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Ergonomie et Confort d’Usage

dans le Bâtiment

Fouad ZAHRANI
Mars 2014
Objectif du cours:
Méthodes de l’ergonomie physique et d’évaluation du confort
d’usage dans le bâtiment (Thermique, Acoustique, Eclairage,
Domotique, etc.)
L'ergonomie est l'utilisation de connaissances scientifiques relatives à
l'homme (psychologie, physiologie, médecine) dans le but d'améliorer son
environnement de travail. L'ergonomie se caractérise généralement selon
deux composantes :

L'efficacité, consistant à adopter des solutions appropriées d'utilisation


d'un produit, au-delà du bon sens du concepteur ;

L'utilisabilité, marquant l'adéquation aux capacités de l'utilisateur. Elle se


décline en :

confort d'utilisation, consistant à réduire au maximum la fatigue


physique et nerveuse.

sécurité, consistant à choisir des solutions adéquates pour protéger


l'utilisateur ;
L'ergonomie à la place de travail

Les tâches de bureau nécessitent souvent de travailler quotidiennement durant


plusieurs heures devant un ordinateur... Cet outil de travail, devenu aujourd'hui
indispensable, peut sembler bien anodin et ne pas avoir d'impact sur votre santé.
Pourtant, une mauvaise posture de travail peut à la longue entraîner toute une
série de troubles physiques : douleurs au dos et aux articulations, troubles
oculaires, etc.
cran pliable en trois parties : meilleure ergonomie
Voici un concept qui devrait plaire à celles et ceux qui passent quotidiennement un
temps conséquent devant un ordinateur et souffrent de douleurs à la nuque :
un écran pliable en trois parties qui offrent une meilleur ergonomie et un confort
de vision non négligeable
L’ergonomie au travail : manutention de charges

L'activité humaine s'est accompagnée de tout temps de la nécessité de soulever et de


transporter des charges. Cette opération a été continuellement et progressivement
mécanisée depuis l'invention de la roue et de la brouette, dans tous les secteurs
d'activité.

Aujourd'hui, la manutention manuelle de charges reste cependant fréquente dans


l'activité professionnelle et ce, dans de nombreux domaines.
Depuis différentes interfaces (Mac, PC, Dalle Tactile, Smartphone, Tablette), le client a
la possibilité d’écouter la musique dans tout le bâtiment, de récupérer les caméras de
vidéosurveillance, d’ouvrir et de fermer le toit amovible du patio, de contrôler toutes les
sources vidéos (Canal Sat, Apple TV …). Par ailleurs, de nombreux scénarios
permettent un pilotage des ambiances lumineuses en fonction des envies de chacun.
La maison est également accessible à distance pour une tranquilité accrue des ses
occupants.
RAPPEL

Maîtriser notre consommation d’énergie est devenu


aujourd’hui un enjeu économique et social de portée mondiale.
L’impact des activités humaines sur les écosystèmes, la biodiversité
et la santé est tel, que la notion d’éco-responsabilité se développe
dans tous les secteurs d’activités aujourd’hui.

Protéger notre planète est sur toutes les lèvres, du politique


en discours de campagne, à l’habitant d’un petit logement qui
s’interroge sur sa responsabilité face à notre planète.

Nous devons tous nous engager en faveur d’une démarche


éco-responsable, veillant ainsi à la qualité environnementale des
bâtiments à construire.
QUELQUES CHIFFRES EN FRANCE

Les bâtiments utilisent plus de 40 % de l’énergie consommée.


Une habitation bien isolée n’utilise que 27 % de l’énergie nécessaire
pour chauffer une maison construite en 1974.

Une bonne isolation de tous les bâtiments en Europe pourrait


à elle seule générer une réduction de 400 millions de tonnes de
CO2 qui permettrait de réaliser les objectifs du protocole de Kyoto
et de combattre efficacement les changements climatiques.

