à calotte sphérique :
C3.4.
La distance x de l’ouverture à une discontinuité de la
Elles concernent les ouvertures suivantes : paroi doit satisfaire aux conditions indiquées au tableau
C5.1.2.2.
– ouvertures de tubulures de section droite
circulaire fixées sur l’enveloppe par des b) ouverture dans un fond bombé elliptique ou
soudures résistantes, torisphérique :
– trous de tubes mandrinés ou vissés, avec ou L’ouverture - y compris la zone éventuelle de
sans soudure d’étanchéité, largeur x0 - doit être entièrement située dans la région
centrale du fond (région dont la distance à l’axe est au
– ouvertures obturées par un tampon autoclave.
plus égale à 1,4 De ; voir figure C5.1.2.2l ).
Le renforcement d’une enveloppe comportant une
ouverture doit être le même sur tout le pourtour de celle-
ci.
758
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
Raccordement enveloppe
cylindrique-fond bombé elliptique, C5.1.2.2a
torisphérique ou hémisphérique
Raccordement enveloppe
cylindrique-enveloppe conique de même C5.1.2.2b
axe à la grande base
Ouverture dans une enveloppe cylindrique
° § ½°
x x 0 t MAX ® ¨ 0,2 Dm e ¸ ; 3e ¾
·
Raccordement enveloppe
C5.1.2.2c °̄ © ¹ °¿
cylindrique-fond plat ou plaque tubulaire
Raccordement enveloppe
C5.1.2.2d
cylindrique-soufflet de dilatation
Raccordement enveloppe
C5.1.2.2e
cylindrique-bride
Raccordement enveloppe
cylindrique-enveloppe conique de même C5.1.2.2f
axe à la petite base
Raccordement enveloppe
cylindrique-enveloppe cylindrique ou C5.1.2.2h
conique d’axes concourants
§ · ½
Raccordement enveloppe °¨ Dm,cyl e ¸ °
¸ ; 3e ¾
Ouverture dans une
x x 0 t MAX ®¨ 0,2
enveloppe conique
Raccordement enveloppe
conique-enveloppe cylindrique de même C5.1.2.2j x t l 2,cône
axe à la petite base
un fond à calotte
Ouverture dans
sphérique
°§ °½
x x 0 t MAX ®¨ 0,2 Dm e ¸ ; 3e ¾
Raccordement calotte ·
C5.1.2.2k
sphérique-bride °̄© ¹ °¿
759
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
Figure C5.1.2.2c
Ouverture dans une enveloppe cylindrique,
proche du raccordement avec un fond plat ou une plaque tubulaire.
760
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
Figure C5.1.2.2d
Ouverture dans une enveloppe cylindrique,
proche du raccordement avec un soufflet de dilatation.
e1) Bride emmanchée ou vissée. e2) Bride monobloc. e3) Bride tournante.
Figure C5.1.2.2e
Ouverture dans une enveloppe cylindrique, proche d’une bride.
761
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
Figure C5.1.2.2f
Ouverture dans une enveloppe cylindrique,
proche du raccordement, à la petite base, avec une enveloppe conique de même axe.
762
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
Figure C5.1.2.2i
Ouverture dans une enveloppe conique,
proche du raccordement, à la grande base, avec une enveloppe cylindrique de même axe.
Figure C5.1.2.2 j
Ouverture dans une enveloppe conique,
proche du raccordement, à la petite base, avec une enveloppe cylindrique de même axe.
763
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
Figure C5.1.2.2k
Ouverture dans un fond à calotte sphérique,
proche du raccordement de la calotte avec la bride.
Figure C5.1.2.2l
Position d’une ouverture dans un fond bombé elliptique ou torisphérique.
(pour une ouverture avec anneau-renfort rapporté, voir aussi C5.1.2.5b)
764
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
Figure C5.1.2.3a - Tubulure soudée obliquement sur une enveloppe cylindrique (axes concourants).
Figure C5.1.2.3b - Tubulure soudée sur une enveloppe cylindrique (axes non concourants).
765
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
Figure C5.1.2.3c - Tubulure soudée obliquement Figure C5.1.2.3d - Tubulure soudée obliquement
sur une enveloppe conique (axes concourants). sur une enveloppe sphérique ou un fond bombé.
d § d ·
Pour 0,2 d d 0,6 : k t 2,5 ¨¨1 ¸¸
Dm © Dm ¹
Graphique C5.1.2.3
766
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Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
767
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Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
768
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Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
Figure C5.1.3a - Définition de d pour une tubulure Figure C5.1.3b - Définition de d lorsque le diamètre de
extrudée ou renforcée par une pièce forgée. l’ouverture n’est pas constant dans l’épaisseur de la paroi.
769
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Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
770
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Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
Figure C5.1.3d - Longueur d’une tubulure Figure C5.1.3e - Longueur d’une tubulure
comportant une ouverture. fermée par un fond bombé.
(1) Longueur de tubulure participant à la résistance de
l’ouverture dans la tubulure, définie et
notée L au présent chapitre.
Figure C5.1.3f - Longueur d’une tubulure Figure C5.1.3g - Longueur d’une tubulure
avec réduction de diamètre. avec augmentation de diamètre.
(1) Longueur de tubulure participant à la résistance du (1) Longueur de tubulure participant à la résistance du
raccordement à la grande base du cône, définie et raccordement à la petite base du cône, définie et
notée l1,cyl en C2.3. notée l2,cyl en C2.3.
771
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d
G
Dm e
13 G
Pour 4 d G d 16 : k 0
12 48
Graphique C5.1.3 - Valeurs du coefficient k0.
772
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Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
Tableau C5.1.3 - Valeurs de L pour une ouverture proche d’une discontinuité de la paroi.
Discontinuité Figure xP L
Raccordement enveloppe
cylindrique-fond bombé elliptique, C5.1.2.2a
torisphérique ou hémisphérique
Raccordement enveloppe
cylindrique-enveloppe conique C5.1.2.2b
Ouverture dans une enveloppe cylindrique
Raccordement
calotte sphérique-bride
C5.1.2.2k k0 Dm e x
(1) l2, cône,n : valeur normale de la longueur l2, cône , définie en C2.3.3.
(2) La valeur de la longueur L et celle de la longueur lcyl ou l2,cône étant ici interdépendantes, leur détermination peut être faite
au mieux des besoins de la vérification de la résistance de l’ouverture et de la discontinuité dont l’ouverture est proche.
773
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Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
C5.1.4 - Règle de vérification de la résistance d’une c) Lorsque l’ouverture considérée est située sur un
enveloppe comportant une ouverture joint soudé :
a) Aucune vérification n’est à effectuer pour les – d’orientation quelconque sur une enveloppe
ouvertures telles que : sphérique, un fond bombé ou un fond à calotte
sphérique,
d d 0,14 Dm e (C5.1.4a)
– longitudinal ou hélicoïde sur une enveloppe
b) Pour toute ouverture telle que : cylindrique ou conique,
il y a lieu de remplacer f par f . z dans la relation
d ! 0,14 Dm e (C5.1.4b1) C5.1.4b.
il y a lieu de s’assurer que la relation : d) Lorsque l’ouverture est celle d’une tubulure
comportant une soudure longitudinale, il y a lieu de
S f 0,5 P S t f t 0,5 P S r f r 0,5 P t P . G remplacer ft par ft . z dans la relation C5.1.4b.
(C5.1.4b2) La présente règle C1.5.4d n’a pas lieu d’être
appliquée aux tubulures disposées sur une enveloppe
est satisfaite.
cylindrique ou conique lorsque l’angle T défini par la
Lorsque ft ou fr sont supérieures à f, prendre ft ou figure C5.1.4d est supérieur ou égal à 45°.
fr = f pour la vérification de cette relation.
Les surfaces S, St, Sr et G sont définies par les
figures C5.1.4b1 à b12 qui illustrent quelques-unes des
configurations les plus usuelles à partir desquelles il est
possible de traiter les autres configurations couvertes
par les règles.
Figure C5.1.4d
774
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Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
Figure C5.1.4b1 - Ouverture de tubulure soudée normale à la paroi d’une enveloppe cylindrique
avec anneau-renfort rapporté et tubulure dépassante.
Figure C5.1.4b2 - Ouverture de tubulure soudée normale à la paroi d’une enveloppe cylindrique
avec épaisseurs variables sur les longueurs l et L.
775
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
Figure C5.1.4b3 - Ouverture de tubulure renforcée par une pièce forgée sur une enveloppe cylindrique
(voir figure C5.1.3a pour la détermination de d).
Figure C5.1.4b4 - Ouverture de tubulure soudée obliquement sur une enveloppe cylindrique
(axe de la tubulure et de l’enveloppe concourant), sans anneau-renfort rapporté.
776
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
Figure C5.1.4b5 - Ouverture de tubulure soudée obliquement sur une enveloppe cylindrique
(axe de la tubulure et axe de l’enveloppe concourants), sans anneau-renfort rapporté.
777
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Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
Figure C5.1.4b7 - Ouverture de tubulure obturée par un tampon autoclave dans une enveloppe cylindrique.
(Cette figure illustre le cas où l t d m e t )
778
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Figure C5.1.4b8 - Ouverture à collerette forgée vers l’intérieur, obturée par un tampon autoclave,
dans une enveloppe cylindrique.
Figure C5.1.4b9 - Ouverture de tubulure soudée obliquement sur une enveloppe conique
(axe de la tubulure et axe de l’enveloppe concourants), sans anneau-renfort rapporté.
779
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
Figure C5.1.4b10 - Ouverture de tubulure soudée normale à la paroi d’une enveloppe sphérique
ou d’un fond bombé, avec anneau-renfort rapporté et tubulure dépassante.
(dans le cas où la largeur de l’anneau-renfort rapporté est > L,
la surface Sr doit être comptée comme indiqué sur la figure C5.1.4b1)
Figure C5.1.4b11 - Ouverture de tubulure soudée obliquement sur une enveloppe sphérique
ou un fond bombé, sans anneau-renfort rapporté.
780
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
Figure C5.1.4b12 - Ouverture à collerette forgée vers l’intérieur, obturée par un tampon autoclave,
dans une enveloppe sphérique ou un fond bombé.
781
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
Le renforcement d’une enveloppe comportant des C5.2.2.4 - Ouvertures voisines dans une enveloppe
ouvertures voisines peut être réalisé par une sphérique ou un fond bombé
augmentation générale ou locale de son épaisseur, par S’il s’agit de tubulures soudées, leurs axes doivent
l’adjonction d’anneaux-renforts rapportés ou, s’il s’agit être dans un même plan (voir figure C5.2.2.4).
782
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Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
Figure C5.2.2.2b - Ouvertures voisines de tubulures soudées, non situées sur la même génératrice
d’une enveloppe cylindrique, axes dans des plans perpendiculaires à l’axe de l’enveloppe.
783
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
784
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
C5.2.2.5 - Sollicitations autres que la pression Di = Diamètre intérieur d’un fond bombé.
Les règles du présent chapitre ne prennent en d1, d2 = Diamètres des ouvertures voisines,
compte que l’action de la pression intérieure. mesurés comme l’indiquent les figures
C5.2.4c et d.
Elles ne tiennent pas compte de l’action des forces et
moments extérieurs pouvant s’exercer sur les tubulures. Lorsqu’une ouverture est celle d’une
tubulure soudée en bout d’une collerette
C5.2.3 - Notations
extrudée, ou renforcée par une pièce
e = Epaisseur admise de l’enveloppe au forgée ou celle d’une tubulure vissée, ou
voisinage des ouvertures voisines. lorsque son diamètre n’est pas constant
dans l’épaisseur de la paroi, il y a lieu,
et,1 , = épaisseurs admises des tubulures. pour mesurer d1 ou d2, de tenir compte
et,2
Si l’épaisseur des tubulures n’est pas des indications données en C5.1.3.
constante, et,1 ou et,2 est l’épaisseur Lorsqu’une ouverture n’est pas
moyenne admise, respectivement sur la circulaire, d1 ou d2 est la plus grande
longueur l1 ou l2.
dimension de l’ouverture mesurée dans
e’t,1 , = Epaisseurs admises du dépassement un plan passant par les centres des deux
e’t,2 intérieur des tubulures. ouvertures.
Si l’épaisseur du dépassement n’est pas di,1, = Diamètres intérieurs des tubulures.
constante, e’t,1 ou e’t,2 est l’épaisseur di,2
moyenne admise, respectivement sur la dm,1 = Diamètres moyens des tubulures :
longueur l’1 ou l’2.
dm,2
d m,1 d i,1 et,1 (C5.2.3-6)
Ri = Rayon intérieur d’une enveloppe
cylindrique ou sphérique ou d’un fond d m,2 d i,2 et,2 (C5.2.3-7)
bombé au droit des ouvertures voisines.
Pour un fond elliptique le rayon Ri est le d’m,1, = Diamètres moyens du dépassement
rayon intérieur du fond torisphérique d’m,2 intérieur des tubulures :
équivalent :
1 d i,1 et,1
' '
d m, (C5.2.3-8)
D
Ri 0,45 Di i (C5.2.3-1) '
d m,2 d i,2 e t,2
'
(C5.2.3-9)
2 h2
785
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Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
°§ ·
l1 MIN ®¨¨ d m,1 e t,1 ¸¸ ; l t,1 ½°¾
°̄© ¹ °¿
(C5.2.3-13)
°§
l 2 MIN ®¨¨ d m,2 e t,2
·
½°¾
¸¸ ; l t , 2
°̄© ¹ °¿
(C5.2.3-14)
l’1, l’2 = Longueurs du dépassement intérieur des
tubulures participant à la résistance de
l’enveloppe :
d1 d2
G ou
l '1 MIN ®§¨ 0,5 d ' m,1 e' t,1 ·¸ , l ' t,1 ½¾ Dm,1 e Dm,2 e
¯© ¹ ¿
13 G
(C5.2.3-15) x pour 4 d G d 16 : k 0,1 ou k 0, 2
12 48
l ' 2 MIN ®§¨ 0,5 d ' m,2 e' t,2 ·¸ , l ' t,2 ½¾ Graphique C5.2.3 - Valeurs des coefficients k0,1 ou k0,2.
¯© ¹ ¿
F = Coefficient égal à :
(C5.2.3-16)
x 1 pour des ouvertures voisines dans
lt,1, lt,2 = Longueurs des tubulures mesurées une enveloppe conique, une
comme indiquées en C5.1.3. enveloppe sphérique ou un fond
l’t,1, = Longueurs du dépassement intérieur des bombé ou sur la même génératrice
l’t,2 tubulures. d’une enveloppe cylindrique.
x = Distance entre deux ouvertures voisines, 1 cos 2 T
mesurée à mi-épaisseur de l’enveloppe x pour des ouvertures
2
comme l’indiquent les figures C5.2.2.2, voisines dans une enveloppe
3 et 4 et C5.2.4. cylindrique et non situées sur la
x’ = Distance définie par les figures C5.2.4d1 même génératrice.
et d2. k’ = Coefficient à utiliser pour le calcul de
x0,1, = Distances définies, pour chacune des L’ :
x0,2 ouvertures voisines, par les figures x si L1 L2 x' d 2 L1 L2 :
C5.1.3h.
x'
X = Distance mesurée à mi-épaisseur de k' 2
l’enveloppe, entre les centres de deux L1 L2
ouvertures voisines dans une enveloppe
cylindrique, non situées sur la même x si x' d L1 L2 : k ' 1
génératrice. X est définie par la figure
P = Pression de calcul.
C5.2.2.2b.
f1, ft,1, = Contrainte nominale de calcul,
T = Angle défini par la figure C5.2.2.2b.
ft,2, fr respectivement du matériau de
k0,1,k0,2 = Coefficients donnés par le graphique l’enveloppe, de chaque tubulure, de
C5.2.3. l’anneau-renfort.
z = Coefficient de soudure.
Pour les situations exceptionnelles de
service ou d’essai de résistance, prendre
z = 1.
786
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
C5.2.4 - Règles de vérification de la résistance d’une desquelles il est possible, en s’aidant au besoin des
enveloppe comportant des ouvertures voisines figures C5.1.4b, de traiter les autres configurations
couvertes par les règles.
a) Chaque ouverture, considérée comme isolée, doit
satisfaire aux règles de C5.1.4. d) Si la règle c n’est pas satisfaite, le ligament
séparant deux ouvertures voisines est dit « peu
b) Aucune vérification n’est à effectuer pour des
résistant ». Il est alors possible de justifier la résistance
ouvertures dans une enveloppe cylindrique ou sphérique
d’une enveloppe comportant de telles ouvertures en
ou un fond bombé, entièrement ou partiellement situées
s’assurant que les relations C5.2.4d1 et C5.2.4d2 sont
à l’intérieur d’un cercle de diamètre :
simultanément satisfaites. (Voir Note 1)
2 2 Ri e e (C5.2.4-b1) Note 1 : La présente règle repose sur la vérification simultanée :
– de ce que la résistance du ligament est au moins égale à 85% de
et dont la somme des diamètres n’excède pas : la résistance exigée en application de la règle C5.2.4c,
2 Ri e e
– de la résistance globale de l’enveloppe comportant les deux
0,2 (C5.2.4-b2) ouvertures voisines, vérifiée sur une longueur totale
L’ = x’ + L1 + L2, plafonnée à 2 (L1 + L2).
pour autant qu’aucune autre ouverture ne soit voisine
d’une des ouvertures concernées. Lorsque ft,1 ou ft,2 ou fr sont supérieures à f, prendre
ft,1 ou ft,2 ou fr = f pour la vérification de ces relations.
c) Pour les ouvertures non concernées par la règle b,
la résistance du ligament séparant deux ouvertures La présente règle de calcul n’est cependant
voisines doit être vérifiée en s’assurant que la relation : applicable que si :
– aucune autre ouverture n’est voisine des deux
S §¨ f 0,5 P ·¸ S t,1 §¨ f t,1 0,5 P ·¸ S t,2 §¨ f t,2 0,5 P ·¸ ouvertures voisines considérées,
© ¹ © ¹ © ¹
– aucune des deux ouvertures voisines
S r §¨ f r 0,5 P ·¸ t P §¨ G . F G1 G 2 ·¸ considérées n’est proche (au sens du tableau
© ¹ © ¹
C5.1.3) d’une discontinuité de la paroi,
(C5.2.4c1)
– la distance x’ est au plus égale à : 2 (L1 + L2).
est satisfaite.
Les surfaces S’, S’t,1, S’t,2, S’r, G, G1, G2, G’1 et G’2
Lorsque ft,1 ou ft,2 ou fr sont supérieures à f, prendre sont définies par les figures C5.2.4d1 et d2 qui illustrent
ft,1 ou ft,2 ou fr = f pour la vérification de cette relation. deux cas à partir desquels il est possible, en s’aidant des
figures C5.2.4c et, au besoin, C5.1.4b, de traiter les
Les surfaces S, St,1, St,2, Sr, G, G1 et G2, sont définies
autres configurations couvertes par les règles.
par les figures C5.2.4c1 à c6 qui illustrent quelques-
unes des configurations les plus usuelles à partir
S ' f 0,5P S ' t,1 f t,1 0,5P S ' t,2 f t,2 0,5P S ' r f r 0,5P t P G . F G1 G2 G '1 G ' 2
(C5.2.4d1)
S f 0,5P S t,1 f t,1 0,5P S t,2 f t,2 0,5P S r f r 0,5 P t 0,85 P G . F G1 G 2
(C5.2.4d2)
787
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Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
e) Si le ligament séparant les deux ouvertures est La présente règle C5.2.4f ne s’applique que si les
traversé par un joint soudé : angles T1 ou T2, définis par la figure C5.2.4f, sont :
– d’orientation quelconque sur une enveloppe – pour l’application des relations C5.2.4c1 et d2 :
sphérique ou un fond bombé,
45°, (C5.2.4f 1)
– longitudinal ou hélicoïdal sur une enveloppe
cylindrique ou conique, – pour l’application de la relation C5.2.4d1 :
il y a lieu de remplacer f par f . z dans les relations 45° ou > 135° (C5.2.4f 2)
C5.2.4c1, d1 et d2.
f) Si l’une des ouvertures (ou les deux) est celle
d’une tubulure comportant une soudure longitudinale il
y a lieu de remplacer ft,1 ou ft,2 par ft,1 . z ou ft,2 . z dans
les relations C5.2.4c1, d1 et d2.
c d
Figure C5.2.4 f
788
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Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
Figure C5.2.4c1 - Ouvertures voisines de tubulures soudées sur la même génératrice d’une enveloppe cylindrique
(l’axe de la tubulure M et l’axe de l’enveloppe sont dans un même plan.
L’axe de la tubulure N est perpendiculaire à celui de l’enveloppe, mais pas nécessairement concourant).
Figure C5.2.4c2 - Ouvertures voisines de tubulures soudées, non situées sur la même génératrice
d’une enveloppe cylindrique ; axes dans des plans perpendiculaires à l’axe de l’enveloppe.
789
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Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
Figure C5.2.4c3 - Ouvertures voisines de tubulures mandrinées dans une enveloppe cylindrique,
situées ou non sur la même génératrice de l’enveloppe.
790
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Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
Figure C5.2.4c5 - Ouvertures voisines de tubulures soudées situées sur la même génératrice d’une enveloppe conique
(les axes des tubulures et l’axe de l’enveloppe sont dans un même plan).
Figure C5.2.4c6 - Ouvertures voisines de tubulures soudées sur une enveloppe sphérique ou
un fond bombé (les axes des tubulures sont dans un même plan).
La figure représente la section BB définie par la figure C5.2.2.4.
791
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
Figure C5.2.4d1 - Ouvertures voisines dans une enveloppe cylindrique avec ligament peu résistant.
Ouvertures de tubulures soudées, normales à la paroi,
situées ou non sur la même génératrice de l’enveloppe cylindrique.
Figure C5.2.4d2 - Ouvertures voisines dans une enveloppe sphérique ou un fond bombé avec alignement peu résistant.
Ouvertures de tubulures soudées, normales à la paroi.
792
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Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
C5.3 - RENFORCEMENT LOCAL D’UNE Elle assure en outre, pour les fonds raccordés par
OUVERTURE DE TUBULURE DANS UN FOND assemblage soudé à angle vif, l’adaptation plastique
PLAT CIRCULAIRE SOUS PRESSION globale du raccordement fond-enveloppe cylindrique.
INTERIEURE
C5.3.2 - Conditions d’application
C5.3.1 - Objet
C5.3.2.1 - Fond
La règle du présent chapitre permet de vérifier la
a) Le fond doit satisfaire à celles des conditions
résistance d’un fond plat circulaire soumis à une
indiquées en C3.2.2.1, C3.2.2.2, C3.2.2.3 ou C3.3.2.1
pression intérieure et comportant une ouverture, centrée
qui s’appliquent.
ou non centrée, de tubulure soudée sont le renforcement
est assuré par adjonction d’anneaux-renforts ou par b) L’épaisseur utile ef du fond (s’il s’agit d’un fond
augmentation de l’épaisseur de la tubulure (ces modes soudé) ou de sa région centrale (s’il s’agit d’un fond
de renforcement pouvant être associés). boulonné) doit être au moins égale à l’épaisseur
minimale nécessaire e du fond sans ouverture :
Elle concerne les fonds suivants :
– Fonds soudés à l’extrémité d’une enveloppe ef t e (C5.3.2.1b)
cylindrique, objet de la règle C3.2, C5.3.2.2 - Tubulure
– Fonds assemblés par boulonnage, objet de la a) La tubulure doit être de section droite circulaire,
règle C3.3. d’axe perpendiculaire au fond et fixée sur celui-ci par
Dans le cas d’un fond boulonné dont le joint est des soudures résistantes.
situé à l’intérieur du cercle de perçage des trous de b) Le diamètre d de l’ouverture et la distance X de
boulons, la règle doit être appliquée pour chacune des son centre au centre du fond doivent respecter les
situations sous pression susceptibles d’être conditions indiquées au tableau C5.3.2.2.
déterminantes, ainsi que pour la situation d’assisse du
joint définie en C6.1.
La présente règle couvre la défaillance du fond par
déformation excessive.
Tableau C5.3.2.2.
Type de fond d X
Deq
à bord tombé de rayon intérieur r > ef d d
2
soudé
Fond
(*) De plus, l’ouverture doit être entièrement située dans la région centrale du fond, définie en C3.3.
793
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Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
d
§ f ·
d i 2e t ¨¨ 1 t ¸¸ (C5.3.3)
S f S t S t' ff
t
Sr
fr
f
t 0,5 S (C5.3.4)
© f ¹
est satisfaite.
Lorsque l’ouverture est celle d’une
tubulure soudée en bout d’une collerette Les surfaces S f , S t , S ' t , S r et S sont définies par
extrudée (voir figure C5.3c), le diamètre les figures C5.3a, b et c qui illustrent trois
d est à mesurer comme indiqué en configurations caractéristiques.
C5.1.3.
Lorsque ft ou fr sont supérieures à f, prendre ft ou
di = Diamètre intérieur de la tubulure. fr = f pour la vérification de la relation C5.3.4.
794
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
Figure C5.3a - Tubulure soudée sur la face extérieure d’un fond plat, sans anneau-renfort rapporté.
Figure C5.3b - Tubulure emmachée-soudée sur un fond plat avec anneau-renfort rapporté.
(La figure illustre le cas où ft f )
795
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Section C5 – REGLES DE CALCUL DES ENVELOPPES COMPORTANT DES OUVERTURES
796
CODAP 2005 Division 1
797
CODAP 2005 Division 1
PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C6
RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES
À BRIDES BOULONNÉES
SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
C6.1 - ASSEMBLAGES A BRIDES AVEC JOINT d’un fond à calotte sphérique boulonné assem-
INTERIEUR AU CERCLE DE PERÇAGE blé à une plaque tubulaire formant bride.
DES TROUS DE BOULONS - SITUATIONS A
Un tel assemblage peut comporter un élément inter-
ETUDIER - CARACTERISTIQUES DU JOINT -
médiaire (par exemple, plaque tubulaire) pincé entre
VERIFICATION DE LA BOULONNERIE
brides. Dans ce cas, si l’assemblage concerne deux en-
C6.1.1 - Objet ceintes, les dispositions de l’Annexe C6.1.A1 sont à
respecter.
a) Les règles du présent chapitre concernent les as-
semblages soumis à une pression intérieure et dont le c) Les assemblages à brides normalisées peuvent être
joint est situé à l’intérieur du cercle de perçage des trous utilisés sans vérification de leur résistance dans les
de boulons. conditions indiquées en Annexe C6.A1.
Note : De manière alternative à la présente procédure, la méthode d) Les présentes règles sont applicables :
proposée par la norme NF EN 1591 peut être utilisée dans le cadre de
la présente Division notamment lorsque le respect d’un critère aux assemblages à joint annulaire en élastomère
d’étanchéité est requis.
ou métallique creux, moyennant les adaptations
Elles s’appliquent aux assemblages à joint plat ou à indiquées en Annexe C6.1.A2,
joint annulaire métallique plein d’un des types indiqués
aux assemblages par boulons à griffes ou par
au tableau C6.1.1 ou d’un type équivalent.
boulons basculants, moyennant le respect des
b) Ces assemblages peuvent être constitués : dispositions de l’Annexe C6.2.A2,
de deux brides relevant des règles du chapitre aux assemblages à lèvres soudées, moyennant
C6.2 (brides normales), les adaptations indiquées en Annexe C6.2.A3.
d’une bride normale et d’une bride inversée re- e) Les règles du présent chapitre couvrent la défail-
levant des règles du chapitre C6.3, lance par déformation excessive de la boulonnerie.
d’une bride, normale ou inversée, assemblée à : Il appartient au Fabricant de s’assurer par ailleurs de
l’adéquation de l’assemblage (nature du joint, caractéris-
x un fond plat boulonné relevant de la règle tiques des portées de joint, etc.) à l’ensemble des condi-
C3.3.5, tions de fonctionnement de l’appareil, en particulier pour
x un fond à calotte sphérique boulonné rele- ce qui concerne la qualité d’étanchéité requise.
vant de la règle C3.4.5,
x une plaque tubulaire formant bride rele-
vant de la règle de l’Annexe C7.A4,
798
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
Sans enveloppe
Non ondulés
Ondulés
Spiralés
Lisses
Striés
799
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
800
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
La situation d’assise du joint est unique pour un as- c) La section minimale nécessaire de la boulonnerie
semblage donné ; elle doit être considérée comme une est donnée par la relation :
situation normale de service à température ambiante.
° ª W º ª§ W · º ½°
b) La ou les situations normales de service, excep- Ab,min MAX ® « A » , «¨¨ P ¸¸ » ¾
tionnelles de service ou d’essai de résistance suscepti- °̄ «¬ f b,A »¼ «¬© f b ¹ max »¼ °¿
bles d’être déterminantes pour l’assemblage, dites
(C6.1.6c)
situations sous pression.
§W ·
Dans ces situations, l’assemblage doit résister à dans laquelle ¨¨ P ¸¸ est la plus grande valeur du
l’action de la pression qui tend à écarter les deux élé- © f b ¹ max
ments, tout en maintenant sur le joint un effort de §W ·
compression suffisant pour assurer l’étanchéité. rapport ¨¨ P ¸¸ pour l’ensemble des situations sous
© fb ¹
Le rapport m entre la compression minimale du
pression étudiées.
joint et la pression intérieure est une caractéristique du
joint dite coefficient de serrage du joint. d) La section totale de la boulonnerie doit être telle
que :
C6.1.5 - Caractéristiques du joint
Ab t Ab,min (C6.1.6d)
a) Les valeurs de la pression d’assise y et du coeffi-
cient de serrage m doivent être indiquées par le four- e) La force exercée par la boulonnerie à prendre en
nisseur du joint ; à défaut il est possible d’utiliser les compte pour le calcul des éléments assemblés dans la
valeurs données en Annexe C6.A2. situation d’assise du joint est donnée par la formule :
b) La largeur efficace du joint b et le diamètre G du Ab Ab,min
cercle sur lequel s’applique la force de compression du WA' f b,A (C6.1.6e)
2
joint sont définis par le tableau C6.1.5.
f) Dans le cas d’un joint plat, lorsque la portée de
C6.1.6 - Vérification de la boulonnerie
joint n’est pas à emboîtement double ou qu’aucune
a) La force minimale que doit exercer la boulonne- disposition mécanique (telle qu’un anneau ou emboî-
rie dans la situation d’assise du joint est donnée par la tement limiteur d’écrasement) ne protège le joint
formule : contre un serrage excessif, la force WA' doit vérifier la
WA S bG y (C6.1.6a)
relation :
801
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
1 - Joint plat
a) Faces plates
b) Faces surélevées
x Largeur efficace du joint b :
si b0 d 6,3 mm : b = b0
(1)
si b0 > 6,3 mm : b 2,52 b0
x Diamètre G :
c) Emboîtement simple (2)
G = G0 - 2b
d) Emboîtement double
(1)
Dans cette formule, la largeur b0 doit être exprimée en millimètres.
(2)
Si b0 d 6,3 mm, G est alors le diamètre moyen de contact du joint sur sa
portée.
w
x b
8
802
CODAP 2005 Division 1
803
CODAP 2005 Division 1
PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS
ANNEXE C6.1.A1
ASSEMBLAGE À BRIDES DE DEUX ENCEINTES D’UN MÊME
APPAREIL AVEC JOINTS INTÉRIEURS AU CERCLE DE
PERÇAGE DES TROUS DE BOULONS
(Annexe obligatoire)
C6.1.A1.1 - OBJET de la pression et de la température de calcul de
chacune des deux enceintes.
a) La présente Annexe indique les modalités
d’application des règles des chapitres C6.1, C6.2 et C6.3 c) La règle C6.1.A1.2 précise les situations à étudier
et de la règle C3.4.5 aux assemblages à brides de deux pour l’assemblage.
enceintes sous pression intérieure d’un même appareil
Les règles C6.1.A1.3 et C6.1.A1.4 indiquent respec-
avec joints intérieurs au cercle de perçage des trous de
tivement les modalités particulières de vérification de la
boulons.
boulonnerie et de détermination des moments s’exerçant
Un tel assemblage peut être, par exemple : sur les brides.
l’assemblage d’une plaque tubulaire fixe pincée d) Ces règles sont applicables :
entre brides (voir figure C6.1.A1.1),
aux assemblages dont l’un des joints (ou les
l’assemblage, côté plaque glissante, de la boîte deux) est annulaire en élastomère ou métallique
d’extrémité d’un échangeur à plaque glissante creux, moyennant les adaptations indiquées en
(voir figure C7.2.A1.1). Annexe C6.1.A2,
b) Dans le cas le plus général, l’assemblage est ca- aux assemblages par boulons à griffes ou par
ractérisé par des valeurs différentes : boulons basculants, moyennant le respect des
dispositions de l’Annexe C6.2.A2.
des caractéristiques de chacun des deux joints,
Figure C6.1.A1.1 - Exemples d’assemblage de plaque tubulaire fixe pincée entre brides.
804
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
805
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS
ANNEXE C6.1.A2
ASSEMBLAGES À BRIDES À JOINT ANNULAIRE
EN ÉLASTOMÈRE OU MÉTALLIQUE CREUX
(Annexe obligatoire)
C6.1.A2.1 - OBJET b) Les joints concernés sont caractérisés par :
a) La présente Annexe indique les modalités l’effort linéique minimal Y2 à exercer sur le
d’application des règles des chapitres C6.1, C6.2 et joint dans la situation d'assise du joint,
C6.3, des règles C3.3.4 et C3.4.5 et de la règle de
l’Annexe C7.A4 aux assemblages à brides dont le joint, l’effort linéique minimal Ym à maintenir sur le
intérieur au cercle de perçage des trous de boulons, est joint pour assurer l’étanchéité dans les diverses
annulaire en élastomère (avec ou sans armature métalli- situations sous pression.
que) ou métallique creux (avec ou sans enrobage élas-
Les valeurs des efforts Y2 et Ym dépendent de la na-
tomère ), et dont les faces sont, après serrage initial du
joint, en contact métal-métal (directement ou par ture du joint, la valeur de Ym peut aussi dépendre de la
l’intermédiaire d’un anneau intercalaire métallique) à pression et de la température.
l’intérieur du cercle de perçage (voir figure Ces valeurs doivent être indiquées par le fournisseur
C6.1.A2.1). du joint (pour les joints annulaires en élastomère sans
armature métallique, ces efforts sont négligeables et
leurs valeurs peuvent être prises = 0).
Figure C6.1.A2.1 - Assemblages à brides avec joint annulaire en élastomère ou métallique creux.
806
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
807
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
C6.2 - BRIDES AVEC JOINT INTÉRIEUR AU La règle C6.2.6 permet de vérifier la résistance des
CERCLE DE PERÇAGE DES TROUS DE brides dites « indépendantes », à la résistance desquel-
BOULONS les ne participe pas l’enveloppe cylindrique ou pour
lesquelles la participation de l’enveloppe cylindrique
C6.2.1 - Objet
est négligée (voir C6.2.4.3).
a) Les règles du présent chapitre permettent de vé-
La règle C6.2.7 permet de vérifier la résistance des
rifier la résistance d’une bride constituant l’un des
brides dites « monobloc », à laquelle participe
éléments d’un assemblage :
l’enveloppe cylindrique.
soumis à une pression intérieure,
Le tableau C6.2.1 précise les règles à utiliser pour
dont le joint est situé à l’intérieur du cercle de chaque type de bride.
perçage des trous de boulons, Si l’assemblage concerne deux enceintes d’un
relevant des règles du chapitre C6.1. même appareil, les dispositions de l’Annexe C6.1.A1
sont à respecter.
b) Les règles s’appliquent aux brides des types sui-
vants : d) Les présentes règles sont applicables :
brides tournantes (voir figure C6.2.1.1), aux brides directement assemblées à un fond
bombé elliptique, torisphérique ou hémisphé-
brides vissées (voir figure C6.2.1.2), rique, moyennant le respect de la règle C3.1.8,
brides emmanchées-soudées (voir figure aux brides des assemblages à joint annulaire
C6.2.1.3), en élastomère ou métallique creux, moyennant
brides à collerette soudée en bout ou mono- les adaptations indiquées en Annexe C6.1.A2,
bloc avec l’enveloppe cylindrique (voir figure aux brides assemblées par boulons à griffes ou
C6.2.1.4). par boulons basculants, moyennant le respect
Elles ne concernent pas les brides des fonds à ca- des dispositions de l’Annexe C6.2.A2,
lotte sphérique boulonnés qui sont traitées en C3.4. aux brides à lèvres soudées, moyennant les
L’Annexe C6.2.A1 traite le cas particulier des bri- adaptations indiquées en Annexe C.2.A3.
des tournantes en segments démontables. e) Les règles du présent chapitre couvrent la défail-
c) La résistance de la boulonnerie de l’assemblage lance par déformation excessive de la bride.
doit être préalablement vérifiée au moyen de la règle Elles assurent en outre, pour les brides à collerette,
C6.1.6. l’adaption plastique globale :
La règle C6.2.5 permet de déterminer les moments du raccordement plateau-collerette (règles
s’exerçant sur la bride. C6.2.6 et C6.2.7),
du raccordement collerette-enveloppe cylin-
drique (règle C6.2.7).
808
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
Règle de Règle de
Type de bride Figure détermination vérification de
des moments la résistance
Brides « indépendantes »
c) sans collerette (1) C6.2.1.1.c
Brides « monobloc »
d) assemblée par soudures
C6.2.1.3d
à pleine pénétration
4 - Bride à collerette
a) à collerette tronconique C6.2.1.4a C6.2.7 (3)
soudée en bout
ou monobloc
avec l’enveloppe
cylindrique b) à collerette cylindrique C6.2.1.4b
(1) Les brides tournantes sans collerette en segments démontables sont traitées en Annexe C6.2.A1.
(2) L’une ou l’autre de ces deux règles peut être indifféremment utilisée dans les conditions indiquées en C6.2.4.3.
(3) Si les conditions C6.2.7.2 a et b ne sont pas satisfaites, il est possible de justifier la résistance de la bride au moyen de la règle C6.2.6
(voir C6.2.4.4).
809
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
810
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
(1) Limite de la zone d’influence du raccordement de l’enveloppe cylindrique avec une autre enveloppe, un fond, une plaque tubulaire ou une autre
bride lorsque la bride est calculée au moyen de la règle C6.2.7 (bride « monobloc »).
(2) Limite de la zone d’influence du raccordement de l’enveloppe cylindrique avec une autre enveloppe, un fond, une plaque tubulaire ou une autre
bride lorsque la bride est calculée au moyen de la règle C6.2.6 (bride « indépendante »).
811
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
Figure C6.2.1.4 - Brides à collerette soudée en bout ou monobloc avec l’enveloppe cylindrique.
812
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
ª § SC ·º
« ¨ ¸»
Figure C6.2.2 CF ¨
MAX «1 , ¨ n ¸»
« 6e ¸»
« ¨¨ 2d b ¸¸»
¬ © m 0,5 ¹¼
e) Dans le cas d’une bride à collerette de forme inha-
bituelle, il y a lieu de choisir des valeurs de g1 et h défi- (C6.2.3.1)
nissant une collerette tronconique simple équivalente au D = Diamètre intérieur de l’enveloppe cylin-
profil réel de la collerette. drique
f) Au droit de l’assemblage circulaire d’une bride à db = Diamètre nominal d’un boulon
collerette soudée en bout avec l’enveloppe cylindrique,
les fibres moyennes peuvent être décalées, sans toutefois e = Epaisseur du plateau de la bride (voir
que ce décalage aille, aux tolérances de fabrication près C6.2.4.2)
(voir F1.5), au-delà de l’alignement des faces externes f = Contrainte nominale de calcul du matériau
ou internes. Le raccordement des surfaces doit se faire de la bride pour la situation considérée
par une pente n’excédant par 1/3.
fs = Contrainte nominale de calcul du matériau
L’épaisseur de la collerette doit satisfaire à la règle de l’enveloppe cylindrique pour la situa-
C6.2.4.4c. tion considérée
g) D’autres conditions, particulières à la règle utilisée Pour une bride à collerette monobloc
pour la vérification de la résistance de la bride, sont
avec l’enveloppe cylindrique : fs = f.
indiquées en C6.2.4.3, C6.2.4.4 et C6.2.7.2.
C6.2.2.2 - Enveloppe cylindrique Pour la situation d’assise du joint, f et fs sont les
contraintes nominales de calcul pour une situation
L’épaisseur de l’enveloppe cylindrique doit satisfaire normale de service à température ambiante.
à la règle C2.1.4.
813
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
G = Diamètre du cercle sur lequel s’applique hL = Différence, pour une bride tournante ou
la force de compression du joint WA' ou une bride visssée avec étanchéité sur
l’enveloppe cylindrique, entre les rayons
HG, défini en C6.1.5 du cercle de perçage des trous de boulons
G1 = Diamètre du cercle sur lequel s’applique et du cercle sur lequel s’applique la force
la force d’appui WA' ou WP : d’appui WA' ou WP de la bride sur le collet
ou le filetage de l’enveloppe
x d’une bride tournante sur le collet :
hT = Différence, pour une bride autre que tour-
A2 B2 nante ou vissée avec étanchéité sur
G1 (C6.2.3.2)
2 l’enveloppe cylindrique, entre les rayons
du cercle de perçage des trous de boulons
x d’une bride vissée avec étanchéité sur et du cercle sur lequel s’applique la force
l’enveloppe cylindrique sur le filetage
de l’enveloppe : HT
814
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
1
V1
A A1
(C6.2.3.9) 2
e p,1
AB
A B
e p e p,1 A A1
e E FL h0 e E VL
3
OL =
E T h0 E U h0 g 02 (C6.2.4.2.3)
(C6.2.3.10) I1
AB
6
2
e p,1 e p,1 >
3V1 V1 e p,1 @
Q = Coefficient de Poisson du matériau de la
bride. (C6.2.4.2.4)
M = Coefficient relatif aux brides « mono-
bloc » donné en Annexe C6.A3.
I2
A A1
6
e p e p,1 >ep ep,1 2 3 ep V1 V1 ep,1 @
(C6.2.4.2.5)
815
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
C6.2.4.3 - Brides emmanchées-soudées sans collerette b) Lorsque ces conditions ne sont pas satisfaites, la
résistance de la bride peut être justifiée au moyen de la
a) La résistance d’une bride emmanchée-soudée sans
règle C6.2.6.
collerette assemblée par double soudure non pénétrante
ou à pénétration partielle (figures C6.2.1.3c1 et c2) peut Une bride à collerette cylindrique doit être alors as-
être indifféremment vérifiée en négligeant la participa- similée à une bride sans collerette.
tion mécanique de l’enveloppe cylindrique à la résis-
tance de la bride (règle C6.2.6) ou en tenant compte de Pour une bride à collerette tronconique, g0 est
cette participation (règle C6.2.7), pour autant que les l’épaisseur admise de la collerette à l’extrémité de la
conditions C6.2.7.2a et b soient satisfaites. longueur h.
Les dimensions minimales nécessaires du cordon de c) Que la résistance de la bride soit vérifiée au
soudure plateau-enveloppe cylindrique sur la face arrière moyen de la règle C6.2.6 ou au moyen de la règle
de la bride sont différentes selon la règle utilisée (voir C6.2.7 :
Annexe FA1). c1) L’épaisseur utile de la collerette doit être au
b) Une bride emmanchée-soudée sans collerette as- moins égale à :
semblée par soudures à pleine pénétration (figure PD
C6.2.1.3d) doit être assimilée à une bride à collerette es,0 (C6.2.4.4.1)
2 fs P
monobloc avec l’enveloppe cylindrique.
c) Lorsque la résistance de la bride est vérifiée au c2) Dans le cas d’une bride à collerette soudée en
moyen de la règle C6.2.7 : bout telle que :
B eh,0
drique sur la face arrière de la bride doit être
considéré comme une collerette tronconique l ! 0,2 e h,0
(dont les dimensions g0 , g1 et h sont définies
par les figures C6.2.1.3c2 et d), sous réserve x l’épaisseur utile eh de la collerette, définie par
que : la figure C6.2.4.4, doit en outre être au moins
égale à l’épaisseur minimale théorique eh,0 don-
h et g1 g 0 t MIN >0,25g 0 , 5mm @ née par la formule :
Dans le cas contraire, ou si le cordon est usiné PB
avec un rayon r satisfaisant à la condition e h,0 (C6.2.4.4.2)
2f P
C6.2.2.1d, la bride doit être assimilée à une bride
à collerette cylindrique. x si l’épaisseur utile de l’enveloppe cylindrique
C6.2.4.4 - Brides à collerette soudée en bout ou mo- est < eh (figures C6.2.4.4.1a et 2a), l’épaisseur
nobloc avec l’enveloppe cylindrique. utile de la collerette à son extrémité peut être
a) La résistance d’une bride à collerette soudée en inférieure à l’épaisseur minimale théorique eh,0,
bout ou monobloc avec l’enveloppe cylindrique doit être pour autant que la longueur lh n’excède pas
vérifiée au moyen de la règle C6.2.7, pour autant que les 0,2 B eh,0 e h,0 .
conditions C6.2.7.2 a et b soient satisfaites.
g0 est alors l’épaisseur admise, sur la longueur l0 dé-
finie en C6.2.7.2a, de l’enveloppe constituée de la partie
cylindrique de la collerette et de l’enveloppe cylindri-
que.
