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APPLICATION N° 5 : CAS MACAIRE

INTRODUCTION AUX FAIBLESSES DE CONTRÔLE INTERNE

La Société Macaire est une société anonyme dont le siège est situé à Cotonou au Bénin. Son
chiffre d’affaires s’élève à trois milliards de francs environ. Elle transforme des polymères en
objets en plastique (sceaux, sacs, bouteilles…). Elle possède cinq petites usines en province qui
emploient chacune une cinquantaine de personnes.
Le siège centralise tous les aspects financiers et administratifs (gestion de la trésorerie, paie,
comptabilité…)
1) Les directeurs des usines la de société Macaire établissent des demandes de
réapprovisionnement de stock au fur et à mesure de leurs besoins. Ils passent directement les
commandes à leurs fournisseurs habituels puis transmettent les doubles au siège.
2) Les matières premières sont reçues dans les usines. Les factures correspondantes sont
directement adressées par les fournisseurs de au siège de Cotonou. Un comptable du siège
compare la facture avec le double de la commande reçue de l’usine. Puis le paiement a lieu
(ci-dessous)
3) Après avoir comparé le bon de commande et la facture, le comptable établit un chèque (ou un
ordre de virement) puis le transmet au Directeur général pour signature.
4) Les magasiniers des cinq usines procèdent à l’inventaire physique des stocks possédés dans
les derniers jours de décembre (l’exercice social coïncide avec l’année civil). Toute différence
entre l’inventaire physique et le stock comptable (fourni par l’inventaire permanent donne lieu
à une rectification en conséquence des fiches de stocks.
5) Les clients adressent leurs commandes au siège social de Cotonou. Ce dernier établit les
factures, les envoie aux clients, puis transmet aussitôt les commandes aux usines. Les
magasiniers des usines préparent les commandes puis établissent des bons de livraison en
deux exemplaires, un pour le client et un pour le transporteur.
6) Les chèques sont remis à Mme Kakpo (service comptable). Mme Kakpo dépose les chèques
en banque le jour même, débite le compte « banque » concerné puis crédite le compte du
client. Mme Kakpo a également pour fonction d’assurer le suivi des clients douteux ou
litigieux.

TRAVAIL A FAIRE
En relevant les violations aux composantes du système et principe du contrôle interne, analyser
les risques et recommander des procédures de contrôle interne assurant la sauvegarde du
patrimoine.

CORRIGE EXPLIQUE Application N°5 : CAS MACAIRE

1 REAPPROVISIONNEMENT DES STOCKS

Nous notons la violation du principe d’organisation


En effet, il n’existe ni planification des achats, ni procédure de sélection des fournisseurs
et d’appels d’offres, ni de contrôle par la Direction du siège des commandes passées.
Risque :
 Surstockage ou, au contraire, rupture de stock.
 Stocks payés trop cher ; stocks livrés trop lentement ; conditions de règlement discutées
par chaque directeur d’usine et moins favorables que si elles le sont par le siège pour les
cinq usines.
 Commandes passées en même temps par les cinq usines, entraînant une brusque sortie de
trésorerie.
Recommandations :
Elaborer des budgets des achats en valeur et un budget de réapprovisionnement (en quantité),
valable pour les cinq usines. Chaque directeur d’usine commandera les réapprovisionnements
aux fournisseurs présélectionnés par le siège dans les conditions financières négociées par le
siège. Chaque commande devra respecter le planning de commande/livraison indiqué dans le
budget de réapprovisionnement afin d’éviter le surstockage ou la rupture de stocks.

RECEPTION DES MATIERES PREMIERES

Il y a absence de système de preuve.


En effet, les factures sont comptabilisées puis payées (ci-dessous) alors que le siège n’a pas la
preuve de la bonne réception des matières par les usines : elle ignore si les matières premières
ont réellement été reçues, si les quantités sont celle commandées, et si la quantité des matières
est satisfaisante.
Risque : payer des matières premières non reçues ou en mauvais état.
Recommandations :
 Recevoir de l’usine un bon de réception approuvé par le magasinier, précisant clairement
la nature, la quantité et la qualité des matières premières réceptionnées ;
 Le comptable du siège compare les éléments du bon de commandes avec ceux de la
facture et du bon de réception puis comptabilise la facture ;
 Le trésorier vérifie que le délai de règlement demandé par le fournisseur coïncide avec
celui qui a été négocié.