Construire et protéger notre environnement implique tous les


maîtres d’ouvrage, les architectes, les maîtres d’œuvre, ainsi que
tout citoyen dans ses actes de tous les jours.
Démarche H.Q.E.

Créée en 1996 : réflexion sur prise en compte de l’environnement


dans le bâtiment / élaboration de référentiels

Démarche de management de projet visant la réalisation (ou


l’adaptation) de bâtiments en :
maîtrisant l’impact sur l’environnement extérieur
tout en assurant un environnement intérieur confortable
et sain
LES 2 COMPOSANTS DE LA DEMARCHE

Système de Management Environnemental (SME)


Ensemble d’éléments permettant de fixer les cibles
environnementales et d’organiser l’opération pour les atteindre,
tout en maîtrisant les processus de réalisation opérationnels
(programmation, conception, réalisation, gestion)

Qualité Environnementale du Bâtiment (QEB)


C’est l’aptitude de ses caractéristiques intrinsèques (bâtiment,
équipements, parcelle) à satisfaire les exigences suivantes :

Maîtrise des impacts sur l’environnement


extérieur

Création d’un environnement intérieur


confortable et sain
HQE : 4 FAMILLES DE PREOCCUPATIONS

Eco-construction Confort

Eco-gestion Santé

Environnement extérieur Environnement intérieur


• La définition explicite de la qualité
environnementale (DEQE),

un référentiel en 14 cibles adopté par l’association HQE en


1997, regroupé en 4 domaines:

– 3 cibles d’éco-construction
– 4 cibles d’éco-gestion
– 4 cibles de création d’environnement intérieur
– 3 cibles de santé
MAITRISE DES IMPACTS
ENVIRONNEMENTAUX
Ces 4 familles regroupent un certain nombre de cibles, à savoir :

L’Eco construction

Cible 1 relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement


immédiat
Cible 2 choix intégrés de produits, systèmes et procédés de
construction
Cible 3 chantier à faible nuisance

L’Eco gestion

Cible 4 gestion de l’énergie


Cible 5 gestion de l’eau
Cible 6 gestion des déchets d’activités
Cible 7 gestion de l’entretien et de la maintenance
MAITRISE DES IMPACTS
ENVIRONNEMENTAUX
Le confort

Cible 8 confort hygrothermique


Cible 9 confort acoustique
Cible 10 confort visuel
Cible 11 confort olfactif

La santé

Cible 12 conditions sanitaires des espaces


Cible 13 qualité de l’air
Cible 14 qualité de l’eau
Aussi, chaque question spécifique d’une opération ou système de
management d’opérations (SMO) doit prendre en compte ces 14 cibles
suivant 3 niveaux de performance :

B (comme basse)
P (comme performant)
TP (comme très performant)

Le maître d’ouvrage doit choisir parmi les 14 cibles, celles qui devront être
au niveau P ou TP. Le SMO, qui s’apparente à une procédure, lui permet de
hiérarchiser ces cibles et d’organiser la façon de les atteindre.

Prenons un exemple pour un bâtiment tertiaire : pour reconnaître un


bâtiment conforme à la démarche HQE, les 14 cibles devront avoir atteint
des niveaux de performance suivants :

7 cibles au moins au niveau B


4 cibles au moins au niveau P
3 cibles au moins au niveau TP.
CIBLE 4
Gestion de l’énergie
C’est la cible la plus complète et la plus connue de l’ensemble des cibles.

Tout d’abord, l’énergie non dépensée est celle que nous ne consommons
pas et que nous ne payons pas. Aussi, il est impératif que les bâtiments à
construire ne soient pas énergivores et soient intelligents par leurs
qualités intrinsèques.