816
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e = ep
e = ep,1
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
e = ep
a) femelle
e > @
MIN e p , e p,1
b) mâle
e = ep
a) femelle
e >
MIN e p , 1,1e p,1 @
b) mâle
e = ep
e >
MIN e p , 1,1e p,1 @
819
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
C6.2.5 - Moments s’exerçant sur la bride la distance hD est donnée par les formules sui-
C6.2.5.1 - Brides tournantes et brides vissées avec vantes :
étanchéité sur l’extrémité de l’enveloppe cylindrique x pour une bride vissée avec étanchéité sur
a) Le moment s’exerçant sur la bride dans la situa- la bride, une bride emmanchée-soudée à
tion d’assise du joint est donné par la formule : collerette ou une bride emmanchée-soudée
sans collerette assemblée par double sou-
MA W A' h L (C6.2.5.1a) dure non pénétrante ou à pénétration par-
tielle :
b) Le moment s’exerçant sur la bride dans une situa-
tion sous pression est donné par la formule : CB
hD (C6.2.5.2c3-1)
2
MP WP hL (C6.2.5.1b)
x pour une bride emmanchée-soudée sans
c) La distance hL est donnée par la formule : collerette assemblée par soudures à pleine
C G1 pénétration ou une bride à collerette sou-
hL (C6.2.5.1c) dée en bout ou monobloc avec l’enveloppe
2 cylindrique :
C6.2.5.2 - Autres types de brides C B g1
hD (C6.2.5.2c3-2)
a) Le moment s’exerçant sur la bride dans la situa- 2
tion d’assise du joint est donné par la formule :
les distances hT et hG sont données par les
MA W A' hG (C6.2.5.2a) formules :
b) Le moment s’exerçant sur la bride dans une situa- 2C B G
hT (C6.2.5.2c4)
tion sous pression est donné par la formule : 4
MP H D hD H T hT H G hG C G
hG (C6.2.5.2c5)
(C6.2.5.2b) 2
HT
S
4
G 2
B2 P (C6.2.5.2c2)
820
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1 - Tournante
3a - 3b - Emmanchée-soudée à collerette
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
822
CODAP 2005 Division 1
C6.2.6.3 - Valeurs admissibles des contraintes c) Si les conditions a et b ci-dessus ne sont pas
satisfaites, la résistance de la bride peut être vérifiée au
Pour chacune des situations étudiées (situation
moyen de la règle C6.2.6.
d’assise du joint et situations sous pression), les
contraintes VH , Vr et V T doivent satisfaire aux condi- d) Une collerette tronconique ne doit pas présenter
tions suivantes : une pente supérieure à 1/1 ; si tel n’est pas le cas, pren-
dre pour g1 une valeur telle que cette condition soit
x kF . VH d 1,5 f respectée.
x kF . Vr d f C6.2.7.3 - Détermination des contraintes
x kF . V T d f a) La contrainte maximale méridienne de flexion
dans la collerette est donnée par la formule :
VH Vr
x kF d f M M
2 VH CF (C6.2.7.3a)
O g12 B1
VH Vș
x kF d f dans laquelle :
2
Pour une bride sans collerette, seule est à satisfaire la x lorsque B t 20 g1 : B1 = B
condition :
x lorsque B < 20 g1 et M = 1 : B1 = B + g1
kF . V T d f
x lorsque B < 20 g1 et M > 1 : B1 = B + g0
b) La contrainte maximale radiale dans le plateau est
C6.2.7 – Vérification de la résistance des brides donnée par la formule :
« monobloc »
4 e E F 3 h0 M
C6.2.7.1 - Objet Vr CF (C6.2.7.3b)
3O e 2 h0 B
La présente règle permet de vérifier la résistance des
brides des types suivants : c) La contrainte maximale circonférentielle dans le
plateau est donnée par la formule :
brides emmanchées-soudées sans collerette as-
semblées par double soudure non pénétrante ou EY M K2 1
Vș CF V r (C6.2.7.3c)
à pénétration partielle dont la résistance est vé- e2 B K2 1
rifiée en tenant compte de la participation mé-
canique de l’enveloppe cylindrique (voir C6.2.7.4 - Valeurs admissibles des contraintes
C6.2.4.3), Pour chacune des situations étudiées (situation
brides emmanchées-soudées sans collerette as- d’assise du joint et situations sous pression), les
semblées par soudures à pleine pénétration, contraintes VH , Vr et VT doivent satisfaire aux condi-
tions suivantes :
brides à collerette soudée en bout ou monobloc
avec l’enveloppe cylindrique. x k F V H d 1,5 MIN > f , f s @
C6.2.7.2 - Conditions d’application
x kF . Vr d f
a) L’épaisseur utile de l’enveloppe constituée de la
partie cylindrique de la collerette et de l’enveloppe cy- x kF . V T d f
lindrique doit être au moins égale à l’épaisseur admise VH Vr
g0 sur une longueur, mesurée comme l’indiquent les x kF d f
2
figures C6.2.1.3c2 et d et C6.2.1.4, au moins égale à :
VH Vș
l0 D g 0 g 0 x kF
2
d f
823
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS
ANNEXE C6.2.A1
BRIDES TOURNANTES EN SEGMENTS DÉMONTABLES
(Annexe obligatoire)
C6.2.A1.1 - OBJET c) La règle doit être appliquée pour chacune des si-
tuations définies en C6.1.4 : situation d’assise du joint et
a) La règle de la présente Annexe permet de vérifier
situations sous pression.
la résistance d’une bride tournante sans collerette en
segments démontables constituant l’un des éléments La résistance de la boulonnerie de l’assemblage doit
d’un assemblage : être préalablement vérifiée au moyen de la règle C6.1.6.
soumis à une pression intérieure, Si l’assemblage concerne deux enceintes d’un même
appareil, les dispositions de l’Annexe C6.1.A1 sont à
dont le joint est situé à l’intérieur du cercle de respecter.
perçage des trous de boulons,
d) La présente règle est applicable aux brides tour-
relevant des règles du chapitre C6.1. nantes en segments démontables des assemblages à joint
b) Une telle bride peut être constituée d’une seule ou annulaire en élastomère ou métallique creux, moyennant
de deux couronne(s) coupée(s) diamétralement en deux les adaptations indiquées en Annexe C6.1.A2.
segments (voir figure C6.2.A1.1). e) La présente règle couvre la défaillance par défor-
mation excessive de la bride.
824
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Annexe C6.2.A1 – BRIDES TOURNANTES
EN SEGMENTS DÉMONTABLES
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
825
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Annexe C6.2.A1 – BRIDES TOURNANTES
EN SEGMENTS DÉMONTABLES
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
e = ep
e > @
MIN e P , e p,2
e > @
MIN e1 , e 2 , e p,2 (1)
826
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
827
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS
ANNEXE C6.2.A2
ASSEMBLAGES PAR BOULONS À GRIFFES OU PAR
BOULONS BASCULANTS
(Annexe obligatoire)
828
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Annexe C6.2.A2 – ASSEMBLAGES PAR BOULONS À GRIFFES
OU PAR BOULONS BASCULANTS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
C6.2.A2.2 - ASSEMBLAGES PAR BOULONS À a) Le nombre minimal nécessaire de boulons est don-
GRIFFES né par la relation :
C6.2.A2.2.1 - Conditions d’application °ª W º ª§ Wp · º ½°
n min MAX ®« A » , «¨¨ ¸ »¾
¸
a) Le diamètre G du cercle sur lequel s’applique la
°̄«¬ Wb,A »¼ «¬© Wb ¹ max »¼ °¿
force de compression du joint, doit être tel que :
G d C (C6.2.A2.2.3a)
829
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Annexe C6.2.A2 – ASSEMBLAGES PAR BOULONS À GRIFFES
OU PAR BOULONS BASCULANTS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
830
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
831
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS
ANNEXE C6.2.A3
ASSEMBLAGES À BRIDES À LÈVRES SOUDÉES
(Annexe obligatoire)
832
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
833
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
C6.3 - BRIDES INVERSÉES AVEC JOINT La règle C6.3.6 permet de vérifier la résistance des
INTÉRIEUR AU CERCLE DE PERÇAGE DES brides dites « indépendantes », à la résistance desquel-
TROUS DE GOUJONS les ne participe pas l’enveloppe cylindrique ou pour
lesquelles la participation de l’enveloppe cylindrique
C6.3.1 - Objet
peut être négligée (voir C6.3.4.3).
a) Les règles du présent chapitre permettent de véri-
La règle C6.3.7 permet de vérifier la résistance des
fier la résistance d’une bride inversée constituant l’un
brides dites « monobloc », à laquelle participe
des éléments d’un assemblage :
l’enveloppe cylindrique.
soumis à une pression intérieure,
Le tableau C6.3.1 précise la règle à utiliser pour cha-
dont le joint est situé à l’intérieur du cercle de que type de bride.
perçage des trous de goujons, Si l’assemblage concerne deux enceintes d’un même
relevant des règles du chapitre C6.1. appareil, les dispositions de l’Annexe C6.1.A1 sont à
respecter.
b) Les règles s’appliquent aux brides des types sui-
vants : d) Les présentes règles sont applicables aux brides
inversées des assemblages à joint annulaire en élasto-
brides emmanchées-soudées (voir figure mère ou métallique creux, moyennant les adaptations
C6.3.1.1), indiquées en Annexe C6.1.A2.
brides à collerette soudée en bout ou monobloc e) Les règles du présent chapitre couvrent la défail-
avec l’enveloppe cylindrique (voir figure lance par déformation excessive de la bride.
C6.3.1.2).
Elles assurent en outre, pour les brides à collerette,
c) La résistance de la boulonnerie de l’assemblage l’adaptation plastique globale :
doit être préalablement vérifiée au moyen de la règle
C6.1.6. du raccordement plateau-collerette (règles
C6.3.6 et C6.3.7),
La règle C6.3.5 permet de déterminer les moments
d’exerçant sur la bride. du raccordement collerette-enveloppe cylindri-
que (règle C6.3.7).
834
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
Brides « indépen-
a) à collerette tronconique C6.3.1.1a
C6.3.6
dantes »
b) à collerette cylindrique C6.3.1.1b
Brides « monobloc »
C6.3.1.1d
pleine pénétration
C6.3.7 (2)
2 - Bride à collerette a) à collerette tronconique C6.3.1.2a
soudée en bout
ou monobloc
avec l’enveloppe
cylindrique b) à collerette cylindrique C6.3.1.2b
(1) L’une ou l’autre de ces deux règles peut être indifféremment utilisée dans les conditions indiquées en C6.3.4.3.
(2) Si les conditions indiquées en C6.3.7.2a et b ne sont pas satisfaites, il est possible de justifier la résistance de la bride au moyen de la règle
C6.3.6 (voir C6.3.4.4).
835
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
(1) Limite de la zone d’influence du raccordement de l’enveloppe cylindrique avec une autre enveloppe, un fond, une plaque tubulaire ou une
autre bride lorsque la bride est calculée au moyen de la règle C6.3.7 (bride « monobloc »).
(2) Limite de la zone d’influence du raccordement de l’enveloppe cylindrique avec une autre enveloppe, un fond, une plaque tubulaire ou une
autre bride lorsque la bride est calculée au moyen de la règle C6.3.6 (bride « indépendante »).
836
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
(1) Limite de la zone d’influence du raccordement de l’enveloppe cylindrique avec une autre enveloppe, un fond, une plaque tubulaire ou une
autre bride lorsque la bride est calculée au moyen de la règle C6.3.7 (bride « monobloc »).
(2) Limite de la zone d’influence du raccordement de l’enveloppe cylindrique avec une autre enveloppe, un fond, une plaque tubulaire ou une
autre bride lorsque la bride est calculée au moyen de la règle C6.3.6 (bride « indépendante »).
837
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
(1) Limite de la zone d’influence du raccordement de l’enveloppe cylindrique avec une autre enveloppe, un fond, une plaque tubulaire ou une
autre bride lorsque la bride est calculée au moyen de la règle C6.3.7 (bride « monobloc »).
(2) Limite de la zone d’influence du raccordement de l’enveloppe cylindrique avec une autre enveloppe, un fond, une plaque tubulaire ou une
autre bride lorsque la bride est calculée au moyen de la règle C6.3.6 (bride « indépendante »).
Figure C6.3.1.2 - Brides inversées à collerette soudée en bout ou monobloc avec l’enveloppe cylindrique.
838
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
839
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
h0 = A g0 (C6.3.3.1) ª K 2 1 Q 1 Q º
E TR = ET « » DR (C6.3.3.6)
«¬ K 1 Q 1 Q »¼
2
K A
= (C6.3.3.2)
B § 1Q ·
K 2 ¨¨ 1 2 ln K ¸¸ 1
3 © 1Q ¹
EU =
S 1 Q K 2 1 K 1
(C6.3.3.7)
840
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
Dans ce tableau, ep et ep,1 sont les épaisseurs utiles g0 est alors l’épaisseur admise, sur la longueur l0 dé-
du plateau de la bride, mesurées comme l’indiquent les finie en C6.3.7.2a, de l’enveloppe constituée de la partie
figures. cylindrique de la collerette et de l’enveloppe cylindri-
que.
841
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
b) Lorsque ces conditions ne sont pas satisfaites, la c2) Dans le cas d’une bride à collerette soudée en
résistance de la bride peut être justifiée au moyen de la bout telle que :
règle C6.3.6.
f < fs
Une bride à collerette cylindrique doit alors être as-
similée à une bride sans collerette. si la longueur l, définie par la figure C6.3.4.4, est telle
que :
Pour une bride à collerette tronconique, g0 est
l’épaisseur admise de la collerette à l’extrémité de la l ! 0,2 A eh,0 e h,0
longueur h.
x l’épaisseur utile eh de la collerette, définie par
c) Que la résistance de la bride soit vérifiée au
moyen de la règle C6.3.6 ou au moyen de la règle la figure C6.3.4.4, doit en outre être au moins
C6.3.7 : égale à l’épaisseur minimale théorique eh,0 don-
née par la formule :
c1) L’épaisseur utile de la collerette doit être au
moins égale à : PA
e h,0 (C6.3.4.4.2)
2f P
PD
es,0 (C6.3.4.4.1)
2 fs P x si l’épaisseur utile de l’enveloppe cylindrique
est < eh (figures C6.3.4.4.1a et 2a), l’épaisseur
utile de la collerette à son extrémité peut être
inférieure à l’épaisseur minimale théorique eh,0,
pour autant que la longueur lh n’excède pas
0,2 A eh,0 e h,0 .
842
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
843
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
e = ep
2. Emboîtement simple
a) femelle
e > @
MIN e p , e p,1
b) mâle
e = ep
3. Emboîtement double
a) femelle
e >
MIN e p , 1,1e p,1 @
b) mâle
e = ep
e >
MIN e p , 1,1e p,1 @
844
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
C6.3.5 - Moments s’exerçant sur la bride la distance hD est donnée par les formules sui-
a) Le moment s’exerçant sur la bride dans la situa- vantes :
tion d’assise du joint est donné par la formule : x pour une bride emmanchée-soudée à colle-
rette ou une bride emmanchée-soudée sans
MA W A' hG (C6.3.5a) collerette assemblée par double soudure
b) Le moment s’exerçant sur la bride dans une situa- non pénétrante ou à pénétration partielle :
tion sous pression est donné par la formule : CD
hD (C6.3.5c3-1)
MP H D hD H T hT H G hG (C6.3.5b) 2
Le moment MP peut être positif ou négatif. Dans ce cas, la distance hD est toujours néga-
tive.
c) Dans ces formules :
x pour une bride emmanchée-soudée sans
les forces HD et HT sont données par les formu- collerette assemblée par soudures à pleine
les : pénétration ou une bride à collerette sou-
S dée en bout ou monobloc avec l’enveloppe
HD D2 P (C6.3.5c1) cylindrique :
4
C A g1
HT
S
4
G 2
D2 P (C6.3.5c2) hD
2
(C6.3.5c3-2)
La force HT est toujours négative. Dans ce cas, la distance hD peut être positive
ou négative.
les distances hT et hG sont données par les for-
mules :
2C D G
hT (C6.3.5c4)
4
C G
hG (C6.3.5c5)
2
La distance hT peut être positive ou négative.
845
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
1a-1b - Emmanchée-soudée à
collerette
1c - Emmanchée-soudée sans
collerette assemblée par
double soudure non pénétrante
ou à pénétration partielle
1d - Emmanchée-soudée sans
collerette assemblée par
soudures à pleine pénétration
846
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
C6.3.6 - Vérification de la résistance des brides Pour une bride sans collerette :
« indépendantes »
VH 0
C6.3.6.1 - Objet
b) La contrainte maximale radiale dans le plateau est
a) La présente règle permet de vérifier la résistance des donnée par la formule :
brides des types suivants :
4e E FL 3h0 M
brides emmanchées-soudées à collerette, Vr (C6.3.6.2b)
3O RL e 2 h0 B
brides emmanchées-soudées sans collerette as-
semblées par double soudure non pénétrante ou à Pour une bride sans collerette :
pénétration partielle dont la résistance est véri-
Vr 0
fiée en négligeant la participation mécanique de
l’enveloppe cylindrique (voir C6.3.4.3). c) Les contraintes maximales circonférentielles dans
Elle permet également de vérifier la résistance des le plateau sont données par les formules :
brides relevant de la règle C6.3.7 lorsque les conditions x sur le diamètre extérieur de la bride :
indiquées en C6.3.7.2a et b ne sont pas satisfaites (voir
C6.3.4.4b). E YR M K 2 1 ª 2e E FL 3h0 º
V ș,A Vr « »
b) Lorsque la résistance d’une bride est vérifiée au e2 B K 2 1 ¬ 4e E FL 3h0 ¼
moyen de la présente règle, la zone d’influence du rac-
cordement de l’enveloppe cylindrique avec une autre (C6.3.6.2c1)
enveloppe, un fond, une plaque tubulaire ou une autre x sur le diamètre intérieur de la bride :
bride peut s’étendre jusqu’à la limite (2) indiquée sur la
figure C6.3.6.1. EY M 2 K 2 ª 2e E FL 3h0 º
V ș,B Vr « »
Il en est de même de la longueur d’enveloppe parti- e 2 B K 2 1 ¬ 4e E FL 3h0 ¼
cipant à la résistance d’une ouverture proche de la bride
(C6.3.6.2c2)
(voir C5).
Pour une bride sans collerette, ces formules
C6.3.6.2 - Détermination des contraintes
s’écrivent :
a) La contrainte maximale méridienne de flexion
E YR M
dans la collerette est donnée par la formule : V ș,A (C6.3.6.2c3)
e2 B
1 M
VH
ORL g12 B
(C6.3.6.2a) EY M
V ș,B (C6.3.6.2c4)
e2 B
847
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
C6.3.6.3 - Valeurs admissibles des contraintes b) Cette longueur l0 ne doit pas interférer avec la
Pour chacune des situations étudiées (situation zone d’influence du raccordement avec une autre enve-
d’assise du joint et situations sous pression), les loppe, un fond, une plaque tubulaire ou une autre bride.
contraintes VH , Vr , VT,A et VT,B doivent satisfaire aux Elle peut cependant interférer avec la longueur
conditions suivantes : d’enveloppe participant à la résistance d’une ouverture
proche de la bride (voir C5).
x kF . _VH_ d 1,5 f
c) Si les conditions a et b ci-dessus ne sont pas satis-
x kF . _Vr_ d f faites, la résistance de la bride peut être vérifiée au
moyen de la règle C6.3.6.
x kF . _V T,A_ d f
d) Une collerette tronconique ne doit pas présenter
x kF . _V T,B_ d f une pente supérieure à 1/1 ; si tel n’est pas le cas, pren-
dre pour g1 une valeur telle que cette condition soit
VH Vr respectée.
x kF d f
2
C6.3.7.3 - Détermination des contraintes
V H V ș,A a) La contrainte maximale méridienne de flexion
x kF d f
2 dans la collerette est donnée par la formule :
Pour une bride sans collerette, seules sont à satisfaire M M
VH (C6.3.7.3a)
les conditions : OR g12 B
x kF . _V T,A_ d f b) La contrainte maximale radiale dans le plateau est
donnée par la formule :
x kF . _V T,B_ d f
4e E F 3h0 M
Vr (C6.3.7.3b)
3O R e 2 h0 B
C6.3.7 - Vérification de la résistance des brides « mo-
nobloc » c) Les contraintes maximales circonférentielles dans
le plateau sont données par les formules :
C6.3.7.1 - Objet
La présente règle permet de vérifier la résistance des x sur le diamètre extérieur de la bride :
brides des types suivants : E YR M K 2 1 ª 2e E F 3h0 º
V ș,A Vr « »
brides emmanchées-soudées sans collerette as- e2 B K 2 1 ¬ 4e E F 3h0 ¼
semblées par double soudure non pénétrante ou
à pénétration partielle dont la résistance est vé- (C6.3.7.3c1)
rifiée en tenant compte de la participation mé- x sur le diamètre intérieur de la bride :
canique de l’enveloppe cylindrique (voir
C6.3.4.3), EY M 2 K 2 ª 2e E F 3h0 º
V ș,B Vr « »
brides emmanchées-soudées sans collerette as- e 2 B K 2 1 ¬ 4e E F 3h0 ¼
semblées par soudures à pleine pénétration,
(C6.3.7.3c2)
brides à collerette soudée en bout ou monobloc
avec l’enveloppe cylindrique.
C6.3.7.2 - Conditions d’application
a) L’épaisseur utile de l’enveloppe constituée de la
partie cylindrique de la collerette et de l’enveloppe cy-
lindrique doit être au moins égale à l’épaisseur admise
g0 sur une longueur, mesurée comme l’indiquent les
figures C6.3.1.1c2 et d et C6.3.1.2, au moins égale à :
l0 D g 0 g 0
848
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
La situation d’assise du joint est unique pour un as- b0' MIN >G 0 C , C Gi @ (C6.4.5b2)
semblage donné ; elle doit être considérée comme une
situation normale de service à température ambiante. la largeur b0' doit être exprimée en millimètres.
a2) La ou les situations normales de service, ex- c) La largeur efficace du joint b'' pour une situation
ceptionnelles de service ou d’essai de résistance suscep- sous pression est égale à :
tibles d’être déterminantes pour l’assemblage, dites
b" = 2,5 mm
situations sous pression.
d) Le diamètre G du cercle sur lequel s'applique la
Dans ces situations, l’assemblage doit résister à
force de compression du joint dans une situation sous
l’action de la pression qui tend à écarter les deux élé-
pression est donné par la formule :
ments, tout en maintenant sur le joint un effort de com-
pression suffisant pour assurer l’étanchéité. G C d h 2b " (C6.4.5d)
Le rapport m entre la compression minimale du joint
et la pression intérieure est une caractéristique du joint
dite coefficient de serrage du joint.
b) Les règles concernant les éléments assemblés ne
doivent être appliquées que pour chacune des situations
sous pression définies ci-dessus.
a) G0 C t C Gi b) G0 C d C Gi
b0' C Gi b0' G0 C
Figure C6.4.5 - Largeurs du joint b0' et b'' et diamètre G du cercle sur lequel s'applique
la force de compression du joint dans une situation sous pression.
852
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C6.5 - BRIDES AVEC JOINT PORTANT DE PART brides emmanchées-soudées (voir figure
ET D'AUTRE DU CERCLE DE PERÇAGE DES C6.5.1.2),
TROUS DE BOULONS
brides à collerette soudée en bout ou monobloc
C6.5.1 - Objet avec l’enveloppe cylindrique (voir figure
a) Les règles du présent chapitre permettent de véri- C6.5.1.3).
fier la résistance d’une bride constituant l’un des élé- Elles ne concernent pas les brides des fonds à calotte
ments d’un assemblage : sphérique boulonnés qui sont traitées en C3.4.
soumis à une pression intérieure, c) La résistance de la boulonnerie de l’assemblage
doit être parallèlement vérifiée au moyen de la règle
dont le joint porte de part et d'autre du cercle de
C6.4.6.
perçage des trous de boulons,
d) Les présentes règles sont applicables aux brides
relevant des règles du chapitre C6.4.
directement assemblées à un fond bombé elliptique,
b) Les règles s’appliquent aux brides des types sui- torisphérique ou hémisphérique, moyennant le respect
vants : de la règle C3.1.8.
brides vissées (voir figure C6.5.1.1), e) Les règles du présent chapitre couvrent la défail-
lance par déformation excessive de la bride.
854
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
(1) Dans le cas d’un taraudage conique, B est le diamètre sur flanc mesuré à mi-longueur de serrage LT.
a) Bride avec ou sans collerette assemblée par b) Bride sans collerette assemblée par
double soudure non pénétrante ou soudures à pleine pénétration.
à pénétration partielle.
Figure C6.5.1.2 - Brides emmanchées-soudées.
(Les détails d’exécution des assemblages soudés sont précisés en FA1 - Dans le cas d'une bride assemblée par double
soudure non pénétrante ou à pénétration partielle, les dimensions minimales nécessaires des soudures sont celles don-
nées pour le cas où la participation mécanique de l'enveloppe cylindrique est négligée)
855
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
Figure C6.5.1.3 - Brides à collerette soudée en bout ou monobloc avec l’enveloppe cylindrique.
856
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
hD = Différence entre les rayons du cercle de La résistance de la bride ne doit être vérifiée que
perçage des trous de boulons et du cercle pour chacune des situations sous pression définies en
sur lequel s’applique la force HD C6.4.4.
hG = Différence entre les rayons du cercle de Cette disposition reste applicable lorsque, en applica-
perçage des trous de boulons et du cercle tion des dispositions de C6.5.2.1g, la vérification de la
sur lequel s’applique la force de compres- résistance de la bride relève des règles C6.2.6 ou C6.2.7.
sion du joint HG
hT = Différence entre les rayons du cercle de
perçage des trous de boulons et du cercle
sur lequel s’applique la force HT
Les distances hD , hG et hT ainsi que la distance hR
définie en C6.4.6 sont indiquées sur la figure C6.5.5.
858
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C6.5.4.2 - Brides emmanchées-soudées sans collerette De plus, dans le cas d’une bride à collerette soudée
en bout telle que :
Une bride emmanchée-soudée sans collerette assem-
blée par soudures à pleine pénétration (figure C6.5.1.2b) f < fs
doit être assimilée à une bride à collerette monobloc
avec l’enveloppe cylindrique. si la longueur l, définie par la figure C6.5.4.3, est telle
que :
Le cordon de soudure plateau-enveloppe cylindrique
sur la face arrière de la bride doit être considéré comme l ! 0,2 B eh,0 e h,0
une collerette tronconique (dont les dimensions g0 , g1 et
h sont définies par la figure C6.5.1.2b), sous réserve x l’épaisseur utile eh de la collerette, définie par
que : la figure C6.5.4.3, doit en outre être au moins
h et g1 g 0 t MIN >0,25g 0 , 5mm @ égale à l’épaisseur minimale théorique, eh,0
donnée par la formule :
Dans le cas contraire, ou si le cordon est usiné avec
un rayon r satisfaisant à la condition C6.5.2.1d, la bride PB
e h,0 (C6.5.4.3.2)
doit être assimilée à une bride à collerette cylindrique. 2f P
C6.5.4.3 - Brides à collerette soudée en bout ou mo- x si l’épaisseur utile de l’enveloppe cylindrique
nobloc avec l’enveloppe cylindrique est < eh (figures C6.5.4.3.1a et 2a), l’épaisseur
L’épaisseur utile de la collerette doit être au moins utile de la collerette à son extrémité peut être
égale à : inférieure à l’épaisseur minimale théorique eh,0,
pour autant que la longueur lh n’excède pas
PD
es,0
2 fs P (C6.5.4.3.1) 0, 2 B eh,0 eh,0 .
859
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C6.5.5 - Vérification de la résistance de la bride les distances hD, hT et hG sont données par les
a) La contrainte maximale radiale dans le plateau est formules :
donnée par la formule : C B g1
hD (C6.5.5e3)
6M r 2
Vr CF (C6.5.5a)
S C n d h e 2 2C B G
hT (C6.5.5e4)
b) La contrainte maximale circonférentielle dans le 4
plateau est donnée par la formule : C G
hG (C6.5.5e5)
EY Mș 2
Vș CF (C6.5.5b)
e2 B f) Le moment M2 est le moment M relatif à l'élément
auquel est assemblée la bride étudiée, donné par la for-
c) Les moments Mr et MT sont donnés par les formu- mule indiquée au tableau C6.5.5.
les :
g) k1 est la rigidité k de la bride étudiée, donnée par
C la formule :
ln
k1
Mr M 1 M 2 M 1 B (C6.5.5c1)
S
k1 k 2 ln K k E e 3 ln K (C6.5.5g)
6
k1
Mș M 2 M 1 (C6.5.5c2) h) k2 est la rigidité k de l'élément auquel est assem-
k1 k 2 blée la bride étudiée, donnée par la formule indiquée au
tableau C6.5.5.
d) Le moment M1 est le moment M relatif à la bride
étudiée, donné par la formule : i) Lorsque la bride étudiée est assemblée à une autre
bride normale dont les dimensions B et g1 sont identi-
M H D hD H T hT H G hG ques :
(C6.5.5d) Mr = M1 = M2 , MT = 0 , V ș 0
e) Dans cette formule : j) Pour chacune des situations sous pression étudiées,
les forces HD et HT sont données par les formu- les contraintes Vr et V ș doivent satisfaire aux conditions
les : suivantes :
S x Vr d f
HD B2 P (C6.5.5e1)
4
x kF . V ș d f
HT
S
4
G 2
B 2
P (C6.5.5e2)
860
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1 - Bride vissée
Figure C6.5.5 - Forces s'exerçant sur un bride dans une situation sous pression.
(Les forces WP, HG et HR et la distance hR sont définies en C6.4.6)
861
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C6.6 - BRIDES INVERSÉES AVEC JOINT Pour des goujons à filetage d’un autre type, les
PORTANT DE PART ET D'AUTRE DU CERCLE contraintes de cisaillement dans les filets du goujon et
DE PERÇAGE DES TROUS DE GOUJONS les filets du taraudage de la bride doivent être vérifiées
au moyen des règles de l’Annexe C10.A1.
C6.6.1 - Objet
c) La bride peut être constituée de plusieurs éléments
a) Les règles du présent chapitre permettent de véri-
assemblés par soudure à pleine pénétration ; il n’y a
fier la résistance d’une bride inversée constituant l’un
alors pas lieu de tenir compte d’un coefficient de sou-
des éléments d’un assemblage :
dure dans les calculs.
soumis à une pression intérieure, d) Le rayon r du congé de raccordement plateau-
dont le joint porte de part et d'autre du cercle de collerette d’une bride à collerette doit être tel que :
perçage des trous de goujons, r t MIN >0,25 g 1 , 5mm @
relevant des règles du chapitre C6.4.
b) Les règles s’appliquent aux brides des types sui-
vants :
brides emmanchées-soudées (voir figure
C6.6.1.1),
brides à collerette soudée en bout ou monobloc
avec l’enveloppe cylindrique (voir figure Figure C6.6.2
C6.6.1.2). e) La collerette d'une bride à collerette tronconique
c) La résistance de la boulonnerie de l’assemblage soudée en bout ou monobloc avec l'enveloppe cylindri-
doit être parallèlement vérifiée au moyen de la règle que ne doit pas présenter une pente supérieure à 1/1 ; si
C6.4.6. tel n'est pas le cas, prendre pour g1 une valeur telle que
cette condition soit respectée.
d) Les présentes règles couvrent la défaillance par
déformation excessive de la bride. f) Au droit de l’assemblage circulaire d’une bride à
collerette soudée en bout avec l’enveloppe cylindrique,
C6.6.2 - Conditions d’application les fibres moyennes peuvent être décalées, sans toutefois
C6.6.2.1 - Bride que ce décalage aille, aux tolérances de fabrication près
(voir F1.5), au-delà de l’alignement des faces externes
a) La bride doit être de révolution. ou internes. Le raccordement des surfaces doit se faire
b) La longueur d’engagement des filets d’un goujon par une pente n’excédant par 1/3.
à filetage à filet triangulaire au profil ISO L’épaisseur de la collerette doit satisfaire à la règle
(NF ISO 68-1 : Mars 1999) doit être au moins égale à : C6.6.4.3.
ª §
Rp vis ·º g) La règle C6.6.5 n'est applicable que si :
MAX «0,8d b , ¨ 0,8d b ¸»
«
¬
¨
©
Rp bride ¸»
¹¼
M 1 k 2 M 2 k1 t 0
862
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a) Bride avec ou sans collerette assemblée par b) Bride sans collerette assemblée par
double soudure non pénétrante ou soudures à pleine pénétration.
à pénétration partielle.
Figure C6.6.1.1 - Brides inversées emmanchées-soudées.
(Les détails d’exécution des assemblages soudés sont précisés en FA1 – Dans le cas d'une bride assemblée par double
soudure non pénétrante ou à pénétration partielle, les dimensions minimales nécessaires des soudures sont celles
données pour le cas où la participation mécanique de l'enveloppe cylindrique est négligée.)
863
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x l'extrémité de cette enveloppe si la bride est Pour une bride à collerette emmanchée-
emmanchée-soudée assemblée par double sou- soudée assemblée par double soudure non
dure non pénétrante ou à pénétration partielle, pénétrante ou à pénétration partielle :
g1 = 0.
x la face postérieure du plateau de la bride si la
bride est emmanchée-soudée assemblée par HD = Force résultant de l’action de la pression
soudures à pleine pénétration ou à collerette sur la surface du cercle de diamètre D
soudée en bout ou monobloc avec l'enveloppe HG = Force de compression du joint dans une
cylindrique. situation sous pression, définie en C6.4.6
Il est de même de la longueur d'enveloppe participant HT = Force résultant de l’action de la pression
à la résistance d'une ouverture proche de la bride (voir sur la surface annulaire comprise entre les
C5). cercles de diamètres G et D
C6.6.2.3 - Sollicitations La somme algébrique des forces HD , HG et HT et de la
Les règles du présent chapitre ne prennent en compte force HR définie en C6.4.6 est la force WP définie en
que l’action de la pression intérieure et des efforts exer- C6.4.6 (voir figure C6.6.5).
cés par les goujons.
hD = Différence entre les rayons du cercle de
Elles ne prennent pas en compte les efforts agissant perçage des trous de goujons et du cercle
sur l’enveloppe cylindrique. (voir Note) sur lequel s’applique la force HD
Note : L’annexe C6.A5 propose une méthode simplifiée de prise en
compte des ces efforts. hG = Différence entre les rayons du cercle de
perçage des trous de goujons et du cercle
C6.6.3 - Notations sur lequel s’applique la force de compres-
A = Diamètre extérieur de la bride sion du joint HG
B = Diamètre intérieur de la bride hT = Différence entre les rayons du cercle de
perçage des trous de goujons et du cercle
C = Diamètre du cercle de perçage des trous
sur lequel s’applique la force HT
de goujons
D = Diamètre intérieur de l’enveloppe cylin- Les distances hD , hG et hT ainsi que la distance hR
drique définie en C6.4.6 sont indiquées sur la figure C6.6.5.
864
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P = Pression de calcul pour la situation sous C6.6.4.3 - Brides à collerette soudée en bout ou mo-
pression considérée nobloc avec l’enveloppe cylindrique
EY = ª3 K 2 ln K º
L’épaisseur utile de la collerette doit être au moins
« 1 Q 1 Q 2
1 6 égale à :
»
K 1 «¬ S S K 1 »¼
PD
es,0 (C6.6.4.3.1)
(formule C6.6.3.3) 2 fs P
Le graphique C6.A3.6 donne les valeurs De plus, dans le cas d’une bride à collerette soudée
du coefficient EY pour Q = 0,3. en bout telle que :
Q = Coefficient de Poisson du matériau de la f < fs
bride
si la longueur l, définie par la figure C6.6.4.3, est telle
C6.6.4 - Considérations générales que :
C6.6.4.1 - Situations à étudier
l ! 0,2 A eh,0 e h,0
La résistance de la bride ne doit être vérifiée que
pour chacune des situations sous pression définies en x l’épaisseur utile eh de la collerette, définie par
C6.4.4.
la figure C6.6.4.3, doit en outre être au moins
Cette disposition reste applicable lorsque, en applica- égale à l’épaisseur minimale théorique eh,0 don-
tion des dispositions de C6.6.2.1g, la vérification de la née par la formule :
résistance de la bride relève des règles C6.3.6 ou C6.3.7.
PA
e h,0 (C6.6.4.3.2)
C6.6.4.2 - Brides emmanchées-soudées sans collerette 2f P
Une bride emmanchée-soudée sans collerette assem-
x si l’épaisseur utile de l’enveloppe cylindrique
blée par soudures à pleine pénétration (figure C6.6.1.1b)
doit être assimilée à une bride à collerette monobloc est < eh (figures C6.6.4.3.1a et 2a), l’épaisseur
avec l’enveloppe cylindrique. utile de la collerette à son extrémité peut être
inférieure à l’épaisseur minimale théorique eh,0,
pour autant que la longueur lh n’excède pas
0,2 A eh,0 e h,0 .
865
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
866
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Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
HT
S
4
G 2 D 2 P (C6.6.5e2)
i) Pour chacune des situations sous pression étudiée,
les contraintes Vr et V T doivent satisfaire aux conditions
suivantes :
La force HT est toujours négative.
la distance hD est donnée par les formules sui-
x Vr d f
vantes : x kF . V T d f
x pour une bride emmanchée-soudée avec
ou sans collerette assemblée par double
soudure non pénétrante ou à pénétration
partielle :
CD
hD (C6.6.5e3-1)
2
Dans ce cas, la distance hD est toujours néga-
tive.
C
ln
Mr
S
16
2 2
G C C G P H G hG M 2 M1
k1 B
k1 k 2 ln K
(C6.6.5c1)
867
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
868
CODAP 2005 Division 1
Figure C6.6.5 - Forces s’exerçant sur une bride inversée dans une situation sous pression.
(Les forces WP, HG et HR et la distance hR sont définies en C6.4.6 - Sur cette figure, les distances hD et hT sont négatives)
869
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
3$57,(&
&21&(37,21(7&$/&8/6
$11(;(&$
87,/,6$7,21'(6$66(0%/$*(6¬%5,'(61250$/,6e(6
$QQH[HLQIRUPDWLYH
de calcul n’excède pas la pression maximale admissible Note 3 : Cette Annexe s’appuie sur les anciennes normes françaises.
donnée, pour chaque ISO PN, en fonction du matériau Dans le cas d’une application s’appuyant sur d’autres normes, il
des brides et de la température de calcul, par les tableaux convient de transposer la méthodologie sur la base des éléments four-
nis par ces normes.
de la norme NF E 29-005 (voir Note 2).
869-1
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Tableau C6.A1.
&$7e*25,(0,1,0$/('(5e6,67$1&(
,6231 7<3('(-2,17$8725,6e
'(/$%28/211(5,( (Noir Note 1)
6.10.16 - Plat non métallique avec ou sans enveloppe Basse
- Plat non métallique avec ou sans enveloppe Basse
- Spiralé
20.25
- Métalloplastique ondulé Moyenne
- Métallique ondulé avec ou sans garnissage
- Plat non métallique avec ou sans enveloppe Basse
- Spiralé
- Métalloplastique ondulé Moyenne
40
- Métallique ondulé avec ou sans garnissage
- Métalloplastique non ondulé
Haute
- Métallique plat lisse ou strié
- Plat non métallique avec ou sans enveloppe Basse
- Spiralé
- Métalloplastique ondulé Moyenne
50 - Métallique ondulé avec ou sans garnissage
- Métalloplastique non ondulé
- Métallique plat lisse ou strié Haute
- Annulaire métallique
- Plat non métallique avec ou sans enveloppe
- Spiralé
Moyenne
- Métalloplastique ondulé
100 - Métallique ondulé avec ou sans garnissage
- Métalloplastique non ondulé
- Métallique plat lisse ou strié Haute
- Annulaire métallique
Note 1 : La catégorie de résistance de la boulonnerie se définit ici par le rapport entre les valeurs minimales garanties de la limite conventionnelle
d’élasticité (à 1% pour les aciers austénitiques, à 0,2% pour les autres matériaux) à la température ambiante, du matériau de la vis ( P)vis et du
✕
Catégorie de résistance
Basse Moyenne Haute
de la boulonnerie
(5p )vis
≥1 ≥ 1,4 ≥ 2,5
(5p )bride
869-2
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
3$57,(&
&21&(37,21(7&$/&8/6
$11(;(&$
&2()),&,(17'(6(55$*((735(66,21
'¶$66,6('(6-2,176
$QQH[HLQIRUPDWLYH
3UHVVLRQ
&RHIILFLHQW
1DWXUHGXMRLQW G¶DVVLVH
GHVHUUDJH
YRLUWDEOHDX& \
P
03D
Elastomère non entoilé, sans forte proportion de fibres d’amiante :
∗ dureté shore < 75 0,50 0
∗ dureté shore ≥ 75 1,00 1,4
-2,1763/$71210e7$//,48(6
869-3
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
∗ aluminium recuit
2,50 20,0
∗
-2,1763/$76
869-4
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
3$57,(&
&21&(37,21(7&$/&8/6
$11(;(&$
&2()),&,(176E)/E9/E)E9ME7E8(7E<3285/(
&$/&8/'(6%5,'(6
$QQH[HREOLJDWRLUH
D Les graphiques C6.A3.1 à 5 donnent les valeurs Le coefficient βF est donné par le graphique C6.A3.3.
des coefficients βFL et βVL, relatifs aux brides « indé-
Le coefficient βV est donné par le graphique
pendantes », et des coefficients βF, βV et ϕ, relatifs aux
C6.A3.4.
brides « monobloc », utilisés dans les règles de calcul des
brides. Le coefficient ϕ est donné par le graphique C6.A3.5.
Le coefficient βFL est donné par le graphique E Le graphique C6.A3.6 donne, pour ν = 0,3, les va-
C6.A3.1. leurs des coefficients βT , βU et βY dont les formules
sont données dans les règles.
Le coefficient βVL est donné par le graphique
C6.A3.2.
869-5
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS • Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À
BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
Graphique C6.A3.1 - Valeurs du coefficient βFL relatif aux brides « indépendantes » pour ν = 0,3.
3 + $ 21 + 11$ 3 + 2$ 9 + 5$
&18
6 + &21 84 + &24 210 − 360
β FL = − (C6.A3.1)
1/ 4
(1 + $ )
3
&
( ) 2
3 1 −ν
&
Les coefficients $, &, &18, &21 et &24 sont respectivement donnés par les formules 1, 2, 20, 23 et 26.
869-6
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Graphique C6.A3.2 - Valeurs du coefficient βVL relatif aux brides « indépendantes » pour ν= 0,3.
1 & 24 3& 21
− − − &18
β VL = 4 5 2 (C6.A3.2)
( )
3 1 −ν 2
1/ 4
(1 + $)
3
&
Les coefficients $, &, &18, &21 et &24 sont respectivement donnés par les formules 1, 2, 20, 23 et 26.
869-7
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS • Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À
BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
Annexe C6.A3 – COEFFICIENTS βFL , βVL , βF , βV , ϕ , βT , βU ET βY POUR LE CALCUL DES BRIDES
Graphique C6.A3.3 - Valeurs du coefficient βF relatif aux brides « monobloc » pour ν = 0,3.
Les coefficients $, & et (6 sont respectivement donnés par les formules 1, 2 et 45.
(C6.A3.3)
Graphique C6.A3.4 -Valeurs du coefficient βV relatif aux brides « monobloc » pour ν = 0,3.
(C6.A3.4)
Les coefficients $, & et (4 sont respectivement donnés par les formules 1, 2 et 43.
Pour les brides à collerette cylindrique : βV = 0,550103
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS • Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À
BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
Graphique C6.A3.5 - Valeurs du coefficient ϕrelatif aux brides « monobloc » pour ν= 0,3.
(La valeur minimale de ϕest :ϕ= 1)
& 36
ϕ= (C6.A3.5)
1+ $
Les coefficients $ et &36 sont respectivement donnés par les formules 1 et 38.
869-10
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
869-11
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS • Section C6 – RÈGLES DE CALCUL DES ASSEMBLAGES À
BRIDES BOULONNÉES SOUMIS À UNE PRESSION INTÉRIEURE
J1
$= −1 (1)
J0
4
( )
K
& = 48 1 − ν 2 (2)
K0
1 $
&1 = + (3)
3 12
5 17 $
&2 = + (4)
42 336
1 $
&3 = + (5)
210 360
11 59 $ 1 + 3 $
&4 = + + (6)
360 5040 &
&5 =
1
+
5$
−
(1 + $)3 (7)
90 1008 &
1 17 $ 1
&6 = + + (8)
120 5040 &
29 3$ 42 + 198 $ + 243 $ 2 + 91 $3 1
&10 = + − (12)
3780 704 84 &
31 1763 $ 42 + 72 $ + 45 $ 2 + 10 $3 1
&11 = + + (13)
6048 665280 84 &
1 71 $ 88 + 198 $ + 156 $ 2 + 42 $3 1
&12 = + + (14)
2925 300300 385 &
761 937 $ 2 + 12 $ + 11 $ 2 + 3 $3 1
&13 = + + (15)
831600 1663200 70 &
869-12
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
197 103 $ 2 + 12 $ + 17 $2 + 7 $3 1
&14 = + −
& (16)
415800 332640 70
233 97 $ 6 + 18 $ + 15 $ 2 + 4 $3 1
&15 = + + (17)
831600 554400 210 &
(
&16 = &1 ⋅ & 7 ⋅ &12 + & 2 ⋅ &8 ⋅ & 3 + & 3 ⋅ &8 ⋅ & 2 − & 32 ⋅ & 7 + &82 ⋅ &1 + & 22 ⋅ &12 ) (18)
[ (
&17 = & 4 ⋅ & 7 ⋅ &12 + & 2 ⋅ &8 ⋅ &13 + & 3 ⋅ &8 ⋅ & 9 − &13 ⋅ & 7 ⋅ & 3 + &82 ⋅ & 4 + &12 ⋅ & 2 ⋅ & 9 )] &1 (19)
16
[ (
&18 = & 5 ⋅ & 7 ⋅ &12 + & 2 ⋅ &8 ⋅ &14 + & 3 ⋅ &8 ⋅ &10 − &14 ⋅ & 7 ⋅ & 3 + & 82 ⋅ & 5 + &12 ⋅ & 2 ⋅ &10 )] &1 (20)
16
[ (
&19 = &6 ⋅ & 7 ⋅ &12 + & 2 ⋅ &8 ⋅ &15 + & 3 ⋅ &8 ⋅ &11 − &15 ⋅ & 7 ⋅ &3 + &82 ⋅ & 6 + &12 ⋅ & 2 ⋅ &11 )] &1 (21)
16
[ (
& 20 = &1 ⋅ & 9 ⋅ &12 + & 4 ⋅ &8 ⋅ & 3 + & 3 ⋅ &13 ⋅ & 2 − & 32 ⋅ & 9 + &13 ⋅ & 8 ⋅ &1 + &12 ⋅ & 4 ⋅ & 2 )] &1 (22)
16
[ (
& 21 = &1 ⋅ &10 ⋅ &12 + & 5 ⋅ &8 ⋅ & 3 + & 3 ⋅ &14 ⋅ & 2 − & 32 ⋅ &10 + &14 ⋅ &8 ⋅ &1 + &12 ⋅ & 5 ⋅ & 2 )] &1 (23)
16
[ (
& 22 = &1 ⋅ &11 ⋅ &12 + & 6 ⋅ & 8 ⋅ & 3 + & 3 ⋅ &15 ⋅ & 2 − & 32 ⋅ &11 + &15 ⋅ &8 ⋅ &1 + &12 ⋅ & 6 ⋅ & 2 )] &1 (24)
16
[ (
& 23 = &1 ⋅ & 7 ⋅ &13 + & 2 ⋅ & 9 ⋅ & 3 + & 4 ⋅ &8 ⋅ & 2 − & 3 ⋅ & 7 ⋅ & 4 + &8 ⋅ & 9 ⋅ &1 + & 22 ⋅ &13 )] &1 (25)
16
[ (
& 24 = &1 ⋅ & 7 ⋅ &14 + & 2 ⋅ &10 ⋅ & 3 + & 5 ⋅ &8 ⋅ & 2 − & 3 ⋅ & 7 ⋅ &5 + &8 ⋅ &10 ⋅ &1 + & 22 ⋅ &14 )] &1 (26)
16
[ (
& 25 = &1 ⋅ & 7 ⋅ &15 + & 2 ⋅ &11 ⋅ & 3 + &6 ⋅ &8 ⋅ & 2 − & 3 ⋅ &7 ⋅ &6 + &8 ⋅ &11 ⋅ &1 + & 22 ⋅ &15 )] &1 (27)
16
1/ 4
&
& 26 = − (28)
4
5
& 27 = & 20 − &17 − + &17 ⋅ & 26 (29)
12
1
& 28 = & 22 − &19 − + &19 ⋅ & 26 (30)
12
1/ 2
&
& 29 = − (31)
4
3/ 4
&
& 30 = − (32)
4
869-13
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
3$
& 31 = − &17 ⋅ & 30 (33)
2
1
&32 = − &19 ⋅ &30 (34)
2
1
& 34 = + &18 − & 21 − &18 ⋅ & 26 (36)
12
1
&36 = (& 28 ⋅ &35 ⋅ & 29 − & 32 ⋅ & 34 ⋅ & 29 ) (38)
&33
3 + $ 21 + 11 $ 3 + 2 $
(5 = (1 + (2 + (3 (44)
6 84 210
7 $ 3 $ 1 $ 1 $ 1
( 6 = (5 − &36 + + − − − &37 + + (45)
120 36 & 40 72 60 120 &
869-14
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
3$57,(&
&21&(37,21(7&$/&8/6
$11(;(&$
&$5$&7e5,67,48(6'(/$%28/211(5,(¬),/(7$*(
0e75,48(¬),/(775,$1*8/$,5($8352),/,62
$QQH[HLQIRUPDWLYH
Caractéristiques de la boulonnerie à filetage métrique à filet triangulaire au profil ISO Diamètre des trous de
(NF ISO 68-1 : Mars 1999) à pas gros (1) (d’après les normes NF ISO 261 et NF ISO 262 de Mars 1999) passage de boulons,
série moyenne
Section résistante suivant
Diamètre Diamètre Diamètre du 2
Pas
nominal sur flancs noyau de la vis π G2 + G3 NF EN 20273
Gb (2)
S
G2 = Gb- 0,6495 S G3 = Gb - 1,2268 S
Db = (Juin 1992)
4 2 Gh (1)
1,75 10,863 9,853 84,3 13,5
14 2 12,701 11,546 115 15,5
2 14,701 13,546 157 17,5
18 2,5 16,376 14,933 192 20
2,5 18,376 16,933 245 22
22 2,5 20,376 18,933 303 24
3 22,051 20,319 353 26
27 3 25,051 23,319 459 30
3,5 27,727 25,706 561 33
33 3,5 30,727 28,706 694 36
4 33,402 31,093 817 39
39 4 36,402 34,093 976 42
4,5 39,077 36,479 1120 45
45 4,5 42,077 39,479 1306 48
5 44,752 41,866 1473 52
52 5 48,752 45,866 1757 56
5,5 52,427 49,252 2030 62
60 5,5 56,427 53,252 2362 66
6 60,103 56,639 2676 70
68 6 64,103 60,639 3055 74
6 68,103 64,639 3460 78
76 6 72,103 68,639 3889 82
6 76,103 72,639 4344 86
(1) Dimensions en millimètres. (2) Employer de préférence les diamètres dans les cases grisées.
