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Rapport de Stage de Professionnel (S8)

Option : Audit et contrôle de gestion

Sous le thème

Audit des stocks au sein d’une entreprise de


distribution de médicaments
Cas de SOREMED

Encadré par
M. OUBDI Lahsen Enseignant chercheur à l’ENCG-A Réalisé par :
Mme ANGADE Khadija : Enseignante chercheur à l’ENCG-A
Mlle.

Maitre de Stage ACG

M. CHEHAB Ayoub : Chargé d’affaire Grande Entreprise.

Membres de jury de Soutenance


M. OUBDI LAHSEN : Enseignant chercheur à l’ENCG d’Agadir
Mme. SAOUSSANY Amina : Enseignante chercheur à l’ENCG d’Agadir

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Remerciements

Avant d’entamer mon rapport de stage, je tiens à exprimer mes sincères remerciements et
témoigner de ma grande reconnaissance à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la
réussite de mon stage professionnel.

Je remercie en reconnaissance, tout le personnel de SOREMED, qui a veillé à ce que mon


stage se déroule dans les meilleures conditions.

J’adresse mes vifs remerciements et ma profonde gratitude à :

✓ Monsieur CHEHAB Ayoub, qui a mis à ma disposition tous les éléments nécessaires pour
la réussite de mon stage et à qui je dois réitérer ma révérence.

✓ Monsieur OUBDI Lahsen, mon encadrant qui a mis à ma disposition tous les éléments
nécessaires pour la réussite de mon stage et à qui je dois réitérer ma révérence.

Enfin, je prie toute personne, qui m’a aidé de près ou de loin, de croire à l’expression de mes
vifs remerciements et mes profondes reconnaissances.

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Avant-propos

Afin de consolider la relation étudiant-entreprise, ainsi de se familiariser avec le


climat professionnel, de concrétiser nos acquis théoriques et dans le cadre de notre
formation, les étudiants en 4éme année à l’Ecole Nationale de Commerce et de
Gestion sont tenus d’effectuer un stage professionnel après une année de
formation. Et c’est dans ce cadre que j’ai eu le plaisir d’effectuer un stage au sein
de la grande entreprise SOREMED et plus précisément dans le service d’audit
interne.

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Sommaire

PREMIERE PARTIE : Audit des stocks

Chapitre 1: Aperçu général sur l’audit des stocks

I. Définition des stocks


II. Objectifs des stocks
III. Définition et objectifs de l’Audit

Chapitre 2 : L’audit des stocks

I. Les stocks dans le processus d’audit


II. Les objectifs de l’audit des stocks

Chapitre 3 : Etapes d’audit des stocks

I. La phase de préparation
II. La phase de réalisation
III. Phase de conclusion

Deuxième partie : Essai d’audit des stocks au sein de SOREMED

Chapitre 1 : Evaluation du contrôle interne


I. Evaluation du processus lié à l’approvisionnement
II. Processus d’inventaire
III. Forces et faiblesses apparentes

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Chapitre 2 : La gestion des stocks
I. La gestion des coûts
II. Les méthodes de suivi administratif des stocks

Chapitre 3 : Analyse des ratios


I. Définition
II. Les ratios d’exploitation et leurs formules
III. Calculs et analyses
IV. Résultat d’audit : feuilles de révélation d’analyse des problèmes

Conclusion

Table des matières

Bibliographie

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Liste des abréviations
SYSCOA : Système Comptable Ouest Africain

SYSCOHADA : Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires

TFFA : tableaux des forces et faiblesses apparentes

FRAP : feuilles de révélation et d’analyse des problèmes

DMRC : délai moyen de recouvrement des créances

DMRF : délai moyen de règlement des dettes de fournisseurs

SM : stock moyen

FIFO : first in first out

LIFO: last in first out

CMUP : Coût moyen unitaire pondéré

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Listes des figures
Figure n°1 : Les circuits de distribution des médicaments…………………30

Figure n °2 : Schéma descriptif de l’activité de SOREMED………………32

Figure n°3 : Organigramme de l’entreprise SOREMED…………………..34

Listes des tableaux


Tableau n°1: les forces et faiblesses apparentes selon les différentes sources.45

Tableau n°2 : Calcul des ratios………………………………………………58

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Introduction Générale

Le Code Générale de Normalisation Comptable stipule clairement que l’évaluation constitue


au cœur même de l’information comptable, tous les éléments faisant leur entrée dans le
patrimoine de l’entreprise doivent être évalués à leur juste valeur.

Plusieurs sont les méthodes envisageables pour l’évaluation d’un actif. Le plan comptable
marocain retient cependant, pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité, celle du
coût historique qui elle-même est fondée sur les notions du coût d’acquisition et de coût de
production.

Au long de ce rapport, nous allons traiter uniquement un des éléments de l’actif circulant hors
trésorerie et son évaluation lors de l’entrée du patrimoine. Il s’agit des stocks.

Les stocks sont représentés par un ensemble de biens variés intervenant dans le cycle
d’exploitation de l’entreprise. Ils représentent un centre de charge important puisqu’ils pèsent
sur les finances des entreprises industrielles et commerciales. De ce fait, une attention
particulière doit être prêtée à la gestion des stocks, sans pour autant dépasser les seuils
permettant de satisfaire la demande.

Les stocks sont également d’importants éléments du bilan, car ils ont une incidence directe sur
la détermination du résultat et constituent une zone de risque importante. Compte tenu de ces
propos, l’audit des stocks demeure un élément essentiel dans la constitution de l’opinion de
l’auditeur sur la régularité, la sincérité et l’image fidèle des états financiers. L’audit des stocks
joue ainsi un rôle primordial notamment lorsqu’il concerne une société dont l’activité présente
des risques non négligeables.

D’ailleurs, ce cas a été effectivement abordé dans le cadre d’une mission de commissariat aux
comptes, dans une entreprise de répartition de médicaments qui relève, d’une certaine manière,
du défi, et à laquelle j’ai eu l’honneur de participer au cours de ma période de stage.

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De nombreuses spécificités rendent ce secteur très intéressant, mais elles engendrent également
des risques, tant pour le professionnel du secteur pharmaceutique, que pour l’expert-comptable
ou le commissaire aux comptes qui engagent leurs responsabilités, d’où l’intérêt de
l’application de la démarche d’audit comptable, dans le secteur de répartition de médicaments,
et plus précisément le volet Audit des stocks.

C’est ainsi que j’ai opté pour l’audit des stocks au sein d’une société de répartition de
médicaments comme thème de ma mission dans mon stage professionnel qui, à l’instar de tout
stage dans le cursus de formation de tout ENCG’iste, a pour but de faire intégrer l’étudiant dans
le monde professionnel où le cumul des connaissances des quatre années est développé
moyennant un thème.

Le présent rapport retrace le déroulement de mon stage professionnel au sein de SOREMED,


dans laquelle je me suis engagée durant une période allant du 29 Mai au 24 Juin 2018, de
travailler sur les outils d’audit des stocks et gestion des risques mis en place au sein de
SOREMED, ceci via un cas pratique.

 Formulation de la problématique :

L’objectif principal de ce rapport est l’audit des stocks au sein de SOREMED, selon les normes
ISA.

En vue de l’importance des entreprises de répartition de médicaments, et de l’importance des


stocks au sein de ces entités nous allons voir les outils et méthodes d’audit des stocks dans le
cas de notre entreprise.

Cela nous amène donc à poser la problématique suivante :

« Quelles sont les spécificités de la démarche d’Audit comptable et financier appliquée au stock
dans le secteur de la répartition de médicaments ? »

 Méthodologie de travail :

Pour répondre à la problématique ci-dessus, nous allons présenter en premier temps l’audit et
ses différentes formes. Ensuite, nous allons présenter SOREMED ainsi que les différents outils
d’Audit des stocks. Et finalement, on exposera les résultats de cette enquête.

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Première partie:
Audit des stocks

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Introduction :

Selon qu’il s’agisse d’une entreprise commerciale ou industrielle, nous faisons face à certains
types de stocks. Ainsi, pour les entreprises commerciales, il s’agit des stocks de marchandises,
de matières et fournitures consommables hormis les stocks d’immobilisation. Tandis que pour
les entreprises industrielles, l’on cite en plus des stocks utilisés par les entreprises
commerciales, les stocks de produits en cours, les stocks de produits intermédiaires et produits
résiduels ainsi que les stocks de produits finis.

Dans le cas d’une entreprise de répartition de médicaments, l’on parle d’un stock de
marchandises. Ceci dit les stocks peuvent présenter différents risques pour l’entreprise, et c’est
d’ailleurs la raison pour laquelle les entreprises de répartition font appel à un auditeur.

L’audit des stocks revient à vérifier que les articles figurants au bilan sont la propriété effective
de l’entreprise ; s’assurer du caractère vraisemblable des soldes et qu’ils sont évalués au coût
de revient. Mais l’audit des stocks est toutefois soumis à des risques. Il s’agit en effet des risques
liés au recensement (quantité), à l’évaluation (la valeur), à l’absence de visibilité sur la réalité
des en cours de production, au décalage d’un exercice sur l’autre d’une entrée ou d’une sortie
au vol ou le coulage des stocks à la confusion des stocks de l’entreprise avec ceux des tiers.

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Chapitre 1: Définition et objectifs des stocks

I. Définition :
Stocker, c'est engager des dépenses pour acquérir des biens qui ne produiront des revenus
qu'ultérieurement.

La norme comptable définit les stocks comme l’ensemble des biens ou des services qui
interviennent dans le cycle d’exploitation de l’entreprise pour être :

- Soit vendus en l’état ou au terme du processus de production à venir ou encours.


- Soit consommés en premier usage.
Ils sont composés de marchandises, matières premières et matières consommables,
produits intermédiaires, produits résiduels, produits en cours, emballages…qui sont la
propriété de l’entreprise.

II. Objectifs des stocks :


Un stock est un ensemble d’objets en attente d’utilisation à un moment donné dans un endroit
déterminé. L'objectif de constituer un stock est de gérer les articles disponibles dans l'entreprise
en vue de satisfaire les besoins à venir. La gestion des stocks doit permettre d'avoir
suffisamment de stocks pour répondre correctement aux besoins sans pour autant alourdir les
différents coûts du stock (coût d'acquisition, coût de stockage, coût de dévalorisation, etc.), tout
en conservant le niveau de stock nécessaire pour éviter toute rupture. Une rupture de stock
correspond, en principe, à un arrêt des ventes et génère des pertes d’exploitation préjudiciables.
Pour cela l’entreprise doit définir des indicateurs précis, et contrôler le mieux possible les
mouvements de stocks et leur état réel. Il existe plusieurs indicateurs de stocks à savoir :
 Stock initial (SI) : c'est le stock au début d'une période,
 Stock final (SF) : c'est le stock à la fin de la période,
 Stock moyen : Si l’activité de l’entreprise est régulière, stock moyen = (stock initial +
stock final) / 2.
 Stock de sécurité : c’est la quantité en dessous de laquelle il ne faut pas descendre,
 Stock d’alerte : c’est la quantité qui détermine le déclenchement de la commande, en
fonction du délai habituel de livraison,
 Stock minimum : c’est la quantité correspondant à la consommation pendant le délai de
réapprovisionnement, donc stock minimum = stock d’alerte – stock de sécurité,

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 Stock maximum : il est fonction de l’espace de stockage disponible, mais aussi du coût
que représente l’achat par avance du stock, des risques financiers liés à l'impact des
fluctuations des coûts d'achat, etc.

III. Définition et objectifs de l’Audit :


1. Définition :
Selon le dictionnaire économique et financier, « l'audit est une opération qui vise à vérifier
l'ensemble des comptes et les rapports annuels d'une entreprise. Il permet de s'assurer que
sa comptabilité est tenue dans le respect des normes comptables en vigueur. Ce contrôle
permet de mettre en évidence les éventuelles fraudes ou omissions.

La personne en charge d'un audit, appelée auditeur, doit être formée et suffisamment
expérimentée pour assurer cette tâche. À l'issue de sa mission, l'auditeur rédige un rapport
qui atteste, ou non, de l'exactitude et de la conformité de la comptabilité et de l'organisation
de l'entreprise avec les règles en vigueur.