L’objectif est de ne plus gaspiller les ressources épuisables en énergie


fossiles (fioul, charbon) et les remplacer par des énergies durables en
maîtrisant parfaitement les gaz à effet de serre.
Les leviers sur lesquels nous avons moyen d’intervenir sont les postes suivants :

Chauffage et climatisation
Ventilation
Eclairage
Eau chaude sanitaire et autre usage

Isolation de l’enveloppe

Un ingénieur thermicien suisse me disait encore il y a quelques semaines


« agissez sur une bonne orientation, une bonne répartition des ouvertures, veillez à
supprimer tous les ponts de froid en enveloppant correctement votre bâtiment qui
doit être de forme simple et vous atteindrez facilement les normes prévues pour
2015 ou 2020 ». Oui, cela est possible aujourd’hui par des bâtiments différents de
ceux que nous connaissons si nous faisons abstraction des pressions d’organismes ou
de grandes entreprises.

Une bonne isolation de l’enveloppe passe par plusieurs points.


Pont thermique

Les ponts thermiques ou appelés ponts de froid en Suisse, représentent 10


à 40 % des déperditions totales du bâtiment.
Ces ponts thermiques sont liés à la conception même du bâtiment et plus
leur part de déperdition augmente, plus l’isolation du bâtiment est
performante.
Inertie thermique
L’inertie thermique est la valeur qu’à un bâtiment de stocker ou de
déstocker l’énergie comprise dans sa structure, c’est-à-dire dans sa masse.
Elle définit la vitesse à laquelle le bâtiment se refroidit ou se réchauffe.
Cette donnée est essentielle pour le confort d’été. Une inertie plutôt forte
amortit les surchauffes diurnes et favorise l’étalement de la fraîcheur
nocturne.

Vitrages
Outre leur fonction, la première étant l’éclairage, les vitrages ont la qualité
de favoriser le soleil d’hiver, mais ont le défaut de favoriser les surchauffes
en été.
Nous savons mettre en place des vitrages peu émissifs, à double vitrage,
voire à triple vitrages aujourd’hui.
Etanchéité de l’air
Ce concept est nouveau, mais participe de manière importante à la
performance énergétique globale du bâtiment. Cette étanchéité est
déterminante dans les bâtiments à ossature bois, qui sont plus
filtrants que les bâtiments en maçonnerie ou en béton.

Isolation de l’enveloppe
Suivant un concept purement français, l’isolation était placée à
l’intérieur du logement. Cette disposition favorise les ponts
thermiques.
La lutte contre les ponts thermiques demande une isolation
extérieure d’une épaisseur de 20 à 30 cm, en Suisse, qui permettra
outre ses capacités à isoler le bâtiment, de lutter efficacement
contre les ponts thermiques.
Cette sur-isolation est valable pour les parois verticales du
bâtiment, mais également pour sa toiture ou pour son contact avec
le sol.
Solarisation du bâtiment
Une règle de bons sens est de travailler les apports solaires gratuits
pendant la saison de chauffe, permettant de la sorte une source
importante d’économie d’énergie, qui n’est pas demandée.
L’approche environnementale permet d’orienter notre réflexion sur
l’orientation des bâtiments et de leurs vitrages et sur les espaces
capteurs.

Orientation des bâtiments et de leurs vitrages


L’implantation des bâtiments participe à la maîtrise des dépenses
énergétiques.
L’orientation Sud doit être privilégiée pour les baies éclairantes et la
façade Nord doit être fermée au maximum. L’espacement entre les
bâtiments doit être étudié de manière attentive pour permettre la
pénétration du soleil dans les logements lors de ces besoins
cruciaux, à savoir l’hiver. Aussi, une distance minimum est calculée
et doit être parfaitement intégrée sur les PLU des villes.
La contrepartie de cette donnée, demande également que les façades les
plus exposées au soleil direct, en période chaude, bénéficient de
casquette et d’écrans végétaux à feuilles caduques, qui permettront
d’effectuer un effet de masque sur ces façades exposées.

Cette donnée oblige une attention particulière dès la conception du plan


de masse de l’ensemble. Ces éléments, alliés à la conception, sont axés
sur la non-utilisation d’une climatisation qui n’est qu’un dispositif
technique, plaqué sur un bâtiment, pour palier à ses mauvaises
performances énergétiques d’origine.
Espaces capteurs
1 – Serres et vérandas
Les apports solaires passifs peuvent être amplifiés par la construction de vérandas,
de serres accolées, constituant des espaces tampons dans l’architecte
bioclimatique.