869-15
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
869-16
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
3$57,(&
&21&(37,21(7&$/&8/6
$11(;(&$
$66(0%/$*(6¬%5,'(6%28/211e(66280,6¬81(
35(66,21,17e5,(85((7¬'¶$875(662//,&,7$7,216
$QQH[HLQIRUPDWLYH
&$2%-(7 &$5Ê*/('(&$/&8/
La présente Annexe propose une méthode simpli- La vérification de la résistance est à effectuer au
fiée de calcul de la résistance d’un assemblage à brides moyen de celle des règles qui s’applique à l’assemblage
pour une situation dans laquelle il est soumis aux ac- concerné, en substituant à la pression de calcul 3 XQH
tons simultanées : SUHVVLRQGHFDOFXOpTXLYDOHQWH 3eq donnée par la for-
− d’une pression intérieure 3, mule :
869-17
CODAP 2005 Division 1 • Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
869-18
CODAP 2005 Division 1
PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C7
REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A
PLAQUES TUBULAIRES
C7.1. - DISPOSITIONS PARTICULIERES C7.1.3 - Désignation des échangeurs
APPLICABLES AUX ECHANGEURS DE
C7.1.3.1 - Dimensions caractéristiques
CHALEUR
Un échangeur est défini par deux dimensions
C7.1.1 - Objet et domaine d’application
caractéristiques :
Cette Annexe rassemble un ensemble de règles de
conception, fabrication, contrôle et utilisation son diamètre Di,
s’appliquant de façon usuelle aux échangeurs sa longueur L0,
multitubulaires.
toutes deux exprimées en mm (voir figure C7.1.3.1).
Cet ensemble de règles garanti une bonne cohérence
entre les calculs thermo-hydrauliques, les calculs de C7.1.3.1.1 - Diamètre
vérification de l’absence de risque de vibration et les L’échangeur est défini par le diamètre intérieur de la
calculs mécaniques (voir logigramme C7.1.1). calandre, dans sa partie courante.
C7.1.2 - Conditions d’application Lorsque la calandre d’un échangeur est réalisée à
C7.1.2.1 - Catégorie de construction l’aide d’un tube et non d’une tôle roulée ( 610 mm),
il est habituel d’utiliser le diamètre extérieur à la place
La catégorie de construction de l’échangeur est du diamètre intérieur.
choisie conformément aux dispositions de G7.
Dans le cas d’un échangeur de type « Rebouilleur »
C7.1.2.2 - Classe de l’échangeur l’appareil est défini par deux diamètres intérieurs : celui
Indépendamment de la catégorie de construction, la de la calandre au niveau de la plaque tubulaire di et celui
présente Annexe définit deux classes d’échangeurs : N de la partie formant réservoir Di.
et R. Cette notion se surimpose à la notion de catégorie Le diamètre limitant la zone perforée de la plaque
de construction. tubulaire (noté D0 dans la Section C7 et souvent
Le choix de la classe de l’échangeur est fait par le dénommé OTL) peut également être considéré comme
Donneur d’ordre ou conjointement par le Donneur une dimension diamétrale caractéristique de
d’ordre et le Fabricant. La classe de l’échangeur peut l’échangeur.
également être proposée par le Fabricant, pour les C7.1.3.1.2 - Longueur
échangeurs de « catalogue », par exemple.
Dans le cas d’un échangeur à tubes droits,
La classe N correspond aux échangeurs dont les l’échangeur est défini par la longueur L0 des tubes
conditions d’exploitation et de maintenance sont
mesurée hors tout.
normales et relativement bien connues.
Dans le cas de tubes en U, l’échangeur est défini par
La classe R correspond aux échangeurs dont les
la longueur droite des tubes ayant le plus grand rayon de
conditions d’exploitation sont difficiles et justifient de
cintrage.
choisir des conceptions permettant de faciliter la
maintenance de ces appareils.
870
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Logigramme C7.1.1
Règles d’application
Non obligatoires Obligatoires
Etablissement des données techniques de construction
– Conditions de fonctionnement
– Conditions d’installation
– Risques de corrosion
– Risques d’encrassement
– Facteurs potentiels de défaillance et conséquence
d’une défaillance
ª
Conception générale
– Choix de la classe de l’appareil
– Choix de la technologie et de la conception des
C7.1 Section M
composants
– Choix des matériaux
– Choix des joints : types et matériaux
ª ©
Calculs thermo-hydrauliques
– Dimensionnement thermique et hydraulique CX
– Vérification de l’absence de risque de vibration
ª ©
Calculs mécaniques C7.2 à C7.4
– Règles de calcul des plaques tubulaires C7.A1 à C7.A6,
C7.A7
– Règles de calcul des autres composants C7.A8, C7.A9
Section C
ª
Règles de fabrication Partie F
ª
Règles d’inspection Partie I
ª
Notice d’instruction XX
871
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Diamètre de
Ep (en mm) tous matériaux
l’échangeur (en mm)
d 200 3
200 < Di d 350 4
872
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
873
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
A E L
F M
G N
H P
J S
C K T
N X U
D W
874
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
875
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Tableau C7.1.4.3.2 - Épaisseurs minimales des tubes pour les échangeurs de la classe R.
876
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CALCUL
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Figure C7.1.4.4.1.2.
877
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CALCUL
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
878
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CALCUL
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
C7.1.4.4.2 - Ecartement des chicanes transversales et Pour les échangeurs verticaux de la classe N, et par
des plaques supports accord entre le Donneur d’ordre et le Fabricant, ces
valeurs peuvent être augmentées de 30%.
Les écartements entre chicanes sont déterminés par
le calcul thermo-hydraulique de l’échangeur. Les b) En l’absence de plaque-support arrière d’un
valeurs sont communiquées par le Donneur d’ordre ou faisceau de tubes en U, les 2 dernières chicanes doivent
déterminées par le Fabricant lorsque celui-ci assure ce être positionnées de telle sorte que la somme des
calcul. longueurs a, b et c (voir figure C7.1.4.4.2) soit au plus
égale à la valeur l donnée par l’une des formules
Cependant les longueurs de tube non soutenues
précédentes.
minimales et maximales conseillées sont indiquées ci-
dessous : Nota : Pour les échangeurs verticaux de la classe N,
ces valeurs peuvent être augmentées.
La distance intérieure minimale entre deux
chicanes, ou deux plaques-supports, ne C7.1.4.4.3 - Dimension des chicanes transversales et
doit pas être inférieure à 0,2 Di, (pour les plaques supports
rebouilleurs : 0,2 di ) a) Diamètre
Cette distance ne doit pas être supérieure aux Le jeu entre diamètre intérieur Di de la calandre et le
valeurs suivantes : diamètre de la chicane ou de la plaque support est donné
dans le tableau C7.1.4.4.3a.
x Tubes en aciers non alliés et alliés, ou en
nickel et alliages de nickel : b) Epaisseur
l d (55 de + 500) mm Les épaisseurs minimales des chicanes et des
plaques supports transversales sont données dans le
x Tubes en aluminium et alliages tableau C7.1.4.4.3b.
d’aluminium ou en cuivre et alliages de
cuivre : c) Perçage
l d (44 de + 500) mm Le diamètre des trous de passage des tubes dans les
chicanes est égal au diamètre nominal du tube augmenté
Dans le cas où le phénomène de fluage ou des de l’une des valeurs suivantes :
phénomènes de vibration sont à prendre en compte, les
Maximum 0,8 mm si la longueur de tube non
longueurs données par ces formules peuvent être
soutenue est au plus égale à 900 mm ou si le
modifiées.
diamètre nominal du tube est supérieur à
31,8 mm,
Maximum 0,4 mm dans les autres cas.
879
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CALCUL
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Tableau C7.1.4.4.3a - Jeu des chicanes et des plaques supports (en mm).
Diamètre de 350 < Di 450 < Di 750 < Di 1 000 < Di 1 250 < Di 1 500 < Di
Di d 350
l’échangeur d 450 d 750 d 1 000 d 1 250 d 1 500 d 3 000
Jeu
2,5 3 4 4,5 6 8 10
théorique
Tableau C7.1.4.4.3b - Épaisseurs des chicanes et des plaques supports (en mm).
Di d 350 3 4 5 6 9 9
Di d 220 2 3 3 4 4 5
880
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CALCUL
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Diamètre de
Classe R Classe N
l’échangeur
Di d 350 3
6
350 < Di d 1 000 4
881
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CALCUL
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Figure C7.1.4.4.7b
882
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CALCUL
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
C7.1.4.5.4 - Fonds plats et assemblages boulonnés Ces conditions de calcul doivent être précisées par le
Donneur d’ordre ou déterminées par le Fabricant
a) Lorsque l’étanchéité entre passes du circuit intra-
lorsque celui-ci assure le dimensionnement thermo-
tubulaire est importante, les conditions d’assise du joint
hydraulique de l’appareil.
doivent tenir compte de la présence d’une ou de
plusieurs barrettes pour assurer le niveau d’étanchéité C7.1.4.5.5 - Plaque tubulaire/calandre ou boîtes
souhaité et doivent être pris en compte dans le d’extrémités
renforcement de l’assemblage boulonné.
Dans les fonds plats et les plaques tubulaires
Dans ce cas, l’épaisseur de fonds à adopter ne doit possédant un revêtement de protection (placage,
pas être inférieure à la valeur donnée par la formule : revêtement par soudage ou doublage) les rainures de
logement des joints d’étanchéité avec les cloisons de
1/ 3
ª D4 P DJ hJ S r º
passe doivent également posséder un revêtement sur
e «0,056 J 698 » toutes les faces de ces rainures, dont l’épaisseur est au
« E » moins égale à l’épaisseur spécifiée.
«¬ E dB »
¼
C7.1.4.6 - Dispositifs de manutention et de montage
(C7.1.4.5.4)
a) A la demande du Donneur d’ordre, des
dans laquelle : dispositifs, doivent être prévus dans la plaque tubulaire
DJ = Diamètre moyen de la portée du joint des faisceaux démontables des échangeurs de la classe
(mm) R, pour faciliter leur extraction de la calandre. Ces
dispositifs doivent être démontés durant le service.
P = Pression de calcul (MPa)
b) Pour les faisceaux démontables, de type U, T, S,
E = Module d’élasticité du métal (MPa) il peut être nécessaire de prévoir un dispositif tel que
hJ = Distance entre le cercle de perçage et Dj glissières, galets, etc. pour faciliter le démontage de ces
(mm) faisceaux, en particulier lorsque les faisceaux sont
montés dans une calandre de type K.
Sr = Section totale des boulons (mm2)
c) Vis de décollement de joint : pour faciliter le
dB = Diamètre nominal des boulons démontage des joints, les assemblages boulonnés
Si le coefficient de serrage m du joint est au plus peuvent être munis de vis de décollement.
égal à 3, la valeur minimale déterminée par cette Le nombre et leur diamètre, conseillés, sont donnés
formule peut être diminuée de 20%. par le tableau C7.1.4.6c.
b) Lorsque l’étanchéité est moins importante (cas
général) les hypothèses de calcul peuvent être
différentes pour éviter un renforcement de l’assemblage
boulonné, par exemple :
choix d’un joint différent pour la ou les
barrettes,
jeu entre cloison(s) et plaque tubulaire ou
fond plat, augmenté.
883
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CALCUL
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Nombre de vis
Diamètre de
Diamètre des vis
l’échangeur Classe
(en mm)
(en mm)
R N
Di d 350 12 2 0 ou 2
884
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
885
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
ec es
Pt Ps Gc Pt Ps
Ds As (1)
Dc Ds A C e
e Gs A (2)
Configuration a : Configuration d :
Plaque monobloc avec la calandre et Plaque démontable des deux côtés, pincée entre brides.
la virole de boîte d’extrémité. (1) plaque tubulaire ne formant pas bride
(2) plaque tubulaire formant bride
es
ec
Gc Pt Ps
Ds A A Dc Pt Ps
Gs
C e C e
Configuration b : Configuration e :
Plaque monobloc avec la calandre et Plaque monobloc avec la virole de boîte d’extrémité et
démontable côté boîte d’extrémité, formant bride. démontable côté calandre, formant bride.
es
ec
Gc Pt Ps
Ds G1 A A Dc Pt Ps
Gs
C e G1 e C
Configuration c : Configuration f :
Plaque monobloc avec la calandre et Plaque monobloc avec la virole de boîte d’extrémité et
démontable côté boîte d’extrémité, ne formant pas bride. démontable côté calandre, ne formant pas bride.
Figure C7.2.1.2 - Configurations de plaque tubulaire d’échangeurs à tubes en U.
Nota : Si la plaque tubulaire est assemblée par bride avec joint(s) portant de part et d’autre du cercle de perçage des
trous de boulons (configurations b’, d’, e’) : voir figure C7.2.8.1.
886
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Dc Gc Gc
eu, p eu eu, p eu e u, p eu
Ds Ds Ds
Gs Gs Gs
887
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
C = Diamètre du cercle de perçage des trous Ces diamètres sont le diamètre noté G défini en
de boulons C6.1.5.
888
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
B2 G1 A2
=
=
Figure C7.2.3 - Définition du diamètre G1 pour une plaque tubulaire pincée entre brides.
889
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
890
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Ec
4
12 1 Q c2 (C7.2.4.5b1)
§¨ G G ·¸
M TS Z s Ps ©
1 c¹
D c e c e c M* Wc (C7.2.5.1.1c)
2 S D0
E c ec3
Ec
kc
6 1 Q c2 (C7.2.4.5b2) d) pour la configuration d :
§¨ G G ·¸
§ e 2 E c2 ·
M TS ©
6 Dc c s¹
Oc k c ¨1 eE c ¸ (C7.2.4.5b3) M* Wmax (C7.2.5.1.1d)
e3 ¨ 2 ¸ 2 S D0
© ¹
Gc
Dc2 § Qc
¨¨1
·
¸¸
Wmax MAX Ws ; Wc si la plaque tubulaire forme
(C7.2.4.5b4)
4 E c ec © 2 ¹ bride.
Zc U c kc E c G c 1 e E c (C7.2.4.5b5) Wmax 0 si la plaque tubulaire ne forme pas bride.
891
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
C7.2.5.1.2 - Détermination des moments de flexion b) Pour chacune des situations étudiées, la contrainte
agissant sur la plaque tubulaire longitudinale de membrane V t ne doit pas, en valeur
a) Le moment de flexion Mp agissant à la périphérie absolue, excéder la valeur admissible pour l’assemblage
de la plaque tubulaire est donné par la formule tubes-plaque, ft,j , déterminée selon C7.A3.3 :
suivante : V t d f t, j (C7.2.6b)
2
D0 C7.2.7 - Vérification de la résistance de la calandre
M* F Pe
32 (C7.2.5.1.2a) et de la virole de boîte d’extrémité à leur
Mp raccordement avec la plaque tubulaire
1 F
b) Le moment de flexion M0 agissant au centre de la Cette vérification n’est à effectuer que si la calandre
plaque tubulaire est donné par la formule suivante : ou la virole de la boîte d’extrémité sont monobloc avec
la plaque tubulaire (configurations a, b, c, e, f ).
3 Q* P
2
D0 Elle n’est à effectuer que pour chacune des
Mo Mp (C7.2.5.1.2b)
64 e situations normales de service étudiées.
c) Le moment de flexion maximal M agissant sur la C7.2.7.1 - Détermination des contraintes dans la
plaque tubulaire est donné par la formule suivante : calandre à son raccordement avec la plaque
tubulaire (configurations a, b, c)
M = MAX [ (Mp) ; (Mo) ] (C7.2.5.1.2c)
La calandre doit être d’épaisseur constante es au
C7.2.5.2 - Détermination de la contrainte de flexion voisinage de la plaque tubulaire, sur une longueur au
a) La contrainte maximale de flexion dans la plaque moins égale à :
tubulaire est donnée par la formule suivante :
l s,min 1,8 D s e s e s (C7.2.7.1)
6M
V 2 Cette longueur ne doit pas interférer avec la zone
§ · (C7.2.5.2a)
P * ¨ e hg' ¸ d’influence du raccordement de la calandre avec une
© ¹ autre enveloppe, un fond ou une bride. Elle peut
b) Pour chacune des situations étudiées, la contrainte cependant interférer avec la longueur de calandre
maximale de flexion V doit satisfaire à la condition participant à la résistance d’une ouverture proche du
suivante : raccordement avec la plaque tubulaire (voir C5).
Pt 1 x t Ps 1 xs
Vt (C7.2.6a)
x t xs
892
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
>V @
b) Pour les configurations b et c :
V c, eq MAX c, m V c, b Pt ; V c, m V c, b
1,5 f s
(C7.2.7.2c) Remplacer Es par : E s* Es et recalculer
V s, eq
C7.2.7.3 - Vérification des contraintes dans la ks, et Os.
calandre et la virole de la boîte d’extrémité
c) Pour les configurations e et f :
a) Pour chacune des situations normales de service
étudiées, les contraintes équivalentes Vs,eq et Vc,eq 1,5 f c
doivent satisfaire aux conditions : Remplacer Ec par : E c* Ec et
V c, eq
V s, eq d 1,5 f s , V c, eq d 1,5 f c (C7.2.7.3a) recalculer kc, et Oc.
b) Si ces conditions ne sont pas satisfaites, trois Si V d 2 f : les épaisseurs e, es et ec sont acceptables
options, combinables entre elles, sont possibles pour et le calcul est terminé.
ramener ces contraintes à des valeurs acceptables :
Si V ! 2 f : les calculs doivent être repris en
Option 1 : augmenter l’épaisseur de la plaque utilisant les options 1 ou 2.
tubulaire et reprendre les calculs en C7.2.4.3.
893
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
894
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
(2)
ec es (1)
l s,min
l c,min
Dc Pt Ps Ds
Configuration b’ :
Plaque monobloc avec la calandre et formant bride côté boîte d’extrémité.
(2)
ec es (1)
l s,min
l c,min
Dc Pt Ps Ds
Configuration d’ :
Plaque démontable des deux côtés, pincée entre brides.
(2)
ec es (1)
l s,min
l c,min
Pt
Dc Ps Ds
Configuration e’ :
Plaque monobloc avec la virole de boîte d’extrémité et formant bride côté calandre.
Figure C7.2.8.1 - Echangeur à plaque démontable avec joint(s) portant de part et d’autre du cercle
de perçage des trous de boulons. (configurations b’, d’, e’)
(1) Calandre - (2) Virole de boîte d’extrémité
895
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Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
896
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897
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Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
ec es
Pt Ps
Dc Ds A
e
Configuration a :
Plaque monobloc avec la calandre et la virole de boîte d’extrémité.
es
Gc Pt Ps
Ds A
C e
Configuration b :
Plaque monobloc avec la calandre et démontable côté boîte d’extrémité, formant bride.
es
Gc Pt Ps
Ds G1 A
C e
Configuration c :
Plaque monobloc avec la calandre et démontable côté boîte d’extrémité, ne formant pas bride.
898
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Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Dc Gc Gc
eu, p eu eu, p eu e u, p eu
Ds Ds Ds
899
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Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
b) Lorsque l’assemblage tubes-plaque et réalisé par Dc = Diamètre intérieur des viroles de boîtes
soudage, cet assemblage doit être d’un des types 9.1a, b, d’extrémités
c1, d ou 9.2a1, a2 définis en FA1.9 (d’autres types De = Diamètre effectif des plaques tubulaires :
d’assemblage sont traités en Annexe C7.A8).
x pour la configuration a :
C7.3.2.3 - Calandre
Ds Dc
a) La calandre doit être cylindrique, de section droite De (C7.3.3.1)
circulaire. 2
c) Les conditions d’application particulières au cas Diamètre fixé par la norme du tube, hors
où la calandre, au voisinage des plaques tubulaires, corrosion et tolérance
comporte une surépaisseur ou est constituée d’un Ec = Module d’élasticité du matériau des
matériau différent sont indiquées en C7.3.9.2. viroles de boîtes d’extrémités pour la
C7.3.2.4 - Viroles de boîtes d’extrémités situation considérée
900
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
0, 25
§ 2 Kw ·
0, 25
ª 2º
X ¨ ¸ De «6 §¨1 v * 2 ·¸ N t E t e t d t e t De »
¨ D* ¸ 2 « © ¹ E * L e3 »
© ¹ ¬ ¼
(C7.3.3.13)
901
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
DJ
902
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Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
ec es
Pt Ps
Dc Ds
Configuration a :
Plaques monobloc avec la calandre et les viroles de boîtes d’extrémités.
(2)
es (1)
ls,min
Gc Pt Ps Ds
(2)
es (1)
l s,min
Gc Pt Ps Ds
Configuration c :
Plaques monobloc avec la calandre et démontables côté boîtes d’extrémités, ne formant pas bride.
903
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Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
6- la pression côté calandre (Ps) s’exerce seule C7.3.4.3 - Caractéristiques des plaques tubulaires
(Pt = 0), avec dilatation thermique (J), a) Les règles de l’Annexe C7.A2 permettent de
déterminer :
7- les pressions côté tubes (Pt) et côté calandre
(Ps) s’exercent simultanément, avec dilatation – le diamètre de la zone perforée D0,
thermiques (J).
– la profondeur effective de la rainure de
Nota : Les seules situations 3, 4 et 7 peuvent être cloison de passes éventuelle hg' ,
prises en compte pour les calculs, sous réserve de
justification et de l’accord des parties concernées. – le coefficient de ligament de base P ,
Pour les situations d’essai de résistance la dilatation
– le coefficient de ligament équivalent P *,
thermique est nulle (J = 0) sauf dispositions
particulières exceptionnelles d’essai. fonction de la profondeur relative
d’expansion des tubes U ,
L’annexe C7.A7 donne des indications plus
détaillées pour la détermination des situations à étudier. – le module d’élasticité équivalent des plaques
tubulaires E*,
C7.3.4.2 - Modalités d’exécution des calculs
– le coefficient de Poisson équivalent des
a) Les règles de calcul permettent de vérifier une plaques tubulaires v*,
disposition donnée des éléments constitutifs de
l’échangeur (plaques tubulaires, tubes, calandre, viroles – la rigidité en flexion des plaques tubulaires
de boîtes d’extrémités). D*.
Une valeur e d’épaisseur des plaques tubulaires doit b) Les valeurs de P *, E*, v* et D* à prendre en
être admise pour calculer la pression équivalente Pe et compte dans les calculs doivent être déterminées pour la
les contraintes dans les éléments de l’échangeur valeur concernée de l’épaisseur des plaques tubulaires et
(plaques, tubes, calandre et viroles de boîtes pour la valeur de U appropriée.
d’extrémités), puis vérifier qu’elles n’excèdent pas les
valeurs admissibles indiquées. La valeur définitivement retenue pour U doit être au
moins égale à celle utilisée pour la détermination
de P *.
904
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Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
C7.3.4.4 - Rigidité axiale du soufflet de dilatation c) Pour chacune des situations normales de service
étudiées, la contrainte de flexion V due aux actions
La valeur de la rigidité axiale du soufflet – après
simultanées des pressions Pt et Ps et de la dilatation
disparition de la surépaisseur de corrosion éventuelle –
doit être : thermique J doit satisfaire à la condition :
ª º
J K s,t °« § · 2vs 1 J DJ2 Ds2 »
Pe ® xs 2vt ¨ 1 xs ¸ P
1 J K s,t Fq °« © ¹ K s,t 2 J K s,t Ds2 » s
¯¬ ¼
(C7.3.4.5)
½
ª º °
« x 2v ¨§1 x ·¸ 1 » ª º
Pt K W J ¾
« t t
© t
¹ J K s,t » «
¬ »
¼
¬ ¼ °
¿
905
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
b) Pour chacune des situations étudiées, les C7.3.7 - Vérification de la résistance de la calandre
contraintes longitudinales de membrane V t,o et V t,i ne
C7.3.7.1 - Vérification de la résistance de la
doivent pas, en valeur absolue, excéder la valeur calandre loin des plaques tubulaires
admissible pour l’assemblage tubes-plaque f t, j
La calandre doit être d’épaisseur constante es au
déterminée selon C7.A3.3 : voisinage des plaques tubulaires, sur une longueur au
moins égale à (voir figure C7.3.3.1)
V t,o d f t, j , V t,i d f t, j (C7.3.6.1b)
V t,eq
MAX V t,i V t,ș , V t,i V t,r , V t,ș V t,r , V t,o V t,ș , V t,o V t,r (C7.3.6.2.1)
906
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Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
x V s,ș est la contrainte circonférentielle dans laquelle V s,m est donnée par la formule
moyenne, donnée par la formule : C7.3.7.1.1a.
b) Pour chacune des situations normales de service
Ps Ds
V s,ș (C7.3.7.1.2.2) étudiées, la contrainte équivalente V s,eq doit satisfaire à
2es
la condition :
x V s,r est la contrainte radiale moyenne, donnée V s,eq d 3 f s (C7.3.7.2.2b)
par la formule :
Aucune limitation de la contrainte équivalente V s,eq
Ps
V s,r (C7.3.7.1.2.3) n’est imposée pour les situations exceptionnelles de
2
service ou d’essai de résistance.
b) Pour chacune des situations étudiées, la contrainte
C7.3.8 - Vérification de la résistance des viroles de
équivalente V s,eq, m due aux pressions Pt et Ps agissant
boîtes d’extrémités au voisinage des plaques
seules (c’est-à-dire calculée avec la valeur de Pe obtenue tubulaire
en prenant J = 0 dans la formule C7.3.4.5) doit satisfaire
à la condition : Cette vérification n’est à effectuer que si les viroles
de boîtes d’extrémités sont monobloc avec les plaques
V s,eq, m d f s tubulaires (configuration a).
Les viroles de boîte d’extrémité doivent être, au
c) Pour chacune des situations dans lesquelles J est
voisinage des plaques, cylindriques, de même épaisseur
différent de 0, la contrainte équivalente V s,eq, m doit
constante ec et constituées du même matériau, sur une
satisfaire à la condition : longueur au moins égale à (voir C7.3.3.1) :
V s,eq, m d 1,5 f s
l c,min 1,8 Dc e c ec (C7.3.8)
C7.3.7.2 - Vérification de la résistance de la calandre
Cette longueur ne doit pas interférer avec la zone
à son raccordement avec les plaques tubulaires
d’influence du raccordement de ces viroles avec une
C7.3.7.2.1 - Contrainte longitudinale de flexion autre enveloppe, un fond ou une bride. Elle peut
cependant interférer avec la longueur de virole
La contrainte longitudinale de flexion dans la
participant à la résistance d’une ouverture proche du
calandre à son raccordement avec les plaques tubulaires
raccordement avec l’une des plaques tubulaires ou
est donnée par la formule :
brides d’assemblage (voir C5).
2
ks 1 § De · C7.3.8.1 - Contrainte longitudinale de membrane
V s,b ¨ ¸ Pe (C7.3.7.2.1.1)
k s k c I1 ¨© 2es ¸
¹ La contrainte longitudinale de membrane dans les
viroles de boîtes d’extrémités est donnée par la
dans laquelle : formule :
ª§ 2 · § 1 v * ·º
I1 H f «¨¨ Fq,f ¸¸ ¨¨1 ¸» Dc2
X Z ¸¹¼» V c,m Pt (C7.3.8.1)
¬«© X Z ¹ © 4ec Dc ec
(C7.3.7.2.1.2)
907
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Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
V c,eq MAX V c,m V c,b Pt , V c,m V c,b en C7.3.2.3b qui sont à remplacer par les conditions
suivantes :
(C7.3.8.3) a) Les deux tronçons de calandre voisins des plaques
tubulaires doivent être de même diamètre, de même
b) Pour chacune des situations normales de service épaisseur constante es,1 et constitués du même matériau.
étudiées, la contrainte équivalente V c,eq,1 doit satisfaire
'
à la condition : Leurs longueurs l s,1 et l s,1 , qui peuvent être
différentes (voir figure C7.3.9.3), doivent être au moins
V c,eq d 3 f c (C7.3.8.3b) égales à :
Aucune limitation de la contrainte équivalente V c,eq
ls,min,1 1,8 Ds es,1 es,1 (C7.3.9.2a1)
n’est imposée pour les situations exceptionnelles de
service ou d’essai de résistance. '
l s,1 , l s,1 t ls,min,1 (C7.3.9.2a2)
C7.3.9 - Echangeurs dont la calandre, au voisinage
des plaques tubulaires comporte une surépaisseur ou b) Au raccordement des tronçons d’épaisseurs
est constituée d’un matériau différent différentes, les fibres moyennes peuvent être décalées,
sans toutefois que ce décalage aille, aux tolérances de
C7.3.9.1 - Objet fabrication près (voir F1.5), au-delà de l’alignement des
a) La présente règle indique comment appliquer les faces externes ou internes. Le raccordement des surfaces
règles C7.3.4 à C7.3.8 au cas des échangeurs dont la doit se faire par une pente n’excédant pas 1/3.
calandre, au voisinage des plaques tubulaires, comporte c) lorsque la calandre est munie d’un soufflet de
une surépaisseur ou est constituée d’un matériau dilatation, les amorces des ondes extrêmes doivent être
différent (voir figure C7.3.9.3). situées à une distance des plaques tubulaires au moins
égale à ls,min,1.
908
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
ª º
§t · § · § ' · § ' ·
J* ¨ t, m ta ¸ D t, m L ¨ ts, m ta ¸ « D s, m ¨ L ls,1 ls,1 ¸ D s, m,1 ¨ ls,1 ls,1 ¸ » (C7.3.9.3.2)
© ¹ © ¹ « © ¹ © ¹»
¬ ¼
< 1/3
< 1/3
Es,1 Es
'
l s,1 f s,1 fs l s,1
Ds
D s,m,1 D s,m
L
909
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Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
C7.3.10 - Echangeur à plaque démontable avec joint b) La résistance de la partie de plaque formant bride
portant de part et d’autre du cercle de perçage des doit être vérifiée au moyen de la règle de l’Annexe
trous de boulons C7.A5.
C7.3.10.1 - Objet L’épaisseur utile eu,p de la plaque tubulaire à sa
périphérie, définie en C7.3.2.1b, doit alors être au moins
a) La présente règle s’applique aux échangeurs dont
égale à l’épaisseur ef1 de la partie de plaque formant
la plaque tubulaire est monobloc avec la calandre et
bride utilisée pour cette vérification :
assemblée par bride avec la virole de boîte d’extrémité
avec joint portant de part et d’autre du cercle de perçage e u, p t ef1 (C7.3.10.2b)
des trous de boulons (configuration b’ – voir figure
C7.3.10.3) : C7.3.10.3 - Règles de calcul
C7.3.10.2 - Conditions d’application Les règles de C7.3.3 à C7.3.8 sont à appliquer en
considérant l’assemblage à bride de la plaque tubulaire
a) Les conditions d’application indiquées en C7.4.2
avec la virole de boîte d’extrémité comme un
sont à respecter, en considérant la plaque tubulaire
assemblage monobloc, avec la modification suivante :
comme monobloc avec la virole de boîte d’extrémité.
1 E c ec3
kc Ec
6 §¨1 v c2 ·¸
2 (C7.3.10.3)
© ¹
(2)
ec es (1)
l s,min
l c,min
Dc Pt Ps Ds
Figure C7.3.10.1 - Echangeur à plaque démontable avec joint portant de part et d’autre du cercle
de perçage des trous de boulons (configuration b’).
(1) Calandre - (2) Virole de boîte d’extrémité
910
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Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
C7.4 - ECHANGEURS À UNE PLAQUE FIXE ET Lorsque la plaque tubulaire flottante est assemblée
UNE PLAQUE MOBILE par bride, le joint d’étanchéité peut être intérieur au
cercle de perçage des trous de boulons, comme indiqué
C7.4.1 - Objet
sur la figure C7.4.1.3 (configuration B) ou situé de part
a) Les règles du présent chapitre concernent les et d’autre de celui-ci, comme indiqué à la figure
échangeurs de chaleur comportant une plaque tubulaire C7.4.9.2 (configurations B’).
fixe et une plaque tubulaire mobile reliées par un
b) Les règles C7.4.5 et C7.4.6 permettent
faisceau de tubes droits.
respectivement de vérifier la résistance de la plaque
Elles s’appliquent aux échangeurs des types tubulaire fixe et des tubes.
suivants, illustrés par la figure C7.4.1.1 :
Les règles C7.4.7 et C7.4.8 permettent
– Echangeur à tête flottante intérieure, respectivement de vérifier la résistance de la calandre et
de la virole de boîte d’extrémité au voisinage de la
– Echangeur à tête flottante extérieure. plaque tubulaire fixe lorsqu’elles sont monobloc avec
L’Annexe C7.A9 traite le cas particulier des celle-ci (configurations a, b, c, e, f ).
échangeurs à plaque glissante.
La règle C7.4.9 permet d’adapter ces règles au cas
Les règles s’appliquent aux configurations de des plaques tubulaires assemblées par bride avec joint(s)
plaques tubulaires suivantes : portant de part et d’autre du cercle de perçage des trous
de boulons (configurations b’, d’, e’, B’).
a1) Plaque tubulaire fixe (voir figure C7.4.1.2) :
c) Les tubes, la calandre et les viroles de boîtes
– Configuration a : plaque monobloc avec la d’extrémités doivent en outre satisfaire aux règles de
calandre et la virole de boîte d’extrémité, calcul des autres Sections de la présente Division qui les
– Configuration b : plaque monobloc avec la concernent.
calandre et démontable côté boîte L’assemblage à bride des plaques tubulaires
d’extrémité, formant bride, démontables relève des règles :
– Configuration c : plaque monobloc avec la – du chapitre C6.1 lorsque le ou les joint(s) est
calandre et démontable côté boîte (sont) situé(s) à l’intérieur du cercle de perçage
d’extrémité, ne formant pas bride, des trous de boulons (configurations b, c, d, e,
– Configuration d : plaque démontable des f, B, C),
deux côtés, pincée entre brides, – du chapitre C6.4 lorsque le ou les joint(s)
– Configuration e : plaque monobloc avec la porte(nt) de part et d’autre du cercle de perçage
virole de boîte d’extrémité et démontable des trous de boulons (configurations b’, d’, e’).
côté calandre, formant bride, L’échangeur doit, par ailleurs, satisfaire aux règles
– Configuration f : plaque monobloc avec la de fabrication données en Annexe FA4.
virole de boîte d’extrémité et démontable Les détails d’exécution des assemblages par soudure
côté calandre, ne formant pas bride. des plaques tubulaires avec la calandre, les viroles de
Lorsque la plaque tubulaire fixe est assemblée boîtes d’extrémités et les tubes sont précisés en Annexe
par bride, le joint d’étanchéité peut être intérieur au FA1.
cercle de perçage des trous de boulons, comme indiqué d) les règles du présent chapitre couvrent :
sur la figure C7.4.1.2 (configurations b, c, d, e, f), ou
situé de part et d’autre de celui-ci, comme indiqué à la – la défaillance par déformation excessive des
figure C7.4.9.1 (configurations b’, d’, e’). plaques tubulaires et des tubes,
a2) Plaque tubulaire mobile (voir figure – la défaillance par glissement entre tubes et
C7.4.1.3) : plaques tubulaires,
– Configuration A : plaque de tête flottante – la défaillance par instabilité élastique et
intérieure ou extérieure, monobloc avec la élastoplastique des tubes.
virole de boîte d’extrémité, Elles assurent en outre l’adaptation plastique globale
– Configuration B : plaque de tête flottante du raccordement plaque tubulaire fixe-calandre-virole
intérieure démontable, formant bride, de boîte d’extrémité lorsqu’elles sont monobloc ou
assemblées par bride avec joint portant de part et d’autre
– Configuration C : plaque de tête flottante du cercle de perçage des trous de boulons.
intérieure démontable, pincée entre brides.
911
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Figure C7.4.1.1 - Types d’échangeurs à une plaque fixe et une plaque mobile traité par les règles.
912
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Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
ec es
Pt Ps Gc Pt Ps
Ds As (1)
Dc Ds A C e
e Gs A (2)
Configuration a : Configuration d :
Plaque monobloc avec la calandre et Plaque démontable des deux côtés, pincée entre brides.
la virole de boîte d’extrémité. (1) plaque tubulaire ne formant pas bride
(2) plaque tubulaire formant bride
es
ec
Gc Pt Ps
Ds A A Dc Pt Ps
Gs
C e C e
Configuration b : Configuration e :
Plaque monobloc avec la calandre et Plaque monobloc avec la virole de boîte d’extrémité et
démontable côté boîte d’extrémité, formant bride. démontable côté calandre, formant bride.
es
ec
Gc Pt Ps
Ds G1 A A Dc Pt Ps
Gs
C e G1 e C
Configuration c : Configuration f :
Plaque monobloc avec la calandre et Plaque monobloc avec la virole de boîte d’extrémité et
démontable côté boîte d’extrémité, ne formant pas bride. démontable côté calandre, ne formant pas bride.
Figure C7.4.1.2 - Configurations de plaque tubulaire fixe
Nota : Si la plaque tubulaire est assemblée par bride avec joint(s) portant de part et d’autre du cercle de perçage des
trous de boulons (configurations b’, d’, e’) : voir figure C7.4.9.1.
913
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Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
ec
Pt Ps Pt Ps A
Gc
Dc A C e
e
Configuration A : Configuration B :
Plaque de tête flottante intérieure ou extérieure, monobloc Plaque de tête flottante intérieure formant bride.
avec la virole de boîte d’extrémité.
Détail A
A Pt Ps
Gc
G1 e C
Détail A
(1) (2)
914
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Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Dc Gc ou G s
e u, p eu e u, p eu
Ds Ds ou Dc
Configuration a. Configuration b ou e.
Gc Gc ou Gs
e u, p eu e u, p eu
Gs Ds ou Dc
Configuration d. Configuration c ou f.
Figure C7.4.2.1.1 - Réduction locale d’épaisseur à la périphérie de la plaque tubulaire fixe.
915
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Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
De,f = Df
eu, p eu
Configuration A.
De,f = Gf De,f = Gf
eu, p eu eu, p eu
Configuration B. Configuration C.
Figure C7.4.2.1.2 - Réduction locale d’épaisseur à la périphérie de la plaque tubulaire mobile.
e) L’épaisseur des plaques tubulaires doit être b) Lorsque l’assemblage tubes-plaque est réalisé par
suffisante pour assurer une réalisation correcte de soudage, cet assemblage doit être d’un des types 9.1a, b,
l’assemblage tubes-plaque (voir Annexe FA4). c1, d ou 9.2a, a2 définies en FA1.9 (d’autres types
d’assemblage sont traités en Annexe C7.A8).
f) Les plaques tubulaires doivent être uniformément
perforées sur une zone quasi circulaire de diamètre D0, C7.4.2.3 - Calandre et viroles de boîtes d’extrémités
selon un réseau triangulaire équilatéral ou carré.
a) La calandre et les viroles de boîtes d’extrémités
Une ou plusieurs rangées non perforées pour doivent être de révolution au voisinage des plaques
cloison(s) de passes sont cependant admises pourvu que tubulaires.
leur largeur UL, définie en annexe C7.A2, soit au plus
b) Les diamètres Dc, Ds, Gc et Gs doivent être tels
égale à 4 fois le pas p des tubes :
que :
UL d 4p (C7.4.2.1 f) – pour la configuration a :
g) Le diamètre D0 de la zone circulaire perforée doit 0,9 Ds d Dc d 1,1 Ds (C7.4.2.3b1)
être tel que :
– pour les configurations b, c :
D0 t 0,85 De (C7.4.2.1g)
0,9 Ds d Gc d 1,2 Ds (C7.4.2.3b2)
h) Lorsque les tubes sont assemblés à la plaque
tubulaire par dudgeonnage seul, l’épaisseur de la plaque – pour la configuration d :
tubulaire doit être au moins égale à
0,9 Gs d Gc d 1,1 Gs (C7.4.2.3b3)
– 0,75 dt si l’échangeur est en classe N :
e t 0,75 dt – pour les configurations e, f :
916
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CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
0, 25
§ 2 Kw ·
0, 25
ª 2º
X ¨ ¸ De «6 §¨1 v * 2 ·¸ N t E t e t d t e t De » (C7.4.3.10)
¨ D* ¸ 2 « © ¹ E * L e3 »
© ¹ ¬ ¼
918
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Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
ec es
Pt Ps
Dc Ds
Configuration a :
Plaque monobloc des deux côtés.
(2)
es (1)
ls,min
Gc Pt Ps Ds
Configuration b :
Plaque formant bride côté virole de boîte d’extrémité.
(2)
es (1)
l s,min
Gc Pt Ps Ds
Configuration c :
Plaque ne formant pas bride côté virole de boîte d’extrémité.
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(2)
(1)
Gc Pt Ps Gs
Configuration d :
Plaque démontable des deux côtés, pincée entre brides.
(2)
ec (1)
l c,min
Pt
Dc Ps Gs
Configuration e :
Plaque formant bride côté calandre.
(2)
ec (1)
l c,min
Pt
Dc Ps Gs
Configuration f :
Plaque ne formant pas bride côté calandre.
Figure C7.4.3 - Géométrie des échangeurs côté plaque tubulaire fixe. (suite)
(Cette figure n’a pour but que d’illustrer les notations)
(1) Calandre - (2) Virole de boîte d’extrémité
920
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921
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
C7.4.5 - Vérification de la résistance des plaques x pour les tubes intérieurs les plus chargés :
tubulaires
C7.4.5.1 - Contrainte de flexion V t,i
1
>Ps xs Pt x t Pe Fi @
x t xs
a) La contrainte maximale de flexion dans les
plaques tubulaires fixes est donnée par la formule : (C7.4.6.1a2)
V t,o
1
x t xs
>Ps xs Pt x t Pe Fq @
(C7.4.6.1a1)
922
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
C7.4.7 - Vérification de la résistance de la calandre b) Pour chacune des situations normales de service
au voisinage au voisinage de la plaque tubulaire fixe étudiées, la contrainte équivalente V s,eq doit satisfaire à
Cette vérification n’est à effectuer que si la calandre la condition :
est monobloc avec la plaque tubulaire fixe
V s,eq d 3 f s (C7.4.7.3b)
(configurations a, b, c ).
La calandre doit être d’épaisseur constante es au Aucune limitation de la contrainte équivalente V s,eq
voisinage de la plaque tubulaire, sur une longueur au n’est imposée pour les situations exceptionnelles de
moins égale à (voir figure C7.4.3) : service ou d’essai de résistance.
923
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
V c,eq
MAX V c,m V c,b Pt , V c,m V c,b b) Lorsque la plaque tubulaire fixe forme bride, la
résistance de la partie de plaque formant bride doit être
(C7.4.8.3a) vérifiée au moyen de la règle de l’Annexe C7.A5.
b) Pour chacune des situations normales de service c) Pour la plaque tubulaire mobile formant bride,
étudiées, la contrainte équivalente V c,eq doit satisfaire à avec joint portant de part et d’autre du cercle de perçage
des trous de boulons (configuration B’ – voir figure
la condition : C7.4.9.2a) :
V c,eq d 3 f c (C7.4.8.3b) – l’assemblage à bride doit être vérifié au moyen
du chapitre C6.4,
Aucune limitation de la contrainte équivalente V c,eq
– la résistance de la partie de plaque formant
n’est imposée pour les situations exceptionnelles de bride doit être vérifiée au moyen de la règle
service ou d’essai de résistance. C7.A5.
C7.4.9 - Echangeurs à plaque démontable avec d) L’épaisseur utile eu,p de la plaque tubulaire à sa
joint(s) portant de part et d’autre du cercle de périphérie, définie en C7.4.2.1, doit alors être au moins
perçage des trous de boulons égale à l’épaisseur ef1 de la partie de plaque formant
C7.4.9.1 - Objet bride utilisée pour cette vérification (voir figure
C7.4.9.2b) :
a) La présente règle s’applique aux échangeurs à tête
flottante intérieure dont la plaque tubulaire fixe est e u, p t e f1 (C7.4.9.2)
assemblée par bride avec la calandre ou la virole de
boîte d’extrémité avec joint portant de part et d’autre du C7.4.9.3 - Règles de calcul
cercle de perçage des trous de boulons (voir figure Les règles de C7.4.3 à C7.4.8 sont à appliquer en
C7.4.9.1) : considérant l’assemblage à bride de la plaque tubulaire
– configuration b’ : plaque tubulaire monobloc fixe avec la calandre ou la virole de boîte d’extrémité
avec la calandre et démontable côté boîte comme un assemblage monobloc, avec les
d’extrémité, formant bride, modifications suivantes :
– configuration d’ : plaque tubulaire démontable – lorsque la plaque tubulaire est assemblée par
côté calandre et côté boîte d’extrémité, pincée bride à la calandre (configurations b’, d’) :
entre brides, E s e s3
1
ks Es
6 §¨1 Q s2 ·¸
– configuration e’ : plaque tubulaire monobloc 2 (C7.4.9.3-1)
avec la virole de boîte d’extrémité et © ¹
démontable côté calandre, formant bride.
