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Filtration sur sable

Introduction
La filtration est une méthode d'épuration biologique qui consiste à faire passer l'eau à
traiter à travers un lit de matériau filtrant. Le matériau filtrant le plus approprié est le
sable. Au cours de ce passage, la qualité de l'eau s'améliore considérablement par la
diminution du nombre de micro- organismes, par l'élimination de matières en
suspension et colloïdales et par des changements dans sa composition chimique. A la
surface du lit se forme une mince couche appelée "membrane biologique". Cette
mince couche superficielle est essentielle, car c'est là que le processus d'épuration se
déroule.
Son aptitude à apporter une amélioration simultanée des qualités physiques,
chimiques et bactériologiques de l'eau brute représente un avantage considérable par
rapport à d'autres techniques : celui d'accéder à une qualité d'eau satisfaisante sans
rajouter d'autres étapes dans le processus de purification.
I-Objectifs Pédagogiques

Le pilote de filtration sur sable permet de sensibiliser l’opérateur à l’aspect des


mesures des pertes de charge lors de l’écoulement du fluide à travers un milieu
poreux.
La suspension que l’on souhaite filtrer est une suspension de flocs, réalisé à partir de
sulfate de cuivre floculé par une solution aqueuse de soude.
Cette unité de filtration sur sable n’est ni plus ni moins qu’une unité industrielle, elle
présente les même risques que ceux rencontrés dans l’industrie à la différence que les
volumes mis en jeu sont plus petits et les produits utilisés ne sont pas dangereux.
Cette manipulation a été réalisée sur une installation pilote d’un filtre à sable.

II-Partie théorique

La filtration est une technique générale de séparation de deux phases, phase liquide
et phase solide, par passage au travers d’un élément poreux qui constitue un filtre et
retient la phase solide.
L’élément poreux ou média, retient les particules en laissant librement s’écoulé un
liquide épuré appelé filtrat. Le système passe d’un état désordonné à un état plus
ordonné. Cette opération est consommatrice d’énergie et cette énergie déterminera
la mise en oeuvre de différentes techniques de filtration.

Lavage du filtre

Le lavage du milieu poreux est très important car il permet de se débarrasser des
particules des impuretés retenues.
Le lavage est réalisé lorsque les pertes de charges au niveau du lit sont supérieures à
0.5 bar.

Il existe plusieurs procédures de lavage :


-A l’eau par circulation à contre courant ;
-A l’eau puis à l’air comprimé
-A l’eau et à l’air simultanément
Le choix de ces procédures est en fonction des contingences économiques liées aux
arrêts et aux coups de production.

Ecoulement d’un liquide à travers un milieu poreux

Loi de darcy

La loi de Darcy est notamment utile pour caractériser les écoulements souterrains de
l’eau. On l’utilise donc fréquemment dans des milieux poreux comme, par exemple,
dans un barrage en terre.

Dans cet exemple, en partant de la loi de Darcy dans un milieu poreux homogène .

Loi de darcy

Lorsqu’un fluide newtonien de viscosité µ, s’écoule à faible vitesse à travers un


massif filtrant d’épaisseur Z et de section S, il subit une perte de charge, ∆P par
frottements sur les particules du milieu poreux.

La relation expérimentale qui caractérise ce phénomène est celle de la loi de Darcy

𝑄 𝐵 ∆𝑃
= ×
𝑆 µ 𝑍
B est appelée la perméabilité du milieu poreux, C’est une de ces caractéristiques que
l’on cherche à définir

Q/S représente la vitesse approchée de u, elle est encore appelée vitesse en fût vide

P représente le terme de perte de charge

La perte de charge est donc proportionnel à la vitesse et à la viscosité du fluide ainsi


qu’à l’épaisseur du lit poreux.

Cependant, on constate expérimentalement que cette expression n’est vraie qu’à faible
vitesse lorsque le frottement visqueux est le mécanisme prédominant de dispersion de
l’énergie mécanique.