Ces apports peuvent couvrir jusqu’à 20 % des besoins de chauffage.


Ces espaces tampons peuvent également servir à préchauffer l’air neuf avant
l’introduction dans la maison.

2 – Solarisation en tertiaire
Dans ce type de bâtiment, il est préférable, compte-tenu de l’occupation, de
récupérer les apports internes dans les espaces de circulation.

3 – Murs capteurs accumulateurs


Des murs capteurs ou murs trombes peuvent accumuler le rayonnement solaire
capté durant la journée et le restituer en partie la nuit.
Economies d’énergie

L’énergie la plus économique est celle qui n’est pas


consommée. Le choix du type de chauffage, qui n’est qu’une
résultante de la qualité du bâtiment, est donc primordial.
Il en est de même pour le rafraichissement du bâtiment (puits
canadien).

Energies renouvelables
C’est le débat sur : - l’énergie solaire
- l’énergie éolienne
- l’énergie hydraulique
- la cogénération, etc …..
CIBLE 8
Confort hygrothermique
Le confort thermique exprime le bien être d’un individu par rapport à la chaleur et à
l’hygrométrie.

Cette cible se décompose en deux chapitres :

Confort thermique d’hiver

La sensation de confort thermique est liée aux individus.

Confort ne rime pas simplement avec température, mais d’autres paramètres entrent en
ligne de compte, à savoir :

Température
L’analyse de la température doit se faire sur trois axes différents :

1 – Température de l’air
2 – Température des surfaces des parois
3 – Température résultante, qui est la moyenne des deux premières.
Effets de parois chaudes et de parois froides
Des parois froides de type marbre rayonneront le froid, alors que des
parois chaudes de type bois permettront un abaissement de température
intérieure.

En Suède ou en Finlande, une température de confort est de l’ordre de 17


à 18°.

Ecarts de température
La diffusion de la température doit être uniforme et il faut bannir les zones
froides et les zones chaudes.

Vitesse de l’air
La vitesse de l’air doit être limitée à 0,15 m/s en hiver.

Hygrométrie de l’air
Entre 30 et 70 % l’hygrométrie de l’air est neutre par rapport au confort
thermique.
Confort thermique d’été

Le confort d’été s’exprime en fonction de la chaleur, de


la vitesse de l’air et de l’hygrométrie.

L’enjeu est essentiel et principalement d’ordre


énergétique. La solution résulte dans un niveau de
confort compatible avec les conditions de travail ou de
vie dans un bâtiment, tout en recherchant l’efficacité
énergétique.

Cela reviendrait à dire qu’il faut impérativement bannir


la climatisation en réalisant un bâtiment autonome et
bien conçu, suffisant à lui-même.
Définition des conditions de confort
Avant la RT 2000, la réglementation parlait d’une température
maximale de 27°, fenêtres fermées. Aujourd’hui, la réglementation
définit pour le confort d’été, une température intérieure
conventionnelle de référence à ne pas dépasser.

Ce seuil de température n’est pas une donnée unique, puisqu’elle


doit associer le type d’occupation des locaux et bien-sûr la nature
de l’activité, la tenue vestimentaire et le taux d’humidité relatif qui
ne doit pas être supérieur à 70 %.

Une autre donnée du confort est le brassage de l’air. C’est le rôle de


la ventilation ou des ventilateurs qui permettent un mouvement
d’air.
Orientation et protection des vitrages

Des vitrages exposés au Sud engendrent en été une


surchauffe manifeste.