– lorsque la plaque tubulaire est assemblée par
b) La plaque tubulaire flottante forme bride avec bride à la virole de boîte d’extrémité
joint portant de part et d’autre du cercle de perçage des (configurations d’, e’) :
trous de boulons (configuration B’ - voir figure
C7.4.9.2a). 1 E c e c3
kc Ec
6 §¨1 Q c2 ·¸
2 (C7.4.9.3-2)
© ¹
924
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
(2)
ec es (1)
l s,min
l c,min
Dc Pt Ps Ds
Configuration b’ :
Plaque monobloc avec la calandre et formant bride côté boîte d’extrémité.
(2)
ec es (1)
l s,min
l c,min
Dc Pt Ps Ds
Configuration d’ :
Plaque démontable des deux côtés, pincée entre brides.
(2)
ec es (1)
l s,min
l c,min
Pt
Dc Ps Ds
Configuration e’ :
Plaque monobloc avec la virole de boîte d’extrémité et formant bride côté calandre.
Figure C7.4.9.1 - Echangeur à plaque tubulaire fixe démontable avec joint(s) portant de part et d’autre du cercle
de perçage des trous de boulons (configurations b’, d’, e’).
(1) Calandre - (2) Virole de boîte d’extrémité
925
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Figure C7.4.9.2a - Plaque mobile formant bride avec joint portant de part et d’autre du cercle
de perçage des trous de boulons (configuration B’).
Dc ou Ds Ds
De,f = Gf
Figure C7.4.9.2b - Réduction locale d’épaisseur à la périphérie de la plaque tubulaire fixe (configurations b’, d’, e’)
et de la plaque tubulaire mobile (configuration B’).
926
CODAP 2005 Division 1
927
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS
ANNEXE C7.A1
TERMINOLOGIE DES ÉCHANGEURS DE CHALEUR À
PLAQUES TUBULAIRES
(Annexe obligatoire)
C7.A1.1 - OBJET Une plaque tubulaire est dite fixe lorsqu'elle ne peut
se déplacer par rapport à la calandre ; elle est dite
La présente Annexe a pour objet de préciser la
mobile dans le cas contraire.
terminologie spécifique aux échangeurs de chaleur à
plaques tubulaires utilisée dans les règles de la Section Une plaque tubulaire fixe peut être (voir figure
C7. C7.A1.3.2) :
– monobloc avec la calandre et la virole de boîte
d'extrémité,
C7.A1.2 - TYPES D'ÉCHANGEURS
– monobloc d'un côté et démontable de l'autre,
Les types d'échangeurs de chaleur à plaques
formant bride ou pincée entre brides,
tubulaires concernés par les règles de la Section C7 sont
les suivants (voir figure C7.A1.2) : – démontable des deux côtés, pincée entre brides.
a) Echangeurs à tubes en U, comportant une seule Une plaque tubulaire mobile peut être (voir figure
plaque tubulaire fixe et un faisceau de tubes en U, C7.A1.3.3) :
b) Echangeurs à une plaque fixe et une plaque – monobloc avec la virole de boîte d'extrémité
mobile, reliées par un faisceau de tubes droits : (échangeurs à tête flottante ou glissante),
b1) Echangeurs à tête flottante intérieure, dont la – démontable (échangeurs à tête flottante),
plaque tubulaire mobile est solidaire d'une boîte formant bride ou pincée entre brides,
d'extrémité intérieure à l'enceinte côté calandre,
– sans liaison à sa périphérie (échangeurs à
b2) Echangeurs à tête flottante extérieure, dont la plaque glissante).
plaque tubulaire mobile est solidaire d'une boîte
b) Faisceau tubulaire :
d'extrémité coulissante avec garniture d'étanchéité entre
l'enceinte côté calandre et l'extérieur, Constitué par l’ensemble des tubes de
l’échangeur (2) fixés sur la ou les plaques tubulaires par
b3) Echangeurs à plaque glissante, avec garniture
expansion ou par soudage ou par combinaison des deux
d'étanchéité entre les enceintes côté calandre et côté
procédés (voir F20), les chicanes et les plaques-
tubes,
supports.
c) Echangeurs à deux plaques fixes, comportant
Le faisceau tubulaire peut être constitué de tubes
deux plaques tubulaires fixes reliées par un faisceau de
droits reliant deux plaques tubulaires ou de tubes en U
tubes droits.
fixés sur une seule plaque.
c) Calandre (3) :
C7.A1.3 - TERMINOLOGIE
Enveloppe qui entoure le faisceau tubulaire et qui
Les éléments constituant un échangeur (voir figure délimite l'enceinte « côté calandre ».
C7A1.3.1) sont les suivants :
La calandre d'un échangeur à deux plaques fixes
a) Plaque tubulaire (1) : peut être munie d'un soufflet de dilatation (4).
Plaque métallique perforée exécutée à partir d’une
pièce forgée ou d’une tôle sur laquelle sont fixés les
tubes du faisceau tubulaire.
928
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A1 – TERMINOLOGIE DES ÉCHANGEURS DE CHALEUR À PLAQUES TUBULAIRES
929
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A1 – TERMINOLOGIE DES ÉCHANGEURS DE CHALEUR À PLAQUES TUBULAIRES
930
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
931
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
PARTIE C
CALCUL
ANNEXE C7.A2
CARACTÉRISTIQUES DES PLAQUES TUBULAIRES
(Annexe obligatoire)
932
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A2 – CARACTÉRISTIQUES DES PLAQUES TUBULAIRES
933
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A2 – CARACTÉRISTIQUES DES PLAQUES TUBULAIRES
934
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A2 – CARACTÉRISTIQUES DES PLAQUES TUBULAIRES
D0
l t,x
e
UL p ro
et
dt
p p
p
p
e
hg
935
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A2 – CARACTÉRISTIQUES DES PLAQUES TUBULAIRES
UL2
D0 D0
UL1 L L1 UL1 L L1
AL U L1 LL1 LL 2 LL1 U L1
AL U L1 LL1 U L2 LL 2
D0
UL2 L L2
UL1 L L1
UL3 L L3
AL U L1 LL1 U L2 LL 2 U L3 LL3
c) Trois rangées.
Figure C7.A2.3.5 - Configurations typiques de rangées non perforées.
936
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A2 – CARACTÉRISTIQUES DES PLAQUES TUBULAIRES
E*/E v* e/p
0,8 0,7
t 2
0,7 1
0,6
0,5
0,6
0,5
0,5
0,25
0,4
0,4
0,3 0,15
0,3
0,2
e/p
0,2
d 0,1
0,25
0,1
0,1 0,5
t2
d 0,1
0 µ* 0 µ*
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
E*/E = D 0 D1 P * D 2 P *2 D 3 P *3 D 4 P *4
e/p D0 D1 D2 D3 D4
d 0,10 0,0353 1,2502 - 0,0491 0,3604 - 0,6100
0,25 0,0135 0,9910 1,0080 - 1,0498 0,0184
0,50 0,0054 0,5279 3,0461 - 4,3657 1,9435
t 2,00 - 0,0029 0,2126 3,9906 - 6,1730 3,4307
Q* = E 0 E1 P * E 2 P *2 E 3 P *3 E 4 P *4
e/p E0 E1 E2 E3 E4
d 0,10 - 0,0958 0,6209 - 0,8683 2,1099 - 1,6831
0,15 0,8897 - 9,0855 36,1435 - 59,5425 35,8223
0,25 0,7439 - 4,4989 12,5779 - 14,2092 5,7822
0,50 0,9100 - 4,8901 12,4325 - 12,7039 4,4298
1,00 0,9923 - 4,8759 12,3572 - 13,7214 5,7629
t 2,00 0,9966 - 4,1978 9,0478 - 7,9955 2,2398
Figures C7.A2.9.1
Valeurs des constantes élastiques E* et Q* pour les plaques perforées en réseau triangulaire équilatéral.
(les formules donnant E*/E et Q* ne sont applicables que si : 0,10 d P* d0,60)
937
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A2 – CARACTÉRISTIQUES DES PLAQUES TUBULAIRES
E*/E v*
0,8 0,4
e/p
0,7 t2
1
0,5
0,6 0,3
0,5 0,25
0,4 0,2
0,3 0,15
e/p
d 0,1
0,2 0,25 0,1
0,5
t2
0,1
d 0,1
0 µ* 0 µ*
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
a) Valeurs de E*/E. b) Valeurs de Q*.
E*/E = D 0 D1 P * D 2 P *2 D 3 P *3 D 4 P *4
e/p D0 D1 D2 D3 D4
d 0,10 0,0676 1,5756 - 1,2119 1,7715 - 1,2628
0,25 0,0250 1,9251 - 3,5230 6,9830 - 5,0017
0,50 0,0394 1,3024 - 1,1041 2,8714 - 2,3994
t 2,00 0,0372 1,0314 - 0,6402 2,6201 - 2,1929
Q* = E 0 E1 P * E 2 P *2 E 3 P *3 E 4 P *4
e/p E0 E1 E2 E3 E4
d 0,10 - 0,0791 0,6008 - 0,3468 0,4858 - 0,3606
0,15 0,3345 -2,8420 10,9709 - 15,8994 8,3516
0,25 0,4296 - 2,6350 8,6864 - 11,5227 5,8544
0,50 0,3636 - 0,8057 2,0463 - 2,2902 1,1862
1,00 0,3527 - 0,2842 0,4354 - 0,0901 - 0,1590
t 2,00 0,3341 0,1260 - 0,6920 0,6877 - 0,0600
Figures C7.A2.9.2
Valeurs des constantes élastiques E* et Q* pour les plaques perforées en réseau carré.
(les formules donnant E*/E et Q* ne sont applicables que si : 0,10 d P* d0,60)
938
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
939
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS
ANNEXE C7.A3
VALEURS ADMISSIBLES DE LA CONTRAINTE
LONGITUDINALE DE MEMBRANE
DANS LES TUBES D’ECHANGEURS
(Annexe obligatoire)
C7.A3.1 - OBJET
La présente Annexe a pour objet de déterminer les L = Distance entre faces intérieures des plaques
valeurs admissibles de la contrainte longitudinale de tubulaires
membrane dans les tubes d’échangeurs afin de prévenir lt,bk = Longueur de flambage des tubes, égale à :
leur défaillance :
x si certains tubes ne sont supportés par
– par glissement entre tubes et plaque tubulaire aucune chicane transversale (figure
(règle C7.A3.3), C7.A3a) :
– par instabilité élastique et élastoplastique l t,bk 0,5 L (C7.A3.2.2)
(flambage) des tubes droits lorsqu’ils sont en
compression (règle C7.A3.4). x si tous les tubes sont supportés par au
moins une chicane transversale
(figures C7.A3b et c) :
C7.A3.2 - NOTATIONS
ª§ º½
° · § '·
«¨ 0,7l1 ¸ ; ¨ 0,7l1 ¸ ;» °
at = Hauteur de gorge de la soudure
d’assemblage tubes-plaque, définie en FA1 ° «© ¹ © ¹ »°
Cette hauteur de gorge est notée g en FA1. l t,bk
°
> @
MIN ® 0,5 L ; MAX « §¨ l 2 ·¸ ; §¨ l 2' ·¸ ; » ¾
« © ¹ © ¹ »
°
° « » °°
° §l ·
dt = Diamètre nominal des tubes « ¨ 3¸ »°
° ¬ © ¹ ¼¿
Diamètre fixé par la norme du tube, hors ¯
corrosion et tolérance (C7.A3.2.3)
Et = Module d’élasticité du matériau des tubes Les longueurs l1 , l1' , l 2 , l 2' et l 3 sont
pour la situation considérée définies par les figures C7.A3b et c.
et = Epaisseur nominale des tubes lt,x = Profondeur d’expansion des tubes, définie
Epaisseur fixée par la norme du tube, hors en C7.A2
corrosion et tolérance = Valeur minimale garantie de la limite
Rpt
f = Contrainte nominale de calcul du matériau conventionnelle d’élasticité - à 1 % pour les
de la plaque tubulaire pour la situation aciers austénitiques, à 0,2 % pour les autres
considérée matériaux - du matériau des tubes à la
température de calcul de la situation
ft = Contrainte nominale de calcul du matériau considérée
des tubes pour la situation considérée
ª§ · º
fmin = MIN «¨ f ¸ ; §¨ f t ·¸» (C7.A3.2.1) C7.A3.3 - VALEUR ADMISSIBLE POUR
«¬© ¹ © ¹»¼ L’ASSEMBLAGE TUBES - PLAQUE TUBULAIRE
La valeur admissible pour l’assemblage tubes-plaque
tubulaire ft,j de la contrainte longitudinale dans les tubes
est donnée par les formules suivantes :
940
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCUL Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR
A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A3 – VALEURS ADMISSIBLES DE LA CONTRAINTE LONGITUDINALE DE MEMBRANE
DANS LES TUBES D’ECHANGEURS
a) Tubes assemblés par expansion avec trous dans la – l’élancement, donné par la formule :
plaque tubulaire :
l t,bk
– lisses : Ft (C7.A3.4a2)
rt
ª§ · º
f t, j f min
« ¨ l t, x
MIN « ¨
¸
»
¸ ; 0,6 » (C7.A3.3a1)
– l’élancement critique, donné par la formule :
« ¨ 2d t ¸ »
¬© ¹ ¼ Ct
2S 2 Et
(C7.A3.4a3)
– avec une rainure : Rpt
d t2 d t 2 e t 2 (C7.A3.4a1)
rt
4
941
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCUL Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR
A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A3 – VALEURS ADMISSIBLES DE LA CONTRAINTE LONGITUDINALE DE MEMBRANE
DANS LES TUBES D’ECHANGEURS
L L
a) Echangeurs sans chicane ou avec une chicane ne supportant pas tous les tubes du faisceau.
l'1 l2
l1 l1
l'1
l1 l1
l2 l3
l'1
l'2 l2
l'1 l'2
b) Echangeurs avec plusieurs chicanes ne supportant pas tous les tubes du faisceau.
l1 l1
l2
l'1 l'2
l'1
l1 l1 l2
l2 l3
l'1 l'2 l'1
c) Echangeurs avec une ou plusieurs chicanes supportant tous les tubes du faisceau.
942
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
943
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS
ANNEXE C7.A4
PLAQUES TUBULAIRES FORMANT BRIDE
AVEC JOINT INTERIEUR AU CERCLE DE PERÇAGE
DES TROUS DE BOULONS
(Annexe obligatoire)
944
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A4 – PLAQUES TUBULAIRES FORMANT BRIDE AVEC JOINT INTERIEUR AU CERCLE DE PERÇAGE
DES TROUS DE BOULONS
A
C A
Dex = Dce C
Ps
G = Gc
Pt
P = Pt
Pt
Dex = D0
P = Ps
Ps
Dex = Dse G = GS G = Gf
C
A
G Gc G Gs G Gf
P Pt Ps si Ps 0
Figure C7.A4.1 - Configurations de plaque tubulaire formant bride traitées par la règle.
945
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A4 – PLAQUES TUBULAIRES FORMANT BRIDE AVEC JOINT INTERIEUR AU CERCLE DE PERÇAGE
DES TROUS DE BOULONS
ª º ª º
efl MIN « §¨ efl,1 ·¸ ; §¨ efl,2 ·¸» efl MIN « §¨ efl,1 ·¸ ; §¨ efl,2 ·¸»
¬ © ¹ © ¹ ¼ ¬ © ¹ © ¹ ¼
d) Emboîtement double femelle. e) Gorge pour joint annulaire.
946
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A4 – PLAQUES TUBULAIRES FORMANT BRIDE AVEC JOINT INTERIEUR AU CERCLE DE PERÇAGE
DES TROUS DE BOULONS
947
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A4 – PLAQUES TUBULAIRES FORMANT BRIDE AVEC JOINT INTERIEUR AU CERCLE DE PERÇAGE
DES TROUS DE BOULONS
d) Pour une situation sous pression, le moment M est e) Pour chacune des situations étudiées (situation
le moment MP donné par la formule C7.A4.4d. d’assise du joint et situations sous pression), la
contrainte V r doit satisfaire à la condition :
Vr d f (C7.A4.4e)
ª ª º
G 4 º» »
«S
1 v 2 A 2 Dex Dex
2 4
B «§¨ G 2 2
Dex ·
¸ G 1 v ln
2 A
P
«16 «© ¹ » »
«
G 4 A2
¼ »
2
2A ¬
M B,P
1 v A 1 vD
2 2 «
ª1 v A 2 G 2 º
»
ex «
« H G ex
D
«
« 2 2
1 v ln »
A
G»
»
»
« 4
¬
A
¼ »
¬ ¼
· D ª 1 v A2 C 2 A º»
2
2 A2
1 v A 1 v C 2
§S
¨
¨ 4
G2 P H G ¸ ex «
¸ 4 « 2 A2
1 v ln
C»
© ¹ ¬ ¼
(C7.A4.4d)
948
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
949
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS
ANNEXE C7.A5
PLAQUES TUBULAIRES FORMANT BRIDE
AVEC JOINT PORTANT DE PART ET D’AUTRE
DU CERCLE DE PERÇAGE DES TROUS DE BOULONS
(Annexe obligatoire)
950
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A5 – PLAQUES TUBULAIRES FORMANT BRIDE AVEC JOINT PORTANT DE PART ET D’AUTRE
DU CERCLE DE PERÇAGE DES TROUS DE BOULONS
A
C A
Dex = Dce C
Ps
G = Gc
Pt
P = Pt
Pt
Dex = D0
P = Ps
Ps
Dex = Dse G = GS G = Gf
C
A
G Gc G Gs G Gf
P Pt P Ps P Pt si Ps t 0
P Pt Ps si Ps 0
Configuration b’ : Configuration e’ : Configuration B’ :
Plaque fixe monobloc avec la Plaque fixe monobloc avec la virole Plaque de tête flottante intérieure.
calandre. de boîte d’extrémité.
Figure C7.A5.1 - Configurations de plaque tubulaire formant bride traitées par la règle.
e fl
B
C
A
951
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A5 – PLAQUES TUBULAIRES FORMANT BRIDE AVEC JOINT PORTANT DE PART ET D’AUTRE
DU CERCLE DE PERÇAGE DES TROUS DE BOULONS
952
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
e) Le moment MD est donné par la formule i) k2 est la rigidité k de l’élément auquel est
C7.A5.4e. assemblée la plaque tubulaire, donné par la formule
indiquée au tableau C7.A5.4.
f) Le moment M1 est le moment M relatif à la partie
formant bride de la plaque tubulaire, donné par la j) Pour chacune des situations sous pression
formule C7.A5.4 f. étudiées, les contraintes V r,C et V r, B doivent satisfaire
g) Le moment M2 est le moment M relatif à aux conditions suivantes :
l’élément auquel est assemblé la plaque tubulaire, donné
x V r,C d f
par la formule indiquée au tableau C7.A5.4.
h) k1 est la rigidité k de la partie formant bride de la x V r,D d 1,5 f
plaque tubulaire, donnée par la formule :
S A
k kD E efl3 ln (C7.A5.4h1)
6 C
dans laquelle :
§¨1 v ·¸ C 2 §¨ 1 v ·¸ D 2
S © ¹ © ¹ ex
kD E efl3
6 § 2·§ 2 2 ·
¨ 1 v ¸ ¨ C Dex ¸
© ¹© ¹
(C7.A5.4h2)
ª ª º
G 4 º»
«S
1 v 2 C 2 Dex Dex
2 4
«§¨ G 2 Dex
2 · C »
«16 C ¸ G 2
1 v ln P »
«© ¹ G 4 C 2 »
2C 2
« ¬ ¼ »
MD
1 v C 1 v D
2 2 «
C ª«1 v C 2 G 2 C º»
»
ex «
« H G
4 « 2 C2
1 v ln
G»
M r
»
»
« ¬ ¼ »
¬ ¼
(C7.A5.4e)
ª § · º
S « ¨ 2G2 C¸ § 2 2 · 2 C G Dex »
2 2 2
M 2
« Dex C ¨1 2 ln ¨ G Dex ¸ » P
16 « ¨ C Dex
2 G ¸¸ © ¹ 2C »
¬« © ¹ ¼» (C7.A5.4 f)
§ ·
HG
C ¨ C 2 G 2 2 D 2 ln C ¸
2 · ¨ G¸
ex
§
4 ¨ C 2 Dex ¸ © ¹
© ¹
953
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS
ANNEXE C7.A6
COEFFICIENTS FQ, H ET FI POUR LE CALCUL DES
ÉCHANGEURS À DEUX PLAQUES TUBULAIRES
(Annexe obligatoire)
Les Figures de la présente Annexe donnent les Le coefficient H est donné par les Figures C7.A6.2.1
valeurs des coefficients Fq, H et Fi utilisés dans les et C7.A6.2.2.
règles C7.4 et C7.3 de calcul des échangeurs à deux
Le coefficient Fi est donné par les Figures C7.A6.3.1
plaques tubulaires.
et C7.A6.3.2.
Le coefficient Fq est donné par les Figures
C7.A6.1.1 et C7.A6.1.2.
954
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A6 – COEFFICIENTS Fq, H ET Fi POUR LE CALCUL DES ÉCHANGEURS À DEUX PLAQUES TUBULAIRES
Fq
15
Z
0
14
0,1
13
0,2
0,3
12
0,4
0,5
11 0,6
0,7
0,8
1
10
1,5
9 2
3
4
8
8
8
7
4
Voir graphique
C7.A6.1.2
3
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 X
955
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A6 – COEFFICIENTS Fq, H ET Fi POUR LE CALCUL DES ÉCHANGEURS À DEUX PLAQUES TUBULAIRES
Fq
4 Z
0,1
3,5
0,2
0,3
0,4
0,5
3 0,6
0,7
0,8
1
1,5
2,5 2
3
4
8
8
2
1,5
0,5
0
0 1 2 3 4 5 X
956
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A6 – COEFFICIENTS Fq, H ET Fi POUR LE CALCUL DES ÉCHANGEURS À DEUX PLAQUES TUBULAIRES
H
24
Z
23
22 0,52
21 0,4
0,6
20
0,3
19 0,7
18 0,2
0,8
17
16 1 0,1
15
14 0
1,5
13
2
12
3
11 4
8
10
8
9
5 Voir graphique
C7.A6.2.2
4
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 X
Figure C7.A6.2.1 - Valeurs du coefficient H.
Pour X > 5 : H DH X EH
Z 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,52
DH 0,7269 0,8244 0,9134 0,9949 1,0684 1,1354 1,1194
EH - 0,2870
957
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A6 – COEFFICIENTS Fq, H ET Fi POUR LE CALCUL DES ÉCHANGEURS À DEUX PLAQUES TUBULAIRES
H
6
Z
5,5
0,52
0,6
5 0,4
0,7
0,3
4,5
0,8
0,2
4 1
0,1
3,5 1,5
0
2
3 3
4
8
2,5
2 8
1,5
0,5
0
0 1 2 3 4 5 X
Figure C7.A6.2.2 - Valeurs du coefficient H pour X d 5.
Les valeurs de H sont données par le tableau C7.A6.2.2.
958
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A6 – COEFFICIENTS Fq, H ET Fi POUR LE CALCUL DES ÉCHANGEURS À DEUX PLAQUES TUBULAIRES
Fi
1,1
Voir graphique
1,0 C7.A6.3.2
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0,0
-0,1
-0,2
Z
-0,3
8
-0,4
4
-0,5 2
1
-0,6
0,7
-0,7 0,5
-0,8 0,3
0,2
-0,9
0,1
-1,0
-1,1 0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 X
Figure C7.A6.3.1 - Valeurs du coefficient Fi.
Les valeurs de Fi pour X d 13 sont données par le tableau C7.A6.3.
Pour X > 13 : Fi D i X Ei
Z 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5
Di 0,04646 0,04088 0,03678 0,03366 0,03129 0,02937
Ei 0,16435 0,14555 0,13250 0,12330 0,11535 0,10970
959
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A6 – COEFFICIENTS Fq, H ET Fi POUR LE CALCUL DES ÉCHANGEURS À DEUX PLAQUES TUBULAIRES
Fi
1,1
1,0
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0,0
-0,1
-0,2
Z
-0,3
8
4
-0,4 2
1
0,7
-0,5 0,5
0,3
0,2
-0,6 0,1
0
-0,7
-0,8
0 1 2 3 4 5 X
960
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A6 – COEFFICIENTS Fq, H ET Fi POUR LE CALCUL DES ÉCHANGEURS À DEUX PLAQUES TUBULAIRES
Z
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 1 1,5 2 3 4 8 infini
X
0 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000
0,2 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000
0,4 1,001 1,001 1,001 1,001 1,001 1,001 1,001 1,001 1,001 1,001 1,001 1,001 1,000 1,001 1,001 1,001
0,6 1,004 1,004 1,004 1,003 1,003 1,003 1,003 1,003 1,003 1,003 1,003 1,003 1,002 1,002 1,002 1,001
0,8 1,012 1,011 1,011 1,011 1,010 1,010 1,009 1,009 1,009 1,008 1,007 1,007 1,005 1,005 1,004 1,002
1 1,029 1,027 1,026 1,024 1,023 1,022 1,022 1,021 1,020 1,018 1,016 1,015 1,012 1,011 1,008 1,005
1,2 1,059 1,055 1,052 1,049 1,047 1,044 1,042 1,041 1,040 1,036 1,031 1,028 1,024 1,021 1,016 1,010
1,4 1,108 1,099 1,092 1,087 1,081 1,077 1,073 1,071 1,067 1,063 1,054 1,048 1,041 1,037 1,029 1,019
1,6 1,178 1,163 1,151 1,140 1,132 1,124 1,118 1,113 1,108 1,100 1,086 1,077 1,065 1,059 1,047 1,033
1,8 1,274 1,249 1,228 1,212 1,199 1,188 1,178 1,169 1,162 1,150 1,128 1,114 1,099 1,089 1,072 1,053
2 1,396 1,358 1,326 1,303 1,283 1,267 1,252 1,240 1,229 1,212 1,182 1,163 1,140 1,127 1,104 1,079
2,2 1,541 1,487 1,445 1,411 1,384 1,360 1,341 1,325 1,311 1,287 1,247 1,221 1,192 1,175 1,145 1,111
2,4 1,704 1,633 1,577 1,533 1,498 1,468 1,443 1,422 1,404 1,374 1,322 1,290 1,253 1,231 1,195 1,152
2,6 1,882 1,791 1,723 1,668 1,624 1,587 1,556 1,530 1,508 1,471 1,408 1,369 1,322 1,297 1,253 1,201
2,8 2,067 1,958 1,875 1,810 1,758 1,713 1,676 1,646 1,619 1,574 1,501 1,454 1,400 1,369 1,317 1,256
3 2,251 2,126 2,031 1,955 1,895 1,844 1,802 1,766 1,735 1,684 1,599 1,546 1,484 1,448 1,388 1,317
3,2 2,433 2,294 2,186 2,102 2,034 1,977 1,929 1,888 1,854 1,797 1,701 1,641 1,571 1,531 1,463 1,385
3,4 2,610 2,456 2,339 2,245 2,171 2,108 2,056 2,012 1,973 1,910 1,805 1,739 1,662 1,617 1,543 1,455
3,6 2,778 2,613 2,486 2,386 2,305 2,237 2,181 2,133 2,091 2,023 1,909 1,837 1,753 1,704 1,623 1,529
3,8 2,941 2,765 2,630 2,522 2,436 2,364 2,304 2,252 2,208 2,135 2,012 1,935 1,844 1,793 1,705 1,603
4 3,096 2,911 2,768 2,655 2,564 2,488 2,424 2,369 2,322 2,244 2,113 2,031 1,935 1,880 1,787 1,678
4,5 3,467 3,260 3,099 2,973 2,870 2,784 2,711 2,650 2,597 2,508 2,360 2,266 2,157 2,094 1,987 1,862
5 3,826 3,596 3,419 3,278 3,164 3,069 2,987 2,919 2,859 2,762 2,597 2,494 2,372 2,301 2,182 2,043
961
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A6 – COEFFICIENTS Fq, H ET Fi POUR LE CALCUL DES ÉCHANGEURS À DEUX PLAQUES TUBULAIRES
Z
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,52 0,6 0,7 0,8 1 1,5 2 3 4 8 infini
X
0 0,808 0,809 0,809 0,809 0,810 0,810 0,810 0,811 0,811 0,812 0,814 0,816 0,819 0,823 0,838 1,334
0,2 0,808 0,816 0,823 0,830 0,838 0,846 0,852 0,859 0,866 0,879 0,912 0,943 0,999 1,051 1,214 1,333
0,4 0,808 0,823 0,838 0,852 0,866 0,882 0,893 0,906 0,918 0,943 1,000 1,051 1,140 1,214 1,420 1,333
0,6 0,810 0,832 0,853 0,874 0,894 0,917 0,932 0,950 0,968 1,001 1,076 1,141 1,248 1,333 1,546 1,334
0,8 0,813 0,843 0,871 0,897 0,923 0,952 0,971 0,994 1,015 1,056 1,145 1,219 1,337 1,425 1,607 1,335
1 0,820 0,857 0,892 0,924 0,955 0,990 1,012 1,038 1,063 1,110 1,209 1,290 1,413 1,502 1,556 1,337
1,2 0,834 0,877 0,918 0,956 0,992 1,032 1,057 1,086 1,114 1,166 1,273 1,358 1,483 1,571 1,525 1,341
1,4 0,856 0,906 0,953 0,997 1,037 1,081 1,109 1,141 1,172 1,227 1,340 1,428 1,553 1,639 1,508 1,347
1,6 0,890 0,948 1,000 1,049 1,093 1,142 1,172 1,207 1,239 1,298 1,416 1,504 1,629 1,645 1,501 1,356
1,8 0,940 1,005 1,064 1,117 1,165 1,217 1,249 1,287 1,321 1,382 1,503 1,593 1,715 1,636 1,503 1,369
2 1,012 1,084 1,149 1,206 1,258 1,314 1,348 1,387 1,423 1,486 1,609 1,698 1,724 1,640 1,514 1,387
2,2 1,113 1,192 1,262 1,324 1,379 1,438 1,474 1,514 1,551 1,616 1,741 1,829 1,737 1,655 1,533 1,411
2,4 1,252 1,338 1,413 1,479 1,537 1,599 1,635 1,677 1,715 1,781 1,905 1,924 1,763 1,683 1,562 1,442
2,6 1,441 1,534 1,613 1,683 1,743 1,807 1,844 1,887 1,925 1,991 2,114 1,963 1,802 1,721 1,600 1,479
2,8 1,668 1,791 1,880 1,951 2,013 2,078 2,116 2,158 2,196 2,262 2,183 2,018 1,854 1,771 1,648 1,525
3 1,885 2,057 2,189 2,290 2,366 2,433 2,470 2,511 2,548 2,596 2,256 2,087 1,917 1,832 1,705 1,578
3,2 2,087 2,307 2,486 2,629 2,742 2,847 2,903 2,959 2,963 2,698 2,344 2,168 1,991 1,903 1,771 1,638
3,4 2,273 2,539 2,762 2,948 3,100 3,248 3,329 3,290 3,092 2,815 2,445 2,260 2,075 1,983 1,844 1,706
3,6 2,445 2,751 3,015 3,240 3,431 3,621 3,722 3,444 3,236 2,945 2,556 2,362 2,168 2,071 1,925 1,779
3,8 2,604 2,944 3,243 3,504 3,729 3,959 3,902 3,610 3,391 3,085 2,676 2,472 2,268 2,165 2,012 1,859
4 2,754 3,122 3,451 3,742 3,997 4,262 4,092 3,785 3,555 3,233 2,803 2,588 2,373 2,265 2,104 1,943
4,5 3,101 3,525 3,911 4,258 4,568 4,898 4,593 4,246 3,986 3,622 3,137 2,894 2,651 2,530 2,348 2,166
5 3,434 3,904 4,332 4,719 5,069 5,442 5,105 4,718 4,428 4,022 3,481 3,210 2,939 2,804 2,601 2,398
962
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Z
0,0 0,1 0,2 0,3 0,5 0,7 1,0 2,0 4,0 infini
X
0,0 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000
0,5 0,998 0,998 0,998 0,998 0,998 0,998 0,998 0,999 0,999 0,999
0,8 0,986 0,987 0,987 0,988 0,988 0,989 0,990 0,991 0,993 0,996
1,0 0,966 0,968 0,969 0,970 0,973 0,974 0,976 0,980 0,984 0,990
1,3 0,905 0,911 0,916 0,920 0,927 0,932 0,938 0,949 0,957 0,971
1,5 0,837 0,848 0,857 0,865 0,877 0,886 0,896 0,914 0,928 0,949
1,8 0,683 0,707 0,726 0,742 0,766 0,784 0,803 0,836 0,861 0,896
2,0 0,546 0,582 0,610 0,633 0,668 0,693 0,719 0,766 0,800 0,846
2,3 0,300 0,357 0,401 0,436 0,489 0,526 0,565 0,632 0,681 0,745
3,0 -0,306 -0,210 -0,137 -0,080 0,005 0,065 0,128 0,234 0,309 0,408
3,3 -0,507 -0,407 -0,331 -0,270 -0,181 -0,118 -0,053 0,059 0,138 0,242
3,5 -0,608 -0,510 -0,434 -0,374 -0,286 -0,224 -0,159 -0,048 0,031 0,135
3,8 -0,708 -0,616 -0,546 -0,491 -0,408 -0,350 -0,289 -0,185 -0,111 -0,013
4,0 -0,741 -0,657 -0,592 -0,541 -0,465 -0,411 -0,354 -0,258 -0,189 -0,098
4,2 -0,751 -0,675 -0,617 -0,571 -0,502 -0,454 -0,403 -0,315 -0,253 -0,170
4,3 -0,748 -0,677 -0,622 -0,579 -0,514 -0,468 -0,420 -0,338 -0,279 -0,201
4,4 -0,740 -0,674 -0,623 -0,582 -0,522 -0,479 -0,434 -0,357 -0,302 -0,228
4,5 -0,728 -0,666 -0,619 -0,581 -0,525 -0,485 -0,443 -0,372 -0,321 -0,252
4,6 -0,711 -0,655 -0,611 -0,576 -0,525 -0,488 -0,449 -0,383 -0,336 -0,273
4,8 -0,669 -0,622 -0,585 -0,557 -0,514 -0,483 -0,451 -0,396 -0,357 -0,304
5,0 -0,618 -0,577 -0,548 -0,525 -0,491 -0,466 -0,441 -0,397 -0,365 -0,323
5,3 -0,564 -0,520 -0,489 -0,467 -0,440 -0,424 -0,407 -0,378 -0,357 -0,330
5,5 -0,541 -0,494 -0,462 -0,438 -0,408 -0,390 -0,376 -0,356 -0,342 -0,323
5,8 -0,521 -0,471 -0,436 -0,410 -0,376 -0,355 -0,337 -0,315 -0,307 -0,299
6,0 -0,515 -0,463 -0,426 -0,399 -0,363 -0,340 -0,320 -0,293 -0,282 -0,276
6,3 -0,514 -0,459 -0,420 -0,391 -0,352 -0,327 -0,304 -0,272 -0,256 -0,244
6,5 -0,516 -0,460 -0,420 -0,390 -0,348 -0,322 -0,298 -0,263 -0,245 -0,230
7,0 -0,529 -0,469 -0,426 -0,394 -0,350 -0,321 -0,294 -0,254 -0,232 -0,210
8,0 -0,564 -0,499 -0,452 -0,417 -0,368 -0,336 -0,306 -0,260 -0,234 -0,205
10,0 -0,642 -0,567 -0,512 -0,471 -0,414 -0,377 -0,342 -0,289 -0,257 -0,224
13,0 -0,771 -0,680 -0,613 -0,563 -0,494 -0,449 -0,405 -0,341 -0,302 -0,261
963
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS
ANNEXE C7.A7
DÉTERMINATION DES SITUATIONS
À ÉTUDIER POUR LE CALCUL DES ÉCHANGEURS
À DEUX PLAQUES FIXES
(Annexe informative)
964
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A7 – DÉTERMINATION DES SITUATIONS À ÉTUDIER POUR LE CALCUL DES ÉCHANGEURS À DEUX PLAQUES FIXES
965
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A7 – DÉTERMINATION DES SITUATIONS À ÉTUDIER POUR LE CALCUL DES ÉCHANGEURS À DEUX PLAQUES FIXES
Tableau C7.A7.2
Situations à étudier pour un échangeur soumis à (n + p + q) situations :
– n situations normales de service : 1 à n,
– p situations exceptionnelles de service : (n + 1) à (n + p),
– q situations d'essais de résistance : (n + p + 1) à (n + p + q).
Situation Pt Ps J t tt ts tc
résistance
Tableau C7.A7.3
Situations "enveloppes" normales de service à étudier
Situation Pt Ps J t tt ts tc
E0 Pt,min Ps,min Jmin
E1 Pt,max Ps,min Jmin
E2 Pt,min Ps,max Jmin
E3 Pt,max Ps,max Jmin
tmax tt,max ts,max tc,max
E4 Pt,min Ps,min Jmax
E5 Pt,max Ps,min Jmax
E6 Pt,min Ps,max Jmax
E7 Pt,max Ps,max Jmax
966
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
967
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS
ANNEXE C7.A8
CAS PARTICULIERS D'ASSEMBLAGES SOUDÉS
TUBES-PLAQUE TUBULAIRE
(Annexe obligatoire)
C7.A8.2 - NOTATIONS
968
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A8 – CAS PARTICULIERS D'ASSEMBLAGES SOUDÉS TUBES-PLAQUE TUBULAIRE
Figure C7.A8.5
Figure C7.A8.6
969
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C7 – REGLES DE CALCUL DES ECHANGEURS DE
CHALEUR A PLAQUES TUBULAIRES
Annexe C7.A8 – CAS PARTICULIERS D'ASSEMBLAGES SOUDÉS TUBES-PLAQUE TUBULAIRE
Figure C7.A8.7
970
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
971
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS
ANNEXE C7.A9
ÉCHANGEUR A PLAQUE GLISSANTE
(Annexe obligatoire)
972
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
c) Pour chacune des situations dans lesquelles la x V t,r est la contrainte radiale moyenne, donnée
contrainte longitudinale de membrane V t est négative par la formule C7.4.6.2.3.
(tubes en compression), la valeur absolue de cette
contrainte ne doit pas excéder la valeur admissible au b) Pour chacune des situations étudiées, la contrainte
équivalente V t,eq doit satisfaire à la condition :
flambage f t,bk déterminée selon C7.A3.4 :
V t,eq d f t (C7.A9.6.2b)
V t d f t,bk (C7.A9.6.1c)
973
CODAP 2005 Division 1
PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C8
RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS
POUR COMPENSATEURS DE DILATATION
C8.1 - OBJET ET DOMAINE D’APPLICATION On les nomme anneaux de renforcement intermédiai-
res si elles sont situées entre deux ondes, anneaux de
a) Les règles du présent chapitre permettent de véri-
renforcement d’extrémité si elles se trouvent sur la der-
fier la résistance des soufflets pour compensateurs de
nière demi-onde du soufflet.
dilatation, le nombre de cycles de déplacement et les
variations de pression que peuvent supporter ces souf- c) La partie cylindrique tangente à la partie torique
flets. de la première et de la dernière onde est appelée man-
chette. La manchette peut être entourée d’un anneau
Ces règles s’appliquent aux soufflets à une ou plu-
cylindrique appelé ceinture, destiné à éviter la déforma-
sieurs couches de même épaisseur et de même matériau,
tion de la manchette sous l’effet de la pression inté-
formés d’une ou plusieurs ondes identiques, renforcées
rieure.
ou non (voir Note), et dont chaque onde est symétrique,
sauf éventuellement les ondes d’extrémité. Lorsque la manchette n’est pas tangente au tore inté-
Note : Dans le cas des soufflets multicouches comportant une couche
rieur de l’onde, la zone de raccordement doit faire
intérieure en matériau résistant à la corrosion différent du matériau des l’objet d’une justification particulière, soit par une mé-
autres couches, il appartient au fabricant du soufflet de s’assurer de la thode de calcul reconnue soit par des essais significatifs.
tenue à la fissuration par fatigue de la couche intérieure et de tenir
compte de l’influence de cette couche sur la raideur du soufflet. d) Les règles du présent chapitre couvrent les modes
de défaillance par déformation excessive, par fatigue et
La présence d’éventuels dispositifs directement
par instabilité élastique et élasto-plastique sous l’action
soudés sur les ondes (tels que bossages pour évents ou
de la pression et des déplacements.
vidange) n’est pas prise en compte dans les présentes
règles. Elles ne couvrent pas le mode de défaillance par rup-
ture par fluage, ni l’intéraction fatigue-fluage ; elles ne
b) Les soufflets renforcés sont équipés de pièces cir-
sont donc applicables que lorsque la température de
culaires épousant à l’extérieur la forme du creux de
calcul n’est pas supérieure à :
l’onde afin d’éviter que celui-ci ne se déforme sous
l’effet de la pression intérieure. Le contact doit se faire 370°C pour les aciers non alliés et alliés non
au moins sur la partie torique du creux de l’onde. austénitiques,
Ces pièces circulaires s’appellent anneaux de renfor- 425°C pour les aciers austénitiques.
cement et peuvent être monobloc ou constituées de deux
parties reliées par un système de maintien : boulons, e) Ces règles s’appliquent aux soufflets comportant
pattes d’assemblage, etc... une ou plusieurs soudures méridiennes ; elles
s’appliquent également aux soufflets monocouches à
ondes en U non renforcées comportant des soudures
circonférentielles au sommet ou à la base de chaque
onde.
974
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C8 – RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS POUR COMPENSATEURS DE DILATATION
b) Partie cylindrique au sommet de l’onde Dans le cas où l’une des extrémités du soufflet doit
se déplacer latéralement par rapport à l’autre, le nombre
Si le soufflet comporte une courte partie cylindrique des ondes doit être au moins égal à deux pour que le
de longueur m au sommet de l’onde, cette longueur m ne déplacement imposé se fasse par rotation des ondes,
doit pas excéder 5 fois l’épaisseur e1. comme indiqué en C8.8.
c) Manchette Si l’épaisseur du soufflet est faible par rapport à celle
Si le soufflet est prolongé par une manchette cylin- des enveloppes cylindriques entre lesquelles il est mon-
drique non ceinturée de longueur b et d’épaisseur infé- té, les précautions nécessaires doivent être prises pour
rieure à celle de l’enveloppe cylindrique sur laquelle elle que le soufflet ne soit soumis à aucun effort de torsion ni
est montée, cette longueur b ne doit pas excéder la à aucun effort latéral excessifs.
valeur 0,5 nc Di e1 .
975
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C8 – RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS POUR COMPENSATEURS DE DILATATION
976
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C8 – RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS POUR COMPENSATEURS DE DILATATION
977
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Section C8 – RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS POUR COMPENSATEURS DE DILATATION
978
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C8 – RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS POUR COMPENSATEURS DE DILATATION
Rst = Valeur minimale de la résistance à la trac- C8.4 - PRINCIPES DES RÈGLES DE CALCUL
tion du matériau du soufflet à la tempéra-
Les règles de calcul données en C8.5 et C8.6 sont
ture de calcul
basées sur des principes analogues :
Rst1, = Valeurs minimales de la résistance à la
Rst2 traction du matériau du soufflet aux tempé- Détermination, par une analyse élastique re-
ratures t1 et t2 posant sur la théorie des coques minces, des
contraintes dues à la pression et au déplace-
Tf = Facteur correctif de température pour la ment axial.
tenue à la fatigue du soufflet
Combinaison de ces contraintes pour détermi-
Si le déplacement cyclique est dû à des ner une contrainte équivalente de fatigue.
variations de température entre t1 et t2 :
Détermination, au moyen d’une courbe de fa-
Rst1 Rst 2 tigue expérimentale, d’un nombre de cycles
Tf de fatigue dépendant de la contrainte équiva-
2 Rs
lente obtenue ci-dessus.
Si le déplacement cyclique s’effectue à La règle donnée en C8.5 utilise des formules de cal-
température constante : cul simples ; celle donnée en C8.6 nécessite une analyse
des contraintes.
Rst
Tf Si les cycles supportés par le soufflet ne sont pas
Rs
tous identiques, il y a lieu d’appliquer la règle C8.6, et
Y = Coefficient de correction de hauteur de calculer le dommage cumulé en accord avec la règle
d’onde, égal à : de MINER (voir C10.2).
2
ª 1 º
0,3 « » C8.5 - RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS À
«¬10,48P 3,2 »¼
1,5
ONDES EN U
où P doit être exprimé en mégapascals C8.5.1 - Domaine d’application
(MPa).
La présente règle s’applique aux soufflets non ren-
U = Rapport de l’effort de pression supporté par forcé ou renforcés, à une ou plusieurs couches de même
les ondes à celui supporté par les anneaux matériau et de même épaisseur, et dont les ondes sont
de renforcement : formées de parties toriques de même rayon moyen re-
lorsque les anneaux de renforcement ne liées par deux parties planes ou coniques comme
comportent pas de boulonnage : l’indiquent les figures C8.5.1a et b.
979
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C8 – RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS POUR COMPENSATEURS DE DILATATION
Pour les autres matériaux il y a lieu d’utiliser une – dans la partie ceinturée :
courbe de fatigue spécifique au type de soufflet considé-
Di nc e1 ec
ré, établie selon les prescriptions données en C10.2 ou V T ,m ( P) P (C8.5.2.1a3)
d’appliquer la règle générale de C8.6. 2eeq
V T ,m ( P)
P
L b ' Dm b b ' / 2 Di m H
2nc e1 2 H 2r S 2 b b ' / 2 m
(C8.5.2.1a1)
x pour les ondes intérieures :
V T ,m ( P)
P
L b ' Dm b ' Di m H
2nc e1 2 H 2r S 2 b ' m
(C8.5.2.1a2)
Figure C8.5.2.1
980
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C8 – RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS POUR COMPENSATEURS DE DILATATION
Le coefficient Cf est donné par le graphique C8.5b. Vérification des contraintes circonférentielles
(cette vérification est à effectuer pour les on-
Note 1 : Les contraintes Vm,m('l) et Vm,f('l) ci-dessus sont des
contraintes fictives, calculées dans le domaine élastique, qui n’ont de
des intérieures, les ondes extrêmes et la partie
sens que pour le calcul en fatigue. Elles peuvent atteindre des valeurs ceinturée) :
plusieurs fois supérieures à la contrainte nominale de calcul sans pour
autant être préjudiciables au bon comportement du soufflet. V T ,m ( P) d f s (C8.5.2.2b1)
e) La contrainte méridienne de flexion maximale due Vérification des contraintes méridiennes :
à la variation de longueur 'l (voir Note 2) est donnée
par la formule : x pour les aciers inoxydables austéniti-
ques, les alliages nickel-chrome-fer ou
5 e 1
V m,f 'l
nickel-fer-chrome, les alliages cupro-
Es 2 'l (C8.5.2.1e)
3 H 2 C
d
nickel ou nickel-cuivre :
V T ,m ( P) d fs (C8.5.2.2a1) (C8.5.2.3a1)
x si le soufflet comporte une soudure mé- lorsque le soufflet comporte une soudure cir-
ridienne : conférentielle au sommet ou à la base de
l’onde :
V T ,m ( P) d fs z (C8.5.2.2a2)
'V > @ >
1,4 V m,m ( P) V m,f ( P) 2 V m,m ( 'l ) V m,f ( 'l ) @
(C8.5.2.3a2)
981
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C8 – RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS POUR COMPENSATEURS DE DILATATION
x le coefficient de sécurité k, fixé par le fabri- Le coefficient de soudure z intervenant dans la rela-
cant du soufflet sous sa responsabilité, ne tion C8.5.2.2a2 doit alors être égal à 1.
doit pas être inférieur à 3 ; b) L’absence de risque d’instabilité circonférentielle
3,4 doit être vérifiée.