Critère de Reynolds

Ce critère est estimé à l’aide du nombre de Reynolds de la particule : Rep

𝜌𝑢𝑑𝑝
𝑅𝑒𝑝 =
µ

ρ : masse volumique du fluide (kg. 𝑚−3)

u : vitesse de passage du fluide (m.𝑠 −1 )

dp : diamètre de la particule (m)


µ : viscosité du fluide (Pa.s)

La loi de Darcy n’est vérifiée que si le nombre de Reynolds de la particules est


inférieur à 1.

Loi d’Ergun

En faisant un certain nombre d’hypothèses sur la constitution du milieu poreux, il est


possible de montrer que l’on peut avoir la relation générale suivante :

∆𝑃 (1 − 𝜀)2 (1 − 𝜀) 2
= ℎ𝑘 . µ. 𝑎𝑔2 . . 𝑢 + ℎ𝑏 . 𝜌. 𝑎𝑔 . .𝑢
𝑍 𝜀 𝜀3
ℎ𝑘 : constante de Kozeny (=4.5)

ℎ𝑏 :constante de Burke(=0.3)

𝑎𝑔 :surface spécifique des particules (𝑚2 . 𝑚−3 )

ε :porosité du milieu poreux

ρ :masse volumique du fluide (kg.𝑚−3 )

Dans cette relation :


(1−𝜀)2
Le terme ℎ𝑘 . µ. 𝑎02 . . 𝑢 correspond à la dégradation d’énergie par frottements
𝜀
visqueux (terme de Kozeny Karman)
(1−𝜀)
Le terme ℎ𝑏 . 𝜌. 𝑎𝑔 . . 𝑢2 correspond à la contribution de la turbulence
𝜀3

(terme de Burke Plummer)

Lorsque le nombre de Reynolds de la particule est petit (Rep<1), seul le premier


terme subsiste.

Au contraire, si la vitesse est très grande (Rep>1000), il devient négligeable devant le


terme de Burke Plummer.

Surface spécifique 𝑎𝑔

Dans le cas de particules proches de la sphère, la surface spécifique 𝑎𝑔 , qui est égale
au rapport de la surface développée par les relations sur le volume de ces dernières,
peut s’écrire :

6
𝑎𝑔 =
𝑑𝑝
Par voie de conséquence, l’équation peut se mettre sous la forme :

∆𝑃∗ 150 (1 − 𝜀)2 1.8 (1 − 𝜀) 2


= 2 . 3
.𝑢 + . 𝜌. .𝑢
𝑍 𝑑𝑝 𝜀 𝑑𝑝 𝜀3

III-Partie expérimentale

Les buts de la manipulation


-Mesurer les pertes de charge en différents points du filtre, sur les tubes
piézométriques en fonction du débit de percolation ∆P/ρg

-mettre en évidence la relation d’Ergun définissant les pertes de charge dans un milieu
poreux

-Calculer les constantes ℎ𝑘 𝑒𝑡 ℎ𝑏 qui sont nécessaires au calcul des pertes de charge
dans un milieu poreux

Vérification
-Fermer toutes les vannes sur le pilote
-Vérifier que la colonne est chargée avec les hauteurs de nature de solides souhaités
pour la filtration.
-Vérifier que la cuve de stockage d’eau est vide et propre
-Vérifier le raccordement des utilités

Préparation des tubes piézométriques


Procédures

Fermer la vanne V9 avec la pompe P2 , comprimer de l’air puis ouvrir la vanne V8.

Faire descendre l’eau dans les tubes au niveau souhaité (la moitié de la hauteur).

Attendre la stabilité du niveau dans tous les tubes avant de réinjecter de l’air si besoin.

Etude des écoulements

Fermer les vannes V5,V7

Ouvrir de 1 tour la vanne V12

Ouvrir de 2 tours la vanne V2

Mettre sous tension la pompe P1

Ouvrir la vanne V6
Régler le debit d’écoulement avec la vanne V12à 10 L/h

Suivre l’évolution de la hauteur dans chaque tube piézométrique

Noter les pertes de charges entre chaque tube

Noter les pressions en entrée et sortie du filtre sur les deux manométres PI1 et PI2.

Augmenter le débit de filtration à 20 L/h et renouveler la série de mesures.