3 SIGANTURE DU TITRE DE PAIEMENT

Le Directeur général signe le chèque (ou le virement sans aucun document justificatif.
Il y a absence de système de preuve.
Risque :
Le comptable, s’il est indélicat, peut faire signer des chèques n’ayant aucun lien avec les charges
de l’entreprise.
Le comptable, s’il commet une erreur, peut présenter deux chèques pour une même facture.
Recommandations :
 Le comptable prépare le chèque, auquel il joint le bon de commande, la facture et le bon
de réception.
 Le Directeur général signe le chèque puis neutralise les trois justificatifs (soit en apposant
sa griffe, soit en apposant un tampon « payé ».
 Les justificatifs annulés sont retournés au comptable pour archivage.
 Le chèque est directement posté au fournisseur par le directeur général (ou sa secrétaire,
ou le service courrier) :
 En aucun cas le chèque signé ne doit revenir à la comptabilité.

4 INVENTAIRE PHYSIQUE DE FIN D’ANNÉE

Il y a absence de système de supervision


L’inventaire physique est réalisé par les personnes qui ont la responsabilité des stocks. Il n’est
procédé à aucune analyse des différences d’inventaire. Le siège et les directeurs d’usine ignorent
s’il y a des écarts significatifs entre le stock physique et le stock comptable.

Risque : Les détournements volontaires ou les erreurs involontaires ne sont pas connus par les
Directions.
Recommandations :
 Les inventaires physiques doivent être réalisés par des équipes de compteurs comprenant
des magasiniers (ils connaissant bien, les produits) et des administratifs (ils n’ont aucune
raison de commettre des erreurs volontaires de comptage).
 Toute différence entre l’inventaire physique et l’inventaire comptable doit être porté à la
connaissance des Directions.
 Toute différence significative doit être analysée et expliquée.
 Ce n’est qu’après cette analyse que les fiches de stocks sont rectifiées.

5 BON DE LIVRAISON ET FACTURES (COMMANDES CLIENTS)

Il y a absence du système de preuve et violation du principe d’intégration.


En effet, les magasiniers ne conservent pas un troisième exemplaire du bon de livraison pour
archivage.
Le siège adresse des factures sans savoir si la commande a pu être honorée. Il n’existe pas
d’exemplaire du bon de livraison, signé par le client, puis retourné par le transporteur à la société
Macaire.
Risque :
 Les magasiniers ne conservent aucune trace de ce qui a été réellement expédié.
 Le siège peut adresser des factures n’ayant que peu de rapport avec les produits
réellement expédiés.
 Les usines ignorent si les produits ont été réellement reçus par les clients.
 Il n’existe aucune preuve juridique de la livraison.
Recommandations :
Il conviendrait d’établir le bon de livraison en cinq exemplaires :
Un exemplaire destiné au client
Un exemplaire destiné au transporteur,
Un exemplaire confié au transporteur, destiné à être signé par le client puis rendu à l’usine,
Un quatrième exemplaire pour archivage à l’usine,
Un cinquième exemplaires adressé par l’usine au siège social pour que celui-ci puisse établir la
facture au vu des quantités réellement expédiées (ou pour que le siège puisse établir soit un avoir,
soit une facture complémentaire).
Nous supposerons, par ailleurs, que le délai entre la date de facturation et la date réelle
d’expédition sont parfaitement maîtrisés par la société Macaire et qu’ils ne posent aucun
problème de coupure à l’issue des exercices sociaux.

6 RECEPTION DES CHEQUES


La même personne est chargée de manipuler les chèques, de mettre à jour les comptes clients,
et d’adresser leur suivi.
L’absence d’organisation nous donne de noter la violation du principe d’organisation
Risque :
Rien n’empêche Mme Kakpo d’encaisser les chèques sur un compte qui lui est propre, puis
d’annuler la créance-client par une écriture de perte exceptionnelle sur créance irrécouvrable, ou
d’encaisser le chèque sur un compte qui lui est propre, de percevoir les intérêts, puis de restituer
le montant initial du chèque à la Macaire.
Recommandations :
Le principe de séparation des tâches doit être respecté : la personne qui manipule des titres de
paiement doit être strictement indépendante de celle qui a la responsabilité des comptes-clients ;
il est également souhaitable que cette dernière ne soit pas chargée des relances et des suivis pour
créances impayées.