L'audit joue également un rôle important au sein d'une entreprise car il permet d'avoir un
avis professionnel quant à sa santé financière. Un audit qui offre de bons résultats constitue
un gage de confiance et de sécurité pour ses fournisseurs ou investisseurs. »

Selon le SYSCOA1, aujourd’hui SYSCOHADA2, c’est l’analyse critique des opérations


réalisées par une entreprise, menée par référence à des normes, techniques et procédures
reconnues.

Il existe plusieurs types d’audit dont les définitions reposent sur les objectifs à atteindre : il
s’agit de l’audit opérationnel, audit fonctionnel, audit légal, audit contractuel, audit
comptable et financier, audit informatique, audit social…

2. Historique de l’Audit :
Audit, terme provenant d'une locution latine proche des notions de contrôle, vérification,
expertise, évaluation, etc.) vient du verbe latin « audire », écouter. Les Romains employaient
ce terme pour désigner un contrôle au nom de l’empereur sur la gestion des provinces. Il fut
introduit par les Anglo-Saxons au début du XIIIe siècle pour la gestion. Le premier cabinet
d’audit fut fondé au XIVe siècle à Londres. Une longue tradition de l'audit public existe en
France depuis le XIIIe siècle. En 1762, la 4e édition du dictionnaire de l'Académie française
définit ainsi le terme d’auditeur des comptes : « Officier de la Chambre des Comptes, de qui la
fonction est de voir et d'examiner les Comptes qui s'y rendent, et qui lui sont renvoyés. »

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En 1953, H.R. Bowen publie « Social responsibilities of the businessman ». C'est lors
de la rédaction de cet ouvrage qu'il parlera de la doctrine de la responsabilité sociale qui
doit être envisagée comme un moyen pour orienter l’activité des entreprises vers
l’atteinte des objectifs que la société civile s’est fixés. Il définit la responsabilité sociale
de l’entrepreneur dès le début de l’ouvrage : « La responsabilité sociale renvoie aux
obligations de l’homme d’affaire de poursuivre telles politiques, de prendre telles
décisions ou de suivre telles lignes d’action qui sont désirables en fonction des objectifs
et des valeurs de notre société ».

Bowen pense que si les dirigeants soumettent leurs finances à des audits réalisés par des
commissaires aux comptes indépendants, ils pourraient alors également accepter de
soumettre leurs performances sociales à des experts extérieurs et indépendants à
l’entreprise. Les auditeurs sociaux effectueraient une évaluation indépendante et
désintéressée des politiques de l’entreprise concernant les salaires, la recherche et le
développement, la publicité, les relations publiques, les relations humaines, les relations
avec l’environnement, la stabilité de la main d'œuvre, etc. Ils soumettraient ensuite leur
rapport à la direction avec leur évaluation et leurs recommandations. Un tel document
serait réservé à usage interne et ne serait pas public. Les audits sociaux pourraient, par
exemple, être réalisés tous les cinq ans et non annuellement comme les audits
comptables et financiers. L'audit social n'est pas obligatoire.

Selon Bowen, les missions d'audit social devraient être conduites par une équipe de
personnes : orientées sur le point de vue social, connaissant bien le monde des affaires
et ses pratiques et aussi ayant des compétences dans les domaines juridiques,
économiques, sociologiques, psychologiques, philosophie, théologie, etc.

En outre, Bowen souligne que l'audit social présenterait différents avantages dont le fait
de fournir une méthodologie de travail reconnue orientée sur le côté social des affaires
à l'attention du management. De plus, cette analyse serait réalisée par des personnes
extérieures et désintéressées des objectifs initiaux de l'entreprise, ce qui permettrait
aussi de donner une impulsion à la reconnaissance des normes sociales. Enfin, la
restitution de l'audition se réaliserait uniquement de manière interne à l'entreprise, ce
qui autoriserait une totale franchise vis-à-vis des dirigeants.

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En France les premiers cours d'audit en milieu universitaire ont été créés à HEC par L.
Collins et G. Valin au début des années 1970. Il s'agissait d'une approche globale et
transnationale, concernant à la fois, l'audit externe légal (commissariat aux comptes) et
l'audit interne (opérationnel et stratégique). Des générations d'experts comptables, de
commissaires aux comptes et d'auditeurs internes ont été formés à une pratique moderne
et ambitieuse de l'audit à partir des ouvrages, études de cas et enseignements dispensés
à HEC.

Aujourd'hui, c'est une méthode et un terme répandu. On parle ainsi, d'audit énergétique
d'une entreprise, d'audit environnemental d'un système de gestion, d'audit interne d'une
administration ou d'audit préalable à un investissement, etc.

3. Objectifs de l’Audit :

L’objectif de l’audit est de formuler une opinion motivée sur la régularité, la sincérité,
l’image fidèle des états financiers d’une entreprise.
 La Régularité
Il s’agit pour les comptes d’être conforme aux règles et procédures en vigueur. De
respecter les conventions, principes, lois et règlements applicables dans un pays.
 La Sincérité
C’est l’application de bonne foi des lois, règlements et procédures en vigueur. Sont
sincères des documents financiers tels que les établirait un professionnel indépendant, de
bonne foi.
 L’image Fidèle
Il s’agit de traduire la connaissance que les responsables de l’établissement des comptes
ont une maîtrise de la réalité et de l’importance relative des évènements enregistrés. Elle
découle de la bonne application des principes de régularité et de la sincérité. Une image
fidèle de l’entreprise est obtenue lorsque les principes comptables sont respectés : il s’agit
des principes de continuité d’exploitation, d’indépendance des exercices, du coût
historique, de prudence, de clarté, de permanence des méthodes et de l’importance
significative.

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Les opérations comptabilisées doivent alors être exhaustives, prises en compte dans la
bonne période, imputées au bon compte, concerner l’entreprise, évaluées correctement,
réelles et suffisamment explicitées.

4. Les normes d’Audit :


Dans le cadre des efforts déployés par I.I.A3 (Institute of Internal Auditors) pour créer
une unité réelle au sein de la profession à travers le monde, notamment en matière
d’établissement des standards, l’apport le plus important à été l’adoption en Août 1978
par le conseil d’administration de I.I.A des Normes pour la Pratique Professionnelle de
l’Audit Interne (Standards for the Professional Practice of Internal Auditing) dans le but
de :

 D’encourager l’amélioration de la pratique de l’audit interne,


 De promouvoir la reconnaissance de l’audit interne comme profession,
 De clarifier le rôle et les responsabilités de l’audit interne vis-à-vis de la
direction générale, du conseil d’administration, des auditeurs externes et des
organismes publics et professionnels,
 D’instaurer un étalon pour les activités d’audit interne qui soit un instrument
de mesure constant pour toutes les entités d’audit,

L’ensemble des normes fixent cinq obligations aux auditeurs internes.

4.1. L’indépendance
Les auditeurs internes doivent être indépendants des activités qu’ils auditent. Ainsi, le
service d’audit interne doit être situé à un niveau hiérarchique qui lui permet d’exercer
ses responsabilités. Aussi, ils doivent effectuer leurs travaux avec objectivité et pour y
arriver, ils doivent adopter une attitude d’esprit indépendante lorsqu’ils effectuent l’audit
et ne doivent pas subordonner leurs jugements à celui des autres. L’indépendance permet
à l’auditeur interne de porter un jugement libre et sans idée préconçue ; ce qui est
indispensable pour conduire convenablement ses audits.

4.2. Compétence technique et professionnelle


Les auditeurs internes doivent effectuer leurs travaux avec compétence et conscience
professionnelle. Ainsi, le service d’audit interne doit garantir que la compétence
technique et la formation générale des auditeurs internes sont d’un niveau compatible
avec les audits à effectuer ; il doit posséder ou acquérir les connaissances, les aptitudes et

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les compétences techniques nécessaires à l’exercice de ses responsabilités et il doit enfin
s’assurer que les missions d’audit sont correctement supervisées.

Les auditeurs internes quant à eux doivent respecter le code de déontologie de la


profession, posséder les connaissances, aptitudes et compétences techniques nécessaires
à l’exécution des travaux d’audit interne, être aptes aux contacts humains et savoir
communiquer efficacement et faire preuve de conscience professionnelle dans l’exercice
de leur fonction.

4.3. Etendue et nature des travaux


Le champ d’intervention de l’audit interne doit comprendre l’examen et l’appréciation
de la pertinence et de l’efficacité du système de contrôle interne de l’organisation, et de
la qualité de la performance dans l’accomplissement des responsabilités confiées. Il s’agit
de la fiabilité et de l’exhaustivité des informations ; du respect des politiques, plans,
procédures, lois et réglementations ; de la protection du patrimoine ; de l’utilisation
économique et efficace des ressources et de la réalisation des objectifs assignés aux
activités opérationnelles ou programme.

4.4. Exécution des travaux d’audit


Le travail d’audit doit comprendre la planification des missions, l’examen et l’évaluation
des informations recueillies, la communication des résultats obtenus et le suivi. Les
auditeurs internes doivent planifier chaque mission d’audit ; ils doivent recueillir,
analyser, interpréter les informations et documenter ce travail pour supporter les résultats
de son travail ; établir un rapport présentant les résultats de sa mission et enfin effectuer
un suivi pour s’assurer que des actions appropriées sont entreprises.

4.5. Gestion du service d’audit interne


Le directeur d’audit interne doit diriger son service de façon appropriée. Il doit ainsi
disposer d’un document définissant les objectifs, les pouvoirs et la responsabilité du
service d’audit interne ; établir les plans qui permettrons au service d’audit interne
d’exercer ses responsabilités ; définir et mettre par écrit les politiques et procédures qui
guideront l’activité des auditeurs ; établir les plans de recrutement et de développement
des ressources humaines du service d’audit interne ; coordonner les efforts de l’audit
interne et de l’audit externe ; et doit enfin définir et mettre en œuvre un plan de contrôle
qualité pour évaluer les activités de son service.

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Chapitre 2 : L’audit des stocks
Avant d'étudier des cas concrets d'audit des stocks, il est bienvenu de comprendre comment
a lieu l'audit des stocks.

L’importance des stocks dans les entreprises de production et de distribution en particulier a


fait que les stocks soient au centre des approches d’audit, au risque d’altérer de façon
significative l’information financière contenue dans les états financiers. Ceci est dû en partie
à la part de subjectivité incluse dans la notion des stocks en terme notamment de valorisation.

Dans cette section, nous allons décortiquer l’audit des stocks en général, ainsi de rappeler la
démarche d’audit dédié à ce cycle qui est cycle stock.

I. Les stocks dans le processus d'audit :


1. Le processus de stockage :
Le processus de stockage comprend : Ia mise en stock physique de la marchandise, la
préservation de la marchandise en assurant les conditions adéquates pour le stockage,
l’identification et protection des matières premières, produits et composants stockés.

La mise en stock physique de Ia marchandise consiste à transporter depuis la zone de


réception et contrôle jusqu’à Ia zone de stockage prédéfini en utilisent les moyens de
manutention adéquats à chaque pièce ou produit.

Ensuite, I’identification des zones de stockage selon la nature et le besoin de chaque produit.

Finalement Ie processus de stockage doit assurer un environnement optimal pour la


protection de Ia marchandise et Ia préservation de Ia conformité du produit. Les variabIes
température, humidité, Iuminosité, pression entre autres, sont étudiées pour garantir Ia
qualité de chaque pièce ou produit.

2. Points de contrôle de l'auditeur :


Le commissaire aux comptes doit préalablement avoir une connaissance générale des stocks
de la société qu'il audite, grâce aux travaux effectués lors des exercices précédents et aux
connaissances acquises lors de l'exercice.

Il doit connaître l'organisation interne des stocks, c'est-à- dire l'organisation du service
logistique, les lieux de stockage (et si des tiers détiennent des stocks), le type d'inventaire en
place (permanent, périodiques...), le niveau normal des stocks, les modes

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d'approvisionnement (informations sur les fournisseurs, les flux) et le processus de
production.

L'auditeur doit également s'informer des contraintes externes telles les réglementations et
des contraintes spécifiques aux produits stockés (exemple : la péremption).