Toute surface vitrée verticale orientée de Nord/Nord-


Ouest à Nord-Est, demande une protection solaire
extérieure. La nature et l’inclinaison des lamelles
seront judicieusement calculées suivant la latitude et la
longitude du lieu. Je parlais bien de protection solaire
extérieure puisque les stores intérieurs ne permettent
pas de réduire les apports solaires d’été, qui ont déjà
traversé le vitrage avant d’être arrêtés par la protection
intérieure.
Apports internes et ventilation
Encore une fois, usons de bon sens paysan (BSP) et
affirmons qu’il ne faut pas, en période estivale, créer
des surchauffes, et par conséquent, favoriser l’éclairage
naturel et bannir l’utilisation de lampes à
incandescences, etc.

Le renouvellement d’air par la ventilation permettra


d’éliminer les surchauffes et d’assurer un
rafraichissement de nuit. Il est bon de rappeler à ce
niveau, qu’en été, les fenêtres doivent être fermées
toute la journée et ouvertes la nuit, pour permettre à
l’air frais nocturne, de rafraichir le bâtiment.
Isolation de la toiture
La toiture est un des éléments du bâtiment le
plus exposé aux rayons du soleil par la nature
de son matériau (généralement des tuiles) et
par son inclinaison favorable.

Il s’agit donc de travailler avec des matériaux


performants, comme la fibre de bois, qui
empêchera la chaleur sous les tuiles de passer
au travers de l’isolant.
Inertie du bâtiment
Comme nous l’exposions tout à l’heure, la ventilation sera
favorisée la nuit lors de l’abaissement nocturne de la
température.

Les fenêtres vont être ouvertes et cet air rafraichi, doit


pénétrer dans les matériaux de masse du bâtiment, qui
restitueront cette fraîcheur 12 heures après leur
accumulation, soit lorsque le soleil recommencera à briller.

Là encore, la conjugaison de plusieurs procédés, comme le


puits canadien permettra de rentrer naturellement de l’air
frais dans le bâtiment, évitant de la sorte le recours à la
climatisation.
CIBLE 9
Confort acoustique
Une bonne qualité d’ambiance acoustique favorisera une qualité du travail et de
bonne relation entre les usagers d’un bâtiment, l’inverse aura des effets négatifs,
principalement sur la santé des occupants à travers la déprime et le stress.

L’étude acoustique d’un bâtiment passe par plusieurs stades.

Les dispositions architecturales générales

Le plan masse doit être étudié pour lutter contre les nuisances extérieures
immédiates, tels que aéroport, voie routière, usine, etc. L’étude première du plan
masse doit prendre en compte ces données, en n’oubliant pas que certains
facteurs peuvent être aggravants, comme les vents ou les réverbérations liées aux
paysages environnants.

L’architecte sera également attentif aux dispositions des locaux mitoyens, aux
superpositions des locaux et aux dispositions intérieures des locaux.
Assurer une bonne isolation acoustique
L’isolation acoustique d’un local se mesure en dB. La réponse d’isolation pour un bâtiment
situé à côté d’un aéroport n’est bien sûr pas la même que celle d’un bâtiment situé en
campagne.

Tous les points singuliers, comme fenêtres, portes doivent être étudiés pour assurer une
bonne isolation par rapport aux bruits extérieurs (entrée de bruit par les grilles d’entrées
d’air, par système de ventilation).

Assurer la correction acoustique des locaux


Si une source de bruit n’est pas corrigible, parce qu’une route n’est pas déplaçable, par
exemple, il faut agir sur la notion même du bruit.

Ces investigations passent par une étude acoustique spécifique, qui déterminera le temps de
réverbération d’une source de bruit, d’un niveau sonore, pour décroitre les 60 décibels.

Cette correction se fera d’abord par une élimination massive des sources, mais également par
une absorption massive par les parois horizontales et verticales, de manière à éviter la
propagation du bruit.
CIBLE 10
Confort visuel
La lumière est déterminante dans les bâtiments, soit par la lumière naturelle, soit
par l’éclairage artificiel.
Une bonne lumière ne fatiguera pas les yeux et permettra dans le tertiaire, une
meilleure qualité du travail.

Profiter de la lumière naturelle en bannissant les éblouissements

Il faut disposer au mieux de la lumière naturelle du jour.