ª 12800 Tf º
x Nc « » (C8.5.2.3b2) Cette vérification doit être effectuée par application
¬ 'V 372 ¼ des règles de C4.1 à l’ensemble dont fait partie le souf-
Dans cette formule 'V doit être exprimé en flet entre les deux éléments raidisseurs les plus proches
mégapascals. de celui-ci.
Si la valeur de Nc donnée par cette formule Dans ce calcul, le soufflet est assimilé à un tronçon
d’enveloppe cylindrique de diamètre moyen Di et
est supérieure à 106 ou si 'V d 372 MPa,
d’épaisseur et donnée par la formule :
prendre Nc = 106.
Lorsque Tf = 1, Nc est donné par le graphi-
que C8.5.2.3.
et 3
12 1 Q s2
I xx
L
(C8.5.2.5a)
c) La tenue à la fatigue est assurée si : formule dans laquelle Ixx est le moment quadratique de
Nsp d N adm la section d’une onde par rapport à un axe passant par
(C8.5.2.3c)
son centre de gravité et parallèle à l’axe de révolution
C8.5.2.4 - Vérification de la tenue au flambage (figure C8.5.2.5).
a) La pression intérieure peut provoquer une instabi- Dans le cas d’un soufflet à ondes en U, pour lequel
lité générale se traduisant par une soudaine déformation b = 0 et m = 0.
de l’axe du soufflet analogue à l’instabilité élastique
ª 2 H l 3 º
0,4l H 0,2l »
d’une poutre comprimée. 2
I xx nc e1 «
Dans ce cas, la pression critique de flambage est «¬ 48 »¼
donnée par la formule :
(C8.5.2.5b)
3
S2 n Dm ª e1 º 1
Pcr Es c « »
1 Qs
2
n02 L ¬ H ¼ C f
(C8.5.2.4a)
Le coefficient Cf est donné par le graphique C8.5b.
b) La tenue au flambage est assurée si :
Pcr
x Pd , lorsque le déplacement est unique-
5
ment axial,
Pcr
x Pd , lorsqu’il y a déplacement angulaire
10
ou latéral.
Pour des compensateurs de dilatation comportant
plusieurs soufflets, la vérification de la tenue au flam-
bage de chacun des soufflets ne garantit pas nécessaire-
ment la tenue au flambage de l’ensemble. Figure C8.5.2.5
982
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C8 – RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS POUR COMPENSATEURS DE DILATATION
983
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C8 – RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS POUR COMPENSATEURS DE DILATATION
> @ > @
tuer pour les ondes et la partie ceinturée) :
'V 0,7 V m,m ( P ) V m,f ( P ) V m,m ( 'l ) V m,f ( 'l )
x s’il ne comporte pas de soudure méri-
dienne : (C8.5.3.3a)
V T ,m ( P) d fs (C8.5.3.2a1)
b) Détermination du nombre de cycles admissible.
x s’il comporte une soudure méridienne :
V T ,m ( P) d fs z Le nombre de cycles admissible est donné par la
(C8.5.3.2a2) formule :
dans les anneaux de renforcement : 1
N adm Nc (C8.5.3.3b1)
x s’ils ne comportent pas de soudure : k
V T ,m ( P) d f r (C8.5.3.2a3) dans laquelle :
984
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C8 – RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS POUR COMPENSATEURS DE DILATATION
Graphique C8.5a
985
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Graphique C8.5b
986
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Graphique C8.5c
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Section C8 – RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS POUR COMPENSATEURS DE DILATATION
C8.6.5 - Vérification de la tenue au flambage Pour les soufflets à ondes en U, on peut utiliser les
formules suivantes :
La pression intérieure peut provoquer une instabilité
générale se traduisant par une soudaine déformation de a) Soufflets à ondes en U non renforcées :
l’axe du soufflet, analogue à l’instabilité élastique d’une
3
poutre comprimée. S nc ªe º 1
Dm « 2 »
Ks Es (C8.7a)
Dans ce cas la pression critique de flambage est don- 2 1 Q 2s n0 ¬ H ¼ Cf
née par la formule :
Le coefficient Cf est donné par le graphique C8.5b.
S
Pcr 2 K s,min (C8.6.5a) b) Soufflets à ondes en U renforcées :
n0 L
3
dans laquelle Ks,min est la raideur axiale du soufflet en S nc ª e2 º 1
Ks Es Dm « »
supposant que les couches ont l’épaisseur e1 ; elle peut 2 1 Q 2s n0 ¬ H Y l ¼ Cf
être calculée selon C8.7 ou par une autre méthode.
La tenue au flambage est assurée si : (C8.7b)
Pcr Le coefficient Cf est donné par le graphique C8.5b.
x Pd , lorsque le déplacement est unique-
5 Des valeurs différentes de celles qui résultent des
ment axial, formules ci-dessus peuvent être utilisées à condition
Pcr d’être justifiées.
x Pd , lorsqu’il y a déplacement angulaire
10 La raideur axiale d’une onde seule est égale à Ks . n0.
ou latéral.
C8.8 - CALCUL DES SOUFFLETS SOUMIS A DES
Pour des compensateurs de dilatation comportant DEPLACEMENTS LATERAUX OU ANGULAI-
plusieurs soufflets, la vérification de la tenue au flam- RES AUX EXTREMITES
bage de chacun des soufflets ne garantit pas nécessaire-
ment la tenue au flambage de l’ensemble. Un soufflet soumis, au cours d’un cycle, à ses extré-
mités, à la superposition :
C8.6.6 - Vérification de la résistance à la pression
extérieure d’une variation de longueur 'x,
a) Lorsqu’un soufflet est soumis à une pression exté- d’une variation de déplacement latéral 'u,
rieure, il faut vérifier sa résistance selon les règles de d’une variation de rotation 'M,
C8.6.2, C8.6.3 et C8.6.4, appliquées en prenant pour
valeur de P la valeur absolue de la pression exercée. Le doit être calculé au moyen des règles données en C8.5 et
coefficient de soudure z intervenant dans la relation C8.6 comme si chacune de ses ondes était soumise à une
C8.6.3a2 doit être pris égal à 1. variation de longueur équivalente :
b) L’absence de risque d’instabilité circonférentielle 'l = 'lx + 'lu + 'lM (C8.8)
doit être vérifiée comme indiqué en C8.5.2.5b. formule dans laquelle 'lx, 'lu et 'lM sont donnés par
C8.7 - DETERMINATION DE LA RAIDEUR les formules ci-après :
AXIALE D’UN SOUFFLET a) Lorsque les extrémités du soufflet sont soumises à
La raideur axiale d’un soufflet est le rapport entre une variation de longueur 'x, la variation de longueur
l’effort axial appliqué à ses extrémités et le déplacement 'lx d’une onde du soufflet est donnée par la formule :
correspondant. On peut la calculer par l’une des métho-
1
des mentionnées en C8.6.2b ; l’épaisseur à prendre en 'l x 'x (C8.8a1)
compte est e2. n0
994
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C8 – RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS POUR COMPENSATEURS DE DILATATION
b) Lorsque les extrémités du soufflet sont soumises à c) Lorsque les extrémités du soufflet sont soumises à
une variation de déplacement relatif latéral 'u, la varia- une variation de rotation relative 'M, la variation de
tion de déplacement axiale équivalente 'lu d’une onde déplacement axial équivalente 'lM d’une onde du souf-
du soufflet est donnée par la formule : flet est donnée par la formule :
3Dm Dm
'l u 'u (C8.8b1) 'lM 'M (C8.8c1)
n02 L 'lx 2n0
L’effort transversal Fu appliqué aux extrémités du Le moment MM appliqué aux extrémités du soufflet
soufflet est donné par la formule : est donné par la formule :
2 2
3 K s ª Dm º MM Ks
Dm
M (C8.8c2)
Fu « » u (C8.8b2)
2 n02 ¬ L 'l x ¼ 8
Dans ces formules 'M et M sont exprimés en radians.
Le moment Mu appliqué aux extrémités du soufflet
est donné par la formule :
2
3 Ks Dm
Mu u (C8.8b3)
4 n0 L 'lx
Figure C8.8a
Figure C8.8b
995
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C8 – RÈGLES DE CALCUL DES SOUFFLETS POUR COMPENSATEURS DE DILATATION
Figure C8.8c
996
CODAP 2005 Division 1
997
CODAP 2005 Division 1
PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9
CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
C9.1 - ENVELOPPES CYLINDRIQUES, C9.1.2 - Conditions d’application des règles
SPHERIQUES ET CONIQUES SOUMISES A UNE
C9.1.2.1 - Assemblages soudés
PRESSION INTERIEURE ET A D’AUTRES
SOLLICITATIONS Les assemblages soudés doivent satisfaire aux
conditions indiquées en C2.1.2.2 pour les enveloppes
C9.1.1 - Objet et domaine d’application
cylindriques, C2.2.2.2 pour les enveloppes sphériques et
Les règles du présent chapitre permettent de C2.3.2.1 pour les enveloppes coniques.
déterminer ou de vérifier l’épaisseur des enveloppes
C9.1.2.2 - Défauts de circularité
cylindriques de section droite circulaire, des enveloppes
sphériques ou des enveloppes coniques de révolution L’ovalisation et les écarts locaux de circularité des
soumises aux actions simultanées : enveloppes doivent rester dans les limites indiquées en
F1.5.
– d’une pression intérieure,
C9.1.3 - Notations
– d’une force s’exerçant selon l’axe de
l’enveloppe (pesanteur par exemple), e = Epaisseur admise de l’enveloppe pour
l’application de la règle générale C9.1.4
– d’un moment de flexion s’exerçant dans un
plan contenant l’axe de l’enveloppe (action du ecyl = Epaisseur minimale nécessaire d’une
vent sur un appareil d’axe vertical par enveloppe cylindrique sans torsion,
exemple), donnée par la règle C9.1.5
– d’un moment de torsion autour de l’axe de ecône = Epaisseur minimale nécessaire d’une
l’enveloppe. enveloppe conique sans torsion, donnée
par la règle C9.1.5
Ces règles ne prennent pas en compte l’action des
efforts tranchants, généralement négligeable. Ri = Rayon intérieur de l’enveloppe (pour une
enveloppe conique, Ri est mesuré
Ces règles s’appliquent aux enveloppes dont le
perpendiculairement à l’axe, comme
rapport de l’épaisseur (e, ecyl ou ecône) au diamètre
l’indique la figure C9.1.3)
extérieur De est au plus égal à 0,16 ; pour une enveloppe
conique, le demi-angle au sommet D ne doit pas, en Dm, = Diamètres moyen, extérieur et intérieur de
outre, excéder 30°. D e, l’enveloppe (pour une enveloppe conique
Di Dm, De et Di sont mesurés comme
Ces règles concernent les régions des enveloppes
l’indique la figure C9.1.3)
éloignées de toute discontinuité (raccordement avec une
autre enveloppe, un fond ou une bride, ouverture, etc.)
et des points d’application des charges.
Les règles du présent chapitre couvrent les modes de
défaillance par déformation excessive, par rupture par
fluage et, lorsqu’il n’y a pas de torsion, par instabilité
élastique.
Le paragraphe C9.1.4 donne la règle générale de
calcul ; le paragraphe C9.1.5 donne une règle de calcul
plus simple, particulière aux enveloppes cylindriques et
coniques sans torsion.
Comme indiqué en C1.1.6.1, ces règles sont à
appliquer pour chaque situation susceptible d’être Figure C9.1.3
déterminante, en tenant compte notamment des
situations où la pression intérieure est nulle.
998
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
999
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
C9.1.4.2.3 - Contraintes dans une enveloppe conique Pour les enveloppes cylindriques et coniques, seule
la contrainte méridienne V z peut être négative. Il suffit
P Ri 1
Vș (C9.1.4.2.3a) alors de vérifier que :
e cos a
– pour les enveloppes cylindriques :
P Ri2 1 e
Vz
F 1
4M 1
cos T Vz d K E (C9.1.4.5a)
D m e cos D S D m e cos D S D m2 e cos D 8 Dm
1000
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
1001
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
1002
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
b) Charges linéiques qui agissent normalement à – K2 = 1,05 pour une situation d'essai
l'enveloppe de l'appareil. ou une situation exceptionnelle de
service
c) Actions de toute nature qui se traduisent par des
forces résultantes appliquées suivant l'axe de l'appareil. K13, = Coefficients intermédiaires
K14
d) Actions de toute nature qui se traduisent par des
moments de flexion d'axe perpendiculaire à un plan
contenant l'axe de l'appareil.
1003
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
M = Moment de flexion global de toutes les auxquelles les enveloppes sont effectivement soumises
forces extérieures rapporté au centre de la demeurent inférieures aux valeurs ainsi déterminées.
section droite perpendiculaire à l'axe de
La règle présentée en C9.2.5 doit être utilisée dans le
l'enveloppe qui contient le milieu du
cas où les charges linéiques sont appliquées :
segment sur lequel est appliquée la charge
linéique ; un moment tendant à allonger la a) Suivant la direction longitudinale à une enveloppe
bande d'enveloppe longitudinale à laquelle cylindrique ou conique.
est appliquée la charge linéique doit être
b) Suivant une direction quelconque à une enveloppe
compté positivement, un moment tendant à
comprimer la bande d'enveloppe sphérique.
longitudinale à laquelle est appliquée la c) Suivant une direction quelconque à l'enveloppe de
charge linéique doit être compté la partie centrale sphérique d'un fond bombé.
négativement
d) Suivant une direction quelconque sur l'enveloppe
ML = Moment linéique local additionnel d'un fond elliptique.
appliqué à l’enveloppe
La règle présentée en C9.2.6 doit être utilisée dans le
MLmax = Moment linéique local maximal cas où les charges linéiques sont appliquées suivant la
admissible auquel l’enveloppe peut être direction circonférentielle à une enveloppe cylindrique
soumise ou conique.
P = Pression pour la situation de calcul C9.2.5 - Charges linéiques appliquées suivant la
considérée ; une pression intérieure doit direction longitudinale
être comptée positivement, une pression
extérieure doit être comptée négativement. La procédure suivante doit être utilisée pour les
charges linéiques appliquées à une enveloppe
Ri = Rayon intérieur d'une enveloppe cylindrique ou conique suivant la direction
sphérique ou cylindrique ou de la partie longitudinale. Cette procédure doit également être
sphérique d'un fond bombé utilisée pour les charges linéiques appliquées à une
enveloppe sphérique suivant une direction quelconque,
X = Distance entre l'axe d'un fond elliptique et
le milieu du segment sur lequel s'applique à la partie centrale sphérique d'un fond bombé ou bien
la charge linéique sur un fond elliptique. Cette procédure permet de
déterminer les valeurs maximales admissibles de la
D = Demi angle au sommet d'une enveloppe force linéique et du moment linéique qui peuvent être
conique appliquées à l'enveloppe et de vérifier la résistance de
cette dernière
O = Coefficient intermédiaire
Étape 1 : Calcul du diamètre équivalent de
Vball = Valeur limite de la contrainte de flexion l'enveloppe Deq
pour l'enveloppe
a) Pour une enveloppe cylindrique :
Vmx = Contrainte de membrane globale dans la
direction longitudinale Deq Di (C9.2.5-1)
Vmy = Contrainte de membrane globale dans la b) Pour une enveloppe conique :
direction circonférentielle
Dk
X1 = Rapport entre la contrainte de membrane Deq
cos D
(C9.2.5-2)
locale et la contrainte de flexion locale
X2 = Rapport entre la contrainte de membrane c) Pour une enveloppe sphérique ou pour la partie
globale et la contrainte admissible centrale d'un fond torisphérique :
C9.2.4 - Généralités Deq Ri (C9.2.5-3)
Les règles du présent chapitre doivent être d) Pour un fond elliptique :
appliquées pour chaque situation susceptible d'être
déterminante.
§ 2 X · ª § 2H i
2 2º
Di 2 ·
Ces règles consistent à déterminer les valeurs des Deq 1 ¨¨ ¸¸ «1 ¨¨ ¸¸ »
4 Hi © Di ¹ «¬ © Di ¹ »
charges linéiques qui provoqueraient l'apparition de ¼
l'état limite dans les sections les plus sollicitées des
enveloppes et à s'assurer que les valeurs des charges (C9.2.5-4)
1004
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
Étape 2 : Calcul des valeurs des rapports de x Calculer la valeur FLmax de la force linéique
contraintes X1, X2 et calcul de la valeur limite Vball de locale maximale admissible à laquelle
la contrainte de flexion de l'enveloppe l'enveloppe peut être soumise :
x Calculer la valeur du coefficient O : V ball eu2
FLmax (C9.2.5-12)
b K13
O (C9.2.5-5)
Deq . e u x Calculer la valeur du coefficient K14 :
1
K13 (C9.2.5-11)
1,2 1 0,06O2
1005
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
Étape 2 : Calcul des valeurs des rapports de x Calculer la valeur limite de la contrainte de
contraintes X1, X2 et calcul de la valeur limite Vball de flexion pour l'enveloppe :
la contrainte de flexion de l'enveloppe
V ball K1 K 2 f (C9.2.6-9)
x Calculer la valeur du coefficient O :
Étape 3 : Calcul des valeurs maximales admissibles
b
O (C9.2.6-3)
FLmax de la force linéique et MLmax du moment
Deq . e u linéique auxquelles l'enveloppe peut être soumise
x Calculer la valeur du coefficient K13 :
x Calculer la valeur X1 du rapport entre la
contrainte de membrane locale et la contrainte 1
K13 (C9.2.6-10)
de flexion locale :
1,2 1 0,60O2
X1 MIN 0,08 O ; 0,30 (C9.2.6-4)
x Calculer la valeur FLmax de la force linéique
x Calculer la valeur Vmx de la contrainte de locale maximale admissible à laquelle
membrane globale dans la direction l'enveloppe peut être soumise :
longitudinale :
V ball eu2
a) Pour une enveloppe cylindrique : FLmax (C9.2.6-11)
K13
P D eq 1 § ·
V mx ¨F r 4 M ¸ x Calculer la valeur du coefficient K14 :
4 eu S D eq e u ¨ D eq ¸¹
© 1
K14 (C9.2.6-12)
(C9.2.6-5)
0,6 1 0,06 O2
b) Pour une enveloppe conique :
x Calculer la valeur MLmax du moment linéique
P D eq § · local maximal admissible auquel l'enveloppe
V mx
1 ¨F r 4 M ¸
4 eu S D k cos D eu ¨ D eq ¸ peut être soumise :
© ¹
V ball eu2 b
(C9.2.6-6) M Lmax (C9.2.6-13)
K14
x Calculer la valeur X2 du rapport entre la
contrainte de membrane globale et la contrainte Étape 4 : Vérification de l'enveloppe
admissible :
L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :
V mx
X2 (C9.2.6-7) Fl Ml
(K 2 . f ) d 1,0 (C9.2.6-14)
Flmax M lmax
x Calculer la valeur du coefficient K1 :
1 X 22
K1
2
§1 · §1 ·
¨ X1X 2 ¸ ¨ X1X 2 ¸ (1 X 2 ) X1
2 2
©3 ¹ ©3 ¹
(C9.2.6-8)
1006
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
1007
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
Les actions se traduisant par des forces résultantes x1, x2 = Longueurs d’enveloppe cylindrique données
horizontales ne sont pas prises en compte. par la formule :
1008
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
I = Moment d’inertie de la section A par rapport C9.A1 donne les valeurs de ces paramètres pour le cas
à son axe neutre yy parallèle à l’axe de particulier d’un réservoir horizontal à deux fonds
l’enveloppe cylindrique bombés entièrement rempli de liquide présentant un
plan de symétrie perpendiculaire à son axe.
c1, c2 = Distances des fibres extrêmes de la section A
à l’axe neutre yy E = Module d’élasticité, à la température de
calcul, du matériau de l’enveloppe
P = Pression de calcul
cylindrique
Q = Réaction d’appui d’un support
f, ff, = Contrainte nominale de calcul, pour la
Q est toujours comptée positivement. fr, fa situation considérée, respectivement du
matériau de l’enveloppe cylindrique, du
M1 = Moment de flexion longitudinale au droit fond, d’une plaque-renfort et d’un anneau
d’un support
raidisseur
M1 est compté négativement lorsqu’il fcis, = Contrainte nominale de calcul en
engendre une contrainte longitudinale de fcis,f cisaillement, pour la situation considérée,
traction sur la génératrice supérieure de respectivement du matériau de l’enveloppe
l’enveloppe cylindrique. cylindrique et du fond :
M2 = Moment de flexion longitudinale maximal fcis ou fcis,f = 0,8 ( f ou ff) pour l’acier,
entre les supports
fcis ou fcis,f = 0,6 ( f ou ff) pour les autres
M2 est compté positivement lorsqu’il
matériaux.
engendre une contrainte longitudinale de
traction sur la génératrice inférieure de K = Coefficient égal à :
l’enveloppe cylindrique.
1 pour une situation normale de service,
T = Valeur maximale de l’effort tranchant au
1,35 pour une situation exceptionnelle de
droit d’un support
service ou d’essai de résistance.
Les valeurs de Q, M1, M2 et T doivent être déterminées
k = Coefficient égal à :
par les méthodes habituelles de la statique en fonction
de la répartition des charges correspondant à la 1 si l’appareil est posé sur le support,
situation étudiée, en considérant l’appareil comme une 0,1 si le support est soudé sur l’appareil.
poutre horizontale sur deux appuis simples. L’Annexe
Figure C9.3.2.3
1009
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
1010
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
1011
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
– Fond elliptique :
ME = Moment de flexion maximal
P Di Di
V f,p (C9.3.2.5.5c) Figure C9.3.2.6a - Enveloppe cylindrique
4e f 2h2
sans anneau raidisseur ou avec anneau raidisseur
C9.3.2.5.6 - Valeur admissible des contraintes dans le plan du support.
1012
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
Q 6 K 7 Q Rm
La valeur du coefficient K5 est donnée par le
graphique C9.3.2.6.1a ou par la formule de l’Annexe
V 7'
4e b x1 x 2
l e2
(C9.3.2.6.1b2)
C9.A2.
La valeur du coefficient K7 est donnée par le
graphique C9.3.2.6.1b ou par la formule de l’Annexe
C9.A2.
Graphique C9.3.2.6.1a
Graphique C9.3.2.6.1b
1013
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
c) Les contraintes V6, V7, V´7 peuvent être réduites C9.3.2.6.2 - Contraintes circonférentielles dans une
par adjonction d’une plaque-renfort soudée sur enveloppe cylindrique avec anneau raidisseur dans le
l’enveloppe cylindrique au droit du support (figure plan du support
C9.3.2.6.1b).
Les contraintes à considérer sont les suivantes :
Les valeurs de ces contraintes réduites sont données
a) Contrainte de membrane de compression,
par les formules :
maximale au point bas de la section transversale, dont la
K5 Q valeur est donnée par la formule :
V 6,r k
er b1
e
(C9.3.2.6.1c1)
K5 Q
V '6 k (C9.3.2.6.2a)
A
Q 3K 7 Q
V 7,r
4 e e r b1 2 e e r 2 b) Contrainte de compression de membrane plus
flexion, maximale aux points G et H de la figure
C9.3.2.6a, dont la valeur est donnée par les formules :
(C9.3.2.6.1c2)
b1) Anneau raidisseur intérieur à l’enveloppe :
Q 6 K 7 Q Rm
V '
4 e e r b1
7,r – Contrainte dans l’enveloppe :
l e er
2
K8 Q K 6 Q Rm c1
(C9.3.2.6.1c3) V8
A I
Si la contrainte nominale de calcul fr du matériau de (C9.3.2.6.2b1-1)
la plaque-renfort est inférieure à f, l’épaisseur er doit
être multipliée par le rapport fr / f dans les formules ci- – Contrainte dans l’anneau raidisseur :
dessus.
K8 Q K 6 Q R m c2
d) Si l’épaisseur er de la plaque-renfort est V9
A I
supérieure à 2e, il faut en outre prendre en considération
la contrainte de compression de membrane + flexion (C9.3.2.6.2b1-2)
dans l’enveloppe cylindrique aux extrémités de la b2) Anneau raidisseur extérieur à l’enveloppe :
plaque-renfort (points G1 et H1 de la figure C9.3.2.6.1b)
– Contrainte dans l’enveloppe :
dont la valeur est donnée par les formules :
K8 Q K 6 Q Rm c1
d1) Si l t 4 Rm : V '8
A I
Q 3K 7,1 Q
V 7,1 (C9.3.2.6.2b2.1)
4e b1 x1 x 2 2e 2
– Contrainte dans l’anneau raidisseur :
(C9.3.2.6.1d1)
K 8 Q K 6 Q R m c2
d2) Si l < 4 Rm : V '9
A I
Q 6 K 7,1 Q Rm
V '7,1 (C9.3.2.6.2b2.2)
4e b1 x1 x 2 l e2
Les valeurs des coefficients K6 et K8 sont
(C9.3.2.6.1d2) respectivement données par les graphiques C9.3.2.6.2a
et b ou par les formules de l’Annexe C9.A2.
formules dans lesquelles K7,1 est la valeur du coefficient
K7 donnée par le graphique C9.3.2.6.1b ou par la
formule de l’Annexe C9.A2 en remplaçant T par T1.
1014
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
Figure C9.3.2.6.2c
Exemple de dispositions d’anneaux raidisseurs situés de part et d’autre du support,
devant être considérés comme anneau unique.
1015
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
1016
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
Figure C9.3.2.6.3 - Enveloppe cylindrique avec anneau raidisseur de part et d’autre du support.
1017
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
C9.3.3 - Appareil sur berceaux : 2ème méthode Ces règles couvrent les modes de défaillance par
déformation excessive et par instabilité élastique ou
C9.3.3.1 - Généralités
élasto-plastique.
C9.3.3.1.1 - Objet et domaine d’application
C9.3.3.1.2 - Type d’appareil
Les règles du présent chapitre permettent de
L'appareil cylindrique de section droite circulaire
vérifier :
considéré doit être de l'un des trois types notés A, B, C
a) La résistance de l’enveloppe munie ou non de qui sont définis par les figures C9.3.3.1.2-1, C9.3.3.1.2-
plaques-renforts d’un appareil cylindrique de section 2 et C9.3.3.1.2-3
droite circulaire, d’axe horizontal, reposant sur des
Les dispositifs de supportage d'un appareil doivent
berceaux.
tous être sollicités par une force verticale agissant dans
b) La résistance de l’enveloppe renforcée par des le sens descendant.
anneaux-raidisseurs internes d’un appareil cylindrique
Si l'appareil est susceptible d'être le siège de
de section droite circulaire, d’axe horizontal, soutenu au
dilatations thermiques significatives, les liaisons entre
droit des anneaux- raidisseurs internes par des berceaux,
les dispositifs de supportage et l'enveloppe ou le sol
par des pieds ou de toute autre façon.
doivent être choisies de telle sorte que l'effet des
c) La résistance de l’enveloppe munie d'anneaux- contraintes associées à ces dilatations reste négligeable.
supports externes d’un appareil cylindrique de section Si un tel choix n'est pas possible, les dispositifs de
droite circulaire, d’axe horizontal, soutenu au droit des supportage doivent être conçus de manière à présenter
anneaux-supports par des berceaux, par des pieds ou de une rigidité axiale aussi faible que possible, de façon à
toute autre façon. minimiser les contraintes associées à ces dilatations.
Ces règles sont applicables lorsque l'appareil La zone d'enveloppe située à une distance de l'axe
considéré est soumis aux actions simultanées de la d'un dispositif de supportage inférieure ou égale à :
pression intérieure ou extérieure et de la pesanteur ou
d’actions se traduisant par des effets analogues à ceux Di eu (C9.3.3.1.2-1)
de la pesanteur.
ne doit pas interférer avec la zone d'enveloppe associée
Préalablement à l’application de ces règles, il y a à la longueur d'influence d'une quelconque discontinuité
lieu de s’assurer, au moyen des règles des autres majeure.
sections de la présente Division, que les épaisseurs sont
suffisantes pour garantir la résistance à la pression
seule.
1018
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
L.T.
L.T.
1
F1 F2 = F1
Figure C9.3.3.1.2-1 - Appareil de type A : L'appareil repose sur deux dispositifs de supportage
et possède un plan de symétrie perpendiculaire à son axe
2/3 Hi L/2
L.T.
a1 l1 l1
a3
F1 F2 F3 Fn/2
Figure C9.3.3.1.2-2 - Appareil de type B : L'appareil repose sur trois ou plus de trois dispositifs de supportage
et possède un plan de symétrie perpendiculaire à son axe
L.T.
L.T.
F1 F2
Figure C9.3.3.1.2-3 - Appareil de type C : L'appareil repose sur deux ou plus de deux dispositifs de supportage
et ne possède pas de plan de symétrie perpendiculaire à son axe
1019
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
l g1
La déformation locale w1 dans le sens longitudinal
doit être mesurée hors des zones soudées à l'aide d'un
gabarit droit de longueur lg1 telle que :
§ Dm e u ·
l g1 MIN ¨ 4 ; 0,95 l t ¸ (C9.3.3.1.4-1)
¨ 2 ¸
© ¹
La déformation locale w2 dans le sens circonférentiel
doit être mesurée hors des zones soudées à l'aide d'un
gabarit au rayon théorique de l'enveloppe de longueur
lg2 telle que :
w2
§ Dm e u ·
l g2 MIN ¨ 4 ; 0,95 l c ¸ (C9.3.3.1.4-2)
¨ 2 ¸
© ¹
La déformation locale w3 dans le sens longitudinal
eu
(C9.3.3.1.5)
Note : Les berceaux doivent être soudés au récipient dans toute la
mesure du possible.
C9.3.3.1.6 - Plaques-renforts
w3
L'épaisseur utile e2 de la plaque-renfort éventuelle
doit être telle que : eu
e2 t e u (C9.3.3.1.6-1)
La distance a2 de l'extrémité du berceau à l'extrémité
de la plaque-renfort et le diamètre intérieur Di doivent Figure C9.3.3.1.4-1 - Vérifications des écarts de forme.
être tels que :
a 2 t 0,1 Di (C9.3.3.1.6-2)
1020
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
Hi ea
a1
Di
b1
L.T.
Hi ea
a1
Di
L.T.
b2
e2
G
2 G
2
Hi ea
a1
Di
G
L.T.
b2
e2
a2
b1 G 3
2 2
Figure C9.3.3.1.5 - Différents types de dispositions constructif pour un appareil sur berceaux.
1021
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
C9.3.3.1.7 - Anneaux-supports b) Par des pieds ou par tout autre dispositif à travers
deux liaisons.
L'appareil doit être supporté au droit des anneaux-
supports : L’angle d'ouverture Ga du dispositif de supportage
doit être tel que :
a) Par des berceaux soudés ou par tout autre
dispositif. 30q d G a d 330q (C9.3.3.1.7-1)
ea
FV
RR
FH
Di
le Ga
t
Figure C9.3.3.1.7-1 - Enveloppe cylindrique munie Figure C9.3.3.1.7-2 - Appareil supporté par des
d'anneaux-supports. berceaux.
FV FV
FH
FH
Ga Ga
H
1022
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
raidisseur.
La règle présentée en C9.3.3.3 doit être utilisée dans
le cas où toutes les conditions suivantes sont
simultanément vérifiées :
a) L'enveloppe est supportée par un berceau.
b) L'enveloppe est munie d'une plaque-renfort dont
la largeur b2 vérifie la condition (C9.3.3.1.10-1) dans
laquelle le coefficient K11 est donné par la formule
(C9.3.3.1.10-2).
b2 t K11 Di 1,5 b1 (C9.3.3.1.10-1)
Figure C9.3.3.1.8-1 - Enveloppe cylindrique renforcée
par des anneaux-raidisseurs intérieurs. 5
K11
0,10472 G 3 Di (C9.3.3.1.10-2)
eu
C9.3.3.1.9 - Sollicitations
Les règles du présent chapitre prennent en compte c) L'enveloppe n'est pas munie d'un anneau-
les sollicitations suivantes : raidisseur.
a) Pression intérieure ou extérieure. Les cinq règles ci-dessus font appel aux procédures
de calcul définies dans les annexes C9.A3, C9.A4 et
b) Pesanteur sur l'appareil lui-même et sur le fluide C9.A5.
qu'il contient.
c) Actions de toute nature qui se traduisent par des
moments de flexion d'axe perpendiculaire au plan
vertical contenant l'axe de l'appareil.
d) Actions de toute nature qui se traduisent par des
forces résultantes appliquées suivant un axe
perpendiculaire au plan vertical contenant l'axe de
l'appareil si l'enveloppe est supportée par des anneaux-
supports.
1023
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
La règle présentée en C9.3.3.4 doit être utilisée dans Di = Diamètre intérieur de l'enveloppe
le cas où toutes les conditions suivantes sont cylindrique
simultanément vérifiées :
Dm = Diamètre moyen de l'enveloppe cylindrique
a) L'enveloppe est supportée par un berceau.
E = Module d'élasticité du matériau de
b) L'enveloppe est munie d'une plaque-renfort dont l'enveloppe pour la situation de calcul
la largeur b2 ne vérifie pas la condition (C9.3.3.4-1). considérée
c) L'enveloppe n'est pas munie d'un anneau- eu = Epaisseur utile de l'enveloppe
raidisseur.
e2 = Epaisseur utile de la plaque-renfort
La règle présentée en C9.3.3.5 doit être utilisée si :
ec = Epaisseur de paroi équivalente à la
a) L'enveloppe est munie d'un anneau-raidisseur combinaison enveloppe plus plaque-renfort
intérieur et est supportée par un berceau.
Fcmax = Valeur maximale admissible de la force de
b) L'enveloppe est supportée par un anneau-support compression globale
supporté autrement qu'en deux points par un berceau ou
F2max = Charge maximale admissible à laquelle
par un quelconque dispositif de supportage.
l'enveloppe peut être soumise au point d
Cette règle ne permet pas de prendre en compte la de la figure C9.3.3.1.5
présence d'une plaque-renfort.
F3max = Charge maximale admissible à laquelle
La règle présentée en C9.3.3.6 doit être utilisée si : l'enveloppe peut être soumise au point e
de la figure C9.3.3.1.5
a) L'enveloppe est munie d'un anneau-raidisseur
intérieur et est supportée en deux points au droit de cet f = Contrainte nominale de calcul pour le
anneau-raidisseur par un quelconque dispositif de matériau de l'enveloppe et la situation de
supportage. calcul considérée
b) L'enveloppe est supportée par un anneau support fr = Contrainte nominale de calcul pour le
soutenu en deux points par un quelconque dispositif de matériau de la plaque-renfort et la situation
supportage. Cette règle ne permet pas de prendre en de calcul considérée
compte la présence d'une plaque-renfort.
fa = Contrainte nominale de calcul pour le
Les procédures de calcul définies en Annexe C9.A3 matériau de l'anneau et la situation de
fournissent les valeurs des charges Fi, Mi, Mij, Qi qui calcul considérée
sollicitent l'enveloppe.
Feq = Force axiale globale équivalente tenant
Les procédures de calcul définies en C9.A4 compte des contraintes de membrane
permettent de déterminer les valeurs des charges locales au voisinage d'un berceau ou d'un
maximales Fcmax, Pmax, Qmax en deçà desquelles il faut dispositif de supportage
demeurer pour conserver la stabilité de l'enveloppe.
Fi = Force verticale à laquelle l'enveloppe est
Les procédures de calcul définies en Annexe C9.A5 soumise droit du berceau ou du dispositif
fournissent les caractéristiques d'inertie de la section de supportage i
droite d'un anneau support ou d'un anneau-raidisseur.
FH = Force horizontale agissant sur l'anneau-
C9.3.3.1.11 - Notations support
AR = Aire de la section droite d'un anneau- FHmax = Valeur maximale admissible de la force
support ou d'un anneau-raidisseur horizontale qui agit sur l'anneau-support
a1 = Distance du milieu du dispositif de FVmax = Valeur maximale admissible de la force
supportage à l'extrémité de la partie verticale qui agit sur un anneau-support ou
cylindrique voisine sur un anneau-raidisseur
a2 = Distance de l'extrémité du berceau à H = Distance de la fondation aux articulations
l'extrémité de la plaque-renfort de l'anneau
a3 = Longueur de l'enveloppe cylindrique Hi = Hauteur intérieure d'un fond bombé
équivalente mesurée à partir de la ligne de tangence
b1 = Largeur suivant l'axe du berceau d'un hG = Distance de l'axe neutre de la section droite
berceau d'un anneau-support ou d'un anneau-
raidisseur à l'enveloppe
b2 = Largeur de la plaque-renfort
1024
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
1025
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
Vball = Valeur limite de la contrainte de flexion X1p2 = Rapport entre la contrainte de membrane
pour l'enveloppe locale et la contrainte de flexion locale au
point d de la figure C9.3.3.1.5
Vballp2 = Valeur limite de la contrainte de flexion
pour l'enveloppe au point d de la figure X1p3 = Rapport entre la contrainte de membrane
C9.3.3.1.5 locale et la contrainte de flexion locale au
point e de la figure C9.3.3.1.5
Vballp3 = Valeur limite de la contrainte de flexion
pour l'enveloppe au point e de la figure X21p2 = Rapport entre la contrainte de membrane
C9.3.3.1.5 globale et la contrainte admissible pour une
situation sans pression au point d de la
Vball1p2 = Valeur limite de la contrainte de flexion
figure C9.3.3.1.5
pour l'enveloppe pour une situation sans
pression au point d de la figure X21p3 = Rapport entre la contrainte de membrane
C9.3.3.1.5 globale et la contrainte admissible pour une
situation sans pression au point e de la
Vball1p3 = Valeur limite de la contrainte de flexion
figure C9.3.3.1.5
pour l'enveloppe pour une situation sans
pression au point e de la figure X22p2 = Rapport entre la contrainte de membrane
C9.3.3.1.5 globale et la contrainte admissible pour la
situation considérée au point d de la figure
Vball2p2 = Valeur limite de la contrainte de flexion
C9.3.3.1.5
pour l'enveloppe pour la situation
considérée au point d de la figure X22p3 = Rapport entre la contrainte de membrane
C9.3.3.1.5 globale et la contrainte admissible pour la
situation considérée au point e de la figure
Vball2p3 = Valeur limite de la contrainte de flexion
C9.3.3.1.5
pour l'enveloppe pour la situation
considérée au point e de la figure
C9.3.3.1.5
Vcall = Valeur maximale admissible de la
contrainte de compression longitudinale
pour le matériau de l'enveloppe
1026
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
C9.3.3.2 - Vérification au droit d’un berceau d’une Étape 2 : Calcul des valeurs maximales admissibles
enveloppe sans plaque-renfort ni anneau-raidisseur des charges globales
La procédure ci-dessous doit être utilisée si toutes x Calculer les valeurs des charges Fcmax, Pmax,
les conditions suivantes sont simultanément vérifiées : Qmax en deçà desquelles il faut demeurer pour
conserver la stabilité de l'enveloppe à l'aide de
a) L'enveloppe est supportée par un berceau.
la procédure donnée en Annexe C9.A4
b) L'enveloppe n'est pas munie d'une plaque-renfort.
Étape 3 : Vérification de la résistance de l'enveloppe
c) L'enveloppe n'est pas munie d'un anneau- entre les berceaux
raidisseur.
Cette vérification ne doit être effectuée que si les
Cette procédure doit être appliquée : deux conditions suivantes s'appliquent simultanément :
a) Au droit du premier berceau ou du premier a) L'appareil est supporté par deux berceaux.
dispositif de supportage (i = 1) et pour chaque situation
b) Les valeurs Mij et Mi des moments qui sollicitent
susceptible d'être déterminante si l'appareil possède un
l'enveloppe entre et au droit des berceaux sont telles
plan de symétrie perpendiculaire à son axe (appareil de
que :
type A ou B).
b) Au droit de chaque berceau ou de chaque M ij ! M i (C9.3.3.2-1)
dispositif de supportage et pour chaque situation
susceptible d'être déterminante si l'appareil ne possède x Calculer les valeurs des paramètres
pas de plan de symétrie perpendiculaire à son axe adimensionnels x et y :
(appareil de type C).
L
x (C9.3.3.2-2)
Cette procédure permet de vérifier la résistance de Di
l'enveloppe et de déterminer la valeur de la charge
maximale admissible au droit du berceau. Di
y (C9.3.3.2-3)
eu
0,4795 10 3 y x 1 0,2391 10 6 xy x 1
0,29936 10 2 x 1 x 2 0,85692 10 6 x 1 y 2
0,88174 10 6 x 2 x 1 y 0,75955 10 8 y 2 x 1 x
0,82748 10 4 x 1 x 3 0,48168 10 9 x 1 y 3
(C9.3.3.2-4)
x Calculer la valeur du coefficient intermédiaire
K12 :
K12 MAXm ; 1,0 (C9.3.3.2-5)
x Vérifier la contrainte longitudinale entre les
berceaux :
Figure C9.3.3.2 - Enveloppe sans plaque-renfort L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :
ni anneau-raidisseur supportée par un berceau
Étape 1 : Calcul des valeurs des charges auxquelles P Di 4 M ij K12
d f z (C9.3.3.2-6)
l'enveloppe est soumise 4 eu S Di 2 eu
x Calculer les valeurs des charges Fi, Mi, Mij, Qi
auxquelles est soumise l'enveloppe à l'aide de
la procédure donnée en Annexe C9.A3
1027
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
K4
1 2,718282 E cos (E )
(C9.3.3.2-12)
(C9.3.3.2-22)
E x Calculer la valeur X21p3 du rapport entre la
contrainte de membrane globale et la contrainte
1,15 0,0025 G admissible au point e pour une situation sans
K5
sin 0,5 G
(C9.3.3.2-13) pression :
0,65 60
K9 1 (C9.3.3.2-17)
1 6 J 2 G
1028
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
x Calculer la valeur du coefficient K11p2 au point d pour une situation sans pression :
1 X 21p2 2
K11p2
2 (C9.3.3.2-25)
§1 · §1 ·
¨ X1p2 X 21p2 ¸ ¨ X1p2 X 21p2 ¸ (1 X 21p2 ) X1p2
2 2
©3 ¹ ©3 ¹
© 3 ¹ © 3 ¹
x Calculer la valeur du coefficient K11p3 au point e pour une situation sans pression :
1 X 21p3 2
K11p3
2 (C9.3.3.2-27)
§1 · §1 ·
¨ X1p3 X 21p3 ¸ ¨ X1p3 X 21p3 ¸ (1 X 21p3 ) X1p3
2 2
© 3 ¹ © 3 ¹
1 X 22p3 2
K 12p3
2 (C9.3.3.2-28)
§1 · §1 ·
¨ X1p3 X 22p3 ¸ ¨ X1p3 X 22p3 ¸ (1 X 22p3 ) X1p3
2 2
© 3 ¹ © 3 ¹
x Calculer la valeur limite de la contrainte de flexion au point d pour une situation sans pression :
V ball1p2 K11p2 K 2 f (C9.3.3.2-29)
x Calculer la valeur limite de la contrainte de flexion au point e pour une situation sans pression :
V ball1p3 K11p3 K 2 f (C9.3.3.2-32)
0,7 V ballp2 Di eu eu
F2 max (C9.3.3.2-35)
K3 K5
0,9 V ballp3 Di eu e u
F3 max (C9.3.3.2-36)
K 7 K 9 K 10
1029
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
1030
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
C9.3.3.3 - Vérification au droit d’un berceau d’une Étape 1 : Calcul des valeurs des charges auxquelles
enveloppe munie d'une plaque-renfort vérifiant la l'enveloppe est soumise
condition (C9.3.3.4-1)
x Calculer les valeurs des charges Fi, Mi, Mij, Qi
La procédure présentée ci-dessous doit être utilisée auxquelles est soumise l'enveloppe à l'aide de
si toutes les conditions suivantes sont simultanément la procédure donnée en Annexe C9.A3
vérifiées :
Étape 2 : Calcul des valeurs maximales admissibles
a) L'enveloppe est supportée par un berceau. des charges globales
b) L'enveloppe est munie d'une plaque-renfort dont x Calculer les valeurs des charges maximales
la largeur b2 vérifie la condition (C9.3.3.4-1). Fcmax, Pmax, Qmax en deçà desquelles il faut
c) L'enveloppe n'est pas munie d'un anneau- demeurer pour conserver la stabilité de
raidisseur. l'enveloppe à l'aide de la procédure donnée en
Annexe C9.A4
Cette procédure doit être appliquée :
Étape 3 : Vérification de la tenue de l'enveloppe
a) Au droit du premier berceau ou du premier entre les berceaux
dispositif de supportage (i = 1) et pour chaque situation
susceptible d'être déterminante si l'appareil possède un Cette vérification ne doit être effectuée que si les
plan de symétrie perpendiculaire à son axe (appareil de deux conditions suivantes s'appliquent simultanément :
type A ou B). a) L'appareil est supporté par deux berceaux.
b) Au droit de chaque berceau ou de chaque b) Les valeurs Mij et Mi des moments qui sollicitent
dispositif de supportage et pour chaque situation l'enveloppe entre et au droit des berceaux sont telles
susceptible d'être déterminante si l'appareil ne possède que :
pas de plan de symétrie perpendiculaire à son axe
(appareil de type C). M ij ! M i (C9.3.3.3-1)
Cette procédure permet de vérifier la tenue de
x Calculer les valeurs des paramètres
l'enveloppe avec plaque-renfort et de déterminer la
adimensionnels x et y :
valeur de la charge maximale admissible au droit du
berceau-support. L
x (C9.3.3.3-2)
Di
Di
y (C9.3.3.3-3)
eu
0,29936 10 2 x 1 x 2 0,85692 10 6 x 1 y 2
0,88174 10 6 x 2 x 1 y 0,75955 10 8 y 2 x 1 x
0,82748 10 4 x 1 x 3 0,48168 10 9 x 1 y 3
(C9.3.3.3-4)
x Calculer la valeur du coefficient intermédiaire
K12 :
K12 MAX m ; 1,0 (C9.3.3.3-5)
Figure C9.3.3.3 - Enveloppe supportée par un berceau
et munie d'une plaque-renfort vérifiant x Vérifier la contrainte longitudinale :
la condition (C9.3.3.4-1) L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :
P Di 4 M ij K12
d f z (C9.3.3.3-6)
4 eu S Di 2 eu
1031
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
K4
1 2,718282 E
cos ( E ) (C9.3.3.3-12)
contrainte de membrane globale et la contrainte
admissible au point e pour une situation sans
E pression :
1,15 0,0025 G X 21p3 0 (C9.3.3.3-23)
K5
sin 0,5 G
(C9.3.3.3-13)
x Calculer la valeur X22p3 du rapport entre la
MAX1,7 0,011667 G ; 0 contrainte de membrane globale et la contrainte
K6
sin 0,5 G
(C9.3.3.3-14) admissible au point e pour la situation
considérée :
1,45 0,007505 G
K7 (C9.3.3.3-15) P Di 1
sin 0,5 G X 22p3 (C9.3.3.3-24)
2 eu K 2 . f
§ 0,8 J 6 J ·
K8 MIN¨¨1,0 ; ¸
¸¸ (C9.3.3.3-16)
¨ 0,017453 G
© ¹
0,65 60
K9 1 (C9.3.3.3-17)
1 6 J 2 G
1032
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
x Calculer la valeur du coefficient K11p2 au point d pour une situation sans pression :
1 X 21p2 2
K11p2
2 (C9.3.3.3-25)
§1 · §1 ·
¨ X1p2 X 21p2 ¸ ¨ X1p2 X 21p2 ¸ (1 X 21p2 ) X1p2
2 2
©3 ¹ ©3 ¹
© 3 ¹ © 3 ¹
x Calculer la valeur du coefficient K11p3 au point e pour une situation sans pression :
1 X 21p3 2
K11p3
2 (C9.3.3.3-27)
§1 · §1 ·
¨ X1p3 X 21p3 ¸ ¨ X1p3 X 21p3 ¸ (1 X 21p3 ) X1p3
2 2
©3 ¹ ©3 ¹
© 3 ¹ © 3 ¹
x Calculer la valeur limite de la contrainte de flexion au point d pour une situation sans pression :
V ball1p2 K11p2 K 2 f (C9.3.3.3-29)
x Calculer la valeur limite de la contrainte de flexion au point e pour une situation sans pression :
V ball1p3 K11p3 K 2 f (C9.3.3.3-32)
1033
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
Étape 5 : Vérification de l'admissibilité des charges b) Si le récipient est soumis à une pression
aux points d et e de l'enveloppe avec plaque- extérieure :
renfort L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :
x Vérifier que les charges aux points d et e de 2
l'enveloppe avec plaque-renfort au droit du P Mi Feq § Q ·
¨¨ i ¸ d 1,0
¸
berceau sont acceptables : Pmax M max Fcmax © Qmax ¹
L'épaisseur de l'enveloppe avec plaque-renfort est
(C9.3.3.3-40)
suffisante si :
Fi d MIN F2 max ; F3 max (C9.3.3.3-37)
1034
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
C9.3.3.4 - Vérification au droit d’un berceau d’une Étape 1 : Calcul des valeurs des charges auxquelles
enveloppe munie d'une plaque-renfort ne vérifiant l'enveloppe est soumise
pas la condition (C9.3.3.4-1)
x Calculer les valeurs des charges Fi, Mi, Mij, Qi
La procédure présentée ci-dessous doit être utilisée auxquelles est soumise l'enveloppe à l'aide de
si toutes les conditions suivantes sont simultanément la procédure donnée en Annexe C9.A3.
vérifiées :
Étape 2 : Calcul des valeurs maximales admissibles
a) L'enveloppe est supportée par un berceau. des charges globales
b) L'enveloppe est munie d'une plaque-renfort dont x Calculer les valeurs des charges Fcmax, Pmax,
la largeur b2 ne vérifie pas la condition (C9.3.3.4-1). Qmax en deçà desquelles il faut demeurer pour
c) L'enveloppe n'est pas munie d'un anneau- conserver la stabilité de l'enveloppe à l'aide de
raidisseur. la procédure donnée en Annexe C9.A4.