Au niveau comptable, le commissaire aux comptes a connaissance des méthodes comptables


de valorisation des stocks, soit le mode de détermination du coût de revient ou du coût
standard, et des méthodes de dépréciation, cela afin de vérifier la conformité de ces

Le commissaire aux comptes peut s'appuyer aussi sur son analyse du contrôle interne. Cette
étude permet de déceler si les risques potentiels associés au processus de
production/stockage (qualité des produits, anomalie de production, existence de débouchés
des biens stockés...) font l'objet de procédures pour être évités ou couverts (assertions d'audit
: existence et évaluation) : étude des procédures concernant la détermination des besoins de
la société (par exemple, le seuil minimal de quantités en stocks déclenche-t-il toujours une
commande), la qualité des stocks (mode de conservation des stocks, contrôle qualité de la
production), vérification de l'existence et du fonctionnement de la comptabilité analytique
(souvent nécessaire pour déterminer les coûts de production, connaître les quantités par
produit, par nature...).

L'étude du contrôle interne permet également d'avoir connaissance des procédures de suivi
des quantités stockées et de leur protection physique : autorisation et justification des
mouvements de stocks, correcte séparation des exercices et caractéristiques des inventaires
(assertion d'audit : existence), cela afin d'éviter l'absence d'enregistrement des mouvements,
les vols...

Le commissaire aux comptes s'intéressera donc particulièrement aux procédures


d'inventaire, aux procédures et systèmes d'enregistrement des entrées et sorties de stocks
(existence de bons, fiabilité du système informatique), correspondance entre bons et
mouvements (éviter tout décalage entre les exercices et tout écart de quantité). Enfin,
l'auditeur s'assure, par l'étude du contrôle interne, de l'application des politiques comptables
de valorisation et de dépréciation des stocks (assertion d'audit : évaluation), cela afin de
déterminer s'il y a risque que des procédures anormales ou générant des anomalies affectent
la valorisation et la dépréciation des stocks (l'auditeur procédera principalement par
sondage).

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Enfin, le commissaire aux comptes procède aux contrôles directs en s'appuyant sur ses
connaissances du cycle « stocks et en-cours », sur son étude du contrôle interne et sur son
analyse des points forts et points faibles qui en découlent. Les contrôles sur les quantités
comportent notamment l'assistance à l'inventaire physique, le rapprochement des quantités
inventoriées avec l'état des stocks servant à l'établissement des états financiers, la
vérification de la propriété des stocks et celle des stocks détenus par des tiers.

Les contrôles sur la valorisation et les dépréciations consistent principalement en la


vérification par sondage sur certaines références du calcul de la valeur et du respect des
procédures comptables et administratives. L'auditeur contrôle aussi les provisions fiscales
comme la provision pour hausse des prix que ce rapport mentionne plus loin. Enfin, le
commissaire aux comptes analyse la marge commerciale pour l'audit de stocks de
marchandises et la marge de production pour l'audit de produits finis, de produits
intermédiaires et des en-cours.

II. Les objectifs de l’audit des stocks :


L’audit est fondé sur son objectif. L’objectif fait état des éléments considérés et de la
méthode utilisée pour évaluer la performance. Une fois l’objectif déterminé, l’étendue, les
critères et la stratégie peuvent être établis.

1. Présentation des objectifs


Un audit a des objectifs clairs, définis de manière à permettre à l’équipe d’audit de conclure
au regard de chaque objectif, on peut citer :

 Etablir la crédibilité des documents comptables ;


 S’assurer de la vraisemblance des soldes comptables ;
 Examiner la séparation des exercices au niveau des opérations enregistrées ;
 Etablir l’existence physique du stock et la vraisemblance des chiffres des quantités
en inventaire établis par le client.
 Déterminer que les éléments en stock ont été correctement évalués, en accord avec
une méthode acceptable qui a été appliquée de manière continue.
 Déterminer que les opérations administratives (transcriptions, calculs de valorisation
et totalisations) ont été accomplies avec une précision suffisante.

2. Les principes de l’audit des stocks


Comme il doit s’assurer principalement de :

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 Exhaustivité (Eh) : toutes les transactions et événements qui se sont produits et
qui auraient dû être enregistrés l'ont bien été.
 Exactitude (Ea) : les transactions enregistrées sont arithmétiquement correctes
 Séparation des exercices (SE) : les transactions ont été enregistrées dans la bonne
période.
 Existence (Ei) : les actifs et les passifs existent à la date de clôture
 Occurrence : les transactions enregistrées au compte de résultat correspondent à
des événements économiques qui se sont produits pendant la période
 Valorisation (V) : les éléments financiers sont correctement évalués
 Droits et obligations (DO) : les actifs et les passifs de l'entreprise correspondent
respectivement aux droits et obligations de l'entreprise à la date de clôture
 Présentation et information (PI) : les états financiers sont correctement présentés.

Chapitre 3 : Etapes d’audit des stocks

I. La phase de la préparation :
Exige des auditeurs une capacité importante de lecture, d’attention et d’ apprentissage, et une
bonne connaissance de l’ entreprise car il faut savoir où trouver la bonne information et à qui

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la demander. Elle peut se définir comme la période au cours de laquelle vont être réalisés tous
les travaux préparatoires avant de passer à l’action.

1. La prise de connaissance :
Sans connaître nécessairement le métier de l’entité à auditer, l’auditeur doit au moins en avoir
la culture pour être en mesure de comprendre les explications qu’il va chercher et solliciter,
plus généralement, pour se faire admettre aisément. L’auditeur va donc planifier sa prise de
connaissance en ayant soin de prévoir le ou les moyens les plus appropriés pour acquérir le
savoir nécessaire à la réalisation de sa mission.

Ces moyens sont :

 Questionnaire de prise de connaissance : Il est élaboré à partir les dossiers


d’audits, rapports d’audits antérieurs, notes de services, les documents à jour sur
les méthodes et procédures de travail, les rapports et comptes rendus de service
à auditer, les notes relatives à des modifications récentes ou à venir dans
l’organisation, les responsabilités ou les méthodes de travail.
 Les interviews : Elles sont tout à la fois un moyen de connaître et un moyen de
se faire connaître.
 Les grilles d’anlyse des tâches pour bien comprendre les principaux acteurs
 Flow Charts pour analyser le circuit des documents essentiels
 Rapprochements statistiques divers

En matière d’audit des stocks, l’auditeur doit avoir une connaissance de :

 La nature des produits stockés


 Les instructions de prise d’inventaire
 La nature des systèmes comptable et de contrôle interne utilisés en matière de stocks ;
 Méthode d’évaluation et de valorisation des stocks

2. Évaluation des risques :


Il s’agit d’une « identification des zones à risques », on identifie les endroits où les risques les
plus dommageables sont susceptibles de se produire, plutôt que d’analyser les risques eux-
mêmes. Le but est de construire de façon modulée un programme en fonction non seulement
des menaces mais également de ce qui a pu être mis en place pour y faire face.

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Il existe deux pratiques pour identifier les risques : La première consiste à faire une impasse sur
cet aspect en pensant avoir une bonne connaissance du sujet, définissant aussitôt leur
programme d’audit. C’est approuvable tant que le sujet est simple, dans le cas contraire,
certaines entraves peuvent se présenter tels que :

 L’omission de certaines zones de risques essentiels,


 Une importance exagérée accordée aux questions accessoires.

La seconde se focalise sur l’identification des forces et des faiblesses en analysant en détail les
conséquences, en calculant le degré de confiance, en assortissant le tout de commentaires. C’est
certes du bon audit, mais un peu trop excessif à ce stade car on analyse l’audit avant de l’avoir
commencé.

Ces deux pratiques correspondent à deux types d’analyse, elles ont des incidences directes sur
le contenu des phases ultérieures de la mission :

 Une approche « in abstracto » :

Qui consiste à définir les risques potentiels à partir de considérations générales, ou de la


connaissance préalable que l’on peut avoir de la situation au sein de l’entreprise.

Par exemple : Risque de perte ultérieure dû à une mauvaise évaluation des stocks ou un risque
fiscal suite à une mauvaise valorisation de stock. Cette approche va entraîner, des observations
réalisées sur le terrain en grande quantité et de façon approfondie ; il y aura donc une phase de
réalisation d’autant plus importante que la phase préparatoire aura été brève.

 Une approche « in concreto » :

Qui consiste à définir les risques réels en appliquant en sorte un audit avant audit à travers des
prises de contact, des observations. Cette approche va donc transformer la phase de réalisation
en une validation rapide sur le terrain des observations antérieures.

23
II. La phase de réalisation :
Fait appel aux capacités d’observation, de dialogue et de communication. C’est à ce stade que
l’auditeur va procéder aux observations et constats qui vont lui permettre d’élaborer la
thérapeutique. Certains aspects de contrôle interne étant couverts dans les cycles achats ou
ventes, nous n’examinerons ici que: le contrôle comptable, l’identification et la protection des
stocks, l’imputation des coûts de production, la valorisation, les contrôles globaux de
vraisemblance.

1. Contrôle comptable :
Généralement, un contrôle interne sera caractérisé par :

 L’utilisation et le contrôle de pièces prénumérotées et approuvées pour mouvementer


les stocks (bons de réception, bons de livraison, bons de sortie de production…),
 L’existence d’inventaire permanent ou de fiches de stock, de préférence tenus par
d’autres personnes que les gardiens des marchandises (qui souvent tiennent pour eux-
mêmes un cahier des entrées et sorties ou des fiches de magasin),
 L’utilisation de pièces comptables prénumérotées et approuvées pour mouvementer les
inventaires permanents comptables (généralement les doubles des documents décrits
plus haut),
 L’enregistrement correct des stocks à l’extérieur (tenue de fiches séparées par article,
lieu d’entreposage…),
 L’enregistrement correct des stocks n’appartenant pas à l’entreprise (consignation,
dépôt, prêts…) par la tenue de fiches par article et par bénéficiaire,
 Les contrôles réciproques entre services (Réception, Expédition, Magasin) et une
analyse des écarts,
 Un contrôle adéquat des mouvements par les services de production, d’expédition et les
gestionnaires de stocks et une analyse des écarts.

2. Identification et protection des stocks :


Les éléments suivants sont en général indicatifs d’un bon contrôle en la matière :

 La responsabilité des stocks est confiée à une personne bien précise,


 Les stocks sont physiquement protégés des risques naturels (assurances, bâtiment…) et
des vols ou détériorations (endroits clos, gardiens, extincteurs…),

24
 Des comptages physiques réguliers et un contrôle sont assurés par une personne n’ayant
pas la garde des stocks,
 Des procédures d’inventaire physique adéquates permettant des comptages exacts ainsi
que la description et l’identification des stocks endommagés ou en quantité excessive,
 Un rapprochement entre quantités physiques et quantités théoriques est opéré et une
recherche des écarts est réalisée,
 Des feuilles de comptages prénumérotées sont utilisées,
 Un contrôle réciproque entre services (Réception, Expédition, Magasin) est effectué,
 Il existe un contrôle adéquat des mouvements par la production, l’expédition et les
gestionnaires de stocks,
 Des procédures de séparation d’exercice appropriées sont définies, tant pour les achats
et les ventes que pour la production.

3. Imputation des coûts de production :


Les principaux aspects positifs d’un bon contrôle interne à ce niveau sont les suivants :

 Existence d’une comptabilité analytique rapprochée de la comptabilité générale et


comprenant entre autres :
 Une analyse correcte des consommations de matières grâce à des bons de production,
fiches suiveuses, etc, et l’émission d’un document pour tout mouvement physique des
magasins vers la chaîne, à l’intérieur de la chaîne, et de la chaîne vers les magasins de
produits finis,
 Une prise en compte des pertes et déchets et leur contrôle,
 Un traitement correct des temps morts, arrêts de production, etc,
 Une imputation correcte des frais généraux de production,
 La prise en compte de la sous-activité (à l’exclusion de la valorisation des stocks),
 Analyse de l’importance des écarts permettant de juger du caractère raisonnable du
système de coûts dans le cas où un système de coûts standard est utilisé.