APPLICATION N° 109 CAS « DAPA & Compagnies »

L’UTILISATION DU CONTRÔLE INTERNE POUR LA RÉVISION DES COMPTES

Avec l’aide de son directeur financier, vous avez analysé les procédures d’encaissement de la
société « DAPA & Compagnies ». Vous avez rempli cette tâche en établissant une note
descriptive du système et en la complétant avec un questionnaire de contrôle interne. Les
remarques que vous avez formulées sont les suivantes :
La secrétaire du directeur générale, une fois le courrier ouvert, transmet directement les titres de
paiement (chèques et effets) au responsable des comptes client Monsieur LASME, qui est chargé
de tenir le journal de banque et d’effet à recevoir.
F A la réception des chèques, Monsieur LASME établit un bordereau de remise en deux
exemplaires qui servira de document de base à l’enregistrement au journal de banque. Les
effets, après leur enregistrement sont conservés dans un échéancier, situé sur le bureau de
Monsieur LASME.
F Le chef comptable reçoit directement le double des bordereaux de remise de même que le
relevé bancaire. Il effectue régulièrement un rapprochement des différents comptes de
banque.
F Chaque mois, Monsieur LASME transmet au responsable de la centralisation, une pièce
comptable mentionnant le total mensuel du journal de banque-recettes, pour
enregistrement dans le grand livre.

TRAVAIL A FAIRE

1. Quelles sont les forces du système ? Quels tests de permanence effectueriez-vous ?


2. Quelles sont les faiblesses du système ? Quels contrôles incluriez-vous dans votre
programme de travail ?

CORRIGE EXPLIQUE DU CAS « DAPA & Compagnies »

1- Nous sommes en présence ici d’un système où les forces sont extrêmement limitées et les
faiblesses en grand nombre.
Il n’y a en tout qu’une seule force et le test de permanence à effectuer serait le suivant :

Force Test de permanence


Le Directeur financier reçoit le double de Vérifier ponctuellement que cette procédure
l’avis de remise et rapproche régulièrement le est suivie, et que des rapprochements
compte bancaire existent pour claque mois un rapprochement
Contrôle dans le délai. bancaire.
Vérification de la centralisation mensuelle.

2- Faiblesses et contrôle à effectuer


a) Faiblesses dans le système

Faiblesses principales

 Aucun enregistrement préalable des recettes n’est effectué (effets et chèque) pour
contrôler qu’elles sont toutes remises en banque et portées au bon comptes client ;
 Aucune séparation des fonctions n’existe entre le responsable des comptes clients
(fonction d’enregistrement) et le responsable du compte banque-recettes (fonction
de trésorerie).
Faiblesses annexes
 Mauvaise gestion de trésorerie et mauvaise protection des recettes :
Les chèques devraient être apportés plus régulièrement en banque (si possible au
jour le jour).
 L’échéance des effets devrait être tenue en relation avec la trésorerie de
l’entreprise, pour éventuellement envisager l’escompte.
 Les effets devraient être conservés dans un coffre ou tout au moins dans un tiroir
fermé à clé.
b) Contrôles à effectuer
Au vue de l’importance de la faiblesse principale, le reviseur devrait effectuer un contrôle
inopiné des encaissements.
Un jour choisi au hasard, avant que les titres de paiement soient transmis à M. LASME et sans
que ce dernier soit au courant, le réviseur devra établit une liste des chèques et effets. Cette liste
sera alors confrontée avec l’enregistrement qu’en aura fait M. LASME, pour s’assurer :

 Que tous les titres de paiements ont été enregistrés et remis en banque ;
 Que les comptes clients concernés ont été crédités et lettrés.
Le réviseur devra par ailleurs :

 Vérifier de manière approfondie les comptes clients pour s’assurer qu’il n’y en a
pas avec d’importants retards de règlement ;
 Comparer les dates d’enregistrement sur les journaux avec les dates de crédit sur
le relevé bancaire.
 Réadditionner, sur la base de sondages, les totaux figurant dans le journal de
banque.
A la clôture de l’exercice :

 Une circularisations étendue des clients devra être faite. Celle-ci devra être positive et
bien entendue toute réponse en désaccord sera analysée en détail ;
 Une vérification précise du compte banque sera opérée et on s’assurera en particulier
qu’il y a eu respect du principe de séparation des exercices (inclusion des recettes dans la
période correspondante.)

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