C’est une donnée fondamentale de l’architecture.
L’éclairage naturel agira autant sur un plan physiologique que psychologique.
L’unité de mesure recueillie en la matière est le lux. Suivant la qualité des locaux,
les taux d’éclairement varient de 200 à 800 lux.
L’éblouissement doit être contrôlé pour éviter le soleil direct qui peut être une
source d’inconfort.
Eclairage artificiel confortable
Ces niveaux d’éclairement varient selon le type d’activité
des locaux.
Il faut assurer une bonne uniformité de l’éclairement, tout
en évitant les éblouissements.

Relations visuelles avec l’extérieur


La position des bâtiments, les uns par rapport aux autres,
sera déterminante dans la qualité de la relation visuelle.
Ce point rejoint les préalables à ne pas occulter pour la
qualité d’un plan masse.
Nous rappelons que certains locaux doivent également
bénéficier d’une certaine intimité.
CIBLE 11
Confort olfactif

Il s’agit encore de bannir les sources de pollution provenant de l’extérieur


ou de l’intérieur des bâtiments.

Réduire les sources d’odeurs désagréables


Le choix des produits de construction doit être judicieux afin que ces
produits n’émettent pas d’odeurs désagréables.
Il ne faut pas oublier, non plus, l’entretien du bâtiment, et bannir l’emploi
de produits de nettoyage à odeur désagréable.
Une attention particulière sera portée dans les entreprises pour stocker
les déchets d’activités pouvant être source d’odeurs désagréables.
Pour conclure, rappelons que certains polluants, comme la fumée de
cigarettes ou le CO2, sont facilement maîtrisables en les interdisant
simplement.
Limiter les sensations olfactives désagréables

C’est le rôle de la ventilation des locaux en assurant un


débit d’air suffisant pour un confort intérieur.

L’air doit être renouvelé en permanence, tout en


n’engendrant pas des courants d’air, avec des vitesses
supérieures à 0,15 m/s.

Nous rappelons également à ce niveau, l’intérêt du


puits canadien, qui permet un réchauffement en hiver
ou un rafraichissement en été de l’air neuf, au lieu des
traditionnelles entrées d’air que nous connaissons
aujourd’hui dans les châssis de fenêtres.
CIBLE 12
Qualité sanitaire des espaces

Nous parlons aujourd’hui beaucoup de santé. Une attention


particulière doit donc être portée sur l’environnement extérieur ou
intérieur d’un bâtiment au regard de la santé.

Même si un premier travail a déjà été fait sur les réglementations


applicables à l’amiante et au plomb, un immense travail nous reste
à faire sur les conséquences d’exposition à certains matériaux dans
le bâtiment.

Sans se lancer dans une psychose effrénée, il faut s’interroger sur le


risque des matériaux par rapport à un fonctionnement normal du
bâtiment, sur la nature du risque par rapport aux matériaux et sur
son degré de gravité, et pour finir, sur les mesures à prendre dans la
mise en œuvre du matériau.
Les choix des matériaux et des produits de construction
Nous trouvons trois classes de matériaux :

1. Matériaux fibreux
Nous n’allons pas refaire le procès de l’amiante.
Nous pouvons cependant nous interroger sur les laines minérales et sur
l’évolution de la réglementation à leur sujet.

2. Matériaux émettant des composés organiques volatiles et du


formaldéhyde
Les COV sont des substances chimiques qui se volatilisent aux
températures d’ambiance habituelles. Nous trouvons ces COV dans les
matériaux tels que les contreplaqués, agglomérés de bois, mousses et
colles urée-formol, tapis et moquettes, sols plastiques et les solvants de
peinture ou vernis.
Leur réaction peut être simplement irritante, mais aussi cancérogène.
Une analyse fine des fiches produit permettront une sélection judicieuse
des composants à utiliser ou à bannir.
3. Produits toxiques ou pathogènes

Nous avons déjà évoqué le problème du plomb contenu dans les peintures, qui
aujourd’hui est parfaitement interdit.