4. Valorisation :
Un contrôle interne satisfaisant à ce niveau doit permettre :

 De justifier à tout moment la décomposition des coûts de revient et permettre leur


rapprochement avec les coûts réels dans le cas d’utilisation de coûts standards,
 L’existence d’un inventaire permanent ou de fiches de stocks tenues en quantité et en
valeur,

25
 L’existence de procédures permettant de déterminer le prix du marché ou le prix de
réalisation nette,
 Une revue régulière des stocks obsolètes endommagés ou à faible rotation et la
constitution de provisions adéquates.

5. Contrôles globaux de vraisemblance :


On citera entre autres :

 La comparaison de prix unitaires entre exercices,


 La comparaison des marges brutes et taux de rotation,
 Les statistiques comparées de production, consommation, déchets, etc,
 La revue finale des stocks et de leur valorisation par un responsable élevé dans la
hiérarchie.

III. La phase de conclusion :


Cette phase exige une grande faculté de synthèse et une aptitude certaine à la rédaction.
L’auditeur va élaborer et présenter son produit après avoir rassemblé les éléments de sa récolte.
Dans cette phase, l’auditeur informe l’entreprise des erreurs et les corrections éventuelles de
ces erreurs, il peut également proposer des améliorations. Vu l’importance de la prise de
l’inventaire dans la mission d’audit des stocks, on a jugé utile de présenter en détail son
déroulement.

26
Deuxième partie :
Essai d’audit des
stocks au sein de
SOREMED

27
Introduction :

Au niveau de ce chapitre, et après avoir traité le côté théorique de I’évaluation


du risque de crédit lors du financement des grandes entreprises dans la partie
précédente ainsi que les différentes catégories du risque de crédits, je vais
présenter dans un premier lieu l’entreprise d’accueil à savoir SOREMED sans
omettre bien sûr son secteur d’activité à savoir Ie secteur de répartition de
médicaments. Pour ensuite entamer la méthodologie poursuivie pour mener à
bien notre mission.

Dans un deuxième lieu, avant d’analyser les pratiques d’audit des stocks utilisés
au sein de SOREMED il paraît opportun de commencer par la présentation des
tâches effectuées dans chaque service ainsi que de tracer le processus d’audit
des stocks.

28
Chapitre 1 : Présentation de l’entreprise d’accueil

I. Présentation de l’entreprise d’accueil :


1. Aperçu sur le secteur pharmaceutique au Maroc

1.1. Aperçu historique, caractéristiques et investissements :


L’ensemble de ces informations exposées dans cet axe ont été tiré des documents publiés par
l’AMIP.

 Aperçu historique

Avec huit unités de production, le secteur pharmaceutique a vu le jour au Maroc dans les
années soixante en créant ainsi 2750 emplois en 1965. La pharmaceutique marocaine est
encore jeune ce qui justifiait le recours intensif à l’importation des médicaments afin de
satisfaire la demande nationale. C’est dans ce contexte que l’Etat avait décidé de réglementer
l’exercice de la profession de pharmacien par Dahir de février 1960, également une circulaire
du ministre de la santé imposait que les différentes formes et médicaments pharmaceutiques
soient fabriqués localement et progressivement au Maroc, ceci avait permis le
développement de l’industrie pharmaceutique.

 Caractéristiques

Selon les dernières statistiques (2012), l’industrie pharmaceutique compte 32 laboratoires et


50 grossistes qui approvisionnent 12 000 pharmacies qui couvrent tout le territoire marocain.
De ce fait l’industrie pharmaceutique réalise un CA5 global de 8,7 milliard de dirhams et
crée 40 000 emplois. Cette croissance est due à plusieurs facteurs positifs tels que
l’importance de la croissance démographique.

 Investissements

Afin d’assurer une telle croissance, il est nécessaire d’intégrer la politique d’investissement
dans le processus de développement à LT des entreprises. C’est ainsi que l’objectif des
investissements réalisés était de renforcer le rôle de cette industrie, de pouvoir donc satisfaire
au mieux la demande des marchés qui ne cesse d’augmenter, et de préserver aussi la qualité
indispensable à la production des médicaments.

29
Par ailleurs, afin d’être en conformité avec les standards internationaux reconnu par
l’Organisation Mondiale du Commerce, l’industrie pharmaceutique doit davantage lancer
des programmes d’investissements, qui se sont accélérés depuis la fin des années 90 afin
d’afficher une performance permanente, en se focalisant sur la modernisation des outils de
production et la formation du personnel.

1.2. Système de fonctionnement :


Entre les laboratoires fabricants et les consommateurs, intervient un ensemble d’acteurs
notamment les hôpitaux, les pharmacies et les grossistes répartiteurs comme l’explique le
schéma suivant :

Figure N° 1: Les circuits de distribution des médicaments

Source : www.AMIP.ma

C’est ainsi que les grossistes répartiteurs se placent entre l’industrie pharmaceutique et les
pharmacies d’officine. De ce fait, leur activité consiste à acheter les médicaments auprès des
laboratoires et ensuite de les vendre aux pharmacies qui représentent le circuit de distribution
de détail.

30
Figure n°2 : Schéma descriptif de l’activité de SOREMED

2. Présentation la Société de Répartition de Médicament :

2.1. Aperçu historique et activité de l’entreprise :


Créée en février 2001, La société de répartition de médicaments « SOREMED » est une
société anonyme installée à Tasila, dont le capital sociale était de 1 600 000 Dhs le jour de
la création, et qui emploie actuellement plus de 390 personnes, son directeur général actuel
est Mr. Omar KOUKOU.

Au fil des années, SOREMED a connu des changements ceci a permet à la société de garder
une position importante comme étant intermédiaire entre les laboratoires et les pharmacies.
L’activité de SOREMED consiste en la distribution des médicaments dans tout le territoire
marocain. Le schéma présente ainsi l’activité de la société :

 Fiche signalétique

31
Raison sociale La Société de Répartition de
Médicaments
Forme juridique Société anonyme
Date de création 01/02/2001
Capital social 50 000 000,00 DHS
Siège social Zone industrielle Tassila N°176, Inezgane,
Agadir
Objet social Distribution des produits pharmaceutiques
Président directeur général Mr. OUAHBI Hamid
Directeur général M. Omar KOUKOU
Registre de commerce 1525
Patente 49761640
CNSS 168854
Effectif Près de 400 employés
Nombre de clients Environ 1000
Nombre de fournisseurs Environ 600
Téléphone 05 28 33 22 66
Fax 05 28 33 21 98

 Structure organisationnelle :

32
Figure n°3 : Organigramme de l’entreprise SOREMED

S.Facturati S.Trésorer
S.Financier on S.Recouvre
ie

S.Centre S.Avoirs S.Ecoute


S.commercial
d'appel client clients
S.comptabil
ité
S.Achat
divers
S.Achat
S.Audit et S.Avoirs
S.Achat S.Para médicamen
contrôle de fournisseur
ts
gestion
S.Audit produit

DG Directeur S.Marché
PDG
général public
Adjoint
Atelier
S.logistique S.Parc Auto mécanicien

S.Qualité S.Réception
Stock

S.PEC

S.Expédition

S.Informatique

S.RH

3. Descriptions des services :

 Services métiers
 Service achat médicaments
33
Ce service a pour mission principale d’assurer l’approvisionnement de la société en
médicaments et en produits parapharmaceutiques. A cet effet, il se charge d’alimenter le stock
et d’éviter toute rupture éventuelle. En autre, le service achat médicaments veille à ce que les
nouveaux produits soient reconnus et commercialisés.

 Service réception-stock

La mission principale du service réception s’articule autour de quatre points essentiels


notamment :

 S’assurer que la réception est conforme à ce qui est mentionné sur le bon de livraison
;
 Identifier les écarts entre le bon de livraison et les produits réceptionnés ;
 Identifier les écarts entre le bon de commande, le bon de livraison et bon de
réception;
 Vérifier l’état des emballages et des produits, la validité des dates de péremption et
s’assurer des prix.

Quand la réception est validée, les médicaments sont entreposés dans le magasin dédié au
stockage. A cet effet, le magasin est réparti en trois parties notamment, le niveau supérieur, le
niveau inférieur et le magasin avancé, c’est ainsi que les produits sont rangés par formes ou
conditionnement et selon leur poids ou encore leur fragilité de sorte que le principe FEFO (First
Expired First Out) soit respecté.

 Service centre d’appel

L’objectif ultime de ce service est de satisfaire le client au maximum et de le garder dans le


portefeuille de l’entreprise. A cet effet, le centre d’appel est constitué d’un nombre considérable
de téléphonistes et quelques standardistes.

En outre chaque téléphoniste gère un portefeuille d’une cinquantaine de pharmacies en effet,


son travail consiste à les appeler chaque jour, quatre fois pour Agadir et les environs et deux
fois quant aux autres zones géographiques. De plus les commandes sont passées sous forme de
bon de livraison en raison de l’importance du nombre de commandes passées chaque jour.

 Service préparation de commande

34
Le service préparation de commande est formé de trois sous services notamment :tirage,
ramassage et commandes urgentes.

Une fois les bons de livraison sont imprimés, ils sont ensuite classés selon les secteurs de
livraison, puis chaque bon de livraison est déplacé dans un panier qui sera roulé tout au long de
la chaine. Au niveau de chaque rayon un tireur se charge de tirer les médicaments dudit rayon
indiqués sur le bon de livraison et ensuite il valide ceci sur le système informatique et fait passer
le panier au rayon suivant. Après le ramasseur procède à un deuxième contrôle avant d’emballer
les médicaments soit dans des sachets ou dans des cartons selon la quantité à livrer.

Concernant les commandes urgentes, une seule personne se charge de tirer l’ensemble des
médicaments en passant par les différents rayons dont le code est indiqué sur le bon de livraison.

 Service expédition

Le service expédition a pour mission d’assurer la livraison des commandes. A cet effet, il est
réparti en deux groupes qui se chargent des commandes normales qui sont classées dans des
paniers dédiés à chaque secteur de distribution, avant ceci ces commandes sont confirmées sur
le système informatique par l’agent du service.

C’est ainsi que chaque livreur contrôle la conformité des commandes qu’il doit livrer avec le
bordereau de livraison qui indique le nombre de coolies et de sachets, ensuite il signe la feuille
de route avant chaque départ. Dans ce cas chaque livreur doit faire quatre voyages par jour.
Quant aux commandes urgentes, il s’agit de livrer juste la zone d’Agadir.

 Service avoirs clients

Le service avoirs clients compte en plus de la responsable du service, six agents qui se chargent
du traitement des médicaments retournés par les clients. Chaque agent examine ces
médicaments, ensuite il réalise la saisie sur le système informatique en les filtrant en trois
catégories à savoirs :

 Les produits en bon état : les médicaments ayant une date de péremption plus de
six mois, sont saisis sur le système informatique et classés dans les paniers à
envoyer au service préparation de commande avec le premier exemplaire de la
facture avoir pour le contrôle.
 Les produits cassés : ce sont les médicaments détruits.

35
 Les produits périmés : l’agent vérifie si le client n’a pas dépassé le quota fixé
par rapport au CA annuel, une fois cette quota est dépassé l’avoir ne sera pas
validé et on attendra le mois suivant pour que le chiffre d’affaire augmente.

 Service avoirs fournisseurs

Ce service traite les avoirs envoyés par le service avoirs client, notamment les médicaments
périmés et cassées. A cet effet, le service avoirs fournisseurs traite avec les laboratoires qui sont
classés en deux types notamment :

 Les laboratoires « A » : ce sont des laboratoires qui acceptent de recevoir ces


médicaments à condition qu’ils soient périmés deux mois avant ledit mois ou trois mois
après. Et par conséquent ils remboursent la société à 100% soit par facture ou par
échange.
 Les laboratoires « B » : ce sont des laboratoires qui n’acceptent pas les avoirs, dans ce
cas c’est eux qui fixent la date de l’envoie de ces médicaments soit par trimestre ou par
an. Ainsi ils remboursent généralement SOREMED par une ristourne (de 4/1000) par
rapport au CA annuel réalisé.

 Service écoute client

Dans le but de satisfaire ses clients SOREMED dispose du service écoute clients dont la
fonction est de régler diverses réclamations des clients. Ce service produit chaque mois un
rapport étalant les différents objets de réclamations notamment : produits en moins ; produits
en plus et produits non reçus.