Di
y (C9.3.3.4-3)
eu
0,4795 10 3 y x 1 0,2391 10 6 xyx 1
0,29936 10 2 x 1 x 2 0,85692 10 6 x 1 y 2
0,88174 10 6 x 2 x 1 y 0,75955 10 8 y 2 x 1 x
0,82748 10 4 x 1 x 3 0,48168 10 9 x 1 y 3
(C9.3.3.4-4)
x Calculer la valeur du coefficient intermédiaire
K12 :
K12 MAX m ; 1,0 (C9.3.3.4-5)
1035
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
M ij § 0,8 J 6 J ·
MIN ¨¨1,0 ; ¸
P
d1 (C9.3.3.4-8) K8 (C9.3.3.4-16)
Pmax M max ¨ 0,017453 G 2 ¸¸
© ¹
Les étapes ci-après de la présente procédure portent
sur deux appareils « équivalents » définis de la manière 0,65 60
K9 1 (C9.3.3.4-17)
suivante : 1 6 J 2 G2
– Le premier de ces appareils, dénommé « B1 »"
1
dans la suite, a une épaisseur d'enveloppe K10
valant eu à la place de la somme des épaisseurs Di b2 (C9.3.3.4-18)
eu de l'enveloppe et e2 de la plaque-renfort, il 1 0,010472 3 G2
eu Di
est supporté par des berceaux ayant pour
largeur b2 à la place de b1 et pour angle x Calculer la valeur X1p2 du rapport entre la
d'ouverture G2 à la place de G (Etapes 4a et contrainte de membrane locale et la contrainte
5a). de flexion locale au point d de l'appareil B1 :
– Le second de ces berceaux, dénommé « B2 » K 6 K8
dans la suite, a une épaisseur d'enveloppe X1p2 0,23 (C9.3.3.4-19)
K5 K3
valant ec à la place de la somme des épaisseurs
eu de l'enveloppe et e2 de la plaque-renfort, il x Calculer la valeur X1p3 du rapport entre la
est supporté par des berceaux ayant pour contrainte de membrane locale et la contrainte
largeur b1 et pour angle d'ouverture G (Etapes de flexion locale au point e de l'appareil B1 :
4b et 5b).
K4
Étape 4a pour l'appareil équivalent B1 : Calcul des X1p3 0,53
valeurs des charges maximales admissibles qui K 7 K 9 K10 sin 0,5 G 2
peuvent être appliquées à l'enveloppe au droit du (C9.3.3.4-20)
berceau considéré
x Calculer la valeur X21p2 du rapport entre la
x Calculer les valeurs des coefficients d'influence contrainte de membrane globale et la contrainte
J et E pour l'appareil B1 : admissible au point d de l'appareil B1 pour
une situation sans pression :
§a · eu
J 2,83 ¨¨ 1 ¸¸ (C9.3.3.4-9)
4 Mi 1
© Di ¹ Di X 21p2 (C9.3.3.4-21)
S Di eu
2 K2 . f
1036
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
x Calculer la valeur X22p2 du rapport entre la contrainte de membrane globale et la contrainte admissible au point
d de l'appareil B1 pour la situation considérée :
§ P Di 4 Mi ·
X 22p2 ¨ ¸ 1 (C9.3.3.4-22)
¨ 4 eu S Di 2 eu ¸ K2 . f
© ¹
x Calculer la valeur X21p3 du rapport entre la contrainte de membrane globale et la contrainte admissible au point
e de l'appareil B1 pour une situation sans pression :
X 21p3 0 (C9.3.3.4-23)
x Calculer la valeur X22p3 du rapport entre la contrainte de membrane globale et la contrainte admissible au point
e de l'appareil B1 pour la situation considérée :
P Di 1
X 22p3 (C9.3.3.4-24)
2 eu K 2 . f
x Calculer la valeur du coefficient K11p2 au point d de l'appareil B1 pour une situation sans pression :
1 X 21p2 2
K11p2
2 (C9.3.3.4-25)
§1 · §1 ·
¨ X1p2 X 21p2 ¸ ¨ X1p2 X 21p2 ¸ (1 X 21p2 ) X1p2
2 2
©3 ¹ ©3 ¹
1 X 22p2 2
K12p2
2 (C9.3.3.4-26)
§1 · §1 ·
¨ X1p2 X 22p2 ¸ ¨ X1p2 X 22p2 ¸ (1 X 22p2 ) X1p2
2 2
©3 ¹ ©3 ¹
x Calculer la valeur du coefficient K11p3 au point e de l'appareil B1 pour une situation sans pression :
1 X 21p3 2
K11p3
2 (C9.3.3.4-27)
§1 · §1 ·
¨ X1p3 X 21p3 ¸ ¨ X1p3 X 21p3 ¸ (1 X 21p3 ) X1p3
2 2
©3 ¹ ©3 ¹
1 X 22 p 3 2
K12 p 3
2 (C9.3.3.4-28)
§1 · §1 ·
¨ X1 p 3 X 22 p 3 ¸ ¨ X1 p 3 X 22 p 3 ¸ (1 X 22 p 3 ) X1 p 3
2 2
© 3 ¹ © 3 ¹
x Calculer la valeur limite de la contrainte de flexion au point d de l'appareil B1 pour une situation sans
pression :
V ball1p2 K11p2 K 2 f (C9.3.3.4-29)
x Calculer la valeur limite de la contrainte de flexion au point d de l'appareil B1 pour la situation considérée :
V ball2p2 K12p2 K 2 f (C9.3.3.4-30)
x Calculer la valeur limite de la contrainte de flexion au point d de l'appareil B1 :
V ballp2
MIN V ball1p2 ; V ball2p2 (C9.3.3.4-31)
x Calculer la valeur limite de la contrainte de flexion au point e de l'appareil B1 pour une situation sans
pression :
V ball1p3 K11p3 K 2 f (C9.3.3.4-32)
1037
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
x Calculer la valeur limite de la contrainte de x Calculer les valeurs des coefficients K3 à K10
flexion au point e de l'appareil B1 pour la pour l'appareil B2 :
situation considérée :
§ sin ( E ) ·
V ball2p3 K 12p3 K 2 f K3 MAX ¨¨ 2,718282 E ; 0,25 ¸¸ (C9.3.3.4-41)
(C9.3.3.4-33) © E ¹
x Calculer la valeur limite de la contrainte de
flexion au point e de l'appareil B1 : K4
1 2,718282 E cos (E )
(C9.3.3.4-42)
E
V ballp3
MIN V ball1p3 ; V ball2p3 (C9.3.3.4-34)
1,15 0,0025 G
K5
sin 0,5 G
(C9.3.3.4-43)
x Calculer la valeur maximale admissible F2max
de la charge qui peut être appliquée au point d
de l'enveloppe de l'appareil B1 : MAX 1,7 0,011667 G ; 0
K6
sin 0,5 G
(C9.3.3.4-44)
0,7 V ballp2 Di eu eu
F2 max (C9.3.3.4-35) 1,45 0,007505 G
K3 K5 K7
sin 0,5 G
(C9.3.3.4-45)
x Calculer la valeur maximale admissible F3max
de la charge qui peut être appliquée au point e § 0,8 J 6 J ·
de l'enveloppe de l'appareil B1 : K8 MIN ¨¨1,0 ; ¸
¸¸ (C9.3.3.4-46)
¨ 0,017453 G
© ¹
0,9 V ballp3 Di eu e u
F3 max (C9.3.3.4-36)
K 7 K 9 K10 K9 1
0,65 60
(C9.3.3.4-47)
1 6 J 2 G
Étape 5a pour l'appareil équivalent B1 : Vérification
de l'admissibilité des charges aux points d et e de 1
l'enveloppe K10
Di b1 (C9.3.3.4-48)
x Vérifier que les charges aux points d et e de 1 0,010472 3 G
ec Di
l'enveloppe de l'appareil B1 au droit du
berceau-support sont acceptables : x Calculer la valeur X1p2 du rapport entre la
L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si : contrainte de membrane locale et la contrainte
de flexion locale au point d de l'appareil B2 :
Fi d MIN F2 max ; F3 max (C9.3.3.4-37)
K 6 K8
Étape 4b pour l'appareil équivalent B2 : Calcul des X1p2 0,23 (C9.3.3.4-49)
K5 K3
valeurs des charges maximales admissibles
auxquelles l’enveloppe peut être soumises au droit x Calculer la valeur X1p3 du rapport entre la
du berceau-support considéré contrainte de membrane locale et la contrainte
x Calculer l'épaisseur équivalente d'enveloppe de de flexion locale au point e de l'appareil B2 :
l'appareil B2 : K4
X1p3 0,53
K 7 K 9 K 10 sin 0,5 G
§ § f ·2 ·
ec eu e 2
2 2
MIN ¨1 ; ¨¨ r ¸¸ ¸ (C9.3.3.4-38) (C9.3.3.4-50)
¨ © f ¹ ¸
© ¹
x Calculer la valeur X21p2 du rapport entre la
x Calculer les valeurs des coefficients d'influence contrainte de membrane globale et la contrainte
J et E pour l'appareil B2 : admissible au point d de l'appareil B2 pour
une situation sans pression :
§a · ec
J 2,83 ¨¨ 1 ¸¸ (C9.3.3.4-39) 4 Mi 1
X 21p2 (C9.3.3.4-51)
© Di ¹ Di
S Di ec
2 K2 . f
b1
E 0,91 (C9.3.3.4-40)
Di . ec
1038
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
x Calculer la valeur X22p2 du rapport entre la contrainte de membrane globale et la contrainte admissible au point
d de l'appareil B2 pour la situation considérée :
§ P Di 4 Mi ·
X 22p2 ¨ ¸ 1 (C9.3.3.4-52)
¨ 4 eu S D 2 e ¸ K2. f
© i c ¹
x Calculer la valeur X21p3 du rapport entre la contrainte de membrane globale et la contrainte admissible au point
e de l'appareil B2 pour une situation sans pression :
X 21p3 0 (C9.3.3.4-53)
x Calculer la valeur X22p3 du rapport entre la contrainte de membrane globale et la contrainte admissible au point
e de l'appareil B2 pour la situation considérée :
P Di 1
X 22p3 (C9.3.3.4-54)
2 ec K 2 . f
x Calculer la valeur du coefficient K11p2 au point d de l'appareil B2 pour une situation sans pression :
1 X 21p 2 2
K11p2
2 (C9.3.3.4-55)
§1 · §1 ·
¨ X1p2 X 21p2 ¸ ¨ X1p2 X 21p2 ¸ (1 X 21p2 ) X1p2
2 2
©3 ¹ ©3 ¹
1 X 22p2 2
K12p 2
2 (C9.3.3.4-56)
§1 · §1 ·
¨ X1p2 X 22p2 ¸ ¨ X1p2 X 22p2 ¸ (1 X 22p2 ) X1p2
2 2
©3 ¹ ©3 ¹
x Calculer la valeur du coefficient K11p3 au point e de l'appareil B2 pour une situation sans pression :
1 X 21p3 2
K11p3
2 (C9.3.3.4-57)
§1 · §1 ·
¨ X1p3 X 21p3 ¸ ¨ X1p3 X 21p3 ¸ (1 X 21p3 ) X1p3
2 2
© 3 ¹ © 3 ¹
1 X22p32
K12p3
§1 · §1 ·
2 (C9.3.3.4-58)
¨ X1p3 X22p3 ¸ ¨ X1p3 X22p3¸ (1 X22p3 ) X1p3
2 2
©3 ¹ ©3 ¹
1039
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
V ballp3
MIN V ball1p3 ; V ball2p3 (C9.3.3.4-64) b) Si le récipient est soumis à une pression
extérieure :
x Calculer la valeur maximale admissible F2max L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :
de la charge qui peut être appliquée au point d
2
de l'enveloppe de l'appareil B2 : P Mi Feq § Q ·
¨¨ i ¸¸ d 1,0
0,7 V ballp2 Di ec ec
Pmax M max Fcmax © Qmax ¹
F2 max (C9.3.3.4-65)
K3 K5 (C9.3.3.4-70)
0,9 V ballp3 Di ec ec
F3 max (C9.3.3.4-66)
K 7 K 9 K 10
1040
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
C9.3.3.5 - Vérification au droit d’un dispositif de Étape 1 : Calcul des valeurs des charges auxquelles
supportage d’une enveloppe avec anneau-raidisseur l’enveloppe est soumise
ou avec anneau-support soutenu autrement qu'en
deux points x Calculer la valeur de la charge horizontale FH
appliquée aux dispositifs de supportage à l'aide
La procédure présentée ci-dessous doit être utilisée des méthodes habituelles de la statique
si :
x Calculer les valeurs des charges Fi, Mi, Mij, Qi
a) L'enveloppe est munie d'un anneau-raidisseur auxquelles l’enveloppe est soumise à l'aide de
intérieur et est supportée par un berceau. la procédure donnée en Annexe C9.A3
b) L'enveloppe est supportée par un anneau-support Étape 2 : Calcul des valeurs maximales admissibles
soutenu autrement qu'en deux points par un berceau- des charges globales
support ou par un quelconque dispositif de supportage.
x Calculer les valeurs des charges Fcmax, Pmax,
Cette procédure ne permet pas de prendre en compte Qmax en deçà desquelles il faut demeurer pour
la présence d'une plaque-renfort. conserver la stabilité de l'enveloppe à l'aide de
Cette procédure doit être appliquée : la procédure donnée en Annexe C9.A4
Di
y (C9.3.3.5-3)
eu
0,4795 10 3 y x 1 0,2391 10 6 xy x 1
0,29936 10 2 x 1 x 2 0,85692 10 6 x 1 y 2
0,88174 10 6 x 2 x 1 y 0,75955 10 8 y 2 x 1 x
0,82748 10 4 x 1 x 3 0,48168 10 9 x 1 y 3
(C9.3.3.5-4)
x Calculer la valeur du coefficient intermédiaire
Figure C9.3.3.5 - Enveloppe avec anneau-raidisseur K12 :
soutenu autrement qu'en deux points
K12 MAX m ; 1,0 (C9.3.3.5-5)
1041
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
a) Si le récipient est soumis à une pression intérieure b) Si le récipient est soumis à une pression
ou à une pression nulle : extérieure.
L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si : L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :
2
M ij P Mi Feq § Q ·
d1 (C9.3.3.5-7) ¨¨ i ¸¸ d 1,0
M max Pmax M max Fcmax © Qmax ¹
E 0,91
b1 x Calculer la valeur du paramètre x :
(C9.3.3.5-10)
Di . eu Ga
x 1 (C9.3.3.5-16)
x Calculer les valeurs des coefficients K6 et K8 : 360
MAX 1,7 0,011667 G a ; 0 x Calculer les valeurs des coefficients K18 et K19 :
K6
sin 0,5 G a
(C9.3.3.5-11)
K18 0,1616 x 4 0,0268 x 6 0,0101 x 8
§ 0,8 J 6 J · (C9.3.3.5-17)
K8 MIN ¨¨1,0 ; ¸
¸¸ (C9.3.3.5-12)
¨ 0,017453 G a K19 0,4224 x 3 0,0524 x 5 0,1297 x 7
© ¹
(C9.3.3.5-18)
x Calculer la valeur de la force axiale globale
équivalente Feq qui agit au droit du dispositif
de supportage :
S Di
Feq Fi K 6 K8 (C9.3.3.5-13)
4 eu
1042
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
x Calculer la valeur RR de la distance entre l'axe x Calculer la valeur maximale FHmax de la charge
neutre de la section droite de l'anneau et l'axe horizontale admissible par l'anneau :
de l’appareil :
f a Wp
a) Pour un anneau-raidisseur situé à l'intérieur de FHmax (C9.3.3.5-22)
RR K 19
l'enveloppe :
Di x Vérifier que les caractéristiques de l'anneau
RR hG (C9.3.3.5-19) sont suffisantes :
2
Les caractéristiques de l'anneau sont suffisantes si :
b) Pour un anneau-support situé à l'extérieur de
l'enveloppe : 2
§ Fi · FH
¨ ¸ d 1,0 (C9.3.3.5-23)
Di ¨F ¸
RR e u hG (C9.3.3.5-20) © Vmax ¹ FHmax
2
x Calculer la valeur maximale FVmax de la charge
verticale admissible par l'anneau :
f a Wp
FVmax (C9.3.3.5-21)
RR K18
1043
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
C9.3.3.6 - Vérification au droit d’un dispositif de Étape 1 : Calcul des valeurs des charges auxquelles
supportage d’une enveloppe avec anneau-support ou l’enveloppe est soumise
anneau-raidisseur soutenu en deux points par un
dispositif de supportage quelconque x Calculer la valeur de la charge horizontale FH
appliquée aux dispositifs de supportage à l'aide
La procédure présentée ci-dessous doit être utilisée des méthodes habituelles de la statique
si :
x Calculer les valeurs des charges Fi, Mi, Mij, Qi
a) L'enveloppe est munie d'un anneau-raidisseur auxquelles l’enveloppe est soumise à l'aide de
intérieur et est supportée en deux points au droit de cet la procédure donnée en C9.A3
anneau-raidisseur par un dispositif de supportage
quelconque. Étape 2 : Calcul des valeurs maximales admissibles
des charges globales
b) L'enveloppe est supportée par un anneau-support
soutenu en deux points par un dispositif de supportage x Calculer les valeurs des charges Fcmax, Pmax,
quelconque. Qmax en deçà desquelles il faut demeurer pour
conserver la stabilité de l'enveloppe à l'aide de
Cette procédure ne permet pas de prendre en compte la procédure donnée en C9.A4
la présence d'une plaque-renfort.
Étape 3: Vérification de la tenue de l'enveloppe entre
Cette procédure doit être appliquée: les dispositifs de supportage
a) Au droit du premier berceau ou du premier Cette vérification ne doit être effectuée que si les
dispositif de supportage (i=1) et pour chaque situation deux conditions suivantes s'appliquent simultanément:
susceptible d'être déterminante si l'appareil possède un
plan de symétrie perpendiculaire à son axe (appareil de a) L'appareil est soutenu par deux dispositifs de
type A ou B). supportage.
b) Au droit de chaque berceau ou de chaque b) Les valeurs Mij et Mi des moments qui sollicitent
dispositif de supportage et pour chaque situation l'enveloppe entre et au droit des dispositifs de
susceptible d'être déterminante si l'appareil ne possède supportage sont telles que :
pas de plan de symétrie perpendiculaire à son axe
M ij ! M i (C9.3.3.6-1)
(appareil de type C).
Cette procédure permet de vérifier la résistance de x Calculer les valeurs des paramètres
l'enveloppe et la résistance de l'anneau. adimensionnels x et y :
L
x (C9.3.3.6-2)
Di
Di
y (C9.3.3.6-3)
eu
0,4795 10 3 y x 1 0,2391 10 6 xy x 1
0,29936 10 2 x 1 x 2 0,85692 10 6 x 1 y 2
0,88174 10 6 x 2 x 1 y 0,75955 10 8 y 2 x 1 x
0,82748 10 4 x 1 x 3 0,48168 10 9 x 1 y 3
(C9.3.3.6-4)
x Calculer la valeur du coefficient intermédiaire
K12 :
Figure C9.3.3.6 - Enveloppe avec anneau-support
soutenu en deux points par un dispositif K12 MAX m ; 1,0 (C9.3.3.6-5)
de supportage quelconque
1044
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
a) Si le récipient est soumis à une pression intérieure b) Si le récipient est soumis à une pression
ou à une pression nulle. extérieure.
L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si : L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :
2
M ij P Mi Feq § Q ·
d1 (C9.3.3.6-7) ¨¨ i ¸¸ d 1,0
M max Pmax M max Fcmax © Qmax ¹
E 0,91
b1 x Calculer la valeur du paramètre x :
(C9.3.3.6-10)
Di . eu Ga Ga
x MAX ( ;1 ) (C9.3.3.6-16)
x Calculer les valeurs des coefficients K6 et K8 : 360 360
(C9.3.3.6-19)
1045
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
x Calculer la valeur RR de la distance entre l'axe x Calculer la valeur maximale FHmax de la charge
neutre de la section droite de l'anneau et l'axe horizontale admissible par l'anneau :
de l’appareil :
f a Wp
a) Pour un anneau-raidisseur situé à l'intérieur de FHmax (C9.3.3.6-23)
RR K 19
l'enveloppe :
Di x Vérifier que les caractéristiques de l'anneau
RR hG (C9.3.3.6-20) sont suffisantes :
2
Les caractéristiques de l'anneau sont suffisantes si :
b) Pour un anneau-support situé à l'extérieur de
l'enveloppe : 2
§ Fi · FH
¨ ¸ d 1,0 (C9.3.3.6-24)
Di ¨F ¸
RR e u hG (C9.3.3.6-21) © Vmax ¹ FHmax
2
x Calculer la valeur maximale FVmax de la charge
verticale admissible par l'anneau :
f a Wp
FVmax (C9.3.3.6-22)
RR K 18
1046
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
g
h1 b3 h2
a1
F Vi
b1
e2
b2
g
h1 b3 h2
a1
F Vi
b1
e2
b2
1047
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
g
h1 b3 h2
a1
F Vi
b1
e2
b2
h2
h1 b3
a1
F Vi
b1
e2
b2
C9.4.2.4 - Dimensions des consoles-supports du Les consoles doivent être disposées sur des
types D enveloppes cylindriques ou coniques de section droite
circulaire d'appareils verticaux.
La largeur b1 de la semelle de la console et la
hauteur h1 de la console doivent être telles que : Les consoles d'un appareil doivent être disposées de
telle sorte que l'on puisse considérer qu'elles sont toutes
b1 soumises à des chargements sensiblement égaux.
0,5 d d 1,5 (C9.4.2.4-1)
h1 La force locale verticale FVi appliquée à une
console-support doit agir parallèlement à l'axe de
C9.4.2.5 - Plaques-renforts
l'appareil.
L'épaisseur utile e2 de la plaque-renfort doit être telle
que :
e2 t eu (C9.4.2.5-1)
1048
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
¦I
eu = Epaisseur utile de l'enveloppe = Somme des moments d'inertie Ixxi de
xxi
e2 = Epaisseur utile de la plaque-renfort i l'ensemble des pieds
e2eq = Epaisseur de calcul équivalente de la K1 = Coefficient intermédiaire
plaque-renfort
K2 = Coefficient de sécurité
f = Contrainte nominale de calcul pour le
matériau de l'enveloppe et la situation de – K2 = 1,25 pour une situation normale
calcul considérée de calcul
1049
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
M = Moment de flexion global de toutes les La règle présentée en C9.4.6 doit être utilisée dans le
forces extérieures transmis par l'enveloppe cas d'une console-support de type D disposée sur une
au droit du plan de coupe perpendiculaire à enveloppe ne comportant pas de plaque-renfort.
l'axe de l'appareil, un moment tendant à
La règle présentée en C9.4.7 doit être utilisée dans le
allonger la bande d'enveloppe longitudinale
cas d'une console de type A, B, C, ou D disposée sur
sur laquelle est implantée la console doit
une enveloppe comportant une plaque-renfort.
être compté positivement, un moment
tendant à comprimer cette même bande C9.4.5 - Règle de calcul pour une console-support de
d'enveloppe doit être compté négativement type A, B, ou C disposée sur une enveloppe ne
comportant pas de plaque-renfort
MA = Moment de renversement appliqué à
l'ensemble des consoles La procédure suivante doit être utilisée dans le cas
d'une console de type A, B, ou C disposée sur une
n = Nombre des consoles-supports
enveloppe ne comportant pas de plaque-renfort. Cette
P = Pression pour la situation de calcul procédure permet de déterminer la valeur de la charge
considérée, une pression intérieure doit être maximale admissible qui peut être appliquée au droit de
comptée positivement, une pression la console et de vérifier la tenue de l'enveloppe.
extérieure doit être comptée négativement.
D = Demi angle au sommet d'une enveloppe
Étape 1 : Calcul du diamètre équivalent de
conique
l'enveloppe Deq
O = Coefficient intermédiaire
a) Pour une enveloppe cylindrique :
Vball = Valeur limite de la contrainte de flexion
Deq Di
pour l'enveloppe (C9.4.5-1)
1050
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
Étape 3 : Calcul la valeur FVi de la force verticale à x Calculer la valeur a1eq du bras de levier
la jonction entre la console et le dispositif de équivalent :
supportage de cette console
FHi h
x Calculer la valeur de la force verticale FVi : a1eq a1 (C9.4.5-13)
FVi
FV 4 MA
FVi x
n >Di 2 a1 eu @
(C9.4.5-5) Calculer la valeur maximale admissible Fimax
n de la force verticale qui peut être appliquée à
Étape 4 : Calcul des valeurs des rapports de l'enveloppe :
contraintes X1, X2 et calcul de la valeur limite Vball de V ball eu2 h1 ª gº
la contrainte de flexion de l'enveloppe Fimax MIN «1 ; 0,5 » (C9.4.5-14)
K16 a1eq ¬ h1 ¼
x Calculer la valeur du coefficient O :
Étape 6 : Vérification de l’enveloppe
h1
O (C9.4.5-6) L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si :
Deq . e u
FVi d Fimax (C9.4.5-15)
x Calculer la valeur X1 du rapport entre la
contrainte de membrane locale et la contrainte C9.4.6 - Règle de calcul pour une console de type D
de flexion locale : disposée sur une enveloppe ne comportant pas de
plaque-renfort
X1 MIN 0 , 08 O ; 0 ,30 (C9.4.5-7)
La procédure suivante doit être utilisée dans le cas
x Calculer la valeur Vmy de la contrainte de d'une console de type D disposée sur une enveloppe ne
membrane globale dans la direction comportant pas de plaque-renfort. Cette procédure
circonférentielle : permet de déterminer la valeur de la charge maximale
admissible au droit de la console et de vérifier
P D eq l'enveloppe.
V my (C9.4.5-8)
2 eu
Étape 1 : Calcul du diamètre équivalent de
x Calculer la valeur X2 du rapport entre la l'enveloppe Deq
contrainte de membrane globale et la contrainte a) Pour une enveloppe cylindrique :
admissible :
Deq Di (C9.4.6-1)
V my
X2 (C9.4.5-9)
(K 2 . f ) b) Pour une enveloppe conique :
1051
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
Étape 4 : Calcul des valeurs des rapports de x Calculer la valeur du coefficient K16 :
contraintes X1, X2 et calcul de la valeur limite Vball de 1
la contrainte de flexion de l'enveloppe K16 (C9.4.6-13)
0,36 0,86 O2
x Calculer la valeur du coefficient O :
b1 x Calculer la valeur a1eq du bras de levier
O (C9.4.6-6) équivalent :
Deq . eu
FHi h
a1eq a1 (C9.4.6-14)
x Calculer la valeur X1 du rapport entre la FVi
contrainte de membrane locale et la contrainte
de flexion locale : x Calculer la valeur maximale admissible Fimax
de la force verticale à laquelle l’enveloppe peut
X1 MIN 0 , 08 O ; 0 ,30 (C9.4.6-7) être soumise :
x Calculer la valeur Vmx de la contrainte de V ball eu2 h1 ª gº
membrane globale dans la direction Fimax MIN «1 ; 0,5 »
K16 a1eq ¬ h1 ¼
longitudinale :
a) Si la console est disposée sur une enveloppe (C9.4.6-15)
cylindrique : Étape 6 : Vérification de l'épaisseur de l'enveloppe
P D eq 1 § · L’épaisseur de l’enveloppe est suffisante si :
V mx ¨F r 4 M ¸
4 eu S D eq e u ¨© D eq ¸
¹ FVi d Fimax (C9.4.6-16)
(C9.4.6-8)
b) Si la console est disposée sur une enveloppe
conique :
P D eq 1 § ·
V mx ¨F r 4 M ¸
4 eu S D k cos D e u ¨
© D eq ¸¹
(C9.4.6-9)
x Calculer la valeur X2 du rapport entre la
contrainte de membrane globale et la contrainte
admissible :
V mx
X2 (C9.4.6-10)
(K 2 . f )
1052
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
C9.4.7 - Règle de calcul pour une console de type A, Étape 4 : Calcul des valeurs des rapports de
B, C, ou D disposée sur une enveloppe comportant contraintes X1, X2 et calcul de la valeur limite Vball de
une plaque-renfort la contrainte de flexion de l'enveloppe avec plaque-
renfort
La procédure suivante doit être utilisée dans le cas
d'une console-support de type A, B, C, ou D disposée x Calculer la valeur du coefficient O :
sur une enveloppe comportant une plaque-renfort. Elle
permet de déterminer la valeur de la charge maximale b3
O (C9.4.7-6)
admissible qui peut être appliquée au droit de la Deq . e u
console-support et de vérifier l'enveloppe avec plaque-
renfort. x Calculer la valeur X1 du rapport entre la
Étape 1 : Calcul du diamètre équivalent de contrainte de membrane locale et la contrainte
l'enveloppe Deq de flexion locale :
a) Pour une enveloppe cylindrique : X1 MIN 0 , 08 O ; 0 , 40 (C9.4.7-7)
Deq Di (C9.4.7-1) x Calculer la valeur Vmy de la contrainte de
membrane globale dans la direction
b) Pour une enveloppe conique : circonférentielle :
Dk P D eq
Deq
cos D
(C9.4.7-2) V my (C9.4.7-8)
2 eu
Étape 2 : Calcul de la valeur FHi de la force x Calculer la valeur X2 du rapport entre la
horizontale à la jonction entre la console et le contrainte de membrane globale et la contrainte
dispositif de supportage de cette console admissible :
x Calculer la valeur de la force horizontale FHi : V my
a) Si l'appareil est disposé sur un ensemble de pieds
X2 (C9.4.7-9)
(K 2 . f )
et que les moments d'inertie Ixxi des sections droites des
pieds sont tous connus : x Calculer la valeur du coefficient K1 :
FHi FH
I xxi 1 X 22
¦I (C9.4.7-3) K1
xxi 2
§1 · §1 ·
¨ X1X 2 ¸ ¨ X1X 2 ¸ (1 X 2 ) X1
i 2 2
© 3 ¹ © 3 ¹
b) Si l'appareil n'est pas disposé sur un ensemble de
pieds ou si l'appareil est disposé sur un ensemble de (C9.4.7-10)
pieds et que les moments d'inertie Ixxi des sections
droites des pieds ne sont pas tous connus ou x Calculer la valeur limite de la contrainte de
alternativement à l'utilisation de la formule (C9.4.7-3) : flexion pour l'enveloppe avec plaque-renfort :
FH V ball K1 K 2 f (C9.4.7-11)
FHi (C9.4.7-4)
n Étape 5 : Calcul de la valeur maximale admissible
Étape 3 : Calcul de la valeur FVi de la force verticale Fimax de la force verticale à laquelle à l'enveloppe
à la jonction entre la console et le dispositif de avec plaque-renfort peut être soumise au droit de la
supportage de cette console console
FV 4MA 1
FVi K 17
n >Di 2 a1 eu e2 @
(C9.4.7-5) (C9.4.7-12)
n 0,36 0,50O 0,50 O2
1053
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
1054
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Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
1055
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
Di Di
d4
D D
eu e2 eu e2
d3 d3
d2
d2
d4 = d 1
d1 E
Fi Fi
Figure C9.5.2.4-1 : Pieds soutenant un appareil vertical
1056
CODAP 2005 Division 1 x PARTIE C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
Cette règle consiste à calculer les valeurs des x Calculer la valeur deff du diamètre effectif du
charges transmises aux enveloppes par les pieds, à pied :
déterminer les valeurs de ces charges qui a) Pour une enveloppe sans plaque-renfort :
provoqueraient l'apparition de l'état limite dans les
sections les plus sollicitées des enveloppes et à s'assurer d eff d2 (C9.5.5-4)
que les valeurs des charges effectivement transmises b) Pour une enveloppe comportant une plaque-
demeurent en deçà des valeurs ainsi déterminées. renfort :
La règle ne permet pas de vérifier la résistance du d eff d3 (C9.5.5-5)
pied lui-même. La vérification de cette résistance doit
être effectuée à l'aide des méthodes usuelles de la x Calculer la valeur du coefficient O :
résistance des matériaux. Pour la vérification de la
d eff
résistance vis-à-vis du flambage il est recommandé de O (C9.5.5-6)
considérer que le pied est articulé au niveau de la plaque Deq . e u
de base et libre de se déplacer latéralement au niveau de
sa jonction avec l'enveloppe de l'appareil. x Calculer la valeur maximale admissible Fimax
C9.5.5 - Règle de vérification de la tenue de de la force à laquelle l’enveloppe peut être
l'enveloppe au droit de son raccordement avec un soumise :
pied
La procédure suivante doit être utilisée pour vérifier
Fimax f e u2
cos E
cos D E
1,82 3.6 O 0,91 O 2
la résistance de l'enveloppe d'un fond au droit de son (C9.5.5-7)
raccordement avec un pied que cette enveloppe
comporte ou non une plaque-renfort. Cette procédure Étape 4 : Vérification de la résistance de l’enveloppe
permet de déterminer la valeur de la charge maximale x Calculer la valeur du diamètre moyen Dm de
admissible qui peut être appliquée au droit du pied et de l'enveloppe :
vérifier la tenue de l'enveloppe avec ou sans plaque-
renfort. a) Pour une enveloppe sphérique ou pour la partie
centrale d'un fond torisphérique :
Étape 1 : Calcul du diamètre équivalent Deq pour
l'enveloppe Dm 2 Ri eu (C9.5.5-8)
a) Pour une enveloppe sphérique ou pour la partie b) Pour un fond elliptique :
centrale d'un fond torisphérique :
Di 2 § 2 d4 ·
2 ª § 2H ·
2º
Deq Ri «1 ¨ » eu
(C9.5.5-1) Dm 1 ¨¨ ¸¸ ¨
i ¸¸
2 Hi © Di ¹ « © D ¹ »
b) Pour un fond elliptique : ¬ i
¼
(C9.5.5-9)
Di 2 §d ·
2 ª § 2 H ·
2º
Deq 1 ¨¨ 4 ¸¸ «1 ¨ i ¸¸ » x Calculer la valeur de la pression maximale
4 Hi © Di ¹ « ¨© Di ¹ » admissible Pmax pour l'enveloppe :
¬ ¼
4 f z eu
(C9.5.5-2) Pmax (C9.5.5-10)
Dm
Étape 2 : Calcul de la valeur Fi de la force à la
jonction entre le pied-support et l'enveloppe L'épaisseur de l'enveloppe ou la somme des
épaisseurs de l'enveloppe et de la plaque-renfort est
x Calculer la valeur de la force Fi : suffisante si les deux conditions suivantes sont
F 4M simultanément vérifiées :
Fi (C9.5.5-3)
n n d4
Fi d Fimax (C9.5.5-11)
P S d eff 2
Fi
4 P (C9.5.5-12)
d1
Fimax Pmax
1057
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
1058
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
E
FR
FR
eu e2 a1 a2
b2
b1 b1/2
Di
b3
FR FR
a2
eu e2
b2
b1
Di
b3
1059
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
E
FR
FR
e2 a1 a2
eu
b1/2
b1
Di b2
b3
FR FR
a2
e2
eu
b1
Di b2
b3
1060
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
FR FR
Ri
M M
F F
X X
Hi
1061
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
1062
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
Ri = Rayon intérieur d'une enveloppe sphérique c) Suivant une direction quelconque sur l'enveloppe
ou cylindrique ou de la partie sphérique de la partie centrale sphérique d'un fond bombé quand
d'un fond bombé cette enveloppe ne comporte pas de plaque-renfort.
W = Poids total de l’appareil d) Suivant une direction quelconque sur l'enveloppe
d'un fond elliptique quand cette enveloppe ne comporte
X = Distance entre l'axe d'un fond elliptique et pas de plaque-renfort.
le centre de l'oreille de levage
La règle présentée en C9.6.6 doit être utilisée dans le
D = Demi angle au sommet d'une enveloppe cas où l'oreille de levage est disposée :
conique
a) Suivant la direction longitudinale sur une
E = Angle formé par la direction d'application enveloppe cylindrique ou conique comportant une
de la force FR et la normale à l'enveloppe plaque-renfort.
O = Coefficient intermédiaire b) Suivant une direction quelconque sur une
enveloppe sphérique comportant une plaque-renfort.
Vball = Valeur limite de la contrainte de flexion
pour l'enveloppe c) Suivant une direction quelconque sur l'enveloppe
de la partie centrale sphérique d'un fond bombé quand
Vmx = Contrainte de membrane globale dans la cette enveloppe comporte une plaque-renfort.
direction longitudinale
d) Suivant une direction quelconque sur l'enveloppe
Vmy = Contrainte de membrane globale dans la d'un fond elliptique quand cette enveloppe comporte
direction circonférentielle
une plaque-renfort.
X1 = Rapport entre la contrainte de membrane La règle présentée en C9.6.7 doit être utilisée dans le
locale et la contrainte de flexion locale
cas où l'oreille de levage est disposée suivant la
X2 = Rapport entre la contrainte de membrane direction circonférentielle sur une enveloppe
globale et la contrainte admissible cylindrique ou conique ne comportant pas de plaque-
renfort.
C9.6.4 - Généralités
La règle présentée en C9.6.8 doit être utilisée dans le
Les règles du présent chapitre doivent être
cas où l'oreille de levage est disposée suivant la
appliquées pour chaque situation susceptible d'être
direction circonférentielle sur une enveloppe
déterminante.
cylindrique ou conique comportant une plaque-renfort.
Ces règles consistent à calculer les valeurs des
C9.6.5 - Règle de calcul pour une oreille de levage
charges transmises aux enveloppes par les oreilles de
disposée suivant la direction longitudinale, cas où
levage, à déterminer les valeurs de ces charges qui
l'enveloppe ne comporte pas de plaque-renfort
provoqueraient l'apparition de l'état limite dans les
sections les plus sollicitées des enveloppes et à s'assurer La procédure suivante doit être utilisée pour une
que les valeurs des charges effectivement transmises oreille de levage disposée suivant la direction
demeurent en deçà des valeurs ainsi déterminées. longitudinale sur une enveloppe cylindrique ou conique,
Cette procédure doit également être utilisée pour une
La règle présentée en C9.6.5 doit être utilisée dans le
oreille de levage disposée suivant une direction
cas où l'oreille de levage est disposée :
quelconque sur une enveloppe sphérique, sur la partie
a) Suivant la direction longitudinale sur une centrale sphérique d'un fond bombé ou bien sur un fond
enveloppe cylindrique ou conique ne comportant pas de elliptique. Cette procédure traite le cas où l'enveloppe
plaque-renfort. ne comporte pas de plaque-renfort. Cette procédure
permet de déterminer la valeur de la charge maximale
b) Suivant une direction quelconque sur une
admissible qui peut être appliquée au droit de l'oreille de
enveloppe sphérique ne comportant pas de plaque-
levage et de vérifier la tenue de l'enveloppe.
renfort.
1063
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
1064
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
C9.6.6 - Règle de calcul pour une oreille de levage x Calculer la valeur X2 du rapport entre la
disposée suivant la direction longitudinale, cas où contrainte de membrane globale et la contrainte
l'enveloppe comporte une plaque-renfort. admissible :
La procédure suivante doit être utilisée pour une V my
oreille de levage disposée suivant la direction X2 (C9.6.6-8)
(K 2 . f )
longitudinale sur une enveloppe cylindrique ou conique,
elle doit également être utilisée pour une oreille de x Calculer la valeur du coefficient K1 :
levage disposée suivant une direction quelconque sur
une enveloppe sphérique, sur la partie centrale 1 X 22
sphérique d'un fond bombé ou bien sur un fond K1
2
elliptique. Cette procédure traite le cas où l'enveloppe §1 · §1 ·
¨ X1X 2 ¸ ¨ X1X 2 ¸ (1 X 2 ) X1
2 2
comporte une plaque-renfort. Cette procédure permet de ©3 ¹ ©3 ¹
déterminer la valeur de la charge maximale admissible
qui peut être appliquée au droit de l'oreille de levage et (C9.6.6-9)
de vérifier la tenue de l'enveloppe avec plaque-renfort.
x Calculer la valeur limite de la contrainte de
Étape 1 : Calcul du diamètre équivalent de flexion pour l'enveloppe avec plaque-renfort :
l'enveloppe Deq
V ball K1 K 2 f (C9.6.6-10)
a) Pour une enveloppe cylindrique :
Étape 3 : Calcul de la valeur FRmax de la force locale
Deq Di (C9.6.6-1) maximale admissible à laquelle l’enveloppe avec
b) Pour une enveloppe conique : plaque-renfort peut être soumise au droit de l'oreille
de levage
Dk
Deq x
cos D
(C9.6.6-2) Calculer la valeur du coefficient K13 :
1
c) Pour une enveloppe sphérique ou pour la partie K13 (C9.6.6-11)
centrale d'un fond torisphérique : 1,2 1 0,06 O2
Deq Ri (C9.6.6-3) x Calculer la valeur du coefficient K14 :
d) Pour un fond elliptique : 1
K14 (C9.6.6-12)
§ 2X ·
2 ª § 2H ·
2º 0,6 1 0,03 O2
Di 2
Deq 1 ¨¨ ¸¸ «1 ¨ i ¸¸ »
4 Hi © Di ¹ « ¨© Di ¹ » x Calculer la valeur du coefficient K15 :
¬ ¼
(C9.6.6-4) ª § D eq ·
0 . 30
§ b2 · º
K 15 MIN «1 2 , 60 ¨¨ ¸ ¨ ¸ ; 2 ,0 »
Étape 2 : Calcul des valeurs des rapports de « ¸ ¨ D eq ¸ »
¬ © eu ¹ © ¹ ¼
contraintes X1, X2 et calcul de la valeur limite Vball de
la contrainte de flexion de l'enveloppe (C9.6.6-13)
x Calculer la valeur du coefficient O : x Calculer l'épaisseur équivalente e2eq de la
b3 plaque-renfort :
O (C9.6.6-5)
Deq . e u ª f º
e2eq MIN «e 2 ; e2 r » (C9.6.6-14)
¬ f ¼
x Calculer la valeur X1 du rapport entre la
contrainte de membrane locale et la contrainte x Calculer la valeur FRmax de la force locale
de flexion locale : maximale admissible à laquelle l’enveloppe
avec plaque-renfort peut être soumise :
X1 MIN 0 , 08 O ; 0 , 20 (C9.6.6-6)
K15 V ball eu2
a2 e2eq sin E a1 cos E
x Calculer la valeur Vmy de la contrainte de FRmax
membrane globale dans la direction K13 cos E K14
circonférentielle : b3
P D eq (C9.6.6-15)
V my (C9.6.6-7)
2 eu
1065
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
1066
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
L'épaisseur de l'enveloppe est suffisante si : b) Si l'oreille est disposée sur une enveloppe
conique :
FR d FRmax (C9.6.7-14)
P D eq 1 § ·
V mx ¨F r 4 M ¸
C9.6.8 - Règle de calcul pour une oreille de levage 4 eu S D k cos D e u ¨
© D eq ¸
¹
disposée suivant la direction circonférentielle, cas où
l'enveloppe comporte une plaque-renfort (C9.6.8-6)
La procédure suivante doit être utilisée pour une x Calculer la valeur X2 du rapport entre la
oreille de levage disposée suivant la direction contrainte de membrane globale et la contrainte
circonférentielle sur une enveloppe cylindrique ou admissible :
conique. Cette procédure traite le cas où l'enveloppe
comporte une plaque-renfort. Cette procédure permet de V mx
déterminer la valeur de la charge maximale admissible X2 (C9.6.8-7)
(K 2 . f )
qui peut être appliquée au droit de l'oreille de levage et
de vérifier la tenue de l'enveloppe avec plaque-renfort. x Calculer la valeur du coefficient K1 :
Étape 1 : Calcul du diamètre équivalent de 1 X 22
l'enveloppe Deq K1
2
§1 · §1 ·
a) Pour une enveloppe cylindrique : ¨ X1X 2 ¸ ¨ X1X 2 ¸ (1 X 2 ) X1
2 2
©3 ¹ ©3 ¹
Deq Di (C9.6.8-1)
(C9.6.8-8)
b) Pour une enveloppe conique :
x Calculer la valeur limite de la contrainte de
Dk flexion pour l'enveloppe avec plaque-renfort :
Deq
cos D
(C9.6.8-2)
V ball K1 K 2 f (C9.6.8-9)
Étape 2 : Calcul des valeurs des rapports de
Étape 3 : Calcul de la valeur FRmax de la force locale
contraintes X1, X2 et calcul de la valeur limite Vball de
maximale admissible qui peut être appliquée à
la contrainte de flexion de l'enveloppe
l'enveloppe avec plaque-renfort au droit de l'oreille
x Calculer la valeur du coefficient O : de levage
b3 x Calculer la valeur du coefficient K13 :
O (C9.6.8-3)
Deq . eu 1
K13 (C9.6.8-10)
1,2 1 0,60 O2
x Calculer la valeur X1 du rapport entre la
contrainte de membrane locale et la contrainte x Calculer la valeur du coefficient K14 :
de flexion locale :
1
X1 MIN 0,08 O ; 0,30 (C9.6.8-4) K14 (C9.6.8-11)
0,6 1 0,06 O2
1067
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
1068
CODAP 2005 Division 1
1069
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9
CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
ANNEXE C9.A1
CALCUL DES MOMENTS ET DE L’EFFORT TRANCHANT
POUR UN RÉSERVOIR CYLINDRIQUE HORIZONTAL
REPOSANT SUR DEUX BERCEAUX
(Annexe non obligatoire)
1070
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Figure C9.A1
1071
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9
CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
ANNEXE C9.A2
COEFFICIENTS K1 A K10
(Annexe obligatoire)
2 sin 2 '
' sin ' cos '
K1 '
(C9.A2.2-5)
§ sin ' ·
S ¨ cos' ¸
© ' ¹
3 § sin E ·
2
5 sin E cos3 E 1 sin E cos E ª§ sin E ·
2
1 1 sin 2 E º
¨ ¸ cos E cos2 E E sin E «¨ ¸ »
4© E ¹ 4 E 2 4 E 4 «© E ¹ 2 4 E »
¬ ¼
K6
ª§ sin E ·
2
1 1 sin 2 E º
2 S «¨ ¸ »
«© E ¹ 2 4 E »
¬ ¼
(C9.A2.2-11)
1072
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
K 6 lorsque a t Rm
°K
° 6 R
K7 ® lorsque a d m (C9.A2.2-12)
° 4 2
°¯avec interpolation lineaire pour les valeurs de a / Rm comprises entre 0,5 et 1.