Poursuivre l’étude jusqu'au débit de filtration

Note de calcul
Calcul de la perte de charge au travers du lit de sable :

∆𝑃∗
𝜌.𝑔
= ℎ0 − ℎ𝑖

ℎ𝑖 position du ménisque mesuré sur le réglet dans le tube ni

ℎ0 la hauteur des tubes piézométriques = 91 cm

Résultats expérimentaux :

Tube 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Z(cm) 1 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
Q=20 hi 75 74 73.5 72.8 72 71.5 71 70.4 69.75 69.25 69
𝑃𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒=0.35 ∆𝑃 ∗ 16 17 17.5 18.2 19 19.5 20 20.6 21.25 21.75 22
𝑃𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒= 0.48 𝜌. 𝑔
Q=30 hi 76.5 75 73.5 72.3 71.5 70.5 69.6 68.7 67.8 67 66.4
𝑃𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒= 0.34 ∆𝑃 ∗ 14.5 16 17.5 18.7 19.5 20.5 21.4 22.3 23.2 24 24.6
𝑃𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒= 0.45 𝜌. 𝑔
Q=40 hi 77 75.2 73.8 72.4 71.2 70 68.9 67.8 66.7 65.9 65
𝑃𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒=0.33 ∆𝑃 ∗ 14 15.8 17.2 18.6 19.8 21 22.1 23.2 24.3 25.1 26
𝑃𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒= 0.44 𝜌. 𝑔
Q=50 hi 78.5 76.5 74.4 72.5 70.9 69.5 68 66.5 65 64 62.9
𝑃𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒=0.32 ∆𝑃 ∗ 12.5 14.5 16.6 18.5 20.1 21.5 23 24.5 26 27 28.1
𝑃𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒= 0.43 𝜌. 𝑔
Q=60 hi 79.6 77 74.8 72.5 70.8 69.6 67.4 65.8 64.2 62.8 61.4
𝑃𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒= 0.31 ∆𝑃 ∗ 11.4 14 16.2 18.5 20.2 21.4 23.6 25.2 26.8 28.2 29.6
𝑃𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒= 0.42 𝜌. 𝑔
Q=70 hi 81 78 75.3 72.8 70.5 68.5 66.4 64.8 62.9 61.2 59.8
𝑃𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒=0.3 ∆𝑃 ∗ 10 13 15.7 18.2 20.5 22.5 24.6 26.2 28.1 29.8 31.2
𝑃𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒=0.41 𝜌. 𝑔
∆P/ρg=f(z)
35

30

25 Q=20L/h
Q=30L/h
20
Q=40L/h
15 Q=50L/h

10 Q=60L/h
Q=70L/h
5

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50

Vérification de la loi d’Ergun :


Calcul de la vitesse U

On a :

10−3 4
U(m.𝑠 −1 )=Q(l.ℎ−1 ). 3600 . 𝜋𝐷2

D=0.1m ( diamètre de la colonne de filtration )

Débit(L/h) Vitesse (m/s) ∆P/ρgz(z=0.5m)


20 7.0735x10−4 44
30 1.0610x10−3 49
40 1.4147x10−3 52
50 1.7683x10−3 56.2
60 2.1220x10−3 59.2
70 2.4757x10−3 62.4
70 y = 3.6229x + 41.12
R² = 0.9935
60

50

40

30 Series1
Linear (Series1)
20
Linear (Series1)
10

La courbe ∆P/ρgz en fonction de la vitesse u

Comme le régime est laminaire (Re<1),le deuxième terme est négligeable devant le terme de
Burke Plummer d’où :

∆𝑃 (1 − 𝜀)2
= ℎ𝑘 . µ. 𝑎𝑔2 . .𝑢
𝑍 𝜀3
Et d’apres la courbe Y=3.622X

(1−𝜀)2
On déduit alors que ℎ𝑘 . µ. 𝑎𝑔2 . = 3.622
𝜀

3.622. 𝜀 3
ℎ𝑘 =
µ. 𝑎𝑔2 . (1 − 𝜀)2

𝜺: La porosité = 0,34

μ: La viscosité dynamique= 10-3 Pa.s

ρ: La masse volumique du fluide=103kg/m3

𝟔
𝒂𝒈 : La surface spécifique= = 7.5 m2.m-3
𝒅𝒑

D’ou

ℎ𝑘 =3.83

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