 Services support

 Service achat divers

36
Comme son nom l’indique, le service achat divers se charge de tous les achats nécessaires à
l’activité de l’entreprise à part achat médicaments. Son objectif principal est d’assurer une
gestion saine et rigoureuse des achats tout en garantissant de bonnes conditions de :

 Rapport qualité / prix ;


 Délai de livraison ;
 Condition de paiement.

 Service achat parc auto moto

La SOREMED dispose d’un ensemble considérable de véhicules soit un nombre de 134 réparti
entre véhicules légères et lourdes afin d’assurer la distribution des médicaments. Ainsi que
d’autres véhicules pour garantir le transport de personnel et également assurer des voitures de
services. Alors le service parc auto moto a pour mission d’assurer la gestion de ce groupe de
véhicules, effectivement ce service se charge de l’achat, d’entretien, de contrats d’assurance,
de contrats de bail et de la cession, de l’ensemble des véhicules de la société.

 Service financier

Comme son nom l’indique ce service a pour objectif gérer la situation financière de la société.
A cet effet, il se charge de réduire les impayés et les échéances de paiement, pour se faire il
traite ainsi la situation des clients et des fournisseurs.

 Service comptabilité

Le service comptabilité assure la tenue des journaux relatifs aux différentes opérations de
SOREMED notamment :

 Journal des achats (de médicaments uniquement) ;


 Journal des ventes et de celui de la caisse ;
 Journal banque ;
 Journal charge et TVA.

 Service ressources humaines

37
Ce service a pour mission la gestion et la motivation du personnel, notamment il se charge du
recrutement, de la gestion des congés, des formations… Il assure ainsi le respect du règlement
interne et veille à créer de bonnes conditions de travail.

 Service informatique

Le service informatique assure la gestion, le développement et la maintenance du système et du


matériel informatique de la société, il garantit ainsi son sécurité. En autre il procure une
assistance personnalisée aux usagers du système informatique. Ce service a donc pour mission
:

 Gérer le réseau informatique et assurer le fonctionnement de l'infrastructure de ce réseau


;
 Administrer et exploiter les serveurs et assurer leur fonctionnement.
 Service qualité

Le service qualité a pour mission d’assurer la mise en oeuvre des procédures et leur mise à jour.
Pour se faire, il a droit d’intervenir à tous les niveaux de la société. Il veille également sur
l’amélioration du système qualité, à cet effet il procède à des audits de qualité internes, de plus,
ledit service garantit l’efficacité des actions correctives et préventives mises en place.

 Service audit contrôle de gestion

La mission principale de ce service est de définir et de mettre en place les moyens permettant
de garantir l’efficacité du contrôle de gestion, de contribuer ainsi à l’amélioration du pilotage
de l’entreprise. De ce fait, ce service se charge de l’élaboration des budgets, du suivi de la
comptabilité analytique et de contrôler le bon fonctionnement des autres services.

38
Chapitre 2 : Evaluation du contrôle interne

Faire une évaluation du contrôle interne de la SOREMED revient à évaluer le processus


d’approvisionnement, de stockage et de livraison de la société.

I. Evaluation du processus lié à l’approvisionnement :


L’approvisionnement en marchandises de la SOREMED suit un processus bien défini et
permanent dans son accomplissement. Il est assuré par le service achat qui travaille en étroite
collaboration avec le service réception.

L’ensemble des étapes ou procédures suivantes sont donc suivies avec précision :

1. Procédure de préparation des commandes d’achat de médicaments


Cette procédure est assurée par le service achat qui déclenche la commande. Il veille à la non
rupture de stock grâce au suivi effectué quotidiennement sur l’ISTA.COM. Ce suivi lui permet
de déclencher la commande dès que le stock existant atteint le niveau de stock alerte (1,5 mois
de consommation) afin d’éviter toute rupture éventuelle. La commande peut aussi être passée
dans l’optique de satisfaire une commande-client urgente ou encore suite à une offre de
fournisseurs (cas de promotions). Les bons de commandes sont ensuite signés par le service,
cachetés puis faxés aux fournisseurs et ensuite ils sont reclassés dans un document.

2. Procédure de réception des produits au niveau des laboratoires.


Après le fax, le responsable effectue un suivi des commandes. Ce suivi consiste à :

- Obtenir la confirmation par téléphone de la réception du fax de la commande.

- Fixer d’un commun accord avec le laboratoire la date d’enlèvement des produits

- Etablir un planning d’enlèvement tout en donnant la priorité aux laboratoires dont les produits
sont en rupture du stock au niveau de SOREMED.

- Notifier au laboratoire l’identité du contrôleur chargé par la société pour la réception des
produits et mettre à la disposition de ce dernier un cachet libellé en son nom et au nom de la
société.

- Envoyer ensuite un camion pour le chargement des produits.

La mission du contrôleur délégué par la société consiste à recevoir et pointer les bons de
livraisons (libellé, quantité commandées et livrées, dates de réception. Lorsqu’il y a discordance

39
entre la commande et le bon de livraison, il exige en plus de la facture les pièces ouvrant droit
de recevoir ultérieurement le reste à livrer.

3. Procédure de réception des produits au niveau de SOREMED.


Lors de la réception, le service chargé vérifie les avaries ou les manquants et fait part de ses
réserves immédiatement au transporteur-livreur. Ce faisant, les colis ne sont pas acceptés tant
que le service réception n’a pas vérifié l’état des produits, la validité des dates de péremption
ainsi que le prix. Il identifie également les écarts entre le bon de commande de SOREMED et
les produits livrés par le laboratoire. Après l’identification, la vérification de l’existence ou non
des écarts éventuels, le responsable passe à la saisie des produits.

4. Procédure de saisie des produits


Cette procédure consiste à saisir les quantités réceptionnées et notées sur le bon de
commande. Ensuite effectuer un rapprochement entre la facture et les données existantes sur
l’application ISTA.COM. Le rapprochement consiste à vérifier le montant de la facture afin de
confirmer si les montants sont égaux ou chercher les écarts en cas de différences. Après la
confirmation, le chargé imprime le bon de saisie ou de réception puis regroupe les pièces
(facture, bon de commande, bon de réception) pour archivage.

5. Procédure de contrôle et de pointage des documents


Le document principal vérifié est la facture du fournisseur. Le contrôle porte sur les éléments
suivants :

 Le nom du client et du fournisseur

 Le numéro de la facture, la date, le numéro de la commande et le nombre de pages de la


facture.

 Le montant de la facture ainsi que l’échéance

 Contrôler les données saisies dans le système informatique

 Apposer le cachet correspondant selon le type de produit (vétérinaires, para pharmacie,


spécialités médecine humaine, diététique…)

 Remplir la fiche de contrôle (voir annexe)

 Joindre la fiche de contrôle de la facture à la facture et les transmettre au responsable achat


après enregistrement sur le tableau de bord des achats pour signature.

40
 Transmettre les documents approuvés au service financier avec l’archivage d’une copie
du tableau de bord.

Au niveau du stockage et du magasinage, nous nous sommes penchés sur la gestion des stocks
ainsi que le processus d’inventaire.

II. Processus d’inventaire :


L’inventaire des stocks physiques effectué au niveau de la SOREMED se fait tous les
trimestres soit 4 fois par an et suit le processus suivant :

1. L’attribution des responsabilités


Il s’agit pour la direction de désigner les personnes habiletés à effectuer les travaux d’inventaire
afin d’aboutir à une fiabilité des informations issues de ces travaux. Ainsi, au responsable du
magasin, on ajoute du personnel des services préparation de commande ; achats ; stocks ;
financier et avoirs.

2. Organisation
 Mise en place de l’équipe puis planning

Après l’attribution des responsabilités, le personnel détermine la période d’inventaire ;


procède au rangement des zones où se trouvent les articles à inventorier ; vérifie que les produits
sont nettement isolés les uns des autres dans les rayons des magasins et procède à l’arrêt des
mouvements. L’arrêt des mouvements permet d’éviter des entrées en stocks dans le système
lors de l’inventaire et consiste à :

- Informer le service des achats d’isoler à la réception les produits réceptionnés et non confirmés
au niveau du système informatique.

- Informer le service des avoirs d’isoler au service les produits des avoirs clients non confirmés
au niveau du système informatique.

Le personnel met en place une équipe de comptage dont le nombre de personnes est suffisant
pour réaliser l’inventaire. Cette dernière fixe un planning pour effectuer l’inventaire en
déterminant les jours et l’heure de réalisation de l’inventaire (généralement se réalise tous les
jours à partir de 7 heures du matin pendant 16 jours conformément au nombre de rangées).

41
 Répartition des tâches et dénombrement

Après le planning, les tâches sont réparties entre le responsable du groupe d’inventaire et son
équipe. Le responsable du groupe inventaire édite le formulaire utilisé pour le relevé des
quantités lors du comptage en 3 exemplaires, ensuite affecte à chaque membre du groupe
d’inventaire une partie du rayon à inventorier et la page correspondante de la fiche puis
affecte un exemplaire de la fiche pour le comptage du stock.

L’équipe d’inventaire quant à lui compte contradictoirement et à deux reprises les produits de
chaque rayon et reporte les quantités recensées sur la ligne de l’article correspondant dans la
fiche d’inventaire afin de faire signer et inscrire le nom sur la fiche par les opérateurs
d’inventaire.

Afin de rapprocher les résultats issus de l’inventaire, l’équipe de comptage :

 Ramasse quotidiennement les fiches d’inventaire.

 Vérifie que ces fiches sont nommément signées par les opérateurs d’inventaires.

 Compare les deux comptages des produits effectués par les opérateurs d’inventaire.

 Vérifie par un troisième comptage lorsqu’elle constate qu’il existe un écart entre les deux
comptages précédents.

 Somme le nombre des produits reporté pour chaque article sur les fiches d’inventaires
concernant le rayon et le stock.

 Présente quotidiennement à la direction la synthèse des résultats.

3. Saisie de l’inventaire
La saisie de l’inventaire consiste en la correction des écarts puis à l’analyse des résultats.

 Les corrections des écarts

C’est une étape qui consiste à corriger sur le système informatique les écarts (manquants
et excédents) et qui aboutit à la présentation du rapport complet de l’inventaire à la direction.
Une fois l’inventaire achevé, le responsable du groupe inventaire compare les écarts relevés sur
le système avec les différents documents (factures concernant le type de produit sur lequel
l’écart à été relevé, le bon de commande qui mentionne le contrôle effectué lors de la réception
du produit et tout autre documents permettant de lever le voile sur l’écart constaté). Parfois, les

42
écarts peuvent être dus à l’entrée en stock d’un produit non saisi au niveau de l’application pour
alimenter le stock théorique. Il s’agit alors d’une erreur au niveau de la réception et la saisie.
Les erreurs sont aussi constatées au niveau des autres services (service avoir, tirage, stockage)
ou sont dus à la défaillance du système. Mais la plupart des erreurs (90%) sont souvent dues
aux erreurs du tirage et ramassage des produits lors de la préparation de commandes clients.
Cet aspect fera l’objet d’une analyse détaillée à la suite des résultats de notre rapport.

Lorsque les écarts sont des manquants, ils sont facturés et considérés comme des bons de
livraisons sur les comptes de corrections ; mais lorsqu’ils sont dus aux excédents, ils sont
facturés et considérés comme des avoirs clients.

 Analyse des résultats

L’analyse des résultats consiste à analyser tous les écarts significatifs par rapport au stock
théorique, à trouver les explications des écarts de l’inventaire et elle s’achève par la rédaction
d’un rapport des résultats.

A l’issu de ces processus (approvisionnement-stockage, magasinage), nous avons pu relever


les forces et faiblesses regroupées dans le TFfA6.

III. Forces et faiblesses apparentes :


1. Définition
Une force (F) ou une faiblesse (f) doit s’exprimer par rapport à un objectif de contrôle
interne ou une caractéristique normalement attendue pour assurer le bon fonctionnement d’une
organisation ou l’atteinte d’un résultat escompté.