°ª 1 º ½°
®« S E cot g E » cos U U sin U ¾
1
K9 (C9.A2.2-14)
2S °̄¬ 2 ¼ °¿
1 ° ª3 º S E ½°
K10 ® U sin U cos U « S E cot gE » ¾ (C9.A2.2-15)
2S °̄ ¬2 ¼ sin E °¿
1073
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9
CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
ANNEXE C9.A3
CALCUL DES CHARGES AUQUELLES L'ENVELOPPE
EST SOUMISE
(Annexe non obligatoire)
1074
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES
QUE LA PRESSION
Annexe C9.A3 – CALCUL DES CHARGES AUQUELLES L'ENVELOPPE EST SOUMISE
2/3 Hi L/2
L.T.
a1 l1 l1
a3
M0 M0
l1 l2 l n-1
F1 F2 F3 Fn-1 Fn
1075
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES
QUE LA PRESSION
Annexe C9.A3 – CALCUL DES CHARGES AUQUELLES L'ENVELOPPE EST SOUMISE
1076
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
1077
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9
CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
ANNEXE C9.A4
VALEURS MAXIMALES ADMISSIBLES DES CHARGES
GLOBALES
(Annexe obligatoire)
une distance supérieure ou égale à Di eu du lieu Chaque charge globale considérée doit agir seule.
d'application d'une charge locale quelconque.
1078
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES
QUE LA PRESSION
Annexe C9.A4 – VALEURS MAXIMALES ADMISSIBLES DES CHARGES GLOBALES
w2
eu
R
w1
eu
l g3
l g1
l g2
w3
eu
lg1 = Longueur du gabarit droit utilisé pour c) pour un acier austénitique (Section
mesurer la déformation locale dans le sens M1) dont la limite d'élasticité à 0,2%
longitudinal en pleine tôle d'allongement est connue :
lg2 = Longueur du gabarit utilisé pour mesurer t
Rp0,2
la déformation locale dans le sens S (C9.A4.3-3)
1,25
circonférentiel en pleine tôle
lg3 = Longueur du gabarit droit utilisé pour d) pour un acier austénitique (Section
mesurer la déformation locale dans le sens M1) dont la limite d'élasticité à 0,2%
longitudinal au droit des cordons de d'allongement n'est pas connue :
soudure t
Rp1,0
Mmax = Valeur maximale admissible du moment S (C9.A4.3-4)
1,25 1,3
de flexion global
1079
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES
QUE LA PRESSION
Annexe C9.A4 – VALEURS MAXIMALES ADMISSIBLES DES CHARGES GLOBALES
1080
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
1, 25
§e ·
0,75 S R eu E ¨ u ¸
Qmax © R¹
Ks
R ª
3 1,5 º
§R· §e ·
«1 42 ¨ ¸ ¨ u ¸ »
L «
¬ ©L¹ © R¹ »¼
(C9.A4.7-1)
1081
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C9
CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES QUE LA PRESSION
ANNEXE C9.A5
CARACTERISTIQUES D'INERTIE DE LA SECTION DROITE
D'UN ANNEAU-SUPPORT OU D'UN ANNEAU-RAIDISSEUR
(Annexe non obligatoire)
a) La valeur hG de la distance de l'axe neutre de la e2a = Epaisseur de la section droite d'un anneau-
section droite d'un anneau-support ou d'un anneau- support ou d'un anneau-raidisseur
raidisseur à l'enveloppe. f = Contrainte nominale de calcul pour le
matériau de l'enveloppe et la situation de
b) La valeur Wp du module de flexion plastique de la
section droite d'un anneau-support ou d'un anneau- calcul considérée
raidisseur. fa = Contrainte nominale de calcul pour le
Ces valeurs sont données par les procédures décrites matériau de l'anneau et la situation de
calcul considérée
en :
hG = Distance de l'axe neutre de la section droite
a) C9.A5.3 pour un anneau de section droite
rectangulaire. d'un anneau-support ou d'un anneau-
raidisseur à l'enveloppe
b) C9.A5.4 pour un anneau de section droite en
hH = Distance de l'axe neutre pour le moment
« T ».
plastique de la section droite d'un anneau-
c) C9.A5.5 pour un anneau de section droite en support ou d'un anneau-raidisseur à
« U ». l'enveloppe
d) C9.A5.6 pour un anneau de section droite h1 = Hauteur totale de la section droite d'un
quelconque. anneau-support ou d'un anneau-raidisseur
le = Longueur d'enveloppe participante
C9.A5.2 - NOTATIONS P = Pression pour la situation de calcul
AR = Aire de la section droite d'un anneau- considérée, une pression intérieure doit être
support ou d'un anneau-raidisseur comptée positivement, une pression
extérieure doit être comptée négativement.
b2a = Largeur totale de la section droite d'un
anneau-support ou d'un anneau-raidisseur t = Largeur de la surface de contact entre
l'anneau et l'enveloppe
Di = Diamètre intérieur de l'enveloppe
cylindrique Wp = Module de flexion plastique de la section
droite de l'anneau-support
eu = Epaisseur utile de l'enveloppe
F = Coefficient de pondération d'épaisseur
1082
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES
QUE LA PRESSION
Annexe C9.A5 – CARACTERISTIQUES D'INERTIE DE LA SECTION DROITE D'UN ANNEAU-SUPPORT OU D'UN ANNEAU-RAIDISSEUR
> @
RECTANGULAIRE
e1a h1 hH 2 hH 2 § e ·
Wp F e u l e ¨ hH u ¸
2 © 2 ¹
(C9.A5.3-6)
h1
b2a
hH
e 2a
t e 1a
h1
le
hH
Figure C9.A5.3-1 - Anneau de section droite
rectangulaire.
x t
eu
Calculer la distance hG de l'axe neutre de la
section droite de l'anneau à l'enveloppe : le
h1
hG (C9.A5.3-1)
2
x Calculer l'aire AR de la section droite de Figure C9.A5.4-1 - Anneau de section droite en « T ».
l'anneau :
AR h1 e1a (C9.A5.3-2) x Calculer la distance hG de l'axe neutre de la
§ · section droite de l'anneau à l'enveloppe :
P Di
¨f ¸
¨
© 4 eu ¸
¹ (C9.A5.3-3)
h1
b2a e1a e2a 2 e1a h12
F hG (C9.A5.4-1)
fa 2 >b2a e11a e 2a e1a h1 @
1083
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C9 – CHARGES ADDITIONNELLES AUTRES
QUE LA PRESSION
Annexe C9.A5 – CARACTERISTIQUES D'INERTIE DE LA SECTION DROITE D'UN ANNEAU-SUPPORT OU D'UN ANNEAU-RAIDISSEUR
hH
§ e h e 2a b2a e1a F e u l e
0$& ¨¨ 1a 1
·
; 0 ¸¸ hG
b2a e 2a 2 2 e1a h1 2 e 2a 2 (C9.A5.5-1)
© 2 e1a ¹ 2 >b2a e2a 2 e1a h1 e 2a @
Wp
>
e1a h1 hH 2 hH 2 @ x Calculer la valeur du coefficient de
2 pondération d'épaisseur F :
§ e · § e · § P Di ·
e2a b2a e1a ¨ h1 hH 2a ¸ F eu l e ¨ hH u ¸ ¨f
¨
¸
¸
© 2 ¹ © 2 ¹ © 4 eu ¹ (C9.A5.5-3)
F
(C9.A5.4-5) fa
(C9.A5.5-5)
x Calculer la valeur Wp du module de flexion
hH
Wp >
e1a h1 hH 2 hH 2 @
t § e ·
e2a b2a 2 e1a ¨ h1 hH 2a ¸
eu
le © 2 ¹
§ e ·
F e u l e ¨ hH u ¸
© 2 ¹
Figure C9.A5.5-1 - Anneau de section droite en « U ». (C9.A5.5-6)
1084
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
h1
§ AR ·
le 0,1 ¨¨ t 4 Di eu ; ¸
¸ (C9.A5.6-2)
© F eu ¹
hG
t §e ·
AR hG F eu l e ¨ u ¸
eu
Wp (C9.A5.6-3)
© 2 ¹
le
1085
CODAP 2005 Division 1
PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C10
1086
CODAP 2005 Division 1
PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS
ANNEXE C10.A1
1102
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS
ANNEXE C10.A2
1106
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
PARTIE C
CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C11
ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET
ANALYSE A LA FATIGUE
C11.1 - GENERALITES ET ADMISSIBILITE DES b) Cycle de sollicitation
SOLLICITATIONS VARIABLES
Toute variation d’une sollicitation (pression, force,
C11.1.1 - Introduction moment, sollicitation thermique, etc.) répondant à la
définition donnée en a est appelée cycle de
La présente Section réunit l’ensemble des règles
sollicitation.
relatives à la prise en compte des phénomènes de
fatigue. c) Cycle de contrainte
En premier lieu, le Chapitre C11.1.3 propose une Toute variation d'une contrainte quelconque
méthodologie permettant d’évaluer l’admissibilité des s'exerçant en un point d’un appareil, qui répond à la
sollicitations variables. définition donnée en a, est appelée cycle de contrainte.
Lorsque les exigences de ce chapitre ne sont pas Par extension, la notion de cycle de contrainte est
satisfaites il y a lieu alors, d’appliquer les règles également employée pour désigner la variation de
relatives à l’analyse de la résistance à la fatigue du grandeurs qui, homogènes à des contraintes, sont
Chapitre C11.2. utilisées pour rendre compte de l'état de contrainte en un
point (contrainte équivalente, variation équivalente des
Les définitions données ci-après (C11.1.2)
contraintes), lorsque cette variation répond à la
s’appliquent à l’ensemble de la présente Section.
définition donnée en a.
C11.1.2 - Notions relatives aux cycles
Les variations des contraintes, et donc les cycles qui
a) Définition les composent, doivent être déduites des variations des
sollicitations appliquées.
On appelle cycle toute évolution d’une variable se
déroulant au cours du temps selon le schéma général d) Cycles élémentaires
suivant :
d1) Pour les besoins des règles visant la
départ d’une valeur initiale, prévention de la défaillance par fissuration par fatigue,
les variations des sollicitations ou des contraintes
retour à la valeur initiale. doivent être décomposées en cycles simples.
Lorsqu'entre le départ et l'arrivée du cycle, la Il est généralement possible de faire apparaître de
variable ne passe que par un seul maximum et un seul multiples façons des cycles simples qui, regroupés,
minimum (l'un de ces extremums pouvant être confondu composent les variations considérées. Elles ne
avec la valeur initiale), le cycle est dit cycle simple. conduisent pas toutes à l'obtention de cycles acceptables
Dans le cas contraire, il est dit cycle complexe. au titre des dites règles.
La différence algébrique entre la valeur maximale et Seuls sont acceptables les cycles déterminés au
la valeur minimale de la variable au cours d'un cycle moyen de la méthode d'identification et de comptage
simple est appelée étendue du cycle (voir Note). donnée à l'Annexe C11.A7 ou au moyen de toute autre
méthode équivalente. Ces cycles sont appelés cycles
Note : La notion d'étendue ne doit pas être confondue avec celle
d'amplitude, utilisée dans d'autres codes d'appareils à pression. La
élémentaires.
première est égale au double de la seconde.
Ce sont ces cycles élémentaires et eux seuls qui sont
à prendre en compte dans les règles C11.1.3, C11.2 et
C11.3.
1108
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Ils sont caractérisés, dans tous les cas, par : c) La présente règle ne s’applique pas aux appareils
dont la paroi comporte des éléments assemblés
– leur étendue,
mécaniquement, à moins que la résistance à la fatigue
et également, si nécessaire en fonction de la règle de ces assemblages ne soit vérifiée par ailleurs au
appliquée, par : moyen des règles du chapitre C11.3.
– leur température moyenne (C11.1.3, C11.2 ou Elle s’applique néanmoins aux appareils comportant
C11.3) des assemblages à brides, pour autant que leur mode
d’utilisation ne soumette pas les éléments de
– leur valeur moyenne (C11.2 ou C11.3).
boulonnerie à des serrages et desserrages fréquents.
– leur étendue de contrainte linéarisée (C11.3) d) Les cycles à considérer dans la présente règle sont
– leur coefficient global de concentration de les cycles élémentaires de variation des sollicitations,
contrainte théorique (C11.3). définis en C11.1.2d.
d2) L'identification et le comptage des cycles Les variations de sollicitations à prendre en compte
élémentaires (de sollicitation ou de contrainte) qui sont exclusivement celles qui se produisent dans les
résultent de l'ensemble des variations des sollicitations conditions de service normales définies en C1.1.5.2a.
appliquées durant la vie d'un appareil ne peuvent pas Le nombre et l'étendue des différents cycles
être faits en appliquant la méthode de comptage à des élémentaires de sollicitation qui s'exercent doivent être
intervalles de temps pris arbitrairement.
déterminés au moyen de la méthode d'identification et
Ils doivent être faits en considérant un (ou des) de comptage donnée à l'Annexe C11.A7 ou de toute
intervalle(s) de temps approprié(s). autre méthode équivalente.
Dans le cas général, l'intervalle de temps auquel la C11.1.3.2 - Conditions d’application
méthode de comptage doit être appliquée est la totalité a) La présente règle s’applique aux aciers, aux
d'une période, dans le cas (le plus fréquent) où aluminium et alliages d’aluminium, aux nickel et
l'appareil présente un fonctionnement à caractère alliages de nickel.
périodique.
b) La température de calcul ne doit pas être
Quand tel n'est pas le cas, l'intervalle de temps à
supérieure à :
considérer est l'intégralité de la durée de vie prévue de
l'appareil. Dans le cadre de la règle C11.3, il peut aussi x 370°C pour les aciers non alliés et alliés non
être nécessaire dans un tel cas, lorsque le caractère des austénitiques,
sollicitations le justifie, d'appliquer la méthode de
comptage séparément à des subdivisions de la durée de x 425°C pour les aciers austénitiques, les nickel et
vie totale (voir C11.3.9.1). alliages de nickel,
1109
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
d) Les points fortement sollicités en fatigue ne b) Les gradients thermiques peuvent être dus :
doivent pas être situés dans des zones présentant un
affaiblissement marqué par rapport au reste de la soit à l’existence de situations normales de
structure, qui pourraient de ce fait être exposées à l'effet service dans lesquelles, en régime permanent,
ressort (voir Note). On peut cependant considérer en des points voisins d'un appareil sont à des
pratique qu'à moins de tracés maladroits, le risque températures différentes.
d'effet ressort est très faible en l'absence de fluage. Les différences de température caractéristiques
Note : Il y a effet ressort quand la plus grande partie d'un appareil agit Tdiff doivent être alors déduites de la
comme un ressort sur une partie affaiblie de faible étendue. Une distribution des températures dans la paroi de
concentration des déformations a alors lieu dans cette zone affaiblie,
qui peut subir des déformations plastiques importantes (non prises en
l’appareil dans chacune de ces situations.
compte dans la règle C11.1.3.5), alors que le reste de l'appareil
demeure en régime élastique.
soit aux régimes transitoires rencontrés au
cours des phases de changement des conditions
e) Les imperfections de forme affectant les normales de service de l’appareil (phases de
assemblages soudés bout à bout doivent être telles que démarrage ou d’arrêt, par exemple).
la valeur de l’indice de contrainte K qui en résulte (voir
Les différences de température caractéristiques
C11.2) soit inférieure ou égale à 3 (Voir Note).
Tdiff résultant de ces régimes transitoires sont
Note : Il est à noter que l'indice de contrainte K relatif aux fréquemment les plus critiques ; elles peuvent
imperfections de forme de type ovalisation ou écart local de circularité
ne dépend pas seulement de l'importance de l'imperfection, mais aussi
être déterminées au moyen de la méthode
de la pression (voir Annexe C11.A6). Sa valeur est donc a priori approchée proposée en Annexe C11.A8.
différente pour chaque type de cycle à prendre en compte.
c) La différence de température Tdiff caractéristique
Pour échapper à la complexité qui en résulte, la vérification de la
condition C11.1.3.2e peut être simplifiée en prenant pour valeur de K
d’un gradient thermique est égale à :
la valeur conservatrice que donne la formule correspondante de
l'Annexe C11.A6 pour une pression nulle.
x pour un gradient thermique dans l’épaisseur de
la paroi :
f) La présente règle n’est applicable que si les
coefficients x1 et x4 définis en C11.1.3.5 ne sont pas la différence maximale, dans une même
section, entre la température de la surface
supérieurs à 1. intérieure ou extérieure et la température
C11.1.3.3 - Définitions et notations moyenne de la paroi.
C11.1.3.3.1 - Sollicitations de pression x pour un gradient thermique dans le sens de la
surface de la paroi :
La variation des sollicitations de pression au cours d'un
cycle est caractérisée par : la différence maximale de température entre
deux points « voisins », c’est à dire dont la
x pour un appareil calculé au moyen des règles
spécifiques : distance est au plus égale à 2 R e , R et e
étant les valeurs moyennes respectivement du
l'étendue de variation 'P de la pression. rayon de courbure circonférentiel moyen (voir
C11.1.3.3.2 - Sollicitations résultant d'un gradient de Note) et de l’épaisseur utile de la paroi aux
température entre deux points voisins points considérés.
a) La variation au cours d'un cycle des sollicitations Note : Le rayon de courbure circonférentiel moyen est la
longueur du segment normal à la paroi au point considéré,
résultant d'un gradient thermique entre deux points mesurée entre la surface moyenne de cette paroi et l'axe de
voisins est caractérisée par l'étendue de variation révolution.
'T diff de la différence de température caractéristique du
L'hypothèse correspondant aux valeurs de Tdiff ainsi
gradient thermique.
définies est que la contrainte maximale (voir Note) due
au gradient thermique est égale à :
2 E D T diff
1110
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
d) Pour l'évaluation de l'étendue de variation 'Tdiff, L'hypothèse correspondante est que la contrainte
la différence de température Tdiff caractéristique d'un maximale (voir Note) due à une température différente
gradient thermique doit être traitée comme une de la température ambiante est égale à :
différence algébrique.
2 E1 D1 E 2 D 2 t 20
Si T diff max et T diff min sont respectivement les
(les valeurs de E1, E2, D1 et D2 sont définies en
valeurs maximale et minimale de la différence de C11.1.3.3.3b).
température observée au cours du cycle considéré,
'T diff est donné par la formule : Note : La contrainte maximale dont il s'agit est la contrainte
géométrique définie en C11.3.5.
'T diff T diff max T diff min (C11.1.3.3.2d ) La différence éventuelle des coefficients de
dilatation entre métaux d'une paroi plaquée ou rechargée
dans laquelle T diff max et T diff min peuvent être de ne doit pas être prise en compte.
signes opposés. b) Les caractéristiques des deux matériaux à utiliser
e) La valeur du module d'élasticité E du matériau à dans la formule C11.1.3.5d2 sont :
utiliser dans la formule C11.1.3.5.c2 est la moyenne des les valeurs E1 et E2 des modules d'élasticité à la
valeurs de ce module aux deux points considérés, c'est- température moyenne t* du cycle, dans la zone
à-dire de ses valeurs à la température moyenne t p* du considérée,
cycle en chacun de ces points. les valeurs D1 et D2 des coefficients moyens de
dilatation entre 20°C et cette température t*.
La valeur du coefficient de dilatation D du matériau
à utiliser dans cette même formule est la moyenne des La température moyenne t* du cycle est donnée par
valeurs de ce coefficient aux deux points considérés, la formule (voir Note) :
c'est-à-dire de ses valeurs entre 20°C et la température
t* = 0,75 tmax + 0,25 tmin (C11.1.3.3.3)
moyenne t p* du cycle en chacun de ces points.
dans laquelle :
La température moyenne t p* du cycle en un point est x tmax est la température maximale atteinte à mi-
donnée par la formule (voir Note) : épaisseur de la paroi au cours du cycle dans la
zone considérée,
t p* 0,75 t p, max 0,25 t p,mim (C11.1.3.3.2e)
x tmin est la température minimale atteinte à mi-
dans laquelle : épaisseur de la paroi au cours du cycle dans
cette même zone.
x tp,max est la température maximale atteinte au
Note : Dans un but de simplification, il est toujours possible de
cours du cycle au point considéré, substituer à la température moyenne d'un cycle, la température
maximale atteinte au cours de ce cycle ou toute température
x tp,min est la température minimale atteinte au supérieure.
cours du cycle en ce même point.
C11.1.3.3.4 - Sollicitations mécaniques autres que la
Note : Dans un but de simplification, il est toujours possible de
substituer à la température moyenne d'un cycle, la température pression
maximale atteinte au cours de ce cycle ou toute température
supérieure.
La variation au cours d'un cycle des sollicitations
mécaniques autres que la pression est caractérisée par la
C11.1.3.3.3 - Sollicitations résultant de la différence des variation équivalente des contraintes résultantes
coefficients de dilatation des matériaux de deux
'V eq R,M (voir Note) engendrée par la variation de ces
éléments assemblés par soudage
sollicitations mécaniques au point de l’appareil le plus
a) La variation au cours d'un cycle des sollicitations sollicité.
résultant de la différence des coefficients de dilatation
Note : Les notions de contrainte résultante et de variation équivalente
des matériaux de deux éléments assemblés par soudage des contraintes sont définies en Division 2, Section C10.
est caractérisée par l'étendue de variation 't de la
température de la zone concernée. Cette variation équivalente des contraintes doit être
déterminée au moyen d'une analyse de contrainte
adéquate.
1111
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
C11.1.3.3.5 - Contrainte nominale de calcul Cette épaisseur e est la plus forte épaisseur utile des
zones de l’appareil effectivement sollicitées en fatigue.
La valeur de la contrainte nominale de calcul f à
En cas d’incertitude, prendre pour e la plus forte
utiliser dans la règle C11.1.3.5 est celle qui correspond à
épaisseur utile de tous les éléments constituant
la température de calcul de l'appareil dans la situation
l’appareil, plateaux de brides et fonds plats exclus.
normale de service dont la pression de calcul est la plus
élevée, même si cette situation n’est pas celle qui est C11.1.3.4 - Considérations générales
déterminante pour la vérification de la résistance de
a) La règle C11.1.3.5 est une règle générale
l’appareil aux effets des sollicitations statiques.
permettant de prendre en compte l’ensemble des
Dans le cas où un appareil est constitué de plusieurs sollicitations variables pouvant s'exercer.
matériaux différents, la valeur de f utilisée doit être
Cependant, pour de nombreux appareils, les
représentative des régions de l’appareil effectivement
sollicitations thermiques ou mécaniques sont faibles par
sollicitées en fatigue. En cas d’incertitude, prendre pour
rapport aux sollicitations de pression. Il est admis dans
f la valeur correspondant au matériau dont la contrainte
de tels cas de négliger en première approximation les
nominale de calcul est la plus élevée.
termes n2, n3 et n4 de la relation C11.1.3.5a. Il appartient
C11.1.3.3.6 - Coefficient de correction de température alors au Fabricant de s’assurer qu’il subsiste une marge
x pour les aciers, les nickel et alliages de nickel : suffisante entre n1 et Nadm pour tenir compte des termes
ainsi négligés.
le coefficient de correction de température Ct
est donné par le graphique C11.1.3.3, en b) Si plusieurs zones d'un appareil sont concernées
fonction de la température t, plus élevée des par des variations de sollicitations autres que la
températures de calcul de l'appareil en situation pression, les nombres de cycles n2, n3 et n4 à prendre en
normale de service. compte dans la relation C11.1.3.5a sont les valeurs les
plus élevées correspondant à chacune de ces zones,
x pour les aluminium et alliages d'aluminium : respectivement calculées au moyen des formules
l'influence de la température sur la résistance à C11.1.3.5c1, d1 et e1.
la fatigue est prise en compte au travers de la c) La sommation des nombres de cycles faite dans la
correction de module d'élasticité à appliquer, règle C11.1.3.5 suppose que les variations de pression,
pour ces matériaux, à la classe de résistance à de température et de sollicitations mécaniques ne sont
la fatigue C (voir C11.1.3.5 f ) et donc : pas simultanées.
Ct = 1 En pratique, la coïncidence de ces variations peut
Pour un appareil constitué de matériaux différents, être considérée comme d’autant plus acceptable qu’un
prendre pour Ct la plus faible des valeurs correspondant type de sollicitation est plus prépondérant par rapport
à chacun de ces matériaux. aux autres. Dans les cas où les conditions de
sollicitation ne permettent pas d’admettre cette
C11.1.3.3.7 - Coefficient de correction d'épaisseur hypothèse, il y a lieu de recourir aux règles d'analyse
Le coefficient de correction d'épaisseur Ce est donné détaillée de la résistance à la fatigue du chapitre C11.3.
par la relation :
° ª § 25 · 0, 25 º ½°
Ce MIN ® > 1 @ , « ¨ ¸ »¾ (C11.1.3.3.7)
°̄ «¬ © e ¹ »¼ °¿
1112
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Ct
1
Note 1
0,9
Note 2
0,8
0,7
100 150 200 250 300 350 400 450
t (°C)
Note 1 : Aciers austénitiques, nickel et alliages de nickel Ct 1,043 4,3 . 10 4 t *
Note 2 : Aciers non alliés et alliés non austénitiques C t 1,03 1,5 . 10 4 t * 1,5 . 10 6 t * 2
1113
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
1114
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Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
x 4,i « » (C11.1.3.5e2)
«¬ 3f »¼
1115
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Classe C
Type d'assemblage soudé
z = 1 ou 0,85
Assemblage bout à bout ou en angle à pleine pénétration, exécuté des deux
1 côtés ou d'un seul côté avec insert fusible ou sur support temporaire (non 71
fusible ou fusible éliminé après soudage).
Assemblage bout à bout ou en angle à pleine pénétration, exécuté d'un seul
2 63
côté sans support.
Assemblage bout à bout ou en angle à pleine pénétration, exécuté d'un seul 56 ou 40
3
côté sur support permanent. (Note 3)
Assemblage en angle par double soudure non pénétrante ou à pénétration
partielle dont la gorge est supérieure ou égale à 0,8e1 (Note 4).
4 63
Assemblage en périphérie d’un anneau-renfort d’ouverture rapporté.
Assemblage à recouvrement par double soudure.
Assemblage en angle par double soudure non pénétrante ou à pénétration
partielle dont la gorge est inférieure à 0,8e1 (Note 4) (Note 5).
5 56
Assemblage en angle par soudure unique non pénétrante ou à pénétration
partielle.
Assemblage à recouvrement par soudure unique (fond bombé emboîté).
6 Assemblage de tubes sur la face extérieure d'une plaque tubulaire, sur gorge 32
ou sur bord relevé.
(1) La classe C à retenir pour le calcul du nombre de cycles admissible Nadm de l'appareil est la plus faible des valeurs données par le
présent tableau pour les divers assemblages soudés que comporte cet appareil.
Seuls sont à prendre en compte les assemblages des éléments constituant la paroi de l'appareil. Il n'y a pas lieu de tenir compte des
assemblages de fixation des éléments rapportés sur cette paroi (éléments de supportage, raidisseurs, accessoires divers).
(2) La valeur 40 est à retenir lorsque l'examen visuel de l'envers de la soudure est impossible et que la pleine pénétration et la qualité de la
racine ne peuvent être assurées.
(3) La valeur la plus élevée n'est à retenir que si la soudure est multi-passes, avec passe de fond assurant la fusion complète et la pleine
pénétration en racine.
(4) e1 est la plus faible des épaisseurs utiles des éléments assemblés (dans le cas d’une ouverture avec anneau-renfort rapporté, e1 est la plus
faible des épaisseurs utiles de la tubulure et de l’ensemble paroi + anneau-renfort).
(5) Cette condition ne s'applique pas à l'assemblage d'une bride emmanchée-soudée qui relève toujours du cas 4.
1116
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
1117
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
U = Taux d’endommagement total résultant de Lorsque tous les cycles de variation de la pression
l’application de tous les cycles constituant sont de même type (même étendue, même température
le spectre de calcul, défini en C11.2.5.4 moyenne), l’analyse simplifiée de la résistance à la
fatigue se réduit (règle C11.2.5.4.2) à la vérification que
u = Taux d’endommagement résultant de l’étendue de contrainte engendrée par un cycle n’excède
l’application d’un type de cycle, défini en pas l’étendue de contrainte admissible déterminée au
C11.2.4.12 moyen de la règle C11.2.5.3 ou que le nombre de cycles
'P qui s’exercent n’excède pas le nombre de cycles
= Etendue d’un cycle de variation de la
pression (voir C11.2.4.2) admissible déterminé au moyen de la règle C11.2.5.2.
1118
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Le comptage doit porter sur des cycles de même C11.2.4.4 - Étendue de contrainte
type, c’est-à-dire des cycles présentant :
Pour un cycle de variation de la pression d’étendue
– la même étendue de variation de la pression 'P 'P, l’étendue de contrainte correspondante 'V, prise en
quelle que soit leur température moyenne t*, si compte dans les présentes règles et donnée par la règle
cette température n'excède pas 100°C, C11.2.5.1, est :
– la même étendue de variation de la pression 'P a) pour les zones soudées :
et la même température moyenne t*, si cette
dans le cas général où le risque déterminant est
température excède 100°C.
celui d’une fissuration s’amorçant en surface
Par souci de simplification, il est permis de des soudures : l’étendue de contrainte
regrouper sous un même type des cycles élémentaires de géométrique 'VG (voir définition en C11.3.5),
même étendue mais de températures moyennes
différentes supérieures à 100°C, à condition de prendre dans les cas particuliers où le risque
pour t* la plus élevée des températures moyennes des déterminant est celui d’une fissuration,
cycles ainsi regroupés. s’amorçant en racine, de la gorge d’une
soudure d’angle non pénétrante ou à
L’ensemble des cycles élémentaires des différents pénétration partielle : l’étendue de contrainte
types qui s’exercent constitue le spectre de calcul de nominale de gorge 'VN,g (voir définition en
l’appareil. C11.3.5).
C11.2.4.3 - Zones potentiellement critiques Pour les éléments d’appareil calculés au moyen des
Les zones potentiellement critiques vis-à-vis de la règles spécifiques, la détermination de ces étendues de
défaillance par fissuration par fatigue sont : contrainte repose sur l’utilisation, pour chaque zone
potentiellement critique, d’un indice de contrainte K
principalement : les assemblages soudés, dans défini en C11.2.4.5.
lesquels le matériau présente une résistance à la
fatigue affaiblie par rapport à celle du matériau b) pour les zones sans soudure :
de base, L’étendue de contrainte totale effective 'VT,eff (voir
– à un degré moindre, lorsqu’elles existent : les définition en C11.3.5), égale à l’étendue de contrainte
zones sans soudure fortement sollicitées : géométrique 'VG multipliée par le coefficient de
concentration de contrainte effective Kf de la zone
x zones de discontinuité majeure (voir considérée, défini en C11.2.4.6.
Note) de forme, en particulier si y sont
associées des discontinuités mineures C11.2.4.5 - Indice de contrainte
(voir Note) telles que des congés de L’indice de contrainte K est le coefficient qui
raccordement de faible rayon, permet, pour les éléments d’appareil calculés au moyen
Note : Voir définition en Division 2, Section C10. des règles spécifiques, d’estimer la valeur de la
contrainte géométrique VG (cas général) ou de la
x zones courantes (voir Note) fortement
contrainte nominale de gorge VN,g (cas de certains
sollicitées en flexion (par exemple :
assemblages en angle par soudure(s) non pénétrante(s)
région périphérique d'un fond bombé),
ou à pénétration partielle – voir tableau C11.2.4) due à
x toutes zones où existent des l’action de la pression, au point le plus sollicité d’une
discontinuités mineures. zone potentiellement critique.
Un inventaire détaillé des différentes zones Sa valeur est donnée par le tableau C11.2.4 en
potentiellement critiques figure au tableau C11.2.4. fonction de la nature de la zone considérée et, le cas
échéant, des paramètres géométriques relatifs à cette
Chaque zone potentiellement critique est
zone.
caractérisée par :
Dans certains cas particuliers (voir soudures
– son indice de contrainteK, longitudinales des enveloppes cylindriques ou coniques
– sa pression de référence PR pour la contrainte affectées d’ovalisation ou d’écart local de circularité -
nominale de calcul de référence fR, voir Annexe C11.A6), cette valeur peut dépendre de la
pression.
– le cas échéant, et seulement s’il s’agit d’une
zone sans soudure : son coefficient de
concentration de contrainte effective Kf.
1119
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
1120
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Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Il est admis, par simplification conservatrice, de Au-delà de ce nombre de cycles ND, chaque courbe
prendre pour PR la valeur de la pression de calcul P de se divise en deux branches :
la zone concernée pour une situation normale de
– l’une, horizontale (tracée en trait pointillé sur
service. La valeur de fR à prendre en compte dans ce cas
les figures), traduit le comportement en fatigue
est celle définie en C11.2.4.8b.
sous sollicitations cycliques d’étendue
C11.2.4.8 - Contrainte nominale de calcul de constante,
référence
– l’autre, oblique (tracée en trait plein sur les
a) La contrainte nominale de calcul de référence fR figures), traduit le comportement en fatigue
d’une zone d’appareil est la valeur de contrainte sous sollicitations cycliques d’étendue variable.
nominale de calcul choisie arbitrairement pour
Les courbes sont interrompues à
déterminer la pression de référence PR de la zone
N = NC = 108 cycles, nombre de cycles à la limite de
considérée.
troncature, qui correspond à l’étendue de contrainte
La valeur de fR choisie doit être la même pour tous 'VC (limite de troncature) en deçà de laquelle aucun
les éléments de cette zone, même s'ils sont constitués de endommagement par fatigue n’est à prendre en compte.
matériaux différents.
Les coefficients de correction définis en C11.2.4.11
b) Dans le cas où, par simplification, la valeur de la permettent de prendre en compte des conditions
pression de référence est prise égale à celle de la différentes des conditions de référence.
pression de calcul P de la zone considérée pour une
situation normale de service, fR doit alors être prise égale C11.2.4.9.2 - Courbes de fatigue relatives aux zones
à la plus élevée des contraintes nominales de calcul des soudées
différents matériaux constituant la zone, à la Les courbes de fatigue relatives aux zones soudées
température de calcul de la situation considérée. sont données par la figure C11.2.4.9.2.
C11.2.4.9 - Caractéristiques de résistance à la Ces courbes intègrent l'effet statistique des
fatigue concentrations de contrainte dues au profil des soudures,
C11.2.4.9.1 - Courbes de fatigue ainsi que celui des contraintes résiduelles engendrées
par le soudage.
La résistance à la fatigue d'une zone d'appareil est
caractérisée par une courbe de fatigue : étendue de Par contre, elles n'intègrent l'effet d'aucune
imperfection de forme (décalage des fibres moyennes,
contrainte de référence 'Vref - nombre de cycles N,
ovalisation, désalignement angulaire, écart local de
valable pour les conditions de référence suivantes :
circularité) pouvant affecter les assemblages soudés
– température d 100°C, bout à bout.
– épaisseur de paroi d 25 mm. Ces courbes ont pour équation :
Cette courbe dépend, pour les zones soudées, de la 'V ref m N C (C11.2.4.9.2)
classe de résistance à la fatigue de l’assemblage définie
en C11.2.4.10. dans laquelle les constantes m et C sont données par le
tableau C11.2.4.9.2, 'Vref étant exprimée en MPa.
Cette courbe est unique pour les zones sans soudure.
Le nombre de cycles à la limite d’endurance ND a
Les courbes de fatigue comportent deux domaines
pour valeur :
séparés par le nombre de cycles à la limite d’endurance
ND, nombre de cycles qui correspond à l’étendue de ND = 5 . 106 cycles
contrainte 'VD (limite d’endurance) en deçà de laquelle
Les valeurs de la limite d’endurance 'VD et de la
le nombre de cycles admissible sous sollicitation
d’étendue constante est illimité. limite de troncature 'VC correspondant à chaque classe
de résistance à la fatigue de l’assemblage concerné sont
données par le tableau C11.2.4.9.2.
1121
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Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Tableau C11.2.4.9.2 - Paramètres des courbes de fatigue relatives aux zones soudées
C11.2.4.9.3 - Courbe de fatigue relative aux zones sans C11.2.4.10 - Classification des assemblages soudés
soudure
a) Les assemblages soudés sont classés en fonction
La courbe de fatigue relative aux zones sans soudure de leur aptitude de résistance à des sollicitations
est donnée par la figure C11.2.4.9.3. variables.
Le nombre de cycles à la limite d’endurance ND a A chaque classe de résistance correspond une
pour valeur : courbe de fatigue (voir figure C11.2.4.9.2).
ND = 2 . 106 cycles Chaque classe de résistance à la fatigue est
conventionnellement désignée par un nombre égal à la
La limite d’endurance 'VD et la limite de troncature
valeur de l'étendue de contrainte admissible 'Vref ,
'VC ont respectivement pour valeur : exprimée en MPa, que donne la courbe de fatigue
'VD = 178,1 MPa, correspondante pour le nombre de cycles :
1122
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Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
C11.2.4.11 - Coefficients de correction de la l’épaisseur e est la plus faible des épaisseurs utiles en
résistance à la fatigue présence (dans le cas d’une zone d’ouverture de
tubulure soudée avec anneau-renfort rapporté, e est la
C11.2.4.11.1 - Coefficient de correction de température
plus faible des épaisseurs utiles de la tubulure et de
Le coefficient de correction de température Ct est l’ensemble paroi + anneau-renfort).
donné par la figure C11.1.3.3, en fonction de la
Lorsque cette zone est une zone sans soudure
température moyenne t* du cycle donnée par la
d’épaisseur variable, e est l’épaisseur utile maximale de
formule :
la zone.
t* = 0,75tmax + 0,25tmin (C11.2.4.11.1)
C11.2.4.11.3 - Coefficient global de correction de la
dans laquelle : résistance à la fatigue
tmax est la température maximale atteinte à mi- Le coefficient global de correction de la résistance à
épaisseur de la paroi au cours du cycle dans la la fatigue Cr résultant, pour chaque type de cycle, des
zone considérée, corrections de température et d’épaisseur, est égal à :
tmin est la température minimale atteinte à mi- Cr = Ct . Ce (C11.2.4.11.3)
épaisseur de la paroi au cours du cycle dans C11.2.4.12 - Taux d’endommagement
cette même zone.
Le taux d’endommagement ui, résultant de
C11.2.4.11.2 - Coefficient de correction d’épaisseur l’application d’un type de cycle « i » est donné par la
a) Le coefficient de correction d’épaisseur Ce est formule :
donné, pour e 150 mm, par la figure C11.2.4.11.2.
ni
ui (C11.2.4.12)
Pour e > 150 mm, la valeur du coefficient Ce est
celle donnée par la figure pour e = 150 mm.
N adm i
b) Le coefficient Ce n’est pas à prendre en compte dans laquelle :
(Ce = 1) lorsque l’étendue de contrainte 'V considérée ni est le nombre de cycles qui s’exercent,
est l’étendue de contrainte nominale de gorge 'VN,g.
N adm i est le nombre de cycles admissible
c) L’épaisseur e est l’épaisseur utile de la zone déterminé au moyen de la règle C11.2.5.2.
concernée.
Lorsque cette zone est une zone soudée constituée
de plusieurs éléments d’épaisseurs différentes,
1123
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Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Ce
1
0,9
Note 1
0,8
Note 2
0,7
0,6
0,5
0 25 50 75 100 125 150 e (en mm)
½
° ª 0,18 º °
° ª º « §¨ 25 ·¸ » °
MIN ® 1 , «
« » ¨ ¸ »¾
Note 1 : Zones sans soudures : Ce
°¬ ¼ «© e ¹ » °
° ¬« ¼» °
¯ ¿
° ª § 25 · 0, 25 º ½°
Note 2 : Zones soudées : Ce MIN ® > 1 @ , « ¨ ¸ »¾
°̄ «¬ © e ¹ »¼ °¿
(1) Dans les relations donnant la valeur de Ce, l’épaisseur e doit être exprimée en mm.
(2) Pour la détermination de la valeur de Ce, une zone soudée bout à bout arasée par meulage doit être considérée comme une zone sans soudure.
1124
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Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
C11.2.5 - Vérification de la résistance à la fatigue De plus, pour certains assemblages (signalés par la
Note (17) du tableau C11.2.4), l’étendue de contrainte
C11.2.5.1 - Étendue de contrainte
'V 'V G , calculée avec les valeurs de K, PR et fR
L’étendue de contrainte 'V doit être déterminée données pour le cas où la gorge des soudures est
pour chaque type de cycle et pour chaque zone supérieure à 0,8e1, doit également être prise en compte,
potentiellement critique. associée à la classe de résistance correspondante (classe
C11.2.5.1.1 - Éléments d’appareils calculés au moyen 63).
des règles spécifiques b) L’étendue de contrainte 'V pour une zone sans
a) L’étendue de contrainte 'V pour une zone soudée soudure est donnée par la formule :
est donnée par les formules suivantes : 'P
'V K f R Kf (C11.2.5.1.1b)
a1) Dans le cas général où l’indice de contrainte PR
K est indépendant de la pression :
Cette valeur de 'V correspond à :
'P
'V K fR (C11.2.5.1.1a1) 'V 'V T,eff 'V G K f
PR
a2) Dans les cas particuliers où l’indice de c) Sans objet dans le cadre de la présente Division.
contrainte K dépend de la pression (voir C11.2.4.5) : Pour une zone d’ouverture circulaire (avec ou sans
tubulure) dans une enveloppe cylindrique ou sphérique,
Pmax K P max Pmin K P min une valeur de 'VG plus précise (moins conservatrice)
'V fR
PR que celle donnée par la formule C11.2.5.1.1a1 peut être
obtenue au moyen des règles données en Annexe
(C11.2.5.1.1a2) C11.A1.
dans laquelle K P max et K P min sont les valeurs de C11.2.5.1.2 - Sans objet dans le cadre de la présente
K respectivement calculées pour les valeurs algébriques Division.
maximale Pmax et minimale Pmin de la pression au cours
du type de cycle considéré (voir Note).
Note : Les indices de contrainte qui dépendent de la pression sont
ceux relatifs à certaines imperfections de forme affectant les
assemblages soudés bout à bout (voir Annexe C11.A6 de la présente
Division).
La détermination de l'étendue de contrainte qui en résulte, au moyen
de la formule C11.2.5.1.1a2, nécessite que les cycles soient
caractérisés par deux paramètres de pression (Pmax et Pmin) au lieu d'un
seul ('P) dans le cas général.
Il est possible d'éviter cette complication en choisissant de déterminer
'V au moyen de la formule C11.2.5.1.1a1, en y introduisant la valeur
de K que donne la formule applicable de l'Annexe C11.A6 de la
présente Division pour P 0.
1125
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C11.2.5.2 - Nombre de cycles admissible (voir Note) : x pour une zone sans soudure :
Note : Dans le cas où tous les cycles qui s’exercent sont de même
type, le calcul du nombre de cycles admissibles est inutile si 6,39 1028
N adm 10
(C11.2.5.2b2)
l’admissibilité des sollicitations cycliques est vérifiée au moyen de la
§ 'V ·
relation C11.2.5.4.2.2. ¨¨ ¸¸
Pour chaque type de cycle et pour chaque zone © Cr ¹
potentiellement critique, le nombre de cycles admissible c) Si 'V < Cr . 'VC :
Nadm est donné par les formules suivantes - dans
lesquelles 'V doit être exprimée en MPa. Les cycles satisfaisant à cette condition ne sont pas à
prendre en compte.
Lorsque, dans le cas d’une zone soudée, la règle
C11.2.5.1 impose la prise en compte de deux valeurs C11.2.5.3 - Étendue de contrainte admissible (voir
'V G et 'V N,g de l’étendue de contrainte 'V Note 1) :
(assemblages en angle par soudure(s) non pénétrante(s) Note 1 : La détermination de l’étendue de contrainte admissible n’a de
sens qui si tous les cycles qui s’exercent sont de même type ; elle n’est
ou à pénétration partielle), le nombre de cycles nécessaire que si l’admissibilité des sollicitations cycliques est vérifiée
admissible Nadm à retenir est le plus faible des nombres au moyen de la relation C11.2.5.4.2.2.
de cycles admissibles calculés au moyen de celle des
formules C11.2.5.2a1 ou C11.2.5.2b1 qui s’applique, Pour chaque zone potentiellement critique, l’étendue
pour chaque valeur de 'V et des paramètres C1 ou C2 et de contrainte admissible 'Vadm - exprimée en MPa - est
Cr qui lui sont associés. donnée par les formules suivantes (voir Note 2) :
a) Si 'V t Cr . 'VD : a) Si n d ND :
si tous les cycles du spectre de calcul ne La relation C11.2.5.4.2.2 doit être vérifiée pour chaque valeur de 'V
satisfont pas à cette condition : avec la valeur de 'Vadm qui lui correspond.