Les bactéries ou légionelles prolifèrent dans les milieux humides et s’amplifient


dans les installations de traitement d’air mal conçues et mal entretenues.
Les produits de combustion (cheminée à foyer ouvert, poêle) peuvent être
dangereux par monoxyde de carbone et responsables d’intoxications graves, voire
mortelles.

L’ozone O3 générée par les imprimantes ou les photocopieurs est à surveiller.

Nous ne parlerons pas des dégagements de fumées accidentelles pouvant


provenir, soit de feux sauvages ou d’incendies, qui peuvent générer d’importantes
pollutions dans lesquelles il ne faut, bien sûr, pas rester exposé.
Nous ne ferons qu’évoquer des domaines également
sensibles sur la santé dus à la radioactivité et aux
ondes électromagnétiques. Il s’agit de prendre en
compte des zones en France, dont les sous-sols sont
fortement chargés de radon.

Second point : les ondes électromagnétiques, générées


soit par l’installation électrique elle-même, soit par une
source aérienne, type ligne haute tension.

Pour conclure, à ce jour, aucune étude ne permet


d’établir avec certitude ou d’exclure les effets des
champs électromagnétiques sur la santé.
CIBLE 13
Qualité sanitaire de l’air

La qualité de l’air dépend de deux facteurs,


c’est-à-dire la limitation des polluants à la
source et la ventilation efficace des locaux.
Maîtriser les sources de pollution
Nous l’avons déjà évoqué plus haut dans une démarche attentive de gestion des risques de
pollution par des produits de construction riches en COV, en formaldéhyde ou en substances
radioactives contenues dans les revêtements intérieurs, les isolants thermiques et acoustiques, les
produits dérivés du bois, les colles, les solvants ou produits d’étanchéité.
Il convient également de gérer les risques de pollution par des équipements sur les points suivants :

Combustion : prescrire des générateurs à faible émission atmosphérique


Installation d’équipements de contrôle des émissions polluantes.

Système de ventilation et de climatisation


Nous en avons déjà parlé, mais il convient de maîtriser les filtres à air, de travailler la qualité des
humidificateurs d’air et de vérifier de manière périodique, les circuits de distribution d’air.
Bien sûr, certaines activités dans certains locaux nécessiteront une attention plus poussée.

Gérer les risques de pollution par les milieux environnants le bâtiment


Nous avons parlé dans la cible 12 du radon, mais il faut également veiller à la qualité de l’air neuf
introduite dans un bâtiment.
Du BSP nous dirait qu’il ne faut pas mettre une bouche d’extraction d’air à côté d’une prise d’air
neuf.
Limiter les effets des polluants d’air sur la santé
Notre intervention, à ce titre, sera de deux
ordres :

Par une ventilation efficace


Nous en avons déjà longuement parlé

Par un traitement de l’air ambiant qui sera à


étudier, cas par cas, selon la nature des activités
des locaux.
CIBLE 14
Qualité sanitaire de l’eau
La qualité de l’eau relève du confort et de la
santé. Ces préoccupations sont à prendre en
compte dès la conception, mais également
durant la vie du bâtiment.
Transport de l’eau
Aujourd’hui, présentes que dans les anciens
bâtiments, les canalisations en plomb sont bien
sûr à remplacer, dès constatation de leur
présence.
Légionellose

Les légionelles sont des bactéries présentes dans l’eau et les milieux
humides. Elles se développent par des températures comprises
entre 25 et 50°.
Il s’agit par conséquent, de porter une attention particulière aux
milieux favorables, à la prolifération de ces bactéries et
d’appréhender les moyens de prévention de leur développement.

Contrôle d’accès au réseau de distribution collective d’eau

Des analyses périodiques du contrôle de l’eau sont effectuées par


les services publics.
Il peut être intéressant, mais pas systématique, de préconiser des
systèmes d’adoucissement ou de traitement de l’eau en fonction de
la qualité de la fourniture d’eau.

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