Le TFfA conclut une phase d’analyse des risques réalisée sur la base des objectifs définis dans
le plan d’approche ; il présente de manière synthétique et argumentée les présomptions ou l’avis
de l’auditeur sur chacun des thèmes analysés. Il constitue « l’état des lieux » des forces et
faiblesses réelles ou potentielles, et permet d’hiérarchiser les risques dans le but de préparer le
rapport d’orientation.

2. Particularités
La particularité des forces et faiblesses se trouve dans leur régularité et dans leur efficacité :

43
 En matière de régularité, elles s’expriment qualitativement et quantitativement par
rapport à des règles, procédures et systèmes existants.

 En matière d’efficacité, les forces et faiblesses s’expriment quantitativement et


qualitativement par rapport aux résultats attendus et à leurs conditions d’obtention.

On en déduit que les forces et faiblesses s’expriment toutes qualitativement et quantitativement


mais à des fins différents selon leurs domaines ou matières.

Tableau n°1 : les forces et faiblesses apparentes selon les différentes sources
L’établissement de TFfA passe par une phase d’étude qui consiste essentiellement en une
analyse des risques.

FORCES Source FAIBLESSES Source

Au niveau approvisionnement

 Le contrôle rigoureux en 2 temps  L’incertitude des


(au niveau des laboratoires et de la délais de livraison ne
réception) permet d’éviter tout permet pas de
retard dans les réclamations et résoudre le problème QCI
réduit efficacement voire neutralise de rupture de stocks.
certaines erreurs.
 Absence de procédure
En effet, dans le processus écrite de traitement
d’approvisionnement, il existe des des commandes QCI
contrôleurs en amont chez les urgentes.
fournisseurs et en aval au sein de la
SOREMED. Ainsi, la société pourrait
facilement identifier les produits livrés
par des fournisseurs dont le délai de
réclamation (réclamations pourtant sur QCI
le prix, qualité et quantité du produit…)
est très bref.

44
 Une bonne séparation des tâches au
niveau de l’approvisionnement.

En effet, les commandes sont saisies


par des employés qui effectuent un
suivi quotidien des stocks. Ceux-ci
envoient la commande au responsable
QCI
des achats pour envoyer le fax et
effectuer le suivi. Aussi, le contrôle des
produits livrés par un personnel qui
diffère de celui qui passe la commande.

Au niveau stockage et magasinage

 Présence suffisante des extincteurs


manuels  Les sorties de la zone
de stockage vers le
 Les produits arrivés à expiration (3
magasin ne sont pas
mois pour les médicaments et 6
saisies mais rédigées
mois en ce qui concerne les
sur papier ; ce qui
parapharmacies) font l’objet d’un
pourrait engendrer
traitement spécial.
des difficultés lors de
En effet, ces derniers sont inventoriés l’identification de la
par le responsable produits puis visés source d’erreur en cas
par le responsable achat qui se charge de perte des
de réexpédier les produits chez les documents.
fournisseurs (laboratoires) après
 Les conditions de
négociation ; ou mieux encore, les
stockage ne
produits presque périmés font l’objet
permettent pas
d’une vente auprès des clients
d’éviter les
nécessiteux.
détériorations, l’on
 L’existence d’un 3e inventaire aboutit ainsi à une
successif avec des personnes

45
différentes constitue une force augmentation des
indéniable quant à la fiabilité stocks abimés.
des données issues de cette
 Aucun système n’est
opération.
mis en place pour
 Vu la quantité de stock dont repérer les articles
dispose la société, le nombre de déjà comptés ; ce qui
fois que les stocks sont pourrait engendrer un
inventoriés dans l’année permet double comptage.
de suivre de façon efficace l’état
 Le fait que le
du stock existant.
responsable des
 La gestion des stocks selon la produits réalise les
méthode FIFO permet de suivre inventaires handicap
chaque lot de produits à son prix le principe de la
et évite les péremptions. séparation des tâches.

 La forte implication et le
dynamisme de l’équipe de
stockage permet de pallier
temporairement au manque
d’espace. Ceux-ci, suite à
l’expérience arrivent facilement
à identifier les zones à faibles
risques pour les produits risqués
(suite au poids, risques de
casse…) et à trouver des
combines efficaces pour stocker
les produits.

Au niveau de la préparation des commandes

 L’existence d’un tableau de


bord journalier au niveau du

46
service Préparation des  Une existence
commandes permet de réduire continue des erreurs
les erreurs de comptages et de tirage qu’il
d’identifier les sources de ces s’agisse des produits
erreurs afin de poser les mesures livrés en moins ou des
adaptées. erreurs qualité des
produits.
 L’absence de surcoût sur les
produits commandés en urgence
permet à la société de gagner la
confiance de sa clientèle.

Au niveau général

 Une très bonne mesure de gestion


des stocks grâce au système ISTA 
qui permet un suivi régulier (en
 L’impossibilité de
quantité et en qualité) et une mise à
classer les produits en
jour automatique dès rupture de
fonction de leur part
stock proche.
dans le chiffre
 L’existence des appareils d’affaires.
permet de maintenir les produits
 Un espace de
dans une bonne température.
stockage et de
 L’archivage des documents dus réception (parfois)
aux réclamations constitue pour peu aéré suite au
la société une preuve en cas de manque d’espace.
procédure judicaire.
 Absence d’un manuel
 Une responsabilité assumée par de procédure général.
les différents responsables qui
non seulement contrôlent les
tâches mais aussi ont conscience
des faiblesses de l’organisation

47
dont ils ont la charge, des
risques qu’elle encourt et des
objectifs qu’elle doit se fixer.

 L’existence d’un service écoute


client qui permet à la société de
rehausser son image auprès de
la clientèle, de gagner la
confiance de cette dernière et
d’avoir une bonne part de
marché par rapport aux
concurrents (constitué
essentiellement des grossistes).

Chapitre 3 : La gestion des stocks


L’existence des stocks au sein de l’entreprise amène le gestionnaire à se poser des questions
quant-aux coûts associés à la gestion de ces derniers, la méthode de suivi administratif adéquate
à utiliser et la méthode d’évaluation des stocks qu’il faudrait appliquer à sa situation.

48
Gérer un stock, c’est de faire en sorte qu’il soit constamment apte à répondre aux demandes des
clients.

I. La gestion des coûts


La gestion des coûts est soumise à de nombreuses contraintes. Le temps est devenu de plus
en plus souvent un problème clé. Les entreprises doivent mettre en œuvre des stratégies
efficaces afin de déterminer :
 Quel est le meilleur moment pour acheter des marchandises ou des matières premières ;
 Quelles conditions doit-on négocier avec les fournisseurs ;
 Quelle est la meilleure façon de gérer les marchandises ou les matières après qu’elles aient
été réceptionnées ;
 Y a-t-il un arbitrage fondamental entre les coûts administratifs des commandes et les coûts
de possession de stockage ;
La réponse à ces différentes questions nécessite une analyse plus fine et passe pas une
connaissance préalable des couts associés à la gestion des stocks ; le choix de la quantité
économique à commander ; le point de commande ; le stock de sécurité et éventuellement les
difficultés relatives à l’estimation des couts de stockage.

1. Coûts associés à la gestion des stocks :


Constituer et entretenir les stocks crée de nombreuses charges pour les entreprises. Un sur
stockage augmente les charges financières tandis qu’une rupture de stock fait perdre la clientèle.
Plusieurs coûts sont associés à la gestion des stocks. Ces coûts sont regroupés dans trois grandes
catégories de coûts selon des critères spécifiques.

 Coût de passation : Chaque commande d’achat ou ordre de fabrication coûte cher à


l’entreprise. Le coût de passation ou coût d'acquisition ou encore coût de lancement d’une
commande correspond aux frais engagés chaque fois que l'entreprise s'adresse soit aux
fournisseurs, soit aux services de production comme le réglage des machines, les coûts
administratifs et les frais de contrôle pour réapprovisionner le stock. Il est supposé être
proportionnel aux nombres de commandes passées dans l’année. Ces coûts sont déterminés à
l’aide de la comptabilité analytique.
 Coût de possession : Le coût de possession est proportionnel à la valeur de l'article et à
sa durée de séjour en stock. Il est formé par :
- Le coût du magasinage qui est formé par l'assurance des articles stockés, le coût du local de
stockage, le coût de l'exploitation du magasin

49
-Le coût de la dépréciation des articles en stocks qui est du soit à l'obsolescence principalement
pour les articles de mode ou de techniques très évolutives, soit dû à la détérioration, comme les
accidents de manutention, le vol, l'évaporation, …
-Le coût du capital investi qui correspond aux intérêts des emprunts contractés pour acheter les
articles stockés, soit de l'intérêt du capital propre immobilisé, c'est à dire du manque à gagner
correspondant au revenu que procurerait cette somme investie à l'extérieur de l'entreprise.
 Coût de pénurie : Les coûts de rupture des stocks apparaissent lorsque l'entreprise ne
peut satisfaire la demande de certains biens. La demande insatisfaite peut conduire à des ventes
manquées, et le coût de rupture est égal au manque à gagner augmenté de la perte liée à la
détérioration de l'image de marque de l'entreprise.
A ces coûts s’ajoute un autre cout connu sous le nom coût de la qualité c'est-à-dire ; le coût
supporté pour prévenir la mauvaise qualité d’un produit ou les coûts résultant d’une production
d’un produit de mauvaise qualité. On distingue 4 catégories de couts de la qualité regroupés
dans le tableau suivant :
Coûts de la Enquêtes chez les fournisseurs ; formation du personnel ; financement du
prévention stock de sécurité ; étude et développement du produit.
Coûts de la Contrôle des produits finis ; surveillance des opérations et couts des
détection échantillons vérifiés et détruits lors des contrôles.
Coûts internes de Retouches ; rebus ; inactivité des installations
non qualité
Coûts externes Traitement des réclamations ; échanges et réparation sous garantie et
de non qualité procédure judiciaire

D’après les informations que nous avons pu obtenir, nous avons élaboré un tableau
regroupant les coûts relatifs au stockage sur les 4 premiers mois de l’année en cours. Il s’agit
des coûts directs et indirects.

Eléments Montant total Coût de passation Coût de possession


Entretien 170 -- 170
Frais de déplacement 7073,60 7073,60 --
Frais de réception 480 480 --
Transport sur achat 4742,09 4742,09 --

50
Habillement 918 -- 918
Charges de personnel* 320.000 160.000 160.000
Autres frais** 10.000 2500 7500
TOTAL 343.383 ,69 174.795,69 168.588

*La clé de répartition retenue est de 0.5 vu le nombre d’employés présent tant au niveau de la
livraison qu’au niveau du stockage et magasin.
**Le coût de possession représente 0.75 car le total des autres frais constitue en grande partie
des frais liés à la possession du stock.

Notons que l’estimation des coûts de stockage revêt beaucoup de difficultés. En effet, il est
difficile d’estimer avec précision les coûts faisant office de paramètres dans le modèle de
Wilson. Ainsi, les coûts significatifs de possession comprennent à la fois des coûts marginaux
et le coût d’opportunité du capital.
Les coûts marginaux dus à la possession de stock sont ceux qui varient en fonction de la
quantité stockée (prime d’assurance, coûts d’obsolescence et de détériorations…). La
rémunération des employés et le coût des surfaces de stockage sont par contre peu significatifs.
Mais une réduction des stocks entrainant une compression des employés est significative. De
même, le coût des surfaces de stockage serait un coût de possession significatif si ces
emplacements avaient d’autres usages rentables.
Le coût d’opportunité du capital représente le revenu auquel on renonce en investissant le
capital dans le financement du stock plutôt que dans un autre emploi. Il ne concerne pas le
financement des actifs immobilisés, comme les constructions, si ces immobilisations sont
indépendantes des variations du niveau des stocks. Il est égal au coût moyen pondéré du capital
de l’entreprise multiplié par le coût unitaire variable des articles stockés.
De ces différentes estimations, l’on conclut qu’il est difficile voire impossible de
prévoir avec précision tous les coûts associés à la gestion des stocks. Seulement, quel serait
alors le coût d’une erreur de prévision ?