1126
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C11.2.5.4 - Critères d’admissibilité des sollicitations C11.2.5.4.2 - Cas où tous les cycles sont de même type
cycliques
La sollicitation cyclique de pression qui s’exerce est
C11.2.5.4.1 - Cas général admissible si, en chaque zone potentiellement critique,
l’une ou l’autre des relations suivantes est vérifiée :
Le taux d’endommagement total U de chaque zone
potentiellement critique, obtenu en additionnant les taux n d N adm (C11.2.5.4.2.1)
d’endommagement ui résultant de l’application de
chaque type de cycle constituant le spectre de calcul de 'V d 'V adm (C11.2.5.4.2.2)
l’appareil, ne doit pas être supérieur à 1 :
ni
U ¦ ui ¦ d1
i i N adm i (C11.2.5.4.1)
1127
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1 A2
1.1.2 - avec ovalisation
(Note 2)
1.1 - soudure
1.1 à 1.3 e1 = e2
longitudinale
1.1.3 - avec écart local 1 A4
de circularité
(Note 2)
L1 d D1 e1
et
1
L2 d D2 e2
soudure bout
2 - enveloppe PR calculée pour
à bout entre 2.2 - avec 1 A3
sphérique désalignement 1.1 à 1.3 l’élément C2.2.4
2 éléments de angulaire (Note 2) d’épaisseur e1
(Note 4)
l’enveloppe
1128
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6 - fond plat
soudé à bord zone sans C3.2.4.1
bord tombé 2
tombé de rayon soudure (Note 5)
intérieur r t ef
soudure(s)
circonférentielle(s)
8- bout à bout partie
8.1 - par une voir cas 1.2
raccordement torique – 1.1 à 1.5
partie torique (Note 10)
enveloppe enveloppe(s), avec
cylindrique – décalage des fibres
enveloppe moyennes
conique à la
grande base C2.3.6.2a
8.2 - à angle vif 2.1 et 2.2 3 et C2.3.6.2b
(Note 11)
1129
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soudure
9- circonférentielle bout à
raccordement 9.1 - par une bout partie torique – 2,5 1 A11
enveloppe 1.1 à 1.5
partie torique enveloppe, avec ou (Note 2)
cylindrique – sans décalage des fibres C2.3.7
enveloppe moyennes
conique à la
petite base
9.2 - à angle vif 2.1 et 2.2 2,5
épaisseur utile du
10.1 - par soudure bout à bout, avec ou 1,25 1 A11 fond supérieure ou
1.1 à 1.5 égale à celle de C2.1.4
10 - sans décalage des fibres moyennes (Note 2) l'enveloppe
raccordement cylindrique
fond bombé
(torisphérique
10.2 - par 10.2.1 - double soudure 3.1 2 C2.1.4
ou elliptique) –
assemblage à
enveloppe
recouvremen
cylindrique
t (fond
emboîté) 10.2.2 - soudure unique 3.2 en préparation
11 -
raccordement
fond
soudure bout à bout fond – enveloppe voir cas 2 C3.1.6
hémisphérique
– enveloppe
cylindrique
12.1 - fond à
soudure bout à bout
bord tombé
fond – enveloppe, avec 1,5 1 A11
de rayon 8.1 C2.1.4
intérieur ou sans décalage des (Note 2)
fibres moyennes
r t ef
12.2.1 - soudure à
8.3 à 8.4 C3.2.5
pleine pénétration
3
12.2 - fond gorge des soudures (Note 5)
12 - raccordé par t 0,8e1
raccordement assemblage à 12.2.2 - double soudure
fond plat soudé angle vif non pénétrante ou à 8.5 gorge des soudures
1,8
– enveloppe pénétration partielle < 0,8e1 C2.1.4
(Note 9)
cylindrique (Note 17)
12.3 - fond à
bord tombé C3.2.5
8.1
de rayon
MAX ^1 , 3[ J `
(Note 5)
r < ef soudure bout à bout
fond enveloppe
12.4 - fond à (Note 12)
C3.2.6
rainure de 8.2
décharge (Note 5)
1130
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4.1 et 4.2,
13.1.1 - soudure à ou zone sans
pleine pénétration soudure
(Note 14)
3 et C5.1.4
gorge des 0,5 d d 1,5
e
soudures
t 0,8e1 et
13.1.2 - double d
13.1 - avec
soudure non
(Note 15) d 0,6
13 - ouverture Dm
tubulure 4.3 gorge des
dans une pénétrante ou à règle relative à
soudée pénétration partielle soudures
enveloppe 1,8 l'élément
cylindrique, (Note 13) < 0,8e1 d'épaisseur e1
(Notes 9 et 16)
conique, (Notes 15, (Note 19)
sphérique ou un 17, 18)
fond bombé
13.1.3 - soudure
règle relative à
unique non pénétrante
1,8 pas d'anneau-renfort l'élément
ou à pénétration 4.4
(Note 9) rapporté d'épaisseur e1
partielle
(Note 19)
(Notes 13 et 18)
zone sans d
13.2 - sans tubulure 3 d 0,6 C5.1.4
soudure Dm
4.1 et 4.2,
14.1.1 - soudure à ou zone sans
pleine pénétration soudure 2k U O C3.2.4.1
(Note 14) (Note 5)
(Notes 20 et 21)
gorge des soudures t 0,8e1
14.1 - avec 14.1.2 - double (Note 15)
tubulure soudure non
14 - ouverture 4.3
dans un fond soudée pénétrante ou à 1,2k U O gorge des soudures < 0,8e1
pénétration partielle C2.1.4
plat soudé à (Note 13) (Notes 9, 16, 20, 21) (Notes 15 et 17 )
bord tombé de
rayon intérieur 14.1.3 - soudure
r t ef unique non pénétrante
1,2k U O pas d'anneau-renfort
ou à pénétration 4.4 C2.1.4
partielle (Notes 9, 20, 21) rapporté
(Note 17)
1131
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4.1 et 4.2,
15.1.1 - soudure à ou zone sans
soudure C3.2.5,
pleine pénétration § ª C º2 · ½
° °
MIN ® 2, ¨¨ 2 « f » ¸¸ ¾ k U O
(Note 14) C3.2.6
°̄ ¨ ¬ C2 ¼ ¸ ° ou C3.3.6
© ¹¿
gorge des (Notes 5
15 - ouverture (Notes 20 et 21) soudures et 22)
dans : t 0,8e1
- un fond plat (Note 15)
15.1.2 - double
soudé raccordé 15.1 - avec soudure non
par assemblage à 4.3 gorge des
tubulure pénétrante ou à § ª º2 ·½
angle vif ° ¸° k U O
0,6 MIN ®2, ¨¨ 2 « f »
soudée pénétration partielle C soudures
¾
- un fond à bord ¨
°̄ © ¬ 2 ¼ C ¸¸ ° < 0,8e1 C2.1.4
tombé de rayon (Note 13) ¹¿
(Notes 15
intérieur r < ef (Notes 9, 16, 20, 21) et 17)
- un fond à
rainure
périphérique de
décharge 15.1.3 - soudure
§ ª º2 · ½
° °
0,6 MIN ®2, ¨¨ 2 « f » ¸¸ ¾ k U O
- un fond plat unique non C pas d'anneau-
boulonné avec pénétrante ou à 4.4 °̄ ¨© ¬ C2 ¼ ¸¹ °¿ renfort C2.1.4
joint portant de pénétration partielle rapporté
part et d'autre (Note 17) (Notes 9, 20, 21)
du cercle de
perçage
§ ª º2 · ½ C3.2.5,
° °
MIN ®2, ¨¨ 2 « f » ¸¸ ¾ k U O
C C3.2.6
zone sans
15.2 - sans tubulure
soudure °̄ ¨© ¬ C2 ¼ ¸¹ °¿ ou C3.3.6
(Notes 5
(Notes 20 et 21) et 22)
4.1 et 4.2,
16.1.1 - soudure à ou zone sans
pleine pénétration soudure C3.3.5.2b
(Note 14) (Notes
k U O
5 et 22)
(Notes 20 et 21) gorge des et C2.1.4
soudures
(Note 11)
t 0,8e1
16.1 - avec 16.1.2 - double (Note 15)
tubulure soudure non
16 - ouverture 4.3
soudée pénétrante ou à gorge des
dans un fond plat pénétration partielle
(Note 13) soudures
boulonné avec joint 0,6k U O
< 0,8e1 C2.1.4
intérieur au cercle
(Notes 9, 16, 20, 21) (Notes 15 et
de perçage
17)
16.1.3 - soudure
unique non
0,6k U O pas d'anneau-
pénétrante ou à 4.4 renfort C2.1.4
pénétration partielle (Notes 19, 20, 21) rapporté
(Note 17)
C3.3.5.2b
zone sans k U O
16.2 - sans tubulure (Notes
soudure (Notes 20 et 21) 5 et 22)
1132
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
C6.2.6, C6.2.7,
C6.3.6, C6.3.7,
18.2 - raccordement plateau – collerette C6.5.5 ou C6.6.5
(bride à collerette emmanchée-soudée, zone sans (Notes 22 et 23)
1,5
soudée en bout ou monobloc avec soudure
l'enveloppe cylindrique) ou PR PMA
(Note 24)
1133
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
avec effet
en préparation de fond
(Note 26)
1134
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Notes
(1) En dehors des notations spécifiques au présent chapitre, définies en C11.2.3 ou dans les Notes qui suivent, les notations qui
apparaissent dans le tableau sont les notations particulières à l'élément ou la zone d'appareil concerné, définies dans la règle
spécifique de calcul qui lui est propre.
(2) Les coefficients A11, A12, A2, A3 et A4 sont définis en Annexe C11.A6.
(3) x Pour une enveloppe cylindrique :
– L1 et L2 sont définis en C4.5
– D1 et D2 = diamètres moyens des tronçons de longueurs L1 et L2
x Pour une enveloppe conique :
H1 H2
– L1 et L2 (H1 , H2 et D sont définis en C4.6)
cosD cosD
Dm,1 Dm,2
– D1 et D2
cos D cos D
§ ª rd º ª rd º
2
ª rd º
3 · ½
° °
J MAX ® 0,167 , ¨¨1 a « »b « » c « »
¸
¾
°̄ ¨ ¬ es ¼ ¬ es ¼ ¬ es ¼ ¸¸ °¿
© ¹
1135
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Notes
2
§e · § es ·
(12) avec : a 0,0236 12,89 ¨¨ s ¸ 256,3
¸
¨
¨D
¸
¸
© Di ¹ © i ¹
es
lorsque 0,02 :
Di
2
§e · § es ·
a 0,1097 3,336 ¨¨ s ¸ 6,15
¸
¨
¨D
¸
¸
© Di ¹ © i ¹
es
lorsque t 0,02 :
Di
2
§e · § es ·
b 0,0077 0,2769 ¨¨ s ¸ 6,615
¸
¨
¨D
¸
¸
© Di ¹ © i ¹
2
§e · § es ·
c 0,0005 0,0108 ¨¨ s ¸ 0,7374
¸
¨
¨D
¸
¸
© Di ¹ © i ¹
(13) La zone potentiellement critique est la soudure d’assemblage entre la tubulure et l’enveloppe. La soudure en périphérie de
l’anneau-renfort éventuel ne doit pas être prise en compte.
(14) Une zone d'ouverture avec tubulure soudée peut être considérée comme une zone sans soudure lorsque la tubulure est
assemblée par des soudures bout à bout (assemblage type 4.1), à condition qu'aucune de ces soudures ne soit située à
l'intérieur de la zone définie par les limites suivantes (les notations sont celles du chapitre C5.1) :
x pour une ouverture dans une enveloppe cylindrique, conique, sphérique ou dans un fond bombé :
La vérification de la résistance à la fatigue des soudures bout à bout d'assemblage de la tubulure est alors inutile.
(15) Dans le cas d'une ouverture avec anneau-renfort rapporté, e1 est la plus faible des épaisseurs utiles de la tubulure et de la paroi
au voisinage de l'ouverture, épaisseur de l'anneau-renfort comprise.
(16) Si l'ouverture comporte un anneau-renfort rapporté d'épaisseur utile er < e1, K doit être multiplié par e1/er.
(17) Pour un tel assemblage, deux vérifications de la résistance à la fatigue doivent être faites :
l'une pour l'étendue de contrainte nominale sur la gorge 'VNg, calculée avec la valeur de K spécifiquement donnée pour
ce cas, associée à la classe 32,
l'autre pour l'étendue de contrainte géométrique 'VG , calculée avec la valeur de K donnée pour le cas de l'assemblage par
double soudure non pénétrante ou à pénétration partielle avec gorge des soudures t 0,8e1 , associée à la classe
correspondante (classe 63).
(18) Pour une ouverture dans une enveloppe cylindrique ou sphérique, la vérification de la résistance à la fatigue pour l'étendue de
contrainte géométrique 'VG , qui doit être effectuée au titre de la Note (17), peut également être faite au moyen de la valeur de
'VG donnée par l'Annexe C11.A1.
(19) Lorsque l'élément d'épaisseur e1 est la tubulure, PR doit être calculée au moyen de la règle C2.1.4.
Lorsque l'élément d'épaisseur e1 est la paroi de l'appareil, PR doit être calculée au moyen de la règle relative à la paroi
concernée supposée sans ouverture.
(20) Cette valeur de K correspond à une ouverture centrée. Elle présente un conservatisme d'autant plus élevé que l'ouverture est
excentrée.
1136
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Notes
(21) x Pour une ouverture renforcée par une surépaisseur généralisée du fond :
k=2
2
§ eso ·
U ¨ ¸
© e ¹
eso étant l'épaisseur minimale nécessaire du fond sans ouverture et e l'épaisseur minimale nécessaire du fond avec ouverture.
x Pour une ouverture renforcée localement :
k = 1,7
U=1
x Dans tous les cas :
le coefficient O a pour valeur :
O 1 0,4 E 0,9 E 2
(26) Le cas "sans effet de fond" est à retenir lorsque la double enveloppe est raccordée à ses deux extrémités à la même enveloppe
cylindrique.
Le cas "avec effet de fond" est à retenir lorsque la double enveloppe entoure l'un des fonds de l'appareil, et comporte donc elle-
même un fond, qui transmet l'effort de pression qui lui est appliqué au raccordement avec l'enveloppe principale. Par
conservatisme, ce cas est également à retenir si la double enveloppe n'entoure que partiellement le fond de l'appareil.
(27) Dm,1 et Dm,2 désignent les diamètres moyens respectifs de l'enveloppe principale et de la double enveloppe.
(28) La valeur à retenir pour PR est la plus faible des valeurs calculées pour l'enveloppe cylindrique intérieure et pour la double
enveloppe.
(29) e est l'épaisseur utile de la paroi sous-jacente.
1137
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
1 000
63
71
32
80
100 40
90
50
56
10
102 103 104 105 106 107 108 N
6
ND = 5.10 Nombre de cycles
Figure C11.2.4.9.2 - Courbes de fatigue relatives aux zones soudées en fonction de la classe
de résistance à la fatigue.
1138
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
1 000
100
10
102 103 104 105 106 107 108 N
6
ND = 2.10 Nombre de cycles
1139
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
1140
CODAP 2005 Division 1
SECTION C11
ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET
ANALYSE À LA FATIGUE
ANNEXE C11.A1
RÈGLE ALTERNATIVE DE DÉTERMINATION
DE L’ÉTENDUE DE CONTRAINTE GÉOMÉTRIQUE
DANS UNE ZONE D’OUVERTURE DANS UNE ENVELOPPE
CYLINDRIQUE OU SPHÉRIQUE
(Annexe informative)
1208
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A1 – RÈGLE ALTERNATIVE DE DÉTERMINATION DE L’ÉTENDUE DE CONTRAINTE GÉOMÉTRIQUE
DANS UNE ZONE D’OUVERTURE DANS UNE ENVELOPPE CYLINDRIQUE OU SPHÉRIQUE
Pour une ouverture sans tubulure, cette formule La valeur donnée par la figure C11.A1.2 suppose
s’écrit : que le dépassement intérieur de la tubulure respecte les
0,5
conditions :
d § Dm ·
K0 2 1,25 m ¨¨ ¸¸ (C11.A1.3) et' et et lt' t d m et (C11.A1.4)
Dm © eT ¹
si tel n’est pas le cas, utiliser la figure C11.A1.1.
pour une ouverture dans une enveloppe
sphérique :
x par la figure C11.A1.1, pour une ouverture
avec tubulure non dépassante,
x par la figure C11.A1.2, pour une ouverture
avec tubulure dépassante,
x par l’un ou l’autre de ces figures (courbe
e / eT = 0) pour une ouverture sans
tubulure.
1209
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A1 – RÈGLE ALTERNATIVE DE DÉTERMINATION DE L’ÉTENDUE DE CONTRAINTE GÉOMÉTRIQUE
DANS UNE ZONE D’OUVERTURE DANS UNE ENVELOPPE CYLINDRIQUE OU SPHÉRIQUE
K0
14
12
e t /e T = 0
10
0,25
8
0,5
1
6
0
0,01 0,05 0,1 0,5 1 5 10
dm
Dm eT
1210
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
K0
14
12
e t /e T = 0
10
0,25
0,5
0
0,01 0,05 0,1 0,5 1 5 10
dm
Dm eT
1211
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C11
ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET
ANALYSE À LA FATIGUE
ANNEXE C11.A2
CLASSIFICATION DES ASSEMBLAGES SOUDÉS
VIS-À-VIS DE LA RESISTANCE À LA FATIGUE
(Annexe obligatoire)
a) La présente Annexe définit la classification des La classe de résistance d'un assemblage dépend :
assemblages soudés en fonction de leur aptitude de
résistance à la fissuration par fatigue sous l'action de des contrôles non destructifs (CND) effectués
sollicitations variables. sur les joints soudés,
1212
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A2 – CLASSIFICATION DES ASSEMBLAGES SOUDÉS VIS-A-VIS DE LA RÉSISTANCE A LA FATIGUE
d) Les classes définies pour le cas "avec CND" g) Pour les assemblages dont la classe peut être
supposent que les soudures respectent l'ensemble des améliorée par parachèvement, le mode opératoire
critères d'acceptabilité des défauts définis dans la Partie suivant doit être respecté pour pouvoir bénéficier de
I. cette amélioration :
e) Les classes définies pour le cas "sans CND" les pieds de cordons doivent être usinés à l'aide
tiennent compte raisonnablement de l'existence possible d'une fraise (dite "à écriquer"). La profondeur
de défauts volumiques plus importants que ceux admis d'usinage doit atteindre 0,5 mm sous toute
au titre de ces critères, donc susceptibles de réduire la dépression (caniveau) rencontrée (voir figure
résistance à la fatigue des assemblages. C11.A2).
Ces classes ne couvrent pas l'effet d'éventuels Si les réductions d'épaisseurs qui en découlent
défauts plans, dont la présence est en tout état de cause sont significatives, elles doivent être prises en
rédhibitoire. Il appartient au Fabricant de mettre en compte dans la détermination de la pression de
œuvre les techniques de fabrication appropriées référence PR .
permettant d'éviter l'apparition de tels défauts.
Il y a également lieu de s'assurer que ces
A ce titre, l'emploi de modes opératoires de soudage réductions restent compatibles avec le respect
et d'opérateurs de soudage qualifiés, ainsi, plus des règles de vérification de la résistance de
généralement, que le respect des règles de fabrication l'appareil aux effets des sollicitations statiques.
relatives au soudage données en Partie F, sont censés
permettre l'obtention d'un tel résultat. un contrôle non destructif de surface doit être
effectué dans la région ainsi parachevée. Ce
En cas de doute sur la qualité des soudures réalisées, contrôle est facilité si une finition par polissage
il est de la responsabilité du Fabricant de procéder aux à la bande abrasive est réalisée. Il faut éviter
examens nécessaires pour s'en assurer. que subsistent des marques d'usinage parallèles
f) Une zone d'appareil ayant fait l'objet d'un à la direction de la soudure.
rechargement par soudage ou ayant subit une réparation h) L'exécution d'un traitement thermique après
par fusion d'un défaut du métal de base doit être soudage n'autorise pas à utiliser, dans l'analyse de la
considérée comme une zone soudée. Sa classe de résistance à la fatigue, une classe supérieure à celle
résistance à la fatigue est à déterminer par référence aux résultant de l'application des dispositions qui précèdent.
classes définies pour les assemblages bout à bout de
type 1.1 ou 1.2.
1213
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A2 – CLASSIFICATION DES ASSEMBLAGES SOUDÉS VIS-A-VIS DE LA RÉSISTANCE A LA FATIGUE
Classe
Type d'assemblage avec sans Conditions à respecter
CND CND
1 - Assemblage bout à bout d'éléments d'enveloppes
le rayon r de l'arrondi de
meulage doit être au moins
égal à l'épaisseur de l'élément
assemblé le plus mince.
soudure arasée
1.1 90 63
par meulage les défauts internes
éventuellement révélés par
l'opération de meulage doivent
être réparés conformément aux
dispositions de F1.4.11
soudure exécutée
des deux côtés
ou d'un seul côté avec
insert fusible
ou sur support
temporaire non fusible
ou sur support fusible
éliminé après soudage
1.2b 71 63 T d 150°
1214
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A2 – CLASSIFICATION DES ASSEMBLAGES SOUDÉS VIS-A-VIS DE LA RÉSISTANCE A LA FATIGUE
Classe
Type d'assemblage Conditions à respecter
avec sans
CND CND
1 - Assemblage bout à bout d'éléments d'enveloppes (suite)
1.3a 63
pleine pénétration et qualité de la
racine contrôlées par examen
1.3b soudure exécutée 56
visuel ou pouvant être assurées
d'un seul côté, par la maîtrise du MOS
sans support
envers de la soudure inaccessible
à l'examen visuel et pleine
1.3c 40
pénétration et qualité de la racine
ne pouvant pas être assurées
soudure multi-passes
avec passe de fond la latte-
1.4a 56 50 assurant la fusion support
soudure exécutée complète et la pleine doit
d'un seul côté pénétration en racine être
sur support permanent
conti-
soudure réalisée en une nue
1.4b 40 40
seule passe
assemblage
1.5 voir cas N°1.4
sur bord soyé
2 - Assemblage à angle vif enveloppe cylindrique – enveloppe conique (à la grande base ou à la petite base)
soudure meulée
les défauts internes
pour assurer un
éventuellement révélés par
raccordement régulier
2.1 90 63 l'opération de meulage doivent
des surfaces intérieures
être réparés conformément aux
et extérieures des 2
dispositions de F1.4.11
enveloppes
2.2b 71 63 T d 150°
1215
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A2 – CLASSIFICATION DES ASSEMBLAGES SOUDÉS VIS-A-VIS DE LA RÉSISTANCE A LA FATIGUE
Classe
Type d'assemblage Conditions à respecter
avec sans
CND CND
3 - Assemblage circulaire à recouvrement
assemblage de 2
tronçons d'enveloppe
cylindrique ou d'un
3.1 63 63
fond bombé emboîté
par double soudure
d'angle
Applicable aux cycles de pression
3.2a assemblage d'un fond voir cas N°1.4 côté convexe (soudure concernée :
bombé emboîté par soudure bout à bout)
soudure d'angle et Applicable aux cycles de pression
3.2b soudure en bout à bout 63 63 côté concave (soudure concernée :
soudure d'angle)
assemblage par soudure
3.3 unique d'un fond bombé 63 63
emboîté
4 - Assemblage de tubulure
1216
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A2 – CLASSIFICATION DES ASSEMBLAGES SOUDÉS VIS-A-VIS DE LA RÉSISTANCE A LA FATIGUE
Classe
Type d'assemblage Conditions à respecter
avec sans
CND CND
4 - Assemblage de tubulure (suite)
5 - Assemblage de bossage
(2) La soudure concernée est la soudure d'assemblage entre la tubulure et l'enveloppe. La soudure en périphérie de l'anneau-renfort éventuel ne
doit pas être prise en compte.
1217
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A2 – CLASSIFICATION DES ASSEMBLAGES SOUDÉS VIS-A-VIS DE LA RÉSISTANCE A LA FATIGUE
Classe
Type d'assemblage Conditions à respecter
avec sans
CND CND
6 - Assemblage bride – enveloppe cylindrique
1218
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A2 – CLASSIFICATION DES ASSEMBLAGES SOUDÉS VIS-A-VIS DE LA RÉSISTANCE A LA FATIGUE
Classe
Type d'assemblage Conditions à respecter
avec sans
CND CND
8 - Assemblage fond plat ou plaque tubulaire – enveloppe cylindrique
soudure unique
8.3 voir cas N°1.4
sur emboîtement
1219
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A2 – CLASSIFICATION DES ASSEMBLAGES SOUDÉS VIS-A-VIS DE LA RÉSISTANCE A LA FATIGUE
Classe
Type d'assemblage Conditions à respecter
avec sans
CND CND
8 - Assemblage fond plat – enveloppe cylindrique (suite)
1220
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A2 – CLASSIFICATION DES ASSEMBLAGES SOUDÉS VIS-A-VIS DE LA RÉSISTANCE A LA FATIGUE
Classe
Type d'assemblage Conditions à respecter
avec sans
CND CND
10 - Assemblage élément de supportage enveloppe
10.1 console 71 63
La soudure de liaison à
l'enveloppe doit être continue sur
10.2 tourillon 71 63 tout le pourtour de l'élément
10.3 berceau 71 63
sans
10.4a 71 63 La soudure
parachèvement
de liaison à
l'enveloppe
doit être
jupe
continue sur
soudure à pleine tout le
pénétration pourtour de
exécutée des deux l'élément
10.4b 90 63 côtés avec
dressage des pieds
de cordons des
deux côtés.
La soudure de liaison à
10.5 pied 71 63 l'enveloppe doit être continue sur
tout le pourtour de l'élément
1221
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A2 – CLASSIFICATION DES ASSEMBLAGES SOUDÉS VIS-A-VIS DE LA RÉSISTANCE A LA FATIGUE
Classe
Type d'assemblage Conditions à respecter
avec sans
CND CND
11 - Assemblage d'accessoire ne transmettant pas d'effort sur une enveloppe
sans parachèvement
11.3a 71 63
(soudure continue ou non)
raidisseur
circonférentiel
continu
soudure continue à pleine
pénétration exécutée des deux
11.3b 90 63
côtés avec dressage des pieds
de cordons
1222
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
1223
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C11
ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET
ANALYSE À LA FATIGUE
ANNEXE C11.A3
ESTIMATION DES SOLLICITATIONS THERMIQUES
VARIABLES ADDITIONNELLES ADMISSIBLES
(Annexe informative)
1224
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A3 – ESTIMATION DES SOLLICITATIONS THERMIQUES VARIABLES ADDITIONNELLES ADMISSIBLES
C11.A3.3.2 - Étendue admissible de variation de la b) Pour chaque type de cycle, l’étendue de contrainte
température de calcul d’une zone d’appareil 'Vth engendrée par la variation 't de la température de
comportant des éléments soudés en matériaux de calcul d’une zone d’appareil comportant des éléments
coefficients de dilatation différents. soudés de coefficients de dilatation différents est donnée
par la formule
Cette étendue admissible ('t)adm est donnée par la
formule : 'V th 2 E1 D1 E2 D 2 't (C11.A3.4.2)
'V adm 'V
't adm (C11.A3.3.2) c) L’une ou l’autre de ces étendues de contrainte est
2 E1 D 1 E 2 D 2 admissible si :
ni
¦ ui ¦ d1U
C11.A3.4 - ÉTENDUE ADMISSIBLE DE
i i N adm i (C11.A3.4.3)
VARIATION DE SOLLICITATIONS
Dans cette relations :
THERMIQUES S’EXERÇANT SELON DES
CYCLES AU COURS DESQUELS LA PRESSION ni est le nombre de cycles élémentaires de
RESTE CONSTANTE variation de la sollicitation thermique
a) Pour chaque type de cycle, l’étendue de contrainte engendrant l’étendue de contrainte ('Vth)i,
'Vth engendrée par la variation 'Tdiff de la différence de (Nadm)i est le nombre de cycles admissible
température caractéristique d’un gradient thermique est déterminé au moyen de la règle C11.2.5.2 pour
donnée par la formule : l’étendue de contrainte ('Vth)i.
'V th 2 E D 'T diff (C11.A3.4.1)
1225
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C11
ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET
ANALYSE À LA FATIGUE
ANNEXE C11.A4
1226
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C11
ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET
ANALYSE À LA FATIGUE
ANNEXE C11.A5
1232
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C11
ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET
ANALYSE A LA FATIGUE
ANNEXE C11.A6
INTENSIFICATIONS DE CONTRAINTES DUES AUX
IMPERFECTIONS DE FORME AU DROIT DES ASSEMBLAGES
SOUDÉS BOUT A BOUT
(Annexe obligatoire)
1236
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A6 – INTENSIFICATIONS DE CONTRAINTES DUES AUX IMPERFECTIONS DE FORME AU DROIT
DES ASSEMBLAGES SOUDÉS BOUT A BOUT
Les effets de toutes les imperfections de forme E = Epaisseur utile de l’enveloppe dans la zone
pouvant affecter une zone donnée doivent être considérée
considérés comme additifs (coefficients A2 et A4 de
e1 = Plus faible des épaisseurs utiles de deux
même signe) et l’effet de l’ovalisation d’une section
éléments d’enveloppe d’épaisseurs
circulaire (coefficient A2) doit être pris en compte pour
différentes
sa valeur maximale (cos 2T = 1) à moins que
l’expérience ou des modalités particulières de e2 = Plus forte des épaisseurs utiles de deux
fabrication autorisent à adopter des hypothèses moins éléments d’enveloppe d’épaisseurs
conservatrices. différentes
En pratique la démarche à suivre est la suivante : Si les deux éléments d’enveloppe sont de même
épaisseur : e1 = e2 = e
– calculer les intensifications de contraintes
correspondant aux valeurs maximales des P = Pression (intérieure ou extérieure) agissant
tolérances de fabrication envisagées, sur l’enveloppe
– procéder à l’analyse de la résistance à la Pa = Pression extérieure maximale admissible
fatigue de l’appareil au moyen des valeurs de l’enveloppe, déterminée au moyen des
d’indices de contrainte (analyse simplifiée) ou règles de la Section C4
de contraintes géométriques intensifiées
(analyse détaillée) correspondantes, G1 = Décalage des fibres moyennes au droit
d’un assemblage soudé bout à bout (voir
– si l’admissibilité des sollicitations cycliques figure C11.A6.6)
n’est pas obtenue, reprendre le processus sur la
base de tolérances de fabrication réduites G4 = Ecart local de circularité au droit d’un
assemblage soudé longitudinal d’une
jusqu’à obtention de cette admissibilité.
enveloppe cylindrique ou conique, mesuré
b) Pour l’analyse de la résistance à la fatigue d’un comme indiqué en F1.5.5, compté
appareil déjà construit, le coefficient global positivement vers l’extérieur et
d’intensification de contrainte peut être calculé sur la négativement vers l’intérieur (voir figure
base des imperfections de forme réelles, mesurées en C11.A6.9)
l’absence de toute sollicitation de pression.
G4 est noté f en F1.5.5.
Lorsque la soudure longitudinale d’une enveloppe
cylindrique ou conique est située sur l’un des axes de la Q = Coefficient de Poisson du matériau de
section ovalisée, la mesure de Dmax ou Dmin doit être l’enveloppe
corrigée de l’éventuel écart de circularité G4 au droit de
l’assemblage soudé.
C11.A6.4 - RÈGLE GÉNÉRALE
La réalisation des mesures après exécution de
C11.A6.4.1 - Principe
l’épreuve hydraulique permet de bénéficier des
améliorations de forme que peut apporter cette épreuve a) Dans une zone affectée par une ou plusieurs
par déformations plastiques locales. imperfections de forme, la contrainte géométrique qui
résulte, dans une direction donnée, de l'effet de ces
imperfections est donnée par la formule :
C11.A6.3 - NOTATIONS
V = A . V0 (C11.A6.4)
A = Coefficient global d’intensification de
contrainte dans laquelle :
1237
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VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A6 – INTENSIFICATIONS DE CONTRAINTES DUES AUX IMPERFECTIONS DE FORME AU DROIT
DES ASSEMBLAGES SOUDÉS BOUT A BOUT
1238
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VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A6 – INTENSIFICATIONS DE CONTRAINTES DUES AUX IMPERFECTIONS DE FORME AU DROIT
DES ASSEMBLAGES SOUDÉS BOUT A BOUT
C11.A6.7 - EFFET DE L’OVALISATION D’UNE Le coefficient A2 peut être positif ou négatif selon la
SECTION CIRCULAIRE D’UNE ENVELOPPE position de l’assemblage soudé étudié par rapport au
CYLINDRIQUE OU CONIQUE grand axe de la section ovalisée. En cas d’incertitude sur
l’orientation exacte de ce grand axe, prendre
Le coefficient A2 qui rend compte de l’effet de
l’ovalisation d’une section circulaire d’une enveloppe cos 2T2 = 1 ou 1, selon que le coefficient A4 qui
cylindrique ou conique est donné par la formule : s’ajoute à A2 dans la formule C11.A6.5a est positif ou
négatif.
( Dmax Dmin )
A2 1,5 cos 2T 2 a 2 (C11.A6.7.1)
e
C11.A6.8 - EFFET D’UN DÉSALIGNEMENT
dans laquelle : ANGULAIRE DANS UNE ENVELOPPE
Dmax et Dmin sont respectivement les diamètres SPHÉRIQUE
(intérieur ou extérieur) maximum et minimum Le coefficient A3 qui rend compte de l’effet d’un
de la section considérée de l’enveloppe (voir désalignement angulaire au droit d’un assemblage soudé
figure C11.A6.7), bout à bout d’une enveloppe sphérique est donné par la
T2 est l’angle définissant la position de formule :
l’assemblage soudé longitudinal étudié par T3 Dm
rapport au grand axe de la section ovalisée A3 (C11.A6.8)
(voir figure C11.A6.7), 50 2e1
a2 est le coefficient qui rend compte de la dans laquelle T3 est l’angle – exprimé en degrés – entre
modification de forme de la section ovalisée les fibres moyennes de la paroi de part et d’autre de
sous l’effet de la pression. l’assemblage (voir figure C11.A6.8).
Pour une pression intérieure, le coefficient a2 Pour un assemblage comportant un désalignement
est donné par la formule : angulaire volontairement prévu (par exemple :
assemblage fond hémisphérique – enveloppe
1
a2 cylindrique – voir figures C3.1.7.3 a et b), la valeur de
1
P 1Q2 § Dm ·
3
(C11.A6.7.2) T3 à prendre en compte est :
¨¨ e ¸¸
2E © ¹ – dans le cas où les contraintes V0 sont calculées
en tenant compte de ce désalignement
ou par la figure C11.A6.7-2, tracé pour les
angulaire volontaire : le désalignement
valeurs E = 210 000 MPa et Q = 0,3.
supplémentaire résultant des imperfections de
Pour une pression extérieure, le coefficient a2 fabrication,
est donné par la formule :
– dans le cas où les contraintes V0 sont calculées
1 sans tenir compte de ce désalignement
a2
P (C11.A6.7.3) angulaire volontaire : le désalignement total
1 maximum possible.
3Pa
Une transition progressive d’épaisseur entre
éléments d’épaisseurs différentes peut alors
permettre de réduire l’angle T3 donc le
coefficient A3 (voir figure C11.A6.8b).
Figure C11.A6.7 - Ovalisation d’une section circulaire d’une enveloppe cylindrique ou conique.
1239
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A6 – INTENSIFICATIONS DE CONTRAINTES DUES AUX IMPERFECTIONS DE FORME AU DROIT
DES ASSEMBLAGES SOUDÉS BOUT A BOUT
a) Sans transition d’épaisseur entre éléments b) Avec transition d’épaisseur entre éléments
d’épaisseurs différentes. d’épaisseurs différentes.
Figure C11.A6.8 - Désalignement angulaire au droit d’un assemblage soudé bout à bout d’une enveloppe sphérique.
C11.A6.9 - EFFET D’UN ECART LOCAL DE Pour une pression intérieure, le coefficient a4 est
CIRCULARITÉ D’UNE ENVELOPPE donné par la figure C11.A6.9.1 en fonction du rapport
CYLINDRIQUE OU CONIQUE G4
et du paramètre : donné par la formule :
Le coefficient A4 qui rend compte de l’effet d’un Dm
écart local de circularité au droit d’un assemblage soudé
longitudinal d’une enveloppe cylindrique ou conique est
:
3 P 1Q2 § Dm ·
3
donné par la formule : ¨¨ e ¸¸ (C11.A6.9.2)
2E © ¹
6G 4
A4 a4 (C11.A6.9.1) ou par la figure C11.A6.9.2, tracé pour les valeurs
e
E = 210 000 MPa et Q = 0,3.
dans laquelle a4 est le coefficient qui rend compte de la
modification de forme de l’enveloppe sous l’effet de la Pour une pression extérieure, le coefficient a4 est
pression. donné par la figure C11.A6.9.3 en fonction des rapports
G4 P
et .
Dm Pa
Figure C11.A6.9 - Ecart local de circularité au droit d’un assemblage soudé longitudinal
d’une enveloppe cylindrique ou conique.
(les modalités de mesure de l’écart sont données en F1.5.5)
1240
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VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A6 – INTENSIFICATIONS DE CONTRAINTES DUES AUX IMPERFECTIONS DE FORME AU DROIT
DES ASSEMBLAGES SOUDÉS BOUT A BOUT
E
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
10 50 100 500 1000
Dm / e
1241
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VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A6 – INTENSIFICATIONS DE CONTRAINTES DUES AUX IMPERFECTIONS DE FORME AU DROIT
DES ASSEMBLAGES SOUDÉS BOUT A BOUT
E
1
G4 / Dm
0,0001
0,8
0,0002
0,0005
0,6
0,001
0,002
0,4
0,005
0,01
0,2 0,02
0
0 5 10 15 20 25 30
:
1242
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VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A6 – INTENSIFICATIONS DE CONTRAINTES DUES AUX IMPERFECTIONS DE FORME AU DROIT
DES ASSEMBLAGES SOUDÉS BOUT A BOUT
E
100
50
10
0,5
0,1
10 50 100 500 1000
Dm / e
1243
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A6 – INTENSIFICATIONS DE CONTRAINTES DUES AUX IMPERFECTIONS DE FORME AU DROIT
DES ASSEMBLAGES SOUDÉS BOUT A BOUT
a4 G4 / Dm
1
0,0001
0,0002
0,0005
0,001
0,002
0,005
0,98
0,01
0,02
0,96
0,94
0,92
0,9
0 0,2 0,4 0,6 0,8
1
P / Pa
1244
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
1245
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C11
ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET
ANALYSE A LA FATIGUE
ANNEXE C11.A7
IDENTIFICATION ET COMPTAGE DES CYCLES
ÉLÉMENTAIRES DE SOLLICITATION OU DE CONTRAINTE
(Annexe obligatoire)
1246
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VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A7 – IDENTIFICATION ET COMPTAGE DES CYCLES ÉLÉMENTAIRES DE SOLLICITATION OU DE CONTRAINTE
g) Selon la règle dans le cadre de laquelle la h) Regrouper, par ordre d'étendue décroissante (voir
présente méthode est appliquée (C11.1.3, C11.2 et Note), les cycles élémentaires dont toutes les
C11.3), déterminer, pour chaque cycle élémentaire caractéristiques, mentionnées en g, sont identiques.
identifié, les caractéristiques complémentaires
Ces cycles sont dits de même type.
suivantes :
Note : Le regroupement par ordre d'étendue décroissante présente
Règle C11.1.3 : l'avantage de faire apparaître ceux des cycles susceptibles d'intervenir
pour une part importante dans l'endommagement en fatigue, par
x la température moyenne du cycle (voir rapport à ceux susceptibles de jouer un rôle secondaire ou
Note 1) conformément à la définition négligeable. Il ne faut cependant pas perdre de vue que
appropriée (voir C11.1.3.3.2 et l'endommagement dû à un type de cycle ne dépend pas seulement de
son étendue mais également de son nombre d'occurrences.
C11.1.3.3.3), si le cycle est un cycle de
sollicitation thermique. Par souci de simplification, il est permis de
regrouper sous un même type des cycles de même
Règle C11.2 : étendue mais dont les autres caractéristiques sont
x la température moyenne du cycle (voir différentes, à condition de retenir :
Note 1) définie en C11.2.4.11, si cette pour température moyenne de ces cycles
température excède 100°C, (lorsque celle-ci est à considérée) la plus
x la valeur moyenne (pression moyenne) du élevée des températures moyennes de chacun
cycle, si un indice de contrainte d'eux,
dépendant de la pression est à déterminer, pour valeur moyenne de ces cycles (lorsque
à moins d'avoir recours, pour cet indice, à celle-ci est à considérer) la plus élevée des
la détermination simplifiée qu'en autorise valeurs moyennes de chacun d'eux.
la présente Division (voir Note en
C11.2.5.1.1). pour coefficient global de concentration de
contrainte théorique de ces cycles (lorsque
Règle C11.3 : celui-ci est à considérer) le coefficient global
x la température moyenne du cycle (voir de concentration de contrainte théorique le
Note 1), si cette température excède plus faible de chacun d'eux,
100°C, pour étendue de contrainte linéarisée de ces
x la contrainte moyenne (voir Note 2) ou la cycles (lorsque celle-ci est à considérer)
sollicitation moyenne au cours du cycle, l'étendue de contrainte linéarisée la plus
si le cycle concerne une zone sans élévée de chacun d'eux.
soudure, La figure C11.A7 et les tableaux associés illustrent
x le coefficient global de concentration de le mode opératoire ainsi défini.
contrainte théorique propre au cycle (voir
C11.3.5.18), si le cycle concerne une
zone sans soudure,
x l'étendue de contrainte linéarisée du cycle
(voir C11.3.9.2), si le cycle est élasto-
plastique.
Note 1 : La température moyenne s'obtient à partir des températures
maximale et minimale atteintes entre l'instant initial et l'instant final
du cycle. Ces températures sont à déduire des données de
fonctionnement de l'appareil.
L'instant initial et l'instant final du cycle sont ceux qui correspondent
respectivement à l'origine et à l'extrémité du segment figurant la
surface libre du liquide dont la vidange donne lieu au cycle
considéré.
Il est possible de se dispenser de déterminer la température moyenne
d'un cycle en lui substituant, dans un but de simplification, la
température maximale atteinte au cours du cycle ou toute température
supérieure.
Note 2 : La contrainte moyenne doit être déterminée conformément à
la définition appropriée, qui dépend du caractère des sollicitations
(voir C10.3).
1247
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS x Section C11 – ADMISSIBILITE DES SOLLICITATIONS
VARIABLES ET ANALYSE A LA FATIGUE
Annexe C11.A7 – IDENTIFICATION ET COMPTAGE DES CYCLES ÉLÉMENTAIRES DE SOLLICITATION OU DE CONTRAINTE
Sollicitation
a5
a6
a1
ou contrainte
A3
a4
a2
5 6
3 4 Temps
1
er
1 intervalle 2ème intervalle
1 a1 t1 1 a1 t1
2 a2 t2 1 a2 t2
3 a3 t3 1 a3 t3
4 a4 t4 2 a6 = a5 = a3 t5
5 a5 = a3 t5 1 a4 t4
6 a6 = a3 t6 = t5
Note : Par souci de simplification, l'exemple donné ici illustre un cas dans lequel les cycles élémentaires ne sont caractérisés que par leur
étendue et leur température moyenne, et sont donc regroupés par type sur la base de ces deux seules caractéristiques.
Dans un cas plus général, il peut être nécessaire de faire intervenir d'autres caractéristiques, comme indiqué en C11.A7.2.2g et h.
1248
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
1249
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
SECTION C11
ADMISSIBILITÉ DES SOLLICITATIONS VARIABLES ET
ANALYSE A LA FATIGUE
ANNEXE C11.A8
ÉVALUATION DES EFFETS THERMIQUES EN RÉGIME
TRANSITOIRE
(Annexe informative)
Au cours de ces phases, apparaissent des différences a) La variation de température du fluide prise en
de température (gradients thermiques) entre points compte dans la présente Annexe est celle indiquée à la
voisins de la paroi engendrant des contraintes figure C11.A8.2.
thermiques. La différence de température Tdiff engendrée
b) L’effet thermique calculé est la différence spatiale pouvant être obtenue soit en fin de variation de la
de température entre deux points voisins de l’appareil température du fluide, soit au-delà, il faut être prudent
Tdiff - différence de température caractéristique du dans l’application de la méthode si, à un régime
gradient thermique - qui détermine la contrainte transitoire donné, succède un autre régime transitoire
thermique maximale (voir Note) engendrée au cours du avant qu’un régime permanent n’ait pu s’établir. Dans
temps par la variation de température du fluide. un tel cas, il y a risque que la superposition des effets
des deux régimes conduise à une valeur de Tdiff plus
Note : La contrainte maximale dont il s'agit est la contrainte
géométrique définie en C11.3.5.
élevée que celle déterminée par la présente méthode.
Cette différence de température Tdiff rend compte du b) La différence de température Tdiff obtenue par la
maximum des deux effets suivants : méthode de la présente Annexe est représentative d’une
paroi ayant une face en contact avec le fluide, l’autre
– effet de gradient de température dans étant calorifugée (conditions adiabatiques).
l’épaisseur de la paroi : pour cet effet, Tdiff est
la différence entre la température de la surface c) Pour l’évaluation de la différence de température
en contact avec le fluide et la température Tdiff au droit d’une discontinuité d’épaisseur :
moyenne de la paroi, c1) La méthode suppose que, de part et d’autre de
effet de discontinuité de la température la discontinuité :
moyenne de la paroi à la jonction d’éléments le matériau est le même,
d’épaisseurs différentes (discontinuité
d’épaisseur (voir Note)) : pour cet effet, Tdiff est le coefficient d’échange thermique fluide-paroi
la différence des températures moyennes de la à la même valeur.
paroi de part et d’autre de la discontinuité. Si tel n’est pas le cas, il y a lieu d’effectuer les
Note : Dans la présente Annexe, le terme « discontinuité d’épaisseur » calculs avec la valeur la plus défavorable (voir Note).
désigne aussi bien une variation brutale d’épaisseur (par exemple, au
droit d’un piquage) qu’une variation avec transition progressive.
1250
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Annexe C11.A8 – ÉVALUATION DES EFFETS THERMIQUES EN RÉGIME TRANSITOIRE
Figure C11.A8.2
1251
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Annexe C11.A8 – ÉVALUATION DES EFFETS THERMIQUES EN RÉGIME TRANSITOIRE
§ 'T ·½
°§ · ¨ ¸°
T diff MIN ® ¨ 'T fl Cș ¸ , ¨ fl
C v ¸¾
°© ¹ ¨ NF
©
¸°
¹¿
¯
(C11.A8.4)
1252
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Annexe C11.A8 – ÉVALUATION DES EFFETS THERMIQUES EN RÉGIME TRANSITOIRE
1253
CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
Annexe C11.A8 – ÉVALUATION DES EFFETS THERMIQUES EN RÉGIME TRANSITOIRE
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CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS
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CODAP 2005 Division 1 x Partie C – CONCEPTION ET CALCULS