2. Le modèle de quantité économique à commander ou modèle de Wilson


La quantité économique à commander détermine la quantité optimale à commander en
tenant compte des hypothèses suivantes :
 La même quantité constante est commandée périodiquement
51
 La demande, le coût unitaire des commandes et le cout unitaire de possession sont des
paramètres certains ; le délai de livraison (le délai entre la date d’émission d’une
commande et sa date de livraison) est lui aussi certain.
 Le cout unitaire d’achat est indépendant de la quantité commandée
 Il n’y a pas de rupture de stock
Le modèle exclu dans son calcul ; le cout d’achat, le cout de pénurie et le cout de la qualité.
La formule de calcul de la quantité économique est la suivante :
Q*=
Q*=quantité économique d’une commande

D= Volume de la demande en unités par période de temps


C= cout significatif d’une commande
S= coût de possession d’une unité par période de temps
Selon ce modèle, le coût total (CT) s’obtient selon la formule suivante :
CT= total annuel du coût de passation des commandes + total annuel du coût de possession
= (Total commandes annuel*coût d’une commande) + (SM*Coût de possession annuel)

Le point d’intercession entre le coût de possession et le coût de passation qui coïncide avec
le plus bas niveau du coût total représente la quantité commandée (Q*).
Ce modèle ne peut être hélas appliqué à la société. Celle –ci utilise par contre un système
qui le permet de « commander économiquement » en tenant en compte les consommations des
périodes précédentes ainsi que les demandes en cours des clients.

3. Le point de commande
L’une des décisions importantes dans la gestion des stocks est le point de commande. C’est
le niveau de stock qui déclenche la nouvelle commande. Il est plus simple à calculer quand la
demande et le délai de livraison est certain.
La formule de calcul est la suivante :
Point de commande= quantité vendue par unité de temps* délai de livraison

52
Nous ne pourrons pas appliquer cette formule à la société car les délais de livraisons sont
souvent connus mais pas certain selon les types de produits.
Par contre, la société déclenche la commande dès que le stock atteint 1,5 mois de
consommation. Ainsi ; avec un délai de livraison maximum d’un mois, SOREMED dispose
d’un stock de sécurité de deux semaines.

4. Le stock de sécurité
Ce stock est nécessaire pour les périodes d’augmentation de la production ou des ventes
ou pour faire face à un retard de livraison. C’est un stock qui vient en complément du stock
minimum.

II. Les méthodes de suivi administratif des stocks


Il existe plusieurs méthodes de suivi administratif des stocks dont la méthode 20/80 et la
méthode ABC. Le but de ces méthodes est de classer les articles stockés par valeur décroissante
exprimée en pourcentage.
 La méthode 20/80
Selon cette méthode, 20% des articles en nombre représentent 80% des articles en valeur. Ces
articles feront l’objet d’un suivi de façon très approfondie afin de limiter le coût de gestion des
stocks ; éviter les pénuries de ces articles et dont des pertes de la clientèle.
 La méthode ABC
La méthode ABC permet de classer les articles en trois grands groupes:
- Ceux qui nécessitent un suivi très précis
- Ceux qui nécessitent une gestion plus souple
- Ceux qui nécessitent peu d’attention.
Le tableau et le graphe suivant résument cette méthode

Groupe %de consommation en nombre % de consommation en valeur


A 10% 65%
B 25% 25%
C 65% 10%

53
Aucune de ces méthodes ne pourra être appliquée à la SOREMED vu l’importance et la
pluralité de catégories de produits vendus par la société. Ce qui engendre un risque de non
gestion efficace des stocks dont la part dans le chiffre d’affaires est important. Conscients de
cet aspect, l’administration a décidé de mettre sur pieds une technologie performante permettant
de classer les produits de grande valeur ajoutée pour l’entreprise. Ceci permettra à la société de
pouvoir concentrer les efforts sur les produits nécessitant une gestion efficace.

1. Méthodes d’évaluation des stocks


Evaluer avec précision les stocks constitue la quête majeure des entreprises dont la vocation
principale suit le processus achat-stockage-vente (entreprises commerciales). Cette précision
dans l’évaluation leur permettra de tenir une comptabilité efficace. Il est en effet, facile de
déterminer la valeur d’entrée en stock d’un article ; mais il n’en est pas ainsi pour leur sortie
car il faudrait prendre en considération non seulement les différents coûts (coûts de passation,
de possession) mais aussi la marge bénéficiaire de l’entreprise sans toutefois oublier les
fluctuations des prix.
Pour ainsi faciliter la définition de la valeur d’un article à la sortie, il existe plusieurs méthodes
de valorisation des stocks dont les 3 principaux sont :

 CMUP (Coût Moyen Unitaire Pondéré)


Le CMUP est une méthode très simple et est la plus utilisée par les organisations. Elle consiste
à calculer le coût moyen des entrées afin de déterminer le coût unitaire pour valoriser les stocks
à la sortie.

CMUP

Cette méthode permet certes de connaitre la quantité disponible à tout instant, mais elle ne
permet pas de faire face à l’inflation.

 FIFO ( First In First Out)

54
Cette méthode est reconnue en français sous le nom PEPS (Première Entrée Première Sortie) et
consiste à comptabiliser les flux sortants selon l’ordre d’entrée. Encore appelée méthode de
l’épuisement des stocks, dans le jargon des gestionnaires de stocks, la méthode PEPS repose
sur une consommation séquentielle et chronologique des lots entrés dans les aires de stockage.
La méthode FIFO est plus utilisée pour la valorisation des sorties de produits périssables dont
une conservation est peu recommandée à cause de la perte de valeur ou de qualité. Son principal
inconvénient est qu’elle répercute avec retard les variations de cours ou de prix réel des
marchandises à l’achat.
 LIFO (Last In First Out)
Cette méthode de valorisation reconnue comme Dernière Entrée Dernière Sortie (DEDS) tient
compte de la difficulté à vendre les premiers articles qui même, s’ils sont obsolètes peuvent être
conservés par l’entreprise mais ne seront pas vendus ou consommés que lorsque les entrées
récentes ont été écoulées. Elle est beaucoup plus appliquée à une catégorie de produits donnée.

Chapitre 4 : Analyse des ratios

I. Définition :
« Ratio » est un mot latin signifiant « rapport ». Il est utilisé dans ce sens dans plusieurs
langues, dont l’anglais. C’est un outil de gestion qui définit un rapport ou une relation entre
deux grandeurs ayant une relation de cohérence ou de corrélation. Il peut être utilisé comme un
outil complémentaire de l’état des soldes de gestion et du bilan. Il permet entre autres :
 D’établir des liens entre des grandeurs situées dans des tableaux différents.
 D’étudier l’évolution dans le temps de ses grandeurs.

55
 De procéder à des comparaisons avec des données sectorielles ou d’autres entreprises
(analyse dans l’espace)
Un ratio peut être un outil de sécurité, d'alerte, une incitation à la réflexion et à l'analyse. Il
illustre une information et permet de visualiser à un instant donné son évolution ou sa situation.
Il existe plusieurs types de ratios dont les ratios les plus importants sont : les ratios de rentabilité,
ratios d’endettement et de structure financière, ratios de répartition de la valeur ajoutée et les
ratios d’exploitation. Les ratios de rotation des stocks, de rotation des créances et des dettes
fournisseurs s’inscrivent dans le cadre des ratios d’exploitation.

II. Les ratios d’exploitation et leurs formules :

 Ratio de rotation des stocks


C’est un ratio qui mesure le délai moyen d’écoulement des stocks dans une année. Ce ratio
permet de connaître l'état des stocks en nombre de jours. Une hausse du nombre de jours de
stocks peut marquer une mauvaise gestion des stocks, une baisse de l'activité ou encore le
développement de projets conséquents. Dans tous les cas, ce ratio est à surveiller de près. Tout
stock constitué est une immobilisation de ressources importante et pas forcément utile. Plus le
renouvellement des produits en stock est rapide, plus le bénéfice pour le vendeur est important
car plus l’amortissement des frais fixes de stockage peuvent être réparti sur un plus grand
nombre d’unités. Le capital investi est ainsi rentabilisé plus vite.
Ratio de rotation des stocks = (SM /Achats revendus de marchandises)* 360 jours
Le délai moyen d’écoulement des marchandises exprime le nombre de jours qu’il faut pour
une entreprise pour écouler son stock. Plus il est important, plus l’entreprise à du mal à écouler
son stock.

 Délai moyen de recouvrement des créances (DMRC)


Ce ratio exprime le temps nécessaire pour recouvrer les créances des clients et est égal au
rapport entre l’encours des créances et le total des ventes dans l’année.
DMRC = (Créances clients/ventes TTC) * 360 jours

 Délai moyen de règlement des dettes fournisseurs (DMRF)


Ce ratio exprime le temps nécessaire pour régler les dettes des fournisseurs et est égal au
rapport entre l’encours des dettes et le total des ventes dans l’année.
DMRF = (Encours fournisseurs/ Achats TTC) * 360 jours

56
Ce délai ne doit pas être trop court car dans ce cas l’entreprise doit trouver du financement ;
mais s’il est trop long (60-90 jrs), il caractérise une entreprise qui a des difficultés financières
et qui recule ses échéances.

III. Calculs et analyses :

ELTS FORMULES ANNEE CALCULS RSLTS


2005 47 625 930,47 * 360 j 62 jrs
DMRF 274 856 472,9
En-cours fournisseurs*360 j 2006 43 730 291,27 * 360 j 55 jrs
Achats TTC 287 464 398,1
2007 56 423 882,18*360 j 61 jrs
333 699 317,33
2005 66 978 044,17*360 j 79 jrs
305 519 592,6

DMRC En-cours clients *360 j 2006 82 511 223,78*360 j 92 jrs


Ventes TTC 322 906 824,6
2007 118 241 563,61 * 360 j 123 jrs
346 554 796,11
42 301 622,53 * 360 j 63 jrs
Rotation des 2005 241 102 169,20

stocks Stock Moyen * 360 j 50 922 305,21 * 360 j 73 jrs


Achat revendu de m/ses 2006 252 161 752,73
61 719 495,25 * 360 j 71 jrs
2007 311 570 274,85
 Le ratio DMRF est légèrement supérieur à 60 jrs pour les années 2005 et 2007, ce qui
traduit le fait qu’au cours de ces années la société avait une bonne santé financière et donc
pouvait régler dans de brefs délais ces fournisseurs.
 Le ratio DMRC est trop long et en constante croissance (79 jours- 92 jours- 123 jours).
Cela explique la difficulté des débiteurs de l’entreprise à honorer à temps leurs engagements.
 Le ratio de rotation des stocks est long et puisqu’il exprime le nombre de jours qu’il faut
pour une entreprise pour écouler son stock, nous déduirons que les articles stockés durent un
peu plus longtemps dans l’entreprise avant d’être écoulés. Ce qui augmente le coût de
possession de ces articles stockés.

57
Les travaux issus de notre vérification nous ont amenés à élaborer plusieurs conclusions, dont
le tableau des forces et faiblesses apparentes (TFfA) élaboré plus haut. Ce tableau est une
synthèse du questionnaire conçu. Et ce questionnaire nous a permis aussi d’élaborer plusieurs
Feuilles de Révélation et d’Analyse des Problèmes (FRAP).

IV. Feuille de Révélation d’Analyse des Problèmes (FRAP) :


1. Définition
La FRAP, Feuille de Révélation et d’Analyse de Problèmes, est le Papier de Travail
synthétique par lequel l’auditeur documente chaque dysfonctionnement, conclut chaque section
du Travail Terrain et communique avec l’audité concerné.
Elle formule le raisonnement de l’auditeur et l’aide à mettre en évidence des
dysfonctionnements et des solutions qu’il leur propose. Ceci étant, les investigations qui
débouchent sur l’absence des problèmes ne donnent pas lieu à la FRAP.

2. Particularité
La FRAP attire l’attention sur les conséquences des dysfonctionnements et les
recommandations de l’auditeur, plus que sur les faiblesses elles-mêmes :
 Elle sera peu utilisée en audit de conformité où il s’agit de rendre compte des diligences
effectuées et d’attester du respect ou du non-respect des règles édictées, de relever des
anomalies, d’effectuer des redressements.
 Elle sera utilisée en matière de régularité pour montrer des risques entrainés par le non-
respect des règles, et en matière d’efficacité pour montrer les couts des dysfonctionnements.
Le principe majeur de la FRAP consiste en ce sens que tout dysfonctionnement digne d’être
signalé doit être fait.
La FRAP est composée des données suivantes :
 Le « Problème » qui le résume
Un problème est une formulation résumant la trouvaille (fait+ cause+ conséquence) pour
communiquer le dysfonctionnement qui compromet l’atteinte d’un objectif.
 Les « Faits » qui le prouvent
Un fait est un évènement survenu, une anomalie, un incident, voire un accident. Il se constate,
se voit, ou est l’absence (à confirmer) de quelque chose de concret. Des causes ou des
conséquences peuvent être observées ; un fait doit l’être. Ce sera une preuve.
 Les « causes » qui l’expliquent

58
Une cause est une condition non remplie, un facteur de non qualifié ou de risque. Elle
explique la survenance du fait : elle est logique ou historique ; elle est observée ou déduite. La
cause est souvent le « négatif » de la recommandation, mais elle peut manquer (cause anodine).
 Les « conséquences » que cela entraine
Une conséquence est un résultat –quantifié, quantifiable ou au moins descriptible- constaté
par l’auditeur ou par l’audité (comme un coût, des erreurs une difficulté de fonctionnement…)
ou supputé par l’auditeur (il s’agit alors de risques). En logique les conséquences peuvent être
celles des faits ou des causes. Sans conséquences, il est inutile de faire des recommandations.
 Les « recommandations » qui le résolvent
La recommandation découle naturellement de la trouvaille (= Fait+ cause+ conséquence),
elle est souvent l’inverse de la cause ; sa place en fin de FRAP assure qu’elle s’adresse à un
problème identifié et démontré. La trouvaille démontre le problème et la nécessite de mettre en
œuvre la recommandation ou tout autre solution répondant à chaque point de la FRAP. Elle doit
être efficace et suppose l’adhésion des audités, d’où la nécessite de la développer avec ces
derniers.

Feuille de Révélation d’Analyse des Problèmes


Société : SOREMED Rédacteur :Habbouch
Objet : Cycle stock FRAP N° 1 Date : 20/06/2018

59
Problème :
Capacité d’accueil des livraisons quotidiennes inférieure à l’espace réservée à la réception et
au stockage.

Fait :
L’existence des produits hors des zones de stockage

Cause :
Manque d’espace

Conséquence :
Risque de vols, pertes et de détérioration des stocks non abrités avec des conséquences néfastes
sur la rentabilité.

Recommandation:
Il serait souhaitable d’agrandir l’espace réservé pour le stockage et pour la réception.

Feuille de Révélation d’Analyse des Problèmes

Société : SOREMED Date :20/06/2018

Objet : Cycle stock FRAP N°2 Rédacteur :Habbouch

60
Problème :

Faibles mesures prises pour lutter contre les incendies

Fait :

Inexistence des extincteurs automatique dans la zone de stockage et de magasinage

Cause :

Négligence de la mesure

Conséquence :

Risque de non maitrise en cas d’incendie

Recommandation:

Il serait souhaitable d’équiper la zone de stockage et la zone de magasinage d’extincteurs


automatiques qui se déclencheront automatiquement en cas d’un éventuel incendie

61
Feuille de Révélation d’Analyse des Problèmes

Société : SOREMED Date : 20/06/2018

Objet : Cycle stock FRAP N°3 Rédacteur : HABBOUCH

Problème :

Faible maitrise des composantes des stocks

Fait :

Existence des médicaments dont la durée de péremption est inférieure à 2 mois

Cause :

Négligence du fait ou de la mesure

Conséquence :

Risque d’augmentation du stock des produits périmés et baisse proportionnée du chiffre


d’affaires

Recommandation:

Il serait envisageable de renforcer les mesures prises pour détecter les produits presque
périmés.

62
Feuille de Révélation d’Analyse des Problèmes

Société : SOREMED Date :20/06/2018

Objet : Cycle stock FRAP N°4 Rédacteur : HABBOUCH

Problème :

Les données issues de l’inventaire ne sont pas traitées mais sont plutôt archivées

Fait :

Absence des fiches de synthèse des inventaires

Cause :

Très faible importance accordée à la mesure

Conséquence :

Les inventaires seront effectués par simple routine et non dans le but de déceler des erreurs
pour mieux élaborer des stratégies dans le futur.

Recommandation:

Il serait souhaitable d’avoir des fiches synthétisant chaque inventaire de la période pour
mieux avoir une vision des services ou des aspects à risques.

63
Feuille de Révélation d’Analyse des Problèmes

Société : SOREMED Date : 20/06/2018

Objet : Cycle stock FRAP N°5 Rédacteur : HABBOUCH

Problème :

Il est difficile de classer les produits vendus par la société selon les méthodes de gestion
de stocks (la méthode 20/80 et la méthode ABC).

Fait :
L’impossibilité de classer les produits en fonction de leur part dans le chiffre d’affaires.
Cause :

Importance et pluralité de catégories de produits vendus par la société.

Conséquence :

Risque de non gestion efficace des stocks dont la part dans le chiffre d’affaires est
importante.

Recommandation:

Il serait souhaitable de mettre sur pieds une technologie performante permettant de


classer les produits de grande valeur ajoutée pour l’entreprise. Ceci permettra à la
société de pouvoir concentrer les efforts sur les produits nécessitant une gestion efficace.

64
CONCLUSION
Pour les entreprises commerciales, les stocks occupent une place importante voire
primordiale dans toute la politique de gestion établie par l’organisation. La mise en place d’une
bonne politique de gestion permettra à l’entreprise de réduire non seulement les coûts liés à
l’acquisition mais aussi les coûts liés au stockage ainsi qu’un bon suivi depuis l’acquisition
jusqu’à la livraison. L’audit, vu ses différents objectifs et atouts devient une préoccupation
majeure des dirigeants d’entreprises et constitue en fait un élément incontournable dans
l’amélioration et la réalisation des objectifs généraux.

La SOREMED, leader dans la distribution des produits pharmaceutiques afin de consolider


cette place se trouve obligée d’apporter des améliorations via des audits ponctuels qui peuvent
lui garantir de suivre sa performance à l’aide des indicateurs bien précis. L’amélioration
continue des processus doit être une préoccupation majeure pour cette entreprise progressiste.
Ceci n’est possible que si elle procède à la mise en place d’un manuel de procédure ; ce dernier
devra être un outil de coordination et de suivi au jour le jour des différents circuits
d’informations.

Répondant parfaitement à nos ambitions professionnelles, cette mission d’audit des stocks
fut une très grande expérience pour nous. Elle constitue en effet un grand atout pour notre future
carrière professionnelle.

65
Table des matières
Remerciements ........................................................................................................................................ 2
Avant-propos ........................................................................................................................................... 3
Sommaire ................................................................................................................................................ 4
Liste des abréviations .............................................................................................................................. 6
Listes des figures ..................................................................................................................................... 7
Listes des tableaux................................................................................................................................... 7
Introduction Générale .............................................................................................................................. 8
Première partie: Audit des stocks .......................................................................................................... 10
Chapitre 1: Définition et objectifs des stocks ................................................................................... 12
I. Définition :............................................................................................................................ 12
II. Objectifs des stocks : ....................................................................................................... 12
III. Définition et objectifs de l’Audit :..................................................................................... 13
Chapitre 2 : L’audit des stocks .......................................................................................................... 18
I. Les stocks dans le processus d'audit : .................................................................................... 18
II. Les objectifs de l’audit des stocks : ....................................................................................... 20
Chapitre 3 : Etapes d’audit des stocks ............................................................................................... 21
I. La phase de la préparation : ................................................................................................... 21
II. La phase de réalisation : ........................................................................................................ 24
III. La phase de conclusion :.................................................................................................... 26
Deuxième partie : Essai d’audit des stocks au sein de SOREMED ...................................................... 27
Chapitre 1 : Présentation de l’entreprise d’accueil ............................................................................ 29
I. Présentation de l’entreprise d’accueil :.................................................................................. 29
Chapitre 2 : Evaluation du contrôle interne ....................................................................................... 39
I. Evaluation du processus lié à l’approvisionnement : ............................................................ 39
II. Processus d’inventaire : ......................................................................................................... 41
III. Forces et faiblesses apparentes : ........................................................................................ 43
Chapitre 3 : La gestion des stocks ..................................................................................................... 48
I. La gestion des coûts .............................................................................................................. 49
II. Les méthodes de suivi administratif des stocks ..................................................................... 53
Chapitre 4 : Analyse des ratios .......................................................................................................... 55
I. Définition : ............................................................................................................................ 55
II. Les ratios d’exploitation et leurs formules : .......................................................................... 56
III. Calculs et analyses :........................................................................................................... 57

66
IV. Feuille de Révélation d’Analyse des Problèmes (FRAP) :................................................ 58
CONCLUSION ..................................................................................................................................... 65
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................ 68

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BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages:

HORNGREN Charles, BHIMANI Alnoor, DATAR Srikant, FOSTER George, 2006


« Contrôle de gestion et gestion budgétaire », 3e édition Paris,
H.R. Bowen publie « Social responsibilities of the businessman ».
KHALID Moatacim, ABDELLAH Dahbi, 2001-2002 « audit opérationnel des
stocks », Projet de fin d’études.
O. Lemant/ Groupe de recherche,1995 « La conduite d’une mission d’audit interne,
Institut de l’audit interne », 2e Edition, Dunod, Paris,
P.ZERMATI, 1997, « Pratique de la gestion des stocks », 5eme Edition DUNOD
Paris,

Sites Web :
- www.wikipedia.fr
- http://www.doc-etudiant.fr/
- www.amip.ma
- www.tifawt.com
- http://commercial.axelere.com/imprime/categorie-Strategie-Management/gestion-
des-stocks-et-rotation-des-stocks~604.html
- http://www.faq-logistique.com/Couts-stock.htm
- http://www.aciff.com/gestion-couts-stocks.htm




 

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Résumé

Compte tenu de son importance, l’audit des stocks constitue le sujet du présent
rapport car il permet de s’assurer du bon fonctionnement du processus de
stockage, de contrôler et de suivre des stocks, afin de déceler les faiblesses et
risques liés à ce processus, ainsi qu’améliorer et transformer ses failles en
forces.
L’audit des stocks s’articule autour d’une démarche bien définie, qui englobe
les quatre phases suivantes : la prise de connaissance de l’entreprise auditée,
l’appréciation de son contrôle interne, la réalisation d’audit et enfin les constats
et recommandations d’audit.
L’inventaire physique est également une technique de validation des stocks, et
une procédure imposée par la loi, dans la mesure où il permet aux entreprises
de satisfaire trois objectifs à la fois : l’existence et la validité des quantités en
stock, la séparation des exercices et la dépréciation des stocks pour lesquels une
Mlle. Etudiante à
provision doit être constatée.
l’ENCG-A La valorisation des stocks est un pilier tout aussi primordial car il contribue à
l’évaluation des entrées et sorties de stock selon différentes méthodes, en
Option : ACG fonction de l’activité de l’entreprise et de la nature des stocks qu’elle détient
dans ses entrepôts.
La démarche de l’audit des stocks, ses techniques, la procédure d’inventaire
physique ainsi que les méthodes de valorisation des stocks sont concrétisés à
travers le cas de la société SOREMED, spécialisée dans la distribution des
médicaments. Tous ces aspects de l’audit des stocks se déroulent dans le cadre
d’une mission de commissariat aux comptes.


Abstract

Due to its importance, the stock audit constitutes the subject of this report, as it
ensures the proper functioning of the storage process, as well as the stock
control and monitoring. It also helps identify the weaknesses and risks of the
storage process, with the aim of turning these weaknesses into strengths.
The stock inventory is a technical validation of stocks, and a legislated
procedure since it allows companies to achieve three major purposes : the
existence and validity of inventory quantities, stock’s depreciation, and
separation of annual accounts (French “exercices”).
Also of fundamental importance, the inventory valuation which is an evaluating
technique of available inputs and outputs, using various methods based on the
company’s business and the nature of items held in its warehouses.
The inventory audit approach, its techniques, the inventory process, and the
inventory valuation methods are explored concretely through a study case
conducted during an audit mission in SOREMED. The latter is a company
specialized in the distribution of medecins.

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